Episode Transcript
[00:00:14] Speaker A: BANG BANG !
[00:00:14] Speaker B: Bienvenue.
[00:00:20] Speaker C: À tous, bienvenue dans Bang Bang, le meilleur du métal et de l'alternative rock, c'est comme ça tous les dimanches à partir de 19h en live Twitch. Et oui, parce qu'on a envie de défendre cette musique, elle nous a accompagnés, elle nous a épaulés, elle nous a aidés, elle nous a sauvés parfois, et parfois elle nous a emmenés très loin aussi. C'est une musique qui nous anime et c'est pour ça qu'on la défend avec notre cœur et ce soir on va le faire encore pendant 3 heures.
[00:00:43] Speaker D: Avec le kokoro.
[00:01:03] Speaker C: Mais ça a duré 12 heures, c'est vrai ! Et puis j'avais pas mangé, et du coup à 7h du matin quand je suis arrivé chez moi, j'ai fait « il faut que je mange un peu ». Et là tu sors les trucs que t'as dans ton frigo, tu sais pas trop si c'est bon ou pas. Et puis bon bah... Patatras ! Tu fais... On verra demain. Mais en tout cas, voilà, j'ai fêté mon anniversaire !
[00:01:22] Speaker D: Eh bien oui Pierre !
[00:01:23] Speaker C: Je le dis parce que j'ai envie que tout le monde me le souhaite, parce que je suis égocentré !
[00:01:26] Speaker D: Eh oui, c'est ton anniversaire ! J'allais l'amener de manière plus subtile, mais voilà, c'était l'anniversaire de Pierre hier. Joyeux anniversaire ! Pierre, 35 ans, ça fait quoi ? 35 ans, c'est un peu l'âge où on s'affirme dans la vie... Ah bah.
[00:01:41] Speaker C: Ça, ça se passera jamais ! Non, non, mais 45 ans, je suis vieux, je suis très très vieux !
[00:01:48] Speaker D: Ah, j'avais pas eu le mémo !
[00:01:50] Speaker C: Par contre, je remercie toutes les personnes que j'ai croisées, que ce soit au Supersonic pendant le Metal Kombat ou même en sortant du taxi sur le chemin pour aller vers le Supersonic, il y a quand même deux personnes dans la rue qui m'ont arrêté pour me souhaiter bon anniversaire.
Et je trouve ça hyper gentil.
[00:02:06] Speaker D: Bah oui mais Pierre...
[00:02:07] Speaker C: Les gens ils viennent, ils font comme ça, des métalleux.
[00:02:09] Speaker D: Bah oui !
[00:02:09] Speaker C: Donc ils font... Des petits cœurs pour toi.
[00:02:12] Speaker D: Bah bien sûr.
[00:02:13] Speaker C: Et ça c'est cool.
[00:02:13] Speaker D: Parce que c'est que l'amour.
[00:02:14] Speaker C: C'est que l'amour, c'est que du bonheur.
[00:02:16] Speaker D: Et voilà.
[00:02:16] Speaker C: C'est que du plaisir.
[00:02:17] Speaker D: Et voilà, c'est ça.
[00:02:19] Speaker C: Sinon voilà je voulais en parler mais le Métal Combat c'est un tremplin auquel j'ai participé et c'est comme ça tous les ans. C'était la troisième édition et c'est Junkie qui s'en occupe. Je donne que le début de son nickname parce que moi c'est classe.
Et du coup, c'est énorme. Il y a beaucoup de beaux cadeaux, il y a des collabs avec des festivals, des labels, des mecs qui font du son, des photographes pros, etc. pour pouvoir encadrer des groupes de métal en développement. Et c'est hyper bien fait. Je me suis dit, je pense qu'il faut qu'on parle avec lui pour l'année prochaine. Je me suis dit...
Faut qu'on voit, faut qu'on voit. Après je sais pas ce qui est possible mais faut qu'on voit. Et je le remercie.
[00:02:59] Speaker D: C'est un beau projet en tout cas.
[00:03:00] Speaker C: Je l'applaudis.
[00:03:01] Speaker D: Il est très gentil.
[00:03:02] Speaker C: Il est hyper gentil, il est hyper humble et il se fait chier parce que quand même pour choper tout ça c'est juste extrêmement compliqué. Et il a rassemblé quand même beaucoup de groupes de métal. Très très bon d'ailleurs, il y a les trois finalistes. Et c'est Septaria qui a gagné. J'ai vu sur scène.
Ah bah c'est bien ! Moi je me dis bon, comment dire, c'est ultra pro, les mecs ont tout travaillé, la lumière, les visuels, la façon de se déplacer, la production du son, le show tout, ça joue très très bien, ça chante très très bien. Si vous aimez Gojira, je pense que Septaria vous plaira, voilà, tout simplement, c'est le petit nom à retenir. Voilà et puis bravo encore une fois au Metal Kombat, vous êtes vraiment très très bons, merci de faire ce genre d'événement.
[00:03:43] Speaker D: Et encore une fois, un bon anniversaire à Pierre, je veux un maximum de bon anniversaire dans le chevelot.
[00:03:47] Speaker C: Ah bah oui, oui. S'il vous plaît.
[00:03:48] Speaker D: Et en commentaire, si vous regardez la VOD.
[00:03:51] Speaker C: Je vais lui envoyer des chèques.
[00:03:54] Speaker D: Il faut arrêter de demander des souhaits apparemment. Vas-y, ça existe encore le chèque ? Non, je crois pas.
[00:03:58] Speaker C: Je suis trop vieux, tu vois. Tu peux en faire mais ils ne les prennent pas. Bon sinon ce soir, nous allons bien sûr faire un point sur les news. Avec Didier, il sera avec nous dans un très très court instant. Nous allons également recevoir des invités.
[00:04:12] Speaker D: Ah oui !
[00:04:12] Speaker C: C'est qui notre invité ? J'ai oublié.
[00:04:14] Speaker D: Notre invité, c'est David.
[00:04:15] Speaker C: C'est David !
[00:04:16] Speaker D: Le groupe David, le groupe qu'on connaît souvent sous le nom de McFly. Et du coup, ce soir, on reçoit McFly et Martin, le guitariste et le guitariste chanteur du groupe.
[00:04:28] Speaker C: C'est très, très bien. Et puis, on les a vus en concert.
[00:04:30] Speaker D: Et on les a vus en concert cette semaine, exactement.
[00:04:32] Speaker C: Au Supersonic aussi, justement. J'ai passé ma vie cette semaine.
[00:04:36] Speaker D: C'est un peu ta deuxième maison.
[00:04:37] Speaker C: Oui, ce qui peut être dangereux au bout d'un moment. Mais en tout cas, voilà, on va en parler de tout ça. Et de leur amour. Oui, c'est ça le principal.
[00:04:45] Speaker D: Parce qu'on sait, on le sait depuis longtemps nous.
[00:04:47] Speaker C: Ah bah oui, on va en parler. Effectivement, on a déjà été plus ou moins liés sur deux fois. À la fois sur les ondes et à la fois visuellement. Il y en a un où tu ne le mets pas.
[00:05:03] Speaker D: Je pense que ça va me revenir.
[00:05:04] Speaker C: Oui, ne t'inquiète pas. Et puis moi, cette semaine aussi, je vais commencer avec un truc qui n'a pas forcément d'actualité. Mais j'avais envie de commencer avec un groupe français qui m'a envoyé un petit son, qui n'est pas du tout connu en développement, comme on dit, pour ne pas blesser les gens. Mais ce n'est pas grave qu'ils ne soient pas connus, c'est pour ça qu'on va les passer aussi, pour qu'ils le soient peut-être un peu plus. Ça s'appelle « My Thinking Face ». J'ai regardé le clip, j'ai écouté la chanson et je leur ai dit « Ah mais j'aime trop, je suis trop fan, j'ai eu un coup de cœur, voilà ». Donc je me suis dit « J'ai envie de les aider un petit peu ».
[00:05:35] Speaker D: C'est un peu ton cadeau d'anniversaire.
[00:05:37] Speaker C: C'est moi qui leur offre et c'est eux qui m'ont offert ce bonheur de leur musique. Tu sais j'ai eu un petit peu de l'âme, bon je suis une chialeuse, mais j'ai un peu pleuré et puis j'ai passé un bon moment. Tu veux que je ferme ma gueule c'est ça ?
[00:05:46] Speaker D: Non mais j'ai très envie d'écouter par contre.
[00:05:49] Speaker C: D'accord, très bien. Allez c'est parti, bang bang avec le groupe My Thinking Face.
[00:06:34] Speaker B: C'est parti !
BANG BANG.
[00:11:26] Speaker C: Bang bang le meilleur du métal et de l'alternative au qu'on s'installe. On se remet en place avec Alain San cette petite découverte.
Je suis tombé dessus. Et tombé amoureux un petit peu aussi, parce que c'est beau. Shoe Gaze, un petit peu plus agressif parfois.
[00:11:40] Speaker D: J'avais ça dans mes recommandations de la semaine. J'ai beaucoup aimé.
[00:11:43] Speaker C: Ça s'appelle Wisp.
[00:11:44] Speaker D: Tout à fait. Avec la chanson Sword.
[00:11:46] Speaker C: Tout à fait. Je tenais aussi à dire quelque chose. Merci à BGP Musique qui font beaucoup d'événements. Je ne vais pas l'avoir toute la soirée parce que sinon je vais tout faire tomber sur le matos et ça va être un enfer. Mais merci à eux pour ce petit cadeau. Et je voulais aussi rappeler à tout le monde qu'il faut soutenir les festivals locaux. Les festivals de métal, il y en a de plus en plus en France et ça c'est quand même extrêmement cool. Et le We Metal Fest, c'est fait entre autres par l'empreinte et c'est un événement qui a quand même du beau monde. Je ne vous donne pas les groupes mais allez voir. We Metal Fest c'est W-E, comme en anglais nous.
[00:12:17] Speaker D: D'accord ? Ou c'est Weekend Metal Fest peut-être, je ne sais pas.
[00:12:22] Speaker C: Je ne sais pas, c'est vrai que je n'ai pas demandé. Bref, W.E. Metal Fest, c'est donc fait par l'empreinte en l'occurrence. Merci à eux d'organiser ça.
[00:12:29] Speaker D: Et d'excellents groupes. D'excellents groupes qui bossent, bien sûr.
[00:12:31] Speaker C: On va en dire deux, trois. Pogo Cacrache Control, Hypnose. Clone, Psych Up, etc, etc, la fiche est quand même très très bonne. Hop, je le mets là-bas parce que je l'avais mis dans mes fesses au début.
[00:12:42] Speaker D: Surprise, surprise, il était tout collé !
[00:12:44] Speaker C: Il y a toujours plein de surprises. Qu'est-ce qui se passe là maintenant ? C'est quoi ? Il est l'heure de ?
[00:12:49] Speaker A: Bah Pierre, il est l'heure du Flash Bang !
[00:12:55] Speaker C: Et c'est présenté par Didi !
[00:12:57] Speaker E: Dzień dobry Piotr ! Dzień dobry Ben !
[00:12:59] Speaker A: Gilles Debré !
[00:13:01] Speaker C: Superbe. Qu'est-ce qui s'est passé cette semaine ?
[00:13:03] Speaker E: Alors il s'est passé plein de choses, mais on va revenir un peu sur une petite news de la semaine dernière avec Mastodon.
[00:13:09] Speaker C: Ah oui !
[00:13:10] Speaker E: En fait, il semble avoir, non c'est pas pour toute leur carrière, mais du coup pour les prochains concerts, ils ont recruté le youtubeur Ben Heller.
qui était connu pour des vidéos qui s'appelaient « Stuff Mastodon Does ». C'est lui qui a remplacé Brent Hines après la séparation pour les premiers concerts qu'ils ont fait.
[00:13:29] Speaker D: Alors moi je pensais que Brent restait, il terminait la tournée ? Non, pas du tout.
[00:13:36] Speaker E: C'est lui qui l'a remplacé.
[00:13:38] Speaker D: C'est trop dur pour Mastodon.
[00:13:41] Speaker E: Je pense qu'apparemment ça venait pas de lui.
[00:13:46] Speaker C: Et quelqu'un en a quelque chose à foutre de Mastodon ?
[00:13:49] Speaker E: Bah oui je pense quand même.
[00:13:50] Speaker D: Oh my god ! Bon moi j'en ai rien à foutre mais il y a plein de gens qui aiment Pierre.
[00:13:53] Speaker C: Ah oui, c'est vrai.
[00:13:55] Speaker E: Moi perso j'en ai rien à foutre aussi mais bon... Si je devais parler que des groupes qui m'intéressent dans les news, je parlerais pas souvent.
Alors surtout que Heinz, lui-même, il n'a pas encore commenté publiquement les circonstances qui l'ont conduit à quitter le groupe.
[00:14:09] Speaker D: Moi, je crois qu'il a lancé une marque de sauce, mais je suis pas sûr.
[00:14:12] Speaker C: Il a volé. Elle était pas facile aussi.
[00:14:15] Speaker E: Il a partagé un message en story sur Instagram, un peu passif-agressif, où en gros, tu comprends que ça s'est peut-être pas passé... Il a gros sur la patate. Ça s'est peut-être pas passé entre potes.
[00:14:26] Speaker D: Le communiqué de presse était peut-être un peu plus sympa que la réalité.
[00:14:30] Speaker E: Voilà, exactement.
[00:14:31] Speaker C: Vu comme il était tourné, c'était un peu mange-merde quand même.
Bref, pas importe. Dommage.
[00:14:37] Speaker E: On enchaîne avec un festival où Mastodon a joué le week-end dernier. C'était le festival Tool Live in the Sand qui s'est tenu à Punta Cana et qui était censé offrir une expérience exceptionnelle avec deux sets totalement uniques du groupe de Tool. Ils étaient censés jouer les deux soirs. Mais suite à la répétition de quatre chansons sur les deux soirs, ils ont été hués par leurs propres fans.
C'est vrai, 4 chansons en même temps.
[00:15:06] Speaker C: Ça fait déjà 40 minutes !
[00:15:08] Speaker D: Tous les joueurs jouent 6 chansons en même temps dans un set d'une heure et demie.
[00:15:13] Speaker E: Face au mécontentement, il y a un avocat qui envisage une action collective en justice contre les groupes et les organisateurs du festival.
[00:15:18] Speaker D: Mais non !
[00:15:20] Speaker E: Et du coup le mec il racole sur les réseaux sociaux, donc en gros il racole un max de plaignants pour toucher un max de pourcentage si jamais il vient, parce qu'il explique à Metal Hammer, les fans ont été induits en erreur par l'annonce officielle promettant deux sets totalement différents. Après il faut dire que ça se passait en République Dominicaine, moi j'ai vu les images, il n'y avait pas beaucoup de Dominicains, Les prix, c'était entre 4000 et 10000 dollars. Donc effectivement, si tu payes 10000 dollars pour voir deux fois Toul, ça te fait un peu chier de... Non, et.
[00:15:54] Speaker C: Puis même, il mérite un procès, tout simplement.
[00:15:56] Speaker E: Mais moi, n'empêche...
[00:15:56] Speaker C: J'ai dit qu'il n'y avait pas de place pour les locaux.
[00:15:59] Speaker E: À ce prix-là, je ne suis pas sûr qu'ils aient trop envie de...
[00:16:03] Speaker D: Il a trop envie de dépenser cette somme.
[00:16:08] Speaker E: Porter plainte contre son groupe préféré parce qu'il a joué quatre titres identiques de soirs de suite, moi ça a permis de répondre à une question que je me posais depuis longtemps, à savoir qui est-ce qui est plus chiant que Tool ? Eh ben, les fans de Tool.
[00:16:24] Speaker C: Non, moi ce que je me disais c'est que dommage qu'ils n'aient pas fait ça à Copacabana parce qu'ils auraient pu faire un duo avec Lynn Renaud. Voilà, c'est tout.
Bon allez, on passe à la suite.
[00:16:32] Speaker A: Non.
[00:16:33] Speaker C: Je veux te laisser mariner, je veux te laisser mariner.
[00:16:39] Speaker E: On enchaîne avec Nergal, le chanteur et guitariste de Behemoth, qui a remporté... De ?
[00:16:44] Speaker C: De Behemoth.
[00:16:45] Speaker D: Behemoth ?
[00:16:46] Speaker E: Bah c'est un démon, il est à moitié chèvre, normal.
[00:16:48] Speaker D: Bah ouais c'est vrai, putain, bravo.
[00:16:50] Speaker E: Donc Nergal, chanteur et guitariste de Behemoth, qui a remporté une nouvelle victoire juridique en Pologne, alors c'est une news qu'on pourrait faire souvent vu qu'il remporte un procès en Pologne tous les 6 mois à peu près.
On rappelle qu'un des plus controversés, c'était en 2007, quand il avait déchiré la Bible sur Seine, ou quand il avait repris les armoiries polonaises pour en faire un t-shirt de Behemoth, ou une autre pour avoir partagé une vidéo de son pied posé sur un tableau de la Vierge Marie.
[00:17:17] Speaker D: Et non, là, même la provocation, j'ai l'impression.
[00:17:19] Speaker E: Non, il y en a d'autres. Et là, en gros, c'était un procès, donc il a gagné pour offense aux sentiments religieux.
Au cours de cette affaire se trouvaient des séquences vidéo partagées sur les réseaux sociaux où il exhibait une œuvre d'art controversée offerte par Tom Gabriel Warrior, donc célèbre pour Trypticon et Celtic Frost. Et donc cette œuvre était un crucifix, mais sauf qu'au lieu d'être crucifié sur une croix, Jésus était cloué à une grosse teub.
Ça me rappelle le décapsuleur de Raffles.
[00:17:50] Speaker C: Enfin de Pierre, qui est à la radio.
[00:17:52] Speaker D: Je voudrais que ce soit clair.
[00:17:55] Speaker C: Il n'a pas servi que de décapsuleur.
Mais il a en bois, j'ai arrêté.
[00:18:01] Speaker E: En tout cas, Nergal a gagné le procès, mais c'est juste que là, du coup, il aimerait bien qu'on lui rende le... La justice lui a confisqué.
[00:18:10] Speaker C: Ils ont bien fouillé l'affaire.
[00:18:15] Speaker E: Pour lui, c'est le cadeau d'un ami rockstar, il aimerait bien retrouver ça. Il est déjà content d'avoir une fois de plus gagné.
[00:18:22] Speaker C: Il y a des vidéos effectivement. Oui, il y a une vidéo où.
[00:18:24] Speaker E: On le voit vraiment avec son petit God, son petit God Jésus.
[00:18:27] Speaker D: God, ça veut dire Dieu.
[00:18:31] Speaker E: Et donc je propose qu'on s'écoute un petit Behemoth, un de leurs derniers titres en date, The Shit of God.
[00:18:38] Speaker D: Très bien.
[00:18:38] Speaker C: Ça va, le clip va passer, on n'aura pas de problème ? On revient.
Non mais ça va, c'est Behemoth, c'est jamais tant provocateur que ça.
[00:18:49] Speaker D: Non, c'est dans la limite du raisonnable.
[00:18:51] Speaker C: Enfin, moi c'est dans la limite des.
[00:18:52] Speaker D: Procès qu'il peut gagner.
[00:18:53] Speaker C: Entraînant dans le marais, moi j'ai vu bien pire. Oui, il y a bien pire, mais...
[00:18:57] Speaker E: En vrai, ça dérange que les intégristes catholiques polonais, sinon ça passe.
[00:19:02] Speaker C: Bon, on regarde. Parfait, alors on regarde ça tout de suite. Merci Didi.
[00:19:05] Speaker E: Prochez Barz.
[00:19:08] Speaker A: Eat my flesh ! Drink my blood ! I am the shit of God !
[00:19:56] Speaker B: C'est génial !
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org You ain't a white flag I accept no defeat We are the shit of God I am born of filth.
[00:22:44] Speaker C: You're exalted in faith. I am driven by will.
[00:22:48] Speaker B: If you are the rock, I am crushing tide. This sermon I weep from coma under the light. Eat my flesh, drink my blood. I am the seed of God.
Eat my flesh, drink my blood I am the sheep of God ...
...
...
...
...
...
[00:24:45] Speaker C: Un message d'amour dans Bang Bang, le meilleur de l'alternative au hockey du métal.
[00:24:49] Speaker D: Tout en simplicité, en douceur, pour nous dire qu'on est aimé.
[00:24:53] Speaker C: On est les gros chiasses de Dieu, je pense que c'est un peu le message que Behemoth essaie de nous faire passer.
[00:24:57] Speaker E: Ah toi t'es un chiasse carrément.
[00:24:58] Speaker C: Ouais parce que je me sens bien.
[00:25:00] Speaker E: Liquide à un moment donné. Tu sens qu'on est un peu comme les pruneaux.
[00:25:03] Speaker C: C'est trop de pruneaux t'as dit ?
[00:25:04] Speaker E: Ouais, trop de pruneaux du coup.
[00:25:06] Speaker C: Mais j'adore la village donc ça me va.
[00:25:08] Speaker E: Très bien.
[00:25:08] Speaker C: Très bien voilà, c'était un rebondissement à chier.
[00:25:10] Speaker D: J'ai l'impression qu'il y a des gens qui se lancent.
[00:25:12] Speaker A: On a popé les gars.
On a mauvais parce que j'ai adoré les news de Didi, vous l'appelez Didi ? Non on l'appelle The D.
[00:25:20] Speaker C: Pour d'autres raisons évidemment.
[00:25:23] Speaker A: Non mais là j'ai trop envie de réagir aux news, c'est le bonheur les gars, c'est le bonheur. Allez-y continuez on n'est même pas là.
[00:25:27] Speaker D: Bon alors on est un peu désolé, le cadre est un peu... On a fait ça la dernière minute donc la lumière n'est pas parfaite.
[00:25:32] Speaker E: Littéralement la dernière minute.
[00:25:35] Speaker A: On va juste faire des petits réacts.
[00:25:37] Speaker E: Ça me met la pression du coup. En enchaîne, avez-vous déjà rêvé d'être le roadies de Gene Simon The Kiss ?
[00:25:45] Speaker C: Ah putain, je l'ai vu ça, c'est vraiment un méchant monsieur. Ah ouais ? Ah ouais, tu vas voir, là tu.
[00:25:51] Speaker D: Vas pouvoir te régaler.
[00:25:52] Speaker E: Chris le bassiste, la langue, tout ça, t'as jamais eu envie d'être son roadies ?
[00:25:58] Speaker D: Moyen.
[00:25:59] Speaker E: Le temps d'une journée, maintenant c'est possible pour la modique somme d'environ 13 000 dollars.
[00:26:06] Speaker A: Ah, c'est-à-dire que tu payes pour être honnête ?
[00:26:08] Speaker F: Oui, et c'est ça aussi les flyers.
[00:26:09] Speaker C: Comme ça, il ne paye personne et il gagne des thunes, c'est génial.
[00:26:12] Speaker E: Déjà, ce n'est plus pour Kiss parce que Kiss est fini, pour le moment.
[00:26:18] Speaker C: Ils ont vendu les droits, donc ils.
[00:26:19] Speaker D: Ne vont pas revenir pour Kiss.
[00:26:21] Speaker E: Mais du coup, c'est son groupe perso, c'est le Jim Simons Band.
[00:26:26] Speaker C: Sûrement quelque chose de merveilleux.
[00:26:28] Speaker E: À mon avis, il ne doit faire que des reprises de Kiss.
Alors pour cette somme, c'est 12495 dollars, un fan privilégié aura la possibilité de passer toute la journée aux côtés de Simon et de son équipe. L'offre inclut notamment un repas avec Jim Simon.
Et les 4 rings de concert se modent dire qu'il va manger du taboulé pour 13 000 dollars.
une participation au montage du matos sur scène, la présence au soundcheck, et même une introduction personnelle sur scène par Simon, lui-même durant le concert.
[00:27:04] Speaker C: C'est quoi cette introduction ?
[00:27:06] Speaker A: Il doit lui dire, qu'est-ce que tu fous là, dégage de la scène !
[00:27:09] Speaker C: C'est bon, t'es monté, t'es content, dégage maintenant !
[00:27:13] Speaker E: Pierre, Jeanne-Azac...
C'est pas tout, le fan recevra aussi une basse signée par Jim Simon, utilisée lors des répétitions. Donc en gros le mec il a été sur Temu, il s'est acheté 300 basses à 50 dollars, et puis du coup il a fait hop je joue ma ligne de basse dessus, regarde, elle est à toi maintenant.
[00:27:35] Speaker D: Bon t'as quand même une basse, ça.
[00:27:38] Speaker A: Fait cher la basse mais quand même c'est pas mal en vrai.
[00:27:40] Speaker C: Il a quand même la chance d'être redit, de pousser des caisses, d'être avec des mecs sûrement qui vont manger du taboulet.
[00:27:47] Speaker A: Ça lui fait une petite déclade 8h d'intermittence, ça se prend toujours.
[00:27:52] Speaker C: Putain, ça fait choper d'avoir 16 heures !
[00:27:54] Speaker A: T'as pas 16 heures en plus, t'es loin !
[00:27:57] Speaker C: Autant payer toutes tes heures d'un coup là !
[00:27:59] Speaker E: Du coup t'as à moins 13 000. Bon très bien.
[00:28:02] Speaker D: Peut-être avec un peu de chance ils te balancent une serviette pleine de sueur à la gueule à la fin du concert, un truc comme ça.
[00:28:08] Speaker C: Après ça se revend ça ?
[00:28:09] Speaker A: Oui, mais la basse aussi techniquement.
[00:28:11] Speaker C: Oui, c'est vrai, il l'a touché, mais bon.
[00:28:14] Speaker D: Après, 13 000 euros, tu fais pas mal de trucs aussi quand même.
[00:28:18] Speaker A: Pas mal ! Une très belle salle de bain ! Franchement, une pergola !
[00:28:24] Speaker D: Franchement, le top quoi !
[00:28:27] Speaker E: 13 000 euros, tu peux t'acheter 4 pages VIP pour Bring Me The Horizon !
[00:28:33] Speaker A: Il tire à Balré !
[00:28:35] Speaker C: Allez vas-y la suite.
[00:28:36] Speaker E: On enchaîne avec une news un peu moins drôle mais c'est Melancholy and the Infinite Sadness de Smashing Pumpkins qui sera adopté en opéra pour le 30e anniversaire du disque.
[00:28:46] Speaker C: Mais c'est fait par qui ?
[00:28:47] Speaker E: Par le show ? Non, il est impliqué dans le truc mais non c'est vraiment des mecs qui font de l'opéra, qui vont adapter le truc.
[00:28:53] Speaker C: C'est des gens qui font vraiment de la musique. Tant mieux parce que non, en tout cas, j'étais visionnaire, c'est de la merde aujourd'hui. Demain ce sera merveilleux. C'est ce qu'il déclare à chaque fois ?
[00:29:01] Speaker E: C'est pas lui avec sa voix de.
[00:29:01] Speaker A: Canard qui l'a mieux chanté. Moi j'ai pas trop tu vois la rêve des Smushing, je suis passé un peu à côté.
[00:29:07] Speaker C: La voix m'a toujours fait un peu... Ah oui ?
[00:29:10] Speaker A: Ça se voit d'ailleurs, ça se voit presque physiquement.
[00:29:12] Speaker D: Non mais en plus ces dernières années il s'est habillé un peu en toche blanche, des trucs comme ça. J'espère que c'est lui qui fait les costumes. Parce qu'elle est vraiment à l'opéra avec des... Voilà, ça va être merveilleux. La régalade.
[00:29:24] Speaker C: Non, s'il est moins impliqué, ça va être bien.
[00:29:26] Speaker E: Oui, il est un petit peu impliqué, puis je pense qu'il a été payé pour vendre le truc aussi. Pour fermer sa gueule.
[00:29:30] Speaker C: Tu sais qu'on va donner des thunes, mais par contre...
[00:29:32] Speaker D: Les droits, par contre, ça doit être pas mal.
[00:29:33] Speaker C: Il gagne quand même bien sa vie. On va pas pleurer pour lui.
[00:29:38] Speaker E: On enchaîne avec Metallica qui se lance dans les concerts immersifs. Je sais pas si vous avez vu ça. Une expérience exclusive sur Apple Vision Pro. C'est disponible depuis avant-hier.
Donc c'était filmé au Mexique... Ouais désolé, là c'est pas drôle du coup... Ah.
[00:29:51] Speaker A: Si, il y a plein de super trucs qu'il faut dire !
[00:29:55] Speaker E: C'était filmé du coup à Mexico pendant les dernières étapes de la tournée M72.
et donc ça inclut les morceaux Whiplash, One, Intersadman et donc c'est capturé en vidéo Apple immersive donc il y a plein de caméras ultra compliquées qui ont été mis sur scène et on voit il y a des extraits qui sont disponibles et ceux qui ont du coup ce système là Apple Pro peuvent avoir ça gratuitement encore quelques jours pour le casque quoi. Et les quelques images qu'ils ont mis c'est vrai que ça donne envie de.
[00:30:26] Speaker C: Voir... Vous n'êtes pas les premiers à le faire par contre.
[00:30:28] Speaker E: Mais avec cette technologie-là, oui, c'est quand.
[00:30:30] Speaker D: Même... Parce que là, c'est la vision pro Apple.
[00:30:32] Speaker C: Oui, oui.
[00:30:33] Speaker D: Apple vision pro, Apple...
[00:30:35] Speaker C: On a compris qu'il fallait dire la marque plusieurs fois, mais il nous paye pas.
[00:30:38] Speaker E: Il y avait 14 caméras immersives, t'avais vraiment des Luma, des trucs sur le bruit... T'es à Mexico ou chiotte ?
[00:30:45] Speaker C: Pardon, temps pour moi, j'arrête. Après c'est toujours bien fait Metallica, ils font plein des thunes.
[00:30:52] Speaker E: Et puis eux, dès qu'il y a moyen de se refaire de la thune.
[00:30:55] Speaker A: De toute manière... Ça fait quand même beaucoup de cam' pour voir Lars se foirer mais bon...
[00:31:00] Speaker E: Ah merci !
[00:31:01] Speaker C: Vous voyez qu'il n'y a pas de nous !
[00:31:03] Speaker E: Je pense que de toute manière, Lars a été redoublé derrière...
Bah oui, à ce moment-là ! Dans les câbles, tu le vois que de dos !
[00:31:10] Speaker A: C'est bizarre, je savais pas qu'il avait une barbe !
[00:31:15] Speaker E: On a bien vu sur les dernières images, quand ils ont sorti des images live, et si tu compares les mêmes morceaux filmés par des gens qu'ils ont mis sur Instagram, La batterie c'est pas du tout la même.
