Episode Transcript
[00:00:18] Speaker A: Mais oui, on est bien, on est bon !
[00:00:22] Speaker B: Et on n'a déjà plus de voix.
[00:00:23] Speaker A: Et j'espère que vous avez fait de même chez vous. Dis donc, j'ai jamais été aussi bronzé à l'image, c'est un truc de fou. Je suis rouge fluo maintenant.
[00:00:29] Speaker B: Qu'est-ce que t'as fait cette semaine ?
[00:00:31] Speaker A: J'ai fait plein de choses.
[00:00:32] Speaker B: Je sais qu'il a fait chaud.
[00:00:34] Speaker A: J'ai déjà très chaud, et puis en plus en ce moment je suis, je sais pas, je dois être en pleine andropause, je sais pas ce qu'il se passe. En tout cas j'ai chaud, j'ai froid, je ne sais plus, je suis perdu.
Toujours est-il que voilà, la semaine j'espère qu'elle a été bonne pour vous, j'espère que vous avez passé du bon temps, j'espère que vous avez profité du week-end, peut-être même prolongé, que vous êtes partis je ne sais où vous amuser, vous enjailler ou tout simplement supporter vos gosses parce qu'ils sont chiants mais bon il faut bien les occuper. Toujours est-il que... De toute manière vous.
[00:00:58] Speaker B: Les avez faits, c'est votre faute.
[00:01:01] Speaker A: Mais y'a plein de gens qui m'ont envoyé des messages en disant « On est avec les gosses ce week-end et je leur ai montré l'émission » et j'étais là « Ah, j'suis pas sûr ». Mauvais mouv', mauvais mouv'. Ça dépend quel âge, mais mauvais mouv'. Ça fait la protection des enfants, faut pas leur montrer l'émission. Sincèrement, ça leur donne de mauvaises idées, vous imaginez bien. C'est comme quand ils regardent des influenceurs, ils se disent « Ah, super, j'ai envie de faire ça ». Non, c'est une super mauvaise idée, ça n'a aucun avis.
Mais toujours est-il que nous on est ravis en tout cas de vous faire plaisir, de passer du bon son. On est là tous les dimanches à partir de 19h. Pour ceux qui viennent de nous rejoindre, n'hésitez pas à mettre le petit cœur sur notre page Twitch ou tout simplement à suivre nos réseaux sociaux. Tout cela va s'afficher dans le ch'meule. N'hésitez surtout pas à nous soutenir, à bien sûr nous suivre. C'est comme ça que vous ferez en sorte que le métal puisse briller à travers la France entière. Même si aujourd'hui, on doit bien le dire, il a une belle place.
[00:01:46] Speaker B: Il a une belle place. On est bien placés pour le savoir, justement.
Avec déjà nos invités de la semaine dernière et puis nos invités de ce soir.
[00:01:56] Speaker A: Et oui, ce soir nous allons recevoir les Nobelistes puisqu'ils vont sortir un nouvel album. Et oui, dans onze jours, si je ne dis pas de bêtises, il y a ce petit décompte qui nous rappelle qu'il ne faut surtout pas l'oublier. Il s'appelle Coda, il est merveilleux, on va en parler, vous allez voir, il y a des surprises dedans, en tout cas pour moi. Et j'ai hâte de comprendre un petit peu le fond, la forme parce que j'ai lu toutes les paroles, je les ai imaginées, je les ai rêvées, je les ai Et j'ai plein de questions. J'ai plein de questions. J'ai plein de questions. Moi qui suis torturé t'imagines ?
[00:02:24] Speaker B: C'est très bien puisqu'ils seront là pour y répondre.
[00:02:26] Speaker A: Ah ça c'est bien.
[00:02:27] Speaker B: Tu vois le hasard fait bien les choses, la vie est bien faite.
[00:02:29] Speaker A: En tout cas on est ravis de les recevoir. Et je sais que vous aussi parce que j'ai reçu encore une fois plein de messages pour me dire putain mais Chambé on attendait ça depuis tellement longtemps. Donc gros engouement quand même pour les soucis.
[00:02:41] Speaker B: Il faut dire que déjà la semaine dernière on a eu une influence assez record.
Donc c'est bien garder le cap et soyez aussi présents pour les numéros qui viennent. Déjà pour ce soir.
[00:02:56] Speaker A: Oui, n'hésitez pas à parler entre vous et puis parfois peut-être une question sera récupérée. Répandez la sainte parole. Pour pouvoir poser peut-être une question de votre part au Novelist. Bon, mon petit Enjoy. Déjà je t'ai même pas dit bonsoir, je suis désolé. Je suis très mal doulé.
[00:03:11] Speaker B: Ah le gougnafier.
[00:03:12] Speaker A: Ah le pignouf.
Oh le Babalao, comme étant du sud-est, le Babalao, ça me symbolise pas mal.
[00:03:21] Speaker B: En même temps, vu le bronzage, c'est ton surton.
[00:03:24] Speaker A: C'est hallucinant, je suis blanc comme un cul, c'est l'enfer. Non, c'est moi qui suis blanc. La nuit, quand on sort, on brille comme des lucioles. Je parle bien du visage, attention, n'imaginez pas des trucs dégueulasses.
On sait jamais, les gens sont étranges parfois. Qu'est-ce que tu as fait cette semaine ?
[00:03:40] Speaker B: Cette semaine, alors figure-toi que j'ai repensé à certains de nos auditeurs qui sont de plus en plus nombreux à me demander quels sont tes... Tu parles souvent de morceaux que t'écoutes la nuit quand tu te promènes, tes morceaux de balade nocturne et tout, et donc en fait j'ai pris une décision. J'ai publié ma playlist nocturne sur Spotify en public. J'ai filé à Marcel le lien, donc il va pouvoir même le partager dans le ch'meule.
pour pouvoir retrouver les morceaux que j'aime écouter la nuit, la plupart des morceaux d'ailleurs dont je parle dans l'émission, et beaucoup d'autres. Donc c'est du travail de curation qui date depuis plus de dix ans pour le coup.
[00:04:18] Speaker A: C'est une sélection fine.
[00:04:20] Speaker B: C'est une sélection très fine, alors vous en aurez pour longtemps, je pense que vous pouvez, des nuits entières de promenade, vous en aurez pour votre argent que vous n'aurez pas à dépenser.
[00:04:32] Speaker A: Écoutez si possible les dents non serrées.
[00:04:35] Speaker B: Donc faites-vous plaisir, profitez bien de cette playlist, j'essaierai de la maintenir à jour très régulièrement et puis voilà, c'est mon petit cadeau de la semaine.
[00:04:45] Speaker A: Eh bien écoute, c'est très gentil parce que je sais que vous avez bon goût Enjoy. Les gens le disent souvent en tout cas et cette playlist est des fois même affinée par certaines personnes qui envoient leurs recommandations.
[00:04:55] Speaker B: Oui, tout à fait. La semaine dernière, oui, il y a quelqu'un qui m'a fait une petite dédicace pour son morceau de fin d'émission et ça m'a fait très plaisir.
[00:05:04] Speaker A: C'est mignon, c'est mignon.
[00:05:05] Speaker B: C'est en repensant à ça justement que je me suis dit bah, allez, va à la playlist, je la publie.
[00:05:11] Speaker A: Bon et sinon il y a tout...
[00:05:13] Speaker B: Tout va bien, le chat va bien, l'humaine va bien, l'araignée va bien, tout le monde va bien à la maison.
[00:05:18] Speaker A: Personne n'est parti avec les grelons. Non, non, non.
[00:05:21] Speaker B: On a eu peur un petit peu pour nos plantes, mais ça va, ça.
[00:05:25] Speaker A: A été… On parle de météo parce que c'est super chiant et que du coup c'est un peu comme cette émission.
[00:05:29] Speaker B: Et puis bon, à Paris, quand il se passe un truc météorologique un peu bizarre, forcément on en fait toute une histoire.
Hier, il y a eu de la grêle. Voilà, c'est tout ce que vous avez à savoir.
[00:05:38] Speaker A: Là où j'étais, il n'y a quasiment rien eu. Donc en fait, je regardais la télé, je me suis dit, il ne s'est jamais passé ça. Mais quand je suis arrivé ici, tout à l'heure, je me suis dit, ah ouais, quand même, parce qu'il y a des feuilles partout.
[00:05:50] Speaker B: Il y a même certains arbres qui avaient fait tomber des branches, des choses comme ça. Et puis, visiblement, les gens qui étaient dans le métro hier, ils ont pu faire quelques brasses. Apparemment, il y a eu des petites inondations de stations ici à Paris.
[00:06:02] Speaker A: Pour ceux qui n'aiment pas les parisiens, vous pouvez dire bien fait.
[00:06:06] Speaker B: C'était l'IRATP du Pédiluve.
[00:06:12] Speaker A: Avec le niveau de propreté, sans le.
[00:06:16] Speaker B: Chlore pour tout désinfecter.
[00:06:18] Speaker A: Chaque fois qu'on parle de Pédiluve, je pense à ma mère.
Je veux pas savoir quelle est l'histoire derrière ce truc. Elle regarde et à chaque fois elle m'envoie des insultes après.
[00:06:28] Speaker B: Elle a raison.
[00:06:29] Speaker A: De toute façon, je ne sors pas de nulle part. Quelque chose d'autre dans ces mots ?
[00:06:35] Speaker B: C'est tout pour moi.
[00:06:36] Speaker A: C'est déjà pas mal.
Moi je suis... Alors lundi, il y a Pierre Lapin qui est venu au bureau. Il y a un épisode d'ailleurs que vous pouvez voir sur notre chaîne YouTube. Si vous avez envie de nous soutenir là aussi, vous tapez point d'exclamation et vous rejoignez, c'est gratuit. Donc au moins ça nous fait plaisir, ça nous réchauffe le cœur.
Et très sympa, hyper cool, ils ont enregistré leur podcast qui s'appelle « Pardon, j'ai pété ».
[00:06:56] Speaker B: « J'ai pété » comme « tchat j'ai pété », je précise.
[00:06:59] Speaker A: C'est un subtil jeu de mots.
[00:07:00] Speaker B: Subtil, très subtil.
[00:07:02] Speaker A: Et alors, qu'elle n'a pas été ma surprise, lorsque Bilal Hassani est arrivé dans le bureau. Je ne t'y attendais pas. J'étais trop content. Je suis un grand fan. Et du coup, j'ai dit bonjour. Et puis il est tout petit, et puis il est tout gentil. Il est très marrant.
On a apparemment les mêmes blagues. Je n'en dirai pas plus.
[00:07:21] Speaker B: Quand est-ce qu'on l'invite alors ?
[00:07:23] Speaker A: Apparemment, il n'écoute pas de métal non plus. Qu'est-ce que je fais dans cette cave ? Je n'ai jamais été dans ce genre de cave. J'ai fait, oh, j'aime cette blague. Mais voilà, très sympa. Je vous conseille de vous abonner tout simplement à ce podcast vidéo audio qui est très très bon. J'ai pété, voilà. Et Pierre Lapin qui vient ici aussi pour soutenir et pouvoir faire en sorte que nous n'ayons pas tant de loyers à payer pour que vous ayez aussi moins de frais, vous, lorsque vous participez, en donnant un petit peu d'argent à RSS, à l'association. Sinon, je suis... Moi j'ai fait plein de choses, je vous raconte ma vie, c'est super chiant, mais j'ai vraiment envie de vous faire chier. Mercredi, je suis allé à Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
Ecoute, pourquoi pas ? Non, j'avais envie de nager, j'y suis allé, j'ai fait 8h de train et 2h de baignade. Et comme je suis super intelligent, ce qui est quand même assez connu, je me suis mis de la crème que devant et je me suis couché sur le ventre. Du coup, si je te montre l'arrière de mon corps, tout bien tout honneur, mais juste ma nuque, j'ai bien dit ma nuque, elle est rouge fluo.
[00:08:22] Speaker B: Aujourd'hui, je t'appellerai le mi-cuit.
[00:08:27] Speaker A: Quand on est con, c'est pour la vie, comme on dit. Mais après, sinon, qu'est-ce que j'ai fait ?
[00:08:32] Speaker B: T'es allé à un concert hier, il me semble.
[00:08:33] Speaker A: Je suis allé. Jeudi, j'ai mixé. D'ailleurs, je remercie toutes les personnes qui sont venues. Il y avait plein de personnes qui dansaient. C'était hyper bien. Tous les premiers jeudis du mois, je mixe à la Tomi 4, c'est à Bastille. Bon, c'est pour les parisiens, je sais. Mais voilà, c'est métal. Et puis, vous êtes là pour vous amuser avec, bien sûr, sobriété et gentillesse, ça va de soi. Mais voilà, les gens étaient super cools, donc je leur fais d'énormes bisous. Et sinon, hier, je suis allé à un concert.
Je suis allé à un concert avec la fine équipe, tu manquais à l'appel, mais nous sommes allés voir 1056, en l'occurrence, je vais ne citer qu'eux. Et c'était vraiment très, très bien. Mais très, très bien. Alors, tout le monde me dit, je les ai déjà vus en concert. Vu mes habitudes que j'avais avant au concert, peut-être que je ne m'en souviens pas.
Parce que ça ne me dit rien.
[00:09:14] Speaker B: Cette fois tu t'en souviens du coup.
[00:09:15] Speaker A: Ah bah oui parce que maintenant je ne bois plus d'alcool en concert donc je peux les voir.
[00:09:19] Speaker B: Tu redécouvres la vie. Tu redécouvres ce que c'est que d'avoir un magnétoscope intégré.
[00:09:23] Speaker A: C'est ça. En plus il a dit à peu près la même chose, il a dit c'est la première fois que je vous vois en concert. Il a dit ça au public.
Je connais bien ça.
[00:09:29] Speaker B: Un aveu courageux.
[00:09:31] Speaker A: Non mais c'était émouvant aussi. Une grosse puissance, gros show, belles lumières. Il a une sacrée présence sur scène quand même.
J'ai pris une bonne claque. Donc voilà, très bien fait. Ça bougeait bien dans tous les sens.
[00:09:43] Speaker B: C'était dans quelle salle ?
[00:09:44] Speaker A: C'était au Trabendo. Il y avait du monde et le public était formidable comme d'habitude. Des gens hyper passionnés, hyper gentils, hyper tendres. Il y a sûrement eu des cons mais bon ça je ne peux pas voir tout le monde. Mais il y en a toujours partout donc on ne peut pas y échapper.
[00:09:57] Speaker B: Malheureusement, plus il y a de gens.
[00:09:58] Speaker A: Généralement, plus statistiquement, il y a de cons. Mais bon, je n'en ai pas vu. Je remercie toutes les personnes qui sont venues aussi nous voir pour nous dire qu'ils aimaient bien l'émission. C'est hyper gentil, même quand vous ne connaissez pas le nom.
[00:10:15] Speaker B: C'est vous heu...
[00:10:17] Speaker A: Boum Boum ! R.S.T.L.S. ! J'avais les yeux qui gonflaient, la bouche... J'ai fait non, t'inquiète, c'est pas grave, mais c'était très gentil quand même. Donc voilà, on a eu un très très bon moment et je félicite vraiment sincèrement toute l'équipe technique et puis le groupe pour cette belle prestation et leurs invités. Tout le monde était parfait, voilà, et c'était vraiment un très très bon moment de communion. Comme on aime !
[00:10:37] Speaker B: Comme on aime.
[00:10:37] Speaker A: Voilà, du coup je me suis dit peut-être qu'on pourrait passer un petit 1056 pour voir.
[00:10:41] Speaker B: Et avant ça, en parlant de communion.
[00:10:43] Speaker A: Oh mais oui ! Oh là là, j'ai failli oublier.
[00:10:45] Speaker B: Attention, truc très important qu'on fait ce soir.
[00:10:48] Speaker A: Bah oui, parce que ce soir on va faire le tirage au sort pour la fameuse guitare Schecter, offerte par Hightech Distribution, encore une fois on les remercie puisqu'ils nous ont donné cette guitare gracieusement pour pouvoir offrir ça à des fans de rock'n'roll et nous permettre bien sûr d'avoir des gens qui prennent connaissance de notre Patreon. Vous avez été nombreux et nombreux à participer et nous allons faire le tirage au sort, il me semble bien, pendant les news, puisque je l'ai mis dans mon petit compte. Vous voyez comme je travaille bien. Hier, il y a un mec qui m'a dit « tu m'as invité, tu n'avais pas préparé les questions, ça me vexe ».
[00:11:19] Speaker B: Je vais te demander qui ?
[00:11:21] Speaker A: Bah je dénonce. Il m'a dit surtout si tu dis mon prénom je te chie à la gueule. Bah voilà, on verra si c'est vrai.
[00:11:28] Speaker B: On va le voir débarquer ici avec un pot de chambre.
[00:11:31] Speaker A: Des cœurs, des cœurs. Du coup voilà, on va faire ce petit tirage au sort donc on va savoir qui va repartir avec ce beau cadeau.
[00:11:37] Speaker B: J'imagine qu'il y a des gens qui nous regardent qui ont vraiment la pression.
[00:11:39] Speaker A: Si, j'ai reçu des messages. Si c'est là le tirage au sort, ben oui. Et oui. Donc, qui sera l'heureuse ou l'heureux gagnant ?
[00:11:47] Speaker B: Et qui sera aussi notre main innocente.
[00:11:51] Speaker A: Pour faire ce tirage ? On va voir ça. Déjà, il va falloir me préparer les papiers pendant les deux clips qui arrivent. Donc, il va falloir vérifier.
[00:11:58] Speaker B: Il va falloir récréer très vite.
[00:12:00] Speaker A: Sinon, on va donner ça à des amis à nous. Voilà, je n'ai pas acquis parce que sinon, on va me traiter de sexiste.
Ben on va regarder 1056, c'est parti, n'hésitez pas à nous raconter votre week-end et puis nous dire tout ce que vous avez envie de nous dire dans le chat, le ch'meule, on appelle ça nous. Et puis c'est parti, vive le métal, montez le son, 1056.
[00:12:39] Speaker C: !
[00:13:01] Speaker D: SINGLE MIRROR IN YOUR EYES FOR YOU TO WAKE UP IN THE MORNING JUST.
[00:13:04] Speaker A: TO SEE.
[00:14:31] Speaker C: Oh, putain !
C'est du chien et de l'escalope !
...
...
...
...
...
Générique.
[00:17:14] Speaker A: The.
[00:17:14] Speaker C: Dawn of prosperity A faded scar An ended calamity A slaughtered star We all need something to believe in Until it's over Anything, anyone, anytime But it's not.
[00:17:34] Speaker E: Over.
[00:17:48] Speaker C: C'est parti pour le tour du monde !
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Unable to foresee The Widow Queen We all need something to believe in Until it's over Anything, anyone, anytime But it's not over yet Every new generation C'est parti !
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Votre amour brille comme la lumière de la lune.
[00:21:50] Speaker A: Ouah ! Et c'était Journey ! Chut, toi t'es pas encore là ! Bang bang, le meilleur du métal et de l'alternative rock, bien sûr, avec à l'instant Ghost, oui, oui, oui, je savais bien évidemment que les gens allaient dire « bah attends, la semaine dernière, vous étiez en train de leur tirer dans les pattes, vous étiez en train de dire que c'était pompé sur Journey, etc, etc ». J'avais quand même envie de passer ce clip parce que lorsqu'on dit quelque chose, qu'on pense quelque chose, ça ne veut pas dire qu'il faut faire comme nous. Si vous avez envie d'aimer Ghosts, vous avez le droit. Si vous avez envie d'aller vraiment, évidemment, vous faites ce que vous voulez. Les goûts, les couleurs, ça ne se discute pas à partir du moment que ça ne nuit à personne. Donc régalez-vous de ce Ghosts. Et vous voyez, on le passe pour vous prouver que nous ne sommes pas de mauvaises personnes et que toutes ces personnes ici sont extrêmement bienveillantes, à commencer bien évidemment par la personne qui arrive dans quelques secondes. Mais justement, avant qu'il arrive, je crois qu'il faut que nous fassions notre petit chant de guerre. Et je précise à tout le monde que vous pouvez le faire chez vous. Comme ça, vos voisins vont venir sonner.
qu'ils le font pendant les concerts maintenant.
[00:22:47] Speaker B: On va vous aider, on va faire un petit décompte avant, comme ça vous pourrez vous synchroniser avec nous.
[00:22:51] Speaker A: Tu fais le décompte, je le fais ?
[00:22:52] Speaker B: Allez, je le fais.
[00:22:53] Speaker A: 3, 2, 1... C'est l'heure du Flashback News ! C'est présenté par notre ami non polonais.
[00:23:07] Speaker D: Dzień dobry, Piotr. Dzień dobry, BenJ.
[00:23:09] Speaker A: Dzień dobry.
[00:23:11] Speaker E: Dzień dobry.
[00:23:12] Speaker D: Alors, je dois revenir sur ce que tu as dit. Non, moi je suis quelqu'un de maléfique. Je ne suis pas quelqu'un de gentil. Effectivement, les gens ont le droit d'aimer Ghost, mais il faut qu'ils sachent qu'ils aiment des plagieurs. Il faut qu'ils comprennent qu'ils écoutent quelqu'un qui n'est pas capable de composer un album en entier sans voler la musique d'artistes des années 80. C'est du vol et du plagiat. C'est vrai qu'ils changent une note sur huit pour ne pas se prendre de procès.
[00:23:40] Speaker A: Comme tu es mauvaise.
[00:23:41] Speaker D: Putain de plagiat et c'est tout.
[00:23:43] Speaker A: Mauvaise, mauvaise, mauvaise.
[00:23:44] Speaker D: Eh oui, je suis mauvaise. Mais moi je ne plagie pas d'autres journalistes.
[00:23:48] Speaker A: Moi je vais à la plage.
[00:23:51] Speaker D: C'est vraiment nul comme répertoire.
[00:23:54] Speaker B: Tellement nul, j'ai mis deux secondes à la quête.
[00:23:57] Speaker F: Je savais pas s'il fallait que je rigole ou que je pleure, je sais pas.
[00:24:00] Speaker D: On est en minorité de tous les.
[00:24:03] Speaker A: Deux, donc faites gaffe vous deux là.
Ça va bien Mélie ?
[00:24:07] Speaker F: Ça va très bien, oui.
[00:24:09] Speaker A: Tu t'es remise hier ?
[00:24:09] Speaker F: Ah oui, c'était bien la bagarre, elle a été sympa.
[00:24:13] Speaker A: Pendant le concert, Amélie me disait « Tu peux garder mon gobelet ? » qui a volé une vale dingue dès le début du concert. Et puis elle disait « J'ai envie d'aller frapper des gens ! » Et ça je fais « Bah ok ! » « Oh, comment ils défendent tout ! » « Oh, tu m'as dit ça ! » « Non, j'ai dit je veux faire la bagarre ! » Et puis c'est moi après qui t'ai incité à y aller lorsqu'il a demandé à ce que ce soit que les femmes qui soient dans le pit.
[00:24:28] Speaker F: J'avais l'impression d'avoir la permission de mon papa, c'était trop mignon.
[00:24:35] Speaker D: Chier le vieux !
[00:24:37] Speaker F: Par contre j'ai toujours pas retrouvé mon...
[00:24:38] Speaker D: Chier le vieux chauve qui a mis du ghost !
[00:24:41] Speaker A: Ça suffit maintenant. Ça va, du calme.
[00:24:43] Speaker F: Non mais j'ai toujours perdu mon sweat que j'ai pas retrouvé.
[00:24:45] Speaker A: Ah oui, c'est vrai que tu l'as pas retrouvé. Mais après t'es allée au film vous aussi ?
[00:24:48] Speaker F: Oui !
[00:24:48] Speaker A: Ça s'est bien terminé ?
[00:24:49] Speaker F: Ça va, c'était très chouette. On a bien dansé avec Gladys. Au top !
[00:24:53] Speaker A: Alors fais des bisous, puisqu'ils seront peut-être bientôt nos invités. Pour savoir comment ça se passe. Parce que tenir un bar métal, en France, je ne sais pas si c'est viable. Ou eux, a priori, oui. Mais on sait jamais.
Bon, toujours est-il que là, c'est l'heure des news et que je me demande s'il y en a beaucoup.
[00:25:10] Speaker D: Moi, on me demande pas si c'était bien ma semaine, mais ok.
[00:25:13] Speaker A: Je vois que t'es tout coiffé.
[00:25:14] Speaker D: Je suis allé voir, comme je vous l'avais annoncé la semaine dernière, Beer Magriri et c'était génial. Vraiment un artiste qui vient de sortir un album métal il n'y a pas longtemps et qui est aussi un compositeur de musique, de films, de séries et de jeux vidéo. Et donc, c'est une tournée où il mélangeait un peu tout ça. Donc, son album métal, Et voilà, et tout ça, et donc on a eu le droit du God of War, à la musique d'Outlanders, à The Walking Dead. Y'a eu des frissons ? Sur la musique de... Comment ça s'appelle ? Black... Putain, un trou de mémoire sur la série de pirates qu'il a fait, c'est... Black Sails. Black Sails, voilà. Black Sails, j'avais des frissons, j'hésiterais entre pleurer d'émotion ou lancer un circle pit.
Et je pense que ça t'aurait plu Ben Joy, parce que c'était vraiment... il y avait un côté... Alors tout était... parce que du coup c'était une orchestration un peu plus métal, ce qui d'habitude est joué avec un orchestre... Bon là il y avait quand même un violoniste et il y avait plein de... tous les musiciens étaient multi-instrumentistes, mais là tout était un peu plus métal que... en tout cas pour ce qui est des génériques, c'était un peu plus métal que dans le vrai générique.
Mais il y avait un côté vraiment prog que t'aurais kiffé.
[00:26:30] Speaker B: Et on en avait discuté la semaine dernière, je me souviens, ça avait l'air assez alléchant comme programme.
[00:26:35] Speaker D: Vraiment, c'était très bien.
Alors on commence les news.
[00:26:39] Speaker A: Mais oui, parce qu'avant de recevoir Novelis, quand même, il faut qu'on fasse un poids sur les news.
[00:26:42] Speaker D: Et les news, c'est le semaine, il n'y en a pas beaucoup, on va même faire 15 pics, parce que je pense que l'ActuMetal a fait le pont. Il ne s'est rien passé, j'ai dû gratter les fonds de tiroir pour avoir un peu de quoi parler.
[00:26:55] Speaker B: Le métal était en grève.
[00:26:56] Speaker A: Elle a fait du travail.
[00:27:00] Speaker D: Alors on va commencer avec notre bon vieux meignard, James Keenan, qui a commenté avec lucidité et prudence le concert d'adieu de Black Sabbath. En disant qu'il n'est pas sûr qu'Ozzy soit capable de monter sur scène. Ce n'est pas le seul. Il y a aussi Lizzy Hale qui a exprimé un peu ses inquiétudes. C'est des gens qui l'ont croisé parce que c'est des gens qui vont participer au concert.
Genre là, si le concert était demain, bah techniquement, il est pas capable.
[00:27:34] Speaker A: Qui c'est qui dit depuis le début que c'est ta tata Sharon qui essaie... Mamie Sharon qui essaie de l'assassiner ?
[00:27:39] Speaker D: Tout le monde. Non elle essaie pas d'assassiner, c'est juste que là, il lui reste...
[00:27:42] Speaker A: Elle sera pas accusée, c'est juste à mourir sur scène.
[00:27:44] Speaker D: Il lui reste un semblant de voix et puis si jamais il a un nouveau traitement...
qui lui redonne un peu de vie, je peux te dire que dans 6 mois, t'as un nouveau conseiller d'adieu.
[00:27:54] Speaker A: On lui souhaite en même temps.
[00:27:56] Speaker D: On est bien aux yeux morts.
[00:27:59] Speaker B: Oui, on souhaite qu'il aille bien.
[00:28:01] Speaker D: Par contre, à un moment donné, il faut que les gens qui ne sont plus en état, arrêtent. C'est pas un artiste métal, mais je pense par exemple à Renaud.
Je pense qu'il faut arrêter les gens.
[00:28:14] Speaker A: Sa femme, les gens qui l'exploitent.
[00:28:18] Speaker D: Le mec qui n'est plus capable de chanter, ben excuse-moi, Ozzy, c'est pareil. Excuse-moi, mais Ozzy, c'est pareil. Alors, pas pour la même raison.
[00:28:27] Speaker A: On dira Bram Simpson.
[00:28:30] Speaker D: Ozzy, c'est plus la maladie, mais le fait est qu'il n'est plus capable de tenir En plus, ils ont annoncé cette semaine qu'ils feraient 5 de ces morceaux solo, hors Black Sabbath.
Je suis même pas sûr qu'il soit capable de tenir 5 morceaux tout court. Il y a des annonces qui ne.
[00:28:45] Speaker A: Chanteraient pas sur tous les morceaux.
[00:28:47] Speaker D: Oui, mais même 5 déjà, 5 solos, ça me paraît...
[00:28:50] Speaker B: Ambitieux.
[00:28:50] Speaker D: Oui, très ambitieux.
[00:28:51] Speaker A: Sur 25 heures de festival, il faut le mettre sous perf, après il en met sur zen, il en met sous perf, le pauvre. On est en train de plaisanter de ça, mais...
[00:28:58] Speaker D: Mais Niard il a aussi expliqué, du coup, comment tout l'a rejoint le concert. C'est qu'au départ, en fait, ils les avaient invités, ils avaient fait bof, et...
Et alors après lui, il avait dit ok, il était d'accord pour faire un truc avec Wolfgang Van Halen et Robert Trujillo. Puis finalement, ils se sont fait une répète entre eux.
Et finalement, est-ce qu'on le ferait pas ? Allez.
[00:29:23] Speaker A: Non mais il mérite des gifles. Oui.
[00:29:26] Speaker B: Ils se sont dit c'est bien payé ou pas ?
[00:29:28] Speaker A: Ah putain, 3 millions.
[00:29:31] Speaker D: Ça s'en fait des pieds de digne.
[00:29:33] Speaker A: Surtout quand on fait du mauvais vin. Alors ensuite.
[00:29:37] Speaker D: Alors là, on va enchaîner sur un truc tout aussi vieux, non pas tout aussi vieux, en tout cas c'est Al Jürgensen, l'emblématique leader de Ministry, qui a confirmé cette semaine en interview que... Qu'il existe encore ! Oui qu'il existe encore, mais que du coup Ministry là, c'est leur dernière tournée, leur prochain album c'est le dernier.
et qu'après c'est vraiment fini. Et il a dit que ce n'est pas une question de « on ne s'entend plus dans le groupe » ou une question de maladie, c'est qu'il dit « mes oreilles sont fatiguées ». C'est qu'en fait, j'en ai marre de la musique, c'est que maintenant ça devient un effort d'en faire.
