#70 - MALVINA en invitée

Episode 70 November 29, 2024 03:19:27
#70 - MALVINA en invitée
Bang!Bang! RSTLSS
#70 - MALVINA en invitée

Nov 29 2024 | 03:19:27

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Show Notes

Dans cet épisode, nous avons eu le plaisir de recevoir MALVINA ! C'est une artiste française qui réussi à mettre le Metal, l'Indus dans des sons pop et qui va nous faire comprendre tout un tas de choses... On ne va pas tout vous dévoiler dans cette présentation ! Ce qui est certain, c'est que ses concerts sont d'une émotion forte, c'est des moments incroyables et si un jour vous avez l'occasion d'y aller, vous serez conquis et halluciné par la richesse et la modernité de son travail .

Ben, Didier, Enjoy The Noise & Pierre passent des clips, donnent l’actualité et discutent de ce qui est diffusé avec les BANGERS (auditeurs, viewers de l’émission).

BANG! BANG!, c’est tous les dimanches à 19h. C’est l’émission Metal & alternative rock de RSTLSS en live TWITCH et en VOD sur notre chaine YouTube et en podcast sur toutes les plateformes.

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Episode Transcript

[00:00:14] Speaker A: BANG ! [00:00:15] Speaker B: BANG ! Bonsoir Ben ! Comment vas-tu ? J'espère que tout le monde va bien comme toi ! [00:00:41] Speaker C: C'est facile pour moi en même temps... [00:00:46] Speaker B: Vivement, vivement... Qu'est-ce qu'il y a Marcel ? Qu'est-ce qu'il y a le micro de Ben ? [00:00:50] Speaker C: Mon micro quoi ? Ça y est ? [00:00:51] Speaker B: Il remarche ? [00:00:53] Speaker C: Ça commence bien ! [00:00:54] Speaker B: C'est vraiment un début sur les chapeaux de roue ! Oui parce que j'ai, alors d'après mes chaussettes, j'ai un âge très avancé. Oh la private joke. [00:01:04] Speaker C: Il n'y a que nous, il n'y a que nous qui comprenons. [00:01:06] Speaker B: Non mais on a fait des petits tests, on a trouvé un site internet où on peut faire des tests pour savoir alors si on est vraiment 100% gay, si on est vieux grâce à ses chaussettes. [00:01:15] Speaker C: Quel chocolat on est. [00:01:16] Speaker B: Voilà, ou quelle glace on pourrait être. Bon, on s'est bien marré, c'est vraiment inutile. [00:01:21] Speaker C: On a appris beaucoup de choses sur toi Pierre. [00:01:23] Speaker B: Bah on a appris que finalement je n'étais pas 100% gay. [00:01:25] Speaker C: Je n'étais que 60, je n'ai pas compris. [00:01:26] Speaker B: Et alors, qu'est-ce que ça veut dire 100% ? Bon bref, toujours est-il que j'espère que vous avez passé un bon week-end, que vous avez passé une bonne semaine, que ça n'a pas été rude. La neige, ça fait plaisir, les premières photos. Et voilà, on sait bien que tout le monde s'est jeté dessus. Moi j'étais jaloux, j'étais dans le sud. J'étais trop content d'aller dans le sud parce que je me la racontais. Et j'adore la neige et je me suis fait empapaouter, comme on dit si bien. Et voilà, je n'ai pas eu ma neige. Je suis désolé. Je suis déçu. Je suis triste. Par contre, Ce que je peux te dire, c'est que lorsque je suis rentré, je me suis assis quelques secondes chez une amie à moi qui habite du côté de la station Blanche. Et il y a la croix mouche qui est passée. Et tu sais, ils tapent pour propoter un petit peu d'argent. J'ai pas entendu ce que l'homme disait. Il était beau ! Oh là là, il était beau ! Un moment, il m'a dit vous avez pas un petit quelque chose parce qu'on marche beaucoup et du coup, j'étais... Qu'est-ce qu'on a le droit de dire ? Qu'est-ce qu'on a le droit de dire ? Non désolé, j'ai pas d'argent, j'ai claqué la porte, ils ont dû me prendre pour un vrai con. Mais bon, je me suis tenu, j'ai été respectable. [00:02:27] Speaker C: J'ai envie de te féliciter. [00:02:28] Speaker B: Mais c'est incroyable, ça donne vraiment envie de donner beaucoup d'argent. Après la Croix-Rouge c'est bien, si vous avez les possibilités évidemment il faut participer et ne pas hésiter à vous abonner d'ailleurs aussi à tout ce genre d'œuvres. Bon on y va ? Sinon je vais aller voir Get The Shot. C'était au Backstage de Sullivan. Apparemment le sol tremblait. Ça bougeait. [00:02:54] Speaker C: Il était là « tabernacosté de calice. [00:02:56] Speaker B: Faites-Moi un 5-4 mètres ». J'avoue qu'à partir du moment où c'est des Québécois, ou des Canadiens en tout cas, mais quand il a commencé à parler, ça enlève un truc. Je sais c'est méchant, on a dit qu'il ne faut pas juger, mais quand même je me suis dit « mais pourquoi ? [00:03:12] Speaker C: ». [00:03:13] Speaker B: Alors là je sais pas faire l'accent. [00:03:15] Speaker C: Québécois mais… Il a une tête de méchant et puis de seul coup il a l'air sympa quoi. [00:03:18] Speaker B: Y'a une copine qui me disait « Tu vas voir, tu vois, il est trop bon, il est trop bon ! » Elle courait dans tous les sens. Bisous Carline, pour pas la… On avait deviné. Et puis j'étais là, ah ouais, Koso t'as pas envie de le faire chier, mais il y a ce petit accent et cette petite voix aussi quand il parle parce que finalement quand il chante il gueule mais après il parle avec une petite voix. Ils sont adorables, par contre ils sont tous très très gentils. Le concert était extrêmement bien, le public était hystérique. Alors j'ai cru comprendre que le public n'a pas vraiment totalement respecté les règles du hardcore, on me l'a répété 50 fois, que c'était un peu trop métal parce que les gens se poussaient. et qu'il n'y avait pas l'espace pour pouvoir faire des figures acrobatiques. [00:03:55] Speaker C: C'est ce que j'ai. J'ai l'air le backstage n'est pas vraiment la salle la plus... [00:03:58] Speaker B: C'est petit. [00:03:59] Speaker C: Et puis il n'y a pas vraiment de mur sur les côtés, ce qui est un peu gênant pour certains trucs. [00:04:03] Speaker B: C'est pas faux. [00:04:03] Speaker C: Quand il y a le side to side, tout ça, si t'as pas un mur pour te retenir, c'est un peu gênant. [00:04:08] Speaker B: Bon en tout cas, c'était vraiment énorme, ça a vraiment foutu le bordel et le son était vraiment très très très très bon. Et si vous y étiez, n'hésitez pas à nous en parler sur le Discord. Rejoignez-nous ! Point d'exclamation Discord, en direct, là, pendant le ch'meul. Et puis sinon, vous pouvez retrouver le lien sur notre page YouTube et sur restless.com, notre site internet. Il y a absolument tout ce qu'il vous faut. Sinon, qu'est-ce qu'il y a eu d'autre ? J'ai été voir Sum 41. Ça, c'était hier. [00:04:33] Speaker C: C'était le goodbye. [00:04:34] Speaker B: Et je peux te dire que ça fait chaud au cœur, mais j'ai croisé beaucoup d'auditrices et d'auditeurs, enfin de personnes, de bangers en gros. Et ils sont tous adorables. Ils demandent tous si on va continuer. Il y en a même qui sont hyper tristes, qui viennent se serrer dans les bras. Je pense qu'ils ont compris qu'on était un peu dans la peine. [00:04:51] Speaker C: Oh, si peu monsieur Sabatine ! [00:04:53] Speaker B: Mais ils sont adorables et je tiens à les remercier toutes et tous, c'est vraiment hyper gentil tous vos mots, ça fait chaud au cœur, ça nous encourage. Et voilà, il y en avait quelques-uns qui étaient déjà bien joyeux. [00:05:03] Speaker C: Ah bah ! [00:05:04] Speaker B: Ah, il a déjà bien profité de le début de soirée ! [00:05:06] Speaker C: Écoute, il fallait festoyer, c'est quand même le goodbye de Sum 41. [00:05:10] Speaker B: C'était un peu, à la fin, j'imagine que c'était fait exprès, mais ils font le rappel, et à la fin, les gens commencent à s'en aller, ils allument les lumières, et là, hop, ils reviennent encore après. Et puis il dit, ouais, c'est quand même compliqué, et puis là il fait une chanson piano, évidemment. [00:05:25] Speaker C: En plus, je crois que c'est vraiment quasiment, je sais pas si c'était pas le dernier, mais quasiment un des vraiment tout derniers concerts. [00:05:30] Speaker B: C'est le dernier en Europe. Donc c'est déjà, il y avait beaucoup beaucoup de monde, on était 45 000 quand même, c'était à la Défense Arena. Tout le monde chantait, toutes les paroles. Ce que j'ai réalisé aussi c'est que je ne connais pas Sum 41. Parce que je connais les vieux singles que de deux albums. C'est ça que j'ai réalisé, trois albums. J'ai laissé tomber après l'album vert, Chunk. Donc voilà, mais les gens connaissent tout, même les récentes. [00:05:58] Speaker C: J'ai vu quelqu'un qui a posté une photo du ticket et il y avait écrit début du concert 19h41. Ah ouais ? J'ai pas vu. [00:06:03] Speaker A: Et. [00:06:05] Speaker C: Je trouvais ça super drôle quand même, comme petit clin d'œil. [00:06:09] Speaker B: C'est très très bien. Bon voilà, c'était un petit peu triste, on leur a dit au revoir. Bon, ceci dit, entre nous men, je pense que vu l'argent qu'ils sont en train de se faire, il est possible... [00:06:18] Speaker C: Une amie à moi qui était au concert a dit en plus c'était le dernier concert avant la tournée anniversaire de 2036. [00:06:27] Speaker B: Je pense qu'il y a un peu de ça. Et puis ils sont contents, ils étaient super heureux et comme maintenant ils ne boivent plus et qu'ils ne se droguent plus, ce qui est quand même plutôt une bonne chose. [00:06:33] Speaker C: Ils devraient vivre plus longtemps. [00:06:36] Speaker B: Ça se voit qu'il est en meilleur état que d'autres dans le groupe et puis surtout il chante hyper bien parce qu'on se souvient de Sam Fortier où. [00:06:43] Speaker C: C'Était un peu... Au Hallfest aussi ça chante bien et tout, j'avais entendu de loin et ça avait l'air bien. [00:06:48] Speaker B: Et puis il était vraiment présent, il a parlé à tout le monde... 45 000, bonjour, enchanté, moi je m'appelle Eric. [00:06:56] Speaker C: Je suis pas un inspecteur, attention ! [00:06:58] Speaker B: J'ai fait cette blague pendant le concert, évidemment comme je suis vieux et que je suis con, ça m'a fait rire. Par contre les gens n'ont pas rigolé à ma blague. Et il y avait des gens déguisés en tortue aussi, j'ai vu ça, ils dansaient comme ça, avec des sacs à dos, comme des gros tortues. C'était mignon. Mais une belle ambiance, voilà, très très bon concert et puis beaucoup de tristesse finalement parce que c'est une bonne partie de notre vie qui s'en va encore une fois. Voilà. [00:07:20] Speaker C: Au revoir la vie ! [00:07:23] Speaker B: C'est horrible, il ne faut jamais dire ça, bien évidemment. Restez avec nous, ça reste essentiel. On va passer plein de métal, ce soir nous allons parler des news, évidemment, puisqu'il y aura Didi d'ici quelques instants. Le grand retour de Enjoy The Noise qui sera là pour, bien sûr, avec ses lunettes, nous apprendre quelques éléments du rock'n'roll d'aujourd'hui. Père Enjoy, raconte-nous une histoire ! Et notre invité ce soir c'est qui ? [00:07:44] Speaker C: C'est Malvina. [00:07:45] Speaker B: C'est Malvina, on est très très heureux de la recevoir. J'ai mille questions évidemment parce que comme je vous l'ai déjà dit 15 fois dans cette émission, le concert à la maroquinerie m'a beaucoup touché et j'ai trouvé ça incroyable donc on va voir avec elle. Je sais pas si elle va accepter toutes mes questions mais je verrai bien. [00:08:01] Speaker C: Ou bien ce sera l'occasion de la voir te foutre des dents. Je veux dire, pourquoi pas quoi ? [00:08:07] Speaker B: Tu serais content hein ? Oh oui ! Salaud ! Bon allez, on va vous passer un petit somme fortuone pour le plaisir évidemment. J'ai choisi « Still waiting » avec cette intro rigolote et puis c'est un très vieux clip. [00:08:19] Speaker C: Et puis on attend leur retour quoi ! [00:08:21] Speaker B: C'est exactement pour ça que je l'ai mis ! Allez c'est parti, bang bang ! Listen, I gotta go. [00:08:28] Speaker C: I think I'm about to be mugged. [00:08:30] Speaker B: Hey guys, how you doing? Have a seat. Take it easy on those chairs, Corinthian Leather. Have you heard the new album? No, I haven't heard the new album. I'm sure