Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Retrouvez toutes les émissions en podcast sur.
[00:00:03] Speaker B: Breastless.Com Je fais toujours les mêmes erreurs Je fais toujours les mêmes erreurs.
[00:00:29] Speaker C: Je.
[00:00:29] Speaker B: Fais toujours les mêmes erreurs Plus et plus de fois Je fais toujours les mêmes erreurs Je fais toujours les mêmes erreurs Je fais toujours les mêmes erreurs Mais je n'apprends rien Rien Spesso cambio idea Spesso cambio idea Spesso cambio idea Non sono sicura di niente Io cambio idea in continuazione Io cambio idea in continuazione Io cambio idea in continuazione Rimando L'ami chérie, SEMPRE ! Non me prendi sul serio Si, ti vedo ridere Non me prendi sul serio Hai pietà di me, hai pietà di me Non me prendi sul serio Perche sono diversa Non me prendi sul serio Non sarò mai MAIS !
[00:03:41] Speaker D: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Ok.
[00:03:51] Speaker E: Ok, ok, c'est vrai. Bon, c'est pas très métal, on va pas se mentir. Quoi ?
[00:03:55] Speaker F: Moi, j'ai trouvé ça extrêmement métal.
[00:03:57] Speaker E: À votre avis, pourquoi j'aime bien ce genre de musique ?
[00:03:59] Speaker F: Parce que les sardines, c'est dans des boîtes en métal.
[00:04:03] Speaker E: Bien vu, bien vu.
[00:04:04] Speaker D: C'était pas pour cette raison-là.
[00:04:05] Speaker E: Je vais garder cette explication qui me semble être la plus adaptée finalement. Oda, Oda, Ada. C'est ça, Oda, Ada. Pardon, je me suis trompé. J'adore, je suis ton fan.
[00:04:16] Speaker D: C'est pas Oda, Ada ? Ada, Oda.
[00:04:19] Speaker G: Ah ouais mais en même temps c'est trop compliqué pour les dyslexiques.
[00:04:22] Speaker E: Bah oui en plus c'est écrit là.
[00:04:23] Speaker D: Ouais mais je sais pas lire.
[00:04:24] Speaker E: Je sais écrire mais pas lire. C'est très particulier.
[00:04:27] Speaker D: Et si je m'appris à lire ?
[00:04:29] Speaker E: Pourquoi on a regardé évidemment ce clip qui est merveilleux ? Il est dégueulasse ce clip.
[00:04:33] Speaker F: Bah moi j'aime bien mais... Ah mais.
[00:04:35] Speaker E: J'Aime beaucoup mais j'aime beaucoup parce qu'il est dégueulasse.
[00:04:37] Speaker F: Ça me rappelle un peu... Comment il s'appelait ? T'sais... Tight Pants Body Rolls.
[00:04:43] Speaker D: Ah oui c'est vrai.
[00:04:44] Speaker F: Il y a un truc animalier fond vert qui marche aussi bien.
[00:04:48] Speaker E: Valet sardine, être déguisé en sardine, ça donne du cachet. Bon, bien sûr, on les diffuse, on les a regardés, on les a découverts, parce que ce soir, nous recevons deux personnes extrêmement importantes sur la scène parisienne et française pour représenter les femmes sans mêle. Il n'y a pas meilleure personne. Bonsoir.
[00:05:03] Speaker G: Bonsoir.
[00:05:04] Speaker E: Alors Stéphane et Adriana, ou Adriana et Stéphane, je vous laisserai choisir le prénom que vous voulez.
[00:05:09] Speaker G: On va permuter pendant l'émission.
[00:05:12] Speaker E: Merci d'être ici, merci de venir nous parler un petit peu de ce dispositif qui est quand même pas tout récent. Je parle pas de ton âge, on.
[00:05:21] Speaker D: A fait beaucoup de blagues là-dessus.
[00:05:23] Speaker E: Ça existe depuis combien de temps les femmes sommeilles ?
[00:05:26] Speaker G: Alors je peux pas trop dire l'âge, c'est quand même, il y a une petite coquetterie, ça a été créé en 1997. Donc fais le calcul, 27 ans à peu près ?
[00:05:34] Speaker E: Oui, 97 je pense que... Et moi j'ai l'impression qu'on me dit tout le temps, 97 c'était il y a 5 ans. Ça s'appelle vieillir et ne pas vouloir vieillir.
[00:05:41] Speaker G: C'est un peu ça, voilà.
[00:05:43] Speaker E: Mais depuis 97 ! Ah ouais, parce que moi je sais que j'ai connu ça à l'époque de WeFM, on avait mis en avant un petit peu, bien sûr, ce dispositif, mais je ne savais pas déjà que ça existait depuis si longtemps et que c'était partout en France.
[00:05:55] Speaker G: Alors ouais, partout en France, ça a été créé dès la troisième édition en 99. C'était le modèle économique qu'on avait trouvé pour faire perdurer le festival, c'est-à-dire que Quand tu fais venir une artiste qui vient des Etats-Unis, d'Angleterre, de Scandinavie, que tu lui proposes un mini cachet pour venir à jouer à Paris, tu lui dis non c'est pas possible, elle ne viendra jamais. Donc tu lui proposes trois dates, quatre dates. Et on est devenu, je crois, à mon avis, on est le premier festival itinérant.
Après il y a eu plein d'autres modèles, il y a eu Les Arts Rock qui l'ont fait, mais je pense qu'on a créé le modèle du festival itinérant.
[00:06:26] Speaker E: Et là en 97 vous vous êtes dit, enfin c'est toi qui l'a créé ?
[00:06:30] Speaker G: Ouais on était deux, deux garçons dans une association qui s'appelait Bandido. Et voilà, on cherchait, puis en discutant entre garçons, on s'est rendu compte qu'on aimait beaucoup les voix de femmes.
Et moi je viens aussi d'un milieu, c'est marrant, je viens aussi d'un milieu métal. J'ai beaucoup été dans le métal.
Et j'ai eu des moments de grandes douleurs, de grandes souffrances dans le métal, des moments où je me suis fait dépouiller en allant à des concerts, en allant voir Venom ou des groupes comme ça, tu vois, des choses un petit peu où des punks nous attendaient, des skinheads et tout ça. Il y avait une violence et à un moment donné, je crois que j'ai eu une overdose de ça. Et donc, bon voilà, je me suis plutôt rapproché des musiques un peu plus post-punk, tout ça.
émotive, j'ai gardé mon côté émo mais voilà je suis allé dans ce truc un petit peu plus et on s'est rendu compte qu'on adorait les What's Femme et ensemble voilà on a créé ce festival à dire ah bah c'est le 8 mars bientôt on va faire les femmes sans mêle donc c'était aussi simple que ça avec une naïveté folle et c'était cool.
[00:07:26] Speaker E: C'est marrant comme nom si les femmes sans mêle bon peut-être qu'aujourd'hui c'est moins... mais on sent aussi que c'est une bataille qui vient de loin et Le.
[00:07:36] Speaker G: Question du nom, tu fais bien d'en parler parce qu'à chaque fois je me pose la question, est-ce qu'il faut le changer ou pas ? Parce que c'est un peu vieillot. Et qu'est-ce que tu en penses Adriana ?
[00:07:46] Speaker A: Ah oui, comme ça, direct. Sur l'anesthésie, je ne m'attendais pas. Non, je pense que c'est un nom qui a encore une pertinence, mais c'est bien de se poser la question et réfléchir à ce qu'on inclut dans le mot femme.
[00:08:01] Speaker G: C'est ça, c'est ça l'enjeu du moment. Et puis il y avait ce jeu de mots, les femmes s'emmêlent, s'emmêlent, tu vois ce que je veux dire ? Donc ça fait un festival au final. Donc quand tu l'expliques à des Anglais, ils ne comprennent pas, à des Américains, ok women get involved, ça veut dire vous êtes en même temps dans le business, en même temps vous n'êtes pas... plein de significations. Ouais c'est ça, c'est tu t'en mêles, de quoi tu te mêles, de quoi je me mêle, t'es pas invité et tu rentres quand même dans le game.
[00:08:23] Speaker E: C'est ça que je voyais surtout, et puis c'était surtout aussi se foutre de la gueule. Pour moi, la façon dont je traduisais ce nom, c'était se foutre de la gueule des mecs qui disent qu'est-ce qu'elle vient faire là, elle se mêle de ce qu'il ne la regarde pas et elle ne saura pas le faire.
[00:08:34] Speaker D: C'est comme ça que moi je le voyais vraiment.
[00:08:37] Speaker G: Et je peux me le poser à moi pareil, souvent je me dis mais de quoi je me mêle quoi ? Parce que t'es quand même un mec.
[00:08:43] Speaker D: Qui fait un truc pour les femmes.
[00:08:44] Speaker E: J'Ai pas envie de foutre la merde directement, mais quand même, j'ai envie de dire que c'est pas sympa.
[00:08:50] Speaker D: Tu veux dire que j'ai pris le.
[00:08:51] Speaker G: Boulot de quelqu'un d'autre, c'est ça ?
[00:08:52] Speaker E: Et que je suis un peu un imposteur ?
[00:08:55] Speaker G: La parité est respectée ?
[00:08:56] Speaker E: Oui, alors ça c'est une bonne chose effectivement, en 2023 c'est important.
[00:09:01] Speaker F: Non mais c'est comme nous dans cette émission.
[00:09:05] Speaker G: Très belle parité en effet.
[00:09:07] Speaker E: Qui est la femme ?
[00:09:10] Speaker F: Bah moi je sais.
[00:09:11] Speaker E: Je regarde ma fiche. Mais oui, cette bataille, vous l'avez mise en place, mais ça a été facile à mettre en place. Est-ce que ça a été facile de convaincre aussi ? de justement soutenir les artistes et puis les femmes qui ont envie de faire des choses dans la culture. Alors je ne sais pas que ça.