[00:30:08] Speaker A: Ah ouais, c'est pénible.
[00:30:10] Speaker D: C'est juste qu'avant, ce que j'aurais sorti en cinq minutes, là je vais mettre une journée en galérant à sortir des trucs. Je suis toujours content et fier de ce que je sors, mais ce n'est plus un plaisir comme avant et du coup il est temps d'arrêter.
[00:30:25] Speaker A: Écoute, s'il est temps d'arrêter, osez, c'est ça son honneur. Charon qui nous regarde.
[00:30:32] Speaker D: Ceux qui mangent un chrono, prenez exemple.
[00:30:35] Speaker A: À un moment donné. Après le ministère, c'est peut-être bien aussi bizarre parce que tout n'était pas super bon.
[00:30:43] Speaker B: Après en concert ça continue à tatader quand même.
[00:30:44] Speaker A: Oui en concert ça va mais il faut qu'il arrête avec son look.
[00:30:48] Speaker D: Le truc c'est qu'il avait ce look dans les années 90 et après forcément il y a des trucs qui vieillissent mal.
[00:30:56] Speaker A: Robert Smith quand il étale son rouge à lèvres maintenant on dirait ma grand-mère.
[00:31:00] Speaker D: C'est fake, c'est un patator. Tu mets du maquillage dans un patator.
Un truc à un coup d'air comprimé.
[00:31:10] Speaker A: En plus, il est cool. Robert.
[00:31:13] Speaker D: Puis en plus, pour le coup, Robert Smith, même s'il effectivement, physiquement, il ressemble à rien.
[00:31:17] Speaker A: Il ressemble à ce qu'on a.
[00:31:19] Speaker D: Il ressemble plus à un petit goret mélangé avec une pute bolchévique. Mais n'empêche qu'ils sont toujours capables d'assurer cinq heures de concert d'affilée et que ça reste cinq heures bien du début à la fin.
[00:31:32] Speaker A: C'est vrai. Et puis que c'est une bonne personne. En tout cas, avec des bons principes dans la musique.
[00:31:37] Speaker D: On enchaîne avec la classe 2025 du Rock'n Roll Hall of Fame qui a été annoncée.
[00:31:43] Speaker A: Du coup, il n'y a encore pas de rockers ?
[00:31:45] Speaker D: Si, mais là, une nouvelle question se pose, à savoir, quelles retrouvailles les fans peuvent-ils s'attendre pour cette cérémonie d'intronisation ?
[00:31:52] Speaker A: Demi-retrouvailles parce que généralement, ils ne viennent.
[00:31:54] Speaker D: Pas tous les jours. Parce qu'on se rappelle que, par exemple, quand ils ont intronisé Judas Priest en 2022, il y a K.K. Downing, leur ancien guitariste, qui est revenu pour le truc. Et là, on peut s'attendre à un retour, un concert en tout cas, de Soundgarden.
[00:32:06] Speaker A: J'allais faire la blague ! Non mais il va pas venir. Désolé, c'est pour ça qu'ils disent qu'ils font pas que je fasse la blague.
[00:32:14] Speaker D: Soundgarden avec leur tout premier guitariste, qui serait là aussi. Donc c'est vraiment... Et ils se sont dit... En fait, nous au départ, justement, avant, on n'était pas trop pour ce genre de trucs. Et c'est Chris Cornell qui nous a fait comprendre l'importance que ça avait.
Et du coup, on pense aussi que c'est important de se réunir et de célébrer l'héritage de Chris.
Il y a vraiment de grosses chances qu'il y ait aussi Keystone Garden. A priori, dans les gros trucs, ce serait bien qu'il y ait White Stripes aussi.
même si Meg White est à la retraite de la musique depuis quelques années. Ça ne veut pas dire qu'elle ne s'est plus tapée. Déjà, ce n'était pas la meilleure.
[00:32:53] Speaker A: Pareil, ce n'était pas ce qu'on lui demandait.
[00:32:56] Speaker D: Moi, je suis le premier à la défendre. C'était génial, justement, parce qu'elle avait son énergie et son style. Et sinon, il y a le groupe Outkast, le groupe de rap qui, potentiellement, pourrait peut-être faire un petit retour pour cette cérémonie.
[00:33:11] Speaker A: Ça n'existait plus ?
[00:33:12] Speaker D: Non, ça fait des années qu'ils sont...
Il y a quelques années, ils ont fait une tournée ensemble, en se disant, c'est cool, on pourrait refaire un album et puis en fait...
C'est André 3000 qui a sorti son album de flûte il n'y a pas longtemps. Il a sorti un album de flûte et tous les noms sont des phrases qui ne veulent rien dire, c'est n'importe quoi. Il s'éclate. C'est plutôt lui qui ralentit le truc en disant qu'il n'a plus envie de rapper.
Il a envie de faire plein de choses.
la biographie, la fin de le biopic sur Jimi Hendrix. Il avait même appris à jouer de la guitare pour le film et tout. C'est un album de flûte, mais il n'a plus envie, lui, de rapper.
[00:33:57] Speaker A: On peut comprendre. Très bien.
[00:33:59] Speaker D: Et on termine avec une dernière petite news avec Jamie Jasta de Headbreed qui prend le contrôle du Summer Slaughter, qui était une grosse tournée il y a très longtemps aux Etats-Unis, vraiment de musique extrême.
un espèce de Hellfest itinérant. Ça s'était un peu arrêté, ça avait tenté de reprendre mais ça n'avait pas bien marché parce que du coup par manque de tête d'affiche aussi. Et du coup, cette tournée a été confiée à Jamie Jasta qui avait... Alors je regarde dans mes fiches. Lui, il avait relancé avec succès le Milwaukee Fest.
Il avait racheté le truc et depuis que c'est lui qui s'en occupe, c'est reblindé, c'est successful. Donc là, il lui confie le truc. Alors, du coup, il y aura Headbreed en tête d'affiche, du coup, pour avoir une grosse tête d'affiche connue. Et il va se concentrer. Il se dit bon, là, on n'a pas encore les moyens d'avoir d'autres grosses têtes d'affiches. Donc, par contre, on va vous faire découvrir plein de petits groupes, cool. Ouais, c'est bien ça. Et il espère, son optique, lui, c'est de faire bouger ça à travers le monde.
[00:35:07] Speaker A: Avec des petits groupes ?
[00:35:09] Speaker D: C'est que la tournée voyage à travers le monde, c'est vraiment avec les groupes américains à travers le monde. En fait, il explique que ces dernières années, Headbreed, ils sont beaucoup concentrés sur l'Europe. On n'a pas joué tant que ça aux Etats-Unis. Et il y a plein d'endroits comme l'Amérique du Sud ou l'Australie où on n'a même jamais été. Et donc, ça serait bien qu'on travaille ces endroits-là pour nous, mais aussi pour d'autres groupes qui n'auraient pas l'occasion sans nous d'y aller.
Après, je pense que s'ils vont l'Australie et l'Amérique du Sud, il y aura aussi l'Europe, mais ça sera peut-être plus voilà pour eux. C'est plutôt une bonne initiative.
[00:35:46] Speaker B: Sympathique comme initiative.
Gros talent de nécromanciens du coup, Jimmy Jasta, de ressusciter des festivals comme ça.
[00:35:52] Speaker A: A pas confondre avec le festival de Milwaukee.
Bon, très bien. Attendez, je vais prendre un peu d'eau parce que je me sens mal. C'est bon ? Le poids du jugement est très fort et très lourd. C'est pour ça que je suis une thérapie sur l'anxiété parce que mes blagues sont toujours nulles, je me sens jugé.
[00:36:11] Speaker D: Et donc voilà, c'est vraiment les seules news qu'il y avait cette semaine parce que je n'avais pas envie de parler 15 jours après tout le monde de la marque de collier de chien de Jonathan Davis ou ce genre de...
[00:36:22] Speaker A: Rosi, promis, Rosi, Rosi, je vais t'offrir des beaux petits colliers de Jonathan Davis.
[00:36:26] Speaker B: Freak on a leash, c'est ça la marque.
[00:36:29] Speaker A: Mais non, mais c'est trop bien.
[00:36:31] Speaker D: Mais oui, c'est juste des colliers à clous que tu peux acheter déjà, c'est juste que...
[00:36:34] Speaker A: Ils sont super chers.
[00:36:35] Speaker D: C'est juste qu'ils sont super chers parce que c'est Jonathan Davis.
[00:36:38] Speaker B: À quand l'opération de co-branding avec Adidas ? Je lance l'idée.
[00:36:42] Speaker A: C'est déjà fait avec une marque de...
[00:36:44] Speaker D: Ils ont fait du maquillage déjà aussi.
[00:36:47] Speaker A: Corne, ça par contre ça doit pas être bon.
[00:36:50] Speaker D: Je croyais que tu disais du maquillage sur les animaux. C'est vraiment dans une boîte de CD, genre t'as la boîte de CD de Follow the Leader et puis à l'intérieur t'as juste une palette de maquillage avec les couleurs de l'album.
[00:37:03] Speaker F: T'achèteras ça à Rosie aussi comme ça pour la maquillage.
[00:37:06] Speaker A: J'aime les animaux, j'ai pas envie de la tuer.
Et puis Madame Buffet dit bisous, c'est la seule qui m'aime.
Bon, du coup, je me suis dit que pendant les news, nous pourrions faire ce petit tirage au sort.
[00:37:17] Speaker D: Alors j'aimerais aussi, juste avant le tirage au sort, on parle d'un truc, c'est qu'on parle du Picnic Rock. Il faudrait aller, du coup...
[00:37:27] Speaker A: Alors déjà, qu'est-ce que c'est le Picnic Rock ?
[00:37:29] Speaker D: Alors le Picnic Rock, c'est que tous les ans, Restless organise un pique-nique Voilà, on est tous ensemble, on passe juste une après-midi à manger et à boire ensemble.
[00:37:39] Speaker A: On fait un os, on se déguise un peu pour vous...
[00:37:42] Speaker D: C'est pas systématique, mais souvent Pierre et moi faisons des petites animations pour vous faire gagner des petits cadeaux. Voilà, c'est juste un après-midi au mois de juillet, à la cool entre nous, dans un parc au bord de l'eau.
Pour ceux qui sont effectivement parisiens, il y en a même qui viennent de loin.
[00:38:01] Speaker A: Il y en a qui viennent de Normandie, c'est pas très loin mais c'est quand même pas à côté. Donc il faut choisir quel samedi ça va se passer parce que c'est un samedi après-midi.
[00:38:09] Speaker D: Oui, c'est un samedi après-midi et du coup il faut aller sur notre Discord et il y a un petit onglet Picnic Rock et on a fait un petit sondage, un petit système de vote pour que vous disiez lequel...
lequel vous êtes disponible, et on choisira du coup là où le plus de gens sont disponibles et on choisira ce samedi-là.
[00:38:28] Speaker A: Voilà, n'hésitez pas, le Discord vous l'avez dans le chemel, on peut vous donner le lien, sinon point d'exclamation le Discord si je dis pas de bêtises. B-I-S-C-O-R-D pour ceux qui ne connaissent pas. Et puis, bien évidemment, vous avez notre site internet raceless.com, c'est en haut à droite, il y a tous les liens vers tout ce que vous pouvez trouver nous concernant. Et puis sinon, si vous regardez la VOD, c'est en description aussi, donc c'est assez facile.
à retrouver, n'hésitez pas à nous rejoindre lorsqu'on discute, etc. Et c'est gratuit. C'est totalement gratuit, je précise que c'est totalement gratuit. Et puis nous on amène plein à bouffer, donc pour ceux qui se disent « moi je sais pas quoi amener », on a de tout. Donc voilà, vous pouvez venir même sans rien, ça nous fait plaisir juste de nous rencontrer, de nous voir.
[00:39:08] Speaker B: Et puis je peux vous dire qu'une après-midi gratuite à voir Pierre et son superbe costume de homard, ça vaut le coup. Ça vaut le coup de venir de l'autre bout de la France ou de venir de l'étranger.
[00:39:18] Speaker A: En plus, vous avez le droit de me cracher dessus.
[00:39:20] Speaker D: Là, le homard, ça fait deux ans qu'il le fait. Maintenant, ils ont mis les caméras dans les buissons.
[00:39:24] Speaker A: Maintenant, tu vas faire les paupiètes.
[00:39:25] Speaker B: Ah non, faudra changer de bois.
[00:39:26] Speaker A: On est un peu plus loin dans l'autre bout de Paris.
[00:39:36] Speaker D: Le tirage au sort.
[00:39:37] Speaker A: Le tirage au sort. Vous le savez aussi, on vous a proposé de raffler une guitare Schecter, magnifique guitare Schecter, avec une sangle, un t-shirt. un capeau d'une somme d'un peu plus de 600 euros. Ça a été offert par Schecter France. On les remercie encore une fois infiniment d'avoir eu cette idée parce que c'est gentil, c'est une belle démarche de leur part. Hightech Distribution aussi. Voilà, si vous ne connaissez pas cette marque, n'hésitez pas à aller sur leur site internet et puis liker leurs réseaux sociaux. Et donc vous avez été quand même nombreux et nombreux à participer. Il fallait s'inscrire sur notre Patreon au tiers le plus élevé pour pouvoir nous soutenir financièrement. Et je dois bien dire que je suis quand même très ému parce que c'est compliqué parce que tout le monde n'a pas les moyens, etc. Donc voilà, c'est un peu particulier.
Mais beaucoup de gens ont participé, donc merci infiniment. Grâce à vous, on peut payer quasiment la moitié du salaire de Marcel, parce qu'il coûte un bras. Pour travailler aussi lentement, c'est quand même pénible. Mais après, on doit bien le remercier. Mais je t'aime Marcel.
Quelqu'un m'a dit « On aime bien Marcel, on n'entend pas ce qu'il dit, mais on a l'impression qu'il n'existe pas ».
[00:40:47] Speaker B: C'est comme dans « C'est pas sorcier » le Marcel qu'on n'a jamais vu, sauf que le nôtre il existe, vraiment pour de vrai.
[00:40:51] Speaker A: Vous l'avez déjà vu en plus. En tout cas, on va faire ce petit tirage au sort. Pendant les chansons... C'est compliqué parce que les gens ne vont pas voir. Il y a des petits papiers, je ne sais pas si vous voyez. Vous ne voyez pas. On a mis ça dans mon cul de boule.
Non, ça va, ils sont tous là. Et donc, on va demander à Amélie de tirer au sort, parce que comme elle n'est pas du tout innocente, ça tombe plutôt bien. Parce que je crois que vous la connaissez, vous savez très bien qu'elle vit la nuit dans les bars.
Bon, pas que. Non, je plaisante, en plus c'est faux. Je dis ça, mais non, mais en plus, je sais qu'il y a tes parents qui regardent. C'est faux. Non, mais vraiment, c'est faux.
Si vous retrouvez un pull rempli de transpiration et de vomisse...
[00:41:30] Speaker F: Franchement, le chaussure il est tout collé, on dirait un pruneau le machin.
[00:41:34] Speaker A: Et donc voilà, il y a eu plus d'une vingtaine de participants quand même. Donc merci, merci, merci, merci pour votre soutien. Merci à vous tous. Et l'heureuse ou l'heureux gagnant de cette guitare... Oh, oh, oh, oh... C'est pas Motus. Thierry Bégault.
[00:41:49] Speaker F: Ah, c'est super, je suis une balle noire. J'en tire qu'un seul.
[00:41:52] Speaker A: Bah oui, parce que sinon on n'a pas de guitare. Et là, je pense que le secteur, ils vont nous couper la tête. T'en as bien choisi qu'un.
[00:41:57] Speaker F: Attends, je vérifie que c'est un simple petit extra.
[00:42:00] Speaker A: Ne le déchire pas parce que j'ai effroissé pour pas qu'on voie vraiment les prénoms.
[00:42:02] Speaker D: Par contre, je ne suis pas sûre.
[00:42:05] Speaker F: De réussir à lire.
[00:42:08] Speaker A: Dis tout de suite que j'écris mal.
[00:42:10] Speaker F: Non mais c'est Alain... Alain Guidaud je crois.
[00:42:14] Speaker A: Alain Guidaud, ben voilà Alain Guidaud ! Alain Guidaud qui s'inscrit dans le mois d'avril effectivement.
Bravo Alain Guidaud, tu repars avec cette guitare, il va falloir que tu m'envoies à pierre-resles.com, lui, pas tout le monde, ne me faites pas croire que vous êtes Alain Guidaud, ou en privé sur Patron, c'est encore plus simple, tu m'envoies juste tes coordonnées et tu repars avec cette magnifique guitare, elle te sera livrée, soit par moi, soit par la marque, on va voir, peut-être les deux, à travers la France entière.
[00:42:44] Speaker B: La marque va te livrer avec la guitare.
[00:42:46] Speaker A: Voilà. Ce serait dans le colis, donc ouvre assez vite.
Je peux ne pas respirer pendant longtemps, mais quand même.
[00:42:55] Speaker B: Bravo à lui et merci.
[00:42:55] Speaker A: Bravo à tout le monde. Sachez aussi une chose, c'est que dans les petites nouveautés, je me permets de digresser un petit peu. Ne m'en voulez pas. Oui, c'est ça. Ne m'en veuillez pas, c'est ça.
Il y a un nouveau rendez-vous qui va avoir lieu sur Patreon qui se passera le dimanche à partir de 14h. Je serai en live sur Patreon, je ferai du stream en live et je vous montrerai comment on traite les mails lorsqu'on travaille en radio. Donc les mails qu'on reçoit des attachés de presse, comment ils nous communiquent les choses, comment nous on réagit aux mails.
Vous allez voir comment on écoute aussi les chansons pour les sélectionner et les mettre en radio. Je pense que je vais me faire insulter, mais ça se passe comme ça dans tous les médias. Et donc, parce que vous savez que j'aime la transparence et que je veux absolument que vous sachiez tout.
[00:43:42] Speaker B: J'ai cru que t'allais dire j'aime la transpiration.
[00:43:45] Speaker A: Non, ça j'aime pas, mais malheureusement je suis camionnier et transpire beaucoup. Je sais, tu me l'as dit en début d'émission.
[00:43:52] Speaker B: Et je suis navré de t'avoir mis aussi mal à l'aise.
[00:43:56] Speaker A: Mais non, ça va, je t'ai pardonné. Donc voilà, n'hésitez pas à continuer à parler de restless autour de vous et ce sera une émission en direct mais qui sera disponible bien évidemment pour ceux qui ne peuvent pas être là en direct. Vous saurez tout sur les dessous des médias donc c'est pas forcément tout le temps beau mais au moins vous saurez comment ça se passe.
[00:44:13] Speaker B: Et vous saurez tout sur les dessous de Pierre avec un peu de chance.
[00:44:16] Speaker A: Ouais, je serai habillé. Peut-être en pyjama mais habillé.
Et vous aurez tout le décor de mon bureau. Âmes sensibles, s'abstenir, puisque vous le savez, je suis homosexuel, donc il y a des choses parfois qu'il ne faut pas regarder.
Didier, merci djinkoï barzo !
[00:44:32] Speaker D: T'es homosexuel ?
[00:44:33] Speaker A: Avec tout ce que je me suis enfilé, je peux dire que oui. Je ne sais pas combien de nouvelles... Je félicite tous les gays qui sont dans le métal, parce que franchement, vous avez du courage.
[00:44:45] Speaker D: Moi qui voulais te présenter ma sœur.
[00:44:47] Speaker A: Bon allez, on peut m'assoiler une semaine.
[00:44:49] Speaker B: Top 10 animes vitraux.
[00:44:50] Speaker A: J'ai jamais rencontré de toute façon.
[00:44:54] Speaker D: J'ai que des frères.
[00:44:59] Speaker A: C'est mon truc.
[00:45:00] Speaker D: On va terminer avec une nouveauté, parce que je n'allais pas mettre du Headbreed, même si j'aurais pu parce que j'aime beaucoup. Mais il y a une nouveauté chère à mon cœur qui est sortie cette semaine.
C'est le nouveau clip de Rise of the North Star, Neo Paris, et voilà, de toute manière on se soutient le groupe depuis toujours.
[00:45:21] Speaker A: J'étais hyper content.
[00:45:23] Speaker D: En fait moi je suis content pour eux, enfin je suis content pour Vidya parce que ça fait des années qu'il voulait un clip avec de l'animation donc là il l'a enfin trouvé un et tout. Et voilà donc bravo à eux.
Et puis voilà, j'espère que le public va kiffer et puis ça annonce un album plutôt la bagarre. On a hâte d'entendre la suite, quoi.
[00:45:42] Speaker A: Ouais, ouais, et joli clin d'oeil, donc, du coup, à Paris. Ah, bien sûr.
[00:45:46] Speaker D: Et puis, si on parle de Rise of the North Star et de Paris, il y a encore des places pour l'Or Olympia. Donc, n'hésitez pas à acheter des places pour l'Or Olympia. N'attendez pas que ce soit complet, vraiment. Allez-y, bougez-vous le cul tout de suite.
[00:45:58] Speaker A: C'est en fin d'année. Il faut toujours acheter vos places en avance s'il vous plaît, on le répète systématiquement. C'est comme ça qu'on soutient les groupes, il ne faut pas venir au dernier moment. Je sais que c'est difficile aussi si vous n'avez pas les moyens, désolé, mais si vous avez vraiment envie d'y aller, il faut les acheter en amont, ça permet aux groupes d'être rassurés et aux tourneurs aussi de continuer à vous offrir de beaux concerts. J'aime beaucoup le petit clin d'œil, je remercie mais infiniment Vitya.
qui a utilisé son stylo comme arme.
Et ça, ça me fait du bien parce que j'ai eu un petit stress avec les armes à feu. Je sais que c'était un petit clin d'œil et je le remercie parce que ça m'a ému.
Voilà, voilà. Djenko Yabarzo, on te retrouve demain en VOD, pour ceux qui n'ont pas eu toutes les infos, en VOD sur notre page YouTube à partir de... 17h30 ? Ah, la voix de Maryse nous a donné... Marcel, pardon, je ne sais plus son prénom à chaque fois.
[00:46:59] Speaker D: Djenko Yabarzo, David Zania, à la semaine prochaine.
[00:47:27] Speaker C: Wake up, wake up, back up, kick.
[00:47:32] Speaker A: It The bone cage, yeah, never motherfuckin'.
[00:47:34] Speaker C: Sick it Say no to the city.
[00:47:36] Speaker A: Of fights Where everybody's fucked and everything.
[00:47:39] Speaker C: Is bright Far from the chains in.
[00:47:41] Speaker A: The city, city Jump on periphery, yeah, I grew up here Fear for tears, shadows of the blood in my memory.
[00:48:21] Speaker C: Vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez.
[00:48:30] Speaker A: Vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous.
[00:48:31] Speaker C: Devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous.
[00:48:36] Speaker A: Devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez.
[00:48:37] Speaker C: Vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous.
[00:48:38] Speaker A: Devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez.
[00:48:40] Speaker C: Vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous.
[00:48:44] Speaker A: Devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez.
[00:49:44] Speaker C: Haha ! Oui, oui ! In the end, you know nothing about this ! As long as you haven't walked the streets !
[00:52:19] Speaker A: Et pesteur garantie.
[00:54:44] Speaker G: Générique.
[00:54:52] Speaker A: De fin Bang bang, le meilleur du métal et de l'alternative rock, c'est comme ça tous les dimanches soirs à partir de 19h en live Twitch. Nous ne sommes pas les seuls, mais en tout cas le dimanche, oui, on est bel et bien là. On s'amuse, on rigole, on est détendu, on ne se prend pas au sérieux et nous n'avons pas la science infuse du métal. Bien au contraire, vous êtes là pour partager cette passion avec nous et peut-être nous apprendre des choses. C'est ça le plus important. N'hésitez pas à laisser des commentaires sur Youtube avec des noms de groupes, ce que vous en pensez, les critiques aussi. Vous avez le droit de dire des trucs négatifs, je n'ai jamais demandé aux gens de ne pas être négatif, vous avez le droit. Moi, j'adore ça en plus, je suis un peu maso.
[00:55:53] Speaker B: Et puis c'est bon pour le référencement, les algorithmes et tout, donc allez-y, c'est utile.
[00:55:59] Speaker A: Et puis il y a des discords, il y a plein de moyens qui vous sont offerts pour pouvoir communiquer avec nous, donc c'est cool. On est vraiment plutôt à la cool, voilà. Puis comme moi, de toute façon, je n'ai pas dit. Je suis assez disponible, on va dire ça comme ça.
C'est pour oublier que demain c'est lundi. Tout à l'heure, je vous le rappelle, nous allons recevoir les Novellis, c'est dans quelques petites minutes. Mais avant cela, nous avons notre grande spécialiste de la musique sexy apparemment. Puisque Amélie, on vient d'entendre quelque chose.
[00:56:38] Speaker F: Pour une fois, ça crie pas.
[00:56:40] Speaker A: Non, ça crée pas. C'est quoi ces Dark Wave, New Wave ?
[00:56:45] Speaker F: C'est très inspirant, mais pourtant c'est un projet qui est récent, parce que c'est Paul qui est dans Chargotte, c'est son projet solo à lui, ça s'appelle Cloak, et en fait le nom Cloak ça va avec son concept de groupe, c'est que son concept c'est un personnage qui est coincé dans une VHS, et du coup Cloak c'est le bruit de la VHS qu'on met dans le... C'est très subtil. Dans ses clips comme ça, il a tout ce concept de VHS, d'images dans les télé cathodiques.
[00:57:17] Speaker E: Il est bloqué dans le téléviseur.
[00:57:19] Speaker A: Dans le tube cathodique.
[00:57:21] Speaker F: Il n'y a pas une chanson comme ça ? Une chanson française ?
[00:57:27] Speaker A: C'est possible, je ne connais pas toutes les chansons.
[00:57:29] Speaker F: Mais ouais donc du coup c'est sympa, c'est électro, ça fait rock, induce, ça mélange un peu l'électro, des sons analogiques, tout ça, parce que dans Chargoye, lui il fait plutôt, il est multi-instrumentiste, il fait un peu des machines, un peu de guitare aussi.
Il fait beaucoup, beaucoup de choses.
Et donc du coup, ça fait une atmosphère assez mélancolique. Enfin voilà, c'est un petit peu plus rythmé parfois. Les gens qui aiment bien ce genre de musique, on retrouve la pâte un peu rétro entre guillemets. Aussi bien dans le son, je trouve, que dans son visuel. Et sur scène aussi, ce côté rétro avec les lumières, c'est que des lumières monochrome.
Il a des maquillages blancs, des vêtements qui sont un peu sans couleur et c'est pour garder ce côté personnage qui est dans la cassette.
Donc je trouve que le concept est plutôt sympa.
[00:58:24] Speaker A: J'adore ce genre de son.
[00:58:27] Speaker B: J'aime bien et puis les concepts à base de VHS, de choses comme ça. Moi je suis très rétro.
[00:58:35] Speaker A: Ça nous parle, c'était notre génération.
[00:58:40] Speaker B: Si ça se trouve il y a des gens qui nous regardent qui n'ont jamais touché une VHS de leur vie et ça c'est dur de se le dire.
[00:58:45] Speaker A: Il faut savoir qu'une majeure partie des gens qui suivent Bang Bang ont moins de 27 ans.
[00:58:50] Speaker F: Ah ouais ?
[00:58:51] Speaker A: Donc on les remercie parce qu'ils se confinent tous les viottes. À part toi évidemment parce que tu es jeune.
[00:58:58] Speaker F: J'ai moins de 27 ans.
[00:58:59] Speaker A: J'ai moins de 27 ans, c'est pas vrai.
[00:59:02] Speaker F: Non mais c'est-à-dire qu'ils comprennent quand même les références qu'on peut dire, parce que des fois il y a des trucs...
[00:59:06] Speaker A: Mais bien sûr ! Attends, c'est des passionnés... Non parce que.
[00:59:09] Speaker F: Nous on comprend pas leurs propres références à eux.
[00:59:11] Speaker A: Non parce que nous on est cons, c'est pas pareil.
[00:59:13] Speaker B: Nous on cherche à les former. La semaine prochaine on leur expliquera le lien entre un crayon à papier et une cassette audio.
[00:59:22] Speaker A: Je pense qu'ils connaissent aussi.
Ça a été souvent montré dans les clips. C'était chiant mais ça se passait comme ça. En tout cas c'est très très bien.
C'est disponible partout ?
[00:59:32] Speaker F: Alors du coup il a trois clips il me semble sur Youtube. De ce que j'ai compris il prépare quelque chose. Là pour l'instant en fait il fait quand même des concerts parce que c'est son projet à lui mais il a des musiciens de session. Et a priori, ils sont deux sur scène, mais ils vont avoir un troisième qui va les rejoindre.
[00:59:50] Speaker A: Bon, de toute façon, c'est en devenir. Il y a déjà des choses, mais il est en train de peaufiner. C'est très bien. De toute façon, c'est une bonne personne.
Très, très cool. On lui souhaite beaucoup de réussite.
[01:00:00] Speaker F: Tout le bonheur du monde.
[01:00:01] Speaker B: Que quelqu'un lui tende la main.
[01:00:03] Speaker A: Nous, on le fait déjà. Ne cite plus jamais cette chanson.
[01:00:11] Speaker B: Je suis d'accord avec toi, bizarrement.
[01:00:15] Speaker A: D'autres choses à dire sur Cloac ? Non ? On peut passer à la suite ? Et la suite, c'est tout simplement comme d'habitude, on parle souvent de patrons, parce que c'est des gens qui participent à l'association par le biais de financement. Il y a trois tiers et dans un de ces tiers, vous pouvez tout simplement proposer un clip et après il y a des votes. Et cette fois-ci, nous avons eu des propositions de Maxime, de Romain, de Mastro et de Corentin Pitio. Et comme d'habitude, je demande aux gagnants, celui qui a eu le plus de votes, de me faire un petit vocal. Un petit vocal roots qu'on diffuse par téléphone parce qu'on est underground et parce qu'on n'a pas de thunes.
[01:00:57] Speaker F: Et qu'on aime les VHS.
[01:00:57] Speaker B: Et quitte à être dans le rétro, est-ce qu'il va tenter le fade-out lui aussi ? La semaine dernière, il était beau.
[01:01:06] Speaker A: On fait les bisous à toutes les personnes qui font ça. Mais en tout cas, c'est Max, donc Maxime, si je ne dis pas de bêtises, qui rafle cette petite affaire. Je ne dis pas de bêtises, Max ou Mastro ? Bon, je ne sais plus. Je crois que c'est Mastro, parlons, mais il s'appelle Max quand même.