it's great. All sorts of songs about skateboarding and getting dumped. [00:08:41] Speaker C: Yeah, I love this one here. [00:08:43] Speaker B: Listen, the reason I called you guys in here, your name, Sum 41, the number band thing is out, okay? Blink 182, Green Day 75, these names are not cool. [00:08:54] Speaker C: What's in now is the, okay? [00:08:56] Speaker B: The strokes, the, I can't see you, the vines, the hives, the white stripes. This isn't new. The Led Zeppelins, right? [00:09:03] Speaker C: Are you feeling me? Guys, check this out. [00:09:07] Speaker B: The sums. [00:09:09] Speaker C: Ok. [00:09:10] Speaker B: The Sums. [00:09:10] Speaker C: What's in now is drinking your beer and smoking. [00:09:14] Speaker B: You guys smoke? Yeah, you do now. [00:09:16] Speaker C: You like that? [00:09:17] Speaker B: Smoke them up, Johnny. What's your name? [00:09:19] Speaker D: Derek. [00:09:19] Speaker B: Not anymore, it isn't. It's Sven. You like it? It's great. [00:09:23] Speaker D: I don't know. [00:09:24] Speaker B: It's great. [00:09:24] Speaker E: I guess so. [00:09:28] Speaker A: Give it a go. [00:09:29] Speaker B: Sums. [00:09:30] Speaker A: So am I still waiting For this world to stop hating Can't find a good reason Can't find hope to believe. [00:09:40] Speaker B: In. [00:10:02] Speaker A: Je n'ai pas vu de conviction, juste des mentes et plus de contradictions Alors dites-moi, qu'est-ce que vous diriez ? Je dirais que c'est trop tard, je suis encore en train de m'attendre Pour que ce monde s'arrête d'hater Je ne peux pas trouver une bonne raison, je ne peux pas trouver un moyen C'est parti pour le tour du monde ! J'espère que vous avez apprécié cette vidéo ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est parti ! C'est la vie ! Ce n'est pas le temps d'en parler. [00:14:44] Speaker B: C'Est le temps d'en parler. [00:15:14] Speaker A: Oh putain ! Everything is going to be fine. [00:16:11] Speaker B: Oh frère, j'suis même si chaud hein ! J'ai l'impression qu'il y a eu un... Attends, je me mets comme ça alors. Je m'affale et puis du coup j'avais pas prévu le coup comme ça. Bang Bang, le meilleur du métal et de l'alternative rock avec cette petite nouveauté évidemment qui fait du bruit puisque Architects ont sorti ce titre, ce nouveau morceau, ce clip aussi qui a dû coûter un petit peu d'argent. Moi je trouve que c'est un joli clip après. [00:16:34] Speaker C: Le clip est pas mal. [00:16:36] Speaker B: L'intérêt je sais pas mais le clip est beau. Et non, le morceau je le trouve bien. [00:16:41] Speaker C: Non mais il est moins pire que certains titres qu'ils ont fait, mais je pense que vu la montée en vénère du metalcore en ce moment, qu'ils se sont dit il va falloir qu'on... Faut. [00:16:53] Speaker B: Qu'On remette un petit peu, ah ceci c'est le premier single. [00:16:56] Speaker C: Faut que c'est nous qu'on dit que c'est les patrons. Parce qu'ils parlent comme ça les mecs d'Architects en fait, vous savez pas mais... C'est les mecs du Nord en fait. Ouais Architects ! [00:17:06] Speaker B: Ils sont de mon coin. [00:17:07] Speaker C: C'est nous qu'on dit que c'est les patrois. [00:17:12] Speaker B: J'ai dit... Tiens, pendant le concert de Get The Show, quelqu'un m'a dit, tu es toujours le bienvenu à Compiègne. Vraiment, je peux te dire qu'il y a un truc qui se passe. Craig, Compiègne, tout ça, on est vraiment en number one. Et donc Architects qui vont sortir un nouvel album, bien évidemment, vous le savez, je pense qu'il y aura beaucoup de chansons un peu plus délicates que celle-ci, mais... Mais qu'est-ce qu'il y a-t-il ? Ah, c'est un montre nucléaire ! machine d'ordinateur parce que c'est l'heure du. [00:17:41] Speaker A: Flash Bang News ! [00:17:45] Speaker B: C'est présenté bien sûr comme d'habitude par le grand prince, l'unique rédac chef incroyable, celui qu'on adore et qui est beau comme tout. Regardez-moi ça ! [00:17:55] Speaker E: Non mais j'étais déjà secrétaire, je suis rédac chef non plus ! [00:17:57] Speaker B: Non mais ça c'est l'officiel le secrétaire, c'est parce que t'es dans les papiers officiels de l'association. [00:18:01] Speaker C: Oh regarde y'a quelqu'un d'autre à côté de lui ! [00:18:04] Speaker A: Merci ! [00:18:04] Speaker B: Enjoy the noise ! [00:18:04] Speaker D: Enjoy the noise ! [00:18:05] Speaker C: Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! [00:18:06] Speaker B: Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! [00:18:08] Speaker E: Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! [00:18:11] Speaker B: Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! [00:18:15] Speaker A: Enjoy the noise ! [00:18:16] Speaker B: Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! [00:18:19] Speaker E: Enjoy the noise ! [00:18:20] Speaker B: Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! Enjoy the noise ! En Putain je la connais pas celle-là, je me limite beaucoup. [00:18:24] Speaker E: En fait tu es que 60% gay mais que tu es 10% polonais en fait. [00:18:29] Speaker B: Ouais voilà, ça diminue d'ailleurs le côté polonais. Est-ce qu'il s'est passé des choses cette semaine au niveau des news ? [00:18:37] Speaker E: Plein de choses. [00:18:38] Speaker B: Oula alors attends je m'installe bien. [00:18:40] Speaker E: Plein plein de choses. [00:18:42] Speaker C: Elle s'est bien remplie cette semaine ? [00:18:43] Speaker E: Ouais bien bien remplie. Enfin moins que Pierre il y a trois semaines mais bien remplie quand même. [00:18:49] Speaker B: Franck je te fais un bisou. [00:18:51] Speaker E: Alors, on commence avec notre petit épisode qu'on pensait que c'était terminé, cette série, et non. Les départs ne sont pas terminés pour Team Lambesis. En fait, puisque le premier membre de son side-project austrien Defmachine a décidé de quitter le groupe. Non mais là il faut arrêter monsieur. On rappelle que ce groupe, c'est un groupe un peu humoristique, une approche humoristique du métal inspirée par Arnold Schwarzenegger. Et là t'as le batteur Brandon Short qui a dit « Pour le bien de ma santé mentale et de mes convictions personnelles, et à la lumière des récents développements autour de Tim, cette décision est devenue inévitable. Les promesses non tenues, les comportements répétitifs ont érodé ma confiance. Les circonstances ont profondément affecté mon bien-être, rendant la poursuite de cette aventure impossible. » Donc j'ai envie de dire, décidément. [00:19:45] Speaker B: Quand ça veut pas, ça veut pas. En même temps, c'est peut-être vérité. [00:19:49] Speaker E: Non, parce que peut-être que du coup, pour son premier groupe, il aurait pu recruter les membres de son deuxième groupe. Bah non, il se barre aussi. [00:19:56] Speaker B: Ça veut peut-être dire beaucoup de choses sous sa nom. Oui. [00:19:59] Speaker F: Ça sent pas bon du tout. [00:20:00] Speaker B: Bah ça sent pas bon. [00:20:01] Speaker E: Après, vous verrez dans les news. C'est pas... Il y a d'autres groupes où du coup, c'est un peu... Oh là là. [00:20:09] Speaker B: Je crains le pire. Alors vas-y, continue, parce que lui... [00:20:11] Speaker E: Alors on va parler des vieux de la vieille, on va parler de Wasp. Wasp qui a fait un concert à New York le week-end dernier, qui a terminé le concert en mettant des photos de Trump et en le félicitant pour sa victoire aux élections présidentielles. [00:20:28] Speaker C: Au moins ils sont clairs sur ce qu'ils... [00:20:32] Speaker B: C'est sûr qu'il n'y a pas de doute, effectivement. [00:20:33] Speaker E: C'est juste qu'on est d'accord que le contenu explicite de WASP au début de sa carrière, ça avait suscité quand même pas mal de controverses, les plaçant dans la ligne de mire des chrétiens extrémistes qui trouvaient le contenu élirique et l'imagerie scénique de WASP moralement répréhensible. Et bref, on est 40 ans plus tard et on passe du glam-metal-shock-rock à un groupe de gros suceurs qui rêvent de jouer à la... à la... comment ça s'appelle ? À l'investiture de... de la grosse orange, de la grosse boule de terracotta, là ! Mais les mecs, on était dans le choc rock, où t'as vraiment toutes les questions qui s'étaient... Wasp, c'est pas bien... [00:21:11] Speaker B: Tu te souviens ce que ça veut. [00:21:15] Speaker C: Dire, Wasp, quand même ? Wait, Anglo-Saxon, Protestant. [00:21:20] Speaker F: Dans leur cas, il y avait aussi des rumeurs comme ce serait What a sex party ou des trucs comme ça. [00:21:25] Speaker B: Ah oui, très bien. Eh bah écoutez, super. [00:21:27] Speaker F: Ah non mais oui, on était vraiment sur le coup. [00:21:29] Speaker E: Il a des lunettes, il est intelligent, mais il aime bien les trucs coquins aussi. [00:21:32] Speaker B: Il est au courant de tout. [00:21:34] Speaker D: Ecoutez. [00:21:35] Speaker B: Bon, bon, bon, très bien. De toute façon, ils sont vieux, puis ils s'arrêtent. C'est fini. [00:21:38] Speaker E: Bah non, bah ils continuent du coup. [00:21:40] Speaker B: Ouais, bah qu'ils s'arrêtent. Voilà, c'est tout. Ça fait déjà deux groupes. [00:21:42] Speaker C: Allez hop, c'est réglé. Non, non, mais voilà. Non, mais Pierre, il vous fait, il régle sans deux culs de carapu. [00:21:50] Speaker B: Un premier coup, un deuxième coup. [00:21:53] Speaker E: On continue avec l'autre news pas hyper drôle de la semaine. C'est le Americas Rejects Tour. La tournée avec des groupes qui étaient un peu problématiques, qui ont beaucoup fait parler cette semaine. Il y a eu plein d'épisodes. C'est une tournée qui a suscité pas mal de polémiques en raison de plusieurs groupes. où il y a eu des membres accusés de plein de choses, d'allégations, d'agressions sexuelles, d'inconduites sexuelles, de mauvais traitements, et ça a beaucoup fait parler. Donc là je vais faire un tout petit résumé. Donc pour rappel, Aidan Holmes, qui était l'ancien chanteur d'Alpha Wolf entre 2016 et 2018, Il y avait eu des accusations d'inconduite sexuelle lancées contre lui, mais comme il n'y avait pas eu assez de preuves, la plainte n'avait pas abouti. Mais Alpha Wolf s'était fait virer de plusieurs tournées, ça les avait mis dans la sauce, donc il l'avait viré lui. Pendant que eux, ils recrutaient un chanteur moins problématique, lui, Holmes, il avait lancé le groupe Dealer. qui est dans cette tournée-là, qui est problématique. Et le groupe Dealer, qui d'ailleurs a très rapidement connu une implosion dès sa création, suite à des allégations de violences psychologiques proférées par d'anciens membres du groupe, envers un membre anonyme de leur équipe. On ne dira pas qui est lequel, mais bon... Et le groupe a... [00:23:18] Speaker B: Tu vois Pierre, ça te pend au nez ça ! [00:23:23] Speaker E: Le groupe a implosé plusieurs fois, il n'arrête pas de renouveler toute son équipe, on se demande pourquoi. Dans cette tournée, il y a aussi le groupe Attila, avec Chris Fronzac qui a nié les allégations d'inconduite sexuelle qui ont été portées contre lui en 2020. Mais le batteur a été licencié ensuite suite à des allégations de viol et d'inconduite sexuelle de la même année. Donc on se retrouve avec une tournée avec la moitié des groupes qui ont des grosses casseroles au cul. [00:23:53] Speaker C: Emmenez vos enfants. [00:23:54] Speaker E: Donc plusieurs personnalités de la scène ont critiqué ouvertement ces tournées, la qualifiant de la tournée des violeurs et la tournée des agresseurs, dont John Arnold d'Alpha Wolf et Ryan O'Leary de Feed for a King qui ont été les plus virulents. Les fans ont exprimé leur colère en disant à certains groupes qui étaient dans la tournée, mais qu'est-ce que vous foutez encore là ? Et donc il y a Adam Warren d'Océano, qui initialement, il a défendu sa décision de participer à la tournée en disant, ben non, moi je suis pas au courant de ces trucs. [00:24:27] Speaker C: Il m'avait pas dit, il a dit. [00:24:29] Speaker E: Et ouais, ça