Episode Transcript
[00:00:29] Speaker A: Bonsoir, bienvenue, welcome to the jungle, les bangers !
Vous avez passé un bon week-end ? Je vous pose la question, répondez-nous en live dans le ch'meule ou tout simplement sur la VOD en commentaire. On a envie de savoir ce que vous faites de vos semaines, on a envie de savoir ce que vous avez envie de partager. D'ailleurs, pour ceux qui ont envie de parler avec nous tout le temps, il y a plusieurs façons de le faire. Il y a un Discord, bon ça c'est déjà pas mal, mais il y a aussi un Patreon où vous pouvez nous aider, et d'une, financièrement, et en plus, nous parler, échanger en privé et en public. Et surtout, si vous êtes un groupe, vous pouvez même nous obliger à passer votre clip. Oui, je sais, ça coûte de l'argent. Nous, ça ne coûte que 26 euros. Alors que chez les autres, c'est 600. Donc nous, on est plutôt sympa. Et puis les autres, on les emmerde. Merci à eux, d'ailleurs, de faire des choses sur le métal.
[00:01:28] Speaker B: Qui soutiennent le métal depuis longtemps, comme Brut par exemple, tout ça, parce que c'est vraiment très important.
[00:01:33] Speaker A: Bah qui nous donne des soucis Brut ! Non je plaisante évidemment, c'est toujours dit dans la plaisanterie.
[00:01:38] Speaker B: On fait la blague, mais c'est juste parce qu'il y a un concours en ce moment sur notre Patreon. Si vous participez sur le tiers Headbanger pendant le mois d'avril, vous rentrez dans une... comment ça s'appelle ? Un tirage au sort ? Une cagnotte ? Non, une kermesse ?
[00:01:55] Speaker A: Vous rentrez sur une liste qui vous permettra de participer. Une tombola ! Une tombola !
[00:01:58] Speaker B: Tombez la chemise !
[00:01:59] Speaker A: C'est pas mal, je regarde parce que j'ai un peu chaud.
[00:02:02] Speaker B: Donc tombez là pour gagner une guitare Schecter, offerte par Schecter France. Et d'ailleurs vous pouvez retrouver sur notre Instagram, il y a une petite vidéo qui explique tout ça, avec toutes les infos de la guitare, qui est une très belle guitare. Donc voilà, vous participez, vous pouvez gagner une guitare qui vaut plusieurs centaines d'euros, et ça c'est pas rien.
En plus de tous les bonus, c'est-à-dire par exemple cet épisode-là, vous pouvez le voir dès demain avec les clips.
[00:02:30] Speaker A: Voilà, et ça n'existe que via notre Patreon, donc c'est quand même plutôt pas mal et en plus c'est dès le lundi au lieu d'attendre le vendredi sur les clips. Bon, toujours est-il que vous pouvez y aller et nous on sera ravis de vous accueillir. Merci d'ailleurs à toutes les personnes qui sont déjà inscrites à ce concours et sur notre Patreon puisque ça nous permet tout de même de nous aider et d'être un peu moins angoissés, sachant que dès le mois prochain, Je le dis, je sais, j'ai pas le droit, mais dès le mois prochain, ça recommencerait à être un peu le caca. Donc voilà, jusqu'ici, tout va bien. On a encore plus d'un mois et demi. Donc on est large. Et nous c'est le turfu.
[00:03:06] Speaker B: Je referai comme ça, comme avant.
[00:03:09] Speaker A: Bon, toujours est-il que merci à toutes les personnes qui nous soutiennent, merci à toutes les personnes qui sont déjà là en direct, vous êtes nombreuses et nombreuses. Et d'ailleurs, la part de femmes sur l'ensemble des gens qui nous regardent a complètement explosé, monté. Et donc, bravo, merci mesdames. Merci d'être là pour dire aux mecs.
[00:03:24] Speaker B: Un petit peu… C'est un peu grâce à nos bang bang girls.
[00:03:26] Speaker A: Bah évidemment, c'est grâce à Amélie qui sera là tout à l'heure et Gladys qui ne sera pas là tout à l'heure.
Et merci à elles d'ailleurs de très bien faire leur travail et d'être autant impliquées. Ça fait chaud au cœur. Elles sont magnifiques. Oui, elles sont merveilleuses. Autant pour moi. Oui, le physique aussi, ça va Gladys, on a bien compris.
[00:03:48] Speaker B: C'est pas elle qui s'est plaint je crois.
[00:03:49] Speaker A: Je croyais qu'elle m'avait engueulé. C'est Enjoy qui s'est plaint.
[00:03:51] Speaker B: Je sais pas ce qu'elles font, elles sont en train de parler chiffon dans le fond.
[00:04:00] Speaker A: Bon, toujours est-il que je... Voilà, racontez-nous un petit peu. Si vous avez des concerts, je n'ai absolument pas fait la liste des concerts du mois d'avril.
[00:04:06] Speaker B: Ah bah très bien.
[00:04:07] Speaker A: Donc dites-nous ce qu'il va se passer cette semaine. J'aimerais bien être au courant des concerts qui arrivent, parce que je ne sais absolument pas.
[00:04:12] Speaker B: Si vous avez des choses à nous conseiller, n'hésitez pas.
[00:04:14] Speaker A: Oui, bien sûr. D'ailleurs, merci, je tiens à remercier deux personnes. On a reçu le nouvel album de Sun.
C'est sur mon bureau, toi tu l'as déjà, mais il est là, en physique. Et le nouvel album de Seb Tarrière, il nous a envoyé ça avec plein de goodies, merci à eux.
Encore une fois, il ne faut pas hésiter à soutenir la scène française. Que va-t-il se passer dans cette émission, Ben ? Il va y avoir Didi, évidemment !
[00:04:39] Speaker B: – Bien sûr, pour les news, le Flashback News.
[00:04:41] Speaker A: – Tout à fait, on va bien rigoler, encore une fois.
[00:04:43] Speaker B: – Il y aura Amélie, avec ses choix.
[00:04:46] Speaker A: – Voilà, et il y aura un autre invité. – Bien sûr ! – Je sais que son nom, peut-être, ne vous parle pas, Anthony Chambon !
[00:04:54] Speaker B: Non, je n'ai pas regardé. De toute façon, je n'arrive pas à te lire, Pierre.
[00:04:59] Speaker A: Oui, pas moi non plus. Anthony Chambon, ce n'est autre que le créateur d'Opus Live, qui aujourd'hui est le tourneur qui fait quand même voyager les groupes les plus connus français. Landmarks, Réseau de Nordstar, 1056, bref, tous les noms, en gros, français qu'on diffuse en ce moment sont quand même chez eux, je pense. Quasiment, quasiment tous. Le Metalcore, globalement, voilà.
Donc on va comprendre comment il a réussi à en arriver là, parce que aujourd'hui ça marche, mais est-ce que ça marche vraiment pour lui ?
[00:05:30] Speaker B: Et puis son rapport à cette musique, tout ça quoi, parce que comme on fait à chaque fois, on veut savoir d'où viennent les gens.
[00:05:36] Speaker A: Exactement, et puis on le connaît depuis longtemps.
[00:05:38] Speaker B: On le connaît depuis longtemps.
[00:05:39] Speaker A: On le connaît depuis, je pense...
[00:05:41] Speaker B: Depuis longtemps.
[00:05:42] Speaker A: 2008.
[00:05:45] Speaker B: On va enchaîner.
[00:05:46] Speaker A: Qu'est-ce qui s'est-il passé dans ta semaine, Ben ? A part travailler, mais t'as fait des trucs cools.
[00:05:55] Speaker B: Alors, cette semaine, qu'est-ce que j'ai fait ?
[00:06:00] Speaker A: Si je pouvais m'enfoncer dans le fauteuil, ça serait trop bien.
[00:06:04] Speaker B: Mardi, j'ai tourné des épisodes avec Pascal, Pascal Jobert, qu'on a déjà reçu plusieurs fois ici, qui a lancé une petite mini-série Instagram. Si vous êtes dans le dating et tout ça, ça va vous parler normalement, quel que soit votre genre ou quoi, tout le monde en prend pour son.
[00:06:23] Speaker A: Grade, c'est assez drôle.
[00:06:26] Speaker B: Après j'ai aidé les copains de The Prestige à tourner un playback pour un clip de leur nouvel album parce que là il y a l'ancien album qui est ressorti remasterisé mais il y a un nouvel album qui arrive donc voilà ils avancent là-dessus et puis j'ai travaillé avec le copain Greg Hoffner avec son projet Almiva de la de la hyper pop électro hyper house même, j'ai envie de dire, c'est de la house, ça déménage.
[00:06:59] Speaker A: On a envie de s'amuser dessus.
[00:07:01] Speaker B: Ça fait danser. Et puis après, qu'est-ce que j'ai fait d'autre ? J'ai fait ma déclaration de TVA. Ça, c'était une journée d'angoisse.
Et après je t'ai vu Pierre !
[00:07:13] Speaker A: On s'est vu, on s'est vu. Parce que sinon je ne te vois plus. Non je ne suis pas venu de la semaine, à part lundi. Je suis plus ou moins resté enfermé à Saint-Denis, à m'occuper d'un gros chat noir. Et de la chienne aussi ? Non la chienne n'était pas là.
[00:07:29] Speaker B: Ah tu t'es pas occupé de la chienne ? Non je suis occupé des chats.
T'as utilisé le four aussi apparemment ? Je crois que tu recommenceras pas.
[00:07:38] Speaker A: Alors j'ai envoyé quand même un message avant leur retour, ils reviennent dans la soirée, j'ai dit j'ai utilisé le four, je l'ai nettoyé, je sais pas dans quel état tu vas le trouver mais moi en tout cas je pense avoir fait des efforts, si je l'ai pas bien fait, n'hésite pas à me dire comment on nettoie un four.
[00:07:49] Speaker B: Elle t'a déjà envoyé un message ? Non mais je dois te tabasser si c'est pas bien fait.
[00:07:55] Speaker A: Bon et toujours est-il que oui on s'est vu, on s'est vu mercredi ? Bon bref, on s'est vus un jour dans la semaine, vendredi.
C'était vendredi qu'on s'est vus ?
[00:08:03] Speaker B: Oui, c'est vendredi. Parce que vendredi, c'était la journée où je suis allé faire une radio et on a un objectif à réparer pour rien.
[00:08:12] Speaker A: C'était vendredi et on s'est rejoints et nous sommes allés manger, je ne sais pas si c'est chinois mais je dirais asiatique, et dans un endroit que j'adore beaucoup à Saint-Denis. Et on a mangé très pimenté.
[00:08:23] Speaker B: Que tu m'as fait découvrir.
[00:08:25] Speaker A: Et on a mangé très très pimenté.
[00:08:26] Speaker B: Ah c'était pimenté ! Moi je l'ai assez bien vécu.
[00:08:30] Speaker A: On a mangé très très pimenté et il s'est avéré que ce piment a voulu s'enfuir de mon corps très très rapidement.
Et alors, je n'ai jamais eu de ma vie un moment de ma vie avec une douleur pareille. Ni au ventre, ni à l'intestin, rien du tout. C'est arrivé comme une petite fleur. Mais mon corps m'a dit, s'il te plaît va au toilet, bon ça c'est normal tout le monde. Désolé, attention ça va pas être dégueulasse. Je vous le dis tout de suite, ne partez pas.
[00:08:59] Speaker B: Il y a Joe qui vient d'arriver, Joe Hume, qui vient de dire, ça a chié en spray, bonsoir.
[00:09:06] Speaker A: Alors si on n'a pas chié en ce moment, ça a été une sacrée cascade, la cascade probablement de l'amour, de la nourriture épimentée. Ça m'a cramé, mais j'ai eu mal, j'en chialais dans les têtes, c'était horrible, mais j'ai jamais eu ça. Eh ben figurez-vous que ça m'a déclaré un herpès.
Voilà, merci d'être venu. Non mais du coup, alors bon vous savez pas vous ce que c'est, mais je vais pas vous donner de détails, mais c'est très très désagréable.
C'est pour ça que si je bougeais un peu bizarrement de temps en temps, c'est que j'ai eu mal aux fesses. En tout cas merci, c'était quand même délicieux.
[00:09:40] Speaker B: Bah en tout cas moi j'ai pas eu de problème.
[00:09:43] Speaker A: Mais c'est super bon !
[00:09:43] Speaker B: C'est peut-être les petits gâteaux qu'on a mangés après, c'est peut-être ça.
C'est les petits gâteaux nuages ?
[00:09:50] Speaker A: Non, non, ça c'était bon, ça c'était bon. Non, non, c'est juste, j'ai bien gâté, c'était le piment, ça pouvait pas être autre chose. Mais c'est un restaurant qui se trouve à Saint-Lazare dans la rue de Budapest, voilà.
[00:09:59] Speaker B: Voilà, tout à fait.
[00:10:00] Speaker A: Tu payes pas de mine, quand on ose y, il faut pas aller bouffer là-bas. Et finalement...
[00:10:03] Speaker B: Si, ça va. Tu dis pas, faut pas y aller.
[00:10:06] Speaker A: C'est quand même tout petit.
[00:10:07] Speaker B: Ah oui, mais tu dis pas, il faut pas y aller. Il y a des trucs où tu passes devant, tu fais là, il faut pas y aller.
[00:10:10] Speaker A: Non, oui, c'est pas ça là, mais c'est... Il y a un faux plafond avec des néons, quoi.
[00:10:14] Speaker B: Non, quand même pas, je crois. Non, il n'est pas si mal. Il y en a un avant qui a l'air... Si tu dis ça, les gens vont croire que c'est celui qui a avant dans la rue, qui est moins bien.
[00:10:21] Speaker A: Ah, il est moins bien ?
[00:10:22] Speaker B: Il a l'air moins bien.
[00:10:23] Speaker A: C'est vrai qu'il n'y a plus de.
[00:10:24] Speaker B: Dents, c'est pas bien.
[00:10:25] Speaker A: C'est pire.
[00:10:26] Speaker B: Non, il est quand même... Mais c'est un petit truc, c'est familial.
[00:10:28] Speaker A: C'est très très petit, mais c'est très bon.
[00:10:30] Speaker B: C'est très familial. Je pense que c'est les deux. Ils sont trois ou quatre.
Il y a les deux parents à la cuisine et puis les enfants au service. Et par contre, c'est très très très très bon.
[00:10:41] Speaker A: C'est cuisiné quand vous commandez, c'est pas cuisiné en amont, donc ça c'est plutôt pas mal aussi. Vous savez parce que vous attendez pendant cinq heures, donc voilà. Pour un peu de temps. Mais c'était très bon, voilà. Après nous sommes allés boire un bubble tea en amoureuse, on a rencontré une personne qui apparemment cherchait un emploi et qui disait que comme ça ne le trouvait pas chez Balenciaga, ça voulait dire que personne ne pouvait trouver un emploi. Bon, ce qui était...
[00:11:01] Speaker B: C'est assez réducteur, mais apparemment, il a envoyé quand même 50 CV par jour.
[00:11:06] Speaker A: Par semaine, sa pote a fait « Excuse-moi bébé, il faut envoyer 50 par jour ».
[00:11:12] Speaker B: C'est sûr que Balenciaga, 50 par jour, ça va… Déjà 50 par semaine !
[00:11:18] Speaker A: Ça s'appelle Barthelmeau !
[00:11:22] Speaker B: Ah tu crois qu'il faut tous les jours écrire à la même boîte ?
[00:11:24] Speaker A: Parce qu'il n'y a pas cinquante boîtes. Il y a des boîtes de luxe, il n'y en a pas cinquante.
Bon bref, c'est très méchant mais c'était un moment assez particulier parce que je n'osais pas vraiment regarder par là et je voyais juste les yeux de Ben qui étaient... Ah c'est merveilleux, il y a quelque chose qui se passe. C'est de l'amour pour le moment.
[00:11:41] Speaker B: C'était mi-gênant, mi-fantastique, on ne sait pas trop.
[00:11:44] Speaker A: Bon voilà, et puis je suis allé voir Miss France. Je suis allé voir Miss France du côté de Petit Bain, ils ont fait leur release party, leur nouvelle... Ah le groupe ! Oui, alors pas la femme, enfin pas la personne qui fait un concours pour devenir Miss France. M-S-S-F-R-N-C-E.
[00:12:00] Speaker B: Je croyais que tu parlais Gladys parce que Gladys c'est un peu Miss France.
[00:12:03] Speaker A: Non c'est Miss Universe. Enfin c'est Miss Brésil apparemment.
Attention, c'est juste parce qu'il y a Olissax là-bas, il n'y avait aucun autre commentaire. Parce que c'était très bien, c'était Super Miss France, groupe qui fait des concerts quand même qui, même en jouant 27 morceaux, ne durent qu'une demi-heure.
[00:12:19] Speaker B: Bah oui, parce que ça va vite.
[00:12:20] Speaker A: Les morceaux durent une minute, allez, grand maximum une minute cinquante. Mais ça on voit, c'est hyper marrant en fait, je vois ce que je trouve bien avec ce groupe. Alors il y a un message globalement, après les paroles il faut quand même les comprendre parce que...
Je suis désolé les gars, on en reparlera bientôt parce qu'ils vont bientôt être nos invités, mais je ne comprends pas tout ce qui est écrit. Mais en tout cas, ça envoie du pâté, et puis les gens se pètent bien la gueule.
[00:12:41] Speaker B: Moi, on m'a dit qu'il y a des gens qui ont vu un cinquantenaire danser comme Jaja. Un mec qui faisait des lancers de.
[00:12:46] Speaker A: Jambes et tout ça, apparemment. J'ai entendu parler de ça. Ah, tu l'as vu ? Je suis désolé, t'es vraiment une... Je sais pas si on aimerait dire le mot. Une P.U.T.E. Parce qu'effectivement, à la fin, ils font un petit DJ set.
Et alors je vous raconte pas, là j'ai senti toute mon âme, le fond de mon bonheur ressurgir et éclater comme des petites étoiles.
[00:13:07] Speaker B: Savoir que c'était avant le restaurant chinois.
[00:13:11] Speaker A: Oui, c'est peut-être bien.
[00:13:13] Speaker B: Non mais je préfère préciser.
[00:13:15] Speaker A: Et là ils ont balancé du Gloria et Stéphane, parce que je suis fan.
[00:13:19] Speaker B: Bah oui.
[00:13:20] Speaker A: Oh la pire, les party time, alors je peux te dire que là, clac, clac, et j'ai commencé à tourner, et il y a 2-3 personnes qui ne m'avaient pas vu, qui sont venues dire... Alors merci d'ailleurs aux personnes encore une fois qui viennent dire qu'ils adorent Restless et qu'ils adorent l'émission, merci, merci mille fois. Mais il a dit, ah j'adore ce que vous faites, et j'ai dit, ah t'adores quand je danse Gloria Estefan !
[00:13:36] Speaker B: Et la personne était très gênée, non ?
[00:13:41] Speaker A: Les gens étaient globalement gênés. Mais ceux qui me connaissent étaient vraiment morts de rire et j'ai fait une démonstration à travers Petit Bain de ce qu'on peut appeler un pas de danse brésilien, salsa, moderne, pop, bachata, focaccia, burrata.
[00:13:53] Speaker B: C'est fini comme.
[00:13:59] Speaker C: Ça.
[00:13:59] Speaker A: C'était tout le plaisir. Mais voilà, je les félicite et je vous encourage à aller découvrir Miss France sans les voyelles.
[00:14:06] Speaker B: Et si les gens ne connaissent pas, on pourrait peut-être regarder un petit clip.
[00:14:10] Speaker A: Ça se voit que tu travailles un petit peu sur la pocte. Tu l'as vu ? La prog ?
[00:14:19] Speaker B: Non, ton cul. Alors on y va, tout de suite, Miss France, avec le titre.
[00:14:23] Speaker A: C'est quoi ce titre ? Au jour d'aujourd'hui. J'ai choisi celui-ci parce que je sais.
[00:14:26] Speaker B: Que ça saoule tout le monde quand on dit ça. Ça se dit pas au jour d'aujourd'hui.
[00:14:29] Speaker A: Bah non, je sais. Mais voilà, alors c'est un clip, c'est un clip avec...
[00:14:31] Speaker B: C'est peut-être fait exprès.
[00:14:33] Speaker A: Oui, je pense que c'est fait exprès. C'est une critique.
[00:14:35] Speaker B: Bon.
[00:14:36] Speaker A: On y va Ben, comme ça après on se fait des petits bisous puis on retrouve Didier !
[00:15:09] Speaker D: Les amis, c'est bien, si bien qu'ils coulent pas, coulent bien, sous cette douche !
La na-ti-ra-tion !
[00:16:48] Speaker C: All my friends keep telling me to.
[00:16:50] Speaker E: Quit cursing on my tracks But I want to, so fuck you, this is my shit and that's that Anyway, what's the point in any of this if it isn't fun? I don't care about the radio and.
[00:16:59] Speaker C: I don't get number ones, P.S. Let's be real please and just for once.
[00:17:03] Speaker B: Tell the truth Lately, nobody fucks with.
[00:17:06] Speaker E: Shit like I do And I get another famous drummer featuring somebody fucking lame.
[00:17:10] Speaker C: Recycling materials.
[00:17:22] Speaker E: I'ma do it my way.
[00:17:25] Speaker D: Yeah, yeah I'ma do it my way, do it my way, do it my way, yeah, yeah I'ma do it my way, do it my way, yeah Don't gotta grab me your old fancy car Don't give a fuck, I'm gonna do it my way, yeah, yeah.
[00:17:50] Speaker C: I'm about.
[00:17:51] Speaker E: To get real robbed by being in.
[00:17:53] Speaker C: A band Playing to three people and.
[00:17:56] Speaker E: Then sleeping in the van My mom.
[00:17:58] Speaker D: She thinks it's glamorous but I'mma just.
[00:17:59] Speaker A: Say it You couldn't film to make.
[00:18:01] Speaker E: A record and then nobody plays it.
[00:18:03] Speaker B: Spin this chart twenty million times and.
[00:18:05] Speaker E: Maybe make a buck I can use that to buy my groceries, lucky I.
[00:18:08] Speaker C: Don'T read a lot As a kid.
[00:18:10] Speaker A: I thought I'd be famous and become.
[00:18:11] Speaker E: A billionaire Maybe I'd be better off flipping burgers in the air I'm just.
[00:18:16] Speaker B: Marrying my girlfriend.
[00:18:20] Speaker E: Quitting ain't my style.
[00:18:25] Speaker C: So fuck it.
[00:18:27] Speaker E: I'ma do it.
I'm a do it my way yeah.
[00:19:32] Speaker D: Yeah I'm a do it my way do it my way do it.
[00:20:05] Speaker A: Ben je t'aime ! C'est un peu presque les Bee Gees.
[00:20:11] Speaker B: Non, pas les Bee Gees, les... Florent Pagny, le carrosseau. La pizza, la pizza, la pizza, la burrata, focaccia.
[00:20:25] Speaker A: C'est italien cette émission, très italienne, pardon, c'est mieux d'accordé. Dinosaure, pile up, c'est ce que nous venons de regarder.
Oui, c'est la même chanson. Ils n'ont pas fait trop d'efforts. Peut-être qu'on leur a dit que c'était mieux de faire la même chanson puisqu'il n'y en a qu'une qui a marché. En l'occurrence, j'aime beaucoup Dinosaur Pileup, donc je suis très content de les avoir diffusés. Tu connais bien, vous connaissiez peut-être vous... Pardon, je le tourne vers des gens qui n'existent pas. Ils n'existent pas ! Mystery ! Au final, dites-nous ce que vous en avez pensé. Il y a un album qui sort et c'est notre ami Mr. Oliver qui s'en occupe.
[00:20:57] Speaker B: Donc, peut-être qu'ils passeront par ici. Oliver Twist ?
[00:21:02] Speaker A: Anthropie ? Tu sais, bon, je pense qu'il est grand temps de passer à la suite, parce qu'il est l'heure !
[00:21:08] Speaker B: Mais c'est quoi la suite à temps, j'appelle ?
[00:21:09] Speaker D: C'est l'heure du Flashback News ! Yeah !
[00:21:15] Speaker B: Motherfuckers !
[00:21:17] Speaker A: Avec notre ami, l'incroyable, le seul, l'unique, Didi !
[00:21:19] Speaker F: Djiandobre !
[00:21:19] Speaker A: Djiandobre !
[00:21:20] Speaker C: Djiandobre !
[00:21:20] Speaker A: Djiandobre ! Djiandobre !
[00:21:20] Speaker B: Djiandobre !
[00:21:21] Speaker A: Djiandobre !
[00:21:21] Speaker E: Djiandobre ! Djiandobre !
[00:21:22] Speaker A: Djiandobre ! Djiandobre !
[00:21:23] Speaker F: Djiandobre ! Djiandobre !
[00:21:24] Speaker A: Djiandobre ! Djiandobre ! Djiandobre !
[00:21:26] Speaker C: Djiandobre ! Djiandobre !
[00:21:26] Speaker E: Djiandobre ! Djiandobre ! Djiandobre ! Djiandobre !
[00:21:28] Speaker A: Djiandobre !
[00:21:28] Speaker E: Djiandobre !
[00:21:29] Speaker A: T'es arrivé d'un coup et t'as entendu ma question au loin ?
[00:21:31] Speaker E: Je m'en rappelle plus, c'était en première partie de Kim et je les ai déjà vus en première partie et j'ai flashé sur le groupe parce qu'ils vendaient un joli tee-shirt avec une photo, vous savez les photos que tu fais au lycée aux Etats-Unis.
Les photos de Yearbook, mais avec une photo ultra kitsch d'un mec vraiment ultra moche.
[00:21:50] Speaker B: Mais.
[00:21:53] Speaker E: En tout cas, le t-shirt était tellement drôle que ça m'est resté... Petit.
[00:21:57] Speaker B: Côté vote for Pedro, quoi.
[00:21:58] Speaker E: Ouais, exactement.
[00:21:59] Speaker B: Napoléon Dynamite. Ah ça c'est un film qu'il faudra qu'on regarde...
[00:22:03] Speaker E: J'avais un t-shirt... Napoléon Dynamite, à votre Fort Pedro ? Avant d'avoir vu le film, c'est que j'étais aux Etats-Unis et j'ai vu un stand de merch du film et je trouvais les t-shirts tellement moches qu'ils étaient géniaux et je m'en suis acheté et j'ai découvert le film après.
[00:22:19] Speaker B: D'ailleurs, si vous voulez qu'on fasse, on lance le Restless Comedy Club. Le Restless Vidéoclub. Le concept, c'est nous, là, on regarde des films avec vous et on rigole.
[00:22:33] Speaker A: Et moi, je fais un commentaire toutes les secondes. Comme ça, c'est encore mieux de me détester.
Que s'est-il passé cette semaine dans le monde du métal et de l'alternative rock, s'il te plaît Didier ?
[00:22:42] Speaker E: Alors il s'est pas passé grand-chose, j'ai vraiment eu du mal à récolter suffisamment de news pour faire de ce pic. Moi je t'en ai envoyé, t'as vu ?
[00:22:49] Speaker A: Oui. Tu veux dire que pour une fois ils ont pas été des gros débilos ? Oh là là, c'est méchant Bouhou !
[00:22:54] Speaker E: Un peu quand même, mais j'ai essayé de racoler l'arche pour avoir de la news.
[00:23:00] Speaker B: On est le voici, on est le voici.
[00:23:02] Speaker A: On est le voici du métal, oui.
[00:23:03] Speaker E: Voici System of a Down, je vous le rappelle.
[00:23:05] Speaker A: Oui, quelqu'un nous avait dit ça, c'est bon.
[00:23:08] Speaker B: J'avais pas lu.
[00:23:10] Speaker E: On commence avec du coup Billy McFarland, le célèbre promoteur du Fyre Festival, qui remet ça et qui lance le Fyre Festival 2.
[00:23:20] Speaker B: Ah le mec a vraiment des... Et.
[00:23:22] Speaker E: Donc il recommence et du coup les gens disent bah non on va pas se faire avoir deux fois. Et il a commencé à balancer deux noms de villes au Mexique où il veut faire ça.
Sauf que les deux villes ont fait « Bah non, en fait, y'a rien qui va s'organiser avec nous ».
[00:23:37] Speaker A: Ah oui, donc il est reparti, mais en plus il est vraiment reparti pour arnaquer.
[00:23:41] Speaker E: Au départ il avait dit que ça se passerait à Isla Muerer près de Cancún et à Playa del Carmen.
[00:23:47] Speaker B: C'est drôle parce que j'ai l'impression que c'est plutôt au Maghreb là, comme tu l'as dit.
[00:23:53] Speaker A: Je suis désolé Didier.
[00:23:54] Speaker E: J'ai vécu au Mexique... J'ai vécu au Mexique neuf jours.
[00:24:01] Speaker A: Allez !
[00:24:02] Speaker E: Sur toutes ces années d'existence, effectivement !
Je sais exactement comment ça se transmet.
[00:24:10] Speaker B: Pardon, excusez-moi. On peut juste rappeler que le Fyre Festival, c'est un festival où le mec a entubé plein de gens. Des groupes. Des groupes et des gens qui avaient.
[00:24:20] Speaker E: Loué... Des influenceurs, des gens où tu payais 5 000 dollars pour avoir ta tente réservée sur le truc.
[00:24:26] Speaker B: L'idée, c'était de faire un Coachella sur une île. Sauf qu'en fait, le truc était une catastrophe.
[00:24:33] Speaker E: Il n'y avait rien de prévu. Les groupes ne sont jamais venus parce qu'ils n'ont jamais été Ils n'ont jamais.
[00:24:36] Speaker B: Été payés, il y a eu des intoxications alimentaires, il n'y avait pas d'eau, la totale. Il y a un super docu dessus.
[00:24:40] Speaker E: Oui, il y a un super docu sur Netflix, il me semble.
[00:24:45] Speaker A: Et là, donc, il est venu partir à un machin de la bouclerade. Il a relancé le truc.
[00:24:50] Speaker E: Et comme les deux villes où il annonçait que ça se passerait, ils disent « non, ça ne se passe pas chez nous ». Il a essayé de se justifier la semaine dernière en mettant en état des lieux une liste de choses qu'il avait faites pour prouver que c'était vrai. Mais il avait déjà fait ça la.
[00:25:04] Speaker A: Première fois aussi !
[00:25:05] Speaker E: Non mais sur son compte Instagram il a fait... Mais en plus il donne aucune preuve, c'est ça qui est génial !
[00:25:09] Speaker A: Ah il le dit juste !
[00:25:09] Speaker E: C'est qu'il donne aucune preuve, c'est qu'il s'est fait en gros... Bah si il le dit c'est que c'est vrai ! C'est qu'il s'est fait un powerpoint !
[00:25:14] Speaker B: Tu vas pas mentir !
[00:25:15] Speaker E: Le mec il s'est fait un powerpoint, il dit alors j'ai contacté les villes, j'ai contacté les groupes, j'ai envoyé les bons de commande de ça... Il dit juste ça mais sans montrer les bons de commande ni quoi que ce soit !
[00:25:23] Speaker A: S'il se trouve c'est pas vraiment un arnaqueur, c'est juste qu'il est débile ! Il sait peut-être qu'il est juste organisé.
[00:25:30] Speaker E: Comme moi, tu vois ce que je veux dire ? En tout cas, je ne le dis.
[00:25:33] Speaker B: Pas parce que quand on va lancer à notre festival… Ce n'est pas moi.
[00:25:36] Speaker A: Qui vais m'occuper de sa sélection !
[00:25:40] Speaker E: Ça se passera a priori à Playa del Carmen, vu que Isla Mujer… a clairement dit non mais arrêtez de nous mêler à ça, on n'y est pas du tout.
[00:25:51] Speaker A: Laissez-nous tranquille.
[00:25:52] Speaker E: Donc voilà, je pense que ça pue grandement la défaite.
[00:25:56] Speaker A: Lui, de toute façon, il n'aura pas le moindre ressenti, mais c'est sûr, personne ne va retomber là-dedans.
[00:26:00] Speaker E: On dirait que si quand même.
[00:26:02] Speaker B: Qu'il a gardé le même nom.