Tu ne me facilites pas la tâche !
[01:01:29] Speaker B: Changez de prénom les macs, vous êtes chiants !
[01:01:30] Speaker F: On va l'appeler Robert, ce sera plus simple.
[01:01:32] Speaker B: Donc Robert !
[01:01:33] Speaker A: Bon en tout cas, c'est Super Heaven avec Star at the Void qui a été choisi. Et on va écouter ce qu'il a à nous dire. J'espère que je vais réussir.
Salut toute l'équipe, salut les bangers. Alors comme je ne suis pas du tout à jour sur le visionnage de.
[01:01:49] Speaker E: Vos vidéos, je n'avais pas vu que.
[01:01:51] Speaker G: Vous aviez déjà passé du super event il y a deux semaines.
[01:01:53] Speaker A: Donc désolé pour les personnes qui n'ont pas aimé la première fois, je réitère une deuxième fois. Mais je trouve l'album vraiment réussi et efficace.
[01:02:01] Speaker D: Et le clip est vraiment pas mal.
[01:02:02] Speaker A: Ça nous rappelle les années 90, donc c'est cool.
[01:02:05] Speaker G: Bon visionnage et bonne émission.
[01:02:08] Speaker A: A tantôt. Oh c'est mignon, c'est mignon. On l'applaudit s'il vous plaît.
[01:02:14] Speaker B: Et en plus c'est cool chez Perevon, enfin qui va se plaindre ?
[01:02:18] Speaker A: Franchement ? Non c'est très bien mais après on peut pas aimer je veux dire, c'est parce que nous on trouve ça génial.
[01:02:24] Speaker E: Que... Et de toute façon c'est par.
[01:02:27] Speaker F: Vote, donc les gens s'ils ont voté...
[01:02:28] Speaker A: Oui voilà, de toute façon, le peuple a parlé, c'est des votes publics, c'est-à-dire que les personnes qui proposent les clips peuvent mettre les liens sur leurs réseaux sociaux et inviter leurs amis à aller voter. Là c'est gratuit, t'as pas besoin de payer pour voter en tout cas.
N'hésitez pas à vous inscrire. Vous pouvez aussi aller sur Patron sans payer. C'est une précision aussi. On va regarder ce petit clip. On va remercier notre ami Max. Merci d'être avec nous. Robert on a dit. On va regarder ce clip de Super Heaven.
I guess I'm running away Super Heaven, bien sûr à l'instant dans Bang Bang. Toujours très cool, Super Heaven. C'est doux, c'est mignon ce planant, voilà, on aime bien. Parce qu'ici on ne passe pas que de la musique qui fait du bruit.
[01:07:10] Speaker B: Avec les clips en patamodelé, façon Pingu, moi ça me... J'aime bien, j'aime bien.
[01:07:15] Speaker A: Voilà, ça a été choisi par l'un d'entre vous via notre Patreon, n'hésitez pas à vous inscrire, à nous soutenir, comme ça nous pourrons survivre et vous proposer encore et encore plein d'invités et encore plus de choses puisqu'il y a des nouveautés pour la rentrée, je ne peux pas en dire plus. Voilà, il y a plein plein de choses qui arrivent, j'espère que ça vous.
[01:07:31] Speaker B: Fera plaisir, vous en aurez pour toute la journée !
[01:07:40] Speaker A: En tout cas, c'est clair qu'on est remplaçables. Par contre, il n'y a aucun souci de se coucher là. Si on était bons, ça se saurait. La petite Amélie, juste avant de parler de l'option, t'as fait un clip dernièrement, t'as fait des costumes, t'as fait un salon.
[01:08:01] Speaker F: Dans le salon, t'en as déjà parlé ?
[01:08:03] Speaker E: Je crois pas, j'en ai parlé.
[01:08:06] Speaker F: C'était un super chouette salon. En fait, c'est un salon spécifique tout ce qui est cabinet de curiosité. Donc c'était aux Pays-Bas et ils font trois éditions par an, deux en Belgique, une aux Pays-Bas. Et donc il y a tout un tas d'exposants. Alors après, il y en a qui peuvent ne pas aimer.
C'est très particulier. T'as des choses empaillées, des crânes, des machins. T'as même des workshops pour encadrer des insectes ou des choses comme ça. Ils proposent des concerts. Cette année-là, au Pays-Bas, il n'y avait pas. Mais en Belgique, je l'avais fait aussi en décembre dernier. Il y a des concerts assez puces, quand même black metal.
Tu vois que c'est une autre culture.
Il y a aussi des performances, des trucs très bizarres.
Oui, des performances. On va dire body art. Ils font des suspensions, des trucs comme ça.
[01:09:11] Speaker A: J'ai été assisté à des millions de suspensions à chaque fête. J'ai.
[01:09:19] Speaker F: Juste vu comment il se préparait psychologiquement et après, quand il était prêt, je suis partie. J'avais pas voulu voir le truc. Par contre, il y a aussi des performances plutôt burlesques. Il y avait une nana qui faisait du cerceau aérien. Elle faisait des figures trop trop belles. Et à un moment, elle était même accrochée aux dents au trapèze et elle tournait. Mais c'était incroyable.
[01:09:44] Speaker A: Il faut avoir une mâchoire de bulldog.
[01:09:46] Speaker B: Pour arriver à tenir comme ça.
[01:09:51] Speaker F: Donc c'est vraiment super chouette et puis ça permet de voir une population un peu différente aussi parce qu'ils ont beaucoup cette culture-là alternative en tout cas en Allemagne, à Belgique et tout ça plus que chez nous. Et du coup j'étais comme un poisson dans l'eau. Donc j'avais un stand aussi pour montrer mes créations.
[01:10:11] Speaker A: J'ai aussi de temps en temps des petites performances mais bon, c'est plus en fin de journée parce que j'avais peut-être un peu trop regardé les gens.
[01:10:19] Speaker F: Est-ce que tu étais payée pour ? Ce qui est très drôle, c'est que ma pote qui m'a accompagnée, Julie Balek, je ne sais pas si elle nous regarde, on s'est tapé des fourrés et à un moment j'ai fait « putain, il y a Carlos, le Carlos hollandais, il avait une chemise à fleurs, la barbe et du coup on avait Big Bisous en tête toute la soirée ». Et pourquoi pas ?
[01:10:44] Speaker A: Je sais pas comment rebondir en fait, donc voilà. On va peut-être passer au clip.
[01:10:47] Speaker B: J'imagine une performance de suspension sur Tire-les-Pimpons sur le Chihuahua.
[01:10:52] Speaker E: Avec Carlos.
[01:10:53] Speaker B: En chemise à fleurs.
[01:10:54] Speaker A: Un mélange des genres.
Là tu as choisi Dali.
[01:10:59] Speaker F: Et oui, donc c'est le groupe qu'on a vu hier.
[01:11:01] Speaker A: Petit clin d'œil.
[01:11:01] Speaker F: Voilà, gros clin d'œil même. Donc c'est le groupe qui était au concert qu'on a vu avec toute la famille.
Oui, hier, avec Rabendo, avec TNT6. Voilà, qui était à l'affiche. Donc c'est un groupe qui... C'est marrant parce qu'en discutant un peu avec tout le monde, j'ai l'impression que les gens ne connaissaient pas trop, alors que c'est un groupe qui est là depuis quand même un moment. Ah mais moi je ne m'en connaissais pas.
[01:11:21] Speaker C: Ouais.
[01:11:23] Speaker A: J'ai apprécié son explication de dire qu'ils ont changé de nom du coup.
[01:11:25] Speaker B: Est-ce qu'ils se sont laissés berner par le changement de nom ?
[01:11:29] Speaker F: Je sais pas. En fait, du coup, l'après-midi, j'ai fait une interview de ce groupe-là. Et du coup, ils m'ont dit, oui, Dali, c'est plus... Il revient à un truc un peu plus condensé, plus facile à retenir aussi, parce que The Dali Sundering Concept, c'est vrai que c'est un peu compliqué. Et en fait, voilà, c'est de la musique qu'ils font et aussi un peu compliqué, on va dire, de base, c'est de la musique pour musiciens, c'est pas du tout négatif comme...
Mais c'est très Matt Metal, très djent. Djent, progressif, donc c'est vrai que les gens qui préfèrent des trucs, des mesures binaires ou je sais pas, c'est... Je vais te dire ce que j'ai.
[01:12:08] Speaker A: Cru moi, c'est pas ça.
[01:12:10] Speaker F: Donc ouais, c'est voilà. Sauf que là, le nouvel album qui n'est pas encore sorti, ils ont sorti donc le clip qu'on va passer, c'est le premier morceau de cet album là qui va sortir. Alors par contre je sais peut-être...
Il est beaucoup plus brut et ils ont envie de revenir à un truc un peu plus brut et moins dans les choses à aller chercher parce que c'est un groupe aussi qui est très engagé sur l'écologie c'est leur fond on.
[01:12:40] Speaker E: Va dire de.
[01:12:43] Speaker F: C'est leurs valeurs qu'ils mettent en avant, mais pas seulement dans la musique.
C'est ce que j'adore, c'est qu'ils vont vraiment jusqu'au bout. Leur merchandising, ils font du upcycling. Ils ont fait pour le dernier album de 2022, je crois que j'ai noté, Almighty Men, ils ont fait tout un concept où chaque morceau était clippé. C'était l'histoire d'une paille, ça faisait comme une comédie musicale. C'était l'histoire d'une paille qu'on suivait.
[01:13:07] Speaker E: Là, je vois ta tête.
[01:13:09] Speaker A: C'est parce que je me disais, t'as mis une paille, une paille qui va.
[01:13:12] Speaker B: Servir à quoi ?
[01:13:12] Speaker A: Une paille qui rentre dans le nez ?
[01:13:16] Speaker F: Non, non, une paille, oui, dans le.
[01:13:17] Speaker A: Nez ou... Oui, oui, ça sert aussi à voir les voyeurs. Les gens font ce qu'ils veulent.
[01:13:22] Speaker F: Mais voilà, en fait, c'est l'histoire d'une paille et il y a tout ce côté écologie du plastique qui est jeté à cette paille.
On suit vraiment son histoire, elle rencontre des personnages, un rat, elle va dans le ventre d'une tortue. Alors dit comme ça, c'est complètement perché, j'en sais rien. Mais franchement, ça rend trop trop bien. Tous les clips, je crois qu'ils ont fait sur YouTube, on peut les voir d'affilé. Et en fait, entre chaque clip, il y a la petite histoire. Donc vraiment, on a l'impression de regarder un film. Et toutes les paroles sont sous-titrées. Donc du coup, on peut comprendre aussi chaque personnage. Et c'est ça en fait, c'est que Sylvain, le chanteur, il a sa manière d'écrire. Il écrit d'abord.
et après ils font, enfin ils cherchent son chant, la musique ils la composent après. Voilà, en fait c'est ça, c'est qu'ils mettent en avant toutes les paroles et tout ça.
Et puis justement pour revenir à ce que je disais, c'est qu'ils vont vraiment jusqu'au bout parce qu'avec cet album-là, ils ont fait des conférences à travers le monde pour Ils ont parlé d'écologie, ils ont sorti un jeu vidéo aussi pour les gens qui étaient inscrits au Patreon, qui étaient en complément de cet album-là. Ce qui est intéressant, c'est qu'ils s'appelaient Sundering Concept. C'est vraiment un groupe qui a un concept qui va en dehors de la musique, qui englobe plein de médias différents. Et pour... C'est du boulot. Ouais, c'est ça.
[01:14:39] Speaker E: Un masque de taf.
[01:14:41] Speaker F: Et en fait à chaque fois ils partent juste d'une idée et ils posent pas la question vraiment si c'est faisable ou pas, ils se disent « ah ouais on a envie de faire ça » et tout et puis ils sont très DIY donc du coup ils se débrouillent avec des connaissances des machins et à chaque fois ils se disent pas qu'ils vont faire un concept aussi gros mais ça part toujours dans des délires et ils se disent « ah ouais bon bah voilà ».
[01:15:02] Speaker B: C'est trop bien, mais j'étais pas du tout au courant pour cette histoire de clips qui se suivent et tout, ça m'intéresse vachement.
[01:15:08] Speaker F: Franchement, ils ont fait plein de featurings aussi. Il y avait un featuring avec Rico, l'ancien chanteur de Crystal Lake.
Un featuring avec Hachène, avec 1056, je ne sais plus comment il s'appelle, le chanteur de Salem.
Bref, il y a un peu la famille.
[01:15:30] Speaker A: La famille du métal français ? Bah écoute, en tout cas c'était très bien hier. Ils ont bien déchaîné.
[01:15:36] Speaker F: J'ai bien travaillé mon interview pour une fois.
[01:15:42] Speaker A: C'est la 3ème ?
[01:15:44] Speaker F: C'est la 3ème ouais. Tu fais ça très bien. Le montage va être bien je pense mais on a une saucée. On s'est pris toute la flotte, la grêle. Donc du coup il y a une partie qui sera à l'extérieur et une partie dans le tourbus.
Non mais sur le coup, j'ai eu peur pour le matériel quoi. Ben ne t'inquiète pas, tout est en vide.
[01:16:09] Speaker A: Il est en train de surveiller.
Ça donne envie, donc là tu as choisi le nouveau morceau.
[01:16:16] Speaker F: Oui, c'est le nouveau morceau.
Du coup ils m'ont expliqué que pour le nouvel album qui s'appelle Empathie, en gros, donc il y a toujours le fond d'écologie, mais c'est chaque morceau explore un portrait de quelqu'un et c'est un peu pour essayer de comprendre pourquoi par exemple il y a des gens qui s'en foutent de l'écologie, pourquoi il y en a c'est des activistes plutôt engagés. Du coup c'est plein de personnages différents comme ça et ils essayent de prendre ce cette empathie pour essayer de comprendre et plutôt que d'aller à l'encontre, essayer de discuter, en prenant l'avis de l'autre, son avis à lui, et pas faire des débats où tu te frites la gueule. Et du coup, je crois que si je ne me trompe pas, ce morceau-là, c'est plutôt, on va dire, la partie activiste, enfin le portrait un peu de l'homme activiste.
[01:17:10] Speaker A: Ok, très bien. Merci beaucoup.
[01:17:12] Speaker E: De rien.
[01:17:13] Speaker A: C'était formidable, c'était complet.
[01:17:15] Speaker F: J'espère.
[01:17:17] Speaker E: Très bien.
[01:17:17] Speaker A: Merci Amélie, vous êtes formidable. On vous retrouvera dès vendredi dans la VOD et pour ceux qui sont sur Patreon dès demain en vidéo et en audio avec le podcast aussi. On regarde ce petit clip ?
[01:17:29] Speaker F: Oui, moi j'adore.
[01:17:30] Speaker A: Let's go, ça s'appelle Dali.
[01:17:43] Speaker C: C'est parti !
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est parti !
Just breathe and.
[01:21:32] Speaker A: You'Ll take it.
[01:21:43] Speaker C: But if we're all going down, we ain't going home No, we ain't going inside Let's make a difference We ain't going back to burn it down But if we're all going down Your mind's racing We'll fucking bring you down Abonnez-vous !
[01:26:23] Speaker A: Novelliste ! Dans Bang Bang, le meilleur du métal et de l'alternative rock, c'est comme ça tous les dimanche soir. Si vous aimez cette musique, rejoignez-nous à partir de 19h pour discuter, échanger et prouver que nous sommes nombreuses et nombreux en France à être passionnés par ce genre musical. C'est une vérité, mais malheureusement encore trop peu souvent dévoilée à notre beau pays.
Et notre scène est magnifique, la preuve en est, avec ce groupe français, noveliste, et ce sont nos invités ce soir, bonsoir Camo Sardico ! Bonsoir !
[01:27:03] Speaker E: Quel accueil !
[01:27:04] Speaker A: On me crie toujours, je me suis fait très mal aux oreilles.
Et moi donc.
[01:27:09] Speaker B: Avec l'habitude, ça vient pas.
[01:27:10] Speaker A: Merci, merci beaucoup d'avoir accepté l'invitation. Merci d'avoir fait le déplacement aussi. On vient de loin. Vous n'êtes pas tous au même endroit, il me semble, dans le groupe.
[01:27:20] Speaker E: On est trois à Marseille, Pierre, Nico et moi, et Flo et Ama sont à Paris.
[01:27:25] Speaker A: Ah oui, c'est vraiment... Je sais pas pourquoi j'ai envoyé à Lyon, mais non, c'est encore plus loin. Bon, Marseille, c'est bien, on est bien.
[01:27:32] Speaker B: C'est vrai que tu te dis heureusement que le TGV fait la liaison en deux heures et demie, quand même.
[01:27:35] Speaker G: Trois heures et demie.
[01:27:36] Speaker B: Trois heures et demie de Marseille ?
[01:27:39] Speaker G: Trois heures vingt, je te jure.
[01:27:40] Speaker A: Trois heures vingt ? Mais attendez, moi j'habite du côté d'Avignon, c'est deux heures quarante. Faites quoi, là ? Après tu vas à Aix. C'est juste qu'ils font chier Aix, en fait, on est d'accord. En plus, ça vitrolle, donc bon, bref.
Bande de menteurs ! En tout cas, vous êtes ici parce qu'il y a ce clip-là qui est sorti, qui porte un nom, Koda. Koda, qui est aussi le nom de l'album « Si je ne m'abuse », qui va sortir le 16 mai, donc c'est bientôt. On se sent comment ?
[01:28:09] Speaker G: Stressé. Non, pas stressé concernant, j'ai juste envie que ça arrive.
[01:28:14] Speaker E: On a hâte que ça sorte.
[01:28:16] Speaker G: Ça fait longtemps quand même. On finissait, on terminait l'album l'été dernier et on le commençait.
[01:28:22] Speaker E: Même quand je suis arrivé, il avait déjà commencé.
[01:28:25] Speaker G: Du coup on est pressé que ça sorte.
[01:28:28] Speaker A: Parce que là c'est quand même le coup de frais. C'est un peu comme si c'était un recommencement, un renouveau.
[01:28:36] Speaker B: Est-ce qu'il y a un lien justement avec le nom de l'album, Koda ?
[01:28:40] Speaker G: Absolument.
[01:28:40] Speaker B: Dans le sens du solfège.
[01:28:43] Speaker G: Oui c'est ça, c'est la fin d'un mouvement en musique et nous on l'a vu d'une manière un petit peu plus globale et la fin d'une époque de novellistes et le début d'une nouvelle ère.
[01:28:57] Speaker A: Il y a plein de questions forcément parce que quand un groupe opère ce changement, qui est très bon d'ailleurs parce qu'on est toujours très heureux ici d'accueillir des filles parce que dans ce milieu il n'y en a pas non plus des tonnes, il y en a, mais malheureusement l'équilibre n'est clairement pas là. C'est un choix que vous avez fait ou c'est une rencontre qui s'est passée ? Parce que je ne connais pas l'histoire moi de cette arrivée.
[01:29:21] Speaker E: Alors je vais vous raconter de mon côté. Du coup, moi j'ai fait de la musique depuis toujours. J'ai commencé par du classique, j'ai fait du piano, du violoncelle. Ensuite j'ai fait un groupe de punk hardcore. C'est pas vraiment métal.
Moi j'ai pas vraiment la culture métal plus punk hardcore.
Et après ça, j'ai fait un duo qui s'appelait Bliss Eye avec Nico Deland-Marx. Et du coup, j'étais un petit peu dans la scène. Et en 2019, Nico, bassiste manager de Novelist, m'a contactée pour faire les harmonies de leur album C'est la vie.
Donc du coup je suis montée à Paris, on a fait une session sur trois jours, j'ai enregistré tous les armements. Ça voulait donner une dynamique, une dimension plus grande.
Une dimension différente en tout cas. Et la meuf elle s'en croit. Et à la fin de la session, ils me disent ouais, ça te dirait de faire un feat sur la chanson C'est la vie ? Donc moi je dis bah ouais grave, carrément. Et on enregistre ça, puis après moi je rentre à Marseille. On se revoit je crois en 2000... ou novembre 2019 pour aller faire le clip à Barcelone de la chanson.
Ils ont tourné là-bas et après je fais ma petite vie à Marseille en 2023. Nico descend à Marseille, il me dit « Ah je voulais te parler d'un truc, ça te dit on va boire un coup ? » Et moi je pensais qu'ils voulaient faire un nouveau groupe de rock parce qu'ils en avaient parlé avec Nico de Landmarks, ils m'avaient dit « Ouais on pourrait faire un groupe de rock » et moi j'avais pas envie.
parce que je montais mon projet solo en français, je commençais un nouveau truc, et là il me dit est-ce que tu veux être la chanteuse de Novelis ? Et moi j'étais choquée parce que je savais même pas qu'ils avaient plus de chanteurs. Et du coup j'ai dit ben oui, carrément, moi c'était l'opportunité de ma vie. Et du coup on a fait des sessions de test, un peu ce genre d'audition, pour voir que ça fonctionne bien au labo, tu vois, au studio.
[01:31:30] Speaker B: C'est une sorte de labo dans tous les cas.
[01:31:33] Speaker E: Oui, c'est ça. Au studio, pour voir si ça matchait la créativité, voir si je chantais juste, voilà, plein de petits détails. Et après deux semaines d'attente, ils m'ont fait attendre deux semaines. J'étais là tous les jours, je regardais mon téléphone.
[01:31:47] Speaker A: La torture.
[01:31:49] Speaker E: Et finalement il m'appelle tous les quatre, c'était pas une visio mais c'était un appel de groupe pour me dire est-ce qu'on a pris la décision d'eux. Et je me souviens après quand j'ai raccroché, j'étais à un repas d'anniversaire de famille, du coup tout le monde était au courant, je leur disais attendez je prends l'appel et tout. Et quand je suis revenue, je vous dis ça c'est hyper intime, je vais dans le salon et j'ai fait comme les footballeurs, je me suis mis à genoux et j'ai fait ouais !
[01:32:12] Speaker B: Une grande glissade sur le carnage de.
[01:32:15] Speaker A: Chasseurs, preuve que t'étais heureuse.
[01:32:17] Speaker E: Ah oui, c'était vraiment... Et tu sais, ces moments de joie, je sais pas comment on appelle ça, mais de joie... ultime ! Ouais, c'était euphorique, t'en as pas beaucoup. Et je me souviens de ce moment-là, tu vois, il m'a vraiment marquée. Et après, on a travaillé tout l'été pour sortir la première chanson, Turn It Up. Et je te laisse raconter comment ça s'est passé de votre côté à vous, parce que ça s'est pas passé pareil, mais...
[01:32:40] Speaker G: Si, à peu près. On avait fait un album qui avait bien marché, mais déjà vu.
Malgré le succès de l'album, on n'était pas très satisfait de la synergie avec le chanteur de l'époque.
On avait même hésité à faire un deuxième album, à continuer comme ça, parce qu'on s'était dit, bon, ça marche bien et c'est dommage de casser le truc.
au milieu de l'hype et puis surtout que c'est un peu notre spécialité de créer un momentum et le casser. On a eu beaucoup ça dans l'histoire du groupe et on avait hésité et moi je me rappelle avoir pensé si on fait quelque chose autant qu'on le fasse avec le cœur et que et que ça soit pas juste faire un autre album juste en essayant de capitaliser sur le succès de ce premier, qui est en plus relatif quoi, c'était pas non plus un album qui avait énormément marché.
[01:33:38] Speaker A: Ouais, mais quand on a cette dynamique.
[01:33:40] Speaker G: C'Est vrai qu'on... Ouais, ouais, ouais. C'est dur de faire le choix, ouais. Et on s'est dit, bon allez, on... On a 32 ans à l'époque, on fait du Metalcore, quitte à continuer à faire ça, autant le faire autant faire les choses avec le cœur plutôt que d'essayer... C'est pas comme si on gagnait des dizaines de milliers d'euros avec ça non plus, donc... Donc on avait décidé de changer. Et puis le reste, c'est à peu près ce que t'as dit. Je vois pas trop quoi rajouter... Vous.
[01:34:14] Speaker A: Avez eu plusieurs auditions, plusieurs... Ou c'est que vous aviez déjà quand même... Désolé, si vous avez le droit de me le dire, je veux pas répondre.
Il n'y a aucune obligation. C'est juste que je suis très curieux.
[01:34:27] Speaker B: Il a le droit de dire ses secrets défenses.
[01:34:29] Speaker G: Il y a une anecdote que j'aime bien raconter. Je lui donne beaucoup de crédit à Flo Salfati de Landmarks. Parce que moi je venais d'emménager à Marseille.
Oui je venais chercher des apparts. Ça a porté bien à l'histoire.
Mais ouais, j'étais à Marseille. Et je ne sais pas ce qu'on faisait, on devait boire un coup avec Flo Salfati. Et on parlait des problèmes de novellistes.
On a du mal à trouver un line-up qui est vraiment solide et qui marche à long terme et avec une bonne synergie. Et moi, j'avais toujours envié Landmarks là-dessus parce que Quand t'as un chanteur qui est solide, tout fonctionne autour de ça.
J'avais toujours eu beaucoup d'admiration et d'envie là-dessus. On en parlait et Flo m'a dit, c'était très cheesy en vrai, il m'avait dit il faut que vous trouviez quelqu'un dont vous soyez fier.
Quelqu'un derrière qui vous avez envie d'être, de supporter et vraiment de mettre en avant. Moi j'avais jamais pensé, c'est un peu sexiste, mais j'avais jamais pensé à prendre une fille. Et je pense que...
[01:35:53] Speaker A: C'était pas dans les mœurs, malheureusement.
[01:35:57] Speaker E: Tu passes d'un chanteur à une chanteuse, ça se fait pas trop aussi à l'époque ?
[01:36:01] Speaker G: Enfin en 2023, il n'y avait pas l'exemple de l'équipe. Moi je pense qu'il y a quand même eu un bon timing parce que en 2023 c'était pile le moment où Spiritbox commençait à popper, ça commençait à se faire et du coup ça m'a enlevé la peur sûrement. Et donc au moment où j'en parlais avec Flo, je me suis dit J'ai eu un espèce de moment eureka où je me suis dit, mais c'est Camille, c'est évident, elle sait tout faire, en plus elle danse, en plus... Et puis cette espèce d'énergie, on ne se connaissait pas énormément, mais elle avait toujours dégagé une énergie folle et... De l'enthousiasme aussi, a priori !
[01:36:43] Speaker A: Et ça, c'est top !
[01:36:44] Speaker G: Et ça nous avait manqué un petit peu par le passé. Et donc ouais, j'ai eu cette espèce de moment eureka et je me suis dit, est-ce qu'à mi ? Après, j'ai passé le fameux point de fil, même si c'était un message.
[01:36:56] Speaker A: Ouais, mais c'est cool. C'est vrai que quand on fait des groupes, on fait ça avec des potes souvent, ce qui n'est pas forcément la meilleure des solutions tout le temps.
Ça peut être très problématique rapidement. La peur de dire à son pote « t'es nul ». Ça peut arriver, c'est pas grave, mais c'est vrai que c'est difficile de pouvoir discuter. Mais là, quand tu sens l'énergie, il y a un truc, on est bien d'accord, il y a ce truc palpable que tu peux pas expliquer.
Quand vous êtes ensemble, il y a un truc qui se passe. Tu te dis, putain, c'est là, c'est maintenant. Et c'est peut-être pour ça aussi que les albums sont bons et que les chansons sortent et qu'on fait, putain, que tout le monde se prend une claque. Les nouveaux morceaux qu'il y a... Alors moi j'ai écouté l'album, du coup, désolé pour... Parce que moi je n'ai.
[01:37:37] Speaker B: Pas eu cette chance.
[01:37:38] Speaker A: J'ai écouté l'album et c'est vrai qu'il y a un truc de fou qui se passe dedans et on sent une envolée, c'est-à-dire qu'on ne se donne plus de frontières, ni à soi, ni physiquement, ni mentalement. Il y a un truc qui part très loin. Alors j'ai mis plein de questions, mais on va y venir au fur et à mesure.
Si vous êtes fan de Novelist, vous allez en prendre plein la gueule, je vous le dis tout de suite, parce que c'est un truc de ouf. Et je pense que ça va être très très bon. Moi je ne vous ai jamais vu sur scène, donc j'ai hâte aussi de vous voir. Hier j'ai découvert 1056, j'ai hâte de voir tout le reste.
[01:38:11] Speaker B: Tu vois, moi au moins j'ai déjà vu Novelist sur scène, mais il y a super longtemps par contre. 2015, c'était... ou 2016 peut-être, c'était au Divan du Monde. Première partie de Textures.
[01:38:25] Speaker G: Mais je crois que j'étais pas à celui-là. Ouais, je crois que je l'ai pas joué celui-là.
[01:38:30] Speaker A: Moi j'étais pas là. J'avais l'air d'avoir passé un bon moment.
[01:38:34] Speaker B: Bon du coup, je m'en suis souvenu en tout cas. C'était en première partie de Textures.
[01:38:38] Speaker G: Ouais, ok, j'y étais pas. Je venais d'emménager à Berlin et à l'époque on avait pas assez d'argent pour que je fasse les Allers-Retours.
Mais j'ai entendu dire que c'était pas ouf.
[01:38:51] Speaker B: J'en ai un bon souvenir, ça m'avait encouragé à creuser le sujet novelliste.
[01:38:56] Speaker A: Mais là, tu viens juste de dévoiler que c'est quand même très très dur.
[01:39:00] Speaker G: Bah les trucs d'il y a dix ans, on essaye de monter, tu vois. Moi les concerts d'il y a deux.
[01:39:07] Speaker A: Ans, je trouve que c'est pas bien. Il y a une nuance entre vouloir avancer, ce qui est normal, normalement c'est le principe de tous les humains. C'est vrai qu'on le fait plus ou moins vite, mais t'es méchant avec toi, putain, t'es méchant avec...
C'est pas grave, il y a des erreurs qui se font, c'est comme ça qu'on grandit.
[01:39:24] Speaker G: Et puis surtout, bon, quand tu démarres un groupe et que t'as 24 ans...
[01:39:27] Speaker A: Ah bah oui, bah...
[01:39:28] Speaker G: C'est pas... Enfin, tu connais rien, en fait.
[01:39:29] Speaker A: Ah, puis t'es dans un groupe, c'est la fête, enfin bref, il y a plein de choses qui font que des fois...
[01:39:32] Speaker G: Mais moi, il y a même des erreurs de... Je repense à des choses de...
