#24 - Jerome, Directeur de NUCLEAR BLAST RECORDS en invité

Episode 24 November 12, 2023 03:46:25
#24 - Jerome, Directeur de NUCLEAR BLAST RECORDS en invité
Bang!Bang! RSTLSS
#24 - Jerome, Directeur de NUCLEAR BLAST RECORDS en invité

Nov 12 2023 | 03:46:25

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Show Notes

Dans cet épisode, on va en savoir plus sur comment fonctionne un label, comment les groupes peuvent faire pour en trouver un et vous allez voir qu'on fait souvent les muavais choix ou qu'on a des idées préconsues qui ne nous tirent pas vers le haut ! Pour parler de tout ça, on a invité Jerome, le Directeur de NUCLEAR BLAST RECORDS

Ben, Enjoy The Noise & Pierre passent des clips, donnent l’actualité et discutent de ce qui est diffusé avec les BANGERS (auditeurs, viewers de l’émission).

BANG! BANG!, c’est tous les dimanches à 19h. C’est l’émission Metal & alternative rock de RSTLSS en live TWITCH et en VOD sur notre chaine YouTube et en podcast sur toutes les plateformes.

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Episode Transcript

[00:00:00] Speaker A: Retrouvez toutes les émissions en podcast sur. [00:00:03] Speaker B: Breastless.Com. [00:00:20] Speaker A: Et oui, comme tous les dimanche soir à partir de 19h en live Twitch, c'est le rendez-vous dominical. Après être allé à la messe, après avoir vu Mamie Bavé sur son tablier, vous vous retrouvez avec deux personnages atypiques, merveilleux, magnifiques, à commencer par Ben. Bonsoir. [00:00:34] Speaker C: Bonsoir Pierre. [00:00:35] Speaker A: Ça fait plaisir de te voir. [00:00:37] Speaker C: Moi aussi ça me fait plaisir de te voir. [00:00:38] Speaker A: En plus on est malade tous les deux. [00:00:39] Speaker C: On est tous les deux malade. Et pas de la même source. Non mais parce que les gens depuis que ta mère croit qu'on est en couple... Je préfère qu'on dise les choses clairement. [00:00:54] Speaker A: Alors, j'ai pas d'herbes, donc du coup, c'est cool. J'ai pas mis ma bouche n'importe où comme j'ai l'habitude de le faire. Mais non, ce soir, en tout cas, on va s'amuser, on va discuter, on va apprendre et on va surtout torturer une personne. Non, parce que j'ai beaucoup de questions, parce qu'évidemment, on a des rêves quand on est gamin, on a envie de faire des tas de choses. Et je pense que c'est ce qui lui est arrivé. Et quelque part, je pense qu'il a réalisé un petit peu ses rêves. C'est alors, je sais pas comment je dois l'appeler du coup, mais c'est Jérôme un petit peu. [00:01:18] Speaker D: C'est Jérôme le chanteur. [00:01:19] Speaker B: Non, ça c'était Jérôme. [00:01:21] Speaker A: C'est pas pareil ! [00:01:23] Speaker C: J'espère tellement qu'il commence par oui ! Oui c'est moi ! [00:01:26] Speaker A: Bon comment ça va ? [00:01:29] Speaker D: Ça va pas mal. [00:01:30] Speaker A: Je suis pas malade ? Non ouais bah t'as de la chance, peut-être que demain. [00:01:34] Speaker D: Donc merci de rester dans votre coin. [00:01:37] Speaker E: Moi sur ce canapé t'es avec quelqu'un. [00:01:39] Speaker A: D'À peu près sain, ça va. Comment est-ce qu'on te présente du coup aujourd'hui ? Jérôme. [00:01:48] Speaker D: En fait, mon poste, je suis directeur du label Nuclear Blast. [00:01:52] Speaker A: Ouais, ça claque quand même. C'est bien de l'admettre. [00:01:57] Speaker D: C'est toujours compliqué quand on me demande ce que je fais comme métier parce que t'imagines bien qu'en dehors de la musique, ça veut absolument rien dire. [00:02:03] Speaker A: Après, tu diriges une entreprise, c'est ça un petit peu. On va en parler un petit peu tout au long de cette émission, on va parler de tes goûts musicaux aussi, on va parler de ton parcours parce que c'est quand même très intéressant pour les gens qui nous regardent. Quand je parle de rêve, c'est vrai, lorsque j'ai annoncé que tu allais venir, il y a des gens qui ont dit « putain mais c'est quand même cool que ça puisse arriver », pour un français déjà. Je pense qu'il y a pas mal de curés qui seront là pour en savoir plus et pour nous accompagner bien sûr. Enjoy the noise ! Moi, je voulais ouvrir cette émission tout simplement avec ce qui m'a marqué cette semaine, c'est le concert des Queens of the Stone Age. Le dernier était un peu pourave, du coup Thiba en disant est-ce qu'il va être encore bourré, est-ce qu'il va chanter à côté, putain c'était énorme. C'était hyper bien. Alors je vais dire un truc horrible, je vais m'en prendre plein la gueule sur les réseaux sociaux, mais le cancer lui a fait du bien. Je pense qu'il fait un peu plus attention à lui, il est beaucoup plus calme, je pense que ça doit traumatiser quand même j'imagine. [00:02:58] Speaker C: Peut-être, on pourra le dire dans pas longtemps. [00:03:01] Speaker A: Dans trois ans ça devrait arriver. Mais voilà, il était hyper serein, il disait des trucs très très jolis, il parlait d'amour, etc. Bon, il a fait les phrases typiques, hein, mais Paris, c'est formidable. C'est vraiment ma ville préférée. Bon, ça fait partie de son métier. On peut pas lui en vouloir. [00:03:17] Speaker C: Ce qui est bien, c'est qu'ils disent tous ça, quasiment. [00:03:19] Speaker A: Ouais, c'est vrai. Et puis quand tu vas dans la. [00:03:20] Speaker C: Ville, après ils reviennent tous les dix. [00:03:23] Speaker A: Ans, mais... Non, ça va, les Coons de Stonehenge, on parle pas de Foo Fighters. [00:03:27] Speaker C: Ah oui, pardon. [00:03:29] Speaker A: Ne t'inquiète pas, tu pourras quand même les insulter pendant l'émission. [00:03:31] Speaker C: J'espère bien. [00:03:34] Speaker A: Le concert était vraiment hyper bien, les lumières incroyables. [00:03:38] Speaker C: C'est une française à l'œuvre donc forcément le bon goût est là. [00:03:46] Speaker D: Pas du tout. Tu t'en fous ? [00:03:47] Speaker B: Non. [00:03:49] Speaker D: Alors, deux choses, on avait un groupe qui jouait le même soir, donc travail oblige. [00:03:55] Speaker A: Ah bah oui, je sais. [00:03:56] Speaker D: On avait Fear Factory qui jouait le même soir. On va en parler tout à l'heure. Et aucune polémique, mais je suis Tim Brodiedale, donc je ne vais plus voir Queen of the Stone Age. [00:04:04] Speaker A: Mais alors attends, parce qu'apparemment... Même elle, elle a dit que... [00:04:09] Speaker D: Je ne veux rien savoir. J'ai choisi mon camp. [00:04:13] Speaker A: OK. Il faudrait qu'elle sorte des trucs par contre. [00:04:15] Speaker D: Ouais, ça par contre, c'est chiant. [00:04:17] Speaker C: Elle ne devait pas refaire un truc avec The Stealers ? [00:04:19] Speaker D: Bah si, mais l'année dernière, elle devait jouer au Hellfest déjà. Elle n'est pas venue. Et effectivement, ça fait longtemps qu'avec The Stealers, ils n'ont rien fait. Et puis son dernier album solo était OK, mais bon, c'est pas The Stealers. Donc on attend. [00:04:33] Speaker A: Pour l'instant, on ne va pas attendre pendant des millénaires. [00:04:37] Speaker C: C'est surtout que pour elle, il ne vaudrait mieux pas que ça attende trop longtemps. Non mais je veux dire, plus on vieillit, plus c'est dur d'aller sur scène quoi. Si on connaissait un groupe qui par exemple avait fait des dates, des tournées et tout, et pendant dix ans ils font rien et ils se reforment pour une tournée anniversaire par exemple. [00:04:59] Speaker A: Tu les sors du Formol ! [00:05:00] Speaker C: Est-ce que c'est pas un peu dur ? Faudra qu'on trouve quelqu'un qui a vécu ça quoi. [00:05:06] Speaker A: Avec qui tu penses ? [00:05:07] Speaker C: Bah je sais pas, à ton avis. [00:05:08] Speaker A: Toi Jérôme, qu'est-ce que t'en penses ? [00:05:11] Speaker D: Ouais, mais on n'était pas encore trop trop vieux. Maintenant, je pense que ce serait un peu plus dur de ressortir toute la team du Formol. On en a discuté, il n'y a pas si longtemps aussi, avec David, des dancers, on discutait un peu de ça parce qu'on refait un concert il n'y a pas assez longtemps. Mais ouais, après, c'est sûr que je pense qu'on aura un peu plus mal au dos, un peu plus mal aux genoux, mais à voir, ça se tente. Après c'est dur, franchement quand t'as passé, je sais pas que ça soit Plemo et Dancer ou nous avec Vegastar, t'as repassé dix ans de ta vie, même plus que ça, sur scène, après peu importe l'âge, il y a quand même toujours ce truc, ça manque vachement quoi. [00:05:53] Speaker A: Oh puis vous vous marrez j'imagine. [00:05:54] Speaker D: Et en plus on se marre quand même. [00:05:56] Speaker B: Ouais voilà, c'est le moment où on. [00:05:56] Speaker A: Se dit allez on peut redevenir un petit peu con. [00:05:59] Speaker C: Et puis ce qui compte c'est le feu du prochain concert. C'est les paroles des Dancer c'est pour ça. [00:06:05] Speaker A: J'étais perdu, désolé, j'ai jamais été... Non. [00:06:07] Speaker C: Je sais, mais c'est pour ça que je te donne les infos, Pierre. [00:06:08] Speaker A: Alors fais des bisous. Au passage. Donc, du coup, j'ai choisi un clip des Queens of the Sun, un grand classique, puisqu'il s'agit de Go With the Flow. Et vraiment, bon, même si t'es... [00:06:19] Speaker D: Excellent titre. Le mec t'en perd un peu. [00:06:23] Speaker A: C'était avant l'histoire, donc on peut accepter. [00:06:26] Speaker C: Moi, j'aime bien ce titre. Après, j'aime moins le batteur, mais bon. [00:06:32] Speaker D: J'ai pas suivi tout le bif avec Foo Fighters. [00:06:35] Speaker C: Non mais c'est... [00:06:39] Speaker E: Je vais te faire un récap' très rapide. [00:06:41] Speaker C: Je vais te faire un récap' chaque émission. [00:06:43] Speaker A: Non, tu parlais de l'autre. Bon bah très bien, bah on va. [00:06:45] Speaker C: Y aller hein, comme ça tout le monde est content. [00:06:47] Speaker A: Pour l'instant on va essayer de se battre, sauf que personne ne saigne. [00:06:50] Speaker C: On innove des trucs ce soir, donc la technique. Donc si ça ne marche pas, faut pas nous en vouloir. [00:06:55] Speaker A: Bon, personne ne peut nous en vouloir. En même temps, y'a qui d'autre qui fait une émission comme ça ? [00:06:58] Speaker C: Bah c'est vrai, personne. [00:06:59] Speaker A: Personne ! Allez c'est parti, Queens of the Stone Age. [00:07:02] Speaker B: BYE ! They're just photos after all It's so safe to play alone Little soldiers in a row Falling in and out of love Something sweet to throw away C'est beau de vivre Je veux un nouveau erreur Perdre ce moment et hésiter. [00:10:17] Speaker C: Oh. [00:10:24] Speaker B: Yeah, for the timing we do. That's why I'm asking if we do it with the horse or the bus? It doesn't matter, we can pull the same thing. The bus probably makes more sense. It makes a different tempo. Sex on the beach! Musique d'outro C'est parti pour le tournage ! [00:13:29] Speaker A: Bang Bang avec cette belle petite nouveauté, Stand Atlantic, groupe qui est déjà assez connu mais qui marque bien le point sur le fait que le rock est de nouveau à la mode, ça y est, c'est revenu, les britanniques, les américains nous l'ont prouvé mais la France prend aussi le pas, l'Espagne, bon l'Allemagne ça on le savait, de toute façon ils sont restés rock depuis toujours. Et d'ailleurs, ça vient d'où ? C'est britannique. [00:13:56] Speaker B: D'accord. [00:13:57] Speaker C: Je trouve la voile ressemble un peu à Calvary's. [00:14:01] Speaker A: Ah, alors il faudrait que je réécoute mais c'est une possibilité, oui. Très bien Calva Louise. [00:14:06] Speaker C: Non mais parce que comme tu parlais un peu d'Espagnol et d'Espagne et tout ça, sachant que j'entends de l'espagnol aussi dans Calva Louise. [00:14:13] Speaker A: En tout cas, Stan Atlantic, bon avec ce titre-là, on va pas trop se tromper, c'est un tube, c'est fait pour passer à la radio. [00:14:18] Speaker C: Voilà, ça marche, c'est efficace. [00:14:20] Speaker A: On peut danser, on peut s'amuser. [00:14:21] Speaker C: On pourrait demander son avis à un expert peut-être ? [00:14:23] Speaker A: Bah oui, alors par exemple, si on se dirige vers une personne qui décide si la musique est bonne ou pas. [00:14:28] Speaker C: Est-ce que quand la musique est bonne et que la musique sonne, elle guide nos pas ? [00:14:33] Speaker D: Elle peut guider nos pas. [00:14:37] Speaker C: Eh ben, on a bien fait de l'inviter celui-là, j'ai une bonne interview dis donc. [00:14:40] Speaker D: Attends, non mais le truc, en fait faut pas me lancer sur l'histoire de la musique, parce que le problème de 2023, c'est que la musique n'a plus aucune importance. [00:14:49] Speaker C: C'est vrai. [00:14:50] Speaker D: Quand t'as 100 000 titres par jour qui débarquent sur Spotify, tu sais que justement, c'est pas la musique qui te guide, c'est tout ce qu'il y a autour. C'est pour ça que c'est compliqué aujourd'hui pour les groupes. [00:15:00] Speaker A: C'est pour ça qu'ils font des choses peut-être plus visuelles alors, des clips amusants, des sujets peut-être un peu... Bon là ça parle de cul et de plage, donc on n'est pas... Bah c'est bien ça. [00:15:12] Speaker E: C'est la bonne saison en plus. [00:15:13] Speaker C: Moi j'aime pas trop la plage et puis je trouve que baiser sur la plage, enfin du coup le cul sur la plage, c'est pas très agréable. Le sable, tout ça, ça gratte. [00:15:21] Speaker A: En plus on peut boucher l'urètre, c'est chiant. Donc du coup, tu penserais quoi de ce genre de groupe, toi ? Est-ce que c'est un truc qui t'intéresse ou est-ce que t'en as rien à foutre ? Parce que t'as le droit. Non mais en vrai, on s'en bat les couilles. [00:15:33] Speaker D: Non, non, franchement, c'est plutôt pas mal. Et nous, c'est un peu aujourd'hui ce qu'on essaie aussi de faire chez Nuclear Blast, qu'à la base, le label est plutôt métal assez traditionnel. Et on commence de plus en plus à aller chercher des choses qui sortent justement ça a un côté très traditionnel, soit du death, soit du black, des trucs comme ça. Donc effectivement, les groupes un peu plus hybrides, c'est pas chez nous, mais un peu dans cet esprit, ou orgasm, ce genre de trucs, ce que peut faire Poppy aussi. Aujourd'hui, on commence à pas mal regarder ce genre de groupes qui sont pas strictement du métal, mais comme tu dis, ça amène aussi un renouveau dans le rock, dans la musique à guitare, qu'on entend de moins en moins, même si peut-être que ça reviendra. Mais ouais, en tout cas, nous, aujourd'hui, bien sûr, on a toujours le côté très traditionnel. Forcément, il y a plein de super groupes, mais on essaye un petit peu de renouveler et d'aller sur ce genre de trucs. [00:16:28] Speaker A: Après, au niveau du Death, bon, ça va, en ce moment, il y a quand même beaucoup de choses qui sortent. [00:16:32] Speaker D: Et on a signé le meilleur. [00:16:34] Speaker A: Ah oui, c'est qui ? [00:16:35] Speaker D: Gate Creeper. [00:16:36] Speaker A: Ah bah oui. Intéressant, ça. Bon, bah voilà. [00:16:40] Speaker C: C'est vrai que je me souviens qu'il y avait quelqu'un qui voulait vraiment les voir au Hallfest. Ah bon ? Ils jouaient au Hallfest ? [00:16:44] Speaker D: Ouais. [00:16:46] Speaker C: J'ai croisé quelqu'un qui voulait vraiment aller les voir jouer. [00:16:49] Speaker A: Je dirais pas qu'il sait mais... Je vais pas réfléchir sinon je vais rester bloqué. [00:16:56] Speaker D: L'album sort l'année prochaine. [00:16:58] Speaker A: Bon bah voilà donc ils pourront venir ici. J'espère. T'as vu, j'essaye de passer. [00:17:03] Speaker C: Nous, on est déjà habillés en noir, donc c'est bon, on est prêts. [00:17:07] Speaker A: Est-ce que la problématique, parce que là, il y a une chanteuse, est-ce que la problématique aussi du nombre de femmes dans votre catalogue, c'est devenu important aussi ? Ou est-ce que ça se fait quand ça peut se faire ? [00:17:17] Speaker D: Après c'est toujours pareil, nous on signe des groupes qu'on apprécie, on n'a pas de quota quoi. Après traditionnellement, c'était avant que j'arrive, mais tout ce qui est effectivement métal symphonique où il y a pas mal de chanteuses, on a un peu tout le catalogue de EPK, Nightwish, Après on a des trucs un peu plus modernes, genre Amarante. Donc ouais, on a quand même beaucoup de groupes avec des artistes féminines. Et tu vois, je citais Puppy tout à l'heure, il y a beaucoup d'artistes aujourd'hui, que ce soit Death By Romie, Skind, qui arrivent sur ce truc. Même Maggie Lidenman que j'adore, même s'il y a un côté très pop. Mais effectivement, il y a beaucoup... [00:18:01] Speaker C: Ce qui est étrange puisque toi t'aimes pas trop la pop à la base. [00:18:04] Speaker D: Alors s'il y a un truc que je déteste, c'est la pop. Tu me connais. [00:18:08] Speaker C: On en parlera plus tard. [00:18:11] Speaker D: Non mais en fait, c'est marrant parce qu'il y avait les nominations Grammy avant-hier, et je crois que dans les 6 ou 7 nominations pour meilleur album, il y a 5 femmes sur les 6 nominées. Et on le voit même dans le métal d'aujourd'hui, parce que c'est vrai qu'à la base, il n'y avait pas énormément de filles, et même dans les trucs extrêmes, tu vois, des trucs comme Ginger, tout ça, aujourd'hui, il y a quand même plus en plus de filles qui viennent nommer le style. Et c'est assez intéressant parce qu'il y. [00:18:41] Speaker C: A une autre vision, une autre approche. Je trouve que même si la musique peut être assez similaire à ce qui se fait avec des hommes, le placement de voix et les techniques et tout ça, ça va être différent. Et du coup, ça amène un peu de fraîcheur aussi. dans ses styles, c'est pas plus mal. [00:19:02] Speaker A: Je trouve qu'elles ont aussi beaucoup plus d'énergie et qu'elles ont envie aussi de démontrer qu'elles se laissent pas faire, donc du coup c'est un peu plus dynamique que des mecs maintenant qui sont bien installés et qui n'ont plus rien à foutre. [00:19:13] Speaker C: C'est-à-dire qu'elles ont toujours le point levé ? [00:19:15] Speaker A: C'est toujours le point levé. [00:19:17] Speaker D: En plus, tu vois, Spiritbox aujourd'hui, ils viennent de faire le feat avec Megan Thee Stallion. C'est aussi ce qu'on attend des artistes aujourd'hui, c'est d'aller un peu plus loin qu'un truc très attendu. Et je ne vais pas dire que les groupes 100% masculins, c'est très attendu, mais il y a un peu le côté, tiens, on essaie de rester dans une scène, on essaie de rester dans des codes. Et voilà, on le voit moins dans les artistes féminines. Quand je citais Skind ou Poppy, elles font leur truc à elles. Tu ne peux pas dire, tiens, ça fait partie d'une certaine scène. Ça ressemble à ça. Oui, on peut moins définir le style. [00:19:55] Speaker A: C'est leur truc. [00:19:55] Speaker D: Et aujourd'hui, c'est super intéressant de travailler avec des artistes comme ça. [00:19:59] Speaker A: Du coup, pour les situer, pour les médias ou pour le truc comme ça, c'est peut-être un peu plus compliqué aussi. On en parlait avec Kim Dracula, par exemple, où la maison de disques nous avait dit, nous, on n'en fait pas la promo parce qu'on ne sait pas à qui on doit le présenter. Ça peut être compliqué. [00:20:15] Speaker D: Oui, mais ce qui est intéressant, justement, aujourd'hui, c'est que... Alors, c'est pas contre vous, mais les artistes, en plus des médias, Oui, bien. [00:20:24] Speaker A: Sûr, ça c'est sûr. [00:20:25] Speaker D: Tu vois, c'est ça qui est aussi intéressant, c'est qu'à un moment donné, quand tu fais un truc hyper spécifique, avec les réseaux sociaux, avec ta propre com, tu peux réussir à trouver ton public. Aujourd'hui, la promo, c'est gratuit. T'as un téléphone portable, tu te filmes, tu développes ta communauté, tu peux trouver un public. Et si les médias ne sont pas forcément prêts à te suivre, ce qui est quand même assez génial par rapport à il y a 15 ans, 20 ans ou même avant, c'est qu'aujourd'hui, tu peux le faire tout seul. Donc je pense qu'il y a des artistes qui font des choses assez spéciales, qui peuvent trouver un public très large, ce qui n'était pas forcément vrai. [00:20:59] Speaker A: Pourtant il y avait Myspace. [00:21:01] Speaker D: Mais MySpace, c'était le début de ça. [00:21:04] Speaker C: C'est ça qui est intéressant. Après, je trouve que là où il y a encore des médias qui peuvent avoir un intérêt, c'est de laisser de la place. Parce qu'en fait, la communication sur les réseaux, tu peux la faire, mais bon, il faut que ça tienne en 45 secondes, 30 secondes. Et c'est vrai que le truc qui est encore un peu intéressant avec des médias, c'est une fois que tu as d'avoir l'occasion de parler un peu plus longtemps, ou d'exprimer des choses un peu plus profondes que ce que tu peux dire en 30 secondes. [00:21:33] Speaker D: C'est sûr, puis aussi de toucher un public qui n'est pas forcément le tien, puisque d'aller dans un média, tu veux aussi toucher le public de ce média. Donc de toute façon, ça a toujours son importance, mais c'est marrant parce que Quand tu vois dans la presse métal traditionnelle, je pense qu'ils prenaient plus de risques dans les années 90, quand d'un seul coup, ils mettaient Face No More ou Machine Head ou des groupes comme ça en couverture, en disant Maiden, c'est sympa, mais c'est terminé. Qu'en 2023, où ils disent on va faire un truc sur Maiden, mais on va pas mettre Bring Me The Horizon parce que c'est un peu chelou. Il y a aussi ce truc dans les médias où ça a vachement changé. Je pense que les médias sont même plus frileux aujourd'hui qu'avant. Donc oui, il y a un équilibre. C'est fragile. [00:22:21] Speaker C: Parce que