[00:26:04] Speaker E: Je sais pas qui est le groupe.
[00:26:05] Speaker B: C'est-à-dire que le mec il est quand même très confiant.
[00:26:08] Speaker E: Alors par contre je pense qu'il va réussir à avoir du public. Est-ce qu'il va réussir à avoir les groupes, à les entuber comme il a entubé les autres ?
[00:26:18] Speaker A: Il a déjà annoncé des noms de groupes du coup ? Non, je crois pas. On est déjà au moins sur un mensongeant.
[00:26:24] Speaker F: Après, il sait peut-être qu'il va utiliser.
[00:26:26] Speaker E: D'Autres... Bah parce que là, la dernière fois, les groupes pensaient qu'ils allaient venir. Enfin, à un moment donné, ils communiquaient. C'est après, au bout d'un moment, qu'ils se sont rendus compte que ça sentait pas bon, qu'ils se sont désengagés du truc et voilà.
[00:26:37] Speaker A: Ouais. Bon. Écoute. Que s'est-il passé d'autre, mon petit ?
[00:26:40] Speaker E: Alors, dans le tout nouveau livre de Marc Opus, Fahrenheit 182, A Memoir...
On a appris des choses. Là, c'est bon, je le prononce aussi.
[00:26:49] Speaker B: Face à Magrath ? C'est le projet que t'as vécu aux Etats-Unis, donc je vais pas... Moi, j'ai.
[00:26:54] Speaker A: Entendu un bel accent en tout cas.
[00:26:57] Speaker E: Donc le rocker a partagé une histoire sur la façon dont il aurait peut-être contribué à la capture de Saddam Hussein en 2003. Pardon ? Et oui, c'est du génie.
[00:27:07] Speaker A: Je me tourne autour parce que peut-être que c'est vrai, j'en sais rien.
[00:27:09] Speaker B: C'est lui, Angelina Raves ?
[00:27:12] Speaker A: Il est parti avec les extraterrestres et il est redescendu par là.
[00:27:14] Speaker E: Donc en fait, Blink était sur un porte-avions à l'époque dans le Golfe Persique où il faisait une tournée des troupes. Vous savez, comme ça se passe souvent, les groupes, ils vont jouer pour les soldats qui sont dans des conflits pour un peu remonter le moral.
[00:27:30] Speaker B: Non mais c'est Golfe Persique. Il y a une blague.
[00:27:36] Speaker E: Je suis désolé, ça s'appelle comme ça.
[00:27:38] Speaker B: Non mais bien sûr, je sais qu'il existe. C'est la première fois que j'y pense comme ça.
[00:27:44] Speaker E: Et donc il était sur le porte-avions et il y a un amiral qui lui parle, parce que c'était l'invité d'honneur sur le porte-avions.
[00:27:53] Speaker B: Le dîner hier était délicieux.
[00:27:55] Speaker A: C'est bizarre, mais à un moment j'ai un peu rôté.
[00:27:59] Speaker B: Cynthia a trouvé le bon sujet.
[00:28:02] Speaker A: C'est une référence cinématographique, il suffit de regarder Hotshot, voilà.
J'ai vu, il y avait deux espèces, c'était des crabes. En même temps, il a vu Marco.
[00:28:13] Speaker B: Puz, donc forcément, il s'est passé quelque chose.
[00:28:16] Speaker E: En tout cas, en parlant à l'amiral, il lui a proposé une idée pour capturer Saddam Hussein. En gros, Saddam Hussein, à l'époque, il communiquait, il faisait des vidéos...
[00:28:26] Speaker B: Il adorait les mangas.
Il dit, si vous mettez une grosse.
[00:28:30] Speaker E: Caisse à inverser, avec des mangues, avec.
[00:28:33] Speaker B: Un bâton et un filet.
[00:28:36] Speaker E: On n'est pas loin de ça, on n'est pas loin de ça. Saddam Hussein, il envoyait des vidéos à ses partisans qu'on ne savait pas d'où il s'était enregistré dans un endroit secret. Et Opus a dit, en gros, pour essayer de trouver où c'est, on va tapisser tout le sol irakien avec des drones qui passent en émettant des ultrasons que les humains n'entendent pas mais qu'une caméra vidéo peut capturer.
Et donc chaque drone émet un son spécifique, et du coup si on l'entend sur les prochaines vidéos, on saura où chercher.
Et donc l'amiral dit « Oh ok, c'est pas bête, j'en parlerai à mes supérieurs et tout ». Quatre semaines plus tard, Saddam Hussein est capturé.
Je ne dis pas que c'est grâce à ça qu'ils l'ont capturé, mais je dis juste que quatre semaines plus tard, après cette discussion avec l'amiral, Saddam Hussein était capturé.
[00:29:26] Speaker C: Voilà.
[00:29:27] Speaker B: Comme par hasard. Moi je pense que c'est lui.
[00:29:30] Speaker E: Moi je pense que c'est vrai. Je pense que l'Amérique a piqué les idées de...
[00:29:34] Speaker A: Connexion intergalactique ! Elle était un peu abusée.
[00:29:40] Speaker B: Non, non. Je ne sais pas de quoi tu parles.
[00:29:42] Speaker E: Vous voyez le niveau des news de celle-là maintenant.
[00:29:44] Speaker A: Non, celle-là elle est très bien.
[00:29:45] Speaker B: Non mais c'est vrai, elle est cool. Moi je pense que... Attends, les gens ne le savaient pas. Ça, quand on va l'annoncer. Marc Opus capture Saddam Hussein.
[00:29:54] Speaker A: Le titre, ça va être juste ça.
[00:29:57] Speaker E: Il l'a pas fait lui-même, il le dit pas qu'il l'a fait lui-même.
[00:29:59] Speaker A: On s'en fout, nous on veut que les gens cliquent !
[00:30:04] Speaker E: Mais je pense que s'ils avaient couplé ça avec son histoire de mangue, avec l'histoire de la grosse cassette de la mangue, s'ils avaient fait ça en plus...
[00:30:11] Speaker B: Si ils avaient utilisé la technique de la casse avec la mangue, ça aurait été deux semaines.
[00:30:18] Speaker A: Mais pourquoi il a besoin de se valoriser comme ça alors qu'en fait on s'en fout ? Les gens l'aiment bien quand il ferme sa gueule.
[00:30:25] Speaker E: Bah non mais là c'est juste qu'il sort un nouveau livre.
[00:30:31] Speaker B: Il faut le vendre.
[00:30:32] Speaker E: Et il y a plein de petites anecdotes comme ça. Il raconte aussi comment il se sent rabiboché en fait.
C'est qu'à la première séparation, il s'était.
[00:30:43] Speaker A: Rabiboché après le crash en avion.
[00:30:53] Speaker E: Il ne faut pas montrer, c'est à Marseille normalement. Le crash en avion de leur batteur, il avait survécu à un crash et du coup il s'était rabiboché après ça. Et là il était juste en train de tourner un clip pour justement Angel & Airways où il était genre à moitié à poil et il y avait des mannequins. Il fait juste une photo et il l'envoie à son pote en disant « Hey, t'as vu ce que je suis en train de faire ? » Et l'autre répond « Ah ouais, c'est cool. Au fait, on vient de me diagnostiquer un cancer. » Et du coup ils s'en reparlaient, à cause de ça, et ils ont refait Blink.
[00:31:24] Speaker B: Le mec il avait une date, il était même pas au courant.
[00:31:31] Speaker A: Ah ! Concert !
[00:31:33] Speaker B: J'ai compris, un concert, pardon.
[00:31:35] Speaker A: Ouh, poule de la boulette ! J'ai envie de chanter du coup quand tu dis la boulette mais bon je vais émiter.
[00:31:41] Speaker E: On enchaîne avec les dernières news du speak peut-être ?
[00:31:43] Speaker A: C'est vrai qu'il commence à être long.
[00:31:46] Speaker E: Du coup Metallica qui va faire un nouveau documentaire, ça s'appelle Metallica saved my life.
Donc on savait que c'est pas leur premier docu, ils avaient déjà fait... c'est quoi c'était... A Year and a Half in the Life of Metallica, c'est sur les coulisses du Black Album. Y'avait Some Kind of Monster qui est juste génial où on... Est-ce qu'on s'est séparés ou pas ? On fait une thérapie ensemble ? Enfin c'est que tous un peu des grosses mémères.
[00:32:13] Speaker A: Ah j'ai cru que t'allais dire des sales cons.
[00:32:15] Speaker E: Non bah on voit que...
[00:32:15] Speaker B: En tout cas, s'il vous plaît arrêtez de dire du mal de l'air sur le rig parce que les gens dans les commentaires sont pas contents.
[00:32:20] Speaker E: C'est un très bon batteur.
Et dans son cas, on voit qu'il a des jolies robes de chambre, des jolies claquettes.
[00:32:26] Speaker B: Et il porte très bien le bandeau de tennis man. Ça c'est une famille.
[00:32:31] Speaker E: Ça c'est l'ADN. Bref, sauf que là c'est un documentaire qui est plutôt sur leurs fans, qu'ils soient Selle et Brunon.
[00:32:41] Speaker B: D'accord.
[00:32:41] Speaker E: Donc là, le documentaire, il est encore en phase de montage. Ils ont quand même sorti deux, trois petites images de ci, de là. Et pour le moment...
[00:32:47] Speaker A: Il y a des gens qui expliquent pourquoi ils aiment Metallica, c'est ça ?
[00:32:49] Speaker E: Ouais, et pourquoi ça a a priori sauvé leur vie.
[00:32:51] Speaker B: Ça a sauvé leur vie. Bah, c'est sûrement vrai. Ça a dû arriver.
[00:32:55] Speaker E: Et alors, pour le moment, le documentaire ne sera... ne sera diffusé.
[00:32:59] Speaker A: Je me suis plongé dans tes yeux, excuse-moi. Ne te noie pas.
[00:33:02] Speaker E: Attention, on pourrait s'y noyer facilement.
[00:33:06] Speaker B: Ça fait mal.
[00:33:08] Speaker E: Donc c'est juste que là il sera diffusé uniquement dans des petits cinémas dans les villes où ils vont continuer leur tournée là.
[00:33:15] Speaker B: D'accord.
[00:33:15] Speaker E: Donc c'est juste pour l'instant très très peu du bruit. Bon après je pense que ça va sortir partout. C'est juste pour l'instant le coup marketing de le rendre illimité comme ça.
[00:33:26] Speaker A: Mais alors du coup comme on a dit qu'on se dépêchait c'était pour que tu aies juste envie qu'on passe un Metallica.
[00:33:32] Speaker E: Bon, faut pas déconner. Non, il porte bien les bandeaux, mais de là à réécouter du Metallica...
[00:33:38] Speaker A: Un match de tennis, alors !
[00:33:39] Speaker E: Bah là, on va se mettre un petit match de tennis, ouais. Allop, c'est parti ! Alors, Ivan Lendl et le... Non, non, là... Du coup, il y a une nouveauté que j'avais envie de mettre, il y a une nouveauté qui est sortie vendredi, c'est le nouveau clip d'Ultra Vomit, avec Kikawa ou quoi.
[00:33:53] Speaker A: Je l'ai pas regardé.
[00:33:53] Speaker E: C'est une parodie de Sepultura, du coup, pour les...
[00:33:57] Speaker A: J'ai compris la blague.
[00:33:58] Speaker B: Kikawa ou quoi ?
[00:34:01] Speaker A: C'est parce que j'avais lu le titre et j'avais pas compris.
[00:34:04] Speaker B: Bah regarde le clip, tu vas comprendre je pense.
[00:34:05] Speaker E: Parce que toi, tout de même, dès qu'il y a plus de 4 mots ou plus de 2 syllabes, t'abandonnes quoi.
[00:34:10] Speaker A: Bah non mais j'ai cherché un truc sur Pikachu, je sais pas pourquoi.
[00:34:13] Speaker E: Bah écoute, regarde Pikachu ou quoi... Bon.
[00:34:16] Speaker B: On le regarde ?
[00:34:17] Speaker A: Bah oui, j'attends que vous lanciez un petit Ultra Vomit.
Petit café ?
[00:34:24] Speaker C: Petit kawa ou quoi ?
[00:34:52] Speaker D: Oh la la !
C'est ou quoi ?
[00:36:39] Speaker C: Un p'tit café ou quoi ?
Tu te caches ou quoi ?
[00:37:42] Speaker E: Non.
[00:37:42] Speaker C: Ça va aller.
[00:37:43] Speaker E: Non, bah là, non.
[00:37:44] Speaker F: Non, merci, monsieur.
[00:37:45] Speaker C: Ouais, non, non. Petit Ricard ? Bernard.
[00:38:00] Speaker D: ?
[00:38:11] Speaker A: Eh ben Ultra Vomi, toujours dans la blagounette. Chicago ou quoi ? Y'a du but genre.
[00:38:16] Speaker E: Alors, est-ce que t'as remarqué dans la partie animée, les mecs qui jouent à la trompette avec leur huc ? J'ai pensé à toi direct.
[00:38:24] Speaker A: C'est aussi ça. C'est pour ça qu'on pourrait être amis avec Ultra Vomi. Je pense qu'on a des blagues un peu similaires. Quoique c'est un peu mieux construit que mes blagues. Les miennes sont peut-être un peu trop... Bon bref, quelles sont les autres news de cette semaine ?
[00:38:36] Speaker B: Moi aussi j'ai vu une pente qui dévalait et...
Qu'est-ce qui va pouvoir l'arrêter ?
[00:38:41] Speaker A: Le vide.
[00:38:43] Speaker E: Alors on commence avec une vente aux enchères du groupe The Melvins qui se sépare de leur célèbre van qui fut customisé par le chanteur de Nirvana.
[00:38:53] Speaker B: Le chanteur de Nirvana, j'ai jamais entendu parler de lui.
[00:38:56] Speaker E: Enfin, un petit mec un peu...
[00:38:58] Speaker B: Un blondinet ?
[00:38:58] Speaker E: Ouais, un petit blondinet qui est un peu marqué à l'époque.
[00:39:01] Speaker A: J'avais tellement envie de faire une blague.
[00:39:02] Speaker B: Je me suis dit... T'as pas le.
[00:39:04] Speaker A: Droit de dire ça sur des endroits publics... Même si toi tu l'es, t'as.
[00:39:08] Speaker B: Pas le droit de le dire ! On va encore devoir dire que c'est Dave Grohl qui l'a poussé... Enfin bon...
[00:39:14] Speaker A: C'est pas parce que Dave Grohl tue tous les batteurs qu'il connaît que... Ah.
[00:39:18] Speaker E: T'Es pas batteur ? Quand on dit ça, on dit plus que c'est sa meuf qui l'a tué.
[00:39:23] Speaker B: C'est vrai, c'est exclu, mais on va.
[00:39:26] Speaker A: Pas tout le dire. Les Melvins c'est bien, mais tout le monde s'en bat les couilles, donc ils ont dit qu'ils allaient voir un autre truc.
[00:39:30] Speaker B: Ça c'est pas très gentil pour les Melvins, mais c'est vrai.
[00:39:33] Speaker E: En tout cas, le minibus, bon alors c'est à Seattle, mais il va être exposé là pour le Discardet, devant deux disquaires, donc je pense qu'ils vont pas le faire en même temps, ils vont le faire en plusieurs fois. On a bien compris.
[00:39:44] Speaker A: Ça veut dire qu'il roule encore ?
[00:39:45] Speaker B: Oui.
[00:39:47] Speaker E: Mais après comme il y a tout un tas de choses, en fait il est couvert de... Kurt Cobain avait fait un dessin de Kiss dessus, il avait écrit des conneries.
[00:39:55] Speaker B: Il n'a pas les droits.
[00:39:56] Speaker E: Il y a Chris Novoselic qui a dédicacé aussi des trucs. Donc là les gens pourront aller le regarder pendant le Discardé et après en fait il est vendu en pièces détachées, toutes les parties un peu customisées par différents artistes.
[00:40:07] Speaker F: Oh bah c'est naze ! Moi j'en cherche un avec, tu vois.
[00:40:14] Speaker A: Un lit, des chiottes, enfin tu vois vraiment...
[00:40:17] Speaker E: Je sais pas si t'as envie de récupérer le chiotte ou Buzz a fait caca.
[00:40:21] Speaker A: Il faut faire des sacrés cacas.
[00:40:23] Speaker B: Par contre il y a le musée du grunge là à Seattle, ils auraient dû le foutre là-dedans parce que c'est quand même parfait quoi.
Enfin le musée de la pop culture Jimi Hendrix là, je sais pas quoi.
[00:40:34] Speaker E: C'est vrai, mais peut-être qu'ils n'étaient pas vraiment acquéreurs du truc.
[00:40:37] Speaker A: Ils veulent quand même se faire des thunes.
[00:40:41] Speaker E: À un minimum, vu qu'ils ne vont pas le faire avec leur vente d'albums.
[00:40:44] Speaker B: Ça c'est vrai, c'est pas faux. Là il a marqué un point. Bah ils font pas de concert.
[00:40:49] Speaker E: Si !
[00:40:50] Speaker B: Non mais ils font 5 dates tous les 18 ans.
[00:40:54] Speaker A: Bah normal, y'a personne qui veut y aller. Bah oui !
[00:40:56] Speaker E: Mais ils sont passés l'année dernière. Oui d'accord mais... C'est le problème c'est que c'est fait partie des groupes qui ont influencé tous les groupes qui ont marché.
[00:41:07] Speaker A: Ouais, comme nous.
[00:41:12] Speaker E: On a influencé tous les médias qui marchent.
[00:41:13] Speaker B: Bah Blast, c'est nous. C'est à nous qu'ils ont volé l'amour du métal. Ils les soutiennent depuis toujours.
[00:41:24] Speaker E: Autre petite news, il paraît que Korn va sortir une série d'adaptations.
[00:41:31] Speaker A: Attention, j'aimerais bien que tout le monde.
[00:41:32] Speaker E: Sache que ce n'est pas moi qui.
[00:41:33] Speaker A: Ai décidé d'en parler.
[00:41:34] Speaker B: Non mais moi je n'ai pas lu le truc, je te l'ai juste envoyé.
[00:41:37] Speaker A: Mais bon apparemment... Non mais on sortira une série de... Trois documentaires.
[00:41:40] Speaker E: En fait c'est des documentaires sur le néo-metal.
[00:41:44] Speaker A: D'ailleurs moi, c'est tout ce que j'ai remarqué, parce que j'ai pas lu l'article parce qu'en fin de compte je m'en battais les couilles, tout le monde me l'a envoyé, j'ai dit à tout le monde que j'étais ravi que ça allait être ça. Bon en fait je m'en fous, mais je suis hyper fan. Par contre ce que j'ai remarqué c'est que sur la photo promo, il y en a deux où le visage n'est pas retapé, par contre, il y a Jonathan Davis, le hamster de l'enfer qui vient de l'espace, l'autre il est tout lisse, il a des joues qui font 7 mètres cubes.
[00:42:02] Speaker E: Mais c'est surtout que je comprends pas pourquoi ils ont pas utilisé des photos d'époque où sa carte neuf a des photos des années 90. Là ils ont utilisé des photos promo de maintenant qu'ils ont fait pour leur collab Effectivement, c'est pas ce qu'il aimait le plus en valeur.
[00:42:16] Speaker A: Non. Il y en a un, on dirait qu'il est allé voir Brandon Boyd à Nice et que du coup il s'y met.
[00:42:21] Speaker E: Mais dis donc, t'as pas des reductions.
[00:42:22] Speaker A: Au point soleil, toi ? Non, non, j'ai eu le lit bien à la maison. Allez hop, voilà, super. Ok, ben... Bon, en tout cas, ça va sortir l'année prochaine.
[00:42:32] Speaker B: Ouais, en 2026. The upcoming docusérie will explore the rise, legacy and cultural impact of nu metal giants.
Ah non, juste corne. « Tracing their journey from Bakersfield to the global stardom ».
[00:42:50] Speaker A: J'espère qu'il y aura des images exclusives de plus jeunes, parce qu'est-ce qu'il s'est jamais fait refaire les chicots, d'ailleurs, Johnathan Davis ?
[00:42:57] Speaker B: C'est toi le spécialiste.
[00:42:58] Speaker A: Il y en a toujours un qui passe dans l'autre. La question c'est, est-ce qu'il peut couper des saucissons ?
[00:43:02] Speaker E: Franchement, ça va, il y a pire.
[00:43:05] Speaker A: Il y a des britanniques, on est bien d'accord.
[00:43:06] Speaker E: Non, mais par rapport à Didier Deschamps, il y a encore 5 ans.
[00:43:14] Speaker A: Il ne faut pas se moquer du physique, mais j'aime bien ton nom.
[00:43:16] Speaker E: Bah j'suis désolé mais quand t'as gagné autant d'argent dans ta vie alors des chicots de... Oui bah maintenant ça y est ! Mais il était temps quand même.
[00:43:23] Speaker A: Bah tout le monde lui a dit, au bout d'un moment il a accepté.
[00:43:26] Speaker E: Bah au bout d'un moment il était plus dedans quoi.
[00:43:29] Speaker B: Il devait avoir mal aux gencives.
[00:43:31] Speaker E: Bah oui.
[00:43:32] Speaker B: C'est pas fait pour mâcher.
[00:43:33] Speaker E: Bah le mec il devait faire que manger des compotes au bout d'un moment. C'est ça, il en a eu marre à cause de ça.
[00:43:38] Speaker A: Bon c'est quoi l'autre news ?
[00:43:39] Speaker E: La dernière news ? Bah c'est du coup c'est pour ton groupe préféré. Korn ? Wither. Et c'est même pas vraiment une news sur Wither, c'est sur la femme du bassiste de Wither qui s'est fait tirer dessus par la police.
[00:43:54] Speaker A: Non !
[00:43:55] Speaker B: Elle s'est fait quoi tirer dessus ?
[00:43:56] Speaker E: Elle s'est fait tirer dessus par la police de Los Angeles. En gros, il y avait une chasse à l'homme, mais vraiment comme on voit dans les films, les séries où Il y a eu un délire sur l'autoroute où après il y a eu course-poursuite de la police avec les hélicos, ils ont appelé le shérif pour les aider et tout. Walker, Texas Ranger ?
[00:44:12] Speaker B: Non, le shérif de l'espace.
[00:44:17] Speaker E: Il y a trois mecs du coup qui étaient pour chasser.
Et à un moment donné, la police, ils sont partis de leur voiture, ils ont continué à pied.
[00:44:26] Speaker A: Ils ont tiré au pif.
[00:44:28] Speaker E: Mais non, c'est pas ça, sauf qu'ils sont allés dans des jardins et dont le jardin de... Non ! du bassiste de Wither, et en fait sa meuf elle est sortie, puis faut pas trop rigoler avec elle apparemment, elle a sorti un gun. Sauf que la police savait pas que c'était la... Eux, ils ont juste vu quelqu'un, ils cherchaient quelqu'un.
[00:44:49] Speaker B: Ils ont vu quelqu'un avec un gun qui les pointait.
[00:44:52] Speaker E: Et du coup, en plus, elle était plus chez elle parce qu'elle a vu le mec passer, donc elle était dans le jardin des voisins. Elle a couru après eux ? Et du coup, on voit une femme type latino avec un gun. Ah oui, ça ressemble à la description d'un autre truc.
C'est sûrement une méchante. Et du coup, ils l'ont braquée. Apparemment, elle aurait peut-être tiré sur la police. En tout cas, en direction de la police.
[00:45:17] Speaker A: Après, on dit que ce Weezer, c'est des petits mignons. C'est toi qui dit que c'est des petits mignons. La vérité éclate enfin. Moi, je suis un gentil, je fais de la musique qui fait... Comme ça, mais c'est de la merde. C'est tous des dangereux.
[00:45:28] Speaker E: En tout cas, ils lui ont mis une balle dans l'épaule.
Elle est quand même rentrée chez elle.
[00:45:35] Speaker A: Elle a remis notre épaule.
[00:45:38] Speaker E: Du coup ils ont mis une demi-heure à faire « mais elle est où ? » avant qu'elle sorte de chez elle et du coup ils l'ont arrêtée, enfin ils ont arrêté la nounou qui était là aussi du coup elle, elle a été relâchée et la femme du bassiste de Wither aussi, elle a été relâchée avec une caution de 1 million de dollars quand même.
[00:45:57] Speaker F: What ?!
[00:45:57] Speaker A: ! un.
[00:45:58] Speaker E: Million de dollars, parce que du coup, ils l'accusent. Alors, il y en a qui disent oui, non, elle nous a tiré dessus.
C'est.
[00:46:03] Speaker A: Chaud quand même, même si elle a tiré dessus. Oui.
[00:46:05] Speaker E: Bon bref. Après, c'est aussi la police de Los Angeles. Ce n'est pas la première fois pour se couvrir parce qu'elle est latino, de dire elle nous a tiré dessus. Oui, on verra. Elle.
[00:46:17] Speaker C: A pété. En.
[00:46:17] Speaker E: Tout cas, on espère que du coup, ça ne va pas empêcher Wizz Air.
[00:46:22] Speaker A: De venir en cause.
Ok, et du coup ils viennent quand même en concert ? Ils.
[00:46:28] Speaker E: Sont déjà passés ? Non, c'est cet été, c'est en juillet.
Ok.
[00:46:32] Speaker B: Ils.
[00:46:32] Speaker E: Viennent tellement pas souvent, j'espère que c'est pas ça qui va les arrêter. C'est.
[00:46:35] Speaker A: Quand même ouf qu'ils fassent un Zenith. Moi.
[00:46:37] Speaker B: Ça m'étonne pas. La.
[00:46:38] Speaker E: Dernière fois... C'était.
[00:46:39] Speaker B: Un Bercey la dernière fois ? Non.
[00:46:41] Speaker E: C'Était l'Olympia. C'était.
[00:46:42] Speaker A: La Défense Arena. Il.
[00:46:43] Speaker E: Y avait la Défense Arena, mais c'était avec 200 groupes.
Il y avait Green Day, il y avait eux, il y avait tout. FoldBoy.
[00:46:51] Speaker A: Il y avait eux.
Ils avaient fait un Olympia en tête d'affiche ? Il.
[00:46:55] Speaker E: N'Y a pas longtemps ? Il y a 5 ans, 6 ans ? Peut-être 7, 8 ans. Si.
[00:47:02] Speaker A: Vous aimez Weezer, c'est très bien. Donnez-leur de l'argent parce qu'ils en ont perdu un million. Mais.
[00:47:08] Speaker B: Non, c'est une caution. Et.
[00:47:09] Speaker A: Puis, il faudra réparer l'épaule en titane de la femme du bassiste.
On.
[00:47:14] Speaker B: Va peut-être regarder un petit clip du coup ? On.
[00:47:16] Speaker E: Va regarder un petit Weezer. Non.
[00:47:19] Speaker B: Tu vas fermer ta gueule.
[00:47:22] Speaker E: Tu vas parler des fils d'ambassadeurs ? Non ? Je.
[00:47:28] Speaker A: Te remercie, djinkouye barzo pour toutes ces informations. On retrouve bien évidemment les news dès demain 17h30 en VOD sur notre chaîne YouTube. Si vous n'êtes pas encore abonné, c'est pas bien, il faut y aller. Point d'exclamation bang dans le ch'meule. Et n'hésitez pas à laisser des commentaires, même si c'est pour nous insulter, ça nous fait toujours plaisir.
Moi.
[00:47:45] Speaker E: Je réponds souvent. Moi.
[00:47:46] Speaker A: Maintenant je réponds un peu aussi. Djinkouye barzo.
[00:47:57] Speaker C: Happy.
[00:47:57] Speaker A: Days is spelled before a live audience. Yes.
[00:48:00] Speaker C: Ladies and gentlemen, tonight, live from Arnold's Drive-In and Milwaukee Fried Chicken Stand, You Wanted to See It brings you one.
[00:48:09] Speaker B: Of the most exciting events it's ever.
[00:48:11] Speaker C: Been our privilege to bring you. Okay, kids, Arnold's is proud to present Kenosha.
[00:48:17] Speaker A: Wisconsin's own Weezer! Oh.
[00:48:19] Speaker C: Hey, hey, please, try the fish.
C'est.
[00:48:30] Speaker D: Parti, on y va !
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est la fin de cette vidéo, merci d'avoir regardé.
[00:50:13] Speaker C: Stay tuned for more Happy Days!
[00:50:24] Speaker D: J'arrive pas à pleurer et j'arrive pas à pleurer Qu'est-ce qu'il y a d'même ? J'y ressens rien Qu'est-ce qu'il y a de mieux ? Qu'est-ce qu'il y a de mieux ? Qu'est-ce qu'il y a de mieux ? Qu'est-ce qu'il y a d'même ?
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[00:51:30] Speaker C: Good work, guys. I.
[00:51:32] Speaker A: Mean, you were really great. Thanks, Al. Sensational. Hey.
[00:51:36] Speaker C: Anyone try the fish tonight? That's.
[00:51:38] Speaker A: Not so good, Al. Not.
[00:51:41] Speaker C: So good, Al. Yeah!
[00:51:59] Speaker D: On dirait qu'il y a quelqu'un derrière.
[00:52:38] Speaker A: Et.
[00:52:38] Speaker D: Je pleure de nouveau ! Pourquoi.
[00:52:43] Speaker A: La force a brisé mes veines et.
[00:52:44] Speaker D: Me fait mal ? Pourquoi j'ai choisi un autre chemin que je regrette ? Je ne veux pas te laisser partir Je ne veux pas te craindre mais tu le sais.
[00:53:19] Speaker A: I can hear our shadows.
[00:53:20] Speaker C: Talk.
[00:55:13] Speaker A: C'est parti !
[00:55:36] Speaker C: C'est.
[00:55:37] Speaker D: Parti !
[00:56:19] Speaker A: Oh que ça sent bon ! Ben oui, Magnolia Park.
On adore bien sûr.
Petit côté film d'horreur comme ils ont l'habitude de faire. Apparemment c'est une recette qui marche chez eux.
Et un son qui est assez actuel. Bon, j'ai jamais trouvé ça super original. Mais j'aime bien quand même la façon dont ils le font. Ça s'appelle Shadow Talk. Voilà, tout simplement. Mais là, il est gros.
[00:56:49] Speaker B: On dit pas vraiment le... Je.
[00:56:51] Speaker A: Prendrais bien un peu de ce cup of tea. Je l'ai de menthe. Voilà, ça c'était un bisou pour notre ami. Il est l'heure de recevoir notre invité maintenant.
Qui.
[00:57:02] Speaker B: Est-Il ? D'où.
[00:57:03] Speaker A: Vient-Il ? Formidable robot. Bon, pas des temps nouveaux parce qu'il est.
[00:57:06] Speaker B: Quand même assez vieux. Il travaille dans une boîte qui s'appelle Opus mais pour autant il n'a pas capturé Sam Hussen.
Je préfère qu'on le dise tout de suite. J'aurais pu mieux la faire si j'y avais réfléchi avant. Je propose qu'on continue l'émission juste tous les deux, vu qu'on est géniaux. C'est.
[00:57:29] Speaker A: Vrai que ça serait pas mal. Parce que c'est ce que les gens disent en final. Mais non, on a un invité ! Cet invité, on le connaît depuis si longtemps, mon Dieu, je pense qu'on va pouvoir parler de tous ses petits détails de vie. Et ce n'est autre que… Anthony Chambard ! Ça me rappelle... J'ai failli faire une blague qui ne se fait pas.
Ça c'est quand j'ouvre la porte-fenêtre à Saint-Denis. Je.
[00:58:05] Speaker F: Suis à la fois stupéfaite, estomaquée, je sais pas... Et en même temps t'as.
[00:58:09] Speaker A: Envie de nous gifler. Je.
[00:58:11] Speaker B: Peux le gifler si tu veux.
Non.
[00:58:14] Speaker F: Non, plus tard. Elle.
[00:58:15] Speaker A: A quand même hésité.
Bonsoir Anthony. Bonsoir. Merci d'être là dans ce canapé.
Bienvenue, je suis fou. Bon, c'est pas le dernier pour être fou aussi. Il a dit... Parce qu'on oublie jamais ce que les gens disent en tanne, mais sauf quand c'est Anthony évidemment.