[00:31:25] Speaker D: Elle est heureuse.
[00:31:26] Speaker A: En même temps on peut pas leur en vouloir, ils vont pas laisser ça comme ça.
[00:31:29] Speaker D: C'est à dire qu'il faut que les gens puissent reconnaître les morceaux quoi.
[00:31:31] Speaker C: Après ça fait sincère.
[00:31:33] Speaker A: Non mais il y a une authenticité, on peut pas l'éliminer parce que le.
[00:31:39] Speaker E: Mec il est vrai quoi.
[00:31:40] Speaker C: C'est vrai qu'il joue vraiment.
[00:31:41] Speaker E: Non mais il peut pas et jouer de la batterie comme il faut et faire des grimaces. C'est vrai que c'est une douce activité.
[00:31:48] Speaker A: On est méchants, mais c'est superbe.
[00:31:49] Speaker D: Après il est super méchant aussi.
[00:31:52] Speaker A: Ah ouais, tu crois qu'il est méchant ?
[00:31:54] Speaker C: Ah bah moi je l'ai rencontré, il est pas très sympa.
[00:31:56] Speaker A: Ah merde.
[00:31:57] Speaker D: Ah mais il est danois déjà.
[00:31:59] Speaker C: C'est vrai, t'es joueur de tennis. On passe à la suite.
[00:32:01] Speaker E: On passe à la dernière news. Alors, dans la famille mec à grosse couille ultra con, je demande le fils.
[00:32:07] Speaker A: Excuse-moi, je croyais que tu parlais de moi. Non, non, c'est pas une autre.
[00:32:11] Speaker E: En fait, je parlais d'Alex Terrible de Slaughter to Prevail qui va sortir une statue de lui combattant un ours.
On avait déjà parlé de ses combats à mains nues. On sait que c'est pas le pingouin qui glisse le plus loin sur la banquise. Il est vraiment dans le délire viriliste. Moi, je suis un vrai homme et tout. Et il y a quelques temps, il a fait des vidéos genre je me tape contre un ours.
[00:32:43] Speaker D: C'était pour un clip.
[00:32:46] Speaker A: C'était pour Fake News.
[00:32:48] Speaker E: Quand on regarde les vidéos, elles sont vraiment ultra tristes, on le voit vraiment. Lui il fait genre je me tape contre l'ours alors qu'en fait c'est un ours dressé qui lui fait des câlins. Et tu vois que l'ours lui fait des câlins et du coup c'est ultra gênant. Et du coup t'es triste pour l'ours, tu dis putain le pauvre. Et ils vont sortir du coup, c'est une figurine de lui mais genre DBZ.
qui se tape contre un ours ultra vénère alors que voilà.
[00:33:16] Speaker C: Il est bizarre ce mec, parce que des fois il est viriliste machin, puis des fois il aide les gens, comme une fois pendant un live.
[00:33:22] Speaker E: Oui, puis des fois il partage des trucs d'extrême droite aussi.
[00:33:24] Speaker C: Ah bon, très bien, super. Mais il dit que non, le groupe.
[00:33:27] Speaker E: N'Est pas raciste, mais je partage des groupes d'extrême droite.
[00:33:31] Speaker C: Bon, du coup, on finit vraiment là-dessus.
[00:33:36] Speaker A: C'est vrai que le mec est très sur Insta, il est très partout parce que forcément il est beaucoup regardé avec sa voix et tout. Mais il se bat aussi à mains nues dans des cages avec des humains. Ça il fait les combats mains nues et tout.
[00:33:50] Speaker D: J'ai vu un truc où il racontait que sa cicatrice il l'était fait pour avoir l'air méchant.
Il l'expliquait lui-même, il fait « Ah non, ça je ne me suis pas battu ».
[00:33:58] Speaker C: Après quand on écoute, on l'est totalement, c'est bien. Au moins il est honnête !
[00:34:01] Speaker E: C'est même pas genre « Je me suis fait occuter », c'est « Non, je me suis fait endormir par un chirurgien qui me l'a vraiment découpé au scalpel ».
[00:34:07] Speaker A: Ça lui a coûté 13 000 euros, il aurait pu être retenu.
[00:34:10] Speaker E: T'imagines à la place, une journée avec Gene Simon, c'est vraiment... Ça peut faire une cicatrice aussi.
[00:34:15] Speaker C: Ça, ça leur a inspiré.
[00:34:18] Speaker E: Bon bah du coup, je ne vous propose pas qu'on écoute Slaughter to Prevail. Je propose qu'on écoute plutôt Madame avec Lameute.
[00:34:24] Speaker C: Ah, les amis.
[00:34:25] Speaker E: Parce que bah du coup c'est bien et que cette chanson elle est cool et que là elle sorte un livre d'images, un livre de photos pour les un an de la sortie de l'album.
[00:34:33] Speaker D: C'est toutes les photos que Gabi elle a fait pendant, donc là Gabi la chanteuse qui fait des photos aussi, elle fait, suivez-la d'ailleurs sur Instagram c'est super, elle poste des photos tous les jours de toute sa life et enfin c'est des jolies photos, c'est pas, regardez ce que j'ai mangé ce matin.
[00:34:47] Speaker A: Parce que sinon ça s'appelle Instagram.
[00:34:50] Speaker D: En story en fait elle poste des photos c'est toujours assez artistique et à côté de ça elle fait aussi de la photo un peu plus...
en tant qu'artiste, voilà. Et du coup, en fait, je crois qu'elle a utilisé le concept, c'est qu'elle aura utilisé toutes les photos qu'elle a postées en story pendant un an, et elle en a fait un bouquin. Et ça va être disponible à Toulouse. Vous pourrez l'acheter directement parce qu'elles sont là-bas. Mais ce sera aussi disponible sur leur Bandcamp, j'ai demandé, et ce sera disponible sur Bandcamp.
[00:35:19] Speaker E: On ne s'est même pas parlé, on est raccords sur ce thème.
[00:35:23] Speaker C: Et on les aime. On leur fait des bisous depuis le début. Et puis tu connais madame ?
[00:35:27] Speaker A: Pas du tout, là je découvre, j'ai hâte.
[00:35:29] Speaker C: L'occasion.
[00:35:30] Speaker A: Vous le vendez bien.
[00:35:31] Speaker C: C'est vraiment très très bon, sur scène c'est très très bon, et puis elles sont très très cool. Et puis elles ont des vraies valeurs moi. Donc ça c'est plutôt une bonne chose. On y va ?
[00:35:38] Speaker D: Let's go ? On y va.
[00:36:09] Speaker B: Je ne sais pas Bienvenue dans la merde Bienvenue dans l'amour Oh, oh, oh Oh, oh, oh Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org I'm about to lose my head, oh I think I'm about to lose it, oh yeah I'm about to lose it, about to lose it, about to lose it, yeah yeah I'm about to lose it, about to lose it, about to lose it I'm hanging on by a thread, guess I could use a break Oh yeah ! I'm about to lose it ! About to lose it ! About to lose it ! Yeah ! Yeah ! I'm about to lose it ! About to lose it !
J'ai pris les cartes J'ai demandé une millier de fois Est-ce qu'il y a quelqu'un qui pourrait m'aider si j'essayais de mourir ?
[00:41:46] Speaker A: I think I'm on the edge About to lose my head I think I'm bound to lose it Oh yeah !
[00:41:54] Speaker B: I think I'm on the edge About to lose my head Oh I think I'm bound to lose it.
[00:42:37] Speaker C: Le petit plaisir à la fin. Dinosaur Pile Up, bien sûr, le retour de Dinosaur Pile Up avec Bout to Lose It. Un groupe qu'on aime bien. On a déjà passé pas mal de clips de cette formation. Et puis bon, on va passer à autre chose quand même, parce qu'il est l'heure de recevoir nos invités, c'est David et Martin ! Bonsoir !
[00:42:58] Speaker A: Merci pour l'accueil, c'est un bonheur d'être là vraiment, Wayne's World IRL c'est le bonheur ! Putain mais vous réalisez un petit rêve en fait, ce truc-là de la cave avec les posters partout et tout, c'est trop bien.
[00:43:09] Speaker C: Des posters qui parlent ?
[00:43:10] Speaker A: Oui, en plus de ça il y en a beaucoup. Non, qui parlent pas vraiment. Il y a une technologie de banque. C'est fou. Je vois des trucs, c'est vraiment des trucs qu'on avait dans nos chambres, les gars c'est exactement ça.
[00:43:24] Speaker C: C'est un peu le décor de l'adolescence qu'on a pu avoir.
[00:43:27] Speaker A: On a vécu la même, clairement.
[00:43:28] Speaker F: Exactement.
[00:43:29] Speaker C: Vous êtes peut-être un peu plus jeunes. Ils sont plus jeunes que nous.
[00:43:33] Speaker D: Mais on ne dit pas l'âge.
[00:43:33] Speaker C: Non, non, on ne dit pas ça. Merci déjà d'avoir accepté de venir. Merci de vous rendre votre dimanche soir pour pouvoir vous incruster dans une cave au milieu de Paris.
[00:43:43] Speaker A: Franchement, le truc c'est qu'il y a tellement peu de gens qui font vivre le rock, le métal en France aujourd'hui, que si on peut venir et en plus se serrer un peu les coudes pour ça, c'est bien la moindre des choses.
[00:43:53] Speaker C: Merci.
[00:43:53] Speaker A: Bravo de faire ça et merci de faire ça.
[00:43:54] Speaker C: Le concept de l'émission c'est qu'on parle beaucoup de vous personnellement pour pouvoir après parler aussi du projet puisque vous êtes là pour David, l'EP que tu as sorti qui a un six titres qui s'appelle Le but du jeu. On en parlera principalement à la fin.
[00:44:09] Speaker A: Pas de problème.
[00:44:10] Speaker C: Mais avant on va apprendre à vous connaître. Il s'est passé quand même beaucoup de choses dans vos vies, vous vous êtes rencontré comment, la musique, etc. Beaucoup de choses à dire je suppose.
[00:44:19] Speaker A: Il faut qu'on arrête dans combien de temps ?
[00:44:21] Speaker E: Tu parles comme tu veux !
[00:44:22] Speaker C: C'est pas nos problèmes ! C'est parti ! La première des questions généralement, c'est à quel moment vous avez rencontré le métal ? Quel a été le morceau ? Quel âge ? Et c'est quoi le délire que vous avez eu en rencontrant cette musique ?
[00:44:38] Speaker A: J'ai le premier morceau de métal que j'écoute, Metallium. Comment c'est quoi la chanson, comment elle s'appelle déjà ?
[00:44:45] Speaker F: C'était la chanson Metallium, sur le premier album de Metallium.
[00:44:48] Speaker A: Vous n'avez pas Metallium ? C'est normal !
[00:44:51] Speaker F: C'est un gros groupe de power allemand, avec Chris Cadillac. de Savatage à la gratte.
Et c'était le batteur ? Il y avait Mike Terana.
[00:44:59] Speaker A: Ouais c'est Terana à la drum, vous n'avez pas Terana non plus ?
[00:45:01] Speaker F: Gros créteux qui avait joué avec la mode Nightwish après. C'était over efficace, de très mauvais goût et terriblement efficace.
[00:45:08] Speaker A: C'est très haut, le plus haut possible, des gros riffs bien power, bien efficaces et genre vraiment, donc j'écoutais avant ça plus du Clapton, je commençais à écouter du rock et tout ça, j'étais là genre, et puis j'ai fait, un jour je vois Martin il me fait écoute ça, et je dis ah ouais là, là on va passer à un autre niveau parce que tu sens que ça pousse dans un autre endroit, ça t'amène dans un truc où tu dis mais je savais pas qu'on pouvait aller jusque là et s'autoriser à kiffer un truc aussi extrême alors évidemment après on a écouté des trucs plus extrêmes que ça.
[00:45:34] Speaker D: Encore C'était l'ouverture de la porte.
[00:45:36] Speaker A: À l'ouverture de la porte. Et je me suis dit non mais là ils se permettent tellement de choses. Les breaks, le son, l'audace des solos partout. Tu te dis non mais attends. En fait tout le carcan de ce que j'écoute dans la musique habituellement, il peut complètement exploser ce truc là. Et c'est là où ça te connecte en fait à une forme de liberté tout simplement quoi. C'était à quel âge ?
[00:45:54] Speaker F: Metalium c'était 13-14 ans, un truc comme ça.
[00:45:56] Speaker A: Mais toi t'avais commencé avant avec d'autres chefs ?
[00:45:59] Speaker F: Moi j'avais commencé avant... Mon premier truc un peu hard ça devait être ACDC, ça devait être vers 7-8 ans. Et après Metallica... Au moment de la.
[00:46:08] Speaker C: Télé ou famille ?
[00:46:09] Speaker F: Famille, moi en fait j'ai mon cousin qui faisait de la guitare, qui après nous a donné des cours de guitare, qui est un super guitariste, qui a joué un peu avec Malmort d'ailleurs, fut un temps. Et donc lui nous donnait des cours de guitare et donc c'est lui qui m'a fait toute mon éducation musicale, rock.
[00:46:22] Speaker A: Etc.
Martin, quand on était au collège, toujours aujourd'hui, mais c'était vraiment le mec qui avait une culture musicale un peu plus avancée. On disait genre, ah ouais ! C'est celui qui a amené les trucs ! Le dealer ! Le dealer de casse-clés d'audio ! Alors que nous quand même, on va pas dire les âges ! Mais oui, c'était Martin qui a amené toujours les rêves. Quand Martin écoutait un truc, on allait dire, l'orchestre écoute Martin et tout ! Ah ouais, ok, putain, trop bien et tout !
[00:46:48] Speaker C: T'es le leader culturel.
[00:46:50] Speaker F: Oh là là, attention à ce que tu dis ! On part sur un terrain qui est un peu...
[00:46:54] Speaker A: Un peu, un peu en vrai.
[00:46:59] Speaker F: En tout cas, ça m'a toujours intéressé, j'ai toujours été super curieux en musique.
[00:47:02] Speaker C: Tu faisais comment ? Tu demandais à ton cousin ?
[00:47:06] Speaker F: Après c'était Rock Sound, Hard Rock, Arden Heavy, je sais plus ce que c'était les autres... Hard Force.
[00:47:15] Speaker A: Et des heures à la FNAC au Rayon Métal, ça c'était vraiment le truc du samedi après. Alors effectivement pour les gens qui ont moins de 35 ans je pense ou même moins de 30 ans, t'allais à la FNAC ou alors bah oui y'avait que FNAC d'ailleurs. et t'avais donc des bornes d'où tu pouvais rentrer le CD de ton choix, donc t'allais prendre un CD, tu l'ouvrais, tu le mettais dedans et t'écoutais quoi. Et tu pouvais écouter, tu passais des heures à écouter. Tu te disais putain ça je prends, j'aime bien peut-être la 7, j'aime moins bien celle-là, je vais plutôt prendre ça. C'était des heures, mais culturellement parlant c'était incroyable ça, ce truc là.
[00:47:46] Speaker F: Et puis faut se remettre aussi dans l'époque où t'avais pas internet, donc du coup t'allais à la FNAC, les dix ça coûtait cher, ça coûtait 120, 150 balles, donc à l'époque pour nous c'était quelque chose, tu vois.
[00:47:58] Speaker A: En francs, on parle là.
[00:48:03] Speaker F: Et donc du coup tu pouvais pas trop te louper en fait, parce que t'allais lâcher vraiment une grosse somme pour dix morceaux, et t'avais vraiment envie d'en avoir pour ton pognon, donc du coup ça te forçait à être curieux, aller quand même te renseigner sur ce que faisait le groupe, ce qu'ils avaient fait avant, à quoi ça ressemblait. Du coup, les magazines étaient super intéressants pour ça et ça nous aiguillait beaucoup. Et du coup, en fait, effectivement, quand t'allais à la FNAC, t'achetais ton CD et tu le ponçais jusqu'à plus soif.
[00:48:31] Speaker A: Mais ça m'a mis une nostalgie, j'avais oublié ce truc-là, c'est tellement bien.
[00:48:34] Speaker D: Il y a eu une grosse révolution, c'est quand à la FNAC, ils ont eu la borne où tu scannais le code barre et tu pouvais écouter l'album.
[00:48:40] Speaker F: Il n'y avait que des extraits quand tu jouais ce canal comme ça.
[00:48:44] Speaker D: Quand t'écoutes du métal, c'est compliqué parce.
[00:48:46] Speaker A: Que souvent, t'as une introduction qui vient en trois secondes. Là, on parle d'écouter le CD entièrement debout à la flaque avec un mec qui t'attend derrière parce qu'il dit « moi aussi je veux écouter mes CD là-bas ».
[00:48:57] Speaker C: Ça permettait d'encontrer des gens qui écoutaient.
[00:48:58] Speaker A: La même musique aussi, si ils venaient écouter ça.
[00:49:01] Speaker D: Parce que des fois derrière le mec.
[00:49:03] Speaker A: Est venu... Non mais il était des bornes par genre, tu vois. Ah ouais, non mais nous le rayon métal de la FNAC Saint-Lazare, c'était un endroit genre j'étais heureux d'aller, je me disais putain j'y vais, je suis au paradis, c'est ma sortie d'aujourd'hui, c'est là quoi.
[00:49:18] Speaker C: Et ça vous a permis de vous faire de belles rencontres ? Vous, en l'occurrence, déjà avant, mais ça a fait des amis, le métal ? Ou vous faites partie de ces personnes qui en ont écouté parce que malheureusement ils étaient un peu isolés ?
[00:49:29] Speaker A: Bah non, non, enfin je sais pas toi comment tu l'as vécu, mais moi ça a créé toutes, tous mes amis. Tout notre groupe d'amis autour de la musique, alors on va dire le métal large qui va aller du punk au métal hyper, voilà, tout ça. Et tout le groupe qu'on avait au lycée, tous les mecs écoutaient du métal, on était vraiment un groupe de métalleux et en fait normalement on aurait dû être ces mecs assis dans un coin et qui parlent pas et qui personne ne parle et je sais pas ce qui s'est passé il y a eu un coup de baguette magique et en fait on était trop nombreux pour être.
[00:49:58] Speaker D: Tout seul dans notre coin.
[00:50:01] Speaker A: Et du coup on n'était pas vraiment les cool kids mais on n'était pas non plus les semi cool kids mais du coup on était voilà on était entre deux et et du coup comme on avait ce truc de dire mais attends on est assez nombreux pour on peut aussi faire les cons genre on peut aussi se lever et si on veut organiser un concert de métal dans le lycée on peut le faire on est assez nombreux en fait donc on va le faire.
[00:50:18] Speaker C: Ouais ça donnait de la force quoi de te dire.
[00:50:20] Speaker A: Mais c'était vraiment fou ça a été un lien dans notre amitié tout ça et encore aujourd'hui en vrai.
[00:50:24] Speaker D: Vous avez fait une vidéo là-dessus, sur le concert sauvage ?
[00:50:29] Speaker A: Absolument ! On a fait ce truc-là et on jouait des morceaux de nos groupes respectifs à Carlito, et Martin qui était donc le chanteur guitariste du groupe N.O.D. qui est le groupe qui nous a unis ensemble, et d'ailleurs qu'on ne reforme pas, mais il y a des membres de ce groupe-là dans le projet aujourd'hui.
[00:50:46] Speaker C: Et le métal, ça vous procure quoi comme émotions ? Tout à l'heure tu parlais de cette possibilité de faire des tas de choses, d'être libre.
Est-ce que ça vous a aidé à gérer votre énergie ? Ou peut-être être compris par les paroles aussi ?
[00:51:01] Speaker A: Franchement, le métal c'est vraiment génial, déjà c'est le slogan. Et le métal c'est trop de la balle également.
[00:51:07] Speaker F: Et parlez tous bien du métal.
[00:51:09] Speaker A: On vous propose deux slogans déjà. Non mais en fait c'est vraiment ce truc de...
On a le droit quoi. En fait c'est la sensation d'avoir le droit d'exister à sa façon. Moi je l'ai vraiment vécu comme ça, quand j'ai découvert ce style musical, de me dire mais attends attends, on peut être autre chose que que du cadre et surtout ce que j'ai découvert dans le métal, ce qui vraiment moi m'a au début extrêmement séduit, c'est que oui c'est de la musique qui peut être parfois violente, parfois très violente, les concerts t'y vas, tu te défonces la gueule, tu fais des pogos, mais par contre il y a un vrai esprit d'amitié, de franche camaraderie, il n'y a personne qui te fera du mal, t'es là toujours à vouloir t'entraider, soit dans un pogo, ça se tape, ça se tape, mais s'il y en a un qui vacille, tout de suite, paf, la main, met-toi sur le côté, ça va, tout va bien, et on repart. Et j'ai trouvé que justement on se disait, cette image où elle est métalleuse, c'est...
c'est des nounours, c'est des amours, et on sort notre rage, on sort nos énergies qui peuvent être parfois négatives ou quoi, dans la musique, et après quand ça coupe, on boit des bières, on rigole, et puis il y a aussi vachement l'humour je trouve dans le métal. Tu vois, Ultra Vomit représente parfaitement ce pendant-là de l'humour dans le métal, mais tu vas rencontrer des métalleux, mais on sait très bien, on a les mêmes rêves, on a les mêmes vannes, ça peut partir hyper loin et c'est super cool.
[00:52:25] Speaker F: Au-delà de ça, c'était hyper émancipateur aussi, nous à l'époque où on l'a vécu, parce que le métal, en fait, tu rencontrais des gens. Nous on avait 14-15 ans, on allait en concert, et on pouvait discuter avec des mecs qui avaient 20-25 ans, 30 ans. Il n'y avait pas vraiment de barrière d'âge, parce qu'on parlait le même langage, et en fait, pour nous, ça a été une manière de grandir, mais de folie, quoi.
[00:52:47] Speaker A: C'est vrai qu'on traînait avec des mecs qui avaient 35 ans, on avait 14-15.
[00:52:50] Speaker F: Ans, qui étaient beaucoup plus âgés que nous.
[00:52:51] Speaker A: Et tu sais, on va se retrouver... Personne ne demandait les cartes d'identité pour servir des bières à l'époque.
[00:52:57] Speaker D: Ça a changé.
[00:52:59] Speaker F: C'est une des choses qui étaient super à l'époque.
[00:53:00] Speaker C: C'était une façon de boire.
[00:53:05] Speaker A: Bière sans alcool, évidemment. Mais qu'est-ce que vous entendez ?
[00:53:08] Speaker C: Bah ouais, la Böckler !
[00:53:10] Speaker A: Ah oui ! C'est l'enfer.
[00:53:14] Speaker C: Ok, il y avait plus de métal, tu penses, à cette époque-là ? Ou c'est parce que vous étiez dans un quartier, dans Paris, qu'il y en avait plus ?
[00:53:20] Speaker A: Je m'en rends pas compte.
[00:53:22] Speaker F: Il y a plus de métal que.
[00:53:23] Speaker A: Maintenant tu veux dire ? Je pense que oui, là on sort actuellement, on est en train de peut-être sortir la tête de 15 ans quand même, de tunnels quoi, tu vois. J'avais l'impression qu'à cette époque quand même, même ce qui passait à la radio, même ce qui passait sur les médias plus mainstream, c'était pas du métal, mais il y avait quand même, on n'avait pas peur de mettre une guitare électrique, tu vois quand même déjà.
[00:53:43] Speaker D: La saturation, il y avait des choses comme ça.
[00:53:44] Speaker A: Voilà, il y a ces trucs là, je veux dire...
Il y a quelques années, quand tu parlais en radio, genre vraiment, il y avait des radios très mainstream, il y a 2-3 ans ou 4 ans, qui disaient qu'on ne joue rien s'il y a une guitare électrique qui sort. Ce n'est pas possible, ça ne plaît pas, on ne le fait pas. Là c'est en train de revenir.
Putain, quel bonheur ! Mais à cette époque, ouais, peut-être aussi qu'on vivait dedans, peut-être aussi le côté banlieue parisienne. On n'était pas dedans Paris, mais des banlieusards. Il y avait peut-être ce truc-là, j'en sais pas. C'est vrai que je peux pas vraiment me rendre compte, vu qu'à l'époque ce que je vivais moi.
[00:54:14] Speaker F: Si, j'ai le sentiment qu'il y a quand même eu une période où donc nous quand on était au lycée, donc c'est à peu près il y a 20 piges, où il y avait donc effectivement Enhancer, il y avait toute la Team Nowhere, tout machin, tous ces mecs là qui remplissaient, qui remplissaient, qui remplissaient des salles. Après leur public a grandi, ils sont partis en école, ils sont partis faire des enfants, etc.
Il y a eu un groupe là, et là c'est en train de revenir avec la nouvelle vague, avec les Novelistes, avec les Landmarks, avec tout ça quoi. Et là c'est en train de remonter un peu la pente avec des mecs qui se bougent et surtout qui jouent, qui rejouent partout quoi. Il n'y a plus que Gojira qui joue ailleurs.
[00:54:50] Speaker A: Il y en a d'autres quoi.
Tu vois, donc à Colombe on avait la chance d'avoir une belle salle de spectacle qui s'appelait l'Avancenne. Donc c'est une super salle qui était faite un peu pour les trucs de la ville et tout. Putain on a quand même reçu Dream Theater, on a reçu Rhapsody, alors ça c'était vraiment, ça c'était génial. Donc t'avais quand même des groupes de métal qui tournaient et qui venaient jouer chez nous.
[00:55:13] Speaker C: Donc c'est qu'il y avait quand même.
[00:55:16] Speaker A: De la demande parce que pour jouer à Colombe quand même faut...
Et Dream c'était rempli.
[00:55:21] Speaker F: Trim c'était rempli.
[00:55:22] Speaker A: Les rhapsodes c'était rempli, tous ces groupes là qui jouaient c'était rempli, c'est rempli quoi.
[00:55:25] Speaker C: Ouais c'était un peu autre chose, c'est vrai qu'il y avait des groupes internationaux qui faisaient même des films moyennes on va dire.
[00:55:30] Speaker A: Pas que Paris.
[00:55:30] Speaker F: Trim, quand ils sont passés à Colombe, c'était la deuxième fois qu'ils venaient en France. Donc en fait ils faisaient deux legs européens, je sais pas si t'imagines. Alors que là maintenant ils viennent une fois en Europe pour un album et terminez bonsoir quoi.
[00:55:40] Speaker C: Ils font une date en France.
[00:55:41] Speaker F: Ils font une date en France, deux à la limite.
[00:55:42] Speaker A: Là ils en font pas une deuxième, ils reposent par ailleurs ?
[00:55:44] Speaker F: Non ils ont fait Lyon-Paris là.
[00:55:45] Speaker A: Ah voilà, ils ont fait Lyon et Paris.
[00:55:47] Speaker F: Pour l'anniversaire et après je crois que si pour l'album ils font Ok, et les parents ?
[00:55:52] Speaker C: Quand vous avez écouté du métal, bon, est-ce qu'ils se sont posé des questions ? Est-ce qu'ils ont fait « Ah, ça y est, il est en train de basculer !
[00:56:00] Speaker F: » En vrai, on avait des parents. En fait, on était une bande de potes, on était tellement cool tous, donc les parents avaient tous confiance les uns en les autres.
[00:56:07] Speaker A: Ils se connaissaient aussi les parents et tout machin.
[00:56:10] Speaker F: Et du coup, en fait, on a pu faire un peu ce qu'on voulait, ils s'en foutent.
[00:56:13] Speaker A: Ouais mais aussi il y avait le truc.
[00:56:14] Speaker F: Enfin ils s'en foutaient parce qu'ils avaient confiance, ils avaient pas peur. On est sortis en concert, on avait 14, 15 ans. Moi j'allais voir In Flames à 16 ans, on allait pogoter machin, on sortait tout seuls, on rentrait. Ils se posaient pas la question, ils avaient pas peur.
[00:56:27] Speaker C: Après ils se connaissaient eux, puis du coup les enfants de chacun se connaissaient.
[00:56:31] Speaker F: Un peu mais ils avaient confiance.
[00:56:32] Speaker A: Et puis on avait le groupe en fait, comme on avait notre groupe et qu'ils venaient nous voir en concert pour eux, ils étaient même fiers de se dire putain mais ils se font un groupe d'amis, ils se font une vie, c'est leur vie sociale qui commence là et tout, donc ils étaient même hyper fiers de ce truc là. Et alors moi mon père en plus il venait, il avait fait du rock, effectivement il venait de cette culture là, après nos parents ils sont nés, ils ont vécu les années 60-70.
Si tu veux, la musique ça fait pas peur quand t'as vécu ces années-là, tu vois, t'as eu la créativité, l'audace, t'as tout vu, tu vois, donc t'as un moment où tu te dis, bon voilà, tes petits métalleux qui boivent de la bière, c'est presque rigolo pour les mecs qui ont vécu ces années-là, tu vois. Tu te dis, ouais bon, vous inquiétez pas les garçons, allez-y, allez-y. Bah ouais, ça va, c'est bon, tu vois.
[00:57:13] Speaker C: On a fait pire. Et au niveau du look, c'était comment ?
[00:57:17] Speaker A: Ah on est passé par plusieurs styles, là oui !
[00:57:19] Speaker F: Il y a eu plusieurs périodes.
[00:57:21] Speaker C: Vous avez eu les noëls, les baguilles, les...
[00:57:23] Speaker A: On a eu les baguilles bien entendues.
Je te laisse, je vais sur mon téléphone pour chercher un truc.
[00:57:28] Speaker F: On a eu les baguilles, on a eu évidemment tous les t-shirts de groupe, tous fringués en noir, tous les cheveux longs jusqu'au cul. On a eu tous les cheveux longs. Voilà, des barbes naissantes vraiment ridicules.
[00:57:40] Speaker A: Ridicules évidemment.
[00:57:41] Speaker C: Bon aujourd'hui ils ont des moustaches, c'est pareil.
Chaque génération a son truc, c'est ça.
[00:57:46] Speaker F: Que je veux dire. On s'est cherchés quoi, comme tout le monde finalement.
[00:57:50] Speaker A: Ouais mais on y est allé un peu, on a quand même cherché. Il y a eu des phases, il y a eu la phase... C'est clair qu'il y avait de la chêne, il y avait du baguit noir et des... Je les ai portés, comment elles s'appelaient ces cheveux-là ?
[00:58:02] Speaker F: Il y avait des...
[00:58:03] Speaker A: Il y avait des osiris, il y avait trois osiris. Il y a celle-là mais non, les trucs beaucoup plus métal.
New York, merci ! T'as porté des New York ? Ah j'ai porté des New York d'ailleurs, c'est quasiment ce que j'ai aujourd'hui en fait les gars, je vous le dis ici !
[00:58:13] Speaker E: Ouais il y a quand même moins.