[00:09:29] Speaker G: N'A pas été facile, ça a été compliqué de s'installer, c'est toujours pareil, tu le démarres, c'est assez simple, deuxième édition, troisième édition, troisième édition, de toute façon après on a tellement plongé que tout le monde est parti de l'association en disant mais ça ne marchera jamais cette initiative et c'est pour ça qu'il n'y a pas eu de festival en 2000, c'est pour ça qu'il manque quelques années. Mais je crois que c'est à cause du bug. Bah moi c'est ce que je raconte.
[00:09:52] Speaker D: C'Était un peu le vogue de l'an 2000.
[00:09:53] Speaker G: Mais après on a eu pas mal de critiques, on avait des choses, c'est quoi ce ghetto affilié, c'est quoi cet endroit ? Et puis même... Ouais voilà, tu vois, un peu... Bon. Alors est-ce que c'était facile, tu sais ?
[00:10:03] Speaker E: Non mais est-ce que le fait que ça défendait les femmes rendait la chose encore plus difficile à installer ? C'est ça ma question.
[00:10:10] Speaker G: Eh ben je pensais que ça allait être facile, c'était compliqué en effet. C'est-à-dire que ça intéressait pas grand monde. Et puis je pensais que justement ça allait être novateur et que ça allait intéresser ou des partenaires parce qu'on cherchait de l'argent aussi pour le faire. Et ça on a galéré pendant des années quoi. Non, c'était pas du tout... Il fallait surtout pas dire mais c'est.
[00:10:24] Speaker F: Quoi votre festival ?
[00:10:25] Speaker G: Les gens comprenaient pas, c'est pas féministe au moins. Moi j'ai dit bah non, je suis un homme, je peux pas être féministe. Voilà, c'était ce genre de discussion que j'avais un peu absurde.
[00:10:34] Speaker E: C'est douloureux quand même. Enfin, je n'ai pas envie de... Pour toi, ça l'est. Après, je te pose la question aussi, mais c'est quand même... C'est quelque chose qui fait mal au cœur. On en parle avec Sun depuis tout à l'heure, vous avez entendu les discussions, mais je te voyais acquiescer derrière un Rihanna sur beaucoup de sujets.
[00:10:51] Speaker G: Ouais, moi je suis un peu têtu. Plus on te dit non, plus on te forme les portes, plus t'as envie de rentrer, plus t'as envie d'essayer de continuer comme ça.
[00:11:00] Speaker D: Attention !
[00:11:01] Speaker G: Donc c'est une aventure, tu vois, c'est une aventure au long cours et en même temps tu découvres toi-même à travers cette aventure. C'est-à-dire que moi, je ne savais pas du tout où ça allait m'amener. Au début, comme je disais, c'était d'une façon très simple, très naïve, très directe de le faire comme ça, on était deux garçons.
Et après ça s'est métamorphosé d'année en année, et puis tu comprends plein d'autres choses, tu discutes avec les artistes aussi, ça c'est important, t'en vois de plus en plus, tu vois backstage ce qui se passe et tout ça, donc après t'as une nouvelle conscience qui commence à germer, mais au début tu le fais de façon...
juste parce que t'es amoureux de ça et t'as envie de justement... Et puis tu regardes autour de toi, tu vois qu'il n'y a pas assez de femmes sur scène. T'en vois pas beaucoup, tu vois les grandes figures, elles sont toujours là, mais qu'est-ce qu'il y a derrière ? Qu'est-ce que ça cache ? Est-ce qu'il y en a d'autres ? Qui c'est qui galère ? Qui on peut aider ? Voilà, c'était ça les femmes sans malin.
[00:11:52] Speaker E: Bon alors aujourd'hui tu dois être quand même content, parce que c'est une constatation qu'on a fait aussi, il y a de plus en plus de femmes, enfin nous on est dans le rock et dans le métal, donc je te parle de ce domaine là, après le reste je laisserai chacun juger son domaine, mais il y a quand même beaucoup plus de femmes aujourd'hui, j'ai l'impression qu'il y a un travail qui a été effectué, ou en tout cas une réalisation. Ah tiens en fait oui, c'est vachement bien ! ça serait pas mal ?
[00:12:16] Speaker G: Ah bah ouais, nous on le savait depuis longtemps. Mais oui, il y en a de plus en plus.
Et puis les femmes sans mêles, c'est pas non plus un seul style musical. L'idée, c'est que justement, ça s'appelle les femmes sans mêles, c'est de ne pas créer un stéréotype ou quelque chose, tu vois, il n'y a pas de cliché. C'est-à-dire qu'il y a plein de femmes sans mêles. Et tu peux passer en effet de quelque chose de très brutiste, d'expérimental, à du folk, aussi d'artistes très militantes, pas du tout militantes. Et tu vois, tu peux avoir tout ça. En vérité, c'est montrer justement une diversité et d'opinions, et de façons d'être aussi, et justement, et de modèles, différents modèles d'artistes femmes, pour que justement, si des jeunes femmes sont là, elles peuvent se dire « ah mais je peux être ça, je peux être ça », sans complexe. C'est-à-dire qu'on a montré des artistes de tout style, On était très rock et folk au début, mais l'idée c'est ça, c'est de montrer justement tout style d'artiste femme pour justement créer une espèce d'envie auprès de jeunes musiciens.
[00:13:16] Speaker E: Il faut donner un exemple aussi, montrer que ça existe.
[00:13:18] Speaker G: Ah oui, puis qu'il y a plein de façons d'être. Il n'y a pas justement pas besoin d'être habillé comme ça, pas besoin d'être ça, pas besoin de chanter comme ça. Il y a plein de choses. Il y en a qui ne chantaient même pas. Là, c'était que de l'instrumental. Il y a de tout. Voilà, ce n'est pas juste en plus une voix.
[00:13:30] Speaker E: Mais là où je te trouve très sincère, c'est quand t'as dit en fait on l'a fait assez naïvement et on apprend nous aussi au fur et à mesure les erreurs masculines et les problèmes qui sont là et les réaliser et d'ouvrir aussi comme ça, c'est les années qui ont fait leur travail.
[00:13:43] Speaker G: Bah oui, c'est ça, c'est une aventure. Moi, je savais pas qu'un homme pouvait être féministe à l'époque. Quand j'ai commencé, je pensais que c'était réservé aux femmes. Puis après, tu te rends compte que, bah non, c'est un combat commun. Et que tu le fais ensemble, justement, et puis voilà. Parce qu'en réalité, c'est un autre combat un peu plus... un peu plus au-delà, quoi, sur le patriarcat, tout ça. Toutes les choses que même, nous, en tant qu'hommes, on peut subir, quoi. On subit, et on voit que les choses vont pas, quoi.
de la violence, du pouvoir, des choses qui nous dérangent dans la société, bon ben voilà, les femmes s'en mêlent, c'est une façon aussi, ça n'a pas de côté, c'est une façon de faire aussi un bras d'honneur.
[00:14:16] Speaker E: Très bien.
[00:14:17] Speaker G: Mais je vais le faire en direct.
[00:14:19] Speaker E: Tu peux, ici tout est permis.
[00:14:21] Speaker F: Normalement ça passe, ça passe.
[00:14:23] Speaker E: Toi Adriana, tu es dans ce dispositif depuis combien de temps ?
[00:14:27] Speaker A: Depuis trois ans. Je suis arrivée il n'y a pas très longtemps donc je ne pourrais pas raconter l'historique.
[00:14:32] Speaker E: Je ne vais pas te demander ça. Comment tu l'as vécu cette entrée, cette envie de travailler là, de participer à ça ?
[00:14:41] Speaker A: J'ai envie de rebondir sur ce que tu disais sur tout le fait que j'inquiétais tout à l'heure en écoutant seule. Je pars du principe que c'est hyper important d'avoir des modèles, des rôles modèles et des représentations qui nous permettent de nous projeter par la suite dans des métiers, dans des carrières et dans des choses qu'on n'aurait pas pensées si on n'avait pas vu quelqu'un qui nous ressemblait.
Et au départ, c'était un peu ça, mon envie de bosser dans la musique déjà et de bosser dans ce genre de projet comme Les femmes s'en mêlent, c'était de me dire, moi aussi, j'ai ma place là. Moi aussi, je peux donner un exemple un jour, peut-être. Et je peux participer de cette aventure où on est. Oui, on donne des références, des modèles à suivre et surtout la possibilité de se dire, je peux être là.
[00:15:32] Speaker E: Vous avez des remerciements des gens qui vous disent c'est quand même cool, des messages d'encouragement, des femmes aussi qui ont pu prendre leur envol ou en tout cas qui ont enlevé les barrières qui semblent être devant elles ?
[00:15:46] Speaker G: Oui, il y en a beaucoup en ce moment. On en reçoit de plus en plus. En plus, comme c'est un festival itinérant, ça a irrigué toute la France, c'est-à-dire que ça vient de Marseille, de Lyon. Et tout d'un coup, tu rencontres une jeune femme qui est professionnelle, qui est dans une association ou qui est dans une salle et elle te raconte des souvenirs des Femmes Sans Mêles. Elle me dit, les Femmes Sans Mêles, déjà, c'était un moment important. J'y allais en tant que public. Ça m'a construit. Ou des artistes qui avaient des groupes qui disaient, j'ai toujours rêvé de jouer aux Femmes Sans Mêles. C'était vraiment l'endroit où je voulais jouer.
Malheureusement, elles n'ont pas joué, donc elles n'ont pas tenu rigueur apparemment. Mais en tout cas, c'était vraiment quelque chose qui a habité un imaginaire commun. Je ne me rendais pas compte là maintenant, mais maintenant, on fait un peu une étude d'impact, savoir justement comment ça a pu irriguer et qu'est-ce que ça infusait exactement. Et on a plein de commentaires.
Je confirme. Moi, je suis assez ému parce que je ne me rends pas compte. Plutôt, c'était une histoire très, très chaotique pour moi et il fallait le refaire tous les ans.
[00:16:50] Speaker F: Ce qui est vachement bien, c'est que ce soit itinérant, parce que c'est vrai qu'à Paris, bon, c'est des choses où on peut avoir peut-être...