Il a dit, vous savez, moi... On.
[00:58:33] Speaker B: Va dire aussi les propos homophobes ou... ? Pour ça on les... C'est faux. Je.
[00:58:39] Speaker A: Précise que c'est faux. Non, non, mais il a dit, quand je suis en public, je suis sérieux.
[00:58:46] Speaker B: C'est.
[00:58:47] Speaker C: Pour ça que je dis bonsoir. Oui.
[00:58:48] Speaker A: Tu l'as dit comme un homme politique qui n'est pas sérieux. Jacques Chirac, j'ai reconnu. Tu veux qu'on fasse une session d'imitation de.
[00:58:55] Speaker C: Bébé Cho ? J'adorerais.
[00:58:56] Speaker A: J'Adorerais. Mais plus tard, plus tard. Quand je serai parti, tu pourras commencer Pierre. Vous.
[00:59:02] Speaker C: Êtes complètement déchaînés les gars aujourd'hui.
C'est autant que ça d'habitude ? Alors.
[00:59:09] Speaker A: Si tu fais ça pour demander si je me suis aidé, non pas du tout. Moi ça commence à dater donc ça a dû être digéré par mon sang. Anthony, il y a plein de gens qui évidemment se disent mais qui est cet Anthony ? Alors en plus là les gens globalement connaissent mais c'est vrai que tout le monde ne connaît pas le nom des tourneurs.
J'aime.
[00:59:29] Speaker C: Pas trop le terme tourneur-fraiseur, ça m'intéresse. On dit producteur de spectacle, producteur de tournée, si je peux me permettre. Parce.
[00:59:36] Speaker A: Que producteur de spectacle, il y a quoi ? Il y a des clous, il y a.
[00:59:38] Speaker C: Des touilles... Parce que tourneur, au final... On pourrait en parler, mais c'est pas tout à fait le même job. Producteur, il investit, il a du pognon, il a le cigare...
J'ai pas dit tout ce qui est cocaïne.
[00:59:53] Speaker B: J'Ai pas dit tout ce qui était femmes, etc. Ça c'est fini, c'est fini tout ça. Ça n'existe plus dans le spectacle. Non.
[00:59:58] Speaker C: Non, ça n'existe plus. Parce que ça n'a jamais vraiment existé pour moi. C'est.
[01:00:03] Speaker B: Parce que t'es arrivé trop tard dans le business. Non.
[01:00:06] Speaker C: Non, non, c'est parce que je pense que j'ai un petit peu trop peur de ça. Je suis un peu trop anxieux. Attends.
[01:00:11] Speaker A: Mais du coup, on revient sur ce truc intéressant.
Donc.
[01:00:15] Speaker B: Là, drogue.
[01:00:17] Speaker A: Alors les meufs, non mais… Donc toi tourneur c'est quoi ? Ça veut dire quoi tourneur ? En.
[01:00:22] Speaker C: Fait, t'as plusieurs catégories, t'as plusieurs activités dans le job. T'as le producteur de spectacle, qui est celui qui est investi de l'argent, qui met en place une stratégie live, etc. C'est vraiment le boulot qu'on fait chez Opus Live. Et puis t'as le tourneur qui est qualifié aussi d'agent, c'est-à-dire c'est le booker en fait. C'est.
[01:00:41] Speaker A: Celui qui choisit les dates ? Celui.
[01:00:43] Speaker B: Qui propose des dates ? C'est.
[01:00:44] Speaker C: Celui qui va vendre des dates, etc. Nous on a des bookers au sein d'Opus Live, mais Opus Live est producteur de spectacle. producteurs de concerts, de tournées. C'est.
[01:00:53] Speaker B: Une activité plus large que juste...
Tout.
[01:00:56] Speaker C: À fait, et voilà, ça englobe davantage de choses, et c'est un petit peu plus complexe. Il.
[01:01:01] Speaker B: Y a tout un côté production, donc le côté répartition de l'argent, mais il y a aussi le côté stratégie, et tout ça qui rentre en ligne de compte. Il.
[01:01:08] Speaker C: Y a l'aspect stratégique, il y a l'aspect financier, il y a l'aspect aussi production, c'est-à-dire scénographique, sur scène, etc. Vous étiez là, à Landmarks, à l'Olympia ? Voilà, nous on s'occupe de la scénographie, on s'occupe de... T'as dit quoi ? Non.
[01:01:24] Speaker A: T'Y étais pas ? J'ai.
[01:01:28] Speaker B: Dit que j'avais pas été invité. C'est.
[01:01:30] Speaker C: Une blague ? Mais si je vous ai vu dessus, je vous ai vu sur la liste. Sur.
[01:01:33] Speaker B: La liste ? Non mais moi j'étais pas là. Ah.
[01:01:35] Speaker A: Non mais nous oui, on était pas là. Ah mais vous étiez pas là ? C'était nos... C'était.
[01:01:39] Speaker C: Gladys et... Mais vous aussi les gars, vous aussi, vous m'appelez jamais. Vous me dites jamais Anthony. On.
[01:01:44] Speaker A: T'Appelle pour être sur une liste alors que t'as des gens qui travaillent pour toi.
Oui.
[01:01:46] Speaker C: C'Est vrai mais bon. Tu.
[01:01:47] Speaker A: Sais qu'on nous a toujours dit dans la musique, mec si tu respectes pas les gens qui font chacun leur boulot, il y a un moment tu vas mettre un problème. Bien.
[01:01:54] Speaker C: Sûr Pierre, mais on se connait depuis.
[01:01:56] Speaker A: Combien de temps ? On disait sûrement 2008 ou 2009. Ah.
[01:01:58] Speaker B: Bah on se connait depuis une époque où t'organises des concerts où c'était facile d'avoir des places.
[01:02:06] Speaker A: Non mais, donc... Non mais c'est vrai ! Les.
[01:02:10] Speaker C: Gars, vous m'appelez et... Enfin.
[01:02:12] Speaker A: C'Est pas grave, c'est tellement évident. C'est pas grave, c'est pas grave. De.
[01:02:14] Speaker C: Toute façon, effectivement, Marie-Laure et Lorraine qui écoutent cette émission, elles savent que maintenant, c'est Gastiste Automatique pour Pierre. Et rappelle-moi ton prénom. C'est.
[01:02:25] Speaker A: Bien, bravo. Elle.
[01:02:26] Speaker C: Est bien, elle est bien. T'inquiètes.
[01:02:28] Speaker B: Charleneau s'apprête.
[01:02:35] Speaker A: Bon ok, donc vous faites un peu tout ça, surtout de la production, mais vous avez quand même des gens qui book dans vos équipes. Oui.
[01:02:41] Speaker C: Voilà, moi j'ai des gens qui bossent avec moi, pas pour moi, enfin t'as vu la subtilité ? Enfin bref. La.
[01:02:46] Speaker A: Fluidité c'est sympa mais vas-y, explique-nous ! Non.
[01:02:49] Speaker C: Non, non, qui bossent dans ma société et qui book des dates et qui ont un rôle d'agents, c'est-à-dire qui vendent des dates, qui vendent le groupe à des salles de concert, à des festivals, etc. partout dans le monde.
Et c'est vrai que le job de producteur est un petit peu plus global, mais on pourra sans doute y revenir après. Donc.
[01:03:07] Speaker A: Du coup, aujourd'hui, tu ne programmes plus des groupes qui ont déjà un spectacle prêt, etc. que toi, tu achètes pour pouvoir redistribuer en France, par exemple. On.
[01:03:17] Speaker C: Pourra parler de nos activités sans doute, mais nous, notre activité de production de spectacles, elle est scindée en deux. On a les groupes internationaux. Là, on est ce qu'on appelle un promoteur national, un tourneur. Il a l'air qu'en fait, On a le rôle de producteur parce qu'au final on fait un pari financier. Quand on fait un Olympia par exemple avec que des tour Ember, on parie qu'on va pas perdre d'argent mais on peut très bien en perdre. Donc en cela, on est producteur. Mais en réalité, on n'est pas la source de la production, on n'est pas la source de la scénographie. On finance pas la tournée si tu veux. Après pour les artistes français, là par contre, on est producteur.
de A à Z et en général, les groupes, quand on les prend, on les prend quand ils sont en émergence.
Ils.
[01:04:01] Speaker A: Sont tout petits comme ça. Alors mon petit Patrick, tu veux faire de la musique ? Je fais l'accent marseillais parce que je pense à Lord Mars évidemment. Je.
[01:04:08] Speaker B: Croyais que tu parlais de Patrick Fiori. Il.
[01:04:12] Speaker E: Est pas mort ? Il.
[01:04:12] Speaker B: Est corse surtout. Bah oui, c'est le même accent.
En.
[01:04:16] Speaker C: Corse, il y a des gros cochons.
[01:04:19] Speaker B: Noirs, c'est tout délicieux d'ailleurs.
Mais.
[01:04:23] Speaker C: Tu sais que la plupart des cochons, enfin des saucissons corse que t'achètes, ils sont faits en Bretagne. Mais.
[01:04:28] Speaker B: Bien sûr parce que... Non mais il.
[01:04:30] Speaker C: Faut faire attention par contre parce que les corses c'est pas des rigolos. On adore les corses. On.
[01:04:33] Speaker A: Les aime bien les corses, y'en a pas à faire des blagues sur eux, ils font des blagues sur nous. J'peux te dire que la dernière fois qu'ils ont fait une blague sur ma communauté, j'peux la raconter la blague ? Ah non ça ça peut pas passer. C'est.
[01:04:41] Speaker C: Quoi ta commun... Ah oui d'accord. C'est.
[01:04:43] Speaker A: Celle qui sert de tire-bouchon.
Décapsuleur. Ma cunotée c'est la cunotée de décapsuleur. Faudrait.
[01:04:51] Speaker C: Qu'On montre le décapsuleur à tout le monde après. Ça.
[01:04:53] Speaker B: Marche, ça c'est bien. C'est pas mal.
[01:04:58] Speaker A: Pardon. Et là, aujourd'hui, vous êtes combien dans la boîte ? On.
[01:05:07] Speaker C: Est sept à plein temps. Ah.
[01:05:08] Speaker A: Oui, c'est quand même beaucoup. Sept.
[01:05:10] Speaker C: Permanents. Et puis après, en équivalent temps plein, avec tous les intermittents, etc. Je pense qu'on est beaucoup plus. Oui, mais dans les bureaux, vous êtes déjà pas mal. Tout.
[01:05:23] Speaker A: À fait.
Il faut payer les gens. Il faut payer les bureaux aussi. À.
[01:05:29] Speaker B: Paris. Ça.
[01:05:31] Speaker A: Coûte très très cher donc bravo d'en être là où on est aujourd'hui parce qu'effectivement quand on voit tous les noms de groupes que vous avez sur Opus Live, on se dit, il y a un gros parcours qui a été effectué. On.
[01:05:41] Speaker C: En a chié, mais je crois qu'on en a tous chié ici. Bon.
[01:05:44] Speaker A: On en chie encore nous. Je.
[01:05:47] Speaker B: Pense qu'il en chie aussi un petit peu. Enfin.
[01:05:49] Speaker C: Bon, il est venu en Bentley, mais.
[01:05:51] Speaker B: En dehors de ça... C'est.
[01:05:53] Speaker A: La voiture d'entreprise.
Je.
[01:05:56] Speaker C: Pense qu'on a notre point commun à nous tous. Je pense pouvoir dire qu'on en a bien bien chié et qu'on a bien cravaché.
et qu'on n'a pas fait ça pour l'argent. Après.
[01:06:05] Speaker A: Que l'argent est que le bonus. Heureusement que t'as quand même un salaire aujourd'hui. Oui.
[01:06:07] Speaker C: Bien sûr. Tout le monde a un salaire. Tout le monde est en CDI. Oui.
[01:06:11] Speaker A: Parce que t'emploies j'imagine. On.
[01:06:12] Speaker B: Peut aller travailler là-bas. Alors.
[01:06:14] Speaker A: Justement, ah oui, je vais le faire, mais il y a un mec qui m'a envoyé un message en disant « C'est trop bien que t'aies entonné Chambon parce que j'ai envoyé mon CV, mais j'ai pas eu de réponse. » Malheureusement.
[01:06:30] Speaker C: On reçoit tellement d'e-mails. Et puis en plus de ça, la plupart des gens c'est sur les adresses contacts. Et les adresses contacts, bah... Ils.
[01:06:36] Speaker A: Sont pas regardées tout le temps. Bah.
[01:06:38] Speaker C: Si, elles sont regardées, mais elles sont regardées, elles sont triées, etc. Moi j'ai pas vent de tout.
Elles sont triées par d'autres gens de la boîte. Elles sont regardées par d'autres gens de la boîte, donc j'ai pas vent de tout. Mais on essaye pourtant de regarder, mais c'est vrai que des fois...
Quand un mec il envoie pas son CV en pièce jointe ou s'il envoie pas sa lettre de motivation, malheureusement il faut nous expliquer pourquoi est-ce que ça serait une valeur ajoutée pour la boîte. Il.
[01:06:59] Speaker B: Faut donner envie quoi. Et.
[01:07:01] Speaker A: Puis il faut avoir besoin de cadavre. Moi.
[01:07:06] Speaker C: Le mot que je passe c'est de répondre à tout. Mais on a des périodes où c'est vraiment...
Le rush quoi, l'enfer, l'enfer sur terre. 7.
[01:07:16] Speaker B: C'Est pas mal, mais au final, vu la charge de boulot, c'est pas tant de... En.
[01:07:20] Speaker C: Plus de ça, on est à un moment où en fait, si tu veux, on est un peu sous-staffé. Mais en même temps, on dégage pas assez d'argent pour embaucher. Tu vois ce moment-là, où t'es dans l'entre-deux. T'es dans l'entre-deux et en fait, c'est assez complexe. Et en plus de ça, tu peux avoir une année où t'as plein de tournées. En ce moment, on a plein de tournées partout dans le monde. On gère peut-être huit tournées en simultané. Parce qu'on gère le monde, on gère pas que la France, on gère pas que l'Europe, on gère le monde. Donc c'est assez... Ça nous occupe. Ça nous occupe. J'imagine.
[01:07:53] Speaker A: Bien. Et puis il y a aussi sûrement la peur de prendre le risque de prendre quelqu'un qui pourrait peut-être faire avancer plus vite la chose.
Et si ça fonctionne pas ? Après.
[01:08:04] Speaker C: Le risque c'est le propre de mon job et moi je pense que ça fait partie de mon ADN maintenant le risque. Le risque moi je le prends depuis que j'ai 20 ans. Quand j'avais un peu moins de 30 ans j'ai perdu 60 000 euros sur le long livre Rockfest qu'on faisait à Lyon à l'époque. Moins de 30 ans moi j'avais aucune thune quoi. J'étais.
[01:08:21] Speaker D: Mais...
[01:08:25] Speaker A: Je.
[01:08:25] Speaker C: Savais pas quoi, tu vois j'ai somatisé la grippe quoi. Non mais c'est pas des conneries. J'ai somatisé. Je suis allé voir mon médecin, j'avais mal à la nuque, j'avais mal à la gorge. Ça.
[01:08:34] Speaker A: Fait quand même une séquence incroyable quand même. Ouais.
[01:08:36] Speaker C: Mais surtout à moins de 30 balais quoi. Même.
[01:08:38] Speaker A: Après je pense que c'est une somme.
[01:08:40] Speaker C: Quand même qui est importante. Après.
[01:08:42] Speaker A: Il a changé de nom. T'as dit quoi pardon à Mélisse ? Non.
[01:08:45] Speaker F: Je dis, après t'as pas lâché, tu t'es dit t'as quand même envie d'aller jusqu'au bout.
Ouais.
[01:08:50] Speaker C: On pouvait absorber cette somme-là, on pouvait pas absorber bien plus, mais on pouvait absorber cette somme-là, et puis dans tous les cas, c'est le propre de notre job. Notre job, c'est d'investir du pognon, quoi. Et aujourd'hui, on est beaucoup plus relax par rapport à ça, mais il suffit que...
[01:09:05] Speaker A: Non, entre guillemets d'ailleurs, relax. Ouais.
[01:09:07] Speaker C: Ouais. Non, non, on est quand même un peu plus relax, on a quand même vachement plus de moyens, autrement on pourra pas se permettre de faire tout ce qu'on fait.
les tournées de Rise, de Ten, de Landmark, de Resolve, il faut avancer énormément d'argent, ça se compte.
Voilà, ça se compte en chair, beaucoup de dollars. Mais non, on est beaucoup plus relax. Mais il n'empêche que c'est... Ouais, des fois, on peut avoir des petites sueurs. Mais bon, après, moi, ça fait 20 ans que je fais ça. Donc, si tu veux, je me suis construit avec ça.
Et.
[01:09:41] Speaker A: Le concept de ce taf, c'est que tu dois avancer, y aller cacher des groupes.
C'est quoi, les artistes sont intermittents, comme les gens qui sont sur la tournée, les rodis... On.
[01:09:53] Speaker C: Finance tout, donc ça commence par... En fait, il y a un truc qui est important à dire, c'est qu'aujourd'hui le producteur spectacle est déterminant dans la carrière d'un artiste. Bien plus qu'il y a 10, 20, 30 ans où le label était davantage déterminant. Aujourd'hui le label fait beaucoup moins d'argent qu'avant.
Le live fait quand même beaucoup plus d'argent qu'avant. Donc on est déterminant à plein, plein, plein, plein de niveaux. Et aujourd'hui, je pense que le producteur de spectacle, là où ça existe, parce que ça existe qu'en France, un petit peu en Belgique et au Canada, dans les pays francophones, là où ça existe, c'est sans doute l'acteur.
de l'entourage du groupe le plus déterminant. C'est-à-dire que moi aujourd'hui, la stratégie live va déterminer beaucoup de choses dans la carrière d'un artiste. Et au-delà de ça, avant, si tu veux, nous, on avait des labels. Enfin, les labels, il fallait leur courir après pour avoir des infos, etc. Aujourd'hui, c'est eux qui viennent nous voir parce qu'on est devenu l'acteur numéro un dans l'entourage du groupe.
Et on donne même notre avis. Et notre avis compte, par exemple, je ne sais pas moi, pour des attachés de presse, pour ce genre de choses.
Le producteur spectacle est vraiment devenu l'acteur numéro un, à mon sens, d'Entourage. Parce.
[01:11:07] Speaker F: Que tu disais, vous avancez les frais, tout ça, par rapport aux artistes. Et est-ce que c'est vous qui choisissez les équipes qui vont travailler avec eux ? Genre.
[01:11:14] Speaker C: Patrick Cosson, Michel... Ça dépend. En fait, ça dépend où est-ce que l'artiste en est.
C'est-à-dire que si c'est un artiste qui n'a pas d'entourage, qui commence juste, à ce moment-là, on va tout faire. C'est-à-dire qu'on va commencer par une création, c'est-à-dire une résidence dans une salle de spectacle.
Et là, si c'est un artiste confirmé, on va bosser peut-être la fluidité du set. On va bosser, tu vois, entre deux chansons, ce qui va se passer.
on va bosser des détails comme ça. Si c'est un artiste qui est vraiment très amateur et qui est vraiment très émergent, là par contre on va tout reprendre de A à Z. C'est-à-dire qu'on va même limite écrire avec lui le morceau pour qu'il s'adapte au live.
Donc ça peut aller.
En fait, il n'y a pas de façon de faire. On s'adapte aussi à l'artiste, aux besoins, exactement. Et après, c'est vrai qu'on parle d'argent. Je crois que vous savez bien parler d'argent. Mais.
[01:12:11] Speaker A: Tous les Français adorent parler d'argent. Personne ne donne de chiffres. Moi.
[01:12:13] Speaker C: Je te donne tous les chiffres que tu veux.
Et si on parle d'argent, alors évidemment que le producteur de spectacle aujourd'hui... Donc déjà, c'est une façon de travailler typiquement française. Il n'y a pas de producteur de spectacle ailleurs qu'en France.
et peut-être dans certains pays francophones comme la Belgique, le Canada, etc. Moi, je passe un temps de fou à expliquer mon job à des agents européens, à des majors américains. Et les mecs, ils me disent « Mais c'est qui ce mec ? Pourquoi il donne son avis toutes les deux secondes ? » Parce qu'ils ne savent pas en fait. Donc je leur explique, j'ai une façon d'expliquer maintenant pour bien qu'ils comprennent, mais même là c'est encore un petit peu difficile. Je leur explique qu'on est un petit peu comme un label, mais pour le live. Voilà. Donc voilà, ils comprennent mieux. Mais après oui, pour revenir sur...
sur comment ça se passe. Donc il y a la création, ce qu'on appelle la résidence, où on travaille vraiment le set, etc. On travaille le son, les lights, très important, la vidéo s'il y en a, etc. Donc tout ça, c'est nous qui finançons tout. Les équipes techniques, s'il y a un entourage qui est proposé, à ce moment-là, on regarde un petit peu, on donne notre avis. Mais en général, s'il est proposé par l'artiste, c'est que c'est un mec... C'est pas tout le temps le cas. C'est pas tout le temps le cas.
Oui, on finance donc on finance tout, on paie ces créations-là, on paie les équipes techniques, on paie les artistes évidemment, on paie tout, les tourbus, les avions, toute la logistique, on gère absolument toute la logistique, ça c'est un très gros job quand ça part aux Etats-Unis sur des très grosses tournées, c'est un gros job. Quand ça part pareil en Asie du Sud-Est, au Japon, en Australie, il y a les visas, il y a énormément de choses à prendre en compte.
Et puis à côté de ça, il y a tous les transferts. C'est un énorme truc. Moi, j'ai quelqu'un qui fait ça plein temps, toute la journée.
Après.
[01:14:06] Speaker A: Il doit avoir des beaux tableaux Excel. Oui.
[01:14:09] Speaker C: Tout à fait. Il.
[01:14:10] Speaker B: Faut connaître les spécificités de chaque pays. Il y a plein de pays où il faut des permis différents, des choses différentes. Exactement.
[01:14:18] Speaker E: Donc.
[01:14:18] Speaker C: Oui, c'est assez complexe, mais c'est passionnant. Avec.
[01:14:21] Speaker B: Chiche et tout ça aussi.
Non.
[01:14:23] Speaker C: Je ne fais pas trop ça. Non.
[01:14:24] Speaker B: Mais il y a des pays où tu n'as pas le choix.
En ce moment, c'est mal vu de tourner là-bas. Tu.
[01:14:28] Speaker C: Parles de quoi, de l'Amérique latine ? Non.
[01:14:30] Speaker B: Ouais, Amérique latine. Et surtout, la Russie. La.
[01:14:33] Speaker C: Russie, moi, j'ai jamais fait. L'Amérique latine, oui, peut-être un peu comme ça. Après, États-Unis, non. Asie du Sud-Est, pas trop. Japon, non. Australie.
[01:14:43] Speaker B: Non, c'est plus Russie. Moi.
[01:14:44] Speaker C: J'Ai jamais fait la Russie. Je.
[01:14:46] Speaker F: Refuse.
Mais justement, est-ce que vous faites en fonction de la demande aussi du public ? Par exemple, dans tel pays, il y a peut-être plus de demandes ou est-ce que c'est en fonction de qui en fait ? Alors.
[01:15:00] Speaker C: Moi, j'ai jamais vraiment répondu à la demande. C'est un peu bizarre de dire ça comme ça. Je me suis jamais dit, pour imager davantage ce que je te dis là, je me suis jamais dit ça, ça va marcher.
et je vais le faire. Je me pose d'abord la question, est-ce que ça me plaît ? Et après, au lieu de me dire ça, ça va marcher, je me dis ça, je vais le faire marcher. Donc si tu veux, c'est un truc un peu différent. Tu.
[01:15:28] Speaker F: Te lances le challenge plus. En.
[01:15:30] Speaker C: Fait, c'est l'objet même de Opus Live. Nous, ce qui nous intéresse, c'est d'être déterminant, d'être...
Si on devait être interchangeable, c'est-à-dire que si.
[01:15:41] Speaker A: On... Excuse-moi, je te coupe, mais si tu ne te dis pas je sens que ça va marcher, tu ne peux pas te dire je vais les faire marcher. On.
[01:15:50] Speaker C: Joue sur les mots. Je ne me pose jamais cette question. Je ne sais pas comment te le dire. Peut-être que je me pose un peu plus avec les groupes internationaux, parce que des fois, voilà. Mais je ne me la pose pas vraiment. En fait, nous, l'objectif, c'est vraiment d'être de se mettre en challenge, comme tu le dis, d'avoir un vrai impact, laisser une marque et être et ne pas être interchangeable, en fait, être interchangeable. Moi, si tu me dis que je suis interchangeable.
C'est le truc le plus horrible que tu pourrais me dire. C'est-à-dire qu'en fait, nous justement, on essaie d'avoir un vrai impact sur la carrière. On essaie d'emmener l'artiste... De faire partie du.
[01:16:28] Speaker A: Monstre quelque part. Et.
[01:16:30] Speaker C: Puis surtout d'emmener l'artiste là où il n'aurait pas été si on n'avait pas été là. C'est-à-dire plus fort, plus vite, plus loin. Oui, bien sûr, c'est un manque d'équipe. Moi, c'est vraiment primordial. Moi, mon job n'a pas de sens si je n'arrive pas à justifier les commissions que je peux prendre. Enfin, je veux dire, si j'ai pas l'impression... Les.
[01:16:50] Speaker B: Énormes commissions ! En gros, tu veux travailler avec et pas travailler pour.
Tu travailles pas pour les artistes, tu travailles avec les artistes. Oui.
[01:17:00] Speaker C: Mais je travaille aussi pour, ça me dérange pas. Oui.
[01:17:02] Speaker B: Mais ce que je veux dire, c'est que tu veux avoir une valeur ajoutée. Moi.
[01:17:04] Speaker C: Je veux faire la différence. Si je ne fais pas la différence dans la carrière d'un artiste, franchement, je me retire. Je me retire parce que pour moi, ça n'a pas de sens. Je veux dire, c'est... Enfin, vous le voyez bien, on est des passionnés.
Enfin, je veux dire... Nous.
[01:17:17] Speaker B: C'Est pour la thune, mais... Non, mais oui, évidemment. C'est.
[01:17:20] Speaker F: Pour ça qu'on en parle. Si.
[01:17:21] Speaker C: On laisse pas une marque... Je.
[01:17:21] Speaker A: Te dis que j'ai cassé deux lingots au Dredame.
[01:17:25] Speaker C: Si on laisse pas une marque, les amis, ça nous intéresse un peu moins. Et c'est pas une question d'ego. Je pense pas que ça soit une question d'ego, mais je pense que c'est une question d'utilité.
C'est.
[01:17:33] Speaker F: Un peu une récompense de voir un groupe que t'as suivi peut-être aller plus loin. Justement, tu le reçois comme ça.
[01:17:41] Speaker C: Et nous évidemment que quand, par exemple, un artiste qui est au niveau 3 de notoriété, je te dis une connerie, et on ne va pas lui affecter l'enveloppe de production d'un artiste niveau 3, on va lui affecter l'enveloppe de production d'un niveau 4, 5, pour accélérer la dynamique. Et c'est vrai qu'on n'est pas nombreux à.
[01:18:05] Speaker B: Le faire ça.
Surtout dans le milieu rock et métal, où dans le hip-hop c'est quelque chose qui se fait déjà...
Parce que aussi les coûts sont quand même plus faciles à...
Enfin, je pense que la culbute elle est plus facile à faire dans le hip-hop parce que aussi les plateaux coûtent moins cher à produire souvent. Mais par contre c'est vrai que dans le hip-hop ça c'est quelque chose qui se fait depuis assez longtemps d'aller produire des choses beaucoup plus grosses à perte pour derrière sur les festivals et tout ça récupérer un peu plus ou des choses comme ça quoi. J'ai.
[01:18:41] Speaker C: Une méconnaissance, clairement, je le dis, du milieu hip-hop. Je connais des gens qui bossent, je connais des artistes hip-hop, mais c'est vrai que je ne connais pas aussi bien que cette scène-là. Après, souvent, dans le hip-hop, les artistes sont coproducteurs des tournées.
Donc, c'est vrai que quand t'es coproducteur, si t'as envie de flamber, c'est un peu plus facile, sachant que si ça perd, ça sera aussi pour ta gueule en tant qu'artiste. Je sais pas, j'aurais pas à te dire. On.
[01:19:07] Speaker A: Va continuer de toute façon cette discussion, on a toutes les missions pour ça, mais on va écouter un peu de musique aussi. Ça tombe bien parce que là, on est dans de la belle production, je te le dis. Votre premier choix musical, Monsieur Anthony. Lorsque j'ai reçu ces petits biens, je me suis dit, il est là mon Anthony.
Et c'est vrai que t'es le premier à oser faire ça. Et pourtant, ça fait partie de notre culture. Globalement, je pense que tout le monde connaît cette chanson-là. Mais là, t'as osé le faire, je me suis dit, c'est balèze. Et en plus, tu m'as répondu en deux secondes quand je t'ai demandé des clips. Tu m'as dit « Ah bon, il faut.
[01:19:39] Speaker B: Faire ça ? ».
[01:19:39] Speaker A: Et puis Herbert, t'as m'envoyé des clips. Je me suis dit « Ah ouais, le mec, c'est sorti, c'est là. ».
[01:19:43] Speaker C: C'est assez évident pour moi. On peut en parler ou pas ? Oui.
[01:19:46] Speaker A: Vas-Y. Tu sais de quoi je parle, je donne.
[01:19:48] Speaker C: Pas le nom, comme ça je te laisse. Il s'agit de poésie des inconnus. Tout.
[01:19:52] Speaker A: À fait.
Mais.
[01:19:53] Speaker C: Moi que je prends hyper sérieusement. Pour moi c'est très très sérieux. Pour moi ce clip et cette écriture c'est d'une beauté mais sans fin. J'adore ces mecs, c'est incroyable. T'as des passages où ils se lèvent comme ça mais c'est incroyable. Ça m'a mis des frissons quand j'étais gamin.
Et puis aussi, ça fait écho, si tu veux, à la première partie de mon aventure musicale, c'est-à-dire le hard rock avec les Guns N'Roses, avec Metallica et toutes ces conneries-là, quoi. Puis Les Inconnus, mais moi, j'adorerais les produire en live. C'est-à-dire, je pense que, honnêtement, s'il y a un truc que j'aimerais faire, on me pose souvent ces questions et habituellement, je n'y réponds pas. Et là, je viens de le trouver.
[01:20:35] Speaker A: Ça t'est venu à la tête. Voilà.
[01:20:36] Speaker C: Merci. Et je me dis, mais je pense que le truc numéro un que j'aimerais faire, c'est produire une tournée des inconnus. Et pour faire que de la musique, je parle. Ah non, mais les mecs, il y a un talent d'écriture, d'interprétation qui est incroyable. Et c'est aussi pour ça aussi la raison pour laquelle j'aime beaucoup aussi Ultra Vomit. Ça me fait hurler de rire, moi, j'adore moi. Le mix humour-musique, j'aime beaucoup.
Et.
[01:21:04] Speaker A: Puis là, les inconnus, on est vraiment dans notre enfance. C'était il y a longtemps. Alors on a enlevé évidemment toute la partie reportage qui est géniale. Avec des clins d'oeil à des animateurs et des chroniqueurs qui n'existent quasiment plus. En tout cas, qui ont un certain âge, donc on n'entend plus trop parler. Mais oui, j'ai trouvé ça. Et bravo d'avoir fait ce choix. Mais.
[01:21:23] Speaker C: Aussi, l'autodérision, pour moi, est hyper importante pour les artistes. Je dis souvent aux artistes avec lesquels je travaille.
Les gars, le capital sympathie passe aussi par de l'autodérision. T'as plein de groupes, je suis pas sûr que ça serait passé de la même façon. Blink, par exemple. S'ils avaient pas eu autant d'autodérision.
Non mais bien sûr, l'autodérision, c'est hyper important. Et dans la vie de tous les jours aussi. Oui.
[01:21:58] Speaker A: Globalement c'est très très important dans la vie, effectivement. On va regarder ce petit clip des Inconnus, on revient après deux chansons, et puis on va continuer sur les explications autour de ton taf et puis on va commencer ton enfance. Oh j'adore ! C'est parti !
