#85 - CHLOE DROUET en invitée

Episode 85 March 28, 2025 03:57:41
#85 - CHLOE DROUET en invitée
Bang!Bang! RSTLSS
#85 - CHLOE DROUET en invitée

Mar 28 2025 | 03:57:41

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Show Notes

Alors là, autant vous dire qu'on s'est marré de fou, mais en même temps, ça a été un moment de franchise et de partage, comme on aime ! Oui, notre invitée est CHLOE DROUET, un femme qui fait du stand up, de Lyon. Elle a eu des groupes de Noise, elle est extrêmement marrante et le parcours est atypique !

On adore ce genre de rencontre et n'oubliez pas d'aller la voir à la Comédie des 3 Bornes le vendredi à 19h30 jusqu'au 27 Juin 2025.

Amélie, Ben, Didier, Enjoy The Noise, Gladyce, Marcel & Pierre passent des clips, donnent l’actualité et discutent de ce qui est diffusé avec les BANGERS (auditeurs, viewers de l’émission).

BANG! BANG!, c’est tous les dimanches à 19h. C’est l’émission Metal & alternative rock de RSTLSS en live TWITCH et en VOD sur notre chaine YouTube et en podcast sur toutes les plateformes.

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Episode Transcript

[00:00:19] Speaker A: J'avais envie de dire comme ça, bienvenue à vous toutes et à vous tous, j'ai très mal aux oreilles, j'espère que vous allez bien, oh oui qu'on est bien ce dimanche soir, t'es dans ton petit canapé, t'es là confortablement installé, c'est merveilleux, oui on se sent bien. C'est le bonjour le plus bizarre que. [00:00:35] Speaker B: J'Ai fait de… On se sent bien à la maison, il y a le printemps qui chante. [00:00:42] Speaker A: J'espère que votre week-end s'est bien passé, dites-nous tout sur le schmoll si vous êtes là en direct et dans les commentaires si vous nous regardez en VOD. Pour ceux qui nous écoutent en podcast, vous avez des petits commentaires sur Spotify, vous pouvez aussi laisser ça si vous avez envie bien évidemment. Si la semaine a été pourrie, on est là pour vous remonter le moral, un petit peu pour vous dire, allez, Juste avant de recommencer une semaine pourrie, on est quand même là pour vous donner un peu le sourire. Le mec est vraiment un salaud. Et voilà, qu'est-ce que je voulais dire. Qu'est-ce qui s'est passé cette semaine ? [00:01:10] Speaker B: Ben toi t'es allé à un concert. [00:01:11] Speaker A: Moi je suis allé à un concert. [00:01:12] Speaker B: Ben même deux, non ? [00:01:13] Speaker A: Je sais plus en fait. Non, oui je suis allé à deux concerts. [00:01:16] Speaker B: Ah oui, c'est vrai ça. [00:01:17] Speaker A: Mais je m'en souviens que d'un. Le premier c'était quoi ? Je me souviens plus. [00:01:20] Speaker B: Je sais pas, en tout cas ce micro est bien devant ta bouche. [00:01:25] Speaker A: Le dernier c'était Dead, D-E-H-D. Et c'était très très très intéressant, c'était très doux et je ne pensais pas qu'il y avait, alors attention, prenez ça comme quand c'est moi qui parle donc c'est pas forcément bien dit, mais je savais pas qu'il y avait des groupes de rock aussi connus qui attiraient autant la communauté gay parisienne. [00:01:46] Speaker B: Ah d'accord. [00:01:47] Speaker A: Et donc du coup j'étais content. [00:01:49] Speaker B: Moi je connaissais pas ce groupe. T'as pas arrêté de m'en parler, j'étais là je ne sais pas ce que c'est. [00:01:56] Speaker A: Pourtant on en passe beaucoup sur notre web radio. [00:01:58] Speaker B: Moi tu sais je goûte pas moi. [00:02:00] Speaker A: Bah t'es pas le seul à piquer. Je sais pas qui écoute d'ailleurs. [00:02:06] Speaker B: Bah déjà je fais des émissions, c'est. [00:02:07] Speaker A: Déjà bien assez long. En tout cas, c'était vachement bien, c'était hyper dynamique. Au début, j'ai eu un peu peur parce que quand je suis arrivé au Trabendum, on était quatre. Mais quand je dis quatre, je suis rentré, j'ai fait, c'est vraiment ce soir un concert ? Mais ils m'ont donné un billet pourtant. [00:02:22] Speaker B: Je sais que tu m'as envoyé un message pour me dire ça et je t'ai dit... Tu m'étonnes, c'est inconnu ! Tout le monde est arrivé lorsque le. [00:02:30] Speaker A: Groupe est monté sur scène. Je ne sais pas d'où les gens sont sortis, mais il devait y avoir des petits placards cachés dans les murs. Et d'un seul coup, tout s'est rempli. Et les gens étaient heureux, ils étaient joyeux. On a dansé, on a chanté. J'ai croisé des amis à nous de chez Mono. Voilà, Nicolai en l'occurrence, à qui on fait des gros bisous. Et voilà, c'était très très bien. J'ai passé un très bon moment. Pour le premier concert, je ne m'en souviens pas, donc on ne va pas en parler. Et puis voilà, sinon, j'ai rien foutu. [00:02:55] Speaker C: Voilà. [00:02:56] Speaker B: Ben c'est bien. [00:02:56] Speaker A: Globalement. Si, j'ai bossé à OUIFM, mais bon. [00:02:59] Speaker B: Ah ouais. [00:03:00] Speaker A: Je sais pas si on peut appeler ça travailler. [00:03:03] Speaker B: Si j'écoute, en tout cas, oui, c'est un gros, gros travail qui mérite un salaire bien plus élevé que ça. Le double. [00:03:08] Speaker A: Si c'est possible, j'aimerais bien le double. Et toi, donc, tu as travaillé toute ta semaine. [00:03:13] Speaker B: Et ben voilà. De manière simple et efficace quelque part. J'ai réfléchi à plein de choses, plein de beaux projets qu'on pourrait faire avec Restless. Un jour. [00:03:26] Speaker A: Tu veux dire que tu t'es encore torturé l'esprit à te dire « on peut faire des choses mais pas maintenant ». [00:03:30] Speaker B: J'ai eu deux jours où j'étais hyper excité à avoir plein d'idées à écrire, plein de choses. Et après j'ai fait « de toute. [00:03:36] Speaker A: Façon ça se fera jamais, c'est de. [00:03:38] Speaker B: La merde la vie ». Du coup ça c'était les 5 jours qu'on suivit. [00:03:43] Speaker A: Alors la vie c'est de la merde sauf le dimanche à partir de 19h ? Non. [00:03:46] Speaker B: Alors aujourd'hui un peu plus tôt parce que j'ai eu la chance de voir notre très cher Boulinosaur Emma Hudel et alors là c'était merveilleux. [00:03:54] Speaker A: Love, love, care, care. [00:03:55] Speaker B: D'ailleurs peut-être qu'il y a des nouveaux émotes qui ont été faits d'ailleurs pour Boulinosaur avec nos têtes dessinées là. Ah oui ! Et peut-être d'autres choses à venir, on a parlé de choses. [00:04:06] Speaker A: Le tien je le trouve vraiment... Ah c'est incroyable, tu ressembles un peu à Tortue Géniale. [00:04:11] Speaker B: C'est ce que j'ai dit, c'est pas parce que j'ai une barbe blanche que je suis vieux. [00:04:15] Speaker A: Et pervers, parce que Tortue Géniale est quand même très pervers. [00:04:17] Speaker B: Oui bon, ça c'est un peu notre défaut à tous les deux, Pierre. [00:04:21] Speaker A: Moins pervers. [00:04:22] Speaker B: Moi porté sur le sexe ? [00:04:24] Speaker A: No way ! Bref, cette semaine, ce dimanche, nous avons qui en invité ? [00:04:31] Speaker B: Nous avons Chloé Drouet, qui en plus d'être une stand-upuse féminine, ce qui est quand même assez rare, en plus elle écoute du métal. Ça c'est quand même dingue. [00:04:45] Speaker A: Et on peut dire qu'elle aime le. [00:04:46] Speaker B: Métal jusqu'au bout ? [00:04:47] Speaker A: C'est-à-dire qu'elle le chante et le crie ? Vous verrez tout ça, en tout cas on va passer un très bon moment, je peux vous le dire, ça va être juste génialissime. Nous aurons bien sûr Didier qui sera là pour nous faire un petit point sur les informations alternatives internationales de le world. Et puis nous aurons aussi Amélie qui est déjà en train de se frotter les cuisses à l'idée de venir nous parler de ses choix musicaux. Et nous aurons vos choix aussi musicaux que vous avez fait via le Patreon. Ça a été très difficile, il a fallu que je vote pour départager le gazet. [00:05:19] Speaker B: Battez-vous un petit peu pour passer les choses que vous aimez. Arrêtez de compter sur nous là ! [00:05:23] Speaker A: Surtout que c'est ouvert au public les votes. Qu'est-ce que je voulais dire d'autre ? Il n'y a pas une petite exclusivité là ? Parce qu'on a une chance quand même inouïe que des gens nous disent… C'est. [00:05:36] Speaker B: La deuxième exclu qu'il nous offre. [00:05:38] Speaker A: C'est vrai. [00:05:39] Speaker B: Et ça, quand même, c'est une chance. [00:05:40] Speaker A: Et on les aime. [00:05:41] Speaker B: Et on les aime beaucoup d'amour. C'est les Shenzhou Motel. The Shenzhou Motel. J'avais remarqué au bus s'il y avait le « the » ou pas. Alors, du coup, je fais attention. C'est The Shenzhou Motel. Du coup, un groupe de la région Rennaise, on peut dire ça, quelque part par là. [00:05:58] Speaker A: Oui, c'est ça. Ils se rapprochent également. [00:06:01] Speaker B: Ouais, non, traîne, par là. Enfin bon, il mange des saucisses galettes quoi. Enfin des galettes saucisses, excusez-moi, j'ai pas dit dans le bon sens. Et du coup, il y a un nouveau clip qu'on a en exclusivité qui sortira que la semaine prochaine. Donc vous pouvez le voir maintenant. [00:06:16] Speaker A: Une semaine avant ? [00:06:17] Speaker B: Une semaine avant. Et du coup, enfin je crois. Il m'a pas réprécisé, mais je crois que c'est ça. Il sort que la semaine prochaine. Donc vous pouvez le voir maintenant en live. Et si vous voulez le revoir, il faudra attendre On peut laisser le... faire sauce pique bien ? [00:06:33] Speaker A: Ah pardon, je croyais que c'était fini. Mais non, mes doigts ils sont de l'alcool. [00:06:42] Speaker B: Il y a beaucoup de choses qui sont de l'alcool ici. Du coup, donc nouvelle chanson, clip. Alors moi, je ne me suis pas trop spoilé. J'ai juste regardé le début pour être sûr que ça marchait bien et tout ça. Mais du coup, je n'ai pas écouté la chanson. Je n'ai pas... J'ai juste vu qu'il y avait encore cette ambiance film d'horreur qui est un peu inhérente au groupe. Et ça a l'air d'être du lourd. [00:07:08] Speaker A: J'ai l'impression qu'ils sont pas là pour mettre des tartes dans les gueules. [00:07:13] Speaker B: Exactement. Donc c'est un duo, on peut le dire, avec dedans Romain, que nous avons déjà reçu dans l'émission, vous pouvez retrouver son interview. [00:07:22] Speaker A: En exclamation, bang ! [00:07:24] Speaker B: Voilà, pour la page YouTube. Et du coup, le batteur va pas dire qui c'est, mais il y a des liens avec l'équipe, on dira pas quoi. Mais c'est pas du piston. [00:07:34] Speaker A: Moi je couche pas avec. [00:07:35] Speaker B: Non, ça c'est sûr. En tout cas, lui, je crois qu'il. [00:07:38] Speaker A: A pas envie de coucher avec toi. [00:07:41] Speaker B: Et qu'est-ce que je voulais dire, ils seront au Hellfest cette année. Ils vont être en main stage. [00:07:47] Speaker A: C'est quand même juste la folie, ça. J'imagine un petit peu les pépettes qu'ils peuvent avoir. J'ai pas du tout envie de les mettre mal à l'aise, mais vraiment, ça va être très dur pour eux de pouvoir réussir à faire quelque chose de correct. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org On les aime, c'est énorme et ça va être merveilleux. Ils travaillent vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup pour faire un show de ouf parce qu'ils ont envie de faire ça à la hauteur de la mainstage et c'est quand même assez extraordinaire de pouvoir faire autant de bonnes choses. [00:08:17] Speaker B: J'arrête là ? Oui, je pense que tout le monde a envie d'écouter. Les gens ont l'air d'être impatients. [00:08:22] Speaker A: Il y en a même qui nous rejoignent carrément. Ça veut dire que là c'est la fête, la fiesta, à tous les sons. Chainsaw Motel avec le titre « Child of Hope ». Bienvenue dans Bang Bang. [00:09:17] Speaker C: You finally understand you're living in the dark When the bright sun makes you cry Overwhelmed by the pain you can't fucking deny Every day won't do it right You put me down, put me down on my knees Let me go, please set me free I thought I. [00:09:38] Speaker A: Cried, you cried, you cried, you cried. [00:09:41] Speaker C: But you keep coming, keep coming, keep coming back On the edge of a. [00:09:45] Speaker A: Cliff. [00:11:17] Speaker C: Une séquence. [00:11:33] Speaker D: De lancement automatique activée. C'est une transmission générale automatique. [00:11:42] Speaker C: Cherchez immédiatement un shelter. [00:11:44] Speaker D: Évitez le flou. [00:11:45] Speaker C: Prédéterminez. [00:11:50] Speaker A: Assigné. [00:12:15] Speaker C: C'est un jeu d'horreur, un jeu d'horreur ! C'est la fin de l'épisode ! Merci d'avoir regardé ! Stand fast, your country counts on you! Battle at last, carnage will see you through! Enemy scouts, plot the opposition! Mortar rounds, proclaimed with precision! Paths are laid by careful aim, as struggles start to fuel the game! [00:15:06] Speaker A: Comme quoi, ce n'est pas parce qu'on est vieux qu'on n'est pas forcément... On n'a pas l'air... Je vais recommencer. C'est pas parce qu'on est vieux qu'on. [00:15:15] Speaker E: Trouve ces mots ? [00:15:15] Speaker A: Voilà, exactement, mais on a le droit d'être mécontent aussi quand on est vieux apparemment. Mais on se penche fortement sur la caméra. Je pense qu'il allait tomber dans le trou de la fusée et hop, il allait s'envoler. C'est le souffle ! Bref, c'était Vionteed avec cette merveilleuse chanson. N'hésitez pas à faire des commentaires pendant que c'est diffusé pour nous dire si vous aimez ou pas, qu'on puisse faire le tri après. [00:15:41] Speaker B: C'est l'heure du Flashback News ! [00:15:53] Speaker A: Et c'est présenté par Didier. [00:15:57] Speaker E: Comment tu l'as coupé pour pas qu'il fasse une intro de 20 minutes ? [00:16:01] Speaker B: Moi je suis sur un truc de déficacité. [00:16:03] Speaker A: Magnifique. [00:16:04] Speaker E: Dzień dobry Piotr, Dzień dobry Ben, Dzień dobry Amélie. [00:16:08] Speaker B: Dzień dobry à vous deux. [00:16:09] Speaker F: Dzień dobry. [00:16:09] Speaker B: Bonjour Amélie, merci d'être venue. [00:16:11] Speaker A: Bonjour. [00:16:12] Speaker B: Ça fait plaisir. Je crois que la lumière est mal réglée aujourd'hui. [00:16:17] Speaker A: Bon c'est pas grave, j'ai entendu un gros son aussi dans le fond, je sais pas si c'est bon. [00:16:23] Speaker E: Bonsoir Didier ! [00:16:24] Speaker A: Comment allez-vous ? [00:16:25] Speaker E: Ça va, ça va. [00:16:27] Speaker A: Vous êtes beau. [00:16:29] Speaker E: Un petit tour chez le barbier pour être mignon pour vous. [00:16:33] Speaker A: T'es fait masser un petit peu là-bas ? Non. T'as pas huilé le visage ? Non. [00:16:38] Speaker E: Après le barbe, c'est pas vraiment un barbier, c'est vraiment plutôt un barbier comme il y a dans ton quartier. [00:16:45] Speaker A: C'est important. Dans mon quartier en tout cas, il y a beaucoup de clients. Quelles sont les news de cette semaine niveau métal ? [00:16:51] Speaker E: Alors j'ai plein de news. Alors on commence avec Rob Zombie. Je ne sais pas si vous avez vu. [00:16:57] Speaker A: Il y a de l'actu avec Rob Zombie ? [00:16:59] Speaker E: Il y a de la grosse actu. En fait, il y a même une controverse. C'est qu'il a sorti un livre pour enfants. Ce n'est pas vraiment un livre pour enfants. [00:17:07] Speaker A: C'est un livre d'horreur. [00:17:08] Speaker E: Il s'appelle « Z is for zombies » et ça reprend les personnages de cette trilogie de films « La maison aux mille corps », « The devils reject » et « Free from hell ». en illustration enfantine et qui apprennent, par exemple j'en aurais besoin, qui apprennent des leçons d'orthographe aux enfants, mais un prégné d'horreur et de macabre. Sauf qu'il y a des gens, des associations religieuses aux Etats-Unis, ou des gens avec des casquettes rouges, par exemple, qui sont révoltés contre ça. À derst ? Prégné d'or ! Et du coup, ça monte au créneau contre ce livre, ça essaie de le faire interdire sur Amazon. [00:17:50] Speaker A: Ah ouais, clairement. Ça va très très loin pour, finalement... [00:17:54] Speaker E: Alors que si tu connais Rob Zombie, tu sais que c'est clairement un livre qui est à destination de ses fans et c'est pas vraiment un livre pour enfants. [00:18:01] Speaker B: Et puis surtout, en fait, si t'as pas envie de le lire, tu le lis. Bah voilà en fait. [00:18:05] Speaker E: Alors après, Rob Zombie l'a rebondi avec humour. Sur la réseau sociaux, il a dit, bah c'est hilarant, nous on essaie juste d'apprendre aux enfants à bien lire quoi. Il a vraiment joué à premier degré, donc c'est très drôle. [00:18:23] Speaker A: Il avait l'air d'aller bien quand même dans l'ensemble. [00:18:24] Speaker E: Oui, Bobby va bien. [00:18:27] Speaker A: Ça me fait plaisir parce que j'ai plus trop de nouvelles alors. [00:18:30] Speaker E: On enchaîne avec le groupe de métal fictif Cold Slither qui s'apprête à sortir un véritable album. [00:18:36] Speaker B: Dis-le en français. [00:18:38] Speaker E: Cold Slither. [00:18:39] Speaker B: D'accord. S-L-I-T-H-E-R. Ouais. Ok d'accord. [00:18:42] Speaker E: J'ai mal prononcé ? [00:18:43] Speaker B: Non, j'ai juste que je comprends pas ce que ça veut dire mais du coup je connais pas. [00:18:48] Speaker A: C'est un groupe fictif ? [00:18:48] Speaker E: Peut-être que t'as la rêve, c'est qu'en fait il n'y a vraiment que les vieux comme moi qui vont connaître, c'est un groupe de métal fictif qui est apparu dans un épisode de G.I. Joe mené par le méchant Zartan et ses Dreadnoughts. Cole Slitter s'était donné pour mission de laver le cerveau de la jeunesse américaine avec des messages subliminaux dissimulés dans leurs chansons par Cobra, l'ennemi juré de G.I. [00:19:12] Speaker A: Joe. [00:19:14] Speaker E: Et pour les 40 ans de l'épisode, le fabricant de jouets Hasbro qui du coup produisait le dessin animé... Qui a créé le dessin animé pour vendre des jouets. [00:19:23] Speaker B: C'est-à-dire que les jouets ont été créés avant le dessin animé. [00:19:26] Speaker E: Et donc il s'est associé avec le label de métal Raining Phoenix et ils vont donner vie à ce groupe. Alors ils vont sortir des figurines exclusives, parce que ça reste Asbro. mais ils vont sortir un album. Donc il y a déjà le titre éponyme qui était dans l'épisode à l'époque, qui a été refait, qui a été réinventé, avec du coup les membres fictifs du groupe qui sont crédités. Mais ils vont faire un album complet. Et ça reste quand même... C'est donc Gus Rios, qui fait partie de Gruesome, ou de Malvolian's Creation, qui est crédité à la production, donc c'est lui qui va faire... [00:20:10] Speaker B: Peut-être qu'en plus d'être drôle, ça va être bien. [00:20:12] Speaker E: Peut-être. Mais voilà, je trouve ça sympa de toute manière, ce délire, ce mélange de pop culture, c'est cool. [00:20:19] Speaker A: C'est amusant. C'est une bonne nouvelle, merci. J'apprécie. [00:20:22] Speaker E: J'ai bien fait mon travail. [00:20:24] Speaker A: Vous le faites toujours, comme toute l'équipe de rédaction. [00:20:26] Speaker E: Il faut remercier l'équipe de rédaction. Alors, vous l'évoquiez, Fred Durst de Limp Bizkit, il remporte une première victoire, enfin, il fait un premier pas dans sa victoire, dans son procès à 200 millions de dollars contre Universal Music Group. Donc, on savait qu'il avait porté plainte sur de la thune qui n'avait pas été donnée et que du coup, il voulait aussi récupérer les droits de sa musique et les droits de la musique du coup, de tous les groupes qu'il avait, lui, signé sur son label qui était chez eux. En janvier, le juge avait invalidé la tentative de Dorst d'obtenir l'annulation des différents contrats d'enregistrement de son groupe. Cependant, un juge fédéral a récemment statué, le 17 mars, que les plaintes pour violation du droit d'auteur pouvaient être maintenues après avoir déterminé qu'un tribunal d'État n'était pas le lieu approprié pour certaines des réclamations de Dorst. Donc en gros, il a dit, celui qui vous a dit que c'était mort, en fait, ce n'était pas l'endroit où c'était censé être jugé. Donc moi, je vous dis que c'est bon, qu'on peut y aller. Du coup, d'or, ça dit, OK, du coup, on reporte plainte au bon endroit en déposant des trucs. [00:21:34] Speaker B: Parce qu'aux États-Unis, c'est soit par État, soit pour le pays. Il y a deux systèmes, parce que c'est fédéral. [00:21:42] Speaker E: Donc il va peut-être finir par avoir ses 200 millions, en tout cas c'est bien parti pour... [00:21:50] Speaker A: On espère qu'il aura 200 millions parce qu'il pourrait nous sortir un bon album. [00:21:54] Speaker B: Et puis 200 millions, il pourrait peut-être nous en donner un ou deux. [00:21:57] Speaker A: Enfin c'est Fred Durst. Je pense que c'est une radasse. [00:22:00] Speaker E: Tout va partir en perruque là. [00:22:04] Speaker A: Exactement, beau décor de scène. [00:22:05] Speaker B: Il va se mettre du cirage sur la gueule. [00:22:09] Speaker A: Alors, on enchaîne ! Bah oui ! Non mais je... [00:22:13] Speaker B: Il n'y a pas de... Non mais. [00:22:14] Speaker A: Je croyais que c'était moi... Non, bah non ! [00:22:17] Speaker E: On enchaîne avec... [00:22:17] Speaker B: On a dit ça, c'est qu'on n'a. [00:22:18] Speaker A: Plus le droit de pire ! [00:22:20] Speaker E: Avec le bon vieux Chino. Je t'ai fait parler de lui, là, c'est le second. [00:22:23] Speaker B: Ah bon ? Il a une nouvelle recette ? [00:22:25] Speaker E: Oui, bah il... Non, alors, c'est justement... Il sortait de son... À côté d'ici, là, de son restaurant de poulet frit. Et il y avait des chasseurs d'autographes qui l'attendaient. Avec des petites lances ? Avec des piles de vinyles à faire dédicacer. Et du coup, ça a été filmé par des paparazzis, mais par les mecs eux-mêmes. En gros, on le voit en train de dédicacer les trucs et tu vois que les mecs, ils ont vraiment dix fois le même album. C'est juste pour les revendre. Donc c'est pour les revendre. [00:22:54] Speaker A: C'est moche. [00:22:55] Speaker E: Et il a commencé à en avoir marre, ça se voit sur sa gueule. Il finit de signer, il dit « Par contre, dites à vos amis que je ne ferai plus jamais ça. Allez en ligne sur vos petits groupes et dites aux gens que je ne signerai plus rien. J'ai signé cela maintenant, mais sachez que je ne signerai rien d'autre. » Il commence à se barrer. Et là, il y a un autre mec qui vient et fait « Ah bah tant qu'il y a gens, il y en a encore trois. » Et vraiment, il se retourne. Chino, il est colère. [00:23:23] Speaker A: Pourtant, j'ai vu une photo de lui dernièrement où il sourit, vraiment, c'est ravissant. [00:23:30] Speaker E: Ouais, écoute, tu vois, tu as la chance de bien vieillir. À part capillairement, le reste est plutôt pas mal. [00:23:36] Speaker A: J'ai les fesses qui tombent aussi. Mais ça se voit moins. [00:23:38] Speaker B: Ouais. Parce qu'il met des pantalons très très serrés. [00:23:40] Speaker E: Parce qu'il met du dedans, forcément. [00:23:44] Speaker B: Mais c'est vrai qu'au niveau des cheveux, bientôt il pourra démarrer son ordinateur en faisant comme ça. [00:23:52] Speaker A: T'as une chance, c'est parti. Private joke ultime. Bon bref. [00:23:58] Speaker E: Chino, c'est normal que Chino soit pas content. [00:24:00] Speaker A: Bien sûr, mais j'aurais même pas signé en vrai. Tu sais très bien que c'est pour les revendre. [00:24:05] Speaker E: Après je pense que tu le croises tout seul. T'as vraiment ton CD, un vieux truc. Il va le faire, mais quand il va voir que c'est vraiment que des mecs qui ont des piles du même vinyle. C'est clair qu'il les enverra chier. [00:24:17] Speaker B: Il a raison. [00:24:18] Speaker E: Et il a raison. [00:24:19] Speaker A: Mais oui. Faut pas qu'il se gêne. Parce que de toute manière, en plus. [00:24:23] Speaker E: Tu veux faire quoi ? Tu vas t'acheter, toi, ton vinyle dédicacé sur Internet ? Les mecs l'auront fait eux-mêmes la plupart du temps. [00:24:28] Speaker A: C'est pas faux aussi. [00:24:30] Speaker E: En plus, pour avoir des dédicaces de Chino et pour en avoir vu aussi. [00:24:34] Speaker A: Ici... Ça, c'est déjà différent alors. [00:24:35] Speaker E: Non, mais sa signature, elle est quand même facile à refaire. [00:24:40] Speaker A: Ah oui ? Ah oui. C'est vrai. Attends, je l'ai acheté sur internet, je me suis fait niquer quoi ! [00:24:46] Speaker E: C'est un tableau que t'as fait dédicacer toi-même. Ne dis pas n'importe quoi. [00:24:49] Speaker B: Bon allez, enchaînons, enchaînons. [00:24:52] Speaker E: Enchaînons avec un petit clip du coup. Je vous propose, parce que c'est le semain, mercredi... Faut que ça arrive à un moment pire. [00:24:59] Speaker A: Je sais qu'il passe un bon moment, mais... [00:25:03] Speaker E: Mercredi, il y avait Bloodywood qui était là. C'était dans quelle salle ? C'était au Bataclan. Et c'était le feu. Et ça fait même plaisir, du coup, de voir plein d'Indiens dans la salle aussi. [00:25:14] Speaker A: Ah oui ? [00:25:15] Speaker E: Il y avait vraiment une... Alors je ne dis pas... Je n'ai aucune idée du nombre de la communauté indienne en région prairieenne, en tout cas. Il y avait beaucoup de gens, ça faisait plaisir de voir autre chose que des quadras blancs. [00:25:25] Speaker A: Ouais, voilà. Toujours les mêmes. [00:25:27] Speaker E: Donc c'était cool. [00:25:29] Speaker B: Bah oui, c'est sûr, je n'étais pas là. [00:25:33] Speaker A: Et donc le concert était bien ? [00:25:36] Speaker E: Très bon concert. [00:25:38] Speaker A: C'est rigolo, il y a de l'humour sur scène ? [00:25:43] Speaker E: Le dernier clip que je vous propose de regarder, ça parle de