Episode Transcript
[00:00:03] Speaker A: Ok.
[00:00:17] Speaker B: Met Be Right Back. Est-ce que vous nous entendez ? Voilà.
[00:00:25] Speaker C: Attendez, fermez les yeux, faites comme ça chez vous. Surtout c'est important, il faut faire comme ça chez vous. Alors si vous avez votre téléphone dans les mains, non.
[00:00:31] Speaker B: Mais... Attends, attends, je demande un autre truc. Marcel, ça enregistre bien ?
[00:00:35] Speaker C: Oui.
[00:00:36] Speaker B: Il y a bien le disque dur branché sur le... Ok, c'est bon. C'est bon, on peut y aller.
[00:00:40] Speaker C: Alors, vous vous cachez vos yeux. Les aléas du direct.
[00:00:44] Speaker B: Pas mal. C'est pas mal ça, non ?
[00:00:46] Speaker C: C'est français. Vous savez pas ça, mais bon.
Bienvenue à vous toutes et à vous tous, j'espère que vous allez bien, j'espère que vous avez passé un excellent week-end, que vous n'avez pas trop chaud, on est moites mais on transpire et ça fait du bien, on glisse dans le lit et ça c'est sexy, ou pas. Toujours est-il que nous sommes là pour cette émission de retour après un Hellfest bien rempli, 23 interviews et des moments taurides, oui je ne sais pas si on peut dire ça comme ça. Mais il a fait très chaud, le matériel a subi et donc on remercie tout d'abord ce matériel d'avoir tenu et merci Ben de savoir entretenir correctement son matériel parce que si ça avait été le mien, tout aurait explosé.
Ben si, tu es venu avec tes petites ombrelles. Bonsoir Ben !
[00:01:36] Speaker B: Bonsoir Pierre !
[00:01:37] Speaker C: Comment ça va ?
[00:01:38] Speaker B: Ça va merveilleusement bien. En pleine forme.
[00:01:43] Speaker C: Ça veut dire que tu ne vas pas bien. Ça veut dire que tu es fatigué.
[00:01:46] Speaker B: Je suis fatigué.
[00:01:47] Speaker C: Mais ce n'est pas la chaleur. Je pense que ça n'aide pas.
[00:01:51] Speaker B: Depuis qu'on est rentré du Hellfest, il n'y a pas eu trop de pause. Il n'y a pas eu trop de sommeil non plus.
[00:01:58] Speaker C: Alors il faut savoir qu'on est rentré lundi du Hellfest. Ben a installé de quoi faire mon live TikTok et a rangé les affaires, a déballé le matos.
Désolé, ça me fait rire. Et en fait, dès mardi, c'était reparti.
[00:02:19] Speaker B: Sur les chapeaux de Roux.
[00:02:21] Speaker C: Donc t'as travaillé, t'as travaillé, t'as retravaillé, t'as retravaillé.
[00:02:24] Speaker B: Marcel aussi, qui n'a pas chômé pour monter toutes ces petites interviews.
[00:02:27] Speaker C: Je ne sais pas si vous avez.
[00:02:28] Speaker B: Vu, mais depuis lundi, Depuis mardi, il y a plein d'interviews qui sortent. Deux par jour !
[00:02:36] Speaker C: Deux par jour sur notre chaîne YouTube. Vous pouvez vous abonner dès maintenant. Vous tapez le point ! Vous allez sur YouTube. Vous devenez abonné gratuit bien évidemment. Et vous pourrez avoir aussi la petite cloche. Il ne faut pas oublier la petite cloche. Ding dong ! Ding dong ! Et vous êtes averti. Parce que je constate qu'il n'y a que 600 personnes qui ont mis la petite cloche.
Et vous êtes 7500 abonnés ! Il faut mettre toutes et tous la petite cloche comme ça, dès qu'il y a une vidéo, vous allez voir ce qu'il se passe. Et nous ça nous soutient mentalement et moralement, je peux vous dire que c'est important.
[00:03:06] Speaker B: Et il y a plein de très bonnes interviews qui sont sorties. Il y a déjà Rise of the North Star, Lucy Su. Aujourd'hui il y a eu Hachen.
[00:03:14] Speaker C: Il y a eu The Warning qui cartonne. Ah The Warning c'est le carton plein. En même temps, sur leur compte Instagram, il y a 1,1 million de personnes.
[00:03:21] Speaker B: Ah ouais, ça fait beaucoup de gens qui regardent.
[00:03:25] Speaker C: Du coup, c'est peut-être normal.
[00:03:26] Speaker B: Mais on a sorti quoi d'autre ?
[00:03:28] Speaker C: Il y en a plein ! Il y a Within Temptation, Stick to Your Guns, il y a énormément de choses. Vous allez à la fois rire parce qu'on passe de bons moments, c'est toujours avec légèreté, mais il y a aussi des moments de réflexion, d'intelligence, de déconnade. Si, si, parce qu'à un moment, il y a des débats quand même, il y a des moments où on discute.
[00:03:44] Speaker B: Il y a Chargotte, il y a...
[00:03:46] Speaker C: Il y a La Balavalampe et puis Aziz. Bon, c'est pas un moment de réflexion.
[00:03:49] Speaker B: La Strain, Kitty, Sun... Ben voilà, c'est tout, on a fait le tour.
[00:03:55] Speaker C: Mais il y en a encore qui arrivent.
[00:03:56] Speaker B: Il y en a encore plein d'autres.
[00:03:57] Speaker C: Il y en a plein, plein, plein qui sortent jusqu'à la fin de la semaine.
[00:03:58] Speaker B: Voilà. Avec des gens que vous n'avez jamais vus sur notre chaîne.
[00:04:01] Speaker C: Peut-être même des gens que vous n'avez jamais vus, tout court.
[00:04:04] Speaker B: Des gens que vous n'avez peut-être jamais vus, tout court.
[00:04:06] Speaker C: J'ai jamais entendu de musique.
[00:04:08] Speaker B: Plein de choses intéressantes.
[00:04:09] Speaker C: En fait, on s'est dit qu'on allait faire quasiment autant de femmes que d'hommes. Et puis aussi des groupes de petite taille en développement et des grands groupes. Bref, tout est représenté. On a envie d'un bel équilibre. On a réussi à le faire. Et ce, bien sûr, grâce au Hellfest et grâce à l'organisation de Marcel, de Ben, de Alex et bien sûr, un petit peu de Damien aussi. J'en profite pour m'aider.
Et on remercie bien sûr Elodie, Romain et Olivier qui ont travaillé d'arrache-pied parce que ce sont les attachés de presse du Bienfest. Et Virginie !
[00:04:40] Speaker B: C'est vrai qu'elle a regardé l'émission au.
[00:04:42] Speaker C: Début et elle a un peu pété la gueule.
[00:04:43] Speaker B: Non mais c'est parce qu'on la considère comme membre de l'équipe en fait, on pense pas qu'elle travaille donc c'est pour ça.
[00:04:48] Speaker C: Virginie était là pour aussi nous rafraîchir de ses quelques jetés de cheveux, ce qui était très agréable.
[00:04:54] Speaker B: Et de sa danse des franges. On va pas se mentir.
Et c'est avec elle quand même qu'on a passé un très bon concert pendant With Him Temptation.
[00:05:03] Speaker C: Ah ouais, c'est vrai qu'elle sait vous placer. C'est-à-dire que quand vous voulez vous mettre dans un endroit bien placé, elle a l'idée qu'il faut. Elle sait se faufiler.
[00:05:12] Speaker B: Grâce à elle, on a vu la chanson, ça a éclairé en vert. On a vu la chanson, c'est éclairé en orange. On a quand même vu toutes les bonnes chansons.
[00:05:20] Speaker C: Tu sais qu'à un moment, il y a quelqu'un qui avait laissé un commentaire qui a dit, il y a des gens, ils étaient hyper chiants pendant le concert de With Him Temptation. Et là, je fais, putain, c'était peut-être nous.
Mais on n'a pas tant crié.
[00:05:32] Speaker B: On rigolait entre nous, mais on n'a pas crié.
[00:05:35] Speaker C: Par contre, il y en a d'autres qui ont dit je vous voyais au loin et je peux vous assurer que vous m'avez bien fait marquer.
[00:05:40] Speaker B: On va pas se mentir, on avait un petit peu la connerie.
[00:05:44] Speaker C: On avait la connerie parce qu'on était crevés, il faisait hyper chaud, qu'on voit jamais de concert. Donc quand on est au Fest, on ne voit rien à part les concerts de têtes d'affiches. Et sincèrement, voilà, on est fatigués. Et les têtes d'affiches n'ont pas toutes été merveilleuses. On en a bien évidemment parlé durant nos interviews. Parce que voilà, Muse, bon, il y a eu des problèmes. Il n'y a pas eu que Muse. Turnstyle a eu quelques petits soucis de son aussi. Et bien d'autres. Pour cette année où le Hellfest n'a pas rencontré de problèmes majeurs, eh bien il fallait bien qu'il se passe quelque chose. Donc c'est les ingénieurs du son qui ont fait quelques petites bêtises.
[00:06:19] Speaker B: Moi je voudrais... Bon alors déjà, on a 3400 followers sur Twitch à l'instant. Donc voilà, merci à tous les followers. Et au-delà de ça, il y a un truc qui m'a quand même beaucoup touché pendant ce Hellfest. C'est tous les gens qui sont venus nous voir pour nous faire des compétences. dire qu'ils étaient très contents de l'émission, de ce qu'on faisait, de tout ça.
[00:06:42] Speaker C: Avec toute leur timidité, leur politesse et leur gentillesse, c'était trop chou.
[00:06:45] Speaker B: Il y a des gens qui n'osaient pas, qui nous regardaient de loin. On vous voit, n'hésitez pas à venir, on n'est pas méchants. Et voilà, toujours beaucoup de bonne humeur, beaucoup de... Voilà, ça fait très plaisir. Et notamment, le cabinet de Sierre qui a fait... Alors vous avez peut-être vu, on est plein à avoir eu nos petits portraits.
[00:07:08] Speaker C: Les influenceurs. les streamers.
[00:07:09] Speaker B: Et du coup, on a eu nos petits portraits par le cabinet de CIR. Vous pouvez la retrouver sur Instagram. Elle fait des bougies à plein d'effigies différentes et avec des illustrations comme ça. Et c'est super gentil. Donc, on voulait quand même remercier le cabinet de CIR, mais aussi tous les autres gens qui sont venus nous dire merci, qu'il fallait continuer tout ça. Ça fait chaud au cœur et ça nous rappelle pourquoi on fait ça dans des moments où on en a un petit peu ras le cul.
[00:07:41] Speaker C: Et puis alors, on a pu se rendre compte aussi qu'il y avait beaucoup de jeunes qui nous suivaient, parce qu'au Alpes, c'était des gens de 19-20 ans, ils sont venus nous dire « Ah, j'adore l'humour et tout ». Mais vous comprenez notre humour ? Parce qu'on n'est pas vieux. Mais comparé aux gens de 19 ans, on est vieux.
[00:07:56] Speaker B: On est plus vieux qu'eux.
[00:07:57] Speaker C: Comparé à des gens de 100 ans, on est jeunes.
[00:07:59] Speaker B: Et ils nous ont dit « Non, non, il n'y a pas de problème ». J'ai vraiment moqué.
Peut-être que « Old is the new young » ?
[00:08:06] Speaker C: Oui, c'est ça. « Old is the new young » ? C'est trop dur à dire. J'ai beaucoup trop de conneries qui me viennent dans la tête et je ne peux pas les dire.
[00:08:16] Speaker B: En tout cas, merci à tous. Ça nous a fait extrêmement chaud au cœur et ça fait qu'on va peut-être réussir à terminer cette saison. Et ça c'est déjà pas mal.
[00:08:24] Speaker C: C'est déjà pas mal. On a laissé quelques petits messages aux abonnés Patreon pour parler de la saison prochaine. On vous en parlera très prochainement. S'il y en a une ou pas. Voilà, ça c'est le mystère. Qu'est-ce que je voulais dire moi cette semaine, parce que je vais commencer par moi.
[00:08:39] Speaker D: Tu as bien raison.
[00:08:41] Speaker C: J'ai été voir un concert. J'ai été voir un concert fin octobre, mardi. J'ai été du côté de la maroquinerie et il y avait la clim !
et je ne savais pas qu'il y avait la clean dans la maroquinerie, je peux te dire que j'étais bien content parce qu'il faisait frais. Pourtant, le public était hystérique et avait une ambiance de ouf parce qu'il y avait Creeper et Hot Milk qui étaient en concert là-bas. Et les fans sont complètement fous de Creeper. C'est-à-dire que le public était là à danser, pogoter, se jeter dans tous les sens, mais ils chantaient toutes les paroles par cœur. Alors, ce groupe qui remplit quand même des salles immenses au Royaume-Uni, faisait de maroquinerie, donc je pense qu'il devait y avoir quand même pas mal de britanniques, je suppose, parce que quand on connaît toutes les paroles par cœur, non pas que je pense que les français ne connaissent pas les paroles, les britanniques ont quand même cette facilité que ce soit leur langue. Donc voilà, il y avait une méga grosse ambiance et puis Hot Milk, très différent les deux groupes, parce qu'il y en a un qui ressemble plus à My Chemical Romance, entre guillemets, je fais un raccourci vraiment très rapide, ne m'en voulez pas, et Hot Milk qui est plutôt punk électro, un petit peu à la Wargasm UK, Voilà pour pas que d'autres nous cassent les moments. Et oui on va dire quand même UK parce que sinon on va nous faire chier. Et c'était très bon, très très bon, hyper gros son, grosse ambiance et je vous conseille d'aller voir les deux groupes si vous aimez l'un ou l'autre. Alors les deux ne se ressemblent pas du tout donc c'est vrai que c'est assez étrange mais c'était un co-headline. Mais voilà, si vous aimez Creeper il faut ne pas hésiter à aller les voir en concert et Hot Milk de même. Vous allez passer un moment extraordinaire. C'est vraiment juste huge and massive comme je les aime.
Sinon, bon moi j'ai repris AWFM, ça c'était le petit truc qui m'a fait un peu bifurquer, essayer de comprendre ce que je devais faire parce que bon, c'est l'été et on ne sait pas forcément tout le temps comment reprendre l'antenne. Et puis j'étais à la Pride. Alors la Pride ce n'est plus la Gay Pride, c'est la Pride parce que je suis allé défendre mes couleurs quand même.
[00:10:30] Speaker B: Bah oui, toute seule de l'arc-en-ciel.
[00:10:33] Speaker C: Toutes celles de l'arc-en-ciel. Et il y avait du monde. Je ne pensais pas qu'il y avait autant de monde. Mais vraiment, c'était un bordel de monde.
[00:10:38] Speaker B: Il y avait beaucoup de gens.
[00:10:39] Speaker C: Il y avait vraiment beaucoup de gens.
[00:10:40] Speaker B: Mais il y a aussi...
[00:10:41] Speaker C: Alors, il n'y a pas que des gays.
[00:10:42] Speaker B: Moi, ce que j'ai remarqué, c'est qu'il y a énormément de filles qui vont faire la teuf en se disant je ne vais pas me faire emmerder.
[00:10:48] Speaker C: C'est fort probable, effectivement. Alors moi, quand j'avais fait la prête il y a 15 ans, c'était pas vraiment comme ça. Là, les gens sont hyper organisés, très rangés, très polis. Il n'y a pas de gens qui se retrouvent complètement tous nus. Il n'y a pas de... Non, non, c'est vraiment très festif. J'avais l'impression que c'était la fête des JO.
[00:11:06] Speaker B: Ah oui, j'ai vu quelqu'un qui a dit ça.
[00:11:07] Speaker C: Et qui était un ami à nous. Et en fait, Marc de Visual Music qui a dit ça. Et en fait, voilà, c'était hyper bon enfant et hyper agréable. Alors, j'ai découvert aussi tous les drapeaux qui étaient représentés parce que malheureusement, j'ai le bois de guet. Je ne connais pas tous ces drapeaux. Peut-être qu'il y en a trop. Je ne sais pas. Je laisserai chacun juger, mais en tout cas, on était unis. Et puis voilà, c'était pas mal. C'était vraiment bien. J'ai dansé 500 fois sur Beyoncé. Est-ce une surprise ? Je ne pense pas.
Mais c'était quand même très, très cool et ça m'a fait... C'est bizarre, mais ça m'a fait plaisir. J'étais un peu ému.
[00:11:43] Speaker B: Tant mieux.
[00:11:45] Speaker C: Donc c'est cool. Et la France, vive la France. Moi, je dis juste ça. Je sais que les gens n'aiment pas dire ça, mais vive la France, tout simplement. Toi, Ben ?
[00:11:53] Speaker B: Moi, qu'est-ce que j'ai fait ?
[00:11:55] Speaker C: À part travailler, parce qu'on sait que tu as travaillé.
[00:11:56] Speaker B: Ah oui, ça voilà. Non si, j'ai eu la chance d'aller voir Thrice et Hot Water Music au Cabaret Sauvage.
[00:12:04] Speaker C: Ah oui, c'était mercredi.
[00:12:07] Speaker B: C'était sûrement mercredi.
[00:12:09] Speaker C: Je crois que c'était le lendemain de mon concert.
[00:12:11] Speaker B: Et du coup, je suis allé voir ça. En première partie, il y avait Coil Guns.
[00:12:20] Speaker C: Coil Guns ?
[00:12:21] Speaker B: Ah oui, c'est vrai ? Oui, les Suisses.
[00:12:22] Speaker C: Ah putain, j'adore !
[00:12:23] Speaker B: Les Suisses qui étaient là, qui ont bien ouvert le bal avec un set très énergique, avec de la communication comme ils savent le faire, toujours un petit peu en décalage entre ce qu'ils font musicalement et quand ils parlent.
[00:12:39] Speaker C: D'accord.
[00:12:39] Speaker B: Bonjour ! Bon, je fais très mal l'accent suisse. Il y a un accent un peu particulier, vous voyez, où il parle, il décrit de quoi parlent les chansons et c'est très très posé. Puis quand ça démarre, c'est la folie.
La musique, je ne sais pas si vous connaissez, mais il y a un côté un peu noise, un côté un peu at the driving, je dirais. Aussi, c'est peut-être la coupe de cheveux qui me perturbe. Mais dans l'énergie, il y a ce truc assez un peu punk, post-hardcore. Je ne sais pas trop comment dire, mais voilà, très, très bon. Très très bon groupe pour redémarrer. Ensuite il y a eu Thrice, c'est un co-headline je crois qu'ils faisaient avec Hot Water Music. Du coup apparemment ça a changé un jour sur deux. Bon alors malheureusement pour moi c'est tombé le jour où Thrice ouvrait pour Hot Water Music, c'est-à-dire un set un petit peu plus court.
[00:13:33] Speaker C: Ah d'accord, ils font des setlist ?
[00:13:35] Speaker B: Bah apparemment parce que j'ai regardé un peu les setlist des autres dates et il y a des dates où ils jouent un peu plus de chansons. Donc j'imagine que le groupe qui joue en dernier joue un peu plus longtemps, je ne sais pas. En tout cas voilà, Thrice qui a fait un très très beau set. Alors, point positif, il y a la clim au Cabaret Sauvage.
[00:13:54] Speaker C: Ah, alors toutes les salles de concert, on fait des efforts. Merci beaucoup.
[00:13:57] Speaker B: Donc ça, c'est vachement bien. Et c'est aussi étanche parce que c'est le moment où il y a eu la méga orage, où il y a des branches, des arbres qui se sont effondrés pendant qu'on était dans le concert. On n'a rien entendu. Donc ils jouaient fort.
[00:14:07] Speaker C: On avait les pieds dans l'eau, mais... Non, même pas.
[00:14:10] Speaker B: Donc voilà. Et par contre, l'installation de lumière est un petit peu limitée.
[00:14:17] Speaker C: Ah, au cabaret ?
[00:14:17] Speaker B: Ouais, c'est pas très, très joli, je trouve. Les lumières, malheureusement.
[00:14:21] Speaker C: On voit beaucoup le toit.
[00:14:23] Speaker B: Puis on voit beaucoup les lumières. En fait, il y a beaucoup de lumières en face de nous, puis assez peu, enfin bon, pas de fumée, pas de trucs comme ça. Du coup, ça fait une ambiance. Je pense que pour du hardcore, c'est mieux que pour des trucs un peu. Mais bon, Fryce, très bon set. Après, à mon goût, pas les meilleures chansons. Alors, ils sont encore sur la tournée où ils ont réenregistré leur premier album. Donc, ils jouent énormément de chansons de cet album là. Je pensais qu'ils, comme ils l'avaient déjà fait sur la tournée Ouais, la date précédente, je pensais que... Mais ils l'ont quand même fait. Du coup, pas énormément des chansons que j'aime le plus, mais bon, toujours agréable de les voir. Ça chante incroyablement bien. Les trois, ils font des harmonies et tout. C'est magnifique. Ça joue super bien. Le chanteur a une voix incroyable. Vraiment un très, très bon moment. Et puis ensuite, Hot Water Music, alors moi, je connaissais assez peu. C'est des vieux. Par contre, ça charcle. Ils sont arrivés, ils n'ont pas eu de temps à perdre. Ils sont arrivés, ils ont retourné la salle. Hyper énergiques. Du coup, ils sont deux à chanter. Et du coup, ça alterne et tout. Enfin, j'ai trouvé ça... Et je me dis qu'il faut que j'écoute plus parce que je pense que ça a inspiré pas mal de groupes que j'aime bien. Ça m'a fait penser à des trucs, vu qu'ils sont là depuis plus longtemps.
[00:15:45] Speaker C: Ils ne sont pas tout jeunes.
[00:15:46] Speaker B: Je pense que ça a inspiré pas mal de groupes que j'ai écoutés. Du coup, j'ai envie de diguer un petit peu plus. Je n'ai pas encore eu le temps, mais je vais le faire.
[00:15:54] Speaker C: OK, bon, bon concert.
[00:15:55] Speaker B: Oui, très, très bon concert.
[00:15:57] Speaker C: Dans une période un peu de tempête.
[00:15:59] Speaker B: Merci les concerts.
[00:16:00] Speaker C: Merci beaucoup les tourneurs aussi qui nous permettent de vous offrir plein de places. Si vous n'êtes pas encore inscrits à notre Instagram, sachez qu'on offre énormément de billets de concerts et des passes de festivals aussi. Donc si vous avez envie de vivre ça, il suffit de nous suivre et de jouer qui ne tente rien n'a rien. Sachez que il y a des gens qui ont déjà gagné. Ces gens-là, j'essaye de ne pas les faire gagner 500 fois. pour que tout le monde puisse gagner à son tour, voilà.
[00:16:23] Speaker B: Il y a une jeune fille qui est venue me voir pendant le concert entre Thrice et Hot Water Music en me disant, tiens, tiens. Elle s'est mise à côté de moi, elle m'a regardé comme ça, elle a fait, tiens, tiens, tiens. Et je fais, je connais cette personne ou pas ? Elle me fait, reste laisse, écoute Thrice. Ah bon ? Et j'ai fait, bah oui, j'adore. Elle me fait, ah bah c'est bien.
Elle m'a dit qu'elle t'avait croisé plusieurs fois et que tu lui avais donné un porte-clé dans la ligne 13.
[00:16:52] Speaker C: Ah, mais c'est une voisine de chez moi de Saint-Denis.
[00:16:55] Speaker B: C'est ce qu'elle m'a dit, oui.
[00:16:56] Speaker C: Mais oui, elle est une jeune fille très mince, oui.
[00:16:59] Speaker B: Oui, c'est ça.
[00:17:00] Speaker C: Enfin mince ou très mince, je ne sais pas.
[00:17:03] Speaker B: Pas comparée à moi, oui, elle est très mince.
[00:17:04] Speaker C: Oui, plus comparée à moi aussi.
C'est peut-être pas non plus la référence. Mais toujours est-il que c'est très sympathique cette vidéo. On lui passe le coucou. C'est très bien de venir nous dire coucou, de venir nous titiller un peu, ça nous fait plaisir. Et puis ça permet parfois de faire une petite discussion, à part si le concert a commencé.
On est là pour regarder le live. Ce soir, nous aurons bien sûr Gladys qui sera avec nous pour faire un point sur les news. Et je peux vous dire que là, carrément, elle a sorti son habit de lumière. Elle va vous faire briller tous les yeux et je peux dire que le reste sera clairement dressé. Je parle bien sûr de vos oreilles pour entendre ce qu'elle a à nous dire. Et je peux aussi vous assurer que Amélie sera là. Amélie, il nous faudra découvrir deux belles chansons, enfin des clips bien évidemment. puisque c'est en vidéo, ça va de soi, à part pour ceux qui écoutent le podcast, mais on leur fait des bisous. D'ailleurs, vous êtes nombreux et nombreuses. Bref, on fera un point là-dessus et nous aurons bien sûr la chanson choisie par les Bangers qui sont sur Patreon, j'ai eu du mal. Et notre invité ce soir, normalement il devra arriver à un moment ou à un autre, mais il est bel et bien vivant, c'est Olive ! Olive, tout simplement le chanteur des Pogos Car Crash Control. Il va être là et on va parler tout simplement de sa vie, de comment il a rencontré le métal, pourquoi il écoute cette musique, qu'est-ce que ça lui procure et pourquoi il a décidé de chanter. Et bien sûr, on parlera du dernier album et de cette tournée qui est complètement ouf. parce qu'il y a beaucoup de changements dans le groupe et que ce sont de beaux changements et ils ont toujours évolué donc moi je suis ravi de pouvoir le recevoir. Bon on a déjà reçu Simon et puis son frère donc du coup bah voilà il nous manquera plus que Lola. Le Pogodex s'enrichit. Est-ce qu'on lancerait pas un petit peu l'émission parce que les gens ont envie de faire une petite pause ça fait longtemps qu'on parle.
[00:18:54] Speaker B: Bah oui ça fait longtemps oui.
[00:18:55] Speaker C: J'ai choisi d'ouvrir avec une chanson à moi. Alors c'est vrai, c'est un peu égocentré, mais est-ce que cela ne me représente pas ?
[00:19:01] Speaker B: Bah voilà, c'est toi.
[00:19:02] Speaker C: J'ai décidé de mettre du hot milk avec The American Machine et je vous souhaite à toutes et à tous la bienvenue.
[00:19:25] Speaker A: C'est la mort de la voix d'Orison Maintenant la merde s'appelle pour la pauvreté Yo !
C'est parti !
[00:22:12] Speaker C: Yo !
[00:22:54] Speaker A: C'EST NOTHING !
C'est bon, c'est bon!
[00:26:41] Speaker C: Et les adhérents du matériel ?
[00:26:45] Speaker B: Il a chaud, l'ordinateur a chaud.
[00:26:47] Speaker C: Il a chaud, c'est l'été, il a envie de vacances aussi. Je veux dire, à un moment de merde, on a envie d'être tranquille.
[00:26:52] Speaker B: C'est vrai.
[00:26:52] Speaker C: Bon, là, on n'était clairement pas tranquille parce que ce son était très, très lourd, très agressif. King Yosef avec Molting Fear, un choix de ta part ? Tout à fait. Dans une centrale nucléaire ?
[00:27:04] Speaker B: Bah apparemment. Enfin, dans une cheminée.
[00:27:07] Speaker C: Une cheminée au nez de centrale, je sais pas quoi.
[00:27:09] Speaker B: Thermique, peut-être ? Non, c'est plus un truc de condensation. Une cheminée de condensation. Bah écoute, je sais pas, c'est un artiste, on l'avait déjà passé, je crois.
[00:27:20] Speaker C: Oui, oui, King Yosef, on en a même qui tourne sur la web radio.
[00:27:22] Speaker B: Voilà. Et puis, bah là, il y a ce nouveau titre qui est sorti. Je me suis dit, oh bah ça, ça va plaire aux gens qui aiment bien les trucs un peu énervés.
[00:27:29] Speaker C: Un peu particuliers aussi.
[00:27:31] Speaker B: Oui, voilà. Lui, à la base, il est producteur. Enfin, il avait des groupes de hardcore. Après, il a été producteur et il a produit pas mal de trucs de hip-hop, notamment pour XXXTentation. Et puis après, il a fait ah bah non, tiens, je vais faire un groupe de métal. Du coup, il y a cette vibe un peu hardcore, indus, noise, hip-hop. On ne sait pas trop. Et voilà. Mais du coup, il y a un album qui arrive en 2025 et c'est le deuxième titre de cet album.
[00:28:01] Speaker C: Oh là là, il en sait des choses, merci professeur !
[00:28:04] Speaker B: De rien, j'ai lu tout ça tout à l'heure.
[00:28:07] Speaker C: Tu le savais naturellement.
[00:28:08] Speaker B: Ah oui, ça t'a infusé dans mon cerveau, naturellement.
