#83 - Pierre Veillet de MYROCK en invité

Episode 83 March 14, 2025 03:55:15
#83 - Pierre Veillet de MYROCK en invité
Bang!Bang! RSTLSS
#83 - Pierre Veillet de MYROCK en invité

Mar 14 2025 | 03:55:15

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Show Notes

Comment ne pas être heureux de recevoir celui qui a motivé une grande partie de notre équipe à parler de la musique de notre vie ?!?

Pierre Veillet est le rédacteur en chef du magazine MYROCK, PLUGGED & REGGAE VIBES ! Il est photographe aussi et va tout nous dire, avec un sacré lot d'anecdotes !

On espère que vous allez passer un aussi bon moment que nous !

Amélie, Ben, Didier, Enjoy The Noise, Gladyce, Marcel & Pierre passent des clips, donnent l’actualité et discutent de ce qui est diffusé avec les BANGERS (auditeurs, viewers de l’émission).

BANG! BANG!, c’est tous les dimanches à 19h. C’est l’émission Metal & alternative rock de RSTLSS en live TWITCH et en VOD sur notre chaine YouTube et en podcast sur toutes les plateformes.

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Episode Transcript

[00:00:14] Speaker A: BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII. [00:00:44] Speaker B: On a décidé d'être très transparents avec vous. [00:00:46] Speaker C: Mais au moins on a une petite pause pendant trois heures là. [00:00:49] Speaker B: Où on est bien. [00:00:49] Speaker C: Où on est bien, voilà, c'est déjà ça. [00:00:51] Speaker B: Mais c'est grâce à vous en même temps, c'est vrai qu'il faut le dire, merci. Merci à toutes les personnes qui se sont abonnées à notre Patreon. Et merci à toutes les personnes qui ont fait des dons également. Et même sur Youtube, je suis désolé je n'ai pas noté le... Lunette noire. [00:01:04] Speaker C: Je crois il s'appelle. [00:01:04] Speaker B: Lunette noire ? Eh bien merci à lui, très très gentil. Donc voilà, dites-nous ce que vous avez fait de votre week-end, si vous êtes heureux, heureuse ou pas, si vous pensez que mentalement ça n'ira jamais, eh bien vous pouvez tout nous dire, puisque a priori on devrait être les mêmes personnes, dans le même genre. [00:01:20] Speaker C: Si vous avez des solutions, n'hésitez pas à les donner. [00:01:23] Speaker B: Nous on en a une mais elle. [00:01:24] Speaker C: Est assez radicale, donc pour le moment on a décidé de... de rester sur la voie d'essayer des choses. [00:01:31] Speaker B: Non mais bon voilà, on rigole et puis j'espère que vous riez avec nous un maximum, je le souhaite et je l'espère. Et que dire de plus, cette semaine moi j'ai pas fait grand chose. Je vais commencer par dire ce que j'ai fait. [00:01:45] Speaker C: Comme ça moi je vais réfléchir à ce que j'ai fait. [00:01:47] Speaker B: D'accord, ça te permet quand même, bon c'est utile. Du coup on dit pas aux gens qu'on fait ça comme ça pour ça ? [00:01:52] Speaker C: D'accord non. On garde secret et les gens vont avoir l'impression qu'on est trop balèze. [00:01:56] Speaker B: Du coup c'est fluide et qu'on a vraiment bien bossé. Ouais ! Youpi ! Ben écoute, moi j'ai été à une fête d'une amie qui a eu son permis. Voilà, ça intéresse tout le monde. Non. [00:02:07] Speaker C: Non mais c'est bien pour elle. [00:02:09] Speaker B: Ben oui c'est bien pour elle, écoute, et j'ai croisé du coup... [00:02:11] Speaker C: Elle est dispo pour les déménagements tout ça aussi ou pas ? [00:02:13] Speaker B: Alors je... Je lui ferai pas confiance maintenant. Elle vient tout juste de l'avoir, il faut lui laisser un petit peu pour s'habituer. Avec sa mustang, elle sera avec des coussins pour pouvoir voir. Oh my god ! Et que dire de plus, quand je suis allé dans ce bar parisien, figure-toi que lorsque je suis arrivé juste pour voir ma pote, il y avait quelques membres d'Angman Share, il y avait le manager de Perturbator, il y avait... Je me suis dit, mais dis-donc cet endroit, c'est un peu the place to be ! Alors que je croyais que c'était juste un petit bistrot classique, mignon. Un troquet ? Un bar à cocktail quand même ! Un troquet à cocktail ! C'est vrai que ça fait troquet à cocktail, vous comprendrez ce que je veux dire par là. Mais du coup on a discuté et je leur avais fait des bisous de la part de toutes les personnes qui regardent et qui sont fans de Les Hangmans Chairs parce que je sais que vous êtes nombreuses et nombreux. Donc voilà, je leur envoyais beaucoup de courage et tout et puis ils m'ont dit qu'ils viendraient vraiment, qu'ils avaient très envie de venir. Donc, Les Hangmans, on vous fait des millions de cœurs ! Et puis voilà, j'ai vu aussi Joe Hume de chez Europe 1. Et deux RFM, ça il ne me l'a pas dit mais j'ai découvert. Oh ! [00:03:20] Speaker C: Investigation, attention ! Il a une loupe et un chapeau ! [00:03:24] Speaker B: Ah il a même deux loupes ! [00:03:25] Speaker C: Une poche à cueil ! [00:03:29] Speaker B: Ah ça m'a fait rire ! [00:03:31] Speaker C: D'ailleurs si vous êtes au Phtalmo, n'hésitez pas... [00:03:37] Speaker B: Désolé. Sinon j'ai mixé jeudi soir et il y avait plein de jeunes. Il y avait au moins 40 personnes qui avaient moins de 25 ans. [00:03:45] Speaker C: Non mais attends, c'est à peu près toute la population française. [00:03:48] Speaker B: Oui, enfin il n'y a jamais autant de personnes à mes soirées. Et donc j'étais très content et ils m'ont dit qu'on aimerait du rock des années 80. En cas des années 80, Queen... Enfin, je me suis permis de croire que c'était Queen, David Bowie, 4Rainer, des trucs comme ça. En plus, j'ai cherché... LXS... Oui, tous ces trucs-là. A priori, ils ne voyaient pas ça comme ça. Alors je me suis dit, bon, ils sont jeunes, un petit Britney Spears, ça marchera. Il n'y a pas eu un mouvement. Et là, j'ai dit, tu sais quoi ? Ils m'ont gonflé. je vais mettre un Jean Soltes « Confidences pour confidences ». Je me suis dit, comme ça, ça va bien les vénères, ils sont bien chantés. et je ne saisis pas. C'est beau le rock. Bah oui, c'est beau le rock et c'est beau les jeunes qui aiment les musiques des années 80 qui ne sont pas forcément les mieux écrites. C'est une chanson un peu particulière quand même. [00:04:39] Speaker C: Bon, confidences pour confidences. [00:04:41] Speaker B: Bah oui, c'est un peu ça. Des fois, il faut mieux les garder pour soi, on ne veut pas faire de confidences. Donc voilà, et toi Ben ? À part avoir travaillé parce que j'imagine que la chose... Ah bah du coup. [00:04:49] Speaker C: J'Ai plus rien d'autre à dire. [00:04:50] Speaker B: Ah bah pardon, alors vas-y raconte. [00:04:52] Speaker C: Non mais j'ai rien d'autre, moi j'ai travaillé je crois. Qu'est-ce que j'ai fait cette semaine ? Bah non, j'ai rien fait d'autre. J'ai rien fait d'autre. Voilà, j'ai eu une semaine, somme toute. Non, non, mais beaucoup de réflexions, beaucoup de réflexions sur les choses qu'on pourrait faire. J'ai vu des gens un petit peu, pour parler un petit peu de Restless, de ce qu'on pourrait faire dans le futur, de trouver des idées. Voilà, donc on a des idées. Maintenant, je ne sais pas si on peut les réaliser, mais on va essayer. Et voilà, sachez qu'en tout cas, on est très motivé. je pense que ça se sent quand je le dis, pour faire des choses pour vraiment vous faire plaisir et on espère vraiment que vous allez passer un bon moment. Non mais par contre cette semaine j'ai écouté dans mon petit radar des sorties, j'ai eu un titre de Def Even qui a popé dans mes oreilles, Et moi je suis pas un méga fan de Death Heaven, parce que le chant un peu... Je sais pas comment ça s'appelle là, un peu black metal... Oui, oui, aigu, un peu crié... [00:05:54] Speaker B: Un peu... [00:05:55] Speaker C: Un peu cradolophie. Ouais, un peu Gremlins malade là. Je suis pas... C'est pas à la base... Oh dis donc, il a bu de l'eau ! Non mais à la base, The Faven, il y a des trucs que j'ai pu écouter mais je n'étais pas hyper... Ça ne m'a jamais transporté. Mais là, j'ai écouté ce titre en rentrant du travail d'ici et j'avais ça dans mes écouteurs et le morceau, je l'ai trouvé magnifique. Ça m'a parlé, ça m'a beaucoup parlé. Il est doux ou il est agressif ? [00:06:25] Speaker B: Souvent c'est les deux, tu me diras. [00:06:27] Speaker C: Non, il est plutôt doux, il est plutôt doux. Du coup, il y a une partie avec un chant clair et le refrain et la fin, la grande envolée de fin, qui est avec du coup un chant plus... Saturé ? Ouais. Mais j'ai trouvé ça hyper bien construit. Le morceau, au début ça démarre, on dirait presque un peu du Radiohead, vite fait. Et après, ça part dans un truc, mais je trouve que ça accompagne, c'est très à propos en fait. Et une fois qu'on a passé la surprise du chant, je trouve que c'est bien fait. Et plus le titre avance, plus c'est justifié, je trouve. Voilà, donc j'ai beaucoup aimé ce titre. Du coup, j'ai dit à Pierre, Pierre, s'il te plaît, est-ce qu'on pourrait écouter ce titre ? Parce que je l'ai bien aimé, s'il te plaît. [00:07:09] Speaker B: Et que d'habitude, généralement, tu me le dis, j'oublie, puis je passe jamais les morceaux que tu me demandes. [00:07:13] Speaker C: Ouais, c'est vrai. [00:07:14] Speaker B: Faut quand même pas oublier aussi que généralement, je suis très égoïste, je mets uniquement ce que j'ai envie d'écouter. [00:07:18] Speaker C: Non, c'est pas que t'es égoïste, c'est que t'es flemmard. [00:07:20] Speaker B: C'est que t'es con ! [00:07:21] Speaker C: Non, t'es pas con. Un petit peu... Ah oui, un peu. [00:07:25] Speaker B: Mais bon... Bon, eh bien, on va regarder ce clip avant de regarder ce clip, enfin, ce clip, entre guillemets, parce. [00:07:32] Speaker C: Que c'est... Oui, c'est trois images en boucle. [00:07:35] Speaker B: Voilà, mais bon... [00:07:36] Speaker C: Mais vous inquiétez pas, ça dure que cinq minutes ! Par contre, aller lire les paroles, elles sont super bien. [00:07:42] Speaker B: Voilà, et puis pour les personnes qui écoutent le podcast, bah du coup, c'est cool parce que la vidéo, ils s'en foutent. [00:07:47] Speaker C: Ouais, c'est ça. [00:07:48] Speaker B: Donc, ils sont en train de faire... J'en ai rien à montrer, c'est génial. Et bien sûr, avant de balancer le clip, sachez que ce soir, il y aura Didi. Oui, il viendra nous donner ses news. Il y aura aussi Enjoy The Noise qui sera là pour partager ses bons goûts. Je suis sûr qu'il y aura du progressif. C'est pas sûr ceci dit, on verra. Et notre invité ce soir c'est Pierre Veillé, rédacteur en chef et grand photographe magazine de My Rock et de Plugged si je ne dis pas de bêtises. [00:08:16] Speaker C: C'est bon, on me dit à l'oreillette que c'est bon. [00:08:22] Speaker B: Et il nous racontera un petit peu tout ça, parce que c'est vrai que j'ai beaucoup beaucoup de questions, ça m'intrigue ce milieu. Et je suppose que vous aussi, parce que tout le monde n'a pas à travailler dans un magazine, ni dans un journal, donc c'est l'occasion d'en discuter avec lui. Puis comment il en est venu à ça ? Eh bien on parlera de tout ça jusqu'au bout de la nuit ! Il m'entraîne au bout de la nuit ! [00:08:40] Speaker A: Envoie le clip ! [00:16:56] Speaker B: Ouh là là, il est pas content ! On m'a dit... Putain, c'était vachement bien fait ! Mais en fait, on m'a fait l'horreur. La dernière fois, je suis sorti dans un bar métal, on m'a dit, mais oui, vous dites que c'est métal, c'est métal, mais il n'y a jamais de morceau piquant. Bah, t'as pas vraiment regardé, parce qu'il y a quand même des morceaux qui envoient un petit peu. Puis il m'a dit, ah ouais, mais il faut les mettre au début. Bon bah, deuxième morceau, je pense qu'on a... [00:17:21] Speaker C: La dépression et les piments dans les yeux, direct. Qui d'autre fait ça ? Le double effet bang bang. [00:17:28] Speaker B: On a apprécié, c'était Coffin Feeder, je ne connais pas. [00:17:31] Speaker C: Le nourrisseur de cercueils. [00:17:33] Speaker B: Avec If It Bleeds. [00:17:35] Speaker C: Si ça saigne. En tout cas, le clip est original. [00:17:40] Speaker B: On a bien rigolé. [00:17:41] Speaker C: Beaucoup de références. [00:17:42] Speaker B: Pop culture. [00:17:43] Speaker C: Exactement. [00:17:44] Speaker B: J'ai vu la tête d'Arnold Schwarzenegger à un moment. [00:17:46] Speaker C: Oui, de Sylvester Stallone et le zizi de Gizmo. [00:17:50] Speaker B: Qu'on ne connaissait pas mais là il était là. [00:17:53] Speaker C: Tel qu'on l'imagine avec quelqu'un. [00:17:57] Speaker B: Il y a des gens qui sont juste avec le son. [00:17:58] Speaker C: C'est surtout que Pierre, on peut plus parler de ça parce qu'il faut qu'on parle d'autre chose. [00:18:01] Speaker B: Pourquoi ? Il est l'heure de quoi ? [00:18:02] Speaker A: Il est l'heure du Flash Bang News ! [00:18:09] Speaker B: Ça m'a fait vibrer le tympan. Et c'est présenté par l'incroyable, l'unique, le seul Billy ! [00:18:19] Speaker D: Dzień dobry, Piotr. [00:18:20] Speaker B: Dzień dobry, Ben. [00:18:21] Speaker D: Dzień dobry, Enjoy. [00:18:22] Speaker B: Dzień dobry. [00:18:22] Speaker E: Bonsoir, Enjoy. [00:18:26] Speaker B: Ah oui il est là aussi ! Toi aussi tu es venu à notre réunion d'alcooliques anonymes ? Ah bah non, il n'y a que moi qui suis alcoolique. On est là pour te soutenir Pierre. Merci. Trois personnes. Ce n'est pas sale. Alors mon petit Didi... [00:18:38] Speaker D: Tant qu'on s'oublie pas. Alors cette semaine, j'ai plein de news. Après on n'est pas obligé de réagir sur tout ou juste de se moquer et voilà. [00:18:46] Speaker B: D'accord, le concept. Bon vous pouvez juste être méchant puis c'est bon. [00:18:50] Speaker D: Non mais après des fois il n'y a pas grand chose à dire. Là par exemple la première news c'est Fred Durst qui était drôle pour une fois. [00:18:56] Speaker B: Et BAM ! Non, non, il était drôle volontairement. [00:19:01] Speaker C: C'est méchant. [00:19:02] Speaker B: Ça fait deux vannes, mais on apprécie. [00:19:05] Speaker D: Donc il a réagi aux rumeurs qui disent que Limp Bizkit apparaîtrait dans la BO de Shrek 5. Il devrait y avoir aussi, la rumeur annonce aussi My Chemical Romance, et du coup il a juste répondu au message, au tweet, Shrek stuff. [00:19:20] Speaker B: Ah ouais, ça va. [00:19:22] Speaker D: Habile. C'est pas mal. [00:19:25] Speaker C: Donc il est dedans. [00:19:26] Speaker D: Moi je pense. [00:19:28] Speaker B: En même temps il lui ressemble un peu. [00:19:29] Speaker C: En même temps je ne savais même pas qu'il y avait un Shrek 4. [00:19:32] Speaker B: Il y en a beaucoup. Trop. [00:19:34] Speaker D: Voilà. [00:19:35] Speaker F: Trop. [00:19:36] Speaker D: Alors là on enchaîne avec la news un peu. Elle ne sera même pas dans la vignette du Youtube parce que c'est vraiment arrivé vraiment au fond de l'histoire quand j'avais déjà fait la vignette. [00:19:48] Speaker C: Ah oui d'accord. [00:19:50] Speaker F: Ah d'accord. [00:19:50] Speaker B: Il se fout des deux sous de recettes. [00:19:52] Speaker C: Vous voyez qu'on est très impliqués. [00:19:56] Speaker D: C'est le guitariste Brent Hinz qui a annoncé qu'il quittait Mastodon après 25 ans au sein du groupe. Donc il était guitariste et chanteur du groupe et on n'en sait peu sur la raison de la séparation. On ne sait pas ce qui s'est passé mais on sait juste que le groupe va continuer la tournée prévue cette année. [00:20:13] Speaker B: Ça continue quand même. [00:20:14] Speaker E: Ça continue, les concerts ne sont pas annulés. Par contre, le communiqué était étonnamment administratif, on va dire. Il n'y avait pas de détails, rien. [00:20:22] Speaker B: Pas pour se protéger juridiquement, j'imagine. [00:20:24] Speaker D: Ça pue la merde un peu, du coup, si ça se finit comme ça. [00:20:26] Speaker C: Enfin, ils font quand même la tournée. Ils disent qu'ils veulent que les gens gardent un bon souvenir et tout ça. Dans le communiqué, ils disent un truc un peu comme ça, non ? Peut-être que le reste de la tournée sera assuré. [00:20:37] Speaker B: On sait bien que c'est parce qu'il n'y avait plus de cacahuètes quand il rentrait dans les loges et du coup il a dit « No cacahuètes, I don't wanna play on stage ». [00:20:44] Speaker E: Au bout de 25 ans, c'est quand. [00:20:45] Speaker C: Même la faute des gens. [00:20:47] Speaker D: Au bout de 25 ans, c'est clair, ils pourraient faire gaffe à avoir des cacahuètes à chaque fois. [00:20:52] Speaker B: Et je peux te dire que manger des cacahuètes à remonter sur scène... [00:20:54] Speaker C: Sûrement un nouveau régisseur, on va enchaîner ? [00:20:57] Speaker D: Pourquoi tu voulais pas que je continue ? [00:20:58] Speaker B: Parce qu'en fait... Ah ben non ! [00:21:00] Speaker D: Avec là par exemple, typiquement une news où il n'y a pas vraiment grand chose à dire, mais c'est les fils de Paul Stanley et de Jim Simons, donc de Kiss, qui viennent de former un groupe, en tout cas ils viennent de terminer 10 chansons ensemble. [00:21:11] Speaker C: D'accord. [00:21:11] Speaker D: Et c'est vrai que c'était vraiment un épaule-groupe. [00:21:13] Speaker B: Est-ce qu'il y a un chat ? Ouais. Non parce que du coup... Miaou ! [00:21:19] Speaker C: Est-ce qu'il va chanter aussi comme le mec de Slipknot ou pas ? [00:21:23] Speaker B: Bah non parce que c'est pas à l'autisme de... Non, c'est pour ça qu'il va être déguisé, il va être maquillé parce qu'il est né maquillé. [00:21:29] Speaker C: Ah bah sûrement, c'est des touches de l'essence. [00:21:32] Speaker D: A priori ils sont pas maquillés, enfin en tout cas ils ont communiqué des photos non maquillées. [00:21:37] Speaker C: Il n'a pas de toche de essence en forme d'étoile ou de truc comme ça ? [00:21:39] Speaker D: Non. Pas sur le visage en tout cas. [00:21:44] Speaker C: Ah d'accord. [00:21:45] Speaker F: Il va se... [00:21:45] Speaker B: J'essaie de dire qu'il va chanter, il. [00:21:46] Speaker D: Fait comme les cacahuètes. Là maintenant c'est une news sur laquelle on va pouvoir être méchant. On va parler du chanteur-guitariste de Pedal Of Mod, Wes Scantlin, qui a donné une nouvelle prestation en live un peu inquiétante le week-end dernier, dans le cadre d'un concert de charité qui était gratuit. [00:22:06] Speaker C: Oh déjà ! [00:22:07] Speaker B: Bon, au moins les gens n'ont pas payé ! [00:22:13] Speaker D: Selon les personnes présentes à l'événement, Scantlin a été vu sur scène en train de déambuler, d'essayer de se produire en état d'ébriété. Ajoutons un autre set embarrassant et bâclé à son historique bien documenté de moments problématiques sur scène. Alors apparemment la prestation était tellement mauvaise que le propriétaire de la salle a plus tard présenté ses excuses au public. [00:22:36] Speaker E: Ça, ça la fout mal. [00:22:38] Speaker B: C'est très dangereux, mais c'est super triste. [00:22:40] Speaker D: Après avoir été interrogé sur ce dernier spectacle par un fan, deux jours plus tard, Skanklin a déclaré « je suis nul, je suis nul, je suis nul ». Mais j'ai été drogué, mon ancien bassiste Sean Salmon m'a drogué hier soir, alors il peut aller se faire foutre. On dirait les mêmes us que Pierre. Quelqu'un a mis un truc dans mon verre, c'est pas de ma faute. [00:22:58] Speaker B: Quelqu'un a mis quelque chose dans mon verre, mais avec toi. Bon bah c'était peut-être moi, salaud ! Je suis nul, je suis nul ! Non mais le pauvre en fait c'est que ça va mal. [00:23:06] Speaker E: En fait c'est ultra triste moi je trouve. [00:23:08] Speaker B: En fait il va super mal mais ça fait un petit moment peut-être qu'il va super mal. Non mais on rigole. [00:23:13] Speaker D: Du coup je propose qu'on écoute sa merveilleuse reprise de Nirvana. [00:23:15] Speaker B: Par contre faut pas déconner non plus. Est-ce qu'on peut mettre celle où c'est. [00:23:18] Speaker C: Ralenti à chaque fois qu'il fait une note aiguë ? [00:23:21] Speaker E: Celle-là, par pitié. Non mais ça aurait été un beau atelier. [00:23:23] Speaker D: En tout cas, peut-être que sur YouTube, Marcel vous mettra des petits extraits, là je lui ai envoyé... Pardon, non, c'est. [00:23:30] Speaker B: Pas le même ça. Du coup, c'est quoi ? On regarde Puddle of Mud ? [00:23:40] Speaker D: Non, on va faire une autre news, on va pas déconner. On enchaîne avec The Mars Volta, alors la semaine dernière... Ils existent encore eux ? Oui, ils existent même carrément. [00:23:48] Speaker C: Attends, depuis que Elon Musk veut y aller... L'électricité ! Tesla, Volta, je veux dire, on n'est pas loin ! [00:23:59] Speaker B: Attends, mais c'est pas eux qui ont mis la drogue dans le verre du mec de Puddle of Mud ? [00:24:05] Speaker D: Ça m'étonnerait parce qu'eux du coup ils sont en première partie de la tournée de Deftones qui vient de commencer l'année dernière. [00:24:15] Speaker C: Ça a l'air incroyable d'ailleurs, j'ai vu des images de la tournée de Deftones. [00:24:18] Speaker D: Stéphane il est là. Bah oui parce que c'est aux Etats-Unis. [00:24:22] Speaker C: Il y a beaucoup de monde alors. [00:24:23] Speaker B: J'ai vu des dessins et des photos truqués de lui en avion en train de faire le commentaire. [00:24:31] Speaker D: Et du coup, The Mars Volta, ils ont joué en intégralité le prochain album. Ah ouais ? Sérieux ? Sans prévenir qui que ce soit. [00:24:39] Speaker B: Ah c'est pas mal ça. [00:24:40] Speaker D: Et du coup, c'est pas mal, même s'ils se font un peu plomber par les management et tout ça. C'est quand même, ça fait 25 ans qu'on essaie d'éviter ce genre de truc où tu balances une nouveauté. Mais là, le nouvel album, il était même pas annoncé. [00:24:54] Speaker C: Après l'avantage avec Mars Volta c'est qu'ils font tellement d'imprôts en live que des fois tu peux dire ah bah je sais pas si... [00:25:02] Speaker B: En fait s'ils disent pas que c'est du nouvel album tu le sais pas. [00:25:05] Speaker D: Non et puis ils vendent 4 albums. [00:25:08] Speaker B: Donc c'est pas très grave non plus. [00:25:13] Speaker D: Non mais c'est surtout que des fuites ils en ont rien à foutre parce qu'il y a une autre news liée à Mars Volta c'est qu'en gros c'est un livreur de chez Subway qui a balancé l'histoire cette semaine C'est qu'en gros, il livrait un petit... Attends, je vais dire précisément. Un petit sandwich à 15 centimètres ? Un petit 30 centimètres à la dinde, avec trois paquets de chips et le petit cookie pépite de chocolat. Quand il s'est rendu compte qu'il le livrait à Cédric Bixler Zavala. Et il était comme un ouf. Et du coup, Cédric, quand il a vu qu'il avait affaire à un fan, il a tapé la discute. Vraiment, il a été super cool avec lui. Il a fait « Mais attends, t'es un lecteur CD toi ? » Et le livreur, il fait ben non, mais j'en achèterai un. Et du coup, Cédric est rentré chez lui et il est revenu avec sa propre copie du... Gravée du prochain album qui n'est pas encore sorti. [00:26:01] Speaker B: Cette imbécile, quelle année ? Parce qu'il commande ce boulet, il a des CD. [00:26:09] Speaker E: Gravés. [00:26:10] Speaker C: Merci pour le raid, Trinity. [00:26:12] Speaker E: Et bienvenue à tout le monde. [00:26:13] Speaker B: Donc attends, mais il mange du Subway, il grave du CD. [00:26:17] Speaker D: Non, mais il a un CD gravé parce que c'est sa copie de l'album qui n'est pas encore sorti. [00:26:20] Speaker B: Comme ça, il ne peut pas partir sur les internets, c'est un propre maquette. [00:26:23] Speaker D: Et il lui a donné, il fait bah écoute, tiens, c'est le prochain album. De toute manière, il a déjà fuité, donc on s'en bat les couilles, tiens. Le fan, il est super fan, il a dit, moi je vais l'écouter une fois, puis après je vais l'encadrer, enfin je vais le... Trop bien. [00:26:37] Speaker B: C'est cool. [00:26:37] Speaker C: De toute façon, en même temps, ils savent que maintenant, avec le streaming, tu ne vends plus d'albums. [00:26:41] Speaker B: Oui, c'est super, tant pis. Puis ils s'en foutent, ouais. C'est en live qu'on aime bien voir Mars Volta, enfin quand ils ne se sont pas défoncés. Ah mais c'est pas de leur faute. [00:26:50] Speaker C: C'Est quelqu'un qui avait mis un truc. [00:26:51] Speaker