#65 - TIM BICKFORD (Ingénieur du son) en invité

Episode 65 October 25, 2024 03:36:35
#65 - TIM BICKFORD (Ingénieur du son) en invité
Bang!Bang! RSTLSS
#65 - TIM BICKFORD (Ingénieur du son) en invité

Oct 25 2024 | 03:36:35

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Show Notes

Ne vous êtes vous pas déjà posé la question de savoir comment devenir ingénieur du son ? Comment réussir à partir en tournée avec des groupes internationaux ? Les problématiques, les avantages ? Et pensez vous que les français ne peuvent pas faire ce genre d'exploit ?

Eh bien si ! La preuve encore une fois avec TIM BICKFORD, notre invité ! Une personne gentille, professionnelle et passionnée.

Ben, Didier, Enjoy The Noise & Pierre passent des clips, donnent l’actualité et discutent de ce qui est diffusé avec les BANGERS (auditeurs, viewers de l’émission).

BANG! BANG!, c’est tous les dimanches à 19h. C’est l’émission Metal & alternative rock de RSTLSS en live TWITCH et en VOD sur notre chaine YouTube et en podcast sur toutes les plateformes.

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Episode Transcript

[00:00:17] Speaker A: Voilà, bienvenue, bienvenue à vous toutes, à vous tous. Oh oui, vous êtes heureux et heureux de nous retrouver, de retrouver ce live Twitch Metal, Metal, Metal. On va faire du bruit, monter le son chez vous, puisque le principe c'est de faire chier les voisins. Oui, oui, c'est un concept qu'on a depuis déjà très très longtemps. [00:00:34] Speaker B: Qu'est-ce qu'il se passe ? [00:00:35] Speaker A: On est vachement fait chier. [00:00:38] Speaker B: Je faisais les voisins. [00:00:39] Speaker A: Bonsoir Ben. [00:00:40] Speaker B: Bonsoir Pierre. [00:00:41] Speaker A: Bienvenue, welcome back. [00:00:42] Speaker B: Merci de m'accueillir dans ton émission, ça me fait plaisir d'être invité. [00:00:46] Speaker C: Les gens t'ont demandé. [00:00:47] Speaker B: Non. [00:00:48] Speaker A: Non c'est vrai mais ils me demandent pas non plus en fait, ils veulent juste qu'il y ait du bon son et qu'on dise de la merde. Mais après voilà. [00:00:54] Speaker B: Il y a des gens qui veulent qu'on arrête aussi, j'ai vu il y en a beaucoup. [00:00:56] Speaker A: Ouais mais ça c'est le principe d'internet. Plus les gens te disent qu'ils en ont marre de toi, plus ça veut. [00:01:01] Speaker B: Dire qu'ils sont contents. C'est vrai. [00:01:03] Speaker A: C'est un concept bizarre mais c'est un peu l'humanité d'aujourd'hui. [00:01:05] Speaker B: Parce qu'il y a plus de gens qui expriment leur mécontentement que de gens qui expriment leur joie de vivre. [00:01:10] Speaker A: Alors ça il y a peut-être plus grand monde qui exprime sa joie de vivre. C'est beau la France. [00:01:15] Speaker B: Franchement j'étais content de rentrer, tout de suite ça m'a remis dans le bain. [00:01:19] Speaker A: T'as pris les transports pour rentrer ? [00:01:21] Speaker B: Non même pas, j'ai juste vu le temps et j'ai fait ah ok. [00:01:26] Speaker A: J'ai cru que t'allais me dire non non l'avion est passé et j'ai fait oh c'est ici. Ça serait du sport. [00:01:33] Speaker B: Il m'aurait fallu un petit parachute. [00:01:35] Speaker A: Bon, maintenant t'es prêt à affronter ces multiples émissions que nous allons faire avec ces multiples invités puisque encore une fois je remercie l'intégralité des gens qui ont fait des dons et ceux qui ont partagé aussi l'information comme quoi nous en avions besoin. Je pense qu'on devrait pouvoir s'en sortir au moins jusqu'à fin janvier. On va en discuter parce qu'on vient de se. [00:01:56] Speaker B: Il faut bien dire la chose, c'est que moi j'étais pas au courant de tout ça. Je suis parti, j'ai commencé à voir des trucs, des gens qui me posaient des questions. De quoi ? Quel sujet ? Et en fait, c'est Pierre qui a fait sa petite... Voilà. Parce qu'il en a marre de me voir travailler. [00:02:09] Speaker A: Bah oui. [00:02:09] Speaker B: Bah voilà, super. [00:02:11] Speaker A: C'est pas comme si tu... Voilà, les gens qui travaillent beaucoup trop sont en rupture. [00:02:15] Speaker B: Pardon, pardon, je vois pas de quoi tu parles. [00:02:19] Speaker A: Voilà, si vous aussi vous êtes en dépression, vous êtes au bon endroit. Je ne sais pas quoi dire, il y a tellement de choses, mais qu'est-ce. [00:02:26] Speaker B: Que t'as envie de dire ? J'étais parti pendant un mois et demi. [00:02:30] Speaker A: T'as mis des pantalons de cuir ? [00:02:33] Speaker B: J'ai pas vu tant de cow-boys que ça finalement. Ah bon ? Non, j'étais avec un maître cow-boy, un maître cow-boyer comme on dit dans le jargon. Mais non, j'ai pas vu de... J'ai vu plus de Native Americans. [00:02:45] Speaker A: D'accord, ok. [00:02:46] Speaker B: Et non, voilà, je suis parti aux Etats-Unis suivre un ami qui s'appelle Mark Majory, que certains connaissent peut-être. Et du coup, on est parti dans de folles aventures à travers le pays. Et ça, c'est toujours assez incroyable. [00:02:59] Speaker A: Est-ce que ça reste un beau pays ? [00:03:01] Speaker B: Ça reste un beau pays, surtout... En fait, ce qui est génial, c'est que quand je pars avec lui, je ne vois pas les villes. [00:03:08] Speaker A: Oui, tu vois la nature. [00:03:09] Speaker B: On voit au milieu, on va dans là où c'est sauvage, quoi. Et on vit des expériences assez folles, notamment on est allé à Monument de Vallée pour un shoot qu'il faisait avec des indiens navarros. Et du coup, tout le monde connaît ce truc des trois gros pylônes de pierres au milieu de... C'est le truc que tout le monde connaît de Monument Valley, les pierres rouges, là. Et en fait, on est allé faire un shoot avec des gens qui vivent dans une caravane au milieu de... Donc c'est des indiens navajos qui vivent là. Ils vivent... Du coup, de loin, tu les vois pas. Aucun rapport avec Rochanne. Ah non, c'est pas Walker, Texas Ranger non plus ! Non mais voilà, ils vivent là, et alors du coup, je discutais, ils ont des chevaux et tout, et du coup, on est allés là-bas pour aller chercher les chevaux, et du coup, t'es au milieu du truc, le mec il te raconte que, bah voilà, il a une table de... il a une caravane, une table de camping, et c'est là qu'il boit son café, devant... Ah ouais, la belle vue quoi. Ouais, ça va, c'est pas si mal comme vue. Et du coup je me suis retrouvé à discuter avec ces gens là, et ils me demandent ce que je fais dans la vie et tout, et puis... [00:04:20] Speaker A: Bah moi je suis en sous-sol ! [00:04:22] Speaker B: Ils me disent, c'est quoi ta casquette ? Parce que j'avais cette casquette là, et ils me disent, c'est quoi ? Alors je leur explique. Et une casquette que vous pouvez acheter d'ailleurs, pas cher, excellent. [00:04:31] Speaker A: Sur le site. [00:04:32] Speaker B: Et ils me disent, ah c'est un truc où vous passez du métal, ils me disent, ah t'aimes bien Korn ! Et en fait tous les gens que j'ai croisés là-bas, tous les gens qui m'ont parlé de métal m'ont parlé de Korn. [00:04:41] Speaker A: Et là tu t'es dit putain je suis vraiment empoisonné jusqu'au bout. [00:04:44] Speaker B: Je me suis dit peut-être que finalement c'est le plus grand groupe du monde. Je m'en étais pas rendu compte jusqu'ici mais faut bien se vouer à l'évidence. [00:04:54] Speaker A: Après voilà ça c'est les Etats-Unis donc c'est un vieux groupe maintenant quand même donc c'est normal que les gens connaissent. [00:05:02] Speaker B: Non mais dans la communauté cow-boy et natif américain énormément de gens qui écoutent du métal. C'est assez... [00:05:08] Speaker A: J'aurais pas cru. [00:05:10] Speaker B: Moi non plus. [00:05:12] Speaker A: Pourquoi j'ai une autre image en fait. [00:05:13] Speaker B: Ouais ouais mais non. Non ils aiment bien le métal. Après ils aiment bien aussi Nickelback et des trucs comme ça. [00:05:19] Speaker A: Ça reste de l'alternative. [00:05:20] Speaker B: Oui voilà. Non mais ce que je veux dire c'est qu'il y a le côté plus... On s'y attend plus quoi. [00:05:25] Speaker A: Oui. [00:05:25] Speaker B: Les chansons qui parlent de poulet frit. [00:05:27] Speaker C: Et de... [00:05:30] Speaker A: D'ailleurs je ne sais pas si ça se voit à l'image puisqu'on n'a pas de retour. [00:05:33] Speaker B: On verra tout à l'heure sur le plan large. [00:05:35] Speaker A: Mais il y a de belles choses qui sont affichées. Non on ne le voit pas encore. Mais vous allez voir sur la table il y a posé quelque chose. On a posé un beau cadeau. [00:05:42] Speaker B: C'est un souvenir périssable. [00:05:46] Speaker A: Ce soir nous allons recevoir à un ami, une personne incroyable qui s'appelle Tim Bigford, qui est ingénieur du son, je dirais ça comme ça juste pour faire simple. Il va nous expliquer de toute façon son parcours, on l'a connu à l'époque où nous étions à WeFM, et aujourd'hui il fait le tour du monde, les gens crient, les gens pleurent, on n'en peut plus, c'est formidable. [00:06:04] Speaker B: Il est adulé à travers le monde et les époques. [00:06:07] Speaker A: Il y a des peintures de lui sur les murs, à travers le monde entier. [00:06:10] Speaker B: Des fresques monumentales ! Je suis parti, attends, au Mont Rochemort, là où il y a les têtes. Les têtes, ils sont en train de faire la tête de Timothée. J'ai pas pu vous ramener une photo parce que je suis parti avant que ce soit fini, mais c'est en cours de route, donc c'est vous dire. [00:06:27] Speaker A: Non mais sans déconner, c'est quelqu'un qui a un parcours qui est quand même assez bluffant. [00:06:32] Speaker B: Ah oui ? [00:06:32] Speaker A: Parce que quand on regarde, on se dit, lui il a réussi quand même. Il va nous dire s'il considère qu'il a réussi ou pas, après on va voir ce que ça veut dire. Parce que ce n'est pas parce qu'on fait le tour du monde que les choses sont simples. Bien au contraire ! [00:06:43] Speaker B: Oh oui ! [00:06:43] Speaker A: Oh que oui ! Bref, ce sera nos invités... notre invité... Ah ! Ma touffe m'étouffe ! Mais ce soir, nous aurons aussi Didier qui viendra nous faire les news. Voilà, le petit retour, vous allez voir... [00:06:55] Speaker B: Je suis impatient de pouvoir faire des blagues moi aussi avec vous parce que je regardais les épisodes, je pouvais pas faire les blagues. [00:07:00] Speaker A: J'en suis sûr qu'il y a plein de gens derrière l'écran ou dans le schnull qui font des blagues, qui se disent « Ah ouais, moi j'aimerais bien dire une saloperie aussi comme ça ». [00:07:06] Speaker B: Il y a des gens qui m'en envoient. [00:07:07] Speaker A: Ah oui, c'est vrai ? [00:07:10] Speaker B: Tu ne diras pas qui ? [00:07:11] Speaker A: Non, non, non, tu me diras ça hors antenne. Qu'est-ce que je vais dire d'autre ? Bah non, on va se lancer, moi cette semaine j'ai fait des concerts, j'en ai fait 50 000. [00:07:19] Speaker B: 50 000, ça fait beaucoup par jour ! [00:07:20] Speaker A: Il y avait des concerts tout le temps, il y avait le Mama Festival, enfin bref, il s'est passé énormément de choses et je suis allé voir Malvina. [00:07:26] Speaker B: Ah oui, c'est vrai. [00:07:27] Speaker A: Que nous allons recevoir en interview ici très prochainement. [00:07:30] Speaker B: J'aurais beaucoup aimé y être. [00:07:31] Speaker A: Eh ben, j'ai chialé parce qu'il y a des messages très forts. Après, bon, voilà, c'est très féministe, etc. Mais c'est normal parce qu'il y a un beau message. Très intéressant d'ailleurs, différent de pas mal de gens qui font ce discours-là. [00:07:43] Speaker B: Notamment avec la chanson Brat, qui est un très bon exemple. Je sais pas, elle a fait la version. J'ai vu qu'elle a sorti une version piano, version française adaptée de sa chanson Brat. [00:07:55] Speaker A: Alors c'était pas celle-là, mais c'était une autre, mais hyper beau. [00:07:59] Speaker B: Vous pouvez retrouver ça sur Spotify. Ça s'appelle Live Fairbair, je crois, au studio Fairbair, magnifique studio. Et du coup, elle a réadapté la chanson et je la trouve... C'est encore plus fort, je trouve, cette version-là. [00:08:12] Speaker A: Et puis elles chantent très très bien et c'est quand même impressionnant. Il y avait un show ? Oui il y a un show et j'ai été surpris. D'ailleurs j'ai été jaloux parce que je me suis dit, moi les maillots échancrés comme ça, ça me va moins bien. Après tu sais qu'on a une barre. [00:08:28] Speaker B: De pole dance dans la réserve, je peux te l'installer si tu veux pour t'entraîner. [00:08:32] Speaker A: Mais je me suis demandé si je n'allais pas lui proposer le fait d'apprendre avec elle la pole dance. [00:08:39] Speaker B: Je connais une très bonne prof si tu veux. [00:08:41] Speaker A: Il va falloir que je fasse quelques efforts physiques. [00:08:44] Speaker B: Non mais il faut y aller progressivement Pierre. [00:08:47] Speaker A: Bah pourquoi pas ! [00:08:48] Speaker B: One step at a time, a foot in front of the other. [00:08:51] Speaker A: Ah j'ai cru que t'allais chanter Step by step. [00:08:54] Speaker B: C'est une chanson, Tim pourra vous dire laquelle c'est parce que moi je connais pas mais lui il aime bien. Bon on en parlera plus. [00:09:01] Speaker A: Bon voilà en tout cas c'était hyper bien. C'est vrai que c'est très surprenant aussi parce qu'elle peut faire des chansons très très pop. Y'a des trucs hyper rap, très R'n'B. Y'a des trucs hyper agressifs, violents, punk, métal. Y'a vraiment beaucoup. Indus. Indus, oui. Ça c'est un peu le fil rouge. [00:09:14] Speaker B: Le fil conducteur. [00:09:15] Speaker A: Le fil conducteur, voilà. Celui qui met les choses en fun. [00:09:20] Speaker B: Ah dis donc, il est là au volant. [00:09:24] Speaker A: Il met le contact et c'est parti ! Faire de la pole dance en chantant, c'est quelque chose aussi. Faire des grands écarts faciaux à l'envers ? C'est un métier ! C'est vraiment du sport ! C'est de la folie ! [00:09:45] Speaker B: Il y a même une personne qui. [00:09:46] Speaker A: S'Est blessée, une danseuse qui s'est fait très mal. En tout cas, je vous conseille Malvina, elle viendra discuter avec nous. J'ai pas passé un clip de Malvina parce que c'est possible que ce ne soit pas forcément... Passable sur Twitch. [00:10:00] Speaker B: Oui et puis tu voulais me faire plaisir en mettant... [00:10:02] Speaker A: Je me suis dit quand même au moins une chanson que tu aurais choisie. Vu que le reste après c'est moi et notre invité. Et puis Didier aussi pour les news, mais t'as choisi quoi ? [00:10:11] Speaker B: Alors j'ai eu beaucoup de mal à choisir parce que tous les trucs que j'ai écouté en ce moment, soit vous l'avez déjà passé, soit il y avait le nouveau poppy là, They're All Around Us, que je trouve très très bien. Il y a un groupe qui s'appelle Julie avec une chanson qui s'appelle Feminine Adornment, mais il n'y a pas de clip. du coup on pouvait pas la mettre et puis après j'avais tous les trucs de country que j'écoutais pendant ce mois et demi mais Pierre m'a dit écoute on peut pas on peut pas parler de gin et de bière et de poulet et fries en permanence donc j'ai dû chercher autre chose et en fait je suis J'ai mis dans l'avion mes titres likés sur Spotify et je suis retombé sur cette chanson de Babes in Thaïland, qui est un groupe de grunge qui a paru à la fin des années 80, qui a eu ce gros album dans les années 90, ça je crois c'est 92. Et voilà, je trouve que c'est bien, c'est du grunge féminin, qui a assez cool, une bonne attitude, un titre sympa. [00:11:13] Speaker A: Le clip est vieux. Ah le clip est vieux, il date de 92. Vous allez peut-être pas voir tous les. [00:11:20] Speaker B: Détails, mais vous allez comprendre. C'était il y a 32 ans, on peut le dire. Si on avait dit pas ça... Oui bah écoute, je viens de voir Fleur Calcul parce que j'allais encore dire ça à 20 ans. [00:11:29] Speaker A: Mais on n'est pas les seuls à avoir ce problème de calcul quand ça fait 30 ans, on diminue toujours à 20 quand même. [00:11:36] Speaker B: Tous les gens que je connais de notre âge. [00:11:39] Speaker A: C'est ça les vieux cons. On n'est pas si cons que ça. On y va ? Je ne sais pas parce qu'à force de rire j'ai envie de lâcher une caisse. [00:11:50] Speaker B: Alors on va le lancer pour que tu puisses en aller. [00:11:55] Speaker A: Allez c'est parti, BAMES in Thaïlande encore une fois bienvenue à vous. [00:14:59] Speaker C: Don't bring it up. [00:15:00] Speaker D: Don't bring it up. You were young, I was young. [00:15:03] Speaker B: Yeah, so maybe you've come over. [00:15:04] Speaker C: We're back! [00:15:05] Speaker B: To the late scene! Don Lacy, we are here with good friends! Are you guys ready for the supergroup? [00:15:10] Speaker A: Oh yes! [00:15:11] Speaker B: Yeah, we got a big-time supergroup here, a lot of bandmen. No, you're not into it. [00:15:15] Speaker A: Alright, if you want to get out. [00:15:16] Speaker E: Of here, you go ahead. [00:15:17] Speaker A: Hey, you guys ready to see the band? [00:15:21] Speaker B: Christ, we're not doing great. Anyway, we got a great super group. [00:15:24] Speaker A: They're known all over town. [00:15:26] Speaker B: They sing a lot of great songs that you'd like. And they're here singing their hit song, Machines. Keep it going for less dooms. [00:20:09] Speaker A: Ah, que c'est marrant, que c'est amusant, regardez ! Il n'en peut plus. Il n'en peut plus, mais... Ah, elle. [00:20:26] Speaker B: Est longue cette émission. [00:20:27] Speaker A: Ça va, on vient de commencer. [00:20:28] Speaker B: Ah bon ? Je ne sais pas, moi, tout le mois dernier, je trouve que ça a passé plus vite. [00:20:32] Speaker A: Quel enfoiré. LS Dune, c'est ce qu'on vient de regarder et qu'on vient d'écouter également, selon que vous soyez en podcast, en live Twitch ou sur YouTube, peu importe. Bon, voilà, vous faites votre petite tambouille, vous consommez Restless et Bang Bang comme vous le souhaitez. Nous, on est là en tout cas et on espère rester là pour vous amuser parce qu'on n'est pas non plus sérieux. On est des gens... Pierre, on peut. [00:20:54] Speaker B: Le dire, on est là. [00:20:56] Speaker A: Pour le plaisir ! [00:20:57] Speaker C: J'avais oublié. [00:20:59] Speaker A: Herbert Léonard. Il y a quelqu'un qui m'a dit d'ailleurs ce vendredi que j'étais sûrement le fils caché d'Herbert Léonard. [00:21:04] Speaker B: C'est pas faux. [00:21:05] Speaker A: Il y a quelque chose. [00:21:06] Speaker B: Peut-être d'Herbert le renard aussi. [00:21:08] Speaker A: Parce que ton âge des fois... Ouais, je suis un peu celui qui refait les faillances. Bon allez, sur ces bonnes par... Pierre ! Mais quelle heure est-il ? [00:21:17] Speaker B: Bah je me demande bien ! [00:21:19] Speaker A: C'est l'heure du Flashback News ! Avec Didier bien sûr ! [00:21:27] Speaker B: J'ai plus l'habitude ! [00:21:28] Speaker A: Bonsoir Didi ! [00:21:29] Speaker D: Gilles Debré, Piatre ! Gilles Debré, Ben ! [00:21:31] Speaker B: Gilles Debré ! [00:21:32] Speaker A: Bon retour ! Merci ! Ça te fait plaisir de revoir Ben ? [00:21:35] Speaker D: Bah oui ! [00:21:37] Speaker A: Voilà ! Mais je vois bien vos yeux là ! [00:21:40] Speaker B: On s'est roulé des pelles avant, on va pas se mentir ! [00:21:43] Speaker A: C'est ça la beauté, c'est ça le métal, c'est ça le rock, ok ? Alors que s'est-il passé cette semaine ? Parce que encore une fois j'ai rien suivi donc je ne sais pas. Mais tu vas nous raconter tout le lien. [00:21:54] Speaker D: Il s'est passé plein de petits trucs. [00:21:56] Speaker A: Excuse-moi, c'est quand ce train rentre dans ce tunnel, j'ai un peu ému. [00:22:01] Speaker B: Ça te rappelle le week-end dernier ? D'ailleurs, félicitations Pierre. Je ne sais pas si c'est la bonne main à toucher. [00:22:09] Speaker D: Votre champion. [00:22:10] Speaker A: Tu sais que ça ne va pas dans les mains. Je t'ai fait la bise par contre. De quoi le sida ? Alors ? J'ai chaud d'un coup. Faudrait que je me mette sous prép. J'ai plein de trucs à dire. Non mais ça va, la prép c'est bon. Tout va bien. [00:22:28] Speaker D: Alors on commence avec une démo de Deftone qui détient le record de la cassette la plus chère jamais vendue sur Discogs. [00:22:36] Speaker A: Attends mais la cassette quoi ? J'ai pas compris. [00:22:38] Speaker D: En fait, tu sais les cassettes audio ? Une cassette audio. C'est qu'en gros, c'est un enregistrement qu'ils ont eu avant d'être signés. C'était leur première démo et du coup, il n'y avait normalement que 15 exemplaires. Et du coup, là, il y en a une qui s'est vendue cette année à 5000 dollars sur Discogs, donc c'est vraiment la cassette 5000. Ça va, c'est la cassette la plus chère. [00:23:02] Speaker A: Ouais, ça fait cher quand même la. [00:23:03] Speaker B: Cassette, mais c'est pas si cher que ça. [00:23:05] Speaker A: Parce qu'ils l'ont fait maison quoi. [00:23:06] Speaker D: Pour une démo, vraiment, un truc fait homemade. Il y a 15 exemplaires après sur Discogs, il y a 28 personnes qui affirment avoir la cassette. Donc est-ce qu'il y a eu des boutelettes ? Des copies ? [00:23:17] Speaker A: Ouais, il y a des gens qui sont allés chercher. [00:23:20] Speaker D: Stéphane Charpentier s'est dit, oh putain, si ça se vend 5000 balles, est-ce que j'en remettrais pas quelques-unes ? [00:23:25] Speaker A: Attends, ça fait une, deux, trois têtes, quatre... [00:23:28] Speaker B: Là, il a les refaits. [00:23:30] Speaker D: Ça en fait des billets d'album. Ça en fait des écrans plats qu'ils peuvent acheter. [00:23:37] Speaker A: Les fameux écrans plats. On lui souhaite d'aller bien. De bien regarder la télé. [00:23:43] Speaker D: Sinon, il y a le Sick New World 2025 qui a annoncé son affiche. Je sais pas vous, mais moi je la trouve un peu bof bof. [00:23:52] Speaker B: Y'a Glass Jo, c'est forcément bien. [00:23:54] Speaker D: A part Glass Jo, ça fait un peu festival de métal traditionnel comme on connaît. Y'a pas le côté excitant que pouvaient avoir les éditions précédentes. [00:24:01] Speaker A: Forcément, maintenant on est habitué. [00:24:04] Speaker B: Y'a un côté festival de métal, mais c'est un peu l'affiche de 5 festivals en un. [00:24:09] Speaker D: Le problème c'est que c'est sur une seule journée, on le rappelle. [00:24:11] Speaker B: De toute façon, les gens et les groupes ne jouent que la moitié des chansons. Quand le premier a été annoncé, il y a quelqu'un qui avait fait une vidéo sur TikTok où c'était ça, et en fait le mec il est là et c'est un bout de refrain, il. [00:24:32] Speaker A: Est genre « Yeah, goodbye ! ». [00:24:34] Speaker B: Y'a le mec qui fait tout le festival comme ça. [00:24:37] Speaker D: Je sais pas pour 2025 mais pour l'édition de cette année là qui va avoir lieu, le concept c'est les groupes jouent un album culte, un de leurs albums. Ils jouent l'album en entier. [00:24:47] Speaker A: Ouais c'est bien, c'est cool. L'autre ira là, c'est pas si intéressant que ça. [00:24:51] Speaker B: Du coup c'est bien vu les albums ils durent entre 30 et 40-45 minutes max. [00:24:57] Speaker D: Dans des festivals en France... Y'a les. [00:24:59] Speaker A: Interstices, les interludes, les intros même avec tout. [00:25:04] Speaker D: Les festivals en Europe, les groupes qui jouent en début d'après-midi, ils jouent 20 minutes, 30 minutes. Si là t'en as what mill qui sont, et ils ont pas non plus 50 000 scènes, c'est clairement du... Le temps de désinstallation est plus long que les groupes qui jouent. [00:25:20] Speaker B: Tout est sur chariot là, ils amènent, hop, tout ça, on va pouvoir en parler tout à l'heure. Ah bah y'en a, ils en ont besoin. Non mais par contre la question que je me pose c'est s'ils jouent l'album culte c'est que sur l'album, parce qu'il faut bien dire à l'époque il y avait des chansons cachées où il fallait que t'attendes 30 minutes pour avoir la dernière chanson. [00:25:36] Speaker A: Est-ce qu'ils font ça ou est-ce qu'ils. [00:25:39] Speaker B: Font le morceau ? [00:25:39] Speaker D: Ils font leur 3ème album et ils restent sur scène et ils jouent pas pendant. [00:25:45] Speaker A: Bon bah écoutez... [00:25:47] Speaker B: Il fait juste les petits... du