Episode Transcript
[00:00:03] Speaker A: BANG BANG !
[00:00:22] Speaker B: Bienvenue à vous toutes et à vous tous. Oui, c'est l'heure de Bang Bang, le meilleur du métal et de l'alternative rock. Oui, il est 19h. Si vous n'avez pas changé d'heure, tant pis. Par contre là, nous sommes bel et bien présents en live Twitch tous les dimanches, mon petit Ben, pour offrir, bien sûr, les toutes dernières nouveautés en termes de clips de métal, que ce soit français ou international. Et je peux vous dire qu'on a des trucs très connus, comme des groupes très petit, petit, petit, petit comme ça. Et d'ailleurs, ce soir, c'est pas pour ça qu'ils sont mauvais, évidemment, qu'on les a choisis.
D'ailleurs merci pour tous les groupes qui envoient leur nouvel EP, leur nouvel album en message privé sur Instagram. J'écoute, c'est juste qu'effectivement des fois j'écoute et puis j'oublie de répondre mais j'écoute vraiment. Et il y a de très très bonnes choses. Il y a de très très bonnes choses. Et puis il y a des gens qui sont juste là dans le courage de partager puis qui prennent un petit peu ce que j'ai à dire en tout bien tout honneur puisque je ne suis pas musicien donc je ne sais pas ce qui est bon ou pas bon.
[00:01:12] Speaker C: Ça ne reste que notre avis.
[00:01:13] Speaker B: Voilà, ce n'est que notre avis. Ça ne veut pas dire que c'est celui ultime, loin de là.
J'espère que vous avez passé un bon week-end, j'espère que vous vous êtes amusés, que vous avez profité de ce soleil puisqu'il a fait beau sur quasiment toute la France. Et si vous nous regardez de l'étranger, n'hésitez pas à nous le dire aussi, ça nous fera bien plaisir. Sinon, quoi d'autre cette semaine ? Eh bien, il s'est passé beaucoup de choses mon petit Ben cette semaine.
[00:01:34] Speaker C: On commence par quoi ?
[00:01:35] Speaker B: Est-ce qu'on commence par faire une petite annonce pour pouvoir mettre en place ça parce que c'est très important ?
[00:01:40] Speaker C: Ah oui, on peut parler de ça.
[00:01:41] Speaker B: Je pense que c'est bien de le faire en premier.
[00:01:43] Speaker C: On peut parler de ça.
[00:01:44] Speaker B: Eh bien à partir du 1er avril, nous allons changer notre Patreon. Je ne sais pas si vous savez ce que c'est Patreon, c'est une plateforme sur laquelle vous pouvez nous aider financièrement en échange de contreparties, donc par exemple choisir des clips, vous nous forcez à passer le clip de votre groupe, peut-être aussi, ça vous avez le droit, et il y a plusieurs tiers et nous allons enlever le dernier, celui qui est le plus cher, nous allons l'enlever et nous allons mettre une partie des contreparties dans celui d'avant.
Et donc comme ça, ça vous coûtera moins cher et Pour cette occasion, et ce n'est pas un poisson d'avril, c'est à partir du 1er avril, nous allons faire quelque chose.
[00:02:22] Speaker C: Sur le mois d'avril exactement, il y a Schecter qui nous a contactés et qui nous a dit, nous ça nous ferait plaisir d'offrir une guitare à un de vos abonnés Patreon. Donc voilà, à partir du tout le mois d'avril, vous pouvez vous abonner sur le Patreon.
Et à la fin du mois, on fera un tirage au sort et vous pourrez gagner cette guitare. Donc il y a une guitare, une sangle, un t-shirt, un bob.
Et c'est une très belle guitare.
[00:02:51] Speaker B: Elle est super belle la guitare.
[00:02:52] Speaker C: On vous mettra du coup le modèle et tout ça, mais c'est un beau modèle, c'est une belle guitare, et du coup ce sera gratuit pour celui qui sera tiré au sort, donc voilà. Il faudra juste vous inscrire au tiers Headbanger, parce que quand on est un Headbanger, on a une guitare, donc forcément...
Et puis si vous jouez pas de guitare, c'est l'occasion de vous y mettre.
[00:03:16] Speaker B: Et si vous voulez pas vous y.
[00:03:18] Speaker C: Mettre, ça peut faire un beau cadeau à un ami à vous qui aime la guitare.
[00:03:21] Speaker B: Et puis vous pouvez aussi vous inscrire juste pour nous faire plaisir.
Et puis ça vous fera plaisir parce que grâce à ce tir-là, vous pouvez avoir accès dès le lundi à l'épisode en entier avec les clips. C'est-à-dire que si jamais vous le loupez en direct, eh ben pas de panique, vous l'aurez dès le lundi 17h30 environ. On est toujours dans ces heures-là. Et le podcast est disponible dès 6h du matin tous les lundis. Voilà, donc comme ça vous ne loupez rien. Juste avec quelques petits deniers qui peuvent nous permettre de payer Marcel qui est derrière en train de faire la réalisation. Parce qu'on n'a pas beaucoup de sous, on se plaint pas, mais on n'a pas beaucoup de sous donc il nous en faut pour pouvoir faire en sorte qu'on existe encore. Vous aurez une belle petite vidéo d'ailleurs sur notre Instagram et notre TikTok dès mardi matin, tôt.
[00:04:05] Speaker C: Dès le 1er avril, ça sortira. Et encore une fois, ce n'est pas un poisson d'avril, bien sûr.
[00:04:09] Speaker B: Non, voilà, surtout ne prenez pas ça pour une blague, c'est une vérité, c'est un très beau cadeau. En tout cas, on remercie énormément cette marque, Schecter, de nous offrir ça et de vous offrir ça, parce que c'est vraiment hyper cool et puis ce sont des gens hyper sympas, vraiment très très ouverts d'esprit et hyper agréables, donc merci à eux, des petits cœurs.
[00:04:28] Speaker C: On vous en reparlera de toute façon pendant tout le mois d'avril.
[00:04:30] Speaker B: Oui, pas son prix mon p'tit garçon, je vais te dire un truc. Sinon il s'est passé plein de choses, il y a eu des concerts cette semaine, nous sommes allés à un concert ensemble, on remercie Roger pour les places d'ailleurs.
[00:04:42] Speaker C: Merci Roger pour les places d'ailleurs.
[00:04:44] Speaker B: Where the promo is, si jamais vous cherchez un attaché de presse pour faire la promo de votre concert ou quoi, vous allez sur where the promo is et vous allez voir c'est Roger, c'est un mec extraordinaire. On est allé voir Skunk Anonsi du côté de l'Olympia.
[00:04:57] Speaker C: Exactement. C'est une canonsie que j'avais pas vue depuis un petit moment quand même. Parce que je crois que la dernière fois qu'ils sont passés en France, moi j'étais pas là. Mais j'étais content, là il y a des nouveaux titres qui sortent qui sont assez cool. Et ils nous ont régalé de ce petit concert. Alors on a raté la première partie qui s'appelait So Good.
[00:05:16] Speaker B: Oui, c'est à cause de moi, je suis arrivé un peu tard.
[00:05:18] Speaker C: Du coup je ne sais pas, mais apparemment c'était bien.
En tout cas... Oui, on vous a.
[00:05:22] Speaker B: Dit que c'était bien.
[00:05:25] Speaker C: Et Eskine Kadanzi, je ne sais pas ce qu'on peut dire, mais c'est...
[00:05:28] Speaker B: Déjà, elle est quand même ultra charismatique, c'est-à-dire que les années passent. Bon, elle a dit que ça faisait dix ans qu'ils existaient.
[00:05:34] Speaker C: Ouais, alors je crois qu'elle a dit trente, ouais.
[00:05:38] Speaker B: C'est Guillaume qui en a fait. Bon, déjà, quand tu rentres dans la salle, il n'y a que des gens qui ont quand même un certain âge.
[00:05:42] Speaker C: Alors, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un public aussi vieux à.
[00:05:46] Speaker B: Un concert, quand même.
[00:05:48] Speaker C: Ça, il faut bien l'admettre.
[00:05:49] Speaker B: Mais des gens très calmes aussi, parce que même dans la fosse, les gens, des fois, ne bougeaient pas du tout.
[00:05:53] Speaker C: Ça ne bougeait pas. Les gens étaient...
[00:05:56] Speaker B: Bouche bée, peut-être.
[00:05:58] Speaker C: Étaient bien accrochés à leur place. Quand bien même on voulait juste passer, c'était compliqué. Mais bon, moi, des fois, je suis un peu un vieux ronchon aussi, donc je ne vais pas trop critiquer. Mais quand le concert a commencé, c'était la folie.
[00:06:13] Speaker B: Le son était hyper bon.
[00:06:15] Speaker C: Belle séno, simple mais efficace et quand même un peu travaillé. Et puis voilà, ça a commencé et ça n'a pas arrêté. Et ça, voilà, on revient à la conversation qu'on avait l'autre fois. Mais là, j'ai regardé, ils ont joué 1h40, je pense qu'il y a eu 5 minutes De speech ? Non, non, mais cinq minutes entre le rappel et le... Enfin, pour le petit rappel quoi. Après sinon, je pense qu'il y a une fois où elle a parlé un petit peu longtemps.
[00:06:44] Speaker B: Elle a parlé des droits pour les.
[00:06:46] Speaker C: Courir, les faire... Ouais, voilà. Donc il y a eu deux petites interventions où elle a parlé. Mais sinon, je pense que ça a joué au moins une heure trente. Et ça ne s'arrêtait pas quoi. Les morceaux se terminaient et hop, ça enchaînait.
Et quel bonheur d'avoir autant de titres qui s'enchaînent, t'as pas le temps de t'emmerder. Même s'il y a une chanson que t'aimes un peu moins, celle qui arrive derrière, elle t'entraîne, elle te remet dedans directement.
[00:07:13] Speaker B: Oui c'était bien équilibré en plus.
[00:07:15] Speaker C: Bien équilibré, il y avait un peu de toutes les périodes.
[00:07:17] Speaker B: C'était vraiment cool ça.
[00:07:18] Speaker C: Ils ont pas aboudé le fait de faire des vieilles chansons, et ça c'est agréable aussi parce que des fois il y a des... Non mais des premiers albums, des fois il y a des artistes, ils ont pas envie de rejouer.
[00:07:27] Speaker B: Oui, ils ont trop joué les morceaux, ils aiment plus ça.
[00:07:31] Speaker C: Et on voit qu'ils se font plaisir quoi. Il y a eu où on a aussi droit à un titre en exclusivité ?
[00:07:35] Speaker B: Animals. Ah ouais j'ai kiffé. Ah si vous aimez Nine Inch Nails Closer, il y a un petit peu de ça. Pas sur toute la chanson.
[00:07:42] Speaker C: Ouais, l'intro surtout.
[00:07:43] Speaker B: Ah trop bien, j'adore.
[00:07:45] Speaker C: L'intro était très...
[00:07:47] Speaker B: Très gay friendly.
[00:07:50] Speaker C: Et sinon, qu'est-ce qu'on peut dire ? Non, c'était trop bien !
[00:07:53] Speaker B: Elle est hyper charismatique. Elle est quand même... C'est une personne magnifique, elle a une voix, elle a une voix... Et alors, Skin, donc la chanteuse s'appelle Skin, elle n'a pas pour habitude de sourire. C'est pas vraiment son fort. Elle est normalement concentrée. Elle était juste hyper heureuse. C'était la dernière date de la tournée, je crois.
[00:08:11] Speaker C: Je crois que c'est ça.
[00:08:11] Speaker B: Si j'ai bien compris, c'est le 10e.
[00:08:13] Speaker C: Et puis je crois qu'il y a aussi un truc, parce que je...
J'ai regardé plein de concerts d'autres dates et c'est vrai qu'elle dit pas ça, mais je crois qu'il y avait vraiment une connexion avec la France. À chaque fois qu'ils ont joué ici, c'était fou. Et là, en l'occurrence, le public chantait tout et on voit que ça la touchait de voir que même des chansons, même des singles qui viennent de sortir du dernier album, les gens chantaient.
L'ambiance était incroyable et je pense que ça les a vraiment touchés. À la fin, pour le rappel, elle a demandé au public de choisir entre une ou deux chansons, donc par vote du public. Ils ont fini par faire les deux parce que les gens voulaient les deux. Et du coup, ils ont fait les deux, ils en ont encore fait une autre derrière et c'était un très très beau moment.
[00:09:02] Speaker B: Je crois que... Même la reprise de Led Zeppelin, c'est Led Zeppelin qui a.
[00:09:06] Speaker C: Été... Ouais, ouais, ouais.
[00:09:07] Speaker B: C'est vrai.
[00:09:07] Speaker C: Il y avait une petite reprise de Wallalot Love, là, j'aurais jamais à dire.
[00:09:11] Speaker B: Le nom de ça. Oui, si, si, c'est ça.
[00:09:13] Speaker C: Mais du coup, il faisait pour présenter les membres du groupe et tout ça, et les gens ont commencé à chanter, et elle a dit, ça, on me l'avait jamais fait.
[00:09:22] Speaker B: C'est clair, ils ont même arrêté, tout le monde chantait, tout le monde était vraiment... Il y a une très très bonne ambiance. Très très bon groupe. De toute façon ils vont repasser vu qu'il y a un album qui sort.
[00:09:31] Speaker C: Le 23 mai.
[00:09:32] Speaker B: Elle nous l'a fait répéter quand même plein de fois.
[00:09:35] Speaker C: Le 23 mai, l'album sort et puis aussi il y a de l'humour.
Quand elle communique avec le public, elle n'est pas mièvre. Il y a un côté, tu vois, qu'elle est touchée, mais elle fait des petites blagues et tout. Oui, il y a de l'humour.
[00:09:50] Speaker B: Et elle descend dans le public aussi, quand même. Elle demande même très gentiment aux gens « bon, je vais me mettre sur le dos, vous allez me faire du crowdsurfing, attention, ne me bousculez pas trop, je n'ai pas envie de péter celui-là ».
[00:10:02] Speaker C: Pure ambiance franchement si vous avez l'occasion d'y aller là quand ils vont repasser là c'était l'Olympia donc je pense que la prochaine fois c'est une salle plus grande et je pense que ça va être un très bon moment.
[00:10:15] Speaker B: Il faut vraiment aller voir ça que vous connaissiez ou pas vraiment il faut y aller vous n'allez pas perdre d'autres argents ça je peux vous le dire c'est assez sincère c'est complet et c'est parfait voilà tout simplement sinon il y a eu aussi un autre événement c'est les sorties d'albums et vous savez qu'on les aime beaucoup parce qu'on les reçoit un par un, donc c'est qu'on les aime vraiment beaucoup. C'est les Pogo Car Crash Control qui ont sorti leur tout nouvel album qui est vraiment oufissime. La prod a passé un step, si vous ne l'avez pas encore écouté là aussi, je vous conseille d'y aller, c'est mortel. Alors il y a de tout en plus, c'est un album qui est assez varié.
[00:10:47] Speaker C: Ça va plus loin dans tous les domaines, je trouve. Globalement, je trouve qu'il y a une ambiance plus grunge.
Dans ce truc où ça va dans des trucs plus... le côté plus punk ou le côté plus un peu mélodie, tout ça. Chant anglais-français aussi, mais qui est très bien amené, c'est pas choquant, c'est pas... Voilà, et puis toujours des bons gimmicks.
[00:11:09] Speaker B: Je trouve qu'il y a un joli équilibre.
[00:11:11] Speaker C: Une belle richesse de...
Enfin, ça s'écoute très facilement.
[00:11:16] Speaker B: Ça se mange sans faim.
C'est ça qu'il faut se dire. Ils ont fait une petite soirée pour l'occasion du côté de chez nos amis du Feel Good à Bastille, rue de la Roquette, le Feel Good Roquette, qui a été d'ailleurs habillé de la pochette de cet album. Très très belle devanture pour le Feel Good.
[00:11:33] Speaker C: D'ailleurs je pense que ça va rester un petit peu.
[00:11:34] Speaker B: Je pense que ça va rester encore un petit peu. Et donc ils étaient là-bas. Alors moi je n'y suis pas allé parce que j'ai fini de travailler chez les concurrents.
Un peu trop tard. Il faut payer Marcel, donc voilà. Mais j'ai fini très tard et j'avais plus de courage, j'avoue, je voulais juste dormir.
puisque j'avais mixé aussi la soirée d'avant jusqu'à 5h. Mais ça s'est passé comment ?
[00:11:57] Speaker C: J'y suis allé, j'y suis allé. Bah écoute, très bonne ambiance. Les gens sont arrivés d'un seul coup.
[00:12:02] Speaker B: Et... Ah oui, genre il y a eu une vague ?
[00:12:04] Speaker C: Ah ouais, il y a eu une vague et puis après ça n'a pas désempli apparemment. Moi je suis pas resté très tard parce que je suis un vieux. Il y avait des tatouages, il y avait un karaoké. Ils avaient installé un karaoké au fond.
Du coup, tu pouvais chanter avec les Pogos la chanson que tu veux.
C'est trop bien ! Ouais, l'ambiance était mortelle, quoi. Vraiment très très bonne ambiance.
[00:12:26] Speaker B: Voilà, j'ai loupé ça. J'ai loupé ça, j'ai préféré rentrer...
[00:12:29] Speaker C: On aura peut-être l'occasion d'organiser un karaoké avec eux.
[00:12:32] Speaker B: Un petit dîner à la con... Allez, je suis vieux aussi, hein ! Faut pas dire le contraire. Mais oui, faisons un karaoké avec des groupes, faisons faire ça. On va bien voir qui c'est qui va gagner. Pour cette occasion d'ailleurs, ils ont sorti un nouveau clip aussi, que je me suis forcé à ne pas regarder parce que je savais qu'on allait le diffuser. J'ai juste vu les images et je me suis dit, j'ai trop envie !
[00:12:55] Speaker C: Je l'ai juste vu sur Instagram.
[00:12:58] Speaker B: Ça fait trop ricain et tout, ça a l'air vraiment juste hyper marrant, hyper huge. On va regarder ça toutes et tous ensemble. Ah oui, notre invité ce soir, il y aura Didi qui sera là pour les news, Enjoy The Noise qui viendra nous présenter ses morceaux. On aura même un petit bonus offert par Gladys sans qu'elle soit là.
On verra, on ne sait jamais, peut-être qu'elle apparaîtra par magie. Et puis notre invité c'est Pierre Lapin, tout simplement. Pierre Lapin que vous connaissez probablement puisqu'il a une émission avec Arte Concerts qui est culturelle, musicale je dirais, très amusante aussi et très intéressante, qui reprend d'ailleurs dès demain. Donc c'est la rentrée pour lui demain. Et puis photographe, streamer, il fait beaucoup de choses quand même.
[00:13:37] Speaker C: Il va tout nous dire.
[00:13:38] Speaker B: Il va tout nous raconter. Et pourquoi aime-t-il le métal ? Mais on le voit sur ses pulls qu'il aime le métal. Mais pourquoi ? Je sais pas quelle imitation je voulais faire, mais c'était très mal.
[00:13:49] Speaker C: On y va, on regarde le pouvons !
[00:13:50] Speaker B: Pogo 4H Control avec la chanson Comme Toi.
[00:13:52] Speaker D: Bienvenue !
[00:13:52] Speaker C: Qu'est-ce que tu me racontes la dernière fois ? Tu t'es montré comme une.
[00:14:00] Speaker E: Merde !
[00:14:02] Speaker D: Elle a glissé sur la piste !
[00:14:38] Speaker B: Comme un détail.
[00:14:48] Speaker A: Dans le fracas Do you like your job? No, not really Have you given up? Comme toi Je me fatigue pour rien Je n'aime pas Cette sensation de vivre sans fin Cette sensation de vivre sans fin.
[00:15:23] Speaker D: Je reste couché mais je ne.
[00:15:25] Speaker F: Dors pas.
[00:15:54] Speaker A: Je m'aime pas Cette sensation de vivre sans fin Cette sensation de vivre sans fin Cette sensation de vivre sans fin Cette sensation de vivre sans fin Je me fatigue, je m'énerve Cette sensation de vivre sans fin C'est la vie !
[00:20:15] Speaker B: Waouh, ça c'est du beau clip, et on rigole pas parce que...
[00:20:18] Speaker C: On rigole pas à cause du clip ?
[00:20:20] Speaker B: Non, parce qu'on a dit des conneries hors antenne, pas très intéressants, donc ça sert à rien qu'on le partage avec vous. Mais là, cette musique et cette chanson, cet artiste, ça on aime, on aime énormément évidemment. Surtout toi Ben, je sais, c'est pour ça que je l'ai mis aussi. Amira, elle fait qui avec Forever Overdose ? J'ai pas lu les paroles mais j'ai bien l'impression que... Qu'est-ce que je voulais dire d'autre ? Cette artiste-là, peut-être qu'on pourra la recevoir un jour ! En tout cas, nous envoyez un petit message !
[00:20:48] Speaker C: C'est ça, on va en lui envoyer un.
[00:20:50] Speaker B: C'était juste pour voir qu'on répondait.
[00:20:51] Speaker C: Bon en tout cas, on a échangé des messages. On a les contacts. Le problème c'est qu'elle vient à Paris, mais c'est pendant le Hellfest. C'est la veille du Hellfest. Donc ça va être un peu... Il va falloir qu'on voit comment on peut s'organiser.
[00:21:03] Speaker B: Bon bah écoute, si c'est ça... Quelle heure est-il là ? Mais ce ne serait pas l'heure du Flashback.
[00:21:13] Speaker D: News !
[00:21:14] Speaker B: Bien sûr c'est présenté par Didi !
[00:21:17] Speaker E: Dzień dobry Piotr, Dzień dobry Ben, Dzień dobry Joy.
[00:21:20] Speaker D: Dzień dobry.
[00:21:21] Speaker C: Dzień dobry.
[00:21:22] Speaker E: Avec la créature qui est en coulisses de l'autre côté hier m'a demandé ça voulait dire quoi la mutafuta que vous dites à la fin de C'est l'heure du Flash Bang News.
[00:21:31] Speaker C: Moutafouta, exactement.
[00:21:32] Speaker D: C'est du brésilien.
[00:21:36] Speaker C: Moutafouta.
[00:21:38] Speaker B: Et alors tu lui as répondu quoi ton rémin ?
[00:21:41] Speaker E: C'est un gros mot en anglais. Mais ça veut dire quoi en français ? Je préfère pas t'expliquer.
[00:21:44] Speaker B: Pas maintenant. Tu sauras bien assez tôt. Alors qu'est-ce qui s'est passé cette semaine dans les news ?
[00:21:49] Speaker E: Alors il s'est passé plein de petits trucs pas très importants. J'ai séparé en deux. Le deuxième speak ce sera plus pour qu'on se moque Des fils d'op de l'industrie. Là ce sera plus des news classiques dans le premier speak.
[00:22:02] Speaker D: D'accord.
[00:22:03] Speaker E: Alors on commence avec Jason Momoa qui sera le MC au concert de Black Sabbath cet été. Je ne sais pas si vous avez vu comment ça s'est passé, comment ça s'est fait.
En gros, on sait depuis longtemps que c'est un fan de Metal. Il a même son propre groupe maintenant.
[00:22:22] Speaker C: J'ai peur.
[00:22:24] Speaker E: Et en fait, il est pote avec Kirk Hammett.
[00:22:26] Speaker C: D'accord.
[00:22:28] Speaker F: Ah oui, c'est les surfeurs.
[00:22:30] Speaker E: Et quand il a vu que Metallica allait jouer à ce concert, il lui a juste envoyé un message en disant « Eh wesh, y'aurait pas moyen d'avoir des places gratuites ? » Y'a pas moyen d'avoir des invites et du coup Kirk Hammett au lieu de « Tu joues ? » il a envoyé « Cher Sharon, serait-il possible d'avoir des places pour mon.
[00:22:53] Speaker B: Ami Jason Momoa ?
[00:22:56] Speaker E: » Et le lendemain du coup y'a Sharon, tata Sharon, elle a appelé directement Jason Momoa en lui disant « Hé, ça te dirait pas de faire le MC du concert ?
[00:23:04] Speaker B: » Elle a la même voix qu'Abraham Simpson « Hé, ça te dirait pas ?
[00:23:09] Speaker E: » Alors que c'est plutôt sans marée qu'il y a la même voix qu'Abraham.
[00:23:12] Speaker B: Bah oui, il n'en a peut-être plus le pauvre. Moi je reste sur cette théorie qu'il essaie de tuer Osiris Borne.
[00:23:18] Speaker E: La voix c'est tout ce qu'il reste.
[00:23:20] Speaker B: Non, il a dit qu'il pouvait bouger les bras.
[00:23:22] Speaker E: Apparemment il sera sur un trône volant.
[00:23:25] Speaker B: Il est mal en point. J'ai beaucoup trop peur. Pareil, il va pas chanter sur toutes les chansons. Il a dit souvent le groupe jouera seulement les morceaux musicalement. J'apparaîtrai de temps en temps.
Il est tellement au bout quoi, mais Sharon elle est affreuse, elle veut vraiment qu'on fasse la scène à la fin. Vas-y ! Vas-y aussi ! Au revoir à ton public ! À la fin, ils le jettent dans la fosse.
[00:23:48] Speaker C: La fosse, on parle bien de là où il y a le public, on parle pas d'une fosse commune ou d'autre chose.
[00:23:54] Speaker E: Petite news en direct du Salon Point Soleil de Nice.
[00:23:58] Speaker B: Incubus !
[00:24:01] Speaker E: Brendan Boyd a expliqué en interview cette semaine que le nouvel album était prêt et qu'il devrait sortir dans le courant de l'année.
[00:24:08] Speaker B: Est-ce qu'il sera nul ?
[00:24:11] Speaker E: Ça, il n'en a pas trop parlé. En tout cas, il a dit que tout était quasi prêt.
[00:24:15] Speaker B: Non, ça va, j'ai vu une photo de presse et apparemment, il est resté un peu caché dans ses appartements.
[00:24:21] Speaker C: C'est le tout le temps passé en studio, ça.
[00:24:24] Speaker B: Il a mangé moins d'oranges aussi, apparemment.
Et de carottes.
[00:24:28] Speaker E: On continue, on en parlait tout à l'heure de Metallica et de Kirk Hammett. En fait, là, lors d'une interview, il a dit que finalement, un load ou un reload 2.0 dans les cartons, ça serait pas une mauvaise idée. Et pourquoi pas revenir à ce son des 90 ? Parce qu'à l'époque, on s'est fait tomber dessus. Maintenant, quand on joue certains morceaux en concert, on voit que les gens, ils connaissent par cœur et ils chantent à tue-tête. Donc, pourquoi pas ?
[00:24:50] Speaker B: Bon, écoute, qu'ils se fassent plaisir. De toute façon, ils en ont plus rien à foutre.
Bon, mais en vrai, à part leur.
[00:24:55] Speaker E: Égo qui peut toucher... De toute manière, les gatekeepers leur tombent dessus à chaque fois.
[00:24:59] Speaker B: C'est vrai qu'à chaque week, c'est un truc, ils se font défoncer, donc on commence c'est par nous.
[00:25:04] Speaker C: Les derniers albums, ils se sont pas trop fait défoncer. Ça n'a pas trop d'intérêt, mais ils se sont pas fait défoncer.
[00:25:10] Speaker B: Si, le dernier n'était pas trop dégueulasse.
[00:25:11] Speaker C: Oui, non, mais c'est pas... C'est Metallica, quoi.
[00:25:14] Speaker B: Oui. On respecte. Beaucoup qui passent à ce qu'ils veulent. En tout cas, il y en a une qui est morte, ils pourront pas la faire revenir.
[00:25:20] Speaker C: Ah putain, j'allais dire, tant qu'il y a un lit de barrière de Facebook.
[00:25:24] Speaker E: Avec leur Ouija !
[00:25:29] Speaker B: Vous connaissez l'histoire de comment ils l'ont fait chanter ? Non. Ils lui ont bourré la gueule avant. Et en fait, elle a accepté à ce moment-là, et c'est à ce moment-là qu'elle a enregistré directement. C'est pour ça qu'elle.
[00:25:40] Speaker C: Fait... Non mais c'est vrai !
[00:25:42] Speaker B: Bah je te crois ! Ils l'ont raconté ! J'étais là... Je sais pas si c'était une bonne.
[00:25:45] Speaker F: Idée, mais bon... Par contre, est-ce qu'ils avaient fait boire l'eau ride avant d'enregistrer.
[00:25:48] Speaker E: Un album complet ?
Je pense que c'est plutôt lui qui a fait boire Metallica.
[00:26:01] Speaker B: La suite ?
[00:26:01] Speaker E: Alors c'est Linkin Park qui va sortir 3 singles pour le Fortnite Festival. On voulait dédier au jeu de rythme et outre les titres déjà sortis Faint et Emptiness Machine, le groupe ajoute aussi son nouveau titre inédit qui vient de sortir Up From The Bottom.
[00:26:18] Speaker B: Qui est pas mal.
Et moi, du coup, je l'ai écouté.
[00:26:22] Speaker E: C'est le nouveau son de l'Imbiscuit, de Linkin Park.
[00:26:28] Speaker B: Ah mais tu m'as entendu ! Ça sert à peine, m'écoute quand j'en parle. Tu connais ma phrase, ça me semble être le futur son de Linkin Park.
[00:26:41] Speaker C: Je pense, oui.
[00:26:41] Speaker B: Parce qu'elle chante vraiment à sa façon. Contrairement aux autres, elle chantait quand même beaucoup comme Chester Bennington.
Voilà, c'était ça quand je l'ai dit. J'ai utilisé l'accent du Sud quand je l'ai fait ?
