Episode Transcript
[00:00:03] Speaker A: BANG !
[00:00:04] Speaker B: BANG.
[00:00:14] Speaker C: !
[00:00:15] Speaker B: BANG !
[00:00:17] Speaker D: BANG !
C'est vrai qu'on est très ! Alors si vous êtes en train de nous regarder dans votre téléviseur et que c'est un très grand téléviseur, mettez-vous à côté de nous !
Bon, écoutez, j'espère que vous allez bien, vous toutes et vous tous, j'espère que vous avez passé un bon week-end de la semaine, je pense qu'elle s'est déroulée, même si ça a été difficile, plutôt bien, parce qu'il y a eu beaucoup de soleil, et le temps était beau, et je sais que c'est un peu nul de faire un point météo, mais n'embêche que c'est une réalité, tout le monde était beaucoup plus joyeux, tous les mails pros que j'ai reçus commençaient toujours pas. J'espère que tu vas bien, mais je pense que oui, il fait beau.
Et je me suis dit que c'était quand même important de faire un petit point météo.
[00:01:00] Speaker E: Ça fait longtemps que ça t'ai pas arrivé.
[00:01:01] Speaker D: Ah ouais, putain, j'ai essayé de le dire hier, dans l'après-midi.
[00:01:04] Speaker E: Ah ouais ?
[00:01:06] Speaker D: Paris c'est chaud ! Moi j'avais des gouttes qui faisaient comme ça, comme ça, et puis je vous raconte même pas dans le slip, mais enfin quand j'en avais un.
N'hésitez pas à nous raconter ce que vous avez fait de votre week-end dans le ch'meul, que nous puissions vivre avec vous cette petite aventure folle que vous avez faite dans les bois, ou alors n'hésitez pas à en parler en commentaire sous la VOD qu'il y aura dès vendredi, disponible sur notre page Youtube. Si vous voulez vous abonner, ça nous ferait bien plaisir si ce n'est encore fait. Point d'exclamation, bang ! Mon p'tit Ben, maintenant que j'ai gueulé comme un putois, qu'est-ce que je vais faire sur moi pendant toute l'émission ?
[00:01:44] Speaker E: T'es en pleine forme toi !
[00:01:45] Speaker D: Ah bah moi j'ai bien dormi ! J'ai fait un bon gros dodo !
[00:01:53] Speaker E: Oui bah moi qu'est-ce que j'ai fait cette semaine ? C'est ça que t'allais me poser comme question ?
[00:01:57] Speaker D: C'est un petit peu le topo du.
[00:01:58] Speaker E: Début de l'émission... Bah moi je suis allé faire un petit trip à London ! Je suis allé en Angleterre cette semaine.
[00:02:20] Speaker D: Voilà c'est fait.
[00:02:22] Speaker E: Non ah oui c'est très drôle alors j'ai failli pas manger le petit déjeuner la première nuit que j'ai fait là-bas et il y a parce qu'on n'avait pas le temps et la dame du restaurant elle a dit du petit déjeuner elle a fait non mais je peux vous faire un sandwich si vous voulez. Elle m'a dit vous voulez quoi ? Elle m'a dit œuf et bacon et j'ai fait ah non plutôt saucisse parce que bacon on en a en France mais les petites saucisses on n'en a pas. Elle m'a fait un sandwich œuf bacon.
[00:02:49] Speaker D: Saucisse Bon ça va.
[00:02:51] Speaker E: C'était gourmand. Oui mais il n'y avait pas de sauce. C'était sec. Les oeufs ils étaient... Non mais c'était bon quand même. C'était très bon. Je remercie cette dame. Merci madame.
[00:03:00] Speaker D: Thank you. Thank you pour la gelée verte.
[00:03:06] Speaker E: Et du coup j'ai passé aussi deux jours à Londres où j'en ai profité pour rencontrer des gens, tout ça. Revoir des amis. Peut-être des futurs invités de l'émission. Je ne dirai rien.
[00:03:17] Speaker D: Parce que moi je suis pas au courant. Vraiment je ne sais pas ce que t'as fait.
On se voit plus, donc... Voilà.
[00:03:23] Speaker E: Non, mais voilà, j'ai discuté avec des gens hyper intéressants et tout. Et qu'est-ce que j'ai fait d'autre ? Bah non, mais du coup, ils faisaient le même temps à Londres. Alors je peux dire, Londres, quand il fait beau comme ça, je me suis dit, finalement, peut-être que je pourrais vivre un petit peu à Londres.
[00:03:38] Speaker D: On pense que tu pourrais vivre à Londres.
[00:03:40] Speaker E: Non mais je pourrais, mais est-ce que j'aimerais...
[00:03:41] Speaker D: C'est pas la pluie qui va te gêner, t'es en sous-sol toute l'année.
[00:03:44] Speaker E: Par contre, à peine arrivé à Londres, je suis sorti du métro. Ah bah j'ai tout de suite vu que j'étais à Londres. On peut dire que quand même il y a...
[00:03:55] Speaker D: Je sais pas trop ce que tu vas dire, mais j'ai mon imaginaire qui a travaillé.
[00:03:57] Speaker E: Il y a une mode vestimentaire.
[00:04:00] Speaker D: Il y a une non-mode, c'est against the fashion.
[00:04:05] Speaker E: Mais par contre c'est assez assumé quand même.
[00:04:07] Speaker D: Ça ils assument d'être moches.
[00:04:09] Speaker E: Je jugerais pas le physique, mais je pense quand même que cette jupe était quand même beaucoup trop courte.
[00:04:17] Speaker D: Ah non, alors ça c'est un truc, non mais attends, ça c'est londonien, c'est toujours tu mets une ceinture, sans jupe, mais tu dois mettre juste la ceinture. Parce que si, déjà à la début des années 2000, c'était comme ça.
[00:04:25] Speaker E: Oui mais c'était une jupe, c'était pas une ceinture, c'était pas une jupe meugleur.
C'était vraiment...
[00:04:32] Speaker D: Alors je me suis pas retourné, j'ai.
[00:04:37] Speaker E: Pas voulu, j'ai pas voulu savoir, bref. Elle était chatoyante.
Ça me rappelait un peu, elle ressemblait un peu à Gladys, mais en version ratée.
[00:04:50] Speaker D: Bah ça veut dire quoi ?
[00:04:51] Speaker E: Bah qu'elle avait les cheveux roses, beaucoup de tatouages, mais il y avait un truc qui se passait pas aussi bien. Un truc en plus ?
[00:05:00] Speaker D: Ouais, ouais, c'est ça.
[00:05:01] Speaker C: Beaucoup plus ?
[00:05:02] Speaker D: Ouais.
[00:05:03] Speaker E: Et elle s'habillait pas en drop dead, du coup c'était moins bien, moins classe.
[00:05:06] Speaker D: C'est ça. Bon bah écoute, très bien, très bien, ça fait beaucoup de choses. Il y a eu d'autres événements ?
[00:05:11] Speaker E: Cette semaine ? Non, bah je sais pas, après, qu'est-ce que j'ai fait ?
[00:05:13] Speaker D: On a vu une amie.
On a vu une amie qu'on aime fort, qui habite justement d'Angleterre, qui a dit qu'elle mangeait pas de choses de gelée, gelée de menthe, j'aime pas de chaud, j'ai préféré le cup of tea.
[00:05:24] Speaker E: Elle nous a raconté plein d'anecdotes qu'on n'a pas le droit de raconter sur un groupe très controversé.
[00:05:31] Speaker D: Voilà, enfin un artiste, parce qu'il a un nom de groupe, mais c'est lui tout seul.
[00:05:34] Speaker E: Mais un groupe, c'est lui tout seul. Voilà, on ne dira pas plus. Comme ça, vous ne pouvez pas deviner.
[00:05:39] Speaker D: De qui on parle. Exactement. Moi, écoute, j'ai fait un petit séminaire.
Alors, ça paraît hypté, on m'a tout de suite dit, tout le monde m'a dit, un séminaire ? Ah oui, c'est incroyable, alors vous allez faire des réus avec des tableaux Excel et tout ? Non, non, non, j'ai fait un séminaire….
[00:05:51] Speaker E: Avec des lémuriens ?
[00:05:53] Speaker D: Alors, c'était au zoo de Beauval, effectivement, qui est un magnifique zoo, c'est pour ceux qui ont envie de faire des petits week-ends en famille, c'est très très bien, les hôtels sont en pleine zone commerciale, enfin zone industrielle, ça a son petit charme, j'avoue que… Et alors, on a eu un moment avec, enfin on était tous les employés, donc il y en avait 44, parce que c'était pour une boîte qui s'appelle 1981, Et j'attendais un discours, j'attendais qu'il se fasse quelque chose. Non, la règle numéro un c'était il faut boire de mardi 18h jusqu'à jeudi 7h. Alors au début je me suis dit que c'était sympa. Parce que je me suis dit bon, c'est pas comme si j'étais pas alcoolique.
[00:06:24] Speaker E: Tu t'es dit pour une fois que je vais à l'école et que les règles elles ont été faites pour moi.
[00:06:29] Speaker D: Et donc je me suis dit c'est sympa. Que t'allais avoir une bonne note ? Il y a des gens qui sont bien plus puissants que moi. Ah oui ? Déjà parce que je suis méga vieux maintenant, donc c'est vrai que je peux plus picoler pendant trois jours, c'est pas possible parce que j'ai l'impression que je vais crever. Mais il y a des gens qui sont incroyablement fous. Et il y avait une demoiselle, je lui fais un coucou parce que je me permets de le raconter, qui est habillée dans une mini-robe en cuir blanc. Enfin en cuir, en matière qui ressemble à du cuir, j'ai pas été touché. Mais ça brillait beaucoup.
Et donc une petite robe avec...
C'était un peu comme Heidi ou La Petite Maison à Prairie mais en cuir un peu dominat de Provence. Et pas de Provence, attention ! Elle est de Bordeaux, si vous voulez la retrouver, vous pourrez la retrouver. Elle est hyper cool. Elle m'a battu. Et d'un seul coup, elle s'est dit « Attention, il y a Monsieur Pierre qui est dans la place, il faut que je le devance dans l'événement. » Et là, elle a fait le worm.
Elle a fait un worm à travers toute la pièce.
Et je peux avouer que tout le monde est resté un peu bouche belle. Personne ne s'attend à ça. Elle n'a même pas perdu ses talons. Un vrai petit serpent celle-ci. Elle t'a coiffé au poteau. Je suis parti me coucher parce que je me suis dit que je ne pourrais pas faire mieux. Je voulais faire la toupie loupée mais du coup ça aurait été un peu moins sympa.
Et puis voilà, sinon cette semaine il y a eu l'Inbiscuit aussi.
[00:07:55] Speaker E: Non, non, avant ça il y a eu le Patreon.
[00:07:59] Speaker F: Notre annonce Patreon, Pierre.
[00:08:04] Speaker E: Donc Patreon, je sais pas si vous avez vu, mais on en a déjà parlé la semaine dernière, sur Instagram on a mis une petite vidéo avec nos muppets chéris qui ont été faits par Amélie, et qui vous annonce ce qu'on lance pour le mois d'avril sur Patreon. Donc si vous prenez un abonnement sur Patreon au mois d'avril sur le tiers Headbanger, vous participez au concours pour gagner une guitare Schecter. Toutes les infos sont dans la description du post sur Instagram. C'est une très belle guitare.
[00:08:35] Speaker D: D'une belle valeur.
[00:08:36] Speaker E: D'une belle valeur. Et en plus... Et puis ça nous aide.
[00:08:41] Speaker D: Vraiment, le but, c'est de nous aider aussi.
[00:08:44] Speaker E: Et d'ailleurs, on remercie Schecter France de nous donner cette guitare qui permet aussi de nous gagner un petit peu des sous pour pas qu'on ait à vendre nos organes sur le Dark Web.
[00:08:54] Speaker D: Faut pas tarder à faire un six-sept parce que là, à la fin du mois, ce sera la limite.
[00:08:59] Speaker E: Voilà, six-sec.
[00:09:00] Speaker D: Et on remercie bien sûr toutes les personnes qui se sont abonnées à ce tiers-là parce qu'il y en a eu quand même un beau nombre.
[00:09:07] Speaker E: Et donc voilà, en plus d'avoir toutes les contreparties que vous auriez normalement, là en plus vous pouvez gagner une guitare.
[00:09:15] Speaker D: Tout à fait.
[00:09:16] Speaker E: Et il y a des gens qui se sont inscrits, mais vous avez encore toutes vos chances de gagner.
[00:09:20] Speaker D: Ne vous inquiétez pas.
[00:09:24] Speaker E: Vous n'êtes pas des milliers.
[00:09:26] Speaker D: Oui, non, pas du tout. Je crois qu'il doit y avoir 15 personnes.
N'hésitez pas à vous inscrire, c'est d'autant plus pour nous aider bien sûr. Donc vous pouvez repartir avec un cadeau en aidant Restless à rester en vie. Sinon bien sûr, il y a eu une bisquite, on n'y était pas, parce que chacun est en train de travailler, toi à Londres, et moi en train de picoler du côté du réseau global. Apparemment, ça s'est très bien passé. J'ai eu pas mal de commentaires, il y a des gens qui étaient déçus, c'est vrai, j'ai lu 2-3 commentaires négatifs. Mais je pense que ça s'est très bien passé, pour quelles raisons à ton avis ?
[00:10:00] Speaker E: Ah bah parce que c'était la fête !
[00:10:01] Speaker D: C'était la fête mais c'est surtout qu'ils ont pas fait 78 reprises ! Comme lors du dernier concert !
[00:10:06] Speaker E: Mais ça ils avaient dit, je savais qu'ils faisaient plus, je suis pas surpris.
[00:10:09] Speaker D: Tu sais on peut s'attendre au pire quand même. En fait non, apparemment ça s'est très très bien passé. Alors scénographie assez limitée, des lumières très limitées aussi apparemment. C'était souvent en pleine lumière. C'est pas très grave !
[00:10:20] Speaker E: En fait il faut quand même réussir.
[00:10:21] Speaker D: À voir les détails des costumes.
[00:10:22] Speaker E: Bah voilà c'est ça ! C'est quand même une grosse partie du budget. Donc si tu peux pas le voir, c'est dommage quand même.
[00:10:30] Speaker D: Pour les 400 euros de budget de l'Ibiskit. Bon bref, mais voilà, c'était un bon moment. Moi, je connais, il y avait Marcel qui était, et puis ma sœur aussi qui est allée. Et c'était apparemment un grand moment de fête. Gladys aussi, pardon, je l'ai failli oublier. Encore heureux que le Saint-Esprit m'envoie des informations.
[00:10:47] Speaker E: Il va aussi te foutre un coup.
[00:10:48] Speaker D: De poing tout à l'heure. Personne n'a dit que Dieu était sympa. Et quoi qu'il arrive, c'était un beau moment et les gens se sont amusés. Ce n'est pas à prendre au sérieux l'Imbiskit, c'est juste là pour faire la fête. Le son était bon apparemment, très bon niveau, ça n'a pas pété les oreilles. Donc Fred Durst apparemment est en forme.
Il a fait des blagues.
Il a dansé, il avait pas l'air oui, il a encore demandé à tout le monde apparemment si les gens travaillaient le lendemain. Et après il a dit que les gens ne faisaient pas assez de bébés dans ce pays. Parce qu'il trouvait qu'il n'y avait que des vieux dans la salle.
[00:11:18] Speaker E: Il n'a pas vraiment tort. J'ai quand même l'impression que la moyenne d'âge était un petit peu élevée.
[00:11:23] Speaker D: Pas autant qu'à Skunk and Onesie je pense.
C'était la salle de cheveux gris. Bon bref, donc pour l'occasion j'ai décidé bien sûr de commencer avec un Limbiskit. Mais bien sûr aussi vous retrouverez Didi dans un très court instant pour les news. Et nos invités ce soir ce sont les 10 56. On a passé la semaine d'avant, on a passé la semaine d'avant, on a passé la semaine d'avant, on a passé la semaine d'avant. Donc vous les connaissez forcément et on est très heureux de les recevoir. Nous allons parler de leur parcours, de l'actualité et puis de tas de choses probablement très prenantes.
Je ne parle pas de...
Attention ! Allez, on se lance donc dans l'Imbiscuit. J'ai juste checké quel était le clip qui était le plus regardé. Bon bah c'est Rollin, alors vous allez vous le coltiner si vous n'aimez pas ça. Bienvenue !
[00:12:07] Speaker B: Bonne.
[00:12:12] Speaker D: Nuit.
[00:12:13] Speaker B: Where's.
[00:12:18] Speaker D: The valet ? Hey !
[00:12:22] Speaker F: Hey, yo !
[00:12:23] Speaker D: Yo, red cap ! All right, partner. Keep on rolling, baby.
[00:13:04] Speaker B: C'est parti !
Keep rollin', rollin', rollin', rollin' Keep rollin', rollin', rollin', rollin' Now I know y'all be lovin' this s**t right here L-I-M-P, Biscuit is right here People in the house, put them hands in the air Cause if you don't care, then we don't care One, two, three, times two, to the six Chosen for your fix, up that limp, Biscuit Mix So where the f**k you at boys, shut the f**k up And pack the f**k up while we f**k this track up.
[00:13:53] Speaker D: Black.
[00:13:53] Speaker B: Up, black up, tell me what you gonna do now Freezin' now, freezin' now, hands up now, hands down Black up, black up, tell me what you gonna do now Keep rollin', rollin', rollin', rollin' Keep rollin', rollin', rollin', rollin' Keep rollin', rollin', rollin', rollin' Keep rollin', rollin', rollin'.
[00:14:10] Speaker D: Rollin' You want a nice rollin' biscuit?
[00:14:11] Speaker B: Yeah, okay nice rollin' biscuit Why? Because we get it on.
[00:14:16] Speaker D: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[00:14:57] Speaker B: Keep rollin', rollin', rollin', rollin' Hey ladies, hey fellas And the people that don't give a f*** All the lovers, all the haters And all the people that call themselves players Hot mamas, pimp daddies And the people rollin' on the caddies Hey rockers, hip hoppers And everybody all around the world Everybody all around the world Now move back, hands on your hands now Back up, back up, tell me what you're gonna do now Breathe in now, breathe.
[00:15:25] Speaker D: Out now.
[00:15:33] Speaker B: Keep rolling, rolling, rolling, rolling Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[00:17:59] Speaker C: Et.
[00:17:59] Speaker B: Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout.
[00:18:24] Speaker D: Va bien Tout va bien Tout va.
[00:18:25] Speaker B: Bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout va bien Tout.
[00:18:32] Speaker D: Et.
[00:19:08] Speaker B: Oh.
[00:19:14] Speaker D: Que c'est bon, ça fait plaisir ! Oh oui, un petit The Hives, voilà. The Hives avec Enough Is Enough. Moi j'en aurais jamais assez des Hives, j'ai envie de les voir en concert déjà. Ça y est, j'ai envie de voir. Ils ont quand même 80 000 ans. Non parce qu'ils ont commencé les Hives en 1992. Alors bon, ça m'a déplu quand je t'ai appris parce que je me suis dit, putain, ça veut dire que je suis méga vieux. C'est loin, c'est loin. Après, ils n'ont pas été connus tout de suite, mais... T'imagines, dix ans de.
[00:19:40] Speaker E: Plus que 1992, t'imagines ce que ça ferait ? Ah vieux ! Non.
[00:19:47] Speaker D: Mais voilà, bon, il est toujours utile qu'ils reviennent. Il y a un album qui sort en mois de mai et bien évidemment, je vous conseille d'être vite et attentif parce que c'est vraiment un bon groupe.
[00:19:57] Speaker E: Et puis on voit qu'ils connaissent la recette.
[00:19:59] Speaker D: Oui, c'est toujours la même chanson. Mais elle marche toujours. C'est comme ACDC, c'est toujours la même chanson mais t'es bien content de l'avoir quand même. Parce que ça permet de remettre une petite pièce dans le jukebox.
[00:20:08] Speaker E: Alors je pense quand même que les hives sur scène, ça bouge plus qu'ACDC.
[00:20:12] Speaker D: Il y en a déjà certains qui sont morts. Pas dans les hives, dans ACDC.
Bon, on a hâte de... Tu me regardes avec des yeux insistants, il y a un truc qui se passe ?
[00:20:20] Speaker E: Bah t'es beau, mais pardon, excuse-moi, je voulais pas le dire devant tout le monde.
[00:20:24] Speaker D: Petit jardin secret. Le soleil se réveille, je commence à faire ma bouche un peu simple.
[00:20:30] Speaker E: C'est que je t'ai quasiment pas vu pendant une semaine, moi, tu m'as manqué.
[00:20:33] Speaker D: Oh mon loulou.
Bon, par contre, on va pas traîner non plus, on va pas parler de ça pendant 5 heures parce que je vois que sur ma montre humaine.
Ma montre humaine ! Oui, par contre, j'étais noyé par des gens français. Tu la tiens sur la main ? Quand t'as fait tic-tac, je peux te dire que ça change.
[00:20:49] Speaker B: C'est l'heure du Flashback News !
[00:20:53] Speaker D: Ça c'était pour le zoo de Beauval. Mais oui, c'est présenté par l'incroyable seul.
[00:20:58] Speaker F: Et l'unique Didi !
[00:21:02] Speaker E: Gilles Debré.
[00:21:03] Speaker D: Comment vas-tu ?
[00:21:04] Speaker F: Ça va et vous ?
[00:21:05] Speaker D: Comment ça va ? Il fait chaud. Vous avez un petit haut Britney Spears, une petite chemise hawaïenne.
[00:21:10] Speaker F: C'est l'été qui est là.
[00:21:12] Speaker D: Voilà l'été. C'est bien, je vais faire une pause. Il faut que je me nettoie un peu le cerveau.
Bon alors, t'as pas dit Gilles Debré ?
[00:21:20] Speaker F: Si j'ai dit Gilles Debré.
[00:21:20] Speaker D: J'ai pas entendu.
[00:21:23] Speaker E: J'ai dit Gilles Debré, sinon les gens l'auraient déjà dit dans le chemel.
[00:21:26] Speaker D: Les gens envoient des messages persos où c'est juste écrit Gilles Debré. Donc merci pour les mails. Mais voilà, je pense que la sauce a prise. Les gens ont compris.
[00:21:35] Speaker F: Cette semaine, il a fait beau, du coup, beaucoup moins de news. Beaucoup moins de news, ouais.
[00:21:41] Speaker D: Bah écoute, c'est comme ça.
[00:21:43] Speaker F: C'est pas grave, tant mieux.
[00:21:44] Speaker D: Non, ça veut dire qu'il y a moins de bruit.
[00:21:45] Speaker F: Pas de nouvelles, bonnes nouvelles.
[00:21:46] Speaker D: Il l'a fait ! On aime ça !
[00:21:49] Speaker F: Alors, on commence avec Glenn Danzing, qui a été critiqué un peu. Il a déclenché un petit tollé sur les réseaux sociaux parce que pour sa tournée de printemps, il a fait du merch.
Avec un petit peu... Excusez-nous, il y.
[00:22:07] Speaker D: A un ninja qui fait des roulades !
[00:22:13] Speaker E: Des roulades de jambon macédoine !
[00:22:18] Speaker F: Glenn Dalzing, l'icône du métal et du horror punk, est sous le feu des critiques pour l'utilisation d'un soleil noir sur les produits dérivés de sa tournée. C'est un peu problématique. Et puis en plus, il y a des gens, tu te dis, ils ne savent pas forcément la signification. Sauf que lui, dans les années 90, il a écrit un bouquin qui s'appelle « Les racines occultes du nazisme ». On ne peut pas dire qu'il n'était pas au courant. Donc est-ce qu'il se révèle ou est-ce que juste il est dans la provoque ?
[00:22:51] Speaker E: J'ai envie de dire ou la boulette.
[00:22:53] Speaker F: Et ouais.
[00:22:54] Speaker D: Alors ben celui-là, je n'ai pas de commentaire.
Je me dis juste le mec, il s'est senti pousser des ailes parce qu'aux.
[00:23:02] Speaker F: Etats-Unis, tout ça, ça lui donne peut-être des ailes. En vrai, j'espère pas. Je préférerais que ce soit de la provoque de merde à deux balles. Plutôt que ce soit un vrai nazi.
[00:23:12] Speaker E: Je pense qu'il cherche un peu à ce qu'on parle de lui. Parce que toutes les dernières fois où on a entendu parler de lui, c'était que des trucs où il faisait des procès à des gens pour l'utilisation d'un nom, d'un si, d'un machin.
[00:23:24] Speaker D: Ah ouais, moi je croyais que c'était pour ses mauvaises performances sur scène. En fait, c'est à cause de ça.
[00:23:30] Speaker E: Qu'Il cherche à faire parler de lui. Pour qu'on parle de lui pour autre chose.
[00:23:33] Speaker D: Bon après, il a un certain âge quand même.
[00:23:36] Speaker F: Il est quand même plus gaulé que nous trois réunis.
[00:23:39] Speaker D: Tu m'as vu torse nu ?
[00:23:39] Speaker E: Alors.
[00:23:46] Speaker F: En enchaîne avec la news...
C'est parce que je l'ai convaincu. Moi je t'imagine ultra tanqué. Je commence à fantasmer. Alors en enchaîne avec la news la plus rigolote.
C'est Billy Corgan qui célébrera...
[00:24:02] Speaker D: Déjà ça c'est marrant.
[00:24:04] Speaker F: Déjà un c'est drôle, Billy Corgan. Billy Corgan qui va célébrer plusieurs anniversaires de l'album des Smashing Pumpkins en partant en tournée avec son groupe solo. Billy Corgan and the Machines of God.
Alors a priori, il y aura...
[00:24:21] Speaker E: Mais attends, attends, ça s'arrête quand ? Parce qu'il y a trop de layers.
[00:24:25] Speaker D: Moi j'ai plein de vannes qui viennent.
[00:24:30] Speaker F: Autant je pourrais partir avec le groupe pour lequel je suis connu pour célébrer les albums qu'on a fait ensemble. Non, non, il part avec son groupe solo. Alors par contre, il y aura bien un membre de Smashing Pumpkins à l'intérieur.
Mais c'est pas... C'est lui à la guitare ! Non, c'est pas... Non, en plus de lui, c'est pas James Ia, c'est Kiki Wong, la nouvelle guitariste qui est engagée, la seconde guitariste... Ouais, donc celle qui.
[00:24:51] Speaker E: Était pas dans le groupe...
[00:24:52] Speaker F: Celle qui était pas dans le groupe, voilà, celle qui n'a pas participé aux albums. Donc c'est vraiment... Ouais, bon bah... Et.
[00:24:57] Speaker E: D'Ailleurs, qui jouait avec lui avant de jouer dans Smashing Pumpkins, donc en final... Y'a pas de...
[00:25:04] Speaker C: On est d'accord.
[00:25:04] Speaker D: Mais il a donné une raison ?
