#69 - THOMAHELL en invité

Episode 69 November 22, 2024 03:09:20
#69 - THOMAHELL en invité
Bang!Bang! RSTLSS
#69 - THOMAHELL en invité

Nov 22 2024 | 03:09:20

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Show Notes

La METAL n'est pas fait que de groupes et d'artistes... Il y a de nombreux acteurs et en 2024, on ne peut pas éviter ou mettre de coté les créateurs de contenu. Là c'est un Lorrain, qui défend sa région, mais qui défend aussi sa musique préférée. Il aimerait faire connaître ce genre au plus grand nombre pour que les clichés disparaissent, merci à lui : THOMAHELL !

Ben, Didier, Enjoy The Noise & Pierre passent des clips, donnent l’actualité et discutent de ce qui est diffusé avec les BANGERS (auditeurs, viewers de l’émission).

BANG! BANG!, c’est tous les dimanches à 19h. C’est l’émission Metal & alternative rock de RSTLSS en live TWITCH et en VOD sur notre chaine YouTube et en podcast sur toutes les plateformes.

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Episode Transcript

[00:00:19] Speaker A: Je décède, j'ai envie de mourir, je me sens seul, abandonné, mais je suis bien accompagné. Ça ne veut rien dire mais c'est un début d'émission de Bang Bang, c'est normal. [00:00:26] Speaker B: C'est le dimanche en même temps, on n'est pas obligé d'être efficace le dimanche. [00:00:33] Speaker A: Je sais pas quoi te répondre. [00:00:34] Speaker B: Oh bah ne réponds à rien. [00:00:35] Speaker A: Puisque je ne suis ni efficace le lundi, ni le mardi, ça va être long, mercredi, jeudi... Bon bah j'espère que vous allez bien, que vous avez passé un bon week-end, j'espère que vous n'êtes pas trop triste puisque demain c'est lundi, je torture les gens. Mais bon, ce soir vous allez vous amuser, vous allez écouter du métal, je vous conseille juste un truc chez vous, c'est de monter le son jusqu'à 11. Voilà. Et puis que dire de plus du coup je ne sais plus. Tout s'est effacé dans ma tête. [00:01:05] Speaker B: Je voulais que les gens puissent voir ton beau visage, ton doux visage. Regardez comme il est beau. En plus il est presque pas aveugle ce soir. [00:01:11] Speaker A: Et ça c'est une chance parce qu'on. [00:01:12] Speaker B: N'Est pas passé loin. Puisque tout à l'heure il s'est versé deux litres de savon dans l'œil. [00:01:16] Speaker A: Alors s'il n'y avait que ça, on va raconter un petit peu. D'abord, cette semaine, comment elle s'est-elle passée ? Comment elle s'est-elle passée ? [00:01:24] Speaker B: Bah je travaillais, voilà. [00:01:26] Speaker A: Ah bon ? Oui. [00:01:28] Speaker B: Bah tous les jours où t'étais pas là, donc toute la semaine. [00:01:33] Speaker A: J'étais là quand ? C'est vrai, j'étais là lundi. [00:01:36] Speaker B: Je ne sais plus Pierre, c'est tellement rare. Non mais voilà, c'est une semaine somme toute sympa, il y a eu des belles sorties cette semaine, notamment l'album de Linkin Park. [00:01:45] Speaker A: On en parlera à la fin de l'émission, j'ai mis le nouveau clip pour qu'on puisse faire une critique sur le tout dernier split, comme ça vous resterez jusqu'au bout parce qu'il y a des choses à dire. [00:01:51] Speaker B: Très bien. Non mais il y a un autre album qui est sorti cette semaine mais on va en parler aussi tout à l'heure parce qu'il est mis dans la programmation. [00:01:58] Speaker A: C'est Poppy. [00:01:59] Speaker B: Et tout à fait. [00:02:00] Speaker A: Après je ne sais pas quelles ont été les autres sorties parce que moi à partir de jeudi, enfin pas à partir de jeudi, à partir de vendredi matin 9h, tout s'est arrêté. [00:02:09] Speaker B: Oui enfin bon vous savez comment ça s'arrête avant. [00:02:12] Speaker A: Ah oui, je me suis endormi clairement à 4 heures du matin, mais j'étais toujours debout. [00:02:17] Speaker B: C'est bien. [00:02:17] Speaker A: Je remercie Tiff d'ailleurs à qui je fais d'énormes bisous si elle est encore en vie. [00:02:20] Speaker B: D'ailleurs, n'hésitez pas à regarder l'épisode où elle est venue raconter sa vie. [00:02:25] Speaker A: Voilà, parce qu'elle organise le Post in Paris et puis on va bientôt avoir des nouvelles puisque nous sommes à la fin de l'année et que généralement début d'année, il y a toujours la programmation qui se dévoile. Je sais quelques trucs. En tout cas, ce que je peux dire, c'est qu'on a invité Motocultor. Ah ! Parce que j'ai rencontré une personne à 6h du matin, qui est la programmation du Motocultor. [00:02:44] Speaker B: Déjà c'est bien qu'à 6h du matin, cette personne se rappelle de ce qu'il faisait dans la vie. [00:02:49] Speaker A: Oui ! [00:02:49] Speaker B: Parce que j'en connais, c'est pas le cas. [00:02:51] Speaker A: Mais il me regardait droit dans les yeux puis il chantait du corne. Ah ! Et je lui disais « Ah ouais, j'aime bien Korn ». [00:02:57] Speaker B: J'ai l'impression que ça se démocratise le fait d'aimer Korn. En ce moment là, tout le monde... [00:03:00] Speaker A: Je pense que les gens n'ont plus honte. Tu sais, c'est comme l'Imbiscuit, ils reviennent, tout le monde dit « Ah c'est trop bien, il faut l'avoir à la barre ». [00:03:07] Speaker B: C'est comme Linkin Park. [00:03:09] Speaker A: Par là, à la fin de l'émission, on ne donne pas toutes les informations. Ce soir, nous allons recevoir une personne qui nous suit depuis déjà longtemps, il me semble bien. Une personne, en tout cas, qu'on a croisée aussi au Hellfest. Une personne qui lit beaucoup, beaucoup de choses. Mais surtout, le rock'n'roll. Au reste, le métal, puisqu'il est fan de son un peu... Ouais, il aime bien les trucs qui tabassent, j'ai l'impression. C'est les nouvelles générations, ça ? Non, parce que je dirais qu'il est jeune, nous on est... presque vieux. [00:03:38] Speaker B: On n'a plus besoin de compter nos années. [00:03:41] Speaker A: On en oublie dix de toute façon. Sinon bien sûr il y aura les news avec Didi qui est déjà là, installée dans le canapé, vous ne pouvez pas le voir mais il est caché. [00:03:50] Speaker B: Oh, une main ! [00:03:52] Speaker A: Et puis qu'est-ce que nous allons faire ? Il n'y aura pas Enjoy The Noise encore ce soir ? [00:03:56] Speaker B: Il a dit qu'il ne nous aimait plus mais nous on l'aime quand même. [00:03:59] Speaker A: Il travaille de ouf et donc il faut qu'il gagne de l'argent parce que ce n'est pas le fort de toute cette équipe. [00:04:04] Speaker B: Vous voyez, encore une fois, si vous êtes une personne issue de la diversité et que vous voulez jouer contre les femmes dans la diversité pour le métal, Attention. Et que vous voulez venir parler musique avec nous, par exemple quand Enjoy n'est pas là, on pourrait avoir quelqu'un d'autre qui vient parler, n'hésitez pas à nous envoyer une petite lettre de motivation. [00:04:26] Speaker A: On m'a envoyé deux messages, j'ai dit d'aller vers toi. [00:04:28] Speaker B: Ah, bah ils sont pas venus vers moi. Elles ne sont pas venues vers moi. Je dois faire peur. [00:04:34] Speaker A: Non, je pense que l'heure à laquelle ça a été envoyé peut-être fait que... Ah oui, d'accord. C'est des gens que je ne connais pas, attention. [00:04:40] Speaker B: Bah écoute, en tout cas s'il y a d'autres personnes qui veulent venir parler musique dans l'émission, n'hésitez pas. [00:04:46] Speaker A: Mais elles sont fans de black metal, de death metal, de grindcore et tout ça. [00:04:50] Speaker B: Très bien parce que nous on connait pas tout ça. [00:04:52] Speaker A: Bah oui, c'est ce que je leur dis mais c'est génial parce que... [00:04:54] Speaker B: C'est quoi le black metal ? C'est du metal qui est tout noir ? [00:04:57] Speaker A: Bah qui fait qu'il fait sombre. Ah ça fait peur ! Bon. Sinon cette semaine il y a eu. [00:05:01] Speaker B: Pas mal de choses. T'es allé faire un concert toi ? [00:05:03] Speaker A: Alors j'en ai fait beaucoup. Ah. Je me souviens plus mais... D'accord. J'ai été voir Sierra. Si j'ai vu Crows. J'ai été voir Crows, je ne connaissais absolument pas, je vais pas mentir, je ne connaissais pas du tout. [00:05:13] Speaker B: Et alors ? [00:05:14] Speaker C: Tu crois que c'est bien ? [00:05:15] Speaker A: Alors ils sont très très sympas, et puis... Et c'est énorme, en live ça bastonne pas mal, c'est très très britannique. Attends ces gens comme ça ! [00:05:28] Speaker B: Je vais à la menthe ! [00:05:30] Speaker A: Voilà, c'est des paroles. Mais c'est très très bon, je vous conseille d'aller les voir si vous avez l'occasion. Il est très grand le chanteur, peut-être trop grand parce que quand je lui parlais, j'arrivais, je ne pouvais pas. C'est ça, il n'a pas compris. Mais sinon, c'était très bien. Ciara, j'ai vu son tout premier DJ set parce qu'elle n'avait jamais fait de DJ set avant. [00:05:52] Speaker B: Ah ouais. [00:05:52] Speaker A: Non, mais c'est fou. [00:05:53] Speaker B: Je suis assez sur le cul. On pourrait imaginer. Mais elle joue que ses titres. [00:05:57] Speaker A: Bah oui, c'est ça. En fait, elle fait du live. Et non, c'était très bien. On s'est bien amusé. C'était au Rest Club. Il y avait du monde. Les gens sont jeunes. Voilà, c'est tout ce que je peux dire. D'ailleurs, l'homme dame pipi des toilettes, il m'a beaucoup apprécié. [00:06:13] Speaker B: Ah bon ? [00:06:15] Speaker A: Il m'a dit. « Hey darling, y'a les pisseautières sur le kiki et tu fais dedans ! [00:06:23] Speaker B: » Je peux comprendre. [00:06:29] Speaker A: J'adore. Génial. C'est la meilleure personne de tout l'univers. Et sinon je suis allé voir Royal Republic hier. [00:06:35] Speaker B: Je suis un peu vexé mais ok. [00:06:37] Speaker A: Non mais toi t'es au-dessus du soleil. J'ai un autre ami qui est souvent au-dessus du soleil mais pas dans la même catégorie. [00:06:41] Speaker B: Allez on enchaîne. [00:06:42] Speaker A: Et Royal Republic hier, donc j'étais complètement malade, c'était très très douloureux mais... Putain, le zénith était quand même rempli. Alors c'était pas un grand zénith, mais c'est quand même un bon zénith. Enfin je veux dire, pour Royal Republic, je pensais pas que ça allait être rempli, je vais pas mentir. Mais c'était bien rempli et les gens, il y avait une diversité de populations que je ne pensais pas qui pouvaient écouter Royal Republic. Elles connaissent toutes les paroles, donc ça chantait de A à Z, je viens de postillonner un truc de ouf. Avec plein de maladies dedans. Et non, un gros set hyper joyeux, positif. En fait, ce que je me disais, c'est que Royal Republic, on l'a souvent dit, mais au-delà des paroles qui sont amusantes, c'est vraiment que du bonheur. [00:07:26] Speaker B: C'est festif un peu. [00:07:27] Speaker A: Il n'y a aucun moment négatif, ils font des blagues. Il a offert une cloche de vache à une femme au milieu du public. Une cow bell, merci. parce qu'il l'a fait monter sur le podium pour qu'elle fasse Kobel. Après elle tapait pas assez fort, mais en tout cas quand elle a enlevé son haut, ça a fasciné tout le public. Et il s'est étonné, il a fait « Bon apparemment elle a la vitune ». [00:07:49] Speaker B: C'était une vache laitière apparemment. La pauvre. Excuse-moi les... [00:07:55] Speaker A: Une vraie musicienne. C'est bien. Pardon. Ça risque d'être fréquençant. Et c'est dégueulasse. [00:08:05] Speaker B: Il y a eu des petits bruits, je sais pas si vous les entendez. [00:08:07] Speaker A: Non, mais c'était hyper festif, les gens dansaient et à la fin du concert, généralement, tout le monde se casse. Tout le monde s'en va à la fin du concert. [00:08:13] Speaker B: Et là, les gens, ils faisaient encore ! [00:08:15] Speaker A: Non, ils tapaient des mains et ils chantaient des chansons. Et eux, ils sont restés sur scène et ça durait bien, entre 10 et 15 minutes. Ah ouais, c'était long. C'était très long. Alors moi, je n'osais pas partir parce que je me suis dit, bah, j'ai l'air d'un con. Au bout d'un moment, je me suis barré quand même. [00:08:29] Speaker B: Ouais, parce que t'es habitué finalement. [00:08:30] Speaker A: Bah, c'est un peu mon rôle. Voilà, en tout cas c'est pour ça aussi que j'avais envie d'ouvrir avec Royale République parce que lorsqu'ils ont joué le titre Tommy Gun, c'est parti en cacahuètes, les gens ont chanté. La programmatrice de la salle de concert de Reims, je suis désolé pour toi. Elle était juste à côté de moi, elle m'a dit « Ah mais je l'ai déjà programmée dans ma salle ». Je lui ai dit « Ah non, tant mieux pour toi ». Elle chantait, presque elle a fait des lancées de jambes. [00:08:57] Speaker B: Il y avait un peu plus de place, ça serait parti. [00:08:59] Speaker A: Ouais, bon après je prenais beaucoup de place parce que j'étais affalé et j'étais tout aussi rouge que ma chemise ce soir. On part avec Royale République ? [00:09:06] Speaker B: Bah c'est parti ! [00:09:07] Speaker D: Bonne soirée à vous, bienvenue ! [00:09:24] Speaker A: I give this hand before you I. [00:09:26] Speaker D: Know I misbehaved I never meant to hurt you I humbly beg forgiveness Hope that my soul be saved And if I had a final wish Pretty miss. [00:09:39] Speaker C: I would only ask this I want. [00:09:40] Speaker D: You to do me With a tommy gun, baby With a tommy gun, baby Do me, gun, tommy If you have to kill me Use a tommy gun, baby Use a tommy gun, baby Do. [00:09:49] Speaker B: Me, gun, tommy. [00:09:58] Speaker D: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Qu'on t'aime ! Aaaaaaah ! C'est notre devoir de mourir Pour les. [00:13:32] Speaker E: Gouvernements et pour les dieux Pour l'église. [00:13:33] Speaker A: Et les slaves Pour le marché et. [00:13:35] Speaker C: L'Industrie Est-ce notre droit de perdre ? [00:13:38] Speaker B: Est-ce notre peur de l'oppression ? Est-ce que nous devons rester en ligne ? [00:13:40] Speaker D: Est-ce que nous devons abandonner le jeu ? C'est un feu ! J'arrive pas. [00:15:03] Speaker B: À savoir si c'est une redislexie ou quoi... [00:15:08] Speaker A: Mais oui c'est lui ! [00:15:09] Speaker B: T'es sûr ? [00:15:09] Speaker A: Mais oui bien sûr que c'est lui ! [00:15:10] Speaker B: Mais là déjà il a des cheveux. [00:15:11] Speaker A: Beaucoup plus blonds ! Il a des cheveux déjà ? Ils ont fait une tournée d'avant, celle qui s'est un peu mal passée au final puisqu'il a eu son petit arrêt cardiaque. Mais il a échangé les cheveux contre le cœur quoi. Il a plus de cheveux, moins de corps. Non mais c'est horrible, le pauvre... Oui il s'est fait remettre des cheveux, ça par contre c'est sûr. Mais on s'en fout. [00:15:33] Speaker B: Il y en a qui sont un peu jaloux mais... Pas moi, moi je l'assume complètement. [00:15:39] Speaker A: C'est vrai Marcel. Moi j'assume pas mais c'est sous la casquette et je suis derrière le micro. Et lui il peut pas se défendre. Non non mais Il peut couper ton micro. C'est Voilà. Il verra. Et Qui va gagner ce jeu là ? Mais c'est triste voilà, c'est fini Refused. C'est terminé, terminé. Parce qu'il a... Parce qu'il a... Mais j'aimais mieux dans l'autre sens. Ça me plaît plus dans ce sens là. [00:16:07] Speaker B: Bah oui mais en fait si c'est pas devant ta bouche c'est moins bien. [00:16:09] Speaker A: Oui mais quand il était comme ça c'était devant ma bouche. [00:16:11] Speaker B: Bah non. Arrête de poser des questions, tu me laisses faire, c'est moi le pro de la technique. [00:16:17] Speaker A: Ta gueule ! Allez, on avance. [00:16:19] Speaker E: Touche Ben, plutôt. [00:16:23] Speaker B: Non ! Il est malade ! [00:16:25] Speaker A: Tu parles de quelle maladie ? Bon, chut ! Allez ! Non mais voilà, c'est très triste et je ne sais pas si vous avez vu pour la dernière tournée qui était vraiment très très bonne. Si vous n'avez pas vu, vous n'aurez pas la chance. A part si vous êtes aux Etats-Unis. [00:16:37] Speaker B: Aux Etats-Unis, oui, ils font une tournée avec Quicksand. Et d'ailleurs, il y a The Shape of the Punk To Come, l'album, qui est ressorti avec que repris par d'autres gens. Donc il y a Aurore, ils reprennent New Noise. Il y a Gel, il y a Cult of Luna, il y a Quicksand. Voilà, il y a plein de groupes qui reprennent des chansons de Refused. Très intéressant. [00:16:58] Speaker A: C'est un peu leurs enfants, quelque part. [00:17:00] Speaker B: Non, pas vraiment. [00:17:01] Speaker A: Parce que Refused, c'est vieux, quand même. [00:17:02] Speaker B: Ouais, mais Quicksand aussi. [00:17:03] Speaker A: C'est vrai, Quicksand. C'est très vieux, il s'est encore moins bien marché que Refuse. Et pourtant ça a été des exemples aussi pour pas mal de groupes. Mais bon, quand on regarde l'heure qu'il est, et pas l'heure qu'il est, ça n'a rien à voir. C'est l'heure du Flashback News ! Avec Didi, bonsoir Didi, djenn dobre. [00:17:26] Speaker E: Djenn dobre, Piotr, djenn dobre, Ben. [00:17:28] Speaker A: Gilles Dobre. Comment vas-tu ? [00:17:31] Speaker E: Ça va. [00:17:33] Speaker B: Bien ? [00:17:33] Speaker A: La Pologne va bien ? [00:17:34] Speaker E: Oui, oui, la Pologne va bien, a priori. [00:17:37] Speaker A: Et l'Ardèche aussi ? [00:17:38] Speaker E: Oui. [00:17:38] Speaker A: Bon bah très bien, s'il est devant... [00:17:39] Speaker B: Eh bah on mangera des patates et du châtaigne ! [00:17:42] Speaker A: Ce soir, c'est cadeau ! Alors il s'est passé pas mal de choses cette semaine au niveau des news ? [00:17:46] Speaker E: Pas tant que ça, mais il s'est passé quelques petits trucs... Bah en même temps comme d'hab ! Ça fait combien de temps que t'as pas fait de news pour le site ? [00:17:56] Speaker A: Deux mois, un mois ? Non, peut-être pas deux mois... Un mois et demi, allez, un mois et demi, je pense. [00:18:00] Speaker B: En tout cas toute l'équipe de rédaction de Restless a pris la suite. [00:18:03] Speaker E: Oui bah en même temps parce qu'ils sont occupés à écrire mes news là donc ils peuvent pas, voilà. Donc on commence avec Falling In Reverse. [00:18:11] Speaker A: Vas-y. [00:18:12] Speaker E: En gros là il y a Popular Monster, leur dernier album, qui vient de dépasser le milliard de streams en deux mois. [00:18:18] Speaker A: Ah ouais ? [00:18:19] Speaker E: Donc c'est quand même une belle perf pour du métal. [00:18:23] Speaker B: Il n'y a pas beaucoup de groupes qui font ça. [00:18:26] Speaker E: Et là, j'ai plein de petits news sur eux. Du coup, il y a aussi le groupe qui a annulé la 3 show de leur tournée européenne en raison de problèmes de production. Mais ils rajoutent une date, je crois, à Prague. Voilà, mais en tout cas, que les fans parisiens, parce que c'est le 1er décembre, je crois qu'ils sont à Bercy. C'est pas annulé, tout va bien. Et sinon, le comte X de Ronnie Radke, il a disparu une fois de plus. [00:18:52] Speaker A: Ah ! [00:18:54] Speaker E: Il a écrit quelque chose qui ne fonctionnait pas ? [00:18:56] Speaker B: Si c'est lui ? [00:18:57] Speaker E: Non, mais tu ne sais pas s'il en a des gens, s'il s'est encore fait shadowban, s'ils lui ont carrément viré ou si c'est lui qui a fermé. [00:19:04] Speaker A: C'est compliqué de virer des gens qui disent des choses qui ne sont pas claires. [00:19:08] Speaker E: Oui, mais lui quand il y va, il y va quand même. [00:19:12] Speaker B: Il y va pas avec le dos de la cuillère comme on dit. [00:19:15] Speaker A: Bon très bien, il y a des places encore qui sont disponibles pour Paris je crois. J'ai vu quelqu'un qui a marqué, ne vous inquiétez pas, il reste des places. Merci, merci Justyce aux petits pulos roses ! Bon je rentrerai plus dedans mais... [00:19:33] Speaker E: Elles n'ont plus hein ! Elles n'ont plus ! [00:19:35] Speaker B: J'ai honte ! [00:19:36] Speaker A: Bon et la suite ? [00:19:40] Speaker E: Alors en conduit il n'y a qu'une petite news dont on n'a rien à foutre, c'est Megan Fox qui est enceinte de son premier enfant avec Machine Gun Kelly. [00:19:46] Speaker B: Ah ils sont re-ensemble ? [00:19:47] Speaker E: Bah oui mais moi aussi ! Ah mais JK pue dans le caca ! J'en étais resté à bah non on se sépare c'est fini. Parce que là, en fait, cette news, on s'en fout, mais comme on est le voici du metal, il faut quand même... [00:19:58] Speaker B: Il faut justifier notre titre ! [00:19:59] Speaker A: Mais elle a quel âge ? [00:20:02] Speaker E: Bah alors, je sais pas... Parce que. [00:20:03] Speaker A: Lui, il a 17 ans ? [00:20:05] Speaker E: Mais non, parce qu'en fait, il a déjà une fille qui est plus qu'adolescente, qui a genre 15 ans. [00:20:10] Speaker A: Ah ouais ? What ? Mais c'est pas possible, il a... Et. [00:20:14] Speaker E: Pour elle, ça devient compliqué, vu la chirurgie qu'elle a fait. En fait, il faudra la couper en tranches et compter les cercles à l'intérieur pour voir. [00:20:25] Speaker B: Crie son âge parce qu'on n'entend pas Marcel. [00:20:30] Speaker E: 38 ans. Ah merci, 38 ans. [00:20:32] Speaker A: Je suis désolé, je la voyais tellement plus vieille. [00:20:36] Speaker E: On va pas faire du body shaming, mais elle a tellement fait de chirurgie qu'elle ressemble aux meufs de 50 ans qui ont fait trop de chirurgie. Et là, il a 34. [00:20:43] Speaker B: Ah ouais, ils n'ont que 4 ans de différence. [00:20:45] Speaker A: 34, il a déjà un enfant de 30. [00:20:47] Speaker B: Elle a pu faire une échographie pour voir si son fils avait un pouce entier ou c'est comme elle ? [00:20:57] Speaker A: Je ne rebondis pas là-dessus. C'est pas bien ! Je moque pas, je pose une question ! [00:21:03] Speaker B: Je sais pas. J'ai posé la même question à Jimmy Jasta quand je l'ai rencontré. [00:21:07] Speaker E: Eh ben écoute, je contacte son gynéco à Los Angeles et je réponds la semaine prochaine. [00:21:13] Speaker A: Beverly Hills ! Beverly Hills ! T'as acheté tes places d'ailleurs. [00:21:18] Speaker E: Quoi ? T'as acheté tes places pour Viseur. Oui j'ai acheté une place pour Viseur. Qui passe cet été au mois de juillet au Zénith. [00:21:24] Speaker A: Cet été ? [00:21:26] Speaker B: Allez, on enchaîne. [00:21:26] Speaker E: Il me fatigue. [00:21:28] Speaker B: Ben oui, moi aussi. [00:21:30] Speaker