[00:58:14] Speaker A: De New York ! Voilà où on en était tu vois. Ah ouais ! Et oui je l'ai, donc attends on va essayer de la mettre, je sais pas, hop ! Ouais, c'est quoi le mieux ? Est-ce qu'il y a une cam ou... ?
[00:58:26] Speaker C: On peut pas faire plus serré, mais... Il y aura sur la VOD les.
[00:58:29] Speaker A: Gens pour que la vidéo rentre un peu plus fort. J'ai eu ma période Marilyn Monson.
[00:58:33] Speaker C: Mais attends, mais là, il y a la totale, là.
[00:58:34] Speaker A: Ah, j'ai la totale. Ah non, je suis parti loin sur Marilyn Monson.
[00:58:36] Speaker C: Il y a le maquillage, il y.
[00:58:37] Speaker D: A les feux... Et là, c'était un peu exceptionnel. C'était pas comme ça... Ah, j'ai eu.
[00:58:40] Speaker A: Ma période quand même chaussettes, tu sais, noires, blanches, couleurs et tout, que je mettais partout.
J'ai eu un style comme ça, mais parce que je t'ai dit, j'ai découvert « Mechanical Animals » de Marilyn Monson, qui est pour moi, c'est vraiment dans le top 10 des meilleurs albums de tous les temps, et j'ai vrillé complet. J'ai vrillé complètement.
[00:58:59] Speaker C: Je suis parti très loin.
[00:59:02] Speaker A: Et non mais après même pour NOD on s'est fait quelques styles, toi à un moment tu t'étais fait les tresses là hyper longues.
[00:59:08] Speaker F: Une tenue de peintre dégueulasse rouge, ça n'avait aucun sens.
[00:59:12] Speaker A: Oui mais parce qu'on était inspiré. C'était son idée quoi.
[00:59:14] Speaker F: C'était mon idée bah c'était inspiré de tous ces mecs là donc c'était pas vraiment mon idée mais en l'occurrence.
[00:59:19] Speaker A: C'est bien t'es un peu dans l'idée quoi. Non mais c'est vrai qu'il y a cette époque, et d'ailleurs ça revient vraiment encore une fois, tout le monde portait des sur Slipknot. Tu te rends compte quand même ? Slipknot c'est vraiment pas le groupe... Si tu recules, tu prends quelqu'un qui écoute jamais de métal, ce qui est arrivé récemment tu vois, on a fait une vidéo avec SDM, on lui a fait écouter Slipknot. Pour moi je lui ai fait écouter un truc... C'est l'entrée tu vois, c'est l'entrée tu vois, on va se prendre une petite salade d'entrée quoi. Et lui il dit putain mais c'est... C'est vrai que tu te rends compte que quand tu connais pas et qu'il t'écoute pas, c'est vrai que...
par exemple sa réaction ça a été de dire c'est hyper rapide et je dis bah oui en fait c'est de la base moi on vient du speed métal donc plus c'est rapide mieux c'est tu vois plus la double elle va vite mieux c'est quoi et c'est vrai que tu te rends pas compte de ça et tout le monde portait des t-shirts Slipknot quoi C'était presque même un mouvement où je m'étais dit ça devient commercial, tu vois, pour te dire à quel point...
[01:00:12] Speaker D: Ah bah c'était le gros truc, il y a ce truc, enfin, par les trous, les gatekeepers disaient que Slipknot c'était commercial. Bon et maintenant, tout le monde est d'accord pour dire que c'est un des groupes les plus lourds qu'il n'y ait jamais eu.
[01:00:28] Speaker A: C'était le frère, bon je vais pas dire, de Marie.
Il avait des t-shirts c'était quoi Bourzoum ?
[01:00:34] Speaker F: Ouais il avait des t-shirts Bourzoum.
[01:00:37] Speaker A: Il nous disait vous écoutez de la musique commerciale quand vous écoutez Dream Theater. Et c'est vrai qu'on était là genre ah ouais quand même c'est dommage. C'est dommage ça. Bon après chacun ses goûts. Il a le droit de ne pas aimer ça c'est sûr.
[01:00:47] Speaker C: Il y a toujours eu...
[01:00:49] Speaker D: Alors c'est vrai que maintenant un peu moins, les nouvelles générations sont un peu moins gatekeeper.
Gatekeeper pour les gens qui ne savent pas, c'est des gens qui protègent leur style et puis on n'a pas le droit de rentrer dedans, on n'a pas le droit de l'édulcorer, il faut que ça reste un truc inécoutable pour que... Et je trouve qu'à l'époque c'est vrai qu'il y avait beaucoup de gens comme ça quoi, t'avais pas le droit d'aimer un truc si ça marchait c'est que c'était nul, on n'a plus le droit de l'écouter.
[01:01:17] Speaker A: C'est ça, tout à fait. Après ça se comprend aussi, le style veut ça. Le côté forcément extrême de ce style fait que t'es obligé de créer des gens qui font, en fait si on met pas un carcan à un moment, un truc où on va, tu vois. Parce qu'en plus c'est un style qui se mélange particulièrement bien avec quasiment n'importe quoi. C'est-à-dire que le rock, le métal, tu prends n'importe quel style, ça se mélange parfaitement. Tu prends même, et attention je sais que je vais te faire peur, même le reggae.
[01:01:42] Speaker C: Mais parlons !
[01:01:46] Speaker A: Mais c'est vrai, tu mélanges. Tu mets un peu de rock dans le reggae.
[01:01:50] Speaker D: Je sais, après c'est pas parce que, tu vois par exemple, ça c'est un peu le mix and twist, c'est pas parce que ça peut marcher ensemble que t'es obligé de le faire.
[01:01:57] Speaker A: Ah non, c'est sûr.
[01:01:58] Speaker F: Mais par contre, ça a été fait parfois de manière très heureuse.
[01:02:00] Speaker C: De boire c'était très bien. Quoi ? De boire c'était très bien.
[01:02:05] Speaker A: Je sais pas.
[01:02:06] Speaker D: Mais non, mais bien sûr qu'il y a des trucs qui marchent. Bien sûr.
[01:02:15] Speaker C: C'est quand même cool que vous ayez vécu ça. Quand vous avez fait votre groupe, ça se passait comment quand vous étiez gamins ? Vous répétiez dans le garage ou ça se passait comment ?
[01:02:28] Speaker F: On répétait chez le batteur. Ses parents lui avaient installé à la cave un studio où il avait sa batterie et du coup on s'est pointés tous les uns après les autres.
[01:02:38] Speaker D: C'Est toujours plus simple d'aller chez le batteur.
[01:02:39] Speaker F: Absolument.
[01:02:40] Speaker A: C'est sûr.
[01:02:41] Speaker D: C'est encore votre batteur ?
[01:02:44] Speaker A: Exactement, c'est celui que t'as vu à la relise. C'est une histoire assez dingue et qu'on ne penserait pas du tout. On a fait d'ailleurs des auditions avec Martin. On savait que le projet allait se faire forcément de toute façon à deux. On a fait des auditions pour des batteurs. Et il y avait des mecs super et tout. Et en fait, peut-être deux semaines avant l'audition...
[01:03:01] Speaker D: Il y avait ce mec, Eloï Casagrande, on lui a dit non.
[01:03:04] Speaker C: Il jouait bien, c'est sûr !
[01:03:06] Speaker D: Il voulait mettre un masque tout le temps, pénible !
[01:03:10] Speaker A: Et puis non mais en fait, on le voit parce que c'est un ami quand même de Benoît depuis longtemps, par hasard il vient bouffer chez moi parce qu'on l'a croisé je sais plus alors que ça faisait des années qu'on n'avait pas bouffé ensemble, deux semaines avant les auditions et en gros il me glisse qu'il aimerait trop reprendre la batterie.
il dit bon bah mec viens tu sais quoi, viens au moins, bon normalement je prends un autre gars mais viens jouer avec nous au moins on se fait une après-midi revival ça va être trop bien tu vois ça va être trop cool et il est arrivé avec des pansements à tous les doigts genre vraiment il y avait du sang qui coulait de ses mains et je me suis dit Ah merde, t'as bossé les chansons ! Et en fait, il a joué et il y a eu une magie, tu vois, tu peux pas l'expliquer. Il y a eu un truc où je me suis dit, bah c'est ça que j'ai envie de vivre en fait. J'ai envie qu'on soit ensemble et qu'on vive ça parce que ça, ça n'a pas de prix. Tu vois, on s'en fout du reste, c'est très secondaire. Et en plus de ça, il était dedans. donc en fait je me suis dit merde alors en plus c'est bien il joue bien et c'est agréable à vivre donc voilà on a fait ce truc là mais du coup c'était chez lui qu'on répétait tous les samedis après-midi c'était vraiment tu te rappelles de cette sensation ?
[01:04:11] Speaker F: Ah bah c'était merveilleux en fait.
[01:04:12] Speaker A: C'est les meilleurs sensaz de l'histoire.
[01:04:13] Speaker F: C'est à dire qu'on a passé nos samedis après-midi à faire de la zik pendant que les autres ils allaient tout le monde allait à la défense ou à zoner ou je sais pas à quoi foutre en fait.
[01:04:20] Speaker A: Exactement.
[01:04:20] Speaker F: Faisait chier. Et nous on bossait nos instruments toute la semaine et le week-end on se voyait et tac t'as bossé ça t'as bossé ci et tac tac tac tac et on faisait ouais on a fait fait des dizaines de morceaux dans ça quoi.
[01:04:33] Speaker A: Et en plus on était dans le même lycée donc c'est-à-dire qu'en plus la semaine on se voyait, on débriefait, on n'avait qu'un objectif, c'était le samedi après tu vois. Et vraiment chacun bossait effectivement, t'as raison quand tu dis ça, ces trucs on rentrait pour arriver à la répète avec le meilleur truc à proposer, tu sais pour tirer vers le haut, cette sensation elle est incroyable, c'est-à-dire que c'est même pas que musical, c'est humain, c'est amical, c'est social, ça te fait grandir, ça te donne des objectifs, c'est vraiment un des trucs formateurs de notre vie.
[01:04:59] Speaker C: C'est quand même belle enfance on va dire, un bon moment quand même.
[01:05:04] Speaker A: Sublime. Si j'avais pas eu d'enfants aujourd'hui je dirais que c'est les plus belles années de ma vie. Là aujourd'hui j'ai des enfants donc je les aime, ça va, c'est encore un autre truc. Mais en vrai je préfère les enfants.
[01:05:16] Speaker C: Bon donc on vous a demandé de choisir des clips, on va passer un peu de musique et j'ai laissé ce fameux morceau que tu m'as dit, bah celui-là si tu veux tu peux l'enlever, Indian de Linkin Park parce que pour moi c'est incontournable aussi.
[01:05:28] Speaker A: C'est tellement un classique, en fait l'exercice qui a été dur, je me permets après on va lancer le truc, mais c'est que tu m'as demandé des clips et c'est vrai que nous on a écouté beaucoup de trucs, je parlais de speed métal, speed métal mélodique où les clips c'était... Tu disais non mais y'a pas de...
Il n'y a pas de clip, on s'en fout.
[01:05:44] Speaker F: Quand il y en a c'est dur.
[01:05:45] Speaker A: Tu regardais des extraits live et tout. Donc là effectivement on a fait le jeu de trouver des clips qui en plus de chansons et clips qui nous ont marqué. Indian c'est un classique mais c'est dingue. Le clip il est trop fort et tout c'est ouf.
[01:05:57] Speaker C: Et Linkin Park, ça représente quelque chose pour vous ?
[01:05:58] Speaker A: Or moi c'est...
[01:05:59] Speaker F: Les deux premiers albums c'est toute notre... Ouais c'est l'adolescence, incroyable, génial, trop... Y'a rien à dire. Rien à dire, le mélange parfait entre la pop et vraiment le rock quoi. Et le rap en plus, et tout... Tout, l'attitude, le son, le son des grattes quand ils arrivent avec ce premier album là où tu te prends Papercut dans la gueule.
[01:06:19] Speaker A: C'est dingue ça. Putain Papercut, tu te rends compte ? Première chanson de Linkin Park, Papercut.
Incroyable ! Et même encore aujourd'hui, moi je suis à fond Linkin Park aujourd'hui, le virage avec Emily c'est oui, j'y étais à la Défense Arena, je les ai vus, mortel, je suis là, oui pour ça, oui pour ça. Et en vrai, heureusement, on parlait du fait de refaire venir un peu le rock, de le refaire vivre le rock ou le métal aujourd'hui, il n'y a que des groupes comme ça qui vont pouvoir remettre un jeton pour qu'on y reparte un peu. Donc heureusement qu'ils le font et c'est courageux de leur part parce que c'est pas facile après de passer après Chester, on le sait bien.
Moi je trouve que le job est fait.
[01:06:57] Speaker D: Je trouve que c'est un très bon choix d'être parti sur un truc différent où tu limites la comparaison et en même temps elle assure.
[01:07:03] Speaker A: Franchement, rien à dire. Elle assure de fou et l'album... Je pense que ça va être que.
[01:07:08] Speaker D: De mieux en mieux. En plus de ça.
[01:07:11] Speaker A: Mais l'album, il y a quand même des titres qui sont au niveau Météora en termes de vénère, t'as des moments où ça fait que gueuler tout le titre, mortel !
[01:07:19] Speaker C: Ça a fait plaisir à tous les vieux fans, effectivement. Et Linkin Park, ils ont chié au début quand ils ont sorti. Tous les journaux, les magazines disaient que ça arrivait après le Néo-Métal, donc qu'ils avaient loupé le coche, et puis que c'était des merdes. Et finalement...
Joli doigt, la naturalité de la presse. Donc on aime bien. Et on va passer donc ce fameux Indian. Merci de ce choix. C'est donc Linkin Park.
[01:07:47] Speaker B: Oh putain !
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[01:08:28] Speaker A: Sous-titres.
[01:08:28] Speaker B: Réalisés par la communauté d'Amara.org.
[01:09:00] Speaker A: Je ne.
[01:09:00] Speaker B: Sais pas pourquoi, ça ne m'importe pas combien de temps tu as essayé, gardes ça en tête, j'ai conçu ce rythme pour me rappeler de comment j'ai essayé. Alors, malgré la façon dont tu m'as moqué, actant comme si j'étais une partie de ta propriété, te souvenir de toutes les fois que tu t'es battu avec moi, je suis surpris qu'il n'y ait pas. Alors, les choses ne sont pas comme elles l'étaient auparavant, tu ne me reconnaisrais même plus, pas que tu me connaissais à l'époque, mais tout revient à moi dans l'esprit.
J'ai essayé !
I've put my trust in you Pushed as far as I can go For all this There's only one thing you.
[01:10:10] Speaker C: Should know I've put my trust in.
[01:10:18] Speaker B: You C'est parti !
RESTLESS C'est parti !
Sous-titrage ST' 501.
[01:16:02] Speaker C: Rosemary à l'instant dans Bang Bang, le meilleur du métal et de l'alternative rock avec aussi beaucoup beaucoup de femmes maintenant dans le métal et ça fait bien plaisir. C'est un choix de ta part.
[01:16:12] Speaker D: Bah oui, écoute, j'ai découvert ce groupe cette semaine. Un groupe qui a 1500 auditeurs, je crois. Un clip qui est sorti il y a trois semaines qui a 280 vues.
[01:16:21] Speaker C: On dit ça aux personnes qui nous disent qu'on n'est pas que des groupes connus.
[01:16:25] Speaker D: C'est faux, par contre on passe des bons groupes. Moi je trouve que c'est vachement bien, il y a un côté mix metalcore cranberries. Complètement incroyable.
[01:16:33] Speaker C: C'est vrai que la voix quand on l'écoute bien on fait...
Bon, bref.
[01:16:38] Speaker A: Super, non mais c'est très bien de faire ça les gars, bravo. On a enchaîné Linkin Park et ça, c'est vrai que là on a fait le côté très connu et moins connu.
[01:16:44] Speaker C: Ah oui voilà, oui tout à fait. Ça vous parle un petit peu ces groupes-là, le fait qu'il y ait plus de femmes aussi dans le métal, c'est agréable.
[01:16:52] Speaker A: C'est toujours trop bien, de notre époque effectivement nous on a été très fans.
[01:16:56] Speaker C: De... Bah c'était Symphonique.
[01:16:57] Speaker A: Ouais c'est ça, bah t'avais Evanescence qui est quand même arrivé et qui a un peu, bon c'était quand même un peu symphonique mais c'est vrai que c'était Nightwish quoi le truc, mais c'était mortel effectivement, Archenemy aussi.
[01:17:07] Speaker F: Y'avait Archenemy, Walls of Jericho, y'en avait quand même quelques-unes tu vois mais Othep. Othep bien sûr.
[01:17:12] Speaker C: Y'avait Edge en France.
[01:17:14] Speaker A: Mais ça c'est vrai qu'il y avait ce côté...
En fait, je sais pas si c'est vis-à-vis au métal, mais en fait on s'en fout, tu vois. Si c'est bien, c'est bien.
[01:17:21] Speaker D: Je suis assez d'accord avec ce truc-là. D'ailleurs, il y a même des groupes où des fois je ne sais pas. Moi je regarde jamais les photos, les trucs comme ça. En fait, si t'écoutes et que c'est cool, c'est vrai que trop catégoriser, des fois, c'est un peu un problème, je trouve.
[01:17:35] Speaker A: Non mais il faut encourager, mais de toute façon, le truc c'est de dire que, en gros oui évidemment, qui est plus de femmes ? Non, tout d'ailleurs, parce que quand on parle de ça, mais sur Youtube c'est pareil, c'est pareil tout le temps, mais voilà, c'est bien, c'est bien, c'est tout.
ETHS, E-T-H-S, c'était fou quand c'est sorti. A l'époque, c'était une dinguerie. Et en plus, elle avait une aura de fou, tu vois, quand elle chantait, il y avait un truc. Le groupe avait une aura. Elle, quand elle arrivait, elle avait ce côté hyper organique, ce côté hyper violent dans la voix, avec son tri qui était très sombre, très particulier. C'était des grosses claques, quoi.
[01:18:08] Speaker C: Bon, là, vous devenez jeunes adultes, donc le groupe, il a existé combien de temps ?
[01:18:13] Speaker F: Il a existé de nos 14-15 ans à nos 20 ans, 21 ans, à peu près.
[01:18:17] Speaker C: D'accord.
[01:18:20] Speaker F: 5-6 ans intense.
[01:18:22] Speaker A: C'est fou parce qu'en ressenti pour moi ça a duré 15 ans. C'est ça qui est fou.
[01:18:26] Speaker C: C'est beaucoup de souvenirs.
[01:18:27] Speaker A: C'est ça, c'est très... C'est ne parler et ne vivre que pour ça pendant 6 ou 7 ans. T'es avec les mêmes personnes, tu parles que de ça, l'objectif c'est de faire des trucs. C'est pas grand chose en vrai quand tu reviens en arrière. Parce qu'on n'a pas fait tant de concerts que ça et tout.
[01:18:42] Speaker F: Bah si on en a fait beaucoup en fait, pour nos âges on en faisait beaucoup parce qu'on faisait une dizaine de concerts par an sur la fin.
[01:18:48] Speaker C: Oui c'est quand même bien.
[01:18:49] Speaker F: Oui et puis on est monté pour la première fois sur scène on avait 14 ans, 15 ans tu vois. Ça c'était fou. Oui ça crée délire tu vois, mais non mais bien sûr que c'est... Si on jouait beaucoup en vrai.
[01:18:59] Speaker C: Et la scène quand vous montiez sur scène c'était le track ou c'était le surgif, genre... Il faut qu'on brille, machin, on va être énormes.
[01:19:08] Speaker A: Je sais pas si on vivait tous ça de la même façon déjà. Non, bien sûr. Mais kiff monumental. Ça c'est sûr, kiff monumental.
[01:19:19] Speaker F: C'était plus le kiff qui l'emportait, sachant qu'en plus on était tous hyper proches en plus. Par ailleurs, en dehors de la musique et qu'on était ensemble tout le temps, on était avec tes gars en permanence et tu te dis là on va se faire kiffer. Bon là il se trouve que les concerts qu'on faisait c'était des 25-30 minutes.
[01:19:32] Speaker A: On a fait des 45 mais on.
[01:19:34] Speaker F: N'Allait jamais au-delà de 45 quoi.
[01:19:38] Speaker A: On faisait beaucoup de Emergenza, je sais pas si vous avez le Emergenza ? On est allé quand même jusqu'à l'Elysée Montmartre, je sais pas si ça vous parle, mais pour les gens qui ont fait donc Emergenza, je rappelle rapidement, c'était un tremplin musical qui n'était pas que sur Paris d'ailleurs, je crois.
[01:19:52] Speaker F: Non, qui s'est développé un peu partout en France, mais d'ailleurs qui fait son retour, dernièrement j'ai vu des trucs passer, ça a toujours lieu.
[01:19:58] Speaker A: Et en gros c'était assez facile de s'y inscrire et de le faire. Et donc tu jouais dans des salles, en gros au début des salles plus petites, où t'avais moins de public. Et plus tu gagnais, plus tu remportais les trucs, plus tu montais. Donc t'avais J-Bus...
[01:20:15] Speaker C: Ce qui est déjà bien.
[01:20:16] Speaker F: Ce qui est déjà dingue. J-Bus, J-Bus.
[01:20:18] Speaker A: J-Bus, J-Bus, y'avait deux tours au J-Bus. Après y'avait le New Morning. Et si tu gagnais au New Morning, t'allais à l'Elysée Montmartre. Et je pense qu'on l'a fait au moins 4 ou 5 fois.
[01:20:26] Speaker F: On l'a fait 4 fois.
[01:20:27] Speaker A: 4 fois, voilà.
[01:20:28] Speaker F: La quatrième fois on a réussi.
[01:20:29] Speaker A: 4 années on a tourné. Le seul truc c'est que c'était au vote des gens.
[01:20:32] Speaker C: Il y avait pas mal de polémiques aussi.
[01:20:36] Speaker A: Mais bon, ça te faisait jouer quoi. C'était l'entre-deux, j'ai dit putain ça fait chier.
[01:20:41] Speaker D: Mais il fallait que t'arrives à faire venir, à déplacer suffisamment de gens pour pouvoir passer au... Bah en fait c'est.
[01:20:46] Speaker A: Bizarre parce que ça se comprend un peu. En gros pour expliquer, il fallait ramener des gens, donc t'avais un carnet de places, t'allais toi vendre. Donc nous on avait le lycée. Le lycée c'était quand même pas mal pour ça.
Quand même, parce qu'on faisait des affiches et tout, machin, venez nous voir, on attendait dans la cour et on faisait des places, donc on vendait des places, on devait garder l'argent et le rendre ensuite.
[01:21:05] Speaker F: Je fais un aparté, du coup, c'est quand même un délire, on gardait de l'argent, des sommes monumentales, on se trimbalait avec et nos parents ils disaient rien. Pareil, tu vois, ils avaient confiance, je te dis, ils avaient pas peur, ils savaient, on va les gérer, oh c'est bon, ils vont gérer leur petite vente de poche.
[01:21:18] Speaker A: Je me souviens que c'était souvent toi qui avais l'enveloppe des merdionnes là, clairement pas moi. jamais.
[01:21:26] Speaker F: Sans place à 10 balles donc tu te promènes avec 1000 balles sur toi.
[01:21:30] Speaker A: Il fallait retourner chez Emergenza, les rendre, et puis après le soir tu jouais et à la fin il y avait le mec qui montait sur scène qui disait bon si vous avez aimé le groupe levez la main qui vote pour ce groupe là donc tout le monde lève la main et le mec il fait vraiment Oui ! Allez, suivant !
[01:21:51] Speaker C: En plus, il y a aussi le.
[01:21:53] Speaker D: Truc que si tu jouais au début, tous les gens qui sont venus te voir, ils se sont barrés.
[01:21:58] Speaker F: Mais tu sais qu'il y avait quand même un truc qui était assez calculé, c'est que tu savais en fonction du nombre de places.
la température, genre à J-5 et après du coup il faisait un running order en fonction de combien de places avaient vendu plus ou moins, c'est-à-dire que ceux qui n'avaient rien vendu ils disaient bon quoi qu'il arrive on va les mettre en premier, ça sert à rien on va pas les flinguer pour rien et on sait que ceux qui ont ramené du monde de toute façon ils vont aller en 4, 5, 6ème tu vois à cet endroit là et puis pour la fin de soirée il y aura du monde et ce sera super, c'était un peu étudié quand même.
[01:22:31] Speaker A: Il s'était un peu étudié mais ce truc du... voilà. En fait le truc c'est que bon comme on gagnait souvent parce qu'on ramenait du monde on était content mais le problème c'est que c'est exactement quand t'arrives à la dernière étape et qu'ils te disent ouais bah non vous avez pas gagné tu te dis mais en fait c'est basé sur quoi ? Genre tiens 2... 217 pour lui et 207 pour l'autre. Bah le gars a 10 mains en l'air tu peux pas savoir ! Tu peux pas compter en 30 secondes comme ça. Bref, Maison nous a beaucoup beaucoup beaucoup appris et heureusement que ça existe.
[01:22:57] Speaker C: À fond ! Et puis dans des belles salles ! À fond !
[01:22:59] Speaker A: Et donc on a gagné, on est allé jusqu'à l'Elysée Montmartre, c'est-à-dire que nos groupes préférés jouaient là-bas.
Et on a joué à l'Élysée Montmartre, c'était un des trucs pareils. À 18 ans, sur la scène de l'Élysée.
[01:23:09] Speaker F: C'est incroyable.
[01:23:09] Speaker A: Élysée plutôt blindée quand même.
[01:23:11] Speaker F: Qui était blindaxe, ouais.
[01:23:12] Speaker A: On avait ramené combien, je sais plus, mais pas mal.
[01:23:15] Speaker F: On avait ramené 250-300 pélos.
[01:23:16] Speaker A: Ah ouais, quand même ! On avait ratissé à tous les lycées. On cherche pas.
[01:23:21] Speaker F: L'Élysée, c'est le concert de notre life. Il est hors de question qu'on joue devant personne.
[01:23:25] Speaker D: C'est cool, en plus, quand t'as tes potes de lycée qui jouent dans une salle comme ça, T'as envie d'y aller aussi.
[01:23:31] Speaker A: Complètement, et il y a eu ce truc, il y a eu cette serveur, tout le monde était trop content. C'était franchement un des meilleurs concerts de notre vie, en plus on était content de notre prestation, on l'a fait à fond.
[01:23:40] Speaker D: Vous n'avez pas gagné quand même.
[01:23:42] Speaker A: On n'a pas gagné, on est arrivé deuxième et alors c'était un scandale.
[01:23:48] Speaker F: Qui était le plus scandalique ?
[01:23:50] Speaker A: Je sais plus c'était quoi le groupe, mais c'était un groupe de... Le groupe qui avait gagné c'était un groupe un peu plus de baloche, machin, tu vois, qui était alors... Baloche, musique de balle... C'était plutôt nous le groupe de baloche ! Non, non, non, baloche de balle ! Genre tu vois, qui faisait des reprises et tout, donc qui avait un côté un peu jazz varié, machin... Qui était.
[01:24:07] Speaker F: Très bon musicien... Qui jouait super bien...
[01:24:09] Speaker A: Ça jouait la mort... Mais il s'est rien passé en fait sur leur... Ils ont joué...
Tout le monde était là, oui bon, super, vous jouez bien de la musique, yes. Il n'y a pas l'âme quoi, nous on a eu, il y a eu de l'âme, tu vois. Après je suis pas du tout objectif, tu vois.
[01:24:21] Speaker C: Et après tu sors, il y a tes 250 potes qui disent mais non mais t'aurais dû gagner.
[01:24:24] Speaker A: Exactement.
[01:24:25] Speaker C: Et tout le monde râle et puis bon après vous faites une fête.
[01:24:27] Speaker A: Par contre, il m'avait élu meilleur gratteux de la soirée donc j'avais gagné une guitare. J'avais gagné la Music Man. C'est comme ça qu'il nous avait calmés en fait, l'enfoiré. Parce qu'il nous a dit bon... Tu t'en sers encore de cette guitare ? Je m'en suis servi longtemps et je m'en sers plus mais elle est toujours chez moi bien sûr. Mais elle était très lourde. C'était un concept, tu sais, le pickguard il était en... en... comment dire, tu sais, les plaques...
[01:24:49] Speaker D: En taule... en taule antidérapante.
[01:24:51] Speaker A: Voilà, exactement. C'est ça, tout à fait.
[01:24:53] Speaker D: Via métal, quoi.
[01:24:54] Speaker A: Voilà.
[01:24:55] Speaker F: Avec des motifs tribaux dessus, enfin tu.
[01:24:56] Speaker A: Vois c'était vraiment étrange quoi. Mais il y avait une déa sur.
[01:24:59] Speaker F: Cette guitare, tu vois.
[01:25:00] Speaker A: Et puis c'était une music man, et puis bon voilà, fan de Petrucci, c'est toujours cool d'avoir une music man.
[01:25:05] Speaker C: C'était un rêve du coup cette Elisabeth Lamarthe, et du coup vous vous êtes vu aller plus loin. Il y avait quoi comme rêve à ce moment là ? Parce que là vous étiez à fond sur le fait de faire de la musique.
[01:25:13] Speaker A: Complètement.
[01:25:15] Speaker F: Oui, complètement, à 100%. Et en fait, à ce moment-là, donc après on a continué à faire des concerts, on a fait toujours beaucoup de concerts, beaucoup sur Paris parce qu'on jouait pas ailleurs, on pouvait pas se motoriser, Paris, banlieue parisienne, machin, etc. T'as pas forcément les sous, etc. Donc non, non, on continuait à faire beaucoup de concerts sur Paris. À un moment, on a rencontré un mec qui était prêt à mettre des billes sur nous. Il s'est avéré qu'en fait c'était du Zeph.
[01:25:40] Speaker D: Ah ça c'était très fréquent à l'époque.
[01:25:42] Speaker F: Oui oui sauf que le mec était allé quand même jusqu'à rencontrer nos parents parce qu'on était mineurs tu vois il y avait eu un...
[01:25:46] Speaker A: C'était qui déjà ?
[01:25:47] Speaker F: Rappelle-moi.
[01:25:48] Speaker A: Tu veux pas dire le nom ? Charles.
Ah oui !
[01:25:53] Speaker F: Le Charles. Bon bref. Et donc on a essayé d'avancer mais on n'a jamais fait plus gros que ça, on n'a jamais fait plus gros que l'Elysée. C'est déjà pas mal.
[01:26:01] Speaker A: C'est déjà assez énormissime.
[01:26:03] Speaker F: Mais du coup après on a continué.
