#72 - CLARA GRIOT en invitée.

Episode 72 December 13, 2024 03:24:24
#72 - CLARA GRIOT en invitée.
Bang!Bang! RSTLSS
#72 - CLARA GRIOT en invitée.

Dec 13 2024 | 03:24:24

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Show Notes

Oui, nous avons déjà parler de réalisation, mais c'était surtout de clips ! Là, on se penche sur le milieu du documentaire, de la TV et de la culture... et c'est CLARA GRIOT qui a fait le fameux documentaire PARISIAN PUNK HXC SCENE DOCUMENTARY - FLAME STILL BURNS qui va nous en parler !

Une personne qui a un sacré humour, beaucoup de gentillesse et une envie de partage !

Ben, Didier, Enjoy The Noise & Pierre passent des clips, donnent l’actualité et discutent de ce qui est diffusé avec les BANGERS (auditeurs, viewers de l’émission).

BANG! BANG!, c’est tous les dimanches à 19h. C’est l’émission Metal & alternative rock de RSTLSS en live TWITCH et en VOD sur notre chaine YouTube et en podcast sur toutes les plateformes.

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Episode Transcript

[00:00:22] Speaker A: Bonsoir à vous toutes et à vous tous, ah oui on est content c'est dimanche soir 19h, j'ai envie de venir plus tôt parce que c'est toujours tellement bon qu'on a envie que ça dure toute la journée. [00:00:37] Speaker B: Remarquez ça. [00:00:38] Speaker A: Bah tôt, 17h. 17h c'est tôt. Pour moi c'est très tôt, mais c'est vrai que pour les gens c'est le moment de partir. [00:00:43] Speaker B: C'est très tôt, mais c'est pas table. Vous avez compris, car les tréteaux sont des supports de table. [00:00:50] Speaker A: Ce dimanche, nous allons célébrer le métal. Comme d'habitude, passez le mot à vos amis. C'est important, c'est le live Twitch du dimanche soir pour aller bien avant la semaine qui sera rude. Mais on est là pour vous soutenir, on est là pour vous... Pensez, j'allais dire non, vous passez du bon son. C'est ce que j'ai fait hier, ça c'est pas pareil. Bon on en parle pas cette fois-ci, je vais essayer de rester discret. Qu'est-ce que je veux dire, ce soir nous allons avoir une invitée, une personne qu'on a déjà rencontrée, une personne avec qui on aurait pu travailler. [00:01:18] Speaker B: On en a déjà parlé d'elle d'ailleurs même. [00:01:20] Speaker A: C'est vrai, cette personne a fait un documentaire sur l'hardcore parisien. C'est important de le dire. C'est tout simplement Clara Grillo, réalisatrice, qui sera là tout à l'heure avec nous pour répondre à nos questions par les musiques et sons d'enfance, etc., ses choix. Vous en saurez plus, peut-être encore plus que ce qu'on a déjà dit sur ce métier-là. Et nous aurons Didi, bien sûr, pour les news. C'est très important. [00:01:43] Speaker B: Marcel, s'il arrive. [00:01:43] Speaker A: Alors voilà, j'allais dire, par contre, comme vous avez constaté, T'as la main qui glisse un peu, c'est parce que Marcel... [00:01:50] Speaker B: Enfin là ça va, y'a qu'une caméra donc c'est facile. [00:01:53] Speaker A: Bah il vient plus, lui en sort. Dimanche dernier il s'est dit bon, c'est Noël. Je me casse. [00:01:58] Speaker B: Je pense qu'il est trop occupé. Tu vois ce que je veux dire. [00:02:06] Speaker A: C'est horrible. Mais bon, on espère en tout cas qu'il y en aura. Pour l'instant on n'a pas de nouvelles, mais bon ça va. Je tenais aussi à vous dire que vous pouvez aller vous inscrire parce qu'il y a beaucoup de gens qui regardent nos vidéos sur Youtube ! Mais sur le nombre qui regardent ces vidéos, il y en a quand même peu qui se sont abonnés et c'est gratuit ! Et nous ça nous aide beaucoup, ça nous soutient, ça nous donne le moral. [00:02:28] Speaker B: Surtout le moral. Pour le moment on est là-dessus. [00:02:32] Speaker A: On rigole beaucoup, mais derrière on pleure beaucoup. [00:02:35] Speaker B: On est comme avec des petits seaux et on est en train de les couper. Et si juste vous pouviez liker pour qu'on ait un plus gros seau, ça nous aiderait. [00:02:48] Speaker A: Qu'est-ce que je voulais dire ? Il y a aussi les Restless Awards, ça y est, ça a été lancé cette semaine. Vous êtes déjà plus de 150 à avoir participé, je trouve ça très très cool. C'est bien mais c'est pas assez, vous vous avez habitué à mieux. L'année dernière c'était plus de 1000. Et surtout, je tiens à vous dire un truc, vous allez sur restless.com, rstlss.com, vous cliquez sur voter, Sachez qu'il y a beaucoup de choix. Peut-être qu'il n'y a pas tout ça, c'est pas grave. Il y a du choix. Tout ce que je veux vous dire, c'est qu'il y a des évidences. Si vous n'avez pas envie que ces évidences gagnent, Votez et passez le message à vos amis qui ne veulent pas que ces évidences gagnent. Je dis ça, je dis rien. [00:03:24] Speaker B: Non parce que... Oui, parce que Gojira et Metallica partout, ça commence à nous... Bon, on est très content que Gojira gagne des prix. D'ailleurs, ils sont nommés au... Au... Comment ça ? Au Grammy. [00:03:35] Speaker A: Oui, c'est vrai. [00:03:36] Speaker B: Pour Performance Metal de l'année. Bon, voilà, donc... Non, non, on est. [00:03:40] Speaker A: Très fiers, c'est pas le problème. Ça, c'est pas le problème. On aime les grands groupes, mais il y a des groupes un peu moins grands qui voulaient... [00:03:45] Speaker B: Voilà, exactement. Il n'y a pas que LVMH dans la vie. [00:03:50] Speaker A: C'est vrai que c'est un très très grand groupe. Et puis le patron est très très riche. [00:03:54] Speaker B: Et puis s'il veut nous donner un petit peu d'argent, nous on est chaud. [00:03:58] Speaker A: J'ai jamais envoyé un message à lui. [00:04:00] Speaker B: C'est vrai. Moi je veux bien venir faire l'émission avec une petite sacoche Louis Vuitton s'il faut. [00:04:06] Speaker A: Ah bah. [00:04:07] Speaker B: S'il y a accès pour qu'on ait un sponsor. [00:04:09] Speaker A: Une malle derrière, deux petits sacs. [00:04:11] Speaker B: Je peux même être une malle ! [00:04:12] Speaker A: Avec la tête qui sort ! [00:04:15] Speaker B: On me met des petits rivets sur les trucs, une petite fermeture comme ça là, sur la tête, et je me fais tout reposer de la peau LVMH là. [00:04:25] Speaker A: Je déteste le... Enfin non, j'adore le LVMH évidemment, mais il y a des marques où on est plus ou moins proches. Lui, vu ton bof. Ouais, bah ils ont des marques dans le groupe. De toute façon, j'ai pas les moyens. [00:04:35] Speaker B: Non mais là, c'est un sponsor Pierre, ils nous le donnent gratuitement. [00:04:38] Speaker A: Ah, donc on peut le revendre ou pas ? [00:04:40] Speaker B: Non. [00:04:41] Speaker A: Ah merde, bon bah c'est dommage. Sinon vous voulez dire quoi d'autre ? [00:04:45] Speaker B: On voulait dire... Bah je sais pas. [00:04:48] Speaker C: Ah ! [00:04:49] Speaker A: On voulait dire que... Ah oui ! [00:04:50] Speaker B: Non mais je croyais qu'on était encore dans les trucs à dire avant là. On est sur les trucs à dire... [00:04:54] Speaker A: Faut aller vite les gens. [00:04:55] Speaker B: D'accord. [00:04:55] Speaker A: Les gens ont envie de musique. [00:04:56] Speaker B: Non mais on va aller vite. Alors, Skunk and Onesie a sorti un album à une réédition de l'album Post-Orgasmic Chill pour les 25 ans de l'album. Et du coup, c'est un triple album. C'est-à-dire qu'il y a le premier album qui est celui que tout le monde connait, enfin tous ceux qui ont bon. [00:05:15] Speaker A: Goût, qui le connaissent. Qui ont un certain âge aussi. Bah s'ils ont 12 ans c'est moins compliqué. Après normal ils nous regardent pas mais bon. [00:05:23] Speaker B: Oui mais en même temps tout le monde écoute Korn maintenant alors bon. [00:05:26] Speaker A: C'est vrai que c'est aussi dur. [00:05:27] Speaker B: C'est pas faux. Donc, pour les 25 ans de cet album, ils ont fait une réédition de l'album, donc il y a l'album. [00:05:35] Speaker A: Incroyable l'album. [00:05:37] Speaker B: Oui, très très bon album. Il y a un deuxième album de dix chansons qui étaient des b-sides et des chansons pas sorties. Et il y a un troisième album, alors là il y a moins de titres, il y a six titres je crois dessus, et c'est le titre bonus japonais de l'époque. Au Japon, quand beaucoup d'albums sortent, il y a un titre bonus qui ne sorte généralement que sur l'édition japonaise et du coup c'est pour ça qu'avant on pouvait trouver les cd à un port japonais parce qu'il y avait un titre, il y a encore des groupes qui font ça par exemple Rise of the North Star ils le font encore mais à l'époque il y a fait Plemo l'avait fait, mais aussi Inca Bus, tout ça, il y avait une chanson bonus sur la version japonaise. Donc là, ils ont mis ce titre là, plus des titres live, qui sont de très bons live. Et Skunkanonzy en live, c'est ça qui est hyper impressionnant, c'est que c'est ouf en live. [00:06:40] Speaker A: C'est puissant. [00:06:42] Speaker B: Très belles performances à chaque fois, une voix incroyable. Et du coup voilà, c'était l'occasion de parler un peu de Skankanensi. [00:06:49] Speaker A: Il y a des morceaux qu'on n'a jamais entendus. [00:06:50] Speaker B: Il y a des morceaux qu'on n'a jamais entendus. Enfin peut-être qu'ils étaient déjà sortis sur des trucs à droite à gauche, mais moi il y en a que j'avais jamais entendu. Et du coup là maintenant ils sont disponibles, c'est aussi sur toutes les plateformes d'écoute. Et pour fêter ça, Scunk and Enzy fait une grosse tournée, ils passeront fin mars, je crois que c'est le 28 ou par là. Je sais que c'est la dernière date de la tournée, c'est à la fin du mois de mars. Ils font une grosse tournée qui démarre en février et qui se termine fin mars. Et ils passent par Paris pour terminer à l'Olympia. [00:07:21] Speaker A: Ça c'est pas rien. [00:07:23] Speaker B: Donc ça aussi je vous conseille d'y aller si vous n'avez jamais vu Scunk and Enzy. Je pense que ce sera la belle occasion de les voir. [00:07:29] Speaker A: Ah puis alors elle a une voix. [00:07:31] Speaker B: Incroyable, une présence, tout, ça joue grave. [00:07:36] Speaker A: Très très bon groupe qu'on a déjà vu un paquet de fois quand même. [00:07:39] Speaker B: On se lasse pas. [00:07:40] Speaker A: Non on se lasse jamais, c'est vrai que c'est jamais décevant. Beaucoup de groupes qu'on aime beaucoup qui ont pu l'être, décevant, mais là jamais. Donc Skunkanonzy, voilà donc. on avait envie de se faire un petit peu plaisir, de vous faire découvrir, éventuellement, avec ce titre-là. [00:07:54] Speaker B: C'est Charlie Big Potato ? [00:07:56] Speaker A: Exactement, tu sais vraiment bien la prog ! [00:07:59] Speaker B: C'est le premier single qui est sorti de cet album. Et puis, c'est aussi le titre le plus... j'ai envie de dire le plus... péchu ! Vu qu'on est dans une émission metal et alternative rock. Merci, parce que j'arrive pas à le dire. [00:08:14] Speaker A: Non mais oui, on n'est pas que métal. Je tiens à remercier les gens qui disent qu'il y a des vrais groupes de métal en dehors de ce qu'on passe. On fait large, on est ouverts d'esprit. [00:08:25] Speaker B: Et le métal c'est pas forcément que quand ça crie. On a aussi le droit de pleurer. [00:08:28] Speaker C: Ah bon ? [00:08:30] Speaker A: Bah ça chiale beaucoup globalement. Eh ben on regarde tout ça ? [00:08:34] Speaker B: Eh ben c'est parti. [00:08:35] Speaker A: Bienvenue encore une fois à vous toutes et à vous tous. [00:09:17] Speaker D: Je t'aime. [00:09:50] Speaker C: C'Est ça. [00:11:09] Speaker D: Ouais J'ai perdu la vie, le monde m'a détruit Mais je n'y suis pas, et c'est si facile de le dire Tu es tous ces putain d'années, tu habites de la vérité Au lieu de ton halo, je suis de la nouvelle C'est génial ! In place of your halo, I drop the noose As you fling from the gallows, I sink into the shadows Where the body of fear can lie, but the holy truth in vain to save c'est C'est la fin de cette vidéo. [00:15:56] Speaker A: Bleed from within à l'instant dans Bang Bang le meilleur du métal est dedans. [00:15:59] Speaker B: Ça saigne là-dedans. [00:16:00] Speaker D: Oh yeah ! [00:16:01] Speaker A: Ah bah ils ont volé la cornemuse de John Davis. Ah bah, qui dit que c'est pas. [00:16:04] Speaker B: Lui qui est venu la jouer. [00:16:06] Speaker A: J'ai vu le monsieur, il ressemblait pas trop à un... L'autre, il a les cheveux gras, puis... C'est un castor, je crois. Mais je suis fan de Jonathan Davis, mais il a une tête de castor. Bon ! C'est le tout dernier clip bien sûr, puisque nous passons des nouveautés pour vous faire découvrir peut-être ou vous amener la petite fraîcheur qui vous fait du bien. Ça s'appelle In Place of You. Hello ! Hello, hello, hello, le téléphone sonne ! Maman, oui ? Il y a quelqu'un pour toi ? [00:16:38] Speaker B: Non, ça c'est le téléphone pleure. [00:16:39] Speaker A: Ah merde ! Et il dit pas sonne. [00:16:40] Speaker B: Non, il dit C'EST L'HEURE DU FLASHBACK ! [00:16:42] Speaker A: OUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU Et c'est présenté comme d'habitude par notre amour Didi ! Didi ! [00:16:52] Speaker E: Dzień dobry Piotr ! Dzień dobry Ben ! [00:16:54] Speaker A: Gilles Debré ? Ils commencent à dire ça les gens en commentaire sur les réseaux, ils écrivent Gilles Debré ! Ah ouais c'est vrai ? Putain... Et y'a des gens qui connaissent Gilles Debré. [00:17:04] Speaker B: Est-ce que ça voudrait dire que je deviens influenceur ? [00:17:06] Speaker A: Ah bah tu l'es complètement... C'est formidable ! [00:17:10] Speaker E: Influenceur polonais... [00:17:13] Speaker B: Et politique française des années 90. [00:17:16] Speaker A: Ouais, Gilles Debray, ouais c'est 90. [00:17:19] Speaker B: Ouais, 90, peut-être 80, mais nous on n'était pas au courant trop. [00:17:24] Speaker A: Bon mon petit Didi, on va pas parler politique, on va parler news métal, rock, tout ce que tu veux. [00:17:29] Speaker E: Alternative rock ? [00:17:31] Speaker A: Ouais, c'est bien. [00:17:31] Speaker E: T'as vu, moi j'arrivais à le dire. [00:17:34] Speaker A: Freemers ! Et il s'est passé beaucoup de choses cette semaine ? [00:17:38] Speaker E: Il s'est passé pas mal de petites choses. Promis, on parle pas d'Azaïlé Dying. Enfin une bonne nouvelle ! On aura quand même un petit peu de Ronny Radke. [00:17:48] Speaker B: Ouais mais bon, ça, ça va. [00:17:50] Speaker A: Ça va, on a encore 2-3 cartouches. [00:17:52] Speaker B: Non mais lui, il est drôle. Il y a un côté drôle quand même dans Ronnie Radcliffe, il y a plus trop dans l'autre. L'autre il y a un côté maladie mentale gênant. [00:18:00] Speaker A: Il a besoin d'aide, oui. [00:18:02] Speaker E: Alors on commence avec le festival Sick New World qui était prévu en avril à Las Vegas et qui a été annulé en raison de problèmes organisationnels et de vente de billets décevantes. Ce qui aurait pu être une célébration majeure de la scène rock et metal tourne au fiasco. [00:18:19] Speaker A: Attends, attends, vas-y termine. Ils n'ont pas vendu assez de passes, mais ça se passe quand ? C'était prévu pour quand ? [00:18:26] Speaker E: En avril 2025. [00:18:27] Speaker A: Et là ils se disent au mois de début décembre, il n'y a pas assez de ventes terminées. [00:18:31] Speaker B: Parce que toutes les autres fois je crois qu'ils ont sold out instantanément. [00:18:36] Speaker A: Il faut peut-être qu'ils attendent un peu plus. Ils peuvent attendre janvier. [00:18:39] Speaker E: En gros il y a plusieurs raisons. Surbooking, la programmation de plus de 50 artistes incluant des cachets élevés pour des têtes d'affiches comme Metallica et Linkin Park à 5 millions chacun. Ça a un peu mis en péril la rentabilité de l'événement. Vente de billets décevant, moins d'un tiers des 60 000 places dispos ont été vendues à l'annonce du line-up le 15 octobre. Prix jugés un peu excessifs. Les billets de base, ils débutaient à 400 dollars, soit quasi le double des billets de la première édition. [00:19:13] Speaker B: Et les options VIP, c'était 1800 balles. Ouais après moi je les ai, c'est vrai. Et du coup je trouve que c'est. [00:19:26] Speaker C: Un peu pas cher. [00:19:27] Speaker E: Merci aux gens qui ont donné l'argent pour Asless. [00:19:30] Speaker A: Non mais je suis désolé, c'est pas cher. Non mais c'est pas cher. T'as vu tous les groupes qu'il y a ? Je veux dire, même si tu les revends pendant 15 ans, il y a beaucoup de groupes. Non mais alors on va peut-être prendre un coup aussi sur la tête, mais les festivals en France coûtent plus cher. [00:19:44] Speaker E: La première édition, c'est juste une journée aussi. C'est que t'as les groupes... Attends, il. [00:19:48] Speaker A: Y a toujours une journée ! [00:19:49] Speaker B: Ah ouais, c'est ça le problème. [00:19:52] Speaker E: Les groupes, ils jouent 20 minutes, c'est une journée, et puis il y a... C'était il y a 2-3 ans, la première édition, c'était 200 dollars. [00:19:59] Speaker A: Là, ça a doublé... 400 dollars la. [00:20:02] Speaker B: Journée, bah disons, quand tu vas au Storm de frites, t'hésites à prendre le gros cornet. [00:20:07] Speaker A: Les sauces sont payantes ou quoi ? [00:20:10] Speaker E: Il y a aussi eu un énorme changement dans l'organisation qui a créé des tensions. En gros, c'est Jeffrey Schumann, l'organisateur initial, il a quitté Live Nation et c'est du coup C3 Prison qui a pris le relais et la transition, ça a fait des petits ajustements de dernière minute, genre des groupes qui ont été retirés de l'affiche sans qu'on les prévienne. [00:20:31] Speaker B: Après, est-ce qu'il vaut mieux être pas sur l'affiche qu'avoir son nom mal épelé sur l'affiche ? [00:20:36] Speaker E: En tout cas, cette année, ça n'aura pas lieu. Il y a les vrais de vrais de la scène Néo, le batteur de System of a Down qui fait « ne vous inquiétez pas, ils vont revenir, le festival aura un nouveau lieu ». [00:20:50] Speaker A: On leur souhaite que ça revienne, c'est pas le problème. [00:20:54] Speaker B: Ils ont qu'à tout bouger, ils prennent la même affiche, ils la mènent au Hallfest. [00:20:58] Speaker E: Bah c'était le Hellfest du Covid qui n'a pas eu lieu. [00:21:00] Speaker B: Ah oui c'est pour ça, j'aimerais bien qu'ils la fassent. Non il n'y avait pas que l'Ajo au Hellfest du Covid, là ils y sont. [00:21:04] Speaker A: Bah il y a tout le monde en fait. Là j'ai l'impression qu'il n'y a pas. [00:21:07] Speaker B: De groupe qui n'y a pas. [00:21:09] Speaker E: Le Hellfest dont on aura la programmation officielle demain. [00:21:14] Speaker A: Oui c'est vrai que c'est demain. C'est demain, c'est vrai. [00:21:18] Speaker E: On se doute de la plupart. [00:21:19] Speaker A: Il y a quelques affiches qui ont déjà... C'est donné pour des festivals. [00:21:22] Speaker E: Vu que les affiches des autres festivals, dont le Grasse Pop, où c'est chaque année 80% de la même affiche que le Hellfest, elle est déjà sortie. [00:21:29] Speaker A: Ce sera une belle affiche comme d'habitude. [00:21:32] Speaker E: On enchaîne ? [00:21:33] Speaker A: Oui, tu peux y aller, je te regarde. [00:21:36] Speaker E: Avec Andreas Kisseur de Cipultura qui s'est mis à critiquer les rééditions des Frangins Cavallera. Il a commencé à exprimer son opinion sans filtre sur les réenregistrements des premiers albums de Sepultura, qualifiant la démarche d'inutile et de manque de respect envers leur propre passé artistique. Alors j'ai envie de dire, est-ce que c'est la bonne technique pour faire la paix ? Alors que ça fait un an qu'il chiale à longueur d'interview, qu'il aimerait bien que les frères Cavallera soient de retour en live avec eux pour le dernier concert au Brésil. Et là, hop, il remet une disquette. [00:22:12] Speaker B: Alors, je pense que un, ils ont dit non. [00:22:16] Speaker E: Et du coup, c'est ça, c'est ce qu'on va voir. Je vais vous critiquer ce que vous enregistrez avant. [00:22:20] Speaker B: Non, mais je pense que deuxièmement, c'est qu'il voit que s'il n'enregistre pas, il a des droits en moins pour lui. Donc, c'est de l'argent. On va pas se mentir, je pense que c'est une partie de ses revenus quand même, les anciens titres de Sepultura. [00:22:40] Speaker E: Oui, mais là, je pense que lui, vu qu'il dit que c'est fini, son but, c'est qu'il arrête pas de vraiment, depuis un an, de dire j'aimerais bien qu'il revienne jouer sur le dernier concert. Si tu veux les faire revenir, tu fermes ta gueule. [00:22:52] Speaker B: Lui, ce qu'il veut, c'est qu'ils viennent sur le dernier concert et qu'ils font « Ah, finalement, est-ce qu'on partirait pas comme en 14 ? [00:22:59] Speaker E: » Tu crois pas si bien dire ? Je pense que ça reste compliqué avec Max et Igor. Mais en gros, là, il vient d'annoncer aussi que Il a surpris les fans en disant qu'ils ont enregistré des nouveaux morceaux avec le batteur Gressom, Nick Ruckman. Il a dit « Nous avons une alchimie incroyable avec Gresson. En plus de notre album live, nous prévoyons d'inclure quelques nouvelles chansons ». Est-ce que ça sentirait pas le « Oh putain, on refait à nouveau de l'argent », comme dans les années 90 ? Est-ce qu'on continuerait pas ? [00:23:31] Speaker B: L'effet au revoir crée toujours un petit engouement. [00:23:34] Speaker A: L'effet au revoir qui est souvent utilisé alors que c'est pas un vrai au revoir. [00:23:37] Speaker B: Sauf que le problème c'est que c'est rare que ça reste... [00:23:39] Speaker E: Après lui il a vraiment envie d'arrêter, il a tout un truc avec sa femme qui est décédée il y a quelques années... Qu'elle est décédée ou des. [00:23:46] Speaker B: Vinyles ou quoi que ce soit, je veux dire... [00:23:50] Speaker A: C'est moi qui n'avais pas bien compris, je suis vraiment désolé. Mais est-ce que ce serait pas… Non. [00:24:04] Speaker E: Mais c'est de ma faute, c'est comme sur Instagram. Si tu mets pas les smileys, les gens ils comprennent pas que tu fais des blagues. [00:24:11] Speaker A: Même avec les smileys. Mais est-ce que ce serait pas plutôt, c'est pas une théorie du complot parce que je ne suis pas de ce genre-là, mais lui qui dit ça pour que ça mette encore plus la lumière sur le retour qui sera annoncé des frères Cavallera pour la dernière date et. [00:24:25] Speaker E: La reformation après… Vous avez cru qu'on se détestait ? [00:24:28] Speaker A: C'est la Team Rocket ! Regardez, en fait, c'était moi, monsieur Grayson ! Exactement, et moi j'en suis persuadé ! [00:24:40] Speaker E: J'imagine vraiment se faire expulser à la fin de leur titre, Igor et Max qui se prennent une explosion, c'est la Team Rocket, c'est un vol vers votre cieeeau ! [00:24:48] Speaker A: Mais voilà, mais c'est ça, c'est ça qu'on veut, bon on s'en fout de toute façon. On