changement de piste. [00:25:52] Speaker A: Ou alors ils s'en vont puis ils reviennent après, juste 30 minutes après. [00:25:54] Speaker B: Ah ouais, entre temps il y a un groupe qui a joué. [00:25:56] Speaker D: Je me rappelle avoir vu Babymetal faire ça au Download Festival. [00:26:00] Speaker B: Faire quoi ? [00:26:01] Speaker D: Ben venir sur scène, et puis repartir et jouer 30 minutes plus tard. [00:26:05] Speaker A: Ah ouais, je me souviens pas. [00:26:08] Speaker D: C'était des problèmes techniques, c'était pas le gag. [00:26:13] Speaker B: Crociz aussi ils ont fait ça à Wellfest. [00:26:18] Speaker A: C'était très très bien. Qu'est-ce qu'il s'est passé d'autre ? [00:26:20] Speaker D: Alors il y a l'ancien saxophoniste de Mr Bungle, Théo Lenguel, alors apparemment... J'ai eu un appel de monsieur Marcel qui m'a dit attention, il vient de chez moi et son nom ça veut dire le polonais. [00:26:36] Speaker B: Coïncidence ? [00:26:37] Speaker D: Donc l'ancien saxophoniste de Mr Bungle, Théo Lenguel, il était reconnu coupable de meurtre. [00:26:43] Speaker A: C'est moins rigolo, du coup. [00:26:44] Speaker D: Il faisait le saxo et clavier de Mr Mungle et donc là, bah... Prison en vie, du coup, il a buté sa meuf. Il avait buté sa petite amie. [00:26:55] Speaker B: Toi, ça, c'est un problème que t'auras jamais, Pierre. [00:26:59] Speaker A: Comme t'es là, j'ai plein de trucs qui me passent à l'intérieur. Je me dis, non, tu ne peux pas dire ça. C'est bien pour ça que je dis. Non, oui. [00:27:06] Speaker B: OK, il est pas gentil. [00:27:08] Speaker A: Du coup, il est passé à la flûtine en prison, quoi. [00:27:12] Speaker D: Je veux pas rater ça. [00:27:13] Speaker A: C'est comme Christian Bourin, c'est lui qui faisait de la... [00:27:18] Speaker B: Mais non ! C'était de la clarinette. [00:27:19] Speaker A: Ah, clarinette, pardon. [00:27:20] Speaker B: Respecte un peu Christian, s'il te plaît. [00:27:22] Speaker A: Il avait des cheveux. [00:27:24] Speaker D: Beaucoup. [00:27:24] Speaker A: Bon, allez, la suite. [00:27:25] Speaker B: Il en a toujours, hein. [00:27:26] Speaker A: Bon. [00:27:26] Speaker B: Il est vivant. Je l'ai vérifié. [00:27:30] Speaker D: Ça va être compliqué d'enchaîner la news d'après qui est un peu moins rigolote. [00:27:33] Speaker B: Parce que celle-là, elle était vraiment fun. [00:27:40] Speaker D: Du coup, on va parler... de Derrick Wiblet de Sum 41. [00:27:46] Speaker B: L'inspecteur ! [00:27:47] Speaker D: Voilà, l'inspecteur Derrick de Sum 41. Non mais qui a sorti ses mémoires où il a balancé un peu son ancien manager en expliquant qu'il y a eu des abus sexuels et verbaux. [00:27:56] Speaker B: Sur lui ? [00:27:57] Speaker D: Oui, sur lui. [00:27:58] Speaker A: Non. [00:27:59] Speaker D: Et que là... Avril, elle a rien fait. Bah si, en fait, c'est Avril... Il explique que c'était Avril Lavigne qui lui a fait prendre conscience de ce qui s'était passé et qu'il a aidé. [00:28:07] Speaker A: À... [00:28:09] Speaker D: En prendre conscience et son manager dit non non c'est pas vrai, la relation, tout ce qui était consenti et puis après... [00:28:18] Speaker B: Il aimait vraiment bien qu'on lui mette. [00:28:19] Speaker D: Des doigts dans le cul ! Et sur toute la violence qu'il aurait pu y avoir, à supposer qu'il y aurait pu y avoir après, c'était des rapports très professionnels. [00:28:28] Speaker B: Putain... [00:28:30] Speaker D: Il a publié une vidéo sur Instagram, non c'est sur X, enfin sur ses réseaux sociaux on s'en fout, pour remercier du coup les fans qui le soutiennent et du coup il répond, faut que j'arrête de dire du coup, ça t'a pas énervé en regardant les news ? [00:28:43] Speaker B: Non, du coup j'ai envie de me tuer. [00:28:46] Speaker D: Bref, il remercie ses fans et du coup il parle, il envoie un message à son ancien manager en disant écoute si tu nies ce que je dis moi je suis propose le défi de venir prêter serment devant un juge. Et de montrer ce que tu as fait. Faisons ça devant un juge et on verra si je dis toujours des conneries. Moi, j'assume 100% des choses que j'ai écrites dans mon livre. [00:29:09] Speaker B: Ce qui n'est pas une plainte pour diffamation, c'est que c'est bien qu'il va perdre. [00:29:16] Speaker A: C'est chaud quand même comme histoire. [00:29:16] Speaker B: Bah ouais. [00:29:18] Speaker A: J'imagine que c'est pas le seul du coup. [00:29:19] Speaker B: Non mais ce qui est surtout dingue c'est que ça arrive à des artistes qui sont... C'était au top, c'était vraiment au top. Tu peux te dire les mecs avec le pouvoir qu'ils ont, ils ont de quoi... être bien entouré et pouvoir step up s'il y a un problème. [00:29:38] Speaker D: Quand il a réussi à se sortir de la relation avec lui, ça restait leur manager et du coup il était violent verbalement, il leur abaissait tout le temps et c'est justement Avril Lavigne qui a réussi à lui faire prendre conscience du truc et il s'est battu pour le virer du management parce que les autres ne voyaient pas forcément ça ou ne savaient pas tout ce qui s'était passé. [00:29:57] Speaker A: C'est chaud. [00:29:59] Speaker B: Courage Déric ! [00:30:02] Speaker A: Ce sera toujours là. Pour l'ACIER c'est parfait. Je vais arrêter là. [00:30:11] Speaker D: Du coup on se met un petit Som Forti. [00:30:14] Speaker B: On va se le mettre comme le manager. [00:30:17] Speaker A: Oh non, stop, stop, stop. C'est l'heure d'appeler au revoir. [00:30:21] Speaker D: Surtout avec le titre du morceau que j'ai choisi. [00:30:24] Speaker A: Il a choisi In Too Deep. On est une équipe de champions ou on l'est pas ? Désolé, on vous présente nos excuses malgré tout. [00:30:35] Speaker B: On le soutient, on ira à tous les prochains concerts de Sum 41. [00:30:39] Speaker A: C'est bien parce que c'est le dernier. [00:30:40] Speaker B: C'est pour ça que je dis ça. [00:30:42] Speaker A: Toi t'aimes bien quand même Sum 41. [00:30:43] Speaker B: Oui c'est sympa. J'ai toujours plus écouté Sum que Blink. [00:30:48] Speaker A: Oui c'est vrai. [00:30:51] Speaker B: Voilà. [00:30:51] Speaker D: J'ai jamais écouté mais je... D'accord, ils. [00:30:54] Speaker A: S'En bat les couilles. Moi j'aime beaucoup. [00:30:55] Speaker D: Non, c'est pas que je m'en bat les couilles, c'est que ça m'a jamais touché mais je respecte autant. [00:30:59] Speaker B: Contrairement au manager. [00:31:00] Speaker D: J'ai plein d'amis qui aiment, pas moi. [00:31:03] Speaker A: Ouais, c'est un bon souvenir de WeFM à Sum41 quand ils avaient éclaté la barrière, c'était pas mal. [00:31:09] Speaker B: Quand ils étaient complètement bourrés dans le studio et qu'ils dansaient à moitié à poil. [00:31:12] Speaker A: Oui, aussi. C'était rigolo. [00:31:13] Speaker B: C'était le batteur. [00:31:14] Speaker A: C'est le grand le batteur. Non, c'est pas le grand. Si. C'est le petit. [00:31:19] Speaker B: Ah, c'est l'ancien. C'est plus le même. Il y a quelqu'un qui est bien informé ici. [00:31:23] Speaker A: Il y en a un qui aime le punk, j'avais l'impression. Il a des petites roulettes qui clignotent lumineuses sous les pieds. [00:31:28] Speaker B: On peut regarder le clip ? [00:31:29] Speaker A: Ah oui pardon, c'est ça l'intérêt quand même de cette émission. [00:31:31] Speaker F: C'est parti ! Each time I'm with you I lose my mind Because I'm bending over backwards to your leg It's one thing to complain But when you're driving me insane Well then I think it's time that. [00:32:50] Speaker B: We took a break Maybe we're just. [00:32:52] Speaker F: Trying too hard When really it's closer than it is too far C'est parti ! [00:34:23] Speaker C: C'est bon, c'est bon. [00:35:17] Speaker A: Sum 41, donc à l'instant avec In Too Deep et cette bien triste histoire, je pense que ça va vraiment me ronger le cerveau là, ton truc. [00:35:25] Speaker D: Bah écoute, renseigne-toi, regarde. [00:35:27] Speaker A: Le pauvre, franchement, je trouve ça hyper choquant en fait. Bon, quelle que soit la personne d'ailleurs, mais voilà, bon, c'est une bataille et puis surtout il ne faut pas se taire. [00:35:35] Speaker B: Ce qui est triste, c'est que toi ça t'arrive pas ce genre de truc alors que... [00:35:40] Speaker A: J'ai plein de trucs où c'est pour rebondir, mais voilà. Mais en tout cas, mon agenda commence à bien se remplir. Alors qu'est-ce qu'il s'est passé d'autre ? Back in business ! [00:35:52] Speaker D: On va enchaîner avec le légendaire Jake Healy qui est l'ancien guitariste d'Ozzy Osbourne qui s'est retrouvé en plein milieu d'une fusillade à Las Vegas C'est l'enfer de la vie quoi ! Lui il est en train d'enregistrer un album d'un de ses projets qu'il a et très tôt le matin il sort son chien pour le faire pisser et il s'est retrouvé en plein milieu d'une fusillade et il s'est pris plusieurs balles. [00:36:14] Speaker B: Ah il s'est pris des balles ? [00:36:15] Speaker D: Oui il s'est pris des balles Il va s'en sortir mais on a quand même plein de gens du monde du métal qui lui ont envoyé des messages. Genre Ozzy qui fait « ça fait trente ans que je lui ai pas parlé mais j'espère qu'il va bien ». [00:36:29] Speaker A: Tu le mits vachement bien. C'est bluffant. [00:36:35] Speaker D: Normalement je le fais avec l'accent du sud mais là je me suis mis. [00:36:38] Speaker A: Et comment va le chien ? [00:36:40] Speaker D: Apparemment lui il s'est pas pris de balles, c'est vrai que les chiens ils rapportent les balles. [00:36:47] Speaker B: Comme quoi les trous de balles ça rapproche les gens. Non mais Ozzy du coup il lui en parle. [00:36:55] Speaker D: On sent que ça fait un mois et demi que tu regardes les news et que t'as envie de faire des balles. [00:37:00] Speaker A: Il dit putain il faut que j'en sorte une. [00:37:04] Speaker B: Pour tout vous dire j'avais préparé une petite liste de toutes les vannes et je voulais toutes les sortir sans contexte et après je me suis dit bref. [00:37:12] Speaker D: Ça va être compliqué. Regardez toutes les news là depuis 15 jours il fait putain faut que je prépare un truc sur chaque machin. [00:37:16] Speaker A: Bon ensuite. [00:37:17] Speaker D: Alors sinon il y a John5 qui a donné une petite interview et il explique qu'il n'a pas parlé à Rob Zombie depuis son départ pour Motley Crue mais que tout va bien. Ah bon ? Ça me fait rire, ça fait vraiment... Ça fait deux ans que je me suis barré. Ça fait deux ans, je me barre chez Motley Crue, il me dit « Ouais, ouais, vas-y ». Depuis, on ne s'est pas parlé mais on est toujours potes. [00:37:39] Speaker A: Après, ils ne sont pas obligés de s'appeler tous les quatre matins. [00:37:42] Speaker D: C'est quand même Rob Zombie qui avait voulu arrêter la musique totalement et ne l'a pas fait grâce à John 5 parce que quand John 5 l'a rejoint, ça lui a redonné le goût de la musique et que le mec se barre ailleurs et qu'il ne se parle plus du coup après, non mais tout va bien. [00:37:59] Speaker B: Oui, après, tu sais, moi je me rends compte des fois, Pierre, je lui parle pas pendant un moment, et ça change genre rien. [00:38:06] Speaker A: À notre amour ? Ça te fait du bien en plus. [00:38:10] Speaker B: Non, mais je pense... Après, il faut aussi quand même... Alors c'est très drôle parce que là où j'étais aux Etats-Unis, j'étais avec une styliste qui a travaillé pour à peu près tout le monde à Los Angeles. Donc des groupes, y compris des groupes. Et elle me disait, non mais en fait, tous les groupes, nous on voit comme, on imagine les groupes comme ils sont potes et tout ça, mais il faut savoir que quasiment tous les groupes, tous les gros groupes américains, ils sont pas potes. C'est-à-dire qu'ils ont des loges séparées, ils ne se parlent pas en dehors du... c'est le travail quoi. Et tu peux ne pas être... ne pas parler à quelqu'un pendant deux ans, mais ne pas avoir de... tu vois, genre quand tu reprends, ça reprend quoi. Je pense que c'est ça qu'il voulait dire. [00:38:55] Speaker A: Peut-être que l'autre, il lui en veut. Qui a entendu parler des robes zombies ? Il a parlé à qui depuis ses 4 ans ? [00:39:01] Speaker B: Il parle pas, il est mort. C'est un zombie. [00:39:02] Speaker A: Ah. [00:39:02] Speaker D: Rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr Decapitated, mais il sera remplacé par Sauron. C'est vraiment Rasta qui était le surnom du chanteur actuel de Decapitated qui s'est barré. Et ils font revenir leur tout premier chanteur juste pour... En fait, je pense qu'ils avaient des engagements... qui devait tenir et que le futur chanteur n'était pas encore dispo parce qu'il a encore lui aussi des engagements avec son groupe du coup ils font revenir le tout premier chanteur juste pour un festival pour dire bah on va jouer des vieux titres ça va être. [00:39:51] Speaker A: Cool ouais nous aussi on fait des dates anniversaires c'était fait exprès c'était prévu. [00:39:56] Speaker D: Non mais c'est. [00:39:59] Speaker A: C'est un peu du. [00:40:00] Speaker D: Bricolage, mais c'est quand même cool pour les fans. Et puis ça nous donne un titre, voilà, Rasta s'en va, Sauron revient. Je trouve ça drôle. [00:40:06] Speaker B: C'est vrai, je trouve que Sauron est beaucoup plus crédible que Rasta. Dans Decapitated, tu disais bon. [00:40:14] Speaker A: Mais bon, pourquoi pas. Il est là il en faut ! Bob hein ? [00:40:25] Speaker B: Bobby la margote ? [00:40:25] Speaker D: Vas-y vas-y continue. Sinon il y a les procureurs fédéraux qui recommandent de relâcher John Schaeffer, le fondateur d'Ice Thirst, qui participait au Capitol. Et voilà, moi ça m'a fait rire parce que le mec, du coup il y a plein de sites, de médias américains de métal qui sortent les vidéos de lui pendant l'insurrection ou avant, où en gros il disait « ouais ces mecs ils ont volé l'élection, c'est un gouvernement pourri, ce sont des thugs et des criminels mais ils ont énervé les mauvaises personnes ». Ils en faisaient des caisses et du coup, vu qu'après en prison, Il a bien collaboré, il a bien poucave les gens, ils ont fait bon bah c'est bon, tu t'es bien comporté du coup on te libère sans... C'est vraiment bien d'avoir des convictions. [00:41:16] Speaker B: Putain il a pas défendu... Ouais le. [00:41:18] Speaker D: Gouvernement c'est vraiment des merdes mais bon bah non je vais leur donner les noms qu'ils veulent. [00:41:22] Speaker B: Il a pas défendu Donald jusqu'au bout quoi. [00:41:25] Speaker A: Il parait que le film est bien. [00:41:27] Speaker B: Donald ? [00:41:28] Speaker A: Je crois que Tim vient de lâcher une caisse. C'est la chaise qui grimpe. [00:41:31] Speaker D: C'est le cuir oui on connait l'excuse. [00:41:34] Speaker B: Tu crois qu'il l'a jamais fait ? [00:41:35] Speaker A: Ouais, moi y'a l'odeur avec nos gosses. [00:41:39] Speaker D: Bon et pour finir, une petite news pour se moquer, parce qu'on aime bien se moquer du physique. [00:41:45] Speaker A: Oh putain, c'est The Malampie ces news, c'est vraiment l'enfer. [00:41:49] Speaker D: C'est du coup dans une interview, Kerry King c'est avec Metal Hammer. [00:41:54] Speaker B: Ah tu m'as fait beaucoup rire avec Kerry King face à Henry Rollins. J'ai beaucoup rigolé. Qu'est-ce qu'il va faire Bouboule ? [00:42:06] Speaker D: Il y a Metal Hammer qui a demandé à Kerry King si jamais il y avait un film sur Slayer, qui est-ce que vous voudriez comme acteur pour vous jouer ? [00:42:14] Speaker B: Il a dit Carlos. [00:42:16] Speaker D: Je pense qu'il a une très bonne vision de son physique. Il a dit j'aimerais bien Vin Diesel. Il n'y a que la coupe de cheveux. En gros, c'est juste qu'il est chauve. Mais sinon, je pense que The Rock, ça sera vraiment pas mal. Donc, Kerry King croit vraiment qu'il est ultra stock. [00:42:39] Speaker A: Après, pour sa défense, il n'est pas pareil. [00:42:43] Speaker B: Il s'habille mal. [00:42:45] Speaker D: Il y a des gens qui ont des abdos de tablettes de chocolat. Lui, c'est plutôt œuf de Pâques. [00:42:50] Speaker A: Et qui est un peu fondu. [00:42:52] Speaker B: Après on va pas se mentir, c'est rare que dans un biopic tu prennes des gens plus moches que dans la réalité. Tu améliores toujours un petit peu l'histoire. Bon voilà. Je crois qu'André Rapide va faire le biopic de Pierre. [00:43:10] Speaker D: Ça va être chiant de lui enlever toutes ses cheveux. D'ailleurs, on remettit les gens qui ont donné parce que là, le billet pour la Turquie, tu l'as déjà réservé. [00:43:22] Speaker A: J'ai déjà les cheveux qui m'attendent. [00:43:24] Speaker B: Moi, j'ai remboursé mon voyage aux Etats-Unis. Pierre, vous êtes vraiment des bons pigeons. [00:43:30] Speaker A: Non mais pour en revenir, qui veut faire un film sur Slayer ? Ça n'arrivera jamais. [00:43:34] Speaker D: Personne, c'est juste une hypothèse. [00:43:36] Speaker B: Non mais c'est un portrait chinois. [00:43:38] Speaker D: Toi Pierre, si jamais on faisait un biopic sur Restless, qui est-ce que tu voudrais pour jouer ton rôle ? [00:43:45] Speaker B: Brad Pitt. Moi je veux Carlos, je vous le dis direct. [00:43:49] Speaker A: Mais il est mort. Justement. [00:43:52] Speaker D: Non, toi, c'est Rick Rubin qui fera ton rôle. [00:43:55] Speaker B: Il se la pète trop. [00:43:58] Speaker A: Je ne sais pas, c'est une question, je n'ai aucune réponse, mais je vais y réfléchir. [00:44:00] Speaker B: Réfléchis pour le prochain. [00:44:01] Speaker A: Herbert Léonard. Ah, Herbert Léonard, effectivement. [00:44:03] Speaker D: Très bien. [00:44:04] Speaker A: C'est vrai que là, il y a une ressemblance qui est flagrante et donc, du coup, il a la voix. Entre autres. Et la collection de chars. [00:44:11] Speaker B: Et le charisme. Enfin, le charisme à part. [00:44:14] Speaker A: Le charisme. Bon, OK. OK, OK. [00:44:17] Speaker D: Pas de news, je propose qu'on s'écoute un petit Slayer du coup pour se moquer de Kéri Kéri. [00:44:22] Speaker A: Kéri Kéri Kéri ! Merci beaucoup Didier, on se retrouve la semaine prochaine ? [00:44:26] Speaker C: Merci Didier. [00:44:27] Speaker A: Merci Didiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Le problème c'est que tous. [00:44:47] Speaker D: Leurs clips sont un peu violents, ou les vieux clips, c'est pas genre Season in the Abyss ou Running Blood, c'est vraiment VHS style. [00:45:00] Speaker B: Alors que la musique elle est plutôt douce quoi. Finalement. [00:45:05] Speaker A: Je vais encore me prendre un truc dans les news, il peut pas arrêter de rire le con là. Je suis désolé je ris parce que je m'éclate. Je suis tellement heureux de te revoir. Bon tu peux balancer le clip à Marcel Hamon par contre. [00:45:15] Speaker B: J'aimerais pouvoir en dire autant. [00:48:30] Speaker F: We're killing ourselves a little more every day ! C'est parti ! So pull up on me you came. [00:51:04] Speaker D: To kiss me. [00:51:37] Speaker F: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Last week, shit's with UP, uh ! [00:53:29] Speaker A: Il était pas bien ce clip ? [00:53:31] Speaker B: Ah bien ? Tu nous avais caché que t'avais un projet secret ? [00:53:35] Speaker A: T'as reconnu mes cheveux ? [00:53:37] Speaker B: Ah bah j'ai tout reconnu ! Les gestes... [00:53:43] Speaker A: Bon bah écoute, non mais c'est un groupe que je connaissais pas, alors je sais pas, j'ai pas pris de renseignements dessus donc je ne sais pas si ce sont de bonnes ou de mauvaises personnes. [00:53:49] Speaker B: Apparemment, eux non plus ne se connaissent pas parce qu'ils ont des masques. [00:53:52] Speaker A: Ouais ouais. [00:53:52] Speaker B: Un peu les masques de Slipknot première période quoi. [00:53:56] Speaker A: Avant qu'ils ne se rencontrent d'ailleurs même. Mais bon voilà, le groupe s'appelle Heaven's Son. Et puis j'ai pris aucun renseignement, c'est juste que j'ai trouvé la chanson sympa, que je me suis dit, tiens, à l'ancienne un petit peu de rap métal. [00:54:11] Speaker B: Et je suis très content que t'aies pas pris d'informations parce que sinon j'aurais eu peur de tomber sur quelqu'un d'autre que toi. [00:54:17] Speaker A: Mais cet homme n'est pas le vrai. [00:54:18] Speaker B: Alors là je suis rassuré. [00:54:20] Speaker A: C'est bon, il travaille toujours mal, c'est bien. [00:54:23] Speaker B: Non, c'est un travail différent Pierre. T'as pas de jugement de valeur là-dedans. [00:54:27] Speaker A: C'est vrai. [00:54:29] Speaker D: Tu veux... Et. [00:54:36] Speaker A: Voilà. [00:54:37] Speaker B: Voilà. Je vais le laisser là. C'est mon perroquet de pirate. [00:54:46] Speaker A: Bon allez, il est tard déjà. L'heure passe et les gens sont déjà confortablement installés chez eux. Ça va être insupportable. Par contre cette bouche me surprend beaucoup. [00:54:59] Speaker B: Oui regarde, on peut mettre un doigt dedans. [00:55:04] Speaker A: Mais il fait chaud là, je sais pas ce qu'il se passe dans le studio ! Oh là là ! Ah oui il est juste là ! Il regarde ! Bon, il est grand temps de recevoir notre invité, l'incroyable seul, l'unique Tim Bigford ! [00:55:27] Speaker B: Oh il est gêné ! [00:55:31] Speaker A: J'ai l'impression qu'il est beau ! Tim c'est un beau gosse mon gars ! [00:55:36] Speaker B: Tu te staches là ? [00:55:38] Speaker A: Bien ! Comment tu vas Tim ? C'est vrai que je gueule et que tu parles très doucement, ça va être compliqué. [00:55:48] Speaker B: Merci déjà. [00:55:48] Speaker A: Merci d'être là parce que tu fais le tour du monde, tu es un homme très très occupé et je sais que tu n'aimes pas qu'on te flatte mais je tiens avant toute chose à te féliciter pour ce que tu es aujourd'hui et tout ce que tu as pu faire parce que c'est quand même juste impressionnant. Alors on va en parler. Et justement, on a un petit chèque venant de ta part. Non mais Tim, quel âge as-tu d'ailleurs ? [00:56:15] Speaker B: Attends, il faudrait rapprocher un petit peu le micro car Tim parle vraiment doucement. J'ai 32 ans. [00:56:19] Speaker A: Putain, il est jeune. Je savais qu'il était jeune mais je croyais qu'il était un peu plus vieux que ça. [00:56:25] Speaker B: C'est ouf d'en arriver là à 32 ans. [00:56:28] Speaker A: Tu fais quoi dans la vie Tim ? [00:56:30] Speaker C: Je suis technicien du son et principalement dans le domaine de la tournée. [00:56:36] Speaker A: D'accord, donc tu es le monsieur qui fait que la musique sonne bien dans une salle de concert ? [00:56:40] Speaker C: Je fais principalement ce travail de faire la façade, je fais principalement le son pour le public. Après ça m'arrive dans d'autres contextes de m'occuper des retours, donc le son pour les oreilles des artistes. ou même d'autres taffes qu'il peut y avoir sur le plateau. [00:56:56] Speaker A: C'est pas la même personne qui fait ça ? [00:56:57] Speaker B: Moi je connais pas. Souvent c'est quand il n'y a pas de budget et qu'il n'y a pas beaucoup d'équipement, c'est un peu la même personne qui est obligée de tout faire. Mais maintenant, je voulais justement rebondir là-dessus, tu dis le son pour les oreilles, c'est parce que maintenant beaucoup d'artistes jouent avec des in-ears. Et là le mix a besoin d'être beaucoup plus travaillé. [00:57:16] Speaker C: Même quand t'as des retours physiques aussi, tu vas avoir des... Quand t'as des salles trop grandes, c'est trop compliqué de communiquer avec ton ingé son qui est en façade pour lui dire j'ai besoin de plus de ça, ou même pendant le concert. Dès que tu peux te le permettre, t'as un deuxième ingé son qui est sur scène et qui s'occupe uniquement des besoins des artistes. Donc soit ça va passer en in-ear qui sont les oreillettes qu'ils ont, soit ils ont des retours physiques, des petits ensembles. [00:57:39] Speaker A: Et là c'est le bordel. [00:57:41] Speaker B: Et du coup, quand vous voyez les artistes regarder sur le bord de scène et faire. [00:57:48] Speaker C: Exactement. [00:57:48] Speaker B: Ça c'est pour dire... Je vais refaire parce que du coup les gens n'ont pas vu, mais quand les gens regardent sur le côté, ils vont. Ça veut dire plus de voix dans mes retours parce que je ne m'entends pas chanter. [00:58:01] Speaker