On a évolué musicalement vers un truc un peu plus expérimenté, un peu plus what the fuck en tout cas dans les concours.
[01:26:11] Speaker A: On s'est mis à écouter Psy Cup.
[01:26:13] Speaker F: Et on a fait...
[01:26:14] Speaker A: C'est génial !
[01:26:15] Speaker F: Et donc du coup c'était que ça quoi.
[01:26:18] Speaker C: Le rêve c'était de pouvoir... De pouvoir en vivre complètement.
[01:26:21] Speaker A: C'était clairement ça le rêve, clairement.
[01:26:23] Speaker D: Et alors qu'est-ce qui a fait que Patatras ?
[01:26:26] Speaker A: En fait je pense qu'il y a eu déjà un truc où on n'était pas tous d'accord, c'est le fameux truc d'on n'était pas tous d'accord de la direction.
C'est vrai qu'avec Martin on avait un peu cette envie d'aller vers le truc un peu psych up et tout, un peu moins pour les autres, et puis après franchement le problème c'est qu'à un moment t'arrives, t'as 21, 22 ans, tu commences à bosser, tu commences à faire ta vie, tu commences à avoir une meuf, et puis finalement c'est pas une meuf, c'est vraiment ta meuf et ça devient ta femme et t'as des projets. Moi je suis parti vivre à Toulouse aussi pendant deux ans, bon je rentrais quand même tous les week-ends pour faire les trucs qu'il y avait à faire, mais quand même, bout à bout, tu sais, c'est juste un moment où ça s'est essoufflé et tu peux pas vraiment faire grand chose contre ça, c'est malheureux, quoi.
[01:27:04] Speaker C: C'est l'histoire de beaucoup de groupes.
[01:27:06] Speaker A: De beaucoup de groupes.
[01:27:08] Speaker F: Oui, bien sûr, c'est terriblement banal.
[01:27:10] Speaker A: C'est précisément ça, mais c'est vrai que notre groupe vivait beaucoup sur cette vie de lycée, en fait. Une fois qu'on a perdu cette vie de lycée, il y a un truc.
[01:27:16] Speaker D: Qui s'est un peu... Ah oui, t'as un peu moins de col.
[01:27:19] Speaker A: Voilà, exactement.
[01:27:20] Speaker C: Il y a eu une déception, de la tristesse.
Je trouve que ça fait mal au.
[01:27:24] Speaker D: Cœur quand même qu'on ait resté amis.
[01:27:26] Speaker A: On est resté amis de fou.
[01:27:27] Speaker C: Je n'ai pas dit de vous engueuler, j'ai dit juste de... Non non mais.
[01:27:30] Speaker A: En fait je pense qu'on avait... Bah tu me diras si tu penses la même chose, moi je pense qu'on était allé au bout du truc et il y avait... En fait si ça s'est arrêté c'est qu'on en avait plus de temps dans la vie que ça.
[01:27:40] Speaker F: Oui oui bien sûr.
[01:27:40] Speaker A: Et puis il y avait d'autres choses... Ouais ouais.
Mais trop important. Et puis tu vois aujourd'hui, finalement, ça continue un peu, malgré nous, à porter ses fruits et à exister. Et en vrai, la musique qu'on fait aujourd'hui sur le P, là, c'est la suite logique de ce groupe-là. Il n'y a pas de doute là-dessus que c'est la continuité avec une maturité différente, forcément, parce que la vie, mais voilà.
[01:28:04] Speaker C: Donc ça veut dire qu'il y avait quand même une petite tristesse et donc vous êtes revenu à ça parce que ça manque.
[01:28:09] Speaker A: Avec le temps, effectivement. Quand t'avances, tu te dis C'est pas la tristesse mais il y avait ce truc nostalgique de dire putain on avait un truc bien quand même les gars mais on pouvait pas le faire plus, on n'a pas pu l'amener plus loin.
[01:28:20] Speaker F: Et on n'avait pas les armes à l'époque donc pour le faire aussi en fait on savait rien, on savait pas se vendre.
[01:28:25] Speaker D: Il faut aussi faire autre chose un peu pour savoir ce qu'on a vraiment envie de faire. Parce que au final vous avez commencé tellement tôt que vous aviez connu limite que ça comme activité en dehors de l'école quoi.
[01:28:37] Speaker F: Tout à fait.
[01:28:37] Speaker A: Précisément.
[01:28:39] Speaker C: On peut écouter ça encore, ça se.
[01:28:42] Speaker A: Trouve votre son ? Alors il se trouve que oui, parce qu'on a fait une vidéo récemment avec Carlito sur on réécoute nos groupes de lycée et sur une très bonne idée de Carlito, ça m'étonne pas de lui, il a dit viens on remet des chansons de notre groupe sur Spotify. Donc là aujourd'hui sur Spotify vous avez N.O.D. qui existe et il y a quoi, il y a deux albums ?
[01:29:00] Speaker F: Il y a deux gros EPs.
[01:29:02] Speaker A: Deux EPs, oui, album. C'est des EPs qui sont là, donc vous tapez N.O.D. Il y a un truc qui s'appelle.
[01:29:07] Speaker F: Preuve à l'appui et l'autre s'appelle Illusion.
[01:29:11] Speaker A: Et voilà, il y a des trucs et ces choses et c'est Martin le chanteur du groupe.
[01:29:16] Speaker C: C'est cool !
[01:29:17] Speaker A: Ouais, il y a des chansons que j'aime bien.
[01:29:19] Speaker C: Je suis finalement sur Spotify avec mon groupe d'enfance.
[01:29:23] Speaker A: C'est vraiment le cadeau qu'on s'est fait.
[01:29:25] Speaker C: C'est cool, ça c'est cool. Bon après il s'est passé des tas de choses. Tu as fait de la radio ?
[01:29:30] Speaker A: Tout à fait.
[01:29:31] Speaker C: Déjà en compagnie de ton collègue ?
[01:29:34] Speaker F: Tout à fait.
[01:29:35] Speaker C: Le Mouv' ?
[01:29:36] Speaker A: Ouais.
[01:29:36] Speaker C: D'où Toulouse ?
[01:29:37] Speaker A: D'où Toulouse, effectivement. on avait fait déjà deux ans d'un truc qui s'appelait la Metal Académie avant mais qu'on pouvait faire depuis Paris parce que le Mouv avait une antenne à Paris à Radio France mais c'était une radio délocalisée à Toulouse et à partir de ce moment-là moi j'ai pris le Morning, j'ai pris un peu plus de place sur la radio parce que je kiffais trop ce truc-là et donc je suis parti à Toulouse pour faire animateur, j'ai fait du animateur radio quoi. Ce qui était en vrai une suite assez logique de tu sais tu kiffes la musique, tu kiffes faire de la musique, t'es animateur sur une radio rock, c'était quand même pas mal. En plus qu'on avait une émission de métal où on pouvait jouer ce qu'on voulait, ce qu'on voulait, voilà, c'est pour ça aussi que je suis heureux d'être là. Parce que je retrouve les premiers amours de là, vous faites ce que vous voulez, vous parlez comme vous voulez, vous êtes libre, vous mettez les chansons que vous voulez, c'est la meilleure chose.
[01:30:20] Speaker C: Il était dimanche le 22h, non le 21h peut-être un peu plus tôt que nous parce que nous on était en phase de poids.
[01:30:25] Speaker A: Toi c'était Bring the Noize, ça s'envase sur OUFM. C'est super, mais toi c'était quelle heure ? Mais je crois qu'on avait une heure de décalage.
[01:30:31] Speaker C: Ouais c'était 22h et puis souvent ça s'envasait à 6h.
[01:30:34] Speaker A: Ah ouais d'accord. Bah non mais je crois qu'on n'était pas en phase, parce que nous je crois que c'était 20h-22h.
Alors ça a dû changer une année.
[01:30:40] Speaker D: Je crois qu'il y a des gens qui se sont arrangés pour que ça ne se télescope plus, tu pouvais écouter les deux, où il n'y avait qu'une partie en commun.
[01:30:49] Speaker A: Tout à fait.
[01:30:50] Speaker D: C'était 22h-1h.
Mais on terminait jamais à une heure.
[01:30:54] Speaker A: Mais vous c'était en direct ?
[01:30:55] Speaker C: Oui, en direct.
[01:30:56] Speaker A: Ah ouais, fort.
[01:30:56] Speaker C: Et les gens venaient.
[01:30:59] Speaker D: Les gens venaient dans les studios.
[01:31:00] Speaker A: Je me souviens de ça, mais les gars, bien sûr. Je dis ça comme si je posais la question, comme si je découvre. Je me souviens, ça y est. Bien sûr.
[01:31:06] Speaker C: Et du coup, c'était marrant parce que des fois on mettait un petit peu... Quand ça se chevauchait, des fois ça nous arrivait de mettre la Metal Academy.
[01:31:11] Speaker A: Ah ouais ?
[01:31:12] Speaker C: Pendant qu'on était à l'antenne pour savoir ce qui se passait. On en plaisantait bien évidemment.
[01:31:17] Speaker A: Évidemment. Oh, j'avais un petit Rototo ? Excusez-moi, j'ai eu un rototo dans ma poche !
[01:31:19] Speaker D: Ah bah t'as pas besoin de t'excuser !
[01:31:21] Speaker A: Bon j'la mets, j'la mets, allez hop !
[01:31:22] Speaker D: Ça c'est des gens qui écoutent du métal, hein ! Faut péter, roter, c'est obligé !
[01:31:26] Speaker A: Ça, il faut pas m'entretenir !
[01:31:28] Speaker C: C'est noté !
[01:31:28] Speaker A: Faut pas trop dire ça ! Tu as deux gros péteurs !
[01:31:32] Speaker F: Deux gigantesques pétards !
[01:31:34] Speaker A: Et là, Yodrick, il se prépare actuellement, mais enfin bon, c'est pas le sujet !
[01:31:37] Speaker C: Mais donc du coup, c'était une période qui était quand même hyper...
Il y en a une autre qui t'a formé aussi dans cette façon de parler, parce que le micro, c'est pas facile pour tout le monde.
[01:31:45] Speaker A: Ah non, c'est clair. Surtout que je suis pas un mec qui vient de ça à la base et tout. Oui, il y a eu un vrai apprentissage là, parler dans le micro et tout. Mais bon voilà, tu galères, t'apprends, tu fais, et puis après au bout d'un moment ça rentre. Mais c'est vrai que c'était aussi des années géniales d'avoir ce truc-là. C'est-à-dire qu'il y avait encore des radios rock, il y en a encore un petit peu aujourd'hui.
Très peu.
[01:32:05] Speaker D: Ça revient. Ça revient un petit peu. Je trouve qu'il y a quelques radios qui commencent à avoir une programmation... Oui, bien sûr.
[01:32:11] Speaker A: Complètement, un peu.
[01:32:12] Speaker D: Variée, mais... C'est long.
[01:32:13] Speaker C: C'est super ça. Heureusement qu'ils sont là pour ça, tu vois.
[01:32:18] Speaker D: C'est bien que ça a peut-être réhabitué un peu l'oreille, comme tu disais tout à l'heure, où à l'époque, on pouvait écouter Slipknot et ça ne choquait pas tant que ça. Mais parce qu'aussi, les oreilles avaient été habituées un peu aux sons saturés, aux choses comme ça. C'est vrai que là, comme tu disais, on est passé pendant 15 ans où il y en avait zéro. Et ça fait que beaucoup de gens ont du mal aujourd'hui à réhabituer à écouter des sons saturés. Mais en fait, on se rend compte que quand on commence à réhabituer doucement, à l'oreille s'y fait et puis les gens kiffent parce qu'il y a une énergie qui est folle.
[01:32:50] Speaker A: Mais l'énergie d'une guitare électrique, pour moi, c'est trop, c'est trop, trop d'émotion. C'est trop dingue. Et ça ne t'empêche pas de le mélanger avec d'autres trucs que tu kiffes. Bon, je ne suis pas objectif, là, je vais parler de ce que je kiffe trop. C'est fou de se priver de ce son-là qui est unique dans la musique, t'as pas... C'est pas vraiment explicable le son d'une guitare électrique quand tu pars du truc de base, quand tu reviens nous on est habitués genre, c'est normal, mais quand tu prends le concept de base, c'est quand même une erreur, c'est vraiment du pas autorisé, c'est pas fait pour ça, ça devrait pas arriver, c'est parce que c'est une erreur et qui est ensuite maîtrisée et qui amène un son qui fait, ça développe tout un pan, complètement dingue de la musique, grâce à ça, grâce à une enceinte qui sature, un truc mal branché, un préamble qui explose, Et tu te dis merde, putain, il y a des mecs à l'époque qui se sont dit hé ! Pas mal ! C'est ça que je kiffe ! Putain pas mal, viens on fait des trucs comme ça et heureusement qu'ils ont fait ça quoi.
[01:33:46] Speaker C: Toi Martin, tu as fait quoi après ?
[01:33:49] Speaker F: Moi qu'est-ce que j'ai fait ? Oui j'ai fait du son, j'ai fait de la Presta, donc j'ai fait un apprentissage, j'étais en alternance dans une boîte de Presta où je montais des trucs, des concerts en extérieur, des matchs de boxe, de la conférence, bref.
Tout fait, j'ai appris énormément dans cette boîte. J'ai appris beaucoup de choses, la grosse des merdes surtout, faire marcher tout le spectacle. La soudure a pété, bouge pas !
[01:34:17] Speaker C: Voilà vraiment typiquement c'est ça qui s'est passé.
[01:34:23] Speaker F: Après j'ai arrêté ça, j'ai bifurqué vers du studio parce que entre temps avec David et Raph avaient monté une boîte et donc du coup il y avait une boîte d'audiovisuel qui faisait des clips etc voilà Fabros. Donc il y avait une partie studio et moi je m'occupais de la partie studio.
[01:34:38] Speaker A: On avait un petit studio en dessous de chez nos parents, un petit home studio un peu plus plus et c'était Martin qui enregistrait tous les groupes.
[01:34:43] Speaker F: Pareil j'ai beaucoup appris là dedans et suite à quoi j'ai fait Qu'est-ce que j'ai fait après ? Oui, après le studio s'est arrêté, j'ai bossé dans un magasin de musique en tant que vendeur de guitare. Voilà, je faisais la réparation de guitare, vendeur de guitare... Et après, en parallèle, je continuais mes activités de son et après j'ai rebifurqué vers le concert où j'ai mixé beaucoup de retours.
Voilà, en théâtre principalement.
[01:35:15] Speaker C: En fait, tu sais tout faire, quoi, maintenant.
[01:35:17] Speaker A: Ouais, je sais faire beaucoup de choses, ouais.
[01:35:19] Speaker F: Je suis pas excellent partout.
[01:35:21] Speaker A: C'est faux, il est excellent quasiment partout.
[01:35:24] Speaker D: Merci.
[01:35:24] Speaker A: Je te le dis, c'est pas toi qui va le dire et heureusement.
[01:35:26] Speaker F: C'est de quoi je parle en tout cas.
[01:35:27] Speaker A: Je suis pas le pro du truc.
[01:35:28] Speaker D: Si tu veux te perfectionner, t'as 13 000 euros. Alors ça, ça m'intéresse.
[01:35:32] Speaker F: C'est ouf.
Ou je sais.
[01:35:36] Speaker A: Non mais c'est vrai, et puis si tu fais le son aujourd'hui de toutes les vidéos qu'on fait, le son et le mix quand il y a besoin. Et voilà, c'est toujours un... Bon déjà, outre le bonheur humain et amical de bosser ensemble, C'est-à-dire qu'avec Martin c'est toujours nickel quoi, ça n'était jamais un problème de son, c'est voilà.
[01:35:53] Speaker C: C'est génial quand même de pouvoir avoir cette amitié.
[01:35:56] Speaker D: Tant qu'il a des crottes de nez, il n'y aura pas de problème.
[01:36:00] Speaker F: Exactement.
[01:36:00] Speaker C: C'est génial d'avoir cette amitié qui dure depuis toujours et qui ne...
qui ne flanchit pas d'être là, tous ensemble.
[01:36:09] Speaker A: Je crois que même pour vous ça fait une petite perte d'année aussi. Mais on n'avait pas 14 ans. Peu importe.
[01:36:16] Speaker D: Ça fait 22 ans d'ailleurs, c'était notre anniversaire Pierre, tu m'as pas offert de cadeau.
[01:36:21] Speaker A: Là t'as prévu un petit cadeau, tu vas lui offrir le petit cadeau que t'avais prévu.
[01:36:23] Speaker C: Je vais pas te dire ce que je vais faire mais il sera bien content.
[01:36:28] Speaker F: Il a pas l'air si content que ça.
[01:36:30] Speaker C: On a une petite notion ici.
Non mais il y a eu aussi la télé parce qu'on a travaillé sur la même chaîne.
[01:36:38] Speaker A: Mais attends quoi ?
[01:36:39] Speaker C: L'énorme TV.
[01:36:40] Speaker A: Mais toi t'as bossé à l'énorme TV ?
[01:36:41] Speaker C: En même temps oui.
[01:36:42] Speaker A: Mais c'est pas vrai.
[01:36:43] Speaker C: Je faisais l'émission métal avec Stéphane Buriaz.
[01:36:46] Speaker A: Ah mais oui ! Ça y est, ça y est, ça y est ! Tu me reviens ! Oh non mais con ! Mais oui ! Mais oui c'est ça, mais c'est évident. Oh là là ! Tu me l'as bien gardée celle-là, tu ne me l'as pas dévoilée.
Putain mais bien sûr !
[01:37:01] Speaker F: Mais oui !
[01:37:02] Speaker A: Comment ça s'appelait cette émission déjà ?
[01:37:03] Speaker C: Je ne sais même plus, Une Dose de Métal !
[01:37:05] Speaker F: Une Dose de Métal !
[01:37:06] Speaker A: Mais merde !
[01:37:07] Speaker F: Excusez-moi !
[01:37:10] Speaker C: C'est une chaîne qui est tentée de faire des choses, bon après voilà. On va pas tout raconter tout de suite !
[01:37:15] Speaker A: Non on va pas tout raconter mais bon elle a permis quand même des choses d'exister, de toute façon il n'y aurait déjà pas la chaîne avec Carlito s'il n'y avait pas eu cette chaîne parce que c'est grâce à ça qu'on a décidé de mettre les Fat Show qu'on faisait à l'époque sur YouTube et du coup on s'est dit bon bah c'est notre chaîne on continue là dessus quoi tu vois donc c'est vraiment... Ah il s'est passé des choses ! Ah oui on s'est croisé ! On s'est croisés non-stop.
[01:37:33] Speaker D: Nos vies sont parallèles.
[01:37:34] Speaker A: De fou.
[01:37:36] Speaker C: Non mais c'était un tremplin donc pour vous aussi, pour votre travail d'aujourd'hui.
[01:37:40] Speaker A: Tu veux dire quoi ?
[01:37:41] Speaker C: L'énorme TV.
[01:37:42] Speaker A: Bien sûr, c'est-à-dire qu'en fait...
[01:37:44] Speaker C: Là c'est quand même une évolution, la radio, ensuite l'image.
[01:37:46] Speaker A: Oui, en fait il y avait avec Carlito ce truc de se dire, bon viens on écrit l'émission de nos rêves, c'est quoi le truc qu'on voudrait faire à tout prix ? mais que personne ne veut nous faire faire, donc apparemment on va le faire nous-mêmes. Tout ce qu'on voulait faire, c'est-à-dire à la fois du live, à la fois des caméras cachées, à la fois des happenings, à la fois des interviews, à la fois des sketchs fictionnés, et tout ça.
Fissionner c'est autre chose mais voilà du coup on s'est dit... Donc en fait on s'est dit vas-y on va la monter et on l'a montée et on est allé voir toutes les chaînes et évidemment toutes les chaînes ont dit oui oui c'est sympa vous êtes sympa vous deux mais... Ils nous disaient c'est segmentant et voilà segmentant, ça parle à personne, on comprend pas vos blagues... là tu dis bah oui mais c'est-à-dire que bon bah oui sinon si vous voulez un autre truc vous avez déjà les... si vous voulez que je fasse la même chose que les trucs qui existent... Bah vous faites déjà en fait donc faut bien essayer autre chose un jour donc bon bref et il y a l'énorme théorie.
[01:38:38] Speaker D: C'est dur à entendre pour des chaînes de télé apparemment.
[01:38:41] Speaker A: De quoi que oui.
[01:38:42] Speaker D: Enfin à l'époque ils cherchaient pas que ce soit trop disruptif.
[01:38:45] Speaker A: Bien sûr, là aujourd'hui il faut être.
[01:38:48] Speaker D: Un petit peu… En étant dans les clous.
[01:38:49] Speaker A: Ouais mais clairement il y a ce truc-là de toute façon. Bah oui mais en fait c'est clair, quand tu dis ça tu te dis « Est-ce que au nul tu leur as dit… » Tu vois ils ont inventé un style d'humour. Les Robin des Bois c'est pareil, c'est des styles d'humour qui sont créés avec eux, avec leur personnalité. Si tu leur avais dit à eux « c'est trop segmentant », bah oui, c'est… parce que c'est segmentant, que ça crée un nouveau truc, un nouvel espace dans lequel des gens peuvent venir, sinon ça n'existe pas. Et donc il y a quand même l'énorme TV un jour, par un pur hasard vraiment, j'ai la productrice passe, rue des... c'était quoi la rue déjà dans le Xe ?
[01:39:21] Speaker D: C'est à côté du canal, je vois.
[01:39:24] Speaker F: Très bien, oui voilà, rue de Lancry.
[01:39:27] Speaker A: Ou un truc comme ça. Elle passe, elle voit écrit énorme TV, elle se dit tiens putain c'est une... ça veut dire que c'est une télé, a priori.
Et elle monte et elle rentre, tu vois c'est ouvert, elle dit merde, elle monte, elle arrive en haut, elle arrive à une machine à café et elle dit à un mec bonjour, je voudrais vous présenter un projet. Le mec lui dit mais en fait madame vous n'avez pas le droit de rentrer en fait. Et le mec lui dit bon écoutez je suis quand même directeur des programmes donc donnez moi mais on vient de boucler la grille de rentrée là, c'est pas la peine. Elle dit bon bah je vous donne quand même un dvd.
[01:39:58] Speaker F: Donc elle tombe sur le directeur des programmes par hasard.
[01:40:02] Speaker C: C'était pas si magique.
[01:40:06] Speaker A: Et le mec il dit ok et elle lui donne le dvd et tu vois...
et le mec les rappelle trois heures après en disant « putain on kiffe, on change la grille, on veut cette émission l'année prochaine ». On a 350 euros pour la payer. Et on a dit « mec, 350 euros, t'emmerdes pas, au moins y'a déjà quelqu'un qui veut le faire, c'est déjà un miracle ».
[01:40:24] Speaker C: Et donc voilà ce qu'on s'est fait.
[01:40:25] Speaker A: Bah au moins c'est ça, puis sauf que comme personne on regardait au début. Non mais c'est vrai, c'était le canal 192 de la CB, on s'était dit.
[01:40:32] Speaker D: On allait mettre... Bah voilà ! Est-ce que t'avais 100 chaînes sans rien avant d'y arriver ?
[01:40:37] Speaker A: Oui mais vraiment ! Donc on s'était dit on va les mettre sur YouTube pour qu'au moins il y ait peut-être 250 personnes, 300, 500 qui les regardent. Et ça a donné la suite.
[01:40:45] Speaker D: Vous avez une écreuse j'ai l'impression.
[01:40:46] Speaker A: Oh je te cache pas que là-dedans il y en a. Pas là-dedans mais là-dedans il y en a.
[01:40:51] Speaker D: Comme Pierre.
[01:40:52] Speaker C: Bref, passons à la suite. On m'a dit qu'il fallait que j'arrête pas ça.
[01:40:58] Speaker A: Il y a un double langage, j'avoue que même dans ma vanne il y avait un double tleu. C'est pas ce que vous croyez, c'était.
[01:41:03] Speaker C: Juste la vanne du Nécru. Et après donc ça a enchaîné la suite, ça a été très vite après.
[01:41:10] Speaker A: Alors est-ce que ça a été très vite après ? Je dirais pas ça. Non mais il y a eu effectivement...
En fait le truc c'est qu'à la fin de l'énorme TV on commençait un peu à se rapprocher des gens de Golden Moustache et c'est là où il s'est passé un truc, Flaubert, Vladimir Odhianov, Adrien Meniel et tout et c'est là que nous on rentre dans Golden Moustache après et puis là c'est encore un autre truc qui se fait, on rencontre des gens, des auteurs, des réalisateurs, des gens avec un talent inouïe ou c'est vraiment choquant d'ailleurs au début de se retrouver avec ces gens là et puis voilà on commence... oui mais disons qu'effectivement c'est là où ça a commencé à évoluer, à avancer, on a fait des vidéos qui ont été diffusées un peu plus largement, on a commencé à avoir une identité etc et puis ça a continué à monter et d'ailleurs fun fact quand même Le jour où on décide de quitter Golden Moustache pour reprendre notre chaîne, qui est aujourd'hui la chaîne de McFly et Carlito, on se disait est-ce qu'on a deux choix ? Est-ce qu'on reprend notre chaîne et on fait vraiment les contenus qu'on veut ? Ou alors on fait un album de rock-metal ? Et on s'est dit, non le rock-metal c'est cool mais on attendra un peu. On attendra, mais on savait pas au début en fait les gars, quand on se relance sur notre chaîne, quand on reprend la chaîne à l'époque, il y a 10 000 abonnés, c'est déjà beaucoup. Mais par rapport, ça suffit pas pour arrêter tout et partir là-dessus. On savait pas que ça pouvait prendre, bref.
pour dire tu vois que c'était quand même là, c'est toujours en attente ce truc là depuis des années de oh putain mais quand est-ce qu'on reprend ça, quand est-ce qu'on reprend la musique quoi.
[01:42:37] Speaker D: Oh puis vous avez quand même toujours fait un petit peu des petites chansons.
[01:42:40] Speaker A: On en a toujours fait, on en a toujours fait parce que c'est trop présent, ça fait trop partie de notre histoire quoi.
[01:42:46] Speaker C: Donc humour, plus humour ou plus métal ?
[01:42:49] Speaker A: Bah là aujourd'hui je crois que les deux mais comme je t'ai dit en vrai Les deux c'est tellement... Tu vois là quand on part avec les gars, je vais pas dire toutes les vannes qu'on fait mais... Tu sais quand on repart en mode groupe là, c'est des soirées à chialer de rire, vraiment à plus respirer quoi. Donc en fait c'est la même chose tout ça, ça fait partie de la même entité. C'est vrai que je trouve que musique et humour ça se mélange super bien. Non les deux existent au même niveau, il n'y en a pas un qui va effacer l'autre, mais t'étais trop en attente, ça devait exister maintenant la musique quoi.
[01:43:19] Speaker C: Et puis tout à l'heure t'as dit que dans le métal il y avait beaucoup d'humour et que c'était un fond particulier mais un gros humour, beaucoup d'humour.
[01:43:24] Speaker A: Bah ouais je trouve, enfin je sais pas ce que t'en penses mais on s'est toujours marré la gueule avec les métalleux, tu peux prendre n'importe qui, tu te poses, tu fais trois ovanes, tu sais lesquelles faire, on a les mêmes rêves et puis c'est parti. Et puis après tu enchaînes les minouzes et tu rigoles et c'est tout.
[01:43:36] Speaker F: Et puis il y a très vite en fait un second degré, une propension arrière de soi-même aussi. Complètement, tout à fait. En fait ça n'existe pas ailleurs.
Ou alors si ça existe, c'est vraiment hyper parcellaire, mais les gens qui écoutent des musiques extrêmes, ils savent très bien les poncifs qui existent sur eux et ils en rigolent d'une force herculéenne.
[01:44:01] Speaker C: C'est vrai que ça c'est cool. On va passer à un petit clip. On va passer au côté français. Puisqu'il y a eu Enhancer.
Vous avez choisi c'est anglais.
[01:44:11] Speaker A: Enhancer c'était tellement tout. Encore une fois il fallait qu'on trouve un clip cool aussi, un clip qui nous a marqué, pas que un titre. Parce qu'effectivement il y a plein de trucs de ce métal français de ces années-là. Mais c'est vrai que l'album Street Trash, Street Trash c'est quand même un album... Putain mais je le connais par cœur.
[01:44:30] Speaker F: Et pareil, en plus c'est un des premiers groupes français qui arrivent avec, donc ils vont enregistrer aux US, ils arrivent.
[01:44:36] Speaker A: Avec un son, c'est vrai qu'un son d'oculet bleu.
[01:44:39] Speaker D: Là, dès que tu lances la première track là...
D'ailleurs qu'il y a Street Trash, dès que ça rentre, la drum, là, tu fais « Waouh, c'est quoi la gratte ?
[01:44:47] Speaker A: » Non mais c'est ça, parce que c'est vivant, c'est vraiment rock métal dans le sens où c'est pas clinique, c'est pas sceptisé, tu vois ça. Ça groove, ça joue, ça pue des pieds.
[01:44:57] Speaker D: Surtout avec John à la batterie.
[01:44:59] Speaker A: Bien sûr.
[01:45:00] Speaker D: T'as déjà entendu le clic de John ?
[01:45:03] Speaker A: Ah non ?
[01:45:04] Speaker D: Alors Johnny, il a un clic, c'est une samba.
[01:45:07] Speaker A: Mais non !
[01:45:07] Speaker D: Son clic, c'est un... Ah ouais, mais.
[01:45:09] Speaker A: Non, c'est pas vrai !
[01:45:10] Speaker D: Tu lui demanderas un genre de clic, c'est son clic. Et ça se ressemble en fait dans la musique, il y a ce côté...
[01:45:16] Speaker A: Mais il y a des parties drum qui sont géniales sur cet album-là. La façon, la conception de la drum sur cet album, c'est hyper, hyper original. C'est vraiment pas basé sur des trucs... En fait, c'est parce qu'ils ont une culture très...
tu vois hip hop, et du coup ils ramènent ça dans la drum metal, c'est franchement, cet album, toutes les chansons c'est mortel, les idées de riff, le son, la drum, la façon de chanter, de se poser, l'audace, et en même temps ils ont réussi à faire un son qui était en fait ils ont perdu un tout petit peu cet aspect hyper brut des albums d'avant qui pouvaient parfois faire reculer certaines personnes et en fait ils sont arrivés au niveau max de ce qu'ils pouvaient faire, c'est-à-dire c'est eux, c'est unique au monde, il n'y en a pas, même en Angleterre, même aux Etats-Unis des groupes comme ça, c'est eux, on voit très bien de quelle mouvance ça vient et tout ça.
[01:46:06] Speaker F: C'est hyper lisible.
