#27 - Mus de FANTOMES et BAGARRE et Raph

Episode 27 December 03, 2023 03:17:40
#27 - Mus de FANTOMES et BAGARRE et Raph
Bang!Bang! RSTLSS
#27 - Mus de FANTOMES et BAGARRE et Raph

Dec 03 2023 | 03:17:40

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Show Notes

Dans cet épisode, l'équipe à adoré recevoir un ami, une personne magnifique avec un coeur énorme, c'est Mus des groupes FANTOMES et BAGARRE et il en a profité pour ramen son ami et coéquipier dans FANTOMES Raph. Il va nous parler de ses origines et de la sensibilité à la musique. 

Ben, Enjoy The Noise & Pierre passent des clips, donnent l’actualité et discutent de ce qui est diffusé avec les BANGERS (auditeurs, viewers de l’émission).

BANG! BANG!, c’est tous les dimanches à 19h. C’est l’émission Metal & alternative rock de RSTLSS en live TWITCH et en VOD sur notre chaine YouTube et en podcast sur toutes les plateformes.

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Episode Transcript

[00:00:00] Speaker A: Retrouvez toutes les émissions en podcast sur restless.com. [00:00:19] Speaker B: Bang ! Bang ! [00:00:21] Speaker A: En direct, live Twitch tous les dimanche soir de 19h à 22h si tout se passe bien. Le meilleur du métal, le meilleur de l'alternative rock et du plaisir, du bonheur, des rigolades, des pleurades, des émotionnades, que des plats merveilleux. On adore ça et j'espère que vous vous régalez. Vous êtes de plus en plus nombreux et nombreux donc merci énormément. On a dépassé les 8000 followers sur Instagram. Quelle est la limite ? Je ne sais pas mais merci, merci, juste un grand grand merci. Merci à toi Ben d'ailleurs. [00:00:52] Speaker C: Merci à toi Pierre. [00:00:53] Speaker D: Merci à Marcel. [00:00:55] Speaker A: Merci à Marcel. C'est vrai que j'ai omis dans mon petit texte de remercier Marcel mais je me suis dit que ce sera pour une prochaine fois. [00:01:00] Speaker C: Oui bah c'est bon, il vient d'arriver. [00:01:03] Speaker A: Il n'a pas fait autant d'efforts que ça, merde ! On l'embrasse fort évidemment Marcel qui fait toutes les petites vidéos qu'on retrouve sur nos réseaux sociaux. Ce soir, c'est une soirée un peu spéciale parce que on est au mois de décembre, c'est presque Noël, tout le monde déteste ça mais on va quand même le célébrer parce qu'on aime bien être des chieurs et l'essentiel c'est aussi de recevoir les amis parce qu'on les aime et alors là... [00:01:24] Speaker C: Alors là ? [00:01:24] Speaker A: Je vais pas te mentir, c'est juste qu'en vérité, j'ai pas trouvé d'invité. [00:01:27] Speaker D: D'accord. [00:01:29] Speaker A: Tu es là, c'est un bouge-trou. Il faudrait pas qu'il le sache. [00:01:32] Speaker D: Salut copain. [00:01:35] Speaker C: Mais quel bouge-trou, un bouge-trou de qualité. On l'aime. [00:01:38] Speaker A: On l'aime énormément. Évidemment, le nombre de fois où on a fait des émissions avec lui, à l'époque on était à OUFM, je ne pourrais pas les calculer. Et qu'est-ce qu'elles étaient délicieuses. C'est bien sûr notre ami Mouss. [00:01:56] Speaker D: C'est à toi qu'il va le présenter. [00:02:01] Speaker A: Moi je ne peux pas le présenter parce que c'est l'invité surprise. Donc qui est Raph ? [00:02:05] Speaker D: Raph, c'est mon super pote, je vais te laisser te présenter peut-être, non ? [00:02:07] Speaker A: Non mais voilà, j'ai pas envie de le faire. [00:02:10] Speaker D: Ça commence super bien. Bah écoutez, je suis le pote de Mouss, moi. En fait, on passait dans la rue là, je passais dans la rue et puis j'ai vu Pierre que j'ai pas vu depuis longtemps. Mais tu fais quoi là ? Bam, on a tapé l'incruste, du coup on s'est retrouvés ici, on est hyper contents, voilà. [00:02:24] Speaker A: Je sais toujours pas ce que je. [00:02:25] Speaker D: Fous là, je vais raconter des trucs, je sais pas, mais on va essayer. Non, en gros, moi je joue avec Mouss. dans son projet Fantôme. C'est mon pote qui me suit à la gratte dans Fantôme. Je le supporte. Et je suis très content de partager ces doux moments de studio et de tournée. [00:02:43] Speaker A: Très bien, très bien. [00:02:45] Speaker D: Enchanté. [00:02:45] Speaker C: Enchanté les gars. J'ai l'impression qu'ils allaient s'embrasser sur la fin quand même. On est toujours à ça. [00:02:50] Speaker A: Avant que l'émission commence, ils se tripotaient quand même les cuisses. [00:02:52] Speaker D: C'est l'amitié ça, c'est l'amitié, c'est le nouveau monde. Il n'y a plus de codes, il n'y a plus de règles. [00:02:56] Speaker A: C'est une nuit de mâchoire. Quand on tourne, il faut qu'on soit vraiment très proche les uns des autres. [00:03:03] Speaker C: Ça coûte moins cher en chambre d'hôtel aussi. [00:03:06] Speaker D: Ça coûte d'emblée moins pas cher en chambre d'hôtel, ça c'est sûr, ça c'est déjà le critère de base. [00:03:11] Speaker A: En même temps, vous n'en avez pas des chambres d'hôtel quand vous faites des tournées ? [00:03:14] Speaker D: Non, c'est rare. Avec Fantôme, ouais. [00:03:17] Speaker A: Vous avez le van quoi. [00:03:19] Speaker D: On n'a pas dormi dans... D'ailleurs, c'est pas un van, c'est une caisse. Parce que le van, c'est un chien. Mais non, on dort chez les gens. C'est cool. [00:03:30] Speaker C: Après, c'est l'intérêt d'avoir un groupe où il n'y a pas grand monde dedans. C'est que tu peux tourner avec une voiture plutôt qu'avec un van. [00:03:38] Speaker D: Et puis même, c'est cool. [00:03:39] Speaker A: C'est sûr. Ce que j'ai déjà dit, ce sera un problème. [00:03:42] Speaker D: C'est cool, non ? Ça change des tournées un peu classiques où t'arrives dans des smacks ou des gros festivals trop stylés. Moi j'aime bien les petites caves, les. [00:03:49] Speaker A: Petites... Bah t'aimes bien quand c'est routes, t'aimes bien quand t'es plus proche du... [00:03:54] Speaker C: Moi je connais un mec, pareil, il préfère quand c'est un peu plus intimiste, voir des concerts au Trianon, c'est un peu too much. [00:04:03] Speaker D: C'est trop faire. C'est trop ferme. [00:04:07] Speaker A: Je te hais. De tout mon corps, mais j'ai un cœur noir. Je sais. Très bien. Alors bon, du coup, on va parler de Fantômes, évidemment, mais on va parler aussi de tous les autres projets parce que t'es quand même un mec qui a fait 10 millions de choses, j'ai l'impression, dans ta vie et dans tous les styles de musique. [00:04:22] Speaker D: Ouais, c'est pas faux. [00:04:22] Speaker A: On va parler un peu de tout ça parce qu'en général ici on débarque, on essaie de comprendre et comme t'es un artiste qui touche à tout, je pense que c'est intéressant aussi pour ceux qui nous regardent en direct ou via notre plateforme YouTube, notre chaîne YouTube pardon. Oh le vieux ! [00:04:39] Speaker C: Via les outils d'internet ! [00:04:41] Speaker D: Les internets ! Quand tu dis internet au pluriel, c'est que t'es vieux. Mais bon, c'est ce que je dis. [00:04:49] Speaker A: Je suis ravi de t'avoir rencontré Raph. [00:04:52] Speaker D: Enchanté. [00:04:53] Speaker A: Ça va pas le faire. [00:04:54] Speaker D: Putain le bâtard, il m'a fiché à direct là. Je suis grillé à cause de lui. Je me tais, putain il m'avait dit en plus le mot s'il te plaît genre tu viens là, tu t'assois, tu fais la plante et tu te tais quoi. Super, c'est déjà raté putain. On est là en train, ça fait plaisir. [00:05:10] Speaker A: En vrai voilà, je vais te poser plein de petites questions autour de tout ça. Tu peux réagir évidemment en disant aussi ton expérience parce que je ne la connais pas. Mais c'est toujours intéressant de savoir comment on se démerde quand on est artiste, parce que c'est pas le truc le plus simple. [00:05:22] Speaker D: Ah non, ça c'est sûr, on se démerde. [00:05:23] Speaker C: Après, j'ai l'impression qu'il a un peu... Ça c'est pas sans raison qu'il a fait un milliard de projets. Ce mec suit les flots. [00:05:31] Speaker A: C'est un peu le Jul du rock. [00:05:33] Speaker D: C'est pas faux. Je suis un lanceur de tendance, moi. [00:05:36] Speaker C: Je lui souhaite. [00:05:37] Speaker A: Oui, je te le souhaite aussi. [00:05:38] Speaker D: Moi je mets des coups de pied dans la fourmilière, qu'est-ce qu'il y a ? Voilà, c'est dit. [00:05:44] Speaker A: Donc voilà, si vous avez éventuellement des questions, n'hésitez pas dans le chat, en direct, ça sert à ça aussi de venir nous regarder en direct sur notre chaîne Twitch le dimanche soir. C'est pour tout simplement aussi participer, parler, discuter, échanger, qu'on puisse regarder et vous répondre. Parce que quand vous regardez que c'est enregistré, enfin que vous le regardez sur YouTube, c'est moins pratique pour poser des questions. [00:06:00] Speaker C: Vous pouvez poser des questions, mais il. [00:06:02] Speaker D: Y aura moins de réponses. [00:06:05] Speaker A: C'est quoi ton actualité rapido avant qu'on balance un premier morceau ? [00:06:08] Speaker D: Là en ce moment, avec Bagarre, on est trop contents, on vient de finir un album qu'on est en train de finir de mixer au fur et à mesure. On a sorti un single il y a une semaine qui s'appelle On est les mêmes. Je suis trop content, je fais un gros coucou. C'est où la caméra ? [00:06:24] Speaker C: Là, c'est celle qui est en face de toi. [00:06:26] Speaker A: C'est elle ou c'est rouge. [00:06:27] Speaker D: Je fais un gros coucou à mes amis de Bagarre. Je vous embrasse fort, je les aime fort. On est les mêmes là, il y a une semaine et on est assez contents. Du coup, l'album sort en mars. Pas la date exacte encore, je ne. [00:06:40] Speaker A: Veux pas la donner. [00:06:42] Speaker D: C'est en mars. Non, hyper excité, hyper hâte de repartir en tournée avec des nouveaux morceaux. [00:06:48] Speaker A: C'est une histoire qui dure depuis combien de temps Bagarre ? [00:06:50] Speaker D: Ça fait... je saurais pas te dire, en vrai Bagarre je suis arrivé, je l'ai dépanné au début. Il répétait à côté du studio dans lequel j'enregistrais. Je t'avoue qu'au début je passais à côté, j'entendais ce qu'il faisait, j'étais en mode c'est quoi ce truc là ? [00:07:09] Speaker C: Pour ceux qui ne savent pas, Bagarre c'est un mélange de beaucoup de choses. C'est très dur de définir ce que c'est à tel point. [00:07:15] Speaker D: Nous on dit qu'on fait de la musique de club, c'est un mélange de plein de trucs en fait. [00:07:19] Speaker A: C'est festif. [00:07:20] Speaker D: Ouais c'est festif. [00:07:21] Speaker C: Festif mais pas forcément comme la roquette à nous par exemple. [00:07:25] Speaker D: Non, je préfère. Parce que pour certaines personnes, c'est ça. [00:07:29] Speaker A: Normalement, ils ne nous regardent pas. [00:07:33] Speaker C: Eux non plus. [00:07:35] Speaker A: Je ne pense pas. Sinon, envoyez-nous un message. Vous pouvez nous insulter, on aime. Exact. [00:07:42] Speaker D: Du coup, non, on est grave content. C'est de la musique de club. On ne se prive pas du luxe d'y mettre un peu ce qu'on a envie d'y mettre. Ça, c'est cool. [00:07:53] Speaker A: Faut que je me teste quand j'entends. [00:07:55] Speaker D: Que j'ai une phrase... Ça c'est... Bam, drop the mic ! Vandamme est en moi là, qu'est-ce qu'il y a ? [00:08:02] Speaker A: Non mais on a regardé le clip... Tu m'as montré le nouveau clip. [00:08:08] Speaker C: Il a beaucoup réagi au moment où t'étais à quatre pattes en train de faire du twerk. [00:08:13] Speaker D: Moi je suis là pour prendre du plaisir, pour m'amuser et j'ai pas peur de l'image que je renvoie. [00:08:20] Speaker C: Bah t'as bien raison. [00:08:21] Speaker D: Alors ça par contre c'est vrai, t'en. [00:08:22] Speaker A: As toujours rien à foutre de l'image que t'as. [00:08:25] Speaker C: Plus ou moins. [00:08:26] Speaker A: Non mais t'as fait ce que tu voulais, c'est ça que je veux dire, par là, sans partir en cacahuète. Mais juste parce que tu fais ce que tu veux, après peut-être selon les conditions et selon les possibilités, mais t'as toujours été libre. [00:08:39] Speaker D: Bah ouais, je sais pas, je me dis que la vie c'est suffisamment de la merde pour qu'on se prive de plein de choses. [00:08:44] Speaker A: Bon, sur ces bonnes paroles, on va passer les chansons parce qu'on va s'amuser un peu. Non mais c'était marrant, j'ai trouvé ça hyper marrant, et comme je te connais de te voir en train de faire le pitre habillé en verre... Petite grenouille ! [00:09:00] Speaker D: Petite grenouille des temps modernes. Non mais j'ai trouvé ça cool. [00:09:04] Speaker A: Bon par contre, il y en a un qui n'est pas là ce soir, c'est quand même Enjoy The Noise, notre commode. [00:09:12] Speaker C: Notre meuble habituel. [00:09:13] Speaker A: On lui fait de gros bisous parce que ce soir il y a un concert qu'il ne fallait pas louper. [00:09:17] Speaker D: C'est qui le meuble du coup ? [00:09:18] Speaker A: C'est une personne qui fait l'émission avec nous. [00:09:20] Speaker D: Ah sympa, sympa pour... [00:09:22] Speaker C: C'est lui qui s'est défini comme meuble. [00:09:23] Speaker D: Comment il s'appelle ? [00:09:24] Speaker C: Chris. [00:09:25] Speaker D: Enjoy the noise. Moi je te fais un câlin moi Chris, moi je pense à toi. [00:09:30] Speaker A: Il est très gentil, on peut pas dire que ce soit méchant. [00:09:32] Speaker C: Mais ce soir il a un concert Pierre. [00:09:33] Speaker A: Mais il a un concert ce soir et ce soir il a un concert. avec Periche en première partie. On leur fait de gros bisous aussi, on va peut-être les recevoir prochainement. On espère qu'on puisse discuter avec eux. Et puis en tête d'affiche, c'est quand même juste la classe, c'est Teenagerist. Tu connais Teenagerist ? [00:09:51] Speaker D: Je connais pas du tout. [00:09:52] Speaker A: Moi j'ai coupé tout lien avec le. [00:09:54] Speaker D: Métal, je sais pas ce que je fous là d'ailleurs. Salut les gars. [00:09:59] Speaker A: Ouais t'as coupé tout lien avec le métal, on en reparlera un peu plus tard. Mais Teenage Wreaths c'est plutôt grunge, alternative grunge, deftones. C'est un mélange un peu de tout ça. C'est plutôt cool et c'est vraiment vraiment pas mal. Alors c'est pas le dernier morceau là mais c'en est un que j'aime beaucoup et comme j'ai envie de me faire plaisir parce que je suis très égoïste. [00:10:17] Speaker D: C'est trop chaud d'écouter. [00:10:18] Speaker A: On y va ? [00:10:19] Speaker B: Allez Teenage Wreaths en bang bang ! et les C'est parti ! C'est parti pour le tournage ! abonnez vous C'est la fin de cette vidéo ! Merci d'avoir regardé ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est parti ! [00:18:30] Speaker A: Qu'est-ce qu'on aime, qu'est-ce qu'on adore, bien sûr ! Perriche, je vous l'avais dit, ils sont ce soir en concert au Point FMR, en première partie de Teenage Wrist. On espère que pour eux ce sera un très très bon moment, ça j'en doute pas un seul instant. Et puis j'espère encore une fois qu'ils viendront ici. Je balance le message plusieurs fois, comme ça s'ils lisent et le voient, puis comme ça s'ils le voient, ils savent qu'ils sont invités. [00:18:50] Speaker C: Après, on leur a demandé de faire une session, ça fait à peu près 4 ans. Je pense qu'ils sont au courant qu'on a envie de les recevoir. S'ils sont pas au courant, c'est qu'il y a un problème. [00:19:03] Speaker A: C'est pas faux, je ne rebondirai pas. [00:19:04] Speaker C: Non bah de toute façon tu n'es pas une balle rebondissante Pierre. [00:19:07] Speaker A: Ouais mais j'ai un bump ass. [00:19:12] Speaker C: Comme ça. Alors il y a des gens qui t'ont vu danser vendredi soir, enfin samedi matin apparemment. Apparemment ils ont dit que t'essayais de twerker mais que ça ressemblait pas vraiment. [00:19:21] Speaker A: Du tout à toi. Bon ouais, ils m'ont dit que ça ressemblait à rien. Mais que ça les avait fait beaucoup rire. Moi, je ne m'en souviens pas, donc. [00:19:27] Speaker D: Je ne sais pas. [00:19:29] Speaker A: En tout cas, c'est bien pratique parce qu'ils m'ont rendu mon téléphone portable. [00:19:33] Speaker C: Du coup, ils se souvenaient de qui c'était quoi. Ça, c'était bien imprimé dans leur esprit. [00:19:37] Speaker A: Ils m'ont dit « Il est comment ton téléphone ? » et j'ai envoyé leur sourire, j'étais. [00:19:40] Speaker D: Là « c'est comme si j'avais 17 ans ». [00:19:42] Speaker A: « Ah bah si, il était un peu rouge quand t'appuies sur le bouton ». Elle m'a dit bien sûr ça toi je le sais bien. Tu n'as pas oublié que ça d'ailleurs. Bref, là n'est pas le sujet. Ce soir donc mon petit mousse tu es là parce que nous allons parler de Fantôme et aussi de tes autres groupes. Tu disais en antenne que qu'est-ce qui t'a amené à faire Fantôme ? Comment tu es arrivé à faire ? Parce que tu n'es pas chanteur à la base. [00:20:07] Speaker D: Non, du tout. [00:20:09] Speaker C: On peut dire que tu étais batteur dans des groupes de métal. [00:20:13] Speaker D: Exactement. Des groupes très violents. [00:20:16] Speaker A: Alors c'était quoi les noms de ces groupes ? Très violents, bon... Admirals Arms, oui. [00:20:23] Speaker D: D'accord. Et j'ai fait une sombre apparition dans ce grand groupe, Oudja. C'était mon premier groupe, c'était mes premiers vrais concerts. [00:20:32] Speaker C: Tes premiers maquillages aussi. [00:20:36] Speaker D: Ouais, ça droite des dossiers là. C'est mon premier vrai groupe. Je pensais que j'allais devenir une star. [00:20:44] Speaker C: T'as fait le Zénith quand même ? [00:20:47] Speaker D: J'ai fait le Zénith, j'ai fait des belles dates. Mes parents étaient venus au Zénith. J'avais raté le bac, les épreuves du bac, pour faire cette tournée. C'était une excuse. Ça m'arrangeait, c'est sûr, c'est clair, je ne vais pas te mentir. Mais mes parents pensaient que j'allais être une star. [00:21:04] Speaker A: Attends, tu joues aux Zénith, les parents. [00:21:06] Speaker D: Sont contents quand même, j'imagine. Ouais mais bon, après t'as ce qui arrive juste derrière. [00:21:11] Speaker A: T'as le retour de bâton. [00:21:11] Speaker D: Le retour de bâton. T'es pas une star. Non mais ouais, c'était assez cool. T'étais à quel âge ça ? C'était, wow, je saurais pas te dire. [00:21:22] Speaker C: Bah c'est le bac, il devait avoir 25-26 ans. [00:21:27] Speaker A: Ah ça l'âge des dossiers ! [00:21:31] Speaker D: J'ai hésité à venir ici, je me suis dit ouais je vais me