#89 - TRACY CHU de SOLEMN en invitée

Episode 89 April 25, 2025 03:34:02
#89 - TRACY CHU de SOLEMN en invitée
Bang!Bang! RSTLSS
#89 - TRACY CHU de SOLEMN en invitée

Apr 25 2025 | 03:34:02

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Show Notes

Nous avons eu le plaisir de voyager depuis Paris avec TRACY CHU de SOLEMN. Pourquoi ? Puisqu'elle est Taïwanaise et qu'elle peut nous raconter comment se passe la vie dans le milieu Metal dans son pays, pour comparer, découvrir et saisir !

En plus, vous allez découvrir une voix ultra puissante et une autre culture, ce que vous pouvez déjà faire avec Kelly dans son podcast "L'ACTUALITE ROCK D'ASIE" disponible sur notre site et sur toutes les plateformes d'écoute l'égales.

Bonne écoute et bonne découvertes !

Amélie, Ben, Didier, Enjoy The Noise, Gladyce, Marcel & Pierre passent des clips, donnent l’actualité et discutent de ce qui est diffusé avec les BANGERS (auditeurs, viewers de l’émission).

BANG! BANG!, c’est tous les dimanches à 19h. C’est l’émission Metal & alternative rock de RSTLSS en live TWITCH et en VOD sur notre chaine YouTube et en podcast sur toutes les plateformes.

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Episode Transcript

[00:00:18] Speaker A: Si tu savais tout le mal que tu me fais. Oh Bang Bang, I love you Bang Bang, I do Bang Bang with you. [00:00:28] Speaker B: Pardon, Pierre, il y a des gens qui nous regardent. [00:00:30] Speaker A: Ah pardon, excusez-moi. Bienvenue à vous tous, à vous tous, bienvenue les bangers. Eh toi, remonte ton slip ! Non, il ne fallait pas mettre celui avec la Good Ball Zone, ce n'est pas beau. Il faut l'échanger quand même un moment. Ça commence bien. Bienvenue donc à vous toutes et à vous tous, j'espère que le week-end se passe très très bien. Oui, c'est le week-end de Pâques, ça on s'en fout mais on mange des chocolats, c'est ça qui est bon. Et on se rejoint autour du métal comme tous les dimanche soir à partir de 19h en live Twitch. Et vous êtes de plus en plus nombreuses et nombreux à travers la France entière et même le monde entier. Donc merci de votre soutien, merci de vos abonnements et merci de tous ces messages que vous envoyez à travers les internets parce que je suis vieux. pour nous vendre et parfois même nous survendre, je l'avoue, parce qu'il y a des messages qui disent qu'on est quand même juste les gens les plus extraordinaires du monde. Bon, c'est gentil, mais... Après tu sais, Pierre, dans tout, il. [00:01:15] Speaker B: Y a une part de vérité. [00:01:17] Speaker A: En toute humilité. Bon, ce soir c'est un peu particulier parce que normalement Marcel devrait être là et puis bah... [00:01:25] Speaker B: Il est en train de chasser les oeufs avec sa mère, donc il met un peu plus de temps. Bah quoi ? C'est pas un scoop, hein ? [00:01:32] Speaker A: J'allais dire vaisseau égo, alléluia, mais c'est pas du tout ça, parce que lui, il est hongrois, donc ça a rien à voir avec le polonais. [00:01:35] Speaker B: Hongrois, c'est la même chose, en fait, non. [00:01:37] Speaker A: C'est pas les mêmes langues. Toujours est-il que voilà... [00:01:40] Speaker B: Sauf pour « kurwa », c'est le même mot, pardon. [00:01:43] Speaker A: Assez bizarrement. Si vous avez passé un bon week-end ou pas, n'hésitez pas à nous raconter dans le ch'meule, on lit quand même ce que vous nous dites et ça nous fait chaud au cœur de pouvoir voir que vous vous êtes amusés. Et si jamais ça s'est mal passé, on a toujours un petit mot pour vous, pour vous remonter le moral et puis on sera là pour dire des bêtises. Et parlez musique car ce soir nous recevons Tracy, la chanteuse, une chanteuse de Metalcore mais qui vient de Taïwan, qui fait partie d'un groupe qui s'appelle Solemn. que nous a fait découvrir d'ailleurs Kelly, alors ça fait beaucoup d'informations d'un coup, mais cette invitée sera là, elle va nous parler de la scène taïwanaise, elle va nous raconter comment ça se passe là-bas, si c'est facile, pas facile, comment on organise un concert, bla bla bla, vous connaissez le principe. [00:02:19] Speaker B: Elle parle très bien français aussi, et du coup on va peut-être aussi parler de ça, de pourquoi elle parle aussi bien français. [00:02:25] Speaker A: Ah oui, on va lui demander quand même son lien. Qu'elle nous raconte un petit peu son histoire. [00:02:28] Speaker B: Voilà, bien sûr. [00:02:29] Speaker A: C'est ça l'essentiel et puis voilà, ça nous permet de voyager un petit peu. [00:02:32] Speaker B: Et en effet, on voyage souvent grâce à la chronique de Kelly. [00:02:36] Speaker A: Évidemment, Kelly, une fois par semaine, normalement, vous présente l'actualité rock d'Asie. Vous pouvez retrouver ce podcast sur notre site internet. C'est gratuit et vous pouvez le retrouver sur Spotify, sur Apple Music, sur Deezer. Bon, je ne vais pas vous faire la liste parce qu'elle est longue. Mais voilà, sesquinte à trouver des petits groupes, des petites choses comme ça qui sont toujours ravissantes, un peu dans tous les styles le rock. Et elle vous explique tout ça d'une bien belle façon. Et je peux vous dire qu'elle fait beaucoup, beaucoup, beaucoup d'efforts pour vous offrir le meilleur et vous le raconter sans avoir une voix stridente. Et ça, c'est quand même plutôt pas mal. Parce que maintenant, elle pose sa voix, elle fait « Salut, c'est Kelly ». Même sa mère lui a dit « t'as une voix de chaudasse ». [00:03:14] Speaker B: Si c'est sa mère qui le dit. [00:03:16] Speaker A: Donc toujours est-il que voilà, n'hésitez pas à vous abonner au podcast Restless. [00:03:20] Speaker B: On met le lien en description bien sûr. [00:03:22] Speaker A: Ils sont tous sur les réseaux d'écoute, je sais même plus comment on appelle, plateforme d'écoute. C'est gratuit et nous ça nous aide justement à avancer un petit peu, vous le savez. [00:03:32] Speaker B: Il y a autre chose qui nous aide Pierre ? [00:03:34] Speaker A: C'est Patreon ! Et tu sais, les gens se sont abonnés ! [00:03:37] Speaker B: Ah oui ? [00:03:37] Speaker A: Il y a eu un petit... [00:03:39] Speaker B: Un petit pic ? [00:03:39] Speaker A: Un petit pic, bon on n'est pas... Mais c'est très bien quand même et je remercie infiniment les gens qui ont fait. D'ailleurs, on va même les remercier avec un cadeau parce que ceux qui s'abonnent à notre patron sur le tiers Headbanger vont participer à un tirage au sort à la fin du mois pour repartir avec une guitare d'une valeur incroyable, alors je crois que c'est plus de 600 euros. Elle est magnifique, vous l'avez en image de toute façon sur notre Instagram, sur notre Facebook, partout. grâce au petit short que tu as fait qui est magnifique, avec nos petites marionnettes, voilà, et s'offert par Schecter et High Tech Distribution, donc on les remercie infiniment parce que voilà, ils font ça avec le cœur. [00:04:12] Speaker B: Et savoir que vous participez du coup quand vous êtes au tiers Headbanger sur notre Patreon au mois d'avril, vous participez à la Tombola, mais bien sûr vous avez aussi toutes les autres contreparties qui sont prévues d'habitude, enfin... Voilà, et après vous pouvez rester abonné, il n'y a pas de... Il y aura encore les autres contreparties. – Ne partez pas. [00:04:31] Speaker A: – Après, il y a plein de petites surprises. [00:04:32] Speaker B: – Il y a d'autres surprises, sûrement. [00:04:34] Speaker A: – Pour cet été, on a des petites surprises. – Ah oui, c'est vrai. – Je m'avance toujours un petit peu beaucoup, mais Marcel fera beaucoup d'efforts. – Pas plus qu'aujourd'hui, en tout cas. – Apparemment, c'est compliqué de trouver les œufs. Elle les a bien planqués. [00:04:49] Speaker B: – J'ai ma petite idée. [00:04:51] Speaker A: – Madame Marcel, on va l'appeler. [00:04:52] Speaker B: – Je préfère pas en parler. [00:04:54] Speaker A: Bon, qu'est-ce qui s'est passé dans ta semaine, mon petit Ben ? J'ai une vague idée, mais... [00:04:58] Speaker B: Alors... Ah ! Si, non, mais je suis allé à Londres, moi. [00:05:02] Speaker A: Ah oui, c'est vrai. [00:05:03] Speaker B: Cette semaine, je suis allé à Londres, je suis allé tourner avec l'équivalent de Stéphane Bern, mais chez les Anglais. [00:05:10] Speaker A: Et en femme. [00:05:11] Speaker B: Oui. [00:05:11] Speaker A: Ah oui, c'est... Ah oui, pardon, l'équivalent. [00:05:13] Speaker B: L'équivalent. [00:05:16] Speaker A: T'es con ! [00:05:18] Speaker B: J'ai tourné avec Bethany Hughes, très très gentille. On a beaucoup rigolé. Et après, qu'est-ce que j'ai fait d'autre ? [00:05:25] Speaker A: Bah t'as bossé quoi. [00:05:26] Speaker B: J'ai travaillé, ouais. [00:05:27] Speaker A: T'as bossé, t'as bossé, t'as rebossé, t'as rebossé et tu m'as pas vu. [00:05:30] Speaker B: Et c'est ça. Et puis après, j'ai préparé mes sacs. Parce que je m'en vais. Voilà, j'arrête BengBeng, c'est fini. Voilà, c'est fini BengBeng. Enfin, c'est fini pour moi. Après, ça continue avec les autres. [00:05:45] Speaker A: Donc dites-nous si vous êtes contents ou pas, c'est vraiment l'enculé. Mais non, tu parles juste un petit peu, tu reviendras. Peut-être. Peut-être pas. [00:05:54] Speaker B: Peut-être pas, ce sera la surprise. [00:05:56] Speaker A: Eh bien écoute, en tout cas, voilà, t'as fait tes petits préparatifs. [00:06:00] Speaker B: Voilà. [00:06:01] Speaker A: Et tu t'es dit. [00:06:02] Speaker B: Tiens. [00:06:03] Speaker A: Kiss kiss goodbye. [00:06:04] Speaker B: Voilà. [00:06:04] Speaker A: Moi, je suis allé à un concert. [00:06:05] Speaker B: Et pas Kiss kiss bang bang, qui est une chanson de mon groupe préféré, Glass Joe. C'est un EP. [00:06:14] Speaker A: Ça doit faire partie de paroles de chansons, j'imagine. Peut-être. J'en suis sûr que si on fouille bien quelque part. [00:06:20] Speaker B: Peut-être. [00:06:21] Speaker A: Mais moi j'étais à un concert, c'est tout ce que j'ai fait. Je n'ai absolument rien fait. [00:06:25] Speaker B: C'est déjà ça Pierre. [00:06:27] Speaker A: J'étais à un concert, c'était hier soir, j'ai croisé d'ailleurs Gladys qui sera là tout à l'heure avec nous, le concert de Rêves Noirs, parce qu'hier soir il y avait Solitaris à la Boule Noire et Rêves Noirs à la Maroquinerie, les deux concerts étaient sold out, donc ça veut dire quand même qu'il y a du mouvement. [00:06:41] Speaker B: Il se passe quelque chose dans le metalcore français. [00:06:43] Speaker A: Et c'était très bien. Écoute, j'avais jamais vu Rêve Noir sur scène, le son était hyper bien, j'ai trouvé ça très très carré, la voix incroyable. On fait un bisou à Julien qui s'est cassé la gueule à un grand moment et qui s'est fait apparemment un petit peu mal quand même, donc voilà on lui envoie plein de bisous et d'ailleurs le public était avec lui pour le soutenir et lui dire que Il lui faisait des bisous réparateurs. Et ils avaient tous un sourire gigantesque parce que tout le monde chantait toutes les paroles. C'est ouf comme les gens connaissaient autant par cœur ce groupe. Donc je me suis dit, ça c'est plutôt bon signe, ça veut dire que ça va aller très très loin pour eux. [00:07:18] Speaker B: Peut-être qu'il va falloir qu'on leur sauve un jour. [00:07:21] Speaker A: Peut-être, peut-être, peut-être. En tout cas, ils ont un futur qui semble être radieux de niveau tourné. Vous verrez bien, je ne sais pas ce que j'ai le droit de dire, donc je ne dis rien. Mais ça a l'air de plutôt bien se profiler pour eux. Ils sont hyper gentils, ils sont souriants. Ils ne sont pas complètement destroits quand on les voit, donc on peut communiquer correctement. Ils m'ont demandé, mais il n'est pas là ton collègue ? Je vais dire, il était devant, puis il est fatigué, il doit partir en voyage, donc il n'a pas pu venir malheureusement. Et voilà, non non, ils sont très très... [00:07:55] Speaker B: Il y avait Gladys qui était là. [00:07:56] Speaker A: Comment ? [00:07:57] Speaker B: Il y avait Gladys qui était là. [00:07:58] Speaker A: Gladys qui était là, elle était formidable, elle a mis une tête de gland d'ailleurs, c'était incroyable, on en reparlera sûrement tout à l'heure. [00:08:05] Speaker B: J'en connais un qui va se prendre une torgnole pendant l'échec. [00:08:08] Speaker A: Peut-être que j'ai raison, je la laisserai témoigner. Mais il ne manquait plus qu'une baguette et une bicyclette, on était bon, on était en France. Et c'était vraiment très très bien, je les félicite. Et je félicite le public aussi, qui était vraiment incroyable. Très gentil aussi, parce que quand tu passes, ils sont tous... Y'a personne qui râle. Ça, ça me fascine quand tu dis j'aimerais passer de là à tout, parce que Gladys m'a dit, tu t'en fous, tu fonces à travers les gens, rejoins-moi. Toi, t'aimes pas faire ça. Je déteste faire ça, parce que j'aime pas qu'on me le fasse, donc voilà. Et puis, discrètement, je suis passé, puis je me suis immiscé au milieu des gens qui sont tous 4m50. Après, je suis pas très grand. [00:08:43] Speaker B: Après, t'es une star, donc les gens... [00:08:46] Speaker A: Oui, ça doit être ça, oui. Et puis voilà, c'était très bien. Les lights aussi, on parle souvent des lumières. Incroyable, super bien faite. Et puis le début un petit peu avec ce côté moderne qui bug un peu les internets. C'était ma traduction, je pense que la volonté n'était pas là. [00:09:03] Speaker C: Glitch. [00:09:03] Speaker A: Ouais, j'adore. [00:09:04] Speaker B: D'accord. [00:09:05] Speaker A: J'adore ça. [00:09:06] Speaker B: Je sais ce que t'aimes maintenant. [00:09:09] Speaker A: Je les félicite. Et là-bas, j'ai rencontré plein de gens. Il y a plein de gens qui sont venus parler de BengBeng. Alors je tiens tout d'abord à faire un énorme bisou à Kévin, avec qui j'ai pas mal parlé et je le félicite parce qu'il va se marier dans trois semaines. C'est une personne qui nous suit et qui m'a dit oui, je travaille un peu dans la lumière et tout. Je pense que Ben, il a tout ce qu'il faut. Ben non, mais écoute... Ben Kevin envoie un message à Ben, alors voilà. Ou tu m'envoies un message. Bref, sur les réseaux, tu peux nous contacter. Il y avait aussi deux couples, alors je n'ai pas retenu les prénoms, je suis désolé, mais qui viennent d'Avignon. Ils sont de chez moi. Quand je dis que je viens de Malheur-Mort, ils m'ont dit « Malheur-Mort du Compta » ou « Malheur-Mort de Provence ». Ils m'ont dit « c'est nul ». Ils m'ont dit « c'est nul ». Mais on dit l'autre c'est meilleur, c'est l'autre. [00:09:51] Speaker B: T'as dit bah ouais bah désolé moi j'allais sous le pont. [00:09:54] Speaker A: Arrête avec ça. Les gens de Malmort qui vont regarder vont dire sacré les gueules à celui-ci. [00:10:00] Speaker B: Et ils auront pas complètement tort. [00:10:03] Speaker A: Non mais je leur fais d'énormes bisous parce que t'as des passionnés, des gens qui ont notre âge et un peu plus et qui sont à fond, qui viennent d'Avignon pour voir Rêves Noirs en concert. C'est très bien, on leur fait d'énormes bisous. [00:10:14] Speaker B: Ils ont profité du week-end Pascal. [00:10:16] Speaker A: Il me semble que l'un d'entre eux a crié lorsque c'était la chanson Bang Bang qui a crié « Motherfucker » juste à la fin pour te faire honneur. Donc tu vois c'est plutôt mignon. Et il y a une demoiselle, enfin une dame qui est venue, je ne sais pas quel âge elle est. qui est venue aussi nous féliciter, enfin me dire qu'elle était très contente et qu'elle nous a encouragé. Par contre, je suis désolé, comme j'étais avec les autres, je ne sais pas trop ce qui s'est passé. Mais en tout cas, elle n'était plus là, donc je m'excuse. Je présente mes plus plates excuses parce que je ne sais pas si du coup j'ai disparu mentalement. [00:10:47] Speaker B: Il s'en veut vraiment. [00:10:48] Speaker A: Et voilà, je me suis dit putain, c'est pas cool et donc j'espère que tu ne m'en veux pas. Mais je te fais d'énormes bisous et merci d'être venu. Voilà. J'ai rien d'autre à ajouter. Didier sera là, bien sûr, parce qu'il va nous faire les news et je sais que vous les aimez parce que ça aussi, ils m'en ont parlé. Ils m'ont dit « Ah ouais, c'est bien, dans l'émission, il y a toujours les news, puis il y a Didier, puis il y a un invité. » Ah ouais, il y a quand même une grosse préférence pour quelque chose. C'est qu'il fait bien son travail. [00:11:16] Speaker B: Je ne vais pas mentir, moi aussi, c'est mon préféré, donc voilà. [00:11:20] Speaker A: Bon allez, on va y aller en musique. On va pas s'attarder si longtemps. Rêve Noir, si vous ne connaissez pas, c'est ça et le titre c'est Revenge. Bienvenue à vous toutes et à vous tous ! [00:12:10] Speaker D: C'Est Je veux que tu ressentes! You. [00:14:06] Speaker B: Can feel it You can fear. [00:14:09] Speaker E: It You can eat it You can. [00:14:14] Speaker D: Drink it You can hear it You can see. [00:14:25] Speaker A: It But you won't feel better. [00:15:16] Speaker D: Oh, putain ! C'est la vie ! Oh non ! [00:18:13] Speaker A: Oh que c'était beau ! Oh qu'on a volé ! On s'est bien promené ! C'était une bonne chanson ! [00:18:22] Speaker B: J'ai bien aimé cette chanson ! J'ai compris où t'allais. [00:18:27] Speaker A: Je l'ai mal fait mais tu l'as rectifié, merci. Super Heaven, c'est donc le groupe que nous venons d'écouter avec Humans for Toys. Super Heaven qui ont sorti un album, si je ne m'abuse... [00:18:38] Speaker B: Dans ton micro peut-être ? Tu peux parler dans ton micro. [00:18:41] Speaker A: Il est où ? Ah pardon ! Non mais je le vois pas très bien. Non mais SuperM, ils ont sorti un album là. Ouais. D'accord. [00:18:49] Speaker B: Ils ont sorti un album et ils seront en concert début juin. Début juin, un dimanche, donc vous pourrez pas y aller parce que vous nous regardez. [00:18:55] Speaker A: Ah ouais, n'allez pas au concert le dimanche, vous nous regardez, n'oubliez pas ça, c'est important. [00:18:58] Speaker B: On peut annoncer qui sera en première partie ou pas ? C'est officiel, on peut le dire ? [00:19:04] Speaker A: C'est un groupe qu'on aime bien, voilà. [00:19:07] Speaker B: Ils sont français, ils font une musique. [00:19:09] Speaker A: Très cohérente avec Super Evil. [00:19:12] Speaker B: Ils ont déjà fait des tournées aux Etats-Unis. C'est en un seul mot, ça commence par un P et ça finit en ish. [00:19:20] Speaker A: Ah non, c'est pas un P. Cathy Périche. [00:19:24] Speaker B: Patty Kériche. [00:19:25] Speaker A: Tiens d'ailleurs, regarde. J'ai oublié de... Coucou ! [00:19:29] Speaker B: J'allais dire, j'entendais quelqu'un qui me disait... [00:19:31] Speaker A: Vous savez qui c'est ? C'est Nibleth ! Haoulihan ! Je suis Nibleth ! [00:19:36] Speaker B: J'entendais quelqu'un dire quelque chose, mais je savais pas qui c'était. Attends. [00:19:41] Speaker A: Quoi ? [00:19:41] Speaker B: Non, c'est pas vrai. Tu sais ce qu'il vient de me dire ? [00:19:44] Speaker D: C'EST L'HEURE DU FLASHBACK ! [00:19:49] Speaker A: Et oui ! Il secoue sa petite clochette ! J'adore ça ! Et c'est bien sûr présenté par Didi ! [00:19:56] Speaker C: C'est transition de ouf ! Dzień dobry Piotr ! Dzień dobry Ben ! Dzień dobry Gladys ! [00:20:00] Speaker F: Dzień dobry ! [00:20:01] Speaker B: Dzień dobry ! [00:20:02] Speaker A: Dzień dobry Gladys ! C'est compliqué ! Là que nous on se retrouve à beaucoup, c'est toujours compliqué le passage du jour ! Mais bonjour à vous deux ! Je suis ravi de vous voir, vous êtes beaux ! Vous êtes sortis tout droit d'un bel oeuf pour venir ! Tu es magnifique Gladys ! [00:20:15] Speaker C: Tu entends qu'on est des reptiliens ? [00:20:17] Speaker A: Tu es le fils de Jacques Chirac. [00:20:23] Speaker C: Jacques Chirac, je l'ai dans la tête depuis 15 jours. En fait, j'ai découvert le titre Jacques Chirac à mon fils, le titre d'Ultra Vomit. Du coup, il n'arrête pas de faire Jacques Chirac, Jacques Chirac, Jacques Chirac, Jacques Chirac. [00:20:37] Speaker B: C'est dommage qu'il ne puisse plus se présenter parce que ça n'a pas bien marché. [00:20:44] Speaker A: Il a quand même bien ramassé, ça va, je pense qu'il n'était pas à pleindre. Voilà ce que tu es ! Bon, excusez-nous, Maître Didier. La rédaction et vous avez trouvé des informations métal ? [00:21:01] Speaker C: Oui, nous avons trouvé quelques petites news. Pas que métal, mais un peu dans l'univers du rock. Voilà, on est le voici. [00:21:07] Speaker B: J'espère qu'on a du bon voici. Parce que là, ces derniers temps, il y avait beaucoup de choses sérieuses. Moi, je veux du voici. [00:21:13] Speaker A: Du voici du gala. Du voici System of a Down, n'oubliez pas. Parce que ça aussi, on me l'a répété dans la rue, on m'a dit « Oh, j'adore voici System of a Down ». [00:21:21] Speaker C: Alors, j'ai pas du bon voici bien gras, bien vulgaire, mais je suis déjà déçu. [00:21:27] Speaker B: J'attendais rien, je suis déjà déçu. [00:21:29] Speaker C: Je rentre chez moi. Merci. Bon, ça me motive vraiment à faire mes news. Alors, on commence. Alors, il y en a un, il y en a plusieurs, mais normalement, j'évite de parler de certaines personnes parce qu'on en parle toutes les semaines et que ça t'énerve. [00:21:42] Speaker A: Mais du coup, si on parle quand. [00:21:43] Speaker C: Même, de temps en temps, parce que là, vraiment, On en parle déjà toutes les