[01:22:27] Speaker D: Il t'apprend la tendresse Que désire ton âme de la délicatesse ? Dieu a créé l'amour au jour du septième jour Un amour si fragile fabriqué en argile C'est dit dans l'évangile Retrouve dans ta tête Ton âme de poète Souviens-toi comme tes chouettes Le parfum des violettes Un chant de pâquerettes Suis-moi ! Là ! Tous les corps évolués Luxe, calme et volonté Redonnent un sens à ta vie En y mettant de l'amour Et si on.
[01:23:15] Speaker C: Hésite.
[01:23:25] Speaker D: Laisse battre ton cœur, il t'apprend la sagesse ! Laisse parler ton âme, elle désire des caresses ! Dieu a voulu t'aimer, c'est pour ça qu'il t'a fait ! Avec de la terre glace, ça ne sait pas les foutre ! C'est dit dans la Genèse ! Tu.
[01:23:48] Speaker A: As besoin d'azur, de grands marchés d'air pur ? Alors.
[01:23:51] Speaker D: Fuis la menace des phénomènes de masse, des grilles de populace ! Suis-moi là ! Tous les camps de beauté, luxuels et voluptés, redonnent un sens à ta vie, en y mettant de l'amour et d'énergie !
[01:25:27] Speaker A: Tous.
[01:25:27] Speaker D: Les corps de beauté Luxe, calme et volupté Redonne un sens à ta vie En y mettant de l'art Po-é-ti-ne Poésie Poésie Poésie Po-é-ti-ne C'est la fin !
C'est.
[01:27:50] Speaker C: Génial!
On.
[01:29:40] Speaker B: Le sait, on le sait qu'il nous.
[01:29:41] Speaker A: Aime pas, mais… Il ne nous aime pas mais il s'appelle quand même Heaven Shall Burn ! Ah non, je parlais pas d'eux moi ! « My revocation of compliance », un titre magnifique, tout en douceur et tout en souplesse. Petit moment de gymnastique, on est toujours bien. Du yoga sur ce genre de groupe, c'est bien. On est avec Anthony, qui est donc, je peux dire, président directeur général de Opus Live. Président.
[01:30:11] Speaker C: Directeur général, j'adore, j'adore. Continue.
[01:30:14] Speaker A: Continue. C'est.
[01:30:15] Speaker C: Quoi ton titre ? C'est.
[01:30:16] Speaker A: Ça.
Basse.
[01:30:20] Speaker B: Du monde, CEO, PDG. Mais.
[01:30:22] Speaker A: T'Es le seul investisseur là-dedans ou vous êtes plusieurs ? Non, je suis le seul. Ok, c'est bon à savoir. Le.
[01:30:33] Speaker B: Mec est blinde d'axe.
Oui.
[01:30:37] Speaker A: J'Imagine que ça doit pas être forcément le cas, mais que j'espère pour toi, t'es quand même plus confort que quand on s'est connu. Ah bah oui.
C'est quand même l'intérêt, sinon on se mettrait tous à pleurer.
Tu voulais raconter un truc sur l'égitimus, non ? Ouais.
[01:30:52] Speaker C: Non, non, non. En.
[01:30:54] Speaker A: Fait, il m'a dit « j'aimerais parler d'un truc » et puis je me suis dit « t'as le coeur sous l'entendre ». Non.
[01:30:59] Speaker C: Mais c'est parce que je pense que tu m'as dit que tu voulais parler un petit peu de mon parcours.
Et.
[01:31:03] Speaker A: C'Est vrai que dans mon parcours, j'ai.
[01:31:04] Speaker C: Eu un groupe de musique. Que t'as connu toi ou pas ? Ouais.
[01:31:08] Speaker B: T'As connu. Toi.
[01:31:08] Speaker C: T'As connu toi. J'ai eu un groupe de musique. Mais.
[01:31:10] Speaker A: Si j'ai connu ton groupe. Mais.
[01:31:12] Speaker B: Oui on l'a même passé à l'époque. C'est.
[01:31:14] Speaker C: Sympa comme tout. C'était.
[01:31:17] Speaker B: Pas restless à l'époque. Non.
[01:31:18] Speaker C: C'Était pas restless. Et en fait on avait fait le générique d'une série télé qui passait sur France 2. Et le générique a été nominé dans un espèce de set d'or. Enfin c'était les sets d'or, mais plus les sets d'or. En gros c'était plus télévisé quoi, j'étais dégoûté. Et la soirée, l'after party de cette cérémonie-là, je croise Pascal Legitimus et je lui dis « Excusez-moi, je peux vous dire bonjour ? » Non non, je lui dis pas ça, putain de nul ! « Excusez-moi, est-ce que je peux vous serrer la main ? » Il me fait « Bah bien sûr, tant que c'est pas la bite ! ».
[01:31:51] Speaker A: Ah c'était une autre époque ! Moi.
[01:31:55] Speaker C: J'Ai trouvé ça super drôle, je comprends pas. Et.
[01:31:56] Speaker B: Tu l'as dit ? Ah.
[01:31:57] Speaker A: Bah c'était ma deuxième question ! J'étais.
[01:32:01] Speaker C: Mort de rire mais c'est vrai que dit comme ça c'est vachement moins drôle. Ah.
[01:32:04] Speaker A: Non moi je trouve ça super drôle ! Non mais moi j'adore, mais tous mes blagues ne passent plus, moi je suis tancel. Surtout.
[01:32:10] Speaker B: Qu'Il faut imaginer qu'il y a un petit peu de... T'es un petit peu gêné de parler à quelqu'un...
C'est quelqu'un que t'admires, t'es un petit peu...
[01:32:19] Speaker C: T'y vas pas aussi franco. Ouais mais moi je l'ai pas vu comme ça, moi je l'ai vu il pétait la glace et tout de suite on.
[01:32:23] Speaker B: A commencé à discuter. C'était trop cool quoi. C'était.
[01:32:26] Speaker A: Là où il voulait en venir. Si.
[01:32:27] Speaker B: Tu m'avais pas coupé...
Moi j'avais compris.
[01:32:30] Speaker A: En tout cas. Merci.
[01:32:31] Speaker B: Pierre. Toi.
[01:32:32] Speaker A: Tu me comprends. T'es.
[01:32:33] Speaker B: Vraiment bien le saleur, c'est ce qui m'inquiète.
[01:32:37] Speaker E: Non.
[01:32:37] Speaker A: Y'A notre fils aussi maintenant, Marcel. Lui il comprend rien. Ah bah c'est qui tient de moi alors.
C'est ce que dit mon père à ma mère. Ah bah tiens, ton fils, il est con comme toi. Je leur fais des bisous à mes parents. Ils doivent être contents que je vienne dire ça. Alors...
[01:32:52] Speaker B: Il n'avait qu'à pas dire ça, s'ils ne voulaient pas que ça se sache.
Oh.
[01:32:54] Speaker A: Il y a plein d'autres choses que tu veux que je lis sous ? Non.
[01:32:56] Speaker B: On va s'arrêter là. On.
[01:32:57] Speaker A: Fera une émission spéciale.
On.
[01:32:59] Speaker B: Va les inviter. Oh putain, on est déjà sur le canapé. Si.
[01:33:03] Speaker A: On fait une émission avec mes parents, je crois que je sais que je peux tomber dans les pommes. Je sais. Je serais gêné à un point inimaginable. Je ne saurais pas quoi dire. Je serais comme un bébé. Tout le monde dirait...
l'enfant, il est devant son papa et sa maman. Bon, la dernière fois j'ai quand même mis un doigt dans le cul de ma mère. Mais bon, bref, toujours est-il que… C'est passé presque inaperçu. Non mais c'est comme ça dans la famille, on est très libérés.
Ne la laisse pas tomber ! On revient à ton travail, donc Opus Live, mais en fait on va surtout en revenir à ta vie, parce qu'on veut savoir pourquoi, comment cet homme, regardez, bon il est grand, ça se voit pas tout de suite, mais il est très grand, comment cet homme en est arrivé à ce moment de réussite, et on se souvient de lui, alors on n'a pas de photo de lui, enfin c'est bien dommage, on l'a demandé, ça fera partie de la prochaine saison. Alors.
[01:33:50] Speaker B: Le Pichoune ? Alors.
[01:33:52] Speaker A: Lui, on l'appelle pas le Pichoune, on l'appelle le mangeur de tripes.
Non parce que tu viens de Lyon. Le.
[01:33:58] Speaker C: Canut. Ah c'est vrai, je ne comprenais pas d'accord. Le canut. Tout à fait, je viens de Lyon. Tout à fait. Comment.
[01:34:04] Speaker B: Est-Ce que j'en suis venu là ? Non.
[01:34:07] Speaker A: Déjà, à quel moment... Quel genre d'enfant j'étais ? J'ai une petite idée, mais on va en parler avec ma maman.
On va en parler, mais à quel moment tu as découvert le métal ? Quelle a été la première chanson qui t'a fait être attiré par le métal ? Musique extrême, voilà. Ou alternative.
Ou alternative. Et quelle est l'émotion que tu as eue ? Bah.
[01:34:32] Speaker C: Écoute, moi je commencerais d'abord par les concerts. J'avais 9 ans, mon père m'amène à un concert de Joe Cocker. Classe.
Et je regarde le truc et l'émotion est incroyable. Je me dis, je veux tout savoir.
Et je ne sais pas si à ce moment-là, je voulais être sur scène ou derrière la scène, je ne sais pas. Mais en tout cas, ça m'a procuré une émotion incroyable. Ensuite, je suis allé dans plein de concerts, etc. Le premier concert que j'ai acheté, Offspring, le premier ticket que j'ai acheté au Spring. C'est.
[01:35:03] Speaker A: Bien que tu les a écoutés à.
[01:35:04] Speaker C: Un moment, t'as pas acheté... Ouais, ouais, excuse-moi, excuse-moi. Non, non, mais je... Non, mon frère était très hard rock, Guns N' Roses, Metallica, Nirvana, Grunge... Ouais, mon grand frère. Et c'est vrai que ça me procure un truc de dingue, je t'ai... Je t'ai ébahi par ces guitares, tu vois, grosses...
avec la grosse disto. Mon père écoutait les Rolling Stones aussi, donc.
[01:35:24] Speaker A: À fond en plus. Il y a une culture rock dans la famille. Oui.
[01:35:27] Speaker C: Il y a une petite culture rock. Donc déjà, c'est venu comme ça. Ensuite, je me suis mis à acheter mes propres albums et faire mes propres choix. Et là, j'ai découvert le punk rock. J'ai découvert The Offspring, Green Day, Blink, New Found Glory, tous ces trucs-là. Et là, pour moi, c'était un choc. Mais.
[01:35:44] Speaker A: C'Est quoi ? Pourquoi c'est ça qui t'a attiré ? Je.
[01:35:47] Speaker C: Ne sais pas. C'est.
[01:35:48] Speaker A: Le côté déconneur ? C'est le côté un peu...
Il.
[01:35:52] Speaker C: Y a le côté déconneur régressif de Blink qui me plaît, mais je pense pas que ce soit ça, je pense que c'est plus le côté mélanco, mélancolique, que tous ces groupes-là ont. Même si c'est du pop-punk, ils ont quand même un côté mélanco, et je pense que ça m'a tout de suite parlé.
Ça m'a tout de suite plu. C'est-à-dire.
[01:36:08] Speaker A: Qu'Il chiale mais en fait il rigole mais derrière ça pleure. Il.
[01:36:11] Speaker B: Y a toujours la petite chanson un.
[01:36:12] Speaker C: Petit peu plus... Wake me up when.
[01:36:18] Speaker A: September ends... Non ça c'est parce qu'ils se sont mis à faire de la pop après pour pouvoir vendre mais...
Pourquoi je viens de chanter ? Tu mettrais l'autotune s'il te plaît ? Tu.
[01:36:25] Speaker B: Veux que je te montre ce petit brin de voix ? Il.
[01:36:27] Speaker C: Y a une post-prod après ou pas ? Pas.
[01:36:29] Speaker A: Du tout, c'en est en direct. Et puis on ne changera rien si je peux me permettre. C'est.
[01:36:35] Speaker C: Vrai qu'on est en direct ? Oui.
[01:36:37] Speaker A: Oui. Tu dis de merde tout le monde. Tu.
[01:36:39] Speaker B: Vois les gens là ils parlent là.
[01:36:40] Speaker F: Ceux qui t'insultent là, c'est tout en direct ça.
Tout.
[01:36:45] Speaker A: Ce qui sera dit pourra être retenu. Je veux en revenir à ton frère parce que tu vas très vite. Il y a quelque chose qui dérange. Ton frère t'a amené ça parce qu'il voulait t'éduquer, t'as senti ça comment ? Il.
[01:37:02] Speaker B: Écoutait et tu l'as entendu. Mon.
[01:37:03] Speaker C: Frère avait un groupe de hard rock, le seul truc que je voulais c'était jouer dans son groupe.
J'avais aucun autre but dans la vie quoi, je veux dire c'était absolument ça. Il a jamais voulu quoi. Mais ce que je comprends, il a quatre ans de plus que moi donc... Bon.
[01:37:18] Speaker A: Ok, donc il t'a mis ça, mais toi, quand t'as entendu ça aussi, tu t'es dit putain, c'est du son, c'est plus violent, c'est plus agressif que mes parents, mon frère il est cool, je veux suivre... Ouais même pas, c'est une.
[01:37:28] Speaker C: Question de musique je crois. C'est une question de musique, j'ai adoré quoi, j'ai aimé. Après c'est difficile de se remémorer comme ça. Ouais.
[01:37:35] Speaker B: Et puis peut-être que tu t'es pas posé la question, c'est juste ça. C'est arrivé comme ça parce qu'il écoutait, t'as entendu, t'as kiffé et puis tu t'es.
[01:37:42] Speaker C: Pas posé la question quoi. Et.
[01:37:44] Speaker A: T'Es hard rock mais du coup t'es devenu punk.
Ouais.
[01:37:48] Speaker C: Moi je viens de croire que c'est pop-punk. Ouais, pop-punk, c'est vraiment de là d'où je viens. Après, on est parti sur des choses un peu plus hardcore, un peu plus émo, scrimo, etc. J'ai découvert Sousin avec Bury Your Head qui était incroyable, j'étais médusé par la façon dont les mecs bougeaient, le mec chantait hyper aiguë, c'était un peu technique à la guitare, puis la batterie était ultra.
[01:38:13] Speaker B: Fat, Il faisait tourner sa guitare. C'était.
[01:38:16] Speaker C: Monstrueux pour moi. Et puis un de deux roses quand j'ai fait « Oh, c'est quoi ce truc ? ».
[01:38:19] Speaker A: C'est marrant parce que tu as dit un truc que peu disent, mais je pense que globalement on a tous. Il y a aussi la fascination de l'image, c'est-à-dire le style, la façon dont il bouge. C'est vrai qu'il y a un truc quand on est plus jeune, quand on vieillit on aime bien, mais on est moins happé par ça. Quand on est jeune, on a un peu envie de faire pareil. Quand il fait comme ça, ça a l'air.
[01:38:37] Speaker B: Ouf, j'ai envie de faire pareil. Aron, la semaine dernière, parlait qu'il était... De Francky.
[01:38:47] Speaker E: Il.
[01:38:47] Speaker C: T'A fait des devoirs. Non, c'est un truc de malade.
Le hard rock, ensuite le punk rock, ensuite le émo, scrimo, post hardcore. Quand j'ai découvert ça, j'ai trouvé ça... Et d'ailleurs, pour parler d'un groupe comme Undero, c'est pour moi qu'il y a un groupe qui est sous-coté.
C'est-à-dire qu'aujourd'hui, je pense qu'il n'y aurait pas de Brimley Horizon, il n'y aurait pas d'Architects, il n'y aurait pas plein de groupes, il n'y aurait pas de Bertus. D'ailleurs, Bertus l'a dit eux-mêmes. Ils ont fait un tweet, je ne me rappelle pas exactement ce que c'était, mais le tweet c'était « Aucun groupe de cette scène ne sera jamais au niveau de Underoos ». Parce.
[01:39:22] Speaker A: Que… Pas au niveau financier son plus.
[01:39:24] Speaker C: Haut, mais… Au niveau, en termes de classe, en termes de composition, d'écriture, etc. Undero, aujourd'hui, il n'y aurait pas BMTH, il n'y aurait pas Arquitex, il n'y aurait pas tous ces groupes-là, quoi. On.
[01:39:35] Speaker A: En a souvent parlé, que les groupes qui ont influencé n'ont jamais vraiment grandement fonctionné, contrairement aux groupes qui ont suivi. Je.
[01:39:42] Speaker B: Sais pas, moi je suis fan de glace jaune, mais ça rejoint. Bien sûr, c'est la blague.
Et.
[01:39:47] Speaker C: C'Est vrai que ça m'attriste un peu, tu vois, quand je vois un BMTH qui fait 12-13 000 personnes à Bercy. Tant mieux. D'ailleurs, la prochaine fois, ils feront complet, hein. C'est clair, net et précis. Mais quand je vois que moi, quand je fais un de Euros à Paris, je fais 500, 600, 700 tickets...
[01:40:03] Speaker A: Après.
[01:40:04] Speaker B: Andros, ils ont eu ce passage à vide, quand Aaron est parti, ça a pris un petit coup de temps dans l'oeil. Quand.
[01:40:16] Speaker C: Même, Andros, c'est la base. Si t'écoutes du metalcore aujourd'hui, du modern metal aujourd'hui, Mais je pense qu'il y a.
[01:40:22] Speaker B: Aussi plein de gens qui ne connaissent pas Andorro. Mais.
[01:40:24] Speaker C: J'Ai l'impression de parler comme un vieux con. J'en.
[01:40:26] Speaker A: Ai des vieux cons. Je.
[01:40:29] Speaker C: Viens de me voir comme un yeuf de 40 ans, mais qui parle d'un truc, il faut écouter ça, c'était ça, c'était la base. C'est.
[01:40:38] Speaker B: Une émotion aussi.
En fait, c'est que le metalcore est devenu le metal le plus à la mode aujourd'hui.
On.
[01:40:47] Speaker A: Revient de loin.
Et.
[01:40:48] Speaker B: Alors que c'est un style qui a commencé il y a déjà 20 ans quoi. Tout.
[01:40:54] Speaker C: À fait, fin des années 90, début.
[01:40:56] Speaker A: Des années 90. Il a laissé plein de trucs avant de trouver un petit peu sa recette aussi. Bah.
[01:41:00] Speaker B: Oui, parce que c'est comme un truc qu'ils sont...
comme le Néo au début. Mais c'est vrai qu'on a l'impression que c'est un truc... En fait, les gens qui découvrent le metalcore aujourd'hui ont l'impression que c'est un truc actuel, alors que c'est un style de musique qui a commencé il y a longtemps et qui a évolué vers ce qu'il est aujourd'hui. On.
[01:41:19] Speaker C: Est complètement d'accord. Avec des trucs comme Caliban, avec plein de trucs comme ça.
C'était vraiment le début du metalcore après la phase post-hardcore, etc.
[01:41:31] Speaker A: T'as écouté ça quand t'étais allé à l'école ? T'as écouté ça dans ton autre malin ? Ah.
[01:41:34] Speaker C: J'Étais plus à l'école, j'étais déjà à la fac. Non.
[01:41:35] Speaker A: Mais je te parle de quand t'étais petit pour... T'sais moi j'ai des... Je prends un rythme, donc je reviens à ton enfance. Oui, pardon, excuse-moi. Tu veux vraiment parler de mon enfance ? Cette musique, non mais je vais pas te demander si... Non, non, t'inquiète, t'as pas de problème. En l'occurrence, à chaque fois on te demande aux gens, est-ce que ça leur a amené des amis ? Est-ce qu'au contraire ils ont été ceux qui ont été mis de côté ? Bien.
[01:41:52] Speaker B: Sûr. On.
[01:41:53] Speaker A: A tout le temps le... Tous tes.
[01:41:54] Speaker C: Potes, tous les potes que j'ai eus dans ma vie, à part quelques-uns, c'est tous la même chose quoi.
C'est.
[01:42:00] Speaker A: Pas évident parce que tout le monde n'habite pas dans un endroit où les gens écoutent ce genre de musique. Après on a un âge où ça existait un peu plus.
Après.
[01:42:09] Speaker C: On se contamine les uns les autres, même si certains n'écoutaient pas ça, on se contamine les uns les autres. Donc voilà quoi, ça fait partie du truc. Il.
[01:42:17] Speaker A: Y a des potes à toi qui t'ont amené des découvertes que t'as trouvées kiffantes ? Ouais.
[01:42:20] Speaker C: Bien sûr ! Il.
[01:42:21] Speaker A: Y avait tout ce délire comme nous on parle souvent qu'on est des vieux cons.
Il y avait cet échange de cassettes dans un premier temps, les CD gravés dans un second temps.
Des.
[01:42:33] Speaker C: Trucs comme Jimmy Twirl qu'on m'a fait découvrir, c'est incroyable, l'écriture est incroyable, d'ailleurs ils ont sorti un nouvel album, je ne sais pas quand. On m'a fait découvrir, Ospring, on me l'a fait découvrir. Pareil, Grinden, Noé Fix, tous ces trucs-là, c'est plein de potes qui m'ont fait découvrir. Puis à l'époque aussi, il y avait Rock Sound avec Pierre que vous avez reçu. Il y avait aussi les recommandations Fnac, je ne sais pas si tu te rappelles, c'était pour les fans de Blink, donc moi je regardais, ok, j'achète.
Ah.
[01:43:01] Speaker B: On s'est bien foutus de ma gueule ! Non.
[01:43:04] Speaker C: J'Étais content, j'ai découvert plein de trucs comme ça. J'ai découvert New Fanglory comme ça, parce que pour les fans de Blink, le mec c'était super fort. Il savait comment faire vendre du disque, quoi. Mais oui, bien sûr, c'était hyper important. Écouter au casque, comme d'autres invités vont le dire. T'avais.
[01:43:17] Speaker A: Un passage skater... À.
[01:43:19] Speaker C: Mort ! À mort ! Snowboard, skate, on se pétait la gueule, on s'en foutait, mais en même temps on était nuls, donc...
J'ai jamais été un bon skater, jamais du tout été un bon skater, un peu mieux en snowboard, mais le skate c'était un peu chaud.
Bah je suis grand, tu vois, donc bon...
[01:43:36] Speaker A: Oui, pour la salivité peut-être. Est-ce que t'as eu la mèche du côté hémo ? Bien.
[01:43:41] Speaker C: Sûr, mais bien sûr j'avais la mèche quand on s'est connu. T'avais.
[01:43:44] Speaker A: Une mèche quand on s'est connu ? Bah.
[01:43:45] Speaker B: Il était dans sa période hémo. Bah.
[01:43:47] Speaker A: Excuse-Moi j'avais un œil en moins parce qu'elle était trop grande. Bah.
[01:43:49] Speaker C: Oui, bien sûr que j'avais une mèche, bien sûr. Ah oui, bien sûr, j'avais la belle mèche.
En même temps, ça m'allait bien la mèche. Bah.
[01:43:56] Speaker A: Ça m'allait bien aussi, j'avais des cheveux à cette époque-là. En.
[01:44:00] Speaker C: Vrai, Pierre, ça nous allait pas très bien.
Faudrait.
[01:44:03] Speaker A: Absolument que je retrouve une photo, je vais t'en demander une parce que... Sur.
[01:44:06] Speaker C: Facebook, tu regardes, il y a mes photos avec la mèche. Ils.
[01:44:08] Speaker A: Ont effacé mon Facebook donc j'ai peut-être pas ces photos mais je suppose que certains amis doivent avoir un desktop pour me faire chanter un jour.
Toujours, j'aurai des sous, mais comme je n'en aurai jamais, c'est perdu. Qu'est-ce qu'il y a eu d'autre ? Tes amis, ces amis-là que t'as eu avec la musique, tu les as toujours ? Ouais, tous. C'est avec eux que t'as monté un des groupes que t'as essayé de faire ? Ouais.
[01:44:27] Speaker C: Bien sûr, avec Aurelien, avec lequel j'ai monté Fallaster, l'un des premiers groupes que... Non, le premier, le dernier, enfin...
En fait, on a changé de nom à chaque fois, donc bon bref, j'ai toujours fait de la musique avec lui. Ça tisse, ça resserre aussi les liens, quoi. C'était mon meilleur pote, ça l'est toujours. C'est le parrain de mon fils, d'ailleurs. C'est mon meilleur pote ever. On a tout fait ensemble, on a tout vécu ensemble.
Et ouais, on a tout écrit. On écrivait tous les morceaux ensemble de Follaster. C'était une époque assez chouette. Mais.
[01:44:58] Speaker A: J'Imagine que... C'était vers quel âge que t'as eu ton groupe ? J'ai.
[01:45:00] Speaker C: Eu des groupes de l'âge de 12 ans à 30 ans.
[01:45:04] Speaker A: Et il y avait ce rêve de grande salle où il y avait surtout ce kiff juste de jouer. Oui.
[01:45:10] Speaker C: Bien sûr, on avait des rêves. Après, il y a eu aussi surtout une grosse désillusion. On a fait pas mal de choses avec ce groupe. On a fait la première partie de Ballet de Forme Valentine, on a fait la première partie de Finch, d'Escape the Fate, de Superbus, Vegastar, enfin je ne sais quoi.
[01:45:26] Speaker A: Ça y est, on l'a perturbé, il va mourir. On a diffusé un gaz. C'est.
[01:45:30] Speaker B: Le moment émotion, c'est parce qu'il a.
[01:45:31] Speaker A: Parlé d'Escape The Fight. Il préfère moins ma bite que... Attention, c'est le nom du chanteur. À.
[01:45:38] Speaker B: L'Époque, c'était pas ma bite, c'était René à l'époque. C'est.
[01:45:40] Speaker A: Pour ça qu'il est déçu. C'est pas un verre d'eau, là ? On va le faire, on va le faire. Tu es en train de t'étouffer vraiment ? Un.
[01:45:48] Speaker C: Petit peu. J'ai.
[01:45:49] Speaker A: Du Coca, si tu veux bien boire dans mon mug, mais je crois que.
[01:45:51] Speaker C: J'Ai pas bu.
[01:45:54] Speaker A: Ah.
[01:45:55] Speaker C: Ça va mieux. Non, écoute, on a fait des belles choses quand on a fait la générique d'une série télé, comme je te le disais.
On a fait pas mal de trucs. Il.
[01:46:03] Speaker A: Y a eu quand même cet engendrement de faire de la scène, etc.
Quand vous avez fait des premières parties et tout, il y a eu aussi cette découverte de ce que c'est la scène qui marche et comment ça se passe derrière aussi. Tout.
[01:46:12] Speaker C: À fait. Et puis, on a eu des propositions de signatures. Je me rappelle un gros label canadien, Victoria Records, pour ne pas les nommer, nous avait contacté, etc.
Mais ils voulaient qu'on fasse... On avait fait un titre un peu... Pour rigoler. Pour rigoler, ouais. Avec de l'autotune, etc. Mais c'était vraiment pour se marrer qu'on avait fait ça. Et.
[01:46:34] Speaker A: Puis ils s'étaient tombés dessus. Ils.
[01:46:36] Speaker C: Ont dit c'est génial, vous voulez pas faire un album comme ça ? J'ai dit non, j'ai pas envie. Donc voilà, ça s'est arrêté comme ça.
Ah.
[01:46:42] Speaker A: Oui ! Ah ouais ! Excuse-moi, c'est pas méchant que je rigole ! C'est juste que je me dis, c'est quand même l'enfer ! Il y a quand même... Tu dis, ah putain, ils nous ont contactés ! Il doit y avoir un truc ! Mais ils nous ont pas contactés pour les bonnes raisons, quoi ! Ouais.
[01:46:53] Speaker C: Pareil, il y avait Universal qui nous avait contactés, mais ils voulaient qu'on chante en français... C'était pas possible, on n'avait pas envie... C'était.
[01:46:58] Speaker A: À l'époque où le métal avait un.
[01:46:59] Speaker C: Petit peu de... Ouais, c'était après la vague Plemo. Donc c'était 2008, 2009, 2010. Un truc comme ça, donc moi ça m'intéressait à la moitié de faire ça.
Si.
[01:47:10] Speaker A: C'Était des chansons que tu faisais pour rigoler et qu'on t'a dit fais ça, c'est pas bon du tout. Et.
[01:47:13] Speaker B: À cette époque-là, tu commençais déjà à faire un peu des concerts, à produire. Oui.
[01:47:17] Speaker C: Je fais des concerts depuis 2001, 2002. A.
[01:47:21] Speaker A: Quel moment tu t'es dit, j'ai envie d'organiser un concert ? J'imagine que c'était un truc local quand t'as commencé. Dès.
[01:47:27] Speaker C: Que j'ai été majeur.
Non, même pas, je suis con. Mon premier concert, je l'ai organisé en 2014. Et ma mère m'a raconté une anecdote... En.
[01:47:35] Speaker A: 94, j'imagine. Parce.
[01:47:35] Speaker C: Que 2014, c'est il n'y a pas si longtemps. Non.
[01:47:38] Speaker A: Non, pardon, pardon. Je me prémédie ça parce que je n'ai pas envie de voir vos dix dernières années. Non.
[01:47:44] Speaker C: Non, à 14 ans, pardon, c'est ce que je voulais dire. J'ai commencé à faire à 14 ans, donc vu que... Putain, je ne sais pas calculer. Tu n'es pas bien en 2000, là. Je commençais à organiser des concerts fin des années 90. Et ma mère me racontait, me disait, enfin l'autre fois, elle me disait qu'elle m'avait surpris une fois au téléphone, à 14 ans, en train de vendre mon groupe en me faisant passer pour un agent. Déjà.
[01:48:09] Speaker B: Mytho à l'époque.
Faut qu'on enchaîne pour qu'ils puissent boire Pierre. Oui.
[01:48:16] Speaker A: Oui, c'est vrai. On va faire une petite pause pour que tu puisses reprendre un peu tes esprits. Je.
[01:48:21] Speaker C: Suis malade comme un chien en vrai. Putain.
[01:48:22] Speaker A: Je t'ai niqué ton cotard. C'est pas grave, je ne peux pas tomber malade. Enfin, The Offspring, tu as choisi The Offspring et Pierre dit que les gens ne choisissent pas. Gone.
[01:48:31] Speaker C: Away. Incroyable. Incroyable Gone Away parce que l'histoire derrière la chanson c'est Dexter Holland le chanteur.
qui a sa petite amie qui est morte, qui est morte dans un accident de voiture. C'est.
[01:48:44] Speaker B: Rigolo. Donc.
[01:48:48] Speaker A: Il a fait une chanson là-dessus.
OK. Et.
[01:48:50] Speaker C: Puis il a fait aussi une version piano aussi, qui est hyper belle. Et puis The Ospring, le premier groupe pour lequel j'ai acheté un ticket de concert et que j'ai refait, et que j'ai fait pour la première édition du Slam Dunk en 2023. C'est assez émotionnel.
J'adore.
[01:49:07] Speaker A: The Offspring. Ils ont pas tout le temps bien joué quand même. Moi.
[01:49:12] Speaker C: Je trouve pas trop ce truc là, des fois on me dit ouais ce groupe là il joue pas trop bien. A partir du moment où ce groupe te parle tu vois tu regardes après oui des fois ça peut être un peu décevant mais bon. Tu.
[01:49:21] Speaker A: Sais je suis fan de Korn donc bon on pourra pas... Ah on va le barrer. Ça va pas toujours jouer très bien. Ok c'est un petit peu une émotion, je savais pas du tout qu'en fait il avait vécu ça Dexter donc que du coup...
Je crois que c'est ça. Ou alors c'est l'histoire du clip, mais bon peu importe, c'est quand même touchant. Ouais.
[01:49:37] Speaker C: Tout à fait. Tu.
[01:49:38] Speaker A: Leur as déjà dit quand tu les as produits, t'as osé leur parler de ça ? Ouais.