manger trop de dossiers là, je vais me faire tailler de ouf. [00:21:36] Speaker C: Il faut dire aux gens qu'on se connaît, on se connaît depuis très longtemps. [00:21:39] Speaker D: Ça fait 20 ans qu'on se connaît. [00:21:41] Speaker A: C'est jamais méchant. [00:21:42] Speaker D: Je pense ça avec attention les gars. Avec attention vos gueules ! Non ouais j'ai eu Oja exactement, Oja, où je pensais que j'allais devenir une star et après je suis rentré dans ce groupe qui s'appelle Play ? C'est triste de dire ça. Admirers Arms, je les embrasse tous d'ailleurs. Jamie, Gary, c'est où la caméra ? C'est là la caméra. Jamie, Gary, Mathieu, Hendrick, je vous aime. Et un petit concert à l'occasion, juste pour le kiff, une petite date, une petite répète. J'ai lancé le message. Donc nous vous serez content de vous voir aussi. [00:22:16] Speaker C: Jimmy qui jouait de la guitare dans Admiral James, qui joue maintenant, joue de la basse dans Macisteria. [00:22:22] Speaker D: Exact. Je l'avais invité quand avec Baga on avait fait l'Olympia, je l'avais invité avec Annie El-Khatib sur le morceau que chante Kabilifornia à venir faire de la gratte sur scène. C'était incroyable, c'était trop beau. [00:22:33] Speaker A: Bon ce titre là on va le passer tout à l'heure donc on en reparlera. [00:22:36] Speaker D: Les débuts dans le rap. [00:22:38] Speaker A: Avec plein de choses à dire sur ce clip. [00:22:40] Speaker C: Tes débuts publics. [00:22:43] Speaker D: Ouais, exact. Je suis passé de la blague au sérieux là. Mais non, exact, en vrai, Fantôme, si j'avais pas eu Bagarre... Bah Bagarre, on est cinq dans Bagarre et l'idée c'est un peu que tout le monde puisse s'exprimer, chanter. Et c'est assez cool justement de... C'est le truc qui m'a vraiment... Qui a changé un peu ma vie, j'ai envie de dire. d'avoir cette énergie où tout le monde se pousse les uns les autres à s'exprimer, à aller un peu au-delà de ce qu'on a déjà fait. Et de son rôle initial dans le. [00:23:20] Speaker C: Groupe, parce que toi t'es rentré comme batteur. [00:23:23] Speaker D: J'étais à la batterie, alors les premiers concerts avec Bagard, c'était littéralement un concert de batterie, c'était horrible. Je m'en excuse, ah ouais je frappais fort, c'était pas prêt. [00:23:32] Speaker C: J'ai eu un, je crois au tout début je t'ai vu. Parce qu'il y avait cette date avec... [00:23:37] Speaker D: Le soir de mon anniversaire. [00:23:39] Speaker C: Non alors peut-être pas celle-là. Mais moi je t'ai vu assez vite parce qu'il y avait un événement où je filmais et tu jouais. Et c'était, t'étais pas encore officiellement dans le groupe. [00:23:51] Speaker D: C'était un peu après, c'était vraiment au début. C'était dans un espèce de hall. [00:23:56] Speaker C: C'était horrible. C'était un hangar. [00:23:59] Speaker D: Faites pas de concert là-bas. Les gens de Marc qui font des soirées dans l'événementiel, qui se disent non mais j'ai une bête d'idée, on va faire un concert. Faites appel à des vrais gens. [00:24:11] Speaker A: C'est ça ? [00:24:12] Speaker C: Quoi ? [00:24:12] Speaker A: C'est le genre d'idée que je pourrais avoir quoi ? [00:24:14] Speaker C: Non non non mais c'est plus tu dis ah on va faire une fête avec un million de personnes du coup faut qu'on prenne vraiment un truc pour recevoir des gens donc un hangar où tu dis c'est bien de mettre des gens avec trois oeuvres faites par des artistes et machin et puis en fait après tu vois ouais faudra quand même de la musique oh bah vas-y on fait jouer un groupe Et du coup, ils montent trois Pratos au milieu d'un hangar avec une sono un peu douteuse. Et du coup, les mecs, ils jouent. Et c'est le coup, pour le coup, quand il y a de la batterie, tu donnes un coup de caisse claire et tu l'entends pendant trois semaines. [00:24:46] Speaker D: Il a fait 300 kilomètres. Mes oreilles s'en souviennent encore d'ailleurs. [00:24:49] Speaker A: Bon donc du coup Bagarre, pour en revenir à ça, c'est un groupe qui est finalement très bienveillant ? [00:24:55] Speaker D: Complètement ouais, c'est un peu... C'est l'inverse de votre nom quoi ! Ouais non si, c'est la bagarre pour la vie, c'est la bagarre pour exister, pour être qui on a envie d'être. Dans le monde dans lequel on vit aujourd'hui, c'est un peu compliqué de s'assumer quel que soit le genre, le milieu social ou quoi que ce soit, tu vois. [00:25:20] Speaker A: Tu penses qu'aujourd'hui dans les groupes, on est toujours à faire comme tu le disais, c'est-à-dire quand tu viens pour faire de la guitare, t'es pas force de proposition pour la base du coup ? [00:25:27] Speaker D: Je sais pas, je sais pas, ça doit probablement être encore le cas dans certains groupes, mais ouais, tout ce truc, tout ce folklore un peu de rockstar, du frontman, c'est marrant parce qu'on dit tout le temps toujours frontman, tu vois ? Ça c'est l'ancien monde, ça, bravo, bravo. [00:25:47] Speaker C: Après je pense aussi parce que Frontman c'est utilisé pour des groupes et c'est vrai que souvent dans les groupes la personne qui lead c'est un mec quoi. [00:25:57] Speaker D: C'est un homme. [00:25:57] Speaker C: Malheureusement. [00:25:58] Speaker D: C'est vrai que les femmes sont souvent. [00:26:00] Speaker C: Quand même plus souvent en artiste solo qu'en groupe. [00:26:04] Speaker D: Jusqu'ici. [00:26:05] Speaker C: Maintenant je trouve ça très bien que. [00:26:07] Speaker A: Nous on arrête pas de... Ouais il. [00:26:09] Speaker D: Y a Pencil Slow là. Ça c'est... C'est une artiste, certes. [00:26:13] Speaker C: On les invite, mais ils veulent pas venir, donc... [00:26:16] Speaker D: Alors je passe un petit message à Diane. C'est où la caméra encore ? Elle est là. Diane. Diane. Je te fais un cœur, mais je te fais un demi-cœur, parce que tu devais venir aujourd'hui et t'es pas venue. Du coup, avec mon pote Raph, on est un peu tristes. Voilà. On te fait un bisou quand même. [00:26:34] Speaker A: A bientôt ! n'importe quoi, du moment que c'est festif, positif, où ils t'ont dit, tiens, si tu veux chanter, si tu veux faire un peu de ci, un peu de. [00:26:54] Speaker D: Ça, tu le fais. Non, on s'est dit, écoute, on s'est tous dit, c'était déjà un peu le cas quand je suis arrivé dans le groupe, même si c'était vraiment le début et que c'était en train de se construire. [00:27:10] Speaker C: Parce qu'on peut dire qu'avant toi, il n'y avait pas de batteur dans le groupe. [00:27:13] Speaker D: Il y a eu un batteur, Antoine, incroyable Antoine, je te fais un gros bisou. [00:27:21] Speaker C: Parce qu'au début c'était quand même un peu plus électro. Et je croyais qu'il n'y avait pas de batterie en fait avant que tu rentres. [00:27:28] Speaker D: Si c'est marrant, il y a toujours une batterie. C'est marrant parce que les gens quand ils écoutent la musique, Pas mal de fois, quand j'étais dans l'hardcore, j'avais des endorsements de batterie, assez facilement. En tout cas, c'était plus accessible. Et quand je suis rentré dans le bagarre, on commençait à faire des belles dates, on remplissait des salles, on faisait des gros festivals, et je me suis dit, super, je vais envoyer des petits mails. J'ai jamais eu de réponse. [00:27:53] Speaker C: Parce que c'est pas connoté. C'est pas une musique qui est connotée. [00:27:57] Speaker D: Je faisais des petits dossiers, j'envoyais toutes les vidéos. [00:27:59] Speaker A: T'as fait ça bien. [00:28:00] Speaker D: J'ai fait ça bien. [00:28:01] Speaker A: Ah ouais, tu veux dire que les marques font facilement leur choix selon les musiques ? Après c'est normal, sinon j'imagine que c'est des marques qui correspondent à... Si c'est qu'ils ont que des groupes de hardcore, ils vont peut-être pas se dire... Non, je sais pas. C'est quoi ton avis ? [00:28:14] Speaker D: Je sais pas, j'ai pas d'avis, j'ai pas eu de matos et tout. [00:28:16] Speaker C: Bon Pierre, est-ce qu'on peut parler de Fantôme ? Les endorsements en batterie, c'est sympa, mais. [00:28:22] Speaker D: Ce qu'on veut savoir, c'est comment il. [00:28:23] Speaker C: Est arrivé à Fantôme ? [00:28:24] Speaker D: Bah à Fantôme, j'avais déjà ce projet avec mon pote... Je l'ai créé avec mon pote Paul, avec qui je... Paul Bourcard, que j'embrasse très très fort. Je t'aime. On bossait à la mécanique ondulatoire tous les deux et puis on se faisait chier à servir des pintes à des gros bourrés payés. Je t'en ai servi des pintes là-bas. Je m'en rappelle très bien. Mais toi c'était sympa de te servir des verres. Ah merci. Tu disais parce que lui il est. [00:28:52] Speaker C: Pas gros c'est ça ? [00:28:53] Speaker D: N'importe quoi. Toi je t'ai servi plein de perriers. [00:28:57] Speaker C: Plein je dirais pas ça. [00:28:58] Speaker D: Quelques-uns. On se faisait chier du coup on s'est mis à écouter beaucoup beaucoup de sons. Paul faisait de la gratte, moi je faisais de la batterie. On s'est mis à faire des petites répètes comme ça, sans prétention, histoire de décompresser d'autres manières que de se bourrer la gueule derrière le bar pendant que tu serres. C'est quand même un peu plus cool quand même. [00:29:16] Speaker A: C'est un peu plus constructif, effectivement. [00:29:18] Speaker D: Et on a commencé Fantôme. [00:29:19] Speaker C: Je suis impatient que Pierre découvre ça. [00:29:21] Speaker D: De ? [00:29:21] Speaker C: Bah qu'il fasse de la musique quoi. [00:29:23] Speaker D: Je te le souhaite, c'est assez cool. [00:29:25] Speaker A: Non tu vas continuer à te bourrer la gueule ? [00:29:29] Speaker D: Et du coup voilà, on a créé Fantôme et on a fini par signer chez Pan Européenne, que j'embrasse aussi, je fais des gros coeurs. J'ai l'impression d'être un rappeur qui fait des dédicaces. [00:29:39] Speaker C: Un rappeur bisounours quand même. [00:29:43] Speaker D: Et on a signé chez Pan, et c'était assez ouf. Quand tu fais du rock en France, en anglais, en mode 90's, d'avoir la chance de signer sur un label aussi cool que Pan, d'avoir un tourneur, de faire des dads, c'est quand même trop stylé. C'est arrivé rapidement, quoi. C'est pas... En vrai, si, quand même. [00:30:04] Speaker C: Parce que vous avez signé avant de. [00:30:06] Speaker D: Sortir... Ouais, on a sorti le premier EP Exact, c'est vrai. [00:30:10] Speaker A: Et du coup, ça se passe comment, si t'avais pas grand-chose ? C'est eux qui sont venus ? [00:30:16] Speaker D: C'est vous qui êtes allés ? On s'est rencontrés, j'ai rencontré Elodie, qui à l'époque bossait chez Pan, qui manage Flavien Berger, un artiste de chez Pan aussi. Et on a trop sympathisé. J'ai commencé à faire des lumières pour Flavien Berger en tournée. Le mec fait tout. Ouais, le gars fait vraiment tout. Je fais la cuisine. C'est dimanche soir, je suis fatigué. [00:30:41] Speaker C: J'ai un bon week-end. [00:30:43] Speaker D: Soyez indulgents. Et j'ai rencontré Elodie. Je lui ai fait écouter la première démo qu'on avait faite avec Paul, qui est Back With The Sun. Et elle a trop kiffé, elle en a parlé au boss, Arthur de Panne Européenne, que j'embrasse aussi. Et puis on a signé chez eux, c'était assez ouf. [00:31:04] Speaker A: C'est une bonne rencontre et c'est un coup de chance un petit peu aussi, dans le sens où normalement c'est un peu plus compliqué. [00:31:08] Speaker D: C'est beaucoup plus compliqué carrément. Beaucoup de chansons. [00:31:11] Speaker A: Et c'est quoi comme genre, finalement, Fantôme ? [00:31:13] Speaker D: C'est du... C'est du... C'est comment, vous ? Premier album. Là, je suis en train de taffer sur le deuxième album et ça va vraiment être différent. Du coup, c'est un peu... Mais de ce qu'on a déjà sorti, ouais, c'est du rock 90's. C'est un peu entre Weezer, Nirvana, Smashing Pumpkins, des trucs dans ce genre. [00:31:30] Speaker A: Un peu léger. [00:31:32] Speaker D: Un peu léger, un peu vénère. En live, c'est assez différent. En live, c'est quand même bien plus vénère. C'est un peu plus dense. Mais là, le deuxième album que je suis en train de faire, c'est un peu plus produit. C'est entre Blur, Gorillaz, Soundstyle pour des trucs un peu plus actuels, ou alors Slowthai ou Oliver Tree. C'est très l'archange ! [00:31:57] Speaker C: Mais en mieux ! [00:32:00] Speaker D: En tout cas, c'est toutes les influences, c'est tout ce qui me stimule beaucoup en ce moment musicalement. Et là, Lola Jung aussi, je ne sais pas si vous connaissez. C'est une artiste, c'est tout le pop. [00:32:13] Speaker C: Young, je connais Angus Young. [00:32:15] Speaker D: Il n'a rien à voir. Qui est une artiste, je ne sais pas si elle est anglaise ou américaine, je ne sais pas du tout. Mais très pop, très cool, hyper actuelle et hyper... Voilà, je ne sais pas, c'est très actuel. [00:32:27] Speaker C: Du coup, elle est en filtre sur l'album ? [00:32:29] Speaker D: Non, j'aimerais bien, alors ça, ça n'arrivera jamais, je le sais. [00:32:31] Speaker C: Elle regarde l'émission. Elle regarde souvent l'émission, donc Lola n'hésite pas. [00:32:35] Speaker D: Lola Young, if you want to do. [00:32:36] Speaker A: A feat with us... I do some art. Where's the camera ? [00:32:40] Speaker C: Vas-y, fais un vrai message, on va faire un short, on va la taguer. [00:32:44] Speaker D: Lola Young, best vibe ever. Thank you so much for what you're doing. Yes. French English from Paris. Weird. Il n'y a pas de pommes Z. [00:32:55] Speaker C: Sur le touch ou quoi ? Demande à faire un tweet. [00:32:58] Speaker D: Non mais une petite traduction, Lola Young, je kiffe trop ce que tu fais, c'est trop stylé, t'as une bête de vibe et tu me réconfortes dans le monde dans lequel on vit aujourd'hui. Et bah moi j'aime trop ce que tu fais, si tu veux faire un petit feat, t'as le casque, tu passes à Paris, que tu veux venir au studio, et bah... Les Guis, voilà. Tu passes au studio, on fait des petits flex, on fait des petites toplines, tout ça, tout ça, et puis si ça te plaît, on sort le morceau. [00:33:22] Speaker A: C'est beau des artistes qui parlent avec. [00:33:27] Speaker C: Le cœur comme ça. Avec le cœur ! [00:33:29] Speaker A: Avec le cœur ! Du coup, Fantôme. [00:33:32] Speaker C: Et dans Fantôme, on peut dire que tu joues de la batterie et que. [00:33:34] Speaker D: Tu chantes en même temps. [00:33:37] Speaker C: C'est assez peu commun pour que ce soit souligné. [00:33:40] Speaker D: C'est vrai qu'il n'y a pas beaucoup de groupes. Il y a ce groupe là, comment ça s'appelle ? [00:33:43] Speaker C: Brutus ? [00:33:43] Speaker D: Blood Red Shoes. Ah oui c'est vrai oui. C'est groupe anglais je crois, je sais plus. Tout à fait. J'avais vu à Garo Rock avec Baga, on avait joué, on avait les loges en face d'eux, j'étais trop content, j'étais allé les voir et c'était trop sympa. Ah c'est cool ce qu'ils font. [00:33:55] Speaker C: Ils ont sorti un truc il n'y a pas si longtemps d'ailleurs. L'année dernière. Oui c'est ça. [00:34:00] Speaker A: Mais très bien, ok, alors de cet album, ça sort quand, c'est quoi, c'est où ? [00:34:04] Speaker D: Alors ça sort quand ? Tranquille, je suis en train de le faire, je bosse dessus avec mon pote Raph et plein d'autres gens. Sur cet album, j'étais vraiment en mode, je voulais bosser avec le plus de gens possible. [00:34:19] Speaker A: Avec le plus de gens ou des potes ? [00:34:21] Speaker D: Des potes, le plus de potes possible, d'amis possibles. J'ai l'eau qui remonte, c'est pas possible. [00:34:29] Speaker C: C'est l'émotion. [00:34:31] Speaker D: Je suis grave content d'être ici, je l'ai déjà dit ou pas ? Oui, oui, ta gueule, enchaîne. [00:34:38] Speaker A: Non, mais je me tourne vers Raph, parce que depuis tout à l'heure, il n'a rien dit, le pauvre. [00:34:41] Speaker D: Moi, je suis la plante. [00:34:43] Speaker A: Tu bosses avec lui en même temps ? [00:34:45] Speaker D: Oui, exactement. [00:34:47] Speaker A: Tu participes à tout ça ? [00:34:48] Speaker D: Oui, je participe à tout ça. En gros, lui, il a fait le plus gros quand même. C'est-à-dire que là, on a une phase où il a fait le plus gros des démos, tout seul, dans son studio. Et moi en gros j'arrive un petit peu derrière, tu vois, on écoute un peu les trucs, on se dit est-ce que tes idées sont bien, est-ce que... C'est vite fini, ce riff c'est de la merde ! Ouais ! [00:35:07] Speaker A: C'est marrant parce qu'il faut qu'il y. [00:35:08] Speaker D: Ait quelqu'un d'autre ! Ouais mais moi pour l'instant j'ai rien enregistré dessus, donc Moose il a même fait les guitares et les trucs comme ça, donc moi j'arrive un petit peu pour lui dire genre bon là c'est cool ou là c'est pas possible, tu vois. Mais en vrai pour l'instant tout est possible, tu vois. Ouais c'est vrai. Et je trouve que là, tu vois, en plus, il y a un virage qui a été pris qui est assez cool parce que, en fait, Paul a quitté le groupe. Donc moi, je suis arrivé un peu en remplacement, tu vois, last minute. Et en fait, depuis que Paul a quitté le groupe, le premier album, c'était un album qui était très tourné guitare, quoi, tu vois. Et là, en fait, ce qui est cool, c'est qu'on ressent vraiment que c'est du mousse, parce que c'est beaucoup plus tourné sur la rythmique. Tu vois, c'est un truc beaucoup plus basse batterie qu'un truc guitare, vraiment. Donc moi, je sers plus à rien. [00:35:52] Speaker A: Merci bien. [00:35:55] Speaker D: Mais non mais je vais essayer de le vendre un petit peu parce que pour le coup tu vois moi j'arrive un peu avec une oreille un petit peu extérieure tu vois sur ce futur nouvel album et on est sur un truc qui a un petit peu changé, beaucoup plus rythmique mais c'est vraiment chanmé franchement genre moi je trouve que c'est vraiment bien. Il y a un truc plus hybride, un peu moins référencé que sur le premier et c'est vachement bien. Ça c'est mon pote ça. C'est pour ça que je vais te demander de venir avec moi. [00:36:25] Speaker C: C'est pas vrai que tu l'as fait venir ? [00:36:27] Speaker A: En fait, tu lui as filé un. [00:36:29] Speaker D: Bifton dans la rue avec un « vas-y je te file 20 balles ». [00:36:32] Speaker C: Attends, mais c'est pas le mec qui est toujours en train de picoler dans. [00:36:34] Speaker D: Le parc à côté ? [00:36:36] Speaker A: On peut poser la question. [00:36:38] Speaker D: Le bouche-faux et le mec qui picole dans la rue