[00:25:09] Speaker E: Les gens lui ont demandé pourquoi il.
[00:25:10] Speaker F: A fait « I'm Billy ». On en a déjà parlé, c'est pas de ce groupe qu'on parlait la dernière fois, ni le groupe dont parlait Ben tout à l'heure, mais il y a des groupes C'est des groupes, mais en vrai c'est des groupes solos. On sait bien que Billy Corgan, il ne considère pas que les autres musiciens sont des vrais membres du groupe.
[00:25:31] Speaker D: Ceci dit, ils sont sous contrat et ils n'ont pas le droit de parler, de faire des tas de choses. C'est très compliqué.
[00:25:37] Speaker F: Après, James Sea, il a une carrière en dehors de Death Machine quand même.
[00:25:40] Speaker E: Il cartonne, il y a sa cartonne en ce moment. Il y en a partout.
[00:25:45] Speaker D: Je crois que j'ai éjaculé.
[00:25:48] Speaker F: Il y a Jacques et qui ?
[00:25:51] Speaker D: C'est une longue histoire, on en parlera plus tard.
[00:25:53] Speaker F: Bon sinon, on termine ce premier speak avec une petite news, c'est Turnstyle qui semble teaser leur nouvel album. Ils sont payés un méga billboard à Los Angeles et du coup, pour fin.
[00:26:06] Speaker D: Juin, l'album va sortir. Il n'y a que ça ? Il n'y a pas de son ? Non.
[00:26:09] Speaker F: Pas de son pour le moment.
[00:26:10] Speaker D: Donc pas encore de chansons pop.
[00:26:12] Speaker E: L'avantage c'est qu'ils n'ont plus besoin d'un style. Je pense qu'ils annoncent des concerts, c'est rempli.
[00:26:17] Speaker F: Et c'est même pas, on teasait un peu partout dans le monde. On prend juste un billboard à Los Angeles et du coup ça a tellement marché que du coup les gens en prennent photo et ça fait tour du monde.
[00:26:25] Speaker E: Ça vaut quand même dans les 2-3 000 dollars.
[00:26:29] Speaker D: Seulement ?
[00:26:30] Speaker E: Bah c'est bon où il est placé quoi.
[00:26:31] Speaker D: On a 5000 dollars, on a 5000 dollars. Non mais ça fait longtemps qu'ils ont pas sorti d'album parce que l'autre ils l'ont poncé quand même en live. Ils ont fait trois tournées dessus. Bah ouais mais en même temps.
[00:26:41] Speaker F: Non mais c'est bien, ils ont raison. En même temps il y a eu le Covid et tout mais oui. Bah oui ça commence à faire.
[00:26:48] Speaker D: On a hâte d'entendre le nouveau son.
[00:26:50] Speaker F: Du coup, je propose qu'on écoute un vieux son.
[00:26:52] Speaker D: Un vieux comment ? Un vieux bien ou un vieux... Concrètement.
[00:26:58] Speaker F: J'Ai pas mis Holiday pour changer.
[00:27:00] Speaker E: Et puis j'aimerais que tout le monde se rappelle qu'en vrai, c'est une chanson de Madonna.
[00:27:07] Speaker F: Exactement.
[00:27:07] Speaker D: Bon, du coup, tu as choisi quoi ?
[00:27:09] Speaker F: Donc du coup, j'ai mis Bomb slash I don't wanna be blind.
[00:27:14] Speaker D: Parce qu'il est pas calme au début.
[00:27:15] Speaker F: Et ça s'énerve plus vers la fin.
[00:27:17] Speaker D: Et est-ce qu'il bouge encore comme ça en remettant sa casquette ?
[00:27:20] Speaker E: Non, il chante comme ça. Trois quarts et tu... Ah, et puis.
[00:27:24] Speaker D: Il y a ses pieds qui bougent un peu. C'est un peu de... Bon, bref. OK, on va voir ça. Je ne connais pas le clip, donc on va se régaler. On revient juste après, j'espère ?
[00:27:32] Speaker F: Juste après, bien sûr, avec trois nouvelles news.
[00:30:32] Speaker D: Cette petite voiture de sport a explosé. Petite voiture de sport des années 80, j'ai remarqué. Je donne pas le modèle parce que sinon ça ferait de la pub pour eux mais... Attention la Lotus !
[00:30:43] Speaker F: J'ai cru que t'allais...
Non mais ok. Très bien.
[00:30:46] Speaker D: Voilà, c'était donc Turnstyle. Normalement on se moque beaucoup d'eux mais ça va.
[00:30:48] Speaker E: Alors qu'en vrai c'était une Fuego.
[00:30:50] Speaker D: Sur scène. Sur scène c'est très très bien.
[00:30:54] Speaker F: Faut pas sous-estimer l'influence de Renault sur toute la nouvelle scène hardcore.
[00:30:58] Speaker E: Je pensais plus à Franck Dubosc mais...
[00:31:03] Speaker D: Il est hardcore. A vous de comprendre s'il y aura à comprendre.
Il s'est passé quoi d'autre alors cette semaine vu que t'as dit qu'il y avait peu de news ?
[00:31:12] Speaker F: Cette semaine il s'est passé un truc gros. Normalement je suis pas le dernier pour balancer sur Trump et sur ses supporters. Et d'ailleurs on le fera dans la news d'après.
Mais cette semaine il a fait, parmi toutes les conneries qu'il a fait, il a fait un truc bien, accompagné de Kid Rock.
[00:31:29] Speaker D: Dans son plus beau costume.
[00:31:34] Speaker F: Qui avait le plus beau costume ? Kid Rock. Il s'était fait faire une tenue drapeau américain à paillettes.
[00:31:39] Speaker E: Mais il l'a depuis longtemps celle-là.
[00:31:40] Speaker F: Non, celle-là il l'a vraiment fait pour le truc, ça a coûté plus de... Les couturiers ils l'ont dit ça a coûté plus de... Il nous l'a demandé il y a trois semaines, il a fallu qu'on la fasse en urgence, ça a coûté plus de 20 000 dollars.
C'est qu'en gros Kid Rock il a assisté à la signature par Donald Trump d'un nouveau décret visant à lutter contre la revente des billets, des prix abusifs et de... Ah !
[00:32:00] Speaker E: C'est bien ça.
[00:32:00] Speaker F: Donc pour le coup, genre sur tout ce qu'il a fait, il a fait un truc bien là, peut-être depuis qu'il est élu président, donc on peut le dire.
[00:32:07] Speaker D: Tu veux dire qu'il est en train.
[00:32:08] Speaker F: De mettre des bâtons dans les roues de Live Nation ? Oui. C'est étrange. Et même Kid Rock il est normalement un bel abruti.
[00:32:16] Speaker E: Alors attends, il a des convictions ?
[00:32:20] Speaker F: C'est vrai qu'il a des convictions quand il avait dit qu'il ne boirait plus, il ne servirait plus de Bud Light dans ses bars depuis que ça soutenait la communauté trans. Et puis finalement, il a continué à en vendre.
[00:32:30] Speaker E: Il a aussi dit, si vous n'aimez pas Kid Rock, vous pouvez me sucer.
[00:32:33] Speaker C: La ba...
[00:32:35] Speaker E: Non, là, je n'ai pas dit la fin.
[00:32:38] Speaker F: La barbe.
[00:32:38] Speaker D: Oui, la barbe.
[00:32:39] Speaker E: Non, ce n'est pas de ça qu'il parlait.
[00:32:41] Speaker F: Il parlait de son pénis.
[00:32:43] Speaker D: Ah, c'est l'argent qu'il a dans la poche.
[00:32:44] Speaker F: Sa petite pièce en cuivre. Non, mais c'est vrai qu'il devrait expliquer que ce n'est pas normal. Genre, t'achètes ta place de plus en plus chère, 100 balles, et entre le moment où tu cliques et le moment où tu payes, il y a 60 euros de taxes qui sont rajoutées et tu ne sais pas pourquoi.
[00:33:01] Speaker D: Oui, avec le tarif progressif, c'est ça.
[00:33:03] Speaker F: Et puis sans parler des robots qui viennent, qui t'achètent toutes les places. J'ai cru qu'il y avait une armée.
[00:33:08] Speaker D: De robots qui s'habillaient pour aller en concert.
[00:33:11] Speaker F: Skynet, c'est ça ? Skynet, ça a commencé par les mecs qui te la rendent de vie.
[00:33:15] Speaker D: C'est comme ça qu'ils financent tout. Il est fort quand même Elon Musk. Qui drogue, pardon, vous avez la même personne.
[00:33:24] Speaker F: On enchaîne avec du coup John Schaeffer d'Ice Earth.
Celui qui avait participé à la prise.
[00:33:38] Speaker D: Du capital aux Etats-Unis.
[00:33:41] Speaker F: Il a donné sa première interview depuis ça, parce qu'on en a déjà fait une news il y a quelques semaines, c'est que le mec, avant que Trump soit élu, Quand il est en prison, vu qu'il était un peu médiatisé, il se prenait des bols de pisse et de merde de ses co-détenus et il se faisait un peu malmener. Et du coup, il a un peu fait la poucave. C'est que pour avoir une réduction de peine, il a fait ouais, je vais balancer et tout. Et c'est ce qu'il a fait.
[00:34:05] Speaker D: Donc depuis, il est mort.
[00:34:06] Speaker F: Il a balancé sur plein de gens et il avait été libéré.
avant que Trump ne soit élu, en disant pour bonne conduite, il avait juste genre 2000 dollars à payer et 120 heures d'intérêt général à faire. Sauf que trois semaines plus tard, Trump se faisait élire et qu'il a gracié tout le monde.
Donc juste, il a poucave, il a fait sa balance pour rien.
Et il a un peu grillé chez...
[00:34:31] Speaker D: Chez.
[00:34:32] Speaker F: Chez, bah exactement. C'est pas les Proud Boys, c'est un autre groupuscule d'extrême droite auquel il était affilié et qu'il a probablement balancé. Et du coup, ils ont tous le seum contre lui. Et voilà, donc effectivement, juste chez, comme tu l'as dit.
[00:34:45] Speaker D: Il a fait une petite vidéo pour dire au revoir du coup.
[00:34:47] Speaker F: Mais non, dans l'interview, il explique que non, c'est pas vrai, j'ai pas balancé. Mais bon, voilà. Puis de toute manière, J'aurais jamais balancé machin ni machin. Non mais dans l'interview il part en full complotiste où il explique en fait ceux qui ont pris le capital.
ne voulait pas prendre le capital, c'était du coup des gens d'extrême gauche et des woke qui étaient là infiltrés et qui ont fait « Ouais, venez, on.
[00:35:09] Speaker D: Va au capital ! » Chaque fois qu'il parle, lui, c'est affreux.
[00:35:14] Speaker F: Si j'en parle, c'est quand même pour une bonne nouvelle, c'est qu'il a dit qu'il ne reviendrait pas dans le métal, que s'il revient dans la musique, parce que du coup, depuis qu'il est en prison, il s'est converti aussi, il a découvert l'écrit, et que s'il revient, c'est pour faire du rock chrétien.
[00:35:27] Speaker E: Après, il y a un gros marché aux Etats-Unis.
[00:35:32] Speaker A: La suite ?
[00:35:32] Speaker E: Non mais parce que, parlez des pignoufs un moment !
[00:35:36] Speaker F: Alors on enchaîne avec la news qui intéressait Gladys, c'est la fin de Linkin Park. En tout cas le début de la fin de la refaim. C'est qu'on se rappelle d'un moment Linkin Park, ça avait bien baissé.
[00:35:49] Speaker E: Le début de la fin de la refaim ? Moi j'ai faim.
[00:35:53] Speaker D: Un petit peu de riz si tu veux.
[00:35:54] Speaker F: Linkin Park, on est d'accord, avant la mort de Chester, ça a commencé à chanter, c'est plus grand monde. Et bien là, ça recommence.
[00:36:02] Speaker E: Ça ne remarche plus, là ?
[00:36:03] Speaker D: Ils ont eu une explosion de retour.
[00:36:06] Speaker F: C'est une explosion.
[00:36:07] Speaker D: Il y a eu une excitation, c'est évident que ça redescend.
[00:36:09] Speaker F: C'est juste que ça redescend de ouf, là. C'est qu'il y a un changement de salle à Los Angeles. Le concert était initialement prévu au Dodger Stadium, 56 000 places. Il a été déplacé dans une salle de 18 000. Et du coup, changement de première partie, on ne prend plus Queen of the Stone Age parce que c'est trop cher, on ne vend pas assez pour ça, donc...
[00:36:30] Speaker D: Pour Chantal Goya.
[00:36:32] Speaker F: Exactement. Non, c'est qu'il y a plein de dates de leurs tournées, notamment en Amérique du Sud, qui sont totalement annulées sans explication.
[00:36:39] Speaker D: Mais c'est qui qui parle de ça ? Qui a mis ça en exergue ?
[00:36:43] Speaker F: Ben la presse, enfin tu regardes tous les sites. Et même en fait si tu vas sur leur Insta, tu vois que pour plein de concerts en fait, ils font des, on fait un package, 36 dollars pour deux places aléatoires.
[00:36:55] Speaker D: Bon c'est vrai que ça pue un peu du cul.
[00:36:58] Speaker E: Ah oui mais en même temps je pense que le problème c'est pas le groupe, le problème c'est les tourneurs et tout qui sont un peu emballés. Les mecs ils ont cru qu'un groupe de métal pouvait encore faire ça aujourd'hui alors que de groupe qui fait ça quoi.
[00:37:11] Speaker D: Et puis c'est surtout qu'il y a eu l'excitation, ils ont déjà fait une tournée des stades là-bas, ils vont peut-être faire 50 dans l'année.
[00:37:18] Speaker E: Je pense qu'ils auraient dû continuer à créer un peu le manque.
Là il y a eu le gros truc de la nostalgie, une fois que là les gens ils ont vu, ok, mais je pense que là, réenchaîner derrière, ça fait même pas six mois qu'ils ont déjà tourné.
[00:37:33] Speaker F: Surtout que là en plus, comme tu disais, recréer le manque.
C'est que là, ils ont explosé avec leur retour et là, ils sortent déjà une nouvelle version de l'album avec des titres en plus. Non, en fait, juste terminez déjà votre tournée.
[00:37:47] Speaker E: Je pense que tu sais, il y a des gens qui... L'industrie a un peu changé entre temps.
[00:37:52] Speaker F: Il y a plein de choses qui se cumulent, il y a ça, c'est le, rappelez-vous, le zigzag world, où ils étaient en tête d'affiche, où pareil, ça n'a pas vendu, du coup, ils ont annulé l'édition de cette année. C'est tout un tas de choses qui font que... Après, ce qu'on ne sait pas, dans.
[00:38:05] Speaker D: Une période aux Etats-Unis, où peut-être les gens ont moins envie d'acheter des tickets de concert, depuis peu... Ouais, partout.
[00:38:11] Speaker E: C'est aussi, je pense que c'est la même chose en Europe, les salles se remplissent aussi à la dernière minute la plupart du temps, sauf pour les groupes qui jouent une fois tous les dix ans où ça se remplit vite. Là ils ont, bah oui mais elles jouent tous les combien ? C'est quand la dernière fois qu'elle est passée. Ça se vend vite et puis attends, c'est pas comparable en termes d'audience. Et le problème c'est de croire que déjà ça va marcher pareil, mais aussi que là en fait quand tu fais des paris trop gros, et que t'as pas les couilles d'attendre jusqu'à la fin pour que ça se remplisse, t'es obligé de faire marche arrière. Parce que c'est sûr que...
[00:38:52] Speaker D: À partir du moment où tu fais marche arrière, ça donne quand même une.
[00:38:54] Speaker E: Mauvaise image, et les médias qui relèvent le truc, ça aide pas non plus, je pense.
[00:39:00] Speaker F: Le truc c'est qu'après c'est un gros groupe, ils ont déjà été dans le creux de la vague, c'est à eux aussi de faire gaffe justement à se dire que ça sert à rien de réserver que les grandes salles, après t'es irresponsable de la direction de ton groupe quoi.
[00:39:14] Speaker E: Mais je pense qu'ils sont entourés de plein de gens et qu'il y a des gens qui leur disent bah non c'est comme ça, c'est comme ça. Eux ils rêvent que ça marche tu vois. Je pense qu'ils devraient s'entourer de gens qui les aident à garder un peu les pieds sur terre.
[00:39:26] Speaker F: Mais bon.
[00:39:28] Speaker E: C'est bien et je pense qu'ils vont revenir avec un nouvel album qui sera très bien et ça sera bien.
[00:39:33] Speaker F: Qui se contentent d'eux seuls de leur niveau, qui ne se cherchent pas à faire des hits. Et puis 18 c'est déjà pas mal, on ne va pas non plus... Pour Los Angeles ça reste oui mais pour eux c'est quand même gros.
[00:39:45] Speaker D: 18 on ne va pas pleurer non plus. C'est sûr que j'imagine que tu préfères toujours d'avoir des centaines de milliards mais bon...
[00:39:50] Speaker E: C'est pas grave, centaines de milliards. Non, mais il vaut mieux faire deux concerts que... Enfin, t'en fais deux à 18 000.
[00:39:56] Speaker F: Plutôt que... Non, parce que le truc, c'est aussi les dates en Amérique du Sud, c'est quand même des pays où justement ça remplit de ouf. Pour tous les groupes, c'est genre, il y a plein de groupes où ils remplissent nulle part. Ailleurs, ils font des petites salles dans le reste du monde et en Amérique du Sud, ils font des stades. Et là, ça s'annule et en plus, ils donnent aucune explication. Enfin, j'espère qu'il y a...
[00:40:13] Speaker E: Après, il y a peut-être d'autres raisons qu'on ne connaît pas aussi.
Peut-être que les mecs, ils n'assument pas...
[00:40:18] Speaker F: Du coup, ça fait quand même plein de raisons cumulées qui s'équipent dans la même direction.
[00:40:22] Speaker D: Vous en pensez quoi, vous, dans le ch'meule ? N'hésitez pas à... Ou dans les commentaires.
[00:40:26] Speaker F: Est-ce que le chou-flé retombe ou c'est juste une mauvaise passe ?
[00:40:29] Speaker D: Bah oui, donnez-nous votre avis, qu'il soit positif ou négatif. Ne soyez pas agressifs ni vulgaires, ça ne change pas grand-chose. Mais juste donnez-nous de bonnes raisons, bien expliquées, on sera ravis de les lire. Voilà, tout simplement.
[00:40:40] Speaker F: Après, je pense que tout de même, on a bien résumé un peu. Je pense que ça s'essouffle un tout petit peu.
et que leur management a visé trop loin. Et que du coup, ça donne effectivement une mauvaise image.
[00:40:51] Speaker E: Ça me fait penser à un truc, tu sais, je repensais à ça l'autre fois. Tu sais, quand t'as un numéro 1 qui sort d'un magazine ou d'une BD par exemple, souvent celui qui est le plus cher, c'est pas le numéro 1, mais c'est le numéro 2. Parce qu'en fait, le numéro 1, ils savent qu'ils vont en vendre beaucoup, alors ils en font plein. Et le numéro 2, ils savent qu'ils vont en vendre moins, et du coup, ils en font moins.
Et ça, en fait, tu vois, c'est le truc auquel ils ont pas pensé. Là, c'était le numéro 1. Du coup, ils ont fait des gros trucs et ils se sont dit « Ah, le numéro 2, ça va être encore plus gros ». Alors que non.
T'as compris ma réflexion ?
[00:41:22] Speaker D: Évidemment !
[00:41:23] Speaker A: Voilà.
[00:41:24] Speaker E: C'est une leçon pour tout le monde.
Surtout quand tu vas vite. Bon, on enchaîne ?
[00:41:29] Speaker C: Bah c'est tout.
[00:41:30] Speaker F: On enchaîne un Linkin Park ?
[00:41:32] Speaker E: Non.
[00:41:33] Speaker F: Ah, bon d'accord. On en a déjà mis un la semaine dernière.
[00:41:35] Speaker D: Oui, c'est vrai qu'il y en a beaucoup aussi.
[00:41:36] Speaker F: Non, du coup j'avais envie, vu qu'on soutient beaucoup Poppy, même si le titre il n'est pas ouf, et que j'ai envie de... En fait, c'est Babymetal qui a sorti son feat avec Poppy, From the U. Personnellement, je n'aime pas du tout Babymetal.
[00:41:53] Speaker D: Je suis pas très fan non plus.
[00:41:54] Speaker F: Je trouve qu'il y a plein de groupes de kawaii metal japonais qui sont un milliard de fois meilleurs qu'elles.
[00:41:59] Speaker E: Tu penses à Nabi peut-être ?
[00:42:02] Speaker C: Non.
[00:42:02] Speaker E: Ah d'accord.
[00:42:04] Speaker D: Des groupes de kawaii ?
[00:42:05] Speaker F: De kawaii.
[00:42:05] Speaker D: Ah pardon. Kawaii ! J'ai cru des imperméables.
[00:42:08] Speaker E: Kawaii !
[00:42:08] Speaker D: Parce que j'en vois beaucoup dans les bois.
[00:42:10] Speaker F: Mais par contre, je suis très content de les souvenir parce qu'il y a tellement de gens, de haters, qui leur crachent dessus juste parce que c'est des meufs et que c'est des gamines japonaises. Du coup, juste pour ça...
[00:42:21] Speaker E: Enfin, c'est plus des gamines du coup, maintenant, mais... Bah quand même, elles ont.
[00:42:25] Speaker F: La moitié de l'âge de Pierre, donc...
[00:42:27] Speaker E: C'est vrai.
Peut-être même le tiers.
[00:42:29] Speaker D: Alors déjà, dire l'âge de Pierre, merci bien.
Ça veut dire que je suis très vieux.
[00:42:32] Speaker E: Non mais parle pas de toi, on parle de l'âge de Pierre.
[00:42:35] Speaker D: J'en fais partie quand même.
[00:42:36] Speaker E: Non mais en plus cette chanson est un peu en mode empowering des femmes. C'est un peu le message.
[00:42:42] Speaker F: On est très contents de les soutenir et puis surtout il y a Poppy notre petite chouchoute donc voilà.
[00:42:45] Speaker D: Mais nous on te remercie ! Mon petit Didier on te remercie !
[00:42:49] Speaker F: Mais c'est moi qui te remercie, djinkouye barzo !
[00:42:51] Speaker D: Oh djinkouye barzo !
[00:42:52] Speaker E: Djinkouye barjo !
[00:42:55] Speaker D: Et puis on se voit la semaine prochaine, n'oubliez pas que dès demain à 17h30, cette intervention de news sera en VOD sur notre page Youtube ! Pour pouvoir la rejoindre et ne rien rater !
[00:43:06] Speaker E: En même temps que le replay de cette émission sur le Patreon ! Avec les clips !
[00:43:11] Speaker D: La totale, madame est servie !
[00:43:14] Speaker F: Tony Danza !
[00:43:16] Speaker D: Des bisous !
[00:43:38] Speaker B: C'est parti !
[00:44:35] Speaker A: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[00:45:07] Speaker B: Salut !
Je vais te détruire !
C'est parti !
C'est la fin de cette vidéo.
C'est parti !
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[00:50:04] Speaker D: Bang bang, c'est comme ça tous les dimanches soirs à partir de 19h en live Twitch. Bien sûr vous pouvez nous rejoindre, en parler autour de vous, dire à tous vos amis qu'ici on rigole, on n'est pas sérieux, quand on parle évidemment on ne donne que notre avis et ça ne veut pas dire qu'il est juste. C'est à vous de faire votre propre avis, c'est toujours très important. Prendre plusieurs sources différentes et en faire un topo. C'est à ça que sert aussi l'information. Ben là on vient de regarder un petit clip plutôt sympa qu'on a déjà passé plusieurs fois aussi.
[00:50:27] Speaker E: Non moi j'aime pas le mec qui crie trop.
Vraiment, les gens qui crient comme ça en permanence, mais... Ça fait peur. Mais pourquoi quoi ? Est-ce que la vie elle est comme ça ? Non, je crois pas, non.
[00:50:41] Speaker D: Bon, bien sûr, c'était 1056 et ce qui est plutôt intéressant et grandiose dans cette programmation, parce que c'est bien fait, c'est que ce sont nos invités belges !
[00:50:48] Speaker B: C'est incroyable !
[00:50:51] Speaker D: Bonjour ! Putain mais qui l'eût cru quoi ! C'est un travail, c'est du génie !
[00:50:57] Speaker E: Je ne m'y attendais vraiment pas !
[00:50:58] Speaker D: Il y a vraiment quelque chose de bien fait ! Bonsoir messieurs !
[00:51:03] Speaker A: Bonsoir !
[00:51:03] Speaker D: Merci d'avoir accepté l'invitation et d'être parmi nous, ça nous fait plaisir !
[00:51:06] Speaker C: Avec grand plaisir ! C'est même moi qui ai envoyé un DM il y a très longtemps, je pense que j'ai pris un but !
[00:51:12] Speaker D: Un DM ? Vraiment ? Sur Instagram ? Ouais mec ! Ah ouais, bah peut-être que j'étais en soirée ! Alors il y a des moments où c'est moi qui m'occupe de l'Instagram. Effectivement il y a des moments où je lis mais je n'ai pas ma peinture.
[00:51:26] Speaker C: Non il n'y avait même pas de vue je crois. Mais j'étais pressé de venir ici.
[00:51:30] Speaker D: En tout cas merci bien.
[00:51:31] Speaker A: Merci à vous.
[00:51:32] Speaker D: On s'était déjà vu de toute façon au Hellfest et puis vous étiez déjà venu tous ensemble.
[00:51:36] Speaker A: Oui on était là pour les awards.
[00:51:39] Speaker D: Tout à fait.
C'était un petit moment, c'était un petit moment.
[00:51:42] Speaker A: Si, si, t'es complètement ennuyeux. Je sais pas.
[00:51:46] Speaker E: Il y avait quelques caisses de bière.
[00:51:48] Speaker C: Donc il est possible que... Ça c'était à l'époque, ça.
[00:51:53] Speaker D: Bon, on va parler de tout ça, mais on va surtout parler de votre vie avec l'alternative rock, le métal, les musiques extrêmes. Comprendre un peu mieux comment ça est arrivé dans votre vie, ce que ça vous a amené, en dehors bien sûr de faire un groupe, mais est-ce que ça vous a amené au niveau des émotions, si ça vous a aidé ou pas.
si vous avez eu des moments de solitude ou pas avec cette musique et on va traiter de tout ça. Mais avant de partir là-dedans, dans l'enfance et les belles choses de la vie, je voulais juste connaître un petit peu votre actualité parce qu'effectivement il se passe beaucoup de choses autour de 1056. Oui, en ce moment, oui. Vous êtes content quand même, ça marche bien.
[00:52:27] Speaker C: On est content. Il y a quand même cette impression d'être en fin de cycle d'album 1 alors qu'on est en fait en début de cycle 2. Mais je sais pas. C'est un nouveau départ, quelque part. On a trouvé de la positivité.