[01:46:07] Speaker A: C'est lisible, voilà. C'est lisible, c'est clair, tu le vois, tu fais voilà, je comprends. Et ce titre-là, c'est un banger, c'est un tube, j'ai pas peur de le dire, c'est un tube.
[01:46:14] Speaker F: Et en concert.
[01:46:15] Speaker A: Et en concert.
[01:46:16] Speaker F: Sur la tournée de Street Trash, ça a tué.
[01:46:18] Speaker A: Tué de fou.
[01:46:19] Speaker F: Vraiment.
[01:46:20] Speaker C: On sait jamais, peut-être qu'un jour ils reviendront.
[01:46:23] Speaker A: Ils sont toujours là, ils sont toujours là, ils partent par là. Ils regardent de haut, ils font des petits clips, des gros clips même et tout ça.
[01:46:29] Speaker D: Ils avaient refait un petit concert il y a deux ans je crois, un festival au Cabaret Vert, ils avaient joué.
Ils sont toujours dans le coin. On le sait.
[01:46:38] Speaker A: Mais ça, le message est envoyé, N-Answer, si vous voulez vous refaire un truc. Mais d'ailleurs, pourquoi la Team Nowhere ne se reforme pas ?
[01:46:45] Speaker F: Il n'y a pas eu un truc ?
[01:46:46] Speaker D: Il y a Plemo qui est revenu en 2018, qui avait fait la tournée d'anniversaire.
Non, mais Nowhere n'est jamais revenu. Alors, Nowhere a été relancé, mais pas avec les anciens groupes. Avec des groupes, il y a un groupe notamment de hip-hop métal un peu.
[01:47:01] Speaker A: Qui s'appelle Trains fantômes.
[01:47:04] Speaker D: Voilà, mais c'est vrai que c'est pas revenu à la puissance de ce qu'il.
[01:47:07] Speaker A: Y a eu à l'époque. Mais en même temps on veut refaire naître un truc qui n'est pas vraiment possible parce que c'était juste une entente d'une scène de gens qui s'aimaient et puis tu peux pas vraiment recréer... Et.
[01:47:14] Speaker F: Puis c'est une époque et puis il y avait un public pour ça.
[01:47:16] Speaker C: Et puis ça existe un petit peu avec Landmarks.
[01:47:18] Speaker A: Oui voilà, ça prend cette forme-là aujourd'hui, clairement.
[01:47:22] Speaker C: Bon on va regarder donc Enhancer, cinglé.
[01:47:25] Speaker A: Avec grand plaisir.
[01:47:50] Speaker B: Sonner, sonner, vous vous craquerez au lac, sur la plage d'une étouse perdue dans ta tête Un mec bourré, une journée.
[01:48:13] Speaker A: De plus qu'il ne sent pas Je r'arrive à écrire vers mes seules cheveux.
[01:48:16] Speaker B: Les sympas Seule chez lui, seule chez les gens où il ne supporte pas Seule chez moi, le seul endroit où l'on ne peut pas Il attend, il attend un attentat, ses tentations Diaboliquement un.
[01:48:25] Speaker A: Démon, un démon gère mes pulsions meurtrières Il rêve de Lucifer et d'une orgie suicidaire Lors de mes folies passagères brûlent en moi les flammes de l'enfer Les flammes de l'enfer Sur la brèche, on.
[01:48:35] Speaker B: Est tous prêts à filer dans le.
[01:48:37] Speaker C: Tas.
[01:48:42] Speaker B: Dans le tas des ingrédients des fous-fous que l'on lâche sur la brèche On est tous prêts à tirer dans le tas La tête plus rouge et.
[01:48:50] Speaker A: Petit à petit les blanches Corde sombre.
[01:48:52] Speaker B: Pensée dans le désir de m'y enfermer T'es plus en plus sur lui-même pour.
[01:48:56] Speaker A: Réaliser C'est un fait, il n'y a.
[01:48:58] Speaker B: Plus personne que j'aime Et personne n'a qu'à faire de la paix Alors pourquoi rester zen ? Car lors de sa dernière scène J'ai.
[01:49:04] Speaker A: Décalé les veines Poussé par la bêtise.
[01:49:05] Speaker B: Humaine Pour une fin dans cette flotte.
[01:49:08] Speaker C: De sang.
[01:49:13] Speaker B: C'est pas dans l'cas tout ce qu'on se cale quand on se scaffe Et c'qui pour pas l'bé du scalpe pas ce qu'elle peut scalper N'est pas dans l'cas tout type l'homme d'un constat dans sa gauche Sur la brèche, on est tous prêts à tirer dans le tas ! Cinglé, cinglé, faut foutre que on a Sur la brèche, on est tous prêts à tirer dans le tas ! Cinglé, cinglé, faut foutre que on a Sur la brèche, on est tous prêts à tirer dans le tas ! Cinglé, cinglé, faut foutre que on a Sur la brèche, on est tous prêts à tirer dans le tas !
[01:51:30] Speaker A: C'est moi.
[01:52:19] Speaker B: Les filles, les jouets, les cons, c'est cassé B.I.O.
[01:52:23] Speaker A: A volé ses fondations Qu'est-ce que c'est.
[01:52:24] Speaker B: Que ce premier ? C'est déjà une sorte de semerdier Sorte de pas se faire, arrayé par les.
[01:52:28] Speaker A: Old-Schools On prend des dehors, médaillés, on vient d'en varier La variété qu'on met.
[01:52:32] Speaker B: Dans le carrier Si t'as déjà été fait soi-disant Mais alors qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
Qui nous prennent pour des moutons Mais j'me dégoûte, j'emmerde le poste Mais j'peux.
[01:53:13] Speaker A: Pas contempler l'attaqué, m'fait des carottes Mais.
[01:53:15] Speaker B: Ils startent, m'fait l'trace, et c'est des badges On t'mangera comme un stingrass Si t'as déjà été fait soi-disant, me l'orchestre.
[01:53:54] Speaker D: S'il cache qu'on attaque Si tu nous.
[01:53:56] Speaker A: Fais pas confiance S'il t'empêche qu'on la.
[01:53:59] Speaker B: Bosse On va t'mettre en frac.
[01:55:18] Speaker A: Tout va bien.
[01:55:19] Speaker C: C'est l'attaque des toilettes.
[01:55:22] Speaker A: Il y a juste quelqu'un qui a marché sur un câble, vous inquiétez pas c'est rien.
[01:55:24] Speaker C: Non mais vas-y passe, installe-toi.
[01:55:28] Speaker A: Hop, un petit pissou ça fait du bien. Excusez-moi, il a fait une excellente pisse.
[01:55:35] Speaker F: J'ai bien pissé là.
[01:55:37] Speaker A: Les bonnes se pillent. Ça c'est là, on en a parlé, on sait qu'on a ça en commun. On se rejoint, on pourrait faire une émission que là-dessus d'ailleurs, que sur la bonne pisse.
[01:55:50] Speaker C: Pour expliquer peut-être les gens.
[01:55:51] Speaker D: En fait, alors du coup, on s'est parlé pour la première fois juste après ton concert, votre concert à la release. Et très vite, on est arrivé sur cette rêve de... Je croyais que peut-être quelqu'un allait pisser, je pense. Et on a parlé de cette rêve de cette personne sur TikTok qui se filme dans un miroir.
[01:56:09] Speaker A: J'ai bien pissé, j'ai trop bien pissé là. Donc en gros c'est une grosse rêve. La excellente pisse c'est une grosse rêve sur TikTok.
Il faut l'avoir mais il faut savoir que si vous voulez aller dans ce monde parallèle, creusez vous allez voir, il y en a une par jour concernant la pisse avec toujours plus ou moins la même formule et c'est toujours super.
[01:56:33] Speaker D: Un peu dérangeant et délicieux en même temps, on ne sait pas.
[01:56:35] Speaker A: C'est à la fois terrifiant et drôle. C'est vrai qu'il est sur une faille, on ne s'est pas expliqué. Récemment il nous a eu avec le.
[01:56:42] Speaker F: « Ça se précise ».
[01:56:44] Speaker A: Il dit « J'ai trop bien pissé les gars, c'est jeudi ».
[01:56:47] Speaker F: C'est vendredi ?
[01:56:48] Speaker A: « Ça se précise ». On sait pas qu'est-ce qui se précise, mais au fond il parle du week-end.
[01:56:54] Speaker F: Mais en fait il y a vraiment moyen de tomber dans un vortex. Tu peux passer des heures, des heures à trouver la perle que tu veux.
[01:57:02] Speaker A: Envoyer à tes potes.
Et assez pisse.
[01:57:07] Speaker F: Assez excellente pisse.
[01:57:09] Speaker C: Bon, Plémo, on vient de regarder quand même le clip de Plémo, au milieu de tout ça, avec New Wave, une époque encore aussi comme Renancer.
[01:57:16] Speaker A: Énorme.
[01:57:17] Speaker C: On parlait de beaucoup de choses sur Plémo. On a aussi l'évolution du groupe, des déceptions, des joies, des choses... Aucun des deux les a vu en concert ?
[01:57:27] Speaker A: Je crois que je les ai vus une fois, moi. Si, si, je les ai vus une fois, je ne sais plus où c'était. Mais je me souviens du bordel. Je me souviens du bordel, mais là, c'était juste pour me taper, là. Là, j'étais dans la fosse, à l'époque. C'était juste la violence pure, c'était le bonheur. Mais ça, Médecin Cake, c'est Médecin Cake, c'est ça l'album ? Quel album ! Mais quel album, nom de Dieu, c'est pas vrai ! Merde, c'est dingue ! C'est dingue, dingue, dingue, ça me rend fou. Voilà, merci, merci de le préciser, de corroborer. C'est fou, quoi. Mais tout, il y avait Watcha aussi à cette époque.
[01:57:58] Speaker C: C'était pas produit pareil.
[01:57:59] Speaker A: Ah non mais Watcha c'était bien aussi.
[01:58:01] Speaker D: Watcha il y a un côté plus technique un peu.
[01:58:05] Speaker A: C'est clair, l'album Mutant. Mais même Veliki Circus c'est dingue aussi. Non mais Mutant c'est une dinguerie, à cette époque il y a eu 2-3 ans où t'as eu effectivement Medicine Cake, Street Trash, Mutants qui sont sortis en même temps, t'avais ETHS en même temps qu'ils jouaient.
[01:58:27] Speaker D: Y'avait Acme aussi.
[01:58:28] Speaker A: Y'avait Tripod, je sais pas si tu.
[01:58:31] Speaker F: Te souviens de ce groupe marseillais.
[01:58:34] Speaker C: Finalement, à Marseille, il y a du rock !
[01:58:35] Speaker A: Le cœur, le coréas ! Mais il y avait aussi toute la team de Toulouse, avec Sidi Larsen, tout ça là.
[01:58:42] Speaker D: Oui, il y avait le Psy Cup.
[01:58:43] Speaker A: Bien sûr, ils avaient aussi un nom de crew.
[01:58:45] Speaker C: Ah ouais ?
[01:58:46] Speaker F: Il y avait un truc...
[01:58:49] Speaker A: Il y avait Beljerkof et... Antistatic. Antistatic.
[01:58:52] Speaker D: Et puis il y avait à Lyon aussi, il y avait les Stereotypical Working Class.
[01:58:56] Speaker F: Oui, bien sûr.
[01:58:59] Speaker D: C'était beau cette époque.
[01:59:01] Speaker A: Franchement, tu vois ce que je veux dire, comment ça pullulait quoi. Et puis, on revient au tremplin, quand tu faisais un tremplin, il y avait des groupes qui s'inscrivaient. Je sais pas si aujourd'hui t'as vraiment des groupes qui s'inscrivent avec des guitares et des batteries et tout.
[01:59:13] Speaker C: Ça existe encore.
[01:59:14] Speaker A: Ça existe encore ?
[01:59:14] Speaker C: J'ai déjà fait la finale d'un tremplin qui s'appelle le Metal Combat.
[01:59:17] Speaker A: Oui j'ai entendu en parler.
[01:59:19] Speaker C: Et en fait il y a eu plus de 70 groupes qui se sont inscrits quand même.
[01:59:21] Speaker A: Ça fait trop plaisir.
[01:59:22] Speaker F: De toute la France ou juste Paris ?
[01:59:23] Speaker C: De toute la France.
[01:59:24] Speaker F: De toute la France. Ouais mais tu vois, de toute la France.
[01:59:26] Speaker C: Après t'en as vraiment énormément des groupes français qui font du métal et même du rock. En France t'en as énormément, je veux dire on n'arrête pas de recevoir des choses, elles sont super qualitatives. Post-punk, post-rock, rock, métal, punk, tout ce que tu veux, il y a vraiment tous les styles qui sont représentés, c'est toujours très très bien fait. Bon évidemment après t'as des groupes qui sont un peu pourris parfois, ça ne.
[01:59:45] Speaker A: Peut pas passer à côté.
[01:59:46] Speaker C: Le monde ne peut pas être très bon.
[01:59:48] Speaker F: Ce qu'on veut dire que par rapport à cette époque-là, en fait je veux dire peut-être que là maintenant ceux qui sortent un peu du lot sont les groupes qui sont meilleurs. Alors qu'à l'époque, si on reprend typiquement les soirées Emergenza, où t'avais 8 groupes par soir, t'avais 8 groupes de rock qui venaient rien que de Paris, et t'avais je ne sais pas combien de soirées, mais ça devait faire des milliers et des milliers de groupes qui passaient par là.
Là aujourd'hui je pense qu'il y en a quand même un peu moins, mathématiquement.
[02:00:16] Speaker D: Je pense que la différence c'est qu'à l'époque c'était une musique qui était plus populaire, ça passait à la radio, donc ça facilitait le truc. Je pense qu'aujourd'hui il y a beaucoup de gens qui font, enfin je pense que des gens qui produisent de la musique il y en a plus aujourd'hui, mais dans plus de styles différents.
Et par contre, je pense que les groupes sont passés... Enfin, même les tremplins, c'est devenu un peu compliqué avec le Covid, tout ça. Il y a plein de trucs qui sont un peu cassés à la gueule. Il y a aussi plein de trucs qui ont été exposés, qui ont fait comprendre que...
s'inscrire à des tremplins. Il y a beaucoup de gens qui utilisent des tremplins pour arnaquer des groupes et tout ça. Et vu que maintenant, les groupes se disent en fait, je peux juste mettre ma musique sur Internet, mettre un truc sur YouTube.
Ils utilisent ces canaux-là et ils se disent je préfère acheter de la pub sur Instagram que de payer pour jouer dans des tremplins ou des choses comme ça. Je pense que la mentalité a changé.
[02:01:14] Speaker C: C'est pour ça que les tremplins gratuits, c'est quand même plutôt C'est une bonne chose. Et c'est l'occasion aussi de tous se rassembler, de voir les gens en face, de repartager un moment, de déconner, de faire de la compète aussi. Donc tu donnes tout ce que t'as pour pouvoir gagner. C'est une bonne émulation. C'est un bon truc quoi.
Sur notre Patreon, toutes les semaines, vous pouvez décider d'un clip qui est choisi par vous. Donc il y a eu encore une fois une grosse bataille et c'est Mahudel qui a remporté tout simplement le clip. Et on est très root parce qu'ici on a des moyens et donc elle nous laisse un message qu'on passe au téléphone.
Alors c'est Bloody Beetroots qu'elle a choisi avec Killing Punk et le featuring de Bob Dylan, vous connaissez Bob Dylan ?
[02:02:01] Speaker F: J'ai tous les noms et j'ai aucun son.
[02:02:06] Speaker D: Bob Dylan c'est un artiste anglais qui fait un truc un peu, c'est un peu punk hip hop.
Lui c'est plutôt du rap qu'il fait mais la musique c'est un peu hip hop électro. Un peu crado ouais. Et Bloody Beetroots c'est un duo italien de DJ qui a fait qui a eu un gros gros tube dans les années 2000, je sais plus, ils avaient un titre avec Steve Aoki, ils avaient aussi une reprise de New Noise qui avait vachement bien marché, New Noise de Refuse, et donc c'est voilà, c'est un duo DJ un peu, c'était un peu, ils étaient hybrides punk dubstep, voilà. Donc là ils ont fait un titre ensemble.
[02:02:46] Speaker F: Pourquoi ?
[02:02:46] Speaker A: Super, très vrai, si c'est le choix.
[02:02:48] Speaker D: J'espère qu'elle n'a pas dit exactement ça dans le message.
[02:02:50] Speaker C: Non, je pense pas. Avec cette voix-là, c'est toi en fait. Attention, c'est parti.
[02:02:56] Speaker F: Joyeux An... Ah non, ça c'était hier. Salut Bang Bang, salut les Bangers et salut à nos superbes invités de ce soir. Je voulais parler d'un nouveau clip et d'un nouveau titre qui est sorti la semaine dernière qui s'appelle Killing Punk. Un titre de Bloody Beetroots qui font de l'électro et de Bob Vallone qui font du punk rock. Le mélange match trop bien. J'ai passé mes meilleurs lives sur Bloody Beetroots et je trouve que les deux matchent très bien.
Voilà, donc je voulais vous faire profiter de ce clip, non pas que le clip en lui-même soit bien, il est très basique, mais le titre est très très punchy. Voilà, j'espère que vous allez kiffer et puis bonne soirée à tous !
[02:03:43] Speaker C: Merci Maude Mahudel de son surnom sur nos réseaux et voilà donc ça vous donne envie de découvrir, on y va ?
[02:03:51] Speaker A: Absolument, là maintenant je suis piqué.
[02:03:54] Speaker C: Faites comme elle, n'hésitez pas à proposer vos clips sur notre Patreon.com slash RSTLSS Radio, c'est parti, Bloody Beats Roots !
[02:04:24] Speaker A: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org I heard the villains killin' punks and now.
[02:04:49] Speaker C: They'Re out of junk I heard the.
[02:04:50] Speaker A: Villains killin' punks I heard the villains killin' punks and now they're out of junk J'ai l'impression d'être dans un film d'horreur.
[02:05:50] Speaker C: J'étais un punk, j'avais des problèmes avec.
[02:05:51] Speaker A: Le fistfull J'aimais le drame et les.
[02:05:52] Speaker C: Misfits J'allais acheter des armes et je.
[02:05:54] Speaker A: N'Arrivais pas à trouver le bon mando.
[02:05:55] Speaker C: J'essayais de me mettre les mains sur.
[02:05:57] Speaker A: Le pistolet le plus sexy Parce que.
[02:05:58] Speaker C: Vivre en peur va t'empêcher de penser.
[02:05:59] Speaker A: Avec un mauvais cerveau Des vandales de.
[02:06:01] Speaker C: Mauvaise tête et des addicts qui font de l'insanité J'avais quelques pinceaux, rien d'autre.
[02:06:04] Speaker A: Que quelques menottes Qu'est-ce que tu penses.
[02:06:06] Speaker C: De ma crue ? J'ai eu des coups contre moi Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[02:06:52] Speaker B: Bang Bang.
It burrows like a summer tick Embeds itself to make basic.
[02:09:18] Speaker A: C'Est.
[02:10:25] Speaker C: Merci, vous êtes bien aimable, merci. Ce petit morceau à la télé, ça passe tranquille.
[02:10:29] Speaker D: Oui, bonjour, je suis Poppy, voilà.
[02:10:30] Speaker C: C'était sur une chaîne française, non ? Ah non, pardon, ça n'existe pas.
À l'époque, ça existait avec Canal+, nulle part ailleurs.
[02:10:36] Speaker A: Oui, il y avait un peu de ça, c'est vrai.
[02:10:38] Speaker C: Mais maintenant, il n'y a plus rien.
[02:10:39] Speaker A: Bah ouais, non, c'est vrai que le live, bah si, t'as ratatat, mais c'est vrai qu'il y a...
par définition un peu de rock, quoi.
[02:10:48] Speaker D: Mais pas beaucoup, beaucoup.
[02:10:48] Speaker C: Moi je me prononce pas.
[02:10:50] Speaker F: Non, non, le seul c'est Gojira qui a fait Quotidien, c'est tout. Ouais mais... 3 ans, 4 ans...
[02:10:55] Speaker A: Mais bon Gojira, c'est Gojira.
[02:10:56] Speaker D: Quand tu connais... Ouais, puis c'est Gojira, et leur on dit... Alors vous jouez cette chanson-là, de tel passage à tel passage, parce que... Et vous coupez l'intro, et parce qu'en fait vous avez le droit qu'à 30 secondes. Enfin, c'est...
Je trouve ça un peu sec quand un groupe comme Gojira, c'est vraiment un manque de respect de leur dire qu'est-ce qu'ils ont le droit de faire.
[02:11:18] Speaker F: Mais de fait, c'est ce qui s'est passé.
[02:11:19] Speaker D: Ouais, ouais, bien sûr.
[02:11:22] Speaker C: Et c'est pour la prog, que les gens ne partent pas.
[02:11:25] Speaker A: Oui, voilà, c'est ça en fait.
[02:11:29] Speaker D: Soit tu le fais, soit tu le fais pas. Un moment, c'est un peu... Enfin, tu vois, j'imagine pas qu'ils... S'ils reçoivent Rihanna, ils vont pas lui dire qu'elle a le droit de chanter ou pas, quoi.
[02:11:39] Speaker C: De toute façon, on s'en fout, elle chantera pas vraiment. J'adore Rihanna, mais bon...
[02:11:45] Speaker A: Après, je sais pas, là je peux pas me prononcer. Je pense qu'elle maîtrise, à mon avis, en live. Mais c'est sûr que dans Gojira, écoute...
Bah écoute, c'est déjà, en vrai, c'est déjà quand même beaucoup d'audace qu'une aussi grosse chaîne ose mettre un peu ça. Je n'oserais pas moi les critiquer. Maintenant, c'est vrai qu'il n'y a pas assez de musique live en France. C'est quand même... Et Taratata, c'est une émission que moi je trouve super, mais c'est une émission qui a... 20 ans ? 25 ans ?
[02:12:10] Speaker F: Ouais, à peu près, ouais.
[02:12:12] Speaker A: Donc, tu vois ce que je veux dire ? Donc, heureusement qu'il y en a qui... Tu vois, il y a des gens qui se battent, mais il n'y a pas de trucs qui se créent vraiment. Oui, oui. C'est en même temps très difficile.
C'est un sujet sans fin, ça. Sauf qu'on pourra discuter sans fin.
[02:12:24] Speaker D: Après, c'est vrai que je trouve qu'il y a un truc qui est à la mission du service public qui devrait être un peu toutes les musiques à la même... C'est vrai que dans le service public, le métal reste un petit peu vraiment... On regarde les histoires de la musique, tout ça...
Ça n'existe pas. Il y a un charte, les charts metal, rock metal, ont été créés il y a quelques mois, deux mois je crois. Donc il y a enfin des charts metal qui existent en France. Ça n'existait pas jusqu'à aujourd'hui.
[02:12:49] Speaker C: Je ne savais même pas. Amené par la Fédération des Musiques Métalliques, Pascal.
[02:12:58] Speaker D: Ouais, c'est compliqué.
[02:12:59] Speaker C: Après c'est peut-être culturel aussi.
[02:13:01] Speaker A: Oui, après...
[02:13:02] Speaker D: Mais dans les années 90, la culture, elle était là.
[02:13:05] Speaker A: Et puis on a un des plus grands festivals d'Europe, au monde. Quand c'est bien fait, ça peut exister. Qui aurait cru que... J'ai eu le Fury Fest du coup derrière...
[02:13:17] Speaker C: Le Hellfest !
[02:13:18] Speaker A: J'avais dit que le Hellfest deviendrait ça, au début. Au début, quand on y allait au Fury Fest comme ça, c'était un festival trop cool. Et on se disait, putain, trop cool, on va à un festival de métal, point. On savait pas que ça allait devenir la légende que c'est en train de devenir, et que c'est déjà.
Et c'est bien que c'est possible, c'est en France, et c'est bien qu'il y a des gens qui se déplacent pour y aller, pour que ce soit aussi grand pendant autant de jours que ça fasse venir autant de groupes, c'est bien qu'il y a des gens qui se déplacent. Alors oui il y a des étrangers, mais il y a des français aussi.
[02:13:43] Speaker F: Qui viennent, c'est obligé.
[02:13:45] Speaker A: Donc c'est bien que c'est possible de le faire. La vraie question c'est qu'il faut faire une proposition, il faut bien la faire, il faut y tenir et il faut aller au bout.
[02:13:52] Speaker D: Ouais, et puis il faut des... Je pense qu'il y a aussi le fait qu'il faut qu'il y ait des gens en face qui ont envie de faire un effort et de faire des paris. Et c'est plus un truc qui existe trop aujourd'hui. Les gens ont un peu juste envie de remplir des cases pour garder leur job et pas machin et pas...
[02:14:06] Speaker A: Alors sauf sur Internet. Sur Internet, bah... Internet, voilà, permet des choses comme ce qu'on fait.
[02:14:11] Speaker D: Mais voilà, c'est... Enfin, ça devrait être...
Ça devrait être un peu plus facile, quoi.
[02:14:16] Speaker A: Écoutez, là, on sort d'une longue période, on commence à sortir la tête de « croyons qu'on peut y arriver » et que ça prenne.
[02:14:22] Speaker D: Oui, on y croit, si on se sent pas ça.
[02:14:24] Speaker A: C'est sûr qu'on le ferait pas, ça, clairement. Ça se sent, d'ailleurs. Je voulais juste préciser un truc. Tout à l'heure, on a parlé de tous les groupes Nowhere, Playmomachin, Watcha, et on a oublié de quand même citer Macisteria, qui est quand même le groupe qui était de ces mecs-là, et qui est encore là aujourd'hui, et qui a fait tout.
[02:14:38] Speaker D: Plus gros que jamais.
[02:14:38] Speaker A: Plus gros que jamais, donc voilà. J'ai vu que dans le chat, il y avait plein de gens qui mettaient « mais vous n'oubliez pas Macisteria ». On risque pas d'oublier.
[02:14:45] Speaker D: C'est vrai que j'y pense pas comme groupe de l'époque parce qu'en fait comme.
[02:14:47] Speaker A: Ils sont toujours là.
[02:14:50] Speaker D: Ils sont toujours là les mecs, enfin pour moi ils ont jamais... Amixem sur.
[02:14:52] Speaker C: Scène ça écrase, tous les d'accord. Même ceux qui détestent Sebastien quand ils vont voir un concert, ils font ok.
[02:14:59] Speaker A: Ils peuvent rien faire, c'est tout. Ça tue et c'est tout.
[02:15:01] Speaker C: Moi je pense à Vegastar mais bon ils disent qu'ils se plaignent. On leur fait des coucous.
Popy, t'as choisi ce morceau-là pour Anne-Marie ?
[02:15:10] Speaker D: Voilà, parce qu'elle est passée cette semaine à Jimmy Kimmel, et je pense que c'est une des plus... Moi, c'était mon album métal 2024, je le trouve incroyable cet album, et hyper riche, et je trouve que c'est une excellente chanteuse. Et là, le prouvant live...
[02:15:26] Speaker A: C'est monumental ce qu'elle fait là.
Enfin moi je... Et puis la télé c'est pas pareil aussi parce que c'est pas la même chose.
[02:15:32] Speaker D: Tu fais un titre, c'est zéro au 100%.
[02:15:35] Speaker A: Voilà c'est un délire, c'est ricain, c'est carré, faut être bon tout de suite, y'a pas de machin. Et puis comme tu disais, on s'en parlait pendant le live, elle chante vraiment. Elle chante vraiment et ça se sent qu'elle chante vraiment et c'est dedans. Et puis son cri est fou. Cri et barge.
[02:15:50] Speaker D: Je trouve ça... Je la trouve merveilleuse.
Elle a sorti de nouveaux épisodes ? Elle a une espèce de mini sitcom chelou talk show truc de poppy quoi, où ça ressemble plus à ce qu'elle faisait au tout début et du coup les épisodes étaient payants sur une plateforme qui s'appelle Vips mais là elle les a sortis, elle les sort au fur et à mesure, un par un là je crois qu'il y a le cinquième qui est sorti et du coup vous pouvez les voir ça s'appelle Improbably Poppy et c'est extrêmement étrange. C'est un truc scripté, un espèce de talk show scripté avec des marionnettes, elle reçoit des faux... C'est très très chelou. C'est un peu malaisant si vous aimez pas l'humour de Poppy. Si vous aimez, c'est incroyable.
Super !
[02:16:37] Speaker A: Par curiosité, voilà.
[02:16:40] Speaker F: C'est une proposition.
[02:16:41] Speaker A: Ça me fait penser à Eric André, tous ces mecs-là, un peu. Genre, t'es dans ce monde-là où il peut tout se passer, c'est n'importe quoi.
[02:16:46] Speaker D: C'est un truc où il n'y a pas de logique. La logique n'a pas de logique.
[02:16:51] Speaker A: Mais tu vois, c'est ça qui est génial aux Etats-Unis. Il y a plein de trucs moins géniaux en ce moment aux Etats-Unis. Mais ça, c'est vraiment dingue. C'est-à-dire qu'il y a tellement de gens que tu peux te démerder pour faire une proposition qui va plaire même à un tout petit pourcentage de gens mais ça fait quand même assez de gens pour en vivre et pour aller plus loin et pour le développer et pour créer des nouveaux trucs et tout.
[02:17:10] Speaker D: Et c'est vrai qu'elle a la chance d'être sur un label qui s'appelle Sumerian, qui a beaucoup d'argent en ce moment, bien le vent en poupe, parce qu'ils ont Bad Omens, ils ont un milliard d'euros, ils ont tout le monde en ce moment.
[02:17:24] Speaker F: Ils ont Jennifer il me semble.
[02:17:25] Speaker A: Ouais, la chanteuse Jennifer, ça signe Jennifer.
[02:17:29] Speaker D: Et du coup, avant qu'elle fasse son feat avec Noclus, Jennifer, du coup là en attendant... Au soleil version...
Non mais là du coup ils sortent quand même beaucoup de... Ils ont un peu de budget à mettre dans de la promo un peu alternative et je trouve ça bien de pousser ce truc-là et d'aller... Ah parce que c'est eux qui mettent les roues pour ça ? Bah je pense, ils doivent être producteurs. Enfin allez, c'est elles qui écrivent, c'est eux qui doivent produire.
[02:17:58] Speaker F: Bah c'est franchement super qu'un label fasse ça quoi.
[02:18:00] Speaker D: Ouais, ça revient un peu les labels, enfin ceux qui arrivent à... Ce qui est bien c'est qu'ils ont...
[02:18:05] Speaker C: Après ils diversifient un petit peu le truc aussi.