A: Tu fais ça depuis combien de temps ? [00:58:03] Speaker C: La tournée en soi, je pense que ma première tournée c'était 2017 où je fais plus que de la tournée, ensuite j'ai commencé en 2013 je pense. Donc voilà, nous on s'était rencontré en 2012 chez WeFM, puis c'est un peu commencé comme ça, je suis arrivé en stage chez vous, puis... T'as fait les sessions... C'est ça, les sessions acoustiques, puis j'ai essayé de draguer ceux que je trouvais en session acoustique pour leur demander si vous vouliez quelqu'un sur la route et puis il y en a certains avec qui ça a marché et au final ça s'est... [00:58:38] Speaker A: On va essayer de donner un ordre, contrairement à la dernière émission où c'était un peu chaotique. Tu as fait une école de son, donc pour faire ce métier de toute façon t'es obligé de faire une école. [00:58:48] Speaker C: Alors t'es pas obligé non, il y a beaucoup de choses qui s'apprennent sur le terrain et c'est pas obligé. Moi j'ai fait une école de son qui est sur Paris, comme il y en a plein. [00:58:59] Speaker A: C'est payant une école comme ça ? [00:59:00] Speaker C: Celle que j'ai faite, ouais. Il y en a beaucoup qui sont payantes, il y a des formations gratuites mais qui sont... [00:59:05] Speaker A: Elles sont pas reconnues trop... [00:59:06] Speaker C: Si, si, si, elles vont être très reconnues mais c'est plus compliqué d'accéder à ces formations-là. Et ensuite, l'école de son que j'avais faite, elle m'a un peu ouvert à un réseau, donc entre autres j'ai déjà arrivé chez WeFM parce que Le producteur avait fait la même école que moi, ça faisait des liens et du coup on a pu se rejoindre comme ça. [00:59:25] Speaker B: Tu cèdes aussi peut-être à avoir un peu de confiance quand tu vas démarcher des groupes et tout ça. Tu sais déjà un peu quand même... [00:59:31] Speaker C: En fait je trouve que ça ouvre un... [00:59:32] Speaker B: Tu chattes du matos et tout ça quoi. [00:59:34] Speaker C: Ouais ouais c'est sûr. Mais après, ce que t'apprends à l'école, enfin c'est comme tout, c'est dès que t'arrives dans le milieu professionnel tu es obligé de... De t'adapter. De te recommencer quoi. [00:59:44] Speaker B: Entre la théorie et la pratique. [00:59:45] Speaker C: T'as travaillé beaucoup sur l'aspect humain et ça c'est pas des choses que t'apprends à l'école non plus quoi. C'est à dire ? J'ai fait beaucoup de studios aussi au début et même en live et c'est une des premières choses qu'on nous a appris à l'école c'est il va falloir forcément que tu sois compétent techniquement mais par contre on va préférer prendre quelqu'un qui est pas le meilleur de meilleurs en technique mais... Avec qui tu t'entends ? Nous quand on part en tournée on est dans un bus avec 15 autres personnes pendant un mois on vit ensemble, on dort dans le même bus Ouais. [01:00:18] Speaker A: Donc il faut se supporter. [01:00:19] Speaker C: Ouais voilà, si t'es pas agréable à vivre, bah ça va être très compliqué de te garder sur la route quoi. [01:00:25] Speaker A: Ok, donc avis aux valeurs, ne faites pas ce métier. [01:00:28] Speaker B: Aux gens qui liment des caisses aussi. Ça peut être un problème. [01:00:31] Speaker A: J'avais parti en tournée. [01:00:34] Speaker C: Non mais oui, tout ça tu ne l'apprends pas à l'école. Et puis je trouve typiquement nous, en tant que technicien, on est des intervenants externes, on ne fait pas partie du groupe, et on se doit particulièrement de pouvoir... scaméloniser un petit peu. Tu passes d'une tournée à une autre, tel groupe fonctionne comme ça, tel groupe fonctionne complètement différemment, faut savoir t'adapter. Il y en a qui font la teuf de ouf, il y en a où ça fait pas la teuf du tout. [01:01:04] Speaker A: Il y en a qui aiment ceci, il y en a qui aiment cela, bref, tu dois t'adapter forcément. T'as un outil rapporté, je dirais. Une pièce rapportée, pardon, et tu. [01:01:16] Speaker B: Et tu es là pour faciliter le travail des artistes, donc tu dois t'adapter à leur bon vouloir. [01:01:22] Speaker A: Et c'est tout le temps, je te pose des questions un peu bêtes parce que j'y connais vraiment strictement rien, j'ai toujours posé des questions cons, donc ça ne changera pas, mais en ce qui concerne le matos, c'est le matos du groupe. [01:01:33] Speaker C: Ça va dépendre des configurations. Au tout début, les premières tournées que je faisais, je tournais même pas ni avec mes micros, ni avec ma console. Et quand t'arrives dans les salles, t'as une console d'accueil, une console qui appartient à la salle, un parc micro qui appartient à la salle. [01:01:51] Speaker A: C'est chaud parce qu'on s'adapte à chaque fois. [01:01:54] Speaker C: En fait, chaque concert, tu recommences de zéro. [01:01:57] Speaker B: Puis tu sais pas forcément dans quel état est le matos quand t'arrives. Généralement, ils essaient d'avoir des trucs corrects, Ca dépend des fois, t'as des micros qui sont rincés... [01:02:05] Speaker C: C'est ça, après j'ai commencé à m'équiper un petit peu tout seul en m'achetant mes premiers micros, puis après en achetant ma console, ensuite t'as des groupes qui loulent une partie du matériel aussi, ou d'autres qui veulent l'acheter aussi, donc ça va vraiment dépendre coup par coup de comment on se débrouille, mais ouais... Bon. [01:02:25] Speaker A: Parce que c'est quand même toujours impressionnant, alors après t'as des consoles qui sont petites, t'as des consoles, on a l'impression que c'est une usine... Bon après j'imagine que ça dépend de la taille du. [01:02:32] Speaker C: Compostier, t'as des moyens... Ouais les besoins... Les besoins que tu veux avoir, donc ça va être plutôt le nombre d'entrées, si t'as beaucoup d'instruments à sonoriser, au moins d'instruments à sonoriser. Et puis aussi la place que t'as à disposition. Si t'as le coffre d'un van, si t'as une remorque ou si t'as un smear-mork, tu vas pas pouvoir emmener les mêmes choses. [01:02:57] Speaker A: Ouais, mais je trouve ça toujours ouf, quand t'es en concert et que tu vois ces mecs vraiment avec ces consoles géantes, je me dis mais à quel moment tu sais, t'arrives à retenir tous les trucs et tu peux comprendre la subtilité de tous les boutons, en plus y'a 100 000 boutons quoi, c'est une usine le machin ! Moi je me dis attends, le mec il fait comme ça, peut-être qu'il se la raconte 2000 et il se passe rien ! [01:03:16] Speaker C: Franchement c'est les mêmes fonctions qui sont juste dupliquées par le nombre d'instruments sonorisés, donc y'a pas tant de fonctions différentes. [01:03:25] Speaker A: Que ça mais... Et tu commences, je sais que ça n'a rien à voir avec la choucroute, mais comment tu soignes tes oreilles pour pouvoir rester un bon ingé son ? [01:03:39] Speaker C: J'ai pas de plaisir à mixer très fort, je préfère mixer à des niveaux qui sont plutôt raisonnables. Je me protège quand je vais voir les concerts qui sont pas ceux que je sonorise. [01:03:50] Speaker A: Ouais, quand tu vas en tant que client, tu te protèges dessus, mais si tu bosses, t'as pas de casque, peut-être non ? [01:03:57] Speaker C: Le casque, ça va plutôt pour isoler les sources, mais sinon... Non, en plus de pas me faire mal à moi, je veux pas faire mal aux gens non plus quand je sonorise un concert. Si je me protège moins et que je vais plus fort, je vais être. [01:04:14] Speaker A: En contrôle de tout ce que ça peut faire. Ok, c'est cool, ça je savais pas non plus. [01:04:21] Speaker B: Après il y a différentes techniques, il y a aussi des salles où t'as pas trop le choix parce qu'il y a ce qu'on appelle le son du plateau, c'est-à-dire le son qui est déjà sur scène juste par la batterie ou des choses comme ça, et après il faut que tu t'arrives à ce que tu rajoutes en mixant pour que ça fasse un équilibre. [01:04:38] Speaker C: Ouais, exactement. [01:04:40] Speaker B: Quand tu fais des grosses salles, c'est un peu plus simple. Enfin, entre guillemets, parce que le son de la batterie est moins fort par rapport à la pièce. Souvent c'est la batterie qui est problématique ? [01:04:52] Speaker C: Ou les guitares ? Les guitares maintenant c'est beaucoup en numérique et il y a de moins en moins d'amplis sur scène et des choses comme ça. Donc aujourd'hui c'est principalement la batterie. Plus tu fais des salles qui sont importantes, plus tu peux commencer à avoir du plaisir à mixer plutôt que de bricoler, de t'adapter. [01:05:15] Speaker B: Tu peux te battre pour essayer de faire un truc. [01:05:17] Speaker C: Après t'as d'autres problèmes aussi. Plus la salle est grande, plus t'as des acoustiques qui sont difficiles à gérer. [01:05:22] Speaker A: T'as déjà fait des salles de combien ? [01:05:26] Speaker C: Ça va dépendre... Ça va dépendre. Tu vois, il y a des gros festivals, les Mainstays de Hellfest. La plus grande salle que t'as pu. [01:05:33] Speaker A: Faire, c'était combien ? Ou le plus gros festival, parce que. [01:05:36] Speaker C: Je... plus grande salle, je sais pas, la dernière tournée, j'étais en groupe avec un groupe suédois qui s'appelle l'Avatar et la dernière tournée qu'on faisait, on était aux Etats-Unis et c'était des arénas de hockey ou des choses comme ça. On a déjà fait du 20 000 personnes, des choses comme ça, en première partie. [01:05:55] Speaker B: Tu mixes pour la première partie ou le truc, tu mixes pour le même nombre de personnes. [01:05:59] Speaker A: C'est tout aussi grand. [01:06:01] Speaker C: Après des fois tout le monde n'est pas arrivé au moment ça. [01:06:02] Speaker A: Oui mais l'espace déjà, l'endroit c'est impressionnant. [01:06:08] Speaker C: Après même les mainstage de Hellfest et tout ça c'est chouette. 60 000 je crois, 40 000 je sais plus. [01:06:15] Speaker A: Devant je sais pas combien ça fait mais ça fait beaucoup de gens. Et là tu te dis il faut pas que je fasse de la merde. D'abord les musiciens. J'espère qu'ils font pas de merde. [01:06:24] Speaker B: Je pense qu'il se dit ça dans n'importe quelle salle. Je pense que quand tu fais ton travail, t'essayes de faire contrairement à certains qui en ont rien à foutre de ce qu'ils font. [01:06:33] Speaker A: Oui, Marcel, il pourrait faire un effort. [01:06:36] Speaker B: Je suis content que tu le soulignes. [01:06:39] Speaker A: Non mais ça doit toujours être impressionnant, t'as travaillé, t'as commencé à OUI FM, on s'est rencontré, tu faisais des sessions acoustiques comme tu l'as dit, donc il y avait aussi un entourage, il y avait trois morceaux à faire généralement, etc. Ça t'a donné aussi ce niveau de stress d'organisation parce que c'était... [01:06:55] Speaker C: C'était du direct aussi. [01:06:57] Speaker A: Donc ça t'a appris à gérer ton stress tout ça ? [01:07:00] Speaker C: Oui, j'ai eu la chance d'avoir Vincent qui était mon maître de stage, qui était le producteur de la radio. Mes premiers taffs c'était en studio et en radio, mais j'ai toujours voulu faire de la tournée et Vincent l'avait vue. et il m'a vite laissé les rênes pour m'occuper des sessions acoustiques parce qu'il savait que c'était ce qui me plaisait et ça m'a vite mis dans les conditions, le timing à respecter, c'est du direct, on ne peut pas repousser, il y a les pubs, il y a les choses comme ça, donc ça m'a vraiment beaucoup beaucoup aidé. [01:07:37] Speaker B: Il y avait un autre intérêt aussi à ce que tu fasses ces sessions, c'est que tu parles bien anglais, qui aide un petit peu la communication avec les artistes quand même. [01:07:45] Speaker C: Ça, c'est sûr que ça t'aide d'une grande aide, même dans le travail que je fais aujourd'hui. [01:07:50] Speaker A: Oui, parce que tu es bilingue parfait. [01:07:51] Speaker C: Je suis à moitié français, à moitié anglais. Mon papa est anglais. Et du coup, j'ai toujours grandi en parlant les deux, donc ça a beaucoup aidé. C'est trop cool. [01:07:59] Speaker A: C'est vrai que ça c'est un atout. [01:08:00] Speaker B: Faut pas dire que... T'es un peu comme toi Pierre. [01:08:03] Speaker A: Moi tu vois j'ai le polonais et le français, ça annonce, je sais pas parler... Dis français d'ailleurs. [01:08:07] Speaker B: Non. T'as vraiment une exception incroyable. [01:08:12] Speaker A: Cette vieille étoile. Ça a été quoi ta première tournée ? Si tu t'en souviens. Normalement j'imagine que oui parce que ça. [01:08:20] Speaker C: Doit être... Bah ouais, si ouais, une des premières fois où je suis parti, c'était suite à une session acoustique qu'on avait fait chez WeFM d'un artiste qui s'appelle Bosco Del Rey et je sais pas ce que j'ai fait pendant cette session là en plus il était qu'en guitare voix il m'a demandé un truc et visiblement j'ai très bien compris ce qu'il m'avait demandé et à la fin il m'a dit je veux que tu partes avec moi sur la route et Deux semaines après on partait, c'était le Montreux Jazz Festival, en première partie de Pharrell Williams, dans l'éditorium Stravinsky. Moi je venais de sortir de l'école et j'étais là genre « Ah bon ? Vraiment ? » C'était trop rigolo. Et puis il y avait plusieurs chouettes dates d'affilée. Après tourner, tourner, en international. [01:09:03] Speaker B: Excuse-moi, souvent quand on commence un peu, c'est plus des petites, une ou deux dates par-ci par-là quoi. C'est rare de partir vraiment en tour. [01:09:11] Speaker C: Après même le rythme de tournée en France en général c'est plutôt des week-ends, tu pars vendredi samedi ou jeudi vendredi samedi. Aujourd'hui je travaille plutôt avec des groupes où on part un mois, un mois et demi d'affilé, on fait 6 shows par semaine, 5 shows par semaine. Et très vite je me suis dirigé vers la tournée internationale, donc la première que j'ai faite c'était 2017 et c'était avec un groupe anglais qui s'appelle Polar. Et pourquoi tu as choisi l'international ? [01:09:45] Speaker A: Parce qu'il y a plus de taf ? Ou parce que la France, c'était pas. [01:09:49] Speaker C: Trop séduisant pour toi musicalement ? Je ne sais pas trop dire, j'ai toujours été Moi je trouve ça hyper excitant de monter un show et de pouvoir aller le monter partout dans plein d'endroits différents dans le monde. [01:10:06] Speaker B: Parce que du coup il y a aussi cet aspect, c'est que quand tu pars sur une tournée plus longue comme ça, il y a aussi toute une préparation qui se passe avant avec le groupe, où il peut y avoir des résidences ou des choses comme ça, où tu travailles aussi le son avec le groupe. Et du coup il y a un côté plus là où quand tu fais des dates un peu par-ci par-là c'est un peu plus débrouille j'ai envie de dire. Enfin t'es obligé de préparer mais t'as moins ce truc de on prépare un show quoi. [01:10:34] Speaker C: Bah ouais forcément il y a complètement cet aspect là où Je t'avoue, tu fais ton show vendredi samedi, tu rentres à la maison, tu repars mercredi. Là l'idée de monter dans le bus, faire six shows par semaine pendant un mois, tu vois ton show évoluer beaucoup plus vite, tu arrives à affiner les choses beaucoup mieux. Pour moi c'est plus satisfaisant aussi. Après ça implique plein d'autres choses aussi en vrai. Partir un mois, je tourne à peu près entre sept et neuf mois dans l'année, même des fois dix mois dans l'année, donc ça implique d'être loin de ta famille, de tes amis, des gens que t'aimes pendant... Tu loupes des mariages, des enterrements, des anniversaires, des baptêmes, donc... Il y a tout ce que j'adore mais ça implique... Et même plus parce qu'au final on... [01:11:30] Speaker B: Tu bosses pour plus d'artistes. Tu fais plusieurs artistes dans l'année et là où un groupe il va faire une ou deux tournées dans l'année alors que quand tu peux en faire 6. [01:11:42] Speaker C: 7, 8... Donc ouais, après ouais, ça implique aussi quelques sacrifices. [01:11:48] Speaker A: Ouais. [01:11:49] Speaker C: Enfin, je me plains pas, mais je dis juste que... Il y a plein de gens qui seraient pas portants, voilà. [01:11:54] Speaker B: Il faut en être conscient, c'est sûr. [01:11:56] Speaker C: Je me verrais pas faire autre chose, mais je sais qu'il y a des gens qui seraient là, genre, qui m'ont déjà dit, moi je sais pas comment tu fais pour être si loin de la maison. Tu vois, là je suis rentré entre fin juillet et mi-décembre, j'aurais passé que deux semaines à la maison. [01:12:11] Speaker B: Merci d'être venu ici. [01:12:13] Speaker A: Merci de ne pas aller voir tes amis. Et de n'en devoir. Non mais c'est cool. C'est plus facile de trouver du taf à l'international. C'est quoi, t'es en indépendant ? [01:12:27] Speaker B: J'allais dire, peut-être aussi la raison, c'est que dans ce style de musique, parce que t'es quand même dans les musiques un peu alternatives, c'est plus facile, si tu veux beaucoup travailler, T'es quand même plus obligé d'être un peu à l'international que juste en France quoi. [01:12:41] Speaker C: Bah il y a quand même une scène en France et tout, mais je vois ce que tu veux. [01:12:44] Speaker B: C'est-à-dire que comme tu disais, c'est des dates plus les week-ends, et puis une fois que t'as fait la France, bon bah tu vas pas la refaire cinq fois d'affilée quoi. [01:12:53] Speaker C: Bah il y a des groupes qui arrivent à... Mais oui oui non mais t'as raison, alors nous la façon dont ça s'est passé, En fait, la façon dont je suis arrivé sur Polar, la première vraie tournée où je pars un mois et tout ça, c'est que j'avais été recommandé par Camille. Donc en fait, Camille, on s'était rencontré en 2017. Camille, il faisait le son d'un groupe qui s'appelait Beat Rings de Martyr. Et lui partait en tournée, il avait entendu parler de moi, donc il m'avait contacté pour le remplacer sur des one shots, un show par-ci, un show par-là de Beatrix de Martyr. [01:13:28] Speaker A: Ça c'est un test quoi. [01:13:28] Speaker C: Ça s'est super bien passé. Et là il m'a dit, écoute, trop bien, j'ai du mal à trouver des remplaçants réguliers. Lui tournait déjà à l'international à ce moment-là. Et il m'a dit, si tu veux, je fais en sorte qu'à chaque fois que j'ai des plans que je peux pas avoir, tu sors mon remplaçant et tout ça. Et ça on l'a développé sur le temps, on a contacté notre autre ami Chris Hedrich qui fait le son de Devin Townsend, de Les Proust. Et c'est là qu'on a fondé notre collectif qu'on a appelé Frogs on Tour. On est tous des français. Aujourd'hui on est quatre ingénieurs du son et on a aussi Caps, Lumière. On est des techniciens qui tournons à l'international et qui sommes tous français. Et le but c'est quand les projets nous contactent, même si on peut pas les assurer on dit bah on s'occupe de vous monter l'équipe et les moments où il y a besoin de remplacement on se charge de tout et donc c'est comme ça qu'on a réussi aussi à à accumuler les projets et... [01:14:36] Speaker A: C'est une entreprise quoi, globalement c'est une boîte que vous avez tous ensemble. [01:14:40] Speaker B: Puis c'est malin parce que ça évite de devoir refuser des choses. [01:14:43] Speaker C: Absolument. [01:14:43] Speaker B: T'as toujours des petites solutions et du coup tu restes toujours un petit peu dans les petits papiers quoi. [01:14:47] Speaker C: C'est ça. [01:14:48] Speaker B: Faut juste que tout le monde joue le jeu dans l'équipe mais apparemment... Vous êtes plutôt sérieux dans le... Ouais ouais. [01:14:55] Speaker C: Ils sourient quand même. [01:14:57] Speaker B: Non mais en plus ils sont tous bons. [01:14:59] Speaker A: Vous êtes tous bons, c'est ça le truc. C'est pas pour dénigrer la France, mais c'est vrai que les gens de mon âge se diraient souvent ça. C'est juste qu'on n'imagine pas qu'en étant français tu puisses être ingésois à travers le monde entier. Enfin qu'on puisse te demander aussi, qu'on t'appelle en disant ouais, est-ce que Tim Bigford il est là ? J'ai envie de bosser avec. Faut que tu vois ce que je veux dire. [01:15:19] Speaker B: Est-ce qu'il est français Tim Bigford ? [01:15:20] Speaker A: Excusez-moi parce qu'en termes de nom c'est pas très français quand même. Mais ça doit aider peut-être. [01:15:25] Speaker C: Après, une fois qu'on rentre dedans, c'est un petit monde, on se rencontre tous et quand même on se repasse un petit peu tous les plans. L'idée c'était de ne pas être amené à dire non à des projets avec lesquels on aimerait travailler juste parce qu'on n'est pas dispo. Il y a des solutions quoi. [01:15:48] Speaker B: En plus c'est sympa pour les artistes parce que, ou les management, c'est qu'ils ont moins de questions à se poser. Ils ont confiance dans la qualité de ce que tu vas proposer. Il y a toujours l'aspect humain qui peut être un petit peu différent. [01:16:02] Speaker C: Oui mais si tu veux, le service qu'on propose avec le collectif, il prend ça en compte, c'est que les personnes qu'on va fournir, c'est les personnes qui, éluènement et techniquement, vont Ouais, on fonctionne tous de la même façon, on est même amenés à tourner ensemble. Là, la prochaine tournée sur laquelle je pars, Camille part avec moi. Pour le coup, je ferai la façade, donc le son pour le public, et lui fera les retours, le son pour les musiciens. Mais il y a des tournées où c'est l'inverse, c'est lui qui fait la façade et moi les retours. Et il y a des prods des fois qui s'adressent à nous en disant bon j'imagine que t'es pas dispo mais j'ai besoin d'un technicien pour ceci cela est-ce que tu peux me fournir une équipe et c'est chaud d'avoir cette relation de confiance avec les partenaires avec lesquels on travaille. [01:16:49] Speaker A: C'est bien, pas facile de créer une équipe aussi solide parce que c'est voilà. J'aime quand tu me touches pour mener un pierre, ça serait bien de danser un clip. [01:16:59] Speaker B: J'aime quand t'es discret. Je fais ça hyper discrètement. [01:17:03] Speaker A: Mais tu peux le dire. [01:17:05] Speaker B: Ta gueule. [01:17:06] Speaker C: Ah voilà. [01:17:08] Speaker A: Non mais voilà bien sûr ça fait déjà 23 minutes qu'on parle mais je t'ai demandé des clips pour un peu au dernier moment j'avoue mais tu as choisi ton premier clip c'est Blink 182 avec What's My Age Again donc il court tout nu, bon il y a des pixels pour que ça cache quand même attention mais pourquoi Blink ? [01:17:25] Speaker C: Bah encore aujourd'hui c'est un de mes groupes absolument préférés et puis avec cet album là ça J'avais déjà commencé à un peu écouter avant, mais quand « In My Eyes » est sorti, c'était vraiment un album qui était important pour moi. Et ce morceau-là, quand on était gosses, c'était un peu notre... À minuit, on jouait le clip dans les petites villes de Normandie où j'ai grandi. On allait refaire le clip avec les copains quand les minutes sonnaient. [01:17:56] Speaker A: C'était il y a longtemps. [01:18:00] Speaker C: Tu m'as dit des clips qui t'ont marqué. [01:18:02] Speaker B: Je pense qu'on peut dire que ça t'a marqué. [01:18:09] Speaker C: C'est vraiment des groupes les plus importants pour moi. [01:18:12] Speaker A: T'as déjà bossé avec eux ou pas du tout ? [01:18:14] Speaker C: On les avait reçus chez OUFM à un moment mais sinon j'ai pas bossé avec eux directement. [01:18:19] Speaker B: Peut-être bientôt ! [01:18:20] Speaker A: Comme il nous regarde, peut-être qu'il va nous rappeler. Regarde bien ton téléphone pendant le clip, on sait jamais. Une bonne nouvelle, ça arrive si vite. Comme une mauvaise. [01:18:30] Speaker F: Bon allez, Blink 182 dans Bang Bang ! I took her out It was a Friday night I walk alone To get the feeling right We started making out And she took off my pants But then I turned on the TV And that's about the time she walked away from me Nobody likes you when you're 23 And I've seen more abuse by TV shows What the hell is ADD? [01:19:09] Speaker C: My friends say I should act my. [01:19:10] Speaker F: Age What's my age again? What's my age again? Mais plus tard, sur la voiture, j'ai appelé ma mère de mon téléphone payant. J'ai dit que j'étais les policiers et que votre mari était en prison. Le pays se regarde en face de moi. Et c'est à ce moment-là que j'ai dit que je n'étais pas drôle. Personne ne t'aime quand tu