aime ces cultures. Enfin oui, on a aimé ces cultures. [00:24:54] Speaker B: On aime tout le monde, nous on n'a pas de problème. Même s'ils sont brésiliens, il n'y a pas de problème. [00:25:00] Speaker A: J'aime beaucoup les brésiliens. [00:25:06] Speaker E: Sans transition sur le Brésil. [00:25:07] Speaker A: Il l'avait dans ma tête, il se faisait comme ça. [00:25:09] Speaker B: Ça m'arrête ! [00:25:13] Speaker A: Regarde mes petites fesses ! Mais je sais pas jouer au foot, c'est fou. [00:25:15] Speaker B: Bah tu sais faire d'autres choses. [00:25:16] Speaker E: Sans transition sur le Brésil, c'est Maynard James Keenan qui annonce un film sur le jiu-jitsu brésilien. Ah ouais c'est vrai qu'il... The Great In-Between. Alors c'est un documentaire de 90 minutes qui a été tourné en février 2023 alors qu'il dirigeait une série de séminaires sur cet art martial. Ce film sera diffusé le 13 décembre sur pushiffer.tv.com. Attention, ça reste payant. [00:25:41] Speaker B: On le connaît, Maynard. [00:25:43] Speaker E: Pushiffer a également composé la musique de ce film. Des images que j'ai vues, c'est vraiment... Effectivement, il fait des conférences dans des salles de jujitsu et il est au milieu, puis t'as plein de mecs autour et puis il raconte la bagarre, c'est comme ça et tout. avec de la musique de Pushfer par dessus, donc est-ce que ça vaut vraiment le coup ? [00:26:02] Speaker A: Ça me fout un peu la nausée quand même, il y a plein de choses qui vont pas. [00:26:04] Speaker E: Alors après, si les arts martiaux ça t'intéresse pas, Pierre, ça manque pas d'autres projets. Le bon vieux Kinan, il a pas mal d'autres trucs, donc en plus de son intention d'imprimer ses propres dessins, ses croquis au fusain, et de les vendre, il lance sa propre marque de jeans et de chocolat. [00:26:24] Speaker A: Et de tutu ! [00:26:25] Speaker E: Et il sort aussi un livre d'affiches des concerts de plus chiffreurs. Donc, pour Noël, tu choisis ce que tu veux. [00:26:32] Speaker A: Non mais j'en ai marre ! Et après, il y a des gens qui... [00:26:36] Speaker B: Il a besoin d'argent ? Non mais... [00:26:38] Speaker A: Alors, je n'ai rien contre les gens qui font ça en vrai. Ils font ce qu'ils veulent de toute façon. Et on n'a pas trop cette culture en France du coup, vu d'ici c'est. [00:26:46] Speaker B: Quand même... Non mais c'est surtout l'accumulation. Le mec il a refait de la thune, en fait ça fait des années là, il faisait que son vin pourri que personne ne veut acheter. Enfin j'en sais rien, je bois pas d'alcool, mais bon... On n'entend pas parler de... Si c'était bon ça se saurait. Bref. Le mec, ça fait des années qu'il essaie de vendre son vin pourri, personne n'en a rien à foutre. Là il a fait les tournées avec tout le... Là ça a bing bing les gros chamallows. Et le mec il s'est dit « Ah finalement la thunasse c'est pas mal ! [00:27:17] Speaker A: Alors qu'est-ce que je peux faire d'autre ? » Du chocolat tiens ! J'espère que c'est du chocolat équitable, parce que... [00:27:25] Speaker E: Les connaissants, forcément. [00:27:27] Speaker B: Non mais c'est vrai qu'il y a quand même un côté mélange quinane et odeur de gymnase, chocolat. Ça donne pas envie de... [00:27:35] Speaker A: J'avais déjà la gerbe. [00:27:36] Speaker E: Alors on enchaîne avec Falling in Reverse qui reporte sa tournée au Royaume-Uni, invoquant des problèmes de visa liés au passé criminel de Ronnie Radke. Parce qu'effectivement le Royaume-Uni refuse actuellement l'entrée des demandeurs de visa qui ont purgé plus de 12 mois de prison Comme Ronnie l'a fait en 2008, il a fait deux ans et demi de taule. En plus le truc c'est que c'est annulé, il y a plus de 75 000 places qui étaient vendues. C'est con qu'ils ne s'en soient pas rendu compte avant. Et que là du coup t'as tous les haters qui font chier. T'as vu, à cause de tout ce que tu dis, nous les woke on a réussi à te cancel. Et lui il fait bah non ça n'a rien à voir, c'est juste que j'ai fait de la prison et que Snoop il peut pas non plus jouer en Angleterre, enfin il y a plein d'artistes qui peuvent pas faire de concerts en Angleterre pour ça et c'est tout. [00:28:29] Speaker C: Bon. [00:28:30] Speaker A: Bah voilà. Je me tais. [00:28:33] Speaker B: Non mais ce qui est bizarre c'est que personne ne se soit posé la question. Ou peut-être qu'ils se sont dit «. [00:28:38] Speaker E: Oh ça va passer ». [00:28:39] Speaker A: Je pense vraiment qu'ils savaient et qu'ils se sont dit « chut ». [00:28:42] Speaker B: Ouais mais ça coûte trop cher. [00:28:43] Speaker E: Si on prenait un visa de touriste. [00:28:45] Speaker A: Bah c'est possible de passer un visa quand même. C'est son passeport quoi. [00:28:49] Speaker B: Après c'est vrai que si tu coches pas la petite case « avez-vous déjà été en prison ? ». Y'a ça quand tu vas aux Etats-Unis, t'as une petite feuille à remplir, et ça te pose des questions genre, avez-vous commis des crimes nazis ? Avez-vous déjà séquestré des enfants ? [00:29:04] Speaker E: Sécrété des enfants ? Moi j'ai déjà sécrété un enfant, il est juste à côté là. [00:29:08] Speaker B: Il est bien sécrété. Il a changé depuis, non ? J'ai l'impression que quand il est sorti de toi, il était pas comme ça. [00:29:15] Speaker E: Oui bah c'était une boulette de sébum. Bon alors, petite dernière news avant le clip, du coup c'est une news un peu triste, là c'est Elton John. C'est pas très métal mais comme on l'aime bien nous quand même. Elton John qui a quasiment perdu la vue. Et là du coup j'en parle un peu pour toi. Parce que c'est confronté à une grave infection oculaire. [00:29:36] Speaker B: Oculaire Pierre, oculaire. [00:29:38] Speaker E: Ah je me disais, mais lesquels deux yeux ? [00:29:41] Speaker A: C'est normal, c'est normal. [00:29:42] Speaker E: Infection oculaire sévère qui a entraîné une perte... Partielle mais très très forte. Et lui il dit qu'il voit plus rien, là il était... à l'avant-première d'une comédie musicale et donc après il a remercié tout le monde, il fait bon bah par contre j'ai rien vu mais le son c'était très bien. [00:29:58] Speaker A: C'était un peu cher. Non mais on l'aime, on l'aime et puis c'est vrai qu'il a l'air un peu fatigué. [00:30:05] Speaker B: Et puis on peut lui dire, c'est pas parce qu'on voit plus rien qu'on peut rien faire, regardez Pierre ça fait maintenant Combien de temps que tu vois. [00:30:11] Speaker E: Rien et que tu... T'es borgne d'un oeil et myope de l'autre. [00:30:16] Speaker A: Ouais, à fond, ça se limitait à la myopie. [00:30:19] Speaker B: Il est presque beat aussi. Pas à son goût mais... Ça va aller en s'améliorant. [00:30:25] Speaker E: T'as plein de points communs avec Elton John. [00:30:27] Speaker A: Ah bah oui, on se ressemble beaucoup. Je mets les mêmes pyjamas. [00:30:29] Speaker B: Et les mêmes lunettes des fois aussi. [00:30:32] Speaker A: C'est vrai. Mais dans la discrétion. [00:30:36] Speaker E: Du coup, je propose qu'on s'écoute un petit Elton John. [00:30:38] Speaker A: Non, on adore. Et bah c'est parti ! [00:30:41] Speaker D: On se retrouve après ! [00:31:09] Speaker C: Did you think the stroke will never win? [00:31:10] Speaker A: Look at me, I'm coming back again. [00:31:12] Speaker D: I got a taste of love in a simple way And if you need. [00:31:15] Speaker C: To know while I'm still standing You. [00:31:16] Speaker A: Just fade away Don't you know I'm still standing Better than I ever did. [00:31:22] Speaker D: Looking like a true survivor Feeling like. [00:31:28] Speaker C: A little. [00:31:30] Speaker D: Kid I'm still standing After all this time Sous-titres réalisés para la. [00:31:59] Speaker A: Communauté d'Amara.org. [00:32:09] Speaker D: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Musique de David Fortin. [00:33:44] Speaker B: Tu les vois, les lunettes, elles changent. [00:33:46] Speaker A: Elles sont multiples et variables. [00:33:48] Speaker B: Dès que je tourne la tête, ça change les lunettes. [00:33:52] Speaker A: Et beaucoup, beaucoup de couleurs. La croisette, attention, il s'en passe des choses sur la croisette. [00:33:57] Speaker E: Comme on disait, les gens s'y râlent que c'était pas un clip métal. Excusez-moi, mais maillot de bain, ceinture à clous. [00:34:04] Speaker A: Si vous regardez encore une fois ce clip, c'est Rob Halford qui est dedans. Alors à l'époque, parce que bon, aujourd'hui ça rend moins bien. [00:34:11] Speaker B: On parle pas du vêtement. C'est pas une robe Halford, attention. C'est le chanteur. [00:34:16] Speaker E: T'es tellement chaud aujourd'hui. [00:34:18] Speaker A: Bouillant. [00:34:21] Speaker B: Qu'est-ce qu'il s'est passé ? J'ai pas dormi la semaine donc là. [00:34:23] Speaker A: J'Ai envie de dire que les vagues. [00:34:25] Speaker D: Ça y va ! [00:34:27] Speaker A: Donc la suite ? [00:34:28] Speaker E: On continue avec Train13Nord sur l'avenir de Nine Inch Nails. Il dit nous sommes prêts à reprendre le volant. [00:34:35] Speaker B: Ah bon ? Ils vont où ? [00:34:37] Speaker E: Je sais pas. [00:34:38] Speaker A: Il a le permis, franchement. [00:34:40] Speaker B: J'imagine qu'il a le permis quand même. [00:34:41] Speaker A: Quoiqu'il a dû faire de la mécanique, dans sa musique il y a des clés à molette. [00:34:44] Speaker B: Il y a toujours des moments où il est recouvert de cambouis, de lubrifiant automobile. [00:34:50] Speaker E: On rappelle que la dernière fois qu'ils ont sorti des trucs c'était en 2020. Et alors là, il a dit ça, mais on sait pas s'il parlait d'un nouvel album ou s'il parlait de la BO de Tron Harris. [00:35:01] Speaker A: Oh, il nous fait chier avec ses BO. Non, mais je sais que tout le monde les adore, mais merde, un album sale, on veut ça, nous. [00:35:06] Speaker E: Ça fait longtemps qu'il a pas fait du sale. [00:35:07] Speaker A: Ouais, mais c'est ça qu'on veut. [00:35:08] Speaker B: Pire non plus, mais ça l'empêche pas de toujours y croire. [00:35:12] Speaker E: Voilà. Il y a un mois. [00:35:13] Speaker A: Ouais, c'était pas vraiment sale. [00:35:15] Speaker E: C'était romantique ? [00:35:16] Speaker A: C'était plus mignon. [00:35:17] Speaker B: Faut vous échanger trop vite, j'ai pas le temps de tout chier. J'étais à l'inverse de vous tout le temps ! [00:35:24] Speaker A: Je pense que ça sert à rien d'en parler, les news sont assez longues, on va continuer. [00:35:28] Speaker B: Contrairement à plein de choses. [00:35:29] Speaker E: Alors, on enchaîne avec Taylor Barber, qui est le chanteur de Seven Hours After Violet, ou Left To Suffer, c'est le. [00:35:37] Speaker A: Groupe de... Ah, Left To Suffer, je connais ! [00:35:39] Speaker E: C'est de Left To Suffer, mais Seven Hours After Violet, c'est le groupe de Chaveau. [00:35:45] Speaker B: J'avoue Dolmaïane. [00:35:47] Speaker A: Tu l'as compris. [00:35:48] Speaker B: Le bassiste de System of a Down, le système du sol. [00:35:55] Speaker E: Waouh. [00:35:56] Speaker A: J'ai beaucoup d'émotions, je sais pas trop comment je gère ça. [00:35:59] Speaker E: Il a dû s'excuser là-bas. [00:36:01] Speaker B: Je pense qu'il faut boire du sucre. [00:36:05] Speaker C: Ah bah. [00:36:05] Speaker A: Ah oui ! [00:36:07] Speaker E: Donc Taylor Barber s'excuse auprès des fans qui ont affirmé qu'il les avait arnaqués lors de cours de chant. [00:36:14] Speaker A: Quoi ? [00:36:14] Speaker E: En fait, il se faisait payer 80 dollars pour des cours de chant, mais il donnait pas de spot de dispo. Et puis après, il ghostait les fans qui avaient payé. [00:36:22] Speaker B: Ah, pas mal. [00:36:24] Speaker A: Ce que j'allais dire, c'est pas cher à payer, mais bon, s'il fait pas. [00:36:27] Speaker E: Il y en a plein. Il y en a qui a commencé à se plaindre sur Reddit. Et puis, il y en a plein d'autres qui ont fait ben nous aussi, qui ont mis des captures d'écran de conversation avec lui. Et du coup, il a fait je suis désolé. Non, mais ça remonte à il y a trois ans et j'avais beaucoup de boulot avec le studio, les enregistrements. [00:36:44] Speaker A: Il était complètement drogué. [00:36:45] Speaker E: Du coup, ça m'est sorti de la tête et du coup, je vais rembourser tous les gens à qui je n'ai pas donné de cours. Et puis, ceux qui les veulent encore, je leur donnerai des cours de chant. [00:36:55] Speaker B: Au moins, Amanda Honorable, il avouait. [00:36:58] Speaker E: Après, parce qu'il s'est vraiment fait griller, c'est qu'ils ont sorti toutes les captures d'écran de conversation, c'est qu'ils ne pouvaient plus nier. [00:37:04] Speaker A: C'est ouf. Non mais à quel moment ? [00:37:06] Speaker B: Bah déjà c'est ouf qu'il y ait des gens qui vont lui demander des cours de chant. Alors que bon il est pas... [00:37:12] Speaker A: Il est pas agriculteur. [00:37:13] Speaker B: Bah non, à la pointe du rat. [00:37:15] Speaker C: Ça je me suis dit. [00:37:16] Speaker B: Il plante des chou-fleurs autour de bras, installé sur son tracteur. [00:37:20] Speaker A: J'en peux plus. [00:37:20] Speaker B: Il pense qu'à ça. [00:37:21] Speaker A: Cette émission, écoutez, ça va être la meilleure émission qu'on ait au monde. [00:37:24] Speaker E: Alors sinon, il y a Liquidef qui a lancé une pub. [00:37:34] Speaker B: Alors Liquid Death, on peut expliquer ce que c'est ? C'est de l'eau en cannelle. Quand j'étais aux Etats-Unis, j'ai vu et ils ont encore augmenté. Donc au début, ça a commencé avec de l'eau plate. Après, ils ont fait de l'eau gazeuse. Après, ils ont fait de l'eau gazeuse aromatisée, qui est excellente d'ailleurs. Et après, ils ont fait des... Maintenant, ils font des thés glacés aussi. Thés glacés un peu énergisants. [00:37:56] Speaker E: Mais ça, à la rigueur, je comprends plus. Parce que ça devient une vraie boisson de travailler. [00:38:02] Speaker B: J'explique juste pour les gens, parce que c'est pas disponible en France, et tout le truc de la marque, c'est que c'est des designs, en fait on a l'impression que c'est des canettes de bière avec des têtes de mort et des trucs comme ça, sauf que c'est des grosses canettes de 50, et sauf que c'est de l'eau, mais du coup t'as un peu l'air cool quand t'es en soirée et que tu bois pas d'alcool. [00:38:23] Speaker E: Et que t'as ta canette d'eau à 8 dollars quoi. [00:38:26] Speaker B: Non, même pas, c'est même pas hyper cher. Pour le coup, c'est moins cher que... Enfin, c'est le prix de l'eau normale, quoi. [00:38:35] Speaker E: Ok. [00:38:35] Speaker B: Enfin, des eaux aromatisées. [00:38:37] Speaker E: En tout cas, ils sont super forts en marketing. Et là, ils ont sorti une pub pour les Pit Diapers, des couches sur le thème métal, approuvées par Ben Coller de Converge. [00:38:50] Speaker B: Ben Collard, c'est le batteur de Converge. [00:38:54] Speaker E: Je vous propose, si c'est possible, qu'on regarde cette petite pub. [00:38:56] Speaker B: Avec grand plaisir ! [00:39:00] Speaker A: L'endroit le plus effrayant de la série n'est pas le mosh pit, c'est la salle de bain ! Des lignes de mille longues, des coulisses sur le pit, et des toilettes remplies de puke ! Qu'est-ce qu'un fan de musique peut faire ? Présentez le PIT DIAPER de LIQUID DEATH ! Vous n'aurez plus besoin de partir du pit pour ne plus vous inquiéter des déchets ! Pouvé par DEPEND GUARDS, le PIT DIAPER. [00:39:22] Speaker B: Recule l'eau de la montagne recyclée de. [00:39:25] Speaker A: LIQUID DEATH, du parfum, du sparkling ou du thé glacé, et aide à neutraliser l'odeur immédiatement ! Le Pit Diaper offre une protection à tout moment confiante. Et avec le design délicat du Pit Diaper, personne ne va jamais remarquer que vous l'avez porté. C'est le seul Diaper fabriqué de plâtre sans cruelité premium. Et c'est aussi le seul Diaper soutenu par la guitareuse de métal, Ben Culler. Waouh ! Donc, n'oubliez pas les dangers d'une pause. [00:39:50] Speaker B: De bain mid-show et restez dans les. [00:39:52] Speaker A: Confins sécuritaires de la Mosh Pit. Parce que j'ai quand même plein d'histoires. [00:40:11] Speaker E: De Pierre à des concerts. Et que quand j'ai vu cette pub j'ai tellement pensé à lui et je me suis dit est-ce que pour Noël on se cotiserait pas ? Est-ce que t'aimerais avoir ça pour Noël ? [00:40:21] Speaker B: Est-ce que tu le mettrais ? [00:40:23] Speaker A: Il faut pas s'habiller au dessus parce que ça doit être compliqué quand même. [00:40:25] Speaker B: Je pense que c'est pas pour de vrai. [00:40:28] Speaker E: Oui. [00:40:29] Speaker B: Je suis désolé de vous décevoir. [00:40:31] Speaker A: Pourtant ils ont fait les tests. Je crois que c'était juste une serviette. [00:40:35] Speaker B: Périodique posée sur... Non mais c'est ça. [00:40:37] Speaker E: C'Est qu'en fait la nouvelle couche à thème métal créée pour fonctionner avec les protections Deep End Protector pour hommes. [00:40:46] Speaker A: En tout cas, ses yeux permettent de voir que c'est quand même très utile. [00:40:49] Speaker B: Ah bah écoute, à un moment, il. [00:40:51] Speaker A: A l'air bien splashé. On félicite cette personne parce qu'elle est extraordinaire. Et quand ils dansent... [00:40:57] Speaker B: Ils m'ont toujours fait rire. Liquid Death, ils sont très forts. [00:41:03] Speaker E: Pour terminer, il y a les membres restants de Soundgarden qui se réunissent pour un concert caritatif au profit de l'hôpital pour enfants de Seattle avec Shaina Shefford au champ. Le groupe apparaîtra sous le nom anagramme précédemment utilisé New Dragons. Donc effectivement, si tu mélanges les lettres, ça fait Soundgardens, parce que je pense qu'ils n'ont toujours pas le droit d'utiliser leur propre nom, parce qu'ils sont toujours en bagarre avec Madame. Et du coup, Shaina Shefford, en fait, pour ceux qui ne la connaissent pas, elle est chanteuse de Beer Hex, un groupe de soul grunge. qui est plutôt pas mal et bah du coup je propose qu'on s'écoute, pour terminer ces news, un petit Rustic Edge. [00:41:49] Speaker A: Ah j'ai cru que t'allais nous sortir un nouveau morceau, j'attends il s'est passé quoi ? [00:41:51] Speaker E: Non non non, c'est juste que là, ils se reforment, ils jouent ensemble avec une chanteuse comme ça, enfin c'est juste pour une occasion caritative et ça fait toujours plaisir et voilà. [00:42:02] Speaker B: Par contre Newt Dragon pour un truc pour enfants c'est un peu... Voilà. Peut-être que quelqu'un aurait pu leur dire mais après je suis pas responsable. [00:42:15] Speaker E: En fait il avait déjà utilisé ce nom il y a quelques années et du coup il s'est dit bon autant le réutiliser on l'a déjà fait. Ah merde, c'est un truc pour enfants. Bon, après le concert il est pas dans l'hôpital, ça reste un concert dans un lieu de concert habituel, c'est juste que les bénéfices iront dans l'hôpital pour enfants. [00:42:31] Speaker B: En tout cas, s'ils étaient un petit peu plus forts au Rummikub, c'est ça le truc où t'as des lettres. Ah non, c'est Boggle. S'ils étaient plus forts au Boggle, c'est ça le truc où t'as des lettres et faut que tu écrives des mots. [00:42:42] Speaker A: C'est un vieux jeu ça ? [00:42:43] Speaker B: Ah bah oui, comme toi. [00:42:45] Speaker A: C'était une belle conclusion sur ces bonnes paroles, merci beaucoup Didi ! J'inkouye barzo ! [00:42:50] Speaker E: J'inkouye barzo, David Zania ! [00:42:51] Speaker D: J'inkouye barzo ! [00:46:40] Speaker A: Mmmh. [00:46:59] Speaker D: Dear diary, dear diary I've been searching for a higher me I'm in the sky, in the pilot seat Trying to stop my mind from spiraling And that's irony, that's irony I'm just looking for a resolution I just wanna be a better human But it's hard when everybody's acting stupid Pardon me if that came off rude I just have a bad attitude With the world and not just with you It's the side effects of abuse I admit I'm a little strange I don't think that J'ai tout perdu. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org. [00:48:14] Speaker A: J'ai. [00:48:14] Speaker D: Pas envie que ça devienne bizarre J'ai pas l'intention d'être méchant, j'avoue J'ai vécu beaucoup cette année J'ai juste envie de faire un peu de choses claires J'aime pas quand les gens hantent Dehors mon dos et pas sur mon visage Aujourd'hui, ça me sent tellement faux Donc je vais couper l'herbe pour exploser les oiseaux ! Je suis insupportable, c'est impossible Vous ne voulez pas voir le diabolique Le côté de moi qui n'arrête jamais est volatil Alors je vous suggère de rester dans vos lits ! Je suis inapologétique C'est l'heure de lutter, c'est l'heure de se battre N'aie pas peur de tourner le couteau Ton sacrifice, c'est de briser la curse Préparez-vous à mourir, préparez-vous à brûler Abandonnez l'espoir, c'est. [00:48:56] Speaker C: L'Heure de lutter. [00:49:13] Speaker A: C'est pas assez, parce. [00:49:14] Speaker D: Que tous nos dieux nous ont abandonnés. Votre sacrifice, c'est de détruire la curse, d'éliminer le match. Regardez-le ! C'est bon, on y va. [00:50:43] Speaker A: Falling in reverse un instant. Je suis tombé à la ramblaire. Avec Prequelle donc clip qui a été choisi par cette personne qui vient tout juste d'arriver. [00:50:54] Speaker F: Le mec... Excusez-moi en fait. [00:50:59] Speaker A: Voilà super tu sais qu'en fait bon ça paraît pas comme ça mais c'est vrai que c'est un travail tu sais d'être là à l'heure. Ah bon ? [00:51:05] Speaker B: Alors moi je suis là tous les matins, je sais qu'il sait pas. [00:51:09] Speaker A: Oui mais moi non plus de toute façon donc c'est vrai que je suis en train de dire ça. [00:51:12] Speaker B: Et toi t'es pas payé. [00:51:14] Speaker A: C'est pas faux. Je ne peux pas l'être donc ma paye c'est de pouvoir rester sous ma couette en faisant « Oh qu'est-ce que c'est mignon ces pouet-pouet ». Falling In Reverse a choisi cela puisqu'ils étaient en concert dimanche dernier à la Cora Arena. Il y a énormément de gens qui étaient ravis que ce soit réel puisque ça pouvait être annulé. Les gens étaient hystériques, il y a beaucoup de gens qui sont contre Falling in Reverse, pour X ou Y raisons, on s'en fout, on va pas revenir là-dessus. Mais comment s'est passé ce concert ? [00:51:45] Speaker F: Concert, ma foi, public très très chaud. Ça chantait de ouf, notamment sur les morceaux Watch the World Burn, Ronald, tous les hits. J'ai choisi préquel parce que du coup c'est un clip qu'on n'avait pas passé et que c'est le préquel, comme le nom l'indique, des deux clips Watch the World Burn et et Ronald où à la fin on le voit trouver l'armure du coup et c'est aussi le premier track de l'album. Clip tout aussi incroyable visuellement que les deux autres mais c'est un peu et c'est aussi un peu je trouve que ce clip résume un petit peu bien le problème du concert même si l'ambiance était incroyable c'est que c'est Ronnie Radke avec des musiciens derrière lui, plus qu'avec lui sur scène. C'est-à-dire que c'est vraiment lui sur le devant de la scène, avec les musiciens bien rangés derrière. [00:52:36] Speaker A: Les musiciens sont derrière ? Ou lui, il a une scène qui est plus haute que celle des musiciens ? Non, c'est la même scène. [00:52:41] Speaker F: Je crois que c'est... Alors en termes de hauteur, je crois qu'il n'y a pas de différence. [00:52:44] Speaker B: Il y a un praticable devant. En fait devant la scène il y a un... C'est comme Chino Moreno. Chino Moreno il a la même chose sauf que Chino Moreno c'est juste devant lui alors que là c'est quasiment toute la scène. [00:52:59] Speaker F: J'avais pas fait gaffe. [00:53:01] Speaker B: J'ai vu une vidéo de côté. [00:53:03] Speaker F: Ah ok. [00:53:03] Speaker B: Du coup bah on voit. [00:53:04] Speaker F: Non en fait j'avais pas vu du coup, mais oui du coup vraiment ils sont derrière, ça m'a rappelé un peu comme ce qu'on avait vu sur Babymetal avec les musiciens. Et puis la sceno c'est flammes plus clips quoi, c'est un grand écran avec les clips. [00:53:17] Speaker A: Enfin les clips ça prend toute la scène quand même le truc. [00:53:19] Speaker F: Oui l'écran est immense mais c'est un peu, c'est ce que je disais... Des minimalistes ! Non c'est un peu, pour moi c'est l'antithèse de Powerwolf où justement j'avais souligné que écran mais la scéno reste ouf avec des décors, des figurants, etc. Là c'est juste... c'est Ronnie Radke avec des clips et Flam. Après l'ambiance, l'ambiance était super. [00:53:38] Speaker A: Le son était bon, ça chantait bien. [00:53:40] Speaker F: Le son était bon, alors j'ai vu que sur les réseaux il y a des gens qui accusaient de mes bacs, moi je pense pas, c'est juste que la salle chantait de ouf. [00:53:46] Speaker B: Non, il y a quand même des... [00:53:48] Speaker F: Il y a des backing vocals. [00:53:49] Speaker B: C'est qu'il y a des layers de trucs, mais je pense que tous les trucs main ils les chantent. Chris il les fait, voilà. Après il y a des harmonisations et il y a des trucs où les voix par contre se chevauchent, et du coup il en fait king sur les deux, évidemment. [00:54:08] Speaker F: Voilà, donc dans l'ensemble très bonne ambiance, j'ai passé un bon moment malgré tout ça, mais c'est dommage que la Ceno se limite à ça sur beaucoup de concerts maintenant. [00:54:19] Speaker A: Il faut qu'il efface ses concerts, après c'est pour des raisons qui sont probablement valables, mais ça a duré qu'une heure aussi j'ai cru voir. [00:54:28] Speaker F: Alors ouais, ça a duré une heure, une heure dix dans ces eaux-là. Faut savoir que Hollywood Undead ont joué une heure aussi, si j'ai bien compté. Moi ça m'a fait plaisir de fou, mais... [00:54:40] Speaker B: Mais parce que Hollywood Undead faisait la première partie. [00:54:42] Speaker F: C'est ça, c'est ça. Du coup grosse première partie, moi j'ai bien kiffé, c'était génial. Alors ils ont fait un happening avec le guitariste de Trust, moi je connaissais pas du tout. [00:54:53] Speaker A: Attends, Falling In Reverse ? [00:54:55] Speaker F: Non non, Hollywood Undead, à un moment y'a un mec, j'ai pas compris parce que c'est juste après sur les réseaux j'ai vu que, apparemment c'était ça, moi j'ai pas reconnu le gars, y'a un mec qui parle français de l'accord Arena qui monte sur scène qui dit on a une surprise pour vous, y'a un mec qui monte avec une gratte, je fais qui c'est, qui parle français, c'est qui ? Et il a fait trois riffs d'un morceau de Trust que j'avais pas reconnu et du coup avec un autre mec d'Hollywood Undead qui joue aussi et puis après il a fait merci, il s'est cassé, et du coup apparemment c'était Nono de Trust. Exactement, voilà, de Trust. J'ai pas compris pourquoi ou comment, mais voilà. [00:55:28] Speaker B: Peut-être qu'ils sont amis des réseaux. [00:55:29] Speaker F: C'est possible. [00:55:30] Speaker B: Ils ont dû jouer Antisocial. [00:55:32] Speaker F: C'est ça, exactement. [00:55:33] Speaker B: Parce qu'en fait, c'est une chanson qui est connue parce qu'elle a été reprise en anglais. [00:55:37] Speaker F: Ah d'accord. Je connais pas très bien Trust. [00:55:40] Speaker A: Il y a Anthrax qui a fait ça. Ah ouais, c'est Anthrax. C'est l'une des plus célèbres chansons françaises rock, je dirais. [00:55:46] Speaker F: Très bien. Je connais très mal Trust, donc voilà. [00:55:49] Speaker A: Bah c'est pas de ta génération. [00:55:51] Speaker B: T'as le droit de pas connaître, pis t'es pas vraiment français. Non mais je veux dire, nous on connaît pas Obsidiane ? [00:55:59] Speaker F: Non, Ossian. [00:56:00] Speaker B: Allez, faites-le voir le clip. [00:56:04] Speaker F: Si vous étiez sur la VOD, je. [00:56:05] Speaker A: Vous mettrais une petite image. [00:56:09] Speaker B: Authenticus ma gargaremba. [00:56:12] Speaker A: Voilà, ça s'y fallait lire pour nos amis hongrois. Ça représente cet homme. C'est ce que les gens disent quand ils sont dans la rue. [00:56:18] Speaker B: C'est son nom là-bas. Dès qu'il atterrit, les gens ouvrent la porte de l'avion et font « Oh ! Authentique Oshima Gergeren ! [00:56:26] Speaker A: » J'espère vraiment que... Et si vous. [00:56:28] Speaker F: Parlez hongrois... Non, heureusement, mais c'est pas plus mal... [00:56:31] Speaker B: Si vous parlez hongrois, vous comprenez. [00:56:33] Speaker A: Voilà, vous allez vous régaler. Bon, Falling in Reverse, on est d'accord. Autre chose à dire dessus ? [00:56:38] Speaker B: Est-ce que t'en es tombé à la renverse ? [00:56:40] Speaker F: Yes. Je suis tellement tombé à la renverse que j'ai récupéré un médiator en tombant. [00:56:44] Speaker A: Ah, c'est vrai ! [00:56:45] Speaker B: Ouais, mais de basse, ça tombe pas. [00:56:46] Speaker F: De basse, de Tyler... Tyler Burgess-Burgess, je sais pas. [00:56:50] Speaker B: Vous, d'un mec qui n'existe pas dans le groupe. [00:56:52] Speaker F: Qui est tout derrière. [00:56:53] Speaker A: Le pauvre. Je suis là, aidez-moi ! J'ai mis mes coordonnées, venez me sauver ! [00:57:00] Speaker B: Le mec, en fait, dessus, il y avait un petit mot de secours, tu sais, aidez-moi. Et en fait, les gens, ils ont arraché le papier, ils ont gardé que le médiator. [00:57:09] Speaker F: N'hésitez pas à venir sur Discord pour retrouver les photos de Médiator et de concert. De moi et d'autres gens. [00:57:15] Speaker A: Voilà, parce qu'ils posent beaucoup de photos de lui sur Discord. [00:57:17] Speaker F: Ah non, pas de moi. [00:57:18] Speaker B: Regardez-moi. [00:57:20] Speaker A: Sinon, en dehors de tout cela, il y a un autre groupe que tu aimes beaucoup, tu nous en parles tout le temps, donc j'imagine que... Voilà. Tanouille doit être heureuse à l'idée de parler ce soir de Pale Face Suisse. [00:57:30] Speaker F: Encore une fois, oui. J'hésite à renommer le passage caméo Pale Face à ce stade parce que ça fait la deuxième, troisième fois que je parle de Pale Face dans cette émission. [00:57:40] Speaker A: Mais c'est quoi l'occasion, c'est quoi ce truc ? [00:57:42] Speaker F: Nouveau single Love Burns qui est... qui t'a beaucoup fait rire quand je t'ai envoyé le... [00:57:47] Speaker A: J'ai l'esprit très mal placé, je suis désolé. [00:57:50] Speaker F: Love Burns, comment ça ? [00:57:51] Speaker A: Bon, allez, on enchaîne ! [00:57:54] Speaker F: Non, nouveau single, restate classic, pale face, on va de plus en plus dans les vocals type early slipnote pour le coup, de la part de Thierry. Même la drum sur ce morceau de fou quand on l'a écouté. [00:58:11] Speaker B: Alors il l'a mis et j'ai fait... [00:58:13] Speaker F: J'ai mis juste le teaser en plus. [00:58:15] Speaker B: Et j'ai dit, ils aiment bien Slipknot non ? [00:58:17] Speaker F: Et on se souvient, il y avait un commentaire déjà sur le single d'avant où il y avait quelqu'un qui a dit « If you're 555 then I'm Swiss Swiss Swiss ». [00:58:23] Speaker B: Ça c'est bon, ça c'est bon, c'est un bon commentaire. Moi je vote pour. [00:58:29] Speaker F: Et mention spéciale aussi à fin de morceau, dernière minute, trente secondes, il y a des clean de la part de Tselis qui est inhabituel, donc surprenant, mais ça sort pas de... c'est pas des clean à la Bring Me non plus, ça reste dans le champ clean. [00:58:44] Speaker B: Excusez Marcel, mais c'est un peu un professionnement humiliaire dans la musique. Du coup, comment on dit, le français, les chanclaires ? [00:58:55] Speaker F: Excusez-moi, j'ai pas très bien parlé. Non, du coup, des clean vocals vers la fin, mais ça reste dans l'univers de Pale Face. C'est pas un truc vraiment à la Bring Me ou autre qui nous sortirait du morceau. Clip classique dans la continuité des deux autres. [00:59:13] Speaker A: Violent quand même. [00:59:14] Speaker F: C'est violent, toujours sur la santé mentale, tout ce qui est suicide, prévention, attention. [00:59:18] Speaker A: Ne nous démotivez pas s'il vous plaît, merci. C'est juste pour dire qu'il faut faire attention à ses proches. [00:59:24] Speaker F: C'est ça, exactement, comme d'habitude. Et puis l'album sort le 2 janvier, qui s'appellera Cursed, c'est le troisième. et ils passent le 2 février à la maroquinerie, c'est sold out, donc GLHF pour ceux qui veulent des places. Et puis c'est, je crois qu'il y a Lyon et il y a quelques autres villes dont je ne sais pas les dates. Il y a quelques autres dates en France. Oui, oui, oui, complètement. [00:59:46] Speaker A: J'imagine. Ah bon, il vient d'où ? De Hollande, il me semble. J'ai l'honneur de payer du fromage. Et c'est les cousins de Dave et Gouda Gouda. [00:59:56] Speaker F: Voilà. Et puis je crois que c'est le... Je sais pas si... Je pense qu'il y aura pas plus de singles. [01:00:01] Speaker A: Ouais, bah on verra bien ça après. Wilsy, comme on dit, je tiens juste à vous faire remarquer que ce soir, Marcel a le bonnet quand même Restless qui est disponible. Le bonnet qui est disponible, qui est très doux, tout le monde le trouve magnifique. Il suffit d'aller sur restless.com pour pouvoir le commander pour votre Noël. [01:00:20] Speaker B: Pour l'offrir. [01:00:21] Speaker A: Voilà, pour l'offrir. Il y a tout plein d'autres choses, je vous laisse aller voir. [01:00:25] Speaker B: Peut-être des stickers bientôt ? [01:00:26] Speaker F: Peut-être, qui sait ? [01:00:27] Speaker A: Peut-être, j'en sais rien. Vraiment, si on a des stickers qui arrivent, c'est peut-être le Père Noël qui nous les a offerts. J'ai compris ! Bon, est-ce que vous êtes contents ? Maintenant tu vas pouvoir passer à la... [01:00:40] Speaker B: Ouais, tu vas prendre ton taf un petit peu, comme ça je peux partir en vacances. [01:00:43] Speaker A: Comme ça il va pouvoir être là à fond, pouvoir se déhancher, être libre de ses mouvements. [01:00:49] Speaker B: I love you. I'll meet you, meet. [01:00:52] Speaker A: You. Allez, on regarde donc Pale Face Suisse avec LoveBjörn. [01:01:39] Speaker D: C'est quoi ce truc ? So beautiful, so unholy free Because you are there to me Won't you come and let our fucking love burn? Love burn Won't you come and let our fucking love burn? Love burn Won't you come and let our fucking love burn? My love is burning C'est parti ! The choice is mine ! [01:08:19] Speaker C: C'est bon, c'est bon. [01:09:15] Speaker A: Bloodywood à l'instant, donc dans Bang Bang, le meilleur du métal et de l'alternative rock, comme tous les dimanches en direct, en live Twitch ! Mais venez, soyez là, nombreux et nombreux, pour commenter, vous régaler, regarder des clips, monter le son, faire chier les voisins, c'est un petit peu le principe. Et ce clip, franchement, joli clip, très joli clip, un bel anime, avec des personnes qu'on aime beaucoup, Babymetal ! Bah oui, voilà, donc on les avait rencontrés, on vous passera ça, un de ces quatre, voilà, pour pas donner une date, c'est mieux. T'as pensé quoi de Bloodywood ? [01:09:49] Speaker B: Je trouve l'animation pas exceptionnelle. D'abord, après, chacun son avis. Les gens vont dire que je dis du mal. [01:09:58] Speaker A: C'est juste une idée, on n'est pas en train de dire qu'il ne fallait pas le faire. [01:10:01] Speaker B: On a plus le droit d'avoir des avis, Pierre. C'est fini. [01:10:05] Speaker A: Ça va être compliqué. [01:10:05] Speaker B: 2025, attention ! [01:10:11] Speaker A: En tout cas, voilà, ça fait partie des quelques petites nouveautés que je vous ai sélectionnées. Mais là n'est pas le sujet, évidemment. Le principal, ça reste d'accueillir, ça y est, maintenant, tout de suite, une personne qu'on adore... Ah mon dieu, c'est Tahirou ! Bonsoir ! [01:10:28] Speaker C: Bonsoir, je suis très contente d'être là avec vous. [01:10:30] Speaker A: Merci d'avoir accepté l'invitation, d'être là. On va te poser plein de questions. Tu connais un peu l'émission ? [01:10:35] Speaker C: Ouais, ouais, carrément. [01:10:36] Speaker A: Ça va, tu t'aimes bien ou bon ? [01:10:39] Speaker C: Bon, j'ai un peu hésité mais bon... Je suis là quand même, donc voilà. Si l'émission est très cool, je suis très contente d'être là, ça fait trop plaisir. [01:10:47] Speaker A: Bon au pire on avait déjà reçu des copains à un toit la semaine dernière, une copine à toi il y a bien longtemps aussi. [01:10:52] Speaker C: Ouais vous avez été bien recommandé, j'ai entendu du bien derrière votre dos. [01:10:58] Speaker A: Bon je vais te poser plein de questions évidemment, tu as le droit de ne pas répondre sur certaines si tu estimes que ça ne sert à rien. Tu peux me dire, ta question elle est pourrie, tu as le droit de nous vanner, tu fais ce que tu veux, c'est la liberté. C'est ça qui est intéressant. Pour les personnes qui sont là en train de regarder et qui ne te connaissent pas, est-ce que tu pourrais succinctement te présenter, dire ce que tu fais dans la vie ? [01:11:19] Speaker C: Bah du coup moi c'est Clara, je suis réalisatrice de plein de trucs mais surtout de clips et de documentaires et principalement dans la musique. Voilà. Il y a aussi des documentaires de science et tout mais je pense que c'est pas mal pour la musique que les gens commencent un peu à voir mon taf. [01:11:36] Speaker A: Alors juste, je sais qu'on a déjà posé la question mais réalisateur c'est quoi ? [01:11:42] Speaker C: C'est une bonne question. Pour moi c'est accompagner, en tout cas dans la musique, c'est accompagner l'idée des artistes pour mettre en image ce qu'ils ont en tête. Donc être un peu chef de projet, c'est-à-dire que sur certains projets où c'est un peu DIY, tu vas tout faire, c'est-à-dire que tu vas prendre l'idée de l'artiste, l'écrire avec lui, prendre ta caméra, aller filmer, faire le montage, faire la couleur, etc. Et sur des projets un peu plus conséquents, là tu es vraiment juste à ta place de réalisateur, donc c'est toi qui vas diriger un peu toutes les équipes. Voilà. [01:12:14] Speaker A: Bon, ce n'est pas tout le temps chose facile. Pouvoir coordonner tout le monde. [01:12:20] Speaker B: Il y a différents niveaux de réalisation, à quel point t'es impliqué. T'es un peu un chef d'orchestre sur un projet vidéo, quoi. [01:12:27] Speaker C: C'est très bien dit, ouais. [01:12:28] Speaker A: C'est ça. [01:12:29] Speaker B: Et après des fois t'es chef d'orchestre et musicien en même temps. Enfin, pas dans le groupe, mais tu joues en même temps que tu diriges. [01:12:38] Speaker C: T'as déjà fait ça ? [01:12:40] Speaker B: De quoi ? Bah non mais quand je dis ça c'est genre tu filmes et tu diriges les gens et en même temps tu tiens la caméra et... [01:12:50] Speaker A: Tu fais tout ou quoi ? [01:12:51] Speaker C: Ça c'est quand même beaucoup ça dans la... Enfin en tout cas moi dans les trucs de musique que je fais c'est beaucoup ça ouais. [01:12:55] Speaker B: Bah dans la musique qui est pas... Mainstream ouais. C'est souvent obligé. [01:13:01] Speaker A: Sinon tout est décidé à l'avance et puis... [01:13:04] Speaker B: Sinon t'as des équipes avec chaque personne qui fait un job différent. T'as une personne qui est là pour bouger la lumière. T'as une personne qui est là pour bouger le pied de la caméra. T'as une personne pour allumer la caméra. [01:13:18] Speaker A: Allumer le feu ! [01:13:21] Speaker B: Alors ça, ça arrive mais c'est plus un truc de pyromanes. [01:13:26] Speaker C: Mais moi je suis pas encore trop réalisatrice sur des projets où on va être 40 sur le plateau. C'est mon objectif mais j'y suis pas encore. Pour l'instant je suis plus réalisatrice sur des trucs où on est 3 ou 4 à gérer tout ça quoi. Petit à petit. [01:13:42] Speaker A: Quand on est beaucoup, toujours peut-être mieux pour le résultat, mais c'est peut-être plus compliqué aussi globalement. Je sais pas, je dis ça, je dis rien. C'est à quel moment déjà que tu t'es dit tiens je vais faire ce métier ? C'est une idée qui t'est passée par la tête ? [01:13:58] Speaker C: Bah moi j'ai commencé au lycée en fait en voulant être journaliste musicale et sur conseil de mes parents, très bon conseil, qui m'ont dit rencontre des journalistes musicaux pour voir un peu ce que c'est et j'ai écrit à des journalistes musicaux qui m'étaient très sympa et qui m'ont reçu et je me suis dit que c'était vraiment de la merde comme taf en fait ! [01:14:21] Speaker A: On fait coucou à tous les journalistes musicaux ! [01:14:25] Speaker C: En fait c'est pas moi qui me suis dit que c'était de la merde, c'est que j'ai rencontré des gens qui travaillaient dans des magazines papiers et qui m'ont dit bah t'arrives un peu à la fin malheureusement de la belle ère du magazine papier et moi à ce moment là je devais avoir je sais pas 16-17 ans Bon, je me suis dit, le temps que j'y arrive, ce sera dans 5-6 ans, ça va pas être mieux. Et ils m'ont pas trop... Enfin, ils m'ont pas fait... Mais c'était très bien, parce que si on m'avait vendu du rêve, j'aurais pas fait les mêmes choix, et je pense que je me serais retrouvée dans une carrière peut-être un peu moins satisfaisante ou plus bloquante, donc c'était très bien qu'ils me le disent. J'avais notamment rencontré un mec au Zinroc qui m'avait dit « Ouais, tu sais, les gens ils reçoivent beaucoup de disques, ils doivent les écouter parce qu'ils sont payés pour ça, et ils doivent faire des chroniques, mais en fait ils n'ont pas le temps d'écouter les disques donc ils font des fausses chroniques. [01:15:11] Speaker A: » Moi j'étais genre « Quoi ? [01:15:14] Speaker C: Quoi ? [01:15:14] Speaker B: » En tout cas la radio ça se passe, c'est pas comme ça. [01:15:18] Speaker A: Moi tous les choix que je fais dans cette émission sont très réfléchis. [01:15:21] Speaker C: Je me suis dit, bon, si on me fait pas rêver alors que j'ai même pas commencé à essayer de l'être, ça va pas être cool. Mais j'ai quand même fait une école de journalisme qui était bizarre où je me suis rendu compte qu'en fait ce qui fait faire de la vidéo et que en vidéo je pouvais arriver à faire ce que je veux et j'ai fait un apprentissage à France Télé où j'ai confirmé un petit peu ça, que aussi j'aimais le montage et en fait en journalisme on nous apprend quand même un peu à tout faire, c'est-à-dire qu'on fait un peu d'écrit, un peu de radio, un peu de vidéo, un peu de... ce qui est chiant parce que du coup t'es un peu spécialiste de rien par rapport en BTS où je pense que tu te formes vraiment à être que de la lumière ou que de la cam ou que un truc. [01:16:00] Speaker A: Non mais au moins tu peux goûter à tout. [01:16:01] Speaker B: Que de la cam, je préfère préciser que c'est de la caméra. Aucun rapport avec la DRO. [01:16:10] Speaker C: Voilà, c'est pas si sexy que ça, comme école. Et du coup, quand j'en suis sortie, il y avait une autre pote à moi, qui était elle, passée par un apprentissage en boîte de prod, dans la même école, et avec qui on s'est dit, viens, on va faire du docu ensemble, on va le vendre à France Télé, parce qu'à l'époque, je sais pas si vous voyez la courbe de la confiance en soi, qui quand on connaît rien elle est très haute et quand on commence à connaître des choses elle est très basse ce qui est très bizarre et ben nous vraiment on savait rien du tout mais on était là on va tout casser dans le game du documentaire et là où on a eu de la chance c'est que on est arrivé au moment où France Télé ouvrait des nouvelles portes un peu pour les nouveaux formats sur le web donc j'arrivais un peu à la fin du journalisme musical papier mais au début du documentaire web donc du coup j'ai agrippé ce coche là et c'était cool j'ai fait des docus qui n'ont rien à voir avec la musique et après en avoir fait un, deux ou trois je me suis dit j'aimerais bien quand même refaire des trucs en musique et du coup j'ai commencé à faire des trucs un peu par moi-même en faisant des clips en DIY et puis voilà ça fait peut-être 4-5 ans que je fais ça et maintenant j'essaye de bosser avec des plus grosses boîtes de prod où justement on peut être beaucoup sur le plateau et où je peux apprendre d'autres métiers et essayer de petit à petit devenir la réalisatrice que je veux être. [01:17:28] Speaker A: On apprend toujours quoi. [01:17:29] Speaker C: Ah bah en audiovisuel, je pense que de toute façon c'est jamais fini. Je pense que ça dépend la voie par laquelle on prend, mais moi c'est vrai que comme je suis passée par le journalisme, je pense que j'ai des facilités à faire certains trucs, par exemple faire des interviews, faire des making-of, on m'en demande pas mal, ou des after-movies, c'est vraiment un truc... Je pense que la construction me vient directement, mais tout ce qui va être gros matos, etc, bah ça c'est des trucs qu'il faut apprendre, il faut voir les gens faire, il faut poser des questions cons à des moments, et voilà. Mais c'est cool. [01:17:59] Speaker A: Faut pas avoir peur de poser des questions. Quand on y revient, on a déjà dit ça plusieurs fois dans cette émission. Il faut pas avoir honte. Faut poser des questions. [01:18:07] Speaker C: De toute façon, sur les post-match, on n'a pas de réponse. C'est en étant en contact de gens qui savent mieux faire ton travail que toi qu'on progresse vite. Moi, j'ai jamais autant progressé que cette année en bossant sur des gros tournages avec Ayana Kamoura, Nick Cave ou des trucs comme ça où j'étais un petit rouage dans la machine. Mais en observant un peu tout ce qui se passe autour, j'ai pris en beaucoup de