[00:28:12] Speaker C: Bon, moi je regarde l'heure qui passe et je me dis qu'il est déjà tard.
[00:28:17] Speaker B: Tu dirais que ce serait le moment de faire un point sur les news et pourquoi pas, pour mettre un point sur les news, ne pas prendre la personne qui met le plus de points dans la gueule ?
[00:28:27] Speaker C: Ah, mais quelle intelligence ! Donc du coup...
[00:28:31] Speaker A: C'est l'anime Flashback !
[00:28:34] Speaker C: Ouh, ça fait mal à la tête !
[00:28:37] Speaker B: C'est très désagréable.
[00:28:39] Speaker C: Ah ouais ? Ce qui est très amusant, c'est que c'est présenté par Gladys, qui a les yeux qui se sont exorbités lorsque j'ai...
[00:28:48] Speaker E: Je vais à un concert après, j'ai besoin de mon ouïe en fait.
[00:28:51] Speaker C: Et Amélie qui est juste à côté.
[00:28:53] Speaker B: Et ben t'auras Louis Labroquante.
[00:28:54] Speaker C: J'ai des DVD si tu veux là-bas. Est-ce que tu préfères ma voix qui fait mal aux oreilles et qui fait vibrer les tympans d'une façon affreuse ? Ou ces blagues à... Entre la peste et le choléra, on sait jamais comment choisir. Désolé, je me suis fait mal aussi. T'as fait une petite variante.
[00:29:13] Speaker E: Un petit vibrato. T'as un petit potentiel au niveau chant du coup.
[00:29:18] Speaker C: On m'a dit que j'étais un peu la nouvelle Céline Dion.
[00:29:21] Speaker E: On n'exagère pas quand même.
[00:29:23] Speaker B: Je crois qu'on lui a dit Céline Fillon.
[00:29:27] Speaker C: C'était pendant la Pride. D'ailleurs, si vous voulez les filles, j'ai un stock de préservatifs. Il y avait une distribution. Parce qu'il faut se protéger. Ce n'est pas parce qu'il existe la PrEP ou le reste qu'il ne faut pas penser aux autres maladies.
[00:29:41] Speaker B: Et aux enfants.
[00:29:43] Speaker C: Je sais que dans ton cas, tu.
[00:29:45] Speaker B: Ne penses pas trop.
Malgré le nombre de fois où tu essayais de tomber en centre des fesses.
[00:29:50] Speaker C: Mais Putain.
[00:29:53] Speaker B: Le bébé du cul.
[00:29:56] Speaker C: Et là j'imagine ces gens, alors déjà les gens derrière leur écran en train de rire. Mais alors les gens en podcast, je te raconte pas parce qu'à chaque fois ils font, ah bah j'ai des blagues, c'est vraiment mon moment préféré. Donc là je pense qu'il y en a quelques-uns qui ont une petite goutte qui est tombée. Je parle bien sûr de pipi.
[00:30:10] Speaker B: Oui, oui, oui. Là il faut meubler encore un petit peu. Parce qu'il y a quelqu'un qui est en train de bouger les caméras et là on voit que nous donc ça va être gênant s'il en fait parler d'autres personnes.
[00:30:20] Speaker C: Mais du coup voilà, alors il faut remercier les gens qui nous regardent en podcast. N'hésitez pas si vous êtes abonné Spotify à vous abonner au podcast de Restless et bien sûr n'hésitez pas à laisser des commentaires parce que maintenant on peut laisser des commentaires sur Spotify qu'ils soient gentils ou méchants, n'hésitez pas.
[00:30:36] Speaker B: Mettez des commentaires, notez nos blagues.
[00:30:39] Speaker C: D'ailleurs notez-nous, il y a une personne enfin qui nous a noté.
[00:30:42] Speaker B: Ah oui ? Elle a mis une étoile sur la merde.
[00:30:45] Speaker C: N'hésitez pas à mettre même juste une étoile, c'est pas grave. Est-ce que c'est quelqu'un qui a dit.
[00:30:48] Speaker B: Qu'On était des nazis ou pas ?
[00:30:50] Speaker C: Non, c'est quelqu'un qui a dit, je suis trop content, j'ai vu qu'il n'y avait personne qui avait noté, donc je l'ai noté parce que je voulais vous donner 5 étoiles. C'est trop mignon.
[00:30:58] Speaker B: Moi j'adore qu'on nous dit qu'on est des nazis.
[00:31:00] Speaker C: C'est pas si fréquent que ça quand même. Ah bon ? Non, sur le nombre de gens qui nous aiment, il y en a beaucoup moins.
[00:31:06] Speaker B: Il y a beaucoup de gens qui.
[00:31:07] Speaker C: Nous aiment comparé aux gens qui ne nous aiment pas.
[00:31:09] Speaker B: Il est clair que c'est une minorité qui nous dit ça. Mais bon, ils le disent quand même.
[00:31:13] Speaker C: Ou alors qu'on est financés par les filles. Ça dépend. C'est un peu au hasard des plaisirs.
[00:31:17] Speaker B: C'est qui tout double ?
[00:31:18] Speaker E: Non, non, je préfère par rapport à...
[00:31:20] Speaker C: Ah oui, c'est sûr que c'est toujours mieux d'un côté que de l'autre. Puis en moyen, il y a de l'argent. Enfin, je veux dire, qui nous donne de l'argent. C'est bon, Marcel ? Est-ce qu'on peut revoir les filles ?
Regardez, elles sont magnifiques !
[00:31:37] Speaker B: Là, c'est moins bien. Là, c'est bien. Là, c'est moins bien. Là, c'est bien.
[00:31:45] Speaker C: Voilà, c'était très long. Ok, bon, alors, comment vas-tu ?
[00:31:52] Speaker E: Ça va très bien.
[00:31:53] Speaker C: Tu veux voir quoi comme concert tout à l'heure ?
[00:31:54] Speaker E: Je vais voir Sawyer Hill. Pas du tout violent, mais qui est très beau à écouter, pour une fois.
[00:32:00] Speaker C: Ça reste dans la lignée de ce que Rasselasse peut défendre.
[00:32:02] Speaker E: Oui, et puis j'ai vu Pest Control cette semaine quand même, donc ça va... Une balance à peu près correcte entre le violent et le pas violent.
[00:32:10] Speaker C: T'avais envie un peu de douceur ?
[00:32:12] Speaker E: J'avais envie de chialer en concert et je me suis dit Sawyer Hill, c'est parfait pour ça.
[00:32:15] Speaker D: Ok.
[00:32:16] Speaker E: Voilà.
[00:32:16] Speaker C: C'est un choix. Et il s'est passé des choses cette semaine, sinon ?
[00:32:19] Speaker E: Ouais, pas mal. Pas mal de choses.
[00:32:21] Speaker C: Ouh là là.
[00:32:22] Speaker E: Ouh là là. Notre journaliste, attention.
[00:32:26] Speaker C: Oh punaise.
[00:32:27] Speaker E: On va commencer avec KNGT qui s'attaque à Eminem. Je ne sais pas si vous avez passé l'info.
[00:32:32] Speaker C: Une reprise ? Oui, c'est ça.
[00:32:34] Speaker E: En fait, le groupe français, parce que c'est quand même français de rock alternatif, KNGT, originaire du Sud-Ouest, démarre en 2025 avec une reprise explosive de Lose Yourself.
Lose Yourself d'Eminem. Et du coup, après leur EP Pardonne et le single Tombe sorti en 2024, ils réussissent à s'approprier le morceau mythique avec une touche bien à eux. Et le clip est déjà en ligne pour ceux qui ne l'ont pas encore vu. Ils en ont fait un clip en plus.
[00:33:01] Speaker C: Et du coup, tu l'as checké parce que je l'ai vu passer, mais je n'ai pas eu le temps de le regarder.
[00:33:04] Speaker E: Je n'ai pas écouté avec le clip. Enfin, je n'ai pas regardé le clip.
[00:33:06] Speaker C: Et t'as entendu. Et t'es contente.
[00:33:08] Speaker E: Franchement, je suis une énorme fan d'Eminem. J'adore. Je n'aime pas trop qu'on touche à ce genre d'artiste, mais j'ai trouvé ça vraiment cool.
[00:33:14] Speaker D: Très bien.
[00:33:14] Speaker C: Quand c'est réussi, c'est bien.
[00:33:15] Speaker E: Puis pour des Français ?
[00:33:16] Speaker C: Bah oui, c'est ça, c'est parce qu'on attend tout le monde, on se dit toujours aïe aïe aïe c'est français, aïe aïe aïe. Si on réussit, bravo à eux, il va falloir qu'on regarde un petit peu ça. On va échanger ça sur notre Discord, point d'exclamation Discord, si vous voulez nous rejoindre. On continue ? Il y a quoi d'autre ?
[00:33:29] Speaker E: Alors il y a une collab fracassante que tout le monde a vu passer, Rise of the North Star x Landmarks. Les parisiens de Rise unissent leurs forces avec les Marseillais de Landmarks pour un nouveau single intitulé Back to Basics. Mixé par Florence Alfati, le morceau assume son agressivité avec des paroles crues et sans filtre. Et c'est une véritable claque, je trouve. Pour des Français encore une fois, ils se sont bien défendus.
[00:33:52] Speaker B: Tout à fait.
[00:33:53] Speaker C: Alors tu veux dire quelque chose ?
[00:33:55] Speaker B: Ils avaient juste annoncé à la fin, c'était assez cool, à la fin de leur set au Hellfest, sur l'écran géant, on a vu un teaser pour ce titre, où du coup on voyait Flo de Lundmarks, et avec juste la date de sortie. J'avais trouvé ça assez malin de terminer.
[00:34:13] Speaker C: Le live comme ça, avec un QR.
[00:34:15] Speaker B: Code pour le pré-save.
[00:34:17] Speaker C: C'est cool ça. Et c'est vrai que ça envoie vénère et puis c'est vrai que ça allie deux villes qui ont toujours été plus ou moins en guerre.
[00:34:24] Speaker E: Bah c'est ça, là ils ont réussi à mettre de l'amour là où il n'y en a pas avec le foot par exemple.
[00:34:30] Speaker C: Voilà bon après l'avantage c'est que Landmarks bat les roustons du foot et je suppose que Rise s'en bat un peu.
[00:34:37] Speaker B: Je crois bien qu'ils s'en battent les courriers, tout à fait.
[00:34:40] Speaker C: Bah comme moi quoi.
[00:34:41] Speaker E: Tout le monde est content, tout le.
[00:34:42] Speaker B: Monde s'en bat les courriers. Bah tu devrais être dans les deux groupes.
[00:34:44] Speaker E: Je pourrais les unifier.
[00:34:46] Speaker B: Peut-être que tu feras un nouveau feat avec toi en plus.
[00:34:50] Speaker E: Bientôt peut-être.
[00:34:53] Speaker C: Tu chantes très bien j'en suis sûr. Tu fais des vibrations comme moi ? Non moi j'ai pas de vibrato, moi je gueule.
[00:35:02] Speaker E: Mais j'essaye de le trouver j'essaye en ce moment.
[00:35:05] Speaker C: On fera un duo tous les deux, je ferai Céline et tu feras un ours. Garou, c'est pas mal ! C'est ça, on fait une reprise metalcore de la chanson et de la grand voile.
[00:35:15] Speaker E: Moi je pense qu'il y a un potentiel là, il faut qu'on en discute. Un petit bise-bise.
Ensuite on a un retour remarqué de Goode Charlotte.
[00:35:23] Speaker C: Ouiiii ! Je suis trop content.
[00:35:25] Speaker B: C'est comme un Goode Charlotte.
[00:35:27] Speaker C: Punaise. J'espère de rien. T'es formidable.
[00:35:31] Speaker F: Alors j'ai même pas suivi moi. Ça fait longtemps que je suis...
[00:35:32] Speaker C: Toi on a rien à foutre de Goode Charlotte.
[00:35:34] Speaker F: Un peu oui, maintenant oui.
[00:35:35] Speaker E: Tu vois elle renie son passé et tout.
[00:35:38] Speaker F: Ah non je renie pas mais je suis passée à autre chose.
[00:35:40] Speaker B: Ce qu'elle aime, c'est le lifestyle des riches et des connus. Célèbres.
[00:35:46] Speaker C: Non mais ils reviennent et c'est vrai que c'est une bonne nouvelle. On avait bien compris, puisqu'on avait déjà dit, c'est bizarre, ils likent toutes les pages de tous les médias. Et du coup, maintenant, on a la réponse.
[00:35:57] Speaker E: C'est ça. Et je ne sais pas si vous avez vu, mais le morceau a été produit par Jordan Fish.
[00:36:01] Speaker B: Tiens, tiens, tiens !
[00:36:03] Speaker E: Et Zech Servigny. Et le petit bonus, en plus du dernier morceau qu'ils ont sorti, du coup, Motel du Cap. Non, ça c'est le nom de l'album.
[00:36:12] Speaker C: C'est le nom de l'album Motel du Cap.
[00:36:13] Speaker E: C'est le titre Rejects. En plus de ça, en petit bonus, ils ont leur premier album éponyme qui date de 2000 qui vient d'être certifié Platine.
[00:36:21] Speaker B: Platinium.
[00:36:23] Speaker C: Oui, Platine.
[00:36:24] Speaker B: Oui, oui.
[00:36:26] Speaker C: Ça veut dire quoi ?
[00:36:27] Speaker B: Je ne la reprenais pas.
[00:36:28] Speaker C: Ça veut dire un milliard ? Non.
[00:36:29] Speaker B: Ça veut dire 4000. À une époque, ça voulait dire beaucoup. Aujourd'hui, ça veut dire un peu moins. Mais bon, c'est quand même bien. C'est bien, c'est cool.
[00:36:38] Speaker C: Good Charlotte, c'est un peu le groupe où à chaque fois on a l'impression qu'il se passe et que c'est fini, mais non. En fait, ils font de temps en temps un peu de musique. Je pense qu'ils le font pour s'amuser, parce qu'ils gagnent bien plus d'argent en faisant tout le reste.
[00:36:49] Speaker B: Surtout qu'ils managent plein d'artistes.
[00:36:52] Speaker C: Ils ont des studios, ils font des trucs de stylish. Il y a vraiment beaucoup de choses dans leur vie.
[00:36:56] Speaker A: Des podcasts.
[00:36:57] Speaker C: C'est vrai qu'ils font des podcasts aussi. Ils sont un peu partout. C'est un peu comme si c'était des gens de télé-réalité mais qui ont fait du métal. C'est un peu ça, la musique alternative. Mais le morceau, c'est du goût de Charlotte. Au début, on a un peu peur parce que c'est un peu mou. On s'est dit, ça a peut-être un peu de la merde, et puis d'un seul coup c'est cool, c'est plus festif, et puis voilà, ça devient du Good Charlotte. Le clip est différent de tout ce qu'ils ont fait aussi. Alors j'ai pas osé le mettre. Dans les choix aujourd'hui, je voulais mettre ce Good Charlotte parce que j'aime beaucoup Good Charlotte et je me suis dit peut-être que c'est un peu trop mou pour les gens, je ne sais pas, je me suis peut-être trompé.
[00:37:32] Speaker B: Écoute, c'est pas grave.
[00:37:34] Speaker C: Non. En tout cas, il y a un.
[00:37:35] Speaker E: Live qui est également prévu sur Jimmy qui mêle live là.
[00:37:39] Speaker B: Ah ouais.
[00:37:39] Speaker E: Je pense que ça pourrait être intéressant de voir s'ils ont toujours la pêche en live du coup. Avant d'acheter des billets si jamais.
[00:37:44] Speaker B: Bon après, de toute façon, tu vas pour les classiques. Ça n'a jamais été le meilleur groupe ?
[00:37:51] Speaker C: Non, ça n'a jamais été un super groupe sur scène. Mais après, on s'en fout, c'est pour faire la fête. Ce n'est vraiment pas un groupe qu'on va pour être hyper sérieux. C'est un groupe parce qu'on a envie de déconner, de travailler avec ses potes, faire un tough. Alors par contre, effectivement, dans le clip, j'ai oublié...
Mais on les voit quand même de temps en temps de près. Alors ils ont des cheveux bien colorés, parce qu'ils n'ont pas de cheveux blancs. Mais par contre, le visage...
[00:38:13] Speaker B: Ils n'ont plus 20 ans toi. Ça fait 30 ans.
[00:38:17] Speaker C: Les frères Madden s'en sortent plutôt pas mal, je ne sais pas. C'est peut-être ceux qui ont l'argent, tu me diras. Mais les autres membres du groupe... Je laisserai chacun les voir. Voilà, c'est pas bien de se moquer du physique, je sais. Mais bon, voilà, tout le monde se fout de notre physique aussi. Donc, on a le droit de rigoler un petit peu. Puis, c'est pas méchant.
[00:38:31] Speaker D: Oui, on s'en fout.
[00:38:34] Speaker E: Ensuite, on a Ed Sheeran qui sort un nouveau morceau rock pour le film F1. Je ne sais pas si vous avez vu le film F1 avec Brad Pitt.
[00:38:43] Speaker C: Bah dis donc, ça a l'air de trahir Brad Pitt.
[00:38:46] Speaker E: C'est juste que j'entends que ça. Brad Pitt est dans le film, il est trop sexy.
[00:38:50] Speaker B: Je savais même pas qu'il était dans le film.
[00:38:52] Speaker C: Bah oui, c'est quand même le héros.
[00:38:53] Speaker B: Il est sur l'affiche aussi. Alors excusez-moi, j'ai cherché quel film j'allais voir ce week-end, j'ai vu F1, j'ai fait rien à foutre.
[00:39:02] Speaker E: Moi je vais aller le voir en vrai. On m'a dit qu'il était bien, du coup j'ai quand même envie d'aller le voir.
[00:39:07] Speaker C: J'y connais pas grand-chose dans Formule 1.
[00:39:09] Speaker E: Brad Pitt, je m'en fous. Ça aurait été un autre, ça aurait été pareil pour moi.
Bref.
[00:39:13] Speaker C: Bref, que Brad Pitt, moi j'aime bien. Mais faites pas cette tête, c'est bon. Elle est bien brave. Bon bref. OK, mais Tcharan, on s'en fout un peu là, tu veux qu'on le gifle ?
[00:39:25] Speaker E: Parce qu'en fait, il passe à la vitesse supérieure avec Drive, donc ce titre rock composé pour la BO du film de Formule 1.
Et du coup, il est accompagné de John Mayer à la guitare, Black Slatkin à la prod, Def Grohl à la batterie et Rémi Diaffi au clavier. Donc, c'est vraiment une petite Dream Team Rock quand même.
[00:39:45] Speaker B: Du coup, ça ne m'a pas donné envie d'écouter.
[00:39:47] Speaker C: Il y a un malaise, il y a un malaise.
J'aime bien faire les yeux tout ronds comme ça. Mais les gens de podcast, ils ne voient pas. Ok, Dave Grohl, du coup, il y en a profité pour faire un enfant. Pardon, excusez-moi.
[00:40:00] Speaker E: Non, mais il a cette volonté à Tchérane d'être un peu plus rock, de plus en plus.
[00:40:04] Speaker C: Oui, je plaisante.
[00:40:05] Speaker B: Et puis finalement, il n'a pas sorti son titre avec Danny Fields.
[00:40:09] Speaker C: Il a sorti son titre avec Danny Fields.
[00:40:12] Speaker B: Ah bon ?
[00:40:13] Speaker E: C'est pas le feat le plus intéressant qu'il ait fait.
[00:40:17] Speaker B: Est-ce que c'était mieux quand il a fait un feat avec Brimidi Horizon ?
[00:40:20] Speaker E: Moi, je trouve qu'il était nul.
[00:40:22] Speaker C: Mais elle dit ça bien sûr...
[00:40:25] Speaker A: En toute neutralité !
[00:40:28] Speaker F: C'est bien parce que c'est Ed Sheeran quoi.
[00:40:30] Speaker C: Non mais Ed Sheeran en vrai c'est un mec bien et franchement j'aimerais beaucoup qu'on le reçoive un jour en interview. Bon ça me semble complètement impossible mais ce serait formidable parce qu'il est fan de métal. Il aime vraiment beaucoup le métal. C'est un gros fan de cette musique.
[00:40:42] Speaker B: Il a l'air hyper sympathique et accessible.
[00:40:43] Speaker E: De ce que j'en ai compris.
[00:40:44] Speaker C: Et moi tous les gens qui l'ont déjà eu en interview m'ont dit qu'il était vraiment hyper gentil et accessible.
[00:40:48] Speaker B: Ça c'est sûr.
[00:40:49] Speaker C: C'était un truc de fou vu le niveau du mec.
[00:40:52] Speaker E: En même temps il est roux.
[00:40:54] Speaker B: Eh bah écoutez, on va l'inviter, on va l'inviter et puis on lui demandera.
[00:40:59] Speaker C: C'était une belle conclusion, on va passer à la suite, vite.
[00:41:03] Speaker B: Ah voilà, il n'est pas sorti le 6. Ah voilà, il n'est pas sorti le 6.
Ah voilà, il n'est pas sorti le 6. Ah voilà, il n'est pas sorti le 6. Ah voilà, il n'est pas sorti le 6. Ah voilà, il n'est pas sorti le 6. Ah voilà, il n'est pas sorti le 6.
[00:41:22] Speaker C: Ah voilà, il n'est pas sorti le 6.
[00:41:23] Speaker A: Ah voilà, il n'est pas sorti le 6.
[00:41:23] Speaker C: Ah voilà, il n'est pas sorti le 6.
[00:41:24] Speaker A: Ah voilà, il n'est pas sorti le 6.
[00:41:24] Speaker C: Ah voilà, il n'est pas sorti Ensuite.
[00:41:25] Speaker E: Le 6 on a Crossface qui annule sa tournée après des accusations, je sais pas si vous en avez entendu parler, suite aux accusations initialement relayées par Ronny Rodke. Le groupe a confirmé dans un communiqué que leur guitariste Deky avait eu des échanges inappropriés avec une fan mineure. Le groupe l'a immédiatement renvoyé et présenté ses excuses à la victime et aux fans. Tous les concerts restants en Europe ont été annulés. Leur position est désormais claire, malgré l'ampleur du scandale. Et ce qui est quand même rigolo, c'est que c'est quand même Ronnie Rotke qui l'a dénoncé.
[00:42:02] Speaker C: D'accord, mais par contre c'est dommage qu'ils aient annulé la tournée. Parce qu'à moins qu'ils aient remplacé le.
[00:42:07] Speaker B: Guidon, ils ont pas eu le temps.
[00:42:08] Speaker C: De trouver une personne. Ou qu'ils ont envie de prendre un peu de temps pour trouver un bon remplaçant. Parce que c'est bien sur scène quand même.
[00:42:16] Speaker E: Ouais, carrément.
[00:42:17] Speaker C: Très très bon. Tu les avais vus à la Marocque ?
[00:42:19] Speaker E: Ouais, j'y serais allée une deuxième fois, avec plaisir mais bon.
[00:42:24] Speaker C: Oui, bien sûr.
[00:42:25] Speaker E: J'ai vu les échanges.
[00:42:28] Speaker C: Ah, parce qu'en plus il y a des extraits.
[00:42:30] Speaker E: En fait, Ronnie Rodcueil a balancé les captures d'écran.
[00:42:32] Speaker F: Il travaille !
[00:42:34] Speaker C: En fait, je crois qu'il est actionnaire de méta.
[00:42:36] Speaker B: Moi, je ne comprends plus rien à ce monde.
[00:42:40] Speaker E: C'est cool, s'ils se dénoncent tous entre eux, au moins on est d'accord avec ça.
[00:42:44] Speaker B: C'est ça.
[00:42:45] Speaker E: La femme en question, elle dit clairement qu'elle a 14 ans et lui... Ah ouais, bon.
[00:42:50] Speaker C: Tant mieux, il sera puni et ce sera tant mieux. La suite ?
[00:42:55] Speaker E: Là, on va d'abord balancer un clip.
[00:42:56] Speaker C: Ah bon d'accord, c'est vrai qu'on va respirer un peu, ça va nous faire du bien. Quel clip ?
[00:43:01] Speaker E: Du coup j'ai choisi The Plot In You avec le titre Phil Nosting. Encore oui.
[00:43:07] Speaker C: Très bien.
[00:43:09] Speaker E: J'avais envie.
[00:43:11] Speaker C: J'aime ce groupe et puis cette chanson.
[00:43:14] Speaker E: Elle me définit bien cette semaine donc voilà.
[00:43:18] Speaker C: Enfin t'as pas rien senti cette semaine. T'as plus envie que les gens ne se fassent rien autour de toi.
[00:43:23] Speaker B: Telle qu'elle avait envie de rien sentir.
[00:43:25] Speaker E: Voilà, exactement. Tu vois, lui, il lit en moi, lui.
[00:43:29] Speaker C: Oui, ben ça va, ça va. Hé, Garou, tu vas te calmer, parce que sinon... On va pas en faire cette reprise.
[00:43:34] Speaker B: Bon, allez, The Plotting You, c'est parti.
[00:43:48] Speaker A: Before I say another word Just know that my intentions were pure But you can't stand to be in silence All you can hear is your own voice.
[00:44:15] Speaker C: Feeling delusion in you And I'm just.
[00:44:19] Speaker A: So sick of backing down That I might just spill it all And if I do, you won't be coming back Without a team to score in your soul Are you not sick of playing games? Sick of giving blame? Sick of fucking living like the world has never given you a life defining change? And I can't relate And I feel nothing for you I hate it but.
[00:45:16] Speaker C: I want to feel what I've felt.
[00:45:19] Speaker A: Before But you just keep moving toward me What do I do? What do I say?
C'est la fin de cette vidéo, merci d'avoir regardé.
[00:47:15] Speaker C: The Plot in You ! Et voilà, c'est un choix de Mrs.
[00:47:20] Speaker A: Glodice !
[00:47:22] Speaker C: Excellente voix, une voix extraordinaire, un son effectivement très agréable. Je sens le plaisir que vous avez eu de passer ce clip. Merci en tout cas pour ce choix.
[00:47:33] Speaker E: De rien.
[00:47:34] Speaker C: Que s'est-il passé d'autre dans les news cette semaine ?
[00:47:36] Speaker E: Alors, on va parler de Scorpion. J'étais très élogieuse. Le mythique groupe allemand va jouer Love at First Thing en entier pour une tournée anniversaire, un retour aux sources avec Still Loving You et Rock Your Life.
[00:47:52] Speaker C: Rock Your Life Hurricane.
[00:47:55] Speaker E: Parce que j'ai galéré à prononcer, du coup j'ai pris une pause dans cette liste. Bref, histoire de plonger dans l'âge d'or du hard rock.
[00:48:04] Speaker C: Très bien, mais ils vont jouer où ? Ils vont faire quoi ? Ils vont rejouer tout l'album ?
[00:48:08] Speaker B: Ils font une tournée anniversaire.
[00:48:09] Speaker C: Ah, c'est une tournée anniversaire. J'espère qu'ils ont des ordinateurs.
[00:48:15] Speaker B: J'espère qu'ils seront encore vivants.
[00:48:17] Speaker E: La dernière fois que j'ai vu ce corps-là, le micro faisait ça.
[00:48:20] Speaker C: Ils se sont très bien débrouillés au Hellfest. Ils ont fait un superbe set. On me fait signe que notre invité est vivant. Voilà une bonne nouvelle.
[00:48:31] Speaker B: N'hésite pas à t'asseoir.
[00:48:32] Speaker C: Il y a des choses à boire dans le réfrigérateur et des petits trucs à grignoter si tu veux. Voilà, c'est l'arrivée d'Olive, des Pogos. Mais en tout cas, c'est très bien et tous les fans vont être ravis parce que sincèrement, c'est l'album qui a bien sûr fait exploser Scorpion aux yeux du monde. Et puis voilà, c'est un groupe qui marche encore et il y a quand même des jeunes qui aiment bien Scorpion.
[00:48:51] Speaker B: On a vu ces gens au Alpes, des jeunes qui étaient là. Oh non, mais moi, je veux absolument aller voir Scorpion. Pardon ! Déjà vous savez qu'ils sont allemands et qu'il ne dit pas vraiment ce soir.
[00:49:06] Speaker C: J'Ai les pieds qui puent. C'est vrai qu'il ne le dit pas.
[00:49:09] Speaker E: Non mais j'aurais aimé les voir par contre à la belle époque ça aurait été trop cool.
[00:49:13] Speaker C: J'ai cru que taïdien j'aurais aimé avoir les pieds qui puent. Non pas pareil. Par contre Amélie c'est John qui a remis ses chaussures.
[00:49:19] Speaker F: Ah non je les ai remises.
[00:49:23] Speaker E: Ensuite, on a Times of Grace.
[00:49:24] Speaker B: Trop de foot fétiche autour de cette table.