semaines ! Non mais pour de vrai, David Drayman. Ah oui ça va ! En vrai, pour de vrai, je pourrais faire trois news par semaine sur lui tellement qu'en ce moment je ne sais pas ce qu'il a, il a vraiment envie de se faire parler de lui. [00:21:59] Speaker A: Et il prépare une sortie d'album donc c'est tout. [00:22:01] Speaker C: Mais en tout cas là, il n'était pas content, il était un peu colère. Parce que la semaine dernière, à Coachella, il y a Green Day, ils ont joué des morceaux et ils ont changé leurs paroles pour faire des chansons un peu politiques, ce qu'ils ont l'habitude de faire. Ou ils critiquaient Trump par exemple. ou ils ont fait des petites réflexions sur le fait qu'Israël bombarde la Palestine. Ils font toujours ça, ils n'ont pas fait de trucs antisémites ni de trucs anti-Israël, c'est juste arrêter de bombarder la Palestine. Alors que David Fremont, on le connaît pour avoir signé des insultes sur des bombes destinées à la Palestine. Destinée au Hamas. Malheureusement, c'est des enfants palestiniens qui se sont pris sur la gueule. Mais du coup, il a dit, j'aimerais bien, il a dit, message avis, lettre ouverte à Billy Joe Armstrong. Je serais bien d'accord pour qu'on se parle tous les deux de manière courtoise et honnête pour te présenter mon point de vue en tant que juif. [00:22:58] Speaker F: Mais ta gueule. [00:23:02] Speaker A: Ouais Gladys, non mais oui, mais pfff, de toute façon, c'est trop compliqué. Donc je pense qu'il n'y a rien à dire mais juste qu'il nous fasse… Ah bon ? [00:23:09] Speaker B: Tu penses qu'on n'est pas la bonne émission pour résoudre le conflit israélo-palestinien ? Non, il y en a une nouvelle. [00:23:14] Speaker A: À la rentrée sur l'information. [00:23:16] Speaker B: Ah, génial, très bien. Ah bah ça me rassure parce que voilà, on va pouvoir régler ce problème enfin. [00:23:23] Speaker A: Par contre, on a une bonne émission. [00:23:25] Speaker C: Pour régler le problème de David Drayman. Ferme ta gueule ! [00:23:30] Speaker A: Bon écoute, c'est trop compliqué. [00:23:32] Speaker B: Voilà ! [00:23:33] Speaker C: On va la faire à chaque fois. [00:23:37] Speaker A: Il devait avoir des gaz. C'est la seule chose pour laquelle il est connu. C'est des gaz quand même quand on fait des rôts. [00:23:43] Speaker B: C'est de l'aérophagie, tout à fait. [00:23:45] Speaker C: Sinon, il a aussi dit qu'il avait plein d'idées de nouvelles reprises en tête. Mais il y a certaines chansons, vaut mieux pas les toucher, elles sont parfaites déjà telles qu'elles sont. Vraiment, continue comme ça. [00:23:55] Speaker A: Travaille sur tes chansons, et puis si on a un album qui est cool, fais pas encore une fois avec les mêmes chansons. [00:23:59] Speaker B: En même temps, ils ont fait leur comeback avec la reprise de Sound of Silence. Parce qu'on n'entendait plus parler d'eux jusqu'à ce qu'ils fassent ça et que ça marche. Non mais c'est vrai, ils parlaient de. [00:24:07] Speaker A: Ce fameux silence qu'ils entendaient. [00:24:09] Speaker C: Mais non, si on entend parler d'eux, c'est comme plein de groupes, pas vraiment pour leur musique. [00:24:12] Speaker A: Bon, allez, la suite. Oui, on enchaîne, on enchaîne, allez. [00:24:15] Speaker C: Alors là, il y a l'ancien manager des Guns N'Roses qui n'arrête pas de parler, de balancer des trucs dans des podcasts, dans des interviews. [00:24:22] Speaker A: Sur leur passé. [00:24:23] Speaker C: Sur leur passé, alors des fois, il a des trucs intéressants où il explique un peu ce qui, selon lui, a fait que le groupe est parti en couille. En fait, c'est quand le batteur original s'est barré. Il explique qu'en gros, Axel, il veut faire le chef, c'est le chef qui veut cheffer. Mais des fois, il ne sait pas prendre de décision. Et que Dof et Slash, ils étaient camés 24 sur 24. [00:24:42] Speaker A: On n'a pas appris grand-chose pour le moment. [00:24:49] Speaker C: En tout cas, quand le batteur s'est barré, du coup, il ne restait plus que celui qui veut donner des ordres et deux camés qui ne savent pas quoi faire. Et c'est pour ça que pendant des années, C'était pas terrible. Et puis en plus, après, quand les autres se sont barrés, voilà. Non, là, il explique qu'en fait, actuellement, Axel touche 50 % des revenus du groupe. [00:25:08] Speaker D: Ah ! [00:25:09] Speaker C: Et que c'est un peu pour ça. [00:25:10] Speaker A: Que ça... Et ça fait 58 %, donc du coup, le reste... [00:25:13] Speaker C: Le reste, c'est pour payer les employés, quoi. [00:25:16] Speaker A: Ah ouais, c'est comme... [00:25:16] Speaker B: Mais pourquoi il touche 50 % ? [00:25:18] Speaker C: Parce qu'il a réussi à se démerder comme ça. Enfin, il touche 50 % des revenus du groupe. [00:25:22] Speaker B: D'accord. [00:25:24] Speaker A: Bon après… Achève, c'est rachéfé. Oui, bon écoute, après ils se démerdent. [00:25:29] Speaker B: Après les autres, ils n'avaient qu'à être moins cons et s'arranger pour prendre leur part. [00:25:33] Speaker A: En tout cas, moi j'ai bien compris un truc Ben. C'est que quand on voit un concert des Guns N'Roses aujourd'hui, on se comprend bien qu'ils gagnent tout cet argent parce qu'il a beaucoup plus de chapeaux que Slash. Alors que c'était Slash qui avait des chapeaux. Et je vois bien cet échange de monnaie. Ils se sont échangés ces petits chapeaux avec ces… Ces petits bandanas, ces petits foulards. [00:25:52] Speaker B: On a une nouze, on fait tout ! [00:25:54] Speaker A: Ah l'enculé ! [00:25:55] Speaker C: Alors, on va parler de... Est-ce que vous savez qui est Zack Starkey ? [00:25:59] Speaker A: Non. Non. [00:26:00] Speaker C: Zack Starkey, c'était le fiole de Keith Moon, c'est le fils de Ringo Starr et c'est du coup, depuis la semaine dernière, l'ancien batteur des Who. [00:26:08] Speaker B: Ah, de qui ? [00:26:09] Speaker C: The Who, en fait, il était leur batteur depuis environ 30 ans. [00:26:12] Speaker B: Le groupe mongol ? The Who ? [00:26:16] Speaker A: Non, pas The Who. [00:26:17] Speaker C: Ah ! The Who. Et ils l'ont viré comme une merde. Genre ils ont pu bien communiquer en disant « Ouais, on a décidé de manière… » « Unanime. » « Unanime, exactement. C'est bon, c'était fini pour lui. [00:26:32] Speaker A: » « Mais lui, il était unanime aussi ? [00:26:33] Speaker C: » « Bah lui, il était pas trop au courant. Il a fait « Ah ! » Au début, il a cru que c'était une blague. [00:26:38] Speaker A: Ah bah oui, mois d'avril. [00:26:39] Speaker C: Parce qu'en fait, il y a un concert en janvier au Royal Albert Hall où Roger Daltrey s'était plaint. Pendant le concert, il avait dit « Ah on arrête, on arrête, là la batterie est beaucoup trop forte, j'entends que poum poum poum et je n'entends pas. [00:26:53] Speaker A: Le reste des musiciens. [00:26:53] Speaker C: Moi je ne peux pas chanter comme ça. [00:26:56] Speaker A: » Quel relou alors. [00:26:58] Speaker B: Très précieux quand même. [00:26:59] Speaker C: Oui très précieux. [00:27:01] Speaker B: Mais surtout que ce n'est pas de la faute du batteur. C'est pas lui qui fait les glaceaux. [00:27:05] Speaker C: C'est pas lui qui fait les retours. En plus, il venait d'avoir un problème. Il avait un caillot dans la jambe et il s'était fait opérer. Il a failli faire une flébite ? En tout cas, il s'est fait opérer et apparemment, ça n'a même rien à voir. En plus, de toute manière, il est totalement guéri. Mais il s'est fait virer comme une merde au bout de 30 ans. Alors qu'en plus, il avait un véritable lien avec leur batteur originel. C'est un peu... C'est un peu pas cool, mais bon. [00:27:31] Speaker A: Un peu dégueulasse. Après, peut-être qu'il jouait mal. [00:27:35] Speaker C: S'il était là depuis 30 ans, à mon avis, s'il était mauvais, il l'aurait viré il y a longtemps. [00:27:39] Speaker A: Je pense qu'il y a une vieille mamie du groupe qui a fait « Eh oui, je suis plus très contente parce que je suis plus en avant musicalement. Tu connais ces vieux là qui râlent parce que c'est plus les number one. [00:27:49] Speaker C: » En tout cas, il le prend avec philosophie. Il a dit bon ben en vrai ça me fait chier mais je suis déjà content d'être resté 30 ans, faire 30 ans dans un groupe c'est déjà pas mal, c'est déjà une bonne carrière. Là du coup il se consacre à ses projets futurs donc il va sortir un album avec Noël Gallagher et il va se consacrer à l'écriture de sa biographie, de son autobiographie. [00:28:09] Speaker A: Oui bon il sort un album avec Noël Gallagher ça va, il n'est pas non plus à plaindre. Très bien. Sacré Noël. [00:28:16] Speaker C: On enchaîne avec une autre petite news sur Deftone. C'est une vieille, vieille news. Cette semaine, c'était l'anniversaire de la mort de Chi. Et du coup, plein de sites d'actu métal ont fait des rétrospectives. Et il y a Metal Hammer qui a ressorti des interviews de l'époque. Ils ont ressorti une interview de 2014 en entier, où on apprend que Deftone a dû raquer 1 million de dollars à son label pour la sortie de White Pony. [00:28:50] Speaker A: Pourquoi ? Je ne sais pas si vous vous. [00:28:52] Speaker C: Rappelez, mais à l'époque de White Pony, ils voulaient vraiment se différencier du reste de la scène néo-metal et vraiment s'éloigner du truc. Et ils avaient vraiment pris le temps d'expérimenter, d'essayer plein de choses. Et ils ont commencé à prendre du retard. Et là, le label avait fait « Ouais, mais comme ça cartonne bien et qu'on met tous nos espoirs sur vous, On va mettre une date butoir, s'il ne s'est pas sorti à cette date, il y aurait un million de dollars. Soit ils n'ont pas lu les petites lignes, soit c'est Stéphane Carpenter, Stéphane Charpentier qui a beaucoup regardé ses écrans plats et qui n'a pas fait attention. Et en tout cas, la date est arrivée et là, direct, le jour même, un million de dollars supprimés. Et donc là, Chino, il est... [00:29:37] Speaker B: C'est là où il a ouvert son. [00:29:38] Speaker C: Restaurant d'alcool et fric. C'est vrai qu'ils nous l'ont juste pris. On ne pouvait rien faire. C'était notre faute. Enfin, c'est un million de dollars quand même. Je ne peux pas faire comme si de rien n'était. Imaginez le nombre de Taco Bell qu'on peut s'acheter. [00:29:50] Speaker A: Ah oui, c'est ça. C'est incroyable qu'il y ait eu ça. [00:29:55] Speaker B: Trotteur à terre. [00:29:57] Speaker C: Rappelle-toi qu'à l'époque, ils avaient fait une collab, enfin un sponso avec Taco Bell. C'est à l'époque de White Pony que Chino a commencé à s'épaissir. [00:30:08] Speaker A: Quand tu gagnes de l'argent, c'est normal. Tu te fais plaisir. [00:30:11] Speaker C: En tout cas, il dit, ça nous a coûté un million de dollars, mais le résultat, c'est quand même un album qui nous a plu et qui a plu aux gens et qui est resté dans l'histoire, qui est culte. [00:30:20] Speaker A: Est-ce qu'ils vont nous en refaire un White Pony ? Alors moi, je me suis dit, j'aimerais bien qu'ils rentrent face à un album plus doux. Un album plus White Pony, un truc un peu plus pop, un peu plus mignon. Non, t'as pas envie ? Vous qui êtes de vrais fans, parce que moi je suis pas un vrai fan. [00:30:34] Speaker C: Ça dépend, c'est Chino qui chef. En gros, à chaque fois, ce qui est bien, c'est Stephen Carpenter qui veut faire de l'ultra-violence et Chino qui veut faire des ambiances éthérées style années 80. [00:30:51] Speaker B: Après, White Pony, c'est un bon mélange des deux. [00:30:54] Speaker C: Ce qui était bien, c'est quand justement, il y a les deux et que. [00:30:57] Speaker A: Ça se mélange bien. Ma question, c'était, est-ce que ça vous plairait ? Vous, fan de Deftones. [00:31:01] Speaker B: Si ils refont White Pony, oui, c'est pas le pire album. [00:31:04] Speaker C: C'est pas le pire album, c'est pas mon préféré. [00:31:06] Speaker B: C'est pas mon preuve. [00:31:06] Speaker C: Je ne comprends pas pourquoi, parce que c'est de l'album culte pour la plupart des gens. Mais quoi qu'il fasse, je serai prudent. [00:31:13] Speaker B: Je pense que c'est parce qu'il y a plein de gens qui ont découvert avec cet album-là. Parce que c'était le premier album où il y avait des chansons un peu plus douces. Et puis, il y a aussi le côté... Ouais, si, c'est plus accessible, quoi. C'est moins colère, quoi. [00:31:27] Speaker A: Surtout le single qui a ouvert le... [00:31:30] Speaker B: Le single, d'ailleurs, je crois que c'est celui qu'on va passer. Mais qui n'est pas sur l'album à la base. C'est à la base il n'y avait que Minimagit. [00:31:40] Speaker A: Ah oui c'est vrai. [00:31:40] Speaker B: Et il y avait ça et le label a dit... [00:31:43] Speaker C: C'est pas ça qu'on va passer. [00:31:44] Speaker B: Ah bon c'est pas ça là ? [00:31:45] Speaker C: On va passer Change. [00:31:47] Speaker B: Ah c'est Change ? Ah ok, autant pour moi je croyais que c'était Back to School. [00:31:50] Speaker C: Bah non parce qu'on le met chaque fois à la rentrée. [00:31:53] Speaker B: Mais c'est un bon exemple de ce qui s'est passé sur cet album, c'est que le Back to School c'était juste... [00:31:58] Speaker C: C'est que le label voulait un titre un peu plus commercial et qu'ils se sont dit « Ah ouais bah vous voulez du commercial ? On va vous pondre une merde commercial vous allez voir ». Et que Chino a dit « Allez je vais faire un truc où je fais du rap et tout ». en pensant faire de la merde et le truc a cartonné. [00:32:11] Speaker A: Change a cartonné aussi. Ça a très très bien marché pour Change. Ça passait sur toutes les stations ou ça passait à la télévision ? [00:32:20] Speaker B: Si ça passe sur toutes les stations, je pense qu'il faut qu'on le passe nous aussi. [00:32:23] Speaker C: Allons-y. [00:32:24] Speaker A: Faisons ça ! [00:35:35] Speaker D: C'est la dernière fois que j'entends ça. [00:36:24] Speaker A: Oh que ce morceau est mignon ! [00:36:25] Speaker B: Cette fin de clip est un petit peu... Il va pas jusqu'au bout le clip apparemment. [00:36:31] Speaker A: Bah lui non plus ! Il est là, il est en train de faire « aaaah » mais ça sort jamais. Change donc de Deftones, on a hâte de les revoir, les Deftones qui vont sortir leur album cette année. Enfin, on n'a pas l'air de l'ir, mais ils sortent cette année. Ils jouent au Main Square aussi. Ils jouent au Main Square, effectivement. Seul groupe, quasiment seul groupe valable. [00:36:51] Speaker B: Qui a baillé là ? [00:36:53] Speaker F: C'est ta pote à lui là. [00:36:56] Speaker A: C'est ma pote à moi ? [00:36:57] Speaker F: C'est sa faute à toi, ouais. [00:36:58] Speaker A: C'est ma faute à moi. [00:37:01] Speaker C: Moi, Lolita, c'est toujours sa faute. [00:37:03] Speaker A: Allez, bon, la suite des news ! [00:37:05] Speaker C: Alors, petite news rigolote, là, c'est un métalleux, un mec qui travaille sûrement dans une base militaire, j'allais dire la même blague que la semaine dernière, mais non, au Koweït. [00:37:16] Speaker B: Ah, je me souviens pas de la semaine dernière. [00:37:19] Speaker C: Sur le Golfe Persique, et t'as beaucoup fait rire. [00:37:21] Speaker B: Ah ouais, Golfe Persique. [00:37:25] Speaker C: Il y a un métalleux qui est dans une base militaire au Koweït et qui s'est commandé une guitare pour son anniversaire. Par contre, je ne sais plus s'il a reçu juste la boîte ou s'il n'a pas du tout reçu la guitare, mais en gros, il ne reçoit pas sa guitare. Quand même, ça fait chier. Du coup, il contacte la marque et le commercial, il fait « oui, oui, je me renseignais » sur leur machine. Et puis là, « ah bah oui, en fait, on s'est trompé, on a envoyé votre guitare à Jim Root ». [00:37:56] Speaker A: Ah bah dis donc. [00:37:58] Speaker C: Oui, donc le mec s'est fait piquer sa guitare par le guitariste de Slipknot. [00:38:02] Speaker A: Non, il ne s'est pas fait piquer sa guitare. C'est eux qui ont fait une erreur. Oui, mais c'est ce que tu mettra. [00:38:06] Speaker C: Dans le titre de la vidéo YouTube. [00:38:08] Speaker A: Oui, note-le. Enfin, je dis ça à Marcel quand il reverra cette émission. Je dis ça au moment du futur. [00:38:17] Speaker C: Non, mais c'est cool. L'erreur se comprend parce qu'en gros, Jim Root a sorti des guitares signatures dans cette marque-là. Et je pense qu'il y a eu un micmac. Ils ont envoyé la guitare du mec. [00:38:28] Speaker B: À Jim Root, c'est quand même... Moi. [00:38:30] Speaker F: Je serais Jim Root, j'irais lui ramener sa guitare. [00:38:33] Speaker C: Lui, c'est ce qu'il a demandé, il a dit... Bah du coup, si Jim Root, il pouvait me la rendre en me la dédicassant, ça serait cool. [00:38:41] Speaker A: Et il ne s'appelerait pas Johnny B. Root, le militaire ? [00:38:46] Speaker C: Je ne vais rien dire. [00:38:48] Speaker A: Moi, ça m'a fait rire. [00:38:50] Speaker C: En tout cas, on espère que Jim Roots est quand même peut-être un des plus cools de la bande. Effectivement, ça serait Corey Taylor ou Clown. La guitare, elle serait déjà dans leur musée. Ils feraient croire qu'elle appartient à Joey Jordison et ils feraient de la tune avec. [00:39:03] Speaker A: Oh, la mauvaise ! [00:39:05] Speaker C: Oui, alors j'ai arrêté de dire du mal du chanteur de Ghost, mais Corey Taylor et Slipknot, même si j'aime bien le groupe, leurs fans sont tellement teubés dans nos commentaires que... [00:39:16] Speaker B: Il n'y a pas que les fans de Slipknot. [00:39:18] Speaker F: Les fans, quoi. [00:39:21] Speaker A: Bon bref, oui, alors, du coup, il s'est passé quelque chose ? [00:39:25] Speaker C: Non, on attend la suite. [00:39:27] Speaker A: On espère qu'il y aura un dénouement magnifique. Je souhaite à ce brave garçon d'avoir sa petite guitare dédicacée. Voilà, s'il vous plaît. [00:39:37] Speaker C: Alors, on enchaîne avec Pat Sheridan, le guitariste de Feet for an Autopsy, qui est aussi directeur des partenariats pour Neven Hayware. [00:39:46] Speaker A: T'as dit plein de mots, je me suis perdu. [00:39:48] Speaker B: C'est juste, c'est celui qui se serait pris un coup de couteau. [00:39:54] Speaker C: En gros, il y a sa femme et lui qui ont monté une boîte de lunettes. [00:40:00] Speaker B: D'accord. [00:40:00] Speaker C: Et comme c'est un musicien un peu connu, il se sert de ses contacts. C'est pour ça qu'il est directeur des partenariats. En gros, ils font des collabs avec d'autres musiciens métal connus. Le truc, là, si j'en parle, c'est qu'il décide de faire un truc pour les musiciens et aussi les gens de tournée, donc tous les techniciens. où en fait, on sait très bien qu'aux États-Unis, il n'y a pas de système de santé. C'est très compliqué. Il y a Chapelle Rohan qui en a fait un discours lors des Grammy Awards. Et donc, c'est vraiment un peu la merde. Les gens, ils gagnent rien. Et donc là, ils proposent, ils disent que si vous êtes américain ou si vous travaillez sur des tournées en Amérique, je crois qu'il y a un certain nombre de dates, au moins 75 spectacles par an. avec ordonnance ou non, on peut vous fournir, du coup vous nous contactez, on vous fournit des lunettes de soleil ou des lunettes de vue au bon réglage et tout. Donc c'est plutôt pas mal. [00:40:55] Speaker B: Alors quand il dit on, quand Didier dit on, bien sûr, c'est ce que dit le gars. C'est pas à nous, nous on vous paye pas de lunettes. [00:41:03] Speaker F: Nous on est trop pauvres. [00:41:06] Speaker B: Ouais. Regardez, on a un bigloss là. [00:41:09] Speaker C: On l'appelle le borgne. [00:41:16] Speaker A: La Portavelle ! [00:41:39] Speaker C: Alors, l'un, c'est la chanteuse de Garbage, Shirley Manson, qui a été colère un peu sur les réseaux sociaux. Là, ils sortent un nouveau single. [00:41:49] Speaker A: Ils sortent un album aussi ? [00:41:50] Speaker C: Oui, il y a un album en général. [00:41:52] Speaker B: Le single Subodor ? [00:41:53] Speaker A: Bah oui, écoutez, j'avais envie de le préciser, c'est tout. [00:41:56] Speaker C: Et il y a le Daily Mail qui a fait un article sur ce single, mais les trois quarts de l'article, ça parle que du changement de look du groupe. Parce que sur la photo, on voit vraiment Charlene Manson très maquillée, avec des longs cheveux blonds qui hurlent. Et donc elle a pris ses réseaux sociaux pour dire... Les trois autres gars du groupe, je les connais depuis 30 ans, et ça fait 30 ans qu'ils ont le même look, donc je pense qu'en fait c'est pour ma gueule tout ça. En gros, effectivement, j'ai 60 ans, j'ai pas le même look, j'ai pas la même gueule que la Charlie Manson d'il y a 30 ans. Donc allez vous faire foutre, mon corps vieillit, mon corps change et puis ça continuera à être comme ça. Mais elle a dit un truc qui m'a bien fait rire, c'est qu'elle continuera à vieillir et à changer et que peu importe ce qu'ils disent d'elle, elle sera toujours et pour toujours plus rock que la plupart. Et c'est tellement vrai, parce que je me souviens, c'était au Main Square, il y a 15 ans, je ne sais pas si tu l'avais vu Ben, parce que je sais que tu étais à le Main Square où il y avait Pearl Jam. Ils y étaient là, Garbage, et j'ai été subjugué par elles. J'ai jamais été plus fan que ça de Garbage. Je connaissais les singles. Mais elle a un charisme de dingue, une sensualité, un truc vraiment... Alors qu'en plus, elle avait un look de merde. Elle avait un pantalon à Johnny