bouffe indienne et sur scène c'était aussi très drôle. [00:25:50] Speaker B: Tu les as déjà vus à Bloodywood ? [00:25:52] Speaker F: Non, je voulais y aller mais c'était complet. [00:25:55] Speaker B: Moi j'ai vu cette semaine, on m'a envoyé une vidéo d'un spectacle indien où. [00:26:01] Speaker E: Les. [00:26:03] Speaker B: Gens sont déguisés et ils ont un lance-flamme sur le dessus de la tête là. Ils ont un truc en quoi ça envoie du gaz et les mecs ils sont comme ça et ils font comme ça. Je pense que la musique originale n'est pas du métal mais les gens ont mis Bloodywood par-dessus et les mecs sont comme ça et ils ont une flamme comme ça. Et c'est hyper flippant, le truc s'éteint et le mec va vers l'autre pour rallumer avec la flamme de l'autre. C'est hyper flippant, j'ai vu le truc, je l'ai fait. [00:26:29] Speaker A: Peut-être que les règles de sécurité ne sont pas les mêmes. [00:26:32] Speaker B: Au début je me suis dit, pourquoi Bloodywood ils font pas ça sur scène parce que ça serait complètement stylé ? Et après je me suis dit, peut-être parce que tu mets ta vie en. [00:26:41] Speaker A: Jeu à chaque instant. C'est vrai. Bon celui-là de clip il est un peu plus soft, beaucoup plus amusant, c'est donc une recette. [00:26:48] Speaker E: Oui. Ça parle de nourriture. C'est leur dernier single. [00:26:53] Speaker A: On regarde ça tout de suite ? On se régale ? Tata ! [00:27:40] Speaker C: Les joueurs sont prêts, la bataille commence, le feu est éteint, on coupe les morceaux Tu sais qu'il n'y a qu'une seconde de nature, nous faisons l'avantage du goût Quand nous sommes sur les rues, sur le 5 Star, dans un rickshaw, un beau véhicule Tout le monde est rempli de goût, goûtant tous tes meilleurs goûts, comme un laser Je sais que tu es dans ça, fais-toi un favori Parce que la vie est faite pour gagner, c'est comme un danger Vicieux et délicieux, tu ne veux pas oublier ça Et si tu prends une morceau, tu dégoutes tous les plats Ouais, tu dégoutes tous les... Sizzle in the summer cause you know we like it hot Rockin' in the kitchen and we're hittin' like the pot Everybody welcome, you can come and pick a spot Cause the guests of the house get the best that we got Nana always said, if you wanna make it big, you better be fully fed So I did, then I went and got bigger Thanks to the cooking of a mother and her mother figure Got me thinkin' bout all of the people that be pullin' the trigger Cause they don't even know if they be eatin' for dinner And I'm like, yeah, it's like I got to care And the food's so good, man, I got to share Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org. [00:30:18] Speaker F: C'est pas possible. [00:30:53] Speaker C: If you got the fire inside the belly then we're gonna spend it. [00:31:24] Speaker D: Il. [00:31:24] Speaker E: Y avait marqué Happiness Noise, c'est ça ? [00:31:27] Speaker A: J'ai pas fait attention, mais l'Euro m'a surpris. J'ai été emballé, moi ça m'a donné envie de manger indien. [00:31:31] Speaker B: Ah ouais, moi aussi. [00:31:33] Speaker E: Ça m'a donné envie d'être pote avec eux. [00:31:35] Speaker A: Ah bah non, ils ont l'air hyper cool effectivement. [00:31:36] Speaker E: Ça a donné envie de faire des clips avec eux. [00:31:38] Speaker B: Pourquoi ils viennent pas ? On aurait pu se faire une petite bouffe avec eux. [00:31:42] Speaker A: Bah écoute, je vais lancer l'invitation. Je vais demander à nos amis de chez Verichow qu'on remercie bien sûr pour les places. [00:31:48] Speaker B: On pourrait faire une émission où ils nous apprennent à cuisiner indien ? Moi je suis prêt à installer une cuisine dans le studio. [00:31:56] Speaker A: J'espère qu'on sera tous les deux à prendre comme ça, y'en a un qui va réussir, y'en a un qui va faire un truc dégueulasse. [00:32:00] Speaker E: Toi tu vas mettre ton doigt dans tous les trucs ultra pimentés, puis tu vas chialer. [00:32:04] Speaker A: Parce que après je me le mettrai dans les yeux. [00:32:07] Speaker B: C'est vrai qu'il se met tout dans les yeux. Ferme bien ta bouche et puis on enchaîne sur les news ! [00:32:16] Speaker E: On enchaîne avec Silverchair qui annonce l'événement Frogstomp pour son 30e anniversaire, alors sans le chanteur Daniel Jones, mais le groupe Post Grunge, donc c'est un événement spécial pour célébrer le 30e anniversaire. Et donc cet album qu'ils ont enregistré à l'adolescence et qui les a propulsé vers le succès. [00:32:37] Speaker A: Incroyable cet album. [00:32:38] Speaker E: Et donc ça se tiendra au métro social de Sydney en Australie le 26 mars. Donc sans le chanteur. C'est nul. C'est nul. Mais alors par contre, il y aura bien le batteur. [00:32:48] Speaker A: J'espère qu'ils sont trois. [00:32:49] Speaker B: Du coup, ils vont jouer des morceaux juste basse batterie quoi. [00:32:53] Speaker A: Et même pas la guitare. [00:32:55] Speaker E: Donc il y a le bassiste et il y aura... Ils seront présents pour une séance de questions-réponses et de photos, dédicaces et tout. Ça sera animé par Richard Kingsmeade, l'ancien manager du groupe, John Watson et John O'Neill, le directeur artistique qui les a initialement signés. Et il y aura un groupe qui s'appelle les Boo Boys qui reprendront quelques morceaux de l'album. [00:33:16] Speaker B: Ouais, mais j'ai envie de dire, c'est nul. [00:33:19] Speaker F: Mais du coup, il n'y a pas de chance. [00:33:20] Speaker A: C'est organisé comme de la chiasse par des mecs qui veulent récupérer des couillons. [00:33:23] Speaker E: Ils vont sortir une édition spéciale, je pense que c'est juste qu'ils ne veulent pas être là. Lui, il ne veut pas être là. [00:33:28] Speaker B: Mais bien sûr, ils sont fâchés. Ils sont fâchés, colères. [00:33:32] Speaker E: Mais attends, sur l'échelle de zéro, à Chino, par rapport au chanteur de Nélita. [00:33:39] Speaker A: À Chino x 10 ? [00:33:39] Speaker B: Oh putain ! [00:33:39] Speaker A: Je suis pas sûr ! [00:33:40] Speaker B: Oh bah si ! Et l'autre il a balancé, mais si ! [00:33:43] Speaker A: Y'a le bassiste qui avait dit « moi je suis prêt à refaire le groupe » et Daniel Jones, c'est pas qu'il a dit non, c'est qu'il a fait « ah, on va perdre du bédard », donc voilà, c'est tout. [00:33:54] Speaker B: De toute façon, je peux vous faire, en exclu, je vous fais 90% de la Q&A. [00:34:06] Speaker A: Il est où Daniel Jones ? Il est dans le caniveau là-bas derrière, vous pouvez le retrouver. [00:34:12] Speaker B: Excusez-moi, est-ce que vous allez refaire des albums avec Daniel Jones ? [00:34:17] Speaker A: Vous là-bas ? [00:34:20] Speaker B: Excusez-moi, est-ce que Daniel Jones il vient en surprise après ? Ça va être que ça ? [00:34:25] Speaker A: Il va venir dans un cercueil. [00:34:26] Speaker B: Parce que, excusez-moi, mais la signature de... Enfin, personne ne parle de Silverchair pour la batterie et la basse. [00:34:36] Speaker A: Bah c'est... Eh oui, eh oui ! Eh oui ! Ah ! Tout le monde parle de... Il y a tout qui résonne, j'ai l'impression. [00:34:47] Speaker E: Bon, allez, on enchaîne. [00:34:48] Speaker B: Quand on dit on enchaîne, on enchaîne. [00:34:52] Speaker A: Je suis triste ! [00:34:53] Speaker B: Oui, ben pleure ! [00:34:54] Speaker A: Je vais pleurer du cul. [00:34:55] Speaker E: Tu attends la fin de l'émission ou en tout cas la fin de mes news. Alors, on enchaîne avec David Dreyman. David Dreyman de... [00:35:03] Speaker A: Mais attends, c'est le nouveau chanteur de... [00:35:07] Speaker E: Pour le coup, je vous ai réunis tous les trucs en une seule news. [00:35:11] Speaker D: Putain... [00:35:14] Speaker E: Il a porté plainte contre son propriétaire pour des fuites d'eau et des moisissures. [00:35:19] Speaker A: Il est locataire déjà. Je vais te donner toutes les infos. [00:35:27] Speaker E: Il payait 18 500 dollars par mois pour louer une maison de 6 chambres de 500 m2 à Coral Gable en Floride. Mais bon, il a commencé à confronter son propriétaire. [00:35:41] Speaker B: Ok, Coral Gable. [00:35:43] Speaker E: Ok, Clark Gable. [00:35:45] Speaker A: Oh, c'est une commande Google avec un acteur. [00:35:55] Speaker E: Rayman Haleg, après avoir confronté le propriétaire de ses problèmes, pour lui assurer qu'il serait réglé. Cependant, selon lui, ça n'a pas été fait à temps, ce qui l'a contraint à quitter les lieux. Et donc là, il porte plainte, il réclame la restitution de son dépôt de garantie, donc 37 000 dollars, et accuse le propriétaire de fausse information. Parce qu'en fait, le truc pour le procès, pour la plainte, il dit Le représentant légal de Dreyman a déclaré dans la plainte « affecte la capacité de Dreyman à chanter car il est le chanteur principal d'un groupe de rock important, avec des dates de tournées et du temps d'enregistrement Ça, il faut le dire et on l'avait dit au propriétaire et ça ne l'a pas fait accélérer pour faire des réparations. [00:36:44] Speaker A: Oh le vilain monsieur ! [00:36:47] Speaker B: David Draymond, il arrive en concert, il a la gorge gélatine. [00:36:52] Speaker A: Il fait... [00:36:53] Speaker E: Alors, deuxième news sur Disturb, c'est que là, il y a 6 bannières du championnat des Chicago Bulls qui ont été endommagées par des engins pyrotechniques. lors d'un concert de Disturbed à Chicago. Donc on savait qu'ils aimaient bien mettre des flammes. [00:37:12] Speaker B: Ils aimaient les flammes. [00:37:13] Speaker E: Ils aimaient les flammes parce que quand ta musique est nulle et que t'as que deux titres connus, dont un qui est pas de toi. [00:37:21] Speaker B: C'est pas méchant si c'est vrai. [00:37:23] Speaker A: Moi j'aime bien Disturbed. [00:37:26] Speaker E: Tu mets plein de flammes pour en mettre plein la vie aux gens parce que les autres chansons ils s'en foutent. Et ben ce qui fait que ça a fait flamber des trucs et il faut savoir que c'était pas la première fois que ça arrivait. C'est qu'ils ont dans des concerts précédents, ça a fait des dégâts des os parce que ça a déclenché l'alarme. [00:37:44] Speaker A: Jusque chez lui il parlait de tuyaux, ça fait des moisissures. Putain j'en étais trop fou. [00:37:47] Speaker E: Non mais alors pour moi ça explique peut-être parce que je sais pas si vous avez vu les prix des billets pour le concert de Disturbed aux Zénith. [00:37:54] Speaker B: Non. [00:37:54] Speaker E: Les places les moins chères c'est 80 balles. Quoi ? [00:37:56] Speaker A: Oui si j'avais eu... Et je me suis dit, il passe de l'Élysée-Montmartre, où c'était 30 euros, et c'était plein au dernier moment, à un Zénith à 80 balles. Peut-être que c'était un choix particulier. [00:38:10] Speaker B: Dans le doute, attendez pour acheter vos plats, s'il y a des chances que ça reste ! [00:38:15] Speaker E: Parce que je me dis, entre ça, peut-être qu'il faut rembourser les assurances et tout, entre son appartement qu'il faut faire les travaux... C'est pour l'acuétrie. Non mais non, je pense que c'est tout ça, c'est pour qu'il ait besoin de... En fait, Kendrick Lamar a dû lui donner son tarif. Donc du coup le mec il lui dit, bon bah alors on va mettre les prix de billets super chers... Ouais. [00:38:37] Speaker B: Bon sinon il peut arrêter. [00:38:39] Speaker E: Oui aussi. [00:38:39] Speaker A: Bah s'il met une salopette il fait un peu... Bon vas-y continue. [00:38:44] Speaker B: C'est pas moi. [00:38:45] Speaker A: Les enfants ! Ça c'est Carlos ! [00:38:49] Speaker E: Non, c'est Bozo le clown. [00:38:51] Speaker A: J'imaginais, tu sais, quand tu te déguises en clown, il te fait « Ah ah, les enfants ! [00:38:56] Speaker E: » Marcel, tu pourrais nous faire juste un montage de ça là, sur un reel, pendant 5 secondes, que de «. [00:39:01] Speaker A: Je connais l'enfant, les enfants ! [00:39:06] Speaker E: » Chez New, c'est le cas aujourd'hui. Alors, les Guns N' Roses, du coup, je sais pas si vous avez vu, leur batteur est parti, leur batteur qui était là depuis 17 ans. a quitté le groupe, mais alors apparemment on reste copains et le nouveau batteur a été annoncé le lendemain donc il s'agit de Isaac Carpenter Isaac le charpentier Ah, est-ce que c'est le frère de Stéphane ? C'est ça ! [00:39:33] Speaker A: Ils vont pas aller bien loin alors ! [00:39:35] Speaker E: Il est un peu connu parce que du coup, il joue dans l'Audi de le projet parallèle de Duff McKagan. [00:39:42] Speaker B: Ah oui. [00:39:42] Speaker E: Et ils ont déjà joué des morceaux des Guns ensemble. Donc voilà, il sait qu'il peut jouer, qu'il sait jouer des morceaux des Guns. [00:39:51] Speaker B: Duff McKagan, il est encore dans les Guns là ? [00:39:53] Speaker E: Oui. [00:39:54] Speaker B: Il n'est pas reparti ? [00:39:55] Speaker A: Non, parce qu'il est sain maintenant. [00:39:57] Speaker B: C'est bien. [00:39:58] Speaker A: Donc c'est une bonne chose. [00:39:59] Speaker B: On prie pour lui, il est sain. [00:40:03] Speaker E: On enchaîne avec GEL, vous connaissiez le groupe GEL ? [00:40:07] Speaker B: Ah bah oui ! On les a beaucoup défendus mais surtout. [00:40:10] Speaker A: J'Ai lu la news, elle est incroyable ! [00:40:13] Speaker E: Alors c'est GEL qui annonce, alors qu'ils venaient de faire un concert à Tokyo en disant « là c'est notre dernier concert », ils annoncent la séparation et du coup ils mettent tout sur le dos de leur ancien guitariste, ils disent qu'il a commis des actes odieux. [00:40:28] Speaker B: Ils ont tout listé. Ils ont un poste où ils ont tout dit. [00:40:31] Speaker E: Ils ont tout listé, mais... Pierre, fais. [00:40:33] Speaker B: Gaffe, parce qu'on va apprendre que t'as fait la même chose avec Restless. [00:40:35] Speaker E: En gros, il a volé des milliers de dollars au groupe. En fait, il a viré les autres de la gestion du compte bancaire du groupe. [00:40:45] Speaker B: Il a toujours gardé la gestion. Il n'a jamais laissé les autres avoir accès. [00:40:48] Speaker E: Il a gardé la gestion, mais il a empêché que les autres aient accès. Il s'est servi de ce fric pour payer son loyer. Pour se payer de la bouffe. Pour se payer de la bouffe, pour payer du contenu aux demi-fans. [00:41:01] Speaker B: Une grosse partie a été pensée en OnlyFans. [00:41:03] Speaker A: Sombreux, pourquoi tu parles de moi ? [00:41:05] Speaker E: Il a posté des membres du groupe nus sur Reddit. [00:41:08] Speaker B: Non ! Pendant qu'il était encore dans le groupe. [00:41:14] Speaker E: Quand il était dans le groupe, il les a mis en danger plusieurs fois en déclenchant des bagarres ou en insultant les gens et du coup après les gens venaient fracasser le tourbus avec des battes de baseball pendant que le groupe était à l'intérieur. Apparemment, il conduisait aussi très mal et il refusait que les autres conduisent. [00:41:29] Speaker B: Il était tout le temps énervé. [00:41:31] Speaker A: Ils se sont pas posé des questions ? [00:41:33] Speaker B: Ils en parlent aussi dans le message. [00:41:36] Speaker E: C'est qu'en gros, quand t'es pris dans une relation amoureuse un peu pourrie, t'as du mal à t'en rendre compte. [00:41:41] Speaker F: Vous avez peut-être peur aussi du mec. [00:41:44] Speaker E: Effectivement, c'est ça. [00:41:46] Speaker B: Mais du coup, en fait, le mec, il se rendait un petit peu indispensable et puis il prenait un peu les décisions, tout ça, et puis les autres, ils disaient « Oh, moi, de toute façon, il est comme ça » et puis ils laissaient le... [00:41:56] Speaker A: Enfin, il n'y a pas de limite. [00:41:58] Speaker B: Bah, les limites viennent d'être dépassées et du coup, ils ont dit... Mais du coup ils ont dit que ça avait créé des failles qui ne seront pas réparables au sein du groupe et que du coup ils arrêtaient le groupe maintenant et que toutes les prochaines dates qui étaient déjà annoncées ne seront pas assurées. [00:42:17] Speaker E: Parce qu'en plus ils commençaient à vraiment exploser, ils étaient en tournée avec Spiritbox. [00:42:23] Speaker B: Donc là ils avaient une grosse tournée avec Spiritbox qui est arrivée et d'autres groupes. Et Volbeat. [00:42:28] Speaker F: Ils sont restés combien de temps ensemble ? [00:42:30] Speaker B: Bah je sais pas, le groupe ça a dû durer 5 ans ou un truc comme ça. [00:42:33] Speaker A: Ouais, c'est jeune comme groupe, les gens toxiques. Oui bah... Don't you know what you do ? [00:42:38] Speaker E: Allez, on finit avec la dernière liste. [00:42:41] Speaker A: Désolé mais moi je mets pas des. [00:42:42] Speaker E: Photos de... Attends, il y a quelqu'un. [00:42:44] Speaker B: Qui nous fait... Bon t'as mis des photos de Marcel... 7 ans. 7 ans. [00:42:49] Speaker E: Je sais pas, je voyais Marcel qui me faisait ça et derrière je comprenais pas. [00:42:52] Speaker A: Je croyais qu'il faisait des ailes de lapin. [00:42:54] Speaker E: Tu croyais qu'il faisait des ailes de gang mais je comprenais pas le gang. [00:42:58] Speaker B: Il a pris la comptée. [00:43:00] Speaker A: J'arrive à compter jusqu'à 7 en français maintenant. [00:43:06] Speaker E: On termine avec un petit coup de gueule. [00:43:10] Speaker A: J'ai hâte parce que vu tout ce qu'on a déjà eu... [00:43:14] Speaker E: C'est Céleste qui du coup part organiser une tournée en Russie et du coup ils se font défoncer la gueule par tout le monde. Justifié ou pas ? Après chacun se justifie en disant que oui mais nous on ne fait pas de politique. Et c'est vrai qu'en Russie il n'y a peut-être pas que des gens qui sont pro-Poutine. Moi ça me ferait chier que les gens ne viennent pas jouer en France quand ce sera Marine Le Pen qui sera présidente. Mais bon après personnellement je trouve quand même qu'ils ont fait de la merde surtout qu'ils l'ont fait en mettant le logo de leur tourneur et le logo de leur label sur l'affiche, donc laissant entendre que le label et le tourneur étaient au courant. [00:43:52] Speaker A: Effectivement, ce qui n'a pas été vraiment le cas. [00:43:55] Speaker B: Je te le dis, et c'est du. [00:43:58] Speaker E: Coup le tourneur qu'on connaît bien a fait un communiqué pour dire non, en fait, on est totalement contre ça et on est opposé à ça et on ne voulait pas qu'il mette le logo sur son affiche. [00:44:09] Speaker A: Apparemment, ils n'étaient même pas au courant à la base. [00:44:14] Speaker E: Après, nous, on n'a jamais été pour ça et on refuse. C'est juste qu'il y a plein de gens de la scène et c'est ça mon coup de gueule. Donc, d'anciens tourneurs qui ne sont plus dans la musique, mais voilà, ou certains sites spécialisés qui sont mis à leur cracher dessus, mais du coup, à mettre aussi le tourneur dans la sauce. Et malgré le contenu, c'est sûr, on est dans un milieu qui est quand même pas facile. Le milieu du métal, c'est difficile, c'est un peu galère. Et si les petits acteurs indépendants se mettent à se tirer dans les pattes, c'est vraiment pas cool, ça pue la merde. [00:44:52] Speaker B: Moi je trouve qu'il y a deux aspects, enfin c'est intéressant que tu en parles parce que j'y ai pensé et moi j'ai vu des mecs de gros groupes très très gros dans la scène, des chanteurs d'un groupe en particulier qui allaient faire des stories en disant que c'était des sombres merdes, qu'il fallait que tout le monde les boycottent, même sans parler du truc du tourneur et tout ça, ils disaient juste. ils vont jouer en Russie, plus personne ne doit les écouter, plus personne ne doit les programmer. Alors quand t'as un gros groupe et que tu vas faire... Enfin je veux dire, Celeste, c'est un groupe de Lyon, les mecs travaillent. C'est-à-dire que la musique, ils en vivent pas loin de là. Donc c'est des mecs qui se donnent à fond pour essayer de faire de la musique. Je trouve pas ça très cool qu'ils se fassent chier dessus de telle manière, surtout que Ce n'est pas comme s'ils allaient jouer pour Poutine et au Kremlin. Ils vont jouer dans des clubs minuscules. Moi, je connais pas mal de gens en Russie que j'ai connus par la musique et qui sont dans un désarroi total. C'est-à-dire qu'ils vivent dans une société où ils ne sont pas d'accord avec ce qui se passe, mais de toute façon, ils n'ont pas le choix. Et en fait, il faut bien comprendre qu'entre le Covid, la guerre en Ukraine et tout ça, eux, ils n'ont plus accès à aucun groupe occidental. Et ils n'ont plus de concerts, ils ne peuvent plus voir que des groupes russes. Et même ça, c'est un peu compliqué. qu'un groupe aille là-bas. On peut voir ça comme un truc humanitaire, quelque part. La culture, c'est quelque chose qui est important. C'est une musique qui n'est déjà pas fréquente, pas facile à avoir. Je trouve que les gens n'aient pas envie d'y aller, c'est un truc, mais qu'un truc non politique aille là-bas pour donner un peu de... [00:46:57] Speaker E: Moi, je serais contre y aller, c'est mon avis perso, mais je vais pas chier sur eux. Et là, surtout, c'est de chier sur le label. Le label, c'est... Comment ça s'appelle ? Ça c'est le tourneur. Le problème c'est que le tourneur ça reste une petite structure et tu leur fais une réputation comme ça alors que les mecs ils y sont pour rien. Ça veut dire qu'il y a des gens qui peuvent potentiellement se retrouver au chômage après parce que là moi je pense à certains sites qui ont mis un article mensonger du coup et quand tu leur fais remarquer en commentaire Alors certains n'ont rien effacé, et d'autres ont fait un nouvel article pour dire que le tourneur avait fait une story disant qu'ils n'y étaient pour rien. Mais ils n'ont pas effacé le premier article. Du coup, quand tu fais des recherches. [00:47:43] Speaker B: Tu retournes sur le premier article. [00:47:45] Speaker E: Et du coup, il aura fait plus. [00:47:46] Speaker B: De vues que le démenti. [00:47:48] Speaker E: Et du coup, c'est vraiment pas cool parce que ça met des petites structures, des gens qui essayent de faire vivre ce milieu. Ça les met dans la merde. [00:47:57] Speaker B: C'est vraiment pour une musique où on peut... Enfin, je veux dire, qui vit cette musique ? Je sais pas, je trouve que chier sur les initiatives, c'est quand même... [00:48:05] Speaker A: Je trouve ça bizarre que des membres de groupe parlent au nom des gens en disant ce qu'ils doivent faire. globalement. [00:48:13] Speaker B: Mais ça, c'est un mouvement qui est quand même très fréquent depuis quelques années. [00:48:16] Speaker A: Oui, mais... [00:48:17] Speaker B: Mais là, surtout que moi, le groupe... Enfin, je ne vais pas dire son nom parce que je n'ai pas envie. Mais le groupe, c'est un groupe qui est énorme dans cette scène et qui, lui, ne fait même... Ils font très peu de tournées. Ils vendent beaucoup de merchandising. Ils font très peu de tournées parce que ça les fait chier de faire des tournées. Et eux-mêmes, à la base, je pense qu'ils devaient faire cette tournée ensemble et qu'ils ont refusé. de tourner et que derrière ils sont allés... Enfin je sais pas, moi je trouve pas ça cool. [00:48:44] Speaker A: Ce n'est pas l'histoire mais bon après c'est dommage. [00:48:49] Speaker B: Bref. [00:48:49] Speaker A: On peut ne pas être d'accord mais de là à faire une histoire en. [00:48:52] Speaker E: Disant qu'il faut vraiment faire en sorte. [00:48:53] Speaker A: Qu'Ils meurent, tuer les... Non, non, c'est pas ça. Personne n'a dit ça. [00:48:56] Speaker E: Après, il faut aussi reconnaître qu'ils ont quand même merdé en reprenant le visuel de leur affiche en mettant les logos des trucs qu'ils ont ramené. [00:49:06] Speaker A: Peut-être pas la meilleure idée non plus, peut-être, mais après ça c'est à chacun de juger. [00:49:10] Speaker E: Sur un truc comme ça, tu réfléchis un minimum aussi. Il faut aussi être taré. Tu sais que tu fais un truc qui va être controversé, tu mets pas des gens dans la sauce. [00:49:18] Speaker B: T'assumes ta connerie toi-même. En fait, déjà, je pense que c'était pas une connerie. C'est un oubli, ils ont juste repris le visuel. En fait, je pense qu'ils ont juste repris le visuel. Pour le coup, je les ai rencontrés une ou deux fois et c'est des gens qui sont vraiment pas... Enfin, eux, s'ils pouvaient faire que de la musique, ils feraient que ça, tu vois. Et je pense qu'ils se sont même pas posé la question, ils ont repris le visuel et ils ont édité les dates et basta, quoi. Et je pense que quand ils ne se sont pas posé la question, parce qu'ils ne se sont pas dit que ce serait forcément monté comme un truc politique, parce que eux ce n'était pas leur démarche et ça leur semblait... [00:49:56] Speaker E: Pour finir aussi, les gens s'en sont beaucoup pris à « Voulez-vous danser » le tourneur, mais par contre le label c'est Roadrunner, et donc là on les a moins entendus parce qu'ils ont quand même, ces gens-là, envie de bosser avec Roadrunner après, donc ils ont tout balancé sur « Voulez-vous danser » et ils ont fermé leur gueule sur Roadrunner. L'un et l'autre n'ont rien à voir dans l'histoire. On a des couilles pour gueuler, mais pas trop pour gueuler sur des puissants avec qui on bosse. C'était du coup pas super drôle pour finir les news. [00:50:31] Speaker A: C'était important de le dire. [00:50:35] Speaker B: Et du coup je propose, force à Céleste en tout cas, qu'ils puissent continuer à faire de la musique. [00:50:41] Speaker A: Oui, ça ne s'arrête pas à cause de ça. [00:50:45] Speaker E: Et du coup je propose moi d'encourager la scène française et de mettre, c'est quoi que j'ai mis ? [00:50:49] Speaker A: Novelist ! [00:50:50] Speaker E: Le nouveau Novelist qui est sorti cette semaine. [00:50:51] Speaker A: Il est là. Voilà. C'est plus si mon doigt c'est mon bon endroit. [00:50:55] Speaker E: C'est le nouveau noveliste parce que avec ton gros doigt... Ah oui, c'est là. [00:50:58] Speaker A: Il s'appelle Say My Name. Say My Name. Say My Name, Say My Name. [00:51:05] Speaker E: Avant qu'on remette le clip, je crois que quelqu'un a une intervention. [00:51:08] Speaker F: Ah oui, mais alors après une news comme ça, dis donc... [00:51:10] Speaker E: Je te mets dans la sauce. [00:51:12] Speaker F: Ouais, du coup j'avais un petit cadeau. À la base, c'était pour l'anniversaire de Pierre la semaine dernière. Et du coup, en fait, c'est aussi pour vous deux. Bon, vous n'êtes pas nés le même. [00:51:21] Speaker A: Jour, mais je crois que... Oui, mais on est mari... [00:51:26] Speaker F: Je crois que t'as dit la semaine dernière que c'était un peu votre anniversaire de rencontre ou je sais pas trop. [00:51:29] Speaker B: Ah ouais, c'était notre anniversaire de rencontre depuis mars. [00:51:32] Speaker E: On voit que quand elle n'est pas là, elle regarde quand même l'émission. Ça, c'est bien. [00:51:35] Speaker F: Ouais. [00:51:36] Speaker A: Voilà, dis donc, c'est gros. [00:51:37] Speaker F: Ouais. [00:51:38] Speaker A: Y'a des piles dedans ou pas ? Y'a des piles dedans ou pas ? Ah ça va. [00:51:42] Speaker D: C'est C'est une robe ? [00:51:44] Speaker A: Alors attends parce qu'il y a l'air d'avoir quelque chose de très... [00:51:45] Speaker E: C'est un kill pour Pierre. [00:51:47] Speaker A: Y'a l'air d'avoir quelque chose de bien là. [00:51:48] Speaker D: Non... [00:51:48] Speaker A: Mais... [00:51:48] Speaker B: C'est une. [00:51:53] Speaker A: Poupée ! [00:51:54] Speaker D: Ah non ! [00:51:55] Speaker A: Ah Pierre je me permets de te mettre... Ah bah mets-moi une main dans le cul ! [00:52:01] Speaker D: Oh putain... [00:52:02] Speaker A: C'est toi qui les as faits ? [00:52:03] Speaker F: Ouais, ça faisait un moment que je. [00:52:04] Speaker D: Me suis pensée parce qu'à chaque fois. [00:52:06] Speaker A: J'Ai l'impression de voir le Muppet Show. [00:52:07] Speaker B: Mais t'as du en chier, c'est hyper dur non ? [00:52:09] Speaker A: À chaque fois j'ai l'impression de voir le Muppet Show. [00:52:13] Speaker B: Attends, faut que tu prennes toi et que je prenne moi alors. [00:52:15] Speaker A: Pourquoi t'as pas voulu te mettre un bras dans le cul ? [00:52:18] Speaker E: Autant vous dire, je vous annonce clairement que quand Ben tu vas repartir... Ah. [00:52:22] Speaker A: Bah oui, tu seras là quand même. [00:52:23] Speaker E: Je peux te dire que ton remplaçant pour tes absences, c'est tout trouvé, il aura ta marionnette. [00:52:29] Speaker D: J'rigole comme un gogole ! [00:52:32] Speaker A: Vous êtes contents les enfants ? [00:52:34] Speaker D: Allez, les enfants ! [00:52:36] Speaker A: Alors Ben, t'as touché des culs ? [00:52:45] Speaker F: Tu vois que ça rattrape un peu la question. [00:52:51] Speaker B: Ouais, ouais, ça va. [00:52:53] Speaker A: Putain, mais c'est incroyable ! [00:52:54] Speaker B: Mais je pense que je vais en faire pour toute l'équipe. [00:52:56] Speaker A: Pourquoi mon nez il est comme ça et lui il est comme ça ? [00:52:58] Speaker F: Si tu regardes, ça fait quand même un peu... [00:53:02] Speaker E: Tu nous aurais demandé, on t'aurait filé une casquette. [00:53:03] Speaker B: Ça fait une teub, c'est ça qu'elle veut dire. [00:53:04] Speaker A: D'accord. [00:53:09] Speaker E: Eh, il est comme toi, dis donc, il n'a pas de cheveux. [00:53:15] Speaker F: J'ai pensé à un autre truc mais c'est dans mon sac là-bas. On peut te faire Pierre plus jeune aussi. Quand tu racontes tes histoires plus jeunes. Non mais c'est très bien ça. [00:53:25] Speaker E: Est-ce qu'on pourrait l'avoir aussi en version robe ? [00:53:31] Speaker A: C'est super, merci beaucoup. [00:53:37] Speaker B: Je suis vraiment très touché par ce cadeau. [00:53:39] Speaker F: Moi j'ai plein de poils de benne maintenant chez moi du coup, mais... Marcel. [00:53:44] Speaker E: Tu pourras nous garder aussi un short. [00:53:46] Speaker A: Juste avec cette phrase. [00:53:50] Speaker B: Bon allez, on lance le clip ? [00:53:51] Speaker A: Et on jouera, on fait le prochain. [00:53:53] Speaker E: Split, c'est ça ? [00:53:55] Speaker B: Say my name. [00:53:55] Speaker A: Non non, tu fais comme ça. [00:53:56] Speaker B: Mais non, couillon, tu parles dans le micro, tu mets le truc devant. [00:54:03] Speaker A: Comme ça ! [00:54:04] Speaker B: Mais il est con ! [00:54:05] Speaker A: Djenkoye, djenkoye barjo ! [00:54:07] Speaker E: Djenkoye ! [00:54:08] Speaker A: Djenkoye barjo ! [00:54:09] Speaker B: Djenkoye barjo ! [00:54:11] Speaker A: Allez, place à Novelist ! C'est le clip « Sois-y pas malin ». [00:58:13] Speaker C: ! [01:02:13] Speaker A: Oh ! Le retour de Calva Louise ! On est content parce qu'on est fan bien évidemment ! Très très bon ! C'est violent, c'est agressif, c'est doux, c'est poétique, mélodique, il y a un peu tout ce qu'on aime dedans. Belle recette avec plein de langues différentes aussi. [01:02:31] Speaker B: Un trio multinational. [01:02:33] Speaker A: Alors ça, je ne me souvenais pas mais on parlait tout à l'heure. [01:02:37] Speaker B: Et il faut savoir que c'est la chanteuse qui réalise, qui fait toute la direction artistique, qui fait les effets spéciaux et tout. Dans ce qu'il place, c'est vraiment beau. [01:02:48] Speaker A: Elle est quand même méga douée. [01:02:49] Speaker B: C'est bien stylé, c'est bien de tout faire comme ça. [01:02:52] Speaker A: C'est très bien, on applaudit. On vous conseille de vous renseigner un petit peu plus de toute façon sur Calvalouise, c'est pas compliqué à écrire et c'est très bon sur scène. Ça fait de nombreuses dates souvent en France, donc à ne pas rater, ça doit passer du côté de chez vous, j'en suis persuadé. Bon petit Ben, l'émission est terminée déjà ? [01:03:10] Speaker B: Ben non Pierre, c'est le moment de recevoir notre invité, et notre invité c'est qui ? [01:03:14] Speaker C: C'est Coé Drouet ! Ouh ! [01:03:18] Speaker D: Ouh ! Ouh ! [01:03:19] Speaker A: Ouh ! Ouh ! Ouh ! Ouh ! [01:03:21] Speaker D: Ouh ! [01:03:21] Speaker A: Ouh ! [01:03:21] Speaker D: Ouh ! [01:03:21] Speaker C: Ouh ! [01:03:21] Speaker A: Ouh ! Ouh ! Ouh ! Ouh ! Ouh ! Ouh ! Ouh ! [01:03:23] Speaker D: Ouh ! [01:03:24] Speaker A: Ouh ! Ouh ! [01:03:24] Speaker D: Ouh ! [01:03:24] Speaker A: Ouh ! [01:03:25] Speaker D: Ouh ! [01:03:25] Speaker C: Ouh ! [01:03:25] Speaker F: Ouh ! [01:03:25] Speaker B: Ouh ! [01:03:26] Speaker D: Ouh ! [01:03:26] Speaker A: Ouh ! [01:03:27] Speaker D: Ouh ! Ouh ! [01:03:28] Speaker A: Ouh ! [01:03:29] Speaker B: Ouh ! [01:03:29] Speaker D: Ouh ! [01:03:29] Speaker A: Ouh ! [01:03:29] Speaker D: Ouh ! [01:03:30] Speaker B: Ouh ! [01:03:30] Speaker C: Ouh ! [01:03:30] Speaker A: Ouh ! [01:03:30] Speaker D: Ouh ! [01:03:30] Speaker A: Ouh ! [01:03:30] Speaker E: Ouh ! [01:03:31] Speaker B: Ouh ! [01:03:31] Speaker A: Ouh ! [01:03:31] Speaker D: Ouh ! [01:03:31] Speaker A: Ouh ! [01:03:31] Speaker E: Ouh ! [01:03:31] Speaker D: Ouh ! [01:03:32] Speaker A: Ouh ! [01:03:32] Speaker E: Ouh ! [01:03:32] Speaker A: Ouh ! [01:03:32] Speaker C: Ouh ! [01:03:32] Speaker A: Ouh ! Ouh ! Ouh ! [01:03:33] Speaker D: Ouh ! [01:03:34] Speaker A: Ouh ! Ouh ! [01:03:34] Speaker D: Ouh ! [01:03:35] Speaker A: Bonsoir Chloé. [01:03:36] Speaker D: Bonsoir, je suis très impressionnée et très heureuse d'être là. [01:03:39] Speaker A: Merci, mais merci surtout à toi d'être venue jusqu'ici parce que tu n'habites pas à côté. [01:03:43] Speaker D: Non, effectivement, je viens de Lyon. [01:03:49] Speaker A: Voilà. [01:03:49] Speaker D: La ville du pâté croûte et de l'orangéra. [01:03:55] Speaker A: Il y a un lien entre les. [01:03:58] Speaker B: Deux, mais on ne dira pas lequel. [01:03:59] Speaker A: C'est marrant parce qu'on m'en parlait ce matin de cette amoeuvre. En tout cas, on n'arrive pas à s'en décrouter. Que fais-tu dans la vie, Chloé ? [01:04:12] Speaker D: Je suis humoriste. J'écris des blagues, je les compose, je fais des vidéos. [01:04:20] Speaker B: Et puis tu l'as fait sur scène aussi. [01:04:21] Speaker D: Exactement, j'ai un spectacle, Chloé fucking Drouet. Ça c'est rock. Ouais, c'est rock. J'ai pas encore le perfecto de queer sur scène. J'y arrive pas encore en moto, ni avec une guitare autour du cou. Mais ouais, et comme l'a dit ma bio générée apparemment par TchadJPT, vraiment, dans un article il y a écrit, après avoir raté sa carrière de musicienne, Chloé a décidé de faire des blagues. Je suis genre bah merci. [01:04:57] Speaker B: Alors qu'elle n'est pas finie cette carrière de musicienne ? [01:04:58] Speaker D: Non, non. [01:05:02] Speaker A: Il y a quelque chose ? Bon, on en parlera un peu plus tard. [01:05:08] Speaker D: On n'est pas obligés, mais on peut. [01:05:09] Speaker B: Ça va venir, ça va venir. [01:05:10] Speaker D: Je savais que ça allait venir. T'es un peu Arthur ? [01:05:13] Speaker B: Non. [01:05:13] Speaker A: Bon. [01:05:16] Speaker D: Allez. [01:05:18] Speaker B: Pour plein de raisons. [01:05:22] Speaker A: Du coup, tu fais de l'humour. C'est facile de faire de l'humour ? [01:05:25] Speaker D: Bah oui, en fait. [01:05:26] Speaker B: Ça dépend des jours. [01:05:28] Speaker A: Non, parce que c'est pas facile de faire de bonnes blagues. Regarde-moi. [01:05:33] Speaker D: C'est vrai. C'est un truc que je pense que ça s'apprend en fait une fois qu'on sait à peu près qu'on chope la rythmique parce que c'est vraiment il y a vraiment une histoire de rythmique quoi comme en musique et je sais de quoi je parle puisque je parle de mon point de vue de musicienne ratée Mais effectivement tu chopes un truc, c'est vraiment de s'y mettre et de se tenir en fait, de continuer à en faire, même si en fait tu bides. Parce qu'au départ tu bides. [01:06:05] Speaker A: C'est ça le truc, ça peut être décourageant quoi. [01:06:07] Speaker D: Bah c'est ultra décourageant au départ. Et puis après en fait tu te dis bon voilà maintenant je viens de me ridiculiser en tout, en associant scène après scène le nombre de gens. En tout je me suis ridiculisée devant 500 personnes. Est-ce que je tente pas 500 de plus ? Est-ce que je me l'autorise pas ? Et du coup en fait c'est comme ça, c'est vraiment ce qui m'a permis de tenir, c'est de me dire, je me suis déjà rétamée devant des gens. je peux pas avoir fait ça pour rien, il faut que je continue. Et après du coup tu chopes un truc et puis tu captes que tel truc ça fait rire, que c'est comme ça que tu l'as écrit, donc t'arrives et puis tu trouves ton style aussi. [01:06:43] Speaker A: Oui c'est ça, parce qu'il y a les choses qui font rire mais il faut que ça te convienne aussi, que ça te représente quoi. [01:06:47] Speaker D: Ah oui et puis au début, alors après là c'est un point de vue de meuf, donc je pense que ça se passe ça se place différemment quand t'es un mec, mais il y a vraiment ce truc-là de... Je crois que j'ai accepté de me dire, parce que je ressentais vraiment le besoin quand même d'être à peu près belle sur scène, quoi. Et après, je me suis dit, oh, pfff... Non, j'ai pas envie... De toute façon, à partir du moment où tu commences des imitations, où tu fais des grimaces, des machins, sans dire... Enfin, j'ai pas le talent de Laurent Gérard pour les imitations. Mais je me suis dit voilà en vrai maintenant je vais plutôt essayer d'être un peu dans la même dynamique que quand t'es avec des potes et c'est un peu ce que j'essaie de faire sur scène quoi Mais c'est mieux, parce. [01:07:36] Speaker A: Que t'es plus à l'aise et puis en vrai les gens... J'espère qu'ils sont plus contents de venir écouter ce que t'as raconté que plutôt de se demander si t'arrives belle ou pas. [01:07:46] Speaker D: Je t'assure que pendant deux ans vraiment je m'évertuais à me dire sur scène il faut que je sois présentable, dans le stand-up on s'habille comment ? On met des chaussures de ville ! Et donc j'arrivais habillée exactement comme je ne m'habillerais pas encore. et j'étais pas à l'aise et tout et un jour je sais pas j'ai dû arriver une fois je crois en jogging et j'ai fait j'ai fait une espèce de vague au sol là tu sais quand tu fais la vague ouais trop bien à part que je savais pas faire je me suis vraiment plaqué au sol et il y a une photo de moi au sol en jogging et j'ai fait putain mais l'énergie elle est cool après en me relevant vu que c'était du carrelage j'ai chopé la chiasse et sur scène j'étais Mais l'énergie était là, c'est cette énergie. [01:08:32] Speaker A: Allez bonsoir ! C'est tout pour moi ! [01:08:36] Speaker D: Je sais pas si vous avez remarqué... [01:08:39] Speaker A: Je rougis un peu... Attendez, je vais terminer cette blague... Attendez, deux secondes, je termine la blague. [01:08:53] Speaker D: Attends, je rends hommage à quoi ? [01:08:57] Speaker F: Moi j'ai une question, de quelle couleur. [01:08:59] Speaker D: Était ton jogging ? Mon jogging était noir et je l'étais toujours avec des espèces de diablotins. [01:09:06] Speaker A: Oh mon dieu ! [01:09:07] Speaker D: En pixel ! C'est un truc... C'est dégueulasse ! Je crois que c'est un truc de... [01:09:12] Speaker A: Mais c'est un pyjama, c'est pas un... [01:09:13] Speaker D: Non, non, je le porte extrêmement sérieusement ! [01:09:17] Speaker B: Que tu veuilles pas te déguiser, mettre des vêtements que tu mettras pas, ça faut quand même aller aux allumettes quoi. [01:09:23] Speaker D: Oui, non mais je sais pas, celui-là je le trouvais... Bah si c'est toi, c'est toi ! Oui voilà ! Au fait, attends... On me prend en nature peinture quoi ! [01:09:29] Speaker A: Oh putain de merde ! Donc ouais, tu t'es pas découragée, tu as réussi à trouver ton style, ça t'a libérée donc de mettre les vêtements que tu voulais, tu t'es dit bah c'est bon, au moins ça c'est plus un poids. [01:09:42] Speaker D: Oui, mais c'est fou que ça passe, c'est fou, c'est passé vraiment par ce truc-là où j'étais dans le cliché en fait d'un truc, il y a vraiment eu le truc du vêtement avant le reste quoi, c'est ça qui a conditionné. [01:09:53] Speaker A: Parce que tu sentais le poids peut-être du regard. [01:09:55] Speaker D: De la merde ! [01:09:56] Speaker A: Ça c'est le jogging qu'il y a payé après ! Mais non, mais tu sentais le poids du regard masculin peut-être, ou de la société, je sais pas comment on peut dire. [01:10:06] Speaker D: Ouais, et puis je recevais des DM et tout. Ah ouais ? Oui, oui, j'ai reçu... Bah récemment, là, j'ai joué, et il y a quelqu'un qui m'a répondu... Quelqu'un m'a répondu, je t'ai vu ce soir, machin, je vais te poutrer. [01:10:21] Speaker A: Et je me suis dit, c'est parce. [01:10:23] Speaker B: Que je brille, tu veux dire poudrer ? [01:10:26] Speaker A: Mais ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'il voulait avoir une relation ? Peut-être pas stable, mais dans la relation. [01:10:34] Speaker D: Voilà, je lui ai dit écoute j'ai envie de construire quelque chose. [01:10:38] Speaker A: Non mais c'est horrible d'envoyer des messages comme ça. [01:10:41] Speaker D: Bah là il y a une vidéo que j'ai postée, c'était un truc en Belgique où j'ai joué où en fait ils m'ont fait m'habiller d'une certaine façon puisque j'avais une robe à rayures, ça allait pas, je sais pas quoi. Donc j'ai mis une autre tenue, la tenue, bon bref, je suis pas en accord avec ce truc-là et en gros je fais un sketch machin, la coupe de cheveux était immonde, je m'étais fait faire une coupe juste avant, ne jamais aller chez le coiffeur avant une télé quoi. C'est le conseil que je donnerais à tout le monde. Mais un méchant de coupe au bol et il y a quelqu'un qui a répondu en commentaire de la vidéo. T'es moche mais t'es bonne donc ça passe. Et du coup j'ai repris le truc, j'en ai fait une vidéo et je me reprends encore un shitstorm dessus. Donc en fait ouais, c'est quand t'es une meuf en fait et que tu fais de l'humour ou quoi que ce soit, en fait t'es d'abord jugé sur ton physique. Et je pense que c'est pas tant pour arrêter de me sentir belle ou quoi, qu'aussi me dire en fait même ça j'ai envie d'être jugé comme une personne et pas comme cette espèce de cliché en fait qu'il faudrait servir. Donc voilà, d'où le fait aujourd'hui de jouer dans des vêtements ultra confortables. Et aussi parce que je mets plus d'énergie dans le jeu. [01:11:56] Speaker F: Et du coup, ça t'aide aussi peut-être à sortir plus facilement tes blagues qui sont en accord avec un truc plus détendu, plus réaliste par rapport à toi, à tes valeurs et tout ? [01:12:07] Speaker D: Exactement, il y a ça. Il y a le fait d'être vraiment plus à l'aise. T'as l'impression vraiment d'être dans un entraînement de sport, dans un truc où t'es vraiment dans une forme de relâchement. Et il y a aussi un autre truc, c'est que quand tu fais des blagues d'humour noir ou un truc un peu plus trash que des blagues de Laurent Gérard. [01:12:27] Speaker A: Mais il n'en fait pas. [01:12:31] Speaker D: Mais en fait, vraiment, le vêtement donne une indication et soit va aller dans le sens de ta blague, si c'est neutre. Donc moi, c'est mon cas, je m'habille de façon un peu neutre. Soit si je suis trop sexualisée, tout de suite, il va y avoir un décalage. En tout cas, le public va d'abord me juger là dessus et va faire de moi une méchante de Disney. Il y a un peu ce truc là, je pense. [01:12:56] Speaker A: Waouh. [01:12:58] Speaker D: Quelle backstory ! [01:12:59] Speaker A: Non mais non mais en étant un homme forcément on a de petits petits problèmes finalement ! Mais bon il y a des choses aussi un peu comme ça mais c'est juste que c'est fou quand même que quelqu'un qui vient de voir un spectacle se fixe effectivement au premier sur est-ce qu'elle est bien habillée ? Est-ce qu'elle ressemble à une femme ? C'est quoi son délire ? C'est quoi le problème ? Juste écoute ses blagues ! Et c'est là où t'es trash donc tes blagues sont trash. [01:13:25] Speaker D: Oui plutôt ouais. [01:13:27] Speaker B: Non mais c'est pas... C'est un peu... Trash c'est un peu limité. Mais je pense qu'il y a des trucs un peu... En fait ça va plus loin que ce qu'on a l'habitude. Mais je dirais pas trash. Trash c'est jamais... [01:13:41] Speaker D: Je suis sur un fil. [01:13:42] Speaker B: Ouais. Par contre c'est de l'humour noir. Et elle a pas peur de parler de sujets assez... Touchy. Oui enfin il y a des choses... Oui voilà. [01:13:50] Speaker F: Sur une échelle de Laurent Gérard et les nuls. Tu te positionnes où ? [01:13:54] Speaker B: Ah bah c'est pas... C'est encore une autre direction. C'est encore une autre direction. [01:13:58] Speaker A: Bah n'écoute pas par là en tout cas. [01:14:00] Speaker B: Non mais il y a un truc, c'est assez décalé, enfin on peut pas trop raconter. D'ailleurs allez la voir parce que c'est très drôle. Mais il y a plein de choses et il y a des trucs qu'on s'y attend pas. Et du coup, même si... [01:14:14] Speaker A: Il y a un brin de folie. [01:14:15] Speaker B: Ouais, non mais il y a aussi un truc, je pense que même si elle fait pas de blague sur le métal, je pense qu'il y a beaucoup de trucs qui sont très proches de l'esprit des métalleux. Il y a beaucoup de petites blagues, je trouve ça vachement bien. [01:14:29] Speaker D: Je pense que c'est le côté méta justement, le côté où je juge mes propres blagues en regardant les gens en faisant... Le côté méta est un côté qui est vraiment à rapprocher des gens qui écoutent généralement du métal. Je pense qu'on est plus méta naturellement quand on vient de ce milieu-là, de cette culture-là. [01:14:50] Speaker B: Oui, on en a déjà parlé un peu la semaine dernière, le fait d'avoir aussi un peu d'auto-dérision sur les codes et tout ça. Il y a un peu de ça, mais appliqué à la vie. Et du coup, c'est assez drôle, quoi. Enfin, des trucs sur ce qu'on a fait dans la jeunesse, les habitudes, les modes, les choses comme ça, ça marche bien. [01:15:08] Speaker A: Alors souvent, c'est vrai qu'on s'habille comme des... Bon. Globalement on ne ressemble pas à ce que les gens attendent. [01:15:17] Speaker B: Il y a aussi pas mal de blagues sur comment les parents veulent qu'on s'habille aussi. [01:15:20] Speaker A: Et ça, ça marche très très bien aussi. C'est un enfer. C'est ça. J'ai une question, si elle est décalée t'as le droit de me dire non aussi. Du coup, en dehors du fait d'avoir loupé ta carrière musicale, l'humour... [01:15:35] Speaker B: Il y a d'autres choses que t'as loupé ? [01:15:38] Speaker A: L'humour, tu l'as choisi aussi parce que tu l'avais utilisé étant adolescente ? [01:15:42] Speaker E: Oui. [01:15:43] Speaker A: C'était quelque chose que tu avais senti en toi qui pouvait te permettre d'être quelqu'un ? Je sais pas, c'est peut-être mal posé comme question. [01:15:50] Speaker D: C'est une bonne question. En fait oui, déjà l'humour ça a toujours été pour moi une façon de connecter genre avec mes frères et ma mère, tout ça. Puisque ma mère avait un peu une vie où elle bossait, le soir elle était avec nous, elle avait pas de vie privée à côté. Donc du coup j'étais, je me disais en fait il faut que je la rende contente de m'avoir gardée quoi. Donc il y avait vraiment un truc comme ça. C'est horrible mais tu sais que c'est Bigard qui a dit ça un jour. Bon bref, Bigard a dit... [01:16:15] Speaker B: Le mec qui fait les steaks hachés ? [01:16:16] Speaker A: Oui ! Bigard ! Bigard ! [01:16:20] Speaker B: Vous voyez pourquoi elle n'a pas continué dans la musique ? Moi les steaks hachés c'est Bigard ! [01:16:26] Speaker D: Non, et puis après il y a le ridicule aussi des situations. Si t'arrives à un truc hyper ridicule, moi j'ai une anecdote avec Brian Molko qui est tellement honteuse que j'ai mis, dis-toi que pendant 15 ans je voulais que personne de mon entourage ne le dise à un mec que j'avais ou à des potes parce que j'avais vraiment trop honte. Et en fait il s'agit aussi de reprendre le pouvoir du ridicule de notre situation. Moi mon oncle il m'avait fait croire quand j'avais 12 ans En fait j'étais partie en Espagne et à ce moment-là il y avait Placebo qui jouait à Lyon et j'arrivais deux jours après la. [01:17:02] Speaker A: Date et j'étais putain... T'étais vénère, ouais. [01:17:05] Speaker D: Faut que Brian Molko il reste à Lyon. Et pour le faire rester, je vais demander à mon oncle d'appeler les Nuits de Fourvière et de leur dire, faut pas qu'ils partent, faut qu'ils viennent manger chez nous. [01:17:18] Speaker A: C'est génial, c'est mignon, en vrai c'est super mignon. [01:17:21] Speaker D: Mon oncle m'a rappelé, et donc j'étais dans la voiture, j'étais en Espagne, je crois qu'on était en train de partir sur le trajet ou je sais pas quoi, et il dit, il me dit, ouais c'est bon, Brian Molko il vient, il vient manger dimanche à 13h, parce qu'il y a un jet lag ou je sais plus ce qu'il avait dit, et là je raccroche, ok, et là je me vois dans la voiture, ok, on va lui faire des lasagnes. [01:17:49] Speaker A: C'est génial. [01:17:51] Speaker B: Alors qu'il voulait de la cervelle de canut. [01:17:57] Speaker A: Et du Laurent Gérard. [01:18:00] Speaker D: Du coup pendant trois semaines j'ai fait la gueule à mon oncle et tout. C'est pas normal de m'avoir fait ça. [01:18:06] Speaker A: Il n'est même pas venu manger des lasagnes. [01:18:08] Speaker D: Il n'y a pas besoin de manger des lasagnes, il n'y a personne. Mais il y a superbes, je m'en bats les couilles. [01:18:15] Speaker A: Non mais à la fois c'est mignon de sa part de t'avoir remarqué parce qu'il voulait te faire plaisir mais c'est vrai qu'il avait peut-être pas vu l'ampleur du désastre qu'il allait avoir à faire. [01:18:25] Speaker B: Surtout que peut-être qu'il a cru que c'était une blague. Peut-être qu'il ne croyait vraiment pas qu'elle le demandait ça sérieusement. [01:18:33] Speaker D: Tu crois ? Ah bah à 12 ans, non mais si, si, je te jure j'étais à l'eau. [01:18:37] Speaker B: Peut-être qu'il croyait que Placebo c'était un groupe espagnol. [01:18:41] Speaker A: Eh Placebo ! Ouais bon très bien mais en tout cas c'est pas ridicule et c'est une belle histoire donc tu fais bien d'avoir choisi lui. Non mais c'est vrai qu'on peut blaguer aussi pour pouvoir avoir des potes aussi c'est quelque chose de rire, ça rassemble globalement le rire c'est très important. Je veux dire il y a la musique oui mais l'humour et l'autodérision de t'en parler je trouve que c'est quelque chose qui rassemble et qui fait du bien en fait. [01:19:05] Speaker D: Et en plus, j'imagine, et je fais pas de la psychologie de comptoir, mais c'est un peu comme quand tu fais de la musique, quand parfois t'as aussi du mal à exprimer ce que tu ressens, ou que t'as envie de parler plus facilement à des gens avec autre chose que des mots. ou des phrases très sérieuses, enfin moi je sais que l'humour ça a été un outil en permanence dans des situations où je ne savais pas gérer en fait. Il n'y avait rien d'autre qui sortait, une pote qui a perdu son père un jour, j'ai eu... J'ai eu le malheur, j'ai eu le malheur, mais j'étais très jeune, mais j'ai eu le malheur de lui dire, bah tu sais ce qu'on dit, un perdu, dix-deux