[00:49:26] Speaker C: Ah, ça dégoûte. J'aime pas.
[00:49:29] Speaker E: On a Times of Grace, je sais pas si vous connaissez, le duo formé par Jess Lisch et Adam Dziutkiewicz.
[00:49:37] Speaker C: Attention, challenge. Va-t-elle réussir ou pas ? Pariez, pariez. Moi je parie que c'est foutu.
[00:49:41] Speaker E: C'est un nom polonais en plus, donc je devrais y arriver normalement. Alors Adam Dziutkiewicz. Adam, qu'est-ce que j'engage ? Prépare un nouvel album, Jess parle de thématiques plus personnelles et plus sombres qu'auparavant, axées sur la foi, la douleur et la reconstruction, donc une oeuvre introspective à venir.
[00:50:01] Speaker B: Ok, on écoutera ça quand ça sortira.
[00:50:03] Speaker C: Attends, est-ce que tu peux nous renoter le nom du groupe s'il te plaît ?
[00:50:06] Speaker F: Je croyais que t'allais dire le nom du mec.
[00:50:07] Speaker E: Ah, Times of Grace.
[00:50:08] Speaker C: Ah, Times of Grace. Ok, ok, ok.
[00:50:12] Speaker E: Tu l'avais bien dit sa merde.
[00:50:13] Speaker C: Oui, ça va, t'énerves pas. Deux secondes, je demandais juste confirmation parce que moi j'entends mal.
[00:50:18] Speaker E: Ensuite, on a Chris Adler, le batteur emblématique ex-Lamb of God.
Il a failli intégrer Testament, de ce que j'ai compris. Il a révélé qu'un échange avait eu lieu, mais qu'ils n'ont pas pu s'aligner sur les plannings, donc une rencontre avortée entre deux poids lourds du métal US. On s'en fout un peu, mais... Non, non !
[00:50:36] Speaker C: Ça intéresse forcément des gens, mais...
[00:50:38] Speaker B: Pour les fans de Testament, ça aurait été bien. Après, moi, Testament, personnellement, je m'en bats les couilles, mais...
[00:50:46] Speaker E: C'était l'idée, voilà.
[00:50:48] Speaker B: J'ai bien compris ce que tu voulais... Je l'ai dit à ta place parce que j'ai bien compris que...
[00:50:53] Speaker C: Voilà. Non mais après, il y a beaucoup de gens qui aiment Testament.
[00:50:55] Speaker B: Mais bien sûr !
[00:50:56] Speaker C: Mais surtout, c'est pourquoi il n'y a pas eu un accord... Elle a eu une succession ? Je... Je pense... Non mais je... J'aime. C'est effrayant. Mais c'est parce qu'il y a une histoire d'argent. C'est qu'il a trop demandé et que Testament n'ont pas l'argent probablement de Lamb of God.
[00:51:10] Speaker E: C'est sûr.
[00:51:11] Speaker C: C'est tout. Soyons francs.
[00:51:12] Speaker E: Moi, je ne crois pas trop à l'histoire de Plany comme ça.
[00:51:14] Speaker C: Genre ? Désolé, non, je devais faire un cake aux olives, alors j'ai pas pu venir. C'est bon, excusez-moi.
[00:51:22] Speaker B: Ouais, non, c'est tout les cakes aux olives. C'est toujours à cause des cakes aux olives. D'ailleurs, qu'est-ce qu'il y a le truc dégueu qui reste quand il y a un pique-nique ? Ah non, j'adore ça ! Mais t'es le seul.
[00:51:32] Speaker C: Mais non, j'adore ça !
[00:51:33] Speaker B: Moi, quand j'ai vu la pub où le mec, il a fait un cake... Soutiens-moi, Amélie !
[00:51:37] Speaker C: Fais pas une gueule de dé... Non.
[00:51:38] Speaker B: Mais les olives, c'est pas... On est d'accord que quand il y a cette pub là où le mec, il fait un cake avec des boulons.
[00:51:44] Speaker E: J'ai presque plus envie que quelqu'un d'alimenté.
[00:51:47] Speaker C: Alors là je suis désolé.
[00:51:51] Speaker B: Quitte cette émission. Ferme ta gueule. Ah voilà.
[00:51:54] Speaker C: Fais ça. C'est des os ça. C'est dur parce que c'est juste mes os. Y'a pas de pecs, y'a pas de muscles.
[00:52:03] Speaker B: J'ai les nichons qui tendent.
[00:52:04] Speaker E: On enchaîne avec un autre batteur, du coup, Jen Oglan. C'est comme ça qu'on dit ? Le batteur légendaire de Dark Angel affirme que les morceaux One de Metallica s'inspirent de leurs compositions plus anciennes. Une influence trash. Ils sont tous en train de se dire qu'ils ont tous une influence trash.
[00:52:25] Speaker C: C'est un groupe qui n'existe pas. On n'a pas remarqué que le chanteur avait par exemple une chevelure, une crinière rousse ?
[00:52:33] Speaker B: Non mais par contre je pense que le mec il s'est dit, attends, Dave Mustaine il arrive bien à faire croire que c'est ses chansons, moi aussi je vais y mettre mon... Si on peut récupérer des biffetons j'y vais !
[00:52:42] Speaker E: Oui du coup il dit qu'une influence trash sous-jacente selon lui a laissé des traces jusque dans le métal mainstream.
[00:52:49] Speaker B: Il se trouve là, il pleut et.
[00:52:52] Speaker E: C'Est là en fait.
[00:52:53] Speaker B: C'est du trash à la base Metallica.
[00:52:56] Speaker C: Bien sûr que c'est une influence, mais sa phrase elle veut rien dire. C'est inutile, mais il veut qu'il aille se recoiffer, c'est tout.
[00:53:04] Speaker E: Je pense qu'il avait besoin d'avoir un peu de lumière et il s'est dit tiens.
[00:53:07] Speaker C: Et il n'y a que nous qui lui avons fait de la lumière.
[00:53:10] Speaker B: Il cherche à briller.
[00:53:11] Speaker F: En tout cas, il n'a pas la lumière à tous les étages.
[00:53:16] Speaker C: Boom, boom, boom, boom, boom, I want you in my room.
[00:53:19] Speaker B: Non, ça n'a rien à voir.
[00:53:22] Speaker E: Ensuite, on a Bob Ezrin, l'ex-producteur de Pink Floyd raconte à quel point l'ambiance était explosive avec Roger Waters durant l'enregistrement de The Wall. Il évoque une guerre d'ego constante, des désaccords violents, mais aussi la création d'un chef d'oeuvre malgré tout.
[00:53:38] Speaker B: C'est un peu l'histoire de Pink Floyd quand même, un problème d'ego.
[00:53:42] Speaker C: On n'est absolument pas étonnés. Et puis il n'y a pas que ce grand groupe qui avait des problèmes d'ego.
[00:53:48] Speaker B: Non.
[00:53:48] Speaker C: Mais eux, c'est vrai qu'il y avait cette guerre, ils se fightaient, ils se séparaient toutes les deux minutes.
[00:53:53] Speaker B: D'ailleurs, c'est toujours chacun de leur côté.
[00:53:58] Speaker C: Apparemment, il y en a qui est parti avec les crevettes.
[00:54:00] Speaker E: Moi, j'ai arrêté de suivre Perso, donc je ne sais pas où ils en sont.
[00:54:04] Speaker C: Oui, puis on s'en fout, c'est des classiques, voilà. Mais par contre, s'il commence à vouloir parler de ça, c'est que lui aussi il a envie de se faire un peu de bifton.
[00:54:12] Speaker B: Et d'ailleurs, il a aussi dit que la production a influencé One de Metallica.
[00:54:22] Speaker C: Le running gag qui est lancé, attention !
[00:54:26] Speaker B: Ça, ça va revenir toutes les semaines.
[00:54:27] Speaker C: Bon, en tout cas, voilà, ça c'est la petite histoire naturelle.
[00:54:31] Speaker E: Ensuite, on a Billy Joe Armstrong. Alors lui, je l'adore. En plein concert, le chanteur de Green Day a stoppé le show pour virer un spectateur auteur d'un comportement déplacé envers une fan. Il a été acclamé pour sa réaction directe. Le punk reste debout et il nous montre que ses valeurs sont toujours les mêmes.
[00:54:48] Speaker C: Après, il faut... Bon, Grindé joue devant 80 000 personnes.
[00:54:52] Speaker B: Il a des bons yeux, lui.
[00:54:54] Speaker C: Soit il a des yeux bioniques. Ça veut dire quoi, ça ? Tu parles de ma vue, c'est ça ?
[00:54:59] Speaker B: Pas du tout. Mais je pense que l'heure, elle n'est pas affichée comme ça sur son ordinateur.
Non mais il a vu l'interpolite ! Bah oui, ça devait être dans les premiers rangs. Non mais c'est très bien.
[00:55:11] Speaker E: Il n'a pas fait genre j'ai rien vu, tu vois. Ça fait plaisir.
[00:55:14] Speaker C: Il a pris le temps de sauver cette personne.
[00:55:17] Speaker D: Très bien.
[00:55:18] Speaker C: Et puis Billy Joe Ray Armstrong, on aimerait bien aussi l'avoir. Parce que j'aimerais bien savoir comment on fait pour être punk jeune comme ça et puis punk milliardaire.
[00:55:31] Speaker B: Et avoir des cheveux encore noirs à son âge.
Vous pouvez avoir des cheveux à son âge.
[00:55:36] Speaker E: J'ai peut-être une réponse pour la couleur par contre, pour le reste je ne sais pas. Je peux avoir une réponse aussi.
[00:55:42] Speaker C: Tu vas nous la ramener alors merci.
[00:55:44] Speaker A: La Turquie.
[00:55:44] Speaker C: Par la peau des fesses. La Turquie. Il est turc ?
[00:55:49] Speaker B: Non c'est de la dinde. Turquie en anglais c'est de la dinde.
[00:55:51] Speaker C: Ah c'est une dinde.
[00:55:53] Speaker E: On va dire ça, on va dire ça.
[00:55:54] Speaker C: Bon bref.
[00:55:55] Speaker E: Dernière petite news, Brent Le guitariste ne mâche pas ses mots. Dans une interview récente, il tacle ses coéquipiers de Mastodon, avouant ne plus du tout se reconnaître dans le son du groupe, ni dans ses choix artistiques. Le fossé semble grandir en interne.
[00:56:12] Speaker B: Bon, de toute façon, c'est la fin de Mastodon.
[00:56:14] Speaker C: La fin de Mastodon complètement, je ne sais pas, mais... Oui, enfin... Il y en a un qui va rester, quoi. Il n'en restera qu'à Highlander, quoi.
[00:56:26] Speaker E: Ça me fait penser à d'autres groupes, tiens.
Il est tout seul maintenant. J'ai pas envie de dire le nom.
[00:56:32] Speaker C: Mais on croit tous.
[00:56:34] Speaker B: Ouais, il a plein en même temps.
[00:56:35] Speaker C: Ouais, il y en a quelques-uns. Bon, bah c'est dommage. C'est dommage parce qu'il y a pas mal de gens qui sont fans de Mastodon. Je sais qu'il y a des beggars qui sont hyper fans.
[00:56:41] Speaker B: Après, ce qu'ils ont fait sera toujours là, voilà. Il y a des groupes comme ça, il y a des groupes, on va plus les voir.
[00:56:47] Speaker C: Et puis des fois, c'est bien que ça s'arrête aussi.
[00:56:49] Speaker B: Des fois, il vaut mieux que ça s'arrête plutôt que ça devienne du caca. De la chiasse.
[00:56:53] Speaker E: Perso, j'ai jamais vraiment écouté, j'avoue.
[00:56:56] Speaker B: Moi, je suis pas un méga fan.
[00:56:57] Speaker C: C'est parce que t'es trop jeune.
[00:56:58] Speaker B: Non, et puis je pense que c'est pas son style. C'est un peu trop... Stoner... Non, il.
[00:57:04] Speaker E: A raison, c'est parce que je suis du trop jeune.
[00:57:06] Speaker B: Oui, oui, ben t'es trop jeune pour aller le stoner, oui.
[00:57:09] Speaker C: Ça va, ça va.
[00:57:11] Speaker B: Toi t'es génération Acide, t'es pas génération... Ouïde. Bon ben voilà, quoi.
[00:57:17] Speaker E: Les deux, mais bon...
[00:57:18] Speaker C: Très bien, on va dire qu'il y a encore d'autres infos.
[00:57:21] Speaker E: Ben y'a plus d'autres infos.
[00:57:22] Speaker C: Ah, eh ben c'est déjà pas mal.
[00:57:23] Speaker E: C'est pour ça que j'ai dit que c'était la dernière. Fallait m'écouter et suivre un petit peu.
[00:57:26] Speaker C: Excuse-moi, je suis ébloui par tes broches dans les cheveux, parce que tu me fais penser à Sailor Moon et que du coup, ça me m'émoustille.
[00:57:33] Speaker B: Moi, c'était plutôt le choix de ces boucles d'oreilles qui me font penser à autre chose, mais...
[00:57:38] Speaker E: Le pire, c'est que j'arrête pas de me le dire à chaque fois que je l'aimais.
[00:57:44] Speaker B: Depuis tout à l'heure, je le regarde et je me dis...
[00:57:48] Speaker C: Voilà.
[00:57:50] Speaker E: Et du coup on va terminer avec un clip de Chelsea Green que tu m'as fait changer du coup.
[00:57:54] Speaker C: Bah oui tu m'as mis un visualizer.
[00:57:57] Speaker E: Et ça s'appelle Origin of Sin.
[00:58:00] Speaker C: Bon en tout cas il y a un nouveau morceau que tu voulais passer c'est ça ?
[00:58:02] Speaker E: Non il n'est pas si nouveau mais c'est juste que je voulais mettre Sin to the Grave à la base mais il n'y a pas de clip donc...
[00:58:06] Speaker C: Désolé, c'est moi le coupable.
[00:58:09] Speaker E: Il est tout aussi bien en vrai ce titre.
[00:58:12] Speaker B: On va s'en régaler alors.
[00:58:13] Speaker E: Exactement.
[00:58:14] Speaker C: Et comme on le dit, dans un très court instant, nous allons pouvoir retrouver Amélie qui va nous proposer deux clips. On passera le clip qui a été choisi par les Bangers et nous aurons notre invité Olive des Pogo Car Crash Control qui sera là parmi nous pour nous raconter sa life. Et je peux vous dire qu'on a bien rigolé, j'en suis persuadé. Merci Gladys, on se retrouve la semaine prochaine.
[00:58:32] Speaker E: Avec plaisir, tout à fait.
[00:59:10] Speaker A: Florent ! Merci !
Et donc c'était écrit dans les marquages de l'ombre Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est parti !
C'est la fin de cette Can I walk as you sink inside a coffin? vidéo. The reaper knocks as you sleep with one eye open Why must I watch as the life I know forgives and hates? All I'm for and I can't avoid All I know is that I need Someone, convince me it's real Pinch me so my flesh is tearing Someone, convince me it's real Paint me in a cold red ink C'est J'ai vu la dernière récompense ! Votre parti bataille s'accroche à ! l'escalier ! Oui, les lignes se débrouillent ! Oui, leurs couleurs s'effondrent ! Vous appuyez sur le feu, englobé dans votre propre dégâts ! Mais dans les pensées et les prières, il n'y a pas de confort !
J'ai.
[01:05:47] Speaker C: L'Impression que là, on était dans la violence. Il y avait un enchaînement, je n'ai pas compris. Ça m'a fait perdre les quelques cheveux que j'avais encore sur la tête. Ceux au-dessus, pas ceux sur les côtés. Ceux sur les côtés sont bien accrochés. Ça s'appelle comment ? Da Lave & Jackson Rose avec Colors Of Collapse.
Je connais absolument pas. Et ça forcément, c'est un choix d'Amélie ! Parce que les choses ultra violentes, les gens crient et hurlent. C'est quoi comme style ? C'est du death ?
[01:06:14] Speaker F: C'est descore, metal, hardcore. En fait, en gros, à la base, c'est un projet d'un guitariste, je ne sais plus comment il s'appelle, il s'appelle Logan Young. Son projet, c'est Dal Havre et Jackson Rose, c'est un autre mec qui fait du sur et tout ça. Et en fait, ils ont fait beaucoup de collabs ensemble et ils ont fait un album en février 2025 qui s'appelle Petrisher.
[01:06:34] Speaker B: Petrisher, c'est l'odeur de la pluie en été, tu sais quand... Ah mais oui, oui, oui. C'est le Petrisher.
[01:06:41] Speaker C: Je déteste ça.
[01:06:42] Speaker B: Ah, j'adore !
[01:06:43] Speaker C: Ah ouais ?
[01:06:44] Speaker B: La petite odeur de poussière humide, là ?
[01:06:46] Speaker C: Ouais.
[01:06:46] Speaker B: Ah si, ça, j'aime bien.
[01:06:47] Speaker C: Ouais, et c'est le même nom pour quand ça tourne sur le goudron, là, et qu'on sent cette espèce d'odeur ?
[01:06:51] Speaker B: Bah...
[01:06:51] Speaker C: Tu sais quand il fait très chaud ?
[01:06:52] Speaker B: Ouais, mais je sais pas, moi, j'ai l'odeur de... Ouais, je sais pas. Pour moi, c'est l'odeur dans les champs, dans les... Ouais. Moi, le bon souvenir, c'est dans la cour de récré.
[01:07:01] Speaker D: L'été.
[01:07:02] Speaker C: Ah bon ? Bah moi, c'était du goudron, dans la cour de récré.
[01:07:04] Speaker B: Bah moi aussi, mais... Mais ça sent quand même bon, bref.
[01:07:08] Speaker C: Oui, mais c'est un souvenir. C'est beau, Ben, vous êtes un poète.
[01:07:11] Speaker F: La petite Madeleine de Proust.
Cet album, en fait, il est très très court, c'est très condensé, comme le morceau qu'on vient de voir. Ça dure 23 minutes, mais c'est assez intense. En fait, ce que j'aime bien, c'est que c'est très technique et en même temps, il y a des breakdowns qui sont ultra maîtrisés. Il y a des montées en puissance, des passages qui sont un peu plus posés, entre guillemets, mais sans que ce soit vide. Parce qu'il n'y a pas du tout de vide, en fait, dans ce genre de musique.
[01:07:40] Speaker C: On avait remarqué que c'était massif.
[01:07:41] Speaker B: Voilà, c'est très massif.
[01:07:43] Speaker F: Et les samples électroniques qui agrémentent les passages un peu plus calmes. Que dire de plus ? J'aime bien parce qu'il y a du relief. Comme d'habitude.
[01:07:56] Speaker C: Qu'est-ce que ça t'a donné envie de faire quand tu as écouté ça ?
[01:07:59] Speaker F: Ça fait un moment que j'ai découvert ce truc-là et je trouve que ça donne envie de sauter. Il y a un côté groovy qui fait que t'es entraîné dans le truc.
[01:08:11] Speaker C: Ok. Non parce que comme moi c'est pas mon genre musical, c'est vrai que je me dis toujours waouh, c'est trop.
[01:08:17] Speaker F: Je sais pas, ça fait comme si tu te prenais une claque à l'air tour, j'en sais rien.
[01:08:20] Speaker C: Ah ouais, c'est vrai que la claque à l'air tour je me la suis prise, c'est pas un problème.
[01:08:23] Speaker F: Et du coup, j'aimais bien aussi le clip parce que pour une fois c'est.
[01:08:27] Speaker C: Pas dans un hangar, ni dans une carrière.
[01:08:32] Speaker F: Non mais là ils ont fait un petit truc d'esthétisme quand même sympa, avec le côté un peu floral dans le... comment on dit là...
J'allais dire la jardinière, mais pas du tout. La verrière, voilà. Je trouvais que ça faisait un petit contraste avec la musique.
[01:08:46] Speaker B: Très bon choix, très bon choix.
[01:08:48] Speaker C: C'est bien Amélie, c'est bien Amélie. Moi, je vais vous parler un petit peu de Patreon, parce qu'on en est obligé. Oui, à ce moment de l'émission, on fait toujours un petit point sur Patreon. D'ailleurs, merci infiniment à toutes les personnes qui sont inscrites sur notre Patreon, puisque Patreon, c'est la plateforme qui nous sert à avoir un tout petit peu de fonds monétaires. C'est vous qui faites des dons et en échange, vous avez bien sûr l'occasion d'avoir des contrats d'intérêt.
[01:09:14] Speaker B: Comme un abonnement. Et puis, en fonction de combien vous donnez, vous avez des contreparties toutes les semaines, tous les mois, tous les... Ouais, c'est régulièrement. Et voilà. Notamment, vous pouvez revoir l'épisode dès le lendemain, l'épisode de Bang Bang dès le lendemain. Avec les clips, comme si vous étiez.
[01:09:32] Speaker C: En direct tout à fait. Et vous avez accès aussi au podcast si jamais vous aimez le son. Vous l'avez directement dès 6h du matin le lundi. C'est donc immédiat si vous êtes inscrit sur notre Patreon. Et l'un des avantages aussi, c'est de jouer, de participer. Proposez des morceaux, des clips à diffuser pour lesquels vous laissez un message vocal. Il y a toujours une petite bataille. Cette semaine, c'est entre Baptiste PFZ, Lampes de Chevet et Evan. Eh bien, les trois se sont battus. Mais évidemment, la proposition qui a été faite, on était toutes et tous sûrs que ça allait gagner, mais Rise of the North Star avec le tout nouveau clip. Bon, ça a fait l'unanimité. Je crois que ça a été... Il y a eu 90% des votes, un truc comme ça qui était pour ça. Donc, ça a fait l'unanimité. Et donc, Evan nous a laissé un petit message. Comme à l'habitude. Alors, je vais tâcher de mettre du son. Et c'est donc du homemade, excusez-moi, c'est toujours la technologie 2000-2000.
[01:10:26] Speaker B: Salut l'équipe, salut les bangers, j'espère que tout le monde va bien. Aujourd'hui je vous propose le nouveau son de Rise of the North Star avec Flo de Landmarks.
[01:10:34] Speaker D: Vu l'engouement qu'il y a eu sur.
[01:10:36] Speaker B: Les votes, j'ai pas besoin de m'étaler énormément, c'est un son qui tabasse. qui réunit très bien Paris-Marseille, contrairement à nos amis du football. Donc voilà, je vous souhaite une bonne écoute. C'est un super son, un super clip. Et si je pouvais passer un petit message, je suis dégoûté de ne pas vous avoir croisé, l'équipe Bang Bang, Ben.
[01:10:52] Speaker C: Et Pierre, à Wellfest.
[01:10:54] Speaker B: J'avais vu le petit autocollant sur le lampadaire du Leclerc. Je me suis dit qu'on s'était pas croisé, finalement. Je pense que vous étiez débordés.
[01:11:04] Speaker C: Mais bon.
[01:11:04] Speaker B: En tout cas, gros plaisir de pouvoir.
[01:11:06] Speaker D: Partager ce son avec vous, et puis.
[01:11:07] Speaker B: Belle émission à tous.
[01:11:09] Speaker C: Alors qui a collé cet autocollant ? Parce que c'était pas nous.
[01:11:13] Speaker F: J'adore parce qu'il parle de lampadaire, tu m'as regardée genre... Parce que je me.
[01:11:17] Speaker C: Suis dit qu'il y a quelqu'un qui peut coller des autocollants partout, c'est bien toi.
[01:11:19] Speaker F: Je pensais plutôt moi le lampadaire.
[01:11:23] Speaker B: C'est vrai que t'as la même banane que dans le sketch. Mais ça s'arrête là.
[01:11:28] Speaker C: C'est vrai que t'as la même banane. Bon et bien écoutez, le mieux bien évidemment c'est de passer ce clip pour que vous puissiez le prendre dans la gueule si vous ne l'avez pas encore vu. Et bien vous ne pouvez pas passer à côté puisque vous êtes maintenant dans Bang Bang.
[01:12:02] Speaker A: France Connection De la créature aux falcons Et piquer l'équipe, tu peux pas tester R-O-D-N-S-L-D-A-T-E-S Y'a que cinq ans We get back with power Tu passes au bain I go with you in musicals Pas de jet, pas de gore I go just behind y'a les champions Comme voyeur de l'ombre tout en combat Saka-saka ! Ouais, laissez-tout y'a ! Vide de l'enjambement, on veut contrôler l'envie et l'effort ! Chata-chata ! Le pique-marfois ! On veut s'aimer, toi c'est l'individu !
Watch your mouth while I will tell you twice I'm never strong until the daylight dies Tête de Cerbère et de Piper Cerbère Rise of the North Star, no marks, mon frère The same feeling inside me They pop up into my veins The fury inside my chest The forces inside my head The king of the Iron Age Laisse-les.
[01:13:51] Speaker B: Dire, laisse-les faire.
[01:13:53] Speaker C: Pas là pour mentir, pas là pour.
[01:13:56] Speaker A: Leur plaire Laisse-les dire, laisse-les faire Rien n'en faut, qu'ils aient tous niqué leur mère Parlez-moi, c'est pisse ! Get back to basics !
Et.
[01:15:34] Speaker C: Bien, effectivement, on ne peut pas dire le contraire. C'est un très, très bon clip et une très, très bonne chanson. Paris et Marseille rassemblées grâce à Rise of the North Star et bien sûr Landmarks pour ce choix fait par Ivan. Si vous avez envie de proposer des clips, n'hésitez pas à nous soutenir aussi financièrement via notre Patreon ! Et sinon, tout est en description si vous regardez la VOD ou si vous êtes sur le podcast. J'en profite aussi pour dire que si vous avez un groupe et que votre clip ne passe jamais, et bien vous pouvez nous forcer la main en vous abonnant aussi au Patreon. Il y a un endroit spécifique pour ça et vous payez. Puis votre clip passera obligatoirement en fin d'émission. Voilà, tout simplement. On revient à Mélie.
[01:16:12] Speaker B: Mélie, petite question. Il y a des gens qui ont demandé si tu étais fière de la prestation de ton frère au Hallfest.
[01:16:17] Speaker F: Ben ouais, j'ai versé ma petite larme quand même.
C'était trop bien parce qu'en plus, il y avait toute ma famille et tout. Petit stress pour eux au début parce qu'ils avaient prévu une vidéo et tout, ça n'a pas marché. Au final, ils ont réussi à mettre le logo. Mais franchement, petite fierté et c'était bien. Dès le dimanche matin, on ne se dit pas forcément qu'il y a du monde. On a fait la fête la veille et l'avant-veille et l'avant-avant-veille. Mais franchement, il y avait du monde et tout. Super, super contente.
[01:16:46] Speaker C: Ils ont quand même pas mal joué parce qu'il y a eu la mainstage mais ils ont aussi joué à la porte.
[01:16:52] Speaker F: C'était sympa d'ailleurs ce petit truc un peu nouveauté de jouer dans une cage comme ça mercredi.
[01:16:59] Speaker B: Une interview de The Chainsaw Motel qui sera disponible sur notre chaîne YouTube qui arrive dans les prochaines semaines. dans les prochaines, c'est dans le tuyau.
[01:17:06] Speaker C: Tu veux dire qu'il y a des gens qui sont pas encore abonnés à notre chaîne YouTube ?
[01:17:08] Speaker B: Bah écoute... Que ce soit ceux qui.
[01:17:09] Speaker C: Sont sur le podcast, c'est tout, mais.
[01:17:10] Speaker F: Qu'Est-Ce qu'ils font ? Mais qu'est-ce qu'ils font, ouais ?
[01:17:11] Speaker C: Bah voilà, sur YouTube, vous tapez bang, bang, R-S-T-L-S-S, et venez donc vous abonner, s'il vous plaît, soutenez-nous ! Au moins mentalement, moralement !
Bon, tu as encore un choix Amélie, c'est lequel ?
[01:17:22] Speaker F: Alors j'ai fait ce choix-là parce qu'il y a un petit lien avec le clip que je viens de passer juste avant avec Dalav. En gros, c'est Drop Out Kings, donc c'est un groupe qui est américain. Bon, vous allez voir capillairement, je pense que c'est le cousin de Max Cavallera, il y a un truc.
[01:17:38] Speaker B: Je ne dis pas plus. Il y a un truc ou il n'y a pas en l'occurrence.
[01:17:42] Speaker C: Ou alors c'est fusionné.
[01:17:44] Speaker F: Sauf que lui c'est en double.