il l'a dit après, mais moi je suis pas au courant de ça. Quand j'y serai, si je vois un truc qui se passe comme ça, et ben je réagirai, mais moi pour l'instant je suis pas au courant de ça et je suis un bon chrétien et je fais les choses... Mais bon, à force que les doses sortent et que... Ben du coup il a dû se renseigner un peu. Et... Ben oui, c'est exactement ça, il a fait... Ah bon ? Et Et donc, alors je tourne ma petite page. [00:24:57] Speaker B: Ah oui pardon, j'ai plié. [00:25:00] Speaker E: Et il dit, ah oui bah effectivement en fait j'avais pas été assez informé donc j'exprime mes regrets et il a donc annoncé que Océano ne ferait pas la tournée mais qu'il quittait aussi Océano en disant mais de toute manière ce monde musical est pourri, il y a que des gens qui se couvrent et tout et donc moi je vais faire mon projet perso où je suis tout seul et voilà. Donc là c'en est là où il reste les drogos problématiques plus un autre groupe. Mais la tournée continue. Ils sont en trop, ils sont contents. On espère que cette tournée des violeurs va bien se passer. Alors c'est ironique pour les gens qui commentent chez nous, quand je dis ça c'est clairement ironique. Smiley qui tire la langue. Ils vont finir par se retrouver à jouer entre agresseurs, avec des personnes qui savent qu'ils font jouer des agresseurs dans leur salle, et un public qui sait qu'ils vont voir des agresseurs, donc en tout cas on conseille aux femmes qui seront présentes à ces concerts de bien mettre un capuchon sur leur boblet. [00:26:06] Speaker B: C'est triste. C'est beau ce qu'il se passe quand même. J'ai rien à dire. [00:26:11] Speaker F: C'est la tournée du trilogy des jeux en fait. [00:26:13] Speaker B: Du coup le tourneur, j'en suis sûr en plus que... [00:26:16] Speaker E: Après c'est en Amérique. C'est que là ils ont voté pour Trump. Après la victoire de Trump, il y a des mascus qui ont fait des vidéos en disant c'est ton corps mais c'est ma décision qui trollent les gonzesses. [00:26:36] Speaker B: Allez, on va passer à la news suivante. [00:26:37] Speaker E: Allez, news suivante qui du coup est un peu plus drôle, presque romantique j'ai envie de dire. C'est Billy Corgan. C'est Billy qui participe à une vente aux enchères pour gagner les paroles manuscrites de Violet de Cortney Love de Hole. [00:26:54] Speaker B: Mais ils sont pas amis ? On peut pas lui donner ? [00:26:56] Speaker E: Le truc c'est qu'elle a les paroles manuscrites. Non parce que du coup c'est caritatif, c'est vraiment pour une association pour les animaux, pour la sauvegarde des animaux. Et donc Corgan a révélé qu'il avait acheté trois billets aux enchères pour gagner ses paroles. Les bénéfices de cette vente vont au Ellis Park Wildlife Sanctuary. et il a donc déclaré cette semaine « Cette semaine, on a beaucoup parlé de cette vente aux enchères, alors j'ai acheté mon billet parce que j'aimerais bien gagner ces paroles, parce que je pense que ça parle d'un gars que je connais un peu, et j'aimerais bien mettre ça sur mon mur. » Donc ils sont du sud quand même. C'est l'action américaine pour moi. [00:27:31] Speaker B: Ah pardon, excusez-moi. [00:27:33] Speaker C: On voit que t'y es pas beaucoup allé toi. [00:27:34] Speaker E: Non mais il a même fait une vidéo pour parler de cette vente aux enchères et promouvoir et la vente aux enchères et l'association. [00:27:42] Speaker C: C'est bien, bon après ça veut aussi dire qu'il veut pécho contre Nello. [00:27:45] Speaker E: Non, les chansons de cette parole, elles parlent de lui donc il veut juste avoir ce souvenir de lui. Je pense qu'il n'a plus trop envie. [00:27:55] Speaker B: De pêcher en Corsalove maintenant. Il a été généreux, il a acheté trois tickets. [00:27:58] Speaker E: Parce qu'il a pécho Courtney Love dans les années 90, quand ça allait encore. Là, pécho Courtney Love maintenant, c'est un peu plus... Remarque, pécho Billy Corgan maintenant, c'est aussi un peu compliqué. [00:28:08] Speaker B: Non, mais en ce moment, franchement, sincèrement, on se moque beaucoup de lui parce que... Parce qu'il fait des albums de merde. Le dernier album est pas mal. Non. Il est mieux que les deux d'avant. [00:28:18] Speaker E: En tout cas, là, il a montré. [00:28:19] Speaker B: Qu'Il avait du droit. C'était pas très compliqué en même temps. Non, mais c'est surtout qu'il est, en ce moment, je le trouve touchant. Il a fait plein de trucs qui sont de la bonne communication, ce qu'il a quand même rarement fait. [00:28:30] Speaker C: Moins mégalo quoi. [00:28:31] Speaker B: Voilà, c'est ça. [00:28:31] Speaker C: Peut-être qu'il a pris de la leçon avec... Je crois que c'est Dave Grohl qui l'a donné. Maintenant qu'il est obligé de faire profil bas, Dave Grohl il lui donne des petits tips. Il lui dit, vas-y, tiens, tu devrais faire ça. [00:28:40] Speaker E: C'est une blague ! Pour le coup c'est vrai parce que c'est quand même une chanson sur sa relation où Kortenelov elle balance sur lui et il pourrait ne rien dire. Mais non, c'est que ça fait partie de son passé, il l'assume et je trouve ça cool. Il a de l'humour. [00:28:58] Speaker B: Oui, je pense qu'il a de l'humour. [00:29:00] Speaker C: Du coup, on va s'écouter une petite chanson ? [00:29:02] Speaker E: Bah oui, de Kortenelov. Bah du coup, on écoute Vaillet, toi. [00:29:05] Speaker C: Écouter les paroles ? [00:29:06] Speaker B: Bah voilà ! [00:29:06] Speaker E: Ça parle de Billy ! [00:29:08] Speaker B: Allez, c'est parti ! [00:29:15] Speaker A: Et le ciel était fait d'émetistes Et toutes les étoiles étaient comme des petits poissons Tu devrais apprendre à où aller Tu devrais apprendre comment dire C'est la fin de cette vidéo. Une fois de plus, violent, plus violent Je ne suis qu'un sans âme Un au-dessus et un en dessous Je t'ai dit depuis le début Oh, take everything, take everything. [00:32:42] Speaker B: Oh là là, que de souvenirs, ça c'est... On était jeunes... Bon, c'était à 20 ans. [00:32:48] Speaker E: Elle est super cette chanson ! Elle est vraiment super cette chanson. On voit quand même que Courtney Love, voilà, elle a fait des purs trucs, quoi. [00:32:57] Speaker B: Ça se souvient que peut-être elle sortait un nouveau... ou pas. Peut-être que c'est bien de rester dans un coin... [00:33:01] Speaker E: Je me rappelle pas, le dernier c'était quoi ? C'était le Skinny Little Bitch, son dernier album ? [00:33:05] Speaker B: Je ne sais absolument pas, je ne pourrais pas me prononcer là-dessus, j'ai pas envie de dire de bêtises. [00:33:09] Speaker E: Bon, bah la dernière fois que je l'ai vue, C'était il y a une dizaine d'années et c'était génial. Et ce qui était drôle, c'est que du coup, je faisais des photos pendant le concert et que j'avais ces vieilles légendes, ces vieilles histoires où elle donnait des coups de pied dans la gueule des photographes et j'avais très peur. Et non, et pendant le concert, en plus, elle a sorti la grosse boîte de Ladurée qu'elle a fait passer dans le public et elle a engueulé ceux qui en prenaient plus d'un. Elle fait « Non, non, il faut qu'il y en ait pour le maximum de gens donc on fait tourner, t'en prends qu'un seul ». Je crois que c'est vraiment tata quoi. [00:33:39] Speaker C: Ouais mais je sais pas choisir entre pommoise et chocolat. [00:33:42] Speaker B: Ouais je l'ai eue une seule fois au téléphone et ça a été assez spécial. C'était particulier, j'avoue elle en avait un peu rien à foutre je pense et puis elle faisait la cuisine en même temps. [00:33:54] Speaker E: C'est ce qu'elle faisait à manger ou pas ? [00:33:56] Speaker B: Non mais elle avait l'air d'être plus intéressée par ce qu'elle faisait à bouffer qu'elle par vraiment cette interview téléphonique. Et puis elle a raccroché. [00:34:06] Speaker C: J'ai entendu pas mal de tes interviews, je peux comprendre. [00:34:10] Speaker E: Certaines de ses interviews face à un petit sandwich beurre de cacahuète banane. [00:34:14] Speaker B: Je crois qu'elle avait fait une grosse fête aussi. C'est peut-être qu'elle était en train de. [00:34:18] Speaker C: Faire plein à bouffer. Si on passait à la suite des news ? [00:34:22] Speaker E: Alors on continue du coup avec Mina Caputo qui va redevenir un homme. [00:34:28] Speaker B: Oui, j'ai vu ça. [00:34:29] Speaker E: Alors du coup, la chanteuse de Life of Agony, Mina Caputo, a publié une vidéo très personnelle dans laquelle elle affirme son intention de détransitionner pour redevenir un homme et reprendre le nom de Keith, après avoir affirmé dans une déclaration que la dysphorie de genre de l'individu avait été guérie et que ça faisait maintenant déjà 7 ans qu'elle avait arrêté de prendre des hormones et qu'elle devrait être de nouveau un homme courant 2025. [00:34:54] Speaker A: OK. [00:34:56] Speaker B: Ok, ok, c'est une grande décision. [00:34:59] Speaker C: Faut la soutenir. [00:35:00] Speaker E: Alors oui. Après, notre cher ami va donner un peu de... C'est que moi je lui dis, si elle est mieux dans sa peau et qu'il devient mieux dans sa peau, tant mieux pour lui. [00:35:14] Speaker F: Mais du coup, ben oui, si ça va bien dans son intérêt, s'il a envie de détransitionner, j'utilise le pronom « il » du coup, pas de souci. Après, il faut voir aussi que ces dernières prises de position, par exemple, ça a été des positions très trumpistes, ça a été une volonté de parler de sa détransition dans des podcasts qui sont généralement assez complotistes, libertariens, jorogane, enfin voilà. Dans sa vidéo, il me semble qu'il dit explicitement « j'aimerais parler de ma détransition dans le podcast de Joe Rogan ». Donc en fait, ça va pas sans quelques prises de position assez shady dernièrement. [00:35:54] Speaker E: Après, c'est toujours bien possible. Tant qu'elle est plus heureuse, tant mieux pour elle. Si c'est pour détransitionner et après tenir des propos transphobes chez John Hogan. [00:36:06] Speaker B: Je pense qu'à l'époque ou aujourd'hui, c'est toujours une personne qui a été troublée et qui du coup se perd peut-être dans des propos politiques ou autres. Je pense que c'est compliqué malheureusement. [00:36:19] Speaker F: Ça fait partie des gens dont j'aimerais pas partager le cerveau, honnêtement. J'aimerais pas être dans sa tête. [00:36:24] Speaker B: C'est une personne, mais en tout cas on le soutient quand même. Oui, on la soutient, on le soutient. Voilà. [00:36:30] Speaker C: On soutient la personne, voilà. [00:36:31] Speaker B: Exactement, merci beaucoup. [00:36:33] Speaker E: Même si on ne partage pas ses nouvelles idées. [00:36:35] Speaker B: Non, bien sûr. [00:36:35] Speaker E: On continue avec Ozzy et Sharon Osbourne. [00:36:40] Speaker A: Ah ! [00:36:41] Speaker E: Ça faisait longtemps qu'il n'y avait pas. [00:36:42] Speaker B: Eu ça, ça faisait très longtemps. [00:36:44] Speaker E: Et c'est que justement, c'est que pour une fois, que c'est pas une news où on se fout de leur gueule, où en plus ils se font taper dessus, c'est en gros, ils ont apporté leur soutien à la campagne visant à interdire la chasse aux trophées. Et du coup, je me dis, pour une fois, ils se font pas parler d'eux sur de la merde. Tu sais, t'es pas chassé pour pouvoir accrocher une tête de cerf chez toi. [00:37:04] Speaker B: Ok. Oui, c'est sûr. [00:37:06] Speaker E: Et du coup, ils se font tomber dessus. Enfin, genre, il y a même Ted Nugent, le gros beauf, qui, du coup, sur son site, vend des têtes de cerfs dédicacées par lui. Genre qu'il a buté lui-même à l'arc. [00:37:21] Speaker B: Voilà. [00:37:21] Speaker E: C'est juste que Sharon et Odi, ça fait des années que... qu'on parle dans les news, on parle d'eux que quand ils font de la merde, ou une fois qu'ils prennent position sur un truc bien, qu'ils font pas trop, on les applaudit, bravo tata Sharon et bravo tonton Ozzy. [00:37:36] Speaker F: Puisse se faire clasher par Ted Nugent, franchement