as 23 ans. Et j'ai pris un coup de poing, j'ai perdu mon argent pour des voitures. Qu'est-ce que c'est que cette voiture que j'ai besoin ? Mes amis me disent que je devrais avoir mon âge. Quel est mon âge encore ? Quel est mon âge ? Et c'est à ce moment qu'elle s'est éloignée de moi. Personne ne t'aime quand tu as 23 ans. Et tu ressembles toujours à ton année d'adolescence. Qu'est-ce qui se passe avec moi ? Mes amis me disent que je devrais avoir mon âge. Et c'est à ce moment qu'elle s'est éloignée de moi. Les mots qu'elle a pris sont si sérieux. Avec de nombreuses années à venir. Pourquoi m'as-tu baissé ? Je ne voulais jamais avoir mon âge. Quel est mon âge ? Quel est mon âge ? C'est parti ! Réveillons ce fucking labyrinthe ! [01:22:45] Speaker C: C'est la fin de la journée. [01:25:20] Speaker A: Il y a quelque chose qui se passe. [01:25:21] Speaker B: Non mais Babybel ! [01:25:23] Speaker A: Déjà, il y a ce son à la fin de cette chanson. Enfin, un robot Babybel. Et puis après, il y a ce personnage. J'ai cru que c'était un filtre TikTok au début. [01:25:34] Speaker B: Il s'en passe des choses pendant qu'elle dort. [01:25:37] Speaker A: Rainbows, ça s'appelle. Les Washi Sleeps, exactement. C'est le genre de groupe de musique que tu aimes bien ? [01:25:44] Speaker C: Washi Sleeps, ouais. [01:25:46] Speaker A: Tu sais qu'on a beaucoup critiqué le Metalcore ici. [01:25:51] Speaker B: Alors, critiquer c'est un bien grand mot. [01:25:54] Speaker A: C'est parce que c'est la blague maintenant que les gens me font quand je sors. Alors ce soir on va passer du metalcore ou pas ? Alors que j'en diffuse beaucoup du metalcore aujourd'hui. On en écoute aussi bien sûr. [01:26:04] Speaker B: Parce qu'un jour j'ai dit qu'il y avait quand même une tendance actuelle où ça devenait très formaté. Il y a toujours eu un peu un formatage mais je trouve qu'on arrive à une pointe extrême de formatage où dans les compos, dans les sons, dans les gimmicks, c'est très formaté. Apparemment on n'avait pas le droit de dire ça. [01:26:26] Speaker A: Faut pas toucher... Faut pas toucher au Grisby. [01:26:30] Speaker B: Non mais toi qui es un peu dans la scène, au niveau du son, tu trouves pas qu'il y a un formatage... [01:26:37] Speaker C: Tu veux que j'ai des problèmes ? [01:26:39] Speaker B: C'est moi qui viens de répondre. De ton point de vue, il y a quand même un truc dans le son où c'est devenu... Et comment on fait pour avoir une patte en tant qu'un gesson dans un truc qui peut devenir un peu formaté ? Je sais pas si ça a du sens ce que je dis. [01:26:58] Speaker C: Je sais pas, dans le fait d'avoir sa patte... On a tous un peu nos façons de mixer de toutes façons. [01:27:07] Speaker B: Oui parce que tu fais un mix qui te semble agréable à tes oreilles. [01:27:09] Speaker C: L'idée c'est quand même de convenir. Mettre en valeur le groupe. En fait je vois un peu mon travail comme Si tu veux quand t'es en studio, le travail de l'ingénieur de son studio c'est de traduire les émotions du groupe sur un CD et moi mon travail c'est de traduire les émotions du groupe dans le contexte du live. Mais l'idée c'est de s'adapter aux besoins et à la vision du groupe aussi et d'arriver à comprendre ce que eux ils ont en tête tu vois. Donc après, en ce qui a du formatage, je sais pas à quoi tu fais particulièrement allusion. [01:27:47] Speaker B: Non mais dans les sons, tu sais, il y a beaucoup de textures de sons qui sont très communes maintenant. [01:27:52] Speaker C: Ouais, après, même le matériel est hyper commun d'un projet à un autre. [01:27:56] Speaker B: Je trouve que maintenant qu'il y a quand même beaucoup plus de... Avant, t'avais tous ces trucs de combinaisons, tête, bafle. [01:28:02] Speaker A: Micro... [01:28:05] Speaker B: Et tout le monde ne pouvait pas avoir accès à tout non plus parce que ça avait un coût. C'est vrai que maintenant qu'il y a beaucoup de simulations et de numériques, c'est plus une question de presets mais les presets n'ont pas forcément de... [01:28:18] Speaker C: C'est sûr qu'aujourd'hui de pouvoir tourner avec un projet qui a ses propres qu'il y a des vrais amplis sur scène et tout ça, c'est un luxe en vrai. Moi c'est quelque chose, j'aimerais beaucoup y retourner, j'ai eu l'occasion de le faire quelques fois au début et ensuite on s'est tous mis à travailler des projets qui avaient les... Parce que c'est plus. [01:28:37] Speaker B: Simple, c'est plus rapide et c'est plus cohérent aussi. [01:28:40] Speaker C: C'est constant aussi si tu veux. La même 5150, d'une tête à une autre, elle sonne pas pareil. [01:28:47] Speaker B: D'une prise électrique à une autre, c'est pas pareil. [01:28:52] Speaker C: Il peut y avoir ça aussi, mais même sur la route, dans un camion ou quoi que ce soit, ça prend des chocs. ça va changer tout le temps, donc c'est beaucoup plus de régularité, tu peux prendre l'avion avec, tu peux... Et puis là je te parle de la tête d'ampli, mais le baffle c'est exactement la même chose, et le baffle tu vas pas voler avec, tu vois, donc... [01:29:11] Speaker B: A chaque fois t'arrives dans la... enfin les baffles généralement sont loués dans les salles, et quand t'arrives tu te branches sur le truc qu'il y a là, et des fois ça peut être... [01:29:19] Speaker C: Tu peux faire de la location mais forcément ça va pas sonner comme la tête que t'aimes trop bien à la maison ou le câble que t'as à la maison qui est... Mais... [01:29:26] Speaker B: Le câble c'est le bafle. [01:29:28] Speaker C: Le câble, ouais, le bafle, ouais. [01:29:29] Speaker B: Je dis pour les gens qui... J'essaie d'être vulgarisateur un petit peu de temps en temps. [01:29:35] Speaker C: Mais ouais, après, ça apporte beaucoup plus de constance en termes de son. Et du coup, est-ce que ça amène à... T'as dit... C'est quoi le terme ? [01:29:45] Speaker B: Bah, que ça devienne un peu... Non. [01:29:47] Speaker A: Et puis ça a été la même chose pour le néo-metal, pour toutes les musiques qui ont été faites par beaucoup, beaucoup de gens. [01:29:53] Speaker B: Non, mais ça, c'est clair qu'il y a toujours eu un truc de mouvement, tu vois. Mais je trouve que maintenant, en fait, comme tous les groupes peuvent avoir le même matos, parce que c'est... Avant t'avais un truc de coups de moyens, un groupe qui pouvait partir en tournée avec des têtes et des machins, et t'avais des groupes qui jouaient... Là maintenant, avoir un simulateur numérique, enfin je sais plus comment ça s'appelle, un XFX ou un Beringer ou un... [01:30:21] Speaker C: Camper. [01:30:23] Speaker B: C'est quelque chose qui est relativement accessible, ça coûte pas une fortune. [01:30:27] Speaker A: Après c'est une bonne chose aussi non ? [01:30:29] Speaker B: Après c'est très bien parce que je trouve que ça permet à des groupes, tu peux ne pas avoir beaucoup de moyens et avoir un très bon son. Mais après, il y a une tendance où tous les groupes vont essayer d'avoir, enfin, finissent par avoir un peu le même son. C'est le truc que je trouve qui peut être dommage. Mais après, est-ce que c'est bien ou est-ce que c'est une question de goût ? [01:30:51] Speaker A: Ce qu'on dit pas, c'est que c'est Tim qui balance toutes les pistes avec un bouton. Et puis là, il faut que ça fasse comme s'il faisait une erreur. T'sais, les boutons peints. Ah, l'arsulérique, l'arsulérique. Hop, hop, hop, ouverte batterie. [01:31:04] Speaker C: Non je fais pas ça, il y en a un sur scène qui s'occupe de ça, mais c'est pas moi ! [01:31:09] Speaker B: Les gens sur scène sont très bons. [01:31:12] Speaker A: Pour faire des pains, ça c'est sûr. Non mais il y a aussi les bandes, etc. Parce qu'il y a forcément des sons qu'ils peuvent pas faire, donc ça vient bien de quelqu'un. [01:31:21] Speaker C: Il n'y a pas que ça en vrai, il y a énormément d'artistes qui jouent au clic, qui ont un métronome dans leurs oreilles, qui fait que Pour plusieurs raisons, le fait que le show soit au métronome, ça peut aussi permettre de... Il y a énormément de shows en lumière qui sont encodés, donc en fait tout est déjà prêt, on envoie un signal sonore dans la console de light et toutes les lumières vont bouger toutes seules. [01:31:45] Speaker B: En gros c'est programmé sur le rythme de la chanson. [01:31:50] Speaker A: Ça partait en même temps que le son ? [01:31:51] Speaker B: Bah si parce que sinon... Non mais. [01:31:53] Speaker A: Je pensais que c'était programmé comme ça mais pas que c'était automatique. [01:31:57] Speaker B: Ça s'est beaucoup fait au début, c'était surtout quand il y avait de la vidéo ou des choses comme ça. Et puis maintenant on peut programmer les shows en lumière dans l'ordinateur. Et du coup ça marche pareil, t'envoies les deux séquences... Enfin t'as un signal qu'envoie la séquence. [01:32:09] Speaker A: Partout en même temps. [01:32:10] Speaker B: Et du coup souvent c'est le batteur qui a le clic. Et du coup il a un espèce de métronome dans les oreilles pour jouer en rythme, pour être sûr qu'il est au bon tempo. Parce que si les lumières s'allument en. [01:32:21] Speaker C: Décalé avec... Aujourd'hui vraiment la plupart ils l'ont tous le clic. Ah ouais ? [01:32:25] Speaker B: Même les chanteurs, tout le monde. Ah ouais, ça va pas être agréable. Avant il n'y avait que le batteur qui se faisait chier à avoir un. [01:32:34] Speaker A: Truc qui était puni. [01:32:34] Speaker B: Mais c'est vrai que maintenant ils sont tous en IR. [01:32:37] Speaker C: Mais encore une fois, ce n'est pas tout le monde. Il y a des projets qui ne jouent pas au clic, il y a. [01:32:40] Speaker B: Des projets qui jouent sans timecode. Ça dépend de la musique qu'on fait. Il y a des musiques qui nécessitent que ce soit plus... Aussi s'il y a des bandes. [01:32:48] Speaker A: Il y a plein de trucs à balancer. Ce n'est pas toi qui les balances quand il y a du son. [01:32:53] Speaker C: Non. [01:32:53] Speaker A: C'est le batteur qu'il y a un truc ? [01:32:56] Speaker C: Alors ça va dépendre des configurations, des fois ça va être le batteur, des fois ça va être la personne de synthé, mais sinon dans les projets avec lesquels je travaille actuellement, il y a quelqu'un qui a employé juste pour ça. [01:33:08] Speaker A: C'est un mec sympa mais qu'on connaît pas. [01:33:11] Speaker C: C'est vraiment le technicien lié à l'ordinateur, au playback. Quand je dis playback c'est les bandes. Parce qu'aujourd'hui tu as des systèmes avec deux ordinateurs qui sont en redondance, avec deux cartes son qui sont... [01:33:27] Speaker B: Pour que s'il y en a un qui tombe en panne le show puisse continuer. [01:33:29] Speaker C: Ouais voilà, ça balance sur l'autre automatiquement sans que tu l'entendes. C'est des sessions qui sont assez complexes et donc du coup c'est hyper fréquent d'avoir des gens qui ont juste ce travail-là sur la tournée. [01:33:43] Speaker A: T'as déjà arrivé de travailler avec un groupe qui était pas... qui sur scène sonnait pas très bien ? Je te demande pas des noms, attention ! [01:33:51] Speaker B: Je peux répondre pour lui ? Ça tu sais ? Non mais j'imagine que oui ! [01:33:55] Speaker A: Non mais je te demande pas de non mais c'était déjà arrivé ? Ou toi tu dis putain mon boulot là vraiment je sais que j'en chie mais c'est moi qui vais faire que ça sonne un peu mieux quoi ? [01:34:06] Speaker C: En tout cas, que le son soit joli. Après, on n'est pas des magiciens dans tous les cas. [01:34:11] Speaker A: S'ils sont cacas, ils sont cacas. [01:34:14] Speaker C: Et puis c'est pareil dans l'autre sens. S'ils sont très bons, ça va sonner très bien dans tous les cas. [01:34:17] Speaker A: Ah ouais, tu peux être un ingénieur de sons de merde, mais... [01:34:21] Speaker B: Il faut quand même que tu aies des oreilles. [01:34:23] Speaker C: Mais à partir du moment où ça joue bien, ça va sonner bien un peu dans tous les cas. [01:34:26] Speaker B: Mais c'est le plus agréable, c'est sûr. [01:34:28] Speaker C: Oui. [01:34:28] Speaker B: Quand tu fais presque rien et que... Enfin moi, quand je filme des artistes, t'as des artistes où tu galères à trouver un angle où ça leur donne du charisme, et puis t'en as d'autres, tu poses la caméra... Et là, ça marche. Oh bah, tu vois, les gens, des fois, ça... [01:34:45] Speaker C: C'est ça. [01:34:46] Speaker A: Et du coup, après, t'es là, tu te dis, faut pas que j'y pense, mais quand même, cette personne, ça serait mieux qu'on l'engage, elle, parce qu'elle passera mieux la caméra. Après les gens vont dire, ouais mais. [01:34:54] Speaker B: Non, mais c'est Basto. C'est très gênant quand tu, je pense c'est peut-être un peu pareil au son, mais quand dans le groupe, t'as la personne qu'il faut mettre en avant mais qui n'est pas charismatique et le bassiste qui lui n'existe pas vraiment, qui ne fait peut-être même pas partie du groupe, qui est là juste pour faire de la figure et qui déboite. Et quand tu filmes, tu dois dire, non je filme le chanteur, je filme le chanteur. Je pense que c'est pareil peut-être quand t'as un peu un guitariste qui joue mieux que l'autre mais qu'il y en a un qui est plus star que. [01:35:28] Speaker A: L'Autre et que tu dois quand même laisser l'autre en avant parce que c'est... [01:35:34] Speaker C: Le musicien de session, le musicien qui va être employé par le... Lui, il a été traité sur le volet. Alors que les musiciens, c'est eux le projet. [01:35:43] Speaker B: Il y en a, c'est plus pour leur talent. Des fois, c'est plus leur talent de songwriter que leur talent de musicien qui. [01:35:49] Speaker C: Est... Des fois, c'est même pas eux qui écrivent les chansons. [01:35:52] Speaker A: Oh oh, ça commence à balancer ! Après ça, je pense que les gens sont au courant qu'il y a eu quelques petites arnaques, mais après c'est pas grave. L'interprétation est là. Enfin, ou pas. [01:36:08] Speaker C: Après, la plupart des groupes avec lesquels je travaille, c'est eux qui composent leurs premiers morceaux. Mais on a eu des petites... C'est le début de tournée, on tourne avec d'autres projets et les mecs ils font mais du coup vous pour composer... Attends mais c'est vous qui composez vos propres morceaux et les gars de Moops ils sont en mode... Ouf qu'on pose cette question-là quoi ! Oui bien sûr c'est vrai qu'ils composent mes morceaux quoi ! Donc oui, ça dépend des projets. [01:36:34] Speaker A: Ça dépend des projets. C'est toi aussi quand t'arrives que t'installes tu dois faire tout le câblage et tout ? C'est toi qui te fais chier à ça ou c'est déjà préinstallé ? [01:36:41] Speaker C: Là dans les configurations, Moi je m'occupe principalement de monter ma console et je vais câbler ce dont je suis responsable sur le plateau donc généralement je vais m'occuper, dans la plupart des projets, de monter les micros sur la batterie et brancher la batterie. Et mon ingé-retour, lui, il s'occupe de brancher sa console. Est-ce que ça peut être chiant certainement ? [01:37:02] Speaker A: Après c'est obligatoire, ça fait partie du travail. [01:37:04] Speaker B: Déjà maintenant, sur toutes les guitares, t'as pu te faire chier ? [01:37:07] Speaker C: En fait voilà, pour les guitares, vu que c'est des simulateurs, tout est dans un même rack, tout est déjà pré-branché, tu ramènes juste un câble qui relie les deux et c'est terminé. Ça doit quand même être un miracle. [01:37:18] Speaker A: Pour ceux qui font ce boulot. [01:37:21] Speaker B: Pour des guitares, ouais, parce qu'en plus, il fallait que tu trouves le bon alignement du truc, te faire chier avec des pinces pour tenir le micro parce que les autres, ils font des cabrioles, ils te débranchent tout. Après la batterie c'est chiant, mais peut-être que je me trompe, mais à chaque fois que je vois un ingé son câbler une batterie, il y a un petit kiff de bien placer les micros. Parce qu'en fait une batterie, tu te dis je mets un micro devant chaque tambour. Ça c'est ce que tu dirais. En fait il y a vraiment un truc d'espacement, d'angle exact pour avoir exactement le son. [01:37:59] Speaker A: Parce que si tu montes plus haut. [01:38:00] Speaker B: Ou plus bas, t'orientes pas pareil, t'as plus de graves, plus d'aigus, plein de choses comme ça. C'est hyper intéressant. Donc je pense qu'il y a un petit kiff à faire ça. Après au bout d'un moment t'en as peut-être marre. [01:38:11] Speaker C: Non, non, c'est toujours passionnant. Là, le dernier projet avec lequel je travaillais, tous mes micros, ils sont sur des suspensions en interne des fûts, donc j'ai pu m'occuper de tout ça, je les ai placés en début de tournée, ils bougent plus. Mais sinon, moi j'adore ça. Et puis sonoriser une batterie, je pense que pour la plupart des texans, c'est un... Il y a un vrai kiff, c'est ouf. [01:38:35] Speaker B: Ça reste encore un des gros défis, parce que c'est le truc le moins... Bon, il y a toujours des systèmes de trigs ou de choses comme ça. [01:38:42] Speaker C: Moi, j'ai quasiment jamais travaillé avec des trigs, donc les trigs, c'est... C'est bien que tu expliques parce que je crois qu'on en a déjà parlé une fois. En fait, au lieu d'avoir un micro, le micro va prendre le son, le trick ça va être un capteur de vibration et au moment où tu vas frapper sur ton fu, ça va capter la vibration et cette vibration là, tu vas l'affecter à un son. Donc tu vois dans le style de par exemple le black metal où il y a énormément de doubles et des choses comme ça, en fait ils mettent un capteur sur la grosse caisse et ils ont un son de grosse caisse qu'ils aiment bien et ça va toujours être le même son. Que tu fasses fort ou pas fort, ça va être toujours le même son. [01:39:21] Speaker B: Et puis aussi parce que la vraie résonance d'une grosse caisse peut être un peu trop... Au rythme où ça va, t'auras l'impression que c'est de la bouillie alors que ça te permet d'avoir un son un peu plus défini. Du coup ça devient comme si c'était une batterie électronique. [01:39:36] Speaker C: C'est ça. [01:39:38] Speaker A: Ok. [01:39:38] Speaker C: Dans le métal c'était un standard pendant un bon moment d'avoir au moins le kick qui était triggé du coup. Mais j'ai très... Je crois qu'il y avait Beatrings de Martin, peut-être les deux premières dates que j'ai fait avec eux. Et ensuite après on n'en met qu'un micro parce que le batteur était très bon. Six Yards aussi je crois qu'on avait du trig. C'est juste les deux seuls projets où c'était... Sinon ça a toujours été des micros et... Et ouais, pour nous c'est un plaisir d'arriver à faire sonner une... [01:40:12] Speaker B: Un bon son sans tricher, enfin... Ouais. [01:40:14] Speaker C: Ouais, bah après ouais c'est... [01:40:16] Speaker B: C'est une aide et ça peut amener aussi des fois, comme tu disais avec les guitares, de la constance. C'est sûr que ça a toujours le même son. Parce qu'en fait, il y a un truc qui est tout con, mais un batteur quand il fait des coups espacés ou des coups rapides, il peut pas frapper avec la même force. Et souvent t'as envie que le son ce soit un peu la même chose. [01:40:42] Speaker C: Après il peut en vrai, s'il est bon, s'il a travaillé son... Ouais, à. [01:40:49] Speaker B: Un moment ça devient quand même très très technique quoi. Écoute, j'essaie de défendre les artistes, ça te permet de dire que c'est des merdes. [01:40:56] Speaker C: Non, non, ce que je dis c'est que j'ai eu la chance de travailler avec des très bons, j'étais là genre, ah bah en fait c'est possible. Donc c'est juste ça. [01:41:09] Speaker A: Qu'est-ce que je voulais dire ? J'avais une question con mais il parlait du public tout à l'heure dans le chemeule, de savoir si ça sonnait mieux ou si c'était très changeant selon la quantité de personnes dans la salle. [01:41:19] Speaker C: Ouais ouais, je pense que c'est une première question que je pose quand je rentre dans une salle, c'est ça a vendu combien et parce que j'en ai quelque chose à faire de l'argent que ça va rapporter, moi ça va rien changer. [01:41:31] Speaker B: À combien c'est rempli ? [01:41:33] Speaker C: Voilà c'est plutôt le remplissage et particulièrement des salles où tu captes qu'il va y avoir une grosse réverbération, c'est juste me dire bon est-ce que c'est complet et auquel cas l'acoustique va changer drastiquement donc Je vais pas trop modifier mes... Là dans les configurations dans lesquelles je tourne actuellement, j'ai la chance de pouvoir tourner avec la même console tous les jours, tous mes micros, tout, donc j'ai le même setup. Et quand j'ai mon mix duquel je suis content, Si je sais que ça va être complet le soir même et que la salle va être compliquée à gérer, je vais éviter de trop toucher et me dire... Ouais, je fais ce qui me semble être cohérent à faire en salle vide, mais il y a plein de choses où je vais pas aller tailler dedans parce que je me dis que ce soir tout va bouger et c'est un coup à ce que je me fasse avoir. Et si c'est à moitié rempli, je me dis qu'il y a un petit entre-deux à travailler. Ouais, quand tu vas être en première partie, c'est aussi un autre... Tu ne sais jamais trop si ça va être rempli ou pas quoi. [01:42:37] Speaker B: Si les gens vont venir dès le. [01:42:38] Speaker C: Début ou si ça... Ouais, ouais. Mais au final j'ai... Là on a fait principalement de la tête d'affiche avec les derniers projets avec lesquels j'ai travaillé donc... En tout cas le son change énormément. T'as des salles où c'est très bien insonorisé. [01:42:54] Speaker A: C'est pas fréquent non plus. [01:42:56] Speaker C: En France on a la chance d'avoir de très très très très bonnes salles. [01:42:59] Speaker B: Et assez bien équipées. [01:43:01] Speaker C: Super bien équipées, c'est vraiment la France, la Belgique, les Pays-Bas et la Suisse. C'est des pays où il y a énormément de subventions de l'Etat. En France, on a tout ce réseau de SMAC, les salles de musique actuelles, où on a des systèmes qui sont tout neufs, des consoles qui sont toutes neuves, des salles qui sonnent super bien, super accueillies, même en général, tu vois, des loges qui sont superbes. On a vraiment beaucoup de chance en France. On parle avec l'Angleterre, c'est ça ? Ah oui, bah typiquement ! [01:43:36] Speaker B: Les Etats-Unis, c'est assez... On imagine que les Etats-Unis, c'est les Rolls-Royce, et souvent les gens, quand ils tournent là-bas, c'est un peu la roulette russe. [01:43:47] Speaker C: Parce qu'aux Etats-Unis, il y a énormément de salles qui appartiennent ou à Lavenation ou à EOG. Typiquement les House of Blues, qui est une chaîne de salles que t'as traversées. Les House of Blues, c'est tous les mêmes. Quand tu fais une tournée de House of Blues, c'est dur de savoir dans quelle ville était quel concert, parce que tout est fait pareil. La salle, c'est la même. [01:44:10] Speaker B: C'est comme les Walmart. [01:44:11] Speaker A: La même agencement à chaque fois. [01:44:13] Speaker B: Tu rends un ordre et tu fais, attends, je suis déjà venu dans celui-là. [01:44:16] Speaker A: Ou c'est un autre ? [01:44:18] Speaker C: Par contre c'est des salles, et pareil, l'équipement c'est toujours le même, t'as la même console, les mêmes enceintes, et c'est des très bonnes conditions. Moi j'ai commencé à tourner aux US l'année dernière et c'était avec des groupes où on faisait 2000 de capacité en général donc j'ai pas fait les trucs... J'ai des copains qui sont allés tourner avant et ils m'ont dit ça c'est pas rigolo du tout, donc ça je l'ai pas fait, je peux pas me prononcer. [01:44:44] Speaker A: Je fais partie de ces gens qui ont dit justement que C'est grand, même s'il y a de l'espace, il y a toujours un truc pour les artistes. [01:44:50] Speaker B: Souvent les artistes américains, quand ils viennent en France, ils sont assez surpris de la qualité des salles. Enfin, quand ils jouent dans les SMAC ou des trucs comme ça. À Paris, c'est un peu différent. Quand ils jouent au GORMETA, c'est un peu la déception. Mais quand ils jouent dans les salles, souvent ils disent que l'équipement est cool. [01:45:10] Speaker C: Sinon la France c'est vraiment chouette, là avec Avatar en février on a fait deux semaines que de France et moi j'étais impatient de venir vers ça deux semaines en France. [01:45:19] Speaker A: Bon pour la bouffe aussi. [01:45:20] Speaker B: C'était après l'Angleterre ? [01:45:21] Speaker C: Non non on n'avait pas fait l'Angleterre depuis un petit moment. Mais ouais l'Angleterre c'est rude. [01:45:28] Speaker A: Mais on les aime beaucoup quand même. C'est vrai que quand on fait des premières parties la tête d'affiche peut dire le son il faut qu'il soit un peu moins bon ? [01:45:36] Speaker C: J'ai... alors... [01:45:37] Speaker B: J'ai l'impression que ça existe moins qu'avant ça. [01:45:39] Speaker A: Je sais pas, mais est-ce que c'est vrai déjà ? [01:45:40] Speaker C: Ça peut être vrai, moi j'y ai jamais été confronté et je l'ai jamais imposé à qui que ce soit. [01:45:46] Speaker A: Oh attends pour me pruner. [01:45:48] Speaker C: Non non vraiment. [01:45:52] Speaker A: Non parce que c'est intriguant parce qu'il y a plein de gens qui disent ouais mais la première partie ça sonnait moins bien, est-ce que c'est juste parce que le groupe est un peu moins mou ? [01:45:59] Speaker C: Non mais pour le coup t'as moins de temps de préparation, même des fois t'as pas tant d'installation, pas tant de balance ou quoi que ce soit. [01:46:10] Speaker B: On dirait que tu regardes juste que tous les micros marchent, que tous les câbles marchent et que t'as le son. [01:46:16] Speaker A: Mais pas de... en fonction pendant le live quoi. [01:46:19] Speaker C: Donc t'as moins de temps et comme tu disais aussi des fois moins de matos mais j'ai jamais été limité. Si quand t'es sur des très très très gros artistes tu vas avoir quand même... [01:46:34] Speaker B: Il faut jouer juste moins fort. [01:46:36] Speaker C: Tu vas avoir une limite... Je fais en sorte d'avoir le rendement... Mon but en tout cas c'est d'avoir le rendement voulu sans aller chercher le volume sonore quoi. [01:46:52] Speaker A: Oui, c'est bien. [01:46:54] Speaker C: Si j'arrive à avoir la patate que je veux en restant à 99, je vais... Donc la limite en France elle est de 102 db. Bon c'est un peu plus complexe que ça mais pour donner un ordre d'idée. Si j'ai ce que je veux à 99, je vais pas chercher à monter au 102 juste pour mettre 102. En vrai même 102 je trouve ça... C'est dur à supporter pour moi aujourd'hui. [01:47:12] Speaker A: Non moi je suis sourd donc ça va. [01:47:14] Speaker C: Aux Etats-Unis ils n'ont pas de limites et genre il y a des choses c'est hyper dur. [01:47:20] Speaker A: Pas de limites ! [01:47:21] Speaker C: Dans la plupart des lieux il n'y a pas de limites. Bon après il y a des exceptions mais... [01:47:24] Speaker B: En Angleterre aussi il n'y a pas de limites. [01:47:25] Speaker C: En Angleterre il n'y a pas de limites non plus. Et c'est pour ça que tu te retrouves avec des systemsongs qui sont cramés, fatigués. Et puis eux quand ils arrivent en Europe ils... Ils sont pas contents quoi, parce que... [01:47:36] Speaker B: C'est pas assez fort. Je me souviens d'un gros groupe qui avait fait... [01:47:39] Speaker A: C'est vrai, je me souviens plus. [01:47:42] Speaker B: Au divan du monde, je me souviens, où ça a fini par débrancher l'imiter pour pouvoir mixer plus fort et c'était très douloureux. [01:47:49] Speaker C: Ah bah c'est... Ouais. [01:47:50] Speaker A: Attends, ça me parle. [01:47:51] Speaker B: Tout à l'heure. Je ne sais plus qui était l'artiste, mais je crois que c'était à un concert WeFM. [01:48:01] Speaker A: Ça me parle beaucoup, cette histoire-là. Et puis il y avait Motorhead aussi qui râlait à chaque fois. [01:48:07] Speaker C: L'ingestion d'Avatar avant que je rejoigne l'équipe, c'était l'ingestion de Motorhead. Du coup, il y avait du son. [01:48:13] Speaker A: En fait, il était sourd. [01:48:15] Speaker C: Non mais il racontait toujours une anecdote où ils étaient en Suède, la limite elle est de 100 db sur une heure, c'est donc une moyenne sur une heure de rester à 100 db. [01:48:24] Speaker B: Du coup ils ont joué dix minutes. [01:48:26] Speaker C: Non mais ils sont arrivés, c'était un festival en Suède et là un moment il y a le technicien d'accueil qui vient voir le technicien de Motörhead et qui lui tape sur l'épaule et dit Là t'es déjà trop fort, faut que tu baisses un peu. Et lui montre sa console, il fait « je l'ai pas encore allumée ». Donc si tu veux qu'il y ait moins de son, faut que t'ailles parler à l'Amy là. Et bonne chance. [01:48:53] Speaker A: Ah ouais c'est pas mal ouais. [01:48:56] Speaker B: Le coup y'aura pas la voix. [01:48:58] Speaker C: Je crois que avant les 102 en France c'était 105 db, et la première fois où Motorhead a reçu, ils ont juste « fuck you » sur le contrat. Il y a certains groupes des fois qui demandent des sons, vous voyez ce groupe de drones, eux ça fait partie du contrat de Power, de Limit, et j'en avais parlé Avec Hangman's Share, on avait joué avec eux à Rouen, j'en avais parlé avec les gars là-bas, ils m'ont dit qu'on avait juste besoin d'une demande à la mairie qui nous autorisait à faire un concert et on doit fournir les boules-caisses. Mais sur un projet comme Sun, ça fait partie de l'expérience. [01:49:39] Speaker B: C'est presque la vibration qui est plus importante que le show. [01:49:41] Speaker C: C'est carrément ça, ouais. [01:49:43] Speaker A: Mais du coup, tu peux avoir cette autorisation, mais juste il faut protéger les gens. Il faut leur donner la possibilité d'être. [01:49:47] Speaker C: Protégés, c'est ça ? [01:49:48] Speaker A: Il y avait des gens qui vomissaient. [01:49:51] Speaker C: La gestion il est arrivé, il était genre ouais j'ai des accouphènes, j'étais genre no shit C'était à 115 db au moment Mais c'est vraiment, moi je pensais que c'était débile jusqu'à ce que je vois et en fait quand j'ai vu j'ai fait genre en plus au 106 à Rouen c'est que de la ferraille donc dès que ça commence c'est que t'es dans les loges J'fais bien le... [01:50:11] Speaker A: On y était là ! [01:50:13] Speaker C: Mais ouais, expérience... En fait à un moment j'y suis allé, en me protégeant forcément, et... J'sais pas t'as vraiment... Y'a un truc qui se passe. [01:50:23] Speaker A: C'est assez... Oui mais ça fait partie de leur art. [01:50:27] Speaker B: Moi j'avais assisté à un début de concert de Tomahawk, où c'était à Rock En Seine, Et je pense que l'intro n'était pas validée. En fait, il y avait un espèce de son de basse, de rumble, hyper intense. Et je commençais à monter le truc comme ça, jusqu'au moment où la chanson part, et tout devient clair, limpide. Du coup, ça faisait un effet incroyable. Mais par contre, toute cette durée du début, j'étais pas bien, j'avais la gerbe de... En fait, tu vibres à l'intérieur quoi. Après, je pense que ça fait partie du truc de Sun, c'est un truc de... C'est presque de la... Comment ça s'appelle ? Méditation. [01:51:14] Speaker C: C'est complètement ça. C'est comme ça que je l'ai... [01:51:18] Speaker B: Je pense que c'est le but. [01:51:19] Speaker A: On va changer un petit peu de style musical puisque tu as choisi My Chemical Romance dans tes clips, ce n'est pas la même chose. Moi je suis très fan mais après c'est pas pareil quoi. [01:51:29] Speaker B: C'est noir mais sur les ongles. [01:51:32] Speaker C: Ça c'est mon deuxième groupe préféré pour le coup. Ouais, Mikey McClelland, c'est typiquement cet album-là. Il a été trop important de fou pour moi, ma période émo. Et ouais, encore aujourd'hui, c'est Mikey McClelland. Je crois que j'ai loupé que trois concerts d'eux en France. Le dernier, j'ai pas pu être là. J'avais loupé les deux premiers, mais sinon c'est... [01:51:54] Speaker B: Faudrait que tu fasses une tournée comme ça, tu te rattraperais sur le nombre. [01:51:56] Speaker C: De... Bah là en plus, hier ils jouaient au When We Were Young Fest à Vegas. Donc tout à l'heure vous parliez du Signal World, mais c'est l'autre festival que Fossee Live Nation. Et ils jouaient à l'intégralité de Black Parade en plus hier. [01:52:09] Speaker A: Ah ouais, nez. [01:52:11] Speaker C: Donc parce qu'ils ont fait le même truc dont vous parliez pour Signal World, il y a beaucoup d'artistes qui venaient jouer l'album en entier, un album mythique en entier. Et ouais, j'avais quelques copains qui y étaient, ça a l'air d'être trop bien. [01:52:22] Speaker A: Bon après My Chemical Romance en termes de son ça... Enfin les musiciens, je parle pas de l'ingé son mais ça a pas toujours été carré. [01:52:29] Speaker C: Si quoi ! [01:52:31] Speaker A: Non mais je suis très fan mais quand même des trucs où des fois tu fais... Pourtant moi il faut y aller pour que j'entende une mauvaise note. [01:52:38] Speaker C: Je sais pas, du coup ça fait longtemps que je les ai pas vues vu que j'ai pas vu la dernière fois ils sont passés. [01:52:40] Speaker A: T'aimes pas dire un truc négatif ? [01:52:41] Speaker C: Non. [01:52:42] Speaker B: Mais non mais tu sais c'est comme ça quand voilà on est biaisé. On est bien biaisé par Gérard Houé. [01:52:50] Speaker A: Je me rappellerai toujours que j'ai fait une interview avec lui dans le lit. [01:52:54] Speaker B: Dans le lit ? [01:52:55] Speaker A: Une bed with ? Une bed with Gérard Oué. Il m'a dit « Allonge-toi à côté de moi » et puis on s'est allongé. [01:53:00] Speaker B: Une bed with gueule de bois aussi. [01:53:01] Speaker A: Ouais bon voilà, c'était un peu... C'était un peu... Je me sens pas top. [01:53:05] Speaker B: Lui il a fait une interview avec Gérard Oué et Gérard Oué il a fait une interview avec une gueule de bois. [01:53:13] Speaker A: Sortez de soirée, c'est un peu fatigué. Il est 11h. Du matin. Du matin, oui, bien sûr. On va regarder le clip. Il y a des clips aussi, il. [01:53:21] Speaker B: Y a quelque chose à dire sur Making me call on ones ? [01:53:23] Speaker C: Non, non, non, ouais, cet album m'a trop trop marqué. C'était super album, ce morceau particulièrement aussi. [01:53:28] Speaker B: Oh puis c'était une belle époque. [01:53:30] Speaker C: Fou, ouais. Je sais pas, c'est comme American Idiot de Green Day, enfin c'est ces albums parfaits où il y a tout. [01:53:38] Speaker B: Il n'y a pas de déchets. [01:53:38] Speaker C: Ouais. [01:53:40] Speaker A: Et qui marquent l'histoire aussi. [01:53:41] Speaker C: Ouais, exactement. Je me souviens qu'avec Aurélie sur Bring the Night, ils en avaient reçu Franck Hierro au moment des 10 ans qui est le guitariste. Elle lui avait dit, en vrai quand vous faites cet album là, est-ce que vous le savez en studio qu'il y a un truc qui est en train de se passer ou est-ce que c'est l'air tombé après ? En vrai tu sens qu'il y a un truc mais tu sais jamais jusqu'à ce que tu l'aies donné aux gens. On sentait bien que c'est pas comme les autres albums et qu'il y avait un truc particulier. [01:54:07] Speaker A: Après il y a des artistes qui pensent que c'est l'album et puis bon bah... [01:54:11] Speaker B: Je pense que quand t'es artiste, forcément, quand tu sors un truc, c'est normal que t'en sois fier et que tu penses que... J'espère que t'as confiance dans ce que tu sors. [01:54:23] Speaker C: Pour moi, c'était un album incontournable. [01:54:26] Speaker A: C'est vrai qu'il y en a pas mal de merde. [01:54:27] Speaker C: Pardon, excuse-moi. Non, pour moi, c'était vraiment un album hyper important dans ce style-là, en général. [01:54:36] Speaker B: Écoutons ça ! [01:54:36] Speaker A: Ah oui, MT, welcome to the Black Parade de My Chemical Romance. [01:54:56] Speaker C: When I was a young boy My. [01:54:59] Speaker F: Father took me into the city To see a marching band He said, son when you grow up Would you be the savior of the broken The beaten and the damned He said, will you defeat them, your demons and all the non-believers The plans that they have made Because one day I'll leave you a phantom to lead you in the summer To join the black parade C'est génial ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est parti ! C'est génial! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est pas vrai! C'est parti ! IT'S BEEN BITTER ! [02:02:27] Speaker C: J'en ai. [02:02:30] Speaker F: Marre d'attendre J'arrêterai jusqu'à ce. [02:02:34] Speaker C: Que je pleure. [02:03:27] Speaker A: C'est la petite crevette ! Mon petit pot de nouille ! Non, bien sûr, c'est Marcel. C'était The Ghost Inside qu'on vient de regarder en clip à l'instant dans Bang Bang. J'espère que cette programmation vous plaît. N'hésitez pas à nous rejoindre sur Discord. Vous tapez !Discord et vous êtes pas mal maintenant à discuter, à vous échanger des clips. Marcel fait partie du Discord et parle beaucoup ici. Apparemment, il a du temps vivant. [02:03:59] Speaker E: On voit des mèmes de qualité avec des chats qui chantent, qui cornent. [02:04:02] Speaker A: Ça m'insupporte. Et voilà, donc rejoignez-nous, c'est toujours plus sympa, ça permet d'être libre, de discuter, d'échanger. Et si vous avez un groupe, en plus vous pouvez balancer vos clips, il y a un endroit spécialement fait pour ça, donc pour pouvoir faire en sorte que ça soit regardé par d'autres personnes plus rapidement. Et si vous allez sur notre site ou sur nos Instagram, des fois vous pouvez gagner des places de concert. Et toi ? Tu vas au concert, pour nous, parce que moi je suis vieux. [02:04:26] Speaker E: Mais si, attends, t'as fait 600 milliards de concerts, ça fait rien que cette semaine, alors bon... [02:04:30] Speaker A: C'est pour ça que j'ai une tête de déterré. T'as été voir en l'occurrence The Ghost Inside. C'était au Bataclan, si je dis pas de bêtises. [02:04:37] Speaker E: C'était au Bataclan, c'était vendredi soir. C'était pas sold out, si je dis pas de bêtises. Le Louvre était fermé en tout cas. [02:04:45] Speaker C: Il y avait 700 personnes je crois. Ah ouais ? [02:04:49] Speaker A: Mais pourtant c'est un groupe qui marche bien non ? [02:04:52] Speaker C: Le retour avait été assez gros, mais là je crois que c'est un peu redescendu. [02:04:56] Speaker A: J'étais pas là moi. [02:04:59] Speaker E: C'est possible. [02:04:59] Speaker A: Après c'est pas grave, si le show est fait, c'est l'essentiel. [02:05:02] Speaker E: Contrairement à ce qu'on pourrait croire, le public était très très chaud. C'était Circle Pit, Hall of Death, tout ça, tout ça, dès le deuxième morceau. Ça rigolait pas du tout. C'était chaud au Bataclan. Je pense que le Pit faisait le double de la taille de ce qu'on a l'habitude de voir au Bataclan. En tout cas ce que j'ai l'habitude de voir moi. surtout que j'étais avec une pote qui n'écoute pas forcément trop de métal et qui a adoré le concert pour le coup et qui a dit ah bah je vais écouter donc on a contaminé une personne de plus avec cette musique violente. [02:05:33] Speaker A: J'espère que ce sera la porte d'entrée. Oui, oui. [02:05:39] Speaker E: Comme beaucoup de personnes un peu le metalcore c'est la porte d'entrée j'ai l'impression en ce moment. [02:05:42] Speaker A: Peut-être qu'au début c'était un peu plus violent que maintenant mais moi j'adore ce style. Moi c'est les voix claires que je préfère alors que c'est le truc que tout le monde déteste. Ils ont joué du coup pas mal. [02:05:53] Speaker E: De morceaux du nouvel album donc plus ce qu'ils avaient plus dans ce style là et puis après ils ont fait deuxième partie c'était vraiment plus les premiers albums donc old school avec bien beaucoup de screams et tout. Je tiens à souligner aussi que du coup la perf du batteur qui a été applaudie vraiment pendant assez longtemps à la fin du concert parce que donc faut pas oublier que The Ghost Inside donc en 2015 il me semble ils ont eu un accident de tourbus où il y a eu une collision frontale entre leur tourbus et un camion. Les deux chauffeurs sont malheureusement décédés. [02:06:24] Speaker C: Ils. [02:06:24] Speaker E: Étaient pas mal à être hospitalisés, et leur batteur a perdu une jambe dans l'histoire. Il a une prothèse, mais il joue sans prothèse, il a un système spécial pour pouvoir jouer. et je vous mettrai l'image au montage parce qu'il a publié une photo sur son insta de ce système où il peut jouer du coup sans sa prothèse parce qu'il dit qu'avec sa prothèse en fait le décalage que crée le fait d'utiliser une prothèse électronique si j'ai bien compris bah ça ça marchait pas quand tu dois jouer des trucs aussi précis apparemment et du coup il a vraiment été beaucoup applaudi par rapport à ça parce que bon déjà jouer ce genre de truc avec deux jambes c'est compliqué mais alors avec une seule... [02:07:05] Speaker A: C'est Tim qui l'a branché. [02:07:09] Speaker C: Donc voilà. [02:07:09] Speaker E: Donc The Ghost Inside, c'était un bon concert. Il n'y avait que eux ? Non, il y avait d'autres groupes que je ne connaissais pas et que je n'ai pas vus. Il y avait Gideon qui est très bien. [02:07:20] Speaker A: Qui ça ? [02:07:20] Speaker C: Gideon et un autre groupe, je ne sais plus qui ouvrait. [02:07:25] Speaker E: Mais j'y étais pas. [02:07:25] Speaker C: Petit Chapeau de Cowboy, c'est plutôt pas mal. [02:07:29] Speaker A: C'est une copine à moi ? [02:07:32] Speaker E: Et le lendemain en plus... [02:07:34] Speaker A: J'ai un team qui veut vraiment pas avoir de problème. Il faut pas que je réponde, il faut pas que je réponde... Et le. [02:07:39] Speaker E: Bataclan qui faisait une semaine métal là je crois en plus parce que le jour d'après il y avait Beartooth. [02:07:44] Speaker A: Ah oui c'est vrai qu'il y avait Beartooth aussi. [02:07:45] Speaker E: Il y avait hier soir du coup et avant il y avait... [02:07:47] Speaker A: Je me suis posé la question s'ils avaient les lance flammes dans le Bataclan parce que ça doit... [02:07:49] Speaker C: Je crois qu'ils les avaient ouais. [02:07:50] Speaker A: Ah ouais putain ça doit faire 1000 degrés. [02:07:53] Speaker C: Je sais pas faut... [02:07:54] Speaker E: En parlant de lance-flammes du coup, transition, j'ai aussi vu Powerwolf. [02:08:00] Speaker A: Alors du coup t'es passé de bras tendus américain à la Bon Jovi là. [02:08:05] Speaker E: Je vais te dire à l'américaine. [02:08:09] Speaker A: Bon on saurait qu'il y en a aussi là-bas. Il y en a partout malheureusement. Là on est passé dans le pirate c'est ça ? [02:08:15] Speaker E: Non, alors pirates ça dépend... [02:08:16] Speaker A: Ils ont pas des coffres avec de l'or dedans et tout ça ? Alors le clip que t'as choisi, j'ai. [02:08:21] Speaker E: Vu que c'était le clip piraterie. Parce que je sais que dès qu'on parle de groupes un peu folk... Folk metal, t'aimes bien parler de piraterie mais alors Powerwolf... [02:08:33] Speaker A: Ils sont tous avec des sabres et des machins et ils ont des bandanas... [02:08:36] Speaker E: Non, Powerwolf non, ils sont habillés en... [02:08:41] Speaker A: Ah pardon, je me confonds avec Parkway Drive, c'est vrai. [02:08:43] Speaker E: Ils se mettent debout sur des rochers. [02:08:46] Speaker A: Au bord de mer. Des moules, je vous le dis. [02:08:49] Speaker E: C'était aux Zénith, avec du coup il y avait Windrose, les Dwarf Metal comme ils aiment bien s'appeler. [02:08:57] Speaker A: Alors ça je ne connaissais pas. [02:08:59] Speaker E: J'ai fait découvrir Windrose à Pierre. [02:09:00] Speaker A: Je vais vous dire, no offense, attention, parce que je peux être très maladroit. [02:09:04] Speaker E: Dans ce que je dis. Attention à ne pas sortir du contexte. [02:09:06] Speaker A: Et il me dit, non mais c'est un groupe de nains. C'est un groupe de nains ? Mais c'est quoi cette histoire ? Et il me dit, non mais les nains de Seigneur des Anneaux. Et là je bug, bon je suis pas bien brillant, bien intelligent, je suis là attends mais y'a des nains déguisés en Seigneur des Anneaux qui sont... Il m'a dit tu comprends rien, après j'ai cru que c'était Je sais plus quel jeu vidéo, un truc qui me plaît en tout cas. Et toi tu m'as dit que ça cartonnait. [02:09:31] Speaker E: Ouais ça cartonne, bah eux c'est typiquement le genre de groupe qui s'est fait connaître vraiment grâce à internet, c'est-à-dire qu'ils ont sorti un morceau, ça a été repris dans des mèmes de partout, etc. Ils sont déguisés ? Oui, ils sont déguisés, c'est un groupe italien du coup, et tout leur univers est basé sur l'univers des nains dans les œuvres de Tolkien. Il faut avoir des concepts dans la vie ! Dans leur merch, il y a des pickaxes, des pioches. Les gens ont des pioches dans le public. C'est très drôle à voir. [02:10:04] Speaker A: Encore une fois, c'est un style. T'aimes bien ça aussi, je sais. Non mais ne te prononce pas Tim ! [02:10:10] Speaker C: C'est du moment que ça réunit les gens et qu'ils passent un bon moment. [02:10:14] Speaker A: Non mais c'est marrant, si les gens aiment bien ça, moi j'ai rien contre les Seigneurs des Anneaux. [02:10:19] Speaker E: Et il y avait aussi Hammerfall, avec eux, que moi j'aime moins. [02:10:24] Speaker A: C'est plus ma génération, ça c'est pour les dieux. [02:10:27] Speaker E: C'était sympa, mais après ça se sentait vraiment que c'était les mecs qui étaient là pour chauffer le public et la moitié des trucs c'était oui, chantez, chantez ! [02:10:34] Speaker A: Oui mais après ça c'est peut-être leur genre, ils sont peut-être comme ça tout le temps. [02:10:36] Speaker E: C'était très très participatif quand même, c'était je pense vraiment la moitié des trucs c'était oui et puis ils parlaient beaucoup. [02:10:43] Speaker A: T'as déjà vu des artistes comme ça qui essaient de gagner du temps en parlant beaucoup ? On a 30 minutes pour jouer, bon ouais alors ! Je te demande pas de non encore une fois Tim, ne me regarde pas avec tes yeux de... On pose que des questions genre des emmerdes putain... Bon ok, ça veut dire oui. Et donc Powerwolf. [02:11:03] Speaker E: Oui alors franchement je pense que c'est depuis un moment aussi ce n'est all time la seno la plus ouf que j'ai vu de ma vie parce qu'il y a vraiment il y a beaucoup de trucs. Il y a un bateau pirate. Il y a un décor avec une espèce de cathédrale des tweets, il y a les écrans parce que maintenant c'est un peu un standard de mettre des écrans partout mais du coup il y a un écran derrière. Il y a des écrans aussi où il y a des caméras qui retransmettent certains détails dans le Zenith etc. Et après t'as des décors qui changent en fonction des morceaux, c'est-à-dire que t'as l'écran qui affiche différentes choses en fonction mais tu vas avoir par exemple sur certains morceaux où il y a de l'orgue, t'as des espèces de figurants en capuchet et tout qui vont ramener une orgue sur scène. et qui vont enlever, rajouter des éléments de décor. Il y a aussi notamment sur le morceau que tu vas passer là où c'est Diggy Hole, je vois qu'il y en a qui connaissent Windrose. Donc notamment sur le morceau que tu vas passer là où c'est la piraterie, il y avait donc de la... [02:12:11] Speaker A: J'ai choisi le dernier signal parce que je me suis dit que c'était quand même important de mettre en avant. [02:12:14] Speaker E: De l'espèce de fausse neige qui voulait représenter je pense plus de l'écume qui a été balancée dans la salle. Il y avait de la fausse pluie, fausse neige, des lances flammes de partout. Vraiment c'était ouf. Il y avait Pilié qui se surait là avec le chanteur donc Attila qui... [02:12:31] Speaker A: Qui était imposant je crois. [02:12:32] Speaker E: Ouais et en plus qu'il parle super bien français du coup... Ah c'est vrai. [02:12:35] Speaker A: Qu'On en a parlé un petit peu. Avec un petit accent de... Oui oui. [02:12:41] Speaker E: Quand même, et ils ont un morceau où ils chantent en français du coup concernant le... je sais plus comment ça s'appelle mais la... une bête parce que leur univers tourne autour des loups-garous etc comme le nom Powerwolf l'indique et donc il y a autour de la bête de je ne sais plus quoi. [02:12:54] Speaker C: Du Gévaudan ! [02:12:55] Speaker E: Voilà merci, exactement. Et du coup ce morceau est en français. [02:12:59] Speaker A: Va falloir que je l'envoie à ma mère. Non parce que c'est ma mère la bête du Gévaudan. Et regardez encore une fois Tim ! Je vais vous ressortir des enregistrements de tout ce qu'il disait, on verra bien, je vais lui griller sa carrière. Donc voilà, c'était un bon moment. [02:13:18] Speaker E: Le public était ouf, ça chantait de ouf, même sur la fin, là pour le coup c'était complètement sold out, c'est-à-dire qu'il n'y avait plus même des places assises, c'était rempli et tout, c'était sold out, sold out. Et le public chantait de ouf. Vous allez voir quelques vidéos postées par Pierre sur Instagram. Oui, ça arrive, je vais les poster. Et c'était ouf. D'ailleurs, là, vraiment, dès le premier morceau, ça tabassait. [02:13:42] Speaker A: Après, ça cartonne pas mal pour Powerwolf. Et puis c'est des trucs qui sont. [02:13:46] Speaker E: Faciles à retenir, c'est facile à ressortir en concert de chanter les paroles, je trouve. Ça marche bien, c'est bien catchy et tout. Très très sympa, Powerwolf. [02:13:56] Speaker A: J'aurais pu apprécier du coup si c'est catchy, au moins c'est pas complexe à comprendre ça me va. Parce que sinon moi je grille, je ne saisis pas. En tout cas ces deux concerts Live Nation, beaucoup les remercie évidemment. C'est important de dire merci aux tourneurs, surtout les bons. C'est une blague ! C'est parce que j'ai trac et je fais un gros gros bisou à mon amie qui travaille là-bas. Je ne lui dirai pas son prénom parce que je n'ai pas envie qu'elle est dans le merde. Mais tout va bien. On va regarder ce petit clip, merci de ce petit live report. Notez-le, n'hésitez pas à faire des petites notes si vous souhaitez faire des commentaires sur ce que vient de dire Marcel. Regardez, il a l'air tout petit, il est dans le coin là. Voilà, c'est bien, tu te redresses. Et puis si vous avez envie de faire des dons, je le rappelle encore une fois, vous pouvez aller sur notre site internet, restless.com, tout simplement, vous allez dans Radio, et puis vous verrez, il y a un lien vers Payaso, qui est donc le crédit mutuel, voilà, pour sécuriser votre paiement, et puis faites des critiques en commentaire sur YouTube aussi. Ça fait monter dans l'algorithme, et ça nous aide à avoir plus d'abonnés. [02:14:57] Speaker E: 9 sur 10, voilà, merci beaucoup Slavinboy. 