Clay, un truc, c'était horrible. Mais malgré ça, tu fais... Elle est juste magnifique. Elle a une puissance, un charisme sur scène. Tu regardes qu'elle, c'est un truc de ouf. [00:43:27] Speaker B: On a eu la chance de la voir il n'y a pas si longtemps au Grand Rex. Et c'était un excellent concert, un excellent moment. C'est vrai que ça envoie. [00:43:39] Speaker A: C'était émouvant et c'est une personne en plus qui est passée par plein d'étapes de vie qui ne sont pas forcément faciles. Elle était malade, elle les suivit encore. et elle se bat et elle veut défendre le rock'n'roll et elle est rock'n'roll de toute façon. Et puis elle est cossesse donc de toute façon elle emmerde le monde. [00:43:54] Speaker C: Et même au-delà d'elle, on se rappelle que quand même dans Garbage, il y a quand même des mecs qui sont responsables du son du grunge des années 90. C'est quand même un groupe de malades. [00:44:05] Speaker A: Il n'y a pas n'importe qui. [00:44:06] Speaker B: Puis même dans ce que Garbage a amené quand ils sont arrivés, ce mélange électro-rock dans la pop, c'était inconnu à l'époque. [00:44:15] Speaker A: Et le nouvel album, elle nous l'a dit, elle l'a promis, ça sera sûrement le meilleur. [00:44:21] Speaker B: En même temps, c'est rare qu'ils disent que ça va être plus mauvais. [00:44:23] Speaker A: Non mais c'est ce qu'elle a dit. Elle a dit, je sais qu'est-ce qu'on dit ça. Mais en fait, pour une fois, c'est lui qui a vraiment tout traité. Puis il a dit, j'ai envie de faire un truc un peu à l'ancienne. Donc elle a dit, ça m'a fait plaisir. Dans mes souvenirs, c'était à peu près ça. [00:44:34] Speaker B: Je n'ai plus de souvenirs de ça. J'avais trop bu. [00:44:36] Speaker A: C'était tout à la fin. [00:44:39] Speaker C: Je vous propose qu'on écoute et qu'on regarde ce dernier single. [00:44:42] Speaker A: Je ne l'ai pas vu, il s'est sorti il y a dix jours. [00:44:43] Speaker C: « There's no future in optimism ». [00:44:46] Speaker A: C'est un beau message. Eh bien, dziękuję bardzo Didier. On retrouve toutes ces news dès demain normalement. Non, dès lundi. Mardi, non. [00:44:56] Speaker C: C'est ferré demain. Oui, parce qu'il y a des gens qui travaillent. Oui, il y a des gens qui travaillent. Moi, je travaille demain. [00:45:01] Speaker B: Oui, il y a des gens qui travaillent demain. [00:45:02] Speaker C: Parce que c'est la journée des vieux ou du bon, tu vas travailler mais que tu n'es pas payé. [00:45:05] Speaker B: Il y a plein de gens qui travaillent, mais pas Marcel. Parce qu'il est occupé à faire des choses avec sa mère. [00:45:11] Speaker C: Chercher les oeufs parce que demain il les aura toujours pas trouvés. [00:45:14] Speaker B: Elle les a bien cachés. [00:45:15] Speaker A: Ah mais ils étaient là dans mon slip ! [00:45:19] Speaker B: Bon allez, garbage ! [00:45:20] Speaker A: J'y vais, djinkoyé, et puis à la semaine prochaine ? [00:45:22] Speaker C: Bah je... Non mais tu restes là. [00:45:24] Speaker A: Mais oui tu vas rester là ! [00:45:25] Speaker C: C'est vrai qu'il n'est pas là, on. [00:45:26] Speaker A: Va attendre, on va continuer l'émission ensemble. Ça va être bien. Oh oui, avant de recevoir Solène, bisous. [00:45:50] Speaker B: Si tu es prêt pour l'amour, si. [00:45:53] Speaker C: Tu es prêt pour l'amour. [00:46:45] Speaker A: Musique d'outro. [00:47:15] Speaker D: Avec de l'imagination et de la beauté. J'ai-je dégradé moi-même ? [00:47:20] Speaker E: J'ai-je brisé la flotte ? [00:47:22] Speaker A: J'étais malade de résistance, je ne pouvais pas m'aider. [00:49:04] Speaker D: Le futur... Le stade est indolent, je rentre dans. [00:49:29] Speaker A: La danse J'enlève le manège de ce triste cortège On y marche avec peine sous d'un mètre d'âme Dans les rythmes. [00:49:35] Speaker D: Funèbres, assassiner nos rêves A se marcher dessus, on se retrouve à terre A se marcher dessus A se marcher dessus, la vie est un enfer A se marcher dessus. [00:50:39] Speaker A: Entends-tu les soupirs de nos aspirations ? [00:50:41] Speaker D: Et le cri sans appel de nos respirations ? Nous jouons la mélodie d'un futur accordé Aux sons de l'harmonie dans nos pas. [00:50:47] Speaker A: Déréglés À ce marché du sud, on. [00:50:49] Speaker D: Se retrouve encore ! À ce marché du dupe ! À ce marché du sud, la vie est un enfer ! À ce marché du dupe ! C'est la vie d'un déviant ! Lutte à l'assistance ! [00:52:13] Speaker A: Ah bah on m'avait pas dit que Slick Lot, ils avaient commencé en France ! Ah bah tiens ! Banane métallique ! Banane métallique ! Banane métallique ! [00:52:22] Speaker B: Je me demande bien qui a pu choisir ça. [00:52:24] Speaker A: Avec Funeral March, je vais me tourner vers celle qui sourit comme le ravi de la crèche. Gladys, c'est toi qui as choisi Banane métallique ? [00:52:36] Speaker F: Tout à fait, c'est un groupe français donc je voulais mettre un peu la France en l'honneur et surtout le Psycho Billy parce qu'on n'en parle jamais et que c'est un sous-genre de musique que j'adore. Ça a été plus qualifié de gore and roll, mais en gros c'est du psychobilly, c'est une fusion entre le punk et le rockabilly. C'est un peu plus agressif. Et là c'est une collab en plus entre Banane Métallique et Acidez, qui est un groupe de punk hardcore. Ils sont encore plus péchus que d'habitude. [00:53:00] Speaker A: Ça date de quand ça ? C'est pas récent ? [00:53:02] Speaker F: Le groupe il s'est formé en 92 à Rennes. Ce titre là il est plus récent qu'il est de 2015. Ah oui, c'est récent mais pas tant. Par rapport à leur carrière. Après c'est pas mon album préféré, mon album préféré c'est Sex, Blood and Girl and Roll et le titre que je préfère c'est Opus 666 mais ils n'ont pas de clip. Je me suis rabattue sur mon deuxième morceau préféré pour faire découvrir le groupe en sachant que le chanteur Cédric c'est aussi le chanteur de Broken Bomb qui est un groupe de punk français également. Je voulais faire découvrir un peu le psychobilly aux gens. [00:53:38] Speaker A: Tu fais bien et surtout qu'on ne passe pas vraiment de punk français. [00:53:41] Speaker F: C'est ça et en plus ils ont un univers vraiment particulier parce que c'est vachement inspiré des films d'horreur. D'où les make-up et les costumes. Et donc du coup c'est du gore and roll. [00:53:51] Speaker A: T'écoutes encore beaucoup ça ? [00:53:52] Speaker F: J'écoute encore énormément. J'ai encore écrit une chronique il n'y a pas si longtemps justement sur Banana Mutali parce que je voulais les remettre en lumière. Et je ne cesse de les remettre en lumière parce que c'est un de mes groupes préférés. [00:54:02] Speaker B: Il y a des chroniques que tu écris pour ton média qui s'appelle Milkshake. Parlons-en. [00:54:08] Speaker C: Milkshake à la banane, c'est bon. [00:54:10] Speaker B: À la banane métallique. [00:54:11] Speaker F: Tout à fait, c'est le meilleur. [00:54:13] Speaker B: Faut avoir un blender solide par contre. [00:54:15] Speaker A: Et du coup, il y a une grosse scène en France ? [00:54:16] Speaker F: Non, il n'y a vraiment pas une grosse scène. Récemment, il y a eu... Je ne sais plus quel groupe... Des Mantis d'Argo qui est passé dans un petit fest en banlieue parisienne que j'ai raté, donc j'ai un énorme sum. Mais il doit y avoir deux voire trois concerts maximum de Psycho Billy en France par an. [00:54:33] Speaker A: Ah oui, effectivement. Ce n'est pas fréquent. [00:54:35] Speaker F: Ce qui me met un énorme sum parce que j'aimerais bien pouvoir en profiter un peu plus. [00:54:39] Speaker A: Ce n'est pas fort développé au Japon, ça ? [00:54:42] Speaker B: Non, Rockabilly, oui, mais le Psycho Billy, je ne sais pas. [00:54:45] Speaker F: Psychobilly, c'est vraiment une scène hyper alternative. C'est comme le punk, c'est hyper alternatif. [00:54:50] Speaker A: Le groupe du punk, on en trouve quand même. En France, il y a quand même pas mal de groupes de punk. [00:54:54] Speaker F: Plus que du psycho, clairement. [00:54:57] Speaker A: Très bien, très bien. C'était ton petit coup de cœur, t'avais envie de... [00:54:59] Speaker F: J'avais envie de leur mettre du petit love en direct. [00:55:04] Speaker A: Oh là là, regardez-la celle-ci. Ben nous on va mettre du petit love mon Ben parce que les gens nous envoient du love en s'abonnant à notre Patreon. Ils vont sur patreon.com slash rstlssradio ou pour une exclamation Patreon là en direct dans le chemeule pour pouvoir vous y rendre et vous y abonner payant. Et ceux qui sont abonnés payants peuvent parfois proposer des clips, le clip des bangers. Et cette fois-ci, il y a eu une battle entre quatre clips. Les gens se sont révoltés, ils ont tapé du poing, ils ont voulu passer ce qu'ils aiment. Et ça, ça m'a fait chaud au cœur. Et je peux vous dire qu'il a palpité, j'en ai fait du lait. Et celui qui a gagné, bien évidemment, c'est tout simplement notre petit punk. Et on aime petit punk, on l'aime, on l'aime, on l'aime, on t'aime. Tu sais qu'on t'aime fort, fort, fort. Et donc, comme d'habitude, ceux qui gagnent doivent laisser un petit message. Donc je ne vais pas parler de ceux qui ont perdu, reproposez vos clips pour la semaine prochaine, ça sera toujours ça de fait. Et est-ce qu'on écoute le petit message tout de suite qu'il nous a laissé ? C'est parti, mon Kiki ! Déjà, un grand bonjour à votre invité Tracy. Donc, cette semaine, je vous ai choisi le clip vidéo du groupe Dead Boy Society avec le morceau Hurt. Je l'ai choisi pour plusieurs raisons. Déjà, je le trouve excellent, mais surtout, mais surtout, je l'ai choisi... [00:56:25] Speaker B: Il y. [00:56:26] Speaker A: A The Warning, et dès qu'elle commence à chanter, le morceau prend une autre dimension. Et c'était aussi pour, c'est un petit clin d'œil pour les remercier du magnifique concert qu'elles ont donné la semaine dernière à l'Olympia où elles ont électrisé la salle. Franchement, pour moi, The Warning, c'est le groupe, c'est le groupe du moment. Donc sur ce, je vous laisse, je vous embrasse, je vous aime toujours autant, et comme dit l'autre, Mothers, Bravo ! Merci Petit Punk ! Il est génial Petit Punk ! C'est pas facile à chanter. [00:57:21] Speaker F: Merci pour ces éclaircissements. [00:57:23] Speaker A: Je suis là pour ça. [00:57:26] Speaker B: C'est la dernière fois. [00:57:27] Speaker C: Comment on va faire la semaine prochaine ? [00:57:29] Speaker A: Ça va être une catastrophe la semaine prochaine. [00:57:30] Speaker C: On sera dans le noir. Il ne peut plus nous éclairer comme ça. [00:57:34] Speaker B: Je t'expliquerai comment on fait pour allumer la lumière. [00:57:37] Speaker F: C'est un bouton sur le côté. [00:57:40] Speaker A: Vous avez déjà entendu cette chanson ou pas ? Oui ? Je vous pose une question. [00:57:43] Speaker F: Oui, oui, tout à fait, oui. [00:57:44] Speaker A: Très bien, c'est super. [00:57:45] Speaker B: J'adore Deadpool Society, c'est un truc très bon. [00:57:47] Speaker A: J'adore The Warning. J'adore les deux aussi, mais je ne connais pas la chanson, par contre. [00:57:51] Speaker C: Par contre ? Tu vas bien voir. [00:57:53] Speaker B: Ecoutons-la. [00:57:54] Speaker A: Regardons, regardons, c'est parti. [00:57:55] Speaker B: Peu cher. [00:58:14] Speaker E: Musique d'outro. [00:59:02] Speaker D: Musique de fin. [00:59:57] Speaker F: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org. [01:00:42] Speaker D: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org. [01:01:34] Speaker A: Oh là là c'est bon, c'est très très bon ! Oh c'est très très bon ! Effectivement j'étais en train de me dire mais cette chanson je la connais ! [01:01:40] Speaker B: Bah oui parce qu'en fait c'était une chanson qu'ils ont déjà faite et ils ont refait le featuring. Après j'ai pas assez écouté pour voir s'ils ont refait la musique ou s'ils ont juste rajouté des voix. [01:01:50] Speaker A: Mais la fin, on me semblait plus vénère là que sur la vidéo. [01:01:56] Speaker B: Je pense qu'ils ont rajouté un petit. [01:01:58] Speaker A: Peu de solidité comme il y a dans The Warning. Parce que The Warning, c'est vrai, sur scène, c'est très très très bon. Je vous conseille à tout le monde d'aller les voir parce que c'est trois mexicaines si je dis pas de bêtises. Trois sœurs. Ah c'est trois sœurs ? [01:02:08] Speaker F: Ouais, c'est trois sœurs. [01:02:10] Speaker A: Ah bah ça envoie. [01:02:10] Speaker B: En tout cas, ça, le featuring dans live, je pense que c'est la guerre. [01:02:14] Speaker A: Ça doit être pas mal. Ça doit être pas mal, parce que d'être poète en Haïti, c'est très très bon. [01:02:18] Speaker B: Ah ouais, c'est excellent. On les avait vus à la maroquinerie, on s'est pris une torgnole à l'air autour. [01:02:23] Speaker A: On s'envoie en disant... [01:02:25] Speaker B: Je me souviens que moi j'écoutais déjà pas mal, toi t'y allais un peu en disant c'est pas mal mais bon et je me souviens que tu m'as dit ah ouais en fait ça joue grave et ça chante de ouf. [01:02:39] Speaker A: Voilà en tout cas c'est un choix de Petit Punk, si vous avez envie de faire votre choix vous pouvez le faire en vous abonnant à notre Patreon et si vous avez envie de passer votre groupe, vous avez un groupe français et vous voulez que le clip passe, vous pouvez nous l'obliger en vous abonnant aussi à notre patron, tout est décrit dessus, je ne vais pas plus expliquer que cela. Ça me vexe un peu, mais... Je vais rester Yves Montand, on va voir ce qu'il a fait dans sa life. [01:03:16] Speaker F: Il n'est pas très flatteur. [01:03:18] Speaker A: Oui, il y a pire. Je ne parlais pas de sa musique ni de son univers. J'ai bien compris. Prenez des chocolates. Tu veux nous parler d'Yves Montand ? [01:03:27] Speaker F: Non du tout, je vais vous parler de Face Yourself qui a sorti un EP le 18 avril, donc il y a pas longtemps, c'était il y a deux jours. [01:03:38] Speaker A: C'était vendredi. [01:03:41] Speaker F: C'était l'EP qui s'appelle Martyr et j'ai choisi le titre Sidération. Donc c'est du Discord pour ceux qui ne connaissent pas. [01:03:48] Speaker A: Avec des mots comme ça on imagine bien que c'était pas... [01:03:50] Speaker B: Toi t'écoutes du Discord toi ? [01:03:56] Speaker F: J'ai retrouvé d'ailleurs un flyer qui date de 2004, d'une affiche d'escore. Et c'est ce que je disais, c'était 5 euros l'entrée à l'époque. [01:04:04] Speaker A: Mais t'étais pas née. [01:04:04] Speaker F: Si, j'y étais, c'est ça qui me désole. Ça fait très très mal en termes d'égo là. [01:04:12] Speaker A: Alors, sidération. [01:04:14] Speaker F: Ce titre c'est un chaos organisé, ça donne envie de hurler, de taper, de tout balancer par la fenêtre. Génialissime. Vocalement Yasmine, je sais pas si vous connaissez Yasmine, d'Ile et d'Yayas sur les réseaux. [01:04:26] Speaker A: Je connais beaucoup d'Yasmine. [01:04:28] Speaker F: En fait le groupe il est américain et c'est une française qui s'est installée là-bas récemment, qui chante. Faut lui décerner une couronne, clairement. Parce qu'il met à la main de la moitié du Death Corgum. [01:04:39] Speaker C: Je croyais qu'il avait des sales dents. On met une couronne du coup. [01:04:44] Speaker B: Ah oui d'accord. [01:04:45] Speaker F: Elle met à l'amende la moitié du Discord Game, clairement. Je pense qu'on a beaucoup qui sont jaloux, on a beaucoup qui ont un énorme seum parce qu'elle a une technique vocale incroyable, elle a une rage et une sincérité dans le scream qui est époustouflant. [01:04:56] Speaker A: Elle est vénère. [01:04:58] Speaker F: J'ai bégayé de ouf. J'ai pris ce titre-là aussi parce que c'est un énorme coup de cœur, évidemment, parce qu'il y a un énorme break que j'adore. On connaît mon amour pour les breaks. [01:05:09] Speaker A: Qu'est-ce que tu fais pendant les breaks ? [01:05:12] Speaker F: Soit je ferme les yeux en serrant les dents, soit je tape les gens, ça dépend. [01:05:17] Speaker C: Moi je suis un pique-nique. Elle va à Center Park avec les mômes. [01:05:24] Speaker F: En vrai je vais même plus dans le mosh pit parce que mon nez m'a coûté beaucoup trop cher donc je ne vais plus dans le mosh pit maintenant. Mais fut une époque où je mettais des grosses mandales. [01:05:32] Speaker C: Avec tout l'investissement que t'as mis là. [01:05:34] Speaker A: Ce serait con de... Ça me manque. [01:05:36] Speaker F: Un petit peu, mais bon bref. Ce titre-là en live, à mon avis, ça va être une putain de branlée. [01:05:41] Speaker A: C'est un groupe qui tourne beaucoup ? T'as déjà vu ce genre de groupe sur scène ? [01:05:44] Speaker F: Alors, ce genre de groupe, oui. J'ai pas eu la chance de voir encore ce groupe sur scène. J'aimerais beaucoup. [01:05:49] Speaker B: Oui, puisque c'est assez récent quand même, Fashion 7. [01:05:52] Speaker F: C'est assez récent, oui et non. On attendait quand même du nouveau depuis un petit moment. On avait la dalle quand même. C'était la famine, tu vois là c'est un festin quoi. Il y a que 5 ou 6 titres et je sais plus, je crois qu'on en a 5. C'est suffisant pour me nourrir mais on en veut plus quand même. [01:06:11] Speaker A: Et puis on a envie de les voir en live, enfin t'as envie de les voir en live. [01:06:13] Speaker F: J'ai très très envie de les voir en live. [01:06:15] Speaker A: J'ai jamais vu du Death vraiment sur scène. [01:06:17] Speaker B: Si t'en as déjà vu. [01:06:18] Speaker A: Ah ouais ? Bah j'ai dû boire. [01:06:19] Speaker B: C'est juste que tu sais pas quoi et quoi. [01:06:23] Speaker A: Et j'ai confondu avec de la pop. [01:06:25] Speaker B: Excusez-moi, en fait j'ai plus l'habitude d'entendre les alertes. Et quand il y a des alertes qui se déclenchent, ça me fait peur. Je sais pas ce qu'il se passait. [01:06:36] Speaker F: En gros c'est d'une violence chirurgicale et c'est à écouter très très fort jusqu'à ce que les flics débarquent chez Watt. [01:06:42] Speaker B: D'accord, on va faire ça. Ici ils vont pas venir. Non mais on peut pas mettre assez fort pour qu'il vienne. Parce qu'on est enterré. [01:06:51] Speaker A: Mais elle, elle peut crier très fort parce qu'elle chante. Elle fait des screams. [01:06:54] Speaker F: Malheureusement j'ai pas le niveau de Yasmine, j'aimerais beaucoup mais... J'en suis encore très très loin. [01:07:00] Speaker B: C'est qu'une question de temps. [01:07:02] Speaker A: J'entends du bruit quand même, mais j'ai l'impression que Marcel est en train d'arriver. [01:07:05] Speaker B: Il serait temps parce que juste après ça va être avec notre invité. [01:07:09] Speaker A: On a attendu qu'il arrive, mais on ne l'attendait plus vraiment. Du coup, calme-toi. On peut y aller, vous êtes d'accord les enfants ? [01:07:19] Speaker F: Tout à fait. [01:07:20] Speaker A: On balance les watts, ça va envoyer du vénère. Moi j'ai peur. Tu fais pipi dans ma culotte. [01:07:25] Speaker F: Tu vas te pisser dessus. [01:07:26] Speaker A: Je transpire déjà. [01:07:44] Speaker D: C'est la fin de cette vidéo ! Merci d'avoir regardé ! C'est la première fois que j'ai entendu parler de ce genre de son. J'ai perdu mon esprit et je meurs lentement Dans tes yeux, ils m'en suivent J'ai perdu mon esprit et je meurs FAUX FEMME ! This is REVOLUTION ! REVOLUTION ! FOREVER. [01:11:00] Speaker A: ! [01:11:00] Speaker D: 看我把全部都变不见 Don't be afraid, I got your back 把刀子捅进去再转一圈 C'est pas une blague Est-ce que tu es prêt ? Tu n'as pas encore le choix Tu n'as pas encore le choix Tu n'as pas encore le choix Tu n'as pas encore le choix Tu n'as pas encore le choix Tu n'as pas encore le choix Tu n'as pas encore le choix Are you ready for the revolution ? This is the revolution ! This is the revolution ! Are you ready for the revolution ? This is the revolution ! This is the revolution ! C'est parti ! Je suis prêt ! C'est parti ! C'est une révolution, c'est une révolution C'est une révolution, c'est une révolution J'aime. [01:15:01] Speaker A: La. [01:15:01] Speaker D: Soirée où l'on se donne l'échec Détruire le monde, c'est à vous ! NON ! [01:15:38] Speaker A: Solène, avec ce morceau « This is revolution », on s'est pris une bonne grosse claque dans la gueule là quand même. [01:15:44] Speaker B: Ça rigole pas ? [01:15:44] Speaker A: Ça rigole pas. Alors je ne connaissais pas. Ah oui ? Je connaissais un petit peu quand même, mais bon pour faire comme si c'était vraiment… Parce qu'on en a déjà parlé évidemment sur cette antenne et même en chronique. [01:15:54] Speaker B: Voilà, tout à fait. [01:15:55] Speaker A: Solène, Solène qui est qui exactement ? T'as envie d'en parler ou peut-être on peut faire autrement ? [01:16:01] Speaker B: Bah je sais pas comment on pourrait faire quelqu'un qui pourrait nous en parler…. [01:16:06] Speaker A: Je ne sais pas… On n'a qu'à. [01:16:07] Speaker B: Demander à la personne qui chante ! [01:16:09] Speaker E: Ah mais oui ! [01:16:10] Speaker A: Mais évidemment ! Et c'est pour ça que nous recevons notre invité de ce soir, c'est Tracy Boss ! Merci, merci beaucoup d'avoir accepté l'invitation d'être ici. [01:16:25] Speaker B: Merci d'être venue de Taïwan juste pour venir faire l'émission. C'est quand même super sympa, on ne s'y attendait pas. [01:16:33] Speaker E: Juste pour ça. 30 heures Tavion. Voilà. [01:16:39] Speaker A: Donc on espère que tu n'es pas trop fatiguée. [01:16:41] Speaker E: Non, ça va, ça va. [01:16:43] Speaker A: Bon, on vient d'avoir un titre quand même très explosif à l'instant. C'est ton groupe Solène. Tu es la chanteuse donc tu t'appelles Tracy. Je vais te poser des questions sur ta vie globalement. Et on va commencer par... Ma première question peut-être un peu déplacée. Tu as quel âge ? [01:17:03] Speaker E: J'ai 27 ans. [01:17:06] Speaker A: Mais je suis méga vieux, j'en peux plus. Mais moi aussi Pierre. 