le marché a vachement réduit et que les revenus ont aussi vachement réduit. Il est revenu. Enfin, nous, on sait pas ce que c'est, mais il y a des gens qui gagnent de l'argent, Pierre. [00:22:33] Speaker A: Merde, alors. C'est ouf. [00:22:36] Speaker C: Non, mais on a du mal à y croire, mais c'est la vérité. Tout le monde ne fait pas ça pour l'amour du rock. [00:22:42] Speaker A: Pour l'amour du risque aussi. Très bien. Bonne vanne. [00:22:46] Speaker C: Jonathan, Jennifer. [00:22:48] Speaker E: J'avais demandé qui était qui. [00:22:50] Speaker A: Je préfère être Jennifer. [00:22:51] Speaker C: Bon, d'accord. Non, mais c'est parce que Jennifer, elle a plus de cheveux, donc... Ah, ça va foutre. [00:22:59] Speaker A: Putain, il se porte une casquette et. [00:23:00] Speaker D: Les gens sont pas obligés de savoir. [00:23:01] Speaker A: Qu'Il y a un trou quelque part. [00:23:02] Speaker D: De toute façon, avec l'âge, on finit tous par avoir des trous. [00:23:07] Speaker C: Je parle des cheveux. [00:23:08] Speaker A: Sur cette phrase, on gardera ça dans les réels, ça sera bien ça. [00:23:11] Speaker D: Ouais, parce qu'apparemment, il faut trouver de quoi faire du buzz en 10 secondes. Bah maintenant, c'est que les réseaux sociaux. [00:23:18] Speaker C: C'est que les réseaux sociaux maintenant, tu l'as dit toi-même. [00:23:22] Speaker E: Bon, en contexte, ça marchera bien. [00:23:24] Speaker D: Je peux dire un truc sur Aïa ? Ah non. [00:23:27] Speaker C: Ouais vas-y, toi t'adores Yannick et moi non ? [00:23:32] Speaker B: Non. [00:23:32] Speaker A: Ah bon. Bah gardez ça aussi, ça fait des petits clips. [00:23:36] Speaker C: T'es bien métalleux. [00:23:40] Speaker A: Je t'ai demandé de choisir des morceaux, bien sûr, des clips, on fait ça avec tous les invités. Et comme ça, ça peut parler de tes goûts, un peu plus de comprendre. Et on commence par Billy Idol. Putain, la vanne, je suis trop content. L'homme à la grimace. Il a copié quand même, Youngblood. [00:24:00] Speaker D: Je sais pas, peut-être qu'il a le même défaut. Est-ce que tu penses que Billy Idol a pompé Stallone, par exemple, sur la lèvre ? [00:24:11] Speaker A: Il y a eu un loupé quelque part, mais après... Mais non, Billy Idol, il est toujours là. [00:24:18] Speaker C: Qui c'est qui veut une clafoutis ? Voilà, j'irai un peu plus long que ça. [00:24:23] Speaker A: Non mais moi j'étais déjà parti sur le show. J'ai essayé de changer. [00:24:28] Speaker C: Billy Idol, j'ai failli le voir dimanche dernier. T'étais aux Etats-Unis. [00:24:33] Speaker A: Non, au Mexique. Au Mexique. [00:24:34] Speaker C: J'étais au Mexique, il jouait sur le festival. Je suis pas allé le voir. [00:24:38] Speaker D: Pourquoi ? [00:24:38] Speaker C: Bah parce que j'aime pas trop Billy Idol. [00:24:41] Speaker A: Moi je l'ai rencontré une fois quand j'étais au IFM. Et quand il marchait dans le couloir, ça claquait. Effectivement, j'ai essayé de faire un grimace mais ça marchait un peu moins. Il avait l'air de ne plus avoir trop de muscles. [00:24:50] Speaker D: Ouais, je crois qu'il y a eu un petit peu de chirurgie et de botox qui est passé par là. [00:24:57] Speaker A: Mais après, il a fait un truc... Parlons de la bonne époque. [00:25:01] Speaker C: Alors apparemment, pour ceux qui sont allés voir, on m'ont dit sur scène, c'était hyper carré, qu'il avait encore la patate et tout. En plus, il est retourné à la salle et tout. Donc apparemment, voilà, on m'a dit le problème, c'est le choix des sons. Et c'est que toutes ces chansons ne sont pas au top, quoi. [00:25:20] Speaker D: Ouais, mais il a quand même beaucoup de... Et le mec, c'est vrai que tu vas le voir... [00:25:23] Speaker A: Il a fait des trucs avec Miley Cyrus, donc il est cool. [00:25:28] Speaker D: Je suis pas fan de Miley... [00:25:31] Speaker C: Il aime pas la pop, il a dit ! [00:25:33] Speaker D: Non, on parlera de pop après, mais... De vrai pop. De vrai pop. Plante-toi, ça va faire plein de rires. Franchement, Billy Idol, effectivement, tu vas le voir sur scène aujourd'hui, le mec il a 60 ans, il éclate pas mal de jeunes groupes. [00:25:47] Speaker A: Et donc c'est tout ce que t'aimes bien sur Billy Idol, tu m'as choisi. [00:25:51] Speaker D: Est-ce qu'on regarde et on en parle après ? Non, on en parle avant. [00:25:55] Speaker A: Après les gens comme ça, ils peuvent se délecter de ce rubrio. [00:25:58] Speaker B: Oh oui, c'est vrai ce qu'il a. [00:25:59] Speaker C: Dit, regarde, il fait comme ça. [00:26:01] Speaker A: Je suis le chat. [00:26:05] Speaker B: Méchant. [00:26:06] Speaker A: Voilà, qu'est-ce que tu veux que je dise après ça ? [00:26:15] Speaker D: En fait, oui, Billy Idol, j'ai choisi ça parce que ça fait partie, c'est la porte d'entrée à un moment donné quand t'es gamin, tu te lèves pas un matin à 12 ans en disant tiens, je vais écouter Cannibal Corpse. Tu rentres forcément... Ou sinon t'as un grand frère qui écoute ça. Mais t'as toujours une porte d'entrée vers, justement, le rock ou le métal, des trucs comme ça. Et c'est vrai que pour moi, c'était des artistes comme Billy Idol, parce qu'effectivement, ils avaient des tubes, donc tu voyais les clips dans les top 50 ou des trucs comme ça, tu pouvais entendre à la radio. Et effectivement, le son, tu te dis « Ah tiens, c'est pas de la variète, c'est pas de la pop, c'est pas habituel », parce que mine de rien, voilà, c'est... Ce côté un peu hybride, pop, punk, rock. Et puis surtout, entre 10-12 ans, quand j'ai vu ce clip, le look. L'attitude, le look, le côté Mad Max, post-apocalypse. Voilà, ça te marque. Je sais que pour l'anecdote, j'étais chez le coiffeur à l'époque, quand j'étais gamin, j'ai dit je voudrais avoir la coupe comme Billy Idol. Et en fait, je sortais qu'une brosse. C'était pas exact. [00:27:26] Speaker C: C'est dans la main ou sur la tête ? [00:27:29] Speaker D: Les deux. Je crois que j'étais tellement dégoûté que le coiffeur a dû m'offrir la brosse. Non mais en fait voilà, pour moi c'était un peu cette ouverture vers ce son, vers la guitare et tout. Et j'ai lu sa biographie et ce que j'adore c'est qu'il ne se souvient pas avoir tourné ce clip. Parce que Billy Idol a passé beaucoup d'années complètement défoncés et il ne se rappelle pas avoir tourné ce clip et regardez bien, j'appelle ça les yeux de la drogue. Ce clip Billy Idol avec les yeux de la drogue, c'est génial. Il y a une énergie incroyable dans ce clip, j'adore. Dernière anecdote, Rub Eliel, il a trouvé le titre, c'était Keith Richards dans une soirée qui avait une bouteille de whisky, le whisky s'appelait Rub Eliel, et Billy Idol a trouvé le nom génial, et il a dit à Keith Richards « Est-ce que tu veux utiliser ça pour une chanson ? » J'ai dit « Pourquoi il me raconte ça, c'est une bouteille de whisky ? » Il a dit « Bah non ! » Du coup il a gardé le nom pour refaire une chanson, et il le raconte dans sa bio. [00:28:34] Speaker A: Au moins, c'est bien qu'il ne se cache pas. [00:28:37] Speaker E: Ça pour le coup, il s'en souvenait ? [00:28:38] Speaker D: Ça, il s'en souvenait. C'était le début de soirée. J'adore le fait que le mec ait tourné ce clip et il s'en souvient qu'en le regardant parce qu'il ne se rappelle pas l'avoir tourné. Je trouve ça génial. [00:28:49] Speaker A: Il y a toujours eu un petit côté aussi. C'est vrai que c'est punk à la base, Billy Idol l'idée. C'est très populaire après. [00:28:55] Speaker D: Son premier groupe, Génération X, c'était bien punk. [00:28:59] Speaker A: Et il y a toujours ce petit côté kitsch. Tu connais ce clip ou pas ? [00:29:02] Speaker C: Non, non. [00:29:03] Speaker A: Tu vas te régaler parce que c'est un petit peu kitsch quand même. Après c'est vieux, c'est pour ça. [00:29:07] Speaker D: Mais c'est un bon kitsch. C'est pas kitsch, c'est la puissance. [00:29:10] Speaker C: C'est les années 80 quoi. [00:29:12] Speaker D: Oui, c'est les années 80, mais ça reste un des meilleurs clips de tous les temps. [00:29:16] Speaker A: Ah ouais ? [00:29:16] Speaker D: Ouais, pour moi. [00:29:17] Speaker A: Mais je crois que quand ça prend feu et tout, je crois qu'il y a des anecdotes sur les histoires, si je ne me trompe pas de clip. [00:29:22] Speaker D: C'est le clip de Michael Jackson où il prend feu. Bon ben voilà. [00:29:28] Speaker A: On va pas rebondir, on arrête cette. [00:29:30] Speaker D: Discussion tout de suite. [00:29:30] Speaker C: Non mais Michael Jackson, on peut dire du mal maintenant parce que ça... Bon, allez, renvoyez ! [00:29:36] Speaker A: Je ne veux pas m'aventurer là-dedans. On va donc regarder un clip choisi par Jérôme, donc ce soir dans Bang Bang, Billy Idol avec Rebel Liao. [00:30:13] Speaker B: Rééé ! C'est parti ! Oh non ! C'est parti ! The Hunters in the Sky ! The Hunters in the Sky ! Ronin is arcing us somewhere Blooding the hounds of the earth And black wolves are cubs Hard on their curse They take sight of your misting breath Un, deux, trois ! Il est l'heure ! No man can own what is common to all C'est la dernière fois que je vois la lumière dans mes yeux. [00:39:52] Speaker A: Green Lung à l'instant, donc très coloré, très queshua. On va à la campagne et on va manger des champignons comme ça qu'on trouve. [00:40:01] Speaker C: On aurait dit un mélange entre le film Midsommar et une pub queshua. [00:40:09] Speaker A: En tout cas, Green Lung, qui ont sorti leur nouvel album, c'était vendredi dernier, si on ne dit pas de bêtises, et qui a été le groupe le mieux noté par le public et les professionnels aux Etats-Unis, pour toutes les sorties qui ont eu lieu, c'est-à-dire tout style de musique confondu, pop, électro, tout dedans. Bravo, belle réussite. Groupe qui est à la mode, qui est le groupe fashion, et qui se trouve chez vous. [00:40:30] Speaker D: Exactement. [00:40:32] Speaker A: Évidemment. Non mais ça m'a fait halluciner, c'est comme ça que j'ai découvert en fait, parce que j'avais déjà écouté avant mais je me souviens jamais des noms, il y a trop de groupes comme tu le disais. Et puis quand j'ai écouté, j'ai fait mais attends, mais ça n'a rien à voir avec ce que j'imaginais. Je pensais que ça allait être un truc un peu pop, un truc... Mais non pas du tout, on est bien dans du psyché, on s'envole, on voyage, on est très coloré. Très agréable en tout cas. Je vais me tourner vers notre ami Chris, Enjoy The Noise, notre meuble préféré mais qui s'est transformé en membre de la famille. [00:41:03] Speaker E: Le meuble qui s'est transformé en membre, c'est joliment dit. [00:41:05] Speaker C: Et quel membre ? [00:41:07] Speaker A: J'ai une image mais je ne peux pas en parler. Tu as fait des choix toi aussi comme d'habitude. Faut pas que je me perde. Et on va commencer avec Full Of Hell And Nothing, et donc le titre Like Stars In The Firmament. Je veux dire un peu la française, un peu l'anglais, bon on s'en fout. [00:41:24] Speaker E: Le truc c'est qu'on en avait déjà diffusé, il y a quelques émissions justement de ce projet d'album. Alors pour resituer, c'est la collaboration entre deux groupes, donc Nothing qui est un groupe de shoegaze américain, et Full Of Hell qui est un groupe de grand corps américain, donc Fusion qui est un peu improbable sur le papier, et qui était né en fait dans le cadre d'une performance pour le Roadburn Festival en 2022, il me semble, et qui a abouti donc sur un projet d'album qui sort le 1er décembre. Et donc du coup, le morceau que j'ai choisi aujourd'hui, c'est le deuxième extrait. Alors, le premier qu'on avait diffusé, c'était une espèce de post-metal avec du chant hurlé. On retrouvait un petit peu la fusion des deux univers, de Nothing et de Full of Hell, avec cette espèce de violence sourde et pourtant assez mélancolique. Là, ce morceau-là, ce nouveau, c'est plus purement du shoegaze, avec vraiment le truc très vaporeux, la voix évanescente, etc. Donc là, on penche clairement du côté de l'univers de Nothing ou Full of Hell. Il y a toujours cette idée de... Je ne sais pas, une espèce de tempête qui gronde, mais très discrètement. Mais sinon, on est vraiment beaucoup plus proche de l'univers de Nothing cette fois-ci. Mais bon, ça reste quand même quelque chose d'assez beau, je trouve, mais pas quelque chose de joyeux en tout cas. [00:42:41] Speaker A: En même temps c'est pas ce qu'on leur demande, on aime bien quand c'est un peu sombre. T'en penses quoi ? Tu connais un petit peu ? [00:42:45] Speaker D: Je n'ai pas écouté. [00:42:46] Speaker A: Ah ouais ? Bon bah tu vas pouvoir découvrir ça, donc je vais pas te poser plus de questions. [00:42:50] Speaker D: Non, je n'ai écouté que Green Lang. [00:42:54] Speaker A: C'est bien parce que chez toi c'est quand même mieux. [00:42:56] Speaker C: Le mec il est tellement corpo. Ah non mais désolé, j'ai essayé mais ça ne cliquait pas. [00:43:04] Speaker D: Avec le truc là. [00:43:07] Speaker A: Bon bah du coup on va pas traîner, on va aller regarder cette chanson, regarder ce clip, écouter cette chanson plutôt. Et tu connais pas toi non plus ce projet ? [00:43:14] Speaker C: Non non. [00:43:14] Speaker A: Ah bon, bah tant pis. [00:43:16] Speaker C: Je connais les deux trucs indépendamment mais. [00:43:19] Speaker A: Pas... Non, le premier extrait était assez étrange mais très intéressant. Bah là si ça fait que Shoegaze, ça perd un petit peu de son intérêt quand même. [00:43:26] Speaker D: Bah là pour le coup... [00:43:28] Speaker E: Là pour le coup oui la fusion se sent moins effectivement donc j'imagine que ça va potentiellement dans l'album va y avoir des choses qui sont plus qui sont plus à mi-chemin entre les... au carrefour des deux influences mais là... Ou au champ ! [00:43:43] Speaker C: Vraiment on est pas... Cité toutes les marques ! Ou au Lidl ! [00:43:49] Speaker A: Une grosse progression... Bon allez sur ces bonnes paroles Full of Hell avec Nothing donc et le titre Like Stars in the Firmament. [00:47:14] Speaker B: J'ai jamais senti si petit When I was a young boy My father took me into the city To see a marching band He said, son when you grow up Would you be the savior of the broken The beaten and the damned He said, will you defeat them, your demons and all the non-believers? The plans that they have made Because one day I'll leave you a phantom to lead you in the summer To join the black parade Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Musique du générique C'est la fin de cette vidéo ! Oh mon dieu ! Ils ne me feront jamais parce que le monde ne prendra jamais mon cœur Ils vont essayer, ils ne me tueront jamais, on en a assez, on veut jouer à ça Mais je ne vais pas expliquer ou dire que je suis désolé Je suis déçue, je dois montrer mon espoir Dans la chaise, pour tous ceux qui sont brisés, écoutez-moi, parce que c'est un réel Juste un homme, je ne suis pas un héros Juste un garçon qui veut chanter cette chanson Juste un homme, je ne suis pas un héros Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org. [00:54:44] Speaker A: Chanson extraordinaire, album extraordinaire C'est une belle. [00:54:48] Speaker C: Chanson pour parler des cloches quand même Carillons, les carillons ! [00:54:55] Speaker A: Je ne m'attendais pas à cette blague, c'est une belle surprise. Moi non plus. [00:54:58] Speaker E: Je ne m'attendais à rien, je ne. [00:54:59] Speaker A: Suis pas déçu, ça va. Carrément, je ne m'attendais à rien. [00:55:03] Speaker C: C'est le principe. [00:55:04] Speaker A: Non, non, mais My Chemical Romance, alors pourquoi j'ai choisi ce morceau-là ? [00:55:07] Speaker C: Parce qu'ils s'habillaient en rouge et noir, et qu'ils exilent leurs peurs bien plus haut que les montagnes de douleur. [00:55:13] Speaker A: C'est ce que je l'ai demandé en invité pour Bang Bang. [00:55:15] Speaker C: Qui c'est ? Jeanne Mas ? [00:55:16] Speaker A: Exactement. J'ai envie de mélanger justement cette culture française et le métal et je me dis qu'il y a quelque chose à faire. Sachant que pour l'instant... [00:55:26] Speaker C: On pourrait demander à Axel Bauer aussi. [00:55:28] Speaker D: Pourquoi ? [00:55:28] Speaker A: Alors ça je peux le faire aussi. [00:55:29] Speaker C: Parce qu'il est rock. [00:55:30] Speaker A: Il est très rock. [00:55:31] Speaker D: Moi je préférais que vous invitiez Jeanne Masque à Axel Bauer. [00:55:34] Speaker C: Moi aussi. D'ailleurs on cherche un label pour sortir un album de métal symphonique avec Angoune. [00:55:44] Speaker A: Et puis Florent Pagny. [00:55:45] Speaker D: Pourquoi pas. [00:55:47] Speaker A: C'est les deux ensemble. Et pourquoi pas ? Passons, t'as pas besoin de répondre. [00:55:53] Speaker C: Grosse audience, moi je pense que ça se tente. [00:55:55] Speaker A: « My Chemical Romance », pourquoi je l'ai passé aussi ? C'est parce que ça me rappelle un petit peu cette vieille époque où je rencontrais plein de gens en soirée et on parlait de musique. Et comme un ami à moi a choisi un clip plus tard que je voulais passer moi-même, je me suis dit que « My Chemical Romance » rapprochait pas mal de ce style vestimentaire que tu avais pu avoir à une époque. [00:56:15] Speaker D: C'est-à-dire s'habiller en combinaison de plongée avec des mâches. [00:56:20] Speaker A: J'avais jamais vu ça comme ça, et. [00:56:21] Speaker D: Maintenant tout ce que c'est ! Quand on était habillés très serrés, tout le monde disait qu'on était en combinaison de plongée. [00:56:29] Speaker A: Mais qui c'est ces gens ? [00:56:30] Speaker D: Je n'ai jamais entendu ça. [00:56:31] Speaker A: Ah oui, il n'y avait que des baggy partout ! [00:56:33] Speaker D: 2005, t'avais combien de gens dans Paris en slim, avec des t-shirts XS ? [00:56:39] Speaker C: Ça dépend, près de la boutique Noir Kennedy, il y en avait pas mal, mais après, dès que tu sortais un petit peu plus loin, il n'y en avait plus. [00:56:44] Speaker D: Exactement. Donc on était un peu la risée, et en même temps on faisait envie. [00:56:51] Speaker A: C'est comme ça qu'il faut raconter ! [00:56:54] Speaker C: C'est comme nous aujourd'hui Pierre ! [00:56:56] Speaker A: On est la risée ! Mais bientôt ! Mais on s'en vit ! [00:57:01] Speaker D: Tu sais que de toute façon, c'est le look qui a aidé Vegastar à percer, entre guillemets. Non mais en plus, c'est la réalité, on parlait hors antenne du côté entertainment, mais c'est vrai que nous, on avait pris un peu ce parti avec le groupe de se dire Ok, nous, on met tout dans l'entertainment, on met tout dans l'image, nous, en tant que toi dans l'image, pour essayer de se démarquer, pour essayer de trouver un truc, quitte effectivement à être pas du tout dans les clous. De toute façon, musicalement, on faisait pas vraiment du métal, donc on s'en foutait d'appartenir à une scène et tout. C'est vrai que le look a vachement joué, parce que tu parlais des soirées, c'est vrai qu'on sortait tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps, on était tout le temps. [00:57:46] Speaker C: Dans... Et vous faisiez pas ça par plaisir, c'était vraiment pour le boulot, quoi ? [00:57:50] Speaker A: Ouais... [00:57:51] Speaker D: Disons que... Non mais c'était pour être présent, pour qu'on sache que ça existait. On avait envie d'avoir un certain look, un truc. Effectivement, on s'était travaillé dans le sens... C'était nous, ça nous ressemblait effectivement. Tu nous voyais dans l'après-midi, on avait le maquillage et le vernis, c'était nous. [00:58:09] Speaker A: C'était l'époque. [00:58:10] Speaker D: Voilà, mais c'est marrant parce que c'est vraiment un truc, il y a plein de gens qui nous ont approchés. J'ai une anecdote sur ça. On sortait tout le temps, tout le temps, tout le temps. Un soir, il y a David Guetta qui est venu nous voir dans une soirée en disant, les mecs, vous êtes qui ? Parce que je vous vois partout, parce qu'on sortait tous les soirs, je vous vois partout, vous êtes qui, machin, vu qu'il y avait cet effet un peu de groupe. Du coup on lui explique, là on est un groupe, machin. Il nous demande une démo. Donc on lui file une démo de Vegastar, c'était avant qu'on fasse un album. C'est un truc de ouf parce que... Et on se dit « Ouais, David Guetta, qu'est-ce qu'il en a à foutre ? » Et donc on lui filme une démo et un jour on est en répète, il y a un téléphone qui sonne et David Guetta nous appelle. Il dit « Ah les gars, j'ai écouté votre démo, il y a un titre qui est mortel dessus, centième étage. » Alors franchement, le titre était pourave de ouf, la démo enregistrée dans une salle de répète et tout. Mais bon, comme quoi le mec est bon, il avait découvert le tube. En fait, c'est marrant parce qu'il a trouvé ça mortel et il a effectivement fait passer la démo chez Virgin. Et on a signé chez Virgin, alors pas à cause de David Guetta, parce qu'il y a un autre DA qui était arrivé à l'époque. Mais c'est marrant parce que tout vient du look. En fait, des mecs comme ça, on ne les aurait pas rencontrés pour autre chose. Mais voilà, c'est assez marrant de se dire que David Guetta a découvert Centième étage avant tout le monde et a filé à Virgin et que ça a été notre seul single. [00:59:40] Speaker A: Et quel single ? [00:59:41] Speaker D: Ça je te laisse... Ah non mais. [00:59:44] Speaker A: Moi je suis fan, moi j'avais pas de... [00:59:46] Speaker C: On va pas parler des chansons qu'il a ripées aussi pour faire des gros tubes à millions aussi. [00:59:52] Speaker A: Qu'il a