E: Alors, on continue avec All Time Law qui sont en train de conclure les problèmes juridiques qu'ils avaient. [00:21:37] Speaker A: Ils avaient quoi comme problèmes juridiques ? [00:21:38] Speaker E: En fait là, ils ont trouvé une solution après une enquête de longue haleine après leur plainte pour diffamation suite à des allégations d'inconduite sexuelle. En gros, il y avait des nanas sur X qui les avaient accusés. Et ils ont été obligés de porter plainte contre X Mais pas le réseau social. Pour que X, le réseau social, c'est la blague, dévoile l'identité des gens qui les ont diffamés. Et là, il y en a deux, en gros, elles ont reconnu que c'était du bullshit. Il y en a une, c'était Jean pour faire chier son mec. Mais en tout cas, elles ont reconnu que c'était un mensonge. Et la troisième où c'était en fait, c'était une ferme à trolls. C'était carrément un truc... Donc là, ils ont décidé d'arrêter les poursuites parce qu'ils disent, genre c'est qu'on veut pas que pour protéger l'identité de ces deux nanas qui... [00:22:34] Speaker A: Il y a un grimace dans le studio ou quoi ? [00:22:41] Speaker E: Apparemment. Pardon, je suis désolé. Pour protéger l'identité des deux personnes. [00:22:48] Speaker B: En gros, ils ont dit, nous, ce qu'on veut, c'est être clean. [00:22:52] Speaker E: Et on n'a pas envie qu'il y ait des gens qui se fassent lyncher du coup. Mais je pense que c'est surtout qu'ils ont compris qu'ils n'auraient aucune thune et que ça ne sert à rien et que les avocats aux Etats-Unis, ça coûte cher. Autant abandonner les poursuites. [00:23:09] Speaker A: Mais ils ont trouvé une belle formule. [00:23:11] Speaker E: Voilà, mais plutôt on se donne une bonne image. [00:23:14] Speaker A: Moi j'aime bien le timeload, mais... [00:23:16] Speaker E: En tout cas, si ça se trouve, c'est pas aussi cynique, c'est moi qui leur prête des... [00:23:19] Speaker B: En tout cas, pour eux, c'est fini. [00:23:20] Speaker A: D'Être au plus bas. [00:23:25] Speaker E: T'es un génie, t'es un génie, qu'est-ce que je te dis. Et alors là, on va faire le petit truc, je pense, on va en entendre parler plusieurs fois dans les prochaines semaines. C'est Alien on Farm versus CKY. Je sais même pas qui... CKY, c'était. [00:23:39] Speaker B: Le groupe de Jackass. Avant Jackass, Clunky Yourself. [00:23:44] Speaker E: Ok, du coup, il y a CKY qui a été exclu de la tournée d'Alien on the Farm et il y a eu tout un tas de déclarations tout au long de la semaine. Donc, ils les ont virés de la tournée suite à un incident de violence physique. Donc, Julian Mitchell, le chanteur d'Alien on the Farm, il a expliqué sur les réseaux sociaux que En gros, Chad Ginsberg, le leader de CKY, l'a frappé au visage et que ça a été un peu la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Parce qu'il était vraiment relou avec l'équipe, avec tout le monde sur la tournée, qu'il était bourré tout le temps, enfin qu'il était agressif. [00:24:23] Speaker A: Il frappe au visage quand même. [00:24:24] Speaker E: Et que là, il l'a frappé au visage. Il a même expliqué en gros, après il a vraiment été ultra relou et du coup il a contacté son manager pour dire voilà il faut qu'on trouve une solution et que là l'autre il a pété un câble et qu'il l'a frappé. Sauf que du coup Gainsbourg lui a fait aussi des déclarations plus tard en disant qu'il avait un pas eu le choix. Il a fait une deuxième déclaration, en fait non mais c'est que je l'ai vu, je l'ai vu qu'il fonçait sur moi et qu'il allait m'agresser alors du coup j'ai préféré frapper en premier. [00:24:51] Speaker B: Ah légitime défense. [00:24:54] Speaker E: Après il a partagé... Il a partagé des captures d'écran... Il a partagé des captures d'écran de messages Instagram présumés du chanteur d'Eleanor Farm, où il tenait des propos homophobes, racistes, antisémites, mais il les a tout de suite enlevés. Donc c'est un peu genre, mais c'est toi qui dis ça ? Et puis il les efface, donc c'est un peu genre, il essaie de foutre la merde. En disant, mais de toute manière, maintenant qu'il y a cette histoire, j'arrête pas de me faire harceler par les fans d'Alien on the Farm, et c'est tous des antisémites. Super. [00:25:31] Speaker B: America ! [00:25:32] Speaker A: Fuck yeah ! [00:25:35] Speaker E: Ça a duré toute la semaine. En tout cas, les gens qui ont capturé les capteurs d'écran, disent qu'il n'y a aucun moyen de savoir si c'était vraiment lui... C'est pas juste une connerie mais bon... Mais bref, ça pue la merde, et puis lui, ça a l'air clairement d'être. [00:25:52] Speaker B: Un con, donc... CKY, c'était quand même le truc qui a donné naissance à Jackass, donc c'est pas les mecs les plus... Il y avait trois vidéos qui ont été faites par ce truc, c'était un groupe et un collectif avec des skaters, c'est eux qui ont commencé à faire les vidéos un peu débiles, qui a donné Jackass à peu près ensuite. Ouais, entre autres. C'était moins vénère que Jackass, mais c'était quand même pas bien mal. [00:26:16] Speaker A: Il y en a qui sont mieux sortis, peut-être. [00:26:19] Speaker E: C'est triste. [00:26:19] Speaker A: Jackass, c'est super triste. [00:26:21] Speaker E: Quand tu vois les derniers films, quand tu les vois, en fait, qui se détestent, qui se détestent et qui en gros, ils n'ont aucun autre moyen de faire du fric de leur life et que du coup, ils se réunissent tous les 2-3 ans en disant on fait un nouveau film. [00:26:36] Speaker B: Bon allez, je vais m'agraffer les couilles. [00:26:37] Speaker E: C'est vraiment pour l'argent, mais qu'ils ne peuvent plus se voir, c'est super triste. [00:26:43] Speaker A: Il y en a aussi qui a sombré complètement dans la toxicomalie. [00:26:46] Speaker B: Ben Magar. [00:26:48] Speaker A: Ben Marger. [00:26:48] Speaker E: Enfin bref, je propose qu'on s'écoute un petit Alien on Farm pour... Ça sera. [00:26:52] Speaker A: Un peu plus léger, une petite reprise de Michel... De Michel... Jazon. [00:26:57] Speaker E: Michel Jazon, exactement. [00:26:59] Speaker A: Bon bah on va regarder Alien on Farm avec, c'était laquelle la chanson ? [00:27:01] Speaker E: Smooth Criminal. [00:27:30] Speaker D: C'est pas vrai ! C'est pas vrai ! C'est pas vrai ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org. [00:28:34] Speaker A: C'est. [00:28:34] Speaker D: L'Épopée de l'indemnisation Annie, you ok ? You ok ? You ok Annie ? Annie, you ok ? You ok ? You ok Annie ? Annie, you ok ? You ok ? You ok Annie ? Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org. [00:29:54] Speaker A: Sous-titres. [00:29:54] Speaker D: Réalisés para la communauté d'Amara.org. [00:30:38] Speaker B: Je me rappelle qu'il y avait des fris. [00:30:41] Speaker E: Flea le reptilien. [00:30:42] Speaker A: C'est vrai qu'on pourrait croire que c'est Flea. Son meilleur, son apogée, je dirais. Bon appétit Ben. J'espère que le... [00:30:50] Speaker B: Merci beaucoup. Le pain est bien, il est super. [00:30:52] Speaker A: Je l'ai fait. [00:30:53] Speaker B: Tu l'as bien fait. [00:30:54] Speaker A: Belle baguette. Merci, on me le dit assez rarement. Est-ce qu'il y a eu d'autres news cette semaine ? [00:30:59] Speaker E: Oui, alors là il y a le download 2025 qui a annoncé un peu les têtes d'affiches. [00:31:04] Speaker A: Tu sais qu'à chaque fois que tu dis ça, j'ai toujours cet espoir que tu vas me dire que c'est annoncé en France. [00:31:08] Speaker E: Non, non. Download UK, et en gros là il y a le fondateur du Download qui a dû monter un peu au créneau pour défendre la programmation de Sleep Token comme tête d'affiche. Il explique en gros que c'est un groupe qui mérite d'être élevé au rang de star, parce que là il y a tous les fans la Commu Metal qui râle un peu que du coup... Qu'ils soient aux têtes d'affiches. Qu'ils soient aux têtes d'affiches à côté de Korn et Green Day alors que leur premier succès date de 2023. En même temps si t'as Cartoon je. [00:31:38] Speaker A: Veux dire à un moment, si t'as un groupe qui rassemble autant de personnes... [00:31:43] Speaker E: En tout cas c'est la position du boss du download, c'est un peu ça, c'est de dire que de toute manière les... C'est parce que t'es vieux que t'es mieux ! De toute manière, les gens qui viennent aux concerts de métal, en tout cas ça baisse, c'est que des vieux, il y a de moins en moins de jeunes, ça ne se renouvelle pas, et que pour faire venir les gens, on est obligé d'avoir toujours les mêmes têtes d'affiches, les groupes de vieux, on a toujours d'obligé d'avoir Eron Maiden, Judas Priest et tout, et que quand il y a un groupe qui commence à avoir du succès, même si c'est commercial ou quoi que ce soit, C'est bien de renouveler aussi pour avoir d'autres trucs. [00:32:17] Speaker A: Les pavotes sont commerciales tout autant que Sleep Token. Peut-être même plus. Peut-être même plus, c'est vrai. [00:32:22] Speaker B: À choisir, moi je préfère voir Sleep Token qu'Iron Maiden. J'aime aucun des deux, mais à choisir. [00:32:27] Speaker E: Moi je préfère quand même voir Korn. Green Day. [00:32:29] Speaker A: Oh si, Green Day c'est bien. Après ça dépend des goûts des couleurs. [00:32:32] Speaker E: Non mais c'est les goûts des couleurs. À choisir, si il y a Green Day et Sleep Token en même temps, j'irais voir Sleep Token. Alors que Korn, j'irais voir quand même. [00:32:40] Speaker A: Ah bah... avec ton t-shirt Britney Spears pour que tu comprennes que toi tu sais la vérité. [00:32:45] Speaker E: Je sais. [00:32:48] Speaker A: Jonathan ! [00:32:49] Speaker E: Je remettrai ma perruque et mon sweat Adidas et je referai Jonathan Desboulons. [00:32:52] Speaker A: Les fausses pubs que vous reverrez très bientôt je l'espère. [00:32:58] Speaker E: En tout cas, voilà. Sinon, belle affiche. Il y a Jimmy Eat World, Spirit Box, Bullet for my Valentine aussi. [00:33:07] Speaker A: En gros, non. Je suis désolé. À chaque fois que j'entends ce nom, j'ai un frisson, ça me... Il me débecte. Voilà, c'est tout. [00:33:16] Speaker E: Chacun ses trucs. On ne te dit rien ! [00:33:19] Speaker B: On essaie de continuer l'émission et toi tu continues à la ramener. Ferme ta gueule ! [00:33:25] Speaker E: On n'est pas dans le jugement, Pierre. J'ai vu aux infos qu'il y avait une ministre suédoise qui a la phobie des bananes et ça devient une affaire d'état en Suède. Donc voilà, si t'as peur de... Si elle a très très peur des. [00:33:38] Speaker A: Bananes, je peux consommer celle dont elle ne veut pas. [00:33:41] Speaker E: On enchaîne. [00:33:42] Speaker B: Je pense qu'on parlera de bananes un peu plus tard dans l'émission. [00:33:47] Speaker E: On enchaîne avec le bon David Moutarde, Dave Mustaine, qui a bien fait parler de lui encore cette semaine. Chaque fois qu'il y a une news avec lui, j'ai l'impression que c'est du bon foutage de gueule. Je pense qu'on va encore en faire un short, parce qu'il avait bien marché la dernière fois sur le foutage de sa gueule. Donc en gros là, il a été condamné à payer 1,4 million à son ancien manager, Corey Brayman. Du coup, ils étaient en procès parce qu'en gros, il l'a viré. Brayman a affirmé que le licenciement avait été effectué sans ménagement et sans aucune raison. L'équipe juridique... Attends, c'est quoi ? [00:34:27] Speaker A: Il essaie de se relire. [00:34:28] Speaker E: Oui, oui, j'essaie de me relire, mais je me trompe de ligne. Ils ont affirmé aussi qu'en gros, Mustaine l'a renvoyé pour donner son poste à son fils, Justice Mustaine. [00:34:37] Speaker A: Ah, c'est sûr que... Et donc, ça. [00:34:40] Speaker E: L'A foutu un peu mal. C'était bien de donner à son fils l'opportunité de gérer cette légende du thrash metal. Et donc là, il a été condamné, enfin l'accord c'est qu'il doit lui donner un million quatre cent mille six dollars. Je me demande à quoi correspondent les six dollars. [00:34:58] Speaker A: C'est très précis. [00:34:59] Speaker E: Ce monde est timbre. Mais alors le truc c'est que quand il avait été attaqué au départ, Dave Mustaine il l'avait contre-attaqué. Et là, la plainte, du coup, il la retire pas parce qu'en gros, il dit qu'il y a eu des manquements répétés, des actions négligentes de la part du management, et ça a été allé jusqu'à causer des dommages à la santé de Mustaine. Mais qu'est-ce qui s'est passé ? C'est quoi, le faire à lisser la frange était trop chaud ? Il y avait un membre du staff dans les loges qui avait un t-shirt Metallica, enfin on sait pas, et donc j'ai enquêté. J'ai fait l'enquête. [00:35:37] Speaker B: T'as mis tes meilleurs enquêteurs sur le coup ? [00:35:38] Speaker E: J'ai mis 5 de nos meilleurs enquêteurs sur le dossier. Élise Lucey, Nagui aussi. C'est un chien d'un qui connaît le monde de la musique en France. Et donc, en gros, Megadeth, ils avaient le même management que Slipknot. C'était la même boîte qui les gérait. [00:36:02] Speaker A: Si c'est que ça, franchement ! [00:36:03] Speaker E: Et que lors de plusieurs festivals où Slipknot jouait en tête d'affiche, vu que Slipknot est plus gros que Megadeth, souvent, ils avaient leur décor, ils avaient les trucs, et Megadeth, du coup, la batterie, elle devait être un peu plus en avant que lui l'aurait voulu. et donc il a demandé plusieurs fois au management de dire bah non j'aimerais bien que ce soit normal et que Slipknot ils arrêtent de faire chier avec leur décor alors quand on sait comment se comporte Megadeth en festival et que justement c'est le genre à imposer ça, à imposer aux groupes qui jouent avant eux de ne rien avoir, de ne pas avoir de décors et tout donc. [00:36:44] Speaker A: C'Est un peu du foutage de gueule C'est lui le décor hein, donc... [00:36:48] Speaker E: Mais en tout cas, comme le management a dit ben non on s'en fout, enfin Sleep Note ils sont plus importants que vous donc on leur donnerait en eux, et ben lui il dit oui mais du coup comme la batterie elle est plus proche de moi ça me fait mal aux oreilles. [00:37:01] Speaker A: Voilà, qu'est-ce qu'il les casse-couilles ! [00:37:03] Speaker E: Et donc voilà... Et bah du coup, lui il a dû raquer quand même 1 400 000 $, mais sa plainte à lui... [00:37:14] Speaker A: Pour l'instant. [00:37:14] Speaker E: Ouais, mais je pense que du coup, ça va lui revenir sur le coin de la gueule, c'est tout. [00:37:18] Speaker A: J'essaie de trouver une phrase mais... Si, si, alors... [00:37:21] Speaker E: J'ai noté, mon équipe l'a noté aussi, c'est qu'il a dit, oui alors aussi parce qu'il y a des moments, on vendait du merch et une partie des bénéfices étaient reversés à des organisations de secours contre le Covid-19 et ça a été fait à mon insu sans mon accord. [00:37:39] Speaker A: Ah bah ça, ça n'a pas arrivé. [00:37:42] Speaker B: Et apparemment, il y a aussi une partie de l'argent qui servait à payer les gens qui fabriquaient les t-shirts. [00:37:51] Speaker E: Payer les gens qui vendaient les t-shirts alors qu'ils pouvaient assister au concert gratuitement. [00:37:54] Speaker A: C'Est quand même n'importe quoi. J'ai rien à dire, parce que David Moutarde, qu'il soit enfermé à Dijon, ce serait terminé. [00:38:00] Speaker B: « Oh non, je veux pas de lui en France ! [00:38:03] Speaker E: » C'est vrai qu'il y a plus trop de moutardes au Dijon, ils font plus... [00:38:07] Speaker B: C'est fini. [00:38:09] Speaker E: Mais non, tout est fait en Inde. [00:38:11] Speaker A: Surtout les cornichons. [00:38:13] Speaker B: Cornichons, c'est à fond en Inde. Le plus gros pays producteur de cornichons, c'est l'Inde. Vraiment. [00:38:18] Speaker A: C'est pas les USA. [00:38:19] Speaker B: Alors qu'ils les consomment même pas là-bas. [00:38:22] Speaker A: Ils consomment pas de cornichons là ? [00:38:23] Speaker E: Non. On va terminer avec une news parce qu'on supporte les groupes français. [00:38:32] Speaker B: Et on supporte Pierre aussi. [00:38:34] Speaker E: Oui mais lui on le supporte mais. [00:38:35] Speaker A: Pas de la même manière. [00:38:38] Speaker E: C'est Ultra Vomit qui annonce une tournée des Ennites en France pour son nouvel album Le Pouvoir de la Puissance. C'est incroyable. Et en 2026, alors par contre c'est pas tout de suite, on aurait bien aimé qu'ils la fassent un peu plus tôt parce que là ils ont fait une première tournée qui est peut-être encore en cours, mais du coup ils vont avoir peut-être un... Bon si, je pense qu'ils vont faire les festivals cet été quand même. Mais... Tournée des Zéniths, 2026. [00:38:59] Speaker A: C'est quand même que des Zéniths 101 ! [00:39:00] Speaker E: Et à Lyon, où c'est du coup, c'est la Haltoni Gardé, il me semble. [00:39:03] Speaker A: Mais Zéniths, non. Haltoni Gardé. Mais c'est incroyable quand même, ce groupe, ça cartonne de ouf. L'album a été numéro 2 ? en termes d'écoute. [00:39:13] Speaker B: J'ai raté un peu la sortie, mais je trouve que les doigts du métal, là, elle est quand même super bien. Très très bien cette chanson. [00:39:20] Speaker E: J'ai eu un peu plus de mal à me mettre dans cet album. Après, comme le précédent, il y a deux, trois titres que j'aime moins, mais en fait, non, ils sont tous quand même assez catchy. Ça reste l'humour caca qui me parle parce que je suis un débile. [00:39:35] Speaker B: L'avantage, c'est qu'avec tous les albums qu'ils ont maintenant en live, ça doit être quand même un petit festival de tubes. [00:39:40] Speaker E: Bah le truc là, parce qu'ils avaient deux albums avant, mais qui sont un peu plus, à part « Je collectionne les canards » qui est, on va dire, plus commercial, qui est plus écoutable, les autres trucs c'est quand même des parodies en mode death metal ou que du gros growl. [00:39:53] Speaker B: Moi j'aime bien « Derrick Oldchamber ». [00:39:55] Speaker E: Oui bah alors il y a « Derrick Oldchamber », « Les bonnes manières » et « Je collectionne les canards » sinon le reste c'est quand même beaucoup du death, pas facile à écouter donc... Mais moi je suis très content pour eux. [00:40:08] Speaker A: Je suis très content aussi pour eux. [00:40:09] Speaker B: D'ailleurs ça serait bien qu'ils viennent nous voir. [00:40:11] Speaker A: Ils sont les bienvenus bien évidemment. [00:40:13] Speaker E: C'est loin Nantes. [00:40:15] Speaker A: C'est loin Nantes. Il y en a qui font la route. Et tac ! En tout cas merci beaucoup pour toutes ces informations. Merci à ton équipe d'être encore là. [00:40:26] Speaker E: Oui bah là du coup je vais amener mon équipe au McDo. [00:40:29] Speaker A: Ah bah il faut les récompenser. [00:40:31] Speaker E: Oh my god ! [00:40:33] Speaker A: C'était qui ? [00:40:36] Speaker E: C'était Nagui ça ? Non, Nagui il surveille les curés. [00:40:43] Speaker A: Ok, bon allez, à la semaine prochaine Didier. Et on te retrouve dès ce lundi. [00:40:48] Speaker E: Dès ce lundi dans La Vrelagne. [00:40:49] Speaker A: Voilà. Youtube. [00:40:51] Speaker E: Jim Couille et Barjot. Jim Couille et Barjot. [00:40:53] Speaker A: Allez l'Ultra Vomi c'est parti. [00:40:54] Speaker E: Camtar. [00:41:09] Speaker D: Kantar ! Kantar ! Kantar ! J'ai passé la première Je vais rouler. [00:43:01] Speaker B: Comme un fou. [00:43:56] Speaker D: Je suis à gauche là, j'tourne ! J'vois la tête putain ! J'aimerais que tu sois mon ami. [00:45:32] Speaker A: La douleur grosse, la misère, c'est toujours mal. [00:45:34] Speaker D: Quand le soleil s'effondre. [00:45:38] Speaker C: J'entends les frappes et le bruit. [00:46:39] Speaker A: Ah, excusez-moi, je m'installe. On est douillet à la maison ! [00:46:44] Speaker B: Elle s'est bien installée celle-là ? Elle a un petit plat sur les genoux ? [00:46:47] Speaker A: Elle est bien contente, je peux vous dire. À part qu'elle est malade. Bienvenue à vous si vous venez de nous rejoindre. Pardon, on est dans Bang Bang 2, les dimanche soir c'est en live. Si vous n'avez pas encore liké la page, n'hésitez pas, vous nous followez et ça nous ferait bien plaisir. Sur YouTube, point d'exclamation bang dans le ch'meul, c'est-à-dire le tchat, c'est ça qu'on appelle le ch'meul. Et puis sur Discord, rejoignez-nous comme ça on discute, on échange. Je vois que les gens commencent à se donner les bons plans. Parfois même il y a des billets de concerts en vente sur ce Discord. [00:47:13] Speaker B: Voilà, un ticket swap c'est bon. [00:47:15] Speaker A: Peut-être un peu plus illégal, mais en tout cas c'est que des gens qui sont passionnés par le métal. C'est pas des revendeurs. [00:47:22] Speaker B: Et moi je préfère ça avec ma barbe. En fait je me suis dit qu'à maintenant, à chaque fois que t'allais commencer à dire des trucs chiants, j'allais faire ça pour occuper les gens. [00:47:31] Speaker A: Putain mais tu vas le faire tout le temps. [00:47:35] Speaker B: Poppy, ouais, l'album de Poppy qui est sorti ce vendredi. Donc il y avait déjà 3-4 titres qui étaient sortis, mais là il y a l'album entier qui est sorti. C'est pas de Negative Space. [00:47:48] Speaker A: Ça va avec le genre musical. [00:47:50] Speaker B: Je crois que c'est ça le nom, si je dis pas de bêtises. Et moi je le trouve excellent cet album. Alors moi j'ai toujours aimé Poppy, je trouve qu'il y a un côté un peu fucked up dans Poppy, et là l'album est quand même beaucoup moins, ça part moins dans tous les sens, que avant. En fait, je trouve que c'est assez cohérent. En fait, quand on connaît l'univers de Poppy, il n'y a pas trop de... [00:48:16] Speaker A: C'est ce qui fait tout le truc. [00:48:18] Speaker B: Mais là, c'est l'art vénère quand même. C'est un des titres les plus vénères de l'album. En fait, il y a différents trucs que je trouve vraiment bien dans cet album déjà, c'est que Donc il y a des gens qui disent oui, Poppy c'est juste une chanteuse, c'est pas une musicienne machin. Et en fait, je trouve que dans l'album, elle montre très bien qu'elle est une très bonne chanteuse, parce que ça va vraiment dans tous les styles. Et en fait, il y a différentes techniques de