Mais voilà, c'est un groupe qui vient de Phoenix en Arizona. C'est plutôt du trap, moi je dirais même trap néo-metal. Il y a un côté néo-metal et tout. En fait, ils sont formés en 2016 sous un autre nom à la base, c'était Phoenix Down. Et en 2017, je sais pas, ils ont dû se dire c'est naze, j'en sais rien. Et ils sont appelés Dropout Kings. Ils ont trois albums, le dernier est sorti en 2023. Donc voilà, c'est pas une chanson qui est toute récente là que je passe. Mais j'aime beaucoup. Et en 2024, ils ont fait une collab avec Dal Havre, le guitariste en question de tout à l'heure, pour un single qui s'appelle Lara Croft. Alors au début, je croyais que c'était pour un jeu vidéo, mais pas du tout. C'est juste que c'était inspiré du jeu vidéo.
[01:18:26] Speaker C: Ils étaient amoureux de Lara Croft, quoi.
[01:18:27] Speaker F: Ouais, je pense. Je ne sais pas quelle version.
[01:18:30] Speaker C: J'ai plein de choses qui viennent à l'esprit, ils ne peuvent pas les dire à l'entraînement.
[01:18:33] Speaker B: Par rapport au nichon ?
[01:18:34] Speaker C: Ah, peut-être.
[01:18:36] Speaker F: Mais par rapport au, je ne sais pas, non, j'allais dire au 8-bit.
[01:18:38] Speaker C: La femme plateau.
[01:18:41] Speaker F: Donc leurs influences, c'est surtout du Linkin Park, du Limp Bizkit. C'est vraiment chouette, c'est assez entraînant. Le hip-hop, la trap-musique, tout passe bien ensemble. Ils ont tourné avec Otep et Crazy Town en 2021.
[01:18:57] Speaker C: Pardon, ça c'est un grand écart quand même.
[01:18:59] Speaker F: En 2021.
[01:19:02] Speaker B: Parce que là, aujourd'hui, tourner avec Crazy Town, c'est compliqué.
[01:19:04] Speaker E: C'est ça.
[01:19:06] Speaker C: J'ai pas le droit de rire.
[01:19:07] Speaker B: Par rapport au fait qu'il est mort.
[01:19:08] Speaker C: C'est pas bien, il faut pas que je rie.
[01:19:10] Speaker B: C'est vrai que c'est compliqué.
[01:19:11] Speaker C: Bah oui. Ah bah ça c'est... Il n'est plus. Il disparut. Bon pardon.
[01:19:20] Speaker F: J'avais une chanson. Il disparut. Et donc oui, ils ont sorti un single qui s'appelle Virus qui a atteint la 33ème place au Billboard Mainstream Rock Radio Charts.
[01:19:33] Speaker D: Ah bon ?
[01:19:34] Speaker F: Ouais. Et ils sont restés 12 semaines dans le top 40.
[01:19:36] Speaker B: Et bah ça c'est balèze !
[01:19:37] Speaker C: C'est pas mal !
[01:19:39] Speaker B: Parce que vu la musique qu'ils font.
[01:19:40] Speaker C: C'Est pas le truc qu'on aimerait... Donc.
[01:19:43] Speaker F: Voilà, et du coup, pendant leur tournée avec Othep et Crazy Town, ils ont été managés par Desfafara de Coal Chamber et Devil Driver.
[01:19:52] Speaker C: Oh my...
[01:19:53] Speaker B: Tout peut-être les cheveux ?
[01:19:55] Speaker C: Bah, tous les styles. Jessica a parlé des cheveux, mais c'est un ensemble quand même !
[01:19:59] Speaker F: Donc là le morceau qu'on va passer il s'appelle Glitch Gang.
En fait, c'est un morceau qui a été autopublié en 2020 et puis ils l'ont réédité en 2021.
[01:20:11] Speaker C: C'est un morceau que j'aime beaucoup.
[01:20:13] Speaker F: De quoi ? Franchement, j'aime beaucoup parce qu'on sent que les couplets, il y a une sorte d'inquiétude, je trouve, dans le couplet, comme si c'était un constat désolant du système, de la société. Et puis les refrains, ils montent en puissance.
Et du coup, on se retrouve avec un hymne de rébellion, anti-système, contrôle d'oppression, et ça rassemble les gens.
[01:20:36] Speaker C: C'est du lourd. On en a où, on l'avait déjà passé ?
[01:20:39] Speaker F: Et aussi, il y a une petite... Je me suis dit, ça fait une petite dédicace parce qu'ils disent beng beng dans le fond.
Voilà, forcément.
[01:20:47] Speaker C: Bien vu.
[01:20:48] Speaker B: On va la rajouter dans la liste de chansons qui disent Bang Bang.
[01:20:50] Speaker C: C'est ça.
[01:20:51] Speaker F: Voilà. Et ce morceau là, d'ailleurs, il a aussi été remixé avec Ed Pea, Crazy Town et Twisted en 2022. Et en fait, c'était toujours dans l'idée de rassemblement entre le old school et le new school du néo métal.
[01:21:06] Speaker C: Et bien, Ed Pea, dis donc. C'est le groupe que j'aime. Il y a une chanson que j'aime bien quand même.
[01:21:13] Speaker B: Le seul truc que je retiens, c'est que la dernière fois qu'ils sont passés en France, la dernière fois que je les ai vus, le chanteur avait des propos un petit peu gênants.
Ah oui, il était old school quoi ! Il n'était pas au courant qu'il y avait eu des choses qui avaient changé depuis l'époque ?
[01:21:31] Speaker C: Il n'est pas très intelligent.
[01:21:34] Speaker B: Ah ça je ne sais pas, je ne vais pas juger l'intelligence.
[01:21:36] Speaker C: Non si, moi je le juge.
[01:21:37] Speaker B: D'accord, je l'ai bien compris.
[01:21:38] Speaker C: Moi je le juge.
[01:21:39] Speaker B: J'ai bien compris quel argument tu utilisais pour juger d'ailleurs. Je propose qu'on écoute tout de suite. Tu veux faire plus d'informations ? Non, je pense qu'on va écouter le petit dropout Kings.
[01:21:51] Speaker C: Ça m'excite.
[01:21:53] Speaker A: Merci Amélie !
[01:21:55] Speaker B: Bah t'es sûre qu'elle reste avec nous ?
[01:21:56] Speaker C: Bah oui bien sûr qu'elle reste !
[01:22:24] Speaker A: Sous-titres Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est réalisés para la communauté d'Amara.org C'est un quoi ce truc ?
glitch dans le système Si tu blinques quand tu fais ce truc, alors tu l'as oublié Rebel King, un jeu plein de rouleaux, tu peux les kisser R.I.P. les meilleurs 6 feet si tu te déçois It's glitch gang gang gang gang Make that shit bang bang bang bang It's glitch gang gang gang gang Make that shit bang bang bang Mais qu'est-ce.
[01:24:31] Speaker D: Que tu m'apprends de la dernière fois ?
[01:24:32] Speaker C: Tu t'es montré comme une merde ! Là t'as l'air du bowling à la glissée ! À la glissée sur la piste !
[01:24:39] Speaker A: Ah putain ! T'es con !
[01:25:08] Speaker D: Comme un étail dans le fracas.
[01:25:37] Speaker A: Cette sensation de vie sans fin Cette sensation de vie sans fin Je reste couché.
[01:25:55] Speaker D: Mais je ne dors pas.
[01:26:28] Speaker A: Cette sensation de vivre sans fin Cette sensation de vivre sans fin Cette sensation de vivre.
[01:26:51] Speaker C: Sans fin.
[01:26:55] Speaker A: Cette sensation de vie sans fin Je me fatigue pour jouer Cette sensation de vie sans fin.
[01:27:26] Speaker C: Les Pogos Car Crash Control, eh oui, on les aime beaucoup. Je pense qu'on l'a prouvé suffisamment, quand même, cette année, cette saison.
[01:27:34] Speaker B: Non, Pierre, je pense que pour le prouver plus, il faudrait qu'on reçoive un troisième membre.
[01:27:39] Speaker C: Ah, alors il en reste deux.
[01:27:41] Speaker B: Bah oui, et alors ?
[01:27:42] Speaker C: Il en reste deux ou un et demi, je ne sais pas trop quoi. Non, bien évidemment, notre invité ce soir.
[01:27:49] Speaker A: C'Est Oli, le chanteur !
[01:27:52] Speaker B: Chanteur-guitariste.
[01:27:54] Speaker C: Chanteur-guitariste, c'est vrai.
[01:27:56] Speaker D: Oui c'est vrai ! C'est une bonne chose de le rappeler, je joue de la guitare aussi.
[01:28:03] Speaker B: Ça gratte sévère ?
[01:28:05] Speaker D: Un peu, mais de moins en moins. Sur le nouveau concert, je lâche la guitare. Je me rends compte que c'est beaucoup plus facile d'être juste chanteur. C'est les projets d'avenir.
J'arrête de jouer de la gratte, c'est trop compliqué.
[01:28:21] Speaker C: Écoute, nous allons parler de toute façon de l'actualité, surtout dans cette première partie d'émission, parce qu'il y a cet album qui est sorti, qui quand même a encore rebattu les cartes, qui est différent de ce que vous avez pu faire.
[01:28:33] Speaker B: Une nouvelle proposition.
[01:28:34] Speaker C: Une nouvelle proposition, tout à fait. Très, très bonne proposition d'ailleurs, parce que ça a fait l'unanimité. Je pense que clairement, les gens qui l'ont entendu se sont dit, putain, c'est exactement ce qu'on veut entendre. production qui monte, un step-up quand même global. Toi tu en dirais quoi ? C'est quoi pour l'instant, après cette sortie, ton bilan ? Parce que l'artiste ne voit pas la même chose que le fan.
[01:28:55] Speaker D: Non, c'est sûr. Moi, à titre personnel, je trouve que c'est notre meilleur disque. Vraiment, c'est pas pour faire de la langue de boule.
[01:29:04] Speaker B: C'est l'album de la maturité.
[01:29:06] Speaker D: Alors en vrai, l'album de la maturité, c'était peut-être celui d'avant, Fréquences violences, tu vois, qui était plus mélodique, plus ouvert, qui était un peu plus intello, entre guillemets, genre il y avait des choses un peu bizarres dans ce disque, des effets sonores un peu recherchés, tout ça. Et lui, l'album qu'on a fait là, je le trouve plus simple en fait, il est plus rock, il est plus direct, il est plus écoutable, il est plus facile à écouter je trouve aussi.
En fait.
[01:29:34] Speaker C: Après il reste très varié quand même.
[01:29:36] Speaker D: Et il est quand même très varié, ouais.
[01:29:37] Speaker C: Surtout c'est un peu votre patte ça.
[01:29:38] Speaker D: C'est un peu notre patte, c'est quelque chose qu'on a jamais trop contrôlé en fait. On se fixe pas vraiment de limites et d'ailleurs c'est difficile pour nous de rester dans un cadre assez... C'est vrai qu'on est un peu pluriel. Il y a un peu de tout dans Pogo.
[01:29:52] Speaker C: Non mais c'est bien.
[01:29:55] Speaker D: J'aime bien aussi les groupes comme ça.
[01:29:57] Speaker C: C'est ça, au moins on s'ennuie pas. Il faut qu'un album soit cohérent. Mais bon, si c'est tout le temps la même chanson, ça fait chier. Alors que là, il y a vraiment du relief. On vit une histoire. C'est un album qui s'écoute aussi d'une traite et qui raconte des tas de choses et qui a une production, comme je le disais, qui a été un peu... qui est différente. Moi, je dirais au-dessus de ce qui a déjà été fait, mais parce que ce n'était pas le principe à la base de Les Pogos non plus parce qu'il y a ce côté punk. Là il y a un côté plus américain forcément.
[01:30:25] Speaker D: Ah bah de ouf ! J'en suis très fier, c'était un rêve quand même d'aller enregistrer un disque aux States et surtout avec John, le producteur de notre album, John Markson, c'est le gars qui a fait Il a fait le dernier album de Drain, un groupe que j'aime beaucoup. Groupe de hardcore trash.
[01:30:45] Speaker C: Ouais, c'est un peu plus violent.
[01:30:46] Speaker D: Ouais, carrément. Et il a fait aussi tous les albums de Drug Church. C'est son poulain, ce groupe. Et moi, je suis extrêmement fan de Drug Church. Et du son de Drug Church. Du coup, j'avais noté le nom de John... Attends, je sais plus si c'était quoi ta question déjà.
[01:31:04] Speaker C: Non, mais continue. Laisse-toi parler, ne t'inquiète pas.
[01:31:08] Speaker D: Non mais j'étais content qu'il soit aussi réactif quoi John, on l'a contacté sur Instagram, on lui a envoyé les maquettes, il a écouté, tout de suite il a grave kiffé.
[01:31:17] Speaker C: Super friendly quoi, il n'y a pas trop de frontières quoi.
[01:31:19] Speaker D: Ouais et puis il a senti que notre musique elle correspondait à ce qu'il avait l'habitude de faire avec The Story So Far, avec d'autres groupes avec lesquels il avait bossé. Donc il y avait une cohérence, donc il a vraiment tout de suite dit oui, il a fait ah putain c'est Stroma Kamsky en fait.
[01:31:32] Speaker B: Ça fait plaisir.
[01:31:33] Speaker D: Ouais ça fait plaisir et au début je me suis dit bon c'est un américain, il a besoin de travailler, il prend peut-être tous les groupes.
[01:31:38] Speaker C: On n'y croit pas quoi au début.
[01:31:40] Speaker D: Ils ont pas l'intermittence là-bas. Mais non, en fait il avait un programme, un planning hyper serré et il nous a vraiment fait de la place dans son planning. Je crois qu'on est arrivé après le dernier album de The Story So Far, on est reparti, il enchaînait sur le prochain Drain. Donc c'est quand même pas des petits noms tu vois. Donc nous il nous a calés comme ça, donc c'était cool.
[01:32:02] Speaker C: Ça fait zizi tout dur, on est d'accord. Non mais on est content, on est content bien évidemment. Tu voulais dire quelque chose Ben ?
[01:32:09] Speaker B: Non, non, non. J'ai demandé si, quand vous l'avez contacté, est-ce qu'il vous a dit ce qu'il aimait dans votre musique ? Mais t'as dit que c'était sa cam' quoi.
[01:32:19] Speaker D: Je crois qu'il l'a dit, ouais, mais...
C'est-à-dire que j'avais pas parlé anglais vraiment dans une visio depuis... J'ai jamais fait de visio en anglais en fait, avant de jeune. Donc c'était compliqué avec... au début putain. Donc c'était quoi ? Est-ce qu'il a dit quoi ?
[01:32:35] Speaker B: Ouais, est-ce qu'il a dit ce qu'il a aimé dans votre musique quoi ?
[01:32:39] Speaker D: Ouais, ouais ouais, carrément.
[01:32:42] Speaker B: D'accord, il l'a dit.
[01:32:43] Speaker A: Non mais ma question c'est qu'est-ce qu'il.
[01:32:45] Speaker B: L'A dit, il sait pas quoi. Il l'a dit, oui.
[01:32:49] Speaker D: Non mais il l'a dit, moi je me souviens que pendant le studio il y avait des fois où il trouvait des idées de guitare ou tout ça de mélodie. Et je lui disais mais ça sonne trop « Drug Church » là, ton truc il fait. Non mais vous aussi vous avez une part de « Drug Church » en vous, c'est autant à vous qu'à eux ce genre de mélodies. Il y a des trucs un peu grungy qu'on fait, des trucs très marqués années 90.
et des gros marqueurs, des grosses mélodies.
[01:33:17] Speaker B: C'est un truc qui est assez drôle d'ailleurs avec un producteur américain, ce qui est assez différent d'un producteur français en général, c'est qu'ils viennent beaucoup plus avec des idées même de mélodies ou de choses comme ça. C'est plus un truc qui est assez commun là-bas. On s'en rend compte quand on écoute vraiment tout ce qu'a fait Ross Robinson, par exemple, où on retrouve sa patte dans tous les groupes qu'il a fait, où il y a des riffs, tu fais, ah, OK, celui-là, ça, c'est du Ross Robinson. Et c'est vrai qu'en France, généralement, les producteurs sont moins comme ça. Ça commence maintenant parce que ça, c'est un peu... Enfin, je pense, j'ai l'impression. Mais c'est vrai que l'implication d'un producteur aux Etats-Unis, elle est plus forte.
[01:34:03] Speaker D: En fait il était surpris John quand il nous a vu arriver et tout avec les maquettes, les pré-prod et tout ça. Il était surpris, il a dit mais aux Etats-Unis personne n'arrive avec autant de compos prêtes. Il a dit ouais ouais. Alors je sais pas peut-être que c'est lui qui bosse comme ça mais il nous a dit que lui il avait pour habitude carrément de composer des chansons dans les albums des artistes qui viennent de chez lui. genre je crois qu'il a des parts de droit sur l'amoisier de l'album de Djel du dernier qu'il a fait ou chez Austerne P. Enfin je sais pas, il nous a dit ouais ouais bah ça c'est une compo à moi ou dans Drug Search il a fait des chansons tu vois. Mais il chante même sur notre album en fait John. À un moment, il a pris le micro et il fait « Ah, j'ai une idée et tout » et je pensais que j'allais le refaire, tu vois, il me dit « Non, on va garder ma voix, on s'est dans le.
[01:34:49] Speaker C: Fond » Il fait « Non, t'es.
[01:34:51] Speaker D: Dans le fond, keep going, keep going » Effectivement, on dirait que c'est moi qui chante alors que c'est lui.
[01:34:56] Speaker B: Donc il est imitateur aussi.
[01:34:59] Speaker D: Et moi je suis payé pareil, donc c'était nickel.
[01:35:03] Speaker B: Vive l'intermittence !
[01:35:04] Speaker C: Tu disais, c'est un rêve de gamin et tout ça, quand vous y êtes allé, t'étais déjà allé à New York et tout ça ? Parce que c'était du côté de New York en gros.
[01:35:12] Speaker D: J'ai déjà été à New York avec mes parents, quand j'étais petit.
[01:35:15] Speaker C: Ah oui, donc là c'était le New York un peu plus, entre guillemets, libre, parce qu'il fallait bosser quand même.
[01:35:19] Speaker D: De ouf, ouais.
[01:35:20] Speaker C: Mais ouais, c'était...
[01:35:22] Speaker D: On n'était pas exactement à New York, on était dans le New Jersey, et on était dans la campagne, donc... Vous.
[01:35:27] Speaker C: Avez quand même fait... Vous avez fait nos trois escapades à New York, on a bien vu les photos, on a bien vu les vidéos. Donc ça quand même, j'ose pas imaginer l'excitation, le stress, la peur peut-être aussi.
[01:35:39] Speaker D: Quel stress.
[01:35:41] Speaker C: Ouais ?
[01:35:41] Speaker D: Non.
[01:35:42] Speaker C: Non, non. En même temps, je croyais que t'étais pas très stressé globalement.
[01:35:47] Speaker B: Je vais pas rebondir là-dessus. Non mais il y avait un petit côté tu pars avec tes potes enregistrer.
[01:35:55] Speaker D: C'est que les kiffent quoi. En fait c'était tout. J'ai été quand même un peu stressé parce que j'avais les clés de l'album dans l'ordi. Je voulais que tout soit parfait. J'avais beaucoup travaillé sur ce disque. Donc j'étais stressé que ça ne rende pas comme ce que j'espérais.
mais en même temps on était en vacances aussi. Donc on a à la fois beaucoup bossé et à la fois beaucoup fait la teuf. Donc je suis ressorti de là mais j'ai une semaine à m'en remettre.
[01:36:25] Speaker C: Mais c'est fait, là tu l'as coché et tu en es ravi. Et cette idée d'ailleurs d'album, ce concept, cette envie de faire cet album comme ça, il s'est arrivé comment ? Après l'album précédent tu t'es dit Tiens, je veux faire ça ou c'était déjà prévu, il y avait déjà une évolution de prévu ?
[01:36:45] Speaker D: A toi quoi ?
[01:36:47] Speaker B: J'ai pas écouté non plus.
[01:36:48] Speaker C: Merci les gars, j'adore.
[01:36:51] Speaker B: J'étais en train de lire le cheveu.
[01:36:53] Speaker F: Moi aussi j'étais en train de lire.
[01:36:54] Speaker C: C'est bon, j'ai bien compris que je fais chier tout le monde. Je disais, le fait de faire cet album, comment vous l'avez fait, l'idée de cet album, l'écriture, la façon dont tu veux que ça soit enregistré, le producteur, etc. Ça a été décidé après l'autre ou t'avais déjà une idée préconçue en avance ? À quel moment ça s'est décidé et pourquoi ?
[01:37:11] Speaker D: La direction. En fait, à chaque fois qu'on finit un disque, je l'écoute et je me rends compte de ce qui marche bien dans le disque et de ce qui marche moins bien. Et en général je continue pour le prochain, je tire les filons de ce que je trouve qui était vraiment très réussi sur l'album qu'on vient de finir. Donc j'oriente à chaque fois comme ça. Aussi c'est très influencé par les nouvelles influences que je découvre et les nouveaux groupes qui m'inspirent. Mais quand même j'essaye de partir du point de mes trois chansons préférées du disque qu'on a fait avant.
de garder ce filon de creuset. Et parce qu'il y a toujours des trucs qui fonctionnent moins bien que d'autres, donc j'essaye d'éviter, je me dis bon bah là j'ai essayé ça, bon bah c'est pas bon.
[01:37:55] Speaker C: Bon je t'ai pas insisté là-dessus.
[01:37:58] Speaker D: Visiblement les gens n'ont pas beaucoup écouté non plus sur Spotify.
[01:38:02] Speaker C: Ça veut pas dire que l'idée est mauvaise. Ça peut être une superbe idée, malheureusement les gens peut-être ne l'entendent pas, ne le saisissent pas à ce moment-là. On dit souvent que la musique marche quand elle tombe au moment où il faut que ça marche, parce que c'est un hasard.
[01:38:18] Speaker B: Peut-être qu'elle ne rencontre pas son public.
[01:38:22] Speaker C: Peut-être, aussi. Bon non mais c'est intéressant comme concept de prendre les chansons, les trucs et puis d'aller plus loin, de pousser. Il y a des trucs vraiment que tu effaces et que tu dis... Ou alors en live tu as vu que ça te faisait chier aussi peut-être ?
[01:38:34] Speaker D: Ouais aussi le live ça influence beaucoup. Bah souvent moi j'aime bien quand une chanson elle est simple à enregistrer, elle a une bonne mélodie et en live elle est simple à jouer. Ça c'est vraiment ce qu'il y a de mieux quoi.
[01:38:43] Speaker C: C'est le côté un peu pop aussi ?
[01:38:47] Speaker D: Dans le dernier album ?
[01:38:48] Speaker C: Non, dans la composition, parce que ça peut être agressif mais pop quand même.
[01:38:52] Speaker D: En fait, on avait déjà ouvert à des chansons quand même. Dans Pogo, il y a toujours eu 2 ou 3 chansons pop dans nos albums. C'était pas un truc tant nouveau. Quoique dans Ted Blum, je crois que c'est que du métal.
[01:39:06] Speaker C: Il n'y a pas une seule base.
Il y a un peu de pop quand même.
[01:39:11] Speaker B: Même dans les mélodies, ça ne sonne pas pop, mais il y a une vibe...
[01:39:17] Speaker D: C'est plus lumineux en fait. Mais c'est ça que je voulais. Je voulais qu'on arrête de... On avait un côté un peu morose dans notre musique, un peu tout le temps énervé. Et je me disais pour cet album, ce serait bien que les gens l'écoutent en allant en soirée. Ils se le foutent dans la bagnole et ça les chauffe pour faire la teuf. Je voulais qu'il soit festif.
pas dans le sens poète poète mais dans le sens je voulais que ça vraiment ça donne envie de faire la fête quoi ouais Le titre qu'on a.
[01:39:45] Speaker C: Entendu, comme toi, il est vraiment incroyable. C'est marrant parce que j'imagine le groupe qui se dit bon, cette chanson on va la faire et c'est une prise de risque parce que c'est différent alors qu'en fait elle est ultra cool. Pour la radio et d'une c'est super évident donc ça permet une ouverture aussi parce que les médias c'est compliqué de les avoir et on aime bien aussi que la musique puisse être diffusée partout pour que tout le monde puisse la connaître. Mais moi je la trouve excellente cette chanson, elle fait référence à plein de choses. Je trouve qu'elle est américaine à fond.
[01:40:18] Speaker B: Elle a cette vibe 90's grunge, un peu, ça sonne pas comme, mais je trouve qu'il y a une vibe Smashing Pumpkins. C'est pas le même ton, mais il y a ce truc où ça s'écoute pareil, je trouve.
[01:40:38] Speaker D: Ça me fait super plaisir.
[01:40:39] Speaker B: C'est vachement agréable. Mais alors du coup, tu parlais de l'influence du live sur la compo. Et du coup, là aussi, je trouve qu'il y a plus de production dans le nouvel album. Il y a plus d'effets sur les voix, beaucoup de petites choses qui font plaisir à faire en studio parce qu'on a ce kiff de faire le truc. Est-ce que vous êtes un peu retenu en vous disant qu'il faut quand même qu'on garde un truc qu'on peut faire facilement en live ? Ou est-ce que vous vous êtes dit fuck it, on adaptera pour le live ?
[01:41:19] Speaker D: On s'est dit, fuck it, on adaptera pour le live. Oui, on s'est dit, non, non, on ne fixe aucune limite au studio. Bon, alors il y a une limite qui est assez naturelle, c'est-à-dire que nous, on est un peu à l'ancienne, on répète les morceaux avant de les jouer. Il y a des groupes de plus en plus de métal qui font de la prod comme des rappeurs, ils arrivent, ils font un son en studio, direct, et après, ils apprennent à le jouer. Nous, on fait quand même les choses encore dans l'ordre. C'est-à-dire qu'on le joue quand même, on répète le morceau avec des micros branchés sur une sono un peu pourave et puis... Juste pour être sûr que vous pouvez le jouer. Juste pour être sûr qu'on l'a dans les pattes, quoi, tu vois. Et quand le morceau, il passe cette étape-là, c'est que la base, elle est quand même assez facile, simple et solide.
Donc après, tu peux faire ce que tu veux en studio, bon, du moment qu'on s'assoit sur une basse comme ça, ça va. Mais ouais, ouais, ouais, on s'est bien défoncé sur les petits effets, tout ça. Je les avais bien préparés aussi en amont, c'est des choses qu'on n'a pas trop trouvées au studio, c'est des choses que j'avais trouvées au moment de la pré-prod aussi. Donc ouais, John a été super sympa aussi de respecter tous les détails de pré-prod que j'avais fait chez moi.
[01:42:24] Speaker B: Ça allait être une autre question que j'allais te poser du coup parce que moi j'avais des amis qui avaient fait un peu la même expérience avec un autre producteur et ils étaient arrivés avec un truc tellement pré-produit que le producteur avait du mal à trouver sa place et du coup avait juste essayé de refaire ce qu'ils avaient déjà fait et du coup, il n'y avait pas la valeur ajoutée que peut avoir un producteur. Est-ce que c'était facile pour John de trouver sa place là-dedans ? Est-ce que pour toi, ça a été assez facile de lui laisser de la place dans ce que tu avais déjà prévu ?
[01:42:57] Speaker D: Au début, il était très volontaire. J'étais tout le temps à côté de lui sur la console avec mon ordi et tout. Je lui filais des pistes, des stems, des effets que j'avais faits et tout. Et puis très vite, il en a eu ras le cul.
Il y en avait trop ? Bah ouais, il y en avait beaucoup, beaucoup.
[01:43:15] Speaker B: Et à un moment, il t'a dit ?
[01:43:17] Speaker D: À un moment, il a fait, oh ça va, ça va la rerouler, t'inquiète. Je sais plus comment il a dit en anglais, mais il a dit, vous avez bien joué les morceaux, je les ai bien enregistrés, t'inquiète pas, ça va le faire. Non mais c'était sur la fin ça, voilà. Mais on avait quand même beaucoup bossé, on était vraiment très... Lui aussi il avait bien donné. Puis il bosse sur plein de projets en même temps, les Ricains ils ont une manière de travailler... C'est beaucoup plus industriel quoi, tu vois. Y'a pas de temps à perdre quoi. Donc ouais, c'était fou.
[01:43:48] Speaker C: Bon c'est quand même un album qui était important pour toi parce que tu nous dis, alors je sais pas comment était le travail sur les autres, et là avec les mots que tu utilises, etc. on voit bien que t'avais envie d'un truc très précis, t'as beaucoup bossé dessus, t'as été très excité, il y avait un accomplissement, il y a quelque chose...
[01:44:02] Speaker D: J'étais assez sûr de ce que je voulais là sur ce disque, il n'y avait pas de zone d'ombre.
[01:44:06] Speaker C: T'es juste sûr de ce que tu veux ou c'est juste que t'as un rêve et que tu t'en veux beaucoup et que tu t'es quelqu'un qui a dix mille idées à la seconde ?