[02:18:06] Speaker D: Ouais ouais mais c'est... enfin... Y'a quand même plus beaucoup de labels qui ont les moyens ou qui savent comment investir de l'argent sur leurs artistes. Je trouve que là, proposer des trucs comme ça, enrichir l'univers d'un artiste, c'est toujours une bonne chose quoi. Carrément.
[02:18:23] Speaker C: Dans le milieu dans lequel vous travaillez, les gens avec qui vous bossez, y'a beaucoup de métalleux ?
[02:18:29] Speaker A: Finalement, il y en a pas mal en fait. Quand j'y pense, en fait, on en croit.
[02:18:32] Speaker F: Dans les techniciens, il y en a beaucoup.
Il y a beaucoup de techniciens qui écoutent du metal.
[02:18:38] Speaker A: En fait, t'en trouves toujours. Ils sont bien cachés, ils sont là, mais à chaque fois que tu sors un petit son, c'est comme des petits écureuils dans la tête comme ça. Ah oui, oui, oui. Ça titille ? Oui, je sais, j'avais l'impression que j'écoutais du rap, mais en fait, non, j'écoute du metal, mais je le dis pas.
Bah là j'y découvre mais plein de gens tu vois. Là à la release tu vois il y a l'équipe de Joyca qui est venue parce que Joyca il a une super équipe et on s'entend trop bien, il est venu avec ses équipes et puis en fait tu sais tu commences à parler au monteur et le monteur il a dit putain mec c'est trop bien de remettre du métal. Ouais mais bon après fait voir dans les créateurs, après les créateurs sur YouTube.
[02:19:10] Speaker D: J'ai eu la surprise de parler avec Thomas Dozor et Dekuark.
[02:19:14] Speaker A: Il a une grosse culture, tout à fait.
Oui bah après souvent en fait j'ai la sensation que ceux, les créateurs et créatrices de contenu, qui écoutent ça, ils le disent, tu peux pas le découvrir, tu le sais juste parce que en fait t'as toujours un peu envie de lever le point et de dire allez bah ouais. Un petit truc devenait, vous inquiétez pas, n'ayez pas peur, on écoute ça un petit peu. Alors c'est vrai qu'on n'est pas très très nombreux là comme ça, comme ça j'ai pas de nom qui vient, mais sinon avec les gens avec qui on bosse, t'en trouves toujours.
Ah bah les deux je peux le dire. Lui il est très justement dans le métal actuel, metalcore et tout, il est carrément embarqué dans ce truc là. Moi c'est moins ma cam, mais grâce à lui je reste connecté aux trucs qui sont actuellement, qui sortent aujourd'hui et tout ça. Et il kiffe de fou quoi. Lui, I prevail et tout, il est à fond là-dedans.
[02:20:01] Speaker C: Et t'as jamais eu peur, vous avez jamais eu peur de parler métal et que ça porte préjudice, que du coup ça puisse faire que les gens soient moins accrochés à vous. Parce que des fois on a ça aussi, quand tu travailles, au boulot, bon c'est vrai que t'es pas censé lire mais...
[02:20:16] Speaker D: Nous c'est un peu, une des raisons, enfin un des trucs qu'on voulait faire avec cette émission c'était aussi, parce qu'on invite pas que des musiciens, on invite des gens...
Et de dire, en fait, vous ne vous rendez pas compte, mais autour de vous, il y a beaucoup de gens qui écoutent du métal. Et c'est vrai qu'on ne le dit pas forcément hyper facilement.
[02:20:32] Speaker C: Il y a des gens qui doivent le cacher pour pouvoir continuer à travailler.
[02:20:35] Speaker F: Ça, c'est un délire, parce que nous.
[02:20:37] Speaker D: On n'a jamais connu ça. Quand tu es dans un milieu un peu artistique, c'est un peu plus OK, mais il y a beaucoup de gens qui bossent dans des grosses boîtes, des PMG, des trucs comme ça.
si tu viens avec des t-shirts Destroy ou des machins, les gens ils font... Les tatouages sont cachés ?
[02:20:56] Speaker F: Oui, oui, tout sans chemise, machin, bien.
[02:20:58] Speaker D: Serré... Parce que quand t'as un rendez-vous devant le board, avec des pintacles dans le cou, bon...
[02:21:05] Speaker A: Et pourtant, et pourtant, putain... J'ai l'impression que ça se démocratise juste au moment où je trouve là, un peu plus, c'est-à-dire, mais oui, en fait, tu peux être ce mec... Ça dépend des milieux, ouais. Ça n'a rien à voir avec tes compétences au boulot, merde, ce que t'écoutes comme musique, quel est le rapport ?
[02:21:18] Speaker C: On est d'accord, mais justement, c'est une question qui revient.
[02:21:20] Speaker D: Après, il y a plein de gens qui sont old school dans leur manière de penser, enfin je veux dire, on.
[02:21:23] Speaker A: Le voit tous les jours. Tout à fait, c'est ça. Alors non, nous, on s'en cache pas du tout.
[02:21:27] Speaker F: En vrai, c'est surtout qu'on n'a jamais été confronté à aucun... Ça nous a jamais porté préjudice.
[02:21:34] Speaker A: Mais bon, après c'est vrai qu'on a toujours développé nos propres trucs aussi, tu vois. C'est-à-dire qu'on est...
[02:21:38] Speaker C: Tu sais, tu pourrais avoir cette peur éventuellement de... Même par rapport à l'audience ! Il y a quand même plein de moments où vous parlez de métal, ça n'a jamais été caché justement.
[02:21:48] Speaker A: Bah non, caché non, en fait on s'est toujours dit... En fait, comme on a commencé avec la Metal Academy, tu vois, notre truc avec Carlito, quand on a commencé à faire un truc qui ressemblait de loin à Mcfly et Carlito, c'était la Metal Academy. Donc en fait on peut pas le perdre, ce truc c'est la base de notre duo en plus de l'amitié, ça continue toujours, il y a encore des gens qui nous parlent aujourd'hui de temps en temps, qui écoutaient l'émission et tout ça, donc en fait t'as envie de leur dire bah non justement, on a un peu ce truc légèrement, et on le fait sûrement pas encore assez, pas autant que vous en tout cas, donc merci de le faire vous, de dire bah oui si on peut mettre un petit peu et tout et à aujourd'hui encore plus que jamais parce qu'effectivement aujourd'hui on est beaucoup plus détendu sur notre contenu etc Je dis pas qu'avant on s'empêchait de le dire mais c'est juste que ça venait pas sur le tapis maintenant comme on parle beaucoup qu'on met beaucoup de vidéos ça vient toutes les vidéos et je peux même vous spoiler qu'on a fait une vidéo avec le chanteur de Lorna Shore donc on a tourné une vidéo où il nous apprend à scrimer et tout et il est là et c'est vraiment un invité comme les autres et en fait c'est tant mieux et c'est tant mieux et il faut faire ça de plus en plus et même nous on a envie de s'encourager à le faire et même peut-être plus de live de musique à l'avenir en fait c'est l'occasion d'y aller maintenant qu'on a atteint cette liberté là de développer ça un maximum au contraire aujourd'hui en fait ça devient même une fierté qu'on a envie de porter peut-être plus.
[02:23:02] Speaker C: Que jamais quoi Parce que vous servez aussi à tous ces jeunes qui sont sûrement isolés dans un coin à écouter cette musique, et bien vous allez lire aux autres. On a souvent des commentaires comme ça nous aussi.
[02:23:12] Speaker A: Tu vois, je savais pas du tout, j'avais pas imaginé ça. Merci de nous lire, c'est hyper important.
[02:23:17] Speaker C: Comme vous, vous avez quand même une population qui est très large.
ça peut aussi donner envie aux autres de s'intéresser à cette musique, de ne plus stigmatiser bien évidemment le genre musical.
[02:23:28] Speaker D: Je pense que la vidéo que vous avez faite avec SDM, justement, ça va un peu dans ce sens-là.
Il y a le côté entertainment qui prend aussi de la place dans le truc. Mais c'est vrai que déjà c'est une bonne porte d'entrée pour qu'au moins des gens se posent la question et se disent en fait oui il y a peut-être des choses que je peux écouter c'est pas noir ou blanc quoi.
[02:23:51] Speaker A: Exactement mais je pense qu'on va refaire des épisodes de cette série là et je trouve que c'est parfait en plus d'inviter des gens de l'univers plutôt rap au début parce qu'on a peut-être tendance un peu trop justement à mettre en opposition ces deux styles de musique Et en fait, bizarrement, il y a plein de trucs qui peuvent se retrouver vraiment... La scène, l'énergie...
[02:24:14] Speaker D: C'est vrai que dans le hip-hop, maintenant, il y a énormément de pogo. À notre époque, dans le hip-hop, ça se faisait pas. Et c'est un truc qui est arrivé dans les 5-10 dernières années.
[02:24:28] Speaker A: Ah ben bien sûr je suis allé voir Zola en concert, c'était pas au début pour le plaisir, je vous le cache pas, et j'ai pas trop kiffé la prestation scénique, mais j'étais dans la fosse avec les gens, j'étais là, non mais les gars, qu'est ce qui se passe là ? Je suis en train de me taper quoi, je suis en train de me taper sur des sons que je connais pas mais j'en ai rien à foutre quoi, le public il a trop envie de ça en fait. Ce qui est sûr c'est que peu importe le style musical, quand tu vas voir en concert, Tout le monde a envie de cette énergie-là. C'est-à-dire l'énergie que moi j'appelle une énergie rock. C'est-à-dire que t'es là, t'arrives et t'as envie que ça bouge, t'as envie que ça saute, t'as envie que ça crie, t'as envie de t'attraper comme ça et si t'as envie de pogoter parce que le son il te fait kiffer, mais vas-y quoi. Et ça c'est vraiment trop trop bien. Donc si ça revient par là, Tu vois, par rapport à les gens, c'est super que ça passe par là. En fait, c'est en train de revenir par des portes qu'on n'imaginait pas. Et c'est super comme ça. Mais merci de nous dire aussi qu'il y a des gens qui osent pas dire qu'ils écoutent du métal.
[02:25:19] Speaker C: Il y en a beaucoup.
[02:25:20] Speaker A: Et ben je pense que...
[02:25:21] Speaker F: C'est gedant.
[02:25:22] Speaker A: C'est gedant, ça le savait pas du tout.
[02:25:23] Speaker F: Ben ouais.
[02:25:25] Speaker A: Bah on va le prendre en compte. On va le prendre en compte.
[02:25:28] Speaker C: C'est les gamins quoi, surtout. Des collégiens, des gens qui sont même étudiants. Des gens qui sont dans des villages et qui sont dans leur coin à écouter du métal et puis qui se demandent s'ils devraient continuer ou pas.
Oh putain, mais écoutez ce que vous voulez.
[02:25:44] Speaker D: Je pense qu'il y a ce truc, tu sais, quand t'es ados, il faut que tu rentres dans une case et il faut que tu trouves ta case. Et c'est vrai que c'est une case qui est tellement peu visible pour beaucoup de gens que du coup, soit t'as la force d'être non conformiste, soit tu rentres dans le moule et puis tu écoutes un peu...
Mais tu vois, regarde, c'est un peu ce qu'on... Tout à l'heure, on en parlait, même à l'époque où on écoutait du métal, il y a des groupes où... Une discussion qu'on a eue avec Ben de Kyo, tu vois. À l'époque de Kyo, il y a plein de gens qui écoutaient en secret et qui osaient pas le dire parce que... Et ce qu'ils nous disent, c'est... Ils nous disent, ben maintenant, les mecs, ils viennent au concert et ils nous disent, ouais, à l'époque, j'avais pas trop... J'osais pas trop écouter, mais maintenant, ça me fait trop plaisir et ils connaissent toutes les paroles par cœur.
Donc c'est vraiment ce truc, ça existait aussi à l'époque ?
[02:26:38] Speaker C: Oui, bien sûr.
[02:26:38] Speaker D: C'est juste que les cases ont changé.
[02:26:40] Speaker A: Entre l'époque et maintenant ? Tout à fait, tout à fait. Bah écoutez, merci, c'est intéressant de nous le remettre, c'est vrai.
[02:26:46] Speaker C: Dans le métal, vous avez souvent checké les paroles ? Vous avez écouté, décrypté, ou c'était surtout musical ?
[02:26:54] Speaker A: Ça c'est un vrai sujet, là tu mets le doigt sur un vrai truc. Pendant très longtemps c'était que que la musique, pendant jusqu'à...
[02:27:00] Speaker D: En plus toi t'es guitariste.
[02:27:02] Speaker A: Ouais moi c'était celui qui joue au début, si je prends le début c'est celui qui jouait le plus vite, point. Il n'y avait même pas d'autre chose que... C'est celui qui joue le plus vite qui gagne, point vraiment c'est aussi simple que ça. Celui qui fait la double le plus vite et celui qui fait les solos les plus rapides, d'où l'écoute...
très régulière de Stratovarius, de groupes comme ça où c'est vraiment du speed metal mélodique et ça fait les mélodies le plus vite possible. Donc oui c'était vraiment ça au début. C'est que très très très récemment que je me suis mis à écouter les paroles. Je sais pas toi comment c'était Martin ça ?
[02:27:31] Speaker F: Ah non mais en fait moi tout ce qu'il chantait en français ça m'intéressait, les paroles évidemment. Alors tout ce qui en anglais, non, tout ce qui m'intéressait c'était l'énergie. Et de ce qui ressortait de la voix du chanteur et voilà. Mais toi t'as écrit...
Oui, oui, la musicalité.
[02:27:46] Speaker A: Mais toi t'as écrit des paroles très jeunes, à partir de du coup 13-14 ans, t'as dû écrire des paroles, donc forcément que t'avais quand même une oreille là-dedans.
[02:27:52] Speaker F: J'avais une oreille là-dedans, mais pas sur tout ce qui est anglophone finalement.
[02:27:55] Speaker A: Ah non mais voilà, c'est ça. Et ça c'est encore un autre sujet. Là on met le doigt sur... Est-ce que c'est bien quand ça chante en français ? Bah voilà ! Putain mais je sais, alors là c'est un débat infini, mais on peut l'avoir si vous voulez, on met le pied dedans et moi je suis prêt à en parler, je suis très heureux d'en parler d'ailleurs même.
Je comprends pourquoi les groupes français chantent en anglais, évidemment que c'est la culture, évidemment que c'est comme ça et qu'il y a dix fois plus, c'est eux qui ont inventé ça, c'est les anglo-saxons qui ont inventé ça, il n'y a pas de sujet, etc. Mais putain, le problème c'est que quand t'es un groupe aujourd'hui de rock ou de métal et que tu fais des chansons et que tu chantes en anglais, tu te mets dans une position où tu peux, c'est très facile de dire bah oui mais il y a déjà 300 groupes qui font ça en Angleterre, 300 groupes ou 3000 groupes qui fait ça aux Etats-Unis et c'est leur langue natale, devine quoi ? C'est mieux du coup, car ils écrivent mieux parce que c'est leur langue, ils ont plus de finesse et tout. Alors évidemment il y aura toujours des exceptions, il y aura toujours des super groupes, tu vois Gojira, bon après il y a des trucs aussi en français dans Gojira, c'est ça, il y a un peu des deux, ils mélangent.
[02:28:58] Speaker D: C'est surtout anglais.
[02:28:59] Speaker A: Il n'y a pas quelques trucs en.
[02:29:00] Speaker C: Français de temps en temps ?
[02:29:03] Speaker D: La chanson d'Asaïra.
[02:29:05] Speaker F: C'est ça que j'ai entendu.
[02:29:11] Speaker A: Mais donc tu vois ce que je veux dire c'est que je comprends que c'est dur parce que c'est un vrai c'est un vrai parti pris d'oser chanter en français parce qu'effectivement quand tu veux venir chanter en français déjà tu vas commencer à vouloir raconter quelque chose parce qu'il y a aussi l'anglais une facilité à l'anglais de dire bon bah c'est vrai qu'en anglais putain tu dis ce que tu veux ça parle de fou.
[02:29:28] Speaker F: Et tu vas pas juste dire fire dragon and...
[02:29:31] Speaker A: Exactement tu vas dire yes, devoir... Non.
[02:29:33] Speaker F: Mais devoir dragon... Ouais voilà tu vois.
[02:29:36] Speaker A: Il y a un vrai sujet, mais qu'est-ce que je trouverais ça fort et intéressant de dire, allons plus loin encore et relançons aussi le rock et le métal en français. Tu vois là, il y a eu du Enhancer, il y a eu du Plemo, on parlait Watcha, on parlait même Mass Hysteria et tout.
J'en dis putain mais ça change tout en fait ça change tout moi je trouve que tu peux passer une étape de dire parce que oui le métal c'est une musique clairement de musiciens et de musiciennes c'est sûr c'est des c'est une musique pointue de gens qui aiment travailler leur instrument technique qui vont faire des recherches c'est pas basique évidemment comme musique donc la musique a une part importante.
[02:30:12] Speaker F: T'es vilain parce que...
[02:30:14] Speaker A: On a deux posters de Kotschemberg !
[02:30:18] Speaker D: J'adore Kotschemberg !
[02:30:20] Speaker C: Après faut comprendre comment on s'organise son visage.
[02:30:25] Speaker A: C'est un chantier. La musique prend une place naturellement dans le métal et c'est bien normal. Mais qu'est-ce que c'est bien si on se dit mais putain mais on peut y rajouter ce truc là ? Et à part le souhait de percer à l'étranger qui est... Franchement là, pareil, déjà il faut passer la France et donc après maintenant il faut passer aux Etats-Unis. Les chances déjà se réduisent parce que tu resteras comme un groupe français.
[02:30:47] Speaker C: Il y a des groupes qui marchent d'abord à l'étranger et qui reviennent en France.
[02:30:50] Speaker D: Comme Gojira.
[02:30:51] Speaker C: Gojira et Marx qui n'ont pas tant marché au début, qui ont réussi à percer.
[02:30:55] Speaker F: Gojira sur Franck-Marx-Toussirius c'était avant qu'il...
qui percent vraiment à l'étranger. Ils ont beaucoup percé en France aussi. Ça avait quand même perçouillé en France.
[02:31:06] Speaker D: Ça marchait dans la niche. Tu vois ce que je veux dire ? Alors qu'ils sont allés aux Etats-Unis, ils ont ouvert pour Metallica sur toute une tournée.
Ils les passent en France. Après ils sont revenus avec l'oréole du Grammy.
[02:31:24] Speaker A: Je sais pas, je trouve que la démarche, en fait si... En fait la démarche elle est assez simple. Tu sais parler anglais, chante en anglais. Tu sais pas parler en anglais, mais... Et donc, tu vois, alors oui, ça veut dire que tu as... Bah là moi je suis très... J'ai un avis trop fermé.
[02:31:38] Speaker C: Après ça dépend du style de métal aussi, il y a peut-être que certains styles...
[02:31:43] Speaker D: Je pense qu'il y a un vrai truc, c'est que faire sonner le français, moi c'est... Ah mais c'est dur, c'est terriblement dur. C'est le plus dur de faire sonner le français.
sur la musique métal, et je trouve qu'en France, les groupes qu'on a cités où ça a marché, c'est des groupes où les mecs ont réussi à savoir le faire. C'est-à-dire que Enhancer, ils ont utilisé ce côté hip-hop, et du coup, on a l'habitude d'entendre du hip-hop français, et du coup, ça matchait bien.
Je trouve que Plemo, il y a un choix des mots qui est très intelligent et qui fait que ça marche. Il y a énormément de travail. Après, il y a des groupes qui ont moins bien marché parce qu'aussi les textes sont moins bien. Et tous les mots ne marchent pas. Non, mais c'est une galère.
[02:32:32] Speaker A: Oui, mais c'est aussi une chance. En fait, il faut l'utiliser comme une chance ce truc, c'est-à-dire que d'un point difficile, tu peux en faire une force. Si seulement tu dis ok, mais du coup, si je le fais et que je craque le truc, ce sera par définition unique au monde.
[02:32:48] Speaker D: C'est ça le truc qui devient génial. Mais on s'en fout, on n'a pas.
[02:32:52] Speaker A: Besoin que le monde entier t'écoute. Je pense que t'as pas besoin que le monde entier t'écoute.
[02:32:57] Speaker F: En plus de ça, un texte, c'est une petite magie, c'est-à-dire qu'effectivement, tu sais pas pourquoi, il y a un moment où ça va bien marcher avec une certaine topline, avec une certaine mélodie et tout, et il y a un truc qui n'est pas vraiment explicable. Et en fait, peut-être que ces groupes-là dont tu parles, qui avaient des textes un petit peu moins costauds, peut-être que c'était C'est peut-être pas forcément leur point fort d'écrire des textes, et c'est tout.
[02:33:18] Speaker A: Et ça veut pas dire pour autant.
[02:33:19] Speaker D: Que c'est mauvais de chanter en français. Mais c'est aussi le soin que t'y mets.
[02:33:22] Speaker F: Et l'intention.
[02:33:25] Speaker A: Mais collaborer avec des gens, c'est pas grave. Justement, aujourd'hui en France, t'as, grâce au rap, t'as des mecs qui écrivent des textes super bien partout. Partout t'as des mecs qui écrivent bien. Mais collabore avec ces gens-là ! Dans votre lycée vous avez un mec qui fait des textes, qui fait des freestyles et tout, qui est bon. Tu fais toi du rock ou du métal, va voir ce mec-là, dis-lui putain j'aimerais, tu peux pas m'expliquer comment on pourrait écrire des trucs et tout ? Tu fais des trucs et du coup tu rencontres des gens, t'enrichis ta musique, t'enrichis sa musique, sa culture, c'est comme ça qu'on tire vers le haut le truc. Je vois pas pourquoi en France on serait pas fier carrément d'aller faire du rock et du métal français de plus en plus et rien ne nous dit qu'en plus de ça, ça peut pas percer à l'étranger, j'y crois même pas à ce truc-là. Moi je pense qu'il y a un truc qui est bien, si c'est bien ça peut percer partout. Et même si c'est en français, c'est pas grave quoi. Moi j'ai vraiment envie de le dire aux gens mais allez-y, osez, peut-être mettez peut-être au début un couplet dans votre chanson, dans tout votre album en anglais, faites-le, mettez un couplet en français.
[02:34:22] Speaker D: Mais t'es quelqu'un de bon !
[02:34:28] Speaker A: Mais il y a que comme ça qu'on va pouvoir se dire, parce que regarde, je te prends l'exemple, moi là sur mon EP j'ai voulu chanter en français.
[02:34:33] Speaker D: Et en plus c'est plus facile de passer à la radio si vous le chantez en français.
[02:34:36] Speaker A: Ça existe toujours les quotas ?
[02:34:37] Speaker F: Les quotas ouais, toujours.
[02:34:38] Speaker C: Sur l'FM oui.
[02:34:39] Speaker A: Bon ok, le problème c'est que tant qu'on n'a pas créé des précédents et des références, on peut s'appuyer sur rien et donc l'exercice est particulièrement dur. Mais s'il y en a que ça monte et que ça fait 5, 10, 15 ans où tu peux dire ah tiens il y a lui, bah là t'as une base sur laquelle t'assoir et commencer à améliorer le truc et avancer et ça devient de plus en plus facile pour tout le monde.
Je trouve ça dommage de tomber dans l'anglais de façon obligatoire et systématique. Pourquoi ? Parce que tu vas potentiellement percer à l'étranger. Mais mec, les chances que tu perces à l'étranger ou en France, elles sont fines les deux. Faut pas faire ça pour percer de toute façon.
[02:35:14] Speaker D: Après, là où il y a... En fait, il y a aussi une réalité économique, c'est que si t'arrives à... Si ça perce, dans les deux cas c'est dur, mais si ça perce, il y en a un où tu peux aller tourner un peu en Europe. C'est vrai que c'est un peu plus dur de... Quand tu fais full français, c'est plus dur d'aller jouer en Europe.
[02:35:33] Speaker A: Alors, c'est clair, mais en même temps, s'il n'y a pas des groupes français qui font en sorte qu'il y ait la scène qui se développe en France.
[02:35:39] Speaker D: Ça ne règle pas le problème. Après, le truc, c'est que si le groupe, les groupes, ils veulent vivre de ça, il faut qu'ils puissent faire suffisamment de dates pour, tu vois, quand tu es un petit groupe, tu ne vas pas pouvoir faire un milliard de dates en France.
[02:35:53] Speaker A: Bien sûr, je comprends, je conçois ça, c'est clair et net.
Il va falloir un moment qu'on y aille franchement pour que justement ça se développe et peut-être dans 5, 10, 15 ans on puisse se dire bah il y a assez ça y est en France de gens qui en programment, de celles qui en jouent, de groupes qui en font, de gens qui en écoutent pour qu'à la fin ce soit viable et qu'il n'y ait même plus besoin obligatoirement de jouer en Europe pour en vivre. C'est-à-dire qu'en fait on pourrait en vivre.
[02:36:19] Speaker C: En jouant en France.
[02:36:20] Speaker D: Il y a un truc qui aiderait beaucoup à ça, c'est que les SMAC, du coup, il y a un réseau de SMAC en France qui sont censés, donc c'est des salles subventionnées, qui doivent produire un certain nombre de concerts et normalement, ils doivent aider des groupes à se développer, mais aussi à faire des concerts. Et du coup, c'est une des grosses luttes de la Fédération des Musiques Métalliques, c'est que les SMAC ne jouent pas vraiment de jeu. C'est-à-dire que je crois que sur le...
C'est-à-dire que la programmation métal, ça représente 3% de la programmation des smacks. Là où, en vrai, dans la musique qui fait des concerts, ça devrait être.
[02:37:01] Speaker C: Beaucoup plus que ça.
[02:37:03] Speaker D: Et puis il y a l'obligation. Normalement, c'est des quotas qu'ils sont censés respecter, qu'ils respectent pas et c'est pas retoqué.
[02:37:08] Speaker F: Mais parce que quoi en fait, le principe c'est que quand ils reçoivent une tête d'affiche métal, ils sont censés aussi promouvoir un groupe du coin ?
[02:37:14] Speaker D: En fait c'est qu'ils doivent accompagner des groupes, c'est-à-dire favoriser des groupes de leur région à jouer, et ils doivent leur faire des concerts, ils doivent s'assurer qu'il y ait suffisamment de plateaux dans tous les styles. Sauf qu'en fait, les mecs, ils se disent, ben voilà, je fais un plateau chanson française, je remplis bien. Je fais un plateau hip-hop, je remplis bien. Je fais un plateau métal, je sais pas faire la com, j'ai pas les réseaux parce que c'est un peu plus dur à trouver, de trouver des réseaux de communication dans une musique que les mecs kiffent pas. Et du coup, ils finissent par moins faire ces concerts-là parce que ça remplit pas. Alors que c'est subventionné.
[02:37:48] Speaker C: Ils sont bien.
[02:37:50] Speaker D: Ils perdent pas d'argent en vrai.
[02:37:51] Speaker C: Ça remplit pas, ce n'est pas grave.
[02:37:53] Speaker A: C'est une question de culture quoi en fait, d'envie et de culture quoi, c'est sûr. Mais encore une fois, pour répondre à ça, il faut qu'il y ait plus de propositions en français. Et dans ce cas là, tu vas créer par définition, évidemment il y en a qui vont se manger le mur. Mais c'est comme tout, dans toute l'histoire. Je dis pas que c'est parce que vous allez chanter en français que ça va marcher. Il y a même de grandes choses que ça foire.
Mais de toute façon, il y a de grandes chances que ça foire tout.
[02:38:20] Speaker F: Voilà, à contrario, c'est pas parce que tu chantes en anglais que t'auras plus de chances, bien au contraire.
[02:38:25] Speaker D: Bah oui, mais le marché...
[02:38:26] Speaker F: Voilà, et c'est saturé. En plus, il y a de fortes potentialités pour que ton anglais soit à chier. Du coup, en fait, même si tu veux aller jouer à l'étranger, les gens.
[02:38:36] Speaker A: Vont pas vraiment te prendre au sérieux.
C'est clair, mais après oui en Europe ça marche, mais bon c'est sûr qu'à mon avis des Anglais qui écoutent les.
[02:38:43] Speaker C: Mecs... Même avec un accent français, poivre, en anglais et puis quelques fautes ça passe quand même mieux.
[02:38:48] Speaker F: Ah ouais tu penses ?
[02:38:49] Speaker C: Oui c'est pour aller jouer...
[02:38:50] Speaker A: Mais quoi pour aller jouer tu veux dire en Allemagne, en Europe, un truc comme ça voilà. Mais pas les Anglais, les Anglais s'ils écoutent un mec qui chante pas en français...
[02:38:58] Speaker D: Il chante en italien ?
[02:38:59] Speaker A: Oui mais le mec, il a une énorme culture... Le mec, je crois qu'il a vécu là-bas, non ? Je me suis renseigné. Je crois qu'il a vécu là-bas, je suis pas sûr. Mais lui, pardon, son anglais, il est nickel.
[02:39:09] Speaker D: De toute façon, des contre-exemples, il y en aura.
[02:39:12] Speaker A: Il y en aura des contre-exemples.
Non, tu veux te battre, je pense.
[02:39:16] Speaker C: Justement, on va se battre sur une chanson de Pain of Salvation.
[02:39:21] Speaker A: C'est plus pour pleurer, là. C'est plus pour pleurer toutes les larmes de son corps. Là, on parle d'un de nos groupes préférés. Vraiment.
[02:39:28] Speaker C: Tu sais que j'ai jamais vraiment connu ce groupe. C'est juste que Lucas de Bring The Noise est super fan, alors qu'il est quand même plutôt très jeune.
[02:39:40] Speaker D: C'est-à-dire que c'est de la musique de vieux, c'est ça que tu veux dire ?
[02:39:42] Speaker C: Bah c'est pas récent, Pain of Salvation.
[02:39:44] Speaker A: C'est pas récent, non mais en fait on les a connus parce qu'ils ont tourné en première partie de Dream Theater. Bah c'était pas sur Metropolis Party 2, c'était sur celui d'après je crois. Je sais plus sur quel album ils tournaient en première partie et genre donc on allait tous voir Dream et on se prenait Pain of Salvation et on disait non mais qu'est-ce que c'est que ça ? Qu'est-ce que c'est que ce groupe ?
[02:40:01] Speaker F: Quand ils ont sorti RemedyLine, mais même avant... En fait on les a découverts... Non en fait c'est pas ça, c'est qu'on les a découverts un jour il y avait une convention du fan club de Dream en France et donc il y avait Portnoy qui était venu pour présenter Pain, ok ? Au moment où ils sortaient leur album, genre leur album légendaire qui est The Perfect Element. Et donc nous effectivement quand on a découvert ça on a pété un câble.