retrouvés. En fait je me suis dit, non mais vraiment, et je me suis dit, je comprends pas qu'elle l'ait mal pris. En fait sur le moment c'était absolument pas drôle, maintenant je me rends compte que ça l'est, mais c'est ce genre de truc qui fait que tu te dis bon à un moment cet outil que j'utilise dans ma vie privée pour me sociabiliser et tout... En fait, si j'arrive à en faire quelque chose, ça veut dire que quelque part j'arriverais à transmettre quelque chose aussi à des gens qui ne me connaissent pas et qui peut-être eux aussi ont du mal à connecter avec eux, leur façon de... enfin, ont du mal à communiquer. Donc voilà, c'est un peu venu comme ça et donc l'humour a été d'abord une bouée de sauvetage et ensuite vraiment une façon de communiquer. [01:20:30] Speaker A: Et après tu l'as transmis par les spectacles. [01:20:32] Speaker D: Exactement. Mon but maintenant c'est de transmettre un. [01:20:35] Speaker A: Maximum de good vibes. En vrai ça te fait marrer mais c'est un peu ça quand même. Parce que les gens globalement se prennent la tête sur tout. La vie elle n'est pas forcément simple. Et toi t'arrives en disant les enfants pétent un coup c'est cool aussi. Si vous sortez un petit peu du truc vous allez voir en fait ça peut être bien. Et ça va vous faire du bien, tu les recharges quoi. [01:20:56] Speaker D: Oui, il y a ça et puis il y a aussi le fait de pouvoir, justement. Je suis hyper attachée aussi au fait de parler de politique, de justice sociale. Mais alors après, je reste une meuf qui a énormément de privilèges parce que je suis une femme blanche. Je suis plutôt associée aux hétéros. Donc je sais très bien depuis quel privilège je parle. Et puis en plus, plus tu fais du stand-up, plus tu montes, plus t'as un accès à la bourgeoisie culturelle, donc plus facilement t'es décalé de ce que tu dis. Mais c'est des choses, en tout cas, qui me semblent importants d'amener sur scène. Des sujets... Je me sentirais pas d'arriver... Je sais pas si vous avez remarqué, mais dans le métro, les chaussures à scotch, c'est pas mon... [01:21:45] Speaker B: C'est dommage parce que celle-là elle marche bien quand même. [01:21:49] Speaker D: Elle marche bien, putain ! Mais oui, donc pour moi c'est hyper important de parler de ça et surtout de parler de féminisme. C'est vraiment les sujets qui m'importent le plus. [01:21:56] Speaker F: Justement, c'est pas un peu délicat des fois, certains sujets, par exemple politique ou je sais pas... Des fois quand tu écris, est-ce que tu te dis ouais, est-ce que aujourd'hui ça va passer, est-ce que ça va être mal pris, le second degré va pas être compris ou. [01:22:09] Speaker D: Ce genre de choses ? Ça m'est beaucoup arrivé au début de pas arriver à doser ce que je faisais et à me dire que très facilement je sombrais dans un truc où nécessairement l'angle de ma blague il était ouais, j'ai envie de choquer. C'est le premier truc auquel tu te heurtes, c'est trouver la ligne à pas dépasser. Et je crois que j'avais commencé un truc, là, dans le spectacle que j'ai, j'avais commencé à vouloir parler du conflit israélo-palestinien. Ça avait été vraiment un truc qui m'intéressait et tout, mais en fait, je suis pas du tout assez calée. Et en même temps, l'idée, c'était quand même de dire, oui, mais en fait, en Palestine aussi, il y a un souci, tu vois. En même temps, j'étais, putain, mais je suis qui pour dire ça ? Donc je l'avais fait en chanson. Et donc je faisais... Je faisais lancer un vieux son de Carpenter Brut et par-dessus je disais « Ouais, c'est qu'il est méchant ! » Et en fait, c'est passé jusqu'en octobre. Et en octobre, j'ai fait le truc, j'ai fait « C'est qu'il est méchant ! Il est méchant ! » Le son s'arrête. [01:23:19] Speaker F: Il n'y a personne. [01:23:21] Speaker D: J'ai dit bon, on va l'enlever ça. On va parler des enfoirés du coup. [01:23:29] Speaker B: D'ailleurs c'est qui les méchants dans les enfoirés ? [01:23:31] Speaker A: Il y en a beaucoup. [01:23:32] Speaker D: Christophe Maé. [01:23:34] Speaker A: C'est pas fondé. On pourrait donner des noms. On va passer un peu de musique parce que c'est aussi pour cela que tu es là. Parce que tu aimes le métal, on en parlera après aussi à quel moment tu l'as découvert tout ça. Mais là c'est, alors, Otoboke Beaver. [01:23:53] Speaker B: On en a déjà passé. [01:23:54] Speaker A: Je ne me souviens plus, j'avoue. [01:23:56] Speaker B: Tu m'as dit tout à l'heure... Moi, j'en ai déjà mis, moi. Je crois qu'on avait passé « s'il vous plaît ». [01:24:02] Speaker A: Oui ! [01:24:03] Speaker D: « S'il vous poulait ». [01:24:04] Speaker B: « S'il vous loupoulait », parce que... [01:24:07] Speaker A: Parce qu'on aime le poulet. [01:24:08] Speaker B: Du coup, c'est drôle, parce qu'elle dit « poulet », alors que c'est « s'il vous plaît ». Mais comme en japonais, on ne peut pas avoir deux sons consonnes à la suite, il faut qu'il y ait un son voyelle entre chaque. Ce qui fait que « basketball » devient « basketoboru ». [01:24:23] Speaker D: Oui, et d'ailleurs c'est S'il vous vous poulet. Très drôle, mais elles ont aussi un son que j'adore qui s'appelle Yakitori. [01:24:31] Speaker B: Elles répètent un peu trop souvent Yakitori dedans. [01:24:34] Speaker D: Oui, bah ouais, elles pourraient changer de brochette. [01:24:38] Speaker B: Parce qu'il n'y a pas que le poulet dans la vie. [01:24:40] Speaker D: Non, exactement. [01:24:41] Speaker B: Vous avez remarqué ? [01:24:42] Speaker A: Je sais pas, ouais. Par un plus. C'est des japonais, c'est ça ? Oui, c'est des japonaises. [01:24:47] Speaker D: C'est des japonaises, c'est des brutes. Quand j'ai entendu ça la première fois, j'ai fait... Et après j'ai écouté. La suite du morceau j'entends. C'est vraiment cool, elles sont vraiment très douées. Il y a des lives qui sont sortis qui sont de bonne qualité et on voit qu'elles sont des grosses techniciennes. C'est vraiment un groupe que je conseille. [01:25:17] Speaker B: Très punk. Il y a un live K.I.X.P je crois. Et la batteuse c'est... [01:25:22] Speaker A: C'est très punk et très technique. [01:25:24] Speaker B: Bah c'est... C'est assez rapide quoi. C'est... Ça y a du blast et tout quoi. Elle rigole pas quoi. [01:25:30] Speaker A: Ça c'est un genre qui te plaît bien. Mélanger le côté japonais et hyper puissant. [01:25:35] Speaker D: C'Est... Bah à la base je suis pas... [01:25:38] Speaker B: Elle mange des sushis mais ça s'arrête là. [01:25:39] Speaker D: Voilà, voilà. Non mais du japon je connais pas grand chose et encore moins de la culture de la culture même musicale ou quoi enfin mais juste en fait ce groupe là justement je pense que c'est parce que j'y connaissais rien que quand j'ai vu ça m'a vraiment fait un choc ça m'a fait un choc quoi j'ai vu ça j'ai fait putain et oh ! [01:26:01] Speaker A: Non mais c'est bien vendu ! Moi, ça m'a donné envie de regarder le clip, en tout cas. Eh bien, nous allons regarder ce choix de Chloé, qui s'appelle donc Otoboke Beaver. [01:26:15] Speaker B: Avec le titre « Don't light my fire. [01:26:24] Speaker A: ». [01:26:24] Speaker C: Don ! Don ! [01:26:28] Speaker A: Don ! [01:26:28] Speaker D: Don ! Don't light my fire ! [01:26:30] Speaker C: Don't light my fire ! [01:26:32] Speaker A: Go! Don! Go! [01:26:34] Speaker C: Go! Go! [01:26:35] Speaker A: Don't light on my fire! [01:26:37] Speaker D: Or not go to hell! Oh, I'm not so go-go heaven Oh, I'm not so go-go heaven Oh, I'm. [01:27:10] Speaker C: Not so go-go heaven Oh, I'm not so go-go heaven Oh, I'm not so go-go heaven Oh, I'm not so go-go heaven Oh, I'm not so go-go heaven Oh, I'm not so go-go heaven Oh, I'm not so go-go heaven Oh, I'm not so go-go heaven Oh, I'm not so go-go heaven Oh, I'm not so go-go heaven Oh, I'm not so go-go heaven Oh, I'm not so go-go heaven Oh, I'm not so go-go heaven Oh, I'm not so go-go heaven Oh, I'm not so go-go heaven Oh, I'm not. [01:27:32] Speaker A: So go-go heaven Oh, I'm not so. [01:27:33] Speaker D: Go-Go heaven Oh, I'm not so go-go heaven Oh, I'm not so go-go heaven. [01:27:35] Speaker C: Oh, I'm not so go-go heaven Oh. [01:27:36] Speaker A: I'm. [01:28:00] Speaker D: Sous-titres faits. [01:28:11] Speaker A: Par la communauté d'Amara.org. [01:28:46] Speaker C: C'est parti pour le tour du monde ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres. [01:30:10] Speaker A: Réalisés para la communauté d'Amara.org. [01:30:40] Speaker C: C'est la fin de cette vidéo. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org. [01:32:37] Speaker A: On parle entre les morceaux, je sais pas si on entend la musique ou nos blagues. Enfin nos blagues, nos commentaires surtout. C'était Pop Evil à l'instant, donc dans Bang Bang, le meilleur du métal et de l'alternative rock avec le tout nouveau single qui s'appelle Side Effect. Voilà, c'est un groupe qui marche quand même plutôt beaucoup. Surtout aux Etats-Unis. Aux Etats-Unis, ça marche vraiment énormément. [01:32:59] Speaker B: Ça m'étonne pas trop. [01:33:00] Speaker A: Mais en Europe, un peu moins. [01:33:02] Speaker B: Ah oui, ça m'étonne pas trop. [01:33:07] Speaker A: En tout cas, ouais. Je ne réécouterai pas. [01:33:09] Speaker B: Non, mais je ne vais pas réécouter tout de suite. C'était bien. [01:33:12] Speaker A: Quand je l'ai programmé, je me suis dit, ça, c'est pas du tout les goûts de Ben. C'est un peu plus mon genre. [01:33:16] Speaker B: Mais c'est surtout que dans mes souvenirs, c'était mieux que ça. [01:33:20] Speaker A: Alors mon commentaire, quand tu m'as dit ça, j'ai dit non, ça n'a jamais été bon. [01:33:23] Speaker B: J'ai trouvé ça un peu cheap le clip et tout, j'ai trouvé ça un peu cheapouille. [01:33:27] Speaker A: Non, les clips sont très souvent comme ça. Il y a des couleurs et puis eux qui jouent. C'est pas... Il y a des boucs. [01:33:36] Speaker B: Alors, débat du bouc. [01:33:37] Speaker A: Il y avait un débat... [01:33:38] Speaker D: La team en commentaire. Vous trouvez pas qu'il y a beaucoup trop de gens qui ont des boucs dans le milieu du métal ? Répondez. [01:33:47] Speaker A: Et tu penses quoi des boucs avec des dreads ? [01:33:49] Speaker D: Allez, c'est le prochain. Tu sais quoi, je vais te dire un truc, ça pour moi c'est des gens qui en festival ont une corne avec de la bière dedans. Et ça, mais je suis contre. [01:34:02] Speaker A: Et on sent que ça te révolte. [01:34:03] Speaker D: Ça me révolte. C'est le titre de mon prochain spectacle. [01:34:08] Speaker B: Les gens avec des cornes à la ceinture avec de la bière dedans, ça me révolte. C'est le titre de mon... [01:34:14] Speaker A: C'est long. On te retrouve d'ailleurs en spectacle, c'est important de le dire aux gens, on te retrouve tous les vendredis sur Paris. [01:34:20] Speaker D: Oui, à la Comédie des Trois Bornes, qui est vers Couronne. Dans le 11ème. [01:34:27] Speaker B: Entre Couronne et Parmentier. [01:34:28] Speaker D: Exactement. [01:34:30] Speaker B: J'habite là, donc c'est facile. [01:34:32] Speaker A: Et puis c'est un lieu où il y a souvent plein de gens. [01:34:37] Speaker D: Et c'est tous les vendredis à 19h30 jusqu'au 27 juin. Donc voilà, si vous venez, ce sera un plaisir. [01:34:43] Speaker A: N'hésitez pas pendant l'émission, si vous avez apprécié ou si vous êtes en train d'apprécier, vous pouvez déjà acheter vos billets. Comme ça, vous irez vous détendre et rire pour un bon moment de plaisir. [01:34:54] Speaker D: Exactement. [01:34:56] Speaker B: Et puis on peut discuter avec toi après le spectacle. [01:34:59] Speaker D: Oui, après le spectacle, j'aime bien me mettre devant et puis... [01:35:02] Speaker B: Attendre. [01:35:03] Speaker D: Et attendre. [01:35:04] Speaker A: Avec de l'eau gazeuse, vous allez voir, ça va être musical. [01:35:08] Speaker D: Oui bon ça va, le gaz me fait rôter. Mais ouais, après j'aime bien avoir une discussion, souvent je propose qu'on aille boire un verre quand j'ai pas des trucs à faire vraiment derrière et tout mais... C'est cool ! J'aime bien, j'aime bien, c'est cool, ouais ouais carrément. [01:35:20] Speaker A: Ce lien avec les gens, c'est pour... Est-ce que c'est pour savoir si... Qu'est-ce qu'ils en ont pensé ? La critique les a récupérés pour pouvoir faire évoluer un petit peu le tout ? Ou c'est juste parce que t'aimes bien jeter avec les gens ? [01:35:31] Speaker D: En fait j'aime bien être avec les gens et surtout après une heure où on a parlé, où tu parles généralement beaucoup de toi et tout, je trouve que c'est super intéressant de voir qui est venu, pourquoi et qu'est-ce qui fait qu'ils viennent. Donc ça nécessite effectivement qu'ils partagent un truc d'eux et je trouve ça hyper intéressant. C'est trop intéressant. Après, c'est pas systématiquement, par exemple, quand tu fais des plateaux, que derrière t'as hyper envie d'aller discuter avec les gens parce qu'on est comme tout le monde. Mais après, en spectacle, je sais que c'est le premier truc que j'ai envie de faire, c'est me mettre dehors, fumer une clope et parler avec des gens. Donc ouais, ouais, carrément. [01:36:08] Speaker A: Après une heure et demie, t'es pas écrasée. Au contraire, ça te... Ça me fait. [01:36:15] Speaker D: Le truc du sucre. J'ai l'impression d'avoir fait trop de blagues avec des gens. Un peu comme en soirée, quand vraiment, vraiment, vraiment, t'as parlé que de ta gueule pendant une heure, et que derrière tu fais, mais sinon toi ça va ? C'est un peu ce truc de, je culpabilise. [01:36:31] Speaker A: J'ai l'impression que c'est moi en soirée. [01:36:32] Speaker D: Mais c'est agréable. Moi j'aime bien ça, parler avec les gens après. [01:36:35] Speaker A: C'est cool, c'est cool. Tu disais que c'est féministe un petit peu, que tu défends évidemment la femme. Dans ce milieu-là, dans le milieu de l'humour, c'est facile ou pas d'être une femme ? Parce que c'est vrai qu'on en parlait, on n'en voit pas beaucoup, enfin pas tant que ça, j'ai pas l'impression. [01:36:53] Speaker D: Effectivement, il y en a de plus en plus, c'est trop cool, mais c'est aussi... Oui, c'est compliqué en fait. Je pense que pas mal de gens me diraient peut-être que c'est faux. Moi j'ai parlé de mon expérience personnelle en tout cas. J'ai pas l'impression que la parité soit encore vraiment une règle. dans le milieu, je pense que c'est important en tout cas, même si on ne le sent pas, d'appuyer la venue de meufs, même si on se dit qu'elles n'ont pas un niveau, c'est toujours une excuse. Et surtout, ça permet de donner envie à d'autres meufs parce qu'elles peuvent beaucoup plus facilement s'identifier et donc se dire aussi « ah putain, elle le fait, je peux le faire ». Moi, c'est ça qui a fait que j'ai fait l'humour, c'est vraiment d'avoir aussi vu des meufs le faire, de m'être fait prendre par la main par des meufs à Lyon, notamment une pote Eve, mais je sais pas si elle regarde votre émission, mais parce qu'elle n'est pas dispo, sinon elle regarde tout le temps. Mais voilà, après sur les plateaux je trouve que c'est de moins en moins vrai, qu'il y a quand même de plus en plus de meufs. Mais il y a un compte par exemple Insta qui s'appelle « Pas de meufs drôles ». Il est génial en fait, la personne recense tous les plateaux où il n'y a que des gars. Et en fait tous les jours il y a une nouvelle dinguerie. Tous les jours il y a un nouveau plateau avec que des mecs etc et l'excuse c'est souvent de dire ouais non mais en fait par exemple la dernière fois pour le 8 mars, pour la journée internationale du droit des femmes, ils ont fait un plateau, c'est une dinguerie, c'est une dinguerie, ils ont fait un plateau, c'est une dingue, putain c'est une dingue, quoi ? Un plateau où ils ont fait venir Le plateau c'était genre nous avons invité quatre hommes pour nous parler des femmes. Et genre quatre hommes, un plateau d'hommes, le jour de la journée internationale du droit des femmes. Et l'excuse c'était ouais mais en fait à Toulouse il n'y a pas de meufs quoi. Et j'étais genre... Il n'y a pas d'humoriste meuf. Et t'es genre bah ouais mais les quatre gars là, il doit y en avoir un qui vient de Toulouse, tous les autres vous les avez fait venir du reste de la France. Donc en fait à chaque fois tu peux trouver toujours des trucs à dire, tu peux toujours trouver des excuses, machin. Mais des plateaux en non mixité choisie masculine, il y en a plein. Il y a même des plateaux spéciales avec un prénom. Genre t'es mais en fait vraiment à quel point t'as vraiment pas envie de programmer des meufs, c'est qu'il te faut même une excuse maintenant pour légitimer encore le fait de le faire. Donc c'est compliqué et une fois que t'es dedans c'est compliqué parce qu'on attend beaucoup plus de toi quand t'es la seule meuf. Par exemple sur un plateau, si t'es pas drôle et que t'es la seule meuf, la morale du plateau c'est les meufs ne sont pas drôles. [01:39:39] Speaker A: Genre s'il y a plusieurs... Ouais, c'est. [01:39:42] Speaker F: Vachement de responsabilité en fait, tu représentes carrément toute la jante féminine. [01:39:46] Speaker D: Ouais c'est ça. Tu parles pour les autres, t'es ambassadrice, c'est un peu chiant. [01:39:51] Speaker B: Alors qu'il y a plein des mecs pas drôles aussi. [01:39:53] Speaker D: Oh bah oui oui oui ! [01:39:59] Speaker A: Oui oui oui ! [01:39:59] Speaker B: Bah oui ! T'étais pas loin de dire une majorité. [01:40:01] Speaker D: Mais... Non j'ai pas dit ça. [01:40:03] Speaker A: Mais non, mais c'est vrai que si tu vas sur un plateau où vous êtes plusieurs et qu'il n'y a que des mecs, ça doit être... Même si tu t'entends bien, tu vois, il y. [01:40:13] Speaker D: A quand même... Ouais, bah moi à Lyon maintenant, puisque à Lyon, on va dire que c'est vraiment la ville d'où je viens, donc je connais vraiment toutes les personnes qui organisent des plateaux. Il y a des initiatives de plus en plus présentes avec des plateaux où il y a de toute façon une parité, sinon le plateau joue pas. Il y a des... Enfin, vraiment, la parité à Lyon est un vrai sujet, parce que... Des vraies conditions, quoi. Voilà. Et c'est vrai, et c'est faux aussi, parce qu'à Lyon, il y a aussi, comme dans les autres villes, plein de plateaux où il n'y a que des gars. Mais, il y a des initiatives en tout cas qu'ils ont faites. À Paris aussi, il y a grave des initiatives. Après, j'ai moins la connaissance pour l'instant de vraiment tous les plateaux, etc. Je joue sur certains, et sur d'autres, je vois juste des publications défiler. Et je me dis, de toute façon, je n'ai pas envie d'aller jouer là-bas. Donc au moins, comme ça, c'est pas mon problème. C'est plus mon problème. Mais par contre, c'est le problème de meufs qui, elles, n'ont pas forcément la possibilité de jouer sur les autres plateaux. T'es à Angers, t'es à Angoulême, t'es dans toutes les villes de Ligue 2. Pardon, t'es en territoire, t'es dans des territoires, on peut plus dire province, on. [01:41:27] Speaker A: Peut plus rien dire ! [01:41:30] Speaker D: Mais y'a que des mecs, quasiment. Et donc t'es une meuf, bah t'es la seule quoi. Donc bon courage. [01:41:39] Speaker A: Ouais, c'est ça, il faut avoir du courage parce qu'il faut y aller et affronter un peu le truc. [01:41:44] Speaker D: Et puis souvent, c'est pas tant le public que t'affrontes que les autres scènes de peur, parce qu'ils sont vraiment, vraiment pas tendres, généralement. [01:41:50] Speaker B: J'ai parlé de ça, j'ai un souvenir de, on va pas dire où et tout ça, mais j'ai un souvenir d'une anecdote d'un spectacle, enfin d'un plateau que t'as fait à Paris, où il y a un mec qui s'est fait plaisir de te voler tes blagues et de se moquer de toi pendant tout ce set. [01:42:11] Speaker D: Il reprenait en fait chacune de mes blagues et il faisait « On applaudit Chloé Drouet ! » Bon après lui il a fait une chronique sur France Inter et puis il n'a jamais été rappelé. C'est très facile d'humilier des meufs, encore plus quand elles viennent pas de ta ville. Quand t'es genre à Paris en fait et que t'as plein de gens qui viennent d'autres villes, je pense que c'est très facile en fait de les prendre eux comme cibles. [01:42:41] Speaker B: Surtout quand t'as un public qui est un peu là pour toi parce que t'es un peu connu dans le truc, que les gens forcément ils vont te suivre. Excuse-moi je t'ai coupé. Il y a ce truc de les mecs, enfin genre ils pourraient faire, ils se font même pas chier à faire des blagues, ils chient juste sur quelqu'un et c'est un peu gratos et il n'y a pas d'effort. Le but, c'est juste d'être méchant quoi et de s'en vanter après. [01:43:07] Speaker D: Le but en fait c'est même d'être animateur. Il n'y a jamais de tremplin. Sur les plateaux en fait c'est très rare ou alors il faut aller vraiment dans des trucs de café-théâtre et tout pour que ce soit un plateau avec un gagnant à la fin. Et là c'est comme s'il y avait un enjeu qui était un peu similaire. C'est genre j'ai envie d'être la personne qui va le plus faire rire et pour faire rire en fait il faut Si j'ai pas de blague, que je fasse rien, bon, dépend des autres. Donc c'est... Ouais, après, c'est vraiment à la marge, mais ça existe. Donc, ouais, compliqué. [01:43:40] Speaker A: Et tu remarques que quand c'est une femme qui fait de l'humour, il y a plus de femmes dans le public ou ça permet aux femmes d'au moins aller plus dans le spectacle d'humour ? Je sais pas, je connais pas les. [01:43:50] Speaker D: Statistiques, donc... Non, mais t'as raison. Moi, je sais qu'à Lyon, en tout cas, même à Paris aux Trois-Bornes et tout, généralement, le public c'est à 60-70% des femmes. Et après il y a toutes... En fait c'est très rarement, si tu veux mon public c'est très rarement des hommes cis hétéros. C'est vraiment rare. Quand il y en a c'est des potes et sinon c'est aussi des potes qui sont ramenés. Mais en tout cas merci de m'avoir invité dans ton émission à chier. [01:44:33] Speaker B: On a les invités qu'on mérite. [01:44:36] Speaker D: D'accord donc il y a Laurent Gérard qui vient là-bas. [01:44:37] Speaker B: Il est un peu trop haut de gamme pour nous. Il n'y a pas de promo sur les imitations. [01:44:44] Speaker A: Les bonnes imitations. Nous on a le droit à Jean Roucasse. [01:44:50] Speaker D: Jean Roucasse qui est là. On dirait. [01:44:58] Speaker A: Un peu Jean-Luc Asselineau. Bon en tout cas c'est bien, mais c'est quand même fou parce que moi quand on discute avec des femmes de cette parité, des femmes qui font de l'humour, de la musique, qu'il y a plus de femmes qui viennent au concert. Enfin, c'est vrai qu'on réalise pas forcément, parce que je regarde pas si des femmes et des hommes, au final, viennent au concert. Mais c'est vrai que c'est quand même ouf qu'en 2025, il puisse pas y avoir une espèce d'équilibre naturel sans qu'on ait à réfléchir. Que les choses se fassent un peu plus naturellement et que ce soit équilibré. Putain, il n'y a pas ça, quoi. [01:45:30] Speaker D: C'est rare en fait, c'est vrai que tu regardes un line-up de plateau, on dirait vraiment des photos de groupes de néo-métal des années 2000. C'est qu'il y a la meuf qui fait de la basse, donc elle est toute seule, et autour t'as que des gars. Généralement c'est ça, ou alors même que des mecs des fois. Il y a quand même certains plateaux à Paris par exemple, il y a 2-3 plateaux vraiment très cool comme le Yass Comédie, il y a aussi le Sorcière Comédie Club, il y a un très bon plateau le dimanche qui s'appelle le Good Girls. C'est vraiment des lieux dans lesquels on part du principe que les femmes ne sont pas visibilisées. et du coup ça rétablit un petit peu le truc et c'est des plateaux. Les meufs sont beaucoup plus engagées que les gars facilement et là encore je fais vraiment meuf et gars mais entre les femmes et les hommes il y a encore plein d'autres humoristes qui sont formidables et qui aussi sont invisibilisés de ouf. Mais pour parler en tout cas que moi de mon cas, tous ces plateaux là c'est des plateaux sur lesquels je ne vois quasiment que des meufs qui ont des propos engagés. Donc c'est vraiment vraiment très cool. C'est vraiment un des plateaux que je recommande. [01:46:34] Speaker F: C'est peut-être parce que c'est une affirmation aussi d'un point de vue ou d'une valeur et que du coup comme tu te mets quand même en face de je sais pas 500 personnes ou plus ou moins enfin bref du coup t'es quand même là face à toutes ces personnes et t'es obligé de d'assumer ce que tu dis en fait. [01:46:49] Speaker D: C'est ça ouais ouais et puis on et en fait nous la place qu'on a on a conscience enfin j'ai l'impression encore et encore je nuance de nouveau. [01:46:58] Speaker F: Mais. [01:47:01] Speaker D: On est toujours plus chanceuse que les meufs il y a 3, 4, 5, 6 ans. Mais effectivement, la place qu'on a, on est en train de la débriefer pendant qu'on joue. C'est-à-dire qu'elle n'est pas acquise, on n'arrive pas sur un plateau, on arrive avec beaucoup moins de légèreté que n'importe quel random dude qui arrive et qui fait « Oh, comment ça va la team ? » Et pour qui c'est tout à fait naturel d'arriver et puis de dire on va parler de ma bite. Et toi t'arrives et tu fais bon bah merci de me recevoir. [01:47:30] Speaker B: Moi je vais pas parler de la mienne. [01:47:32] Speaker D: Voilà, moi je vais pas parler de ma bite mais