9 sur 10, Bullynozer, merci beaucoup. [02:15:02] Speaker A: On regarde le clip de Powerwolf avec Sinners of the Seven Seas. C'est parti ! [02:16:17] Speaker F: Où est-ce qu'on va ? [02:17:30] Speaker A: Conquest of God has won! [02:17:31] Speaker F: Praise the Father on the raging seas! [02:17:36] Speaker A: Lord, the conquest has begun! [02:18:07] Speaker F: C'est la Vanglorie ! Sous-titrage Société Radio-Canada. [02:21:19] Speaker A: Ah, une petite chanson, une petite douceur. Alors ça c'est pour me faire plaisir. [02:21:25] Speaker B: C'est jamais facile en tout cas. [02:21:27] Speaker A: Non, c'est jamais, jamais facile. Ça se voit, il est triste, il souffre. Ah oui, j'ai pris des chips dans le frigo. [02:21:40] Speaker B: Oui, j'aime les chips dans le frigo. [02:21:45] Speaker A: Ah tu veux quand même ? Donc le groupe s'appelle Never Easy, je l'ai découvert aujourd'hui donc j'ai trouvé ça plutôt pas mal et la chanson s'appelle I'll Never Tell. [02:21:56] Speaker B: Je dis jamais, jamais ! [02:21:58] Speaker A: On dit jamais, jamais ! Bon bref, ça ressemble au Deftones. Ouais mais pas que ! [02:22:05] Speaker B: Ça ressemble à une copie de plein de trucs. [02:22:08] Speaker A: Ah oui, oui. [02:22:08] Speaker B: Non mais il y a quand même une énorme vague d'influences Deftones là, qui est depuis deux ans là, ça n'arrête plus quoi, les gens. D'ailleurs j'ai vu que Deftones marche sur TikTok. Il y a plein de gens qui commencent à poster des trucs, tu sais, et notamment j'en ai vu un où c'est sur le « squeal like a pig when you break fucking neck » là, tu sais. C'est « seven words ». Le passage du premier album qui est « Tu dis, les jeunes d'aujourd'hui n'écoutent pas ». Et en fait, ils connaissent ce passage-là juste parce qu'il y a une traine de TikTok avec ça. [02:22:43] Speaker A: J'ai vu que Shino Moreno avait lancé des lunettes pour lui ressembler. Sur Internet, il y a des lunettes avec un nez et une moustache. [02:22:54] Speaker B: Alors c'est très drôle, il y a une photo de Billy Corgan avec Chino Moreno qui est sorti et Chino il a des lunettes de soleil, il sourit bizarrement et du coup ça lui fait un gros nez et puis il a une moustache et du coup j'ai fait une blague à Pierre et je crois qu'il a mis un déguisement d'espion et tu sais les trucs de farce à trappe où t'as des lunettes avec un nez collé, une fausse moustache et des sourcils et en fait quand tu regardes le truc c'est ah oui c'est exactement Marcel vous le mettra dans le montage pour que vous voyez. [02:23:26] Speaker A: J'en pouvais plus, mais je pleurais de rire. J'adore Chino Moreno, mais là, c'était pas possible. Je crois que maintenant qu'il est heureux, bah du coup, des fois il ressemble à Monsieur Patate. [02:23:40] Speaker B: S'il ne faut que ça pour le rendre heureux. [02:23:41] Speaker A: Ah oui, non mais je préfère qu'il soit heureux, c'est bien meilleur. Je ne veux que son bonheur, bien évidemment. Comme Bois-Sirene. [02:23:49] Speaker B: Tout le monde a la ref, non ? [02:23:51] Speaker A: Bah on nous a dit faut faire trop de private jokes donc je me suis dit bah continuons ! Ça doit vouloir dire que c'est vachement bien, que les gens kiffent quoi, non ? [02:23:57] Speaker B: Ah ouais sûrement. [02:23:58] Speaker A: Par contre on m'a dit qu'il fallait que j'arrête de dire que je mettais des trucs dans... des aiguilles dans... Dans ton... Non, ouais. [02:24:04] Speaker B: Allez ! [02:24:05] Speaker A: Bon. Mon petit Tim ! Oui. Ce jeune Tim, ce beau Tim. Regardez comme il est beau, c'est pas un beau mec ? [02:24:12] Speaker B: Attention le beau Tim ça a aucun rapport avec le beau teint. [02:24:15] Speaker A: Putain c'est horrible. Voilà, et on se rapproche doucement mais sur le haut de la photo. [02:24:20] Speaker B: Ah la photo t'est présentée ! [02:24:22] Speaker A: Tu vois, regarde Chino ! Là tout de suite ça se voit. J'ai envie de lui dire mais non, on va garder ça pour soi. Bon bref, quand est-ce que t'as rencontré les musiques alternatives ? C'est la première fois que t'as entendu ça ? C'était quelqu'un de ta famille qui les a amenés ? T'as entendu ça à la radio ? Des potes ? [02:24:47] Speaker C: Non, je sais pas trop. À la maison j'ai plutôt grandi avec les Stones, avec Dire Straits. [02:24:56] Speaker A: C'est bien, c'est mieux que moi. [02:24:58] Speaker C: Mais j'avais... Je me faisais souvent garder par le mari de ma marraine et lui c'était Maiden, Metallica et ma mère me racontait des moments où quand ma marraine et ma mère rentraient et que c'était lui qui nous gardait avec mon cousin. Y'avait Metallica à Donf et nous on était en train de dormir quand on était des petits bébés donc je pense que c'est les... Bon après voilà c'est pas très alternatif mais ouais, Metallica et Mayden c'est des trucs qu'on a écouté depuis qu'on est bébés quoi. Mais sinon après de moi-même, enfin ce que j'écoute aujourd'hui, j'ai pas trop de souvenirs, je te dis mais mon souvenir ça va être surtout, j'écoute principalement tout ce qui va être pop-punk donc Blinks, M41, Green Day, des trucs comme ça je me souviens très bien de quand j'ai commencé. Le reste, ça a découlé, mais j'ai pas de groupe que je pourrais dire, genre, ce truc-là. [02:25:52] Speaker A: C'est le même âge pour tout le monde. [02:25:56] Speaker C: Non mais c'était American Pie 1, donc je sais plus en quelle année c'était, mais c'était à ce moment-là que j'ai commencé. [02:26:02] Speaker B: Jeune ? [02:26:03] Speaker A: C'est pas de toute façon quand même. Ah oui, t'étais jeune, oui. [02:26:07] Speaker C: De toute façon déjà, I'm of the State c'était 99 et moi je suis né en 92. [02:26:11] Speaker A: Il nous donne l'information mais j'ai rien vu. [02:26:15] Speaker C: Ah voilà, je le disais, 99. [02:26:17] Speaker A: Donc t'avais quel âge ? [02:26:17] Speaker C: 12 ans ? Bah ouais j'étais en année 92 donc... Ah oui non. [02:26:23] Speaker A: 7 ans. Précoce. Et puis du coup tu t'es fait facilement des potes avec ça ? Ou par contre t'étais un peu tout seul ? [02:26:27] Speaker B: Par contre on en parle que tes parents te laissent regarder American Pie il y a 7 ans ? [02:26:31] Speaker C: Je sais pas on était... Je sais pas mais en tout cas nichons ! Les copains on avait aussi les grands frères des copains donc c'est comme ça que c'est venu. [02:26:42] Speaker A: C'est comme ça que j'ai vu mon premier film coquin. [02:26:45] Speaker C: Bah ouais c'était American Pied, chacun ses potes. [02:26:50] Speaker A: C'était quoi moi ? C'était le Grand Prix d'Australie, ça s'appelait. Y'avait des voitures ? Ah y'a des voitures, y'a du rallye, y'a plein de choses. C'est la jungle, j'peux t'le dire. mais je laisserai les gens se renseigner. Oui ? [02:27:03] Speaker C: Bah oui, je sais pas. Pour moi, je vais avoir le souvenir de cette musique-là, mais la musique métal, ça en a découlé, mais j'ai pas... [02:27:08] Speaker A: Ouais, bah c'est... Non, mais oui, après le pop-rock, je mets dans le métal. C'est la porte d'entrée. [02:27:12] Speaker B: Interactif, quoi. [02:27:13] Speaker A: Voilà. Et du coup, ça t'a fait des potes ? Tu ne t'es pas... Ouais, on est... Très facilement, tout le monde écoutait ça. [02:27:19] Speaker C: Bah, les premiers groupes qu'on avait quand on était... Ouais, fin collège, début lycée, c'était des reprises de Blink et des reprises de Symphonies Bonnes. Ah, donc t'as eu un groupe. Ouais, j'ai joué un petit peu au début. En fait, j'ai... J'ai commencé le piano à l'âge de 5 ans et à l'âge de mes 15 ans, pendant 10 ans, j'ai fait du conservatoire, piano et tout. Et puis vous avez fait des concerts à Vienne. Et non, en fait, à 15 ans, j'ai avoué à mes parents que je détestais la musique, ça me cassait. [02:27:44] Speaker B: Enfin, le piano. [02:27:45] Speaker C: Non, la musique. Ah ouais ? Ah ouais ? [02:27:48] Speaker B: T'as un peu menti quand même. [02:27:48] Speaker C: C'était la musique, j'aime pas ça. Et mes parents m'ont dit, t'as jamais forcé... Viens, arrête quoi. et en fait c'est à partir de ce moment là où j'ai commencé à aimer la musique et à 16 ans j'ai commencé à jouer de la guitare, de la basse et tout ça et jouer dans des groupes du lycée et là du coup j'étais un peu perdu, j'étais en mode bon bah en fait j'ai bien envie d'en faire quelque chose de ça je sais pas trop Bon être artiste c'est pas facile facile. Ouais non et ça pour le coup je savais pas trop où j'allais, c'est mes parents qui m'ont donné l'idée, ils m'ont dit bah on a entendu parler de quelqu'un qui est dans une école de son et tout, si tu veux on va faire les Portes Ouvertes. Je suis allé faire les Portes Ouvertes et bah je vois des studios, moi j'ai l'idée de vouloir aller en tournée, truc comme ça, je me dis vas-y go. Et c'est à ce moment là que j'ai trouvé une nouvelle passion au-delà de la musique, c'est celle du son. Et je suis vraiment rentré à donf là-dedans, après J'ai joué dans quelques groupes, j'avais joué dans un groupe qui s'appelait Straightaway, un groupe de punk mélo sur Paris, j'y avais joué pendant un an, et ensuite j'avais rejoint un groupe qui s'appelait Merge, et là on avait un peu plus tourné, et je me souviens, typiquement on avait une chouette tournée en première partie d'un groupe anglais qui s'appelle Don Broco, et on fait genre ouais je sais pas c'était un mois à travers l'Europe vraiment il y avait les fans qui criaient nos noms alors qu'on était à la première partie tu vois et quand je rentre de tournée je me dis franchement j'avoue c'était chouette j'espère que je vais pas être le musicien frustré qui fait de la technique et en fait la semaine d'après où je repars sur une date où je fais le son je me dis genre en fait c'est ici que je kiffe vraiment et du coup là j'annonce au groupe j'aurais dit j'arrête d'être avec vous j'aime trop être avec vous mais je prends tellement plus mon pied derrière une console et je me souviens me poser la question j'étais avec un groupe que je ne citerai pas parce que j'ai pas du tout envie de le citer mais par contre très belle date en Belgique au Werther sur la main stage et Donc c'est genre 80 000 personnes, c'est plus grand que le Hellfest encore. Et au moment où le concert va commencer, tu me dis tout de suite, est-ce que tu veux être sur scène ou est-ce que tu veux être derrière la console ? Je suis sûr que je vais être derrière la console, c'est là où je vais le plus apprécier le moment, vraiment. Et je joue encore de la musique pour me marrer de mon côté, mais c'est pas du tout un... En fait j'ai pas vraiment de plaisir à être sur scène, pour le peu de fois où ça m'est arrivé, à petit niveau. Mais par contre derrière une console, de fou. [02:30:16] Speaker A: Ça te procure vraiment un vrai kiff, genre le blblblbl le fameux bourdonnement du. [02:30:23] Speaker C: Bas de ventre Le peu de fois où ça m'est arrivé de jouer des concerts je suis apprécié mais j'ai pas du tout l'impression de changer la face du monde et alors que quand je suis derrière une console j'ai l'impression de pouvoir apporter une valeur ajoutée Je dirais pas que je change la face du monde en étant derrière une console, mais en tout cas j'ai l'impression de pouvoir apporter quelque chose. Alors que j'ai pas l'impression d'apporter grand chose quand je suis... les fois où j'ai joué des concerts. [02:30:49] Speaker B: Petite question du coup par rapport au... Est-ce que ce sentiment change selon la capacité de la salle ? Ou est-ce que à chaque fois c'est le même kiff ? Ou est-ce qu'il y a des talks où tu tapes beaucoup plus la pression ? Est-ce que autant quand t'es sur scène, forcément ça change que tu sois dans une petite salle ou une très grande salle ? Je pense, parce que t'es confronté directement, mais toi en étant un petit peu derrière les gens quoi, donc même si tu sais qu'il y a plus de gens qui t'écoutent est-ce que... Bah t'as. [02:31:20] Speaker C: Quand même une certaine responsabilité, après des fois tu vas avoir les pressions de... Typiquement en faisant le son pour le public... Quand t'as les shows, tu vois des dates comme Paris, des dates comme Los Angeles, des dates comme... Tu vas avoir le management qui est là, qui est derrière ton épaule et qui est en tourneur, tous les partenaires du... C'est un poids. Où à juger ton travail sans forcément savoir les tenants, les aboutissants et les problèmes par lesquels t'es passé, ça, ça va être le genre de pression que tu vas pouvoir avoir. Après non, pour le reste il n'y a pas de show où je vais me dire ce soir je fais plus attention qu'un autre. [02:32:01] Speaker A: Et ton kiff est le même ? [02:32:02] Speaker C: Bah mon kiff est le même et en tout cas mon envie de faire mon travail le mieux possible elle est la même tous les soirs peu importe la capacité de la salle, ça c'est certain. [02:32:11] Speaker A: Non mais c'est beau mais Tim c'est quelqu'un de très sérieux. [02:32:15] Speaker B: Moi je l'ai jamais vu dans l'excès ou dans quoi que ce soit. [02:32:19] Speaker A: Dans l'excès du travail oui. [02:32:22] Speaker B: Une fois je l'ai vu il arrêtait pas de travailler, il travaillait, il travaillait. Je lui ai dit Dion tu travailles trop. Il a fait non, j'aime travailler. [02:32:34] Speaker A: C'est très important. [02:32:35] Speaker B: C'est une anecdote, je trouve. [02:32:37] Speaker A: Elle était complète, c'est comme une bonne crêpe. Une galette ! Une galette, pardon, une galette. [02:32:46] Speaker C: Après ce qui va changer c'est en termes de pression. [02:32:48] Speaker A: Attention, on dit des trucs, ça t'emmerde ! [02:32:51] Speaker B: T'as oublié que c'était de notre One Man Show ou quoi ? [02:32:53] Speaker A: Allez-y. Non, non, vas-y, vas-y. Ça c'est le trop de travail qui fait qu'on oublie. Non mais c'est cool, et en plus aujourd'hui tu réalises un rêve quelque part quand même, tu fais le tour du monde, tout à l'heure on parlait, t'as été en Amérique du Sud, toi tu l'as fait aussi mais je veux dire c'est quand même quelque chose qui semble inatteignable. J'ai fait le Japon ! Cuba ! [02:33:18] Speaker C: Ouais. [02:33:19] Speaker A: Bah toi t'as dû faire l'Asie aussi j'imagine. [02:33:21] Speaker C: J'ai juste fait la Chine une seule fois. J'ai loupé l'Australie l'année dernière avec Avatar parce que j'étais témoin à un mariage. Tu vois, des fois je commence à faire les choix. Bon, maintenant tu regrettes mais... Non, mais c'est sûr que c'est... Puis je sais pas, c'est trop bête, mais les Etats-Unis particulièrement, le faire, c'était... Là, en deux ans, on a dû faire six tournées là-bas. Ça fait peut-être huit mois là-bas en tout, sept mois là-bas. Et c'était vraiment une expérience qui me... [02:33:55] Speaker B: La bouffe des stations-service aux Etats-Unis c'est vraiment incroyable. [02:33:59] Speaker C: Alors j'ai pas eu à passer par là. [02:34:03] Speaker A: Là j'aimerais en savoir plus parce que moi je me souviens juste que c'était la nuit, on allait dans les stations-service, c'était pour acheter des bières qui brillaient dans le noir. C'est ce qu'on trouve qu'aux Etats-Unis. L'alcool est dangereux pour la santé, vous le savez, c'est pas dans le genre en tout cas. Ah bah ça je trouve que là, avec ce truc là, t'avais tout ce que tu voulais. [02:34:23] Speaker B: Pardon, t'as encore coupé, voilà, désolé. [02:34:25] Speaker C: Non mais en tout cas, il y a des endroits où forcément... C'est symbolique aussi. C'est symbolique, ouais, et puis passer par des endroits où je me dis genre, j'y serais vraiment jamais allé, sans être dans ce contexte-là. [02:34:37] Speaker A: T'es pas frustré quand t'as pas le temps de visiter ? Excuse-moi, je te coupe encore. [02:34:40] Speaker C: Alors, en fait, si tu veux... [02:34:44] Speaker B: Il y a plein d'endroits où il n'y avait rien à visiter. [02:34:46] Speaker C: Non, non, c'est pas ça. Mais à la limite, je vois plutôt les choses à l'inverse, dans le sens où... Je vais pas voir la tour Eiffel de chaque ville, de chaque pays, j'ai pas forcément le temps quoi que ce soit. Mais moi le truc qui m'excite le plus c'est que tous les jours je travaille pour monter le même show et de voir comment les gens sont réceptifs à tel endroit, tel autre endroit et tout ça. Et voilà, des gens qui vont dans telle ou telle ville auront peut-être la chance de voir la Tour Eiffel de chaque ville, mais moi je peux te dire si les gens ils sont chauds. [02:35:22] Speaker B: S'Ils sont calmes, c'est plus un truc culturel quoi. [02:35:28] Speaker C: J'ai travaillé avec les locaux toute la journée, je peux te dire c'est des gens généreux, des gens gentils, des gens énervés, des gens... J'ai l'impression de plus en savoir sur la vraie vie, dans la façon dont je passe ce moment là, et ensuite... tu vois, m'en faire mon avis. Il y a plein d'endroits où j'aimerais trop aller dans le monde mais j'attends de les faire en tournée avant de décider d'y aller en vacances. J'ai l'impression d'en apprendre plus en étant en tournée et en travaillant avec les locaux. [02:35:56] Speaker A: Tu sais que ça se passera bien si c'est bien passé en tournée ? [02:35:58] Speaker C: Bah ouais, j'ai plus un échange humain avec les gens et du coup pour moi ça me parle plus sur la vie que je veux me faire d'une ville que d'aller visiter tel ou tel monument et de possiblement parler à absolument personne de la ville et tout ça. Donc je me nourris plus de ça, je pense. [02:36:17] Speaker A: Donc si vous avez un concert où il y a Tim qui mixe, enfin qui est en train de faire son travail, n'hésitez pas à aller le faire chier, à lui parler. Faites-lui des signes comme ça aussi. Mettez juste vous à côté de la console et faites « Coucou ! Tim, c'est moi ! [02:36:28] Speaker B: » Si vous avez une lampe torche. [02:36:29] Speaker C: Aussi, mettez-le bien dans les yeux. [02:36:33] Speaker B: Voilà, c'était des petits conseils. [02:36:35] Speaker C: Non mais en vrai, tu vois, sur la tournée, tu vas avoir vraiment ces... Je crois qu'on en avait déjà parlé avec Alex et c'était une des choses dont on parlait Bordineau beaucoup. D'autant plus au début quand t'es sur des tournées où t'es en van, tu vas dormir chez les gens, des choses comme ça, en fait sur la route t'es amené à... ça va être les gens avec lesquels tu tournes, mais ça va être aussi des gens que tu rencontres dans les villes où tu vas t'amener à avoir des relations, tu vois, une personne que j'aurais vu... [02:37:01] Speaker A: Je pense à Bas qui est là. [02:37:02] Speaker B: Mais en fait c'est que tu vis la vie des gens de là-bas plutôt que la vie d'un touriste. [02:37:08] Speaker C: Mais même les connexions que tu peux avoir avec les gens, elles sont hyper fortes. Quelqu'un que j'ai vu que deux, trois fois dans ma vie, j'aurais aucun problème de laisser les clés de chez moi et de dire t'as besoin de dormir chez WAM, pas de problème et j'aurais aucun... alors que des gens que je vois dans la vie de tous les jours, je serais peut-être pas forcément aussi chaud. Il y a vraiment une connexion qui se fait avec les gens. [02:37:26] Speaker B: Pas trop sympa pour Pierre ? [02:37:27] Speaker C: Comment ? [02:37:28] Speaker B: Pas trop sympa pour Pierre ? [02:37:29] Speaker C: Je le vois pas tous les jours. [02:37:30] Speaker A: J'ai déjà demandé c'est qui mais j'ai jamais de réponse d'ailleurs. [02:37:33] Speaker B: D'ailleurs, on attend. [02:37:35] Speaker C: Quand tu veux. [02:37:37] Speaker A: Quel moteur. [02:37:39] Speaker C: Mais non mais il y a vraiment des connexions humaines qui se font, c'est trop chouette. [02:37:42] Speaker A: Quel a été le pire endroit ? Franchement, je suis tellement... Et crache un peu ta ballade, tu vas pas nous faire chier à être tout lisses ! [02:37:49] Speaker C: Moi je suis trop excité de découvrir des nouveaux endroits à chaque fois, il n'y a pas de mauvaise... Oh là. [02:37:54] Speaker B: Là... Non mais c'est toujours une expérience différente, bon c'est vrai que la fois où il y a quelqu'un qui m'a pété les deux genoux et qui m'a pris tout mon argent et mon téléphone, c'était un peu moins sympa mais bon... [02:38:04] Speaker A: Mais c'est quand même un merveilleux endroit ! [02:38:07] Speaker C: Non mais vraiment en plus, franchement pas... [02:38:13] Speaker A: Non mais tant pis. C'était quoi le moment où t'as eu le plus de frissons, où ça t'a procuré le plus d'émotions fortes ? Bonne belle ? [02:38:20] Speaker C: Bonne belle ? Je pense qu'on aurait plusieurs à dire. Un groupe qui m'avait vraiment marqué, en 2018, j'avais fait cette tournée qui s'appelle Never Say Die, qui est passée en Europe, et je faisais le son de trois groupes sur l'affiche. Je faisais Polar, Being The Notion, et aussi un groupe qui s'appelle KC. Et KC, ils avaient un discours qui était vraiment hyper prenant, et c'est le seul groupe où, tous les soirs derrière ma console, je pleurais pendant le show. Genre, vraiment. Il apportait beaucoup d'attention aux gens qui étaient... donnaient la parole aux gens qui ont des pensées assez noires, des tendances suicidaires et tout ça et c'était des choses par lesquelles lui il était passé et il avait toujours ce moment-là sur scène où il parlait de ça et genre tous les soirs... Je me souviens, on était à Bristol, je sais plus quel jour, le jour de Bristol c'était le jour de l'anniversaire du chanteur Et au moment de ce speech là en fait, les gars de Being The Nation arrivent avec un gâteau pour lui souhaiter bon anniversaire. Tout le monde lui souhaite bon anniversaire. Il souffle les bougies, il dit normalement je lui dis un truc mais je le raconterai plus tard. Et à la fin du morceau, il explique que la dernière fois qu'il a essayé de mettre fin à