[00:52:45] Speaker D: C'est pas mal, vous avez trouvé votre son.
C'est vrai qu'on reste sur le premier album, il y a déjà des nouveaux morceaux.
[00:52:55] Speaker C: Oui, c'est ça. Le premier album, tout court, on faisait.
[00:53:00] Speaker A: Pas ça pour C'était en gros plus naturel. Là, il y a un peu plus de pression d'essayer de faire au moins aussi bien que le premier.
C'est peut-être ça. Et là, oui.
[00:53:12] Speaker D: Il y a une façon de travailler sur ce nouvel album qui a été différente, c'est-à-dire ?
[00:53:16] Speaker A: Un petit peu plus de stress, je dirais.
[00:53:19] Speaker D: Ouais ? Pour quelles raisons ?
[00:53:23] Speaker E: Juste... Il y a des deadlines, il y.
[00:53:28] Speaker C: A des attentes alors que la première.
[00:53:29] Speaker A: Fois... Oui, on n'agissait pas. Personne ne nous disait c'est quand ? Là, il y en a quelques-uns qui commencent à s'impatienter un petit peu.
[00:53:36] Speaker E: Est-ce que vous trouvez que, enfin, vous avez déjà eu des expériences avant 156, et il y a quand même un truc qui a un peu changé avec Spotify et tout ça, le fait que les singles sortent beaucoup plus...
Ouais, et pas pire... Ouais, qu'il y a moins ce truc de... Tu sors un album, t'as tout d'un seul coup, et ainsi de suite. Est-ce que vous trouvez que ça ajoute de la pression peut-être aussi, ça, ce côté d'avoir plein de petites milestones où les gens...
[00:54:06] Speaker A: Un petit peu, mais en fait je pensais que c'était vrai, que les gens s'attendaient plus à ce que justement les singles sortent les uns après les autres, et au final je crois que les gens restent quand même très attachés à une grosse sortie album. Moi je fais partie. Bah nous on nous le dit beaucoup.
[00:54:24] Speaker C: Oui c'est ça, on s'est dit tiens on sort un single, un autre single, un autre single, et les gens ils vont être contents, et oui c'est vrai, Pendant un petit moment, après les gens commencent à se poser la question, oui mais l'album est quand ? Donc il y a quand même un grand public pour eux.
en album physique.
[00:54:41] Speaker D: Après c'est bien de sortir les singles quand même les uns après les autres parce qu'au moins ils sont, je veux dire, écoutés sérieusement. Quand je dis écoute sérieusement c'est que s'il y en a beaucoup qui sortent d'un coup, on sait très bien que ça va écouter le début de l'album et puis ça va s'essouffler parce que les gens ils ont vite envie de...
[00:54:54] Speaker E: Ou ils ne réécoutent que celles qu'ils aiment bien.
[00:54:57] Speaker D: Ce qui peut faire mal au cœur quand on est artiste j'imagine.
[00:54:59] Speaker C: C'est ça, ce morceau là il est bien aussi.
On essaie de traiter chaque morceau comme un single mais ça demande un certain temps, un certain travail et un budget aussi pour clipper chaque morceau.
Donc on fait le mieux qu'on peut dans la limite raisonnable.
[00:55:18] Speaker D: Voilà ! Et vous n'avez vraiment pas... Il y a une peur quand on sort un album quand même ? Enfin là il y a des singles qui sortent, l'accueil est très bon donc ça doit faire plaisir, ça doit être quelque chose de grisant je dirais.
[00:55:33] Speaker A: Il y a une peur après, tant que toi t'es content de ce que tu as fait, à la rigueur c'est cool. Mais forcément on ne peut pas se mentir et dire on s'en fout de ce que les gens pensent, c'est faux quand même. On a quand même envie que les gens aiment bien le produit fini c'est sûr.
Donc ça met une pression à la création, mais ça reste... Je sais que, par exemple, moi, à titre perso, je préfère les nouvelles choses qu'on fait là. Enfin, je suis très content, je suis très à l'aise avec ce qu'on va donner aux gens. Donc, à partir de là, c'est cool, quoi.
[00:55:57] Speaker C: Oui, moi, je suis super confiant. Enfin, c'était compliqué de choisir les morceaux à sortir en premier. Et ça, c'est toujours une bonne chose, parce que si on sait pas de quels morceaux sortir, c'est qu'ils sont tous aussi bien que les autres.
Voilà.
[00:56:15] Speaker D: C'est déjà une bonne nouvelle. Ça s'est passé comment pour l'enregistrement ? Vous avez fait ça où, avec qui ? Il y a plus de gens autour de vous j'imagine aussi ?
[00:56:24] Speaker C: Non.
[00:56:24] Speaker D: Non ?
[00:56:26] Speaker C: On est toujours à deux.
[00:56:29] Speaker D: C'est une belle histoire.
[00:56:30] Speaker C: Ouais c'est ça.
Je sais pas, ça s'est passé différemment ?
[00:56:34] Speaker A: Non, en gros c'est toujours, je suis chez moi et j'écris des trucs, et du coup je les enregistre directement, même si je réenregistre tout pour le coup avec notre ami et collaborateur Martin Grenier, avec qui du coup je co-produis toute la scène depuis le début.
Donc voilà l'enregistrement et le mixage se fait en collaboration entre lui et moi. Et pour ce qui est de l'écriture, ça se passe entre Aaron et moi du coup comme pour le premier au final.
[00:57:03] Speaker D: Ah ouais, vous êtes quand même super efficace quoi.
[00:57:05] Speaker C: C'est ça, enfin... Ça fait peu de.
[00:57:08] Speaker D: Gens pour quand même un boulot qui est super bien fait.
[00:57:11] Speaker C: Pour moi qui ai déjà bossé dans un environnement où on est 6 et on va en studio et chacun veut apporter son idée, glisser son idée dedans, un petit solo là, et toi t'as eu un solo donc moi je veux ça.
C'est une perte de temps et en fait on perd l'idée de pourquoi on fait ça. Est-ce que c'est vraiment bien pour le morceau ou pas ? Et quand on est deux, et lui il est souvent tout seul...
[00:57:36] Speaker D: Tu veux dire que quand il y a trop de monde, il y a trop d'égos qui veulent parler et du coup c'est compliqué de satisfaire tout le monde alors que là au moins vous savez où vous allez, vous êtes deux, il y a une prise de décision, c'est go straight to the point quoi.
[00:57:46] Speaker A: Oui, et après il n'y a pas de fermeture si jamais d'autres gars du groupe ont des choses à dire sur les compos, c'est pas fermé. Mais c'est vrai que dans un premier temps, je pense que c'est cool quand même d'avoir de pas avoir trop d'idées qui essayent de se mélanger, essayer de faire un mélange qui marche. J'ai l'impression que c'est plus facile du moins d'être cohérent si t'as qu'un cerveau qui fait ça quoi.
[00:58:05] Speaker C: Et c'est ça, et Lucas il est pas marié à ses idées, genre on peut proposer quelque chose, n'importe quel membre du groupe peut proposer quelque chose, il va essayer le truc et si ça marche, ça marche, il est content de le garder, et si ça marche pas, bah tant pis.
[00:58:21] Speaker D: J'imagine que t'étais pas fermé effectivement.
[00:58:24] Speaker C: Oh non pas du tout. Il est super efficace, il va vite.
[00:58:28] Speaker E: Bon après la vérité c'est que des fois il dit qu'il a essayé, il dit que ça marche pas.
[00:58:32] Speaker A: Il peut avoir quelques idées où je suis persuadé que ça ne marchera pas et je dis franchement les gars je l'ai essayé.
[00:58:39] Speaker C: Juste pour vous montrer à quel point c'est de la merde. Et si ça marche bien comme ça aussi c'est que c'est parce que les autres membres du groupe ont On a des taffs à faire aussi, ils s'occupent vraiment de tout ce qui est day-to-day, tout ce qui est management, tout ce qui est logiciel, ils s'arrêtent vraiment pas loin.
il n'arrête vraiment jamais, donc il n'aura pas forcément le temps de se mettre à 100%.
[00:59:09] Speaker A: Oui, personne n'a l'impression d'être délaissé ou je ne sais quoi, parce que tout le monde, au jour le jour, a vraiment plein de tâches qui lui incombent. Genre, Quentin, ça fait des semaines qu'il bosse tous les jours sur l'aspect live. Pour notre tournée qui arrive, Quentin, c'est lui qui est en charge de la majorité de de tout cet aspect là donc ouais tout le monde a des choses à faire quoi.
[00:59:30] Speaker E: Une répartition des tâches.
[00:59:32] Speaker D: Chacun choisit ses tâches parce que c'est vrai qu'il y a des tâches qui sont quand même moins sympas que les autres quoi.
[00:59:35] Speaker C: Bah c'est ça.
[00:59:37] Speaker D: Qui fait la compta.
[00:59:39] Speaker C: Ouais c'est ça.
[00:59:39] Speaker E: Après ça pète aussi en fonction des compétences. Il y a des gens pour qui la logistique c'est hyper compliqué et il y a des gens pour qui c'est plus simple.
[00:59:48] Speaker D: Je vois pas de quoi il parle.
[00:59:50] Speaker C: Ouais bah c'est venu assez naturellement quoi. Si Arnaud il fait ça c'est parce qu'il est doué, il est carré et machin.
[00:59:57] Speaker D: Ouais vous avez trouvé chacun vos rôles donc maintenant il y a une vraie solidité dans Antenne 56. Bon en tout cas les gens sont quand même très très contents parce qu'il y a quand même des dates qui se font de partout, vous êtes quand même écoutés de partout.
On parle assez peu des groupes français, enfin presque français, qui cartonnent à l'international mais c'est quand même plutôt fou quoi non cette histoire ?
[01:00:19] Speaker E: Et vous êtes souvent cités. Oui, souvent quand on parle des groupes français qui commencent à rayonner vraiment, 1056x revient assez souvent.
[01:00:29] Speaker A: Ils sont gentils les gens, c'est bien.
[01:00:32] Speaker D: Merci à eux. Vous avez fait des dates partout sur.
[01:00:37] Speaker A: Cette putain de planète. On va pas se plaindre du tout, c'est allé assez vite, loin. Franchement, je pensais vraiment pas que...
En deux ans, on a pu aller au Japon, on a pu aller en Australie, aux Etats-Unis.
Oui, ça fait plaisir.
[01:00:49] Speaker E: C'est pareil.
[01:00:50] Speaker A: C'est vraiment cool.
[01:00:50] Speaker D: En termes de groupe français, globalement, c'est quand même assez rare. C'est vrai. C'est pas autant aussi vite. Ça n'arrive pas tous les quatre matins. Là, ça va être encore plus fou. Il y a la tournée qui va commencer, le fameux Trabendo de Paris.
[01:01:02] Speaker C: Venez !
[01:01:02] Speaker D: Non mais effectivement, n'hésitez pas, c'est le 1050X, on le répète systématiquement, mais achetez vos places putain en avance parce que c'est important pour les groupes, pour les labels, pour les tourneurs, pour tout le monde c'est important parce que pour tenir en vie le live, eh bien il faut quand même avoir un peu de sous d'avance pour permettre au concert de se faire correctement. Donc achetez vos putains de places.
[01:01:22] Speaker E: N'attendez pas la dernière minute.
[01:01:23] Speaker D: Et puis c'est pas des places à 800 balles, donc voilà, vous pouvez quand même faire un petit effort. Et puis si vous n'avez pas les sous, ne volez pas dans le portefeuille de mamie, on le verra peut-être pas.
[01:01:31] Speaker A: Si, si.
[01:01:37] Speaker D: Elle profitera de dernier concert.
[01:01:46] Speaker E: Bon.
[01:01:52] Speaker D: Et alors ça sort quand alors toutes ces nouveautés parce que là on a les singles mais ça sort quand ?
[01:02:00] Speaker A: Non, mais ça va pas trop tarder. Est-ce que même on est censé en parler, je sais pas, parce qu'il n'y a pas eu d'annonce officielle, mais ça...
[01:02:07] Speaker D: Non, aucune date ne sera délivrée.
[01:02:08] Speaker C: Vous pouvez pas voir, il y a.
[01:02:09] Speaker D: Un mec avec un flingue.
[01:02:21] Speaker E: Il fait comme ça, un petit point.
[01:02:23] Speaker C: Rouge qui se balade sur ma gueule.
[01:02:26] Speaker D: Non mais voilà, les choses se passent, on a des singles donc forcément il y a des choses qui arrivent.
On en parlera au fur et à mesure. Cette tournée, comment ça se prépare une tournée ? Vous faites aussi ça avec le collègue qui s'occupe du live ou lui s'occupe juste de booker les... Ah non, pour.
[01:02:42] Speaker A: Le coup c'est ça, lui c'est les préparatifs techniques.
[01:02:45] Speaker D: D'accord, ok.
[01:02:45] Speaker A: Parce que notre booker pour le coup c'est Opus Live, donc c'est eux qui...
[01:02:48] Speaker D: Ah bah oui, on leur fait des bisous, oui.
[01:02:50] Speaker E: Plein de bisous.
[01:02:50] Speaker D: Enfin, ça fait Anthony quand il chie.
[01:02:55] Speaker E: Ouais, pareil !
[01:02:58] Speaker D: Bon, qui n'aime pas Anthony, il aime la main !
[01:03:01] Speaker E: On le reçoit peut-être bientôt, je crois.
[01:03:02] Speaker D: Oui, on le reçoit le mois prochain. Non, dans quelques jours.
[01:03:05] Speaker C: C'est vrai ?
[01:03:06] Speaker D: Ouais.
[01:03:06] Speaker C: Toute l'équipe ?
[01:03:07] Speaker D: Non, juste Anthony, ça suffit, parce que.
[01:03:09] Speaker C: Les autres... De toute façon, il parle trop.
[01:03:11] Speaker D: De toute façon, lui, c'est un dictateur, il fait en sorte qu'il n'y ait que lui, donc...
[01:03:16] Speaker C: On le connaît depuis une vingtaine d'années, je pense.
[01:03:21] Speaker D: On l'adore, sinon on ne le recevrait pas. On lui fait des gros bisous, évidemment. Il a plein de choses à raconter parce qu'il a quand même une vie assez extraordinaire. Mais là, c'est vous qu'on reçoit, on n'a pas parlé d'Anthony. Comment vous travaillez avec lui sur la préparation du live ?
[01:03:35] Speaker C: Demain, on part.
Demain ? C'est demain ?
[01:03:38] Speaker A: Oui, on a trois jours de résidence qui commencent demain. On a essayé de préparer au mieux avant ces résidences forcément.
On a une partie par exemple lumière programmée, donc tout ça c'est plein de travail en amont qui a été du coup géré par Quentin cette fois-ci, donc l'autre guitariste du groupe. Voilà...
[01:03:56] Speaker C: Tout ce qui est session...
Ouais c'est.
[01:03:59] Speaker A: Ça, en fait c'est Quentin pour le coup qui a tout géré, tous les préparatifs de session live, donc de tout le déroulé de la setlist, toutes les lumières pour le coup, ouais voilà.
[01:04:08] Speaker C: Et même tout ce qui est rack, tout ce qui est...
[01:04:10] Speaker A: Tout !
[01:04:11] Speaker D: Tout ! Quentin...
[01:04:13] Speaker E: Les effets, l'enchaînement des effets... Bah si.
[01:04:15] Speaker A: Il décide de quitter le groupe, le live je sais pas comment...
[01:04:18] Speaker D: Ne lui dit pas qu'il a un moyen de pression ! Trop de pouvoir dans une seule personne !
[01:04:26] Speaker A: Et à partir de demain, on a trois jours où on va tout caler et bien.
[01:04:32] Speaker E: Voir tout ce qui bug.
[01:04:34] Speaker C: On va arriver, on va faire...
Ah bah ça marche pas.
[01:04:41] Speaker D: Ouais trois jours c'est suffisant pour tout caler.
[01:04:43] Speaker A: On essaye hein ? Oui on espère.
[01:04:44] Speaker D: Vous n'avez pas le choix. Je me suis trompé de moi.
[01:04:46] Speaker C: Bon on n'a pas le choix.
[01:04:47] Speaker A: Mais oui il faut que ça soit prêt a priori.
[01:04:49] Speaker E: Déjà c'est bien d'avoir trois jours dans des conditions dans une salle. Vous faites ça dans une salle ?
[01:04:53] Speaker A: On fait ça au Tetris au Havre.
[01:04:56] Speaker D: Cool. Voilà.
[01:04:57] Speaker A: Un peu loin, mais c'est un superbe.
[01:05:00] Speaker D: Parce que la ville est moche, comme ça vous sortez pas. Par exemple pour tous les gens qui habitent au Havre.
[01:05:04] Speaker A: Moi par exemple.
[01:05:06] Speaker D: T'habites au Havre ?
[01:05:07] Speaker A: Plus maintenant, mais il y a encore deux mois.
[01:05:10] Speaker D: Moi j'y suis allé qu'une fois, je trouvais que c'était une ville assez froide. Pas les gens, mais l'architecture forcément.
[01:05:16] Speaker A: Et puis quand t'arrives t'as que des usines.
[01:05:19] Speaker E: C'est un port industriel quoi.
[01:05:21] Speaker A: Mais il y a la plage. Avec des excellents cailloux de grande qualité.
[01:05:26] Speaker D: J'ai pas été jusqu'à la plage.
[01:05:29] Speaker E: Si tu prends le pont de Normandie, tu peux aller à Honfleur.
Ça c'est pas donné à tout le monde.
[01:05:34] Speaker A: C'est mignon.
[01:05:35] Speaker D: C'était le petit point touristique.
[01:05:36] Speaker E: C'est à peu près tout ce qu'il.
[01:05:38] Speaker D: Y a à dire sur ce coin de Normandie. Ça commence quand la tournée ?
[01:05:44] Speaker A: J'en avais absolument aucune idée.
Non, 25 avril, 24.
[01:05:48] Speaker D: C'est ce mois-ci, oui.
[01:05:49] Speaker A: 26.
[01:05:49] Speaker D: C'est ce mois-ci. Ah, vous êtes dans le stress. Bon, c'est cool, mais ça veut dire que vous êtes plutôt à l'aise, ça va, il n'y a pas trop de stress.
[01:05:58] Speaker E: Je pense que c'est surtout qu'ils n'ont pas... Il n'y a personne qui est en charge de la promo.
[01:06:02] Speaker D: Ah, n'a pas communiqué avec eux ?
[01:06:04] Speaker E: Non, non.
[01:06:05] Speaker D: Dans le groupe, il n'y en a.
[01:06:05] Speaker E: Aucun qui s'occupe de la promo. Ils font la musée et tout ça, mais il y a...
[01:06:09] Speaker A: Essentiellement, le domaine artistique. Le reste, ça ne me regarde pas du tout.
[01:06:12] Speaker D: Il vous faut un... Non, c'est pas vrai.
[01:06:14] Speaker C: 26 avril.
[01:06:15] Speaker D: Parce que moi je serais en stress absolu à chaque fois qu'il faut préparer quelque chose ou qu'on arrive... Parce que d'être sur scène c'est pas rien non plus, enfin je sais que ça kiffe, je sais que d'avoir le retour du public c'est bien, mais c'est quand même un taf. Enfin je veux dire, il suffit pas.
[01:06:26] Speaker C: D'Arriver, de jouer, de chanter... Bah ça sert à ça les trois jours des résidences. En espérant sortir de ces trois jours en se disant, putain mais on a un show de ouf tu vois.
Et là, pour le coup, on prépare de la scénographie, des nouvelles lumières, des nouveaux morceaux. Enfin, tout un nouveau show, parce qu'on a fait plus ou moins les mêmes shows partout en France. Donc ouais, on a voulu amener quelque.
[01:06:50] Speaker D: Chose de... De frais.
[01:06:51] Speaker A: A priori, là, ça va être vraiment différent par rapport à tout ce qu'on a déjà fait jusqu'ici.
C'est une tournée... C'est vraiment une tournée importante pour nous, quand même. C'est la tournée du début du second cycle, quoi.
[01:07:03] Speaker D: En gros.
[01:07:03] Speaker E: Trop bien.
[01:07:04] Speaker D: On nous a déjà souvent parlé, les gros groupes nous ont souvent parlé de ce moment du stress du deuxième album. Effectivement c'est soit la confirmation soit le...
[01:07:12] Speaker C: C'est ça.
[01:07:13] Speaker E: Ce sera la confirmation.
[01:07:14] Speaker D: Non mais j'en doute pas un seul instant mais c'est juste que je suis un angoissé de base donc en fait je serai vraiment dans un état...
Non mais voilà, je suis tout le temps angoissé.
[01:07:28] Speaker E: Vous venez de lui communiquer votre stress.
[01:07:31] Speaker C: Il a peur pour vous. J'étais pas stressé là.
[01:07:33] Speaker D: Il y a des ondes de stress.
[01:07:35] Speaker C: Détends-toi Pierre.
[01:07:41] Speaker D: Du coup, je vais boire un verre. C'est là où ça redescend. Malheureusement. On va passer à un peu de musique. Vous avez choisi des morceaux. Je ne sais pas qui a choisi quoi.
[01:07:55] Speaker C: C'est moi.
[01:07:59] Speaker D: De toute façon, j'imagine que vous écoutez plus ou moins la même chose.
[01:08:02] Speaker A: Il doit y avoir des trucs similaires, je pense.
[01:08:07] Speaker C: Je pense.
[01:08:07] Speaker D: C'est Whitechapel le premier, je les ai pris dans l'ordre, qui m'ont été envoyés. Tu voulais que j'en passe un autre ?
[01:08:13] Speaker C: Non, Whitechapel, c'est très bien. This is XR, c'est ça ?
[01:08:16] Speaker D: Ouais, c'est ça. Exactement.
Et pourquoi ce choix ? Est-ce que ça fait partie d'un moment fort de vie ?
[01:08:24] Speaker C: Oui, pour moi, Phil Bozeman et sa voix grave a vraiment débloqué quelque chose chez moi parce qu'il n'y avait pas énormément de chanteurs qui avaient cette âme de voix.
[01:08:35] Speaker A: Au début de Whitechapel, c'était le gars.
[01:08:37] Speaker C: Qui met la référence dans ce style. Oui, c'était Will Ramos de cette époque, on va dire. Et moi, j'ai vraiment kiffé, je me suis dit, moi, je veux chanter comme ça. Donc, je me suis entraîné sur les albums de Whitechapel dans ma chambre.
Lui c'en est exactement comme lui quoi.
[01:08:54] Speaker D: Et les gens venaient frapper au mur ? T'es plutôt peur là ? Ta gueule !
[01:08:57] Speaker C: Ah non, j'avais mes colocs. Non, ils étaient là genre, mais t'es trop fort mec ! Je sais pas, j'avais 17 ans, 16 ans, un truc comme ça.
[01:09:06] Speaker D: C'est cool.
[01:09:07] Speaker C: Ouais.
[01:09:07] Speaker D: T'as un bon souvenir quoi.
[01:09:08] Speaker C: Oui, et même les visuels, comment ils bougent, je trouvais ce clip vraiment intense. Surtout à cet âge là, on ressent tout quoi.
[01:09:17] Speaker D: Ouais, t'accueilles plus fortement les choses.
[01:09:18] Speaker C: Oui.
Donc, on va passer ça, non ?
[01:09:21] Speaker D: Tu voulais dire quelque chose, Lucas, parce que t'as commencé à dire un petit truc.
[01:09:24] Speaker A: Mais ça servait un peu à rien, par contre, ce que j'allais dire. C'était juste pour souligner que quand j'ai découvert Aaron, c'était la vidéo de casting que t'avais fait pour BTM. Et que le premier truc que je me suis dit, c'est qu'ils ont chopé un Phil Bozeman, quoi. Donc, du coup, ça marche.
[01:09:39] Speaker C: Oui, ça marche.
[01:09:40] Speaker A: Voilà, c'est cohérent, tout le monde est content, on est bien.
[01:09:44] Speaker D: On voit la personne efficace.
[01:09:46] Speaker C: En fait j'ai basé ma voix sur lui et un gars qui chantait dans un groupe qui s'appelle Monsters, mais personne connaît.
T'avais envoyé l'EP ?
[01:09:54] Speaker A: Ah ouais ! Olé !
[01:09:57] Speaker C: Bref, voilà, Phil Bozeman est un des meilleurs, et même encore aujourd'hui.
[01:10:03] Speaker A: Ouais, le dernier album qu'ils ont sorti, il a montré, et je pense qu'il en a eu marre, il a dit.
[01:10:06] Speaker C: Bon, on va remettre les choses au clair.
[01:10:10] Speaker D: Terminé ! Je vous écrase ! On a quelque chose à dire encore sur Redchapel ? On regarde ce petit clip ?
[01:10:17] Speaker C: On revient juste après ?
[01:10:19] Speaker D: Allez c'est parti, Whitechapel a un choix de Aaron.
[01:10:28] Speaker B: !
Oh, putain !
[01:13:26] Speaker D: This world... Is...
[01:14:37] Speaker B: ENSEMBLE !
You're the worst of freaks !
[01:17:08] Speaker E: Bah dis donc, elle est longue cette fin !
[01:17:11] Speaker D: Sleep Theory ! Attention, aucun rapport entre cette longue fin et le slip.
[01:17:16] Speaker E: D'accord, oui, non.
[01:17:16] Speaker D: Non, c'est juste le nom du groupe, Sleep Theory, avec donc ce morceau qui s'appelle 3, je veux juste dire ça comme ça. Et c'est un groupe que je voulais vous faire découvrir, peut-être que vous ne connaissiez pas.
Et voilà, c'était une bonne découverte pour certains, peut-être pas pour tout le monde. Mais voilà, moi j'ai envie de passer, donc je vous dis merde ! On est avec nos invités ce soir, les 1056. Je veux que ça crie ! Encore une fois, merci d'être là. On a parlé un petit peu de l'actu, de la préparation de tournée, je vais rentrer un petit peu plus dans les détails de votre vie. On va parler de l'enfance.
Je ne connais pas votre histoire d'ambiance. Si vous avez des trucs que vous ne voulez pas dire, évidemment vous avez le droit de ne pas le dire, ça va de soi. Mais ça intéresse beaucoup de gens parce que comme on le dit, il y a des gens qui nous regardent et qui souffrent et qui sont très heureux d'entendre les expériences des autres. Et il y en a d'autres qui sont très heureux d'entendre que les gens sont très heureux aussi. Donc vous direz ce que vous voulez.
[01:18:13] Speaker E: Je crois qu'il y a aussi des gens qui sont très heureux et qui sont très heureux d'entendre que des gens vont mal. Du coup c'est vraiment des connards.
[01:18:22] Speaker C: Ça c'est français comme pantalon !
[01:18:25] Speaker D: Bonjour, bonjour le cinéma français ! C'est pas faux.
[01:18:33] Speaker E: Sense si vous nous regardez.