volées. [00:59:52] Speaker D: Après, gros respect pour Guetta parce que c'est vrai qu'on avait discuté, on est resté en contact vachement après, puisqu'on était dans la même maison de disques. Et lui, c'est un énorme fan de New Wave et tout. Et nous, on était très fans aussi, enfin très inspirés dans VegaStar. Il y a pas mal de synthé 80s et tout ça. Et lui, il l'a toujours dit. En fait, moi, je ne sais pas jouer d'un instrument. Quand on parlait avec lui, il nous disait qu'il ne savait pas du tout jouer d'un instrument, mais qu'en fait, il savait en fait qu'il pouvait fonctionner. Donc en fait, David Guetta, c'est comme plein de mecs, c'est une marque. Et derrière, il y a des gens qui... Enfin, maintenant, il produit plus qu'avant, mais il y a des gens qui produisaient pour lui, tu vois. Et c'était intéressant parce que le mec, en fait, c'est vraiment le truc d'un producteur. Il a le sens du son, de la mélodie et des trucs, mais il ne sait pas jouer. [01:00:41] Speaker C: Producteur, directeur artistique... [01:00:43] Speaker D: Exactement. [01:00:44] Speaker C: Sans le côté trop mélodique. [01:00:47] Speaker D: Mais ils ne s'en cachaient pas. C'est moi qui compose. Mais après, avec nous, il a toujours été cool et c'était marrant. [01:00:56] Speaker A: C'est une belle anecdote. Ceci dit, pour en revenir à ça, tu disais même hors antenne qu'on parlait d'entertainment, mais qu'aujourd'hui, les groupes doivent démarcher différemment aussi. Je l'ai gardé en tête pour qu'on en parle parce que Tu fais partie d'une maison de disques, comment est-ce qu'on approche une maison de disques ? Comment est-ce qu'on fait pour être signé quelque part ? Est-ce qu'on a toujours cette vieille démarche qu'on disait d'envoyer un son sur sa petite cassette audio au label ou est-ce qu'il faut déjà avoir un univers ? [01:01:25] Speaker C: Non, maintenant Pierre on envoie des clés MP3. [01:01:26] Speaker D: Ah. [01:01:29] Speaker A: Mais c'est déjà trop moderne pour moi. [01:01:30] Speaker E: Des mini disques, on envoie des mini disques. [01:01:34] Speaker D: Aujourd'hui, ça a vachement changé. C'est ce qu'on disait, il y a tellement, tellement de titres qui sortent. Il y a 100 000 titres par jour qui sortent aujourd'hui sur les plateformes. Du coup, c'est compliqué, effectivement, d'arriver, d'être un groupe, d'arriver de nulle part, de poser un CD, une clé MP3 ou un lien SoundCloud sur la table et de dire voilà, on est inconnus, on a 12 titres, on cherche une maison de disques. C'est impossible aujourd'hui, quasiment. Il faut, au milieu de cette profusion de sons, de titres, de musiques qui arrivent tous les jours, il faut avoir ce truc qui fait que tu vas fédérer des gens autour de toi. Et t'as tous les réseaux sociaux aujourd'hui, t'as tout à disposition quand t'as un groupe pour te montrer, expliquer qui tu es, raconter ton histoire et faire en sorte qu'il y ait des gens qui te suivent. Donc en fait, le travail d'une maison de disques, il se situe plus à ce moment là, c'est de voir qu'il y a un engouement qui se fait autour d'un groupe et nous, on va aider le groupe à l'amplifier et à travailler ça. [01:02:34] Speaker A: Ça veut dire que du coup, en vrai, la personne qui n'a pas cette fibre, attention je vais utiliser un mot qui peut être vulgaire, mais marketing commercial ne peut pas faire un truc qui peut faire de la musique, ça personne n'empêchera, mais il ne peut pas faire de la musique qui marche. [01:02:48] Speaker D: Tout le monde peut faire de la musique aujourd'hui, c'est très simple, comparé à il y a quelques années, tout le monde peut faire de la musique dans sa chambre, on parlait justement Pendant les clips, je te parlais d'un mec qui fait des titres sous le nom de Scarlett House, qui est un mec qui a 20 ans, qui est aux Etats-Unis, qui est dans sa chambre. Aujourd'hui, il a 270 000 auditeurs sur Spotify. Il n'a pas de maison de disques, il sort ses titres tout seul. développé son truc marketing, il fait des TikTok tous les jours, il fait parler de lui et tout. Et nous, on a des groupes signés chez Nuclear Blast qui n'ont pas autant d'auditeurs que lui. Alors certes, aujourd'hui, il n'a pas encore tourné, il n'a pas encore monté, mais il a réussi à fédérer une communauté incroyable autour de lui. Donc, marketing, ça ne veut pas forcément dire, tu vois, se foutre à poil avec une plume en cul. Non, bien sûr. Parce qu'on a toujours un peu cette image. Le marketing, c'est se vendre. En fait, le marketing, c'est juste expliquer qui tu es en tant qu'artiste et ce qui fait qu'il y a des gens qui vont vouloir te suivre. Et c'est ça, en fait. C'est vraiment marketing, c'est juste réussir à te présenter. Et aujourd'hui, effectivement, la musique toute seule, il y a beaucoup de gens qui font de la super musique. Ça ne peut pas suffire. C'est impossible. Mais regarde, c'est simple. De toute façon, il y a 20 ans, tu pouvais encore le faire parce que la musique était payante. Donc quand t'allais dans une maison de disques et t'as un groupe inconnu, si tu faisais de la bonne musique, la maison de disques allait dire ok, on achète des pages de pub dans les magazines, il y a des journalistes qui vont faire des chroniques, les gens vont voir ça, ils vont être interpellés. Tu vas dans un magasin, tu vois le poster, tu te dis bon ben je vais l'acheter. Ce qui faisait qu'une fois sur trois, tu te retrouvais avec un disque de merde que tu détestais. Mais le travail était fait pour la maison de disques. T'avais vendu le disque. Aujourd'hui, la musique, elle est gratuite. Donc tu peux pas, en fait... Nous, en tant que maison de disque, on n'est pas là pour vendre des disques aujourd'hui. On est là pour aider les groupes à travailler avec leurs fans. C'est devenu un autre métier. C'est devenu complètement un autre métier, parce que les gens vont acheter un disque s'ils aiment aujourd'hui. Alors qu'avant, ils achetaient un disque pour découvrir. Donc tout est transformé. Et vu que les gens vont acheter un disque qu'ils aiment, que tu aies envie d'aller jusque là, il faut que l'artiste ait réussi à expliquer qui il était. Donc la musique est complètement en train de changer. Depuis dix ans, on n'est plus du tout dans les mêmes métiers autant en tant qu'artiste que de label. [01:05:13] Speaker A: Quoi qu'il arrive, le débat est souvent avec la même conclusion, c'est qu'il faut travailler. [01:05:19] Speaker C: J'écoutais ce que tu disais et ça m'a fait penser à un truc. Je repensais à Nirvana et je me disais peut-être que le fait que ça marche comme ça maintenant va prévenir qu'arrivent des gros breakdowns sur des artistes qui ne sont pas prêts à se marketer aussi. Je pense que Kurt Cobain, c'est un exemple parmi d'autres, mais qui a été crochet par le succès parce qu'en fait, lui, ce qu'il voulait faire, c'était juste de la musique et pas la vendre. Et quand il a été dépassé par toutes les demandes qu'il y avait. [01:05:57] Speaker B: Au. [01:05:57] Speaker C: Final, maintenant, si les artistes sont obligés d'avoir déjà cette fibre intégrée dans leur création, peut-être que... Bon alors, est-ce que c'est une bonne chose ou pas, je ne sais pas. [01:06:07] Speaker D: Mais c'est comme ça, de toute façon. On n'est pas là pour juger si c'est bien ou pas bien, ça existe. C'est comme ça aujourd'hui. Et en fait, c'est un peu ça pour les artistes qui est compliqué, c'est que tu ne peux pas aujourd'hui juger de... Ah ouais, je n'ai pas envie de montrer mon cul sur TikTok, je n'ai pas envie de faire... En fait, c'est comme ça. Tu parlais de Myspace tout à l'heure. Quand tu penses à ça, c'est un truc assez dingue avec la musique. Il y a 15 ans, c'était MySpace. Il y a 10 ans, c'était Facebook. Il y a 5 ans, c'était Instagram. Et maintenant, c'est TikTok. Et si à chaque fois, tu te dis, ouais, moi, c'est pas mon truc, c'est pas pour moi. [01:06:40] Speaker A: Non, mais tu vois, tu te mets des barrières déjà. [01:06:42] Speaker D: Voilà. Et aujourd'hui que la musique est devenue quasiment 100% digitale, on est dans une économie du peut-être. Tu peux pas dire non à la technologie, tu peux pas dire c'est pas pour moi. Il faut toujours se dire, peut-être que c'est le prochain truc, donc il faut que je l'intègre. Avant, c'était plus simple parce qu'effectivement, tu pouvais faire de la musique, envoyer une cassette démo, attendre qu'on te signe et puis juste kiffer. Aujourd'hui, quand tu es un artiste, il n'y a quasiment aucune chance que tu puisses juste envoyer de la musique et espérer que tout se passe tout seul. C'était vraiment la musique avant. [01:07:15] Speaker A: Bon par contre on peut dire quand même aux gens qu'il faut quand même faire de la musique, c'est important, n'abandonnez pas tout et essayez de travailler un peu plus. [01:07:20] Speaker C: Et puis on peut quand même faire de la musique aussi pour soi, bien sûr, pour les gens qui nous entourent et tout ça, on n'est pas obligé. [01:07:28] Speaker A: Ah oui, le succès n'est pas une obligation bien sûr. [01:07:30] Speaker C: Le succès n'est pas forcément l'aboutissement de toute la vie. quand on fait de la musique. [01:07:35] Speaker D: De toute façon, c'est jamais toi qui décide si ça va être un succès. Déjà, il y a plein de petits trucs qui font que ça va être un succès. Non, mais après, là, on parle vraiment pour les gens qui sont dans un truc un peu à une optique pro de dire je veux en faire mon métier. Effectivement, tout ce qui était la musique il y a 15 ou 20 ans, ou même il y a 10 ans, la manière dont on l'abordait pour devenir un artiste, ça a complètement changé. Et c'est là où, pour nous, c'est très compliqué avec les groupes, parce qu'il y a plein de groupes aussi qui sont dans une manière de penser, parce qu'ils ont quelques années aussi d'expérience. Nous, on fait comme ça, nous, on travaille comme ça. Donc, on est souvent aussi en clash avec les artistes. Notre travail, c'est d'essayer de les amener sur aujourd'hui, comment tu travailles. et pas juste de faire ce qu'eux pensent qu'est le meilleur truc, parce que c'est un peu chacun son métier. Tu peux être très bon musicien, pas forcément très bon marketeur, ce que tu disais tout à l'heure. Si t'es pas très bon marketeur. [01:08:34] Speaker B: Fais. [01:08:34] Speaker D: En sorte que ton manager, que ta maison de disques et tout, eux, soient créatifs. Parce qu'effectivement, il y a des mecs qui font de la très bonne musique, mais ils ne savent pas comment gérer leur image et tout ça. Et c'est pour ça que c'est important de bien s'entourer. C'est important de trouver un bon manager. C'est important de trouver des gens qui vont t'aider en tant qu'artiste à faire ça. Voilà, c'était super sérieux. [01:08:54] Speaker C: Moi qui m'adresse à un projet super. [01:08:56] Speaker A: Homo et complètement queer, métal, technoïde. [01:09:00] Speaker C: Ah bah... Post-punk ? [01:09:02] Speaker A: Je pense que je suis un peu dans la tendance. Après en termes d'images, on verra. [01:09:06] Speaker D: Après je vous avais dit que j'avais une petite anecdote sur Ma Caméco. [01:09:11] Speaker A: Je me suis dit, est-ce que je le dis ou pas ? Parce que les gens... Non mais c'est. [01:09:13] Speaker D: Pas assez... Ça montre... [01:09:16] Speaker A: Il est content ! [01:09:17] Speaker D: Non mais j'adore ! Parce que c'est vraiment les Américains dans toute leur splendeur. Donc on a fait la première partie de Michael McColl-Romans au Zénith à Paris pendant cette tournée. Et donc, c'était pas la première fois qu'on faisait une grosse première partie, parce qu'on avait joué avec Linkin Park, tout ça, donc on savait à quoi s'attendre avec les ricains, mais là c'était carrément le summum. On arrive aux Zenith, toutes les loges étaient fermées, privatisées, le catering, tout ça, on n'avait accès à rien. Donc le groupe nous avait interdit d'avoir accès à quoi que ce soit. Et on n'avait pas de loge. Donc avant le concert, on devait se changer dans le local technique électrique derrière la scène. C'est tout ce qu'on avait. Donc il y avait un local électrique derrière la scène. Donc on devait se changer là et tout. On avait interdiction de les croiser, interdiction d'aller au catering. On n'avait rien. [01:10:06] Speaker C: Le catering, c'est là où on mange. [01:10:10] Speaker D: C'était vraiment bouletter nos restes. [01:10:13] Speaker C: Regardez, un paquet de jambon et du taboulet. [01:10:15] Speaker D: On n'a même pas eu de jambon et du taboulet. Et c'est génial parce que du coup, on fait notre concert. Mecamico, on le ramène tout le monde sur scène et notre bon Gérard. entre deux titres, il dit « Ouais, merci, Vegastar, pour la première partie, c'était super et tout ». On était là genre « Eh mec, on s'est même pas croisés, tu sais même pas qui on est, on a même pas eu le droit d'aller dans les loges, mais tu sais, pour faire, genre, on est là, on soutient les petits groupes et tout ». Le mec arrive sur scène « Merci Vegastar, trop cool ». [01:10:45] Speaker C: Déjà, ils ont dit le bon nom. [01:10:46] Speaker A: Déjà ils vous ont remercié quand même aussi. [01:10:53] Speaker C: Ils l'ont pas fait par sympathie, ils l'ont fait pour avoir l'air sympathique. [01:10:57] Speaker D: C'est tout le truc ricain qui est génial, c'est qu'on a dû lui filer le papier avec notre nom. [01:11:01] Speaker C: C'était sur le prompteur. [01:11:02] Speaker D: Voilà, c'est ce que tu disais tout à l'heure sur les mecs qui arrivent en France à Paris, ils disent « Ah Paris, vous êtes vraiment les meilleurs ». T'as toujours les phrases pour sonner le public dans la poche. Puis là, c'est genre pour paraître sympathique, regardez, on parle des petits groupes qui font nos premières parties. Et nous, on était dans le local électrique là, en train de se changer. [01:11:20] Speaker C: Déjà que mettre un slim, c'est pas facile, mais alors... [01:11:25] Speaker D: Un slim à 5 ! [01:11:27] Speaker E: Entre une serpillière et un tableau électrique, bon... [01:11:29] Speaker D: Mais voilà, c'est des petits moments... [01:11:32] Speaker A: C'est des souvenirs ! [01:11:33] Speaker D: C'est des bons souvenirs. [01:11:34] Speaker A: C'est des souvenirs, on parlera de ton parcours un peu plus tard parce qu'il y en a beaucoup à dire. Là, tu as choisi les Red Hot Chili Peppers avec Good Time Boys. Alors, j'ai pas compris si c'était un live ou pas, l'extrait que tu nous as donné. [01:11:46] Speaker D: Alors j'ai choisi les Red Hot Chili Peppers, période drogue. C'est très important. [01:11:50] Speaker A: Tu veux dire quand ils faisaient de la bonne musique ? [01:11:51] Speaker D: Exactement. [01:11:51] Speaker A: Parce que maintenant c'est de la merde. [01:11:53] Speaker D: Exactement. [01:11:55] Speaker A: Il y a un truc sur lequel on attend. [01:11:58] Speaker D: Non mais attends, s'il y a vraiment un groupe qui n'aurait jamais dû arrêter de se droguer, c'est Red Hot. Moi je dis ça, j'ai jamais pris de drogue, j'ai jamais bu, mais par contre je sais reconnaître que la qualité de ce groupe c'était d'être drogué. Parce que depuis qu'ils boivent du thé vert dans les loges et du matcha, c'est de la grosse merde. C'est dix fois le même album, dix fois le même titre. Et en fait, j'ai choisi ça parce que j'avais cette cassette vidéo de ce faux live, mi-live. En fait, c'était moitié des clips et moitié du live. Et j'étais au lycée et ce truc m'a fâché avec tous mes amis de l'époque. Parce que j'étais dans un truc très sectaire, à écouter que du death metal et un petit peu de hardcore, mais bon ça passait moyen. Il fallait écouter que du death et du thrash. Tu sais les trucs de lycée, c'est. [01:12:51] Speaker A: Genre tout est de la merde. [01:12:54] Speaker D: Et je découvre... Comme tous les métalleux. [01:12:56] Speaker C: Finalement, on écoute que du black metal. [01:12:59] Speaker D: Et que du pur attention, mais pas. [01:13:00] Speaker C: De synthé et tout. [01:13:05] Speaker D: Et du coup, voilà, on écoutait que, tu vois, les trucs, c'était Morbid Angel, Death, sinon, c'était... Et le thrash allemand, tu vois, Destruction, Sodom, tout ça, il n'y avait que ça. Et je découvre les Red Hot complètement par hasard sur l'album Mother Milk. Je vois ça et je me dis, putain, c'est vraiment la claque parce que les mecs étaient... Il y avait une énergie de ouf et tout. Et à l'époque, mes potes m'ont dit, si t'écoutes ça, par contre, on peut plus être potes. Oh le divorce, le cas de divorce. Il y a eu divorce. Mais c'était un bon divorce parce que ça m'a permis de changer de groupe de potes et de rencontrer Vincent, avec qui j'ai fait de la musique après, qui en a fait Vegas Stark, qui a joué dans Mass hysteria et tout. Mais voilà, c'est assez drôle parce que c'est le groupe qui a fait que je suis sorti du truc « ah j'écoute que du death et y'a que du vrai métal ». J'ai été sauvé. [01:13:56] Speaker E: Le groupe de l'ouverture. [01:13:58] Speaker A: Non mais oui et puis les radios d'aujourd'hui bon ben... [01:14:00] Speaker D: C'est horrible. [01:14:02] Speaker A: Bon ben je crois qu'on reste limité à ça. Ça sert à rien d'essayer d'en dire plus. [01:14:08] Speaker D: Franchement, qui peut écouter un album des deux derniers ? Personne ne peut écouter un album des Red Hot aujourd'hui, plus de deux titres d'affilée. C'est impossible. [01:14:18] Speaker A: Ça par contre, je n'ai pas dit qu'ils écoutaient plus de deux titres. J'ai dit qu'il y avait quand même des fans aujourd'hui des Red Hot. [01:14:23] Speaker C: Est-ce qu'ils l'écoutent ? Alors déjà, deux choses. Est-ce qu'un, ils l'écoutent juste pour le style ou est-ce qu'ils l'écoutent par plaisir ? Deux, est-ce qu'ils continuent à écouter les Red Hot pour les anciens titres ou aussi pour les nouveaux ? [01:14:35] Speaker D: De toute façon, tu vas voir les Red Hot, ils ne font plus de titres avant Californication maintenant. [01:14:39] Speaker A: Ah ouais, ça sert à rien que des titres punk, ça sert à rien qu'ils les fassent. [01:14:41] Speaker D: Bah ouais, la dernière fois que je les ai vus, ils n'ont fait aucun titre avant Californication, je crois. [01:14:47] Speaker A: Et moi, les gens que j'ai vus au Queens of the Snakes, les Red Hot en live, franchement, j'ai jamais vu un groupe aussi plein d'énergie qu'aujourd'hui. [01:14:53] Speaker D: Putain, mais c'est pas possible. [01:14:54] Speaker A: Alors, ils ont été où ? C'est des drogués aussi ? [01:14:57] Speaker C: Non mais peut-être qu'ils ne sont pas au courant de ce qu'il y a eu avant. [01:15:00] Speaker A: Ah, tu crois. Après je m'en fiche, c'est bien s'il y a des fans et qu'il y a des gens qui sont heureux comme ça. [01:15:06] Speaker D: On va se faire des ennemis avec ces conneries. [01:15:08] Speaker A: Bon bah ça c'est déjà trop tard. C'est déjà foutu ! Et puis on a l'habitude, donc on. [01:15:15] Speaker D: S'En bat les couilles. Par contre, franchement, moi, c'était une claque énorme. Mother Milk, un album incroyable. Je pense que c'est la première, la dernière fois où il y a de la disto dans un album des Red Hot, de toute façon. Et franchement, c'était incroyable. L'énergie de ce groupe, ça a défoncé tout. Ça me fait vraiment mal au cœur quand je pense au jour d'aujourd'hui. [01:15:35] Speaker A: Ça serait marrant de pouvoir leur poser quelques petites questions là-dessus. Allez, on va se regarder justement ce mi-clip, mi-cuit, mi-live, mi-figmentation. Bravo. Derrado Chili Peppers avec Good Time Boys. [01:16:08] Speaker B: C'est parti ! C'est la fin de cette vidéo, merci d'avoir regardé J'ai l'idée d'ouvrir une chambre, on représente On espère que vous avez bien passé le temps que vous l'avez passé Bon travail, moi je suis le président de l'équipe de Black Mamba ! Je suis le président de l'équipe de Black Mamba ! Je suis le président de l'équipe de Black Mamba ! Je suis le président de l'équipe de Black Mamba ! Je suis le président de l'équipe de Black Mamba ! Je suis le président de l'équipe de Black Mamba ! Je suis le président de l'équipe de Black Mamba ! Je suis le président de l'équipe de Black Mamba ! Je suis le président de l'équipe de Black Mamba ! Je suis le président de l'équipe de Black Mamba ! Je suis le président de l'équipe de Black Mamba ! Je suis le président de l'équipe de Black Mamba ! Je suis le président de l'équipe de Black M C'est parti ! C'est pas moi ! C'est pas moi ! C'est l'amour ! Bang Bang ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est la fin de la vidéo ! Abonnez vous ! [01:25:47] Speaker A: Ah là là là là, c'est vieux ça ! [01:25:51] Speaker C: Oh là là ! [01:25:52] Speaker A: Ouh là là, c'est vieux ! [01:25:52] Speaker B: 91. [01:25:52] Speaker A: 1991, j'avais 11 ans. [01:25:53] Speaker C: Y'a un indique qui nous a dit c'est forcément vieux parce qu'il avait encore un autocollant Red Hot Chili Peppers sur sa guitare. [01:26:01] Speaker D: Donc c'était bien. [01:26:02] Speaker A: Les gens osaient dire non mais j'écouterais d'autres. Là aujourd'hui bon, c'est un peu plus délicat. Non mais voilà, Sepultura donc avec ce titre de 1991. Pourquoi je passe ce morceau-là ? Parce que nous avons des places de concert à vous offrir. Le concert c'est demain donc il faut être sur Paris évidemment. C'est à la machine du Moulin Rouge si vous souhaitez y assister. C'est pas très compliqué, il suffit de nous envoyer