skills, quoi. [01:18:33] Speaker B: Non mais j'allais dire, c'est aussi que ça reste un métier où tu bosses avec d'autres gens. Il y a beaucoup d'humains. Et en fait, chaque personne avec qui tu vas travailler est différente, veut des choses différentes. Et du coup, tu apprends toujours parce qu'il n'y a jamais... Il y a des choses basiques qui vont toujours être les mêmes, mais dans les nuances. Quand tu dois diriger des gens, chaque personne que tu vas diriger, il faut que tu diriges la personne dans la manière qu'elle comprenne ce que tu veux. Et quand tu communiques avec des gens qui travaillent avec toi, il faut qu'ils comprennent ce que tu veux leur dire. Après, avec le temps, tu finis par bosser avec des gens où tu sais que l'entente est plus facile. Mais du coup, tu apprends toujours à essayer de t'adapter au début, en tout cas pendant longtemps. et je pense que c'est sans fin en fait. Tu apprends toujours des gens que tu rencontres. [01:19:31] Speaker A: C'est pour ça alors que tu m'acceptes encore, c'est que t'as tellement travaillé... Ah. [01:19:34] Speaker B: Mais toi je te connais par cœur ! [01:19:35] Speaker C: C'est bien les gens qu'on connaît par cœur, du coup tu sais comment ça marche. [01:19:40] Speaker B: Je sais comment ça marche. Ou comment ça marche pas. Ou comment ça va aux toilettes. [01:19:46] Speaker A: Non mais c'est quand même une grosse difficulté effectivement. Enfin quand tu travailles seul t'es toujours bon voilà. Mais quand il y a d'autres personnes tu dis qu'il faut qu'ils comprennent exactement ce que tu veux parce que c'est des choses précises quand même que tu demandes. [01:19:58] Speaker B: Après des fois t'as de la chance, ils comprennent pas ce que tu veux mais ce qu'ils te proposent c'est mieux que ce que t'avais en tête. [01:20:03] Speaker A: Ça existe aussi d'accord. [01:20:04] Speaker B: Ça peut exister. [01:20:05] Speaker C: Mais c'est vrai que moi j'ai eu une grosse période où quand j'ai commencé à travailler dans la musique où je faisais un peu tout toute seule et bah la première année t'es trop content parce que tu fais vraiment des trucs avec des groupes que t'aimes puis la deuxième tu commences un peu à avoir la limite et au bout de la troisième année à faire des trucs entièrement tout seul tu te dis bon c'est chiant quoi faut bosser à plusieurs et. [01:20:24] Speaker B: Je sais pas, moi je bosse encore tout seul. [01:20:26] Speaker C: Non mais sur plein de trucs, en vrai moi aussi sur plein de trucs je bosse tout seul et tu vois j'aime trop ce truc parce que je suis monteuse aussi et être tout seul en montage vraiment il y a peu de plaisir dans le travail qui sont proches de ça. Je déteste le montage. Il y a vraiment deux types de personnes mais moi vraiment être là à mon bureau parce qu'en plus ma station de montage est chez moi Hop, j'ai mes petits chaussons roquins là, je suis en pyjama et je fais mon petit montage tout seul. Quel plaisir, quel kiff ! Mais bon, c'est très solitaire quoi, donc c'est bien aussi un moment d'aller se confronter à des gens et à des idées différentes et il y a beaucoup de groupes qui me contactent en me disant ouais on n'a pas trop d'idées machin et tout et j'essaie d'arrêter de faire ce genre de truc et de bosser que avec des gens qui ont envie de prendre du temps de vraiment réfléchir vraiment genre voilà prendre le temps de faire un truc ensemble en équipe et tout quoi. [01:21:17] Speaker A: Et puis ça laisse la place finalement à ceux qui arrivent ou sinon quand on commence à se diriger que vers ça. Je vois peut-être ça d'une façon un peu trop positive mais j'ai l'impression que c'est naturel, il y a un truc. [01:21:28] Speaker B: Qui... Ah forcément au bout d'un moment si tu refuses de faire des choses... [01:21:34] Speaker A: Et c'est pas méchant ! [01:21:35] Speaker B: Il faut que d'autres gens le fassent ! [01:21:37] Speaker A: Alors des fois tu refuses aussi parce que tu sais que c'est de la merde ! On va pas se le cacher, c'est partout pareil ! [01:21:43] Speaker C: Après c'est un truc de temps aussi parce qu'on n'a pas... De l'argent. et d'argent. Moi j'ai un truc pour accepter un taf, j'ai trois critères, c'est soit si c'est intéressant, s'il y a de la thune ou si ça fait des contacts, et pour dire oui il faut qu'il y en ait deux sur trois. Et des fois, c'est pas mal. [01:22:02] Speaker B: Moi je fais un. La thune, que la thune. [01:22:07] Speaker C: Non mais, après des fois la thune. Après des fois il y a des taffes notamment sur le corporate où il y a tellement d'argent que tu peux évidemment pas refuser parce que tu sais que faire cette interview va te permettre de faire trois clips à côté où tu vas pouvoir dire aux gens t'inquiète mon gars c'est gratos et ou pas cher et c'est pas gratos c'est prix d'amis Non, je fais pas des trucs gratos, mais pris d'amis. Et comme on est indépendants, enfin je pense que c'est pareil pour toi, t'as ce truc où tu te dis, oh là là, si je refuse, est-ce que je passe à côté d'un truc qui peut-être va être bien, ou en fait ça va être genre le projet de l'année et tout, et cette espèce de trio de trucs où il faut en avoir deux sur trois me permet de me relaxer, de me dire, c'est bon, je vais laisser ce clip à quelqu'un d'autre qui sera probablement très bien pour le faire, et c'est ok quoi. [01:22:59] Speaker A: On a un réseau comme ça où on se file les trucs aussi ou c'est compliqué ? [01:23:04] Speaker B: Moi... [01:23:06] Speaker C: C'est chacun pour ça. [01:23:06] Speaker B: Si il y en a un, je suis pas au courant. [01:23:08] Speaker A: Non mais je sais pas, je sais même pas. [01:23:11] Speaker B: Après c'est le bouche à oreille. [01:23:13] Speaker C: Ouais c'est ça ouais. Enfin moi j'essaie toujours quand je peux pas prendre un taf de le refiler à des gens mais des fois c'est dur de trouver des gens qui ont exactement le même profil que toi. Ou alors je sais que en bossant sur des productions plus grosses Bah j'ai rencontré plein de réalisateurs trop forts, mais je me vois pas leur envoyer un groupe un peu DIY, tu vois, qui va te prendre genre quelques centaines d'euros. Je me dis, bah enfin, ils sont au-delà de ça maintenant, ça fait 10 ans qu'ils bossent là-dedans, c'est pas cool pour eux, quoi. Et à l'inverse, des fois, il y a des gens où tu te dis, ah, il leur faudrait peut-être genre deux ou trois clips un peu genre à faire dans un garage et pour que... Donc des fois, c'est un peu dur, mais bon, quand on peut, on peut, quoi. [01:23:53] Speaker A: En tout cas, moi, j'ai cru comprendre que c'était quand même un métier. C'est un beau métier, évidemment, mais c'est un métier qui demande beaucoup, beaucoup de travail. Ça prend quand même beaucoup de temps, j'ai l'impression. On donne de soi. J'en ai un petit exemple. C'est fou quoi, enfin je veux dire, non mais c'est un truc qui en vous, je me permets de me tourner vers toi un peu. [01:24:18] Speaker B: C'est pas moi qui fais l'interview. [01:24:21] Speaker C: Bon si mais après c'est un peu cliché de dire que c'est un métier passion mais ça l'est quoi, donc je pense que c'est comme quand t'es, je sais pas, dessinateur ou graphiste ou des trucs comme ça. Enfin tu comptes pas vraiment tes heures, après je sais que moi dans mon rythme de contacts que j'ai et des taffes qu'on me propose. J'ai des grosses périodes de septembre à décembre et de mars à juin. Et après j'ai des mois où je suis chez moi comme le même de Pablo Escobar. Tout le monde m'a oublié. Qu'est-ce qui se passe les amis ? Donnez-moi du travail. Et il faut apprendre à gérer un peu ces périodes de creux, arriver à partir en vacances dans les périodes de creux, se faire confiance. [01:25:02] Speaker B: Et évidemment... Des économies, période où il. [01:25:04] Speaker C: N'Y a plus de travail. Ouais, c'est ça. Mais du coup, je sais que moi je suis dans un rythme où c'est soit je bosse trop, soit je ne bosse pas assez. Et j'ai vraiment du mal à trouver un rythme où... [01:25:13] Speaker B: Le problème c'est que tu n'as pas vraiment de choix. [01:25:15] Speaker C: Et j'ai pas vraiment le choix parce. [01:25:16] Speaker B: Que... Et en plus j'ai pas envie. [01:25:18] Speaker C: Parce que du coup je me dis qu'est-ce que je refuse le truc corporate qui paye super bien et qui en vrai est cool puisque les gens sont cools et le projet c'est pas forcément débile, les clips trop bien avec des groupes que t'aimes bien, aller faire des after-movie cool, c'est dur de refuser des trucs quoi ça aussi donc... Tant que ça peut rentrer dans l'agenda, t'es un peu genre... Rentre ! Tu feras le montage samedi matin à 8h avant le marché, c'est parti ! Et on arrive quoi. Mais petit à petit c'est un truc que... En fait c'est aussi pour ça qu'on parlait d'équipe. Moi j'essaye d'arriver... C'est un peu mon but je veux dire pour l'année prochaine. C'est de m'entourer de gens à qui je peux faire confiance pour... soit me remplacer sur des trucs, soit me déléguer sur certaines choses. C'est dur à trouver quoi, parce que les gens font un peu aussi leurs trucs de leur côté, tout le monde n'est pas toujours dispo quand t'as besoin qu'ils te remplacent sur un truc. [01:26:06] Speaker A: Le but, ok, tu viens de nous le donner, mais il y a un rêve ? Ou t'es déjà plus ou moins en train de vivre ce rêve ? [01:26:14] Speaker C: Je pense que j'ai vraiment de chance de faire des trucs vraiment super cool, ça c'est sûr. En vrai je pourrais vivre que des trucs que je fais en musique, mais j'ai pas envie parce que j'aime bien la thune. [01:26:28] Speaker B: Et que manger des pâtes c'est sympa. [01:26:30] Speaker C: Voilà, c'est ça. Et que j'ai envie d'acheter un appart à Paris, que j'ai envie d'acheter du matos. Enfin bref, voilà quoi. [01:26:35] Speaker A: Le confort de ta vie. [01:26:37] Speaker C: Pas envie d'être ultra riche, mais j'aimerais bien... [01:26:40] Speaker B: Un peu de confort. [01:26:41] Speaker C: Voilà, que j'aime. Plus de confort. Plus de confort. Plus de confort, je veux de la thune. [01:26:50] Speaker B: Si vous avez de la thune, vous avez besoin de vidéos. [01:26:54] Speaker C: J'ai oublié la question. Non mais c'est ton rêve. Je sais qu'à un moment je disais que c'était suivre un groupe sur le long terme en documentaire, mais je suis un peu en train de le faire en ce moment et franchement c'est hyper cool. C'est dur parce que c'est très dur de tenir des projets sur le long terme et on a toujours des moments de doute et tout. Mais je pense que que des artistes me donnent leur confiance sur le long terme, ce serait un peu le rêve. C'est cool. [01:27:26] Speaker A: C'est une bonne réponse. On va passer aux clips, parce qu'on est ici aussi pour regarder des vidéos clips, s'amuser, faire une petite pause pour pouvoir aller manger deux trois petits trucs. C'est l'intérêt aussi. [01:27:35] Speaker C: J'aime bien, je savais pas qu'on faisait une pause pour manger, c'est trop bien. [01:27:37] Speaker B: Non non, on fait une pause pour regarder des clips. On mange, mais c'est pas du tout pour manger. [01:27:43] Speaker C: Après, il s'avère qu'il y a des chips. [01:27:47] Speaker A: Il faut aussi qu'on aille aux toilettes un moment, c'est possible aussi. J'ai bu beaucoup de thé. Le premier que c'est clair que le thé c'est l'enfer. C'est comme la bière. Si c'est juridique, c'est ça le mot. [01:28:00] Speaker C: Juridique ouais. [01:28:03] Speaker B: Mais vous ne feriez pas des documentaires sur la santé ? [01:28:05] Speaker C: Je suis documentaire de science, portée, ça m'arrive. [01:28:09] Speaker A: Alors je ne connais pas du tout, Zilch ? [01:28:12] Speaker C: Ouais, en fait c'est... Zilch et Nardor ? [01:28:16] Speaker A: C'est horrible. S'il te plaît, il y a Marcel qui m'a fait la même blague tout à l'heure. [01:28:18] Speaker B: Putain, mon humour est devenu vraiment à chier. [01:28:22] Speaker C: Vraiment, pour les gens qui connaissent, ça va vraiment faire l'élitiste de merde, mais en fait, comme tu m'as demandé un peu des clips par ordre de comment je suis rentrée dans la musique, moi je suis rentrée dans la musique par les openings d'animés qui avaient, à l'époque où j'étais ado, beaucoup de trucs de rock et de métal, je pense encore maintenant, Et du coup c'est ça qui m'a fait découvrir d'abord le Visual Kei, qui est un rock japonais genre avec des costumes et des coiffures de ouf et dont un des groupes les plus connus qui s'appelle IG Japan. Je pense qu'on a déjà dû vous en parler. Et dans ce groupe là, il y avait un guitariste qui est malheureusement décédé maintenant qui je sais pas, il avait un truc en plus, il était encore plus fou que les autres et avant son décès il a commencé un groupe aux Etats-Unis qui s'appelle Zilch et qui est vraiment genre un truc un peu genre enfin je sais pas comment dire mais c'est hyper grunge et en même temps c'est assez extrême je pense que pour l'époque ça allait être encore plus et c'est marrant parce que je trouve que c'est presque des esthétiques qui reviennent maintenant dans ces espèces de trucs de hors grand angle enfin couleur hyper pétante et tout et j'avais grave envie de revoir ce clip parce que je me rappelle que quand j'étais ado j'allais dans les quelques magasins japonais qu'il y avait à Paris pour essayer absolument de le trouver et je l'avais trouvé et je l'ai chez moi et ça fait longtemps que je l'ai pas écouté donc voilà j'avais envie qu'on le réécoute. [01:29:48] Speaker A: C'était juste avant de le passer, c'était. [01:29:53] Speaker C: Vers quelle année ? J'ai 30 ans donc c'était il y a 15 ans. [01:29:58] Speaker A: Vous faites le calcul au pire. [01:29:59] Speaker C: Démarrez-vous en fait, je suis né en 94, plus 15, c'était en 2010. [01:30:03] Speaker A: Allez, on va regarder ça, je connais absolument pas. Bon choix, on verra, on va découvrir. Ça s'appelle Electric Cucumber, c'est ça ? [01:30:12] Speaker C: Ouais, ça parle de bits quoi. Je pense que c'était mon analyse à pousser. [01:30:18] Speaker A: J'étais là, je n'avais pas pensé à ça. Alors que tu penses tout le reste du temps. Le reste du temps, je n'ai que ça dans ma tête malheureusement. Voilà, on va y aller ? Un petit clip ? [01:30:28] Speaker D: C'est un choix de Clara, c'est parti ! [01:30:49] Speaker F: Il vient aussi du Yokosuka en Kanagawa. [01:30:51] Speaker D: C'est Matsumoto Hideko. C'est la fin de cette vidéo. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Il est temps d'esquiver, de quitter la ville. C'est quoi ce truc ? The grapes are falling down The grapes. [01:35:08] Speaker C: Are falling down The grapes are falling. [01:35:12] Speaker D: Down Please add some sober water Into. [01:35:18] Speaker C: A heady wine Don't turn into a. [01:35:23] Speaker D: Raging storm This peaceful night This peaceful night C'est pas vrai ! C'est pas vrai ! C'est pas lui qui boit de la bouteille C'est la bouteille qui boit d'eux C'est parti ! Tu ne la bois pas, tu l'observes Éventuellement, tu ris C'est la fin de cette vidéo ! Merci d'avoir regardé ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est la fin de l'épisode. C'est génial ! [01:38:44] Speaker A: The grapes are falling down Ginger avec leur tout dernier single en clip. Bien sûr on adore Ginger, on les adore en live, c'est très très bon en live. On avait été épatés, je me souviens plus quand est-ce qu'on les avait vus une première fois mais bon, on va pas s'éterniser là-dessus. Je crois que c'est toi Hellfest. Et ce titre c'est Green Serpent. Le clip ? [01:39:09] Speaker C: Bah il est là ! [01:39:13] Speaker A: Il est un peu basique, il n'y a pas grand chose, il ne se passe pas mille choses. [01:39:17] Speaker C: Je trouve que dans les clips, il n'y en a pas beaucoup qui sont... C'est dur de faire des clips bien. Voilà, c'était tout. Allez hop ! [01:39:25] Speaker A: C'était ma remarque. Vous n'avez qu'à laisser vos commentaires sur la VOD. Si vous n'êtes pas encore abonné à notre chaîne YouTube, c'est l'occasion de taper point d'exclamation et de vous abonner. C'est gratuit. Et de faire des commentaires, ça nous fera connaître un petit peu plus. [01:39:40] Speaker B: Disons en commentaire des clips qui sont bien. [01:39:42] Speaker C: Ouais, carrément moi je veux bien, c'est cool, comme ça après on peut faire la même chose. [01:39:48] Speaker A: Après faut-il encore que les personnes qui nous donnent des conseils aient des bons goûts ? [01:39:52] Speaker C: Et de la thune pour faire les bons clips, pour avoir des lumières, c'est important en fait qu'on fasse des clips. [01:40:00] Speaker B: J'ai des lumières si tu veux, je. [01:40:01] Speaker C: Peux te les mettre de temps en temps. [01:40:02] Speaker A: Ah ouais grave, je suis prête qu'on vienne. [01:40:04] Speaker C: Je suis trop intéressée. En vrai, on en parle après. [01:40:06] Speaker A: On parle business après, ça se fait pas à l'antenne ça. C'est les petits secrets. Les secrets girls. J'ai joué trop à Secret Girls. [01:40:18] Speaker B: J'ai rêvé de l'avoir mais... Bon voilà. [01:40:21] Speaker A: Chacun ses petits kiffs. On va parler musique quand même aussi parce que t'es pas là que pour parler de ton métier. On va mélanger tout ça parce qu'on passe du métal, enfin de l'alternative rock. Je sais que je dis métal parce que c'est ce que les gens comprennent. Alternative rock, c'est parce qu'on passe de tout. Ne vous inquiétez pas quand vous voyez. [01:40:36] Speaker B: Un truc... De tout quand même, un peu énervé quand même. [01:40:38] Speaker A: Oui, c'est-à-dire qu'on m'a encore fait la réflexion de Pierre, tu dis que tu fais une émission métal, t'as passé Green Day. Oui, oui, oui, mais c'est parce que si, je vais pas dire tous les styles qu'il y a, je mets que métal. [01:40:49] Speaker C: Aujourd'hui j'ai vu un truc, mais je sais pas si c'est vrai, j'ai l'impression d'avoir 14 ans, quelqu'un qui disait qu'on disait métal parce que c'était plus solide que le rock. [01:40:57] Speaker B: Genre plus dur. [01:40:59] Speaker C: Je sais pas si c'est vrai ou pas, c'était un truc crédit, je me suis dit putain, si c'est ça c'est marrant. mais j'ai aucune idée de si c'est vrai ou pas. [01:41:06] Speaker A: Je ne connais pas du tout. [01:41:07] Speaker B: Donc on pourrait faire une chanson qui. [01:41:08] Speaker A: Fait « Saônicom du métal ! ». [01:41:12] Speaker C: On est passé au Québec d'un coup, je sais pas. [01:41:15] Speaker A: Bon, c'est pas grave, mais on appréciera. [01:41:18] Speaker C: Non mais faut faire le check ça, parce que je me suis dit que si c'est ça c'est drôle, mais je suis pas sûre. [01:41:22] Speaker B: On va trouver des youtubeurs qui pourraient être débunkés ou pas. [01:41:26] Speaker A: On a lancé le truc. Faites ! Et on regardera. On va parler donc de ta rencontre aussi avec cette musique un peu plus énervée. Donc j'imagine de l'enfance parce que tu n'es pas bien vieille. Et tu as parlé déjà de ta rencontre avec des choses il y a 15 ans quand tu as compris que tu voulais faire de la vidéo. Mais le rock et le... Quand je dis metal, c'est hard rock, la musique un peu plus énervée. Tu as découvert ça comment et quand ? [01:41:53] Speaker C: Bah comme je disais juste avant la pause, moi c'était par les génériques d'anime. Parce que je sais pas pourquoi ils mettent autant de rock et de metal, j'imagine parce que c'est hyper énergique et du coup ça te fait rentrer direct dans le truc. Mais moi c'est un... Ouais t'es tout de suite direct dedans et en plus je pense qu'à ce moment là c'était plus dur de trouver forcément des cracks d'anime et tout, donc quand on en regardait, on le regardait genre avec peut-être plus de, je sais pas, plus de passion ou en tout cas plus d'attention que maintenant où on est peut-être un peu en train de regarder cinq trucs en même temps tout le temps. Et ouais, j'ai regardé ça, enfin j'ai regardé ça beaucoup, j'ai beaucoup craqué du coup des mp3 d'anime et tout, et à ce moment-là j'avais genre un morceau de Maximum The Hormone, un morceau de Egg Japan, c'était trop bien, ça suffisait quoi. Et après j'étais sur le forum de Egg Japan Pendant très longtemps, pendant quelques années. [01:42:48] Speaker B: Quel était ton pseudo ? [01:42:50] Speaker C: J'étais sur le forum de Egg Japan pendant quelques années. Et c'était trop cool parce que c'était que des super passionnés de musique, en plus une musique qui était hyper de niche où je sais pas combien on était en France à écouter ça mais ça devait se compter peut-être en une petite centaine quoi. Il y avait des fous furieux qui allaient au Japon voir les concerts et des gens comme moi qui étaient juste chez eux sur leur ordi à regarder des trucs et du coup j'ai écouté. beaucoup beaucoup beaucoup de musique japonaise à ce moment là et beaucoup de musique de film aussi mais de film en général et puis après on évolue forcément parce qu'à un moment on a envie d'écouter autre chose et c'est là que je suis tombée un petit peu plus dans tout ce qui est hardcore sur des trucs ben genre Strict Your Guns, Straight From The Past, des trucs un peu classiques comme ça, Architect, et ça à Paris ça m'a duré bien 4-5 ans d'écouter ça en boucle, en plus c'est trop bien parce que contrairement à Ex-Japan qui est venu genre une fois en France je pense quand j'étais à fond faire un concert désastreux aux Zénith, vraiment catastrophique. [01:43:55] Speaker A: Aïe ! La déception ! C'est là que c'était la rupture, bon je vais pas se voir encore. [01:43:59] Speaker C: Non mais ce que t'es trop bien avec le hardcore c'est qu'en fait les groupes ils venaient apparu tout le temps, tous les six mois. T'avais toujours des concerts trop bien toutes les semaines, tous les six mois, des groupes préférés qui venaient tout le temps et tout donc c'était hyper riche et j'ai rencontré plein de gens à part ça aussi et puis ça forment forcément ta vie personnelle aussi parce que bah en fait que tu traînes avec des gens, ça devient des potes, ça devient des fois tes copains ou tes copines. [01:44:23] Speaker A: Donc ça a été bénéfique finalement d'être dans cette musique, ça t'a permis quand même de faire plus de rencontres que de plutôt rester toute seule. [01:44:30] Speaker C: Bah même maintenant déjà j'avais des amis avant. [01:44:33] Speaker A: C'est bien mais il faut le dire. [01:44:36] Speaker B: C'est pas à peine de te vanter. [01:44:37] Speaker C: J'avais des potes, ça va, ok. Mais c'est marrant parce que j'ai l'impression que mes groupes d'amis se sont vraiment faits en fonction de la