en face, cimère. Je peux y aller maintenant, c'est bon ? [00:36:43] Speaker A: Par contre, il me manque 20 balles parce que j'ai besoin de rentrer. [00:36:46] Speaker D: Non mais en vrai, ce qui est cool, À Kraft, c'était assez évident parce qu'effectivement, il a remplacé Paul sur des dates où il n'était finalement plus disponible parce qu'il faut savoir que mon ami Paul a un travail très technique. Et il est armurier dans le cinéma, et quand il n'est pas dispo, il n'est pas dispo. [00:37:09] Speaker B: Bon. [00:37:11] Speaker D: Là, je ne peux rien dire. [00:37:14] Speaker C: C'était très grave. Il va très bien ? [00:37:16] Speaker D: Non, il va très bien. J'espère qu'il va très bien. Je l'ai eu au téléphone il n'y a pas longtemps. [00:37:21] Speaker C: Pour que les gens ne s'inquiètent pas. Tu as dit ça sur un ton un peu grave, je voulais juste... T'es avancé ! T'as compris ? Référence à l'armurerie. [00:37:31] Speaker D: Je n'ai pas compris. [00:37:33] Speaker C: Je t'expliquerai pendant le clip. [00:37:35] Speaker A: Bon du coup on va regarder un. [00:37:36] Speaker D: Petit clip devant nous. Alors toi t'as choisi, t'aurais pas choisi. [00:37:39] Speaker A: Celui-Là mais t'as choisi Parker Lewis. [00:37:41] Speaker D: T'aurais choisi lequel ? [00:37:43] Speaker A: Je ne sais plus du tout c'était lequel. Bah l'autre. C'était le deuxième de la chanson. [00:37:52] Speaker D: Je vois très bien avec le chanteur qui chante là. [00:37:55] Speaker A: Non mais je me souviens plus du tout du titre que j'avais choisi. Mais c'était pas celle-là et Parker Lewis du coup je me suis dit je l'ai pas écouté. [00:38:02] Speaker D: C'est pas très grave. [00:38:04] Speaker C: En même temps il perd jamais donc. [00:38:06] Speaker A: C'Est un bon pari. [00:38:07] Speaker D: Grosse ref à la série, Parker Lewis. D'ailleurs le titre il n'a rien à voir avec la traque du tout. J'ai juste trouvé Parker Lewis, c'était le nom de la démo, je trouvais ça trop cool du coup on s'est dit vas-y, ça s'appelle Parker Lewis. [00:38:24] Speaker A: Parce que la chanson est bien quand même, et puis il fait des trucs bien, mais j'ai l'impression que ça peut être un peu désordonné ou chaotique. Mais tu sais c'est ça les artistes. [00:38:32] Speaker C: La vérité s'impose à eux, c'est pas eux qui choisissent, donc là c'est ça. [00:38:36] Speaker A: C'est bon, merci. Bon allez, on va regarder ce clip. [00:38:42] Speaker D: De Fantôme, comme ça vous allez peut-être. [00:38:43] Speaker A: Découvrir ce que c'est. Et puis vous allez voir, vous allez tomber amoureux. N'hésitez pas bien sûr à les rejoindre sur les réseaux sociaux pendant le clip Fantôme. [00:39:07] Speaker B: I had a great time watching you Lunging in the sun Down the road of happiness Face to face and love to love Drinking wine, singing songs Having good times, walking home You and I In a sweet house full of love Rainy day, hot black coffee and telephone I heard the news from the angels I heard the news from up above This small and innocent piece of joy Has taken our smiles into the sky You and I, in a house under light In sweet house, in sweet house In the sweet house Ever since my baby left me, I found a place to dwell. Welcome to the daily dose of hellness. Speaking to all you wannabe hound dogs who are too scared to ask out a chicken. It's so fucking easy, man. Do you know how many times I got laid? How many fingers do you have? Hope you have more than 3,000. C'est 5 étapes pour garantir l'action, c'est très simple. Étape 1, sort de la chambre. Prends une douche, arrête de l'appeler. Je sais que tu l'appelles papa maintenant. Je veux que tu arrêtes de l'appeler. Je veux que tu sors de la chambre. Je veux que tu prennes une marche. Et je veux que tu sois avec cette belle princesse que tu as employée depuis des années. Je veux que tu... Pourquoi tu détestes les femmes ? Tu as un jour ? Remember to stay safe, mask up, and always wear protection cause you never know where they've been. And because you've been an extra good. [00:42:59] Speaker D: Boy today, I was just gonna give you a little smooch. [00:43:24] Speaker B: C'est parti ! c'est bon C'est parti ! I don't want to watch the world burn, I just don't want any more fan mail. You keep pissing me off, you keep making me angry, and when Hellbiss gets angry, heads come off. [00:47:03] Speaker A: Bang bang en direct tous les dimanche soir, bah oui c'est comme ça à partir de 19h, c'est votre rendez-vous dominical, impossible de passer à côté, rejoignez-nous sur twitch.tv slash rstlssradio, ce n'est pas compliqué. Et en plus on est là en direct, on rigole, on s'amuse, vous pouvez évidemment, pourquoi pas poser des questions si on arrive à les lire. Je fais coucou à la personne qui vient de nous rejoindre, qui a laissé un message, qui nous regarde depuis la réunion. [00:47:23] Speaker C: Ça c'est quand même plutôt cool. [00:47:25] Speaker A: Merci, merci beaucoup. [00:47:26] Speaker C: Je pense que c'est un fan de mousse. [00:47:28] Speaker A: C'est possible, c'est sûr. [00:47:30] Speaker C: Tu veux lui dire que tu l'aimes ou...? [00:47:32] Speaker D: C'est qui, c'est qui ? Comment s'appelle cette personne ? [00:47:34] Speaker C: Attends, je vais chercher son nom. [00:47:36] Speaker A: Donc, ce qu'on vient de regarder en attendant, je vais quand même désannoncer, ça s'appelle Low Lives. [00:47:41] Speaker C: Et Bruno. [00:47:42] Speaker A: Un groupe que j'adore, Bruno. [00:47:43] Speaker D: Bruno, One Love, je t'aime. [00:47:47] Speaker A: C'est beau. [00:47:48] Speaker D: Il n'y a que de l'amour. [00:47:50] Speaker C: Il n'y a que de l'amour. [00:47:51] Speaker A: En ceci dit, je n'ai jamais entendu dire de trucs négatifs. [00:47:54] Speaker D: Moi ? [00:47:55] Speaker C: Ouais. Moi, je l'ai entendu dire des trucs négatifs. [00:47:57] Speaker D: Non, j'ai arrêté ici, je faisais des road rage en vélo. Quand je tombais sur des oufs en voiture. Oui, c'est pas pareil. Moi, une fois, j'ai dit à ma daronne, ouais, non. [00:48:10] Speaker A: Il a toujours été plutôt festif, joyeux. Quand bien même on discutait des fois de sujets très graves, il y avait quand même ce côté plus... T'es pas pleurniché, quoi. [00:48:19] Speaker D: Bah Bah non. [00:48:22] Speaker A: Parce que moi j'ai plein de nichons. [00:48:23] Speaker C: Oui bon... Tu peux arrêter de titiller nos invités Pierre ? Et puis on pourrait parler de... T'as. [00:48:29] Speaker A: Eu du L-Fest ? [00:48:30] Speaker C: Bah je sais pas moi, de ce que tu veux. [00:48:32] Speaker A: J'ai envie de parler du L-Fest encore une fois, c'est vrai qu'on en parle beaucoup mais bon, on avait dit que l'annonce allait être faite. Bon, ça a été fait. Et les gens, c'est marrant parce qu'il y a eu ce revirement de situation. C'est-à-dire qu'il y a avant l'affiche où tout le monde dit j'espère qu'ils vont bien crever, j'espère que... Et il y a eu l'après-affiche où tout le monde dit Alors là c'est vraiment super, moi je vais y aller parce que vraiment, c'est enfin un vrai festival. Et là tu dis, mais c'est quoi les gars, sans déconner, vous retournez votre veste comme ça ? [00:48:59] Speaker C: On va pas se mentir, le fait qu'ils aient programmé Pensy Slow est une grande raison pour laquelle les gens ont envie d'y aller maintenant. [00:49:06] Speaker D: C'est pas faux. [00:49:06] Speaker A: Moi j'ai envie d'y aller pour Prodigy. J'avoue quand j'ai vu ça, je me suis dit, alors, ça va faire mal au cœur. [00:49:11] Speaker D: J'ai pas capté, il y a Prodigy qui joue ? Ouais, il y a Chaka Pong aussi. Chaka Ponk, yes. [00:49:17] Speaker C: C'est le groupe de Pierre, tu connais pas ? [00:49:20] Speaker A: Je suis chanteur, je l'avais pas parlé. C'est une belle affiche, plutôt une belle affiche. Et Prodigy, je suis très content parce que ça a donné l'occasion de voir ce que ça donne en un des chanteurs. [00:49:37] Speaker C: Je pense que ça va être bien et surtout je pense que le fait qu'il soit programmé dans un festival où ils savent que ça peut envoyer, je pense que ça va bien envoyer. Je pense qu'au moment de faire de la setlist, ils peuvent se dire facilement Je sais pas vous en pensez quoi vous ? [00:49:59] Speaker D: Bah je m'en fous. [00:50:01] Speaker C: T'as pas Prodigy ? [00:50:02] Speaker D: Si j'adore Prodigy, je kiffe de ouf, mais ouais j'ai un peu du, je sais pas. De toute façon je vais pas au Hellfest, ce festival de, non je déconne. Non non j'y vais pas, je vais jamais, je vais à aucun festival j'avoue. [00:50:13] Speaker C: Sauf quand c'est pour jouer. [00:50:15] Speaker D: Mais j'aurais kiffé voir, j'avoue. Et puis le Hellfest, ça a l'air d'être un truc à voir quand même. [00:50:21] Speaker A: Si tu veux mon avis, oui, c'est un endroit qui est quand même à voir. [00:50:25] Speaker D: Ah putain, surtout que j'ai vu qu'il y a Xtreme qui jouait. Je sais pas si vous connaissez ce groupe. Ce groupe, il m'a fait péter un câble quand j'avais quoi, dix ans ? Je prenais les leggings de ma sœur avec mes t-shirts Iron Maiden. [00:50:37] Speaker A: T'as tenu le vestimentaire d'aujourd'hui, pas mal aussi. [00:50:40] Speaker C: J'ai l'air parce que tout à l'heure il était là, les gars, balancez pas trop de dossiers. Là le mec de The Speak, ouais bah je mettais les jupes de ma sœur. [00:50:49] Speaker D: C'est pour l'amour du glamour que tu vois. [00:50:51] Speaker A: Bah oui, évidemment, Extrême. [00:50:52] Speaker D: Extrême, ouais, ça me faisait péter un crâne. [00:50:53] Speaker C: Extrême joue à Paris dans 4 jours, je crois. [00:50:55] Speaker D: Non. Si, si. C'est une blague. [00:50:58] Speaker A: Bah non. [00:50:59] Speaker D: Bah alors, salut, les gens. Si vous avez une petite invite à. [00:51:02] Speaker A: Me dépanne, un petit sourire, une petite invite. [00:51:05] Speaker C: Tu peux demander à... C'est Vérichon, je pense. Ouais, tu peux demander à Dabien Bothemi. [00:51:12] Speaker D: Ça fait longtemps que je t'ai pas vu, j'oserais jamais t'appeler. Damien Boitamie, je te fais une bise malgré tout. Si quelqu'un y n'a vite, voilà. Je suis grave chaud. [00:51:23] Speaker A: Non mais y'a quand même juste des trucs de ouf, mais y'a quand même des trucs de merde aussi. On se pose certaines questions parfois sur... Non on va pas se mentir, Bruce Dickinson tout seul c'est nul. Non mais il fait une photo de presse, il est sur fond bleu, avec ses jambes écartées, comme si l'autre il avait un package qui fait 8 kilos et qu'il est en train de faire de la muscul-tub. Après peut-être que c'est le cas, mais je me permets de croire que non. Non, je trouve qu'il y a un côté beaucoup trop ringard. [00:51:56] Speaker C: Après Pierre, tu sais, Pierre, t'es pas obligé de te moquer des vieux parce qu'ils seront obligés de porter des couches sur leurs pantalons et que ça fait peut-être un petit renflement à certains endroits. Mais écoute, l'incontinence, ça peut tous nous toucher. [00:52:08] Speaker A: Ah ouais, moi je me chie dessus régulièrement, c'est pas un problème, mais... Et moi si je dois expliquer pourquoi, ça va être con. [00:52:17] Speaker D: Ou pas ! Qu'est-ce que je suis venu foutre ici ? Sauvez-moi ! [00:52:23] Speaker C: T'as vu le moment où tu disais « je suis vraiment content d'être là » ? Ça a pas duré bien longtemps. [00:52:28] Speaker A: Dans les groupes en l'occurrence qui me font plaisir, donc Prodigy évidemment, mais je suis content qu'il y ait Machine Head aussi parce que j'ai envie de voir si c'est encore bon. [00:52:34] Speaker C: Moi je les ai vus il y a trois semaines donc je peux te dire. [00:52:37] Speaker A: Bah tu vois t'as rien de mieux que de me dire ça comme ça, j'ai compris qu'elle était là. [00:52:40] Speaker C: Non si c'est bien, c'est bien, après. [00:52:42] Speaker A: C'Est... Bah c'est machinette quoi. Bah c'est... [00:52:44] Speaker C: C'est Rob Flynn quoi, c'est surtout Rob Flynn quoi. [00:52:46] Speaker A: Oui, oui c'est Rob Flynn, c'est vrai. [00:52:48] Speaker C: C'est ça le problème. [00:52:49] Speaker A: C'est vrai que c'est Rob Flynn, c'est un peu ce qui se passe d'ailleurs, je digresse de ouf, mais c'est un peu ce qui se passe dans Slipknot aussi, c'est plus Slipknot, c'est Corey Taylor quoi. [00:52:56] Speaker D: Ouais, je m'en rends pas trop compte, ça fait longtemps que j'ai lâché Slipknot. [00:52:58] Speaker A: Un peu, même si je les kiffe de loin. [00:53:03] Speaker C: Enfin en même temps, il n'y a que lui qui parle. [00:53:06] Speaker A: C'est vrai qu'il n'y a que lui. Il y avait aussi le clown. [00:53:11] Speaker C: Le clown il continue à faire tout. [00:53:12] Speaker A: Le clown il est toujours là, c'est. [00:53:13] Speaker C: Juste qu'il y a eu quelques soucis. Est-ce que Slipknot, il se passe encore vraiment quelque chose ? [00:53:19] Speaker A: Est-ce que Slipknot fait encore de la musique parce qu'ils aiment la musique ? Je ne sais pas mais bon ça c'est un long sujet. [00:53:25] Speaker C: On va s'arrêter là ? [00:53:26] Speaker A: T'en es pas encore arrivé à ce moment où tu fais tellement de musique que tu t'emmerdes ? C'est peut-être pour ça que t'as plusieurs projets ? [00:53:31] Speaker D: Bah je sais pas quoi répondre. [00:53:35] Speaker C: Il fait même des chansons de black metal aussi. [00:53:38] Speaker D: Ah ouais je l'avais oublié celle-là. [00:53:41] Speaker A: Je me souviens très bien quand tu nous avais envoyé les mensonges en disant j'ai un nouveau truc et tout. Par contre tu vas être surpris. [00:53:48] Speaker C: Hier encore t'as posté une story où tu shreds ta Jackson là. [00:53:53] Speaker D: Là je suis en train de faire des petites surprises pour la prochaine vidéo Nosebone, vidéo de skate. Nosebone je les embrasse, je vous fais un gros bisou. C'est parti, elle est où la caméra ? Ah bah l'invitation elle est lancée. Bon bah Nosebone, si vous voulez faire un truc avec Restless, écoutez... Non mais. [00:54:30] Speaker A: Tu pourras leur envoyer un message privé. [00:54:31] Speaker D: Ça marchera peut-être plus. Bah d'ailleurs, si vous voulez venir, comme ça ce sera l'occasion d'en parler avec Alex, le boss de Nosebone, mais ça va être les 20 ans du shop. [00:54:44] Speaker C: Ben ça tu peux le dire à. [00:54:44] Speaker D: Nos auditeurs qui seront peut-être content de... C'est le week-end... Ah merde putain... C'est le week-end... C'est le week-end... C'est le deuxième week-end de décembre, je crois que c'est le 14 et le 15 ou le 15 et le 16, je sais plus. Vous regarderez. Grosse soirée à... Putain, c'est où ? Il va me défoncer Alex. Allez voir sur l'Instagram de Nosebone, c'est les 20 ans du shop, il y a une grosse vidéo qui arrive avec mon pote Marka qui est dans la vidéo. Marka qui fait la basse avec Fantöm, qui est pas là ce soir mais qu'on embrasse très très fort. On fait un bisou à... Bisou aux frérots. Bisou aux brothers. [00:55:20] Speaker A: Merde ! Bon je l'avais mais j'ai une pub. Non mais c'est les 10 ans. [00:55:26] Speaker D: Non c'est les 20 ans. [00:55:26] Speaker A: Ah je suis pas sur la bonne soirée alors. [00:55:28] Speaker D: Attends je vais trouver ça direct. [00:55:30] Speaker A: Je suis une plus vieille soirée. [00:55:32] Speaker D: Putain j'ai pas préparé. [00:55:34] Speaker C: Bon c'est pas grave tu sais quoi on va se regarder un petit clip. [00:55:36] Speaker A: Et puis on en parlera. [00:55:37] Speaker D: Attends, attends, j'ai un truc à dire encore. [00:55:40] Speaker A: T'inquiète, on a le temps. Du coup, j'ai choisi très égoïstement encore une fois, mais Prodigy, je pense que c'est pas mal à chaque fois. Et celle-ci, on ne l'avait pas encore. [00:55:46] Speaker C: Diffusée, Invaders Must Die, qui est quand. [00:55:47] Speaker A: Même beaucoup plus musicale que dans le chant, mais qui envoie quand même le pâté et ça fait du bien. [00:55:53] Speaker B: Allez, c'est parti, Prodigy ! On y va ! I'm so high I don't ever wanna come down I don't ever wanna come down, down, down Rivalry is a fickle beast To keep me up J'ai besoin d'un endroit spécial où mes diables peuvent rencontrer les démons délicats. J'ai dû garder ce drone en forme avant qu'il n'existe plus. J'ai dormi dans le sous-sol, alors que je vois lentement la lumière. Il est parfait sur la surface. Regarde ce bâtard, couvre-moi les yeux ! J'ai été tellement heureux. I've been so high I don't ever wanna come down I don't ever wanna come down Atrayéééé ! [01:03:18] Speaker C: Féliciter JT Ibanez pour ce clip qui était vraiment incroyable. Enfin je veux dire, ça nous change des clips de fantômes. [01:03:27] Speaker B: Il. [01:03:29] Speaker D: Est très bien le clip « Je t'emmerde ». [01:03:37] Speaker C: D'ailleurs, je vous invite, on ne l'a pas diffusé, mais il y a un clip de Fantôme qui a été fait par une très talentueuse jeune femme qui s'appelle Lou Beauchard. La chanson s'appelle Going Back With The Sun. [01:03:49] Speaker D: Et il y a Diane aussi qui a travaillé. [01:03:55] Speaker C: Diane qui est dans Pensisto. [01:03:58] Speaker D: Diane est où ? Elle est où la caméra ? [01:04:01] Speaker C: En tout cas, allez voir ce clip. Nous, on l'a déjà diffusé plein de fois, mais il est incroyable. Si vous aimez le stop motion, le clip est incroyable. [01:04:11] Speaker A: Du coup, ce clip-là, il ne t'a pas plu ? [01:04:14] Speaker C: Autant que la chanson. Je n'en dirais pas plus. [01:04:17] Speaker A: La chanson, elle est sympa. C'est entendu mille fois, mais ça reste sympa. [01:04:21] Speaker C: Je ne sais pas si on l'avait vraiment entendu, déjà, cette chanson. Par contre, ce qui est sûr, c'est qu'on n'avait pas vraiment envie de l'entendre. [01:04:39] Speaker A: Bah là c'est pas un chien ! Là on se disait que c'était à moitié la coupe de Zorasmus, le Chewbacca des cheveux de Zorasmus, les plumes dans le derrière, tout ça quoi. [01:04:48] Speaker D: Moi Tati est guitariste de l'Impish Kid, mais c'est Wish quoi. C'est Wish Borland ! Elle est bien ! [01:05:03] Speaker A: Elle est très bien. Et je vois que pour te répondre, c'est le batteur qui est devenu chanteur dans le groupe. [01:05:07] Speaker D: Ah ouais ? [01:05:08] Speaker A: Voilà, donc apparemment c'est le batteur d'origine. Donc c'est un petit peu une histoire similaire. Ça c'est le