ses jours c'était son anniversaire il y a tant d'années et que aujourd'hui il est là pour pouvoir le fêter et genre j'étais en larmes pendant tout le reste du show. Et en plus, ce groupe-là, ils ne l'avaient pas encore annoncé, mais ils savaient que c'était leur dernière tournée et qu'ils arrêtaient après. Moi, j'étais là. il y a tant de gens qui viennent vous voir parce que vous leur faites du bien c'est trop dur de voir que vous allez disparaître pendant... bon là ils se sont reformés il y a quelques années mais... mais ouais ça c'était les frissons de tous les gens de ouf. Vraiment... [02:40:05] Speaker A: C'est beau. [02:40:06] Speaker C: Ouais. [02:40:07] Speaker A: C'est beau. Et tu parlais de... Being... Being as an ocean ? [02:40:14] Speaker B: Being as an ocean, ouais c'est ça. [02:40:16] Speaker A: Being ! [02:40:17] Speaker C: Being ! [02:40:17] Speaker A: Being sport ? [02:40:17] Speaker F: Non. [02:40:18] Speaker C: Ouais, Being in the Ocean c'est un... [02:40:20] Speaker A: Parce que c'est ton prochain clip donc je sais que t'as beaucoup été avec eux. [02:40:24] Speaker C: Ouais, Being in the Ocean c'est un groupe avec lequel j'ai beaucoup beaucoup écouté avant de travailler avec eux. [02:40:30] Speaker A: Ah et ça c'est pas difficile du coup ? [02:40:33] Speaker C: Non bah en fait j'avais... Donc au moment où je jouais avec Merge on avait réussi à faire quelques dates avec eux, on était resté en contact avec le guitariste qui est devenu un super pote. J'ai tout fait pour arriver à ce qu'ils me prennent sur la route. Et ils finissent par me prendre sur la route. C'est un des groupes avec lequel c'était juste vraiment trop bien. On était en accord sur tout. Je pense que c'est le groupe avec lequel j'ai eu le plus d'aisance à travailler. Autant sur la vision que sur ce que je pouvais faire. Il y a eu des moments où je pensais qu'il faudrait changer ces parties-là. Je me souviens sur cette tournée du Never Say Die, c'était que des morceaux récents où il y avait beaucoup plus d'éléments qui sortaient de l'ordinateur, mais ils terminaient toujours par... ce dernier morceau qui est pas celui qui va être diffusé mais un autre du metal album The Hardest Part et ce morceau là vu que c'était un ancien il n'y avait pas du tout de bandes et je dis franchement c'est dommage ça on perd un petit peu en intensité alors que c'est le dernier morceau il m'a dit ok le guitariste on s'est posé un soir il m'a dit tu veux quoi et il m'a laissé recomposer les parties électroniques de ce morceau là ensuite le L'avant-dernier album, du coup le dernier album ils étaient tous ensemble. J'ai comixé la moitié de l'album. J'ai co-composé l'intro de l'album. Donc c'était un groupe où j'étais vraiment très impliqué et c'était un groupe très important pour moi. Aujourd'hui c'est... Là il y a quasiment tout le monde qui est parti, il ne reste plus que le chanteur et c'est un peu triste pour moi de voir que ça en soit où ça en est aujourd'hui mais c'est un groupe qui était très très important pour moi autant professionnellement que musicalement quoi et humainement ouais absolument. [02:42:25] Speaker B: C'est bien d'être comme ça, ça te donne confiance aussi dans tout ce que tu fais pour avancer, proposer plus de choses aux autres groupes après avec qui tu bosses aussi. [02:42:34] Speaker C: En fait au début j'étais amené à faire mes preuves en en bricolant et montrer le mieux que tu peux faire avec et là c'était le premier groupe avec lequel j'avais pu à bricoler j'étais là ok maintenant on peut aller profondément dans les choses et je peux vraiment commencer à travailler et essayer de montrer ça quoi et donc ouais pour moi. [02:42:53] Speaker A: C'Est motivant ouais si le groupe vraiment te fait confiance et tout c'est quand même un truc qui te donne encore plus envie de te laisser t'envoler quoi. [02:43:02] Speaker C: Et là du coup Dear God je crois que c'est le premier clip qu'ils avaient sorti Et ouais, ce premier album-là, ils ont fêté les 10 ans il y a deux ans. Et ouais, cet album-là était super. [02:43:15] Speaker A: Bon, on va passer la chanson parce qu'il a l'air tout perturbé. On va lui faire des petits bisous. [02:43:22] Speaker B: Bon, je te laisse faire. [02:43:24] Speaker F: Allez, c'est parti ! Bien destiné ! Tu m'as amené à ce lieu En me tenant à un tableau J'ai besoin de pardon Ceux qui m'ont empêché de croire Que c'est eux qui m'ont amené ici C'est exactement vous J'ai l'impression d'être un homme meilleur Malgré tous mes peurs, je suis réellement un homme Je suis un homme meilleur Malgré tous mes peurs, je suis réellement un homme C'est ce qui reste de la lumière, de l'ombre et d'un chemin parfait pour la première fois dans ma vie Je me bat pour le bien de la vie Je me bat pour le bien de la vie Je me bat pour le bien de la vie So you can call. [02:46:08] Speaker C: This sort of life a hopeless endeavor. [02:46:11] Speaker B: That this tiny vessel could ever endorse its violent weather Call it pointless, I'll. [02:46:16] Speaker A: Continue to carry out grace nonetheless I. [02:46:18] Speaker F: Will scream it till my face is. [02:46:21] Speaker C: Blown There is a point to all. [02:46:22] Speaker F: Of this And it's always been here C'est parti pour le tour du monde ! C'est parti pour le tour de l'île ! C'est la fin de cette vidéo ! Merci d'avoir regardé ! C'est parti ! Now I'm here to set a fire. [02:49:48] Speaker A: M. X. P. X. Max Pax. Bon bref, c'est un groupe qui commence à avoir un certain âge, c'est un groupe qui me rappelle Nîrouth. Vous vous souvenez de Nîrouth ? En plus ça me rappelle le Grosse Rock. Ça me rappelle le Grosse Rock que nous avions fait aussi ensemble. [02:50:05] Speaker B: Tout à fait. [02:50:06] Speaker C: Avec ma petite grenouillère là. [02:50:08] Speaker A: Ah oui c'est vrai. [02:50:10] Speaker B: J'avais oublié ce détail. [02:50:11] Speaker A: C'est vrai que j'avais oublié ce détail. [02:50:12] Speaker B: J'aimerais avoir des photos et que je les retrouve. [02:50:14] Speaker A: C'est sûr. Des photos il y en a plein ! [02:50:17] Speaker B: On avait bien rigolé ! Certains plus que d'autres ! [02:50:23] Speaker A: Bah parce qu'il travaille trop ! [02:50:24] Speaker C: Bah là j'avais beaucoup travaillé ! [02:50:30] Speaker A: Sans relâche ! [02:50:30] Speaker B: Toute la nuit, boulot, boulot, boulot ! [02:50:33] Speaker A: C'était intense. Intense comme nom dans les Etats-Unis. Non mais voilà, MXPX, j'aime beaucoup ce genre musical et ça diversifie un peu toutes les musiques que nous pouvons passer dans cette émission. Parce que nous sommes alternative rock, métal et tous ses dérivés. Donc il faut faire plaisir un peu. [02:50:46] Speaker B: Ça vous rappelle un peu une formulation de quelqu'un ? [02:50:49] Speaker A: Ah oui, pardon. Des bisous d'ailleurs Aziz, d'énormes bisous. J'espère que tout se passe bien pour lui, j'ai bien l'impression que ça se passe bien. [02:50:56] Speaker B: Oui, par contre j'ai l'impression qu'il essaye de te narguer au niveau capillaire. C'est-à-dire qu'il laisse pousser ses cheveux en ce moment et j'ai l'impression que c'est pour te narguer un peu Pierre. Je dis ça, je dis rien. [02:51:06] Speaker A: On attendra des réponses de dealers de métal pour voir si c'est le cas ou pas, mais c'est une possibilité. [02:51:13] Speaker B: Le connaissant. [02:51:16] Speaker A: Je voulais te poser une question aussi sur ton ressenti. Maintenant, quand t'étais gamin, t'étais fan, t'allais au concert, tu rêvais peut-être de jouer sur scène ou alors de faire le son, mais t'avais des émotions quand tu vois un groupe que t'adores, tu kiffes. C'est un peu un mirage, il y a un miracle, il y a un rêve qui est là. Mais une fois que t'es dans le truc, est-ce que t'arrives quand même encore à avoir ce même plaisir ? Parce que tu vois les rouages, tu vois le... [02:51:41] Speaker B: Mais je pense que ce qu'il vient de dire sur le concert de Kissy, c'est exactement ça. [02:51:46] Speaker C: Ouais après là c'est Ouais mais ça. [02:51:48] Speaker A: Enlève peut-être quelque chose quand même tu vois. [02:51:51] Speaker C: Non mais c'est vrai qu'il y a de ça. Après je travaille pour ce groupe, c'est différent. Mais. [02:51:57] Speaker A: Quand tu vas à un concert maintenant. [02:51:58] Speaker C: Je suis moins excité d'aller voir un concert que... Enfin je suis content de savoir que je jouerai là et je vais aller voir ceux-là mais... Ça va être rare que j'ai le... Oui bon après là... Après il y a encore des groupes encore quand même Tu vois genre Enter Chikari c'est un des groupes où je sais que si je peux les voir ça va me rendre fou à chaque fois. [02:52:14] Speaker A: Mais t'as pas cette déformation professionnelle ? Dans la salle tu fais il est pas installé correctement là mais je... Non. [02:52:21] Speaker C: Mais je vais aller regarder quand même les choses qui m'intéressent mais non par contre je pense pas à ça pendant que je vais voir un concert donc ouais non quand même un petit peu j'ai toujours le... [02:52:32] Speaker A: Je sais pas. [02:52:32] Speaker B: Peut-être que tu deviens un peu plus exigeant en connaissant mais... Ouais... [02:52:36] Speaker A: On va tout dire, si notre question elle t'emmerde... Non, non, j'essaie de répondre correctement. [02:52:41] Speaker B: J'essaie de savoir ce qu'il pense. [02:52:42] Speaker C: Non, en vrai, honnêtement, c'est un peu notre passion à tous de dire... Moi, j'aurais pas fait comme ça, mais... Non. [02:52:47] Speaker A: Mais il y a toujours ça, quand tu fais un boulot et que tu... Je veux dire, quand on faisait Bring The Noise à WeFM, après, quand t'écoutes la radio et que t'entends les animateurs, tu sais très bien comment ça se passe, et tu sais très bien auquel moment, en fait, il est pas dedans... [02:53:00] Speaker B: Après, nous, quand on écoutait les autres, on dirait, ah ouais, putain, on peut faire mieux. [02:53:06] Speaker A: On pourrait faire mieux comme eux, mais tant pis, on va rester à notre niveau. [02:53:12] Speaker C: J'ai toujours des bons moments à aller voir des concerts, c'est sûr. Et tu vois, le moindre jour off que j'ai en tournée, le premier truc que je fais c'est de regarder qui joue dans la ville. Parce que j'adore aller voir des... Oui je vais me protéger et tout ça, mais même en fait j'ai trop envie de voir comment tel groupe fait son show, comment tel ingé se fait mixer, je suis passionné différemment tu vois. J'utilise cette petite application, le Bands in Town, et je mets la ville dans laquelle je suis, genre qui joue ce soir, et puis après qu'il peut avoir des invités ou qu'il peut avoir des places. Et après je demande au reste de mon équipe et tout le monde va me dire genre on est en Jura, je vais pas aller voir un concert, je vais y aller tout seul, mais moi le moindre groupe qui joue je vais le voir. [02:53:54] Speaker A: Donc il y a encore quand même le kiff quoi. [02:53:56] Speaker B: En plus ça peut être l'occasion de voir un groupe que t'aimes bien, que t'as pas forcément l'occasion de voir, surtout quand t'es à l'étranger, des fois il y a des groupes US qui vont tourner plus aux US qu'en France. [02:54:05] Speaker A: Oui c'est vrai que ça peut donner l'occasion de voir un truc que tu. [02:54:07] Speaker C: Nous as... Et puis même voir... [02:54:08] Speaker B: Dans un autre cadre que ceux que tu connais aussi. [02:54:10] Speaker C: Exactement ! Ce groupe là, la dernière fois que je l'ai vu, c'est à telle ville où je serais jamais allé voir ce concert. Donc vraiment, dès que je peux, je vais voir un show. Et pareil, quand je suis à la maison, s'il y a le moins d'autres trucs qui m'intéressent un peu, je vais faire en sorte d'y aller. [02:54:27] Speaker A: Et la scène française alors ? Cette belle scène française ? Est-ce que j'ai le droit de dire belle scène française ? [02:54:33] Speaker C: Oui, bah oui ! [02:54:34] Speaker A: Non mais je te pose la question, parce que toi t'es jeune, t'es dynamique, t'en connais beaucoup aussi de cette jeune, nouvelle scène française. Y'en a beaucoup qui te connaissent. [02:54:43] Speaker C: Bah... Du coup y'avait une question là ou pas ? [02:54:45] Speaker A: Non, c'était juste pour savoir ce que tu penses de la scène française, si t'as envie de donner des noms, t'as envie de parler de certains signes. [02:54:50] Speaker C: Si bah là, typiquement maintenant je suis basé à Marseille et... Il y a les copains de Landmarks qui font un travail de ouf et qui vont sortir un nouvel album l'année prochaine qui va être incroyable et qui font que de monter et qui viennent de remplir leur Olympia. Je trouve ça trop chouette. Il y a une noveliste aussi qui va sortir son album bientôt, pour l'avoir écouté la semaine dernière, avec des super morceaux, un super retour avec Camille qui est au chant. Très bon choix d'ailleurs. Super choix. La chanson de... [02:55:23] Speaker B: La preuve, Linkin Park a fait la même chose. [02:55:27] Speaker C: Pierre et Florestan qui sont deux des meilleurs guitaristes en France, qui jouent dans le même groupe, c'est un régal à voir en live. Les gars de 1056, Resolve qui met des grosses claques, Ashen, Rêves Noirs aussi. Non je pense qu'il y a des. [02:55:44] Speaker A: Super groupes qui... Est-ce que t'as l'impression qu'elle est meilleure qu'avant, qu'elle est plus importante ? [02:55:49] Speaker C: Bah... [02:55:53] Speaker A: C'est pas moi. [02:55:53] Speaker B: C'est mon téléphone qui vibre. [02:55:58] Speaker C: Non mais je pense qu'il y a des... Je pense qu'on a la chance d'avoir eu Gojira depuis longtemps qui a ouvert des portes, Landmarks qui a ouvert d'autres portes, je parle sur l'international. Du coup maintenant quand tu es à. [02:56:13] Speaker A: L'Étranger, si on sait que tu es français, on te dit devant, à part Gojira. [02:56:17] Speaker C: Tu vois Landmarks la dernière fois, ça m'arrive souvent, genre ah bon t'es français, on a reçu Landmarks il y a tant de temps, incroyable ce groupe. Donc je pense qu'il y a plus de portes qui sont ouvertes et du coup ça donne aussi de l'espoir aux projets qui vont faire les choses d'une façon plus ou moins plus sérieuse aussi en se disant qu'il y a une ouverture qui est possible. Après là je parle de la scène qui cherche à s'exporter. [02:56:43] Speaker A: Ah parce que tu penses qu'il y a une différence, il y a une scène qui clairement ne veut rester que dans l'hexagone ? [02:56:47] Speaker C: Bah non mais des groupes qui vont chanter que en français ou des choses comme ça, c'est un peu plus limité pour s'exporter. Et là tu dis que j'en ai pas qui viennent en tête mais je suis sûr qu'il y en a. [02:56:55] Speaker B: Il y a aussi des groupes... En fait en France la situation dans la musique, c'est rare que tu puisses faire que de la musique. Du coup c'est rare de pouvoir, quand t'as 5 mecs dans un groupe, que les 5 puissent avoir des congés en même temps pour pouvoir faire une tournée d'un mois aux Etats-Unis. Parce que typiquement les Etats-Unis, pour aller jouer là-bas il faut payer des visas du coup t'as intérêt à faire une tournée assez longue pour que ce soit rentable parce que... Bah oui ça me. [02:57:21] Speaker C: Fait ça fait go à ceux dont vous avez parlé Perish, Perish c'est pareil, un des groupes que je trouve super. Eggman Share aussi qui est incroyable. Mais oui effectivement pour les dispo. [02:57:34] Speaker A: Après les groupes français, aujourd'hui quand même, il y a cette professionnalisation, enfin entre guillemets, ce qu'on a eu l'habitude de dire, c'est qu'ils ont plus honte de travailler, d'avoir une grosse DA, de faire ce que peu de groupes faisaient avant, et aujourd'hui, peut-être, je sais pas si on peut dire un travail à l'américaine, mais... [02:57:50] Speaker B: Je pense qu'il y a aussi des groupes qui ont poussé ça en France. Plemo à l'époque c'était un groupe qui a poussé le truc super loin. Rise of the North Star qui est quand même le groupe qui a l'ADA, l'une des ADA les plus solides. Je ne dis pas parce que j'y ai participé. Ils font partie des groupes qu'on commençait à dire, il faut qu'on ressemble à un truc américain si on veut être prêt au sérieux. [02:58:16] Speaker A: Avec un univers, avec quelque chose de solide. C'est vrai que ce n'était pas si fréquent. Aujourd'hui ça se fait et ça s'exporte. On est fiers aussi ! [02:58:24] Speaker B: Bah oui ! C'est assez dur en France. En fait, le problème, c'est qu'en France, dès qu'un groupe essaye de faire un peu plus que la moyenne, il y a ce truc de juger par les autres comme prétentieux. Mais en même temps, si tu fais pas ça, c'est dur d'aller à l'export, quoi. Parce que les gens à l'étranger, ils ont pas envie que t'arrives en t'excusant de... « Ah, mais nous, on est un petit groupe français, alors nous, on fait comme ça. [02:58:49] Speaker C: » Tu vois, Landmarks, comme l'avait fait Rise aussi, Landmarks comme l'avait fait Ryze, à amener un peu de rap, le chanter en français. [02:59:01] Speaker A: Oui, il y a quelques mots en français. [02:59:03] Speaker B: Après c'est bien de mettre un peu de singularité, des trucs qui font un peu la différence par rapport aux trucs étrangers, aux grosses machines. [02:59:13] Speaker A: Je sais pas comment c'est de faire des tournées avec des français comparés aux étrangers. Tu parles d'humainement, l'ambiance... [02:59:24] Speaker C: Je pense que ça dépend des groupes aussi. L'énergie des groupes elle est propre à chaque groupe, c'est pas par nationalité. [02:59:33] Speaker B: Bon après il y a quand même des nationalités où ils sont un peu moins fun. Moi j'ai fait une tournée avec un groupe suédois. [02:59:38] Speaker C: J'allais dire moi les suédois c'est calmant tu vois. [02:59:40] Speaker B: Ah ouais c'est vraiment... [02:59:41] Speaker A: C'est calme ou c'est chiant ? [02:59:43] Speaker B: Moi je trouve ça un peu trop calme. [02:59:45] Speaker C: Après toi c'était culte non ? [02:59:46] Speaker B: Je dirais pas. [02:59:49] Speaker C: Ah pardon. Non mais sur la calmitude tu vois... [02:59:55] Speaker A: Non mais c'est pas négatif ! [02:59:57] Speaker B: T'as des groupes après le concert, y'a un côté tu discutes, tu te marres, machin, ça vanne un peu... Je parle pas de faire la teuf de ouf, mais t'as des groupes où ils arrivent dans les loges et ils sont comme ça... T'as cinq mecs assis à quatre coins de la pièce. Donc déjà, il y a un problème, il manque un coin. Et en plus, tu vois, je trouve qu'il n'y a pas vraiment de... Non. [03:00:22] Speaker C: Mais nous ça va même au point que... [03:00:24] Speaker A: Il n'y a pas d'interaction, c'est mort quoi. [03:00:25] Speaker C: C'est bizarre. Quand on arrive dans les salles, je sais pas, il y a des salles... C'est marrant, ça n'arrivait qu'en France en vrai mais... Il y a des salles où quand t'arrives, les mecs ils mettent un fond de musique dans la salle, tu vois, genre... C'est un truc qu'ils aiment bien et... Et mes gars ils sont en mode... Tu peux aller te dire de couper la musique ? Ouais. Genre, on installe en silence, tu vois. Genre, calme. Et après le soir, ça va pas être au point que toi tu le dis mais... Mais oui, c'est très calme, très respectueux, très... Donc c'est vrai que les suédois c'est quand même très dans le calme et le respect. Mais après les énergies elles sont propres à chaque groupe. Tu vas avoir des groupes très calmes et respectueux en France. [03:01:04] Speaker A: J'ai pas dit qu'il y en avait qui étaient plus bâtards que d'autres, c'était pas ça ma question, c'est juste... comme ils sont peut-être moins habitués, moins guidés. [03:01:13] Speaker B: Après je pense que quand t'es avec des groupes français, enfin moi je trouve que quand t'es avec des... C'est drôle, c'est ce que je me disais quand j'étais aux Etats-Unis avec Marc qui a un ami depuis longtemps et il a plein d'autres amis là-bas. et à chaque fois qu'on est ensemble on se dit quand même c'est bien d'être de la même culture parce qu'en fait t'as tellement de références communes que tu te marres beaucoup plus parce qu'il y a un côté où tu sais quoi et c'est quand même très agréable je pense que c'est toujours un peu pareil même si t'as une culture qui. [03:01:45] Speaker C: Est plus... Ouais après je dirais la chose qui est différente en fait comparé à un groupe américain ou anglais. [03:01:54] Speaker A: En. [03:01:54] Speaker C: Fait quand t'es français y'a personne d'autre que les français qui te comprennent donc tu vas plus te lâcher à raconter des bêtises tu vois alors que quand t'es avec un groupe anglais ou américain tout le monde est en train de te comprendre donc tu vas peut-être être un peu plus sur la retenue donc il y a peut-être ça qui change un petit peu. Je me souviens la première que j'avais faite c'était une nouvelle liste des landemarques c'est Là en plus même la dernière fois, Landmarks avait fait Landmarks, 1056, Resolve et Glassbone, c'était 4 groupes français. 