C'est des événements qui peuvent avoir peut-être un peu plus lieu. Mais c'est vrai que dès qu'on commence à aller un petit peu, à sortir de Paris, et c'est des événements qui peuvent être aussi un peu plus rares où il y a moins de... Enfin, c'est peut-être plus dur pour les réseaux là-bas de s'activer pour monter des projets comme ça. Donc, c'est vrai que rendre le truc itinérant, c'est vraiment super.
[00:17:20] Speaker G: C'était la force du projet après. C'est d'aller dans les endroits où on ne nous attend pas, à Riorge, là on est à Nile-Vange, on a été un peu partout. Il y a des années, il y avait quand même 30 villes qui participaient au festival.
[00:17:32] Speaker E: Comment ça se passe ? C'est les villes qui se proposent ?
[00:17:34] Speaker G: Oui, c'est-à-dire que c'est moi qui démarchais, c'est-à-dire qu'on était devenu tourneur presque. Et la tournée, c'était la tournée des femmes sans mêle. Donc on proposait des tournées des femmes sans mêle, pendant les femmes sans mêle justement. Et ça permettait aux artistes de se voir pas uniquement sur une seule date. Parce que c'est ça, après c'est cool. En plus, je me suis rendu compte que les artistes femmes déjà se voyaient peu entre elles, jouaient peu sur les mêmes scènes. Elles pouvaient jouer dans des festivals et tout ça, mais souvent elles étaient avec d'autres groupes, donc principalement entourées d'hommes. Et là, elles se retrouvaient enfin en majorité entre femmes. Il y a beaucoup d'hommes autour parce que c'est quand même un milieu très masculin.
Mais le fait qu'en plus, il y ait quatre, cinq dates où elles pouvaient se retrouver, ça a changé la donne. Parce que ça permet d'échanger, mais donc d'échanger. Il y a des projets qui se sont créés, des histoires qui se sont créées, des rencontres. Et je pense que ça donne de la force de se retrouver tout d'un coup, tout le temps.
[00:18:26] Speaker F: Et puis même le partage d'expériences entre elles sur, j'allais dire, les bonnes pratiques, mais peut-être se donner des tuyaux et des trucs comme ça.
[00:18:34] Speaker G: Tu devrais faire ça.
Et tous ceux qui ont accueilli les femmes sans mêle, ça a changé leur regard aussi. Donc ça, c'est cool. Hommes et tout, enfin tu vois ce.
[00:18:41] Speaker F: Que je veux dire.
[00:18:42] Speaker G: Parce qu'après, à un moment donné, tu ne peux pas te comporter de la même façon que quand tu es en bande de copains, de garçons qu'on connaît, dont je suis, enfin tu vois. Tu ne peux pas faire les mêmes blagues, les mêmes trucs, enfin voilà. Et c'était très cool.
[00:18:57] Speaker E: Donc c'est des concerts, c'est pas que ça, on va parler évidemment de tout ce qu'il y a autour, si je l'ai bien compris c'est toi Adriana qui s'occupe des femmes sans gage, la deuxième partie très importante finalement moi à mes yeux aussi de ce dispositif. Il y a des concerts, entre autres il va y avoir We Hate You Please Die, Moi vraiment c'est un groupe que j'aime beaucoup. C'est toi qui as choisi ce groupe, non ?
[00:19:19] Speaker D: Bah bien sûr, je sais.
[00:19:22] Speaker F: Parce qu'il adore ce groupe.
[00:19:23] Speaker E: Je suis hyper fan. Je vais dire un truc encore une fois qui peut être mal perçu, mais quand le chanteur est parti, je me suis posé beaucoup de questions. Ils se sont séparés du chanteur.
Je me suis dit, c'est quand même lui qui a une émotion parce qu'il était très agile, on va dire. C'est pour ça qu'il est parti. Et je me suis dit, qu'est-ce que.
[00:19:45] Speaker D: Ça va donner ?
[00:19:45] Speaker E: Mais c'est extraordinaire ce que ça a donné. C'est-à-dire que la surprise a été monumentale. Je pense que les fans de We Are Too Pleasant n'ont absolument pas été déçus. Triste pour, bien sûr, le chanteur, mais le résultat était extraordinaire. Et puis elle, elle a pris tout son envol. C'est incroyable.
[00:20:00] Speaker G: Et puis en plus, c'est un peu le groupe Ferdelans de More Women On Stage. C'est vraiment ça. Et puis là, je pense qu'avec le départ du chanteur, le côté plus militant, féministe, s'est vraiment affirmé. Et maintenant, c'est dans une grande tradition de Riot Girls, punk rock des années 90. Et oui, c'est vachement bien. Et c'est un trio en plus. On adore les trios.
[00:20:27] Speaker F: C'est l'hymne de nos compagnies.
[00:20:31] Speaker D: Je l'ai faite, elle est sortie, elle est là.
[00:20:35] Speaker E: Je vais lancer une chanson, on va couper là-dessus. We Hate You Please Die, donc avec Kontrol, on en parlait, ça fait partie de cette nouvelle formation des We Hate You Please Die, je vous conseille vraiment sincèrement d'aller vous renseigner sur eux. Et bien sûr, de tout de suite aller sur internet, choper tout ce qu'il faut pour les femmes sans mêle, là où ça passe, si vous pouvez aller voir des concerts, etc. Il faut soutenir ce genre de dispositifs et je compte sur vous.
[00:22:20] Speaker B: Elle n'a pas de contrôle, non plus !
[00:23:14] Speaker H: Bonjour, nous sommes les Labyrinthine Girls, et c'est notre vidéo de musique pour les garçons de la bande Trigger Warning, cette chanson s'adresse à l'abus sur la scène musicale. La raison pour laquelle nous avons un problème avec l'abus sur notre scène, c'est parce que les gens n'appellent pas leurs amis. Si vous n'appelez pas vos amis, cela perpétue leur comportement, parce qu'ils n'ont aucune conséquence. Appelez vos amis, n'abusez pas les victimes, et prenez soin de l'awareness et d'assurer que vous regardez pour d'autres. Dans le Royaume-Uni, il y a seulement entre 1% et 8%. de tous les cas d'assaut sexuel peuvent finir en conviction. Donc c'est plus important que jamais qu'on s'occupe de l'un de l'autre plutôt que de s'occuper de la police, parce qu'ils ne s'en fichent pas. Ne soyez pas un vieux. Cet homme s'appelle Boys in the Bath.
[00:24:19] Speaker C: Pour les garçons et les filles qui peuvent faire tout mieux que moi. L'échec de notre succès, c'est d'aller sur leur poitrine et de chanter sous le toit de glace. Nous n'avons jamais rêvé de la majorité qu'ils représentent qui pourraient s'éloigner de tout. Ils se comportent comme si ils avaient inventé la blague, comme s'ils n'avaient pas de raisons spéciales.
Le bruit, les garçons, la bande, la bande qui les a créés. Le sang, le poisson, les pleurs, le bruit, la cause, les rumeurs, le privilège.
Les garçons, les garçons, les fans, les fans qui les ont faits. Le sang, le douleur, les pleurs, le bruit, la cause, les rumeurs, le privilège. Les garçons, les garçons.
[00:26:28] Speaker E: Et voilà encore un groupe qu'on a déjà diffusé.
[00:26:30] Speaker D: Elle est énervée la dame un peu là.
[00:26:32] Speaker E: Ah bah, Lambry-Niggers, c'est un groupe qu'on aime énormément. Aurélie, d'ailleurs, dont on parlait tout à l'heure, adore ce groupe et elle avait déjà diffusé un clip ici même dans l'émission. J'adore, j'adore. Et puis, alors ce clip-là, cette chanson encore très particulière parce qu'il y a des chiffres qui sont donnés. Il y a des événements malheureux dans le monde de la musique et de la tournée.
On sait très bien que c'est très compliqué et là c'est dénoncé, c'est pointé du doigt, on le voit et c'est bien aujourd'hui que ça soit fait. Est-ce que les femmes s'en mêlent aussi ? Je sais pas comment tourner ma question mais pour un peu faire en sorte qu'à l'avenir ça ne soit plus le cas.
[00:27:09] Speaker F: Sensibiliser un peu peut-être cet univers-là aussi au qu'est-ce qu'il faut faire quand il y a des femmes qui sont là ? Comme tu disais tout à l'heure, les mecs entre eux vont faire certaines blagues et peut-être ces blagues-là, il faut éviter de les faire.
Savoir comment se comporter.
[00:27:29] Speaker E: Ou rassurer les meufs et leur dire aussi, s'il y a un souci, il faut en parler.
[00:27:33] Speaker G: Mais là, c'est plus grave dans le clip. C'est carrément les violences, les harcèlements sexuels et sexistes.
[00:27:40] Speaker F: Je parlais de l'étape d'avant.
[00:27:42] Speaker D: Malheureusement, j'ai l'impression que ça se passera plus souvent.
[00:27:49] Speaker A: Oui, alors déjà moi je pense qu'en fait qu'il y ait des mecs ou qu'il y ait des meufs, il y a des blagues peut-être à un moment donné qu'elles ne passent plus.
Il faut tout simplement arrêter de les faire.
[00:27:57] Speaker F: Oui, ça c'est sûr.
[00:27:58] Speaker A: Genre en 2023.
[00:28:00] Speaker D: Oui, oui. Notamment, mec, meuf, comporte. Qu'est-ce qu'il a lui là ? Tu veux que je te le dise ?
[00:28:10] Speaker A: Après, savoir se comporter, comme tu dis, pour reprendre un peu ta phrase, ça dépend. Je pense qu'il y a aussi un truc de common sense. Je ne sais pas comment on dit en français.
[00:28:22] Speaker G: Le sens commun.