Il y a un ou deux ans, que ça soit d'un point de vue le groupe sur scène ou même des décisions qu'on a prises, Et bon, en fait, on ne démarre pas avec un diplôme de la musique.
[01:39:52] Speaker A: Il n'y a pas de formation.
[01:39:54] Speaker B: En musique, comme dans beaucoup de domaines, ça fonctionne souvent par essai-erreur.
[01:39:58] Speaker A: Ou alors en côtoyant des gens du milieu qui ont déjà passé un step.
[01:40:02] Speaker G: Mais nous on a été très peu accompagnés, un peu volontairement parce que on a fait des essais et on n'était jamais satisfait dès qu'on bossait avec un manager ou quoi. Et puis je pense que moi j'étais un peu chiant, j'étais un peu dur, difficile à bosser et du coup on a beaucoup, on a fait encore plus d'erreurs que les autres groupes je pense parce que on découvrait un peu tout jour après jour quoi.
[01:40:32] Speaker A: Vous en êtes là, donc c'est plutôt bien. Le cheminement s'est fait correctement. C'est que les erreurs n'étaient pas trop handicapantes. J'ai toujours ce message, on en parle beaucoup avec les groupes, c'est qu'en France, ce n'est pas forcément facile, encore une fois, parce que tu regardes l'étranger, mais tu n'y es pas. Tu ne peux pas l'appliquer de la même façon parce que c'est différent. On n'a pas le même pays, on n'a pas la même façon de penser.
[01:40:51] Speaker G: Encore, ça va mieux aujourd'hui.
[01:40:52] Speaker A: Ça va mieux aujourd'hui, mais parce qu'il y a moins d'ontes aussi. À l'époque, il y avait plein d'envie, mais c'était mal vu par ceux qui... Bref, c'était compliqué.
Je sais pas quel âge t'as, mais moi j'en ai 45. Je peux te dire qu'à l'époque, quand tu voulais réussir, les gens te mettaient des bâtons en l'air autant. Si tu veux réussir, c'est que t'es une merde, tu mérites pas de faire de la musique.
Du coup, c'est quoi le principe ?
[01:41:11] Speaker G: Ah, t'avais pas le droit de vouloir en vivre ?
[01:41:15] Speaker A: Ouais, c'était être un artiste. Il fallait être underground pour avoir une valeur. C'est du délire. Je fais ce que je veux, j'écoute ce que je veux. C'est le principe de 2025. Merci. Jamais trop tard, mais bon, je pense qu'il y avait un peu de ça. Après, on est jeunes, on fait des métis, on a chacun notre caractère. Mais c'est bien. Franchement, l'album, il est très, très bon.
Je trouve qu'il y a une ambiance particulière, super bien produite. C'est qui qui s'est occupé de ça ?
[01:41:44] Speaker G: Pierre Danel, notre guitariste. En fait, on l'appelle Pierre Danel, c'est son prénom. C'est lui qui a tout mixé. En fait, on avait fait des tests. On est trois ingestions dans le groupe et ça a toujours été insupportable d'essayer de se mettre d'accord.
Et on avait fait des tests avec des gens pour mixer l'album et à un moment Pierre est arrivé avec un mix et moi je me rappelle avoir pensé bon c'est mortel pourquoi on va aller se faire chier avec quelqu'un d'autre, payer et au final c'était quand même même quand on allait payer cher pour des gens réputés on était satisfait mais c'était des des heures et des heures, des jours de séances, de retours, de.
[01:42:27] Speaker A: Visions... Ouais, l'échange à infini, c'était infernal.
[01:42:30] Speaker G: Et Pierre est arrivé à un niveau sur l'album, sur cet album-là, et même sur les singles, en vrai, il a un peu pris les... enfin les singles, l'EP, il a un peu pris ces morceaux-là comme des tests, où il a testé différentes choses, et là, sur cet album, il est arrivé à un truc mortel, on a dit, bon, ça va se faire.
[01:42:48] Speaker A: Franchement, on peut le féliciter, parce que c'est... Encore une fois, il n'y a pas à rougir. Quand on écoute un truc ricain, on vous écoute. Bon, bah, du coup, c'est la référence, généralement. Tout le monde dit, ah ouais, mais les Ricains, ils font ça mieux.
[01:42:59] Speaker B: Ça sonne comme les Ricains.
[01:42:59] Speaker A: Ils vont se faire enculer, les Ricains. Parce que maintenant, il y a les Français. Puis les Français, quand ils ont envie de faire quelque chose, ils peuvent écraser tout le monde.
[01:43:04] Speaker G: Et puis les Français, ils font... tous seuls en vrai, tu regardes tous les groupes français, Landmark c'est Flo qui s'en occupe, Resolve aussi, ils le font eux-mêmes, H&M aussi, toute la scène française...
[01:43:16] Speaker B: Il s'occupait déjà de ses groupes avant aussi.
[01:43:18] Speaker G: Il y a une hargne en France.
[01:43:20] Speaker A: Un peu quand même, non ? On est obligé de se démerder, donc on a ce truc...
[01:43:25] Speaker G: Alors que le vrai qu'un, dès qu'il est un peu gros, le label va te dire, va chez tel mec pour produire ton album.
Et peut-être parce que la scène française n'a pas eu ces opportunités-là, on a plus appris à se démerder.
[01:43:37] Speaker A: Et du coup, quand on crée les chansons, parce que souvent les américains, ils ont des producteurs aussi, des gens qui vont leur donner deux, trois petits tips. Vous, vous êtes tout seul ? Oui. C'est toi qui joues le rôle de producteur ?
[01:43:48] Speaker E: Pour le chant, en tout cas.
[01:43:50] Speaker G: Pour le chant, c'est Camille et moi. En fait, oui, là où c'est dur, c'est que t'as pas une oreille extérieure.
[01:43:56] Speaker A: Mais bon, on est cinq.
[01:43:59] Speaker G: À déjà se casser la gueule sur nos goûts entre nous. Si tu rajoutes une sixième personne dans le lot, c'est pas possible.
[01:44:05] Speaker A: C'est possible. Mais si vous vous cassez la gueule, c'est parce que c'est comme ça que vous avez l'habitude de travailler ?
[01:44:10] Speaker G: Ouais, et puis tout le monde a des goûts différents et c'est une bonne chose en fait. Je trouve que c'est bien, quand t'as une opinion forte, qu'elle soit challengée par quelqu'un en face et que tu te dises soit il a raison, en fait c'est de la merde ce que je pense.
Soit, non en fait je comprends que t'aimes pas mais je suis super serein sur mon opinion et je pense qu'elle est bien donc on y va. Donc je pense que, bon ça a mis des années.
[01:44:30] Speaker E: Il y a toujours des débats.
[01:44:32] Speaker G: Ouais putain des débats éternels.
[01:44:34] Speaker E: Genre Ama, Flo, Nico, après des concerts ou avant des concerts ils peuvent être là et à débattre pendant une heure sur... Qu'est-ce que le groupe, tu vois.
[01:44:43] Speaker G: On l'a vu récemment, celle-là.
[01:44:45] Speaker E: Avec Pierre, du coup, pour le groupe, mais au même juste, qu'est-ce que la créativité, qu'est-ce que c'est très philosophique.
[01:44:51] Speaker A: C'est super intéressant, c'est vachement bien.
[01:44:53] Speaker G: Je pense que c'est important, parce que quand tu te diriges vers un album, il faut savoir ce que t'as envie de faire. Est-ce que t'as envie de faire de la belle musique ou est-ce que t'as envie de faire un truc qui va qui va un peu choquer les gens et tout le monde n'a pas les mêmes volontés là-dessus.
[01:45:15] Speaker A: Précis de mieux, c'est juste une supposition en tout cas.
[01:45:18] Speaker G: Et puis c'est de l'art quoi, donc au moins il faut se poser des questions un peu comme ça parce que le but c'est pas de faire un meuble Ikea quoi, c'est on crée un truc donc...
[01:45:29] Speaker A: Mais.
[01:45:34] Speaker G: Ouais, on crée un truc, du coup il faut se poser des questions un peu comme ça quoi.
[01:45:41] Speaker A: Dans le style qu'on vous donne, c'est métal moderne. En fait, vous avez 50 styles. Je suppose que métal moderne, vous prenez plein de trucs et puis vous n'avez qu'à écouter. Parce qu'il y a quoi ? progressif, il y a du metalcore, il y a de la pop, il y a de l'électronique, il y a de l'électro. Franchement, quand j'ai écouté l'album, j'ai essayé de noter tous les trucs. Je me suis dit en fait, c'est hyper complet. Comme tu disais, on a plein de goûts différents. Du coup, là, vous avez réussi. On a eu la même chose avec Landmarks. On s'est dit, putain, c'est osé.
Mais par contre c'est fin et vous allez jusqu'au bout des trucs parce que y'a de l'espagnol, enfin y'a du français, y'a de l'anglais, enfin y'a plein de choses qui se passent, des sonorités qui vont dans tous les sens. Moi j'ai surtout retrouvé le progressif je trouve, dans ce que j'entends du progressif. Beaucoup de techniques, madcore.
Enfin soit c'est un album, tu vas le kiffer, je te le dis tout de suite. Parce que c'est très intelligent et je me suis demandé, Excuse-moi, je te coupe, je te laisse par là. Quand je l'ai écouté, je me suis dit, putain, ils n'ont pas choisi le plus simple. Ils ont fait un truc assez chiadé, avec de la belle voix parce qu'il y a ce côté très ouvert, etc. Mais ce n'est pas si facile.
[01:46:58] Speaker G: En fait, c'était un peu le but, que ça ait l'air simple.
[01:47:04] Speaker A: Oui, mais ça ne l'est pas. Ça ne l'est pas du tout parce que, putain, il y a des trucs super complexes, mais qu'on ne peut pas les rejeter.
[01:47:12] Speaker G: Il faut que ce soit digestible, c'est le but.
[01:47:13] Speaker A: T'es là, tu te dis, putain y'a un truc, mais moi j'écoute que des trucs super commerciaux. Je suis le mec dans l'équipe qui a le moins de connaissances dans les techniques et machin parce que je m'en fous. Moi je veux juste de l'émotion, je veux un truc qui me fait chialer, qui m'exalte, que je peux digérer, utiliser lorsque je suis triste, lorsque je suis énervé. Pour moi c'est ça la musique. Donc j'écoute des trucs assez simples. Eux ils sont, bon, y'a des lunettes donc c'est un intellectuel.
[01:47:39] Speaker B: C'est votre cliché ?
[01:47:40] Speaker A: Non mais il y a vraiment ce truc, moi j'ai trouvé ça hyper travaillé Ça m'a fait penser aussi à du Périphéries, vous avez tourné avec Périphéries il me semble.
[01:47:49] Speaker G: En Australie, ouais.
[01:47:51] Speaker A: J'imagine que c'était un plaisir déjà parce que c'est quand même Périphéries.
[01:47:54] Speaker G: Surtout, c'est Pierre et Flo qui étaient très très fans.
Moi j'aime bien, mais ça m'a pas particulièrement fait quelque chose, mais je crois que Pierre et Flo ça leur a vraiment fait un truc parce que le début de Noëliste c'était une grosse influence Périphéries à l'époque.
[01:48:10] Speaker A: On entend toujours un petit...
C'est le côté léché, je pense.
[01:48:14] Speaker B: Justement, je disais, tu parlais du côté léché, du côté progressif, qui infuse toujours dans le son de Novelis. Il y a notamment un ingrédient que je retrouve chez très peu de groupes de metalcore modernes, mais qui est toujours chez vous, c'est tout con, c'est les solid guitars. Les solid guitars, ils sont toujours là, à chaque fois qu'il y en a un qui apparaît, je fais Ah oui, c'est vrai qu'ils en font. C'est bien, j'aime bien ça.
[01:48:36] Speaker A: J'aime la basse, donc t'as de la chance. C'est mon instrument préféré.
On l'entend bien aussi, il y a ce groupe, il y a ce truc qui est là. Franchement, c'est une tuerie. Si les précommandes sont ouvertes, je suppose que c'est déjà le cas, n'hésitez pas à soutenir le groupe et à précommander. Vous ne pouvez pas être déçus, je vous le dis tout de suite. Et dans l'ambiance, J'ai toutes des questions autour de ça, parce que j'ai lu les paroles et je me suis dit, putain, ils vont me manger le cerveau. C'est qui qui écrit les paroles ? Tout les deux. Il y a dû y avoir de grandes soirées.
Parce que c'est très complexe. Il y a de l'émotion. Alors bon, ça, on est à fond dans l'émotion. Je ne sais pas. Je me suis perdu sur plein de trucs. La religion.
les relations humaines, les relations amoureuses, qui sont deux trucs très différents, mais bon, il y a ce truc-là, qui est finalement une relation avec la religion, c'est un peu pareil. Il y a le fantastique, quelque chose qui n'est pas réel, je ne sais pas, c'est comme si c'était un rêve, peut-être, je ne sais pas.
[01:49:39] Speaker G: Sur quel morceau ?
[01:49:40] Speaker A: Cauchemar. Mais tout mélangé, je mélange tout.
Et il y a à la fois du réel, mais en même temps, on n'arrive pas à toucher. C'est-à-dire que je pense que chacun, bon le but c'est que chacun puisse se l'approprier puis traduire ce qu'il veut. Il y a beaucoup de peine quand même. Beaucoup de... Vous êtes énervés aussi. Parce que putain, énervé avec vous et avec je sais pas qui, votre alter ego, je sais pas, je pense qu'il y a une grosse discussion entre... Enfin, peut-être pas entre vous deux, mais de vous à vous-même. Je pense qu'il y a un gros truc là-dessus. Vous noueillez beaucoup quand même.
L'eau est là, elle est très présente autant dans le son que dans le... Le message, j'ai noté un. Pourquoi, eau, rêve, cœur, abstrait mentalement, analyse métaphorique, surréalisme, religion. C'est les mots que j'ai mis.
[01:50:31] Speaker E: C'est vrai que moi je suis assez novice dans l'écriture de paroles et quand moi j'écrivais des paroles dans mon groupe de hardscore c'était un peu bateau, c'était très très explicite. Moi j'ai toujours bien aimé les paroles explicites. Et chez Novelis c'est les romancés donc c'est beaucoup plus poétique, c'est beaucoup plus abstrait comme tu disais. Et Nico qui parle très bien anglais me corrigeait aussi et puis lui il a ce côté À vouloir être beaucoup plus abstrait, à suggérer, pour justement laisser à chacun l'interprétation des paroles pour se les approprier. Et l'écriture de cet album, du coup, c'était, si vous voulez, toute l'histoire. C'était donc l'été dernier.
On est revenu des Etats-Unis en juin je crois et en septembre on avait la tournée avec Northlane en Europe. Du coup ça nous laissait deux mois pour finir un album. Et on avait connu des petits festivals en été.
C'était vraiment le rush, moi j'ai un autre job à côté, du coup le matin j'allais au boulot, ensuite je revenais, fallait composer. Et puis tu sais quand on te dit « Allez, sois créatif, là maintenant.
[01:51:45] Speaker A: T'As une heure pour être créatif !
[01:51:48] Speaker E: » C'est ça. Et du coup, même pendant la... Je me souviens dans le camping-car avec Amma, on a enregistré le refrain de Koda. Ça a été enregistré. C'est les prises d'eff en plus, je crois.
[01:51:59] Speaker G: Sous le lit du camping-car aux Etats-Unis.
[01:52:02] Speaker E: Pendant qu'il roulait.
Bon, on a mis des effets de fumée sur la musique.
[01:52:07] Speaker A: Dans la simplicité.
[01:52:08] Speaker E: C'est une super histoire en tout cas. Et du coup, c'était le rush. Et en fait, c'est quoi le thème global de cet album ? On est quand même parti de mes thèmes principaux, les thèmes que je voulais évoquer. Il y avait Adam and Eve, c'est toi qui l'avais déjà... Quand il y a des trucs sur.
[01:52:30] Speaker G: La religion en général, ça vient de moi.
[01:52:32] Speaker E: Ça vient de toi.
[01:52:33] Speaker A: C'est marrant parce que je pensais que c'était toi.
Je vais te dire pourquoi. Parce que je, alors pas dans les paroles, mais rien que le titre, je me suis dit c'est quand même une histoire à la con qui donne envie de tabasser toute la formation de la culture occidentale.
qui est quand même très masculiniste, et donc je me suis dit, ça me paraissait être plus... Niko est très féministe. Bah voilà, bah du coup... Parce que je me suis dit, il n'y a pas mieux comme titre pour taper sur.
[01:52:57] Speaker G: La gueule de... Pas au sens traditionnel du terme.
[01:52:59] Speaker E: Oui voilà, le vrai féminisme quoi, pas les wok, le vrai... Oui, oui, oui.
[01:53:06] Speaker A: Mais ouais, je ferais penser ça. Je te laisse terminer sous moi.
[01:53:08] Speaker E: Et donc voilà, à part le thème, à part cette chanson où c'était... Je crois qu'il n'y a que celle-là, et Koda aussi c'était mon thème.
Ils m'ont dit voilà, choisis les thèmes donc j'ai proposé et puis après on a composé ensemble. Et du coup l'année dernière pour moi c'était l'année la plus heureuse de ma vie parce que toutes les tournées, parce que la consécration et en parallèle la plus triste de toute ma vie avec beaucoup d'événements très divisés, des décès, des maladies, des changements de vie, des ruptures amoureuses bien sûr.
Et du coup, ça m'a par chance un peu aidée dans l'inspiration.
C'est toujours quand t'es triste que t'arrives à écrire le plus de choses. Quand t'es énervée, tu sors des phrases, des inspirations un peu folles. Elles te tombent dessus. Et du coup, cet album, c'est vrai qu'il est triste. Moi, j'adore les chansons tristes, j'adore les albums tristes, les chansons joyeuses.
[01:54:10] Speaker A: Dans le métal, généralement, on aime bien la tristesse.
[01:54:13] Speaker B: On a des choses à expier.
[01:54:15] Speaker E: C'est ça. Il faudrait faire des mouchoirs en merch.
[01:54:20] Speaker A: C'est une bonne idée.
[01:54:21] Speaker B: J'avoue, personne n'y a pensé.
[01:54:22] Speaker A: C'est une très bonne idée.
C'est mignon en plus, c'est original. Je ne sais pas en termes de coûts et de rendement si c'est bon, mais en tout cas dans l'idée, c'est cool. Mais oui, on sent qu'il y a...
La mort, effectivement, c'est ce que je mets dans la religion, parce que souvent c'est lié. La séparation... Il y a quand même des... Oui.
[01:54:44] Speaker E: Mais tu sais, tu libères tout quoi, ça va.
[01:54:46] Speaker A: Mais ça parle à tout le monde forcément, je dirais, à un moment...
C'est des choses que tout le monde vit, personne n'est différent.
[01:54:52] Speaker G: Oui, c'est cliché pour une raison en fait. Tout le monde le vit, et quand ça arrive, c'est vrai que quand en plus t'es en train d'écrire un album, ça tombe à point nommé. Oui, oui, quand tu y sais.
[01:55:04] Speaker B: Ça finira dedans, ça.
[01:55:07] Speaker A: Non mais ça nourrit parce que forcément la haine, enfin la haine peut-être fort, mais la rage et le mécontentement, la tristesse, c'est quelque chose qui vient très très rapidement, plus facilement que la joie et le bonheur. Surtout qu'on a toujours cette quête qu'on n'aura jamais mais avec un imaginaire du bonheur.
[01:55:22] Speaker E: Moi je pense que si t'es, pas si t'es trop heureux mais si t'as une vie assez monotone et que tu vis rien, que t'as pas d'émotions, même les émotions fortes ça peut aussi quand même te donner de l'inspiration. Je pense qu'il faut vivre des choses pour avoir des choses à raconter tout simplement. Et l'année dernière, j'aurais même souhaité un petit peu moins d'événements.
[01:55:40] Speaker A: C'était condensé, un peu moins d'inspiration s'il vous plaît. En tout cas, c'est bien et je vois encore les liens, les paroles. Moi, je suis pas super bon en anglais, donc ça se comprend quand même. C'est juste que le lien entre les phrases, des fois, j'étais...
Attends, mais ils parlent de quoi là ? J'étais sur un truc, je suis parti dans cette thématique-là et puis... Alors moi je suis quelqu'un de très torturé. On en a parlé avec le nom de Marx, mais le syndrome de l'imposteur, la punition, l'autodestruction, tous ces trucs-là. Mais tant dans les paroles, j'ai été...
Ça c'est moi, ça c'est moi... Du coup ça marche.
[01:56:19] Speaker G: Mais moi j'aime pas les paroles qui sont trop... Trop directes, un peu trop bateaux. J'aime bien que l'auditeur puisse...
réfléchir un petit peu pour comprendre ce qu'il se passe. Et donc c'est vrai que j'embête beaucoup Camille là-dessus où elle arrive avec des.
[01:56:34] Speaker E: Phrases et je dis bon ça tu vois...
[01:56:36] Speaker G: C'est un peu chiant, on trouve les mots un petit peu plus riches, un peu plus abstraits des fois. Ouais moi ça me tient à cœur ce genre de choses.
[01:56:43] Speaker E: Et au final t'as raison parce que ça donne des paroles plus riches quoi.
[01:56:49] Speaker A: Est-ce que c'est... Avant de passer de musique, parce que je vois que ça fait déjà longtemps qu'on parle, qu'il y en a peut-être qui veulent un peu de musique, est-ce que ça permet aussi l'abstrait, attention, c'est pas négatif, mais de pouvoir faire des rimes, de trouver des mots qui vont ensemble ? Est-ce que la poésie, c'est un peu ça aussi, des fois quand tu regardes la poésie...
[01:57:06] Speaker G: J'aimerais te dire oui, parce que ça facilite très notre tâche, mais moi je vais passer quatre heures sur un mot à trouver la bonne rime, et des fois je vais lui dire, au-delà de la rime, les accents du mot sont pas au bon endroit par rapport aux notes et moi je suis un psychopathe par rapport à ce genre de choses.
[01:57:23] Speaker E: Moi je trouve même que c'est plus difficile parce que du coup tu pourrais trouver un mot un peu lambda pour que ça rime et c'est fini. Et bien non, il faut passer des heures à chercher ça, le mot et qui en plus doit rimer.
[01:57:36] Speaker A: Oui, bon c'est complexe quoi qu'il arrive. Vous voyez, si vous faites de la musique, bon courage.
[01:57:41] Speaker G: Il y a beaucoup de gens qui écrivent d'une manière beaucoup plus directe et qui va parler assez clairement et c'est très bien aussi.
[01:57:50] Speaker A: Oui, bien sûr. Après, ça dépend de ce que tu veux se transporter. C'est ton âme qui parle, donc il faut que ce soit sincère. Ça montre un peu la complexité peut-être de ton esprit.
Mais c'est intéressant, c'est ça qui est cool aussi. En tout cas, bravo. On va regarder donc... Je vous ai demandé de choisir des morceaux, c'est le principe de l'émission, je pense que maintenant les gens ont quasiment compris. Des morceaux qui ont fabriqué qui vous êtes, des morceaux qui ont fabriqué peut-être le son que vous faites. J'ai vu, donc moi je sais qu'il y a de ça. On va commencer avec un groupe que j'aime énormément, Nothing But Thieves.
J'adore ça, après moi j'ai mes raisons mais j'imagine que tout le monde a la sienne. Avec le titre If I Get High, qui est triste, et où il y a beaucoup de symbolique. Qui a choisi ? C'est Collégial ?
[01:58:36] Speaker E: C'est Collégial, c'est Nico qui m'a fait découvrir cette chanson et ce clip. Est-ce que tu veux raconter l'histoire de la chanson ?
[01:58:45] Speaker G: En tout cas, c'est l'histoire. C'est ce que j'ai compris. Je ne suis pas sûr que c'est ça qu'il a voulu dire, mais ça a l'air assez clair. Je crois que c'est le personnage qui a perdu sa mère. Et du coup, les gens vont le comprendre en regardant le clip, mais c'est un clip qui est très triste. Et le morceau était déjà intense sans le clip, mais les deux ensemble, c'est...
[01:59:02] Speaker A: Oui, l'histoire d'un clip assez rude. Je pense que malheureusement plein de gens l'ont vécu aussi, mais sage de vie.
[01:59:09] Speaker E: J'adore l'acteur, il joue dans Breaking Bad, je crois.
[01:59:13] Speaker A: Ah oui, j'ai pas mis attention, j'étais tellement fixé sur...
[01:59:15] Speaker G: Je crois pas que ce soit lui.
[01:59:16] Speaker E: Je crois qu'on dirait... T'es sûr ? Ouais, c'est sûr, il joue le fils de Heisenberg. Ah non, de qui ?
[01:59:24] Speaker A: Je ne sais pas. Que les gens qui regardent le disent.
[01:59:30] Speaker E: Je voulais juste dire, avant que tu passes le clip, c'est le groupe préféré de notre amie Laetitia. Il fallait que je fasse la dédicace.
[01:59:38] Speaker A: Non, c'est super. En même temps, vous avez dit au début, on n'est pas... Vous avez dit dans l'édition, on n'est pas métal, on ne consomme pas du métal. Moi, quand je dis métal, c'est parce que les Français, si on leur dit alternative rock, ils ne comprennent pas. Attention, no offense, je sais qu'il y a beaucoup de gens qui comprennent.
Mais quand vous travaillez dans les médias, il faut trouver des mots aussi précis. Qui sont finalement pas précis, parce que vous mettez ça pas forcément au bon endroit. Mais ça parle aux gens. Et métal, on est obligé de le dire, mais pour moi, Nothing But Thieves, c'est ce côté très pop, très dansant, très triste. Mais je mets ça quand même dans le métal, parce que moi, ça me fait chialer. Le métal me fait chialer. De toute façon, je suis une chialeuse. Bon, on va y aller.
[02:00:15] Speaker E: Sortez les mouchoirs.
[02:00:16] Speaker B: Allez, chialons.
[02:00:17] Speaker A: On va regarder ça. Bonne découverte pour ceux qui ne me connaissent pas, c'est Nothing But Thieves.
[02:00:43] Speaker G: Dîner.
[02:00:44] Speaker D: Je te.
[02:01:02] Speaker C: Rencontrerai au divin Pour briser.
[02:01:08] Speaker G: Le spell A.
[02:01:29] Speaker C: Point where two walls.
[02:01:30] Speaker A: Collide Yeah we'll rebuild And we run.
[02:01:31] Speaker C: And we run, and we run, and.
[02:01:32] Speaker A: We run, and we run, and we.
[02:01:34] Speaker G: Run, and we run Until we break.
[02:01:48] Speaker C: If I get high enough, will I see you again?
c'est Sous-titres réalisés para.
[02:03:10] Speaker G: La communauté d'Amara.org.
[02:04:38] Speaker C: Je rêverais de tout, un grand design L'amour s'effondre, il me frappe, j'espère qu'il.
[02:05:02] Speaker E: S'Arrête C'est comme si mon monde allait vers l'autre.
[02:05:08] Speaker C: Sous-titres réalisés para la communauté.
[02:05:10] Speaker E: D'Amara.Org.
[02:06:38] Speaker C: C'est parti !
[02:08:40] Speaker A: Noveliste ! Eh oui, à l'instant, dans Bang Bang, en vidéo, c'est comme ça tous les dimanche soir, n'hésitez pas à nous rejoindre sur les réseaux sociaux ou tout simplement ici même sur Twitch, comme ça vous ne louperez rien, on reçoit des artistes, on reçoit des gens du milieu et on vous explique un peu les dessous et on vous prouve que bon, c'est pas forcément facile et pas forcément tout le temps joyeux. Voilà, c'est difficile comme tous les métiers d'ailleurs, attention, ce n'est pas différent du reste.
Il faut en chier pour pouvoir faire des choses. Malheureusement, c'est comme ça, mais ça donne de belles choses comme ce nouvel album de Novelist. Encore une fois, merci d'être là. Merci d'avoir fait le déplacement jusqu'à Paris pour répondre à nos questions. L'album sort le 16 mai. Allez, je vous ai dit déjà.
Pas cher et ça soutient les groupes à acheter du merch, à acheter pré-commandé le vinyle, le CD. Je sais que vous allez dire, il me casse les couilles. Mais non, non, non. T'aimes le groupe, fais un effort. Je veux dire, c'est comme ça qu'ils viendront. Et si tu veux les voir en concert, il faut acheter des billets de concert. Sinon, ils ne peuvent pas venir. C'est pareil. C'est juste la logique.
Si vous donnez pas les sous c'est foutu. Et puis ils en touchent pas beaucoup donc sachez que c'est juste pour payer le fonctionnement souvent. Là on vient de regarder All For Nothing, peut-être une petite histoire autour de ce clip ?
[02:09:54] Speaker E: Ce clip, alors, je crois que c'était le premier où vous m'avez laissé un peu le champ libre sur le thème. Je crois que Novelis a fait plus de dix ans qu'ils font des clips. Ils n'avaient plus trop d'inspiration, ils en avaient un peu marre. Ils ont dit à la petite nouvelle, vas-y, si t'as envie de faire des clips, vas-y.
[02:10:12] Speaker B: Vas-y, part au casse-fils.
[02:10:15] Speaker E: J'avais trop envie et je me souviens on était dans le train pour aller je ne sais où et je mets la chanson et puis je m'imagine un truc et j'adore le film cinquième élément et du coup j'ai eu cette idée de faire un genre d'hommage et de... pas un remake du tout mais la scène où elle est dans le...
dans le genre de cercueil de verre et qu'elle se fait un peu analyser et du coup j'avais envie de leur faire jouer un peu la comédie en étant docteur, chirurgien, boucher, voilà du coup on a créé ça. On a tourné ce clip le même jour que Koda. En une journée on a fait deux clips. On a commencé par...
[02:10:56] Speaker G: Je crois qu'on commençait All For Nothing à 20h.
[02:10:59] Speaker E: On a fait Coda de 11h à 20h et puis après à 20h, tu crois que c'est fini ? Allez non, on commence le deuxième. Heureusement le maquillage c'était avoir l'air un peu fatigué donc c'était parfait. En vrai je suis même pas maquillée dans le clip.
Et franchement on a été agréablement surpris du résultat.
[02:11:23] Speaker G: Surtout ce qui est drôle, c'est qu'à la fin, quand on avait fini tous les plans, Pavel, le réalisateur, nous dit bon on installe la batterie, on s'y met, on fait les perfs, et je lui dis mais on n'avait pas du tout prévu des perfs, on connait pas le morceau en fait.
Et il me dit, ah merde mais on a trop peu en fait, on n'a pas assez de matos pour faire un clip là, on a trop peu de plans et tout.