27 ans et tu chantes depuis combien de temps ? [01:17:20] Speaker E: Depuis il y a dix ans déjà je crois. [01:17:23] Speaker A: Ok, donc tu as commencé très tôt. Tu es née à Taïwan si je n'ai pas de bêtise. [01:17:29] Speaker E: Oui c'est ça. [01:17:30] Speaker A: D'accord. [01:17:32] Speaker B: Moi j'avais une question sur le chant justement. T'as commencé par chanter et chanter ou parce que bon on a remarqué que screamer c'était quand même quelque chose que t'aimais bien faire. D'ailleurs on peut aussi voir sur ton Instagram que tu aimes beaucoup faire ça. Oui. Mais t'as commencé par le chant classique ou t'as commencé direct en faisant du scream ? [01:17:50] Speaker E: Par le chant classique, clair. Bah mais en fait j'ai commencé quand j'étais très petite. Peut-être à 7 ans ou 8 ans, je participais au groupe Le Croire. La chorale ? Oui, la chorale, c'est ça. [01:18:09] Speaker A: C'est cool. C'est assez formateur finalement cette chorale. Alors moi j'ai essayé mais bon... [01:18:14] Speaker B: Mais toi c'est pas le chant qui t'intéressait. Les petits enfants à la croix de bois là. [01:18:19] Speaker A: Oh non, arrêtez un peu, dégueulasse, c'était le curé. [01:18:21] Speaker F: Du coup c'est à 17 ans que t'as appris à scrimer ? Oui. [01:18:26] Speaker A: Qu'Elle a commencé à l'utiliser en tout cas. Peut-être qu'il y a eu des tentatives différentes auparavant. Parce qu'à quel moment tu as découvert les musiques amplifiées alternatives ? C'est à quel âge que tu te souviens avoir découvert cette musique un peu violente ? [01:18:40] Speaker E: Un peu violent. Je pense que tout d'abord c'est Avril Lavigne. C'est pas du tout violent mais c'est un explic qui m'inspirait beaucoup. Et après c'est quand j'avais 10... 15 ans. C'est la première fois que j'ai vu le clip de Slipknot. Ça fait peur. À ce moment-là, ça fait peur. Après, je me suis dit... J'ai commencé à monter un projet pour jouer dans un groupe et je commençais à être plus sérieuse quand j'avais 16 ans. Je commençais à avoir des courbes à l'école et je commençais à écouter, découvrir des musiques très lourdes. Oui, et j'adore. C'est juste que j'ai l'impression que ça m'a aidée de releaser toutes mes émotions. Oui, voilà. [01:19:47] Speaker A: Ah bah oui, c'est ce que souvent les gens disent. Ça permet de cracher un petit peu peut-être sa haine, son énervement. Et puis de passer un message par la même occasion. Tu dis, j'ai commencé à essayer de créer des groupes à l'école. Ça veut dire qu'à l'école, il y avait d'autres gens qui écoutaient cette musique aussi ? [01:20:05] Speaker E: Oui, voilà. [01:20:06] Speaker A: C'est vrai ? [01:20:06] Speaker E: Oui. [01:20:07] Speaker A: Il y avait beaucoup de monde parce que chez nous c'était très compliqué, il n'y avait pas 30 tournois. [01:20:10] Speaker E: Non, non, non, pas beaucoup. Je crois, j'ai cru que je suis la seule chanteuse à l'époque. [01:20:17] Speaker B: Ah ouais ? [01:20:18] Speaker E: Oui, la seule chanteuse du métal à l'époque. À Taïwan. Non, pas à Taïwan, à l'école. [01:20:26] Speaker B: Ah oui, d'accord. [01:20:28] Speaker A: Ah bah oui bon après ça c'est pas banal non plus d'entrer dans un groupe. Il faut avoir du courage. C'est toi qui as été voir les gens pour leur dire je veux faire un groupe ? Ou est-ce que ce sont des personnes qui sont venues te voir toi pour faire un groupe ? Elle est compliquée cette question je sais. [01:20:44] Speaker F: Oui. [01:20:45] Speaker E: En fait c'est moi je vois des personnes. [01:20:47] Speaker A: D'accord. [01:20:48] Speaker E: Oui. Mais ça c'est juste dans le club de l'école ou quoi. [01:20:53] Speaker A: C'était en école de musique ? [01:20:55] Speaker E: Ah non, non, c'est juste dans le lycée. [01:20:59] Speaker B: Ok, ok. Il y avait des cours de musique, enfin de... Non, il n'y avait pas un truc pour faire de la musique dans le lycée, c'était à part. [01:21:08] Speaker E: Ah non, c'est dans l'école, mais c'est un club dans l'école. C'est genre après l'école, vous pouvez jouer ensemble, oui. [01:21:15] Speaker B: Ah c'est cool ça ! [01:21:15] Speaker A: C'est vachement cool ça, ouais. [01:21:17] Speaker E: Vous n'avez pas ? [01:21:17] Speaker A: Non, on n'a pas ça, non. [01:21:18] Speaker E: Ah ! [01:21:21] Speaker B: Non, t'as des cours de musique à l'école, mais c'est nul. Tu fais de la flûte, voilà. Tu fais de la flûte, des fois ça chante un petit peu, mais c'est vraiment, on fera des notes quoi. C'est un cauchemar. Et après tu peux faire de la musique avec des gens mais c'est à part en dehors de l'école quoi. [01:21:40] Speaker E: Parce que toute l'équipe c'est dans l'école. [01:21:44] Speaker B: Et du coup il y a des salles avec des instruments et tout ? [01:21:47] Speaker E: Oui pour la répétition. Choc lisé, on a ça dans Choc lisé. [01:21:53] Speaker A: Et c'est ouvert à tous les styles de musique ? [01:21:56] Speaker B: Oui. C'est ouvert à tous, chacun fait ce qu'il veut. [01:21:59] Speaker A: C'est trop bien. [01:22:03] Speaker B: Et du coup, t'as un peu poussé les autres à faire du métal ? [01:22:07] Speaker E: Oui, un peu, ouais. [01:22:09] Speaker B: Eux, ils voulaient faire du rock, et toi tu fais « Non, mais on peut crier aussi un petit peu ». [01:22:12] Speaker E: Parce que là, on est toujours amis jusqu'à maintenant, mais tous les autres, ils n'écoutent plus le métal. [01:22:22] Speaker A: Ils sont passés par là. [01:22:24] Speaker F: C'était une phase. [01:22:27] Speaker B: It's not a phase, mom ! [01:22:29] Speaker F: Les parents sont heureux. [01:22:30] Speaker A: Les gens pensaient quoi quand ils entendaient la musique que vous jouiez ? C'était fort. Du coup, c'était très fort, c'était puissant. [01:22:36] Speaker E: Ouais, quand on était plus jeunes, ils trouvent que c'est cool, quoi. [01:22:40] Speaker A: Ah bon, ça, ça va alors, c'est cool. Oui. Parce que ici, c'est pas gagné, tu sais, quand t'écoutes cette musique, il y a beaucoup de gens qui se disent... Ah ouais ? Il est fou. C'est un petit peu ça quand même. En tout cas, on nous regarde bizarrement. [01:22:55] Speaker F: Il est fou, dépressif, gentil. [01:22:57] Speaker B: Après, ils ne sont pas complètement tords non plus. Il y a une base de toc-toc. [01:23:04] Speaker A: C'est des groupes américains, principalement, qui t'ont donné envie de faire cette musique ? [01:23:10] Speaker E: Oui, surtout pour les couples qui chantent en anglais. [01:23:16] Speaker A: C'est important justement la langue. Toi, tu chantes en quoi toi ? En anglais et aussi en... Ok, donc. [01:23:24] Speaker E: Mon groupe là, je chante en taïwanais, en mandarin et en anglais. Il y a trois langues différentes dans notre morceau. [01:23:34] Speaker B: Et comment tu choisis ? C'est en fonction de ton inspiration ou c'est... Enfin, comment tu choisis quelle langue tu utilises ? C'est parce que tu trouves un truc qui sonne dans une langue et tu fais bah ok je vais là-dessus ou... [01:23:47] Speaker E: Oui c'est un peu comme ça. [01:23:51] Speaker C: Ok. [01:23:51] Speaker A: C'est bien. Elle chante pas en français. [01:23:52] Speaker B: C'est pratique. [01:23:54] Speaker E: Pas encore. [01:23:56] Speaker A: Il y a quelque chose dans les tiroirs. [01:23:58] Speaker B: Elle est tout le temps en France donc elle va être obligée. [01:24:02] Speaker A: Est-ce qu'il y avait un look particulier, look vestimentaire à l'école parce que nous tout le monde s'habille en noir juste quand on écoute du métal globalement. Avec des t-shirts de groupe. Est-ce qu'il y avait un look particulier quand tu étais au lycée et que tu écoutais du métal ? [01:24:22] Speaker E: On porte les uniformes. C'est comme au Japon. [01:24:30] Speaker B: La différence culturelle, elle est là. [01:24:34] Speaker A: C'est vrai qu'il y a ça. J'avais oublié qu'il y avait ça. Et donc, dès la sortie de l'école, c'était « Ah non ! ». [01:24:40] Speaker E: Heureusement, notre uniforme, c'est tout en noir. Ça me dérange pas trop. [01:24:46] Speaker A: Ça faisait métal. [01:24:48] Speaker B: Est-ce que tu l'as gardé pour faire ta tenue de scène ? [01:24:51] Speaker E: Mais en fait, il y a plusieurs fois que je porte ça, parce que c'est en jupe, très court et avec la petite chemise en blanc. [01:25:03] Speaker B: Ouais, du coup ça marche. C'est pas mal ça. [01:25:07] Speaker E: C'est juste pour faire le truc. [01:25:10] Speaker A: Bah elle l'avait aussi. [01:25:11] Speaker B: Faut juste mettre des trucs à rayures. [01:25:15] Speaker A: Il y a quelques ornements. Non mais c'est vrai qu'on n'a pas eu ça nous. [01:25:23] Speaker B: L'uniforme ? [01:25:23] Speaker A: Ouais on s'habillait vraiment comme des schlags. [01:25:27] Speaker B: Moi j'étais quand même dans un truc où je me souviens que quand j'étais petit, si j'avais pas mon t-shirt dans mon pantalon, je me tapais une remarque. En primaire ouais. En primaire, on pouvait s'habiller comme on voulait, mais moi, je suis un peu plus vieux, mais à l'époque, on mettait les t-shirts dans le pantalon. C'était comme ça que ça se portait. Et moi, je suis arrivé au moment où les gens cool ne le mettaient plus dans le pantalon. Et j'ai eu des remarques de surveillants qui m'ont dit « dis donc, tu ne pourrais pas t'habiller un peu mieux ? Tu peux rentrer ce t-shirt dans ton pantalon ? » Je ne l'ai pas fait. [01:26:08] Speaker A: Ou le vilain ! [01:26:09] Speaker B: Moi je suis un rebelle ! Je suis un ouf moi ! Moi je suis un ouf moi ! Mon t-shirt je ne le mets pas. [01:26:14] Speaker A: Dans mon pantalon, ok ? [01:26:17] Speaker F: Moi j'avais les cheveux roses fluo au collège, elle a voulu me laver les cheveux pour faire partir la couleur. [01:26:21] Speaker B: Elle était déçue là-dedans. [01:26:24] Speaker A: Là elle est conne ? Non mais vous êtes allé où à l'école ? [01:26:28] Speaker F: À Béthune, dans le 69. [01:26:29] Speaker A: Ah oui, bon pardon. Dans le 78. Moi j'étais à Malmort-de-Provence dans le 13, et c'était une école catholique. Donc avec des bonnes sœurs et tout. Bref, c'est particulier. Mais je pouvais m'habiller avec des croix à l'envers. [01:26:42] Speaker F: Ah mais je m'habillais n'importe comment. Mais les cheveux roses, je crois que c'était le truc en trop... Ils ont pas kiffé. [01:26:47] Speaker B: En même temps, à 5 ans, c'est bizarre. [01:26:51] Speaker A: Oui, j'allais dire les piercings. À 5 ans, c'est vrai que c'est bizarre. Mais enfin, on n'est pas aux primaires à 5 ans normalement. Ah bon ? Mais t'étais toujours en avance, Ben. Et quand tu regardais, avant de chanter, Quand tu regardais Slipknot ou quand tu regardais Avril Lavigne, j'imagine qu'il y avait quelque chose qui t'enthousiasmait. C'était un rêve ou tu disais j'ai envie juste de rire et de crier ? [01:27:16] Speaker E: Je pensais que c'est parce que j'aime beaucoup me présenter sur scène. N'importe quel que je fais, oui. Avant, quand j'étais très petite, je jouais aux pièces aussi. [01:27:32] Speaker A: Au théâtre. [01:27:33] Speaker E: Au théâtre, oui. Et là, je danse aussi, donc j'aime bien me présenter sur scène. [01:27:44] Speaker A: L'expression corporelle, vocale, t'exprimer dans ton intégralité. C'est vrai que c'est plutôt pratique quand on est sur scène. Au moins tu peux tout faire. J'espère que les collègues, les musiciens sont bons aussi, danseurs. [01:28:01] Speaker B: Le batteur ? Non, il lui laisse faire tout le show, c'est pas grave. [01:28:05] Speaker A: Pas de soucis, on t'appelle, si c'est important tu peux répondre. C'est un réveil ! Voilà, c'est ce qu'on appelle le décalage horaire. [01:28:16] Speaker B: Et du coup, quand t'as avéré de la vigne, après Slipknot, qu'est-ce qui t'a donné... Est-ce que tout de suite tu as eu envie de chanter ? Ou est-ce qu'au début t'aimais juste la musique sans forcément te dire je vais faire ça ? Ou est-ce que très vite tu t'es dit en fait c'est ça que je veux faire, je veux chanter ? [01:28:35] Speaker E: Je savais que j'aimais en chanter déjà. Donc je chante tout le temps. [01:28:42] Speaker B: Donc ça allait très vite quoi. C'était assez naturel la transition. [01:28:46] Speaker A: Tu chantais sous la douche. [01:28:48] Speaker E: Bien sûr ! Comme tout le monde ! [01:28:50] Speaker A: Comme tout le monde ! [01:28:51] Speaker B: Meilleur reverb ? [01:28:52] Speaker F: Bah c'est ça ! Le meilleur son est dans la douche. Mes futurs concerts ça va être comme ça, sous une douche. [01:28:58] Speaker A: Après quand tu chantes, tu sais que t'es souvent devant. Donc même si t'aimes bien te présenter, faire du théâtre, t'avais pas peur ? [01:29:07] Speaker E: Si, toujours. [01:29:10] Speaker A: Ah bon ! Ça te procure quoi ? T'as peur quoi ? T'as peur d'être devant les gens ? Ou de... Tout. [01:29:20] Speaker E: Même si maintenant j'ai peur devant la caméra. Non mais je trouve que quand je suis sur scène, j'ai mon micro et je change ma personnalité. [01:29:33] Speaker B: Ça devient un nouveau... [01:29:36] Speaker E: Mais tout avant ça, j'ai peur. [01:29:39] Speaker B: Est-ce que ça, à partir du moment où tu montes, tu mets le pied sur scène et que tu envoies ton premier son, ça s'arrête le stress et ça devient juste du kiff, du plaisir ? Ou est-ce que ça met du temps à se dissiper ? [01:29:54] Speaker E: Ah non, c'est dans le premier mot que je chante, D'où la stress s'arrête. [01:30:02] Speaker B: Du coup après c'est que du plaisir quoi. C'est trop bien ça. [01:30:06] Speaker F: En mode guerrière, premier pas sur scène guerrière tu vois. [01:30:10] Speaker A: Toi le premier pas dans une salle de concert tu pètes la gueule à tout le monde. C'est pas vrai parce que j'ai quand même mon téléphone avec moi. Bon on va, tu as choisi des morceaux, tu as choisi de la musique, on va partager ça avec les gens pour découvrir aussi ton univers et découvrir aussi un petit peu la musique à Taïwan parce que c'est ça aussi l'intérêt de ta venue. Alors je suis désolé si je prononce très très mal le nom mais le premier groupe que tu as proposé c'est alors CH SONIC avec SUPREME PAIN FOR THE TYRANTS. On sent que là il y a quand même un message de punition. [01:30:54] Speaker B: Est-ce que c'est un message politique ? Ou est-ce que c'est... Oui, parce que. [01:30:57] Speaker E: Ce groupe c'est particulier. Je ne sais pas comment vous le dites, mais on dit que c'est un OG du groupe métal. [01:31:06] Speaker B: C'est un des plus anciens groupes. [01:31:08] Speaker E: Oui, et c'est le premier groupe qui chante à Wacken, en Allemagne. Ils ont toujours écrit des chansons à propos de l'histoire taïwanaise et politique. Je trouve que c'est vraiment important pour tous les musiciens qui font le médaille à Taïwan. [01:31:32] Speaker B: Parce que la situation de Taïwan, c'est une histoire qui est très compliquée, avec beaucoup de revirements de situations. D'ailleurs, j'invite tout le monde à essayer de vous renseigner un peu sur l'histoire de Taïwan pour éviter de dire des choses qui ne sont pas correctes. Parce que c'est une histoire qui est assez compliquée entre colonisation, indépendance, dictature, il y a eu quand même beaucoup de choses, c'est très compliqué. et j'ai vu que toi récemment d'ailleurs tu t'es aussi un peu... t'as fait un open verse sur une chanson. [01:32:09] Speaker E: Ah oui ! Sur Face Yourself. [01:32:11] Speaker B: Ouais, donc peut-être que tu veux parler un peu de ça aussi, je sais pas si tu... Ouais. Parce que du coup tu dis que c'est important de prendre la parole et toi déjà tu le fais et je trouve ça courageux quand on est une fille comme ça de... on peut déjà se prendre beaucoup de critiques. Enfin, je sais pas si c'est le cas à Taïwan, mais on a souvent des artistes féminines qui nous disent qu'il y a beaucoup de critiques qui vont très facilement juste parce que c'est des femmes. Et toi, en plus, tu prends, tu t'engages un peu politiquement dans ce que tu dis. Enfin, il y a des... par rapport à la Chine et tout ça. Et je sais pas si tu veux parler de ça ou pas. [01:32:48] Speaker E: Oui, pourquoi pas ? [01:32:48] Speaker B: Non, mais c'est important pour toi de dire des choses sur ce sujet, enfin. [01:32:54] Speaker A: De... [01:32:57] Speaker E: Oui, parce que je pense toujours que si je suis la personne. [01:33:05] Speaker D: Qui. [01:33:05] Speaker E: Peut tenir le micro, ça veut dire que j'ai le droit de diffuser des choses à tout le monde. Et donc, je me suis dit que je dois profiter de cette opportunité pour dire à tout le monde ce qui s'est passé maintenant dans notre pays. Je trouve que c'est vraiment important. Et en tant qu'une femme, je m'en fous en fait. Je fais ce que je veux parce que j'ai le droit. Et dans le open verse, dans la vidéo aussi, je disais que c'est speech freedom. C'est vraiment important. Et c'est une valeur très précise à Taiwan aussi. Voilà. [01:33:49] Speaker A: C'est important, tu as bien raison. C'est très très important cette liberté. On va écouter et regarder ce clip de ce groupe donc qui est l'un des piliers de ce genre musical à Taïwan. Je ne connaissais pas, je suppose que c'est le cas de beaucoup d'entre vous. Donc on va regarder ça et vous allez voir, ça c'est incroyable. [01:35:20] Speaker D: J'aime bien ce son ! J'aime bien ce son ! C'est génial ! C'est la fin de cette vidéo ! C'est génial ! C'est la fin du monde ! C'est parti ! What trust? What path? What best? What trust? It's no one's path It's no one's best It's no one's choice It's not. [01:42:39] Speaker E: My path. [01:42:54] Speaker D: RIP LOSERPIECE On. [01:43:34] Speaker A: Est ici dans Bang Bang comme tous les dimanche soir le meilleur du métal et de l'alternative rock sous toutes ses formes et on est très très heureux d'ailleurs de diffuser des groupes où il y a des femmes parce que oui c'est vrai en Europe en tout cas en France il y a assez peu de représentations féminines mais il y en a de plus en plus et on en est assez fiers et d'ailleurs dans notre équipe on en a deux qui se font bien entendre dont Gladys et notre invité ce soir c'est Tracy de Solène et c'est un choix qu'elle a fait ce Ginger avec Sit Stay Rollover Ginger beaucoup de je sais pas comment je peux dire désolé si je dis une bêtise mais une personne qui vient d'un pays qui est aussi en guerre qui a peut-être un vécu particulier une femme qui fait du métal tu les as rencontrés ? Oui ça représente quoi Ginger pour toi ? [01:44:24] Speaker E: En fait Ginger, la chanteuse Tatiana, c'est vraiment mon inspiration de chante parce qu'elle chante très bien en clair, elle crie très bien aussi. Donc c'est un peu de role model pour moi. [01:44:43] Speaker B: Et du coup tu as eu l'occasion, ils sont venus à Taïwan ? [01:44:46] Speaker E: Ils sont venus à Téhuam pour faire un concert et j'ai eu de la chance parce que je l'ai accueilli. [01:44:53] Speaker F: Elle est sympa ? [01:44:54] Speaker E: Très sympa. Très sympa, très sympa. Tous les membres sont sympas. [01:45:03] Speaker B: Peut-être qu'elle aurait pu être role model si elle n'était pas sympa. [01:45:07] Speaker F: Prétentieuse, je ne sais pas quoi. [01:45:09] Speaker B: Mais des fois, si tu rencontres quelqu'un que tu aimes beaucoup et que c'est... [01:45:14] Speaker A: Tu n'en parles pas. [01:45:14] Speaker B: Tu fais... Non, je n'aime plus. Dégage. [01:45:18] Speaker A: Elle n'est pas sympa. Tu as pu lui dire que c'était. [01:45:21] Speaker E: Un role model ? Oui. [01:45:23] Speaker A: Vous avez échangé sur des techniques, des choses ? [01:45:26] Speaker E: Non. Parce qu'elle fait son travail quand même. [01:45:31] Speaker A: Oui, bien sûr. Et elle représente cette force de la femme qui est dans ce milieu métal aussi pour toi ? [01:45:39] Speaker E: Oui. Parce que le morceau que j'ai choisi s'est sorti il y a des moments déjà. Comment dire... Genre... Depuis longtemps, elle est déjà mon role model. Oui, et... C'est aussi parce que son technique en growl, ça m'intéresse beaucoup. Oui, donc elle est là toujours. C'est ma direction. [01:46:12] Speaker F: Oui. [01:46:13] Speaker B: Donc le growl, pour ceux qui ne savent pas, c'est une technique de voix saturée. [01:46:18] Speaker A: Oui, c'est quand on crie mais que ça fait comme un monstre. Ça fait peur. Moi ça me fait peur. Mais bon. [01:46:25] Speaker B: Toi t'as peur de tout. [01:46:26] Speaker A: C'est vrai que j'ai peur de beaucoup de choses. On va pas dire pourquoi mais... Moi je sais. Et du coup tu l'as rencontrée, tu l'as vue en live du coup aussi. C'était la première fois que tu la voyais en concert ? [01:46:37] Speaker E: Ah non. Je l'ai vue en 2023 déjà. [01:46:49] Speaker A: À Wacken. [01:46:50] Speaker B: Ah oui. C'était leur première date à Taïwan ? [01:46:52] Speaker