[00:28:22] Speaker A: Je suis complètement d'accord avec toi. Il y a des choses qui ne doivent pas exister, effectivement. Et donc, oui, aux femmes sans mêle, en fait, on a à cœur aussi de se pencher sur ces questions-là.
parce que c'est des réalités qu'on entend par les artistes qu'on programme et c'est aussi des choses qu'on peut vivre. Tout à l'heure, il parlait du patriarcat et à quel point ça peut avoir un impact aussi chez les hommes. C'est un système très violent qui peut aussi vous imposer des choses dans des formes de masculinité.
[00:28:52] Speaker F: On est des hommes, on le vit régulièrement.
[00:28:58] Speaker A: Ça peut être effectivement un espace dans lequel on essaie de réfléchir déjà de manière collective à comment faire en sorte qu'on puisse travailler sereinement, au-delà de trouver des espaces safe qui est quand même une utopie très belle.
Mais on n'est pas sûr d'avoir...
Aucun espace est safe, aucune personne est safe. Même nous, on a nos propres biais, nos propres problèmes et on doit se remettre en question constamment. Mais du moins, donner les moyens pour qu'on puisse travailler sereinement. Parce qu'il faut se rappeler quand même qu'on est dans un...
cadre professionnel en fait la musique ça reste un truc de passionné très cool et tout ça mais ça reste des métiers avec un encadrement professionnel donc effectivement nous on essaye de voilà penser collectivement au tu parlais tout à l'heure des bonnes pratiques les bonnes choses qui peuvent avoir lieu en tournée en backstage sur scène et ailleurs pour pour que tout le monde se.
[00:29:51] Speaker E: Sente Bien, c'est le but.
[00:29:56] Speaker G: Les Lambrini Girls, c'est ce qu'elles dénoncent. En même temps, le punk rock, c'est là pour dénoncer. C'est le meilleur endroit, c'est des brûlots contestataires. Ça a été créé pour ça.
J'allais dire des trucs horribles. Non, pas horribles, mais j'allais dire n'importe quoi. Enfin, on met les idées. C'est un brûlot, c'est du punk rock. Donc là, il n'y a pas de demi-mesure. On y va frontalement. Tu vois la vidéo. Il y a du thrash en même temps. On met les pieds dans le plat et voilà. Et c'est ce qu'on aime faire, c'est-à-dire qu'à un moment donné, c'est-à-dire qu'il faut tout secouer quoi. Et là c'est bien fait. Et donc c'est après, c'est vrai qu'une fois que t'as bien secoué, tu remets un peu de douceur, un peu de folk, un peu d'autres trucs, et après tu re-secoues un petit peu, et après tu remets des choses, un peu d'expérimental, t'essayes un peu d'esquilibrer exactement.
[00:30:36] Speaker E: De pouvoir avoir plusieurs façons de voir les choses, de faire en sorte que tout se passe de la meilleure façon qui soit. Tu t'occupes donc des femmes sans gage, si j'ai bien compris, Adriana ? Alors ça, tu vois, je ne connaissais absolument pas. Quand j'ai reçu le mail de cette charmante demoiselle qui est ici même, d'ailleurs merci beaucoup encore une fois, mais je ne connaissais pas du tout et je trouve ça extraordinaire. C'est quoi le concept ? Je vais te laisser le raconter parce que je ne vais pas le dire moi sinon c'est moins bien.
[00:31:08] Speaker A: Je te rassure, il n'y a pas non plus énormément de monde qui connaît, donc on aimerait bien que ce soit très connu. C'est un dispositif qui est initié par le festival Les Femmes Sans Mêles, qui vient accompagner la programmation artistique, et donc aller apporter une petite graine sur d'autres aspects, qu'il ne soit pas uniquement la scène, ce que je disais tout à l'heure.
c'est que les femmes sans mêle jouent un rôle de visibilité et contribuent à une meilleure représentation des femmes sur scène en tant que festival. À côté, il y a plein d'autres bails et d'autres problèmes à gérer, à parler, à discuter, à travailler là-dessus. La représentation, c'en est une, mais les violences sexistes et sexuelles, c'en est une autre, bien évidemment très importante. La santé mentale, La durabilité de carrière, tout à l'heure on parlait du fait de laisser vieillir les personnes tranquillement, par exemple, et juste ne pas critiquer quelqu'un qui est juste au naturel. On parle du sexisme, mais aussi du racisme, enfin de plein de choses. Voilà, tout ce qu'on vit dans nos sociétés, en fait, concrètement, peut être manifesté dans le milieu de la musique, dans la culture, et donc on essaye d'apporter un accompagnement à ça.
[00:32:24] Speaker E: Bien sûr, des réponses et que les gens puissent se tourner vers vous aussi.
Ça a commencé, j'ai pas dit dès le début, mais les femmes s'en mêlent, c'est en ce moment. Ça dure jusqu'au 8 décembre, si je ne dis pas de bêtises. Donc, il faut vraiment regarder tous les agendas parce que ça passe près de chez vous, etc. Donc vraiment, il y a plein, plein de choses. J'ai regardé qu'il y avait des ateliers aussi pour montrer que oui.
[00:32:50] Speaker G: Les femmes.
[00:32:50] Speaker E: Peuvent faire tous les métiers.
C'est quelque chose encore. En 2023, encore une fois, je me tourne vers Ben parce qu'on en discute tellement souvent. Les femmes savent faire tout aussi bien les choses que les hommes. C'est juste que malheureusement, c'est fou les problèmes qu'il y a encore à faire en sorte que des femmes soient dans ce genre de métier ou en tout cas qu'on ne le sache pas.
On a été éclairé encore une fois par Marine sur des endroits où on peut trouver des femmes qui savent faire certains métiers parce que c'est très compliqué. On est d'accord.
[00:33:18] Speaker G: Tout à fait.
[00:33:20] Speaker E: Là, vous participez un petit peu aussi à la curiosité des gens, à leur dire, vas-y, tu peux le faire toi aussi, à recevoir des jeunes femmes ou moins jeunes, peu importe, on s'en fout, mais c'est ce que vous faites.
[00:33:29] Speaker A: Oui, et en vrai, en fait, ça part, encore une fois, d'un constat et des choses qu'on entend, des retours qu'on nous fait, que ce soit sur les métiers techniques, où il y a un pourcentage très petit de femmes encore aujourd'hui, ou même dans la production musicale. Nous on fait pas mal d'ateliers techniques et pratiques et c'est là où on voit la demande qui est quand même assez grande et importante pour aussi s'autonomiser et se donner les moyens de créer en toute indépendance sans attendre qu'il y ait un homme.
[00:34:10] Speaker F: Avoir besoin de personnes et pouvoir faire avancer les choses. Ne pas attendre que l'aide providentielle arrive.
[00:34:18] Speaker G: Pour que les choses se fassent.
[00:34:19] Speaker A: Parce que si on attend ça...
[00:34:20] Speaker D: On ne peut pas attendre tout le temps. On sait, c'est pareil.
[00:34:26] Speaker F: On connaît.
[00:34:28] Speaker G: Et en plus, ce sont des ateliers menés par des artistes. Donc ils vont parler aussi à des femmes, à des jeunes femmes ou des moins jeunes. Mais en même temps, donc, il y a vraiment une envie de justement de transmettre quelque chose, de transmettre. Et ça, c'est important. On l'a senti. Parce que toujours pareil, dans les clichés que moi, j'ai eu aux femmes sans même au début, c'est-à-dire que déjà, tu ne peux pas mettre trois femmes sur une même scène ensemble. Ça n'existe pas. Qui va être la vedette ? Maintenant, tu vas dire...
Les trois sont vedettes ! C'est-à-dire que c'était presque impossible, et on m'a fait plein de fois cette réflexion.
Et grâce au Femmes sans gage, avec les Femmes sans mêle, déjà on s'est rendu compte que les Femmes sans mêle, c'était un levier exceptionnel pour justement mettre les gens en contact.
et pour créer du lien, et fédérer. Donc c'est ce qu'on essaie de faire. Il y a plein d'initiatives, nous on ne crée pas tout parce qu'on est une petite équipe, mais l'idée c'est de repérer qui fait quoi, comment, et les intégrer au Femmes Sans Mêles, et qu'à un moment donné, tout le monde se retrouve justement pour donner de la force à tout le monde, des perspectives, des ambitions, et on essaie de le créer comme ça. Donc on va le refaire toute l'année, on va le faire tout le temps, à Marseille au mois d'avril prochain. L'idée c'est une boule de neige qui avance et qui ne va plus s'arrêter.
[00:35:37] Speaker E: D'accord, donc c'est super, mais en plus les Femmes Sans Mal, ça ne se limite pas à cette période ici, donc peut-être qu'au mois d'avril, ça n'en va.
[00:35:44] Speaker D: Plus, tu vois, je ne le savais pas.
[00:35:48] Speaker G: Dès qu'on a besoin de nous, nous on arrive, on est là, on trouve toujours des solutions, on est partenaire de beaucoup de festivals un peu partout, on fait des choses avec la Epinal, l'année prochaine encore.
En plus, dans des endroits où ce n'est pas non plus très évident.
On ne voit pas que dans les grandes villes.
[00:36:02] Speaker E: Je te confirme qu'effectivement, ce n'est pas forcément tout le temps évident pour les femmes.
[00:36:06] Speaker F: Alors que c'est quand même une grande ville. On pourrait imaginer que...
[00:36:11] Speaker G: C'est compliqué.
[00:36:13] Speaker E: Mais c'est bien d'aller dans tous les territoires. Ça va nourrir forcément, ça va donner envie.
[00:36:19] Speaker A: C'est pas les mêmes problématiques aussi. Comme tu disais, une grande ville, tu vas te dire pourquoi il n'y a pas assez de femmes sur scène. Dans d'autres villes, tu vas dire j'ai un studio de répétition. Pourquoi il n'y a pas assez de femmes qui viennent répéter dans le studio ? C'est des problématiques propres à chaque territoire aussi.
[00:36:39] Speaker E: C'est des discussions que vous avez avec les professionnels. C'est quand même un gros, gros travail.
[00:36:45] Speaker G: On est à l'écoute en tout cas.