un petit email à pierre.resles.com Point com, rien d'autre, nom, prénom, pour vous mettre sur liste, c'est quand même l'essentiel. Et soyez prêts à recevoir un message dans la nuit ou demain. Pas le matin, ça c'est sûr. C'est pas possible. La personne qui répond, nous répondons rarement le matin. [01:26:38] Speaker C: Ah bon ? Je te connais pas. Le standard de Rasmus. [01:26:43] Speaker A: Non, et puis il me semble que d'ailleurs sur scène, je sais pas si... C'est que des vieux morceaux qu'ils jouent, c'est pas... C'est ça, c'est... Ok. On va s'arrêter là. [01:26:54] Speaker D: Je serai là, d'ailleurs. Puisque c'est... Les frères Cavallera sont chez nous. [01:27:01] Speaker A: Oui, parce que c'est Max et Igor. C'est Pulturra, c'est pas... [01:27:03] Speaker D: C'est Pulturra aussi. [01:27:04] Speaker A: C'est chez nous. [01:27:06] Speaker C: Mais c'est plus le même chanteur. [01:27:07] Speaker A: Non. Il y a beaucoup de choses. Il y en a un, il a encore des dreadlocks. Et alors qu'il y en a un qui... [01:27:13] Speaker C: Il avait une reine là, et là il l'a coupée. [01:27:16] Speaker A: Je me demande comment il est l'état de son cœur chevelu. [01:27:19] Speaker C: Je sais pas, faudra demander à quelqu'un du label. [01:27:22] Speaker D: Je vais passer le voir demain, je veux... Fais une photo en scred ! [01:27:27] Speaker A: On dira pas que c'est toi, tu nous envoies, on fera un petit réel avec. [01:27:30] Speaker D: Je pense qu'il va être content. Max, excuse-moi, je fais une petite photo, c'est pour voir l'état de tes yeux. [01:27:35] Speaker A: Enlève ça ! Non, c'est pas possible ! [01:27:38] Speaker C: C'est pour les médias français. [01:27:40] Speaker A: C'est pour la France. [01:27:41] Speaker C: Il s'intéresse à ton projet. [01:27:44] Speaker A: Bon, on parle, on parle, mais évidemment, encore une fois, Enjoy The Noise a choisi des morceaux. Est-ce que ça va être du prog ? On va voir, je ne sais pas. [01:27:53] Speaker C: Est-ce que ça va être du prong ? [01:27:55] Speaker A: Non plus. Est-ce que ça va être du shoegaze ? Encore possible. Non, c'est du shoegaze féminin, c'est Soft Cult. [01:28:02] Speaker E: Encore une fois, Soft Cult qui viennent de sortir un morceau, donc Haunt You Still. Softcult, on en avait déjà parlé, un groupe fondé par deux jumelles canadiennes qui sont dans une démarche qui est très proche de l'héritage des Riot Girls, donc à la fois dans l'attitude et dans les messages. [01:28:21] Speaker C: Et non pas l'héritage Mitsouko. Aucun rapport. [01:28:24] Speaker D: Malin. J'aime bien parce qu'il y a un côté Laurent Rue qui est complètement assumé. [01:28:32] Speaker A: Mais sans le rire. [01:28:34] Speaker C: On s'est divisé les rôles de Laurent Enriquez, tu vois ce que je veux dire ? [01:28:37] Speaker A: C'est vraiment le rire du con et le côté pédé. Voilà, c'est ça. [01:28:41] Speaker E: Et maintenant The Rasmus. [01:28:43] Speaker A: Très bien, alors... On va vraiment continuer. Donc ces deux nanas, elles s'habillent en noir, elles font du show... du showcase, j'allais dire. [01:28:57] Speaker E: Du showcase, oui bien sûr. [01:28:59] Speaker A: Des chouquettes. [01:29:01] Speaker D: Là je vais perdre une veine. [01:29:05] Speaker E: Donc oui, du shoegaze, comme elles disent, pour les gothiques de supermarché. Ce n'est pas moi qui le dis, c'est elles. Moi, j'assume complètement. Quand j'écoute ça, je me dis bon, c'est bon. Gothique de supermarché, c'est bon, j'assume, je le suis. Le temps d'écouter, voilà, ça me plaît. Donc héritage Riot Grrrl à la fois dans l'attitude et dans les messages qui tournent très souvent autour des inégalités, des discriminations hommes-femmes, de la santé mentale parfois et tout. Et puis là, Elles ont sorti un EP qui était super bon cette année. Elles sortent encore une fois quelque chose. Cette fois, c'est un single avec son clip. Et encore une fois, je suis plutôt charmé. C'est vaporeux comme il faut. C'est toujours super bien produit. C'est toujours du très, très bon son. [01:29:47] Speaker A: Après nous ça fait cinquante mille fois qu'on les demande en invité, en interview et puis en session. Ça a l'air compliqué. [01:29:54] Speaker C: On n'est pas assez soft apparemment. [01:29:56] Speaker A: Ou pas assez culte. [01:29:57] Speaker D: Ou pas assez supermarché. [01:29:59] Speaker A: Ou trop supermarché. Ça dépend, chacun fera son petit jugement. Nous on est contents mais on aime bien quand même qu'elles viennent. On aime plutôt beaucoup les soft cultes. Tu connais un petit peu toi ? [01:30:11] Speaker D: Ouais c'est pas mal. [01:30:14] Speaker A: Par contre, c'est vrai qu'il est très pro, mais t'es comme ces Américains qui se sont dit « C'est quoi lui ? Je l'ai dans mon viseur, j'ai pas. [01:30:19] Speaker D: Du tout… » Non mais j'ai beaucoup trop parlé avant, donc je vais le faire très court. Je sais que j'étais très long sur mes anecdotes. [01:30:28] Speaker A: Non, non, c'est très bien, on est là pour ça en même temps, donc c'est cool. C'est juste que Softcult, c'est quand même... Ça fait partie de ces groupes, comme on disait, qui ont réussi à se démerder tout seuls et puis qui s'est donné là, quoi. Je veux dire, c'est pas forcément le plus simple non plus. [01:30:40] Speaker C: En plus, il y en a une qui s'appelle Mercedes, je crois. [01:30:42] Speaker E: Ouais, c'est Fénix et Mercedes. [01:30:44] Speaker A: Parce que tant que c'est pas Toyota et Mercedes, c'est toujours bien. C'est un choix de Enjoy The Noise évidemment, on adore Southcult dans Bang Bang avec Haunted Steel. [01:35:28] Speaker B: C'est un nouveau record, c'est le titre de ce record. [01:35:30] Speaker A: C'est vivant ! [01:35:30] Speaker B: T'es prêt ? C'est parti pour le tournage de l'année ! This living bullshit always seems so true Who are you ? These are the words I wish I had When I needed them the most Cause everybody hangs around when you're on top But until then, you're alone I'm living just to prove you wrong And I'm here just to bring you hope I'll be the devil or the soldier Pushing you to break their rules We're living just to prove you wrong And we're here to bring you hope I'll be the angel or the soldier Telling you to keep holding on. [01:38:52] Speaker A: Oh ça c'est du groupe qui est à la mode. Oh ça c'est du groupe que tout le monde veut écouter. Oh ça c'est de la musique que tout le monde écoute en ce moment. C'est du hardcore, c'est à la mode. Quand je pense qu'à notre époque, quand on était si jeune, il y a... [01:39:04] Speaker C: Oh tu te souviens toi ? [01:39:07] Speaker A: Le hardcore. Il y avait des mecs qui jouaient, il leur manquait un pouce et c'est devenu le style. [01:39:11] Speaker C: Et ils disaient on va m'entendre. Oui mais c'est pas parce que t'as un complexe à cause de ton pouce qu'il faut t'énerver comme ça. Je me souviens ils voulaient tout casser. Ils disaient je vais tout casser. [01:39:25] Speaker A: C'est vrai, c'est vrai. Drain, c'est ce qu'on vient d'écouter. Je n'ai absolument rien d'autre à dire sur ce groupe, c'est juste que c'est hyper à la mode. C'est un nom que tout le monde, enfin chez les gamins en tout cas. [01:39:34] Speaker C: C'est un nom qui veut dire un drain, mais aussi par exemple sur une terrasse pour vider l'eau, ça s'appelle aussi drain. Parce qu'il y a le drain, ça peut être un tuyau percé aussi, tu sais, qu'on enterre dans des cailloux pour drainer. Mais là c'est aussi, en anglais, le nom de l'évacuation. [01:39:56] Speaker A: Tu veux nous parler de ta nouvelle terrasse ? [01:39:59] Speaker D: C'est bien ces mugs, quand t'es un peu gêné. [01:40:04] Speaker A: Donc on parlait de Nuclear Blast évidemment parce qu'aujourd'hui tu y travailles et tu diriges même Nuclear Blast. Tu diriges avec toute ton équipe évidemment, tu n'es pas tout seul. [01:40:16] Speaker C: Il a une très bonne conseillère américaine apparemment. [01:40:24] Speaker A: Chut, chut, pas de marque ! Bah c'est une marque effectivement ! Mais ton parcours, j'en ai parlé au début de l'émission, moi je te connais depuis déjà un petit moment, enfin on se connaît déjà depuis un petit moment, ton parcours avant d'arriver à... [01:40:36] Speaker C: On va pas mentir aux auditeurs, on s'est déjà croisés une ou deux fois ! [01:40:42] Speaker A: Une ou deux fois. Max ! [01:40:44] Speaker B: Max ! [01:40:46] Speaker A: Et vraiment que dans un cadre professionnel, c'était vraiment systématiquement le cas. Tout à fait. Mais alors tu as commencé comment ? Par quoi ? C'était quoi tes études déjà ? Ou si t'en as fait ? [01:40:59] Speaker C: Tout de suite le doute. [01:41:00] Speaker A: Mais non, mais c'est pour dire que vous... [01:41:02] Speaker D: En fait... Pardon. Mes études, c'était un peu de faire semblant de faire des études. Mais non, j'en ai fait quand même. Mais c'est pas grand chose à voir. C'est bon, c'est bon. [01:41:12] Speaker E: Tout va bien, tout est sous contrôle. [01:41:13] Speaker D: C'est un peu... [01:41:15] Speaker A: On est en cours de... [01:41:16] Speaker D: Il se passe des trucs. [01:41:17] Speaker A: Il se passe sous la table. [01:41:22] Speaker D: Non, en fait moi j'ai toujours voulu faire de la musique, je pensais pas forcément travailler de l'autre côté donc j'ai commencé comme tout le monde à faire des groupes un peu en indé et tout ça. [01:41:32] Speaker A: T'as commencé à quel âge à faire des groupes ? [01:41:36] Speaker D: 16 ans, voilà, de faire un petit peu... En tout cas, espérer faire de la musique. Une fois que j'ai eu mon bac, j'ai fait un DUT Publicité Marketing, qui peut aider. En même temps, j'ai développé des projets avec des potes, des trucs plus ou moins sérieux. Et voilà, j'ai eu un groupe qui s'appelait Brent, donc avec Vincent, qui était aussi dans Vegastar, avec lequel on a commencé petit à petit, effectivement, à se professionnaliser, à faire des signés dans les petits labels indés ou sortir des trucs tout seul et tout. Et voilà. Mais en parallèle de ça, je faisais croire que j'allais à la fac pour faire une troisième année dans la com, pour qu'on me laisse tranquille. [01:42:26] Speaker A: Vous faisiez croire ça à qui ? [01:42:27] Speaker D: À mes parents. [01:42:29] Speaker C: J'espère pour toi qu'ils regardent pas parce. [01:42:32] Speaker A: Qu'Ils vont être sacrément déçus s'ils l'apprennent ce soir. [01:42:39] Speaker D: Déjà ils étaient contents que j'arrête de me faire virer des lycées donc c'était déjà bien. [01:42:45] Speaker A: C'est déjà une belle étape effectivement. [01:42:47] Speaker D: Mais du coup, voilà, en fait, j'ai pendant... En fait, pendant dix ans avec Vincent, voilà, on a eu différents groupes, dont Brent, où vraiment, on a côtoyé un peu ce que c'était d'être semi-pro. Et ensuite, voilà, on était en province, on habitait à Besançon. Et on a eu la riche idée de dire, il faudrait quand même qu'on aille à Paris, parce qu'à l'époque, il n'y avait pas MySpace, il n'y avait pas beaucoup Internet. [01:43:17] Speaker A: Il n'y avait rien. [01:43:19] Speaker D: Donc le seul moyen de vraiment... On s'est vite rendu compte au bout de dix ans, à tourner tout seul, à faire nos trucs en province même. On était parti en Angleterre faire une tournée et tout ça, mais c'était une galère de ouf. On s'est dit vraiment, si on veut faire de la musique professionnellement, c'est à Paris qu'on rencontrera tout le monde. Donc voilà, on est arrivé à Paris. On avait rencontré les autres membres de Vegastar et puis on a lancé l'aventure Vegastar. [01:43:41] Speaker A: Qui a eu son petit succès aussi. [01:43:46] Speaker D: En fait on en a vécu hyper bien. Vegastar on en a super bien vécu. C'était incroyable d'être payé à être musicien. C'est vraiment le truc. [01:43:56] Speaker A: Du coup l'objectif est atteint à ce niveau là en tout cas. [01:43:59] Speaker D: Ouais, et puis il y a eu la signature chez Virgin, on a signé en édition chez Sony, donc on se retrouvait vraiment dans un truc avec des vrais partenaires. Puis c'était... Ouais, c'était assez dingue parce que tu parlais au tout début, ce truc de rêve de gosse. Tu vois, quand t'es gamin, que tu rêves de faire de la musique, justement, t'as pas tous ces trucs de... Ah. [01:44:19] Speaker A: Bah oui, non, tu vois pas toute la mécanique. [01:44:22] Speaker D: T'as pas tous ces trucs qui t'arrêtent de... Moi, je veux faire ci, je veux faire ça, c'est juste... Tu veux faire de la musique, tu vois, et puis avec tout ce que ça comporte. Et c'est vrai que je me souviendrai toujours avec Vincent, on a fait un clip de Vegastar à Las Vegas et c'était encore l'époque où il y avait de l'argent dans les maisons de disques, on pouvait piquer de l'argent. [01:44:41] Speaker A: Vous ne comptez pas là-dessus pour partir. [01:44:42] Speaker C: En vacances avec un pote. [01:44:45] Speaker D: Avec un pote, c'est Marc de Plemo, Marc Maggiore, qui a réalisé ce clip. Et c'était vraiment, bonjour, on voudrait de l'argent pour partir à Las Vegas faire un clip. Et je me rappelle, la maison de disque a dit, mais quel rapport avec le titre ? On dit, ah, aucun. On voudrait aller là-bas faire un clip. Comme il y avait eu le centième étage avant, ça avait marché, donc on avait les moyens. Et il y a une rue qui a été coupée à Las Vegas, on était en train de jouer dans la rue et tout. Et on s'est regardé avec Vincent, on s'est dit, putain, il y a dix ans, on était... Moi, je viens d'un village de 2500 habitants dans l'Est de la France, tu vois. et on se revoyait à l'époque en train de répéter dans nos petites villes et on se disait « Merde, là on est au milieu de Las Vegas en train de faire un clip ». Et franchement, quand t'es là, effectivement tu t'en fous un peu de tout ce qu'on peut dire sur ta musique, ce que tu fais, parce que tu vois, avec Vegastar, on sait très bien tout ce qu'il y avait autour, mais on se disait « Ouais, c'est quand même incroyable d'en être arrivé là ». [01:45:45] Speaker A: Après on sait aussi que, généralement, quand les gens sont critiques, il y a de la jalousie. [01:45:48] Speaker D: Ouais, ouais, mais c'est quand même pas. [01:45:50] Speaker C: Mal de ce qui s'est passé. Je vais pas mentir, Pierre, j'ai un très bon exemple de ça. C'est que j'avoue, je dis du mal Diana Kamoura juste parce que je... [01:45:58] Speaker B: Parce. [01:45:58] Speaker C: Que quelque part, j'aimerais être Jaja moi aussi. [01:46:02] Speaker A: Je te montrerais un SMS qu'on m'a envoyé. Mon nom de famille commence par J-A, maintenant tout le monde m'appelle Jaja. Merci vraiment, ça me fait plaisir. En tout cas, je suis amazed. Tout est dit. [01:46:16] Speaker D: Bon voilà, pour aller vite sur l'histoire de la musique, mais c'est vrai qu'on a eu ce truc de Vegastar, mais c'était intéressant parce qu'on était signé en licence chez Verdun, c'est-à-dire qu'on était producteur. On n'était pas signé en artiste, où la maison de disques fait tout, on était producteur. Donc en fait, nous, avec Vegastar, on faisait vraiment tout. [01:46:32] Speaker A: Vous aviez gardé votre label de liberté, quoi. [01:46:34] Speaker D: Ouais voilà, on faisait la direction artistique, on produisait tout, et on amenait ça au label, donc ça nous a vachement appris, en tout cas moi ça m'a appris comment tu travailles un disque, comment tu travailles... Mais je pensais pas du tout aller en label, donc j'ai appris ça, je l'ai mis de côté, et on a arrêté Vegastar, c'était à l'époque, il n'y a pas de rapport de cause et effet, mais c'était à l'époque où il y avait, tu vois, le gros truc du piratage, Napster, où ça virait tout le monde dans les maisons de disques, il n'y avait plus d'argent. [01:47:04] Speaker A: Oui, c'était le chaos. [01:47:05] Speaker D: C'était vraiment le chaos fin des années 2000, vers 2009. Et quand on a arrêté Vegas Stars, j'ai un peu réfléchi à ce que j'avais fait pendant mes études. Il y a forcément des moyens de ramener de l'argent dans la musique, qui n'est pas vendre du disque. Mais aujourd'hui, comme il y avait cette explosion des réseaux sociaux, Facebook, tout ça, et que les marques faisaient de la pub traditionnelle, on s'est dit peut-être qu'on peut faire venir les marques aux artistes pour travailler ensemble. Ça se faisait beaucoup aux Etats-Unis et tout, et pas énormément en France à l'époque. Donc j'ai été voir des agences de pub et je suis rentré dans une agence de pub et j'ai commencé à travailler pour faire à l'époque ce qu'on appelait le brand content, donc tout ce qui était marques et musiques, donc soit faire du placement de produits dans les clips, des concerts privés, des choses comme ça. Et j'ai fait ça dans différentes agences de pub pendant 7-8 ans, en fait, dans différentes agences. [01:48:01] Speaker A: Ça t'a permis aussi de développer autre chose encore. [01:48:04] Speaker D: Ouais, c'était intéressant les premières années. Et en fait, après, c'était vite chiant parce que tu te rends compte que les marques, elles veulent toutes la même chose. Tout le monde demandait. [01:48:13] Speaker C: Pas d'originalité. [01:48:14] Speaker D: Black Eyed Peas ou David Guetta. C'était ça pendant 10 ans. [01:48:18] Speaker C: L'avantage, c'est que tu avais le numéro de David Guetta. [01:48:20] Speaker D: J'ai fait une grosse campagne avec David Guetta à l'époque, parce qu'on a fait le lancement de Renault et voitures électriques avec Guetta. Mais en tout cas, c'était un peu chiant parce que c'était tout le temps la même chose. Pendant des années, j'ai essayé de travailler avec le Hellfest, justement, parce que je me disais, tiens, comme je suis infiltré dans le truc des marques. on va essayer de faire venir des marques au Hellfest parce que voilà le sponsoring et tout c'est important pour aider les festivals à vivre et ouais c'était impossible et c'est pour ça qu'après les agences, moi j'ai créé ma propre agence en me disant il faut qu'on trouve un moyen de montrer aux marques que l'intérêt c'est pas d'aller chercher le plus gros artiste mais d'aller chercher l'artiste celui qui correspond à la marque. Et du coup, on avait lancé une agence qui faisait de l'analyse de data des réseaux sociaux pour aller vers les marques et leur dire, OK, je ne sais pas, Nike, c'est pas, il ne faut pas aller chercher tel ou tel artiste, c'est le plus gros. Mais les fans de Nike sur les réseaux sociaux, ils parlent aussi de tel artiste, ils écoutent ça. Donc, on avait fait ce truc pour vraiment matcher. Et c'était assez intéressant. [01:49:25] Speaker C: Excuse-moi, tu as dit tel artiste ? [01:49:29] Speaker D: On en parlera pas. Du coup, c'est un peu toutes ces différentes expériences. Un jour, j'ai recroisé quelqu'un qui travaillait chez Believe, qui est un énorme distributeur. Enfin, qui a des labels, mais qui est un distributeur. [01:49:45] Speaker C: C'est une chanson de Cher. [01:49:46] Speaker D: Une chanson de Cher, superbe. Un des premiers usages de l'autotune. [01:49:52] Speaker A: Tout à fait. Avec succès. [01:49:53] Speaker D: Elle n'a pas ressorti récemment en plus, je crois. [01:49:56] Speaker A: C'est l'anniversaire. [01:49:57] Speaker D: C'est l'anniversaire. Et du coup, voilà, qui m'a parlé du fait que Believe est en train de réfléchir à travailler sur le métal parce qu'ils ont fait un gros travail sur le hip hop et sur d'autres styles pour aider justement les artistes à travailler en toute indépendance, à leur trouver des nouveaux outils, de nouvelles manières de travailler. Et ils voulaient travailler sur le métal. Et en fait, je ne savais pas à l'époque où j'ai commencé à discuter avec eux, mais ils étaient sur le point de racheter Nuclear Blast. Et c'est comme ça que je suis rentré chez Believe. C'était pour accompagner Believe au moment de l'achat de Nuclear Blast, et puis pour essayer d'aider le label à, petit à petit, à rentrer dans un monde plus digital, un peu plus moderne. [01:50:43] Speaker C: D'utiliser les nouveaux outils. [01:50:45] Speaker D: Exactement. Parce que Believe est vraiment à la pointe de tout ce qui est distribution digitale. [01:50:50] Speaker C: Ils se sont fait là-dessus. [01:50:51] Speaker D: C'est un succès français aussi Believe. Ouais, c'est un succès français et c'est génial. Mais ouais, c'était un sacré pari pour eux parce que de dire on va aller dans un style très traditionnel comme le métal, parce que le métal c'est... plutôt le live ou les disques et pas trop YouTube ou Spotify et tout ça et de dire on va essayer d'accompagner la transformation d'une industrie traditionnelle vers le digital et en fait moi je suis arrivé à ce moment là. Et j'ai eu la chance d'avoir les deux, d'avoir fait un truc très marketing et d'avoir été artiste. [01:51:26] Speaker A: Tu connaissais les deux mondes. [01:51:28] Speaker D: Mais du coup, mon parcours est méga chaotique. [01:51:32] Speaker A: Non, mais c'est intéressant. Ça veut dire qu'on peut quand même... Enfin, tu t'es accroché. Ton envie, c'était toujours de rester dans la musique, de faire quelque chose dans ton style musical, en tout cas celui que tu as côtoyé. Après, peut-être que tu iras sur d'autres horizons un jour aussi. Peut-être la pop, on sait jamais, même si tu détestes. Mais bon, who knows, il y a des artistes des fois qui demandent... J'ai un mème, no one knows. [01:51:53] Speaker C: Vous avez compris par rapport à la chanson, on l'a écoutée tout à