je vais parler de la sienne. Mais du coup, tu as beaucoup plus conscience de la gratitude que tu as à l'égard des gens qui te programment, à l'endroit où c'est pas tant de la gratitude que juste ça devrait être normal. Donc oui, je pense que le levier de l'engagement arrive comme ça en fait. C'est pour ça qu'on est plus engagés. [01:47:57] Speaker A: Et d'écrire, de préparer toutes les blagues. Donc tu prends des sujets d'actualité, le féminisme aussi, mais je veux dire comment ça se passe quand tu tournes. Le travail, c'est tu t'enfermes, tu te mets dans un coin où d'un coup ça vient et tu fais « Oh celle-là ! [01:48:11] Speaker D: » Ouais, moi mon truc c'est de... les soirées déjà, où je fais... machin parce que je suis vraiment comme ça en soirée aussi et des fois je dis de la grosse merde et derrière je le note je me dis j'en ferai un truc ou alors si j'en fais pas un truc à un moment je le glisserai dans le spectacle ou dans mon truc et en fait le mardi quand je joue le vendredi le mardi avec le co-auteur du spectacle Jacob que je salue j'ai... c'était un salut ? On peut plus rien faire alors, je précise quand même. On voit en fait ces phrases-là, on essaie de développer des trucs et tout machin, et derrière en fait moi ma plus grosse façon de travailler, celle que j'utilise en majorité, avant j'avais des cahiers et des machins, en fait maintenant j'arrive sur scène et si je sens que j'ai le truc de l'énergie, de la montée de sucre là, où tu fais euuuh machin, là en fait je commence à essayer de partir le plus loin possible dans une impro, Et généralement, je l'enregistre et je la garde. Et si elle est bien. Si elle n'est pas bien, évidemment, je la jette. Mais sinon, je la garde et je l'étire, je l'étire, je l'étire. Et j'essaie, en fait, comme ça, de faire avancer mon texte. Je peux le relier à d'autres choses. Ou alors, ça devient des choses que je peux récupérer et remettre à un endroit. S'il y a un moment dans mon texte où je ne me sens pas bien, je sais que j'ai telle impro qui était totalement, qui n'avait rien à voir avec le reste, mais qui peut être intéressante. Et les spectacles, moi, je les écris comme ça. [01:49:40] Speaker A: Je ne pourrais pas faire ça personnellement, j'aurais trop peur. Après je ne ferai pas non plus super écrit puisque je ne sais pas écrire. [01:49:51] Speaker D: Il y a quelqu'un qui dit que ce qui différencie un humoriste d'un mec ou d'une meuf drôle c'est qu'il prend des notes. Je ne sais pas pourquoi je l'ai lu. J'aurais quelque chose à dire là-dessus et en fait pas du tout ! [01:50:09] Speaker B: Moi je trouve qu'il y a plein de trucs que tu... Enfin moi les trucs qui m'ont fait vraiment mourir de rire c'est les trucs où tu vas chercher aussi sur... Moi je trouve qu'il y a plein de trucs. Etrangement, ce qui me fait le plus rire, c'est les trucs qui font ta singularité. C'est les trucs sur ta vie, ton enfance, tout ça. Et je trouve que c'est génial parce que, en fait, il y a... Enfin bon, je pense que c'est un peu romancé pour que ce soit drôle. Mais il y a vraiment un level de mix de j'ai vécu ça et sa vie était beaucoup trop fucked up. Et ça créait une sensation hyper chelou. Et ça, je trouve que c'est ce qui me fait le plus rire dans ce que tu fais. Et du coup, il y a tout ce truc aussi. Je pense que c'est un peu ça, ce truc de prendre des notes. C'est aussi de se rappeler de petits détails dans la famille ou des choses comme ça, ou des moments comme l'anecdote de Brian Molko. [01:51:06] Speaker D: Oui, que je n'arrive pas à écrire. [01:51:09] Speaker B: Mais c'est dur de trouver comment l'amener. Mais il y a des trucs comme ça, tu racontes des trucs de ton enfance ou de liens familiaux ou des choses comme ça. J'essaie de ne pas spoil. [01:51:22] Speaker D: Ah non mais tu peux. [01:51:23] Speaker B: Mais il y a des trucs... [01:51:25] Speaker A: La famille on peut toujours se foutre de sa gueule. [01:51:26] Speaker E: Non mais il y a des trucs. [01:51:27] Speaker B: Sur ta mère, il y a des trucs sur ta grand-mère. La blague sur ta grand-mère elle est. [01:51:31] Speaker D: Quand même... Ben la vidéo est dispo en plus sur Insta donc ça c'est pas... C'est la fameuse vidéo que j'avais, le fameux truc en Belgique là. En gros j'ai... Effectivement dans les quelques faits marquants du spectacle mais je peux les dire sans que ce soit... Effectivement donc moi j'ai une mamie du côté de mon père qui se prostituait. Qui était prostituée et elle a... Ça. [01:51:55] Speaker A: Te fait rire ? Non mais c'est pas banal effectivement. Non c'est pas banal, mais t'as les. [01:51:59] Speaker D: Blagues en tête je pense. Et donc je parle justement de gestion des émotions et de comment on n'arrive pas à mettre des mots sur quelque chose que brutalement on doit débriefer comme t'es en face de ta mamie à la chambre funéraire et qu'est-ce que c'est la première chose que tu dis ? Et effectivement, et je n'irai pas plus loin, mais la première chose que j'ai dit, et c'est vrai, en la voyant allongée, c'était « Putain, ils l'ont vraiment maquillée comme une pute ! [01:52:26] Speaker A: » Donc il. [01:52:29] Speaker D: Y a ça... [01:52:30] Speaker B: C'est ça que j'appelle le... C'est noir, c'est de l'humour très noir, mais c'est... [01:52:37] Speaker A: C'est mignon en même temps ! [01:52:38] Speaker E: Et quand ça arrive dans le spectacle. [01:52:39] Speaker B: C'Est génial parce que tu t'y attends tellement pas, et ça arrive et tu fais « Mais non ! » Et c'est ça que je trouve génial. [01:52:46] Speaker D: Mais oui, après, il y a aussi un truc où tu t'inventes un peu une backstory d'enfant un peu spécial, machin, où je ne l'étais pas plus que ça, mais juste en fait, je pense que ce que j'ai en tête, c'est que je me rappelle de certains trucs. C'est juste la chance que j'ai, c'est que je me rappelle de certains trucs. Et que poussée dans des retranchements, parce que j'étais vraiment une petite peste quand j'étais petite, poussée dans des retranchements de jalousie, d'aigreur et tout machin. Effectivement moi j'étais, et je le dis dans le spectacle, j'étais jalouse d'une gamine qui était portée disparue. Mais c'était... Mais genre dès qu'il y avait sa photo, j'étais là et j'étais vénère. Et j'étais non mais oh ! Mais d'où il y a sa photo partout ? [01:53:30] Speaker A: Et voilà. [01:53:32] Speaker B: C'est très bien, c'est détaillé, c'est expliqué. Il y a plein de petites anecdotes. Ça, ça me fait mourir dehors parce que c'est tellement... C'est intemporel quoi. C'est sur l'humain, je trouve ça génial. [01:53:51] Speaker A: C'est une grosse critique sur l'humain. [01:53:52] Speaker D: Oui, en plus, je pense que tu vois sur les trucs, si on parle des trucs de personnes disparues et tout, on a tous en nous ce truc qui fait que Déjà, on a tous déjà, premièrement, quelque chose en nous de Tennessee. Déjà, ça me paraissait évident de le pointer dans cette émission. Et l'autre truc, c'est que, je sais pas si vous avez remarqué, mais moi en tout cas... Paraplos ! Paraplos, paraplos, paraplos dans le chat ! [01:54:25] Speaker A: J'aime ce moment où même moi, d'un coup, je suis là, je sens l'énergie, j'ai envie de crier, de me jeter sur la table, je sais pas pourquoi ! [01:54:33] Speaker B: Peut-être pour ceux qui n'ont pas la rêve de paraplos, parce qu'il faut le dire... [01:54:37] Speaker D: Dans le stand-up, à chaque fois, ils font... Il y a des couples dans la salle, paraplos, doucement... Et après, c'est généralement pour dire « Eh bah, c'est un date Tinder ! » Fin de la blague. Et vous vous êtes rencontrés comment ? Laurence et Cathy ? J'écoute pas mon nom, je m'en bats les couilles. Et genre c'est systématiquement les trucs par applaudissements et tout. [01:54:59] Speaker B: Si vous voulez la suite, revenez la semaine prochaine, j'aurai peut-être trouvé. [01:55:03] Speaker D: Mais d'ici là, suivez-moi sur Snap si vous avez moins de 30 ans. Mais moi quand je regarde des photos de personnes disparues ou des trucs des avis de décès et tout, en fait systématiquement j'avoue j'ai ce truc horrible. Mais je regarde je fais... Pas si ouf ! [01:55:21] Speaker A: Bon, personne ne me tue ! [01:55:24] Speaker D: Je juge, en fait, il y a ce premier truc qui est très... qui est naturel et qui est horrible. [01:55:28] Speaker A: Finalement, c'est pas une grosse perte. [01:55:31] Speaker D: Mais, tu sais, je suis genre... Bon, bah il est beau... Ah putain, dommage ! Et il y a toujours un peu... On a tous ça en nous et personne, je trouve, l'avoue. Alors c'est drôle du coup de le pointer... Toi, tu l'as pas ça ? [01:55:46] Speaker A: Si, tu regardes... Regarde quoi, il faut que t'ailles au regard primaire peut-être un peu nul. [01:55:53] Speaker B: Toi je sais que toi oui. Toi je sais que toi oui, je te connais. [01:55:56] Speaker A: Quand je me balade dans la rue, malheureusement oui, pareil, je regarde les gens, je me dis ah bah là c'est quand même dommage que tu puisses encore marcher dans la rue. Et c'est pas bien, non mais je n'ai pas dit que c'était bien, mais bon. [01:56:09] Speaker D: Je ne juge que les personnes disparues. [01:56:14] Speaker A: Et j'en vois ça. [01:56:17] Speaker B: Est-ce que du coup t'envoies une lettre d'excuse s'il réapparaisse ou pas ? [01:56:21] Speaker D: Mais tu sais que la petite gamine disparue là qui avait mon âge et qui me ressemblait, j'lui avais écrit une lettre. J'lui avais écrit une lettre lui disant ouais si tu reviens j'aimerais pas qu'on devine. Parce que quand même on se ressemble vachement, ma mère elle te trouve belle. Contrairement à moi. Non mais bon. J'aimerais bien des fois me rattraper. Je pense qu'avec ça tu peux facilement te dire que tu vas brûler en enfer mais c'est pas grave parce que l'enfer c'est rock. [01:56:57] Speaker B: Les flammes de l'enfer ! [01:57:00] Speaker A: En tout cas, ça m'a donné envie de venir vendredi, je ne sais pas ce que je fais, mais d'aller au Comédie des Trois Bandes. Sincèrement, si c'est que des blagues comme ça, je pense que je peux me faire pipi dessus. Ce qui rajoutera un petit bonus au spectacle, mon incontinence. Parlons musique. Tu as choisi The Chariot. T'es quelqu'un qui aime bien la musique douce finalement. C'est métal, mais bon, ça pourrait être. [01:57:22] Speaker B: Métal On va parler de son parcours un petit peu après, mais c'est vrai que j'ai connu cette personne dans la scène musicale. [01:57:29] Speaker D: Oui. [01:57:30] Speaker B: Elle faisait des photos à l'époque. [01:57:31] Speaker D: J'ai cru qu'elle allait dire « Ah bon ? [01:57:34] Speaker B: » Elle a oublié, c'est comme sa carrière. [01:57:37] Speaker D: Je me suis beaucoup beaucoup cherchée. Et en fait, tu sais, il y avait un truc où tu cherches un moyen d'expression. J'étais ultra mal dans ma peau et tout. Aujourd'hui, je ne peux pas regarder des images de moi, ça me met trop mal et tout. Mais cette période-là, en fait, je me disais « Mais qu'est-ce que je peux faire pour qu'on voit le génie en moi ? » Des photos ! Clic, clic, clic ! Non mais non ! [01:57:57] Speaker A: Ils s'en répètent, pourquoi pas ! [01:57:59] Speaker D: Non mais elles étaient mauvaises, c'est surtout ça. Après c'est un style. Mais voilà, j'ai beaucoup cherché en fait à un moyen de, je sais pas, d'être... Je pense vraiment d'être vue des gens quoi. Et j'ai mis vraiment du temps. Et ouais, effectivement, pour faire le pont avec ce morceau, quand j'ai vu le clip, j'ai fait... [01:58:18] Speaker A: Mais non ! Ça a l'air d'être fréquent quand même. J'ai l'impression qu'il y a un commentaire qui revient. [01:58:27] Speaker B: C'est-à-dire qu'il y a une réaction et on sait pas trop ce qu'elle veut dire. [01:58:29] Speaker A: Si vous la voyez et qu'elle entend une musique, elle fait « bah ouais mais non c'est le bon signe ». [01:58:34] Speaker D: Mais en fait le clip il est fou parce qu'il me rappelait, ça m'a vraiment fait un truc de tu sais quand t'es enfant et que tu trouves des livres normaux machin et puis d'un coup t'ouvres un livre et c'est genre un pop-up. En fait quand j'ai vu le clip j'ai fait « oh » Mais c'est fou ! C'est fou ! J'ai vraiment envie de le regarder jusqu'au bout et j'ai envie de le regarder mille fois pour comprendre comment il a été réalisé. Je le trouve trop, trop, trop beau. Il est fascinant. Il date de 2010, je crois, quelque chose comme ça. Et du coup, je trouve que pour l'époque et tout, il y a vraiment un truc que je trouve hyper novateur dans la façon dont c'est fait. Il y a une incursion à un moment avec un piano. En fait, le clip est sublime. [01:59:13] Speaker B: Alors pour ceux qui ne savent pas, c'est The Chariot avec David Delahose. Et on l'a déjà passé ce clip, on nous l'a déjà demandé. Je ne sais plus quel invité c'était. On l'a déjà passé. Et en fait, ce clip est un live. En fait, c'est même pas la version de l'album. C'est une version. Et du coup, ils ont tout aménagé dans le studio. Et c'est un espèce de plan séquence avec des happenings qui n'existent pas sur la version album. Et c'est ça qui est... [01:59:37] Speaker D: C'est magistral. Et vraiment, moi, ça a été peut-être encore aujourd'hui, genre une des vidéos où à chaque fois, en fait, je suis absolument émerveillée de regarder cette performance. [01:59:49] Speaker B: Il y a un côté un peu folie, un peu génie. [01:59:52] Speaker A: J'allais dire, est-ce qu'il y a un peu d'humour dans ce clip ? [01:59:54] Speaker B: Ah, il y en a aussi, oui. [01:59:54] Speaker D: Oui, oui, c'est un peu... Ouais, il est fou, il est génial. [01:59:57] Speaker A: Parce que le clip d'avant aussi il était assez amusant. [01:59:59] Speaker D: Oui, oui. Bah, voilà, je vous le conseille. Tcho ! [02:00:03] Speaker A: Boa ! [02:00:04] Speaker D: The chariot ! [02:00:08] Speaker A: C'est parti ! [02:00:13] Speaker D: Bang bang ! [02:00:13] Speaker A: Long live ! Release the balloons ! [02:01:28] Speaker C: J'suis prêt ! J'ai besoin de distance pour calmer mon cœur J'ai besoin de distance pour calmer mon cœur J'ai besoin de distance pour calmer mon cœur J'ai besoin de distance pour calmer mon cœur J'ai besoin de distance pour calmer mon cœur J'ai besoin de distance pour calmer mon cœur C'est la fête, c'est chaud, les gars, come on ! If I could see the words inside your silence But I can't speak about your pain for you How long can we burn for anyways? Turning over and back again Tongues ablaze like lines without teeth hungry Staring at the forest of flames and our eyes talking with the trees If we could drift long enough, we'll be home Sails blown by the fire within, pushing me to you And you can live inside of me, sewn together Breaking and healing, growing, breaking again and again Sous-titres réalisés. [02:03:10] Speaker A: Para la communauté d'Amara.org. [02:03:38] Speaker C: C'est parti pour le tournage ! ... ... [02:06:32] Speaker A: Mwouah ! [02:07:12] Speaker C: C'est la fin de cette vidéo. C'est génial ! Jusqu'à ce qu'elle m'arrache Faites chaud ce qu'il y a de pire dans ta glibane. [02:09:58] Speaker A: Oh le requin ! Oh le requin ! Justement, avant de demander l'avis à Ben, qui est en train de réfléchir longuement sur ce que représentait ce clip et cette chanson, je vous donne le nom. Ça s'appelle « Face Yourself ». Et le nom de la chanson c'est « Predatory », d'où évidemment le requin j'imagine. Et c'est un choix de ta part ma très chère Amélie ? [02:10:19] Speaker F: Oui, c'est un clip qui est sorti il y a quelques jours. Je ne connaissais pas du tout, j'ai buggé dessus parce que j'ai cru que c'était Tatiana, la chanteuse de Ginger. Et ce n'est pas elle. Et en fait c'est un groupe qui est composé de plusieurs membres de pays différents. La chanteuse s'appelle Yasmine, elle est française. Mais tous les autres sont américains et ils sont dans des états différents. Et c'est assez jeune comme groupe parce que ça a été créé en 2023. Ils ont déjà sorti deux pays il me semble. Et récemment ils ont signé chez Sumerian Records. Et donc du coup, pour ceux qui connaissent pas, Samaritans, il y a Bad Omens qui sont là-bas. [02:11:01] Speaker B: Ils ont fait le plus gros label du moment, le plus trendy. [02:11:04] Speaker A: Mais c'est bien parce qu'ils récupèrent de nouveaux groupes. [02:11:07] Speaker F: Bah ouais, c'est cool. Et puis franchement, je sais pas, tu regardes ça, mais la Nana, elle a une voix, elle a un panel assez diversifié. Moi, ça m'a mis une claque, j'ai fait « Oh ! [02:11:20] Speaker A: Comme toi ! » Le nom ! Mais non, elle fait ça avec ses petites cordes vocales, celle-là ! [02:11:29] Speaker B: Barraplow, Barraplow, qui c'est qui fait ça ? [02:11:30] Speaker A: Bah pas grand monde, j'aimais vous le dire ! Quand est-ce qu'on fait un duo ? Il n'y a pas de réponse ! [02:11:43] Speaker D: Moi je fais l'échelle La Roque et. [02:11:44] Speaker F: Toi tu fais... Laurent Gérard ? [02:11:48] Speaker B: Voilà, on va dire ça. Je demanderai à Pierre, ou on peut souvent dire pour être un bon Pierre Pelleman. [02:12:03] Speaker A: On peut parler de ce qu'Amélie... Elle nous présente un groupe où il y a une meuf qui a envie de tabasser des gens, elle dit « je suis pas contente ». [02:12:14] Speaker F: Elle n'est pas là pour en filer des perles quoi. [02:12:17] Speaker D: Bref, donc du coup... Moi je ne. [02:12:21] Speaker A: Suce pas que des glaçons. Bon allez, vas-y. [02:12:24] Speaker D: Je ne sais même plus où j'en ai été. Je ne connais personne qui s'appelle Perle. [02:12:31] Speaker B: Bon, alors vas-y, continuez. On lui passe le bonjour si elle le regarde. [02:12:37] Speaker A: C'est vrai que des fois elle le regarde. [02:12:38] Speaker D: Du coup Perle ? [02:12:42] Speaker B: T'as vu comme elle était heureuse de. [02:12:44] Speaker D: Te dire bonjour ! [02:12:46] Speaker A: Tu étais en train de dire que tu venais de plusieurs pays, qu'elle était française. [02:12:49] Speaker B: Voilà, et qu'elle était très talentueuse et que t'avais trouvé ça super. [02:12:52] Speaker F: Voilà, et du coup, par rapport à leur son, ça se caractérise par des breakdowns assez percutants. des mélodies envoûtantes, une alternance en fait entre l'agressivité et des moments un peu plus vulnérables. Les thèmes qu'ils abordent, c'est la lutte contre les démons intérieurs et les défis de santé mentale. J'aime bien ce genre de thème. [02:13:15] Speaker D: Et... On sent bien... [02:13:16] Speaker A: On comprend pas de quoi vous voulez parler. [02:13:19] Speaker D: Hé McFly, y'a quelqu'un. [02:13:24] Speaker A: Là-Dedans ? Moi je tape pas, ça fait un bruit creux. [02:13:29] Speaker F: Comme le petit singe qui fait... [02:13:31] Speaker A: Il est là. Coucou, je pense. Pardon, j'ai peur. [02:13:34] Speaker D: J'ai peur que tu penses à la casquette. Quoi ? [02:13:39] Speaker A: Non rien, on fait pas cette blague. On continue s'il vous plaît. [02:13:46] Speaker F: Voilà, je sais plus. [02:13:47] Speaker A: Mais c'est quoi comme style de musique ça ? [02:13:49] Speaker F: Bah ça c'est plutôt du deathcore. [02:13:51] Speaker A: On est d'accord, voilà. Parce que j'allais dire ça et puis je me suis dit, comme j'y connais rien, je vais me fermer ma gueule. [02:13:55] Speaker F: C'est plus deathcore parce que je saurais pas trop expliquer pourquoi mais c'est du deathcore. [02:14:00] Speaker A: Bah la puissance probablement et voilà. [02:14:03] Speaker B: Par rapport à la mort. [02:14:04] Speaker F: Juste, le mec qui a réalisé le clip, c'est le batteur du groupe. Et il a fait plusieurs clips, il s'appelle Eric DiCarlo. Il a déjà fait plusieurs clips, par exemple pour Lorna Shore ou Shadow of Intent. Donc le mec, il a un peu la bouteille quand même. Et c'est très bien réalisé. Et puis voilà, quoi. Que dire de plus ? [02:14:24] Speaker A: Les couleurs sont belles. Parce qu'il y a des clips, des fois on voit qu'il y a noir et blanc rouge, des fois bleu rouge. Il y en a qui sont mieux faits que d'autres. [02:14:33] Speaker B: Je vois bien ce que tu veux dire. [02:14:36] Speaker A: Là, je trouvais que les couleurs étaient belles. C'était chatoyant. C'est pas une blague, je trouvais ça très beau. [02:14:42] Speaker F: Moi aussi, j'ai kiffé. [02:14:43] Speaker A: J'espère que tout le monde a kiffé. C'est bien. C'est très bien, c'est très bien. Je suis juste hyper content que ce soit une française, c'est cool. Cocorico ? Bah oui. Parce que les coqs, à chaque fois, on dit que c'est puissant, mais quand même, quand ça fait ce sale bruit, ça a l'air quand même d'une merde. Bon, très bien. [02:15:04] Speaker F: C'est pas un coq, c'est une cocotte. [02:15:10] Speaker A: Bref, voilà. J'ai rien marqué dessus. [02:15:12] Speaker B: C'est juste que j'attendais de savoir si elle avait terminé. [02:15:16] Speaker A: Amélie, merci beaucoup, mais ce n'est pas terminé puisqu'il y aura une seconde chanson. [02:15:19] Speaker B: Que tu vas choisir. [02:15:19] Speaker A: Mais avant cette chanson, il y a mon téléphone. [02:15:23] Speaker B: Il y a ton téléphone ? [02:15:24] Speaker A: Allo ? Oui, allo, c'est les bangers ! [02:15:27] Speaker B: Allo les bangers ? Bon, comme vous le savez, toutes les semaines, vous pouvez voter pour le clip des bangers. Et du coup, celui qui a gagné... [02:15:36] Speaker A: C'est moi qui ai dû départager, c'est entre Petit Punk et Lampes De Chevet. [02:15:40] Speaker E: D'accord. [02:15:41] Speaker A: Chacun les pseudos qu'il veut. [02:15:44] Speaker B: C'est le titre de Lampe de chevet qui a gagné. Et du coup Lampe de chevet a laissé un message comme chaque semaine pour nous dire son choix. [02:15:49] Speaker A: Je l'ai pas écouté donc j'ai très peur à chaque fois. [02:15:51] Speaker B: Bah écoute, si le stream s'arrête on saura pourquoi. [02:15:55] Speaker A: On y va, c'est parti. [02:15:58] Speaker D: Allo les bangers, donc j'ai proposé ce. [02:16:00] Speaker B: Clip de Henaria qui est une artiste qui mélange des trucs plus hyper pop et du hardcore voire audio métal en. [02:16:07] Speaker D: Général quoi on va dire. Donc c'était un clip qui était sorti. [02:16:11] Speaker B: Il y a un an, et à l'époque il avait un peu circulé je crois. Donc dans ce clip-là, moi ce qui me plaît c'est que c'est vraiment du too much dans tous les sens quoi. Donc c'est-à-dire que sur le côté pop, il y a vraiment des objets partout dans le décor, plein de trucs rajoutés au montage dessus, et le montage est super rapide aussi. Et d'un autre côté, il y a des trucs un peu plus gore et tout, et elle a vraiment un scream. [02:16:34] Speaker D: Que je trouve Vraiment nickel quoi. Donc voilà, si vous découvrez ça, bonne découverte. [02:16:41] Speaker A: Merci, mais c'est très gentil. [02:16:42] Speaker D: C'est hyper bien pitché. Ça donne envie de regarder. [02:16:45] Speaker A: Mais c'est mignon ! [02:16:45] Speaker B: J'ai l'impression que Julien, il a fouillé dans ma poche et il a sorti un pitch qui va nous régaler. [02:16:52] Speaker A: C'est bon les pitches ? Un peu chimiques mais c'est bon. Bah merci beaucoup lampe de chevet ! [02:16:57] Speaker F: Très bizarre comme phrase. [02:16:59] Speaker A: Eh oui en 2025 on peut dire. Non mais c'était mignon, je l'ai trouvé trop mignon ! [02:17:06] Speaker D: Bah oui ! [02:17:06] Speaker A: C'est hyper gentil ! Et lui, il est abonné donc à notre patron, et ça lui donne l'occasion, l'autorisation de nous proposer des clips et d'être en battle contre quelqu'un d'autre. Et là, il a gagné, donc il peut discuter si vous avez envie de faire pareil. Vous allez sur notre Patreon. [02:17:19] Speaker B: Vas-y, continue. [02:17:20] Speaker A: Si vous allez sur notre Patreon.