[01:18:37] Speaker D: Ça m'a tué. À quel moment, je vous laisse répondre l'un après l'autre, dans l'ordre que vous souhaitez.
À quel moment vous avez rencontré les musiques alternatives, quelles qu'elles soient d'ailleurs, plus puissantes, et c'était avec quoi, et ça vous a procuré quoi comme émotions ? C'est beaucoup de questions.
[01:18:54] Speaker C: Moi je peux commencer ?
[01:18:56] Speaker A: Oui vas-y.
[01:18:57] Speaker C: J'ai même choisi un clip pour répondre à cette question, mais je ne sais pas dans quel ordre c'était, mais je découvre Sonne par Rammstein. En fait, ma grand-mère, elle était allemande, donc elle avait la télé allemande chez elle. Donc tout ce qui est Rammstein et tout, c'est arrivé chez ma grand-mère avant d'arriver en Angleterre. Donc j'ai découvert ça.
[01:19:19] Speaker D: C'est quand même une sacrée histoire, parce que t'as vu ça à la télé avec ta grand-mère, elle était là ou pas ?
[01:19:23] Speaker C: C'est ça, ouais. C'est ça, c'est ça.
[01:19:26] Speaker D: Ils sont forts ces Allemands.
[01:19:28] Speaker C: Après, mon daron, il était très Motörhead, Black Sabbath, tout ça.
[01:19:34] Speaker D: Oui, donc il y avait déjà dans la famille, il y avait déjà globalement quand même du gros son.
[01:19:38] Speaker C: Oui, mais après, je pense pas que j'étais client à cet âge-là. Mais pour moi, le moment clé, c'était le morceau Kim par Eminem.
[01:19:46] Speaker D: OK.
[01:19:47] Speaker C: C'est un morceau, c'est plus un storytelling qu'un morceau, mais c'est extrêmement violent.
vraiment ça me met mal à l'aise de ouf et c'est là où je découvre que la musique violente plaisait énormément.
[01:20:00] Speaker D: Parce que c'est là que tu as ressenti le truc le plus fort avec de l'art musical.
[01:20:04] Speaker C: C'est ça en gros, Eminem et toute sa femme voilà, on fait pas ça, c'est pas cool.
[01:20:09] Speaker E: Et d'ailleurs c'est pas vraiment lui, c'est le personnage.
[01:20:14] Speaker C: C'est ça et j'ai trouvé, je sais pas, j'ai trouvé Ça m'apaisait d'entendre les choses violentes, quoi. C'est bizarre, dit comme ça, mais... Non, c'est une logique.
[01:20:24] Speaker D: Généralement, tout le monde dit qu'ils écoutent du métal parce qu'en fait, dans leur tête ou dans leurs envies, il y a un peu de vénère.
[01:20:31] Speaker C: C'est ça.
[01:20:31] Speaker D: Du coup, ça permet d'apaiser un peu l'ensemble.
[01:20:33] Speaker C: Ouais, du coup, pour moi, je pense que c'était ce morceau-là qui avait ce déclic, comme on le voit.
[01:20:40] Speaker D: Dans quelle année, ça ?
[01:20:41] Speaker C: Je sais pas, 81 ?
[01:20:42] Speaker D: Non, 80... T'étais très jeune, donc.
[01:20:49] Speaker C: Non en 2001 je crois, ou 2000, je sais plus.
[01:20:51] Speaker D: Ça fait dix ans que je dis ça.
[01:20:53] Speaker C: Ouais pardon.
[01:20:53] Speaker D: Je sais plus mais je crois que c'est plus 2001 ouais.
[01:20:55] Speaker C: Ouais j'ai lavé en cassette, voilà.
Ah ouais ?
[01:20:59] Speaker A: Ouais.
[01:20:59] Speaker D: En 2001 il y avait encore des cassettes.
[01:21:00] Speaker E: Bah oui.
[01:21:00] Speaker D: Ou en Allemagne peut-être.
[01:21:03] Speaker C: Ouais c'est ça.
[01:21:03] Speaker E: Bah non, moi aussi j'avais des cassettes. Parce que le Discman c'était, un c'était super cher et deux ça sautait, ça sautait là.
T'sais quand t'avais des lecteurs de trucs et en fait tu pouvais pas bouger parce que dès que tu bougeais la chanson, il fallait ceux qui étaient super chers ou qui pouvaient...
[01:21:19] Speaker D: Faisait des remix.
[01:21:19] Speaker E: Qui avaient de l'avance.
[01:21:20] Speaker D: Pas des mauvais mais... Non mais c'est...
Ouais. C'est pas grave, c'est pas grave. Donc ouais, c'est avec cette chanson-là, ça t'a apaisé globalement.
[01:21:29] Speaker C: C'est ça. Ouais, entre ça et Rammstein je pense...
[01:21:32] Speaker D: Ça fait un beau mélange.
Ok, ok, c'est un début quand même plutôt... C'est différent des histoires qu'on a d'habitude donc c'est intéressant.
[01:21:40] Speaker C: Ouais, c'est bizarre parce que mon frère il m'a amené un CD, genre un CD burn comme ça quoi, avec plein de trucs, il y avait Korn dessus et j'ai pas du tout aimé.
[01:21:50] Speaker D: Tu t'imaginais pas assez violent ? Ouais, je pense.
[01:21:54] Speaker E: Maintenant, t'aimes bien Korn ou pas ? Ou toujours pas ?
[01:21:56] Speaker C: Si, j'apprécie.
[01:21:58] Speaker D: Oui, oui.
[01:21:59] Speaker C: Mais j'avais aussi l'album de Slipknot avec Sik dessus et ça, j'ai vraiment kiffé. Mais je pense que ça, c'était encore après Eminem. Et Eminem, ça reste l'artiste numéro un pour moi, pour toujours.
[01:22:11] Speaker E: Ah ouais ? Pourtant, tu fais pas trop du Eminem.
[01:22:16] Speaker C: Non, mais j'aime bien son histoire.
[01:22:19] Speaker D: Ok, il y a ça aussi, son background.
[01:22:21] Speaker C: Ouais, j'ai grandi avec lui, c'est comme un pote.
[01:22:23] Speaker A: Et il y a des aspects aussi dans ce que tu peux faire maintenant de storytelling qu'il aime bien faire lui aussi de temps en temps. Dans la manière d'écrire certains trucs, je trouve que ça se ressent quand même que tu es un fan d'Eminem.
[01:22:36] Speaker C: Oui, c'est très personnel.
[01:22:40] Speaker A: Et pour toi ? Moi c'est plus l'aspect musicalité, il n'y a rien de très intéressant en gros. A part que oui, le premier rapport que j'ai avec des trucs plus rock, plus métal, c'était mon grand frère qui écoutait du Korn et ça me terrifiait. Pour le coup, j'étais vraiment, mais qu'est-ce qui se passe dans la chambre de mon frère ? Avec mon autre frère, on appelait ça le Rakakinapu.
C'est pas mal, c'est un personnage chanteur. Du coup, ça nous terrifie. Après, du coup, moi, j'ai plutôt découvert avec Metallica, je crois que c'est les premiers, et c'était par le biais de Guitar Hero. Donc, c'est vraiment une autre histoire.
Qu'est-ce que c'est qu'ils font avec leur guitare ? J'ai envie de faire pareil. Et après, voilà, j'ai... Donc, c'est plus.
[01:23:26] Speaker D: Le jeu vidéo qui t'a ouvert un peu l'oreille à ce genre de son ?
[01:23:30] Speaker A: Oui, oui, non, complètement.
[01:23:32] Speaker E: Tu jouais déjà de la guitare ?
[01:23:33] Speaker A: Non, c'est Guitar Hero qui a fait que je me suis mis à faire de la guitare.
[01:23:37] Speaker E: Et alors, c'était aussi facile ou pas ?
[01:23:39] Speaker A: C'était plus cool, mais plus difficile.
[01:23:42] Speaker C: Il est extrêmement fort en Guitar Hero, je pense. Je pense que j'ai jamais vu, mais en Beatstar, t'es un boss.
[01:23:48] Speaker A: Beatstar, ouais. Ça fait longtemps que j'ai pas vu, mais j'avais un petit niveau.
[01:23:51] Speaker C: Un Beatstar, il n'y a rien à voir avec des beats, c'est juste un...
[01:23:56] Speaker E: Le rythme, quoi. Il y a un rythme.
[01:24:01] Speaker A: Non mais du coup, les premiers trucs, Metallica et toute la vague Néo, ça c'est tout ce que j'ai découvert en même temps, genre tout d'un coup. Et après, je suis très vite parti.
[01:24:09] Speaker D: Vers... Excuse-moi, t'avais quel âge quand t'as... 12 ans.
[01:24:11] Speaker A: Ah oui, bon c'est très tôt. Ouais. Et je suis parti direct vers les BMTH et toute la vague Deathcore et Core et tout ce qui a suivi ça.
[01:24:20] Speaker D: Ah ouais, y'a eu une brèche ?
[01:24:22] Speaker A: Bah en tout ça, ça s'est fait très très vite. En fait, Guitar Hero m'a fait rentrer dans le métal et après j'ai... Je crois que c'est un...
Mon frère, pas celui qui écoutait Korn, un autre, qui du coup m'a montré BMTH pour la première fois, et après, enfin je l'ai détesté, dans un premier temps, mais après j'y suis retourné. C'était Pray for Plays. Et j'avais trouvé ça immonde, mais je sais pas pourquoi, j'y suis retourné en me disant qu'est-ce qu'il se passe là ?
[01:24:50] Speaker C: C'est vrai que j'ai très vite adopté.
[01:24:54] Speaker A: La coupe aussi, il y a peut-être un côté... C'est un peu honteux mais c'est comme ça.
[01:24:59] Speaker D: Je ne suis personne pour parler, je.
[01:25:01] Speaker C: Suis passé par tous les étapes. J'avais une mèche avant, c'était parfait.
[01:25:05] Speaker D: J'ai eu la mèche, j'ai eu les dreads, j'ai eu plein de choses qu'il fallait pas. Il y a eu cette envie vous aussi d'un moment ressembler un petit peu.
[01:25:11] Speaker A: À vos héros...
Ouais je sais pas, très très vite je me suis dit bah c'est ça que je vais faire quoi. Et j'ai...
[01:25:18] Speaker D: Depuis ça... Capillairement et musicalement.
[01:25:22] Speaker A: Et depuis voilà. Depuis je veux faire du métal quoi, ça a toujours été...
[01:25:26] Speaker C: Il y avait un truc de style je trouve.
[01:25:28] Speaker A: J'en fais.
[01:25:29] Speaker C: Il y avait un truc avec le style, je sais pas, de voir des gars qui s'habillent en skinny et tout alors que nous à l'époque pareil.
on s'identifie avec, alors que les mecs vestes à patch tout ça, bah c'était pas trop notre délire quoi.
[01:25:42] Speaker D: Oui, dans le genre, on se rassemble tous, où il y a l'étiquette métal effectivement, il y a des styles différents.
[01:25:46] Speaker C: C'est ça, à 15 ans tu te dis, bah non j'ai pas de barbe, forcément. Il y avait toujours un mec à l'école qui avait une barbe, mais bon.
Bah c'était pas moi.
[01:25:58] Speaker E: Il y avait beaucoup redoublés.
[01:26:03] Speaker D: C'est très intéressant comme analyse de souvenirs. Celui qui a la barbe, je lui chie à la gueule parce que j'étais dégoûté de ne pas avoir la mienne. C'était bien marrant.
[01:26:14] Speaker E: J'ai une petite question parce que c'est assez rare qu'on ait des invités qui sont anglo-saxons. Et c'est vrai que souvent nos invités sont plutôt français. Et c'est vrai que dans la musique, avant les paroles, c'est la musique qui les touche souvent parce que souvent on découvre pas forcément un âge où on peut comprendre les textes en anglais ou des choses comme ça. Et je me demandais si pour toi, toi qui comprenais les textes dès que tu les as écoutés, est-ce que tu penses que les textes t'ont aidé aussi à rentrer dedans ou c'était quand même la musique qui t'a le plus... Oui.
[01:26:46] Speaker C: À fond, à fond. Notamment Immure.
Parce que Francky, j'aime bien aussi la façon dont il écrit. Il écrit sur ses vécus, sur des choses vraiment personnelles. Il ne va pas parler de dragons et des machins de métal comme ça. Il parle vraiment de ses vécus, de ses ruptures et des trucs comme ça.
[01:27:10] Speaker E: C'est un des premiers d'ailleurs à écrire des textes aussi cru, aussi franc sur sa vie.
[01:27:16] Speaker C: C'est ça.
[01:27:17] Speaker E: Souvent on oublie que c'est... Ouais, j'ai.
[01:27:19] Speaker C: Kiffé de ouf en fait, ça. Mais aussi la musique, dès qu'il y avait du...
[01:27:28] Speaker A: Alors moi, pour le coup, les lyriques, ça commence seulement là, limite depuis seulement un an à m'y intéresser un petit peu, donc pour le coup, c'est pas du tout le même rapport.
[01:27:36] Speaker E: C'est drôle qu'on n'a pas du tout le même rapport quand c'est pas notre...
[01:27:40] Speaker C: Oui, des fois c'est juste une ambiance. J'aime bien les morceaux qui m'aident mal à l'aise vraiment. Mais il se peut aussi qu'on aime bien un morceau et après on lit les paroles.
[01:27:53] Speaker D: On va se limiter à la musique, on va pas trop se concentrer sur parler.
[01:27:56] Speaker E: Papa, papa, j'ai pas vu les paroles !
[01:27:59] Speaker D: Le fait maintenant d'avoir le français un petit peu dans ta vie, ça change ta façon d'écrire ou ça a changé ta façon aussi de...
[01:28:07] Speaker C: Le fait de parler français ?
[01:28:08] Speaker D: Ouais, d'avoir lu des textes français... Et.
[01:28:11] Speaker C: Pas des textes français...
[01:28:13] Speaker D: Alors ma question tombe à l'eau !
[01:28:16] Speaker C: Non, peut-être que c'est un peu... Je pense que j'ai perdu un peu de vocabulaire parce que je réfléchis maintenant en français. Je parle français tous les jours, ma femme elle est française, mes potes sont français. Oui, peut-être ça a changé un peu.
[01:28:31] Speaker A: Tu réfléchis en français ? Oui.
[01:28:35] Speaker D: C'est encore plus compliqué qu'avant.
[01:28:43] Speaker C: Oui, quand j'écris, des fois, j'ai des mots français, k-pop, je fais, bah non, c'est pas ça.
[01:28:49] Speaker D: Si jamais dans les sonorités, parce qu'on dit toujours que l'écrire en anglais, c'est vrai que ça permet d'avoir des sons qui sont plus intéressants qu'en français où c'est plus complexe. Et souvent, nous, on veut un texte très bien écrit avec de la poésie, des métaphores, des machins un peu...
[01:29:01] Speaker C: En français ? Oui. Oui, bah j'ai jamais été trop comme ça, quoi. Avant...
Peut-être dans BTM ou même mon groupe avant, j'ai cherché toujours le mot un peu plus compliqué parce que c'était trop évident. Dans le Death, dans tout ce qui est Job for a Cowboy et tout ça, c'était... Je sais pas quoi... Like Darley a Murder, tout ça. C'était très... Tu sais, avec des mots... Qu'on n'a pas l'habitude d'entendre. C'est ça. Donc j'ai essayé de faire pareil. Je tape un mot simple dans Theosaurus.
[01:29:33] Speaker D: Synonyme.
[01:29:34] Speaker F: Ouais, c'est ça.
[01:29:36] Speaker C: Après je me suis ébarné qu'en fait, moi j'aime bien juste parler de comment je me sens. Comme je parle habituellement, avec beaucoup de fuck partout, parce que c'est comme ça que je parle.
[01:29:47] Speaker D: Quand on est énervé généralement. Globalement. Ok, et alors quand vous avez, après avoir rencontré ça, vous avez fait aussi rencontrer des gens à l'école, vous étiez celui qui avait des amis parce que vous écoutiez du rock un peu plus alternatif ou ? ou vous étiez plutôt celui qui n'avait pas d'amis parce que vous écoutiez cette musique et tout le monde faisait le ringard ou putain il écoute des trucs de gens bizarres ?
[01:30:08] Speaker A: Ah ouais ! Ah pour le coup ma génération à moi plus que la tienne je pense.
[01:30:13] Speaker C: Ouais.
[01:30:13] Speaker A: Ouais il n'y avait personne qui écoutait ça. Ouais j'avais deux potes quoi max. Enfin j'avais plein de potes mais enfin non d'ailleurs pas du tout.
J'en ai fait plus tard. Mais du coup non quand j'ai découvert ça c'est vrai que je partageais genre mon affection pour cette musique avec peut-être une personne maximum quoi. Peut-être même que c'était mon frère donc du coup au collège pas ouf quoi.
[01:30:32] Speaker C: Et pour moi, Limp Bizkit, Korn, Slipknot, tout ça c'était à la mood à un moment. Donc ouais j'écoutais avec mes potes mais après c'est...
Quand la mode est passée, bah moi j'étais, mais les gars en fait... Ah.
[01:30:47] Speaker D: Ouais ils sont partis avec la mode.
[01:30:49] Speaker C: Mais on aime ça non ?
[01:30:50] Speaker D: Ah merde... Ah j'ai aussi eu des potes avant et après ils sont partis.
[01:30:56] Speaker C: Ouais peut-être ouais. Et après je me suis fait des potes beaucoup plus vieux que moi.
[01:31:00] Speaker D: Ça arrive souvent, on nous dit souvent ça.
[01:31:03] Speaker C: Ouais, on a tous découvert, pas tous, ce qu'il y a mis en Whitechapel ensemble.
[01:31:09] Speaker D: C'est eux qui t'amenaient un petit peu de nouveautés, ou toi t'étais vraiment fatigué dans les magazines ?
[01:31:15] Speaker C: J'étais sur des blogspots. C'est ça non, blogspot ?
[01:31:19] Speaker E: Je sais pas, ça existait.
[01:31:20] Speaker C: Ouais, sur des tumblers, j'en sais rien. Ouais, j'étais à fond.
[01:31:23] Speaker D: Ça c'est déjà plus récent ça, parce que quand je parle de récent, je parle des années 2000. Ouais, mais bloque-toi, ça existait, ouais.
[01:31:29] Speaker C: Ouais, j'étais à fond là-dessus.
[01:31:31] Speaker D: Putain, parce que l'internet c'est arrivé quand même, quoi ?
[01:31:33] Speaker C: J'étais sur LimeWire.
[01:31:35] Speaker E: Ah, pour télécharger ?
[01:31:36] Speaker C: Ah, télécharger un album de Suffocate, mais en fait c'est un porno. Donc t'es quand même content.
[01:31:42] Speaker D: Bien sûr que oui, je pouvais être bonne ou mauvaise.
[01:31:44] Speaker C: Y'a du chef dedans, merde.
[01:31:47] Speaker D: C'est pas ça que je voulais, mais je vais quand même regarder. Parce qu'il faut que je m'éduque un peu.
[01:31:51] Speaker C: J'ai mis 5 jours à télécharger.
[01:31:53] Speaker E: Pour entabiliser le téléchargement. Bah je vais quand même le garder au cas où. Maintenant que j'ai niqué tout mon forfait pour le télécharger.
[01:32:04] Speaker D: C'est vrai qu'avant en plus il fallait payer.
[01:32:05] Speaker E: C'était pas gratuit internet.
[01:32:08] Speaker C: Non.
[01:32:09] Speaker D: Mais je repense à ce que tu disais, du coup t'avais quand même tes potes à l'école et tu parlais pas de musique ? Excuse-moi Lucas, j'essaye de comprendre.
[01:32:17] Speaker A: Après j'ai jamais écouté que ça.
[01:32:18] Speaker D: Ah d'accord.
[01:32:19] Speaker A: Donc ça n'a pas été un problème, j'ai toujours écouté.
[01:32:21] Speaker E: Il y a toujours un petit Banga Boys à côté ou des trucs comme ça ?
[01:32:23] Speaker A: Je n'ai pas la référence.
[01:32:24] Speaker D: Je n'ai pas la référence. C'est un très bon morceau.
[01:32:31] Speaker C: Je pense que le premier CD que j'ai acheté c'était...
[01:32:35] Speaker A: C'était ma chanson préférée quand j'étais tout petit.
[01:32:37] Speaker D: Bah voilà, ça c'est un groupe, ça c'est l'équipe.
[01:32:45] Speaker C: C'est là-dessus, ça ça fait une bonne headline. C'est une 56 fondée sur Blue WDB. Ah j'ai rincé ces CD putain.
[01:32:50] Speaker D: Ouais mais ça quand on est gamin en plus on a trop... Quand on a une chanson en tête c'est mort.
[01:32:56] Speaker E: Vivement la cover, je suis vraiment impatient de...
[01:32:59] Speaker D: Alors là, la série que tu fais, les gens seront surpris. Mais why not, ça peut toujours être de toute façon. Et tu écoutais plein de choses différentes ?
[01:33:08] Speaker A: Pour le coup, j'ai toujours écouté énormément de rap français. Et là-dessus, j'étais moins perdu.
[01:33:12] Speaker D: Là, il y avait du monde. T'habites en ville ou à la campagne ?
[01:33:16] Speaker A: Ville, mais le Havre, donc petite ville.
[01:33:18] Speaker D: Ah oui, c'est vrai, tu disais que c'était du Havre.
Ça fait quand même une ville, je veux dire.
[01:33:23] Speaker A: Mais du coup oui, c'est juste... Ça c'était plus chez moi avec mon frère et j'avais un pote au collège peut-être qui écoutait ça et après sinon...
[01:33:31] Speaker D: C'était le truc que t'écoutais à la maison ? L'époque tu leur disais pas trop ? Je vais pas leur raconter ça parce.
[01:33:37] Speaker A: Que... Ah si si, bah ça se voyait de toute façon que j'écoutais pas la même chose que... Je voulais absolument avoir une mèche et des slims. Donc ça se voyait que j'écoutais pas exactement la même chose.
[01:33:45] Speaker E: Et les tatouages, ils sont d'époque ?
[01:33:47] Speaker A: Ils sont d'époque, à 12 ans j'ai...
[01:33:48] Speaker D: À 12 ans avec du slim !
[01:33:50] Speaker C: Ah oui, moi je me suis tatoué direct, partout. Ah ouais ? Ouais...
[01:33:58] Speaker D: Ouais mais parce que tu viens d'une culture où les gens acceptent ça, je n'ai en France un peu plus. Même si beaucoup de gens sont tatoués, à 14 ou 16 ans tu vas chez le tatoueur, il y a tout le monde qui va te dire « aïe aïe aïe ». Hein, tes potes ils m'ont fait la bite là que j'ai dans le dos.
Ça arrive quand t'es saoul. Il y a toujours des petits moments de dérapage comme ça. T'as commencé à quel âge les tatouages ? 18.
[01:34:21] Speaker A: Dès que c'était possible, voilà.
[01:34:23] Speaker D: C'est bon, j'ai plus besoin d'autorisation.
[01:34:25] Speaker E: Dès que c'était possible légalement.
[01:34:27] Speaker A: Exactement.
[01:34:27] Speaker E: Contrairement à certains.
[01:34:29] Speaker D: Vous entendiez bien avec vos parents, c'est une question très rapide.
[01:34:30] Speaker A: Ah oui, toujours soutenus. Ah c'est cool.
[01:34:34] Speaker D: Ah c'est très bien.
[01:34:35] Speaker A: Ils sont tous les deux musiciens pour le coup.
Donc les premiers concerts que j'ai fait c'était aller voir mon père faire de la batterie. C'est vrai qu'on m'a jamais dit non, musique c'est non. Ça a été à ce niveau-là.
[01:34:48] Speaker E: Et du coup, Guitar Hero et t'as démarré la guitare combien de temps, enfin vers quel âge ?
[01:34:54] Speaker A: À 12 ans.
[01:34:54] Speaker E: Ah ouais, direct.
[01:34:55] Speaker A: Franchement, tout s'est passé à 12 ans. Tout s'est envolé direct.
[01:34:57] Speaker D: Bien rempli l'année. 12, 13, wow.
[01:35:03] Speaker A: C'est bien ça. Et depuis, je ne fais que m'enfoncer dans ça.
[01:35:09] Speaker D: C'est quand même cool quand t'as des parents qui sont très ouverts, qui écoutent beaucoup de musique généralement, ou qui en font.
On n'a pas eu beaucoup d'invités qui avaient des parents qui étaient musiciens, on en a eu quelques-uns, mais c'est vrai que ça facilite un peu les choses. Oui, complètement.
[01:35:24] Speaker E: Surtout quand il est batteur, parce qu'il est habitué à ce qu'il y ait du bruit.
[01:35:29] Speaker A: Oui, complètement.
[01:35:31] Speaker E: Et toi Aaron, t'as commencé à chanter quand du coup ?
[01:35:33] Speaker C: Dans ma chambre. J'avais 16 ans.
[01:35:36] Speaker A: Ils ont dû avoir si peur.
[01:35:37] Speaker D: Ouais.
[01:35:39] Speaker E: T'as commencé direct par du scream ?
[01:35:42] Speaker C: Ouais, direct par le scream, ouais. Je pense que c'était sur Job for a Cowboy et Whitechapel aussi, et Mur. Je faisais des covers, quoi. Enfin, y'avait pas de caméra, tout ça, j'en battais les couilles, mais... Ouais, j'ai chanté ça dans ma chambre, et ma mère, elle est montée, mais... Mais tu comprends pas...
Putain, c'est la.
[01:36:05] Speaker D: Crise d'adolescence, elle est chiante ! Mais non, moi, je suis en train de m'entraîner ! Moi, je suis toujours dedans ! C'est vrai que les parents ne le voient pas forcément.
Ils imaginent un petit peu le confort aussi de vie. Ils se disent, putain, qu'est-ce qu'il fait là-haut ? Enfin, là-haut, j'imaginais la chambre à eau, mais... Peut-être qu'elle est au même étage. Qu'est-ce qu'il est en train de foutre au lieu de faire ses putains de devoirs ? Mais toi, il y avait déjà cette vision d'envie de dire, c'est sûr, je veux être chanteur, il n'y a pas moyen que ce soit autre chose.
[01:36:34] Speaker C: Je pense que j'ai utilisé pas beaucoup de neurones à cette époque-là. Enfin, j'ai kiffé ça, donc j'ai le fait.
[01:36:43] Speaker E: Tu t'es pas posé la question, quoi.
[01:36:44] Speaker C: Non, on se pose pas la question. Ouais, c'est ça.
[01:36:46] Speaker D: Ah ouais, c'était comme ça. J'imagine toujours les gens qui disent « Ah ouais, j'ai envie de faire ça avec le rêve quand on est gamin ».
[01:36:54] Speaker A: Moi, pour le coup, il y avait ce truc-là à 100%.