[01:49:41] Speaker C: Non mais ça c'est la grosse question qu'il y a plein de gens qui me posent parce qu'il y a plein de gens de Lyon, parce que le Slam Dunk est à Lyon, qui me posent la question souvent, ouais, alors t'es allé voir l'artiste, etc. Et en fait, je veux dire, qu'est-ce que j'ai de plus à lui dire que...
quelqu'un d'autre en fait. On allait les voir 3 millions de fois pour leur dire mec t'as changé ma life, mec t'as fait ci, mec t'as fait ça. Donc tu sais quoi, je m'abstiens de leur parler, je leur fais coucou, ils me.
[01:50:03] Speaker A: Font coucou, je suis content.
J'ai rien de spécial à en dire. T'as satisfaction parce que t'as pu produire un spectacle ? Ouais.
[01:50:09] Speaker C: Bien sûr. Je pense pas que tu puisses tisser des liens comme ça avec des mecs comme ça. Ah.
[01:50:12] Speaker A: Ouais, non, non, je sais pas. C'est juste que des fois t'es juste trop tellement content que tu sais pas, d'un coup tu fonces et puis tu dis « aaaah » et puis bon, après tu fais « ah bon ». Après.
[01:50:20] Speaker C: J'Ai la retenue, tu vois, du directeur du festival.
Je.
[01:50:22] Speaker A: Peux me ramener en faisant le débile, quoi.
[01:50:31] Speaker C: On.
[01:50:33] Speaker A: Va donc passer ce clip, comme ça tu vas pouvoir revenir à tes esprits.
[01:51:21] Speaker D: Je.
[01:51:21] Speaker A: Suis.
[01:52:13] Speaker D: C'est la fin de cette vidéo ! Merci d'avoir regardé !
C'est la fin de cette vidéo.
C'est la fin de cette vidéo.
[01:57:17] Speaker C: Lâchez.
[01:57:17] Speaker F: Prise sur la cité.
[02:00:24] Speaker A: Et BMW ? Oh, c'est Gravity ! J'aime bien le dire avec un accent magnifique américain, Gravity. Et BMW ? Gravity avec cendre. Tu.
[02:00:32] Speaker B: Sais c'est qui qui a choisi ça ? Non, c'est qui ? C'est.
[02:00:35] Speaker A: Une personne assez extraordinaire. Ah oui ? Une personne qui d'une gentillesse incroyable. Ah.
[02:00:39] Speaker B: Bon ? Anthony.
[02:00:41] Speaker A: ? Non, évidemment que non. C'est Amélie.
Merci.
[02:00:45] Speaker F: Amélie. Je.
[02:00:47] Speaker A: Vais partir quand même. J'avoue, je vais me faire tirer les oreilles mais je ne connais absolument pas ce groupe-là. Donc je vais te laisser nous les présenter et nous dire pourquoi tu as choisi. Alors.
[02:00:57] Speaker F: Déjà t'apprends ça en anglais d'abord le nom et après en français mais c'est un groupe français. Donc ils sont de Montpellier à la base. Maintenant ils ont un peu bougé et tout mais voilà. Ça existe depuis, alors si je dis pas de conneries, je crois que c'est 2009. C'est un peu le bordel mon truc. Tu vois il y a des trucs, des machins, bref.
C'est quelqu'un qui vient de tomber le fantôme. Ça date de 2009, la formation. Ils ont fait 4 albums. Là, ils reviennent sur un EP avec 4 titres et ils ne vont faire que des featurings. Là, c'est un featuring avec Julien Lebon. C'est le chanteur de Atlantic Chronicles.
Il chante aussi dans Early Maggots le groupe de reprise de Slipknot.
[02:01:45] Speaker A: On.
[02:01:46] Speaker B: L'A reçu ici d'ailleurs, vous pouvez retrouver l'interview sur notre YouTube.
Donc.
[02:01:51] Speaker F: En fait c'est ce EP qui va sortir, je sais plus il m'a dit les dates mais je suis très très nulle. T'inquiète.
[02:01:56] Speaker B: C'Est pas grave. Ça sort bientôt. C'est.
[02:01:58] Speaker F: En fluo. Le 12 septembre. Donc voilà, et en fait, ils ont un univers qui est très inspiré de... Alors, il m'a parlé de jeux vidéo, le Bioshock, je connais le nom, mais un autre truc, je sais pas si c'est un jeu vidéo Frostpunk. Je.
[02:02:13] Speaker A: Ne peux pas te renseigner, je ne.
[02:02:14] Speaker B: Vous pas ouvrir. Oui, notre expert jeu vidéo vient de confirmer. Mais.
[02:02:18] Speaker F: Voilà, tout ce qui est en fait art déco, art nouveau. Il m'a parlé aussi de Batman des années 93. J'étais amoureuse de Batman, quoi, bref.
Il.
[02:02:26] Speaker A: A une belle voiture parce qu'il n'est pas super beau. Il.
[02:02:31] Speaker F: Avait ce côté mystérieux. Ils appellent leur style de musique metal dystopique parce que c'est leur univers visuel mais ça se rapproche du deathcore. La nana qui chante c'est Émilie. Qu'est-ce que je peux dire de plus ? Il m'a donné des dates aussi.
T'as.
[02:02:56] Speaker B: Pas de choses à nous dire sur ce clip ? Ah oui ! Ah voilà ! Ah.
[02:02:59] Speaker F: Oui bah j'suis timide ! Toi.
[02:03:00] Speaker A: T'Y as participé ? oui.
[02:03:02] Speaker F: ! Donc il y a certains costumes, notamment... C'est.
[02:03:04] Speaker A: Toi qui avait les masques et tout ? Le.
[02:03:06] Speaker F: Masque, alors pas le... Pas le masque... Enfin voilà, pas la coiffe dorée mais tout ce qui est masque, enfin tout le personnage qui a le masque... Voilà, la robe et tout ça, voilà. Vous.
[02:03:16] Speaker A: Comprenez que si elle est ici, c'est aussi parce que vous pouvez la voir avec son travail et que du coup, vous pouvez l'engager pour des centaines de milliers d'euros. Et.
[02:03:25] Speaker B: Sachez qu'il y a son Instagram dans la description, comme ça vous pouvez aller la follow, parce qu'elle fait du travail magnifique.
Merci.
[02:03:32] Speaker F: Bah dis donc, je vais re-gérer. On me dit dans l'oreillette, il cherche un booker. C'est.
[02:03:40] Speaker B: Dommage, il n'est pas un booker, il est producteur de spectacle.
[02:03:51] Speaker A: Si.
[02:03:51] Speaker B: Vous voulez les faire jouer, vous pouvez même les contacter. Ils seront ravis de venir jouer.
[02:03:56] Speaker A: Ils sont bien aimables. Et ça on voit bien. Ah bah si c'est bien ménage comme ça tout le temps, c'est sûr que c'est pas mal. C'est d'autres choses à dire, des émotions, des petites choses, on a bien compris que tu les aimais bien parce que si t'as accepté de travailler avec eux, c'est.
[02:04:08] Speaker C: Que l'univers te plaît. C'est.
[02:04:09] Speaker A: Ta musique en plus. Je.
[02:04:10] Speaker B: Pense qu'il faut que tu montes un petit peu ton micro.
Voilà. Tu.
[02:04:13] Speaker C: As un réel de clip, c'est ça ? Non.
[02:04:15] Speaker B: Elle a fait des costumes. Pierre, il faut que tu parles dans ton micro aussi, je crois, je ne sais pas. Qu'est-ce qu'il se passe, Marcel ? Ah, t'es trop loin de moi. Il.
[02:04:23] Speaker A: Hurle ! Donc c'est elle qui a fait les costumes. Oui.
[02:04:29] Speaker B: Bravo, bravo pour ce costume, magnifique costume. C'est à moi ? C'est.
[02:04:33] Speaker A: À toi. Excusez-moi, je fais bien mon travail. Nous, comme à chaque fois à ce moment-là de l'émission, bien sûr, nous faisons un petit clin d'œil à nos abonnés Patreon. Vous savez que quand vous vous abonnez au tiers Headbanger, vous avez l'autorisation de choisir un clip international ou français ou peu importe.
Toujours est-il que vous choisissez et vous nous expliquez. C'est la petite minute de l'abonné Patreon et cette fois-ci dans la battle, c'est Legend Lolo qui nous parle, ce spécialiste musical de Bordeaux, qui nous a choisi un petit clip, il a gagné.
Alors avant de balancer le clip, juste je voulais dire qu'il a dit c'est pas un exercice où je suis bon, parce que je dis tout comme ça, parce que ça va le faire rougir chez lui. Mais on fera avec, bonne émission. Et puis il avait envie de faire un gros bisou à Pierre Lapin. Je me contente de ça. Pour résumer sa phrase, Pierre, on t'envoie plein de bisous et d'amour. Le choix qu'il a fait, attention, je vous le dis parce que je regarde, j'ai oublié aussi, c'est Thorn Hill avec Silver Swarm. Tu connais un petit peu ? Non, c'est pas ça ? Zwarm, voilà.
Ça nous fait toujours peur cette langue. Alors.
[02:05:42] Speaker B: Ils sont pas allemands. Oui.
[02:05:45] Speaker A: J'Imagine bien. Ils.
[02:05:46] Speaker B: Aiment bien Deftones. Ah.
[02:05:48] Speaker A: C'Est eux, d'accord. Ils.
[02:05:50] Speaker B: Aiment beaucoup Deftones. Et je n'arrive pas à savoir, en fait je trouve ça vachement bien et en même temps le côté où on prend un riff d'une chanson de Deftones, le chant d'une autre chanson de Deftones et on mélange tout. Du coup c'est bien et en même temps ça me dérange un petit peu moi.
C'est.
[02:06:08] Speaker C: Pas les seuls à faire ça. En.
[02:06:10] Speaker B: Ce moment, il y en a beaucoup qui font ça. Un peu trop, à mon goût. Tu balances ou pas ? Tu.
[02:06:15] Speaker A: Peux balancer. On n'arrête pas nous. Nous, on ne se prive pas.
Après, on s'en fout, ils ont le droit de faire ce qu'ils veulent. Je.
[02:06:22] Speaker C: Balancerai le jour où je viendrai en anonyme. C'est.
[02:06:27] Speaker B: Derrière une petite mosaïque. Si tu veux on met la mosaïque et.
[02:06:32] Speaker C: On modifie ta voix juste le temps.
[02:06:37] Speaker A: Que tu dis.
On.
[02:06:39] Speaker B: Voit pourquoi c'est lui le producteur de spectacle. Du.
[02:06:42] Speaker A: Coup l'émission va marcher maintenant, les gens se posent des questions. Bon allez on y va, on va écouter ce Legend Lolo.
[02:06:49] Speaker B: Salut les bangers, salut le shmul. Merci.
[02:06:53] Speaker A: À tous d'avoir voté sur Patreon pour.
[02:06:55] Speaker B: Le clip de la semaine. Donc j'ai choisi Silver Swarm de Thornhill pour.
[02:07:00] Speaker A: La sortie du troisième album qui est sorti le 4 avril et qui s'appelle Bodies. Voilà.
[02:07:05] Speaker B: Le clip qui parle des relations toxiques. J'ai.
[02:07:09] Speaker A: Une petite question pour Ben, à savoir.
[02:07:11] Speaker B: Pourquoi dans les clips de métal souvent.
[02:07:12] Speaker A: C'Est tourné en boîte de nuit et les gens ils dansent comme si c'était David Guetta ? Je.
[02:07:18] Speaker B: Fais souvent des concerts de métal, c'est.
[02:07:20] Speaker A: Pas comme ça. En.
[02:07:22] Speaker B: Tout cas, merci à tous et je.
[02:07:23] Speaker A: Vous souhaite une bonne soirée. Vive Restless, vive Bang Bang et bonne émission les gars. Ciao. Bon, ça va, le message, il est bien. C'est.
[02:07:32] Speaker C: Vrai, il a raison. Moi, j'ai vraiment du mal avec les clips de métal où tu vois des danseurs.
S'ils.
[02:07:38] Speaker A: Dansent sur la musique ça va, mais s'ils font... Je.
[02:07:42] Speaker C: Sais pas, il y a un truc qui n'est pas raccord. Moi.
[02:07:44] Speaker B: Il y a plein de trucs qui me dérangent dans les clips de métal. L'un.
[02:07:49] Speaker C: D'Eux c'est ça, vraiment les danseurs. Dans un kill du métal j'ai un... Enfin bref. Mais.
[02:07:53] Speaker A: S'Ils font de la danse moderne ou classique sur le son ça va. Mais.
[02:07:56] Speaker C: S'Ils sont boîte de nuit ? Je vois pas trop l'intérêt, c'est pas ça qui va dégager une identité, qui va te donner une image.
[02:08:04] Speaker A: Ou alors c'est que c'est mal utilisé. Après.
[02:08:07] Speaker B: On va pas se mentir, dans le métal, le bon goût, c'est quand même... C'est.
[02:08:12] Speaker C: La bagarre ! C'est.
[02:08:12] Speaker B: La bagarre ! Non, non, mais je veux dire, y'a pas tout le temps du bon goût. Et alors, je voudrais réagir à Legend Lolo qui dit, c'est plus trop côté Deftones maintenant, ils ont un son propre maintenant. J'ai envie de dire que sur l'album qui vient de sortir, là où il y a cette chanson, y'a quand même cette chanson, je crois que c'est celle-là...
[02:08:37] Speaker A: Oh.
[02:08:39] Speaker C: Oui, en plus le delay !
Et c'est pas Defqon ça ? Non.
[02:08:46] Speaker B: C'Est Soundhealer. Avant.
[02:08:47] Speaker F: Aussi j'écoutais Defqon.
[02:08:52] Speaker A: Bon.
[02:08:53] Speaker B: Donc, c'est quand même un peu Deftones, je suis désolé, mais ce que je dis c'est que j'arrive pas, j'ai fait écouter à quelqu'un et il m'a dit ah non mais en fait j'écoute ça en boucle maintenant c'est trop bien et je trouve ça bien, il y a juste un truc qui me dérange un peu.
On.
[02:09:09] Speaker C: Me les a proposés, j'ai refusé moi.
Non.
[02:09:13] Speaker A: Mais pas parce qu'ils font du Deftones. Non.
[02:09:16] Speaker B: Mais l'album est bien, mais il y a ce truc qui me dérange un petit peu. Je ne sais pas trop quoi en penser. Mais.
[02:09:21] Speaker A: C'Est parce que c'est écouté probablement par des personnes qui sont plus jeunes que nous globalement.
Je.
[02:09:28] Speaker B: Pense que c'est le génie de plein de groupes en ce moment qui font ça. Il y a Narrowhead, il y a Gilmury, il y a tous ces groupes-là qui font des trucs. Le grunge qui revient en force. Une forme de grunge en tout cas.
C'est.
[02:09:43] Speaker A: Pas un CD qu'on a forcément préféré. D'ailleurs.
[02:09:45] Speaker C: On fait Super Heaven au backstage, vous connaissez pas Super Heaven ? Si.
[02:09:50] Speaker B: Bien sûr. C'est très grunge, 90's, noise, non c'est très bien. On.
[02:09:58] Speaker C: Fait un jour au backstage.
On a signé un nouveau groupe aussi, enfin nouveau, qui s'appelle Split Chain. C'est anglais aussi. C'est grunge aussi.
Très.
[02:10:07] Speaker B: Très bien. Bon choix. Si.
[02:10:09] Speaker A: Vous voulez toute la liste, allez donc sur leur site opuslive.fr. Il.
[02:10:14] Speaker C: Y a les liens biétrie pour acheter, paiement sécurisé, aucun problème. Et.
[02:10:19] Speaker B: N'Hésitez pas à prendre vos places en amont, n'attendez pas la dernière minute. Autrement.
[02:10:23] Speaker C: On annule. Et.
[02:10:25] Speaker B: Après vous faites « Oh mais je comprends pas, je voulais y aller ». Non.
[02:10:28] Speaker C: Non, on n'a jamais annulé.
En.
[02:10:29] Speaker A: Tout cas, apparemment, vous avez des voix.
[02:10:30] Speaker B: De p'tit con. Je comprends pas, ils font plus de concerts parce qu'ils sont ruinés. On y va ? On.
[02:10:37] Speaker A: Va regarder ce clip choisi par Legend Lolo. Surtout, n'hésitez pas. Si vous voulez nous aider, vous pouvez vous abonner. Lorsque vous n'avez plus le moyen, vous pouvez vous désabonner. Il n'y a pas d'engagement. Et surtout, ça nous aide. Et en plus, vous pouvez vous amuser à nous proposer des clips et à laisser des petits messages comme ça. Et.
[02:10:51] Speaker B: Au mois d'avril, vous pouvez gagner une guitare. En.
[02:10:52] Speaker A: Plus, c'est vrai. Tout à fait. Et Legend Lolo, tu vois, ton message était très bien. Schecter, ouais.
[02:10:58] Speaker B: Il suit, hein ? On y va, Marcel.
[02:15:27] Speaker A: Il.
[02:15:28] Speaker D: Était en train de manger une saucisse.
[02:15:56] Speaker C: Il.
[02:15:56] Speaker A: Serait bien enfilé celle-là ! C'était un choix de l'un d'entre vous sur Patreon, vous pouvez le faire vous aussi, patreon.com slash rstlssradio. Et si vous nous aidez, vous aurez la possibilité de parler à l'antenne, d'être là tous les dimanches, pendant votre minute de gloire. Merci encore une fois pour ce choix, les John Lolo. Et les choix qui ne passent pas parfois reviennent un petit peu dans la bataille. N'hésitez pas donc à faire… Comme Sean Cooke ! Je t'aime Ben ! Ces références jeunes, j'aime ! En tout cas voilà, merci infiniment Legend Lolo qui est notre ami Bordelais, il nous suit depuis bien longtemps. On revient à toi ma petite Amélie. Ne me regarde pas avec ces yeux-là, j'ai l'impression que j'ai fait quelque chose de très très mal. Non.
[02:16:36] Speaker B: T'As fait quelque chose de mal ! Vila.
[02:16:40] Speaker A: Vila va ! T'as un droit de me mettre une... Ah, je crois que j'ai de l'herpès. En.
[02:16:43] Speaker B: Plus de l'air con ? Ça c'est une blague des inconnus ça. Ah oui ? Ouais. Tu bois pas, t'as l'air con, tu bois un verre, t'as l'herpès.
C'est.
[02:16:58] Speaker A: L'Homme preneur, c'était moi ! Je l'aime beaucoup. Amélie, tu as deux choix dans cette émission. Le deuxième choix, moi je l'ai vu déjà, je l'ai écouté. Tu n'as pas choisi dans la facilité. J'aime beaucoup, mais je me dis que... Wow. Compliqué. L'espace peut mener très loin.
Mais le clip est assez fou et la chanson, si tu es sous acide, c'est très mauvais. Ah bien sûr, la drogue, c'est très mauvais pour la santé. Attention, ne jamais en prendre. Encore.
[02:17:27] Speaker B: Moins si vous allez regarder ce clip. En.
[02:17:30] Speaker A: Tout cas, pas celle qu'il faut imaginer les choses. Je crois que c'est foutu. Tu as choisi quoi ? Donc.
[02:17:34] Speaker F: J'Ai choisi Igor avec 3 R. Donc il y a un clip qui est sorti là pour le... Non je sais.
[02:17:40] Speaker A: Pas pourquoi, je suis désolé boy, je voulais pas te couper. C'est juste que Igor avec 3 R c'est parce qu'il est fan de Rue peut-être. Ouais.
[02:17:46] Speaker F: Peut-Être. Je.
[02:17:46] Speaker A: Me suis posé la question, faudrait que je lui demande parce que je le croise de temps en temps. Il.
[02:17:49] Speaker B: Va faire tout noir.
Comment tu t'appelles toi ? Guy.
[02:18:03] Speaker A: Igor, oui. Igor.
[02:18:05] Speaker F: Donc, a sorti un clip. Alors, je t'avais montré aussi, Ben. On en a parlé un peu. Donc, c'est un clip. Effectivement, c'est fait avec l'IA, mais je suis allée chercher des infos quand même. C'est pas que ça. Donc, du coup, en fait, je pense qu'il y a eu dû avoir une interview parce que j'ai retrouvé les mêmes phrases un peu partout. En gros, ils expliquent qu'ils ont d'abord commencé le clip en faisant des images 3D. Après, ils se sont amusés à faire des trucs avec l'IA, mais pour déconner, quoi.
Et en fait, ils se sont rendu compte que ça rendait bien, donc ils ont mixé les deux. Je pense que ça se voit à peu près quand c'est Lya et quand c'est les trucs 3D qu'ils ont fait. Mais moi, ça m'a... Déjà, Igor, j'adore. C'est un groupe... Alors.
[02:18:47] Speaker A: Igor, ils font quoi comme c'est le musicien ? Justement.
[02:18:48] Speaker F: C'Est ça. C'est un peu indescriptible. C'est pas forcément digest pour tout le monde.
Cette.
[02:18:56] Speaker A: Chanson est très particulière, le reste peut être barré. C'est.
[02:18:59] Speaker F: Un groupe qui mélange balmusette, qui mélange du baroque, du clavecin, des poules. Du.
[02:19:08] Speaker B: Métal et de la techno et de l'électro. Je.
[02:19:11] Speaker F: Ne le considère pas comme métal, c'est juste que c'est le côté extrême qui.
[02:19:15] Speaker A: Fait que du coup... Bon là c'est très électro. Il.
[02:19:18] Speaker B: Y a quand même des drums, en live il y a de la guitare. C'est.
[02:19:22] Speaker F: Ça, il y a quand même un côté métal plus par rapport au chant on va dire, par rapport à la batterie, peut-être à certains riffs et tout, mais c'est vrai que c'est... En fait pour moi il rentre dans aucune case en fait.
Je ne connais pas d'autres groupes qui fait ça. C'est.
[02:19:35] Speaker A: What The Fuck un peu quand même. Bah.
[02:19:37] Speaker F: C'Est ça, mais en fait ça fait What The Fuck, mais en fait tu sens que c'est très chirurgical, c'est très carré-carré.
Et en fait, moi quand j'écoute ça, j'ai l'impression que je peux le redécouvrir à chaque fois parce qu'il y a tellement de sons qui sont mis à certains endroits précisément, tu te fais jamais chier quoi. Et.
[02:19:55] Speaker C: C'Est un des principaux groupes français de métal.
C'est.
[02:20:02] Speaker B: Pas du métal si t'avais écouté. C'est.
[02:20:05] Speaker A: Vrai qu'Igor et Benoît ont mis dans cette scène-là parce qu'ils aiment cette scène-là aussi. Et.
[02:20:10] Speaker B: Puis je pense que c'est quand même le public qui est le plus à même d'aimer ce genre de musique quand même. Et.
[02:20:16] Speaker A: Puis ceux qui vont à l'after à 16h de trois jours après la première soirée.
[02:20:22] Speaker C: Non.
[02:20:23] Speaker F: Mais bon, il faut déjà avoir une ouverture d'esprit sur certains trucs. Et là, justement, le clip qui est sorti, ça s'appelle ADHD, en fait ça veut dire TDH, c'est la version anglaise.
TDH c'est Trouble du Déficit de l'Attention, avec ou sans hyperactivité chez nous, mais je ne sais pas s'ils font cette distinction là-bas. Et du coup, le clip, je ne sais pas si je vais retrouver la phrase, Ils disent que c'est une sorte de morceau autobiographique qui part d'un point pour aller vers un autre, sans lien clair, si ce n'est que la personne elle-même. Des simples pensées symbolisées ici par des simples points sonores dans les silences et un chaos pathologique complexe qui d'une manière ou d'une autre tient encore debout. Tout va de plus en plus mal jusqu'au lâcher prise lors du final.
C'est vraiment ça en fait, je trouve que le montage vidéo, je le trouve incroyable parce qu'il est ultra calé sur la musique. On a l'impression, c'est ce que je te disais, je pense pas que ça a été fait comme ça mais limite on dirait qu'ils ont fait la musique après avoir fait le montage pour que ce soit tout calé.
En.
[02:21:36] Speaker A: Tout cas, il y a des images quand même particulières, si vous êtes un peu sensibles. Mais c'est que du faux, donc ça va. Mais ça peut peut-être choquer certains. Moi, j'ai trouvé qu'il y avait de l'humour.
[02:21:47] Speaker F: Aussi quand même. Mais même en général, je trouve qu'il y a un côté humoristique même quand tu l'écoutes. Il.
[02:21:53] Speaker B: Y a un côté auto-dérision.
[02:21:56] Speaker C: Le.
[02:21:56] Speaker A: Personnage est complexe, peut-être qu'un jour on le recevra ici. Mais il est complexe, mais il est fascinant, il est très intéressant, très sympathique, très réservé en même temps. Il y a beaucoup de choses, et puis s'il dit que c'est autobiographique... Moi je.
[02:22:09] Speaker F: Trouve que ça me plaît énormément parce que c'est de la sur-stimulation auditive pour moi. T'as le cerveau qui est tout le temps en exergue, qui capte tous les petits trucs, et c'est pour ça que je vais le réécouter mille fois.
Alors qu'en plus, ce clip-là, quand je l'ai regardé, je me rappelle, j'ai envoyé à ma pote, qui adore aussi, je lui ai fait « Ouais, la musique, pas ouf, mais le clip, il est ouf ». Et après, j'ai réécouté plusieurs fois, et là, cette semaine, j'ai fait que ça, quoi. Ça.
[02:22:35] Speaker B: Ça doit bien aller. Je.
[02:22:38] Speaker A: Pense que l'analyse du cerveau, après, est particulière. Tu l'as écouté, toi, Anthony ? Non.
[02:22:42] Speaker C: Pas du tout. Ah.
[02:22:43] Speaker A: Bah, tu vas découvrir.
Non.
[02:22:44] Speaker F: Mais voilà, disons que le sujet, je connais. Oui.
[02:22:47] Speaker A: Oui, je pense qu'effectivement quand on a peut-être ce genre de trouble, ça doit vraiment être calé sur cette façon de traiter l'information dans notre cerveau. Qui va très vite et dans tous les sens. Bon bah on va regarder ça.
On y va ? Tout est bon ? A voir absolument live aussi Igor et à soutenir. De toute façon j'ai bien l'impression que ça marche quand même plutôt pas mal parce que j'ai regardé moi le jour de la sortie il y avait déjà genre 300 000 vues quelque chose comme ça quelques heures après. Je me suis dit ah ouais ça va quand même très très vite. Donc bravo à Igor et on découvre ça. Merci beaucoup Amélie. C'est parti ! Attention.
[02:23:23] Speaker D: Les yeux !
[02:25:02] Speaker F: Sous-titres.
[02:25:02] Speaker D: Réalisés para la communauté d'Amara.org C'est ce qu'il y a de plus beau, c'est ce qu'il y a de plus beau C'est parti !
...
...
...
Sous-titres réalisés para la communauté.
[02:31:58] Speaker C: D'Amara.Org.
[02:32:31] Speaker D: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[02:33:08] Speaker A: Franchement la saucisse elle est plutôt bonne, je me suis la... Ah pardon ! Oh là là, je me suis un peu fait chier. Turnstile dans Bang Bang. Ah.
[02:33:15] Speaker B: Juste un peu ? Bah.
[02:33:17] Speaker A: Je suis parti. Il.
[02:33:17] Speaker C: Fait ça à chaque fois quoi. Non.
[02:33:19] Speaker A: Mais hein ? Ouais il y a un bruit. Turnstile avec leur tout nouveau morceau qui s'appelle Never Enough. Eh bien on peut se poser la question. Toujours est-il que l'album arrive et que nous... On m'a dit que c'était très bon.
Ce titre-là, j'avoue que c'est pas mauvais. C'est juste que c'est pas du tout ce que j'attends.
[02:33:42] Speaker B: Moi j'attendais rien. J'attendais.
[02:33:45] Speaker E: Rien, je suis quand même déçu.
[02:33:49] Speaker A: J'ai vu 2-3 fans de... très très gros gros fans de Turnstile vendredi. Et eux aussi m'ont dit « T'as écouté Lonewolf ? » Je fais pas encore, j'attends Bang Bang parce que j'aime bien quand même garder un peu la surprise pour pas que je sois trop dans le mal et que je puisse quand même le diffuser. Et ils m'ont dit « Ah bravo, bon je t'en dis pas plus alors ». J'ai.
[02:34:05] Speaker B: L'Impression que le riff, il l'avait déjà... C'était déjà une chanson mais ils l'ont mis mais avec des nappes de synthé par-dessus et sous-mixées comme ça on se rend pas compte que c'est un riff qu'ils ont déjà fait.
[02:34:17] Speaker A: Écoute, il y a peut-être eu ce passage de victoire et puis il y aura le passage de la descente aux enfers peut-être. Je ne sais pas, c'est pas ce qu'on leur souhaite évidemment. Je.
[02:34:23] Speaker B: Pense que les gens sont fans, tu vois là il y a déjà ce banger, il y a déjà des gens qui sont... Mais.
[02:34:29] Speaker A: C'Est joli, mais c'est pas... On a envie de... Il est où le moment où on frappe ? Bah.
[02:34:33] Speaker B: C'Est plus ça.
[02:34:36] Speaker A: Bon c'est vrai qu'ils sont au milieu de la colline avec Aremo, j'ai l'impression d'être en soirée dans un arrêt avec mes potes. C'est.
[02:34:42] Speaker B: Comme si tu demandais, est-ce qu'aujourd'hui, Korn.
[02:34:44] Speaker A: Continue à faire...
Non, ils font... Parce qu'encore une fois, je le répète, c'est vrai qu'on voit beaucoup Britney Spears danser sur Instagram, mais en fait c'est Jonathan Davis, regardez bien. On est comme le clip d'Igor. C'est.
[02:34:58] Speaker B: Vrai qu'en crop top, on s'en rend plus compte.
[02:35:02] Speaker A: J'ai une image, je me sens très mal. Anthony, tu es notre invité ce soir. Un.
[02:35:07] Speaker B: Petit avis sur Britney Spears, Jonathan Davis ? Moi.
[02:35:11] Speaker C: Je suis un énorme fan de Britney Spears. Tu sais quand tu m'as posé la question des clips que je voulais mettre pour l'émission, moi j'ai pensé à Aurora, à Britney Spears, à Dua Lipa.
Britney Spears ça m'a trop bien quoi. Je veux dire quand Oops! I Did It Again est arrivé, En combi-vinyle, enfin... Non mais attends, j'avais 14, 13, 14 ans, c'est... Enfin bref, voilà. Au.
[02:35:38] Speaker A: Moins c'est plus la danse qu'on pouvait faire dessus, mais apparemment on n'a pas tous la même...
[02:35:44] Speaker C: Non mais même la prod, la prod était hyper belle.
hyper bien exécutée, la voix... Elle a une façon de miauler, de chanter, Britney Spears, qui est un petit peu hors du commun. Très, très, très, très, très naziarde. Moi, je suis hyper fan aussi de la production américaine, de la pop. J'adore.
[02:36:01] Speaker A: La pop.
C'est un peu plus triste aujourd'hui quand même. Enfin.
[02:36:05] Speaker C: Pour Britney Spears, je l'aime. Je.
[02:36:07] Speaker A: L'Aime beaucoup, je la soutiens, je l'aime beaucoup mais je ne regarde plus jamais son Instagram. C'est.
[02:36:11] Speaker C: Hyper dur. Je m'étais abonné quand même pour suivre un petit peu parce que j'étais quand même un petit peu fan à une époque. Et ouais, c'est un petit peu dur. C'est un peu dur. Peut-être.
[02:36:20] Speaker A: Qu'Ils auraient dû continuer, je ne sais pas.
Je.
[02:36:22] Speaker B: Pense que tous les artistes ne devraient pas faire la course aux réseaux sociaux.
Je pense qu'il y a des artistes qui ne devraient faire que de la musique. Oui.
[02:36:30] Speaker A: Mais je pense qu'ils ont envie de briller encore un petit peu. Quand.
[02:36:36] Speaker C: Tu rates son parcours aussi, c'est quand même un parcours assez difficile.
Je pense qu'elle a été très courageuse aussi.
[02:36:45] Speaker A: Ce.
[02:36:45] Speaker C: N'Est pas évident ce qui s'est passé.