musique que j'écoute parce que Quand j'ai quitté un peu le hardcore de base, un peu après le Covid, où ça y est j'avais l'impression d'avoir un peu fait le tour du truc, et à envie d'écouter des trucs soit plus extrêmes, soit plus lents, je suis rentrée... En fait, c'était le moment pendant le Covid, le Supersonic était fermé et a ouvert sur la terrasse du Trabendo, et ça a été une espèce de libération pour plein de gens. J'ai re-rencontré plein de gens à ce moment-là, et je me suis refait un cercle de potes qui est aujourd'hui mon cercle de potes... Enfin, parmi mes cercles de potes les plus proches. et ça m'a permis de rentrer dans des musiques un peu plus rock ou d'aller plus vers le showbiz que j'écoute beaucoup en ce moment et qui est vraiment, enfin je pense que c'est ma musique préférée sur laquelle bosser pour faire des clips etc. Ouais donc en fait. [01:45:30] Speaker A: C'Est soit, et les animes c'était quelqu'un qui te les avait amenés parce que je reviens là dessus mais parce que du coup toute la suite c'est des rencontres finalement qui t'ont amené de nouveaux goûts, de nouvelles découvertes. [01:45:40] Speaker C: Carrément bah oui c'est toujours bah les animés non c'était avec ma sœur quand j'étais ado et après oui c'est toujours un peu en fonction des rencontres et enfin de toute façon quand t'as des potes dans la musique je pense que vous passez vos soirées à parler de genre quel groupe est bien j'ai vu ce groupe en concert c'était trop bien donc forcément c'est un espèce de Moi. [01:46:00] Speaker A: Je répète que Korna, donc il ne me parle plus. [01:46:06] Speaker C: Mais en tout cas moi j'ai l'impression d'avoir des eras musicales, je suis Taylor Swift, j'ai des eras musicales qui durent 4-5 ans. [01:46:13] Speaker B: Mais je pense que c'est normal quand la musique est importante pour toi, forcément t'as envie d'en parler. Et si t'es avec des gens qui te disent non mais moi j'écoute la radio. [01:46:28] Speaker C: Encore avoir des problèmes à cause de ça. [01:46:31] Speaker B: Des gens qui mettent de la musique pour faire un fond mais qui ne l'écoutent pas, enfin qui ne la vivent pas. [01:46:38] Speaker C: Carrément, mais... [01:46:40] Speaker B: C'est où que tu viens de... Enfin, t'as commencé par une scène où l'incarnation de la musique est très importante, quoi. [01:46:47] Speaker C: C'est ça, ouais. Que par des gens où la musique c'est leur vie et ils vivent que par ça et que des communautés de gens où la moitié bosse dans la musique et en fait les gens font partie de cette scène-là et aujourd'hui en fait il y a beaucoup de gens avec qui je traîne, on parle de musique, mais aussi parce que c'est eux qui la font, c'est eux qui organisent les concerts, c'est eux qui la filment, c'est eux qui la sonorisent, etc. Et ça c'est trop bien, c'est super riche, c'est une petite scène. [01:47:13] Speaker A: Avant d'écouter ça, t'écoutais quoi ? [01:47:15] Speaker C: Bah rien, parce que c'était trop jeune. Rien ? [01:47:16] Speaker B: T'écoutais même pas Laurie ? Non. Ah non, mais elle est trop jeune. [01:47:22] Speaker C: Non. [01:47:22] Speaker A: Ouais. [01:47:22] Speaker B: Ah, pardon. Le réel, la meuf jeune meugrière, elle. [01:47:25] Speaker A: Devait avoir 5 ans. [01:47:27] Speaker C: Bah si, en vrai, je pense que les toutes premières musiques que j'écoutais, c'était... Quand j'étais enfant, j'étais fan du Seigneur des Anneaux et de Star Wars, bah du coup j'écoutais la musique de Seigneur des Anneaux et de Star Wars. Voilà. Mais les vénères, pas les calmes, celles qui sont bien énervées. Donc je pense que ça venait... T'as. [01:47:42] Speaker A: Toujours été dans les trucs un peu. [01:47:44] Speaker C: Énervés, donc... Bah j'ai l'impression, mais j'ai l'impression de me calmer maintenant et d'écouter vachement plus de trucs. [01:47:49] Speaker B: Ah bah parce que t'es passée au shoegaze. [01:47:51] Speaker C: Ah bah t'es fatiguée. [01:47:51] Speaker B: Ouais. [01:47:52] Speaker C: Non mais j'te jure j'ai regardé mon Spotify rapped là et j'étais genre waouh la meuf est calme quoi. Elle est pas... vraiment c'est tranquille. [01:48:00] Speaker B: Bah mon rap c'est que des chansons que j'ai pas écoutées. [01:48:02] Speaker C: Ah ouais ? [01:48:03] Speaker B: C'est assez incroyable. [01:48:06] Speaker A: C'est bizarre. On a étudié ça. [01:48:07] Speaker C: Après, faut assumer, c'est pas grave. [01:48:09] Speaker B: Ah non, bah ça va, j'ai que Perfect Circle et Queen of the Stone Age. Ah ouais, ça va. [01:48:15] Speaker A: On est pas non plus dans l'humouré. [01:48:17] Speaker B: Mais je crois pas avoir écouté tant que ça. [01:48:19] Speaker C: J'ai beaucoup écouté Queen of the Stone Age. [01:48:21] Speaker A: Moi, c'est Nelly Fantado, mais bon, il ne l'a pas mis dans mon temps. [01:48:25] Speaker B: C'est parce que t'es comme un oiseau, Pierre. [01:48:29] Speaker A: Tu voles. Justement quand tu dis que t'écoutais des musiques de films un peu violentement mais cette sensation que ça t'a donné cette musique violente avec les animes en plus donc c'était encore plus incarné je veux dire dans l'agressif, c'est rarement très doux. Mais c'est quoi, ça t'a procuré quelque chose d'émotionnellement parlant ? [01:48:48] Speaker B: C'est le côté shonen, non ? C'est le côté un peu... Ouais ! Se surpasser, aller plus loin... [01:48:53] Speaker C: La force de l'amitié. Non franchement, je sais pas. J'ai pas eu une enfance particulièrement compliquée, donc j'avais rien à combler de particulier. Quoi ? Quoi ? Non ! J'ai eu une enfance tout à fait normale. dans Paris-Sud, voilà, avec des parents aimants. [01:49:09] Speaker A: C'est quelqu'un qui a beaucoup de caractère, parce que Paris-Sud c'est pas facile. [01:49:15] Speaker B: Certaines personnes diraient que ce n'est pas Paris. [01:49:16] Speaker C: Après c'est vrai que voilà, quand t'arrives à Mouton-du-Vernay, que l'escalator il marche pas, bah c'est chiant quoi. Franchement là c'est direct, tu mets dans les oreilles cornes quoi. Faut exprimer. Faut pleurer. Donc non, je sais pas pourquoi je me suis penchée vers la musique extrême comme ça. [01:49:34] Speaker A: C'est juste que t'étais portée en fait. T'as pas eu de moment où t'étais plus vénère, où y'avait des trucs qui te donnaient envie juste de... Non, j'ai. [01:49:41] Speaker B: Toujours été un peu... T'as pas de trauma. [01:49:43] Speaker C: Non. [01:49:44] Speaker A: Non mais je vais creuser un genou fou là. [01:49:46] Speaker C: Mes deux parents sont en vie, ils font le métier qu'ils aiment dans Paris. Ils sont séparés, mais c'est pas pour ça que j'écoute de la musique triste. Non, non, je sais pas, je pense que c'est juste un... Ça vibre. [01:49:59] Speaker A: Oui, oui, non mais c'est très bien, ta réponse est bien. [01:50:00] Speaker C: Mais j'écoute, en vrai j'écoute pas du tout que ça, parce que j'écoute aussi beaucoup de pop ou de trucs comme ça. Il y a, enfin... Vraiment, l'expression « j'écoute de tout » je pense me correspond bien. [01:50:10] Speaker A: Surtout parce qu'on peut sortir tous les styles. [01:50:13] Speaker C: Est-ce que tu écoutes du jazz ? [01:50:23] Speaker A: Non. [01:50:23] Speaker C: Dans mon récap Spotify, j'ai du reggaeton en cinquième artiste. [01:50:28] Speaker A: C'est vrai qu'on peut dire que ça. [01:50:31] Speaker B: Cause des soirées danses avec d'autres personnes qu'on a reçues ici peut-être. [01:50:36] Speaker C: C'est un mec colombien qui aime ça beaucoup. Je pense qu'il utilise mon Spotify pour écouter ses trucs. [01:50:41] Speaker A: J'suis perdu. On peut lui faire un gros bisou. J'avais tellement de questions sur les émotions, j'suis un peu perdu. Non mais je suis tout le temps comme ça à chercher un petit peu ce que ça procure, parce qu'il y a les gens qui dansent et les gens qui veulent faire du sport dessus, mais toi en fait c'était juste... Parce qu'il y a aussi le hardcore, alors ça je garde ça pour le speak d'affaires, donc j'ai pas envie de griller mes cartouches. Et j'avais une question et je ne sais pas. Qu'est-ce qu'on fait ? [01:51:14] Speaker C: La vie est dure, c'est bien la musique pour s'échapper. Je comprends parce que je suis souvent à ta position aussi en posant des questions. Je pense que si on écoute du hardcore, il y a quand même des choses derrière, parce que c'est quand même une musique hyper extrême, si on la fait écouter à quelqu'un qui connaît pas, il pense un peu qu'on est fou. Quand j'ai fait le docu sur le hardcore, il y a des gens qui l'ont vu qui sont pas dans le hardcore, genre ma mamie et elle et Thermone. [01:51:43] Speaker B: Est-ce que tu peux, pour les gens qui ne te connaissent pas, est-ce que tu peux parler justement de ce documentaire ? Parce que c'est quand même un des... Enfin, c'est un peu ton... Dans la musique, c'est un de tes plus gros... Enfin, en dehors des clips, je veux dire, c'est un gros achievement quand même. [01:51:57] Speaker C: Ouais bah je pense que les gens l'ont beaucoup vu et c'est cool. En fait du coup on va en sortir du Covid. En fait si tu vois, à la place des émotions on peut parler de ça, c'est que pour moi la musique ça a été beaucoup lié au fait d'être ensemble, d'avoir une vie sociale etc. et ça s'est toujours fait de manière un peu naturelle. Par exemple, en sortant du Covid, on était tous en chien de concerts de fous, et il y a eu beaucoup de concerts de hardcore à ce moment-là, et beaucoup de gens qui y sont allés, et même moi je suis allée à des concerts où je serais pas allée d'habitude, avec des groupes que je connaissais pas, des fois des groupes pas très bien, mais il y en avait 7 dans des salles un peu nulles à chier, mais on était quand même là parce qu'on avait tous envie de sortir et d'écouter de la musique violente. Et en fait, en allant à ces concerts un peu toutes les semaines, toutes les deux semaines, je me suis dit « putain mais quand même, cool, pour une fois, d'écouter de la musique et de se dire, putain, je suis là au bon moment. C'est maintenant qu'il se passe un truc, c'est maintenant que les gens vont beaucoup en concert. C'est pas genre... Parce que moi j'ai commencé en écoutant beaucoup de la musique de heavy metal des années 80 et tout, et j'avais l'impression d'arriver 20 ans plus tard, 20 ans trop tard quoi, de me dire, ah, ce groupe était trop bien il y a 20 ans. Et là de me dire, ouais, je suis en train de vivre un truc, même si c'est petit, c'est genre 250 personnes qui se déplacent, bah c'est cool, et chez moi j'ai du matos, et je sais faire des documentaires, et bah vas-y, je vais le faire. et comme dans l'hardcore tout le monde fait un peu tout, je me suis dit, en DIY, je me suis dit je vais interviewer les gens qui font cette musique là et pour moi ceux qui la font c'est pas tant les groupes que les organisateurs de concerts parce que le hardcore c'est une musique qui est très vivante qui passe beaucoup par les concerts et tout le monde était grave chaud pour me répondre du coup je me suis baladé avec ma petite caméra chez les uns les autres et j'ai fait ce docu de 25-30 minutes 28 minutes, 3 de trop donc de 28 minutes où en gros qu'il raconte ce sortir du Covid et ce qui se passe du coup dans la scène hardcore parisienne, parce qu'en plus la scène hardcore est quand même très Paris Hardcore, New York Hardcore, London Hardcore. Et moi j'avais envie de faire cette carte postale de ce qui se passait à ce moment là. Sachant que depuis que je l'ai fait, il se passe encore plus de trucs de ouf avec des groupes genre... [01:54:04] Speaker B: Sûrement grâce au documentaire. [01:54:08] Speaker C: Bah... Chut. Ouais ouais, de fou ouais. Non je pense pas parce que en fait c'est marrant mais... Je pense que ce documentaire, il n'est pas tant pour les gens de la Seine, puisque je sais que les gens que j'ai filmé et tout, ils l'ont trouvé cool pour la plupart, et je pense qu'ils étaient contents, mais c'est plus pour les gens qui ne sont pas de Paris, qui voient qu'il se passe un truc. Et je pense qu'il a eu un impact plus grand chez les gens qui ne sont pas de Paris et qui ne viennent pas de la Seine. que les gens qui sont dedans. Mais franchement c'est cool parce que je l'ai projeté à Paris du coup dans une salle de 250 personnes. J'avais envie de faire une projection gratuite parce que il y a beaucoup de gens qui sont dans le docu, qui sont filmés dans le docu, qui m'ont pas forcément donné leur autorisation pour être dans le docu donc je me suis dit la moindre des choses que je peux faire c'est faire en sorte que le docu soit gratuit. Après il a été un an en VOD sur The Pit, qui est une plateforme de VOD, de documentaires, etc, de musique extrême, et maintenant je l'ai mis gratos sur YouTube et du coup il vit un peu sa vie, il a fait quelques milliers de vues, toutes les semaines j'ai des commentaires de gens qui disent qu'il est cool et c'est trop bien, enfin je suis trop contente. Même si, en tant que vidéaste, je déteste l'image de ce docu et je veux tout refaire, avec un meilleur son, une meilleure image, une meilleure lumière et en refaisant tout. Mais si j'écoute pas cette partie technicien de moi, je trouve que c'est trop cool d'abord. photographier un peu ce moment là dans Paris quoi. Et j'espère que... parce qu'il y a des gens qui m'écrivent en me disant ouais tu peux le faire à Rennes et moi je lui m'en fous Rennes j'y vais une fois tous les six mois j'adore trop bien mais faut que les gens le fassent et faut que... [01:55:39] Speaker B: Non mais le docu c'est un instantané d'un moment de ta vie et c'est un témoignage sur un truc que tu vois et que tu vis et en fait c'est ça que tu veux partager et après le reste Et après je pense que, comme tu disais, l'engouement sur le hardcore continue. Et je pense parce qu'en fait, ce qui t'a touché et que t'as voulu documenter est à la base de ce qui se passe maintenant dans la scène. Ce que t'as vu, la flamme que t'as vu naître, en fait, elle a juste continué. [01:56:15] Speaker C: C'est ça. Et franchement, je suis hyper reconnaissante que tous les gens que j'ai voulu interviewer étaient chauds et je sais que C'est pas facile de mettre une caméra devant la tête des gens qui ont juste l'habitude de faire leur truc et de faire un concert et d'être entre potes et... Et... Ouais, ouais. [01:56:30] Speaker B: Surtout dans une scène où le hardcore, il y a beaucoup de... par rapport à l'image... Ouais, de fou, ouais. Il y a aussi beaucoup de groupes qui refusent même de faire des clips ou tout ça parce qu'ils considèrent... [01:56:41] Speaker C: C'est cringe, ouais. [01:56:42] Speaker B: Ils considèrent que c'est d'être des poseurs ou d'être des machins et au final, accepter de témoigner, c'est que... ça prouve. [01:56:50] Speaker C: Une confiance qui t'en fait quoi. Ouais, et j'ai l'impression qu'on m'aurait pas dit oui aussi facilement maintenant. [01:56:59] Speaker A: Y'avait ce truc de fin de Covid. [01:57:02] Speaker C: Donc on avait envie de... Bah ouais, enfin je sais pas mais après voilà c'est un docu qui est pas sur une chaîne de télé et tout donc il a un impact que dans la scène et tout mais je trouve ça trop bien que des gens qui n'ont pas l'habitude de s'exprimer ou de faire des interviews ou des choses comme ça et voulu en parler, d'autant que tout le monde n'est pas d'accord, même si je pense que peut-être de l'extérieur on a l'impression que tout le monde va dans la même direction, il y a quand même plein de façons de faire des concerts DIY différents, plus ou moins politiques, et c'est une scène avec ces... c'est comme un gros groupe quoi, tout le monde n'est pas d'accord et tout, et moi je voulais aussi montrer un peu ce truc-là, sans trop appuyer dessus, et les gens m'ont fait confiance, enfin personne n'a voulu forcément voir le docu avant qu'il sorte et tout, donc c'est cool, enfin franchement c'est chouette. et j'étais contente moi d'avoir du temps libre et mon matos chez moi et tout pour faire ça. [01:57:50] Speaker A: C'était pas mal. Je reviens juste sur un petit truc, c'est quand t'as dit quand je le regarde aujourd'hui j'ai envie de tout refaire, c'est un truc qui est fréquent ça ? Quand on regarde, c'est quoi ? C'est quand on a fini de travailler on a déjà envie de le refaire ou c'est plus tard ? C'est ton travail, je parle de clips ou d'autres documentaires, de tout ce que tu peux faire. [01:58:11] Speaker C: Je sais pas, moi je pense que t'as le côté un peu raisonné qui est que oui, c'est pas le meilleur documentaire du monde et oui, il aurait pu être mieux fait, etc. Et ça c'est sûr et certain. Et après... Je sais pas, moi quand je finis un truc, je suis genre, ah pardon de l'avoir fait, désolé d'exister en fait. Et si vous le trouvez nul, c'est probablement moi qui suis nulle et pas juste ce documentaire, c'est ma personne tout entière. Et quand on fait des trucs tout seul, sachant que le Sudoku je l'ai écrit, monté, réalisé, machin tout seul, bah on est tout seul face à ces pensées là, alors que quand on fait des trucs en groupe, il y a forcément des moments où quand t'es down, quelqu'un va être très haut, etc. Et c'est aussi après Sudoku que je me suis dit ok bah c'est bon, j'ai fait ça, c'est cool, maintenant je peux le prendre dans ma petite valise et aller voir des gens qui font des trucs plus gros, à plusieurs, et dire venez, prenez-moi en cadre sur des trucs et petit à petit j'espère monter un peu en compétences. [01:59:08] Speaker A: Ça paraît tout complexe quand même alors que moi dans ma tête tout est tellement clair. Non mais c'est bien. [01:59:16] Speaker C: En vrai souvent, enfin je sais pas si c'est ton cas aussi, mais moi je trouve que les projets qui paraissent les mieux faits, les plus simples et tout à la fin c'est toujours un peu les plus compliqués que les prods c'est complexe quoi et c'est aussi pour ça que par exemple j'ai fait un clip pour l'Isistrata que je trouve trop cool qui s'appelle Horns et je trouve hyper beau ce clip et c'était trop bien parce que je l'ai fait avec un meilleur pote qui s'appelle Milo qui est le manager du groupe et l'idée venait d'eux mais moi j'ai apporté toute ma compétence technique et du coup c'était genre vraiment une co-réalisation et j'ai trouvé ça trop bien quoi parce que du coup quand lui il avait plus la foi moi je pouvais lui dire si c'est trop bien vas-y continue et inversement et genre rien que le fait d'être en duo, d'avoir deux cerveaux en même temps, c'est cool quoi. Mais moi j'ai pas d'ego de vouloir être genre la réalisatrice unique d'un truc, je me dis c'est mieux de bosser en équipe quoi. [02:00:08] Speaker A: On va passer un petit peu de musique, un clip, le second de tes choix, quatre choix, enfin il y en a un petit cinquième et ça c'est la surprise. Nothing. Avec The Great Dismal. [02:00:20] Speaker C: Ouais, il est trop bien ce clip. La musique est vraiment trop bien. Je sais pas si j'en parle maintenant. [02:00:23] Speaker A: Ou après, mais... Ah oui, c'est parce qu'on va le passer, donc pourquoi ce choix ? [02:00:27] Speaker C: Non mais parce que Nothing, je pense que c'est dans mon top 3 de mes groupes préférés. Je trouve que c'est le meilleur groupe de showbiz qui existe dans le monde de l'univers. Et quand ils sont passés au Petit Bain en 2022, je crois, je leur avais écrit en leur disant ouais est-ce que je pourrais vous filmer juste comme ça quoi et on a fait un espèce de petit cinq minutes backstage ou en fait c'est un groupe qui est un peu légendaire le chanteur est un peu légendaire aussi c'est un mec qui est vraiment hyper intéressant qui a eu genre plein de vies différentes et le groupe est vraiment génial et du coup je les ai suivis un peu en backstage et je sais pas cette vidéo a eu une espèce de retentissement énorme Enfin énorme, énorme dans le showbiz donc bon pas un mondial mais j'ai reçu des messages un peu du monde entier de gens qui étaient trop contents et je trouve que cette vidéo elle est trop bien parce que c'est vraiment la réalité d'un groupe en tournée c'est à dire ils se font chier la mort alors qu'ils sont à Paris sur un bateau et je trouve que c'est un beau petit objet Il y a de l'authenticité. Oui c'est ça, c'est hyper authentique. Une vidéo qui m'a amenée loin d'ailleurs parce que j'ai rencontré mon copain grâce à cette vidéo qui m'a écrit en me disant qu'elle était trop bien et j'ai regardé son profil Instagram et j'étais genre toi t'es trop bien. Donc cool vidéo, je suis paxée à présent grâce à cette vidéo de Nothing. [02:01:50] Speaker A: Toutes nos félicitations. [02:01:51] Speaker C: Non mais ouais franchement c'est un groupe légendaire, il sort un album l'année prochaine et trop bien. [02:01:58] Speaker A: Eh ben on va regarder ça tout de suite, c'est parti. Encore une fois, si vous venez d'arriver, bienvenue à vous les bangers. C'est unisex, donc on va pas se rentrer dans les détails. [02:02:09] Speaker C: Nothing ! Nous sommes ici en Philadelphie, en Pennsylvanie, Badlands. Je suis actuellement en cours de parole. [02:02:26] Speaker A: Je n'ai pas envie d'aller à l'étranger. [02:02:28] Speaker C: Je suis sorti il y a 7 ans et c'est l'été. [02:02:31] Speaker A: Je vais y aller pendant l'hiver, mais. [02:02:33] Speaker C: Non, je suis en cours de parole. Je vais vivre ma vie au maximum. Et quand ils me voient, ils me voient. Le bien, c'est juste de se réveiller. Mais un jour ici, ça peut être bien, ça peut être mal, ça dépend de comment tu vis ta vie. Je suis très contente. Il y a des jours bons et des jours mauvais. Mais je ne veux pas penser à m'endormir. [02:03:22] Speaker D: Musique douce ... Drown in every care Oh no, I need it again The thing that makes me forget Les lumières. [02:04:56] Speaker A: Sortent de Philly, je suppose que c'est la question. [02:05:04] Speaker C: Et sur le processus également. [02:05:07] Speaker D: Je rentre, ils me donnent de l'argent. [02:05:10] Speaker A: J'Ai de l'argent, j'ai des drogues, des. [02:05:13] Speaker C: Hôtels, des filles, je me prépare pour. [02:05:15] Speaker D: Me détruire, je rentre dans un endroit. [02:05:18] Speaker A: Ils me donnent de l'argent. J'ai toujours cru et j'ai toujours pensé. [02:05:25] Speaker C: Qu'Un jour, je ne serai plus là, je serai parti. Et 200 ans d'après, est-ce qu'il y a quelqu'un qui va vraiment se rappeler. [02:05:33] Speaker D: De tout ce que nous avons fait ? [02:07:38] Speaker A: C'est comme si j'avais perdu beaucoup d'amis. C'est à ce stade où tu dois choisir les funérailles