Moi, j'apprends tout le temps à chaque fois. Ce ne sont pas des audits, mais à chaque fois, on écoute quels sont les besoins. On est plus presque à l'écoute et on essaie de voir ce qu'on peut amener avec les femmes sans mêle. Les femmes sans mêle, c'est un moment de partage, de célébration. Célébration de la scène avec des artistes femmes qui viennent de plein d'horizons différents. Mais l'idée, c'est comment on peut irriguer différemment et comment on peut être à l'écoute.
Et si on peut répondre et donner de la force à certains projets aussi qui émergent, parce qu'il y en a de plus en plus qui arrivent, on s'associe et puis on se tient les coudes.
[00:37:19] Speaker D: Il y en a de plus en.
[00:37:19] Speaker E: Plus qui arrivent, il y en a de plus en plus qui osent se faire.
[00:37:22] Speaker G: Je me permets de te corriger dans.
[00:37:23] Speaker E: Le sens où j'imagine qu'à l'époque, ça ne devait pas manquer des femmes qui avaient envie de faire des choses, mais qui devaient se dire je ne peux pas, je ne peux pas le faire parce que je suis une femme aussi. On en parlait tout à l'heure.
[00:37:33] Speaker D: C'est plus ou moins la dissolution de l'Alexandre.
[00:37:35] Speaker G: Ouais, mais même de faire un festival, c'est vrai que comme ça, il y a eu d'autres festivals. Bon, il y en a qui ont été créés en même temps que les Femmes Sans Mal. Je pense qu'il y a... Elles font du rock, je pense que ça a dû être créé au pareil, autour de 98, auprès, au même moment. Et puis il y a eu d'autres festivals qui ont disparu aussi. Il y a eu beaucoup de Lady Fest. Moi, j'allais aller au Lady Fest, mais ça n'existe plus. C'était vraiment que des festivals militants, bon, vraiment.
Ce n'était pas uniquement musical, mais il y avait aussi plein d'associations. Donc ce que moi je ne faisais pas à l'époque avec les Femmes sur la Nouvelle, c'était vraiment que musique. Et on est venu de plus en plus là-dessus. Et comme ces festivals-là ont un peu disparu, maintenant nous on intègre un peu tout le monde.
[00:38:14] Speaker E: Dans les groupes qui sont présents, parce que nous on est musical donc je suis hyper intéressé moi pour venir voir comment ça se passe par contre pour les femmes s'engagent. Je vais m'incruster.
[00:38:22] Speaker F: T'as envie de t'engager Pierre ?
[00:38:25] Speaker E: Non mais en vérité... Ça y est ? Non mais on rigole, mais on a presque envie de dire aux gens non mais nous aussi on peut dire comment ça se passe, comment démarcher des médias.
[00:38:37] Speaker F: On en a parlé quand on s'était rencontrés Préalablement.
[00:38:41] Speaker E: C'est des choses aussi, enfin c'est con, je dirais peut-être un truc nul mais en tant que mec on sait pas trop ce qu'on doit faire, enfin on propose et puis c'est pareil quand on demande à des animatrices on dit ça serait bien qu'il y ait des animatrices qui viennent parce que d'être contre mec forcément il y a un moment...
Bon.
[00:38:55] Speaker D: Je vois ce que tu veux dire.
[00:38:58] Speaker E: Et du coup, il n'y a pas de proposition. C'est rare.
[00:39:02] Speaker D: Par rapport à vous, c'est bien d'avoir des structures comme les Femmes sans Mets, les Femmes sans Viages.
[00:39:08] Speaker F: Ce qu'on disait, c'est que nous, on est quand même des femmes animatrices dans ce domaine qui sont prêtes, dans ce style musical.
et qui peuvent faire ça parce que nous on fait ça bénévolement donc Restless n'a zéro argent.
[00:39:30] Speaker G: Quand je vois les studios je me.
[00:39:32] Speaker D: Dis waouh quand même !
[00:39:37] Speaker F: J'investis tout ce que je gagne dans ce projet. Mais en gros, c'est vrai qu'on commence à rentrer dans des ultra niches, où ça devient dur de trouver des gens passionnés par cette musique.
Mais on cherche, on en parlait du coup. C'est comme ça qu'on nous a renseignés.
[00:39:54] Speaker G: C'est compliqué. Déjà, il faut durer, il faut de l'abnégation, il faut être vraiment tenace. Moi aussi, j'étais bénévole pendant 25 ans. Ce festival, je l'ai fait à côté de mon travail. Et c'est comme ça qu'il a pu exister, parce que justement, on n'avait pas à se payer. Donc on mettait tout l'argent là-dedans, on a investi au départ. Pas beaucoup, c'était des... Enfin, pas beaucoup aussi. Beaucoup pour l'époque, c'était des francs. C'était 10 000 francs que j'ai mis dans ma poche.
[00:40:19] Speaker D: À l'époque, oui, c'était beaucoup.
[00:40:23] Speaker G: Voilà ma mise de départ qui s'est transformée et tout ça. Mais voilà l'idée. On est bénévole en réalité et.
[00:40:30] Speaker D: On.
[00:40:30] Speaker G: Avance sur une idée et on la continue. Et chaque année, on se dit comment on va la refaire ? On repart à zéro. Alors moins maintenant parce que justement, on commence à avoir plus d'écoutes sur les femmes sans mêle. Il était temps, il a fallu que le Covid passe par là. Parce que 2020, parce que justement, il y a eu vraiment une une nouvelle orientation politique et l'égalité femmes-hommes dans la musique et dans la société en général en fait partie. Donc on peut être un peu plus soutenu maintenant qu'avant, mais il faut toujours essayer. On sait bien que ça peut vite disparaître aussi. C'est pour le moment. Il suit que ça ne soit plus le projet politique dans quelques années, qu'on change. Ça peut vite tourner et tout repartir à zéro et on peut repartir dans l'underground le plus total.
[00:41:16] Speaker E: Donc on peut, alors moi je reviens toujours, je suis très auto-centré.
Vas-y, vas-y.
[00:41:22] Speaker F: Ça me surprend venant de toi, mais ok.
[00:41:24] Speaker D: Ouais, bizarre.
[00:41:26] Speaker E: Mais en tant que com' on peut venir aussi voir comment ça se passe ? Ou aider ? Est-ce qu'on peut faire des choses ?
[00:41:35] Speaker A: Alors tu parles de quoi ?
[00:41:36] Speaker E: Les femmes s'engagent, des ateliers. J'ai vu qu'il y avait des choses à Petit Bain.
[00:41:40] Speaker A: Alors les ateliers sont en mixité choisie. Donc si tu es un homme cis, tu ne pourras peut-être pas assister.
Il y a plein de temps de rencontres publiques qui sont censées travailler un peu sur la sensibilisation et sur la réflexion commune et collective sur plein de sujets différents. C'est ouvert à tout le monde, comme les concerts, dans le public c'est ouvert à tout le monde. Par contre il y a des ateliers qui sont effectivement réservés aux femmes.
Ça m'est arrivé de devoir argumenter pourquoi le besoin de...
[00:42:19] Speaker E: Vu qu'il y en a plein pour les hommes, il faut bien qu'il y.
[00:42:21] Speaker A: En ait pour les femmes ! Au bout d'un moment, tu te dis que c'est censé être une évidence, mais ça ne l'est pas. Je dois le préciser.
[00:42:32] Speaker E: Non, oui, c'est intéressant, c'est important de le savoir aussi pour éviter aussi d'avoir deux, trois boulets qui vont venir. J'imagine malheureusement. Les salles avec qui vous faites les lieux où vous faites ce genre d'événements, c'est des lieux aussi qui sont militants, qui vous accompagnent dans cette volonté ?
[00:42:48] Speaker A: Oui, tout à fait. Là, sur Paris, cette année, il y a FGO Barbara, Petit Bain, la Petite Halle de la Villette, et le Point Éphémère. Et donc c'est des lieux effectivement qui ont une programmation, en plus de la programmation artistique, qui a des valeurs, qui sont engagées et ouvertes. Le Point Éphémère est un lieu gay.
[00:43:12] Speaker E: Friendly depuis toujours, enfin qui a milité pour ça. Le Petit Bain c'est pour le respect et la bienveillance, si j'ai bien compris.
[00:43:21] Speaker A: En tout cas, c'est des lieux qui ont effectivement une démarche engagée sur des sujets qui nous parlent à nous, sur lesquels on travaille. Et c'est pour ça qu'on va là-bas aussi, parce qu'il y a des équipes incroyables avec qui on s'entend hyper bien et c'est un plaisir de travailler avec ces personnes-là. Et voilà.
[00:43:38] Speaker E: C'est encourageant, enfin je veux dire, tu parles de la fragilité du projet mais il y a quand même... Il y a des choses qui se sont installées quand même. Enfin j'espère que 2023 est un peu.
[00:43:46] Speaker D: Plus sympa que 1997.
[00:43:47] Speaker E: J'espère !
[00:43:47] Speaker G: Alors c'est complètement différent, mais c'est compliqué par exemple pour la programmation. Moi je trouve ça de plus en plus compliqué, ça se durcit quand même beaucoup. Alors on peut parler de Paris, en météo on vient souvent nous chercher, c'est pour le rayonnement ailleurs, c'est pour la tournée.
Mais Paris, faire une programmation, ça devient de plus en plus compliqué, c'est de plus en plus cher, il y a de plus en plus d'enjeux, il y a de plus en plus... Bah oui, le live, de toute façon, ça cristallise tout. Et donc là, ça devient...
[00:44:15] Speaker F: Il y a une pression économique et.
[00:44:17] Speaker G: Marketing qui est peut-être un peu plus présente.
C'est beaucoup moins bon enfant que ce que j'ai connu aux dix ans des femmes sans même. Je sens que ça se durcit, que ça manque des fois de générosité, d'envie. Ce n'est pas un milieu le plus fun tout le temps.
[00:44:36] Speaker F: Tu sais d'où ça vient ? C'est le fait qu'il y ait moins de salles disponibles, qu'il y ait de plus en plus de demandes pour du live.