E: Dans leur bain ! [00:26:52] Speaker D: C'est quelqu'un qui a mis des télés écrans plats partout autour d'eux ! [00:26:57] Speaker B: Je crois qu'ils aiment plutôt aller dans la forêt cuire 2-3 champignons, mais bon après c'est à chacun son petit plaisir. [00:27:01] Speaker D: Je propose qu'on écoute un petit Mars Volta avec Wack Simule et Accra par exemple. [00:27:06] Speaker B: Très bien ! Un excellent choix mon Didier ! [00:27:10] Speaker D: J'ai essayé d'en prendre une qui fait pas 17 minutes. [00:27:11] Speaker B: C'est vrai que ça peut être un peu long. [00:27:13] Speaker E: C'est sympa pour les auditeurs. [00:27:15] Speaker B: On regarde ça tout de suite et. [00:27:16] Speaker C: On revient pour la suite des news. [00:30:02] Speaker B: Voilà le petit Mars Volta qui fait du bien en clip, c'est comme tous les dimanche soir à partir de 19h. Le meilleur du métal est de l'alternative rock avec des clips, des commentaires, des news et des invités qui viennent parler santé mentale, de leur amour du métal. [00:30:16] Speaker C: De leur rencontre avec le métal. [00:30:18] Speaker B: Ce que ça leur apporte, pourquoi ils écoutent cette musique, et c'est de mieux comprendre ce milieu qui est celui du métal et de l'internet rock. C'est pas que des musiques extrêmes, on est très ouverts, et on est là pour s'amuser, rire, échanger, toujours dans la bienveillance, mais avec des blagues qui peuvent être parfois un peu piquantes. [00:30:38] Speaker C: Comme dirait une certaine chanteuse. [00:30:40] Speaker B: Je tiens à remercier encore une fois Trinity pour ce bon raid. Voilà parce que je trouvais pas le mot. [00:30:46] Speaker C: Merci beaucoup. [00:30:47] Speaker B: Et merci à toutes les personnes qui ont déjà rejoint la chaîne et qui sont là à laisser des commentaires. C'est très très gentil de votre part. Ça nous fait énormément de plaisir. Trinity tu sais que tu es toujours la bienvenue. Il y a quelque chose qui t'attend dans le frigo. [00:30:59] Speaker C: D'ailleurs, pour ceux qui ne l'ont jamais vu, si vous voulez voir l'épisode avec Trinity, il est dispo sur notre chaîne YouTube, n'hésitez pas aussi à nous follow là-bas, l'épisode sort le vendredi après l'émission. Donc en live le dimanche, la VOD le vendredi, sauf sur le Patreon, elle est disponible dès le lundi. [00:31:15] Speaker B: Et oui, avec les clips. [00:31:17] Speaker C: Et c'est aussi disponible en podcast. [00:31:19] Speaker B: Tout à fait, sur toutes les plateformes. [00:31:21] Speaker C: T'as suivi les news ? [00:31:22] Speaker B: Bah oui, on continue les news, mon p'tit Didi. [00:31:24] Speaker D: Alors, on continue les news avec un de vos groupes préférés, Five Figure Death Punch, qui annonce avoir 6 ou 7 nouveaux morceaux prêts pour le prochain album. Ce qui fait, si on compte bien, 6 ou 7 morceaux de trop. [00:31:40] Speaker B: Oh ! Bah non mais en fait, alors est-ce qu'en fait, ce qui est gênant... T'as. [00:31:44] Speaker C: Qu'Ils sont bien ceux-là ! [00:31:45] Speaker D: Ouais puis peut-être qu'ils se rendent pas habillés comme des clones ! [00:31:47] Speaker B: Bon voilà, c'est ce que j'allais dire, j'allais dire, en fait dans Five Figures Damn Funch, on n'arrive pas à aller jusqu'à la musique parce qu'il y a d'abord les gens qui brûlent. [00:31:53] Speaker C: L'ADA est compliqué. [00:31:55] Speaker B: Mais voilà, des dreadlocks en books, ça a toujours été quelque chose de particulier. [00:32:00] Speaker C: Les costumes vert fluo, jaune fluo... [00:32:03] Speaker B: Mais en tout cas ils font des cadeaux sur scène. Pas l'art musique mais le... Non mais y'a... [00:32:09] Speaker C: Je pense qu'avec la hausse des taxes de Temu pour les Etats-Unis, je pense que ça va être plus compliqué pour lui de faire une distribution de gadgets. Peut-être un peu un tournaya à faire avec Pif ? [00:32:23] Speaker B: Non mais bon très bien, y'a des gens qui... ça marche très bien quand même. Les Etats-Unis tu sais c'est... [00:32:30] Speaker C: Il faut de tout pour faire un monde. [00:32:31] Speaker E: C'est un pays étrange. [00:32:34] Speaker B: Et merveilleux. [00:32:37] Speaker D: Il y a un mème qui est très drôle où tu as vraiment un gros monde Star Trek avec vraiment une quinzaine de rednecks devant mais tous dégueulasses avec vraiment les nuques longues, enfin tout le pire que tu peux imaginer d'un redneck américain puis du coup le texte c'est juste « on voudrait 15 places pour Fatigue Garde-la-Fonne s'il vous plaît ». [00:32:58] Speaker B: Très bien. [00:32:59] Speaker D: On enchaîne avec les suivantes. C'est l'ancien bassiste de Fear Factory, Christian Alt-Volbers, qui a fait vraiment un move tellement drôle. Bon, il va sûrement se prendre un procès de ses anciens collègues dans la gueule. [00:33:11] Speaker B: Encore ? [00:33:12] Speaker C: C'est le groupe qui a le plus. [00:33:13] Speaker B: De procès j'ai l'impression. [00:33:15] Speaker D: En gros là, il joue de la basse maintenant dans le groupe qui s'appelle Angstfabrik. Et pour ceux qui ne parlent pas allemand, ça veut dire Fear Factory. Et donc il déclare vouloir perfectionner le son de batterie classique de Fear Factory et amener les choses à un autre niveau. Donc si tu regardes même le logo de Angst Fabric, c'est vraiment la même police et la même texture. Donc c'est très drôle, enfin moi ça me fait marrer qu'il... Ah ouais, vous m'avez fait un post-it, vous avez tout niqué, vous avez gardé toute l'imagerie du groupe et tout, et ben je vais tout refaire mon allemand et... [00:33:53] Speaker E: J'ai même vu une news alors à confirmer mais apparemment il se serait vu avec Burton Bell pour éviter éventuellement... [00:33:59] Speaker D: On en avait parlé effectivement, ils se sont vus, on avait fait news là-dessus il y a un mois et demi lors d'une soirée, donc effectivement, les gens spéculent sur le fait que... [00:34:08] Speaker B: Ce serait marrant. [00:34:09] Speaker D: Franchement, ce serait marrant. Si Burton rejoint Youngst Fabric, ça serait... [00:34:14] Speaker B: Ça serait quand même la plus grande blague de cette année. [00:34:17] Speaker E: Quitte à perfectionner le son de batterie, il faudrait qu'il y ait un recrute, comment il s'appelait Raymond Herrera, de l'époque aussi. [00:34:23] Speaker B: Ah, pourquoi pas, pourquoi pas. Bon, Fear Factory, ça reste nul quand même, quoi qu'il arrive. [00:34:26] Speaker D: Oui, ouf. Les deux premiers albums, voilà. [00:34:30] Speaker B: Les années 90, on aimait bien. [00:34:32] Speaker D: Des manufactures, et voilà. [00:34:34] Speaker B: Les machines, bon bref, vas-y. Je fais très mal les machines. [00:34:40] Speaker D: On enchaîne avec la résidence de Motley Crue à Las Vegas qui est reportée en raison d'une intervention médicale pour Vince Neil. Alors, une intervention médicale non spécifiée. Donc ça pue la coeur de Désintox ou alors il est juste plus du tout capable de chanter et qu'il faut... [00:34:59] Speaker F: On va repousser... [00:34:59] Speaker C: C'est déjà pas trop cap... [00:35:01] Speaker D: Enfin... [00:35:01] Speaker C: C'est toi qui serait posé des nouvelles cordes, hein ? [00:35:03] Speaker E: Ouais, c'est ce que j'allais dire, ouais. [00:35:05] Speaker C: C'est possible ? Non, je crois pas. [00:35:07] Speaker B: On croit pas que ce soit possible. [00:35:09] Speaker D: Par contre... Peut-être qu'il faut envoyer une douzaine parce que quand tu vois son goût, à mon avis, il en a plusieurs, de cordes vocales. [00:35:14] Speaker B: Moi, je me suis toujours demandé si c'était pas Édouard Belladur. [00:35:18] Speaker D: Je vous demande de vous arrêter ! [00:35:19] Speaker B: Bah oui, bah là, on lui a demandé mais il a pas fait. Donc on feel good ! Enfin, les meilleures imitations dans cette émission... Y'a un level, on est... Bah, on y est ! Non, mais je suis pas sûr que ce soit de la toxicomanie parce que... [00:35:36] Speaker D: Si il lui arrivait un truc, d'habitude, c'est les premiers justement pour excuser le fait qu'il soit pas capable de jouer, si le mec il s'est fait une entorse, il le dirait. [00:35:43] Speaker C: C'est peut-être un problème plus intime. Peut-être qu'il a une sévère... Bon, voilà ! [00:35:51] Speaker B: Ah pardon, il ne fallait pas dire ce mot. [00:35:53] Speaker C: Non mais peut-être qu'il n'a pas envie. [00:35:54] Speaker E: Que tout le monde s'y chanterait mieux. [00:35:56] Speaker D: Vous aurez eu cette news en premier chez Restless, voilà. Dimmsnil a un pro là-dessus. [00:36:02] Speaker C: N'hésitez pas à le reposter sur tous. [00:36:03] Speaker B: Les forums, c'est confirmé. Ça montre la qualité de cette émission. Allez, la suite ! [00:36:07] Speaker D: Et dernière news, alors une news que je fais sous haute surveillance. Vous ne le voyez pas mais j'ai un sniper de Gladys. [00:36:14] Speaker F: Ah ouais ! [00:36:16] Speaker B: C'est vrai, il y a une perruque qui ressemble à Gladys. [00:36:18] Speaker D: C'est vrai que la semaine dernière avec Xtina, c'est Gladys. Donc Bring Me The Horizon qui a fait l'objet de vives réactions sur les réseaux sociaux cette semaine, après qu'un forfait VIP a été proposé pour leur concert, ce qui a semblé décevoir certains fans. Pour la tournée aux Etats-Unis. Et ça a été considéré hyper hypocrite. Ce qu'il faut savoir, c'est qu'il y a quelques années, Holy Sykes avait clashé Killing Queen de Sleeping With Sirens, en 2013, parce qu'ils avaient proposé un package VIP, comprenant les avantages habituels, entrée anticipée, articles signés, séance de questions-réponses, et surtout, un Polaroid avec le chanteur, le tout pour 80 dollars. Ce qui était... [00:37:03] Speaker B: C'est pas cher. [00:37:03] Speaker C: Quand on voit les prix des billets aux Etats-Unis, c'est pas cher. [00:37:07] Speaker E: Aujourd'hui, oui. [00:37:07] Speaker D: Et donc vraiment, il l'avait mis plus bac tard. Il l'avait vraiment clashé de ouf. Il s'était un peu engueulé sur les réseaux sociaux. Puis finalement, l'autre, Kevin Quinn, il avait lâché l'affaire. Il a dit, c'est bon, on s'en bat les couilles. Et Vlad Tipac, quelques années plus tard, le bon vieux Holy Sykes, il vend des trucs, c'est quand même... Alors, 12 ans plus tard, c'est le package VIP que propose la Bring Me sur leur tournée 2025. Ça comprend un billet premium, un pack exclusif de produits dérivés Bring Me, une entrée VIP désignée pour une entrée anticipée, un premier accès pour les détenteurs de billets d'admission générale, un accès aux stands de produits dérivés VIP et des produits exclusifs et un accès anticipé aux achats de produits dérivés. [00:37:52] Speaker B: En gros, il n'y a que des accès pour payer plus. [00:37:54] Speaker D: En fait, c'est que des accès anticipés. Pour rentrer dans la salle ou pour payer plus ? [00:38:01] Speaker C: Non, t'as quand même un petit pack de produits VIP. [00:38:04] Speaker E: Un petit panier de bienvenue. [00:38:06] Speaker B: La crème, la crème pour les selles. [00:38:08] Speaker D: Oui, mais après, c'est à chaque fois passer le petit tour de coup. Et le package précise également qu'aucune rencontre avec le groupe ne sera proposée. [00:38:18] Speaker C: Et il n'y a même pas un petit Polaroid ! [00:38:19] Speaker D: Et le tout pour 400 dollars. [00:38:24] Speaker B: On est bien là ! [00:38:26] Speaker D: J'ai envie de te dire quand même des moments, faudrait savoir fermer sa gueule, n'est-ce pas ? [00:38:32] Speaker B: Alors est-ce qu'on dit Oli sac à merde ? [00:38:36] Speaker D: Je dirais plutôt Oli retournement de veste. Mais je ne voudrais pas manquer de respect au futur mec de Gladys. [00:38:45] Speaker B: C'est vrai qu'il y a des convictions. Tu peux crier Gladys. C'est bon ? C'est bon les mecs qui ont des. [00:38:50] Speaker E: Convictions et puis 15 ans plus tard... [00:38:59] Speaker B: Alors le seul problème c'est pas qu'ils le fassent, mais c'est juste que ça offre rien, c'est pas top. [00:39:06] Speaker D: Il fallait qu'il ferme sa gueule, tu peux pas critiquer quelqu'un qui a fait. [00:39:09] Speaker B: Un truc et faire la même chose. [00:39:11] Speaker C: C'est pas la même chose, c'est moins bien. [00:39:14] Speaker B: C'est juste qu'il change d'avis, moi ça me gêne pas, c'est juste que c'est de la merde, c'est tout. [00:39:23] Speaker D: De là à dire que c'est une merde ! [00:39:26] Speaker B: Non, parce que quand il fait des belles photos lors des célèbres awards qu'on peut voir avec ses amis, franchement, ils sont tous beaux ! Allez bingo ! Du coup quand même pour pas que Gladys soit trop vénère on va passer un petit clip. [00:39:37] Speaker D: On va même passer sa vidéo préférée du groupe qui va la faire chialer parce qu'elle chiale à chaque fois en regardant cette vidéo. [00:39:44] Speaker B: Ah ouais ? [00:39:46] Speaker D: C'est pas une chialeuse Gladys ? [00:39:47] Speaker C: Du coup nous on peut pas regarder le clip, on va être obligé de regarder elle pour être sûr qu'elle chiale quoi. [00:39:50] Speaker B: Je propose qu'on fasse ça et qu'on. [00:39:53] Speaker D: Se mette vraiment à 3 centimètres de. [00:39:54] Speaker B: Sa tête comme ça. Bon ben voilà, c'était la dernière. [00:39:58] Speaker D: Du coup, c'était la dernière news et on va regarder du coup Bring Me The Horizon avec Doomed, le live de Royal Albert Hall. [00:40:06] Speaker B: Et je propose à tout le monde de rejoindre notre chaîne YouTube puisque tous les lundis, si vous avez louloupé le début des news, vous pouvez retrouver tout cela en VOD. Vous tapez point d'exclamation bang dans le ch'meule et puis rejoignez la chaîne, ça nous ferait bien bien plaisir. Merci Didi, djinkouye ! [00:40:24] Speaker D: Djinkouye barzo, dovidzenia ! [00:41:56] Speaker A: Musique douce. [00:43:28] Speaker F: Tell me the pieces, sell. [00:43:29] Speaker A: Me for parts You're on a fat pass, I'm here, you can have my. [00:43:31] Speaker B: Heart. [00:45:07] Speaker A: C'Est bon C'est la fin de cette vidéo, merci d'avoir regardé Je pense que nous sommes bons. [00:48:07] Speaker F: Et ils ne. [00:48:07] Speaker A: Savent pas s'il y a un pur, Une possession démoniaque, Inconnu d'auparavant. C'est un désespoir étouffé, Et ça tormente lentement mon âme. Merci ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est ça ! I should have known not to give in I should have known not to give in Destiny, heresy, save me From the monster that is eating me I'll be a star Destiny, heresy, save me Oh, oh, oh! [00:51:53] Speaker B: Et oui, le tout dernier clip de Ghost, satanized à l'instant donc dans Bang Bang, c'est comme ça tous les dimanche soir. Voyons, passe des clips, vous pouvez vous régaler, vous pouvez chanter, vous pouvez aller faire pipi d'ailleurs quand les clips passent aussi, lorsque vous ne les aimez pas. Et bien sûr... [00:52:06] Speaker C: Je vais pas mentir, je sais ce que je suis allé faire ! [00:52:09] Speaker B: L'album s'appelle Skeletal, il sort le 25 avril. Voilà, c'était tout ce que je voulais dire. Et moi, avant de te laisser, parce que moi ça va être très court, j'adore la fin parce que le costume me plaît, ses doigts, j'ai l'impression d'être avec Daft Punk. Et puis il y a ces petites chauves-souris femmes poissons, je sais pas trop ce que c'est. Et là j'ai l'impression d'être dans des films des années 50 et ça me fait plaisir, voilà. [00:52:35] Speaker C: Moi j'avais entendu un extrait, je me suis dit, ah, je vais pas me spoiler, je vais attendre qu'on le passe dans l'émission pour écouter. Bon, je suis toujours pas... T'es pas amazed ! Non mais l'extrait que j'avais entendu me laissait penser que j'allais un peu plus aimer, que finalement c'est du ghost, quoi. [00:52:53] Speaker B: Oui, ça reste du ghost, évidemment. [00:52:55] Speaker C: Après tant mieux pour tous ceux qui aiment. [00:52:56] Speaker B: Bah évidemment. [00:52:57] Speaker C: Ça fait 60 fois qu'ils ont le même album, ils sont contents. [00:53:00] Speaker B: Ben regarde, ça marchait pour ACDC, pourquoi ça marchait pas pour eux ? Pour qui ? Coïncidence ? Le clin d'œil bien sûr, mais non mais voilà en plus ils passent en concert et ils font quelques dates en France et ça fait du bien de voir ce genre de groupe ailleurs qu'à Paris et je pense que ça... [00:53:18] Speaker C: C'est bien, c'est bien. [00:53:19] Speaker B: Il y a une scénographie qui est quand même hyper intéressante à chaque fois, voilà, ça fait du spectacle, on est content, c'est tout ce qu'on lui demande. Après il est un peu bizarre quand même comme artiste. Voilà. [00:53:29] Speaker C: Je vois pas de quoi tu parles, j'ai l'impression que cette personne va bien. Pierre, c'est quoi ce magazine que j'ai. [00:53:35] Speaker B: Entre les mains ? C'est le meilleur magazine qui existe en France à mes yeux parce que c'est vrai que j'en suis fan et j'ai été client. Donc je suis très très heureux évidemment qu'on en ait partout sur cette table, ça ne se voit pas tout de suite. [00:53:47] Speaker C: Mais quand on fera un plan large. [00:53:49] Speaker B: Lorsqu'On applaudira son arrivée, vous verrez. Donc le rédacteur en chef ce soir, c'est notre invité de Maïrock, bonjour ! Regardez tous ces magazines, il y en a partout. Merci Pierre d'être là parmi nous. [00:54:05] Speaker F: Je suis très content d'être là. Pour parler de Maïrock et d'autres choses ! [00:54:09] Speaker B: Oui bien sûr ! [00:54:10] Speaker C: On est très content que tu sois là ! [00:54:12] Speaker B: On est content que toi tu sois là et que tu vas nous raconter un petit peu ton histoire avec cette musique, c'est le principe de cette émission. Et puis on se connaît déjà depuis longtemps aussi ! Ma foi ! On va pas compter les années parce que ça fait toujours un peu de mal ! Mais tu es un grand grand représentant de la musique alternative en France parce que ça fait quand même longtemps que t'es là dedans. Et puis Maïrock, ça fait combien de temps que ça existe ? [00:54:34] Speaker F: Alors depuis 2011, ça fait 14 ans et j'ai fait d'autres magazines avant, donc ça fait 30 ans que je fais des magazines à peu près. [00:54:44] Speaker B: Est-ce qu'aujourd'hui c'est facile d'avoir un magazine, de tenir un magazine ? [00:54:49] Speaker F: Oh non, faut le tenir, faut espérer que le numéro suivant ait une suite et ainsi de suite. [00:54:55] Speaker B: Répétition. [00:54:58] Speaker F: Mais non, c'est difficile de conduire un magazine, d'avoir du contenu, d'avoir accès au groupe, de les avoir en promo, de pouvoir faire des photos live, de pouvoir faire des reportages. Rien n'est facile. [00:55:10] Speaker B: Et pourtant, c'est un bel objet de collection. C'est vrai que pour toutes les personnes qui sont habituées à Internet, consommer rapidement, c'est toujours le même principe. C'est peut-être bien pour l'information, mais par contre, vous n'avez pas l'objet, vous n'avez pas les belles photos. Vous n'avez pas le vrai contenu aussi, parce que c'est réellement écrit. Il y a des vraies personnes qui écrivent. C'est pas des choses qui sont copiées, récupérées et juste mises à l'arrache comme ça, comme il y a sur Internet. Enfin, c'est comme ça que je vois les choses en tout cas. [00:55:32] Speaker C: Il y a quand même un truc qui est magique de voir des photos imprimées sur du beau papier. Parce que, on peut le dire, il y a quand même plein de magazines qui impriment sur du papier pourri. [00:55:43] Speaker B: En Angleterre, spécialement. [00:55:45] Speaker C: Par exemple. Et je trouve que Mayrock a toujours un beau papier, je sais pas, fini un peu glacé, mat. et c'est tellement classe. C'est un très bel objet. Et puis vous arrivez encore à avoir des photos exclusives, des photos qui n'existent pas ailleurs, et notamment beaucoup de photos que tu fais même toi-même. [00:56:06] Speaker F: Alors c'était un peu le but, c'est de proposer en 2011, quand j'ai commencé ce magazine-là, je me suis dit c'est sans doute le dernier. autant que ce soit le plus beau et celui qui nous ressemble le plus, avec le plus possible de production, c'est-à-dire des photos, des reportages, des choses qu'on ne trouvait pas déjà sur internet, parce qu'il y avait déjà internet à cette époque-là. Donc c'est vrai que la donne a changé quand il y a eu Myspace dans un premier temps. Mais faut-il que je remarque que quand Masspace est arrivé que ça a tué un peu la presse quand même ? Mais maintenant il y a encore de la presse et il n'y a plus Masspace ! [00:56:42] Speaker B: Effectivement, ils sont passés. Non mais c'est un bel objet et c'est vrai qu'on se pose souvent la question de qui continue à acheter des magazines. Il y a le collectionneur et le rockeur finalement. Est-ce qu'il n'est pas un peu ce collectionneur quel que soit son âge ? [00:56:57] Speaker F: Oui, je pense que le collectionneur de vinyles est un peu celui qui collectionne aussi tout ce qui est imprimé, donc les magazines, j'ai même vu qu'il y avait des programmes encore dans certains concerts, les programmes imprimés. Et le magazine est carrécollé, donc en fait on peut le collectionner, on peut le faire comme si c'était un bouquin. On s'est moins éclaté qu'un bouquin. Pour ceux qui ne veulent pas lire longtemps. [00:57:24] Speaker C: Quand on le met sur la tranche dans sa bibliothèque, c'est joli parce qu'on voit ce que c'est. [00:57:27] Speaker E: Il faut bien les classer. [00:57:28] Speaker C: Ça peut être bien aligné. Contrairement aux anciens magazines où c'était agrafé sur le bord et du coup on. [00:57:33] Speaker F: Ne voit pas trop ce que c'est. Mon directeur artistique, mon DA, fait attention à avoir une couleur différente sur chaque. [00:57:38] Speaker B: Numéro pour qu'on puisse faire la différence. [00:57:42] Speaker C: Il y a une double face aussi. C'est une question que les gens peuvent se poser, c'est pourquoi il y a un côté, il y a l'autre côté et que du coup le magazine est aussi à moitié à l'envers dans un sens et à moitié à l'endroit dans l'autre. Ou inversement. [00:57:56] Speaker F: C'est compliqué à expliquer même des fois même j'arrive pas à l'expliquer parce que les gens comprennent pas en fait. Mais en fait Au début en fait un magazine naturellement c'est un mensuel. Et nous en fait on est bimestriel, donc on sort tous les deux mois. Donc on a six numéros et je voulais garder ces douze couvres comme douze mois de l'année. Donc je me suis dit comment on va faire douze couvres ? Ah bah si on faisait pas comme les autres magazines, c'est-à-dire que ce qu'on appelle la C4, la quatrième de couverture, on la garde comme une vraie C1, une deuxième C1, une deuxième couverture. Et après je me suis dit mais si on fait une couverture dans un sens et une couverture dans l'autre sens, on peut faire deux ouvertures de magazine et au milieu, le sens inverse. [00:58:40] Speaker B: Donc du coup, il y a un côté, une moitié de magazine qui correspond à un mois et l'autre moitié qui correspond au mois d'après ? [00:58:46] Speaker F: Pas du tout. [00:58:47] Speaker B: D'accord. [00:58:48] Speaker F: En fait, globalement, il y a une première moitié du magazine qui est plus métal et une deuxième moitié du magazine qui est plus alternative, indie, punk rock, pop, même. [00:59:00] Speaker B: C'est un choix parce que t'as remarqué que ceux qui aimaient le métal voulaient pas avoir les trucs alternatifs. [00:59:03] Speaker F: Non, j'ai surtout remarqué que, effectivement, le pur fan de métal ne veut que du métal, même si ça a beaucoup changé, parce qu'en fait, même dans les festivals très connus, on retrouve plein de styles de musique et on trouve un effet sommaire comme... et rock. Non mais globalement, c'était pour présenter plus de musique, plus de choix, et c'est vrai que pour fidéliser le lecteur, on a remarqué que si on faisait pas une des deux couves avec un groupe métal, et plutôt un vieux groupe de métal, c'était un peu difficile. Il y a encore un réflexe d'achat de magazine, de collectionneur, mais qui peut aussi peut-être zapper un