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com. Ça marche comme ça. Nous on fait pas payer 800 balles, on fait payer juste 6 euros. [02:17:37] Speaker B: Alors c'est très drôle parce que j'ai fait écouter ça à Gladys il y a quelques semaines. [02:17:44] Speaker A: Ce titre là ? Ouais. [02:17:45] Speaker B: Et je lui ai dit « Ah ça tu devrais aimer ». Et elle a fait « Ah bah attends je note tout de suite ». C'est très… Si vous avez connu MySpace période émo, vous allez vous retrouver là-dedans. Moi ça me donne moins envie du coup là. C'est trop bien, c'est vraiment cool. Mais le visuel c'est très Myspace. T'as des pages surchargées avec des gifs dans tous les sens et tout ça. [02:18:10] Speaker A: Y'a des choses à ta carreau ? [02:18:11] Speaker B: Scene Queen, tout ça quoi. [02:18:13] Speaker A: Très bien, bah on va regarder. Le choix donc de table de chevet, c'est Enaria avec Monster. [02:18:27] Speaker D: So go and tell your friends that I'm a fucking monster Sugar, spice and torture Do it for the culture Tell. [02:18:34] Speaker C: Your friends I'm crazy and I broke ya Cut you off the roster. [02:18:51] Speaker A: Drop. [02:18:52] Speaker D: An oxy, feeling foxy Thick eyeliner, like I'm boxy Blocked your number, dropped your doxy Bricked your iPhone, hacked your proxy Harajuku, go from hell Always skip and. [02:18:59] Speaker C: Never tell Tell the boys I made you pay Pay me in cash for. [02:19:03] Speaker D: It Cash them boys like Pokemon You're gonna fucking hate this song You eat. [02:19:06] Speaker C: My balls, got an addiction. [02:19:27] Speaker D: So go and tell your friends that So go and tell your friends that I don't. [02:20:50] Speaker C: Fucking like the sugar. [02:22:15] Speaker A: C'est bon ça dépasse ! C'était donc un choix fait par Lambe-de-Chevet qui est son pseudo sur Patreon. Très bon choix. Très très bon choix, c'est vrai qu'on n'avait pas passé ça. [02:22:31] Speaker B: Non non, je voulais la passer mais je crois que je te l'avais envoyée et puis tu me fais « Ah ouais bah je la mettrais ! » Comme à peu près chaque semaine. [02:22:39] Speaker A: C'est vrai que ça m'arrive assez souvent. [02:22:41] Speaker B: Et puis après quand le truc a deux ans, je fais « Oh non mais ça c'est pas la peine de le… » C'est trop tard, l'actu est passée. [02:22:46] Speaker A: J'y pensais, tu m'avais pas proposé ce clip. C'était il y a deux ans, Pierre. Non mais très très bien, voilà, amusant et très puissant. Enarea donc avec Monster. [02:22:56] Speaker B: Monster. [02:22:57] Speaker A: Vous pouvez faire vos choix donc en vous abonnant sur nos Patreons et ça nous aide aussi à maintenir en vie Restless et Bang Bang, voilà. [02:23:04] Speaker B: D'ailleurs, grosse annonce pour le mois de... On va vous faire une annonce pour le mois d'avril. Il va y avoir un petit truc qui va se passer, on va un peu refondre les... les tiers, les abonnements, on va changer des choses. Et il y aura une tombola. [02:23:21] Speaker A: C'est vraiment le mot. Mais non mais j'aime, j'aime, il va y avoir une tombola. [02:23:24] Speaker B: Il y aura une tombola parmi les membres de Patreon avec un très beau cadeau à gagner, on vous en dira plus. Un perfecto de cuir. [02:23:32] Speaker A: Non. Non au papier. Ah merde, fallait pas que je le dise. Le cadeau est vraiment très très cool. [02:23:42] Speaker B: Surtout si vous aimez le papier crêpon. [02:23:46] Speaker A: Bon ma petite Amélie, c'est encore ton moment. C'est important, tu as le droit de choisir des chansons parce que sinon c'est dommage parce que sinon parce que les chansons que j'aime bennent rien. [02:23:58] Speaker F: L'émission elle serait chiante quoi. [02:24:02] Speaker A: Du coup c'est quoi le... Le prochain choix ? [02:24:05] Speaker F: Le prochain choix, c'est un clip qui est sorti cette semaine aussi, et c'est Deserted Fear. C'est un groupe allemand que j'avais découvert il y a 5 ans, qui était passé en première partie de At The Gate à Paris. C'est des allemands, ils ont 5 albums. Depuis 2012, je ne vais peut-être pas. [02:24:23] Speaker B: Énumérer les cinq, on s'en fout un peu. [02:24:24] Speaker F: Le dernier qu'ils ont sorti, c'était en 2022. [02:24:26] Speaker A: Je crois que c'est à partir de. [02:24:27] Speaker F: Celui-Ci où ils ont signé chez Century Media. et là un nouveau morceau est sorti donc on pourrait penser qu'il y a un album qui va... Somblorer ! Voilà, ça serait bien ! Donc voilà c'est un groupe qui est plutôt dans le style death metal scandinave même s'ils sont allemands. des années 90 et c'est un peu un croisement entre du death metal suédois et du death américain old school. En fait il y a vraiment des parties qui sont plutôt death, des parties très mélodiques au niveau de la guitare qui entraînent bien, mais c'est quand même bien, comment dire, les rythmiques sont... t'as des bons patterns quoi, ça te fait des beaux reliefs on va dire. Ils ont partagé la scène avec At The Gates, Au Butoirie, Morbid Angel. J'ai trouvé une petite anecdote, apparemment en mai 2017, ils sont apparus dans une publicité pour la chaîne de magasins d'électronique Saturn, que je n'ai pas réussi à trouver sur Youtube, pour promouvoir une action de vente de disques de heavy metal. [02:25:38] Speaker D: C'est ça, j'ai trouvé ça cool, je. [02:25:40] Speaker F: Me suis dit tiens, c'est pas comme ça. [02:25:42] Speaker A: Et puis c'est une pub qu'il y a dû parler à beaucoup de gens. [02:25:45] Speaker B: Apparemment ça n'a pas trop marché. C'est peut-être pour ça qu'ils n'ont pas. [02:25:50] Speaker A: Réitéré leur petit pricot. [02:25:54] Speaker F: Après je ne sais pas si c'est une pub allemande, je ne sais pas trop. [02:25:59] Speaker A: Oui j'imagine, en France on n'aurait pas osé faire ça, je doute. Et donc c'est un groupe que tu kiffes ? [02:26:05] Speaker F: Ouais franchement c'était plus même pendant le Covid où je t'ai tombé dessus par hasard et j'ai bien accroché. Le fait qu'il y ait des mélodies qui t'entraînent, elles sont quand même différentes je trouve de chaque morceau et ouais je sais pas j'ai kiffé quoi. [02:26:20] Speaker A: De la violence encore quand même ? [02:26:21] Speaker F: Ouais peut-être un peu moins. [02:26:23] Speaker D: C'est mon point de vue, mais je. [02:26:25] Speaker F: Dirais que c'est peut-être plus accessible que le groupe d'avant. Pas celui qu'on a passé, mais mon choix précédent. C'est différent. [02:26:36] Speaker A: C'est bien. C'était pas pour blaguer, c'était juste pour savoir. Comme j'ai pas les mots, je pose la question. [02:26:43] Speaker F: J'aime bien proposer des trucs différents, c'est bien aussi. [02:26:46] Speaker A: Comment ? Les mots bleus. Christophe, si tu nous regardes... De là-haut. Du coup, ça s'appelle Deserted Fear. C'est un joli nom ça aussi, dans une thématique dans le métal, on est toujours ravis d'avoir des noms... Et le. [02:27:09] Speaker F: Clip qui va passer, on va dire qu'il y a une petite thématique qui ressemble au clip de Bloodywood qu'on a passé avant, sur la cuisine. [02:27:16] Speaker A: Sur la cuisine ? [02:27:17] Speaker B: Et par contre, le choix de nom de chanson, ils ont choisi un truc qui va te plaire, Pierre. [02:27:21] Speaker A: Bah oui, je me suis dit, moi au début, j'ai fait c'est cool, elle a choisi Korn. Parce que c'est Blind, mais pas du tout. Évidemment, quand j'ai vu le nom du groupe, c'était pas ça. Et on va regarder ce que ça donne. Serons-nous aveuglés ? Je ne sais pas. [02:27:31] Speaker B: Régalons-nous. [02:27:33] Speaker A: C'est le choix d'Amélie ! [02:28:29] Speaker C: Où es-tu ? Musique douce. [02:32:56] Speaker A: I guess I'm running away Super Heaven, dans Super Paradis. Je suis hyper fan, voilà, j'ai trouvé ça mignon, c'est très doux, c'était très planant, un petit peu Shoe Game, un petit peu... Voilà. Quatre à la suite ! [02:36:00] Speaker E: Où ça t'emmerde. [02:36:01] Speaker A: Oh oui oui oui oui. [02:36:07] Speaker D: Oui ! [02:36:07] Speaker A: What's up Esther, à The Void, voilà. C'est ce genre de musique que t'emmerdes ? [02:36:11] Speaker D: Non, j'aime bien ce genre, ça me va. J'ai un cruel manque de référence, mais ça me va. [02:36:20] Speaker A: Je vais pas jusque là, c'était juste vraiment là, sur l'instant, l'émotion était bonne ? [02:36:24] Speaker D: Oui, l'émotion, c'était plein de good vibes, j'ai trouvé ça feel good, familial et sympa. C'est comme une bonne comédie française. [02:36:33] Speaker A: On applaudit, j'aimerais que tout le monde, chez vous aussi, n'hésitez pas. Bon, Claude est une autre invitée, je rappelle évidemment que tu es tous les vendredis à la Comédie des Trois. [02:36:48] Speaker D: Borne. Et pas Burne. Ça a été fait tout à l'heure. [02:36:51] Speaker B: Contrairement à ce qui était sur la plaque au bout de la rue. Il y a des gens qui ont effacé le O du O et du coup ça fait Burne. [02:37:02] Speaker A: Sûrement une blague masculine, t'imagines ? [02:37:04] Speaker D: Je pense. C'est vrai que ça manque de Burne, donc très bien. [02:37:09] Speaker B: It's missing some burns. Pour nos amis anglo-saxons. [02:37:20] Speaker A: Ça picote, hein ? On va parler musique, un petit peu. [02:37:23] Speaker B: Mais attends, on va aussi... Quand est-ce qu'on lui demande quand est-ce qu'elle a découvert ? [02:37:28] Speaker A: Bah c'est là, c'est maintenant. [02:37:29] Speaker B: Ah d'accord, parce que... Moi j'ai envie de savoir. [02:37:31] Speaker A: Bah non, mais justement on va parler musique. [02:37:32] Speaker B: Je la connais pas, moi j'ai envie de la découvrir. [02:37:34] Speaker A: Bah moi je la connais vraiment pas, donc... Bah je t'ai déjà vue, mais je te connais pas, finalement. Bon, t'avais pas eu envie de me. [02:37:41] Speaker D: Parler, mais... Non mais je suis extrêmement timide. [02:37:44] Speaker A: Bah je rigole. [02:37:46] Speaker D: Tu sais, moi je suis un peu tdh, donc... Pas vrai. [02:37:50] Speaker B: Autodiag. Putain, diagonale. [02:37:56] Speaker A: Autodiagonale. Bon, regardez, pas de travers. Attends, mais... [02:38:01] Speaker F: Franchement, faut vraiment faire... [02:38:02] Speaker A: Je suis peut-être bon client, mais Ben a de très bonnes blagues. Après, je serai peut-être tout seul au spectacle, mais en tout cas, je vais rigoler. Ouais, je pense. [02:38:10] Speaker B: Tout ça parce qu'elle est jalouse. [02:38:13] Speaker A: Tout ça parce qu'elle est jalouse. [02:38:16] Speaker D: Madame Jalousa. [02:38:17] Speaker A: Ça va ? [02:38:20] Speaker B: Avec son foulard dans les cheveux, là ! Comme ça, là ! [02:38:22] Speaker A: Là ? Bah oui ! Un petit bun ! [02:38:24] Speaker D: Non, je sais pas, je suis en repousse. Je tente des choses, ouais. [02:38:29] Speaker B: Bref. [02:38:29] Speaker A: Des fois, faut pas. T'as toujours été aventurière capillaire ? [02:38:33] Speaker D: Oh là, putain ! Un enfer. Je me faisais de la couture capillaire au lycée. Je me mettais du fil rose. Je me faisais de la couture capillaire. C'était un enfer. C'était horrible. J'ai eu des rajouts aussi avec des tresses très longues. Appropriation culturelle. J'ai tout fait. Dans tous les sens du terme. À méditer. Non, non, c'était horrible, je me suis beaucoup cherchée d'un point de vue... En fait j'étais mal... Ça avec des... Non, parce que attends, c'est pas excusable quand on s'est couplé à une paire de kickers roses et jaunes. [02:39:17] Speaker A: Ah bah alors on en a déjà parlé. [02:39:20] Speaker B: Des kickers ? [02:39:21] Speaker A: Non, des chaussures particulières très colorées. On nous avait dit, j'ai honte aujourd'hui quand j'y repense, mais en fait c'est cool. [02:39:29] Speaker D: Non, oui, mais pas des kickers. En fait, j'avais vraiment des pieds de bébé, mais en taille 39. [02:39:34] Speaker B: Parce que les kickers, c'est bien les chaussures où t'as une semelle verte. [02:39:40] Speaker D: Oui, t'as un petit rond rouge et. [02:39:42] Speaker A: Un petit rond vert. [02:39:43] Speaker B: Pour savoir quel pied va où. [02:39:45] Speaker D: Ah bon ? [02:39:46] Speaker B: Ouais c'est mignon. [02:39:47] Speaker D: Bah du coup on revient sur Pilon et Desigual tu vois. Un peu de fantaisie dans la vie, est-ce que ça fait vraiment du mal ? Oui ! [02:39:55] Speaker F: Non mais Desigual, je savais que c'était encore ça. [02:39:59] Speaker D: Ouais mais maintenant ils ont changé de directrice artistique et maintenant ils font des trucs très beaux. [02:40:04] Speaker A: C'est que des vêtements noirs maintenant. Ils ont voulu faire un coupure. [02:40:10] Speaker F: Ah non mais ça faisait mal au. [02:40:11] Speaker B: Crâne de... Ouais mais ils étaient daltoniens, ils savaient pas. [02:40:14] Speaker A: Mais non mais c'était la mode espagnole. On aime beaucoup l'espagnol. [02:40:24] Speaker B: Mais l'avantage quand même de desigual, c'est que tu peux te vomir dessus et personne ne s'en rend compte. [02:40:28] Speaker A: Tu peux pisser dessus, c'est comme son jogging. [02:40:30] Speaker D: Mais c'est du stand-up ça, tu devrais l'écrire. [02:40:34] Speaker B: Bah t'inquiète, je l'ai déjà fait. [02:40:39] Speaker A: En 86. [02:40:41] Speaker B: À la foire du pneu de Maubeuge. [02:40:45] Speaker D: C'est tellement précis. Ça se trouve, il existe vraiment la. [02:40:48] Speaker B: Foire du pneu de Maubeuge ? [02:40:49] Speaker A: La Maubeuge, ça m'étonnerait. [02:40:51] Speaker D: Vraiment ? [02:40:53] Speaker A: Parlons-en, c'est vraiment très intéressant. À quel moment as-tu rencontré les musiques alternatives ? Te souviens-tu de l'âge et de la situation ? [02:41:10] Speaker D: J'avais 11 ans et demi et j'étais tombée amoureuse du frère d'une... En fait en gros je partais en Espagne et mon frère avait show une allemande et son frère était ultra calé en punk machin. Et j'étais, c'était pas amoureuse mais j'étais un peu fascinée par vraiment, tu sais, il était musicien, machin bon. Et il m'avait fait une cassette qu'il m'avait envoyée par la poste. Et du coup j'avais découvert alors des trucs, j'avais découvert Blink comme ça, j'avais découvert Sublime qui était pas trop ma cam' mais il m'avait fait en fait plein plein de trucs et il y avait en fait à un moment un morceau de Tool. et en fait ça m'a fascinée et repoussée. Il y a eu un truc de ça a l'air compliqué, c'est vraiment de la merde ou alors faut vraiment être... C'est vraiment une musique pour les gens qui veulent vraiment faire les intéressants et en fait je l'ai réécoutée, réécoutée, réécoutée et je l'ai associée à mes souvenirs machin et en fait c'est comme ça que j'ai commencé à écouter des trucs quoi. Et en plus c'était un truc un peu... c'était genre un premier repas je crois de Tool au Piet. Et c'était un morceau de ce truc là, mais vraiment, ça a commencé un peu à me fasciner. Et après du coup, c'était pas vraiment tout ma priorité. Ma priorité, c'était évidemment Brian Molko. Donc c'est comme ça en fait que je m'y suis mise. Et en fait, un jour, j'ai découvert un rock sound qu'une meuf avait oublié chez mon frère. Et j'ai vu les groupes. J'ai fait « Aïe, j'ai trop envie de savoir ». Je croyais savoir ce que c'est et donc je lisais les interviews, c'était les interviews qui me donnaient envie d'écouter les groupes. Et c'est comme ça que j'ai écouté Placebo. C'était vraiment la période... Là, pour le coup, c'était la période de... Black market music, je crois. Et c'est vraiment là qu'en fait, je me suis dit bon, OK, ça me fait un truc et ça me procure des sensations trop bien. Et du coup, de fil en aiguille, je me suis intéressée aussi à la musique à Lyon. Et donc, à 14 ans, j'allais faire des concerts et tout. Ma mère, elle était trop cool là-dessus. Donc, j'allais voir des concerts. Donc, je me suis renseignée. Et du coup, en fait, je suis devenue très vite Très vite calé, parce qu'en fait, vu que je suis tout de suite allée voir des groupes lyonnais, ils avaient des références que j'écoutais, que je découvrais. Donc j'ai digué comme ça, on avait une médiathèque qui était trop trop cool vers chez moi. Et du coup, très rapidement, j'ai écrit pour des webzines, des petites chroniques éclatées au sol. Mais j'avais du coup, je recevais des EP. [02:43:39] Speaker A: C'est quand même cool. [02:43:41] Speaker D: Mais du coup j'ai reçu des EP et tout, de petits groupes, enfin donc vraiment c'est ça qui m'a ouvert à la musique quoi. Et en plus j'étais pas vraiment à Lyon, j'étais dans une petite ville à côté, je me disais mais jamais, jamais ils vont venir en fait jusqu'à moi, sauf Brian Molko qui évidemment vient manger des lasagnes. Dimanche. Dimanche, je l'attends toujours. [02:44:00] Speaker A: A 13h. [02:44:01] Speaker D: Et après quand je suis partie vivre à Lyon, là vraiment pour le coup je me suis encore plus ouverte à ça et notamment il y a un groupe qui m'avait totalement détruit, détruit de... en fait je sais pas comment c'est possible de faire mieux, c'est un groupe suisse qui s'appelle Chora et qui a un album qui s'appelle Malval et cet album là en fait quand je l'ai écouté je me suis dit en fait c'est absolument parfait je ne sais pas qui, comment, qui pourra faire mieux et je les ai vus en concert ils étaient passés à l'époque à Oulin et là en fait vraiment je me suis dit mais en fait je crois que jamais j'écouterai un truc aussi bien et après en fait j'ai découvert c'est ça qui m'a ouvert un peu le lore Cult of Luna, Isis, Neurosis tout ça où là pour le coup j'ai vrillé un peu sur un truc vraiment pour le coup spécifique et après du coup les musiques j'ai fini avec... enfin j'ai fini jusqu'à présent en tout cas. Je suis pas morte mais sinon je serais pas là. Et après du coup je me suis ouverte à d'autres trucs et actuellement en fait je suis vraiment dans un... il y a un truc qui me fascine un peu c'est tous les groupes genre Tropical, Fuckstorm, là je vois qu'il y a écrit mais... et aussi Mother, Mother, des trucs en fait où c'est un peu barré et derrière il y a un mélange en fait, il y a une digestion de tellement de références qu'en fait c'est quasi impossible de vraiment placer le curseur sur ce que c'est. Les drones et tout ça, enfin bon c'est le même mec que Tropical Firkster mais voilà, donc ce genre là. C'est une longue réponse. [02:45:42] Speaker A: Alors, il y a beaucoup de choses, là on a eu énormément de choses, mais c'est très intéressant dans l'ensemble. Ce que j'ai retenu, c'est qu'il y a une copine de ton frère qui a oublié un rock sound, donc ça veut dire que ton frère écoutait du rock ? [02:45:53] Speaker D: Non, mon frère est un dré de blanc. Elle écoutait du rock, mais lui il faisait de l'accordéon avec mon autre frère qui faisait de la guitare. Dans ce qu'il fait, il le fait trop bien. Si jamais vous aimez ce genre de musique, écoutez Still Alive. Et c'est très bien fait. Après moi c'est pas ma cam, mais il le fait bien. Mais ouais non, c'est sa meuf qui écoutait du rock. [02:46:22] Speaker A: Elle était gotchique ! [02:46:24] Speaker D: Elle était gotchique ma vie ! [02:46:26] Speaker A: Putain mais ça devait être... Quand on est enfant, quand on voit quelqu'un qui est gothique, c'est qu'elle était vraiment grimée gothique. [02:46:33] Speaker D: Elle était sublime ! Bah ouais moi ça m'a fait un truc et du coup je suis devenue gothique mais parce que aussi en fait surtout j'étais mal à l'aise dans mon corps donc je me disais elle s'habillait en noir c'est trop cool ! Et ouais j'essayais un peu de l'imiter et tout. [02:46:46] Speaker B: T'as un problème avec les gens qui s'habillent en noir ? [02:46:47] Speaker D: Non, je m'habille essentiellement en noir, sauf là aujourd'hui où je me suis dit qu'on va faire un effort. On va éviter d'être comme toutes ces personnes qui écoutent du métal et qui s'habillent en noir. On va apporter un peu de gaieté. Voilà. [02:47:07] Speaker A: Et les sensations, pour revenir sur ces sensations, ça t'avait impressionné aussi dans les textes que tu lisais dans les interviews, etc. Mais musicalement, est-ce que tu t'es dit où ça envoie un coup de pâté ? Ça te permettait de crasher ? Est-ce que t'étais toute seule peut-être ? Comme tu me disais, mal dans ta peau ? [02:47:27] Speaker B: Excuse-moi, mais c'est génial parce que c'est Sarah, c'est ça ? Sarah Lechapresse qui vient de Raid. Et au moment où on parle de gothique, elle est la reine des gothiques à paillettes. Donc voilà, coucou Sarah, merci pour le Raid. [02:47:42] Speaker A: J'espère que ça se passe bien en Méditerranée. qui avait déménagé dans le sud. En tout cas merci, mille fois. Mais ouais... [02:47:51] Speaker B: C'est vrai que nous avons reçu dans l'émission, vous pouvez retrouver son émission sur notre chaîne YouTube, bien sûr. [02:47:55] Speaker A: C'était un gros moment de folie. [02:47:58] Speaker B: On va pas se mentir que la fin, on n'a pas compris ce qui s'est passé. Ouais, on était ivres de rire. [02:48:05] Speaker D: Ok, trop bien. [02:48:07] Speaker A: C'est parti en couille. [02:48:08] Speaker B: Excuse, voilà, on reprend. [02:48:10] Speaker D: Mais attends, mais tu rigoles. [02:48:13] Speaker A: Mais ouais, du coup, c'est quoi que ça t'avait apporté en fait ? J'aimerais bien savoir ce qu'il y a dedans. [02:48:18] Speaker D: Moi, c'est le fait, en fait, d'un coup, d'avoir l'impression que ça existe alors que je le savais pas du tout. Pardon. Et d'avoir l'impression, en fait, que sous mes pieds, genre, le sol s'ouvrait. En fait, c'est même un album de Machine Head à l'époque. Il m'a fait ça, c'est de me dire mais en fait j'arriverais jamais plus à écouter quelque chose qui a pas ce degré de violence parce que ça remue en moi un truc que j'arrive pas à exprimer et qui était un peu la solitude, la douleur adolescente, tout le truc un peu émo mais que Machine Head n'incarne pas du tout. C'est le moins qu'on puisse dire mais genre vraiment un truc de putain ça exprime une colère et c'est formidable et il y avait aussi quand même un peu le truc d'avoir ma particularité musicale et de genre être toute seule à incarner ça dans la maison machin et vraiment en fait ça m'a aidé à construire une identité et à assumer en fait ce truc là et d'être en fait ça officialise je trouve que ça a officialisé quelque chose de l'adolescence qui est le fait d'être légitime dans sa colère puisque je me disais tiens des musiciens adultes le son. Donc moi, en fait, j'apprends par leur musique à légitimer cette colère-là. Ça a vraiment changé toute mon adolescence d'avoir accès à cette musique-là. [02:49:44] Speaker A: C'est très très bien dit. Je pense que c'est la meilleure explication qu'on ait eue. [02:49:48] Speaker F: En fait c'est un peu comme un langage que t'as l'impression que c'est ton langage. Tu te sens compris. [02:49:54] Speaker D: Et tout de suite t'as l'impression que non seulement ce langage je le connaissais pas, mais en plus la personne me dit exactement ce que j'ai besoin d'entendre. Il y a vraiment un truc où d'un coup t'as l'impression de découvrir une porte secrète dans ta vie. [02:50:08] Speaker F: C'est une thérapie en fait. [02:50:09] Speaker D: Et ben on y va. Mais exactement, ça a vraiment eu cette fonction là. Souvent il y a le truc ridicule de dire Ouais, moi, la musique, je vais te dire, c'est vraiment ma façon d'exprimer mes émotions sans être musicienne. Mais en fait, c'est vrai. C'est vrai. [02:50:23] Speaker A: Est-ce que ça a développé ton imaginaire aussi ? T'avais vu cette copine gothique qui t'a peut-être donné envie d'être gothique, mais après... Tu t'es dit j'ai le droit. Les gens apparemment ont le droit d'être qui on veut, même si c'est très difficile de s'installer dans son corps et dans sa personnalité, mais ça a développé ton imaginaire. [02:50:40] Speaker D: Oui, à fond. En fait, il y avait déjà ce truc où j'avais l'impression d'être un peu à côté de la plaque parce que j'étais dans un lycée où les gens étaient plutôt très friqués. Et au moins je venais d'une famille qui était plutôt modeste. Donc toutes mes tentatives stylistiques se soldaient par des échecs parce que je n'allais pas acheter des trucs de marque. Et même moi, je ne savais pas si, quand bien même ma mère me donnait de la thune pour aller acheter un truc de marque, je ne savais pas quoi acheter. Donc en fait je m'habillais n'importe comment, mais pour moi tant que ça faisait gothique, skater et rigolote quand même, ça me convenait quoi. Donc il y avait des tentatives de style qui étaient hyper approximatives. Mais ça m'a vraiment, vraiment fait me découvrir. Je ne sais pas si c'est ça ta question. [02:51:28] Speaker A: C'est intéressant parce que tu as utilisé le mot rigolote, donc du coup il y a aussi ce lien musique, musique métal et humour finalement, autodérision, ce dont on parlait déjà tout à l'heure. [02:51:38] Speaker B: En plus neurosis, izis, tout ça c'est des gros rigolos. [02:51:43] Speaker A: Elle n'était pas encore là-dessus à ce moment-là, j'imagine. [02:51:46] Speaker D: Non, mais à cette époque-là, typiquement, c'était System of a Down à l'époque, dont je trouvais sur Sugar et tout qu'il y avait grave des trucs rigolos, qui n'étaient pas forcément mes morceaux préférés. mais en fait je comprenais qu'on pouvait aussi faire des trucs drôles qui mélangent un peu, enfin c'était essentiellement musical, mais il y avait un truc drôle dans la composition, tu sentais que c'était jouissif pour eux et tout, et ça m'a vraiment ouvert à ça, à l'endroit où je pensais jusqu'à présent, par Rock Sound et tout, que genre les seuls trucs un peu fun musicaux qui existaient c'était genre Marcel et son orchestre quoi. Donc... Ça m'a vraiment fait une sorte d'éducation. Mais ouais, sur l'imaginaire, par contre, là, actuellement, je travaille sur des lettres que j'ai retrouvées, où j'écrivais un peu des lettres gothiques que je brûlais autour. Et en fait, quand je les relis, je me dis « waouh, ça sent la solitude et le mal-être à fond ». Mais aujourd'hui, quand je lis ça, je pense que même à l'époque, j'étais consciente que ce que j'étais en train de faire était ridicule, mais en fait, ça appartenait à une image que j'essayais de me donner et contre laquelle, en fait, intérieurement, je me battais, parce que j'étais genre « putain, t'es un peu cliché, mais ça te fait du bien ». Ouais mais attends t'as le droit bordel t'as 14 ans et après je relisais ça avec un petit peu de honte mais ouais non ça m'a vraiment aidé à aussi avoir du recul sur moi curieusement. [02:53:13] Speaker B: Une sorte de guilty pleasure thérapeutique quoi. [02:53:17] Speaker D: Ouais mais des guilty pleasure dans le genre genre moi je me rappelle que sur Brian Molko j'ai honte mais je m'écrivais des lettres à moi-même d'amour signé Brian. Et j'étais genre, en fait, il y a peut-être presque un truc un peu réalisatoire. En fait, au moins, j'ai lu ça. Il y avait beaucoup de solitude, en fait. [02:53:37] Speaker A: Après, quand on est ado, on est rarement... Non, mais, tant que ça s'arrête. [02:53:42] Speaker