Économiquement, c'est un peu le seul revenu pour les groupes et que du coup.
[00:44:49] Speaker G: Les salles sont plus demandées. Oui, c'est ça. Et puis tout le monde veut garder son projet, c'est-à-dire que les femmes sont malheureuses. En fait, on vient nous chercher pour des projets qui sont en devenir. C'est-à-dire qu'on vient nous chercher, on est un peu connus là-dessus, sur la briculture des nicheurs. Mais à un moment donné, on a aussi besoin, les dénicheurs, d'avoir aussi des têtes d'affiches. Et ça, j'ai l'impression que personne ne le comprend. Tu veux bien être sympa avec certains producteurs et tu leur dis je vais bien te prendre, au contraire, aider à défendre tel artiste. Mais à un moment donné, moi j'ai besoin aussi d'aide.
Ça, il faut qu'ils le comprennent et c'est difficile. Dès qu'il y a le moment, s'ils peuvent faire le concert tout seuls dans une salle plus grande et qu'ils n'ont pas besoin de toi, ils n'auront pas trop cherché. Et donc, tant que tu reviens, il faut se recasser la tête pour retrouver des idées.
[00:45:35] Speaker F: Quelque part, on a vraiment beaucoup de points communs.
[00:45:37] Speaker D: Il y a beaucoup de points communs. Les pauvres.
Pourquoi vous êtes comme ça aussi ?
[00:45:45] Speaker E: Moi, je suis parti de WFM parce que En général contre le capitalisme, c'est pas un problème, mais il y a un moment juste quand ils cassent les couilles, qu'ils sont agressifs et qu'ils n'ont plus aucun respect pour les personnes.
[00:45:57] Speaker F: Et qu'ils ne comprennent pas ce que les gens aiment. Toi tu es en contact avec les gens, tu vois ce que les gens demandent, et puis tu vois qu'eux ils te demandent de faire le contraire de ce que les gens veulent.
[00:46:09] Speaker E: C'est par prétexte qu'il y a des.
[00:46:11] Speaker G: Chiffres qui disent qu'il y a de plus d'argent. Le partage, je crois beaucoup au partage.
Après, je comprends sur certains projets qu'on ne vienne pas nous chercher, que c'est compliqué. Mais des fois, c'est difficile.
[00:46:23] Speaker F: Oui, de temps en temps, il y a une cause.
[00:46:31] Speaker G: C'est jamais gagné non plus, parce que la cause, tu vois, ça fait longtemps que j'ai plus de partenaires privés de moins en moins, de marques qui s'associent aux femmes sans ménage. Je pense qu'en même temps, tout le monde sait un peu le sujet du moment, l'écologie et l'égalité femmes-hommes, mais c'est un peu souvent une image un peu ripollinée. Et tu vois pas du tout d'engagement concret Dès que t'as pas la bonne personne, que tu rentres pas dans le moule. Ah mais attends, il s'appelle comment ton groupe ? Où es-tu ? Please die. Aïe, vous faites quoi ? Les vulves assassines. Ouf, pour mon... Oh là là, mais attendez, ma marque, comment on va pouvoir s'associer à un festival qui présente par exemple les vulves assassines ? Imaginons si je vais voir Chanel. J'adorerais la Chanel. Enfin tu vois, ou des marques qui pourraient, qui auraient les moyens justement, et qui pourraient avoir un vrai engagement, qui pourraient nous aider. Et qui se seraient pas grand chose dans leur budget. Ah non, pas du tout. Non, je pense que ça serait et qu'on pourrait faire des choses vraiment incroyables, donner de la force et plus de visibilité à certaines artistes. Parce que là, ce qui se passe, c'est que ce que je sens, c'est qu'il y a de moins en moins d'argent pour l'artistique.
Il y en a beaucoup. Enfin, c'est-à-dire que c'est... Et voilà. Donc, ça devient compliqué. Ça va devenir compliqué. C'est un casse-tête et moessamment triste.
Désolé de plomber l'ambiance... Non, non, non !
[00:47:48] Speaker D: Pierre, ce qui me rassure, c'est qu'ils.
[00:47:50] Speaker F: Ont commencé le projet en 97.
[00:47:53] Speaker D: Même tout ce temps-là, ça n'a pas passé le cap.
[00:47:56] Speaker F: Ça me rassure ! Parce que nous, on n'a plus que combien d'années à tenir pour en être là ?
[00:48:00] Speaker D: Voilà, super ! Merci de nous avoir invités. On arrête là, on arrête là, on finit l'émission.
[00:48:10] Speaker E: On va passer un groupe quand même.
[00:48:11] Speaker G: On va mettre un peu de musique.
[00:48:12] Speaker E: Et puis pour que les gens puissent découvrir aussi parce qu'on en a parlé nous au téléphone, mais les Grandes Mase House. Bon voilà, petit coup de cœur aussi sur SLS et tu m'as dit que toi t'avais vu ton cadre Rihanna aussi.
[00:48:24] Speaker G: Je sais pas ? Ah ouais, trois filles comme ça de Brighton qui défoncent avec une voix à la Motörhead de temps en temps. C'est-à-dire qu'il y a deux voix, vous allez voir, je ne sais pas quel clip vous allez choisir, mais des fois ça chante un peu ironement. Et puis à un moment donné, ça chante comme Motörhead. Il y a deux chanteuses, la batteuse et tout ça. Et puis c'est le genre de projet, c'est-à-dire qu'il va habillé en tête, de sang à l'heure, pose pas trop de questions, il joue ici, il fait qu'on a envie de voir aux femmes s'en mêlent.
[00:48:47] Speaker E: Parfait, c'est parti.
[00:49:49] Speaker B: C'est parti !
[00:50:17] Speaker C: C'est pas un jeu de preuves, ce que tu as fait, tu l'as fait et tu vas le regretter Can't trust me cause I'm wearing a mask And even if you rip it off you'll only find another one I'll never be straightforward unless I really hate you And if you're expecting love I'll only disappoint you.
[00:52:24] Speaker B: Musique d'ambiance.
[00:53:07] Speaker C: If I take a step outside Just tell me what I.
[00:53:11] Speaker B: Would be One piece of a mechanical.
[00:53:14] Speaker C: Trash Part of a broken wheel In.
[00:53:18] Speaker B: What direction would I walk? Would I be suffering? Staying in one parallel line So that.
[00:53:27] Speaker C: We'D never meet.
[00:55:23] Speaker F: Oh, c'était beau cette petite musique ! Une douce mélopée dans mes oreilles !
[00:55:26] Speaker E: Ça aussi, quand je suis tombé dessus la première fois, je me suis dit...
[00:55:28] Speaker D: Tu t'es pas fait trop mal ?
[00:55:31] Speaker E: Je me suis dit que c'était vraiment très très bon et c'est quelque chose qui fait du bien. En attendant, Anna, c'est le nom de cette formation, et on n'attend plus, on a envie de les voir sur scène. et de voir ce que ça donne. Vous pourrez les voir dans le cadre des Femmes Sans Mêle. Allez sur les réseaux sociaux, sur le site internet, regardez tout ce qui vous est proposé. On ne peut pas vous faire la liste ici parce que c'est vraiment incroyable tout ce que vous avez de disponible pour vous aider à accomplir vos envies, de ne plus avoir honte, de franchir des capes.
La timidité, c'est quelque chose qui touche beaucoup de gens. Là, ça permet aussi de rencontrer des personnes qui vous motivent. Et on a deux exemples ici. Oui, il y a un homme.
[00:56:16] Speaker D: OK. Où ça ? C'est pas moi, donc ça je vais me débrouiller.
[00:56:20] Speaker E: Mais OK, je suis désolé, je m'en vais.
Mais Adriana est là et nous a donc expliqué aussi, les femmes s'engagent. Est-ce que là, on peut conseiller quoi aux gens qui ont envie d'en savoir un peu plus, justement, à part d'aller sur le site internet, de venir là ? Parce que là, ça a commencé, il y a eu la diffusion d'un film, c'était le 15, non ?
[00:56:40] Speaker A: Si, si, le 15. En fait, on était partenaire d'un festival qui s'appelle Pop MC, qui est un festival de pop culture et de santé mentale.
Et donc il y a eu la diffusion d'un film qui s'appelle Her Smell, autour d'une artiste qui part en tournée, donc ça part. Et du coup, voilà, on a un peu raconté nos... Je ne vais pas dire notre expérience, mais en tout cas... C'est du témoignage ? Le film, j'imagine. Nous la rencontre après, c'était plutôt comment ça se passait au niveau des artistes dans l'industrie musicale et dans la filière de la musique, qu'est-ce qui était fait, quels étaient les outils à disposition des artistes et d'autres professionnels de la filière en termes de santé physique et mentale.
Et donc ça c'était le 15, mais c'est la semaine prochaine en fait, la programmation commence véritablement la semaine prochaine à partir du 22. Et je vais me permettre de faire un petit moment de pub.
[00:57:38] Speaker D: Non, je t'interdis.
[00:57:40] Speaker F: Si vous êtes là pour faire de.
[00:57:41] Speaker E: La pub, non merci.
[00:57:42] Speaker D: Bon bah je vais parler de moi.
[00:57:47] Speaker A: Donc nous, le 23 novembre, donc la semaine prochaine, jeudi, on va faire une jam destinée aux femmes.
[00:57:53] Speaker E: Oui, oui, c'est vrai.
[00:57:53] Speaker D: Ça, c'est incroyable aussi.
[00:57:55] Speaker A: Oui, au Hangar Aivry-sur-Seine, une jam qui va être précédée par un apéro sorore pendant lequel on va présenter pas mal d'initiatives autour des femmes et des personnes minorisées de genre.
dans la musique. Ensuite il y aura la jam et ensuite...
[00:58:18] Speaker E: Alors le concept de la jam ?
[00:58:20] Speaker A: Ah oui le concept de la jam c'est tu arrives, tu joues en fait.
[00:58:23] Speaker E: Tu joues avec des artistes qui sont aussi là.