l'heure. [01:52:00] Speaker A: Vous aimez cette blague ? [01:52:02] Speaker C: Dites-le en commentaire. Apparemment il faut demander aux gens de mettre des trucs en commentaire. [01:52:09] Speaker A: Ah bon ? [01:52:10] Speaker C: Bah parce que ça fait la vidéo elle remonte après. [01:52:14] Speaker D: Ah bon ? [01:52:14] Speaker E: Bah parce que les gens commentent donc ça réagit donc ça remonte. [01:52:16] Speaker A: On manque pas de commentaires, on se fait insulter toutes 18 fois dans la journée. [01:52:19] Speaker C: Ouais mais seulement sur les shorts, dans les épisodes on se fait moins insulter. Parce que les gens ils écoutent ils se rendent compte qu'on est pas si cons. On est quand même cons mais pas tant. [01:52:28] Speaker A: Non mais ce que je veux dire donc c'est que t'as travaillé, tu t'es accroché, y'a dû avoir des moments plus difficiles que d'autres mais quand même t'as pas baissé les bras quoi. [01:52:37] Speaker D: Ouais, ce qui était le plus compliqué, c'est le passage entre la musique et un vrai travail. [01:52:45] Speaker C: Parce que bon, en soirée, c'est moins bon. [01:52:49] Speaker A: Par raison qu'il faut vraiment travailler tous les jours. [01:52:51] Speaker D: Ça, c'était un enfer. Moi j'ai commencé, j'étais encore étudiant, j'ai commencé à faire de la musique et en gros j'ai passé 15 ans, entre la fin de mes études et le jour où j'ai eu un vrai travail, j'ai passé 15 ans à n'être que musicien. Juste à faire la fête, à jouer, même si j'étais pas payé, on se démerdait, mais pendant 15 ans j'ai pas travaillé, j'ai fait que ça. Et du coup, ouais, c'était le passage de l'un à l'autre. [01:53:22] Speaker A: Mais c'est nul ! Mais c'est vraiment de la merde ! [01:53:26] Speaker E: On m'a menti. [01:53:28] Speaker D: Je me rappelle du jour où j'ai eu... Donc on m'a dit ok c'est bon t'es embouché et tout ça. Je vivais comme d'habitude et la veille de mon premier jour à 6h du mat' j'étais encore en club. [01:53:40] Speaker C: C'était un lundi de l'impossible ? [01:53:42] Speaker D: C'était un lundi de l'impossible ! J'étais feu, feu le baron. Et il était 6h du mat' et j'ai fait ah merde je crois que je commence à 9h. C'était mon premier jour, j'étais tellement habitué à faire... [01:53:54] Speaker A: Après ça tombe bien, tu bois pas, c'est quand même un avantage. [01:53:57] Speaker D: Ça tombe bien. On va pas se mentir. Mais ouais, le plus dur passage c'était ça, c'était de passer d'une vie un. [01:54:03] Speaker C: Peu, voilà... Où tu fais ton planning un peu comme t'en veux. [01:54:06] Speaker D: Tu fais comme tu veux, ah tiens le travail c'est comme ça, ah les gens faut leur parler comme ça. La vie en entreprise, ça ressemble à ça. C'était vraiment compliqué. D'ailleurs, j'ai fait... J'ai fait trois agences de pub en trois ans parce que je passais les premiers six mois à me dire, OK, ça ressemble à ça et tout. Et je passais les six mois d'après à essayer de partir. [01:54:29] Speaker A: Ça a été douloureux quand même. [01:54:33] Speaker D: C'est compliqué la vie en entreprise quand. [01:54:34] Speaker C: Tu l'as jamais connue. [01:54:37] Speaker D: C'est horrible, je vous le dis direct. N'allez jamais en agence de pub. [01:54:42] Speaker A: On a une amie à nous qui est en agence de pub. [01:54:46] Speaker C: Je les fréquente régulièrement pour le travail. [01:54:49] Speaker D: C'est quand même à des milieux où ça se prend le plus au sérieux pour rien. Non mais il faut être... Non mais. [01:54:53] Speaker A: Oui c'est au sérieux puis bizarrement ils disent des trucs les uns avec les autres et ils se comprennent pas. [01:54:58] Speaker C: Non mais c'est surtout qu'il y a... En fait le problème c'est qu'il y a trop de personnes pour faire le travail qu'il y a à faire. [01:55:03] Speaker D: Surtout que tu sauves pas de vie. [01:55:04] Speaker C: Tu fais rien, t'es là, tu vends. [01:55:08] Speaker D: Des produits, tu pourrais le faire avec un peu de distance. C'est exactement comme nous au Maison 10, on fait rien, on sauve pas le monde. Donc on essaye aussi de se dire, voilà, on peut prendre un peu de distance sur ce qu'on fait, le faire avec un peu de légèreté aussi. Mais en agence de pub, c'est la légèreté. T'as vraiment l'impression que les mecs, ils viennent de découvrir... [01:55:29] Speaker C: Les gars, on a un bad buzz sur les rondelles de pépéroni. [01:55:34] Speaker E: Et pourtant je crois que c'est un des milieux professionnels qui essaie le plus de se donner une image cool alors que c'est pas du tout cool en arrière-plan. [01:55:41] Speaker A: Bon ça s'appelle la drogue et l'alcool mais c'est pas cool du tout de toute façon. [01:55:45] Speaker C: C'est la brochitude. [01:55:48] Speaker A: Mon dieu. Bon bah t'as tenu et te voilà aujourd'hui là. Comme quoi il faut s'accrocher. [01:55:52] Speaker D: Et toujours le point levé. [01:55:55] Speaker A: Ça me rappelle une fête qu'on avait faite dans les sous-sols de BMG à l'époque. [01:55:59] Speaker D: Oh les sous-sols. C'était pas la même fête. [01:56:03] Speaker A: C'était le deuxième sous-sol ça. Ah tu parles de ? La salle des fêtes de BMG à l'époque parce que c'était que BMG, enfin c'est redevenu BMG d'ailleurs. Mais c'était en sous-sol, il y avait... [01:56:14] Speaker C: Il y avait des caisses de champagne ? [01:56:15] Speaker A: Il y avait un Melbourne, il y avait des caisses de champagne. J'étais là moi ? Oh il y avait tes amis en tout cas ! [01:56:20] Speaker C: Je pense qu'il y avait un homme puissant si tu vois ce que je veux dire. C'est ça, c'est un after show de monsieur puissant. Moi je me souviens d'un certain guitariste d'un groupe de métal français qui est reparti avec des bouteilles de champagne dans son sac à dos. [01:56:38] Speaker A: Je n'en parlerai pas plus, mais la belle bête était super cool. [01:56:41] Speaker D: Et toujours le point de vue. C'est vrai qu'on a fait beaucoup de soirées de maisons de disques où, alors moi je bois pas, mais effectivement, quelques acolytes aimaient bien voler les verres. Je me souviens de... [01:56:56] Speaker A: Mais tout le monde faisait ça en fait. [01:56:58] Speaker C: C'était pas vraiment du vol, c'était inclus dans le budget. Enfin je veux dire, à l'époque, A. [01:57:04] Speaker A: L'Époque il y avait de l'argent pour rien. [01:57:06] Speaker C: On va pas se mentir, c'est un peu l'époque où les maisons de disques disaient qu'il n'y avait plus d'argent. Quand on y allait, on se rendait compte qu'il y en avait quand même encore un peu. C'est juste qu'il n'était pas forcément réparti là où on imagine. Maintenant il n'y a vraiment plus d'argent. [01:57:19] Speaker D: Nous on ne fait aucune teuf comme ça. L'argent va tous aux artistes. [01:57:24] Speaker C: Bien sûr. [01:57:24] Speaker A: Non mais c'est vrai. [01:57:25] Speaker C: Je te crois. [01:57:26] Speaker A: Vous êtes les seuls. [01:57:32] Speaker C: Pour eux c'est plus facile, tous leurs artistes sont pas ici. Ils ont des bureaux en France et ils ont pas beaucoup d'artistes en France. [01:57:39] Speaker A: Et puis ils signent pas non plus 1000 artistes à la seconde pour que ça fasse du volume aussi. [01:57:46] Speaker D: On est très sérieux avec nos artistes. [01:57:50] Speaker A: On en doute pas un seul instant. [01:57:51] Speaker D: Justement, tiens... Ça déconne pas, c'est allemand en nucléaire blast à la base, donc il y a une rigueur allemande qui. [01:57:56] Speaker C: Est toujours... Du travail de professionnel ! [01:57:59] Speaker A: J'ai eu chaud ! [01:58:05] Speaker D: C'est le moment de prendre un mug. [01:58:08] Speaker A: Attends, je te mets un gros plan. Sinon, dans les choix que tu as faits, il y a, si je ne me suis pas trompé dans l'organisation. [01:58:16] Speaker C: Ah ouais, c'est bien, ça, ça choque. [01:58:17] Speaker D: Michel Lêb. [01:58:20] Speaker A: Choc bord. [01:58:22] Speaker B: Michel Lêb. [01:58:22] Speaker E: On en parlait la semaine dernière. [01:58:23] Speaker A: C'est pour ça qu'on va y revenir sur le sujet. Choc bord. Mais je connais pas du tout moi ça. Ah bah ça chante faux. [01:58:31] Speaker C: Mais c'est bien. [01:58:31] Speaker D: Attends, alors c'est ça qui est génial, c'est que Chokeboard, ça arrive début des années 90 avec, tu vois, un peu toute la vague grunge et machin, tout ça. Et pour moi, c'est un peu l'énigme. C'est pourquoi ce groupe n'a jamais été plus gros que ça. Même d'ailleurs, ils ont tourné avec Nirvana à un moment donné. C'était vraiment l'époque Less is more. Il fallait arrêter de mettre de la disto partout, il fallait arrêter les looks, il fallait tout arrêter. C'était vraiment le truc post-Nirvana. Justement, post-rock, post-hardcore, tout était post. C'est vrai. Même la post, la post était post-post. [01:59:10] Speaker A: C'est pour ça que tous les musiciens étaient habillés en jaune. [01:59:11] Speaker C: Exactement. [01:59:12] Speaker D: C'était une période où tout le monde était en jaune. Il y avait vraiment ce truc, effectivement, d'aller à l'essentiel. Donc c'était vraiment le côté hardcore, mais émo, vraiment les débuts de ce qu'on voulait vraiment appeler l'émo. Il n'y avait pas encore les messes. [01:59:31] Speaker C: C'est un peu tout touchsend, quicksend, tout ça. [01:59:34] Speaker B: Exactement. [01:59:34] Speaker D: Moi, j'étais méga fan de Quicksand, mais c'est tous ces groupes, c'est tous ces gens qui étaient dans des groupes de hardcore, parce que toi, Quicksand, Walter de Gorilla Biscuit et tout. Et c'est tous ces mecs qui faisaient de la scène hardcore qui sont partis dans quelque chose de beaucoup plus épuré. Et moi, j'étais complètement fasciné par Chalkboard, tellement fasciné par ce groupe qu'avec Brent, on est parti enregistrer nos albums là où Chalkboard enregistrait avec leur ingé son. On était méga, méga fan. Et il y avait un petit peu ce rejet du trop plein, trop plein de distos, de machins et tout. Et ouais, c'est vraiment un groupe qui m'a vraiment, pendant des années, j'étais complètement dans ce truc, j'ai vraiment... J'ai adoré ce groupe et j'ai jamais compris pourquoi ça n'avait pas été plus... [02:00:21] Speaker A: Il y en a plein des exemples. Il y en a ici, il n'écoute que des groupes comme ça. [02:00:25] Speaker D: Ouais, mais t'allais à un concert de shock-board, franchement, au niveau des émotions et tout, c'était un groupe qui était incroyable sur scène. [02:00:33] Speaker C: Le mec, pour le coup, en termes d'interprétation, C'est des mecs qui... [02:00:38] Speaker D: Enfin... [02:00:39] Speaker A: Ils écorchaient. [02:00:39] Speaker C: Ouais, non mais je pense que c'est des gens qui faisaient de la musique parce qu'ils avaient besoin de faire de la musique aussi. Il y avait ce truc-là très thérapeutique pour eux, je pense, parce que quand tu vois ce qu'ils donnent, c'est pas... [02:00:49] Speaker D: Ça fait pas semblant, quoi. Là, en clip, bon, ça va pas donner grand-chose et je pense que tout le monde doit faire une petite sieste. Mais franchement, sur scène, c'était fou. Moi, c'est un de mes groupes préférés des années 90, de loin. [02:01:03] Speaker A: Tu connais toi ? [02:01:03] Speaker E: Bah non, pas du tout en fait, j'ai jamais écouté Showboard donc là ça va être de la pure découverte pour moi. [02:01:10] Speaker C: Et en plus, ce qui est génial avec des groupes comme ça, c'est qu'on peut voir tout ce que ça a inspiré derrière. C'est-à-dire que ça fait partie de ces groupes qui ont initié toute une scène. En fait, c'est vraiment ces groupes qui ont fait vraiment la base de l'émo quoi enfin tout ce qui a amené alors émo c'est très large oui bien sûr ce qu'on appelle le mid-western émo. [02:01:32] Speaker A: Ah putain non non c'est bon attends parce que là ça me fout j'ai envie de dessous des tartines de bain. [02:01:36] Speaker C: Dans la gueule de tout le monde. [02:01:38] Speaker A: Ah putain ça quand je vois c'est je ne réponds jamais sur les réseaux sociaux mais je n'en pense pas moi allez c'est parti Chocmore avec A Taste for pardon ? [02:01:49] Speaker D: Peter ? [02:01:50] Speaker A: Je voulais pas le dire. [02:04:22] Speaker B: Oh je n'ai pas. [02:09:50] Speaker C: Moi je veux pas vivre. [02:09:51] Speaker A: Comme ça Pierre ! Moi j'ai peur des machines ! [02:09:53] Speaker C: Je veux pas vivre comme ça ! Je veux pas vivre comme ça ! [02:09:58] Speaker A: Fear Factory, bon, de grands souvenirs de mon adolescence parce que là j'étais au lycée. [02:10:03] Speaker C: D'ailleurs je suis surpris que t'aies pas mis Frèche Coquillette parce que je sais que c'est un peu ton préféré. [02:10:07] Speaker A: C'est vrai que j'aime bien Frèche Coquillette. Mais celle-là c'est un peu celle qu'on passe en soirée. [02:10:11] Speaker C: Bah oui parce que c'est celle qui est connue. [02:10:14] Speaker A: C'était bien, moi c'était une époque où je trouvais que c'était pas mal. Ou alors c'était mon point de vue d'adolescent, je ne sais pas. Mais ce que j'ai appris c'est surtout que Fear Factory était donc en concert cette semaine à Paris. Eh bien faites de la promo quand il y a un concert. Je parle pas de vous, je parle du tourneur. Putain je prends vraiment la gueule ! Après c'était peut-être un choix stratégique. C'était le test, c'était pour tester. Alors moi je vais vous dire un truc. [02:10:40] Speaker C: Ils ont voulu voir la viralité du groupe. [02:10:41] Speaker A: Pendant que ce groupe jouait, j'étais au Queens out of Stonehenge et j'ai reçu des messages d'Audi. [02:10:46] Speaker C: J'ai eu très peur quand t'as dit. [02:10:47] Speaker D: Quand ils ont joué j'étais au Queens out of Stonehenge. [02:10:50] Speaker C: J'ai cru que t'allais nous parler d'une soirée endiablée en boîte de nuit. [02:10:53] Speaker D: Ça existe encore Queens ? [02:10:54] Speaker C: Le Queen ? [02:10:55] Speaker A: Le Queen, ça a été déplacé une fois et je crois que ça n'existe plus. [02:10:58] Speaker C: Ah, ça a refermé ? Parce que ça a rouvert il y a quelques années ? [02:11:00] Speaker A: Oui, ça avait rouvert mais c'est parce qu'ils en avaient marre que les gens se cassent la gueule sous MDMA dans l'escalier, bon bref. C'est une vague histoire. [02:11:05] Speaker D: Alors, l'émission métal ? [02:11:08] Speaker A: Il y avait trop de jus, bon bref. [02:11:11] Speaker C: C'est vrai que ça avait rouvert près du... [02:11:14] Speaker A: Bienvenue dans Paris dernier ! Le concert de Fear Factory, les auditrices et les auditeurs qui écoutent donc Restless Radio m'ont envoyé des messages en disant « Putain, c'était hyper bien, j'étais hyper content, j'ai passé un bon moment, seulement j'avais l'impression d'être à un karaoké et ça chantait juste, donc comme c'était juste au chant, j'ai pas reconnu Fear Factory de mon enfance ! [02:11:34] Speaker D: » C'est vrai ! [02:11:34] Speaker C: Mais c'est vrai qu'autant j'adore les vieilles chansons comme ça, et quand tu réécoutes quand même cette chanson, tu te dis, ah ouais, il est quand même... On sent qu'il est sur le fil, on sent que ce qu'il y a sur l'album, il fera jamais mieux. [02:11:52] Speaker D: En live, il était un peu à côté. Il était très inégal. [02:11:56] Speaker A: Mais après, on aimait quand même. [02:11:57] Speaker D: D'ailleurs, vous savez que Burton Sibel apparaît dans le clip « Smell Like Teen Spirit » de Nirvana ? [02:12:04] Speaker B: Oui. [02:12:04] Speaker A: Incroyable. Il était tout jeune, on le voit bien en plus. [02:12:07] Speaker D: C'est lui qui se flamme à un moment donné, c'est ça ? C'est peut-être son meilleur truc. [02:12:15] Speaker A: En tout cas, c'est là où il a été le plus vu. [02:12:20] Speaker D: C'est sûr. [02:12:21] Speaker A: Ça a bien marché à cette époque-là. [02:12:22] Speaker C: Ouais d'accord, mais je pense que ça a moins marché que Nirvana. [02:12:25] Speaker A: Après il s'est fait démanufacturer. Et hop là, terminé. [02:12:28] Speaker C: Il s'est fait remanufacturer. De l'autre côté de la frontière, pardon. [02:12:32] Speaker A: C'est rude. C'est un peu la tristesse quand même pour toute l'équipe de Fear Factory. Tu me diras, on ne parlait que de deux personnes dans le groupe. Gino et Burton. Ils dévoraient l'ensemble de la popularité de Fear Factory. Moi je ne l'ai vu qu'une seule. [02:12:46] Speaker C: Fois, Gino Casas à un concert. [02:12:48] Speaker A: Il pèse dans la balance. [02:12:49] Speaker C: On l'avait vu dans un film porno aussi. Ah bon ? [02:12:54] Speaker A: Dino Cazares, oui. [02:12:55] Speaker C: Ah bon ? [02:12:56] Speaker A: Bah vous faites quoi ? [02:12:58] Speaker D: Bah moi j'essaye de pas le voir à poil. Non mais il s'est bien tenu, il est habillé au milieu. C'est un des trucs qui m'intéresse le. [02:13:05] Speaker A: Moins dans la vie, c'est de voir. [02:13:06] Speaker C: Dino Cazares dans un porno. [02:13:08] Speaker D: Mais qui a envie de voir Dino Cazares ? [02:13:11] Speaker C: Bah toi apparemment. [02:13:13] Speaker A: Mais non, je regardais un porno, il est apparu. [02:13:15] Speaker C: Comme une coucou. [02:13:18] Speaker D: Tu crois qu'il y a encore des gens qui ont la ref de ça ? [02:13:20] Speaker A: Oh bah y'a beaucoup de vieux qui nous regardent. Enfin de vieux, de personnes qui ont. [02:13:24] Speaker C: Plus de 30 ans. Écoutez, attends, si vous avez la ref. [02:13:26] Speaker A: Laissez un commentaire ! Sur notre page Youtube, vous me faites pêcher, vous tapez ! [02:13:33] Speaker D: ! [02:13:33] Speaker A: ! D'ailleurs tiens, excuse-moi je suis obligé de faire cette parenthèse, mais je remercie toutes les personnes qui nous regardent de s'être abonnés à notre page parce qu'on a dépassé les 1000 ! Ça y est ? Oui ça y est ! [02:13:42] Speaker C: Oh là là ! À nous la monétisation ? [02:13:44] Speaker A: Ouais, 2 euros par mois, bam bam ! [02:13:45] Speaker B: BAM ! [02:13:46] Speaker A: On va claquer des thunes ! [02:13:48] Speaker C: Je veux dire qu'on va s'acheter des bouteilles de coca ! [02:13:51] Speaker A: Non on peut pas, il nous reste une ! Non mais merci, c'est vraiment cool, c'est bien, ça avance grâce à vous, donc continuez à nous soutenir et merci d'ailleurs à toutes les personnes qui ont pris un abonnement aussi, j'ai vu tout à l'heure qu'il y a eu un gros train de la hype. [02:14:06] Speaker C: Ouais, on était à 1,2% de la hype, c'est vraiment ouf. [02:14:11] Speaker A: C'était la phase 2. Il y a une phase 1 qui est gentille quand même, pour nous faire croire que ça fonctionne. Putain, cartonne ! C'est une chose. Par contre, là, je vois. Alors là, je m'installe. C'est sympa de toi. Je suis désolé, ça va être encore Jérôme. Enjoy, on va patienter un petit peu. Mais tu peux, n'hésite pas à couper la porte quand même. Mais alors là, moi, quand j'ai eu les clés du parc, j'étais très heureux. Tu veux dire quand tu as eu les clés, les clés ? Quand j'ai eu les clés, les clés, les clés du parc de Grimace. [02:14:53] Speaker D: Attends, en plus, c'est quand même assez génial. Là, on va parler de Deadzy. On parlait de Cher il y a cinq minutes. [02:15:00] Speaker A: C'est vrai qu'il y a son fils dedans. [02:15:01] Speaker D: Parce que c'est son fils qui chante dans Deadzy. [02:15:03] Speaker A: Exactement, dédié ce groupe qui aurait dû. [02:15:07] Speaker D: Devenir un des plus gros groupes du monde. [02:15:08] Speaker C: Comme Chuck Norris d'ailleurs. [02:15:10] Speaker D: Comme Chuck Norris ! Le mec, y'a que les trucs qu'il. [02:15:15] Speaker A: Aime qui devraient être gros. [02:15:16] Speaker C: Après y'a quand même des trucs que t'aimes qui sont bons. [02:15:18] Speaker D: Ils sont devenus énormes, on en parlera plus tard. J'ai eu du nez, mais trop tard. [02:15:27] Speaker C: Dommage que t'avais pas de quoi miser. [02:15:29] Speaker D: C'est clair. [02:15:30] Speaker A: On en parlera plus tard. Pour l'instant, on est sur toute cette période. Effectivement, c'est là où on a le plus échangé dans nos vies. On discutait musique, on parlait de celui-ci et du groupe qui va suivre juste après. Parce que j'ai quand même sélectionné l'autre. [02:15:44] Speaker C: Parce qu'ils vont de paire, comme une. [02:15:46] Speaker A: Bonne paire de baloches. Je vais prendre le mug. [02:15:56] Speaker D: N'oubliez pas le mug c'est un très bon truc en réunion quand vous êtes un peu mal à l'aise vous prenez le mug. [02:16:09] Speaker C: Ça marche sauf si vous avez envie de rire parce qu'il y a un petit bruit et là ça. [02:16:14] Speaker A: Grille Donc Dédy, groupe inconnu de beaucoup, beaucoup, de quasiment tout le monde. [02:16:21] Speaker E: Dont moi. [02:16:22] Speaker D: J'avoue tout de suite. [02:16:23] Speaker A: J'ai déjà passé ce clip dans notre émission. Parce que moi j'adore, je suis fan. [02:16:27] Speaker D: Signé par Jonathan Davis ? [02:16:29] Speaker A: C'était Jonathan Davis, ouais. [02:16:30] Speaker D: Et le clip réalisé par Fred Durst. [02:16:34] Speaker A: C'est comme quoi il y avait un espoir, mais bon, qui s'est arrêté très rapidement. [02:16:37] Speaker C: Apparemment c'était Das Fafara qui faisait le catering sur le clip. [02:16:45] Speaker D: Ça devait pas être fameux. [02:16:46] Speaker A: Y'avait des glaces. Y'avait des glaces. [02:16:50] Speaker E: Catherine ou Desfafara a plongé ses doigts, j'y vais pas. [02:16:53] Speaker C: Nier autre chose. [02:16:54] Speaker D: De toute façon, n'importe où, y'a Desfafara, je n'y vais pas. [02:16:57] Speaker A: Prends