On lui a dit bon bah tant pis, on fait avec, on peut pas jouer le morceau.
Et du coup on était terrifiés pendant deux mois, même plus que ça quoi, ça a mis trois mois.
[02:11:56] Speaker E: Et puis il y avait aussi des plans qu'on avait prévus mais qu'on a pas eu le temps de faire parce qu'il y avait toute une équipe qui était prévue jusqu'à minuit ou une heure du matin. On les a payés en extra pour qu'il reste une heure de plus, genre jusqu'à deux heures.
Et en fait, il devait y avoir un plan... Est-ce que je le dis ? Je vais le dire, au cas où, parce que j'imagine qu'on l'aurait utilisé. Bon, tant pis. Il devait y avoir un plan... Pardon, j'ai parlé trop vite dans ma tête. Il devait y avoir un plan dans une baignoire avec un genre de liquide métallique. Bon, on l'a pas du tout fait parce que ça voulait dire changer de tenue, de maquillage, de machin. C'était beaucoup trop... On n'avait pas le temps. Du coup, on a skippé des plans. Lune en avait prévu qu'on n'a pas fait, donc ça faisait c'est assez maigre la quantité de plans qu'on avait pour ce clip et au final la V1 qu'on reçoit du clip on est là en mode en fait c'est trop bien je crois qu'on n'a presque rien modifié.
[02:12:45] Speaker G: Sur cette V1 en vrai on était trop content alors que ça n'arrive jamais.
[02:12:48] Speaker A: Ça vous avez attendu 3 mois qu'ils vous l'envoient c'est ça ?
[02:12:50] Speaker G: En fait c'est un peu toujours le cas avec les clips on les filme assez en avance et lui il les édite 2-3 semaines avant la sortie l'attente.
[02:13:00] Speaker A: Doit être...
[02:13:02] Speaker G: Et là on l'a reçu en tournée une semaine avant la sortie du morceau. Je l'ai regardé et j'ai fait « putain t'es trop bien ». Le soulagement. Je m'attendais à ce que ce soit le bordel et qu'on ait plein de trucs à refaire mais non c'était très très bien.
[02:13:19] Speaker A: On en parlera un petit peu plus tard. Mais oui, il y a un côté dans celui-ci, un côté assez futuriste qui colle un petit peu sur le côté abstrait aussi. Ça m'a fait penser à Mec mi-batte de corne. Je suis un très grand fan de corne. C'est pas trop si c'est une extraterrestre, c'est d'où elle vient, de quelle époque. Il y a un truc, encore une fois, on peut inventer toutes les histoires qu'on a autour, donc c'est le côté assez intelligent.
Vous travaillez toujours comme ça, à donner chacun vos idées, où il y a un moment où d'un seul coup il y a une réunion, il y a une union, et vous ne l'expliquez pas. Parce que les Landmarks nous ont parlé, ils ont dit en fait on ne s'explique pas, mais quand il y en a un qui a une idée sans qu'il le dise aux autres, tout le monde les a. Non mais c'est pour prouver que tous les groupes sont différents et que tout le monde est différent.
[02:14:05] Speaker G: Oui, ça ne marche pas comme ça chez nous.
En fait, chacun donne ses idées à différents moments du processus, avec une importance différente d'album en album.
T'as un membre qui va être plus investi sur un album ou sur une chanson, plus effacé sur l'autre.
[02:14:29] Speaker A: Parce qu'il y a une cohérence quand même. Quand on entend l'album, pour moi c'est vraiment... C'est logique, tout est logique, tout le son, les chansons vont toutes ensemble, il y a une histoire. Pour moi il y a une histoire. C'est vrai qu'il y a une histoire de cet excès d'informations pendant une courte période, mais...
[02:14:49] Speaker G: En fait il y a un élément qui lie un peu tout, c'est que tout passe, sur cet album-là en tout cas, tout passe par Pierre Danel.
pour... pour Pierre Donnel pour... avant de... enfin disons que c'est un peu un algorithme ou que ça soit Flo, Amael ou... ou moi j'ai pas écrit du tout sur cet album mais qui... qui arrive avec un morceau ça va de toute manière passer par l'algorithme Pierre Donnel.
[02:15:18] Speaker A: Et du coup mettre une... voilà et.
[02:15:21] Speaker G: Ensuite pour les voix c'est Camille et moi qui avons qui avons fait ça tous les deux et du coup Je pense qu'il y a une cohérence là-dessus aussi, et Pierre et moi on a beaucoup beaucoup échangé sur cet album, sur là où on voulait aller, ce qu'on voulait faire, du coup je pense que ça a donné aussi une cohérence au projet.
[02:15:43] Speaker A: Quand on a un groupe aussi, on écoute des choses forcément toute sa vie, on écoute un peu de musique.
Il y a des groupes qui nous ont déjà dit on se désintéresse de tout sinon c'est mort.
Peut-être un côté trop intellectuel là-dedans, mais on est forcément influencés aussi, parce qu'on écoute, il y a des choses qu'on garde. Ça vous est arrivé sur cet album, si vous voulez bien en parler.
[02:16:05] Speaker G: Il y en a un qui est évident.
[02:16:07] Speaker E: Non, moi j'allais dire justement que moi j'ai pas d'instance.
[02:16:11] Speaker G: Espagnol.
[02:16:12] Speaker E: Ah oui oui, non mais justement dans le métal en tout cas, moi j'écoutais, là maintenant je me suis mise à un peu plus écouter parce que quand même c'est la scène dans laquelle j'ai voulu, mais j'écoutais pas trop de métal, ce qui fait que du coup j'ai la chance de pas avoir trop d'influence. Et moi j'aime bien ça, moi j'aime bien arriver en studio et essayer de faire parler juste l'inspiration et qu'elle soit pas biaisée par j'ai écouté ça et du coup je vais refaire comme ça.
Par contre, bien sûr, j'écoute de la musique tout le temps, donc la chanson en espagnol, j'adore la Rosalía, c'est une chanteuse espagnole qui est très... Elle fait du flamenco moderne, fusion, et du coup, elle a sorti un album qui est fou de créativité et de surprises, il est très choquant. La première fois que je l'ai écoutée, j'ai trouvé ça bizarre, et après je l'ai réécoutée, je me suis dit « ah ouais, c'est trop bien ». Et du coup, je me suis inspirée de ça, et du coup, de l'espagnol dans du métal, ça se voit pas forcément souvent.
[02:17:08] Speaker A: C'est la meule à ton goût, de ouf ! Tu parles couramment espagnol ?
[02:17:13] Speaker E: Oui en fait j'ai la famille espagnole.
[02:17:15] Speaker A: Ok parce que je me suis posé l'accent, je me suis dit il y a forcément un truc parce que l'accent il est parfait. Moi j'ai fait huit ans d'espagnol, c'est Ola c'est tout, bon bah super. Bon après je suis très mauvais à l'école, j'étais très mauvais.
[02:17:27] Speaker E: Huit ans d'espagnol pour Ola c'est pas...
[02:17:32] Speaker A: J'étais très ami avec les profs, du coup je passais quand même. C'est vrai que ça m'a surpris parce que je ne m'attendais pas du tout à avoir un titre. On voit le titre de la chanson.
[02:17:44] Speaker E: Tu veux essayer de le prononcer ?
[02:17:46] Speaker A: Je le dirai mal.
Je te laisse le dire. C'est le « re » que je savais.
Je laisserai les gens découvrir les paroles aussi.
[02:17:59] Speaker E: Il y a tout dans cette chanson. Oui, il y a de l'espagnol, il y a de l'anglais, il y a du chant, il y a du cri, il y a pas du rap mais du chanter, parler. On a voulu essayer d'être le plus créatif possible sur cet album. On pense déjà au prochain en se disant qu'il faut sortir des sentiers battus encore plus que ce qu'on a fait là. Je trouve qu'on a été un peu timide même sur cet album-là.
Là on a vraiment... Ça peut être.
[02:18:26] Speaker A: Une bonne chose aussi !
[02:18:28] Speaker G: Non mais tu vois tu parlais d'inspiration, est-ce qu'on se laisse influencer et je trouve que sur cet album on a encore trop d'influences métal, metalcore, des codes et j'en parlais la dernière fois avec Pierre Danel justement et je lui disais que j'ai envie sur le prochain de d'aller écouter du Gainsbourg et pendant six mois d'écouter tout sauf la scène dans laquelle on évolue et dès qu'on a une idée plus elle nous paraît... non on peut pas faire ça, plus en fait il faut qu'on y arrive et pas faire des riffs où on se dit ouais c'est un bon riff dans ce qu'on fait enfin tu sais...
Là, après ce sera peut-être trop, peut-être qu'on réalise que c'est trop, mais j'ai envie que sur le prochain qu'on fasse vraiment l'opposé de ce pour quoi on a attendu.
[02:19:19] Speaker E: Et pour la chanson en espagnol justement, l'histoire de cette chanson, Pierre Danel envoie l'instru et dit qu'il faut faire un truc.
Est-ce que c'était genre au milieu de l'été ou fin de l'été où il fallait finir l'album ? Je me pose sur l'ordi et en une heure j'écris les paroles, je pose le flow et tout. Et puis je vais en studio, je vais dans la cabine et puis je montre à Nico la chanson. Il m'a pas dit sur le moment mais quand il a écouté ça, je crois que tu t'es dit genre « on va pas faire ça, c'est nul ».
[02:19:51] Speaker G: Parce que moi ça fait 10-12 ans que je fais ça et du coup t'intègres beaucoup de codes qui sont assez.
[02:19:59] Speaker A: Mauvais en fait, qui te freinent.
[02:20:03] Speaker B: Tu construis tes propres limites au fur et à mesure.
[02:20:07] Speaker E: Et moi j'ai pas les codes.
[02:20:08] Speaker B: C'est d'autant plus.
[02:20:09] Speaker A: Non mais c'est bien.
[02:20:10] Speaker G: C'est super réjouissant justement qu'elle arrive sans avoir ces codes là. Et en plus on est arrivé à un moment de l'album où Moi j'étais fatigué, il n'y avait plus du créatif, on était à la fin de l'été, on n'en pouvait plus. Et je me suis dit bon, je la laisse faire son truc. Et au final, j'ai réécouté, je me suis dit, il y a peut-être un truc. Et on l'a rebossé pendant peut-être 2-3 heures max. Et c'était fini, tel quel quoi.
[02:20:35] Speaker A: Non mais c'est super. En plus, quand on lit les paroles et quand on t'entend, ça change, il y a des trucs qui sont très différents. Bon bref, après, encore une fois, c'est mon interprétation, donc je ne vais pas donner ça sur toutes les chansons, sinon les gens vont peut-être suivre mon interprétation, alors que ce n'est pas le but. Mais j'ai trouvé ça, ce moment que tu parlais d'été, parce que j'entends l'espagnol, je suis désolé, je suis dans les clichés. Mais ça me fait penser au soleil, ça me fait penser aux vacances.
[02:21:02] Speaker G: Pourtant, on n'a pas vu le soleil cet été.
[02:21:05] Speaker A: Alors ça donne au moins une teinte.
Et puis j'ai pensé à l'Amérique du Sud, je sais pas pourquoi, je me suis dit putain c'est trop bien, parce que... C'est juste que je suis très fier des groupes français qui s'exportent. Je suppose que c'est très français, on est très chauvins, mais je suis tellement heureux de prouver au reste du monde qu'on n'est pas non plus à la traîne et qu'il faut arrêter de cracher sur la France. On fait des trucs super bien, on a des super artistes. Et il y a ce moment d'Espagnol et je me suis dit, putain, on va enfin avoir l'Amérique du Sud !
[02:21:41] Speaker B: Comme tout Brésil ! Qui ne parle pas espagnol.
[02:21:44] Speaker G: Ça fait trois mois qu'à chaque fois qu'on parle de ce morceau, ils me disent, je ne sais pas dans quel contexte, mais qu'ils confondent le Brésil et l'Espagnol.
[02:21:54] Speaker E: Parce qu'on a plein de commentaires qui disent justement comme tout Brésil et du coup on est tous là, enfin ils vont être contents, et il ne fait que dire oui mais c'est espagnol, c'est pas leur langue.
[02:22:04] Speaker A: C'est bon, après c'est français, on ne peut pas non plus être parfait à tous les niveaux. Moi en tout cas, ça m'a donné cette envie-là et puis je vous ai vu direct. Je vous ai vu surtout qu'en Amérique du Sud, les gens sont encore plus passionnés parce que malheureusement, ils ont encore moins accès aux lives d'Europe ou d'Amérique du Nord. Quand il y en a un, ils y vont à fond. Nos amis qui ont tourné au Mexique, etc.
[02:22:29] Speaker B: Ils reviennent en disant que le public est fou.
[02:22:32] Speaker G: C'est un de ces territoires qu'on n'a pas fait nous et on espère que ça va vraiment ouvrir les portes. On fait de l'Espagne cet été, on fait deux festivals là-bas.
[02:22:43] Speaker A: Moi si t'as écouté du punk c'est bien l'Espagne.
[02:22:47] Speaker G: Moi j'adorerais aller en Amérique du Sud.
[02:22:49] Speaker E: On a tourné avec Nervosa, avec le Fest Warm-up.
C'est un groupe brésilien, mais il n'y a que deux brésiliennes et les deux autres sont grecs.
Parce que ce ne sont pas les membres originels. La batteuse, Gabriela, est brésilienne. Elle a kiffé Novelist, on s'est adoré, on est devenu copine.
Et elle essaye absolument, d'ailleurs je t'ai pas dit mais elle m'a envoyé des messages, elle essaye absolument de parler à son manager pour nous faire venir jouer au Brésil et faire une tournée avec elle. Voilà, je te transmets l'info d'ailleurs.
[02:23:23] Speaker A: Allez chez vous aussi, tout le monde, que tout le monde fasse une prière si vous avez envie ou croisez les doigts, faites ce que vous voulez pour les encourager. On a juste hâte que ça se passe.
[02:23:32] Speaker B: Ou vous mettez sur une colline, vous tendez les bras et... Ne croisez pas.
[02:23:36] Speaker A: Jared Leto, c'est dangereux.
Ah non ! de vous parler de ses influences, il y a, on sent quand même beaucoup de choses qui ont été digérées, on en parlera parce que vous avez choisi aussi dans l'équipe Paramore, mais il y a ce chant, il y a ce chant, moi ça m'épate, que ce soit masculin ou féminin, les growls, les screams, c'est quelque chose que j'étais pas forcément client avant et que j'ai appris à apprécier parce que j'ai compris pourquoi ils étaient placés à certains moments.
La puissance. On t'a déjà fait des réflexions sur ton chant, Scream, ou sur le fait que tu fasses du chant clair d'une certaine façon. Est-ce que t'as toujours été bien accueilli de ce côté-là, ou malheureusement ? J'ai envie de dire, comme tu es.
[02:24:18] Speaker E: Une fille... Ah oui, bien sûr. Je suis désolé de te poser la question. Non, non, t'inquiète.
Pour l'annonce de mon arrivée dans le groupe, on a sorti le clip Turn It Up. Et du coup, moi j'étais dans le groupe tout l'été, mais en inconnue, en anonyme.
Et les gars m'ont préparé en me disant, bon, il va y avoir des haters, il va y avoir des mauvais commentaires, c'est normal. Ils m'ont préparé, voilà, le prend pas personnellement. Donc j'ai vraiment été bien préparée. Et quand on a sorti le clip, bien sûr, j'ai lu tous les commentaires. Et là, franchement, le premier clip, c'était... Est-ce que c'était moitié-moitié ? Je pense qu'il y avait une bonne partie de haters, malheureusement tu retiens que ceux-là.
[02:25:06] Speaker A: Et oui c'est ça le problème, on.
[02:25:07] Speaker B: Se concentre sur le négatif alors que le positif il est là et puis il y en a encore plus qui ne se sont pas exprimés mais qui sont positifs.
[02:25:15] Speaker E: Ouais ouais c'est ça. Mais en fait quand j'ai lu les commentaires je me suis jamais... J'ai pas eu mal au cœur tu vois, parce qu'il y avait des commentaires c'était une fille ça doit pas faire de scream, une fille ça doit pas faire du métal. Et quand j'ai lu ce qu'on dirait je me suis dit il est bête lui en fait, c'est juste...
C'est de la bêtise et puis c'est même pas tourné vers moi, tu vois. Oui, mais ça prouve qu'il y a.
[02:25:36] Speaker A: Quand même un problème.
[02:25:38] Speaker E: Et ces gens-là, je pense qu'ils sont partis, tu vois. Ils sont partis de la fanbase noveliste et puis il y en a tellement d'autres qui sont arrivés. Après ce clip-là, la balance était quand même positive. Mais il y a eu une grosse partie qui est partie et une autre qui est arrivée. Des gens plus ouverts d'esprit. Après moi, je peux comprendre aussi, t'es fan d'un groupe, t'adores le chanteur et le chanteur, il change.
[02:26:04] Speaker A: Dans ce cadre-là, on accepte, mais la critique, elle ne passe pas par une femme, elle ne doit pas scrimer. Tu préfères avant, c'est une chose.
[02:26:12] Speaker G: Ou alors tu dis rien, si t'aimes pas, tu t'en vas.
[02:26:14] Speaker A: Normalement, quand t'aimes pas, tu te casses et c'est tout. Enfin, les gens qui n'aiment pas, a priori, aiment vraiment bien le dire. Vraiment, c'est leur seul plaisir dans la vie, parce qu'ils n'ont sûrement rien d'autre, les pauvres. Mais ce qui me chagrine... S'ils sont.
[02:26:27] Speaker B: Tobés au point de dire qu'une fille, ça scrime pas, t'inquiètes qu'ils n'ont vraiment rien dans la vie.
[02:26:31] Speaker A: Ce qui me chagrine, c'est que même si ces gens s'en vont, ils existent. En fait, c'est ça qui me chagrine. Ils existent, mais je suis pas sûre.
[02:26:40] Speaker E: Qu'Ils viennent vraiment au concert, ces personnes-là.
[02:26:42] Speaker A: Oui mais ils existent quand même. Je veux dire, il y a quand même une petite énergie de merde qui est quelque part et qui peut-être embarque d'autres énergies avec lui. Et ça, je ne comprends pas. Mais le pire, j'ai déjà eu aussi écho de femmes qui disaient une femme ne doit pas crier. Et je me suis dit, mais c'est pareil. En fait, c'est quoi le problème ? Quel est le souci, en fait ? Si tu n'aimes pas, tu n'aimes pas, mais tout est permis pour tout le monde.
[02:27:10] Speaker E: Bien sûr. Ouais, je sais pas. Je pense que ces gens-là, c'est des personnes qui s'ennuient ou qui ont peut-être un manque de confiance en eux, et je sais pas, ça leur envoie... Peut-être qu'ils sont pas capables de crier, ils aimeraient le faire, ils voudraient une fille le faire, je saurais pas trop analyser, mais en tout cas, je me souviens, Florestan, coucou d'ailleurs, il doit nous regarder, il m'avait dit...
Parce que du coup Novelist a changé déjà une fois de chanteur pour Toby, et lui aussi avait eu beaucoup de haters. Alors il n'avait pas eu « Une fille ne doit pas scrimer », mais il avait eu des mauvais commentaires aussi. Il m'avait dit « T'en as pas eu plus parce que t'étais une fille ». Juste les commentaires étaient différents mais t'en as pas eu plus donc au final c'est un peu la vague normale.
[02:27:53] Speaker A: Non mais c'est philosophiquement bien de le voir comme ça. Je te félicite.
[02:27:59] Speaker E: Moi je l'ai vraiment pas mal vécu surtout que moi je venais de nulle part et d'un coup je suis propulsée à faire des concerts devant plein de monde. Moi j'étais trop contente, j'avais envie de dire vous allez pas casser ma joie de vivre ?
[02:28:11] Speaker A: Non mais c'est bien, c'est bien.
[02:28:15] Speaker G: Je ne peux que t'applaudir. On avait tellement préparé à ce que ça soit pire. Et en fait, quand c'est arrivé, ça allait.
[02:28:23] Speaker A: C'est hyper simple. Tout le monde n'y pense pas forcément, même sans être méchant.
[02:28:26] Speaker G: Ce qui est triste, c'est qu'en fait, on avait déjà...
[02:28:31] Speaker A: L'exposition amène forcément à ce genre de choses. Mais du coup, vous avez trouvé un équilibre qui est une fille qui soit là, toi que tu sois avec ces garçons, il y a eu cet équilibre. Tu n'as pas senti trop de masculinité dans les volontés musicales ? Ou vous, vous avez été soulagé d'avoir peut-être, entre guillemets, je me permets d'imaginer peut-être un Plus de féminité. Ce qui ne veut pas dire que comme c'est une fille, il y a plus de féminité. Tout le monde a sa part de féminité. Tout le monde a sa part de tout.
Mais c'est quoi l'équilibre de ce côté-là ? T'apportes quelque chose de plus féminin ou tu t'es dit... Les femmes aussi elles s'affrontent au sénantin donc ça n'a ni masculinité ni féminité.
[02:29:16] Speaker E: Je sais pas si c'est de la féminité. Je sais que j'ai apporté... Je suis quelqu'un de très joyeux, très solaire. Et du coup, je pense que j'ai apporté beaucoup d'énergie et des danseurs pour les clips. Je pense que ça, vous ne les auriez pas pris, mais moi, je fais de la danse. Du coup, j'aurais dit allez, on va mettre des danseuses, des danseurs et c'est parti.
ça peut être ça à la part de féminité mais au final il y a des gens qui dansent... Non mais.
[02:29:42] Speaker G: Même en tournée t'as apporté de la féminité et je pense que là où...
[02:29:47] Speaker A: Ça sent moins la chaussette dans ton bussin !
[02:29:48] Speaker B: Je voulais dire oui !
[02:29:49] Speaker A: Réellement !
[02:29:50] Speaker B: En termes d'hygiène il y a eu un progrès !
[02:29:52] Speaker G: Mais vraiment je pense que tout le monde fait un petit peu plus gaffe et puis ça, je sais pas, la synergie elle est un peu différente et c'est agréable en fait.
[02:30:04] Speaker A: Ça crée un équilibre quelque part, non ?
[02:30:05] Speaker G: Et puis du coup, on a commencé, on a pris Aurore Angélique, je ne sais pas si vous voyez qui c'est, une photographe.
[02:30:12] Speaker A: Ou non, peut-être que je la connais, je suis désolé.
[02:30:15] Speaker E: Elle est sur la tournée des 10506, elle a fait... Paris ?
[02:30:20] Speaker G: Oui. Et elle a fait le warm-up l'été, le warm-up Hellfest. Et du coup, pareil, là où avant, Peut-être par mauvaise habitude ou quoi, on n'aurait pas imaginé prendre une fille dans l'équipe parce que est-ce que ça va mettre un équilibre un peu bizarre ou quoi. Et bien en fait, maintenant, on l'accueille volontiers. En plus, on se dit bon bah c'est cool. Il se trouve que Camille aura plein de choses en commun, donc c'est encore mieux.
Mais du coup, ça a ouvert la porte à avoir des filles dans le crew et avoir plus de filles en tournée. C'est bien, c'est super.
[02:30:58] Speaker E: En fait avoir une fille en tournée ça veut pas dire, je crois qu'il y a des énormes clichés de ça va être des princesses, il faut qu'elles aient ci ou ça, alors qu'en fait c'est, enfin une fille ça peut être roots aussi, ça peut dormir dans un.
[02:31:10] Speaker G: Bunk.
[02:31:13] Speaker E: Ça peut dormir dans un bunk, ça peut, après oui bah c'est sûr.
[02:31:17] Speaker A: T'as parlé de punk donc on a...
[02:31:20] Speaker E: Mais c'est ça et après on va pas se mentir oui, on aime bien se laver une fois par jour tu vois, et en tournée parfois. Parce que nous non ?
[02:31:31] Speaker A: C'est parce que j'imagine, je n'ai pas fait de tournée moi, donc je n'ai pas cette notion de tourbus, je la connais juste quand on part au Hellfest et ça ne me fait pas non plus, ça ne dure pas 15 ans vu que c'est le temps d'y aller, c'est pas pareil tu vois. Mais quand t'es entre mecs, ça tourne très vite et ça monte, ça monte en blague, en machin et bon on n'est pas finous.
[02:31:55] Speaker G: Je pense que ça on n'a pas changé pour le coup. On a toujours été super beauf là-dessus et en fait on l'est encore.
[02:32:04] Speaker E: Oui après juste tu t'habitues mais moi la première tournée...
[02:32:08] Speaker B: C'est pas un progrès ça.
[02:32:10] Speaker E: En plus moi je viens d'une fratrie où je suis la seule fille, on est trois, deux frères et moi.
J'ai été éduquée par des hommes et c'est ok. Mais c'est mes frères, j'ai pas toutes leurs blagues bof. La première tournée en tourbus avec eux, c'était en février dernier en Europe.
Il y avait The World Alive, Elwood Stray, Ashen, Novelist, que des mecs. J'étais la seule fille dans le bus, on était 20. Du coup, 19 mecs, une fille.
et alors oui ça sent la chaussette et surtout au bout de deux trois semaines je leur avais dit ok je comprends, j'ai l'impression d'être en immersion.
[02:33:00] Speaker B: Rendez-vous en terre inconnue.
[02:33:03] Speaker E: Il y a un livre, les hommes viennent de Mars et les femmes de Venus. J'ai jamais lu ce livre mais j'imagine qu'il y a des différences. Et sans être sexiste, sans dire que les filles c'est comme ci, les garçons c'est comme ça, mais il y a quand même des différences.
Ça m'a frappé de vivre pendant 27 jours ou 20 jours avec 19 mecs. Tu te rends compte que c'est différent. Après, ils sont tous hyper respectueux. Il n'y a jamais eu aucun... Entre eux, oui, voilà. J'allais raconter des anecdotes de paix et compagnie, mais voilà, c'est...
[02:33:39] Speaker A: Je passe aussi sur l'équipe 1. Je pense que ça riche les gens de ci.
[02:33:44] Speaker E: Oui, c'est ça, mais du coup, ils osent moins parce que je suis là. C'est agréable, tu vois, tant mieux.
[02:33:51] Speaker A: Ça va dans le bon sens, mais oui, c'est comme ça. C'est juste que souvent, je me dis, quand t'es tout seul d'une communauté, quand t'es tout seul et que t'arrives dans un lot, c'est toujours un peu particulier. Effectivement, tu dois comprendre les codes et tout ça, Des fois c'est difficile de rentrer aussi, surtout quand les gens se connaissent depuis longtemps. Je pense pas que ce soit toujours facile. Après, t'es lumineuse, t'es solaire, donc forcément les gens sont hyper ouverts, ils sont très heureux de te parler j'imagine.
[02:34:24] Speaker G: Et puis nous on était en demande d'avoir justement un leader qu'on allait pouvoir un peu...
porter et mettre sur un piédestal, donc c'était naturel quoi, quand elle est arrivée on voulait avoir quelqu'un comme ça, donc je pense qu'on t'a aidé, enfin on t'a intégré très bien.
[02:34:41] Speaker A: Après ça s'est fait naturellement j'imagine, c'est pas le sujet.
[02:34:43] Speaker E: Ils m'ont bien accueilli, ils m'ont bien intégré et puis ça s'est fait...
Progressivement aussi, on n'a quand même pas forcé le truc pour être très proche d'un coup. Moi je pense qu'il faut prendre le temps, tu apprends à te connaître, tu commences à faire des blagues et tu te sens de mieux en mieux. Ce qui a été là dès le début c'était le respect, la bonne entente et la bienveillance surtout.
[02:35:04] Speaker A: Oui, ça c'est... Pour tout le monde, c'est la base de la vie.
[02:35:09] Speaker G: On est tous bien éduqués.
[02:35:10] Speaker A: Tout le monde n'a pas forcément compris, mais oui, c'est ça. Vous êtes du coup aujourd'hui, dans cette fonctionnement, avant de passer à un petit clip, très pro.
Est-ce qu'on parle des groupes ? Pour les jeunes groupes qui veulent faire de la musique, vous bossez, vous avez dit que vous étiez en tournée, vous avez dû enregistrer des trucs dans le camping-car. C'est un truc qui ne s'arrête pas.
Vous êtes en train de penser à mon prochain album ? Il n'est pas encore sorti. On rappelle que c'est le 16 mai. Il y a le stress mais en même temps il y a l'excitation, il y a les envies.
l'enthousiasme, l'électricité qu'il y a dans le ventre quand on est amoureux. J'imagine qu'il y a un peu ça aussi avec toutes les idées, le cerveau qui part dans tous les sens. Ça n'arrête jamais en fait. C'est ça d'être pro, c'est ça. Il faut ça pour réussir, pour avancer en tout cas.
[02:35:56] Speaker E: Oui, il faut beaucoup de... C'est du travail en fait, c'est pas... Oui, c'est ça.
[02:36:02] Speaker A: En voix et tout ça, t'avais pris des cours ?
[02:36:05] Speaker E: Alors non, je suis complètement autodidacte et fière de l'être.
À tous les niveaux, le chant clair ou le chant saturé. J'ai fait du solfège et de la musique, donc on va dire l'oreille musicale, je l'avais à peu près. Et le scream, je me suis entraînée dans ma voiture, sur l'autoroute, fenêtre fermée. Et j'ai testé des clés.
[02:36:25] Speaker A: Et si tu voyais les gens qui se sont retournés, t'as dit « Bon ça marche, c'est bon ».
[02:36:28] Speaker E: Non mais j'essayais d'avoir un cri qui me convenait et je pense que j'ai progressé même en deux ans. J'ai réussi à améliorer mon cri, à trouver des techniques différentes et puis tuto YouTube quoi.
[02:36:41] Speaker A: On nous a souvent dit ça, tuto YouTube pour éviter de s'arracher la gueule quoi. Mon cri c'est quand même des techniques, on peut faire ça n'importe comment. Mais en tout cas tout est bien placé là où il faut.
J'adore les chants clairs, t'as une super belle voix et franchement ça donne trop envie de tendre la main et de chanter comme ça. J'aime énormément votre album donc franchement je pense que les gens vont être très heureux. On va passer un petit clip juste après, je dis aux gens on va rentrer dans votre vie personnelle. Quand vous étiez enfant, le rapport à la musique, les émotions, peut-être un peu plus votre être caractère même si on en a déjà un petit peu parlé.