[00:58:25] Speaker A: Alors il y aura des artistes en plus avec des niveaux d'avancement de carrière différents, émergentes, plus, plus, plus et plus parce qu'il y aura des surprises. Donc c'est cool, ça permet d'en plus.
[00:58:37] Speaker E: De rencontrer des gens.
On peut jouer avec des pros.
[00:58:40] Speaker A: Voilà, ou pas. Tout le monde peut se mélanger. Alors sur scène, il n'y aura que des femmes et des personnes.
[00:58:47] Speaker F: Je parle de se mélanger entre artistes.
[00:58:51] Speaker D: Oui, bien sûr. Je précise quand même, parce que si.
[00:58:54] Speaker A: Au cas où, dans les personnes qui nous regardent, il y a des gens qui hésitent.
[00:58:57] Speaker D: C'est le principe.
[00:59:00] Speaker F: Le but, c'est de laisser de la place.
[00:59:03] Speaker A: Après, dans le public, on peut carrément avoir Toute la diversité de la société qui se représente. Et ensuite, il y a une scène ouverte sur la dernière tranche horaire de la jam, où des groupes qui sont déjà formés pourront venir jouer sur inscription un ou deux morceaux. Et ce qui est intéressant, c'est qu'ils vont avoir en fait une vraie scène, des vraies conditions de scène dans une belle salle. Donc c'est, je répète, au hangar, à Ivry, sur scène. Et ça, ça va être assez intéressant parce que du coup, tout à l'heure, j'entendais aussi Sun parler de ça, mais il y a toute une histoire de... Enfin, une problématique qui est la solitude aussi des artistes. Ça vaut pour les hommes également, mais il y a aussi tout un...
Oui, un constat chez les femmes qui font de la musique, il y a une solitude et une difficulté à trouver des réseaux. Tout à l'heure tu disais, j'ai du mal à comprendre comment c'est possible qu'on ne les programme pas, à quel endroit. Et je me dis qu'en fait le réseau là-dedans est hyper important pour se donner de la force et pour trouver les bons plans aussi.
Et donc ce genre d'initiative, il y aura beaucoup de gens qui seront présents à ce moment-là, qui portent des projets très intéressants, dont on est partenaire d'ailleurs, des programmes d'accompagnement, des mentorats d'artistes et des professionnels de la filière, c'est des choses qui sont assez...
qui peuvent changer un peu les parcours professionnels et même personnels des gens, d'être accompagnés gratuitement en plus, par d'autres personnes qui sont plus avancées dans leur carrière. Et donc à ce moment-là, la jam à Ivry va être vraiment cool.
[01:00:35] Speaker E: Des gens peuvent s'inscrire encore ? Des groupes féminins peuvent s'inscrire encore ?
[01:00:38] Speaker A: Alors pour la scène ouverte, oui. En fait, on s'inscrit sur place. Il faut arriver à 19h pour s'inscrire. Et pour la jam, c'est ouvert, venez quoi.
[01:00:48] Speaker D: Quand vous êtes.
[01:00:49] Speaker G: Ça rentre libre.
[01:00:50] Speaker A: Et c'est gratuit.
[01:00:51] Speaker F: Alors j'ai deux questions. Est-ce que pour les groupes il faut qu'ils soient 100% féminins ou est-ce que c'est majorité féminine ?
[01:00:59] Speaker A: C'est une bonne question parce qu'en fait pour nous ça coulait de sens mais on n'avait pas eu la question posée en tout cas pour l'instant et du coup je n'ai pas envie de parler et donner une réponse qui n'est pas la bonne.
Bon, ce sera communiqué sur vos réseaux, j'imagine.
[01:01:17] Speaker D: Maintenant, quand t'as posé la question, oui, on est obligé, du coup.
[01:01:22] Speaker F: Et du coup, c'est vrai que c'est important parce que moi, c'est vrai que trouver des groupes 100% féminins, alors il.
[01:01:29] Speaker G: Y en a, il y a des.
[01:01:30] Speaker F: Très bons groupes 100% féminins, mais je.
[01:01:32] Speaker E: Trouve qu'il y a aussi des groupes.
[01:01:33] Speaker F: Où ça peut être moitié hommes, moitié femmes, qui sont excellents aussi et je trouve ça demeure...
[01:01:40] Speaker E: Il y a le côté barrière.
[01:01:41] Speaker D: Il n'y a pas de barrière et.
[01:01:41] Speaker A: J'Ai envie de te dire, ils ont de la place partout pour jouer.
[01:01:47] Speaker F: Sur un événement comme ça, je pense que s'il y a une restriction qui est faite, je peux le comprendre aussi parce que ça peut être un événement un peu particulier. Et j'avais une deuxième question, comme ça on n'est pas obligé de répondre à celle-là.
[01:01:58] Speaker D: J'allais le faire.
[01:02:03] Speaker F: Et pour les musiciens qui viennent pour le jam, ils doivent amener leur guitare ?
[01:02:09] Speaker A: Non, on a tout sur place.
[01:02:11] Speaker F: Ils peuvent quand même amener leur guitare s'ils ont une pédale d'effet ?
[01:02:17] Speaker A: Après on a tout fait pour que les gens puissent juste arriver et d'ailleurs on a des instruments qui ont été.
[01:02:26] Speaker D: Prêtés Faire de la pub là, ça.
[01:02:32] Speaker A: Y est, là ? Bah oui, c'est pas de la pub. Non, on n'a pas le droit. Pourquoi on n'a pas le droit ?
[01:02:36] Speaker D: Ah, j'ai le droit de citer des.
[01:02:38] Speaker G: Marques et tout ?
[01:02:39] Speaker F: Bah oui, en plus après ils vont nous prêter du matos pour ici, donc.
[01:02:43] Speaker D: Ils sont obligés après.
[01:02:45] Speaker G: Vas-y, dis-le.
[01:02:45] Speaker A: J'ai le droit, bah c'est parti, c'est trop tard. Gibson France, du coup on a des guitares et des basses.
[01:02:52] Speaker G: Gibson.
[01:02:54] Speaker D: C'est bien que des marques comme ça.
[01:02:55] Speaker G: Se fassent un peu avec.
[01:03:00] Speaker F: Du coup, tout le backline est déjà sur place et il y aura, j'imagine, un petit panel de choses pour que chaque personne puisse jouer avec les choses avec lesquelles ils ont l'habitude.
[01:03:07] Speaker A: Tout à fait.
[01:03:08] Speaker E: Super. Sur cette édition 2023, on ne va pas tarder quand même à vous laisser tranquille, mais sur cette édition 2023, Adriana, je vais commencer par toi. Qu'est-ce qui est l'élément ou le moment le plus important qui se profile ? Quelle est la chose ou le groupe qui te donne envie vraiment de ne pas louper cet instant ? Il y a un truc fort.
[01:03:29] Speaker A: Les groupes, enfin c'est... T'as fait un groupe.
[01:03:33] Speaker F: Ou un événement ? Si t'as une petite attente particulière quoi...
[01:03:35] Speaker A: Oui mais ça se fait pas, tu vois, de dire genre t'as ce groupe là, tu vois... Ah mais ça peut.
[01:03:40] Speaker F: Être... T'as le droit d'être fan d'un.
[01:03:43] Speaker D: Groupe, c'est la méchante !
[01:03:44] Speaker A: Clairement, clairement... T'as pas les adressés !
[01:03:45] Speaker D: Non, non, non, non !
[01:03:47] Speaker A: Non, non, non. Non, mais je vais faire de la pub sans faire de la pub, mais j'ai envie de parler aussi de toute la partie des femmes s'engagent. Et moi, je pense que le moment pour moi qui sera, dont j'ai hâte, c'est le 2 décembre. Donc la fin du festival, la clôture du festival. En fait, l'after aura lieu au pop-up du label. Et juste avant l'after, donc après la soirée au café de la danse, on organise une table ronde avec un collectif qui s'appelle Sœur Malsen.
Et cette table ronde est censée venir questionner un peu la notion politique de la fête et de la nuit. Et ça s'appelle « La fête est politique et le danse-fleur est une manifestation ». Et en fait j'ai hâte de voir les échanges qui vont sortir de là parce qu'il y a eu beaucoup de choses qui se sont passées récemment dans le manifeste.
Réinventons la nuit, qui a été porté par des artistes plutôt des musiques électroniques. Et je pense que ça va être un moment assez cool. Et voilà, j'ai hâte.
[01:04:46] Speaker E: Il y aura des endroits où on peut retrouver des résumés justement de ce qui se dit en vidéo, en audio, je ne sais pas.
[01:04:52] Speaker A: Alors, oui, en principe, ça sera déjà enregistré. Enfin, on mettra ça sur nos réseaux après. Je ne sais pas encore si en vidéo ou en format audio, mais il y aura une trace. Oui, bien sûr.
[01:05:08] Speaker E: Super, parce que c'est hyper intéressant, effectivement. Cette question, là, du coup, ça m'intrigue de ouf.
[01:05:15] Speaker A: Elle l'a bien vendue.
[01:05:18] Speaker E: C'est vrai, je ne me suis jamais posé cette question.
Cette nuit je vais pas dormir, je.
[01:05:22] Speaker G: M'Occupe de la fête.
[01:05:24] Speaker F: Toi la fête t'as pratiqué quand même ?
[01:05:25] Speaker E: J'aime bien la fête, j'aime bien la fête.
Mon foie et mon nez s'en souviennent.
[01:05:32] Speaker G: Tu parles des odeurs en soirée ?
[01:05:34] Speaker E: On bouge beaucoup donc on transpire.
[01:05:37] Speaker F: Quel fléau la transpiration.
[01:05:38] Speaker D: Ça pique. Ça pique très très fort.
[01:05:42] Speaker G: Avant on pouvait fumer dans les salles de concert c'était bien.
Non mais je fume pas, je sais, je fume pas.
[01:05:49] Speaker F: Je suis allergique au tabac, je déteste ça.
[01:05:52] Speaker E: À l'époque on voyait pas mais maintenant quand on va en Allemagne par exemple, Berlin, les gens fument dans les clubs et effectivement quand on sort on fait.