un mug. Je n'ai pas, putain, le téléphone. Ah non, c'est encore plus dégueulasse. [02:17:04] Speaker D: Donc Dezzy, putain, on va réussir à parler de ce groupe ou quoi ? [02:17:07] Speaker A: Il faut combler parce qu'il n'y a pas grand chose à dire. [02:17:09] Speaker D: Non, attends. Moi, Dead Z, c'est... On peut le dire. Dead Z, c'est pourquoi Vegastar existe. [02:17:17] Speaker A: Tout simplement. Les sons... [02:17:20] Speaker D: Exactement. Il n'y a même pas la peine de chercher. C'est qu'un jour, on s'est dit, quand on s'est réunis ensemble, en fait, on venait tous d'horizons complètement différents. Mais on aimait tous ce groupe-là. Alors qu'effectivement, on était dans des groupes qui n'avaient rien à voir avant Vegastar, musicalement. Mais on était tous fans de Dead Z et ce truc d'arriver à mélanger des claviers 80's avec du chant pop, avec des guitares métal, enfin des trucs qui ne voulaient rien dire. Mais nous, on trouvait que ça voulait dire quelque chose. C'est vraiment le truc qui nous a réunis. Et ouais, de choper le son d'Edzy, d'arriver à avoir ce truc-là. Pas le chant, parce qu'effectivement, il a quand même une voix méga spéciale. Mais c'est vrai que ça a été une des plus grosses influences, même si Vegastart est beaucoup plus pop dans le son. Mais on avait vraiment envie d'arriver à trouver ce mélange, comme Orji aussi. La deuxième énorme influence de Vegastart. Je suis sûr que c'est ce que tu veux me dire. [02:18:23] Speaker A: On verra bien, c'est une surprise ! [02:18:24] Speaker D: Par Orji, deux premiers albums. [02:18:27] Speaker A: Après c'est complètement parti en couille. Je pense que ça fait partie du... [02:18:31] Speaker C: Je savais même pas qu'ils en avaient fait après. [02:18:33] Speaker A: Ça existe encore Orji. [02:18:35] Speaker D: Mais maintenant ça ressemble à du... Ringuard à fond. C'est particulier. Ça me fait mal au cœur parce que c'est vrai que les deux premiers albums... Les deux premiers albums étaient vraiment géniaux d'Orji. Enfin Candias, le premier, fou. Et je sais pas... Rien que le titre ! Les mecs sont devenus ringards... Bonbon cul ! [02:18:52] Speaker A: Y'a un mec qui se met des néons dans les cheveux. Pourquoi ? [02:19:00] Speaker C: Au moins il a des cheveux. Non mais c'est pas pour toi, j'en ai pas non plus. [02:19:05] Speaker D: Mais voilà, Dead Z, ça reste aujourd'hui. [02:19:08] Speaker A: Un truc que j'écoute encore assez souvent. [02:19:13] Speaker D: Et c'est le premier groupe dont j'ai essayé de pirater l'album sur LimeWire à l'époque. En fait, le premier album de Dead Z n'est jamais sorti. Il y a un album qui n'est jamais sorti, que j'avais réussi à trouver en CD des années après. Mais le premier album, ils avaient signé chez Warner, ils se sont fait virer avant que l'album sorte. Et du coup, il existe physiquement. Des CDs ont été pressés, promos et tout. Et je l'avais téléchargé sur la moyeur, donc c'était en 99. Je pense que ça m'avait pris à peu près 50 jours pour le télécharger. Mais ouais, ça a été vraiment une influence. [02:19:56] Speaker C: Oh non, c'était un album de la compagnie Créole ! [02:19:58] Speaker A: Bon, c'est pas grave, on va quand même l'écouter, du coup. [02:20:01] Speaker D: Non, c'était le porno avec Dino Casares. [02:20:05] Speaker E: Qui durait 50 jours. [02:20:07] Speaker A: Ah, quel enfer. [02:20:09] Speaker D: 50 jours, 50 nuits avec Dino. [02:20:12] Speaker A: En tout cas, ça ferait un truc à la télé qui cartonnerait. Enfin, je sais pas. [02:20:15] Speaker D: À la télé, ouais. Ça ferait un bon programme d'arté, tu sais, le truc un peu... Un peu arty. [02:20:21] Speaker B: T'es fou ! [02:20:22] Speaker C: Faudrait que ce soit sous-titré en polonais ou un truc comme ça pour que ça passe bien. [02:20:27] Speaker A: Je sais pas, je suis bloqué là, je n'ai plus rien à dire. [02:20:29] Speaker D: Bah balance Déddy ! [02:20:30] Speaker A: Les couleurs, tout, c'est un univers hyper spé, puis ce clavier, c'est vrai qu'il. [02:20:35] Speaker D: Est... Ça devait être le plus grand groupe du monde. Et ça n'a jamais arrivé. [02:20:39] Speaker A: Bah Cher n'a pas allongé la monnaie, apparemment. Passé. Passé Cher, mon fils. Très bien. Allez, on va y aller ! Déddy, allez, let's go, c'est dans Bang Bang. [02:20:51] Speaker B: I've got the kick in a gravity park Every night, looking for the fight Thoughts on the left, the actions on the right As you know the id wasn't meant to be starved Face, white, revenge of the Hittites When you were inside and you thought to take a walk in the park Think someone's about to be carved Up on the other side of the undersea To the boulevard of broken dreams Upon the key to Crucifark I got the key, key to Grand Massive Park Where it's safe to be a friend in the dark Maybe there we can find the heavenly stars But I might, might miss breaking into the bars Off on the other side of the undersea To the boulevard of our broken dreams To find the key to Grimacy Park Any other time unbothers me Through evil eyes and make-believe So where are we now? That's the Grimacy Park I got the key, key to Grimacy Park Oh where is it? Don't be afraid of the dark Oh, peut-être qu'il y a des étoiles dans les étoiles Mais j'aurai peut-être envie d'aller dans les bars Je n'ai jamais regardé l'autre endroit Rester avec ce qui est pristine et touche à toi Dans un sens essentiel C'est quelque chose qui pourrait signifier tellement à toi J'ai jamais vu la cage d'or La masse médiume n'a toujours pas le même nom C'est simplement le passé ou la vie sur la terre Now I've got the key to Gramercy Park But I might mind just banging into the bars Now I've got the key to Gramercy Park C'est le. [02:24:14] Speaker C: Musée de l'art de la technologie du 20ème siècle. Deconstructionniste, musique, vidéo, forensique, dissection. [02:24:20] Speaker B: S'il vous plaît, ne touchez pas à l'exhibit. J'aimerais que si ça s'est déroulé, j'aimerais les choses spéciales et déchirantes que nous parlions. Je veux dire que t'aimer c'est étrange et adoré par moi tout au long. Oh non, c'est toi encore. Parfois, tu trouves que quelqu'un t'attend pour avoir l'occasion de te battre. C'est parti pour le tournage ! C'est la fin de cette vidéo. Touching you is strange Adored by me throughout Oh no, it's you again Blasting you with every kiss So precious, you know This heat of mine exploded I'm so deranged, you know I will never be the same Tying yourself to me Is the charm I'm looking for You're the therapy So precious, loving you C'est parti ! [02:27:45] Speaker C: Jusqu'à la dernière goutte ! [02:27:46] Speaker A: Je te l'ai mis jusqu'à la dernière goutte, Pierre ! De toute façon, je n'en perds jamais une goutte. Orji, à l'instant, avec Stitches, et effectivement, cette époque, on ne va pas vous ressortir toutes les critiques qu'il y a eu, mais on adore. Voilà, on va résumer ça par on adore. Après, on assume aussi d'avoir adoré et d'adorer toujours. Orji, j'écoute vraiment encore énormément. J'avoue que je pense même qu'aujourd'hui, mon gros préférent, c'est que c'est Korn, mais je pense que j'écoute plus cet album d'Orji que Korn aujourd'hui. [02:28:12] Speaker C: Ouais parce que Korn t'as déjà trop écouté. [02:28:14] Speaker A: C'est possible. [02:28:16] Speaker D: Moi j'écoute toujours cet album et on peut dire quand même ce qu'on se disait pendant le clip, le clip est génial et eux sont dégueulasses. Toute la déa du clip est géniale et c'est juste... [02:28:28] Speaker A: Je crois que ça faisait partie de leur com' d'être un peu dégueulasse aussi comme ça, un peu futur mais un peu poupée. [02:28:32] Speaker D: Mais je pense qu'effectivement ils voulaient être un peu néo-futur et puis ça n'a pas tenu le temps. [02:28:41] Speaker C: C'est un pari, soit t'es pile dedans, soit t'y es pas. [02:28:43] Speaker E: Non c'est plutôt rétro-futur. [02:28:46] Speaker A: Ouais ou pire. [02:28:48] Speaker D: Ou rétro-passé. Cet album de Orji est incroyable. Il est toujours aussi bon, les titres sont toujours aussi puissants. [02:29:00] Speaker C: Même la prod a pas mal vieilli. [02:29:02] Speaker D: La prod est incroyable. Le deuxième album d'Orji, la prod est complètement folle. Tu l'écoutes encore aujourd'hui, il y a la moitié des albums qui sonnent moins bien qu'Orji. C'est incroyable. Surtout le deuxième album. [02:29:14] Speaker A: C'est là, Dreaming Digital, c'est ça ? [02:29:16] Speaker D: C'est comment il s'appelait ? Fiction ? [02:29:18] Speaker B: Non. [02:29:18] Speaker A: C'est comment il s'appelait ? Je sais pas. [02:29:21] Speaker D: Le deuxième. Vapor Transmission. La prod de Vapor Transmission est incroyable. Voilà, c'est tout ce que j'ai à dire. [02:29:31] Speaker A: Tout l'argent a été mis là-dedans, apparemment pas dans la promo. [02:29:34] Speaker D: Et dans le maquillage. [02:29:34] Speaker A: Il fallait beaucoup de maquillage, mais pas le meilleur. [02:29:37] Speaker C: Et tu sais bien que ça coûte cher. [02:29:38] Speaker D: Ah bah oui, je sais. Nous, c'est pareil, c'était 95% de coiffure et de maquillage, 5% de musique. C'est ce qu'on disait toujours dans les interviews. Et après, les mecs étaient là, ouais, regarde moi ce faux groupe et tout. [02:29:52] Speaker A: C'est là, les gens n'ont pas compris l'humour. [02:29:54] Speaker D: Disons que par écrit, c'était un peu compliqué. Tu disais ça à Journaliste, le mec retranscrivait tel quel. [02:30:00] Speaker C: On faisait le gros titre. [02:30:02] Speaker D: VegaStar, 95% de coupe de cheveux, 5% de musique. Même pas avec un rire entre parenthèses comme ça. Oui, c'est exactement ça. C'est nous. [02:30:16] Speaker A: Bon et sans transition du coup parce que bon bah là on va pas se mentir ça a quand même aucun rapport mais Hangman's Chair. [02:30:21] Speaker E: Oui effectivement il n'y a aucun rapport. [02:30:23] Speaker A: Après il y a des clips, il y a du maquillage aussi j'imagine mais pas sur eux. [02:30:27] Speaker D: Et c'est chez Nuclear Blast. [02:30:28] Speaker A: J'ai un peu fait exprès d'ailleurs. [02:30:34] Speaker D: Il est taquin. [02:30:35] Speaker C: Un professionnel. [02:30:37] Speaker D: Et professionnel. [02:30:37] Speaker E: Bah oui Nuclear Blast, enfin pas Nuclear Blast. Angman's Chair, pardon, groupe que j'aime beaucoup en fait, que j'avais découvert avec leur avant-dernier album qui était Banlieue Triste, sorti en 2018, qui était sorti... C'était le premier vraiment que j'avais écouté, c'était en plus pendant une période où je me sentais pas très bien, et là du coup, avec leur mélange de doom metal, de sludge, un peu de post-punk, un peu de gothique, tout ça, ça m'avait vachement touché à l'époque. Alors à la base c'est un groupe qui part du stoner quand même, Et puis du coup j'avais été un peu surpris quand ils avaient été signés chez Nuclear Blast pour leur dernier album, je me disais tiens je ne m'attendais pas du tout à ce que ça tombe sur eux en fait, je ne savais pas trop comment c'était arrivé. [02:31:20] Speaker D: On a pris une liste de groupes français, on a mis sur une petite roue, on a dit allez le premier qui tombe on le signe. [02:31:31] Speaker A: Les secrets du métier décidément. [02:31:33] Speaker C: Putain dire que ça aurait pu être Chaka Ponk. [02:31:36] Speaker A: Moi je m'en fous, ma carrière c'est bien faite. [02:31:39] Speaker D: Ou en goûne. [02:31:41] Speaker C: T'as jamais remarqué que je suis le chanteur de Chaka Pong ? [02:31:45] Speaker D: C'est vrai que tu lui ressembles un peu. [02:31:46] Speaker C: Moi je suis la chanteuse de Chaka Pong. [02:31:50] Speaker A: Bon on va pas revenir sur elle mais... [02:31:55] Speaker C: Quoi ? J'ai moins de talent qu'elle ? C'est ça que t'essayes de dire ? [02:31:57] Speaker A: Non, non, et puis on chante très bien ensemble. [02:31:59] Speaker C: Et bah voilà. [02:32:00] Speaker A: Donc Hangman Sher, on fait un bisou à Mehdi aussi d'ailleurs, c'est les deux seuls que je connais très bien. [02:32:03] Speaker D: On fait un bisou à tout le monde. Pourquoi pas faire un bisou à tout Hangman Sher ? [02:32:07] Speaker A: Bah ça c'est ton mot là, moi je connais que deux personnes donc les autres je vais pas leur faire de bisous sinon ils vont me péter la gueule. Je crois que je les connais pas. [02:32:13] Speaker D: Un peu aussi bien. [02:32:14] Speaker A: Le consentement ! [02:32:16] Speaker C: On n'a pas envie de faire des trucs qu'ils n'aiment pas. En plus, je te rappelle que bon... Toujours un peu délicat, lui, quand il fait du boulot. [02:32:21] Speaker D: C'est vrai que ça peut vite tomber dans le harcèlement, cette histoire. Moi, je fais des bisous à tout le monde, Charles. [02:32:27] Speaker B: Voilà. [02:32:28] Speaker D: J'ai le droit. [02:32:29] Speaker A: Bah oui ! [02:32:31] Speaker C: C'est bon, tu peux enchaîner. [02:32:32] Speaker A: Maintenant que le malaise est là, c'est bon. [02:32:35] Speaker E: On a embrassé tout le monde, la famille, tout ça, c'est bon. Que dire, Angman's Chair, j'aime beaucoup, j'aime énormément même, que ce soit pour le son, le mood, la voix de Cédric qui me parle énormément, que j'aime beaucoup. En live, c'est toujours très puissant, c'est toujours excellent. Et puis le dernier album, « A Loner », que j'avais beaucoup aimé aussi. Donc j'ai choisi le premier single, il me semble, de l'album qui s'appelait « Cold and Distant ». Et qui me fait dire que, encore une fois, je n'ai pas le souvenir d'avoir vu un autre groupe de métal français avoir des acteurs de cinéma connus en fait dans leurs clips. Alors qu'eux, ils avaient déjà eu pour le clip de « Naïve », il me semble que c'était Nicolas Duvauchel. Et cette fois, dans le clip de « Cold and Distant », c'était Beatrice Dalle. [02:33:22] Speaker C: Béatrice Dalle, exactement. [02:33:23] Speaker D: Parce que t'as pas connu Silmarils. Ouais. [02:33:26] Speaker C: C'est exactement le rêve que j'allais avoir. [02:33:27] Speaker D: Il y avait beaucoup d'acteurs très connus. [02:33:29] Speaker A: D'actrices, mais avant qu'ils soient connus aussi. [02:33:31] Speaker D: Comment ? [02:33:32] Speaker A: Avant qu'ils soient connus, non ? [02:33:33] Speaker D: Qui ? [02:33:33] Speaker A: Non, Silmarils. [02:33:34] Speaker C: Ah oui, il y a eu aussi... Non, je sais pas s'il a participé au clip. [02:33:37] Speaker D: Ah, parce que nous, on a eu le rêve M6 la nuit. [02:33:40] Speaker C: Oui, voilà, exactement. En fait, on peut digresser très rapidement. [02:33:43] Speaker A: Alors attendez, juste avant que vous digressez, oui, on va inviter Laurence Romance. C'est prévu. Arrêtez de nous envoyer des messages. Tu vois, là, j'ai des gens qui nous regardent. [02:33:52] Speaker C: En fait, Sylmaris avait fait énormément parler d'eux parce qu'ils avaient fait un clip avec vraiment la crème de la crème des actrices X de l'époque. [02:34:00] Speaker E: D'accord. [02:34:00] Speaker C: C'est-à-dire, il y avait... C'est qui, il y avait ? Y'avait... Y'avait... Ouais, non, il n'y avait pas Laure Sinclair, tout ça, je crois. Enfin, en gros, toutes les actrices porno à l'époque où, en plus, c'était... [02:34:11] Speaker D: C'était bien. [02:34:12] Speaker C: Non mais, il y avait des vrais stars, il y en avait moins qu'aujourd'hui. [02:34:17] Speaker D: C'Est ça que je veux dire. [02:34:20] Speaker B: Avant Internet. [02:34:21] Speaker C: Voilà, avant qu'on découvre la musique, avant qu'il y ait une gratuite quoi en fait. [02:34:26] Speaker D: Avant qu'il y ait 1000 pornstars par jour qui arrivent sur Spotify. [02:34:29] Speaker C: Ou sur Spotify. [02:34:35] Speaker A: Oh le lapsus ! [02:34:39] Speaker C: Le lapsus ! [02:34:39] Speaker A: T'as compris ? [02:34:40] Speaker B: Lapsus ! [02:34:40] Speaker A: C'est bon, c'est bon. On continue ? Bon allez... Donc oui, t'avais jamais vu ça. [02:34:46] Speaker C: Alors après, on peut dire... En fait, la présence de Nicolas Duvauchel... Nicolas Duvauchel était dans la scène hardcore parisienne. Il faisait partie du Paris Hardcore Crew. D'ailleurs, il a un tatouage Straight Edge, quelque part. Bon, je crois qu'aujourd'hui... Ceux-là ne nous regardent pas. Mais ce que je veux dire c'est que c'est quelqu'un qui était présent et en fait il est ami avec tous les gens de la scène hardcore des années 90. [02:35:16] Speaker D: Est-ce qu'il y avait Tabata Cash dans le clip ? [02:35:18] Speaker C: Je crois que oui. [02:35:21] Speaker A: En même temps c'était le classique ça. [02:35:23] Speaker D: Quoi ? [02:35:24] Speaker A: Tabata Cash. [02:35:25] Speaker C: Après elle a ouvert ses boutiques tu te souviens ? Tabata Cash converteur. [02:35:29] Speaker E: Je l'attendais. [02:35:35] Speaker A: Les gens vont voir que vos mugs sont vides. Et puis surtout ils vont se dire mais ils ont parlé d'orgie tout à l'heure j'ai bien l'impression qu'il y a. [02:35:42] Speaker D: Un parallèle avec tout ce qui se passe. Là par contre un jour j'étais dans une voiture avec Clara Morgane qui m'a fait écouter son album solo avant qu'il sorte. Et je peux te dire que j'avais pas de mug. Et que c'était dommage. [02:36:00] Speaker A: Et toujours le point levé. [02:36:04] Speaker D: Elle était pas dans le clip de Simlaridon. [02:36:05] Speaker A: Non. [02:36:06] Speaker C: Elle est venue après. [02:36:08] Speaker A: Pour rebondir donc... T'as les pauvres hangmans de terre. [02:36:11] Speaker D: Désolé les gars. Franchement en plus ce clip est magnifique et on est en train de vous le pourrir en racontant des conneries. [02:36:17] Speaker C: Après je pense que ça les fait rire. Moi je pense que ça les fait. [02:36:21] Speaker D: Pas tellement marrer en fait. Et je leur donnerai ton adresse. [02:36:24] Speaker A: Moi y'en a deux qui me connaissent déjà bien. Y'en a un que je rencontre très souvent. Bah Kubi. Et puis l'autre que je connais un peu bien aussi, Mehdi. Bref. [02:36:35] Speaker D: Bref, en tout cas voilà. [02:36:37] Speaker C: Bref, de toute façon tout sera coupé sur le replay. Reprends là où t'en étais. Donc t'avais pas vu souvent des clips comme ça avec des stars de cinéma ? [02:36:50] Speaker E: Non c'est tout, bah voilà. [02:36:51] Speaker A: En français il a dit. [02:36:53] Speaker C: En français. [02:36:55] Speaker A: Voilà, et il disait que c'était bien, en fait je pense qu'il avait terminé, c'est juste que... Bah du coup on. [02:37:00] Speaker C: A pas vraiment dérangé. [02:37:01] Speaker B: Non. [02:37:01] Speaker D: Est-ce que du coup t'as mis... De toute façon, il y a qu'à se. [02:37:04] Speaker A: Dire que c'est pas sa faute à lui, c'est votre faute. [02:37:05] Speaker E: C'est pas ma faute à moi. [02:37:08] Speaker A: Très bon, bref. T'as des anecdotes aussi ? [02:37:10] Speaker D: Aucune anecdote sur Alizé. [02:37:16] Speaker A: Bref, il faut que je me taise, moi. [02:37:17] Speaker B: On y va, alors ? [02:37:18] Speaker A: Pourquoi j'attends, moi ? Je sais plus. [02:37:20] Speaker D: Ah, j'ai des anecdotes sur... Non. [02:37:24] Speaker A: Elle revient, en plus. Qui revient ? On en parle hors antenne parce que là si on dit… Jeanne Masse ? Non, Jeanne Masse, on l'aime bien, elle va venir ici, j'en suis sûr. J'espère qu'elle viendra en rouge et noir. Allez, balance le clip ! [02:37:32] Speaker D: Non, j'avais parlé de Katsuni en fait. Elle était dans le clip de Sylmaril, ça ? [02:37:37] Speaker A: Non. [02:37:39] Speaker D: Le mec va prendre tous les noms qu'il connaît, il va les jeter dans le clip de Sylmaril pour voir si ça accroche. [02:37:44] Speaker A: Mais Katsuni, elle viendra peut-être ici. [02:37:46] Speaker C: J'espère. [02:37:47] Speaker A: Plus qu'Anna Paulina parce qu'elle coûte plus de métal qu'Anna Paulina. [02:37:50] Speaker C: On peut inviter les deux en même temps. [02:37:53] Speaker A: Alors ça je ne sais pas si elle se parle. [02:37:54] Speaker C: Ah bah ça sera l'occasion. [02:39:49] Speaker B: Tchèque ! C'est pas vrai ! C'est pas vrai ! C'est la fin de cette vidéo. [02:44:56] Speaker A: Tout dernier clip d'une artiste qu'on a souvent soutenue, qu'on avait même reçu en interview, avec qui on avait passé d'excellents moments. [02:45:03] Speaker C: Trou dans ta tête. [02:45:04] Speaker A: Voilà. C'est le titre de la chanson. [02:45:07] Speaker C: Tout à fait. [02:45:08] Speaker A: Hole in my head. Et donc de Laura Jane Grace. Voilà, tout dernier clip. Je n'ai absolument rien d'autre à dire. C'est juste que j'ai trouvé cette chanson très bonne et que je suis là pour amener cette petite nouveauté. [02:45:17] Speaker C: Et quand la musique est bonne, quand la musique sonne, Faudrait qu'on l'invite aussi. [02:45:21] Speaker A: Mais ça va être plus compliqué, je pense. Peut-être qu'Angoun pourra nous aider. Beaucoup d'espoir pour s'en placer sur Angoun, quand même. Putain, mais ils sont sérieux ? [02:45:30] Speaker C: Tu parles, lui, il est jaloux, là. [02:45:31] Speaker D: Je te rappelle qu'il adore la pop. Moi, la pop ? [02:45:37] Speaker A: En tout cas, on n'arrivera jamais à l'inviter, par contre. [02:45:39] Speaker C: Moi, il y a une personne que je sais qu'on va inviter et tu seras bien jaloux. [02:45:46] Speaker D: Ah bon ? [02:45:46] Speaker C: Dis-toi tout. Apparemment, on n'a pas le droit de dire son nom. Mais elle a dit qu'elle allait venir. [02:45:53] Speaker A: Elle a fait un tweet, ça a rapporté déjà 55 000 euros. Rien qu'en un tweet. Très