numéro. et pour pas que les gens zappent un numéro, il y a des petites ficelles, comme on dit dans le métier. Et globalement, il faut quand même un groupe connu, métal, pour que le magazine puisse avoir... Ça ouvre la porte à. [00:59:59] Speaker C: La découverte, c'est ça qui est bien aussi. Les gens peuvent acheter pour un classique et puis, une fois qu'on l'a acheté, on lit la totalité et puis on découvre d'autres choses. [01:00:07] Speaker F: Cet été, on a fait ACDC et on a fait Ghost, mais par exemple, dans certains numéros, une grosse couv' nous permet de faire une couv' un peu plus découverte. C'est ce qu'on nous reproche, on nous reproche beaucoup de ne pas mettre les groupes très rapidement en couverture, mais quand on le fait, on vend moins. Donc on est toujours, c'est schizophrénique un petit peu. [01:00:28] Speaker E: C'est quelque chose que la presse dénonce justement depuis beaucoup de temps, le fait que l'artiste en couverture, plus il a de la bouteille, plus il est connu en fait, et plus c'est généralement des artistes anciens, plus ça achète. Mais par contre, ce que je remarque aussi, tu faisais le parallèle avec la collection de vinyles, mais le fait d'avoir ces deux faces, ça fait un peu face A, face B. J'y avais pas pensé. [01:00:50] Speaker C: Nouvel argument ! [01:00:51] Speaker B: C'est gratuit. [01:00:56] Speaker F: J'aurais dû venir plus tôt. [01:00:59] Speaker B: On a des idées ici hein ! Non mais en plus c'est vrai que ça permet d'être multigénérationnel, c'est-à-dire que si t'as un classique d'un côté et que t'as un groupe plus jeune, le plus jeune va s'intéresser du coup au classique et puis les gens vont se mélanger et c'est aussi l'intérêt quand on aime cette musique, c'est que ça traverse les générations. Donc il y a beaucoup de découvertes et puis c'est un magazine, il y a tout dedans. C'est l'occasion aussi d'avoir cet objet dans les mains, de pouvoir lire. Enfin je veux dire, c'est quand même extraordinaire. Et cette odeur ! Moi j'adore juste l'odeur déjà. [01:01:24] Speaker E: L'odeur du papier. [01:01:25] Speaker C: Je pense à ça. C'est le truc que je me suis dit tout à l'heure. Mais tu vois là c'est un parfait exemple. Linkin Park d'un côté qui est une monstre locomotive. The Warning qui est un excellent groupe mais qui est en train de... qui est en train de... qui est en train de... qui est en train de... [01:01:37] Speaker B: Qui est en train de... qui est. [01:01:37] Speaker C: En train de... qui est en train de... qui est en train de... qui est en train de... qui est en. [01:01:39] Speaker B: Train de... qui est en train de... [01:01:40] Speaker C: Qui est en train de... qui est en train de... qui est en train de... qui est en train de... qui est en train de... qui est en train de... qui est en train de... qui est en train Bref, en tout cas, qui sont en train de devenir de plus en plus connues, mais qui sont encore émergentes. Donc voilà, c'est super de pouvoir aussi faire découvrir. aux gens, plein d'artistes différents. [01:01:56] Speaker B: En plus dedans, il y a toutes les informations qu'il faut pour un fan de métal et d'alternative rock. On a les articles, on a les réactions des artistes, on a vos questions parce qu'il y a votre patte aussi. Et puis, il y a les dates de concerts, il y a les sorties. Enfin, je veux dire, on a vraiment un condensé de tout dans un objet qui fait qu'on n'a pas obligé d'aller chercher sur Internet non plus. tous les trucs et de se perdre dans toutes les informations qu'il y a, là il y a vraiment ce condensé. Et je dirais que, alors c'est peut-être parce que voilà, moi j'ai connu les magazines mais c'est vraiment très agréable et c'est pas cher. Ça aussi, ça se vend une fois tous les deux mois. [01:02:29] Speaker F: On n'a pas changé de prix depuis 11 ans. [01:02:31] Speaker B: Depuis 14 ans pardon. [01:02:32] Speaker C: Comment c'est possible à un moment où tout a augmenté ? [01:02:35] Speaker B: Bah il a plus de vie. [01:02:36] Speaker C: Notamment le papier. [01:02:39] Speaker F: En fait c'est possible dans le sens où les coûts du magazine ont augmenté et il faut en vendre un petit peu plus. Mais à force de se faire connaître, on en vend un petit peu plus quand même. La presse ça n'a pas baissé depuis 2003 quand même. Ça a beaucoup baissé entre 90 et 2005 on va dire. Et depuis 2005 elle est assez stable. Je pensais que la dernière pandémie c'est peut-être la première qu'on a connue, nous. Et je pensais que les gens allaient un peu couper le papier, ça allait changer les réflexes culturels. Mais le manga se vend bien, le bouquin de poche se vend bien, et les magazines, ça n'a pas baissé réellement. La situation a été entravée pour les magazines. Dans le fait qu'il y a moins de kiosques, il y a moins de possibilités d'acheter, les gens ne le trouvent pas. Nous on a affaire à plein de gens qui nous disent « on ne trouve pas votre magazine ». Alors que voilà, il y en a quand même un tiers qui ne se vend pas dans le kiosque quand même. [01:03:38] Speaker C: Parce qu'il y a aussi des kiosques qui deviennent un peu plus frileux, enfin ils prennent moins de références. [01:03:43] Speaker F: Il y a ce qu'on appelle l'assortiment, c'est un nouveau réglage et règlement qui pénalise les petits magazines. On fait partie des petits magazines, on n'est pas comme les gros. Et donc du coup, effectivement, la presse culturelle a pris cher ces derniers temps. Dans les kiosques, des fois, vous avez des plutôt des peluches, des tours Eiffel et pas tellement de magazines culturels, finalement. [01:04:06] Speaker C: C'est quand même dingue qu'on n'entende jamais vraiment parler de ça. Enfin, je veux dire, beaucoup de gens qui disent défendre la culture et qui ne parlent pas du fait que... Enfin, ça, j'en ai jamais entendu parler et c'est toi qui nous en parles. C'est quand même dingue que... Enfin, déjà, c'est beaucoup d'emplois. quand on cumule tous les magazines. Et puis, c'est quand même... Tous ces petits magazines, c'est aussi autant de choses un peu niches, entre guillemets, mais auxquelles on laisse pas de place. Et c'est quand même dommage, dans un pays où la culture est assez importante, en France, quand même, qu'il y ait des règles comme ça, des trucs qui fassent que... [01:04:42] Speaker F: C'est le pluralisme de la presse qui était un peu en danger, et on n'en parle pas assez, mine de rien. Nous, on a monté un collectif de la presse musicale, CEPM, qui regroupe plein de magazines, plein de styles différents, Tsugi, Jazz Mag, Rolling Stone France, Mayrock, Plugged, Reggae Vibes et bien d'autres. On a fait ce collectif-là pour faire de l'entrisme, pour faire presque du lobbying auprès du Centre National de la Musique, bien sûr, auprès du Centre National de la Musique qui s'est créé il n'y a pas si longtemps, et on est dans l'angle mort en fait, on fait de la presse, donc on n'est pas de la culture réellement, on fait de la presse musicale, on pourrait intéresser le centre national de musique, mais pas du tout. Donc on n'a pas du tout, sans forcément demander d'aide, mais en tout cas, on n'est pas à représenter à ce niveau-là. Et puis auprès du ministère de la Culture, on a des échanges qui sont fructueux, mais pour l'instant, un petit peu, ça met du temps. [01:05:39] Speaker C: — On vous entend, mais ça aboutit à rien. Comme souvent. [01:05:42] Speaker F: — Voilà. Bon. À l'instant, on voit passer les bouclages, les magazines, les difficultés, les nuages qui s'assombrissent... — Les nouveaux ministres, et puis... — Voilà. Donc, pour revenir peut-être à la question, pourquoi on n'a pas augmenté le prix ? Parce qu'on veut pas faire payer ça aux lecteurs. Ils sont déjà pas si nombreux que ça, donc on va pas les pénaliser. Et c'est à nous de faire en sorte que le magazine soit... [01:06:07] Speaker C: En tout cas c'est un effort fou de maintenir la qualité quand on sait à quel point les prix ont augmenté ces dernières années. [01:06:15] Speaker F: Tous les magazines ont augmenté de 30% à peu près, le papier a augmenté de 200%. [01:06:22] Speaker B: Ouais. Et puis là, vu qu'il est de qualité en plus, c'est confinant. [01:06:26] Speaker F: Et en plus, il y a un poster dans le magazine. Un énorme papier ! Le coût du poster, c'est à peu près 32 pages. Donc en fait, on a demandé à nos lecteurs s'ils préféraient avoir le poster ou 32 pages en plus. Et c'est du 50-50. Donc en fait, peut-être qu'on ferait mieux de faire un magazine de temps en temps avec le poster et le numéro d'après, 32 pages de plus. Il faut avoir des idées, de toute façon. [01:06:49] Speaker B: Oui, oui. [01:06:50] Speaker F: Il faut suivre ses lecteurs. Il faut un peu les devancer. C'est une schizophrénie. [01:06:58] Speaker B: Et ça va t'arriver à dormir ? Oui ! Ouf ! Oui oui bien sûr Pierre ! Non parce qu'on te voit partout en même temps je sais pas combien vous êtes pour écrire ? [01:07:08] Speaker F: Alors on est à peu près une quinzaine de freelance pigistes essentiellement plutôt des gens qui écrivent et quelques photographes dont moi qui suis un peu un peu. [01:07:21] Speaker B: Partout C'est principalement toi les photos quand même, parce que c'est vrai qu'on te voit à tous les concerts. On a l'impression que tu n'es jamais au bureau, que tu cours partout pour pouvoir faire à la fois les photos pour les articles et les photos de live. Je sais pas, moi j'étais heureux. [01:07:34] Speaker C: Oui parce que tu fais aussi les photos posées et les photos de live. [01:07:38] Speaker F: En fait, il y a 30 ans, j'avais deux passions, la musique et la presse. Je savais pas faire de la presse, mais j'en ai fait en autodidacte et j'ai pu continuer à apprendre ce métier-là. J'ai constamment écouté de la musique. Et en 2003, quand il a fallu refaire des magazines avec d'autres idées, j'avais pas moins de moyens, j'avais pas les moyens de m'acheter des photos de très grands photographes. Et du coup je me dis mais peut-être que je peux faire photographe. Et voilà. C'est venu comme ça en fait. C'est vraiment par la force des choses. Pour pas augmenter le prix du magazine on en revient tout le temps. [01:08:15] Speaker B: Mais du coup c'est là que tu as appris à faire de la photo ? [01:08:17] Speaker F: Alors j'ai appris, j'ai acheté un appareil et après, quelques années après, j'ai acheté de l'éclairage pour des flashs, pour faire des sessions portrait. Et le live est très formateur parce qu'en fait, même si on débarque, même si on démarre, il y a un facteur chance dans un concert. Il suffit d'être bien placé au bon endroit et même si tu le sais pas, des fois t'es quand même bien placé au bon endroit pour faire la photo qu'il faut. Le saut, le mec qui tombe... deux chanteurs qui se réunissent que pendant une seconde, voilà. Donc ça a tiré mon oeil. [01:08:53] Speaker B: Après il faut savoir prendre des photos quand même. [01:08:55] Speaker F: Oui mais ça ça s'apprend, c'est une pratique. C'est comme le vélo qu'on fait tous les jours. [01:08:59] Speaker B: Ouais mais bon quand tu commences au magazine, tu commences à faire des photos, il faut aller vite j'imagine, puis il faut être créatif aussi quand tu fais. [01:09:05] Speaker C: Des photos de studio. L'avantage je pense c'est que quand tu fais des photos de live, tu peux toujours t'en sortir un petit peu, c'est ce que tu disais, c'est que moi je sais que j'ai commencé aussi en faisant de la photo de live et l'avantage c'est qu'il se passe beaucoup de choses, alors t'auras peut-être pas les meilleures photos du monde, mais oui mais la technique, la technique tu fais, après il. [01:09:26] Speaker F: Y a des... T'as la lettre A, tu sais, automatique. [01:09:32] Speaker C: Non mais en plus il y a des trucs que t'apprends et des fois tu fais des erreurs de réglage et ça te fait un truc cool et c'est un truc que tu retiens, que tu vas refaire derrière. [01:09:39] Speaker E: Tu te dis non c'était pas une erreur, c'est une intention artistique, c'est un parti pris. [01:09:43] Speaker F: Il y a beaucoup de musiciens qui font des choses qui leur échappent en studio et ça fait de la création. Pour les photographes, moi je trouve, j'ai eu cette démarche-là et je trouve qu'elle se rejoigne avec celle des musiciens. C'est en faisant des erreurs qu'on apprend et des fois certaines erreurs deviennent des artefacts intéressants. [01:10:02] Speaker C: Et d'ailleurs, souvent après, le truc quand on devient pro, c'est de réussir à créer l'accident volontairement. [01:10:09] Speaker F: Le flair par exemple, jouer avec la lumière naturelle. [01:10:12] Speaker C: La lumière rentre dans la lentille et ça fait des petits effets de dispersion, tout ça. [01:10:18] Speaker B: Donc il faut être un petit peu artiste. créatif au moins. [01:10:22] Speaker C: Du moins beaucoup pratiquer et après bah oui il faut avoir un oeil. Enfin un oeil pas au sens... [01:10:26] Speaker B: Il serait pas photographe, c'est peut-être ce que je veux dire. Si tu pourrais ! [01:10:32] Speaker F: Ce qui est intéressant c'est qu'avant de faire de la photo j'ai toujours voulu Imaginez que je pouvais peut-être être un photographe un jour, parce que j'ai lu beaucoup de presse et je voyais le travail des photographes français, anglo-saxons, et ça me faisait rêver les photos de session de Nirvana dehors, les Rolling Stones US avec des photos incroyables. [01:10:54] Speaker C: Du coup, ton œil était déjà entraîné à avoir une belle photo. C'est vrai que quand l'œil a déjà l'habitude, après quand tu le vois dans ton viseur, tu vois si ça marche comme une photo que tu as... Enfin, inconsciemment. [01:11:05] Speaker F: Alors il y a des cadrages dits de presse, par exemple, les photographes qui ne sont pas forcément, qui n'ont pas des accointances avec des médias papiers, font plutôt des cadrages horizontaux, paysage. Les photographes qui font que de la presse, c'est un peu mon cas, ont fait beaucoup de cadrages verticaux, par exemple, parce qu'on sait qu'une page à cadre... [01:11:29] Speaker B: C'est vrai. Moi je me suis toujours dit aussi, tu parles de cette, Ben tu parlais de ça, mais de cette sensibilité quand tu as l'habitude de regarder ses photos. Mais il y a plein de gens qui s'improvisent, photographes, on sait très bien que ça ne donne pas forcément que de bonnes choses. Non mais c'est pas méchant, c'est juste qu'ils ont le droit d'essayer. Mais ce regard que tu as de toutes ces années quand tu décryptes en fait cette passion, elle est déjà au fond de toi, tu décryptes ce que tu regardes pour pouvoir le refaire. Je reprends ça pour quand moi j'ai fait de la radio, j'avais écouté de la radio tellement de fois, j'ai à chaque fois récupéré des petits trucs que j'ai gardés éternellement dans ma tête en mode un jour ça va ressortir et après tu le fais bien ou pas bien mais il y a quand même ce truc qui est fou de... de réussir à incorporer ces idées. [01:12:10] Speaker C: Faire de toi des trucs que tu. [01:12:12] Speaker B: As regardés, de te nourrir, de ressortir. Et ça, c'est vrai qu'on n'en a jamais parlé ici, mais il y a ce travail-là aussi qui vient de loin, parce que t'es peut-être petit aussi quand tu fais ça. Et je trouve ça génial. [01:12:26] Speaker F: C'est la différence que je peux faire avec la vidéo et la photo, c'est que la photo, il n'y a que la technique qui permet de représenter la photo que tu vois, que ton cerveau voit mais que tu ne représentes pas finalement. Alors que la vidéo c'est un peu différent, je trouve que les vidéos, quand tu les regardes, tu peux voir un peu, ta mémoire a enregistré des choses en vidéo avant et que tu peux, tu n'es pas surpris par une vidéo des choses que tu as vues. Par contre tu peux être surpris notamment par le noir et blanc, par quelque chose que tu as vu mais qui n'a pas été photographié dans ta tête. [01:13:00] Speaker B: Parce qu'on a discuté un petit peu avant qu'il vienne et puis il m'a dit « ah je suis pas trop vidéo, tu sais moi je suis plus photo ». Ça serait intéressant, bah tu viens d'expliquer. [01:13:07] Speaker F: J'essaie de rebondir. [01:13:08] Speaker B: Non mais c'est très bien et je trouve ça hyper intéressant dans le sens où c'est vrai que c'est des choses auxquelles on ne réfléchit pas forcément. Bon on va peut-être passer à un petit clip. Mais oui. Parce qu'on discute, on discute. Mais la musique, on aime ça, on l'a dit. Et dans les clips que tu as choisis, le premier que nous allons diffuser est bien vieux mais c'est une chanson qu'on adore, les Beastie Boys. [01:13:26] Speaker F: J'aurais dû apporter mon t-shirt sabotage. [01:13:31] Speaker B: Avec un morceau très fort. Ça représente quoi ce morceau et ce groupe ? [01:13:36] Speaker F: La folie, la fantasy, le pastiche, le mélange, le côté hybride du rock et du hip-hop, du punk et du hardcore, parce que au départ c'était un groupe de hardcore, et l'énergie. Voilà, il y a tout dans ce clip. [01:13:52] Speaker B: C'est un groupe qui t'a porté toi ? C'est un truc que t'as mis dans tes oreilles pour te libérer ? décompressé ? [01:13:59] Speaker F: Non, en fait c'est curieux parce qu'en fait les Beastie Boys sont arrivés au moment où moi j'avais déjà écouté au moins cinq ou six ans de rap américain et je sentais que le crossover pouvait se faire et à part les Run DMC avec Aerosmith, là encore un accident où les deux groupes étaient au même moment dans un studio et ça s'est fait comme ça. C'était pas prémédité. Et du coup les Beastie Boys, eux par contre, ils avaient je pense l'univers de Brooklyn, de New York le brassage des cultures, qui fait que leur musique est à nul autre pareil. [01:14:33] Speaker B: C'est vrai. T'avais le résultat de ce que t'avais imaginé. [01:14:36] Speaker F: Et t'étais ravi. Je fantasmais leur musique, ils l'ont fait. [01:14:41] Speaker C: Et du coup, quand tu l'as découvert, c'est quoi la... Quelle a été ta réaction quand tu l'as découvert ? [01:14:47] Speaker F: En fait, j'ai été très surpris parce que ça a marché tout de suite aux Etats-Unis, et en France, en Europe surtout, mais en France, ça a été incroyable. Les gens ne connaissaient pas, n'aimaient pas, et ça a mis un temps fou pour que les Beastie Boys remplissent Bercy. [01:15:02] Speaker B: C'est vrai. C'est arrivé bien tardivement. Peut-être un peu trop, malheureusement. Mais là, t'étais excité. [01:15:09] Speaker C: On peut le dire. [01:15:10] Speaker B: Ça y est ! Bon, on regarde ce clip ? Tout le monde est d'accord ? Allez, c'est parti pour ce clip assez ancien. Je ne sais même pas quelle année c'est, ça. Sabotage... Voilà, c'est une colle. [01:15:20] Speaker F: 86, 7, non ? [01:15:23] Speaker B: Oui, il en a dit 80, oui. Je crois que c'est 92. Non, j'aurais dit 92. Allez, on va lancer dans le cheveu, là, en direct. 94 ! 94 ! J'étais loin. Tu vois, trop loin. Les années sont passées. [01:15:38] Speaker F: Qui c'est le spécialiste ici ? [01:15:41] Speaker B: C'est Marcel avec son ordinateur. Allez, c'est parti les Beastie Boys. [01:16:04] Speaker A: C'est parti ! J'ai rien à dire, vous m'avez vu. [01:16:42] Speaker B: Mourir. [01:18:36] Speaker A: Can't find where I belong C'est génial ! J'espère que vous avez apprécié cette vidéo ! I'm trying to hold on Can't find my way. [01:21:35] Speaker B: Tous les genres de métal et d'alternatives aux sons dans Bang Bang sur Restless aussi. N'hésitez pas à vous rendre sur notre site internet restless.com RSTLSS.com pour écouter notre radio. Voilà, vous avez plus de 17 000 morceaux différents qui passent donc ça c'est rare de tomber sur le même. Et puis vous avez ce genre de petites découvertes. On nous reproche souvent de ne pas passer de petits groupes. C'est faux. Puisque celui-ci n'est pas fort connu, ils sont néerlandais si je dis bien. Et il s'appelle Cold Grip, avec le titre donc Burning Pressure. Et je suis tombé là-dessus par un pur hasard, parce que c'est ce qui arrive aujourd'hui malheureusement. Et j'ai vraiment bien accroché, j'ai trouvé ça sympa. On aura toujours le petit côté crac crac du clip, simple, efficace. Puis je me suis dit que j'étais un peu dans un moment nerveux, que j'avais envie de frapper, c'était cool. [01:22:18] Speaker C: C'est bien, je trouve ça assez brut, c'est sans prétention. Mais du coup c'est agréable, je trouve justement dans une période où on a beaucoup de choses un peu trop produites. [01:22:28] Speaker B: Là du coup il y a un. [01:22:29] Speaker C: Côté un peu rough que je trouve très agréable. [01:22:32] Speaker B: Il n'y a pas un petit retour à ça ? [01:22:34] Speaker F: Tous les grands groupes ont été petits. [01:22:37] Speaker B: C'est vrai, faut pas oublier ce genre de choses. [01:22:39] Speaker F: Et le retour aux sons bruts, oui je crois. [01:22:41] Speaker B: Il y a un truc qui est en train de ruiner. Je crois qu'il y a une recherche, c'est un ras-le-bol peut-être des plus jeunes qui vont ramener des choses plus anciennes. Ça bouge ça. J'ai envie de lui faire des bisous. [01:22:53] Speaker C: Il y a Pierre au micro ? [01:22:55] Speaker B: Pierre aussi, mais je le vois tellement souvent que l'habit je lui fais bien suffisamment. [01:22:59] Speaker F: Entre Pierre, il y a deux micros déjà. [01:23:03] Speaker B: C'est ça, il y a déjà deux micros. Merci encore une fois d'être là parmi nous. Pierre, donc pour ceux qui viennent de nous rejoindre, qui est le rédac chef de, entre autres, My Rock et Photograph. On va parler de ton parcours, j'ai juste quand même cette petite question avant de partir sur ta jeunesse. Quand tu fais les photos de studio, tu étais tout seul ? C'est toi qui te démerdes avec tout ton matos, tu trimbales toutes les lumières, les bidules, et tu dois aller loin parce qu'ils ne viennent pas à toi les artistes ? [01:23:30] Speaker F: Raconte-nous un peu comment ça se passe. Ça m'amuse parce que souvent je fais référence à Rémi Brica parce que je ressemble un peu au Rémi Brica de la photo. Un mec un peu... pas beaucoup de cheveux, un peu vieux et beaucoup de matériel sur le dos, devant, dans les deux mains. Je suis très occupé au niveau des mains. [01:23:50] Speaker B: Non mais c'est l'enfer parce que tu te rimbales des kilos et des kilos de matières. Je ne peux que comparer avec Ben. [01:23:56] Speaker C: Parce qu'on s'est croisés quelques fois. [01:23:59] Speaker F: Et on a beaucoup de sessions à Paris forcément donc en fait je prends le métro ou je marche beaucoup donc c'est mon seul sport finalement. [01:24:06] Speaker C: Ouais ça va ça suffit. [01:24:07] Speaker F: Non ça suffit pas mais... [01:24:10] Speaker B: Après ça bousille le dos, ça aussi on réalise pas, les gens des fois sont assez critiques alors qu'ils réalisent pas les efforts qui sont J'aime bien les. [01:24:18] Speaker F: Progrès de la technique puisque en fait, quand j'ai commencé à faire des photos avec des grosses lumières, des gros flashs, mes batteries faisaient 25 kilos. Et j'en avais deux. Donc je me promenais avec plus de. [01:24:29] Speaker B: 50 kilos de matériel. [01:24:30] Speaker F: Maintenant, ma batterie fait 3 kilos. Je remercie le progrès de la technique. [01:24:35] Speaker E: Et miniaturisation, merci. [01:24:37] Speaker C: Et surtout, ça faisait 50 kilos et tu faisais 100 flashs avec. Et maintenant, t'as un truc qui pèse 10 fois moins et tu fais 100 fois plus de photos avec. [01:24:45] Speaker B: Donc tu vois le bon côté des choses. [01:24:48] Speaker F: Je vois que le progrès existe quand même parce qu'on a une vision dystopique du monde qui nous entoure finalement. Et il n'y a pas beaucoup de choses qui sont mieux maintenant finalement. Mais des fois quand même un peu. Le poids des batteries déjà. [01:25:03] Speaker C: Et le prix aussi des cartes mémoires qui a beaucoup baissé par rapport à avant. [01:25:09] Speaker B: Avant il fallait des pensées. Vous avez connu cette période où il n'y avait pas de carte mémoire pour faire des photos ? [01:25:16] Speaker C: En argentique ? Je pense que non. [01:25:20] Speaker F: Moi j'en ai fait un peu mais pas de manière professionnelle. C'est vraiment avec la venue du digital que je me suis dit peut-être que je vais pouvoir être, pas photographe, mais faire des photos. [01:25:31] Speaker C: Parce qu'il y a aussi un problème, c'est que quand tu apprends et alors qu'en plus tu travailles dans la presse, il y a un truc de turnover. C'est-à-dire que déjà il faut que tu shootes beaucoup pour être sûr d'avoir ce qu'il te faut. Donc si tu dois shooter avec des films, ça te coûte une fortune parce qu'il y a le prix du film et il y a le développement et tout ça. Même si à l'époque c'était moins cher que maintenant où c'est des prix délirants. Mais il y a aussi le fait que souvent, il faut que tu livres tes photos quand même assez rapidement parce que... Des fois, ta cover, tu vas la shooter la veille de l'envoi. [01:26:01] Speaker B: Donc là, c'est nuit blanche. [01:26:02] Speaker C: Et du coup, avant, c'était très compliqué en film. Alors que maintenant, tu décharges sur ton ordinateur, tu fais tes retouches. [01:26:10] Speaker B: C'est dit comme ça, mais c'est pas si simple non plus. [01:26:12] Speaker C: Non, c'est du travail. [01:26:13] Speaker F: En fait, quand j'ai commencé, j'avais une disquette et pas d'ordi et on était... plusieurs salariés. Et maintenant, j'ai quatre ou cinq ordinateurs tout le temps en permanence allumés, et je suis tout seul à essayer de faire les faits travailler en permanence, justement pour le flux des datas, comme on dit. [01:26:32] Speaker B: Là, une fois, on s'est croisés, je t'ai dit à... Tu m'as dit, tiens, je sais plus à quel concierge j'étais, j'ai fait mille photos de là et je dois tout trier, et tu m'as dit, j'ai un rangement qui est hyper bien fait, Ce qui fait que je sais quoi et quoi à quel moment. Mais l'organisation aussi et puis la mémoire et le savoir ce que tu... Enfin je veux dire c'est un enfer. Pour moi ça me paraît être un enfer. [01:26:53] Speaker F: Souvent les conditions photo sont un petit peu très organisées, c'est-à-dire qu'on a souvent le premier, le deuxième ou le troisième morceau. Des fois c'est les trois derniers mais c'est rare. Et quelques groupes, notamment la scène française, il faut quand même le dire, Macisteria, Chacapon, qui en a d'autres, qui autorisent des photographes à faire tout le show. Et ça c'est... Un vrai plaisir, une vraie liberté. Le problème, c'est qu'on fait beaucoup trop de photos. On n'a qu'à faire beaucoup de photos sur trois titres. T'imagines un set de 30 titres. Donc du coup, le dernier concert de ma sistéria pour leurs 30 ans, au Zénith, j'ai fait 2700 photos. On en a publié 13. [01:27:38] Speaker C: Est-ce que tu gardes tout ? [01:27:41] Speaker F: J'ai un gros problème, je garde beaucoup trop mes photos. J'ai toujours l'impression qu'en plus avec l'intelligence artificielle des logiciels de retouches photos, une photo même pourrie qu'on jetait avant, maintenant on peut la garder parce qu'il y a toujours des informations, on peut toujours trouver quelque chose si on a le temps de faire des retouches. Donc en fait oui, c'est un piège. [01:28:03] Speaker E: Au pire, les 32 pages demandées par les lecteurs, ça peut être 32 pages de photos et ça fait 32 photos en plus. [01:28:13] Speaker F: La photo est importante parce qu'en fait, il reste quand même cet adage-là que 70% des gens feuillettent le magazine et regardent les photos. 