Un peu de vous deux d'ailleurs, parce qu'on a parlé de ton côté solaire, mais tout vient de quelque part et c'est toujours intéressant de pouvoir en discuter. Et puis les gens vont comprendre que finalement on est tous pareils, on est tous les mêmes, avec des histoires différentes, mais en tout cas on reste humains. Et c'est ce qui fait votre beauté. Là, ça je le mets dans le métal aussi, parce qu'on les a soutenus ici.
dans Bang Bang et on les a soutenus sur SLS Paris que j'avais vu à la machine du Moulin Rouge incroyable en live aussi force de ouf la puissance du chant aussi c'est trop fort ça me tue et puis cette aura le charisme même dans le noir tu te prends une décharge dans la gueule donc il y a un truc ça ne s'invente pas pourquoi ce choix donc de Paris pour tout ça mais pour peut-être autre chose ?
[02:38:13] Speaker G: Moi c'est un de mes albums préférés, Ever. Toi aussi je pense. Cette chanson-là particulièrement. On a essayé de trouver quelques trucs en commun dont le Nothing But Thieves et celui-là c'était un des autres trucs communs.
Cet album, c'est White Noise. Cet album il est incroyable. Surtout à l'âge qu'elle avait à l'époque, écrire un truc comme ça c'est...
Et.
[02:38:39] Speaker E: Le charisme, je suis complètement d'accord sur ça.
[02:38:42] Speaker G: Ce qui est drôle, c'est qu'elle, je l'ai entendu dire en interview, qu'elle déteste cet album et les clips et l'attitude qu'elle a sur ses clips de cette période, parce que ça a quand même 10 ou 11 ans. Et elle, elle n'aime pas du tout ça, alors que moi je suis... Peut-être.
[02:38:57] Speaker A: Parce qu'elle a été... parce qu'elle a changé de mindset aussi, peut-être. L'accompagnement des gens aussi, peut-être.
[02:39:03] Speaker G: Elle avait ce truc très innocent à l'époque.
Et aujourd'hui, elle est devenue un peu très femme forte, un peu figure de l'LGBT, du féminisme et tout.
Et du coup, je pense qu'elle ne se reconnaît plus trop dans ce personnage un peu innocent qu'il y avait à l'époque. Moi, j'avais adoré cet album.
[02:39:22] Speaker A: Et puis un album, pour vous ce sera la même chose, enfin pour toi maintenant, c'est quelque chose qui marque une époque donc forcément quand on les chante, il y a les souvenirs avec. On en parlera un peu plus tard mais ça c'est quelque chose qui me fascine aussi. Eh ben on va regarder ce clip de Paris, on y va ? Allez c'est la ronde de la pause avec Paris !
[02:39:52] Speaker C: I feel you in these walls You're a cold air creeping in Shimmer to my bones and skin I heard you down the hall But it's vacant when I'm looking in Oh, who let you in? You walk around like you own the place But you never say anything I caught you walking straight through my walls Guess it was all my fault, I think I let you in C'est parti !
Musique de David Forte c'est.
[02:46:56] Speaker A: I'm so...
Les Novelistes ! Oui, ce sont nos invités ce soir, c'est pour ça que vous venez de voir encore un très bon clip de leur part qui fait partie de ce nouvel album Kona qui sort le 16 mai. Il faut absolument le précommander si vous êtes fan et que vous avez apprécié. Eh bien, un petit CD, un petit vinyle du merch, ça fait toujours plaisir, ça leur permet d'exister et de venir vers vous.
Faut bien évidemment acheter aussi vos billets de concert parce que vous allez en prendre plein la gueule et c'est ça quand même l'intérêt avec aussi Noveliste, c'est la puissance, la beauté, la classe, le chic et bien sûr les émotions. On est content quand même de les avoir avec vous, ils sont venus de Marseille.
[02:48:47] Speaker B: Ils sont venus de Marseille.
[02:48:48] Speaker A: Ils sont venus de chez moi.
[02:48:51] Speaker B: Il va falloir qu'on fasse installer une ligne de train de Marseille jusqu'ici.
[02:48:56] Speaker A: Parce que là, il est en France et d'accord. Si on peut faire la téléportation, moi je suis pour. Parce que j'aimerais bien ne pas rentrer chez moi à Paris et rentrer plutôt dans le Sud tous les soirs. On n'a pas cette chance. Encore une fois, merci d'être là avec nous. Bravo pour cet album.
Oui, j'ai eu la chance de pouvoir l'écouter. Je remercie infiniment la personne qui s'occupe de vous et qui est vraiment à fond. Elle n'aime pas qu'on le dise. Merci Elodie, voilà Elodie, j'aime pas, là tu vas vouloir me tuer, je le sais.
Parce que oui, elle est violente aussi, là aussi elle va vouloir me tuer encore plus. « Say my name », alors moi j'adore parce que ça n'a aucun rapport, là je vais dire le truc le plus con de ma vie mais ça me rappelle une petite chanson de R'n'B « Say my name, say my name.
[02:49:38] Speaker B: » Tu sais que j'y ai pensé.
[02:49:39] Speaker A: Tu sais que j'y ai pensé aussi.
[02:49:41] Speaker B: J'y ai pensé aussi mais contrairement à toi je ne l'aurais pas dit Elle.
[02:49:44] Speaker A: Est trop bien cette chanson en plus, ça n'a aucun rapport Mais à la.
[02:49:48] Speaker G: Base vous ne vouliez pas l'appeler « Say my name » à cause de ça ?
[02:49:52] Speaker E: À cause de ça, ça faisait trop...
[02:49:55] Speaker A: Normalement, les gens ne font pas lien, mais c'est juste que... Même s'ils le.
[02:49:58] Speaker G: Font, en fait, la chanson n'a rien à voir.
[02:50:01] Speaker A: C'est vrai que ça n'a strictement rien à voir. Mais je trouve aussi beaucoup de messages dans cette chanson.
On va sortir de toutes ces émotions, de tout ce qui est craché dans cet album, mais on va peut-être comprendre pourquoi aussi tout s'est construit comme ça, chacun de votre côté. Puisque, récemment arrivé, encore une fois, pas la même histoire, pas les mêmes goûts musicaux, et puis je ne sais pas parce qu'on va découvrir tout le reste. À quel moment, je vous pose la question globalement, c'est vous-même qui répond premier, je ne le choisis pas. Vous regardez, puis voilà, vous dites ok. À quel moment, quelle est la première chanson un peu amplifiée que vous avez entendue et qui vous avait fait dire ou c'est trop violent, ou ah waouh j'en venais pris plein la gueule, qu'est-ce qui vous a excité à ce moment-là, qu'est-ce qui vous a fait dire ça j'aime bien ?
[02:50:55] Speaker G: Moi je l'ai. Tu veux démarrer ?
[02:50:57] Speaker E: Oh ouais vas-y tu l'as.
[02:50:58] Speaker G: Tu l'as ? Please take me home de Blink. Ok. Alors à quelle opportunité... Oh c'est une chanson grise ! C'était 2002, je crois que c'était mon cousin qui avait l'album éponyme et.
[02:51:17] Speaker E: Premier.
[02:51:17] Speaker G: Morceau que j'ai écouté... Est-ce que je suis en train de dire des conneries ? Je sais même plus si c'est cet album-là. Mais bref, c'était ce morceau-là où je me suis dit mais qu'est-ce que c'est que ça ? J'ai adoré. Et à partir de là, je suis devenu beaucoup trop fanat de Blink.
[02:51:30] Speaker A: Ça t'a procuré quoi ? Parce que Blink a ce côté amusant aussi.
[02:51:34] Speaker G: En fait, je sais pas. Il y a une culture musique dans ma famille, mais pas trop celle-ci. C'était beaucoup...
Mon père écoutait un peu de rock, mais sinon c'était beaucoup de variétés.
Et donc là je suis tombé là-dessus, je me suis dit mais qu'est-ce que c'est que ça ? Il y a des guitares vénères, de la batterie de partout. Je sais pas, ça m'a choqué en fait, je savais pas que ça pouvait exister. Et à partir de ce moment-là, c'était mon but dans la vie d'être Tom Delonge.
et ça c'était pendant longtemps en vrai.
[02:52:09] Speaker A: Ouais ça t'a donné un coup de fouet quoi.
[02:52:12] Speaker G: Jusqu'à l'année dernière tu vois. Ouais non c'était vraiment devenu un je sais pas une passion quoi alors que jusque là j'étais un gamin de 12 ans qui ne sait pas trop ce qu'il fait, pourquoi il vit.
[02:52:23] Speaker A: Ouais normal ça j'ai un peu de temps mais il y a eu la chance d'avoir le cousin t'as dit hein. Ouais. Qui écoutait un petit peu de ça et qui peut-être cherchait dans les magazines.
[02:52:31] Speaker G: Mais qui en plus écoute pas plus de tout ça aujourd'hui, je crois qu'il avait eu l'album via son frère, c'était un peu un concours des circonstances qui font que je suis tombé sur cet album et voilà.
[02:52:42] Speaker E: Et toi ? Moi, je... alors on va dire le morceau amplifié je dirais No Rose No Sky, je le dis avec un accent de merde, du groupe Have Heart, c'est un groupe de hardcore, mélo.
Et cette chanson, c'est la première fois que j'ai entendu du cri. Pour ma part, parce qu'après j'aurais pu dire les Red Hot, parce que mes frères écoutaient les Red Hot.
[02:53:07] Speaker A: C'est déjà amplifié.
[02:53:09] Speaker E: Mais tu vois, ça restait du chant clair. Mais la chanson qui m'a vraiment marquée, où là je me suis dit, c'est ça que je veux faire, je veux aller à des concerts comme ça.
Parce que déjà, les paroles, le texte est magnifique. Ça parle d'une fille qui est enfermée dans une cage dorée, dans une relation toxique, qui est anorexique. Ça parle de plein de choses. Le texte est très très beau.
et la voix du mec, ça m'a touchée direct. Il crie, et c'est pas juste qu'il crie énervé, tu vois, il crie, il est triste, et j'ai senti toute sa douleur, tout l'album de ses songs to scream at the sun, tout l'album, du début à la fin, c'est que ça, et c'est cet album et ce groupe-là particulièrement qui m'a donné envie de faire du cri.
[02:54:01] Speaker A: T'avais quel âge ?
[02:54:03] Speaker E: J'avais 18 ans.
[02:54:05] Speaker A: Oui, donc t'avais déjà plus l'âge de t'intéresser aux paroles.
[02:54:07] Speaker E: Ouais, ouais.
[02:54:08] Speaker G: 12 ans, bon, généralement, l'anglais... Moi, je chantais du phonétique. J'ai découvert les paroles dix ans après, je me disais, ah, c'est ça.
[02:54:15] Speaker A: C'est des jeux ou... ?
[02:54:18] Speaker G: C'est Blink, quoi.
[02:54:21] Speaker A: C'est ce qui fait le bon ici. Mais ouais, c'est donc toute l'émotion quand même, dans la rage l'émotion, c'est un truc qui t'a...
C'était une période où t'avais envie aussi de crier peut-être ? Généralement quand on est ado on a envie de crier mais quand on a 18 ans des fois c'est un peu différent.
[02:54:41] Speaker E: Pas forcément mais moi j'ai eu l'envie, je me suis dit putain j'ai envie moi aussi d'écrire des textes aussi beaux que lui.
Et puis du coup je découvrais le milieu hardcore, le mouvement stratège, les concerts et justement déjà à l'époque les femmes elles avaient leur place dans les concerts. Alors on va pas se mentir, plus dans le public que sur scène mais quand même. C'était un univers, un monde qui s'ouvrait à moi quand j'ai découvert cette chanson.
[02:55:09] Speaker A: Tu écoutais quoi principalement avant ?
[02:55:12] Speaker E: Avant, en vrai, moi je viens de Marseille, du coup j'écoutais beaucoup de R'n'B, de rap, de hip-hop.
[02:55:18] Speaker A: C'est bien aussi, c'est de la bonne musique.
[02:55:20] Speaker E: Mais je n'étais pas du tout dans le... Mes frères étaient très rock, du coup j'écoutais beaucoup de rock avec eux. Mais il n'y a jamais eu dans ma famille une seule personne, depuis des générations je crois, il n'y en a aucun qui écoutait du métal. Du coup c'était... Du rock c'est déjà.
[02:55:36] Speaker A: Pas mal, parce que ce n'est pas dans toutes les familles qu'il y a du rock. Même il y en a d'autres.
[02:55:39] Speaker E: Oui, on en parlait, ma mère elle écoutait Placebo. Mais il n'y avait pas... C'était pas ça et quand j'ai fait mon premier concert de hardcore dans une salle à Marseille qui s'appelle le Molotov, ils sont venus me voir et à la fin du concert ma mère vient me voir et je lui dis alors qu'est-ce que t'en as pensé ? Elle me dit c'était horrible, allez on va à la voiture, à demain ! J'avais fait venir mes parents, mes frères, ma nièce qui avait 4 ans avec un casque sur les oreilles.
[02:56:09] Speaker A: Tout le monde était là ?
[02:56:09] Speaker E: Tout le monde était venu, j'aurais dit allez venez voir moi une fois, mais personne n'aimait ça. Et là ils sont trop contents parce que Noveli c'est beaucoup plus digestible, t'as du sang clair, c'est... Là on voit un peu ça l'époque.
[02:56:20] Speaker A: Et puis le revoir il s'est un peu habitué aussi avec le temps, j'imagine.
[02:56:23] Speaker E: C'est ça, depuis toutes ces années, ça s'est habitué. Et puis Punk Hardcore c'était vraiment, c'était crade quoi, ce sont des amplis... C'était pas qualitatif quoi.
Là, ça se frappe un peu dans nos concerts, mais dans les concerts de punk hardcore, t'as un gros trou au milieu et les gens ils se frappent dessus. Mais par exemple, vous voyez ça, ils se disent mais qu'est-ce que c'est ?
[02:56:44] Speaker A: C'est quoi cette musique de psychopathe qui se tape dessus ? C'est vrai qu'il y a toujours ce regard des parents principalement, des clichés.
Les parents sont en droit de se poser des questions.
[02:56:55] Speaker E: Est-ce que tu vas bien ?
[02:56:56] Speaker A: Est-ce que tu parles de quelque chose ? Tu veux peut-être nous passer un message ? Bah non, je suis juste vénère, c'est tout. Mais rien de grave, tout va bien. Du coup, je suis plus à l'aise après. Ouais, donc t'as quand même... Ils te laissaient aller quand même au concert.
[02:57:08] Speaker E: Ah oui, après à 18 ans, c'est.
[02:57:10] Speaker A: Ce que je voulais, mais...
[02:57:13] Speaker E: C'est vrai, ils m'ont quand même toujours soutenue, et ils sont venus me voir à un concert de Hardcore. Ils sont pas revenus, alors que Novelist, ils reviennent dès qu'ils peuvent, mais... Ouais, le Hardcore, ils sont pas revenus.
[02:57:22] Speaker A: Bon, c'est sa life.
[02:57:26] Speaker B: Au moins, ils pourront pas dire « j'aime pas sans avoir goûté ».
[02:57:28] Speaker E: Voilà, exactement.
[02:57:30] Speaker A: Toi, tes parents, quand...
[02:57:33] Speaker G: Ils m'ont toujours soutenu. Toujours, toujours. Ils ont pas toujours compris. Mais oui, en fait, enfin...
[02:57:41] Speaker A: Après, t'as un métier. T'es un gesson.
[02:57:44] Speaker G: Ouais, bah alors, je l'étais. J'ai arrêté du coup depuis... Depuis, mais... Tout ça s'est un petit peu fait en même temps où j'avais pas envie de... J'ai fait de la fac de science. J'ai arrêté, j'avais pas envie de faire ça.
tout me faisait chier en fait, l'ado de base quoi, sauf que bon, ça commençait à être un peu attardé parce que même à 20, 21 ans... J'ai fait une année de fac, tout me faisait chier, j'ai refait une année de fac, c'était pas mieux. Et ensuite ils se sont dit bon, il a envie de rien donc il a l'air d'avoir envie de faire un BTS audiovisuel donc on va l'emmener là-dedans.
Et en fait, même ça, ça me faisait chier parce que je détestais les.
[02:58:29] Speaker A: Cours, le... Ouais, le concept... Ouais, j'aimais.
[02:58:31] Speaker G: Pas du tout, et j'étais pas mauvais en soi, je l'ai eu mon BTS, mais ça me plaisait pas, le concept des études me plaisait pas.
Et je pense qu'ils étaient très... Ils avaient très peur à cette époque-là de ce que j'allais devenir, parce que je ne savais pas ce que je voulais faire, je ne savais pas... Ils s'inquiétaient quoi ? Ouais, je pense qu'ils s'inquiétaient beaucoup. Et après j'ai commencé à gagner doucement ma vie avec le son, ce qui les rassurait, mais quand même métier super précaire et tout.
Et je pense que c'est vraiment progressif, au fil des années ils ont vu qu'en fait j'étais des merdards et que je m'en sortais quoi qu'il se passe.
[02:59:13] Speaker A: Et puis au final ça avançait quoi.
[02:59:16] Speaker G: Et après le groupe a commencé à payer et Et puis bon là, en fait, quand ça fait dix ans ou quinze ans que t'es parti du nid et que tu te débrouilles, l'inquiétude elle part, parce qu'il voit que quelque soit ce que je fais, je m'en sors.
[02:59:35] Speaker A: Je pense que quand t'es parent, l'inquiétude, elle s'en va jamais.
[02:59:36] Speaker G: Oui, bien sûr.
[02:59:37] Speaker A: Même quand tu t'en sors.
[02:59:39] Speaker G: Mais disons que t'es un peu plus serein sur les habiletés de ton gamin à s'en sortir.
Et puis là, ils voient que le groupe marche bien, que ça nous paye.
[02:59:47] Speaker A: C'est quand même une chance aussi d'avoir... Parce que les parents, c'est quand même un soutien. Malheureusement, on n'a pas cette chance.
[02:59:55] Speaker G: Mais tu regardes tous les groupes autour de nous, il y a des parents qui supportent derrière. Je ne parle pas financièrement, mais... Oui, mais qui ne sont pas là, alors.
[03:00:02] Speaker A: Les brimés, c'était une merde.
[03:00:04] Speaker G: Et surtout, qui ont laissé le choix de la voie dans laquelle partir, qui n'étaient pas là à dire « Ah non, tu feras médecin, mon fils, ou tu feras ça ». Il y a dans tous les groupes, c'est des parents qui sont sains, enfin pas tous, mais en tout cas ceux qu'on a autour de nous, c'est des parents qui sont sains.
[03:00:21] Speaker E: Ils préfèrent voir leur enfant heureux, à faire ce qui lui a épanoui plutôt que dans un job...
[03:00:26] Speaker G: Et ça en vrai c'est important quoi, parce que de savoir que si tu te plantes, tu as ce filet de sécurité, tu peux retourner chez tes parents, c'est ce qui nous donne la possibilité d'aller faire des gigs à 200 balles à perte pendant 10 ans.
[03:00:39] Speaker A: Et d'être aussi léger mentalement.
Tu sais que tu peux toujours... C'est bon je peux venir dormir là ? Parce que bon, les buissons derrière c'était sympa mais on a pas envie quoi.
[03:00:50] Speaker G: Alors que le mec qui n'a pas ça, qui n'a pas ce family system, ce support, il va être obligé d'aller bosser des boulots un peu nuls parce que s'il n'a pas son salaire l'an prochain, si ça marche pas, s'il fait la musique et que ça marche pas, il est dans la merde. Nous on a la chance de pouvoir essayer et pouvoir se planter.
Je pense qu'on n'en serait pas là s'il n'y avait pas eu les parents des frères Durand, Amael et Flo, qui étaient là pendant tout le début du groupe. Il y avait la salle de répète chez eux, mes parents qui m'ont énormément aidé, tes parents pareil, et les parents de Pierre qui ont fait Pierre Danel.
[03:01:34] Speaker E: Et les parents des Durand qui aident toujours. Le père, il nous amène toujours, il vient nous chercher. Quand on part en tournée, il nous amène à l'aéroport avec tout le matos. C'est lui qui conduit le van.
[03:01:48] Speaker G: Même à nos âges, on a une petite fierté.
[03:01:50] Speaker B: Si en plus, vous n'avez pas besoin de roadies, c'est parfait.
[03:01:54] Speaker A: Pour le dos, ce n'est pas fameux.
[03:01:56] Speaker E: Juste pour l'aéroport.
[03:01:57] Speaker A: C'est déjà pas mal.
Quand vous avez commencé, après avoir cette musique, à l'école, ça se passait comment ? Pas au niveau du cours. J'ai bien compris, ça, c'est pas l'intérêt. Bon, pas bon, on s'en fout. Mais les amis, vous êtes fait des amis ou ça a été compliqué parce que les gens vous regardaient un petit peu. Après, vous n'avez peut-être pas l'attitude vestimentaire.
[03:02:19] Speaker G: Pour moi c'était pas évident parce que j'étais un peu dans la campagne et les modes aimaient être un peu plus longtemps à sortir de Paris et moi j'étais à fond dans le truc du émo 2007-2008. La mèche ? Ouais bien sûr, je suis tombé dedans comme pas possible.
Et sauf que c'est pile à cette période-là où je me suis retrouvé à Périgueux et que là-bas, ils étaient pas là-dedans, ils étaient dans la tectonique. Mais non, en réalité, je me faisais des potes quand même, mais j'étais le seul du lycée comme ça, vraiment.
Slim, pourquoi il y a cette allure-là ?
[03:03:04] Speaker A: Mais ça va...
[03:03:06] Speaker G: En fait, j'assumais vraiment le truc. Et du coup, bon bah... C'était... Une tête chelou, mais ça va, j'avais... Mais j'ai pas énormément de potes, c'était 2-3 potes tout le long de l'année. Mais ça va, c'était pas...
C'était pas cité. J'ai pas aimé ces années-là parce que je détestais l'école, mais j'ai pas spécialement été bulli ou quoi à cause du métal.
[03:03:34] Speaker B: Et bon, entre la tectonique et les mots, le slim, pas la même passion.
[03:03:38] Speaker A: Mais le même maillot quand même.
[03:03:40] Speaker G: Ça a dû arriver un petit peu plus tard parce que je crois que la première année, il y avait vraiment le... Je me rappelle avoir eu des gens qui me disaient mais pourquoi tu mets ce pantalon ? C'était étonnant quoi.
[03:03:48] Speaker A: Le Slim, oui, ça a été surprenant au début.
[03:03:51] Speaker G: Et puis après, dix ans plus tard, elle l'avait tous.
[03:03:53] Speaker A: Bah oui, évidemment. Et puis là... Mais des fois, c'est compliqué, ça s'est passé... Comment ? On va t'écouter plein de musiques, toi.
[03:04:01] Speaker E: Moi, du coup, le côté punk hardcore, ça arrivait quand j'étais en école d'ingé.
Du coup, il y avait des copines de promo qui venaient me voir au concert. Elles connaissaient pas du tout et du coup c'était un peu... Ouais mais elles.
[03:04:16] Speaker A: Sont curieuses, elles sont venues quand même. C'est cool.
[03:04:18] Speaker E: Oui, en vrai c'est sympa.
[03:04:20] Speaker A: T'as beau être ami, des fois ils te disent « j'ai écouté au loin ». T'inquiètes, fais ton truc, il tient mais de loin.
[03:04:26] Speaker E: Mais du coup, j'avais plus des amis dans la scène. Moi, j'ai fait mes études à Lyon. Du coup, il y avait une scène à Lyon, donc j'avais des potes là-bas. Et sinon, quand j'étais au collège-lycée, je chantais déjà. Et c'était du clean. Et tout le monde me soutenait. Je me souviens, il y a des fois, je sais pas comment c'est, des cours d'espagnol, je me mettais à chanter. On arrêtait le cours pour que je chante.
[03:04:49] Speaker G: Non mais tu l'as rêvé ça, ça n'existe pas.
[03:04:51] Speaker A: C'est pas banal.
[03:04:52] Speaker E: Et genre même la prof, il y en a un qui dit à la prof, ah Camille elle chante et tout, ah ouais vas-y allez. Et du coup on a arrêté tout le cours et moi j'étais très très timide à l'époque.
[03:05:02] Speaker G: Ça n'a pas changé.
[03:05:05] Speaker B: Là tu vois la classe qui s'obscurcit, un psychote qui se braque sur toi...
[03:05:09] Speaker E: Et puis du coup t'es tout nu, tu sais, c'est le cauchemar. Et je pense que ça, ça m'a aidée. Pareil, il y avait une prof de musique, elle avait eu mes frères avant au collège, elle savait qu'ils faisaient de la musique et on devait chanter une chanson, il fallait apprendre une chanson et elle a fait au hasard, genre. Elle fait, hop, Camille, allez, tu vas nous chanter la chanson devant tout le monde et tu seras notée. Et ça, tu sais, c'est vraiment les...
[03:05:30] Speaker A: Ah ouais... Quel horreur ! Enfin, je veux dire... C'était peut-être sympa, mais c'est horrible pour un gosse. T'as envie de crever à ce moment-là.
[03:05:39] Speaker G: La pression immédiate.
[03:05:40] Speaker E: Elle devait dire, elle fait de la musique, c'est bon, elle va chanter, ça va aller. C'était difficile, mais du coup j'avais le succès. Après tout le monde était content.
[03:05:49] Speaker A: T'es devenu un peu la stardom.
[03:05:51] Speaker E: Pas la stardom, parce que j'étais quand même très timide.
[03:05:52] Speaker A: J'entends avec les mots de cet âge-là.
[03:05:55] Speaker E: Mais tout le monde était très... On m'a toujours supportée, soutenue, dans la musique, en chant en clair en tout cas. Et après, en école d'ING, bon ben j'avais... T'as fait quoi comme école d'ING ? De chimie, l'ITEC, à Lyon.
Je suis ingénieure chimiste.
[03:06:10] Speaker A: Bravo.
[03:06:10] Speaker E: Voilà.
[03:06:11] Speaker A: Je suis toujours impressionné d'avoir des gens intelligents comme moi, donc...
[03:06:13] Speaker E: Voilà.
Du coup c'était des potes, mais j'avais pas besoin d'eux, j'avais les potes de la scène.
[03:06:23] Speaker A: T'avais deux catégories de potes.
que tu mélangeais pas forcément parce que les univers n'étaient pas les mêmes. On a tous vécu ça un peu mais du coup c'est bien, ça faisait un équilibre. Les vêtements, ça c'était plutôt classique. Parce que lui il s'est dénoncé, qu'il soit pas tout seul quoi.
[03:06:42] Speaker G: Non mais elle c'était Miss Populaire au lycée.
[03:06:45] Speaker E: Non j'étais pas du tout Miss Populaire, je sais pas, je me souviens, je m'étais fait... Ah moi j'avais un petit côté reggae aussi, je m'étais fait des tresses.
Et j'avais acheté un petit short vert et jaune en mode Brésil et tout tu vois.
[03:06:59] Speaker B: C'est là que la phase Babylone elle commence à être un peu grande.
[03:07:01] Speaker G: C'était la mode un peu à l'époque.
[03:07:03] Speaker E: Ouais je sais pas et quand je le mettais les gens c'était en mode.
[03:07:05] Speaker A: Il est trop beau.
[03:07:06] Speaker E: Je suis pas sourde mais ça a duré, je sais pas, un mois, tu vois.
[03:07:10] Speaker A: Même pas un peu. C'est la vie, t'as le droit de.
[03:07:13] Speaker E: Faire ce que tu veux.
[03:07:14] Speaker A: Y'a pas de problème. Et puis l'adolescence, on cherche beaucoup de choses.
[03:07:17] Speaker B: Expérimental.
[03:07:19] Speaker A: On essaie et puis des fois on fait « ah bah non c'est pas ça ». Et puis souvent on suit. Y'a un petit peu ce truc de « tiens j'ai vu l'autre, il a fait ça, il a osé » ou alors « à la télé j'ai vu ça, j'emmerde tout le monde et j'ai envie de faire comme ça » parce que c'est là où je me... On se transpose là-dessus, on a l'impression qu'ils vivent la même chose que nous.
ça aide beaucoup la musique mine de rien.
[03:07:36] Speaker G: Tu cherches une identité en fait, tu cherches à être... Qui je vais être ? Est-ce que je vais être le hémo, le skater, le lycée, c'est très comme ça.
[03:07:43] Speaker A: C'est l'émotion, c'est pour ça que je parle beaucoup d'émotion, c'est juste parce que tu ressens un truc, tu regardes, tu dis, bon le style te plaît déjà, l'attitude, mais peut-être plus chez les meufs l'attitude, je sais pas, en fait je dis ça une toute bête, mais c'est juste que moi je me souviens, je regardais, j'ai dit ah ouais il a l'air cool, il faut être cool. Donc on va faire comme lui. Mais bon, après, voilà. Mes styles étaient dégueulasses, donc tout le monde est connu, mais j'en reviendrai pas dessus. Et en parlant de style et de mèche, vous avez choisi un groupe qui a beaucoup de style, quand même. C'est un groupe, parce qu'ils sont deux... Trois. Trois, pardon, pour le temps pour moi. Parce qu'on connaît pas assez. C'est un groupe qui marche beaucoup, mais dont on parle très peu. TSS. Je sais pas ce que ça veut dire, quoi, TSS.
[03:08:24] Speaker G: Ça veut dire The Sound of Sadness.
[03:08:26] Speaker A: Ok. C'est très sympa comme nom.
[03:08:29] Speaker E: Peut-être dimanche on y est quoi.
[03:08:31] Speaker A: C'est ça. Vous êtes heureux ? Bienvenue.
Et c'est fou ce groupe parce que ça marche quand même de ouf.
[03:08:39] Speaker G: En fait moi je les manage, c'est.
[03:08:41] Speaker A: Aussi pour ça que je suis un peu corporate. Ah ouais le mec, bah vas-y, fais des placements ! Tu vas pouvoir nous expliquer plein de trucs, on va pas passer notre vie là-dessus parce que évidemment c'est mieux qu'ils viennent en parler eux. Mais c'est incroyable, c'est hyper travaillé, tout est hyper... Enfin c'est fou, on dirait...
Et ça chante en français ?
[03:08:59] Speaker G: Ouais, alors moitié français, moitié anglais, de plus en plus en anglais mais ils ont toujours voulu garder cette identité un peu français dans les textes et ça marche super bien en ce moment. Là ils doivent être en train de jouer à Cologne en ce moment et c'est sold out et c'est leur headline. Donc ça marche très très bien pour eux et donc voilà si on peut faire découvrir aux gens.