c'est un compliment. [00:37:40] Speaker B: Ça c'est un trophée. [00:37:42] Speaker C: Chasser à l'arc c'est quand même... C'est balèze. [00:37:46] Speaker B: Alors que nous on écrit à l'arc. [00:37:48] Speaker F: Et on envoie des sous. [00:37:51] Speaker E: On enchaîne avec Samy Agar et Guy Fieri qui se sont fait voler un million de dollars de tequila. qu'on connaît tous. Et Guy Fieri, c'est un cuisinier aux Etats-Unis qui fait pas mal d'émissions de cuisine. [00:38:17] Speaker C: Et qui a un look... [00:38:19] Speaker E: Si on aime bien les petites mèches blondes... [00:38:21] Speaker C: Genre des spikes blonds avec une visière... [00:38:24] Speaker E: Genre Dexter Holland dans les années débuts de Neil, mais qui aurait mangé... Noodles. [00:38:29] Speaker C: Oh le tableau ! [00:38:32] Speaker B: Je n'ai rien à dire tellement tout me fascine. [00:38:36] Speaker E: Les deux sont associés pour faire une marque de tequila. Ils se sont fait voler pour un million. En gros, il y avait des camions qui transportaient 4040 caisses de tequila à Santo. Le vol a eu lieu au Texas juste après que les camions aient passé la frontière mexicaine. Et il semble qu'en plus ils étaient bien visés, qu'ils s'étaient bien organisés, puisque les camions ont été détournés vers différents transporteurs qui ont ensuite pris les bouteilles. [00:39:01] Speaker B: Et se sont barrés dans différents... Ça sert à quoi de voler de la. [00:39:03] Speaker E: Tequila pour la revendre ? Il y en a pour un million, mec. Un million ? [00:39:07] Speaker B: Un million ? [00:39:09] Speaker E: Donc je ne sais pas s'ils étaient assurés, j'espère pour eux. Là ils ont un peu le seum. Ils offrent 10 000 dollars de récompense à celui qui rapportera au moins les caisses de tequila extra à Nero. Parce qu'en fait, c'est de la tequila qui prend plus de 39 mois à fabriquer, à faire, je sais pas, fermenter ou je sais pas quel est le processus, mais voilà, vu que ça prend quasiment 40 mois. [00:39:35] Speaker B: Mais du coup, ils vont vouloir rapporter nous ça. [00:39:38] Speaker E: Sauf que le mec, déjà, s'il y en a pour un million et qu'on lui donne que 10 000... Ouais, je. [00:39:44] Speaker B: Vous jure qu'ils s'en foutent un peu. [00:39:45] Speaker F: Le calcul est vite fait. [00:39:45] Speaker B: Ça fait beaucoup de sel et beaucoup de citron vert aussi. [00:39:49] Speaker E: C'est un camion à part. Il y a un camion de sel, il y a un camion de citron vert. [00:39:56] Speaker B: Ils ont été sauvés, c'est déjà ça. [00:40:00] Speaker E: On termine avec un petit concert sauvage dans un camion qui a eu lieu après un show de corne. [00:40:07] Speaker B: Et ils ont fait un concert dans un camion ? [00:40:09] Speaker E: Non, c'était pas Korn, c'est le groupe Hemorrhage qu'on a l'habitude de faire parler d'eux pour ça, et ils vont souvent squatter des lieux qui attirent des gens, et donc là, il y a eu un concert de Korn. Ils sont pointés à la fin du concert avec leur camion, ils ont commencé à jouer, et ça a rapidement rencontré l'opposition des forces de l'ordre, sauf qu'à chaque fois, ils se filmaient tout en train de le faire. Et donc, c'est que là, les flics leur ont demandé d'arrêter. Eux ils ont continué, donc les flics ont fermé le camion. Sauf qu'eux, eh malin, ils avaient gardé les clés dans leur poche. Mais ça s'est bien fini, ils ont déplacé le camion, parce qu'apparemment c'était genre sur le dépose-minute. [00:40:52] Speaker C: Ça passe d'un truc un peu cool à un truc un peu nul. [00:40:56] Speaker E: Moi je trouve ça génial, c'est que c'est un truc un peu do it yourself, punk, n'importe quoi, mais effectivement il y a le côté pourri qui rajoute une couche qui me fait rire. En fait on a déplacé le truc un peu plus loin et on a fini le concert et ils ont même fait des morceaux supplémentaires et il y a eu pas mal de monde, les fans de Korn étaient contents de ça. [00:41:13] Speaker B: Je connais pas du tout ce groupe. [00:41:14] Speaker C: C'est un peu comme Reg devant Wall Street mais pas vraiment. [00:41:18] Speaker E: Il y a le côté un peu cheap qui est drôle quoi. [00:41:23] Speaker B: Pourquoi pas, après je ne connais pas ce groupe et... [00:41:27] Speaker E: C'est moi je trouve ça rigolo, donc je propose qu'on écoute... Ils font pas mal ça souvent dans des restaurants, dans des laveries, souvent dans des camions aussi comme ça, pour un peu profiter de la hype d'un gros groupe. [00:41:41] Speaker B: Ils ont raison, en même temps c'est une façon de communiquer quoi. Et puis au moins c'est pas sur les réseaux sociaux. [00:41:46] Speaker E: Et puis du coup on en parle chez Bang Bang. [00:41:48] Speaker B: Et bien voilà, à travers le monde entier. [00:41:50] Speaker E: Et puis on va passer un de leurs clips du coup. [00:41:51] Speaker B: Et bien ça va donner l'occasion de découvrir grâce à toi Didi. Merci beaucoup Didi, j'espère qu'on se verra la semaine prochaine Didi. [00:41:57] Speaker E: Oui j'espère aussi. [00:41:58] Speaker B: J'te love. [00:42:00] Speaker C: Moi j'te love plus. [00:42:07] Speaker B: Bon allez, on va regarder. C'est quoi le titre de la chanson ? C'est Blood Rage. [00:42:12] Speaker E: Ils ont quand même pas mal de clips où je me suis dit on peut pas les diffuser sur... Où ils s'amusent à aspirer des grands trucs qui font de la fumée. [00:42:22] Speaker C: Ils sont vraiment américains. [00:42:23] Speaker B: Ils consomment de l'écran plat. Ça me fait penser à ce clip que tu m'as montré tout à l'heure. On va lancer Hémorrage ? [00:42:31] Speaker C: Je crois. [00:42:32] Speaker B: Et bah c'est parti ! Merci Didi ! [00:42:33] Speaker A: Au revoir ! [00:43:08] Speaker B: C'est ce que tu détruis, tout est. [00:43:10] Speaker A: Construit dans l'espace entre toi et toi-même. [00:43:13] Speaker B: Tu fais partie de quelqu'un d'autre. [00:43:15] Speaker A: Quoi qu'il s'agisse de tes vies, rien ne sera ton délire. Tu ne sais pas ce que tu. [00:43:20] Speaker B: Vas faire, tout s'arrangera entre toi et toi. J'ai pas bien dormi, j'ai pas bien dormi, j'ai pas bien dormi. [00:46:46] Speaker D: Bread, bread, bread, bread, bread, bread, bread. Prêt ? Prêt ? [00:47:29] Speaker A: Prêt ? [00:47:29] Speaker E: Prêt ? [00:47:29] Speaker A: Prêt ? [00:48:14] Speaker D: I'm not just a mother, I'm not. [00:48:18] Speaker A: Just a whore I'm not just a mother, I'm not just a whore You're just a lazy child, you need no attention You're like Mito Kiyo, you think you're a grown-up But I'm pulling the strings of your life, I bet you You think you are in charge, I'm like women, no Stop all the matchmaking and listen to my voice I'm sure you're interested, but not why I'm so bored I just don't wanna know how about you anymore Bread, bread, bread, bread. [00:49:23] Speaker B: Red. Eh bien voilà un bon, un joli clip. Bon, on a bien compris que là, tout se terminait quand même dans les flammes. [00:50:07] Speaker C: Et qu'il ne faut pas la faire chier apparemment. [00:50:09] Speaker B: Non, apparemment, il faut être respectable et c'est normal puisque c'est notre invité aussi et on est heureux de la recevoir, Malvina Bonsou ! Merci infiniment déjà de venir, d'être là parmi nous. [00:50:22] Speaker D: J'avoue de m'accueillir. En vrai, ça fait un moment... Excuse-moi, je te coupe. [00:50:26] Speaker B: Oui, vas-y, t'as le droit. [00:50:27] Speaker D: Non, mais ça fait un moment que je veux venir à votre émission. Et du coup, je suis très contente. [00:50:32] Speaker B: D'Être là ce soir. Merci beaucoup, ça nous touche. Voilà, je pense qu'on est très très contents. On parlera de plein de projets, mais ça sera en antenne. Mais là, si tu connais un petit peu l'émission, je vais te poser plein de questions, t'as le droit de me dire non, t'as le droit de m'envoyer chier, tu es libre, c'est l'intérêt quand même de l'émission. [00:50:51] Speaker D: Excellent. Ça me plaît déjà. [00:50:55] Speaker B: Bon ben Elvina, pour les personnes qui suivent, peut-être qui ne te connaissent pas, est-ce que tu peux te présenter en quelques petits mots ? [00:51:05] Speaker D: Alors, en quelques petits mots... T'es une artiste, une multi-artiste... Compositrice, arrangeuse, chanteuse, pole-danseuse, pianiste, organiste, chef d'orchestre, domina. Je crois qu'on a fait à peu près le tour. [00:51:23] Speaker C: C'est un panel assez large, déjà. [00:51:24] Speaker B: Ça fait pas mal de trucs, déjà. Tu fais de la musique depuis combien de temps ? [00:51:32] Speaker D: Depuis toujours. Ah, composée ? Après, j'ai commencé le piano à 3 ans. Je suis rentrée au conservatoire à 6. Et je me suis jamais arrêtée. Et à 9 ans, j'ai dit à mes parents, je veux être chef d'orchestre. Ils m'ont dit oui, oui, bien sûr. [00:51:46] Speaker B: C'est trop bien. C'est rare quand même des enfants qui disent je veux être chef d'orchestre, non ? Surtout qu'il y arrive plus tard. Après c'est un métier aussi, ce n'est pas si simple. C'est un beau rêve. Je pense que quand on est enfant on va être pompier, astronaute, je sais pas, médecin. C'est rare, moi je trouve ça rare et je trouve ça joli d'avoir eu cette envie d'être chef d'entreprise. [00:52:10] Speaker D: Je voulais être chirurgien aussi sinon. [00:52:18] Speaker B: L'avenir en a décidé. Comment tu définirais ta musique ? Parce que c'est quand même très varié, c'est très riche et on découvre beaucoup. [00:52:25] Speaker D: D'Univers, c'est très moderne. On a mis beaucoup de temps à mettre des mots là-dessus parce qu'en effet, au départ, on avait un peu un panel d'une dizaine de mots, ce qui est trop. Et du coup, j'ai réduit ça à Pop Hardcore. Je trouve que ça englobe assez bien le projet. [00:52:44] Speaker C: C'est pas mal parce qu'à Hardcore, il y a autant le côté techno que le côté metal. [00:52:49] Speaker D: Ouais, c'est ça. [00:52:50] Speaker C: Qui est quand même assez présent dans ces deux facettes. C'est un peu hyper pop aussi. [00:52:57] Speaker D: Ça reste des chansons pop en vrai. [00:53:02] Speaker B: On en a eu un extrait en tout cas à l'instant. Ça reste une chanson pop quand même aussi. Il y a cette volonté de... Si je traduis bien, il y a cette volonté aussi de danser, de s'amuser, de se défouler. Il y a tout qui se mélange autant, je dirais, de la haine qu'en l'envie de s'éclater, non ? Oui, ben... Ce n'est que mon avis après. [00:53:27] Speaker D: Non, non, mais après, oui, c'est vrai que l'idée de ce projet-là en particulier, c'était d'un peu de... de surtout prendre du plaisir à faire ce que je fais et de ne rien interdire, de tout explorer. Moi, j'aime énormément de choses différentes en musique et j'avais envie d'aller dans tous les sens. Voilà, c'est pour ça que c'est très difficile de définir cet album en particulier. [00:53:52] Speaker C: Moi, je trouve que ce qui est assez fou, c'est que dans les morceaux, enfin déjà entre les morceaux, c'est des morceaux différents. Même dans les morceaux, il y a des petites poches de surprises ou des trucs où on ne s'y attend pas. Mais ça reste toujours assez cohérent. Je trouve que ça marche sur la longueur. Du coup, quand tu as dit ce projet, est-ce que pour toi, un album, c'est un projet ou est-ce que c'est le projet Malvina ? [00:54:20] Speaker D: Un peu des deux, forcément. Après, oui, ce projet parce qu'il s'inscrit aussi dans une période de vie qui n'est plus la période de vie que je peux traverser actuellement. Donc forcément, ça va m'amener à écrire d'autres choses différemment. [00:54:40] Speaker B: Parce que c'est vrai que voilà, encore une fois pour les personnes qui connaissent pas, il y a ce côté très pop, il y a le côté que moi j'ai adoré. J'avoue que quand plus ton concert est très évolutif, je dirais avec le temps, parce que j'étais à la maroquinerie, je te félicite parce que j'ai trouvé ça juste mortel. Comme je l'ai dit 15 fois, j'ai pleuré. J'ai vraiment été hyper