message à tous les. [01:05:14] Speaker D: Batteurs du monde là, qui se font pourrir par tous les autres du groupe, par le chanteur, tout ça là. Vous inquiétez pas, on est là les batteurs. [01:05:20] Speaker C: Enfin c'est pas le batteur qui se. [01:05:21] Speaker A: Fait souvent le charrier, c'est le bassiste non ? Le batteur aussi ? [01:05:25] Speaker D: À tous les bassistes là, du monde entier. [01:05:28] Speaker C: Après les bassistes c'est pas vraiment des... Des musiciens ? [01:05:31] Speaker D: Voilà. [01:05:33] Speaker A: Bah si tu ne les défends pas plus que ça, donc on a bien compris quel était ton avis mais t'as pas le droit d'être négatif. [01:05:38] Speaker D: Bam, une petite charge dans la gueule. Allez, c'est parti. [01:05:42] Speaker A: Bon et sinon, en vrai, depuis tout à l'heure on dit, t'as fait Fantôme, t'as fait Bagarre, ton truc de black metal ça s'appelle comment là ? [01:05:48] Speaker D: Ouais c'était vraiment le... [01:05:50] Speaker A: On peut pas l'écouter quelque part ? C'est pas distribué sur Bandcamp ou quelque. [01:05:52] Speaker B: Chose comme ça ? [01:05:52] Speaker D: Moi je me rappelle pas du nom... Ah si, le nom... C'était mon pote Ben du salon Tattoo Handicloves qui m'avait fait le logo. Et la pochette qui est incroyable, c'est la terre en mode en train de brûler, en mode boule de feu tu vois. et incroyable il m'avait fait un logo mais c'est Selfish Destruction je crois et il dure quatre minutes et il y a quatre chansons Je vous invite à l'écouter sur Bandcamp, je crois. Selfish Destruction. Ouais, Soundcloud, Selfish Destruction. C'est un petit moment de plaisir. [01:06:27] Speaker A: C'était pour un déliré ça ou c'est. [01:06:29] Speaker D: Juste que t'avais besoin de te défouler ? C'était parce que j'avais besoin de me défouler, c'était le début du Covid. Tu sais, c'est un peu les bails de Covid, tu vois. C'est tout ce qui s'est mis à devenir producteur. Ouais, moi je suis producteur. Tu peux le dire. Producteur, c'est vrai. [01:06:43] Speaker A: Qu'est-ce qu'il y a ? Il a fait un choix, c'est lui. [01:06:49] Speaker C: Qui a fait un choix. J'aimerais qu'il en parle parce que... [01:06:53] Speaker A: Celui du mec qui fait des tractions avec ses boules. [01:06:59] Speaker D: On parle d'Iron Maiden ? J'ai beaucoup plus de respect pour Iron. [01:07:04] Speaker A: Maiden que Bruce Dickinson. [01:07:05] Speaker D: Je suis d'accord, je suis d'accord. J'aime Bruce Dickinson mais je n'irais pas le voir en concert. [01:07:09] Speaker C: D'ailleurs, il n'a pas changé de nom et maintenant il s'appelle Bourse Dickinson. [01:07:17] Speaker D: Sauvez-moi, venez me chercher. [01:07:18] Speaker A: Arrête de faire ce genre alors que. [01:07:19] Speaker C: C'Est le genre de blague que t'adores. [01:07:20] Speaker D: Non mais c'est pour la vidéo, je fais ce genre. [01:07:23] Speaker C: Pour pas avoir de problème quand il va venir te contacter pour faire la batterie dans Iron Maiden. [01:07:27] Speaker D: Pour faire un feat avec Fantôme. Qui sait ? Non je n'irai pas le voir Bruce Dickinson en concert mais par contre je suis un gros fan d'Iron Maiden. J'ai commencé à faire de la batterie grâce à Iron Maiden. Je vous aime. [01:07:40] Speaker C: Ou à cause, on ne sait pas. [01:07:41] Speaker D: A cause des deux, non grâce. C'est juste que j'ai kiffé ce morceau mais laissez-moi tranquille. [01:07:48] Speaker C: Mais t'as le droit. [01:07:50] Speaker D: Non, je kiffe Iron Maiden, c'est un peu le groupe qui a fait que j'existe musicalement, tu vois. Donc je me devais de mettre un petit Maiden. Puis ce morceau il est cool, il a un peu rien à voir avec tout ce qu'on connaît un peu de Maiden. Il est un peu plus punk, il est un peu plus... Du coup Dorby. [01:08:09] Speaker A: Dead c'était pas une... C'est Motörhead qui a repris cette chanson ? [01:08:14] Speaker D: Je sais pas. Ah c'est possible, ouais. [01:08:16] Speaker A: Mais du coup c'est quoi ? [01:08:17] Speaker C: Ou c'est peut-être eux qui l'ont repris ? Je vais faire des recherches pendant que tu poses les questions. [01:08:21] Speaker A: Le truc c'est qu'Iron Maiden c'est quoi ? Ça fait partie des premiers groupes que t'as écouté ? [01:08:24] Speaker D: C'est le premier groupe que j'ai écouté. Quand j'étais gamin, je crois que j'étais en maternelle, on devait faire une émission radio. C'est véridique, je te jure, c'est vraiment véridique. Et il y avait tous les beaux gosses, tous les gens que t'aimes pas trop à l'école, quand t'es un peu un pouilleux, un schlag et que t'as pas trop de thunes. T'es les intellos. C'est les jambos qui ont de la thune et tout, qui sont toujours les meilleurs, ils sont toujours... Ouais, bah chère, ça a bien fait, le vieux rageux. Et moi on m'avait, j'étais rigolo, je faisais des blagues et tout, on m'a dit non mais toi, tu sais quoi, on va te mettre à la musique. Je fais ok. Et j'étais allé dans un Gilbert jeune en bas de chez moi, qui vendait des cassettes d'occasion. Et mes parents, je devais avoir, je sais pas, je devais avoir 8 ans, un truc à masse. et il m'avait donné de la thune et je suis arrivé, j'ai vu une cassette avec... c'était l'album No Prayer For The Dying, la pochette elle est juste hardcore, t'as Eddie qui sort d'une tombe et qui prend un gars par le coup comme ça et je suis rentré avec cette cassette à la maison. Je me suis fait fumer par mes darons et je suis arrivé le lendemain avec cette cassette à l'école et je me suis fait fumer total. J'ai le droit de faire des fucks ou pas à la caméra ? Non faut éviter ? [01:09:34] Speaker C: Je pense que ça passe. [01:09:36] Speaker D: Du coup, en fait, je vais pas le faire. Mais fuck mes profs qui m'ont dit que Iron Maiden c'était pas bien. [01:09:44] Speaker C: C'est le début de ton échec scolaire ? [01:09:45] Speaker D: Ouais. C'était le début de ma galère musicale aussi. Et de ta carrière musicale ? [01:09:54] Speaker A: Les deux. Est-ce que c'est justement quand on a des soucis à l'école que l'on devient artiste ? [01:09:58] Speaker D: Je sais pas, moi j'étais pas fait pour l'école, l'école c'était de la merde, on m'apprenait de la merde et on me faisait sentir comme une merde, du coup je disais en merde, voilà. [01:10:07] Speaker C: Putain on dirait les paroles de Limby Skit. [01:10:09] Speaker D: Mais non je me sentais pas bien à l'école, je fittais pas dans la case. [01:10:19] Speaker A: C'est ça qui t'a donné envie de frapper sur une batterie ? [01:10:21] Speaker D: Bah ouais, c'était un concours de circonstances, j'ai commencé le skate et la batterie en même temps. Bam, échec. Instantanément, j'étais parti pour aller dans un mur. [01:10:28] Speaker A: T'as fait entrer les bonnes personnes. [01:10:31] Speaker D: Non mais en vrai, je regarde pas du tout. J'ai peut-être pas le bac, j'ai pas fait d'études, mais je fais ce que je kiffe aujourd'hui. J'arrive à gagner ma vie comme ça, tu vois. [01:10:40] Speaker C: Et depuis un moment ? [01:10:41] Speaker D: Depuis un petit moment, ouais. Depuis deux semaines. [01:10:47] Speaker A: C'est parce que tu as plusieurs projets ? Ou c'est parce qu'aujourd'hui vous avez réussi à construire quelque chose avec plus fantômes, bagarres ? [01:10:53] Speaker D: C'est plus bagarres pour le coup. Fantômes, c'est en mode... Est-ce que bagarres. [01:10:57] Speaker A: Permet à un fantôme de vivre aussi ? [01:10:59] Speaker D: Ça me permet de pouvoir, dans mon temps libre, je tiens à le signaler parce que sinon je vais me faire fumer par mes amis de bagarres. Non, ça me permet de faire fantôme en mode... C'est un grand luxe. Déjà bagarres, on le fait vraiment par passion, par conviction. Et parce qu'on aime ça et parce qu'on a des choses à dire. Et Fantômes, c'est pareil. Je pense que c'est pour ça qu'on fait de la musique ensemble. On ne fait pas de la musique pour être des rockstars, que ce soit Bagarre ou Fantômes. C'est du plus, c'est la cour de récré un peu. Je pense que c'est vraiment ça. Moi, je dirais le plus. C'est vital, tu le fais parce que tu as besoin de le faire. Et ça sonne franchement, on dirait un vieux film torincé, mais c'est vrai. Moi, si je n'avais pas la musique, je ne sais pas ce que je ferais. Peut-être que je bosserais dans un supermarché où je ferais le ménage, j'en sais rien. Mais en tout cas, je n'aurais pas la vie que j'aime et que j'ai aujourd'hui, même si je galère. [01:11:59] Speaker A: C'est quand même courageux de se lancer dans juste une vie autour de l'art. [01:12:04] Speaker D: Oui c'est sûr que c'est pas le truc le plus simple. Tu veux de la stabilité, tu fais pas ça. Mais je trouve que c'est un beau challenge de se créer, d'aller chercher sa stabilité et de tout faire pour faire ce qu'on aime. Je pense pas être plus courageux que quelqu'un, c'est juste qu'il y a un moment où c'était vraiment vital et si je faisais pas ça, ça aurait été très compliqué. [01:12:32] Speaker A: Et puis tu ne veux pas vieillir avec des regrets quoi, tu ne veux. [01:12:35] Speaker D: Pas te retourner à 70 ans et te dire, putain j'aurais pu faire tout ça, je ne l'ai pas fait. Putain je voulais jouer à la Mika, j'ai jamais joué à la Mika. Non mais tu vois c'est une bataille de tous les jours après de faire de la musique, surtout de faire du rock, tu vois aujourd'hui qu'il y a un truc qui, voilà on va dire que ce n'est pas le truc qui vend le plus quoi. Ouais, ça c'est sûr. [01:12:53] Speaker A: Du coup, ce que je veux dire. [01:12:54] Speaker D: C'Est que tu le fais vraiment déjà par passion. Tu le fais pas parce que t'es sûr de devenir un rockstar. Donc du coup, c'est que du kiff déjà. Et puis après, c'est vrai que c'est une galère de faire de la musique. C'est un choix. C'est une galère, c'est un choix, mais au moins, tu te retourneras un jour et tu te diras pas « Putain, j'aurais pu faire tout ça, je l'ai pas fait. » Et tout ça, c'est à part acheter une maison. [01:13:17] Speaker A: Et tout ça, ça part d'une histoire d'école finalement. [01:13:19] Speaker D: Pourquoi la construction de cette chose ? Quand j'étais gamin, mes parents galéraient de ouf. Ils n'avaient pas de thunes, c'était ghetto. Forcément tes parents, le premier truc qu'ils vont te dire c'est... Je les aime mes parents et j'ai suivi un chemin qui était vraiment à l'opposé de ce qu'ils auraient aimé, ça c'est sûr et certain. Mais aujourd'hui ils comprennent et ils sont plutôt contents. Ils sont fiers de moi. [01:13:47] Speaker A: Ils ont vu aussi que t'as bossé, c'est-à-dire qu'à un moment ils peuvent le constater. [01:13:50] Speaker D: Alors à tous les darons qui regardent ce Twitch, il n'y en a pas du tout, c'est pas les mêmes que... [01:13:57] Speaker C: Je pense que les darons qui regardent sont plutôt cool. [01:13:59] Speaker D: Ouais voilà, c'est ce que je voulais dire. [01:14:00] Speaker C: Je pense que si leurs enfants disaient je voudrais faire de la musique, ils seront plutôt ok. [01:14:05] Speaker D: Mais par contre fais de la bonne musique. [01:14:08] Speaker A: C'est l'autre côté. [01:14:10] Speaker D: C'est l'autre côté grave. Mais non c'est important, enfin bref, c'est cucul ce que je veux dire mais s'il y a des kids qui regardent, il faut s'accrocher et surtout essayer de de trouver un juste milieu entre être raisonnable et foncer dans ce dont... Putain, j'allais faire une phrase à l'avant d'âme là, je suis incapable de la formuler. Mais croire en ses rêves, tu vois. Croire en ses rêves. Croyez en vos rêves. Croyez en qui vous êtes. Personne n'a le droit de vous dire qui vous êtes. Ça, c'est une petite dédicace à mon pote la bête de bagarre. C'est lui qui dit ça tout le temps. [01:14:46] Speaker C: Et j'ai aussi envie de dire, parce que tu commençais une phrase sur le fait d'être raisonnable dans ses choix et tout ça, c'est-à-dire que c'est bien de travailler son art et sa musique et des choses comme ça. Après, je pense qu'il faut aussi s'assurer un peu, se back-uper un peu à côté. Il ne faut pas se jeter à corps perdu en disant non mais ça va marcher parce que c'est le meilleur moyen de jamais pouvoir arriver au truc. Et il faut pas oublier qu'être artiste, parce que c'est ça à la fin, c'est être artiste, c'est un truc qui se développe aussi avec le temps. Je pense que c'est rare que dès le début, en fait c'est en pratiquant qu'on devient bon et qu'on peut produire plus. Et je pense qu'il faut pas espérer que ça vienne tout de suite. Et faut pas se dire, non mais c'est bon, ça va cartonner tout de suite. Il faut travailler, enfin faut pas oublier que c'est du travail quoi. Faut faire beaucoup de musique pour être bon et pour en faire son métier quoi. [01:15:46] Speaker D: Et faut pas avoir peur de sortir des trucs surtout. Faire beaucoup de merde. Moi j'en ai fait beaucoup des merdes. Genre vraiment, tu fais plein de morceaux de merde et puis jamais attendre avant de sortir. C'est toujours cool de sortir des trucs et jamais se dire Ouais mais peut-être que là tu vois j'attends le bon moment de rencontrer les bons temps tu sors des tu fais tu fais ouais c'est en faisant en prenant des Et. [01:16:09] Speaker C: Puis t'apprends aussi Mais de toute façon c'est ce qui s'est passé avec Fantôme. [01:16:13] Speaker D: Tu as sorti des trucs tout de. [01:16:14] Speaker C: Suite et bah ça a accroché quoi. [01:16:17] Speaker A: Il faut avoir du courage quand même. [01:16:19] Speaker D: Il faut y aller. [01:16:21] Speaker A: Et eux t'ont donné du courage, on va quand même regarder ce clip. [01:16:27] Speaker D: Je peux leur faire un petit message pour un feat ou pas ? [01:16:31] Speaker C: Est-ce que tu peux ramener tes grosses. [01:16:33] Speaker A: Boules Bors Dickinson ? Après il habite à Paris, il sera plus simple. Allez Iron Maiden tout de suite dans. [01:17:01] Speaker B: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Le serpent s'étouffe à l'intérieur de vos oreilles Il dit que vous devez voter pour ce que vous voulez entendre Peu importe ce qui se passe, tant que vous êtes d'accord Vous êtes si stupides, vous êtes si blindés Vous devez les regarder, vite ou mort Les yeux d'oiseaux dans le ciel, les pieds dans votre tête Vous devez les regarder, vite ou mort Les yeux d'oiseaux dans le ciel, Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org One day I'd like to go to a place very far away Another planet, another oxygen. [01:23:54] Speaker D: Oui. [01:23:55] Speaker A: Oui, c'est mignon, mais on aime aussi les chansons mignonnes. [01:23:58] Speaker C: Il faut soutenir les projets français. [01:24:00] Speaker A: Exactement, des Lyonnais à l'instant, dans vos oreilles, dans vos yeux, dans votre cœur, évidemment. C'était tout choupi. Et ça s'appelle Hauckmann, on en a déjà parlé. Hauckmann qui devrait sortir un nouvel album l'année prochaine. On leur souhaite évidemment beaucoup de succès. Ça commence à bien marcher pour eux. J'espère qu'ils viendront ici, sinon on n'en parlera plus. C'est le mec toujours super sympa. Ce soir donc Mouss et son ami Raph qui est avec qui tous les deux font le groupe Fantôme qu'on vous a déjà diffusé tout à l'heure. N'hésitez pas encore une fois à aller mettre ça en favori pour pouvoir écouter les morceaux sur les plateformes d'écoute et les clips comme le disait Ben aussi. [01:24:41] Speaker C: Via la plateforme de distribution de vidéos. [01:24:43] Speaker A: Mais bon, je vais faire une petite pause si tu me permets bien. Non, je ne vais pas me lever pour aller pisser maintenant. [01:24:54] Speaker C: On va essayer de faire ça pendant les clips, on respecte quand même un minimum les gens. On sait bien que ça ne fait pas partie de vos habitudes, monsieur Muss, mais sachez que nous, ici, on respecte les auditeurs. [01:25:09] Speaker D: On était en tournée, avec Mathieu, dans le van, dans l'autoroute, dans les bouchons. Pipi, voilà, il n'y a pas le choix, bouteille, bam. [01:25:27] Speaker C: Qui n'a pas pissé dans une bouteille ? [01:25:29] Speaker D: C'est pas faux, tout le monde en fait. Même moi une fois dans ma chambre. [01:25:32] Speaker A: J'Étais tellement bourré, je me suis dit j'ai pas la couragée jusqu'aux toilettes donc j'ai pissé dans la bouteille qui était à côté de moi. [01:25:36] Speaker D: Ça c'est incroyable. [01:25:37] Speaker A: Et j'ai oublié de la fermer. [01:25:39] Speaker C: Ça c'est vrai que c'est rare que tu la fermes quand même. Bon Pierre, on pourrait enchaîner un petit peu ? [01:25:48] Speaker A: Mais oui, alors il y a eu un événement quand même cette semaine, une espèce de feu. Ouais, je suis désolé. [01:25:54] Speaker C: Non mais il n'y a pas de souci. [01:25:57] Speaker A: Il y a eu un feu d'artifice doré, si je peux me permettre, on sortait de la piste. [01:26:01] Speaker C: C'est vrai que c'est doré. [01:26:04] Speaker A: Bah oui c'est doré. [01:26:06] Speaker C: En effet, il y a un groupe que j'affectionne tout particulièrement, on va pas se mentir. Un groupe avec lequel tu as joué d'ailleurs ? [01:26:12] Speaker D: Ouais, exact, Glass Joe, que j'aime beaucoup, j'adore. Groupe humeur de joint, comment il s'appelle déjà le chanteur ? [01:26:16] Speaker A: Arrête pas l'ombre ! [01:26:17] Speaker C: Alors, il a commencé Straight Edge, il avait la maladie de Crohn, il a découvert que la weed stoppait les douleurs. Bon bah maintenant il fume. [01:26:26] Speaker D: Ouais non il fume, moi j'ai fumé un sandwich. J'ai pris un sandwich avec lui, c'est un sandwich américain. Ah bah y'a que de la charcuterie non ? Y'a pas de pain, y'a rien. C'est que des épices. [01:26:43] Speaker C: Et de la salade. [01:26:44] Speaker D: Du cheddar et non il n'y a même pas de salade. [01:26:46] Speaker C: Il y a juste de l'origan, beaucoup d'origan. [01:26:48] Speaker A: Donc ils ont fait quoi Glashow ? [01:26:51] Speaker C: Donc Glashow vient de sortir, il y a un article qui est sorti sur Revolver Mag et du coup sur la boutique de Revolver Mag, ils ont sorti une édition spéciale. Donc il y a deux éditions différentes. Il y a une édition, un pack qui comprend tous les albums de Glashow en vinyle. qui sont édités avec un artwork spécifique, très dans l'univers glajoque minimaliste, juste les typos, et un livre hardcover qui s'appelle « The Authorized Oral