[02:40:25] Speaker A: En fait c'est mélodiquement, enfin c'est du prog, mais mélodiquement les idées, la profondeur, la puissance justement de comment ils racontent, de ce qu'ils racontent, c'est dingue. Et là pour le coup, donc eux c'est des...
[02:40:40] Speaker F: Ils sont du nord suédois.
[02:40:44] Speaker A: Pour le coup, eux, ils ont une méga culture. Pour revenir aussi, en France, on n'a pas une méga culture de l'anglais aussi. Eux, par exemple, les Pays du Nord, ils ont l'anglais, c'est quasiment leur langue maternelle aussi, ils en ont deux. Donc lui, il chante en anglais, d'accord, et ses textes, ils sont magnifiques, on est d'accord. Les textes de Daniel Guildenlot, le chanteur, sont incroyables, et là, il parle d'une...
d'une expérience terrible d'enfance. Et cette chanson, c'était vraiment LA chanson pour partir en dep', pour chialer et tout, qu'on écoutait dans nos périodes adolescentes. C'était vraiment la chanson la plus... T'as choisi quoi ? Ashish. Bah j'ai choisi la chanson avec le clip qui nous a touché le plus, c'est pour ça. Y'a plein d'autres chansons de P9S, mais quel groupe à découvrir tu prends ? Le premier album, tu mets Play, jusqu'à les 4 premiers albums, c'est toutes les chansons que j'ai, tout est génial.
[02:41:33] Speaker D: En tout cas, les gens corroborent dans le schmell.
[02:41:36] Speaker F: Magnifique. C'est merveilleux.
[02:41:37] Speaker A: Putain, pain.
[02:41:38] Speaker C: Le métal, c'est une musique de chialeuse ?
[02:41:41] Speaker A: Franchement, il y en a un peu. Non, mais il y en a un peu. Tu es un chialeur. Justement, le métal, c'est profond à tous les niveaux. C'est une musique de musiciens qui vont chercher, qui vont gratter, qui vont expérimenter. Donc, ce n'est pas que de la surface. Évidemment que ça va chercher loin, dans les tripes, à plein de niveaux, sur plein de trucs. Évidemment.
[02:42:01] Speaker C: Parce que c'est un style de musique où on parle beaucoup de tous les problèmes, depuis bien longtemps.
[02:42:05] Speaker F: De toute façon, c'est cathartique, mais effectivement, ceux qui se tournent vers ce genre de musique, c'est qu'a priori, ils ont peut-être un petit peu plus à sortir que les autres.
[02:42:15] Speaker C: Ils sont sensibles.
[02:42:15] Speaker D: Ils ont une promo sur la sincérité.
[02:42:17] Speaker A: Qu'Ils sont obligés de récupérer.
[02:42:20] Speaker C: Bon allez, on va regarder Pain of Salvation, ça va nous faire une petite pause, et puis on va se régaler les oreilles et les yeux.
[02:42:46] Speaker B: If you cry, I'll make you cry But I know you will I will enhance ashes You've been through hell I walked with a ghost Just to feel strong You've given your body Just to.
[02:43:07] Speaker A: Belong.
[02:43:41] Speaker B: You taste my pain Drown to each other for every stay You kill the layers of silk from your skin You desert my crust to add years of air C'est incroyable!
[02:46:33] Speaker A: The scars will never mend.
It's the only thing that slowly stops the ache But it's made of all the things I have to take J'espère.
[02:47:54] Speaker B: Que vous avez apprécié cette vidéo, si c'est le cas n'hésitez pas à vous abonner à la chaine pour d'autres vidéos c'est bon Oh mon dieu, c'est fou ! J'ai poussé mes doigts dans mes yeux ! C'est la seule chose qui arrête lentement l'enfer Mais c'est fait de toutes les choses que j'ai à prendre Jésus qui n'arrête jamais a fait son chemin.
[02:50:37] Speaker A: Oh quel bonheur putain ! Non mais putain c'est vraiment le meilleur clip au monde ça ! Merci de nous avoir...
[02:50:45] Speaker C: Merci ! Bah voilà, c'est votre choix, c'est notre duality dans Bang Bang. Choisi donc par vous deux, c'est le genre de groupe aussi... Est-ce que quand vous voyez ça en concert, vous hurlez encore aujourd'hui ?
[02:50:54] Speaker A: Ah mais totalement ! Ah mais je ne veux qu'aller dans la fosse me taper jusqu'au sang ! Là je viens de voir le clip, là ça m'a donné envie de me taper les gars, comme rarement ça m'avait redonné envie de me taper.
[02:51:05] Speaker F: T'as envie de te taper sur Highless tu vois ?
[02:51:09] Speaker C: Il y en a beaucoup.
[02:51:12] Speaker A: Gros ralentissement de ILS là. En fait c'est tellement, c'est libérer sa rage là qu'on a en fond, au lieu d'aller faire des conneries et dire de la merde et d'être méchant avec les gens, écoute ça, libère-toi, tu vas ressentir avec un petit sourire là, t'es content.
[02:51:27] Speaker C: Ça peut équilibrer.
[02:51:28] Speaker A: Ah mais ça équilibre vraiment, c'est ça vraiment.
Ah mec, là je te jure j'ai regardé le clip avec l'autre chez lui ! Putain j'ai envie de me battre !
[02:51:36] Speaker C: Je vais me mettre comme ça, je vais me prendre une patate dans la gueule !
[02:51:38] Speaker A: Non, non, c'est pas vraiment comme ça que je considère les Pogos, mais si je sens que t'as envie d'y aller.
[02:51:42] Speaker C: Par contre... Ouais, ils aiment bien les Pogos, lui.
[02:51:46] Speaker D: Roh ouais... Ça fait longtemps que j'ai plus faim, parce que maintenant que j'ai des lunettes et tout, c'est compliqué, mais...
Un de nos derniers souvenirs en Pogo, c'est Deftones à la boule noire.
Ils étaient revenus, ils jouaient Adrenaline, le premier album de Deftones à la boule noire. On a été tous les deux.
[02:52:07] Speaker C: Moi je voulais rester derrière parce que moi je suis pas trop au go, je suis fragile, moi je me mets à pleurer dans un coin, je me mets en boule et puis j'écoute le.
[02:52:14] Speaker D: Concert, je suis content.
[02:52:15] Speaker A: C'est parfait.
[02:52:16] Speaker C: Chacun peut s'exprimer comme il veut. Et lui, ça va peut-être que des fois dans les gradins je vais headbang comme n'importe quoi.
[02:52:25] Speaker D: Et peut-être à Deftones ou Allfest, t'étais bien dans le pit.
[02:52:28] Speaker C: J'étais complètement bourré.
[02:52:32] Speaker D: En tout cas, la boule noire n'était pas bourrée. Je pense que les gens autour de nous n'ont pas apprécié.
[02:52:37] Speaker C: C'est parce que tu m'as galvanisé à un moment. Tu m'as dit « je m'en fous, on va devant ». J'ai dit « mais les gens, ils sont mignons, on va pas les embêter ».
[02:52:43] Speaker A: Il faut y aller, c'est tout. Quand ça monte comme ça, il faut y aller, c'est tout. Et t'as réussi à garder tes lunettes ?
[02:52:50] Speaker D: Je les avais laissées à quelqu'un sur le côté.
à l'ancienne quoi.
[02:52:55] Speaker A: C'est comme ça qu'il faut faire.
[02:52:57] Speaker C: Voilà. Le métal, ça permet de pouvoir s'équilibrer, rejeter toute sa haine, ne plus être agressif après.
[02:53:05] Speaker A: Exactement, quand on a des trucs qui nous font chier, mais putain tu regardes ça, tu vas voir ça en concert, tu es dans ta chambre, tu kiffes ça à fond.
ça va forcément mieux après, il faut pas croire que c'est l'inverse, ça n'incite pas à autre chose que juste de sortir et canaliser certaines émotions qu'on veut garder, et souvent, trop souvent dans la société, qu'on nous dit non mais t'as pas le droit de ressentir ça, t'as pas le droit de l'avoir de la rage, t'as pas le droit d'avoir de la haine, t'as pas le droit ça, et bah alors ok j'ai pas le droit, alors laissez-moi écouter une musique qui m'autorise à la sortir et à la libérer, parce qu'après je viens en réu, Et y'a pas de soucis ! Et on discute en réfugio ! Mais deux secondes !
[02:53:38] Speaker C: Aux toilettes, dans l'entreprise. Tu crois que c'est plus dans le métal que dans d'autres styles de musique ?
[02:53:45] Speaker A: Alors, je pense que oui, je pense que Slipknot est vraiment l'exemple parfait de l'incarnation de l'émotion rage qui doit sortir. Je trouve que Slipknot c'est vraiment ça, tu vois, même dans les visuels, dans la façon dont c'est géré sur scène, dans la tension des choix de prod, particulièrement sur les premiers albums et tout.
Je pense qu'il y a aussi d'autres choses dans le métal évidemment, ça te permet évidemment de jouer parce que c'est tellement large, c'est tellement riche que voilà il n'y a pas que ça. Là ça me fait penser à ça parce qu'on met des groupes comme Slipknot et des groupes dans ce genre là, mais oui je pense que ça fait partie en tout cas. Il n'y a pas beaucoup de style. Remarque, tu me diras, dans le rap, il doit y avoir des trucs où ça te permet, le hip-hop de fou.
[02:54:24] Speaker F: D'ailleurs, justement, le mouvement hip-hop, c'était justement ça le principe en fait. C'était que t'allais transformer toute ta rage et tout ton mal-être grâce à ce moyen d'expression.
Et la danse, et le graffiti, et le rap, et le DJing, enfin bref.
[02:54:43] Speaker A: Il y avait ça aussi quoi. Même aujourd'hui, quand t'écoutes Carice, quand t'écoutes Kalash Criminal, tous ces trucs là, c'est parce que t'as besoin de sortir cette émotion, et elle sort, et elle sort. Peu importe comment elle sort. Pour moi le métal est plus adapté, mais peu importe.
[02:54:56] Speaker D: Je trouve qu'il y a un truc quand même dans le métal où c'est beaucoup plus... Enfin, en sensation, c'est beaucoup plus brut.
[02:55:01] Speaker F: C'est plus viscéral, ouais.
[02:55:03] Speaker D: Il y a un truc vraiment de l'intérieur. Je trouve que dans le hip-hop, c'est souvent dans les textes, dans les mots qui sont employés. Dans le métal, on écoute tous des groupes où on ne sait jamais ce qu'ils disent parce qu'ils crient tellement fort. Mais c'est pas grave.
[02:55:21] Speaker A: Tu as tout dit en fait. Dans le métal, ça sort plus par la musique. Ça peut sortir plus par la musique que dans le rap.
Effectivement, après une instru très trap, très sombre peut avoir cet effet-là. Mais c'est par les paroles que ça prend tout son sens.
[02:55:36] Speaker C: Donc il y a un EP qui est sorti, parce qu'il faut parler de.
[02:55:39] Speaker D: Ça un petit peu.
[02:55:40] Speaker A: Mais je pense que tout ce qui.
[02:55:41] Speaker C: A été dit depuis le début fait.
[02:55:43] Speaker D: Partie de cet EP.
[02:55:44] Speaker C: Je pense que tout ce qui a été raconté est le fond de cet EP. Les émotions, la vérité, l'envie de retour aux sources. Pas forcément parce qu'on les a perdues, mais parce que ça fait du bien aussi de se recentrer sur qui on est. Il me semble que c'est un peu ça cette EP.
[02:55:59] Speaker A: C'est extrêmement juste tu as fait, vous avez très bien mené l'interview parce que c'est vrai que ça me... D'ailleurs ça me met moi dans une émotion du coup d'en parler parce que ça m'a reconnecté à tout ça. Donc oui oui il y a de ça, il y a tout, il y a à tout. Il y a tout ce qu'on vient d'évoquer de près ou de loin. Et il y a même l'amitié dedans, il y a même l'envie de le partager voilà avec les gens qu'on aime. Il y a tout ça dedans alors On n'est pas obligé de l'entendre comme ça quand on ne connaît pas tout ça. Pour moi, en tout cas, c'est ça que ça veut dire.
[02:56:28] Speaker C: On sent une certaine transparence, une certaine sensibilité. Quand on était au concert, tu as parlé aussi.
Il y a mes amis, il y a des choses fortes que je me suis peut-être empêché de dire, ou pas empêché, mais que je n'ai pas eu l'occasion peut-être de dire ou de peut-être revenir à qui je suis. J'ai fait beaucoup de choses, je suis content de tout, mais il y a ce petit truc dont il faut que je parle est comme une thérapie quoi.
[02:56:53] Speaker A: Il y a ça, il y a le côté thérapie, il y a le côté s'autoriser, se s'autoriser, ça y est, à faire ça. Tu vois, le moment avant n'était pas propice à ça et c'était parfait comme ça. Je suis d'ailleurs moi-même surpris de me rendre compte de ce temps qu'en fait...
Le temps que ça a demandé pour que tout ça éclore, éclo... Putain, je vais faire une phrase en français, pardon.
tout ça naisse. Le temps que ça a demandé pour que tout ça naisse et voit le jour, c'est chargé de toutes les expériences qu'il y avait avant et ça n'aurait pas pu être possible avant. Donc il n'y a même pas ce côté, putain j'aurais aimé le faire avant ou je me suis empêché d'eux, c'est juste que c'était pas le bon alignement des planètes et là il y est. Là on y est enfin et je suis très heureux que enfin ce truc là puisse s'ouvrir et naître en moi.
[02:57:40] Speaker C: En tout cas c'est très touchant, bravo.
[02:57:41] Speaker A: Merci.
[02:57:42] Speaker C: Et est-ce que ça a été écrit difficilement, dans la douleur ? Parce que ça remémore quand même beaucoup de choses. Parce que tu parlais aussi de ce moment où t'étais avec Carlito en train de traverser pendant le concert.
[02:57:56] Speaker A: Oui, il y a plein de moments. Alors il y a deux choses, il y a déjà la partie musique, puisque comme on le dit depuis tout à l'heure, le rock, on va dire, rock-metal dans ce cas-là.
C'est vrai, la musique a une place très très très importante, c'est pas que une musique à texte, c'est une musique à musique quoi. Donc déjà avec Martin pendant les premiers mois, ça a été avec Martin qu'on a co-composé, co-écrit les titres, réfléchi les titres, on s'est mis ensemble au début en fait pour parce que c'est comme ça que je suis, pour que ça existe il fallait que ça commence par la musique, je pouvais pas commencer par les textes donc on a commencé à écrire des chansons, à écrire des trucs partout à droite à gauche, on s'est fait des sessions, on a écrit plein plein plein dans plein de genres différents ne sachant pas où ça allait pour ensuite trouver un truc qui commençait à ressembler à ce que je voulais, à quelque chose de...
le plus sincère et le plus authentique possible et on y est arrivé, on a trouvé le truc et une fois qu'on avait cette base de musique qui me ressemblait et qui allait, là il y a eu le fameux truc de commencer à écrire des paroles, et cette partie là a été de loin la plus difficile. C'est vrai que Martin lui a l'habitude d'écrire des textes, et des très bons textes depuis longtemps. Moi c'est un exercice que je ne connaissais pas, que je n'avais jamais fait, et avec lequel j'étais assez étranger, parce que je te dis que c'est assez récent même que je me mette à écouter les paroles et tout. Avant j'écoutais juste la musique et peu importe ce que ça racontait.
Donc ça a été cette partie-là la plus difficile, bien que la musique... En fait la musique c'est juste que c'était plus... Comment dire, c'était plus un jeu, parce qu'il fallait explorer et puis à un moment tu te dis tiens là c'est bien, là c'est pas bien, et là les paroles c'est juste tu sais même pas.
je sais même pas où je dois aller, j'ai aucune idée de ce qui sonne, ce qui marche bien, c'est quoi mon style, qu'est-ce que j'ai envie de raconter, pourquoi je le raconte, est-ce que j'ai le droit de le raconter, est-ce que ça va intéresser quelqu'un, c'est quoi les formules de rimes et tout, en plus je suis pas du tout un poète dans l'âme, tu vois, je suis pas un mec qui va lire de la poésie et tout, je suis pas un grand littéraire non plus, putain on partait de loin là, tu vois, en fait ce que je veux dire à tous les gens qui nous écoutent et.
[02:59:53] Speaker C: Qui ont des groupes, si j'y arrive.
[02:59:55] Speaker A: Alors, je vous dis pas que ça plaît à tout le monde, on s'en fout. Si j'ai réussi au moins à aller au bout du processus, c'est que c'est possible.
[03:00:01] Speaker D: Et puis de toute façon, il faut essayer, quoi.
[03:00:04] Speaker F: Absolument, il faut essayer.
[03:00:06] Speaker A: Bon, heureusement qu'il y avait Martin qui était là aussi pour me conseiller et tout, parce que voilà, lui il a l'habitude d'écrire en français, donc heureusement que j'avais quand même des gens autour de moi pour me guider et tout ça. Mais est-ce que ça a été douloureux ? Je pense... Bon, remarque alors, toi tu m'as vu, si j'en ai chié à certains moments quand même.
[03:00:19] Speaker F: Si t'en as chié, c'est toi qui pourras répondre mieux. Mais en fait, il y a eu... Si on prend par exemple un morceau... Si on prend Petit Prince, il a eu une ou deux vies avant ça de textes qui tournaient autour du même sujet, qui est donc Sacha, le frère de David.
Et si vous allez regarder le documentaire ou même si vous suivez un peu la chaîne de McFly et Carlito, vous savez qui est Sacha et vous connaissez son histoire. Et donc il y avait déjà plusieurs versions que David avait écrites tout seul.
et qui n'était pas à ce qu'elles sont au début, qui était plus... De toute façon, tu le dis mieux que moi, tu dis qu'elle était pleine de reproches.
[03:01:06] Speaker A: Ouais, de ressentis et de reproches, parce que j'ai écrit sur le fait de ne pas être assez proche de mon petit frère avec qui j'ai été très très très proche à un moment, pour plein de raisons.
Et effectivement, tu vois c'est pareil, j'écrivais des versions de textes qui étaient beaucoup trouvées trop vénères, trop dans le reproche, trop dans le ressentiment et tout, et puis en fait je me retrouvais pas dans ma chanson, bien que toi tu préfères certaines versions d'avant, tu vois Marco.
[03:01:28] Speaker F: Il était hyper sensible. En fait il y avait des côtés beaucoup plus, en même temps dans les paroles, qui étaient beaucoup plus naïfs et qui moi me touchaient beaucoup.
Parce que on sentait que tu parlais aussi à quelqu'un de proche, que t'as connu hyper enfant, et il y avait un côté hyper, encore une fois hyper naïf, qui moi me Je me touche énormément dans la musique en général. Je préfère quelqu'un qui va dire des choses de manière hyper simple mais hyper sincère. Bref, c'est une question de goût après.
En tout cas, toujours est-il que David en a beaucoup chié sur les morceaux et pas que celui-là en vérité.
Jusqu'à ce qu'il rencontre Guillaume.
[03:02:07] Speaker A: J'ai rencontré, là pour le coup, j'ai eu la chance en parlant à des gens autour de moi de rencontrer un mec qui a l'habitude de faire ça, qui est un mec très différent de moi, qui n'est pas un mec qui écoute du rock, qui n'écoute pas du métal, qui est un mec qui vit la nuit, qui est un tuffeur, qui est un mec un peu torturé, artiste et tout. Et on s'est rencontrés mais on s'est compris direct Et même si on n'a pas la même vie, pas les mêmes rêves, en fait il avait cette magie de prendre le texte, enfin le thème que je voulais aborder, parce que souvent en fait j'écrivais genre une page de trucs, sans rimes, sans rien, sans idées, juste une idée mais développée sur ce que je voulais dire, le thème et tout, et puis lui parfois il regardait une tournure d'un truc, il disait putain tu vois ça ça peut faire quelque chose qui est intéressant et hop hop hop et puis en travaillant avec lui, en travaillant tous les textes à deux, ça a commencé à prendre cette forme que moi je voulais parce qu'en fait tout le sujet des paroles c'est Bon, le côté interne qui est dur c'est pourquoi je raconte, pour qui je me prends, est-ce que j'ai le droit de raconter quelque chose, est-ce que ça va intéresser des gens et voilà. Donc déjà ça c'est dur de passer au-dessus de ce truc là. Et ensuite c'est, quelle est ta distance avec les paroles ? Est-ce que tu fais des paroles très crues, premier degré, machin, et ce qui par exemple dans le rap est hyper bien, tu vois j'en ai beaucoup parlé avec Oli, Big Flow Oli, qui m'expliquait que justement lui il écrit très cru, très brut, tu vois, mais parfois sur ma musique ça ne marchait pas, ça ne fonctionnait pas pour moi, il y a un décalage que tu peux pas expliquer, il fallait une petite distance parfois.
[03:03:33] Speaker D: Je pense que c'est un des trucs qui est dur avec le rock, c'est que tu peux pas mettre, c'est ce dont on parlait tout à l'heure, je pense que tous les mots marchent pas partout quoi, et c'est sûr de trouver des mots qui sonnent avec la musique, c'est un vrai défi, en plus de réussir à écrire des choses Et puis.
[03:03:51] Speaker F: Tous les mots sonnent pas pareil dans toutes les bouches.
Donc il faut vraiment réussir à toi quand t'es chanteur et que ta façon de chanter, ta sensibilité, le style de musique que tu fais, etc. Déjà ça fait trois critères qui vont vachement orienter les paroles que tu vas écrire, en tout cas la manière dont tu vas exprimer les choses.
Donc tout ça effectivement fait que c'est peut-être moins évident pour les gens d'écrire en français. Et ça demande un peu plus de travail au début, un peu plus de recherche. Après moi je pense à des... Pour moi une pierre angulaire du rock français c'est Aston Villa.
Et Aston, Fred, bon je le connais pas mais en tout cas moi j'avais repris un titre d'eux qui s'appelle L'Âge d'or.
Mais tous ces textes, je les trouve fabuleux et il n'y a que lui qui pouvait chanter ça de cette manière-là, avec son phrasé, avec sa nonchalance par certains moments et tout. Je ne sais plus où je voulais finir. En gros, il y a beaucoup de critères pour écrire des paroles qui vont sur un titre avec une façon de chanter, etc. Donc c'est effectivement un processus compliqué quoi. Et vous avez eu la chance avec Guillaume de parler le même langage.
Le même langage et il a su capter en même temps il est capable de s'adapter à plein d'autres personnes, il.
[03:05:15] Speaker A: Est polyglotte de la musique. Il a carrément ce truc là et voilà c'était la partie la plus difficile. La partie intérieure ça a été un autre combat aussi.
mais qui n'est pas du travail pur d'écriture. Mais oui, en fait, moi, le gros truc que j'ai dû affronter avec cette EP, c'est... Je vais pas réinventer, évidemment, la psychologie en parlant de ça, mais c'est l'imposteur, quoi. C'est de se dire, là, tu te retrouves face à ton imposteur qui dit, ah bon ? Alors toi là, toi le youtubeur qui fait déjà tout à deux, et heureusement que t'es avec l'autre parce que je te rappelle que t'es une merde parce que sans l'autre t'es vraiment une merde, là tu vas sortir un truc tout seul, toi, en rock français alors qu'il n'y en a pas aujourd'hui, il y en a très peu, allez, allez assis-toi mon garçon, reste là dans le noir et surtout ne viens pas là sous la lumière, pour qui te prends-tu ? Voilà, donc ça a été ça la partie la plus difficile.
[03:06:02] Speaker D: Moi, je me suis posé une question. Je pense que maintenant, le fait d'avoir une activité qui est établie et tout ça, ça te laisse plus libre d'expérimenter la musique comme tu as envie.
mais en même temps ça apporte aussi beaucoup de regards sur ce que tu fais.
Qu'est-ce que t'aurais préféré ne pas avoir les conditions que tu as aujourd'hui et être libre de tous les regards ou tu penses que les regards en fait...
[03:06:34] Speaker A: Ouais, je vois ce que tu veux dire.
Déjà je suis parfaitement content avec ce que j'ai aujourd'hui parce que je pense que c'est Bah c'est pareil, c'est un alignement des planètes qui se fait à un moment comme ça. J'avais très peur de ça, j'ai eu la chance de pouvoir accorder du temps aussi. C'est-à-dire que quand même, ça a mis deux ans pour faire six chansons les gars. Quand j'y repense des fois, c'est presque un gag quoi. C'est si peu.
[03:06:56] Speaker D: Oui mais t'avais pas de deadline en même temps.
[03:06:59] Speaker A: Oui mais bon tu vois ce que je veux dire c'est qu'il faut accorder du temps tu vois. Et de l'analyse et du recul et des fois t'es obligé de te dire bon bah là pendant Un mois je réécoute pas mes chansons, je les laisse dans un coin, je fais autre chose, je n'y pense plus. Dans un mois je reviens, je réécoute et on va voir comment je ressens ça. Et si ça passe déjà cette étape, déjà il se passe un truc. Donc j'avais terriblement peur du retour des gens, évidemment.
mais en même temps en fait je me suis dit il faut en faire une force. En gros la seule façon d'affronter le regard des gens c'est d'avoir fait quelque chose que je peux justifier à 100% qu'il soit le produit pur de ce que moi je veux vraiment que ce soit. C'est à dire que Y'a quelqu'un en face qui va me dire j'aime pas, je pourrais lui dire mais ça c'est pas discutable, que tu l'aimes ou pas, je ne peux rien faire là-dessus, c'est ton droit. Par contre si tu veux qu'on rentre dans la discussion de la musique, on rentre ensemble, je te prends la main et je te raconte pourquoi j'ai fait ces choix. Ça te parle, ça te parle pas, c'est pas un problème. Mais moi c'est moi à 100%. Y'a pas une virgule que je change, y'a pas une note que je change, y'a pas une interprétation que je change, tout est voulu, tout est souhaité, tout est amené comme je le voulais, en représentation de la vibration que je ressens à l'intérieur. Tout ça après le reste, C'est évidemment que ça va pas plaire à tout le monde. Donc pour ça, ces regards m'ont permis d'arriver à cette démarche de dire bon bah vu que je vais avoir des regards, la seule solution c'est de plonger profond en moi et sortir le truc qui est le plus moi possible. Et j'ai de la chance d'être bien entouré en plus.
[03:08:24] Speaker C: Une mise à nu. Ouais.
[03:08:26] Speaker A: Maintenant là on le fait ?
[03:08:27] Speaker C: Non non ça va aller.
[03:08:28] Speaker A: Ah parce que tu me dis.
[03:08:30] Speaker C: Il y a ma mère qui arrive après.
[03:08:32] Speaker A: Ah ok.
[03:08:33] Speaker C: C'est une blague de métalleux. Ouais, enfin, en tout cas, bravo. Je trouve ça fort parce que quand on est quelque part, que ça fonctionne, etc. De prendre un chemin où on se met à nu comme ça, je ne pense pas que ce soit facile. Je ne pense pas que ce soit un choix qu'on fait comme ça. Mais par contre, il y a une prise de décision à un moment. T'avais envie de franchir un cap pour moi.
Et je pense qu'au-delà du message que tu veux dire de toi, ce qui est déjà important, tu passes un message aussi à ceux qui ne se permettent pas d'être eux-mêmes. En tout cas, c'est comme ça que je le perçois.
Et du coup, pour les gamins, je trouve ça cool. Parce qu'il y a tout... Encore une fois, je pense à tous ces gamins...
[03:09:09] Speaker D: Les gamins ou plus grands... Oui, non.
[03:09:11] Speaker C: Bien sûr, mais c'est parce que les enfants, c'est souvent ceux malheureusement qui souffrent le... Le plus et qui ose le moins peut-être le dire. Et donc du coup, j'ai trouvé que c'était un message... Je me suis même dit que c'était toi qui prenait la main de tes enfants pour les accompagner dans la vie.
[03:09:26] Speaker A: Ah c'est marrant ! C'est sûr qu'il y a un peu de ça, c'est sûr qu'il y a un peu de ça et je suis très heureux de... Oui, oui, bien sûr. Bah déjà ils écoutent tout, ils partagent tous les trucs depuis le début, toutes les démos, toutes les premières versions et tout. Donc ouais, ils sont sur ce truc là, mais c'est vrai que c'est marrant que tu dises ça. Très souvent, je me rends compte que quand je parle à ma fille, parce que ma fille est un peu plus grande à 9 ans, mon fils aussi, je me rends compte, mais ça, bon, ça fait vraiment le mec qui saute au site, mais je vous jure que c'est pas ça, c'est juste, des fois je lui dis une phrase, je lui dis Bah tu vois c'est en fait c'est comme dans la chanson là, quand je te dis le but du jeu c'est d'être soi, c'est ça en fait. Sois toi-même là, oui bien sûr il y a tous les autres, toutes tes copines elles veulent que tu fasses ça, les autres tu vois ils veulent que tu sois comme ça et tout, mais non mais t'es pas obligé d'être comme ça, si t'as pas envie d'être comme ça c'est pas grave tu vois. Alors évidemment c'est des trucs bateaux puis c'est des heures de discussion et des heures et des heures et des heures qui peut-être porteront leurs fruits un jour mais il y a de ça oui.
[03:10:16] Speaker C: Je pense pas que ce soit bateau, parce qu'il y a encore tellement de gens qui souffrent de ça que je suis pas sûr que ce soit encore bateau. C'est que les gens aiment la critique de dire que c'est bateau, mais je pense pas que ce soit si simple.
[03:10:26] Speaker D: Je pense que c'est quelque chose qui est très long à intégrer. Oui, on a beau te le dire, t'as beau le savoir, c'est toujours dur de réussir à passer au-dessus la préhension.
[03:10:38] Speaker A: C'est le truc le plus dur, mais pourtant c'est le seul truc qu'on a à offrir au monde. C'est ça qui est paradoxal. C'est qu'on a rien d'autre à offrir au monde que nous. Si on est quelqu'un d'autre, Il y a déjà quelqu'un d'autre qui le fait. Alors oui, c'est facile à dire. Comment le faire ? Vous avez toute votre vie pour le coup.
[03:10:51] Speaker C: C'est un peu le but de la vie, oui. Il ne faut surtout pas hésiter à aller voir des spécialistes aussi. La France est quand même plutôt bien.
[03:10:59] Speaker A: Faite de ce côté-là.
[03:11:00] Speaker C: Il y a des centres d'aide aussi gratuits, donc si vous n'avez pas les moyens, il y a plein de choses qui sont disponibles.
[03:11:04] Speaker F: Et au contraire, ce n'est pas une honte d'y aller.
[03:11:08] Speaker A: Non seulement ce n'est pas une honte.
[03:11:08] Speaker F: C'Est même une preuve de courage et de force.