ému et j'avoue que... [00:55:00] Speaker C: Tu sais moi, j'étais à l'étranger, mais juste après le concert, il m'a envoyé un message pour me dire qu'il m'aimait. Généralement c'est qu'il a vécu un truc qui l'a un peu bouleversé donc je te félicite parce que c'est assez rare. [00:55:14] Speaker B: C'était assez incroyable et ça monte en puissance. Non pas que le début soit plus mou mais justement c'est toute une évolution. Il y a ce côté très pop, ce côté qui donne envie, moi j'avais envie de m'éclater dès le début, j'étais en mode... J'étais trop content quoi ! Et puis voilà, il y a ce poids, cette force. Tu dégages un truc vraiment très particulier, ça aussi il faut quand même le dire aux gens, c'est-à-dire qu'on voit le clip, on te voit là, mais sur scène, il y a une personne, une autre personne, j'imagine que c'est pas un personnage puisque tu racontes quand même des choses très personnelles. C'est... c'est assez fort. Pourtant t'es hyper gentil aussi sur scène. Parce que t'as ce côté, je vais vous péter la gueule, mais il y a un truc hyper mignon. Le côté kawaii, parce que tu remercies les gens, tu les fais participer, c'est ça que j'appelle le côté kawaii en tout cas. Je l'ai vécu comme ça, ça fait quand même des montagnes russes émotionnelles je trouve. [00:56:12] Speaker D: Moi, je prends un plaisir très particulier à communiquer avec le public. C'est un truc qui m'excite énormément. [00:56:23] Speaker B: Ça te nourrit ? [00:56:24] Speaker D: Ah ouais, complètement. Il y a un truc... Même, je sais pas, de sentir le regard des gens sur moi, il y a un truc... Je me sens un peu... En même temps, j'ai l'impression qu'on me... qu'on me grignote et en même temps j'ai l'impression qu'on me rend ces petits morceaux-là en même temps. Je viens de dire un truc très bizarre. [00:56:50] Speaker C: C'est dur à dire. [00:56:51] Speaker D: Non mais ouais, il y a un truc de partage. [00:56:54] Speaker C: Il y a le côté où tu sens que les gens sont appelés à t'observer et qu'en même temps tu es en contrôle de cette situation. [00:57:02] Speaker D: Ouais c'est ça, il y a un truc très... Empirisant, mais dans les deux sens en fait. C'est-à-dire que je pense que le public se nourrit de ce qu'il voit de moi et je me nourris de ce que je leur rends sens d'eux, de leur vibe. Et c'est un truc... Je crois que c'est un des trucs que je préfère dans la vie. C'est ce moment-là, quoi. [00:57:26] Speaker F: Ce dialogue entre l'artiste et le public. [00:57:27] Speaker D: Ouais, et puis c'est des moments de vérité, un peu, quoi. [00:57:32] Speaker C: Ah bah c'est direct. [00:57:37] Speaker D: C'est rare qu'on vive ces moments-là et je pense qu'ils sont importants parce que c'est des moments où il se passe des vraies choses et des choses poétiques. [00:57:48] Speaker B: C'est galvanisant. Quand tu sors de là, tu as. [00:57:53] Speaker D: Un niveau d'adrénaline... Ouais, c'est dur d'aller se coucher après. [00:57:59] Speaker B: Non parce que c'est toujours, on en a beaucoup parlé avec les invités qu'on a. Moi je n'en ai pas artiste, on n'est pas sur scène donc on sait pas vraiment ce que ça fait. Mais moi je sais que je me chierai dessus. J'aurai les pépettes de ouf parce que c'est quand même, t'as des gens en face de toi et effectivement t'as le regard. C'est quelque chose que t'apprécies donc c'est quelque chose que tu maîtrises. [00:58:18] Speaker D: Ouais, je crois. Ouais, ouais. Je maîtrise en tout cas... Ou alors. [00:58:23] Speaker B: T'As un petit peu les... Ah non, non, jamais. [00:58:26] Speaker D: Non, non, justement, moi j'attends que ça avant de monter sur scène. J'ai juste envie de monter sur scène parce que j'attends ce moment depuis un moment, quoi. Et c'est... Ouais, c'est... Encore une fois, c'est... On n'est pas tous les soirs en train de faire des concerts comme ça, quoi. Et du coup, quand ça arrive, c'est... [00:58:49] Speaker C: J'ai une petite question. Du coup, tu as aussi accompagné des artistes avant de relancer ton projet solo. Est-ce que le plaisir que tu as sur scène, c'est le même en accompagnant ou le côté quand même être sur le devant ? [00:59:05] Speaker D: Je ne vais pas te mentir, ce n'est pas pareil. Non, ce n'est pas pareil. Après, c'est autre chose. En fait, j'ai trouvé ça terriblement intéressant et je ne pensais pas que je trouvais ça aussi intéressant de se mettre au service de quelqu'un musicalement. Mais oui, c'est sûr que ça apporte pas la même sensation. En plus, voilà, moi, j'aime être en contrôle de ce qui se passe, donc... [00:59:39] Speaker B: C'était donc mieux quand t'es en solo. [00:59:43] Speaker C: Et puis les gens viennent pour toi. [00:59:44] Speaker B: Il y a quand même ce petit plaisir aussi. Quand tu vois les gens heureux, ça doit quand même être une satisfaction particulière. [00:59:52] Speaker D: Oui, j'avoue, je crois que c'est la première fois que j'ai entendu des gens crier mon nom. Ça m'a fait des petites sensations. Je ne vais pas mentir. [01:00:00] Speaker C: Et pour s'en rendre compte, il suffit de regarder un peu des lives de toi sur Internet. Il y a des lives de Bratt et tu commences en faisant crier les. [01:00:10] Speaker D: Gens Oui, il y a une longue intro où je l'ai fait crier de plus en plus fort. [01:00:15] Speaker C: Et en fait, c'est génial parce qu'on voit qu'elle retire ses harmonitors pour pouvoir bien entendre la foule et on voit la joie sur son visage. Et tous les extraits que j'ai vus où je vois ça, ça donne le smile de te voir kiffer autant quoi. [01:00:33] Speaker F: Parce qu'il faut se rendre compte aussi quand t'es sur scène en fait avec les ear monitors comme tu dis, l'artiste n'entend pas ce qui se passe exactement dans la salle comme on entend depuis le public. Donc faut quand même faire ça pour se rendre vraiment compte. [01:00:48] Speaker B: Elle maîtrise les mots, qu'est-ce que je peux... Qu'est-ce que je vais dire ? Est-ce que chaque style de musique que tu utilises dans ton projet représente une force ou une émotion ? Tu les choisis comment ces styles de musique ? Tu les utilises comment ? Tu vois ce que je veux dire ? C'est très compliqué ma question parce qu'elle est bordélique mais c'est comme dans mon cerveau. [01:01:09] Speaker D: Tu veux dire pendant la création ? [01:01:11] Speaker B: Ouais, quand tu fais un morceau. Est-ce que tu te dis tiens là je vais prendre un petit peu ce truc techno parce que j'ai envie qu'on ait une vision émotionnelle, une couleur émotionnelle. Ou est-ce que c'est juste parce que t'as envie de les mettre comme ça ? [01:01:23] Speaker D: Non, c'était pas aussi réfléchi que ça. [01:01:27] Speaker B: Je me prends vraiment tout le temps la main. [01:01:29] Speaker C: Après peut-être que des fois ça vient au feeling, mais le feeling est une transcription de ce que tu ressens. [01:01:38] Speaker D: On a écrit et produit l'album à quatre mains avec Joachim Omerder, qui est mon collègue sur scène également. En fait, c'était ça qui était très fun, c'est que vraiment, il n'y avait aucune règle et presque, il y avait un peu... S'il y avait une seule règle, c'était que si on était cringé par quelque chose, c'est qu'il fallait qu'on le fasse à fond. Ça a l'air d'être une mauvaise idée d'enfant. Je crois que c'était ça la déa de l'album, c'était qu'on a fait... En fait moi j'avais un peu en tête plein de trucs où quand j'écoutais des albums je disais genre ah ouais mais ça c'est interdit de faire ça et du coup je me dis bah il faut que je le fasse. Et du coup, tout ce qui était interdit, il fallait que je le fasse. Et du coup, voilà, j'ai fait plein de petites choses comme ça. On s'est éclaté à faire ça avec Joachim. Mais ouais, en fait, l'idée, c'était que... Je sais pas, moi, j'avais envie d'un peu tout faire, quoi. J'avais envie d'aller partout, dans tous les sens et que... Et que... Je voulais que toutes les transitions me fassent rire d'une certaine façon, qu'il y ait un truc en mode « ah ouais mais là c'est n'importe quoi, ça se casse la gueule, on sait pas pourquoi on arrive sur ce style d'un coup ». C'était un peu ça le concept. [01:03:05] Speaker F: Et je me disais aussi, dans ta musique, il y a ce côté très expérimental où ça va piocher dans beaucoup de choses, donc c'est beaucoup de production par ordinateur finalement. Et du coup, comment ça t'est venu, vu que tu viens d'une formation qui est très classique finalement, formation de conservatoire, et même dans la plupart de tes activités, que ce soit en tant qu'arrangeuse, chef d'orchestre, t'es en contact quand même avec une conception assez classique de la musique. Comment est-ce que ça cohabite en fait ces deux aspects ? [01:03:35] Speaker B: Elle va partir. Putain mais moi je voyais ça plus marrant ! [01:03:42] Speaker D: Non mais en fait c'est marrant parce que c'est une question qu'on me pose énormément, mais quasiment à chaque fois. Et j'ai pas d'autres réponses à donner que... En fait pour moi il n'y a pas de différence entre les deux. Entre le fait d'écrire pour un orchestre ou d'écrire avec un ordinateur. C'est juste des outils différents mais on peut exprimer les mêmes choses. C'est pas des choses que j'oppose particulièrement, au contraire. Et du coup, je sais pas, c'est juste, ça me donne une grande liberté, je crois, parce que ça me permet d'avoir la possibilité d'expérimenter avec de très nombreux outils. Et c'est très excitant. Et si je faisais que de la production sur ordinateur, je me ferais chier. Si je faisais que des trucs pour orchestre, je me ferais chier. J'ai besoin de faire tout en même temps. Je trouve que ça se complète très, très bien. [01:04:48] Speaker B: Ça te donne une plus grande liberté en plus. Je veux dire, tu te donnes un secours selon l'envie, tu peux passer d'un truc à l'autre. [01:04:53] Speaker D: Oui, et puis c'est pas incompatible. Même ma façon d'écrire, forcément, pour des instruments plus classiques, je pense que quelque part, on la ressent dans ma façon de produire aussi. [01:05:12] Speaker C: En tout cas, ce que j'ai trouvé particulièrement impressionnant, c'est que quel que soit le style ou les influences, tout est fait de manière super maîtrisée et toujours élégante. Le mot, c'est toujours bien fait. Il y a des artistes qui essaient à amener des influences et c'est toujours un peu de chipouille. Et là, c'est béton. Mais quand ça part en techno, c'est vraiment de la techno qui tabasse. Les sons, ils sont fous. [01:05:48] Speaker D: J'ai eu des excellents musiciens aussi, je dois l'avouer. [01:05:55] Speaker C: Mais en fait, je trouve ça génial et je trouve qu'on peut réécouter énormément de fois et toujours découvrir. des sous-couches de choses qui sont là, et on fait « ah ouais, ok, je viens de comprendre ». Parce qu'il y a ce qu'on écoute, ce qu'on ressent, et en fait il y a un groove qui peut être un peu particulier, et quand on écoute, on trouve, on voit « ah ouais, il y a une ligne de basse qui fait ça ». Et c'est des choses qui ne sont pas forcément perceptibles au premier... Ouais, je comprends. [01:06:22] Speaker D: C'est vrai que l'album est très dense. Il se passe énormément de choses par seconde. D'ailleurs je me souviens que la première fois où on a masterisé l'album, donc la première fois où j'ai écouté l'album du début à la fin sans m'arrêter, à la fin j'ai posé mon casque, j'ai fait... C'est intense. On est border un peu. À la fin, on est un peu fatigué. Mais en même temps, j'ai trouvé ça hyper cool parce qu'il y avait tout ce concept autour de l'album de la Domina et tout. Et du coup, il y avait un peu ce truc, à la fin de l'écoute de l'album, t'es épuisé en fait. Et t'as l'impression vraiment d'avoir presque de sortir d'une session Domina soumise. [01:07:12] Speaker B: C'est que ça fonctionne. Sur scène, il y a le batteur, il y a le garçon qui était sur ta droite. Vous êtes