30% lise le texte. [01:28:25] Speaker B: Bah t'as envie d'images, t'as envie de te remémorer un moment ou alors de le vivre. T'as pas eu la chance d'y être, c'est peu importe. Et puis quand ça sont belles les photos. Mais j'imagine même pas, on te voit encore une fois partout. J'ai l'impression que la nuit, le jour, t'es tout le temps en train de bosser. [01:28:39] Speaker C: Non mais y'a aussi ça, y'a ça et y'a en festival. En festival ! tu shoots quasiment, je sais pas, au Hellfest, je te vois courir de scène en scène non-stop. En plus, il y a toujours ce problème de quand il y a beaucoup de photographes qui veulent faire des photos, ils en mettent, ils en laissent passer qu'un certain nombre. Donc, il faut arriver sur scène, enfin, à l'entrée du truc photographe assez tôt pour être dans la file. Voilà. Sauf quand on arrive à avoir le petit laissé passer qui fait qu'on peut quand même. Mais je te vois couvrir toutes les scènes et vraiment tu vas shooter autant des petits groupes que des gros groupes. Et ce que je trouve génial, c'est que quand on se croise, tu as le temps de boire un verre d'eau, on discute un petit peu. Tu as le smile, tu es crevé, tu n'en peux plus, tu gardes la motive et tu vas encore shooter des groupes. pour le plaisir de voir des trucs que toi t'as envie de voir, alors que t'as déjà tous les grosses têtes d'affiches qu'il faut que tu couvres parce que... [01:29:39] Speaker F: C'est tentant quand on est dans un festival avec 300 groupes, on a envie d'en photographier au minimum la moitié, c'est 50% du boulot. [01:29:46] Speaker B: Parce que c'est pas être maso. [01:29:47] Speaker F: Non, c'est un sacerdoce. [01:29:51] Speaker B: Non mais en plus, je veux dire, quand on est en festival, on a déjà parlé de ça, mais il y a le cagnard, il y a la pluie, effectivement il y a cette petite guéguerre parfois de placement devant parce qu'il y a beaucoup de photographes, c'est quand même juste, on a l'impression que c'est la guerre quoi, enfin je suis désolé de l'expression mais... [01:30:04] Speaker F: C'est confraternel avec les photographes qu'on connaît tous, on se connaît tous, donc à part quelques grands festivals où il y a des photographes qui viennent d'Angleterre... D'accord. [01:30:15] Speaker B: Donc il y a quand même une entente ? [01:30:16] Speaker F: Il y a une entente très cordiale, on s'entend bien quoi, oui. [01:30:19] Speaker B: Bon c'est déjà ça au moins. [01:30:20] Speaker F: Non mais je pense que comme les conditions sont difficiles, que effectivement c'est une tannée quand même de se faire un festival avec cinq scènes. Parfois je fais 30 km par jour quand même pour d'aller d'une scène à l'autre. Je pense que les photographes, tous, on se regarde et on se dit ouais, faut être endurant, je sais, tu peux passer devant moi, ça me gênera pas. [01:30:45] Speaker B: C'est le Steve Austin du métal, quoi ! Le mec, il a pas les yaps détruits, il est encore là, toujours passionné, c'est beau. [01:30:52] Speaker C: Et du coup, comment t'y arrives encore ? Qu'est-ce qui te donne de la motivation ? Parce qu'il y a ce qu'il faut que tu fasses pour le magazine. Et il y a aussi les trucs que toi tu fais aussi pour le plaisir, enfin parce que tu as envie d'en parler dans le magazine sûrement, mais tu sais que c'est pas ça qui va... Comment t'arrives à encore trouver, tu le dis là, quand il fait hyper chaud, tu fais 30 km par jour, comment tu trouves encore la motivation ? Qu'est-ce qui maintient la flamme ? [01:31:19] Speaker F: Comme quand je reçois des disques ou que j'en achète dans les magasins, il y a toujours le disque que tu n'as pas écouté, la chanson que tu n'as pas écoutée, la photo que tu n'as jamais faite ou que tu n'as pas encore faite, la scène que tu as imaginé faire sur tel groupe mais que la dernière fois que tu l'as vue, tu l'as ratée. et que les groupes parfois refont les mêmes choses. Donc tu peux arriver à anticiper et essayer de faire de meilleures photos. T'as ton placement aussi, il y a des jours t'es pas en très très grande forme donc c'est pas une science exacte la photo. Et puis il peut y avoir des problèmes techniques liés à ton appareil, ton matériel. Et puis non, après, il y a la passion. Et puis, il faut s'imaginer quand même que souvent, dans les concerts et dans les festivals, on est devant. On est devant. On est à 5 mètres des artistes parfois. Et là, des fois moins. Des fois, quand les artistes descendent dans le pit, ils nous bousculent ou ils nous font la bise ou ils nous reconnaissent. Moi, j'ai eu la chance d'avoir fait pas mal de grands groupes en session photo, les gens parfois, ces artistes-là, ils arrivent à me reconnaître dans le pit. C'est toujours un peu intéressant. Ça flatte l'ego, on va dire. En plus, c'est marrant parce que c'est inhabituel. Les gens, nous, on pense qu'ils ne vont pas nous reconnaître. Mais finalement, ils ne voient pas tant de photographes que ça. Même les groupes comme Slipknot ou d'autres gros groupes qui donnent peut-être dix sessions photo par an. Et à un moment donné, je faisais partie de ces dix photographes-là. Donc au final, ben... En plus, c'est le français, là, il bosse super rapidement, il est pas chiant... [01:33:03] Speaker B: Il parle vraiment français, finalement ! [01:33:05] Speaker F: Il faut que je vous raconte une fois une anecdote sur une session photo slipknot, où je pars le jeudi de Paris, je fais ma session le jeudi soir dans un grand, un espèce de grand hangar à Los Angeles, Après avoir fait 8-10 heures d'avion, 2h30 de taxi pour aller là-bas, je fais mes photos, je passe juste derrière un photographe qui bossait à l'époque pour Metal Hammer US, qui avait un semi-remorque de matériel, et moi j'étais le Rémi Bricard. que ce photographe ne connaissait sûrement pas, avec mes 25 kilos de matériel qui déjà étaient beaucoup trop lourds pour ma colonne vertébrale. Et j'ai fait mes photos en... une demi-heure à peu près. D'habitude on en a moins, mais là j'avais une demi-heure. Et les gens de Slipknot ont vu mes photos et m'ont dit « Ah mais je crois que c'est les meilleures photos qu'on a eues aujourd'hui ». Et là j'en croyais pas, je pensais qu'ils étaient gentils. Et ça m'a fait plaisir. Juste après la session, j'ai fait encore deux heures et demie de taxi pour arriver à l'hôtel. J'ai eu le temps de boire un très bon vin, un verre de vin californien. je fais une courte nuit de quatre heures et le lendemain je reprends l'avion pour arriver le vendredi à 15h. A 15h30, commencez Rock en Seine ! En jour de festival ! [01:34:36] Speaker C: Heureusement que t'as eu le bon commentaire qui t'a un peu boosté parce que sinon... [01:34:40] Speaker E: Pour redonner la flamme un peu. [01:34:42] Speaker F: Le vin californien, les bonnes remarques... Et. [01:34:46] Speaker B: Des trucs qui peuvent vous motiver. [01:34:47] Speaker F: Et je pense qu'effectivement il faut être motivé. La passion pour... [01:34:52] Speaker C: Après, pour avoir vécu, alors j'ai pas vécu ça comme ça, mais je sais que vivre des trucs comme ça, c'est tellement une aventure, qu'en fait on s'en fout que ce soit dur, parce que c'est... [01:35:03] Speaker F: Mais bien sûr ! Quelle vie permet de faire ça ? Mes potes photographes de rock en scène, quand je leur ai raconté que la veille j'étais avec les Slipknot en studio à Los Angeles, mais ils se sont dit mais il est fou, il est malade. Et surtout quand je leur ai dit que j'étais parti le jeudi matin. [01:35:20] Speaker B: C'était la même journée oui. [01:35:23] Speaker C: C'est incroyable des expériences comme ça. [01:35:25] Speaker F: Et une fois j'ai fait Slipknot aussi encore parce que c'est en fait c'est le groupe qui m'a toujours le plus impressionné physiquement quand ils arrivent, ils sont neufs, la plupart sont quand même hyper costauds, ils ont des tenues de scène, ils font du bruit, ils ont une espèce de respiration, on a l'impression que c'est neuf Joey Starr en fait. Et du coup, en fait, on est là et on fait les photos juste avant l'entrée de scène du groupe. C'est quand même très impressionnant. Et il est arrivé une fois que le concert du Zénith, désolé pour les gens qui étaient au Zénith ce jour-là, a démarré avec 15 minutes de retard. à cause de toi. [01:36:05] Speaker B: C'était ma faute. [01:36:06] Speaker F: C'était pas 15 minutes, c'était 10 minutes. Mais bon parce que moi j'aurais voulu avoir 15 minutes mais voilà. Et j'ai fait 10 minutes de session photo. Autre chose mais bon peut-être qu'on va pas citer toutes les sessions. J'ai fait aussi, je suis allé à Los Angeles pour 4 minutes 30 de session photo avec Vendée. sur une terrasse où ils voulaient pas qu'ils soient du côté de la mer parce que, soi-disant, ils étaient pas assurés d'aller marcher sur du sable, pour un groupe punk quand même. C'est incroyable ! Et donc en fait, j'ai vu qu'il y avait une baie vitrée, donc je les ai mis devant la baie vitrée, j'ai fait mes photos, et tellement rapidement que je m'en suis pas rendu compte, et après, quand j'ai regardé mes photos... Tu t'étais dedans ? Ah mais j'ai vu ! Il y a la mer derrière ! Parce que le reflet sur la baie vitrée... Donc j'avais quand même la mer, l'océan Pacifique... J'avais gagné ! [01:37:01] Speaker B: T'as assez ouf en 4 minutes 30, bref... Moi je... Tu réussis quand même à vivre à côté, tu peux prendre du temps pour toi ? [01:37:08] Speaker F: J'ai mieux fait, et je fais mieux encore, une minute vingt-neuf avec Avril Lavigne, qui... Horrible. Qui, vous imaginez, était assise de dos, sur un lit, et qui quand... [01:37:27] Speaker C: C'est elle qui a écrit complicated, non ? [01:37:31] Speaker F: J'aurais dû m'en douter. Il y avait un indice. [01:37:33] Speaker C: Il fallait écouter les paroles. [01:37:36] Speaker F: J'écoute pas trop les paroles mais je devrais en fait. Et qui au moment où je lui demande de se lever pour avoir d'autres trucs qu'une couverture de lit immonde dans un hôtel luxueux à Paris mais qui était moche à souhait. Qui était pas du tout pas un croc, qui avait pas le côté rose de son image. Et qui quand s'est levé m'a dit non et est parti. [01:38:00] Speaker B: Et là il faut garder son calme et puis être diplomate. Merci quand même ! [01:38:09] Speaker F: Pas d'excuses de la managers, pas d'excuses de la maison de disques, rien. [01:38:13] Speaker B: Non mais voilà, je veux dire, beaucoup de boulot, un acharnement. C'est de la passion, donc tu subis beaucoup de choses et ça passe. Enfin, ça passe. Tu le fais passer au-dessus, mais tu te fais chier quand même toute ta vie à faire défendre ta musique, donc c'est pour ça aussi qu'il faut avoir du respect pour le travail qui est fait globalement. Je me permets, parce qu'on parle souvent de cette passion et de prendre ce temps qu'on aimerait avoir pour soi, mais on le donne pour ça aussi. Et on se bat, quoi. [01:38:40] Speaker C: Je sais pas pourquoi, mais normalement c'est marrant. [01:38:43] Speaker F: C'est vrai que parfois on est critiqué par le fait qu'on n'a pas le sommaire que le lecteur voudrait avoir. Parce qu'en fait, il y a une petite mode en ce moment, c'est que les groupes, les managements des gros groupes ont intégré que le fait que la presse finalement, dans certains pays, n'existe même plus. Elle existe encore en Angleterre, un peu aux Etats-Unis, beaucoup en Allemagne, beaucoup en France, mais dans certains pays, en Italie, en Espagne, il y en a beaucoup moins par exemple. Et du coup, certains groupes, style Sleep Token, Spirit Box, Bad Omens, ne font quasiment plus de promos, donc on ne peut pas les avoir, on ne peut rien raconter. Parfois, on n'a même pas la possibilité de faire des photos live. [01:39:24] Speaker B: Ah ouais. Alors que ça fait partie des groupes. [01:39:26] Speaker F: Qui... Et nous on voudrait les mettre en couverture par exemple, mais on peut pas. [01:39:31] Speaker C: Oui, parce qu'après, si t'as rien à raconter, acheter une photo à quelqu'un juste pour la mettre sur la couverture et pas donner plus de profondeur que ce qu'on peut trouver sur Internet, c'est pas très intéressant. [01:39:43] Speaker F: C'est le propre du papier, c'est que quand c'est imprimé, c'est imprimé, ça reste. Donc si on a imprimé quelque chose qui est moyen, en fait, la personne qui va découvrir le magazine un an ou deux ans après, qui va peut-être acheter le magazine en VPC, quand il va recevoir le magazine qu'il a acheté. Oui, pardon. Il va peut-être être déçu par le contenu. Alors que nous, on aurait parfois intérêt à mettre des groupes avec parfois mettre une belle photo du groupe en couverture, quitte à avoir un sujet décevant. Mais on le fait pas. On le fait pas. [01:40:19] Speaker C: Par volonté d'être cohérent et... Il y a quelqu'un qui nous demande, est-ce qu'il y a des groupes que tu n'as pas encore photographiés, que tu aimerais beaucoup ? [01:40:31] Speaker F: Il y en a plein ! C'est un peu comme la photo live qu'on n'a jamais faite, qu'on a sublimé, qu'on a fantasmé. Non, il y en a plein. Il y a surtout des gros groupes qui ont démarré dans les années 80, 90. Evidemment, je n'aurais jamais Foo Fighters, Nirvana. [01:40:46] Speaker C: Metallica... Ça dépend des line-ups que tu veux, mais Nirvana, c'est bon. [01:40:52] Speaker F: Mary Manson ne fait plus de photos qu'avec son photographe fétiche. Certains groupes ont un photographe. Jack White, par exemple, a un photographe qui le suit, qui fait des photos. Il est très difficile de se proposer pour telle ou telle session, quand bien même c'est une couv' ou une publication importante. [01:41:12] Speaker B: C'est une volonté de garder une cohérence dans la DA, c'est ça ? C'est pour ça qu'ils ont un photographe ? [01:41:18] Speaker F: C'est le côté contrôle fric des managements américains. J'en veux beaucoup aux managements. En fait, en 30 ans de métier, si j'ai appris un truc, c'est à détester la féodalité de ce milieu-là. [01:41:31] Speaker C: Parce que j'ai l'impression qu'il y a ce truc qui est un peu comme l'auto-censure dans les médias aujourd'hui, où les gens se disent tellement qu'il ne faut pas dire les choses, qu'ils ne proposent même pas aux artistes. Et je pense que les managers, ils veulent trop bien faire, ils veulent trop protéger les artistes, quitte à ne pas les laisser à la prise de risque. Non mais ils ont peur de se prendre un verre dans la gueule en disant mais pourquoi tu me proposes ça ? Du coup ils proposent plus rien et moi j'ai... Je ne citerai pas ma source. Mais quelqu'un m'a raconté que... Moi je. [01:42:06] Speaker F: Peux en citer un si tu veux. [01:42:08] Speaker C: Non, mais il y a quelqu'un qui m'a parlé justement d'un magazine français qui voulait faire une interview avec Machine Head, avec Rob Flynn. Et le management a dit non. Et du coup, la personne du magazine est passée par un autre canal pour contacter le chanteur. Et il a dit oui, avec plaisir. Et ça, en fait, c'est quand même des choses qui peuvent être assez fréquentes. Surtout qu'il y avait un passif entre le magazine et l'artiste, et qu'ils se connaissaient très bien parce que je pense qu'ils avaient fait un milliard de couvres déjà sur Machinette depuis une longue période. Et en fait, c'est juste le management qui n'a même pas proposé. [01:42:56] Speaker E: Parce que tout le monde dans la chaîne d'intermédiaires a peur pour sa place et n'ose pas faire des propositions. [01:43:04] Speaker F: Oui, puis l'entourage des groupes, le management en gros, protège au-delà de ce qui est parfois raisonnable. Et c'est vrai que quand on a parfois des moments en direct avec les artistes, ce qui est le cas des sessions photo ou des interviews, on arrive à se dire finalement, c'est un peu comme dans les années 70, on vient de rencontrer notre meilleur pote finalement pendant quelques minutes, Et alors que tout le business autour te fait montrer que eux c'est des stars et que toi t'es pas grand chose et que finalement si on toctroie un petit peu quelque chose avec eux c'est parce qu'il faut passer par les fourches collines de ces gens-là quoi. [01:43:42] Speaker E: Donc finalement se retrouver face à des musiciens même que tu admires pour une session photo c'est pas si... ça met pas tant de pression que ça. C'est plus toute la chaîne derrière, enfin devant l'artiste qui est... [01:43:54] Speaker F: En fait, moi j'ai toujours l'impression, quand je fais une interview, ou ce qui est assez rare récemment, mais en tout cas j'en ai fait pas mal il y a quelques temps, et des sessions photo, j'ai toujours un peu l'impression de me dire, voilà, même si c'est un petit groupe, pour moi il n'y a pas de petits groupes, il y a des artistes, et on essaie de faire des belles photos. En tout cas des photos un peu différentes à chaque fois. C'est toujours le plus dire, le plus difficile finalement. Et en gros, en fait, je me dis toujours quand je fais une session photo, ah, j'aimerais que cette photo soit sur la couvre de mon magazine. Voilà. La base, c'est toujours faire des sessions de couvre. Donc de... [01:44:29] Speaker C: Il y a le même effort, quoi. [01:44:30] Speaker F: Voilà, c'est ça. Tout à fait. [01:44:32] Speaker B: C'est important. Et c'est important que les petits groupes l'entendent aussi. Parce que souvent, ils font non, mais vous ne vous occupez pas de nous. Vous êtes beaucoup, aussi. C'est-à-dire qu'il faut avoir le temps, parler... [01:44:40] Speaker C: Puisqu'on le disait, il faut aussi trouver des trucs qui attirent... Qui fassent en. [01:44:44] Speaker B: Sorte qu'ils puissent être mis en avant, oui, correctement. On va passer un peu de musique. C'est hyper intéressant en fait, cette émission est à la fois parfaite et affreuse parce qu'on a toujours, même à la fin, on se dit « putain j'avais cette question, j'avais cette question », il y en a toujours trop. Donc tu reviendras sûrement quand ? Mais là, deuxième clip, Nirvana, le classique, Smells Like Teen Spirit, tu l'as choisi pourquoi ? [01:45:08] Speaker F: Alors pour deux choses, c'est que vraiment le titre que j'avais plaisir à voir en télé, parce qu'à l'époque j'aimais pas le traitement de la musique en télé dans les années 90, Et c'était des robinets à clips et souvent de la musique pas terrible. Et là c'était la première fois qu'on entendait des grosses guitares et il y a une énergie dans ce clip. En plus ils avaient invité des fans pendant le tournage, on les voit. et c'est pas singé, c'est pas comme une émission de télé où on demande aux gens d'applaudir. C'était des vraies scènes, ça a duré longtemps. Il s'est trouvé que, je sais pas si je peux le dire, mais j'ai travaillé avec une personne qui a vécu à Seattle et qui était présente dans ce clip-là. Qui a jamais osé me le dire, mais je l'ai su et j'ai jamais osé lui demander le sous-texte. En revanche, je trouve ça génial de se dire que ton clip préféré dans l'histoire de la musique, que tu connais quand même quelqu'un qui était figurant. [01:46:08] Speaker B: Incroyable, incroyable. C'est vrai que ce clip, il a fait rêver. On va regarder ça tout de suite, ça va être pour tout le monde. Nirvana dans Bang Bang, c'est parti. [01:46:48] Speaker A: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org J'étais pas ce que je faisais le mieux pour ce cadeau, j'ai été le meilleur Je suis devenu un garçon, c'est tout ce qui m'est passé Et je oublie juste pourquoi je t'écoute Et oui, je suppose que ça me fait sourire J'ai trouvé ça dur, c'est dur mais... C'est pas la peine d'arrêter, c'est pas la peine d'arrêter. J'explose dans le temps, je ressens tout dans ce monde incroyable ! J'envoie une sensation, une sensation incroyable ! J'envoie une sensation, une sensation incroyable ! J'envoie une sensation, une sensation incroyable ! J'envoie une sensation, une sensation incroyable ! J'envoie une sensation, une sensation incroyable ! J'envoie une sensation, une sensation incroyable ! J'envoie une sensation, une sensation incroyable ! J'envoie une sensation, une sensation incroyable ! J'envoie une sensation, une sensation incroyable ! J'envoie une sensation, une sensation incroyable ! J'envoie une sensation, une sensation incroyable ! J'envoie une sensation, une sensation incroyable ! J'envoie une sensation, une sensation incroyable ! J'envoie une sensation, une sensation incroyable ! J'envoie une sensation, une sensation incroyable ! J'envoie une sensation, une sensation inc C'est parti ! [01:55:15] Speaker B: Oh, wow ! Alors ça, je peux te dire que j'ai entendu... comme ça. Non, c'était évidemment Enjoy The Night qui a choisi ce morceau-là. [01:55:28] Speaker E: J'aime bien comme maintenant les habitués ils détectent quand c'est des morceaux que j'ai choisis. Maintenant ils reconnaissent. [01:55:34] Speaker B: Il y a quelque chose de technique, il y a quelque chose de progressif, il y a quelque chose... [01:55:37] Speaker E: Il y a quelques éléments de pattern et on devine. [01:55:39] Speaker B: C'est un groupe dont tu nous as déjà parlé, alors je lui dirais pas le nom parce que je ne sais pas comment ça se prononce. [01:55:43] Speaker E: Fallujah. [01:55:43] Speaker B: Fallujah, tout simplement. [01:55:44] Speaker C: Fallujah, voilà. C'est une ville d'ailleurs. [01:55:46] Speaker E: C'est une ville en Irak il me semble. Oui voilà, c'est ça. Mais le groupe est américain, pour le coup. [01:55:52] Speaker C: T'as vu ce que ça fait un vrai journaliste ? Tu vois, il sait. [01:55:54] Speaker E: Ouais, il connaît. [01:55:55] Speaker B: Bon bref, passons. [01:55:56] Speaker C: Pourtant vous avez le même prénom, je comprends pas. [01:55:59] Speaker E: Mais ouais, t'avais complètement raison, c'est un groupe dont j'ai parlé pendant la toute première émission Bang Bang, l'épisode 0. J'avais déjà parlé de Fallujah, à l'époque c'était pour la sortie de leur dernier album en date qui s'appelle Empyrean, et là ils préparent un album qui va sortir, qui va s'appeler Xenotaph, il va sortir le 13 juin. Et ça, le morceau qu'on vient d'écouter, c'est le premier single. [01:56:20] Speaker B: D'accord, premier extrait. Très technique, très... [01:56:23] Speaker E: Toujours très technique, alors Fallujah ce qu'il y a de bien c'est que c'est un groupe deux en un, c'est-à-dire c'est le groupe qui te met le parpaing dans la gueule et tu vois les étoiles juste après. T'as les étoiles en même temps en fait, voilà. C'est très technique, c'est du death progress. ça peut être très véloce et en même temps c'est toujours très mélodique, très épique, parfois assez atmosphérique même. Et là, sur ce morceau-là, il y a encore plus de mélodies, il y a pas mal de chants clairs en fait, chose qui est arrivée progressivement mais qui est beaucoup plus prépondérante aujourd'hui, en tout cas ce morceau le montre. Donc évolution plutôt intéressante et Fallujah ça reste des bonnes valeurs sûres, même en live ça envoie bien, c'est toujours bon. [01:57:05] Speaker B: Ça joue hyper clean comme ça sur scène ? [01:57:08] Speaker E: Ça joue, en tout cas dans mon souvenir, ça joue propre. [01:57:12] Speaker B: Ils ont combien de mains ? Ils ont beaucoup. [01:57:15] Speaker E: Le tout est pas de savoir combien de mains mais combien de doigts. [01:57:17] Speaker C: Tu veux avoir le même problème que t'as eu avec Zach Wild quand tu lui as demandé s'il voulait des doigts ? [01:57:22] Speaker B: Non, parce que je sais qu'Edgerie Denois va pas me dire qu'il a deux bites. Bon. C'est ce que Zach Wild nous avait répondu une fois dans son tourbus. [01:57:30] Speaker F: C'est pas très précis au niveau des notes après. [01:57:33] Speaker B: Oui, ça dépend le jeu que tu veux avoir. Mais ouais, non, c'est... [01:57:36] Speaker E: C'est comme un marché, bon... [01:57:37] Speaker B: C'est peut-être moins bien. C'est à bientôt des concerts, deux ? [01:57:41] Speaker E: Bientôt des concerts ? Alors, je sais pas, je n'ai pas trouvé encore d'informations là-dessus. [01:57:46] Speaker B: Je pense qu'il n'y a pas encore d'annonce. [01:57:47] Speaker E: Probablement, pourquoi pas une tournée avec d'autres groupes. On parlait de périphéries, d'ailleurs. En off, ça peut éventuellement venir dans un package, je ne sais pas. Ou alors avec des groupes un peu plus d'aise. un peu plus d'aise technique. [01:58:00] Speaker B: Enfin Périphérie, ils ont quand même fait, je reviens là-dessus, je suis désolé, mais ils ont quand même fait Spiritbox en première partie. [01:58:08] Speaker E: Ça m'a surpris aussi, je ne m'y attendais pas. Même si Périphérie fait partie du package, je pense, d'influence de Spiritbox, mais peut-être que Périphérie est plus prog que ce que recherche le public de Spiritbox. [01:58:24] Speaker C: Après ça avait l'air de marcher pour le public. [01:58:25] Speaker E: Après ça avait l'air de marcher, oui. [01:58:27] Speaker C: J'étais surpris du fait que le public avaient l'air d'être autant là pour l'un que pour l'autre, alors que dans ma tête non. [01:58:34] Speaker F: C'est ce concert où il y avait Stray From The Past en première partie, encore avant, donc là c'est grand écart. [01:58:40] Speaker B: Là pour le coup c'est Stray From. [01:58:42] Speaker E: The Past qui était peut-être le plus outsider de l'affiche. [01:58:49] Speaker B: D'autres choses à dire sur le groupe ? [01:58:51] Speaker E: Vous êtes satisfait ? Pour l'instant c'est tout, à voir quand ils vont annoncer des concerts, j'espère bien. [01:58:57] Speaker C: Soyez assurés que vous serez les premiers informés quand nous aurons de plus amples informations, Pierre. [01:59:02] Speaker B: Je tiens à dire qu'on a fait un effort, on a réussi à ne pas lui couper la parole comme des porcs. [01:59:05] Speaker D: C'est gentil. [01:59:07] Speaker B: Bon, vous le savez aussi, c'est le moment de l'émission où les bangers ont le droit de choisir un clip et ils nous en parlent pendant moins d'une minute, environ une minute on va dire. Pour choisir ces clips, il suffit d'être abonné Patreon, je vous laisserai checker ça sur notre Patreon tout simplement. Et là, c'est Winona Fighter qui a été choisi par Boulinosaur avec le titre « Arms in a glass ». Alors, je vais essayer, je ne suis pas doué, à lancer son message. Je l'ai reçu, je n'écoute pas les messages d'abord. Donc tout est possible. C'est une surprise. [01:59:39] Speaker C: Si ça shut down, ne vous inquiétez pas. [01:59:41] Speaker B: C'est ça. Attention, c'est parti. [01:59:48] Speaker C: Salut, c'est Boulinosaur, j'espère que vous allez bien. Oui, bonjour, c'est encore moi. Car vous le savez, il n'y a pas encore beaucoup de gens qui s'inscrivent sur Patreon. Il y en a quelques uns, mais. [01:59:56] Speaker F: Pas assez, manifestement, car c'est déjà moi. [01:59:58] Speaker C: Qui suis de retour avec ce clip de Winona Fighter, groupe que j'aime beaucoup. qui a sorti un album il n'y a pas très longtemps, début 2025. C'est un petit groupe de jeunes. C'est leur première EP qui est sortie en 2022. Ils ont fait un petit peu de route jusque là pour faire leur album. Ça se passe plutôt bien pour eux. Ils font des choses vachement fraîches et j'aime beaucoup. [02:00:15] Speaker F: OK, ça ressemble pas mal à Paramore. [02:00:17] Speaker C: OK, ils utilisent des trucs qui ont déjà été utilisés en général dans le punk-pop et ce genre de choses, mais ça fait du bien. Je trouve que la galette est efficace. et elle est assez variée. Il y a des belles chansons, il. [02:00:28] Speaker F: Y a des trucs calmes, il y. [02:00:29] Speaker C: A des trucs plus vénères, il y a des trucs cools. Donc allez-y, écoutez. Et moi, je vous embrasse très fort et je vous dis à très vite pour un prochain vocal, qui sera à très vite si jamais personne ne s'inscrit sur ce Patréon, bordel de merde ! Faites-le ! Mais qu'est-ce que vous branlez, là, au lieu de regarder les émissions ? Ah bah non, faites-le quand même. [02:00:45] Speaker F: Allez. [02:00:47] Speaker B: Merci, merci, merci plein de petits cœurs pour Boulinosaur qui est là depuis le début et qui est une personne formidable et donc... Et qui avait un podcast. [02:00:56] Speaker C: D'Ailleurs aussi sur Restless qui s'appelle Le Bruit que vous pouvez retrouver sur notre site internet et sur les plateformes de streaming Le Bruit. [02:01:04] Speaker B: Exactement. Je propose de regarder le clip comme ça on est à chaud, on sait ce qu'il a dit et il faut y aller. [02:01:08] Speaker C: Voilà. Allez bah let's go. [02:01:10] Speaker B: Oui nona fighter. [02:01:25] Speaker A: J'ai l'impression d'être dans un film d'horreur. [02:02:07] Speaker F: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org. [02:02:42] Speaker A: Je. [02:02:42] Speaker B: Suis un peu stressée, juste un peu. [02:02:44] Speaker F: Stressée, est-ce qu'il y a quelqu'un d'autre qui est stressée ? [02:02:51] Speaker A: Je suis un peu stressée, juste un. [02:02:53] Speaker F: Peu stressée, est-ce qu'il y a quelqu'un... [02:03:19] Speaker A: Bang Bang ! [02:03:40] Speaker B: Ah bah il m'a coupé la chic celui-là ! Si vous avez un groupe, n'hésitez pas aussi, si vous avez vraiment envie que votre clip passe, vous abonnez au Patreon et ce sera le cas. Ça va, c'est pas cher pour passer un clip, franchement, et c'est pas beaucoup demandé. C'est ton moment enjoy toujours. Encore ! On le coupe en deux, désolé. [02:04:22] Speaker E: Elle a bien cette formule avec les deux spics là. [02:04:27] Speaker B: Le meilleur rassemblé. Monsieur, on vous aime, vous savez, enjoy ! Il est tellement calme et serein, je me dis ça doit cacher un truc. [02:04:40] Speaker E: Je vais sauter à la gorge d'un mec. [02:04:42] Speaker B: Je préfère pas savoir. [02:04:46] Speaker E: Donc j'ai choisi, pour le coup quelque chose qui n'est pas récent du tout, j'ai choisi un morceau de Entombed. Entombed, qu'est-ce que c'est ? C'est les papas du Death à la suédoise. Donc, qu'est-ce que c'est le Death à la suédoise ? [02:04:58] Speaker C: C'est un peu comme les boulettes de Ikea mais on n'est pas vraiment pareil. [02:05:02] Speaker E: Il y a un côté gras qui est un peu commun. Alors le death à la suédoise, qu'est-ce que c'est ? C'est arrivé dans les années 90, début des années 90, avec des groupes comme Entomb, The Grave, Unleashed et Dismember par exemple. Donc qui se caractérise tous par quelque chose de très reconnaissable qui est le son de guitare. Son de guitare qui est boosté à chaque fois par la même pédale d'effet, la Boss Heavy Metal 2. Donc qui donne un son très cracra à la guitare, très caverneux, très... On a trouvé un terme pour ça, c'est le son buzzsaw, c'est-à-dire c'est la guitare qui tronçonne. Quand vous écoutez ces groupes-là, et d'ailleurs on va en passer un morceau, ça se reconnaît, c'est vraiment de la guitare qui fait crac crac crac comme ça. [02:05:44] Speaker B: C'est parce qu'ils avaient l'habitude de couper du bois, du coup ils ont mis ça dedans ? [02:05:47] Speaker E: Je pense que oui, c'est le bois d'IKEA qui vient... [02:05:50] Speaker B: C'est dans les forêts ce genre là. [02:05:52] Speaker E: Non mais il y a un patrimoine là. Entombed, pourquoi j'en parle maintenant ? C'est parce que le groupe a annoncé qu'il se remettait en studio pour sortir un album sous le nom d'Entombed, chose qui n'est pas arrivée depuis 2007. Qu'est-ce qui s'est passé depuis 2007 ? En fait, depuis 2007, il y a eu un conflit juridique entre les musiciens pour la paternité du nom Entombed, ce qui a mené à la fondation d'un nouveau groupe qui s'appelait Entombed 80, qui. [02:06:19] Speaker D: A sorti trois albums. [02:06:19] Speaker C: Pas Entombed en allemand ? [02:06:21] Speaker E: Non, pas cette fois-ci. Ça, c'est vraiment quelque chose de très fear factorien. [02:06:26] Speaker F: Je crois qu'avec cette blague, les bras m'entombent. [02:06:29] Speaker B: Les bras m'entombent, oui. [02:06:31] Speaker F: Bravo. [02:06:31] Speaker B: Oh punaise. [02:06:32] Speaker C: Elle est belle. [02:06:33] Speaker E: Elle est belle, je l'aime bien. Donc Entombed 80, qui ont sorti trois albums sous ce nom-là, qui ont joué en concert, et malheureusement décès du chanteur Lars Göran Petroff, donc en 2021. Donc ce qui fait que... [02:06:45] Speaker C: On t'aurait qu'un nom comme ça. [02:06:47] Speaker E: Malheureusement. Ce qui fait que le problème juridique n'a plus lieu d'être donc le prochain album sera du Entombed tout court et on ne sait pas encore qui sera le chanteur. Donc voilà, ça fait quand même plaisir de savoir qu'il va y avoir un nouvel album d'Entombed et j'ai choisi un morceau qui montre que Entombed ils ont plus ou moins inventé le death metal à la suédoise mais ils ont aussi innové une nouvelle fois dans les années 90 en mélangeant leur death metal très gras avec un autre genre musical très gras lui aussi le stoner, pour donner ce que les journalistes ont appelé plus tard du death and roll, qui a vraiment ce mélange. très death, cracra, et en même temps un peu southern, suédois, enfin... Un peu de chaleur. Un peu de chaleur, voilà. Et ils ont sorti notamment en 94, il me semble, un album qui s'appelle Wolverine Blues, avec un morceau qui s'appelle Hollow Man, qui est le single que j'ai choisi. Et pour le coup, j'ai réécouté l'album Wolverine Blues cette semaine, et ça reste toujours un très très gros plaisir. C'est gras, ça donne envie d'être bangé, c'est regras, ça groove beaucoup, et c'est regras derrière. Voilà, la fusion Death and Roll, ça fonctionne super bien et pour le coup ça fait des morceaux super efficaces. [02:08:06] Speaker C: J'ai deux questions. Est-ce que Death Crackra c'est un rapport avec Coach Ember ? Et deuxièmement, est-ce que, auprès des gens qui sont fans, est-ce qu'il y a un petit peu un stress de qui va reprendre le chant ? Ou est-ce que tout le monde imagine que ça va être quelqu'un qui va être très proche de l'original ? [02:08:34] Speaker E: Ça peut être aussi un chanteur avec qui Entombed a rejoué parce qu'ils avaient refait un concert, ils avaient réenregistré en 2017 un concert sous le nom d'Entombed mais avec un autre chanteur pour faire un concert anniversaire de leur deuxième album avec Captation, etc. Peut-être que ça va être lui, peut-être que ça va être quelqu'un de très différent, on ne sait pas encore. [02:08:54] Speaker B: J'ai quand même entendu des vrais grands fans. J'ai reçu une photo particulière de Zuzu, qui était un ancien collègue de chez OUI.FM de l'époque, où il est nu avec un autocollant OUI.FM sur le zizi. Sur le Zuzu, du coup. J'ai dit à tout le monde, je ne suis pas sûr que ce soit bien aujourd'hui de m'envoyer des photos comme ça. C'était l'époque. Et il était très fan d'Antumd. Et je sais que les derniers trucs qu'il y a eu, enfin les Antumd 80, à chaque fois, il avait une critique assez... Assez négatif, je dirais, globalement. Donc bon, faut espérer que là, il y a un truc vraiment lourd, un retour peut-être à ce son que tu vas nous passer. [02:09:26] Speaker E: Peut-être, on sait pas. Ou alors peut-être le son des origines, les tout premiers albums, qui était vraiment du death pur jus, pour le coup très mélodique, mais avec ce son toujours très caverneux. [02:09:40] Speaker B: Et voilà, Entoom, faites donc du son pour que les chauves-souris puissent s'évader ! On est là, on a envie de vie ! Non mais excellent choix en tout cas Enjoy, merci beaucoup pour toutes ces explications. De rien. Vous êtes brillant, je tiens à vous le répéter. Et vous en prie. Allez on regarde donc ce choix Entombed avec Hollow Man. [02:13:12] Speaker A: My hollow eyes are staring down on Jesus, Satan, he has now bought my soul Visceral, Cannibal, Surreal, Synchrotron, Oscillate, Hot and Cold Adderall, Animal, Agitate, Alterate, Night and Day, Weed and Game Psychedelic french fries eat me up at midnight Meanwhile three devices multiply Dizzy head, dull brain, numb skull Paralyzed, out of gas, powerless Catching up, cranking up, stress test Time's up, catch a shit, call it off Sayonara, where you are Sent a sailor to my bar. [02:18:03] Speaker B: Eh oui, bah oui mais non, je regardais un peu ce qui était écrit dans le ch'meul et ça me fait rire, voilà, des mixtes entre Ghost et Karen Cheryl, tout ça. Je vois que les gens sont un peu comme nous, ils ont beaucoup d'humour. Merci, merci infiniment de faire toutes ces blagues. C'était Cadavare, voilà, Cadavare, un choix de ma part parce que, voilà, on était en train d'en parler aussi en antenne. Ils avaient fait un merveilleux live pendant le confinement, je sais, je rappelle les mauvais souvenirs pour beaucoup, mais ils avaient vraiment joué en direct et c'était vraiment... Ouais, moi je l'avais confondu avec un autre et ça s'est mal passé. Bon alors, cadavre avec Hystéria. Bah oui, évidemment, ça a été trop simple. Pierre, tu es notre invité ce soir, rédac chef de My Rock et plein d'autres, on en reparlera, mais aussi grand photographe avec beaucoup, beaucoup d'anecdotes parce que nous voyons les coulisses fréquemment lorsque nous faisons des interviews, des photos et les gens se posent beaucoup de questions et souvent beaucoup de choses à raconter, mais Avant de revenir là-dessus, on va quand même se poser des questions. Mais comment en es-tu arrivé là ? Et on va commencer par ce moment où tu as rencontré l'alternative rock. Est-ce que tu étais adulte ou est-ce que tu étais enfant ? [02:19:04] Speaker F: Le chemin est un peu signeux, mais on va dire qu'enfant j'écoutais la radio sous les draps, j'avais pas le droit d'écouter la radio, mais j'avais 8 ans quand même, donc il y a longtemps. Donc j'étais habitué à écouter les tubes, les hits, donc tous les hits des années, on va dire 76, disco, je connais tout par cœur, le disco je suis un bâtard. Ça se sert beaucoup quand on fait du, par exemple pour Royal Republic, d'avoir une connaissance en disco ça sert. Non, je déconne. Eux-mêmes, ils adorent le disco, donc voilà. J'ai commencé à écouter la radio, déjà. Et puis, petit à petit, les émissions un peu spécialisées de radio, c'était quand même dans les années 80, avant les radios libres. Et puis, il est arrivé les radios libres. Et l'avantage des radios libres, c'est un peu comme les fanzines. On voulait faire un magazine, mais on n'avait pas les moyens d'être en kiosque, donc on faisait des fanzines. Je faisais des fanzines. Et la radio, c'était complètement inaccessible avant les radios libres. Et donc, à partir de 1982-83, j'ai participé à une émission de radio. [02:20:19] Speaker B: Où. [02:20:19] Speaker F: Je faisais mes playlists, ça s'appelait pas comme ça à l'époque, mais voilà, on passait... [02:20:24] Speaker B: Tu choisissais la musique ? [02:20:25] Speaker F: Je choisissais la musique. Et de fil en aiguille, faire de la radio m'a appris aussi à parler sur la musique, à présenter des musiciens, parfois on faisait même des interviews. dans une langue que je ne connaissais pas du tout, l'anglais, que je ne connais toujours pas beaucoup. Et donc, il m'est arrivé une ou deux fois de faire des interviews d'artistes, genre les Stray Cats ou... En n'ayant rien compris de tout ce que la personne avait dit. Et à la fin de l'interview, le gars me dit, c'était très bien l'interview, merci. [02:21:00] Speaker B: Ça j'ai compris, thank you. [02:21:02] Speaker F: J'avais compris la fin. Donc j'ai fait de la radio, et du coup, de fil en aiguille, c'est une petite radio à Clermont-Ferrand, parce que je suis au Vernia au départ. Et cette radio, à force, c'était très associatif. Ça mélangeait toutes les cultures. Beaucoup de cultures marginales que je n'étais pas du tout dans cette... Ça fait découvrir des trucs. Ça m'a ouvert les portes. La musique déjà m'a ouvert les portes sur la géographie, sur l'histoire. Je n'étais pas très scolaire, donc je ne faisais pas grand-chose à l'école. Donc du coup, j'ai coté de la musique tout le temps. et donc par la musique ça m'a appris à découvrir le monde. Et j'avais pas d'oeillères, j'étais pas ni métal, ni indie, ni pop, ni... J'étais vraiment très ouvert, j'écoutais même du jazz, de la musique classique, c'est pour dire. La musique contemporaine et tout. Bon j'avais du mal avec la musique cubaine et la musique bretonne, ça j'avoue. C'est une valeur cardinale, ça reste. Et je parle pas de Ghost. Et donc, après j'ai fait de la radio et j'étais un peu... Je faisais la couleur musicale de la radio au bout d'un moment. Parce qu'en fait, je devais faire des études mais en fait mes études étaient plutôt à la radio où je faisais des playlists. Et là j'ai commencé à avoir des relations avec les maisons de disques qui envoyaient des disques. Et j'ai commencé à me faire mon petit réseau, je faisais des chroniques aussi dans un magazine culturel à Clermont-Ferrand. Et puis de fil en aiguille, il y a la fabrication des magazines. [02:22:43] Speaker C: Tu as quel âge ? [02:22:45] Speaker F: Là, je vais avoir 60 ans cette année. [02:22:47] Speaker C: Non, non, à l'époque. [02:22:48] Speaker F: À l'époque, j'avais 25 ans. Entre 20 et 25 ans. J'ai tout appris en autodidacte, complet, tout. Et à un moment donné, la personne qui gérait la radio a commencé à vouloir faire de l'édition. D'abord fabriquer des choses pour les agences de pub locales, après faire des affiches, des posters, et donc en lien ou pas avec la musique, mais souvent avec la musique quand même. Et il est arrivé un moment où cet éditeur-là a voulu faire des magazines distribués en kiosques. Il a commencé par un magazine qui s'appelait Freeway, dans le monde des bikers, de Harley Davidson et tout ça. Bon, il y avait un peu de musique, donc je me suis fait m'occuper de la musique un petit peu dans ce magazine-là. Et puis un an après, la société un peu grossit, et puis je me dis « Oh mais moi j'aime bien faire des magazines de rock, j'en ai marre de faire des fanzines, est-ce que je peux pas faire un magazine ? » Et en 91, je propose un magazine qui s'appelait « Roxanne ». On a fait un numéro zéro qu'on a présenté. aux Euroclans de Belfort, je me souviens encore, et on devait avoir un numéro 1 qui devait sortir en septembre. Il est sorti un peu plus tard, il est sorti en octobre, alors le premier numéro c'était Nirvana en couv'. il y a une petite logique quand même, avec un numéro qui ressemblait absolument à rien de numéro zéro qu'on avait présenté trois mois avant. Entre temps c'était un nouveau maquettiste qui était arrivé et du coup ça ressemblait à rien. On a fait un premier numéro, on pensait en vendre 15 000, on a vendu moins de 5 000, à l'époque c'était rien du tout, et du coup mon éditeur m'a dit bon on va faire un deuxième pour voir et puis voilà. On en fait un deuxième qui marche pas mieux. Et là on me dit bah ça va s'arrêter Pierre, et du coup moi j'ai dit bah non, non non ça va pas s'arrêter, je vais vous trouver une idée, et on a fait Noir Désir en couverture, et on a vendu trois fois plus sur un été. Ça a été mon premier rebond. Après c'est un magazine qui s'appelait Roxanne, qui était mensuel, et qui marchait pas. Parce qu'on était trop proche des Inrecuptibles à l'époque, c'était vraiment le magazine qui montait, et on n'était pas suffisamment original. Et en fait à un moment donné, mes goûts un peu musicaux ont changé avec de nouveaux groupes. Il y avait d'abord les Red Hot Chili Peppers, Red Jungle Is The Machine, toute cette nouvelle mouvance de fusion métal et d'autres choses. Et en fait, on a... [02:25:21] Speaker C: C'est vrai qu'à l'époque, on disait de la fusion. [02:25:23] Speaker F: Oui, c'est ça, c'est dingue. Et du coup, en fait, le magazine, une deuxième fois, on me dit, non, non, mais Pierre, là, on arrête, ça marche pas, c'est pas possible, on perd de l'argent. Et moi j'ai dit, attends, je réfléchis. Dans la nuit, je refais un magazine, un nouveau chemin de fer. Le chemin de fer, c'est un peu le magazine sur un bout de papier, le plan du magazine. Et du coup, je décide de proposer un nouveau chemin de fer, un nouveau magazine. Le même nom, ça n'avait rien à voir. et on a fait un magazine avec « Rage against the machine » en couverture et toute la scène un peu métal et punk à l'époque était très très forte et du coup là on a doublé nos ventes donc ça a été le deuxième rebond. Et depuis ça n'a jamais arrêté quoi. Comme quoi faut pas désespérer en fait. [02:26:15] Speaker B: Oui, c'est un peu la leçon, il faut s'accrocher à ça, mais après... [02:26:19] Speaker C: Quand on a une idée, il faut la