bien. On va passer encore une fois à toi. Du coup, maintenant qu'on en sait un peu plus sur Nekar Blast et qu'on dévie beaucoup, on va essayer de se. [02:46:06] Speaker D: Concentrer sur les groupes. [02:46:08] Speaker A: C'est de 18 Visions. Là, on rentre dans le truc un peu plus violent. [02:46:16] Speaker D: En fait, je n'ai mis aucun choix de trucs violents, tout simplement parce qu'à l'époque, les mecs n'avaient pas de clip. [02:46:22] Speaker A: C'est pas faux. [02:46:23] Speaker C: Je vois ce que tu veux dire. [02:46:24] Speaker D: Tu vois, c'est difficile d'aller sortir un clip de Dissmember ou même de Metallica quand c'était bien. C'est là que je me fais des amis, tu vois. Avant 91. Contrairement à ce qu'il y a, où. [02:46:38] Speaker C: C'Est resté bien tout le long de la carrière. [02:46:40] Speaker D: Non, c'est pas resté bien tout le long de la carrière. Il y a eu un petit moment évident. [02:46:44] Speaker C: Ah, quand ils étaient chez... [02:46:46] Speaker D: Quand ils se sont dit, tiens, on va faire un peu de Néo aussi. [02:46:52] Speaker C: On peut pas leur en vouloir, il fallait manger à l'époque. [02:46:54] Speaker E: Tant d'Eastmember, on en a passé un, il y a quoi, il y a deux semaines, je crois ? [02:46:57] Speaker D: Deux, trois semaines. Oui, mais du premier album, il n'y a pas grand chose. [02:47:01] Speaker E: C'était du deuxième album, il y avait un clip qui avait été remis en HD. [02:47:05] Speaker C: C'est un puriste. [02:47:06] Speaker A: Il écoute pas des groupes... [02:47:07] Speaker C: Il écoute des groupes que quand ils sortent pas d'album ! [02:47:09] Speaker A: Ah par contre c'est de la pop ! [02:47:11] Speaker C: Après le deuxième album, c'est toujours un peu moins bien. [02:47:14] Speaker A: Mais quelque part il les a écoutés avant même ceux qui font d'abord parce que c'est avant qu'ils ressortent leurs albums. [02:47:18] Speaker D: Ça c'est vraiment le truc que j'adore dans le métal, ouais c'était mieux les démos. [02:47:23] Speaker C: Quand ça sonnait en carton et puis... [02:47:25] Speaker A: Nan mais c'est vrai que les métallus ils sont quand même casse-couilles. [02:47:27] Speaker D: Bah, c'est... [02:47:29] Speaker A: On en fait partie, hein, donc je... [02:47:30] Speaker D: Ouais, bah moi aussi ! C'est ce que je racontais, l'histoire des Red Hot, tu vois, c'est exactement ça, c'est qu'à un moment donné... Maintenant, moins, c'est quand même moins ça, mais à une époque, t'étais dans une scène, t'étais dans le dance, t'étais dans le blague, machin, puis il fallait pas en sortir, et tout ce qui était à côté, c'était de la merde. Mais aujourd'hui, ouais, ça s'est quand même vachement estompé, parce que les gens sont... Le public métal est plus vieux, donc un peu plus assagi. C'est vrai qu'à l'époque, on était tous des kids. [02:47:56] Speaker A: Oui, et puis quand on est jeune. [02:47:57] Speaker D: C'Est sûr qu'on n'est pas... On était hyper intolérant, tu vois, de tout autre style qu'était pas celui qu'on écoutait. C'est vrai que le métal est quand même un peu connu pour ça, mais... [02:48:06] Speaker A: Après, on en parle souvent dans toutes les émissions, mais ça se mélange beaucoup aujourd'hui. [02:48:09] Speaker E: Oui, c'est ce que j'allais dire. Maintenant, il y a moins de clôtures entre les genres, j'ai l'impression, lorsque les jeunes écoutent. Il y a eu des habitudes d'écoute qui ont complètement changé. [02:48:20] Speaker C: Je pense aussi qu'il y a une époque où on avait quand même moins accès aux... [02:48:24] Speaker B: Enfin... [02:48:25] Speaker C: C'était plus dur. Fallait que tu défendes un petit peu ta chapelle parce que si tu le faisais pas, tu pouvais pas continuer à écouter ça. [02:48:35] Speaker D: En fait, aujourd'hui, le truc avec Internet, ce qui est cool, c'est que chacun peut vivre dans sa niche. [02:48:42] Speaker C: Exactement. [02:48:42] Speaker D: Et qu'en fait, avant, il fallait que t'essayes de te battre pour ce que t'écoutais en espérant que justement les médias et tout allaient en parler. Alors qu'aujourd'hui, tu te retrouves entre fans d'un certain style. Tu peux vivre l'amour pour un certain style. Entre fans, t'es pas obligé de te battre. Effectivement, t'avais que MTV ou M6 qui passait des clips. Tu regardais pendant quatre heures de la merde en espérant que t'aies un clip de bien. Donc effectivement, c'est un peu saoulant aujourd'hui. Tu peux regarder exactement ce que t'aimes. Donc il y a moins cette guerre à défendre ton style. [02:49:14] Speaker C: Mais ce que je trouve drôle, c'est que c'est aussi vrai pour la musique que pour les idées. Et pourtant, on n'a jamais été autant dans une période où les gens veulent absolument que tu penses comme eux. Alors que tu peux, tu vois, je vais reprendre l'exemple d'Ayana Kamoura, mais on a juste dit qu'on ne trouvait pas ça ouf en live. On est quand même à 200 000 vues sur une vidéo où on dit ça, en rigolant. Et il y a des gens qui sont là à la défendre, alors que un, je pense qu'elle n'a pas besoin d'être défendue. Et je pense qu'elle n'en a rien à foutre de ce qu'on pense. Et les gens sont offusqués parce qu'on a dit qu'on n'aimait pas, on a regardé un live et que j'ai pas trouvé ça incroyable. [02:49:54] Speaker A: Amazed. [02:49:56] Speaker E: Et qu'en plus les mots choisis étaient hyper soft. [02:49:58] Speaker C: Oui, parce que si j'avais vraiment dit ce que je pensais, j'aime mieux vous dire que... [02:50:03] Speaker D: En fait, aujourd'hui, on est toujours dans une espèce de consensus où il faut tout respecter. Et c'est d'ailleurs pourquoi le métal n'avance plus. Parce que quand tu vois avant le métal, c'était sans cesse trouver un nouveau truc qui était en réaction à ce qu'il y avait avant. Quand tu vois le heavy, le thrash, le death, l'induce, même le grunge, on peut le mettre dedans. tous ces courants, même le néo-métal, il y avait tout le temps à côté, vos vieux groupes à la poubelle, on arrive. Moi, ce qui me fait halluciner aujourd'hui, c'est de discuter avec des mecs qui ont 20 ou 25 ans et qui te, je sais pas, tu dis ouais, Maiden, c'est nul. Les mecs te disent, ils ont 25 ans, ils disent non, respect Maiden. Je sais pas, moi, quand j'avais 20 ans, c'était... Pour nous aussi, on écoutait du thrash, du hardcore, des trucs comme ça. Pour nous, Maiden, c'était vraiment, c'est pour les vieux, ils veulent pas en entendre parler. Et le métal, il y avait toujours un truc en réaction aux anciennes générations qui faisait que ça avançait. Et aujourd'hui, comme il faut tout respecter, il faut respecter les anciens, il faut respecter les pionniers, il faut respecter ça. Donc, en fait, il n'y a pas cette guerre qui permet d'avancer et qui était hyper saine d'un côté. Et tu regardes, depuis 10, 15 ans, le métal, ça stagne vachement parce que tout le monde se regarde et puis on respecte tout. On n'essaye pas vraiment de faire avancer le style. Et du coup, c'est assez... [02:51:22] Speaker A: Tu trouves pas que les mélanges trap, trap metal, trucs comme ça, c'est pas une évolution ? [02:51:28] Speaker D: Non, parce que c'est gimmick, c'est un truc, tu vois... En fait, ce qui me dérange dans tout ce truc... C'est un exemple. Ouais, mais c'est intéressant, parce que dans tout ce truc trap, métal et tout, ce qui me dérange, c'est que c'est gimmick dans le sens où... Ah ouais, la trap, ça fonctionne, comment on pourrait faire en sorte que le métal soit un peu plus accepté, tu vois, d'une audience plus jeune... On va le mélanger au truc du moment et tout. Je sais pas, à l'époque où Nine Inch Nails arrivent, je pense pas que Trent Treznor disait tiens, C'est quoi le style du moment ? Bah j'ai essayé de mettre du métal. Non, les mecs faisaient leur truc. Ou tu vois, Face No More, ou même Korn, tous ces groupes-là, ils faisaient leur truc. C'était en réaction à, c'était pas en essayant d'incorporer les trucs du moment pour que ça marche. Et en fait aujourd'hui, le problème c'est ça je trouve, c'est que c'est vachement gimmick. Quand il y a des nouveaux styles qui arrivent un peu hybrides, c'est « Ah bah tiens, on prend le truc du moment qui marche bien et on essaye de le faire à la sauce métal ». Ce qui était pas du tout le cas avant, on était un peu en réaction à quelque chose. Donc ouais, je sais pas, moi je suis un peu en attente d'un... De. [02:52:28] Speaker C: Quelque chose de nouveau, d'un breakthrough quoi. [02:52:31] Speaker D: Voilà, mais c'est pour ça que je parlais des artistes féminines tout à l'heure, les Deaths by Romy, Poppy, tout ça et tout. Je trouve ça hyper intéressant parce qu'effectivement, c'est un peu fourre-tout, mais finalement, elles arrivent à faire un peu un truc original. [02:52:45] Speaker A: C'est assez osé. Bon et puis du coup, eux ils sont pas récents, mais Hated Missions c'était ça le sujet à la base. [02:52:50] Speaker D: Ah merde, on parlait de ça ? [02:52:53] Speaker E: Parti loin là. [02:52:53] Speaker D: « It's Invision », je l'ai mis parce que c'est le morceau qu'on écoutait tout le temps avant de faire quoi que ce soit. [02:53:01] Speaker A: D'accord. [02:53:02] Speaker C: C'est à peu près l'époque où on s'est rencontrés. [02:53:06] Speaker D: Avant chaque soirée, avant de monter sur scène, on écoutait tout le temps ce titre avant de sortir, avant de jouer et surtout, C'est le meilleur breakdown de toutes les années 2000, qui a été pompé par tous les groupes de métal-cordes aujourd'hui, qui essaient de refaire ce que Eighteen Visions ont fait. Vraiment, c'est le meilleur break de tous les années 2000. Et effectivement tous les groupes de Deathcore, Metalcore et tout aujourd'hui, ils essaient de faire ce break. Ils l'ont fait à toutes les sauces, ils l'ont retourné dans tous les sens. Mais c'est Ateenvision qui a posé la pierre de ce truc. [02:53:49] Speaker C: La saveur originale. [02:53:50] Speaker D: Exactement. [02:53:51] Speaker A: Le goût de l'authentique. [02:53:56] Speaker D: Et j'avais des super looks. Toujours important. 95% de la musique c'est le look. [02:54:03] Speaker A: N'oubliez pas ça. C'est vraiment la règle. Ce qu'il faut retenir dans cette soirée c'est ça. 95% pas moins. Les cheveux et les vêtements. [02:54:09] Speaker D: Viveldop. [02:54:10] Speaker A: Très bien. [02:54:11] Speaker B: Allez. [02:54:12] Speaker A: Bonne parole. On va regarder donc ce clip. Je ne le connais pas non plus donc je vais le découvrir. Peut-être que toi aussi tu le connais pas. [02:54:17] Speaker E: Bah je vais découvrir. [02:54:18] Speaker A: Et bah voilà. Eighteen Vision choisi par Jérôme de Nuclear Blast avec donc Tower of Snakes. [02:54:23] Speaker B: Bang Bang. Et c'est quelque chose ! Hey, tu m'as pris mon amour, tu m'as donné la douleur, tu m'as sauvé la vie. Es-tu en train de m'échapper ? What I should say C'est bon, on y va. C'est la fin ! C'est la fin de cette vidéo. [03:02:46] Speaker A: Je suis sans voix, je suis bouche bée, je suis pantois, je suis... Je ne connaissais pas cette chanson. [03:02:54] Speaker C: Moi non plus, je ne connaissais pas le groupe. [03:02:56] Speaker A: Et alors, il y a de l'image, ça bave un peu. Mais à tous les niveaux. [03:03:02] Speaker C: Je ne ferai pas de critique sur la vidéo, mais il y a un plan de spot à la fin rouge. [03:03:07] Speaker A: Fallait oser. [03:03:09] Speaker E: C'est expérimental. [03:03:12] Speaker A: Mnemic, avec un titre de chanson... [03:03:16] Speaker C: Diesel Uterus. J'ai pas peur de le dire moi parce que je suis pas... [03:03:22] Speaker A: Je suis pas une tafiole. [03:03:24] Speaker C: C'est pas moi qui l'ai dit. [03:03:25] Speaker A: Moi j'ai le droit. Mais apparemment non. Demandez-moi 2-3 photos, vous en verrez que je peux le dire. Enfin, si vous êtes majeurs seulement. Évidemment, ça va de soi. Comme les mails que vous envoyez, toujours évitez les photos, je vous en supplie. Donc, c'est ton choix, mon petit Enjoy dans l'horiz. [03:03:46] Speaker E: Mnemik, groupe qui s'est arrêté il y a à peu près dix ans maintenant, mais qui a eu son petit succès dans les années 2000. Alors bon, c'est un groupe danois qui était un mélange, on va dire, metalcore, induce, death mélodique, un peu néo, un peu proto-djent et tout pour l'époque. Et puis, c'était signé chez Nuclear Blast. [03:04:03] Speaker C: Attends, excuse-moi, Pierre, proto-djent ? [03:04:05] Speaker E: Proto-djent, oui. [03:04:07] Speaker A: Moi aussi j'en fais des balaises. [03:04:14] Speaker C: C'est vrai que c'est ça. [03:04:15] Speaker A: Alors ! Non mais très bien, ils sont danois. Ouais. [03:04:22] Speaker E: Danois sauf un. Alors du coup, je voyais Frax dans le chat qui... [03:04:27] Speaker C: Désolé, ça va être... Là, c'est parti. [03:04:30] Speaker D: Alors. [03:04:30] Speaker E: Ça va être compliqué. [03:04:32] Speaker C: Allez. Donc sauf un, Frax a dit oui. Est-ce qu'il y a Guillaume Bido ? [03:04:36] Speaker E: Est-ce qu'il y a Guillaume Bido ? Bah oui. [03:04:39] Speaker C: Il était bouché. [03:04:44] Speaker A: Guillaume Bidoche ? [03:04:48] Speaker B: Non ? [03:04:48] Speaker A: Bon allez, vas-y. [03:04:52] Speaker D: Oh putain... Aïe aïe aïe aïe aïe. [03:04:53] Speaker A: Aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe. [03:04:58] Speaker C: Aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe. [03:04:59] Speaker D: Aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe. [03:05:10] Speaker A: Aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe. [03:05:11] Speaker D: Aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe. [03:05:12] Speaker C: Bon, alors Némik, un groupe danois, mais non, il y a un français dedans. [03:05:16] Speaker E: Il y a un français dedans. Alors, ils avaient commencé avec un premier chanteur, Michael Bockbalt, qui était danois, mais qui ont, sur leurs trois derniers albums, eu un chanteur français qui était le chanteur de Scarve et de One Way Mirror, donc Guillaume Bidot, qui nous a malheureusement quitté l'an dernier, en fait, décédé à 44 ans, ce qui n'est clairement pas un âge pour mourir. Donc voilà. [03:05:37] Speaker D: T'en veux d'avoir fait des blagues sur son nom maintenant ? [03:05:39] Speaker B: Non. [03:05:41] Speaker E: Surtout que je savais où j'allais en venir et je contemplais la déliquescence, tu sais. [03:05:47] Speaker C: Tu voyais un train foncé au ralenti dans un mur. [03:05:50] Speaker D: Voilà, exactement. [03:05:51] Speaker A: C'est l'histoire de. [03:05:56] Speaker C: Ma vie. [03:05:57] Speaker E: Donc Guillaume Bideau à qui je voulais rendre un petit hommage parce que c'est un chanteur que j'aimais bien et puis que Mnemix c'est un groupe que... [03:06:04] Speaker A: Mais non, mais c'est parce que je pense à mon week-end à la campagne en même temps. [03:06:09] Speaker D: C'est aux enterrements où t'as les plus grands fous. [03:06:17] Speaker B: Rire. [03:06:18] Speaker D: Ouais. [03:06:18] Speaker C: Moi je peux rien faire. [03:06:20] Speaker A: Ça sera coupé ça aussi. Enfin bon bref. Donc oui, continue mon petit. [03:06:26] Speaker E: Et puis Mnemic, un groupe que j'aimais bien. Grosse prod moderne de l'époque. Tous leurs albums produits par Tew Madsen. Vraiment le son qui frappe de l'époque. Très symptomatique. Moi j'aimais bien à l'époque. [03:06:39] Speaker A: La chanson est très bien, j'ai rien à dire sur la chanson. [03:06:42] Speaker C: C'est un bon rouleau compresseur quand ça démarre. [03:06:45] Speaker A: Ça finit un peu chaotique, ça finit un peu bi-bi-présenté. Alors non, je n'allais pas parler de la musique préférée de notre monteur, Marcel, mais quand même, parce que c'est la sainte pop. J'appelle ça la bi-bip. [03:07:02] Speaker C: D'accord. [03:07:03] Speaker A: Moi j'appelle ça la coyote. Bon, sinon, très bien, on en vient de parler du clip, mais il en a choisi d'autres, évidemment, parce qu'il en a rien pour faire l'émission. Donc, on s'affole, il faut vite mettre tous les clips. Et on passe à autre chose, parce que The Night Flight Orchestra, bon, forcément, là, il y a un petit clin d'œil. [03:07:21] Speaker E: Encore une fois, du Nuclear Blast, qui est un label qui m'a beaucoup accompagné, surtout à mes débuts, avec des groupes qui ont été importants pour moi, les Nightwish, les In Flames, je les ai poncés à une époque, donc ça a fait une grosse partie de ma culture musicale. [03:07:35] Speaker C: Tu devais avoir du mal à écouter les albums, du coup ? Parce qu'une fois qu'ils sont poncés, c'est un peu rayé, non ? [03:07:40] Speaker E: En digital, c'est bon, ça passe. [03:07:42] Speaker A: Moi, je n'interviens plus, je te laisse. [03:07:45] Speaker C: Mais on sait que c'est vide ! Ça peut pas être plein encore, ton verre ? [03:07:48] Speaker D: Je te jure, il en reste encore un peu. Même vide. [03:07:51] Speaker E: Il économise, c'est parce que bon... [03:07:52] Speaker D: Il économise parce que je sais qu'il va y avoir beaucoup de moments gênants, donc je prends des toutes petites gouttes. [03:07:59] Speaker C: Comme Pierre. [03:08:01] Speaker D: Allez, envoyez. [03:08:05] Speaker A: Mais non, mais laissez le terminer, racontez son histoire ! The Night Fight Orchestra ! Allez, bah on avait pas encore commencé donc c'est bon ! [03:08:13] Speaker E: Bah je l'avais pas encore commencé, effectivement. [03:08:15] Speaker C: Sur le groupe, il parlait de son rapport... Ah pardon, je suis perdu, j'ai. [03:08:17] Speaker A: Eu plein d'images et du coup... Ça m'a un peu, encore une fois, fait un frisson, mais dans le bas de la colonne vertébrale. [03:08:22] Speaker C: Bon, allez. Parle-nous donc, et je lui coupe son micro, t'inquiète pas. [03:08:29] Speaker A: C'est bien ça. [03:08:30] Speaker C: Bah non, puis en plus les gens. [03:08:31] Speaker A: Voient pas... [03:08:35] Speaker C: Regarde, là on parle et les gens ne nous entendent pas. Voilà, allez, tu peux y aller. [03:08:40] Speaker A: C'est ça le monde de Twitch Live, c'est très bon. C'est ça le monde moderne. [03:08:46] Speaker D: Moi j'adore. [03:08:50] Speaker E: Donc, The Night Flight Orchestra, où est-ce que j'en étais ? Groupe de hard FM qui est fondé par des musiciens de métal qui viennent de SoulWorks, de Hard Shenmi et tout, qui se sont dits à un moment en tournée. Si on faisait un petit groupe un petit peu récréatif et où on met pelle-mêle toutes nos influences de hard rock 70s, 80s, etc. Donc tous les Boston, les Journey, les Toto, etc. Et puis ça a donné The Night Flight Orchestra qui est Un groupe qui joue toujours bien, qui compose toujours bien, qui est toujours hyper sincère dans ce qu'ils font, ils vont à fond dans leur délire. Et groupe que j'ai vu plusieurs fois en concert, qui est toujours dans un délire bien kitsch autour du thème de le personnel de bord avec les hôtesses de l'air, les hôtesses de l'air choriste, les trucs comme ça. Et puis pour les avoir vu plusieurs fois en concert, c'est toujours super bon. Le chanteur c'est Björn Stritt de Soulwork qui est étonnamment très bon dans l'exercice du hard rock à l'ancienne. Et puis encore une fois je voulais faire un petit hommage à David Anderson de Soulwork et The Night Flat Orchestra, guitariste qui est décédé aussi l'an dernier à l'âge de 47 ans je crois. Encore une fois là j'enchaîne les trucs pas drôles mais le morceau en lui-même est très très sympa. Là j'arrête avec les trucs de dépressif, on est sur un truc beaucoup plus festif. [03:10:10] Speaker D: Allez ! [03:10:12] Speaker A: On y va ! On va regarder ça tout de suite dans Bang Bang, la joie et la bonne humeur, The Night Flight Orchestra avec. [03:10:19] Speaker B: Burn... Burn For Me ! Oh non ! C'est parti pour le tour du monde ! c'est All I can from where I am I can't sing so loud Just to make you shut your mouth Come celebrate Come on into my grave Now it will be okay Welcome everyone to this carnival of pain Les danseurs viennent m'amuser Les jolies fleurs viennent me faire du beau J'ai vu dans tes yeux la tristesse qui va me faire mal C'est si bizarre parce que de mon visage, tu n'as jamais donné de merde ! Aujourd'hui, c'est le jour où nous pouvons dire au revoir et commencer la fête ! Es-tu prêt ? Ok, c'est triste, mais peu importe ce qui se passe, gardes ton sourire ! Come on inside my grave Now it will be okay Welcome everyone to this carnival of pain Come celebrate Come on inside my grave Now it will be okay Je sais que je peux essayer quelque chose de nouveau Je sais que nous ne danserons pas ensemble Mais je sais que tu vas te faire foutre d'un autre truc. [03:18:23] Speaker D: On a les crédits. [03:18:24] Speaker A: Il faut qu'on sache qui a fait cette chose. D'où viennent-ils ces formidables robots ? [03:18:30] Speaker D: Tu pourras me faire une capture d'écran des crédits et m'envoyer quand je regarde. [03:18:36] Speaker A: Ce que j'ai trouvé c'est intéressant. Jérôme, sachez mesdames et messieurs que Jérôme ne connaissait pas Chaos et Homme. [03:18:43] Speaker D: Non, j'ai pas cette chance. [03:18:45] Speaker A: Effectivement c'est une chance, ils sont suisses. Et à la base, ils sont plutôt fans de corne, on va pas se mentir. Et là, la voix de John Davis, ils ont fait du corne. [03:18:54] Speaker C: Moi, la première fois qu'on m'a fait écouter Chaoséum, j'ai fait je connais pas cette chanson de corne. Et en fait, après, j'ai fait mais non, mais ça, c'est pas corne. Et en fait, après, on