[01:36:55] Speaker D: C'est pas nul, c'est juste que ça fait rêver un peu, quoi.
[01:37:02] Speaker E: Et du coup t'as commencé à chanter et depuis t'as pas arrêté ?
[01:37:07] Speaker C: Non jamais.
[01:37:08] Speaker E: Tu es rentré dans un groupe et puis ainsi de suite ?
[01:37:10] Speaker C: Ouais c'est ça en fait, je faisais du skate avec un pote à moi, il m'a dit un jour, il me dit ouais j'ai un groupe et tout, on cherche un chanteur et je fais, moi je sais faire, il me fait bah non trop pas. Du coup j'ai allé répéter avec eux une fois, j'ai saigné de la gorge.
J'avais pas la technique quoi. J'ai tout donné, j'étais à fond. Je disais rien en plus. Et puis j'ai fini par entrer dans le groupe. Et avec ce groupe là, on a tourné avec BTM en Angleterre. Et quand Eddy il est parti, Je reçois un message de Victor qui a dit, viens en France.
[01:37:49] Speaker E: J'ai quitté mon travail, je suis parti.
[01:37:50] Speaker C: Du jour au lendemain.
[01:37:50] Speaker E: Donc Eddy qui était le chanteur de Bittering the Martyr avant toi.
[01:37:54] Speaker C: C'est ça.
[01:37:55] Speaker E: Je précise juste pour les gens qui connaîtraient pas.
[01:37:57] Speaker C: Ouais, c'est ça, c'est ça. Donc non, je ne suis pas le premier chanteur de BTM. Il y avait un gars qui s'appelait Eddy, super, un tatoueur super. En fait, nous, on a fait la première partie de BTM en Angleterre. Donc on est devenus potes comme ça parce que Victor est l'ami du Diesel.
Alors que c'était pas du déjà-fait. Ils ont explosé le van. Donc ils ont dormi dans un pub là où mon pote est bossé et moi j'ai buvé énormément dedans et on est devenu pote comme ça.
[01:38:31] Speaker D: Les histoires de la vie.
Bon ok ok, on va passer à un petit clip.
[01:38:37] Speaker E: C'est ça la van life.
[01:38:40] Speaker D: Bon là tu... Quoi ? Merci Trinity pour le raid, c'est adorable ! Et tu passes quand tu veux en fait, je te l'ai envoyé le message mille fois, mais il y a une bouteille pour toi, avec modération évidemment, l'alcool vous le savez c'est dangereux, mais il y a une petite bouteille de champagne qui t'attend depuis un petit moment, donc il faut que tu viennes la boire. Puis on t'aime fort et merci de faire des raids et merci à toutes les personnes d'être là. Si vous aimez le métal et les musiques un peu plus pêchues, n'hésitez pas à liker la page. et aller sur Youtube aussi ! Pour rejoindre la page Youtube et avoir tous les anciens épisodes. On va passer « Suicide Silence » avec « Wake Up ». C'est le genre de groupe qui réveille bien les gens.
[01:39:24] Speaker E: Vous aimez ce genre de musique vous ?
[01:39:26] Speaker C: Encore une fois, désolé, c'est moi qui ai choisi les clips.
[01:39:32] Speaker A: C'est un des premiers trucs que j'ai découvert aussi, celui-là je l'ai saigné ce clip.
[01:39:36] Speaker C: Pour moi Mitch Locker c'était genre un dieu, c'est devenu un dieu quoi. Sa présence sur scène, sa présence. Stage presence quoi, sur scène. Si grand avec ses bras comme ça, tatué.
[01:39:48] Speaker E: C'est lui qui a un peu lancé cette pose sur scène et que tout le monde a fait derrière quoi.
[01:39:54] Speaker C: Pour moi c'était un dieu, je me suis dit putain mais je veux être comme lui, genre ses tatouages, comment il se comportait sur scène, il a un stream de ouf.
Ouais je fais un focus sur lui quoi, vraiment comme un role model quoi.
[01:40:10] Speaker D: C'est cool. Forcément, on en a tous un ou un autre, je suppose.
[01:40:16] Speaker C: Par la force des choses, on a tourné ensemble, on est devenus très potes.
Je lui ai coupé les cheveux, donc il m'a offert un bunk dans son bus. J'ai passé toute une tournée dans le bus avec lui, on est devenus très proches.
Voilà, wake up quoi !
[01:40:35] Speaker D: On va regarder ce clip tout de suite. Moi je pense ne l'avoir jamais vu.
[01:40:38] Speaker E: Moi j'ai déjà vu.
[01:40:39] Speaker D: Bon bah let's go, c'est parti, Suicide Silence !
[01:40:41] Speaker B: Wake up, wake up !
I can't wake up It's the start of a new generation I can't wake up It's the start of a new generation Do I still exist? I can't see my face C'est quoi ce bordel ?
Oh putain, c'est trop bien !
WAKE UP, WORLD !
[01:44:43] Speaker D: C'est les barrières C'est la première.
[01:46:18] Speaker B: Fois.
[01:46:21] Speaker D: Que j'envoie un message, c'est la première.
[01:46:27] Speaker B: Fois que j'envoie un message.
[01:48:04] Speaker D: Skol à l'instant dans Bang Bang le meilleur du métal et de l'alternative rock au sens large du terme puisque ce groupe là on l'aime beaucoup ils sont très bons même s'il s'est devenu plus calme ça reste quand même très très bon qualitatif avec ce tout nouveau morceau qui s'appelle Fantasy qui est sorti cette semaine.
[01:48:18] Speaker E: C'est vrai que c'est passé d'un groupe un peu plus hardcore à un groupe un peu plus grunge pop quoi.
[01:48:23] Speaker D: Même style c'est sûr mais bon après ils ont le droit de choisir leur chose. Ça ce genre de musique ça vous emmerde ? Je sais pas qui c'est Skol. S-C-O-W-L.
[01:48:31] Speaker A: Je connaissais pas mais pour le coup les délires grunge j'aime beaucoup. C'est... Oh oui... Bah avant on disait.
[01:48:36] Speaker D: De l'argent mais ça c'est trop souvent ça.
[01:48:38] Speaker E: Avant ça criait, elle criait. Non j'aime.
[01:48:40] Speaker C: Ouais bah l'argent il faut en faire quoi.
[01:48:45] Speaker D: Tu penses que ça, ça marche mieux qu'un groupe qui envoie du pâté ? Parce qu'il y a quand même une... Les gens sont consommateurs quand même de groupes qui sont puissants.
[01:48:53] Speaker A: Franchement, en ce moment, les choses très violentes marchent quand même bon dos, quoi. Tu penses à Nocluz, Blornachor, c'est les deux qui me viennent. Ils sont très gros aujourd'hui et pour le coup, il n'y a pas de.
[01:49:02] Speaker E: Compromis dans leur musique. 1056, je ne sais pas si tu connais.
[01:49:04] Speaker A: Pareil, tout aussi gros.
[01:49:05] Speaker E: Ça ne crie pas normal.
[01:49:07] Speaker C: On est blindés de fou, mais c'est sympa.
[01:49:10] Speaker E: Je vois bien, on vous a vu arriver en bentlay, une bentlay chacun.
[01:49:15] Speaker D: Une bâtelette tatouée, au minimum.
À ce moment de l'émission, on fait toujours appel aux personnes qui sont abonnées à notre Patreon. Ils ont une petite battle en la semaine.
Ils doivent proposer des clips. Et puis à un moment, il y en a un qui gagne forcément. Il nous laisse un petit message. Et comme on a des grands moyens, eh bien on le fait écouter au téléphone. Voilà.
Alors juste, je lis. Je suis désolé Boulinosaur, c'est Boulinosaur qui a gagné. Il y a eu trois participants. Juste, je suis désolé, mais je vais lire ton petit message perso que j'imagine que tu ne veux pas que je lise. Et c'est pour ça que je vais le lire.
Juste avant que ça envoie, il me dit « Coucou mon chaton, je suis dans le train maxi blindaxe avec des chiards à côté de moi. » Bon voilà, un petit peu délicatesse pensant aux enfants. « Je ne pourrais pas te faire le message audio pour le clip, mais ma consigne demande à Ben de m'imiter pour défendre mon groupe. » Bon, il a laissé un message vocal, donc je te lance pas dans… Non, oui.
[01:50:10] Speaker E: Sauf que je connais pas le groupe alors.
[01:50:12] Speaker D: Parce que peut-être qu'ils pensaient qu'on travaillait vraiment à écouter les morceaux avant, non ?
[01:50:16] Speaker E: Moi je suis au courant de rien.
[01:50:17] Speaker D: Moi je ne veux pas trier les morceaux qu'on nous propose. Si on nous demande des morceaux, autant les passer. Sinon ça sert à rien. Sinon je vais à OUI FM. Oh là, ça balance pas mal à Paris ! Attention, c'est parti. Si j'ai pu correcter à sa charge.
Ah oui, Pierre, j'ai quand même le temps de te faire un message. Bonsoir, c'est Boulinoza, comment vous allez ? J'ai bien su remplir ma petite condition pour faire ce petit message audio, puisque.
[01:50:48] Speaker E: Je suis sur le Patreon.
[01:50:49] Speaker D: N'oubliez pas de vous abonner, bande de salauds. J'ai choisi False Aids.
Pourquoi ? Parce que c'est un groupe que j'adore.
[01:50:57] Speaker E: Qui me fait énormément penser à son.
[01:51:00] Speaker D: Temps, à un groupe qui s'appelait Three Colors Red, Falsetto, ils viennent pas du même coin, ils viennent de Londres, c'est un excellent groupe, un trio fantastique, j'aime beaucoup la façon dont le mec tape sur sa batterie, il la défonce la caisse claire et il en met plein.
[01:51:14] Speaker E: Sa gueule, voilà, que dire dessus, j'avais.
[01:51:18] Speaker D: Énormément aimé leurs deux précédents albums, j'espère que le prochain sera vraiment vraiment très très bon, en tout cas l'EP qui vient de sortir est excellent, donc je.
[01:51:25] Speaker E: Vous laisse en compagnie des petits chouchous.
[01:51:27] Speaker D: Et puis écoutez-moi ce titre de Falsets, voilà, et je vous embrasse, et n'oubliez pas, appelez-moi Dieu, et j'ai beaucoup hâte d'être ici avec ceci, voilà, je les aime très fort, donc dites-leur s'il vous.
[01:51:38] Speaker E: Plaît de ma part.
[01:51:39] Speaker D: C'était Boulinosaure !
[01:51:42] Speaker E: Eh bien merci Bouillozor.
[01:51:44] Speaker A: Merci Bouillozor.
[01:51:45] Speaker D: Une éternelle imitation de François Mitterrand. Il faut vraiment connaître la politique française.
[01:51:50] Speaker E: Et le bébête chaud.
[01:51:51] Speaker D: Surtout, vraiment c'est... T'avais reconnu Mitterrand entre-dessus ? Non, absolument pas. Je n'ai aucune culture.
[01:52:01] Speaker E: C'était des meupettes d'animaux qui représentaient des hommes politiques français.
[01:52:06] Speaker C: Ça me dit quelque chose.
[01:52:07] Speaker E: C'est un cauchemar.
[01:52:08] Speaker D: C'est très vieux aussi, donc c'est peut-être pour ça que tu ne connais pas. Et c'est mieux de ne pas le connaître sourd.
[01:52:13] Speaker E: C'est le signe de qualité.
[01:52:15] Speaker D: C'est ma culture. Donc c'est une sous-culture. En tout cas voilà, on va découvrir ça. Personne ne connaît False Heads ?
[01:52:21] Speaker A: De nom, ça me dit quelque chose.
[01:52:22] Speaker E: Peut-être en écoutant on saura, Pierre.
[01:52:26] Speaker D: De toute façon on va l'écouter, on va regarder, puis on va pouvoir en dire un petit quelque chose après, si c'est de la merde ou pas. Pour dire à Boulinosaurus qu'il a fait un bon choix ou si c'est un sale con. C'est comme ça qu'on parle aux gens qui nous aiment.
C'est parti donc pour son choix, si vous avez envie de proposer quelque chose et de gagner une guitare, n'hésitez surtout pas à vous inscrire. Oui, c'est un abonnement, mais vous pouvez vous désabonner quand vous êtes en difficulté. Ça nous aide financièrement et puis c'est toujours du plaisir. On partage des moments comme ça. C'est parti !
[01:53:06] Speaker B: Merci d'avoir regardé !
[01:54:04] Speaker D: C'est pas juste que je m'y aime.
[01:54:05] Speaker B: Pas, qu'est-ce qui se passe ?
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[01:58:47] Speaker D: Le retour de Static Dress, et oui, ça y est, ils ont passé le cap. C'est incroyable, ils sont toujours là, toujours avec, on en parlait un petit peu en têne parce que nos invités, surtout Lucas apparemment, t'apprécies.
[01:59:01] Speaker A: Ouais, beaucoup.
[01:59:02] Speaker D: La NDA quand même, ce petit style fin des années 2000, début des années 2010.
[01:59:06] Speaker A: Ouais, c'est très cool, les influences néo, émo, tout ce qu'il y a là-dedans, ça me parle. Et j'ai l'impression que ça revient beaucoup.
[01:59:12] Speaker D: Juste pas encore la mèche, mais la coupe à la Brian Molko, c'est pas tout de suite.
[01:59:21] Speaker E: Moi j'y travaille à fond là.
[01:59:22] Speaker D: Ça va le faire.
[01:59:25] Speaker E: Merci de croire en moi, c'est vraiment sympa.
[01:59:28] Speaker D: En tout cas voilà, ils reviennent les Static Dress et on aura beaucoup de choses à vous dire très prochainement. Un groupe qu'on aimerait bien recevoir en interview parce que je pense que c'est très intéressant d'avoir le point de vue de gens plus jeunes.
Mais ouais, belle EDA, groupe qui donne bien et très très créatif parce qu'ils ne rentrent généralement pas dans les bonnes cases. C'est-à-dire qu'ils essayent plein de trucs et ils n'en ont rien à branler. Ils se font plaisir et ça c'est plutôt intéressant. Je pense que c'est ce qui fait qu'un groupe marche aussi quand il se fait un peu plaisir.
On revient à vous, les 1056, donc, des nouveaux clips de la nouvelle musique, une tournée intra-bendo où les gens sont obligatoirement obligés d'y aller, je le dis deux fois.
[02:00:05] Speaker E: Avec leur grand-mère.
[02:00:06] Speaker D: Avec mamie.
Et donc, n'hésitez pas à acheter vos places comme on l'a dit.
[02:00:13] Speaker C: Les mamies rentrent gratuitement.
[02:00:15] Speaker A: C'est gratuit pour n'importe quelle mamie, c'est vrai.
[02:00:16] Speaker D: C'est gratuit pour mamie, c'est bien, c'est cher.
[02:00:18] Speaker C: Faut juste une petite carte de mamie ou quoi ?
[02:00:20] Speaker D: Mamie card. Les mamies mangent, j'ai pas besoin.
Alors toi t'imagines le truc qui était après la sélection, ramenez-moi les deux mamies là !
[02:00:34] Speaker E: J'aimerais bien voir le physio à l'entrée, il fait « toi tu rentres pas toi ».
[02:00:39] Speaker D: « Bah t'es dégueulasse mamie, rentre à la maison ». Trop de croûte. Bon allez, désolé, c'est trop. Ce sont des vannes, ce sont des vannes.
[02:00:47] Speaker E: Et en même temps.
[02:00:50] Speaker D: Je pense à ma mère.
Vous êtes maintenant en train de devenir adulte parce qu'on est sorti de l'enfance avec la découverte de plein de choses.
[02:00:57] Speaker C: Là, là, tout de suite.
[02:00:58] Speaker D: Non, non, là, vous êtes... Dans l'histoire qu'on raconte.
[02:01:00] Speaker C: Je suis désolé, mais toujours pas. Ce que j'allais dire, physiquement, en tout.
[02:01:03] Speaker D: Cas, vous êtes plus adulte qu'avant. Après, mentalement, ça reste autre chose, les gens ne vous connaissent pas assez.
Est-ce que, c'est la première question, est-ce que quand on écoute ce genre de musique, on arrive à vieillir ? Non.
[02:01:14] Speaker C: Non ?
[02:01:14] Speaker D: Non, c'est pas possible. En écouter ou juste en faire ?
[02:01:17] Speaker A: Alors, en faire tout le temps, c'est crise d'adolescence jusqu'au bout. Voilà, éternelle.
[02:01:22] Speaker C: Ouais, moi je suis un des plus vieux. Après, il y a Steve aussi.
[02:01:26] Speaker D: Ouais, ouais, Steve quand même.
[02:01:31] Speaker C: Moi je trouve qu'en faisant de la musique avec des gars un peu plus jeunes que moi, que voilà, j'ai un peu échappé.
[02:01:39] Speaker D: Au vieillissement ? Au moins mental ?
[02:01:43] Speaker C: Ouais.
[02:01:43] Speaker D: Parce que le vieillissement physique, tu les avais pas, on le sent. Tu gardes mon bonnet, mon gars.
[02:01:47] Speaker C: Ouais, je garde ma casquette.
[02:01:49] Speaker D: Moi, j'assume la classe d'enlever les cheveux.
[02:01:58] Speaker E: Ils sont quand même un petit peu là. Du coup, sur les tournées, les jeunes, ils encaissent quand même un peu mieux l'enchaînement des dates que toi ou ça va ?
[02:02:06] Speaker C: Moi ça va, je trouve.
[02:02:08] Speaker D: Tu les mets KO ?
[02:02:09] Speaker C: Non, au début on faisait un peu...
[02:02:11] Speaker A: Tu te mets plus facilement horizontal que nous autres, quand même.
[02:02:14] Speaker C: C'est ça. Mais parce que t'aimes bien aussi. Au début, du coup...
[02:02:18] Speaker A: C'est une position confortable.
[02:02:20] Speaker C: Oui, je pense que je vais moins aimer... Enfin, j'ai aimé ça pour une raison. Après, on parlera de ça plus tard.
[02:02:26] Speaker D: Mais...
Au début du groupe, on faisait les cons. Tous les groupes font ça, il n'y a pas ceux qui sont complètement dans un message contre ça, mais tout le monde fait la fête.
[02:02:42] Speaker A: Toutes les premières tournées, on a fait beaucoup la fête.
[02:02:47] Speaker C: Et c'était après quoi, le Never Say Die ? On n'a pas parlé de devenir sobre, mais sur la Never Say Die... Non.
[02:02:54] Speaker A: C'Était plutôt là, c'était après la tournée US, c'était après le Summer Slaughter.
Ah c'était ça, ouais.
[02:02:59] Speaker C: On s'est dit, oula, bon... Mais chacun dans son coin.
[02:03:03] Speaker D: Ah ouais, chacun a senti qu'il était en difficulté.
[02:03:06] Speaker C: Oui, c'est ça. Et on s'était tous dit, voilà, bah calmos, quoi.
[02:03:12] Speaker D: Vous avez pensé à votre santé ? Ou vous avez pensé aux capacités de faire un bon live ?
[02:03:17] Speaker A: Un peu de tout, je pense. Le côté santé, trop de fêtes déjà, la santé mentale ça devient une catastrophe, physique tu te dis bon, je ne tiens plus. Tout est moins bien que quand au final tu es plus sobre.
[02:03:30] Speaker C: Il y a un tout, même derrière.
en backstage quoi, y'a rien de bon à être le groupe qui se met une caisse quoi, enfin...
[02:03:39] Speaker A: Mais quand t'arrives dans des cadres plus professionnels et que tu te rends compte, tu prends un peu de recul et tu te rends compte que c'est toi le groupe... Le tonton gênant !
[02:03:46] Speaker D: Ouais c'est ça ! Bon, je voulais bien ça ! Donc j'aurai pas en parler pendant le temps. Du coup, à un moment vous avez dit, pour les lives et tout, on va parler que de ça pour l'instant, pour le concert, vous avez dit, il faut faire un effort, faire du sport peut-être aussi ?
[02:04:03] Speaker C: Oui, oui, oui. Bah lui, clairement.
[02:04:05] Speaker D: Ça se voit qu'il fait du sport.
[02:04:07] Speaker E: Non mais parce que tu m'as pas.
[02:04:10] Speaker C: Vu torse nu, sinon c'est pareil. Oui, on fait tous du sport, on mange bien. Ça dépend.
[02:04:23] Speaker E: Ça dépend aussi où tu tournes.
[02:04:25] Speaker A: Les Etats-Unis, c'est pas bien. Ça c'est vraiment pas bien.
[02:04:30] Speaker D: Je sens qu'il y a une histoire, parce que t'as l'air vraiment super déçu.
[02:04:32] Speaker A: Moi je suis remonté.
[02:04:35] Speaker C: Lui, tout ce qu'il se mange comme ça, il est faim, quoi.
[02:04:39] Speaker A: Ouais, j'ai un rapport amour-haine très puissant avec tout ce qui est pas bien, quoi.
[02:04:44] Speaker D: Ah ouais.
[02:04:45] Speaker A: À savoir les hamburgers.
[02:04:48] Speaker D: Ouais, tu faisais manger que de la junk food et puis ça t'a gonflé. Ouais, franchement. À foison.
[02:04:55] Speaker A: Bah les Etats-Unis, si tu choisis la simplicité, c'est vraiment que ça partout qui s'offre à toi, quoi.
[02:04:59] Speaker E: Et puis il y a le problème, c'est que si t'aimes les burgers, t'as un peu envie de tous les tester. Et en fait, là-bas, il y a beaucoup trop d'options.
[02:05:05] Speaker A: Ils sont meilleurs en gras et en sel.
[02:05:07] Speaker D: Au niveau de santé, on est mieux.
[02:05:12] Speaker C: Pourquoi on parle de ça ?
[02:05:14] Speaker D: Parce qu'on parlait de l'hygiène pour le live.
[02:05:17] Speaker A: Pour le coup, oui, même éviter de boire avant de jouer, c'est quand même vraiment pas mal. C'est quand même un principe connu.
Mais oui, on l'a beaucoup fait. C'est vrai que récemment, tout le monde s'est vraiment calmé là-dessus.
[02:05:32] Speaker D: C'est quelque chose que vous avez senti vous ? Ou c'est quelqu'un qui vous a dit, les gars, ce serait pas mal ?
[02:05:38] Speaker C: Chacun dans son coin, je pense.
[02:05:39] Speaker A: Oui, on n'en a même pas parlé.
[02:05:42] Speaker C: On a enchaîné deux tournées, on a vraiment fait les cons. Et la prochaine fois, quand c'était revu, après ça, on était en mode, moi je bois pas en ce moment et toi non plus, enfin...
[02:05:54] Speaker D: Il y a une prise de conscience, quoi.
[02:05:57] Speaker C: C'est ça, j'ai eu pas mal de soucis avec... Je me suis fait retirer la viscubilière, j'avais les calcaires, j'avais des hernies dans tous les sens. Et tout ça, c'est lié à des années et des années de fêtes, quoi. Et bah avant, dans BTM, et même avant ça, enfin, j'ai toujours fait la fête, donc arriver à un certain âge, il faut arrêter, quoi.
[02:06:19] Speaker D: Oui, c'est sûr que si t'as en plus eu des problèmes de santé à ces niveaux-là, c'est jamais très agréable. Du coup, c'est vrai que ça doit un peu éveiller l'esprit. Il y a un truc qui me.
[02:06:30] Speaker A: Fait réagir justement à quelqu'un qui dit que je me suis blessé avant un concert. Ça c'est un bon truc par rapport à l'alcool. Je me suis déboîté l'épaule juste avant de jouer et c'est parce qu'on était un peu bourré. C'est moi qui vais taper plus fort sur le canapé.
et on a fait un concours à René Mott, celui qui a été tapé le plus fort sur le canapé, et c'est moi, sauf que du coup je me suis déboîté l'épaule, je suis parti à l'hôpital et j'ai pas jamais...
[02:06:49] Speaker C: Je pense qu'il a gagné, hein.
[02:06:52] Speaker E: Mais il a gagné le droit d'aller à l'hôpital, déjà.
[02:06:55] Speaker C: Il a tapé tellement fort que son épaule a sorti par là. Mais quoi, genre une demi-heure avant de monter sur scène.
[02:07:00] Speaker A: C'était juste avant de jouer, ouais.
[02:07:02] Speaker C: Il est parti en hôpital et nous on est partis sur scène, quoi. Et les gens ils faisaient...
alors qu'il fallait pas parce que c'est un moment où il ne faut pas chanter.
[02:07:10] Speaker A: J'étais ému, ça m'a ému. Ils ont hurlé mon nom pendant que j'étais en train de souffrir à l'hôpital.
[02:07:15] Speaker D: T'étais ému ou t'avais mal ?
[02:07:18] Speaker A: J'étais dégoûté, j'avais trop. En plus c'est un concert que j'attendais beaucoup, je sais plus trop pourquoi, mais j'étais super enthousiaste. Et là j'ai fait cette bêtise, et vraiment, l'hôpital, pendant que les copains faisaient le métal, c'était triste.
[02:07:27] Speaker C: Ouais, ça a dû être un moment assez solitaire, non ?
[02:07:30] Speaker A: Je me suis un peu détesté. J'étais que dans ma tête à me dire mais pourquoi ?
[02:07:35] Speaker E: Pourquoi j'ai un tel esprit de compétition ? À quoi ça sert de taper sur un canapé dans le fond ?
[02:07:41] Speaker C: Mais oui, pourquoi ?
[02:07:43] Speaker A: T'es terrible.
[02:07:44] Speaker E: Est-ce qu'on parlait d'hygiène de vie, quand on est chanteur c'est toujours aussi un point qui est assez important parce que la voix c'est un instrument mais qui est lié à ton corps. J'ai jamais vraiment fait gaffe à ça.
[02:08:01] Speaker C: Moi j'ai toujours été genre bière, clope, là je fume pas aujourd'hui, enfin je fume plus quoi. Mais c'était toujours, je bois plein de bière, je fume plein de clope et je chante bien.
[02:08:14] Speaker D: Tu t'es jamais défoncé la voix ?
[02:08:16] Speaker C: Non, c'est juste la fatigue. Enfin, je ne suis pas en train d'aider à aller buver plein de bières et fumer plein de clopes, mais ça va aller.
[02:08:22] Speaker A: C'est des habitudes, j'imagine, que tu as développées dès le départ.
[02:08:25] Speaker C: Ouais, c'est ça.
[02:08:26] Speaker E: T'as grandi comme ça. Dès juste cinq ans, tu commences à...
[02:08:30] Speaker C: Plus ou moins, en Angleterre, c'est comme ça.
[02:08:34] Speaker E: Déjà, aller au pub, c'est une activité à part entière.
[02:08:37] Speaker C: Bah oui, là c'est plus le sommeil quoi, c'est ça le plus important, c'est je dors pas, et en plus en se mettant des caisses on est toujours avec plein de monde, avec plein de bactéries et tout. Et en fait, je me suis retrouvé à tomber malade tout le temps. Et maintenant, depuis que j'ai réduit la consommation d'alcool, tout ça, je suis en bonne santé. Je ne tombe plus malade.