[01:44:14] Speaker D: Non j'ai pas dix mille idées à la seconde mais quand j'en ai une je m'y tiens quoi. Genre sur celle-ci, sur ce disque, l'idée c'était vraiment de faire une musique plus lumineuse, plus festive, plus efficace, plus simple et plus agréable à écouter et aussi plus émotionnelle avec notamment les mélodies sûres comme toi ou tout ça. Et je voulais pas trop que ce soit trop pathos, je voulais que ce soit un album un peu léger à écouter comme ça. Léger, avec un peu de nostalgie, un peu de mélancolie, un peu de vénère, un peu de tout ça, le panel d'émotions tu vois.
[01:44:43] Speaker B: Voilà, c'était ça l'idée.
[01:44:46] Speaker C: C'est très très réussi et c'est vrai que l'album est incroyable, comme je le disais Ben, ça fait nostalgie de l'utiliser le mot. Mais très US, très copains, on va aussi à la plage, on rigole, on tombe amoureux pendant l'été. Il y a un petit peu tout ça. Non mais c'est cool et c'est hyper agréable. J'ai toujours ce mystère à moi, les artistes qui se disent tiens j'ai envie de créer un album qui va parler de ça et comment dans leur tête ça se passe. Je suis pas musicien donc moi je ne sais pas comment on décide d'une mélodie ou d'un truc comme ça. Je t'imagine chez toi en train d'essayer plein de trucs avec ta gratte sur ton lit comme un ado. Il y a un peu de ça ?
[01:45:21] Speaker D: Ouais ouais carrément.
[01:45:22] Speaker C: Bah raconte-moi un peu, mais tu m'amuses carrément !
[01:45:24] Speaker B: Non mais c'est sympa !
[01:45:26] Speaker D: Non mais bien sûr, bien sûr, bien sûr, il y a... Non mais il y a... Ouais, ouais, carrément, carrément, je peux te répondre... Attends, je vais trouver...
[01:45:34] Speaker C: Tu veux que je te laisse un peu de temps ?
[01:45:35] Speaker B: Non mais c'est quand même... Non mais.
[01:45:37] Speaker D: J'Ai une réponse en vrai. Mais si tu veux, tu peux reprendre. Non mais vas-y... Non, mais en gros, pour arriver à mes fins, j'ai plusieurs choses. Évidemment, il y a la musique, c'est important, mais il y a aussi l'univers visuel. Par exemple, j'ai beaucoup de références de films que j'aime bien, sur une chanson, sur Comme toi, par exemple. Moi, j'imaginais vraiment Lost in Translation, je sais pas si tu vois ce film, avec Scarlett Johansson, tout ça. Deux inconnus à l'hôtel qui sont hyper déprimés mais qui se rendent compte, c'est vraiment doux, c'est léger, et en même temps ils se libèrent. Au niveau du mood de la musique, je voulais que ça sonne un peu comme dans ce film. Et ensuite, pour le faire, la chanson existait depuis longtemps aussi. Elle a été surtout ré-arrangée plusieurs fois.
Ensuite, je fais de la gratte, je prends des notes dans mon téléphone, je les enregistre à l'arrache, j'en pile plein de riffs, je les classe en fonction de vénère, moins vénère, pas trop vénère. Après, ça fait des couleurs, tout ça, je m'organise comme ça.
[01:46:44] Speaker F: Par exemple, tous les riffs que tu fais, est-ce que c'est pour un morceau précis ou c'est genre un peu en vrac ?
[01:46:49] Speaker D: Non, en général, quand je commence à jouer de la guitare, je ne joue que de la guitare et j'enregistre plein de choses, plein de riffs, tout ça. Et après, je reviens dessus à tête reposée le lendemain matin, j'ouvre l'ordi et puis des fois, je les découpe et je les mélange dans tous les sens. Je les mixe aussi.
[01:47:06] Speaker F: Ouais, tu dis ça, ça va plus avec ça.
[01:47:08] Speaker D: Ouais, je fais des tas de riffs. Et après, ça fait les chansons.
[01:47:13] Speaker C: C'est toujours très intéressant ce genre de sujet. On va passer à un petit clip quand même. Je t'ai demandé de choisir des clips, tu nous les as donnés in extremis. Tardivement ! Mais ils sont bel et bien là. Le premier, c'est Sum 41 avec Fat Lip, il y a une histoire derrière ça ?
[01:47:30] Speaker D: Non, non, non, mais en fait j'ai le même parcours un peu que tout le monde. Quand j'ai découvert... Enfin je sais pas quel âge vous avez... 45 moi. Bon on a peut-être pas le même alors par contre.
[01:47:43] Speaker C: Tu veux dire quoi toi ? Tu veux qu'on règle nos comptes ?
[01:47:46] Speaker F: Disons qu'il y a un fossé entre les deux.
[01:47:48] Speaker C: Oui oui ça va toi.
[01:47:49] Speaker B: Nous quand on a commencé à écouter il n'y avait pas de... Il n'y avait pas d'ordinateur déjà. Non mais de punk rock.
[01:47:58] Speaker C: Enfin pas punk.
[01:48:00] Speaker B: Punk rock oui mais pas punk.
[01:48:03] Speaker D: Non mais voilà, Fatlip, c'est juste pour dire que je pense un peu comme tous les gens de ma génération, quand on a découvert Sum 41, ça nous a fait un traumatisme. Et c'est vrai que dans le clip de Fatlip, ce qui est marrant, c'est toute l'ambiance, la bande de potes, ils font la teuf, le skatepark. Teen movie quoi. Teen movie, mais un peu trash de la rue quand même. Donc nous, quand on était gosses, quand même, on traînait beaucoup dehors avec nos BMX et on faisait tout pour reproduire le lifestyle qu'on avait vu dans le clip de Fatlip.
J'aurais bien aimé être ce petit garçon qui a les deux nanas sur le canapé. On n'avait pas les BMX, mais on n'avait pas ça.
[01:48:44] Speaker C: C'est déjà pas mal.
[01:48:46] Speaker B: Et du coup, de la période pop punk, toi c'est Sum 41 que tu retiens le plus. Il y en a c'est Blink, il y en a c'est Sum.
[01:48:53] Speaker D: Non, moi c'est Sum, parce que la voix de Derek Wilblet, je le trouve trop impertinent, j'adore ça. Il a une vraie voix de petit con, surtout dans Fat Lip, il a un débit...
[01:49:02] Speaker C: Il est verbeux, quoi.
[01:49:04] Speaker D: Il chante beaucoup et je trouve ça vraiment cool.
[01:49:07] Speaker B: Moi, je trouvais qu'il ressemblait à Calvin de Calvin et Hobbes. Il a le même nez et les mêmes cheveux. Pour ceux qui connaissent Calvin et Hoppy.
[01:49:16] Speaker D: Mais je l'ai rencontré, Derrick Wilblin, en plus. Mais oui, c'était une des rencontres... C'est la personne la plus connue à qui j'ai serré la main, je pense.
[01:49:24] Speaker B: C'était en... Pardon, on s'est serré la main tout à l'heure, quand même. Sans déconner.
[01:49:28] Speaker C: En toute humilité.
[01:49:31] Speaker B: En humilité.
[01:49:34] Speaker C: Et alors, ça fait quoi de le rencontrer ?
[01:49:36] Speaker D: Bah là, c'est pas mal, je m'en remets toujours.
Non mais bon moi j'ai commencé la musique grâce et à cause de lui et le voir en vrai ça fait toujours un truc quand même quand tu vois vraiment la personne qui a déclenché quelque chose.
[01:49:50] Speaker C: Coucou.
[01:49:51] Speaker D: Ouais ouais en fait c'était bizarre on.
[01:49:53] Speaker C: Installait... Moi il est petit. Il n'est pas bien épais non plus.
[01:49:57] Speaker D: Ouais il n'est pas très épais.
[01:49:58] Speaker B: Ça dépend des époques.
[01:49:58] Speaker D: Mais par contre ils sont super cool.
Ils ont regardé notre concert et tout sur le côté du show. Il y avait Lola qui a été malade, il y a le guitariste Dave Besk qui avait sorti un mouchoir et qui l'avait donné carrément sur scène. C'est sympa, mignon ouais. C'est gentil. Donc ouais, très bon souvenir de ces gars-là.
[01:50:18] Speaker C: Avant de passer clip vite fait, vous avez parlé de quoi ? Pas de grand chose ? Vous étiez trop au mode... Non ! Ou ton anglais était trop nul.
[01:50:26] Speaker D: Je lui ai dit, c'est à cause de toi si je suis là. Et il a fait yeah ! Sure !
[01:50:35] Speaker C: Non mais il est cool, ils sont cools.
[01:50:37] Speaker D: On les a reçus aussi plusieurs fois.
[01:50:38] Speaker C: En interview, c'était cool. Ah Sam, oui, on a de longues histoires avec lui. À l'époque de OUFM.
[01:50:44] Speaker B: Je pense qu'il ne viendrait pas ici.
[01:50:46] Speaker C: De toute façon, il ne viendrait pas ici, ça c'est sûr. Ou alors il achète une baguette à côté, il va dire, je vais faire un petit tour sur SLS. On va regarder le clip de... Je vais prendre un petit café et puis après je vais leur faire un petit bisou. Ah, on leur ramène un décoissant.
[01:50:59] Speaker B: Un déco !
[01:51:00] Speaker C: Allez on regarde le clip de Sum 41 Fat Lip.
Sous-titres.
[01:51:36] Speaker A: Réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Don't count on me to let you know when Don't count on me, I'll do it again Don't count on me, to the point you're missing Don't count on me, cause I know Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org C'est pas possible.
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[01:59:56] Speaker C: Igorrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr complètement barré, électro, très compliqué à comprendre, à saisir, mais complètement folle et très intéressante. Là, c'est vrai que c'est un peu plus classique, un peu plus métal lourd. Il en faut pour tous les goûts. Bon, je ne sais pas ce que vous en pensez. En tout cas, on a beaucoup parlé avec Amélie. On n'est pas d'accord.
[02:00:30] Speaker F: Je suis un peu déçue quand même.
[02:00:32] Speaker C: Oui, mais ce n'est pas grave.
[02:00:34] Speaker F: Oui, après, il y aura d'autres chansons sur l'album.
[02:00:35] Speaker C: Le reste, tu l'aimes tellement qu'une chanson, ce n'est pas si grave.
[02:00:38] Speaker F: Voilà.
[02:00:39] Speaker B: Après peut-être qu'en live, c'est aussi un titre qui peut amener un peu de diversité pour amener du relief aussi. Quand t'as que des titres hyper tendus, c'est dur de garder l'énergie. Peut-être qu'en live, c'est bien. Enfin, je peux en parler avec quelqu'un qui a l'habitude de faire des concerts, mais c'est bien dans cette liste d'avoir des moments où ça se calme un petit peu pour repartir.
[02:00:59] Speaker D: T'as trouvé que c'était calme là, ce qu'on a écouté ?
[02:01:01] Speaker C: Comparé à ce qu'il fait en électro, c'est moins épileptique.
[02:01:05] Speaker B: C'est plus lent, plus lourd quand même. Quoi, ça fait... Basique, basique, après c'est.
[02:01:11] Speaker C: Parce que toi t'écoutes des gros sons, mais c'est pas basique. Mais non, mais je veux dire là.
[02:01:14] Speaker F: Le morceau je vais jamais le retenir, tu vois. Parce qu'il n'y a pas assez de trucs différents, de... Enfin, pour moi il est plat.
[02:01:20] Speaker D: Bah on reconnaît pas Igor, quoi.
[02:01:21] Speaker F: Voilà.
[02:01:22] Speaker C: Eh bah vous êtes bien rude. Je le trouve quand même bien... D'habitude c'est nous, hein, puis là je le trouve bien agressif.
[02:01:28] Speaker F: Bah non, mais franchement j'aurais pas vu écrit Igor, j'aurais pas deviné, quoi.
[02:01:31] Speaker C: Eh ben on montre moins, on montre qu'il est divers et varié, voilà c'est tout. Marcel nous a exprimé, il dit c'est moins fou. Mais Marcel, de toute façon, il déteste à partir du moment où il n'y a pas des néons. Et du glitch.
[02:01:45] Speaker B: Il y a un glitch, on l'appelle dans le milieu.
[02:01:47] Speaker C: Notre invité, c'est toi, le chanteur des Pogos.
[02:01:50] Speaker B: Mes guitaristes, mais de moins en moins.
[02:01:53] Speaker C: Ne paniquez pas non plus, parce que tu vas faire flipper tous les fans de Pogos qui vont être là. Attends mais il arrête la guitare ? Mais qui c'est qui arrive ? Mais c'est quoi ? Vous êtes 27 ?
[02:02:02] Speaker D: Mais il y a Simon pour ça !
[02:02:03] Speaker C: C'est bon ! Il chante de plus en plus aussi ! Vous chantez tous maintenant aussi ! C'est l'album du partage quand même !
[02:02:09] Speaker D: Bah écoute, faut que tout le monde mette la main à la pâte !
[02:02:12] Speaker C: J'en avais marre de tout faire !
[02:02:14] Speaker F: Tu vas être guitariste les jours binaires quoi !
[02:02:18] Speaker C: Qu'est-ce qu'elle raconte, c'est genre jour père.
[02:02:22] Speaker B: Jour impair, vous partagez la guitare.
[02:02:24] Speaker F: Pour pas faire peur aux gens, dire que tu vas quand même continuer.
[02:02:27] Speaker D: Ouais, ouais, ouais, non mais... Autome trop.
[02:02:29] Speaker C: La guitare pour arrêter.
[02:02:30] Speaker D: Moi j'aime bien jouer de la guitare chez moi.
[02:02:37] Speaker C: Merci Trinity ! Merci pour leur aide et bienvenue à.
[02:02:41] Speaker B: Tous les Trinizouz !
[02:02:43] Speaker C: Je sais pas comment on dit... C'est un peu ça, c'est tous les cousins, c'est les Trinizouz !
[02:02:47] Speaker F: Heureusement que t'as pas dit toutes les traînées quoi...
[02:02:49] Speaker C: C'est ce genre de blague que vous faites ! Bonjour, bonjour tout le monde !
[02:02:54] Speaker B: Bienvenue à tous !
[02:02:55] Speaker C: Alors ici c'est une émission métal, elle a dû vous expliquer Trinity, mais c'est quand même beaucoup de discussion, d'émotions, on parle de création, et on est plein d'amour, et on est avec Pogo Car Crash Control, voilà, on peut vous écrire le nom dans le tchat ? D'accord, super, comme ça vous avez tout ce qu'il vous faut pour aller découvrir si vous ne connaissez pas. Et là c'est le chanteur, guitariste encore pour quelques temps !
[02:03:20] Speaker D: Non mais c'est vrai que j'ai découvert ce que c'était que de faire que chanter comme ça, comme des chanteurs de hardcore. Ça te permet plus de bouger, de... Quand t'as une guitare et tu chantes, t'es complètement...
[02:03:30] Speaker B: Coincé quoi.
[02:03:31] Speaker D: T'es coincé quoi, ouais.
[02:03:32] Speaker C: Alors que t'es... Non mais déjà, moi, la recette de faire deux trucs en même temps, ça n'existe pas.
[02:03:35] Speaker D: Mais oui, cérébralement parlant, c'est très mauvais.
[02:03:38] Speaker B: Est-ce que t'as aussi testé le côté jouer que de la guitare et ne pas avoir à chanter ?
[02:03:45] Speaker D: Ah oui, c'est très agréable aussi, je trouve. C'est peut-être le fait de, ouais, deux choses en même temps.
[02:03:49] Speaker B: Ouais, c'est le pouvoir profiter, quoi.
[02:03:52] Speaker C: Du coup, tu penses pas à chanter quand tu chantes pas à jouer de la guitare ? Tu sais, dans un morceau, passer d'un à l'autre. Est-ce que tes collègues peuvent chanter ?
[02:03:59] Speaker B: Pardon ?
[02:04:01] Speaker C: J'ai dit sur une chanson pour les prochaines, tu peux chanter quand tu auras de chanter, faire de la guitare au moment où les autres peuvent prendre le relais dans le chant.
[02:04:14] Speaker D: En fait c'est ce que je fais, j'ai plusieurs chansons où je la commence au chant et puis après je récupère la guitare pour finir la chanson.
[02:04:22] Speaker C: Tu fais plaisir quoi !
[02:04:23] Speaker D: Me fais plaisir !
[02:04:24] Speaker C: Attention les enfants, j'ai le lapin à la main ! Parce qu'on nous a dit que c'était quand même toi le patron aussi dans Pogo Car Crash Control, que c'était toi le créateur, que c'était toi qui amenait les idées, que c'était toi qui étais créatif.
[02:04:35] Speaker D: Oui, oui, oui, c'est une fausse démocratie moi !
[02:04:37] Speaker C: Ils nous ont rendu ça comme une vraie démocratie, mais tu dis donc la vérité !
[02:04:45] Speaker B: Bah lui il a le droit de le dire !
[02:04:47] Speaker C: C'est pas faux. C'est pas faux. Non mais ils étaient tous très heureux de ça, de ce fonctionnement d'ailleurs, parce que les deux qui sont passés nous ont dit que c'était trop cool, que tout était toujours très équilibré.
[02:04:57] Speaker D: J'espère qu'ils sont contents. Si ils sont pas contents, ils se barrent.
[02:05:00] Speaker B: Je les vire.
[02:05:03] Speaker C: Tu veux que je les vire ? Je sais qu'il y en a qui travaillent ce soir, ça fait déjà un déliré.
[02:05:08] Speaker D: Ah oui, Simon il bosse, non c'est ça ?
[02:05:09] Speaker C: Eh oui il bosse ce soir, oui.
[02:05:10] Speaker D: C'est lui que t'as appelé pour me réveiller ?
[02:05:12] Speaker C: Je ne dis pas tout.
D'ailleurs, il y a quelqu'un qui m'a dit, parce que quand je vois vos clips et qu'on a regardé votre nouvelle direction artistique, j'ai beaucoup fait de blagues sur ta coupe de cheveux parce que tu avais un mullet de ouf.
[02:05:25] Speaker D: Le mullet, ouais.
[02:05:26] Speaker C: Genre là, bon là, tu l'as pas.
[02:05:28] Speaker D: En fait le mulet n'a pas...
[02:05:30] Speaker B: C'est plus facile à assumer aux Etats-Unis qu'en France.
[02:05:32] Speaker D: Même aux Etats-Unis les gens étaient quand même un peu... That's a mullet ?
[02:05:37] Speaker B: Oh wait, is that a mullet ?
[02:05:39] Speaker D: Is that a mullet ? Ok, c'était bien ce mulet.
[02:05:47] Speaker C: C'était quoi les liens autour de ça ?
[02:05:49] Speaker D: Non bah en fait je m'étais coupé les cheveux et puis je voulais re-les cheveux longs donc j'ai mis deux ans à ce que ça repousse long. Il y avait un super coiffeur un peu star d'Instagram là, je vais lui faire de la pub, Coiffeur Story, et il m'a fait un très beau mulet. J'ai pris rendez-vous avec lui et je l'ai gardé quatre mois le mulet. Finalement. Bah non mais c'était assez court quoi. Non mais après j'ai voulu faire cette petite coupe.
[02:06:11] Speaker B: Après quatre mois c'est quand même pas mal.
[02:06:13] Speaker D: Et je faisais la moustache aussi, comment ça s'appelle ?
[02:06:16] Speaker C: Ah oui c'est vrai, tu faisais la Asterix.
[02:06:18] Speaker D: Ouais, Asterix ouais.
[02:06:20] Speaker B: Handlebar.
[02:06:22] Speaker D: Handlebar, voilà.
[02:06:24] Speaker C: C'est rigolo.
[02:06:24] Speaker B: C'est comme les guidons des gros motos de lowrider, des trucs comme ça qui descendent au super bas.
[02:06:32] Speaker D: En fait c'était un look un peu dur à assumer tous les jours. J'en avais marre de passer pour un tuche.
[02:06:38] Speaker C: C'était les tuches en fait.
[02:06:40] Speaker B: Soit t'es tuche, soit t'es dans les scènes gay BDSM cuir moustache.
[02:06:46] Speaker C: Des années 70.
[02:06:47] Speaker B: Non mais bien sûr.
[02:06:50] Speaker C: Non mais je me suis dit c'est payé un délire, il a eu envie de se marrer ou de choquer. Je me suis demandé quelle est la démarche et en fait c'est juste que.
[02:06:58] Speaker D: Tu t'es dit... Non, One Life, je voulais me faire un petit kiff.
[02:07:02] Speaker C: YOLO !
[02:07:03] Speaker D: YOLO, c'est le mot.
Voilà, qui a fait DM, YOLO.
[02:07:10] Speaker C: En fait tu t'es dit bon on va quand même arranger ça, non mais voilà.
[02:07:12] Speaker D: Non mais en fait au bout d'un moment j'en avais marre de ressembler à un tuch, voilà. Mais c'était rigolo, mais ça faisait rire tout le monde en fait.
[02:07:17] Speaker B: Je crois que j'arrivais dans les prix.
[02:07:18] Speaker D: Pièces, les gens rigolaient.
[02:07:20] Speaker C: Au début c'est plaisant, au bout d'un moment tu t'es dit bon il faut que tous vous faire faute quoi. Bon on n'est pas là pour pas les capillaires quand même. Ah bon ? C'est pas notre fort d'équipe.
[02:07:31] Speaker B: Par contre moi je me suis encore coupé les cheveux ce matin.
[02:07:35] Speaker C: C'est juste qu'Amélie nous ressemble de moins en moins à quelque chose, regardez-moi ça. Quoi ? Mais non, mais t'as de très beaux cheveux Amélie. Un très beau tatouage aussi, vous avez vu son tatouage ?
[02:07:44] Speaker B: Ça ne fait que grandir.
[02:07:45] Speaker F: Après ça va s'étendre.
[02:07:47] Speaker B: Ah bon.
[02:07:48] Speaker F: C'est placide d'ailleurs.
[02:07:50] Speaker C: Très bien. On va parler un petit peu de ton parcours de vie aussi, parce que c'est ce qu'on fait dans l'émission. On a eu de vie musicale, mais de vie aussi.
[02:08:00] Speaker D: Oui, oui.
[02:08:01] Speaker B: Il a eu un peu peur, j'ai voulu le rassurer. J'ai vu la panique dans ses yeux.
[02:08:06] Speaker C: Bah écoute, t'en es quand même réussi. Excuse-moi mais t'as quand même réussi ta vie parce qu'artiste c'est pas facile, tu fais un groupe que tu kiffes, ça se passe quand même bien.
[02:08:16] Speaker B: T'as réussi à garder un mulet pendant 4 mois, c'est quand même que ta vie va pas trop mal.
[02:08:22] Speaker D: Si t'as pas de mulet avant 35 ans, t'as raté ta vie.
[02:08:25] Speaker C: Ah !
[02:08:27] Speaker B: Ben c'est trop tard !
[02:08:28] Speaker C: J'ai fait la mèche, j'ai fait le mulette mais devant. J'ai eu la mèche jusque là qui pointait.
[02:08:33] Speaker B: Non toi Clément, toi t'as osé des trucs.
[02:08:35] Speaker C: J'ai eu des dreads pendant très longtemps.
[02:08:36] Speaker D: Qui tombaient jusqu'aux genoux.
[02:08:38] Speaker C: Après elles se sont transformées en une seule dread.
[02:08:39] Speaker D: Ah oui.
[02:08:40] Speaker C: Ça puait un peu.
[02:08:41] Speaker D: La mode dread ouais.
[02:08:41] Speaker C: Ah mais ça collait quand même.
[02:08:43] Speaker B: Après t'avais... Non t'as eu des coupes de...
[02:08:46] Speaker C: Après j'ai eu Dragon Ball.
[02:08:47] Speaker B: Dragon Ball, exactement.
[02:08:48] Speaker C: Ça faisait comme ça, avec une flamme au-dessus. Tu sais il faut essayer, moi je... Et puis moi ma vie elle est nulle à l'école, elle est nulle partout, donc j'ai essayé des trucs parce que j'ai réussi à la radio, ça a été un miracle. Mais voilà, c'est pour ça que ta.
[02:09:00] Speaker B: Vie elle est nulle.
[02:09:01] Speaker C: C'est une théorie aussi moi ?
[02:09:01] Speaker B: Non mais c'est pour le...
[02:09:04] Speaker C: Écoute, c'est une stratégie. Faut pas qu'il sache, ok ?
[02:09:09] Speaker B: Tu as un tel fin stratège bien, je n'ai pas vu venir.
[02:09:11] Speaker C: Et puis je crois les légendes, j'en ai mal à une couille quand même, donc ça c'est un enfer.
[02:09:14] Speaker D: Bon alors...
[02:09:15] Speaker C: Il faut que je voie ce qu'il raconte. Qui sont ces gens ? Je ne les aime pas. Parce que je suis tombé.
[02:09:22] Speaker F: C'est ce que je me dis à chaque fois.
[02:09:23] Speaker C: Tu veux qu'on parle de toi. Ça n'a pas un règlement de compte ici. On n'est pas chez Ok Coral. Super référence. On va parler de l'enfance. C'est bon, t'es allongé, t'es prêt ? Comment s'est passé ton enfance et à quel moment tu as découvert les musiques alternatives ? Et qu'est-ce que ça t'a procuré ? Elle est simple cette question.
Me dis pas, t'as dit quoi ? Parce que là, sinon je te frappe.
[02:09:47] Speaker B: C'est quand est-ce que t'as écouté la première fois Sacri ?
[02:09:49] Speaker A: Ouais.
[02:09:54] Speaker D: On appelait ça, quand j'étais enfant, on appelait ça du hard rock. On disait que tout était du hard rock. Si t'écoutais Papa Roach, Blink, on disait « Oh putain, c'est trop bien le hard rock !
[02:10:03] Speaker C: » En France, c'était nommé comme ça. Hard metal !
[02:10:06] Speaker D: Hard rock, voilà. Dès qu'il y avait de la guitare disto, même pas quelqu'un qui crie quoi, c'était hard rock. Donc ouais, moi j'ai grandi à la campagne dans le 77.
[02:10:17] Speaker C: La campagne mais c'est pas loin de Paris quand même.
[02:10:20] Speaker D: Ouais alors le groupe vient de Lésigny mais moi j'ai grandi dans une ville qui était bien plus loin, dans le 77, vraiment il y a des champs partout. Et du coup c'était, enfin je vais pas dire qu'on n'avait pas accès à la culture parce qu'il y avait Paris quand même à côté mais mais bon j'avais pas vraiment des boutiques genre le Goéland tu vois rue de la Roquette la première fois que j'y suis allé pour moi c'était Noël quoi c'était incroyable genre il y a tout ça je veux tout tout ça bah grave après.
[02:10:52] Speaker C: Vu le prix t'as fait bon an.
[02:10:54] Speaker D: Avec ma petite argent de poche je crois que j'ai pu m'acheter un tout petit bracelet à pique c'est déjà pas mal que je mettais tous les jours Du coup voilà, on a découvert le rock, moi j'étais en primaire.
[02:11:07] Speaker C: Dans ta famille tes parents écoutaient de la musique ?
[02:11:09] Speaker D: Ouais mes parents écoutaient de la musique carrément, Queen tout ça.
[02:11:13] Speaker B: Donc déjà rock un peu.
[02:11:14] Speaker D: Ouais Hendrix et tout mais moi ça me touchait pas particulièrement enfant parce que c'était trop une époque marquée.
[02:11:22] Speaker C: Ouais et puis c'était tes parents donc t'avais pas envie de leur ressembler.
[02:11:24] Speaker D: J'étais pas dans ce conflit là non plus, mais vraiment moi c'est quand j'ai écouté du punk, Sum 41, le côté la batterie très... C'est ça qui m'a vraiment plu tout de suite dans la musique.
[02:11:38] Speaker B: Et comment tu l'as découvert ça c'est qui C'est ? qu'un pote ?
[02:11:41] Speaker D: Non, mon grand frère, il est revenu du collège avec un CD gravé. Il y avait un gars qui vendait des compiles et tout. Il gravait des CD, carrément, il les vendait. Et puis il était revenu avec une petite compile, il y avait absolument tout de Housepring, Sum, Korn, Slipknot, System. Il y avait tous les groupes de l'époque sur ce CD. On a pris une grosse gifle comme ça.
[02:12:06] Speaker C: T'as combien de différence d'âge ?
[02:12:08] Speaker D: Avec mon frère, trois ans. C'est lui qui réalise la plupart de nos clips.
[02:12:12] Speaker B: Ok, trop bien.
[02:12:13] Speaker C: C'est cool. Histoire de famille.
[02:12:15] Speaker D: Histoire de famille, ouais.
[02:12:15] Speaker C: Globalement, quand même, un peu gros. Donc ouais, il t'a ramené ça, enfin il a ramené ça, toi t'as tombé là-dessus, tu t'es dit oh... Bon on.