1056 ils m'en parlent encore, c'était leur meilleure tournée qu'ils aient faite, c'est trop drôle. [03:02:26] Speaker B: La foire ! [03:02:27] Speaker A: Ça doit être le groupe bordel. Et beaucoup de blagues. [03:02:31] Speaker C: Donc ouais, je pense qu'il y a de ça ouais. Si tu parles en anglais, il y a des trucs où tu vas être un peu plus sur la retenue. devant tout le monde. [03:02:40] Speaker A: Bon maintenant, aujourd'hui là en 2024, t'es content de ton parcours ? [03:02:47] Speaker C: Il y a encore trop de choses que j'ai envie de... Comme ? [03:02:53] Speaker A: A part si t'as pas le droit de nous parler mais bon... Non mais... [03:02:58] Speaker B: Moi j'ai une question peut-être, est-ce que tu prospectes, est-ce que tu vas chercher des groupes avec qui t'aimerais travailler ou est-ce que c'est un peu... Non ça fonctionne pas, ouais. C'est un peu, ça évolue, enfin t'attends un peu que les opportunités se créent ou est-ce que t'as ce truc, nous on en avait parlé avec Gigi Je sais pas si tu connais Gigi qui. [03:03:20] Speaker C: Fait Queen of the Stone Age. [03:03:23] Speaker B: Et elle, je sais que je l'ai connue en 2009, 8, 7, par là. Et je sais qu'elle avait sa liste de groupes avec qui elle voulait travailler et qu'elle a quasiment fait tous les groupes avec qui. Alors ça s'est fait un peu naturellement et tout ça. Mais est-ce que toi, il y a une liste de groupes avec qui tu veux travailler et tu cherches un peu à aller dans cette direction ou tu attends un peu que tu te dis l'univers fera son travail ? [03:03:48] Speaker C: Un peu des deux. Je sais avec qui j'aimerais trop travailler mais ensuite... [03:03:53] Speaker B: Après Bring Me ils ont quand même une bonne équipe. [03:03:57] Speaker C: Et Jared Langer qui est un des meilleurs ingés de la scène. Mais tu vois en fait il y a plutôt ça aussi c'est que... Je respecte énormément les gens qui font le même travail que moi. A aucun moment je n'irai avoir une démarche qui ferait que je chercherais à voler le travail de quelqu'un qui fait la même profession que moi. Je vais plutôt... Ouais non. Je ne vais pas chercher à aller voler le travail de quelqu'un donc je n'irai jamais contacter le groupe directement. Ensuite... Ouais les gens avec lesquels je travaille... Les gens avec lesquels je travaille, tu vois... [03:04:29] Speaker B: Avoir les genoux cassés la veille d'une tournée, ça arrive. [03:04:32] Speaker C: C'est pas de chance, mais ça arrive. En tout cas, tu vois, même juste la démarche de collectif qu'on a, on sait les affinités des uns et des autres. Si on entend des choses, on sait aussi les disponibilités des uns et des autres. Aussi, il y a le fait que... Un des plus gros plaisirs que j'ai dans le travail que je fais, c'est... L'accompagnement, c'est hyper plaisant d'accompagner un groupe et d'évoluer avec lui. Donc là, je prends l'exemple du dernier groupe avec lequel j'ai beaucoup travaillé ces derniers temps, Avatar. Ça fait déjà 20 ans qu'ils sont en groupe, donc il s'est passé beaucoup de choses avant que je sois là. Mais juste l'évolution que j'ai pu faire avec eux pendant deux ans, elle est hyper satisfaisante et j'espère qu'il y aura encore d'autres années. Donc il y a ce truc là aussi. Tu vois, il y a les groupes que j'aime trop et que j'aimerais bien me dire un jour je travaillerais avec eux, mais c'est pas le même plaisir que de prendre un groupe quand il en est à faire des clubs de 300 et arriver jusqu'au stade, tu vois. C'est pas le même plaisir, c'est pas le même enjeu. Donc ouais, c'est d'évoluer, faire évoluer la configuration, faire évoluer tout le setup, les outils que tu utilises et tout. Donc ça, je peux même pas te dire un groupe en particulier parce que ça serait juste le fait de La Petite Perle où tu te dis genre, ça marche de ouf et ça va marcher parce qu'ensemble on a une force et que les choses sont trop cool quoi. [03:05:58] Speaker B: Après tu peux demander à Pierre s'il connait bien Petite Perle. J'ai attendu la fin de l'explication. [03:06:10] Speaker A: Moi je l'écoutais et puis je me. [03:06:11] Speaker C: Disais ah ouais mais... [03:06:13] Speaker B: Je veux dire, on regardera bien un petit clip tu te disais ? [03:06:16] Speaker A: Pas du tout. [03:06:17] Speaker B: Ah bon ? [03:06:17] Speaker A: Non non non, je voulais qu'il déjà réponde à ma question à laquelle il n'a pas répondu. [03:06:21] Speaker B: C'est de ma faute. [03:06:22] Speaker A: Qu'est-ce qu'il prévoyait ou qu'est-ce qu'il aimerait encore faire s'il a le droit de le dire ? [03:06:27] Speaker C: Non mais si ça a répondu. Accompagner des groupes, franchir des steps. Des fois ça peut être super cool de bosser avec des groupes en one shot, mais le travail sur le long terme, le fait de s'entendre trop bien artistiquement, humainement, avec les gens, c'est des expériences qui sont assez magiques. Tu vois, je rêve pas de faire que des immensales, mais c'est vrai d'arriver d'un point et d'arriver à un autre. [03:06:56] Speaker A: De voir une progression. [03:06:59] Speaker B: En fait, sentir que... parce que ça te permet aussi de sentir ce que tu apportes au projet, et pourtant ça. [03:07:05] Speaker A: Valide le travail que t'as pu faire avec eux. [03:07:06] Speaker C: Ou d'une certaine façon ça le valide, en tout cas de voir que je suis toujours à bord au fur et à mesure de la progression, et qu'on voit que les choses avancent, c'est... [03:07:14] Speaker A: C'est ça donc... Et c'est généralement une fidélisation pour les groupes ou... Tu parles de One Shot, il y a des groupes qui changent comme ça d'ingé ? [03:07:23] Speaker C: Ouais ça va dépendre, en fait il y a beaucoup de... L'Avatar c'est le premier projet qui a décidé de me prendre partout où ils vont. Pendant très longtemps j'étais un peu l'ingé européen de groupe américain. Parce qu'ils voulaient pas... Ils ne pouvaient pas payer pour prendre leur ingé US et l'amener en Europe. Ils n'ont pas ce problème de visa, c'est notre problème à nous, et du coup nous c'était le problème pour aller là-bas. Donc voilà. [03:07:57] Speaker A: Donc ouais, là t'aimerais plus que ce soit de la fidélisation donc, mais il y a des one shots où les groupes ils te prennent et puis disons... [03:08:03] Speaker C: Bah il y a aussi de la rempla, enfin tel pote qui est pas dispo, là typiquement Avatar on a terminé mi-septembre, notre prochaine tournée elle sera, on va reprendre fin juin, début juillet. J'ai dix mois à combler. Moi j'ai un engagement moral avec eux d'être présent pour le prochain cycle. Je vais pas aller me reloquer avec un autre truc sur le long terme. Là ce que je vais aller chercher c'est des projets qui ont une tournée en Europe ou deux tournées en Europe ou un copain qui n'est pas dispo pour cette tournée et le remplacer sur cette tournée là. Et ça peut être trop bien aussi mais Mais quand c'est que ça, en fait c'est très satisfaisant et gratifiant d'accompagner un groupe sur le long terme et de pouvoir faire évoluer... [03:08:52] Speaker B: C'est un peu la différence entre un repas dans un restaurant gastronomique et de temps en temps tu vas te faire un petit McDo et tu fais c'est pas mal, un petit burger. [03:09:00] Speaker C: Bah non parce que ça va pas être le McDo, le groupe d'entre les deux. [03:09:03] Speaker B: Non mais ce que je veux dire, un In-N-Out, un truc un peu mieux. [03:09:09] Speaker C: Non mais après, varier les expériences c'est des choses qui apportent énormément de... Et c'est pareil, effectivement je travaille beaucoup dans l'industrie du métal mais j'adore de ouf travailler avec des projets qui n'ont rien à voir avec le métal. Bon ça reste encore un petit peu dans ce univers, mais quand j'ai travaillé avec Else, c'était hyper chouette parce que complètement perturbateur, c'est très électronique. [03:09:33] Speaker A: Tu fais pas de l'acide jazz quoi ? [03:09:34] Speaker C: Non mais je travaillais avec un artiste français qui s'appelle Chien Noir, c'est vraiment de la pop française. Là j'étais avec Bagarre il y a deux jours, ça n'a rien à voir. [03:09:46] Speaker A: J'ai fait du rap aussi, autant varier. [03:09:47] Speaker C: Les... les projets avec lesquels tu travailles, les équipes techniques avec lesquelles tu travailles, ça te permet de voir d'autres façons de travailler, d'autres styles de musique qui révisent tes façons de travailler à toi aussi. En vrai il n'y a aucun projet, enfin je pense que tu me proposes n'importe quel projet, je trouverais toujours un... de quoi m'enrichir à travailler avec un nouveau projet. [03:10:11] Speaker A: Juste dernière question, d'être aussi avec un groupe sur long terme, c'est quand même une sécurité financière aussi. Parce que j'imagine que c'est pas le truc le plus simple de trouver du. [03:10:22] Speaker C: Taf, ça tombe pas du ciel quoi. Non non oui c'est ça, c'est que là quand on t'annonce le planning sur deux ans, tu vois, et puis là c'est un groupe qui tourne avec un rythme assez soutenu. J'étais là, cool pendant deux ans j'ai pas besoin de chercher de... Après on sait jamais ce qui peut arriver, on est à l'abri de rien. Ça c'est le cas dans tous les métiers, même avec un du bois. [03:10:48] Speaker A: Mais c'est pas un métier facile, c'est ça aussi que je voulais terminer là-dessus. C'est beau, ça peut faire rêver, mais c'est quand même très dur. [03:10:56] Speaker C: Ouais, ça pour le coup, pendant 10 mois, il faut que je trouve de quoi combler. J'espère que ça va tomber. [03:11:03] Speaker B: T'inquiète, on va faire des petites sessions. Reste là si tu veux. [03:11:06] Speaker C: Mais oui, non, c'est sûr qu'il y a un peu de stress et tout ça, mais je suis... T'es confiant ? [03:11:15] Speaker A: Non, t'es installé, mais quand on commence, ça peut être compliqué. [03:11:18] Speaker C: Alors, t'es jamais installé. [03:11:20] Speaker A: Oui, mais tu comprends ce que je veux dire, tu vas pas non plus me casser les couilles. [03:11:23] Speaker C: Ok, ok. [03:11:25] Speaker B: C'est sympa l'ambiance dans cette émission. Je me rappelle pourquoi je me suis barré pendant un mois et demi. [03:11:32] Speaker C: Moi je vais pas tarder. [03:11:34] Speaker A: Le dernier morceau, le dernier clip que tu as choisi. [03:11:37] Speaker B: Attends, on parle encore avec lui après ou pas ? Parce que j'avais une question. [03:11:41] Speaker A: On la posera après. [03:11:42] Speaker B: D'accord, il y a encore un speak. [03:11:43] Speaker C: Oui. [03:11:44] Speaker B: C'est ça ma question. Et alors, le dernier clip que tu as choisi. [03:11:48] Speaker A: Parce que t'as dit, il y a une surprise. [03:11:53] Speaker C: Du coup c'est un morceau d'Admirals Arms. Ah ouais je connais ce groupe. Et un clip qui a été réalisé par Berz. [03:12:00] Speaker A: Je les ai vus la semaine dernière. Ah non c'est pas les mêmes. [03:12:05] Speaker C: Non mais c'est marrant, bah du coup il y a deux jours j'étais en date avec Bagarre qui est le groupe où Moose qui était le batteur d'Admirals joue à présent. Il joue, il chante ? Oui il chante, absolument. Avec Mathieu qui était à la base, qui faisait partie de l'équipe de Bring The Noise avec vous. Qui était le traducteur. Et Jimmy qui est aujourd'hui dans ma cisteria. Et c'est marrant on reparlait d'Admirals avec Moose il y a deux jours. et je me suis remis le clip et je me suis dit c'est ouf, enfin pour moi ça n'a pas vieilli, ce morceau est toujours incroyable, cet album est toujours incroyable. [03:12:39] Speaker B: Pas mon morceau préféré de l'album, mais. [03:12:41] Speaker C: Cet album... Et puis même le clip il était ouf ! [03:12:43] Speaker B: Bah en fait je pense que je l'ai trop entendu et que du coup je l'ai arrêté de l'écouter. [03:12:50] Speaker C: Moi ce clip il était ouf et puis je sais pas, pareil, c'est un groupe que c'est en arrivant sur Paris à mes 18 ans, j'ai découvert ce groupe là, j'ai découvert les gars et que C'est un peu plus des synopsis de ce que je voulais faire. C'est le moment où ils ont fait la tournée avec Normagin et The Chariot, qu'ils étaient allés faire ces dates du Warped Tour aux U.S. et des trucs comme ça. Je voyais ce groupe français qui était... [03:13:14] Speaker B: Qui arrivait à faire des trucs que les autres ne faisaient pas à l'époque. [03:13:17] Speaker C: Ouais, ouais. Le feat avec Oli de Bring Me The Horizon et tout ça. [03:13:22] Speaker B: Sur le premier EP d'Admiral's Arms, il y a un feat d'Oli Sykes. [03:13:26] Speaker C: C'est ouf quand tu parles de l'aventure ! [03:13:28] Speaker B: Un des EP les plus mal mixés de la planète, je pense, malheureusement. J'aurais toujours dit qu'il fallait qu'ils récupèrent les bandes pour essayer de remixer ça, mais je crois que ça n'existe pas. Mais ouais, ce groupe a fait des trucs de fous et ça t'a motivé. [03:13:44] Speaker C: Bah pour moi sa 2S a donné trop d'espoir. [03:13:46] Speaker B: Puis c'était, on peut dire quand même, c'était un peu l'époque de la fête, de la bamboche. [03:13:50] Speaker A: Génial, c'est un peu un groupe étincelle. [03:13:53] Speaker C: Et puis même en soi, Alizé qui faisait leur son aussi en live à l'époque, Je me souviens, je l'avais rencontré du coup quand j'étais en école de son, j'étais allé voir, je sais plus quel concert, à la Flèche d'Or, à l'Altra et à la Flèche d'Or, et à la fin j'étais venu la voir, je lui ai dit excuse moi, je suis à l'école de son, je sais pas quoi faire, pour trouver un stage, un truc comme ça, qu'est-ce que tu me conseillerais, et elle faisait la même école que moi, et elle m'a conseillé, c'est elle qui m'a mis sur mon premier plan live, elle m'a toujours conseillé, elle m'a toujours accompagné, et c'est elle qui faisait Admirals, et du coup ouais, Elle a été hyper importante pour moi aussi dans comment me développer et comment me mettre au taf et tout. Et elle a toujours répondu à toutes les questions. C'est une personne que j'apprécie énormément. [03:14:40] Speaker A: Encore une Française qui a fait beaucoup. Ce que je disais en attendant ta venue, c'est qu'on peut être fiers, il y a beaucoup de français maintenant à travers le monde entier, qui travaillent dans la culture, dans la musique, et à des niveaux hyper importants. Avec des groupes qui sont ouf, et ça c'est cool. Ça peut donner confiance et en tout cas envie à des jeunes de se battre. Après il faut bosser, c'est sûr, ça tombe pas du ciel. mais je veux dire il faut y croire et ça peut se faire, il suffit de bien faire les choses. [03:15:08] Speaker B: Je repensais, là j'ai vu Christophe Ramin qui était dans un groupe de Lille qui avait participé à un Rock my Dwight podcast et lui il est guitar tech, il a fait AM, tout ça et là il s'est retrouvé à faire Jones Addiction donc Juste avant, mais il a fait Guitar Tech pour Dave Navarro. Et le même soir, il a fait Guitar Tech dans le même concert, Dave Navarro et Tom Morello. Et il disait, il faisait un post et il fait, voilà, si j'avais su qu'un jour j'aurais cette opportunité de faire Ces deux personnes qui m'ont donné envie de jouer de la guitare, d'être leur tech, c'est quand même ouf. Donc il ne faut pas se dire que parce qu'on est français on ne peut pas y arriver. [03:15:58] Speaker A: Il faut bosser, c'est tout. C'est un peu comme pour tout. [03:16:05] Speaker B: Ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait. [03:16:09] Speaker A: On va regarder ce petit clip. On fait juste au passage un énorme bisou à Mathieu. [03:16:13] Speaker B: Tout à fait. [03:16:14] Speaker A: Et à tous les autres. [03:16:14] Speaker B: Non mais à tous les autres, oui. [03:16:16] Speaker A: C'est parce que Mathieu, j'ai le petit cœur qui bat parce qu'il a travaillé avec nous. [03:16:21] Speaker B: Le poupon. [03:16:22] Speaker A: Le poupon. Ça ne fera rien. Ça ne fera beaucoup rien. Allez, Admiral's Arms. [03:18:43] Speaker F: C'est parti ! Non, c'est pas vrai ! [03:20:41] Speaker B: Face of all the shit that i've. [03:20:45] Speaker C: Lost i'm the crook that paid the ultimate cost trying to handle all these thoughts in my head. [03:21:11] Speaker F: WAKEN UP ! [03:22:55] Speaker B: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org. [03:23:23] Speaker F: C'est parti ! [03:24:17] Speaker A: Pop Evil à l'instant, donc dans vos yeux, dans vos oreilles, partout où vous voulez. C'est un groupe... A la fois j'aime bien et à. [03:24:26] Speaker B: La fois je me dis... Moi je me dis plus... Je trouve ça un peu trop produit et je trouve ça manque un peu de... Tu sais, de liant quoi, c'est l'impression... Ah tiens, on va mettre ça ! [03:24:45] Speaker A: Ah ouais, c'est surfé, il faut qu'on fasse un morceau pour que ça soit... [03:24:48] Speaker B: Ouais, je sais pas, j'ai pas... [03:24:49] Speaker A: Après moi, c'est comme je te disais en rentaine, en interview, à chaque fois que j'étais en interview avec lui, c'était toujours l'interview où je me disais, mais qu'est-ce que je fous là ? Je n'ai jamais rien eu vraiment à dire. T'as toujours des trucs à dire, c'est pas le truc le plus compliqué de discuter. [03:25:02] Speaker B: Tu aurais pu demander, tu préfères les chips barbecue ou... Ou les chips au réfrigérateur. Ah ouais, un choix qui n'a rien. [03:25:09] Speaker A: À voir, c'est pas con. [03:25:10] Speaker B: Tu préfères des frites froides ou... [03:25:14] Speaker A: La caisse roulée. [03:25:15] Speaker B: Ou alors une marche à pied. [03:25:23] Speaker A: Voilà. [03:25:24] Speaker B: T'aimes les chaussures en suïdine ? [03:25:26] Speaker A: Voilà, c'est tout. Vas-y, tu voulais poser un nouveau concept. Tim, c'est le meilleur des concepts. Tim qui est donc notre invité, merci encore une fois d'avoir accepté l'invitation. [03:25:38] Speaker B: Ça fait trop plaisir. En plus, on n'a pas souvent l'occasion de se voir, donc c'est bien. [03:25:44] Speaker A: Les amis, et puis les professionnels, si vous avez du travail pour lui, c'est vrai que je ne l'ai pas tagué parce que je me suis dit peut-être qu'il ne faut pas le taguer, mais tu m'as dit non, si tu peux, il n'y a pas de problème. [03:25:52] Speaker C: Avec grand plaisir. [03:25:52] Speaker A: Donc je vais remettre bien sûr tous ses contacts et ce sera sur YouTube. D'ailleurs, je vous invite. à rejoindre la chaîne, tout simplement, vous tapez point d'exclamation bang dans le chemeule et puis si vous êtes en train de regarder la vidéo sur YouTube, il suffit de faire un abonnement, voilà, c'est pas compliqué, hop, vous vous abonnez et nous on sera contents, ça nous fera plaisir, voilà. C'est tout, après si vous avez pas envie vous le faites pas, c'est toujours pareil. Tu voulais dire quelque chose à Thierry ? [03:26:14] Speaker B: Ouais, en fait il y a un truc, du coup, quand on fait des tournées avec des groupes, les ingé-sons, quand ils arrivent dans la salle, ils mettent leur console et tout, et il y a toujours ce petit truc de balancer des... Alors tu parlais des fois de bruit... Je sais pas, t'as dit rose, mais. [03:26:30] Speaker C: Je crois que c'est blanc. Ouais, il y a blanc, rose, il y en a plusieurs. [03:26:32] Speaker B: Voilà, pour entendre un peu le son dans la salle. Mais il y a aussi, je vois souvent les ingé-sons, ils ont leurs petits titres fétiches, qu'ils mettent dans la salle, donc qu'ils mettent un enregistrement, enfin un CD ou un P3 ou un truc, pour entendre comment la salle réagit, comment le son, parce qu'ils ont tellement l'habitude d'écouter ce titre dans toutes les salles, et sur leur chaîne IFI et ainsi de suite, ils connaissent le son par cœur, et du coup ils savent, juste en jouant ce titre, ils savent comment la salle réagit, tout ça, Je voulais savoir, c'est quoi ton petit titre ? [03:27:10] Speaker C: Généralement on n'en a pas qu'un, on en a plusieurs. Il y a des gens qui utilisent toujours les mêmes, peu importe le projet avec lequel ils sont. Moi j'avoue que dépendant des styles de musique avec lesquels je vais être, je vais plus ou moins... Mais le premier que j'aimais, c'est On t'aime partout de Blink. [03:27:35] Speaker B: Je trouve que ça dit beaucoup sur les personnes. [03:27:40] Speaker C: Le deuxième c'est un morceau qui s'appelle The Price d'un groupe norvégien qui s'appelle Les Prous. Et c'est marrant parce qu'il y en a un que je mets aussi assez souvent, c'est un son qui s'appelle Hola Hola de Baga. Je me suis retrouvé coincé l'autre jour parce que je me suis dit J'viens de faire le son de bagarre, je peux pas foutre leurs morceaux. Donc voilà, mais ouais ça, il y a un morceau de Polo & Pan aussi que je mets qui s'appelle Genghis. Mais ça va être pour différentes choses, c'est pas que des goûts musicaux, ça va être... Tu vois le blink, il y a les guitares qui sont assez présentes dans le mix et sur les groupes que j'ai mixés récemment c'était le cas donc je les utilise pour ces raisons là. Le morceau de Bagarre et le morceau de Polo & Pan, il y a beaucoup de subs qui sont les enceintes qui occupent tout le bas du spectre, donc je vais les mettre pour voir comment ça réagit dans la salle. [03:28:34] Speaker B: Est-ce que selon comment sont calées les fréquences de réactivité des enceintes, tu peux avoir des sons qui deviennent complètement boueux ? Et du coup, avoir passé des titres comme ça, ça te permet de voir comment ça réagit. [03:28:49] Speaker C: Quand tu tournes dans les très grosses salles, généralement tu tournes avec ton système de son et tu tournes même avec un technicien qui est là pour ça, c'est son système, c'est un ingé système et c'est lui qui est responsable du système de son. avec lequel tu tournes, et lui il va le caler pour toi tous les jours. Sinon quand on arrive dans les salles, généralement on fait avec les enceintes qu'il y a dans les salles. Il y a quand même quelqu'un qui est là pour le gérer avec toi, mais moi ce que je vais faire, c'est avec les morceaux que j'ai, je vais décider de mettre plus ou moins de graves, plus ou moins d'aigus dans le système. [03:29:23] Speaker B: Une équalisation. [03:29:24] Speaker C: Exactement. Pour que ça se rapproche le plus de comment c'est censé sonner, avec la considérance acoustique de la salle. Mais voilà, pour l'instant, Blink, Les Prousses, Blink les pros c'est ceux que je. [03:29:39] Speaker B: Passe à tous les coups pour le coup. [03:29:42] Speaker C: Je trouve ça chouette comme question, c'est. [03:29:43] Speaker B: Vrai que les gens ne savent pas forcément. [03:29:46] Speaker C: Et puis même nous en tant qu'ingé j'avoue, quand t'arrives sur une tournée c'est genre, alors lui qu'est-ce qu'il passe ? Et y'en a que j'ai piqué à d'autres gars, j'étais genre putain mais j'avoue en fait ce morceau là ça défonce pour tester. [03:29:57] Speaker B: Il y en a un que j'entendais souvent c'était 21 Guns de Green Day. [03:30:02] Speaker C: Green Day c'est une grosse ref ouais. Bon il y a Jeff Buckley aussi qui est beaucoup utilisé, des fois du sting aussi qui est très souvent utilisé. [03:30:13] Speaker B: Des fois ils mettent du reggae. [03:30:16] Speaker C: Le welcome to jamrock pendant un moment c'était... [03:30:18] Speaker B: C'est très compliqué. [03:30:20] Speaker A: Parce qu'il y a Didier qui est pas loin, il balance tous ses plaisirs reggae. [03:30:25] Speaker C: Aïe. [03:30:29] Speaker A: Aïe aïe ! [03:30:30] Speaker C: Vous êtes resté sur le rasta de tout à l'heure. [03:30:33] Speaker A: Très bien. En tout cas encore une fois, mille merci. [03:30:37] Speaker C: Merci à vous, c'est trop cool. [03:30:38] Speaker A: Bonne continuation, beaucoup de plaisir et puis beaucoup de plaisir pour nous aussi de te recroiser et puis de te croiser sur la route peut-être. [03:30:45] Speaker B: Et puis de faire des projets ensemble. Peut-être qu'on va y arriver à un moment. [03:30:49] Speaker C: Avec grand plaisir. [03:30:50] Speaker A: Ah ouais, mon projet de reprise de Rodin. [03:30:51] Speaker B: Non, je parlais plus peut-être un peu de festivals, un peu de concerts sauvages, un peu de sessions, des choses comme ça. [03:31:02] Speaker C: Très bien, toujours un plaisir. [03:31:05] Speaker A: Faut que tu sois dispo. [03:31:06] Speaker C: Bah là, entre janvier et juin, je suis full dispo, c'est comme vous voulez. [03:31:11] Speaker A: En tout cas, merci aussi à vous d'avoir regardé, de nous suivre, encore une fois, de nous soutenir. Si vous avez envie, vous allez sur le site internetresles.com, vous tapez sur radio, il y a tous les liens, Tipeee, etc. Vous avez plein de façons de pouvoir participer. Et dans le ch'meule, oui, j'ai vu Marcel, c'est en haut, si vous êtes en direct. Merci Ben, très content de ce retour. [03:31:32] Speaker B: Merci de m'avoir accueilli dans ton émission, Pierre. Ça me fait plaisir que tu m'aies invité de nouveau. Ça faisait un mois et demi que. [03:31:38] Speaker A: J'Attendais que tu m'invites. [03:31:38] Speaker C: Bon allez je t'invite la semaine prochaine. Ah c'est vrai ? [03:31:40] Speaker B: C'est vraiment trop sympa. [03:31:41] Speaker A: Bon mais en tout cas ça va pas trop fatiguer ? [03:31:43] Speaker B: Non pas du tout, je sais pas il doit être midi. [03:31:47] Speaker A: Ah oui. [03:31:48] Speaker B: C'est bon je suis en pleine forme. [03:31:50] Speaker A: J'ai faim. Ok et puis un mot à dire ? Tu veux dire quelque chose ou non ? [03:31:53] Speaker B: Cacahuètes. [03:31:55] Speaker A: Ah oui, voilà, c'est bien. Et tu veux nous rajouter quelque chose ? Non. Non, bah très bien. Voilà, c'est comme ça. Bon courage à vous. Bon lundi, je sais que le lundi matin c'est l'enfer, mais bon, c'est comme ça. Mais vous avez passé un bon dimanche soir et ça c'est l'essentiel. On va se quitter avec un groupe qui s'appelle Inner et avec ce titre qui m'a été proposé par Jérémy, voilà, qui est un auditeur qui nous suit depuis déjà bien longtemps parce qu'il nous suivait déjà dans Bring The Noise. Donc je lui fais d'énormes bisous. Je n'ai toujours pas envoyé le vinyle, mais ça va arriver. C'est tout ce que j'ai fait. [03:32:23] Speaker B: J'ai l'impression que t'as déjà dit ça la semaine dernière. [03:32:25] Speaker A: La semaine d'avant aussi. C'est un vinyle de Chargera. Ah ouais, ils t'ont invité il y a 6 semaines. Parce que j'aime bien prendre le temps. [03:32:35] Speaker B: C'est comme le bon vin. [03:32:36] Speaker A: Bon allez, des gros bisous, bonne nuit, bon courage à vous et vive le rock'n'roll. C'est ça qu'il faut garder en tête. Tu peux y aller, Marseille, j'ai mal au bras. [03:33:20] Speaker F: J'ai envie de m'éloigner de ce que j'ai vécu. J'ai envie de m'éloigner de ce que j'ai vécu. J'ai envie de m'éloigner de ce que j'ai vécu. F*** ! Sometimes I feel like I'm dying. [03:35:59] Speaker C: Un pour le caillou. Deux pour le spectacle. [03:36:05] Speaker B: Et voilà, c'était mon souvenir. [03:36:23] Speaker A: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant. [03:36:25] Speaker B: Disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. [03:36:28] Speaker A: Spotify, Deezer, Apple, Amazon. N'hésitez pas à vous abonner.

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