[01:05:58] Speaker D: « Oh putain mais je fume plus !
[01:06:00] Speaker E: » C'est un truc de fou. Après bon, c'est comme ça. Pour toi Stéphane.
[01:06:04] Speaker G: Et pour moi, il y a plusieurs moments. Déjà, on va recevoir Gina Burch. Gina Burch qui était la guitariste chanteuse d'un groupe fin des années 70 londonien, les Raincoats. Donc voilà, ça fait partie un peu des mythologies.
Il y a eu les Slits qui sont passés. Anne Clark, j'ai des grands fans d'Anne Clark. Elle est venue jouer aux Femmes sans Mêle. Kim Gordon, Maria Mackey de l'Injustice. Donc voilà, il y a quelques figures comme ça qui m'ont marqué, en plus un peu plus jeune.
Elle va venir, donc je serai très content, c'est un moment que j'attends. J'attends la sortie du train pour l'accueillir et tout ça, et puis l'accompagner dans cette journée, passer du temps avec elle. Donc j'attends ce moment-là, ça va être le... Malheureusement, elle ne fait qu'une seule date, c'est à Paris, c'est le 30 novembre, à la mécanique ondulatoire.
Et puis j'attends mon groupe préféré du moment, mon groupe d'australienne, RVG, Romy-Wager-Groupe, que j'attends.
[01:06:59] Speaker E: Tu vois, tu m'as la preuve, je.
[01:06:59] Speaker D: Ne savais même pas que ça voulait dire ça. C'est très emboissé ça, on aurait pu.
[01:07:02] Speaker G: Se demander que veut dire RVG. C'est un groupe que je ne connais pas depuis très longtemps, bizarrement.
Mais enfin moi, qui est sous le côté un petit peu toujours émo et tout ça, qui aime bien les guitares aussi cristallines, les textes, les voix un petit peu métalliques, et puis les textes un petit peu ciselés comme ça, et les formats très très pop, je suis servi là. Je suis un grand fan des Smiths aussi, des Gobby Twins et tout ça, et là on a une jungle pop mais magnifique avec des textes incroyable, une émotion, une force, une brutalité, tout en douceur, enfin je sais pas comment... Voilà, c'est un quatuor de filles, de garçons, et c'est un des moments que j'attends, et ce qui sera aussi le 2 décembre, donc le 2 décembre, enfin, il faudra qu'on... Ouais, une grosse journée, il faudra qu'on ait beaucoup de force, parce qu'avant il va se passer beaucoup de choses, mais...
Oui c'est intense quand.
[01:07:49] Speaker E: Même, vous avez un planning qui ne s'arrête jamais.
[01:07:52] Speaker G: Ouais mais ça donne de la force. En fait on est fatigué un peu avant, quand on est dedans on n'est plus fatigué du tout.
[01:07:58] Speaker F: Après il y a un petit contre-coup j'imagine.
[01:08:01] Speaker G: Après tu fais les comptes quoi.
[01:08:04] Speaker D: Que tu m'amènes là !
[01:08:05] Speaker A: Que tu m'amènes là !
[01:08:06] Speaker D: Que tu m'amènes là ! Que tu m'amènes là ! Que tu m'amènes là !
[01:08:10] Speaker G: Que tu m'amènes là ! Que tu m'amènes là !
[01:08:11] Speaker D: Que tu m'amènes là ! Que tu m'amènes là ! Que tu m'amènes là ! Que tu m'amènes là !
[01:08:15] Speaker E: Que tu m'amènes là !
[01:08:15] Speaker D: Que tu m'amènes là !
[01:08:16] Speaker G: Que tu m'amènes là ! Que tu m'amènes là ! Que tu m'amènes là ! Que tu m'amènes là ! Que tu m'amènes là ! Que tu m'amènes là !
[01:08:21] Speaker E: Que tu m'amènes là !
[01:08:21] Speaker D: Que tu m'amènes là !
[01:08:22] Speaker G: Que tu m'amènes là !
[01:08:22] Speaker D: Que tu m'amènes là ! Que tu m'amènes là !
[01:08:24] Speaker F: Que tu m'amènes là Vous avez un bon concert, une bonne soirée ?
[01:08:28] Speaker G: Oui, le RPG c'est le même soir qu'avec Ada Oda aussi, qui est très attendu, et puis avec le nouveau projet d'Armel Piollin de Holden, qui s'appelle Piog.
Un tout nouveau projet, elle m'a dit est-ce que je peux venir jouer ? Je dis bien sûr. Comme c'est aussi une grande famille, les femmes s'en mêlent, il y a beaucoup d'artistes qui ont déjà joué plusieurs fois, tu imagines, depuis plus de 7 ans.
[01:08:48] Speaker F: Et du coup des fois avec plusieurs projets.
[01:08:49] Speaker G: Plusieurs projets, et puis quand t'as des amis qui disent est-ce que je peux venir dormir chez toi ou jouer chez toi, ben tu vas pas leur dire non.
Donc c'est ça le problème du festival en ce moment, c'est-à-dire qu'on a tellement d'amis qu'à un moment donné on ne peut pas dire non, donc désolé pour les nouvelles amies qui peuvent arriver parce que des fois on n'a plus de place, on a moins de moyens, mais on ne peut pas dire non. C'est ça la générosité des femmes.
[01:09:11] Speaker E: Bon, donc vous avez bien compris, c'est pas très compliqué, on le répète aussi très souvent avec Ben, nous on parle souvent de soutenir les petites salles de concert et les petits concerts parce que c'est bien économisé toute l'année pour aller voir Grindé, mais bon, ils ont plus besoin de nous.
[01:09:24] Speaker F: Mais là, pareil, faudrait leur demander.
[01:09:27] Speaker E: Les femmes s'en mêlent.
Vous trouvez toutes les informations, c'est très très facile, vous pouvez pas dire, ah non je sais pas, là ils sont passés, vous avez un site internet, achetez des places, allez voir les concerts, soyez curieux, c'est pas cher, c'est le moment aussi de soutenir quelque chose, une bonne cause, la bienveillance, le respect et l'ouverture d'esprit, l'entraide, c'est quand même des choses qui sont assez peu...
[01:09:51] Speaker F: Positifs à bloc !
[01:09:52] Speaker G: Ouais, puis des groupes de fous quoi ! Franchement, de tout, il y a franchement...
[01:09:59] Speaker E: Je pense que même en dehors de ça, il y a une curiosité.
Si on s'intéresse un petit peu à tout ce que vous faites, c'est quand même très... Voilà, on peut découvrir des belles choses.
[01:10:06] Speaker G: Il y en a pour tout le monde ! Voilà, ça donne de la force à toutes et à tous. Et en réalité, c'est un truc qui fédère. L'idée, moi, c'est aussi de rappeler de plus en plus de mecs dans les salles de concert aux femmes sans mêles, parce que j'ai vu la tendance à un moment donné. Premières éditions des femmes sans mêles pendant les dix premières années, c'était majoritairement des mecs qui étaient au concert.
Et après, ça a un peu changé. C'est-à-dire qu'à un moment donné, il y a une majorité de femmes maintenant dans notre concert, dans le public. Et l'idée, c'est de retrouver... C'est un moment à partager ensemble. L'idée, c'est ça. C'est-à-dire que c'est pas de...
C'est de s'amuser.
[01:10:40] Speaker F: C'est pas de la musique de femmes pour des femmes.
[01:10:42] Speaker G: C'est de la musique tout court.
[01:10:46] Speaker E: Oui, c'est de la musique. De la bonne musique !
[01:10:50] Speaker D: Il ne faut pas mal prendre les mots.
[01:10:54] Speaker E: En tout cas, merci infiniment d'être venu. Merci infiniment d'avoir mis ton t-shirt.
[01:10:58] Speaker G: T'aimes ça un peu ?
[01:11:00] Speaker E: Sidi Lopper qui signe un t-shirt, moi je suis un peu jaloux, j'avoue.
[01:11:04] Speaker G: Je ne le mets pas souvent parce qu'en plus je ne le lave pas.
[01:11:07] Speaker D: Désolé pour l'odeur.
[01:11:08] Speaker F: Parce qu'il est dédicacé. Oui, on a la sueur, on en parlait.
[01:11:11] Speaker G: Bon ben, je garde la veste.
[01:11:14] Speaker E: Non mais merci, merci beaucoup, merci pour ce que vous faites. Force pour la suite. Et je demande à tout le monde leur soutien pour vous. Et on va encore en parler de toute façon sur nos réseaux sociaux.
Et puis, on va venir.
[01:11:29] Speaker G: C'est gentil, ben venez. Ben oui, venez voir.
[01:11:32] Speaker F: Moi déjà, j'ai envie de découvrir RVG là.
[01:11:34] Speaker E: Tu l'as tellement bien vendu que...
[01:11:37] Speaker F: Je connais pas.
[01:11:38] Speaker D: Bah t'écoutes pas la radio. Bah non. T'as dit que tu programmes très mal.
[01:11:42] Speaker G: Eh je la paye, je suis pas.
[01:11:43] Speaker C: Obligé d'écouter non plus.
[01:11:45] Speaker D: Quel enfoiré !
[01:11:47] Speaker E: Bon, merci beaucoup !
[01:11:48] Speaker D: Merci à vous ! Bon courage ! Bravo pour ceux au fait !
[01:11:51] Speaker B: C'est parti pour RVG !
[01:12:21] Speaker C: Musique rock C'est pas vrai ! C'est pas vrai ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org You said you thought you knew me But now I've gone too far And the sun you said you were so sure about Might just be a falling star The city is in ashes But I'm still burning bright Hanging here like a lantern In case you change your mind Yeah I know Talking to you doesn't work anymore Yeah I know Talking to you just don't work Yeah I know Talking to you doesn't work anymore But if you change your mind I will be waiting for you to come home But if you change your mind I will be waiting for you.
[01:14:56] Speaker A: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon… N'hésitez pas à vous abonner !