B: À ça et qu'après, tu vas pas t'introduire chez lui et que tu dis. [02:53:46] Speaker D: Mais tu m'as écrit cette lettre ! Non, mais je dis pas que c'était... [02:53:50] Speaker A: Mais j'avais son adresse. [02:53:53] Speaker D: Non, mais par contre, je suis super contente. [02:53:54] Speaker B: Et il dort pas, on se lit pas. [02:53:58] Speaker F: Moi aussi avec un plat de lasagne. [02:54:02] Speaker D: En slip, c'est... Ah non, pas de slip justement ! [02:54:09] Speaker B: J'espère que les lasagnes sont pas trop chaudes par contre. [02:54:12] Speaker D: Contrairement à lui ! Non mais avant lui... Ben ici la maison ! Tu l'es là, moi je dors pas dans la salle de bain, tu vois. [02:54:21] Speaker B: Ce que je veux dire. [02:54:22] Speaker D: Mais j'étais fan de lui et heureusement parce qu'avant lui, genre vraiment et très sincèrement et c'est pas une blague, mon crush ultime c'était un sportif très connu des années 90. Pas dans le foot. [02:54:35] Speaker A: Ah, dans le tennis ? [02:54:37] Speaker D: Non. David Douillet. Dans un sport un peu peu conventionnel. [02:54:43] Speaker B: Curling ? [02:54:43] Speaker D: Non. Escrime ? Avec le curling, t'as la notion de glace. [02:54:47] Speaker F: Un glace ? [02:54:48] Speaker B: Un patineur ? Philippe ? [02:54:51] Speaker D: Philippe Candeloro ! J'étais amoureuse de Philippe Candeloro ! [02:54:54] Speaker A: T'as pas été la seule a priori. [02:54:55] Speaker D: Donc... Ah bah il m'évoquait... [02:54:59] Speaker A: Le gène... Candeloro, là ! J'ai essayé dans ma tête de venir à ce que... Non, non... [02:55:03] Speaker D: Vraiment, j'étais genre, mais fait qu'il fasse un double lutz, là... Et qu'il atterrisse à l'intérieur de moi ! [02:55:11] Speaker B: Elle allait plus loin que moi. [02:55:13] Speaker A: De l'essence, avec beaucoup d'imagination, effectivement, ça a développé ton imaginaire, mais pas le métal. [02:55:17] Speaker B: Après, s'il peut retirer les patins en. [02:55:18] Speaker A: Cours de route... Pendant qu'il tourne, il s'en va. [02:55:23] Speaker B: Parce que sinon, il y a le risque que ça tranche. [02:55:27] Speaker A: Après Brian Molko, il incarne aussi ce mal-être. [02:55:31] Speaker D: Oui, de ouf. Lui, par exemple, il a d'ailleurs, c'est sur le premier album, il y a un morceau qui s'appelle Teenage Angst, qui a été vraiment l'hymne de mon lycée. En fait, il l'a écrit pour moi. [02:55:46] Speaker B: Allô Brian, comment tu me connais ? Tu peux m'expliquer un petit peu ? Calme-toi s'il te plaît ! [02:55:53] Speaker D: Arrête de me suivre ! Arrête avec tes lettres ! [02:55:57] Speaker A: Et pourquoi tu m'as volé ma coupe de cheveux ? De ouf ! [02:56:00] Speaker D: J'avais la même coupe de cheveux ! J'avais la même ! Le truc là, imbitable, tu sais, devant c'était un peu long, une coupe de carême, devant long avec pas mal de gel, et derrière des petits picots ! [02:56:11] Speaker F: Oh, j'ai eu la même ! [02:56:13] Speaker A: Bon ça va, moi je ne suis personne pour me moquer des coupes de cheveux ! [02:56:16] Speaker D: Toi t'as eu des dreads toi ? [02:56:18] Speaker A: Ouais... Mais j'ai eu beaucoup de choses. Alors maintenant, je n'ai plus rien, mais en tout cas, j'ai eu beaucoup de choses. On ne va pas revenir là-dessus. Les gens ont regardé les anciens épisodes. On en parle assez souvent. Est-ce que du coup, quand tu as écouté ce métal, que tu as découvert tous ces groupes, dont aussi Placebo, quand je dis métal, la musique rock, on va dire, au sens large, ça t'a fait rencontrer des gens ? Ça t'a permis de te faire des potes et du coup, de pouvoir aussi se sentir faire partie d'un groupe ? [02:56:46] Speaker D: Bah du coup, moi j'ai fait de la musique et tout, c'était un peu. [02:56:48] Speaker F: Ce qu'on m'a... Ah ! [02:56:49] Speaker D: Bah je faisais... Ça y en est bien ! J'ai toujours fait de la musique, toi t'as un... Bon allez... Moi j'ai rien du tout. J'ai toujours fait de la musique, genre du hautbois, j'ai fait du saxophone et tout, le hautbois j'en faisais, je voulais en faire parce que encore une fois il y avait ce truc-là de vouloir être un peu unique, tu vois, et. [02:57:06] Speaker A: C'Était trop... T'es sûre que c'est pas banal non plus ? [02:57:08] Speaker D: Ouais voilà, je voulais vraiment un instrument de musique que personne ne faisait et tout. [02:57:12] Speaker B: Personne ne veut entendre. Tu peux pas aller chez quelqu'un et faire « Ah bah t'as un hautbois. [02:57:15] Speaker D: Attends je vais te jouer un peu ». Je plains tellement ma mère qui a entendu des tentatives de hautbois pendant 7 ans, si tu mets vraiment du temps avant que ça donne quelque chose. [02:57:26] Speaker A: Surtout que j'imagine d'un côté l'accordéon, d'un côté le hautbois. « Putain mais qu'est-ce que j'ai fait ? [02:57:33] Speaker D: » Et au milieu ma mère en train de faire des lasagnes « Putain mais il arrive quand ? [02:57:38] Speaker B: » J'en ai marre d'en faire tous. [02:57:40] Speaker A: Les niveaux, j'utilise NGV ! [02:57:53] Speaker D: Ouais, on se ressemblait beaucoup, Brian et moi. Non, qu'est-ce que je te disais déjà ? [02:58:01] Speaker A: Le hautbois ! [02:58:03] Speaker D: Et après, j'avais un peu un groupe au collège parce que j'étais amoureuse d'Emilien, mon voisin, qui était skateur et qui écoutait Metallica. Et moi je détestais Metallica, mais quand je regardais le DVD avec lui, je me disais « Putain, ils sont vraiment balèzes quoi, les mecs ! » Et donc du coup on a monté un groupe et dans le groupe je chantais. Alors autant dire que j'ai chanté deux fois et qu'après j'étais... Je crois que j'ai une extinction vocale Emilia. Et parce que j'avais trop honte et après du coup j'ai fait des cours de chant et tout machin et au lycée j'ai monté, je suis allée dans un groupe qui s'appelait, le nom du groupe dans lequel je suis rentrée c'était Overflowing Shadows ! Ce qui ne veut rien dire je pense, mais c'était le nom qu'ils avaient choisi. C'est joli ! Horrible. Et après du coup j'ai été dans des groupes un peu cool là pour le coup, plutôt noise et tout. T'en as fait quand même beaucoup ! Oui, jusqu'à mes 20 ans tu vois. Et en fait effectivement ça m'a permis de sociabiliser de ouf, déjà de faire de la musique et ensuite d'être spectatrice. Et en tant que spectatrice aussi, j'ai rencontré mon premier copain, que tu connais, qui était dans un groupe lyonnais. Et en fait, de gravité avec des gens de la musique, ça ouvre aussi à d'autres groupes, à plein de trucs. Moi, j'ai grandi finalement un peu là-dedans. Mon adolescence et mes débuts d'adultes se sont faits dans cet univers-là. [02:59:36] Speaker A: C'est vachement cool quand même d'avoir fait plein de groupes. Faut aussi oser, même si t'as dit j'ai chanté deux fois, j'ai arrêté, j'ai pris des cours de chant. C'est une bataille. C'est pas facile d'être dans un groupe de musique. Je sais pas ce que c'est, mais tu vois ce que je veux dire ? Donc ça t'a permis aussi peut-être d'apprendre. [02:59:53] Speaker B: Et en plus, c'était dans la musique, mais c'était aussi... Enfin, c'était tout de suite un niveau assez... Enfin, c'était pas du punk-rock ou des trucs comme ça, c'était des musiques un peu plus pointues aussi, où il y a plus de... Enfin, c'est des gens qui sont... [03:00:06] Speaker A: Mais t'es pas Marcel et son orchestre, c'est ça que tu veux dire ? [03:00:09] Speaker B: Non, mais c'est des trucs aussi plus sombres, plus matures, avec plus de... Plus technique, non ? [03:00:16] Speaker D: Ouais, ouais, technique, enfin... Ça nécessitait des trucs qui nécessitaient d'avoir plus de culture musicale, que de dire on va monter un groupe de rock, on va faire des reprises. Là en fait directement j'ai eu la chance d'être au contact de gens qui étaient vraiment musiciens et qui avaient une putain de culture, qui avaient déjà une idée de ce qu'ils voulaient faire très précise. Et le côté noise et tout, c'était vraiment niche quoi. Alors je dis pas que mon niveau était exceptionnel, mais en fait j'étais une fille et je criais dans un groupe. Donc c'est déjà un peu un petit effet de rareté. C'était vraiment vraiment chouette et aujourd'hui c'est un truc avec lequel j'essaie de reconnecter en spectacle et c'est pour ça qu'en fait je ressors la voix de quand je criais. Pour moi elle est hyper importante parce qu'elle fait vraiment partie de mon identité et que ça fait hyper écho et que j'aimerais au fur et à mesure dans le spectacle arriver à apporter en fait vraiment le truc live qui m'évoque un peu l'idée d'un leader de groupe de punk underground. [03:01:22] Speaker A: C'est marrant parce que finalement on s'est retrouvé cet enthousiasme, ce truc qui te galvanisait, qui te portait, où tu disais putain c'est bon ça, ça fait du bien ! [03:01:30] Speaker D: Mais c'est ça, c'est le rêve, en fait il y a le mélange du rêve que j'ai d'adulte qui est le fait d'être humoriste et du rêve de gamine qui est le fait de tenir un micro sur une scène et de gueuler dedans en fait. Donc il y a vraiment la reconnexion des deux là en ce moment et Et je pense que c'est pour ça que j'arrive à retrouver de l'enthousiasme sur scène, c'est que j'ai fait la paix avec ce truc-là et que je me sens moins honteuse de dire « Ouais, j'ai crié dans un groupe et franchement c'était pas ouf, parce qu'aujourd'hui c'est pas le genre de truc que j'écouterais et je le faisais pas forcément, je pense, hyper bien. » Mais en tout cas, je rougis plus trop en y repensant parce que j'étais quand même un peu courageuse. [03:02:06] Speaker A: Très bien, très très bien. Eh bien on va écouter un choix, enfin regardez aussi, parce que vous faites des clips. Tropical Fuckstorm, alors avec Who's My Eugene Eugénie. [03:02:16] Speaker D: Quand j'ai vu ce clip, vraiment je me suis dit « Mais non ! [03:02:21] Speaker A: » Parce que celui que t'avais choisi avant n'a pas pu le mettre. Ça nous a été refusé. [03:02:26] Speaker D: Mais celui-là est formidable parce qu'en plus les deux meufs qui sont sur le devant de la scène, la bassiste et la guitariste, ont vraiment un rôle hyper important. Donc en fait limite celui-là est un meilleur choix. et je les ai vus en live il y a trois ans à Lyon, avant que malheureusement la bassiste, qui est ultra charismatique, subisse un cancer du sein. Donc là ils ont ressorti quelque chose dernièrement, donc trop cool, ça veut dire que j'espère que ça va mieux et tout. Mais en live en fait, l'énergie qu'il y a, elle est introuvable. Moi je l'ai très très peu retrouvée sur d'autres styles de musique qui paradoxalement sont beaucoup plus Brut. Là vraiment en fait, si vous avez l'occasion d'aller voir Tropical Fuckstorm, il faut aller les voir en concert. C'est des bêtes de scène. [03:03:12] Speaker A: Merveilleux. On va probablement faire découvrir ce groupe à beaucoup de gens. Les Tropical Fuckstorm avec Who's My ? Eugene. Merci. [03:03:39] Speaker D: Musique. [03:03:46] Speaker C: De David Teixeira c'est. [03:04:36] Speaker D: All the. [03:04:39] Speaker C: Colors are pastel and peach So you drown in the water Or it's no. [03:04:46] Speaker D: More on my In the paint that's flaking off the Hollywood sign Is it. [03:04:55] Speaker C: You, you, you, Virgin ? Is it you, you, you, Virgin ? [03:04:59] Speaker D: I never knew you. [03:05:47] Speaker C: Non, non ! oh non Je ne suis pas un mineur, j'ai un tas de clés Qu'est-ce qu'il y a sous cette pluie d'été ? J'ai un sang salé, mais qui seras-tu ? C'est le sous-jambi de ma beauté. [03:08:16] Speaker A: C'est. [03:08:16] Speaker C: La fin de cette vidéo ! Merci d'avoir regardé ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org My voice of chaos is killing this side. [03:11:03] Speaker A: Samouraï Pizza Cats ! Sont là pour vous charmer ! Samouraï Pizza Cats ! Voilà, c'est surtout de ça moi dont je me souviens quand je dis Samouraï Pizza Cats parce que c'est le nom du groupe qu'on vient de regarder. [03:11:14] Speaker D: Ok ! [03:11:15] Speaker A: Et c'était un dessin animé auparavant, voilà. Pour ceux qui ne font pas le lien, c'est ça. [03:11:20] Speaker D: Pour ceux qui n'ont pas ton âge, quoi. [03:11:24] Speaker B: Récyclage ! [03:11:24] Speaker A: Ah ouais, eh bien wesh ! Et puis, hé ! Oh la la ! Ah ouais, du bateau ! Mais oui, je suis vieux, et juste avant, elle me disait « Tu sens le fromage ? » Donc bon, vous voyez, il y a vraiment une bonne ambiance dans les chiffres. [03:11:45] Speaker B: C'est parce que c'est l'humour, tu sais, elle fait des blagues. [03:11:50] Speaker A: Grave ! Ah, attends, il y avait une tentative d'accent nordiste. [03:12:00] Speaker D: Vous trouvez pas, par applaudissement dans le chat, par émoji applaud dans le chat, vous trouvez pas que des fois les pieds, ils sentent genre, attendez la chute arrive putain c'est une dingue, ça sent comme le fromage un peu ? [03:12:17] Speaker A: Merci ! C'est tout pour moi, je m'appelle... Hop. [03:12:24] Speaker D: Hop hop, m'appelez pas ! [03:12:25] Speaker A: Non, m'appelez pas ! Bien évidemment, son spectacle c'est l'inverse de tout ça ! [03:12:35] Speaker B: Ça peut s'y retrouver ! [03:12:37] Speaker A: Parce que ça se moque évidemment, mais ça se passe où à la comédie ? [03:12:40] Speaker D: Des Trois Bornes ! On va la refaire, parce que c'est la comédie des Trois Bornes, c'est pas la comédie des Trois... Burnes ! [03:12:48] Speaker A: Je t'ai pas reparti dessus, mais... En tout cas c'est tous les vendredis. [03:12:52] Speaker D: À 19h30. [03:12:53] Speaker A: Et tu prépares une suite... Vous pouvez d'ores et déjà, je t'ai oublié, maintenant tu peux poser ta question. [03:12:59] Speaker F: Je voulais dire, tu prépares une suite dans toutes les fromageries de Carrefour. [03:13:04] Speaker D: Exactement. Alors attention, confondez pas, il y a le rayon self et il y a le rayon au service à la tranche. Je peux vous dire qu'on dit de moi que j'ai un petit humour un peu tranchant. [03:13:17] Speaker B: Je croyais que t'allais dire qu'on pouvait s'en payer une belle tranche. [03:13:22] Speaker A: Ça c'est en référence à Candeloro ? C'est ça en fait. Donc on en était au groupe de Noize. Là tu as quel âge à peu près ? Tu m'as dit 20 ans c'est ça ? [03:13:40] Speaker D: Là aujourd'hui ? [03:13:41] Speaker E: Non. [03:13:42] Speaker A: Alors aujourd'hui tu as 20 ans évidemment, mais quand tu as arrêté de faire. [03:13:45] Speaker D: Des groupes de noise, tu avais déjà 20 ans aussi. J'avais 21, 22 peut-être. Ouais c'est ça à peu près, 21, 22. J'ai arrêté en 2010 à peu près, et après du coup je suis rentrée au Beaux-Arts. Donc rien à voir. [03:13:58] Speaker A: C'est pour ça que t'as arrêté, c'est parce que tu voulais te lancer dans le chose. [03:14:00] Speaker D: Ouais, et puis même en fait j'avais développé une espèce de... J'appréhendais énormément de chanter devant les gens. et devant les gens avec lesquels je jouais, donc c'est-à-dire que ça devient hautement problématique. Et du coup j'assumais plus, il y a eu des moments où je me suis vue annuler une répète parce que, en trouvant une excuse, en mentant, Et là je me suis dit en vrai il faut arrêter quoi. [03:14:27] Speaker A: Oui, j'ai pas souffri. [03:14:29] Speaker D: Et j'en ai parlé à personne à l'époque parce que j'avais un peu honte de ressentir ça. Et surtout je me disais mais personne va comprendre. Et je sais pas d'où ça vient parce que paradoxalement, je trouve que quand tu fais des blagues et que tu vas devant des gens, là pour le coup la mise à nu elle est bien plus totale. En tout cas c'est une prise de risque différente. T'es seul. T'es seul seul seul. Mais je sais pas me l'expliquer, je pense qu'aussi l'humour a été une façon de reprendre le contrôle sur ce que je gérais, de ce que je donnais dans un micro. Mais effectivement j'ai arrêté la musique. Je peux me trouver toutes les excuses du monde, la vraie excuse c'est que j'avais vraiment honte. Et après je suis partie au Beaux-Arts parce que je voulais devenir curatrice et un peu conférencière. C'est là que j'avais pas tout à fait encore compris, mais je voulais faire des trucs drôles en lien avec l'art. Et c'est un peu comme ça que j'ai pris ce chemin-là, et tu vois comme quoi on revient toujours à des trucs, c'est que là j'ai pris ce chemin-là de la prise de parole, etc, et puis tac, là je suis en train de revenir vers un truc où je réutilise un peu des images, des clichés et des pratiques liées au rock. [03:15:51] Speaker A: Non, c'est intéressant, c'est très intéressant. C'est un cheminement, bien avoué. [03:15:56] Speaker D: J'ai une pensée en arborescence, je suis un peu TDH, désolée. Je m'ennuie beaucoup quand vous parlez. [03:16:06] Speaker A: Non mais ouais, j'étais resté sur, j'ai fait école de l'art, enfin les beaux-arts pardon, et je voulais m'associer de l'humour, c'est parce que tu trouvais que les gens qui en parlaient, en parlaient de façon chiante. [03:16:17] Speaker D: Ah, ça me cassait, mais ça me cassait les bornes, tu vois, vraiment, hé hé hé ! Il y en a là-dedans la cocotte ! [03:16:27] Speaker B: Par rapport à la rue ? [03:16:28] Speaker D: Ouais, la rue des Trois-Bornes. En fait, ça me saoule. En fait, les gens qui... Tu sais, il y a ce truc-là très classiste où tu parles de l'art et en fait, forcément, faut pas que ce soit drôle. Et tous, ils répondaient à des gros clichetons. Putain, j'avais des profs qui étaient des clichés d'eux-mêmes, on aurait dit les inconnus, dans Tranxène 200. Mais vraiment, en fait, ils étaient là, ils disaient « Oui, moi je me considère pas comme un artiste, je me considère comme un collecteur d'images ». [03:16:57] Speaker A: C'est vrai qu'on a envie de frapper direct. [03:16:59] Speaker D: C'était mon prof préféré, mais à bien revenir dessus, je me dis en fait, tout le monde est caricatural, dans tous les milieux évidemment, parce que je pense que demain t'amènes un humoriste ici, il vous connaît pas, il va faire « Ah non mais les gars, les Métallos ! » Et de même que t'amènes n'importe qui devant moi, il va faire « Ah ouais, ça va, Muriel Robin », tout le monde répond à un cliché. Mais le fait d'être rentrée au Beaux-Arts et d'avoir vu des gens, genre j'avais un prof, dans un amphi, qui a étalé l'origine du monde, c'est-à-dire une énorme chatte, et qui s'est même pas dit à un seul moment qu'il y avait une blague à faire, putain mais c'est gênant ! Moi j'étais dans la salle, j'étais « Eh oh mon gars, tu vois tu. [03:17:42] Speaker B: Peux… » « Si j'avais le budget. [03:17:43] Speaker A: De faire ça ! [03:17:44] Speaker D: » Là j'étais « Mais fais-moi descendre ! » En fait vraiment, et du coup après dès que j'ai eu l'occasion de faire des premiers happenings et tout, bah en fait moi c'était dans la salle de conférence que je l'ai fait. Et donc je faisais des trucs sur, à l'époque c'était, il y avait tout un truc sur la loi Adopi, et donc j'avais fait des montages de Renan Luce en train de sucer Le fils de Goldman et tout. Et ils étaient sur un nuage, machin. Et du coup j'avais présenté le truc. En fait je m'étais dit je vais faire le truc le plus ridicule possible. le plus drôle que je puisse imaginer. Et j'ai essayé de le présenter ultra sérieusement pour me foutre de la gueule. Et en fait, c'est là que je me suis rendue compte que j'avais le truc un peu d'être drôle parce que les gens ont trouvé ça drôle. Et ça m'a un peu, ça m'a mise en confiance. Ça m'a totalement écartée du milieu de l'art contemporain, qui n'était pas du tout un endroit dans lequel il aurait fallu que je me retrouve. Je n'avais même pas, je pense, de curiosité pour l'art contemporain. Pas tant que ça, en tout cas. Mais je m'y suis retrouvée parce que je pense que j'avais la tchatch, tu vois. Et en fait, ça m'a juste par contre renforcée dans le fait de prendre la parole. [03:18:53] Speaker A: Mais effectivement, avec de l'humour, en tout cas, c'était créatif. Ça aussi, c'est intéressant. C'est-à-dire que tu retrouves ce côté où tu t'exprimes toi-même. Voilà, c'est de la création. Et après du coup là, ça s'est passé comment ? Tu as travaillé, tu as rencontré des gens encore différents. Le métal avait quelle place ? Pas le métal, les musiques alternatives. [03:19:16] Speaker D: J'ai jamais cessé d'en écouter. Ça a toujours été... Je sais que j'ai eu pas mal de bullshit jobs. Des trucs vraiment où j'étais limite des fois payée à rien foutre. Mais en fait il fallait que... Faut. [03:19:29] Speaker A: Que tu nous donnes les adresses. [03:19:32] Speaker D: Non mais c'est des trucs qui peuvent te mettre extrêmement mal très rapidement en fait parce que t'es sollicité pour des trucs rien quoi ou des petits trucs et en fait tellement que t'as rien à faire tu vas comment remettre à deux mains et puis à force à force comme ça de procrastiner du coup à la fin ce petit truc devient un énorme truc, moi ça a été horrible et en fait les musiques alternatives à ce moment là ont été vraiment vraiment, tu vois tout à l'heure on parlait d'imaginaire, ça a été moi une aide pour me dire putain il faut que tu te sortes de là, en fait ça me permettait de reconvoquer le rêve que j'avais quand j'étais petite. Je t'ai évoqué la musique, machin. Et en fait, systématiquement, je m'imaginais, je me disais, non mais un jour tu seras trop, mais jusqu'à il n'y a pas si longtemps. J'étais, ouais, imagine-toi sur une scène, en train de crier, en train de faire le show, c'est toi la chanteuse de ce groupe, c'est machin, machin. Et en fait, ça m'a tellement, tellement motivée de m'imaginer, de m'extraire de ces jobs de merde pendant une ou deux heures avec les écouteurs et tout. Je pense que vraiment, j'aurais sombré dans quelque chose d'extrêmement dépressif. Ça a déjà été le cas, mais beaucoup plus si je n'avais pas eu mon héritage, les petits trucs que je m'étais construit de culture et de musique. Heureusement que j'avais ces références-là, elles m'ont sauvée. Et c'est pendant le confinement, après le confinement en fait, que je suis allée voir un humoriste qui s'appelle Yacine Bellous, que j'adore, de toute façon vous avez reçu des dos, donc il fonctionne vraiment en binôme je trouve. Et j'avais toujours un cahier sur moi dans lequel j'écrivais des blagues et que j'avais en plusieurs volumes, qui s'appelait « Mon chat a vomi sur mon cahier de blagues ». Et parce que mon chat avait effectivement vomi sur mon premier cahier de lettres. Et j'écrivais pour des webzines, des trucs un peu rigolos, dans un truc qui s'appelait Fier Panda, machin. Et j'avais encore tous mes articles dans mon cahier, plus des blagues que j'écrivais tous les jours, tu vois. Et en fait, je sais pas, je suis allée voir le spectacle avec mon ex et j'ai sorti le cahier. je sais pas comment ça s'est fait, j'ai eu le courage de le sortir, j'ai fait tiens, tu peux regarder ça ? [03:21:44] Speaker B: Il a dit ça sans le vomir ? [03:21:45] Speaker D: Il a dit c'est normal ? Exactement. Non il m'a dit, en fait c'est drôle, t'écris, c'est du stand-up quoi. C'est du stand-up en fait, tu devrais faire du stand-up. Et donc en fait, 6 jours après, je me suis lancée, en fait je me suis dit maintenant il faut faire tout de suite action réaction. J'ai écrit, j'ai fait du stand-up et j'ai pu arrêter. [03:22:08] Speaker A: C'est sorti en fait, tout ce courage est sorti de nulle part, c'est un truc où il y a eu... C'était maintenant quoi. [03:22:14] Speaker D: Ouais, mais t'sais, je pense que ça doit... Je sais pas, vous recevez pas mal de musiciens et tout, mais j'imagine que c'est un peu ça aussi chez les gens que vous recevez, c'est-à-dire des gens qui jouent tout le temps chez eux, ont ça en eux, ont une culture et en fait à partir du moment où ils se décident soit à rencontrer des gens soit à créer et à se dire ok ça va être officiel je suis légitime dans le truc c'est comme si en fait il y avait quelqu'un qui avait appuyé sur un interrupteur c'est qu'à partir du moment où tu t'es fait à cette idée là tu peux plus t'en défaire quoi et ça a vraiment été ça ouais Je pense. [03:22:44] Speaker A: Que ça s'applique effectivement à beaucoup de choses et que c'est bien de le dire parce qu'il y a des gens qui parfois n'y pensent pas ou en tout cas ne veulent pas y croire, probablement aussi pour se protéger de l'échec. On en a toutes peur, j'imagine. [03:22:55] Speaker D: Mais il faut essayer, il faut vraiment essayer. Moi, les échecs, j'en ai franchement... J'ai fait trois mois avec un texte où c'était un tunnel, c'était du bide, bide sur bide sur bide. Trois mois, c'était horrible. Heureusement, j'avais ma santé mentale avec moi, donc ça allait, parce que c'est très facile de dire « mais faites-le en fait, mais si tu vas pas bien derrière, c'est très compliqué ». Mais ces échecs-là, ils m'ont appris beaucoup plus que n'importe lequel de mes petits succès. Donc c'est dommage de s'arrêter à une erreur quand en fait c'est probablement le lieu où t'as le plus d'enseignement à tirer quoi. [03:23:36] Speaker A: Je suis bien d'accord. [03:23:37] Speaker B: Et après tu veux dire ce qui nous tue pas nous rend plus fort quoi. [03:23:40] Speaker D: Exactement et Carpe Diem aussi je voulais le dire. [03:23:45] Speaker A: Ah ouais. Gling ling la liste. [03:23:45] Speaker B: Ça le connaît bien le Carpe Diem. [03:23:47] Speaker D: Ouais j'en