cri, du chant clair, pop, mais vraiment très pop. Et en fait, je trouve que ce qui est dingue, c'est qu'elle met à l'amende, alors je pense que c'est à moitié produit par l'ancien Bring Me The Horizon, Jordan Fish. Mais enfin, je sais qu'il était allé la rejoindre. Je ne sais pas s'il a travaillé sur tout l'album. Je n'ai pas pu avoir l'information, mais en tout cas, elle prouve qu'elle est une excellente chanteuse parce que je trouve que dans les parties de chant clair, elle assure de ouf. Dans les parties criées, il y a énormément de scream, mais vraiment du vrai scream. avec des voix très peu doublées, très peu surtraitées, contrairement à ce qui se fait beaucoup maintenant. Et il y a du coup, il y a un côté hyper violent là-dedans. Brut, mais c'est hyper bien produit. Il y a surtout beaucoup de dynamique dans l'album. C'est-à-dire que ça passe vraiment de phases calmes à des phases survénères. Et du coup, comme tu as de l'amplitude dans la dynamique, tu te prends plus une gifle que dans les trucs où c'est un espèce de monolithe de sons, voilà. Et du coup, je trouve que ça pourrait vraiment être un album... Enfin, j'ai envie de dire, c'est le meilleur album de Metalcore que j'ai entendu depuis longtemps. [00:50:02] Speaker A: Alors que... Attendez, notez, parce qu'il y en a d'autres qui disent que c'est le meilleur. [00:50:07] Speaker B: Après c'est aussi parce que je trouve que les trucs qu'elle va chercher, c'est les trucs du début du metalcore, qui pour moi étaient plus efficaces, où il y avait plus cette vibe hardcore au final. Mais il y a des titres hyper metal, enfin moi une de mes préférées c'est... Je sais plus comment ça commence, elle a écrit Coward là, je crois que vous l'avez diffusé pendant que je n'étais pas là. Ouais, Zero Roll On Us, voilà ça. Et voilà, enfin, tous les titres sont bien, il y a juste le titre, il y a un titre un peu Deftones que je trouve un peu bof, et il y a le titre Negative Space qui est beaucoup plus presque pop-punk. Bon, moi ça me parle un peu moins, mais on voit qu'elle chante bien. Non, je trouve que c'est un excellent album, peut-être mon album de l'année. [00:50:50] Speaker A: Oh ! [00:50:51] Speaker B: Peut-être mon album de l'année. Ah oui ! Je peux vous dire que j'ai écouté celui-là et Linkin Park, et bien je peux vous dire qu'il y en a un que j'ai plus réécouté que l'autre. Je vous dirai pas lequel. [00:51:00] Speaker A: Pardon, mais on va peut-être poser la question à notre invité de ce soir. [00:51:04] Speaker B: Ah oui, mais qui est notre invité Pierre ce soir ? [00:51:06] Speaker A: Notre invité ce soir n'est autre que Thomas ! Bien sûr, mais Thomas Elle pour ceux qui l'écriront sur les réseaux sociaux. Bonsoir. [00:51:16] Speaker C: Bonsoir. [00:51:16] Speaker A: Merci déjà d'être venu jusqu'à nous. [00:51:19] Speaker C: Merci à vous pour l'invitation. [00:51:21] Speaker A: Merci de nous suivre aussi, de nous soutenir parce que je sais que tu es là depuis bien longtemps, que tu as souvent partagé ton visionnage de notre chaîne YouTube. [00:51:32] Speaker C: Le dimanche matin en faisant le ménage, c'était rituel. [00:51:36] Speaker A: C'est le petit côté pratique et c'est vrai que c'est aussi comme ça qu'on nous consomme ou en voiture dans les embouteillages à Paris en podcast. [00:51:41] Speaker C: C'est vrai. [00:51:42] Speaker A: Maintenant que tu as vu le petit embouteillage tu peux comprendre que ça laisse le temps. [00:51:46] Speaker C: Ça laisse beaucoup de temps. [00:51:49] Speaker A: Tu viens d'où ? [00:51:50] Speaker C: Alors bah du coup moi je viens de Lorraine, en Bruxelles plus précisément. Je pense que ceux qui me suivent sur Instagram le savent très bien vu que je ramène ça sur la table près tous les 20 secondes. [00:51:59] Speaker A: Ah oui bah oui attend... sur la table. D'ailleurs, merci, hein, le... — Normal. — Voilà, on est là, c'est bientôt Noël. [00:52:05] Speaker C: — Voilà, ça, c'était... — D'accord. — C'était obligatoire de ramener au moins une boîte à force d'en parler. Et... Ouais, donc je viens de l'Est de la France, et c'est... On a la chance d'être dans une région qui... vit quand même pas mal le métal et le rock, parce qu'on a pas mal de scènes, de salles de concert dans le coin, avec une grosse ambiance rock et metal. [00:52:25] Speaker A: Dans l'est de tout ça, le nord et l'est de la France ça reste quand même très très rock'n'roll. [00:52:31] Speaker C: Bon après on peut se lancer dans tout l'historique de la Lorraine vis-à-vis de la sidérurgie, les ouvriers, voilà, très populaires, et puis le rock, il y avait vraiment... Très métal. Tout à fait, il y a vraiment... Faudrait vraiment que je me renseigne, mais je pense que ça ferait une vidéo de 5h30, il n'y a pas vraiment de temps pour ça, mais ouais, on est dans une région très métal et très fier de ma région, très fier du métal et très fier de plein de choses que j'avance dans mon contenu au quotidien. [00:52:53] Speaker A: Alors justement ce contenu pour les personnes qui sont là, qui nous suivent nous mais qui ne te connaissent pas forcément parce qu'on se croise pas tout le temps les followers des uns et des autres mais qu'est ce que tu fais comme contenu ? Parce que là tu viens parce que t'es fan de métal, moi t'as croisé Welfest, tu es quelqu'un qui aime le son, qui fait beaucoup de bruit donc je pense que vous allez peut-être vous rejoindre sur quelques trucs, peut-être pas toutes les idées, mais en tout cas quand ça claque dans la gueule je pense que c'est un truc que vous aimez. [00:53:17] Speaker B: Surtout si ça claque la tienne ouais. [00:53:28] Speaker A: Et à part justement cette passion pour le métal, tu parles de quoi sur tes réseaux, dans ton contenu ? [00:53:36] Speaker C: Beaucoup, beaucoup de choses. Franchement, je vais pas dire. En fait, ce que j'avance, c'est ma personnalité, parce que c'est comme je suis dans la vie de tous les jours et mes potes le savent bien. Après, ça regroupe plein de choses différentes. On va dire que le métal, c'est un des gros piliers du contenu que je fais. Dérivé du métal, la culture tatouage. Je suis un très grand fan de tatouage, de tout ce qui se fait. Je suis même pas mal tatoué, je mets très souvent des vidéos à propos du tatouage. Il y a tout le côté geek aussi. Ça c'est propre vraiment à ma génération des années 90, où vraiment il y a toute la vibe un peu new metal, etc. On est vraiment sur le même archetype, un peu tous geeks, un peu tous World of Warcraft en 2010, voilà, enfin bref. Et après ça va être, tout le reste, ça va être un petit peu un vide trentenaire classique quoi. parce que les gens aiment bien sur les réseaux et puis je mets un peu tout à ma sauce quoi c'est à dire que quand je fais un truc qui va parler de je sais pas de ménage ou de dating un truc qui est un peu en dehors de ma sphère je vais toujours coller une petite musique rock ou un petit drop et tout parce que faut toujours qu'il y ait une petite touche j'aime bien ces petites touches métal que j'arrive à caser un peu à gauche à. [00:54:34] Speaker A: Droite Et t'as des gens qui, avant de faire la comparaison entre Pokémon et Korn... Ça rime presque. Ça rime presque, oui. Les gens qui te suivent, ils sont tous fans de rock ? Non, ils sont pas tous fans de rock. [00:54:48] Speaker C: Non, et ça c'est une assez grande fierté pour moi, parce que du coup il y a beaucoup de gens qui me suivent pour mon contenu local, qui occupe aussi une très grande partie de ce que je peux produire, et je suis toujours super surpris quand j'ai des personnes qui m'envoient un message. Je vais citer un exemple qui me vient, c'est une dame de 52 ans, Lorraine, qui kiffe ce que je fais sur la Moselle en mettant en avant le patrimoine avec mon humour. Et je lui ai déjà demandé mais vous écoutez du métal ? Elle me dit ah non pas du tout mais j'adore ce que vous faites à côté, j'adore comment vous êtes donc voilà. Et pour moi ce genre d'interaction ça m'a prouvé que Ok, faut que je parle de plein de choses différentes pour attirer plein de monde, pour qu'ensuite ça initie des gens un peu au métal. Et y'a des gens qui sont venus me voir en MP en me disant, bah depuis que je te suis, j'ai rigolé, puis y'a des sons quand même, ça sonne bien, donc j'ai commencé à les implanter dans mes playlists, et là pour moi c'est la meilleure des victoires. Et ouais, vraiment, c'est ramener tout un petit peu à ça et essayer de partager la passion au max quoi. [00:55:42] Speaker B: Et vulgariser un petit peu la présence du métal et du rock quoi. Rendre ça accessible et les gens n'ont pas besoin de faire un effort pour aller le chercher mais tu leur amènes et puis ça peut créer des connexions. [00:55:55] Speaker C: Clairement. Il y a un moment donné je me suis dit est-ce que je fais vraiment que de la niche, que du métal ? Il y a un moment donné je faisais quasiment que ça et au final je me suis rendu compte que c'est en faisant plein de choses différentes, en attirant tout un public différent qu'on arrive à initier plein de monde. qui en fait que du métal, ben on prêche que des convertis en fait. On va que amener, si on commence en plus à avoir un ton un petit peu élitiste en disant on va que parler de ce style de métal qui est pour moi le meilleur etc, ben en fait on se coupe de plein de mondes différents qui auraient été initiés par ceux qu'on aurait pu avancer. Donc pour moi c'est de ramener un max de monde, et même quand je parle de groupes qui me plaisent, Or les musiques qui tabassent et qui mettent beaucoup dans la tête, j'essaye de partager pas mal de portes d'entrée en fait. Parce que pour moi, j'ai souvent avancé sur les réseaux, pour moi le métal c'est comme le vin. Au début on peut goûter de la villageoise, on fait pas de différence. Donc la villageoise pensait que ça... Ça fait mal à la tête le lendemain. Et puis au final, à force de goûter, on teste de nouvelles choses, on sait ce qu'on aime. Et à la fin, c'est pour ça que quelqu'un qui a commencé avec du hard rock, au bout de X années, il va commencer à écouter du black metal atmosphérique parce qu'il se retrouve dedans. [00:57:01] Speaker A: Ouais ouais. Bon finalement ça adoucit la diversité des sujets et l'humour parce qu'il y a quand même tout le temps de l'humour. [00:57:07] Speaker C: Ah c'est quasiment comme ça. [00:57:08] Speaker B: C'est un fil conducteur. [00:57:08] Speaker C: C'est le meilleur moyen de faire passer des messages. [00:57:12] Speaker A: Les gens disent « Ah mais s'il est marrant et que finalement il n'est pas si méchant que ça », ça se voit, bah finalement cette musique n'est peut-être pas que faite pour les méchants, il y a un peu de ça quoi. Bon après les gens encore une fois de cette partie de la France, il n'y a pas que eux dans tes followers. Ils ne sont pas plus habitués. [00:57:27] Speaker B: J'imagine qu'il n'y a pas que des followers dans sa région. [00:57:30] Speaker C: Non, grande partie. [00:57:30] Speaker A: Dans la ville. [00:57:32] Speaker C: Juste le village et les deux à côté. Il y a un peu toute la France, du coup c'est pour ça que Welfest c'est toujours un grand plaisir parce qu'on rencontre tout le monde de partout. Et ouais, c'est un plaisir toujours de rencontrer les personnes d'horizons différents mais souvent c'est des personnes qui écoutaient déjà du métal et qui disent bah ça fait du bien d'avoir quelqu'un qui vient avec un second voire troisième degré pour alléger un peu la sauce parce que c'est vrai qu'on a quand même un style de musique. Les paroles sont parfois très sombres, on est sur des thèmes assez durs, sauf dans certains styles de métal particuliers, et c'est bien de mettre de la légèreté là-dedans, de dire voilà, on expie notre mal-être un peu dans les musiques sans, et puis après on rigole bien. [00:58:11] Speaker A: On rigole beaucoup, d'ailleurs... Oh bah c'est. [00:58:12] Speaker B: Ça, on s'en rend bien compte au Hellfest. Ça rigole pas mal quand même. [00:58:16] Speaker C: Avec des pichets en main, ça rigole pas mal. [00:58:19] Speaker A: Oui, bon voilà. Je ne vais pas rebondir là-dessus sinon je vais dire des trucs qu'il ne faut pas dire. A part que je ris trop, ça on me l'a redit. J'ai reçu encore un message. Tu rigoles vraiment comme un goré. Tu en es venu au métal à quel moment toi ? Est-ce que c'est une musique qui a toujours été avec toi ou est-ce que tu... Tu as eu une période où t'as appris à connaître cette musique ? Quelqu'un te l'a amenée ? [00:58:46] Speaker C: Il y a eu beaucoup de phases différentes et mes parents n'écoutent absolument pas de métal, pas de rock ni rien. Je crois que l'un des chanteurs préférés de mon père c'est George Michael. Et Pitbull. J'adore mon papa mais il y a des styles musicaux. [00:59:02] Speaker B: J'arrive à voir un lien quelque part mais bon. [00:59:05] Speaker C: Et du coup pas du tout les parents et en fait il y a eu vraiment plusieurs étapes très marquées dans ma découverte et mon plongeon dans la piscine du métal et ça a commencé en fait à l'adolescence c'est vrai que ce que je ne dis pas souvent sur les réseaux mais à la base moi j'étais au collège j'étais pas dans les gamins emo ni skater et tout moi j'étais un mec qui écoutait du R'n'B J'ai écouté... [00:59:29] Speaker A: J'ai écouté... [00:59:30] Speaker B: J'ai écouté... J'ai écouté... [00:59:31] Speaker C: J'ai écouté... J'ai écouté... J'ai écouté... J'ai écouté... J'ai écouté... J'ai écouté... J'ai écouté... J'ai écouté... J'ai écouté... [00:59:36] Speaker B: J'ai écouté... J'ai écouté... [00:59:36] Speaker C: J'ai écouté... [00:59:37] Speaker A: J'ai écouté... [00:59:37] Speaker B: J'ai écouté... [00:59:37] Speaker A: J'ai écouté... J'ai écouté... J'ai écouté... J'ai écouté... J'ai écouté... J'ai écouté... J'ai écouté... [00:59:40] Speaker B: J'ai écouté... [00:59:40] Speaker A: J'ai écouté... J'ai écouté... J'ai écouté... J'ai écouté... J'ai écouté... J'ai écouté... [00:59:50] Speaker C: Donc pour dire à l'époque on achetait des CD encore pour dire où est-ce qu'on était. Et là ça a été un peu une histoire d'amour avec Sum 41, ça a été le premier groupe et puis après tous ceux avec qui je traînais dans mon collège, notamment mon meilleur ami, écoutaient du métal. Donc là c'est la grosse période Korn, Slipknot, Linkin Park, etc. Linkin Park a fait une deuxième percée avec In The End et tout, et Hybrid Theory qui était absolument incroyable. Mais je restais encore assez éloigné, c'est vraiment, il y a eu un switch, c'était vraiment Je dirais lycée, où j'avais besoin d'une musique un peu plus rythmée, parce que lycée, pour ne pas faire dans le cliché, j'étais un lycéen mâle dans sa peau, avec mon appareil dentaire, sale coupe de cheveux, des boutons et tout, donc le métal était un petit peu une... Ils étaient tous comme ça, donc voilà. Non mais moi j'étais à un niveau quand même bien. [01:00:38] Speaker B: Petit message pour les jeunes. Voyez, si vous vivez un moment difficile, après vous pouvez quand même finir beau gosse. Soyez rassurés. [01:00:45] Speaker A: Merci. Moi j'avais des ch'tards plein la gueule. [01:00:48] Speaker B: Ton encor ? [01:00:50] Speaker A: Pas qu'il y a des mecs sur la gueule. [01:00:54] Speaker B: Il est beau gosse. [01:00:55] Speaker A: L'adolescence, je pense que c'est un petit peu cultivé aussi. T'en fais des blagues. Ça fait partie aussi de ton humour. Des fois de poser, le lavage de cheveux du dimanche. [01:01:08] Speaker C: C'est tout un rituel de prendre soin de soi. [01:01:10] Speaker A: J'imagine que ça fait partie de cet humour qui permet aussi d'attirer d'autres gens. [01:01:15] Speaker C: C'est ça. [01:01:15] Speaker B: Alors du coup tu disais, parce qu'on t'a coupé en faisant des blagues, mais du coup l'I.C. c'est le moment où... [01:01:20] Speaker C: C'est le moment où j'ai commencé à écouter, et là où je sens qu'il y a eu vraiment un plongeon, c'était... Il y a deux moments où je me rappelle vraiment qui étaient distincts. Premier c'était quand j'ai commencé World of Warcraft et en faisant du pvp du coup j'écoutais du métal et il y a eu mon meilleur ami Jérémy c'est en train de regarder merci encore m'avoir envoyé One Step Closer de Linkin Park qui aura marqué ma vie je pense que ce soir là où j'ai écouté la musique j'ai dû l'écouter 120 fois. Elle est en boucle. Sur encore le vieux Media Player de Windows. Donc je l'avais poncé, ça m'a vraiment du coup fait découvrir un titre de Linkin Park, mais ensuite j'ai découvert l'album. Et le second temps où vraiment là ça a été... J'ai plongé la tête la première dans le métal et là je me suis dit ok c'est vraiment un style qui me parle. C'était première année de fac. Je me rappelle bien, j'avais sur mon MP3, sur mon portable, on avait déjà les portables, on pouvait mettre la musique dessus, en époque, j'avais du Stained, du Blackstone Cherry, Linkin Park, un peu de Slipknot, mais j'avais un peu des groupes qui maintenant sont considérés un peu d'ad-rock, mais qui à l'époque étaient beaucoup plus métal, mais... [01:02:28] Speaker A: C'était il y a longtemps déjà. [01:02:30] Speaker C: Oui, c'était il y a 15 ans maintenant, donc c'est waouh. Et là vraiment j'ai fait une plongée en me disant, waouh c'est vraiment un style qui me parle. Et après ce qui est assez étonnant c'est que j'ai changé de filière, j'ai commencé en débutant informatique. que des métalleux dans l'amphi. J'ai changé pour aller en gestion des entreprises et administrations, c'était un autre DUT, pas du tout de métalleux dans la classe. Et du coup là a commencé un petit peu la phase d'exploration quand on est un jeune adulte, nouveau groupe d'amis, on va en boîte. Là effectivement le métal j'ai mis de côté, j'ai écouté du Keisha, tous les trucs qui ont bien marché l'électro de l'époque. Et c'est bien, ça m'a donné vraiment un panel de musiques variées. J'ai recommencé à réécouter du métal à la salle de sport petit à petit au fil des années. Il y a eu quelques événements dont je me rappelle, le Metal Ride à Nancy en tête d'affiche Gojira. C'est aussi un grand événement qui m'a un peu replongé. Mais c'était une relation un peu à distance. Et là où vraiment, on va dire, j'ai le Thomas qu'on connaît aujourd'hui, c'était il y a trois ans, je venais de vivre une rupture, c'était une phase avec plein d'incertitudes, et il y a. [01:03:37] Speaker D: Eu. [01:03:39] Speaker C: Sur mon portable spotify qui me propose la playlist metalcore je crois que c'était metalcore essential un truc comme ça c'était un nom de place comme ça je me dis ouais ça faisait longtemps j'ai pu trop écouter de métal et tout mais alors là c'est alors je sais pas si vous vous rappelez la scène dans spider-man 2 quand il se fait toucher par une tâche noire et il ya tout le tout son âme devient noir tout son costume c'était pareil Là, j'ai replongé dans le métal. Et je crois qu'à partir de là, j'ai pu... Je crois que c'est redevenu 90% de ce que j'écoutais. J'écoute de tout, mais c'est vraiment le style auquel je reviens, auquel j'ai le plus d'attachements, qui me fait vivre le plus d'émotions. Je pense que c'est... Je me vois vraiment pas aller en concert à autre chose qu'un groupe de métal ou de rock. et c'est le seul style de musique où vraiment il y a des musiques qui arrivent vraiment à me remuer, les concerts, à lâcher une larme quoi. Donc là c'est... Ok, ok. [01:04:32] Speaker A: Alors il y a beaucoup, beaucoup de détails qui ont été donnés dans tout ce que tu as dit parce que là t'as enchaîné, ça a été l'autoroute. [01:04:37] Speaker C: Ouais, je suis désolé, je réponds bien. [01:04:38] Speaker A: C'est très très bien. [01:04:39] Speaker B: C'est super. [01:04:39] Speaker A: C'est très très bien. Par contre je vais revenir sur quelques détails parce qu'il y a des choses qui m'intriguent dans tout ce parcours. On va revenir à ça après. T'as fait des choix musicaux. je t'ai demandé quatre clips comme à tout le monde, ça marque quelque part cette vie que tu as autour du rock'n'roll. J'imagine que Some 41 in Too Deep qui est le premier clip, et donc cette enfance, cette première rencontre. [01:05:02] Speaker C: Premier single acheté, découvert du punk rock de l'époque. Some 41 ça a été un des groupes avec Inkin Park où je pense que j'ai le plus poncer les albums, vraiment, que ce soit les anciens ou les nouveaux. En fait, moi, je casse comme ça, j'arrive pas trop à dire c'est quoi. Quand on me dit c'est quoi tes artistes favoris, j'arrive pas trop à dire, j'arrive plus à dire quel artiste auquel j'ai vraiment... La playlist, je l'ai... [01:05:24] Speaker A: Tu l'as poncée ? [01:05:24] Speaker C: Tous les albums, je l'ai poncée vraiment, c'est Clint Celis. Et Sum 41, ça fait partie d'un de ses groupes. Encore aujourd'hui, j'aime beaucoup. [01:05:30] Speaker A: Je suis... [01:05:30] Speaker C: Enfin, plus trop l'actualité, parce que je pense que c'est mon côté nostalgique qui aime bien revenir aux tout premiers albums. Mais c'est... On va tourner d'adieu qui va durer six ans comme d'habitude. [01:05:41] Speaker B: Ouais, ils ont prévu de faire ça avec Slayer après. [01:05:46] Speaker A: Il y en a un paquet là, ils ont un lot disponible. [01:05:49] Speaker C: Mais ouais, gros coup de cœur, Sunfortune, c'est vraiment pour moi un groupe qui m'a vraiment initié un peu à le rock. J'étais dans le R'n'B et puis Sunfortune est venu et il nous a dit non non. Et peut-être dans un multiverse, j'ai pas découvert Sum 41 aujourd'hui, je fais des vidéos sur la R&B, il y aurait plein de choses à dire de l'autre côté. [01:06:07] Speaker B: Ce qui est très drôle, j'avais déjà parlé de ce truc là, moi le truc qui m'avait fait écouter Sum 41 c'était sur un sampler Rock Sound, des fois il y avait des vidéos Il y avait une vidéo qui ressemblait à un espèce d'extrait de DVD de Sum 41, je sais pas ce que