A: Oui. [01:46:52] Speaker E: C'est le premier groupe ukrainien à Taïwan. [01:46:59] Speaker B: Et du coup, ça pose la question de voir un peu la scène métal à Taïwan. Il y a beaucoup de concerts, il y a beaucoup de gens qui écoutent du métal, il y a beaucoup de groupes ? [01:47:10] Speaker E: Bien sûr qu'il n'y a pas assez de gens comme en France. Oui, mais ça va. Récemment, après la pandémie, il y a beaucoup de groupes internationaux qui sont venus pour faire des concerts. Je crois que c'est bien, c'est un bon phénomène. [01:47:31] Speaker A: Avant la pandémie, il n'y avait pas beaucoup de groupes internationaux qui venaient à Taïwan ? [01:47:35] Speaker E: Si, mais... Je ne sais pas, je trouve que la pandémie, c'est un... Oui, ça m'a marqué un peu. [01:47:42] Speaker B: Et est-ce que... Parce que du coup, souvent, le problème, c'est que pour les groupes, c'est assez loin. Donc généralement, il faut une tournée. Ils font peut-être le Japon aussi dans le même tour. Est-ce que tu penses que la mode du Japon, le fait que beaucoup de groupes aient envie d'aller jouer au Japon aussi, fait que du coup les groupes passent aussi à Taïwan ? [01:48:05] Speaker A: Ça veut dire ? Les groupes par exemple américains adorent jouer au Japon, c'est une mode. Est-ce que Taïwan en profite pour qu'ils viennent à Taïwan ? [01:48:17] Speaker E: Un petit peu, mais parce que Taïwan c'est une petite île, donc normalement pour les groupes internationaux ou pour les groupes qui sont très grands, normalement il fait qu'un cancer à Taïwan, à la capitale. [01:48:33] Speaker A: Oui, beaucoup comme en France. [01:48:34] Speaker E: Ah oui, c'est vrai ! [01:48:36] Speaker A: En France, généralement, ils passent qu'à Paris. [01:48:39] Speaker B: Mais l'avantage, c'est que quand tu vas en France, après, tu peux rouler jusqu'à la ville d'après en bus. Alors que là, il faut prendre l'avion. [01:48:48] Speaker E: Et du coup, je crois que c'est le bassiste. Oui, le bassiste, il m'a dit... En fait, en Asie, il trouve que c'est beaucoup plus fatigué que de tourner en Europe. Oui, fatigant. Parce qu'il doit prendre l'avion pour changer de lieu partout. Oui, mais si c'est en Europe ou en Amérique, il peut juste rester dans le bus. [01:49:11] Speaker A: Il peut dormir dans l'avion, ça va. [01:49:13] Speaker B: Ouais, mais tu dois passer la sécurité. [01:49:15] Speaker A: Je rigole. [01:49:16] Speaker B: Et puis le matos et tout, c'est chiant. Tu dois passer les rayons X et tout avec tout ton matos. [01:49:24] Speaker A: J'imaginais des rayons. Bah oui, tu sais, des lasers. Et il y a des... à Taïwan il y a des magazines, il y a des émissions à la télé sur le métal ? [01:49:36] Speaker E: Oh, l'émission sur la télé, pas du tout. Oui, mais magazine, on a quelques-uns. [01:49:43] Speaker A: Ah c'est bien. [01:49:43] Speaker E: Oui, et on a aussi des podcasts pour la musique métal. Et on a beaucoup de festivals, beaucoup de festivals. Chaque semaine il y a des festivals. [01:49:53] Speaker A: Ah ouais, ça c'est intéressant. C'est fou ça. Ça veut dire qu'il y a des groupes ? Non mais s'il y a des festivals, ça veut dire qu'il y a plein de groupes quand même. Donc il y a une volonté de la part des Taïwanais de créer des groupes de métal ? [01:50:06] Speaker E: Non mais les festivals c'est pas forcément pour que les médales. Ah d'accord. [01:50:11] Speaker A: C'est mélangé ? [01:50:12] Speaker E: Oui c'est mélangé. On n'a pas forcément un festival médale. Il y en a, il y a quelques années mais là on n'en a plus. Ah. [01:50:23] Speaker A: Il s'est passé quelque chose, ça ne marchait pas ? [01:50:26] Speaker E: Un petit peu, un petit peu oui. [01:50:32] Speaker B: Est-ce qu'il y a beaucoup de groupes, parce qu'on parlait des groupes internationaux qui viennent jouer, est-ce qu'il y a beaucoup de groupes, enfin la scène taïwanaise, en métal, il y a beaucoup de groupes métal taïwanais ? Ou c'est quand même, ça se compte ? [01:50:50] Speaker E: Je trouve que c'est pareil partout, parce que par rapport aux groupes qui jouent au pub, punk, et les groupes qui jouent au métal, c'est beaucoup moins. [01:51:03] Speaker B: Et est-ce qu'au niveau de la scène. [01:51:04] Speaker F: Rock. [01:51:09] Speaker B: Parce que j'ai l'impression que par contre il y a une grosse scène rock quand même à Taïwan, plus qu'en France. [01:51:14] Speaker A: Ah ouais ? Il n'y a pas de rock ici. [01:51:17] Speaker B: Non mais je veux dire, en fait, après je sais pas, moi j'ai connu pas mal de groupes un peu rock à Taïwan et c'est vrai que J'ai l'impression qu'il y a quand même une scène assez vivante dans le rock à Taïwan. En France, bon, ça va, mais par rapport à... [01:51:37] Speaker A: En France, il y a beaucoup de groupes, mais on ne les voit pas forcément. [01:51:39] Speaker B: Je ne sais pas, dans les médias, tout ça, il y a du rock à Taïwan ? Oui, il y en a. Donc c'est mieux que chez nous. [01:51:47] Speaker A: C'est une musique qui est populaire. Il y a des gens de tout âge qui écoutent du rock. [01:51:52] Speaker E: Oh, je dirais récemment, c'est devenu de plus en plus populaire. [01:51:59] Speaker A: D'accord. [01:52:00] Speaker E: Les gens, ils participent au festival. Avant, il n'y a que des gens qui écoutent dans le groupe Indie. Indie, oui. Qui participent au festival. Mais maintenant, les gens qui participent au festival, c'est parce qu'ils écoutent les groupes de rock. [01:52:20] Speaker A: OK, OK. Donc forcément, si ça augmente comme ça, les groupes de métal se font un tout petit peu leur place, et ça va grandir, il y en aura plus. Tu sens un mouvement, il y a quelque chose qui se développe. C'est cool, c'est un peu comme... Elle a raison, c'est un peu comme partout, en dehors des États-Unis ou de l'Angleterre où évidemment... Et puis de l'Allemagne où ils en ont depuis toujours. Je veux dire, Scorpion... Bon bref, mais... Mais si tu veux chanter, non ? Ouais, mais sous la douche, ça suffit. Et puis à la campagne, loin des voisins. Donc il y a une culture métal qui s'installe. Est-ce que, parce qu'au Japon, ça aussi, c'est vrai qu'au Japon, il y a une grosse culture rock métal. [01:52:59] Speaker E: On est beaucoup influencés. [01:53:01] Speaker A: Ouais, d'accord, ok. Ça a participé à influencer le... Parce que c'est très... Comment je peux dire ça ? J'ai pas envie de dire des mauvais mots. C'est très spectaculaire le métal au Japon. Il y a beaucoup de visuels. On en prend plein les yeux. Ça aussi, à Taïwan, vous avez cette volonté ? [01:53:20] Speaker E: Oui. Parce que... Comment dire ? Jouer dans un groupe au Japon, c'est une chose très concurrente. [01:53:30] Speaker A: D'accord. [01:53:31] Speaker E: Oui, parce qu'ils ont plein de groupes. Oui. Et donc chaque groupe qui peut jouer sur scène, ils sont des groupes au top. [01:53:41] Speaker F: Oui. [01:53:41] Speaker E: Ah oui. Et donc... [01:53:43] Speaker B: Il faut jouer. [01:53:44] Speaker A: Oui. Peut-être qu'on est amis. [01:53:53] Speaker E: Du coup, il y a beaucoup de groupes d'aïwanais qui ont envie de jouer au Japon aussi, du coup tu dois s'entraîner très fort. [01:54:01] Speaker A: C'est bien, ça veut dire que ça pousse les gens à être très très bons. [01:54:04] Speaker E: Oui, ça pousse. [01:54:06] Speaker A: J'ai l'impression quand même aussi quand on regarde ce que vous faites, il y a quand même beaucoup de technique, beaucoup d'images, c'est ultra ultra pro. Vous existez depuis combien de temps avec Solène ? [01:54:17] Speaker E: Moi ou le groupe. Le groupe ça fait 22 ou 21 ans déjà. Oui mais j'ai 27 ans. Et. [01:54:27] Speaker B: Toi tu les as rejoints quand ? [01:54:29] Speaker E: Quand j'avais 20 ans ou 19 ans. [01:54:33] Speaker A: Ok d'accord t'es arrivé après donc. [01:54:37] Speaker B: Ils sont un peu plus vieux. [01:54:38] Speaker A: Bah oui j'imagine. Sinon ils ont commencé le groupe à 5 ans. Pourquoi pas. [01:54:45] Speaker B: Exactement, aujourd'hui. [01:54:49] Speaker A: C'est pour nous aussi. Ok, ok, d'accord. Je pensais pas que... [01:54:55] Speaker B: J'ai remarqué dans les groupes que t'as proposés pour qu'on regarde des groupes taïwanais, même dans ton groupe, il y a pas mal de femmes. Enfin, il y a un groupe où il y a... Je crois qu'il y a deux groupes où il y a des... Dans ce que t'as proposé, il y a deux groupes avec des femmes. [01:55:14] Speaker A: Oui. Oui. [01:55:14] Speaker B: Et je ne sais plus l'autre, mais. [01:55:17] Speaker A: Il y a aussi... Oui, non, il y a A Roots. J'adore. On écoutera ça plus tard, mais j'ai sûr kiffé. [01:55:27] Speaker B: Du coup, dans les groupes de métal à Taïwan, il y a une présence féminine qui est déjà assez grande ? Parce qu'en France, par exemple, c'est assez limité quand même. [01:55:37] Speaker F: Il y en a très peu. Majorité d'hommes sur le marché. [01:55:44] Speaker E: À Taïwan, c'est pareil, je trouve. [01:55:45] Speaker B: Ah oui, il y a beaucoup d'hommes aussi ? [01:55:48] Speaker E: Oui, donc mon groupe c'est un peu particulier parce qu'il y a deux femmes dans mon groupe, moi et le batteuse. [01:55:55] Speaker A: Et donc sinon c'est souvent des hommes dans tous les groupes ? [01:55:58] Speaker E: Normalement c'est comme ça. [01:56:01] Speaker A: Bon, même problème partout alors ! [01:56:04] Speaker B: J'espérais, j'espérais un petit peu d'espoir. [01:56:07] Speaker A: Allez, il faut y aller. De toute façon, on voit que ça s'installe et c'est grâce aussi à des chanteuses comme toi que de jeunes personnes, les plus jeunes filles, ont envie aussi de chanter. Tu reçois des messages un peu de jeunes filles qui te disent je rêve de faire comme toi ? [01:56:24] Speaker E: Un petit peu, un petit peu, ouais. [01:56:29] Speaker A: C'est cool. C'est un exemple. C'est vrai que cette place de la femme aussi globalement dans la culture taïwanaise, c'est une question en dehors de la musique. [01:56:38] Speaker B: Oui parce qu'on est aussi là pour découvrir un petit peu la culture taïwanaise. [01:56:42] Speaker A: Est-ce que c'est comme en Europe, bon c'est là encore un petit peu, mais ça se dissipe entre guillemets. Je me tourne vers toi Gladys, n'hésite pas à me... Foutre une patate. Ah mais t'es comme la voix de la femme, donc je me permets de parler. Mais est-ce que... [01:56:58] Speaker B: Toi aussi t'es un peu la voix de la femme. [01:56:59] Speaker A: Bah moi je suis homosexuel, donc c'est un peu entre les deux. Est-ce que la femme... Y'a un côté macho chez les hommes en Taïwan ? [01:57:08] Speaker E: Oui. [01:57:08] Speaker A: Ah oui ? Ah d'accord, merde. Donc y'a encore un patriarcat et quelque chose de très masculin dans la culture. [01:57:15] Speaker E: Oui, comme en France. [01:57:18] Speaker A: Ah merde. Bon c'est pas cool. Y'a des mouvements un peu féministes aussi qui s'installent ? [01:57:23] Speaker E: Oui, depuis ces vingtaines d'années, en fait on a beaucoup progressé déjà. [01:57:34] Speaker B: Même dans le gouvernement et tout ça, il y a quand même un côté très inclusif et tout ça, j'ai l'impression. dans les politiques à Taïwan et tout ça, il y a quand même dans le... Je ne sais pas si c'est encore au pouvoir ou pas, mais il y a quand même pas mal de femmes, il y a pas mal de trucs sur la question du genre et tout ça qui sont assez abordés et c'est quand même... Je trouve que pour un pays d'Asie, vous êtes quand même très en avance sur ces questions par rapport au Japon ou la Chine, voilà. [01:58:11] Speaker E: On a déjà pas mal. [01:58:13] Speaker F: Mais c'est pas assez. [01:58:14] Speaker E: C'est jamais assez. Mais on a déjà pas mal. Parce qu'on est quand même le premier pays qui a légalisé le mariage homosexuel. [01:58:26] Speaker B: Ça, c'est pas rien. [01:58:27] Speaker A: Non, c'est pas rien, c'est sûr. C'est juste quand on regarde un petit peu la culture, c'est toujours très compliqué d'avancer. Surtout s'il y a beaucoup d'hommes qui veulent garder un petit peu le pouvoir. Et puis bon, après, avec l'histoire qu'il y a avec les voisins, ça peut toujours être un peu compliqué. Je vais pas rentrer dans les détails parce que j'ai pas envie de partir là-dessus et que j'ai peur de dire des bêtises. On va du coup regarder un clip. Ce fameux, alors désolé encore une fois, X.Moraz. Avec Cross. [01:58:56] Speaker E: Mais il veut dire le X prononce pas, donc Moraz. [01:58:59] Speaker A: Ah ok, ça ne se prononce pas ? [01:59:00] Speaker E: Oui, je sais pas pourquoi, mais X prononce pas, oui. [01:59:04] Speaker C: Ok. [01:59:04] Speaker A: C'est pour faire beau. C'est pour faire beau, oui. C'est pour signaler qu'ils sont là. [01:59:08] Speaker F: Stratège. [01:59:09] Speaker A: Ah ouais, peut-être. Pourquoi ce choix ? [01:59:13] Speaker E: Je trouve que parce qu'ils sont très jeunes, plus jeunes que moi et ils sont un peu nouveaux comme couple et je trouve qu'ils travaillent très fort et même ils aiment avoir un festival comment dire Ils ont organisé le festival. [01:59:36] Speaker A: Ils sont très jeunes mais ils font déjà beaucoup. [01:59:39] Speaker E: Un petit festival. Donc en mai, en mid-mai, quand je reviens, je vais directement chanter sur le festival. [01:59:47] Speaker B: On vient de descendre de l'avion et elle monte sur scène. [01:59:49] Speaker E: Voilà. [01:59:51] Speaker A: Ils sont jeunes mais ils arrivent à avoir de la force pour faire vivre la scène métal. [01:59:58] Speaker E: Dans sa musique, il y a le violon aussi. [02:00:05] Speaker A: Je trouve que c'est cool. Ils utilisent un peu des sons traditionnels ou pas du tout ? Non, c'est très moderne. [02:00:13] Speaker E: Très moderne, très jeune. Je trouve que c'est une bonne présentation pour la médaille d'Ewen. [02:00:23] Speaker A: Eh ben on va regarder ça, parce que pareil, je ne connaissais pas. Donc je vais laisser tout le monde découvrir. C'est la scène taïwanaise, donc c'est important, c'est un peu le sujet avec Tracy ce soir. Merci encore une fois d'être parmi nous. C'est parti donc pour ce clip de Maurras. [02:02:44] Speaker D: Oh, still I'm making no regret All the nights I've ever ran into hazards C'est la fin de cette vidéo, merci d'avoir regardé C'est la fin de cette vidéo ! Merci d'avoir regardé ! Où sont-ils, là ? Où sont-ils, là ? C'est cool, l'hélium a explosé C'est cool, l'hélium a explosé C'est cool, l'hélium a explosé C'est cool, l'hélium a explosé C'est cool, l'hélium a explosé C'est cool, l'hélium a explosé C'est cool, l'hélium a explosé C'est cool, l'hélium a explosé C'est cool, l'hélium a explosé C'est cool, l'hélium a explosé C'est cool, l'hélium a explosé C'est cool, l'hélium a explosé C'est cool, l'hélium a explosé C'est cool, l'hélium a explosé C'est cool, l'hélium a explosé C'est cool, l'hélium a explosé Jusqu'à ce que le monde tombe, qu'il ne reste qu'un peu de lumière. Tu vas me faire mal. Tu vas me faire mal. [02:06:25] Speaker A: Solène ! [02:06:26] Speaker B: Moi j'aimerais pas la croiser la chanteuse. [02:06:29] Speaker A: Elle a l'air vénère. J'ai regardé, c'était Solène, c'est donc la chanteuse Tracy qui est ici avec nous. Et tu la croises. Enfin, je suis encore au milieu. Vous n'êtes pas encore croisés totalement. Mais ce morceau-là effectivement nous montre encore une fois que c'est très très bien travaillé et que, pour moi j'appelle ça nouvelle génération parce que pour moi c'est elle qui représente le groupe même si j'ai appris que les membres étaient peut-être un peu plus vieux. Mais c'est hyper, je trouve ça fou le côté carré, classe, chic et puissant de tous ces jeunes groupes qu'ils soient de Taïwan ou de France. Mais là, on est là ce soir pour découvrir un petit peu cette scène taïwanaise. On a déjà pu découvrir qu'à l'école, il y avait un endroit pour pouvoir faire de la musique, ce qui est quand même plutôt cool parce que nous, on n'a pas vraiment ce genre de développement culturel. J'ai l'impression qu'en France, on te dit t'as qu'à payer avec tes parents puis aller en dehors des cours faire de la musique sinon ta gueule. Souvent c'est ta gueule d'ailleurs. Mais c'est fou parce qu'aux Etats-Unis c'est un peu ça aussi. Il y a cette culture qui est placée là, en Allemagne aussi. [02:07:37] Speaker B: Peut-être qu'il faut qu'on se pose des questions. [02:07:39] Speaker A: Voilà, j'essaie de refaire le concept de l'école en France. On vous a donné plein de clés, on n'est pas les seuls. Faites un petit effort. Le sport et la culture c'est toujours très très bon. Et ça permet d'être créatif, solenne. On est d'accord que je peux dire que c'est du métal-corps. [02:07:58] Speaker E: Ouais. [02:07:58] Speaker A: Ok. Putain, je vais dire de la merde. C'est du Metalcore. Metalcore est solenne au début de leur existence, avant que tu sois là. C'était déjà Metalcore aussi ? [02:08:09] Speaker E: Oui, c'était déjà Metalcore. [02:08:10] Speaker A: Ah ouais ? Ok. Donc c'était en avance quand même sur leur temps aussi. C'est-à-dire que... Bon, je sais, ça fait longtemps. [02:08:14] Speaker B: Après, le Metalcore a évolué. [02:08:16] Speaker A: Oui. Je sais bien. [02:08:18] Speaker B: Non mais Pierre, écoute, il faut dire les choses. Voilà, tu es là, tu... [02:08:23] Speaker A: À la mauvaise. Oh là là. [02:08:26] Speaker B: T'as quelque chose à nous dire sur ce live qu'on vient de regarder ? Qu'est-ce que c'est le festival, la chanson ? [02:08:35] Speaker E: Ce festival s'appelle Megaport et je dirais que c'est le plus gros festival à Téhéwa mais c'est pas un festival pour métal, c'est tout mélange quoi. [02:08:48] Speaker A: Mais ça c'est cool, moi je trouve ça cool quand c'est mélangé. Parce que ça permet aux gens de découvrir, c'est-à-dire qu'ils n'écoutent pas du métal, ils peuvent te voir et puis dire « Oh, waouh ». Donc ça c'est une ouverture, le mélange. Et c'est un festival, il y a combien de personnes dans ce festival ? [02:09:02] Speaker E: C'est une question très dure. [02:09:04] Speaker A: Ah mais c'est très très grand. [02:09:06] Speaker E: Oui, très grand. [02:09:07] Speaker A: Ça suffit. Combien de gens ? Beaucoup, beaucoup. [02:09:10] Speaker E: Beaucoup, beaucoup, beaucoup. [02:09:11] Speaker A: C'est à quelle période de l'année ? [02:09:13] Speaker E: C'est en mars ? Oui, c'est en mars, fin mars. [02:09:18] Speaker A: Avant qu'il fasse chaud, exactement. Parce qu'on discutait en montagne du climat de Taïwan et qu'en été, bon, peut-être un peu trop chaud pour faire un festival. En max ? Non, non, l'été. [02:09:32] Speaker E: Ah, en été, oui, oui, oui. Ça, c'est intéressant parce qu'avant la pandémie, tous les festivals, c'est au lieu en été. Mais je ne sais pas pourquoi, ça évolue quand même. Après la pandémie, là, on a Je crois qu'il y a que deux ou trois festivals en été et du coup les autres ils sont d'égal en mars, en octobre, en novembre. [02:09:55] Speaker B: C'est mieux. [02:09:57] Speaker A: C'est mieux. [02:09:57] Speaker E: Beaucoup mieux ! [02:09:59] Speaker B: Déjà financièrement, c'est plus facile de payer des billets parce que tout n'arrive pas en même temps. T'es pas obligé de bloquer tout ton été pour aller faire tous les festivals. [02:10:10] Speaker A: Et puis il fait moins chaud. [02:10:13] Speaker B: Oui ça c'est très problématique. Se couper en deux, généralement tu profites pas bien parce que t'as plus la stéréo. [02:10:18] Speaker A: Ne faites pas ça chez vous. Evidemment. [02:10:21] Speaker F: Même pour les groupes, jouer sous une chaleur écrasante, c'est un enfer. [02:10:25] Speaker E: Il y avait une fois, je chantais à midi en août. [02:10:32] Speaker F: L'enfer. [02:10:32] Speaker E: L'enfer. [02:10:34] Speaker A: C'est chaud, c'est humide. [02:10:36] Speaker B: Ouais parce que pour ceux qui savent pas, Taïwan il fait très très humide et du coup avec l'humidité la chaleur est encore plus... c'est encore plus dur parce qu'on peut... [02:10:46] Speaker F: Il doit y avoir plein de malaise en fait. [02:10:50] Speaker B: Alors les gens là-bas sont préparés quoi. [02:10:52] Speaker F: Quand tu fais une performance comme elle. [02:10:54] Speaker B: À midi, à mon avis t'es à. [02:10:55] Speaker F: Ça de t'évanouir quoi. Il faut boire beaucoup beaucoup beaucoup de l'eau. [02:11:02] Speaker A: Et après on dit que nous les nôtres, c'est des fragiles vraiment les nôtres en vrai. [02:11:07] Speaker F: Ça va ils boivent de la bière pas de l'eau. [02:11:09] Speaker B: Bah c'est ça le problème. [02:11:12] Speaker A: Effectivement, s'ils vont dans un endroit où il fait 45 degrés et humide, s'ils boivent de la bière, ils vont être mal. [02:11:18] Speaker B: J'ai une amie qui m'a dit qu'elle était allée en Grèce. Elle est allée en Grèce en été, elle a bu quatre verres, elle était rabattue, apparemment, à cause de la chaleur. [02:11:28] Speaker A: Et quelqu'un lui a dit qu'il fallait boire de l'eau. Elle a trouvé que c'était quand même bizarre de devoir boire de l'eau. [02:11:32] Speaker B: Je sais pas qui... Je vais pas dire son nom parce que... [02:11:36] Speaker F: Mais 39 degrés... [02:11:39] Speaker A: C'était toi ! [02:11:41] Speaker F: Ça monte vite. [02:11:42] Speaker A: Du coup, c'est vrai que les groupes ne sont pas en train de boire de l'alcool sur scène ? [02:11:47] Speaker E: Ah si, c'est juste moi, je bois pas d'alcool. [02:11:49] Speaker A: Ah ouais, mais c'est des warriors. Bon bah tu pourras leur dire bravo. Je m'incline. Je m'incline devant eux. Et donc ouais, pour le matériel et tout, comment ça se passe quand il fait chaud et humide, il est sur scène en festival ? [02:12:06] Speaker B: Bah normalement ça doit aller non ? [02:12:07] Speaker A: Ça se passe, je sais pas moi, tu transpires ? Enfin je veux dire... Moi je me souviens de cette image de... d'un festival avec Stéphane Oklouz. C'était Immure, je crois. Quand il met le micro, il se prend la décharge électrique. [02:12:22] Speaker B: Ah, je ne me rappelle plus de ça. [02:12:23] Speaker A: Il y a une vidéo hyper connue où il fait... Parce qu'il fait chaud. [02:12:27] Speaker F: Et à ce point, en fait, il transpire. [02:12:29] Speaker A: Il se prend une décharge électrique dans la gueule. Donc je me dis peut-être que s'il fait très chaud et que les gens transpirent... [02:12:35] Speaker B: C'est possible ! Tu vas lui donner une phobie maintenant, elle va avoir peur. [02:12:39] Speaker F: On va pas jeter le micro aussi. [02:12:42] Speaker A: Je suppose qu'il y avait un autre problème. Donc ça pose pas de soucis la chaleur pour le matériel. Comparé à ici par exemple. [02:12:54] Speaker E: Tu sais Pierre, des fois il fait chaud aussi. [02:12:58] Speaker A: Il fait jamais chaud ici, il pleut, il fait moche. [02:13:00] Speaker B: On a déjà vu des concerts où les plombs ils sautaient parce qu'il y avait trop d'humidité. [02:13:04] Speaker A: Parce que quelqu'un avait enlevé les boulons. [02:13:06] Speaker E: Non mais quand j'étais au Hellfest, et je trouve que c'est une très bonne technique de... Il fait... Comment dire ? [02:13:16] Speaker B: Il vaporise de l'eau ? [02:13:17] Speaker E: Oui. [02:13:18] Speaker A: Ah oui. [02:13:19] Speaker E: Trop bien. [02:13:20] Speaker B: Et brumisateur là. [02:13:20] Speaker E: Oui. [02:13:22] Speaker A: Mais ça c'est sur public. [02:13:23] Speaker E: À Taiwan on n'a pas ça. C'est juste que tu t'en occupes pas. Ah oui d'accord. [02:13:28] Speaker B: Ouais parce qu'au Hellfest c'est parce que c'est une fois de temps en temps qu'il fait très très chaud alors qu'à la base c'est tout le temps donc au bout d'un moment ils ont fait bon... [02:13:36] Speaker F: Ils ont l'habitude, ils ont l'habitude. [02:13:38] Speaker B: Voilà c'est ça. [02:13:39] Speaker A: Je pense que les gens ont l'habitude. [02:13:40] Speaker B: Bon après tout le monde a des petits ventilateurs portables. Oui ! [02:13:45] Speaker E: Tu as vu ça ? [02:13:45] Speaker A: Bah oui. [02:13:47] Speaker B: J'ai rêvé d'en avoir un. [02:13:50] Speaker A: Avec des pales comme ça. [02:13:51] Speaker B: T'as des magasins entiers de mini ventilateurs et tout le monde marche avec un petit ventilateur comme ça. [02:13:57] Speaker F: Moi j'en ai un qui fait vaporisateur aussi rechargeable. [02:14:00] Speaker B: Oui ben là-bas c'est que des trucs sur USB-C et tout ça. [02:14:05] Speaker A: Je quitte le plateau. [02:14:09] Speaker B: Et alors attends, tu dis que t'es au Hellfest, mais du coup peut-être qu'on peut parler un peu du rapport avec la France ? Parce que tu parles quand même très bien français. Merci. T'as appris à parler français comment ? Quand ? Il y a combien de temps ? [02:14:22] Speaker A: Pourquoi ? [02:14:24] Speaker B: Comment tu t'appelles ? Non, je vais m'arrêter là. [02:14:27] Speaker A: Je me suis perdu de la question. [02:14:29] Speaker E: Oui, j'ai commencé à apprendre le français. [02:14:32] Speaker B: Alors du coup c'est apprenant. Elle fait genre un pain français, elle fait une faute. C'est horrible. Je suis désolé, c'est pour la blague. [02:14:40] Speaker E: Depuis 8 ans déjà, à l'université. [02:14:44] Speaker A: À l'université à Taïwan ? [02:14:45] Speaker E: À Taïwan, ouais. [02:14:47] Speaker A: Et pourquoi t'as choisi d'apprendre le français ? Pourquoi ? Toujours cette question ! Mais personne ne veut parler français ! [02:14:55] Speaker E: Si ! Ah bon ? Oui ! Parce que... Pourquoi ? Je sais pas. C'est juste un sentiment. Tout d'abord je trouve que la prononciation s'empêche. Et après je trouve que la grammaire c'est chiant. [02:15:14] Speaker A: Même nous. [02:15:18] Speaker B: On parle pas très bien. [02:15:21] Speaker A: Mais ok, ça me fascine quand les gens décident d'apprendre le français. On a tellement regard sur notre pays qui est peut-être un peu rude, je sais pas. [02:15:31] Speaker F: Surtout que c'est considéré aussi comme une des langues les plus compliquées à apprendre, le français. Ça fait partie des langues les plus compliquées à apprendre. [02:15:38] Speaker B: Avec les règles, ouais. Parler un petit peu, ça doit aller, mais dès que tu veux bien parler, c'est bien. [02:15:44] Speaker A: C'est juste qu'on a un R qui est unique. Donc on fait chier tout le monde comme d'habitude. C'est ça en fait qui t'attire en la France, c'est parce que tout le temps on gueule quoi. Merde, ouais elle a fait chier, merde. C'est ok. [02:16:00] Speaker B: Du coup tu parles combien de langues ? Tu parles 4 langues ? [02:16:02] Speaker E: Oui, taiwanais, c'est le dialecte, et mandarin, anglais, français. [02:16:11] Speaker B: Voilà, nous on parle péniblement deux langues. [02:16:15] Speaker A: Moi je parle un peu provençal. [02:16:18] Speaker B: Ça ne compte pas Pierre. [02:16:19] Speaker A: Moi je parle français chimie alors. [02:16:21] Speaker B: Non mais ça c'est juste des prononciations. [02:16:23] Speaker F: Cheloues, c'est pas... Non chimie c'est un autre langage. Des fois ma mère me parle, je comprends pas ce qu'elle me dit. [02:16:30] Speaker A: Ah donc tu parles pas ! Je suis en B1 ! Il y a des langues locales selon la région de Taïwan ? [02:16:40] Speaker E: Oui, parce qu'on a des indigènes, ils ont une propre langue aussi, et nous on a Hakka, l'autre dialecte, et Taïwanais, voilà. [02:17:00] Speaker A: C'est à peu près comme... À part que c'est pas la même histoire, mais c'est à peu près comme ici. [02:17:07] Speaker B: Après, il y a plus de différences entre les dialectes, je pense, à Taïwan qu'en France. Où tu as des langues régionales, mais il y a quand même... [02:17:18] Speaker A: J'arrive pas à voir la taille du pays, en fait, Taïwan. J'avoue, la superstition du pays, c'est petit ? [02:17:24] Speaker E: Ou c'est grand ? [02:17:26] Speaker A: Comme la France ? [02:17:27] Speaker B: Non, c'est plus petit. [02:17:29] Speaker E: C'est 15 fois plus petit qu'en France. [02:17:32] Speaker A: 15 ? Oui. [02:17:33] Speaker B: Je crois que c'est quoi, pour faire du nord au sud, donc là c'est une île qui est un peu en hauteur comme ça, un peu comme la. [02:17:41] Speaker A: Corse en gros pour la forme. [02:17:43] Speaker B: Et je crois que pour aller du nord au sud c'est quoi, deux heures de train ? [02:17:48] Speaker E: Oui mais en voiture, la longueur c'est à peu près 300 kilomètres. [02:17:57] Speaker A: Je sais pas pourquoi je voyais ça beaucoup plus grand. [02:17:59] Speaker B: Ah non c'est tout petit ! [02:18:00] Speaker A: Mais c'est tellement puissant ! Taïwan, c'est hyper puissant. C'est ce qu'elle dit dans son écrit. [02:18:07] Speaker E: La puissance de Taïwan. 24 millions de population. [02:18:12] Speaker A: Ça fait beaucoup. [02:18:13] Speaker B: Et surtout quand tu sais que vraiment tout le milieu, il y a beaucoup de montagnes, de forêts. C'est très drôle quand on arrive à Taipé. quand on arrive à l'aéroport qui est un peu à l'écart de Taipé et que tu prends le train pour aller à Taipé, en fait tu passes par une forêt, t'as l'impression d'être dans une jungle. C'est vraiment, tu vois des arbres avec des lianes et des choses comme ça, c'est assez tropical. C'est des forêts un peu tropicales et d'un seul coup, ça sort et tu commences à voir des énormes grattes-ciel qui dépassent de la forêt. La sensation, elle est incroyable. C'est magnifique. [02:18:55] Speaker E: Oui, c'est ça. [02:18:57] Speaker A: Et Taïwan c'est plus moderne que la France. Oui. T'as le droit de le dire. On est un peu vieux ici. [02:19:08] Speaker B: C'est différent. [02:19:09] Speaker A: J'ai pas dit que c'était mieux, j'ai dit c'est plus moderne. [02:19:11] Speaker B: C'est un charme différent Pierre. [02:19:14] Speaker A: C'est juste qu'on est un petit peu en retard nous. C'est un peu limité quoi. [02:19:21] Speaker B: Du coup t'as appris le français et du coup après t'es venu en France. [02:19:26] Speaker E: J'ai vécu en France un an et demi à peu près. La première fois, c'était en 2019. J'habitais vraiment dans la campagne. En Touraine. Je fais un stage là-bas, dans une école privée, pour enseigner le mandarin. Et après, l'année dernière, j'étais à Lyon pour faire le vacances-travail. À Lyon, j'ai quand même rencontré beaucoup de musiciens locaux. Je trouve que c'est cool. [02:20:04] Speaker A: Plus qu'en Touraine, oui. La Touraine, c'est très bien. On apprécie la Touraine. Le vin est délicieux à boire avec modération. [02:20:13] Speaker B: En plus, elle ne boit pas. [02:20:14] Speaker E: Non, mais parce que le problème, c'est que où j'habite, si je voulais aller en ville, je dois prendre au moins une heure de bus. Donc c'est compliqué. [02:20:25] Speaker F: Tu n'as jamais vécu à Paris ? [02:20:28] Speaker E: Non, jamais. [02:20:29] Speaker A: Attends, ça va, toi. Elle a vécu à Lyon, c'est bien, non ? Attends, c'est trop bien Lyon, c'est une belle ville. Si, c'est bien, la nourriture elle est bonne. [02:20:41] Speaker F: Mais ils sont pas sympas. [02:20:42] Speaker A: Bah ils sont plus sympas que les parisiens. [02:20:45] Speaker F: Je veux dire, j'y suis allée il n'y a pas longtemps, on m'a mal accueillie. [02:20:47] Speaker B: Ouais, mais peut-être parce que t'as fait « Excusez-moi, je suis parisienne ! [02:20:50] Speaker A: » Pas du tout ! [02:20:51] Speaker F: Pas du tout ! [02:20:52] Speaker B: Alors, qu'est-ce qui se passe, là ? [02:20:53] Speaker F: Justement, il y a un type qui m'a demandé d'où je venais parce que je récupérais les clés pour le Airbnb et quand je l'ai dit de Paris, il m'a dit « Ah, pas de chance ! » J'ai regardé, j'ai fait « Oh ! [02:21:02] Speaker A: » Ça vous a fait tomber sur une personne ? [02:21:04] Speaker F: Ben voilà, je lui ai dit « C'est toi qui n'as pas de chance, espèce de tocard ! » Et après, il a fait la tronche. [02:21:07] Speaker B: Après, il m'a mis une sale note sur Airbnb. [02:21:13] Speaker F: Non, mais ça se fait pas. [02:21:14] Speaker A: C'était pas trop difficile, la Touraine ? Excuse-moi parce que je me dis que pour moi ça aurait été difficile. [02:21:19] Speaker B: Après c'était pour le travail donc je pense qu'elle était concentrée sur autre chose. [02:21:21] Speaker A: Elle devait s'ennuyer un peu quand même. C'est isolé quoi. Y'a même pas internet quoi. Y'a des robinets pour avoir de l'eau ? [02:21:39] Speaker B: Il y a l'eau courante en Touraine ? [02:21:40] Speaker E: Mais par contre, il n'y a pas de magasin asiatique. C'est un peu compliqué ça. [02:21:47] Speaker B: Alors du coup, on va revenir sur la question de la nourriture. Tu aimes la nourriture française ou pas ? [02:21:54] Speaker E: J'avoue qu'au début, en 2019, pour le fromage, la saucisse, jambon, je pourrais pas. [02:22:08] Speaker B: Et maintenant ? [02:22:09] Speaker E: Maintenant, c'est beaucoup mieux. Mais le fromage, c'est toujours... [02:22:14] Speaker A: C'est dur, c'est difficile. [02:22:15] Speaker E: Je suis en train de faire du progrès. [02:22:18] Speaker A: Après, si t'aimes pas, t'as pas besoin de te forcer. Faut pas tomber malade. Le fromage, c'est particulier. [02:22:24] Speaker E: Ouais. [02:22:28] Speaker B: Du coup j'ai rencontré beaucoup de gens asiatiques de tous les pays. Et il y a quand même un truc qui est régulier, c'est que quand ils viennent vivre en France, tous me disent « Non mais la nourriture française c'est pas mal ! » Mais très vite, il faut remanger asiatique. [02:22:48] Speaker A: C'est mauvais pour la santé. [02:22:49] Speaker B: Non, mais c'est vrai que moi, je me dis mais c'est bizarre quand je vais à l'étranger. En fait, je réfléchis, le fromage, le pain, C'est des trucs qui te manquent quand t'es français, quand t'es à l'étranger. [02:23:03] Speaker A: Effectivement, il n'y en a pas partout. [02:23:05] Speaker B: Pas du bord en tout cas. C'est vrai que tous mes amis asiatiques, c'est dur de faire une semaine sans manger des noodles, du riz, des choses comme ça. [02:23:18] Speaker A: Oui, les choses dont t'as l'habitude. [02:23:20] Speaker B: Oui, mais c'est parce que c'est le cœur de... [02:23:22] Speaker A: C'est ton éducation aussi alimentaire. Le fromage, ça pue, quoi. [02:23:29] Speaker B: Il y a d'autres trucs qui puent. [02:23:34] Speaker A: Bah les français puent, je suis désolé, on m'a déjà dit, des américains, des japonais, j'aime la France, mais vous puez, vous sentez pas bon quoi. C'est pas grave, c'est juste que bon... [02:23:48] Speaker F: C'est-à-dire un mec américain qui m'a dit, ah c'est marrant, t'es épilé sous les aisselles, je pensais que les françaises ne le faisaient pas. Et j'étais en mode, mais comment ça ? [02:23:53] Speaker A: Oui, il y a l'histoire de poils aussi. A quelle époque ? C'est peut-être une différence. C'est pas les mêmes savons, peut-être ? Je sais pas. C'est sûrement ça, parce que... Parce que bon, ça va. [02:24:08] Speaker F: Si, je mets Chanel n°5. [02:24:11] Speaker A: Non, mais nous, en plus, on a l'impression qu'on couvre nos odeurs de parfum. C'est comme si on sentait mauvais et qu'on mettait du parfum pour sentir bon. Alors que c'est pas partout comme ça. Et le parfum, ça peut vite... Oui, je sais, je sais. Que je mets du parfum, que c'est pas le sujet de cette émission, j'ai bien compris. Par contre, on va parler de ce groupe-là, et là je suis content parce que j'ai vraiment, vraiment beaucoup aimé. C'est A Root, ou je sais pas si on dit comme ça. Et c'est trop cool. En fait, c'est hyper plaisant, c'est agréable, c'est rigolo. Et c'est des filles aussi, il me semble bien. Et j'ai l'impression que c'est des gens qui font ça, un petit peu à tout le monde, et qui profitent de la vie. Est-ce que je me trompe ? [02:24:55] Speaker E: Un peu ça et je choisis ces cours c'est parce que encore une fois c'est une bonne présentation pour présenter Taiwan, c'est vraiment un pays très libre. Tu pouvais faire ce que tu veux, tu pouvais choisir quel instrument que tu veux jouer dans ta musique et tu peux présenter comment dire, performer, comment tu veux, sur scène. Et ce groupe c'est un peu particulier parce que ils étaient à Paris pendant l'Olympique. J'ai joué à Paris. [02:25:41] Speaker F: Et c'est un groupe Taïwanais du coup, c'est ça ? [02:25:43] Speaker A: Je les ai loupés. On ne savait pas. [02:25:46] Speaker B: Mais maintenant on sait, on loupera plus. [02:25:48] Speaker A: C'est triste parce que j'ai... Je ne sais pas pourquoi, j'ai eu un petit côté folie de Beastie Boys dans ma tête. Il y avait un petit peu de ça. Alors pas musicalement, mais dans l'attitude, dans les positions. C'est quoi ? Il parle de quoi ce groupe ? Il y a des textes engagés aussi ? [02:26:05] Speaker E: Oui, il parle souvent... Des petites histoires traditionnelles taiwanaises, un petit peu liées avec les esprits, les fandoms. Voilà. [02:26:21] Speaker A: Très traditionnel. Ça c'est quelque chose qu'on n'a pas par contre. On va découvrir ça tout de suite. On lance le clip, ça te dit ? On fait une petite pause musicale avec cette magnifique découverte. Moi franchement, je suis in love. J'adore visuellement, j'adore musicalement et j'espère que ça va être le cas aussi pour vous. N'hésitez pas à laisser vos commentaires dans le ch'meule pendant le live Twitch ou alors laisser des commentaires quand même sous la VOD sur notre YouTube. Point d'exclamation, bang ! [02:27:10] Speaker D: J'ai mis tes chaussures à côté de la fenêtre Si je ne t'ai pas trouvé, je serais juste une blague. Mon apparence actuelle n'est pas une blague. Des épaules bruyantes, des jambes étroites, une beauté qui m'intéresse. Je sais que c'est fou. Qui dit que l'amour n'est qu'un délire ? J'adore J'aime bien cette musique. Je n'ai pas regardé les yeux Qu'est-ce qu'il y a ? J'adore quand je suis à tes côtés J'adore quand tu es à mes côtés J'adore quand tu es à mes côtés. [02:35:29] Speaker A: De la force de la puissance avec évidemment un groupe qui est quand même très très connu, c'est un groupe référence, Ark Enemy avec... On dit Ark ou Arch ? [02:35:40] Speaker B: Dites-nous dans le shmurl, dites-nous en commentaire, on dit Arch Enemy ou Ark comme. [02:35:46] Speaker A: Avec les flèches ? [02:35:49] Speaker B: N'envoyez pas de flèches par contre, ça pique, ça fait mal. [02:35:53] Speaker A: Le titre c'est « War Eternal » et c'est un choix de Trécy, la chanteuse de « Solemn ». Vous avez tous les détails dans la VOD et bien sûr si vous avez une question, on peut vous répondre dans le shmul. C'est un groupe à découvrir, c'est pour ça que je le dis. Et « Ark Enemy » c'est ton choix, pourquoi ? [02:36:12] Speaker E: Pareil, parce que c'est un peu mon inspiration. Quand j'étais encore plus jeune, j'avais 16 ans, 17 ans, comme ça. Et aussi c'est le premier cover que je fais dans ma vie. [02:36:30] Speaker B: Est-ce que, d'ailleurs, on en parlait un petit peu tout à l'heure, mais sur Instagram, tu fais pas mal de covers, de petites vidéos, tu danses aussi. Est-ce que du coup, c'est ton moyen de... Tu disais tout à l'heure que t'aimais bien être en représentation. Est-ce que Instagram, c'est ton moyen d'être en représentation quand tu peux pas être sur scène ? [02:36:49] Speaker E: Oui, c'est un peu ça. Oui, voilà. [02:36:55] Speaker B: Et comment tu choisis les titres que tu reprends ? C'est comme ça des petits plaisirs ? Ou c'est genre t'écoutes un morceau et tu fais parce que c'est le morceau que tu aimes ? Ou c'est genre t'écoutes un truc, tu le chantes et tu fais « Ah tiens, je vais faire ça ! [02:37:11] Speaker E: » Il y a un peu les deux, parce que normalement je choisissais les morceaux qui viennent de sortir. Ou bien je trouve que ce morceau, il y a vraiment des techniques et je voulais m'entraîner. [02:37:29] Speaker F: Donc pour te challenger en fait. [02:37:33] Speaker A: Oui. [02:37:34] Speaker B: C'est cool. Et est-ce que tu prends des cours pour chanter ou maintenant tu travailles juste toute seule ta voix ? [02:37:40] Speaker E: J'ai toujours travaillé toute seule. [02:37:42] Speaker F: J'ai jamais pris de cours. [02:37:44] Speaker A: T'arrives à ne pas avoir mal ? [02:37:47] Speaker E: J'avoue qu'il y a une période, c'est un peu compliqué. Parce que tu dois trouver la solution toi-même. Mais du coup, s'il y a quelqu'un qui me voit, si je dois prendre le cours ou je peux travailler tout seul, j'ai toujours leur conseillé que c'est mieux de prendre les cours. Parce que ça te protège. [02:38:06] Speaker B: T'invites de faire des bêtises. [02:38:08] Speaker A: D'abîmer son outil finalement. [02:38:11] Speaker B: On le connaît. Pour abîmer leurs outils. [02:38:15] Speaker A: Mais maintenant j'ai ça en tête ! Tu m'énerves ! En France, quand tu étais à Lyon, tu as rencontré la scène locale, la scène française. Et tu as trouvé qu'elle était cool ? La scène ? [02:38:29] Speaker B: La scène française. [02:38:30] Speaker A: La musique, le rock, le métal français. [02:38:34] Speaker E: Mon groupe préféré c'est Resolve. C'est un couple lyonnais. [02:38:38] Speaker A: Oui. [02:38:39] Speaker E: Oui, mais c'est juste parce qu'avant, avant que j'étais en France, je ne le connais pas. Après, je ne sais pas pourquoi, j'ai oublié, mais il y a une période quand j'étais en France, je me sentais un peu mal. Et Resolve, il vient de sortir un nouveau album à ce moment-là. Donc, il y a une chanson que j'ai beaucoup kiffé. Ça s'appelle New Colors. Oui. Juste le riff, ça me touchait beaucoup et la parole aussi. Voilà. Et aussi son cancer, c'est vraiment puissant. J'adore. [02:39:20] Speaker A: En live, oui, c'est très très fort. [02:39:21] Speaker E: En live, oui, oui. [02:39:23] Speaker B: Et du coup, tu les as rencontrés ? [02:39:24] Speaker E: Non, non. [02:39:26] Speaker B: Ah, c'est drôle. Tu pourras faire un feat avec eux ? [02:39:30] Speaker A: Bah carrément ! [02:39:31] Speaker B: Ça serait trop bien ! [02:39:32] Speaker E: J'espère ! [02:39:33] Speaker A: Tu veux qu'on te mette en contact ? Parce qu'on les connaît. [02:39:38] Speaker B: C'est pas très compliqué de les... Si ça t'intéresse. [02:39:43] Speaker A: Bien sûr ! Soyons créateurs de mouvements, de mixité, de toutes ces choses-là. [02:39:52] Speaker B: Moi je fais un clip si vous faites un titre. [02:39:54] Speaker A: Je serai l'assistante. Il s'est engagé, moi je ferai une sieste. C'est ce que je fais de mieux. [02:40:04] Speaker B: Tu disais que quand t'étais en France, il y a une période où tu te sentais un petit peu mal. C'était à cause du... À cause du français ? Ouais, c'est à cause des français ? À cause du mal du pays ? Ça te manquait Taiwan ? [02:40:19] Speaker E: Non, c'est