[02:09:02] Speaker A: En général, ça se voit direct.
[02:09:05] Speaker C: Oui, mais vraiment, j'étais malade tout le temps.
[02:09:08] Speaker A: En fait, c'était peut-être un peu ça.
[02:09:09] Speaker D: Oui, bien sûr. Ça, c'est les erreurs de jeunesse.
Genre à 34 ans, je me suis.
[02:09:15] Speaker C: Dit, c'est peut-être la colle.
[02:09:20] Speaker D: Quand je dis jeunesse, c'est qu'à un moment, comme il a dit, tu rentres dans un truc, t'as tes habitudes.
Après, avant d'en sortir. Et comme le métal nous fait rester jeunes, bon bah du coup, peut-être qu'on est jeunes un peu trop longtemps concernant les excès.
[02:09:31] Speaker E: Mais en même temps, tous les trucs, ils sont kiffants. Enfin, je veux dire, tu passes un bon moment avec tes potes, t'arrives à faire tes concerts, tu rigoles, tu te poses pas forcément la question du long terme. Tous les jours, ça va, quoi.
[02:09:43] Speaker C: C'est ça, et même mentalement, ça joue énormément. Moi, je suis assez sensible à ce niveau-là.
J'ai toujours été très anxieux, et j'ai bu pour contrer ça, mais je ne me suis jamais fait le lien entre... Enfin, je me rêvais anxieux, donc je buvais, mais je ne me suis jamais dit, peut-être que c'est l'alcool qui m'a rendu anxieux. Et après un long break de, je ne sais pas, cinq mois, j'ai rebu, et j'avais l'impression que...
j'ai tapé de la drogue toute la nuit et que j'étais en descente de ouf alors que trop bas.
[02:10:15] Speaker E: Ouais mais c'est souvent le principe des addictions, c'est que tu prends un truc pour essayer de combler quelque chose et ça creuse le problème encore un petit peu plus et ainsi de suite.
[02:10:24] Speaker C: Ouais donc je trouve que je m'apporte mieux depuis que je bois un mois.
[02:10:32] Speaker D: T'as pris des cours de chant ?
[02:10:33] Speaker C: Non.
[02:10:34] Speaker D: T'as toujours été en... C'est toi qui t'es appris t'es un autodidacte, merci.
[02:10:39] Speaker C: C'est ça, ouais. Et j'ai trouvé ma voix... Ma voix, elle est un peu plus... Un peu unique, je trouve. J'aimais beaucoup de... Ça se banne, ça se banne. Ouais, je sais pas.
[02:10:52] Speaker D: Mais oui, c'est intéressant. Vas-y, dis.
[02:10:55] Speaker E: C'est vrai qu'il n'y a pas un milliard de chanteurs qu'on entend qui sonnent comme toi. Enfin, on arrive à reconnaître, si on sait, si on a déjà entendu ta voix, c'est vrai que quand on entend, on arrive à te reconnaître.
[02:11:07] Speaker D: Il y a la voix et le style de chant, le flow.
[02:11:10] Speaker C: Ouais, ok, peut-être, ouais.
[02:11:14] Speaker A: C'est vrai que je trouve qu'il n'y a pas de... C'est vrai, j'ai rien à dire, j'ai rien à rajouter, je suis d'accord avec.
[02:11:22] Speaker C: Ce que tu dis.
[02:11:22] Speaker D: C'est marrant que t'aies jamais pris le cours de chant parce que je veux dire avec ce genre de chant, il faut quand même apprendre certaines techniques normalement pour pas se bousiller vraiment. Quand tu disais qu'au premier chant t'as craché du sang, bon... c'est quand même pas super cool. C'est pas ouf.
[02:11:35] Speaker C: C'est pas ouf.
[02:11:36] Speaker D: Donc c'est évidemment pour ça que les gens prennent des cours. Après peut-être que t'as regardé juste des tutos sur YouTube, j'en sais rien.
[02:11:42] Speaker E: Il n'y avait pas à l'époque.
[02:11:43] Speaker D: C'est vrai qu'il n'y avait pas non plus à l'époque.
[02:11:45] Speaker E: Comment t'as fait pour trouver la technique qui te correspond et qui te fait pas mal ?
[02:11:51] Speaker C: Je ne sais pas qui c'est qui m'a dit, mais moi j'ai essayé d'imiter justement Phil Bozeman ou Mitch Locker et tout. Et j'ai vu un gars, c'était peut-être sur YouTube au tout début, qui a dit genre, OK, tu peux essayer d'avoir la même voix qu'un tel ou un tel, mais tu n'auras jamais sa voix parce que même quand tu parles normalement.
[02:12:13] Speaker D: Oui, tu n'as pas sa voix.
[02:12:14] Speaker C: C'est ça, chacun sa propre voix. Et quand j'ai réalisé ça, je me suis dit, OK, je vais chanter quand je chante.
et j'ai toujours essayé de prioritiser l'articulation. C'est très important pour moi que les gens entendent les mots que je dis alors qu'avec certains chanteurs de metal c'est le plus grave ou le plus aigu possible la texture. Pour moi c'est très important de m'exprimer quand on entend ce que je dis.
[02:12:46] Speaker D: Pour les performances de ton côté, t'avais pris des cours ?
[02:12:52] Speaker A: J'ai fait un peu de cours de guitare, ça n'a pas duré très longtemps.
[02:12:54] Speaker D: Parce que ça t'a gonflé ? ouais.
[02:13:00] Speaker A: Seul flèche ! J'ai fait un peu autodidacte, après j'ai pris un peu de cours puis je suis vite retourné en autodidacte quoi. Pour la production c'est pareil, à part que c'est Martin Grenier dont je parlais tout à l'heure avec qui je produis qui m'a un peu tout après à ce niveau là.
[02:13:15] Speaker D: Mais t'as pas été allé dans une école spécifique ou quoi ?
[02:13:17] Speaker A: Non non non.
[02:13:19] Speaker C: En tout cas, quand il va dans.
[02:13:21] Speaker D: Un truc, il faut que... T'as une obsession, dès que tu te rentres dans une idée, t'es à fond dedans.
[02:13:26] Speaker C: Ouais, dans un McDo, pareil.
[02:13:30] Speaker A: Je prends tout ou rien. Soit ça m'intéresse énormément, soit pas du tout.
C'est surtout sur l'écriture, ça a tout de suite été ça. Et du coup, il n'y a pas tellement de cours pour ça. Parce que moi, c'est plus ça que la technique de la guitare qui m'intéressait. Donc j'ai tout de suite voulu composer plein de trucs.
[02:13:47] Speaker C: Et c'est ça qui est bien de bosser avec Lucas parce que, je sais pas, quand on travaille ensemble et tout, il va trouver, je sais pas, il va sampler un truc, je sais pas comment expliquer, genre une pomme ou un truc comme ça, il va trouver un bruit, un bruit de narines ou un truc comme ça et il va vraiment...
[02:14:05] Speaker A: C'est vrai qu'il y a des samples qui ont été fabriquées avec des méthodes super.
[02:14:09] Speaker C: Genre il n'a pas de méthode, tu vois, pour lui si ça sonne bien, ça passe.
[02:14:13] Speaker D: C'est des choses que t'as apprises, que t'as vues quelque part ou c'est quelque chose que t'as inventé ?
[02:14:18] Speaker A: Si un son m'inspire un truc, je peux le prendre et je sais pas, je le trafique, enfin je sais pas, j'essaie de me débrouiller pour en fabriquer.
[02:14:26] Speaker C: Il y a beaucoup de producteurs qui disent non mais en fait il faut faire comme ça même. Lui si ça sonne bien ça passe.
[02:14:32] Speaker E: C'est une question de feeling mais c'est comme un peintre qui est devant un tableau et qui commence à mettre des couleurs.
[02:14:39] Speaker A: Tu sais pas trop où tu vas.
[02:14:41] Speaker E: Et puis t'arranges, tu fais ah bah là ça je vais faire plus comme ça.
[02:14:44] Speaker C: Et ce qui est bien avec Lucas genre c'est jamais assez. Enfin il va toujours rajouter, moi j'ai dit ça sonne super.
[02:14:51] Speaker A: Bah peut-être je devrais m'arrêter plus tôt des fois aussi.
[02:14:53] Speaker D: Ouais, des fois, des fois. C'est vrai que de vouloir perdre...
[02:14:57] Speaker E: Mais la tendance à pousser plus loin quoi. Il y a une citation de Tom Yorke, je la ressors tout le temps parce que je la trouve géniale. Il demandait, parce qu'au Radiohead il y a quand même des morceaux où c'est assez poussé en termes de layers, de choses et tout ça. Et comment vous savez que quand un morceau finit, il a dit Il dit, on sait jamais, mais avec le temps, je commence à apprendre que des fois, le mieux est l'ennemi du bien. C'est de vouloir trop en mettre, au.
[02:15:24] Speaker A: Bout d'un moment, tu perds... Oui, complètement, c'est vrai. Puis il y a aussi ce truc où de toute façon, c'est jamais vraiment terminé, que ce soit en production ou en écriture. Juste un moment, t'abandonnes le truc.
Tu ne l'abandonnes pas, tu décides. Il y en a peut-être un qui.
[02:15:42] Speaker D: Le dit avant l'autre. Là, je crois que c'est bon. Ne t'inquiète pas. Si, je veux encore. Non, non, c'est bon. Il reste 10 minutes avant l'envoi sur le net. C'est vrai que c'est un défaut, mais qui a fait en sorte que tu sois aussi productif et que tu aies appris tant de choses en si peu de temps finalement.
[02:16:00] Speaker A: Oui, pour le coup, c'est autant un défaut qu'une qualité. Je pense qu'il faut faire avec.
[02:16:09] Speaker E: Je trouve que vous êtes allé assez vite pour trouver votre son et votre patte. Est-ce que tu penses que le fait d'être aussi d'être aussi peu dans la production, que ce soit un circuit très court, ça vous a aidé à arriver à une finalité plus vite ? La production du son et tout ça, d'aller très vite dans le fait de réaliser des chansons, tout ça, ça vous a aidé à trouver une identité rapidement ? Vous aviez déjà une idée ?
[02:16:41] Speaker A: Je suis pas sûr d'avoir compris. Aussi peu dans la production, dans quel groupe ?
[02:16:44] Speaker E: Aussi peu, nombreux.
[02:16:46] Speaker A: Ah oui, ok, pardon. De toute façon, moi, quand les gars m'ont proposé de rentrer dans ce groupe, j'avais une mission claire.
On m'a dit, il faut faire le truc le plus violent possible.
[02:16:56] Speaker C: Avec Gaz, c'est pas mal.
[02:16:58] Speaker A: Ouais, et après... Ouais, c'est ça.
[02:17:00] Speaker C: En fait, il était pas dans le groupe au moment où on a composé Diaz et Pam, on était avec Quentin, l'autre gratteux, qui c'est un gratteux extrêmement technique, on était dans son studio, et moi je faisais...
Comme ça, il était là, d'accord, ok, on a composé un peu comme ça, et ça a sonné un peu comme de la merde. Et on a envoyé ce son à Lucas, il l'a fait en stretch, je pense.
[02:17:28] Speaker D: Quentin ?
[02:17:28] Speaker C: Ouais.
[02:17:29] Speaker A: Non.
[02:17:30] Speaker C: Il t'a envoyé en... Non, non, pour.
[02:17:32] Speaker A: Que je rentre moi ?
[02:17:33] Speaker C: Oui.
[02:17:34] Speaker A: Non, c'est lui qui a envoyé des compos à moi en faisant croire que c'était les siennes.
[02:17:37] Speaker C: C'est ça. Et lui, il a fait passer par sa machine, enfin il a fait son magie dessus.
[02:17:45] Speaker A: Ah oui, au moment de Jazz Hip Hop. Alors en fait, le truc, c'est que oui, Quentin avait envoyé des morceaux que moi j'avais écrits aux gars, en faisant croire que c'était à lui. Ils étaient contents, ils ont dit « Ah bah c'est super ! » Et du coup, Quentin a dit « Très bien, alors du coup, il faut absolument que ce soit lui qui rentre dans le groupe. » Et c'est comme ça que je suis rentré moi dans le groupe.
[02:18:00] Speaker C: Ouais.
[02:18:01] Speaker A: Et après, oui, j'ai reçu le squelette de Diazepam. Et du coup, c'est là que j'ai essayé, j'ai fait plein d'arrangements. J'ai essayé de faire des trucs avec ce morceau, quoi. Et puis, ils ont été contents.
[02:18:12] Speaker C: Ouais, alors nous, c'était un avant, on a fait boum, ok. Et moi, j'ai connu déjà Lucas depuis qu'il a 13 ans et moi, j'avais 20 piges.
[02:18:19] Speaker A: Oui, parce que BTM, c'est un des premiers groupes de métal que j'ai écouté, du coup.
[02:18:22] Speaker C: Et il était présent ? lors de la première date que j'ai faite avec BTM, ever, elle était là. Et on se connaît depuis ce moment-là.
[02:18:31] Speaker D: C'est marrant, c'est une histoire... C'est marrant aussi, c'est bien.
[02:18:34] Speaker A: Oui c'est bien, la boucaliste connaît quelque part, c'est bien.
[02:18:37] Speaker D: Comme quoi ça peut marcher aussi. On n'emmerdait pas non plus tous les groupes.
C'était là, il n'était pas non plus envahissant.
[02:18:43] Speaker C: Non, non, pas du tout.
[02:18:46] Speaker E: C'est drôle ce genre de choses. Il y a Rise of the North Star aussi, où c'est comme ça. Où le premier concert de Rise of the North Star, il y avait dans le public des gens, des gars qui sont rentrés dans le groupe après, quand il y a eu le changement de...
L'ancien line-up. Il n'y a plus que Vitya, je crois, qui reste.
Le tout premier, Vitya, non Vitya le chanteur.
[02:19:08] Speaker C: Ah oui, je crois qu'il y avait.
[02:19:11] Speaker E: Brice, Brice il n'était pas encore dans le groupe.
[02:19:18] Speaker C: Je les adore tous mais les noms moi j'arrive pas quoi.
[02:19:21] Speaker D: Plus ils portent des masques, on ne les reconnait jamais. Et il y a eu ce moment, ton premier groupe c'était eux du coup ?
[02:19:29] Speaker A: Alors j'avais un autre groupe au Havre, mais on a fait quatre concerts locaux. Donc oui, c'est le premier groupe sérieux, entre guillemets.
[02:19:38] Speaker D: Ça fait quand même un court chemin, c'est-à-dire que si t'as eu un groupe qui a fait quatre dates au Havre et passé là-dedans, c'est... Ah oui, c'est allé très vite. Je l'ai très vite rencontré.
[02:19:46] Speaker C: Oui, il a fait sa première tournée dans un tourbus et il a skippé toute la galère.
[02:19:50] Speaker D: C'est ça. C'est mes premières expériences.
[02:19:52] Speaker C: En tournée avec Land Max dans un bus. C'est ça.
[02:19:56] Speaker D: C'est le côté pratique. Toi t'as connu toutes les galères du coup ?
[02:19:59] Speaker C: Ah oui.
[02:20:00] Speaker D: C'était...
[02:20:01] Speaker C: La van life ? La van life.
[02:20:05] Speaker D: Les odeurs, la fatigue...
[02:20:07] Speaker A: On a connu quelques odeurs quand même.
Ça se répand dans les bus aussi.
[02:20:13] Speaker D: Mais l'espace est plus grand donc ça met peut-être un peu plus de temps normalement à rêver.
[02:20:17] Speaker E: Non mais déjà, quand t'es dans le bus, l'avantage c'est que t'as pas les trucs où tu dors par terre dans des salles ou dans des apparts de.
[02:20:23] Speaker A: Gens que tu connais pas. Oui, clairement, c'est bien.
[02:20:24] Speaker E: Ça c'est quand même le truc un peu...
[02:20:25] Speaker C: C'est super.
[02:20:27] Speaker A: J'en suis quand même, c'est bien.
[02:20:28] Speaker D: Non parce que c'est vrai que quand t'as eu tes jongons, toi t'as eu... Il y a eu tous ces passages, il y a eu tous ces passages, toi t'as eu de gros vannes, ou vannes en panne, les trucs comme ça, en dehors des histoires que tu nous as racontées.
[02:20:39] Speaker C: Après on était en van avec Washy Sleeps il n'y a pas longtemps.
[02:20:42] Speaker A: Oui, on a fait du van.
[02:20:46] Speaker C: Ah. Oui, ah.
[02:20:47] Speaker A: Mais c'était bien.
[02:20:48] Speaker C: Oui, c'était bien. On était là genre, ok, bon bah... On dort ? Oui, c'est ça.
[02:20:53] Speaker D: D'accord. Moi je parle de la tournée où t'as tout le matos avec toi, tu peux quasiment dormir avec dans le van, où t'as vraiment pas de place. Et tu te laves une fois de temps en temps.
A la salle de concert, si t'as la chance, qu'il y ait une douche, parce que ce n'est pas du pansement.
[02:21:07] Speaker C: Avec des lingettes comme ça, oui, j'ai beaucoup fait.
[02:21:11] Speaker D: Désolé les gars, désolé les gars. On va passer à un petit clip. Le fameux Rammstein. Voilà, le morceau avec mamie.
[02:21:20] Speaker C: C'est ça, c'est ça. J'étais petit, je sais pas quel âge j'avais. Il s'est passé à la télé, j'étais scotché comme ça, et même mon père était fan de fou.
Juste le son des guitares, tout est grave, et même à l'image, le clip, il est un peu glauque. Et j'étais attiré instantanément par ça, genre c'est super.
[02:21:40] Speaker D: Souvent on nous dit que c'est l'interdit qui nous attire.
[02:21:43] Speaker C: J'ai pas compris, mais ouais ouais ouais.
[02:21:46] Speaker E: Quand c'est un peu bizarre, que ça te semble pas normal.
[02:21:49] Speaker D: Tu sais que tu dois pas partir là-dessus, du coup tu pars directement dessus.
[02:21:52] Speaker C: Moi je suis comme ça.
partout.
[02:21:56] Speaker D: Bah écoute en même temps Rammstein ça marche donc ça veut bien dire qu'on est beaucoup comme ça alors. On va regarder ce clip, on lance tout de suite une petite histoire. Toi Rammstein ça te... ça a l'air de t'en toucher une sans faire bouger l'autre.
[02:22:08] Speaker A: Franchement c'est un des groupes de métal que j'aime le moins.
[02:22:10] Speaker D: Ah ouais !
[02:22:11] Speaker A: C'est vraiment... Dès que j'écoute, je suis genre, bah.
[02:22:13] Speaker C: Non quoi... Moi je peux pas dire que je suis fan aujourd'hui non plus, c'est juste ce morceau-là m'a marqué, mais après...
[02:22:18] Speaker D: Je trouve que Rammstein c'est quand même un truc à voir.
[02:22:20] Speaker A: Ah oui, bah par contre c'est quelque chose, c'est sûr.
[02:22:22] Speaker D: Il faudrait que t'ailles les voir avec des protections d'oreilles pour pas les entendre.
[02:22:28] Speaker A: Non mais je pense que ça prend une autre dimension en live, mais c'est vrai qu'à écouter comme ça, je supporte pas.
[02:22:32] Speaker E: Ouais, c'est un peu trop...
[02:22:34] Speaker A: Un peu trop... Puis la langue allemande, c'est pas ma préférée.
[02:22:36] Speaker E: Moins... Plus-moins ?
[02:22:39] Speaker D: Ouais. Plus-moins.
[02:22:39] Speaker A: Franchement, j'aime quand c'est plus-moins.
[02:22:40] Speaker C: Le clip !
[02:22:43] Speaker D: C'est parti, Rammstein !
[02:22:46] Speaker B: 1 2 3 4 5 6 7 Tous attendent le lumière N'ayez pas peur, n'ayez pas peur C'est parti !
La lumière m'illumine les mains Elle peut vous brûler, elle peut vous brûler Quand elle s'effondre les doigts Elle prend feu sur le visage Elle ne tombera pas en chasse Et la vie compte fort ARGENT !
[02:29:57] Speaker D: Bon c'était qui ça ? Bah Solitaris évidemment avec leur tout nouveau clip, tout dernier clip qui est sorti je crois il y a un ou deux jours à peine et qui s'appelle Vala. On est en train d'en parler parce qu'ils vont donc faire la tournée avec nous.
[02:30:12] Speaker A: Ils sont sur la tournée française avec nous à part Outrabendo du coup où pour le coup c'est Frioling qui joue. Mais du coup toute la tournée française ils sont avec nous en ouverture. Ça nous fait plaisir de les avoir parce que ce sont des grands amis mystérieux que nous possédons.
Nous possédons, non ?
[02:30:28] Speaker D: On possède des amis. C'est des amis à vous, tout simplement.
[02:30:34] Speaker A: Oui, on les aime !
[02:30:35] Speaker D: Et tu disais, Lucas, que tu les avais vus ce week-end ?
[02:30:39] Speaker A: Je les ai vus hier au WeMetalFest, et vraiment, pour ceux qui n'auraient pas vu Solitaire et son live, il faut y aller.
Parmi les trucs les plus violents et bien exécutés qu'on a ici, je trouve, en France.
[02:30:50] Speaker C: C'est tight, c'est trop bien.
[02:30:51] Speaker A: C'est vraiment mortel. Je ne peux que conseiller Solitarist.
[02:30:54] Speaker D: Il y a des groupes comme ça où des fois vous regardez des jeunes groupes, vous dites, tiens ça c'est quand même pas mal, faudrait qu'on bosse un peu le truc comme ça, ça vous arrive ?
[02:31:01] Speaker A: Bah Solitarist, moi hier je me suis dit ça un peu. Ouais, ouais, c'était vraiment vraiment bien.
[02:31:06] Speaker C: A chaque fois qu'on les voit, c'est vraiment super.
[02:31:10] Speaker D: Ils commencent à faire leur place.
Il y a quand même beaucoup de groupes en France qui commencent un petit peu à faire leur place.
Et justement, moi je voulais en venir là.
[02:31:16] Speaker E: Attends, moi je voudrais juste dire, on fasse un petit... Non mais il y a quand même Amélie qui a travaillé sur le clip et donc on peut le signaler, c'est elle qui a fait les masques.
[02:31:26] Speaker D: Amélie qui fait des chroniques ici.
[02:31:27] Speaker E: Et voilà, notre Ibicella costume designer.
[02:31:32] Speaker D: Voilà, on mettra ça en description de la VOD si jamais vous avez envie de le retrouver plus facilement. Sinon elle est tout le temps taguée sur toutes nos vidéos donc vous ne pouvez pas la louper. Là aujourd'hui que vous êtes installés, on sait que vous faites partie de cette espèce d'équipe. A l'époque il y avait Plemo avec la Team Nowhere, il y avait des trucs comme ça.
[02:31:49] Speaker C: C'est un Franck.
[02:31:50] Speaker D: Que Franck !
[02:31:51] Speaker C: Franck ! J'ai passé des soirées avec lui.
[02:31:55] Speaker D: On a tous fait des soirées avec Franck. Mais ouais, il y a un petit peu ça aujourd'hui, vous faites partie d'une espèce d'écurie où il y a tous ces groupes, où il y a à la fois Solitariste, Noveliste, Résolve, Nordmax, tous ces trucs-là, vous faites partie, enfin c'est un groupe d'amis, moi c'est comme ça que je le perçois.
[02:32:15] Speaker A: C'est des amis. Par exemple Noveliste, j'habite avec deux d'entre eux par exemple.
[02:32:19] Speaker D: Ah oui bon d'accord, donc ça va.
[02:32:22] Speaker A: Encore plus long quoi.
[02:32:22] Speaker E: Tu peux pas les blairer.
[02:32:23] Speaker A: Ils sont détestables. Non mais... Oui, j'ai l'impression qu'il y a quand même cette scène, enfin j'allais dire parisienne, mais non, parce que Rezol sont de Lyon, Landmark sont de Marseille.
[02:32:32] Speaker C: Pas du tout parisienne pour le coup.
[02:32:33] Speaker A: Oui, du coup pas parisienne.
[02:32:35] Speaker D: Mais le soutien français c'est un truc.
[02:32:36] Speaker C: Plus... Oui, on se soutient tous, on travaille tous avec les mêmes... les mêmes filmeurs quoi, avec les mêmes médias, enfin...
Ouais, c'est une sorte de collectif, au final.
[02:32:47] Speaker A: Le truc qui a le plus représenté ça, pour moi, c'est la première tournée qu'on avait faite avec... Du coup, c'était Landmarks, Resolve, nous et Glassbone, et il y avait vraiment cet esprit où tu sens que tout le monde... Enfin, je sais pas, c'est ultra familial, quoi. C'est cool !
[02:33:01] Speaker D: C'est bien ! C'est cool, et puis ça a un petit côté aussi rassurant, s'il y en a un qui peut-être, à un moment, peut être un peu comme ça, il y en a toujours un qui est là pour l'aider, le tenir...
[02:33:08] Speaker C: C'est ça, genre Landmarks qui ont pris Resolve en featuring, alors que...
Alors que Bae et Resolve qui ont pris moi en featuring. Je sais pas, on essaie de s'entraider quoi, j'y trouve ça beau.
[02:33:21] Speaker D: Il y a des collabs et tout.
[02:33:22] Speaker C: Ouais, au lieu de payer un tel des Etats-Unis pour venir gueuler sur le morceau, on fait des trucs ensemble et c'est mieux, c'est amical quoi.
[02:33:30] Speaker A: Bah oui, c'est vraiment la sensation qu'on a notre scène à nous, normalement quoi. C'est cool.
[02:33:35] Speaker D: C'est trop bien, donc c'est plutôt pas mal. Et la scène à tourner, on disait il y a la picole mais vous vous fatiguez forcément de ne pas dormir. Vous avez des dates, c'est que le week-end ou ? Quand ?
[02:33:45] Speaker C: Qui ? La tournée française.
[02:33:46] Speaker D: Vous, pour la tournée, quand vous tournez, vous avez des dates que le vendredi, samedi ?
[02:33:49] Speaker A: Non, non, non, c'est la tournée... Ah.
[02:33:51] Speaker D: C'Est tous les jours ?
[02:33:52] Speaker C: Il y a un jour off tous les quoi ? Tous les neuf jours ? Tous les...
[02:33:56] Speaker A: Je sais pas s'il y a une règle pour ça, mais ça...
[02:33:58] Speaker D: Il n'y a pas de règle.
[02:34:01] Speaker C: Ouais, des fois, il y a un jour off le lundi ou en dimanche.
[02:34:05] Speaker D: C'est la fatigue, c'est l'enfer.
[02:34:07] Speaker A: À un moment, on a fait un quasi trois mois de quasi non-stop, quand on a fait Etats-Unis et Europe d'affilée. Et oui, à un moment donné, tu... Enfin si, tu tiens ce que tu tiens sur les nerfs à 100%, tu.