[00:26:51] Speaker E: Non mais moi dès que je cite quelqu'un, je fais l'accent du Sud.
[00:26:55] Speaker B: C'est pas faux, c'est quand même le meilleur.
[00:26:57] Speaker E: Je propose qu'on se l'écoute, qu'on se regarde le petit clip.
[00:27:00] Speaker B: J'ai pas vu le clip donc c'est l'occasion.
[00:27:02] Speaker F: Moi aussi je vais le découvrir. Je me disais au pire, je le découvre dimanche.
[00:27:06] Speaker C: Moi, je ne l'ai pas regardé exprès.
[00:27:08] Speaker B: C'est bien, d'accord, dites tout de suite que ma programmation est complètement... Moi, je.
[00:27:12] Speaker E: Me suis dit, tiens, il y a une news de Linkin Park. Non, je ne voulais pas en parler parce que je dois reconnaître que je m'en fous un peu. Mais si je mets le clip, moi, du coup, ça empêche Pierre de le mettre.
[00:27:22] Speaker B: Il enlève la facilité de programmation alors que j'ai passé des heures quand même. Un travail acharné.
[00:27:29] Speaker C: C'est vrai, ça fait trois jours qu'il est là-dessus.
[00:27:33] Speaker B: J'en pouvais plus, mais merci de m'avoir sauvé.
On regarde donc ce Up from the bottom de Linkin Park. C'est parti !
[00:28:18] Speaker D: Mais.
[00:29:09] Speaker A: C'est parti !
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[00:30:16] Speaker D: Musique d'ambiance.
[00:30:44] Speaker B: Le tout nouveau Linkin Park ! Ça se fout la tête, hein ? Ah oui, c'est ce que je t'entends bien. Je me disais, mais attends, elle doit avoir hyper mal à la tronche. En fait, c'est filmé sur une plus longue durée que le clip. Rod s'est fait un one-shot.
[00:30:57] Speaker C: Ah non, c'est tourné en direct, ça.
[00:30:58] Speaker B: Ah oui, mais ça se voit. Je me disais bien aussi.
[00:31:00] Speaker F: Direct, multi-cam, et c'est bon, allez, hop, tourné, monté.
[00:31:03] Speaker C: Voilà, c'est ça. Le plus dur, c'est l'effet, ils ont utilisé un ventilateur, je crois.
[00:31:08] Speaker B: Ils ont, avec de l'eau ?
[00:31:11] Speaker E: Moi je pense qu'ils ont un gars qui souffle.
[00:31:13] Speaker B: Ah ouais ! Un souffleur !
[00:31:14] Speaker E: Une grosse paille !
[00:31:15] Speaker D: Un Kevin !
[00:31:17] Speaker B: T'as compris la blague ? Un Kevin souffleur ?
[00:31:20] Speaker C: C'est une blague que vraiment il y a très très peu de gens qui peuvent la comprendre.
[00:31:24] Speaker B: C'est un DJ que vous retrouvez sous le nom de Name That Bitch. Son vrai nom c'est ça.
Très bien ce morceau, mais par contre, n'hésitez pas à dire ce que vous en pensez dans le shmul ou encore une fois dans les commentaires si vous regardez la VOD. Et même sur Spotify, vous pouvez laisser des commentaires, donc n'hésitez pas, on peut discuter via la plateforme. Qu'est-ce qui s'est passé d'autre dans les news ? Alors là, on va partir... Ah non, voici du métal !
[00:31:51] Speaker E: On va parler que des connards.
[00:31:53] Speaker F: On va partir dans le chaud.
[00:31:55] Speaker B: Il y a qui ? Il y a Ronny Radke, il y a... Tim Lombézis... C'est bon, alors...
[00:32:02] Speaker E: Cette semaine, je ne fais pas David Drayman. Après, je ne sais pas que pour le 1er avril, il n'y a pas une petite news qui sorte sur notre site.
[00:32:09] Speaker B: Il faut regarder notre site, alors.
[00:32:11] Speaker E: Non, là, justement, je me retiens de parler de Ronny Radke parce qu'on en parle toutes les semaines et que ce n'est qu'une merde.
Mais il faut quand même que là, parce que normalement c'est que il y a cinq dossiers par jour où il insulte les gens de plein de trucs. Mais là, du coup, je compile un peu son best-of de la semaine dernière. En fait, ça a commencé après un concert en Australie.
Le 16 mars, c'est Matthew Garwood qui a publié une photo de lui avec Ronnie Radke après un concert. C'est le maire de Launceston en Tasmanie. Du coup, le fait qu'il publie ça, ça a déclenché un tollé. La publication provoquait une vague de réactions. Certains internautes et élus locaux s'interrogent sur l'image renvoyée par cette rencontre compte tenu de l'image de Ronnie.
et que le mec c'est un élu local et du coup lui s'est défendu en disant ouais mais bon c'est ok mais c'était juste une photo de fan, bah voilà. C'est juste que ça s'est pas arrêté là, vous vous en doutez bien.
[00:33:14] Speaker B: Bah oui, qu'est-ce qu'il a répondu ?
[00:33:16] Speaker E: C'est juste parce que déjà moi j'ai envie de dire si c'était un moment de fan, enfin tu sais que le mec est controversé, toi t'es le maire d'un bled, tu te mets pas en photo avec lui.
[00:33:23] Speaker B: Oui bon après c'est sûr que...
[00:33:24] Speaker E: Mais bon après voilà, et ben du coup... Ronny Radke il a commencé à répondre aux critiques dans une série de vidéos particulièrement virulentes sur Instagram et X.
il a attaqué deux conseillères municipales, allant jusqu'à balancer leur Insta perso, leur numéro de téléphone perso, et en encourageant ses fans à les harceler.
[00:33:42] Speaker C: Quoi ?
[00:33:43] Speaker D: What ?
[00:33:46] Speaker E: Oh là là ! Alors là, du coup, le maire s'est rétracté, il a effacé les photos, il a fait « ouais, j'aurais pas dû faire ça ». Un peu trop tard, une plainte a été déposée, du coup la police de Tasmanie est sur le coup.
Et du coup, il a fait. Et du coup, il en a remis une couche. Il est reparti à la...
Il a insulté une chaîne de télé australienne qui avait couvert l'affaire.
Du coup, il parle du physique de ses conseillers municipales, enfin vraiment du grand Ronnie Radke.
[00:34:17] Speaker F: Il voudrait pas faire de la musique, il a beaucoup trop de temps libre cet homme.
[00:34:28] Speaker E: Il est possible que le 1er avril, un article sur notre site explique tout ça.
[00:34:32] Speaker B: Alors sinon, il en a encore fait.
[00:34:36] Speaker E: Une bonne cette semaine aussi, il s'est exprimé sur les réseaux sociaux pour critiquer Godsmack.
C'est ridicule, il a critiqué leur façon d'arriver sur scène lors de leur concert. Il estime qu'ils se filment dans les coulisses en train d'arriver sur scène.
[00:34:55] Speaker B: C'est pas les seuls qui font ça.
[00:34:56] Speaker E: C'est moi qui l'ai fait en premier, pourquoi il me copie ? Vous voulez pas qu'on fasse un gros plan sans mes tatouages pour que vous.
[00:35:01] Speaker B: Les copiez aussi ? Est-ce que lui il arrive déguisé en Cindy Crawford alors que le chanteur de Godsmack ?
[00:35:06] Speaker E: Non mais c'est surtout, effectivement, c'est quand même ultra ridicule, c'est pas comme si plein de groupes ne l'avaient pas fait.
[00:35:11] Speaker B: Avant, c'est pas comme si Metallica ne.
[00:35:13] Speaker E: Le faisait pas dans les années 90.
[00:35:14] Speaker B: Oui c'est ça, même en 80, c'est n'importe quoi. Il faut qu'il arrête, il a repris la drogue.
[00:35:20] Speaker C: Non mais après je pense que c'est que ça fait parler, la preuve.
[00:35:24] Speaker B: C'est-à-dire que même nous, quand on n'a.
[00:35:25] Speaker C: Pas envie d'en parler, on en parle.
[00:35:27] Speaker B: C'est vrai.
[00:35:27] Speaker C: Qu'il a gagné.
[00:35:28] Speaker B: Il a gagné.
[00:35:30] Speaker D: Voilà.
[00:35:30] Speaker B: Merci d'en casser l'ambiance Ben.
Moi, dire des vérités, c'est pas tout le temps sympa.
[00:35:37] Speaker F: Pas tout le temps rigolo.
[00:35:38] Speaker E: On va enchaîner du coup avec connard numéro 2. Enfin, moins connard, mais c'est Tobias Forge qui a déclaré dans une interview... Ah.
[00:35:46] Speaker C: Non, on ne peut plus dire que c'est un connard, les gens ne sont pas contents qu'on dise du mal.
[00:35:50] Speaker E: Pardon.
[00:35:51] Speaker C: On adore Ghost.
[00:35:52] Speaker E: On adore Ghost. Tobias Ford est un... Oui, c'est un génie. Ford.
[00:35:56] Speaker B: Forge.
[00:36:01] Speaker E: Le leader de Ghost affirme qu'il est techniquement un artiste solo. Toute une soulignons l'importance du travail collectif dans la réalisation du projet Ghost.
C'est un projet solo. Je ne serais pas capable de le faire sans les autres, mais c'est un projet solo.
[00:36:15] Speaker B: Mais ça on le sait depuis longtemps que c'est lui qui a eu tout et qu'il n'en a rien à foutre des musiques.
[00:36:18] Speaker E: De le dire comme ça, c'est que c'est un projet solo.
Oui, c'est vrai que j'ai besoin des autres pour le faire, mais c'est un projet solo.
[00:36:24] Speaker C: Mais ils n'ont pas le droit qu'on connaisse leur identité.
[00:36:26] Speaker B: J'ai des amis qui l'ont vu il y a très peu de temps parce qu'il a fait un peu de promo pour le nouvel album.
[00:36:30] Speaker C: Il n'est pas passé par ici, étrangement.
[00:36:33] Speaker B: Attaché de presse m'a dit je sais, donc je n'ai même pas proposé. Mais du coup, ils m'ont dit qu'il n'avait pas été très agréable.
Après c'est un nordique donc c'est toujours difficile.
[00:36:45] Speaker C: Quelle surprise !
[00:36:46] Speaker E: Quel faucon ! Après, pour sa défense, quand il fait un Média Mainstream ici, il l'a fait quotidien, on a vu...
[00:36:52] Speaker B: C'est vrai qu'il a peut-être été mal accueilli.
[00:36:54] Speaker C: J'ai beau pas aimer Ghost, j'ai toujours défendu la manière dont ils l'ont traité.
[00:36:59] Speaker D: Ça fait quand même mal pour dénoncer.
[00:37:01] Speaker C: La manière dont ils l'ont traité.
[00:37:03] Speaker E: Alors, on en parlait il y a 15 jours. On en parlait il y a 15 jours et Ben nous expliquait que Kiss ne reviendrait pas sur scène car ils avaient vendu leurs droits.
[00:37:12] Speaker B: Et bien si !
[00:37:13] Speaker E: Et Vlatipa, KyoKiss, est de retour sur scène pour une série de concerts à Las Vegas.
[00:37:18] Speaker C: C'est un hologramme !
[00:37:19] Speaker E: Pour les 50 ans de leur fan club, le concert se fera sans maquillage car effectivement, leur maquillage ne leur appartient plus. Mais ils vont quand même faire un concert alors...
Vous me dites que c'est peut-être que pour une poignée de concerts. Pour l'instant, il n'y a que ça à annoncer. Mais on avait parlé aussi de la tournée de Gene Simon. Et bien, monsieur a annulé plein de dates et a reporté une partie de sa tournée. Donc, tu ne reportes pas toute une tournée pour trois dates de concert.
[00:37:45] Speaker B: C'est pas faux. Après, il n'y avait personne qui a acheté de billets.
[00:37:49] Speaker E: De billets pour faire le revivre.
[00:37:51] Speaker B: Pour dépenser 13 000 euros pour faire revivre.
[00:37:54] Speaker C: Parce que si tu veux faire revivre.
[00:37:55] Speaker E: Pour Kiss, c'est 50 000 dollars.
[00:37:59] Speaker B: Tu peux en plus rencontrer le chat, je veux dire, c'est pas donné à tout le monde.
[00:38:04] Speaker E: Il s'est défendu sur les réseaux sociaux de ce truc de Rodiz à 13 000 dollars.
[00:38:07] Speaker C: Il a dû voir notre story.
[00:38:08] Speaker E: Je pense qu'il a vu notre story, il a fait « ouais, quand même, c'est pas rien, les mecs, ils prennent leur petit déjeuner avec moi quand même ».
[00:38:15] Speaker B: Ah ouais, c'est ça, ça défend.
[00:38:16] Speaker E: Ça vaut grave le coup.
[00:38:18] Speaker F: Il a changé le bol de Ricoré avec moi quand même.
[00:38:21] Speaker D: Bon.
[00:38:26] Speaker E: Pour terminer, on va parler de notre cher David Moutarde Il est en.
[00:38:30] Speaker B: Croisière avec qui ?
[00:38:32] Speaker E: C'est David Moutarde, donc Dave Mustaine, qui a critiqué une fois de plus le New Metal en disant « Dieu merci.
[00:38:38] Speaker B: Ce genre a disparu » Ah ouais, mais il est où ?
[00:38:42] Speaker E: Je crois que c'est un peu raté, c'est sur le retour, parce qu'apparemment ça.
[00:38:46] Speaker F: Vient du fait qu'il n'y ait que.
[00:38:48] Speaker E: Très peu de solos de guitare dans le New Metal Je pense qu'en vrai, ça doit lui faire tellement mal au cul que tous ses groupes de New Metal soient en tête d'affiche et lui doivent jouer avant eux dans tous les festivals.
[00:38:58] Speaker B: Ouais, j'ai vu qu'il fait des premières.
[00:38:59] Speaker E: Parties de groupes récents. Quand il fait le Hellfest, il joue à 17-18h et t'as toujours des cornes et des biscuits qui jouent eux en tête d'affiche.
[00:39:08] Speaker D: Shit !
[00:39:10] Speaker F: Et pour l'avoir déjà vécu en festival, il peut faire chier leurs gars le jour même pour se faire reprogrammer et au détriment des autres groupes.
[00:39:16] Speaker D: C'est arrivé.
[00:39:17] Speaker E: Il va faire chier les groupes avant, leur empêcher d'installer leurs matos et tout.
[00:39:21] Speaker B: Il est capable aussi d'aller traficoter les trucs pour que les mecs aient des soucis. Il a vraiment plein de problèmes ce David Moutarde.
Mais bon, du coup, on passe un petit...
[00:39:31] Speaker E: Un petit Megadeth ? Et ben non, j'ai envie de passer à un titre qui est sorti au début du mois du groupe Skol.
[00:39:39] Speaker B: Ah, très bien.
[00:39:39] Speaker E: Avec le titre Tonight I'm Afraid.
[00:39:42] Speaker C: Très bon titre.
[00:39:43] Speaker E: J'aime bien les filles qui gueulent.
[00:39:45] Speaker B: Skol, c'est très très bien.
[00:39:46] Speaker C: Voilà, elles gueulent moins là, mais...
[00:39:48] Speaker E: C'est un peu comme, c'est un peu...
[00:39:49] Speaker B: Peut-être un peu, non ?
[00:39:50] Speaker C: Je ne sais plus, je ne sais plus quelle c'est exactement, mais bon, très bon titre en tout cas, très bon groupe.
[00:39:56] Speaker D: Voilà.
[00:39:57] Speaker B: Il y a une souris géante qui vient de parler. Djenkuje barzo.
[00:40:02] Speaker E: Djenkuje barzo, David Zania.
[00:40:03] Speaker B: Et vous retrouvez Didier demain, demain en VOD. Ce sera disponible sur notre chaîne YouTube. Parce que la semaine dernière, ça a.
[00:40:09] Speaker E: Été mis plus tard.
[00:40:10] Speaker C: Parce qu'on devait travailler, désolé.
[00:40:14] Speaker B: Fais pas la gueule, ça va.
[00:40:16] Speaker E: Moi, lundi, j'étais là. Lundi et dimanche, j'étais là. Refresh, refresh.
[00:40:19] Speaker C: C'est-à-dire qu'il y a quelqu'un dans l'équipe qui devait mettre un message pour prévenir. Bon, apparemment, il ne l'a pas fait. Je ne dirais pas qui c'est.
[00:40:24] Speaker B: Si, je l'ai fait. J'ai fait une story.
[00:40:27] Speaker C: Apparemment, personne ne l'a vu. Tu l'as fait sur ton montage.
[00:40:30] Speaker B: Ça par contre, ça arrive souvent que l'histoire ne soit pas vue. En tout cas, djinko Ibarzo, merci pour toutes ces infos.
[00:40:35] Speaker E: À la semaine prochaine.
[00:40:37] Speaker B: Et on regarde School.
[00:44:30] Speaker A: C'est parti !
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[00:46:01] Speaker B: Sous-titres.
[00:46:02] Speaker A: Réalisés para la communauté d'Amara.org.
[00:46:42] Speaker D: Just like.
[00:46:42] Speaker A: That.
[00:47:12] Speaker B: Il ne me laissera pas entrer, parce que je suis un putain de...
Dead Velvet dans Bang Bang, l'émission alternative rock du dimanche soir en live Twitch bien sûr, merci d'être si nombreux et nombreux, merci d'en parler autour de vous et merci de nous avoir rejoints sur nos réseaux sociaux, ça fait chaud au cœur tous vos messages aussi parce que ce qu'on n'a pas dit c'est que pendant le concert de Skunk Anonzy, vous avez été bien une quinzaine à venir nous faire des bisous et ça, ça nous fait toujours plaisir, vous êtes adorables, beaucoup de très très jolis messages.
On remarque que la moyenne d'âge aussi des gens qui nous suivent est très très jeune.
D'après les stats, c'est quand même principalement des gens plus jeunes.
[00:48:35] Speaker C: Ah bon ? Les jeunes, n'hésitez pas à venir nous voir aussi.
[00:48:37] Speaker B: On est cons, mais on est sympas quand même.
[00:48:40] Speaker F: Vous les intimidez quand même.
[00:48:41] Speaker B: Bon, il est l'heure de recevoir notre invité quand même. On reçoit Pierre Lappabre !
[00:48:55] Speaker D: C'était pas mal celui-là.
[00:48:57] Speaker B: Il est venu de loin. C'est le nouveau scream.
[00:49:02] Speaker D: Oui, je l'y travaille, c'est un work in progress.
[00:49:05] Speaker B: Un nouveau groupe un peu silent scream.
[00:49:07] Speaker D: Oui, je vais le tenter. Il y a un album déjà de trucs silencieux qui est sorti récemment. Si Si de Damon Albarn et tout ça pour protester contre l'IA. Et moi je vais juste faire du Chris Trident pendant deux heures et demie je pense.
[00:49:18] Speaker B: C'est un bon concept.
[00:49:21] Speaker D: Oui, c'est bien, mais anti-IA, c'est important.
[00:49:25] Speaker B: Merci d'avoir accepté notre invitation pour venir faire un petit coupé par la musique.
[00:49:31] Speaker D: Un grand plaisir.
[00:49:33] Speaker B: On va parler de tout, comme tu connais le concept. On va d'abord commencer par connaître ce que tu fais, pour les gens qui ne te connaissent pas. Et puis après on parlera de toute ta vie.
Un résumé, parce que sinon ça va être très long. Est-ce que t'as bien réservé ta soirée.
[00:49:47] Speaker F: Ton lendemain, ta semaine ?
[00:49:50] Speaker C: On peut faire quelques ellipses aussi.
[00:49:53] Speaker E: Au pire.
[00:49:55] Speaker B: Est-ce que tu peux résumer en gros ce que tu fais pour les gens qui nous regardent et qui ne te connaissent pas ?
[00:50:00] Speaker D: Alors bonjour, je suis Pierre Lapin, je suis tout d'abord photographe j'ai envie de dire. Je suis arrivé comme ça et après je suis animateur d'une émission qui s'appelle Lazerdix. Lazerdix je le dis à chaque fois, c'est devenu une blague.
[00:50:14] Speaker B: Ça donne une image mais maintenant c'est automatique.
[00:50:17] Speaker D: La petite Lazare. Arte a validé ça, c'est bizarre. Non, Lazare Disque, une émission musicale qui est la première de la nouvelle saison, c'est demain, d'Arte à 18h. Et après, j'anime, j'écris. J'écris pour Cyprien beaucoup sur son émission de 300 et une vues à l'époque. J'écris des petits quiz par-ci, par-là et j'anime un podcast avec Rémi Boy qui s'appelle Pardon, j'ai pété.
Voilà, en trop, donc plein de casse-tête.
[00:50:47] Speaker C: J'ai pété les lettres, bien sûr.
[00:50:49] Speaker D: Oui, bien sûr, voilà. Tout le monde était très fier, ouais. Donc je chiais sur l'IA, mais hélas, on s'en sert un petit peu.
[00:50:57] Speaker B: Oui, mais un peu pour...
[00:50:59] Speaker D: Un peu pour se moquer, mais bon voilà, je sais que c'est un sujet sensible en ce moment, donc ne consolez pas sur Blue Sky tout de suite.
Chacun a ses paradoxes. Et je prends des bains tous les jours aussi.
[00:51:16] Speaker B: Pour les trucs négatifs, c'est terminé.
Bon, ça fait beaucoup de choses.
[00:51:22] Speaker D: Oui, ça fait beaucoup de choses.
Un petit vol au vent, je ne sais pas. Je vais là où l'air est bon.
m'amuse et puis on adore la précarité apparemment donc on continue quoi, voilà. Et on développe des petits sujets.
[00:51:38] Speaker C: Tant qu'on peut y rester, tout ça.
[00:51:40] Speaker B: C'Est de la culture et de la musique ?
[00:51:41] Speaker D: Ouais, la musique ça a été tout de suite un peu ce qui m'a guidé, essentiellement quand je me suis penché sur la photographie. A défaut d'être une rockstar, je l'ai photographiée.
[00:51:53] Speaker B: On en parlera après.
[00:51:55] Speaker D: Et du coup j'ai fait pas mal de photos de live et c'est comme ça un peu que j'ai commencé à rouler ma petite bosse.
[00:52:01] Speaker B: Tu fais du live pas que métal là ?
[00:52:03] Speaker D: Oh là non, bah là j'ai fait pas mal de métal et tout à une époque mais là je suis plus sur la section dans le club, sur le format dans le club, d'art et concert. Là c'est plus rap et tout ça qui était à la guettellerie, qui est reparti à la station, enfin à la gare des mines là. Et voilà je fais un peu de tout quoi. On m'envoie, je réponds au téléphone.
[00:52:21] Speaker B: Tu fais de la photo depuis combien de temps ?
[00:52:22] Speaker A: Je.
[00:52:27] Speaker D: Sais pas, ouais ça va faire, oh la vache, 15 ans je crois. Ouais, 15 ans ouais.
[00:52:33] Speaker B: Bon ça va, maintenant t'es au point.
[00:52:35] Speaker D: Ça va. Non mais là, à chaque fois j'ai l'impression, tu sais, à force de cumuler des choses, j'ai l'impression d'être bon nulle part, moyen partout. Mais je peux assumer quand même d'être skillé sur le photo live quand même. Franchement, surtout quand je me fais chier la bite à faire tout mis au point manuel, là où je vois tout le monde qui est genre... Donc non non, ça y est, je commence un peu à être fier de ce que je peux faire.
[00:52:58] Speaker B: Ce rapport à la photo, ça t'a apporté quoi ? C'est Tata Ruto pour les choses.
[00:53:05] Speaker D: De l'argent ! On va parler de précarité.
Non, j'ai fait pas mal de choses.
La photo, tout ce qui était art graphique, ça m'a toujours motivé.
Et donc je commençais au Beaux-Arts de l'Orient, et au Beaux-Arts de l'Orient j'ai découvert la photo, on faisait pas mal d'argentiques, et ça m'a tout de suite plu. J'ai tenté là-dessus, et puis la photo, ouais, il y avait un côté aussi peut-être un peu à pouvoir allier certaines passions et justement approcher des sphères musicales qui me branchaient, et c'était un bon médium pour le faire. Et voilà, moi ça m'a toujours porté, et voilà quoi.
[00:53:44] Speaker B: C'est cool, de maîtriser l'image un petit peu, de réussir à choper l'instant.
[00:53:48] Speaker D: Ouais mais ça c'est un peu comme une grande partie de Guitar Hero et tout, d'essayer même de capter un peu les patterns qu'il peut y avoir dans les concerts et tout comme ça et puis d'avoir d'un coup, ça c'est très jouissif.
Non je suis content, après tu dis ouais c'est de la merde, moi je verrais sur Lightroom après.
Et puis des fois il y a.
[00:54:07] Speaker B: Des mecs, il y a de la magie. Je la passerai dans l'IA et puis je la rendrai.
[00:54:11] Speaker D: Seulement mon ordi je pense qu'il explose.
[00:54:14] Speaker C: C'est génial ça en concert tu sais quand tu t'observes le mouvement du mec et tu fais attends je vais me caler là, la light elle est là, hop vas-y refais-le une dernière fois et je fais la photo et le mec.
[00:54:25] Speaker D: Ne le refait pas.
Ce qu'il faut expliquer aussi, c'est que des fois, selon l'artiste, le tourneur ou je ne sais quoi, on est souvent limité dans la prise de vue.
[00:54:34] Speaker F: Trois chansons, par exemple.
[00:54:35] Speaker D: Après, tu vois souvent les débuts de chansons, mais je sais qu'avec Jack White, par exemple, c'est cette chanson-là, cette chanson, le début du set, celle-là, donc t'es genre... Et donc du coup, t'as un temps très restreint pour faire les photos et effectivement, t'es dans l'attente de vas-y, refais, ça n'arrivera pas. Mais bon, ça arrive, c'est ça la magie. Mais il y a quand même la.
[00:54:51] Speaker B: Petite photo dans tout l'ensemble qui va te faire dire bon, ça va.
[00:54:53] Speaker D: Je pense que c'est comme être pêcheur, je pense. Des trucs comme ça, des fois t'es déjà ça et voilà ça fait trois heures que t'attends mais voilà.
[00:55:00] Speaker B: Oh le joli goujon !
[00:55:02] Speaker D: Oh putain ! Deux-trois en demande, j'arrive. Mais petite rêve, j'adore internet aussi.
Donc voilà, photos, ça j'adore quoi.
[00:55:11] Speaker B: Ok, il y a eu après le stream, j'imagine ?
[00:55:15] Speaker D: Ouais, après il y a eu les photos, il y a eu sur la musique et tout, après je suis passé dans la mode avec Razer et trucs, donc là je me suis commencé un peu à m'écarter, c'était devenu un peu alimentaire, je me suis un peu dépassionné, enfin c'est tout le truc de style hunting, tu vois des stars, tu vois Kim Kardashian et tout le machin, c'est marrant de le voir.
[00:55:36] Speaker B: Ouais, c'était pas ton cas.
[00:55:37] Speaker D: Après, bon, voilà, et puis vu ma gueule, on dirait que souvent j'ai 18 ans, donc je me faisais un peu... Enfin, tous les photographes, le monde de la mode, c'est vraiment la merde.
Alors que j'ai pas trop appris ici, donc...
[00:55:47] Speaker C: C'est pas les gens les plus sympas ?
[00:55:49] Speaker D: Horrible. Horrible. Autant il y a des gens sympathiques, mais les autres, ils ont souvent leurs assistants photo, toi t'es juste comme ça, s'il vous plaît. Kim, Kim, t'es comme ça.
Et du coup, j'ai pas le sensime, c'était horrible. Je me rappelle, on m'a demandé de faire... Là, tu dois faire la couverture Grazia avec Kate Moss. Ah bon ? J'étais au courant là et vraiment, j'ai eu le droit, j'ai pu faire une photo à l'entremêlement.
Elle sort de sa caisse, je fais genre clac, j'étais genre... Et c'était passé, mais c'était horrible. Mais tu dois te battre pour avoir les clichés, les trucs comme ça.
et jamais autant d'angoisse, donc ça, ça m'a un peu fait dévier. Mais après, j'ai travaillé aux Unrock, enfin c'est Unrock, Grazia, et après Arte est venu me prendre, et donc du coup, je me suis un peu éloigné de la photo, et là, c'est surtout YouTube, c'est un nouveau médium, et puis, je pense que t'as connu ça aussi, il est arrivé l'ère des 5D, et même en tant que photographe, il y avait une attente aliénante, et je trouve un peu abusée, surtout même maintenant, c'est que maintenant si t'es photographe, t'es vidéaste.
Finalement t'es obligé pour essayer de gagner ta croûte mais enfin maintenant je vois des geeks Vas-y tu fais les photos et si tu peux nous faire un petit peu d'insta, de vidéos frère c'est double boulot je vais faire un mental et des trucs comme ça donc ça c'est un peu chiant Tu peux faire.
[00:57:02] Speaker C: Une vidéo horizontale, une vidéo verticale et.
[00:57:04] Speaker B: Photos Attends j'étais là pour faire des.
[00:57:06] Speaker C: Photos Par contre c'est le même budget.
[00:57:08] Speaker D: Ouais, ouais, c'est ça. Bah non les gars, donc ça c'est chiant. Donc effectivement sont arrivés les 5D, donc la vidéo, c'est accessible et tout comme ça. Donc on a commencé à faire de la vidéo et c'est là qu'on s'est lancé sur YouTube avec mon pote Guilhem et on a lancé une chaîne YouTube qui s'appelle Le Club où on faisait une veille internet.