[02:12:23] Speaker D: Est tombé tous les deux dedans.
[02:12:24] Speaker C: En même temps, donc il y a eu une espèce d'accompagnement frère.
[02:12:28] Speaker D: Ouais, carrément. carrément. Ensuite on a été à Disney, on allait beaucoup à Disney parce qu'on habitait à côté, à Disney Village, donc on traînait, on passait des journées à traîner à Disney Village, à rien foutre, fumer des clopes, je sais pas. Et un jour on va à Disney, il y avait Playmo qui jouait quoi. Je te jure, un concert de Playmo à Disney, c'est mon premier concert.
[02:12:49] Speaker B: C'était en été, c'était un concert gratuit, ouais j'y étais.
[02:12:53] Speaker D: Avec les X Games, il y avait une compète de rollers au BMX, je sais plus quoi.
[02:12:57] Speaker B: Et il clôturait la soirée, je crois, un truc comme ça.
[02:13:00] Speaker D: Ouais, et ça c'était un concert de ouf quoi.
[02:13:01] Speaker C: Parle.
[02:13:02] Speaker B: Bah ouais, ça devait être en 2003-4, 4-5.
[02:13:05] Speaker C: Ouais.
[02:13:06] Speaker D: Putain, ça nous rajeunit pas ouf.
[02:13:07] Speaker C: Je me souviens, ouais. J'étais arrivé à la fin.
[02:13:09] Speaker B: C'est ça, c'est 2004, pas vrai ?
[02:13:11] Speaker D: Bah je pense, moi j'avais 12-13 ans.
[02:13:13] Speaker B: Donc c'est ça ouais.
[02:13:15] Speaker C: Et là, ton premier live, en plus avec du gros son, ça t'a fait quoi ?
[02:13:21] Speaker D: Ça a changé l'enfant que j'étais.
[02:13:23] Speaker C: Ça t'a rendu hystérique sur l'instant et puis t'as dit je veux être hystérique moi aussi comme ça ?
[02:13:26] Speaker D: Bah oui, je veux sauter tout le temps.
[02:13:29] Speaker B: C'est surtout que Playmo il y a ce truc où même quand ils jouaient pas devant un public à eux, ils arrivaient à entraîner un peu la foule, la réaction du public était assez forte à chaque fois. Est-ce que c'est ça qui t'a... Moi.
[02:13:42] Speaker D: Je me souviens qu'on était une espèce d'énorme garderie d'adolescents à pic, à gel à pic, prépubères, complètement déchaînés. dans Disney, devant Plemo. Donc ça sautait, je me souviens, cette marée humaine là, tu vois, le truc où on sautait tous ensemble comme ça, je trouvais ça dingue, les Pogos, je trouvais ça dingue. Donc ouais, Plemo c'est pas un groupe que j'ai écouté énormément par la suite, mais en tout cas ce premier concert.
[02:14:02] Speaker C: Là, ça... Ouais l'énergie, la puissance, tu t'es dit oh putain ça je... Ouais.
[02:14:07] Speaker D: Grave, pour parler de l'enfance en tout cas c'est arrivé je pense, bon j'étais... ouais j'avais 12 ans, 12-13 ans, donc voilà. Dans le parcours musical, ça a été important, cette sortie entre copains à Disney.
[02:14:21] Speaker C: Donc finalement, la scène française aussi. Ouais, grave.
[02:14:24] Speaker B: Est-ce que tu jouais déjà de la musique à l'époque ou c'est... Ouais, ouais.
[02:14:30] Speaker D: Ouais, je faisais... Moi, j'ai eu classique, j'ai guitare sèche, tu vois comment c'est... Je faisais de la guitare folk à l'époque, je crois. J'avais pas encore de guitare électrique.
[02:14:38] Speaker B: Et t'as commencé ça après avoir découvert les musiques un peu plus énervées ?
[02:14:43] Speaker D: Non, c'est quand j'ai découvert, quand mon frère est venu avec cette compil là, on a découvert toute la clique, direct je m'y suis mis.
[02:14:52] Speaker B: Tout de suite.
[02:14:54] Speaker C: En fait il y avait une guitare.
[02:14:57] Speaker D: Déjà dans le grenier, une petite guitare classique d'étude et je m'y suis direct mis.
[02:15:02] Speaker C: Là ils se sont dit bon c'est cool il a trouvé un truc, on va pas passer à côté parce que... Donc t'as pris des cours, t'as fait le sol flèche et tout comme ça ?
[02:15:10] Speaker D: J'ai commencé avec une méthode avec mon père, on faisait ça avant de s'endormir.
[02:15:15] Speaker C: C'est trop bien ça !
[02:15:16] Speaker D: Ouais ouais c'est un truc que j'ai partagé avec mon papa, c'était sympa.
[02:15:19] Speaker C: Très bien.
Bon t'as appris un peu comme ça et puis après ?
[02:15:22] Speaker D: Un peu comme ça, après prof et après plus de prof parce qu'au bout d'un moment, et puis même moi très vite j'ai compris que je voulais pas non plus être un grand guitariste. Genre, ça va je joue bien de la guitare, je vais pas faire de fausses modesties.
[02:15:37] Speaker B: Non mais tu voulais pas faire des formations ?
[02:15:39] Speaker D: Ouais, le conservatoire tout ça, enfin moi l'idée c'était pas de devenir...
[02:15:43] Speaker B: C'est de pouvoir jouer ce que t'as.
[02:15:44] Speaker D: Envie de jouer, c'est pas... de faire un groupe, de faire des chansons, d'être cool, c'est ça que je voulais.
[02:15:52] Speaker C: Être dans le canapé avec les deux.
[02:15:55] Speaker B: Meufs, c'est vraiment ça le but premier, il était là.
[02:16:00] Speaker C: C'était vraiment avec la guitare, au bord de plage, ça marche aussi, ça marche toujours. Non mais c'est cool et donc t'as commencé à la guitare dès ce moment là tu t'es dit je vais faire un groupe vraiment tu t'es, c'est un truc, t'as eu un objectif ?
[02:16:12] Speaker B: Ah oui oui tout de suite je.
[02:16:14] Speaker D: L'Envisageais tôt de faire un groupe.
[02:16:16] Speaker C: C'est fou ça parce que c'est pas le truc qui vient direct. Et t'as fait que guitare ou t'as aussi voulu faire d'autres instruments ?
[02:16:22] Speaker D: Plus tard, j'ai commencé à faire de la musique électronique et là, tout a commencé à dérailler. Le deuxième instrument que j'ai fait, je dirais que c'est juste l'ordinateur en fait. C'est juste de faire des prods, de faire du son, de la techno, des synthés, tout ça. Voilà, c'est des trucs qui m'ont plu, mais ça c'est arrivé au lycée.
[02:16:40] Speaker C: Ok, ça t'a permis de créer du rock différemment ?
[02:16:44] Speaker D: Ouais complètement, ça m'a permis de commencer à réellement composer, à arranger, à faire du mixage et tout ça, je suis rentré là-dedans par la musique électronique.
[02:16:54] Speaker C: Tu as réussi ça à faire des morceaux déjà tout seul aussi ?
[02:16:56] Speaker D: Ouais.
[02:16:57] Speaker C: Ah c'est cool ça.
[02:16:58] Speaker D: Ouais ouais ouais.
[02:16:59] Speaker C: T'as des archives de tout ça ?
[02:17:01] Speaker D: Ouais bien sûr, j'ai même fait un album de drum'n'bass pendant le confinement.
[02:17:04] Speaker C: What ?
[02:17:07] Speaker D: Un album de remix de Pogo Car Crash Control en drum'n'bass, ça s'appelle Oliver Shetan.
[02:17:11] Speaker B: Ah mais oui !
[02:17:13] Speaker C: C'est vrai ! Oliver Shetan ! Ah bah tout s'explique ! Bon bah ça t'a occupé pendant le confinement et puis t'es éclaté quoi. Mais bon, de faire des reprises de drum'n'bass c'est une chose, mais est-ce que de faire tous ces trucs-là ça t'a appris à composer différemment du rock ?
[02:17:31] Speaker D: Alors non, parce qu'en fait Quand j'ai vraiment commencé à vraiment composer du rock, c'est quand même arrivé un peu plus tard. Mon approche, elle était hyper DIY. J'adorais tout ce qui était minimaliste, Jerry Tard, tout ce qui était garage, l'économie de moyens. Donc ce que je faisais, c'est que j'avais un micro, j'enregistrais tout avec un micro et je faisais tout saturé et j'aimais bien le côté cassette, tout ça, j'étais très là-dedans. Au tout début de Pogo, c'était un peu comme ça. Avant que ça devienne une grosse prod américaine.
[02:18:06] Speaker B: Multinationale.
[02:18:08] Speaker C: Non mais c'est intéressant, c'est hyper marrant d'avoir cette créativité, de se dire tiens j'ai envie de tout ça, de savoir aussi comment tu diggais, comment tu savais ce qu'il fallait chercher.
[02:18:17] Speaker D: Internet à fond c'était déjà quand même...
[02:18:20] Speaker B: On parle d'une époque, c'était il y a cinq ans.
[02:18:27] Speaker C: Excuse-moi, tu sais ces fameux 10 années que j'ai envie qu'ils disparaissent. Je suis complètement con. Je me dis, mais comment ils disaient ? Parce qu'on était entre potes au collège, déjà on avait des cassettes audio.
[02:18:38] Speaker B: Je comprends pas, les bandes magnétiques ça coûtait quand même plus cher.
[02:18:42] Speaker C: Oui bah ça va, on a tous vécu des trucs différents. Donc t'es sur internet, tu checkais comment on faisait ça. T'es hyper curieux en fait.
[02:18:52] Speaker D: Sur le son et la production, c'était pas de la curiosité, c'est de l'obsession. Je lisais des blogs tout le temps, je suis tout le temps à la recherche du son ultime, de la technique ultime.
[02:19:03] Speaker B: Encore aujourd'hui ?
[02:19:04] Speaker D: Oui bien sûr, complètement. Mais après je suis pas réputé pour être un grand producteur, je suis plutôt un compositeur, je fais de la musique. Mais j'adore la faire chez moi en fait, dans un premier temps. Voilà.
[02:19:14] Speaker C: Non mais c'est très intéressant. Il est curieux, il est obsédé, il va sur internet, il a pris de l'or.
[02:19:20] Speaker B: Il est curieux, il est obsédé, il est sorti après la Pride.
[02:19:26] Speaker C: Mais maintenant il rencontre des gens au moins. Il est toujours obsédé mais avec des gens.
Bien sûr, en podcast, tout ça est une blague, hein, évidemment, parce que vous voyez pas les visages. On va passer un petit peu de musique. Alors, ça, je ne connais absolument pas.
[02:19:45] Speaker B: Il vient de nous en parler.
[02:19:47] Speaker C: Oui, mais je connais quand même pas.
[02:19:48] Speaker B: Bah oui, bien entendu. Il vient de nous en parler.
[02:19:50] Speaker D: Ah, J-Retard.
[02:19:50] Speaker C: J-Retard.
[02:19:51] Speaker D: Yes.
[02:19:51] Speaker C: Avec Ain't Gonna Save Me. Ouais.
[02:19:54] Speaker D: Voilà. Moi, c'est le gars qui a vraiment changé ma manière de voir la musique fin de l'adolescence, fin du lycée. C'est pas la fin de l'adolescence. Bon, fin du lycée, quoi.
[02:20:05] Speaker C: C'est la fin de ton, maintenant.
[02:20:06] Speaker D: Voilà, exactement. Et donc, en fait, lui, il enregistre tout chez lui aussi. Il est très dans un truc do-it-yourself.
[02:20:13] Speaker B: Home studio.
[02:20:13] Speaker D: Home studio à fond. Crado, voilà, fait avec des bouts de ficelle. Et quand j'ai découvert Jerry Tard, c'était un peu à la mode dans les années entre 2008 et 2009.
[02:20:25] Speaker B: C'est une mode qui a été très courte.
[02:20:27] Speaker C: Très fulgurante.
[02:20:28] Speaker D: Le pauvre est décédé, en fait. Une petite overdose normale, mais...
Mais en fait, quand j'ai découvert sa musique, je me suis dit mais en fait c'est possible d'enregistrer avec un micro, pourave, ton ordi, un enregistreur cassette, tu fais ça chez toi et puis ça suffit. Il n'y a pas besoin d'avoir un gros son.
[02:20:49] Speaker B: Il a débloqué un truc quoi.
[02:20:50] Speaker D: Ouais il a débloqué un truc parce que moi j'aimais pas l'expérience studio. A chaque fois, ça me faisait chier d'aller en studio. Quand t'es amateur, quand t'atteins pas un niveau et t'as pas beaucoup de moyens, tu tombes souvent sur des ingé-sons du même niveau que toi, donc t'es jamais content de ce que j'avais déduit.
[02:21:06] Speaker B: Et puis t'as pas le temps de bidouiller, de tout ça, parce qu'il faut aller vite.
[02:21:11] Speaker D: Faut aller vite, t'as le studio municipal de jeudi à mardi et puis après c'est fini, ça a coûté 500 euros. Tu pars avec ta petite maquette qui a été faite par un ingé son, qu'on a pas plus quelque chose à foutre que ça. Donc j'avais eu des expériences traumatisantes en studio où je m'étais dit mais c'est nul quoi, c'est nul, pourquoi ça sonne pas ? Je comprenais pas, je me disais mais pourquoi ça sonne pas ?
[02:21:32] Speaker B: Alors que dans ta tête, quand tu composais les trucs, tu voyais ce que ça pouvait donner et le résultat que t'avais, il était bien en dessous quoi.
[02:21:39] Speaker D: Et surtout, je me disais, mais attends, sur mon ordi, j'ai l'impression que je peux faire mille fois mieux. Donc c'est comme ça, en écoutant Geretta, je me suis dit, ce mec est exactement dans ce que je veux faire, il fait tout tout seul, il n'en a rien à foutre. Et j'ai commencé vraiment à composer en prenant un exemple sur lui. Même si notre musique, elle n'a pas grand chose à voir, mais c'est dans la démarche.
[02:21:58] Speaker C: Il y a quelques artistes comme ça, qui font tout tout seuls, qui sont indirects, qui justement ont toujours ce son un peu crade, même quand ils font de belles balades et tout, il y a toujours ce côté un peu punk.
[02:22:07] Speaker D: Il y a un charme en fait, comme ça.
[02:22:08] Speaker F: Et c'est reconnaissable justement par rapport aux artistes qui font ça, souvent c'est leur bébé quoi, donc tu sens qu'il y a leurs petites pattes différentes.
[02:22:15] Speaker D: Ouais. Alors avec Pogo, on partage pour le coup. Moi, ça a été l'impulsion de Gérard Hétard, ce truc-là, ça m'a lancé. Mais dans Pogo, c'est plus une expérience collaborative quand même.
[02:22:26] Speaker C: Et puis c'est plus sympa, et puis c'est plus simple aussi. T'imagines d'avoir plein d'idées, ça permet de varier les trucs et puis de ne pas s'enfermer dans un style.
[02:22:32] Speaker D: Bien sûr, bien sûr.
[02:22:34] Speaker B: Non, mais des fois, c'est important de... Des fois, c'est pas forcément... Enfin, ça débloque un truc. C'est pas forcément que tu vas l'utiliser, mais c'est juste que ça te redonne confiance dans un process. Ouais, ouais, ouais, ouais. En l'occurrence, je pense que c'est ça.
[02:22:47] Speaker D: Carrément.
[02:22:48] Speaker C: On va regarder ça, parce que moi, j'ai hâte de voir ce que ça donne. Et ce titre, quelque chose en particulier, c'est celui dont tu te souviens.
[02:22:55] Speaker D: C'est pas mon préféré mais bon c'est le seul qui est clippé, enfin c'est celui qui est le mieux clippé donc vu qu'il fallait prendre un clip...
[02:23:04] Speaker C: On t'en prend le meilleur.
[02:23:04] Speaker D: Voilà c'est ça. Mais si j'aime beaucoup ce titre, c'est un peu l'été, j'adore, c'est cool.
[02:23:08] Speaker C: Et bah c'est parti !
[02:23:47] Speaker A: It ain't gonna save me It ain't gonna save me, no Il faut me sauver. Il faut me sauver. Il faut me sauver. Il faut me sauver. Il faut me sauver. Il faut me sauver. Il faut me sauver. Il faut me sauver. Il faut me sauver. Il faut me sauver. Il faut me sauver. Il faut me sauver.
Mais personne n'arrive à venir dans ce chambre !
Et depuis ce jour-là, je n'ai jamais été le même. Encore et encore, sans quelqu'un à blâmer. Et dans ce bureau, c'est là où j'habite. Parce que je n'ai pas vraiment... J'ai pas vraiment... J'ai pas vraiment... J'ai pas vraiment... J'ai pas vraiment... J'ai pas vraiment... J'ai pas vraiment... J'ai pas vraiment... J'ai pas vraiment... J'ai pas vraiment... J'ai pas vraiment... J'ai J'ai pas vraiment...
All is lost, there is no hope All is lost, you can't go home All is lost, there is no hope for me All is lost, there is no hope All is lost, you can't go home All is lost, there is no hope for me For me It ain't gonna save me It ain't gonna save me, no It ain't gonna save me It ain't gonna save me, no It ain't gonna save me It ain't gonna save me, no It ain't gonna save me It ain't gonna save me, no Save me Sans, sans jamais bouger de là The future and the past The stories and the facts Are written in our eyes Don't get sore Worship is the path Worship is the path La lumière n'aveugle personne J'ai trouvé de l'or, au plus rien C'est un conflit d'enfants qui s'éloignent Oh.
[02:29:55] Speaker B: Dis donc eh ! C'est quoi ce groupe de... Ah !
[02:29:58] Speaker C: Toujours pas !
[02:29:59] Speaker B: Tu appuies sur caméra 1 Marcel. Sur le... Sur le ATM.
[02:30:09] Speaker C: Les Pogos car crash contrôle !
[02:30:14] Speaker B: Quelqu'un de BG ?
[02:30:15] Speaker C: Avant cela, est-ce que tout est en train d'enregistrer Marcel ? Tout se passe bien ?
[02:30:21] Speaker B: Oui parce que j'ai relancé.
[02:30:23] Speaker C: Oui mais c'est bon tout se passe correctement on peut y aller. Bon, je préfère être rassuré, excuse-moi.
[02:30:28] Speaker B: Dis donc, quel groupe de BG on vient de voir ?
[02:30:31] Speaker C: Mais oui, quel groupe de BG ? Je trouve un groupe qui a de l'attitude, un groupe qui, si vous ne les connaissez pas, sincèrement, je pense que c'est le groupe français francophone aussi, parce qu'il y a quand même beaucoup de paroles en français, même s'il y a l'anglais désormais, mais c'est le groupe de référence quand on écoute du rock, je le répète souvent, puis c'est vrai que moi j'ai mis du temps à rentrer dans le Pogo Car Crash Control, je ne dis pas que ça a été facile pour moi. Mais c'est le live qui m'a fait dire, OK, c'est indéniablement un groupe de live. Vous avez une énergie de ouf. Vous êtes marrant. Vous vous prenez pas au sérieux. Et en même temps, il y a beaucoup d'émotions. Il y a énormément de choses qui sont... Je trouve qu'il y a un très bel équilibre entre justement cette culture française et cette culture plus internationale qui vous a bercé et nourri de toute évidence. Moi, je vous dis bravo. Et puis l'album là qui est sorti, si vous ne l'avez pas écouté, il faut aller l'écouter sur n'importe quelle plateforme et acheter un billet de concert, on le répète avec Ben mais il faut aller voir. Et puis maintenant il y a du style aussi, au fur et à mesure des années ça s'est peaufiné, ça s'est amélioré peut-être, ça dépend des goûts, mais là il y a du style. Et puis ça s'est assumé aussi surtout. Parce qu'on a reçu Simon qui a énormément de style aussi, c'est un truc que maintenant vous êtes libéré j'ai l'impression.
[02:31:45] Speaker D: Ouais tout à fait. En fait c'est marrant parce que ça fait quand même dix ans que le groupe il tourne maintenant et nous à l'époque moi je mettais des shorts déchirés aux ciseaux, des t-shirts un peu blanc à la con comme ça mais c'était très garage à l'époque, un peu teenage garage et en fait ces dernières années de s'habiller comme ça et qu'il fallait remettre un coup de frais.
[02:32:14] Speaker B: J'ai l'impression que vous ne faites pas forcément un effort. C'est venu assez naturellement. On n'a pas l'impression qu'il y a quelqu'un qui vous a relooké.
[02:32:25] Speaker D: Quand on a fait nos photos de presse, Les récentes ? Ouais, les 2-3 derniers shootings qu'on a faits, on a commencé à bosser avec une styliste. Parce que c'est quelque chose qu'on négligeait beaucoup trop les vêtements. On arrivait en shooting pour faire des photos.
[02:32:44] Speaker B: Enfin, pour faire des photos.
J'ai dit deux fois la même chose c'est ça ? Non mais c'est genre on arrivait pour faire des photos, pas pour faire le style.
[02:32:55] Speaker D: On arrivait des fois avec des vêtements, j'ai pas eu le temps de faire une machine, j'ai avec ça sous la main. C'est punk dans la démarche mais en fait ça donnait des photos lambda. Nous dans Paris comme ça, croiser les bras devant la BNF. Donc on s'est dit bon ce serait peut-être pas mal qu'on ait une image une image cool quoi et les vêtements participent quand même à faire des belles photos donc ça paraît un peu futile comme ça mais il faut se pencher sur la question.
[02:33:27] Speaker B: Mais ce que je trouve bien c'est que ça fait pas déguisement quoi quand vous partez, enfin c'est votre idée, enfin après maintenant quand on vous croise Quand vous vous croisez, vous n'êtes pas habillé si différemment.
[02:33:38] Speaker C: Non, il est habillé comme ça. Moi, je suis peut-être le plus sobre.
[02:33:43] Speaker D: Avec Lola, stylistiquement parlant.
[02:33:46] Speaker C: Simon, il est habillé comme dans les clips. Je n'ai jamais senti de différence.
[02:33:54] Speaker B: Limite, c'est un peu plus calme dans les clips.
[02:33:59] Speaker F: Dans un sacré dressing, n'empêche.
[02:34:02] Speaker D: Ouais.
[02:34:05] Speaker C: Ça aussi, c'est un truc qui a été travaillé, la communication, c'est quelque chose que vous avez appris avec le temps ?
[02:34:11] Speaker D: La communication, on a toujours eu ça un peu dans le sang parce qu'on est quand même génération Facebook, tout ça. Alors bon, maintenant, c'est un gros média de boomer, mais moi, on a grandi là-dedans, donc YouTube à fond. Donc non, on a toujours été à l'aise, je pense. Alors, on a toujours eu une manière de communiquer un peu maladroite, hasardeuse, qui n'est pas vraiment dans les codes, je pense. Mais ça a toujours été naturel pour nous de poster, de faire des trucs comme ça.
[02:34:38] Speaker C: Et puis là, maintenant, avec quelqu'un qui vous accompagne plus ou moins pour le style, ou qui vous a accompagné une fois et puis vous avez dit bon, ça, on a compris.
[02:34:47] Speaker D: Alors oui, un peu de ça aussi.
[02:34:48] Speaker C: Merci, vous pouvez y aller.
[02:34:51] Speaker D: C'est un peu comme dans la prod.
[02:34:55] Speaker B: Des fois il faut juste qu'on te débloque un truc et tu fais « ah mais en fait ouais c'est ok ».
[02:35:00] Speaker D: Ouais, complètement.
[02:35:02] Speaker C: Bon bah écoute, super, il me fait des réponses très courtes.
[02:35:06] Speaker B: C'est vrai que l'émission se termine dans 20 minutes Pierre.
[02:35:11] Speaker C: Oui j'ai vu, c'est vrai. Autant pour moi, c'est moi qui parle beaucoup. Après aussi, pour en parler de ta vie, est-ce que cette musique t'a apporté un lot d'amis, un lot de rencontres complètement folles ou est-ce que justement le fait que t'étais tout le temps à chercher à mieux faire, à découvrir comment on pouvait créer etc, ça t'empêchait d'avoir des amis ?
[02:35:27] Speaker D: Ah non non non, moi j'ai toujours vu la musique comme une religion, un peu. Genre c'est tout le cadre moral de ma philosophie, elle est dirigée par des groupes et des chansons, des émotions et la liberté que le rock donne, tu vois. Donc j'ai rencontré tout.
[02:35:44] Speaker B: Pierre fait gaffe, tout à l'heure je crois que je l'ai entendu parler de Slayer. Donc quand il dit que c'est sa religion et que... C'est le dogme.
[02:35:52] Speaker C: Chacun la sienne. On n'est pas obligé de... Excuse-moi, je t'ai coupé.
[02:35:57] Speaker D: Non, mais voilà quoi, toute ma vie elle tourne autour de la musique et tous mes amis, toutes mes rencontres. Toutes mes rencontres, tout ça, c'est l'endroit que j'aime le mieux dans la vie.
[02:36:11] Speaker B: Tu penses que tu peux être ami avec quelqu'un qui n'aime pas la musique ?
[02:36:14] Speaker D: Non.
[02:36:15] Speaker B: C'est vrai, c'est catégorique.
[02:36:18] Speaker C: Ah oui, ça a été rapide.
[02:36:19] Speaker B: Alors, est-ce qu'il peut aimer une autre musique ?
[02:36:23] Speaker D: On ne va jamais dire jamais, parce qu'on ne sait pas le contexte. Si on est sur une île déserte et qu'il n'y a pas de quoi écouter de musique, on va forcément devenir amis sans ça.
[02:36:30] Speaker C: Toi, tu lui parles tout le temps de musique et lui te dira tout le temps qu'il n'aime pas.
[02:36:32] Speaker D: Voilà.
Non, non, mais si je peux être ami avec quelqu'un qui n'aime pas de musique, mais je pourrais pas me marier avec une femme qui n'aime pas de la musique. C'est pas possible ça.
[02:36:40] Speaker B: Et est-ce que c'est toutes les musiques ou il faut quand même que ça se recoupe avec ce que toi tu aimes ?
[02:36:47] Speaker D: Non, toutes les musiques. Toutes les musiques, non, je suis pas fermé d'esprit.
[02:36:52] Speaker C: De toute façon, t'écoutes pas que du rock ?
[02:36:55] Speaker D: Non, j'écoute du métal aussi.
[02:36:56] Speaker C: Non mais...
[02:36:59] Speaker B: Et de l'électronique.
[02:37:01] Speaker C: Oui, je fais beaucoup de musique électronique.
[02:37:02] Speaker D: Et qui a quand même la porte ouverte sur plein d'autres styles aussi, le hip-hop tout ça.
[02:37:06] Speaker C: Ah le hip-hop quand même aussi.
[02:37:07] Speaker D: Ouais, je suis très old school moi dans mes goûts hip-hop, donc faut que vous me posiez pas trop de questions sur le hip-hop contemporain, je suis une brêle.
[02:37:12] Speaker C: Pourtant je t'imaginais bien fan de Jul, mais enfin bon c'est pas grave. On rappelle l'envie. Ok, et la musique aujourd'hui, tu en vis ?
[02:37:22] Speaker D: Ouais.
[02:37:23] Speaker C: Mais à un moment tu n'en vivais pas j'imagine, tu as déjà fait d'autres métiers ? Ouais, ouais.
Si tu veux bien le dire, t'as fait quoi ?
[02:37:31] Speaker D: A l'origine, je suis monteur vidéo.
[02:37:33] Speaker C: Ah oui ? Ok.
[02:37:34] Speaker D: Oui, c'est pour ça les réseaux sociaux.
[02:37:36] Speaker C: Tout ça, ça a été... Ça explique beaucoup de choses. Du coup, t'es habitué à savoir comment on fait une vidéo. Oui, tout à fait.
[02:37:42] Speaker D: Je travaillais avec mon frère, on avait une boîte, tout ça. Mon frère qui réalise les clips de Pogo. Mais j'ai lâché la vidéo, j'ai pris trop de retard.
[02:37:49] Speaker C: Ça te gonfle, t'as dit.
[02:37:50] Speaker D: Ça me gonfle ! Je préfère la musique. Je crois que je préfère presque jouer de la guitare.
[02:37:58] Speaker C: C'est plus fun ?
[02:37:59] Speaker D: Ouais.
[02:38:00] Speaker C: Parce que du coup t'as un résultat qui est à toi et que tu peux en plus reproduire sur scène, c'est ça qui te... De quoi ? L'exit ? Oui, non mais le fait d'avoir abandonné la vidéo.