trois, c'est ça ? [01:07:27] Speaker D: On est trois. Il y a Joachim Bommerder qui s'occupe de tout ce qui est machine, violon, basse, clavier. C'est lui qui a produit l'album et qui gère le live. [01:07:43] Speaker B: Il a l'air de bien s'amuser aussi sur scène. [01:07:47] Speaker D: Ouais ça va, il y a 2-3 vidéos sympas de lui aussi. Dont une cascade incroyable avec son clavier midi pendant notre Arte Concert. Et Simon Lacouture à la batterie. Voilà, qui sont tous les deux mes meilleurs amis. Et du coup c'est un bonheur de partager ces moments-là avec eux parce que c'est la famille quoi. [01:08:14] Speaker B: Vous vous connaissez depuis longtemps ? [01:08:16] Speaker D: Joachim, ouais, depuis pas mal de temps. Depuis, je pense, ouais, 10 ans, quelque chose comme ça. Et j'ai rencontré Simon plus tard par Joachim. On a tout de suite formé un trio assez infernal. [01:08:34] Speaker C: En tout cas, ça marche. Et alors, autre truc, c'est que j'ai pas eu la chance de te voir en live. Malheureusement, à chaque fois, je ne suis pas là. Mais du coup, j'ai regardé beaucoup de live sur Internet. Et ce que je trouve aussi très impressionnant, et Pierre me l'a confirmé, c'est que dans une musique comme ça, on peut imaginer qu'en live, c'est dur de retranscrire l'énergie qu'il y a sur l'album sur scène. Et tout ce que j'ai vu, ça me semble encore step-up en live. J'ai l'impression qu'il y a des ré... [01:09:12] Speaker D: On a fait un gros travail de réarrangement. [01:09:17] Speaker C: En live, ça tabanne fort. [01:09:20] Speaker D: Ouais, en fait, l'idée, c'était que moi, je sortais un peu d'une période où j'allais voir beaucoup de concerts. Je jouais pas parce que j'étais en écriture. J'allais voir beaucoup de concerts et. [01:09:36] Speaker B: Et. [01:09:37] Speaker D: Je pense que 95% des concerts que j'allais voir, c'était des gens qui chantaient en playback sur des PBO, ce que je ne juge absolument pas. Je dis juste que c'était une grande majorité de ce que je voyais. Et en fait, j'ai eu un peu une espèce de trop plein de ça. Et c'est vrai que venant du conservatoire aussi, il y avait ce truc où moi, j'avais besoin de de jouer, on joue des choses. J'avais besoin de chanter vraiment, j'avais besoin. [01:10:07] Speaker A: De... [01:10:09] Speaker D: Que ce soit une vraie expérience live et que, en fait, si on se foire, le live foire vraiment. C'est-à-dire que les gens peuvent voir le truc foirer potentiellement et ça te met dans une situation aussi sur scène de danger qui est très agréable. Et je crois que même les concerts que j'ai le plus apprécié, c'est les concerts où on s'est foiré parce qu'il y a un truc où tu dois réagir un peu du tac au tac. et tu dois faire avec ce qui est en train de se passer et ça nous est arrivé et c'était trop bien on était mort de rire à chaque fois et en fait j'avais besoin un peu de cette espèce de mise en danger de quand tu montes sur scène et du coup je voulais vraiment que quasiment tout soit joué live, on n'a pas réussi à 100%, il y a certaines bandes quand même, mais franchement on a réussi à quand même en laisser très très peu. Et du coup, oui, ça a amené un gros travail de réflexion, à se dire, OK, qu'est-ce qu'on garde ? Qu'est-ce qu'on enlève ? Est-ce que ça, c'est nécessaire ? Est-ce que ça, c'est pas nécessaire ? Et aussi, on a carrément revisité des morceaux en entier pour, justement, qu'il y ait le moins de bandes possible, dont For The Fun Of It, d'ailleurs, qu'on a revisité en drum'n'bass, pour pouvoir justement le jouer avec une... Parce qu'à la base, c'est des samples de batterie, donc pouvoir le jouer avec une vraie batterie. [01:11:38] Speaker B: En tout cas, il y a une superbe vibration. Cette sincérité, ce vrai, le fait de chanter en vrai et de jouer en vrai, on ressent vraiment tout ce que tu es en train de vivre toi. C'est-à-dire que peut-être ce kiff que tu as en toi et cette montée d'adrénaline, on le prend aussi en pleine gueule et du coup, je pense que les gens, c'est ça qu'ils apprécient. Par contre, le public m'a surpris. J'avoue que quand je suis arrivé, j'ai dit « ah mais j'ai l'air d'un plouc moi là-dedans ». Je le sentais tellement mais nul, tous ces gens. Et les gens ils étaient classe, t'as un public, une communauté qui est là, qui est hyper finale. [01:12:13] Speaker D: C'est vrai que notre monde était très beau. [01:12:15] Speaker B: Ah ouais les gens, franchement les gens qui te sucent sont très classe. Donc Ben toi compris. [01:12:20] Speaker C: Elle vient de dire que t'es chum là. [01:12:22] Speaker B: Ah ouais c'est pas grave. Moi j'y étais pas, ça va. Non non mais j'avoue quand j'y arrive je me dis ah putain j'ai aucun style. Non je vais me mettre torse nu. Ça ne pourrait pas être mieux. [01:12:38] Speaker D: Les gens qui m'ont baptisé sont les bienvenus également. [01:12:42] Speaker B: Non mais c'était très varié aussi dans le public, c'est ça qui est intéressant aussi quand tu vas voir un concert et que les gens sont tous très différents mais en même temps ils vivent un truc ensemble. C'est beau, c'est intéressant. Est-ce que c'est un truc que tu veux ça aussi ? [01:12:53] Speaker D: Que les gens soient beaux ? [01:12:54] Speaker B: Non, pas beaux, mais qu'ils soient mélangés en tout cas, qu'il y ait cette diversité. [01:13:03] Speaker D: Ça m'est égal. Tout le monde est bienvenu. Tout le monde est bienvenu. Vraiment. Mais c'est vrai que pour le coup, à la maroquinerie, j'ai l'impression qu'il s'est passé un truc spécial et c'était pas tant au niveau de l'étrange d'âge ou le style vestimentaire ou quoi que ce soit, mais plus une sorte d'énergie. Il y avait un truc où... Je crois que c'est un peu le premier concert où il s'est passé un peu quelque chose d'assez intense entre nous. Et c'est vrai que ça me rappelle ce moment à la toute fin du concert où j'allais sortir de scène et en fait toute la salle s'est mise à crier Bratt pendant plusieurs secondes et c'était... Je sais pas, il y avait un truc... Je me sentais hyper portée par ce truc-là et en fait ça faisait vraiment du bien parce que Ouais, l'album porte quand même un message un peu lourd. Et c'est vrai que de recevoir cette énergie du public, ça fait énormément de bien. Et aussi, pas tant par rapport à moi, mais aussi par rapport au fait que j'imagine que c'est des gens aussi qui se reconnaissent dans ces histoires-là. Et que du coup, c'est d'autant plus touchant parce qu'on partage ce moment ensemble. [01:14:32] Speaker B: On va passer à de la musique. On parlera du message, bien sûr, un peu plus tard. Tu as choisi, je te demande de choisir quatre morceaux. Je vois que le premier que tu as sélectionné, c'est System of a Down avec Toxicity, le tube que tout le monde connaît, même ceux qui n'écoutent pas du rock. [01:14:47] Speaker D: Non mais j'étais un peu obligée parce que j'ai découvert un peu le rock et les musiques un peu plus extrêmes grâce à eux. Donc voilà, c'était le mieux que j'ai mis. [01:15:02] Speaker B: Le chant de Serge Tancan. [01:15:04] Speaker D: Ouais, en plus j'ai appris à chanter sur Toxicity. C'est ma sœur qui était batteuse de métal, qui me faisait répéter mon chant sur Toxicity. C'est pour ça que j'ai choisi ce morceau en particulier. [01:15:17] Speaker C: T'avais quel âge quand t'as découvert System ? [01:15:23] Speaker D: J'avais peut-être 15 ans. [01:15:29] Speaker B: C'est là, j'ai envie de chanter. Puis on a envie de chanter System, je veux dire, tu mets ça dans la voiture, tu mets ça sous la douche, t'as envie tout le temps de chanter, t'as envie de hurler, de crier. [01:15:39] Speaker D: Mais c'est très, il y a un côté très pop quand même, je trouve, dans System of a Down. Et du coup, c'est ça qui m'a plu. Il y avait un truc très Britney, quoi. [01:15:46] Speaker C: Moins que dans Korn, mais... [01:15:51] Speaker B: C'est parce que c'est une théorie qu'on a, Britney Spears et Jonathan Davis, c'est les mêmes personnes. [01:15:55] Speaker E: Parce que tous les deux, ils font... [01:15:58] Speaker D: C'est vrai. [01:15:59] Speaker B: Et ça, je pense que c'est un message à passer à travers le monde entier. Ils en seront ravis. [01:16:03] Speaker C: On ne lâchera pas tant que ce. [01:16:04] Speaker B: Ne sera pas partout. On va regarder ce clip, cette chanson, on va se sentir bien, j'en suis sûr que vous aussi vous allez apprécier puisque c'est un grand, grand classique choisi par Malvina, notre invitée ce soir. Versions, software version 7.0 Looking at life through the eyes of a tired heart Eating seeds is a pastime activity The toxicity of our city, of our city. [01:17:48] Speaker A: Disorder ! [01:17:50] Speaker B: Disorder ! [01:17:50] Speaker A: Disorder ! [01:18:10] Speaker B: C'est pas la même chose en France. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org. [01:19:49] Speaker D: BANG. [01:19:50] Speaker B: BANG Leave your man inside the door. [01:20:13] Speaker D: And come to me on all fours. [01:20:15] Speaker A: I want you to feel helpless Beg for forgiveness Lean your forehead on the floor Wait nicely for my orders. [01:20:34] Speaker D: Come. [01:20:34] Speaker A: And kneel down and praise me Say you adore me Even though it's not enough Oh, I know what I would do I see it every night in my dreams If you were there, now. [01:21:01] Speaker D: That I'm not aching no more Sorry. [01:21:04] Speaker A: I'm not sorry, see my state of rage I'ma hit you hard, don't look me in the eye Sorry, I'm not sorry, but I get my kicks The more that I strike Je suis désolée, je ne suis pas désolée J'hate moi-même parfois Mais je t'hate encore plus Prépare-toi à t'endurer Je suis désolée, je ne. [01:21:30] Speaker D: Suis pas désolée Je veux juste de. [01:21:33] Speaker A: La revanche Alors maintenant, sois un homme Bandover, c'est mon nom Tu n'entends pas ma voix ? C'est un peu comme ça. I'm just like you, I feed myself Of others' egg Sorry, I'm not sorry See my state of rage I'ma hit you hard Don't look me in the eye Sorry, I'm not sorry But I get my kicks The more that I strike Sorry, I'm not sorry Hate myself sometimes But I hate you more Get ready to endure Sorry, I'm not sorry I just want revenge So now be a man And over say my name Every whiplash that I give Tu es dans l'espoir que j'ai Quand je vois quelqu'un dans la douleur Tu es dans le manque d'empathie Musique de tension. [01:25:27] Speaker E: J'ai. [01:25:27] Speaker B: Le frisson quand même en écoutant cette chanson. Magnifique titre de Malvina qui est notre invitée ce soir, Sorry Not Sorry. C'est le morceau vraiment en live où là c'est évidemment je pense comme tu l'as dit les gens, le vécu, les histoires, les choses, on partage quelque chose et c'est hyper fort. C'est le moment où moi ça allait plus. Il a tout lâché. J'avoue, je me tiens. On parlera peut-être du message un peu plus tard parce que c'est quand même très très fort. Mais je vais parler d'autres choses, si tu me le permets pour l'instant. Je voulais retracer un petit peu ton histoire musicale. On a parlé évidemment que quand t'étais petit, t'as pris des cours et tout ça, que t'étais en classique. Mais le métal, ce métal, tu l'as dit System of a Down tout à l'heure, 15 ans, mais avant le métal, il y avait quoi dans ta vie musicale ? [01:26:26] Speaker D: T'écoutais quoi ? J'écoutais ce qui passait à la radio. Après, évidemment, j'écoutais beaucoup de musique classique parce que c'était mes études. Mais en dehors de ça, j'écoutais ce qui passait à la radio. J'écoutais beaucoup de pop mainstream du coup. J'avais absolument aucune culture musicale en dehors du classique. Je l'avoue aujourd'hui. J'ai écouté beaucoup de musiques pas terribles en vrai et jusqu'à ce qu'un jour quelqu'un me fasse écouter Radiohead Et j'ai rien compris. J'ai rien compris et je me suis dit, attends, j'ai rien compris mais je sens qu'il y a un