On passait sur internet, voilà, tout ce qui était cool est branché. On a fait des formats vlog et tout, ça nous a permis d'aller dans pas mal de festoche, ça c'était trop cool.
Et après, effectivement, Twitch est arrivé, où je commençais à consommer comme ça, en sachant que Twitch, même à l'époque, c'était interdit de faire autre chose que du gaming.
[00:57:44] Speaker B: Ah oui, à l'époque, c'était vraiment que... D'accord, ouais.
[00:57:46] Speaker D: Du coup, j'ai commencé un peu par là, et après ça s'est ouvert, donc c'est pour ça que j'ai un peu des conneries là-dessus, et ouais, le streaming qui m'a...
ça me faisait plus plaisir et c'était cool franchement.
[00:57:56] Speaker B: T'as un peu touche à tout en fait, t'es curieux.
[00:57:58] Speaker D: Ouais bah en fait c'est ce que j'ai appris avec le club et puis ce monde internet me fascine même très jeune et d'une ouverture sur beaucoup de médiums, beaucoup d'art, beaucoup de niches et j'ai toujours eu cette curiosité là et de découvrir des choses c'est comme après BFM a dit de moi que j'étais le spécialiste de TikTok donc après il y a eu TikTok Non mais je l'aime bien, je consomme quoi. Avant j'étais personne sur Reddit, c'était dans leur article. Ils ont volé des threads à moi, ils ont mis Pierre Lapin spécialiste de TikTok, j'étais genre pfff. Ou non, spécialiste du réseau chinois, je crois qu'ils avaient livré. Et le séisme...
[00:58:38] Speaker B: Il connaît tous les restaurants !
[00:58:40] Speaker D: Putain il est fort ! Mais ouais non cette curiosité elle est toujours, bon après je mets un peu plus de distance maintenant puisque internet des fois ça te mange un peu le cerveau.
[00:58:48] Speaker B: C'est ce que j'allais dire parce qu'il faut quand même du temps.
Après t'es sûrement efficace, j'entends pas.
[00:58:53] Speaker D: Mais même c'est quelque chose qui t'en a changé tu vois Reddit c'était quand même un outil extraordinaire et même là ça commence à se boomeriser puissance 1000. et j'ai un côté un petit peu gatekeeper mais un petit peu élitiste de merde sur certains trucs où je dis à un moment j'ai déjà vu ce mème trois fois bon allez terminé c'est bon là il faut changer un peu les choses mais voilà donc ouais à l'affût et effectivement Twitch est arrivé et puis là j'ai ma petite chaîne et puis ça m'a permis de rencontrer des gens et puis Arte j'étais l'intersection de art et concert, donc je faisais des photos, je les poussais un peu sur Twitch et du coup ils ont fait un appel d'offres auquel la blogothèque a répondu. La blogothèque m'a proposé de d'incarner aux côtés de Horty, la streameuse en duo, l'émission Lazerdisc. Donc ce sera la cinquième saison demain.
[00:59:47] Speaker B: Tout à fait, ça commence ce lundi, pour ceux qui regardent en VOD, c'est le lundi 31 mars que ça reprend.
[00:59:51] Speaker D: Exactement.
[00:59:52] Speaker B: Ça y est, c'est habitué, il y a du renouvellement ?
[00:59:55] Speaker D: Bah là, on a un peu, je pense, une saison un peu charnière. On a tenté beaucoup de choses et tout. Après, effectivement, avec les budgets qu'on a, on essaye d'optimiser. Et là, ouais, c'est peut-être d'avoir beaucoup d'invités, de chroniques heureuses et tout ça et là je suis plutôt content et puis là on a un sacré roster d'invités pour la première donc je suis trop content. Ouais ça enchaîne... Ouais ouais là on a Myd, Bilal Hassani, Théa et Louise de Hot Girls Only et puis d'autres invités je ne sais pas. On a des surprises.
[01:00:28] Speaker B: Il faut y aller voir.
[01:00:29] Speaker D: Mais là, surtout Ouella aussi, j'aimerais un peu ouvrir peut-être à... parce que là on a commencé à faire un peu le tour aussi de tous les streamzous et tout. J'aimerais peut-être un peu ouvrir et ce que j'ai appris avec GPT aussi, c'est d'aller voir. Désolé, j'ai cru que t'allais me lâcher le casque. Je suis très pudique.
Mais non, à ouvrir aussi à d'autres types d'invités parce que je pense que tout le monde consomme la musique.
Donc voilà, très content de ça.
[01:00:55] Speaker B: C'est cool. Pour parler, même si tu es sur Arte, tu sens que c'est quand même difficile, ou c'est un monde qui t'a ouvert plein de choses et tu t'es dit, waouh, tout est possible ?
[01:01:06] Speaker D: Bah, tu veux dire Twitch en général ?
[01:01:08] Speaker B: De Twitch à de travailler avec Arte ?
[01:01:12] Speaker D: Non, ça s'est fait assez facilement, et puis même toutes les équipes de la Blogothèque aussi, parce qu'avant Arte, il y avait Blogothèque, et ça s'est super bien passé.
et un côté un peu bouclé-bouclé parce que l'une des premières sessions photo que j'avais fait, je me rappelle c'était sur Myspace, j'avais demandé à Vincent Moon qui faisait tous les concerts importés avec Ride aussi et ça me fascinait parce qu'ils avaient fait un live qui est pour moi cul d'Arcade Fire à l'Olympia où ils commençaient pour Neon Bible, ils commençaient dans l'ascenseur et tout et ça m'avait fasciné et pour moi concert importé c'était ouf et du coup j'ai demandé à Vincent Moon d'aller faire des photos Il avait accepté, c'est une de mes premières photos argentiques de groupe. Et du coup, maintenant, il y a la Blogothèque qui me demande de faire une émission. Donc j'étais content, j'étais genre ah yes ! C'est cool, les gens sont adorables, il n'y a pas trop de contraintes. Après les contraintes, le pire timing, c'est vrai qu'on commence à faire une émission musicale, mais c'est là où ils commençaient à avoir tous les strikes.
Il n'y avait pas la piste 6 encore. Donc faire la musique, les ayants droit, ils étaient bien relous. Donc c'est vrai qu'on a certaines frustrations, mais là, on s'est dit cette année, Je pense qu'on va enlever les VOD Twitch et garder plutôt visé une relecture sur YouTube, donc là on va pouvoir utiliser plus d'assets, enfin un peu comme vous, et ça c'était une frustration qu'on avait. Après les seules frustrations effectivement dans nos budgets c'est de pas, tu vois j'aimerais faire plus de rock et qui dit rock dit forcément des groupes, mais on n'a pas forcément le budget donc on est obligé de se restreindre à des choses, donc ça c'est juste une petite frustration mais sinon Artem laisse le champ libre et puis on a pu aussi bouger dans plein de festoches et et de développer, faire des vlogs. Non, non, Arte je l'ai remis pour ça.
[01:02:48] Speaker B: Il y a comme une grande liberté quoi.
[01:02:49] Speaker D: Ah ouais, de ouf, de ouf. C'est reconnaissant.
[01:02:52] Speaker B: Il y a quand même normalement dans ce milieu-là... Déjà tu dis rock, normalement on te fait oup, oup, oup, attention !
[01:02:57] Speaker D: Il n'y a personne qui va regarder là ! Liberté de ton et... Non, des fois je me dis, putain ça, ça passe ! Je me dis, oh allez, regarde pas trop et on va voir. Non, non, c'est cool, franchement grosse liberté.
[01:03:08] Speaker B: C'est hyper marrant, moi je conseille vraiment à tout le monde d'aller checker parce qu'effectivement c'est toujours un bon moment.
[01:03:12] Speaker D: Ouais, on essaye.
J'aurais aimé la faire celle-là. Là, on a plein de nouvelles chroniques, plein de trucs un peu bébêtes, donc n'hésitez pas.
[01:03:20] Speaker B: Ça commence donc ce lundi 31 mars.
[01:03:23] Speaker D: On peut retrouver ça aussi sur la chaîne d'Arte. Je ne sais pas s'ils sont décidés encore si c'était Arte ou Arte Concert.
[01:03:30] Speaker B: J'ai vu Arte Concert, moi.
[01:03:31] Speaker D: Mais une fois sur deux, je ne sais pas trop.
[01:03:33] Speaker B: Regardez les deux. De toute façon, c'est deux bonnes chaînes, donc n'hésitez pas. Puis j'imagine qu'il y en a déjà beaucoup qui sont inscrits aux deux.
[01:03:39] Speaker D: N'hésitez pas.
[01:03:40] Speaker B: C'est incontournable. Je t'ai demandé de choisir des clips aussi pour illustrer un peu tout ça. T'as trouvé l'exercice difficile ?
[01:03:48] Speaker D: Bah non mais j'essaie de trouver un peu des milestones un peu dans ma vie. Essayer de voir un peu l'éventail, ce qui a pu me marquer. Essayer de différer un peu aussi avec les profils de gens que vous avez déjà eu aussi. On est un petit peu la même génération. Donc voilà quoi. J'essaie de voir un peu ce qu'ils pouvaient me parler.
Après il y a des choses, voilà.
[01:04:11] Speaker B: Voilà, t'as ouvert avec le classique, juste après dans le speak suivant on parlera de ta découverte du métal, mais j'imagine que ça, ça a fait partie d'un moment clé, puisque tu as choisi Slipknot avec Spill It Out. Je pense que Slipknot commence à avoir un bon level de demande pour les gens.
[01:04:24] Speaker D: La gosse for life.
[01:04:27] Speaker B: Slipknot, ça représente quoi pour toi ? De la folie ? de la violence.
[01:04:32] Speaker D: Je sais pas si... Ouais, non, mais effectivement, c'est le côté genre... Un peu... Parce que tu... Tu commences pas fatalement par ça, tu vois ?
[01:04:38] Speaker B: Non.
[01:04:39] Speaker D: Mais c'était toujours le truc un peu en toile de fond. Tu commences à avoir ça émerger sur les souhaits un peu des plus grands, un truc comme ça. Tu te dis, oh, ça fait un peu peur. Et puis...
tu commences à avoir accès à MTV ou MCM, et puis il y a toujours dans les trucs ultra métal ou dans les trucs de Monger's Ball, tu vois ces espèces de trucs masqués, mais t'es genre... Et du coup, tu commences à avoir un attrait pour ça, et puis une fois que tu rentres dedans, c'est...
[01:05:05] Speaker B: C'est l'impression d'avoir grandi d'un coup. Il y a comme cette attirance de l'interdit, du truc qui repousse les limites.
[01:05:14] Speaker D: Je pense qu'il y avait Manson, Slipknot, je pense.
[01:05:18] Speaker B: Dans les bizarreries, oui.
[01:05:19] Speaker D: Et moi c'était Slipknot. J'étais à fond dedans. J'avais même acheté les mini-bouquins où il y avait l'espèce de biographie. Je ne sais pas quelle maison d'édition faisait ça.
[01:05:31] Speaker C: En français, ça me dit un truc. Sébastien Paquet, on a fait plusieurs de ça. C'était un peu dessiné, c'était le nom.
[01:05:38] Speaker B: Du groupe de A à Z. Exactement. Il y a eu Sherlock Gloom aussi qui a participé à ça.
[01:05:43] Speaker F: J'en ai eu des comme ça.
[01:05:44] Speaker D: Oui, je crois qu'il y avait Mary Monson, Steve Nott.
[01:05:46] Speaker F: Je me rappelle avoir eu le Green Day moi, je me rappelle.
[01:05:48] Speaker D: C'était trop bien ça. Parce que c'était pas comme maintenant. A l'époque c'était pas possible les enfants vous savez ! Il n'y avait pas Wikipédia ! Des fois je me demande comment j'ai des groupes obscurs. Après en vrai si MTV, MTV2 il y avait un taf de ouf. Sleep Notch j'ai découvert. Après j'ai hésité mais Spit It Out alliait aussi un truc.
Shining, c'est vrai que Shining, c'était un truc où, pour l'anecdote, j'ai vu très, très tard, mais Shining m'a traumatisé. Mais non pas par le film en lui-même, mais parce que c'est dans Twister. À un moment, ils sont dans un espèce de drive-thru, enfin, cinéma en plein air et ils passent des extraits de Shining. Et je sais pas pourquoi, ça m'avait traumatisé. Je me sens trop prêt.
Et du coup j'avais enterré ça dans ma tête et là je vois justement le clip Spitted Out et tout. Tiens ça me dit un truc ça. Et donc du coup j'étais là. Il y avait plein de choses qui se sont connectées et voilà quoi.
[01:06:52] Speaker B: L'alliance parfaite entre tout ça.
[01:06:56] Speaker D: C'est pour ça ouais. Clip culte, groupe culte. Déjà vu en concert ? Oui, plein de fois.
[01:07:03] Speaker B: Est-ce que t'étais au dernier pour l'anniversaire ?
[01:07:05] Speaker D: Non, malheureusement non, les sous et tout ça.
[01:07:08] Speaker B: T'as rien loupé, je te rassure.
[01:07:10] Speaker D: Je pouvais voir que c'était 45 minutes, je tournerais tête de bois.
[01:07:15] Speaker B: Il y a un peu bruit au niveau du son, je crois qu'il faut qu'ils changent leur ingé son.
[01:07:17] Speaker D: J'ai l'impression que tout ce que j'ai vu sur Paris c'était toujours un peu compliqué.
[01:07:21] Speaker B: Les deux derniers étaient compliqués. Avant, moi j'avais trouvé ça très bien, mais le son... Quand tout est...
On dirait une bouillie, donc c'est pas très agréable.
[01:07:29] Speaker D: Non, après je pense que j'ai vécu un des moments les plus cultes en France pour Slipknot, c'est-à-dire le fest.
[01:07:36] Speaker B: Le FuryFest 2004, quand ils se sont pris plein de la gueule.
[01:07:39] Speaker D: J'en suis pris plein de la gueule aussi. C'était mon premier FuryFest 2004. J'étais en fauteuil roulant à l'époque.
complètement à la masse sur la cueille des PMR et trucs comme ça et ce à quoi ils ont très vite remédié et ça je serais éternellement reconnaissant par rapport à ça mais donc du coup il n'y avait pas d'endroit où mettre ce pauvre gamin en fauteuil roulant et donc du coup ils m'ont mis devant l'écrache barrière Ouf ! Avec mon père qui faisait comme ça entre les bouteilles de pisse, on ne sait pas trop... Et on n'a pas.
[01:08:14] Speaker B: Envie de savoir !
[01:08:14] Speaker D: De quoi, pardon ? On n'a pas envie de savoir ! Après, je ne sais pas si je l'invente, mais j'ai l'impression vraiment d'avoir vu des espèces de barils, tu sais, de trucs...
[01:08:22] Speaker C: Je crois que c'est très violent, c'est exactement ce qui se passe.
[01:08:25] Speaker D: Moi, j'avais des souvenirs de ça, et puis la fameuse légende du lapin mort et des trucs comme ça, je ne sais pas quoi, et c'est vrai que je n'avais plus ça, mais c'était lunaire, quoi. En plus, il y a James qui se baisse vers moi comme une girafe aux os, il me tend son médiator, j'étais genre aux anges, mais en même temps, c'était... L'enfer, il y avait Shaun qui était descendu, il se battait avec les gens du premier rang. Et puis les gens qui s'étaient après tout ça, parce qu'ils sont revenus après avec Stone Sower et tout, et j'aurais pu rediscuter avec eux. Et ouais, c'était incroyable. C'était incroyable. C'est un de mes premiers gros trucs comme ça. Voilà.
[01:08:55] Speaker B: Et puis là, t'as quand même décidé de y retourner.
[01:08:56] Speaker D: Ouais, c'est ça. Après, ça a été vraiment le moment, le Fury Fest et le Fest, c'était le moment un peu... Le divorce, et c'était un peu le...
le week-end cool avec le papa qui, t'sais, qu'on voit pas trop mais elle divorce vraiment, truc de ricain, genre ah c'est notre voyage, on y fait ensemble et ça ça a été quelque chose d'important pour moi aussi. Mais donc effectivement, Sleep Note.
[01:09:15] Speaker B: Ouais donc y'a beaucoup de symboles quand même.
[01:09:17] Speaker C: Ouais.
[01:09:18] Speaker F: Tu les as déjà pris en photo, Sleep Note ?
[01:09:20] Speaker D: Non. J'ai fait courriter leur X-Tone Sauveur et tout mais j'ai jamais fait Sleep Note. Malheureusement, c'est vrai que j'aurais été très heureux, ouais.
[01:09:26] Speaker B: Alors tu t'es dit qu'il était trop petit ?
[01:09:30] Speaker D: En vrai, de loin, ça passe. C'est une très bonne photo de Corey Taylor.
[01:09:33] Speaker B: Il pose bien, c'est un bon client.
[01:09:36] Speaker D: Ça dépend, il y a des zéras que j'aime un peu plus niveau chevelure.
[01:09:41] Speaker B: Il y a des looks qui passent le dos.
[01:09:43] Speaker D: Subinel versus tout multicolore, là, c'était pas ma période préférée.
[01:09:48] Speaker B: En plus, son état mental ou son caractère aujourd'hui n'est pas au mieux non plus.
[01:09:52] Speaker D: Ouais. Putain, le frérot. Il a toujours été un peu on the edge, j'ai l'impression.
[01:09:56] Speaker B: Là, ça descend.
[01:09:57] Speaker D: OK. C'est pas très...
[01:09:59] Speaker B: C'est pas funky mais on est avec lui, c'est quelqu'un de très gentil en vrai.
[01:10:02] Speaker D: Bah moi j'ai pu passer des moments avec lui et vraiment une crème quoi.
Bon, on va regarder le clip.
[01:10:32] Speaker A: Did you never give a damn in the first place ? Maybe it's time you had the tables turned ? Cause in the interest of all involved, I got the problem solved and the verdict's just guilty ! Yeah, little girl, may I tell you where you've been ? I tried to stop, drop and roll, you were dead from the get-go, been in Alberta, till I got stuck and raised. Get out of me now, then you tell me that I thought homosexuality never was. Don't measure me to be some vinegar. Don't tell me I smell you, think.
[01:10:53] Speaker D: I'd fear your bullshit.
[01:10:53] Speaker A: Judge another, don't put trouble up their shit. It's another way to break through the noise, with a certain set of standards you've got to bend. Gotta be that way if you want insanity, literal profanity in mind.
[01:11:18] Speaker D: Maybe it's the way you gotta spread.
[01:11:22] Speaker A: A lot of rumour But I keep an eye on your little spots And leave them when you realise they're about.
[01:11:28] Speaker D: To burn I guess it's time to bury your ass With the chrome straight.
[01:11:30] Speaker A: To the dome Hear me right there driving this gun And if you know it's good to shut up and beg for the bags down Don't you know you're just pissing inside? Fuck me, I'm such a good shot! Big and a mini-bag boy, halfway out I don't hear shit cause I keep shitting out Come on and get a face full of duct tape Living on fire, going home in a basket You get up on the power, no nothing nice That shit, well ain't that something? Pay off store for tape And you can have it if you want But I'll find you coming up behind you C'est parti pour le tournage !
C'est parti !
J'aurais cru que j'allais apprendre à parler, à parler à travers ma guitare. J'ai tombé dans l'ombre à 3h du matin, seul, et ma dysfonction a brisé les cordes.
J'ai appris à chanter, à chanter et à écrire mes chansons Je l'ai appris tout seul, à 3h du matin, tout.
[01:15:29] Speaker D: Seul.
[01:17:04] Speaker B: Sun, dans Bang Bang, le meilleur du métal et de l'alternative rock, on l'aime beaucoup. Sun, Brutal Pop, si vous voulez la retrouver sur les réseaux ou sur Youtube, qui va sortir un nouvel album, ça c'est son tout dernier clip. De mieux en mieux quand même, j'ai envie de dire que ça ne va que mieux. Le clip est beau, elle est magnifique, elle s'éclate, elle fait ce qu'elle veut et elle sort un album, son premier album, c'est le 9 mai. Alors le nom, il me semble que c'est le même que cette chanson.
[01:17:28] Speaker C: Ouais, je crois que c'est Crystal Metal.
[01:17:30] Speaker D: Voilà, donc je l'ai.
Je l'ai, je l'ai.
[01:17:33] Speaker C: Et alors, elle me l'a envoyé cette semaine pour que j'écoute.
[01:17:37] Speaker B: Ah bah monsieur, on explose plus.
[01:17:38] Speaker F: J'ai dit monsieur, c'est une petite entrée.
[01:17:40] Speaker B: Il y en a qui sont privilégiés.
[01:17:41] Speaker C: J'ai écouté. Et bah c'est très très bien. Elle a dit bon bah c'est brutal pop, alors je vais faire plus brutal et plus pop. Donc il y a des titres plus pop et il y a des titres vraiment bien écrits, il y a des riffs.
[01:17:55] Speaker D: Exactement, c'est exactement ce que je me suis dit.
[01:17:59] Speaker B: Ce qui est incroyable avec... Tu la connaissais ?
[01:18:00] Speaker D: Du tout, non.
[01:18:01] Speaker B: Franchement, c'est vraiment à creuser parce que c'est très intéressant et c'est une personne qui est hyper cool, qui n'a pas.
[01:18:07] Speaker D: La langue dans sa poche aussi, donc.
[01:18:09] Speaker B: Elle n'a pas honte de dire les trucs qui vont bien et les trucs qui vont pas sans cacher les noms. Et puis elle est sincère, elle est vraiment fan de musique et elle occupe l'espace quand elle est sur scène.
C'est quand même assez fou parce que...
[01:18:20] Speaker C: Sur scène, ils sont deux.
[01:18:23] Speaker B: Et Bassem qui l'accompagne. Juste, c'est incroyable. Il y a vraiment une occupation de l'espace qui est impressionnante. Je veux dire, elle a quand même de l'aura.
[01:18:31] Speaker C: Ouais, ouais. Et puis du coup, elle n'hésite pas à mettre du scream dans de la pop.
et vraiment du vrai scrim, et du coup c'est très agréable, très original pour le coup.
[01:18:44] Speaker D: Voilà, d'accord, on soutient.
[01:18:45] Speaker B: Donc tu pourras noter ça avec grand plaisir dans les choses à découvrir.
[01:18:50] Speaker C: Et elle fait tout indépendamment, elle est en indé. Tout indé.
[01:18:55] Speaker B: C'est pour ça qu'on la félicite et c'est pour ça qu'on la soutient aussi. Les gens bien, il faut les soutenir. Encore une fois, merci d'être là, Pierre.
[01:19:02] Speaker D: Merci encore de l'invitation.
[01:19:05] Speaker B: On va parler de ta vie.
[01:19:07] Speaker D: OK.
[01:19:08] Speaker B: S'il y a des questions que je pose que tu ne veux pas répondre, tu sais que tu as le droit de dire non, je m'en fous de ta gueule. Il ne faut surtout pas se gêner.
[01:19:14] Speaker D: T'inquiète, ça va, je te dirai.
[01:19:16] Speaker B: Tu sais que tu as le droit aussi de nous vanner.
[01:19:18] Speaker D: OK, d'accord.
[01:19:19] Speaker B: Tout est autorisé ici. On se vexera pas, t'inquiète pas. Si je me vexe, ce sera après, donc tu le verras pas.
Il fera du boudin dessus. Mettre dans un coin, je pleure.
[01:19:31] Speaker C: Les invités commencent à savoir qu'on est vraiment méchants, donc c'est bien.
[01:19:34] Speaker B: Oui, on est des gens terribles.
[01:19:36] Speaker D: J'ai vu, j'ai vu, j'ai vu. Ça casse, quoi. Des snipers.
[01:19:44] Speaker F: Pour la gratter.
[01:19:44] Speaker D: Oh là là. Confiturier.
[01:19:49] Speaker B: Quand est-ce que tu as découvert les musiques alternatives, enfin des sons un peu plus rudes ?
[01:19:55] Speaker D: En vrai, je pense assez tôt. C'est vrai que je me faisais cette réflexion-là, et sous grâce à ma mère, mais j'ai vécu un grand moment de solitude récemment dans un club de stand-up.
où il y a un comédien qui est arrivé sur scène et qui a chanté une comptine d'un truc « Le roi n'est pas là » ou « Lundi, mardi » et des trucs comme ça. Et tout le monde riait.
Et moi je dis je comprends pas du tout.
[01:20:22] Speaker C: « Lundi matin, le petit prince... » C'est survenu chez moi pour le faire à la pince, mais comme j'étais parti.
[01:20:28] Speaker D: Titi, le petit prince...
[01:20:30] Speaker B: Je me dis en fait, je me.
[01:20:32] Speaker D: Rends compte que peut-être j'écoutais pas trop de trucs d'enfant. Parce que c'est vrai que très tôt, j'ai du Patti Smith ou Nina Hagen dans la gueule. Je dis merci maman. C'est trop cool. Tu vois, j'ai un souvenir très tôt d'avoir Nevermind, d'être fasciné par le bébé dans la piscine. Je me rappelle, le premier album que j'avais, c'était Réservoir Rock numéro 2. C'était Fun Radio ou Skyrock à l'époque ?
[01:20:55] Speaker B: Réservoir Rock, c'était pas Europe 2 ?
[01:20:57] Speaker D: Non, pour moi c'est avec 7 chansons Maya, Alanis Morissette, Rage Against The Machine, etc.
[01:21:02] Speaker C: On va demander à l'équipe de Fact Checker.
[01:21:04] Speaker D: Pour moi c'est soit Fun Radio ou Skyrock parce que... Attends, à l'époque c'était Rock ? Et ouais j'avais Président Off U.S.A, Rage Against The Machine, Alanis Morissette, ça allait à partout. Et du coup le rock est rentré très rapidement.
Dans ce cas là, tu crois que.
[01:21:22] Speaker B: Ton souvenir en tout cas...
[01:21:23] Speaker D: Je sais pas, moi je suis 88, donc Nevermind déjà, c'est quoi, 91 Nevermind ?
[01:21:30] Speaker B: Nevermind c'est 92 ouais.
[01:21:31] Speaker D: Ouais donc tu vois, 4-5 ans, Réservoir Rock, je pense que ça va être 87. C'était le Move. Quoi ?
[01:21:36] Speaker F: Le Move ?
[01:21:37] Speaker D: Réservoir Rock ?
[01:21:39] Speaker B: Bah ils étaient Rock aussi avant, donc c'est possible.
[01:21:40] Speaker C: Non mais à l'époque c'était pas le Move.
[01:21:42] Speaker D: Ah bon ?
[01:21:43] Speaker B: Bah non je crois.
[01:21:45] Speaker D: Avec une dame jaune en noir et blanc ?
[01:21:47] Speaker C: Non, je crois pas que ce soit... Parce que là, j'ai la pochette du truc et c'est pas...
[01:21:50] Speaker D: C'était avant les « Un max de métal ! » comme ça, là.
[01:21:53] Speaker B: « Un max de métal », c'est Europe 2, ça ?
[01:21:55] Speaker D: Ouais, c'était Europe 2, ça.
[01:21:57] Speaker F: « Un max de machin », c'était Europe 2.
[01:21:59] Speaker D: « Interdis à tes parents », c'était leur slogan, ça. Non, mais c'est très tôt. Bon, après, hélas... Il y a les CD de titres. Donc, on est parti sur du « J'trouve parti », « Festival Robles ».
[01:22:10] Speaker B: Ah, mais j'ai eu « Festival Robles » ! Toi, t'étais 8 ans plus jeune que moi, donc t'imagines !
[01:22:15] Speaker D: Donc ouais, j'ai une collection de CD, j'ai eu une période très Spice Girls et tout. C'était trop bien, franchement j'avais des cartes et tout, c'était génial.
[01:22:25] Speaker B: Il y avait des cartes, attends, excuse-moi, parce que ça, ça me...
[01:22:27] Speaker C: C'est Fun Radio.
[01:22:28] Speaker D: C'était Fun Radio, voilà. C'est exactement celle-là. Fun Radio, c'est fou.
[01:22:32] Speaker B: Ça c'est collector.
[01:22:35] Speaker D: Je l'ai toujours et donc ça, Space Girl, je sais plus si c'était dans le fan club et tout mais je crois que par le courrier tu recevais des espèces de formats cartes postales et c'était bah les Space Girl vont à la plage, les Space Girl font exprès.
[01:22:47] Speaker B: C'Est tout ça quoi.
[01:22:49] Speaker F: C'était Instagram avant Instagram.
[01:22:50] Speaker D: Exactement. Non, ça j'étais très fan. Et donc voilà, je me suis ouvert à plein de choses et tout comme ça. Et arrive le collège. Et là où tu veux un peu t'affirmer, des trucs comme ça. Donc, tu commences à avoir Sum 41, Linkin Park et trucs. Et puis après, tu veux plus t'affirmer.
[01:23:10] Speaker B: C'est marrant parce que quel que soit l'âge, je suis huit ans plus jeune, il y a eu cette même évolution, c'est-à-dire que même quand tu arrives au collège huit ans après la sortie d'un single, c'est quand même à ce moment-là qu'arrive le single du huit ans avant de Sum 41 ou de Blink-182.
[01:23:28] Speaker D: Après je pense que ça va aussi avec la culture populaire de l'époque, je pense qu'on était vachement Donc là, à découvrir ces morceaux-là, parce que même, je sais pas, les films de l'époque, American Pie, enfin même dans les soundtracks, franchement, c'est que sans attention, des trucs comme ça, enfin tout était un peu genre, on va au lac, on est des rockers, un truc comme ça. Donc je pense que ça va à la culture populaire, donc vraiment, ça infuse quoi, et donc du coup, tes oreilles s'habituent, et donc du coup, tu te prends ce son-là, et du coup, t'as envie d'aller diguer.