tenir, quoi. [02:26:22] Speaker B: Et puis là, tu t'es battu quand même, parce que... T'as réussi à convaincre ton patron aussi, enfin l'éditeur, de continuer. [02:26:29] Speaker F: Oui, c'était effectivement mon patron, mais c'était aussi un ami. Et en fait, je savais que je pouvais peut-être l'emmener vers d'autres projets. Et puis un sentiment d'échec quand on a un éditeur, c'est pire. Arrêter un magazine, c'est ce qu'il y a de pire, réellement. C'est très difficile d'arrêter un magazine, parce qu'en fait, c'est là que tout s'arrête. Je pense que les groupes, quand ils s'arrêtent, c'est pareil aussi. C'est la fin d'une aventure. [02:26:57] Speaker B: C'est ça te procurait quoi ? Alors du coup j'ai l'impression que c'est la musique qui fait partie de tout ça, le rock, le métal, l'alternative rock. C'était la musique avant tout, globalement. [02:27:08] Speaker F: C'est le fil conducteur, j'ai toujours été plus intéressé, ça m'a d'ailleurs pas attiré que des avantages. J'ai toujours été intéressé par ce que les gens faisaient, plus que par ce qu'ils étaient. Et quand on travaille avec des gens, des fois c'est difficile parce qu'il faut s'intéresser à ce qu'ils sont déjà aussi un petit peu. Et donc bon, ça j'ai appris avec le... Parce qu'en fait je pense que quand on aime tellement la musique, on rate un peu une partie de sa vie à côté. Parce que la musique prend trop de place, c'est pas raisonnable, et nous on est... enfin quand on est fan de musique à mon niveau, ça prend beaucoup beaucoup beaucoup de place. [02:27:48] Speaker B: J'ai envie de dire, bon, peut-être qu'on connaît un peu ça, peut-être pas autant. [02:27:53] Speaker C: Mais... Oui, après c'est moins... Enfin, ça dépend aussi comment ça s'implique dans ton métier, dans ta vie, quelle place ça... [02:28:00] Speaker F: On me demandait si j'avais fait des enfants, et je répondais souvent, j'ai fait des bébés, c'est mes magazines. C'est quand même un peu tordu. [02:28:09] Speaker B: Mais après, c'est vrai que c'est compliqué d'avoir une vie à côté quand on se lance là-dedans. Surtout quand on revient à ce mot, et on en a parlé tout à l'heure, la passion quoi. T'es à fond, t'es accroché là-dessus, t'es monomaniaque peut-être. [02:28:25] Speaker C: Après, c'est génial, Roxanne, c'est un magazine qui a accompagné tellement de découvertes pour tous ceux qui sont nés en 80, 90. J'en ai quelques-uns, je crois, là-dessus. Il y en a encore, il y a tous ceux que j'ai chez moi, parce que voilà, c'était vraiment le truc qu'on... Fallait qu'on ait le... Parce qu'à l'époque aussi, il n'y avait pas autant accès aux informations et tout ça. Et c'est vraiment là qu'on découvrait tout. Et ça a accompagné tellement de gens. Enfin, je pense que tous les gens qui écoutent cette musique, qui l'ont écoutée à l'époque, connaissent ce magazine parce que c'était... C'était incroyable. Je pense que quand tu regardes rétrospectivement ça et te dire j'ai accompagné tous ces gens-là et ce que tu as fait découvrir à énormément de gens. Je pense que nous, il y a plein de groupes qu'on n'aurait jamais découvert si ce magazine n'avait pas existé. Donc merci parce que ça a contribué à développer cette passion chez nous aussi. [02:29:26] Speaker E: Des rock songs, j'en ai eu entre les mains, même quand c'est pas moi qui les achetais, je les piquais à mes potes. [02:29:31] Speaker F: C'est pareil. C'est vrai que c'est une fierté quand on regarde dans les yeux qui pétillent des gens les souvenirs qu'on a laissés par le fait d'un magazine finalement, qui a marqué un peu son époque. Et puis ce qui est intéressant aussi c'est qu'on a été le premier magazine à proposer un CD sampler bien avant les Anglais, ça c'était en 1996. [02:29:53] Speaker C: Pour ceux qui ne savent pas. [02:30:00] Speaker B: Quand. [02:30:00] Speaker C: On achetait le Roxxon, il y avait un blister avec un truc en plastique et dedans il y avait aussi un CD, une compile, chaque mois avec des titres en exclus souvent. Moi je sais que j'ai découvert Muse comme ça. Il y avait d'ailleurs sur le même truc, il y avait Muse, Dolly et Cold Chamber. Je me souviens très bien de ce... [02:30:25] Speaker B: Un beau panel. [02:30:26] Speaker C: Oh, je l'ai écouté beaucoup de fois. Non, mais c'était incroyable. Du coup, on avait une playlist. Je pense que c'était aussi là que... La playlist radio qui se retrouvait dans le magazine. [02:30:36] Speaker F: C'est marrant que tu soulignes ça parce qu'en fait, je le voyais comme une radio que les gens ne pouvaient pas avoir accès. [02:30:44] Speaker B: Et du coup, voilà. [02:30:46] Speaker F: Et du coup, ce sampler, de temps en temps, je replonge dans mes archives, il y a eu des samplers où dans le même numéro, dans le même sampler, dans le même CD, il y avait Korn, Weezer, Incubus, tous ces gros plats proposés pour à l'époque à une somme modique finalement. Donc on a marqué, et ça c'est intéressant. Je le vois dans les yeux des artistes que je fais maintenant en photo, en interview, Les gens, quand je leur dis que j'ai mis la petite graine de Roxande, ils sont un peu surpris. Surtout qu'on a quand même lancé Roxande au Benelux, en Espagne, en Italie et en Angleterre. J'étais un des rares Français à monter une équipe avec des Anglais alors que je ne parlais pas l'anglais. Pour monter un magazine, alors t'imagines, un magazine monté par un français, par un éditeur français, avec un éditeur délégué, c'était moi, qui composait une équipe, que d'anglais, pour un magazine, enfin dans les magazines anglais, pour la presse musicale, c'est les meilleurs. C'est ceux qui ont les moyens, c'est ceux qui ont l'historique, les meilleurs journalistes, les meilleurs photographes, moi ça j'ai toujours rêvé de faire de la presse en Angleterre et j'ai contribué à un moment donné à faire Roxxon en Angleterre pendant dix ans, en 2003 ou 2005, un truc comme ça. Donc oui, c'est une petite fierté. Et c'est étonnant qu'en créant Defendine dans les années 80-90, être arrivé à faire un magazine qui a été... C'était le premier magazine qui vendait le plus en France à l'époque quand même. [02:32:20] Speaker B: Ah bah moi j'en ai des frissons. [02:32:24] Speaker F: Et surtout moi ça a été l'apprentissage de travailler en équipe. Parce qu'en fait les magazines ils étaient bien parce que l'équipe était très bonne. Il y avait des très bons journalistes. [02:32:32] Speaker B: Que des passionnés encore une fois. [02:32:34] Speaker F: Que des passionnés dans des styles très différents. Des gens qui venaient du Fonzyna, des gens qui avaient le même profil que le mien par exemple. Plutôt des gens attirés par la musique plus que par le journalisme finalement. Et qui écrivaient finalement aussi bien que des journalistes au bout d'un moment. [02:32:49] Speaker C: Du coup t'as rencontré beaucoup de gens comme ça aussi. Des gens qui sont venus travailler avec toi, des gens... [02:32:55] Speaker F: Alors oui, on a eu la bassiste de Dakmé à l'époque, qui était stagiaire photographe chez nous. On a eu une candidature de Jennifer de Superbus, je sais pas si je dois le dire parce que ça a jamais été vraiment officiel. Thomas VDB, qui est maintenant célèbre, a été stagiaire et rédacteur, puis rédacteur en chef de Roxane. Franck Fragenich, qu'on connaît pour ses activités de Fanzina et d'édition de disques aussi, de réédition des Tugs et tout ça, qui est toujours actif. Et c'est vraiment la force de toutes ces personnes-là qui faisaient la force de l'équipe du magazine. Ce n'était pas une personne en particulier. Évidemment, il y avait un rédacteur en chef. Au début, c'était moi. Après, c'était Yves Bongarçon. Il n'est malheureusement plus là. Mais c'est vrai que c'était vraiment ces personnes-là qui ont fait monter l'équipe. [02:33:49] Speaker C: Et est-ce que pour tous les gens qui rejoignaient à l'aventure, est-ce que la passion de la musique était un peu quelque chose de primordial dans le choix de choisir ce rôle ? [02:34:02] Speaker F: Merci ! Pour ceux qu'on retenait et qu'on avait la chance de pouvoir faire travailler, oui. Pour beaucoup, c'était ça qui faisait la limite de l'expérience. un stage de deux mois, trois mois, et c'était plutôt des profils, plutôt école de journalisme. Et dans mes expériences de magazines plus récentes, que ce soit Rock One entre 2003 et 2011, et maintenant My Rock depuis 2011, Les stagiaires ont des profils plus journalistes et ne connaissent pas forcément la presse musicale. [02:34:39] Speaker B: Ils n'ont pas cette sensibilité ? [02:34:41] Speaker F: Je trouve beaucoup moins. On le trouve plus à la limite dans les stagiaires qui veulent faire de la photo. Parce qu'ils sont attirés par les groupes qui veulent photographier. Les accréditations pour faire de la photo live sont de plus en plus difficiles à obtenir. Ils font un média maintenant, quasiment. Et si on démarre, quand on débarque, on n'arrive pas à faire grand-chose, malheureusement. Donc moi j'aime bien aussi, dans les pitfalls, les crashs photos, les emplacements devant les scènes, voir qu'il y a une nouvelle génération de photographes, des jeunes, des filles, il y a beaucoup plus de filles maintenant. Et ça c'est très bien parce que moi j'apprends beaucoup des gens qui débarquent, qui arrivent et qui ont un oeil nouveau de toute façon. [02:35:23] Speaker B: C'est fou. [02:35:26] Speaker C: Comment ça a évolué le rôle ? Je pense qu'au début, du coup, tu écrivais plus. Maintenant, tu écris moins. Tu fais encore des interviews, des choses comme ça ? [02:35:38] Speaker F: J'ai un rapport à l'écrit très schizophrénique. Je n'aime pas écrire. Je n'aime pas ce que j'écris. Donc ça, quand même, ce n'est pas terrible. Donc je me sens pas comme un journaliste, mais plutôt comme un passeur, un témoin de la chance que j'ai d'avoir des informations un peu en amont. C'est vrai que ça reste quand même une excitation d'avoir, par exemple, des liens où on écoute les albums. Par exemple, le nouvel album de Ghost, ça fait un mois que je l'ai, par exemple. J'ai pas le droit d'en parler. J'ai pas le droit de le faire écouter, officiellement. Donc effectivement... — On sait qu'il est nul. C'est un avantage d'être un peu en amont de ces informations-là, finalement. On se sent un petit peu privilégié à ce niveau-là, complètement. Et puis bon, aussi, de ne pas forcément avoir à payer ces tickets de concert, ça donne une liberté autre d'être plus privilégié. Oui, mais on nous reproche souvent, en tant que journaliste, oui, vous avez plein d'avantages, les photographes, vous payez pas votre ticket de concert. Oui, mais parfois, on fait les deux premiers morceaux et on est sortis des salles. [02:36:45] Speaker B: Oui, c'est vrai que les photographes n'ont pas tout le temps le droit de rester au concert. [02:36:49] Speaker F: Ça peut se poser problème pour les photographes qui sont aussi journalistes, qui ont des petites équipes et qui se gèrent même indépendamment. [02:36:56] Speaker C: Ils doivent écrire l'article sur le concert, plus faire les photos. [02:37:02] Speaker B: En tout cas, moi, je reviens un peu sur Roxanne. C'est vrai que le sampler, je me souviens... Alors, il y a deux choses qui me font être là aujourd'hui. C'est Roxanne, effectivement, et Max de Fun Radio. Bon, alors, ça fait un mélange un peu particulier, d'où ma vulgarité. Si vous faites le shaker, ça donne ça. [02:37:20] Speaker F: On pouvait être vulgaire dans d'autres titres. [02:37:22] Speaker B: Il y avait des jeux de mots, mais évidemment, ça, ça a fait partie clairement de notre éducation. On a grandi avec ça, on voulait en faire, nous aussi. Et je pense que ça a nourri ça. Et le sampler, moi, je me souviens qu'on se le passait. On se disait « Attends, tu l'as pas encore ? » Et quand on dînait, le mec, il disait « Ah ouais, je vais aller chercher le magazine aussi parce que je peux pas... Je dois te le rendre, mais je dois l'avoir aussi. » Et c'était fou parce qu'il y avait vraiment cette excitation. [02:37:42] Speaker F: Il y a eu quelques titres qu'on a regrettés, quand même. Une fois, on allait à un groupe français qui s'appelait La Grimace. Évidemment, le titre, c'était « La soupe à La Grimace ». J'en avais pas trop ce groupe, mais voilà. [02:37:56] Speaker B: Je peux le dire 20 ans après ? [02:38:00] Speaker C: Je sais que quand j'ai commencé à rentrer dans la musique, j'ai commencé par un fanzine avec un certain Guillaume Fouquet, qui est aussi passé par Roxanne. On lui fait des gros bisous. Et quand on a fait ce fanzine sur un groupe, on cherchait des jeux de mots à faire pour faire comme dans Roxanne parce que... C'était gage de qualité. [02:38:32] Speaker F: Une fois sur un groupe dont je n'aimerais pas le nom parce que je vais pas avoir de problème, le groupe n'était pas clean au niveau de ses idées politiques et nous on n'aimait pas vraiment laisser passer ce genre de choses et on avait intitulé le titre « Travail, Famille, Batterie ». [02:38:50] Speaker C: Ah ouais. [02:38:50] Speaker F: Il voulait nous casser la gueule après. [02:38:55] Speaker B: J'imagine bien. [02:38:56] Speaker C: Je pense que des anecdotes, il y en a doit y en avoir un bon paquet. Je me souviens d'ailleurs que Thomas VDB, dans son premier spectacle qui s'appelait En Rock et En Roll, il racontait quelques anecdotes. D'ailleurs, c'est dommage que je ne sais pas si c'est encore trouvable ce spectacle. Mais il y avait ce truc où il va faire une interview d'un groupe à Nice qui s'appelle Corleone. Et le sketch est à mourir de rire. Puis il y a aussi le truc quand on comprend pas et que... [02:39:25] Speaker F: Félicités après. J'ai connu ça. [02:39:29] Speaker E: J'ai vu dans le ch'meul que quelqu'un qui mentionnait justement le livre qu'a sorti Thomas VDB apparemment dans une partie, il parle de son expérience chez Rock Sound et en tant que fan club de cornes aussi. [02:39:40] Speaker B: Il fera des bisous à Sébastien Paquet au passage. [02:39:43] Speaker F: Parce que le premier bouquin de Thomas VDB, c'est justement sur sa vie d'avant One Man Show, avant Stand Up. Et là, il va sortir un nouveau bouquin. justement sur sa vie après. [02:39:58] Speaker C: T'es toujours en contact avec lui ? [02:40:00] Speaker F: Oui oui oui, on s'est vu il n'y a pas longtemps au Petit Bain pour le Noël d'un... où il y avait les Howling Joes et il était habillé en Père Noël. [02:40:09] Speaker B: Ah mais oui, il était sur scène ! [02:40:11] Speaker F: Et c'était trop drôle. [02:40:16] Speaker B: Il a pas changé en vrai. [02:40:17] Speaker F: Le Père Noël n'est pas une ordure avec lui. [02:40:21] Speaker C: Et alors moi c'est drôle, juste pour terminer le côté anecdote Roxanne, la première photo de concert que j'ai fait qui a été publiée, elle a été publiée dans Roxanne. [02:40:30] Speaker B: Oh ! [02:40:30] Speaker C: Cool ! [02:40:32] Speaker F: Je l'ignorais, tu vois. [02:40:35] Speaker C: Et je crois que c'était Thomas à l'époque qui était rédac chef. [02:40:41] Speaker B: J'ai une question qui vient, je suis désolé, je vais la poser là même si ça fait un petit moment qu'on parle. Tout à l'heure, désolé, je posais une question un peu peut-être négative. Tu parlais de douleur, mais du coup quand Roxanne ça s'est arrêté ou quand tu es parti, ça a été dur ? [02:40:53] Speaker F: En fait, le magazine a été racheté par un autre groupe de presse en 2003 et j'ai tout de suite vu qu'ils allaient en faire n'importe quoi et donc je suis parti au bout de deux mois. Là c'était très difficile, effectivement. [02:41:05] Speaker B: Comme si on t'arrachait un petit peu un enfant. [02:41:07] Speaker F: Il a fallu que je fasse un magazine qui était concurrent de celui que j'avais déjà créé avant. C'est un peu bizarre comme situation. Moi je le voyais pas comme un concurrent mais comme un... parce que j'ai toujours fait des magazines qui étaient différents les uns des autres. Il y a un petit fil conducteur quand même. Mais sinon, globalement, c'est jamais le même magazine. Quand on commence un magazine, le magazine il se crée avec le lecteurat de base qui a acheté le numéro 1. Après, c'est la vie avec ses lecteurs. Le reste, c'est les lecteurs qui font les magazines. [02:41:39] Speaker B: On va passer un petit clip. On va rester dans les clips des quelques années qui sont passées. On est éternellement jeunes je pense avec cette musique, on ne changera jamais dans nos têtes au moins. [02:41:52] Speaker F: Oui. Faut se le dire. Faut y croire. [02:41:56] Speaker B: Mais là c'est Soundgarden avec évidemment le tube Black Olsen. Soundgarden que t'as dû rencontrer Chris Cornell évidemment. [02:42:06] Speaker F: J'ai fait une session photo de Chris Cornell avec sa femme juste à côté. et j'ai compris qu'il préférait passer du temps avec sa femme, et donc j'ai écourté la session photo. Des fois, faut être courtois. [02:42:19] Speaker B: Et ils ont eu un enfant 9 mois après ! [02:42:25] Speaker F: C'était dans un hôtel qui était juste à côté d'une boîte où il était à priori propriétaire, que j'ignorais dans le 8e arrondissement. [02:42:34] Speaker B: Il avait sa maison dessus aussi. [02:42:36] Speaker F: Et voilà, c'est là où j'ai fait les photos. Je savais même pas que c'était chez lui, tu vois. [02:42:41] Speaker B: Le petit salon de thé. J'ai eu le droit d'y aller aussi pour une session live acoustique. Il y avait Aurélie, qui était des Brings Noise, qui travaillait avec moi. Il y avait moi et Francis Zégut. On n'était que tous les trois et il a joué pour nous. Par contre, ça se voyait qu'il n'était pas forcément dans son assiette, malheureusement. Et sa femme le poussait vraiment à jouer alors que nous on sentait qu'il n'était pas bien et donc on était en mode C'est pas grave, on est venus, déjà c'est un honneur qu'on nous a invités, donc en fait c'est pas grave s'ils jouent pas, on peut laisser les gens tranquilles parce que c'est vrai, comme tu disais, il y a un moment où on sent quand on doit pas faire les choses et qu'il faut pas respecter, il vaut mieux. Et sa femme l'avait un peu forcée et j'avoue que... Depuis ce moment-là, j'ai pas forcément le meilleur des avis sur elle, mais je ne dis pas que j'ai raison, c'est juste un moment que j'ai vécu et ça veut pas dire que c'est tout le temps comme ça. [02:43:29] Speaker F: Non mais c'est là qu'on s'aperçoit que faire du portrait en photo, c'est de la psychologie. C'est un rapport tout de suite, en quelques secondes, il faut sentir l'humeur du moment. et des fois on la sent pas, on passe complètement à côté du moment. Et des fois, c'est marrant, c'est un sens inné, on le sent, on le pressent des choses et des fois faut s'arrêter. Et les managements adorent quand tu arrêtes avant qu'ils te le disent. [02:43:54] Speaker E: Et surtout comme quand tu disais, t'as 4 minutes montre en main pour faire une photo de couve. [02:44:00] Speaker B: Oui. [02:44:02] Speaker F: Autant dire que je crois que j'ai bien raté ces photos de Crescord malheureusement. J'ai regretté après. [02:44:08] Speaker B: C'est des choses qui arrivent. Voilà, en tout cas un personnage, moi je sais que c'était ma première interview, Marco qui animait Guerrier Radio avant m'avait dit je suis désolé je peux pas être là donc je vais se démerder. J'avais eu les pépettes parce que la première interview de ma vie c'était Mike Muir. Bon je me suis dit je vais me faire péter la gueule, ce qui n'a pas du tout été le cas parce que c'est une personne extraordinaire. Et Chris Cornell c'était sûrement pas trop longtemps après. [02:44:38] Speaker F: Des réponses courtes par contre, non ? [02:44:40] Speaker B: Je crois qu'il a senti que j'étais pas à l'aise et il a été adorable. Mais il a été adorable. Et puis on avait une session enregistrée là aussi et quelle voix ! Il avait une voix ouf et j'ai toujours malheureusement par contre le feeling que j'ai eu c'était vraiment... Je suis désolé pour les fans mais cette tristesse j'ai toujours senti qu'il était un peu là et pas là quoi. [02:44:58] Speaker F: Une tristesse qu'on retrouve dans les couleurs du clip je trouve. [02:45:01] Speaker B: Tout à fait. [02:45:02] Speaker C: C'est un peu ça. Malaise mélancolique. [02:45:06] Speaker F: Il m'a toujours frappé la colorimétrie de ce clip. Il m'a toujours impressionné. [02:45:10] Speaker C: J'adore ce clip moi. On peut le regarder peut-être ? [02:45:13] Speaker B: Oui, on va y aller parce que sinon je vais commencer à chialer. Ça sera très malaisant. Allez, Soundgarden, Black Olsen. [02:45:38] Speaker A: In my eyes, indisposed In disguise as no one knows Hides the face, lies the snake In the sun in my disgrace Boiling heat, summer stench Need the black, the sky looks dead C'est la première fois que j'entends ça. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org. [02:47:16] Speaker B: Black. [02:47:17] Speaker A: Or the sun, won't you come And wash away the rain Black or the sun, won't you come Won't you come Black or the sun, won't you come C'est cool ! Hang my head, drown my fear Till you all just disappear Black hole sun, won't you come And wash away the rain Black hole sun, won't you come. [02:49:14] Speaker F: Won't you come. [02:49:18] Speaker A: Black or the sun Won't you come Wash away the rain Black or the sun Won't you come Won't you come Won't you come Won't you come Dinosaurium, bienvenue sur une Dinosaurium Sub-Zero, sorry ! J'en ai marre ! J'en ai marre ! et bien C'est parti ! [02:55:02] Speaker F: Et. [02:55:15] Speaker B: Bah voilà la petite découverte très colorée, très... faut pas avoir mal aux yeux quand même parce que ça clignote de toute façon, ça fait bip bip bip le robot jeu vidéo. J'arrive pas à dire le nom du groupe. [02:55:27] Speaker C: Elif Dopa. [02:55:28] Speaker B: Ah bah merci. C'est merveilleux, excusez-moi messieurs mais merci. [02:55:31] Speaker E: On a quand même eu une doublette de clips assez badants niveau visuel. [02:55:37] Speaker B: Un qui est plus rapide que l'autre quoi. [02:55:38] Speaker E: Un qui est plus énervé que l'autre. [02:55:39] Speaker B: Alors on a essayé de trouver des renseignements parce que moi je choisis les clips et c'est vrai que je ne fais aucune recherche, je me dis c'est musical donc les gens vont prendre la chose comme ça. Mais apparemment... [02:55:48] Speaker C: Ils sont japonais mais... [02:55:49] Speaker B: Un peu allemands. [02:55:50] Speaker C: Un peu allemands, voilà. Japon-allemands. [02:55:52] Speaker B: Japon-allemands. Japon, Allemand, Parlement. [02:55:57] Speaker C: Après c'est récent, faut pas croire que ça date d'une autre époque. [02:56:04] Speaker F: Le Pikachu Core c'est déjà hybride. [02:56:06] Speaker B: C'est vrai que tu nous lisais Enjoy, leur style musical c'était rigolo mais on pourra pas le redire. [02:56:13] Speaker E: Nawak Pikachu Core. [02:56:19] Speaker B: Nous sommes avec toi Pierre, encore une fois pour les personnes qui viennent de nous rejoindre. Tu es le rédacteur en chef entre autres de My Rock qui est un magazine excellentissime. Ah, il faut vous abonner, mais oui, s'il vous plaît, soutenez la presse aussi. [02:56:32] Speaker C: Mais aussi The Plugged. [02:56:33] Speaker B: On demande énormément d'aider, bien sûr tous, ce genre musical, mais c'est combien ? Je ne me souviens pas du prix. A peine 6 euros. 