c'est, j'aimerais bien retrouver ce truc, où tu les vois juste entre eux en train d'enregistrer, faire les comptes, tout ça, et il y a un moment, ils s'arrêtent en voiture à côté d'une voiture où il y a des meufs qui écoutent du R'n'B à fond, et elles ont les fenêtres ouvertes, et ils font « Ah, vas-y, chante, chante ! » Et les meufs, elles sont là, elles chantent du R'n'B, et eux, ils ont des pistoles à eau, ils les arrosent et ils démarrent. C'est très mal de faire ça. Mais c'est exactement ce qu'ils ont fait dans ta vie. T'écoutais du R'n'B, ils sont venus t'emmener. Non maintenant t'écoutes ça. [01:06:52] Speaker C: Sauf que moi j'étais en mode ah ouais c'est pas mal, c'est pas mal. [01:06:56] Speaker A: Et puis après il y a l'humour aussi dans Some Fortune, je pense que dans le pop-punk en règle générale, je pense que c'est ça aussi qui permet de passer dans ce style de musique et peut-être ouvrir au metal. Ça se prend pas la tête, c'est rigolo. Il y a des sujets qui sont sombres aussi, mais on les capte pas trop si on regarde pas profondément les paroles et je pense que c'est un truc qui attire l'adolescent aussi. D'être un petit con, de balancer de la flotte à la gueule des gens, ça fait rire tout le monde. [01:07:21] Speaker C: Ce que j'aimais beaucoup dans Sum 41, c'est qu'il y avait aussi bien des titres comme In Too Deep ou Fat Lip où vraiment on est sur du fun, Gros banger, tout le monde peut aimer, c'est vraiment un truc qu'on peut entendre passer à la radio, on l'entend toujours passer. Autant, il y avait d'autres titres où vraiment, alors j'ai plus les noms en tête, mais il y avait, je crois, sur ce même album, il y avait In Too Deep, il y avait une musique, c'était que du métal, et ils avaient même échangé les positions. C'était un hommage à Iron Maiden, je crois, c'est ça ? [01:07:49] Speaker B: Ouais, en fait, c'est le guitariste Bah le guitariste. Ziddy ? [01:07:55] Speaker C: Ah non, c'est le chanteur. [01:07:57] Speaker B: Ouais, non, je sais plus comment il s'appelle. Je sais plus comment il s'appelle. Le guitariste, lui est vraiment fan de métal hyper old school machin. Et du coup, ils ont commencé à faire ça un peu en rigolant et ils ont fini par en faire un morceau. Et ils le faisaient aussi en live où ils s'habillaient, ils se déguisaient et tout. [01:08:12] Speaker A: Un petit peu, c'est une parodie rigolote aussi. [01:08:14] Speaker B: Oui, c'est un côté un peu glam métal, enfin hard rock. Mais très drôle. [01:08:20] Speaker C: Et il y avait d'autres titres dans d'autres albums qui étaient pour le coup plus musclés. Je crois que j'ai un titre qui me reste en tête parce que celui-là j'ai écouté je sais pas combien de fois, c'est Imper Insomnia et ensuite il y a tout un temps suivi. Ça fait partie des musiques qui pulsent un peu, qui permettent en fait, on commence par In Too Deep et après on se dit c'est pas mal quand le rythme est un peu comme ça, est-ce qu'il y a d'autres groupes qui font ce style, c'est quoi vraiment ? Et c'est comme ça après qu'on gravit un peu les échelons dans le goût quoi. [01:08:47] Speaker A: C'est souvent l'histoire qu'il nous a racontée et le pop-punk, moi j'aime bien j'avoue, j'ai pas mal écouté ça, j'étais déjà à la fac. Mais bon, Sum 41, on va regarder ce clip, ce choix, premier choix pour notre invité ce soir, quand même merci d'être là, c'est donc Sum 41 et In Too Deep. [01:10:10] Speaker D: C'est quoi ce truc ? C'est parti ! Je me demande pourquoi ça a fallu si longtemps pour que ça me tombe. J'hate quand tu te fiches. Tu peux le cacher, tu peux bien l'éviter. Donc croyez-moi, ce n'est pas facile. Il me semble que quelque chose me dit que je suis trop profond et que j'essaie de maintenir la tête au-dessus. Au lieu d'aller en dessous. [01:11:49] Speaker E: C'est parti. [01:11:50] Speaker D: Pour le tournage ! on est. [01:13:41] Speaker A: La. [01:14:34] Speaker D: C'est parti ! Oh, yeah. [01:16:44] Speaker A: Alors, Clown, pardon, je me mélange les pinceaux. Clown, Clown, Clown, j'arrive jamais à le dire. Clown, on est maintenant. Nos amis de Clown, à qui on fait d'énormes bisous. [01:16:55] Speaker B: Ils sont venus, n'hésitez pas à regarder leur émission. [01:16:57] Speaker A: Tout à fait, elle est sur notre page YouTube, point d'exclamation, bang, dans le ch'meule. Sinon, ce sera mis en description de la vidéo YouTube, mais vous êtes déjà dessus, donc du coup, ça sert à rien. [01:17:07] Speaker B: Voilà, exactement. [01:17:08] Speaker A: Et sur Instagram, vous pouvez voir en bas. [01:17:09] Speaker B: Regardez, ça, c'est ma flèche. [01:17:12] Speaker A: C'est parce que je ne sais pas. [01:17:13] Speaker B: Du tout ce que je voulais dire. [01:17:14] Speaker A: Mais bon, à l'impro, je ne suis pas habitué à l'impro. [01:17:16] Speaker B: Et Clown, c'est bien. [01:17:18] Speaker A: C'est très bien, mais ce clip surtout, il a été fait par qui ? [01:17:21] Speaker B: Je me demande bien. [01:17:22] Speaker A: On se demande bien. Il est toujours là, même quand il n'est plus dans nos studios, il est quand même en image dans les clips. C'était un clip de Julien. [01:17:30] Speaker B: Julien Méternic. [01:17:31] Speaker A: Donc vous pouvez retrouver également le passage dans notre émission sur notre chaîne YouTube. Voilà, c'est tout ce que j'avais à dire, et cet album est délicieux de clone, je vous conseille si vous aimez les choses planantes, magnifique, c'est français, en plus on soutient la scène française. Thomas ! [01:17:47] Speaker B: Thomas, on peut te dire que tu es dans l'émission numéro 69. Je sais pas si ça te fait plaisir, tu lances l'info. [01:17:55] Speaker C: Ah là on a le même là, c'est bon. [01:17:59] Speaker A: Voilà, c'est fait. Tout à l'heure, dans le premier passage, le premier speak qu'on a fait ensemble, tu as décrit beaucoup de choses. Tu as enchaîné toute ton enfance, l'adolescence, etc. Il y a eu plusieurs petites choses que j'ai notées. J'espère les avoir notées correctement, donc n'hésite pas à me corriger, il n'y a aucun souci. Mais j'aimerais avoir plus de détails, en fait, dans les émotions, dans le passage, etc. Parce que c'est, au-delà de le raconter, il s'est forcément passé quelque chose en toi. Ce qu'on n'a pas eu comme détail. Par exemple, il y a eu ce fameux one step closer de Linkin Park, quand tu as dit « c'est là où j'ai plus ou moins pris conscience de quelque chose ». Tu parlais de jeu vidéo. Donc c'est ce lien jeu vidéo musical, de la violence... [01:18:47] Speaker C: C'est ça. [01:18:47] Speaker A: Parce que je vois pas, moi je suis pas très jeu vidéo donc je... [01:18:50] Speaker C: De toute façon je peux en parler très très clairement et j'assume totalement, pour moi le métal ça a toujours été l'expression d'une sorte de violence intérieure qu'on n'a pas envie d'exprimer à l'extérieur parce qu'on n'a pas envie de taper des gens et tout. Mais pour moi ça a toujours été... Ouais, déjà. Bien que des fois on aimerait. [01:19:09] Speaker B: Mais on parle pas. [01:19:13] Speaker A: Vous n'avez pas l'arrière boutique ? [01:19:17] Speaker C: Ça a toujours été l'expression d'une certaine violence intérieure, de rancœur, parce que forcément... sans rentrer dans les détails, quand on vit une adolescence où on est un peu physique ingrat, on n'a pas forcément beaucoup de chance, on ne donne pas forcément... Moi, je n'ai pas eu un lycée extraordinaire, clairement. J'ai eu un bon collège, je n'ai pas eu un lycée extraordinaire. Et voilà, c'est une époque où je parle beaucoup, beaucoup de psychologie dans certaines de mes vidéos ou dans les stories, parce que moi, je pense que c'est important de s'y intéresser, l'intelligence émotionnelle, toutes ces choses-là. et lors de l'adolescence, c'est une période vraiment phare où on se forge sa personnalité de futur adulte où on est très très émotif sur plein de choses et c'est là aussi où on se crée plein de bagages pour la suite et moi ça a vraiment été tout cette rancœur d'être jamais considéré comme à la hauteur de ce qu'on pourrait être, etc. Rage intérieure qui reste et encore aujourd'hui c'est celle qui parle quand j'écoute des musiques qui font bagarre mais je suis totalement A l'heure actuelle, je suis totalement en paix avec ce sentiment-là, quoi. [01:20:20] Speaker A: Oui, c'est la mémoire de cette émotion, mais aujourd'hui, c'est plus le cas, parce qu'on apprend aussi à se connaître et à savoir qui on est, quoi. [01:20:29] Speaker C: À vivre en paix, et je trouve que c'est ça qui est beau dans le métal, c'est que ça permet une expression d'émotion parfois... pas sympathique, sombre, pour certains c'est de l'expiation, donc faire sortir cette émotion, pour d'autres ça permet vraiment de faire un pacte de paix, moi ça a vraiment été ça en fait. Toutes les musiques que j'ai écoutées, toute mon évolution dans le métal, et je vois à mon évolution des goûts qu'on pourra aborder plus tard, ça a toujours été vers quelque chose d'un peu plus... qui tabasse un peu plus, parce que j'avais besoin de ça. Quand je parlais effectivement dans les jeux vidéo, le PVP c'est du player versus player, c'est en gros ce moment où on joue contre des autres joueurs, donc on a besoin entre guillemets d'un boost, etc. On aime bien avoir... Voilà, qui n'a jamais regardé des AMV DBZ avec Linkin Park derrière, ou joué à des jeux vidéo avec du métal... tu m'étais à la fond pour, je sais pas, se donner une sorte de rage, de motivation psychologique, comme qu'on pourrait l'avoir avec le sport en fait, tout simplement. Et c'est aussi, aujourd'hui j'écoute quasiment que ça durant le sport. [01:21:26] Speaker A: C'est là où j'ai ennui aussi, parce que quand on est jeune, bon le sport c'est pas forcément ce que tous les jeunes aiment. Et c'est pas forcément là où on se sent le plus à l'aise avec soi non plus. Mais du coup ouais, c'était derrière un écran, tu savais que ça allait te donner toute cette force que tu savais que t'avais déjà mais qui qui n'était pas porté par tes émotions à cette époque-là, ok. Et alors, quand t'es passé aussi de R'n'B, enfin de R'n'B, des musiques populaires on va dire, j'ai regardé R'n'B, désolé, parce qu'on en parle un petit peu en R'n'B. J'écoute ça en ce moment, donc désolé. Vous avez le droit de m'insulter, c'est permis. [01:22:00] Speaker B: Non, parce qu'on doit respecter l'ouverture d'esprit, Pierre. [01:22:04] Speaker A: Oui, je sais, mais s'il y en a un qui a envie de s'exciter, qu'il s'excite, je m'en fous. [01:22:07] Speaker C: Ça fait des commentaires en plus. [01:22:09] Speaker A: J'ai un monsieur qui s'appelle Ben B. Ben qui c'est ? Ben Barbeau, probablement. Il ne ferait pas ça. Il ne ferait jamais ça. Mais oui, ça aussi, quand t'es jeune, t'es dans une musique, À quel moment ? Moi, il y a toujours eu du rock, etc. Donc je me souviens pas d'être passé d'un truc très différent à un autre. J'étais rock et je suis passé à hard rock et je suis passé métal. Enfin, je veux dire, il y a une évolution, c'est classique. Donc en fait, l'histoire, là, c'est nul. Mais quand tu passes d'un style de musique comme ça à un autre, je veux dire, l'apprentissage, il doit être quand même rude. Enfin, je veux dire, c'est une période qui est difficile. Comment ton oreille, elle est... C'est parce que tu trouves l'autre cool. Il y a forcément un déclencheur autre. Ou alors je m'invente un truc, c'est possible, je ne sais pas. [01:23:03] Speaker B: Moi j'ai l'impression qu'il y a des musiques que t'écoutes parce que c'est facile de les écouter parce que c'est tout autour de toi et puis un jour tu tombes sur un truc et en fait ça vibre différent mais ça vibre bien dedans et tu fais Et moi, je sais qu'il y a des groupes comme ça. Alors moi, c'est pareil, j'ai quasiment toujours écouté du... Mes frères écoutaient du métal, donc j'ai commencé moi directement à 5 ans, j'écoutais déjà Guns, le grunge et tout ça quoi. Enfin, le grunge parce que ça commençait pas quand j'avais 5 ans, mais Guns et Metallica, j'ai commencé très tôt. Mais c'est vrai que ça m'a fait, en découvrant des groupes, moi je sais que la première fois que j'ai entendu Gladio, qui reste à ce jour mon groupe préféré. [01:23:43] Speaker A: Et qui n'est pas écouté par beaucoup de monde. [01:23:45] Speaker B: Non. Mais le jour où je l'ai entendu, j'ai fait « wow ». En fait, on peut faire ça aussi. Et je pense que là c'est un peu la même chose, t'as senti une vibe différente mais qui t'a accrochée quoi. [01:23:57] Speaker C: Je pense que t'as totalement décrit ce qui s'est passé. En fait, le R'n'B c'est ce qui passait à la télé, voilà. Après mon entourage, mes potes proches écoutaient du métal, donc c'est même pas ça, et c'est à un moment donné, c'est effectivement, c'est un truc que je dis, je trouve la phrase un peu pompeuse mais c'est vraiment ça, ça fait vibrer l'âme quoi, c'est vraiment, à un moment donné on rentre en contact avec un son, et ça sonne totalement différent. [01:24:20] Speaker A: C'est comme un coup de foudre. [01:24:22] Speaker C: Comme un coup de foudre, de toute façon, je vois très bien la différence, en fait, quand on écoute beaucoup de styles de musique et qu'on te dit quel est ton style préféré, c'est simple, c'est quels sont les musiques dans ta playlist que ça fait, c'est la 612ème écoute, la 613ème sera aussi agréable que la première. Et d'autres que, tu les écoutes 20 fois, parce que c'était le tube de l'été en 2023 et tout, c'est bon, allez hop, ça va dans les archives des playlists, et c'est comme ça qu'on voit la différence. Et moi encore aujourd'hui, le métal en général c'est quelque chose, je peux écouter ça non-stop, ça ne me dérange pas. On me met une playlist pop, les musiques du moment, au bout d'un moment ça va vraiment me saouler parce que j'ai l'impression d'écouter la même chose. c'est des affinités qu'on trouve tout au long de son exploration musicale. Alors je pense pas, à ce stade moi dans ma vie, un jour me dire « Ouah, j'ai découvert la musique classique à base de violoncelle, je kiffe ! » Peut-être, ça arrivera. Je pense pas que ça prendra place du métal parce qu'il y a tellement de liens émotionnels vis-à-vis de mon histoire, vis-à-vis de comment j'évolue, de mon attachement à la musique, mon attachement au groupe et tout. Mais encore dans l'exploration de la musique, quand je vais aller écouter d'autres styles, c'est là où je me dis, on entend comment ça sonne à l'oreille, c'est pas mal. Ça, je peux écouter, je peux découvrir. C'est pour ça que j'invite tout le temps tout le monde à vraiment explorer un max de styles musicaux différents. Si on n'aime pas, on n'aime pas, on passe son chemin. Mais d'essayer quand même d'aller chercher d'autres choses. Ma récente découverte, c'est du black metal atmosphérique. Voilà. Si on reste dans le métal quoi. Et c'est... Bah je trouve ça cool. Black Metal, j'étais pas forcément... [01:25:56] Speaker A: C'est surtout quand on dit Black Metal, on s'attend pas vraiment. Même s'il y a le mot atmosphérique, c'est vrai qu'on s'attend pas vraiment à ce que ce soit comme ça. Parce que c'est très beau. [01:26:03] Speaker C: Ouais, c'est très reposant, ça donne une ambiance que j'aime bien. Et je n'aurais jamais découvert ça si j'étais pas allé chercher entre guillemets à me dire ah tiens c'est pas mal ce son là, comment ça s'appelle ce style là et d'aller chercher. Faut vraiment tout au long de sa vie aller chercher d'autres choses parce que c'est là où on va vraiment musicalement s'épanouir. Après je pense qu'on parle entre personnes pour qui la musique c'est C'est un des gros piliers de la vie. Moi, demain, on me retire les yeux. Demain, je deviens sourd. Je pense que je fais une dépression, clairement, parce que ce n'est plus belle chose. Je connais aujourd'hui des gens pour qui la musique, c'est un truc qui passe. Et puis voilà, c'est joli. [01:26:43] Speaker B: Les gens qui écoutent la radio. T'écoutes quoi comme musique ? Oh, j'écoute la radio. [01:26:47] Speaker A: Ouais, non, bon après... C'est qu'ils n'ont pas la même affinité. [01:26:52] Speaker B: En fait, c'est la différence entre quelque chose qui te passionne et quelque chose que... Enfin, c'est comme il y a des gens qui mangent parce qu'il faut manger. Il y a des gens, ils ont besoin d'aller faire des restos, de manger des trucs bons, quoi. [01:27:07] Speaker A: Je vois tout à fait. [01:27:10] Speaker C: Moi je vois très bien le deuxième, franchement. [01:27:13] Speaker A: Moi je mange n'importe quoi, si je pouvais ne pas manger je serais... Non mais t'aimes bien. Non mais j'aime bien manger évidemment, quand tu m'amènes dans des trucs qui sont bons j'avoue que c'est merveilleux, c'est magnifique, mais je m'y accroche pas, c'est pas... [01:27:25] Speaker B: Mais ça ou une boule de pain ? c'est un peu pareil quoi. [01:27:28] Speaker A: Et puis une boule de paracite. Moi je ne peux manger vraiment que des trucs de merde, tu le sais très bien. Comme ces gens peut-être qui écoutent des chansons un peu plus légères que le métal. [01:27:37] Speaker B: Pour qui ça occupe l'espace mais c'est pas vital quoi. [01:27:40] Speaker A: C'est plus social que vraiment besoin personnel quand ils écoutent ça. Parce qu'ils l'écoutent aussi parce que les gens l'écoutent et qu'ils peuvent en discuter avec les autres, ils peuvent partager cette musique facilement avec tout le monde. [01:27:51] Speaker B: Mais il y a des gens je crois qui écoutent la musique que quand ça passe dans un supermarché. [01:27:57] Speaker C: La dose aussi fait aussi... J'ai rencontré des gens pour qui la musique c'est... J'allume la radio dans la voiture et puis voilà, c'est fini quoi. C'est aux courses, ça sonne derrière. Moi aujourd'hui, la musique c'est... Jamais quand je m'enlève le matin, jamais quand je travaille, je parle de ça sur les réseaux. Salle de sport, j'ai mon casque. Il y a... Fin d'année dans les écoutes Spotify, à chaque fois il me sort, vous faites partie des 0,6 personnes, vous écoutez tout le temps de la musique. Comment pour vos tympans ? [01:28:25] Speaker A: Vous avez un problème monsieur ! Non mais du coup c'est juste naturel ? Ou c'est parce qu'il y a peut-être une possibilité que les émotions soient trop fortes ? [01:28:40] Speaker B: Je l'ai pas compris moi mais... Bon courage ! [01:28:45] Speaker C: C'est comme on peut être attaché à plusieurs styles dans le métal, ou aussi plusieurs styles de musique, si maintenant on prend, on enlève la loupe, c'est pareil, peut-être qu'il y a des gens qui font de la musique, ça leur parle pas forcément. Par contre niveau peinture, ils adorent. Par contre niveau architecture, ils adorent. On a tous, je pense, un truc qui nous rend plus ou moins sensibles. Maintenant faut le trouver, il y a des personnes qui n'ont pas envie de chercher aussi. [01:29:09] Speaker A: C'est une histoire dont tout le monde va se foutre, comme d'habitude, mais... Attends. [01:29:12] Speaker B: Je prends ça un peu... [01:29:14] Speaker A: J'avais un prof de maths qui ne comprenait pas comment on pouvait écouter de la musique, mais carrément même juste écouter, il me disait la musique ne peut pas procurer d'émotion. Bon par contre il disait que les maths oui, bon après ça je... Il n'y a aucun élève de ma classe à ce moment là qui a compris mais... Pas sûr que ce soit l'exemple ultime quoi... Non mais c'est ce que je me dis aussi quand on... [01:29:34] Speaker B: C'est ça le sonomasochisme non ? [01:29:37] Speaker A: Putain, maintenant que tu me dis, c'est vrai qu'ils savaient... Mais revenons à un autre sujet. Non, mais je me dis toujours que dans le métal, peut-être il y a plus de gens sensibles, de gens peut-être pas qui ont souffert, parce que c'est peut-être facile de dire ça et que tout le monde ne se considère pas comme ayant souffert. Comme tu as dit, ça construit aussi nos personnalités et nos forces. Mais je sais pas, y'a quand même quelque chose de... C'est peut-être pour ça aussi qu'on entame souvent les sujets sur la santé mentale plus... Enfin, apparemment plus que dans d'autres musiques, apparemment, parce que je suis pas non plus à me concentrer sur le rap, j'ai pas l'impression qu'il parle que de santé mentale. Après c'est un autre style et c'est... [01:30:13] Speaker B: Après on est pas spécialiste. [01:30:14] Speaker A: Je ne suis pas spécialiste, donc... [01:30:15] Speaker B: J'ai pas écouté le dernier Ninho. [01:30:18] Speaker C: Je suis pas sûr qu'il parle de ce genre de choses, après voilà, chacun son style de musique, mais effectivement c'était une théorie que j'avais déjà avancée sur les réseaux et... en vidéo YouTube, c'est de dire, je trouve que déjà, la communauté métal, pourquoi est-ce qu'on est aussi soudés, qu'on arrive facilement à connecter ? Déjà, on est très souvent sur des grands passionnés de musique, déjà de base. Mais après, je pense que, vu que les thèmes sont quand même 80% du temps sombres, quand on n'est pas dans le power métal ou qu'on est un chevalier pour aller casser la gueule à des dragons, Quand on est très souvent sur des thèmes assez sombres, on parle de la santé mentale, de la dépression, des démons intérieurs, etc. Dire à une autre personne, on écoute ce même style de musique, c'est un peu comme serrer la main en disant, on a plus ou moins vécu certaines émotions qui sont similaires. Et là, on n'est pas juste en train de dire, moi j'adore ce type de perceuse à Leroy Merlin, etc. Non, on est en train de se dire, on a vécu intérieurement des choses qui nous ont bougé et je pense que ça forme un lien. C'est pour ça que la communauté métal, je pense que c'est très soudé. Maintenant c'est vrai que je pense qu'on a quand même un public qui est assez sensible à ça, qui est sensible de manière générale, et dans les deux sens parce que moi je vois à la fois on va dire le métal lambda qui peut