D'aller au lac ! Et se faire des shotguns et tout machin. Mais ça c'était un rêve. Et puis après il y a MTV donc qui dit MTV donc moi c'est Jackass, Crazy Monkeys et tout ça. Donc c'était où tu commences à aller en deuxième partie de soirée, des trucs comme ça. Donc c'est là où tu vois les trucs plus extrêmes. Puis même tout ce qui est dans le sillage de Jackass. Enfin les CKY.
d'aller voir même des trucs hymnes Turbo N-Word maintenant qu'il faut dire bien sûr. Je savais pas qu'il fallait le dire. J'aime bien cette blague, Turbo N-Word.
[01:24:45] Speaker B: Le groupe qui a créé le fan club Turbo N-Word.
[01:24:51] Speaker D: Non, non, mais voilà, donc tout ça, je me prends ça en pleine face. Et ouais, MTV, je ne sais plus, parce que je me rappelle, parce que j'étais souvent, vu que c'est lié à... où j'étais en fauteuil, ma myopathie, des trucs comme ça, j'étais en errance et tout ça, donc j'étais souvent à la maison. Et du coup, mes parents m'avaient mis Canal Sat, parce que je restais beaucoup à la maison. Et du coup, j'ai pu découvrir MTV. Et des fois, il y avait des trucs un peu gratuits, je me souviens, MTV 2 passait.
Bangerz Balls et tout ça.
[01:25:21] Speaker B: MTV2 qui était principalement rock et métal.
[01:25:23] Speaker D: Bah ouais donc ça c'est avant les trucs MTV Pulse et tout ça et même je trouvais MTV Pulse c'était un peu moins bien.
Et donc ça je me prends en pleine phase, je me rappelle le clip de Tool, je sais plus là lequel avec le petit bonhomme là. Tu découvres tout un monde et là je commence un peu à me radicaliser.
Et là, au fur et à mesure, donc après ça part sur Emule, enfin non, Kaza, Sheraza, on va télécharger, Limewire, et après on essaie d'aller checker les prés spécialisés, donc on arrive sur du rock sound. Et puis tout ça aussi, dans la culture populaire, ça arrive en France, il y a la Team Nowhere, chacun un peu ses clans, et il y avait des clans définis aussi factuellement, collèges, lycées, au fur et à mesure, donc tu trouves un peu ta place là-dedans.
Et après vient les expériences de live, le FuryFest, où du coup c'est quand même vraiment vrai de découvrir des choses.
[01:26:18] Speaker B: C'était vraiment ton premier concert le FuryFest ?
[01:26:21] Speaker D: Alors non, j'ai une hésitation. Premier Festosh, c'est sûr. Hésitation, je ne sais plus si c'est Renaud ou Indochine, mais je crois que c'était... Bon, t'as qu'à dire que c'est le Fairy Fest. Ouais, ouais, ouais. Moi je crois que c'était Vouquant d'Enfer et Paradise, je crois que c'est la même année.
[01:26:34] Speaker B: Ça dépend si on en a un, t'avais l'air beau à la fin, c'est que c'était Renaud.
[01:26:38] Speaker D: J'étais mineur, attention !
[01:26:39] Speaker B: Non mais t'avais pas vu, c'est parce qu'il chantait « Fais-toi !
[01:26:44] Speaker F: ».
[01:26:44] Speaker B: J'ai pas vu ses excuses. Si Renaud regarde, je t'aime beaucoup quand même.
[01:26:48] Speaker C: Et puis lui aussi, j'étais mineur dans Germinal.
[01:26:50] Speaker D: C'est vrai, il est fort.
Je le vois très bien avec sa tête là.
[01:26:59] Speaker C: Et son foulard autour du cou.
[01:27:00] Speaker B: Le mec qui est pareil de haut partout.
[01:27:03] Speaker D: C'est renseigné dans les films de quelque soit l'époque. Et puis je me rappelle, il y a un des plus gros chocs, chocs mentaux, comme dirait Kyan, qu'aujourd'hui. Je me demande si c'était pas cette année-là d'ailleurs. Je crois que c'était Fantomas.
Et là, je ne comprends même pas comment j'ai pu kiffer ça, donc il y avait Dave Lombardo à la batterie, Mike Patton, le mec des Melvins et tout, et je prends ça, et après je vais découvrir Suspended Animations, et là il y a un truc genre... Et ça m'a fasciné, et du coup après je suis allé...
[01:27:37] Speaker B: C'est quoi qui t'a fasciné ? L'envie d'essayer de comprendre ?
[01:27:39] Speaker D: Bah ouais, et puis je sais pas, il y avait des... Enfin c'était vraiment du n'importe quoi, des envolées tout de suite un peu oniriques d'un coup, le côté un peu cartoon, je sais pas, Murakami, enfin je sais pas, visuellement c'était n'importe quoi, et le côté un peu virtuose aussi du live je trouvais, enfin...
J'ai pris ma grosse claque. Cette année, il y avait Envy aussi.
Là, j'ai vraiment découvert des choses et puis chaque année, tu cumules des choses et ça m'a fasciné.
[01:28:08] Speaker B: Ça permet, ce genre de festival, de pouvoir aller checker ce que ça donne, ce que c'est, découvrir.
[01:28:12] Speaker D: Incroyable. Puis oui, de pouvoir jouer aussi. Cool, le fait que là, le premier, en 2004, j'étais derrière les crash barrières, donc un truc de fou, dans Slipknot. Après, j'ai vu que Morbid Angel et le truc. Avant, j'étais qu'un soir.
Et après, mon père a été bénévole. On est rentré un peu dans l'organisation du Shurifest. C'est lui qui s'occupait d'aller vider les caisses des bars. Il n'y avait pas de carte bancaire à l'époque ou de cashless.
Il était avec son sac à dos, je pense, avec 20 000 balles.
à se trimballer, truc comme ça, je me rappelle.
[01:28:45] Speaker C: C'est bien tout ça en sécurité.
[01:28:46] Speaker D: Ouais, ils faisaient ça, ils mettaient des caisses, j'ai jamais vu autant d'argent de ma vie. Et donc du coup, le chef est installé, et puis après, moi j'ai fait tous les postes au Hellfest, tireuse à bière et truc comme ça, mais toujours en VIP et truc comme ça.
Et du coup...
[01:29:04] Speaker B: C'est génial ça, je savais pas.
[01:29:05] Speaker D: Ouais, et puis du coup, on est toujours un peu la famille, tous les potes et tout ça, de l'Orient. Et puis, il y avait Yoann qui était de l'Orient aussi. Et puis, moi, j'étais très copain avec sa belle-fille et des trucs comme ça. Donc, on était bénévoles. Et là, il arrivait plein d'histoires folles en backstage du FES. Donc, j'étais très privilégié à ce niveau-là.
[01:29:24] Speaker B: On va pas en parler tout de suite, des histoires folles.
Moi, ce que je voulais savoir, c'est pour revenir au tout début, l'émotion que t'as quand...
Quand tu découvres cette musique, en fait, ça te procure quoi ? Soit de l'excitation, soit la peur, tu en as parlé, mais est-ce que... Est-ce que toi, enfant, tu t'es dit, putain, cette musique, elle me correspond dans la violence que j'ai au fond de moi, dans l'énervement ? Ou alors, c'est bien parce que j'ai besoin de ça pour un peu me porter ?
[01:29:50] Speaker D: Bah ouais, complètement. Je pense à combler quelque chose de fou. Et puis après, t'as de l'adolescence. Et puis même moi, dans ma construction, justement, par rapport à la maladie et des trucs comme ça, où je suis passé pas plusieurs jours au monde d'errance médicale à me dire que j'étais pas malade.
que ma mère mentait, m'empoisonnait, des trucs comme ça, donc je suis parti complètement fucked up. Il y avait quand même un vide qui s'est créé, une quête un peu d'identité et une colère aussi que je gardais en moi. Justement quand t'es en fauteuil et tout, le monde validiste a des attentes sur ce qu'est une bonne personne handicapée, donc tu dois toujours être sage. ou à l'école, sinon tu déçois quelque chose en eux. Donc du coup j'ai toujours été un peu low profile, souriant et trop cool. Et du coup Harry, cette musique, j'ai l'impression de pouvoir voir ça comme un exutoire. Voir donner une image à mes colères, à la souffrance, aller checker une part sombre. Et ouais, ça a complètement comblé quelque chose en moi et je me suis tout de suite retrouvé là-dedans. Et d'explorer tout ça, ça m'a fait du bien et ça m'a accompagné de fou.
[01:30:48] Speaker B: C'est comme si tu fermais les yeux, que tu pouvais vivre le... Ouais, ouais ! Genre c'est bon, j'ai pas besoin d'être bon à l'école, je peux faire de la merde, quoi !
[01:30:54] Speaker D: Ouais, c'est ça, et puis des trucs d'affirmation aussi, c'est comme avec Jackass ou des trucs comme ça, bah ouais, tu fais le con, t'as un peu une double vie, effectivement, t'as le fauteuil, mais après tu... tu peux sauter des arbustes en fauteuil, des trucs comme ça, enfin voilà ! Je fais des conneries et des trucs comme ça.
[01:31:10] Speaker F: Tu adaptes les cascades en skateboard mais en moto.
[01:31:12] Speaker D: Exactement, je fais de la merde comme jamais mais ça a comblé quelque chose et ça m'a tout de suite passionné de fou.
[01:31:20] Speaker C: Et du coup t'as une phase, parce que du coup j'imagine que pour la scolarisation, enfin tu disais que tu passais beaucoup de temps pour la scolarisation, c'était peut-être un peu compliqué tout ça. Est-ce que du coup t'avais quand même des potes que tu pouvais voir ? Est-ce que tu partageais la musique avec tes amis aussi ?
[01:31:37] Speaker D: Ouais j'ai eu cette chance-là d'avoir ce petit crew-là, enfin qui m'est accompagné, parce qu'il faut savoir que moi ma maladie s'est déclarée, enfin j'ai toujours été malade mais elle s'est déclarée plus tard, donc j'ai toujours un crew ou des potes qui me suivent encore.
donc il n'y a pas eu trop de changements, après c'est les gens qui sont partis, qui ont pris peur et tout comme ça, mais j'ai eu tout mon crew, et après il faut savoir qu'il y avait les jeux vidéo, et c'est vrai que j'organisais des LAN chez moi, donc il y avait toujours, je sais que tous les mercredis j'avais mes potes, on avait ce truc dur qui venait, et du coup j'avais ce groupe là, et on écoutait un peu la même musique, on était dans la même vibe, et ça ça m'aidait de fou, et c'est vrai que chez moi c'est devenu un petit pôle, ils m'accompagnaient tous, on endossait, enfin ils m'accompagnaient en concert et tout, et puis mes parents aussi qui m'ont soutenu. Et puis justement, aussi cette chance-là aussi, je pense... Je me rappelle vraiment mon grand-père un peu, Tradition Kato. Je me rappelle, j'ai toujours regardé un vieux clip téléchargé à l'époque. Il faut savoir qu'on téléchargeait, il n'y avait pas YouTube. Donc on téléchargeait et on les spammait comme des débiles, là. Je me rappelle Korn au Big Day Out. L'Australie, ça, je le ponçais, Slipknot. Et je sens mon grand-père faire un petit signe de croix dans mon cou de ses jambes.
[01:32:43] Speaker B: Oh ouais !
[01:32:44] Speaker D: Pour te protéger ! Non, ma mère m'accompagnait, mon père et tout, ils m'ont toujours embrassé. Après, mon père, je me rappelle, le premier, c'était Wesh Sheraza, il dit « Oh, j'ai téléchargé Houba Stank, P.O.D., Rammstein. » C'est lui le premier qui checkait, tu vois. Tu vois, j'ai eu ça, cet entourage qui accompagnait ça, donc ça c'est une chance de fou, quoi. Et donc ses amis aussi, donc ça, ça m'a permis aussi En fait, j'ai jamais eu de soucis pour sociabiliser, en tout cas. J'ai jamais trop mis à l'écart.
[01:33:13] Speaker B: J'ai envie de dire que ce qui se passait chez toi là, c'est finalement ce que tu continues à faire dans ton métier. 100%. C'est ce moment-là qui fait que t'étais bien, que t'étais avec tes potes. En plus, c'est cool parce que c'était dans le cadre de la maison, donc il y a quand même une certaine pseudo-liberté. Non, et puis le jeu vidéo, je.
[01:33:30] Speaker D: Me rappelle à l'époque sur la Xbox, je crois que c'est le Tony Hawk Pro Skater 4. Tu pouvais faire tes propres playlists. Je me rappelle qu'il y avait Kung Fu K.O. ici. C'était un jeu de combat qui était trop bien. Et tu pouvais faire tes playlists, tu mettais tes CD, tu pouvais faire tes playlists. Du coup on écoutait, on mettait nos albums, c'était toujours du métal, des trucs comme ça. Ça c'était l'époque Météora je crois.
[01:33:50] Speaker B: Et tous tes potes écoutaient du rock ?
[01:33:53] Speaker D: On écoutait tous la même chose.
[01:33:54] Speaker B: D'accord.
[01:33:54] Speaker D: Donc c'est pour ça qu'on s'échangeait, des trucs comme ça. Moi j'avais pas de frère, grand frère comme souvent, ça se passe comme ça. Et donc du coup on se prêtait les magazines et ça c'était trop bien.
On s'encourage.
[01:34:05] Speaker B: Chacun s'amener sa petite découverte. Il y avait cette excitation sous le trou du truc de dire moi je lui avance toi, mon gars.
[01:34:10] Speaker D: Ouais, mais c'est ça. Et puis t'as vu hier soir sur MTV l'épisode de machin, cet épisode de Vive Alabama où il y a machin. Et ça, c'était trop bien.
[01:34:20] Speaker B: C'est vrai qu'il y avait des rendez-vous comme ça, parce que c'était rare finalement d'avoir du contenu, comme on disait. Il y avait ces rendez-vous que tu pouvais regarder, que parfois les autres ne pouvaient pas parce que les parents...
Il disait non.
[01:34:30] Speaker D: C'était souvent en cachette tout ça.
[01:34:32] Speaker B: C'est vrai qu'il y avait beaucoup... La radio, c'était en cachette, mais la télé, oui, ça pouvait être en cachette.
[01:34:39] Speaker C: Tu programmais le truc pour que ça enregistre... Ça enregistre pendant la vie, pour pouvoir le regarder.
[01:34:44] Speaker B: Il a tué de gourée, t'as enregistré dimanche soir. J'ai quand même regardé.
[01:34:51] Speaker D: Mais je me demande des fois comment on faisait pour découvrir des trucs. J'ai l'impression maintenant d'être, je sais pas si apathique ou sclérosé, mais on a tout à disposition. Et j'ai l'impression que je suis complètement stun alors qu'à l'époque je me disais comment j'ai découvert ces groupes là.
[01:35:08] Speaker C: Après, je pense que quand on est plus jeune aussi, on a le goût de diguer beaucoup plus. Mais c'est vrai que je suis d'accord avec toi aujourd'hui, c'est beaucoup plus facile. Et étrangement, on découvre peut-être moins de choses.
[01:35:19] Speaker F: Ça me rappelle ce que nous disait notre invité Pierre de My Rock, qui nous disait qu'il nous sortait cette statistique, je crois que c'était Steven Wilson d'ailleurs qu'il avait sortie en interview il n'y a pas longtemps, comme quoi aujourd'hui, par chaque jour, il sort autant de musiques que pendant toute l'année 1989. Déjà, et puis ensuite le fait que tout soit accessible tout le temps, tu... Paradoxalement, tu sais plus comment faire le trip. T'en as trop et donc du coup tu consommes plus rien parce que tu.
[01:35:48] Speaker B: Sais plus où donner la tête. Après, on est à un certain âge, mais je pense que les jeunes font pareil. T'as toujours ton pote qui vient te dire, t'as écouté ça.
Il y a quand même encore... Non ?
[01:35:57] Speaker D: Moi, pfff... Parce que nous, c'est ce qu'on fait.
[01:35:59] Speaker B: En vrai, quand je sors boire un verre ou quoi, je traîne la nuit dans les bars, mais les gens me disent, t'as écouté ça ? Ou je découvre un son dans le bar ? Alors que pareil, on reçoit des tonnes de mails...
[01:36:10] Speaker C: En fait, je pense qu'il y a un truc qui fait une grosse différence, et ça rejoint un truc que t'as dit tout à l'heure. Quand on parlait en off, on a parlé de nulle part ailleurs. et de la curation. En fait, c'est qu'à l'époque, en fait, il y avait de la curation, c'est-à-dire qu'en fait, il y avait déjà moins de choses qui sortaient, mais ça passait par tellement de filtres avant d'arriver au truc où on y avait accès, que la sélection, elle était déjà...
[01:36:35] Speaker D: Les gens qui incarnaient ça, tu vois, je me zégute, tu vois, ce personnage mystique de mon enfance, adolescence, tu vois.
Il y a des personnes qui étaient.
[01:36:46] Speaker F: Curateurs et ça me manque un peu. C'est vrai que ça nous aidait. Et on évoquait en plus les magazines.
[01:36:49] Speaker C: Type Roxandre, etc. qui avaient des samplers aussi. Déjà, t'avais de la curation à ce niveau-là. En fait, aujourd'hui, tu vas sur Spotify, la curation, elle est quasiment inexistante.
[01:36:58] Speaker B: Tu peux tomber sur un sacré lot de merde.
[01:37:00] Speaker C: C'est un algorithme qui fait le truc. Moi, je me rends compte, dans mon radar des sorties, j'ai un milliard de trucs que je comprends même pas. Qu'est-ce que ça fout là ? Une fois t'as écouté un titre d'un truc pour rigoler et tu l'auras toute ta life, toutes les semaines ils te ressortent le truc. Et tous les artistes associés aussi.
Alors que quand c'est fait par des humains, il y a des filtres qui sont beaucoup plus...
efficace quoi.
[01:37:27] Speaker D: Moi je vous disais, moi maintenant c'est TikTok qui m'a complètement aidé à renouveler et voir plein de groupes émergents. Et j'ai pu façonner mon algorithme comme il me faut et là j'ai découvert vraiment, enfin toutes mes playlists et mes découvertes c'est TikTok.
Et vraiment, il y a toujours ta niche.
[01:37:43] Speaker B: C'est quoi, c'est des chaînes où tu as des trucs où ça te fait plaisir ? En fait c'est un usage complètement différent.
[01:37:47] Speaker D: Parce que Donc c'est vrai que je pense que c'est le seul réseau social où je vais pas sur mon feed d'abonnement.
[01:37:53] Speaker B: D'accord.
[01:37:53] Speaker D: Et donc je vais sur le truc For You Page et leur algorithme est baisé parce que c'est trop bien. Et effectivement, moi j'ai découvert des groupes, enfin casac, enfin il y a des trucs vraiment à chaque fois dans leur niché. Surtout que TikTok il va toujours pouvoir te mettre en avant des contenus qui ont très peu de likes. À chaque fois il veut essayer de t'extraire un peu de ta bulle et c'est là où il est fort.
Et là j'ai découvert, mais c'est trop bien quoi ! Et puis même il y a des beaux accidents, enfin moi c'est Molshadama qui a un groupe... Ouais ça ! Et enfin tu vois qu'il y avait leur titre c'était quoi il y a dix ans et qui explose d'un coup et donc tu sens les kids ils voient ça et puis même des fois je vois les kids j'ai l'impression d'être en 2006 à mon époque ! Il y a des vieux trucs qui ressortent genre quoi ? Et non non, TikTok ça m'a vraiment aidé. Mais bon à l'époque ouais, tu téléchargeais, 3 fois sur 4 c'était Soujaboy qui feintait et qui mettait des trucs.
Mais c'était dur quoi, ça se méritait.
[01:38:48] Speaker B: C'est vrai qu'on tombait pas tout le.
[01:38:49] Speaker D: Temps sur ce qu'on voulait. Les OAV c'est ça ? Ou je sais pas quoi, où t'avais toujours Linkin Park avec Dragon Ball. Les AMV ouais.
[01:38:57] Speaker B: Tu as choisi un autre clip, évidemment. Alors là, j'étais surpris parce que ça, on ne nous l'a jamais proposé, Trash Talk.
[01:39:03] Speaker D: Après, j'essaie de faire un peu tous les Zéra, comme disent les jeunes. Il y avait tout le lycée et tout ça. Et après, c'est vrai qu'après, il y a...
la période un peu New Rave qui arrive, donc c'est quoi, c'est le 2008-2009, donc pour les trucs les plus connus, Fanta, Klaxons, des choses comme ça, et là je découvre cette scène, donc ça va avec Ed Banger, et souvent, comme Sébastien, il va vraiment aussi sampler des trucs de métal, il y avait un truc vraiment de crossover que j'aimais bien, et donc je suis parti un peu plus électro. Dozy Toff, Enduyer aussi pour moi, qui était un groupe marquant de cette époque-là, même des trucs aussi, New Puritans. Enfin, je sais pas, il y avait des trucs que je trouvais trop bien. C'est vraiment la convergence de tout, donc plus électro. Du coup, je me suis un peu perdu là-dessus et arrive, je crois que c'était l'époque 2010-2011, où j'ai l'impression que la scène hardcore parisienne, il y avait beaucoup plus d'assos et beaucoup plus de concerts, qui arrive. Je ne me souviendrai plus, mais c'est là où je reprends un peu mes concepts photo, où je suis allé faire des photos de diffiteurs.
Et là, je découvre Trash Talk, 2009-2010.
Et là, Trash Talk... Je crois que c'est le groupe que j'ai le plus vu de ma vie. Là, tu vas dans une autre sphère en termes de violence, et puis le spectacle se fait souvent sur scène, mais plutôt dans le public. Et là, Trash Talk, c'est fou.
Vraiment c'est... puis après ça te mène vers toute l'équipe, enfin votre futur, parce qu'après ils ont dessiné c'est votre futur, mais après du coup tu vas plus vers le rap, ils faisaient vraiment un crew, et tout ce qui se passait autour...
[01:40:46] Speaker C: Un passé alternatif, enfin dans la vibe, je sais pas si les gens connaissent, mais c'est des...
Il y a ce côté alternative dans l'esprit, qui ramène beaucoup. Quand on aime le rock, c'est assez facile d'écouter ça, parce qu'il y a ce pont qui se fait.
[01:41:04] Speaker D: C'est toujours bien, et puis même une culture partagée, comme on se fait la réflexion maintenant que les nouvelles rock stars, c'est dans le Pura, les Moshpit, les Pogo, tu le vois ça aux Ardentes ? dans des concerts de rap, et je pense qu'au futur, et toutes ces époques, Trash Talk et tout ça, c'est eux qui... Pop Tyler, The Creator et tout, son crew, c'est eux qui ont un peu ramené ça, je trouve, avec Assa Broki et tout. Et Trash Talk, ouais, grosse claque, et puis à chaque fois, ouais, t'as peur, enfin... T'as vie, quoi.
[01:41:35] Speaker B: Moi j'ai pas dans la fosse.
[01:41:39] Speaker C: C'est rare qu'il n'y a pas beaucoup.
[01:41:44] Speaker D: D'Espace où ça bouge pas quoi. Et puis j'ai pu avoir la chance, on était à la South by Southwest à Austin, et du coup ça c'était la plus folle... Le principe c'est effectivement un gros truc de professionnel, comme on peut l'avoir à Brighton avec The Great Escape et tout.
[01:42:01] Speaker C: Ou à Paris avec le MAMA.
[01:42:02] Speaker D: Exactement, ou Pitchfork maintenant qui est un peu dans plusieurs lieux. Mais du coup c'est dans toute la ville de Stine. Ça se découpe maintenant cinéma, ensuite web, musique, et un peu de stand-up aussi, donc c'est sur trois semaines. Et donc t'as des conférences, t'as des trucs bêtes de trucs, mais le pass c'est 1200 dollars quoi.
Mais donc du coup, nous on y allait mais pour le off, et le off t'as juste à choper une liste à RSVP à tout, et tu peux avoir des bracelets et tu vois des concerts de dingue. On va dans un bar un soir, oh tiens y'a Action Bronson qui est là, ok let's go. Mob Deep, Deftones, enfin c'était de la surprise et du coup Trash Talk, il y a plein sur Youtube et Trash Talk, Austin.
j'ai jamais vécu des moments de chaos arrêtés par les flics, c'était n'importe quoi, le pire c'était à la Vice Party, donc il y avait Fiddler, Asabroki, Trash Talk, non Trash Talk, Asabroki, et le Trash Talk guitariste qui fait un espèce de...
le front flip, il souffle le crâne, mais après à la fin il est tout là-haut, enfin t'as Lee Spillman qui fait des saltos, et ouais, il y a Asap Rocky qui débarque, tout le crew, Asap qui est là, ça commence à le jeter des bières, Asap Rocky qui dit ouais il y a encore un truc sur scène, et on arrête le concert, un truc arrive sur scène, et là ils avaient des skates, ils balancent dans la foule, et là on a les vidéos d'ailleurs, et là j'ai jamais vu une Rix, un Brawl quoi ! Ils sautent tous dans le public et tout le monde se péta. Les flics font shut down, annulez la soirée. C'était n'importe quoi. Surtout qu'après Westin, il y avait un mec qui avait foncé dans la foule. Des trucs sauvages comme ça, ça m'a marqué. Et trash talk, la peur de mourir à chaque instant.
[01:43:55] Speaker B: Mais du coup toujours attiré.
[01:43:57] Speaker D: Ouais mais bon faut qu'ils arrêtent de faire des vêtements et de jouer les poseurs à la fashion week et maintenant on aimerait un peu plus quoi. Mais voilà quoi.
[01:44:03] Speaker C: Bouuuuh les termes sont posés sur la table !
[01:44:06] Speaker B: Garde leur énergie sur scène.
[01:44:07] Speaker D: J'espère, là j'ai vu qu'il a fait quelques concerts je crois au Japon et tout ça mais moi j'aimerais bien les revoir quoi.
[01:44:13] Speaker B: Bon, on leur envoie un message, bien sûr ils regardent.
[01:44:16] Speaker D: Oui merci à eux.
[01:44:17] Speaker C: Oui mon frérot.
[01:44:21] Speaker D: Et donc ouais, c'est « Explode ».
[01:44:23] Speaker B: « Explode », ouais, voilà, t'as choisi le titre qu'il fallait. Bon bah, ça va peut-être une découverte pour certains, certaines, mais c'est vrai que « Trash Talk », on ne l'avait pas fait. Je me suis dit, c'est bien, on est content. Et c'est un choix de Pierre Lapin.
[01:44:35] Speaker D: Allez !
[01:45:26] Speaker B: C'Est.
[01:46:05] Speaker A: C'est bon, c'est bon.
[01:46:37] Speaker D: C'est bon.
[01:47:16] Speaker A: Il y a un changement, on est en Floride.
[01:48:16] Speaker B: C'est bon.
[01:55:03] Speaker C: Ah Pierre, attends, est-ce que tu ne vas pas venir que le groupe c'était Télépathie ?
[01:55:06] Speaker B: Mais comment t'as su ?
[01:55:07] Speaker C: Bah par Télépathie !
[01:55:08] Speaker B: Oh là là, c'est formidable, incroyable, qu'est-ce qu'on est bon ! Qu'est-ce qu'il s'en passe des choses dans.
[01:55:12] Speaker F: Cette émission, bravo !
[01:55:15] Speaker B: C'est du grand spectacle !
[01:55:16] Speaker D: Démonstration scientifique, je vous applaudis !
[01:55:20] Speaker B: Avec le titre Augury, et si je ne dis pas de bêtises, effectivement comme on le dit dans le ch'meule, si humidement dit, c'est bien sûr...
[01:55:28] Speaker C: Si humidement dit !
[01:55:30] Speaker F: Mais les gens commencent à très bien vous connaître. Un morceau de 7 minutes, y'a que.
[01:55:35] Speaker B: Toi qui nous casse les couilles avec ça.
[01:55:38] Speaker F: En plus je vous ai dit, vous pouvez couper le début mais vous l'avez pas fait.
[01:55:41] Speaker C: Nous on laisse l'oeuvre en entier.
[01:55:44] Speaker F: Director's cut.
[01:55:47] Speaker B: Non mais c'était très bien.
Très beau, très...
[01:55:50] Speaker F: Écoute, j'ai découvert, parce que Telepathy, c'est un groupe anglais de post-rock, post-metal, anglais qui a la particularité d'avoir trois frères polonais quand même dans le groupe, donc anglais mais polonais à la fois, mais basé en Angleterre quand même, et qui viennent de sortir donc...
Alors quatrième album qui s'appelle Transmissions, qui est sorti ce vendredi, qui a été enregistré et produit à la main en gros, c'est vraiment production maison, autoproduction, etc. Ça a été par contre à la.
[01:56:20] Speaker B: Main, au burin, comme ça, taillé dans le rock.
[01:56:25] Speaker C: Dans le rock ou dans le post-rock ?
[01:56:27] Speaker F: Dans le... dans ce que tu veux. Donc... Où est-ce que j'en... Oui, donc...
autoproduit, mais quand même masterisé par un type qui est quand même une pointure, un certain Gene Freeman alias Machine, donc il y a un type qui a été quand même récompensé et qui a bossé avec des groupes comme Lamb of God, Protest the Hero et des gros noms comme ça, donc on a quand même quelqu'un de...
Voilà, il est là, il est stable, il est bien installé.
[01:56:55] Speaker C: Il a fait Enhancer aussi.
[01:56:57] Speaker F: Il a fait Enhancer aussi ?
[01:56:58] Speaker C: Il a fait Street Trash.