[03:09:21] Speaker A: Oui, on en avait déjà passé, mais c'est vrai qu'on en passe rarement. Pourquoi ? Je n'ai même pas d'explication. Tout à l'heure, je parlais du fait qu'on va être assez transparent sur le choix des morceaux et comment ça se passe dans les médias, ce qui n'est pas forcément tout le temps très beau. Mais c'est vrai qu'il y a eu un choix plus internet que médias classiques, j'imagine.
[03:09:40] Speaker G: Bien sûr, mais là, c'est Elodie qui va prendre le relais. Du coup, tu vas entendre parler.
[03:09:44] Speaker A: Bon, du coup, je vais encore me faire regarder.
Parce que Ludia travaille très bien, mais par contre, quand elle veut quelque chose, elle l'a.
[03:09:51] Speaker G: Oui, c'est pour ça qu'on l'engage.
[03:09:54] Speaker A: Si vous cherchez quelqu'un de très, très, très sérieux, de très convaincant, de très pugnace... Non, non, on l'adore, je l'aime énormément. Je vous dis ça, c'est juste pour l'embêter. Quelque chose à dire sur ce titre-là en particulier, c'est Killing Me ? Ou peut-être...
[03:10:08] Speaker G: C'est le premier qui a démarré le nouveau cycle et il avait explosé sur TikTok à l'époque.
Et en fait, je ne sais pas, il représente un peu une nouvelle génération. Nous, on n'a pas trop cette culture TikTok, Reels et tout sur Instagram et on ne comprend pas trop. Moi, des fois, j'essaie de... J'en parle avec eux, j'essaie de les comprendre. Et puis à la fois, on en parlait avec Camille tout à l'heure, je me dis, est-ce qu'il ne faut pas aussi accepter qu'on n'est pas tous obligés d'être énormes sur TikTok ? Il y en a qui... Tu vois...
[03:10:36] Speaker A: Il ne faut pas se dire qu'il faut être énorme. Il faut l'utiliser, quoi.
[03:10:40] Speaker G: Oui oui, mais eux l'utilisent de manière géniale, ils sont très très forts là-dessus. Et en même temps ils arrivent à transformer l'essai, à montrer que c'est pas juste un groupe TikTok, Instagram.
[03:10:51] Speaker E: En live c'est trop bien.
[03:10:52] Speaker G: En live ils sont mortels, on les a signés sur Fearless qui est un énorme label et le label est super content. Tout se passe trop bien en ce moment.
[03:11:03] Speaker A: Incroyable.
Je pense que certaines personnes, sûrement les plus vieux, vont découvrir, les plus jeunes étant un peu plus au fait des groupes qui fonctionnent. TSS donc avec Killing Me.
[03:13:42] Speaker C: C'est la fin du temps Si j'arrivais trop proche Je t'enverrais de nouveau.
[03:20:00] Speaker A: Finalement.
[03:20:00] Speaker C: Je ne vois pas ces oiseaux qui ne sont pas censés voler Finalement, je.
[03:20:08] Speaker A: Ne vois pas ces oiseaux qui ne.
[03:20:10] Speaker C: Sont pas censés voler Finalement, je ne vois pas ces oiseaux qui ne sont pas censés voler Turnstile.
[03:20:44] Speaker A: Turnstile, turnstile, turnstile.
[03:20:48] Speaker B: Turnstile... Gros sujet !
[03:20:51] Speaker A: On mange bien, c'est bon, bon appétit ? T'as mangé des cacahuètes non ? Tu veux fendre ta bouche ? Tu veux que je recommande ton odeur ? On va pas goûter parce que j'ai essayé de ne plus être mal poli, ce qui ne marchera jamais.
Turnstyle, nouvelle double chanson avec ce titre qui s'appelle Sin Stars Birds. Turnstyle qui est un groupe qui date de très longtemps mais qui a eu le succès tardivement.
Ce grand succès, qui d'ailleurs ont tellement eu peur de le perdre qu'ils ont poncé 800 fois l'album en live pour pouvoir quand même en profiter un petit peu, parce que le but c'est quand même de pouvoir vivre et de manger. On l'oublie un peu trop souvent quand on parle des groupes, mais bon, il faut bien bouffer quoi. Et payer ses impôts, etc. Comme les gens qui vont travailler, c'est la même chose, le principe de vie le même. Donc on ne peut pas y échapper.
[03:21:40] Speaker B: Oui, parce que l'art peut être un métier.
[03:21:41] Speaker A: On ne le répétera jamais assez. Mais justement, l'art est un métier, mais à partir du moment où on gagne beaucoup d'argent. Est-ce qu'il n'y a pas un peu de perversion ? Là, le commentaire qui se fait sur Turnstyle, vous avez le droit de me clasher, il n'y a pas de problème. Mais c'est dommage, ça a perdu un peu de sa superbe. Est-ce que c'est de la jalousie ?
[03:21:59] Speaker G: Par rapport à quand ?
[03:22:00] Speaker A: Par rapport au moment où c'était un peu plus dynamique, je dirais.
Pas par rapport au dernier album, parce que là on reste dans une lignée.
[03:22:06] Speaker G: En fait moi je connaissais très peu avant, j'ai découvert avec le dernier album et j'adore.
[03:22:15] Speaker A: Parce que là, la première partie de la première chanson est très très pop, très mignonne, très douce. Alors que dans l'album, normalement c'est un peu mélangé, il y a un peu de tout ça. C'est surtout dansant, c'est pour faire la fête, sauter. Il y a une volonté d'entraîner les gens aussi dans un truc de fou. Ce qui se passe d'ailleurs en live, parce qu'on voit bien en live que ça marche très bien. Mais le côté bobo aussi, je sais pas. Bon là c'est le même clip, c'est le même décor, c'est un live. Bon ça par contre, ça me fait rire parce que je me dis, c'est bien un gros doigt, ça me fait rire.
[03:22:44] Speaker E: Ils n'ont pas besoin de faire des gros clips tout le temps.
[03:22:48] Speaker A: Ils n'ont pas besoin de changer de fringues aussi apparemment. Ça fait longtemps qu'ils n'ont pas fait du shopping. Les friperies c'est leur bonheur.
C'est pas méchant, c'est juste de la moquerie. Toi qui as écouté du hardcore, ça te fait quoi de les voir faire ça ? T'es contente ?
[03:23:04] Speaker E: Moi, je suis ok avec l'évolution des groupes. Tu disais, chaque album, c'est une période de la vie. Et s'ils ont envie de faire ça maintenant, ils font un peu ce qu'ils veulent. Et puis, les gens suivent ou ne suivent pas. Si ça leur plaît pas, ils écoutent les anciens albums. Et puis, si ça leur plaît, tant mieux. Moi, je suis ok pour l'évolution. L'art, c'est pas... Je pense qu'il faut pas faire toujours la même chose. Faut pas toujours donner ce que les gens attendent. Il faut aussi créer et se réinventer.
C'est un peu...
[03:23:33] Speaker A: C'est ce que je pense en tout cas. C'est une vérité. Après, ce n'est pas forcément une facilité de changer, de prendre des risques. Après, je pense qu'ils ont vieilli aussi. La vérité, je pense qu'il y a un moment...
[03:23:42] Speaker E: Tout le monde...
[03:23:44] Speaker A: Tu peux peut-être moins faire le Fangio sur scène.
[03:23:47] Speaker E: Sauter comme le mec.
[03:23:48] Speaker A: Comme le mec qui saute, qu'on sent bien que personne ne le rattrape et qui finira sûrement sur le sol, mais très heureux malgré tout. Oui, après, j'en plaisante, on taquine.
mais sur scène c'est très bien et puis beaucoup de gens les ont découvert avec ce son là et peut-être ont découvert ce qu'ils ont fait avant après en se disant ah bah mais ça existait ! Les gars c'était déjà gros mais c'est juste que c'était gros ailleurs, pas ici. Mais oui il y a toute cette imagerie aussi je pense qu'ils ont beaucoup d'humour et que c'est des producteurs aussi, ils sont pas ingé son producteur.
[03:24:19] Speaker G: Je sais pas, je connais très peu.
[03:24:23] Speaker A: Mais du coup je pense qu'il y a aussi cette volonté de dire bon allez vas-y on va jouer un peu avec tous les codes.
Peu importe, vous êtes contents, vous avez bien aimé, on vous conseille donc d'écouter le prochain album, je ne sais même pas quand est-ce qu'il sort parce que j'ai très mal travaillé.
Parce que moi aussi je n'ai pas aimé l'école alors...
[03:24:39] Speaker D: Je ne te rattraperai pas parce que.
[03:24:41] Speaker B: Je ne sais pas non plus.
[03:24:42] Speaker A: Ah bah super, t'as mal travaillé mais t'avais pas la playlist. On en arrive à votre âge adulte donc... Mais ta gueule, on t'a posé une question Marcel ! Alors lui, c'est pas qu'il a bien.
[03:24:56] Speaker B: Travaillé, c'est qu'il a des antisèches.
[03:24:58] Speaker A: Mais non, il est très gentil. 6 juin, il a dit que ça sortait le 6 juin. Envoyez des sous, c'est pour Marcel, c'est pour qu'il continue à vivre. Vous savez qu'il ne mange pas. C'est incroyable parce que quand il vient ici, je peux vous dire que tout disparaît.
[03:25:10] Speaker B: Il se nourrit d'art.
[03:25:10] Speaker A: Il se nourrit surtout des bonbons. Mais bon, attention, je parle des bonbons qu'on achète, qu'on met dans des boîtes. Bon bref, peu importe. L'âge adulte.
On était à la fac, l'ingénieur, tout ça, bon toi qui dis tout le monde va s'enculer mais je veux faire de l'art. Vous avez eu des groupes avant ?
[03:25:30] Speaker E: Oui, alors moi j'ai eu un groupe de punk hardcore qui s'appelait Apache qui avait vocation à rester dans des caves, c'était le genre de concert où il faut pas plus de 15 personnes.
[03:25:42] Speaker A: C'était vraiment une volonté ?
[03:25:44] Speaker E: Non pas du tout.
[03:25:44] Speaker A: Ah d'accord, c'est juste que tu penses que ça pouvait pas aller plus loin d'accord. Non parce qu'il y a des goûts qui veulent ça.
[03:25:50] Speaker E: Oui, c'est vrai. Et du coup, la volonté de ce groupe-là, c'était de faire du hardscore, de faire des concerts, faire beaucoup de répètes, mais on n'est jamais allé plus loin que Lyon. Du coup, on avait joué au bar des Capucins. Je ne sais pas ce que tu veux dire, voilà. Bar des Capucins à Lyon, on a fait en Thibs quelques salles dans la région Marseille, mais on n'a jamais joué à Paris, par exemple. Et après, le groupe s'est arrêté.
[03:26:14] Speaker A: En même temps, ici, tout le monde fait la gueule et tout le monde... C'est un peu ceux qui ne sont pas de Paris, de dehors.
[03:26:19] Speaker E: C'est vrai ou c'est pas vrai ?
[03:26:21] Speaker A: Je sais pas, moi j'ai pas le droit.
[03:26:23] Speaker E: Moi j'ai de Marseille donc je sais pas comment ça se passe ici.
[03:26:25] Speaker A: Non ça va, je pense que le conflit Marseille-Paris a disparu parce que de toute façon les parisiens se sont installés à Marseille.
[03:26:31] Speaker G: Oui.
[03:26:31] Speaker E: Je veux plus rien dire par contre. Non on peut toujours en dire.
[03:26:35] Speaker A: Enfin, vous avez toujours pas le droit d'avoir une plaque d'immatriculation 75, je vous le déconseille. Parce que là, les fans de l'OM, ils sont pas contents. Mais ouais, donc, Apache. Ça se trouve encore ?
[03:26:45] Speaker E: Ça se trouve.
On s'est même pas mis sur Spotify, mais il doit y avoir un ou deux clips sur YouTube. Et sinon, on a Bandcamp, l'ancienne. Tu tapes Apache, HXC, Marseille, voilà.
[03:26:57] Speaker A: Non mais c'est cool, les gens sont toujours intrigués par ça.
[03:27:00] Speaker E: On a fait deux albums.
[03:27:01] Speaker A: Trop bien ! Ah oui, donc c'est pas une histoire juste comme ça.
[03:27:05] Speaker E: Oui, on a fait deux albums.
[03:27:07] Speaker B: Un projet transformé quoi.
[03:27:08] Speaker E: Oui, quand même, on a fait des clips et tout.
[03:27:11] Speaker A: Bon, puis ça frappait quoi.
Oui.
[03:27:13] Speaker E: On était deux chanteurs. Il y avait un mec et moi au chant. Une guitare, une basse, batterie.
[03:27:20] Speaker A: Putain, je suis trop curieux, j'ai trop envie de... Là, si on avait vraiment des moyens, je dirais, bah là, vite, il faut qu'on écoute ça maintenant !
[03:27:26] Speaker E: J'avais 18 ans, et t'es... Les cris, c'était pas ça, tu vois, quand je réécoute maintenant...
[03:27:29] Speaker A: Après, c'est du hardcore, c'est pas là pour faire des beaux clips, c'est là...
[03:27:32] Speaker E: Non, non, les cris !
[03:27:33] Speaker A: Ah, les cris !
[03:27:33] Speaker E: Ouais, mais quand je me revois dans ces clips-là, tu vois, je regarde un peu comme ça, tu vois, de côté...
[03:27:39] Speaker A: T'avais 18 ans, c'est le premier truc...
[03:27:40] Speaker E: C'est ça, c'est mignon, quoi...
[03:27:41] Speaker A: Un peu d'indulgence... Ouais, et puis le.
[03:27:44] Speaker G: Principe du hardcore, c'est que la technique, tu t'en fous un peu, tu gueules ce que t'as dans le ventre...
[03:27:47] Speaker E: Tu tombes de partout, ouais, c' En.
[03:27:50] Speaker A: Ce temps, c'est pas forcément facile d'avoir la respiration qu'il faut.
[03:27:53] Speaker B: C'est censé être viscéral.
[03:27:56] Speaker G: Tu vas comme tu es.
[03:27:58] Speaker A: Au bout de quatre dates, t'as du sang qui gicle de la bouche.
[03:28:02] Speaker E: C'était déjà arrivé ? Pas du sang qui gicle de la bouche, mais tu fais un concert et puis le lendemain, t'as plus de voix. Parce que t'as mal crié.
[03:28:09] Speaker A: T'as buglé.
[03:28:10] Speaker E: Le concert qu'on avait fait au bar des Capuchins, c'était genre un week-ender. Donc on avait joué peut-être à Antibes ou Marseille la veille et puis après on jouait à Lyon.
Et j'étais malade, j'avais mal à la gorge. On m'avait dit boire un grog, j'avais bu plein de trucs et au final j'étais juste trop mal sur scène.
[03:28:24] Speaker A: Ça marche pas les enfants. Bah oui, normalement on le sait. C'est juste pour te faire picoler.
[03:28:29] Speaker B: Au pire, vomir sur scène, ça c'est punk.
[03:28:33] Speaker E: Du coup, je m'étais ruiné la voix.
[03:28:36] Speaker G: Putain.
[03:28:37] Speaker A: Bon. Maintenant c'est bon, j'ai trouvé la technique, ça va mieux. Et toi ?
[03:28:42] Speaker G: J'ai eu brièvement un groupe avant, 2009 à 2013. Et puis pour Novelist, ça fait déjà 12 ans du coup.
[03:28:49] Speaker A: T'as pas le droit d'avoir deux noms ?
[03:28:52] Speaker G: Si, ça s'appelait A Call To Sincerity.
C'était à l'époque, les noms ils étaient comme ça.
[03:28:57] Speaker A: Excusez-moi, on le dit tout le temps aussi dans l'émission, les noms de groupe de métal, entre guillemets, c'est toujours des noms un peu à la con. Il y a 2-3 noms qui sont le vôtre, c'est sympa, mais on prend Korn qui est mon groupe préféré, il s'appelle quand même Maï, c'est de la merde. C'est vraiment un nom de merde. Bon, l'histoire est horrible en plus, enfin, la pseudo-histoire. Mais ça s'est pas transformé, ça s'est pas...
[03:29:21] Speaker G: On a fait des trucs corrects, on avait fait un album, on faisait quelques dates par-ci par-là, on avait ouvert avec... Qu'est-ce qu'il y a ? Ah oui, on avait joué... Alors déjà, on avait ouvert pour Architects. Ah ouais ? Oui, mais à une époque, Architects ramenait 110 tickets.
[03:29:37] Speaker A: Ouais, mais enfin, c'est pas grave, ça fait l'histoire.
[03:29:39] Speaker G: Exactement. C'était à la boule noire. Et après, on... En fait, c'est comme ça que j'ai connu... C'est comme ça que j'ai connu Exposito de Landmarks. C'est parce qu'il avait booké... À l'époque, il bookait des petits concerts à Marseille. Et il avait booké mon ancien groupe.
à Marseille, on s'était rencontrés là-bas. Et Camille était à ce concert.
[03:30:01] Speaker E: Moi j'étais allée voir le concert et il y avait un groupe de hardcore espagnol qui s'appelle We Ride. Ils ont fait une réunion show avec Kombat Kid à Madrid en avril.
Et du coup, c'est une chanteuse dans le groupe. Elle est toute petite, elle doit faire 1m50, toute maigre. Et quand je l'ai vue sur scène, c'est la première fois que je me suis dit, ok, je veux faire ça moi aussi. Je veux faire un groupe, c'était avant d'avoir mon groupe Apache. Ce devait être du coup... 2010, il.
[03:30:32] Speaker G: Y a 15 ans.
[03:30:33] Speaker E: Voilà, c'était 2013. Donc du coup, quand je l'ai vue, j'ai même pas capté qu'en fait j'avais vu son groupe déjà à cette époque-là.
[03:30:42] Speaker A: Mais t'étais fixé sur l'autre groupe. Oui. No offense.
[03:30:48] Speaker G: Du coup, on avait appris. C'était les débuts. On était satisfaits de ce qu'on faisait. Et puis on avait écrit un deuxième album, mais splité avant de le sortir. Et Noveli, c'était un peu né... En fait, il y avait trois membres, dont moi. de cet ancien groupe, d'un novelliste. Charlie, qui était notre ancien guitariste, qui fait aujourd'hui tous nos designs et avec qui on est super potes, et Matteo, qui était le premier chanteur de novelliste. Et donc les frères Durand, Ama et Flo, qui avaient créé ce projet-là, et donc c'est une espèce de fusion.
[03:31:26] Speaker A: Et quand vous avez commencé à vouloir faire des groupes, ça s'est passé comment d'ailleurs ? Vous avez rencontré les gens en faisant des petites annonces, en allant sur des.
[03:31:33] Speaker E: Forums, Alors moi l'histoire est rigolote, c'était... Pourquoi tu rigoles ? J'ai que des histoires rigolotes. Vous allez rire.
[03:31:42] Speaker A: Quand les gens disent ça, j'ai un moment où je me dis, aïe aïe aïe, qu'est-ce qui va se raconter ? On est sur Twitch, tout ne peut pas être dit.
[03:31:49] Speaker E: Bon bah du coup je mettais l'histoire.
Je faisais un job étudiant caissière à Jean Casino à Marseille. Et donc j'arrive, c'est mon premier jour et puis il y a la cliente qui te demande une facture et je sais pas faire et du coup je me retourne pour demander à la personne derrière moi aide-moi. Je tape sur l'épaule et se retourne Kevin D'Agostino, le batteur de Landmarks.
Et du coup, je vois que c'est un jeune, que c'est pas, gros cliché, mais que c'est pas la caissière de 50 ans qui va pas m'aider. Donc là, il voit que je suis en galère, il m'aide. Et puis après, au final, il me dit, je vais à une soirée, je vais ici, je vais là. Lui, il faisait une école d'audiovisuel à Marseille.
Et on avait discuté, je lui avais dit que je faisais du violoncelle, et ils avaient besoin d'un modèle violoncelle pour faire des photos, pour s'entraîner, faire des images, des vidéos. Du coup j'étais allée faire ces photos-là, et le mec qui faisait le clap avant la vidéo m'a dit « Ah je fais du hardcore, viens voir un concert », et du coup c'est comme ça, c'est vraiment t'sais le... Ouais. C'est circonstance et du coup, coïncidence. Et puis elle est fait papillon et je me suis retrouvée à aller dans les concerts après à Marseille et rencontrer des gens.
[03:32:55] Speaker B: C'est une facture.
[03:32:57] Speaker A: Moi ce que je retiens c'est que...
on peut rencontrer des gens dans tous les métiers. Il y en a partout et je trouve ça trop bien comme histoire. Donc vous voyez, quand vos parents vont vous dire, allez, va bosser, faites-le, faites-en plaisir pour un petit peu, si vous n'avez pas envie. Moi, je ne l'ai pas fait non plus, je suis très privilégié.
[03:33:15] Speaker B: Finalement, en fait, tu fais un petit boulot à la con, tu as une grande chance de croiser des musiciens.
[03:33:18] Speaker A: Tu rencontres des gens de ouf, mais surtout que tu rencontres des gens qui ont ton âge et puis tu ne sais pas où ça va te mener. C'est ça qui est formidable dans la vie, c'est de croiser les gens. Bravo.
Toi, c'est juste parce que tu traînais.
[03:33:31] Speaker G: Comment on s'est rencontrés, pardon.
[03:33:38] Speaker A: Déjà, dans le concept, je pense que tout le monde s'est dit un jour, j'ai envie d'avoir un groupe. Je pense que tous les gens qui écoutent du métal ou du rock, globalement, s'est dit, j'ai envie d'avoir un groupe. Après, il y a ceux qui vont franchir le pas et ceux qui se disent, c'est mieux que je ne le fasse pas.
[03:33:52] Speaker G: En fait moi j'étais, Charlie le mec dont je te parlais, notre ancien guitariste, on était, on appelait ça la rampe, c'était même pas un skatepark, il y avait juste une rampe, et on traînait là-bas quand j'avais 14-15 ans, et je me rappelle qu'il avait un groupe lui, il a un an et demi plus que moi, et là je te parle d'un truc, on avait, moi j'avais 17 ans, lui il devait avoir 18-18 et demi, parce qu'à l'époque on disait encore les demi, C'est important, ça fait la différence. Et Charlie, il avait un groupe et j'étais impressionné de fou, c'était nul, c'était vraiment des trucs... Il va être content. Il l'admettrait sans aucun problème. C'était vraiment les tous débuts, tu vois. Et moi j'étais super impressionné, je trouvais ça génial et il avait un groupe avec d'autres gens et nous on était super potes et je me disais mais...
Moi j'aimerais bien qu'il ait un groupe avec moi, tu vois, pas avec d'autres gens. Surtout qu'il était bon guitariste et moi j'ai toujours été nul, j'ai toujours mal joué de la guitare, j'avais pas la patience de me poser pour apprendre à bien jouer et tout, j'ai jamais eu ce truc-là. Et du coup je voulais absolument qu'il fasse un groupe avec moi. Alors je saurais pas te dire comment ça s'est fait mais il y a une époque où son canapé avait la forme de mon cul tellement j'étais chez lui. J'ai passé un été tout le temps chez lui et du coup je pense qu'à un moment ça s'est fait.
[03:35:15] Speaker A: Vous étiez très très amis.
[03:35:17] Speaker G: Ouais ouais c'était mon meilleur ami, enfin ça l'est toujours.
Et je me rappelle qu'on a ouvert Garageband un soir avec vraiment un ampli, à l'époque il n'y avait pas les plug-ins donc on avait un ampli qui faisait cette taille là.
micro usb tu vois et on a ouvert GarageBand on savait rien faire et il a fallu qu'il y ait l'un de nous deux qui se mette sur GarageBand et comme moi j'étais nul en guitare je me suis dit je prends l'ordi et toi tu fais la guitare et a démarré quasi 15 ans à faire du son à partir de ce moment là où j'ai démarré sur GarageBand et on a démarré à faire 2-3 compos et ensuite je crois qu'il y a eu une histoire de zikin je crois qu'on a trouvé Matteo sur.
[03:36:00] Speaker E: Ou.
[03:36:00] Speaker G: Peut-Être que c'est lui qui a trouvé Floyama, je ne sais plus. C'était il y a 16 ans. Zikinf ? C'était un site de petites annonces, je ne sais pas si ça existe encore, mais à l'époque on allait chercher, on mettait une petite annonce, je cherche un chanteur ou quoi. C'est cool, c'était un site national ? J'ai l'impression d'avoir 60 ans quand j'y suis allé.
[03:36:24] Speaker B: Attendons de parler de MySpace.
[03:36:27] Speaker G: C'était la même période, on a sorti nos premiers trucs sur MySpace. Je sais plus comment on avait rencontré les autres, mais je crois que c'était ça, des petites annonces, et puis on répétait à Luna Rosa à Paris, là où il y avait tout le monde, et on avait rencontré Chunk là-bas. Et donc on a commencé à se faire poteau un peu avec toute la scène.
[03:36:53] Speaker A: Quand on fait un groupe, on a quand même un petit peu des rêves ou alors des convictions. Dans le hardcore, j'imagine qu'il y a beaucoup de convictions plus que de rêves. Mais il y a quand même une petite volonté. Je veux dire, moi, quand j'ai voulu faire de la radio, je me voyais déjà dans des trucs de ouf, à faire des trucs de malade. Bon, quand j'ai vu la vérité, j'ai bien compris que c'était pas pareil, mais l'excitation est quand même là. C'est juste qu'on rabaisse un petit peu le niveau. Vous aviez ça, vous aussi ? Vous avez eu envie ? Je sais pas, vous avez dit, moi je veux faire ça. Alors dans l'hardcore, encore une fois, je me permets de croire que c'est un peu moins fréquent. Parce qu'on voit moins de groupes de hardcore sur la scène de Bercy.
Mais quand on aime les mots, etc. T'as eu des rêves, tu t'es dit, j'ai envie.
Je suppose, parce que ça porte aussi ses rêves, je pense, non ?
[03:37:38] Speaker G: Ouais, je pense que moi, ça a toujours été un peu mon défaut. En fait, j'ai toujours voulu trop gros.
[03:37:46] Speaker A: Trop vite, et j'ai toujours eu des.
[03:37:48] Speaker G: Rêves beaucoup trop gros et en fait jamais profiter vraiment du chemin parce que j'étais toujours dans ma tête on avait créé ce groupe là qui n'était pas ouf à l'époque et je voulais absolument le signer du coup j'étais très frustré qu'on signe pas et puis quand on a signé oui mais en fait je veux ça et puis à chaque étape toujours toujours vouloir plus donc ouais dès le début en fait j'avais Je voyais ce qu'il se faisait dans les groupes français avec qui on traînait, un petit peu typiquement Chunk, BTM, qui à l'époque commençait à avoir du succès. Et du coup...
je me suis toujours beaucoup comparé à ces gens-là et je me suis toujours dit bon ben si eux le font, il faut que nous on y arrive quoi et sinon je suis une merde, si j'arrive pas... si eux ils peuvent le faire, c'est que nous aussi, sinon je suis pas... sinon on est pas bien tu vois.
[03:38:42] Speaker A: Bon après c'est assez logique dans le chemin, il n'y a rien de grave à penser comme ça. C'est juste que tu te fais faire du mal à toi un peu.
[03:38:49] Speaker G: Mais ouais, dès le début on voyait les choses en grand et on essayait de faire comme les gros groupes Sauf qu'à l'époque, en France, il n'y avait pas d'exemple de... Même Chung, ils étaient à la rage, ils partaient aux U.S. sans un gesson. Personne ne savait vraiment comment faire. Donc on essayait, on faisait comme on pouvait. On était content quand on faisait le bateau-phare, on avait l'impression que c'était énorme.
[03:39:12] Speaker A: C'est cool, le bateau-phare.
[03:39:13] Speaker G: C'est déjà pas mal. Aujourd'hui, la scène, elle a grossi, donc les gens ne se rendent pas compte qu'à l'époque, les groupes américains, quand ils venaient, ils jouaient au bateau-phare.
[03:39:20] Speaker A: Bien sûr, il y en a beaucoup qui ont joué dans des salles qui font 300-400 places.
Des très gros groupes. Mais vous les avez pas vus, vous êtes trop jeunes. Ça c'est juste pour faire chier parce que comme on est vieux, on est super vénère.
Parce que maintenant on peut plus bouger, on peut plus danser, on peut plus s'amuser. Moi quand je vais à un concert, je le dis souvent, je suis obligé de dire, tu peux pas mettre quand même une place assise s'il te plaît parce que je vais avoir mal au dos au bout d'une demi-heure. Ce serait pas mal, mais t'es sérieux ou quoi ? C'est comme ça. Mais du coup, après il y a eu la réalité de voir que tout est difficile quand même.
pas de claquer les doigts et je répète aussi, même si des fois, on a des facilités financières ou quoi, ça n'arrange rien en vrai. Ça ne marche pas comme ça. Et là, il n'y a pas eu de déception. Ça vous a renforcé dans votre envie de vous battre ou il y a eu des moments un peu down dans les difficultés de ce métier ?
[03:40:09] Speaker E: Moi je suis arrivée il y a deux ans du coup c'est assez facile, j'ai pas connu toutes les galères. Ma première tournée c'était en tourbus alors qu'eux ils ont fait des tournées.
[03:40:20] Speaker G: Donc je te laisse répondre. Ouais il y a eu beaucoup beaucoup de moments durs.
Et à la fois, moi, je suis aussi très sujet à justement avoir du mal à passer au-delà de « ah, j'ai pas atteint l'objectif que je m'étais fixé ».
[03:40:37] Speaker A: Si il y a eu un problème et que c'est pas possible, ça va.
[03:40:39] Speaker G: Te... Ouais, je suis très affecté par... Je suis le genre d'abruti qui regarde les chiffres tous les jours et « ah, merde, ils sont pas comme je veux ».
[03:40:49] Speaker A: Je connais ça.
[03:40:51] Speaker G: Et du coup c'est pas sain.
[03:40:53] Speaker A: C'est une addiction très rapide.
[03:40:54] Speaker G: C'est malsain et ça empêche de profiter en fait de regarder derrière soi et de se dire ce qu'on a fait là il y a 6 mois, j'aurais rêvé de le faire il y a 2 ans. Et en fait on s'en rend pas compte, on est déjà en train de se dire ah mais non parce que on voudrait être là à la place. Et moi je suis beaucoup coupable de ça et du coup beaucoup de moments down Et puis on a eu une histoire un peu atypique avec des changements de chanteurs. Je rigole tout le temps en disant qu'on est les spécialistes pour créer de la hype et la détruire juste après.
Et maintenant, je suis serein sur le fait que c'est fini parce que je trouve qu'on a trouvé en Camille le leader suprême qu'on cherchait.