pleurer au concert, qui a vraiment son groupe préféré, qui a vécu peut-être des moments assez difficiles dans la vie, le métal a vraiment été une, allez je sors les grands mots, une catharsis, voilà. Il y a eu ces moments-là. et à la fois je mets dans la case encore plus sensible la grosse brute qui refuse de dire que le métal c'est une musique de gens sensibles parce que c'est quelqu'un qui veut absolument se fier à cette image de le métal c'est pour les brutes, parce qu'on est des hommes forts, parce qu'on se bagarre, parce qu'il n'y a que de la place pour la violence, c'est la bagarre, etc. Quand on est à ce stade de se lier émotionnellement à la musique et d'en faire une projection et de s'identifier, de se construire son identité sur quelque chose qui n'est pas forcément réel, c'est des gens qui sont encore plus sensibles et qui ont encore plus besoin au final de souffrir quelque chose, voilà. C'est aussi là où on va retrouver les puristes, parce que c'est des gens qui sont tellement attachés à leur musique et à la volonté de ne pas la voir se dénaturer, changer, qu'ils en deviennent hyper protecteurs. Et parfois, cette fameuse phrase que j'adore, faut soyeur de leur propre passion. [01:32:37] Speaker B: Oh là là ! [01:32:39] Speaker C: Allez seconde la liste, ça c'est bon ! [01:32:40] Speaker B: Oh là là ! [01:32:41] Speaker A: Eh les gatekeepers, dans vos dents ! Dans les clips que tu as choisis, parce qu'ils parlent beaucoup je trouve, il y a Or Last Night. Oui. Alors, je connais très mal Or Last Night, mais c'est pas le groupe qui fait plein de reprises ? [01:33:00] Speaker C: Moi j'ai une relation avec Or Last Night qui est très compliquée, parce que c'est à la fois un groupe, la musique qu'on m'a passée, c'est une musique pour moi qui a été assez, ça a marqué un événement, parce que franchement je vais te dire, j'étais sur MSN, avec mon meilleur pote. [01:33:15] Speaker B: Il t'a envoyé un Wiz ? [01:33:16] Speaker C: Non, je me suis fait recaler par une nana le jour même, j'avais la rage en moi, je me suis dit envoie-moi un truc qui tabasse. Ils m'ont envoyé cette musique-là, pareil je l'ai poncée toute une soirée, mais ça a été, avec du recul, ça a été une des musiques qui m'a fait passer au rang supérieur. Donc là on était Sum 41, Linkin Park, Limp Bizkit, c'est du métal mais ça reste quand même no edge, tout le monde peut l'écouter, même ma mère peut kiffer. Un petit côté pop. [01:33:45] Speaker A: C'est très ouvert. [01:33:48] Speaker C: C'est très ouvert, ça peut être beaucoup écouté par les gens, par le mainstream. Là, c'est la musique qui m'a fait passer au stade de... Ok, ça j'ai envie d'un peu plus de violence. Et malheureusement, All Last Night, c'est un groupe que... C'est un des albums... Je crois que l'album s'appelait Oceans, de manière générale. C'était une île. Ils ont fait des albums qui étaient super bons, qui ont grimpé en intensité, et puis à un moment donné, en arrêtant, on fait des covers sur YouTube en métal. Alors là, moi c'était la déchéance. [01:34:15] Speaker A: A partir du Covid, ça a été le canon ? [01:34:17] Speaker C: Bien avant. Ils avaient un certain succès, ça je n'y pas, mais tout plaquait pour ça. Et maintenant, j'avoue, je suis un peu en mode, quand je les vois arriver dans ma playlist aléatoire, je suis en mode... Non. Ça peut être bien, mais non. Ça m'a juste embêté, mais ça c'est purement personnel, ça m'a juste embêté d'avoir un groupe qui avait un aussi bon potentiel, Vraiment foutre ça en l'air juste pour faire plus de vues, attirer un plus grand public quoi. Mais c'est une musique qui m'a vraiment marqué. [01:34:48] Speaker B: Finalement c'est lui le gatekeeper. [01:34:49] Speaker C: Tu serais pas un peu un fossoyeur. [01:34:53] Speaker B: De ta propre passion ? [01:34:55] Speaker A: Peut-être. [01:34:56] Speaker C: Peut-être. J'ai tombé de puriste. [01:35:01] Speaker A: Non mais est-ce que vous pensez vraiment que c'est pour faire plus de vues qu'ils ont fait ça ? Je suis pas vraiment sûr. J'ai pas cette sensation quand on regarde un petit peu les vidéos aussi où on les voit, tout paraît... [01:35:14] Speaker C: Après c'est une conclusion perso, ça se trouve. C'est assez simplement, c'est ma rancœur qui parle, je me suis pas plus renseigné. Si ça se trouve les mecs avaient envie d'un break, ils avaient envie d'autre chose, artistiquement parlant ils voulaient autre chose. [01:35:24] Speaker B: Peut-être qu'ils avaient plus d'inspiration et puis ils se sont dit oh bah on va faire ça, ça nous amuse. Il y a des gens comme ça, au bout d'un moment, tu peux pas... Quand ça t'amuses plus, au bout d'un moment, faut trouver un moyen de t'amuser. [01:35:37] Speaker A: C'est tellement devenu un groupe de jokes aussi, c'est-à-dire que les gens font la blague... Ah tiens, il y a un nouveau... Ah non, pardon, c'est une reprise. Et puis quand ils sortent un vrai morceau au milieu de toutes ces reprises, ça passe un peu inaperçu du coup, et les gens ne sont plus vraiment là. Donc même s'ils font ça pour s'amuser et qu'ils n'ont plus d'inspiration, ils doivent savoir aujourd'hui que ça a un peu essoufflé leur reconnaissance. [01:35:58] Speaker B: Je sais pas, en même temps ils voient Alien and Farm qui existe encore alors qu'ils n'ont fait qu'une reprise. Il n'y a que ça qu'ils n'ont fait qu'à marcher. [01:36:06] Speaker A: Bah merci, ça va, tu t'as cassé tout mon truc, c'est bon, j'ai compris, j'ai compris. Mais c'est vrai que cette chanson elle bastonne par contre en Last Night. [01:36:13] Speaker C: Malgré les sentiments vis-à-vis du groupe, parce que j'adore cette musique, ça, effectivement, ça tabasse. Elle est quand même assez... Elle a 10 ans, donc on était vraiment au début, si je me trompe pas, on était vraiment à la période où le metalcore commençait vraiment à être quelque chose d'assez important. Et je crois qu'ils sont dans la vibe là, clairement. Faut toujours faire attention au style. J'ai bien fait. [01:36:32] Speaker A: Oui, oui. Ah, moi non. On regarde le clip ? [01:36:36] Speaker C: Super ! [01:36:37] Speaker A: C'est parti ! [01:36:37] Speaker D: Un choix donc de Thomas, c'est Or Last Night ! Oh, je t'ai laissé s'enfuir, donc sors d'ici ! Oh putain ! J'voudrais te laisser partir tôt J'ai laissé t'escaper, donc j'ai laissé t'escaper. Sans une trace, sans un son. Mais maintenant, mon espoir pour toi est en moi. J'ai laissé t'escaper, donc j'ai laissé t'escaper. Sans une trace, sans un son. Bon, c'est cool, c'est cool ! [01:44:04] Speaker A: Oh, pas mal, pas mal, pas mal. [01:44:06] Speaker B: Tu l'avais préparé ? [01:44:07] Speaker A: Ah ouais, putain, celle-là, je l'ai pas... [01:44:08] Speaker B: Ah, tu vois, ça fait une semaine, je suis sûr. [01:44:11] Speaker A: Le travail d'écriture de cette émission, quand même. Cette préparation, ce... Tu peux le dire, tu peux le. [01:44:16] Speaker B: Dire aux gens, que tu vois toute la préparation, là, maintenant que t'es dans les studios, c'est impressionnant ? [01:44:22] Speaker C: C'est très impressionnant. Venez, regardez, voilà, c'est bien. [01:44:31] Speaker A: Alors, le groupe que nous venons de voir, le nom a été écrit au début, tu l'as dit, en partie, c'est Scour. Alors je ne sais même pas comment on dit, Scour ? S-C-O-U-R, en l'occurrence. Alors c'est des gens assez vieux, on l'a bien vu. Il y a des cheveux blancs, des barbes blanches. Et la personne qui chante, qui fait... au moins je sais très mal le faire. Je sais pas le faire, mais c'était qui ? C'était Philippe ? Philippe Salami ? [01:44:55] Speaker B: Et c'est lui. [01:44:56] Speaker A: Philippe, le fameux charcutier Philippe Salami ! [01:45:00] Speaker B: C'est fini les bières Kench Talk, maintenant il est dans Black Metal quoi. [01:45:03] Speaker A: Ah ouais, je... C'est du black ça ? [01:45:05] Speaker B: C'est une blague ça non ? [01:45:06] Speaker A: Je sais pas comment on appelle ce. [01:45:08] Speaker C: Genre là, je suis désolé mec. [01:45:10] Speaker A: Mais c'est quand même très sombre là pour le coup. Alors il y a le petit côté horreur aussi, on a vu avec la maison qu'il y a les fenêtres qui s'allument en rouge, ça fait peur. [01:45:18] Speaker B: Au moins on ne l'avait jamais entendu chanter comme ça. [01:45:20] Speaker A: Il n'y a qu'à la fin quand. [01:45:21] Speaker B: Il parle avec sa voix grave qu'il a fait dans toutes les... [01:45:26] Speaker A: C'est très court quand même, j'avoue que mes oreilles sont restées surtout bloquées sur ce chant très agressif. [01:45:31] Speaker B: Ouais mais belle technique. [01:45:33] Speaker A: Ah bah ça joue, ça joue. Et puis moi je sais pas, c'est pas mon genre de musique, je sais pas pourquoi j'ai été affait par ça. [01:45:40] Speaker B: Je pense que le fait que ce soit Phil Anselmo, ça attire l'attention, puis après tu fais, oh bah finalement. Tu viens pour lui et puis tu restes pour la musique. [01:45:48] Speaker A: Ça change effectivement des autres projets et les sandalettes sont mises de côté, je peux vous le dire, parce que quand il y a que des feuilles mortes et puis des gens qui s'envolent... C'est plutôt du death ? Ok. [01:46:00] Speaker B: Le death c'était plus rapide. [01:46:02] Speaker A: Ah c'est vrai que ça fait gluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglugluglug Non, il y avait la promotion, c'était sur la promotion et la communication autour du métal et comparé à avant et aujourd'hui, les moyens qui sont mis aux Etats-Unis et ce que vous voyez en France, c'était un peu ça. J'étais en train de manger moi, j'étais parti... [01:46:42] Speaker B: On reparlait de la news sur Sleep Token. à la base en disant que pourquoi mettre des groupes ? Et je dirais qu'on arrivait à l'analyse que c'est vrai que maintenant, les headlines les plus récentes, c'est quand même des groupes qui ont 15-20 ans de carrière. [01:46:59] Speaker A: Oui, on a l'impression que c'est des jeunes, mais en fait, non. [01:47:01] Speaker B: Et voilà, c'est-à-dire qu'ils sont nouveaux pour les vieux, mais pour les vieux, c'est vieux. Enfin, des vieux comme nous, c'est déjà vieux. Et du coup, on parlait du renouvellement un peu de la scène, et donc tu disais qu'aux États-Unis, il y avait un bon travail... [01:47:17] Speaker C: J'ai la sensation, en regardant, parce que je suis aussi des créateurs de contenus métal américains, j'ai la sensation que là-bas, bon déjà, ils ont des festivals incroyables toutes les trois semaines avec des têtes d'affiches de dingue, donc c'est déjà une proximité... Enfin, je veux dire, l'américain moyen a quand même l'occasion de faire des gros festivals très régulièrement. Mais j'ai l'impression que déjà les Etats-Unis, en termes de création de contenu, influence, réseaux sociaux, ils ont pris un peu d'avance, et genre le virage, ramener du métal sur les réseaux, en faire un truc populaire, faire des traînes, ramener des gens à écouter du métal, je trouve qu'ils ont vraiment bien pris le virage. Là-bas, quand on voit les images des concerts, oui, c'est une société, une population qui vieillit un peu, parce que voilà, comme chez nous, mais il y a quand même beaucoup de jeunes qui suivent. au concert et tout, des images que j'ai pu voir, après bon, je vais pas juger sur 2-3 images, je précise bien. Alors qu'en France, on a parlé de musique sur les réseaux, pas juste partagé, c'est très nouveau. Ça se regarde bien, rien que dans le métal en France, ceux qui créent du contenu, et j'inclue aussi tous ceux qui sont émergents, et merci à vous d'émerger, de vous lancer, parce qu'il faut quand même le dire. On n'est pas énorme, on n'est vraiment pas énorme comparé à d'autres styles. [01:48:31] Speaker A: Qui parlons de métal. [01:48:32] Speaker C: Voilà, qui parlons de métal. On a mis du temps. Par contre, la techno, En France, je trouve qu'il y a un boom, mais monstrueux, au niveau de la jeunesse, et c'est... Bah je suis un peu jaloux, quoi, quand même. Je suis là, je suis un peu en mode... Pourquoi, eux, ils y arrivent, simplement ? Ça y est, c'est... Parce que, pour moi, la techno, c'est un style alternatif aussi, hein. C'est... On est aussi sur un truc où il y a beaucoup, beaucoup de styles différents, comme le métal. C'est vraiment... C'est assez niché, voilà. Je fais beaucoup de comparaisons. J'en écoute un peu pour voir un petit peu ce que ça donne, pour aussi découvrir moi-même à mon tour. Mais je trouve qu'ils ont bien plus, en France, la techno ça a vraiment été une grosse mode qui a été prise par pas mal de la population jeune, alors que le métal a été vraiment délaissé, c'est ce que vous disiez avant, et je suis assez d'accord, et c'est vrai que je me prends, j'en ai encore fait une vidéo il n'y a pas longtemps, la population des concerts, de manière générale, je trouve qu'elle suit ma moyenne d'âge. Et je dis ça parce que j'ai cité l'exemple du Metal Ride à Nancy où il y a eu Gojira. Quand j'ai été au Metal Ride à Gojira, c'était il y a 10 ans, je crois, un peu moins. La salle avait ma moyenne d'âge et était plus jeune. Ok, 23-24 ans. Aujourd'hui, ça me fait plaisir de voir des gens de mon âge, même goût, ouvert d'esprit en concert. Mais ça m'embête de ne pas voir plus de jeunes qui découvrent. Après on m'a dit qu'il y a le budget qui rendant compte. Mais s'il y a le budget, comment est-ce qu'ils arrivent à aller en rave party pour écouter la techno ? [01:50:03] Speaker A: Pourquoi est-ce qu'ils vont voir Tyler Swift ? [01:50:07] Speaker C: Les concerts de Tyler Swift, les concerts de K-pop, les concerts d'autres trucs. Je pense qu'il y a un problème d'argent parce que ça coûte cher les concerts, ça je suis d'accord. Mais de manière générale, les concerts en pop, il n'y a pas des trentenaires qui y vont. Il y a beaucoup de jeunes, tu vois. Pourquoi ? Je pense qu'on a pris un peu tard le virage en mode le métal, faut rendre ça sexy, sans le dénaturer. [01:50:28] Speaker B: C'est bien, j'ai plein de choses à contreposer, enfin à rebondir sur. Déjà, je pense qu'au niveau de la quantité de la présence du métal dans les contenus américains surtout, c'est aussi que la musique métal est beaucoup plus présente aux États-Unis. C'est-à-dire que tu vas à Walmart faire tes courses, tu peux entendre du Avenged Heavenfold sans problème. Et c'est vrai que du coup, il y a un gap. En fait, il y a des titres qui sont pour des gens qui écoutent du métal sont un peu cultes, mais pas pour le reste de la population en France. Et là-bas, ce n'est pas le cas. C'est-à-dire que tout le monde connaît ces titres parce que c'est des tubes à la hauteur des autres. Ça passe à la radio, pareil. [01:51:12] Speaker A: Dans la high school, il y a toujours ça. [01:51:15] Speaker B: Après, je pense que la techno, il y a ce truc où la musique électronique a toujours eu un gros écho en France. Et je pense que culturellement, on est plus proche de ça parce que l'eurodance, parce que tout ça qui, mine de rien, habitue tes oreilles à certains types de rythmes et certains types de sons. comme ils ont aux Etats-Unis avec le rock, où pour eux, écouter des trucs violents... Tu peux entendre du tool quand tu vas au supermarché, quoi. Ce qui semble inconcevable en France, quoi. [01:51:50] Speaker C: C'est vrai que quand on dit « America, fuck yeah », c'est du rock. Bah ouais, c'est ça. En France, c'est pas le style. [01:51:58] Speaker B: C'est vrai que nous, en France, par contre, la culture électro, elle est beaucoup plus grande. global. [01:52:03] Speaker A: Et puis il y a cette culture de sortir aussi danser. [01:52:06] Speaker B: C'est l'autre truc où j'allais arriver, c'est aussi que je pense que le métal n'est pas festif en France. [01:52:12] Speaker C: Enfin, il n'est pas fait de manière festive. [01:52:15] Speaker B: Oui, et il n'est pas aperçu de manière festive. Alors que la techno, même si c'est pas tire-du-ping-pong, il y a un côté danse, il y a un côté fête. C'est-à-dire que les gens associent ça au rave ou ce truc-là. Mais c'est vrai qu'il y a un énorme retour de la culture rave. Je pense que c'est aussi ce retour 90-2000. La Néo-Rébellion. Ouais, ouais, ouais. Et puis après, il y a aussi le côté Je pense que dans la rave, il y a le côté un peu plus... Le métal semble plus subversif aujourd'hui, alors qu'il y a de la subversion dans la techno parce qu'il y a le côté... [01:52:59] Speaker A: Interdit, le côté interdit pour certaines choses. [01:53:03] Speaker B: Free party, buvards, tout ça. Et je pense que même si les gens ne rentrent pas là-dedans, Il y a un côté un peu sexy là-dedans, quoi. Où ils disent, ah ouais, putain, on est des rebelles, voilà. Et je pense que ça aide. Je pense qu'il y a plein de gens qui n'aiment pas forcément la musique, mais qui aiment l'esprit qui va avec. [01:53:25] Speaker A: C'est beaucoup plus punk que le punk, finalement. Punk dans l'attitude et dans cette rébellion. [01:53:33] Speaker B: Et c'était quoi ton dernier point ? Parce que je trouve que c'est hyper intéressant comme discussion, je sais pas si tout le monde se fait chier. [01:53:41] Speaker A: Non mais le côté métal qui est pas fun aussi, c'est vrai que du coup c'est... Il y a l'argent. Et puis c'est peut-être plus élitiste aussi dans l'idée le métal. [01:53:52] Speaker B: Parce que les gens voient quelque chose. [01:53:54] Speaker A: D'Un peu inatteignable, un peu obscur. [01:53:56] Speaker B: Ça me fait penser à ce que tu viens de dire, qu'on a raté un virage. Je pense que c'est exactement ce que Maynard a dit dans une interview où il a dit qu'ils ont refusé d'être sur Spotify pendant je ne sais pas combien de temps. Et en fait, maintenant, ils sont dessus et ils se rendent compte que maintenant, ils peuvent... Alors que c'est un groupe américain qui touche quand même des gens, même sans... juste avec la radio. Mais en fait, il dit que toutes ces années où on n'a pas été sur Spotify, c'est autant d'années où les gens n'ont pas pu nous connaître. En fait, on a voulu protéger un truc. On a voulu jouer les gatekeepers à la con. Et au final, on s'est juste privé d'avoir des fans plus jeunes. des gens qui pourraient... Et d'ailleurs, c'est... Je te rends compte aujourd'hui où il y a des... Je pense qu'il y a plein de gens, on en parlait de Parkway Drive, on en parlait avec Marcel juste pendant le truc, où je pense qu'il y a des gens qui... Parkway Drive a évolué avec le temps, je pense qu'il y a des jeunes maintenant qui aiment bien ce qu'ils font aujourd'hui, qui n'aiment pas du tout ce qu'ils faisaient avant, et en fait il y a aussi. [01:55:04] Speaker A: Ce truc de... De renouvellement aussi musical, oui bien sûr. Il y a autre chose, vous avez fini sur là-dessus parce que je voulais poser une question aussi parce que tu disais, les gens n'en parlent pas si facilement. Je me disais, c'est vrai qu'en France, même ceux qui écoutent du métal, on sait qu'il y a beaucoup de gens qui écoutent du métal en France, des gens qui sont très connus aussi. Mais... Ça me rappelle... [01:55:26] Speaker B: C'est juste parce que j'allais dire, entre nous, on se reconnaît. J'ai revu ce mème du... Tu sais, c'est un fan de Slayer qui a interviewé et ils lui disent... Et alors... Qu'est-ce que ça fait quand tu croises un autre fan de Slayer ? Et il fait... Et je vois... C'est vrai que c'est pas faux. Ce mème est incroyable. Marcel vous le mettra pour le replay. [01:55:57] Speaker A: Mais c'est vrai. Mais les gens connus, les gens très connus, que ce soit bonnes, mauvaises personnes, je ne différencie pas parce que je ne sais pas qui est bien et qui est pas bien et je n'ai pas jugé, mais que ce soit politiciens, animateurs télé, acteurs, il y en a beaucoup qui écoutent du mème. [01:56:16] Speaker B: En fait. [01:56:18] Speaker A: Il y en a qui sont même multimilliardaires et connus à travers le monde entier et qui dirigent des boîtes de luxe aussi et qui sont fans de métal mais de le dire Ils ne vont pas aller jusque là. Parfois, il y en a de plus en plus qui jouent le jeu de montrer deux, trois signes qui ont parti du truc. Et c'est vraiment des clins d'œil que les gens ne voient peut-être pas, mais que nous, effectivement, on voit. « Oh, t'as vu ? Il avait mis son truc là, ça veut dire qu'il écoute ça. » Bref, on s'enflamme. Mais ce n'est pas encore accepté. Parce qu'ils ont peur aussi. Est-ce qu'en France, nous dire « tiens, j'écoute du métal », ça ne peut pas t'enlever une partie de business ? Tu vois ce que je veux dire ? Je mélange un peu tout. [01:56:54] Speaker B: Non mais je pense qu'il y a un côté, en effet, où c'est un peu une musique d'ado, il y a des gens qui se disent... [01:56:59] Speaker A: Il y a ça aussi en plus, je n'étais même pas parti là-dessus. [01:57:02] Speaker C: Si tu ne dirais même pas ça comme ça, je dirais est-ce que ce n'est pas juste les restes de ce côté subversif qu'on connaît, où le métal c'est encore un style alternatif, où même si aujourd'hui le métal c'est plus mainstream dans les musiques, c'est peut-être un peu ce reste de choses subversives, et après quand tu dis des gens qui n'assument pas forcément, Et là, attention, on va rentrer dans les détails, mais j'invite à quiconque écoute ce podcast à lire le texte, j'ai plus le nom en tête, d'un philosophe ou psychologue. Il a mené une enquête sur le Hellfest pour dire pourquoi est-ce qu'en France c'est mal vu. Encore, le métal c'est un papier assez connu, donc franchement, je le retrouvais très facilement, ça s'y est assez rapidement. C'est l'héritage catholique en France qui a tellement stigmatisé le métal comme une musique satanique, etc. Je pense qu'on subit encore un peu les restes de ça. [01:57:52] Speaker B: Moi je trouve ça bizarre parce qu'aux Etats-Unis, la religion, elle est partout. Enfin, je veux dire, elle est mille fois plus présente que chez nous. C'est quand même un pays où il y a encore sur les billets, il y a écrit « In God We Trust », quoi. Et ils ont pas ce truc-là. Alors après, il y a des... Des groupes chrétiens. Ils ont très vite mis en avant, très populaires. Même Under Oath qui est un très bon exemple. Mais ce que je veux dire, c'est que la base n'est pas mal perçue. Il y a toujours eu des trucs avec Marilyn Manson ou quelque chose comme ça. En dehors de ça... [01:58:25] Speaker A: Je sais pas, ouais, ça me paraît bizarre. Alors je dis pas qu'il a tort, parce que j'en sais rien, parce que j'ai pas fait d'études, donc... Enfin, j'ai pas fait les mêmes études que lui pour ça, quoi. [01:58:32] Speaker C: Il dit pas que c'est sa problème, il dit que par contre, c'est un de ce qui... Ouais, ouais, il est encore là aujourd'hui. [01:58:36] Speaker A: Je sais pas, et moi je pense qu'il y a vraiment eu ce... Alors ce n'est que mon avis, attention, je sais pas si c'est une vérité, mais il y a eu aussi ce moment où le métal a été mis totalement de côté. On parle souvent de cette période des années 90 où à la radio pendant... 