juste que j'étais un peu perdue à ce moment-là. Donc j'ai quitté mon travail, je suis venue en France. Même si c'est juste un programme de vacances-travail en France, je dois réfléchir quand même à ce que je dois faire après. Donc là c'est un peu compliqué. Et aussi, il y a une période, c'est à Lyon, il pleuvait tout le temps et il y a du vent. [02:40:52] Speaker A: C'est moche. [02:40:53] Speaker E: L'hiver quoi. [02:40:53] Speaker B: Oui, oui. [02:40:55] Speaker A: C'est vrai qu'ici à Taïwan, il y a du soleil quasiment toute l'année ? [02:41:00] Speaker B: Je ne sais pas. [02:41:02] Speaker E: Non, pas forcément, mais on a huit mois d'été. [02:41:12] Speaker B: Après à Lyon, il n'y a pas de typhon. [02:41:14] Speaker E: Oui, mais il y a du vent quand même. C'est à peu près le même niveau. [02:41:24] Speaker B: Et du coup, avant que tu viennes en France, souvent on a une vision un peu idéalisée de la France. Est-ce que quand tu es venu en France, tu as été déçu ? où est-ce que t'as fait c'est ok, où est-ce que t'as... [02:41:41] Speaker E: Il y a beaucoup de choc culture quand même. [02:41:43] Speaker B: Ouais. [02:41:44] Speaker E: Ouais. Genre je comprends pas pourquoi vous t'y met à 20h. Parce qu'à Taïwan c'est 18h ou 17h. Oui c'est tout. Donc la première soirée quand j'étais en France, j'étais... T'étais en train de mourir de faim ? Oui. C'est con mais 20h on commence pas l'apéritif. Pourquoi il y a l'apéritif quand je peux dîner vraiment ? [02:42:14] Speaker B: L'apéro, ça c'est vrai que c'est aussi un truc qui est un peu... Vous faites pas trop, vous, l'apéro ? [02:42:19] Speaker E: Non. [02:42:20] Speaker B: Direct... Ouais. [02:42:22] Speaker F: Ils savent pas prendre le temps. [02:42:23] Speaker A: Pour autant, j'en suis sûr qu'à Taïwan, les gens boivent de l'alcool aussi. [02:42:26] Speaker E: Oui. [02:42:27] Speaker B: Oui, mais pendant qu'ils mangent, pas avant de manger. [02:42:31] Speaker A: C'est ça, c'est ça. Ou on le boit avant, pendant et après. [02:42:34] Speaker B: À Taïwan, c'est plutôt pendant et après. [02:42:36] Speaker A: Oui. [02:42:37] Speaker B: Parce que par contre, ça fait la fête un petit peu. [02:42:39] Speaker E: Oui. [02:42:41] Speaker A: J'imagine pas Taïwan. Moi j'y suis jamais allé mais de ce que je vois à la télé, ça a l'air très jeune déjà. J'ai l'impression que la population est plus jeune qu'ici. Parce qu'ici il y a beaucoup de vieux. [02:42:52] Speaker B: Elle l'a bien vu ici, ne t'inquiète pas. [02:42:59] Speaker A: Encore qu'il y a Gladys qui a résonné tout ça avec ses 25 ans. Mais oui, c'est jeune, j'ai l'impression que c'est créatif. En fait, quand je regarde des reportages sur Taïwan, j'ai l'impression, je vais faire un parallèle, mais j'ai l'impression de voir Berlin avec beaucoup de créateurs de mode, de peinture, il y a beaucoup d'expressions artistiques, j'ai l'impression, à Taïwan, que nous on n'a pas, enfin il y en a ici évidemment, mais C'est plus cadré, c'est moins explosif. Je pourrais comparer ça à New York aussi, c'est très créatif, c'est vrai ? [02:43:37] Speaker E: C'est vrai, c'est vrai je trouve. Parce que comme je disais, on est quand même très ouverts à tous les... Mais c'est juste... Même s'il y a beaucoup d'arts différents qui se présentent dans notre pays, dans tous les coins de notre pays, mais je dirais que c'est quand même très difficile de le faire comme un métier. [02:44:02] Speaker A: D'accord, ça ne rapporte pas d'argent. [02:44:05] Speaker E: Non. [02:44:06] Speaker A: C'est une passion. [02:44:08] Speaker E: Même si pour les groupes musicals c'est pareil. [02:44:13] Speaker A: Je reviens un petit peu sur Notaion, quand tu fais un concert, vous êtes payé, ça se passe comme en France ? [02:44:21] Speaker E: On est payés, mais ça dépend. Ah, aussi, si on donne un concert dans la salle, je sais pas comment vous faites en France, mais à Taiwan, on est payés quand même, mais divisé par deux, trois, ça dépend combien de coupes vous avez jouées ensemble. [02:44:45] Speaker B: Oui, c'est pareil. [02:44:46] Speaker E: Parce que je trouvais qu'en France, si c'est des groupes qui jouent dans la salle, le prix c'est... c'est pas cher. [02:44:55] Speaker B: Le prix de la place de... ou combien ils sont payés ? [02:45:00] Speaker E: Pour rentrer, oui. [02:45:03] Speaker B: Ah tu trouves que les places de concert sont pas chères ? [02:45:05] Speaker E: Des fois c'est prix libre, je ne comprends pas pourquoi. Il y a quelques salles comme ça. Ça n'existe pas à Taïwan. [02:45:11] Speaker A: T'es forcément payé en entrée ? Ou gratuit ? Non... [02:45:16] Speaker E: Tu dois payer quoi. [02:45:20] Speaker B: Prix Libre c'est assez rare quand même. [02:45:22] Speaker E: C'est dans les cases. [02:45:23] Speaker B: C'est plutôt la scène punk hardcore et. [02:45:24] Speaker F: Des petits groupes quoi. [02:45:28] Speaker B: Il y avait même des groupes, Bird's In Row, pendant longtemps, je sais pas s'ils le font encore, mais Bird's In Row faisait leur merch à prix libre. Moi je suis allé les voir et tu donnais ce que tu voulais. Et en fait au final, j'avais un peu discuté, bah au final, les gens ils ont pas l'impression de se faire caroter. Et du coup, ils disent des fois on gagne plus que ce qu'on oserait demander. C'est drôle quand même. [02:46:01] Speaker A: Mais quand tu es à Taïwan, il y a beaucoup de salles de concert pour les petits groupes ? Ouais. Ah c'est cool ça. [02:46:08] Speaker F: Du coup, s'il y a beaucoup d'artistes à Taïwan, ça veut dire qu'il y a beaucoup de gens ouverts d'esprit. Est-ce que tu as eu l'impression qu'en France, on était un peu plus fermé ? Est-ce que tu as pu te faire des amis plus facilement, enfin assez facilement. [02:46:18] Speaker E: En France ou pas ? Ça était bon. Je trouve que mon avantage, c'est que je parle français. [02:46:26] Speaker B: Oui, c'est un peu plus facile. [02:46:27] Speaker E: Du coup, si tu ne parles pas français, je pense que ça peut être un peu difficile. [02:46:33] Speaker B: Et puis quand quelqu'un vient de loin et parle français, il y a quand même un côté curiosité qui fait que les gens vont venir te parler parce qu'ils ont envie de connaître. [02:46:43] Speaker F: Et puis on apprécie les forts aussi. [02:46:45] Speaker B: En France, oui. Il y a bien des gens qui parlent français, ça c'est sûr. [02:46:50] Speaker A: On n'a pas envie de parler anglais, on ne parle pas bien anglais. Ça s'était bien passé à Lyon, ça se passe bien à Lyon. C'est une ville que t'as appréciée, t'as rencontré du monde. [02:47:03] Speaker B: Et t'as rencontré des gens qui écoutent du métal aussi ? Ou c'est des gens... Beaucoup ! [02:47:08] Speaker A: Beaucoup ! Parce qu'il y a des endroits spécifiques ou des endroits spéciaux métal ? Des bars ? [02:47:13] Speaker E: Ouais, je crois que c'est des petites salles, le bar... J'ai rencontré la première personne et ses amis, et ses amis, voilà. [02:47:24] Speaker A: Ah oui c'est cool, donc quand tu rencontrais, t'étais invité après... Ah bon bah ça c'est la générosité française ! Oui ! Oui monsieur ! Allez on va manger du saucisson et des poulardes ! [02:47:40] Speaker F: C'est l'apéro ça ! [02:47:41] Speaker B: Où sont les signes poivrés ? [02:47:42] Speaker F: Tout ça c'est grâce à l'apéro, moi. [02:47:44] Speaker A: Je dis ça vraiment ! Mais tu ne bois pas toi ? Non. [02:47:47] Speaker F: Elle peut manger les chips, c'est pas grave. [02:47:49] Speaker A: Oui mais tu sais très bien que quand tu ne bois pas en France, c'est compliqué au bout d'un moment. [02:47:53] Speaker E: Oui. [02:47:54] Speaker A: Quand tu arrives 20h, t'es en train de... Merci, bisous, bonne nuit. [02:48:00] Speaker B: Non mais c'est pour ça qu'elle vient pour s'entraîner là. Le but c'est de picoler là. [02:48:06] Speaker A: Elle peut faire semblant, il y a des trucs sans alcool. [02:48:09] Speaker F: Je donne des cours. [02:48:11] Speaker A: Dans le business musical, il y en a qui font semblant de boire. [02:48:14] Speaker E: Ah ouais ? [02:48:15] Speaker A: Parce que c'est... C'est un outil de relation, l'alcool. Même professionnellement parlant. [02:48:24] Speaker B: J'aurais dû faire ça, moi. [02:48:25] Speaker A: Et quand tu bois, tu rentres plus facilement dans un groupe. [02:48:28] Speaker E: Oui, c'est vrai. [02:48:29] Speaker A: C'est triste, c'est pas bien, mais c'est vrai. [02:48:32] Speaker B: Il y a aussi dans le film Coyote Ugly, Coyote Girls. J'adore ce film. Parce que moi aussi je suis une Coyote Girls, ok ? [02:48:40] Speaker A: On va se faire une soirée DVD. [02:48:44] Speaker F: J'Adore ce film aussi. [02:48:46] Speaker B: Et elle explique là, il y a une nouvelle barmaid et l'autre elle lui dit, non mais ce que tu fais c'est que tu chasses avec une bière parce que souvent aux Etats-Unis ils font ça, ils boivent un shot et de la bière juste derrière. Et en fait elle fait, tu prends le shot et tu fais comme si t'allais boire de la bière mais en fait tu recraches le shot dans le truc comme ça t'as pas besoin de picoler. [02:49:09] Speaker A: C'est quoi l'intérêt ? De ne pas être saoul, de vendre. [02:49:12] Speaker B: Des shots aux clients que tu bois pas pour ne pas être bourré. Oui mais quand tu travailles... [02:49:18] Speaker F: J'étais barman. [02:49:19] Speaker A: Il y a des gens qui veulent bien faire leur boulot, désolé. On va revenir à Tracy. Sur Taïwan, j'ai encore des questions, j'en ai tellement. [02:49:27] Speaker B: Moi j'ai des questions sur Coyote Glim, mais apparemment on ne peut pas parler de ce film. [02:49:32] Speaker A: C'est facile de rencontrer des gens qui travaillent dans la musique, des labels, des trucs comme ça, c'est facile ? Parce qu'ici c'est très dur. des labels, des agents, des managers, des maisons de disques. [02:49:45] Speaker E: On n'a pas trop d'argent pour... [02:49:50] Speaker B: C'est pas très structuré ? Pour le metal ? [02:49:53] Speaker E: Oui, pour le rock-metal, c'est pas très structuré. [02:49:57] Speaker B: C'est très indie ? [02:49:59] Speaker A: Ça veut dire que si, par exemple, il y a Sony Musique là-bas, ils vont dire non. Bon, tu me diras en France, ils font ça aussi. Mais ils vont dire non. [02:50:06] Speaker B: Ouais, mais c'est vrai. [02:50:08] Speaker A: Qu'est-ce que je te dis ? [02:50:09] Speaker E: Un peu ça. Il y a quelques-uns, mais rare. [02:50:14] Speaker A: Ah ouais ? Ouais. Il y a des labels locaux... Il y a des labels locaux qui... Pas des fous, hein. Locaux ! Labels locaux ! Il y a des petits labels taïwanais, métal. [02:50:31] Speaker C: Comment vous faites-vous ? [02:50:34] Speaker E: On gère nous-mêmes. [02:50:36] Speaker B: Tout seul ? [02:50:39] Speaker D: Oui. [02:50:39] Speaker E: Il y a un appel, c'est plutôt pour punk. Et c'est tout. [02:50:47] Speaker F: Et vous n'avez pas genre d'agent européen ? [02:50:51] Speaker B: Pour le booking ? [02:50:52] Speaker E: Pour booking oui, mais pour les groupes pour promote des cours on n'a pas trop. [02:50:58] Speaker B: Et il y a des... à part le groupe... Tonic ? Tonic ? Tonic, oui. [02:51:05] Speaker A: Tonic. [02:51:06] Speaker B: J'arrive pas à le dire moi, je vais faire comme si je ne l'avais pas dit. Et eux ils ont joué du coup en Europe ? Tu disais au Wacken ? Oui. Sinon il y a beaucoup de groupes qui viennent jouer en Europe ? Taïwanais ? [02:51:19] Speaker E: De Taïwan ? pas trop. Pour métal, il y a... Heureusement, il y a le deuxième, ça s'appelle Bloody Tyrants. Ils ont tourné en Europe pour 2-3 fois déjà. Ils passent à Paris, à Lyon aussi. Mais c'est rare. [02:51:37] Speaker B: Ouais, c'est dur. [02:51:39] Speaker A: Si elle est à Lyon et qu'il y a un groupe taïwanais qui passe, ça doit te faire trop plaisir. [02:51:45] Speaker B: Je suis allé les voir, on m'avait fait découvrir un groupe qu'on a déjà passé dans l'émission qui s'appelle No Party for Kaodong, je sais pas si tu connais, c'est un groupe plutôt rock. Moi j'adore ce groupe, je trouve que c'est super bien. Et j'étais allé les voir au Trabendo, ils ont joué au Trabendo, ils ont fait une tournée européenne. Et les places, ça a été sold out en une ou deux heures. parce qu'il y avait toute la communauté taïwanaise qui est venue au concert. Je suis allé au Trabendo et je pense qu'on était trois Européens et il n'y avait que des Taïwanais dans la salle et l'ambiance était incroyable. C'était super. Est-ce que tu as fait des concerts en France ? Enfin, t'es allée à des concerts en France. [02:52:35] Speaker E: Oui. [02:52:36] Speaker B: Et t'as trouvé une différence entre le public à Taïwan et le public en France ? [02:52:41] Speaker E: Je crois qu'il y a un point en commun, c'est les publics métal ou la communauté métal sont trop mignons, sont trop chou. Tout le monde est comme une famille, tu vois. Tout le monde est gentil. Mais je trouve que Pendant le concert, il y a des mosh pits, circle pits, quelque chose comme ça. Mais à Taiwan, on a des trucs un peu différents. [02:53:12] Speaker B: Et c'est marrant, je trouve. [02:53:15] Speaker E: Alors il y a quoi à Taiwan ? Quand on fait circle pits, on lève les mains et on fait un high five en même temps. [02:53:23] Speaker A: C'est trop bien ça ! [02:53:24] Speaker E: Et aussi pour le merch, on a des serviettes. Ah ouais ! Et du coup tout le monde joue avec les serviettes. [02:53:36] Speaker B: Ça j'avais vu la première fois que je suis allé à Tokyo, c'était en été, pour une tournée, et en effet tous les groupes dans le merch avaient des serviettes. Et en fait, vu la chaleur qu'il fait, tu comprends très vite que c'est génial. [02:53:52] Speaker A: Alors que nous on s'en sert qu'avec Patrick Sébastien. [02:53:54] Speaker B: On peut en donner plus. [02:53:56] Speaker A: Après avoir mangé. Donc il y a un peu de vin dessus. C'est moins classe. [02:54:00] Speaker B: Je sais pas si elle a la rêve de Patrick Sebastian, mais j'espère pour toi que tu ne l'as pas. [02:54:04] Speaker F: C'est le fond du panier là. [02:54:07] Speaker A: Bon, arrêtez un petit peu. À Taïwan aussi, alors vous non, mais il y a un système de, je sais pas si je vais me faire convaincre, attachés de presse. C'est des gens qui sont là pour... PR. Ça existe à Taïwan ? [02:54:20] Speaker E: Oui. [02:54:21] Speaker A: Ah, ok. C'est à peu près le même système quand t'as un groupe qui fait de la pop, mais quand tu fais du métal c'est compliqué. [02:54:26] Speaker E: Oui, parce que tu dois le faire toi-même. [02:54:30] Speaker B: Parce qu'il n'y a pas les budgets. [02:54:32] Speaker A: Mais du coup tu dois le faire pour l'international. Tu le fais pour Taïwan mais tu dois le faire pour tous les pays du monde. C'est pas le travail le plus cool. [02:54:42] Speaker B: C'est pas facile. [02:54:43] Speaker A: Tu préfères chanter. [02:54:46] Speaker E: Oui. [02:54:46] Speaker A: On va passer au groupe à qui. [02:54:50] Speaker B: Tu vas chanter ? [02:54:50] Speaker A: Resolve. Ce fameux morceau New Colors que tu as choisi, on va le passer. Rizov commence à faire leur place en France, c'est un groupe qui est... En développement bien avancé on va dire quand même. Le nom est déjà connu des français, ils sont très très très appréciés. [02:55:09] Speaker B: Ils font déjà des grosses tournées quand même. [02:55:11] Speaker A: Ils partent même à l'étranger. Ça commence à le tourner, puis on les aime beaucoup. Très gentil, on avait reçu le chanteur il me semble, au Hellfest. Je ne dis pas de bêtises. [02:55:20] Speaker B: Je crois, oui. [02:55:20] Speaker A: Quelqu'un d'adorable, d'un petit peu timide d'ailleurs. Alors que ça crie quand même. Oh bah ! [02:55:26] Speaker C: Oh bah ! [02:55:27] Speaker A: Oh ! Allez, resolve ! [02:56:12] Speaker B: Homestar out of sight Still haggard from. [02:56:15] Speaker A: The fight With the galactic tides Loved ones left behind Vanished with the light. [02:56:27] Speaker B: Day number five I'm starting to get. [02:56:35] Speaker D: Aggressive. [02:56:43] Speaker A: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org. [02:57:18] Speaker D: I'm starting to find the love You're. [02:57:35] Speaker A: Number one Now bound to the kind. [02:57:41] Speaker B: So frail, just passing by Oblivious to. [02:57:44] Speaker F: The sound. [02:58:10] Speaker A: Et je peux laisser ça. [02:58:12] Speaker B: Se passer pour celui-ci. [02:58:14] Speaker D: On est sur le sol ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org. [03:03:12] Speaker C: On. [03:03:12] Speaker D: Chante 九天仙人流, 再唱五月冰, 五月酒. [03:03:28] Speaker B: 五月冰會甘歌情, 去去如臨啊! [03:03:39] Speaker C: Côté. [03:03:48] Speaker D: Bien grand, aïe aïe aïe Aïe aïe aïe aïe Aïe aïe aïe aïe. [03:03:53] Speaker A: Aïe aïe aïe aïe Aïe aïe aïe aïe Aïe aïe aïe aïe Laissa bonbon. [03:04:09] Speaker D: Touche à la jaune tu t'es réveillé à l'intérieur de l'intérieur de l'intérieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de l'interieur de. [03:04:29] Speaker A: L'Interieur de l'interieur Dans la salle, il. [03:04:34] Speaker D: Y a des enfants, 99.9 millions d'enfants. Il y a des enfants, 99.9 millions d'enfants. Il y a des enfants, 99.9 millions d'enfants. [03:04:41] Speaker A: Il y a des enfants, 99.9 millions d'enfants. [03:04:42] Speaker D: Il y a des enfants, 99.9 millions d'enfants. Il y a des enfants, 99.9 millions d'enfants. Il y a des enfants, 99.9 millions d'enfants. Il y a des enfants, 99.9 millions d'enfants. Il y a des enfants, 99.9 millions d'enfants. Il y a des enfants, 99.9 millions d'enfants. Il y a des enfants, 99.9 millions d'enfants. Oh la la ! [03:05:46] Speaker A: Dans ce pays, on est tous les. [03:05:47] Speaker B: Mêmes, on est tous les mêmes, on. [03:05:48] Speaker D: Est tous les mêmes, on est tous les mêmes, on est tous les mêmes, on est tous les mêmes, on est tous les mêmes, on est tous les. [03:05:53] Speaker A: Mêmes, on est tous les mêmes, on. [03:05:54] Speaker B: Est tous les mêmes, on est tous. [03:05:55] Speaker D: Les mêmes, on est tous les mêmes. [03:05:56] Speaker A: On est tous les mêmes, on est. [03:05:57] Speaker D: Tous les mêmes, on est tous les mêmes, on est tous les mêmes, on. [03:05:59] Speaker A: Est tous les mêmes, on est tous les mêmes, on est tous les mêmes. [03:06:00] Speaker D: On est tous les mêmes, on est tous les mêmes, on est tous les. [03:06:02] Speaker A: Mêmes, on est tous les mêmes, on. [03:06:03] Speaker D: Est tous les mêmes, on est tous les mêmes, on est tous les mêmes, on est tous les mêmes, on est tous les mêmes, on est tous les mêmes, on est tous les mêmes, on est tous les mêmes, on est tous les mêmes, on est tous les mêmes, on est tous les mêmes, on est tous les mêmes, on est tous les mêmes, on est tous les C'est l'âge de l'enfant, c'est l'âge de l'enfant C'est l'âge de l'enfant, c'est l'âge de l'enfant C'est l'âge de l'enfant, c'est l'âge de l'enfant C'est l'âge de l'enfant, c'est l'âge de l'enfant C'est l'âge de l'enfant, c'est l'âge de l'enfant C'est l'âge de l'enfant, c'est l'âge de l'enfant C'est l'âge de l'enfant, c'est l'âge de l'enfant C'est l'âge de l'enfant, c'est l'âge de l'enfant C'est l'âge de l'enfant, c'est l'âge de l'enf Oh, il y a des mecs ! On va y arriver ! On va y arriver ! On va y arriver ! On va y arriver ! [03:08:06] Speaker A: Alors, je ne peux pas dire le nom du groupe parce qu'évidemment, je ne connais pas la langue, les langues d'Asie, donc je ne sais pas. Mais par contre, c'était très, très original. Là, on termine sur une note, je dirais, peut-être de musique traditionnelle. Je me tourne vers Tressy pour dire déjà le nom de ce groupe et de la chanson. [03:08:29] Speaker E: Le groupe s'appelle Zhenyuetang et le titre s'appelle Diaoï je crois. [03:08:40] Speaker B: Même pour toi c'est compliqué ? [03:08:41] Speaker E: Oui parce que c'est ça, même si c'est le même caractère mais c'est possible d'avoir deux ou trois prononciations différentes. [03:08:53] Speaker A: Moi je me zigouille, je sais déjà pas parler français. [03:08:57] Speaker B: Moi ce qui est flippant c'est qu'en plus je trouve, alors déjà il y a beaucoup de caractères mais en plus chaque caractère peut avoir... Comment vous faites ? [03:09:08] Speaker F: Ils devinent. [03:09:12] Speaker E: Voilà. Non, non, ça dépend de la définition. [03:09:16] Speaker A: Ouais. [03:09:16] Speaker B: Mais du coup, sans le contexte, c'est difficile de savoir. [03:09:19] Speaker E: Oui, un petit peu. [03:09:22] Speaker A: Oh, puis c'est joli en plus. Nous, nos lettres, elles sont toutes moches, mais voilà, c'est joli. C'est qui ce groupe ? [03:09:30] Speaker E: Du coup, c'est un groupe qui joue avec les instruments traditionnels. Et ce genre d'instruments, ça présente souvent dans le parade de la religion. Parce qu'à Taïwan, la majorité de la religion, c'est taoïsme. C'est traditionnel, ça représente Taïwan. [03:10:02] Speaker A: Et ils l'utilisent beaucoup dans ce qu'ils font ? Sur scène ou même dans les enregistrements ? [03:10:08] Speaker E: Tout. [03:10:08] Speaker A: Ah oui ? [03:10:09] Speaker E: Ouais. [03:10:09] Speaker A: Parce que c'est assez intéressant parce que là ils commencent avec des costumes aussi sur scène. [03:10:12] Speaker E: Oui, vous pouvez