Ça a commencé avec Disney Channel et compagnie. Du.
[02:36:50] Speaker A: Début à la fin, ça a quand.
[02:36:51] Speaker C: Même été très rude. Ultra rude. Et puis elle a été victime aussi de plein de trucs de harcèlement, de trucs hyper violents. Et puis aussi la notoriété.
Le.
[02:37:03] Speaker B: Succès.
On connaît tous des gens qui ont mal vécu le stardom. Tu parles de moi ? Oui, bien sûr.
Tant.
[02:37:18] Speaker A: Pis, t'es une star ! Bon.
[02:37:20] Speaker B: On enchaîne cette émission, parce que Britney Spears, elle est sympa, mais elle fait pas trop de métal. Les gens, ils sont ici pour le métal ! Ah non, on vient de passer Turnstile, donc.
[02:37:29] Speaker A: On est bien sur le métal quand même ! On a parlé de l'auto de raison, merci Ben de repréciser que c'est important d'en avoir. Alors, Anthony, on sait évidemment que maintenant que tu étais jeune, il y a eu ta famille qui écoutait du rock, il y a ton frère qui t'a emmené là-dedans, il y a des amis avec qui tu as fait des groupes, tu as commencé à faire des lives, en tout cas à organiser des concerts. Alors.
[02:37:48] Speaker B: Justement, j'ai une question à ce sujet. Parce que tu dis que t'as commencé à organiser tes premiers concerts à 14 ans, par là, quoi. Comment tu traînais déjà dans le milieu de plein de concerts ?
J'allais.
[02:38:07] Speaker C: Voir un bar où je savais que… Moi j'avais déjà à 14 ans, j'avais.
[02:38:10] Speaker A: Déjà recensé les… C'était l'époque évidemment, on ne va plus dans les bars à 14 ans aujourd'hui. Non.
[02:38:15] Speaker C: Mais j'avais déjà à 14 ans, j'avais déjà recensé les 20, 30, 40 bars, salles de concert dans la région de l'ONS où il y avait des trucs. J'allais les voir un par un.
et je leur disais voilà je vais aller faire ci, en général c'était pour mon groupe à moi et puis je faisais des deals avec eux à la porte mais voilà c'était en cash enfin c'était.
[02:38:31] Speaker B: Une bonne franquette quoi. Alors.
[02:38:34] Speaker A: Je sais que c'est interdit mais... Mais.
[02:38:35] Speaker C: Je le faisais pas pour la thune parce que je fuyais tout le groupe à la fin donc... Oui puis de.
[02:38:37] Speaker B: Toute façon c'est pas comme si ça rapportait tant que ça que... Oui enfin.
[02:38:41] Speaker C: 100 balles quand t'as 14 ans c'est...
C'est.
[02:38:43] Speaker A: Vrai que ça peut paraître toute seule incroyable. Mais oui, t'as quand même eu cette démarche de tout recenser. Mais comment tu savais que ces barils existaient ? T'avais quand même 14 ans ! Excuse-moi ! C'est encore ton grand frère qui t'a dit ça ? Non.
[02:38:56] Speaker C: Quand je me baladais, je prenais plein de flyers et je regardais où est-ce que les trucs se passaient. Je faisais plein de trucs comme ça, j'étais un petit peu déterminé.
Non.
[02:39:04] Speaker A: Mais c'est cool. Mais.
[02:39:06] Speaker B: T'Avais déjà le mindset de... Oui, je.
[02:39:08] Speaker C: L'Ai toujours eu ce mindset-là. Après c'est difficile à expliquer en fait. Je sais que Pierre tu voudras bien que je puisse te l'expliquer mais j'arrive pas à te l'expliquer quoi. Non.
[02:39:17] Speaker B: Mais t'es comme ça quoi. C'est ta raison d'être quoi. C'est ma raison d'être ! Et.
[02:39:24] Speaker A: Si on est comme ça, on aime la culture française. Et.
[02:39:27] Speaker B: Du coup, en enchaînant un peu comme ça, en vendant des concerts par-ci, par-là, t'as commencé à connaître les règles de tout ça et à pouvoir faire des trucs de plus en plus gros. Ouais.
[02:39:39] Speaker C: Ça m'a mis un certain temps quand même. Après j'ai monté mon assaut Emo Days Productions. On.
[02:39:44] Speaker B: Cherchait le nom tout à l'heure.
Parce.
[02:39:47] Speaker C: Que Emo Days, tu vois, les jours d'émotion quoi, tu vois un petit truc là-dessus. Et ouais, j'avais dit... Puis.
[02:39:52] Speaker B: C'Est un moment où la musique Emo marchait pas mal aussi. Marcher.
[02:39:55] Speaker C: C'Est un bien grand mot. Oui.
[02:39:57] Speaker A: Bah c'est... On parle de France, on parle d'internationale. Plus.
[02:39:59] Speaker B: Que la Polka. On.
[02:40:00] Speaker C: Parle de la France. Polkadex.
[02:40:02] Speaker B: Excuse-Moi, ça n'a jamais existé. La.
[02:40:05] Speaker C: Musique Emo n'a jamais fonctionné en France. Sinon.
[02:40:07] Speaker B: Tu pouvais appeler ça Happy Days.
[02:40:11] Speaker E: Super.
[02:40:11] Speaker C: Bien ! Non, c'est pas vrai. T'as.
[02:40:16] Speaker A: Appris longuement mais quand t'as cet âge-là en plus tu dois te retrouver face des fois à des trucs qui sont quand même étranges et qui te font comprendre un peu le métier aussi parce que tout le monde n'est pas sympathique.
[02:40:28] Speaker C: Et tout le monde n'est pas... Ouais, ça je l'ai pas trop ressenti, même moi je pense que j'étais pas très sympathique non plus parce que je pense que...
Je suis devenu plus sympathique avec l'âge, c'est marrant.
J'ai monté mon assaut à 18 ans parce que tu peux pas monter d'assaut avant. Donc là, ça a commencé un petit peu à se professionnaliser. C'était un peu le bazar quand même. Et puis après, j'ai fait des études aussi. J'ai fait un cursus cinéma et musicologie en même temps. Après, j'ai fait un cursus qui était rattaché à la fac de sciences po, qui est un IUP, métier des arts de la culture, où là, vraiment, on t'apprend comment faire. Mais bon, en vrai, j'avais déjà commencé à me professionnaliser. Après, j'ai fait un cursus de sciences éco. Enfin bref, j'ai fait des stages.
J'ai fait quand même pas mal de trucs et c'est monté en puissance petit à petit. On ne connaissait pas cette partie de ta vie. Oui, mais j'ai passé beaucoup de temps à faire des études parce que j'ai une famille aussi qui aime bien qu'on fasse des études. En.
[02:41:26] Speaker A: L'Occurrence, c'est tant mieux. Je.
[02:41:27] Speaker C: Les en remercie parce que ça m'a aidé un peu. Mais bon, pas tant que ça au final parce que ça m'a structuré la pensée. Pour les bases, oui. Moi, c'est la fac. J'aime beaucoup la fac parce que la fac, ça te permet de structurer ta pensée.
Tu as une école de commerce, c'est juste des chiffres, stratégie, t'appliques la même chose, etc. La fac, c'est un peu plus réfléchi. C'est pour ça que je suis un grand défenseur de la fac. Tu veux que je te parle de la faculté ? Non.
[02:41:47] Speaker A: Parce que moi c'est le seul endroit où j'ai autant fait la fête et.
[02:41:50] Speaker C: Qu'À 8h du mat' on pouvait faire des affaires. Mais tu structures ta pensée aussi en faisant la taf. Ah.
[02:41:54] Speaker A: Ouais, j'ai structuré.
C'est chacun son parcours. Bon bref, c'est pas mon histoire. Donc.
[02:42:01] Speaker C: Voilà, j'ai fait des stages, c'était hyper intéressant et puis au bout d'un moment je suis arrivé sur le marché du travail, c'était en pleine crise des subprimes. Bush qui dit que les familles vous pouvez tous emprunter même si vous n'êtes pas via. Ouais, Banque et Belle, ouais. On.
[02:42:20] Speaker A: A compris. Que.
[02:42:21] Speaker C: Vous ne pouvez pas rembourser.
Et puis en même temps, il y avait la crise du disque. C'est là qu'en fait, Napster, tout ça arrivait, donc les ventes de disques chutaient. Donc voilà, je suis arrivé sur le marché du travail à ce moment-là, donc assez difficile. Et moi, je voulais bosser en maison de disque. Moi, producteur, je savais ce que c'était. Enfin, l'organisation de concert, je savais ce que c'était, ça bottait, mais moi, je voulais être à la source de la création. Et la source de la création, c'était d'être en studio, être en maison de disque, être en déa, etc.
Et voilà, donc c'était très difficile et j'ai bossé six mois en maison de disque. Et pas plus que ça, parce que tout le monde se faisait virer et que c'était la galère. Ce.
[02:43:00] Speaker A: N'Était pas la meilleure des ambiances. Et.
[02:43:01] Speaker B: Puis tu t'es rendu compte que c'était plus là, enfin, c'est déjà l'époque où Les maisons de disques... Je.
[02:43:07] Speaker C: M'En suis pas rendu compte à cette époque. Ouais. C'était plus là où ça se passait, c'est ça que tu veux dire ? Ouais.
[02:43:12] Speaker A: Je.
[02:43:12] Speaker C: M'En suis pas rendu compte à cette époque, je m'en suis rendu compte... C'était.
[02:43:15] Speaker B: La phase de transition, quoi. Ouais.
[02:43:16] Speaker C: Je m'en suis rendu compte 5-10 ans après. Et en fait, voilà, au bout d'un moment, tu regardes autour de toi, y'a pas de job, personne veut de toi, après peut-être que je me défendais mal, peut-être que j'ai un CV pourri ou pas, je sais pas. Et puis au bout d'un moment, j'ai repris mon assaut que j'avais monté à 18 ans, et puis je l'ai professionnalisé.
Ça s'appelait Modeste Productions. Et on est monté comme ça, de plus en plus en puissance. Et puis en 2015... Tu dis « on », il y avait.
[02:43:41] Speaker A: Une autre personne avec toi ? Non.
[02:43:42] Speaker C: Non, j'avais deux salariés chez Modeste Productions. Ah oui, d'accord. Enfin, c'était des CIE, CEE... Oui, oui, il.
[02:43:48] Speaker A: Y avait des gens qui étaient là, qui étaient des employés. Qui.
[02:43:51] Speaker C: Étaient des CDI, mais qui n'étaient pas hyper bien payés, comme moi-même. Moi, je t'ai payé moins de 1000 balles par mois, j'étais même 700 et quelques.
Et ensuite, moi je connaissais Damien Botamy depuis longtemps. Qui.
[02:44:06] Speaker A: Était ton penchant parisien ? Ouais.
[02:44:09] Speaker B: Non... Non, un petit peu. Lui, il organisait des concerts, mais plus à Paris quand même. Oui.
[02:44:15] Speaker C: Mais moi aussi je faisais Paris. Oui.
[02:44:17] Speaker B: Mais lui aussi il faisait des concerts à Lyon. Oui.
[02:44:18] Speaker C: Exactement. Mais.
[02:44:19] Speaker B: Il y en a un qui était basé à Paris, l'autre qui était basé... Ce.
[02:44:21] Speaker C: Qui est intéressant avec Damien, c'est qu'on a le même âge.
on fait exactement le même métier, dans la même spécialité et on a plein de plans communs comme ça ensemble donc c'est vrai que normalement on s'est dit quand.
[02:44:31] Speaker B: Même... Vous aviez tous les deux des groupes. On.
[02:44:33] Speaker C: Avait tous les deux des groupes. C'est.
[02:44:35] Speaker A: Vrai qu'il y a quand même un côté jumeau. Jumeau du bout du monde. Je.
[02:44:41] Speaker B: Dirais pas qui est qui. Il.
[02:44:45] Speaker C: Y a un côté un peu troublant.
[02:44:47] Speaker A: Dans cette histoire.
Non mais c'est vrai qu'en plus, alors nous on te connaît, moi c'est à ce moment-là que je t'ai connu, c'est à ce moment-là qu'on t'a connu, c'est quand il a commencé à avoir ses concerts parisiens, c'est pour ça qu'on a dit que t'étais lyonnais parce qu'on avait ce regard de parisien et qu'on se disait mais, mais Anthony, il veut voler la place des parisiens ! C'était vraiment le truc qu'on se disait dans notre tête et puis en fait, au final, vous vous êtes mariés, enfin attention, professionnellement je parlais ! Ouais.
[02:45:15] Speaker C: Et donc on s'est dit dans les années 2010, on s'est dit ce serait bien qu'on monte une boîte ensemble. Et on a pris un de 3 MSO6 qui s'appelle Lenny Bertolini, qui était à l'époque chez GDP. D'accord, ok. Et on a monté cette boîte qui s'appelait Alternative Life 3. C'était pas facile. Je.
[02:45:34] Speaker B: Crois que c'était à Paris.
[02:45:39] Speaker A: Et je ris alors que ça a peut-être fait 2 milliards ! Mais bon, en même temps, je fais tout le temps la même blague aussi. Non.
[02:45:44] Speaker C: Non, j'ai adoré. Et voilà, et donc ça a duré 5 ans. On s'est beaucoup appris les uns les autres.
[02:45:53] Speaker A: Il vous a beaucoup apporté ? Léni ? Oui, Léni. Bien.
[02:45:57] Speaker C: Sûr, bien sûr. Léni, il avait son expérience de booker chez GDP, donc ça bookait vénère quoi, et puis il avait un super réseau.
Comment.
[02:46:04] Speaker A: Ça se passe dans ce milieu ? Parce qu'on sait que dans le milieu de l'animation, il y a de la concurrence, il ne faut pas filer les contacts à machin, c'est des choses qu'on protège aussi parce qu'on sait que beaucoup de gens peuvent essayer de nous doubler, c'est rude, on ne peut pas dire que ce soit un milieu facile. Comment on fait pour faire confiance à quelqu'un ? C'est.
[02:46:22] Speaker C: Tout le sujet.
C'est tout le sujet, parce que c'est vrai, comme tu le dis, on n'est pas à plaindre. Je ne suis pas en train de... Non.
[02:46:27] Speaker A: Mais c'est juste pour expliquer aux gens que ce n'est pas que claquer les doigts et que ça ne se fait pas comme ça. Non.
[02:46:32] Speaker C: C'Est énormément de travail.
C'est hyper concurrentiel. Tout le monde veut faire ça. Tout le monde veut sa place. Tout le monde veut des artistes. Tout le monde veut tout, en fait. Et t'es constamment sous pression, constamment en tension.
Essaye de ne pas justement transmettre ça, ta pression et la tension à tes équipes justement. Donc c'est à toi de prendre un peu de recul, mais avec la maturité, tu y arrives un petit peu plus qu'avant. Surtout que moi, je n'étais pas forcément... Je n'étais pas fait pour être... Je n'ai pas été formé pour être manager.
Management aussi, les équipes, ça s'apprend, etc. Et c'est vrai que c'est un métier qui est un peu difficile quand même, parce que beaucoup de pression, beaucoup de...
Les gens qui n'ont pas forcément les compétences et qui pensent les avoir.
C'est souvent ça. On.
[02:47:20] Speaker A: Ne parle pas de toi Damien. Non, pas du tout. Je plaisante parce qu'on l'aime beaucoup et on sait qui regarde. Non.
[02:47:27] Speaker C: Damien, c'est pas du tout le sujet.
Mais voilà, il n'y a pas forcément que des gens qui ont beaucoup de compétences.
Il y a beaucoup de certitudes aussi, alors qu'il faudrait plutôt qu'il y ait beaucoup de doutes, ou un peu plus de doutes en tout cas. Et puis, il y a des personnages un petit peu atypiques. Je veux dire que c'est quand même un lieu de pouvoir, la production de spectacles, la musique, le show business, etc. Donc, ça attire aussi des sociopathes.
C'est.
[02:47:55] Speaker A: Marrant, c'est vrai qu'il y a ce truc de pouvoir d'ego. Bien.
[02:48:00] Speaker C: Sûr, c'est pas pour rien qu'il y a tous ces mitoulas ou tous ces... Parce que c'est des mecs qui vrillent, soit qui vrillent, qui étaient déjà comme ça, peu importe. Et voilà, c'est un lieu de pouvoir, donc ça attire toutes ces personnalités-là. Et forcément, les filles, elles en patinent beaucoup, beaucoup même.
Ça.
[02:48:18] Speaker A: Doit être compliqué effectivement plus aujourd'hui de pouvoir faire le tri, de savoir qui...
[02:48:23] Speaker C: Notre job c'est justement de protéger les filles comme les garçons, de faire attention.
Ça peut aussi vite mal parler.
[02:48:34] Speaker A: Il y a un certain level d'agressivité. Ouais.
[02:48:37] Speaker C: J'Essaie d'être vigilant vis-à-vis de ça.
Est-ce.
[02:48:40] Speaker A: Que c'est un milieu où il y a quand même On parle de ça, mais il y a de l'arnaque aussi un petit peu. Je ne parle pas de vous qui créez, mais peut-être des autres et des groupes. Oui.
[02:48:50] Speaker C: Bien sûr, bien sûr. Je.
[02:48:51] Speaker A: Ne te note pas les noms, je te rassure. Des.
[02:48:54] Speaker B: Groupes qui vendent un plateau à un certain prix et puis si leur fame a augmenté entre temps, ils demandent...
Tu.
[02:49:01] Speaker C: Peux préciser que ce n'est pas un de mes artistes ? Non.
[02:49:02] Speaker B: Mais on sait très bien que ce.
[02:49:05] Speaker C: N'Est pas... Non, mais bien sûr, il.
[02:49:06] Speaker B: Y a des... Après.
[02:49:07] Speaker C: Je pense qu'il y a beaucoup de fantasmes aussi.
Il y a beaucoup de fantasmes.
Moi, parfois, je m'amuse à lire des commentaires de gens sur les réseaux sociaux. Et c'est vrai que 9 fois sur 10, désolé pour les gens, mais ils ne sont pas dans le juste.
Ils sont cotement à côté de la plaque sur un truc, par exemple.
Imagine.
[02:49:25] Speaker A: Que les gens sont super riches parce qu'ils passent 2-3 fois. Ou.
[02:49:28] Speaker C: Qu'Ils pensent que le producteur est là pour s'enrichir. Enfin les gars, vous imaginez même pas. Moi quand je dis un truc comme ça et que je sais que je vais perdre 30 000 balles, je suis au bout de ma vie.
Et je vois ce commentaire, je me dis comment c'est possible.
En fait, je pense que c'est lié. Les.
[02:49:46] Speaker B: Gens ne savent pas forcément que les artistes demandent vraiment beaucoup d'argent.
[02:49:52] Speaker C: C'est lié aussi avec ce qui se passe dans notre société, c'est-à-dire que je pense que les gens parlent souvent avant d'essayer de comprendre. Est-ce.
[02:49:58] Speaker A: Que ça a changé ? Je ne parle pas des gens qui parlent avant de comprendre, forcément, on le connaît, on le sait aussi, mais est-ce que ça a vachement changé le métier depuis que tu l'as commencé professionnellement en général ? Énormément ! Tu parlais de ce pouvoir maintenant que vous avez aussi, ce pouvoir de...
C'est important ce que vous avez plutôt. Parce que les labels et tout ça, sortir des disques c'est pas ça qui rapporte. Faire du live c'est ça qui rapporte. Je parle d'eau pour les artistes. Ils.
[02:50:23] Speaker C: En font quand même les labels. Oui.
[02:50:25] Speaker A: Alors ils en font parce que... Dupony c'est très bien qu'ils multiplient les créations pour qu'ils multiplient les sources de revenus et que les petits revenus s'y sont multipliés.
Moi.
[02:50:33] Speaker C: Ça a jamais été mon credo. T'as des producteurs spectacles qui ont un très grand roster.
Et puis qui n'ont pas le temps de bosser chaque artiste, etc. Et donc qui vont attendre que quelqu'un de ces artistes la pète. Et c'est vrai que la probabilité, c'est plus t'as d'artistes sur ton catalogue et plus t'as de chances qu'il y en ait un ou deux ou trois ou quatre qui marchent.
Moi, j'ai toujours eu un catalogue très restreint, jamais dépassé les 40, 50 artistes, artistes internationaux compris, sachant qu'ils tournent pas tous les ans. Oui.
[02:51:08] Speaker A: Bien sûr. Et.
[02:51:08] Speaker C: Puis, les artistes français, j'en ai 10, 15 maximum. Ça me permet, moi, c'est ce que je te disais tout à l'heure, à savoir que ce qui m'intéresse, moi, c'est de bosser vraiment, de bosser vraiment l'artiste.
bosser, tu vois, d'appeler moi-même les médias alors que c'est plus un taf de label par exemple, d'être force de persuasion, d'aller voir les festivals. Je me considère souvent comme un lobbyiste, pas un lobbyiste de la chasse comme on peut se l'imaginer, mais tu vois, dans le bon sens du terme. Tu.
[02:51:37] Speaker B: Veux dire que plutôt que d'avoir plein de groupes et d'attendre qu'il y en a un qui pète pour miser dessus, toi tu travailles à faire en sorte qu'il pète. Mais.
[02:51:45] Speaker C: Nous, on est hyper old school. Je veux dire, il y a très peu de gens qui travaillent comme ça. Je ne dis pas que c'est bien ou que ce n'est pas bien. C'est juste que c'est ma façon de voir les choses et c'est ma vision aussi. Mais moi, ce qui m'intéresse, c'est vraiment d'aller bosser l'artiste et de le prendre de A et de l'amener à Z.
Et ça, c'est extrêmement gratifiant, même pour l'ego, même si ce n'est pas qu'une question d'ego, franchement. C'est.
[02:52:07] Speaker A: Peut-Être une façon de travailler aussi qui permet de garder un peu de rêve dans ce métier parce que la création ça fait rêver quand même, je suppose.
[02:52:13] Speaker C: Que de pouvoir... Et donner un sens aussi à ce que tu fais quoi. Oui.
[02:52:18] Speaker B: Pas de remplir des tableurs et des cases et des machins quoi. Ça.
[02:52:21] Speaker C: M'Intéresse pas du tout, ce qui m'intéresse moi c'est la création, c'est le développement quoi, c'est vraiment faire la différence.
Dans.
[02:52:27] Speaker A: Les clips que tu as choisis, parce qu'on passe aussi donc des clips, je pense que les gens ont compris. Ah bon ? Le concept est incroyable Pierre ! Je l'ai inventé, ça n'a jamais existé avant. Je.
[02:52:39] Speaker B: Sais que c'est ton émission de toute façon. On.
[02:52:41] Speaker A: Parle et un clip, on parle et un clip, c'est formidable, c'est le futur. Pas du tout old school du tout. On arrive à ce fameux under oath.
[02:52:52] Speaker C: Groupe sous-côté à mon sens. Et puis voilà, donc tout à l'heure, on parlait de la découverte du pop-punk avec The Offspring, Green Day, Blink, surtout Blink. Et puis là, c'est la découverte de l'émo. Je l'ai découvert avec Bury Your Head de Saozim. Le clip était incroyable. C'était une espèce de live noir et blanc où les mecs faisaient des trucs dingues. Et là, ça m'a procuré une émotion. Des.
[02:53:13] Speaker B: Coups de pierre tournés, des tournages de guitare. Saozim.
[02:53:16] Speaker C: D'Ailleurs, que je fais avec The Plot In You au Bataclan en novembre, je crois.
C'est pour ça que je fais le plateau d'ailleurs, parce qu'il y a ça aussi. Bref. Mais.
[02:53:26] Speaker B: C'Est plus le même chanteur. Alors.
[02:53:28] Speaker C: Attends. Aïe.
[02:53:28] Speaker A: Aïe, aïe. Alors.
[02:53:31] Speaker C: Ça a commencé avec Anthony Green, qui a fait juste un EP. Ensuite, il y a eu Kov Robert qui a fait deux albums. Ensuite, Anthony Green est revenu pour un album. Mais moi, je suis Tim Kov Robert. Ah.
[02:53:43] Speaker B: Le premier EP il est quand même...
[02:53:45] Speaker C: Non non, très bien, attends, Anthony Green, je fais Circus Survive, enfin en France. Enfin je l'ai fait une fois. Enfin, j'y ai fait tout le temps. Donc je suis très fan d'Anthony Green, mais pour moi c'est Cove Robert.
Et là, ça sera Cove Robert. Ouais.
[02:54:01] Speaker B: Plein de gens, forcément bon goût. Non.
[02:54:03] Speaker C: Mais sûr, tu parles pour toi j'imagine. Sûrement.
[02:54:07] Speaker A: Sûrement. En.
[02:54:09] Speaker B: Tout cas, c'est pas moi qui vais perdre de l'argent en faisant ce concert.
[02:54:13] Speaker C: C'est incroyable. Et en même temps, un petit clin d'oeil à Ben, ce clip, parce que c'est réalisé par un mec qui s'appelle Joe Debb, qui est un réalisateur canadien, qui a aussi fait un clip d'Anne Berlin, Unstable, qui est incroyable. Et moi, j'adore ce réel, qui a une façon de réaliser assez spéciale, je trouve, et qui met beaucoup d'effets spéciaux, il intègre beaucoup d'effets spéciaux à ses clips. Et j'adore ce réel.
Voilà, c'était un petit clin d'œil pour toi. Oui.
[02:54:39] Speaker B: Puis en plus, toi, tu as une culture cinéma quand même. Oui.
[02:54:42] Speaker C: J'Ai fait une fac de cinoche. Mais c'est aussi ce qui est intéressant dans mon job, c'est-à-dire que j'ai à la fois l'image et l'oreille. Et ça, c'est assez intéressant. Ça.
[02:54:52] Speaker A: T'A fait pleurer Andros ? J'ai envie qu'il me dise qu'il chiale. Je suis désolé. Forcément.
[02:54:58] Speaker B: Forcément, forcément, il s'est tiré le t-shirt. Ce.
[02:55:02] Speaker C: Qui est assez atypique, c'est que le clip d'Underoos qu'on va voir là, c'est celui où Aaron Gillespie est parti d'Underoos pour ensuite revenir après.
Mais ouais, je trouve que ça a laissé vachement plus de place à Chamberlain, le chanteur scrimé. Ça lui a laissé vachement plus de place et je trouve ça hyper intéressant. Il y a un petit côté un peu Deftones aussi, je trouve.
Puis.
[02:55:25] Speaker B: Il y a aussi le batteur du coup qu'ils ont récupéré, qui est le premier batteur de Norma Jean, qui est un monstre.
Et.
[02:55:31] Speaker C: Qui est un mec qui fait des clips d'ailleurs aussi. Ouais.
[02:55:33] Speaker B: Il fait tout, il refait des apparts aussi. Il a l'air super sympa ce mec. C'est un mec qui est très dans le business. Non mais je pense que ça a une grosse influence.
Enfin sur cet album, on sent son influence. Je trouve qu'il y a vraiment un shift parce que sa manière de jouer est aussi très différente. Et.
[02:55:50] Speaker C: Pourtant la barre était...
très haute, parce qu'on parle quand même de Aaron Gillespie, l'un des meilleurs batteurs au monde et sans doute le meilleur dans cette scène-là. Et.
[02:55:58] Speaker B: Alors pour ceux qui ne savent pas, du coup, ce premier batteur, il chantait aussi, il faisait tous les chants clairs, enfin une grosse partie des... Il.
[02:56:06] Speaker E: Les fait encore aujourd'hui ? Oui.
[02:56:07] Speaker B: Oui, non mais...
Du coup, quand il est parti du groupe, il n'y avait plus de... Il n'y avait plus de lui qui faisait les chants clairs. Du.
[02:56:13] Speaker C: Coup, c'est Chamberlain qui a repris le chant clair et qui le fait super bien d'ailleurs. Je.
[02:56:18] Speaker B: Précisais juste pour ceux qui ne sauraient pas pourquoi il prend plus de place. Un.
[02:56:22] Speaker A: Groupe quand même qui a beaucoup bougé. Pas.
[02:56:24] Speaker B: Tant, pas tant en vrai.
[02:56:28] Speaker C: En.
[02:56:28] Speaker B: Fait, il y en a un qui est parti, qui a été remplacé et qui est revenu. Selon les autres, je crois que c'est toujours le même line-up. Et.
[02:56:33] Speaker C: C'Est très important d'écouter ce groupe-là. Et.
[02:56:36] Speaker B: Alors, c'est aussi important d'écouter un peu toutes les phases parce que chaque album est vraiment avec une teinte différente. Je.
[02:56:43] Speaker C: Suis complètement d'accord. Et puis même, quand tu écoutes la structure des morceaux, C'est un truc que j'aime bien dire par rapport à Undero, c'est l'arc en fait, c'est hyper complexe la structure du morceau, c'est pas A, B, tu vois, couplet, refrain, couplet, refrain, pont, refrain, c'est des structures hyper complexes, couplet, refrain, refrain, couplet, pont, enfin c'est vraiment totalement fucked up, et le truc qui est incroyable avec eux, c'est qu'ils rendent tout ça hyper easy listening, facile à écouter, mainstream, et c'est tout le sens en fait. C'est.
[02:57:12] Speaker B: Le côté un peu post-hardcore, mais moi je pense que c'est pour ça que ça marche pas.
que ça n'a jamais pété de ouf, parce que c'est pas si facile. Mais j'adore, mais... Moi je trouve ça facile. Ouais mais toi t'écoutes pas que des trucs faciles.
[02:57:29] Speaker A: Bon.
[02:57:29] Speaker B: Bref. Bon.
[02:57:29] Speaker A: Oui voilà, c'est vrai, t'es vraiment très très bon. Alors.
[02:57:32] Speaker B: Gloup gloup. J'adore.
[02:57:34] Speaker A: Gloup gloup. J'adore foutre des blancs. On va regarder ça. Si vous découvrez, notez ce nom, Undergrowth. Régalez-vous.
[03:00:53] Speaker D: Oh la la !
Ah, le moment final de la peur...
[03:06:06] Speaker B: Non mais un jour il va y arriver ! Je te promets Pierre ! Mais.
[03:06:10] Speaker A: Ce ne sera pas quand je ne.
[03:06:11] Speaker B: Serai pas là ! C'est.
[03:06:12] Speaker A: Ma faute parce que normalement je suis censé couper les boules de fer pour que les gens aient plus d'efficacité. Mais il était en train de manger des saucisses encore une fois. Shadow.
[03:06:20] Speaker B: Of Intent avec Corpse Grinder ? Bah dis donc ! Il n'y avait pas de rap de cassoulet apparemment ! Et.
[03:06:28] Speaker A: La chanson s'appelle Feeding the...
Meat grinder. C'est.
[03:06:36] Speaker B: Nourrir le hachoir à viande. C'est.
[03:06:41] Speaker A: Pas mal. C'est assez cohérent.
C'était de la musique douce, délicieuse, délicate. Mais en même temps, c'est une émission qui tourne autour de la musique métal, sous tous ses genres, alternative rock. Donc il y a autant de choses douces que de choses violentes. Et moi, je ne suis pas un adepte de Shadow of Hinton, mais ça m'a fait bien plaisir de vous diffuser ça. Apparemment, toi, tu connais un petit peu plus la musique. Ouais.
[03:06:59] Speaker F: J'Ai été les voir. Mais dans mon souvenir, il y avait un peu plus de passages mélodiques. C'est bourrin, mais il y a quand même.
[03:07:08] Speaker B: Des passages un peu plus... Après, c'est peut-être ce morceau qui est spécialement... C'est.
[03:07:12] Speaker F: Un featuring en plus. Ah.
[03:07:13] Speaker B: Ouais, c'est ça, peut-être qu'ils voulaient lui faire honneur. Ils voulaient pas passer pour des... En.
[03:07:16] Speaker A: Tout cas, dans le clip, c'est un peu dégueulasse. Pourquoi.
[03:07:23] Speaker B: ? Pour.
[03:07:23] Speaker A: D ! Ah ouais, je comprends, c'est les deux lettres. Ah.
[03:07:28] Speaker C: Non ! Vous.
[03:07:28] Speaker B: Êtes sur la limite, les gars. Ah.