4 ans, en gros, il y a eu beaucoup d'alternatives rock et de punk, de... mignons, mais quand même de métal, on va dire. et d'un seul coup ça a été mais balayé, mais totalement balayé, c'est-à-dire que même à Rage Against The Machine ça devenait un truc, si on passe à Les gens ont peur. J'ai travaillé en radio. [01:59:04] Speaker B: On dira pas laquelle. [01:59:05] Speaker A: Bon, j'aime beaucoup d'ailleurs. Pensez à moi. Non mais j'ai travaillé chez WeFM. Mais je sais, non mais c'était l'époque donc ça a changé. Mais je sais qu'il y avait des moments où le programmateur disait, ah non mais il est 14h si je m'arrête Jogging in the Machine c'est foutu on ferme. Et là tu dis mais... [01:59:26] Speaker B: Je pense que c'est un peu exagéré mais bon. [01:59:28] Speaker A: Jean-Pat. [01:59:30] Speaker B: Non mais je pense que tu vois, en fait c'est ça quand je disais un truc d'ado, c'est qu'en fait je pense qu'il y a une période où tout le monde a écouté Linkin Park, System of a Down, Chop Suey, tout le monde la connaît, tout le monde l'a entendu, sauf qu'en fait ils étaient ados et que maintenant ils disent, si t'écoutes encore ça aujourd'hui, c'est que t'es le gamin qu'on était à l'époque. Parce qu'ils comprennent pas qu'il y a plusieurs layers quoi. [01:59:57] Speaker C: Alors autant je peux le comprendre sur des thématiques comme les mangas, les jeux vidéo, parce que ça pour le coup il y a une vraie connotation, l'enfant qui découvre et tout. Autant le métal, je trouve les thèmes sont tellement sombres que dire que c'est un truc d'adolescence... Moi j'ai même en tête « It's not a phase mom », voilà c'est ça. C'est peut-être une des raisons, mais je miserais pas forcément là-dessus. Il y a aussi un truc moi qui me vient en tête, c'est quand même culturellement Le français se doit d'être assez lisse. Le français c'est un mince, non filiforme, pas trop de barbe. Et il doit aimer des choses assez... [02:00:36] Speaker A: Il est pas si lisse que ça ? [02:00:37] Speaker B: Oh si, c'est assez lisse quand même. [02:00:40] Speaker C: Alors que le norvégien... Oui c'est vrai. [02:00:42] Speaker A: Que c'est de nu pop. [02:00:43] Speaker B: C'est très très lisse quand même. Là il y a zéro subversion. Enfin c'est loin des chansons où il y avait des propos homophobes. Ils sont beaucoup plus... [02:00:53] Speaker A: C'est sûr qu'il a changé un petit peu de discours. Enfin, en tout cas, dans ses chansons, pas dans la vraie vie. En fait, ça m'intrigue parce que ça reste une musique, comme tu le dis, aux Etats-Unis, c'est ouf. En Angleterre aussi. Je veux dire, tu vas à Paris, tu es au 7-Eleven, tu tombes sur des trucs, tu tombes sur du Bring Me. Il est 16h. [02:01:12] Speaker B: Même dans un bar ou des trucs comme ça. [02:01:15] Speaker A: Les gens, ils s'en battent les roustons. [02:01:16] Speaker B: Non, mais après, c'est aussi culturel. Je pense qu'en fait, ils sont beaucoup plus habitués à écouter ça. Et en fait, il n'y a pas. [02:01:23] Speaker A: Ce truc de... Oui, mais ça veut dire qu'à un moment, il y a quelqu'un qui a décidé, enfin, il y a une vague qui a décidé que cette musique posait problème. Après, elle posait problème. Pourquoi ? Parce que ça fait un son qui agresse. [02:01:34] Speaker B: Non, mais parce qu'après, je n'ai pas envie de jouer le conspirationniste. Mais c'est-à-dire qu'en France, il y avait aussi une règle sur les quotas de musique. Donc il fallait de la musique française, des chansons françaises, enfin des chansons en français, pas forcément françaises, mais en français. Et du coup, déjà, ça restreint la quantité de musique internationale que tu peux mettre à l'antenne. Et puis après, il y a aussi un truc qui est que le marché français, enfin, je veux dire, quand t'es un artiste français, tu passes en France. C'est très dur de t'exporter en chantant en français. Toutes les maisons de disques qui mettent beaucoup d'argent pour produire des chanteurs français, ils ont quand même envie que ça passe. Donc ça rentre aussi dans la concurrence entre ce que tu mets comme son. Et il faut bien admettre que des groupes de métal qui chantent en français et qui arrivent à faire des gros hits hyper catchy, il n'y en a pas dix mille. Donc à un moment, si tu veux que les artistes que tu produis qui chantent en français et que ce soit rentable, forcément, tous les gens qui produisent ça, ils vont pousser sur les médias pour que ce soit ça qui passe. Et donc, à un moment... Et donc. [02:02:52] Speaker A: Ça, c'est face aux formes, disons. [02:02:53] Speaker B: Ah oui, parce que... Alors, les gens ne savent peut-être pas, mais on peut le dire, c'est que dans les médias et dans les magazines et tout ça, tous les médias, télé, radio, magazine, les diffusions sont aussi liées aux pubs achetées par les labels. Je veux dire, c'est-à-dire que... [02:03:11] Speaker A: C'est pas légal, mais oui. [02:03:13] Speaker B: Et c'est pas dit comme ça, mais c'est genre, ah dis-donc, on aimerait beaucoup acheter trois pages de pub dans ton magazine, tu voudrais pas faire trois pages sur notre nouvel artiste qui fait machin ? Et genre, oui d'accord. Et tu prends pas les trois pages de pub, bah t'as pas tes trois pages de truc. Et c'est pareil pour les pubs à la radio, c'est pareil pour... Ah bah tiens, si tu rentres ce titre à l'antenne, machin, il va venir faire un showcase pour l'événement de ta radio. Et voilà. [02:03:43] Speaker A: Bon c'est... Ouais, on peut aller très loin. [02:03:45] Speaker B: Non mais c'est bien que les gens sachent que c'est ce qu'on fait. [02:03:47] Speaker A: Vous avez déjà entendu une pub pour acheter des billets de concert d'un concert qui est déjà complet au bout de 20 minutes de vente. Pourquoi la pub passe une semaine après ? alors que le concert est déjà complet. C'est juste que ça fait tourner, qu'il y a de l'argent, et qu'en fait ça parle encore, que vous lancez une chanson, vous allez en plus l'entendre, et ça rappelle des choses dans le cerveau qui font tourner, c'est pas légal ! [02:04:08] Speaker B: Et puis que la pub était déjà payée avant en dénonce ! [02:04:10] Speaker A: Oui, oui, mais on dénonce pas, c'est juste que c'est le système, c'est pour ça que c'est chiant. Après les quotas, je digresse complètement les quotas, ce qui est intéressant c'est qu'en FM ils sont obligatoires, en radio numérique terrestre, il n'existe plus. Donc il y a aussi cette double vitesse bizarroïde. Après, bon, qui écoute la radio numérique terrestre, je ne sais pas, mais les gens qui ont des voitures qui coûtent cher, sûrement. Mais je ne sais pas. En Allemagne aussi, c'est partout. C'est juste que nous, on est toujours un petit peu en retard là-dessus. Bon, ça a été bloqué par ça aussi. C'est une petite combine qui a été utilisée. Mais toujours est-il que c'est quand même très compliqué aujourd'hui, quand t'es connu, d'oser dire à un moment, ah ouais j'écoute, vous avez écouté ça, c'est le dernier truc métal où il fait, par exemple au secours, il y a un mec public très connu qui vend des trucs mignons pour les enfants. il va dire j'écoute ce coup et d'un seul coup il peut se retrouver coupé enfin on va lui dire non il faut pas acheter ces produits enfin vous voyez c'est bien un mec qui fait partie d'un groupe de gens un peu bizarroïdes il y a toujours ce jugement aussi quand tu arrives quelque part c'est beaucoup plus démocratisé mais quand tu arrives quelque part que tu as plein de tatouages que tu as des piercings partout ou la langue coupée en deux je pense à ASK et des gros bisous Bon, non mais c'est particulier. En vrai, ça gêne en quoi ? Quel est le problème ? [02:05:36] Speaker C: Je sais pas, mais c'est mon but. Moi clairement, c'était dans... On va dire, si on parle de création de contenu d'influence, moi clairement, je vais pas me cacher derrière au nom, je fais, puis je vois où ça me mène. Non, non. Quand ça a commencé à décoller, je me suis dit, j'ai envie d'atteindre, je vais sortir un terme un peu pompeux, mais les hautes sphères d'Instagram, donc pour moi c'est minimum les trois chiffres en influence, que les gens connaissent, sans forcément suivre, mais alors vraiment qu'on se dise, oui Thomas, le mec qui écoute du métal avec un style métal et tout, je veux clairement monter en prouvant que en disant que c'est mon style de musique et je vais l'amener avec moi. [02:06:18] Speaker A: Et ça va pas me freiner ? [02:06:19] Speaker C: Ça va pas me freiner, ça fait partie de mon identité et je vais convertir des gens en métal. Ça a toujours été, entre guillemets, mon objectif à dire. C'est pour ça que je parle de plein de sujets pour toucher un maximum de personnes et que des gens se mettent... se disent « Ah tiens, je vais commencer à écouter, c'est pas mal ce qu'il a partagé, je vais commencer ». Et plus je sais qu'il y aura de personnes qui vont me suivre sur les différents réseaux, plus ça fait de l'audience, plus voilà. Et c'est comme ça qu'on arrive à populariser parfois un truc. Et c'est ce qu'on disait avant, c'est si on est trop niché, on peut pas forcément trop monter sur les réseaux, on touche pas forcément un public qui est très différent. et moi le but c'est parler plein de choses différentes avec une touche rock et qu'à la fin on dise ah oui c'est le mec qui fait les trucs en France sur les trucs un peu un peu rock. Moi j'ai vraiment cet objectif en tête pour... c'était aussi dès le départ pour dire en gros ouais c'est ok d'écouter du metal et c'est surtout ok de le partager. Ça c'est une conversation que j'avais eue il y a l'année dernière J'étais sur le point d'assister à un concert et j'ai rencontré une abonnée. C'était une jeune dame qui était complètement gothique, qui avait 23 ans. Et je lui ai demandé comment est-ce qu'elle partage sa passion du métal avec ses amis ou sur les réseaux. Avec ses amis, elle dit, bah j'en parle à ceux qui écoutent du métal aussi, ceux qui étaient présents avec elle. Mais elle dit sur les réseaux, non c'est vrai que je le partage pas trop. Je lui ai demandé, pourquoi tu partages pas ? parce que j'ai l'impression que si je mets un story, il n'y a pas tout le monde qui va aimer et j'ai peur qu'il y ait une sorte de rejet. Et là je lui dis, c'est là où il y a la différence, il faut partager parce que tu ne sais pas. Dans quelle oreille va atterrir ce son ? Et qui va se dire... Pas mal en fait ! Peut-être qu'il y en a sur dix personnes, il y en a neuf qui vont se dire... Ah, musique de barbare, je passe. Et franchement, tout le monde s'en fout de ce que... Quand on s'intéresse pas à un truc, on zappe et puis voilà. Mais il y a peut-être une personne dans l'eau qui va se dire... Ah, c'est pas mal ! Et c'est là où je voulais en venir, c'est peut-être en France qu'on est en train de prendre le virage un peu tard au niveau de la popularisation du métal. Sans le dénaturer, je précise toujours. [02:08:23] Speaker A: Parce que les gens trouvent ça vulgaire de dire popularisé. [02:08:25] Speaker C: Au bout d'un moment il faut avoir un chat à un chat, si on veut plus de groupes, plus de concerts, plus de festivals, il faut que ce soit plus populaire. Il faut qu'il y ait plus... En France on a A la fois, pour moi, parce que forcément c'est le domaine dans lequel je travaille maintenant, c'est la création de contenu. S'il y a des jeunes personnes qui ont envie de se lancer dans la création de contenu vis-à-vis du métal et tout, lancez-vous. Maintenant, il y a plein de guides sur comment se lancer, comment bien faire les choses, puis voilà. N'ayez pas peur des potentiels critiques. Ce n'est qu'un pourcentage très bruyant, ce n'est vraiment pas la majorité. Les gens qui voient ce pourcentage très bruyant, venez commenter des choses bien, des choses à dire, ah ouais, c'est pas mal, je pense que c'est si, pour que ça soit totalement effacé. [02:09:03] Speaker A: La critique négative, ça fait marcher l'algorithme. [02:09:05] Speaker C: C'est vrai, mais c'est dur à prendre en compte surtout quand on est jeune. [02:09:09] Speaker B: Même quand on est plus vieux. [02:09:11] Speaker C: C'est vrai que ça peut être parfois assez dur. Et dans un autre sens, ce qui est en train de se passer en France, c'est assez grand, c'est qu'on a quand même plein de groupes français. qui ont été créées dans les dernières années, qui se sont dit clairement, non, non, on aime la France et tout, on va chanter en anglais pour pouvoir s'exporter facilement. On a Landmarks, Revolt, Resolve, HN... [02:09:29] Speaker A: Je te coupe, attention, si tu pars sur la scène française, c'est le speak d'après. [02:09:32] Speaker E: OK. [02:09:34] Speaker C: Bon, la scène française est bien. On a une belle scène française qui est en train de bien s'exporter, c'est super. Et ça, ça aussi, ça fait bouger les choses petit à petit, à se dire « Ah ouais, on a ça en France ? Ah ouais, c'est pas mal, ouais. » Et c'est petit à petit qu'on arrivera à revendre ça un petit peu plus populaire. Et pour les gens qui s'inquiètent de voir le métal se dénaturer, c'est une fausse peur parce que si la population des auditeurs de métal grandit, Le groupe de black metal satanique que vous adorez, qui tourne dans des caves, va continuer à tourner dans des caves, pour un public de 12 personnes. [02:10:11] Speaker B: Il y aura toujours les mêmes 12 personnes. [02:10:13] Speaker C: Il y aura toujours les mêmes, mais. [02:10:14] Speaker A: Je veux dire qu'il y aura... Il y aura toujours plus de genres. [02:10:18] Speaker C: Plus de découvertes, plus de groupes mainstream, plus de groupes de niche, et en fait, juste la popularisation... Et surtout, plus. [02:10:24] Speaker B: De salles qui vont programmer cette musique et laisser plus de place aux petits groupes, justement. [02:10:28] Speaker C: Cercle vertueux. [02:10:30] Speaker A: Dans les clips que tu as choisis, parce qu'on reviendra après sur la scène française justement et notre beau pays, tu as choisi The Devil Wears Prada, qu'on a déjà diffusé ici, que j'ai assez peu aimé au début de l'orchestre, plus aimé sur le reste, parce que je suis plus dans les choses faciles que dans les choses trop énervantes. Et là, c'est le titre Sacrifice. Voilà. [02:10:52] Speaker C: Sacrifice, c'est le titre qui, pour moi, était l'emblème de mon replongeante dans le métal en 2022. Parce que c'est un titre qui me parlait beaucoup dans ses paroles, même dans l'esthétique du clip. et je trouve que The Davies versus Prada, moi j'ai vraiment eu un crush sur le groupe pour le coup, j'avais écouté ce qu'ils faisaient avant, j'accroche beaucoup moins, par contre leur dernier album Color d'Essai et ce qu'ils ont fait, ou Decay, je sais plus comment on dit, me bâchez pas s'il vous plaît, je trouve qu'ils ont une patte artistique, ils sont reconnaissables directs, et après en termes de Metalcore je trouve que c'est, ils arrivent vraiment à avoir leur patte à eux. Je trouve chaque titre est assez différent. Ils font des thèmes très tristes, très sombres. Ils vont aller chercher loin. Ils ont notamment un ancien titre qui s'appelait Chemicals, je crois. [02:11:45] Speaker A: Oui, il y a beaucoup de préventifs, il y a beaucoup de... [02:11:47] Speaker C: Voilà, et ils ont vraiment une marque, ils ont vraiment un style, ils ont une signature, j'ai adoré. Et du coup, la musique-là m'a replongé. Cet album-là, je l'ai adoré. Encore aujourd'hui, je suis beaucoup à leurs actus pour voir ce qu'ils font. Je n'ai pas encore eu la chance de les voir en concert, mais apparemment, ils font des prestations scéniques assez musclées et tout. Mais ouais, pour moi, c'est un peu un emblème de... C'est eux vraiment... Il y a « The Davis Were Prada » marqué sur une des dalles de la piscine dans laquelle j'ai plongé en 2022. et pour moi c'est vraiment emblématique ce retour aux sources. [02:12:19] Speaker A: Merci d'en avoir choisi puisque c'est vrai qu'on en diffuse assez peu donc on va regarder ça tout de suite et puis on reviendra juste après pour parler de cette fameuse scène française. [02:12:27] Speaker D: C'est parti ! Je l'ai pardonné ! Tu as mené la vérité pour que. [02:12:54] Speaker A: Tu puisses. [02:12:59] Speaker D: Être la victime ! Qu'est-ce que c'est que ton destin ? Je t'en supplie ! Sacrifice ! [02:13:41] Speaker A: Yeah ! [02:13:41] Speaker D: Toutes ces vies, recyclées, toutes consommées par le nombre de symptômes que vous créez Il n'y a pas de sol pour que mes noms s'éloignent C'est génial! SACRIFICE ! Injection be your sacrifice We let the night go We let it unwind You dug and came alive With empty knives Vous parlez plus profondément ! Avec la même voix ! If you let down your guard Better brace for the storm that's coming in They don't care who you are No one's safe in the dark They're listening Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est parti ! [02:18:15] Speaker A: Ils m'ont dit qu'ils étaient des oiseaux. [02:18:20] Speaker D: De fleurs avant de clipper mes ailes Ils m'ont dit qu'ils avaient besoin d'un Seigneur jusqu'à ce qu'ils me libèrent. [02:19:39] Speaker A: Eh oui, c'est un choix que j'ai fait, oui. C'est moi qui ai décidé de passer ce groupe-là. J'aime bien, il y a des grandes bouches et beaucoup dedans, moi je suis fan. J'ai toujours aimé les Tyrannosaures, donc j'y vois un parallèle. Les requins aussi, c'est possible. Enfin là, il n'a pas l'air bien méchant quand même le monsieur. Le groupe s'appelle Point North et la chanson c'était donc World vs Peace. Ce qui est un grand message quand même. parce que l'humain est vraiment son pire ennemi. Vous comprenez ça ou pas ? [02:20:12] Speaker C: Je vais y penser, au revoir, adieu. [02:20:19] Speaker A: On va parler de Point North, mais à chaque fin d'émission c'est toujours le même sujet, on en revient avec tout le monde aux mêmes questions parce que tout le monde l'a vécu différemment, mais la dernière partie est réservée à la scène française, enfin l'hexagone qui tente de s'exprimer donc au niveau du métal, non pas des gens qui en parlent comme on le disait précédemment, mais plutôt ceux qui font cette musique. T'as donné des noms, il y en a, mais finalement, avant... Alors t'as quel âge exactement ? [02:20:46] Speaker C: 23. Ah oui, t'étais jeune. [02:20:49] Speaker B: Plus pour certains. [02:20:53] Speaker A: Il a 33 ans ! Bah moi aussi. Ah non. [02:20:57] Speaker B: Bah t'es déjà plus proche de 33 que moi. [02:21:01] Speaker A: Oui, enfin c'est bon. Je suis plus proche de toi que de 33. Oui, c'est vrai. Mais du coup, je suis transporté dans les années 90 et 2000. Il y avait moins de non-français qui circulaient, je trouve, ne serait-ce que niveau national qu'aujourd'hui, non ? Alors je me tourne vers vous deux, parce que... [02:21:20] Speaker B: Alors moi je dirais qu'à la grande période du néo-metal, il y avait quand même beaucoup de groupes en France. [02:21:25] Speaker A: C'est vrai qu'il y avait pas mal de groupes. [02:21:28] Speaker B: Et de partout. T'avais Hetz, t'avais... T'avais Plymouth, Enhancer, Acme, Tripod, Bassisteria, Lofofora, Psycup, il y avait des groupes de partout. [02:21:44] Speaker A: By Pollux. [02:21:46] Speaker B: C'est vrai, c'est vrai. Vient de par chez toi. [02:21:49] Speaker A: Il y avait sur Lyon, il y. [02:21:50] Speaker B: Avait aussi... Stéréotypical Working Class. [02:21:55] Speaker A: Moi, il y avait beaucoup de groupes. [02:21:56] Speaker B: Counterfeit. [02:21:56] Speaker A: C'est vrai qu'il y avait beaucoup de groupes. Alors, il y a un retour à cette multiplicité ? [02:22:05] Speaker B: Je pense que ce qui est en train de se passer maintenant, c'est un peu ce qui s'est passé fin des années 90. [02:22:12] Speaker A: Est-ce que c'est dû au Metalcore ? Parce que c'est quand même beaucoup de groupes de Metalcore qu'on joue, on peut pas dire le contraire. [02:22:19] Speaker C: Metalcore c'est un genre de metal qui aujourd'hui, en fait je pense qu'on peut tellement mettre de choses dans le Metalcore, ça regroupe en fait un si large panel, il faut dire ce qui est entre ceux qui ont une atmosphère un peu plus douce et ceux qui sont vraiment avec vraiment une grosse filière hardcore. Donc c'est un style quand même très très large, c'est un des plus populaires parce que ça parle beaucoup de monde. Même moi, c'est le style dans lequel je me suis tourné en premier quand je me suis replongé dans le métal. Après, il faut laisser aux artistes l'envie de faire le style qui plaît. Il se trouve qu'il y a des groupes qui ont commencé à faire ce style-là, à la bonne période, et aujourd'hui ça pète, on va dire que c'est une bonne coïncidence, une bonne recette. C'est pour ça que ça pète bien. Après, je reviens sur les groupes que tu as cités. Alors, je ne vais offenser personne, je connais tous les noms, je