ai eu un. À 14 ans j'avais un Carpe Diem. [03:23:50] Speaker A: Le fameux Carpe Diem. [03:23:51] Speaker D: Ouais ouais il est bien bien bien recouvert ma pouche maintenant. [03:23:55] Speaker B: Et il était en photo MySpace à une époque ? [03:23:57] Speaker D: Ouais, il était de dos, j'étais comme ça de dos, quelle horreur. [03:24:02] Speaker F: Horrible. [03:24:02] Speaker D: Avec des boucles d'oreilles lollipops, qui est un peu l'équivalent de pylônes ou des iguales pour les sacs à main. [03:24:09] Speaker A: Ah ouais, on avait pas tout dit des fringues de tout à l'heure, parce qu'il s'en est passé des choses. Ça a été une tornade permanente. [03:24:14] Speaker D: C'était le petit élément rigolo dont elle parlait. J'étais un peu le Galliano du cheap. [03:24:22] Speaker A: Wow, alors là, bah du coup, en. [03:24:23] Speaker D: Plus... Oui, sans les soies au bas. [03:24:26] Speaker A: Salut Nagui ! Très bien. Dans l'humour, il n'y a pas d'humour. [03:24:40] Speaker B: Dans le fond. [03:24:41] Speaker A: Dans le fond de Nagui ? Déjà, il n'a pas d'humour en Nagui. [03:24:47] Speaker D: Il y a des gens qui l'apprécient. Tant qu'il laisse les chevaux tranquilles. Pardon, vous n'avez pas la ref ? Non. Est-ce que vous avez dans le chat, en parapluie, quelqu'un a la ref de Nagui et les chevaux ? [03:24:58] Speaker B: Alors sache qu'ici ce n'est pas un tchat, c'est un ch'meul. [03:25:00] Speaker D: Ah le bas dans le ch'meule, parapluo. Est-ce que quelqu'un, et je sais qu'il y a quelqu'un qui s'appelle Victor qui regarde, est-ce que tu peux, s'il te plaît, tu peux écrire que t'as la ref de Nagui ? Même si tu l'as pas. En gros, il y a eu des meurtres de chevaux en France. Et en fait, il y a quelqu'un qui a tissé un truc avec Nagui et qui a dit que c'était Nagui. Et genre, mais la rumeur est restée. [03:25:30] Speaker B: Mais attends, il a prouvé que c'était pas lui ? Parce que moi, maintenant que tu me le dis... [03:25:34] Speaker A: Je sais bien que je l'ai déjà. [03:25:35] Speaker B: Entendu dans les couloirs. Je dirais pas que ça fait sens, je dirais que ça a du sens. Parce que j'en peux plus des gens qui disent ça fait sens. [03:25:43] Speaker D: Non mais it makes sense a lot quoi. [03:25:45] Speaker B: Bah d'accord, in English I understand, but in French, ça a du sens. Oui. [03:25:51] Speaker D: Toi t'es un fier défenseur de notre belle langue française toi. [03:25:56] Speaker B: Non, pas trop. [03:25:56] Speaker A: C'est cliché la gueule des cons quoi. [03:25:59] Speaker B: Ça fait du sens. [03:26:04] Speaker A: Oh ! Elle est pas belle ma France aujourd'hui ? Oh ! [03:26:14] Speaker B: On peut plus manger de pain ! [03:26:27] Speaker A: Voilà, si vous voulez en savoir plus, allez au spectacle. Les places sont en vente, vous le savez. Donc, dans l'humour, dans le stand-up, dans les gens qui t'entourent, il y a beaucoup de gens qui écoutent du métal ? [03:26:35] Speaker D: Oui ! [03:26:36] Speaker A: Vraiment ? [03:26:37] Speaker D: Oui, déjà, je fréquente encore pas mal de potes de l'époque, qui sont tous passés à... La plupart des musiciens que je fréquente encore, parce que la vie quoi, sont passés, la vie, quitté quelque part. [03:26:57] Speaker B: Parce que, la vie ! [03:26:59] Speaker D: La vue ! Et pfff, qui s'écoule sereine ! [03:27:04] Speaker A: On a tous chanté, je pense qu'il y a beaucoup de gens qui nous écoutent. Dans le fond, le défi ! Le bon vin, les copains, les tablés ! [03:27:12] Speaker B: Ah bah Lyon, hein ! [03:27:13] Speaker D: Lyon, le pote écoute ! Les trois boules ! [03:27:16] Speaker A: Les trois boules ! [03:27:19] Speaker D: Et Monique qui nous servait du vin ! Putain, j'ai trop de souvenirs ! [03:27:21] Speaker A: Ah y'a tout qui revient ! Je l'ai dénoncée en 42 mais elle était top ! Elle est en train de raser finalement, c'est impossible ! Tu vois Nadine, la boule Z, c'était. [03:27:50] Speaker D: Fait pour toi ! On dirait Shailene Connard ! [03:28:05] Speaker A: Oh bingo ! La vie, ouais. Donc toi tu es musicien mais dans l'humour... [03:28:14] Speaker D: Alors dans l'humour... [03:28:14] Speaker A: A moins que tous les musiciens soient. [03:28:16] Speaker B: Transformés en humoristes... Bah ils sont pas drôles ! [03:28:18] Speaker D: Ça veut dire que c'est vrai ! Non, de ceux que je connais, je l'aurais plus déjà parlé ou pas, mais je connais les seuls que j'identifie comme étant des écouteurs, des métallos. On a qui comme gros métallos ? Il y avait Adrien Arnaud évidemment, mais pour des raisons évidentes de musiciens. Je crois qu'il y a Urbain qui écoute du métal. des dos et après vraiment je vois pas trop. [03:28:54] Speaker B: Un rôle de barbé aussi. [03:28:57] Speaker D: Et non, à Lyon je pense que je dois être une des... enfin le truc de diguer des trucs, de connaître des groupes, d'être machin, je pense que ça c'est plus... j'ai rarement rencontré des gens... mais aussi parce que quel que soit le milieu dans lequel tu gravites, c'est très compliqué de trouver déjà des gens qui en écoutent. et qui sont pas des gens qui disent j'écoute un peu de métal mais j'écoute de tout, tu vois. Typiquement une personne qui écoute Linkin Park mais qui à côté écoute de tout. Et écouter de tout, on sait ce que c'est, c'est pas écouter de tout du tout. [03:29:30] Speaker A: Tu écoutais de la merde. [03:29:31] Speaker D: Ouais, généralement. Mais ouais, non j'ai pas... Mais aussi parce que le stand-up c'est une histoire... Enfin la pratique du stand-up c'est pas une pratique qui est... C'est moins intuitif pour quelqu'un qui vient de la musique d'aller dans le stand-up que pour quelqu'un qui est plus dans des milieux qui favorisent la pratique du stand-up. Dans des pratiques associatives, où tu peux aller en MJC et le pratiquer, ou alors juste être un gars ou une meuf qui aime aller dans des bars et qui est au contact du stand-up. [03:30:08] Speaker A: Où est-ce que les gens peuvent aller ? On peut faire des MJC ? Ou du stand-up ? [03:30:14] Speaker D: Oui, ça se fait. Ça se fait beaucoup à Lyon maintenant. Je sais qu'il y a un gars qui fait ça. Quelqu'un dit Jobert. Oui, lui aussi, il écoute du métal. À Lyon, ça se fait. À Paris, je crois qu'il y a eu des initiatives dont on m'avait parlé. Et en fait, dans pas mal de lieux, tu vas plus voir du stand-up en MJC que tu vas en pratiquer. Mais du coup, c'est essentiellement dans des villes plutôt populaires où c'est des choses qui ne coûtent pas cher à faire venir et à produire. C'est intéressant, je ne le savais pas. [03:30:53] Speaker A: Tu le savais toi ? [03:30:54] Speaker B: Non, moi je ne m'étais pas posé. [03:30:57] Speaker D: La question non plus. [03:30:57] Speaker F: Moi j'ai une question qui me vient, parce que tout à l'heure tu parlais de la musique, que tu avais finalement pris des cours de chant et tout ça, est-ce que là pour justement le stand-up, est-ce que tu as appris des cours de présence corporelle ou même de façon de parler ou de construire tes textes ? [03:31:15] Speaker A: Non, c'est naturel. [03:31:18] Speaker D: Mais non ! Au début j'ai pris 2-3 petits cours avec une humoriste lyonnaise mais j'y trouvais pas forcément mon compte parce que c'était vraiment initiation degré zéro. Et c'était sympa, c'était utile, mais c'était pas... En fait, je crois que ce dont j'avais besoin, je voulais griller les étapes pour arriver le plus vite possible à quelque chose de l'aisance. Et ça, en fait, malgré tous les cours qu'on peut te donner, c'est toi qui fais le boulot seule. J'ai fait... En fait, j'ai un problème avec la perception que j'ai de moi, de mon corps. C'est des trucs très perso mais je suis pas vraiment à l'aise avec mon physique et tout. Donc du coup au début il m'a semblé nécessaire et inévitable de faire des cours de théâtre d'impro pour te remettre à l'aise avec ton corps. Ca a été horrible, mais horrible pour moi. C'était un week-end, c'était affreux. J'ai très mal vécu. Après ça, je me suis dit je vais faire un cours de 7 jours vraiment très spécialisé sur un truc qu'on appelle trouver sa maison. C'est-à-dire revenir d'une émotion en soi, quand tu l'interprètes, laisser tomber et puis partir sur autre chose, c'est aller rupture. Donc j'ai fait ça, mais sinon non, j'ai un co-auteur qui est super mais qui m'aide essentiellement en fait sur, voilà, écrire du storytelling à partir d'idées que j'ai déjà, et aussi sur la structure parce que je suis pas du tout structurée, rapport au fait que je suis TDAH. J'ai pas tant pris de cours que ça parce qu'en fait j'ai eu la chance d'arriver dans le stand-up à un moment où il y avait déjà des plateaux quasiment tous les jours. Je pouvais vraiment jouer tous les jours et donc les progrès étaient rapides. Et puis il n'y a pas trop de cours de stand-up à Lyon encore moins parce qu'il n'y avait pas vraiment de structure. Moi quand je suis arrivée, il y avait déjà quand même quelques trucs. Des gens avaient grave pavé la voix et tout. Mais il n'y avait pas d'open mic, de machin. C'était directement des vrais plateaux. [03:33:27] Speaker B: Open mic c'est du coup des trucs où tu peux arriver, t'inscrire et passer devant des gens. [03:33:33] Speaker D: Et du coup c'est l'endroit où il y a des gens qui viennent tester des vannes, machin. Et c'est aussi l'endroit où il y a plein de gens qui font leur premier pas, c'est trop cool. Et c'est aussi l'endroit où des gens, et ça je l'ai déjà vu pas mal de fois et c'est cool en fait, c'est le lieu pour ça, tous les gens qui disent « ah bah moi de toute façon ma vie, je devrais faire du stand-up », bah vas-y. Tu les vois en open mic, ils te disent c'est trop facile, ils te donnent des conseils sur les trucs, puis après tu les vois en open mic et tu fais « ah ». Bon bah voilà, et à la fin ils font « c'est compliqué en fait ». Voilà, petit lieu de mini revanche et tout, mais c'est cool d'essayer. [03:34:10] Speaker A: Oui, c'est déjà pas mal d'oser aller prendre un micro et de tenter de faire du mot. Faire rigoler, ce n'est pas facile. [03:34:17] Speaker B: Il y a un truc qui est intéressant, c'est l'occasion de tester des blagues. Il y a peut-être des gens qui ne savent pas forcément comment ça se passe, mais au début, quand tu commences, tu fais cinq minutes, cinq minutes, cinq minutes, après des dix minutes, des quinze minutes, et ça pendant plusieurs mois, voire années des fois, avant d'avoir un spectacle solide que tu fais en solo. [03:34:39] Speaker D: Oui et puis des fois il y a même des gens qui ne font que des 5 minutes, des 10 minutes, des 15 minutes et qui vivent de ça. Je crois que c'est Adrien Arnoux qui a tourné un spectacle mais très très peu. C'est plus lui, sa vie me semble que c'est plus de faire des plateaux et tout. Le spectacle c'est vraiment pas une obligation je trouve. C'est vraiment pas une obligation sauf si t'as la sensation, mais ça c'est mon avis, sauf si t'as la sensation que tu peux développer un truc qui est cohérent. sur une heure quoi. Et ouais donc du coup tu testes des blagues, donc en gros des fois tu vas faire du très sûr, donc c'est par exemple des plateaux qui sont payants, sur lesquels le public met pas mal de sous, donc du coup il faut qu'ils aient un spectacle qui soit très carré, très sûr. Là tu fais venir des gens qui ont du très très sur en texte et puis des fois tu joues un peu au chapeau machin et là en fait c'est le meilleur endroit où tester des vannes que tu as écrits dans la journée, que tu sais que tu vas soit jeter, soit garder mais qu'en tout cas elles sont très neuves, très fraîches et que tu as besoin en fait de les mettre en face d'un public. Et c'est les meilleures soirées ça. Les meilleures soirées parce que du coup il y a des surprises d'humoristes avec les autres humoristes, c'est vraiment génial. [03:35:50] Speaker A: Putain mais j'aurais tellement... Parce que de ne pas avoir un rire, ça doit être terrible aussi. [03:35:55] Speaker D: Horrible. [03:35:56] Speaker A: Franchement, toi qui me dis que tu as cette espèce de timidité, que tu n'es pas forcément à l'aise, putain, t'as pas le rire. Tu dois te dire... [03:36:05] Speaker D: C'est horrible. J'ai déjà fait des vannes devant ma mère et tout, putain j'ai honte. C'était des vannes, il y avait genre 5 vannes sur les gorges profondes et tout. Et je vois ma mère dans le public, mais vraiment je me prends un tunnel, c'est-à-dire que j'entends au bout de la salle, j'étais débutante, vraiment ça devait être ma quatrième scène, au bout de la salle j'entends le mec qui serre une bière. J'entends ça avec le bruit du coulage. Et là je me dis, ça va être tellement long, donc je sors. Et là je me dis, si ma mère elle a pas ri, c'est parce qu'en fait elle aime pas les blagues de cul. Et là derrière, il y a un gars qui arrive sur scène, il fait 2-3 battes et puis d'un coup il fait... Et là ma mère, je la vois, elle est... Oh putain ! [03:36:52] Speaker A: Quel délire ! Ma fille elle savait pas faire de bruit ! On va passer un petit peu de musique. C'est un choix féminin si je ne me trompe pas. J'ai dit Wolf. [03:37:14] Speaker D: Quand j'ai entendu ce titre pour la première fois, je me suis dit bon c'est bien. [03:37:24] Speaker A: C'est pas mal. [03:37:25] Speaker D: Franchement, c'est cool. Non, je l'ai vue à Austin en 2019. En Austin ? [03:37:31] Speaker B: C'est à la voiture ? [03:37:33] Speaker A: Ah, c'est ça, parce que je me dis que ça fait loin quand même. [03:37:38] Speaker B: Tu vois, Austin, elle roulait comme ça. [03:37:39] Speaker D: Elle roulait et je lui ai dit « Salut Chelsea ! [03:37:41] Speaker A: ». [03:37:41] Speaker D: Elle m'a dit « Je sais pas qui t'es ». Et j'en ai entendu ! Pourquoi. [03:37:50] Speaker A: Tu me le dis pas ? [03:37:50] Speaker B: Putain, incroyable. [03:37:52] Speaker D: Elle est bravo en tout. [03:37:55] Speaker B: Et elle a essayé de protéger ses cheveux étrangement. [03:38:00] Speaker D: Ouais, elle a fait « Oh, Chelsea ! ». Bon, bonjour ! Oh, ça va ! [03:38:06] Speaker A: Vous n'auriez pas de l'humour, vous ? [03:38:08] Speaker D: Attends, tu rigoles ? Bien sûr ! Je l'ai vue à Austin dans une église. Ok, je l'ai écoutée, ça me semble correctement filmée. Elle était sur une espèce de bûcher. [03:38:21] Speaker A: En lumière. [03:38:37] Speaker D: Bref ouais et c'était vraiment vraiment hyper impressionnant et c'est l'époque je crois que ça c'est l'album. [03:38:42] Speaker B: C'est allumé ou pas le bûcher ? [03:38:44] Speaker D: Le bûcher ! Le bûcher chargé ! [03:38:48] Speaker A: Ah putain c'est bon ça ! Je t'entends bien pourquoi elle prend l'accent de Johnny la voix de Johnny, ah mais j'ai compris après ! [03:38:56] Speaker D: Mais ses oreilles sont bûches et bon. [03:38:57] Speaker A: Allez c'est bon ! [03:39:03] Speaker D: Bref, impressionnant. Ouais, moi j'adore ce qu'elle fait et surtout en 2008-2009, elle a sorti son premier album et c'est sorti de nulle part en fait. C'est sorti de nulle part, des lignes de voix hyper empruntées au R'n'B sur des trucs qui sont extrêmement dark. C'était mais absolument novateur et ouais, je suis amoureuse de ce qu'elle fait. [03:39:29] Speaker A: Eh bien nous aussi ! Eh ben on va regarder ça tout de suite ! C'est bon, on fait avec le titre ? [03:39:33] Speaker D: « Sixteen Psyche ». Pourquoi celle-ci ? Celle-ci parce que je l'ai vue la jouer, je suis retournée la voir à Lyon. Et en fait, la salle a complètement... Enfin genre, à l'écoute des premières notes de ce morceau-là, c'est parti et c'est devenu vraiment, vraiment la folie. [03:39:50] Speaker B: « Ma boule ». [03:39:52] Speaker A: Très bien. « Quatre des trois ma boule ». Bon bref, peu importe. [03:39:56] Speaker D: « Quatre des trois boules » ! Et je vais jouer à la comédie des trois boules, évidemment ! Vous me retrouvez avec Tex, il n'y. [03:40:04] Speaker A: Aura qu'un Richard Hill ! WED WED WED WED WED WED WED WED WED WED WED WED WED. [03:45:53] Speaker C: Maybe. [03:45:54] Speaker A: You'Re right, I'm just wasting time. [03:46:31] Speaker C: I. [03:46:31] Speaker A: Don'T care what people think, cause I trust me like this Not socially accepted, but I was tired, I was on my knees Don't want to look for. [03:46:46] Speaker C: Help, cause I know in the end. [03:46:48] Speaker D: I'll be the only one to judge. [03:46:51] Speaker A: If I am really wasting time The choice is mine. [03:47:03] Speaker C: C'Est. [03:47:42] Speaker E: Sous-titrage Société Radio-Canada. [03:47:51] Speaker A: Hipkiss ! Hipkiss ! I-P-K-I-2-S ! [03:47:55] Speaker B: Hipkiss ! [03:47:56] Speaker A: Je veux le dire combien de fois ? J'ai envie de le dire plein de fois parce que j'ai envie que les gens notent ce nom sur leurs petits calepins, sur leurs téléphones portables, ce petit surfrock ! Parce que c'est rigolo, c'est mignon, ça sent bon l'été, qu'il commence à faire un peu beau. Bon, pas ces derniers jours, mais il fait quand même plutôt joli, voilà, les fleurs sont là, on a envie de butiner, et puis c'est tout simplement bon ! Ils sont de Lille, Et voilà, c'est le tout premier extrait d'un EP qui va sortir et je vous conseille vraiment de rejoindre leurs réseaux sociaux parce que l'EP, je l'ai réécouté et il est très très bon. Pour le coup, ce n'est que du bonheur, voilà. C'est des gens qui ne veulent offrir que du bonheur aussi. C'est que du bonheur. C'est ça le bonheur. [03:48:38] Speaker B: Du bonheur. [03:48:39] Speaker D: Et où le bonheur ? [03:48:42] Speaker A: Eh ben voilà, il est là. Vous le sentez le bonheur dans la pièce ? Voilà, voilà, non mais ils kissent franchement très très bien et je leur ai promis de passer le clip, voilà. Comme quoi on défend la scène française, même quand c'est des groupes qui sortent leur tout premier clip, vous voyez. Donc on rappelle, Chloé, merci déjà d'être là parmi nous, d'avoir accepté cette invitation, merci de faire le métier que tu fais, c'est formidable. [03:49:06] Speaker D: Putain, mettre un sourire sur les gens, putain. Quel bonheur. C'est que du bonheur. Non, j'ai vraiment l'impression d'être une grosse conne. Oui, mais bah merci. [03:49:16] Speaker B: Oh, t'as que l'impression. [03:49:18] Speaker A: C'est donc tu joues tous les vendredis à 19h30 ? Ouais. [03:49:25] Speaker D: Tous les vendredis à 19h30. C'est où déjà que je joue ? [03:49:29] Speaker A: La comédie des ? [03:49:30] Speaker B: Trois bornes. [03:49:31] Speaker D: C'est ça, c'est les trois bornes, parfait. [03:49:33] Speaker B: C'est les trois boules. [03:49:37] Speaker A: C'est jusqu'au 27 juin mais quand même dépêchez-vous parce que plus vite vous y allez, plus vite vous pourrez vous rassasier. [03:49:41] Speaker B: Le 27 juin c'est quand même beaucoup ! [03:49:44] Speaker A: Pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas. [03:49:47] Speaker D: Pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas. [03:49:51] Speaker A: Pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas. [03:49:54] Speaker D: Pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas. [03:49:56] Speaker A: Pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas. [03:50:00] Speaker D: Pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas. [03:50:02] Speaker A: Pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas. [03:50:04] Speaker D: Pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, pas, à Paris, voilà. [03:50:11] Speaker A: Et comme Mélanie, tout à l'heure, si vous n'étiez pas là, vous pouvez la rencontrer juste après. [03:50:15] Speaker B: Comme Mélanie. Ça dit comme Mélanie. [03:50:20] Speaker A: Comme Mélanie ? [03:50:21] Speaker D: Non, comme Mélanie. [03:50:25] Speaker A: Tu sais que c'est un petit peu... [03:50:26] Speaker D: Non, mais c'était pas toi, c'est le micro. C'est le micro. [03:50:30] Speaker A: Non, mais je sais que c'est marrant, mais voilà, quand on se fout de ma gueule... [03:50:33] Speaker D: Dans le chat, par applaud, tout le monde a entendu. [03:50:37] Speaker B: Mais nous, si vous avez entendu ni ou di. [03:50:38] Speaker A: Comme elle l'a di. Comme elle l'a di. Ouais mais je suis un peu du sud-est. [03:50:44] Speaker D: Tu l'as di, tu l'as pas di en fait. Y'a pas de nanani nanana. [03:50:47] Speaker A: Oh putain. Elle l'a tellement bien fait. [03:50:50] Speaker B: Elle l'a tellement bien fait. [03:50:52] Speaker A: J'ai beaucoup trop regardé. Y'a pas de nanani nanana. [03:51:01] Speaker D: Ouais donc vas-y, vas-y, je t'en prie. [03:51:02] Speaker A: T'es pas loin du marrer en même temps. [03:51:05] Speaker D: Où on peut se marrer. [03:51:09] Speaker A: Enfin y'a des trucs qui font rigoler mais pas tout le monde. Bon, donc on peut te retrouver là-bas, la Comédie des Trois Bornes. [03:51:18] Speaker B: On peut aussi te suivre sur Instagram parce que tu postes tes petites vidéos sur Instagram. [03:51:22] Speaker D: Ah ouais, c'est des gros dels. [03:51:25] Speaker A: La meuf, comment elle le vend mal ! [03:51:26] Speaker B: Non mais du coup sur ton Instagram, tu mets des petites vidéos, des petits extraits ou aussi des petits... Des fois tu tournes juste des petites vidéos comme ça ? [03:51:34] Speaker D: Oui, des petits frishties, des petits... Des petits formats, des petits grands formats... Des moyens formats. Des moyens formats, des formats qui marchent pas. Il y a un peu de tout. Mais non ouais, venez sur Insta. [03:51:49] Speaker B: Tu te penches de... Bientôt tu vas sortir de la caméra. Oh ! [03:51:51] Speaker D: J'en ai trop parlé. [03:51:55] Speaker B: Oh putain. [03:51:55] Speaker A: J'ai pas vu qu'on fouille. [03:51:58] Speaker B: Non mais du coup sur Instagram, et toi aussi t'annonces quand tu vas jouer, quand tu fais des petites dates en plus. [03:52:02] Speaker D: Il y a toutes les infos, je mets tout le temps les infos, j'ai toujours un truc avec les dates qui est épinglé et tout, donc il y a vraiment toutes les informations. Le... S'il y a des gens... S'il. [03:52:13] Speaker B: Y a des gens qui ont encore envie de venir... [03:52:15] Speaker A: En tout cas, bravo, il était beau. [03:52:18] Speaker D: Il était sonore. C'est horrible parce qu'au début, j'étais à peu près maquillée. [03:52:25] Speaker A: Le fromage. [03:52:26] Speaker D: Ah, les torkis ! [03:52:31] Speaker A: Les bolottis de torkis ! C'est une fin d'émission. [03:52:40] Speaker B: C'est une rêve un peu au spectacle. [03:52:48] Speaker A: Il faut y aller, moi je connais pas la rêve. Je vous l'ai dit, si vous voulez m'accompagner, j'y vais vendredi, donc venez avec moi. [03:52:56] Speaker D: Attends, donc du coup, non mais au départ j'étais à peu près fraîche et tout, je m'étais bien maquillée et tout, là je suis suante, je lâche des gros ronds. Quel connard ! Il a vraiment fait... Non, c'est pas vrai ! Il s'est vomi dans la barbe, quoi. Non, mais... [03:53:16] Speaker A: Il s'est vomi... [03:53:16] Speaker D: Je sais pas s'il a... [03:53:21] Speaker A: Dans quelle barbe ? [03:53:27] Speaker D: J'ai le rire de Nicoletta. [03:53:29] Speaker A: Ah non ! Bon, écoutez, moi ce que je vous dis, c'est qu'il faut aller la voir absolument, il faut la rejoindre sur Instagram. Amélie, merci, merci pour tout ce que tu as fait ce soir, merci à Joé, merci à Ben, merci à Marcel, c'est l'heure de nous quitter malheureusement. Bon courage pour demain, c'est lundi, je sais c'est horrible, mais n'empêche qu'il faut aller au boulot, c'est comme ça, c'est obligatoire. Et on va se quitter avec le choix d'une personne, encore une fois, sur Patron, qui nous a demandé, Archepaf, je le dis à ma façon, avec Absolve Neglect, qui est un nouveau projet hardcore, si j'ai bien compris, ou qui a été rejoint par Jimmy... Jimmy Ryan de. [03:54:12] Speaker B: Mass Hysteria, qui a rejoint le projet, qui était mené par d'autres musiciens, avec qui il avait déjà le groupe Fake Asian Rolex. [03:54:23] Speaker A: OK. [03:54:24] Speaker B: Voilà, des gens... Plutôt de ceux que je connais très gentils. Et ça dépote, j'aime mieux vous le dire. [03:54:33] Speaker A: Ça décrasse les cages à miel. Et puis si vous avez un jogging, peut-être que ça vous aidera à faire partir H.E.S. Je ne sais plus quoi dire en fait. La boucle est bouclée, c'est déjà bon. Qui m'a dit qu'il ne met pas les bouclettes ? Bon, je ne sais plus. J'essaie de retrouver des discours qui n'ont aucun rapport avec cette émission. Vous voyez, ça veut dire qu'il est tard, il va falloir rentrer. Des gros gros bisous, on vous aime, vive le rock'n'roll, vivez-vous ! C'est grâce à vous que cette musique existe, donc des bisous. On vous ome... On vous l'ome ! Pardon, on vous l'ome ! En rien, mais un bisou ! Et ciao ! [03:55:30] Speaker C: J'ai peur, j'ai peur, j'ai peur, j'ai peur J'ai peur, j'ai peur, j'ai peur J'ai peur, j'ai peur, j'ai peur J'ai peur, j'ai peur, j'ai peur J'ai peur, j'ai peur, j'ai peur J'ai peur, j'ai peur, j'ai peur J'essaie de me séparer, j'essaie d'éviter la mort, j'essaie d'accomplir mon rêve. J'essaie de me séparer, j'essaie d'éviter la mort, j'essaie d'accomplir mon rêve. Ah, pourquoi ? [03:57:09] Speaker B: Pour le spectacle. [03:57:13] Speaker A: Et voilà. [03:57:18] Speaker C: C'Était mon souvenir. [03:57:29] Speaker D: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon. N'hésitez pas à vous abonner.

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