[01:56:59] Speaker F: D'accord, ok.
[01:57:00] Speaker D: Il a mis le Ola sur la brèche.
C'était lui.
[01:57:04] Speaker F: Comme quoi, il y a des liens. Et donc oui, voilà, c'est le genre de son qui, moi, en tout cas, me touche beaucoup. C'est évidemment que de l'instrumental. Il y a la puissance des guitares et la rêverie des synthés en même temps, avec ce petit côté légèrement synthwave par moment. Et oui, c'est le genre de truc qui me plaise parce que j'ai vu Marcel qui m'a fait un petit regard, qui m'a lancé un petit regard complice.
J'ai dit le S-word, on se sait. Et ouais, c'est le genre de groupe que t'écoutes en fermant les yeux, t'as l'impression de voyager, d'écouter un film. Donc voilà, c'est typiquement le genre de truc que j'aime. C'est un groupe qui mérite d'être reconnu et qui sort comme beaucoup de groupes un petit peu dans des franges un peu aventureuses du métal, ça sort de l'écurie de Pelagic Records. Donc tout ce qui est post-rock, post-metal, trucs un peu expérimentaux. Ça vient souvent de chez eux.
[01:57:59] Speaker B: Bord de mer. Pour une fois, ils ne sont pas dans la forêt.
Non.
[01:58:04] Speaker F: Pour une fois, ça change un petit peu.
[01:58:06] Speaker B: Un peu plus moderne. Non, mais c'était très, très joli. C'est une musique qui pourrait t'accompagner pendant que tu bosses ou quand tu lis un bouquin.
[01:58:13] Speaker F: Pendant que tu bosses, tu lis un bouquin ou tu marches la nuit aussi. Ça revient chez moi beaucoup, je sais. Avec le coup de la playlist nocturne, on y revient.
[01:58:21] Speaker B: Il y en a un qui marche la nuit, un autre qui traîne dans les barres.
[01:58:22] Speaker D: C'est vraiment le bon type. Deux gros morales.
Deux esthétiques !
[01:58:30] Speaker B: Non mais c'était très très très très beau.
Voilà. C'est à mon tour ! Attendez, parce que j'ai pas préparé. C'est tout ce qu'ils passent en concert ou pas ?
[01:58:39] Speaker F: Pour l'instant pas de date de concert à ma connaissance. A surveiller, mais je les ai jamais vus.
[01:58:44] Speaker B: D'accord, tu les as jamais vues, c'est ça que je voulais savoir.
[01:58:47] Speaker C: Donc comme vous le savez, chaque semaine, les membres du Patron peuvent voter pour un clip.
[01:58:52] Speaker B: Et c'est maintenant ! Il suffit de vous rendre sur notre Patreon.com slash RSTLSSRADIO ! Point d'exclamation Patron, je crois.
[01:59:00] Speaker C: Tout à fait.
[01:59:00] Speaker B: Dans le ch'meule. Cette fois-ci, il n'y a personne qui a donné deux clips cette semaine.
[01:59:07] Speaker C: Ils étaient tous en dragos !
[01:59:08] Speaker B: Il a fait un petit peu beau et tout le monde s'est évadé comme ça. Les gens semblent en profiter pour se déguiser en cigale et se coller aux arbres. Plus personne pour jouir de ses privilèges. Si vous vous abonnez avec le concours dont on a parlé en début d'émission, vous allez pouvoir aussi nous proposer vos clips et laisser un petit message d'une minute.
[01:59:26] Speaker C: Attention, le concours c'est au mois d'avril.
[01:59:28] Speaker B: Oui, que le mois d'avril. Et c'est pas une blague, encore une fois. Et c'est Petit Punk que j'ai sélectionné parce que je crois qu'il ne s'est pas encore exprimé à l'oral sur cette antenne. Petit Punk qui est une personne qui nous suit depuis bien longtemps.
Et qui est quelqu'un qui a une culture incroyable parce qu'il a vu tous les concerts que nous, nous ne verrons jamais. C'est-à-dire qu'il a vu les Clash, il a vu des tas de choses comme ça. Il a une culture incroyable et c'est une personne extrêmement gentille en plus.
Donc j'ai voulu te faire plaisir et merci d'avoir lancé ton petit message, alors c'était pas au bon endroit mais je l'ai trouvé.
[02:00:01] Speaker C: Alors il a écrit, j'ai vu tout à l'heure qu'il a dit je t'écris sur Discord.
[02:00:05] Speaker B: Oui, on a un message privé mais bon là c'est en public et c'est pas grave les gens auront pu en profiter avant.
[02:00:11] Speaker C: Ah oui d'accord, je l'ai compris d'ailleurs.
[02:00:14] Speaker B: L'essentiel c'est que le message est là. Alors je sais pas ce que t'as dit, j'espère que c'est pas pour nous insulter. Mais voilà, comme c'est une émission avec des gros moyens, on fait un play.
[02:00:25] Speaker D: Wow, ok d'accord, j'adore.
[02:00:27] Speaker B: Nouvelle technologie.
[02:00:28] Speaker F: Magnétoserge.
[02:00:29] Speaker B: Alors c'est parti.
[02:00:34] Speaker F: Et les bangers ici Petit Punk qui vous parlent.
[02:00:36] Speaker B: Cette semaine, je vous ai choisi un.
[02:00:38] Speaker D: Petit clip vidéo du rock burn du groupe Buñuel, groupe italien avec un chanteur américain, Edwin Rubinson. Musicalement, vous verrez, c'est du post-rock, du noisy rock et tout ce que vous voulez. Ils viennent de sortir un album fin 2024, il s'appelle Mansuitude. Et dans cet album, ils ont fait des coopérations avec Converge et The Jesuit.
[02:01:05] Speaker B: Je vous embrasse, je vous aime tous.
[02:01:08] Speaker D: À bientôt et comme dit l'autre...
[02:01:14] Speaker B: Merci, bravo Petit Punk. On t'aime, on t'aime aussi. Tu sais qu'on t'aime très très fort.
[02:01:20] Speaker C: Merci pour cette imitation.
[02:01:23] Speaker B: Et merci pour ce choix justement. Alors je ne connais pas du tout le groupe Buñuel, parce qu'il y a un... Buñuel, ouais. Avec un... Ouais, ouais.
[02:01:30] Speaker C: Ah ouais, il y a un tilde.
[02:01:31] Speaker B: Voilà, un tilde. Excuse-moi, je n'ai pas le vocabulaire suffisant.
Et la chanson s'appelle Drug Burn, donc on découvre ça. Quelqu'un connaît ce groupe-là ?
[02:01:41] Speaker D: Non.
[02:01:41] Speaker B: On est d'accord.
[02:01:42] Speaker F: Non mais il a cité deux mots clés qui m'ont bien plu.
[02:01:45] Speaker C: Moi j'ai entendu « converge » directement, mon attention a été multipliée par 100.
[02:01:50] Speaker B: C'est très précis.
[02:01:50] Speaker C: Ah ouais.
[02:01:51] Speaker D: Je comprends.
[02:01:53] Speaker B: Eh bien, regardons ce que ça donne. C'est parti, c'est un chouette petit puck !
[02:04:14] Speaker A: They call me Dynes Pardon.
[02:05:43] Speaker D: ?
[02:05:43] Speaker C: Non, c'est Anna Paulina.
[02:05:45] Speaker B: Ah, pardon. Oui, parce qu'à Napoléon on lui fait des gros bisous, c'est une amie à nous.
[02:05:48] Speaker C: Si tu veux me rendre mon hoodie, y'a pas de problème.
[02:05:54] Speaker D: Je crois qu'elle a dépassé.
[02:05:55] Speaker B: Quand elle a dépassé, je crois qu'il y a des choses qui sont parties à la poubelle. Une personne extraordinaire. Enjoy. On ne s'arrête pas en si bon chemin parce que là, on vient de regarder le clip. D'ailleurs, très bon morceau. Merci Petit Punk pour cette découverte. De Buñuel.
[02:06:10] Speaker D: De Buñuel.
[02:06:11] Speaker B: Je ne sais pas comment ça se dit. Buñuel.
Très bien.
[02:06:14] Speaker D: Attention, parce qu'il va y avoir des clips qui peuvent passer.
[02:06:17] Speaker B: C'est pour ça que je ne vais pas essayer de le redire parce que je vais tomber dedans direct. B-word.
Mais on va continuer avec tes choix. C'est à toi Joy, bon courage.
[02:06:32] Speaker F: Mon deuxième clip, alors je vais parler d'un artiste que j'aime beaucoup qui est Devin Townsend. Oui, c'est très surprenant. Jamais dit. Et particulièrement de son projet le plus vénère qui était Strapping Young Lad. Donc Devin Townsend qui est, pour le situer très rapidement, c'est un des auteurs les plus prolifiques du métal progressif, qui a d'ailleurs il y a quelques jours présenté deux concerts gigantesques aux Pays-Bas pour présenter son nouvel opéra rock, 150 personnes sur scène, enfin bon un truc...
Complètement, voilà. Simple, exactement. Toujours très simple. Jamais dans la grandeur.
Mais pour le coup, Strapping Young Lad c'était l'incarnation, on va dire, la plus vénère de son oeuvre. C'est un groupe qu'il avait fondé en 94. Il avait vite été rejoint par ne serait-ce que Gino Glenn qui était le batteur de Death et de Dark Angel, déjà à l'époque.
et qui se sont dit tiens si on faisait du Metal Indus mais en mode ultra ultra vénère et où je vais mettre tout ce que j'ai de plus chaotique en moi et on va en faire l'illustration sonore. Donc ils avaient déjà fait en 97 un très gros coup avec l'album City qui est devenu culte depuis, qui a inspiré énormément de monde. Et là cette année, ce mois-ci d'ailleurs, on fête les 20 ans de l'album Alien, donc le quatrième album du groupe.
et qui est un album complètement abusé, en fait. Abusé à plusieurs titres, abusé déjà par la furie qu'il dégage, abusé par l'ampleur du son, abusé par le fait que Devin Townsend avait volontairement zappé son traitement contre la bipolarité à l'époque de la composition de l'album. Par contre, il n'avait pas zappé l'alcool ni la weed.
[02:08:17] Speaker B: Donc autant dire que ça rajoute un.
[02:08:20] Speaker F: Petit peu d'épices, on va dire. Tu rajoutes un petit peu de piment et oui donc c'est un album complètement furieux, mélodique à la fois mais complètement chaotique, enfin t'as vraiment l'impression de prendre un chapelet de bombe sur la tête très clairement. J'ai choisi donc le clip du morceau qui s'appelle Love.
Love, point d'interrogation, très importante point d'interrogation, qui était le single de l'album, probablement un des morceaux les plus accessibles de l'album et en même temps très furieux, qui est à la fois très martial et très groovy, qui a un clip que j'aime beaucoup, qui est inspiré d'un petit film d'horreur pas connu du tout, je vous laisserai deviner lequel.
et qui est un morceau qui est une boucherie en live. Il faut savoir que David Townsend a pendant très longtemps, depuis la fin de Strapping Young Lad, en fait, il ne jouait plus de morceaux de ce groupe-là en live sur ses autres projets. Et il y a quelques années, il a changé d'avis, il a commencé à en remettre dans ses setlist. Il s'est pardonné à lui-même, il a fait la paix, on va dire, avec sa période Strapping Young Lad.
Vraiment pas la période la plus heureuse de sa vie. Et quand il en rejoue, ça prend au trip. C'est comme je disais, prendre une bombe sur la tête, c'est à peu près la même...
C'est à peu près l'ordre d'idée, l'ordre de grandeur.
[02:09:38] Speaker C: Il est bien vendu.
Il est fort, il est fort. J'ai envie d'applaudir.
[02:09:44] Speaker B: Merci beaucoup. Allez chez vous aussi, s'il vous plaît. Et puis sur le chemeu, les applaudissements. On va regarder ça parce que je ne connais pas le clip, je ne l'ai jamais vu. Donc là aussi, petite découverte.
Bissieux, lançons le clip de Enjoy The Noise. Et ben c'est parti. C'est donc Love.
[02:14:30] Speaker A: Il ne faut pas oublier de l'utiliser.
[02:15:21] Speaker E: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[02:16:06] Speaker A: J'en veux une, c'est trop !
C'est génial !
C'est fucking safe, ça n'est jamais... SCORE !
10.56.
[02:18:29] Speaker B: Dans Bang Bang, la violence et beaucoup, beaucoup de messages. Les 10.56 qui ont beaucoup d'actualité, qui font une grosse, grosse tournée à travers l'Europe. On les verra de partout. Ils font un trabando d'ailleurs. Si vous n'avez jamais vu 10.56 sur scène, allez donc les voir au trabando. Il faut foncer, acheter des places pour vos potes. Personne ne va le regretter. C'est l'événement un petit peu de cette année.
[02:18:55] Speaker C: Et comme on dit en live, ça chie.
[02:18:58] Speaker B: C'est plutôt pas mal.
[02:18:59] Speaker D: Comment il y va ?
[02:19:01] Speaker B: Ça me voit du bouseille.
[02:19:03] Speaker F: Ça cague, oula ça cague.
[02:19:04] Speaker B: Ça cague, c'est vénérable. Bon bref, on va arrêter sur...
[02:19:08] Speaker D: La bonne merde là. Allez. Je suis bien pissé. La bonne pisse.
[02:19:18] Speaker B: Je pense qu'il y a vraiment une connexion parce que tout le monde ne l'a pas connu.
[02:19:22] Speaker C: Je sais qu'il est expert TikTok depuis.
[02:19:25] Speaker D: Que je sais qu'il est expert TikTok. Je sais pas si ça peut être mon meilleur ami ou dans sa cave il y a des tonnes de cadavres. Je sais pas comment me situer avec ce personnage mais il me fait beaucoup rire.
[02:19:36] Speaker B: C'est là qu'il est fort peut-être.
[02:19:36] Speaker D: La bonne pisse.
[02:19:38] Speaker B: Il a quand même réussi un truc, il sort le sujet. Mais maintenant il y en a des.
[02:19:41] Speaker C: Nouvelles, il y a des trucs où il est dans son salon.
[02:19:43] Speaker D: C'est moins drôle.
[02:19:46] Speaker B: Il y a son directeur artistique qui a dit il va falloir diversifier, garder l'audience.
[02:19:52] Speaker C: Je pense que le DA il est dans sa tête.
[02:19:54] Speaker B: Il y a beaucoup de monde dans sa tête, il y a toute l'équipe.
En tout cas, pour ce qui est de 1056, si vous les aimez beaucoup, peut-être il se pourrait que le groupe passe très prochainement dans nos studios pour discuter. Restez attentifs via nos réseaux et vous serez les premiers à m'informer.
Pierre Lappin, encore merci d'être là. Merci pour ta présence en ce dimanche. Est-ce que tu as voulu faire de la musique dans ta vie ?
[02:20:32] Speaker D: Ah oui, bien sûr, bien évidemment.
[02:20:34] Speaker B: Tu l'as dit un petit peu déjà tout à l'heure, mais je me suis dit, est-ce que c'est peut-être ?
[02:20:36] Speaker D: Ah oui, on a eu des petits groupes ici. Hélas !
[02:20:41] Speaker B: Non mais pas hélas, c'est une aventure.
[02:20:44] Speaker C: Un peu de micro pour qu'il soit un peu plus vers toi. Comme ça on est bien ? Ouais, voilà.
[02:20:49] Speaker D: Un professionnel. Très bien. Oui, au collège, ouais. Des petites Les Paul Epiphone 100, rouge, que j'ai toujours fièrement. Et puis ouais, une petite gratte quoi.
[02:21:03] Speaker B: Elle a rempli de souvenirs.
[02:21:04] Speaker D: Ouais, franchement c'était cool. Groupe Hill Gods.
Dieu est malade, genre waouh.
[02:21:09] Speaker B: En même temps les noms de métal c'est toujours des noms de merde.
[02:21:12] Speaker D: Après j'ai rejoint la formation, j'ai pas...
[02:21:18] Speaker C: Je ne suis responsable qu'à 20%.
[02:21:18] Speaker D: Après il y avait Unclad avec un K.
C'était très Y2K. Après, il y avait un man à Lorient qui était un peu un gros fils de bourge et qui avait littéralement une mini salle de concert en bas de son appart qui était sa maison. Il avait un immeuble.
C'est pratique s'il aime le rock. C'est ça. Son père, je pense qu'il aimait bien faire des buffets de jamais avec les potes.
Et du coup, c'était un peu le studio 54 de Lorient. Les Halles de Merville et la fête freine. Du coup, on pouvait répéter et faire des... J'ai fait un mini concert une fois.
[02:22:00] Speaker B: D'accord, trois groupes, mais... Non, deux groupes, ouais.
[02:22:02] Speaker D: Et j'ai fait un mini-concert avec Unclad. On était genre des zigotos foufous farfelus, jackasses. On avait juste une chaussette comme seul habit, quoi. Comme les Red Hot Chili Peppers.
[02:22:14] Speaker B: Ah, ça c'est les idées de l'époque, hein. Parce qu'aujourd'hui, ça se fait pas. Du coup, ça passe moins bien, quand même.
[02:22:17] Speaker C: Du coup, est-ce qu'il faut utiliser quand même un peu de scotch ?
[02:22:21] Speaker D: Non, ça passait. Franchement, non, ça va. Je sais pas, c'est... Faut voir... Ouais, tu vois, c'est... Les couilles, ça doit...
[02:22:27] Speaker C: On fera un tuto, quoi.
[02:22:28] Speaker D: Ouais, voilà.
[02:22:29] Speaker B: Ça, ça marche.
[02:22:31] Speaker C: Ça, c'est bien pour TikTok, je crois.
[02:22:32] Speaker F: Il y a une adhérence naturelle.
[02:22:34] Speaker D: Je ne sais pas. Non, oui, hélas. C'est ça, c'est vrai. C'est la culture jacasse, effectivement.
[02:22:39] Speaker B: T'avais quel âge, là ?
[02:22:40] Speaker D: Quand t'as fait... Putain...
[02:22:42] Speaker B: Je crois qu'il était déjà trop vieux.
[02:22:44] Speaker C: Il était déjà trop vieux pour faire ça, normalement.
[02:22:45] Speaker D: J'étais troisième ou seconde.
[02:22:48] Speaker B: Ça va. Non, mais parce qu'il y a un âge du...
Non, quand tu grandis après, tu te dis je ne vais pas faire ça, à part les radotes.
[02:22:55] Speaker D: C'est ça, mais surtout aussi avec le jacas et cette époque-là, c'est vrai qu'on n'avait pas déconstruit certaines choses.
La nudité dans l'espace public pour les hommes est très vite pardonnée et était assez normalisée, alors que ça peut être littéralement...
C'est très problématique. Et tout ce qui en a découlé, mais après cette culture-là. Et d'ailleurs, je ne sais pas si vous avez vu le... Si vous voulez comprendre les jeunes, je vous invite à regarder Woodstock 99, mais pas le Netflix, le HBO, parce que Netflix est attaché, mais HBO qui revient sur le Woodstock 99 et qui montre un petit peu cette période pré-attentat. Je pense qu'il y a vraiment un truc en le 11 septembre et on voit vraiment juste des petits blancs qui essayent de se trouver des oppressions et de vouloir faire des folies et puis c'est tout ce qui est homophobe, raciste.
[02:23:43] Speaker B: Ça a été un chaos.
[02:23:44] Speaker D: C'était un enfer, mais au-delà du truc du mythe limbisquite du feu, c'est intéressant de vous déconstruire aussi cette époque-là, quoi. Les trucs super mascus, ce que c'était les party boys, frat boys, et nous on était vraiment là-dedans, des trucs comme ça, donc on revient de loin.
[02:23:58] Speaker C: Mais même MTV à l'époque, enfin.
[02:24:00] Speaker D: Oh mais c'est chaud, il y a tous les extraits.
[02:24:03] Speaker B: Les trucs poule parti.
[02:24:03] Speaker D: Exisco, Carmen Electra et tout ça, cette époque-là, ça c'était quelque chose. Mais wow, quelle époque, c'est pas si loin, donc t'es genre fou.
[02:24:12] Speaker C: Ah, c'est pas si loin et en.
[02:24:13] Speaker B: Même temps, un peu quand même !
[02:24:17] Speaker D: J'ai vu un stock où on est plus proche de ça que... Enfin, tu vois, 1930 est plus proche que 90 et j'étais genre, ah oui, je suis vieux en fait, ça c'est il y a longtemps. Oui, c'est un peu éloigné, ouais. Mais ouais, petit concert et voilà. Et après, j'ai juste partagé la scène avec le groupe de potes I Am Un Chien pour mon anniversaire à Rouen. Et j'ai hurlé dans un micro.
Il y a hélas les vidéos sur YouTube et c'est un enfer.
C'est moi aussi, Message d'expérience de scène. Mais ouais c'était trop bien, j'étais stressé comme jamais.
Et il y a un gros gros lulululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululululul Oui, c'est ça, mais c'était entre nous pour la fête du lycée, entre guillemets, qu'on voulait se créer comme si on était American Pie, tu vois. Mais non, c'était juste ces deux côtés. Et après, j'ai dû, hélas, un peu quitter ma maison et donc ma guitare. Et du coup, j'ai un peu laissé de tomber et j'ai eu très peu de courage après pour me relancer dedans. Et je me suis laissé un peu se rentrer sur autre chose. Mais ouais, j'aurais rêvé d'avoir un groupe de rock.
[02:25:27] Speaker B: T'as toujours un petit peu ce truc en tête ? Ouais, c'est quelque chose. Il y avait quand même 2-3 personnes qui me disaient là maintenant... Allez, on peut peut-être faire une petite chanson ?
[02:25:36] Speaker D: Non mais là, du coup, il y avait mon pote Douglas, justement, qui était dans Les Amins Chiens, qui a fait la bande-son de Vermine, disposée sur Netflix, et qui va travailler sur le prochain Evil Dead. Du coup, lui a remonté un groupe de hardcore et des trucs comme ça. Et justement, je suis tout dans cette phase hardcore, et je vois tout le monde à 1000 groupes.
Tout le monde a 5-6 grouilles, pourquoi pas, il faudrait que je m'y mette. Je suis père, j'ai d'autres responsabilités.
[02:26:02] Speaker C: T'avais pas un peu un projet de groupe de hardcore ?
[02:26:08] Speaker D: Non, ce n'est pas moi.
[02:26:09] Speaker C: J'ai un souvenir d'un truc comme ça, je sais plus pourquoi.
[02:26:12] Speaker D: Ah ouais, j'aimerais trop.
[02:26:14] Speaker B: Bon, il a eu une phase hardcore par contre.
[02:26:15] Speaker C: Oui, c'est sûr.
[02:26:16] Speaker D: D'où le clip que j'ai choisi, Trash Talk, où effectivement, dans mon changement d'éra et de nouvel arc.
[02:26:22] Speaker C: Un nouvel arc.
[02:26:24] Speaker D: Comme disait Stag, un nouvel arc. Je n'en peux plus. Là, il y a Pressing en ce moment, je n'en peux plus. Tous les jeunes, ils pressent Pressing. Le Pressing. Je suis tellement vieux, je ne sais pas. C'est dans quel sens ?
[02:26:35] Speaker B: Pour laver des vêtements ? Nettoyer le sac ?
[02:26:40] Speaker D: Non ouais le pressing genre quelqu'un subit un peu des colibés ou des petits moqueries. Le pressing de Zinzin. Le pressing de Zinzin qui prend cette personne.
[02:26:49] Speaker C: Parce qu'il est dans la sauce ?
[02:26:49] Speaker D: Ouais dans la sauce, tu maîtrises.
[02:26:51] Speaker B: Ils ont ressorti Zinzin quand même. Zinzin, incroyable.
[02:26:55] Speaker F: La Zinzinade.
[02:26:56] Speaker B: C'est dingue.
[02:26:56] Speaker E: Là il y a Lunaire.
[02:26:57] Speaker B: Je pète mon crâne.
[02:27:01] Speaker D: C'est nouveau ça ? C'est déjà un peu ringard. C'est déjà un peu... C'est déjà un peu vieux.
[02:27:06] Speaker E: C'est pas top.
[02:27:07] Speaker D: Non mais vous me le branlez celui-là, pressing, enfin ça va trop vite. Mais tu vois, c'est pour ça que... Brôlez, brôlez ! C'est pour ça que... Brôlez, brôlez !
[02:27:16] Speaker B: Parce que je me suis dit, ça, ça date depuis toujours.
[02:27:18] Speaker D: Non, non, mais ouais, c'est pour ça que je ne veux pas vieillir.
[02:27:22] Speaker B: Lui là-bas, vous me le branlez ! Mais bien fort !
[02:27:27] Speaker D: Mais ouais, donc le hardcore, et là j'ai découvert cette scène-là, donc justement à l'époque où il y avait vraiment une... sur Paris dans les années 2010-2011 et tout ça, ça prenait un peu du galop, après ça s'est arrêté, mais là du coup ces 4-5 dernières années, ça revient avec des livrances record de Rakasso, enfin il y a plein d'organisateur, c'est trop bien l'espace, tout ça. Avant c'était la miroirerie, on allait, maintenant c'est l'espace.
Avant, il y avait le bus.
[02:27:54] Speaker B: Des espaces culturels qui ne sont pas.
[02:27:55] Speaker D: Vraiment prévus pour ça. Ça, c'est bien cette énergie-là.
[02:27:58] Speaker C: Définir la miroiterie comme un espace culturel.
[02:28:01] Speaker D: Non, l'espace.
[02:28:02] Speaker B: Je vais parler des nouveaux endroits.
[02:28:03] Speaker D: La miroiterie, c'était incroyable.
[02:28:05] Speaker B: C'était un squat.
[02:28:06] Speaker D: Il fallait tenir les murs. Ça, c'était fou.
[02:28:11] Speaker F: Ce qui devait arriver a fini par arriver.
[02:28:14] Speaker D: C'est génial.
[02:28:14] Speaker C: Déjà, c'est surprenant que ce ne soit pas arrivé avant.
[02:28:17] Speaker D: C'était dans un état...
Mais non, c'était excitant, c'était trop bien.
[02:28:21] Speaker F: Le danger, oui.
[02:28:23] Speaker C: Bien chaud.
[02:28:24] Speaker D: Le hardcore avec Diffiter, qui est pour moi le sabaton des chialeurs.
[02:28:30] Speaker B: Ah oui, j'en avais jamais !
Moi c'est ça !
[02:28:40] Speaker D: Non mais je vois ce que tu veux dire ! J'ai adoré Travels pour moi à 18h avec Howardis et tout, incroyable tu vois, mais bon la guerre à un moment ça va quoi. Mais non mais ça j'ai découvert tout ça pendant là, après il y a eu une période un peu matroque.
[02:28:55] Speaker B: A part la dynamique, t'aimais bien aussi le côté proximité avec les gens, que.
[02:28:58] Speaker D: Ce soit des fleurs étapées ?
[02:29:00] Speaker F: La grosse proximité pour le coup.
[02:29:02] Speaker D: Exactement, ça c'est pleurer-taper, c'est un peu, je me reconnais là-dedans, et une nouvelle forme d'exutoire aussi. Après étant myopathe, j'ai jamais trop fait des moulinets ou creux de cul, tu vois. Mais justement, je sais où est ma place et tout machin. J'ai mon avis sur les safe places, est-ce qu'il faut être pour ou contre moche, le moche-pit, il y a des gros débats à ce sujet en ce moment.
[02:29:24] Speaker B: Pour ou contre le moche-pit ? Il faut bien un endroit d'expression. Après, il faut respecter les autres. C'est sûr, si tu t'amuses à voir.
[02:29:32] Speaker C: Des patates, tu t'amuses à faire 2 zones.
[02:29:34] Speaker D: Pour moi, c'est assez identifié. J'ai plus failli mourir au Vieille Charrue devant Benabar ou Arcade Fire que dans des gros concerts. Les gros effets de foule.
[02:29:42] Speaker C: Après, Jean-Luc Pierre, fallait pas aller voir Benabar.
[02:29:45] Speaker D: Mon père était très fan. Je l'ai accompagné.
Pour moi, je pense à un espace d'expression. C'est comme moi, je sais que J'ai l'impression que des fois, il y a des trucs un peu de ouin ouin, de valides où je l'ai vu. Moi, j'ai accepté très tôt qu'il y a des choses que je ne pouvais pas faire et je l'ai accepté. Et il y a des gens... Enfin, je ne sais pas, moi...
[02:30:04] Speaker B: Je ne vais jamais dans le moche.
[02:30:04] Speaker D: Je te le dis. Voilà, je trouve que c'est assez en espace d'expression. Et puis, moi, je trouve que c'est pas mal de laisser cet espace où même multiculturel, où même il y a des personnes en minorité qui peuvent s'exprimer sans risquer de se faire tuer par la police ou péter la gueule dans la rue, des trucs comme ça. Et je trouve ça... Voilà. Et puis après, Je pense que tout est dans le respect et je pense qu'on voit maintenant qu'il faut créer l'espace pour aussi les meufs, enfin j'ai jamais vu, mais non moi je suis plutôt pour quoi. Tu vois, ça m'amuse, et puis je fais des photos cool.
[02:30:34] Speaker B: Et je trouve que ça s'auto-gère parce.
[02:30:39] Speaker D: Que quand on voit vraiment les gros cons qui sont là pour tabasser, je trouve qu'ils sont très vite identifiés. Et sur certaines scènes, après je parle pas, je parle de ce que je connais. Mais tu vois, au Perriercore Festival, un truc comme ça, Voilà, après il y a les risques, venez avec des casques ou des couilles d'hier, je ne sais pas, mais non non, je trouve que des fois, c'est assez balisé, des protège-dents.