History », donc en fait c'est que des gens qui racontent le groupe. Donc c'est autorisé et c'est du coup un livre de photos avec des témoignages de gens comme les gens de Quicksand, les gens de Vision of Disorder, donc les gens qui ont vu ce groupe naître à l'époque. Et du coup, il y a aussi énormément de photos qui sont des photos inédites, qui racontent l'histoire. des premiers flyers, des premiers concerts. J'ai juste vu des aperçus parce que ça n'a pas été publié encore. Et donc voilà, il y a la précommande de ce pack pour la modique somme de 170 dollars. Il y a quand même cinq ou six vinyles. Il y a cinq ou six vinyles, un hardcover, un bouquin hardcover, enfin couverture rigide. Donc voilà. Et il y a aussi, ils ont sorti à côté, on peut aussi acheter le pack avec, pour moins cher, le pack et les vinyles sont dorés. Tout est doré. Couleur or. Mais par contre, les vinyles sont vraiment en mode doré. Et après, ils ont sorti aussi, du coup, le pack de vinyles. En noir ou en blanc, on choisit. Avec le vinyle noir ou le vinyle blanc et la pochette noire ou la pochette blanche et la typo couleur inversée. Et le bouquin aussi en soft cover, donc moins cher. Ou noir ou blanc, pareil pour la cover. Donc les objets ont l'air quand même assez beaux. [01:28:53] Speaker A: Un beau cadeau de Noël. [01:28:54] Speaker C: Exactement, voilà. Et puis c'est de la Joe, voilà. [01:28:58] Speaker D: C'est de la Joe, grave de ouf. [01:29:00] Speaker A: Moi ce n'est pas assez, je ne vais pas me permettre. [01:29:03] Speaker C: Moi c'est mon groupe préféré, je ne. [01:29:06] Speaker A: Sais que parler aux spécialistes. [01:29:08] Speaker C: Mais c'est un groupe qui est ouf quoi. Toi tu as joué avec eux. [01:29:14] Speaker D: J'ai beaucoup écouté surtout. [01:29:15] Speaker C: Et il faut dire en live il se passe un truc, je ne dirais pas que c'est le groupe qui joue parfaitement. Mais par contre, il y a une vibe qui est ouf. Et puis ce guitariste qui est en train de danser de la bossa nova alors qu'il envoie les plus gros riffs. [01:29:30] Speaker D: C'est marrant, on dirait un personnage de South Park, la manière dont il bouge. C'est assez marrant, c'est exactement ça. [01:29:37] Speaker C: Ou tu sais les petites... les petites vaïnées, tu sais, qui bougent à l'arrière des... [01:29:45] Speaker D: Ils devraient faire ça en merche, avec lui. Comment il s'appelle déjà ? [01:29:48] Speaker C: Avec lui, là, voilà. [01:29:51] Speaker B: Avec lui. [01:29:51] Speaker C: Beck. Beck ? Justin Beck. [01:29:53] Speaker D: Justin Beck. T'as un Justin Beck dans ta voiture comme ça, avec une petite jupe à l'origine. Trop stylé. [01:29:59] Speaker C: Du coup, j'ai choisi un clip qui est issu de leur dernier album en date, qui s'appelle « Material Control », qui est sorti en 2017, je crois. C'est très drôle, quand l'album est sorti, j'étais à New York avec un autre groupe français qui enregistrait là-bas, et un ami à moi qui s'appelle Julien Benatar, enfin nous, Julien qui me dit, attends je suis sûr que pour la sortie de l'album, ils vont faire un concert secret quelque part à Sandvitus. à Vitus. Et du coup, je lui dis, bah vas-y. Et là, ils trouvent le lien en avance. On achète des places. Du coup, je suis allé les voir le jour de la sortie de l'album. Je suis allé les voir jouer à Saint Vitus. Et donc, c'était interdit de filmer pendant ce concert parce que eux filmaient des choses et ils ont filmé en fait toutes les scènes de live qui se trouvent dans ce clip. Voilà, je l'ai su qu'après, du coup. [01:31:04] Speaker A: Très bien. Très très bien. Je n'ai rien à ajouter. Je pense que c'est très bien. Je ne connaissais pas le clip non plus. [01:31:10] Speaker C: D'accord. [01:31:11] Speaker A: J'ai aimé ce petit clin d'œil que tu m'as fait à la fin du clip. [01:31:13] Speaker C: Exactement. Si vous aimez Pierre ou si vous voulez le connaître, regardez ce clip. [01:31:18] Speaker A: Faites pareil. [01:31:19] Speaker C: Gladio, Shira dans Bang Bang et sur Restless. [01:32:35] Speaker B: Il n'y a rien qui me surprend. I decided it was time for me to live with the hardest part of strife They say you either get busy with livin' or get busy dyin' You see there's only one me and I'mma be who I'm supposed to be Nobody said it would be easy See I was never given much, I wanna take that too But everybody gets a chance to do what you gotta do Can't nobody take it from me or make me wanna quit You only get one life, no matter what you better live it C'est parti ! Musique d'outro. [01:38:42] Speaker A: Et oui, ils ne sont pas morts. Non, non, ils existent bel et bien toujours. Alors après, c'est plus vraiment le groupe en entier, mais il y a au moins Sonny, je sais plus comment il s'appelle, le chanteur qui est toujours là. Et là, une invitée très spéciale, la chanteuse de Ginger, Tatiana, qui est là. Alors bon, le morceau n'est pas extraordinaire, on ne va pas non plus dire que c'était un excellent moment, mais je suis un petit peu fan de P.O.D, j'ai eu des dreadlocks, bon bah du coup, ça me rappelle quand j'avais des cheveux. [01:39:13] Speaker C: Comme toi, trois minutes, voilà. Si tu n'aimes pas, au moins ça ne dure pas trop longtemps. [01:39:17] Speaker A: Oui, puis ça, ce n'est pas non plus un enfer cette chanson, ça reste des refrains à chanter comme ça, c'est un peu comme la chanson qui faisait sur les gamins, « Youth of the Nation ». [01:39:28] Speaker D: Ah ouais, celui-là était trop bien ce matin. [01:39:31] Speaker C: J'ai eu très peur pendant un moment. [01:39:33] Speaker D: Ah non, non. [01:39:35] Speaker A: Non, ou alors t'as eu très peur de la coupe de cheveux de mousse. [01:39:37] Speaker D: Oh, tranquille avec ma coupe de cheveux là, oh. [01:39:39] Speaker A: Mais non, mais attends, je kifferais avoir des cheveux, donc je me moque, mais moi j'en ai quatre qui font comme ça. [01:39:44] Speaker D: T'exagères un peu, non ? Non, non. Ok, sans transition, on passe à la suite. [01:39:47] Speaker C: Attends, attends, regarde, je mets la caméra sur toi, regarde bien, montre. [01:39:52] Speaker D: Ouais, ça va. [01:39:54] Speaker A: C'est parce que t'as toujours été gentil aussi. [01:39:56] Speaker C: C'est pas faux. [01:39:56] Speaker A: Quand je pense que j'ai essayé de le pécho 20 fois, ça a jamais marché. [01:39:59] Speaker D: Je suis difficile, moi, tu sais. On m'attrape pas comme ça, moi. [01:40:06] Speaker A: Bon, on en est où ? [01:40:07] Speaker C: Contrairement à Pierre qui apparemment s'envoie en l'air à Go Go. [01:40:09] Speaker A: Oui, c'est ça, oui. Big up. Tu as choisi d'autres chansons aussi qui représentent ? Là, on en a Offspring. Quand je suis tombé là-dessus, je me suis dit qu'après, qui n'a pas écouté Offspring dans les années 90 ? La radio au moins, quand t'étais sur Fun Radio, tu tombais sur le Spring. [01:40:29] Speaker C: J'écoutais pas Fun Radio. [01:40:31] Speaker A: Ah non, t'étais écouté Skyrock. [01:40:33] Speaker C: Non. [01:40:34] Speaker A: T'écoutais Energy. [01:40:35] Speaker C: J'écoutais pas la radio. [01:40:36] Speaker A: Ah oui c'est bon, j'ai pas l'air. Mais ça va, on peut s'engueuler, laissez-nous un moment tranquille. [01:40:42] Speaker C: Pardon, on apprend à se connaître, ok ? [01:40:43] Speaker D: Waouh, vous êtes mal barrés. [01:40:47] Speaker C: Je le connais déjà bien assez. [01:40:50] Speaker D: J'en doute pas. [01:40:52] Speaker C: J'en sais trop. [01:40:53] Speaker D: Ouais, ça va trop loin, sauvez-moi ! Non, dites pas plus. [01:40:57] Speaker A: Non, il m'a jamais rien fait par contre, il m'a déjà vu mettre des chameleaux dans le cul. [01:41:01] Speaker D: Ah bah ça c'est chameleaux brûlés au. [01:41:03] Speaker C: Feu de bois ou ? [01:41:03] Speaker A: Non, non, ils sont sortis comme brûlés. [01:41:04] Speaker D: Au feu de bois. [01:41:05] Speaker C: Allez, allez, on va enchaîner du coup, tu peux nous en dire un peu plus sur Offspring maintenant ? [01:41:12] Speaker D: J'ai mal aux oreilles, ça siffle. [01:41:14] Speaker A: Non mais Offspring, pour moi tout le monde a écouté ça, c'était l'époque collège quoi. [01:41:19] Speaker D: Mais oui, incroyable, l'album Smash, incroyable. [01:41:22] Speaker A: C'est tout ce que tu vas me dire, tu m'as fait chier pour ce. [01:41:24] Speaker D: Que tu vas dire. [01:41:25] Speaker A: Mais par rapport à Iron Maiden, c'est la suite, j'imagine que c'est ce qui. [01:41:29] Speaker D: T'Arrive à appeler le skate. En tout cas c'est ce qui m'inspire encore beaucoup avec Phantom, ça c'est sûr et certain. Que ce soit la vibe, la musique, c'est marrant parce qu'on parlait de faire une cover en live, de reprendre ce morceau justement. [01:41:45] Speaker A: D'accord. [01:41:46] Speaker D: C'est un morceau que j'écoute énormément, je pense que j'ai dû l'écouter 200-250 fois là, ces deux dernières semaines, c'est pas une blague, en replay. [01:41:56] Speaker A: Mais ça t'a apporté quoi exactement Spring. [01:41:58] Speaker D: Ce côté joyeux, ce côté réconfort ? Quand t'es gamin et que tu commences à écouter ça, tu comprends rien aux textes. Tu comprends rien aux paroles, mais je trouve que dans la musique, il y a un truc hyper vif, hyper... Comment dire ? [01:42:17] Speaker C: C'est un côté un peu spontané et un peu décomplexé peut-être ? [01:42:23] Speaker D: T'es complexé ? Ouais, y'a ce côté en mode... Moi à cette époque là j'étais... Ouais pas mal, il met des coups de pied dans les fourmilières. [01:42:30] Speaker C: C'est vrai, j'essaie de faire avancer cette émission. [01:42:32] Speaker D: Soyez indulgents, on est dimanche, on a eu un long week-end. [01:42:38] Speaker A: C'est tous les dimanches l'émission, sans direct, donc voilà. [01:42:41] Speaker C: Mais c'est toujours lui qui est à côté de moi, donc j'aimerais me dire. [01:42:45] Speaker A: Que physiquement en tout cas c'est toujours moi. [01:42:48] Speaker D: Sympa, je reviendrai. [01:42:50] Speaker C: Si on t'invite. [01:42:53] Speaker A: Je voulais dire un truc tout à l'heure parce que je t'ai coupé, t'étais en train de commencer à dire un truc. [01:42:56] Speaker C: Non mais c'est bon, j'avais fini, je demandais si c'était le côté spontané et décomplexé qui les posait. [01:43:02] Speaker D: Au-delà de ça, c'est vraiment la charge de son que tu prends quand t'es gamin. Moi je connaissais pas, après j'avais découvert Iron Maiden, mais c'était encore un truc nouveau, c'était beaucoup plus actuel, c'était beaucoup plus... [01:43:12] Speaker C: En termes de production, c'est autre chose aussi. [01:43:13] Speaker A: Ouais, carrément. [01:43:18] Speaker D: Mais non, il y a un truc où tu t'identifies totalement, tu comprends rien à ce que dit le gars, mais tu te vois en lui, t'as cette vibe de vandalisme total. [01:43:35] Speaker C: En plus je pense que pour toi c'était aussi concomitant avec un peu la découverte du skate et des choses comme ça. [01:43:40] Speaker D: Et puis j'étais clairement dedans tu vois. [01:43:41] Speaker C: Il y a aussi le mode de vie, enfin le lifestyle, qui va avec ça. [01:43:51] Speaker D: En tout cas Spring ça a bercé mon adolescence, clairement. [01:43:56] Speaker A: Tu t'étais fait plein de copains et copines avec Spring ? [01:44:01] Speaker D: Non, j'avais pas des tonnes de copains. Non j'avais des potes du skate et les gens qui jouaient avec des terminales. [01:44:08] Speaker A: Donc là tu étais déjà... Ouais j'étais. [01:44:10] Speaker D: En 6ème et j'avais un groupe avec des terminales, c'était un délire. Ah ouais ? Ouais, qui ressemblait au Hanson. Les Hansons, tu te rappelles ? Qui ressemblaient aux Hansons ? [01:44:17] Speaker A: Aux Hansons, ouais. [01:44:19] Speaker D: Et toi tu faisais comme ça... Ouais, non moi j'étais... [01:44:23] Speaker A: On veut des photos, c'est dommage. [01:44:24] Speaker D: Ah bah il y avait une coupe de cheveux déjà. [01:44:27] Speaker C: À l'époque il y avait une coupe de cheveux qui était très... [01:44:30] Speaker D: Laquelle ? [01:44:31] Speaker C: Non mais c'était une coupe un peu plus... T'avais les cheveux un peu plus longs. [01:44:36] Speaker D: Un peu plus bouclés. [01:44:38] Speaker A: Bouclés ça on s'en fout mais t'avais des cheveux longs quoi. [01:44:40] Speaker D: Ouais j'avais des cheveux longs ouais. T'avais des cheveux longs c'est pas faux. [01:44:45] Speaker C: Bon allez on peut écouter Offspring. [01:44:46] Speaker A: Offspring c'est vraiment le truc pour faire la teuf aussi. C'était plus le cas en tout cas que Grindé. Tu vois c'était différent pourtant c'était dans le même style de musique. [01:44:55] Speaker C: Je pense que ça dépend aussi de quel âge t'avais au moment où c'est sorti. [01:44:59] Speaker D: Ouais c'est sûr. [01:45:00] Speaker C: Parce que je pense qu'il est un peu plus jeune que toi Pierre tu sais. [01:45:03] Speaker A: Oui, c'est possible. [01:45:04] Speaker D: Peut-être pas beaucoup plus, les gars. [01:45:06] Speaker A: J'ai 43, donc il n'est pas loin. [01:45:09] Speaker D: J'ai 66, mon pote. Bam, dans la gueule. [01:45:10] Speaker A: Tu ne les fais pas. Mais ça, c'est le petit foulard. [01:45:13] Speaker D: Quel style ! Mais c'est vrai qu'Auspring c'était une musique un peu pour faire la teuf à. [01:45:19] Speaker C: L'Époque En tout cas je sais pas. [01:45:21] Speaker D: Tu vois mais il y a un truc tu vois quand t'as l'image des soirées de ricains avec les gobelets rouges à faire des beer pong et se mettre des entonnoirs dans la bouche Tu. [01:45:29] Speaker A: Vois ce que je veux dire genre c'était... Ils mettaient ça, ils mettaient du new. [01:45:35] Speaker D: Metal et aujourd'hui est-ce que tu fais encore la teuf avec ça ? En tout cas j'ai l'impression que ça se cristallise un peu ça tu vois Auspring c'est un truc un peu festif, un peu marrant Et nous c'est une charge nostalgique aussi de ouf quoi, c'est un peu notre adolescence quoi. Même au-delà de festif, il y a ce truc de dire fuck à tout ce qui te brise, tout ce qui t'empêche d'être un peu toi-même, que ce soit l'école, les parents, tous ces clichés un peu... Mais il y a ce truc de fuck à tout ce qui me fait chier et puis voilà je suis fullsbone et j'existe quoi. C'est ça qui m'a fait du bien moi. [01:46:13] Speaker A: T'es toujours un petit peu adolescent ? [01:46:15] Speaker D: Toujours. T'as vu comment je parle ? [01:46:17] Speaker A: T'es un peu plus responsable que moi donc je te dis que tu n'es plus adolescent. Rage adolescente toujours présente. [01:46:24] Speaker C: C'est pas de moi, c'est de Rise of the North Star. [01:46:27] Speaker D: Incroyable. Je pensais que ça lançait un slam. J'aimerais poser un slam. [01:46:34] Speaker A: On y va ? Ça s'appelle Self-Esteem, là je pense que tout le monde va chanter chez soi parce que c'est le classique et c'est donc The Offspring. [01:46:48] Speaker B: La la la la la ! C'est parti ! That's okay cause I got no self-esteem We make plans Go out at night J'attends jusqu'à deux, puis j'allume la lumière. C'est une rejection. Je t'ai appelé une fois Je pensais que j'avais eu un feu d'arme Je suis allé à l'extérieur Musique du générique C'est parti ! Je devrais être sous ton esprit en ce moment. [01:54:11] Speaker A: Le tout dernier Alkaline Trio dans Bang Bang, un groupe qui existe encore, un groupe que j'aime beaucoup, je suis content. C'est toujours aussi léger, peut-être un peu plus, mais c'était mignon. J'avais envie que les gens puissent le découvrir parce que c'est quand même un groupe qui a marché en France, jamais. Alkaline Trio, ça a toujours été un peu compliqué. C'est vrai. [01:54:31] Speaker C: Parce qu'après nous, on n'est pas très tout ce qui est pile, tout ça. [01:54:34] Speaker A: Je me suis dit bon, je ne. [01:54:37] Speaker C: Sais pas quoi faire. J'attendais un moment pour... Plaglisser. [01:54:41] Speaker A: Enfin, si je peux me permettre. En dehors de l'alcaline trio. La blague évidemment, ça va de soi. Je vois rire. [01:54:49] Speaker C: Tu penses à des choses. [01:54:49] Speaker D: Il ne jure jamais moi. Non, ça je n'ai jamais vu rire. [01:54:53] Speaker C: Une fois il faisait comme ça, et en fait c'est parce qu'il avait très mal. [01:54:57] Speaker A: C'est parce qu'il avait de la salade entre les dents ? Et ça lui faisait une blessure à la gencive ? [01:55:00] Speaker C: Je ne sais pas si j'ai déjà vu ça mais... [01:55:02] Speaker D: C'est déjà arrivé ? [01:55:04] Speaker A: Bon bref, justement là j'ai choisi de moi-même de passer un petit clip d'Admirals Arms parce que moi je t'ai connu avec ça et que j'avais envie de faire un petit clin d'œil à Mathieu parce que j'ai bossé avec lui pendant très longtemps, enfin on a bossé avec lui pendant très longtemps et que... [01:55:22] Speaker D: C'est sa particularité ! [01:55:24] Speaker C: Je pense que si t'as passé du temps avec Mathieu, tu t'en souviens forcément. [01:55:27] Speaker D: On peut le dire, il marque les esprits. [01:55:32] Speaker A: Il nous a fait rire tellement, on a chialé et tu venais tout le temps nous voir. Qu'est-ce qui s'est passé ensuite ? T'as décidé d'arrêter de plus aller dans ce genre musical pour une raison particulière ? Tu voulais juste avoir plus de douceur parce que t'es très ouvert musicalement ou c'est que t'as découvert quelque chose après ? [01:55:50] Speaker D: Je suis très ouvert musicalement, certes. Mais non, ça faisait longtemps qu'on faisait ça. On a quand même beaucoup tourné en Europe. On a eu la chance. Moi, les premières dates que j'ai faites, c'était aux Etats-Unis, au Warped Tour, au Festival Vans Warped Tour. C'est la première fois déjà que j'allais aux Etats-Unis. Découvrir les joies de la douane. Quand tu t'appelles comme je m'appelle et de passer deux heures à la douane avec des questions de ouf. Petit moucheron là chez vous. [01:56:18] Speaker A: C'est moi. [01:56:19] Speaker D: Je vais pas savoir d'où il sort. [01:56:21] Speaker C: Et t'as aussi découvert que pour dire sauce en anglais, c'était pas sausage ? [01:56:26] Speaker D: Ah ouais, incroyable, incroyable. Incroyable, j'ai quand même sorti pendant deux semaines. C'est quoi cette histoire ? Celle-là, elle était incroyable. [01:56:34] Speaker C: C'est con, c'est de ma faute. [01:56:35] Speaker D: J'arrivais dans