6 euros et ça sort tous les deux mois. Donc on paye 5,95 tous les deux mois. [02:56:50] Speaker F: Et on peut s'abonner pour 2 ans pour 60 euros je crois de mémoire. [02:56:53] Speaker B: En plus vous n'avez même pas le. [02:56:56] Speaker C: Prix d'achat comme ça. [02:56:56] Speaker B: Bah oui, ça arrive chez vous, vous avez de superbes photos, des articles, plein de choses. Un poster, on en parlait tout à l'heure. Et beaucoup d'efforts, beaucoup, beaucoup, beaucoup d'efforts. Et vous voyez, là-dessus on a quelques-uns. Et c'est vrai que j'ai pas pensé à ça. Peut-être que t'as vu une photo en disant, celle-ci, c'est pas moi qui l'ai faite. Mais... Et tu fais d'autres magazines en dehors de My Rock ? Tu t'occupes de d'autres magazines ? [02:57:21] Speaker F: Alors j'ai créé un deuxième magazine qui s'appelle Plugged, il y a 15 ans, qui est plus orienté sur l'indie rock, l'électro, la pop. Au début, il y avait un peu de lifestyle, un peu de cinéma. Et le milieu du cinéma est tellement moins sympathique que le milieu du rock que j'ai arrêté. [02:57:42] Speaker B: Très mauvaise expérience de ce côté-là, donc. [02:57:44] Speaker F: Ouais, au niveau du business, entre guillemets. Mais sinon, l'intérêt d'un interviewé, je sais pas moi, un grand réalisateur de cinéma, et lui faire parler de musique. Quand c'est un Ginger Moosh, un David Lynch, bon maintenant c'est un peu trop tard je crois. Mais bon. Et aussi des acteurs qui font de la musique. C'est aussi intéressant aussi d'avoir ces passerelles-là qui existent réellement. Alors après, le public, les lecteurs qui achètent un magazine pour la musique et ceux qui l'achètent pour le cinéma, c'est pas les mêmes. Donc c'est difficile un peu de... Quand on a... Dans un magazine, quand il y a 3 ou 4 centres d'intérêts, c'est jamais très facile. [02:58:26] Speaker B: Ouais, exactement. Bon, on sait quelque chose. On a essayé d'avoir plein de multiples choses au début, ça a été très compliqué à comprendre, mais... Mais plug de... Ouais, c'est plus indé, on dirait. [02:58:37] Speaker F: Plus synthé. C'est le magazine que les gens aiment bien garder sur la table dans les hôtels. Je mets des fois My Rock Plugged et j'ai un autre magazine qui s'appelle Reggae Vibes qui comme le nom l'indique parle de reggae. De dub, de ska, de rocksteady, bref. Souvent le My Rock est enlevé dès que je peux. Pas cette porte, pour éviter de faire fuir les clients. Et par contre, un mois après, quand je reviens pour faire une autre promo dans le même hôtel, il y a toujours le plugged. [02:59:11] Speaker B: C'est plus chic. L'indie rock c'est toujours plus chic, entre guillemets. C'est vrai que c'est vrai qu'ils font. [02:59:17] Speaker C: Un petit tipo, tout. [02:59:19] Speaker F: Il faut lire le baseline en haut là. [02:59:22] Speaker C: Music and fa-fa-fa-fa-fashion. [02:59:27] Speaker B: J'aime bien. C'était à base d'une blague, ça ? [02:59:30] Speaker F: C'est une blague de fin de bouclage. Et c'est aussi à cause de David Bowie. C'est une référence. [02:59:36] Speaker B: Ah oui, forcément. Évidemment, je n'y avais pas pensé. Et tu te regardes, David ? Et tout ça, pareil, tu bosses sur les trois ? Donc tu vas faire des photos de reggae aussi ? Non parce que c'est là où moi je... [02:59:51] Speaker F: Alors c'est un travail d'équipe. Ah ouf tu m'as fait peur ! J'ai des équipes qui travaillent plus sur le reggae. [03:00:01] Speaker B: Ce que j'allais dire, ça doit pas être tout le temps facile d'avoir le cerveau qui passe d'un style à un autre de musique. Bah les couleurs du coup sont plus simples en reggae mais... [03:00:08] Speaker C: Je pense qu'entre Plugged et My Rock ça va le... Oui. Parce que c'est juste une gradation dans la violence quoi mais... D'ailleurs des fois tu dois avoir des groupes où tu sais pas trop... [03:00:16] Speaker F: Il y a des groupes qu'on commence à traiter dans My Rock et qu'on finisse dans Plugged ou l'inverse. [03:00:23] Speaker B: Oupsie ! [03:00:23] Speaker C: J'ai l'impression que ça va plus souvent dans ce sens là, quand même. [03:00:26] Speaker F: Oui, il y a des groupes qu'on met dans les deux de la même manière. C'est pas moins Foo Fighters, un coup Inner The Stone Age, La Strain en France par exemple, ce sont des groupes qu'on peut mettre dans les deux magazines. Touche deux publics différents, donc... Et même par plaisir, par couleur musicale, ça correspond à ce qu'on imagine, ce que le lecteur peut écouter. Faut imaginer, c'est pas toujours évident. [03:00:52] Speaker C: Et du coup, c'est toi qui choisis de quoi vont parler les magazines ? [03:00:57] Speaker F: Je choisis où mes rédacteurs, mes pégistes, me proposent aussi des sujets sur des trucs un peu plus pointus que j'aurais peut-être pas... que j'aurais pas pensé. [03:01:07] Speaker B: — Tu es ouvert à la proposition ? [03:01:08] Speaker F: — Bien sûr, oui. Si on n'est pas ouvert, les gens... Enfin, quand on est rédacteur en chef, on est chef des rédacteurs, qui ont aussi leur goût... — De leur sensibilité. — Et puis, vu mon âge, j'ai aussi des journalistes qui ont 30 ans de moins que moi. et qui découvre la musique avec les. [03:01:27] Speaker C: Yeux... [03:01:30] Speaker F: Avec les yeux... C'est marché. Et avec les yeux que j'avais moi quand j'avais 20 ou 25 ans, c'est important. [03:01:43] Speaker B: Avec les années qui sont passées, il y a un peu de baisse d'excitation, de passion. Parce que tu peux pas être alerte, surtout où on en parlait, il y a trop de choses qui sortent aujourd'hui. [03:01:51] Speaker C: Tu nous as parlé d'une stat qui est complètement grave, je sais pas si on peut en parler. [03:01:56] Speaker F: Il y a un truc de dingue, c'est que récemment, il y a eu une des études, en fin d'année, qui ont démontré qu'en un jour en 2024, correspondait en volume de production à toute l'année 1989. [03:02:10] Speaker B: Donc il y a autant de sons qui sortent en une journée aujourd'hui qu'en une année à l'époque. [03:02:13] Speaker F: Voilà. Entre 2024 et 89. Vous imaginez que ça fait 30 ans d'écart ? Même pas. [03:02:20] Speaker B: Donc on peut pas tout écouter. [03:02:21] Speaker C: Mais c'est surtout d'une journée à plus de 365 jours. C'est ma boule quoi. [03:02:28] Speaker F: Moi il m'arrive parfois de recevoir plus de musique que j'en ai qu'une iadeur dans les journées pour les écouter quoi. [03:02:35] Speaker B: Et oui, c'est pour ça qu'on ne peut pas tout écouter, c'est pour ça que... Comment ça se passe ? T'es déjà arrivé de faire... Non, parce que c'est arrivé à un ami à moi de sélectionner par rapport à la pochette à la base. [03:02:45] Speaker F: Alors non, mais pas forcément à la pochette, mais c'est vrai qu'il y a des groupes, on connaît leurs sons, on connaît leur style. [03:02:51] Speaker B: Oui, ça oui. [03:02:52] Speaker F: Des fois, on n'est pas complètement obligé d'écouter l'album en entier pour se dire que oui, on le rentre dans le sommaire du prochain magazine ou non, on le fait pas. [03:03:01] Speaker B: Oui, on en a déjà parlé en radio, on écoute le début un petit peu comme ça... [03:03:05] Speaker F: C'est vrai qu'on ne peut pas tout écouter, donc c'est vrai que des fois il y a des choses qu'on n'écoute pas en entier, c'est vrai. [03:03:11] Speaker C: Est-ce que aussi des fois tu reçois un truc, tu écoutes un petit peu, tu l'envoies à un rédacteur pour qu'il écoute de manière plus approfondie, et lui il revient vers toi en te disant. [03:03:24] Speaker B: C'est déjà arrivé ça ou pas ? [03:03:27] Speaker F: Non, à chaque bouclage, évidemment, même si je connais bien mes équipes, des fois je propose des choses qui tombent mal. Soit parce que souvent des problèmes d'ordre de disponibilité, mais pas uniquement des fois de goût. Je crois qu'il y a un groupe récemment qui s'appelle Chase Atlantic, et qui trouve... Enfin, j'arrive pas à trouver un journaliste qui peut en parler dans mon équipe, donc du coup on n'en parle pas. Mais moi, de goût, j'accepterais d'en parler dans le magazine. Par contre, j'ai personne qui veut en parler. Donc on n'en parle pas, pour l'instant. [03:03:57] Speaker B: C'est... Oui, c'est... Pourtant, c'est un groupe qui marche très bien. [03:04:00] Speaker F: C'est un groupe qui va remplir deux fois le Zénith, donc je me dis quand même... [03:04:05] Speaker C: Il y a des gens qui doivent aimer. [03:04:06] Speaker F: Voilà, c'est ça. [03:04:07] Speaker B: Ah oui, il y a des gens qui aiment, oui, effectivement. [03:04:09] Speaker E: Ce ne doit pas être si niche que ça, quoi. Je voulais demander aussi, parce que depuis le début de ta carrière, il y a eu un truc assez important qui est arrivé, ça a été le début de la presse web, le webzina, etc. Est-ce qu'il y a des gens qui viennent de ce milieu-là et qui viennent ensuite dans la presse magazine, qui viennent dans des rédactions plus classiques ou qui se lancent en freelance et qui font de la pige pour la presse magazine ? [03:04:36] Speaker F: Oui, bien sûr. Déjà, il y a des idées qu'on trouve sur ces sites-là, qu'on n'a pas eues, qu'on n'a jamais eues. Donc, on s'informe et on s'influence de pas mal de choses, y compris effectivement des choses très pointues, qui viennent du web. Même si on a un rapport un peu schizophrénique à l'Internet, quand on travaille la presse papier, On a eu du mal à voir arriver les MySpace, les réseaux sociaux. À chaque fois qu'il y avait un nouveau réseau social, à chaque fois on perdait des ventes. Donc c'est vrai qu'on pourrait avoir un peu une réaction un peu... — Epidermique, oui. — Epidermique. Mais en termes de contenu et de proposition, autant, quand j'ai commencé à faire des magazines, les gens qui travaillent dans les fanzines, les fanzineurs, c'était une source d'inspiration importante pour nous, y compris dans la manière d'interviewer les groupes, dans les rubriquages, dans le foisonnement des informations. [03:05:38] Speaker C: En fait, le web, c'est un peu le nouveau fanzine. [03:05:41] Speaker F: Oui, complètement. Et en fait, je trouve la même relation, pour te répondre, réellement avec les nouvelles plumes qui ne trouvent plus de médias pour les faire travailler ou même pour les faire bosser, entre guillemets. Et que, fatalement, c'est... Et souvent, en fait, dans les années 2000, chaque personne devenait son propre média. Et donc, du coup, on n'avait pas forcément besoin d'un rapport différent aux médias, notamment médias, magazines, papiers. Et du coup, tout le monde, c'est un... Je ne trouve pas le mot, mais c'est octroyer le droit ou le devoir même d'être son propre média, d'avoir sa propre petite équipe, Et donc, fatalement, maintenant, c'est ces gens-là qui aussi veulent avoir un peu une vitrine dans les magazines de papier qui sont, à leurs yeux aussi mine de rien, un petit peu plus professionnels entre guillemets. Même si je pense qu'il y a des sites qui sont plus professionnels que certains magazines de papier. [03:06:54] Speaker C: Comme tu disais, il y a le côté dans le magazine. Déjà, il y a le côté prestigieux, c'est-à-dire que ce que tu as écrit est suffisamment important pour qu'on l'imprime. Et puis, il y a un côté où ça reste. Moi, je sais que j'ai gardé tous les magazines Il y a des magazines qui sont ici que j'ai ramenés par nostalgie et tout ça, mais il y a des magazines où il y a des photos que j'ai faites qui sont publiées, et ces magazines-là, je les garde de côté parce qu'il y a un côté, ok, mon travail a été validé. [03:07:22] Speaker F: Il y a même une couverture, monsieur est modeste, Rise of the North Star, la couverture qu'on a réalisée il y a un an et demi à peu près. C'était tes photos. [03:07:33] Speaker C: C'était un hasard de planning, c'est que tu n'avais pas le temps de rester plus longtemps. [03:07:40] Speaker B: Est-ce qu'il y a des choses qui t'ont déçu, globalement, dans toute cette aventure depuis le début ? Est-ce qu'il y a eu des moments difficiles, des gens qui t'ont mis des bâtons dans les roues ? [03:07:50] Speaker F: Non, pas vraiment des rendez-vous manqués, des choses qu'on n'a pas senties ou des choses qu'on a fait pas bien ou des couvres qu'on aurait dû faire, qu'on n'a pas faites. En fait, tous les numéros, il faudrait 400 pages. On a une production telle qu'on pourrait faire un 400 pages. On pourrait faire un bouquin, un MOOC. [03:08:14] Speaker B: C'est vrai. Et tu parlais tout à l'heure en rentraine, je voulais le savoir parce que j'ai la curiosité, de Chester Bennington. On a parlé de Chris Cornell, donc autant parler de Chester Bennington. [03:08:25] Speaker C: En parlant d'anecdotes. [03:08:27] Speaker F: Il y a un lien entre les deux parce que malheureusement leur vie et la fin de leur vie a été liée. Et autant que Christophe Noël était profondément maussade et triste, autant Chester Bennington, pour le peu de fois que je l'ai rencontré, mais je l'ai fait en photo six fois quand même, Donc ça marque. Autant lui donnait l'impression et était réellement jovial, affable. Et je sais que moi, la deuxième fois que je l'ai vu, il m'a reconnu. Il savait qui j'étais. Impressionnant. Et une fois, encore à Los Angeles, une session photo où la maison disque avait mis vraiment les petits plats dans les grands, ou les grands plats dans les petits, je ne sais plus comment on dit. [03:09:16] Speaker C: Et heureusement que je n'écris pas. [03:09:22] Speaker F: Et donc, c'était un studio photo où il y avait énormément de pièces, d'endroits différents, notamment une espèce de cafétéria et un vestiaire. Et c'était une session photo où, à l'époque, des bureaux de presse de là-bas avaient été demandés pour qu'ils apportent des fringues à l'effigie de certaines marques. Le groupe était peut-être en accord. Et du coup, en fait, il y avait énormément de paquets de fringues qui utilisaient une pièce entière. Donc, en fait, le vestiaire a servi à ça. Et en fait, à un moment donné, le groupe arrive, mais individuellement. Chacun venait en... Ils habitent tous Los Angeles, mais dans des quartiers différents. Donc ils venaient avec leur voiture, il y avait un grand parking, vraiment, c'est des moyens américains comme je n'en ai jamais vu. Et en fait, les musiciens venaient un par un. Chester n'était pas le dernier, mais n'était pas le premier. Et du coup, en fait, j'ai passé du temps avec lui. Et à un moment donné, il voit toutes ces sacs de fringues et il me dit, mais c'est pour moi ça ? Je lui dis, bah oui, je pense que c'est pas pour moi. Et du coup, entre deux liters de très café, donc on a bu pas mal de café, et moi c'était plutôt des espressos, lui des americanos. Et du coup, en fait, à un moment donné, il vient vers moi et puis il me dit, ça te dérange si je me déshabille devant toi ? On était dans la même pièce et le vestiaire était occupé donc il n'y avait pas de... Et j'étais très surpris qu'il me pose cette question-là. Et je me suis dit mais oui bien sûr, fais comme chez toi Chester. Et en fait il se désape, pas entièrement, mais par contre c'est là que j'ai découvert qu'il avait des tatouages de ouf dans son dos. et moi j'avais un appareil photo, et par pudeur, je n'ai absolument pas voulu faire ces photos-là. Alors que si j'avais eu un peu de nez, un peu d'expérience, ou peut-être un peu de toupée, entre guillemets, j'aurais pu lui demander, Chester, reste là, est-ce que je peux faire une photo de ton dos ? C'était magnifique. [03:11:24] Speaker B: Ça te dérange si je te prends en photo en slop ? Non parce que là franchement ça fait le truc. [03:11:27] Speaker F: Ah mais les sous-vêtements étaient magnifiques, tout était parfait. [03:11:33] Speaker C: Ouais, moi, la personne que je vois souvent en sous-vêtements, on n'a pas trop envie de le voir en slop, si. [03:11:37] Speaker B: Vous voyez ce que je veux dire. [03:11:41] Speaker C: Non mais c'est bizarre des moments comme ça où tu te dis c'est... à la fois il y a l'opportunité et en même temps t'as une pudeur de... enfin de pas vouloir déranger ou de trucs comme ça et du coup ça reste un peu un regret ou un... [03:11:57] Speaker F: Pas de regret non non je pense que j'étais bien élevé je crois par mes parents et donc du coup voilà je pense que ça s'insère dans la vie en fait. [03:12:03] Speaker C: Non non mais t'auras pu demander gentiment tu vois ce que je veux dire mais le fait... enfin... Il y a toujours ce truc de, est-ce que j'ose, est-ce que ça va déranger ? Et est-ce que ça va compromettre, si c'est non, est-ce que ça compromet la suite du shoot ? Du coup, il peut être un peu compliqué. [03:12:17] Speaker F: Je pense que si j'avais eu un bon réflexe, c'est de lui dire, parce que j'ai fait en session deux ou trois années après, de lui dire voilà, en fait, à cette occasion-là, j'ai pensé à une photo qu'on n'a pas pu faire parce qu'on n'avait pas eu le temps ou que je n'avais pas osé. Est-ce qu'on pourrait la faire là, par exemple ? Mais j'ai encore pas osé une dernière fois. Et c'est terrifiant parce qu'en fait, ils ont joué au Hellfest l'année où il s'est suicidé. Et deux mois avant, il faisait une promo à Paris où je l'ai faite en photo. Et ils étaient les deux chanteurs. Et les deux ne se sont jamais autant marrés devant moi en photo. J'ai des photos où ils rigolent, ils font des gestes. J'ai des photos mais géniales. Et je préfère garder ce souvenir-là pour finir avec eux. [03:13:07] Speaker B: Très bien. [03:13:11] Speaker C: Du coup, tu as l'occasion de rencontrer beaucoup de gens, beaucoup de gens qui sont aussi des icônes. C'est très drôle ce rapport qu'on peut avoir avec les artistes quand on les voit plusieurs fois et comme tu dis, qu'ils se souviennent de nous. Moi, je sais que c'est le guitariste de Slipknot qui est aussi dans Stone Sour. à chaque fois que je l'ai croisé, il m'a dit bonjour. Alors que je crois qu'on ne s'est jamais parlé. Mais enfin, on s'est parlé une fois. Et le mec, à chaque fois, une fois, je faisais des photos en concert, il m'a vu et il m'a fait un signe de tête, genre, ah, t'es là ! Alors qu'on n'a pas de... Et en fait, ce truc-là, je trouve que... qu'on le veuille ou non, il y a des liens, plus ou moins, comme tu disais. C'est assez souvent qu'ils se souviennent des gens ou qu'ils se rappellent, et de les recroiser à période, genre tous les un an, deux ans, trois ans, et d'assister à des moments de leur vie, de leur évolution, et quand malheureusement, ça finit par arriver à des choses où il y en a qui disparaissent. C'est quand même bizarre parce qu'en fait, on a l'impression quand même de les connaître et d'avoir C'est quand même des gens qui ont donné, surtout quand on fait une session photo où là, c'est un truc qui est... Je crois que faire une interview, les gens s'ouvrent sur quelque chose, mais quand on fait une session photo, il y a, comme tu disais, il y a un truc qui est extrasensoriel. Il y a un échange, une intimité en fait, parce que quand on fait tout un groupe, c'est moins évident, mais quand on commence à faire des portraits... Il y a un nombre réduit de personnes. C'est une communication qui est très, comme tu disais, c'est assez intense et de l'avoir l'impression de partager des instants de vie comme ça avec des gens qui deviennent des icônes aussi. C'est vrai que Plus tard, quand il se passe des choses, c'est assez bizarre à vivre. [03:15:04] Speaker F: Un musicien, à la base, il est, même si à un certain niveau, ils sont habitués à faire plein de choses, se faire photographier, c'est pas naturel pour un musicien. Un musicien, ce qui est naturel, c'est faire ses balances, aller en studio, faire ses concerts, rencontrer les fans. Reste, donner des interviews, parler, c'est plus facile. Mais se faire photographier, c'est pas évident. [03:15:28] Speaker C: Je trouve qu'aujourd'hui, il y a des artistes qui préfèrent se faire photographier que de faire de la musique, mais c'est un autre débat. [03:15:35] Speaker F: Pas de non ici. [03:15:36] Speaker B: Pas de bad moments, non. Je plaisante, je n'en sais strictement rien. [03:15:44] Speaker E: Ce que tu disais, c'est intéressant parce que quand on regarde les photos, que ce soit dans les magazines ou quand on les postère, etc. Quand on voit des portraits, en fait, on n'imagine pas ou on ne se rappelle pas forcément que derrière chacune de ces photos, en fait, il y a un moment privilégié. En fait, il y a un échange qui peut être parfois dans un cadre assez intime, finalement, entre photographe et artiste. [03:16:09] Speaker C: Moi, c'est pour ça que je suis impatient que tu fasses un bouquin avec toutes tes photos off. Parce qu'en fait, ce qu'on ne dit pas, c'est que quand on choisit une photo pour faire une pochette ou une couverture ou un article, on met la photo qui va avec les propos ou l'image ou tout ça. Mais à côté, on a toujours d'autres photos qui sont des photos du moment où c'est un moment où la personnalité peut-être plus naturelle, et là, et moins celle que les groupes veulent mettre en avant ou le personnage qu'on est un peu obligé de mettre. C'est vrai qu'on voit pas un groupe de métal mettre forcément une photo où il y a des mecs qui sont en train de se poêler comme des malades s'ils font un album de trucs où c'est hyper sombre. Enfin, genre, quelque part, il y a une logique. Mais du coup, des photos autres, tu dois en avoir un paquet. Enfin, je sais que tu gardes tout. [03:16:57] Speaker F: Et... Oui, en fait, j'ai une passion aussi à acheter des livres de photos, notamment des photos de musiciens. Et en fait, je me suis fait la remarque hier soir en... en regardant un, que finalement, même si on est très attiré par les photos, ce qui est plus intéressant, c'est de lire les légendes que les photographes mettent sur les photos, pour justement avoir le sous-texte, le contexte aussi, et le texte du coup. [03:17:29] Speaker E: Et sur les photos off, ça me rappelle une fois où j'avais vu, alors c'est très précis, c'était une photo du groupe Chimera mais dans son entièreté, donc tous les musiciens étaient là, ils étaient tous bien dans le cadre et tout, tu sentais qu'ils s'étaient positionnés mais par contre ils étaient tous en train de se marrer. Et en fait cette photo particulière m'avait frappé parce que déjà c'est un groupe de métal qui est quand même assez vénère et qui tombe le masque, où ils sont tous en train de se marrer, et t'avais l'impression que la photo avait été déclenchée à un moment où ils étaient pas forcément au courant, que c'était vraiment quelque chose d'assez... [03:18:04] Speaker C: Il y en a sûrement un qui venait de l'organisation. C'est possible. C'est le classique. [03:18:10] Speaker B: On imagine vraiment un truc de ouf, mais non, c'est possible. [03:18:12] Speaker E: Mais vu leurs attitudes, c'était possible. [03:18:16] Speaker C: Ça arrive assez souvent. [03:18:18] Speaker F: Il y a une différence entre les groupes qui tournent en van et en tourbus, c'est quand tu leur demandes de se rapprocher. Des fois, ils ne le font pas. [03:18:24] Speaker C: Aïe, aïe, aïe. [03:18:25] Speaker B: On ne donnera pas de nom non plus. Mais bon, les associés plus ou moins. [03:18:30] Speaker C: Surtout ceux qui ont un tourbus par membre. [03:18:33] Speaker B: Surtout ceux qui ont un batteur qui joue assez mal. Bon ça va, c'était une vanne c'est tout, genre c'est strictement rien en plus. [03:18:40] Speaker C: T'as jamais joué de batterie ? [03:18:42] Speaker B: Non. C'est lui que j'ai rencontré, le seul du groupe que j'ai rencontré c'est lui. Moi ce que je voulais dire, c'est que tous les magazines, tout le travail que t'as fait, quand on te rencontre et qu'on te connaît, y'a un truc qui me touche beaucoup, c'est ton ouverture d'esprit, ta douceur aussi, parce que t'aimes bien ouvrir et tu n'as pas du tout envie d'être gatekeeper, t'es pas ce personnage du rock qui a envie de briller, qui a envie de machin. Tu veux juste donner des émotions et partager des choses. C'est ce que je me permets de dire, parce que c'est vraiment ce que je ressens depuis toujours, encore plus depuis que je t'ai parlé. Et c'est ça aussi la qualité de... Bon, moi c'est My Rock que je lis, les autres sûrement aussi, mais de ce magazine, c'est qu'on a vraiment toute cette bienveillance, cette douceur, cette chose qui est vraiment hyper cool. Bravo déjà pour ça. [03:19:29] Speaker F: Ça me ressemble un peu, je pense, un peu. Et puis je pense que je suis plus passeur d'émotions ou de photos ou de mots. que, à la limite, Rock Critique qui va rester dans sa case en étant sûr de ses goûts. Alors parfois je suis absolument pas sûr de mes