[02:30:59] Speaker B: Je veux dire, l'espace n'est pas grand, donc de toute façon, même si on est un peu derrière, on voit quand même ce qu'il se passe, il n'y.
[02:31:03] Speaker D: A pas de... Par contre, au club, des fois, aussi je veux dire, read the room, les amis. C'est vrai que des fois, il y a un côté un peu bas du front brum brum, un peu masculinité toxique, mais read the room, parce que le club, il faut doser, quoi. Je ne sais plus ce que j'avais vu, c'était...
Cold War, je ne sais pas quoi, c'était n'importe quoi.
[02:31:19] Speaker B: Le club, avec tout le respect qu'on a évidemment pour la direction et le travail qu'ils font parce qu'ils permettent à des groupes de jouer dans cet espace, le club c'est quand même rude.
[02:31:26] Speaker D: Oh la vache, ouais.
[02:31:28] Speaker B: Déjà quand tu rentres, t'as l'impression que tu vas mourir dans le malin déjà dans le couloir. Donc de base déjà, l'endroit est hostile. Il y a un malaise et puis bon, il y a quand même des fois des petits rats qui courent dessus, c'est quand même ça.
[02:31:38] Speaker D: Ce qui est génial aussi, c'est... Bah.
[02:31:39] Speaker F: Écoute, il profite de la musique aussi, il vient manger.
[02:31:41] Speaker B: Oui, oui, je laisse l'espace.
[02:31:44] Speaker F: Inclusivité on a dit.
[02:31:45] Speaker C: Ce que j'aime c'est quand tu descends et tu fais ah dis-donc elle est petite la salle et tu fais ah.
[02:31:50] Speaker B: Non c'est en dessous et tu redescends encore et tu fais ah d'accord c'est encore plus petit.
[02:31:55] Speaker D: C'est les cercles de l'enfer de Dante là à chaque fois t'es là ok d'accord quoi.
Donc voilà dans Read The Room et voilà je pense que vous êtes assez intelligents maintenant pour avoir les armes en main et de savoir ce qu'il faut faire mais ouais donc ouais hardcore ça je reste un peu dedans voilà c'est vrai que les derniers... Ça t'as fait.
[02:32:12] Speaker B: De nouveaux amis ? Enfin je veux dire t'as vu tes.
[02:32:13] Speaker D: Amis t'as dit que t'avais gardé... Bah après moi...
[02:32:15] Speaker C: Ils veulent tous me frapper donc...
Non.
[02:32:18] Speaker D: Après j'ai quitté la Bretagne, donc fatalement j'ai dû me faire de nouveaux amis et de nouveaux amis, ouais c'était plus dans cette scène musicale donc avec Doug et tout il y avait un chien où je me suis fait pas mal et que je les garde et j'ai mon petit groupe quoi. J'ai pu découvrir plein de scènes, plein de Toulousains, les Dodos à l'époque et tout ça, qui ont fait la savesse et maintenant Géraldine qui est le projet de Gigi là, qui est cool. Et avec Hugo, qui est le batteur.
[02:32:41] Speaker B: Pour beaucoup de gens quoi. Oh t'as dû refaire des séries soirées parce que ces gens là, moi je les croisais beaucoup en soirée.
[02:32:46] Speaker D: Et pourtant Adrien ne picolait pas, mais.
[02:32:53] Speaker B: C'Était une vraie fusée.
[02:32:55] Speaker D: On s'est fait virer de plusieurs endroits. Je me rappelle qu'on s'est fait virer du Tigre à l'époque.
[02:33:00] Speaker B: Tout le monde se faisait virer du Tigre à l'époque.
[02:33:02] Speaker D: Et au moment où on a dit, vas-y, mets galose.
Et c'est vrai qu'on était une période très galose et on a fait des side to side et après on était vraiment bon. Allez, ça dégage. Mais on était un peu couillons à l'époque.
[02:33:11] Speaker C: Vous voyez ça ? Vous allez le faire dehors.
[02:33:13] Speaker D: Il y a la place là. C'est Adrien, un gars qui s'appelait comme ça, qui gérait la porte, je sais plus quoi. Mais ouais, on a fait des soirées un petit peu plancules comme ça. Et ouais, je pense qu'avec les dodos, c'est le pire moment, le pire blackout de ma vie où je shut down Notre-Escale et je me réveille en Belgique.
[02:33:30] Speaker B: Ah celui-là il est pas mal !
[02:33:33] Speaker C: Parce que de Sheldown au Treskell il.
[02:33:35] Speaker B: Y en a eu !
[02:33:35] Speaker D: Laurent te fait des coucou ! C'est même Laurent dans le film ! T'es allé dans le bureau aussi ? Non, pas encore. J'ai allé là-haut du bus Palladium. Mais bon je pense qu'on est... Blanc bonnet et bonnet blanc !
Bipez-moi ça ! Non mais ouais, gros black-out !
[02:34:05] Speaker B: Attends, mais t'as dû... Moi, ça m'arrive, je flippe !
[02:34:09] Speaker C: Après, tu peux flipper, t'es là-bas, genre.
[02:34:12] Speaker B: Ça change rien !
[02:34:14] Speaker F: J'y étais, bon...
[02:34:14] Speaker B: Après t'as entouré de gens quand même.
[02:34:15] Speaker D: Que tu connais... Oui voilà, j'étais avec Douglas justement, les Dodos, et on était dans un festoche !
[02:34:23] Speaker F: Comment je suis entré ici ?
[02:34:24] Speaker C: Cocoune, bébé brune... Ah ouais, c'est l'époque.
[02:34:27] Speaker D: Et voilà, on s'est fait virer du tourbus de Bébé Brune aussi.
[02:34:30] Speaker B: Cette soirée-là.
[02:34:32] Speaker D: C'était un enfer, cette soirée.
[02:34:34] Speaker B: Tu te fais des amis.
[02:34:35] Speaker D: Ah oui, plein d'amis, plein d'histoires, plein de tournées où du coup j'ai pu goûter à cette vie de tournée justement. Y'a un chien avec les grosses tournées avec les mecs.
[02:34:42] Speaker B: T'as dit finalement, groupe non, pas trop.
[02:34:43] Speaker D: Ouais, on a fait les bloody beat roots, donc on avait fait des boss encore, des trucs comme ça à cette époque-là. Enfin, ils ont fait la première partie, moi je suivais aussi faire des photos.
ou bien quand.
[02:34:53] Speaker B: Ah oui, ça me rend compte, t'as dû te tourner.
[02:34:54] Speaker D: Ouais, je me régalais. C'est trop trop bien et j'ai adoré cette vie-là de tourner. Et non, c'était trop cool quoi. Mais maintenant j'ai l'impression que c'est la méta de façon, en tant que photographe, trouver des groupes parce que pour venir dans les magazines, je sais pas s'il y a trop de budget, se maquiller avec les salles directement, mais j'ai l'impression que maintenant... Ça paye pas quand même.
[02:35:14] Speaker C: Je pense que la photo dans la musique, c'est très très compliqué à part de peut-être...
Tu peux te faire un billet en shootant des pochettes ou des trucs comme ça, mais c'est pas grand-chose.
[02:35:24] Speaker D: J'ai l'impression que maintenant, chaque groupe a son photographe de tournée. Ils ont tout.
[02:35:28] Speaker C: C'est-à-dire que maintenant, les groupes ont tellement besoin de produire du contenu pour exister sur les réseaux, que c'est vrai que la méthode la plus simple, c'est de prendre quelqu'un qui suit sur le tour et qui fait des photos.
[02:35:39] Speaker D: J'ai vu qu'il y avait...
Merde. Les Allemands, là.
[02:35:45] Speaker C: Ils ont mis une annonce pour chercher quelqu'un qui allait les suivre sur toute la tournée. Il y a plein de personnes qui me l'ont envoyé.
[02:35:58] Speaker D: Et le gars après il a posté, il pensait avoir je pense une vingtaine et là il fait son feed instant, t'as des milliers.
[02:36:04] Speaker B: En même temps le groupe maintenant il est archi connu.
[02:36:05] Speaker D: Mais c'est vrai que ça a explosé quoi. Donc non, des amis.
[02:36:11] Speaker B: Et du coup quand t'es parti de Bretagne pour venir là, pour venir à Paris, il y avait une raison particulière au début ?
[02:36:17] Speaker D: Après il y avait un peu des soucis au niveau de la famille, une petite rupture. Et après j'ai trouvé une école photo.
qui était vraiment nul et c'est vraiment genre pour prendre la thune quoi.
[02:36:31] Speaker B: Vous êtes tous passés par ces écoles là ?
[02:36:34] Speaker C: Non mais c'est vrai que souvent, plein de gens, moi j'ai tout appris tout seul. Il y a beaucoup de gens qui m'ont demandé et je disais bah vu le prix des écoles je pense vaut mieux s'acheter du matos.
Et puis faire, faire de ouf, tu t'arrêtes pas, tu bosses même gratos pour apprendre, mais t'apprends plus, tu t'apprends des vraies conditions de travail. Parce qu'en vrai, la photo, bon, enfin, après, il faut être curieux, il faut avoir un oeil, quoi, il faut pas.
[02:37:01] Speaker D: Être une...
[02:37:03] Speaker C: De toute façon, si t'as.
[02:37:04] Speaker D: Pas d'œil, tu peux pas le faire forcément.
[02:37:06] Speaker C: Mais ce que je veux dire, c'est que j'ai pas l'impression que dans une.
[02:37:08] Speaker D: École, t'apprennes énormément de choses. Non, après t'es marqué gobelin. Des fois, je pense qu'à une époque, tu voyais les gens qui venaient des gobelins, mais du coup, ça faisait trop gobelin sur certaines choses.
je pense que ça apprend pas mal de choses mais là ouais c'était vraiment fin d'année c'était encore sur OS Mac comment les raccourcis clavier tu vois on avait même pas ouvert Photoshop Après on a fait de l'argentique et tout et l'argentique ça m'a aidé à concevoir des trucs comme ça pour sentir même enfin tu vois je joue jamais en rafale tu vois enfin je suis encore dans la méta genre âge et temps de vue quoi de pause. Et donc, du coup, en fait, non, c'est de me rassurer, genre je vais avoir un stage cool. Et au final, je ne sais pas, je voulais les Inrocks. Et il y avait une ancienne de l'école qui s'est mal passée. Il ne voulait pas.
Je suis quand même dépassé aux Inrocks. Et Maria Bogikian, que je salue, qui était iconographe là-bas. Et du coup, ils m'ont pris en stage et j'ai réussi à dealer.
de pouvoir aller sur les shootings avec les photographes. Je travaillais en icono, et j'allais avec des photographes. J'ai rencontré plein de photographes et j'étais assistant. J'ai fait de l'assistanat et après j'ai arrêté l'école. Et les Inrocks, pendant un tour de mois, on a continué. J'ai travaillé aux Inrocks et après Grazia est venu me prendre.
[02:38:31] Speaker B: T'étais payé aux Inrocks ?
[02:38:33] Speaker D: Ouais, après j'avais un jeu de taffet et après j'avais des piges. Après c'est un rock qui payait en chèque, ça c'était l'envers. T'oublies aussi, je crois qu'ils ont une boîte à chaussures, je pense qu'ils ont des milliers, des dizaines de milliers d'euros d'un payé.
Mais ouais, ça c'était les enrocs et après Grazia, oula, il payait entièrement, c'était génial ! Et il y avait plus de thunes, donc ça m'a aidé un peu, et puis après ça a été racheté, et après c'était la merde quoi.
[02:39:07] Speaker B: L'éternelle histoire.
[02:39:07] Speaker D: Voilà c'est ça, et donc après il faut se débrouiller.
[02:39:11] Speaker B: T'as eu quand même une période où t'as pu apprendre quand même les choses.
[02:39:15] Speaker D: Oui, mais comme tu dis, j'ai fait tout par moi-même et l'expérience, encore, je le considère pas être très bon. Mais je pense que l'essentiel, c'est juste d'avoir ton oeil. Tu vois, il faut se rassurer, moi, sur les lightrooms, je suis genre... Je suis un chien dans un cockpit, j'aime ce que je vois.
[02:39:32] Speaker C: Ça me suffit, tu vois. En vrai, des gens qui sont des tueurs, qui ont un négatif nickel, qui ont exactement ce qu'ils voulaient, il y en a très peu.
Beaucoup de photographes, il y a toujours un petit accident qui est le truc qui rend le truc incroyable. Ça, il ne faut pas être complexé par rapport à ça. Je pense que c'est normal. En fait, plus tu bosses avec des gens, même des grosses pointures, Et puis moi j'ai beaucoup appris, j'ai un pote à moi qui est retoucheur, qui retouchait beaucoup de très grands photographes, et du coup tu peux voir les photos avant retouche.
Franchement, il m'a montré des trucs où il re-shootait des bouches avec un petit appareil numérique pour recoller parce que la photo était mal faite. Et le mec fait « Ah, j'ai bien bossé sur celle-là ! » Il faut être un peu décomplexé par rapport à ça. Et c'est aussi vrai dans la musique, je pense qu'il ne faut pas toujours chercher la perfection. Des fois, il faut juste avoir le feeling et puis voilà.
[02:40:50] Speaker F: C'est le meilleur moyen de se bloquer.
[02:40:51] Speaker D: En fait, de bourcler. Je voyais des photographes qui disaient « Ah, si tu veux être le meilleur, il te faut un Hasselblad à 60 000 euros ». Mais tu ne l'auras pas, donc tu commences avec ton petit bridge et je commençais par là.
Après, ce qui était bien aussi, ce qui m'a aidé, c'était MySpace. Et MySpace, c'était incroyable. Parce qu'en termes de... Tu pouvais vraiment connecter facilement avec les artistes.
[02:41:12] Speaker B: Oui, c'est vrai que c'était un moyen qui nous permettait de parler avec les artistes.
[02:41:14] Speaker D: Incroyable. En tout cas, j'ai parlé avec Anthony Coombe, de Brian Johnston, de Massacre. Enfin, j'avais trouvé des trucs. Enfin, j'allais voir directement les groupes. Je pouvais juste dire, OK, let's go. Et le nombre de contacts... Ah, c'est comme ça. Moi, je me rappelle, il y avait un groupe, je pensais que c'était un groupe de DJ qui s'appelait I Was There. Et en fait, c'était juste Nicolas Néran et Mathieu Culron.
C'est juste des journalistes en fait mais.
[02:41:35] Speaker E: Je me dis ah je peux vous.
[02:41:35] Speaker D: Shooter Le gars ils ont dit quoi ? On n'est même pas un groupe C'est juste les mecs Nicolas Néran qui travaillait dans la programmation musicale je crois du Grand Journal Et maintenant qui est sur Brut je crois Il travaillait dans un truc web et Mathieu Collomb qui était à France Inter « Oh oui, je vois, ils sont au Transmusical de Rennes, ah je viens ! » Ils m'ont filé un pass, c'est un accident comme ça, j'ai pu voir, photographier, je sais pas, The Do à l'époque, Neville Peters, et tu vois, avec le recul, même maintenant, je fais plus ça. Maintenant, je suis genre « Ah, j'ai peur ! » Mais MySpace, c'était fou.
[02:42:08] Speaker C: Je pense qu'à l'époque, déjà, il y avait moins de gens dessus, par rapport à Instagram aujourd'hui, et il n'y avait pas tous les filtres qu'il y a aujourd'hui.
à l'époque rencontrait des artistes. Moi j'ai des potes, des gens que je connais, qui étaient potes avec Katy Perry parce qu'ils lui ont écrit à l'époque quoi.
Et ils parlent encore aujourd'hui alors que.
[02:42:31] Speaker B: Y'A...
Oui, bien sûr.
[02:42:34] Speaker D: C'est fou, maintenant t'as juste une invitation qui va être dans les invitations d'Instagram, t'as un one shot pour pouvoir communiquer avec quelqu'un. Mais MySpace, c'était fou. Et même, je me rappelle aussi, c'était Jean-Charles de Castelbajac qui faisait un vrai travail de curation aussi, et que chaque semaine, il avait une nouvelle track.
sur son profil, et c'était fou de te dire ça, mais en vrai il y avait des trucs de ouf, finalement, toute cette période un peu...
[02:42:55] Speaker B: Partagée un petit peu, ouais.
[02:42:56] Speaker D: New Kids, New Rave, des trucs comme ça, et c'est comme ça que j'ai découvert I Am Un Chien, et maintenant, tu vois, enfin, c'est mes meilleurs amis maintenant, tu vois.
[02:43:01] Speaker B: Donc t'as plus fait de contacts via MySpace, qui sont encore des contacts aujourd'hui, que via Les Inrocks ou Grindia... Ah.
[02:43:08] Speaker D: Ouais, ouais, 100%, et puis après, ça a amené des trucs comme ça, quoi, et c'est fou, du coup, ça joue vraiment à des mini-accidents comme ça, et c'est incroyable, quoi.
[02:43:16] Speaker B: C'est un peu le côté magique aussi. Et puis la bonne rencontre parce que finalement tu t'entends bien.
[02:43:19] Speaker C: Parce que c'est avant tout des rencontres.
[02:43:21] Speaker D: Non mais c'est là où tu vois je me dis, et des fois j'ai pu nourrir une certaine aigreur par rapport à des gens, mais que maintenant le taf c'est savoir bien se vendre et tout ça. Et moi j'ai jamais fait, et moi j'ai toujours eu ce côté romantique.
Le truc genre, ah c'est mon travail qu'il va faire quoi, moi ça n'arrivera jamais. Et du coup moi j'ai loupé le coche et cette frustration là où je sais pas me vendre, je sais pas bullshiter. Et je m'envoie pas des fleurs où je peux pas faire short, mais c'est vrai que je vois des gens que j'admire, leur travail de se vendre leur personnalité et ils ont des taffes de ouf, tu vois, mais j'ai raté ça, quoi.
[02:43:54] Speaker B: Oh, bah on est peut-être à 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10...
[02:43:57] Speaker D: Tu vois, même à Insta, tu vois, tu dois tout dealer, l'algorithme, c'est catastrophique, tu vois, c'est genre... Et à tous les niveaux, je vois ma meuf qui est dans le jeu de société, qui crée des enquêtes et tout, tu vois, si t'as pas 40K à foutre en AdSense, t'es baisé, quoi.
Donc voilà, faut trouver des petites feintes et des trucs comme ça. Faut juste être curieux et tenter des trucs. Mais voilà. Mais en tout cas, cette époque-là a été formidable en cela.
[02:44:21] Speaker B: On va passer à un petit clip. On commence un petit peu à évoluer. Enfin, tu vas me dire. Death Heaven.
[02:44:29] Speaker D: Oui, c'est Death Heaven, je me suis pris comme tout le monde et j'avais envie, je sais pas, de cet album-là, et un peu mal aimé, je pense, je sais pas. Et puis même, eux, j'étais dégoûté, ils n'ont pas trop assumé en live, parce qu'à chaque fois j'attendais, est-ce qu'ils vont faire un Finite Granite et tout, et j'ai vu à l'Outbreak, et à l'Outbreak je pense qu'ils voulaient faire genre, ouais, non, plus vénère et tout.
[02:44:55] Speaker B: Pour vous expliquer, c'est un album qui.
[02:44:57] Speaker D: Est plus shoegaze, plus planant, onirique. Toi qui es bon dans les mots là.
[02:45:06] Speaker F: Plus atmosphérique, plus...
Mais t'as trouvé des bons mots en fait.
[02:45:11] Speaker B: Il est plus délicat que les autres.
[02:45:13] Speaker F: Mais on se comprend parce que c'est un album que j'aime beaucoup aussi.
[02:45:16] Speaker D: Et que ouais, j'ai pris, j'étais genre oh, je trouve, j'admire ce groupe même si bon, c'est Robert c'est ça le chanteur ?
[02:45:23] Speaker F: Ouais je crois.
[02:45:24] Speaker D: C'est un peu énervant avec ses petites mitaines et...
[02:45:28] Speaker F: Avec ses grands doigts.
[02:45:29] Speaker B: Il avait un jeu de scène à lui quoi.
[02:45:31] Speaker D: Mais non, il y a des faits fun. J'ai pris une vraie claque sur tout leur projet. Et cet album m'a vraiment touché. J'étais dégoûté. Je crois qu'ils ont joué une fois au dernier concert à Paris où ils ont joué In Blur et je crois Great Mass of Color.
[02:45:47] Speaker B: C'est pas l'Élysée qu'ils ont joué ?
[02:45:48] Speaker D: L'Élysée peut-être.
Mais l'Élysée non, c'était pas avec Céleste et tout.
Ils ont fait un gig où, Céleste ça m'avait un peu trop machiné le concert, où il y avait littéralement du viol en 4K.
[02:46:00] Speaker F: Oui, j'en ai entendu parler.
[02:46:01] Speaker D: Et j'étais genre, oh, bizarre. Mais pour dire, pas quelqu'un qui se fait violer, mais on y faisait des images de clip un peu ouf. Et déjà, ça m'a mis dans un mood pas ouf. Et du coup, il y avait des faveurs et j'étais genre, oh, let's go. Non.
Donc voilà, l'autre break, j'étais, oh non, j'ai plus le droit de faire ça. Et donc voilà, donc In Blur, le clip qui m'a touché, et c'est aussi le pont sur un travail qui m'a fait connaître et que j'ai entamé depuis bientôt dix ans, à savoir qu'In Blur fait partie de la bande son de mon projet vidéo que je fais maintenant depuis dix ans, à savoir qu'il y a dix ans, j'ai commencé à filmer une seconde par jour.
pour faire un clip de fin d'année.
L'année des attentats.
[02:46:48] Speaker B: Le clip exceptionnel.
[02:46:53] Speaker D: Je sais qu'il y a les inrocks, j'avais été mis en avant là-dessus, j'avais fait des vues de ouf, ça avait touché des gens. Et donc du coup, à chaque année, je dois trouver un petit peu la bande-son de cette année. Et Defeaven a figuré plein de fois. Et donc du coup, maintenant, je vais l'attacher à un moment de ma vie. Et voilà quoi. Donc In Blur, Defeaven.
[02:47:10] Speaker B: Moment de l'envol.
[02:47:12] Speaker C: Defeven qui sort un nouvel album.
[02:47:16] Speaker D: Il est sorti vendredi.
[02:47:18] Speaker F: Je voulais juste être sûr que c'était nouveau.
[02:47:21] Speaker C: Il y avait un nouveau single qui était sorti. On l'a passé. On a déjà passé les deux premiers singles qui étaient sortis, Maniolea et ce que j'adore là, Eaton.
[02:47:36] Speaker B: On va regarder le clip en attendant et puis on revient juste après parce que c'est pas terminé, loin de là !
[02:47:44] Speaker A: Allez, Death Heaven avec Hübler !
Il n'est jamais là They found a body buried under the ice It is in pristine shape Her hair and nails still look really nice How come you are upset? Do you think she's a threat to you? I can't help if I'm impressed It has nothing to do with you You are consumed by jealousy Et vous êtes complètement obsédé avec votre corps de chien ! Vous dites que vous détestez la femme de Swap ! Qu'est-ce que vous en faites ? Vous savez même pas la différence entre un Swap et un bug ancien ? Dans un bug, vous étiez piqué, dans un Swap, vous étiez décomposé ! Et vous êtes juste jaloux de sa peau sombre et de son délire !
Tu es consommé par la jalousie Tu es obsessé par le bonheur, le bonheur, le bonheur Tu es consommé par la jalousie Tu es obsessé par le bonheur Elle est si âgée, elle est si âgée, elle est si âgée. Regarde la peau, regarde le nez, la tête, touche ses bras. Elle est si âgée, elle est si âgée, elle est si âgée.
Et tu es consommé par la générosité Et tu es obsédé avec le bug, le bug, le bug Et tu es consommé par la générosité.
[02:57:03] Speaker B: Bonne pisse là. Tout ça dans un urinoir.
Très bien. C'était le tout dernier single clip des Viagra Boys qui est sorti il y a deux jours tout juste. Nouvel album donc on regardait parce qu'on se renseigne. On ne prépare pas l'émission, on la prépare pendant les clips. C'est le petit secret de Bang Bang.
[02:57:20] Speaker C: C'est pour garder de la spontanéité.
[02:57:23] Speaker B: Ça sort le 26 avril si vous aimez les Viagra Boys et puis ils font le même soir donc merci Gladys pour l'information, le 25 avril. Ils font un concert aux Zénith de Paris.
A voir les Viagra Boys, vraiment c'est bien. C'est juste bien, ils sont... Je sais pas s'ils en ont rien à foutre, mais je crois qu'il y a un petit peu de ça.
[02:57:41] Speaker D: Et puis je pense qu'il y a un côté un petit peu stand-up aussi avec, parce qu'il est quand même bien golri le man, je pense.
Voilà, deux en un.
[02:57:48] Speaker C: Plus que Tobias Forge, par exemple.
[02:57:52] Speaker F: Le jour où Tobias Forge se lancera dans un stand-up endiablé entre deux morceaux.
[02:57:56] Speaker B: Le jour où il sourira, déjà, c'est pas mal.
[02:57:58] Speaker D: Echelac en plein dans la chatte ! C'est quand même bizarre.
[02:58:07] Speaker B: Bon là on a vu une glace au caca. Oui oui j'adore ça. Chacun ses blagues, chacun son petit univers on dirait.
[02:58:13] Speaker D: Chacun son petit kick.
[02:58:20] Speaker B: J'ai bien chié. Aujourd'hui quand tu côtoies les gens au travail, il y a beaucoup de gens qui écoutent du métal ?
[02:58:26] Speaker D: Oh la la ! Mon travail maintenant c'est de faire des choses avec mes copains donc c'est vrai que typiquement Rémi Boy avec qui j'ai part dont j'ai pété, lui on est un peu en spectre. Lui c'est plus ce qui est truc de fumeur de bédo donc le Doom, des trucs comme ça.
[02:58:42] Speaker B: D'accord, plus psyché.
[02:58:44] Speaker D: Ouais voilà. Doom, Black Metal. Après sa malédiction c'est qu'il est obligé de checker sur Reddit s'ils sont nazis ou pas à chaque fois.
[02:58:52] Speaker C: Ah bah ça c'est le problème quand on écoute du Black Metal.
[02:58:54] Speaker D: C'est ça quoi ! A chaque fois il est genre, ah fais chier !
[02:58:59] Speaker B: C'était bon quand même, mais c'est vrai les paroles attend j'ai pas regardé, ah.
[02:59:04] Speaker D: Bah finalement c'est de la merde ! Donc je l'amène un peu à mes concerts et tout et après il les descend.
[02:59:13] Speaker B: Tu l'as bien décrit.
[02:59:15] Speaker D: Après, je vais voir ces trucs aussi. On inspecte un peu l'un et l'autre. Mais sinon, en dehors, j'ai l'impression que dans la communauté, même sur Twitch, il y a des gens, je ramène fatalement un peu ces gens-là, vu que j'en ai parlé un peu.
Après en dehors de ça...
[02:59:31] Speaker B: On se demande toujours est-ce qu'aujourd'hui quand on travaille, après tu fais des choses que t'aimes bien donc forcément c'est différent mais quand on a des boulots plus conventionnels des fois on n'ose pas montrer un tatouage, on n'ose pas montrer ce qu'on écoute ou alors on voit des gens qui n'osent pas le faire dans les équipes alors que Je sais pas.
[02:59:48] Speaker D: J'Ai un pote justement de l'équipe du lycée, celui qui est e-bod, il y a un fermier de bloc et des trucs comme ça, et que même des fois il y a des sheers qui travaillent avec du rock, du métal, des trucs comme ça, et puis même je sais pas, après nous on vient dans l'ouest et tout ça, et je pense que justement avec le Hellfest, il y a un truc qui a un peu démocratisé le truc, et même ça devient un peu une fierté de l'apéro, et j'ai l'impression qu'on a l'air d'y assumer, donc je sais pas, je pense qu'il faut pas trop que de gens se tracisent là-dessus.
[03:00:17] Speaker B: Est-ce que tu as l'impression qu'en France, ce style musical est un peu plus compris que lorsqu'on était enfant ? Parce que quand on était gamin, il était connu, il y en avait partout. On parlait de MTV, des magazines, il y en avait quand même beaucoup. Mais il y avait Fun Radio, etc. qui passait tout ce genre de musique. Aujourd'hui, on voit quand même que les médias boudent plus ou moins ça. On a dit qu'il y avait eu un triste papa Roach pendant Taratata. On a senti que Nagui était peut-être un peu perdu.
Mais pourtant, les jeunes écoutent du métal.
[03:00:47] Speaker D: Enfin, je veux dire, il y en.
[03:00:48] Speaker B: A en nouveau, j'ai l'impression.
[03:00:49] Speaker D: Après, je ne sais pas, le truc...
[03:00:51] Speaker C: Toi qui est expert TikTok.
[03:00:53] Speaker D: Expert TikTok, je vois une émergence. Et comme je disais, j'ai l'impression que la boucle est bouclée. On revient même en termes de look à la période, je ne sais pas, 2006-2007, les émeaux, du baguille. On revoit des mèches, des zébras, des damis. Là, on revient. Et puis justement, la nouvelle génération découvre avec des traînes. Enfin, je ne sais plus. des cutters de Slipknot ou je sais plus quoi, où ils font des challenges de danse sur Slipknot, où les gens redécouvrent Slipknot. Donc là, on est un peu re sur la boucle. Et après, il y a le côté aussi, ce qui est mis en avant, j'ai l'impression que ça devient un petit peu comme... Tu vois, il y a le côté Hellfest et des trucs comme ça. Des fois, il y a un côté un peu, ce que je disais, H-Tandray, Têtes de bois et Star 80, tu vois, où à un moment... J'ai l'impression que ça vieillit un peu. Et le renouvellement, je ne sais pas, il n'y a que Quotidien qui va juste parler de Gojira une fois tous les trois ans. C'est un peu compliqué. Après oui, dans le truc Warm Up, là j'ai l'impression que depuis les dernières années, ça émerge. L'an de Marc, j'ai l'impression que...