truc à comprendre. Et j'ai écouté Kidé Amnésiaque en boucle. Et en fait, il y a un moment où j'ai fait, ok, c'est du génie. Et là, il y a mon champ de vision qui a fait... comme ça et j'ai fait ok en fait il existe d'autres choses, d'autres façons de créer et ça m'a... ouais alors là je me suis mis à écouter des tonnes d'artistes différents et à plus écouter la radio. [01:27:49] Speaker B: Oui, parce que ça passe moins à la radio, effectivement. [01:27:50] Speaker C: Et puis après c'est dur de revenir en arrière, quand tu découvres un truc aussi large de revenir sur un truc... [01:27:56] Speaker D: Non, il n'y a pas de retour en arrière. [01:27:59] Speaker B: Tu ne peux pas te dévoir. T'as découvert ça, mais ça t'a donné quoi comme émotion ? Parce que si ça t'a chamboulé, c'est qu'il y a quelque chose qui s'est passé en toi, plus que juste la compréhension de quelque chose de différent. J'imagine. Je suis très sur les émotions, désolé. Je prends la tête avec ça à chaque fois. [01:28:18] Speaker D: Après c'est difficile parce que c'est sûr que quand j'ai découvert ces nouvelles musiques, j'étais une adolescente et en plus c'est sûr que je vivais une adolescence tumultueuse à ce moment-là. Et du coup il y a beaucoup d'émotions qui se mélangeaient, qui n'étaient pas forcément liées directement à la musique non plus. Mais bon, en tout cas, c'est vrai que j'y étais particulièrement sensible, ça c'est sûr. [01:28:41] Speaker C: J'ai une petite question, parce que quand tu as découvert Radiohead, tu avais déjà une formation classique, tu jouais déjà du piano depuis longtemps, tu étais habitué à décrypter du classique. Et d'écouter de la pop, plus mainstream, comme tu disais, est-ce qu'au moment de découvrir Radiohead, c'est plus le côté... C'est l'approche de la musique que tu trouves différente, qui te plaît ? Est-ce que tu l'analyses à ce moment-là ou est-ce que tu l'écoutes comme on écoute de la musique et qu'on aime ? [01:29:19] Speaker D: Mais je pense qu'au départ, j'analysais tellement ce qui se passait parce que je pense que je le comprenais pas parce que j'avais aucune expérience de production musicale sur ordinateur, même les synthétiseurs c'était encore une énigme pour moi. En revanche, j'ai senti tout de suite une créativité folle et Et ce que j'ai aimé surtout, je crois, c'est l'expérimentation. C'était que ça me sortait de schémas musicaux que j'avais l'habitude d'entendre et c'était très déroutant. au départ, puis ce côté déroutant s'est transformé en une sorte de fascination, de curiosité. Bah ouais, en fait, je me suis dit OK, OK, on peut faire ça. Et j'imagine qu'on peut faire plein d'autres choses et il faut que j'aille découvrir tout ça. [01:30:27] Speaker B: Donc c'est à partir de là que tu as cherché ou c'est encore les amis qui t'ont... [01:30:31] Speaker D: Enfin, tu sais, t'as mis cette personne, je sais pas. Oui, après, c'est sûr que je me suis mis à traîner avec des gens à cet âge-là qui écoutaient ces musiques alternatives et qui m'ont fait baigner dedans. Et ouais, non, c'était... Ça a été une véritable... [01:30:51] Speaker B: Tu les écoutais raconter les chansons ou t'étais vraiment plus à aller chercher ? [01:30:56] Speaker D: Ah non, ouais, j'allais direct dans les mains dans le cambouis. [01:31:01] Speaker B: T'avais une espèce de folie, t'avais envie de tout découvrir d'un coup ? [01:31:05] Speaker D: Bah ouais, puis c'était... C'est ce moment-là où, encore une fois, à l'adolescence, je pense que t'as cette espèce aussi de... de fraîcheur, en fait, chaque découverte est un événement majeur de ton existence, en fait. Et du coup, c'est... Ouais, c'est quelque chose, je pense, qu'on a plus de mal à ressentir en vieillissant, cette espèce de... Mais je sais pas si vous voyez de quoi je parle exactement, mais il y a un truc à l'adolescence qui se passe où tu découvres quelque chose et ça chamboule toute ta vie, quoi. [01:31:43] Speaker F: T'as l'impression que chaque découverte, chaque nouvelle sensation est décuplée ? [01:31:48] Speaker B: Ah ouais, clairement ! Bah tu découvres des trucs de toi. [01:31:55] Speaker C: Que je ne connaissais pas ! En train de se finir, oui. Il se prend plein de trucs qui arrivent et tout réagit plus fort, quoi. [01:32:06] Speaker D: Oui, beaucoup d'informations, oui. [01:32:10] Speaker B: Beaucoup trop, parfois. Est-ce que ça a façonné cette rupture ? Parce que c'est un peu une rupture ce moment où tu découvres ça. Est-ce que ça a façonné un petit peu, quand même beaucoup, ta personnalité ? Ton caractère ? Ou c'était quelque chose qui était déjà là de toute façon ? Je parle au niveau de la musique, de ce que ça a pu t'apporter. [01:32:28] Speaker D: Pas tellement, en fait c'est assez étonnant parce que ça n'a pas eu trop d'impact sur ma façon d'écrire parce que je me suis mis à écrire de la musique un peu plus tard. Et j'ai pas eu l'impression que ça ait influencé ça, parce que quelque part, le premier album que j'ai sorti sous le projet Malvina Meunier, c'était quelque chose de très classique, piano, violoncelle, très pop classique. J'étais encore très ancrée là-dedans et je pense que j'avais besoin d'écrire ça. Mais je sentais que ça allait m'amener à expérimenter plus tard. [01:33:09] Speaker B: C'était là, c'était en train de bouillir tranquillement et tu savais que ça allait un jour s'exprimer. Et ton caractère à toi, ton caractère en tant que personne ? [01:33:19] Speaker D: En tant que personne ? [01:33:22] Speaker B: Est-ce que ça t'a dirigé vers un style vestimentaire ? Je sais pas, il y a un or, mais voilà, on en plaisante souvent parce que... [01:33:29] Speaker C: Quand est-ce que t'as commencé à porter du noir ? [01:33:32] Speaker D: Ça, je dois tout à ma sœur. Elle est arrivée bien avant moi, elle a dix ans de plus que moi, et c'était une grosse métalleuse, et elle faisait de la double pédale, et mes parents l'avaient... En gros on avait une maison, et il y avait un sous-sol, et du coup ils l'ont foutu dans le sous-sol avec sa batterie en disant comme ça tu nous emmerderas moins. Et du coup j'allais squatter dans son sous-sol et elle faisait venir son bande de métal. Et du coup moi j'avais... 6-7 ans et déjà j'étais la tête dans la grosse caisse et voilà donc c'est plus venu de là. [01:34:16] Speaker B: C'est très tôt effectivement, puis en plus t'as un vrai groupe qui joue, peut-être ça aussi qui te donne envie après d'aller sur scène ou de faire de la vraie musique, de jouer vraiment sur scène ? [01:34:23] Speaker D: Ouais c'est sûr que j'ai un peu baigné là-dedans, que ce soit dans la musique métal avec ma soeur ou dans la musique classique, pour moi la musique était jouée quoi. [01:34:31] Speaker B: Donc ta soeur a un rôle quand même très important au niveau de la musique, de ton oreille, peut-être ? [01:34:35] Speaker D: Je pense, ouais. En tout cas, inconsciemment. Inconsciemment, ouais, je pense, c'est sûr. [01:34:45] Speaker B: C'est marrant, ça aussi, on y revient quand on a des grands frères ou des grandes soeurs, il y a un moment où ils ont joué un rôle dans nos goûts musicaux. Où ils nous ont dégoûtés, où ils nous ont donné envie d'écouter la même musique. C'était ma grande soeur aussi. [01:34:59] Speaker C: Mes frères. [01:34:59] Speaker B: Voilà donc c'est un peu une histoire qui se répète. Est-ce que du coup tu t'as dit j'ai rencontré des gens qui écoutaient cette musique donc tu t'es dirigée vers des gens quand t'as grandi après, ça t'a créé une communauté, ça t'a créé des potes ? Ou c'est quelque chose qui t'a isolée ? [01:35:14] Speaker D: Non non justement j'ai en fait je me suis mis à rencontrer plein de gens à ce moment là mais je sais même plus comment mais c'était sûrement par des amis en commun et puis Et puis ça m'a ouvert un peu à un monde très différent parce qu'en plus moi je venais d'un milieu un peu particulier ou très axé sur l'entre-soi. Et ça m'a fait un bien fou de sortir de ce cercle et de rencontrer des gens différents qui ont des visions de la vie différentes et qui écoutent de la musique différente aussi. Et ça m'a fait énormément de bien. [01:35:53] Speaker B: Y'a des gens qui t'ont amené... A quel moment t'es arrivé après la techno ou alors d'un show que t'as... Dès que t'as découvert Radiohead, t'es parti vraiment dans tous les sens avec toutes ces personnes qui t'entourent. [01:36:03] Speaker D: Non, pas tellement. Au départ, je suis restée quand même bien sur Radiohead parce qu'il y a quand même beaucoup d'albums. C'est assez dense. Il y a beaucoup à explorer. Il y avait beaucoup de choses à apprendre. [01:36:13] Speaker C: Il faut du temps. [01:36:15] Speaker D: Il faut du temps pour digérer. Et puis pas longtemps après, je suis tombée sur Queens of the Stone Age. Et ça aussi, c'est dense. Il y a beaucoup de choses à apprendre de tout ça. [01:36:30] Speaker B: C'est la première fois que j'entends une comparaison Radiohead Queen's of the Stone Age quand même. C'est pas fréquent parce que j'ai moins entendu de louanges pour les Queen's of the Stone Age, donc ça m'intéresse que t'en parles un peu plus puisque c'est la chanson que t'as souligné en numéro 2, donc bravo. [01:36:44] Speaker D: Merci pour la transition, mais il n'y a pas de soucis. [01:36:48] Speaker C: C'est-à-dire qu'elle peut te remplacer ? [01:36:49] Speaker B: Ouais, si tu veux. Ça marcherait mieux que si c'était moi. Elle a un rire moins débile que le mien. Je sais que ça énerve beaucoup de gens. Donc les Queens of the Stone Age, tu trouves que c'est... C'est quoi en fait ? Parce que je sais pas moi... [01:37:06] Speaker C: C'est vrai que Queens of the Stone Age a un côté qui semble plus pop à la première approche. Et je trouve que dans les sonorités, il y a énormément de choses qui sont très intelligentes. Enfin, c'est très bien fait. [01:37:18] Speaker B: Ça me paraît moins complexe sur Radiohead. [01:37:20] Speaker F: Et puis il y a de la variété en plus. [01:37:22] Speaker C: En fait, il y a un côté, c'est pas aussi simple que ça, c'est pas aussi banal qu'on peut croire quand on l'écoute. [01:37:31] Speaker D: Il y a une grosse profondeur dans leurs morceaux. En fait, c'est fou parce que leurs morceaux, ils ont quand même des énormes... C'est des jingles, les refrains et tout. Les mélodies, elles sont incroyables, les mélodies de voix, les top lines. Elles sont super. Et en même temps, oui, il y a un truc, je trouve ça très riche au niveau des timbres, de la recherche sonore. Après, oui, je ne le mettrais pas du tout au même niveau que Radiohead, évidemment. Mais la comparaison était surtout sur le fait que ça m'a ouvert aussi à encore une autre façon de produire des sons. [01:38:21] Speaker B: Est-ce que c'est cette culture américaine qui est différente de la culture britannique, du coup, la différence entre Radiohead et Queens of the Stone Age ? Parce que Radiohead ne se sont pas empêchés de faire des tubes, par contre, ils se sont permis d'aller beaucoup plus loin que les Queens of the Stone Age, c'est-à-dire qu'ils ne se sont pas donné limite dans les tests musicaux. [01:38:39] Speaker D: Je pense que c'est aussi beaucoup lié au fait qu'il y avait... qui vient du classique aussi, également. Et je pense que ce truc de classique, ça amène cette espèce de liberté d'exploration, d'expérimentation, de recherche, de pas se mettre de limites dans la façon d'écrire. [01:39:07] Speaker B: Parce que moi je ne fais pas de musique, donc je dis probablement une bêtise, mais la musique classique c'est la musique d'origine, c'est celle qui est à la base. Du coup quand on la connaît, est-ce. [01:39:16] Speaker D: Que ça donne une ouverture sur tout le reste ? À la base je ne sais pas, en tout cas... ça a posé un certain socle, une certaine façon de concevoir l'harmonie qui est réutilisée aujourd'hui dans tout ce qu'on