goûts. [03:19:46] Speaker B: Non mais c'est ce qu'on dit ici aussi dans les maisons, c'est-à-dire qu'on dit des choses mais ça veut pas dire que c'est une vérité. Donc c'est un peu passer nos goûts. Après, il y a beaucoup de trucs. [03:19:55] Speaker C: Qui nous touchent à des moments. [03:19:56] Speaker E: Je me reconnais très bien là-dedans. [03:19:58] Speaker F: J'ai toujours été entouré par des gens qui faisaient des magazines qui étaient déjà installés et qui étaient sûrs de leur goût et qui étaient sûrs de ce que le lecteur voulait avoir. Moi, quand j'ai commencé ce métier-là, justement, j'ai essayé de faire le contraire. Déjà de faire le contraire, de faire un magazine qui n'existait pas, même si des fois ça ressemble à un magazine qui existait déjà, mais au moins pour faire une proposition nouvelle, avoir les yeux un peu plus ouverts entre guillemets, peut-être se planter, ouvrir trop le... C'est vrai que quand on met à la fois Marcel et son orchestre et Slayer, Radiohead et Bourville dans le même magazine... On peut se dire ou le mec est très souple et le grand TK il le fait tous les jours, ou effectivement c'est une philosophie ici quelque part. [03:20:45] Speaker B: Tout à fait, tout à fait, en tout cas bravo. Et t'as déjà eu Ronnie Radke en interview ? Enfin ou en photo ? [03:20:53] Speaker F: Joker. [03:20:56] Speaker B: Parce qu'on allait passer Falling in reverse, alors je me suis dit qu'il y avait forcément quelque chose. Joker ! [03:21:00] Speaker F: Non, je l'ai fait à Bercy, il n'y a pas longtemps, en concert, où j'étais à 5 mètres de lui et aussi à 7 mètres des flammes. Donc je sais pas lequel m'a plus enflammé. [03:21:18] Speaker B: Le pire que j'ai fait c'est quand. [03:21:27] Speaker F: Même Rammstein à l'époque où les photographes étaient acceptés en pit. Avant qu'il y ait d'autres accidents. Non mais nos appareils étaient remplis de suie. [03:21:37] Speaker C: Tellement il y avait de petits inflammables. C'est du kérosène, c'est pas du... C'est un espèce de... Faut que ce soit un liquide lourd, un pétrole lourd. Du coup, ça laisse beaucoup de résidus dégueulasses. [03:21:53] Speaker B: Ouais, c'est l'usine quoi. [03:21:56] Speaker C: Ah bah le noir qu'ils ont sur eux, c'est pas... [03:21:59] Speaker B: Il a récupéré sur les canons des Miclés. Non mais c'est vrai que ça doit être incroyable, enfin incroyable, flippant et... Tu t'en souviens quoi ? [03:22:07] Speaker F: Pour finir avec René Radeke, il me semble que son premier groupe était Escape The Fate, je dis pas de bêtises, et je crois avoir fait la première session du groupe en France. Mais je me souviens plus s'il y était. Il faut que je retrouve dans mes archives. Je dirais que non, a priori non. [03:22:24] Speaker C: Après il a été remplacé par Craig Mabit. [03:22:26] Speaker F: Voilà. [03:22:27] Speaker B: Tout à fait. [03:22:27] Speaker C: C'est un nom qui est assez facile à retenir en français. [03:22:29] Speaker B: Qui est extrêmement gentil. [03:22:30] Speaker C: Il est très gentil Craig. [03:22:32] Speaker B: Il est hyper gentil Craig. [03:22:33] Speaker F: On le trouvait facile. Pour les titres c'était facile quoi. Un bon client. [03:22:38] Speaker B: À l'époque de WFM aussi, c'était ma première question d'interview, je lui ai dit t'as le droit de partir après si tu veux de me gifler. Et bon ça s'est très très bien passé. Donc Falling in reverse, le clip, c'était ? Ronald. [03:22:54] Speaker F: À l'époque où en ce moment faire un clip, c'est deux bouts de ficelle et beaucoup de montage vidéo et d'intelligence artificielle. Ce clip-là, je suppose qu'il y a aussi de l'intelligence artificielle, mais il y a des moyens que s'offraient les groupes dans les années 90, qui ne le peuvent plus s'offrir. Et il représente un peu ce côté show rock, un peu glam, un peu néo-metal, qui faisait rêver les gens dans les années 90 jusqu'aux années 2000. Et il a réussi, avec finalement des chansons pas plus incroyables que les autres, à faire qu'il remette un peu le côté spectaculaire dans la musique. La preuve, ça a marché parce que la dernière fois qu'il était venu en concert, c'était une petite salle et puis là, ça a été berci, c'était plein craqué en quelques heures. [03:23:43] Speaker B: C'est vrai qu'il y a eu aussi ce changement dans la vie du magazine et du journalisme et de la musique, c'est que les moyens ont chuté, et puis les possibilités aussi. [03:23:54] Speaker F: Un truc qui m'a déçu sur le concert de Falling In Reverse, c'est qu'au début du concert, ils font croire aux gens que le groupe va arriver, donc on voit une vidéo dans les backstage, sauf que c'est une... Moi je trouve ça l'idée géniale, Et en fait, quand j'en ai parlé aux gens qui s'occupent du concert, ils m'ont dit « Mais un pire, c'est tout enregistré, c'est pas les backstage de Bercy là, ça ressemble à ça. » Et voilà, un truc tout con, mais j'étais comme un gamin berné. [03:24:27] Speaker C: Je pense que c'est un truc qu'ils ont volé à Starmania, parce que dans Starmania, il y a un truc un peu comme ça. [03:24:31] Speaker B: C'était vrai aussi, alors... Captez, ils arrivent à quand même, captez tout ! Non, c'est enregistré. Oh merde ! C'est vrai que j'étais très désu, mais en même temps c'était très beau. Donc d'être émerveillé, c'est quand même très bien. [03:24:44] Speaker C: Après, il y a un sens du show qui est... [03:24:46] Speaker F: J'ai jamais vu un spectacle où sur chaque chanson, il y a de la pyrotechnie. [03:24:50] Speaker B: Ah oui, ça n'arrête jamais. Ah oui. Du coup, t'as perdu combien de litres d'eau ? [03:24:56] Speaker F: Devant j'étais que sur les trois premiers titres. [03:24:58] Speaker B: Trois titres ça suffit pour... [03:25:01] Speaker F: Mais même quand tu perds 3 ou 4 litres d'eau, personnellement ça se voit pas trop. [03:25:07] Speaker B: Voilà, donc ceux qui écoutent le podcast, je t'effondre sur la vidéo bien sûr, pour voir à quoi ressemble Pierre. Il est tellement beau. On va regarder ce clip immédiatement Falling in Reverse. [03:25:33] Speaker A: Fuck the place, I'm dying ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org. [03:27:08] Speaker B: Tu. [03:27:08] Speaker F: Penses que le diable fait le crime et que les gens sont mauvais et qu'il n'y a jamais un design démonique. [03:27:11] Speaker C: Qui est l'opposé d'un divin ? [03:27:12] Speaker B: Non ! [03:27:12] Speaker A: Le diable est devant toi, tu le. [03:27:13] Speaker C: Mets derrière toi, je peux ressentir chaque. [03:27:14] Speaker F: Son d'un déclin humain et croire que l'heure est venue quand tous les gens sont blindes. [03:27:16] Speaker C: Quand j'ai vu la lumière tomber d'un. [03:27:18] Speaker F: Terreau mort, j'ai eu un coup de tête. [03:27:21] Speaker A: Mandalay Bay, un hôtel à la Led Caine. [03:27:23] Speaker F: Un changement de sexe pourrait te faire prendre dans l'âge de mon père. Il avait planifié la même chose, mais vraiment imitant Ed Gein. [03:27:28] Speaker B: Comment est-ce qu'on arrive là ? [03:27:30] Speaker F: Il y a de la merde négative à dire quand on arrive là. [03:27:32] Speaker A: Je n'ai pas de pieds aujourd'hui, donc. [03:27:33] Speaker F: Ils veulent faire une putain de dég. [03:27:37] Speaker A: Spiraling out of control and deeper down. [03:27:44] Speaker C: The rabbit hole. [03:32:32] Speaker A: Le chemin. [03:32:38] Speaker F: De la. [03:32:38] Speaker A: Vie L'ombre est un nom Le chemin de la vie M'a condamné à dormir When I had, I gave. [03:33:10] Speaker C: Proud friend. [03:33:10] Speaker A: We cared. [03:33:17] Speaker B: In his honor, in his. [03:33:18] Speaker A: Hand I have no name. [03:36:51] Speaker B: J'ai jamais. [03:36:52] Speaker A: Appris. [03:36:56] Speaker B: À le lire ! Pardon. Les grimaces finies pour la vidéo, c'était Amenra ? C'était... [03:37:02] Speaker C: C'est quelque chose, c'est quelque chose. [03:37:06] Speaker B: C'est toi qui l'as choisi ? [03:37:07] Speaker C: Oui, tout à fait. Bah ouais, écoute, c'était aussi dans ma petite playlist, ça s'est enchaîné après le Death Heaven, j'ai eu ça. Bon bah peut-être que ça joue un peu sur mon humeur, on va pas se mentir, mais par contre ce titre est magnifique. Et puis voilà, le retour d'Amenra, impatiente de les revoir en live. [03:37:27] Speaker B: Voilà, les Belges. Si vous allez mal, ça peut vous accompagner. [03:37:32] Speaker C: Prenez une fricadelle, écoutez Amenra, puis ça ira mieux. [03:37:36] Speaker B: Voilà, je ne sais pas quoi dire de plus. [03:37:37] Speaker C: Non, mais c'est beau. [03:37:39] Speaker B: Ah oui, c'est très beau. Comme je le disais, je ne me souvenais plus vraiment de la Seine-Eau, mais il me semblait qu'il y avait des strômes et c'est contre jour, c'est ça ? [03:37:45] Speaker C: Ouais, ouais. [03:37:46] Speaker B: Et impressionnant à voir sur scène. C'est plus visuellement intense, c'est quand même très spécifique. [03:37:53] Speaker C: Autant j'aime bien sur album, autant je trouve que c'est mille fois mieux en live. Je trouve que malheureusement, ils n'ont jamais eu une prod d'album à la hauteur de ce qu'on ressent en live. Parce que ces cris déchirés en live, ils prennent encore plus de... de corps quoi, enfin c'est vraiment, ça prend au trip. Si on arrive à rentrer dedans, c'est vraiment un concert qui te retourne. Un peu comme Envy, il y a ce truc. [03:38:24] Speaker E: Il y a de ça, oui. Autant Envy, je peux écouter les albums sans problème, autant Amenra. J'avais toujours eu un petit blocage, mais par contre, quand je les ai vus en live, là, toutes les entraves se sont envolées et c'était une expérience très différente. Et meilleure. [03:38:39] Speaker C: Donc allez voir Amenra. [03:38:40] Speaker B: Tout simplement. Puis écoutez les crèmes. Il ne faut pas s'empêcher. Encore une fois, Pierre, tu as été notre invité ce soir. Il me semble que tu nous as amené quelques magazines. Il y en a ici, il y en a là-bas. Je conseille à tout le monde de s'y abonner. Mais si les gens sont éventuellement... [03:38:59] Speaker C: Je vous mets le lien en description pour trouver l'abonnement. [03:39:02] Speaker B: Si les gens sont encore en train de se dire « je sais pas trop », peut-être qu'on pourrait leur en envoyer, je suppose ? Tu nous en as pas amené autant pour qu'on les garde pour nous ? [03:39:09] Speaker F: — Ah non, vous allez en faire gagner, j'espère. [03:39:11] Speaker B: — Bah voilà. Alors tu sais quoi ? Ce qu'on va faire, c'est qu'on va les offrir. Simplement, si tu me l'accordes... — Mais bien sûr. — Les premiers à le demander seront les premiers servis. Donc n'hésitez pas à m'envoyer un petit e-mail immédiatement, Pierre. et je vais en garder quand même quelques-uns pour ceux qui nous suivent sur Youtube. Donc si, dans les commentaires, je vois les heures que vous avez postées, et bien si vous dites moi j'en veux un, ça suffira pour que je comprenne que je dois vous contacter pour pouvoir vous envoyer un magazine. N'hésitez vraiment pas, il y en aura pour tout le monde, j'en suis persuadé. Donc merci. [03:39:46] Speaker C: Peut-être pas pour tout le monde quand même. [03:39:47] Speaker B: Non mais pour tout le monde. Les gens ont peur de jouer. Je le sais que les gens ont peur de jouer. Tu fais des concours, des fois tu dis mais c'est trop bien et puis il y a deux personnes qui jouent. [03:39:55] Speaker C: Ce qui est sûr c'est que 100% des gens qui n'ont pas joué n'ont pas gagné. [03:40:00] Speaker B: Ah oui, voilà, c'est vrai. [03:40:02] Speaker C: Ça c'est sûr. [03:40:03] Speaker B: Par contre... 100% ? Ah non. On peut tromper. Bon voilà, en tout cas c'était un très très beau cadeau, ça vous donnera l'occasion de découvrir Meyerrock, sur ses deux formes, à l'envers, à l'endroit, mais bon ça dépend comment vous regardez. [03:40:19] Speaker F: J'aime bien l'idée que les gens découvrent le magazine même 14 ans après, parce que tous les deux mois on met un peu notre vie en jeu et c'est vrai que les gens nous découvrent des fois au hasard du kiosque. Faut aller en kiosque par contre. [03:40:32] Speaker C: Mais c'est vrai que moi, justement, quand il y avait le numéro où il y avait la photo, le numéro avec Rise of the North Star, je voulais l'acheter parce que c'est toujours un petit plaisir. C'est comme quand les copains sortent un CD, on a envie d'aller l'acheter. Et du coup, j'ai voulu aller l'acheter et j'ai eu du mal à le trouver. Parce que comme tu dis, maintenant, il y a des ballons de plage, des peluches, des machins et il n'y a plus de magazine. Et quand on leur demande, ils font « Ah ben non, c'est pas ». Je trouve ça quand même fou. [03:41:00] Speaker F: Il y a eu un effet collatéral des Jeux Olympiques. J'aime beaucoup le sport, donc je ne dirais pas du mal des Jeux Olympiques. Mais pour les kiosques, ils ont créé de la place pour le merchandising des Jeux Olympiques. Et après, ils l'ont remplacé par d'autres merchandising, d'autres marques, Disney et compagnie. [03:41:21] Speaker C: C'est quand même... [03:41:21] Speaker E: Malheureusement. [03:41:22] Speaker C: C'est vrai que Disney, ils ont besoin de soutien quand même. Fais un effort s'il te plaît. [03:41:26] Speaker F: Disney plus ou Disney moins ? [03:41:28] Speaker E: D'ailleurs on mettra un lien pour s'abonner à Disney dans la description. [03:41:31] Speaker B: Ils en ont besoin je crois. C'est super triste. D'ailleurs tiens, autant qu'à parler de choses tristes, Je voulais juste dire un mot aussi sur l'international. Je trouve ça assez important de leur porter notre aide. C'est une salle que j'aime beaucoup. On a énormément travaillé avec eux parce qu'on offrait systématiquement des places. Déjà, quand on offrait des places avant la fermeture pour des raisons techniques et de danger, on était là à les aider parce que c'est une salle qui est une salle alternative, qui aide les petits groupes à jouer sans dépenser de l'argent, en leur donnant cette possibilité de le faire, ce qui est rare aujourd'hui dans les salles. Et l'international, malheureusement, a dû fermer pour des réparations, des travaux. Ça a été très compliqué. Ils attendaient des aides de l'État. On en a déjà parlé dans cette émission pour nous. Mais l'État a refusé ces aides en disant que ça n'avait aucun lieu d'exister parce qu'ils n'ont pas de valeur. Entre guillemets, je dis ça assez trash, mais c'est en gros ce que moi j'ai ressenti quand j'ai lu leur communiqué de presse. Et donc on soutient l'international, je sais encore une fois qu'on vous sollicite énormément, mais s'il vous plaît, en fait, en vrai, il n'y a pas besoin de leur envoyer de l'argent comme ça, mais juste de vous y rendre. Si vous êtes en région parisienne, bien évidemment, n'hésitez pas à aller. C'est du côté du quartier d'Oberkampf. Vous allez à l'international, vous pouvez prendre un verre, vous pouvez prendre un soft, vous pouvez tout simplement consommer. Il y a des soirées et c'est hyper ouvert d'esprit. C'est juste l'un des meilleurs endroits de Paris. Vraiment. Je ne le dis pas en abusant, c'est juste que c'est frêle. [03:43:04] Speaker C: Le lieu est très cool. [03:43:05] Speaker B: C'est hyper cool. [03:43:05] Speaker C: Et il y a plein d'endroits pour manger autour si vous avez trop bu. À côté, il y a plein de. [03:43:11] Speaker B: Spots incroyables pour manger aussi. [03:43:12] Speaker C: Mais je crois qu'il faut un petit peu à manger. [03:43:14] Speaker B: Vous pouvez grignoter. Il y a des softs, il y a de l'alcool à voir avec modération, on est bien d'accord. [03:43:20] Speaker C: N'hésitez pas à y aller, il y a plein de choses. Enfin, le quartier est sympa. [03:43:24] Speaker B: Je sais, j'y habite. En plus vous pouvez croiser Ben éventuellement. Non mais ce que je veux dire c'est que... [03:43:29] Speaker C: Je passe devant tous les soirs. [03:43:31] Speaker B: Ben oui, c'est des gens qui sont vraiment passionnés. Si vous voulez pas donner de l'argent aux gens qui vous paraissent pas passionnés, là vous pouvez pas dire le contraire, ils se battent. Et c'est des sommes astronomiques qu'ils doivent dépenser pour faire ces travaux et pouvoir continuer à exister. Il y a quand même une équipe de plusieurs personnes, je sais pas combien ils sont mais bien une douzaine je pense. Et voilà, c'est des emplois qui sont menacés juste parce que l'aide à la culture, bon... On va dire que là, c'était pas fameux, mais en plus avec ce qui se passe malheureusement au niveau international, c'est pas là où ils vont mettre de l'argent. [03:43:58] Speaker C: Et ce qu'il faut dire, c'est qu'ils permettent aussi à beaucoup de groupes de pouvoir faire des tournées qui passent par Paris. Parce qu'il y a beaucoup de groupes, des petits groupes, qui font tout leur booking, qui passent dans tous les pays. Ils veulent passer en France. Sauf que c'est très dur de trouver des salles qui acceptent des groupes encore un peu en développement, tout ça. Et c'est une des seules salles qui permet de faire ça. Donc c'est vrai que si... Au-delà de nous avoir moins de concerts, c'est aussi le développement de beaucoup de groupes qui peuvent se retrouver mis en porte à faux. Et du coup voilà, n'hésitez pas à les soutenir. [03:44:35] Speaker B: C'est très important et puis on les aime. Les tickers pour l'international, vraiment c'est important. J'avais ce message. [03:44:43] Speaker C: Non mais c'est très bien. [03:44:44] Speaker B: Je voulais le passer, je voulais pas plomber les gens non plus. [03:44:47] Speaker C: Non mais y'a pas de soucis. [03:44:49] Speaker F: Surtout que les nouvelles à l'international sont pas bonnes. [03:44:53] Speaker B: Oui. Celui-là de l'international est bon, l'international vraiment, pas la salle mais la culture. Je m'empêtre là-dedans, tu voulais dire quelque chose Enjoy ? [03:45:04] Speaker C: Un petit message non ? [03:45:06] Speaker F: Non, juste que les lecteurs auront peut-être attendu le prochain numéro qui devait sortir autour du 10, on sort à peu près le 10 du mois, tous les deux mois, et là il va sortir le 14 jeudi prochain, le prochain numéro. [03:45:19] Speaker B: Le prochain numéro. [03:45:21] Speaker C: Est-ce qu'on peut savoir ce qu'il y a en couverture ? [03:45:24] Speaker F: Ah, il y a des indices peut-être ? C'est des groupes qui ont une actualité discographique. [03:45:31] Speaker C: Ah ! [03:45:32] Speaker B: Bah ça c'est un beau concept ! Alors attends, j'ai une idée... Il y a qui ? [03:45:41] Speaker F: Je sais pas... Non, on aurait dû faire deux groupes, deux gros groupes, et finalement on les a pas fait parce que c'était trop tôt pour eux. [03:45:47] Speaker C: Ah ouais. [03:45:47] Speaker B: Ah bah je pense... Ah non, je vais pas dire l'autre. [03:45:49] Speaker F: C'est très agaçant. Un groupe qu'on a cité tout à l'heure. Avec un clip en oreille blanc et tout ça. [03:45:56] Speaker B: Très bien. [03:45:59] Speaker F: On le fera plus tard quand les gens auront digéré l'album. [03:46:04] Speaker B: Et on en saura plus, c'est ce que vous allez creuser. Bon bref, My Rock, c'est à suivre. Plug de si vous aimez aussi l'indie parce que vous aurez tout ce qu'il vous faut. Parce qu'on va s'arrêter là quand même, il y a un moment où il faut qu'on laisse les gens aller dormir parce que demain il y a une semaine qui commence donc voilà. Merci beaucoup Enjoy encore une fois pour ta présence. Cette culture, ce calme, cette sérénité, bravo. Toujours présent. [03:46:27] Speaker C: Il le fait bien, il le fait bien. [03:46:27] Speaker B: Mais oui, il le fait bien et puis il m'énerve qu'il ait trop de cheveux. Excuse-moi je suis jaloux, en ce moment maintenant j'ose le dire quand je suis jaloux, je suis jaloux tout le temps. Merci Ben pour tout ce travail. [03:46:39] Speaker C: Arrête d'être jaloux de mes cheveux. [03:46:41] Speaker B: Non je suis jaloux de ta barbe parce que j'ai des trous moi. [03:46:44] Speaker C: Moi aussi mais c'est si long que ça se voit pas. Je parlais que de ma barbe. J'ai vraiment l'esprit mal placé celui-là. [03:46:55] Speaker B: Ah ben mon adictologue m'a dit que j'avais un problème avec le sexe. Je vais faire un haricard et que dans deux minutes je suis très gêné. [03:47:04] Speaker C: J'avais pas besoin de faire vite en études pour le savoir. [03:47:08] Speaker B: Ah, je vais me prendre des commentaires sur Internet, ça va être merveilleux. Vous avez le droit, je vous laisse, je donne l'autorisation. [03:47:12] Speaker C: Merci à toi, Pierre, pour cette merveilleuse émission. [03:47:15] Speaker B: Eh bien, de rien. Désolé d'avoir tout le temps envie de chialer, vu que je dis un truc un peu négatif. Mais voilà, merci à toutes ces personnes qui nous ont suivi, comme d'habitude. [03:47:24] Speaker F: C'est normal que les poils s'éveluent, hein. [03:47:28] Speaker C: Et merci à toi, Pierre, d'être venu. [03:47:30] Speaker F: Merci à vous. [03:47:30] Speaker C: Ça fait depuis le temps qu'on parle de faire cette émission. [03:47:34] Speaker B: Bon, t'as fait chier avec nos messages. [03:47:37] Speaker F: Je suis venu avec ma brouette et c'est lourd. [03:47:42] Speaker E: 25 kilos quand même. [03:47:43] Speaker C: Tu vois que c'était pas si dur finalement. Tu vas être obligé de revenir nous raconter d'autres anecdotes. [03:47:47] Speaker F: Mais surtout la radio j'adore ça en fait. C'est pas un métier mais c'est une première passion. [03:47:52] Speaker B: Aussi c'est un métier écoute, je suis désolé. [03:47:56] Speaker E: Pas une vexant comme ça. [03:47:58] Speaker B: Oui mais tu sais qu'on en a déjà beaucoup parlé et que la porte est ouverte pour que tu t'amuses. [03:48:04] Speaker F: Oui. [03:48:05] Speaker B: Et que nous avons la possibilité de le faire. Donc voilà, tu es toujours le bienvenu. [03:48:09] Speaker F: Vous avez des beaux micros en plus. [03:48:13] Speaker B: Merci à toutes les personnes qui ont suivi, je leur dis merci à vous d'être présentes toutes les semaines et d'être de plus en plus nombreuses, nombreux. Merci, merci, merci. C'est vous qui faites vivre cette musique. N'oubliez pas, je répète tout le temps les mêmes choses, mais c'est vous qui écoutez de la musique, c'est vous qui choisissez ce que vous aimez, c'est vous qui allez au concert, achetez les billets en avance et c'est vous qui nous regardez. Voilà, merci. [03:48:32] Speaker C: N'oubliez pas de dire aux gens que vous aimez, que vous les aimez. C'est important. [03:48:35] Speaker B: C'est vrai aussi. [03:48:36] Speaker C: Je t'aime, Pierre. [03:48:37] Speaker B: Mais je t'aime aussi. Je t'aime aussi, Pierre. Je t'aime, Enjoy. Voilà, c'est pas une secte. C'est juste des mots sincères et c'est très très important de le dire aujourd'hui parce que bon ça se voit, ça transparaît pas forcément encore une fois dans l'actualité. Ah bah 4 coups, 4 coups du coup. Bon courage à vous toutes et à vous tous pour la semaine. Juste sachez que le clip qui va passer là c'est Malkavian qui est un groupe français et je sais qu'il a cru que son clip n'allait pas passer. Il l'a proposé sur Patreon parce qu'il a compris comment il fallait faire. Merci à toi d'avoir décidé de prendre tout cela en main et nous allons diffuser ton clip donc Malkavian vous allez avoir le nom qui s'affiche sinon ce sera en description dans le podcast etc. M-A-L-K-A-V-I-A-N je le dis quand même et le titre c'est Desperate All Out War. Soutenez la scène française, c'est important, des gros bisous, on vous aime, passez une. [03:49:38] Speaker A: Bonne soirée, bon courage pour de nouvelles. [03:49:39] Speaker B: Sessions, mais c'est comme ça ! [03:50:58] Speaker A: C'est le moment, c'est le moment, c'est le moment, c'est le moment C'est génial ! Oh, putain ! [03:54:40] Speaker F: Un pour le caillou. Deux pour le spectacle. Et voilà, c'était mon souvenir. [03:55:03] Speaker B: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon... N'hésitez pas à vous abonner !

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