les fast-foods, et moi j'arrivais en mode... [01:56:38] Speaker A: Mais j'imagine trop en plus, lui demander ça gentiment. [01:56:40] Speaker D: J'arrivais en mode, hello, T'aurais pas sausage ? Non, mais c'était incroyable. Can I get this burger, yes, with a ketchup sausage ? Ah yes, this, ketchup sausage ! Du coup j'étais en mode trop saoulé. C'est presque mignon. C'est quoi ces américains ? [01:56:58] Speaker C: C'est mignon ! [01:57:00] Speaker D: Et c'est moi qui étais trop con, qui n'avais rien compris. [01:57:02] Speaker A: Mais c'est mignon, effectivement. [01:57:03] Speaker D: C'était mignon, ouais. C'est le même mot. [01:57:05] Speaker A: Mais c'est surtout sympa de la part. [01:57:07] Speaker D: De tes collègues de ne t'avoir rien dit. Ouais, j'avoue. [01:57:10] Speaker A: Oh, it's not grave. [01:57:12] Speaker D: Ça, je l'ai jamais sorti quand même. [01:57:14] Speaker C: C'est quelqu'un d'autre, je dirais pas qui c'est. Peut-être qu'il était batteur aussi, peut-être dans un groupe avec qui vous avez fait des tournées. [01:57:21] Speaker D: Tu me diras en off. Ouh, ok, it's not grave, ok, merci pour l'info. Je sais qui t'es, voilà. [01:57:35] Speaker A: Mais donc du coup, après ça, après avoir fait toutes ces tournées, t'avais envie de... [01:57:39] Speaker D: C'était cool, après la fin entre nous était un petit peu compliquée. C'est vrai que quand tu tournes plusieurs semaines d'affilée, voire un mois entier en te claquant deux jours off, et en jouant tous les jours, à dormir dans le van, à moins 18 degrés, il y a un moment où tu commences à être un peu sautant sur l'eau. [01:57:56] Speaker A: Ça fait quelques éléments qui s'accumulent. [01:57:58] Speaker D: Ouais, il y a un moment où j'en ai eu trop marre. [01:58:01] Speaker C: Ah, puis après, il y avait des mecs qui étaient tout le temps en retard aux répètes. [01:58:05] Speaker D: Ça, c'est moi, ça. Moi, le retard, c'est moi qui l'ai inventé. Regarde dans le dictionnaire, il y a ma tête au-dessus de la définition du mot. En retard, c'est Wem. [01:58:17] Speaker A: D'être en groupe c'est quand même quelque chose de compliqué aussi quand ça tourne beaucoup. [01:58:19] Speaker D: Surtout que tu gagnes pas ta vie. Moi je bossais à côté à Nussbaum, un shop de skate à Nation, qui ont été très cool avec moi, qui m'ont laissé quand même faire ce que je voulais faire. Mais il y a un moment, tu gagnes pas ta vie, tu tournes... Déjà c'était un grand luxe parce que ça nous coûtait pas de thunes de notre poche, ce qui est quand même déjà un truc de ouf dans cette scène-là. Mais au bout d'un moment, quand tu dors par terre dans le van, assis pendant un mois entier, t'en peux plus quoi. [01:58:49] Speaker A: C'est-à-dire que le truc qui est marrant au début devient un peu... Bah ouais. [01:58:53] Speaker D: Il y a un moment où... [01:58:54] Speaker C: C'est-à-dire qu'un moment, la passion et le plaisir de tourner avec des groupes que tu kiffes, ne suffit pas à balancer la fatigue. [01:59:04] Speaker D: On a tourné avec des groupes de ouf en plus. On a tourné avec Norma Jean de Chariot, de Chariot incroyable. C'est des groupes que j'écoutais depuis tout petit, c'était quand même un truc de ouf de te dire... Moi le petit Kabil là, qui fait du skate depuis qu'il a 8 ans, qui s'est mis à écouter des groupes, qui s'est mis à faire de la batterie, de la musique, qui a écouté ces groupes là, te dire que t'es en tournée avec eux, c'est quand même incroyable. Et puis d'apprendre à les connaître et de te rendre compte que c'est des gens trop cools, c'est des humains comme toi, c'est quelqu'un comme t'aurais pu rencontrer dans un bar ou un concert ou je sais pas où, tu vois. Ça c'était une bonne fin ou je ne sais pas où. [01:59:47] Speaker A: En fin de compte ça reste des gens, des vrais goûts, des vraies personnes quoi. [01:59:51] Speaker D: Après tu te rends compte de gens que tu te dis ah ouais putain j'ai écouté sa musique. C'est un gros bouffon, c'est un gros gars pas cool. Je ne dirais pas de nom. [02:00:04] Speaker A: C'est dommage, c'est ce qu'on voulait. [02:00:06] Speaker D: Le chanteur de Norma Jean. Je balance coup de pied dans la fourmilière. Non, pas très sympa, pas très cool. Pas très cool. Pourquoi t'as briqué du coup avec ce style de musique ? Parce qu'il n'y a pas de thune mon gars, il n'y a pas de moula dans le milieu j'ai envie de dire. [02:00:22] Speaker A: Mais t'es pas parti vers l'autre musique pour l'argent ? [02:00:26] Speaker D: Non, si je le faisais pour la musique ça se saurait, mais non, pas du tout. Oh le lapsus ! Et voilà, vous avez des coups de départ, c'est qui le vrai mousse ? C'est Wam du Zeyo de la Moula, envoyez vos thunes à... au zéro, je sais pas, j'ai pas de numéro, faudrait que j'en fasse un. Mais... j'ai plus rien à dire. [02:00:50] Speaker A: Non mais si, mais t'as coupé pour aller vers quelque chose de plus doux. [02:00:54] Speaker D: T'Avais envie de changement. J'avais envie de changement et puis même c'était quand même assez fatigant de tourner dans ces conditions, en vrai. Et puis j'avais trop, j'avais trop vu. [02:01:02] Speaker A: Mais ça pouvait se renouveler avec les autres styles de musique. [02:01:05] Speaker C: Non mais en fait j'ai l'impression que ce qui s'est passé c'est surtout que quand Admiral Zem s'est arrêté, T'as fait moins de musique et t'as un peu repris par des gens que tu connaissais d'avant qui t'ont contacté. [02:01:19] Speaker D: Ouais, je me rappelle plus exactement, mais non, c'était juste... J'étais un peu deg de la musique en vrai. [02:01:26] Speaker A: Ah oui, ça t'avait un peu vacciné. [02:01:28] Speaker D: Tu sais, tu passes ton temps à t'embrouiller dans un van, dans des salles, tu n'es jamais chez toi, tu ne gagnes pas ta vie. C'est très difficile psychologiquement. [02:01:38] Speaker A: Il y a une période de rétablissement. [02:01:42] Speaker D: Même quand tu passes trop de temps à galérer comme ça et tu ne vas pas vivre correctement, il y a un moment où tu subis de ouf. La passion s'estompe un peu. Putain c'est beau, putain j'adore quand tu parles. [02:01:53] Speaker A: Non parce que ça peut faire kiffer, on te dit mec t'as 30 dates aux Etats-Unis, tu te pignoles un peu. [02:01:59] Speaker C: Parce que t'es content quoi. Oui et puis après tu les subis et après tu te dis ah non... T'sais c'est comme quand t'as pas dormi depuis deux jours, c'est un truc, toute ta vie devient de la merde. [02:02:10] Speaker D: Ouais grave. [02:02:10] Speaker C: Puis tu refais une nuit entière et tu fais, oh finalement ça c'est supportable. Le sommeil, la fatigue, qui lavie la vie les uns sur les autres aussi. [02:02:20] Speaker D: C'est marrant parce que tout le monde pense que c'est marrant, même encore aujourd'hui avec Bagarre, j'ai plein de gens qui pensent que tourner c'est trop cool, que je me mets trop bien, que j'ai trop de thunes, que je suis intermittent du spectacle en fait. Il y a un truc où on n'est pas des stars et encore plus avec Admirals Arms, on faisait des belles tournées avec des beaux groupes qui était assez fat, des groupes assez phares de cette scène-là, qui remplissent des mille, mille cinq, six cents des clubs vraiment bondés. Mais à un moment, tu manges de la merde tout le temps. Je me rappelle avec Normal Jean, il prenait toute la bouffe dans les loges pour le mettre dans le tourbus. Et des fois, c'était trop sympa, il nous laissait des pains de mie avec des chips. Je te jure, c'est vrai. Du coup, après, nous, on était hanté des kids, en vrai, c'est normal. Tu vois, ils sont en tournée, ils viennent des Etats-Unis, ils sont en mode... Bien sûr, ils prennent tout dans le tourbus et c'est des frais en moins pour eux. [02:03:14] Speaker C: Après, ce qu'il faut dire, c'est que ces groupes-là, Pour eux aussi, c'est quand même des conditions pas ouf. Les mecs, ils sont loin de chez eux, parce qu'un groupe aux Etats-Unis, en fait, si t'arrêtes de tourner, tu meurs. Il y a plein de groupes, il y a les mecs de First Day qui en avaient parlé, qui avaient communiqué là-dessus. Il faut se dire que ces groupes qui, en Europe, on a l'impression que ça marchait, ça reste des groupes qui galéraient de ouf, les mecs vivent avec vraiment pas grand chose, c'est pas des mecs qui roulent sur l'or non plus. [02:03:50] Speaker A: Comme Tiga aujourd'hui qui dit, petite meuf, peu importe, une personne qui dit aujourd'hui je veux faire une tournée de 30 dates mais par contre je veux tout mon confort et que c'est au début de sa carrière, il vaut mieux qu'il arrête la musique. Je pense que j'ai déjà entendu des gens dire ça au début de 40 ans. Moi je veux mon bonheur et je veux mon confort. C'est bien que tu le veuilles mais non, ça ne marche pas, c'est pas possible. [02:04:12] Speaker C: Quoi ? Il n'y a pas de tourbus ? On n'a pas un tourbus par personne ? [02:04:16] Speaker A: Alors ouais. [02:04:17] Speaker D: Mais c'est marrant quand tu commences à faire de la musique, tu te dis toujours tu sais tu commences un groupe et ton rêve c'est de tourner et de jouer partout et tout et c'est trop cool genre j'enlève pas ça mais en fait quand tu finis par le vivre vraiment t'as les petites paillettes là qui s'en vont comme as et tu fais genre ouais putain c'est dur en fait putain c'est physique genre moi je. [02:04:36] Speaker A: M'Attendais pas à ça quoi tu vois. [02:04:38] Speaker C: Ce qui est drôle, pour le coup, moi j'ai fait des tournées avec des groupes, donc j'ai vu les conditions. Après je fais pas le concert, mais souvent je filme, donc ça revient. Mais bon, tu vois le background et tout ça, et surtout tu vois les confessions des gens, et en fait tu te rends compte que C'est là où c'est magique, c'est que vraiment la tournée, c'est... Tu galères, tu te fais chier sur la route. Tu arrives dans la salle, tu te fais chier, t'as froid, tu bouffes de la merde, tu fais des balances, après tu te fais chier, tu te fais chier à installer ton matos. Tu stresses avant de monter sur scène. Tu montes sur scène, t'essayes de gérer tous les problèmes techniques qu'il va y avoir parce que Quand t'es un petit groupe, c'est toujours la merde, le matos, il y a toujours des trucs qui vont pas, machin. Et pendant le concert, il y a un moment où ça se débloque. Tu kiffes, tu prends une dose de plaisir énorme. Ça se termine et blam ! Ça repart et tu repenses à tout ce qui n'a pas marché pendant le concert, tout ce qui t'a saoulé. Le fait que tu vas mal dormir le soir. Du coup, tu te bourres la gueule pour essayer de t'amuser et d'oublier les trucs qui t'ont fait chier. Et en fait, c'est vrai que les musiciens, souvent, ils vivent juste pour ce petit moment de partage avec le public. [02:06:00] Speaker D: Beaucoup de temps perdu, entre guillemets. Mais c'est vrai que le moment du concert, c'est tellement incroyable. C'est un échange qui est fort, qui est puissant. Puis c'est un moment où tu donnes et tu reçois. Quand t'es là, à ce moment-là, tu te dis ça vaut le coup. Et c'est ça qui te fait tenir en vrai. [02:06:27] Speaker C: En vrai, c'est ça qui fait que tu y retournes, c'est quand t'arrives à. [02:06:30] Speaker D: Penser à ça en fait. [02:06:32] Speaker A: Parce que c'est si puissant que ça. [02:06:34] Speaker D: Complètement, franchement, c'est un truc de ouf. Je pense que c'est un peu à la même image qu'un concert de ouf que tu peux vivre. Je pense que ça va un peu dans les deux sens. [02:06:47] Speaker C: Il y a un espèce de sentiment d'accomplissement, quoi. [02:06:51] Speaker D: Tu sens que tu... [02:06:53] Speaker C: Enfin, voir des gens... J'imagine que quand tu vois... Moi, déjà, quand je suis des groupes que je connais bien et tout ça, et que je vois des gens en trans en train de dire les paroles de trucs, il y a un sentiment de... de fierté, de plaisir. [02:07:16] Speaker D: Même au-delà de la fierté, c'est puissant, c'est vraiment une charge. [02:07:23] Speaker A: T'es content déjà que ce que t'as fait, que ce que t'as créé touche des gens et puis les fasse vivre. [02:07:28] Speaker D: C'est surtout quand tu te rends compte que ça parle à des gens. qu'il y a des gens qui écoutent ta musique, qui écoutent tes paroles et qui s'identifient à ça. La plupart des tracs qu'on peut faire, t'es dans ta chambre ou dans ton lit ou dans le métro, t'écris et quand t'écris un truc vraiment... qui te tient à cœur, ou un truc que tu vis, quelle que soit la manière dont tu le vives, le jour où ça se retrouve déjà en mode enregistré, et le moment où tu le donnes en live, c'est un truc de ouf. Moi je me rappelle, pour exemple, avec Bagarre qu'à Billy Forney, j'avais jamais chanté avant, Et là je me retrouve en front line, alors que j'avais passé toute ma vie derrière une batterie à chanter un morceau sur une phase de ma vie qui est quand même extrêmement importante. Et tu vois des kids qui viennent et qui se sentent comme toi, qui se disent, putain, je suis rebeu, non, je ne suis pas le cliché de l'Akara comme tout le monde peut te le faire entendre ou du fils d'émigré purement muslim et tout. Non, je vis en France, j'ai grandi en France, j'ai grandi à l'occidentale, j'écoute du rock, j'écoute du punk, je fais du skate. Je suis comme tout le monde, en fait. Quelles que soient mes croyances, le bâtard, je t'ai vu. Mais non, en vrai, qui que tu sois, d'où que tu viennes, quelles que soient tes croyances, quelles que soient tes convictions, bah voilà, t'es quitté. Et puis c'est important de se faire exister, de se sentir exister, tu vois. Puis c'est trop beau quand il y a des gens qui te le renvoient et qui te disent, putain, merci pour ta track parce que ça m'a fait du bien. C'est quand même, c'est méga puissant. Au-delà de l'accomplissement, d'être fier d'avoir fait un morceau. [02:09:24] Speaker A: On va regarder Camille Forni tout de suite. [02:09:27] Speaker C: On le regardera peut-être un peu plus tard. [02:09:29] Speaker D: J'ai plein d'anecdotes. J'ai regardé il n'y a pas si. [02:09:32] Speaker A: Longtemps, quand il m'a envoyé, j'ai fait « je ne peux pas lui dire. [02:09:34] Speaker D: Qu'On ne peut pas le passer parce. [02:09:38] Speaker C: Qu'Il y a plein de choses à dire ». [02:09:39] Speaker A: Elle est trop bien cette trinquantise. Mais par contre, on va écouter une autre chanson qui est délicieuse. Moi j'avais adoré Admirals Arms et j'avoue que ça a été un beau moment de ma vie, ça marque un petit peu cette période-là aussi. [02:09:49] Speaker D: Moi je regrette de plus savoir faire de la batterie comme avant, comme dans les raz. La double ? Ça se perd pas ça, t'inquiète. Ah si, ça se perd. [02:09:59] Speaker A: Ça picote toujours un peu au début. [02:10:00] Speaker D: Mais après ça passe. [02:10:02] Speaker B: Allez, Admirals Arms dans Bang Bang ! C'est parti ! Oh, putain ! Et je peux croire que c'est juste une édition de Shadow of Reign ! Mon esprit est en guerre avec moi-même Il me semble que je suis quelqu'un d'autre Ces démons que je ne peux pas dénoncer H A T A A A A A A A A A A A. [02:18:06] Speaker C: Ah bah la délicatesse allemande ! Ah bah je savais pas que Philippe Etchebest était chanteur d'un groupe de métal allemand ! [02:18:14] Speaker A: Oui, Amy Given Day, ça marche plutôt pas mal pour eux, avec en featuring le chanteur de Anne is OK, qui est un groupe qui marche très très bien aussi. Comme on disait, façon de parler, c'est-à-dire que les gens connaissent ce nom. [02:18:27] Speaker C: Après le metalcore un peu comme ça, ça a toujours un peu le vent en poupe en ce moment et ça marche bien. [02:18:32] Speaker A: En Allemagne ça, ça doit remplir. T'as vraiment l'esprit pervers ! Oui je suis un pervers ! Mais n'empêche que même ma main elle veut plus de moi alors ! Ça coule tout seul ! [02:18:52] Speaker C: Allez, en parlant de couler tout seul, je voudrais que mon petit Mousse, tu nous parles d'un groupe, t'en as déjà un petit peu parlé tout à l'heure, mais je voudrais que tu nous parles un petit peu de la Chariot. [02:19:03] Speaker D: Ah, de Chariot, incroyable. Bah tu vois, dans ce qu'on disait tout à l'heure, dans le mode concert que tu vas voir, qui te fait genre vraiment, qui te fait péter un câble, ça m'a fait péter un câble, la première fois que je les ai vus, c'était en tournée avec eux. Avec eux, exact, en Europe. Je sais plus, j'essaie de... Non, c'est en tournée en Europe avec The Chariot et Norma Jean. [02:19:28] Speaker C: A savoir que le chanteur de The Chariot est l'ancien chanteur de Norma Jean. [02:19:31] Speaker D: Ouais, exactement. [02:19:32] Speaker A: Qui était le bon mais pas le mauvais. Ouais, c'est ça. [02:19:38] Speaker C: Qui maintenant joue dans 68 dont on a parlé. Avec un batteur de ouf d'ailleurs. Le batteur de 68 est très bon. [02:19:47] Speaker D: Je vois pas qui c'est, j'ai vu pas mal de vidéos, hyper élégant. [02:19:51] Speaker C: Ouais, exactement, puis il envoie de ouf. [02:19:53] Speaker D: De ouf, non 68 c'est García aussi, ouais. C'est qui de moi ? [02:19:57] Speaker C: Non, Jérémy ! [02:19:57] Speaker D: Ok, d'accord. Mais t'es élégant aussi avec ce petit nez. Merci beaucoup, c'est mon petit style. The Chariot, incroyable, c'est vraiment un truc que j'ai vu en live qui m'a fait péter un câble et dans le genre charge d'énergie que tu prends, c'est un truc de ouf. Là, le clip que j'ai choisi, la musique, elle est vraiment pas représentative de ce qu'ils font en live. Je crois que c'est l'album de fin de tournée, de fin de groupe, de fin de vie. Par contre, les images qu'il y a dedans, tu captes vraiment la vibe, les gens deviennent fous. Les gens deviennent fous, ça monte sur scène, ça saute, les gens se marrent. C'est incroyable. En vrai, il faut le voir, parce que mes mots ne seront pas à. [02:20:42] Speaker C: La hauteur de... Et je me permets d'ajouter, si vous voulez vraiment voir la folie, il y a un espèce de live dans une maison en Australie, à Perth, je crois. [02:20:55] Speaker D: Avec une épicerie en dessous. [02:20:57] Speaker C: En fait, je crois qu'ils se sont fait virer du truc et ils finissent le concert chez quelqu'un. Et ça se barre mais en cacahuètes ! Il y a aussi le truc où il part dans le bar d'à côté ? [02:21:11] Speaker