Oui.
[03:01:50] Speaker B: C'Est ça, parce que j'avais parlé déjà rien que de la scène française. La première question, c'était est-ce que les gens se remettent à écouter du métal ? Mais il y a des groupes aussi.
[03:01:59] Speaker D: En France qui commencent à... J'ai l'impression et donc ça donne...
que le métal va exister en dehors de ces sentiers où, je dis dans le rap, où on voit, je sais pas, des rappeurs se mettre justement au pop-punk. Oui, c'est vrai qu'il y a eu ça aussi. On peut écouter justement des trucs de métal. Enfin, tu vois, même...
[03:02:21] Speaker C: Machine Gun Kelly.
[03:02:25] Speaker D: Je me retire pour ne pas dire du mal, mais voilà, si tu peux ramener des gens et des trucs comme ça, let's go.
C'est un mal nécessaire. C'est bien mais je sais pas tu vois, même dans les sonorités dans l'électro tu vois, même avec Justy je trouve qu'il y avait des trucs un peu métal, des Affelstein et tout, donc j'ai l'impression que ça a toujours été un petit peu là parmi nous. Un tonton mort.
Et comme dans Coco, on essaye de dire penser de temps à autre pour pas qu'ils disparaissent, mais là j'ai l'impression qu'on va arriver à Coco 2 et effectivement on a un nouveau sujet que je pense qu'on va revivre, et même ne serait-ce que dans... On le voit dans le métal, est-ce qu'on voit chez H&M revenir, tu vois, on est passé des Ramones, maintenant on est avec Cyp9, tu vois. Donc je veux dire, même dans la fashion, dans la culture, je pense qu'il y a un truc qui revient.
[03:03:09] Speaker B: C'est vrai qu'il y a beaucoup de clins d'œil au métal. C'est vrai. J'ai vu Balenciaga qui a fait une série complètement métal, bon qui a fait...
qui a fait du bad buzz, mais.
[03:03:16] Speaker D: Bon...
Non mais Matière Fécale aussi, il a fait leur premier défilé à la Paris Fashion Week et tout, c'est très emprunt de cette culture un peu, que ce soit très électro, mais même très... Enfin je revois des colliers à Spike, des chokers, des trucs à Damier que je pensais pas revoir, tu vois.
Le retour contre Tribal est là, au revoir ! Le New Tribal, là, je disais, waouh !
[03:03:37] Speaker B: Ça revient ? Ah, il n'y a pas que Skad Mu alors !
[03:03:39] Speaker C: En version un peu chrome, Matrix...
[03:03:42] Speaker D: En fait, aussi, l'hyperpop nous ramène aussi... Enfin, tu vois, j'ai écouté 100 Geeks, ou Geeks, je ne sais pas comment on dit, groupe américain, et des fois, t'as l'impression, t'as du ska. Enfin, l'album, c'est très hyperpop, mais j'ai l'impression de la bande-son de Tony Hawk Pro Skater 2, tu vois ? Donc on revient, enfin tu vois même Poppy qui a ramené les choses, enfin je sais pas, j'ai l'impression que là ça va redevenir mainstream et on revoit et même je vois sur TikTok encore une fois une émergence où je pense qu'on a deux doigts de revivre les Bayrocker, attention ! Attention, peut-être qu'elle n'allait pas trop vite. Et là, j'en ai reniflé certains là.
[03:04:21] Speaker B: Toi, tu sais que c'est des choses qui se préparent.
[03:04:23] Speaker D: Tu n'es pas à l'abri d'un nouveau bébé brune. Tu vois, tout cette vacances épris là, un peu rock français, metal, ok let's go, vous revenez. Un groupe web, ça me fait mourir de rire de revoir tout Kyo, Vegastar, des trucs comme ça.
avec des voix un peu comme ça, un truc comme ça. Génial, j'adore. Et là, on est reparti un peu en Rock Friday, voilà, Busty Théory, Rock n'Folk, là. Je veux dire, attention, donc n'allez pas trop vite, chassez-vous dans son temps.
[03:04:50] Speaker F: Il y a Philippe Hanoeuvre qui va ressortir.
[03:04:53] Speaker D: Oh, incroyable, ça va être génial.
[03:04:54] Speaker F: Il va ressortir derrière un buisson, là.
[03:04:57] Speaker D: Enlevez les fourchettes des tiroirs si Nast revient, oui.
[03:05:00] Speaker B: La sombre histoire.
[03:05:00] Speaker D: La sombre fourchette dans l'oeil, effectivement. L'histoire sombre de la scène. Mais non, je pense que là on est sur un vrai retour.
[03:05:08] Speaker B: Parce qu'il y a quand même des groupes français, tu le disais, il y a Landmarx, il y a Tenfisix, qu'on a passé juste à l'heure, on commence à bien cartonner aussi, il y a Gojiras, on répète pas, mais il y a quand même pas mal de groupes.
[03:05:19] Speaker F: Dans le metalcore français actuellement, tous les.
[03:05:21] Speaker B: Rizor, Novelist, tout ça qui...
qui commence à quand même prendre de l'ampleur.
[03:05:27] Speaker D: Et puis dans le hardcore aussi, on a vu Ed Bussa faire des tournées avec Knot Lose, enfin Worst Out, qui devient un grand de la culture hardcore en France, et puis dans son sillage, Kissing Blood, enfin plein de gens quoi.
[03:05:39] Speaker B: Sorcereur. Et c'est juste que souvent on a dit que la France n'était pas rock.
C'est la phrase un peu à la con qu'on nous a souvent dit. En vérité, j'ai l'impression que c'est pas parce qu'on n'en parlait pas au niveau des médias que c'était pas rock.
[03:05:54] Speaker C: Elle est plus rock que ce que les médias mainstream laissent percevoir.
[03:05:58] Speaker B: Oui, c'est ça.
[03:05:59] Speaker C: Je pense qu'il y a... Sauf qu'on a, comme c'est pas visible...
[03:06:02] Speaker B: On est cachés comme ça là.
[03:06:05] Speaker D: Bref, entre nous, 2010-2020, je pense. Ça va revenir, quoi. Ah, oui, c'est ça. Ouais, The Odds, exactement. Ah là là, ouais. Ils sont passés à quotidien.
Mais non ! Ah bah tu vois, ça va trop vite.
[03:06:23] Speaker F: De TikTok à quotidien, c'est bon.
[03:06:24] Speaker C: Non, c'est pas ça, quotidien, c'est déjà fini.
[03:06:25] Speaker B: Ça y est, c'est enterré. C'est terminé pour vite s'en séparer.
[03:06:30] Speaker D: Le sens du détail, je sais pas, la chanson, j'étais genre, ah ouais, vraiment, on est en 2008, c'était hilarant, j'adore. Ça y est, je crois que j'en.
[03:06:36] Speaker F: Entends Philippe Manoeuvre, il est à la porte.
[03:06:41] Speaker B: Il toque. Bon, on ira à un petit tonton Zégut peut-être qui reviendra pour parler des petits velus et des longues barbes dégraisseuses et dégraisseuses.
[03:06:51] Speaker D: Merci à vous, merci à des gens comme Jo qui étaient aussi dans le chat et tout. C'est vrai qu'il y a des gens comme ça avec le mouv' qui voudraient faire vivre ça, mais c'est vrai que c'est un peu plus...
rare quoi, ou toi sur YouTube et tout, YouTube si, YouTube il y avait beaucoup de contenu et tout ça.
[03:07:05] Speaker F: YouTube il y a beaucoup de contenu, puis il y a eu un renouvellement aussi, moi j'étais d'une, on va dire une génération de YouTube d'il y a dix ans on va dire, qui s'était lancée il y a à peu près une dizaine d'années, depuis il y en a eu des nouveaux aussi qui sont arrivés avec des formats qui reprennent un peu le flambeau, qui tentent de nouvelles choses, qui se font le relais aussi du revival de certaines tendances, donc ouais, il y a de l'activité.
[03:07:30] Speaker D: Je me suis pris une branlée de cidre.
Je deviens Michel Sardou puissance 1000 parce que je me suis jus vraiment comme ça à scroller. Et voir, j'ai vraiment des enfants qui font genre, savez-vous que... Bah oui !
[03:07:49] Speaker B: C'est pas toi qui va me l'apporter !
[03:07:51] Speaker C: J'ai eu ça il y a deux jours exactement, j'ai vu quelqu'un qui parlait.
[03:07:55] Speaker E: D'Un groupe et je fais tout le monde le sait !
[03:07:57] Speaker D: Bah oui ! Je sais pas, il y a la vidéo, je crois que j'ai regardé, de McFly et Karyto où ils sont avec SDM et il y a un slipnote, la rêve de fou et tout, j'étais genre... Mais les gars on est de la même époque, faut se remettre un peu je pense ! Mais ça c'est une rêve de fou, vous allez voir ! Bah oui...
J'ai dit Pierre enfin ! Ah, quelle merde je fais, quelle merde je fais. Ah, faut que j'arrête.
[03:08:18] Speaker B: Bon, on vieillit tous après. Moi je les ai vus au final.
[03:08:21] Speaker D: C'est ça, dix fois. Toi tu les connaissais pas.
[03:08:24] Speaker C: D'ailleurs si vous allez regarder la vidéo, dans les commentaires, il y a toute sa réaction.
[03:08:28] Speaker B: Mais moi je les ai vus au final.
[03:08:30] Speaker D: Je vais te sortir mon t-shirt là, voilà, cette tournée j'y étais. Non mais c'est bien.
[03:08:35] Speaker C: Regarde, ça c'est le plectre qu'il m'a donné.
[03:08:38] Speaker D: Le plectre.
Non mais c'est bien. Non mais en vrai, il y a renouvelé, je t'ai dit, et puis maintenant ça se retrouve partout. Je pense que là, la musique, les crossovers, c'est moi.
[03:08:47] Speaker F: Ce qui est marrant, c'est que tu parlais de l'hyperpop, et il y a un truc qui est venu avec l'hyperpop, j'ai l'impression, c'est le renouveau de toute l'esthétique Y2K, années 2000, etc. Et que j'ai l'impression de retrouver dans les artworks de pas mal de groupes actuels de métal, dans le metalcore, dans ces scènes-là, où on reprend des trucs chromés, des trucs comme ça. Bring me the horizon, par exemple, si on avait fait une caisse d'horizon, c'est énorme.
[03:09:09] Speaker B: C'est vrai, j'ai l'impression de voir Marcel. Ah pardon !
[03:09:13] Speaker C: Il y a des trucs où des fois, j'ai l'impression de voir des pages MySpace de l'époque.
[03:09:17] Speaker D: Ouais, grave !
[03:09:17] Speaker C: Avec tous les gifs, là. Les trucs qui mettaient cinq jours à charger.
[03:09:21] Speaker D: Genre Dancing Baby qui va apparaître. Ouais, tu reviens à l'époque, l'Indien boutique, quoi. Rue Keller. Il est toujours là. Ouais, toujours là.
[03:09:32] Speaker B: Toujours présent.
[03:09:32] Speaker D: J'ai eu une pierre angulaire de tout ça, mais c'est fou. J'ai l'impression de revoir moi au collège ou au lycée. C'est impressionnant, quoi.
[03:09:39] Speaker B: Une boucle. La boucle infernale. Mais on sait qu'on est vieux du coup parce qu'elle est de retour. Quand tu as les gens en baguie, moi c'est les gamins que je revois dans les métros et je dis mais tu portes trop haut ton baguie, tu sais très bien qu'il faut le mettre là avec un caleçon qui va quand même jusqu'en bas parce que montrer son cul c'est pas très agréable. C'était la mode à l'époque.
[03:09:56] Speaker D: Et tu mets des détroits.
Vite tes écrases merdes là. Je me suis chié dessus.
T'as n'osé pas de savoir, on va avoir de la gueule, on va écouter Corey Taylor. On va mettre du Slipknot. C'est génial quoi. Mais plus fort ! Tu sais qui s'est enlevé les côtes pour se sucer ?
[03:10:19] Speaker B: Tu dis ?
[03:10:20] Speaker D: Le Tour de France ? Non, pour se sucer ! Ça va être génial.
[03:10:25] Speaker B: Je crois que ça va être une belle poche.
[03:10:27] Speaker C: Avec un peu de chanson crevra.
[03:10:30] Speaker D: Avant.
[03:10:31] Speaker B: Bien dit.
[03:10:31] Speaker D: Je vais écouter Damien 16.
[03:10:34] Speaker B: Il remplit quand même des salles gigantesques.
[03:10:38] Speaker D: C'est fou, il fait tous les zéniths.
[03:10:40] Speaker B: Il fait tous les zéniths, il remplit la Corona et il peut remplir amplement, même le Stade de France, il pourrait le remplir.
[03:10:45] Speaker C: Les gens, ils veulent juste écouter Jeunet con.
[03:10:48] Speaker E: Il se chope tout le discours politique.
[03:10:50] Speaker B: Bon politique à sa façon.
[03:10:52] Speaker F: Est-ce que vous connaissez personnellement quelqu'un qui veut ou qui va avoir Daniel Saez ?
[03:10:56] Speaker B: Moi, j'en connais.
[03:10:58] Speaker D: Hélas, en Bretagne, il peut en rester.
Surtout que leur album, ils ont donné que 3%, ils voulaient faire un financement participatif pour son album.
Ils ont fait quoi, même pas 3% ?
[03:11:08] Speaker B: C'est des gens qui ne donnent pas d'argent par contre.
[03:11:10] Speaker D: Ils vont au Zenith ou au Bercy.
[03:11:12] Speaker B: Oui, ils vont payer 75 balles.
[03:11:14] Speaker C: Comme ils n'avaient pas assez d'argent, comme ils n'ont pas mis assez d'argent, c'est tout l'argent qui devait servir au texte.
[03:11:23] Speaker D: C'est le Taylor Swift français en fait, les concerts de 3 heures, les Swifties, les saisies, l'enfer, l'odeur du public.
Pardon, pardon, pardon.
[03:11:38] Speaker B: No offense, évidemment.
[03:11:39] Speaker D: C'est un personnage, c'est un personnage.
[03:11:41] Speaker C: On adore, on adore. Je ne dirais pas quoi, mais...
[03:11:46] Speaker B: C'est vrai qu'il ne fait pas d'interviews. Non, personne ne l'a invité parce qu'il est peut-être... Bon, j'allais dire un truc, mais... A quotidien, ce serait génial. On ne parlait pas politique, mais... A quotidien, ah ouais, ce serait...
[03:11:56] Speaker D: Ce serait génial.
[03:11:57] Speaker B: C'est vraiment un bon présent.
[03:11:58] Speaker D: Oh, le cauchemar.
[03:12:02] Speaker C: Au moins, je sais ce que je ne regarderais pas.
[03:12:04] Speaker B: De toute façon, tu ne regardes pas déjà.
[03:12:06] Speaker C: Non, non.
[03:12:07] Speaker B: Qui regarde la télé ici ?
[03:12:09] Speaker D: Je peux regarder.
J'ai des plaisirs coupables un petit peu. La télé-réalité.
[03:12:14] Speaker C: Surtout quand tu passes sur BFM en tant qu'expert TikTok.
[03:12:17] Speaker D: Non, c'était en Arctic, donc je me suis fait niquer, je suis dégoûté.
[03:12:22] Speaker E: Du coup.
[03:12:24] Speaker C: Tu regardes Frenchy Shore ?
[03:12:26] Speaker D: Mais non, c'est Prime ou non, apparemment, je ne sais pas regarder. Non, mais je peux faire du petit WNF parfois.
[03:12:32] Speaker B: Ah ouais ? Ouais.
[03:12:34] Speaker D: Les cerveaux par exemple, tu vois, j'avais bien aimé.
[03:12:35] Speaker C: Je ne sais même pas ce que c'est.
[03:12:36] Speaker F: Les cerveaux ?
[03:12:37] Speaker D: C'est une compétition de gens de téléharité qui doivent faire des quiz un peu comme 100% logique que j'adore et Cyril fait.
[03:12:45] Speaker B: Il les loupe.
[03:12:46] Speaker D: Non, il y en a des très intelligents. Maisan est très très intelligent. Je ne sais même pas qui c'est. Mais toi, tout le temps l'or. C'est mon côté un peu autiste où j'aime bien avoir des niches et aller à fond et cumuler. Et je sais des trucs que je ne devrais pas savoir.
[03:12:59] Speaker F: Et après, t'en fais des reacts sur Twitch.
[03:13:01] Speaker D: Voilà, c'est ça. Exactement. C'est comme l'autre fois, il y a quelqu'un... Ouais, un live de Pardon, je l'ai pété. On voulait faire un... Moi qui sors après-demain. On voulait refaire la famille en or. On a demandé à quelqu'un de faire le chauffeur de salle.
Et je lui dis mais tu sais qui est le chauffeur de sa... de tes PMP ? Il me dit d'où tu sais le chauffeur de sa...
C'est l'ancien man des Link-Up, le groupe de Hellbent Popora.
[03:13:24] Speaker B: Link-Up ?
[03:13:25] Speaker D: Mais d'où tu sais ça ? Bah je sais pas, mais je le sais.
[03:13:28] Speaker B: Il y en a un qui t'a glissé ça un jour.
[03:13:31] Speaker D: Lionel est le chauffeur de salle de TPMP. Lionel, t'étais dans les Link-Up avec Matt et Otis.
[03:13:36] Speaker B: Bah on l'applaudit.
[03:13:37] Speaker D: Et d'ailleurs c'est une question dans tu te mets combien, le fameux jeu de société. Si vous prenez Boys Band, vous pouvez mettre 10 et vous dites Lionel.
Je ne sais pas.
[03:13:48] Speaker B: C'est beaucoup trop, beaucoup trop poif.
[03:13:50] Speaker D: Voilà, c'est pour ça que des fois je suis un peu bizarre. Bon, pardon. Prochaine question.
[03:13:56] Speaker B: Non mais du coup, les groupes français, c'est ton truc ou pas ?
[03:13:58] Speaker D: Non, je me suis... Bah, hardcore.
[03:14:00] Speaker B: Ouais, voilà.
[03:14:01] Speaker D: Voilà, à fond. Et je me suis mis dans cette scène-là. Du coup, je me suis fait plaisir. Je suis allé au Paris Festival Hardcore. Et du coup, ça fait longtemps que je n'ai pas travaillé en flash, en photo, et que j'aimais beaucoup faire à une certaine époque.
parce que c'est compliqué, j'aimais bien un peu ce côté de mouvement avec le flash-fige et le truc, alors des aberrations comme ça dans le moshpit et tout et du coup je me suis fait trop plaisir au Paris Festival... Hardcore Show là, machin, bon là je m'en comprends, mais Paris Hardcore Festival. Et ouais, non j'ai adoré, c'était trop bien. Et cette scène-là, et puis du coup j'ai quelques amis là-dedans, donc fondamentalement je me remets le nez dedans et je trouve ça vraiment cool, et puis du coup il y a un truc plus politique qui me...
j'ai mes aspirations et les trucs les plus engagés, donc tout va bien. Là où je trouve qu'il y a un certain macronisme et une certaine mollesse qui s'installe autre part, dans certains endroits où il fait stoche, qui peut m'énerver.
[03:14:56] Speaker B: Parce que c'est vrai que t'as toujours utilisé... Tu penses que comme t'es public, il faut avoir ce discours politique ?
[03:15:01] Speaker D: Oui, enfin moi je... Surtout à l'époque à laquelle on est actuellement, tout est politique et tu peux pas... Et on sait très bien, c'est un marronnier, mais se définir à la politique, tu sais très bien sur quel bord tu te situes, pour moi. Et surtout que l'heure est grave et que maintenant c'est important. Et puis je sais pas, pour moi, le rock, le métal, c'est politique en fait.
[03:15:21] Speaker B: D'A16 ?
[03:15:22] Speaker D: Merde, je deviens 2016 ! Cette nouveauté de dépolitiser, de trucs comme ça, moi ça me plaît, et je pense que c'est ça qui nous a attirés, sans le savoir en fait. Une certaine radicalité, des trucs comme ça. Je sais pas, Marilyn Manson, Bulling for Columbine, à l'époque c'était quelque chose, il subissait des attaques, une minorité subissait des attaques.
Et c'était important de voir avec Michael Moore des prises de position et des trucs comme ça, Rage Against The Machine, de voir qu'en 2020, ils disaient « Attends, Rage Against The Machine, politique, t'es leur frère ! » Mais non, pour moi, c'est important.
[03:15:55] Speaker C: T'as lu le nom du groupe ?
[03:15:57] Speaker D: Ouais, ouais, ouais ! Non mais pour moi, ça va de pair, en fait. Et du coup, moi, j'ai besoin de ça maintenant pour committer à fond sur un groupe. Et c'est ce qui m'inspire et ce que j'ai besoin, tu vois.
Donc c'est important pour moi.
[03:16:08] Speaker F: Je comprends, avec le fait d'être dans une niche où se revendiquer alternatif, ça doit quand même aller avec un certain niveau de conscience.
[03:16:14] Speaker D: Bah c'est ça, et je pense que c'était genre, on est des bis-fils, on n'est pas le truc, bah faites de la musique à leur police, maintenant que vous êtes tous blancs et c'est parce que vous avez les cheveux longs que vous êtes un peu ostracisés, maintenant, voilà c'est fini les gars, c'est accepté, donc peut-être qu'on peut se concentrer sur les minorités et créer un espace pour inclure plus de gens.
[03:16:32] Speaker B: C'est ce qui s'est passé avec Ivy's ?
[03:16:34] Speaker D: Ivis ?
[03:16:35] Speaker B: Oui, parce que c'est ton choix, encore un choix.
[03:16:37] Speaker D: Ton choix, Ivis, par rapport à politiquement ?
[03:16:40] Speaker B: Oui.
[03:16:41] Speaker D: Après la Ivis, déjà, sur la prise de parole sur la Palestine, c'est quelque chose qui me parle, mais aussi c'est dans le hardcore, j'ai l'impression que ça va aborder des choses plus rough, plus ancrées dans une certaine réalité, dans la dépression, dans un truc plus prolo, où ça va pas être... Pas à vue.
[03:17:00] Speaker B: D'Où ils viennent !
[03:17:01] Speaker D: Voilà c'est ça, c'est pas genre je suis un loup dans des forêts de métal et des trucs comme ça, enfin tu vois ça va pas chercher des trucs de beaucoup de lore et du coup c'est quelque chose qui m'a me touché et Ivy, je me suis pris cette chance de l'avoir vue à l'autre break Et donc à Manchester, ils commencent avec Morning Glory d'Oasis, et là t'as tout le monde qui explose, c'est un des concerts les plus fous. C'était génial, c'était vibrant, et du coup il y a la chanson Trauma Bonds, qui parle de suicide, de la perte d'amis et des trucs comme ça, et comment ça t'impacte. Juste quelque chose qui résonne vachement avec moi. Et du coup, moi c'est ça que j'aime dans ce genre de groupe.
[03:17:42] Speaker B: Le chanteur me fait extrêmement peur.
[03:17:43] Speaker D: Ah ouais ? Je le trouve un peu sexy moi.
[03:17:45] Speaker B: Il fait un peu Manchester, un peu tout le monde dans le pub. En fait je t'aime bien mais je suis obligé de t'en foutre une quand même.
[03:17:54] Speaker F: La 6ème elle est pour ta gueule.
[03:17:57] Speaker B: Non mais après, il a l'air extrêmement gentil. C'est vrai que sur scène, je connaissais pas, je les ai vus au Trabando.
[03:18:02] Speaker D: Ah bah j'y étais, c'était leur meilleur pour moi en France. C'était cool. Le public a assumé. Le public est fou. Et puis c'est pour ça que je.
[03:18:10] Speaker B: Te dis, il me faisait peur parce qu'il dit vraiment, au début il dit, si vous voulez tout péter, vous avez le droit. Alors déjà, ça faisait bien longtemps que j'avais pas entendu une phrase comme ça.
[03:18:18] Speaker C: Les gens dans la salle, les mecs de la salle, ils étaient là...
[03:18:24] Speaker B: Déjà pour ça, mais même ça se dit plus trop parce que c'est vrai qu'il y a cette conscience du respect, etc. Mais les gens ont compris que ça voulait dire, si vous voulez monter sur scène et puis sauter, enfin bref, vous amusez.
[03:18:32] Speaker D: Parce que les gens éduqués, fatalement... Oh là, j'allais te faire mon vieux con.
C'est horrible.
[03:18:40] Speaker B: J'y vais ou pas ?
[03:18:40] Speaker C: Je crois que c'est trop tard.
[03:18:41] Speaker B: On est sûrement plus vieux qu'on que toi, donc t'inquiète pas.
[03:18:43] Speaker D: Déjà je pense qu'en termes d'accueil de cette musique-là, on a un gros souci en termes de formation au niveau de sécurité et des trucs comme ça. Donc c'est vrai que maintenant on a la culture dans les autres salles, c'est le barrière chaud, enfin là aux Etats-Unis, maintenant c'est marqué en bas genre nos barrières chauds quoi. C'est pour ça que là justement il y a eu encore pas mal de vidéos et de...
Le truc sur Knock Loose où vous avez vu le concert barrière et sans barrière. Maintenant peut-être qu'on va devoir payer plus pour avoir un truc sans barrière. Après le Golden Pit de Rotten Sands.
Du coup, Ivy, ils sont un peu explosés récemment, mais j'ai l'impression que c'est un public qui a déjà été les voir et qui ont l'étiquette, on va dire. Et là où ça m'a fait, et là où je pars en vieux con, c'est Turnstyle.
[03:19:28] Speaker B: Bah alors j'allais justement parler parce que j'allais dire, est-ce que c'est pas ce hardcore de vendu de Turnstyle ?
[03:19:32] Speaker D: Et là donc je les ai vus, c'était quoi ? L'Elysée Montmartre ou La Machine ?
[03:19:36] Speaker F: Ils ont fait l'Olympia, il n'y a pas longtemps.
[03:19:37] Speaker D: L'Olympia, j'ai vu l'Olympia et celui d'avant encore.
[03:19:39] Speaker B: C'était l'Elysée Montmartre je crois.
[03:19:40] Speaker D: L'Elysée Montmartre. Et là du coup, et là je voyais que tu vois des pogoteurs un petit peu joues qui sont canaillés, qui ont juste découvert avec Glow.
[03:19:49] Speaker C: Kid Keeper.
[03:19:51] Speaker B: Hein ?
[03:19:51] Speaker C: Non, j'ai rien dit, j'ai rien dit.
[03:19:54] Speaker D: Et du coup j'étais vraiment à pouce sûr genre pfff.
[03:19:56] Speaker C: Kid Keeper.
[03:19:59] Speaker B: Mais je l'ai dit hein !
[03:20:02] Speaker D: J'ai accepté et j'ai dit ah, nul et tout, avec les barrières, ils savent pas... Et après je les ai vus deux jours après à Manchester, c'était n'importe quoi, ils ont interrompu trois fois le concert, c'était n'importe quoi. Mais ouais, j'ai ce côté connard là, tu vois. Et le tour de stage, j'étais genre, j'sais pas bien, c'était à moi, un truc comme ça. Personne chantait sur Blue by You et.
[03:20:22] Speaker B: Tout, j'étais genre...
Ah bah c'est sûr que oui, ça devait plus chanter sur le jardin.
[03:20:26] Speaker D: Et tu vois, j'aurais l'impression d'avoir des élans au lycée comme, ah c'est trop commercial.
Qu'est-ce que tu es devenu Pierre, sale merde. Mais non, je suis lucide, voilà, je suis lucide, pardon, excusez-moi, c'est bien ce que vous faites, mais calmez-vous les gens. Non tu vois, il y a le côté, les gens ils s'approprient direct le truc, ils ont pas les tickets et du coup ils gâchent.
Tu vois ce que je veux dire ?
[03:20:46] Speaker C: Et après, ils sont obligés de regarder des TikToks où on leur explique... En fait, le hardcore, ça vient de...
[03:20:55] Speaker D: Tu vois, j'ai vu Military Gun au Pitchfork, justement, au Supersonic.
[03:20:58] Speaker B: Moi, j'ai vu Military Gun, mais pas au Pitchfork.
[03:21:00] Speaker D: A Petit Bain, parce qu'il faut dire A Petit Bain.
[03:21:04] Speaker B: Très bien, merci, parce que nous, on se fait engueuler à chaque fois.
[03:21:06] Speaker D: A Petit Bain, c'est très bien.
[03:21:07] Speaker B: C'est obligé de corriger les gens.
[03:21:08] Speaker D: Et au Supersonic, du coup, les gens, ils se disent genre, oh, je vais voir ce qu'il y a. Il y avait des espèces de cinquantenaires qui s'en canaillaient à Pogoté, parce qu'ils étaient à 3 grammes.
Insupportable.
[03:21:16] Speaker C: On parle de toi je crois.
[03:21:19] Speaker B: Cette chanson alors. C'était 7 grammes, mais bon, ça dépend.
[03:21:24] Speaker D: Pardon, je suis qu'une merde. Et on passe tout de suite, Tromabonds. Aïe, c'est parti. Intro.
C'est parti !
[03:22:39] Speaker A: J'aimerais pouvoir dire Quelque chose d'insane pour nettoyer Et anéanéter le trauma que nous avons sauvé Ça peut prendre juste un instant Pour que l'excitation puisse continuer Ou quelque chose de sûr pour arrêter ces traumas.