[03:07:32] Speaker A: Non, on dépasse les limites. Mais non, on est vieux, on a de l'humour à l'ancienne, mais les gens ont le droit de nous insulter aussi. Mais.
[03:07:37] Speaker B: J'Ai rien dit, moi, encore une fois, là. Vous m'accusez de choses, là. C'est quoi cette histoire ? De.
[03:07:41] Speaker A: Toute façon, c'est moi qui fais des fonds de gorge. On.
[03:07:42] Speaker C: Les aime comme vous êtes. Atypique.
[03:07:47] Speaker A: Bon, on est en train de parler en rantaine de plein de choses. Tout se mélange, il y a beaucoup de choses, en fait. Le typique ! Aïe, aïe, aïe ! Toute l'émission va être foutue ! Bon, mes olives.
[03:08:06] Speaker C: Tu.
[03:08:06] Speaker A: Fais quoi ? Tu fais d'autres choses dans ta vie aussi ? Opus Live, ça fait pas que de la production, ça fait aussi du disque ? Alors.
[03:08:14] Speaker C: Opus Live, on est producteur de spectacle, on fait les artistes internationaux, les artistes français. On gère aussi une salle de concert à Paris qui s'appelle Backstage BTM.
Et on gère aussi un festival qui s'appelle le Slam Dunk France. Qui.
[03:08:28] Speaker A: Arrive ? Oui.
[03:08:29] Speaker C: Qui arrive. En 2023, on a fait The Ospring en tête d'affiche. L'année dernière, on a fait Sum 41. Cette année, on fait A Day to Remember en tête d'affiche. Ça se passe le 31 mai à Lyon.
[03:08:41] Speaker A: T'as voulu que ça se passe là-bas parce qu'il y avait une volonté quand même de faire vivre quelque chose dans une autre ville que Paris ? Ouais.
[03:08:47] Speaker C: Bien sûr et puis Lyon ça reste ma ville de cœur quoi et puis la ville où j'ai grandi. Moi.
[03:08:55] Speaker A: Je trouve ça cool. Moi.
[03:08:57] Speaker C: Aussi je trouve ça cool. Moi.
[03:08:58] Speaker A: Un jour si j'avais des sous je ferais un truc dans le bled mais bon ça ne marcherait pas parce que par contre il n'y a personne.
Et.
[03:09:02] Speaker C: À côté de ça, on a d'autres entités. Donc, on a une entité qui s'appelle Opus Rise, où là, on gère, on a notamment coproduit l'album de Landmarks. Pas le dernier, l'avant dernier, pas celui qui va sortir, mais celui qui est Lost in the Waves. Et puis, on est aussi éditeur, c'est-à-dire qu'on édite des groupes.
Ça.
[03:09:22] Speaker A: Veut dire quoi, éditeur ? Alors.
[03:09:24] Speaker C: Éditeur, ça veut dire... À.
[03:09:24] Speaker A: Part éditer des groupes, mais plus précisément... Éditeur.
[03:09:28] Speaker C: C'Est vrai que c'est un job qui est assez méconnu.
L'éditeur, c'est celui qui gère l'oeuvre.
C'est-à-dire que tu sors un album, on va gérer ton oeuvre et on va faire en sorte qu'elle vive. Donc pour ça, qu'est-ce qu'il faut faire ? Il faut trouver un tourneur parce que ton oeuvre va vivre à travers les concerts.
Il faut trouver un label.
parce que ton titre va être diffusé en radio, etc. Donc en fait, celui de l'éditeur, c'est souvent un petit peu le premier partenaire, le premier entourage d'un artiste. Parce que c'est celui qui a le besoin d'avoir un entourage complet.
Donc ça, c'est assez un... Donc quand il.
[03:10:08] Speaker A: Est éditeur, généralement, c'est celui qui a le plus beau carnet d'adresses. Pas celui que forcément tu choisis, parce que ça dépend... Imagine que le prix dépend de son carnet. C'est.
[03:10:14] Speaker C: Celui qui doit diguer le plus.
En France, et même un peu partout dans le monde, l'éditeur est souvent le manager.
C'est-à-dire que la rémunération du manager est un peu complexe.
Elle va entre 10 et 20%, par exemple, mais sur tous les revenus. Ça, c'est vrai que ça braque un peu les artistes. Alors que l'éditeur, la commission, elle est statutaire, elle est définie par l'ASSASEM. Les droits d'exécution publique, comme les concerts ou les radios, l'éditeur, il prend un tiers.
droits de reproduction mécanique, c'est-à-dire le pressage d'albums, etc. C'est la moitié. Donc c'est statutaire, ça ne peut pas être changé. Déjà, on part avec un postulat de base qui est un petit peu différent, c'est-à-dire que c'est statutaire, voilà, c'est comme ça. Et puis, prendre 15% des revenus en tant que manager sur tous les revenus, c'est un peu dur aussi. Il y a le merchandising, etc. Donc ouais, t'as pas mal de managers qui n'ont pas de contrat de management, mais qui ont des contrats d'édition. Et.
[03:11:12] Speaker B: Du coup, le but de l'éditeur, c'est que ce soit le plus diffusé possible. Exactement.
[03:11:16] Speaker A: Ça.
[03:11:16] Speaker B: Peut être aussi chercher des synchros, le fait que le titre soit utilisé dans des émissions de télé, en pub, sur.
[03:11:23] Speaker C: Les films, et des jeux vidéo, ce genre de choses. Parce.
[03:11:27] Speaker B: Que tout ça, c'est des choses qui vont faire des rentrées d'argent pour le goût pour tout le monde. Et.
[03:11:30] Speaker C: Je coédite la plupart des artistes français qu'on a, je les coédite avec une autre boîte qui s'appelle French Flair.
Elle est une très, très grosse boîte d'édition. Et voilà, c'est assez intéressant parce que moi, j'ai plus l'aspect, on va dire, artistique. Je vais donner des conseils en images ou en plein de choses. Puis lui, il y a un côté, chez French Flair, eux ont un côté très technique. Ils vont aller chercher un petit peu à droite, à gauche, l'argent parce que nos artistes, quand ils sont en tournée aux Etats-Unis, par exemple, il faut aller chercher l'argent aux Etats-Unis. Ce n'est pas simple.
J'imagine.
[03:12:05] Speaker A: Bien. Parce que les ricains, ils ont point de le lâcher. J'imagine bien, mais il faut pas qu'il sorte surtout. Donc ça, c'est un peu plus complexe. Et tout ça dans ta tête, tout est cadré. Ou alors, comme du coup, ça a été facile de déléguer aussi pas mal de gens. Je.
[03:12:19] Speaker C: Délègue, j'ai une super équipe. Marie-Laure, Margot, Hugo, Lorraine, Manu.
Marine, etc. Et j'ai une super équipe, donc oui, c'est... J'espère que j'ai oublié personne.
J'aurais fait dans ma tête. Non, non, mais délégués oui et non, c'est-à-dire que moi je supervise. Oui.
[03:12:44] Speaker A: Bien sûr, mais je veux dire...
Des fois c'est compliqué de... T'as confiance en eux, je sais, maintenant on s'est installé, ça fait quand même... Ils sont là depuis un petit moment aussi. Ça.
[03:12:52] Speaker B: S'Est fait progressivement aussi, c'est-à-dire que les gens rentrent au fur et à mesure. Tu lèves, tu lèves, t'avances sur autre chose. Après.
[03:12:58] Speaker C: J'Ai un côté un peu contrôle-fric et ça c'est un truc sur lequel je travaille en ce moment. C'est.
[03:13:02] Speaker A: Vrai qu'il nous en parle beaucoup mais je voulais pas trop en parler. Contrôle-fric.
[03:13:05] Speaker B: Ça veut dire qu'il aime contrôler l'argent.
[03:13:12] Speaker C: Contre.
[03:13:12] Speaker B: Le fric. Ah.
[03:13:16] Speaker A: T'Es contre l'argent ? Ah bah c'est pour ça que tu reverses 100% des revenus. Non mais après on peut comprendre que d'être contre le fric quand t'as une boîte c'est un peu souvent le cas, non ? Il.
[03:13:28] Speaker F: Y a tellement de choses aussi en fait, il y a tellement de facettes. Il.
[03:13:30] Speaker B: Faut que tu mettes ta main devant le micro quand tu parles parce que.
[03:13:32] Speaker F: Sinon tu te fais comme ça.
Elle.
[03:13:35] Speaker C: Met la main comme ça parce que Kéo, si je lui touche dessus... C'est.
[03:13:37] Speaker A: Peut-Être parce que ça fait combien de temps que ça fonctionne quand même plutôt pas mal ? Ça fait pas non plus 7000 ans ? Non.
[03:13:42] Speaker C: Ça fait... Que ça fonctionne vraiment bien...
[03:13:46] Speaker A: Ouais, ça fait... 7 ans. Oui.
[03:13:50] Speaker C: Voilà, 5-7 ans. 6-7 ans que ça fonctionne bien. C'est encore jeune. Après Pierre, comme tu le sais, il y a 10-15 ans de galère. Oui.
[03:13:59] Speaker A: Je sais, mais c'est pour ça aussi que je dis que le côté contrôle fric, c'est-à-dire qu'à un moment, il y a eu les galères. Il y a sûrement cette idée de putain, je n'ai pas envie qu'il y ait un problème. Comme.
[03:14:07] Speaker B: Tu le disais, quand tu t'es tapé une ardoise de 60 000 balles à éponger, derrière, forcément, tu veux veiller au grain pour être sûr que ça ne se reproduise pas. Même.
[03:14:16] Speaker F: Genre le Covid, Oui, il y a.
[03:14:19] Speaker A: Eu ce sujet là aussi. Après.
[03:14:22] Speaker C: Le Covid, honnêtement, pour nous, c'était un peu traumatisant. Mais ça a été, quoi. Ça a été parce qu'après, on a fait énormément de dossiers de subvention et énormément de choses comme ça.
Moi, j'ai passé mon Covid à bosser, en fait, quasiment. Mais on a eu tellement d'aide. Les restaurateurs, les producteurs de spectacles, franchement, on n'est pas à plaindre. On n'est vraiment pas à plaindre. Après, il y en a qui ont rencontré des difficultés, mais c'est vrai que la plupart du temps, ceux qui ont rencontré des difficultés, c'est ceux qui faisaient des choses pas vraiment dans les règles de l'art. Si tu voulais avoir...
le chômage partiel et il fallait que le mec soit déclaré au préalable. Bien.
[03:15:03] Speaker B: Sûr, il fallait que tout soit clair. Pendant le Covid, dans le visuel, la période Covid s'est plutôt bien passée. Juste après, ça allait, quand ça a repris un petit peu. Par contre, après, il y a eu un peu un contre-coup.
Est-ce que je sais que pour les concerts, il y a quand même eu un gros changement, c'est qu'il y a eu les prix qui ont flambé, les tourbus. Après, il y a eu la guerre en Ukraine aussi, qui a fait grimper le prix du carburant. Il y avait une pénurie de tourbus, enfin tout ça, qui a fait beaucoup augmenter quand même les prix des concerts. Est-ce que ça, c'était un truc qui a été dur ? Enfin, comment tu l'as vécu ? Clairement.
[03:15:48] Speaker C: Quand tu organises une tournée aujourd'hui, VS en 2019, ça va te coûter... Aujourd'hui, ça te coûte une fois et demie plus cher, à peu près. C'est-à-dire qu'on utilise de l'essence, malheureusement, avec les tourbus, avec les avions, etc. Même si on essaie de faire attention, de faire même très attention à ça. On essaie d'estimer le bilan carbone de la société, des artistes, etc. On essaie vraiment d'avoir un regard là-dessus. Après, ce n'est pas évident.
ces techniques. Mais oui, c'est sûr qu'il y a eu une flambée des prix en termes même de la location de systèmes son, de systèmes light, tout ce qui est prod, etc. Oui, ça a flambé. Après, il y a un truc aussi qu'il faut dire, c'est-à-dire que 2024 est l'année la plus grosse année du spectacle jamais enregistrée. C'est-à-dire qu'il n'y a jamais eu autant de ventes de tickets de spectacle à un autre moment qu'en 2024. C'est vrai que 2024, ça a été énorme, énorme. Et même nous, on le voit, l'après Covid, on le voit.
on a beaucoup plus de fréquentations qu'avant. Mais ça s'explique aussi par d'autres choses. Oui, les gens avaient envie de sortir, mais ça s'explique aussi parce qu'on est sur un genre musical, quand même, qui avant souffrait un petit peu d'une fréquentation plutôt assez faible.
Et aujourd'hui, il y a différentes choses qui s'opèrent. Il y a à la fois un croisement des générations, c'est-à-dire que t'as les quarantenaires, cinquantenaires comme nous qui allons en concert, et puis t'as une nouvelle génération qui arrive, qui s'approprie ce genre aussi, ça se croise. Et après, il se passe plein de choses aussi.
C'est un genre musical où il se passe des trucs de malade en ce moment. Oui, le Hellfest, oui, Gojira, oui aussi les actions qu'une boîte comme la mienne mène depuis des années. C'est-à-dire à vouloir rendre plus visibles les artistes, à vouloir rendre plus visibles cette scène-là en général. Et ouais, il se passe un truc en ce moment, clairement.
Il.
[03:17:38] Speaker A: Y a un revival du genre, tu penses, entre les plus jeunes ? C'est sûr et certain. De toute façon, t'as des chiffres. Mais.
[03:17:43] Speaker C: On est au début. On est au début. Mais oui, la courbe, elle est comme ça. Est-ce.
[03:17:46] Speaker A: Que tu penses que la France sera touchée par ce moment ? Je.
[03:17:50] Speaker C: Te parle que de la France. Ah.
[03:17:51] Speaker A: Ok, d'accord. Je.
[03:17:52] Speaker C: Te parle que de la France. Nous, ça se voit. C'est pour ça que je vous dis, les gars, lâchez rien.
Ah.
[03:17:57] Speaker B: Putain on va enfin être blindés ! J'ai.
[03:18:00] Speaker A: Peur malheureusement que ça fera juste que les gens seront contents mais après si on peut payer Marcel et le loyer, moi je suis content ! J'y.
[03:18:06] Speaker C: Pensais en venant ici, je me dis mais putain les gars faut qu'ils tiennent le coup parce que dans deux trois ans ça va bouler. Bah.
[03:18:12] Speaker A: Vous entendez les sponsors ! Soyez là avant parce qu'on voudra plus !
[03:18:29] Speaker C: Tu regardes qui aurait pu dire, il y a 4-5 ans, que Brimley Horizon allait faire un Bercy complet. Là, s'ils veulent, ils font un Bercy complet, clairement. Qui aurait pu dire ça ? Je veux dire, Brimley Horizon, c'était pas ça encore. Qui aurait pu dire que Landmarks est sur une ascension telle ? Qui aurait pu dire que Gojira On va certainement faire une tournée des stades, un de ces quatre. Là, ils font déjà une tournée des arénas. C'est monstrueux.
Il se passe énormément de choses en France. Ça vient aussi de la scène locale. La scène française est hyper, hyper productive. Ça se voit. Même les groupes chez Opus Live, 10, 1056, Resolve, Rise, Landmarks. Il y en a plein d'autres. Je veux dire, il se passe un truc de malade.
La.
[03:19:14] Speaker A: Scène française en plus, aujourd'hui, ça c'est quelque chose qui doit te faire plaisir et te fasciner en même temps, je pense. Après toutes ces années de galère aussi, à essayer de trouver des choses, à perdre de l'argent, et puis à se faire avoir de temps en temps. Là, t'as des groupes qui vont à l'étranger, les étrangers demandent. Tu sens qu'il y a des étrangers qui demandent, qui disent ça je le veux, je veux que ça vienne dans mon pays. Même des ricains, c'est parce qu'on est toujours.
[03:19:39] Speaker C: Fascinés par les étrangers.
ce qui est en train de se passer. Aujourd'hui, nous, tous nos groupes vont à l'export.
Et là, on arrive à un niveau où quasiment la grande majorité d'entre eux sont beaucoup plus connus en dehors de la France. L'an de Marx, on fait un zénith qui va être complet. Clairement, ça va être complet avant la fin de l'année. C'est le 31 janvier 2026. Mais en fait, c'est encore plus gros qu'en Allemagne. En Allemagne, c'est encore plus gros et aux États-Unis, c'est en train de devenir encore plus gros. C'est monstrueux.
Et.
[03:20:11] Speaker A: Du coup, est-ce que tu penses que ça a apporté un peu l'intérêt de ces pays ? Enfin, pas l'Allemagne, parce que l'Allemagne, je sais qu'il s'intéresse à la scène française, mais les États-Unis, c'est un peu leur endroit intouchable. Ils ont dit tiens, il y a un groupe qui est bien. J'ai.
[03:20:23] Speaker B: L'Impression que l'Angleterre, c'est presque pire, plus dur à pénétrer que... Je.
[03:20:27] Speaker C: Le pense. Je le pense. Il y a un article qui était sorti dans Kerang Magazine. Je ne me rappelle plus ce qu'il disait, mais il parlait de TEDxFifix, justement, et de la scène française. Il est en train de se passer un truc de malade.
Même eux le disaient. Et aux États-Unis, ils le voient aussi.
C'est pour ça que c'est un effet de ruissellement. C'est-à-dire que nous aussi, du coup, on bénéficie de ça. On bénéficie aussi de l'intérêt. Ça a toujours été difficile de bosser avec les Américains et les Anglais. Toujours. Et c'est vrai que bon, ça l'est tout autant aujourd'hui. Mais bon, je sais pas si c'est parce que Opus Live est devenu plus gros et donc...
Ils.
[03:21:02] Speaker A: Ont confiance pour les autres. Voilà. Mais.
[03:21:03] Speaker C: Peut-Être qu'il y a un peu de tout. Il y a un peu de tout ça.
Alors.
[03:21:06] Speaker B: Je pense que mine de rien, les productions que vous, vous avez faites, tout le monde parle de Landmarks ou Hellfest, qui est visible sur internet, les gens.
[03:21:17] Speaker C: Voient... Quel enfer ça a été. Ouais.
[03:21:19] Speaker B: Mais, enfin, oui. Au-delà de ça, le résultat... Moi Ben Barbeau.
[03:21:23] Speaker C: Il m'appelle trois semaines avant.
Il me dit « Anthony, tu veux que Landmarx... » Enfin bon, c'est suite à un long travail. Ben Barbeau, je l'ai gonflé avec Landmarx. Mais comme Jaja, il me disait « Ouais, je sais... » Enfin bon, bref, voilà.
C'était.
[03:21:39] Speaker B: Un peu un pari. Il s'engage sur des gros trucs quand même au Hallfest. Et.
[03:21:45] Speaker C: Puis un jour il m'appelle, il me dit ça, je lui dis « putain Ben enfin quoi, tu me proposes un truc cool ». Et il me dit « c'est dans trois semaines ». Je.
[03:21:53] Speaker B: Suis à l'annulation de Bad Omens.
Et.
[03:21:56] Speaker C: J'Appelle les gars à Londemarks, je leur dis les gars que je pense qu'il faut le faire, on est d'accord ? Ils me disent oui, bien sûr, on le fait. Ils me disent par contre là, il faut que ça soit carré, il faut que ça soit carré, il faut vraiment là que ça soit un truc de... Il.
[03:22:07] Speaker B: Faut qu'il y ait des pétards. Il.
[03:22:08] Speaker C: Faut que ça soit dingue. Je fais bah oui, il faut que ça soit dingue, on est bien d'accord. Et du coup, pendant trois semaines, moi j'ai pas dormi quasiment. J'ai bossé jour et nuit pour construire une scénographie.
un show light, un show vidéo, parce qu'il y avait une vidéo aussi derrière. Donc avec les gars, on échangeait sur le contenu de la vidéo. C'est assez... C'est un long travail, quoi, sur les lights, sur les structures scéniques, etc. Sur la set list, etc. Et c'est vrai que les gars ont réussi une prouesse parce qu'au final, on n'a même pas répété avec cette scénographie-là, avec cet écran-là, avec ces lights-là. Les flammes, on a décidé au dernier moment quand est-ce qu'on allait les mettre.
[03:22:50] Speaker A: Il.
[03:22:50] Speaker B: Ne fallait pas poser son pied sur le truc. Ne.
[03:22:52] Speaker A: Marchez surtout pas là-bas, on n'a pas eu le temps de mettre du gaffre en sol. J'ai.
[03:22:55] Speaker B: Vu un live il n'y a pas longtemps où ça, ça arrivait. Mais.
[03:22:57] Speaker C: Ce n'est pas trop possible que ça arrive parce qu'il y a un mec qui est dans l'axe de Daylight et s'il voit qu'il y a un mec qui se rapproche trop, il bloque tout.
Donc c'est pas trop possible que ça puisse arriver. En France ? Ouais, sans doute. Mais ouais, pour revenir à ce que tu disais sur l'Hellfest, c'est incroyable, les gars, ils ont fait un truc de dingue. Mais.
[03:23:17] Speaker B: Du coup, ce que je veux dire, c'est que là, pour le coup, vous avez vraiment la paternité de la production sur Opus. Et vraiment, c'est pas un show que vous avez fait jouer chez vous, c'est vous.
[03:23:28] Speaker E: Qui l'avez créé. Les.
[03:23:29] Speaker C: Bandemarks, comme la plupart d'autres groupes, on les prend à A et on les emmène Ce que je veux dire, c'est.
[03:23:33] Speaker B: Que vu que maintenant, l'Allemagne a une aura internationale, les Anglais et les Américains, ils vous considèrent comme ayant la paternité en partie de ce truc-là. Et du coup, je pense que ça vous donne de la légitimité. Oui.
[03:23:48] Speaker C: Ça en fait partie. Après, si tu veux...
Nous on fait « All Time Low », « Dead to Remember », on a fait « Parkway Drive », « Architects ». Donc tu veux bien d'avoir nos marques, quoi. Mais tu as raison, tu as raison.
Il.
[03:23:59] Speaker B: Y a moins cette partie création. Oui.
[03:24:02] Speaker C: Bien sûr. Mais après, les agents anglais, ils ne connaissent pas cette partie création. Eux, ils ne créent pas les agents. Les agents, ils récupèrent un groupe, ils le vendent à des salles. Et puis après, le groupe se démerde avec sa production et avec sa scénographie. Enfin, je veux dire, c'est comme ça. Mais.
[03:24:16] Speaker F: Du coup, pour tout ce qui est partie création, je suis en train de me bloguer sur ma question. Parce que du coup, j'essaie d'écouter autant. Et du coup, comment vous... J'ai un gros trou de mémoire. Le.
[03:24:29] Speaker C: D.A. ? La partie D.A. ? Ouais.
[03:24:31] Speaker F: Parce qu'en fait, c'était encore par rapport à ce que vous disiez avant. Bon, ça va me revenir après. Si.
[03:24:36] Speaker A: T'As question, viens, tu peux nous couper, y'a pas de soucis. Tu.
[03:24:40] Speaker B: Nous dis ta gueule. N'hésite.
[03:24:42] Speaker A: Surtout pas. C'est fou quand même que ça existe pas à l'étranger. Je reviens, tu l'as expliqué deux fois dans l'émission, mais ça me semble ouf que les groupes se démerdent. Peut-être que c'est les labels qui trouvent les producteurs à l'étranger, je sais pas. Non.
[03:24:54] Speaker C: Non, non, c'est les groupes eux-mêmes. C'est les groupes eux-mêmes jusqu'à un certain stade et après un certain niveau de notoriété.
C'est parfois, c'est le label qui prend un petit peu la main et qui met un peu du pognon, etc. Parce qu'il faut que ça soit cohérent aussi, etc. Mais non, en général, c'est des boîtes de management avec les groupes qui financent eux-mêmes.
[03:25:17] Speaker A: Par.
[03:25:17] Speaker F: Rapport aux salles, est-ce que vous vous adaptez en fonction de chaque salle ? La DA, tout ce qui est... Comment vous avez ? Vous avez un planning avec chaque date et chaque salle et du coup vous devez.
[03:25:28] Speaker C: Changer en fonction ? On s'adapte aux tailles de scène, à la hauteur sous plafond...
on s'adapte à plein de choses, on s'adapte même aussi à la taille des portes pour que ça puisse rentrer. Si tu te ramènes avec un écran vidéo qui fait 8x6, bon bien sûr il est démontable, mais bon les cases, enfin les contenants quoi... Du coup ça te.
[03:25:48] Speaker F: Fait des shows quand même assez différents vu que t'as des conditions différentes. Non.
[03:25:51] Speaker C: Non, non, en général quand on a une tournée on fait un seul, on fait un kit qui rentre sur toute la tournée. Après oui, Quand on a des plus gros shows, bien sûr, on a un kit qui est différent. Le kit, c'est le... Oui, l'ensemble de ce.
[03:26:03] Speaker B: Qu'Il y a de tout le bateau. Généralement, il y a deux phases. Soit tu peux aussi réfléchir à une ceno qui marche en deux. Tu as ta ceno qui est entière et tu sais que tu peux la réduire un petit peu. C'est.
[03:26:17] Speaker C: Exactement ce qu'on a. On a ceno, on l'appelle la réduite, et l'autre, c'est la full.
Et.
[03:26:22] Speaker B: Puis généralement, il y a aussi, quand le show est pensé en amont, tu vas aussi réfléchir ton show en fonction des salles que tu vas faire et essayer de trouver des salles où ta sénore entre. C'est.
[03:26:36] Speaker C: Quasiment ça. Par exemple, le riser, c'est le pratique à batterie, on va dire.
où le batteur est un peu plus haut, sur certains shows il fait 8 mètres d'ouverture par 3 de profondeur et sur d'autres shows il fait 6 mètres d'ouverture et 2 mètres de profondeur par exemple. C'est des trucs comme ça, mais c'est parce que c'est des briques qui s'assemblent, donc.
[03:26:59] Speaker A: Tu peux très vite débriquer.
Après, depuis le temps, vous savez très bien les tailles des salles, vous savez très bien ce qu'il y a partout, donc c'est peut-être quand même... Je.
[03:27:06] Speaker E: Ne dis pas... Il.
[03:27:06] Speaker A: Y a un gros travail, mais plus simple. Il.
[03:27:08] Speaker C: Y a un gros travail du tour manager du groupe et de Margot, qui est à la prod, qui vérifie un petit peu tout ça. Parce.
[03:27:15] Speaker B: Qu'Il y a aussi des salles où les règles changent. Notamment à l'Olympia, je crois que si, à partir d'une certaine hauteur, ton riser est obligé d'avoir un garde-corps, Ah non mais.
[03:27:25] Speaker C: Ça c'est pas que l'Olympia, c'est tout le monde. Parce.
[03:27:27] Speaker B: Qu'À l'Olympia je croyais que les règles étaient un peu plus strictes que... Oui.
[03:27:30] Speaker C: Elles le sont.
Pardon, excuse-moi. Oui, elles le sont, parce que c'est l'Olympia. Mais non, le garde de corps, s'il fait plus de 99 centimètres de haut, c'est garde de corps automatique. Ce qui n'est pas très beau quand tu as un écran derrière. Il y a la petite barre du garde de corps dessus. Non, l'Olympia, c'est plus sur la taille des confettis, le poids du confetti. Mais parce que les mecs, ils ont des grilles d'aération spécifiques, ils ont une moquette très spécifique. Je ne sais même pas s'il n'est pas classé, tu vois.
Donc oui oui mais c'est compliqué, c'est compliqué de faire par exemple... C'est.
[03:28:04] Speaker A: Dommage parce que vu que je suis.
[03:28:05] Speaker C: Confettu bon... Moi j'ai vu des gens.
[03:28:08] Speaker B: Verser leur bière quand même. Non.
[03:28:09] Speaker C: Mais il n'y a pas que l'Olympien. T'as plein de salles comme ça qui sont comme ça et moi je comprends pourquoi ils font ça. Les mecs ils n'ont pas envie que leur moquette soit détruite à chaque show quoi.
Donc pareil, c'est un peu plus difficile, par exemple, dans certaines salles, de faire de la pyrotechnie.
C'est une autre chose. Bon.
[03:28:24] Speaker A: C'Est quand même très, très complet. On va passer à un petit clip. Cette émission pourrait durer 400 heures, en fait. C'est assez horrible. C'est le dernier de ton choix. C'est.
[03:28:34] Speaker B: Bien parti, d'ailleurs, pour 400 heures. Je.
[03:28:36] Speaker C: Sais même plus ce que j'ai pris. C'est dans Marx. Dans.
[03:28:41] Speaker A: Marx avec le Covid. Ouais.
[03:28:42] Speaker C: Ouais bah exactement, ça c'est un clip donc j'étais coproducteur de l'album donc j'étais vraiment avec les gars à essayer, voilà on se posait la question quel clip on allait faire et où est-ce qu'on allait le faire et puis moi j'appelle comme ça à tout hasard l'accord Arena, je leur dis qu'est-ce que vous foutez les gars, est-ce qu'on peut venir ? Et puis bizarrement les gars me disent ouais Et moi, je m'étais dit, ça serait mortel d'y jouer au milieu d'un accord aréna vide. Je trouvais ça incroyable en plein Covid. Et puis au final, ça s'est fait. Et puis, je crois que tout le monde était bien content avec ça. En plus de ça, c'est un titre que moi, j'aime beaucoup, qui s'appelle Paralyzed, qui est un titre un peu plus mainstream pour des gens, par exemple, qui sont un petit peu moins... Plus doux. Ouais, plus doux, exactement. Triste.
Triste.
[03:29:31] Speaker A: Aussi, ouais. Je.
[03:29:33] Speaker C: Trouvais que l'image était hyper intéressante, tu vois, en plein Covid, de faire un truc. En.
[03:29:38] Speaker A: Plus, pour un groupe, à ce moment-là, qui n'était pas aussi connu qu'aujourd'hui, d'être au milieu d'une salle aussi grande, peut-être que ça a participé aussi un petit peu à cette idée de savoir que vous allez devenir plus gros, pas vous, mais les gens qui regardent aussi ce clip. Des fois, c'est comme faire jouer des groupes dans des salles plus grandes que ce.
[03:29:55] Speaker C: Qu'Ils peuvent faire. Ça.
[03:29:56] Speaker A: Apporte un peu plus, comme tu as dit, d'essayer de mettre au level 3, 4, alors qu'ils sont... Ça, c'est des.
[03:29:59] Speaker C: Choses qu'on fait.
C'est du mindfucking.
Bon.
[03:30:04] Speaker A: On regarde le clip ? C'est parti Landmarks !
Fallen.
[03:30:28] Speaker D: God, empty throne Sometimes feel like a rolling stone Trying to sleep but it's spinning way too fast Lonely monster lying down Questioning things I'll never doubt Trying.
[03:30:47] Speaker A: To break the ice until it cracks.
[03:30:49] Speaker D: Run, you're way too close I feel it in.
[03:31:06] Speaker C: My bones I can't move.
[03:31:06] Speaker D: My face but my body's paralyzed It's dripping down my cheeks but there's nothing left to cry Showing all my grief until my words collide I've never been so alive when my body's paralyzed Feel the sounds, hear the moans Ricocheting of all the walls Give me nothing, cause.
[03:31:53] Speaker A: I can give it.
[03:31:59] Speaker D: I can't move my face but my body's paralyzed It's dripping down my cheeks but there's nothing left to cry Showing all my grief until my words collide I've never been so alive but my body's paralyzed I've never been so alive I've never been so alive I've never been so alive.
[03:32:48] Speaker A: I've never been tu.
[03:34:31] Speaker D: Par le chien.
[03:38:34] Speaker A: Moi j'ai rien contre Ghost qui pue. Pardon, alors, ah putain, on le refait. Le running gag de cette émission. Alors, ça s'est bien passé ? Il.
[03:38:42] Speaker B: Est un peu nul ce masque, non ? J'adore.
[03:38:45] Speaker A: Les costumes. J'allais dire H.O.A. sur ma pensée du clip avant. En tout cas, c'est Ghost. Oui.
[03:38:52] Speaker B: C'Est sûr, c'est du Ghost. Il.
[03:38:53] Speaker A: N'Y a pas de surprise.
[03:38:56] Speaker C: La.
[03:38:56] Speaker B: Vie d'une experte sur le...