n'ai jamais écouté. Parce que pour moi à l'époque, et là je parle vraiment de mon moi adolescent et tout, pour moi, on pouvait pas chanter du métal français. On pouvait pas chanter en français. C'était immature de ma part, depuis je suis bien revenu sur ce que je disais, j'ai découvert ma cisteria à Welfest l'année dernière, mais je redécouvre maintenant petit à petit. C'est pas quelque chose auquel je suis sensible et autour de moi, c'est un avis assez unanime, c'est quand même assez niché de chanter du métal en français. Ça fait plaisir aux oreilles quand même maintenant parce que je pense que j'ai compris que je suis assez chauvin, vive la France, vive la Lorraine et tout. Donc ça fait plaisir à entendre, mais c'est peut-être pas forcément le... La langue française elle est complexe, elle est belle, mais parfois dans le métal on a juste... Vu que la langue française est beaucoup plus impactante avec du rythme, pour moi c'est peut-être un peu plus adapté à la violence qu'on cherche à convoir. [02:23:57] Speaker B: Alors, je suis complètement d'accord avec toi. Et en fait, le truc, c'est ça qui est intéressant d'écouter les groupes de l'époque, c'est que tu vois que tous les groupes ne sont pas égaux sur ce que ça rend de chanter. En fait, il y a des groupes qui, à mon sens, ont compris que tu ne pouvais pas chanter la même chose. Tu ne peux pas chanter comme de la variète quand tu chantes sur du métal et qui, du coup, ont écrit des textes de manière cohérente avec ça et de faire sonner le français sur du métal. Il y a quelques groupes qui ont réussi. Je pense que ce n'était pas la majorité des groupes de l'époque. Après, il y avait aussi des groupes qui chantaient en anglais à l'époque. Et il y a aussi un groupe qui, pour moi, sonne hyper bien, c'est Feverish. Tu peux même pas écouter sur Spotify aujourd'hui, mais je peux t'envoyer les albums si tu veux. Et le chanteur, pour le coup, tu lis les paroles, tu comprends pas vraiment ce que ça veut dire. Mais par contre, en fait, il utilise des mots qui sonnent bien. Et en fait, la somme de ces mots s'amène dans l'émotion. D'ailleurs, c'est ce que font parfois les groupes américains aussi. Sauf qu'on ne s'en rend pas compte parce qu'on ne comprend pas les paroles. Mais il y a quelques artistes comme ça qu'on réussit. Je pense à Plemo aussi, qui a toujours réussi à faire sonner, à claquer un peu les mots pour que ça marche. Mais c'est vrai que je suis d'accord avec toi qu'il y a plein de groupes où ça ne marche pas. C'est moins facile quoi, c'est moins aisé. [02:25:31] Speaker A: C'est pas une histoire aussi d'habitude. On a l'habitude d'entendre des groupes qui font du rock et du hard rock et du métal et tout ça, qui viennent de Grande-Bretagne ou des Etats-Unis, donc du coup c'est une habitude et qu'on n'a pas envie... Forcément c'est moins facile, on n'est pas habitué, donc on est moins attiré par ça. Après, il y en a qui chantent en français et bon, c'est mauvais. Bon, on en connaît. Bon, voilà. [02:25:53] Speaker C: Après ça... ça peut sonner bien, je pense qu'il ne faut pas être fermé, il faut écouter et voir si on adhère. Après, je pense qu'il y a vraiment un phénomène psychologique, et je peux vachement relier à ce qu'on disait avant sur les réseaux, de voir quelqu'un qu'on aime bien avec des valeurs, des thématiques qui les apportent, entre guillemets, en haut, à une plus grande visibilité. C'est pareil, je pense que... Je vais citer Landmarks parce que c'est ce qu'on vraiment le voit en poupe, se dire « Waouh, ils font des tournées au Japon, aux Etats-Unis, ils font ça le complet, c'est un énorme succès partout dans le monde », et se dire Ça, c'est français. Il y a une vraie fierté derrière. Alors qu'un groupe qui va chanter français, qui va s'imiter au final beaucoup au territoire français et peut-être d'autres pays qui sont un peu francophones ou sensibles. On est content, mais là, histoire de dire que c'est des gens de chez nous qui sont en train de tout éclater à l'international, ça emmène du public, ça donne un engouement général. Je pense que ça, ça joue beaucoup au fait que les groupes qui ont pris ce virage de chanter anglais alors qu'ils sont français, on a envie de les encourager à dire, un jour on va les voir en mainstage des festivals américains, on va se dire, ok, ça c'est bon, on pèse l'international. [02:27:03] Speaker B: Parle de Gojira ? [02:27:05] Speaker C: Par exemple. Oui, mais Gojira était un petit peu seul. [02:27:09] Speaker B: Après Gojira, ils sont français, mais c'est presque plus un groupe français. Ils vivent aux Etats-Unis, enfin la moitié vivent aux Etats-Unis. Ils sont dans le circuit. Ils ont toute une équipe américaine. Ils sont rentrés dans l'Allemagne. Voilà, ils grammissent à l'aide. [02:27:26] Speaker A: Qu'est-ce qui a fait qu'un groupe aujourd'hui français, on parle de Landmark parce que c'est vrai que c'est les plus récents, il y en a peut-être encore plus récents, Resolve, qui commence à s'exporter aussi. [02:27:37] Speaker C: Asian... Asian North Star mais bon ils. [02:27:39] Speaker A: Ont... Ça commence à faire un reste, ils marchent depuis un petit moment. Mais qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui c'est... [02:27:44] Speaker B: Ils sont au Japon en ce moment d'ailleurs. [02:27:46] Speaker C: En étonnant. [02:27:47] Speaker B: Ils sont en train de faire une tournée au Japon en ce moment. [02:27:50] Speaker A: C'est une tournée ? J'ai vu une photo passer. [02:27:51] Speaker B: Ouais, ils ont un sida, je crois. [02:27:53] Speaker A: Un truc comme ça. Du plaisir, j'imagine. [02:27:56] Speaker B: C'est pas si mal. [02:27:58] Speaker A: Non, c'est pas si mal. Si peu, si peu. Mais qu'est-ce qui fait que ces groupes comme Landmarks marchent maintenant, qu'ils ont réussi à finalement éclater à l'international ? Alors c'est bon, j'imagine qu'il y a du travail aussi derrière. En fait, je sais pas, je me pose plein de questions parce que Il. [02:28:16] Speaker C: Y a une combinaison de choses, je pense. A la fois, c'est le style Galvin en poupe, c'est le style qu'ils ont choisi, ils sont bons dans ce style. Et à la fois, je pense qu'on ne peut vraiment pas enlever maintenant le facteur réseau, qui fait qu'on partage ce qu'on aime. Aujourd'hui, il y a une stratégie que je vois très souvent sur les réseaux, c'est qu'il y a un groupe qui va faire 7-8 musiques, parmi les 7-8, il y a un banger, il y a un truc qui va bien, et ils vont le poncer, c'est des américains qui font beaucoup ça, ils vont le poncer sur 20 000 réels en mettant des situations totalement différentes, au final ça nous rentre dans la tête, on finit par écouter, et les sons qui ont bien marché chez les groupes qu'on a cités, les gros bangers, il y a des trucs qui sont très partageables. il y a quand on a les gros drops, etc, on arrive aussi dans une phase où moi je vois quand je fais du sport, etc, on essaie toujours d'accorder le drop par rapport à la vidéo qu'on est en train de mettre pour mettre sur ses réseaux. Je pense qu'il y a vraiment un ensemble de facteurs qui fait que ça a pété. Après un groupe qui explose, c'est toujours la même chose. Il y a un mélange de talent et il y a toujours un facteur chance. Comme pour à peu près toutes les professions artistiques. Et je pense qu'après, une fois qu'il y en a un qui ouvre le chemin, et les autres ils se disent, ah ouais ok, sans copier on va continuer quoi. [02:29:36] Speaker B: Exactement, comme tu as dit, c'est le moment. En fait, Team Nowhere, c'était l'explosion du néo métal et ils faisaient du néo métal et ils sont allés à fond là-dedans en essayant d'avoir leur particularité chacun. Et je pense que le Metalcore, c'est pareil en ce moment. C'est le truc qui explose. Et puis t'as les groupes qui font ça à ce moment-là. Et puis il y a tous, enfin Resolve, je sais que quand il y a eu le Covid, ils ont fait leur live stream ensemble. Donc il y a aussi ce côté un petit peu... [02:30:09] Speaker C: Résultat, il y a eu le trio 1056, Pelfe et Swiss qui sont francophones. Donc il y a aussi, mais après c'est cool de voir entre guillemets, de voir en plus, ok c'est nos petits, alors je suis francophone, je parle généralement en Europe, nos petits poulains francophones qui sont en train de casser l'internet, et en plus ils font des feats, ils se connaissent et ils interagissent ensemble, ça aussi ça fait grave plaisir, on a l'impression en fait de soutenir un peu son équipe de football qui est en train de cartonner l'international quoi, c'est un peu ça. [02:30:37] Speaker B: Et quand tu penses à Tim Nowher, ils faisaient exactement la même chose sur chaque album, Ça avait une chanson où il y avait tous les autres qui venaient, tous les autres du collectif qui venaient faire la chanson tienne. Donc il y a aussi ce truc-là. Non, mais clairement, ça fait... Et puis, je pense qu'aujourd'hui, les featurings, c'est une force encore plus qu'à l'époque, parce qu'en fait, ça démultiplie les plays sur les réseaux. C'est-à-dire que quand tu fais un titre en feat avec un artiste qui trend, le titre va leur être proposé, et du coup, ça augmente. Même si les gens, ils n'écoutent que cette chanson de toi, ça fait énormément monter tes stats. Et maintenant, les gens regardent beaucoup les stats pour les programmations et les choses comme ça. Donc après, apparemment des fois ça crée des petites différences entre les play et les remplissages de salles, mais j'ai l'impression que pour les groupes français ça se passe plutôt bien, donc on peut être content. [02:31:43] Speaker C: On a la chance d'avoir des groupes assez talentueux, pour ceux qu'on a cités, et encore je peux en citer plein, on a parlé des groupes qui chantent francophones, Smash Hit Combo, qui est aussi un gros coup de cœur que j'ai eu au Hellfest cette année-là. Effectivement, il parlait en français, donc on se liait encore plus à ses nichés. Mais je veux dire, je trouve que quand même en France, On a des... Je sens vraiment quand je suis contacté par des groupes et tout, il y a une envie, il y a vraiment une volonté de... On a une direction artistique, on a pensé à ça, on a envie de claquer, on sort un prochain album, même je vois moi en tant que créateur de contenu qui parle de ça, je suis souvent contacté en disant on va sortir cette musique, est-ce que tu peux l'écouter, dire ce que tu nous en penses, si t'aimes bien tu mets un sourire dans ta playlist, etc. Je trouve que c'est des bonnes démarches et je trouve franchement qu'on a la chance en France des groupes qu'on a cités. Moi je les adore tous quoi. Rizol je les ai vus je crois trois fois en concert. Trois fois j'ai adoré. Il y a une de leurs musiques qui moi me fait monter les larmes aux yeux parce que ça devient des groupes de cœur. une super chance d'avoir le vent en poupe à ce niveau-là, d'avoir en plus des gens hyper talentueux pour guider ça, et c'est en train de créer... C'est peut-être parce que maintenant je parle de celle, je suis contacté par ça, mais la création de petits groupes à gauche et à droite, moi je suis trop content parce que venant de... de Bruxelles encore une fois bien sûr, super région, comme d'hab. Il y a plein de petits groupes qui sont en train de se créer. C'est plus facile aujourd'hui de faire son groupe, enregistrer, etc. Il y a plein de groupes qui sont en train de naître, qui sont sur des scènes locales, qui font des tremplins pour se faire voir. Ça fait super plaisir de voir des gens qui ont envie. Parce qu'on m'aurait dit il y a cinq ans, Viens, on fait un groupe de métal. Je t'offre tes cours de chant, c'est un truc que je pourrais potentiellement faire et encore R.I.P. à toutes les oreilles, mais bref. On me dit ça, je t'aurais dit on va pas marcher. On parle de France, il n'y a pas de public. Les gens, on s'en fout de quoi. Ils ont que la vue sur les groupes américains. Aujourd'hui, à l'heure actuelle, un festival, je crois, le MarxFest, c'était que des groupes français, non ? Si je ne me trompe pas ? [02:33:51] Speaker A: C'est que des groupes français, je ne sais pas. [02:33:56] Speaker C: Bah du coup, moi je pense qu'un jour on arrivera à un stade où il n'y aura que des groupes français et c'est l'éclate, franchement je suis trop fier, parce que Cocorico quoi, Louis Baguette, il se trouve que c'est un super bon exemple de montrer ça et c'est pareil, je pense que pour séduire les jeunes personnes, c'est bien aussi de dire tu vois le groupe là, que tout le monde est en train d'adorer, qui est un peu sur la scène, c'est chez nous. [02:34:19] Speaker A: Oui, bien sûr, ça parle forcément plus et puis ils peuvent s'attacher à certains points, comme leur provenance ou des trucs comme ça. Que des Marseillais se mettent à vraiment autant faire de métal, c'est bien qu'il y a eu un mouvement à un moment, il y a eu quelque chose qui a déclenché. [02:34:32] Speaker B: Il y a eu Cali et les tripodes. [02:34:33] Speaker A: Bah, le cœur, le coriace. C'est vrai, putain, Coriace, oh là là ! J'ai l'impression... Ouh là, les années ! Je fais un bisou à la phare, les oliviers d'ailleurs, ils se comprenons. Je me demandais aussi, vu que des groupes français comme Landmarks, Rise of the North Star, etc. fonctionnent, et qu'ils font beaucoup de dates internationales, beaucoup plus que des dates en France, bon, c'est le jeu aussi, et c'est tant mieux. [02:34:58] Speaker B: Ils font quand même aussi beaucoup de dates en France. [02:34:59] Speaker A: Ils font quand même beaucoup de dates en France, mais je veux dire globalement, voilà, c'est bien, parce qu'ils font plein de dates vraiment partout et à travers tous les continents. Est-ce que ça permet pas aussi aux programmateurs et aux professionnels des autres pays d'enfin se dire il faudrait peut-être que je m'intéresse un petit peu aux camemberts là, aux camemberts qui puent parce que peut-être qu'ils ont deux trois autres conneries qui pourraient être pas mal. Ça permet aussi ça et du coup ces groupes, même s'ils suivent et que c'est des potes, il y a un regard international qui est plus ouvert, non ? Je me pose la question. Voilà. [02:35:34] Speaker C: Plus ils marcheront, plus ils tourneront, plus il y aura du rayonnement français à l'international, c'est un cercle vertueux. Mais après, c'est pareil, nous aussi on a notre rôle en tant qu'auditeurs, c'est à soutenir, à mettre en avant, à partager sur les réseaux. Ce que je disais avant, c'est Si vous êtes passionné de métal, ne pensez pas que vous allez déranger les gens en partageant. Parce qu'en partageant, vous faites du bien, déjà à vous, parce que vous exprimez ce que vous aimez, et vous faites du bien à la scène, en fait. Et plus... Voilà, j'arrête pas de le dire, plus on partagera, plus on fera l'effort d'aller au concert, etc., plus les salles vont se dire « Ah, si on mettait peut-être plus de métal, on aurait encore plus de personnes, on aurait plus de personnes dans notre public et tout ». Et on peut que encourager les choses, faut pas abandonner le truc, quoi. [02:36:16] Speaker A: C'est beau, c'est beau. On va passer à Rise of the North Star. Tu as choisi Showdown. Ça représente quoi, Rise of the North. [02:36:24] Speaker C: Star, pour toi ? [02:36:25] Speaker B: C'est pour la salle. Ça, c'est une chanson pour la salle. [02:36:28] Speaker C: Déjà, pour la salle, totalement. Rise of the North Star, j'ai pris ce titre-là parce que c'est un groupe français que j'adore. Vraiment, je pense que c'est un de ceux où j'ai aussi bien prononcé les albums. Pour moi, c'est un peu le symbole. J'ai dit avant, j'ai replongé dans le metalcore. premier lieu, et puis comme j'ai dit, j'ai affiné mes goûts, j'ai goûté plein de choses, j'ai goûté du Deathcore, j'ai goûté du Black Metal, sans trop accrocher, Metal Alternative j'ai bien aimé, j'ai eu un gros coup de coeur sur Clutch par exemple, c'est toute une scène que j'ai découvert après par la suite, tout ce qui est Stoner, Doom Metal et tout, bien aimé. Bah alors là actuellement je pense que le style qui me fait le plus vibrer ça va être cette branche du metalcore qui tourne vraiment vers l'hardcore et ensuite le hardcore beatdown où vraiment ça tabasse quoi. On est là en concert, il y a des grosses pogos, c'est pour la salle de sport, c'est pour vraiment la bagarre mais bon on se rattrape dans les... on essaie de se rattraper dans les pogos et comme j'ai dit avant moi ça a toujours été le metal, ça a toujours été un peu l'expression d'une... d'une violence interne, etc. Et là, ça fait totalement écho, quoi. Alors Rise of the North Star, c'est... caviar. [02:37:38] Speaker A: En plus, c'est un groupe qui travaille beaucoup son visuel, donc forcément... Et puis si... Voilà ! Il y a encore ce côté... Je sais pas comment dire... Geek ? Non ? [02:37:50] Speaker C: Ouais, bah... Weeb ! [02:37:52] Speaker B: Rise of the North Star, il y a le côté shonen. C'est toujours le truc un peu dépassement de soi, aller plus loin... Esprit shonen. Chaque fois que tu tombes et que tu te relèves... Moi j'ai placé le. [02:38:02] Speaker A: Cheveu pour qu'il devienne une femme, donc... Non, c'est pas ça non plus ? [02:38:05] Speaker B: C'est pas forcément... Donc ça va, j'ai. [02:38:09] Speaker A: Pas besoin d'avoir de cheveux ? [02:38:10] Speaker B: Non. [02:38:11] Speaker A: Ah c'est cool. [02:38:13] Speaker B: Pense à Krillin. [02:38:15] Speaker C: Je t'emprunte si tu veux. [02:38:15] Speaker B: Il a pas de nez non plus. Très gênant pour en sorte de noter ses activités. [02:38:21] Speaker A: Mais Krillin il me fait penser à Christophe, notre ami Christophe. C'est vrai un peu. Il y a un petit truc. Un petit truc. Bah maintenant il me parlera plus jamais. Ah d'accord. Ok, donc on regarde le clip ? [02:38:31] Speaker C: Allez c'est parti. [02:38:32] Speaker A: Eh bah, Rise of the North. Interception d'un film d'horreur, c'est rétribué ! [02:39:19] Speaker D: Ma fin n'est jamais terminée, sacre la fin ! Son de la chaleur ! Son de la chaleur ! Préparez-vous pour la domination mondiale ! Black Cabrera ! Black Pampa ! [02:40:10] Speaker B: Je suis le roi de l'esclavage pour. [02:40:11] Speaker D: Trouver le trône ! Tu n'es pas un homme ! Qu'est-ce que je peux faire ? Qu'est-ce que je peux trouver à la fin du monde ? Le monde de la contrôle, ma vie. [02:40:18] Speaker A: C'Est ma vie ! [02:40:19] Speaker D: Concombration, le rêve d'un garçon de l'école ! [02:40:21] Speaker A: Détruis les siens, ils ont besoin de ta santé ! [02:40:23] Speaker D: Parce que les samouraïs sont le roi de la guerre ! Oh putain, c'est fou ! Ready for the world domination ! C'est parti ! [02:43:58] Speaker C: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org. [02:44:43] Speaker A: I can't hear myself think I can't hear. [02:44:45] Speaker C: Myself think STOP YELLING AT ME. [02:45:45] Speaker D: Tout. [02:45:48] Speaker A: Dernier clip de Linkin Park qui fait donc partie bien sûr de ce nouvel album qui est sorti ce vendredi, From Zero si je ne dis pas de bêtises parce que j'ai pas noté le titre. Et cette chanson c'est ce qu'elle dit au début. Bref, cet album vient de sortir, tout le monde ne l'attendait pas, forcément. [02:46:10] Speaker B: Si, tout le monde était curieux de savoir ce que ça allait donner, quand même. [02:46:13] Speaker A: Il y a des gens, non, mais écoute, c'est normal, il en faut pour tout le monde. Je vais d'abord me tourner vers un autre invité, bien sûr, Thomas. [02:46:19] Speaker C: Je m'étais déjà exprimé à ce sujet-là, je trouve que globalement, en fait, j'étais très curieux de voir ce qu'ils allaient faire, parce que je pense que tout le monde les attendait depuis tellement longtemps. Le choix d'une nouvelle front... front girl, front man ? Front woman, pardon. On était tous très curieux de ce qu'ils allaient sortir. Globalement, j'ai écouté l'album plusieurs fois. Je suis pas déçu. Je trouve ça bien. Je trouve personnellement, alors on est sur une vibe, voilà, on est entre... Allez, une... Léger météora, mais plus Minute to Midnight, on est un peu entre les deux. Voilà, il y a de l'intensité, mais en même temps, ça reste quand même assez écoutable pour le grand public. Là où je regrette un petit peu, c'est... J'aime bien, mais je trouve que, mis à part le fait de passer à une frontwoman, y'a pas vraiment de prise de risque. Y'a pas de... S'ils auraient fait un album où toutes les musiques avaient été du style two-faced, avec même de l'intensité en plus, là j'aurais dit, ok, y'a une prise de risque où ils reviennent, voilà, on revient musclé, on est sur... je crois maintenant qu'on appelle ça le New New Metal, vu que ça revient. On revient avec ce genre-là, on revient en trombe. Là, je suis content de ce qu'ils ont fait, mais à la fin de l'écoute de l'album, je suis plus en mode... J'aimerais bien les voir en concert, mais maintenant j'attends le prochain qui va sortir. Qu'est-ce qu'ils vont nous faire pour le prochain ? Est-ce que je craindrais, mais ça c'est mes goûts personnels, qu'ils rebaissent en intensité pour revenir à un truc plus alternative métal, alternative rock ? Je regretterais ça. Est-ce qu'ils vont plus aller dans le côté new metal qui a à nouveau un peu le vent en poupe les dernières années avec tous les retours de ces anciens groupes ? Là je serais un peu plus content, mais c'est que des avis personnels. Donc ouais, très curieux. J'en attendais quand même un peu plus de risque. Globalement satisfait, mais c'est un album que je vais réécouter, je vais le mettre dans mes playlists, mais c'est pas non plus celui où je vais dire c'est le best album de l'année de Linkin Park. Ils ont tout rempli, ils ont tout coché. Non, ça je peux pas le dire. [02:48:13] Speaker A: Je me tourne vers toi. Et toi ? Bah au moins ça va être très rapide. Ça va être très court, moi. Moi j'adore. C'est tout ce que j'attendais. C'est exactement tout ce que j'attendais. J'ai bien écouté tous les morceaux. Je me rappelle Marcel a été écouter l'album, moi j'ai complètement oublié d'y aller, donc comme ça c'était fait. Mais au moins il m'a dit... Oui mais tu as beaucoup. Mais du coup, c'est vrai qu'il y a deux morceaux qui sortent un peu plus vénères. c'est pas ceux qui m'ont le plus attaché. J'ai été attaché par, je sais plus, il y a un morceau qui est. [02:48:49] Speaker C: Très très doux, que j'aime beaucoup. [02:48:50] Speaker A: Et à Over Each Other, je trouve en fait que c'est une très très très très bonne chanson et ça fait partie de mes préférées. Et il y en a une autre, je sais plus le nom, mais elle est assez calme aussi. Et j'étais, bizarrement, je pensais pourtant que j'allais demander le truc le plus agressif et finalement, là aujourd'hui, En tout cas, quand j'ai écouté l'album, c'était plus ces titres plus doux, plus pop, plus grand public. Après, c'est du Linkin Park. Tu disais éventuellement de prise de risque. Je ne m'attendais à aucune prise de risque. Je trouve même que, à la limite d'avoir fait ça, c'est la prise de risque que je trouvais, que je pensais pas qu'ils allaient faire. Je pensais que ça allait être encore plus lisse. Après, attention, on n'est pas non plus dans un album où il y a des aspérités et puis rugueux de ouf. C'est du Linkin Park. On peut pas leur demander de faire un truc fou. qui ne soit pas grand public en tout cas, mais non, ma mère l'a trouvé très bon aussi, donc je suis, j'ai validé. Voilà, non, non, ça me booste. En fait, toutes les chansons me donnent envie juste d'être... Pourquoi t'as dit que. [02:49:45] Speaker B: Ça allait être rapide ? [02:49:46] Speaker A: D'être... Non, bah, ça va être rapide, ça dure cinq minutes. [02:49:49] Speaker B: Ah oui ! [02:49:49] Speaker A: Bah, si tu veux, je le fasse plus long ? Non. [02:49:53] Speaker B: Bon après moi je serais parti donc... Arrête ! [02:49:55] Speaker A: Vous êtes menteur ! Et vous votre avis, professeur ? [02:49:59] Speaker B: Moi je trouve que... Alors j'étais un peu... Alors... Déjà ça dure 30 minutes. [02:50:03] Speaker A: 31 ? [02:50:04] Speaker B: Ouais. 