[02:34:19] Speaker D: Sens même plus que t'es fatigué.
[02:34:21] Speaker E: Et puis dès que ça s'arrête, tu tombes malade.
[02:34:23] Speaker A: Tu rentres chez toi, c'est terminé.
Il n'y a plus personne.
[02:34:26] Speaker C: Je ne suis pas disponible.
[02:34:31] Speaker D: Ça fatigue. Quand tu rentres, tu te coupes. Mais pendant la tournée, c'est... Chacun se parle. Il n'y a pas un moment où il y a une tension ? Non, mais parce que c'est comme tous les amis. Je veux dire, quand t'es entre amis.
[02:34:44] Speaker E: À un moment... Moi, je ne peux pas le blairer.
[02:34:50] Speaker C: Entre nous ça se passe ?
[02:34:51] Speaker A: Ça va.
[02:34:51] Speaker D: Ah ouais putain vous êtes fort.
[02:34:53] Speaker A: Après on passe pas nos journées à parler non plus.
[02:34:57] Speaker D: Oui mais vous êtes pas ensemble. Ce que je veux dire c'est qu'il y a des moments où on en a marre, on a envie d'être seul.
Moi en tout cas c'est comme ça que je suis.
[02:35:04] Speaker A: C'est pour ça que par exemple les tournées en bus c'est pratique parce que tu vas te cacher.
Il n'y a plus personne, t'es hyper content.
[02:35:11] Speaker C: Alors qu'en van, il y en a qui font peut-être la fête et ils n'ont pas envie de dormir, ils gueulent et il y en a qui veulent dormir.
[02:35:21] Speaker A: Non.
[02:35:24] Speaker C: Non, non, je ne disais pas ça du tout mec.
Ça t'est jamais arrivé par exemple ? Non mais nous il y a toujours une bonne vibe entre nous et on se respecte et on...
On connaît les limites des autres, enfin.
[02:35:43] Speaker D: Je sais pas comment dire.
[02:35:44] Speaker A: Et c'est de mieux en mieux, je pense.
[02:35:45] Speaker E: Et puis vous avez l'air d'être synchros, comme tu disais, là, sur le truc de vouloir un peu réduire la fête et tout ça. Vous avez tous eu la même sensation au même moment, donc peut-être que vous êtes hyper synchros.
[02:35:57] Speaker A: Pour le coup, la dernière tournée, c'est la White She Sleeps qu'on vient de faire, c'est là où c'était le plus fluide entre nous, j'ai l'impression.
[02:36:04] Speaker C: Oui, c'était parfait, oui.
[02:36:05] Speaker A: Justement, il y avait moins cet aspect fête. J'ai l'impression que c'est là qu'on s'est le mieux entendus tous et que c'était super.
[02:36:11] Speaker C: Il n'y avait pas cette distance.
[02:36:14] Speaker A: Le van nous a rapproché, tu crois ?
[02:36:16] Speaker C: Un peu, oui. Peut-être. Moi, j'ai tendance à aller dans mon bunk et m'isoler.
[02:36:22] Speaker A: Là, ce n'était pas possible.
[02:36:23] Speaker C: Oui, je ne sais pas pour quelle raison, mais en fait...
Or que je suis forcé à chiller avec les autres. J'aime bien.
[02:36:30] Speaker D: En fait.
[02:36:31] Speaker A: Il y a un attrait pour aller se poser tout seul, ce que je comprends vraiment à 200%.
[02:36:34] Speaker F: Et.
[02:36:37] Speaker D: Du coup, à la fin de cette tournée où c'était plus clean, on va dire, vous avez dit, putain, en fait, c'est bien comme ça, non ? De toute façon, on va peut-être garder cette... Peut-être qu'il y a encore mieux, mais en attendant, c'est déjà mieux.
[02:36:52] Speaker A: Je suis d'accord avec ça.
Juste, forcément, quand tu passes pas toutes tes journées avec ton gueule de bois, t'es de meilleure humeur.
[02:36:57] Speaker C: Oui, aussi.
[02:37:00] Speaker E: C'est vrai qu'on va pas se mentir.
[02:37:03] Speaker D: Bon, et ça parle un peu de ça, le prochain album, il me semble. Enfin, les prochaines chansons, les chansons qui sont là, il y a un peu... Je sais pas si on a le droit d'en parler, mais...
[02:37:13] Speaker C: On peut parler de tout, n'importe quoi.
Même le premier album, ça parle d'addiction et des substances.
C'est quelque chose que j'ai vécu depuis très longtemps.
[02:37:26] Speaker D: Oui mais tu parlais du vécu, tu parlais de ce que ça fait, tu parlais pas d'en sortir.
[02:37:31] Speaker C: C'est ça.
[02:37:32] Speaker D: Je pense qu'il y a quand même quelque chose qui se dirige vers ça.
[02:37:35] Speaker C: Oui. On peut en parler.
[02:37:38] Speaker D: Je sais pas, il y a quelqu'un qui pourrait me dire si... Il n'y a plus le flingue, le.
[02:37:43] Speaker C: Fusil n'est plus là, on peut se cacher. Non, on peut, complètement.
[02:37:47] Speaker D: Je te laisse dire ce que tu as envie de dire, bien évidemment. Il n'y a pas d'armes sur la temple.
[02:37:52] Speaker C: Moi, je suis assez ouvert comme personne et toutes mes expériences perso se trouvent dans mes morceaux.
Je trouve ça bien, ça me donne un certain pouvoir, parce que les gens ne peuvent pas dire « toi t'es une merde ». J'ai écrit tout un album sur le fait que je pense que je suis.
[02:38:14] Speaker E: Une merde quoi, tu vois.
[02:38:14] Speaker D: Je l'ai dit avant toi. Moi c'est de même en parlant du premier rôle, mais il y avait déjà, si j'en parle, peut-être que ça va me permettre de digérer et de passer à autre chose, il y avait déjà ça ?
[02:38:23] Speaker C: Oui, c'était ça et c'était aussi... Ou.
[02:38:27] Speaker D: De pas mentir, tu voulais pas jusque...
[02:38:29] Speaker C: Ouais, bah il faut... C'est quoi le mot ?
[02:38:32] Speaker D: Ils ne l'ont pas ?
[02:38:34] Speaker C: Non mais je ne l'ai même pas.
[02:38:36] Speaker A: Ça consiste en quoi ?
[02:38:37] Speaker D: C'était cathartique le fameux.
[02:38:38] Speaker C: Ouais, c'est ça. Enfin...
[02:38:40] Speaker A: Remise en question ?
[02:38:41] Speaker C: Ouais, histoire de laisser des traces pour dire aux gens, mais aussi pour dire à moi, tu vois.
[02:38:47] Speaker D: Exutoire.
[02:38:47] Speaker A: C'est un exutoire.
Je pense.
[02:38:51] Speaker C: Ouais, c'est ça.
[02:38:53] Speaker D: C'est une mémoire.
[02:38:54] Speaker C: C'est ça.
Chaque morceau, pour moi, ça représente une période de ma vie et ça sera toujours ancré dans l'histoire et je vais toujours pouvoir revisiter ce moment, cet état d'esprit et me dire, ah, tu vois, genre Exit Bug, ça parle de la cocaïne, c'est de la grosse merde et c'est jamais... Je sais pas, j'ai...
j'ai envie d'en prendre au machin, je peux revisiter ce morceau et dire bah non c'est de la merde en fait, c'est horrible.
[02:39:25] Speaker D: C'est un peu comme s'il y avait un autre toi qui disait...
J'en ai déjà parlé, rappelle-toi !
[02:39:30] Speaker A: Tu te parles au toit du futur, quoi.
[02:39:32] Speaker C: C'est ça. Dans ma tête, on est plusieurs, je pense. Je suis passé par des étapes pas très stables dans ma vie, et j'ai jamais caché ça. Et je pense que c'est pour cela que les gens ont pu connecter avec 1056 à un certain niveau.
[02:39:53] Speaker A: Il y a un aspect très réel, de toute façon, qui fait que c'est facile de...
[02:40:01] Speaker D: Il y a une réalité. Après, la réalité, quand il y a des addictions, c'est toujours très difficile de l'entendre après. Si toi, ça te fait du bien, tant mieux. Ça peut faire beaucoup de mal aussi. Enfin, pas du mal dans ce que tu vas faire après, mais le souvenir, il y a quand même quelque chose de rude déjà.
On fonctionne tous différemment.
[02:40:20] Speaker C: C'est ça. Moi, j'ai réalisé qu'avec ma consommation de ces cités de l'alcool, ou à une certaine époque de la cocaïne, ou des tases, des machins, ça a toujours été quelque chose. Que j'étais en train de fuir, en fait, mes émotions, l'anxiété, machin, machin. De quoi on parlait déjà ? Ça, c'est la consommation.
[02:40:47] Speaker D: Je ne dis rien, mais c'est vrai que j'oublie beaucoup de choses.
[02:40:51] Speaker C: Et le fait d'écrire ce morceau, c'est juste... Et pas dire aux gens, oui, ça va aller, la vie est rose, tout va bien. Les gens, ils ne peuvent plus entendre ça. Ils veulent juste entendre qu'il y a quelqu'un qui est en train de vivre la même merde que moi. Et des fois, ça suffit pour que les gens Enfin, ils ne sont pas tout seuls dans la merde, tu vois.
[02:41:20] Speaker D: Je trouve ça quand même courageux. Quand même, c'est dans une chanson, c'est un côté artistique, donc on pourrait imaginer que c'est un peu caché. Mais on se dévoilait quand même autant. Ça donne une certaine fragilité, que ce soit...
[02:41:35] Speaker C: Pour moi, ça donne un pouvoir, en fait.
[02:41:37] Speaker D: Ah ouais !
[02:41:39] Speaker E: Moi je me serais dit, tu vois... Parce que je pense que le fait que ça devienne un statement, tu es obligé de le confronter.
[02:41:49] Speaker C: Tu ne peux plus revenir dessus.
[02:41:50] Speaker D: Mais avant de le faire une première fois, il faut être courageux.
Faire le pas, c'est quand même très compliqué.
[02:41:58] Speaker C: J'ai mis beaucoup, beaucoup d'années. Et s'il y a des gens qui ont des galères avec des addictions ou des problèmes de santé mentale ou tout ça, la première chose à faire, c'est d'en parler à quelqu'un. Et je me suis dit, ben, j'en parle à tout le monde.
[02:42:13] Speaker D: Comme ça tout le monde est au courant.
[02:42:17] Speaker C: Je ne suis plus du tout en train de fuir pour cacher mes galères.
[02:42:21] Speaker D: Ou...
[02:42:24] Speaker C: Mes problèmes de santé mentale ou mes problèmes d'addiction, tout le monde le sait. Et si je me comporte un peu bizarrement, maintenant les gens ne savent pas pourquoi. Et ça c'était très important pour moi.
[02:42:39] Speaker E: Et du coup, le fait que ce soit aussi affirmé et clair à la vue de tout le monde, ça t'a aidé à ralentir ou à arrêter ?
[02:42:47] Speaker C: Oui, oui. Là, on va en parler, je pense.
[02:42:52] Speaker A: Vas-y, si tu veux. C'est un sujet qui t'appartient.
[02:42:56] Speaker D: Ce que je veux dire avant toute chose, c'est que si t'as une culture britannique, on a la chance en France d'avoir énormément de droits gratuits pour ça. On en parle assez souvent aux noticiaires parce qu'on parle beaucoup de santé mentale, on parle beaucoup d'émotions parce que des fois on sait pas les gérer.
Il y a des hôpitaux qui sont gratuits, il y a des médecins, des spécialistes, des consultations qui sont gratuites aussi. Donc si vous êtes en train de regarder ou que vous allez regarder la VOD ou que vous écoutez le podcast, il ne faut jamais se dire je suis tout seul. Il y a une personne qui est là pour vous écouter. Quoi que vous ayez à dire d'ailleurs, même si c'est des trucs de ouf.
[02:43:29] Speaker C: Non mais t'as raison.
Pour moi, dans ma consommation et mon addiction qui était très solitaire, j'étais très seul dans mon addiction. Pour ceux qui ne savent pas, j'étais addicté aux OPC, aux benzodiazépines et l'alcool, que je mixais tous ensemble, mais je fusais seul. Personne n'était au courant et je fusais seul et je consommais pour me sentir moins seul. Et je pense qu'il y a beaucoup de gens qui se trouvent dans cette galère-là, Il suffit juste de parler à quelqu'un. Et moi, j'ai pu parler avec mes gars, j'ai pu parler avec ma copine, avec mes parents, et ça a aidé énormément.
[02:44:10] Speaker D: De ne pas être rejeté, j'imagine, aussi, non ?
[02:44:13] Speaker C: C'est ça, je pense que... Il y a beaucoup de... Par exemple, les femmes qui sont en addiction d'alcool, c'est un peu plus mal vu. Une femme qui boit, c'est une poche, machin. Et il y a des addictions comme les OPC, Enfin moi j'avais honte de dire aux gens que je suis addict à ça quoi. Parce que les gens ils font un héros machin, c'est juste un junkie. Où est-ce que je vais ? Voilà, bah du coup sur cet album j'ai fait un morceau qui va sortir prochainement, qui parle de tout ça et j'ai vraiment mis sur la table.
Et on a pu faire un clip, là, il y a quatre jours, je suis sorti de l'hôpital, j'étais trois semaines en désintox, en rehab, et c'était un moment horrible, c'était l'enfer sur terre. Même ces endroits-là, ils sont... c'est gratuit, quoi. Si vous avez un problème, Parlez-en à quelqu'un.
[02:45:15] Speaker D: Ils sont là pour que ça aille mieux, ils sont pas là pour... Et ça fonctionne ! Même si c'est difficile...
[02:45:19] Speaker C: C'est difficile, mais... C'est gratuit, quoi. Je sais pas si vous connaissez le docteur Carella ?
[02:45:25] Speaker D: Il est venu ici, oui.
[02:45:27] Speaker C: C'est vrai ?
[02:45:27] Speaker D: Oui, il a fait l'émission, il est assis là.
[02:45:29] Speaker C: C'est vrai ?
[02:45:30] Speaker D: Oui.
[02:45:30] Speaker C: Bah, en fait, ouais, on m'a mis en contact avec lui. J'étais devant en consultation privée. Et, bah, grâce à la métal, en fait, il m'a dit OK, on va caler ça entre deux tournées, on va te soigner.
Et c'est la première fois que je me suis dit, il y a une porte ouverte. Enfin, je peux me soigner, je peux me débarrasser de ça. Et il y a des gens pour m'aider, quoi. Donc là, je sors tout juste. Je vais très bien grâce à lui et les infirmières à l'hôpital de Paul Bross à Crémelin. Non, à Villegif.
Et c'est bien de ne pas traverser ce genre de truc tout seul.
[02:46:08] Speaker D: Oui, je sais, je me suis toujours dit, c'est vrai que les gens ne sont pas au courant à l'école, etc. Il faut quand même nous apprendre ça très tôt. Ça part très vite dans tous les sens. On a envie de faire la fête, mais il faut pas... Il y a plein de gens qui ne savent pas que ça existe encore. Je veux dire, il n'y a pas trop de communication, je trouve, pas assez, à mon goût, sur les hôpitaux gratuits, les LED, la main tendue qu'il y a quand même. En France, je ne sais pas comment c'est au Royaume-Uni, mais j'ai l'impression que c'est un peu moins facile.
[02:46:33] Speaker C: Peut-être, je ne suis pas au courant. Mais il y a aussi des liens avec la santé mentale. Si je consommais ces produits-là, c'est parce que quelque chose n'allait pas en haut.
et j'arrivais pas à en parler, donc j'ai toujours pris des trucs pour pas en parler en fait, tu vois.
[02:46:49] Speaker D: Ça va être ça de bloquer d'en parler. Ah oui, parce que t'es seul en.
[02:46:51] Speaker C: Ce moment-là, mais... Ouais, et 1056, ça m'a beaucoup aidé à parler de tout en fait. Genre, il suffit juste de lire les textes et y'a toutes mes galères là-dedans. Et le morceau qu'on va sortir prochainement parle de tout ça dans une autre lumière, enfin dans un autre contexte, je sais pas comment dire.
[02:47:13] Speaker D: En fait, si je comprends bien un petit peu, c'est finalement l'amitié de tes collègues d'Antenne 56 qui a fait que ça t'a porté, ça t'a...
[02:47:23] Speaker C: C'est super cool !
[02:47:25] Speaker D: Parce que souvent d'être dans un groupe...
Je prends une vieille image, peut-être un peu ringard, mais dans un groupe, souvent, ça peut entraîner vers le bas.
[02:47:34] Speaker A: On l'a fait un peu au début.
[02:47:36] Speaker D: Oui, mais il y avait quand même...
[02:47:38] Speaker E: Ouais, mais c'était la fête.
[02:47:39] Speaker D: Non, mais ce que je veux dire, c'est qu'il y avait la fête, mais il y avait l'écoute. Ça change quand même beaucoup de choses. Si t'es dans le groupe et qu'en fait, tous les gens s'en battent les couilles, c'est pas parce que t'es bourré ou défoncé que tu peux pas entendre. Tu l'entends d'une certaine façon, mais c'est quelque chose qui te touche. Je pense que vous êtes tous très sensibles quand même dans l'équipe.
[02:47:56] Speaker A: Oui, puis on est tous touchés à différents à différents degrés, par contre, évidemment, par ce genre de problématiques. On a tous déjà fait face à des trucs similaires, même si moins puissants, mais les problèmes d'anxiété, les problèmes d'addiction, tout ça, je pense qu'on a tous un rapport à ça quand même dans le groupe. Donc, on est tous à l'écoute de ce genre de soucis et on essaye tous de se tirer vers le haut. Pour ça, il n'y a pas de...
[02:48:19] Speaker D: Je trouve que c'est quand même ça aussi, c'est une super belle histoire, c'est très bien.
[02:48:23] Speaker C: Oui, je ne me suis jamais senti aussi soutenu par mes amis, on se pousse vers le haut et surtout il n'y a pas de jugement.
[02:48:30] Speaker D: C'est très bien ça.
[02:48:31] Speaker C: Oui, c'est ça.
[02:48:33] Speaker D: Et ces médecins gratuits ne sont pas pour juger bien au contraire, puisque c'est leur métier de ne pas juger.
[02:48:37] Speaker C: Oui, ils sont super.
Dès qu'il n'y a pas de jugement, il y a la porte ouverte et on peut en discuter et c'est là où il y a du progrès.
[02:48:48] Speaker E: Est-ce que tu penses que le fait d'avoir commencé à travers des textes et commencer à poser des mots clairement et de dire des choses, ça t'a conduit plus facilement vers cette décision ?
[02:49:02] Speaker D: Oui, voir des gens, voir des spécialistes.
[02:49:07] Speaker E: Oui, oui, clairement. Le fait qu'avec le groupe tu puisses t'exprimer sur des sujets comme ça, ça t'a mis plus en confiance pour continuer.
[02:49:15] Speaker C: Ah oui, à fond. Ils m'ont toujours soutenu, j'étais là genre... J'ai posé quand même la question à Lucas, à Arnaud... T'es sûr que je.
[02:49:23] Speaker A: Peux dire ça ?
[02:49:23] Speaker C: Voilà, c'est ça. Si ça parle de traumatisme, les trucs de mon enfance qui sont un peu limite, tu vois, ou même encore la consommation de drogue, genre, est-ce que je peux parler de ça ? Et ils m'ont toujours dit, genre... Mais ils parlent de...
[02:49:37] Speaker A: En fait, c'était le but de la création de ce projet. Donc, si l'idée c'est de se freiner dans les choses que t'as besoin de dire, ça n'a plus trop de sens. Donc, effectivement, quand ils nous disaient « Vous êtes sûr que ça passe ? », machin... Même si ça passe pas, enfin, si t'as quelque chose à dire, vas-y, quoi.
[02:49:51] Speaker C: Oui, c'est ma vie, quoi. Enfin, tout ce que j'ai dit, c'est la vérité. Donc, moi, je suis dans la sincérité. Et si ça ne plaît pas aux gens, tant pis. C'est ma vie, au final.
[02:50:04] Speaker D: C'est comme ça qu'il faut le dire. Tu ne nuis à personne quand tu le racontes.
[02:50:07] Speaker C: C'est ça.
[02:50:08] Speaker D: Donc, en vérité, tu as le droit de le nuire. C'est toujours le principe. Et puis, ceux qui ne sont pas contents, on les...
[02:50:13] Speaker E: En plus, si le concept du groupe était d'être dans la violence et dans le...
Ce que vous disiez au début, le truc de base, il fallait que ça bastonne.
[02:50:24] Speaker A: Il y avait une volonté, parce que dans l'ancien projet d'Aaron, il y avait cette volonté d'être toujours positif. Effectivement, tous ces thèmes-là, c'était absolument...
Oui.
[02:50:35] Speaker C: C'Est ça, BTM, pas pour parler d'eux parce que ça c'était avant, mais dans mon ancien projet, il y avait quand même une image qui était déjà fondée. Dans ce groupe on parle de ça, les morceaux il faut que ça soit positif, et malheureusement, moi dans ma tête, ça n'allait pas du tout, mais je ne pouvais pas en parler dans mes morceaux. Et quand j'ai fondé 1056, c'était Je m'en fous si ça marche pas. Je veux juste quitter. J'avais pour projet de quitter la scène en me montrant qui je suis vraiment. Et heureusement, ça a pris et je kiffe de malade.
Je prends trop de plaisir. C'est mes meilleurs potes. Je suis bien entouré. Et là, je me vois jamais faire autre chose que 1050. C'est ma vie entière.
Et aussi un mot spécial pour ma femme Priscilla qui m'a poussé vers le haut en permanence et qui m'a beaucoup aidé à aller parler aux gens qu'il faut.
[02:51:40] Speaker D: Avancer.
[02:51:41] Speaker C: Avancer.
[02:51:43] Speaker D: Bon ben c'est quand même... Bravo.
[02:51:45] Speaker C: Merci.
[02:51:47] Speaker D: C'est pas facile, et puis c'est quelque chose que les gens ne connaissent pas aussi, donc moi je suis très content que t'en parles, parce que je trouve que c'est très important. On connaît tellement de gens aussi, sans même parler d'addiction aux drogues, mais qui ont la santé mentale qu'ils ont, et c'est très compliqué.
[02:52:05] Speaker C: Là-dedans ! Mais vraiment, des fois c'est... Ah c'est la guerre ! Oui, tous les jours c'est une galère, il faut en parler.
Tout simplement, je suis un peu ému là, mais oui, il faut en parler. C'est important.
[02:52:20] Speaker E: C'est très courageux parce qu'on en voit tous autour de nous des gens qui ont besoin, qui auraient besoin de faire plus d'attention à ça. Et je connais aussi des gens de la scène qui qui sont en ce moment même en rehab et qui, eux, n'osent pas forcément prendre la parole là-dessus. C'est très courageux de ta part parce que je pense que c'est un truc que beaucoup de gens ont besoin d'entendre et de savoir et c'est un bel exemple.
[02:52:50] Speaker C: Ça peut arriver à tout le monde. Là, j'ai passé trois semaines dans un hôpital public où il y avait des STF, des gens qu'on peut imaginer c'est des toxcomanes, mais aussi j'ai rencontré des pères de famille qui gagnent je ne sais pas combien de mille par an avec des enfants et des belles maisons. Enfin, il n'y a pas de personne à l'abri de ça. Pas du tout, ça peut arriver à tout le monde. Et oui, c'est important d'en parler. Il n'y a pas de honte à ça.
J'avais un peu honte, j'ai toujours caché ma consommation. J'en parlais un peu dans mes morceaux. Et en vrai, c'était entre moi et moi-même.
[02:53:29] Speaker D: C'est sûr que du coup, l'isolement est encore plus fou dans la possibilité de juste dire, OK, il y a ça à mon nom, en tout cas.
En tout cas, bravo. Je souhaite que beaucoup de gens qui sont dans ce cadre-là prennent le chemin. Merci à Carilla aussi, qui est une personne extraordinaire. Qui est fou, globalement, mais qui est extraordinaire.
[02:53:51] Speaker C: Elle est extraordinaire. Je l'adore.
[02:53:55] Speaker D: Il a les bons mots. C'est une très bonne personne, effectivement.
[02:53:59] Speaker E: Pire patient d'écouter ce morceau du coup.
[02:54:01] Speaker C: Ah bah oui, il est devenu fan de 1056, il m'envoie des screenshots comme quoi il écoute des morceaux, je le kiffe. Il sera là au tremendo d'ailleurs.
[02:54:11] Speaker D: Ah bah oui, il est un peu partout cet homme. Nous il nous envoie aussi des messages où il dit juste bing bing.
Pourquoi pas ? Je pense que c'est une façon aussi d'être là, d'être présent. Je vous aime, je vous kiffe. Et puis en fait, prenez soin de vous. Je pense qu'il y a un petit truc caché à chaque fois dans tous ces petits messages qui sont juste très doux. On va passer à un groupe qui parle de santé mentale, peut-être aussi, Immure ?
[02:54:38] Speaker E: Oui.
[02:54:40] Speaker C: Oui, on a un peu parlé. Peut-être Léca, il peut en parler.
[02:54:44] Speaker A: D'Immure ?
[02:54:44] Speaker C: Oui, t'es fan d'eux ?
[02:54:49] Speaker A: J'ai aimé trop écouter Emir en vrai. Les autres tu pouvais me lancer dessus là moi.
[02:54:55] Speaker E: C'est un peu la génération... C'est un peu plus vieux Emir non ?
[02:54:57] Speaker A: Non, c'est la même chose je pense.
[02:55:00] Speaker C: Moi j'ai découvert ça avec leur premier EP qui s'appelle The Complete Guide to Needlework sorti en 2006 ou 2007. Et mon pote, il est venu me chercher pour aller en répète avec mon premier groupe. Il a mis ça dans sa caisse. En mode, mais n'importe quoi. Et Francky, c'est un bon ami. Je kiffe, on a passé pas mal de temps ensemble au Japon. Et c'est une personne que je respecte énormément parce que lui aussi, il porte son cœur sur son... Comment on peut dire ?
[02:55:33] Speaker A: Juste que c'est des morceaux honnêtes.
[02:55:35] Speaker C: Ouais, c'est ça. Enfin, il n'a pas peur de dire ce qu'il y a sur le chœur. Et il m'a beaucoup inspiré. La tonalité de sa voix, de quoi il parle, comment il bouge sur scène.
[02:55:46] Speaker D: Il y a une certaine complicité dans cette façon de composer, de préparer.
[02:55:52] Speaker C: Je n'ai pas compris.
[02:55:54] Speaker D: Vous êtes complice, c'était juste ça.
[02:55:55] Speaker C: Oui c'est ça, c'est quelqu'un que je respecte et il n'a pas peur de briser les règles, je ne sais pas quoi.