[02:38:07] Speaker D: Ah oui, la vidéo, non mais c'était alimentaire. J'ai bossé dans des grosses boîtes, tout ça, Crédit Agricole, Air France, dans des services com et tout, bon je me faisais méga chier, franchement.
[02:38:17] Speaker C: Et tu savais...
[02:38:18] Speaker B: C'est pas des gens les plus fun, on va pas se mentir.
[02:38:20] Speaker C: Il peut y en avoir !
[02:38:22] Speaker B: Et c'est pas cracher un soupe de dire que c'est pas les gens les plus fun, on se doute bien que...
[02:38:27] Speaker D: Non mais j'avais des super collègues au Crédit Agricole, notamment... Coucou !
[02:38:33] Speaker B: Je crois qu'il y a encore sa banque...
[02:38:35] Speaker C: Si vous pouvez débloquer ma carte, je.
[02:38:39] Speaker D: Vais être payé là, on est à la fin du mois, je vous jure.
[02:38:42] Speaker B: Même mon électron !
[02:38:44] Speaker D: Ma carte parcours J.
[02:38:47] Speaker C: Waouh. Mais ouais, tu savais en faisant ça que c'était pas possible.
[02:38:50] Speaker D: C'était alimentaire.
[02:38:51] Speaker C: Tu ne pouvais pas faire ça de ta vie. C'était impossible. Tu ne pouvais pas voir autre chose que la musique.
[02:38:54] Speaker D: C'était en attendant que le groupe marche.
[02:38:56] Speaker B: Est-ce que tu as choisi le montage vidéo parce que c'est le truc qui est le plus proche du montage son ? Enfin, c'est quand même bouger des blocs sur des timelines. Il y avait un truc comme ça.
[02:39:04] Speaker D: Ou pas du tout ? Non parce que j'ai fait une école de cinéma donc pour faire cette formation audiovisuelle et à la base je voulais faire son du coup et en fait quand j'ai compris que les profs, qu'on n'allait pas faire de son, de musique. J'ai senti le côté studio, le studio coincé du cul, tout ça. Je me suis dit, hors de question.
[02:39:26] Speaker B: Alors pour la phase des micros, il.
[02:39:27] Speaker D: Faut un angle de 202 degrés. Ouais, bon pourquoi pas. J'ai compris que ça allait être trop cadré et je me suis dit, non je crois que si je dois faire un travail, ce sera plutôt un truc où il y a du vrai travail.
où il y a du travail en fait.
[02:39:41] Speaker C: Pas du vrai travail, mais du travail intéressant, qui t'intéresse.
[02:39:43] Speaker D: Moi, j'aime bien le cinéma, le documentaire, tout ça, le montage, ça me plaisait bien, il n'y avait pas de problème. Et puis, pour le coup, c'était pratique pour bosser. Je trouve qu'il y avait une grosse demande. C'était un peu l'époque YouTube, tout ça, tout le monde voulait une chaîne YouTube dans les années 2010. Donc, je bossais là-dedans, quoi. Et puis la musique, pour moi, il fallait toujours que ce soit un endroit de plaisir et de création, qui est mon truc, enfin, le truc avec le groupe, quoi.
Donc non, je voulais pas en faire un métier du son. Voilà pourquoi j'avais choisi montage vidéo.
[02:40:14] Speaker C: Et du coup aujourd'hui que tu as ce groupe et que vous avez la possibilité d'en vivre entre guillemets en tout cas d'être confort et de pouvoir la faire sans chercher du travail en disant putain comment je vais bouffer et comment je vais faire parce que c'est quand même une chance aussi d'être en France pour ça.
[02:40:27] Speaker D: Ouais, ça veut dire qu'on a d'autres boulots aussi à côté. Ah quand même ? Bah Simon il est tatoueur, par exemple. Moi je fais beaucoup de montage et démontage de scènes. Je bosse au Zénith, à Bercy, au Trianon, à La Cigale. J'ai un vrai côté technique.
[02:40:45] Speaker C: Avec les collègues.
[02:40:46] Speaker D: Avec les collègues, Lola elle joue quand même avec beaucoup d'autres artistes aussi, donc le groupe pourrait suffire à vivre, mais on vivrait quand même assez chichement. Donc ouais, on travaille quand même aussi un peu à côté.
[02:40:58] Speaker B: Il vous reste quand même un peu de temps libre, c'est pas comme si le groupe vous prenait pas, enfin vous avez un peu de temps à côté du groupe, donc autant en profiter quoi.
[02:41:07] Speaker D: Tout le reste de la semaine on se fait chier, une fois qu'on a joué samedi soir, après...
Voilà.
[02:41:13] Speaker C: Les fameux concerts du week-end.
[02:41:14] Speaker D: Voilà.
[02:41:15] Speaker C: Bon bah écoute c'est déjà mieux que pas de concert. Il y a quand même beaucoup de dates pour Go-Kar-Kash Control et puis c'est souvent quand même bien rempli, les gens viennent, c'est...
[02:41:23] Speaker D: C'est de mieux en mieux, ouais. C'est vrai que c'est cool.
[02:41:24] Speaker C: Ça va dans le bon sens. Vous vous sentez bien accompagnés. Alors ça c'est la question piège parce que du coup... Non, ils sont nuls. Ah pardon. Non mais vous vous entourez de mieux en mieux ou c'est toujours les mêmes personnes qui vous accompagnent dans... Non, en.
[02:41:37] Speaker D: Fait, c'est la même crèmerie depuis le début. Alors, on n'a jamais bougé de label ni de tourneur. Donc Panenka, c'est notre label et on est chez W Spectacles pour le tour. Et ça, on n'a jamais bougé. Par contre, oui, on a eu plusieurs bookeurs, bookeuses, plusieurs directeurs artistiques. Il y a eu du roulement, mais c'était cool. C'était cool, ouais.
[02:42:00] Speaker C: Il y a combien de dates là ? Il y a quand même pas mal de notes. J'ai l'impression que pour moi les Pogos c'est un peu comme... Excuse-moi. Bah Cystéria, j'ai l'impression qu'il y en a tout le temps partout. C'est-à-dire que tous les... C'est impossible, il y a même un bled, il y a forcément Pogo qui est passé quoi.
[02:42:13] Speaker D: Ouais. En fait on a fait une pause de tournée, on a arrêté de tourner pendant un an, je sais pas si vous avez remarqué.
pour faire l'album. En fait avant on faisait tout le temps tournée et composition de l'album en même temps et c'est pour ça qu'on n'arrêtait pas de tourner et on s'est dit et c'était quand même assez courageux je trouve de notre part, on a vraiment décidé d'arrêter la tournée c'est à dire pendant un an on a refusé les dates parce qu'on ne voulait pas s'immerger Le côté, tu vois, on voulait pas être le groupe qui, en toute façon, ils jouent tout le temps, ils jouent au demain.
[02:42:44] Speaker B: Quand tu sors un album aussi, ça crée un petit engouement.
[02:42:46] Speaker D: Alors il y avait ça aussi.
[02:42:48] Speaker C: Et puis avoir le temps de travail aussi, de se concentrer encore sur ça.
[02:42:50] Speaker D: Sur le disque aussi. Ouais, ça c'était cool. Mais...
[02:42:54] Speaker C: Mais ça vous a manqué.
[02:42:57] Speaker D: Non, ça manque, ouais.
[02:42:59] Speaker B: Psychologiquement, c'est pas trop dur. T'es habitué à toujours enchaîner enchaîner ?
[02:43:04] Speaker D: C'était étonnant psychologiquement. J'ai vraiment vécu ça comme des vacances. Il y a quand même une pression en moi de te dire bon ben là je vais arrêter de faire deux concerts par semaine tout le temps. Je sais pas des fois ça peut t'habituer aussi à des choses pas très saines comme à être applaudi tout le temps. C'est pas très bon moi je pense de s'habituer à ça. Du coup, ouais, ça te fait un peu redescendre. Puis quand j'ai commencé à bosser, à faire de la rôderie, montage, démonstrage de scène, tout ça, faire un métier manuel où il faut donner physiquement, je suis bien retombé sur mes genoux.
Ça m'a fait un peu descendre de mon nuage et ça m'a fait du bien, je pense, mentalement.
[02:43:45] Speaker C: Ah oui, tu sentais qu'il y avait une nécessité ?
[02:43:48] Speaker D: Non, je sentais pas qu'il y avait une nécessité plus que ça, mais en tout cas, ça m'a un peu détendu du gland, je pense, quand même.
[02:43:55] Speaker C: Oui, ça permet de remettre les choses à niveau.
[02:43:58] Speaker D: Ouais, et puis de redonner de l'envie de faire de la musique aussi. Après tu te rends compte, une fois que c'est plus là, tu te dis... Bon, on va peut-être commencer à... On va peut-être y retourner bien.
[02:44:06] Speaker B: Ah oui, c'est ça que j'aimais bien, en fait !
[02:44:08] Speaker D: C'est ça, parce que des fois, ça peut devenir routinier, les tournées.
[02:44:12] Speaker F: Tu apprécies davantage, du coup, d'un point de vue pur.
[02:44:15] Speaker D: Et tu mesures plus la chance que t'as, en fait, d'être accueilli par des gens qui sont bénévoles la plupart du temps, qui font des festivals, qui kiffent, toi t'es là... tu joues, bonjour, au revoir, des fois tu fais ça un peu comme un boulot normal alors que ça n'a rien de normal en fait quand on y réfléchit c'est une chance inouïe donc voilà c'était pas mal de faire une pause de tournée enfin moi je l'ai vécu comme ça en tout cas.
[02:44:37] Speaker C: Ouais c'est intéressant, après moi j'ai souvent parlé des groupes américains qui tournent et qui quand ils viennent jouer, ils jouent, on sent qu'ils passent et qu'ils jouent. Alors je vais revenir dessus mais Korn pour moi c'est ça, je suis fan du groupe mais j'ai l'impression qu'ils arrivent, ils jouent et ils ne mettent pas forcément autant d'amour et de kiff qu'avant. Après ça fait 30 ans qu'ils font ça, peut-être que c'est chiant aussi, ou 30 ans, je ne sais pas, mais le fait que tu aies fait ça, peut-être que ça t'a nourri à nouveau, ça a remis une pièce dans la machine, et puis du coup tu repars.
[02:45:05] Speaker D: Ça a donné une vraie envie de reprendre la tournée de tout ça. Non pas qu'on n'en avait plus envie, mais juste qu'il y avait cette petite routine qui qui pouvait s'installer, qui commençait à s'installer et qui n'est pas bonne du tout, je pense.
[02:45:16] Speaker C: Et du coup, sur scène, tu sens que vous êtes plus dynamique, plus dans l'envie, dans l'excitation ?
[02:45:20] Speaker D: Bah grave, on s'éclate trop, il y a une tension de fait de jouer les nouveaux morceaux aussi, on n'est pas encore très rodés et tout ça. Moi, c'est une tension que j'aime bien. J'aime bien quand les concerts, il y a toujours un truc qui foire. Je ne sais pas pourquoi. C'est un truc que j'aime bien. C'est ton côté punk, ça ?
[02:45:36] Speaker C: Pour ce qu'on appelle le stress ?
[02:45:37] Speaker D: Ouais.
[02:45:39] Speaker B: S'adapter, agir.
[02:45:41] Speaker D: J'aime bien que les choses changent, si il se passe un truc dans le public, je sais pas, j'adore.
[02:45:47] Speaker C: Que ça soit un tout nouveau un peu différent.
[02:45:49] Speaker D: Ouais.
[02:45:50] Speaker B: Très bien.
[02:45:50] Speaker C: Bon dans les groupes justement que tu as choisis, je suis en train de montrer ma boudinette.
Si quelqu'un arrive à l'avoir au milieu de toute cette peau. Slayer justement, l'église de Slayer. Ça commence par une croix à l'envers, donc le clip il me semble bien, si je ne dis pas de bêtises. Avec Season in the Abyss, tu me.
[02:46:09] Speaker D: Dis Slayer j'aime bien.
[02:46:10] Speaker C: Et j'avoue que tu ne m'attendais pas forcément Slayer.
[02:46:13] Speaker D: C'est un de mes groupes préférés, c'est vrai, je trouve que c'est génial. Alors pour le coup, eux ils font un peu tout le temps la même musique. Mais ils la font bien.
Je sais pas, c'est tellement énervé que je trouve. Puis j'adore la batterie de Slayer, le côté rapide là.
[02:46:29] Speaker B: C'est drôle parce que tu nous as dit que c'est un peu le truc qui t'a fait shifter.
[02:46:34] Speaker D: C'est le son de batterie de Andy Wallace. D'ailleurs ce qui m'a fait shifter c'est cet ingénieur du son qui a fait Rage Against The Machine, qui a mixé Nevermind, qui a mixé la plupart des albums de Slayer. Et en fait j'avais compris que je pense que la musique c'est ce son de batterie là qui me plaît. Batterie sèche, pas trop de reverb. Tu vois la batterie des années 80 avec les grosses reverbs.
Moi je trouvais ça trop lourd. Et la première fois que j'ai écouté une batterie que pont, je me suis dit...
[02:46:59] Speaker B: Un peu sèche quoi.
[02:46:59] Speaker D: Un peu sèche, ouais. Qui claque.
[02:47:00] Speaker C: La caisse claire. C'est ça.
[02:47:07] Speaker D: C'est ce que j'aime. Les Slayer c'est que ça.
[02:47:09] Speaker C: Ça t'a jamais donné envie de faire de la batterie ?
[02:47:12] Speaker D: J'en fais très mal.
[02:47:15] Speaker C: T'en fais quand même, c'est déjà pas mal.
[02:47:16] Speaker D: Mais je peux taper sur une caisse claire, ouais.
Non non, je m'entoure bien, je laisse ça à Loulou.
[02:47:26] Speaker C: Oui bien sûr, très bien. Bon Slayer, rien de plus à dire à part que la violence te fait du bien ?
[02:47:32] Speaker D: Non mais le clip qu'on va voir il est sympa, il fait voyager autour des pyramides de Gizeh, je sais pas si tu te souviens, il est un peu kitsch, j'aime bien.
[02:47:39] Speaker B: Je me rappelle pas mais au Slayer.
[02:47:40] Speaker C: Les clips sont un peu kitsch. C'est Laurence d'Arabie en Slayer un peu, c'est comme ça. Laurence d'Arabice ! Bon bah on va regarder ça alors, Slayer !
[02:49:42] Speaker A: A plus !
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org I'm demanding physical need Desecrated, eviscerated The time's perpetuated Close your eyes, look deep in your soul Step outside yourself and let your mind go Frozen eyes, stare deep in your mind as you die Close your eyes and forget your name Step outside yourself and let your thoughts drain C'est pas du tout la même chose, c'est pas du tout la même chose, c'est pas du tout la même chose.
What a.
[02:54:44] Speaker D: Raw bloody mess that you.
[02:54:45] Speaker A: Leave when you eat Better sharpen up that toothpick, pickin' at your teeth If.
[02:54:49] Speaker C: You flash fake smiles, tidy up till.
[02:54:50] Speaker A: It'S clean up the rot Down, down, down When you start for attention You serve what they crave Chocolate and charm Keep the questions at bay But your sugar is sweet Till it rots all the tea Pour l'poison et l'apple que vous avez vendu Et avec le panneau et le flan, c'est ce qu'il y a Je sais qu'ils ne peuvent pas le dire Mais je peux sentir les morceaux qui s'éloignent de votre base, c'est fou ! Vous êtes comme des oiseaux qui s'éloignent de la foule Vous ne savez pas ce qu'ils vont dire quand ils vont tous se retrouver Ils vont tous tomber, ils vont tous tomber, ils vont tous tomber, ils vont tous tomber, ils vont tous tomber, ils vont tous tomber, ils vont tous tomber, ils vont tous tomber, ils vont tous tomber, tomber, ils vont tous tomber, ils vont tous tomber, Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[02:57:58] Speaker C: Ouh là là !
[02:57:59] Speaker D: Ouh là là !
[02:58:00] Speaker C: Ouh là là, dis donc !
[02:58:02] Speaker B: Eh, brossez-vous les dents !
Parce que c'est pas le tout de se mettre du maquillage et d'aller se faire les contours de barbe, si on se lave pas les dents, hein ?
[02:58:12] Speaker C: Mais enfin, il a les lumières qui clignotent, j'veux dire, d'humidité dans sa salle de bain. En plus, ses potes, ils l'laissent pas tout seuls. Ils viennent avec leur batterie, ils se mettent dans la salle de bain aussi.
[02:58:19] Speaker D: Et puis ils mettent des bâches.
[02:58:21] Speaker B: Excuse-moi, c'est pas pratique.
[02:58:22] Speaker C: À un moment, il dit, excusez-moi, j'étais en train de passer la serpillière, du coup il a pas le temps de la ranger, il l'a mise sur son épaule.
[02:58:27] Speaker B: Et puis ces lumières qui clignotent parce qu'ils ont pas payé la facture. Les mecs de DF, ils font, ah.
[02:58:31] Speaker C: Non, plus de courant.
[02:58:32] Speaker B: Ah si, Ok, on est gentil.
[02:58:35] Speaker C: C'est pénible, c'est pénible. Ça rappelle quelques scènes de Within Temptation. En tout cas, le groupe, c'était Set It Off avec la chanson Rotten. J'aime bien Set It Off.
[02:58:47] Speaker B: Rotten, ça veut dire pourri. Comme Johnny Rotten.
[02:58:50] Speaker C: Johnny le pourri. Et comme la serpillière qu'il avait sur le dos.
[02:58:55] Speaker B: Ah bah ça.
[02:58:55] Speaker C: Il a tout un symbole. C'est bon, t'as avalé Amélie ?
[02:58:58] Speaker F: Ouais, c'est bon.
[02:58:59] Speaker C: Alors attention, elle est en train de manger du fromage, c'est tout.
[02:59:02] Speaker B: N'hésitez pas à clipper.
[02:59:03] Speaker C: Ok, je ne sais pas. Olivier ! Yes ? Merci déjà d'avoir accepté l'invitation. Merci d'avoir réussi à venir jusqu'ici.
[02:59:14] Speaker D: Merci de m'avoir réveillé.
[02:59:18] Speaker C: Pour la petite histoire, j'étais là, je commençais à dire à Ben, j'ai stressé vraiment. J'ai pas de nouvelles d'Olive, je me sens un peu mal. Il m'a fait « je vois » parce que je tournais un peu dans tous les sens dans la pièce.
[02:59:31] Speaker F: Il avait passé l'aspirateur.
[02:59:32] Speaker C: Je sais qu'il sera là, mais je sais aussi que ça me stresse un peu.
On a discuté quelques petites secondes dans une heure tardive donc du coup j'imagine qu'il est peut-être sorti. Et puis finalement il était tranquillement en train de dormir. Mais c'est aussi ça. Et tu as bien raison parce que le sommeil ça permet d'aller mieux et de pouvoir composer encore mieux. Tu as vu comme je rebondis ?
[02:59:56] Speaker D: Tu as bien raison.
[02:59:57] Speaker C: C'est des années de pratique parce que quand je venais pas au travail, je disais toujours c'était pour mieux créer après. Ça n'a jamais marché.
[03:00:05] Speaker B: J'ai besoin d'un document sable pour faire des pics de meilleure qualité que quand je prends le micro. Je suis comme un artiste qui peint avec les mots.
[03:00:16] Speaker C: C'est lui qui m'a tout appris. Une sorte de fou mystique. Dis-moi, on a parlé...
[03:00:25] Speaker A: Dis-moi !
[03:00:26] Speaker C: Non, pas ça. On la connaît toutes et tous cette chanson, ceci dit.
[03:00:31] Speaker B: Parce que je suis fou de toi.
Ouna.
[03:00:34] Speaker C: C'est mon petit mot, c'est mon petit nom dans le lit.
[03:00:38] Speaker B: 36 15 Ouna.
[03:00:40] Speaker C: Putain, wow. Bon on a parlé un petit peu de tout ça, tu nous as bien expliqué comment tu avais vécu ton adolescence, ton... Ah il a vécu ça aussi ! Tes années de jeune adulte, pardon, c'est ça que j'allais pas dire. Parce qu'il a été plus jeune dans sa tête, j'ai l'impression aussi.
Mais comment va se passer le futur ? Bon, des dates de concert, ça on a bien compris, parce que c'est le but, vous êtes un groupe de live, ça je le répète, si vous avez envie de voir un très bon groupe sur scène, il faut aller voir les Pogo parce qu'ils sont en plus ultra adorables et accessibles après. Vous pouvez leur offrir un petit godet.
[03:01:19] Speaker B: Enfin du moins, avant c'était le cas, maintenant que c'est un peu des restas, peut-être c'est plus compliqué.
[03:01:24] Speaker C: Ah, il est pas drôle.
Non mais voilà en tout cas il faut venir voir en concert mais toi le futur tu le vois comment pour les Pogos ? Tu veux encore step up ? T'as déjà des idées ? Ou tu profites pour le moment ?
[03:01:40] Speaker D: Ouais j'ai une bonne période de profitage Je sais pas trop quand est-ce qu'elle va s'arrêter. Pour l'instant, je profite. Et ce que j'aime bien, c'est que là, on n'a plus qu'à faire des concerts. Et c'est un peu la partie la plus agréable. Enfin, moi, j'adore faire des DC2, mais là, c'est un peu la partie la plus tranquille. Voilà, tout est là, maintenant, tout est posé. On a bien bossé, et puis on a juste à kiffer sur scène maintenant, et ça c'est cool. Donc dans les trucs qui vont arriver, là on va jouer aux Hurricanes de Belfort. Ça c'est assez cool, on remplace Ultra Vomit, le pauvre fœtus qui a eu un problème d'ernie.
Donc ils ont dû annuler les dates, donc c'est nous qui replaçons Ultra au The Rock. C'est la première fois qu'on va jouer au The Rock, je suis vraiment très excité de faire cette date. En plus, on va faire deux concerts dans la même soirée. C'est-à-dire qu'on joue au Plein Air Fest à Lyon à 17h, ensuite on reprend le van et on joue au The Rock à 1h du matin.
[03:02:37] Speaker C: Le challenge quoi !
[03:02:39] Speaker D: Ouais, je suis excité de voir comment ça va se passer.
[03:02:44] Speaker C: Ah bah toi qui aimes les erreurs !
[03:02:47] Speaker B: Toi qui aimes quand ça c'est pas comme d'habitude là, c'est bon là, c'est ça.
[03:02:51] Speaker C: Oh vous allez être des oufs dans le van, ça va être l'hystérie et la fatigue de l'après-concert en même temps.
[03:02:56] Speaker D: Il y a moyen que, ouais.
[03:02:58] Speaker C: Il va y avoir de la connerie. Tu sais ce fameux moment qu'on appelle la connerie, c'est le pétage de câbles, le moment où tout le monde est surexcité et ça dit n'importe quoi et c'est... Le concert des Eurocris risque d'être mythique.
[03:03:09] Speaker D: Je pense, je pense.
[03:03:11] Speaker C: En plus, vous êtes à une heure du mat, vous êtes bien placé. C'est le moment, un peu un climax aussi pour les groupes.
[03:03:16] Speaker D: Grave, grave, grave. Non, mais je suis super content. C'est un super spot, là.
[03:03:20] Speaker C: Il n'y a pas de stress pour ce remplacement ? Non. Depuis tout à l'heure, tu me dis que t'es léger. Toi, tu profites.
[03:03:27] Speaker D: Je suis pas stressé comme tout le monde, mais c'est vrai que les concerts, ça me stresse plus.
[03:03:31] Speaker C: Ouais, c'est bien.
[03:03:33] Speaker D: La dernière fois que j'étais stressé c'était pour le Hellfest. D'ailleurs je suis toujours stressé à chaque fois d'aller au Hellfest parce que c'est notre meilleur spot, il faut pas se rater quand même. Moi j'adore ce festival. Mais sinon non, je suis pas stressé avant les concerts. C'est pas bien d'enfoncer l'hondestie.
[03:03:50] Speaker C: Les Orocs, moi je vois ça comme un truc géant.
[03:03:52] Speaker D: Je me dis qu'est-ce qui peut arriver de pire à part casser une corde ? C'est pas grave.
[03:03:57] Speaker B: C'est aussi le côté un peu, comme tu disais, punk hardcore où de toute façon le show il se passe quoi qu'il arrive.
[03:04:05] Speaker D: The show must go on. C'est que de la musique, on est là pour s'amuser, faut pas oublier aussi.
[03:04:13] Speaker C: Bon donc le futur pour l'instant c'est profiter et puis voir comment on va se profiler les dates. On vous souhaite, alors on peut passer un message parce qu'il y a une volonté de date peut-être aux Etats-Unis, peut-être en Australie, peut-être dans plein de pays.
[03:04:26] Speaker D: Nous on aimerait beaucoup en fait commencer à tourner en Europe donc si il.
[03:04:32] Speaker C: Y a des tourneurs qui nous regardent.
[03:04:34] Speaker D: Intéressés par ça ce serait pas mal, ce serait pas mal. Mais on a plusieurs pistes, on va attaquer ça, ça fait partie des projets.
[03:04:42] Speaker B: Surtout qu'en France, les groupes français commencent à s'exporter et qu'ils chantent en français aussi. Alors vous, en plus, vous avez intégré un peu d'anglais dans le nouvel album. Et puis il y a aussi ces... Des groupes comme Landmarks qui mettent du français.
[03:04:56] Speaker C: Tout à fait, et puis les étrangers sont friands français.
[03:04:59] Speaker D: Ouais, la France, elle a un peu le vent en poupe, j'ai l'impression.
[03:05:03] Speaker C: Parce qu'il y a des bonhommes de rock, donc pourquoi elle l'aurait pas ?
[03:05:05] Speaker D: Ouais, ouais, carrément.
[03:05:06] Speaker C: C'est-à-dire que maintenant qu'il y a des moyens, je suis en discuter, je sais plus avec qui, qui m'a dit, mais Pierre, en fait, t'as pas capté, c'est juste qu'à l'époque, on était dans des maisons de disques, et t'étais peut-être là quand on me parlait de ça. À l'époque, on était dans des maisons de disques et on nous brimait, mais maintenant qu'on a la possibilité de faire tout tout seul, on se permet beaucoup plus de choses, et donc du coup, on a la possibilité d'être vu par le monde entier.
[03:05:27] Speaker B: Je pense qu'il y a ce truc où les maisons de disques comparaient avec des groupes qui avaient des résultats beaucoup plus gros parce que le marché était beaucoup plus gros. Et du coup, on ne va pas investir là-dessus parce que le retour sur investissement n'est pas assez gros. Mais quand tu es en Inde, en effet, l'économie ce n'est plus la même et du coup, il y a plein de choses qui sont possibles.
[03:05:51] Speaker C: Aujourd'hui, ce n'est pas la même économie, même dans le monde entier, qu'il y a 20 ans.
Il y a aussi ça. Mais du coup, c'est possible. Et donc, comme il y en a des tourneurs qui regardent, pourquoi pas ? Plus de bopistes, c'est toujours l'occasion de faire un appel. Toi, il y a d'autres choses qui t'intéressent artistiquement, que t'aimerais faire, que tu t'es jamais lancé ? Parce qu'il y en a certains qui peignent, il y en a d'autres qui font... Donc peut-être que toi aussi, tu as des...
[03:06:16] Speaker D: En dehors de la musique ?
[03:06:16] Speaker C: Ouais.
[03:06:18] Speaker D: Alors... Que tu fais ou que tu.
[03:06:19] Speaker C: Fais pas encore ?
[03:06:19] Speaker D: Non, moi, en dehors de la musique... Ça t'emmerde. Je profite... Tu vois, je vais au cinéma, je lis un bouquin, deux bouquins par an.
[03:06:28] Speaker B: Waouh !
[03:06:29] Speaker D: C'est pas mal. Tu vois, je suis pas... T'aimes profiter du temps. Ouais, en fait, en dehors de la musique, moi, je kiffe, quoi. Je sors.
[03:06:39] Speaker C: Ah bon ? Sortir c'est une façon de rencontrer les gens aussi, de vivre des aventures aussi, de nourrir.
[03:06:47] Speaker D: Je pense qu'il faut aussi profiter de la vie, il ne faut pas être que dans le travail. Déjà moi je suis assez obsessionnel, pardon tu vas en parler. J'ai raté ma vie !
[03:06:59] Speaker B: Non mais c'est pas grave, je sais que ma vie c'est de la merde.
[03:07:02] Speaker C: Non mais toi c'est parce que t'as choisi le travail.
[03:07:04] Speaker B: Ah ouais ?
[03:07:05] Speaker C: Non mais je dis pas que t'as choisi de la façon dont ça se passe aujourd'hui. Mais que le travail c'est quelque chose qui t'anime.
[03:07:10] Speaker B: Je rigole Pierre, je rigole Pierre.
[03:07:12] Speaker C: J'essaye, j'essaye.