[03:38:59] Speaker F: En fait la DA qu'ils ont, j'ai jamais compris avec la musique quoi, c'est... Attends.
[03:39:03] Speaker A: Il y a des ailes de chauve-souris avec des meufs à paillettes, moi je trouve ça trop bien. Je.
[03:39:06] Speaker F: Comprends ce que tu veux dire. C'est qui chouille en même temps, je sais pas, il y a... Et oui j'avoue que le masque là il est pas... On.
[03:39:13] Speaker B: Est d'accord qu'on dirait que c'est un peu un truc... C'est pas fait pour lui, c'est pas... Sur mesure tu veux dire ? Ouais, ça fait pas très ajusté. Ça fait... Ouais, ça fait plus petit que sa tête. Truné.
[03:39:25] Speaker A: Quoi. C'est moi qui défend Gosse du coup.
Non mais moi j'ai rien contre ça. Non.
[03:39:30] Speaker B: Mais la musique était incroyable par contre. Non mais est-ce que les gens ils ont de marge, je dis, du mal de ghost ? Bah.
[03:39:37] Speaker A: Ils l'aiment pas, ils l'aiment pas. Je veux dire, ça ils l'ont le droit. C'est parce que, en fait, quand on dit qu'on aime pas quelque chose, ils sont persuadés qu'on veut les forcer à ne pas écouter. Alors qu'en fait, ils ont le droit d'écouter. C'est juste un avis. Si.
[03:39:48] Speaker C: Les gens savaient vraiment ce que tu penses. Moi c'est ça qui me fait marrer là-dedans. C'est là qu'en fait, ici, t'es plutôt consensuel.
[03:39:55] Speaker A: Moi je trouve.
Contrairement à Briggs & Neuss, effectivement, nos mots.
[03:40:00] Speaker B: Sont plus doux. Tu.
[03:40:02] Speaker C: Dis « j'aime pas » dans la vie de tous les jours ? Bien.
[03:40:05] Speaker B: Sûr, mais c'est différent quand tu parles avec quelqu'un qui a un ami et quand tu parles à des gens. Mon rôle, c'est pas de dire du mal de plein de choses.
Je préfère dire que moi c'est pas mon truc, après... Oui, en privé j'ai des mots peut-être un petit peu plus crus.
Ils.
[03:40:23] Speaker A: Sont peut-être plus proches de la réalité. Mais.
[03:40:25] Speaker B: Je préfère... Si j'aime pas un truc, généralement, je préfère pas en parler que le défoncer.
Après Ghost, tout le monde aime, donc de toute façon, j'aime pas, ça changera quoi. S'attaquer.
[03:40:38] Speaker C: À Ghost, c'est pas grave quoi. Voilà.
[03:40:40] Speaker B: C'Est comme s'attaquer à l'art sulrique. Enfin, je veux dire, le mec en a rien à foutre. Ouais.
[03:40:44] Speaker C: Mais après c'est un peu dur quand même pour l'art historique. Bah.
[03:40:46] Speaker B: Ouais mais c'est un peu vrai en même temps. Et.
[03:40:48] Speaker C: C'Est quand même un peu dur, je pense que ça a dû remonter aux oreilles à un moment quand même. Il.
[03:40:52] Speaker A: N'A toujours pas fait de grimaces en interview pour nous signifier ça, alors qu'en jouant de la batterie, oui. Enfin, en tapant sur des bambous, oui oui.
Je.
[03:40:59] Speaker B: Pense qu'ils vont sortir un documentaire où c'est lui qui pleure de ce qu'on dit sur lui.
[03:41:05] Speaker C: Le pire ça doit être pour James Hetfield.
Pourquoi.
[03:41:08] Speaker B: ? Parce.
[03:41:08] Speaker C: Que James Hetfield est tout à fait au courant de ça. C'est un très bon musicien, il a une très bonne oreille. Je pense qu'il l'a accepté. Même.
[03:41:15] Speaker A: Il est sous la menace danoise. Il.
[03:41:16] Speaker C: Sait que le mec ne fait des breaks qui ne ressemblent à rien. C'est pas possible. Imagine la frustration que le mec doit avoir. Il.
[03:41:24] Speaker B: Y a un concert comme ça où ils jouent avec Dave Lombardo et les mecs se retournent et font genre « Ah ouais, ça peut être comme ça ». Et en fait, ils trouvent que le morceau a jamais... Tu vois qu'ils sont heureux.
Ils savent qu'ils en profitent parce que ça.
[03:41:37] Speaker A: Ne va pas leur amour. Oui.
[03:41:39] Speaker B: Mais clairement Metallica ne serait pas arrivé où on est Metallica s'il n'y avait.
[03:41:43] Speaker C: Pas l'art ciné. Il a impulsé des trucs, même rythmiquement il a impulsé des trucs qui sont hyper intéressants et qui étaient avant-gardistes pour l'époque. Et.
[03:41:51] Speaker B: Je pense qu'en termes de management, de vision et de choses comme ça, il a un drive que les autres n'ont pas. Et heureusement, parce que ce n'est pas dans la batterie qu'il excelle. Ce.
[03:42:02] Speaker C: N'Est pas très évident non plus, je pense. Il doit être très directif. Le.
[03:42:08] Speaker A: Tennis ne permet pas de... Ah bah il n'a pas réussi en tennis non plus. Non.
[03:42:12] Speaker B: Mais c'est clair que tu vois de toute façon dans Metallica que les autres ils n'ont pas le leadership. Ils ne sont pas capables de... Même James. Oui mais lui son truc c'est la musique, c'est des choses comme ça. Je ne pense pas qu'il soit...
donne son avis. Il.
[03:42:30] Speaker A: Est moins cadré, peut-être moins strict que le danois. Mais.
[03:42:33] Speaker B: De toute façon, il y a beaucoup de groupes comme ça où on voit qu'il faut qu'il y ait quelqu'un... Faut.
[03:42:38] Speaker A: Qu'Il y ait quelqu'un qui tienne la barre. Sinon, ça part très très loin. Et des fois, il y a des producteurs de spectacles qui sortent pour dire, les gars, c'est bien marrant, mais là, il va falloir bosser. Non.
[03:42:48] Speaker C: Moi, ça m'est jamais arrivé de devoir dire ça à quelqu'un. T'as.
[03:42:51] Speaker A: Jamais dit, bon là on va se concentrer. Ou alors on va se concentrer, t'as peut-être des façons de dire. Ouais.
[03:42:57] Speaker C: On n'est pas là pour emmerder les gens, mais ça arrive même assez souvent d'arriver en résidence, tu payes 3, 4, 5 jours de résidence, et puis les mecs passent leur temps à réparer leurs matos alors qu'on est censé bosser le live. Alors.
[03:43:10] Speaker B: Ça aurait dû être fait avant. Ouais.
[03:43:12] Speaker C: Après c'est la vie, mais tous le font ça. Ah.
[03:43:14] Speaker B: Oui, c'est les musiciens. Plus que la vie, c'est les musiciens, généralement.
C'est qu'il y a un problème de motivation jusqu'à ce qu'il y ait un problème de temps.
[03:43:32] Speaker C: Non, non, honnêtement, c'est aussi parce que dans le métal et même en général, on a changé de matériel. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on n'est plus sur les amplis à lampes, on est sur des émulateurs, on est sur des trucs, c'est des ordinateurs, quoi. Donc, ça prend énormément de temps de les configurer et que parfois, il y a une partie qu'on ne peut configurer qu'en live. Oui.
[03:43:55] Speaker B: Bien sûr. Et.
[03:43:56] Speaker C: Pas en répète. C'est aussi la raison. Ah.
[03:43:59] Speaker A: Bah, mon salaud, tu trouves bien des.
[03:44:01] Speaker B: Excuses, quand même.
Le.
[03:44:03] Speaker A: Mec il prend la guitare tu vois.
[03:44:06] Speaker B: Là, il prend la guitare là, il.
[03:44:07] Speaker C: Rentre et il crache, il crache. Tu.
[03:44:10] Speaker B: Vois alors que le mec il prend la guitare, il appuie sur les boutons.
[03:44:13] Speaker C: Les bloopers, mais il crache quoi. Celle-là.
[03:44:17] Speaker B: Elle était pour Marcel.
[03:44:21] Speaker A: En tout cas, nous, je pense que je peux me permettre de parler en notre nom. Je.
[03:44:26] Speaker B: Sais pas, ça dépend. Tu veux dire quoi ? Tu.
[03:44:27] Speaker A: Pourras me dire ta gueule si c'est pas bon. De toute façon, ça fait partie de notre façon d'être tous les deux. Même Oli. Pas.
[03:44:35] Speaker B: Les boissons énergisantes. Ah.
[03:44:36] Speaker A: Pardon. Oli-sexe, je voulais dire. Ah.
[03:44:38] Speaker B: Oui, Oli-sexe.
[03:44:42] Speaker A: Enfin, sauf depuis qu'il s'est fait tirer la gueule. Mais.
[03:44:44] Speaker B: Oh oh, Gladys va te péter la gueule ! Ah.
[03:44:47] Speaker C: Merde, j'avais pas vu. Ah.
[03:44:48] Speaker B: Ouais, il a fait un peu de chirurgie. Mais.
[03:44:49] Speaker A: Il avait pas besoin, mais bon, après, on peut comprendre que un chanteur ait envie de briller toujours. Si.
[03:44:54] Speaker B: Lui pense qu'il en avait besoin, c'est la seule chose qui compte, Pierre. Bah.
[03:44:57] Speaker A: Il habite au Brésil, c'est une obligation. Il.
[03:44:59] Speaker C: Habite au Brésil ? Bien.
[03:45:00] Speaker A: Sûr. Ah.
[03:45:01] Speaker C: Ok. Bon.
[03:45:01] Speaker A: Bref, il est parti là-bas pour arrêter de prendre de la drogue. Ah.
[03:45:05] Speaker C: Oui, la kétamine, c'était ça. Attention.
[03:45:10] Speaker A: C'Est pas bon.
Bref.
[03:45:13] Speaker B: J'Ai une blague qui est trop bien là. Bah vas-y. Non, je peux pas la faire. Eh.
[03:45:16] Speaker A: Bah tu nous la... Garde-la. Oui, t'inquiètes. En.
[03:45:21] Speaker B: Tout cas depuis... T'as bien de la.
[03:45:21] Speaker A: Mettre, la blague. Depuis... Je t'ai dit que j'ai plein de répèces au cul, on dirait un souffleur, le machin. Je vous montrerai. Marcel.
[03:45:30] Speaker B: T'As très envie... Mais non, mais pas là ! Pas en vidéo ! En.
[03:45:35] Speaker C: Privé, Marcel. C'est toi encore, les gars, là, ou pas ? Ouais.
[03:45:37] Speaker A: Tu verras, je prendrai du pain et ça va humer... Allez, on enchaîne ! On parlera de la mouillette plus tard ! C'est quoi le téléphone ? J'allais le féliciter en tout cas, parce que c'est vrai que depuis qu'on te connaît... Bravo ! Depuis qu'on te connaît... C'est gênant... Depuis qu'on te connaît, on a vu toutes les galères. On a rencontré des gens tout à l'heure dans Parle Antenne, mais on a aussi travaillé ensemble, et puis avec des gens en particulier. On a plein d'histoires, on a beaucoup rigolé. Mais là, aujourd'hui, je me suis dit que avec, t'as jamais lâché, donc là c'est pas mal aussi. Parce que vu le nombre d'années, et vu le nombre d'années à ne pas gagner d'argent aussi, ça peut être très lourd. Parce que mine de rien l'argent, je dis souvent que c'est pas ce qu'on court, mais sans argent c'est quand même compliqué de vivre et de garder un petit peu une santé mentale correcte. Ça.
[03:46:24] Speaker C: A jamais été le nord de la gare. Ça a jamais été le moteur. Oui.
[03:46:27] Speaker A: Mais t'es obligé d'avoir des sous quand même pour pouvoir te loger et manger. On parle pas d'avoir un palace, de pouvoir déjà juste bouffer correctement et un peu plus que des pâtes, c'est pas mal. Mais là aujourd'hui t'as quand même pas mal de groupes qui marchent donc bravo, bravo de ne pas avoir lâché, bravo de tenir encore aussi. Je sais pas comment t'as fait pour ne pas avoir de burn-out, de tomber dans les abysses. J'en.
[03:46:49] Speaker C: Ai eu, j'en ai eu un ou deux petits ouais. Ah.
[03:46:52] Speaker A: Ouais bah j'ai pas... En tout cas j'étais pas là. Alors.
[03:46:56] Speaker B: Tu vois c'est un truc assez intéressant d'ailleurs parce que quand on a un métier comme ça où il y a forcément des passages à vide mais on peut pas laisser... C'est.
[03:47:07] Speaker A: Ça le problème. C'est.
[03:47:10] Speaker C: Ça le problème. Parce.
[03:47:11] Speaker B: Que moi c'est quelque chose que je vis depuis 20 ans.
Ouais, peut-être pas, mais 15 au moins, ouais. Et tu peux pas... Non, tu peux pas. Et du coup, comment tu fais ? Quelle a été ta... J'en.
[03:47:26] Speaker C: Ai aucune idée, Ben. C'est-à-dire que, moi, le jour où j'ai perdu ces 60 000 balles-là, en fait, je regardais les comptes tickets, si tu veux.
On sait à combien de ventes on est.
[03:47:35] Speaker A: Etc. T'avais installé une obsession ? Et.
[03:47:38] Speaker C: Non, c'est pas ça, c'est que je me levais à 3 heures du matin pour aller mes comptes tickets parce que ça ne montait pas. Donc, c'est comme ça, en fait, que j'ai créé mon burn-out et que...
Et voilà. Mais ensuite, je sais pas, écoute, je pense que j'ai de la chance d'être psychologiquement assez...
Mental, quoi. Ouais, avoir un mental assez bon. Je fais aussi un truc, c'est ma passion. Ça donne quand même beaucoup d'énergie.
Ça.
[03:48:03] Speaker A: Peut détruire aussi. Bien.
[03:48:04] Speaker C: Sûr, bien sûr. Je suis bien entouré. Oui, le problème, c'est que vous avez raison, quand on est boss, on n'a pas trop le droit de flancher, donc on essaie de remonter petit à petit la barre. Ce n'est pas évident. Ce n'est pas tout le temps évident. Je ne pense pas que je ferais ce job toute ma life. Je pense que dans 5-10 ans, je m'arrêterais.
Aujourd'hui, je ne suis pas capable d'être salarié. Je ne pense pas que je sois capable d'être salarié. Aujourd'hui, si tu demandes, on me propose un job, je ne pense pas. On kiffe trop ce qu'on fait. On kiffe trop. C'est moi qui ai la barre. Je décide de la direction artistique de la boîte. Ça n'a pas de prix.
Je dis ce que je veux, je fais ce que je veux, quand je veux, etc. Ça n'a pas de prix. Mais voilà, c'est pour ça que je ne pense pas que je pourrais être salarié d'une boîte ou un truc comme ça. Je pense que c'est terminé pour moi, ça. Mais oui, je ne pense pas que je terminerais Voilà, j'arrêterai sans doute dans 5-10 ans parce que... parce que... parce que... Tu.
[03:49:00] Speaker B: Devrais pas faire ça après 50 ans, quoi. L'avenir.
[03:49:03] Speaker C: Nous le dira. Parce qu'en fait, voilà, mais j'ai pas envie, ouais, j'ai pas envie que ça se résume... que ma vie se résume qu'à ça, en fait. Même si c'est hyper intéressant, j'aurais pas envie que ma vie se résume qu'à ça. Je pense que dans la vie, on peut faire... on peut rebondir... Tu.
[03:49:15] Speaker A: Penses que ça repasserait à quelque chose d'autre, mais tu sais pas encore à quoi ? Ouais.
[03:49:17] Speaker C: Je sais pas encore. Il y a plein de choses qui m'intéressent. Le.
[03:49:19] Speaker B: Jardinage, c'est cool. Non.
[03:49:20] Speaker C: Mais peut-être la vidéo, tu vois. Peut-être revenir à ça. Imagine, on monte une boîte.
[03:49:26] Speaker A: Si, si tu veux. Ça sera toujours plus technique avec moi. Mais.
[03:49:29] Speaker B: Dans dix ans, par contre, l'IA sera au point où on n'aura plus besoin.
[03:49:32] Speaker E: De faire de vidéos. C'est.
[03:49:34] Speaker C: Sûr. Déjà.
[03:49:35] Speaker B: Cinq, bon. Déjà.
[03:49:36] Speaker C: Deux.
Mais félicitations à vous aussi, les gars. Et les amis, pardon.
Non, félicitations à vous. Moi, je trouve que l'émission, elle est mortelle. Once World, comme je te disais au début, je trouve ça incroyable ce que vous faites. Et je pense que voilà, tenez bon. Moi, c'est que mon point de vue, encore une fois. Et c'est pas, j'essaie pas d'être démago. Mais je pense que voilà, chaque chose vient en son temps. Je sais que ça peut être dur parfois. Mais voilà, moi, je trouve que l'émission est hyper qualité. Je trouve que le contenu est hyper qualité, qualitatif. Et voilà. Donc, essayez de tenir le plus longtemps possible.
Des.
[03:50:14] Speaker A: Fois je dors là. Je.
[03:50:18] Speaker C: Vous dis ça parce que je sais que ça a pu être dur aussi pour vous. Psychologiquement.
[03:50:23] Speaker A: Ça peut l'être beaucoup. Après.
[03:50:27] Speaker B: Comme tu dis c'est des trucs qu'on fait par passion. Après le truc qui est le plus énervant là dedans c'est quand des gens pensent qu'on fait ça en effet pour prendre de l'argent ou des choses comme ça. D'où ? Alors, je crois qu'ils ne se rendent pas compte. En fait, c'est des gens qui vivent dans une autre réalité, qui ne comprennent pas... L'entrepreneuriat. Voilà. Mais en fait, l'entrepreneuriat, c'est un peu devenu un gros mot en France, j'ai l'impression. Non.
[03:50:51] Speaker C: Mais je pense que tu sais, c'est un peu comme tout. Je pense que les gens assez extrêmes parlent beaucoup plus fort que les autres. Je pense que la majorité silencieuse est assez consciente. Non.
[03:51:01] Speaker B: Mais nous, on voit le ratio nombre de likes à nombre de gens qui mettent des commentaires négatifs.
Mais c'est quand les gens pensent que tout nous tombe tout cuit dans la bouche, qu'on n'a jamais rien fait, je pense que c'est des gens qui ne sont pas du tout renseignés sur qui on est, d'où on vient, qu'est-ce qu'on a fait avant.
Moi ça me fait plus rire. Ça.
[03:51:21] Speaker C: Fait du bien aussi de cracher un peu, ça décharge d'un truc, tu vois. Je pense que les réseaux sociaux c'est aussi un peu ça. Moi.
[03:51:29] Speaker A: Je préfère me branler.
Ça.
[03:51:31] Speaker C: Fait du bien des fois de ne pas chercher, de ne pas essayer de comprendre et juste aller, va te faire encore. Ouais.
[03:51:38] Speaker B: C'Est vrai, gosses c'est de la merde.
[03:51:41] Speaker A: Non mais en tout cas on remercie effectivement la majeure partie des gens qui nous suivent, qui disent pas forcément les choses. Je remercie d'ailleurs ceux qui maintenant ont pris l'habitude de mettre des messages positifs. Il y a des noms qui reviennent, je suis désolé je n'arrive pas à les ressortir, mais il y a des noms qui reviennent tout le temps où ils laissent un certain nombre minimum pour que l'algorithme prenne en charge leur truc en disant quelque chose de gentil. Et souvent c'est la même phrase parce que c'est quand même plus impossible parce que c'est quand même déjà une prise de temps. Mais je les remercie parce que c'est quand même cool. Et il y a, je dirais qu'il y a un énorme noyau aujourd'hui qui n'est peut-être pas d'un nombre incroyable, mais qui est autour de 200 personnes, mais qui sont vraiment là quoi qu'il arrive. Et c'est des gens qui nous protègent parce que...
[03:52:23] Speaker F: Ils.
[03:52:23] Speaker A: Font comme ils peuvent évidemment, parce qu'on n'est pas là non plus pour les saigner les pauvres, mais je sais qu'ils attendent toujours, ils envoient des messages en disant je vais vous donner des thunes mais attendez il y a ça. Des fois je reçois des messages avec même les trucs d'achat qu'ils ont dans l'obligation avant de nous donner de l'argent. C'est extraordinaire, c'est hyper encourageant et c'est fou. Ça me rend fou et souvent j'en réponds. Merci.
[03:52:45] Speaker C: Beaucoup à eux, on n'est même pas compte le bien que vous leur faites à ces deux là. C'est trois là, c'est quatre là. Oh.
[03:52:49] Speaker A: Il y en a beaucoup, il y.
[03:52:50] Speaker C: En a plus.
[03:52:52] Speaker A: Mais effectivement, merci à eux, merci à tout le monde.
J'aurai encore des millions de choses à te dire, mais en tout cas bravo. Et puis t'inquiète pas, ça y est je ne veux plus ces 200 euros que tu me devais. Oh.
[03:53:02] Speaker C: Le dossier ! Je vous explique ou pas ? Oui.
[03:53:07] Speaker A: Tu nous as fait expliquer. D'accord, et j'ai suivi vos jambes. Je.
[03:53:12] Speaker C: Te rappelle que t'es DJ des Rock My, donc si tu veux que ça continue mon petit pote...
C'est.
[03:53:17] Speaker A: Pas très grave, si tu ne me reprends pas... Ah ouais d'accord, si tu.
[03:53:19] Speaker C: Ne me reprends pas la rigolade... Ah ouais d'accord, ok. Tu le prends au sérieux, ok d'accord. Je.
[03:53:23] Speaker A: Préfère venir danser. Attends.
[03:53:25] Speaker B: Tu nous comptes pas de qui t'avais invité à cette soirée ? Bon.
[03:53:29] Speaker C: Ben, avant que je sache.
Avant.
[03:53:32] Speaker A: Que tout le monde sache. Sinon j'y ai mixé donc je suis aussi dans l'embarras. Donc nous n'allons pas en parler. Je me suis dit qu'il faut absolument que je fasse la blague parce que je me souviens que dans Brings the Noise ils t'avaient tellement mais tellement piqué là-dessus. Et je me suis dit que c'est quand même ce qui a lié un peu.
[03:53:46] Speaker C: Notre amitié je pense. Après.
[03:53:48] Speaker B: Je me suis dit que tu le savais. Après avec Anthony c'est un peu notre jeu préféré de s'envoyer des vannes. Après il y a une période où il pensait vraiment que je le détestais, il me l'a dit.
Mais si je dis la faute, t'étais bourré, tu pleurais là. N'importe quoi.
Ne.
[03:54:02] Speaker C: Croyez pas ce que c'est pas du but. Ça.
[03:54:03] Speaker A: C'Est moi l'été derrière. De toute façon je pleure tout le temps. Non mais en tout cas merci beaucoup. Bravo.
[03:54:10] Speaker C: À vous les gars. Je.
[03:54:12] Speaker A: Suis assez fasciné. Donc bravo. Moi.
[03:54:14] Speaker C: Aussi vous me fascinez. On.
[03:54:16] Speaker A: Va aller sucer. On.
[03:54:18] Speaker B: A déjà une société ensemble. On.
[03:54:22] Speaker C: Va aller par là. On.
[03:54:22] Speaker B: Perdra plein d'argent ensemble. Chic.
[03:54:26] Speaker A: Est-ce que t'as envie de dire quelque chose avant que nous puissions dire au revoir ? Non.
[03:54:31] Speaker C: Merci à vous les gars, encore bravo pour cette émission, je la trouve vraiment incroyable. Franchement, c'est hyper sincère. Y'a.
[03:54:37] Speaker A: Des trucs à venir chez vous qui.
[03:54:38] Speaker C: S'En font ? Ouais, on a... T'es exclu peut-être ? Ouais, exclu non, mais 30 mai Olympia ED, to remember. Ça les gars, ça va être la folie ! La la la la la ! La la la la la ! La ! La la la la la ! La.
[03:54:53] Speaker A: ! Let's.
[03:54:54] Speaker C: Go ! Non, non, c'est vraiment, vraiment très bien. Eau d'Eto'o Amber, Olympia. Qu'est-ce qu'on a d'autre ? Le 31 mai, on a le Slam Dunk à Lyon avec Eau d'Eto'o Amber, Landmarks, etc. Après, il y a la tournée de Ten dont vous avez déjà parlé dans l'émission précédente qui arrive. Il y a une tournée de Rise qui va arriver, Resolve aussi. Landmarks qui va revenir aussi, etc. Et puis après, tous les groupes internationaux qu'on fait, que vous pouvez suivre sur opuslive.fr.
Et.
[03:55:19] Speaker A: Dites-Vous que tous les groupes en tentation qu'il invite, c'est ceux qu'il écoutait quand il était plus jeune ? Complètement.
[03:55:23] Speaker C: ! Le.
[03:55:24] Speaker A: Mec qui imaginait le rêve, c'est quand même le rêve ! Je.
[03:55:28] Speaker C: Ne fais aucun groupe que je n'aime pas. Je ne sais pas faire autrement. Tu.
[03:55:34] Speaker A: Fais quand même pas les groupes que t'aimes et qui marchent pas ? Parce que tu n'as pas de nom plus pour une cerise, ça serait horrible, t'imagines ? T'as envie de défaire... Ah mais vous avez une salle, comment ça marche ? Excuse-moi, dernière question. Quand tu t'occupes d'une salle, mais que tu programmes tes groupes dans cette salle, comment.
[03:55:48] Speaker C: Ça se passe ? En fait, cette salle c'est comme un garage, c'est une location. C'est-à-dire que quand tu veux jouer au backstage, en fait, tu loues la salle. Donc moi-même, quand je fais jouer mes groupes dans ma salle, je loue la salle.
Donc voilà. Mais ça, c'est comme toutes les salles parisiennes. Je veux dire, on ne peut pas se permettre. En fait, je pourrais avoir un budget programmation comme font les salles de musique actuelles en région.
Il faudrait que j'y passe un temps de malade et je ne peux pas tout faire malheureusement. Et puis, c'est très, très rare qu'il y ait autre chose que la location sur des salles à Paris. En général, les salles qui ont une vraie programmation, avec un vrai budget de programmation, c'est les salles qui sont aidées financièrement par le CNM et par les collectivités.
Bon.
[03:56:34] Speaker A: Donc vous voyez, il est obligé de payer. Ah non, bien sûr. Mais je vois, je sais. Mais c'est juste que c'est bien que t'es un professionnel. Bien sûr. Voilà, je t'ai coupé. Tu voulais peut-être donc dire un tout dernier message ? Non.
[03:56:45] Speaker C: Non, c'est bon. Non, non, écoute, tout va bien. Trop.
[03:56:47] Speaker B: Bien. On.
[03:56:48] Speaker A: Peut aller prendre un petit verre. Allez.
[03:56:49] Speaker C: Let'S go. Je.
[03:56:50] Speaker B: Crois qu'il faut que tu présentes le dernier clip. Ah.
[03:56:51] Speaker A: Pardon, on est encore en émission.
Excuse-moi.
Ah.
[03:56:59] Speaker B: Bravo ! 25 000 sur Instagram, bravo ! Pour.
[03:57:03] Speaker A: Les 25 000 sur Instagram, c'est très gentil. Putain.
[03:57:05] Speaker C: C'Est con, c'est la première fois que je dis autant de conneries de ma vie et il y a du monde. Non.
[03:57:09] Speaker B: Mais c'est bien sur Twitch, sinon c'est sur Instagram. Ils le verront que quand on postera le... On.
[03:57:14] Speaker A: Mettra les plus mauvais moments. Faudrait.
[03:57:17] Speaker C: Dire que j'ai eu de la fièvre. On.
[03:57:18] Speaker B: N'A eu aucune connerie. T'inquiète.
[03:57:20] Speaker C: Et.
[03:57:20] Speaker B: Bientôt 6 000 sur YouTube quand même. Bientôt 6 000 sur YouTube. Ah.
[03:57:23] Speaker A: Là, la semaine prochaine, c'est quasiment sûr.
[03:57:25] Speaker B: Qu'On aura... Oh là là, bah heureusement qu'on sera plus là.
[03:57:29] Speaker A: T'es con. Bon, on se quitte évidemment. Merci Amélie pour ton intervention. Merci Marcel. Mais.
[03:57:36] Speaker C: Il s'appelle vraiment Marcel. Avec deux L. Pas.
[03:57:40] Speaker A: De E à la fin, juste Marcel. Ah ouais, incroyable. Il.
[03:57:46] Speaker B: Est hongrois. Ça, il ne faut pas le dire trop fort. Et.
[03:57:48] Speaker A: Hongrois que c'est facile. Je l'avais déjà fait. Elle.
[03:57:50] Speaker B: Est toujours bonne. Elle.
[03:57:52] Speaker A: Ne fait pas le ménage. Non.
[03:57:55] Speaker B: Un peu réducteur.
[03:57:58] Speaker A: Il fait jamais le ménage. Moi.
[03:57:59] Speaker B: Tu diras bonjour à Gracina et puis tu vas... Je lui dirai bienvenue ! On.
[03:58:06] Speaker A: Termine toujours par un clip choisi par les abonnés Patreon, c'est encore plus simple et c'est dès le second tiers donc ça coûte un peu moins cher mais profitez de cette occasion pour proposer des clips et c'est dans l'obligation de proposer un clip français par contre. Ah oui le clip de fin est forcément un clip français et là je vois que c'est Hippo ! E.P.O. et Emmanuel Poteau !
Alors.
[03:58:42] Speaker C: Ça part en couille, ça part complètement.
[03:58:44] Speaker A: En couille les gars. Bonnour.
[03:58:45] Speaker B: À toutes et tous, alors si je puis me permettre, je proposerais bien ce clip car l'album sorti l'an dernier était vraiment très bon et ils seront en tournée en avril et mai. Merci.
[03:58:57] Speaker A: Beaucoup parce qu'il parle vraiment comme ça en plus. Attends.
[03:58:59] Speaker C: On avait pas fait une interview d'art avec toi et lui ? Si.
[03:59:02] Speaker B: Si, je crois que vous avez fait un grand débat. Ouais.
[03:59:05] Speaker C: Un grand débat. C'était hyper bien d'ailleurs. Grand.
[03:59:08] Speaker B: Débat, disponible en podcast. Ils.
[03:59:10] Speaker A: Sont encore disponibles, alors que certains sont un peu plus dépassés que d'autres, mais il y a des sujets quand même assez forts et qui sont très très intéressants.
Bah voilà Hippo ! Et.
[03:59:18] Speaker B: Du coup l'artiste c'est Wizard avec Stupid.
[03:59:22] Speaker A: Cunt in the Mall. Ah.
[03:59:23] Speaker B: Ouais, bon. Ah.
[03:59:23] Speaker A: Pardon, je suis de Caca Coutille, coucou.
Bon.
[03:59:32] Speaker B: Voilà, stupide, in the mall. Ça.
[03:59:35] Speaker C: Aurait jamais terminé. Non.
[03:59:37] Speaker A: C'Est comme ça, Germain, on l'envoie. Allez.
[03:59:39] Speaker C: On va y aller. Au.
[03:59:41] Speaker B: Revoir, merci beaucoup. Eh.
[03:59:43] Speaker A: Bon courage, demain c'est lundi, c'est nul. Mais c'est comme ça, vous allez aller au boulot très tôt le matin, mais vous allez passer une bonne journée. Elle.
[03:59:48] Speaker B: Est longue cette phrase. Mais.
[03:59:49] Speaker A: Oui, mais elle est très intéressante. Allez.
[03:59:51] Speaker B: On y va ! Wizards ! Bisous.
[03:59:53] Speaker D: !
[04:01:01] Speaker F: Et.
[04:01:01] Speaker D: Le soleil !
[04:02:43] Speaker A: Stop.
[04:02:44] Speaker D: The cops in the mall.
[04:04:10] Speaker C: Un pour le caillou.
Deux pour le spectacle. Et.
[04:04:17] Speaker B: Voilà, c'était mon souvenir.