[02:56:04] Speaker E: Il n'en a peur rien à faire de ce qu'on pense de lui.
[02:56:08] Speaker C: Exactement. Et je le kiffe. C'est vraiment un personnage et je le respecte énormément.
[02:56:17] Speaker D: Je propose qu'on se lance dans cette chanson. Tell Signs You Should Leave.
[02:56:21] Speaker C: Avec plaisir.
[02:56:24] Speaker D: On regarde ça.
Sors.
[02:56:52] Speaker B: D'Ici mec, viens ! Pourquoi tu filmes ça ? Pourquoi ? J'ai la caméra dans mes fesses. Tu sais que c'est tout un jeu ! Et qu'on joue de l'envers et de l'envers ! Je t'ai laissé chasser avec... Je suis devenu ce que je devais être ! Et j'ai fait tout mon possible pour y arriver !
C'est bon, c'est bon !
C'est la fin !
C'est la fin ! C'est la fin ! C'est la fin !
Quand toute ma fierté m'embrasse Et je ne peux pas me battre sur un.
[03:00:55] Speaker D: Solide sol Les souvenirs que je ne.
[03:00:57] Speaker B: Peux pas éviter Je suis coincé dans ce vieux lieu familier J'aimerais pouvoir laisser les choses partir Je n'aurais pas dû me sentir si bas Et je ne veux pas J'espère que vous avez apprécié cette vidéo, si c'est le cas n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.
C'est parti pour la prochaine vidéo !
J'espère que vous avez apprécié cette vidéo, si c'est le cas n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez dans les commentaires.
C'est parti pour le tour du monde !
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Excusez-nous.
[03:04:21] Speaker E: On a ouvert les deux rubriques culinaires.
[03:04:22] Speaker D: Bon appétit messieurs. Sum 41 donc à l'instant avec ce tout dernier clip qui est vraiment sorti là cette semaine aussi et qui est assez triste. Tu peux manger même en mâchant dans le micro, c'est pas grave.
Très joli clip et beaucoup de tristesse. J'ai vu dernièrement, en sortant dans certains bars la nuit, des gens qui sont fans de Sum 41 et qui étaient vraiment dans un état de tristesse parce que le groupe qui les a accompagnés de jeunes à adultes est mort et donc ils se sentaient un petit peu morts aussi. C'est assez fou. Je me disais aussi que quand tu termines quelque chose, où tu as mis tant d'énergie, il y a eu tant de succès...
[03:05:02] Speaker E: C'est surtout que là, eux, ils savent que c'est un peu l'œuvre de leur vie.
Enfin je pense que c'est rare qu'après Sum 41 tu puisses faire un truc qui devienne plus gros que ce que t'as fait avec Sum 41.
[03:05:15] Speaker A: Ouais ça va être un peu compliqué je pense.
[03:05:16] Speaker E: Dans leur vie je pense que c'était un peu le point culminant et que de là, enfin ça veut pas dire qu'ils auront une vie nulle mais... Ah.
[03:05:22] Speaker D: Oui non non mais c'est vrai, des.
[03:05:23] Speaker A: Fois ils ont peut-être juste envie de tranquillité.
[03:05:25] Speaker D: Ouais peut-être. Lui il a sorti un bouquin où il raconte un peu tout ce qui s'est passé dans sa vie. T'es fait violer, y'a eu plein de choses donc par le manager.
C'est pas fameux quoi, donc je pense que...
[03:05:36] Speaker C: Si, si, j'ai entendu parler de cette histoire.
[03:05:38] Speaker D: Donc je pense qu'il a envie effectivement.
[03:05:40] Speaker A: De... Oui, d'avoir un peu plus de tranquillité pourquoi pas.
[03:05:43] Speaker D: Voilà. Là, tout l'ancienneté s'est terminée, ça s'est bouclé.
[03:05:45] Speaker C: Je peux comprendre quand on lâche un groupe comme ça, en fait, quelque part on perd son identité quoi.
[03:05:53] Speaker A: Oui, quand t'as mis toute ta vie dans un truc, après tu dis bon bah voilà.
[03:05:56] Speaker C: Bah je suis plus chanteur d'un groupe, je suis...
[03:05:59] Speaker D: Voilà. Je vais cultiver des tomates dans mon jardin, mais bon, ça y'a que moi qui le sais. Mais effectivement, cette force qu'a le public aussi quand vous êtes sur scène, je pense que vous vivez ça aussi, quand les gens vous les voyez réagir, chanter ou chialer ou hurler.
[03:06:14] Speaker E: Ou se taper dessus.
[03:06:15] Speaker C: Il y a de tout en vrai.
[03:06:18] Speaker D: Donc ça, c'est quelque chose qui doit vous porter à fond. Donc quand on a eu des millions...
[03:06:22] Speaker C: Oui, oui, j'imagine même pas.
[03:06:25] Speaker D: Je pense que de plus avoir de public devant soi, après t'es là, tu fais...
[03:06:29] Speaker E: Après, comme je disais, il y a quand même eu toute une phase dans Sam 41 où il faisait plus grand chose, où ça marchait pas... Oui, oui, d'accord. Mais ce que je veux dire, c'est qu'ils ont connu le moment où c'était calme aussi.
[03:06:42] Speaker D: Je dirais pas calme, je dirais douloureux.
[03:06:45] Speaker E: Oui, mais c'était plus calme aussi quand même.
[03:06:49] Speaker D: Bon en tout cas, de toute façon c'est fini, on va pas en parler pendant 15 ans, on est pas là pour ça.
[03:06:54] Speaker E: Ils arrêtent et ils vont pas venir dans l'émission.
[03:06:55] Speaker D: Non ça c'est sûr, faut qu'ils aillent bien s'enculer.
Aïe, aïe, aïe, je veux venir de l'envers ! Mais j'ai remarqué que tu m'as pas arrêté ! C'est lui qui l'a dit !
[03:07:13] Speaker C: C'est lui qui l'a dit !
[03:07:14] Speaker D: Je lance un message ! C'est de très mauvais goût, mais c'est un peu le principe de cette émission. Je regarde un petit peu vos dates de concert, pour en dire une chose un peu plus concrète. Je vois que ça commence le 25 avril, effectivement, avec Alençon. Vous aviez pas menti ! Le 26, Nantes. Le 27, Iliorarium. Le 28, Toulouse. 29, Villeurbanne. Le 30, Metz. Le 2, Strasbourg. Le 3, Paris ou Tramendo. Et le 4, du côté de Lille. Je vais juste me limiter à ça.
[03:07:47] Speaker C: On commence à Nantes.
On commence à Nantes ou pas ?
[03:07:50] Speaker D: Non, c'est marqué Alençon.
[03:07:52] Speaker A: C'est la deuxième date.
[03:07:59] Speaker E: Et du coup après le Nord.
[03:08:03] Speaker D: Il.
[03:08:04] Speaker E: Y a Toulouse, Villeurbanne, Strasbourg... D'autres villes.
[03:08:08] Speaker D: En France comme Anvers, Londres...
Let's go ! Ça c'est cool, l'Allemagne aussi. Bon bref, la machine est lancée. Là ça va être du plaisir, du kiff.
[03:08:22] Speaker E: Est-ce que quand vous jouez au UK tu parles français pour dire on a un groupe français ?
[03:08:27] Speaker C: Pas du tout.
[03:08:28] Speaker D: Non c'est là où t'es content, tu dis c'est des sales cons.
[03:08:32] Speaker C: Vraiment en France j'ai galère à parler français sur scène.
[03:08:35] Speaker D: Ah bah oui parce que tu chantes pas en français.
[03:08:37] Speaker C: Je pense que c'est plus le...
Pardon. Vous avez déjà... Bah oui, vous faites ça. Mais entendu votre propre voix sur une vidéo, t'es dit, putain, mais j'ai une voix de merde, quoi. Et sur scène, c'est ça ? T'entends ta propre voix sortir de... Je sais pas, j'arrive pas à bien m'exprimer.
[03:08:55] Speaker D: T'aimes pas le son que ça donne, le résultat que ça donne.
[03:08:59] Speaker C: C'est ça. Et les gens, ils viennent me voir en mode... Ils me parlent en anglais parce qu'ils pensent que j'ai calère, mais...
Je m'entraîne à m'étouffer sur les pretzels.
[03:09:08] Speaker D: En fait, vous avez découvert notre modèle, c'est pour tuer les invités.
[03:09:13] Speaker C: Je fais de mon mieux.
[03:09:15] Speaker D: Et du coup, quand t'es là-bas, tu reprends...
[03:09:17] Speaker C: J'adore parler anglais sur scène. Et en France, je le fais.
[03:09:22] Speaker D: Oui, bon, après, je pense que les Français ne parlent pas anglais, mais en 2025, je suppose que c'est un peu mieux déjà qu'à l'époque. Même si on doit te faire rigoler quand on essaie de parler anglais.
[03:09:35] Speaker A: Oui.
[03:09:35] Speaker D: La France, c'est un peu honteux de ce côté-là.
[03:09:37] Speaker C: Non, pas du tout.
[03:09:39] Speaker E: Vous avez un public plus jeune en plus. Enfin, votre public est assez jeune. Je pense qu'ils sont assez bilingues.
[03:09:45] Speaker A: Oui, le langage des chanteurs sur scène en anglais, c'est bon, ils ont compris. C'est quand même souvent les mêmes mots qui sont utilisés, donc ils les ont ceux-là, je.
[03:09:55] Speaker C: Pense.
[03:09:56] Speaker E: C'est vrai.
[03:09:56] Speaker A: Ils sont séparés, la salle en deux. Ils connaissent, ils ont les... Voilà, fuck, de temps en temps.
[03:10:03] Speaker C: Séparer le... fuck ! Juste placer, ouais, il faut bien le placer. Il faut le mettre au bon endroit.
[03:10:10] Speaker D: Vous avez beaucoup de fans qui vous écrivent, qui vous envoient des messages ? Oui.
[03:10:15] Speaker C: Oui, oui, oui. Moi, j'ai beaucoup de... Ouais, merci. Enfin, toi aussi, je pense.
[03:10:20] Speaker A: Bah, moi, on me remercie pas parce que c'est pas mes textes, du coup.
[03:10:22] Speaker C: Bah, c'est quand même...
[03:10:23] Speaker D: Ils peuvent te dire merci pour la musique. C'est vrai que tu vois, devant les.
[03:10:26] Speaker E: Gens, si c'est les textes qui les ont touchés, ils vont aller plus parler.
[03:10:29] Speaker A: Après, oui, on a beaucoup de retours quand même.
[03:10:31] Speaker E: Oui.
[03:10:32] Speaker A: On reçoit beaucoup de messages quand même, c'est cool.
[03:10:34] Speaker D: C'est encourageant.
[03:10:35] Speaker C: Oui, ça fait plaisir.
[03:10:36] Speaker D: Bah oui, ça me minera, c'est important. D'être encouragé, d'être porté aussi par les gens qui sont là, en dehors de la scène. Parce que quand t'es à la scène, tu l'as, le message il est là. Mais d'avoir en plus ça, c'est cool. Ben, une petite dernière question ?
[03:10:50] Speaker E: Non, je ne crois pas.
[03:10:52] Speaker D: Un grand gros merci.
[03:10:53] Speaker E: Vous préférez les potes carbonara ? C'est un gros débat.
[03:10:59] Speaker D: En française ou italienne ?
[03:11:00] Speaker E: Exactement.
[03:11:02] Speaker D: Une préférence ? Je préfère sans la crème.
[03:11:06] Speaker E: Crème et lardons ou guanciale, oeuf...
[03:11:08] Speaker A: Je pense que quand même guanciale, oeuf, parmesan c'est super quand même.
[03:11:11] Speaker C: Bah oui.
[03:11:12] Speaker E: Alors le vrai c'est du picorino, désolé. pardon, je suis d'accord, je suis team parmesan parce que picorino c'est trop salé.
[03:11:21] Speaker A: Mais... Vive le sel et le gras, ils sont sympas.
[03:11:23] Speaker D: T'as vu les Etats-Unis alors, si j'ai.
[03:11:26] Speaker A: Bien suivi toute l'histoire.
[03:11:28] Speaker C: Bah il parle beaucoup de le gras mais t'as vu ? Comment il est taillé ?
[03:11:31] Speaker D: On n'a pas envie de le faire chier.
[03:11:33] Speaker A: On pourrait le faire chier. Il se pousse à la salle pour.
[03:11:35] Speaker E: Pouvoir manger des burgers ?
[03:11:37] Speaker D: Oui. C'est pour faire des kilos ?
[03:11:39] Speaker A: Pour équilibrer. En tournée, j'oublie tout, c'est plus que des hamburgers, à outrance.
[03:11:44] Speaker E: Et t'as un top burger, du coup, tu peux nous dire un petit peu ?
[03:11:48] Speaker A: Un top burger ?
[03:11:49] Speaker E: Ouais.
[03:11:51] Speaker D: Tu préfères toi, pas forcément ceux qui sont les meilleurs.
[03:11:53] Speaker C: Shake Shack, t'aimes bien.
[03:11:54] Speaker A: Shake Shack, c'est la fête. En termes de chèque, Shake Shack, c'est plus la fête. C'est les États-Unis.
[03:11:59] Speaker C: Oh, le burger qu'ils ont fait pour ta mère.
[03:12:01] Speaker E: Il y en a un en Angleterre de Shake Shack.
[03:12:04] Speaker A: Ah oui ?
[03:12:04] Speaker C: Ouais, ouais, il y en a un. Le gars qui a fait un burger pour ta mère.
[03:12:08] Speaker A: Ah oui ?
[03:12:09] Speaker C: Comment il s'appelle ? Et c'est où ?
[03:12:10] Speaker D: J'ai tout oublié.
[03:12:12] Speaker C: Ouais, c'est dommage.
[03:12:14] Speaker A: Et In-N-Out ?
[03:12:16] Speaker E: Mon avis sur le In-N-Out ?
[03:12:16] Speaker C: Ouais moi aussi je me sens mal.
[03:12:18] Speaker A: J'y suis pas allé.
[03:12:19] Speaker E: Ah ouais.
[03:12:19] Speaker A: Et je suis très triste.
[03:12:20] Speaker C: Où ça ? In-N-Out ?
[03:12:20] Speaker E: In-N-Out.
[03:12:21] Speaker C: Ah c'est super ouais.
[03:12:21] Speaker E: Ouais c'est bien.
[03:12:23] Speaker C: C'est plutôt...
[03:12:25] Speaker A: Le comptoir de quelque chose.
[03:12:26] Speaker E: Moins que Shake Shack.
[03:12:27] Speaker C: Attends.
[03:12:28] Speaker F: Comptoir Burger ?
[03:12:29] Speaker C: On est sur un autre truc là parce que... C'est à toi de me parler de ta mère.
[03:12:34] Speaker A: C'est à toi de parler de ta mère.
[03:12:35] Speaker F: C'est à toi de parler de ta mère.
[03:12:38] Speaker C: Maman Rosaka. Antonio ? Antonia ? Rosaka ouais. C'est sa mère.
elle a eu des problèmes de santé, on a fait un cagnotte qui a très bien marché pour transformer...
[03:12:51] Speaker A: En gros, oui, il y a eu tout un tas de circonstances qui faisaient qu'il n'y a pas eu d'aide possible de quelconque organisme pour modifier la maison suite à son nouvel handicap.
et on avait partagé une cagnotte du coup qui a ultra bien marché d'ailleurs merci à tout le monde parce que depuis tous les aménagements ont pu être faits et tout ça et du coup il y avait ce gars, mais j'ai oublié le nom.
Ouais ça m'énerve. C'était la personne qui s'occupait du merchandising, du catering au Paya Rock Festival du coup qui avait un restaurant dans cette région là et il a mis à sa carte le burger Mama Rosaca du coup et du coup les fonds récoltés par tout ce burger avaient été remis pour eux.
La cagnotte, pour ma mère, c'était très...
[03:13:34] Speaker C: Et les burgers, c'est un truc de merde.
[03:13:37] Speaker D: Ah oui, c'est cool.
[03:13:38] Speaker C: C'est vraiment du steak, non ? C'est même pas un burger ?
[03:13:40] Speaker A: Celui qu'il avait fait pour le Bayaroc, c'était un burger avec que côte de bœuf à l'intérieur.
[03:13:45] Speaker C: Mais c'est un gars... Et il avait.
[03:13:48] Speaker A: Fait vraiment un gros machin comme ça, coupé en parts avec des... Ah oui, c'était sur le... Ah mais je l'ai vu ! C'était vraiment la fête.
[03:13:56] Speaker E: En tout cas, si tu retrouves l'adresse.
[03:13:58] Speaker C: T'Hésites pas à... Ouais, il va essayer.
[03:14:01] Speaker D: De trouver... Non, c'est cool, en plus d'avoir un soutien comme ça, etc., c'est quand même vachement bien.
[03:14:06] Speaker A: Pour le coup, c'est la première fois que j'avais vu que là où le fait de faire de la musique a un réel impact, parce que quasiment la grande majorité de cette cagnotte a été financée par des...
Des gens qui ont vu ça via Ten, quoi. Donc ça, ça m'a fait vraiment plaisir. Le côté réel du truc...
[03:14:23] Speaker D: La communauté métal est quand même plutôt attentive et généreuse lorsqu'il y a un...
[03:14:28] Speaker A: Ouais, ça s'est vraiment mobilisé, j'étais le premier surpris. De base, je voulais même pas la partager parce que ça me gênait beaucoup, c'est trop perso et... On a dit si, si, on va le faire, j'ai dit bah d'accord. Et bah merci du coup, ça a fonctionné. C'est bien.
[03:14:40] Speaker C: Oui, et merci à elle d'avoir fait un fils qui sait faire des riffs.
[03:14:46] Speaker A: Merci pour les riffs.
[03:14:49] Speaker C: C'est un burger. Non mais elle est super en plus. Elle est vraiment super.
[03:14:55] Speaker D: C'est cool, ça fait beaucoup d'émotions et beaucoup de choses. La vie, globalement.
[03:15:02] Speaker C: Là, on est sur la fin. J'aimerais bien vraiment appuyer sur le fait que si vous êtes en train d'écouter ou de regarder et si vous avez des problèmes d'addiction ou de santé mentale, il faut parler à quelqu'un.
Et je dis ça sincèrement, ça vaut pas le coup de vivre tout seul avec ça. Parlez-en à vos amis et votre famille, votre entourage. Faites-vous soigner, c'est important. On vit qu'une fois.
[03:15:32] Speaker A: Exactement, ouais. C'est la raison.
[03:15:35] Speaker D: Je vais chialer dans une minute.
[03:15:37] Speaker C: On va faire des canards après, t'inquiète pas mon gars. Je vais vous laisser.
Il va prendre le burger à Mamoru Sakana.
[03:15:46] Speaker D: J'ai faim un petit peu, j'avoue, je vais pas tarder à aller sur le buffet qu'on a nous.
[03:15:51] Speaker E: Non mais c'est vraiment bien, merci encore une fois d'avoir le courage de dire des choses comme ça, c'est important.
[03:15:58] Speaker D: Là, vous êtes juste en train, depuis tout à l'heure en fait, d'entendre ton discours que tu tiens avec tout ton vécu, ce que tu as demandé pour aussi aider ta maman. C'est pas facile.
[03:16:08] Speaker A: Ah non, non.
[03:16:09] Speaker D: Et en fait, il faut franchir juste le pas.
pour que les choses soient meilleures en tout cas, qu'elles tendent vers le meilleur.
[03:16:16] Speaker A: Toujours communiquer, ça reste pour tous ce genre de sujets la clé, parce que si tu t'enfermes dans tes problèmes tout seul et que tu n'en parles pas, ils ne risquent pas de se résoudre d'eux-mêmes, ça c'est sûr.
[03:16:26] Speaker D: Donc voilà.
[03:16:29] Speaker C: Bon, tout le monde est bien déprimé là, c'est bon.
[03:16:33] Speaker E: Bah non, mais c'est beau quelque part en même temps.
[03:16:35] Speaker D: Même si les gens sont tristes là, quelque part c'est une bonne tristesse, puisque c'est une tristesse qui va les mener vers le haut, qui va les tirer vers le haut en tout cas. Et qu'il y ait des gens qui le fassent, c'est très bien. Encore une fois, c'est trop rare et pourtant on sait qu'il y en a beaucoup qui pourront en parler.
[03:16:47] Speaker C: Oui, oui, oui. Enfin, je trouve que dans la scène actuelle, on en parle beaucoup.
On en parle peut-être trop, même. De santé mentale. Comme si c'était une sorte de mode ou quoi. Alors que... Bah c'est pas de la mode en fait, c'est réel. Il y a des gens qui souffrent vraiment de plein de choses et je pense que c'est générationnel. Les gens ils ont TikTok brain et c'est... On est tous flingués un peu.
[03:17:17] Speaker D: Enfin nous, pas TikTok, nous c'est qu'on nous a fait bouffer des produits chimiques quand on était gamin. Tout ce qu'on bouffait était à base de pétrole quand on était enfant.
Peut-être que ça n'a pas aidé. Non, peut-être pas.
[03:17:28] Speaker E: Je pense que c'est bien que quand même la parole... C'est toujours utile. Nous on en a pas mal parlé, enfin on en parle souvent avec les artistes et c'est vrai que...
Il y a plein de gens qui ne se sentent pas à l'aise forcément d'en parler parce qu'il y a ce côté...
[03:17:44] Speaker A: Il y a de la pudeur aussi.
[03:17:45] Speaker E: Oui, voilà. Puis il y a la peur du jugement, de ne pas paraître fort et machin, qui est un peu un concept débile.
[03:17:53] Speaker C: C'est complètement stupide.
[03:17:54] Speaker E: Quand tu aimes la musique, ce que tu aimes, c'est aussi les failles, les trucs qui te font vibrer. Et au final, si les gens peuvent se mettre à nu en face et mettre leurs tripes sur la table, c'est le meilleur moyen d'être touché par ce qu'ils ont à dire.
[03:18:07] Speaker C: Exactement, je suis à 100% d'accord. Et moi j'ai perdu pas mal de temps à être trop fier pour en parler en fait. C'est con de dire ça maintenant, mais oui j'étais trop fier pour affronter mes problèmes.
[03:18:22] Speaker E: En tout cas, bravo.
[03:18:25] Speaker C: La fierté, ça fait rien.
[03:18:27] Speaker E: Tu l'emmènes nulle part.
[03:18:29] Speaker C: La fierté, c'est ça.
[03:18:30] Speaker E: Tu n'es plus là, tu n'es plus là et ça n'a plus rien à faire.
[03:18:33] Speaker D: Je fais une petite dédicace à mon ancien ami Lionel qui est décédé à cause de ça devant nous un soir de fête. Quelqu'un que j'aimais énormément. Merci beaucoup.
Merci beaucoup, merci pour ce que vous faites, merci de faire de la musique. Merci bien évidemment et bon courage pour cette tournée, ça va se passer nickel. Et puis on ne fait que vous voir monter, donc je n'ose imaginer là où ça va s'arrêter. Et merci. Merci de faire ça en France ! C'est quand même plutôt pas mal. On vous retrouve au Trabendo très prochainement, ce sera le 3 mai. Donc il faut acheter vos billets si vous êtes parisiens. Et ils passent forcément à côté de chez vous, donc n'hésitez surtout pas à aller les voir.
Je pense qu'après le concert, si vous n'étiez peut-être pas convaincus, ça sera carré. Je viendrai là, vous direz « Ok, c'est bon, je vais aller acheter le T-shirt ». Le merchandising, c'est important, ça fait vivre un groupe.
Merci Ben.
[03:19:31] Speaker E: Merci à toi Pierre.
[03:19:33] Speaker D: Merci Marcel qui est caché là-bas derrière. Notre employé fictif.
[03:19:37] Speaker E: Pas si fictif.
[03:19:39] Speaker D: C'est vrai qu'il me coûte un bras.
Je gagne un salaire pour lui donner, merci bien. Tout ça pour ce boulot, merci. Alors, je suis une vraie brève parce que j'ai noté la phrase de la personne qui a choisi le clip de fin d'émission, mais je ne sais pas qui c'est. Je crois que c'est Maxime Coron, si je ne dis pas de bêtises.
[03:19:55] Speaker E: Un clip de fin d'émission qui est.
[03:19:57] Speaker D: Choisi aussi par nos abonnés Patreon, voilà, et c'est libre. Alors, si vous avez un groupe, je sais, ça coûte 6 euros, c'est pas forcément... Non, 16 euros. C'est pas forcément donné, mais ça coûte pas les 500 euros habituels que les influenceurs demandent.
Vous fassiez un peu de pub pour vous. On est obligés de passer vos clips, sauf s'ils sont trop violents, enfin s'il y a des choses qui sont interdites sur Twitch. Parce qu'on va pas fermer notre chaîne non plus pour ça. Mais n'hésitez pas, là c'est un clip où on me dit, en clip de fin français. Ah non, je sais peut-être encore. Je ne sais plus. Je propose un vieux truc, clip de Stuart Collapse, Motorcycle Disaster, que j'adore. Dommage que le groupe ait splitté.
Voilà, c'était son message. Je ne sais même pas qui c'est, donc j'en ai rien à foutre.
[03:20:40] Speaker C: Ça fait des promos pour des groupes qui n'existent plus.
[03:20:44] Speaker D: Espérons que ça va leur apporter quelques écoutes qui, sur Spotify, leur apporteront sûrement un centime. Ça fait plaisir.
Merci Spotify. Si le patron n'était pas une merde, à la limite je critiquerais moi.
En tout cas, prenez soin de vous, c'est important. Demain, c'est lundi, effectivement, c'est chiant, vous allez devoir vous réveiller pour aller bosser, mais c'est comme ça, c'est la vie. Le soir, vous pourrez écouter de la musique. Et puis ce soir, vous avez passé un excellent moment, j'en suis persuadé. Donc n'hésitez pas à en parler autour de vous. Bon courage pour la semaine. Vive vous, vive le métal, vive le rock, vive les musiques qui nous portent. Et puis bon courage pour la semaine. Merci messieurs. Encore bravo à vous.
Et puis on se laisse donc avec ce fameux groupe, Stuart Collapse. Des bisous, on se retrouve la semaine prochaine, bye bye !
[03:23:30] Speaker B: Tchao !
[03:24:29] Speaker E: Maybe if I'd always said no It'd.
[03:24:32] Speaker C: Because I don't know who I am.
[03:24:35] Speaker D: I love you no more Is this wrong or is that right?
[03:24:42] Speaker C: I only need my motorbike Drive alone.
[03:24:46] Speaker D: At night.
[03:25:20] Speaker A: Un pour le caillou.
[03:25:24] Speaker C: Deux pour le spectacle.
[03:25:27] Speaker E: Et voilà, c'était mon souvenir.
[03:25:44] Speaker D: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon. N'hésitez pas à vous abonner.