que tu vas faire, parce qu'il y en a tous les jours. Je n'ai pas envie de dormir. [02:07:54] Speaker C: Je n'ai pas envie de dormir, parce. [02:07:56] Speaker A: Que je suis fatiguée. [02:07:57] Speaker C: Les drogues étaient toujours autour de moi. [02:08:00] Speaker D: C'est un tabou que ma famille a fait. J'ai fait tout ce que je pouvais. Je n'ai jamais fait de merde aux policiers. [02:08:08] Speaker A: La seule fois où j'ai appelé les policiers, c'était quand j'avais besoin d'une ambulance. [02:08:15] Speaker D: Parce que j'étais mort. [02:08:17] Speaker A: Ou un de mes garçons. [02:08:37] Speaker D: Et voilà ! C'est la fin du monde ! C'est la fin du monde ! Of the dynasty ! Bang Bang ! [02:12:24] Speaker B: Oh my god mais qu'est-ce qu'il se passe ? Je suis impatient de voir la suite. [02:12:29] Speaker A: Alors je suis très heureux d'avoir mis ce clip de Arkademy parce qu'il est quand même extrêmement beau. Il y a toutes les petites recettes qu'il faut. Il y a des éclairs. [02:12:40] Speaker B: Il y a des éclats de glace. [02:12:43] Speaker A: Il y a une combi. Parce qu'elle a quand même une combi qui n'a pas l'air super confortable. Mais après bon... [02:12:49] Speaker B: Tu m'as aussi dit que tu la voulais Pierre. [02:12:51] Speaker A: La combi ? La combi oui. J'aime bien les combis. J'aime bien aussi... Mais bon bref. [02:12:57] Speaker B: C'est parce qu'il a les gammes ? C'est pas grave, j'avais pas envie de savoir. [02:13:00] Speaker A: Les cuissardes. Ça me va assez mal, mais après c'est pas grave. Donc moi je suis heureux, c'est l'essentiel, non ? Mais il y a tout. Je trouve ce genre de truc tellement cliché, mais ça marche, non ? [02:13:13] Speaker B: Oui, oui, après je ne l'écouterais pas. [02:13:15] Speaker C: Mais... Ah si, c'est super efficace. Le clip était trop beau, franchement. [02:13:20] Speaker A: C'était cool. Est-ce qu'on peut vraiment parler du hardcore ? Est-ce que ça te dit qu'on parle vraiment du hardcore et qu'on rentre vraiment. [02:13:28] Speaker C: Dans ce sujet-là ? Je sais pas si j'aurai réponse à toutes tes questions. [02:13:33] Speaker A: Ça fait partie de ton OQ, donc normalement j'imagine que tu auras au moins quelques réponses. Parce qu'on en parlait avec Fortifem la semaine dernière quand ils ont entamé un sujet sur la musique, la scène parisienne, etc. Et on a dit hop hop hop ! Il y a Clara qui vient, va pouvoir peut-être rentrer dans l'illusion. [02:13:53] Speaker C: Est-ce que moi je vais parler de dessin ? Non. Est-ce que eux ils peuvent parler ? [02:13:58] Speaker B: Non. [02:13:59] Speaker C: C'est bon. [02:13:59] Speaker A: Terminé quoi. Le hardcore ou autre, tu peux parler de hardcore mais si tu as envie d'y graisser sur d'autres genres musicaux, il n'y a pas de soucis. Quand tu as fait ce documentaire, tu dis donc que tu as rencontré plein de gens très différents, que tout le monde n'est pas sur la même ligne enfin le même sujet ou la même émotion. Voilà la même vision, merci beaucoup. C'est quoi le hardcore ? [02:14:24] Speaker B: Déjà, est-ce qu'Architexte c'est du hardcore ? Parce que tout à l'heure t'as dit ça, et alors là c'est une vraie question. [02:14:30] Speaker C: Me jeter sous le bus, vraiment ? Finalement pourquoi ? Moi qui me libère du temps qu'on voit dans notre studio en sous-sol ? Non, après, je pense pas être la plus grande connaisseuse de cette musique en général. Pour moi, oui, c'est du hardcore. C'est comme si on disait du métal. Il y a plein de genres différents. Mais c'est cool, Architecte. Ça fait longtemps que je ne l'ai pas écouté. [02:14:55] Speaker A: Ah, c'est peut-être pour ça ! Non moi j'adore les derniers. [02:15:00] Speaker C: Ouais non mais j'écoutais beaucoup il y a 3-4 ans. Si mais vraiment c'est vraiment que nous pour nous poser des questions relou comme ça parce que la plupart des gens... [02:15:09] Speaker B: Alors les gens dans le hardcore je pense qu'ils sont assez clairs là-dessus. Si tu dis qu'eux ils sont relous à se poser des questions comme ça, attention ! [02:15:17] Speaker C: Non non mais je dis ça alors que moi aussi je fasse des soirées à délimiter les groupes dans des petites cases bien définies. Mais Non je sais pas, pour moi le hardcore c'est surtout un truc de... Enfin ouais, de... Ouais. C'est... [02:15:32] Speaker A: On est là quoi ! Cette réponse elle. [02:15:35] Speaker B: Est bonne. J'avais pas vu sous cet angle. [02:15:37] Speaker C: Entre comparer genre sorcereur et... En fait le truc c'est que pour nous, entre sorcereur et architecte, il y a un monde, mais pour quelqu'un qui écoute pas cette musique au quotidien, C'est sûr. [02:15:48] Speaker B: Après, il y a un chant clair quand même qui est une grosse différence. [02:15:50] Speaker C: Ouais, c'est ça, mais pas forcément parce que dans Architecte, il y va aussi sur le chant saturé et tout. [02:15:55] Speaker B: Oui, mais il y a souvent du chant clair. Tu as souvent le refrain quand même en chant clair. [02:16:01] Speaker C: Dans Sorcerer ? [02:16:01] Speaker B: Ouais. Il n'y a pas trop de refrains en chant clair. [02:16:06] Speaker C: Pour moi, le hardcore, c'est surtout un truc de breakdown et en fait, il y en a partout, tu vois, c'est juste... Ouais, c'est ça. [02:16:13] Speaker A: Est-ce que vous avez l'air de dire que les co... Non mais parce que je te mets aussi là-dedans, parce que vous connaissez mieux que moi, moi je connais pas. [02:16:22] Speaker B: C'est horrible. [02:16:24] Speaker A: Moi je fais de la vidéo, je. [02:16:28] Speaker C: Fais pas de la musique, c'est que la vidéo. Hop là, la caméra. [02:16:31] Speaker A: Non mais j'ai l'impression que le hardcore, vous dites que c'est peut-être très pointilleux, mais c'est un état d'esprit. Non ? Parce qu'on a souvent dit que le hardcore c'était les gens qui pensaient d'une certaine façon, et encore ça doit dépendre du genre de hardcore aussi, je sais pas, je pose des questions là-dessus. [02:16:48] Speaker C: Bah pour moi, et c'est aussi pour ça que j'ai voulu faire un docus, c'est que pour moi ce qui est intéressant dans le hardcore en tout cas que j'ai documenté, c'est l'esprit DIY. [02:16:56] Speaker A: À l'esprit... De se démerder tout seul ? [02:16:59] Speaker C: Bah je pense que... Après là, c'est pas stylé d'être dans la galère, tu vois, c'est pas ça que je veux dire, c'est que... Non mais c'est pas que c'est cool parce qu'on fait des concerts dans des caves, pour moi c'est plutôt le côté, c'est des potes qui font des groupes, tous les gens qui sont dans des groupes, ils ont 4, 5 autres groupes, et dans ce groupe le bassiste ça va être le mec qui organise un concert, et le mec qui organise un concert c'est aussi celui qui va faire des photos, enfin bref, et c'est toute cette communauté-là, pour moi qui définit, pas forcément le hardcore, mais le fait que le hardcore soit une sous-culture, Et que, évidemment, quand tu parles d'architecte, tu parles pas du même hardcore parce que... Bah y'a des thunes ! Ouais c'est ça, c'est mainstream et ça sonne pas pareil parce que c'est pas le même, j'imagine pas le même matos ou tout ça quoi. [02:17:46] Speaker B: Mais Bon c'est aussi pas la même volonté. [02:17:48] Speaker C: Ouais, mais après... Enfin, oui, c'est ça, et pas la même volonté, mais je pense pas être la personne la mieux placée pour redéfinir ce qu'est le hardcore. Déjà parce que je pense que c'est les gens qui font vraiment cette musique-là et qui en font depuis longtemps qui sont le mieux placé, et aussi parce que je suis assez sûre que vraiment les gens pensent pas tous pareil, quels que soient les groupes, et qu'il y a pas mal de groupes de potes différents dans cette musique-là, mais comme dans toutes les scènes quoi, comme au TAF, je sais pas, ou comme partout, il y a plusieurs groupes qui, enfin voilà, et j'imagine qu'ils répondraient à des trucs différents. ou qui te répondrait pas, parce que je suis pas sûre que ce soit non plus une musique où les gens intellectualisent et aient envie d'intellectualiser de fou cette musique-là. Et quand j'ai fait mon docu et que j'ai posé des questions, j'avais plus de réponses intéressantes sur techniquement comment on fait un concert, comment est-ce que financièrement on s'en sort, qu'est-ce que c'est d'organiser un concert et tout, que vraiment sur qu'est-ce que ça représente le hardcore, quoi. Plus que cet esprit de communauté. Et je sais pas s'il y a une réponse ou pas, mais je serais intéressée de l'entendre aussi. [02:18:51] Speaker A: Ok, ok. Parce que ton documentaire, encore une fois, ça a été une mise en lumière de cette scène, mais aussi de salles, enfin de tout ce qui tourne autour. Moi je connaissais pas du tout, je me souviens être venu à la projection et je regardais ça et je me disais, ah putain mais je connais rien du tout quoi. Les endroits, enfin on m'en avait peut-être parlé, mais je n'ai jamais foutu les pieds dans ces toutes petites salles. Le principe que les groupes jouent, enfin même le sol, forcément ils volent pas mais... [02:19:19] Speaker B: Mais l'avial c'est pas une scène aux estrades. [02:19:23] Speaker A: Je trouve ça, ça sifflait, je trouve ça, ça m'a fait très mal à l'oreille. Je trouve ça, c'est un monde à part. Moi je connais que le métal. [02:19:33] Speaker B: Moi je trouve que quand même dans le hardcore il y a des codes. qui sont assez établis et qui sont... Et bah ça par exemple, de ne pas avoir de light qui clignote dans tous les sens, enfin souvent les... [02:19:49] Speaker A: C'est assez épuré ? [02:19:50] Speaker B: Bah le... En fait il y a un... À la base maintenant... Ah oui non. [02:19:53] Speaker A: Mais il y a plein de gens encore une fois comme on l'a dit. [02:19:55] Speaker B: Mais à la base il y a un côté où en fait tout ce qui est fioriture normalement n'a pas trop sa place. C'est-à-dire des lumières qui clignotent, des... [02:20:04] Speaker A: On fait pas de chichi ? [02:20:05] Speaker B: C'est cette scène et votre scène, enfin... [02:20:07] Speaker C: Même des fois l'ingé son c'est un peu une surviture. [02:20:11] Speaker A: Des fois, il n'y a pas d'enjeu. [02:20:14] Speaker B: Dans les squats, t'as juste la voix qui est reprise et t'as rien d'autre qui est repris, éventuellement le kick, enfin la grosse caisse. [02:20:21] Speaker C: Après, des fois, c'est aussi parce que c'est comme ça. [02:20:25] Speaker B: Parce qu'il n'y a pas de moyens et puis parce que tu fais avec ce que t'as. Et c'est ça le vrai truc DIY. Du coup, c'est pour ça aussi qu'on me parlait des groupes qui ne veulent pas de clips ou de choses comme ça. C'est aussi parce que c'est une fioriture et que c'est pas... [02:20:42] Speaker A: Donc t'as rencontré toutes les personnes qui sont dans ton docus, ils sont tous très gentils, on sent une petite timidité aussi alors que les gens sont en train de faire des figures. C'est pas le même exercice. [02:20:53] Speaker C: Ouais c'est pas pareil, c'est compliqué. En fait je me suis posé la question de est-ce que je les filmais dans une salle de concert ou dans un bac sèche, un truc comme ça, et en fait j'avais plus envie d'aller les filmer chez eux. Et c'est un peu flippant de voir quelqu'un se ramener avec une caméra et des lumières chez toi. [02:21:09] Speaker A: Bien sûr, c'est un exercice facile. [02:21:10] Speaker C: Ouais, et surtout c'est pas facile de parler, t'as l'habitude de juste faire. et d'avancer tout droit et que ça marche bien, c'est pas facile de s'arrêter pour discuter. Surtout que les gens que j'ai interviewés, c'était pas... Il y en a, on est potes, mais il y en a où on se connaît. On n'est pas non plus... Je ne débarque pas chez mon pote en me disant, allez, vas-y, parle-moi pendant 45 minutes de ta vie. Donc c'est compliqué, je comprends. [02:21:36] Speaker A: Et dans tous ces lieux que t'as vus, parce que t'as dû en voir quand même beaucoup, je ne sais pas si t'as pu tous les mettre dans le documentaire, c'est quoi Paris ? C'est vraiment si vivant que ça le hardcore à Paris ? [02:21:46] Speaker C: Bah ouais en fait c'est marrant parce que quand j'ai fini mon docu je me suis dit putain en fait j'aurais dû le commencer au moment où je l'ai fini, presque. C'est toujours comme ça, c'est quand en fait des sujets qui évoluent c'est que maintenant il y a des groupes par exemple Ed Bossa qui ont fait des tournées avec des plus gros groupes de hardcore et du coup ça aurait carrément pu être des fins de docu un peu le pinacle du truc où il y a eu le Paris Hardcore Fest, maintenant ça date d'il y a peut-être un an, un an et demi, où sur deux jours il n'y a eu que des groupes parisiens qui ont joué, des vieux groupes, etc. Donc... [02:22:17] Speaker A: C'est un festival qui fait le choix de prendre que du parisien. [02:22:21] Speaker C: Bah en fait c'est Benoît du coup qui a fait ce festival, qui est organisateur de concerts, qui a un label maintenant aussi, qui est dans le docu. Une des personnes qui parle le mieux, d'ailleurs je trouve qu'elle a le plus de recul sur ça, déjà parce que ça fait longtemps qu'il y est, et en plus parce que Enfin, je pense qu'il n'a pas peur de dire son opinion, même si tout le monde n'est pas d'accord avec lui, et c'est toujours intéressant à filmer. Et il faisait son festival tous les ans, enfin tous les deux ans, sauf pendant le Covid, et quand il a voulu le refaire, je crois que ce qui s'est passé, c'est qu'il a un peu galéré à trouver des têtes d'affiches internationales, machin et tout. et il s'est dit bah nique sa mère je vais juste faire avec des groupes de Paris et c'était incroyable franchement c'était vraiment deux jours de fou et je me suis dit putain mais ça aurait été fou de finir le docu là dessus bon j'ai quand même filmé les deux jours il y a un after movie qui dure quasi aussi longtemps que le docu avec des interviews dedans et tout donc bon on peut dire que c'est le deuxième parti mais ouais non c'est vivant c'est encore plus vivant maintenant En vrai c'est quasi impossible d'aller à tous les concerts de hardcore de Paris si on veut avoir une autre vie que ça. Mais il se passe beaucoup de choses et c'est une vraie scène avec des gens qui font les choses différemment, qui ont des opinions différentes mais qui arrivent à suivent chacun des chemins différents et je me dis que c'est quand même signe que c'est une scène forte si chacun arrive à faire des concerts différents et qu'il y a quand même des gens à chaque concert. C'est mon signe plutôt. [02:23:49] Speaker A: Et quand on est un gamin, enfin un gamin, jeune et qu'on aime cette musique mais qu'on n'est jamais sorti et qu'on habite en région parisienne, il y a des endroits clés pour rencontrer ces gens, si c'est facile de discuter avec eux. Parce que les métalleux, je suis désolé les enfants, mais je suis obligé de le dire, quand t'es un jeune et que t'es pas de Paris ou quoi et que tu arrives à Paris et que tu veux parler avec des métalleux, c'est quand même compliqué. Il y a toujours une espèce de petit mur, peut-être une protection, je ne sais pas, mais je ne sais pas, sinon l'article c'est pareil. Ah ouais, ou alors peut-être parce que quand je parle ça fait chier tout le monde. [02:24:19] Speaker B: Avec des manchettes. [02:24:21] Speaker C: Tu crois que les gens sont sympas ? Non, je pense que les gens ne sont pas spécialement super sympas. C'est des gens, ils vont au concert le soir, ils voient leurs potes. [02:24:30] Speaker A: Oui, c'est sûr, ils n'ont pas que. [02:24:31] Speaker C: Ça à foutre de nous. Non, si, après, la plupart des gens qui vont en concert ont aussi rencontré leurs potes en concert, donc c'est preuve qu'il faut juste trouver ces gens. Et comme il y a plein de groupes différents, Voilà, et après, dans les lieux, quand j'ai fait le docus, c'était l'espace, qui est une salle, pas vraiment une salle, qui est un espace de coworking, qui accueillait des concerts vers Bibliothèque François Mitterrand, mais je crois que c'est fini, notamment parce qu'en fait, c'était possible parce que tout autour, il n'y avait rien, dans cette zone-là, il y avait beaucoup d'immeubles en construction, donc ça faisait chier personne. Jusqu'au Paris Hardcore Fest d'il y a un an, un an et demi, où il y a un voisin qui est arrivé, qui a dit « c'est bruyant votre truc » et tout le monde a dit « il y a un voisin » ! C'est bizarre ! Comment ça il y a un voisin à côté de l'espace ? Et donc voilà, je pense qu'on connaît les problèmes avec Paris et le bruit. Et du coup maintenant les concerts sont pas mal décalés au Gladzart, qui est à Porte de la Villette. [02:25:26] Speaker A: Qui est une salle qui a toujours défendu la scène indépendante quelle qu'elle soit. [02:25:32] Speaker C: C'est une salle qui est cool parce que de ce que j'entends des organisateurs, elle n'est pas très chère. Le régisseur général, je crois que c'est son poste, je ne suis pas sûre. Kevin qui est dans le docu aussi, qui organise des concerts. Du coup je pense qu'il fait en sorte que les groupes de hardcore soient aussi, enfin les orgas soient écoutés là-bas. Il y a eu Comeback Kids il n'y a pas longtemps, c'était trop cool, c'était sold out. En plus, c'était vraiment full lumière blanche, donc toute la salle était allumée, donc on voyait les gens qui brochaient. C'était vraiment chouette. De toute façon, il y a eu plusieurs étapes. Moi, quand j'ai commencé, c'était Djibus qui était un peu le lieu du hardcore. Après, il y a eu le Covid, c'est devenu l'espace. Ce sera Glatzart, j'imagine que ça changera à un moment. Il y a toujours des endroits qui. [02:26:13] Speaker A: Finissent par... Et j'ai l'impression que la petite couronne parisienne commence à plus bouger que... Enfin c'est peut-être plus simple parce que c'est moins cher aussi, je sais pas, il doit y avoir plus de raisons. [02:26:25] Speaker C: Bah je pense, ouais. En fait je suis assez étonnée même que ce soit pas plus le cas. Parce qu'aller à Montreuil ou à Saint-Ouen, c'est pas plus chiant qu'aller à Bibliothèque François Mitterrand ou Lazart en vrai. Même moins chiant. Et j'ai dit non. Oui mais tu vois ce que je veux dire, c'est aussi loin, c'est pas Châtelet quoi. [02:26:41] Speaker B: C'est le métro quoi. [02:26:42] Speaker C: Parce qu'il y a beaucoup de concerts au club à Châtelet aussi mais c'est 150 personnes je crois max. [02:26:48] Speaker A: Ça fait un petit concert. [02:26:49] Speaker C: Ça fait un petit concert quoi. Et ce qui est bien au Glazart c'est que je crois que la capacité en concert c'est genre 500. C'est chiant quand on est 500 mais au moins ça permet. [02:26:59] Speaker B: Parce que tu vois rien. Parce que c'est une salle qui est un peu en longueur. Oui oui. Mais bon, les conditions sont bien meilleures maintenant au Glazart qu'avant. [02:27:07] Speaker C: Oui. [02:27:07] Speaker B: Il y a Klim, il y a tout ça. [02:27:10] Speaker C: Oui, c'est ça. Oui, puis à Paris, on a aussi tendance à beaucoup se plaindre aussi, alors qu'en vrai, on a quand même des bonnes salles, on a beaucoup. Après, voilà, je sais que les salles sont de plus en plus chères, que les concerts sont de plus en plus chers. [02:27:22] Speaker B: Oui, puis il y a aussi les programmateurs qui sont de plus en plus frileux aussi. accepter, il y a des salles qui étaient incroyables et qui veulent plus faire de musique trop violente ou de choses comme ça. [02:27:33] Speaker C: C'est pour ça qu'on a de la chance d'avoir Kevin au Gladzart, j'imagine que c'est grâce à lui qu'il y a autant de concerts de hardcore mais c'est cool au moins. [02:27:38] Speaker A: C'est à dire que le programmateur met ses petits trucs préférés s'il a l'occasion. [02:27:45] Speaker B: Après je pense aussi qu'un truc qui permet ça c'est que l'environnement de la salle C'est légèrement dégradé et que c'est plus dur d'avoir des artistes qui acceptent... [02:27:58] Speaker A: Malheureusement, oui, bien sûr. [02:27:59] Speaker C: C'est une réalité, on ne peut pas... Oui, c'est sûr. Mais bon, ça va, on est quand même bien au Glazart. [02:28:05] Speaker A: Ah bah les gens y vont, ils y en sortent. [02:28:07] Speaker B: Quand on est dedans, tout va bien. [02:28:10] Speaker C: La sortie de métro est vraiment à 20 mètres. Et s'il y a des gens qui sont flippés... [02:28:14] Speaker B: Je ne cherche pas à dire aux gens de ne pas y aller parce qu'il y a quoi que ce soit. Juste que ça doit jouer aussi sur le fait que... Après ils ont toujours... Lazart a toujours fait des... Aussi loin que je me rappelle, j'ai toujours vu des concerts plus indie, plus DIY. Ils ont toujours laissé de la place pour les groupes comme ça et les scènes comme ça. C'est la bonne chose. [02:28:40] Speaker C: J'ai vu Alceste au Glazer, je crois. Hyper longtemps. [02:28:46] Speaker A: J'allais dire, ça doit dater. Ouais, ça date, ouais. Et l'Olympia qui est passée. Bon, allez, je vais arrêter de t'embêter avec ça parce que sinon... Est-ce que tu penses que le hardcore aujourd'hui... Ah, il continue. Non, non, mais ça m'est venu. C'est juste qu'on a souvent parlé du fait que le hardcore c'était un peu à la mode. Il y a deux questions. Est-ce que c'était un peu à la mode que tout le monde écoutait ça ? Est-ce que c'est vrai ou est-ce que c'est juste un truc qu'on croit parce qu'on est dedans et qu'on a envie. [02:29:15] Speaker C: De le garder pour nous ? De ce que moi, surtout, on m'a dit, c'est qu'il y a eu un peu une grosse période avant, quand il y avait Kick Back et tout en France. Après, je pense que ça a baissé un peu, pour je sais pas quelle raison. Je pense que juste les gens changent de style musicaux aussi. Et que là, ouais, on est dans un truc, mais... Enfin, une mode, c'est un mot un peu péjoratif. Je pense que c'est plus, je sais pas, une tendance où juste les gens se retrouvent là-dedans et c'est trop cool parce qu'il y a plein de groupes et du coup, il y a des concerts tout le temps, quoi. [02:29:44] Speaker A: Et le fait qu'il y ait plus de femmes aussi, on en parle beaucoup parce qu'on adore les groupes de hardcore avec des chanteuses parce que c'est ouf, il y en a beaucoup qui viennent des Etats-Unis. Je sais pas si en France il y en a beaucoup, on a dit un nom de groupe la semaine dernière avec Fortifem. [02:29:59] Speaker C: Là comme ça je vois que Iron Deficiency de Lyon, je sais pas si. [02:30:02] Speaker A: C'Est ça qu'ils ont dit. [02:30:03] Speaker C: Calcine aussi ouais. Mais... En concert, il y a toujours beaucoup de meufs, j'ai l'impression. Autant que dans le