[03:23:20] Speaker B: But if it's on, it's on.
[03:23:21] Speaker D: I know a spot that stays away.
[03:23:23] Speaker A: From the sun Do what you like.
[03:23:28] Speaker B: Can'T pack it to fight So where.
[03:23:29] Speaker A: To stay away from?
Something beyond the sweat and tears The blood is enough to keep us in.
[03:23:42] Speaker B: The clear.
[03:24:02] Speaker A: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org c'est Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org L'amour n'a pas le choix.
[03:34:15] Speaker E: J'ai.
[03:34:20] Speaker B: Entendu quelqu'un parler de sim.
Avec ou sans l'entier ? Je ne sais pas.
[03:34:26] Speaker C: Avec ou sans ?
[03:34:27] Speaker B: Je pense qu'il faut le sim parce que je crois qu'il n'existe plus.
[03:34:29] Speaker C: Oui, hélas.
[03:34:29] Speaker D: Comme les cartes. De quoi, pardon ? Ah, comme la carte, c'est vrai.
T'as une autre génération ? Micro sim.
[03:34:38] Speaker C: Il sim même maintenant.
[03:34:39] Speaker B: Il existe, il est encore vivant, mais en numérique.
[03:34:41] Speaker D: C'est ça, avec NordVPN, on est comme ça dans le cloud.
Ashton & Onyx, préparez-nous ! C'est une IA où il y aura Sim qui va nous parler.
[03:34:53] Speaker B: Je viens pirater votre ordinateur !
[03:34:56] Speaker F: Bientôt dans les grosses têtes l'holographe de Sim.
[03:35:01] Speaker C: C'est vrai que tout le monde se souvient de Sime, enfin ceux qui étaient.
[03:35:04] Speaker B: Les meilleurs à l'époque.
[03:35:06] Speaker C: Mais personne ne peut dire une blague de Sime.
[03:35:08] Speaker D: Non.
[03:35:08] Speaker B: Parce qu'il n'y en avait pas, c'était juste là pour qu'on se fout de sa gueule.
[03:35:11] Speaker D: C'est ça, hélas.
[03:35:12] Speaker B: Un peu comme Paul Prébois, tu vois. Mais Paul Prébois faisait des séches. Il faisait Madonna, par exemple.
[03:35:18] Speaker C: Madonna ou Vanessa Paradis aussi.
Je me souviens de Vanessa Paradis.
[03:35:24] Speaker B: Il n'est rien allé. D'ailleurs, Paul Prevoix, c'est le dernier, excusez-moi, je vais te dire un truc qui est interdit aujourd'hui, et c'est tant mieux, mais Paul Prevoix, je pense, c'est l'un des derniers à avoir fait une blackface.
[03:35:33] Speaker D: Attends, méfie-toi, il y en a pas mal. Antoine Griezmann, c'était après quand même.
[03:35:39] Speaker C: Ah oui, mais lui, c'était pas public.
[03:35:41] Speaker B: C'était pas volontairement public. Ça m'a donné très chaud de honte. Dans quel monde vivons-nous ? Bon, alors, on va passer à la suite. C'était Amènera.
Avec, putain, Salve Matter. C'est ça. Qu'est-ce qu'on en a pensé ? On sait pas ce que devient le scorbeau. Enfin cette corneille, mais c'est pas un scorbeau, c'est une corneille.
[03:36:03] Speaker F: Fiertreux, que t'arrive-t-il ?
[03:36:05] Speaker B: Je ne sais pas.
[03:36:07] Speaker C: Je pense qu'il vit chaque jour comme le dernier.
[03:36:11] Speaker B: Ça, ça fait presque McDo, d'ailleurs.
[03:36:15] Speaker C: C'est vrai que c'est pas loin.
[03:36:17] Speaker B: Amenra, on parlait de l'Amenra en live.
[03:36:20] Speaker D: Oui, j'ai vu à Sale Playel récemment, c'était bien.
Ils étaient pas au truc des Fortifem aussi ? Major Arcana, ils avaient pas fait un.
[03:36:27] Speaker F: Concert avec Amenra ? Non, il y avait pas Amenra. Il y avait Densora, il y avait Regarde les Hommes Tomber, mais pas Amenra.
[03:36:34] Speaker D: Ah ouais, ok. Je fumais la moquette, le man.
Non, je les ai vus plusieurs fois, je sais plus. Mais les derniers, Sale Playel, effectivement.
[03:36:42] Speaker C: En tout cas, je suis bien impatient de les revoir, moi.
[03:36:45] Speaker D: Ou ça, peut-être ?
[03:36:47] Speaker C: Ah bah si, il passe là, mais...
[03:36:48] Speaker D: Il passe là !
[03:36:49] Speaker B: Il passe là ! Il passe là ! Il passe là !
[03:36:50] Speaker C: Il passe là !
[03:36:50] Speaker D: Il passe là !
[03:36:51] Speaker C: Il passe là !
[03:36:51] Speaker D: Il passe là !
[03:36:51] Speaker B: Il passe là !
[03:36:52] Speaker D: Il passe là ! Il passe là !
[03:36:52] Speaker B: Il passe là ! Il passe là !
[03:36:53] Speaker C: Il passe là !
[03:36:54] Speaker D: Il passe là !
[03:36:55] Speaker B: Il passe là ! Il passe là ! Il passe là !
[03:36:58] Speaker C: Il passe là !
[03:36:58] Speaker D: Il passe là !
[03:36:58] Speaker B: Il passe là !
[03:36:59] Speaker D: Il passe là !
[03:36:59] Speaker C: Il passe là ! Il passe là !
[03:37:00] Speaker D: Il passe là !
[03:37:01] Speaker E: Il passe là !
[03:37:02] Speaker B: Il passe là !
[03:37:02] Speaker D: Il passe là ! Il passe là !
[03:37:02] Speaker E: Il passe là !
[03:37:03] Speaker D: Il passe là ! Il passe là ! Il passe là !
[03:37:04] Speaker B: Il passe là !
[03:37:05] Speaker D: Il passe là ! Il passe là ! Il passe là ! Il passe là ! Il passe là ! Il passe là !
[03:37:08] Speaker B: Il passe là !
[03:37:08] Speaker C: Il passe là ! Il passe là ! Il passe là !
[03:37:10] Speaker F: Il passe là ! Il passe là !
[03:37:11] Speaker B: Il passe là ! Il passe là !
Le 15 mai.
[03:37:16] Speaker F: Le 15 du mois de mai.
[03:37:17] Speaker B: Alors putain dans l'Elysée Montmartre, s'ils envoient vénère, ça peut faire trembler les poutres.
[03:37:21] Speaker C: Ouais, ça va être bien.
[03:37:22] Speaker F: Faites trembler les poutres.
[03:37:25] Speaker D: Et la corneille.
[03:37:27] Speaker B: Peut-être bien que ça va bien trembler. Je l'ai compris. En tout cas, tout ça nous mène aujourd'hui. Demain arrive donc ce renouveau de laser discs. On retrouve ça à partir de 18h.
[03:37:43] Speaker D: Exactement, voilà, 18h, waiting screen pendant 10 minutes et après j'apparais. Ça m'a été un peu comme ça. J'ai préparé, ouais exactement.
[03:37:53] Speaker B: Je vais checker, si t'es déguisé en fée, je t'envoie un chèque.
[03:37:58] Speaker D: Je vais la jouer calme et ça va être progressif je pense.
J'ai nos amis de Goesvulting qui nous accueillent. Très content. Et surtout d'avoir un éventail aussi d'artistes de l'hyper-pop à un truc plus pianovole avec le nouveau projet de Bilal Hassani et des personnalités que j'avais envie de voir. Mid aussi qui a construit son nouvel album et qui a fait sa grande expérience sur Twitch. Il a fait une semaine non-stop de Twitch. Oui, il y a eu un truc comme ça. Louis de Girls Only est très beau.
Je suis content et puis toujours cette liberté de pouvoir inviter. Et puis voilà quoi, une espèce de taratatouille effectivement, où il y a du live aussi. Donc c'était aussi ça qu'on avait envie de mettre en avant sur Twitch. Et on a cette possibilité là parce que je trouvais que ça manquait. Et voilà quoi. Et puis j'espère que ça va évoluer. Les endroits vont être plus cool, mais j'ai l'impression qu'il y a de plus en plus d'artistes qui captent un peu l'intérêt de Twitch, surtout dans le rap. Il y a même Ava Mind, qui elle fait de l'électro avec Aztec et tout. Donc je pense qu'il y a des ponts qui peuvent se faire.
avec son label, Little Big Whale et tout. Donc voilà, on essaie de prendre cette petite place et donc c'est possible, je le fais avec grand plaisir.
[03:39:07] Speaker F: Très bien, très belle initiative.
[03:39:09] Speaker D: Merci.
[03:39:10] Speaker B: On t'applaudit, on te félicite et merci encore d'avoir accepté l'invitation, on a passé.
[03:39:13] Speaker D: Un grand moment, un très bon moment.
[03:39:15] Speaker B: On lui met quoi comme note ?
[03:39:17] Speaker C: Oh, une bonne note.
[03:39:19] Speaker B: C'est une bonne réponse.
[03:39:20] Speaker C: Moi je trouve qu'aujourd'hui mettre des notes c'est un petit peu, tu vois, il faut mieux...
[03:39:24] Speaker B: Mais laissons des lettres.
[03:39:25] Speaker D: T'as pas Letterboxx toi ?
[03:39:27] Speaker C: Quoi ?
[03:39:27] Speaker D: T'as pas Letterboxx pour noter des films et tout ?
[03:39:30] Speaker C: Je suis pas comme ça.
[03:39:31] Speaker F: Source critique, non ?
[03:39:32] Speaker C: Moi je dis j'aime bien ou j'aime pas.
[03:39:33] Speaker D: Ok, c'est bon.
[03:39:34] Speaker C: Toi j'aime bien.
[03:39:38] Speaker B: Lui, j'aime pas.
[03:39:41] Speaker D: C'est faux.
[03:39:43] Speaker B: De toute façon, à chaque fois, il mange tout le fromage.
[03:39:47] Speaker C: Tous les Torquys.
[03:39:50] Speaker D: C'est faux.
[03:39:51] Speaker B: C'est pas les Torquys, c'est le... J'allais dire le Madame Arthur. Excusez-moi, je ne connais que le monde de la nuit.
[03:39:59] Speaker C: Il peut manger Madame Arthur, mais il.
[03:40:01] Speaker B: Aura la bouche pleine.
On fait un gros gros bisou à Pascal, le directeur. On se connaît bien.
[03:40:16] Speaker D: Je te crois.
[03:40:16] Speaker B: Un petit peu mal au cul.
[03:40:20] Speaker D: Les grosses têtes, c'est réalisé tout de suite.
[03:40:26] Speaker B: Il n'est pas encore mort mais il n'est plus là.
[03:40:28] Speaker D: Qui ça ? Tu faisais l'art ? Tu faisais l'imitation ?
[03:40:32] Speaker B: Philippe Bouvard.
[03:40:33] Speaker D: Ah ok, je pensais que c'était Thierry Pimpon sur Chihuahua, mais ok.
[03:40:46] Speaker B: On connaît quand même beaucoup de choses parce qu'on est arrivé au moment où les médias nous ont permis de découvrir.
[03:40:49] Speaker D: Toutes ces belles choses de la vie. J'ai écouté les grandes gueules récemment.
[03:40:55] Speaker C: Les grosses têtes ?
[03:40:56] Speaker D: Les grosses têtes, pardon.
[03:40:57] Speaker B: Ah oui, les grandes gueules, c'est pas pareil, oui.
[03:40:59] Speaker D: Ça y est, le mec cancelle, ça y est. La pierre de gauche, là.
[03:41:03] Speaker B: Ce sera isolé en TikTok.
[03:41:05] Speaker D: Juste pour avoir des subs sur Twitch, qui fait genre là... Non, non, oui, les grosses têtes.
[03:41:09] Speaker B: Je vais coucher avec quelqu'un des grandes gueules, moi.
[03:41:16] Speaker D: C'est un bon scoop !
[03:41:19] Speaker B: Clipé, clipé !
[03:41:21] Speaker D: Non mais j'étais désespéré de podcast, maintenant il y en a plein, mais j'ai écouté Les Grosses Têtes et c'est fascinant ! Petite bulle de blague, j'ai dit ah ouais génial, c'est facile.
[03:41:34] Speaker B: Je suis vraiment hyper ringard, j'aime tout ce qui est ringard, je suis vraiment complètement déconnecté du monde, je pense que tout le monde peut témoigner.
[03:41:40] Speaker C: Tes imitations préférées c'est Jean Roucas, le bébé de show.
[03:41:43] Speaker B: C'est vraiment pour te dire, toi t'es.
[03:41:44] Speaker C: De quel niveau ?
[03:41:45] Speaker F: On est à ce niveau.
[03:41:46] Speaker B: Voilà, j'ai pas évolué depuis 1987.
[03:41:49] Speaker D: Des posters du Colas Rochaud dans tes chiottes.
[03:41:52] Speaker B: C'est des animes maintenant, des écrans pour qu'on puisse avoir le fameux gag pub et tout ça. Des danseuses nues.
[03:42:00] Speaker D: Putain, les Coco Girls.
[03:42:03] Speaker B: Et je sais plus ce que je voulais dire, mais j'ai écouté Les Grosses Têtes, mais je n'ai jamais compris par contre. Je ne l'arrive pas à...
[03:42:08] Speaker C: En vrai, j'en fais pas moi.
[03:42:09] Speaker B: Mais oui, j'écoute, je fais... Mais pourquoi ?
[03:42:13] Speaker D: Le format est génial. Franchement, c'est l'émission ultime.
Le foodcast, c'est un peu les grosses têtes, mais parce que vraiment...
[03:42:21] Speaker B: C'est pas pareil quand même !
[03:42:23] Speaker D: Sur la structure, sur certaines choses, les trucs de jeux, les actus, après ils.
[03:42:26] Speaker B: Ont invité l'historien, c'est génial !
[03:42:28] Speaker D: Mais les invités par contre, oh là là !
[03:42:31] Speaker B: Et puis c'est sur tous les mots ! Tous les mots sont... Ah les jeux de mots !
[03:42:36] Speaker D: Laurent il me régale ! Laurent me régale le frérot ! qui était très drôle dans Les traîtres sur M6.
Voilà.
Je ne sais pas pourquoi, j'aime bien cette émission. Les traîtres UK, c'est génial. The Traitors, ouf, un bonheur. Tous sont tous qui étaient au Royaume-Uni. J'ai essayé, pareil, je n'ai pas... Après j'ai un côté, je regarde les Mystères de l'Amour.
[03:42:57] Speaker B: Alors ça par contre, je regarde les Mystères de l'Amour et je veux jouer dedans.
[03:43:01] Speaker D: J'y ai, j'y ai été. J'y ai été au Jimmy Watersport, on me voit. Je suis désolé.
[03:43:05] Speaker B: Alors je connais bien Jimmy ! C'est le mec qui drague sa meuf là.
[03:43:11] Speaker D: Il y en a beaucoup mais...
[03:43:12] Speaker B: C'est lui qui s'est fait refaire le pénis.
[03:43:15] Speaker C: Dans la série ?
[03:43:16] Speaker B: Non parce que moi je ne suis pas trop l'actu. Ça aurait pu être dans la série. Est-ce que c'est vrai que pour jouer, il faut montrer ses pieds à Azoulay ? Non parce que c'est un peu un secret.
[03:43:27] Speaker D: On en parle. C'est pas un secret. Moi j'ai un compteur de pieds pour chaque saison, à chaque fois qu'on regarde l'épisode. C'est incroyable. Dernière saison, pas ouf. Mais l'avant-dernière, c'était exceptionnel. J'ai même été voir Elsa et Snoo en concert.
[03:43:43] Speaker B: Est-ce qu'elle est sympa ?
[03:43:43] Speaker D: Est-ce qu'elle est sur Wikifeed ? Non, je vais jouer sur Wikifeed juste pour savoir si j'ai enfin percé. Est-ce que j'avais mes pieds sur Wikifeed ? Mais non. Donc tu vois, pour savoir si t'as percé, il faut être sur Akinator et jouer sur Wikifeed. Mais non, j'ai pas percé.
[03:43:59] Speaker C: Toi t'es sur Akinator.
[03:44:01] Speaker D: Wow.
[03:44:01] Speaker F: T'as essayé ?
[03:44:02] Speaker B: Ouais.
[03:44:03] Speaker C: Je l'ai déjà fait.
[03:44:03] Speaker D: C'est trop drôle.
[03:44:04] Speaker B: Je sais même pas ce que c'est.
[03:44:05] Speaker C: C'est le truc où il te pose des questions, tu dis oui ou non.
Et à la fin, au bout de cette question, il te dit qui c'est.
[03:44:14] Speaker B: Première IA, évidemment. Ouais. Il faut dire quoi ? Vulgaire, gay, métal ? Mais non !
[03:44:22] Speaker C: C'est lui qui te pose des questions. Dans cette question, il trouve qui tu parles.
[03:44:26] Speaker D: Est-ce qu'il est vulgaire ? Là, tu dirais oui.
[03:44:28] Speaker F: Est-ce qu'il a des cheveux ? Tu dis, je ne sais pas.
[03:44:35] Speaker D: Non Elsa Esnoux, je suis désolée de te dégoûter comme ça, mais j'ai été la voir.
[03:44:41] Speaker B: Non mais attends, moi j'irais bien la voir aussi, je m'en fous. Moi je suis très curieux de toutes ces choses-là.
[03:44:45] Speaker D: Elle adore le rock, et je crois qu'elle a réussi à négocier avec Jean-Luc Azoulay le fait de pouvoir faire une chanson rock dans l'album pour chaque album. Et elle rêverait d'aller au Hellfest. Attends, on va surtout l'inviter dans l'AMIZA. Je pourrais pleurer.
[03:44:59] Speaker C: Ah bah nous on va pleurer.
[03:45:00] Speaker D: Je te dis que c'est là que.
[03:45:03] Speaker B: Je vais essayer de négocier.
[03:45:05] Speaker D: Je connais toutes les chansons.
[03:45:07] Speaker C: Non, sacré brin de voix ce petit Rossignol, là !
[03:45:09] Speaker B: C'était pas la guitare finalement.
[03:45:12] Speaker D: Non, c'est ça le chant. Écoutez « Manga » d'Elsa Esnoux. Magnifique chanson où elle reprend tous les génériques des mangas de Jean-Luc Azoulay et tout, des animes, et c'est fabuleux. Et « Na na na na » aussi sur l'album 7, ça c'est très important.
[03:45:27] Speaker B: C'est pas la chanson de Mac Kim Coleman.
[03:45:28] Speaker D: Mais c'est d'autres nues et ça parle des Jeux Olympiques à Paris.
Je vais vous dire, Hidalgo, elle en prend plein la gueule.
[03:45:38] Speaker B: Non mais c'est rebelle !
[03:45:39] Speaker D: Oh oui, ça parle d'embouteillage et tout ça.
[03:45:41] Speaker C: Est-ce qu'elle va faire une première partie de 16 ou pas ?
[03:45:44] Speaker D: Elle pourrait un peu. Nan, nan, nan, elle pourrait. Parce qu'après, non, c'est que à l'amour et vivre à travers le regard d'un homme et c'est tout. Mais voilà. Merci Jean-Luc. Et prends-toi un abonnement, achète GPT. Tu pourras nous faire des scripts mieux. C'est un message.
[03:45:59] Speaker B: Est-ce qu'on a envie que ce soit mieux ? Parce qu'il se passe toujours quelque chose qu'on n'imagine pas.
[03:46:03] Speaker D: Oui, mais il n'a pas l'esprit parce.
[03:46:04] Speaker B: Qu'On parle de Nazi.
[03:46:06] Speaker D: On parle quand même de loup-garou brésilien. On parle de force du mal, de secte du cul.
d'extraterrestre, de Messie d'extraterrestre, de pistolet laser, de pistolet laser du KGB de Holga.
[03:46:21] Speaker B: Qu'On ne voit jamais. Mais il y a ça, il y a effectivement ça. De prostitution aussi ?
[03:46:27] Speaker D: Bah oui, les lèvres de feu, le stébénisme. Ah putain, ça fait plaisir d'avoir un film avec moi ! J'ai croisé Guéant à la sortie d'un bar aussi. Bon bref, je parle beaucoup, c'était super, merci de votre invitation. Je pourrais parler des arts.
[03:46:44] Speaker B: Ah oui bah là, il y a de quoi dire. Merci beaucoup Enjoy The Noise pour ton interview.
[03:46:48] Speaker F: De rien, merci beaucoup.
[03:46:49] Speaker B: Comme d'hab. C'est toujours un régal. T'as toujours autant d'intelligence et de lunettes et de cheveux.
[03:46:57] Speaker F: C'est vrai que j'ai beaucoup de cheveux.
[03:46:59] Speaker B: Oui bah c'est bon t'es pas obligé.
[03:47:01] Speaker E: De le narguer comme ça.
[03:47:02] Speaker F: Bah c'est bon toi t'as des cheveux.
L'autre extrémité mais voilà.
[03:47:06] Speaker C: Attaque personnelle.
[03:47:10] Speaker B: Je crois qu'il a dit autre chose aussi.
[03:47:12] Speaker C: Je préfère pas savoir.
[03:47:14] Speaker B: Écoute, parce que tu veux, tu m'aimes pas, voilà.
[03:47:19] Speaker C: C'est nouveau ça.
[03:47:20] Speaker B: Bon, on remercie bien évidemment Marcel.
[03:47:22] Speaker D: Merci Marcel !
[03:47:23] Speaker B: Voilà, qu'on insulte tout le temps, mais qu'on aime quand même beaucoup. J'ai dit à Ben, tu diras si j'ai menti ou pas, que c'était un peu notre fils. Déjà, j'ai rêvé même de moi en train de discuter avec lui comme si c'était mon enfant.
[03:47:38] Speaker D: De lui donner le sein, je pense.
[03:47:39] Speaker B: C'est vrai que c'est Pierre qui fait la merde. C'est moi qui fais la femme, donc...
D'ailleurs je relance un appel, je n'ai toujours pas reçu de candidature pour sortir avec moi donc n'hésitez pas.
[03:47:50] Speaker D: On va faire une téléréalité.
[03:47:51] Speaker B: Je peux te dire que là tu vas te faire du pognon aussi.
[03:47:54] Speaker C: Il n'y a pas beaucoup d'épisodes, ça ne va pas être plus joli à longtemps.
[03:47:58] Speaker D: Mais sur Paramount, t'as pris H.G.R. The Show ?
[03:48:00] Speaker C: Ah ouais, bah là si, par contre ouais, c'est spécial.
[03:48:02] Speaker D: Ah voilà, let's go. OK, je veux voir. On est dans le Patreon, on en est dans le Patreon, s'il vous plaît. Pourquoi on arrive jusque-là ?
[03:48:07] Speaker B: Je joue dans l'émissaire de l'amour.
[03:48:11] Speaker D: Je te filerai mon contact et on ira au Jimmy Watersport tous les deux.
[03:48:13] Speaker B: Putain, mais attends, mais je te jure, il faut qu'on le fasse.
[03:48:15] Speaker D: Ah oui, mais moi, je veux y retourner, donc pas de souci.
[03:48:17] Speaker B: Tiens, let's go, fais ça.
[03:48:18] Speaker D: J'ai eu des insights de JLA Productions et des trucs comme ça, donc on va essayer de faire ça. Je me suis fait chier la bite. Oh là là.
[03:48:26] Speaker B: Un rêve qui devient réalité.
[03:48:28] Speaker D: Il n'a jamais été aussi proche.
[03:48:35] Speaker B: !
[03:48:35] Speaker F: Je ne m'empresse que pas de pé !
[03:48:37] Speaker B: Je suis pé qu'à deux pas !
[03:48:38] Speaker D: Je le sens déjà !
[03:48:42] Speaker B: Et on allait se quitter juste avant de se quitter, on restait encore là. Il y a un groupe et c'est une personne qui nous a réclamé qui s'appelle Gladys. Ce groupe c'est Ménade.
[03:48:52] Speaker C: Gladys !
[03:48:52] Speaker B: Gladys venez !
[03:48:54] Speaker C: Viens donc nous en parler !
[03:48:58] Speaker B: Ah bon ? Tu sais très bien qui c'est Ménade, mais moi je sais qui c'est ! C'est un groupe français qui cartonne et qui a fait ses preuves à l'étranger, qui revient d'une tournée d'ailleurs il me semble aux Etats-Unis où les Américains ont été bluffés par ce qu'ils sont et d'ailleurs ça a mieux marché aux Etats-Unis qu'en France et c'est un groupe qui mérite amplement l'attention. Tout le monde, tous les gens du milieu musical, en tout cas rock, en parlent et c'est pour ça que t'avais envie d'essayer... Tout le monde en parle ! C'est pour ça que t'as envie de les célébrer.
[03:49:24] Speaker D: Alors ce morceau-là...
[03:49:28] Speaker B: Il faut que tu te montres, ça nous fait plus d'audience.
[03:49:32] Speaker C: Le Boys.
[03:49:40] Speaker D: Club, c'est terminé.
[03:49:41] Speaker B: On n'est plus dans le sel. Moi, je suis pas totalement, ça va.
[03:49:46] Speaker D: Non mais voilà, c'est parce qu'ils jouent le 9 avril au Point Éphémère et je voulais que les Français viennent, enfin les Parisiens viennent, puisqu'ils sont pas assez connus en France et que je voulais juste mettre un petit highlight sur le groupe.
[03:49:56] Speaker B: C'est tout.
[03:49:56] Speaker D: Le bon shot-out. Je t'offrirai un shot. Un seul ?
[03:50:00] Speaker B: Ouais, non, tu sais très bien ce que ça veut dire. On se terminera au figu.
[03:50:03] Speaker D: Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe.
[03:50:07] Speaker B: Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe.
[03:50:08] Speaker D: Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe.
[03:50:12] Speaker B: Aïe.
[03:50:13] Speaker D: Mais du coup t'as tout dit en fait, t'as tout dit.
[03:50:16] Speaker B: Bah oui, c'est parce que j'ai été bien élevé par toi. Tu m'as dressé, parce que depuis que t'es là, je peux vous dire, ça déconne pas, ça déconne pas parce qu'elle nous frappe.
[03:50:26] Speaker D: D'ailleurs je suis là pour superviser à chaque fois.
[03:50:30] Speaker B: Ça va, on a bien travaillé aujourd'hui ?
[03:50:33] Speaker D: T'as vu, je passe la tête de temps en temps en mode « mh mh, d'accord ».
[03:50:36] Speaker B: Ce que vous voyez pas, c'est qu'elle, des fois, elle nous montre le poing comme ça, elle fait « Attention, je t'en fous une ». C'est bien dans le visage que je parle, le poing, évidemment.
[03:50:43] Speaker D: Évidemment.
[03:50:45] Speaker B: Donc on regarde ce clip, merci Benoît.
[03:50:46] Speaker C: Pour tout ce que tu fais. Merci à toi Pierre, merci à toi Joy, merci à toi Gladys.
[03:50:51] Speaker D: Et on vous retrouve quand la prochaine fois ?
[03:50:52] Speaker B: On se retrouve dimanche prochain à partir de 19h, je vous dirai l'invité dimanche.
[03:50:56] Speaker C: Et VOD à partir de vendredi, sauf si vous êtes membre du Patreon, où vous pouvez la voir dès demain 17h30. Avec les clips, exactement.
[03:51:09] Speaker B: La totale.
[03:51:10] Speaker D: Voilà.
[03:51:11] Speaker C: Et n'oubliez pas, il y a le petit concours à partir du 1er avril.
[03:51:15] Speaker B: A partir avec une très belle guitare.
[03:51:18] Speaker C: Ce n'est pas une blague.
[03:51:18] Speaker B: Non, ce n'est pas une blague, c'est vrai. Remercie encore. On y va ? On y va. Merci beaucoup. Merci à vous toutes, à vous tous. Vous êtes merveilleux. Vive le rock'n'roll, vive vous. Bien évidemment, sans vous, cette musique n'est rien. Donc continuez à l'écouter, continuez à aller au concert. Achetez vos billets en avance, c'est important. Et puis bon courage, je sais, demain c'est lundi. Et c'est tant pis.
En revanche, on vous embrasse, bon courage, bisous !
[03:52:09] Speaker A: Good morning honey, I pressed your shirt I washed your socks, I cleaned the house It's a sunny day and I made you coffee I brushed my hair, I washed your car I should be.
[03:52:26] Speaker D: Silent when your friends are here I should be pleasant and not complain Enjoy.
[03:52:34] Speaker A: Sex but not too much Use makeup but not lipstick I'm a good boy nerd I'm a good boy I'm a good boy nerd I'm a good boy I make smoothies with protein I cook.
[03:53:03] Speaker D: Nice dinners for you I work out.
[03:53:07] Speaker A: Every morning I do my nails the way you like I should be silent when your friends are here I should be pleasant and not complain But don't worry, I am polite I watch you.
[03:53:27] Speaker D: Sleeping every night.
[03:54:03] Speaker A: Shave my leg, be without hair Deal with periods without blood Be confident but still reserved Feeling guilty, no resentment It's a sunny day and I made you coffee I cut your tie, I lost your socks I shaved my hair, I burned your car I will confess I'm not your wife.
[03:55:28] Speaker E: Un pour le caillou.
[03:55:33] Speaker C: Deux pour le spectacle. Et voilà, c'était mon souvenir.
[03:55:52] Speaker D: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon. N'hésitez pas à vous abonner.