remarquer le maquillage, ça c'est traditionnel. C'est que dans le taoïsme. [03:10:20] Speaker B: Ok, trop bien. [03:10:22] Speaker A: Au début, j'ai cru que c'était tous les shows un peu théâtraux. C'est un peu comme Ghost. [03:10:31] Speaker B: Mais non, bien sûr, c'est une blague. [03:10:33] Speaker A: Sur le monde, là, c'est des vrais habits, des vrais maquillages traditionnels, j'imagine. Parce que Ghost, c'est pas un vrai pape. Il a un peu la même gueule que le pape actuel, ceci dit. Il est tout gris. Désolé, c'est vraiment une mauvaise blague pour les gens qui sont croyants. Je pense pas qu'il y en ait beaucoup qui regardent, mais bon, pour eux, je leur fais des bisous. Mais c'est vrai que c'est très original sur scène, il y a une partie qui est très détachée. Parce que ça met du temps avant que la chanson devienne vraiment lourde. Au début, on se dit « Attends, on va avoir vraiment toute une chanson traditionnelle, parce que c'est pas facile. Quel que soit le pays du monde, c'est pas facile. [03:11:08] Speaker B: » T'as quand même le petit indice, le mec, il a une grosse guitare, tu te dis « Bon, à un moment, il va s'en servir, forcément. [03:11:12] Speaker A: » Ah oui, c'est vrai que j'étais fixé sur les habits, j'étais comme ça, j'avais envie de danser un peu comme ça, mais bref. Mais oui, d'un coup ça envoie et là on fait « ah ok ». Ça m'a fait penser un petit peu au mélange qu'on peut avoir, nous, qu'on a eu avec Lesy Wall sur certains points évidemment, groupe marocain. Et puis d'autres groupes même qui utilisent, comment ils s'appellent, le groupe mongol. C'est très bien aussi dans les mélanges de tradition en métal. T'as déjà eu envie toi d'utiliser ou tu sais utiliser ces instruments ? [03:11:46] Speaker E: Je sais pas du tout. [03:11:49] Speaker A: Et t'aurais envie de mettre un peu ces sons dans Solemn ? [03:11:55] Speaker E: Je crois qu'on a quelques morceaux qu'on avait déjà utilisés. Mais là, après que je rejoigne dans le groupe, on a ajouté des autres éléments, genre électronique. [03:12:07] Speaker A: Oui, c'est vrai qu'il y en a beaucoup. [03:12:10] Speaker E: Et je préfère qu'on reste comme ça. [03:12:15] Speaker B: Plus moderne. [03:12:17] Speaker E: J'apprécie les instruments traditionnels quand même. C'est juste quand je suis sur scène... [03:12:23] Speaker B: Oui, pas pour toi. [03:12:24] Speaker E: Oui, pas pour moi. [03:12:26] Speaker A: On aime bien le bidou. Non, on n'aime pas le bidou. [03:12:30] Speaker B: C'est vrai que c'est toi ce qui t'as accroché chez Korn, c'est ça. [03:12:34] Speaker C: C'est le côté bignou. [03:12:36] Speaker A: Parce qu'en fait, la vérité, c'est pas qu'il s'avait soulevé de la cornemuse. [03:12:39] Speaker B: Bah bien sûr. [03:12:40] Speaker A: Ah non. En fait, Jonathan Davis est le king du bignou américain. [03:12:44] Speaker C: C'est une bigoudienne. [03:12:46] Speaker B: Avant les dreads, il avait sa petite coiffe. On va beaucoup trop loin, désolé. [03:12:51] Speaker A: Et c'est un groupe que t'as déjà vu sur scène, ce groupe-là ? [03:12:54] Speaker E: Oui. [03:12:54] Speaker A: Ouais, ça doit être cool. C'est un public plus âgé ? Plus vieux ? [03:13:03] Speaker E: Non, non pas du tout. [03:13:04] Speaker A: Ah d'accord, ok. Donc ça c'est bien, très bien, très très bien. Bon en tout cas toi tu es dans Solemn. [03:13:10] Speaker E: Oui. [03:13:10] Speaker A: Il y a de l'actualité autour de Solemn ? [03:13:13] Speaker E: En fait, on a quelques concerts prévus. [03:13:18] Speaker B: Oh bah on va venir. [03:13:19] Speaker E: Ah ouais ? Avec plaisir. [03:13:22] Speaker B: J'aimerais bien. [03:13:23] Speaker E: Je vous invite. Voilà c'est tout. [03:13:29] Speaker B: Il y a des nouveaux titres, il y a des nouveaux clips qui vont sortir ? [03:13:32] Speaker E: Je crois que l'année dernière on a déjà sorti un morceau mais cet été on va ressortir une vidéo avec ce morceau là. [03:13:44] Speaker A: Comment vous parlez en film ? [03:13:45] Speaker B: Non mais j'avais posé une question justement pour les clips et tout ça. Du coup, c'est aussi vous qui êtes obligé de tout produire, les clips et tout ça. Pour le tournage, oui. En France, il y a eu des phases où il y avait quand même pas mal de gens autour de la musique. Enfin, dans la scène métal en France, il y avait pas mal de réalisateurs et tout ça qui étaient prêts à faire des clips un peu gratuitement pour que ça avance et tout ça. À un moment, maintenant je sais plus trop, mais je sais pas trop si, j'imagine que c'est toujours le cas, mais il y avait pas mal de gens qui se serraient un peu les coudes pour essayer de produire des choses plus qualitatives. Est-ce que à Taïwan aussi c'est facile de trouver des gens motivés pour aider à faire des vidéos quand il n'y a pas de budget et tout ça ? [03:14:37] Speaker E: Oui, genre il y a un morceau, en fait c'est « This is revolution », le morceau c'est en collaborer avec un jeune réalisateur, ça se fait comme ça. [03:14:51] Speaker B: Ok, c'est cool. Mais il y a beaucoup d'opportunités ou ça reste quand même difficile de trouver des gens ? [03:14:55] Speaker E: Ça dépend, tu dois rencontrer des gens, oui mais je crois que ça existe toujours. [03:15:02] Speaker A: Bon, c'est pareil qu'ici, finalement, il faut faire du relationnel. Il faut voir les gens, il faut sortir, il faut parler, il faut rigoler. Je t'aime ! Donne-moi ton numéro. Ah merde, je vous dis à tout le monde que je suis un vrai... Putain, j'ai foiré toute ma carrière, incroyable. [03:15:17] Speaker B: Ça, t'as déjà fait. [03:15:22] Speaker A: Et donc comment vous faites pour travailler sur des nouveaux morceaux ? Parce que toi t'es un petit peu en France, je sais pas si eux sont tout le temps sur Taïwan, mais le reste du groupe ? [03:15:32] Speaker E: Avec l'internet c'est facile. [03:15:35] Speaker A: Ouais, mais je suis vieux. Déjà travailler c'est compliqué pour moi, mais alors par internet, n'en parlons pas. [03:15:41] Speaker E: Ils écrivent et moi je suis toujours la dernière. Dès que je suis rentrée à Taïwan, on enregistre. C'est tout. [03:15:54] Speaker A: Ok. C'est toi qui écris les paroles ? [03:15:56] Speaker E: Oui. [03:15:57] Speaker A: D'accord. [03:15:58] Speaker E: Et notre dernier morceau, je l'ai écrit doux en anglais, donc je crois que c'est un peu plus facile à comprendre. [03:16:06] Speaker B: Pour nous, c'est sûr. [03:16:09] Speaker A: Oui, il y a le choix de l'anglais pour ouvrir au monde entier. [03:16:12] Speaker E: Oui. [03:16:13] Speaker A: C'est sûr, c'est plus simple. [03:16:14] Speaker B: Est-ce que quand tu pars en voyage comme ça, t'emmènes de quoi enregistrer des choses ou tu t'entraînes juste comme ça et tu t'enregistres que quand t'es à Taïwan ? T'emmène ton petit micro ? [03:16:26] Speaker E: Oui, l'année dernière j'ai eu mon micro aussi et je partage une salle de répétition avec des amis à Lyon. Donc j'aurais eu la chance de m'entraîner un petit peu quand même. [03:16:41] Speaker A: C'est cool. [03:16:42] Speaker B: Oui parce qu'il faut tout le temps un peu s'entraîner sinon ça pisse. [03:16:45] Speaker E: En fait, vraiment je ne m'entraîne pas beaucoup. Oui. [03:16:53] Speaker B: C'est juste que t'aimes bien chanter du coup. [03:16:56] Speaker A: C'est juste qu'elle aussi elle a fait un studio parce que si elle chante, les voisins ils vont devenir fous. Qu'est-ce qui se passe ? Dans l'immeuble ? Ah ça y est, la bête du Gévaud dedans. [03:17:08] Speaker B: Ce qui est bien c'est que si elle croise les voisins, ils vont la trouver toute mignonne, ils vont dire non. [03:17:12] Speaker E: Mais ça peut pas être elle, c'est pas possible. [03:17:16] Speaker A: Ça c'est intelligent ça. C'est vrai que c'est pas ma part. Toi et toi, ils sont sûrs que c'est toi. [03:17:21] Speaker F: Ils le savent mais ils ont peur. [03:17:23] Speaker B: Les tatouages, ça vend un peu le truc. [03:17:26] Speaker A: Il y a beaucoup de choses. [03:17:32] Speaker F: Je crois que mon regard de Salah le Killer en dit beaucoup aussi. [03:17:35] Speaker A: C'est vrai que quand on te voit dans la rue et qu'on ne te connaît pas, on doit se dire « Oh, elle a l'air très gentille, elle doit avoir une petite voix ». Alors qu'en fait, sur scène, tu montes devant parce que tu peux voir plein d'extraits de live. Il y en a plein sur son Instagram, il y en a plein sur internet aussi. Elle est sur scène, elle monte, elle est devant. [03:17:58] Speaker B: Tu le fais très bien, Pierre. J'ai vraiment eu l'impression de la voir. [03:18:03] Speaker A: Foutez-vous de ma gueule ! Il manquait la petite jupe. [03:18:09] Speaker E: Oui, le sort. Quand j'étais à Lyon, j'étais à la salle parce qu'il y avait des gens qui venaient me parler et quand j'ai dit que je suis une chanteuse du métal, ils ne me croient pas. Ils ne me croient pas. Aussi quand on fait la tournée en Australie avec mon groupe et les gens, un peu pareil, un peu réagi pareil. Genre, oh t'es tout petit et pourquoi tu peux produire des voix comme ça. [03:18:39] Speaker A: Et du coup ça te fait rire parce qu'après tu leur montres qui tu es. [03:18:43] Speaker E: Oui. [03:18:45] Speaker B: Est-ce que... Tout à l'heure, tu parlais du stress qui disparaît quand t'arrives sur scène. Est-ce que de devenir quelqu'un d'autre, est-ce que tu te sens surpuissante ? Enfin, t'as ce truc de pouvoir envoyer des cris énormes quand ça résonne. Est-ce que là, ça te... Tu te sens... Enfin, comment dire ? Tu te sens beaucoup plus puissante que dans la vie de tous les jours ? [03:19:14] Speaker E: Oui, bien sûr. [03:19:15] Speaker B: C'est trop bien ça. Quand est-ce que je fais ça toi aussi là ? [03:19:19] Speaker A: Bah elle le fait déjà même sans chanter. Elle gueule sur les gens dans la rue. Alors qu'au moins Tracy, quand elle est sur scène, c'est là où elle écrase tous les gens qu'elle aime pas. [03:19:28] Speaker F: Alors que moi c'est quotidien tu vois. [03:19:30] Speaker E: On va trouver hein. [03:19:33] Speaker A: Bah ça sert à ça. C'est-à-dire que c'est un moment où tu peux te permettre de transposer ton imaginaire en voix. Voilà. [03:19:43] Speaker F: Et du coup vous avez prévu une tournée européenne bientôt ? [03:19:46] Speaker E: J'espère, j'aimerais bien en fait. [03:19:49] Speaker A: C'est dur pour que eux viennent ? [03:19:51] Speaker E: Ouais c'est plutôt ça. [03:19:53] Speaker B: Du coup vous avez tous des jobs à côté ? [03:19:56] Speaker E: Oui. [03:19:56] Speaker B: Il n'y a personne qui fait que de la musique ? [03:20:00] Speaker E: Non, mais notre bassiste, il travaille dans le domaine de la musique. [03:20:09] Speaker B: Il n'est pas que musicien tout le temps. [03:20:13] Speaker E: C'est un peu compliqué d'être plein temps musicien à Taïwan, surtout pour le métal. [03:20:23] Speaker B: C'est-à-dire que déjà en France c'est compliqué alors qu'il y a quand même pas mal de salles de concerts et de... Enfin, tu peux faire des tournées en France mais c'est quand même dur de trouver déjà de l'argent et tout ça. Mais en plus à Taïwan où c'est même plus petit, quand on fait une tournée il y a quand même moins de dates qu'en France quoi. [03:20:42] Speaker E: Et aussi, oui, parce qu'en Europe, ce n'est pas possible de tourner pendant une semaine et hop, on part. Ce n'est pas efficace. En Europe, c'est au moins trois semaines, je crois. [03:20:56] Speaker B: Ouais, pour que ce soit rentable. [03:20:57] Speaker E: Ouais, parce que quand on fait au Japon, on fait 3, 4 dates et c'est ok, c'est déjà ok pour passer les grandes villes et en Australie aussi on fait 3, 4 ou 3. Oui, des choses comme ça, donc c'est déjà pas mal. [03:21:19] Speaker A: Vous faites des dates un petit peu dans d'autres pays d'Asie, genre Thaïlande, Je. [03:21:25] Speaker E: Crois que fin d'année, on a peut-être des projets en Thaïlande ou au Vietnam. [03:21:34] Speaker A: Il y a, parce que j'imagine qu'il y a ce lien quand même entre les groupes de métal de différents pays d'Asie qui essayent de s'entraider aussi. C'est bien ça. C'est beau. [03:21:47] Speaker B: C'est comme en Europe. [03:21:50] Speaker A: Oui, oui, oui. Je ne connais pas assez l'histoire d'Asie. [03:21:52] Speaker B: Non, non, mais ce que je veux dire, c'est que tu... Enfin, dans la région, est-ce que c'est à une certaine distance de... [03:22:00] Speaker C: Je ne pense pas. [03:22:01] Speaker A: Je vais me permettre une question, désolé de la poser. Vu que la Chine et le Taïwan, il y a un peu des tensions, il y a quand même des groupes métal chinois qui vous aident ? Oui. C'est cool ça. [03:22:13] Speaker E: Mais c'est juste que tu dois faire attention à ce que tu dis sur scène. [03:22:17] Speaker A: Oui, d'accord. Mais il y a quand même de l'entraide avancée. [03:22:20] Speaker B: Vous avez joué en Chine ? [03:22:22] Speaker E: Je crois qu'on est Undertea. [03:22:24] Speaker B: Ouais, c'est ça. [03:22:25] Speaker E: Parce que moi je... J'ai utilisé trop de speech freedom. [03:22:35] Speaker B: T'as une jauge, et quand t'arrives en batte, tu n'as plus le droit de venir. D'ailleurs c'est assez compliqué. [03:22:43] Speaker A: C'est pour ça que je présente mes excuses avant, parce que comme je sais pas ce qu'on peut dire, c'est toujours très compliqué. [03:22:50] Speaker B: Vu d'ici, on sait pas quoi. En France, j'en ai parlé un peu avec des gens, et c'est vrai que peu de gens sont au courant de l'histoire, de ce qui s'est passé, l'ordre des choses. C'est vrai que du coup les gens font un peu des raccourcis où c'est pas vraiment... C'est un peu compliqué. Donc allez vous renseigner, vous allez sur Wikipédia, vous lisez l'histoire, comme ça vous allez comprendre un peu des choses. Ça aide beaucoup à comprendre la culture taïwanaise en fait, d'où ça vient, tout ce qui s'est passé parce qu'il y a eu, il y a aussi une grosse phase de dictature où il y avait vraiment tous les gens qui voulaient parler se faisaient voilà. C'était vraiment pas rigolo quoi. voir comment le pays est aujourd'hui après tout ce qui s'est passé en si peu de temps. Parce que ça s'est arrêté il n'y a pas si longtemps que ça. C'est quand même incroyable quoi. Et globalement aller à Taïwan parce que c'est un pays magnifique. Et la nourriture est incroyable. La nourriture à Taïwan c'est quelque chose. [03:24:01] Speaker E: C'est validé. [03:24:03] Speaker B: Et puis ça coûte pas cher. Ah oui c'est vrai. Ça c'est vrai que... [03:24:09] Speaker A: La street food tu peux te jeter dessus ? Non parce qu'en Thaïlande on sait que si tu manges la street food t'es malade. [03:24:14] Speaker B: Non là il y a à Taipé, alors moi j'ai fait que Taipé, mais il y a des marchés de nuit où il y a des stands qui sont au Guin Michelin. [03:24:24] Speaker A: Ah oui d'accord. [03:24:24] Speaker B: Ça c'est incroyable. Tu peux manger les petites brioches au bœuf au poivre là. Ça c'est incroyable. Les œufs dans la boule de taro frit là. Ça c'est tellement bon. [03:24:38] Speaker E: Bienvenue ! [03:24:41] Speaker B: Le porc mijoté, bien sûr, incroyable. [03:24:44] Speaker A: Si vous avez un peu les moyens, n'hésitez pas à prendre votre billet tout de suite pour Taïwan. [03:24:48] Speaker B: Si vous y prenez à l'avance, c'est pas si cher d'aller à Taïwan. Il faut prendre... Oui, se projeter dans le futur. Voilà, c'est ça. [03:24:57] Speaker A: En tout cas, merci beaucoup Trissi d'avoir répondu à toutes ces questions. Merci pour ta gentillesse, merci pour ta musique. Bravo pour cette voix. que c'est tout de même impressionnant. Encore une fois, on va vous mettre tous les liens, mais n'hésitez pas à follow Solène, à leur envoyer des messages, leur dire que vous les aimez depuis la France, c'est important. Et puis, ça envoie beaucoup de courage aussi. Vous voyez, on peut partager des moments comme ça de culture et de musique, puisqu'on aime la même musique. Et pourtant, on la vit peut-être un peu différemment. [03:25:28] Speaker B: C'est beau ce que tu viens de dire. [03:25:31] Speaker A: J'ai envie de t'applaudir. [03:25:33] Speaker B: Je peux pas le faire. [03:25:34] Speaker A: Merci Gladys pour tout ce que tu nous as offert aussi ce soir. Si, tu nous as offert deux très bons morceaux et puis quoi qu'il arrête... [03:25:42] Speaker B: C'était quelque chose de pertinent. [03:25:44] Speaker A: Merci, merci. Formidable. Et puis vous le savez maintenant, elle peut vous mettre un coup de tête à n'importe quel moment. Merci Ben. [03:25:49] Speaker B: Merci à toi Pierre. [03:25:49] Speaker A: Et merci... Marcel ? J'allais dire à Simon. Non pas du tout, à Marcel. [03:25:52] Speaker B: Parce qu'on ne sait pas qui est Simon. [03:25:55] Speaker A: Ben non, moi non plus, mais je ne sais pas pourquoi. Marcel ne reste pas dans ma tête, c'est Simon. Je l'appellerai Simon. Peut-être parce qu'il écoute Durand Durand, comme il dit. Et que du coup, dans Durand Durand, il y a Simon Lebon. [03:26:07] Speaker B: Très bien. C'est le chanteur, c'est le chanteur, d'accord. [03:26:09] Speaker A: Bon, très bien. [03:26:11] Speaker B: On te retrouve pour ton feat avec Résolve, du coup ? C'est ça, la prochaine fois qu'on se voit ? [03:26:15] Speaker A: On va mettre en place le featuring avec Résolve. [03:26:18] Speaker B: C'est vrai. Moi, j'ai aussi d'idée qu'elle allait faire un feat avec Marie-Flor. Ah ouais ? Je vais lui envoyer ça. [03:26:24] Speaker A: Effectivement, très bien. [03:26:25] Speaker B: On allait tourner un clip à Taïwan. [03:26:28] Speaker A: Girl Power, il va y avoir des patates qui vont tourner, pas pour faire une raclette ! Bon, toujours est-il qu'on vous remercie également d'avoir suivi cette émission, d'avoir été encore une fois plus nombreuses et plus nombreuses, c'est formidable, on arrive à dépasser des chiffres qui sont fous, et ça va aller encore plus loin grâce à vous, n'hésitez pas à en parler autour de vous, je répète tout le temps la même chose, et puis, bien sûr on l'a dit en début d'émission, il y a une guitare à gagner ce mois-ci, vous pouvez gagner une guitare en nous soutenant, c'est que du bonheur, une merveilleuse guitare, qui est d'une belle valeur. Donc si vous avez envie de la gagner, il faut participer en vous abonnant à notre Patreon, au tiers le plus élevé. [03:27:11] Speaker B: Othier Ed Bunger. [03:27:12] Speaker A: Oui, Othier Ed Bunger, mais l'autre, comme il n'est plus affiché, il n'existe plus. [03:27:15] Speaker B: Ah, il n'est plus affiché, d'accord, d'accord. Très bien. Et bien, Othier Ed Bunger. Et surtout, si vous voulez plus d'informations, tout est sur notre page Instagram. Vous allez regarder la petite vidéo avec les muppets et tout est expliqué. Il y a le modèle de la guitare, tout ça. [03:27:30] Speaker A: Il y a même l'image de la guitare, si vous avez envie de la voir, il y a ce qu'il vous faut. magnifique et puis la vidéo est hilarante donc je vous conseille d'aller la voir bien évidemment et à partager pour faire participer un maximum de personnes ça nous aide et ça vous fait gagner un merveilleux cadeau ça se passe qu'au mois d'avril donc il faut en profiter et. [03:27:46] Speaker B: Le patron ça permet aussi de choisir le clip de fin d'émission pierre tout. [03:27:49] Speaker A: À fait ce qu'a fait notre ami hippo oui c'est la deuxième semaine consécutive écoutez il a envoyé moult clip qui en lui fait plaisir, qui fait visual-musique.org, est un webzine très très bon, merveilleux, on leur fait des bisous et il y a beaucoup de choses à voir, c'est mis à jour très fréquemment et donc il a écrit, je vous lis la phrase cette fois-ci, j'ai une grosse grosse découverte live avec un trio néo zélandais vénézuélien français nommé Calva Louise lors de leur passage en live à l'Aéro, donc ça c'est Ali là, bien sûr, grosse claque auprès du public, on ne m'a parlé que de ça, un groupe à suivre de très près. [03:28:30] Speaker B: Bon, on les suit déjà depuis longtemps, mais allez les voir en live du coup. [03:28:35] Speaker A: Voilà, c'est sa recommandation avec le titre qui s'appelle WTF pour What The Machin. Merci encore une fois tout le monde, passez une bonne semaine, oui demain c'est lundi, c'est moche je sais, mais il faut travailler, et puis on vous fait des bisous, on vous love les kikis, Ah, vive le métal ! [03:29:28] Speaker C: Juste organiser les fichiers que tu m'as demandé de faire. [03:29:31] Speaker A: Non, donne-moi ça. Juste y aller. [03:29:33] Speaker D: Tu es sûr ? [03:29:37] Speaker A: Tu n'en as pas besoin ? Je t'ai dit d'y aller. Je fais ce que tu m'as demandé de faire. Je t'ai dit d'y aller. [03:30:09] Speaker D: J'ai une raison pour être gentille Et tout le monde essaie d'y croire Même si j'ai des frustrations Je n'ai rien à voir avec l'imaginaire J'ai une raison pour exister Et il n'y a rien de meilleur que l'imaginaire C'est bon, c'est bon, c'est bon. [03:33:26] Speaker C: Un pour le caillou. [03:33:30] Speaker B: Deux pour le spectacle. Et voilà, c'était mon souvenir. [03:33:50] Speaker E: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. [03:33:56] Speaker F: Spotify, Deezer, Apple, Amazon. [03:33:59] Speaker A: N'hésitez pas à vous abonner.

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