métal, c'est pas la majorité. Je pense que personne n'est mal vu d'être là, ni dans le pit ni rien. Si tu te prends un coup de poing dans la gueule, c'est pas parce que t'es une meuf, c'est juste parce que tu t'es pris un coup de. [02:30:25] Speaker A: Poing dans la gueule. [02:30:27] Speaker B: Ça fait partie du truc. J'ai un souvenir d'une époque où il y avait quelques filles que je connaissais qui était celle qui distribuait les bourpes. [02:30:37] Speaker A: Un quart et un ligne ? [02:30:41] Speaker C: Et après sur scène, je pense que c'est symptomatique du reste. Franchement, quand on voit... Je pense que dans le power métal, il y a beaucoup de groupes avec des meufs en chant, mais je pense que dans tous les autres styles de métal, il n'y en a pas énorme, mais ça vient. Et au moins, maintenant, je pense qu'il y en a assez pour qu'on ne se dise pas, c'est le groupe avec la meuf. Du coup, c'est cool maintenant. [02:31:06] Speaker A: Alors dans les groupes, alors ça pareil, je vais découvrir, Viva Belgrado. [02:31:12] Speaker C: Ouais, c'est un trop bon groupe de screamo d'Espagne. Et je trouve le clip est vraiment beau. C'est pour ça que j'avais envie de le mettre. Et ils sont... C'est vraiment les groupes où tous les six mois, je tweete, il faut faire venir Viva Belgrado en France, s'il vous plaît. Et ils sont passés au Supersonic il y a quelques temps, grâce à Tiffany qui était là il n'y a pas longtemps. Et je pense que pour moi, j'ai tellement attendu que je n'ai pas trop kiffé le concert. C'est genre... Ah, ça y est ! Qu'est-ce qu'ils vont jouer après ? Je crois qu'ils reviennent bientôt et je me dis c'est bon, là je vais pouvoir apprécier ça. Il faut vraiment qu'ils jouent ça parce que sinon c'est vraiment compliqué. Et je pense qu'eux aussi ils ont écouté beaucoup de trucs issus de... d'animé, de manga et tout, parce que la chanson que j'ai mis s'appelle Plus triste que Shinji Ikari, qui est le personnage principal de Evangélion. Et je pense que ça va bien écouter des trucs d'animé aussi. Donc voilà, c'est cool. [02:32:10] Speaker A: Je connaissais pas du tout, voilà, peut-être que les personnes qui sont en train de regarder ne connaissaient pas ou non plus. Si vous regardez la VOD, les clips sont disponibles dans les playlists, vous savez, sur la chaîne YouTube. C'est assez simple de retrouver tout cela. On y va ? On regarde ce clip ? [02:32:23] Speaker B: Oui ! [02:32:23] Speaker A: Allez ! [02:32:24] Speaker D: Viva Belgrado ! [02:32:47] Speaker G: Je bois de plus en plus, j'ai la manie de chercher toi où tu n'es jamais. Dans la pluie de la nuit, le rose d'adrénaline, je regarde derrière la cuisine, même si je sais que tu n'es pas là, et je vais suivre derrière, même si ton nom n'est jamais éliminé. À la télé de mon téléphone, il y a un ou deux autres visages, mais je pense seulement à toi. Si je suis au Mexique ou au Tokyo, je me moque des pieds au Baltic, si je reste à la maison, le plus basique c'est mon homme. C'est parti ! Que j'aille à la française et t'as la certaine De que seguiras aqui cuando me despiertes De que vendras por mi si te enseño los dientes Y tu domas, bebo mas, subo mas Soy el chico de oro de la escena pero quiero mas Si en turista soy de plata dime que hago pa' escalar De momento voy a hacer la cama y a esperarte en Mexico Tokyo Mojando los pies en el baltico Si me quedo en casa al basico Es mi hogar Cada noche en Mexico Mojando los pies en el baltico Si me queda en casa el básico es mi hogar Cada noche sabes a que santo rezo Que me gusta el exceso Si me lo pides juro que lo dejo Mis libros, aviones, mixtes, licores Volver a cagarla y contarla en canciones Acabo más triste que Sinji y Kari Y ni las canciones me llaman los males 2020 lo dejamos, ya está Yo me voy contigo, nena, ¿dónde estás? Tokyo, mojando los pies en el báltico Si me quedo en casa, el básico es mi hogar Cada noche en México En Tokyo, mojando los pies en el báltico Si me quedo en casa, el básico es mi hogar. [02:35:10] Speaker D: En tokyo 4, 6 heures, internet pas là ! C'est un jeu d'horreur, c'est un jeu d'horreur ! I want to know my own type Sixty times Sixty times I want to know your own type Sixty times Sixty times Sixty times Sixty times Sixty times Sixty times Sixty times Sixty times Sixty. [02:38:01] Speaker C: Times Sixty times Sixty times Sixty times. [02:38:03] Speaker D: Sixty times Sixty times Sixty times Sixty times Hey, qu'est-ce que tu veux ? Réveille-toi, c'est la fin, c'est la fin, c'est la fin ! [02:39:21] Speaker A: Anabi si je ne dis pas de bêtises parce que je ne sais pas lire le japonais mais c'est un groupe japonais voilà qui s'appelle Anabi. [02:39:29] Speaker B: On l'a déjà diffusé hein Pierre ? [02:39:31] Speaker A: De la chanson je crois que c'est My Type voilà si je ne dis. [02:39:33] Speaker B: Pas de bêtises non plus. [02:39:34] Speaker E: Très bien Pierre. [02:39:34] Speaker A: Bon voilà c'est plutôt sympathique. Est-ce que c'est ton type ? C'est très coloré hein. Les clips japonais il y a toujours. [02:39:41] Speaker C: Beaucoup de... Ouais, si, c'était beau. [02:39:46] Speaker B: Sauf quand c'est Envy. Envy il y a moins de couleurs. [02:39:48] Speaker A: C'est vrai que là c'est peut-être pas aussi triste. [02:39:51] Speaker C: Ils sont forts en trucs tristes aussi. [02:39:55] Speaker A: C'est quand même, on parle souvent de cette culture parce que c'est marrant, la France encore une fois, tous les français ils ont un truc avec le Japon et inversement, on est en train de parler de nos connaissances entre guillemets, de ce qu'on sait, de ce qu'on a vécu au Japon. Quand on voit ça, c'est vrai que c'est pas que ça, le Japon c'est de la folie, il y a toujours ce truc un peu de rythme, quand on est en ville en tout cas, il y a ce truc toujours rapide, un petit peu, qui pourrait être un petit peu le hardcore de la vie. Et ils sont tristes aussi. C'est pas ce que tu dis. Bon allez, on va pas parler du Japon, parce que... Ah bon ? Non, bah on peut. Vous voulez parler du Japon ? [02:40:32] Speaker C: On peut ? [02:40:32] Speaker B: Non mais je pense... Non mais il y a un truc qui est vrai, c'est qu'il y a un lien fort entre la France et le Japon, enfin. [02:40:38] Speaker A: C'Est... Non mais tous les invitants parlent. [02:40:40] Speaker B: Bah ouais, enfin je me souviens de Vitya de Rise of the Nerd Stars. [02:40:44] Speaker C: Qui disait que... Ah bah oui, bah. [02:40:46] Speaker B: Oui, se cache pas. Bah c'est vrai que c'est... Le pays où on vend le plus de mangas après le Japon, c'est la France. Et je pense qu'on a une culture qui est très ancrée là-dedans, parce que des années de dessin animé nous ont aussi... Ça a créé un truc où on n'est pas choqué de cette culture qui est quand même différente, mais on a été un peu habitué à une sorte de soft power. [02:41:14] Speaker C: Ouais bah ils sont forts en trucs culturels, ça c'est sûr. Que ce soit en musique ou tout ce qui est genre dessin animé et tout. [02:41:25] Speaker A: C'est quoi qui te plaît le plus au Japon ? Parce que ça dépend des gens aussi. Il y a des gens qui préfèrent vraiment toute la culture temple plus ancienne. [02:41:35] Speaker C: Non, je trouve que c'est un peu tout quoi. Je connais pas trop de gens qui habitent là-bas et tout, donc je pense que je suis très peu connectée à ce que c'est la vie quotidienne de quelqu'un qui vit au Japon, qui travaille au Japon. Ça n'a pas forcément l'air d'être le truc le plus fun, mais moi je connais beaucoup le Japon via qui nous envoient côté graphique, que ce soit genre, j'ai plein de figurines chez moi, ou de tatouages, ou de musique et tout, et je trouve qu'ils sont hyper forts, quoi. Et il y a des gens forts dans tous les pays, mais au Japon, ils sont vraiment forts, quoi. Et du coup, ça donne envie d'aller voir et d'aller acheter des trucs là-bas, et je sais que moi j'y vais bientôt, j'ai trop hâte d'aller voir des magasins de design, des trucs d'affiches, des trucs de posters et tout, parce que je veux juste refaire ma déco de trucs comme ça. et aller voir des groupes là-bas et tout, mais... mais ouais, non, c'est juste, ils sont forts, quoi, en culture. [02:42:27] Speaker A: Ils sont plus bosseurs que nous ? Je sais pas... [02:42:31] Speaker C: Je sais pas, c'est pas méchant, attention. [02:42:32] Speaker A: Quand je dis ça... [02:42:34] Speaker B: Je pense que c'est pas la même façon de... C'est une autre culture. Et puis c'est entre tradition et modernité, et ça ! [02:42:44] Speaker A: C'est ça que tu veux nous faire dire, c'est ça ? Non, non, il y a tout à dire, il y a beaucoup de choses, c'est pour être un sujet qui ne s'arrête jamais de parler du Japon. Et de découvrir effectivement comment ils vivent, c'est un peu différent. Moi je ne connais qu'une personne, donc c'est pareil, je ne peux pas savoir si c'est vrai pour tout le monde. Donc voilà. Mais on en vient au sujet de la France donc, parce que c'est de ce spic là, au moment de cette émission, où on parle de la France. [02:43:08] Speaker C: Notre beau pays. [02:43:09] Speaker A: Ah, la France... [02:43:11] Speaker B: Le clacos. [02:43:14] Speaker A: Et moi j'aime bien la France, j'aime bien notre cul, j'adore le camembert aussi, ça sent fort mais c'est très bon. La France et la musique, la France et la réalisation, la vidéo, toi tu en dirais quoi comparé à tous ces pays aux alentours qui sont connus pour le faire bien comme les Etats-Unis je sais pas c'est quand même... Bah à. [02:43:39] Speaker C: L'Intermittence du spectacle, c'est pas mal quand même. C'est-à-dire qu'on peut faire ça... Tu dis ça parce que j'ai perdu la mienne ? C'est vrai que dans beaucoup de pays, Tu peux très bien réussir dans tous les pays, avoir plein de thunes, faire que ton taf et tout, mais il y a quand même beaucoup de pays où ils sont serveurs et vidéastes, et nous on a de la chance quand même d'avoir des systèmes qui font en sorte qu'on peut arriver à se consacrer totalement à ça. sachant que c'est des systèmes qu'on autofinance puisque l'intermédiaire du spectacle s'autofinance etc donc on prend pas dans la thune des autres pour se financer notre petit truc sympa à nous c'est un système qui est énormément taxé etc mais c'est quand même cool et je pense que ça nous permet d'être beaucoup plus créatifs aussi juste parce qu'on n'a pas pas besoin de se tuer en faisant un taf de service pour se permettre de faire la vidéo, dans certains cas quoi. Après je sais que c'est très dur pour plein de gens en ce moment, il y a beaucoup de gens qui ont moins de taf et tout, donc je parle pour moi et j'ai de la chance pour l'instant que ça marche bien, mais ouais. Non mais la France c'est bien. La France c'est bien. [02:44:54] Speaker A: C'est bien ouais. [02:44:57] Speaker C: Non c'est cool et à Paris je pense qu'il y a vraiment beaucoup de groupes qui veulent faire des trucs, il y a beaucoup de gens qui sont hyper créatifs, c'est pas dur de trouver des gens qui bossent bien et... et des gens qui sont bienveillants, qui ont envie de faire des trucs ensemble et tout, donc c'est cool quoi. Je trouve que toutes les scènes à Paris sont hyper intéressantes. [02:45:15] Speaker A: Tu dis Paris mais moi j'ai dit France. [02:45:16] Speaker C: Non moi je dis Paris. [02:45:19] Speaker B: Parce qu'ici c'est pareil. [02:45:20] Speaker C: Non mais après moi j'ai toujours vécu à Paris donc c'est vrai que... Oui. [02:45:23] Speaker A: Tu connais forcément plus mais ça peut... [02:45:25] Speaker B: La Provence ! [02:45:26] Speaker C: Que les autres villes... Non mais... Parce que les gens détestent quand on dit ça. Je peux parler de ce que je connais pour avoir vécu du coup quasi qu'à Paris. Je trouve que c'est une ville où... Enfin... Je comprends... [02:45:42] Speaker A: Après c'est la pub le play, c'est la capitale, je veux dire ça facilite quand même beaucoup de choses. [02:45:45] Speaker B: Il se passe des trucs de fou. [02:45:47] Speaker C: C'est genre, c'est pas partout qu'on a la chance de pas pouvoir voir tous les concerts de hardcore parce qu'il y en a trop. C'est quand même un truc de fou quoi. Ou de choisir les concerts auxquels on va parce qu'il y en a trop. Je sais que les concerts sont chers, et que les salles ferment, et que c'est galère, et que c'est chiant de payer 27 euros pour aller au Glazart, et je suis d'accord, et que les bières elles sont à 12 euros, et... Enfin... C'est... [02:46:07] Speaker B: Après vous êtes pas obligés de boire de l'alcool. [02:46:08] Speaker C: Ouais, mais le coca est à 5 euros. Tu vois ce que je veux dire ? C'est super cher d'aller en concert, c'est super cher de faire des concerts. Quand on organise un concert et qu'il n'est pas rempli, on perd grave de la thune et c'est pas du tout un Eldorado machin. Mais je pense que par rapport à énormément, voire la totalité des villes du monde, on est vraiment chanceux de fou. d'avoir des scènes comme ça et de pouvoir choisir entre ce soir il y a le club et le glazart en même temps et on a tendance à beaucoup se plaindre mais il faut aussi se rendre compte de la chance qu'on a quoi. [02:46:45] Speaker B: Toi tu vois comment l'évolution de la scène française ? [02:46:50] Speaker C: En général ? [02:46:50] Speaker B: Ouais bah dans cette musique enfin dans le Dans les musiques alternatives ? [02:46:55] Speaker C: Bah, en tout cas dans ce que je connais moi je pense que dans les musiques que j'écoute il y a eu beaucoup beaucoup de nouveaux groupes ces derniers temps et je pense pas que ça peut durer comme ça tout le temps parce que déjà la plupart des gens ont deux ou trois groupes en même temps mais c'est chouette parce qu'il y a des dizaines et des dizaines de groupes qui se sont créés en tout cas dans le hardcore je pense qu'il y en a plein qui vont faire un EP et qui vont arrêter après et du coup les meilleurs vont rester et vont enfin continuer et ça va genre J'espère en tout cas pour les groupes de hardcore passer à des scènes un peu plus mainstream, pour jouer dans des plus grosses salles, arriver à vivre de ça, etc. Et on voit déjà des groupes qui arrivent à le faire, des groupes comme, je sais pas, Ed Bussa ou Sorcerer, ou peut-être Warsdopt aussi, qui arrivent à aller sur des plus grosses tournées et tout, et j'espère qu'ils pourront avoir l'intermittence du spectacle et... Après moi je suis pas... J'adore aller à mon concert où on est 100 et dans une cave et tout, mais je pense que les groupes qui se donnent, qui bossent, qui répètent tout le temps, qui font des albums. [02:47:53] Speaker B: Ils méritent... De toute façon, c'est pas parce que certains groupes vont commencer à faire des plus grosses dates qu'il n'y aura plus de concerts dans des caves et tout ça. Enfin, je veux dire, il y en a toujours eu, il y en aura toujours. Même à Paris ! [02:48:09] Speaker A: Je rigole, je rigole, c'était pour faire... [02:48:10] Speaker B: Ce qui est bien c'est de montrer qu'on peut faire ce genre de musique et grandir, et voilà, ça peut être un projet. [02:48:19] Speaker C: C'est ça, et comme tu dis, il y aura toujours des concerts dans des petites salles, et il y aura toujours des organisateurs de petits concerts, mais franchement l'évolution elle est chouette. [02:48:29] Speaker A: Après c'est une bonne chose quand même quand tu vois ton groupe, même si t'es un peu jaloux de ne plus les voir dans cette petite salle parce que t'as ce souvenir de ce premier concert que t'as vécu d'eux et que tu l'as idéalisé, tu l'as mis à un niveau inimaginable, c'est quand même important de soutenir son groupe, enfin le groupe qu'on aime, et de le voir grandir. C'est vrai qu'après peut-être qu'il devient un petit peu plus mainstream léger, je sais pas, mais il faut être content. Et c'est un travail, je veux dire. [02:48:56] Speaker C: Bah ouais, moi je trouve que c'est du taf en fait et qu'il y a beaucoup de groupes qui taffent beaucoup et que ça fait plaisir de voir qu'ils réussissent et qu'ils arrivent à jouer sur des plus grosses scènes. Alors après, bah oui, c'est pas pareil d'être dans un mosh pit à 500 que à 50 quoi. Mais je me rappelle de, par exemple, Parkway Drive, qui est du coup un énorme groupe de Metalcore, qui était venue à Paris il y a quelques années, qui avait fait un concert aux étoiles. C'est une grosse salle pour plein de groupes, mais pour eux c'est une petite salle vu qu'ils font des Zéniths. Et je me dis que si le groupe évolue comme ça, de temps en temps, en faisant la petite tournée qu'il faut, des petites salles, des petits clubs et tout, c'est trop chouette. Quand t'as le meilleur des deux mondes, tu peux voir ton groupe dans un énorme festival. [02:49:38] Speaker A: Après ça c'est un peu utopiste, non ? [02:49:42] Speaker C: Je crois en un moment que Turnstyle ferait un club tout le temps en faisant des grosses salles. Enfin pas un club, mais des petits trucs. [02:49:51] Speaker B: Après, je rappelle Pierre qu'on a eu la chance de voir Deftones à la boule noire. [02:49:56] Speaker A: Oui c'est vrai, c'est vrai. [02:49:59] Speaker B: C'était... Avant qu'ils soient gros ou... Non. [02:50:01] Speaker A: Non, non, c'était... Ah bah tu vois, c'est trop bien. [02:50:04] Speaker B: Ouais, non mais il y a toujours des... [02:50:05] Speaker A: Il y a quelques groupes qui font ça de temps en temps. [02:50:06] Speaker B: Il y avait Metallica qui avait fait trois concerts dans Paris la même journée. Ils avaient fait la boule noire, le trebendo et le Bataclan par la même journée. Il y a toujours des groupes qu'on... Moi, quand tu parles de ça, je trouve que c'est... En fait, il y a des trucs... C'est chiant si t'as pas eu l'occasion de vivre, de voir le groupe à son early stage. Tu peux le voir que grand et tu te dis, j'aurais aimé le voir, mais après... Pour ceux qui l'ont vu, c'est comme les albums. Le groupe, il peut évoluer. Tu peux moins aimer les nouveaux albums, mais les albums qu'ils ont faits avant, ils existent toujours et c'est toujours les mêmes. Si t'as aimé le souvenir que tu as eu de ce concert, peut-être que tu l'idéalises justement parce que ça n'existe plus et que tu as eu la chance T'as eu la chance de le voir ? [02:50:58] Speaker A: Ah oui, parce que tout le monde a toujours dit « ouais mais moi je me souviens, je les ai eus en 97 ». [02:51:02] Speaker B: Après moi j'ai eu la chance de voir tout à l'Olympia pour la sortie de…. [02:51:14] Speaker A: Lateralus. [02:51:14] Speaker B: Lateralus, exactement. Et au final, j'ai un moins bon souvenir de ce concert-là qu'un concert aux Zéniths pour la sortie de Ten Thousand Days où je me suis pris une plus grosse gifle. Alors que bon, quand je dis aux gens, je les ai vus à l'Olympia, ils sont là, quoi, c'est vrai ? Et mon frère, il les a vus à l'Élysée Montmartre et lui, il est toujours, ah, c'était mieux à l'Élysée Montmartre. [02:51:35] Speaker E: Bon, voilà. [02:51:36] Speaker C: C'est marrant que l'Olympia ce soit le petit truc pour tout le monde. Ils ont fait une petite salle toute mignonne. [02:51:41] Speaker B: Ils avaient fait l'Elysée quand même avant. Je crois qu'il y a eu encore une autre date avant. [02:51:46] Speaker A: Après ils font des grandes salles maintenant, c'est pour ça. Ils font la Corarena donc forcément l'Olympia ça a fait petit. [02:51:52] Speaker B: Avec des places à 200 euros. [02:51:53] Speaker C: Ouais c'est ça le problème aussi. Mais après ça c'est leur choix parce qu'il y a des groupes qui font pas 200 balles. [02:51:58] Speaker B: A l'accord Arena, c'est quand même souvent assez cher quand même. [02:52:03] Speaker C: Ouais mais tu vois par exemple, je sais pas, Bring Me The Horizon, non. Tu vois Bring Me The Horizon qui a genre, je pensais à un groupe avec de la seno énorme, tu vois, qui a dû vraiment mettre de la thune pour se faire toutes ses vidéos et tout. Bah je crois que la place elle. [02:52:16] Speaker B: Était à 70€ quoi. Non mais t'avais des places à 70€ à tout, mais c'est des places de merde. [02:52:21] Speaker C: Oui, ok. [02:52:22] Speaker B: 200 balles c'est si tu mènes dans la fosse de vent, c'est 200 balles quoi. [02:52:28] Speaker A: C'est un peu abusé. C'est trop dit souvent aussi, bon toi t'es encore jeune donc ça. [02:52:33] Speaker C: Ouais mais ça commence à me donner l'air. [02:52:36] Speaker A: C'est ce qu'on disait, j'ai un peu honte, moi je ne fais que des concerts assis. On m'a fait, j'ai pas le droit de le dire parce qu'on croit que je suis dans le pit. [02:52:45] Speaker C: Faut laisser la place après. [02:52:46] Speaker B: Alors que dans le hardcore il n'y a pas de problème, il n'y a pas de place assise. [02:52:49] Speaker C: Après si t'es derrière tu vois rien. [02:52:51] Speaker B: Si t'es assise c'est que t'as été sonné. [02:52:54] Speaker A: C'est Jessie qui disait qu'il fallait se mettre sur le côté. Oui, oui. [02:53:00] Speaker B: En préventif. [02:53:01] Speaker C: Avec le bon coude. [02:53:05] Speaker A: Mais la scène globale française, pour en revenir à ça, c'est quand même une scène qui évolue beaucoup. Je le tiens à répéter, encore une fois, Ben vous l'a dit depuis le début qu'on a fait Bang Bang, c'est que les places de concert, ça s'achète à l'avance. C'est comme ça qu'on soutient aussi juste les salles. Et le fait qu'il se passe des choses, c'est pas forcément soutenir le groupe, c'est soutenir un ensemble. [02:53:23] Speaker B: Et les tourneurs. [02:53:23] Speaker A: Et les tourneurs aussi. mais ça bouge, il y a énormément de groupes, nous on a la web radio et on passe beaucoup de choses différentes, dans le rock et dans le métal, en France il y a quand même beaucoup, beaucoup, beaucoup de groupes, je ne dis pas qu'il n'y ait que du bon évidemment, forcément il y a des choses qui sont bien, des choses qui sont moins bien, c'est partout pareil, mais j'ai l'impression qu'il n'y a jamais eu autant d'engouement pour cette musique, ou en tout cas en faire un groupe, aller jusqu'à faire un groupe en France, est-ce que toi aussi tu as cette sensation quand tu sors et que tu en parles avec tous tes potes. [02:53:53] Speaker B: En. [02:53:53] Speaker A: Dehors du hardcore, je parle globalement, parce que le hardcore, on l'a dit, il y a des groupes mais... Que la. [02:53:57] Speaker C: Scène française est forte. [02:53:58] Speaker A: Et puis en plus, ça devient international encore plus qu'elle ne l'était. On parle de Rise of the North Star, on parle de Gojia, mais... Landmarks maintenant, puis il y a tous les autres, il y a