m'a dit ah non, c'est Chaoséum. Et là, j'ai écouté, j'ai fait ah oui. [03:19:08] Speaker A: Ben là tu vois ils ont changé un petit peu, maintenant ils font Slipknot, un peu Marilyn Manson. [03:19:12] Speaker C: Un peu de tout, un bon mélange. Après, avec le succès de Kim Dracula, peut-être qu'ils se sont dit « ouais, on peut élargir nos horizons ». Parce que Kim Dracula à la base c'est fan de Korn, mais ça s'est un peu élargi quoi. [03:19:23] Speaker A: Oui, un peu. Légèrement, il a eu 2-3 influences. Non bon là c'est quand même beaucoup plus simple mais après ça plaît ou ça ne plaît pas mais en tout cas ça marche quand même pas mal plutôt bien. [03:19:35] Speaker C: Et alors sinon niveau make-up t'en penses quoi ? [03:19:40] Speaker D: Je vais pas trouver méga efficace ce make-up. Franchement c'est pas un des meilleurs make-up que j'ai vu. [03:19:46] Speaker A: En dehors du make-up il a pas une super attitude non plus ? [03:19:48] Speaker D: Non bah c'est pas super on peut se dire. [03:19:53] Speaker C: Ils nous envoient des insectes tueurs. Faites gaffe à vous ! [03:19:58] Speaker A: C'est tout le pouvoir de la Suisse. On ne reviendra pas sur certains détails. Ils ont du budget dans l'armement. Comme on arrive vers la fin de cette émission, parlons un peu pop. Alors, tu as le droit ou tu n'as pas le droit, c'est la fin d'émission, c'est comme si c'était terminé les plus de 22h. Donc on est censé avoir terminé. [03:20:17] Speaker D: J'avais dit que je parlerais pas de pop, mais je pense que tout le monde est couché là, donc faut y aller quoi. Bah oui, tout le monde est parti. [03:20:21] Speaker A: Y'A plus personne qui regarde. Zéro personne. Donc maintenant tu vas pouvoir dire que la vérité est sur ta propre personne. Tout le monde est couché ? [03:20:26] Speaker C: Tout le monde est couché ? Tout à l'heure on faisait Laurent Ruquier. [03:20:30] Speaker A: Tout le monde est... [03:20:31] Speaker C: On est pas couché ? [03:20:32] Speaker A: Bah ça y est, tout le monde est couché, donc on peut parler de Taylor Swift. [03:20:36] Speaker D: Non, c'est pas vraiment le... Si, il faut que je parle de. [03:20:38] Speaker A: Taylor... Ah, c'était pas ça ? [03:20:40] Speaker D: Bah je sais pas, moi je... Il faut que je parle de Taytay ? Pardon, non mais on va pas... Ah. [03:20:43] Speaker B: Il me force ! [03:20:44] Speaker D: En fait, il faut qu'on fasse une émission entière sur Taylor Swift. [03:20:47] Speaker C: Ah ouais, vas-y, on fait une spéciale. [03:20:49] Speaker D: Parce qu'il y a tellement de trucs à dire qu'il faut une émission entière. Mais non, je ne sais pas, je pensais que tu allais me faire parler de pop à cause du choix de mon dernier clip. [03:20:57] Speaker A: Oui, Charlie XCX. [03:21:00] Speaker D: Oui, en fait, j'ai choisi ce clip de Charlie XCX. Pendant que je disais tout à l'heure que je bossais dans les agences et tout, j'avais lancé un blog qui s'appelait New Wave Walker. Et en fait, je parlais de musique, mais justement, je ne parlais pas que de métal. C'était vraiment le truc pop culture. Et les gens pensaient que je trollais parce que comme je viens du rock ou du métal et tout, et je parlais beaucoup de pop et je faisais des articles de 10 pages pour dire comment Lady Gaga allait devenir la plus grande artiste pop. Enfin, des trucs comme ça. Les gens pensaient que je faisais ça pour troller, alors que vraiment, je le pensais et j'écrivais beaucoup d'articles sur la pop. [03:21:39] Speaker C: D'ailleurs, on peut dire que tu as eu du nez quand même, il y a plein de prédictions que tu as faites à l'époque. [03:21:43] Speaker D: Sur New Looker, il y a pas mal de prédictions qui se sont avérées. C'est pour ça que je ne sais pas ce que je fous chez Nuclear Blast. [03:21:53] Speaker C: Moi je crois que le truc c'était juste d'être en contact avec eux au moment où ça s'est fait. Ils se sont rendu compte de ce que c'était le métal, ils ont fait « Tu veux pas t'en occuper toi ? [03:22:02] Speaker D: » C'est un peu ça. Mais c'est vrai que sur New York Booker, j'avais vraiment ce truc d'aller chercher les trucs de pop. Effectivement, il y a eu ce truc avec Gaga et Charli XCX, ça fait vraiment partie des artistes que j'avais découvert à l'époque. Elle avait juste un Tumblr, elle faisait des mixtapes qu'elle envoyait par mail. Et j'adorais justement ce mélange, ce truc dark wave où c'était pop, mais avec un côté très New Wave dans la prod. Et la première fois qu'elle est venue en France, elle faisait un concert privé pour une marque justement au Bataclan. Et je m'étais dit, ah génial, comme je faisais le blog, je vais demander à la maison de disques pour faire une interview. Du coup, j'avais appelé le label, j'ai dit, ouais, est-ce que je pourrais faire une interview de Charles XCX, le label en France ? Le mec m'a dit, ouais, on sait pas qui c'est, on sort même pas son album. parce qu'elle était signée en Angleterre et la branche française disait ouais on sort pas son album on n'en sait rien machin et tout et du coup j'ai fait un peu de forcing et j'ai fait je pense la première interview de Charlie XCX en France de toute façon j'étais tout seul j'étais le seul à avoir demandé à faire une interview d'elle donc j'ai fait une interview de Charlie XCX pour Rocky Rama À l'époque. Et donc voilà, c'était drôle. Je me suis retrouvé une heure à discuter avec elle. Il y avait zéro média, rien. Personne n'était venu, personne ne la connaissait. Et puis voilà, maintenant, Charli XCX, c'est devenu... Elle a fait son chemin. Voilà, c'est devenu assez fat. Elle a écrit beaucoup de titres pour plein de gens. Elle a fait la première partie de Taylor Swift sur la tournée Reputation. [03:23:41] Speaker C: Quelle surprise. [03:23:42] Speaker D: Voilà, comme ça j'aurais parlé quand même. [03:23:44] Speaker A: Qui a mis, et d'ailleurs il se dit dans les couloirs, que c'est une personne française qui a réussi à faire en sorte qu'ils fassent la tournée ensemble. Ah bon ? Moi j'ai entendu ça, je m'admets que ça peut être. [03:23:52] Speaker D: Donc voilà, c'était un petit clin d'œil à cette époque où j'avais ce blog, où je parlais énormément de pop, et voilà, Charli XCX, c'était vraiment une découverte. Toujours fan. Elle a sorti un dernier album, Crash, qui est vraiment, vraiment excellent. [03:24:05] Speaker A: En fait, ce qui t'a intéressé aussi, alors il y a la musique évidemment, ça va de soi, mais je veux dire, après, il y a aussi le travail, la façon dont on s'est amené les choses, le marketing, l'image, tout ce qui tourne autour de l'artiste dont on parle depuis le début de cette émission. C'est aussi ça qui t'intéresse et qui fait que tu t'es intéressé à d'autres artistes qui sont des exemples aujourd'hui. [03:24:23] Speaker D: En fait, ce qui est intéressant avec la pop en général, c'est que tu vois que Parce que c'est très mainstream, donc le but des artistes de pop, c'est vraiment d'atteindre l'audience la plus grande possible. Et tu vois que tout ce que font les artistes pop, de toute façon, un jour ou l'autre, ça se fait dans d'autres genres. C'est qu'on dit toujours, ah ouais, mais c'est mainstream, ils font ça, ils font ça. Mais non, après, ça se répercute et c'est fait d'une autre manière dans plein de genres musicals. Donc, c'est toujours intéressant de voir ce que peut faire Effectivement, Ariana Grande, Taylor Swift, Charlie XCX, tous ces artistes vraiment pop mainstream. C'est intéressant de voir comment elles gèrent effectivement les réseaux, comment elles gèrent leur com, comment elles gèrent l'image, parce qu'il y a plein de super bonnes idées à prendre après et à modifier pour les styles dans lesquels on travaille. [03:25:10] Speaker C: Et pour l'adapter aux audiences. [03:25:12] Speaker D: Et même ce que je disais, la façon dont Charlie XCX est arrivé avec ses mixtapes, c'est un peu ce qui s'est passé avec The Weeknd aussi. Au départ, les trois premiers albums de The Weeknd, c'était des mixtapes que t'avais gratuitement. Et puis aujourd'hui, c'est un des artistes les plus écoutés dans le monde, mais il est arrivé tout seul en allant chercher son public. Et c'est intéressant parce que je pense qu'aujourd'hui tu irais voir un groupe de rock ou de metal, tu dirais bon voilà tes trois prochains disques tu vas les donner gratos en download. Je pense qu'il n'y a pas beaucoup de groupes qui accepteraient d'avoir cette démarche aujourd'hui d'offrir sa musique pour aller chercher un public. On va plutôt se dire maintenant on va presser des vinyles puis on va les vendre. Et du coup, c'est super intéressant d'avoir un peu suivi ces artistes et de voir comment ils essaient d'arriver un peu d'une autre manière. Parce que c'est très compétitif, la pop. Se faire une place et devenir un artiste mainstream, c'est compliqué. [03:26:06] Speaker C: C'est vrai ce que tu dis par rapport au fait de ne pas oser vendre, de ne pas donner sa musique. Alors qu'en vrai, à partir du moment où tu la mets en streaming, C'est quasiment comme si tu la donnais de toute façon. En fait, les gens qui achètent des albums aujourd'hui, c'est des gens qui ont envie de soutenir un artiste qu'ils aiment bien, mais ils ne l'achètent pas pour l'écouter. [03:26:25] Speaker A: C'est beaucoup plus rare que d'écouter sur une plateforme. [03:26:28] Speaker C: C'est vrai que c'est un truc qu'on n'y pense pas forcément. [03:26:31] Speaker D: Aujourd'hui, ça paraît vraiment débile, mais la musique, aujourd'hui, c'est que, entre guillemets, le produit d'appel pour un artiste. Tu dois la donner. C'est horrible parce qu'en fait, tu sues pour créer. [03:26:48] Speaker C: Mais ce qui est censé être le cœur de ta création. [03:26:51] Speaker D: Mais en fait, c'est plus du tout ça que tu vends en tant qu'artiste. C'est vraiment ce qui fait que c'est de toute façon à cause d'Internet et maintenant de la manière d'écouter de la musique. T'es obligé, ce que tu dis, Pierre, à un moment donné de presque donner ta musique. C'est ça qui va amener un public. Et après, c'est ce que tu vas faire avec ce public qui va t'aider à vivre en tant qu'artiste. les concerts, le merch, effectivement, les produits dérivés, les trucs, les vinyles, les choses comme ça. Pour moi, aujourd'hui, le vinyle, c'est du merchandising. Ce n'est pas le cœur. Ce n'est plus comme avant où tu essayais de vendre des CD ou des vinyles. C'était ça quand tu étais un artiste qui te faisait vivre. Aujourd'hui, c'est un produit dérivé. C'est tes super fans qui vont acheter quelque chose. C'est pas les gens qui vont juste écouter comme ça. Donc c'est vrai que c'est un peu bizarre aujourd'hui pour les artistes de se dire finalement la musique, c'est ce qui me prend le plus de temps, c'est tout mon art, c'est ce que je crée et c'est la chose que je dois donner pour me permettre d'avoir un public qui va me faire vivre après sur autre chose. Toute l'industrie de la musique a complètement changé aujourd'hui. [03:27:51] Speaker A: C'est intéressant, je n'ai rien de plus à dire. [03:27:56] Speaker C: Tranquille le cru ! Moi je savais pas qu'il savait dire des trucs comme ça. On l'avait invité pour rigoler et puis au final il nous sort des trucs... [03:28:03] Speaker D: Surtout à 22h30, c'est hyper chiant. [03:28:07] Speaker C: Le meilleur Ted Talk. [03:28:10] Speaker A: Non mais c'est hyper intéressant et puis je suppose que les gens qui écoutent ça, ça va les faire réfléchir aussi et puis ça peut amener certaines personnes à voir aussi leurs envies de se faire différemment. [03:28:19] Speaker C: Et peut-être concevoir un peu la manière dont ils doivent faire les choses. [03:28:23] Speaker A: Exactement. Du coup, Charlie XX... Est-ce que tu. [03:28:29] Speaker C: Veux pas faire un petit coucou et. [03:28:30] Speaker A: Appeler ton chien ? Tu veux pas lui dire un petit. [03:28:32] Speaker D: Coucou ton chien ? Je pense qu'elle est en train de dormir là. [03:28:34] Speaker A: Ah bon ? Déjà ? Tu rigoles ou quoi ? [03:28:35] Speaker D: Si, si, maintenant elle... Je fais un petit coucou à mon chien. Elle est encore là ? [03:28:41] Speaker B: Orion ! Orion ! [03:28:45] Speaker A: Voilà, ça c'est un moment de... [03:28:47] Speaker C: Je dois juste dire qu'il y a quelqu'un dans le schmuel qui vient de dire j'adorais lire New Wave au cœur. [03:28:52] Speaker A: Ah bah merci beaucoup. [03:28:58] Speaker C: Sabrina Reptilia. Voilà. [03:28:58] Speaker A: Très bien. [03:28:59] Speaker C: Sûrement une fan des Strokes. Si, Reptilia c'est Strokes. [03:29:03] Speaker A: C'est vrai. Vous avez raison. [03:29:05] Speaker C: J'ai relinké l'époque, je me dis, il y a moyen. [03:29:08] Speaker D: Ou de Tool. [03:29:10] Speaker C: Non, il n'y a pas Reptilia dans tout. [03:29:11] Speaker D: Je déteste tout. [03:29:13] Speaker A: Attention, on ne lance pas le débat, on va regarder un petit clip. [03:29:16] Speaker D: Ça fait partie du top 2 des groupes de métal que je déteste. [03:29:20] Speaker C: En commentaire, je vous donnerai le numéro. [03:29:23] Speaker D: 1 après le clip. [03:29:26] Speaker C: En commentaire, alors un, vos paris sur quel est le numéro un, et aussi vous nous dites si vous préférez Charlie XCX ou Tool, voilà. On lance un sondage, allez c'est parti ! [03:29:37] Speaker B: C'est parti, merci ! Musique d'ambiance Musique d'outro C'est la fin ! C'est parti ! C'est parti ! Cet endroit va être incroyable. Nous l'avons fait pendant trois jours. Tout pour nous-mêmes. Il n'y aura pas une seule soule ici. Donc on peut prendre un petit peu de temps, se détendre, se perdre. Ils nous ont écrit une note. Enjoyez votre retour et s'il vous plaît, sortez de la salle 6277. [03:34:10] Speaker D: C'était drôle. [03:34:10] Speaker B: En tout cas, bonne nuit. [03:34:13] Speaker A: On se revoit dans un peu. [03:34:33] Speaker B: What would you do ? J'ai envie de me battre Pour le reste de ma vie c'est C'est pas vrai ! What if I wanted to break ? [03:38:35] Speaker A: What if I, what if I, what if I, what if I barely made it ? 30 Seconds to Mars, oui oui, je sais, dans cette émission. En même temps, c'est un morceau que j'aime bien, c'est un album que j'aime bien aussi. [03:38:44] Speaker C: Bah oui, c'était un bon album. Enfin, il y avait eu le premier album de 30 Seconds to Mars. [03:38:47] Speaker A: Il y avait deux bonnes chansons, mais... Non, moi j'aimais bien, moi j'aimais bien à ce moment-là. Et puis pourquoi j'en ai passé, c'est juste parce que je sais pas si vous avez vu, là, est-ce qu'elle a délampé cette building habillée en rouge pour déclarer le début de sa tournée ? Tout était concentré sur lui. [03:39:04] Speaker C: Il a fait sans Arne sans rien ? [03:39:07] Speaker A: Si, si. Ça se voit bien. Là-dessus, il n'a pas triché. D'accord, c'est déjà ça. Après, il a fait une petite chanson avec son frère, qu'il déteste. [03:39:17] Speaker C: Apparemment, pour vendre des albums. Est-ce qu'on en parle ? Toi qui aimes bien la pop, tu penses quoi du nouvel album de Fartisqueuse, Seconds to Mars ? [03:39:26] Speaker A: Il n'a pas écouté. [03:39:28] Speaker D: Mec, j'ai pas écouté depuis... Je demandais en quelle année c'était ? 2004 ? [03:39:33] Speaker A: Franchement, je me souviens pas du tout. [03:39:34] Speaker D: J'Ai pas envie de te dire. Non franchement, le premier album, ouais ok, après j'ai plus jamais écouté ce groupe. [03:39:39] Speaker C: Ah bah tu devrais écouter le nouvel album, il est vraiment bien. Apparemment il a battu tous les records de streaming. [03:39:46] Speaker A: C'est lui qui l'a dit. [03:39:48] Speaker C: On peut lui faire confiance. [03:39:50] Speaker A: On peut lui faire confiance, tout à fait ouais. [03:39:52] Speaker D: Non je sais pas, j'ai pas envie de m'infliger ça. [03:39:54] Speaker A: Bah écoute, c'est ce que les fans se sont dit aussi. Je pense qu'ils commencent à jouer avec le feu vraiment pour vous. [03:40:00] Speaker C: Pour qu'il en soit, escalader l'Empire State. [03:40:03] Speaker D: Building... Ouais, ça sent la loose quand même. Quand t'es obligé de faire ça pour faire parler de ton disque, c'est... [03:40:09] Speaker C: Alors que j'en connais, elles ont pas besoin de faire ça. Elles ressortent leur album qu'elles ont déjà vendu et les gens le rachètent. [03:40:15] Speaker A: T'as aussi beaucoup de choses sur les artistes, toi. [03:40:18] Speaker C: Bah c'est parce que moi, je m'intéresse beaucoup à ce genre de choses et je me renseigne énormément. [03:40:23] Speaker A: Bon en tout cas voilà, c'est la fin de cette émission. Enfin ! Vous allez pouvoir aller dormir pour pouvoir aller travailler demain matin. Quelle bonne nouvelle. Je vous remercie bien sûr d'avoir été aussi nombreux et nombreux ce soir. [03:40:37] Speaker C: En fait t'es pas obligé d'être prêt, faut juste que ce soit en face de ta bouche. [03:40:40] Speaker D: Le mec est professionnel normalement. [03:40:42] Speaker A: J'ai un casque d'habitude. J'ai jamais couché avec papy. [03:40:47] Speaker D: Sauf une fois au chandail. [03:40:49] Speaker A: Mais bon, c'est un peu compliqué à expliquer. [03:40:54] Speaker C: Une fois au stage d'été. [03:40:55] Speaker A: Ah non, mais voilà, c'est une très mauvaise blague, je suis désolé. Merci beaucoup. [03:40:59] Speaker C: Il n'y avait pas vraiment de raison de la faire ? [03:41:01] Speaker A: Non, c'était juste un message pour ma mère. [03:41:03] Speaker D: Ce sera coupé sur le montage. [03:41:04] Speaker C: Dites-nous en commentaire si on le coupe dans le replay. [03:41:06] Speaker D: Parce que moi, je comptais partager le replay, mais s'il y a cette blague, c'est marrant. [03:41:10] Speaker C: On va la couper. On bipera. [03:41:14] Speaker A: Sauf une fois au chalet. [03:41:37] Speaker D: Non bah c'est tout. [03:41:38] Speaker A: Merci. Merci à toi aussi, Jérôme, d'être venu. [03:41:41] Speaker D: J'ai remarqué que c'était la personne la plus cultivée des quatre, surtout. [03:41:46] Speaker C: On peut rien dire sur l'invité, nous. [03:41:48] Speaker D: Donc voilà, pour masquer notre connerie, on est obligé d'éructer des blagues, histoire de se donner de la contenance, alors qu'en. [03:41:56] Speaker A: Fait, on ne sait rien. [03:42:00] Speaker E: Vous m'avez fait découvrir Orgie et le groupe juste avant, Dead Sea. [03:42:04] Speaker D: Maintenant, ta vie est complète. Voilà, c'est ça. [03:42:07] Speaker E: Maintenant, je peux mourir en paix. [03:42:09] Speaker D: Voilà. [03:42:10] Speaker A: Très bien, donc merci encore à nous. Donc Jérôme, merci d'être venu, de t'être déplacé jusque dans nos studios, de nous avoir raconté tout ça. J'espère que ça va aussi éveiller certains Français et certaines Françaises sur l'envie de faire les choses, mais bien, jusqu'au bout. [03:42:27] Speaker D: L'envie d'avoir envie. [03:42:29] Speaker C: Très bonne ref. [03:42:31] Speaker A: C'est une fin d'émission et par contre... [03:42:33] Speaker C: Si tu nous regardes. [03:42:34] Speaker A: Par contre, quel est donc le deuxième groupe détesté ? Ah, parce que le numéro 1, on nous l'a promis, c'est Canicien de Rosy. [03:42:42] Speaker D: Est-ce que par exemple, il faudrait une fin dramatique au replay. Du coup, je dis le nom et bam, générique. Il n'y a pas de débat. [03:42:54] Speaker C: Alors il y a un titre avant mais c'est vrai que dans le replay. [03:42:57] Speaker D: Il n'y aura pas de titre. [03:42:58] Speaker C: Alors on va parler du titre et après on reprend le... [03:43:01] Speaker A: Le titre il est juste, c'est Saint Agnès qui a donc sorti un clip pour Bodybag. [03:43:06] Speaker C: Très bon groupe Saint Agnès, de mieux en mieux. [03:43:08] Speaker A: Je la passe pourquoi ? Parce que la semaine prochaine nous allons recevoir le directeur des Femmes Sans Mêle qui viendra nous parler du festival, nous expliquer pourquoi ça a été créé etc. Et surtout on va recevoir aussi la personne, la dame qui s'occupe des Femmes Sans Gage Non pas que ce soit pas intéressant, les femmes s'engagent, c'est vraiment quelque chose que je ne connaissais pas et je pense que c'était important de faire un petit point là-dessus. On va apprendre des choses et puis on parlera, on rigolera, bien sûr, c'est tout, c'est au tour des femmes la semaine prochaine. Donc maintenant, si tu veux faire... Attends. [03:43:39] Speaker C: On dit au revoir et tu balances... Je lance le nom pendant qu'on dit au revoir. [03:43:41] Speaker A: Bon courage pour votre semaine. Vraiment, merci énormément d'avoir dépassé les 1000 abonnés sur YouTube. N'hésitez pas à en parler autour de vous, à partager bien sûr sur nos réseaux sociaux. [03:43:49] Speaker C: On s'arrête pas, on s'arrête pas. [03:43:51] Speaker A: Et on est là, on a envie de défendre le rock, vous aussi. Donc suivez Rassless. Merci beaucoup encore une fois à nous inviter. Merci beaucoup à Ben pour ta technique et tout ce qu'il a réussi encore une fois à faire. C'est merveilleux. Et voilà, on se quitte là-dessus sur Saint Agnès. [03:44:04] Speaker C: Au revoir. [03:44:05] Speaker D: Au revoir à tous. System of a Down. [03:44:46] Speaker B: C'est la fin de cette vidéo. Un pour le caillou. [03:45:57] Speaker D: Deux pour le spectacle. Et voilà, c'était mon souvenir. [03:46:14] Speaker A: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon… N'hésitez pas à vous abonner !

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