31 minutes. Tu retires les deux interludes, ça fait 30 minutes. [02:50:11] Speaker A: Peut-être même moins. [02:50:11] Speaker B: Je trouve que... Je sais pas, en fait j'étais surpris qu'il y ait genre la chanson Casualty, le truc qui est hyper punk, enfin... [02:50:21] Speaker A: Celle qui l'a plus vénère on va dire. [02:50:23] Speaker B: D'ailleurs j'ai pas reconnu la voix de Mike Shinoda, je croyais que c'était un autre mec qui gueulait. [02:50:28] Speaker A: Parce qu'on n'a pas l'habitude qu'il chante comme ça. [02:50:30] Speaker B: Mais du coup quand il gueule en fait il a la voix du mec de Helmet. [02:50:33] Speaker A: Ah ouais ? J'ai pas fait attention. [02:50:34] Speaker B: C'est exactement le phrasé du mec de Helmet. [02:50:37] Speaker A: Ah bah il est peut-être inspiré. [02:50:38] Speaker B: Ça me rappelle un truc... Non, mais je trouve que... Je trouve que c'est... Je trouve que c'est... En fait, je m'attendais à ce que... Comme toi, je m'attendais à ce que ce soit plus calme. Et je trouve que, du coup, c'est vénère, mais je trouve que c'est pas... Y a pas la puissance que j'attendais de Linkin Park. En fait, Linkin Park, y a un truc où, normalement, la prod, elle est béton. Y a un côté où c'est hyper... Tu sais, c'est calibré, quoi. T'as pas le choix de te laisser emporter. Et je trouve que là, il n'y a pas ça. Il y a de la violence, mais il y a pas... Ça manque de groove, ça manque de rondeur, ça manque de... Je sais pas, j'étais un peu... [02:51:22] Speaker A: Est-ce que ça dépend pas de notre mood et de nos envies du moment ? [02:51:24] Speaker B: Je suis très Gillo en ce moment. [02:51:25] Speaker A: Donc du coup... Non, non, mais je. [02:51:28] Speaker B: Pense qu'il faut que je réécoute, je pense que je vais réécouter. Mais tu vois, à la limite, je pense que ma chanson préférée, c'est Emptiness Machine. Mais dès que je l'ai entendue, je l'ai trouvée cool. Et je trouve qu'elle est mieux produite que le reste. Sauf la forme du morceau. Après le pont où je trouve que pareil, ça devient moins béton quoi. Et en fait, je sais pas, il y a un côté peut-être plus organique par rapport à avant. Mais je sais pas, moi je trouve que c'est pas assez mandal dans la gueule pour Linkin Park. [02:52:03] Speaker A: Après, vu les quelques derniers albums, ouais. Après la prod est vraiment pas dans la gueule. [02:52:10] Speaker B: La prod elle a toujours été béton en fait. Et là je trouve que la prod elle est en dessous. C'est aussi que tous les autres groupes ont level up en termes de prod. Enfin je veux dire maintenant dans le metalcore on arrive à des choses qui sont à mon goût trop produits. Mais là je trouve que c'est un peu pas assez produit quoi. [02:52:25] Speaker C: Et puis je pense que si Linkin Park avait annoncé son retour mais qu'ils étaient revenus sur une vibe plus Minute to Midnight ou les derniers albums, je pense que ça aurait été un suicide. [02:52:33] Speaker B: Ah ouais, c'est sûr. [02:52:34] Speaker C: Parce que les albums ont tellement été... [02:52:35] Speaker B: C'est déjà un tel cas la dernière fois. [02:52:38] Speaker C: C'est tellement été mal reçu. Alors je dis pas que les albums sont mauvais. [02:52:41] Speaker A: Pourquoi tu rigoles alors ? Parce que je suis bête et je suis méchant. [02:52:45] Speaker C: Ah oui c'est vrai que j'ai pas utilisé de bons termes. [02:52:47] Speaker A: On m'excusera. [02:52:47] Speaker C: Mais Excuse-moi tout le monde. [02:52:51] Speaker A: Non non mais c'est nous on est bête. [02:52:53] Speaker C: Je pense que ça aurait été vraiment pas un bon move de leur part parce qu'ils ont bien vu qu'ils n'avaient pas forcément plu au grand public, ils s'attendaient à autre chose. Après je pense qu'il faut laisser les artistes aussi faire ce qu'ils ont envie de faire. Mais je pense qu'on les attendait tous sur une vibe plus hybrid théorie météora parce que ça fait des années que c'est demandé et tout, donc je pense qu'en se disant on va faire un retour, c'était prévu. C'était prévu, mais je suis un peu d'accord, ça manque encore un peu, ça manque du côté mandal après. D'un autre côté, je trouve que je fais tellement millenials de base à dire « Oh, j'aurais trop aimé un météora ou un hybride théorie ! » C'est pas... Faut laisser les gens... Faut laisser les artistes faire ce qu'ils ont envie de faire. [02:53:35] Speaker B: Bien sûr. De toute façon, on peut toujours écouter... Si c'est ce qu'on veut, on peut toujours écouter les vieux albums. [02:53:39] Speaker A: Ah oui ! C'est pas plus compliqué. Finalement, ils sont disponibles. [02:53:42] Speaker B: Mais après, je suis d'accord avec toi, je pense que le prochain album sera mieux. [02:53:46] Speaker A: Ah bah moi, je suis pas d'accord. Alors, il y a plusieurs possibilités. [02:53:50] Speaker B: Apparemment deux, sauf si c'est pas grueux. [02:53:54] Speaker A: Et ça c'est quoi ? C'est un tweak ? [02:53:56] Speaker B: C'est un radar. [02:53:59] Speaker A: Putain, je me suis gouré, c'était un autre truc que je voulais dire. Il y a deux possibilités. Je me suis dit, est-ce que cet album-là, ils l'ont fait comme ça parce que pour eux, c'est en mémoire, bien sûr, de la hargne de Chester Bennington et que du coup, c'était plus... Alors, je l'appelle Kiki, désolé. Avec Shinoda, voilà. Qui lissait un peu le reste. Ou est-ce que c'était une volonté ensemble ? Est-ce que c'était dans ce sens-là ou... Et donc du coup, les albums d'après, comme ils ont déjà rendu hommage à Chester là, ça va être beaucoup plus calme et ça va être cette nouvelle mouture, cette nouvelle forme de Linkin Park qui reviendra à quelque chose de plus doux. Après, c'est une chanteuse qui crie de base, donc je... [02:54:39] Speaker C: Je suis from zero. C'est un nouveau départ et en gros ils disent voilà, maintenant c'est ça ce qu'on va faire. [02:54:46] Speaker B: Ouais, je suis d'accord avec ça moi. Je pense qu'elle va pas arrêter de gueuler. Ouais. Par contre, je pense que son gueulage va devenir meilleur. [02:54:53] Speaker A: Ou alors c'est que c'était Chester qui aussi avait une volonté de diversité musicale et qui emmenait le groupe vers des trucs plus doux. [02:55:01] Speaker B: Je pense que c'était aussi l'ère du temps. [02:55:04] Speaker A: Ouais, c'était collégial. [02:55:05] Speaker B: Bah non, mais je veux dire, à l'époque du dernier album, la musique devenait quand même de plus en plus mélo pour tout le monde. Eux, c'est juste que comme ils partaient déjà pas du truc le plus vénère, ils sont arrivés à un truc beaucoup plus calme. Et puis, il y avait aussi toutes ces influences un peu hip hop. C'est ça aussi que les gens n'ont pas... Enfin, electro, hip hop, machin, que les gens n'ont pas aimé. Mais vu la tendance actuelle de la musique qui est en train de se muscler de plus en plus, j'ai l'impression... Quand on écoutait du néo-métal, quand il y a eu la mode du néo-métal, c'était de la pop par rapport à ce qui sort en metalcore en ce moment. Je pense que la musique a tendance plutôt à se muscler en ce moment parce que si tu veux créer une vraie rupture, créer de la subversion par rapport aux autres styles de musique actuels, il faut que tu fasses un truc plus violent. Tu veux dire, nous on est censé être violents, on va être violents jusqu'au bout. C'est pour ça que tu te retrouves avec des groupes comme Frontierer ou des trucs où c'est genre surviolence, peut-être un peu trop. Mais du coup, je pense que vu que la tendance est plutôt à se muscler, ils ne vont pas se recalmer. Peut-être que je me trompe. [02:56:17] Speaker A: Non, mais j'invite absolument tout le monde à réagir, bon pas là, tout de suite, mais en commentaire bien sûr sur nos réseaux sociaux ou sur YouTube. Ouvrons le débat ! De nous raconter ce qu'ils pensent de cet album déjà, parce qu'on a envie d'avoir vos critiques et puis de toute façon aussi de pourquoi ce choix ? Est-ce que ça va s'adoucir, ça va se durcir et est-ce que Ben a raison aussi sur le fait que la musique est plus rude parce qu'il faut faire une rupture ? C'est vrai que c'est fort probable, je suis d'accord en tout cas. [02:56:44] Speaker C: C'est tellement compliqué de se dire... A la fois, je me dis, ils ont eu l'expérience de... On devient plus doux. Donc on va faire un truc plus doux. On a vu comment ça a mal été accueilli par le public. Et à la fois, peut-être qu'ils ont aussi compris qu'on voulait plaire peut-être à un plus grand... On s'est dit, peut-être en faisant plus doux, on plaira à un plus grand public. Ça n'a pas forcément marché. Notre public, c'est Metalhead. Faisons ce que notre public a envie d'attendre. Après, moi franchement j'attends vraiment un autre album où on va monter un petit cran d'intensité. [02:57:18] Speaker B: Je trouve que c'est un truc du groove surtout. [02:57:21] Speaker A: En fait je trouve que là c'est. [02:57:25] Speaker B: La groove zéro quoi. [02:57:26] Speaker A: Moi si c'est le buzzer pour vous, c'est la groove de ouf peut-être. Oui, faut que ça tabasse. Qu'est-ce qui se passe Marcel ? [02:57:32] Speaker B: Allô ? C'est bon. Désolé mon micro ne répondait plus. [02:57:41] Speaker A: Il fallait pas le couper ! [02:57:44] Speaker B: Il y a des gens qui disent que c'était Chester qui voulait faire One More Light. [02:57:49] Speaker A: Pour le coup, c'est un super titre. Je n'enlève pas la qualité même des tout derniers albums parce qu'au final, c'est en les réécoutant avant le concert que je me suis dit, en fait, c'était pas si dégueulasse que ça et qu'il y avait un truc qui était plus profond que juste faire de la musique plus douce. [02:58:07] Speaker B: Peut-être que le monde n'était pas prêt ? Y'a plein de groupes comme ça où quand les albums sortent, tu les écoutes, tu fais « Ah c'est nul » et tu les réécoutes après, tu fais « Ah finalement… » Y'a que Inkubus où tu réécoutes les derniers, c'est toujours nul. [02:58:21] Speaker A: Mais c'est vrai ! [02:58:23] Speaker C: Il y a aussi beaucoup de maturité, je pense, qui vient avec le public. À l'époque, quand Linkin Park a sorti ses albums plus soft, moi je les ai rejetés en bloc. Aujourd'hui, quand je les réécoute, non seulement je comprends un peu plus les messages qui étaient cachés, les messages que Chester avait envie de transmettre... Bah ils étaient. [02:58:37] Speaker A: Pas tant cachés, finalement ! [02:58:39] Speaker B: On va pas se mentir que... [02:58:42] Speaker A: Vu. [02:58:42] Speaker B: Ce qui s'est passé, quand tu lis les paroles, tu te sens beaucoup plus clair. [02:58:47] Speaker C: Par contre, à ceux qui me disent encore aujourd'hui, moi les albums, je les jette en bloc, il n'y a rien à reprendre, je ne suis pas d'accord. Sur chacun des albums, je trouve qu'il y a des pépites, pas seulement des musiques très douces avec une vraie profondeur, il y a... bon, je n'ai plus le nom dans ma tête, je ne vais pas chercher pendant 20 minutes, mais il y a vraiment dans chaque album, moi je sais que je peux sortir 2-3 titres qui sont vraiment marquants ou... Il y a un album qu'ils ont sorti avec une pochette blanche avec une ombre un peu floue. Dedans il y a un titre et je crois qu'il y a Machine dedans aussi. Ça commence par un petit speed. [02:59:23] Speaker A: Je suis foutu. [02:59:25] Speaker B: Je vais mener l'enquête. [02:59:26] Speaker A: C'est à minutes to midnight la pochette blanche. [02:59:29] Speaker C: C'est encore après. [02:59:30] Speaker A: Il me semblait que c'était celui-ci. [02:59:32] Speaker C: Un des albums qui était le moins apprécié, et ce titre-là, je trouve qu'il faisait vraiment Linkin Park, Météora. [02:59:37] Speaker A: Cet album-là, il a vraiment plein de... Enfin, ça faisait partie de ceux que j'avais justement acceptés. Mais il y a peut-être aussi cette sensibilité, encore une fois, il y a cette émotion, cette chose qu'on recherche, ou un élan aussi global qu'on suit malgré nous. qui fait que voilà c'était pas le bon pour cette musique là et qu'on était en souvenir aussi de... Et puis comme tu dis on était plus jeunes donc il y a un moment où on est un peu plus brut quand on a une réflexion. Peut-être un peu moins réfléchi, c'est pas négatif, on passe tous par là mais... [03:00:09] Speaker C: Et ce que je regretterais beaucoup, j'espère ça n'arrivera pas, c'est que s'ils sont amenés à passer dans un grand festival français l'année prochaine, parce qu'on croise tous les doigts, Je pense sérieusement, si je commence à entendre des gens huer dans la foule juste parce qu'ils sont trucs, franchement moi je distribue des pieds-bouches. [03:00:24] Speaker A: Je pense pas parce que ça aussi ça a beaucoup changé, je trouve que la communauté elle a beaucoup changé... Metal en tout cas par rapport à ça, parce que quand il y a des groupes qui étaient hués avant, maintenant tout le monde assume et tout le monde dit non mais c'est bon en fait j'aimais bien mais... J'ai l'impression, c'est l'exemple qui nous ressort mais c'est bon. [03:00:41] Speaker B: Je pense qu'avec ce qui s'est passé, les gens sont obligés de... S'ils aiment. [03:00:45] Speaker C: Pas, ils partent quoi. [03:00:46] Speaker A: Si t'aimes pas, t'écoutes pas et puis c'est tout. Ah bah ça c'est le principe. C'est vrai que ça sert à rien. [03:00:51] Speaker C: Chose qu'on a pas du tout appliqué pour Machine Gun Kelly il y a deux ans au Hallfest. [03:00:56] Speaker B: Ah non je suis pas allé le voir. [03:00:57] Speaker A: Bah non mais il a pas été hué. [03:00:59] Speaker C: Ah si. Si ? [03:01:00] Speaker A: Ah oui bah j'étais pas là non plus. [03:01:02] Speaker B: Non. [03:01:02] Speaker A: Bah nous on était assis. Mais après... Ouais, ça m'intéressait de voir ça. [03:01:08] Speaker B: Ça a toujours existé à une époque, c'était Fils de Mort. [03:01:11] Speaker C: Oui, c'est vrai. [03:01:12] Speaker A: C'est vrai. C'est vrai que ça a toujours existé. Bon, ceci dit, Thomas, donc nous avons ton nom qui va s'afficher, regardez, attention à Brad Cadabra, Thomas Hell, c'est notre invité ce soir. et que c'est compliqué d'appuyer sur le bouton. Je pensais qu'il allait faire l'affichage sur le côté mais c'est bientôt fait. [03:01:32] Speaker B: Ça s'est affiché pendant toute l'émission. [03:01:34] Speaker A: Tu as été notre invité aujourd'hui, merci beaucoup de t'être déplacé depuis si loin. Merci encore pour... la cuisine locale ! [03:01:43] Speaker C: Je dis bien, je ne suis pas responsable de l'addiction que vous allez créer. [03:01:46] Speaker A: Quand tu m'as dit ça, je me suis dit, ils ont mis quoi dans leur gâteau dans l'Est de la France ? [03:01:49] Speaker B: Le mieux c'est de réussir à le dire. [03:01:51] Speaker A: Alors Choco Lebkuchen. [03:01:54] Speaker C: Choco Lebkuchen. [03:01:57] Speaker A: Ah, Lebkuchen. [03:01:59] Speaker B: Lebkuchen de roi. Je suis le roi de la France. [03:02:06] Speaker A: C'est pas les mêmes gâteaux. [03:02:08] Speaker C: Ça vient de nos voisins, voilà. [03:02:10] Speaker A: C'est pas les mêmes gâteaux. Non mais voilà, Neuilh. Neuilh, c'est nouveau. Bah oui, je connais quelques Allemands. [03:02:17] Speaker B: C'est vrai que j'avais oublié que tu jouais régulièrement, tu faisais des petits concerts à Berlin dans l'amphithéâtre. avec ton petit... Ah ouais on les ouvre maintenant ! [03:02:28] Speaker A: Bah écoute moi j'ai envie d'en manger ! Ah bon d'accord ! [03:02:31] Speaker C: Bienvenue dans un podcast dégustation ! [03:02:33] Speaker A: J'espère en tout cas que vous avez passé une excellente soirée en notre compagnie ou que vous allez apprécier ce podcast puisqu'il est disponible aussi sur toutes les plateformes d'écoute, c'est gratuit, n'hésitez pas à vous abonner, c'est gratuit, mais ça nous soutient, ça nous aide et ça nous permet encore une fois juste de dire aux gens qui peuvent nous donner de l'argent, c'est-à-dire les sponsors, vous voyez on vaut quelque chose parce que malheureusement ils ne font que via les tableaux Excel et les chiffres donc plus vous êtes plus on a de possibilités de continuer à exister. Merci beaucoup Ben, je vais m'arrêter là j'essaie de faire court. Merci beaucoup Thomas encore une fois tu es bienvenu maintenant tu connais l'adresse tu sais comment rentrer dans la grotte secrète. [03:03:07] Speaker C: Merci à vous pour l'invitation c'est un super plaisir. [03:03:10] Speaker A: Merci mille fois aussi pour tout ton soutien que tu fais très très fréquemment donc c'est adorable. [03:03:14] Speaker C: Soutenons nos scènes et soutenons nos influenceurs. [03:03:17] Speaker A: Exactement. C'est quoi le titre de la fin ? [03:03:20] Speaker B: Moi si tu te présentais aux présidentielles, je voterais pas toi. [03:03:23] Speaker C: Ah c'est gentil. Ce sera peut-être prévu. [03:03:27] Speaker A: En se jetant les cheveux ? Mais oui ! [03:03:29] Speaker B: Nous on peut pas le faire ! Toi tu faisais une époque toi ça ? [03:03:33] Speaker A: Quand j'avais mes dreads ouais. [03:03:35] Speaker B: Quand t'avais la coupe que t'as volée le chanteur de Hi-Fi. [03:03:39] Speaker A: Quand je chocolais la tête, ça allait pas bien loin. [03:03:41] Speaker B: Ah bah t'avais quand même... Oui, la lac, mais c'est descendu jusqu'au fesse quand même. Il avait une mèche, t'aurais vu ça ? [03:03:46] Speaker C: Wow. [03:03:47] Speaker A: Bon, Facebook a été effacé avec mes photos de mèche. Je remercie Facebook, Meta... Bon, Myspace, mon compte n'existe plus. On va se quitter, messieurs-dames, mesdames et messieurs, avec Kraft. Alors, c'est juste pour remercier le groupe aussi de nous suivre et d'être existants. C'est un groupe très, très original. Je sais, j'en ai beaucoup parlé avec Laurent Clery, qui s'occupe d'eux d'ailleurs, à qui on fait un énorme bisou parce que c'est un ancien de la musique comme nous et qu'on connaît très très bien. C'est un groupe qu'il va falloir digérer parce que vous allez voir, c'est très particulier. Mais par contre, c'est très bien travaillé. Je trouve qu'ils n'ont pas honte de faire les choses comme ils veulent le faire parce qu'il faut l'écouter bien. La prod, par contre, là, est bonne. Meilleure que les Kin Park. Je peux te dire que là, par contre, C'est du qualitatif ! C'est ça, il y a des miens et des gâteaux. Bon bref, je vous conseille, ça s'appelle Kraft, sincèrement, renseignez-vous, vous allez voir si vous aimez ce genre de choses, vous allez kiffer tout ce qu'ils font. C-K-R-A-F-T, je les soutiens, je les aime beaucoup. Merci messieurs, merci à vous aussi. Bon courage à vous toutes, à vous tous, demain c'est lundi, je sais. C'est lundi, ouais ! Mais c'est la semaine et puis on se retrouvera dimanche ! Dimanche, on a invité, non, c'est Malvina, si je ne me trompe pas, cette fois-ci, ça fait 18 fois que j'annonce ! Bah écoute, elle va bien finir par venir ! Non mais je crois que c'est dimanche prochain, et voilà, ça va être aussi un grand, grand moment avec cette grande, grande dame. Voilà, elle n'est pas très grande de taille, mais c'est une grande dame dans son âme. [03:05:16] Speaker B: Elle a des grandes chaussures des fois. [03:05:18] Speaker A: C'est ça ! Bisous, bisous, bonne nuit, vive le métal, vivez-vous, c'est vous qui faites vivre la musique, n'oubliez pas ! Love ! [03:05:24] Speaker C: Restez métal ! [03:05:25] Speaker A: Tu peux envoyer le clip ? [03:05:26] Speaker D: BANG BANG ! [03:08:44] Speaker C: Un pour le caillou. Deux pour le spectacle. Et voilà, c'était mon souvenir. [03:09:08] Speaker B: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant. [03:09:10] Speaker A: Disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon. N'hésitez pas à vous abonner.

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