D: En fait ça commence dans une petite salle, bar, qui est collée à une espèce d'épicerie en mode épicerie fine. Et c'est tellement le bordel que du coup il shut down le concert. Donc il pète un câble, ça part en embrouille et finalement il y a des gars du concert qui les accueillent chez lui. Ils arrivent avec tout le matos chez le gars. C'est un faute grave. Ça ne faut jamais faire quand on. [02:21:34] Speaker A: Est fan, tant pis. [02:21:35] Speaker C: Dans un beau pavillon avec piscine et ça finit en guitare sur le toit. [02:21:43] Speaker D: Incroyable, incroyable. [02:21:45] Speaker C: Si ça peut vous donner une idée. D'ailleurs, il y a certains de ses membres qui sont partis après faire Fever. Ils ont joué dans Fever Fufufu je crois. Ah non, dans Let Live. [02:21:56] Speaker D: Non, c'est Steve Us, le gratteux. Il est parti dans le let's live et c'est marrant parce que Steve Us, quand j'ai commencé à tourner, lui, à la base, avant, il était pas dans le groupe. Il driveait le van. [02:22:07] Speaker C: Il faisait pas Guitar Tech. [02:22:09] Speaker D: Il driveait le van, il faisait Guitar Tech, il gérait le matos et tout. Et un des deux gratteux, je me rappelle plus de son prénom, qui était canadien, s'était vu reviser le visa pour tourner aux Etats-Unis et en Europe. Du coup, ciao. Si tu me vois, elle est où la caméra, elle est là ? Tchao frérot, on pense à toi encore. C'est horrible comme histoire. [02:22:34] Speaker A: Je comprends qu'il soit déçu mais... [02:22:35] Speaker D: Après c'est comme ça, tu vas pas annuler des dates parce que... Surtout pour décompris. [02:22:40] Speaker A: Non mais qu'ils prennent l'autre mec et tout, d'accord. Surtout que c'est terminé. [02:22:43] Speaker C: Non, je sais pas ce qu'il en dit mais je crois que lui il. [02:22:46] Speaker D: Était en mode il est resté au Canada, il a fait sa life, il a changé. C'était moi pour cliquer un petit mytho pour pimenter l'histoire quoi. [02:22:53] Speaker A: Spice up your life quoi. [02:22:55] Speaker C: Parce qu'il est fan de Spice Girls, il faut pas l'oublier. On y va Pierre ? [02:22:58] Speaker A: Bah oui, moi je connais pas cette chanson donc Forever Farewell ! [02:23:01] Speaker D: Ça vous allez bader hein. [02:23:02] Speaker A: Ah ouais ? [02:23:03] Speaker D: Bah c'est triste quoi. [02:23:04] Speaker A: Sortez les mouchoirs. [02:23:32] Speaker B: Lovers, beg your forgiveness right now. Fathers, speak to your kids right now. To the prince, to the king, to the fathers of the free, beg for your workers and pray to God for me. Oh! Don't tell me what I can or may go! The end does no harm and free we are All the others are happy and it never leads you on A star does come rising from the ashes Je ne comprends pas. En fait, pour vous, j'étais juste triste. Je ne pensais jamais être ce genre d'homme. Cette expédition est un enjeu. Vous n'avez pas le courage d'y aller. Détruisez votre amour pour l'amour. [02:27:01] Speaker C: Oh bah dis donc ça c'est Darko Pierre non ? [02:27:05] Speaker A: Ah bah Darko mais pas n'importe lequel. Alors pas le US comme on disait mais l'autre Darko. Pas le flic non plus hein, y'a rien à voir. [02:27:13] Speaker C: Ah Donnie ? [02:27:15] Speaker A: Donnie Darko. [02:27:17] Speaker D: Donnie Darko c'est mon pote de bagarre qui s'appelle Donnie Darko aussi. Et bah voilà, bam, bang bang. [02:27:22] Speaker C: C'est son vrai nom ? [02:27:24] Speaker A: David ? [02:27:24] Speaker D: J'ai ma petite idée. [02:27:28] Speaker A: Non mais Darko oui, alors c'est pas celui qui est Darko USD, très sombre et très agressif. C'était juste dynamique et je trouvais la chanson sympa. C'est rapide, si t'aimes pas, le temps que tu te le dises, elle est déjà plus là. Et puis avec The Chariot juste avant, c'est clean. Petite pause. Du coup, ce qu'on va faire, c'est que je ne vais pas parler 50 ans, je propose juste qu'on rebalance encore de la musique, mais pour la bonne et simple raison qu'on va balancer du Dillinger Escape Plan. Et pourquoi ? Parce qu'ils ont lancé depuis aujourd'hui un teasing en parlant du line-up d'origine et de faire quelque chose en 2024. [02:28:05] Speaker C: Il en a pas marre, Greg Poucheco, de faire 75 000 projets ? Faut en plus qu'il refasse... Y'a pas. [02:28:12] Speaker A: Plus d'informations, c'est vraiment, y'a eu 2-3 trucs et tout le monde est un peu en mode « Oh putain, oh putain ! [02:28:17] Speaker C: ». Après, bonjour sur... [02:28:23] Speaker A: Tu crois que vraiment c'est pour ça ? C'est possible ? Ils ont bien besoin d'argent aussi, comme tout le monde. [02:28:29] Speaker C: En tout cas, du coup, il y a By No Way In Man, forcément. [02:28:32] Speaker A: Il n'y a pas plus d'informations, mais je suppose, oui. Ils mettent une photo, comme il y a tout le monde, j'imagine. [02:28:37] Speaker C: Je croyais qu'il jouait avec Suicide Hall maintenant, mais je ne sais pas si c'était... Il a joué avec Suicide Hall, ouais. [02:28:42] Speaker A: Ouais bon bref, c'est tout ce que je voulais dire. [02:28:44] Speaker C: En tout cas on va écouter une bonne chanson de Dillinger. [02:28:46] Speaker A: Si vous êtes fan, c'est vraiment Lucas. [02:28:47] Speaker C: Vous êtes qu'à l'école vous, Dillinger ou Dillinger ? [02:28:50] Speaker D: Dillinger. Pareil. [02:28:53] Speaker C: Toi t'as peur ? [02:28:53] Speaker A: T'as peur en conviction. [02:28:55] Speaker C: Il y a vraiment pas de personnalité. [02:28:56] Speaker A: C'est pas ce qu'il dit lui. Comme il dit lui. [02:29:02] Speaker C: On y va ? [02:29:02] Speaker A: C'est un fantôme. Allez on y va. C'est bon j'suis obligé. [02:33:29] Speaker B: Ah ah ah ! Chut, chut c'est Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org In the windmill for the night I'm forever hiding Take it all, let all your strife Chut ! Chut ! [02:37:20] Speaker A: Attention il y a des hélicoptères ! Des hélicoptères ! C'est pour ça, parce qu'il faut remettre un peu de gros son, parce que là qui a choisi ce truc ? Je me tourne vers le coupable ! C'est bien trop stylé. C'est stylé Gorillaz. [02:37:39] Speaker C: J'adore Chantal Gorillaz. [02:37:40] Speaker D: On est en 2023, vous allez pas me faire chier, allez c'est bon. Bon, agressif le gars. Non, moi je kiffe trop Gorillaz. [02:37:47] Speaker A: Tu kiffes le chanteur de Gorillaz ? [02:37:48] Speaker C: Non, j'ai dit c'est trop bien Chantal Gorillaz. [02:37:50] Speaker D: Chantal Gorillaz, waouh. Pas mal. [02:37:54] Speaker A: Pas ouf mais... Oh si c'est très bien, c'est très bien. Mais Gorillaz donc projet parallèle de... De mousse. [02:38:03] Speaker D: Tu te sens être le Damon Albarn français ? Non absolument pas, absolument pas. Parce que j'allais dire il est un. [02:38:08] Speaker A: Peu chiant et con quand même donc c'est très dommage. [02:38:10] Speaker D: Je sais pas, alors moi j'ai une anecdote assez marrante. J'ai une anecdote assez drôle. J'ai fait connaissance par hasard avec Jamie Hulette qui est le binôme de Damon Albarn. Ils ont créé Gorillaz ensemble. Et un jour, il m'a invité au concert de Blur à Paris. Je ne peux pas tout raconter, non. Bref, j'ai fini dans les loges avec Damon Albarn, à discuter, à parler au bus, c'était assez goling. Où est la caméra, Damon ? Si tu m'entends, un petit feat ensemble. Quand tu veux, bang bang. [02:38:39] Speaker A: Damon Albarn parle l'arabie terraire couramment. [02:38:44] Speaker D: Non il parle, il se démerde, il a des mots carrément de ouf. [02:38:46] Speaker C: Mais il a pas vécu au Maroc ou je sais pas quoi ? [02:38:48] Speaker D: Je sais pas s'il a vécu au Maroc mais en tout cas il a fait beaucoup de musique avec... Bon Mali. [02:38:52] Speaker A: Il est parti au Mali pendant assez longtemps, il a fait aussi Burkina Faso mais... [02:38:56] Speaker D: Il a riqué avec des groupes, alors non j'ai pas l'exactitude de la scène mais en tout cas il a fait beaucoup de trucs avec des artistes africains en général. Mais je kiffe Gorillaz parce que ça m'influence de ouf, surtout pour la direction de l'album que je suis en train de prendre avec Fantôme, parce que c'est trop cool d'inviter plein de gens. Je kiffe le fait de ne pas avoir de code, pas de règles, je trouve que c'est hyper précurseur. Ça va au-delà des codes et des schémas de confection de musique ou d'exploitation d'images d'un groupe. Je trouve ça trop stylé, je trouve ça trop cool. Moi je les kiffe de ouf. [02:39:39] Speaker A: Ça change quoi ? Je ne suis pas musicien, mais je ne sais pas ce qui est différent de ce qui se fait naturellement. [02:39:46] Speaker D: Ça change qu'il y a des morceaux où c'est pas forcément eux qui vont chanter, ils vont inviter plein de gens, ils se permettent de faire des feats avec un peu tout le monde, je trouve ça trop stylé. Il reste beaucoup de place aussi aux autres. C'est vraiment un véritable échange. Il te stimule. Il est très créatif quand même aussi. [02:40:09] Speaker A: Il a toujours des idées qui sortent de partout et très ouverts sur le monde aussi. Il avait fait aussi beaucoup de choses avec de la musique asiatique. Il avait fait des trucs, j'étais en train d'en réfléchir, mais il avait fait un truc au Royaume-Uni avec un orchestre rebeu. Il a une histoire comme ça. Donc c'est peut-être pour ça. C'est pas important. D'ailleurs, je me permets cette petite transition parce que juste après, on enchaîne avec Bagarre et à ce fameux Cabilifornie. Alors, je ne sais pas ce que je peux dire, ce que je ne peux pas dire, mais en tout cas, moi, j'adore. [02:40:44] Speaker C: Moi, je peux dire quelque chose. Je veux dire que je connais Moose depuis très longtemps et que quand cette chanson est sortie, alors il m'avait dit, on va faire une chanson où je chante. Et il ne m'avait pas dit quoi. Et quand la chanson est sortie et que je l'ai vue, je me suis dit, putain, c'est trop bien. Parce que je trouve que... Parce qu'en fait, cette chanson, je trouve, elle te ressemble beaucoup. Je trouve que la vibe, elle est mortelle. Je trouve que le mélange des cultures, entre guillemets, est cool. Et en fait, ce que j'ai trouvé cool, c'est qu'il y a zéro représentation. Il y a juste, je dis les choses telles que je les pense et telles que j'ai besoin de les dire. [02:41:28] Speaker D: Ça me fait plaisir, vraiment. Ce morceau, j'avais fait un morceau avant qui s'appelait « Miroir », mais je n'avais jamais été aussi devant. C'était technique à vivre, quand tu as passé toute ta vie derrière la batterie, à arriver devant et à raconter un peu ta life. Ce morceau c'est un peu une réponse à ce que j'ai vécu un peu, parce qu'il y a un truc où quand t'es fils d'émigrés, notamment du Maghreb, Quand je dis mon prénom à des gens, les gens sont hyper étonnés. Et à l'inverse, quand les gens entendent mon prénom avant de me voir, ils sont hyper étonnés puisqu'ils s'attendent à avoir une caïra ou un rebeu avec des cheveux bouclés, typés de ouf, habillés en costard ou en jogging. En Algérie, je me sentais un peu comme un immigré. En France, je me sentais un peu comme rien de plus qu'un robot. C'était un peu compliqué, c'était hyper dur en vrai. C'était hyper dur parce que je n'avais jamais chanté devant. Ce morceau au début à la base, c'est mon pote Labette dans Bagarre qui m'avait suggéré de ce que j'avais ce thème. Il m'a dit vas-y fais un truc un peu en mode Peura, Tonton Dubled, MHD. Je suis pas un rappeur, je vais pas mentir. Je suis pas un vrai gars de la street zère. mais même si j'ai grandi un peu de la même manière. Et je suis arrivé avec une démo qui n'est pas loin du morceau tel qu'il est sorti. Et j'ai vraiment envoyé ça en mode, tiens ça va les faire gonler, tu vois. Et ils ont écouté le morceau, on avait une discussion en mode management, label et avec le groupe, et tout le monde fait, ouais lourd, on a la track. Moi j'étais, non. Je ne me voyais pas chanter ça de cette manière et on en a beaucoup discuté. Et finalement, on l'a fait comme ça. Et c'était très, très, très important de faire ce morceau. Ne serait-ce que déjà pour moi, d'une première part. Et d'une autre part, les retours qu'on a eus après ont été très, très, très touchants. C'est un peu ce que je disais tout à l'heure. de te rendre compte que ton histoire parle à d'autres gens parce que je suis bien évidemment pas le seul à me sentir un peu hors des cases, hors des clous et à vouloir dire un peu fuck à à tous les clichés, tous les stéréotypes qu'on peut me coller. Parce que c'est un peu comme ça dans le monde dans lequel on vit. On juge vite quoi. On juge vite sans... Enfin bref, je me perds un peu. Ça fait longtemps que j'ai pas... J'ai pas parlé de Sponso que j'ai pas vu. [02:44:37] Speaker A: La chanson, elle te touche évidemment beaucoup, mais il y a quand même aussi ton côté... Peut-être que c'est ta façon de te défendre, mais il y a de l'humour. [02:44:45] Speaker D: Bah ouais, carrément. Complètement. [02:44:47] Speaker A: Amusant aussi. [02:44:48] Speaker D: Complètement, ouais. [02:44:49] Speaker A: T'as amené un petit peu de légèreté dans l'ensemble, musicalement et puis même dans le clip. Ouais, un clip qui est très cool d'ailleurs. [02:44:56] Speaker D: Qui a été fait par Paul Lombardignon. Putain, faut pas que je merde sur son prénom, que j'embrasse très très fort. C'était un délire. Rien que le clip, on est parti en Algérie, moi ça faisait 15 ans que je n'étais pas retourné. Alors que j'y passais tous mes étés, mais je ne passais pas deux semaines. Ce n'était pas les vacances à l'occidentale. soit une petite semaine en Algérie, et après tu pars, bam, deux mois et demi. [02:45:23] Speaker C: Tu pars le dernier jour de l'école et tu rentres la veille de la... [02:45:26] Speaker D: C'est exactement ça. Et c'était galerie, franchement, les deux premières semaines, c'était trop stylé. Tu vois tes cousins, tu tapes des barres et tout, mais quand t'as pas de voiture, tes cousins taffent, tu passes genre deux mois et demi dans la maison, en montagne, à sucer des cailloux, à jouer avec les chèvres. C'est un peu bizarre le combo. Ce que Pierre et lui, c'était pas. [02:45:45] Speaker C: Ça l'expérience que t'as eue en Algérie. [02:45:48] Speaker D: Passons ! Il nous a claqué un petit pomme Z. C'était incroyable. Je suis arrivé en Algérie, il y avait un truc, tu sais, des fois tu fais des rêves un peu chelous, je sais pas, tu rêves que tu joues dans Gojira et Tadaron est dans le groupe. C'est le genre de truc qui n'a rien à voir. Là c'est un peu pareil. [02:46:09] Speaker A: C'est très chaud. [02:46:13] Speaker D: Je vais vomir. Là, je me retrouvais avec mes amis de bagarre en Algérie. Avec ma famille, c'était vraiment genre deux mondes qui ne se sont jamais côtoyés, qui d'un coup se retrouvaient. C'était puissant. C'était un délire. Je me rappelle le premier jour, je revois ma famille que je n'ai pas vue depuis longtemps. Je découvre des neveux, des nièces que je n'ai jamais vues. Et on n'avait pas le temps, il fallait shooter à balle. On avait cinq jours en Algérie, c'était en mode rentabilité 4000. J'étais en mode, je voyais mes oncles et tout, j'étais en mode genre, j'avais trop envie de pleurer, tu sais. Et il y avait Paul qui était en mode, allez gars, on shoot, on shoot, on shoot. Avec la musique derrière, en mode à balle. Moi, j'étais en mode, wouah, je comprenais R, tu sais. Je comprenais rien du tout, mais c'était incroyable. Et c'était juste pour le fait que ça ait vraiment fait rencontrer ces deux mondes, c'était... C'est inoubliable, vraiment. [02:47:08] Speaker C: On va se regarder ça. [02:47:09] Speaker A: Bah ouais, carrément. C'est juste la régalade. Et puis c'est beau ce qu'il a dit. [02:47:15] Speaker C: Bah oui, faut que les gens puissent voir de quoi ça parle. [02:47:18] Speaker D: Vous regarderez, vous verrez dans le clip. Je suis pas hyper... Tu sens que c'est intense. Il se passe... [02:47:26] Speaker C: C'est plus évident quand on te connaît, mais c'est beau quand même. [02:47:30] Speaker D: C'est beau. [02:47:30] Speaker A: Allez, regardez, écoutez Bagard dans Bang Bang. [02:47:48] Speaker D: Je me présente, je m'appelle Moose et je vis ici On dirait pas comme ça mais je viens de Capilifornie Oui mon daron parle bien français et moi presque anglais Oui ma daronne est fière de moi et de la GSK Je me souviens quand tout petit les codes terminés Cartes à me jeter, je monte. [02:48:00] Speaker C: Sur ma board pour skater tout l'été. [02:48:02] Speaker D: Quand ma daronne par la fenêtre me crie Mustapha Va faire ton sac chérie car demain on part en Oblèse Je me présente, je m'appelle Moose, ne sois pas surpris Undercover comme un rockeur, j'te raconte ma vie J'suis un skater, j'fars. [02:49:00] Speaker C: À Bellum et je vis la nuit. [02:49:01] Speaker D: Je serai toujours Whisky, Loukoum, Koumoukabili parmi C'était Kyrielle ou Tizi, Vincent, Robert ou Shami Entre les deux, un holly, Paris, Algédie C'était Kyrielle ou Tizi, Vincent, Robert ou Shami Comme un poto j'vis ma vie, t'as même Kabili parmi nous. [02:53:39] Speaker B: Eh. [02:53:40] Speaker A: Bien, sachez-le, je ne connaissais pas. [02:53:41] Speaker C: Moi non plus. [02:53:42] Speaker A: Je me suis dit, j'ai envie d'en passer parce que lorsque je suis tombé dessus, je me suis dit, c'est très très bon. Et d'ailleurs, j'en profite pour faire un petit clin d'œil à notre ami Brandon de l'Est de la France pour son Facebook Alternative News. Je le regarde tous les jours, donc je le félicite et je le remercie. [02:53:59] Speaker C: De belles découvertes. [02:54:00] Speaker A: Et c'est quelqu'un de très très gentil, donc on l'embrasse très très fort. [02:54:03] Speaker C: Elle est où la caméra ? [02:54:08] Speaker D: Attends, au milieu là ! Oh j'avais pas vu, incroyable ! [02:54:13] Speaker C: T'avais pas vu l'émission ? [02:54:17] Speaker D: T'avais pas vu qu'il y avait une caméra là ? [02:54:19] Speaker C: On en a une, il y en a une pour tout le monde et une pour chaque canapé. Regarde sur l'écran ! Regarde sur l'écran ! [02:54:29] Speaker D: Je vais faire une crise d'épilepsie les gars. [02:54:34] Speaker A: C'est parce qu'il est content. Bon, juste rapidement, parce que là j'ai vu cette information aussi, je sais pas si vous êtes