Resolve aussi, ça commence à... Il y a même des étrangers qui disent, vous avez plein de trucs, pourquoi vous en parlez pas plus ? [02:54:16] Speaker C: C'est une bonne question. Si, j'ai vraiment l'impression qu'on est bien. En tout cas, on n'a pas à rougir face à d'autres pays en Europe. Après, c'est plus facile quand tu viens d'Angleterre puisque je pense qu'il y a plus de connexions avec les Etats-Unis. [02:54:29] Speaker B: Ça reste à prouver. [02:54:31] Speaker C: Ouais mais tu vois, même pour les concerts, ils disent tous tournées européennes, t'es en mode Cardiff, Londres et Manchester, c'est pas vraiment ça. [02:54:40] Speaker B: Ça s'appelle UK. [02:54:42] Speaker C: Et une date en Allemagne. [02:54:44] Speaker A: Ah bah du coup c'est bon. [02:54:48] Speaker C: Franchement, je suis vraiment contente d'être dans cette scène-là et d'être en France et de voir qu'il y a plein de groupes qui grossissent et qu'il y a plein de groupes qui se créent. Les exemples, je pense que vous les avez cités, des groupes qui pètent un peu. C'est vrai que, par exemple, quand j'écoutais à fond Landmarks, quand j'ai découvert le hardcore et tout, j'aurais jamais pensé que maintenant ils allaient pouvoir faire des têtes d'affiche ou partir aux Etats-Unis et tout comme ça et c'est trop bien parce que c'est des mecs qui bossent tellement, tous leurs clips ils sont trop bossés, enfin tout est bossé de fou quoi, heureusement que ça pète sinon c'est trop triste quoi, on mérite pas que notre musique elle reste quand on est à la France ou que Gojira est fini quoi, trop bien. [02:55:30] Speaker A: Et le chant français ? [02:55:31] Speaker C: Moi je kiffe, je pense que tout le monde connecte dans la musique par des trucs différents, il y en a, j'imagine que c'est genre la technicité, il y en a peut-être le visuel, moi c'est vraiment par les paroles. C'est-à-dire que pour vraiment rentrer dans une musique, il faut que j'aille lire les paroles. Et d'ailleurs depuis que Spotify a mis un putain de truc où on peut lire les paroles en une fois, oui ! J'ai plus besoin d'avoir genre la musique d'un côté et, je sais pas, genre Genius de l'autre. Et les gens qui arrivent à bien écrire en français, parce que c'est très cringe d'écrire en français, comme on a tout le vocabulaire qu'on a... Enfin, c'est... [02:56:06] Speaker B: J'ai vu... Oui, puis surtout qu'on comprend bien tous les mots, comparément à d'autres langues. [02:56:12] Speaker C: J'ai pas le nom du groupe, et de toute façon, je le sais très pas, mais j'ai vu un groupe de hardcore ou de metalcore, bref, dans ce style-là, pas connu, chanter en français, et mettre genre un teaser du morceau, et c'était genre, waouh ! Et je pense que c'était vraiment un truc qui aurait dû être écrit en anglais, en mode... C'est pas genre Live Your Life ou des trucs genre random comme ça, sauf que c'était chanté en français et c'était giga cringe. Et je me dis, des gens qui arrivent à bien écrire en français, genre Alceste, même si c'est pas un chant où on va capter complètement ce qui se dit au moment où ça se dit, c'est trop puissant. J'aimerais qu'il y ait plus de groupes qui arrivent à écrire en français et péter comme ça, mais je comprends que ce soit compliqué de se vendre sur. [02:56:55] Speaker B: Des albums Et puis compliqué à faire aussi. [02:56:59] Speaker A: Comme tu dis, on comprend, donc il vaut mieux que ce soit érique. Après la langue française est très riche et puis c'est vrai qu'elle devrait peut-être plus être utilisée. Je pense qu'on est prêt aujourd'hui. Nous on nous fait partie d'une génération, c'était pas forcément surapprécié quoi. [02:57:12] Speaker B: Oui et non, parce qu'il y a eu un gros mouvement. [02:57:18] Speaker A: Néo Metal en. [02:57:20] Speaker B: Français et ça a cartonné. [02:57:21] Speaker A: C'est vrai que c'était en français. [02:57:23] Speaker C: Je trouve ça cool, justement les trucs où ça envoie en français. [02:57:29] Speaker B: Quand c'est bien fait, c'est incroyable. [02:57:30] Speaker C: Ouais, c'est encore mieux quoi. [02:57:32] Speaker B: Même dans Rise of the North Star, il y a quelques punchlines en français, ou des couplets. C'est très très fort. Après c'est... Rise of the Narsar, c'est souvent impactant, mais c'est vrai qu'il choisit bien les moments où ça arrive et comment il le dit. Je trouve que c'est hyper fort. Souvent, quand les anglo-saxons apprennent la traduction, ils trouvent ça cool. Même pour eux. [02:57:59] Speaker A: Ok, bon, on va passer à un clip, parce que je vois que c'est le fameux clip. Alors j'ai pas mis le... [02:58:05] Speaker B: Le groupe que tu veux voir dans une petite salle. [02:58:06] Speaker A: J'ai mis l'ensemble de tous les clips qu'il y avait, mais t'en as choisi un dans ceux-là, donc c'est Holiday. Ça sera peut-être mal affiché parce que c'est moi qui ai donné la mauvaise information. Mais c'est le fameux clip où ils sont dans le stade. [02:58:19] Speaker C: Tu détestes ce clip là où ils sont dans le stade nul ? [02:58:25] Speaker A: C'est pas ça, c'est juste qu'on se fait exprès de... [02:58:27] Speaker B: C'est juste que c'est le blueprint de Turnstile. [02:58:37] Speaker C: C'est marrant parce que le chanteur de Turnstile, je pense qu'il a réalisé ce clip. Il a réalisé un clip pour Paramore. [02:58:43] Speaker B: C'est le même. C'est de là que vient la blague. [02:58:47] Speaker C: Parce que je pense qu'on était beaucoup à ne pas être au courant, à regarder le truc et à se dire. On dirait grave Oliday de Turnstile, c'est trop marrant. Et c'est les mêmes caméras, ils ont utilisé genre... [02:58:56] Speaker B: C'est tout est pareil. [02:58:56] Speaker C: Ouais, tout est pareil. [02:58:57] Speaker B: Tu changes le groupe. [02:58:58] Speaker C: Bon vas-y, je me dis, le clip il est trop bien. En vrai, il a raison, en faisant deux ou trois avec la même recette, il a raison. Enfin pour moi c'est un... Bah là. [02:59:04] Speaker B: C'Est là où je suis pas d'accord. [02:59:06] Speaker C: Ouais, ouais. Moi je trouve que c'est un des meilleurs clips que j'ai vu. En fait, je trouve que la DA de Turnstyle, qui n'a pas du tout commencé avec cet album, même l'album d'avant, c'était déjà des trucs où il y avait des petites poussières d'étoiles de temps en temps dans la musique, et la pochette est jaune, c'est déjà un truc qui est différent du hardcore, on est des bonhommes, on fait des trucs avec du graph et tout. Et là, le fait de faire une DA qui est toute rose, avec du grain, du glow, c'est vraiment... c'est d'où quoi. Je sais qu'il y a plein de gens qui l'ont fait avant parce que je suis tellement fan de Their Style que les gens adorent me dire qu'il y a d'autres groupes, ils ont fait la même chose avant et moi je les ai vus dans la cave de mon papy pour 2,50€ en 2011. Moi, à ce moment-là, j'écoutais la musique de Star Wars, donc il faut que je me fasse aussi mes trucs, et pour moi, qu'ils ont réinventé un truc et tout, je m'en fous, c'est juste qu'ils sont arrivés à un moment avec une déa que je trouve trop forte. Ce clip, il est trop bien fait, tous les plans sont trop bien. Moi, un clip, enfin un clip sur deux que je fais, les gens m'écrivent « est-ce qu'on peut faire comme dans Holiday de Turnstile Stopplay ? » Et je leur dis « c'est pas aussi simple que ce que tu penses, finalement, mais on va essayer. [03:00:16] Speaker B: » Mais je vais quand même le copier. [03:00:20] Speaker C: Non parce que en fait pour moi c'est les clips où genre en vrai les plans sont simples mais les gens sont tellement charismatiques que c'est de ça qu'il fait le truc en fait c'est pas forcément le fait que c'est filmé en bas machin avec un building truc c'est juste tous les membres d'un style. [03:00:34] Speaker B: Si t'as un pur style et que tu sais bouger c'est cool. Si t'es Gérard Delaconta. [03:00:41] Speaker C: C'est compliqué. [03:00:42] Speaker A: Après bien dansé je voyais pas ça comme ça. [03:00:44] Speaker B: Non, j'ai pas dit bien danser. [03:00:46] Speaker A: Ah pardon. [03:00:48] Speaker C: C'est un style et je suis trop contente qu'ils aient pété Turnstile même si c'est vrai qu'ils ont fait un... Même si ça pue. [03:00:54] Speaker A: Il a pété, voilà le prout. Je suis trop content qu'ils aient pété. [03:00:59] Speaker B: Non, c'est très bien Turnstile, c'est incroyable. [03:01:01] Speaker C: C'est... même si là je trouve qu'ils sont un peu en fin de... De carrière ? Non pas en fin de carrière, en fin de cycle quoi, où en fait ils font tellement de concerts que si t'es fan bah tu les as forcément vu cinq ou six fois sur cet album là et le dernier concert à l'Olympia il était cool mais j'ai dit bon ça fait six fois que j'ai vu ce concert. [03:01:19] Speaker A: Ouais il faut passer à la suite. [03:01:20] Speaker C: Ce serait cool de passer à la suite et... [03:01:23] Speaker A: Mais comment réussir à faire aussi fort ? [03:01:24] Speaker C: Ouais mais moi je pense qu'ils peuvent parce que je trouve que toute leur carrière c'est genre c'est de c'est pas genre j'ai pas l'impression que c'est l'album de fou dans une carrière mid quoi j'ai l'impression que c'est genre les albums sont de plus en plus intéressants à chaque fois et on verra et si c'est nul au pire c'est pas mes voisins je m'en fous c'est pas grave tu vois je passerai à être un. [03:01:45] Speaker B: Moine bon bah de toute façon tu les auras déjà vu dans un club pour 2,50€ Non parce que moi je. [03:01:49] Speaker C: Suis pas une audi du hardcore je suis pas stylée comme ça mais Mais tous les gens qui les ont déjà vus se sont fait le plaisir de venir me le dire. [03:01:59] Speaker A: Je pense que ça c'est un peu dans tous les genres musicaux. [03:02:01] Speaker C: Oui c'est ça, qui sont passés à la méca et au truc à Médine Montand qui a fermé, la miroiterie. Et d'ailleurs j'ai mis des images de ça dans le docu justement pour montrer. [03:02:12] Speaker B: Que... Ah bah t'y étais alors ! [03:02:14] Speaker C: Non. C'était pas... J'étais sur mon ordinateur en train de jouer à Doofus. [03:02:19] Speaker A: Ah il y a le nouveau qui est sorti ? [03:02:20] Speaker C: Ouais, il faut que je joue. J'ai un travail malheureusement. [03:02:22] Speaker B: Je savais pas, j'ai jamais su ce que c'était ce jeu. [03:02:24] Speaker A: Et je ne sais même pas de quoi vous parlez. [03:02:27] Speaker B: C'est avec des dragons ? [03:02:28] Speaker C: Ouais, c'est un jeu de stratégie médiéval-fantastique un peu français. [03:02:34] Speaker B: La France. [03:02:35] Speaker C: Le rayonnement culturel français. [03:02:36] Speaker A: Il y a pas beaucoup de jeux vidéo qui sont français ? [03:02:39] Speaker B: Qui marche, non. [03:02:41] Speaker C: Après je sais pas si ça marche à l'international, je pense que c'est hyper français. [03:02:43] Speaker B: Non je crois que ça marche quand même. [03:02:46] Speaker C: Est-ce qu'il y a des gros jeux vidéos français ? On se décale complètement du sujet. [03:02:50] Speaker A: On va en parler à l'antenne, on va balancer le clip. [03:02:54] Speaker B: On a quelqu'un qui est bien renseigné, on va lui demander. [03:02:56] Speaker A: Il va parler trop longtemps. [03:02:58] Speaker B: Bien sûr. Il va pas parler à l'antenne. [03:03:01] Speaker A: Allez c'est parti, turn style. [03:04:49] Speaker D: Oh oh oh oh And I can. [03:04:51] Speaker C: Sail with no direction And I can sail with no direction Je sais que. [03:06:25] Speaker D: Je ne devrais pas venir ici Mais. [03:06:39] Speaker G: Je n'ai pas d'endroit où aller. [03:08:06] Speaker C: La one in this world. [03:09:55] Speaker A: Et c'est. [03:10:25] Speaker D: C'est parti ! [03:10:59] Speaker C: C'est pas grave. [03:11:01] Speaker D: Éponge raccrocheur ! [03:11:24] Speaker A: Voilà, on est en train de savourer ces belles images de Health qu'on a reçues d'ailleurs, si vous n'avez pas vu cette interview, elle est extraordinaire puisque c'est nous qui la faisons et que je ne suis pas du tout prétentieux. Vous pouvez taper... [03:11:34] Speaker B: Alors Pierre, c'est pas nous qui le disons. Je te rappelle qu'il y a des gens, des anglo-saxons, qui ont dit la meilleure interview de Health. Voilà. Tapez point exclamation bang et puis bang bang. [03:11:47] Speaker A: Voilà, vous arrivez sur notre page YouTube. Et si vous êtes sur YouTube, vous. [03:11:52] Speaker B: Allez juste sur... Vous êtes déjà dessus quoi. [03:11:56] Speaker A: C'est les intermètres du vidéo. [03:11:57] Speaker B: Sur le petit nom de bang bang, il dit hop, vous cherchez Elf. [03:12:00] Speaker A: Voilà, rejoignez-nous. Soyons une belle armée qui défend l'amour de la musique alternative rock métal. Clara... Ça allait loin. C'est... Grigrigri ! Désolé. Je suis vraiment sincèrement désolé. C'est toi qui avais choisi ce clip ? Grigrigrio ! Tu sais pas quoi dire du coup ? [03:12:23] Speaker C: C'était quoi ta question ? [03:12:24] Speaker A: Y'a pas de question, c'est Howlf, c'est un groupe que t'aimes bien. [03:12:27] Speaker C: En fait, plus que le groupe, c'est vraiment le clip que je trouve trop cool. Comme on disait, je sais pas, l'idée est trop débile mais il marche trop bien. Comme quoi des fois, il faut pas des caméras de ouf et tu prends juste une idée à la con. Et après, Hell's, c'est quand même un groupe spécial parce que Ils ont les posts que des mèmes à la con. En fait leur musique est bien mais si tu vois leur page Instagram... Y'a. [03:12:48] Speaker A: Un gros décalage, tu peux pas imaginer. [03:12:50] Speaker C: Tu te demandes ce qu'il se passe quoi. et bon le mec enfin voilà vous l'avez vu dans votre émission, en tout cas l'image qu'il donne sur internet est complètement chelou et faire un clip comme ça je trouve c'est vraiment cool. [03:13:02] Speaker A: Il est spécial après non ? Il est adorable mais il a son monde à lui quoi, on tous les aime la pizza. [03:13:10] Speaker C: On va se dire que se tatouer From Software sur le c'est marrant Mais le faire vraiment, c'est quand même un truc quoi. Après c'est toute la vie quoi le tatouage. Ouais mais bon... One life avec From Software sur... C'est ce qu'il veut. [03:13:30] Speaker A: Il est heureux. Sur ces bonnes paroles en tout cas, Clara encore une fois, un million de fois merci pour être venue ici répondre à nos quelques questions. J'espère que t'as passé un bon moment. [03:13:43] Speaker C: Très bon moment. J'ai adoré défendre Paris comme la meilleure ville du monde. Je ne sais pas si je l'ai dit déjà, mais voilà. [03:13:49] Speaker A: C'est bien de le préciser. [03:13:50] Speaker B: Moi je n'avais pas compris. [03:13:53] Speaker A: On peut te retrouver où ? Ton travail, on peut le voir où ? [03:13:56] Speaker C: Surtout sur Insta, Clara Griot. Et puis voilà. [03:14:00] Speaker A: Vous retrouverez en description, il y aura tous les liens qu'il faut pour te retrouver. Bravo pour ton travail. N'oublie pas que ce sera bien qu'on collabore tous ensemble. [03:14:11] Speaker C: Ouais, après j'ai entendu qu'il y avait des lumières à louer, je me suis. [03:14:14] Speaker B: Dit... Ah oui, à louer, pas de problème ! [03:14:16] Speaker C: Ah non, c'était prêté ! [03:14:17] Speaker B: Ah bah si tu veux, t'as dit louer, t'as dit louer, y'a pas de problème. [03:14:22] Speaker C: Ouais, non mais carrément. [03:14:24] Speaker B: C'est drôle parce qu'en fait, on s'était déjà parlé il y a... quelques années, peut-être même, justement, de faire des choses ensemble. On n'a jamais eu l'occasion. [03:14:33] Speaker C: Non, mais faisons-le. Faisons des trucs corporels chiants et des trucs créatifs cools ensemble. Faisons ensemble. Non, mais carrément. [03:14:43] Speaker A: Que cette scène soit rassemblée, c'est un peu l'idée aussi de Bang Bang et de Restless dans sa globalité, parce que je tiens à le dire, c'est vraiment très important. Et toujours le point levé. Evidemment. Qu'est-ce que je voulais dire ? N'hésitez pas à passer le mot autour de vous. Encore une fois, merci à vous toutes et à vous tous d'être des passionnés, d'aimer la musique. C'est vous qui faites vivre tout ça. Nous, on est des acteurs qui participons juste peut-être à mettre en lumière un peu plus auprès de gens qui ne connaissent pas, mais c'est vous qui faites le tout. [03:15:09] Speaker B: Ou à créer une sorte d'effervescence. petites bulles, nous ne sommes que des petites bulles. Et le but, quelque part, c'est que toutes ces bulles entraînent d'autres bulles. [03:15:24] Speaker C: Je vais pleurer en fait. [03:15:26] Speaker A: De désespoir ! [03:15:27] Speaker C: Posez pas la question juste ! [03:15:31] Speaker B: Deux cons ensemble et voilà. [03:15:34] Speaker A: C'est ça, bon ça vole pas bien au bord et moi j'ai pas de cerveau donc du coup forcément. Qu'est-ce que je voulais dire d'autre ? [03:15:39] Speaker B: Rien, tu peux demander si elle est heureuse d'être une bulle. [03:15:42] Speaker C: Ouais, carrément. Mais on est... Hop là, la petite bulle. [03:15:45] Speaker A: Trop longtemps. Bulle fine. Putain, you're rude ! Je suis désolé. Alors attention, ça n'a aucun rapport avec toi, mais j'imaginais juste quand on pète dans son bain, tu vois. [03:15:56] Speaker C: Ouais, j'ai jamais fait ça. [03:15:57] Speaker A: Je sais pas de quoi tu parles. [03:15:59] Speaker B: Ça allait Parisienne, elle a pas de baignoire. [03:16:02] Speaker C: Oui, bon après... J'en ai déjà eu en fait, ok ? [03:16:05] Speaker A: Après j'ai déchiré des caisses dans mon bain. [03:16:07] Speaker C: Tout seul à un moment et... [03:16:11] Speaker A: C'est vrai, tout le monde l'a fait, ça sert à rien de nous dire le contraire. Passez une excellente semaine, bon courage, demain c'est lundi, on le sait, c'est toujours chiant, mais le dimanche, c'est parfait. [03:16:19] Speaker B: Attends, tu vas pas demander s'il y a un petit truc qui va sortir bientôt ? Quelque chose... [03:16:23] Speaker C: C'est vrai, t'aurais. Ouais, big things coming ! Non, il y a des trucs cools en montage que je viens de finir. Je ne sais pas si je peux. [03:16:32] Speaker B: Trop dire les trucs. [03:16:34] Speaker C: Je n'ai pas envie de niquer comme des gens. Plutôt clip, docu ? Un gros docu en cours, mais on a discuté avec le groupe et on s'est dit, venez, on ne le sort pas tout de suite, on attend que vous fassiez encore des trucs plus cool et qu'on continue à les filmer. Donc je pense que c'est un projet sur le long terme et après j'ai trois clips qui sortent en début d'année je pense. Ouais donc c'est cool. Deux avec le même groupe et un que je suis en train de finir là avec un groupe de Toulouse. [03:17:04] Speaker A: Mets-moi là, la vidéo. [03:17:05] Speaker B: Voilà, donc, à Clara Griot sur les réseaux, comme ça vous êtes au courant de tout. Twitter, Instagram. [03:17:12] Speaker A: Clara c'est facile à écrire, Griot aussi, c'est G-R-I-O-T. Vous avez écrit mieux que tout à l'heure en bas de l'écran. [03:17:16] Speaker B: Ah oui, c'est vrai. [03:17:16] Speaker A: Je connais pas mon émission, donc... [03:17:18] Speaker B: Il faut qu'il te mette... [03:17:26] Speaker C: Voilà, et puis, voilà. [03:17:27] Speaker A: Attends. Voilà. [03:17:27] Speaker B: Apparemment, tu vas pas faire la météo. [03:17:29] Speaker A: Tout de suite, mais... [03:17:34] Speaker C: À lâcher les likes en fait, c'est ça qu'ils prendent. [03:17:39] Speaker B: Envoyer de la sephore. [03:17:40] Speaker C: Oui exactement. [03:17:42] Speaker A: Ils disent ça les mecs, je sais pas. [03:17:44] Speaker B: Donnez le grave de la sephore. [03:17:47] Speaker A: Moi j'ai toujours été un ringard donc... [03:17:48] Speaker B: Ah ouais bah t'inquiète c'est un ringard de dire ça. [03:17:50] Speaker A: Ah ouais parce que je t'entends bien ça a l'air d'être ringard. [03:17:52] Speaker B: C'est pour ça qu'il se poil comme un fou derrière. [03:17:55] Speaker A: Enfin Marcel tu peux te marrer t'es ringard déjà et t'as 23 ans. [03:18:00] Speaker B: Il est hongrois donc là-bas je peux dire qu'il est au pic du cool. [03:18:05] Speaker A: C'est très méchant tout ça. [03:18:06] Speaker B: Très parisien. [03:18:08] Speaker C: Ça vient de lyncher tout un pays. [03:18:12] Speaker A: Qui n'a rien demandé finalement aujourd'hui. On aime beaucoup la Hongrie, évidemment c'est un beau pays à visite. Sur ces bonnes paroles ! [03:18:24] Speaker B: Vicky, pour les intimes ! [03:18:25] Speaker A: Merci beaucoup Clara, merci pour tout ce que tu fais, merci de participer aussi à cette scène et merci d'être venue. Vous, bon courage, je le disais, pour demain. Passez une bonne semaine. On se retrouve dimanche avec, si tout se passe bien, Thomas Lamiral. Si vous êtes vieux, vous vous souvenez d'Akmeh avec Louis Auchan, tatoueur qui s'était déplacé en Belgique et qui est de retour à Paris. Il sera là pour nous parler un petit peu de toute cette carrière, de comment il a vécu les choses, parce que je pense qu'il a beaucoup de choses à raconter, que c'est quelqu'un qui est adorable et qu'on l'aime de tout notre cœur, donc on sera content de le recevoir. Dimanche, moi j'embarque ! C'est comme ça tous les dimanches, dites-le autour de vous si vous connaissez des gens qui aiment le métal, peut-être qu'ils seront intéressés de nous regarder, peut-être qu'ils nous détesteront, bon ça c'est pas grave, il y en faut pour tout le monde, on s'en fout. Qui nous détestent, il y en a beaucoup ! Mais c'est pas grave, c'est ça la vie. On est habitué, de toute façon, on est tout seul. Sur ces bonnes paroles, je tiens à vous quitter avec un clip qui m'a été envoyé, je le répète, sur Instagram. On m'envoie des clips. C'est le dernier qu'on m'a envoyé, donc attention s'il y en a un qui m'a envoyé et qui m'a dit « ah oui mais le mien il n'est pas passé », etc. Ça marche comme ça, je suis désolé, je prends le dernier qui est arrivé dans la liste. Et c'est le groupe Albran, voilà, qui a un clip qui s'appelle « Oumy Bouzou ». [03:19:38] Speaker B: Ah oui, et pas Olbran. Aucun rapport avec les céréales pleines de fibres. [03:19:43] Speaker A: Voilà et ne pas péter dans le bain. Les deux sont importants. Sur ces bonnes paroles, passez une bonne nuit et puis vive le métal, vive le rock, vive la musique en règle générale. Ciao ciao, bisous, love love. [03:21:34] Speaker D: Sous-titrage Société Radio-Canada Un pour le caillou. [03:23:53] Speaker B: Deux pour le spectacle. Et voilà, c'était mon souvenir. [03:24:12] Speaker C: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon. N'hésitez pas à vous abonner.

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