[03:11:11] Speaker A: Bien dit.
[03:11:13] Speaker C: Tu as toujours osé pleurer ? C'est quelque chose que t'as souvent caché. Désolé je pose tout le temps cette question.
Moi je le chiale tout le temps.
[03:11:21] Speaker A: C'est trop bien, c'est super. Je suis jaloux de lui.
[03:11:28] Speaker D: Et puis ça s'arrête.
[03:11:29] Speaker A: C'est horrible.
[03:11:31] Speaker F: Je sais pas, toi Martin ? C'est par période. Avant, je chialais beaucoup à l'adolescence, c'était très facile.
Je crois que non, c'est vraiment par période. Il faut vraiment que ça me cueille au bon endroit, au bon moment. Mais alors par contre, comme ça me cueille, c'est terrible.
[03:11:52] Speaker A: Le barrage cède, c'est fini.
[03:11:55] Speaker F: C'est une catastrophe.
[03:11:57] Speaker A: Ça fait du bien, c'est super. C'est super de pleurer.
Je crois que j'ai pas de honte à pleurer. J'ai pas de honte à pleurer, non. Et il y a des trucs qui font pleurer, mais aussi c'est vrai que c'est bizarre, mais moi je suis... Je suis un Pixar à l'intérieur. C'est-à-dire que moi c'est... Quand on dit, mais oui c'est l'amour qui gagne toujours, là je pleure. Moi c'est ok avec ces...
[03:12:20] Speaker F: Les films pour enfants pour le coup, moi ça me fait chialer.
[03:12:22] Speaker D: Voilà, c'est terrible.
[03:12:25] Speaker A: En fait, ce truc...
[03:12:26] Speaker D: Il est possible que la dernière fois ce soit sur le truc dans le... c'est quoi, vice-versa là ?
[03:12:30] Speaker A: Ah ben vice-versa c'est... C'est les grandes os, c'est que ça. Et en fait parce qu'il touche la corde la plus sensible, c'est que quand on est grand on se dit mais non, évidemment, mais d'accord, tu vas me dire que c'est que l'amour, merci, machin, tout. Et oui, mais oui, mais sauf que oui mon gars, oui, oui, et oui. Alors oui t'as mis d'autres trucs devant pour te faire croire que non, mais en fait si. Et en fait quand ça touche à la corde, là c'est fini pour moi, c'est fini.
[03:12:52] Speaker D: Ce que je trouve fort avec ces films-là, c'est qu'il y a des trucs, quand tu le regardes d'enfant, il y a une lecture. Et il y a une lecture que t'as quand t'es vieux, comme Nemo.
Il y a un truc quand t'as commencé à vivre des choses et que tu sais ce que c'est de perdre quelqu'un.
[03:13:09] Speaker A: Tu rigoles.
[03:13:10] Speaker D: Ça prend une autre dimension.
[03:13:11] Speaker F: Et puis alors si t'es client de ça, en plus après tu mates ça avec tes enfants, là c'est une catastrophe. Moi j'ai regardé Harry Potter l'autre fois, et tu sais quand le mec dans.
[03:13:25] Speaker A: La coupe de feu, à la fin.
[03:13:28] Speaker F: Il y a Diggory, il meurt, et là il y a son père, il se rend compte qu'il est mort. Il va le voir et il va.
[03:13:33] Speaker A: Dire « Mon fils, il est mort ! ».
[03:13:35] Speaker F: Et là j'étais avec mon fils et je fais C'est super.
[03:13:43] Speaker A: C'est.
[03:13:46] Speaker F: Super.
[03:13:51] Speaker A: C'est clair. Totalement d'accord.
[03:13:52] Speaker D: Moi c'est pour ça que je veux pas avoir d'enfants.
Parce que j'ai pas à pleurer devant eux.
[03:14:04] Speaker F: Et en même temps c'est une super excuse pour chialer.
[03:14:07] Speaker D: Ah ouais, j'y avais pas pensé. Je préfère des enfants.
[03:14:12] Speaker C: En parlant de chialeuses, tiens, le chanteur de métal qui ressemble à Britney Spears, Jonathan Davis et Korn. Pas dans le physique. Quand ils dansent, ça devrait être la plus chaude malheureusement. Vous avez choisi Make Me Bad de Korn. Je suis énormément fan de Korn.
[03:14:29] Speaker D: C'est un cadeau que vous lui faites parce que c'est son groupe préféré.
[03:14:32] Speaker A: Ça ne te donnait pas l'impression ?
[03:14:34] Speaker C: Ça d'abord Britney Spears aussi, mais bon...
[03:14:38] Speaker D: Si tu veux tout savoir, quand j'ai connu Pierre, il avait des lunettes noires, enfin montures noires épaisses, les mêmes que John Attenborough, avec des dreadlocks.
[03:14:49] Speaker A: T'as pas une photo ? Je t'en supplie.
[03:14:50] Speaker C: Je vais te retrouver ça. On t'en verra ça si tu veux.
[03:14:53] Speaker A: Moi je parle pour les gens aussi.
[03:14:55] Speaker D: Les gens ont déjà eu l'occasion de les voir je crois. Mais on mettra dans la VOD.
[03:15:00] Speaker A: Ok, je suis tout à fait prudent. Bah ouais, Korn, comment parler de toutes nos influences sans parler de Korn, quoi ? C'est évident, je sais même pas quoi dire. Mais c'est vrai que...
[03:15:09] Speaker C: Mec, ils t'ont appris à être bangé.
[03:15:11] Speaker A: Ils m'ont appris.
[03:15:12] Speaker C: En étant client d'eux.
[03:15:13] Speaker A: Alors j'avais commencé avant Figureta, parce que je suis arrivé tard sur Korn. Parce que comme on venait un peu d'un métal un peu speed métal symphonique machin, il y avait un peu cet aspect genre, hop, à Korn.
Et c'est Make Me Bad, moi, qui m'a fait rentrer dans le jeu. Celle qu'on a choisie normalement. J'ai écouté le refrain, j'ai dit non mais alors là c'est fini, je ne peux pas ne pas y aller. C'est trop, c'est trop dingue.
C'est trop unique quoi. Là tu dis mais comment c'est possible ? Parce qu'en plus le refrain il a un côté...
hyper pop en fait, il a un côté hyper tubeur.
[03:15:44] Speaker D: Korn, il y a vachement de pop, de disco même.
[03:15:48] Speaker A: Tout à fait, mais sauf qu'il y a sa façon de le chanter, c'est tellement torturé, tellement unique et brut que du coup tu te dis mais c'est... ça rend le truc, mais c'est un peu comme Marilyn Monson, il y a aussi cet aspect-là dans certains titres et tout. Donc voilà, Korn, extraordinaire et ce clip-là...
[03:16:03] Speaker F: Et un groupe qui a su se réinventer, qui a su faire des choix artistiques incroyables de production, d'écriture... Ouais, dingue quoi.
[03:16:11] Speaker C: Ils ont fait de la merde aussi quand même. Ils ont fait de la merde, mais même dans les trucs...
[03:16:13] Speaker D: Tu peux pas être au top à plein temps.
[03:16:15] Speaker F: Même dans les trucs merdiques, il y avait plein de trucs intéressants quand même, tu vois.
[03:16:18] Speaker A: J'ai trouvé.
[03:16:18] Speaker F: Ils ont fait des trucs merdiques, entre guillemets.
[03:16:20] Speaker C: L'unplug, quand même, on n'a pas envie de l'écouter.
[03:16:22] Speaker A: Je l'ai même pas.
[03:16:23] Speaker F: Moi j'ai une sympathie pour l'unplug.
[03:16:26] Speaker C: Ah ouais ?
[03:16:26] Speaker D: Et la reprise de Creep ? Bon, allez.
[03:16:32] Speaker C: Allez au revoir !
[03:17:06] Speaker A: Commander, Docteur, j'espère que vous avez passé un bon voyage.
Oui, comment vont les patients ?
[03:17:13] Speaker C: Oh, regardez vos pas, s'il vous plaît.
[03:17:36] Speaker B: I am watching the rise and fall of my salvation There's so much shit around me Such a lack of compassion I thought it would be funny gay And today it's all the same.
[03:18:03] Speaker A: I.
[03:18:03] Speaker B: Need something to do Need to feel the thickness in you I feel the reason as it's leaving me No, not again It's quite deceiving as I'm feeling the flesh make me mad I just look for you Je pense que tu en as besoin Juste pour avoir un peu d'attention Attention Qu'est-ce que ça veut dire pour toi ? Pour moi, c'est quelque chose que je fais juste Je veux quelque chose C'est quoi ça ?
[03:20:48] Speaker F: C'est bien.
[03:20:50] Speaker B: Très bien.
[03:20:56] Speaker C: Commençons notre mission.
[03:21:32] Speaker B: Wouhahahahahaha !
On est à la fin du monde !
[03:25:43] Speaker C: Oh le choix fait encore une fois par nos invités.
[03:25:47] Speaker A: Merci, quel kiff, n'empêche, quel kiff là.
[03:25:49] Speaker F: Dans les flammes.
[03:25:51] Speaker C: Ça rappelle la Metal Academy aussi, quand vous passez ce que vous voulez. Ça ramène à, je sais pas, c'est quelle année ça ? In Flames ?
[03:25:58] Speaker F: In Flames, ça doit être 2003, 2004 cet album-là.
[03:26:02] Speaker C: Ça date un petit peu.
[03:26:03] Speaker F: Mais ça marche toujours, c'est toujours efficace.
[03:26:06] Speaker A: Et tu vois c'est tellement bien produit, c'est à dire que c'est vraiment pas aseptisé comme son. Tu vois c'est de la musique hyper carrée, tu vois, il y a quand même des riffs, il y a des rythmiques, ça envoie et tout, il y a beaucoup d'informations. Mais c'est pas un son clinique, aseptisé, trop produit, ça sent les grattes, il y a des choix de saturation sur les enregistrements, sur la façon de poser et tout. Cet album, Riruto et Mainz, c'est un chef d'oeuvre pour moi de production de métal. Et là pour le coup, et on produit très peu, plus du tout le métal comme ça aujourd'hui.
[03:26:35] Speaker D: Ah il y a quand même une fin en fade.
[03:26:36] Speaker C: Et ça, bon. Et ça, oui.
[03:26:40] Speaker A: Peut-être que c'est quelque chose qui a.
[03:26:41] Speaker D: Pu aujourd'hui et c'est plutôt une bonne chose.
[03:26:43] Speaker A: Alors c'est que dans le clip, dans la version album, il n'y a pas le fade.
[03:26:46] Speaker F: Ah ouais ?
[03:26:46] Speaker A: Ah non je crois qu'il n'y a pas le fade.
[03:26:47] Speaker F: Ah c'est possible.
[03:26:48] Speaker C: Ah oui donc c'est le choix pour le clip.
[03:26:50] Speaker F: C'est le choix pour le clip.
[03:26:51] Speaker D: C'est sûrement la cause du réel.
[03:26:51] Speaker A: C'est la faute du réel, franchement je vois que ça.
[03:26:57] Speaker C: Bon en tout cas voilà, il y a un EP qui est sorti, David, avec deux D majuscules.
Il y a une volonté aussi là, non ?
[03:27:04] Speaker A: Ouais, c'est juste en vue de graphique, moi je me suis dit ça vraiment deux jours avant de choisir le nom sur les DSP sur Spotify, j'ai fait, tiens mets un D majusculé là, enfin j'ai pas plus à vous dire, je trouvais ça plus cool.
[03:27:15] Speaker C: Bon et puis David, c'est ton prénom.
[03:27:17] Speaker A: C'est mon prénom sinon aussi.
[03:27:18] Speaker C: Donc du coup c'est, non mais pour une fois.
[03:27:21] Speaker A: Ah je comprends.
[03:27:22] Speaker C: C'est ton vrai prénom.
[03:27:22] Speaker A: C'est mon vrai prénom.
[03:27:23] Speaker C: Il y a l'effet de transparence aussi sur ton nom.
[03:27:24] Speaker A: Exactement, ça va dans la démarche totale d'aller vers ça quoi.
[03:27:28] Speaker C: En tout cas bravo, le concert au Supersonic que tu as offert à quelques invités, t'es vraiment très bien.
[03:27:34] Speaker A: Trop bien, merci. Merci d'être venu.
[03:27:36] Speaker C: Je suis très critique et je suis toujours très méchant, donc quand j'arrive je suis toujours le mec hyper négatif. J'étais là, je lui ai dit, ça chante en français ! Il y aura des feuilles dans l'album ! Je vais être franc avec toi. Je me suis dit aussi, il y a le jeu de mots du titre de l'album. Mais quand j'ai écouté les paroles du coup j'ai fait c'est bon ça passe. Parce qu'en fait tout devient beaucoup plus clair. Et puis tu chantes très bien.
[03:28:01] Speaker A: Merci beaucoup.
[03:28:18] Speaker D: Prend le temps de bien faire les choses, machin. Moi, je suis très sensible à l'énergie du live et j'ai trouvé ça super bien en live.
[03:28:26] Speaker A: Venons de vous les gars, ça nous touche particulièrement, ça nous touche.
[03:28:29] Speaker D: Et je pense que tous les gens, tous les gens qui ont un petit doute doivent aller voir en live quand ils auront l'occasion parce que ça change beaucoup la perception qu'on a sur la musique aussi. J'ai beaucoup aimé.
[03:28:43] Speaker A: Bah merci c'est vrai qu'on a imaginé ça aussi pour aller en live clairement l'envie c'est ça et d'ailleurs on va faire une mini tournée alors qu'on a pas beaucoup de musique pour l'instant donc on est en train de réfléchir à un truc un peu hybride sur faire l'EP, en rajouter un petit peu plus avec quelques reprises pour avoir un show, pouvoir tenir 45 peut-être 50 minutes et après faire des rencontres avec les gens tu vois parler, avoir le temps de faire des photos et tout ça pour faire vraiment un truc un peu hybride entre rencontres et concerts mais il faut déjà que ça vive sur scène, c'est pour ça qu'à la release je voulais jouer. Techniquement on n'a pas eu énormément de temps pour répéter, donc heureusement que j'ai les gars qui sont à fond. On s'est quand même sortis les doigts pour se prendre des moments de répète, pour monter le truc. Alors Martin, il est à la guitare, mais il est aussi à la gestion de toutes les bandes qu'il faut envoyer pour que ce soit carré. Tout le monde a vraiment bien bossé, Antonin et Besh à la basse, et Besh à la batterie. Et on s'est dit, moi ce que je voulais c'était qu'à la release, il y a déjà l'information qui soit lancée, que ça va vivre sur scène tout ça, et que c'est ça le but. Et de jouer dans des petites salles, je vais pas utiliser, me dire, me prendre pour qui je suis pas, on va pas aller dans des petites salles, on va reprendre, on va pas dans les grandes salles, j'ai fait un putain je vais y arriver mais je suis trop à fond les gars avec vous, on va pas aller dans les grandes salles en se disant tiens on peut aller se permettre de faire des grands trucs et tout, on va raconter vraiment l'histoire, on reprend à zéro, enfin à zéro c'est quand même des salles de déjà 200, 200, 300 personnes, mais voilà.
Étape par étape, on a vraiment envie de faire ça, donc là on est en train de préparer, je pense qu'on va prendre un kiff monumental, parce qu'en fait dans les petites salles c'est là où tu vis le truc, tu prends ta dose, t'apprends beaucoup, on a besoin aussi d'apprendre bien le métier pour pouvoir se préparer, et monter peut-être à l'avenir des choses encore plus grosses, mais pour l'instant, vivons-le comme ça. Donc là bientôt sur le canal Insta, ceux et celles que ça intéresse, uniquement sur le canal, je prépare des annonces pour faire une tournée du canal, ce sera que pour les gens du canal, je l'annoncerai sûrement nulle par ailleurs, sauf si ça se remplit pas et donc là je vais être obligé, mais j'ai l'impression que les gens du canal sont incroyables, ils me soutiennent de fou alors qu'ils avaient rien écouté et tout, c'est dingue ! Il y a déjà une communauté de 90 000 personnes qui suivent quoi, ça n'a aucun sens ! donc je suis très très heureux et pour eux, pour les remercier, je veux partir avec les gars en tournée en leur disant c'est que pour vous, vous prenez vous, je fais des petites salles et on va se retrouver et je rencontre et je veux les voir un par un, tous ceux qui viendront, voilà, pour vivre le truc.
[03:31:05] Speaker C: Pour les remercier.
[03:31:05] Speaker A: Pour les remercier et pour... En fait là on plante une graine qui doit pousser pour que ça devienne, tu vois, un séquoia centenaire quoi, tu vois, donc il faut reprendre au début, on va pousser doucement avec cette graine nous aussi et on doit réapprendre à faire les choses.
[03:31:22] Speaker C: Finalement, c'est un petit peu réaliser le rêve dont on parlait au début.
[03:31:26] Speaker A: Exactement.
[03:31:27] Speaker C: Cette émission où tu disais qu'on avait envie de ça.
[03:31:30] Speaker A: Précisément.
[03:31:30] Speaker C: Et là aujourd'hui, on vous reprenait, certes, au début. Enfin, où vous vous êtes arrêtés. Ouais, exactement. Mais là, du coup, c'est en train de prendre forme et du coup, c'est le kiff, quoi.
Est-ce qu'il y a senti stress aussi, le même que vous aviez quand vous étiez plus jeunes ? Bon alors peut-être que vous étiez plus insouciants, donc...
[03:31:49] Speaker A: Très franchement... Vas-y, non, dis-toi, dis-toi !
[03:31:52] Speaker F: Bah en fait, y'a pas... C'est vraiment juste un plaisir de compter sur scène, et y'a pas... On a eu une petite appréhension évidemment, là, notamment pour ces premières dates où on se dit bon quand même, première prise de parole... Après la tournée qu'on avait faite, parce que du coup il y avait eu la tournée McFly et Carlito, qui était... Du coup on en a pas parlé ce soir, mais qui était pas... une tournée pour le coup méga rock par rapport à l'album et donc pour le coup ça ressemblait déjà un peu mais plus avec le côté black mais à ce que vous avez vu l'autre fois. Donc les gens qui sont venus nous voir en tournée à priori...
[03:32:21] Speaker D: Ils vont retrouver leur truc quoi !
[03:32:23] Speaker F: Voilà si vous étiez content avec la tournée vous devriez être plutôt satisfait avec ces dates là aussi, on espère en tout cas.
Mais non, pas d'appréhension particulière. En fait, le plaisir, le bonheur d'être ensemble et de jouer.
[03:32:35] Speaker A: Là, on a réuni les conditions pour le vivre en bonheur pur. C'est-à-dire que je me retourne, j'ai Martin à côté de moi. En termes de plaisir ultime, il n'y a pas mieux. Je tourne un peu plus la tête, il y a Bech, il y a Benoît. Après, je ne regarde jamais le bassiste.
[03:32:48] Speaker D: En bref, ce n'est pas vraiment des.
[03:32:49] Speaker C: Musiciens, donc on sait tous. Par contre, je ferais juste un commentaire, les invités.
ça parle beaucoup pendant que tu joues, et j'avoue que moi c'est un truc qui me gonfle. Et je me disais, putain, le mec il est en train de faire son concert là, en train de présenter son truc, il invite des gens...
Et les gens parlent. C'est un peu le problème des...
[03:33:13] Speaker A: C'est un peu le truc des... Moi je suis d'accord.
[03:33:16] Speaker C: Donc il y en a peut-être un qui regarde. Évitez de faire ça la prochaine fois, s'il vous plaît, pour n'importe quel autre artiste. C'est juste que je pense que c'est bien de se concentrer sur le moment qui se passe, de saisir cette chance aussi de le voir pour la première fois.
[03:33:27] Speaker A: Non mais t'as complètement raison.
L'avantage, on est au IR, donc j'étais pas trop... Je l'entendais, mais je me disais, bon, je vais pas rebondir là-dessus et tout, je vais faire les trucs. Après voilà, c'est vrai que c'était plein de gens qui se retrouvaient, des gens de l'équipe, des potes et tout, ils avaient trop envie d'échanger. En fait, il y avait même eu un truc avec nos... Enfin, ta femme particulièrement, qui était fan déjà du groupe... Non, alors je vais expliquer. Ta femme, que j'adore, c'est pas le sujet. Non, mais qui était fan du groupe de lycée aussi, il y avait aussi des gens qui nous suivaient, des potes de cette époque-là, donc il y avait...
un truc de non mais c'est trop bon, ils avaient envie de débriefer, il y avait une vraie nostalgie.
[03:34:01] Speaker F: Tout le monde avait 15 ans ce soir là.
[03:34:03] Speaker A: Complètement, complètement. Mais non mais tu fais bien de le préciser, t'as raison.
[03:34:10] Speaker C: Bah doucement mais sûrement...
[03:34:12] Speaker D: Il reste un petit truc Pierre. Voyons.
Crois qu'on va pas te chanter Joyeux Anniversaire, là ?
[03:34:18] Speaker C: À l'Saint-Yves-Lercel ?
[03:34:20] Speaker D: On a obligé ? Oui, c'était hier, mais bon, hier on s'est pas vu. Joyeux Anniversaire, Joyeux Anniversaire, Joyeux Anniversaire, Joyeux.
[03:34:39] Speaker C: Anniversaire, Joyeux Anniversaire, Il va pleurer ! Mais non mais c'est formidable, y'a un trou où je vais pouvoir mettre mon doigt !
[03:34:49] Speaker D: Y'a d'autres gâteaux en dessous du gâteau, y'a pas que ça, ne vous inquiétez pas.
[03:34:53] Speaker A: Mais en qui est de rien, c'est déjà une belle attraction.
[03:34:55] Speaker C: Merci beaucoup, merci beaucoup.
[03:34:56] Speaker A: Désolé, on ne le savait pas, si on avait su, on serait venu avec un cadeau.
[03:34:59] Speaker C: Ah bah c'est pas grave. C'est vous le but, c'est pas vraiment de venir avec des cadeaux non plus. En tout cas, c'est déjà super sympa d'être venu juste ici. La cave du métal.
[03:35:08] Speaker F: Super cave.
[03:35:08] Speaker A: Franchement, encore une fois, bravo de faire ça, merci de faire ça. Pour les gens qui regardent, vous êtes très important pour eux parce que vraiment ils font ça avec le cœur, c'est juste vraiment juste de l'envie de faire ça. Il n'y en a pas beaucoup qui font ça, vous le faites bien, c'est bien filmé, ça donne envie de regarder quand vous croisez. Si vous voyez des extraits sur Insta, en Reels ou quoi, allez-y, soutenez, mettez un commentaire, mettez un petit like. Je vous dis pas ça parce que je suis dedans. même sur tous les autres, faites-le, parce qu'il faut soutenir ce genre de démarche, c'est ça que permet internet, c'est ça que permet Twitch, c'est ça que permet des gens comme ça, vous êtes là depuis le début, vous continuez, merci de faire ça, c'est super, et là on a passé un moment de rêve, de parler de ça avec des gens qui s'y connaissent, on a le temps, des gens qui ont envie d'écouter ça, c'est excellent !
[03:35:49] Speaker C: Le partage, c'est un petit peu le principe aussi de cette musique.
[03:35:53] Speaker A: Bravo à vous.
[03:35:54] Speaker C: Merci encore une fois, merci.
[03:35:55] Speaker D: N'hésitez pas à revenir quand il y aura la suite.
[03:35:58] Speaker A: Bah alors là, avec grand plaisir.
[03:36:02] Speaker D: J'espère qu'il y aura une suite, on espère tout autant.
[03:36:04] Speaker A: Non mais il n'y a pas de doute là-dessus. Ce que je ne sais pas, c'est quand ce sera. Mais c'est déjà en cours et bien sûr qu'il y a des nouvelles chansons. Et comme je dis, c'est un EP, c'est une première graine, il y en aura d'autres. Je ne sais pas quelle forme ça apprendra, mais il y aura d'autres choses, c'est sûr et certain.
[03:36:18] Speaker C: Et puis toujours des petits clins d'oeil aux musiques préférées dans vos compositions.
[03:36:21] Speaker A: Bien sûr ! Toutes nos influences, tout mélangé. Il y aura du prog, il y aura un peu plus. Il y aura aussi de la pop, j'aime bien aussi ça. Il y aura un peu tous ces trucs là-dedans. Il y a de la mélodie et des autres choses.
[03:36:32] Speaker C: Il y a plein de choses. Tout ce qu'on a dit dans cette émission, encore une fois, se retrouve dans les fêtes de paix, donc il n'y a pas de piège. Merci beaucoup, bravo encore une fois. Bonne tournée, vous allez vous marrer, vous nous raconterez, on vous suivra sur les réseaux.
[03:36:47] Speaker A: De fou, on vous invite dès que là on repasse à Paris. Je ne vais pas dire la date, mais à priori ce sera une maroquinerie. Je trouve souvent en vie ça. Donc vous venez toute l'équipe évidemment, Didier aussi, j'ai oublié le nom. Marcel, évidemment vous êtes tous invités, merci, c'est trop bien d'être ici.
[03:37:06] Speaker D: Et vous savez à peu près quand ça va arriver la tournée ?
[03:37:09] Speaker A: Ce sera plus vers juin. Voilà, on est en train de caler ça, on attend les derniers trucs, mais ça va être décidé là, franchement cette semaine-là on va le décider. Et donc je vais l'annoncer sur le canal très vite, dans les dix jours je pense.
[03:37:22] Speaker D: Et bah on mettra tous les liens en description.
[03:37:27] Speaker C: J'ai une dernière question, en termes de promo c'est facile quand même de réussir à aller sur les canaux classiques ?
[03:37:34] Speaker A: J'ai pas voulu forcément aller sur les canaux classiques, j'ai refusé plein de trucs parce que ça m'intéressait pas forcément, l'idée c'est vraiment de de dire à mon public, regardez je fais ça, c'est vraiment moi, si ça vous intéresse pas y'a pas de soucis, ne regardez pas, y'a toujours la chaîne YouTube, ça continue, pareil, donc ceux que ça intéresse pas c'est ok. Par contre ceux qui ont envie et qui sont intéressés, venez, là on est en train de monter une vraie histoire, et j'ai aussi un peu envie de voir, comme je disais, les gens qui font vivre ça, c'est pas pour rien que vous vous appelez Restless, Childe Rock, Comeback, voilà, les derniers bataillons qui ont tenu toutes ces années, voilà si on peut donner un peu de force c'est bien la moindre des choses donc c'est pour ça je préfère sincèrement venir ici parler avec vous librement échanger et qu'on parle vrai et qu'on raconte par où on est passé vraiment et échanger avec des gens qui s'y connaissent que d'aller faire des trucs pour parler forcément et tout j'ai d'autres occasions pour les faire ça se présentera peut-être tu vois c'est marrant il y a Energie Belgique qui joue un de mes titres. C'est quand même, tu vois, OuiFM n'a pas voulu, mais Énergie Belgique a voulu.
[03:38:41] Speaker C: Tu peux rien faire, désolé.
[03:38:42] Speaker A: Non mais attends, il n'y a pas de soucis, je ne veux forcer personne, je préfère que les gens qui jouent, ils ont envie de le jouer, ils ont envie de se dire, hé tiens, si on osait jouer un peu de rock, c'est cool, c'est super, si ça vous plaît pas, personne ne joue, je vais pas faire de trucs, de machins. Mais pour te dire qu'il y a des trucs surprenants qui se passent, après.
[03:38:58] Speaker D: En Belgique, c'est plus rock.
[03:38:59] Speaker A: Ils ont une culture, ils sont des bons saxons, c'est sûr que ça, ils ont la culture donc ils se le tentent. Bah oui mais bon c'est quand même NRJ.
[03:39:06] Speaker D: Ouais non mais c'est très bien, bien sûr oui.
[03:39:07] Speaker A: Donc tu vois, je leur dis ok, ils ont voulu qu'on fasse un showcase, tu sais les showcases NRJ d'habitude où t'as un PBO et un chanteur, on est venu full band avec batterie basse et tout machin et on a joué dans une petite pièce grande comme ça, ce qui se passe ici, avec 100 personnes et c'était mortel.
Donc en fait, Peu importe d'où ça vient, je l'ouvre, mais par contre il faut qu'ils comprennent que ce fait, dans une certaine façon, c'est pas pour faire de la promo, pour faire de la promo. Si ça met en avant ça, et le projet, et la profondeur, et le rock, c'est tant mieux.
[03:39:35] Speaker C: Très bien, bravo.
[03:39:36] Speaker A: Merci.
[03:39:37] Speaker C: Bravo pour tout.
[03:39:37] Speaker A: Merci à vous.
[03:39:38] Speaker C: Bravo aux personnes qui ont suivi ce soir encore une fois. Merci Didi, merci Marcel, merci Ben.
[03:39:43] Speaker D: Merci à toi Pierre.
[03:39:45] Speaker A: Love you.
[03:39:45] Speaker D: J'aimerais pas pouvoir en dire autant.
[03:39:50] Speaker C: Et voilà, c'est le mot de la fin.
Bon courage, demain c'est lundi, c'est compliqué, mais vous allez vous réveiller heureuse et heureux puisque vous avez passé une bonne soirée, vous avez terminé votre semaine correctement. Merci mille fois, on se retrouve dimanche prochain.
[03:40:15] Speaker D: Et aujourd'hui elle fait du stand-up et elle est très drôle et du coup elle viendra nous voir.
[03:40:18] Speaker A: Elle parle un peu de métal dans ses trucs ou pas encore ?
[03:40:21] Speaker D: Assez peu, assez peu. Par contre, il y a quelques balles perdues pour les Ardèchois et les gens qui disent Yes I.
[03:40:29] Speaker A: C'est un très bon titre.
[03:40:30] Speaker C: C'est déjà très sympa. Et on se quitte avec un titre choisi encore une fois par les auditeurs. C'est toujours des groupes français normalement. Et là c'est Stomb avec The Realm of Delirium.
L'or, le Breton.
[03:40:46] Speaker D: Le prunenec.
[03:40:48] Speaker C: Je suppose.
[03:40:48] Speaker F: Elle ne peut pas mentir.
[03:40:50] Speaker C: L'or, tu ne peux pas mentir. Allez, des bisous, passez une bonne nuit, merci mille fois, vive le métal !
[03:41:15] Speaker B: C'est parti !
Réalisé par Neo035 Avec le soutien de Denix Merci à mes Tipeurs et souscripteurs C'est parti !
[03:47:55] Speaker F: Un pour le caillou.
Deux pour le spectacle.
[03:48:02] Speaker A: Et voilà, c'était mon souvenir.
Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant.
[03:48:22] Speaker C: Disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon.
[03:48:28] Speaker A: N'hésitez pas à vous abonner.