[03:07:13] Speaker B: Moi aussi je préfère être sur scène. Mais par contre je sais rien faire. Je sais pas jouer.
[03:07:19] Speaker C: Ou jusque du reggae.
[03:07:22] Speaker B: J'attendais que tu l'aies.
[03:07:24] Speaker C: Non mais on en parle souvent, c'est vrai que moi j'aurais adoré aussi être.
[03:07:27] Speaker B: Sur scène, mais... Non moi j'aurais pas aimé.
[03:07:29] Speaker C: Alors moi je pense que c'est pour les mauvaises raisons.
[03:07:32] Speaker B: Oui.
[03:07:33] Speaker C: C'est pour mon égo.
[03:07:33] Speaker B: Toi c'est pour être applaudi tous les soirs.
[03:07:35] Speaker C: Non mais c'est vrai, je pense vraiment que j'ai ça au fond de moi.
[03:07:38] Speaker B: Excuse-moi, est-ce que le prochain concert à Paris, il peut pas juste monter pour prendre un peu des applaudissements, après apprendre le versant ?
[03:07:47] Speaker C: Et là je fais caca, pipi en même temps et ça ne s'arrête plus.
[03:07:52] Speaker B: Là les gens applaudissent. Je suis pas sûr du coup.
[03:07:59] Speaker D: C'est pas mal.
[03:08:01] Speaker B: On mettrait une petite piscine.
[03:08:02] Speaker C: Ah je peux le mettre en bikini et je vais dans une piscine ?
[03:08:05] Speaker F: Attention il va nous sortir la tiraille.
[03:08:09] Speaker C: Non je vais pas parler de mon filet de paupiètes de couilles. Ça ça reste ici.
Bon voilà, comment tu perçois aussi entre les débuts de carrière de Pogo et aujourd'hui, comment tu perçois le monde de la musique aujourd'hui par rapport à avant ? Il y a dix ans t'as dit.
[03:08:26] Speaker D: Ah, le monde de la musique.
[03:08:27] Speaker C: Les gens qui t'entourent, les mentalités. Est-ce que tu as capté qu'il y a eu des changements ou tu dis, bon ça n'a pas trop évolué ?
[03:08:36] Speaker D: Non, moi je suis plus concerné par, j'appelle plutôt ça la scène. C'est-à-dire les groupes, les salles de concert qui ouvrent, celles qui ferment, l'offre de concert qu'on a à Paris. Je suis plus concerné par cet environnement-là.
[03:08:52] Speaker C: Donc, du coup, t'es blessé ?
[03:08:53] Speaker D: Tu penses ?
[03:08:54] Speaker C: Il y a moins de salles, non ?
[03:08:55] Speaker D: Ouais, alors ouais, effectivement, je regrette intensément l'espace B, que j'aimais beaucoup.
[03:09:00] Speaker B: Il y avait, ouais.
[03:09:01] Speaker D: Il était cool.
[03:09:03] Speaker B: Beaucoup de trucs très niches qui jouaient, qu'on avait l'occasion de voir là-bas.
[03:09:06] Speaker D: Bah ouais, grave, grave.
[03:09:08] Speaker C: L'International ?
[03:09:09] Speaker D: L'Inter, ouais. Bah ouais, l'Inter qui a fermé il y a pas longtemps, c'est quand même bien chiant. Je crois qu'il y avait le Cirque Électrique, là, qui avait aussi une petite fermeture, là, mais ça avait ouvert, il me semble, non ?
[03:09:19] Speaker C: Ah, je crois que ouais. Alors, je ne sais pas si ça avait ouvert, mais ça se dirige vers... Enfin, c'était compliqué.
[03:09:24] Speaker D: Mais la Mecca par exemple c'est cool là, les travaux ils sont faits, la salle est belle là.
[03:09:28] Speaker C: La salle est belle mais c'est toujours très compliqué quand même au niveau du son. Il y a toujours quelqu'un qui vient quand même se plaindre des vibrations.
[03:09:37] Speaker B: C'est vrai que je les ai vus là-bas.
[03:09:39] Speaker D: La Mecca on a joué ouais, c'est vrai, on a fait un concert délire, petit délire comme ça. Le Super So, Super Sonic, c'est quand même génial, ça cartonne du feu de dieu. Donc voilà. Moi je suis plus concerné par ça, la scène, je fais beaucoup beaucoup voir de concerts quand même.
[03:09:58] Speaker C: Ça fait partie de tes grands hobbies principaux ?
[03:10:00] Speaker D: Ouais c'est ça, j'aime bien sortir voir des concerts.
[03:10:03] Speaker B: Est-ce que, du coup, en avançant avec Pogo, tu découvres aussi plus de choses sur l'industrie musicale, tout ça ?
[03:10:10] Speaker D: J'avoue que je ne suis pas trop au fait des questions sur l'industrie, sur tout ça.
[03:10:16] Speaker B: Non, mais juste voir comment ça se passe, enfin, comprendre comment ça se passe, voir les trucs. Est-ce que... Non, tu... Ça te fait chier !
[03:10:23] Speaker C: Non, mais t'as le droit de le dire.
[03:10:24] Speaker D: Au fond du fond, c'est vrai que moi, l'industrie de la musique, Moi je fais de la musique quoi.
[03:10:32] Speaker B: C'est juste que des fois quand tu t'es amené à travailler avec des gens, t'es obligé de comprendre comment ça se passe. Ah mais bien sûr, ça c'est cool. Moi je sais que quand j'ai découvert comment ça se passait un peu en maison de disque et tout ça, ça m'a un peu dégoûté de la musique pendant une phase. Je voyais comment ça se passait avec les gens, ils disaient ah non on n'a pas de moyens. Puis je voyais de l'argent gaspillé.
et c'est un truc qui m'a... quand je vois des trucs comme ça où tu... quand tu viens d'un truc plus underground où tout... chaque centime compte, tous les efforts comptent et que tu vois à côté ça des trucs un peu gâchés ou... ça t'as...
[03:11:10] Speaker D: Alors j'ai pas vraiment vu de gros trucs comme ça. Après nous on a... On a vraiment du pot d'être chez Panenka parce que on est bien entouré, on a du budget à chaque fois. Je n'ai jamais eu moi à débourser un centime pour financer un album de Pogo. Donc nous, moi j'ai une bonne expérience, je suis plutôt content.
[03:11:32] Speaker C: C'est cool.
[03:11:34] Speaker B: Faut être bien entouré quoi.
[03:11:36] Speaker D: En fait, ce qui est compliqué, c'est que je ne pourrais pas te faire une réponse hyper détaillée vu qu'on n'a jamais changé de tourneur. C'est un peu comme si j'avais eu qu'une copine. Moi, je ne connais pas trop.
[03:11:49] Speaker B: Ma question, c'était est-ce que tu as été déçu ou pas ? Non, pas du tout.
[03:11:54] Speaker D: On a rencontré des gens extraordinaires. Bon, hélas, il y a Olivier Caillard qui est décédé, qui était notre directeur de Maison de Disque.
Et c'est lui qui nous a donné notre chance. Donc c'était une rencontre exceptionnelle. Et puis c'était un gars, il avait produit que des succès, quoi. Et lui, quand il nous a signé, il avait vraiment, vraiment envie de faire un groupe de rock qui clash, quoi. Il s'est aussi bien défoulé à travers nous. Donc ça, c'était fantastique de tomber sur une personne comme ça.
pour un premier label, d'avoir un gars qui est quand même une espèce de... c'était un ponte dans l'industrie de la musique, Olivier Caillat un peu. Je sais plus combien de temps il est resté chez Barclay, 20 ans, un truc comme ça.
Donc voilà, Bompé a son âme.
[03:12:40] Speaker C: Ok, donc la musique ne te déçoit pas, le monde de la musique ne te déçoit pas.
[03:12:45] Speaker D: Non, non, c'est bien.
[03:12:46] Speaker C: Non mais c'est bien, c'est bien. Tu sembles très détaché et te concentrer vraiment sur ce qui te... Me plaît, ouais. Voilà, te plaît le plus.
[03:12:53] Speaker D: C'est ce que je dois faire. Je pense que c'est important de rester focus là-dessus.
[03:12:56] Speaker C: Non mais c'est bien, ça te permet de pas souffrir aussi des trucs annexes qui t'intéressent moins.
[03:13:00] Speaker D: Non, et puis... Et qui sont peut-être pas forcément rigolos. Ouais, et puis moi je me suis toujours fait la réflexion, je me suis dit mais si, imaginons le groupe qui s'arrête, je suis pas sûr que j'irais travailler en maison de disque, je suis pas sûr que je resterais... Moi ce que je veux faire, c'est faire un groupe en fait, c'est pas être dans le milieu de la musique, c'est autre chose je trouve.
[03:13:17] Speaker C: Ouais, et puis c'est pas faire uniquement de la musique, c'est être avec un groupe.
[03:13:20] Speaker D: Ouais, aussi, aussi.
[03:13:21] Speaker B: Il y a des gens avec qui.
[03:13:21] Speaker D: Interagir, c'est important pour toi. Ouais, grave. C'est quand même bien les groupes.
[03:13:26] Speaker C: C'est les amis sur la route, c'est ceux qui tiennent toujours. En tout cas, on voit bien que vous êtes bien amis, que vous entendez bien, même dans les clips et tout, on voit bien que ça rigole. Sur scène, on voit bien que vous faites quelques fois des petites blagues aussi, des petites vannes, c'est quand même très agréable.
[03:13:41] Speaker B: On se marche dessus, on est toujours dans la bonne ambiance, dans la bienveillance.
[03:13:46] Speaker C: C'est faux, c'est faux. C'est vrai que c'est cool ça dans celui des Pogos, il y a vraiment cette sensation de camaraderie, de sympathie, d'empathie, il y a beaucoup de bons mots qui ressortent quand en tout cas on vous regarde et quand on vous connaît aussi parce qu'en vrai vous êtes pareil. C'est ça le truc, c'est que vous n'êtes pas des gens différents sur scène que dans la vraie vie.
[03:14:07] Speaker D: Ouais, ça c'est un truc important je trouve. J'aime bien voir des choses authentiques moi sur scène.
[03:14:12] Speaker B: Je pense que ça se ressent et d'ailleurs la réaction du public Le public, moi toutes les fois où je vous ai vu...
Il y a une sorte d'union avec le public, où on a l'impression que c'est vos potes... Ouais, j'aime bien, c'est.
[03:14:27] Speaker D: Un bon copain, moi.
[03:14:29] Speaker B: Non mais c'est mortel, c'est mortel.
[03:14:30] Speaker D: Ça, c'est cool.
[03:14:31] Speaker B: Vous invitez les gens à devenir fous aussi autant que vous sur scène. Ça, c'est mortel.
[03:14:37] Speaker D: Ça me fait plaisir, parce que c'est exactement le but que je recherche avec nos concerts, c'est que les gens se sentent inclus. Ils se sentent partie du truc, faire partie du truc.
[03:14:48] Speaker B: Je pense que ça marche.
[03:14:49] Speaker D: Ouais, c'est cool.
[03:14:50] Speaker C: Bravo en tout cas. On va passer encore à un clip. Je veux parler du futur mais on parle aussi des copains.
[03:14:57] Speaker D: Ouais.
[03:14:57] Speaker C: Parce que du coup j'imagine que vous avez beaucoup des copains dans le monde de la musique et dans le rock. C'est grave. Vous êtes un peu aussi les anciens peut-être ? Ou ceux qui mènent la danse ?
[03:15:07] Speaker D: Ah bah... Putain on commence à...
[03:15:10] Speaker B: Tête de prout ?
[03:15:10] Speaker D: Ouais. Mais c'est marrant parce qu'en fait on... Ouais.
[03:15:13] Speaker C: C'est pas tête de prout hein.
[03:15:15] Speaker B: Non bah non.
[03:15:15] Speaker C: Rien à voir.
[03:15:16] Speaker B: Ah il a plus le mulet donc...
[03:15:21] Speaker D: Non mais les copains tu disais, c'est marrant parce qu'on a tous un peu commencé dans les mêmes années, Last Rain, Johnny Mafia, Psychotic Monks, Les Estratas, on est tous de cette 2014-2015, un truc comme ça, entre 2014 et 2016, donc on a un peu tous grandi. Ensemble, on est plus ou moins proches. Il y en a que je connais plus ou moins. Mais en tout cas les Johnny Mafia, donc c'était l'introduction pour les Johnny Mafia, c'est ça ? C'est nos grands copains et c'est le groupe avec lequel on a le plus joué je pense. Et moi je suis absolument fan de toute leur musique, toutes leurs chansons. Ils sont vraiment rigolos en plus.
[03:15:58] Speaker C: On a bien compris que la boutade.
[03:16:00] Speaker D: Ça fait partie de son truc.
[03:16:01] Speaker C: Ça c'est une bonne boutade, je le valide. Bah écoute, t'as choisi le titre Vomit Candy.
[03:16:09] Speaker A: Yes.
[03:16:10] Speaker C: C'est un joli nom.
[03:16:11] Speaker D: Ouais, j'aime bien le clip avec le chien.
[03:16:13] Speaker C: D'accord. Pourquoi pas ? Pourquoi pas ?
[03:16:17] Speaker B: T'sais, chacun ses arguments.
[03:16:19] Speaker C: J'aime bien le chien dans le clip. Le chien est mignon. Il est mignon, on voit ses papattes au début. Ouais, on les voit.
Allez on regarde, Johnny va être là.
[03:17:13] Speaker A: C'est parti pour le tour du monde !
Oh non !
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est bon, c'est bon.
Oh, putain !
J'ai la challenge, c'est la guerre ! J'ai la chance, c'est la guerre !
[03:24:06] Speaker C: Oh là là ! Attention ! C'est quel bouillon ? C'est quel bouillon ? Attention !
[03:24:12] Speaker B: Attention ! Les bateaux pirates sont de moins en moins loin !
[03:24:15] Speaker C: Mais alors là j'y ai cru à un moment. J'ai pas tant mes amis du jaune je crois parce qu'à un moment ils vont ouvrir le coffre et il y aura plein de pièces en or et ils sont des filles qui gillent dessus et finalement non. J'adore.
[03:24:23] Speaker B: En or comme ses cheveux.
[03:24:24] Speaker C: N'empêche, il est hyper sympa en vrai, il parait.
[03:24:27] Speaker B: On le saura quand il viendra faire une interview.
[03:24:30] Speaker C: Je l'avais demandé au Hellfest, il est jamais arrivé. On m'a dit, on est quand même venu nous dire, une personne lambda. Une autre lettre grecque.
est venu nous dire, si vous traînez dans le VIP, chopez-le et demandez-lui, ça marchera sûrement. Bon, on s'est dit, on va pas aller l'agresser le pot, on va pas non plus faire chier. Parce que quand t'es artiste et que t'as envie de t'amuser un peu, et que t'as un journaliste qui vient et qui fait « Eh ! Eh !
[03:24:54] Speaker A: Eh !
[03:24:54] Speaker C: Tu veux pas faire d'interview maintenant ? » « Ah, pas là maintenant !
[03:24:57] Speaker B: » Alors, tu lui dis ça alors qu'à 19 ans, il était en train de dormir tranquillement.
[03:25:02] Speaker C: Et moi, je dis « Allô, allô !
[03:25:04] Speaker A: Tu viens, tu viens !
[03:25:05] Speaker C: » C'était pas prévu mais je t'ai.
[03:25:08] Speaker A: Mis quand même ! Tu veux pas venir faire une interview maintenant ?
[03:25:13] Speaker C: Et gentil, tu vois, c'était l'improviste. En tout cas, merci beaucoup encore une fois d'être venu, d'avoir accepté l'invitation. Merci pour ce que vous faites aussi et merci pour l'ambiance que vous donnez. Je le répète encore une fois, mais les Pogos, c'est juste mortel. C'est hyper cool, c'est friendly et c'est hyper ouvert d'esprit. On a envie de rigoler et c'est punk. Et moi, j'aime bien ce petit esprit punk, parce que moi, j'aime bien dormir dans les canicules de temps en temps.
[03:25:39] Speaker B: Le bon côté du punk.
[03:25:40] Speaker D: Un trottoir, une bière.
[03:25:41] Speaker C: Moi, je suis fan. Après c'est pas ce que vous représentez, je suis rassuré.
[03:25:46] Speaker B: C'est le bon côté du punk, c'est pas le punk qu'on a rien à foutre.
[03:25:50] Speaker C: C'est celui qui veut s'amuser, qui veut partager du bonheur.
[03:25:52] Speaker B: C'est plus un état d'esprit que l'attitude...
qui peut, des fois, être un peu chiante.
[03:26:00] Speaker C: Tu sais, les mecs qui ont rien.
[03:26:02] Speaker B: À foutre du son, rien à foutre de bien jouer. J'avoue, il y a quand même cette volonté de partager des choses avec le public.
[03:26:11] Speaker D: Ouais, bien sûr, bien sûr.
[03:26:12] Speaker B: Tu as très bien compris de quoi je parle.
[03:26:15] Speaker C: Mais j'ai adoré cette espèce d'imitation. Il y avait plein de gens qui me sont passés dans... Et j'ai fait waouh ! C'est vrai que c'était vraiment... Non mais moi c'est le truc Badaboom, c'est moi.
[03:26:26] Speaker B: Qui... Ah non non non, exactement. Exactement, Belmondo c'était un peu le truc... Non mais c'est... Et je voudrais ajouter un truc par rapport à ce que t'as dit. Je voudrais vous remercier pour la rigueur et la qualité que vous apportez, vous... Enfin le niveau que vous mettez dans la scène française. Parce que je pense clairement que depuis que vous êtes arrivés, Il y a beaucoup de groupes aussi qui comprennent qu'il faut de la rigueur, qu'il faut être bon sur scène, qu'il faut travailler tous les aspects. Et je trouve qu'avec cet album, vous avez mis la barre un petit peu plus haute sur qu'est-ce qu'on peut s'autoriser à faire comme production en France et tout ça. Enfin, c'est pas produit en France, mais bon, t'as compris ce que je voulais dire. Qu'un groupe français pouvait se permettre de produire et sans que ce soit... Je pense qu'il y a Perriche aussi qui a fait ça un petit peu. où ils sont allés chercher à monter un petit peu le niveau. Après, je pense que vous, il y a peut-être un côté plus accessible que Perrish.
[03:27:18] Speaker D: Perrish, ils ont enregistré leur dernier album avec Willy Weep. C'est l'ingé son qui a fait les turnstiles. Il en a fait un ou deux.
[03:27:29] Speaker B: Mais voilà, je trouve que vous faites partie de cette génération qui monte un petit peu les standards et je pense que c'est bien de montrer aux groupes français qu'il n'y a pas de mal à... Il n'y a pas de mal à faire les choses bien, c'est ça que je voulais dire. Pardon, excusez-moi, c'était un petit moment. Pour une fois qu'il y a des choses de qualité qui se passent dans ce pays, je pense qu'il est important de le souligner, voilà, c'est tout. Maintenant, vous n'êtes pas content, vous n'êtes pas content, allez vous faire cuire le cul. Je n'en ai rien à foutre, moi, de toute façon.
[03:28:04] Speaker C: Ça se dresse devant moi.
[03:28:08] Speaker B: Merci beaucoup.
[03:28:11] Speaker C: C'est bon ?
[03:28:13] Speaker B: J'espère que maintenant qu'on a bien léché le cul, Lola viendra faire l'introduction.
[03:28:18] Speaker C: Il reste une, il reste la dernière et pas la moins importante, Lola quand même, qu'on adore évidemment.
[03:28:24] Speaker B: Je fais comme Passepartout.
[03:28:27] Speaker C: Ah oui, le 4 est où ?
[03:28:30] Speaker B: Bah on attend le 4.
[03:28:32] Speaker C: En tout cas merci et puis on viendra vous voir en concert parce qu'il y a une date qui est importante quand même malgré tout.
[03:28:40] Speaker D: Ouais, La Cigale à Paris.
[03:28:43] Speaker C: C'est au mois de novembre. C'est à peu près ça. Je préfère lui dire parce qu'il ne se souvient plus.
[03:28:48] Speaker D: Quand je regarde, je regarde quand est-ce que c'est.
[03:28:50] Speaker C: Au mois de novembre ça suffit, les gens peuvent chercher quand même. Achetez vos billets, sans déconner.
[03:28:54] Speaker B: Achetez vos places, n'attendez pas.
[03:28:55] Speaker C: Il y en a plus beaucoup et il faut vraiment vous dépêcher parce que ça va être énormissime. Moi je serai suspendu au balcon.
[03:29:01] Speaker D: Trop bien.
[03:29:03] Speaker C: Coucou les copains, coucou. C'était le relou. Le 27 novembre, voilà. Merci Marcel.
[03:29:08] Speaker B: À 20h.
Et surtout profitez-en parce que ça sera une des dernières occasions que vous aurez de les voir dans une salle intimiste à Paris parce qu'après ça va être le zénith quoi.
[03:29:19] Speaker C: Ou l'Olympia, l'Olympia, l'Olympia.
[03:29:20] Speaker D: Que des stades, que des stades.
[03:29:22] Speaker C: Bon, on vous souhaite.
[03:29:23] Speaker D: Peut-être l'Olympia, réellement, ça pourrait le faire pour une prochaine date, après la Parisienne.
[03:29:28] Speaker B: Ouais, après, mais ça reste d'être...
[03:29:29] Speaker D: Mais c'est cher quand même.
[03:29:30] Speaker C: C'est l'Olympia. C'est la salle la moins donnée, donc...
[03:29:34] Speaker B: C'est la moins rentable.
[03:29:35] Speaker C: C'est ça, exactement.
[03:29:37] Speaker B: C'est la moins rentable. Non, non, mais après ça va être le Zénith, donc si vous voulez voir dans les petites salles, c'est maintenant.
[03:29:41] Speaker C: Yes.
[03:29:42] Speaker B: Vous avez compris la technique.
[03:29:43] Speaker C: Bah oui, bien évidemment.
[03:29:45] Speaker B: Est-ce que c'est bien de voir les groupes dans des salles un peu intimistes ? Après, quand c'est trop gros, c'est moins...
[03:29:51] Speaker C: Et comme ça vous pouvez vous la raconter un petit peu...
[03:29:53] Speaker B: Mais moi je les ai vus, ils.
[03:29:54] Speaker C: Jouaient, je les avais aussi... J'les ai vus il y a deux ans à La Cigale, j'étais là, je suis venu... Bon bref !
Un petit mot pour la fin. Tu as quelque chose à dire ? Ou là tu en as déjà plein de buts, tu dis juste laissez moi dormir, j'en peux plus.
[03:30:11] Speaker D: Je peux retourner me coucher.
[03:30:12] Speaker C: C'est une possibilité, il est assez tard pour ça.
[03:30:15] Speaker D: Non c'était mortel, merci beaucoup de l'invitation, j'ai passé un très bon moment.
[03:30:18] Speaker B: Il y a encore un moment où.
[03:30:19] Speaker C: Tu peux manger si tu veux. Ah c'est vrai ?
[03:30:21] Speaker D: J'ai faim.
[03:30:21] Speaker C: Bah moi aussi j'ai faim.
[03:30:22] Speaker B: Les croissants sont là, t'inquiète.
Un petit café, c'est parti.
[03:30:27] Speaker C: Mais oui, mais il est rock'n'roll, moi j'aime ça, là, voilà.
[03:30:30] Speaker D: Mais oui, je vis par procuration, excuse-moi.
[03:30:32] Speaker C: Merci Amélie.
[03:30:33] Speaker F: Bah merci à vous.
[03:30:34] Speaker C: Bravo pour le tatouage.
[03:30:35] Speaker F: Bah, faut dire bravo à Placide.
[03:30:37] Speaker C: Et bah voilà, tu l'as dit. Petit message aussi juste avant de vous quitter. Pour Gladys, voilà vous connaissez bien Gladys, elle est avec nous. Son compte Instagram a été bloqué, suspendu on va dire.
[03:30:49] Speaker B: Piraté, on ne sait pas.
[03:30:50] Speaker C: Piraté, on ne sait pas vraiment. Juste, elle demande de l'aide. Donc elle demande de l'aide pas pour le signaler, pas pour faire une demande de réouverture. Mais si vous travaillez chez Meta, Voilà, on ne sait jamais. Si vous êtes employé de chez Meta, essayez de faire quelque chose s'il vous plaît pour elle parce qu'elle est désespérée. Elle est vraiment très triste et très blessée de cette situation. Donc voilà, si vous travaillez chez Meta, n'hésitez pas à l'aider. Et si vous voulez plus d'infos, envoyez-moi un mail pierre-rstls.com.
Merci beaucoup Ben aussi.
[03:31:19] Speaker B: Merci à toi Pierre.
[03:31:20] Speaker C: Merci Marcel.
[03:31:22] Speaker D: De rien.
[03:31:22] Speaker C: Bon, même s'il y a eu des pains techniques.
Mais ça se vérifie le matériel Marcel !
[03:31:30] Speaker B: Il a bon dos le matériel !
[03:31:32] Speaker C: Il aime bien aussi qu'il y ait des surprises pendant les lives !
[03:31:35] Speaker D: Pas de routine !
[03:31:39] Speaker C: Et bien sûr on vous remercie, vous toutes et vous tous, d'être de plus en plus nombreuses et nombreux. On a passé les 3400 followers sur Twitch, c'est hallucinant parce que c'est très compliqué. Donc continuez à en parler autour de vous. Rejoignez aussi notre chaîne YouTube, c'est celle, je suis désolé de parler assez franchement, mais c'est celle qui nous rapporte un tout petit peu d'argent. Donc n'hésitez pas à la rejoindre, à nous suivre, commenter, liker, faire un petit cœur, tout le tralala, vous connaissez le délire. Et puis Patreon si vous avez envie de nous soutenir, patreon.com slash rstlssradio. Et si jamais vous voulez faire un don juste d'un euro, c'est déjà énorme aussi, vous allez sur restless.com, écoutez Radio et vous avez le lien paye à saut. Voilà, et tout ça c'est en description si vous regardez la VOD.
[03:32:15] Speaker B: Il y a aussi du merch qui est en vente et bientôt il y aura des nouvelles choses qui seront ajoutées. Tous les liens apparaissent soit dans la description, soit dans le chemule actuellement.
[03:32:23] Speaker C: Merci aux dernières personnes qui ont acheté des casquettes d'ailleurs, il y en a eu quelques-unes. Pour l'été, ça peut servir. Bon courage pour cette semaine. Passez une bonne nuit, même s'il fait chaud. Petite fenêtre ouverte. Attention aux moustiques, ça picote. Sur les fesses, ça fait toujours rigoler tout le monde au bureau. Par contre, ne montrez pas votre cul, ça c'est un peu plus dangereux.
[03:32:45] Speaker B: Ah on n'a pas besoin de... Bon ok, non bah je...
[03:32:47] Speaker C: Tu penses à quel travail ?
[03:32:48] Speaker B: Non non, bah y'a des... Je sais pas, des... De travail où.
[03:32:50] Speaker C: On monte son cul, quoi. Bah ici on monte notre cul. Marcel il fait ça tout le temps.
[03:32:55] Speaker B: Toi ? Ah ouais, mais Marcel c'est un pervers.
[03:32:57] Speaker C: On termine avec...
[03:32:58] Speaker B: Comment s'appelle cette accusation ? Perverski.
On a des preuves de Jean-Luc Sy.
[03:33:06] Speaker C: Dans sa langue natale. Bon, qu'est-ce que je voulais dire ? On finit toujours cette émission aussi avec un clip qui est donc forcé, un clip que vous nous forcez à passer. Et c'est une bonne chose puisque comme ça, ça permet la diversification. Et là, c'est Baptiste PFZ, donc on le retrouve. Bah oui, parce qu'il participe énormément, ça fait bien plaisir. Il dit un petit clip qui sent la sueur, un groupe qui est resté modeste, mais qui a écumé les salles françaises et fait les beaux jours de la scène nationale des années 2000-2010. Et il parle de qui ? Il parle tout simplement de l'esprit du clan, avec le morceau « Sur les murs ». C'est avec ça qu'on va se quitter. Prenez soin de vous, dites aux personnes que vous aimez que vous les aimez, c'est important de le dire. Et nous on vous aime fort ! Bisous bisous !
[03:33:50] Speaker A: Plein partout !
Ça m'entrepasse, il faut m'éloigner C'est parti Sur ! les murs de ma ville, j'ai marqué le décès De mon corps sur scène, j'ai scendé le défi.
[03:36:41] Speaker D: Pour le spectacle.
[03:36:44] Speaker B: Et voilà, c'était mon souvenir.
[03:37:01] Speaker F: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées.
[03:37:07] Speaker E: Spotify, Deezer, Apple, Amazon.
[03:37:10] Speaker F: N'hésitez pas à vous abonner.