tombé dessus, mais sur Kiss, donc Kiss ont fait leur tournée d'adieu. Le dernier concert, c'était avant-hier, je sais pas, c'était il y a quelques jours, au Madison Square Garden, etc. Et ils ont annoncé en fait qu'ils n'allaient plus faire de tournée, mais que des hologrammes allaient faire des tournées à leur place. [02:54:52] Speaker D: Mais non. [02:54:53] Speaker A: Et qu'en fait leur vie n'allait continuer à exister, qu'il y aurait des tournées à jamais. [02:54:58] Speaker D: Et qu'en fait il y aurait peut-être. [02:55:02] Speaker A: Même d'autres choses qui se préparent, mais que ce n'est pas eux, ce ne sont que des personnages virtuels, pour qu'ils ne puissent jamais mourir. Donc j'ai juste lu quelques commentaires sur internet qui disaient, quand je pense que je me suis dit ça y est on est débarrassé de ces merdes. Bon c'est un peu violent évidemment mais ça m'a fait rire et je me suis dit les mecs c'est cool parce que ça se trouve, enfin moi je ne suis pas fan de Kiss et je m'emballe royalement les roustons, mais je me dis ils ne perdent pas la face soit les mecs ils disent non mais attends ça rapporte de l'argent, on fait du merch, ça se trouve les mecs vont venir au concert nous voir qu'on n'est pas là et en plus ils vont acheter notre merch, c'est quand. [02:55:40] Speaker C: Même cool non ? parce que c'est un groupe qui n'a jamais vraiment caché le fait qu'ils aimaient l'argent. [02:55:45] Speaker A: On ne peut pas dire qu'ils aient menti là-dessus. Ils ont toujours dit qu'on fait un maximum de produits dérivés puisque c'est comme ça qu'on se fait plein de mailles sur le dos de nos fans. Ils ont toujours dit. [02:55:56] Speaker C: Ça vous intéresse de faire des tournées hologramme vous ? [02:55:58] Speaker D: Bah j'ai déjà pas la thune pour payer le truc, il va gérer l'hologramme là. Bah il a pas la thune pour. [02:56:04] Speaker A: Avoir un téléphone portable donc tu imagines bien l'hologramme. [02:56:10] Speaker C: Si tu veux tu peux juste tendre, parce que je pense que le côté hologramme ça peut ramener des gens pour le côté tech, tu tendes juste un drap puis tu joues derrière. Tu sais tu fais genre t'es un hologramme quoi Faut racheter le drap aussi. [02:56:26] Speaker D: C'Est qui qui va le payer ? C'est pas trop mon bail moi, j'aime bien être là en vrai Ouais putain je sais même pas comment penser en. [02:56:33] Speaker A: Fait Alors ils ont dit que de toute façon ce qui les avait inspirés. [02:56:35] Speaker D: C'Était ABBA Ah bah... J'ai même pas fait exprès. [02:56:41] Speaker A: Non mais pourquoi pas après ? C'est un truc qui m'attire pas du tout d'aller voir... [02:56:47] Speaker C: Après j'ai envie de dire, est-ce que quand tu... J'ai l'impression que le mode de consommation de la musique a quand même beaucoup changé et que maintenant il y a des gens... Moi je me suis rendu compte de ça en allant à Lola Paris il y a deux ans. Je ne critique pas ce type de musique mais c'est vrai qu'il y avait des artistes plutôt de type hip-hop où c'est quand même assez fréquent de ne pas vraiment chanter et d'avoir un peu une backtrack qui passe et puis tu fais juste des... Tu cales juste des mots un peu par-dessus. [02:57:26] Speaker A: Tu fais de l'ambiance. [02:57:27] Speaker D: Tu vulgarises un peu. [02:57:29] Speaker C: Quoi ? [02:57:29] Speaker D: Tu vulgarises un peu. Non, je déconne. [02:57:31] Speaker C: Non, mais bon... Non, c'est con, sérieux. [02:57:32] Speaker A: C'Est de la merde. C'est un style, c'est comme ça. [02:57:35] Speaker C: Vous voyez ce que je veux dire ? Et c'est vrai que les gens, en fait, tu te rends compte qu'ils y vont pour, comme disent les jeunes, s'enjailler. Ils sont là pour entendre les morceaux qu'ils kiffent très fort. S'il peut y avoir que les refrains, ils sont pas contre. Et tu vois, je me dis, en fait, il y a à ce côté, tu vas voir un truc un peu pour faire la fête, et je me dis qu'il y a des gens, ils peuvent aller voir Kiss comme ça, pour ça en fait. Tu sais, ce côté, tu vas voir un spectacle quoi. [02:58:06] Speaker D: Comme si t'allais à Disneyland, mater le truc tout rincé dans le vaisseau de Star Wars. [02:58:12] Speaker C: Ils l'ont refait, je crois. [02:58:13] Speaker D: En fait, j'y suis allé il n'y a pas longtemps, c'est pas terrible. Je vous le dis. Où est la caméra ? [02:58:21] Speaker C: C'est comme quand tu vas voir des espèces de spectacles de Noël sur glace là où t'as des patineurs qui font ça et c'est une bande tu vois et ce que je veux dire c'est qu'il y a quand même le côté performance du patin mais je veux dire là tu peux y aller comme ça t'entends les chansons super fortes tu vois un show tu vois On va se. [02:58:42] Speaker D: Claquer un Kiss en résidence au Puy du Fou mon gars, ça peut être pas mal. Si. [02:58:51] Speaker C: T'Y penses, il y a des gens, ils vont voir dans des cinémas des concerts. J'avoue. Non mais tu vois, à la limite, je préfère aller voir un show avec des hologrammes et des machins que d'aller payer une... voir un... [02:59:05] Speaker D: C'est pas Beyoncé qui a fait ça, là, non ? Y'a pas Beyoncé qui a fait un délire comme ça ? Y'a un truc qui est parti en scandale y'a pas longtemps, vous avez pas vu ? [02:59:11] Speaker A: Pardon ? [02:59:11] Speaker D: Ouais, ça balance, hein. Non, apparemment, il y a un de ses concerts en mode cinéma qui est parti en... Je sais pas, des feux d'artifice qui sont balancés dans la salle. Ils ont dû évacuer. J'ai vu ça sur Instagram, tu m'as dit, il y a deux jours. [02:59:29] Speaker C: Toi, Instagram, ils t'informent bien de choses. [02:59:33] Speaker A: C'était pas en Asie ? Je sais pas s'ils étaient déguisés. [02:59:41] Speaker D: Je l'ai pas compris. Il est 23h un dimanche là ? Il est 23h ? [02:59:44] Speaker A: Non mais oui mais ils étaient mis. [02:59:46] Speaker D: Déguisés. [02:59:48] Speaker C: Avec des petits brassards. [02:59:50] Speaker D: Mais je commence à avoir chaud, je tremble. Ça y est tu l'as ou pas ? Non tu joues pas ? [02:59:56] Speaker C: Mais moi je suis recalché là, ça. [02:59:57] Speaker D: Commence à être liquide. [02:59:58] Speaker A: J'en fais partout. [02:59:59] Speaker C: Bon allez, on enchaîne ? [03:00:01] Speaker A: Bon bah du coup on va regarder quand même un clip de Kiss. Non mais je me dis, tant qu'à faire, est-ce qu'on peut pas être spectateur en hologramme aussi ? [03:00:07] Speaker D: Tu sais, tu l'ouvres et ça, tu. [03:00:08] Speaker A: Les mets deux en hologramme et ton hologramme tant qu'à faire comme ça. [03:00:10] Speaker D: Mais toi ça te plait à la maison toi ? [03:00:12] Speaker A: Bah oui, bah tant pis, écoute, oh. [03:00:14] Speaker D: J'Essaie de trouver des trucs, moi je suis un mec, je suis un super. [03:00:19] Speaker A: Bon, on dit des bises. Ok ? [03:00:21] Speaker D: Je te fais confiance. [03:00:21] Speaker C: Allez, tout de suite, big bisous de Kiss. [03:00:49] Speaker B: Je veux tout te donner ce soir Dans la douleur Il y a tellement de choses à faire You were made for loving me And I can't get enough of you baby Can you get enough of me? Tonight I wanna see it in your eyes Feel the magic There's something that drives me wild Girl I was made for you Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org J'étais fait pour t'aimer, bébé Tu étais fait pour m'aimer Et je n'ai pas assez de toi, bébé Peux-tu m'aider ? P.U. Juste un peu. [03:07:56] Speaker A: On aime bien évidemment les « Mank & Pussy » qu'on diffuse déjà depuis fort longtemps. Je vous rappelle que vous pouvez les entendre ainsi que toutes les autres musiques sur notre radio, tout simplement « Restless Radio ». L'unique, la vraie. La seule radio rock qui existe en France, c'est nous. Ouverte d'esprit, Pierre. Ouverte d'esprit, oui, parce que ça part de la folk jusqu'au grindcore et tout se mélange, donc il n'y a pas de règles. On ne passe pas le métal la nuit et les trucs mignons la journée, ni on adoucit tout le monde pour pouvoir écouter la pub. Il n'y en a pas. [03:08:28] Speaker C: Et on peut aussi dire qu'il y a des petites pépites surprises qui se glissent, qui sont des fois au-delà de la folk ou au-delà du graincore. [03:08:37] Speaker A: Oui, alors c'est pas tout le temps ma faute. [03:08:40] Speaker C: Des fois, il y a des titres, on le découvre et on fait «. [03:08:43] Speaker A: Ah, il est resté ! » « Pourquoi j'ai passé ça ? Ah non, ça c'était Dwight ! » Tu parles de Soldat Louis ? Bah par exemple, ça c'était pas moi. Ça aurait pu, mais non. [03:08:54] Speaker C: Du rhum, de la bière. [03:08:57] Speaker A: Blablabla. En tout cas voilà, c'était donc les mannequins poussiers que je vous conseille de découvrir. Ce soir, nous avons passé notre soirée avec deux personnes extraordinaires, un ami de longue date et puis une personne qu'on va découvrir. Enchanté Raph. Et merci beaucoup Mouz. [03:09:12] Speaker D: Merci infiniment pour l'accueil, c'était un plaisir. [03:09:15] Speaker A: On a été moins méchants qu'avant ? [03:09:17] Speaker D: Non, pareil. J'y crois pas. C'était un pur plaisir moi, je me suis régalé. Un petit peu fatigué, c'est le dimanche, il est 22h. [03:09:25] Speaker C: Donc tu l'as dit plein de fois ça. [03:09:26] Speaker A: Et quand il y a des gens. [03:09:29] Speaker C: Qui se cherchent des excuses comme ça, c'est jamais bon signe. [03:09:31] Speaker A: Bah ouais, c'est comme si vous aviez. [03:09:33] Speaker C: Une grosse soirée le jour d'avril. [03:09:35] Speaker D: Ça, ça peut arriver ça. [03:09:36] Speaker C: Nous, on fait pas ça. Nous, je peux dire qu'on est bien sérieux la veille et l'avant-veille. [03:09:41] Speaker D: L'avant-veille, je sais pas, mais la veille... [03:09:43] Speaker A: Bah moi je ne sais pas calculer, donc j'ai le droit. [03:09:46] Speaker D: Non mais merci pour l'invitation, c'était un petit plaisir. [03:09:50] Speaker C: Un petit plaisir ? [03:09:51] Speaker D: Non mais un grand plaisir. Un immense plaisir. [03:09:56] Speaker C: Du coup la prochaine fois que Fantôme revient c'est pour faire une petite session ici ? [03:10:00] Speaker D: Avec grand plaisir, de ouf, quand vous voulez. C'est énormément grand, gigantesque. La folie. [03:10:08] Speaker A: Je commence à bavérer toi. [03:10:10] Speaker D: Non mais grave, quand vous voulez. Prochain album, grave. [03:10:14] Speaker C: Bah ouais, je pense que là il faut attendre. [03:10:16] Speaker A: Bon, tu nous redis un petit peu ton actu, qu'on puisse se repérer un. [03:10:21] Speaker D: Petit peu dans tout ce qu'on a. [03:10:22] Speaker A: Dit et puis juste aller au bon endroit. [03:10:26] Speaker D: Alors le 14 et 15 décembre à la Montgolfière, les 20 ans de Nosebone, où je serai en DJ set et il y aura l'avant-première de la vidéo, où il y a notre pote Marka qui fait la base d'un fantôme, on lui fait un gros... C'est où la caméra ? Là à la caméra, il y en a trop des caméras, c'est ouf. Et puis avec Bagarre, on a sorti un premier single et on organise des tuffs tous les mois à la Casbah, dont les bénéfices c'est une boîte qu'il y a rue de la Forge Royale. [03:11:00] Speaker C: Dans le dixième, dans le onzième. [03:11:02] Speaker D: Dans le onzième, exactement, dont les bénéfices à chaque fois reviennent à des associations qui nous tiennent à cœur. Et voilà, c'est tous les mercredis, il faut checker. La prochaine, c'est en décembre, le 20, si je dis pas de conneries, c'est exactement ça. Et il y en aura d'autres. Et puis voilà, l'album en mars. [03:11:19] Speaker C: Ça va rock la Casbah ? [03:11:20] Speaker D: Ça a déjà rock la Casbah x 1000 et ça va la rocker encore plus. [03:11:23] Speaker A: Moi je n'ose pas venir parce que je serai tellement vieux que je vais. [03:11:27] Speaker D: Faire peur aux gens. [03:11:31] Speaker A: Si ce qui m'arrive maintenant qu'on le sort. [03:11:32] Speaker C: Tu lèveras ton verre et ton majeur en l'air ? [03:11:36] Speaker A: Je ne veux pas. [03:11:37] Speaker C: Et tu leur diras, kiffez-moi, kiffez-moi, kiffez-moi. [03:11:41] Speaker D: Ça c'est bien dit ça. [03:11:42] Speaker C: Ouais bah c'est un grand poète qui l'écrit. [03:11:44] Speaker D: C'est pas faux. [03:11:46] Speaker C: Et du coup Fantôme... [03:11:47] Speaker D: Fantôme, nouvel album, il n'y a pas de date encore mais en tout cas. [03:11:51] Speaker C: Je... Vous êtes sur le coup. [03:11:52] Speaker D: Ouais, on est dessus. Et ça va être... En tout cas j'ai très très hâte... T'es excité ? Ouais. [03:11:59] Speaker A: Très bien. On vous l'offre. [03:12:02] Speaker D: Trop pas, vous allez l'acheter s'il vous plaît. Mais qu'on vous le délivre, voilà. C'était le bon mot. [03:12:07] Speaker A: Très bien, bah écoute, merci beaucoup Sybène. [03:12:10] Speaker C: Pour... Oh bah merci à toi Pierre ! [03:12:12] Speaker A: Bonne émission pour nous avoir encore... Oh. [03:12:14] Speaker C: Merci à toi Pierre ! [03:12:15] Speaker A: T'es un peu ma Ophélie Winter. [03:12:16] Speaker C: C'est vrai, bah toi tu es un peu ma Mariah Carey. Et tu sais pourquoi j'aime bien dire que t'es un peu... [03:12:22] Speaker D: Parle de Noël, c'est Sylvain. [03:12:24] Speaker C: Exactement, parce que je sais que Pierre adore les chansons de Noël. Et je voudrais que, en tant que Mariah Carey de Restless, est-ce que tu aurais quelque chose à nous proposer pour terminer cette chanson ? [03:12:35] Speaker A: Evidemment, je sais pas ce que pour vous ça signifie ces chansons de Noël, parce que tout le monde nous dit à chaque fois « je déteste ça, je déteste Noël » parce que c'est tout le temps en ce moment où on s'engueule avec les parents, mais j'ai quand même toujours envie de passer des chansons de Noël, dont celle que j'ai choisie de Corey Taylor, parce que c'est un gros con, mais c'est pas pour ça, je rigole, c'est une vanne, pas loin. [03:12:58] Speaker C: On sait pas, quand on l'a vu. [03:13:00] Speaker A: Il était très gentil. [03:13:01] Speaker C: Après, c'est un américain. [03:13:06] Speaker A: Merci. Non mais il dit ça parce que je dis souvent ça et que je sais pas tout en vrai. Mais c'est quand même souvent vrai. Mais voilà, c'est une chanson qui s'appelle « Xmas ». Et puis j'aime bien les chansons de Noël. Vous aimez pas les chansons de Noël ? [03:13:16] Speaker D: Mais moi je pensais que c'était une blague du coup. Non, non, on fait des chansons de Noël. Ah oui mais tout le monde aime. [03:13:19] Speaker A: Les chansons de Noël. Attends, c'est un américain aussi. Je veux dire, à un moment donné, quand t'es américain, que tu fasses du rap, de la techno... [03:13:24] Speaker D: C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai. [03:13:26] Speaker A: Bah tu fais toujours une chanson de Noël. C'est-à-dire qu'à un moment, c'est là où tu gagnes de l'argent. Mariah Carey, donc... [03:13:31] Speaker C: Tout le monde rêve de devenir la nouvelle Mariah Carey en période de Noël. La meuf, elle vit grâce à ça. [03:13:38] Speaker A: Elle fait un peu plus de 120 millions d'euros par an avec une chanson, c'est pas mal. [03:13:41] Speaker D: C'est vrai, c'est des chansons. [03:13:43] Speaker A: C'est pour ça qu'elle s'accroche. [03:13:47] Speaker D: Je vais faire un album de Noël, c'est parti. [03:13:50] Speaker C: Pense-y pour le prochain album de Fantôme, une chanson de Noël bien placée. [03:13:53] Speaker A: Je vais le sortir en décembre. C'est amusant, tu pourrais faire une track d'Halloween et une track de Noël. [03:14:00] Speaker D: Mais j'aime bien Noël. Bang bang, on envoie la terre. [03:14:05] Speaker A: Vous prenez ça comme vous voulez, mais nous on l'aime. On t'aime fort mon petit Bruce, ça fait plaisir. Et puis vous, passez une bonne semaine, bon courage. Faites attention au froid, évidemment. Les petits flocos sont tombés, on était bien contents. Et puis on se quitte là-dessus. Je parlais vraiment de la neige en ce moment. [03:14:20] Speaker C: Oui, il n'y a pas de soucis. [03:14:21] Speaker A: Pas de la journée d'avant. [03:14:22] Speaker C: Je ne connais pas ces choses-là. [03:14:26] Speaker A: Bah si, tu es jaloux, Ski ? [03:14:29] Speaker B: Non. [03:14:30] Speaker A: Je suis allé à la montagne mais j'ai pas fait de ski. Merci beaucoup. [03:14:39] Speaker C: C'est la caméra du milieu pour finir. [03:14:40] Speaker A: N'hésitez pas à aller sur YouTube, taper restless, rejoignez-nous autant sur la chaîne Bang Bang que sur la chaîne des sessions acoustiques. Laissez des commentaires, ça nous aide. Le petit pouce bleu, je suis désolé, j'adore le lien. Et puis voilà, tout simplement, puis écoutez la radio. Bon courage, on vous donne. [03:15:07] Speaker B: Il n'y a rien de plus déprimant qu'un arbre d'arbre. Rassuré avec des canneaux et des balles. Ces chanteurs m'ont gardé là-bas pendant des heures. C'est le bon christmas qui coule sur mes murs. Non, je ne suis pas un putain de commie ou quoi que ce soit. But there's one damn holiday that I can't stand It ain't Halloween or Thanksgiving or even April Fools But it'll surely make a fool out of every man If I ain't drunk then it ain't Christmas You know where to stick those jingle bells If I ain't hammered then it ain't Hanukkah And all you motherfuckers go to hell If I ain't cock-eyed, it ain't Kwanzaa Sure to the world, Jack and Coat If I ain't drunk, then it ain't Christmas Cause I ain't never anything but broke Now every year, the malls are just a madhouse Full of empty pockets, thoughts and smiles Just the smell of eggnog makes me vomit And those colored lights are fucking infantile I think we collectively as a people Should rise against this corporate jolly noise And tell the world let's buy some peace and quiet for a change Before we spend it all on fucking toys So if I ain't drunk then it ain't Christmas You know where to stick those jingle bells If I ain't hammered, then ain't honker Fa la la la la la, go fuck yourself! If I ain't caca, then ain't quanta Drawing to the world, I'm getting stoned If I ain't drunk, then it ain't Christmas So leave these goddamn screws the fuck alone. [03:17:30] Speaker A: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. [03:17:36] Speaker B: Spotify, Deezer, Apple, Amazon. [03:17:39] Speaker A: N'hésitez pas à vous abonner.

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