[03:41:51] Speaker A: Non mais ça veut dire que toi t'es plus d'un squee à un poids au moins, c'est-à-dire que tu sens qu'il y a un truc qui est parti.
[03:41:56] Speaker G: Oui, je sais que quelque soit ce qu'on fait, ça va s'inscrire dans le long terme en fait, parce qu'on est bien à écrire actuellement, même si c'est dur, c'était très dur d'écrire l'année dernière, mais là j'en suis fier en fait du groupe actuellement, je suis fier de ce qu'on me propose, et c'était pas toujours le cas avant, Je pense que dès le moment où on est bien, même si ça ne marche pas comme on veut, si l'album n'a pas le succès escompté, on sera quand même satisfait parce que ce n'est pas un effort.
il y a des moments dans l'histoire du groupe où on aurait pu continuer d'une certaine manière qui était dysfonctionnelle juste parce qu'on voulait que ça marche. Et à ce moment-là, le problème c'est que si ça marche, bon, t'es quand même dysfonctionnel, mais si ça marche pas, en plus t'as pas profité, quoi. Donc, quitte à être dans une industrie où t'as aucune garantie que ça va marcher, autant le faire avec des gens que t'aimes bien et en profitant du truc, quoi, en faisant ce que t'aimes faire.
[03:43:02] Speaker E: Comme il dit, Florestan, c'est l'expérience qui compte.
[03:43:08] Speaker G: Ou c'est toi qui dis ça ?
[03:43:08] Speaker A: C'est pas moi, c'est sûrement Flo.
[03:43:09] Speaker G: Flo il a les petites phrases.
[03:43:11] Speaker E: C'est l'expérience, le chemin qui est important.
[03:43:14] Speaker G: Oui mais c'est dur de s'en rappeler. Moi je me force à regarder en arrière souvent et à me dire c'est moi qui ai fait ça, c'est cool.
Parce que sinon, c'est vraiment... Mon père il dit toujours que Gâteau à Valais n'a plus de saveur. Et c'est vraiment... Tu rêves d'un truc, hop, c'est bon, et t'es déjà sur le suivant, tu t'en fous en fait. Et ça, on peut avoir ce défaut-là, ouais.
[03:43:39] Speaker A: Non mais c'est important d'en parler. Je suppose qu'on est quand même beaucoup dans ce cas-là, non ?
[03:43:43] Speaker G: Oui ! Et puis de se rappeler qu'il y a des millions de gens qui rêveraient de faire ce qu'on fait.
[03:43:48] Speaker A: On vit de ça, et c'est génial.
[03:43:49] Speaker G: Il y a des millions de monde.
[03:43:50] Speaker B: Qui sont pas allés aussi loin déjà.
[03:43:52] Speaker G: Bien sûr.
[03:43:53] Speaker A: On oublie déjà de faire un groupe.
[03:43:54] Speaker G: On fait du métalcore et on en vit. C'est insensé.
Il y a dix ans, on n'aurait pas pensé ça.
[03:44:04] Speaker A: Vous êtes entouré des bonnes personnes, je pense, maintenant.
[03:44:06] Speaker G: Oui, mais ça a mis longtemps.
[03:44:09] Speaker A: On ne peut pas trouver les bonnes personnes en claquant des doigts non plus. On passe par des gens qui ne sont pas bien aussi.
[03:44:15] Speaker G: Surtout dans cette industrie.
En plus.
[03:44:18] Speaker A: Je ne pense pas que ce soit la pire, mais j'ai beaucoup d'amis dans le cinéma.
Apparemment c'est pas fameux.
Et la mode, la haute couture, c'est un peu l'enfer aussi. Mais la musique c'est quand même très compliqué parce qu'il y a beaucoup de gens qui veulent se tirer dans les pattes et il y a beaucoup de gens qui profitent de la faiblesse de tout le monde.
[03:44:36] Speaker G: Et du rêve en fait, qui profite du fait que c'est un rêve irrationnel et du coup tu vas proposer un contrat à un groupe. Ils s'en foutent du contrat de groupe, ils vont te signer n'importe quoi, juste parce que l'idée de réussir elle est plus importante que tous les red flags qu'il y a dans le contrat. Il y a tellement de gens qui profitent de ça pour faire signer des trucs catastrophiques. Nous on a quand même été assez épargnés, on a eu de la chance sur ce genre de choses, mais je vois des groupes toute la journée qui signent des trucs catastrophiques.
Parce qu'on leur met dans les yeux des paillettes en leur disant on va vous faire plus gros que tel groupe ou tel groupe et c'est la seule chose qui compte vu que c'est un milieu de passion et plus rationnel.
[03:45:14] Speaker A: Toujours lire les contrats. Et d'ailleurs pas que dans la musique, je veux vraiment lire tout le temps vos contrats.
Voilà, c'est important. Pas de clause d'exclusivité, moi c'est ce qui m'a niqué. Mais voilà, chacun ses trucs. Ok, ok, bon on va passer un petit peu de musique. Il y a sûrement un groupe quand même qui vous a beaucoup inspiré, j'imagine Paramore quand même. Vous les avez déjà rencontrés ?
[03:45:34] Speaker E: Non, malheureusement.
[03:45:36] Speaker A: C'est une personne incroyable. Tu l'as déjà rencontrée ? Oui, elle est très particulière. Mais pas dans le mauvais sens. Dans sa tête, ça tourne beaucoup. Mais quelqu'un de très sensible. Très bonne personne, je pense. Après, je ne le dis pas avec, je ne sais pas.
La rencontre en tout cas, c'est ce que j'ai ressenti. Normalement quand j'ai du feeling, je parle pas trop aux gens que j'aime pas. J'évite, ça sert à rien. Ça me met mal à l'aise. Mais une très bonne personne et donc Paramore, c'est quand même un son qui est passé par plein d'étapes avec beaucoup d'envie de création, de prise de risque.
C'est pas un mort, c'est facile. Non, c'est pas facile par un mort. Dans la carrière, il y a eu des hauts, il y a eu des bas, il y a eu des moments très, très durs. Et moi, ça me fascine que ça soit toujours là parce que...
[03:46:26] Speaker G: Ce qui est fou avec ce groupe, c'est qu'on a l'impression qu'ils sont là depuis 20 ans, alors qu'elle a mon âge.
Ils ont démarré super tôt et ils ont... Elle avait quoi, 18 ans ?
[03:46:36] Speaker A: Je pense qu'elle avait 18 ans.
[03:46:37] Speaker G: C'est impressionnant. Et du coup, c'est limite un groupe qui nous a bercés alors qu'elle a mon âge.
[03:46:43] Speaker B: Si on regarde dans les fesses, ça a quasiment 20 ans, effectivement. Ça fait mal de se le dire, mais oui.
[03:46:53] Speaker A: On dit ça fait 10 ans. Ça veut dire 20. Comme ça, on est bien. Ça ne fait pas trop mal. Mais par amour, c'est incroyable. C'est quelque chose qui vous a nourri.
[03:47:01] Speaker E: Pour...
Moi c'est la performeuse. Elle est en live en tout cas, moi c'est ça qui m'impressionne beaucoup. Je crois pas qu'elle utilise d'autotune. Elle est d'une justesse, elle a une énergie, elle dégage quelque chose.
C'est vraiment une performeuse, elle est trop forte.
Moi je l'admire pour ça. Et aussi pour toutes les chansons, tous les bangers qu'ils ont sortis. Donc ouais, elle m'a beaucoup inspirée.
[03:47:32] Speaker G: Moi j'aime beaucoup mais c'était plus pour créer l'usine.
[03:48:06] Speaker C: Je suis une personne mauvaise, tu ne m'aimes pas, je pense que je vais faire mon propre chemin. C'est un cercle, un cycle mauvais, je.
[03:48:17] Speaker A: Ne peux plus t'exciter.
[03:48:18] Speaker C: Où est ton gavel, ton jury ? Qu'est-ce qui m'offend cette fois-ci ? Tu n'es pas un juge, mais si tu me juges, tu m'exprimeras pour une autre loi.
But I guess you can't accept that the change is good It's good, it's good You treat me just like Another stranger Well it's nice to meet you so I guess I'll go I must be on my way home C'est pas une guerre, non, ce n'est pas une rupture Je suis juste une personne, mais tu ne peux pas l'accepter Le Satrix a dit que ceux qui m'ont fouillé ne vont pas te tuer Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est comme si les mots s'éloignaient ! C'est comme si les mots s'éloignaient ! C'est comme si les mots s'éloignaient !
[03:52:22] Speaker A: C'est la suite, c'est la fin de la vidéo.
c'est bon.
[03:54:21] Speaker C: Sous-titres réalisés para la communauté.
[03:54:27] Speaker A: D'Amara.Org Belle nouveauté ! C'est fin ça dis donc ! C'est le petit clin d'œil évidemment pour Ben qui n'est pas avec nous parce qu'il n'est pas en France.
Je sais qu'il est fan de ce groupe là. Johnny Booth avec leur tout nouveau single qui s'appelle Get Well Soon. Un beau message ! Mais voilà, c'est très très bon, et si vous ne connaissez pas, bah tout simplement, allez vous renseigner, vous allez voir, vous allez vous régaler les oreilles, ne pas écouter trop fort non plus, prenez soin de vos tympans, c'est important. Je vous le dis parce que je trouve... Bon, on entend plus rien. La connerie de ne jamais mettre de bouchons, c'est con, mais quand on écoute du rock et qu'on est nés dans les années 80, mettre des bouchons, bah on se dit que c'est nul, mais en fait c'est vachement bien.
La nouvelle génération est bien plus intelligente. Merci encore, on est avec les novelistes. Merci d'être là. Ils sortent leur nouvel album Coda le 16 mai et je peux vous assurer dix chansons.
[03:55:44] Speaker G: Pas une de plus, pas une de moins.
[03:55:46] Speaker A: Pas une de plus, pas une de moins. Le compte est bon. Le compte est bon. Et ça coule.
C'est plein de petites surprises. Je ne peux pas tout donner parce que ça s'écoute. Il y a des détails qu'on redécouvre à chaque fois qu'on écoute.
Il y a même des moments où je me suis dit qu'il faut que je me...
me reconsomme parce que j'ai l'impression qu'il y a des petites voix derrière. Je ne sais plus si c'est une chanson. Il y a un truc qui est dit, je sais, je suis un peu sourd, c'est peut-être que je n'entends pas correctement, mais il y a un truc et je me suis dit, c'est peut-être dans mon imaginaire, mais j'ai trop envie de l'écouter en boucle pour savoir s'il n'y a pas ce petit message. C'est toi, c'est plus bref.
[03:56:21] Speaker G: Oui, c'est probable, il y a des bacs comme ça, il y a des armes.
[03:56:25] Speaker A: C'est très discret, mais on entend un petit... Donc voilà, il est très, très bon, très varié. Et puis vous allez voir, c'est...
En fait, c'est beaucoup de rage et de douleur encore une fois, mais en même temps, c'est trop la fête, quoi. Et il est hyper chiadé techniquement. Encore une fois, je te dis bravo parce que j'aime bien la basse, donc.
[03:56:44] Speaker G: Je suis arrivé pour ça. Je ne vais pas accepter une once de crédit là-dessus. Tout va flouer.
[03:56:50] Speaker A: Non, mais après, les trucs de guitare sont ouf aussi. Il y a toujours ces petites surprises.
C'est mignon, c'est bien. Ou ça s'envoie, c'est bien. Il y en a pour tous les goûts et je pense que ça va être un gros carton. En tout cas, je vous le souhaite évidemment. Merci. Ça a l'air d'être bien parti parce que vous êtes suivis et quand encore une fois, on a annoncé Novelist, il y a eu l'effet Landmark de la semaine dernière, donc peut-être que c'est les nouveaux ingénieurs, mais il y a beaucoup de gens qui nous ont dit « Ah, enfin ! On est trop contents, mais c'est trop ce qu'on voulait ! » Donc vous avez quand même une fanbase qui est passionnée et qui vous aime beaucoup, beaucoup. Donc ça, c'est cool.
[03:57:25] Speaker G: On les aime en retour.
[03:57:30] Speaker A: On a beaucoup parlé, l'émission est censée se terminer à 22h. On a un peu dépassé.
[03:57:36] Speaker E: On n'est jamais en retard.
[03:57:37] Speaker A: Ben va m'envoyer un petit message en me disant « putain tu fais chier ». Mais je m'en fous parce que j'aime beaucoup parler et que vous êtes super intéressants.
[03:57:42] Speaker B: Je surveille le chemeule parce que Ben va intervenir à tout moment, je le sens.
[03:57:46] Speaker A: On ne peut pas traiter de tout parce qu'on pourrait parler des milliers d'heures et qu'il y a un moment où il faut que les gens aillent dormir parce que demain malheureusement il faut aller bosser.
[03:57:52] Speaker E: Ça passe vite, on ne se rend pas compte là.
[03:57:53] Speaker A: Ben merci, ça veut dire que ça se passe bien. Mais vous êtes toujours les bienvenus, vous savez où on est.
Vous êtes sur Paris, j'ai hâte d'aller vous voir en concert, d'ailleurs on sait qu'il y a des dates, il n'y a que des choses.
[03:58:05] Speaker G: Oui, il y a tellement de choses sur mes fichiers Excel, mais malheureusement il n'y a rien qu'on...
[03:58:10] Speaker E: On joue à Antony.
[03:58:11] Speaker G: Oui. Il y a plein de trucs cet été. Mais ce que je veux dire c'est qu'on n'a pas encore annoncé les dates du...
J'arrive du cycle Coda, mais on a plein de dates cet été, c'est vrai que c'est catastrophique ce que je dis.
[03:58:23] Speaker A: Oui, mais c'est disponible sur vos réseaux.
[03:58:25] Speaker G: Oui, mais je suis en train de dire qu'il n'y a pas de date alors qu'on a plein de dates cet été.
[03:58:28] Speaker E: Tout l'été, tous les week-ends, on est en festival.
[03:58:30] Speaker G: Mais on n'a pas encore annoncé les tournées du cycle Album.
Ça, ça va venir en fin de mois a priori, voire début juin. On compte annoncer beaucoup de dates dans beaucoup de marchés différents, j'espère, tout en même temps.
Et sinon ouais, on fait le Hellfest, on fait le Grasse Pop, on fait les Franco avec... Ah bah on fait le Hellfest avant.
[03:58:56] Speaker E: Et bah oui.
[03:58:56] Speaker A: Toujours le dimanche. Bah en plus le dimanche c'est le moment où on travaille le moins donc...
[03:59:00] Speaker E: Parfait, c'est le dernier jour.
[03:59:03] Speaker A: Je viendrai. Comme maintenant je picole plus je serai pas non plus à l'envers pour tout louper.
[03:59:06] Speaker G: Mais nous on risque d'être flingués parce qu'on est au Grasse Pop la veille.
[03:59:09] Speaker E: J'ai appris aujourd'hui qu'on ne dormait pas, qu'on conduisait.
[03:59:14] Speaker G: Oui mais le drive entre les deux...
[03:59:17] Speaker A: Je me doute bien. Mais ça sera bien quand même.
[03:59:19] Speaker G: Pour le Hellfest, on va tout donner.
[03:59:21] Speaker A: Vous avez l'excitation, je pense que ça aide des fois à malheureusement.
[03:59:25] Speaker E: Oui, l'adrénaline. Et après je pense qu'à la fin du concert...
[03:59:31] Speaker G: C'est pas une tournée entière, on aura dormi la veille.
On se tape un grind le soir du Grasse Pop jusqu'au Hellfest, ça va aller. Après on a les Franco avec Landmarks, TSS et Resolve.
[03:59:41] Speaker A: Ah oui c'est bien, c'est la famille.
[03:59:42] Speaker B: Alors là, vous êtes le plateau famille.
[03:59:44] Speaker E: Ça va être trop bien ça.
[03:59:45] Speaker G: Francophonie, c'est cool. On joue à Antony, à Strasbourg, à Poitiers.
[03:59:51] Speaker E: Montboussan.
[03:59:52] Speaker G: Mousson, Moselle Fest, je ne sais pas, allez sur Instagram.
[03:59:57] Speaker A: Voilà, il faut que t'y ailles sur Instagram.
[03:59:59] Speaker E: Je vous demande pas les dates exactes.
[04:00:00] Speaker A: C'Est juste qu'il y a beaucoup de choses qui arrivent et puis il y en a encore plus après et ça c'est tant mieux. Donc impossible de les louper, je le répète encore une fois, je suis désolé mais c'est une vérité, achetez vos billets de concert, c'est important.
Et puis, c'est bien d'aller voir Noveli, c'est bien d'aller voir... Essayez d'aller voir plus Noveli que de vous dépenser 400 euros pour aller voir Grinée, par exemple. J'ai rien contre Grinée. Mais c'est juste que... C'est Grinée, ça va... Et puis 400 balles, putain, ça fait chier aussi, hein, donc... Voilà, c'était tellement de bons concerts à côté, donc... Et puis soutenez la scène française. Vous voyez qu'elle est délicieuse et qu'elle est merveilleuse. Et en plus, les gens sont adorables. Vous voyez bien ?
[04:00:36] Speaker G: Surtout que derrière les gens qui achètent leur ticket à la dernière minute, il y a des gens comme moi qui souffrent tous les jours parce qu'ils regardent.
[04:00:43] Speaker A: Les chiffres et qu'ils sont tristes et.
[04:00:46] Speaker G: Qu'Au dernier moment ils se disent que c'est super mais qu'ils ont stressé pendant des semaines.
Donc tu fais bien de rappeler qu'il faut acheter les places en avance.
[04:00:53] Speaker B: Pensez à ces gens-là, pensez à leur psy, pensez à leurs nerfs et pensez à leur alcoolisme, je sais pas.
[04:00:59] Speaker A: Envoyez des sous.
[04:01:02] Speaker G: Dès qu'on parle à un autre groupe c'est pareil, c'est le même constat, c'est genre on avait peur pour cette tournée parce que les tickets et au final tout s'est super bien passé, les gens achètent. Mais c'est vrai qu'en France ça achète au dernier moment et c'est... ça me fait faire des ulcères moi.
[04:01:15] Speaker A: Depuis le Covid les gens ont perdu l'habitude et du coup ils hésitent, ils ne savent pas. Il y a une fatigue qui est là donc...
Vous savez que vous allez passer un bon moment, donc si je vois pas à quel moment quand tu t'aimes un groupe, c'est sur scène, t'as envie de le voir sur tout. C'est ça qui est quand même... C'est ça qui te fait triper. C'est un moment où t'as envie de chialer, t'as envie de tout péter, avec respect bien évidemment.
Frappé, mais... Faites attention ! Poliment, voilà ! Bon, en tout cas, j'ai trop de questions, donc je vais pas les poser, mais merci infiniment, bravo !
[04:01:48] Speaker G: Merci à vous.
[04:01:50] Speaker A: C'est un beau bébé, donc franchement, vous pourrez faire des bisous au reste de l'équipe, parce qu'ils font partie intégrante, comme vous l'avez dit.
[04:01:58] Speaker G: D'ailleurs, je veux corriger l'histoire en disant que Florestan se lave, parce que sinon il va être... J'avais déjà oublié !
[04:02:03] Speaker B: C'est très charitable de rétablir les vérités !
[04:02:08] Speaker A: C'est vrai qu'après t'as les couilles qui collent. C'est fini pour le détail.
C'est très beau, désolé. C'est très potache, mais je le suis, je suis potache. Mais en tout cas, bravo et puis que cette tournée se passe à merveille. Les gens sont contents, ils peuvent vous rencontrer. Vous êtes des gens plutôt accessible, après vous êtes crevés, vous pouvez pas...
Moi.
[04:02:40] Speaker E: Je vais tout le temps après les concerts rencontrer les personnes. Je reçois plein de petits colliers d'enfants, comme ça je rencontre le public. Il y a des petits enfants de 7-8 ans et puis il y a des grands enfants aussi qui viennent donc on est toujours là.
[04:02:57] Speaker A: C'est cool, ça c'est bien, c'est très bien, c'est très très bien. Donc ouais, elles ont le plus pour y aller. Au moins vous pouvez discuter avec eux plutôt que de regarder Twitch, ce qui est très bien. Je vous encourage évidemment à regarder Twitch.
C'est important. Mais c'est cool, bravo. Et puis on va se quitter comme ça, on va continuer à discuter un petit peu.
Je vais pas non plus vous tenir longtemps parce que je sais qu'il y a du gros travail derrière.
Mais voilà, merci N'Joy.
[04:03:26] Speaker B: De rien.
[04:03:26] Speaker A: Merci à Mélie qui est partie aussi, parce que comme c'est de la chose, elle est partie. C'est bien quand t'es le mec super méchant.
[04:03:32] Speaker E: Juste avant, tu l'as dit, oui, bien.
[04:03:34] Speaker A: Sûr, rentre chez toi. Je plaisante. Elle a bossé en plus de tout le temps qu'on a fait l'émission.
[04:03:39] Speaker B: Merci à Didier aussi.
[04:03:40] Speaker A: Merci à Didier, oui, c'est vrai. Merci à Marcel.
[04:03:44] Speaker E: Merci Marcel.
[04:03:45] Speaker A: Voilà, Marseille. Il faut le remercier Marcel. Vous savez, tout ce qui se passe vraiment, c'est... Alors, toute la beauté des choses, c'est Ben. Merci à Ben aussi. Mais tous les découpages, tous les shorts, tout ce que vous pouvez voir et que vous consommez, c'est lui qui le fait. C'est pas moi. Moi, je suis une merde infâme et j'ai absolument pas envie de m'y intéresser. Oui, Marcel, je sais. Mais par contre, je ne me souviens pas de la date.
C'est un Olympia mais je ne sais plus c'est quoi la date, c'est à.
[04:04:10] Speaker G: La fin du mois. Il me semble que c'est le 29 mai.
[04:04:17] Speaker A: 29 ou 30. En plus on va offrir des places, pas ce soir. 30 mai.
Il y en a un qui a envie d'y aller.
[04:04:24] Speaker G: Et non, on n'est pas là.
[04:04:24] Speaker A: Ah putain, bon ben alors il y en a un qui avait envie d'y aller.
[04:04:26] Speaker B: Qui a étudié la probabilité d'y aller.
[04:04:32] Speaker A: A Day to Remember, groupe qui cartonne aux Etats-Unis, qui est énormissime sur scène, qui d'ailleurs, ce retour, moi je ne m'y attendais pas parce que j'avais mis un peu de côté ce groupe et je pense qu'il avait mis un peu de côté aussi. Et ils reviennent, ils font un Olympia à salles mythiques, endroit où il faut absolument se rendre pour voir des groupes comme eux mythiques. Aux Etats-Unis c'est quand même huge, je ne savais pas que c'était aussi gros. Et ce mélange, enfin je veux dire ça aussi c'est original, il n'y en a pas beaucoup des groupes qui font ce mélange un peu pop-punk, violence, rigolade.
[04:05:03] Speaker G: En tout cas ça a été parmi les premiers ouais.
[04:05:06] Speaker A: Et puis c'est très très bien fait.
parce qu'il y en a qui essayent sûrement, ça passera très bien, je n'ai pas de nom. Mais voilà, il faut absolument y aller parce que nous on y serait si vous avez envie qu'on se rencontre là-bas. On va vous offrir des places bientôt, mais on n'en a que deux à offrir. Donc en fait, si vous n'allez pas à ce concert et que vous avez envie d'un moment mythique à vivre, c'est que vous ne savez pas quoi faire. En plus, c'est pas cher, donc je ne vois pas à quel moment vous n'allez pas à A Day to Remember. Donc, ce que je vous propose, Et je vais le faire, ça va me coûter cher.
[04:05:36] Speaker B: Attention, il sort la grosse artillerie.
[04:05:38] Speaker A: Pendant A Day to Remember, toutes les personnes qui voient cette émission et qui y seront, on fera des photos, donc on les mettra sur nos réseaux, comme ça on va partager un petit peu un moment de votre vie. Et puis surtout, je vous offrirai une boisson, limite à ce moment-là pour ne pas avoir de problème, mais une boisson allée aux dix premiers qui viendront me parler. Je le promets. Donc prenez vos billets, venez, on va rigoler. Et puis, si même vous êtes nombreux et nombreuses, Désolé, je dis souvent que nombreux, mais nombreux c'est nombreux. Vous pouvez m'emmener dans le pit.
[04:06:11] Speaker B: Sachez qu'après il n'y aura plus de beng beng, en tout cas plus avec Pierre.
[04:06:14] Speaker A: Ou peut-être qu'il n'y aura plus qu'un fauteuil une place et un autre fauteuil mais avec des roues.
[04:06:19] Speaker B: Il aura autant d'énergie qu'Oddy Osborne actuellement.
[04:06:21] Speaker A: Je suis assez mal en point. Je le promets, on va tous et toutes aller à A Day to Remember. C'est juste que j'ai très envie de vivre un moment un peu fou.
Donc je sais que ça va être le cas, mais si c'est avec vous, c'est encore mieux. Donc A Day to Remember, c'est le 30 mai, c'est un Olympia à avoir absolument. Et je vais vous faire chier avec ce concert, je peux vous l'assurer. Parce que je suis trop content qu'il passe et je... Putain, Olympia, ça me fascine. Bientôt vous aussi. Si Dieu le veut.
[04:06:47] Speaker G: Il y a plein de groupes de métal qui font l'Olympia en ce moment.
[04:06:51] Speaker A: C'Est un peu plaisir. Il y a enfin une montée, le retour est là.
en train de se faire, mais il est là. Et les Français ont compris. Et comme les groupes français sont délicieux, je pense que les gamins, ils sont chauds patates.
Donc voilà, parce que c'est la jeunesse qui fait le futur, c'est pas moi.
Bon, on va se quitter là-dessus juste avant. Vous le savez, sur notre Patreon, si vous vous abonnez pour nous soutenir financièrement, ça commence à 6,66 euros.
Ça fait un peu plus cher parce que si vous payez par carte, enfin il y a des frais de patron, je ne sais pas combien c'est mais je suis désolé. Si vous avez les moyens, 6,66, 16,66 et 26,66, vous pouvez nous proposer des clips, nous obliger à passer des clips si vous êtes un groupe français et que vous voyez que personne ne vous passe et que je ne vois pas votre mail parce que je suis phobique des mails. C'est une bonne nouvelle puisque je vais faire une émission autour de ça.
Mais ça va m'obliger à les regarder donc c'est aussi un travail sur moi. Vous avez l'occasion d'aller sur notre Patreon et vous mettez le clip. Je suis obligé de le passer en fin d'émission donc ça permet aux gens de le découvrir aussi.
[04:07:52] Speaker B: Même s'ils n'aiment pas le clip.
[04:07:54] Speaker A: Ah oui, même si j'aime pas du tout. Forcément, quand on choisit des chansons et qu'on donne une couleur à notre émission, c'est un peu ce qu'on aime. C'est rare quand on passe quelque chose qu'on déteste. C'est bête, mais malheureusement, c'est comme ça. On devrait pas faire comme ça, mais c'est comme ça. Et là, je ne sais pas à quoi ça ressemble parce que je ne regarde pas les clips. Donc j'espère qu'il n'y aura pas de moment.
Un peu gênant. Je ne connais absolument pas ce groupe donc désolé aussi, je ne suis pas fan de Twitch. Il y a quand même Marcel qui est prêt à zapper au cas où.
[04:08:24] Speaker B: Le doigt sur le bouton.
[04:08:25] Speaker A: C'est Lévi-Aquille qui nous l'a proposé. Il dit « Bonjour, je vous propose ce clip de fin d'émission, clip des René de Man and Sin, groupe métal bien implanté dans la région, depuis une dizaine d'années, je ne connais pas du tout.
[04:08:36] Speaker G: » De quelle région ?
[04:08:38] Speaker A: De rennes. Ah des rennes, pardon. Non, c'est pas l'expression du Sud. Ça n'est pas l'expression du Sud, non, ça n'a rien à voir. Mais ça se dit... Oui, j'ai peut-être dit un peu comme...
J'ai dit des rennes. Une espèce de rennes. Non, mais non. Ça n'a rien à voir. Je ne sais pas. T'as chopé les expressions du Sud ou pas ?
[04:08:57] Speaker G: Ben là, celle-là, en tout cas, je me suis pensé que t'avais dit ça.
[04:09:00] Speaker A: Non, oui, parce que j'ai traîné peut-être le R un peu trop. Rennes, j'ai dit, mais...
Ça voulait pas dire ça, en merde !
[04:09:08] Speaker E: De la ville de Rennes quoi !
[04:09:10] Speaker A: Des gens qui viennent du côté de Rennes ! C'est pas possible, je connais pas tous les dialectes, le sud oui je connais, je connais bien. On va pouvoir se faire une petite série en rondelle, qui sont plutôt pas mal. Mais en tout cas voilà, n'hésitez surtout pas et encore une fois, je sais que c'est de l'argent de donner, c'est pas forcément facile pour tout le monde. Si vous n'avez pas les moyens, vous avez seulement envie de donner un euro pour nous soutenir. On a notre compte Payasso et un euro, c'est énorme. Et si vous n'avez pas les moyens, ce n'est pas grave parce que vous êtes là en train de regarder sur YouTube ou sur nos shorts ou sur je ne sais quoi. Mais ça, ça nous soutient déjà énormément aussi. Donc pas de panique. Ne m'envoyez pas des mails.
vous me dites que vous êtes déçus de ne pas pouvoir nous aider financièrement. Ce n'est pas possible, ça. Vous n'avez pas le droit de faire ça. C'est très bien. Vous êtes là, vous m'envoyez un mail, c'est hyper gentil. Dites-moi juste que vous êtes content. Ça, ça nous aide aussi. C'est très bien aussi. Voilà. On va se quitter avec Manhattan. Bon courage pour tous ceux qui travaillent demain matin.
C'est le début de la semaine donc j'imagine que vous êtes beaucoup, mais on était là pour vous distraire un peu, vous apporter un peu de bonheur et peut-être que vous allez écouter le podcast et vous régaler tout au long de la semaine. Des bisous, bon courage, vive le métal, vive vous et vive Novelist !
[04:12:43] Speaker C: C'est l'horreur, c'est l'horreur C'est l'horreur, c'est l'horreur C'est l'horreur, c'est l'horreur C'est l'horreur, c'est l'horreur C'est l'horreur, c'est l'horreur C'est l'horreur, c'est l'horreur.
[04:16:07] Speaker G: Un pour le caillou.
Deux pour le spectacle.
[04:16:14] Speaker A: Et voilà, c'était mon souvenir.
[04:16:31] Speaker F: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant.
[04:16:33] Speaker A: Disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon. N'hésitez pas à vous abonner.