entend. Il y a eu Bach et puis voilà. [01:39:43] Speaker B: Jean-Sébastien, tu nous regardes. Et il y a eu les Queen's of the South. Jean-Seb pour les intimes. [01:39:53] Speaker F: Jess pour les intimes. [01:39:56] Speaker B: Non mais c'est vrai que je me dis que quelque part, quand tu connais le classique, tu peux maîtriser plein d'instruments, non ? Je sais pas. C'est pas quelque chose... Parce qu'il y a plein de gens qui font du rock qui n'ont jamais appris le solflège, non ? [01:40:09] Speaker C: Le solflège ? [01:40:10] Speaker B: Le solflège ! [01:40:11] Speaker F: On s'inflige le solflège. [01:40:14] Speaker D: Oui, tout à fait. Non, mais c'est pas une prérogative au fait de faire de la musique. Moi, je connais énormément d'artistes brillants autour de moi qui n'ont jamais étudié la musique, qui n'ont pas joué d'un instrument en particulier et qui sont des artistes incroyables. Je pense pas que... [01:40:32] Speaker B: C'est juste une mécanique dissente. [01:40:34] Speaker D: Ouais. Après, non, mais c'est juste que je... Je pense que la seule différence, c'est que le savoir que j'ai pu accumuler me permet justement de multiplier les casquettes. C'est-à-dire que j'ai pas besoin de faire appel à quelqu'un pour faire mes arrangements, j'ai pas besoin de faire appel à quelqu'un pour me jouer du piano, j'ai pas besoin de faire appel à quelqu'un. Voilà, je vais pouvoir être plus autonome. [01:40:59] Speaker B: C'est tout. Ce que tu aimes. [01:41:00] Speaker D: Ah bah oui, ça, c'est ma grande passion. [01:41:03] Speaker C: Il y a aussi un truc, je pense, c'est que le classique, le classique que tout le monde connaît. Tous quelques morceaux, mais on ne connaît pas profondément. Je pense que quand c'est une musique qu'on étudie, on va chercher des oeuvres un peu moins évidentes. Et quand on commence à s'intéresser, on découvre des choses hyper riches. ça a plus loin que ce qu'on a l'habitude des titres classiques qu'on entend. [01:41:31] Speaker B: Oui, les classiques qu'on connaît. [01:41:34] Speaker C: Et je pense que ça habitue aussi l'oreille à des choses beaucoup plus travaillées. [01:41:40] Speaker D: À. [01:41:42] Speaker C: Des assemblages de notes ou des dissonances ou des choses comme ça. Il y a des choses, je ne sais pas ce que tu en penses. Est-ce que ça apporte une richesse à l'oreille ? [01:41:54] Speaker D: Oui, évidemment. C'est juste que quand tu passes des journées à écouter des choses comme ça, évidemment. Après, c'est sûr qu'on avait un exercice en solfège que j'appréciais tout particulièrement. on nous faisait écouter les premières mesures d'une pièce pour orchestre et on devait réécrire la partition. Et en fait, au début tu galères, puis tu finis par y arriver, mais je trouve que ça te fait En fait, ça apprend à ton cerveau à écouter la musique d'une façon très différente et à entendre vraiment toutes les petites couches, toutes les superpositions de son, que ce soit dans les timbres, que ce soit dans les hauteurs de son. Et en fait, ce qui m'a amenée par la suite, évidemment à écouter la musique, mais qu'elle soit classique ou non, d'une façon très différente. Oui, ça te met à avoir des oreilles de super saïenne un peu. [01:43:23] Speaker F: Pour avoir fait un peu de solfège, la dictée musicale, j'y ai eu droit aussi et j'en ai de mauvais souvenirs. [01:43:27] Speaker C: Parce que j'y arrivais pas. [01:43:28] Speaker F: C'était compliqué, c'est très difficile comme exercice. Vraiment, écouter un morceau et essayer de reproduire, essayer de réécrire ce que tu entends et analyser en même temps. J'étais jeune, mais c'est un exercice qui est très difficile. Et selon les œuvres, en plus, j'avais du mal parce que parfois la beauté du morceau, en fait, me déconcentrait. J'ai des souvenirs comme ça de morceaux où je n'y arrivais pas juste parce que j'étais absorbé par le morceau lui-même. [01:43:52] Speaker C: Quel romantique celui-là, dis donc ! [01:43:54] Speaker B: J'allais dire, elle est plus mathématicienne quand même ! Mais à chaque fois, il fait son petit jeu, on le connaît bien ! Non, non, mais moi, j'y connais rien encore une fois ! Du coup, ça te gâche maintenant quand t'écoutes de la musique, parce que t'as ce truc automatique ? [01:44:08] Speaker D: Non, au contraire ! [01:44:09] Speaker B: Ah, c'est un truc qui te... Ça. [01:44:11] Speaker D: Décuple le plaisir ! [01:44:14] Speaker B: Ils ont fait ça, ils sont nuls ! [01:44:15] Speaker C: Tu vois, Pierre, il y a des gens qui aiment réfléchir ! [01:44:18] Speaker B: Mais je sais, toi ! À un moment je ne sais pas réfléchir. Moi je suis basé sur juste l'émotion, ça ne va pas plus loin. C'est pour ça que je pleure. On va peut-être regarder un petit clip avant de continuer, juste pour parler après de la communauté métal, savoir ce que tu en penses. Si tu penses que c'est une bonne communauté ou on en fait un foin pour pas grand chose, c'est une possibilité, on a plein de réponses nous aussi. On va se retrouver juste après les Queens of the Sun Age, donc No One Knows, c'est ce titre que tu as choisi. [01:45:17] Speaker A: Musique de rock c'est bon oh oh Oh Dieu, je vais me faire de mon propre corps Tous mes amis sont morts à l'intérieur Le paradis est mon état d'esprit. [01:52:19] Speaker D: Oh. [01:52:53] Speaker B: Oh Oh que c'est beau ! J'adore ce groupe, j'adore ce petit Brutus, c'est toujours très très joli, puis je reste toujours impressionné qu'on puisse chanter en jouant de la batterie. Alors que toi t'arrives à faire ni. [01:53:45] Speaker C: L'Un ni l'autre ? [01:53:45] Speaker B: Bah non, puis surtout j'arrive pas à faire deux choses en même temps, c'est déjà un truc ! [01:53:51] Speaker C: Bah déjà, attends, maintenant t'arrives presque à respirer. T'arrives presque à respirer, donc... [01:53:55] Speaker B: C'est vrai que des fois j'arrive pas à respirer. [01:53:59] Speaker C: Et non, alors il y a des gens qui s'inquiètent, qui croient qu'on se déteste avec Pierre, mais non, il n'y. [01:54:03] Speaker B: A pas de... Ça fait partie du jeu, on est comme ça vraiment 100% du temps. C'est-à-dire que même quand on est hors antenne, on se vanne. Et vous n'avez pas de nous et il y a des choses qu'on ne peut pas faire à l'antenne. [01:54:12] Speaker C: Mais on s'aime, on s'aime beaucoup. [01:54:14] Speaker B: Sinon ça ferait pas 20 ans qu'on se connaîtrait. Et t'en as encore pour un paquet d'années, à moins que je fasse un arrêt cardiaque en pleine nuit. [01:54:20] Speaker C: Non t'as pas le droit avant moi. [01:54:21] Speaker B: Ah punaise. De toute façon ça coûte trop cher de faire des arrêts cardiaques. [01:54:24] Speaker F: Ça coûte cher de mourir. [01:54:26] Speaker B: C'est pas facile. Mon petit Enjoy, c'est toi qui as choisi ce titre de Brutus. Bah oui. [01:54:32] Speaker F: Et c'est pas la première fois en plus Brutus. [01:54:33] Speaker B: Your time. [01:54:34] Speaker D: Ouais. [01:54:35] Speaker F: On adore Brutus. En tout cas j'adore Brutus. Alors ce qui a été surprenant cette fois-ci c'est que c'est un single qui vient tout juste de sortir. Et tu sais qu'on... C'est un single qui sort, tu le vois apparaître sur tes plateformes de streaming et là je voyais apparaître une pochette avec un gros putain en jaune et vert, c'est une grosse typographie putain, le nom Brutus, le morceau Paradise en dessous, je me disais qu'est-ce que c'est que ce truc là ? Et en fait c'est un morceau qui a été sorti et composé pour une série télévisée belge qui a été créée visiblement par un artiste que je ne connais pas, un rappeur qui s'appelle Zwangere Gai, il me semble, et qui a donc imaginé, qui a l'initiative de cette série et qui a eu en fait la... l'idée de, pour la musique de la série, convoquer plein d'artistes belges pour essayer de composer ce qui serait selon lui en quelque sorte sa discothèque idéale et en faire un double album. Et donc c'est comme ça que ce morceau de Brutus a été composé par le groupe pour cette série. Il sera proposé en single pour Brutus et il est aussi sur le double album de la musique de cette série. Je ne sais pas ce que vaut cette série, je ne l'ai pas vue, en plus je crois qu'elle est disponible uniquement en Belgique sur une plateforme de streaming belge. Mais en tout cas, si ça donne l'occasion d'avoir un nouveau morceau de Brutus, un bon morceau en plus. [01:55:56] Speaker C: Une série sur les frites. [01:55:58] Speaker B: Je suis désolé, tellement nul. Je suis content de ma blague nulle. Ce qui est cool par contre, c'est que je me demande en France si un rappeur ferait une compile comme ça avec plein de styles de musiques différents. Par exemple, Maitre Gims, est-ce qu'il aurait envie de faire une compile de la meilleure musique française ? [01:56:16] Speaker C: Ce qui est génial, c'est d'avoir le budget pour faire des projets comme ça. Je trouve ça trop bien. amener de la création, enfin... [01:56:25] Speaker F: C'est clair. Pour ce qui est du projet de la série, d'après ce que j'ai compris, c'est une série plutôt dramatique, qui suit des adolescents un peu livrés à eux-mêmes dans Bruxelles, qui doivent se démerder sans avoir l'appui de leurs parents, de leur entourage, et qui doivent, en quelque sorte, c'est un peu une espèce de devenir adultes dans le monde actuel, et à Bruxelles, etc., avec tout plein de péripéties, donc... Joli projet en plus, s'il y a une ambition musicale derrière avec un projet comme ça, c'est cool. J'apprécie. [01:56:59] Speaker B: Carrément, bravo à lui et bravo à Brutus. C'est une très belle chanson comme d'habitude. [01:57:02] Speaker F: Bravo à Brutus. [01:57:03] Speaker B: C'est quoi que tu nous réserves pour la suite ? [01:57:06] Speaker F: Deux trucs. Il y avait un clip que je voulais passer mais j'étais pas sûr qu'il passe sur Twitch donc du coup je voulais quand même faire une petite mention du groupe. Un groupe de post-hardcore français qui s'appelle ATER. Donc en deux mots, A.T.E.R. un groupe du sud-ouest qui vient de sortir un morceau qui s'appelle Paris sous les tombes, référence tout ça, et qui est un bon morceau avec gros riffs de bûcheron, chanté en français, etc. Et le morceau m'avait beaucoup plu. Seulement le clip j'étais pas sûr qu'il passe sur Twitch parce qu'il y a des images de violence véritable donc des archives on va dire et puis une scène de piqure d'héroïne donc du coup je me disais on va peut-être éviter mais le morceau m'a beaucoup plu donc je voulais quand même mentionner ce groupe et qu'il va sortir un album autoproduit le 25 janvier donc à surveiller donc le groupe qui s'appelle Ather et mon. [01:58:04] Speaker B: Album sur le cassoulet. Je suis désolé, c'est ma série. Le troisième, ça sera la bonne, ça sera terminé. Mais fais pas cette tête, je suis désolé, j'ai jamais dit que je faisais des bonnes blagues. [01:58:15] Speaker F: Elle est navrée, mais je te comprends. [01:58:17] Speaker B: C'est là où je vais me faire frapper. Du coup, t'as choisi quoi ? [01:58:21] Speaker F: Du coup, mon vrai choix de clip, c'est un groupe qu'on a déjà passé, c'est Vertex. Donc il faut faire vite, il faut Vertex. [01:58:29] Speaker C: J'espérais qu'elle allait pas sortir celle-là. [01:58:33] Speaker F: Mais j'ai cru comprendre que la première fois elle avait bien plu, donc du coup je la resserre. Donc oui, Vertex, encore groupe français. De Lyon, groupe qui plaît beaucoup aux amateurs de Carbombe, aux amateurs de Meshuggah, etc. Donc plutôt orienté Matt Metal, qui viennent de sortir un clip pour leur morceau The Purest Light, qui sera le titre de leur album, qui lui aussi sortira le 25 janvier. Et encore une fois, c'est canon, ça casse la tête, tout en essayant d'être assez subtil dans son approche rythmique, toujours avec Pierre Rétien, donc de Hypnose à la batterie. Et encore une fois, très bon morceau, c'est prometteur, j'attends l'album, j'ai hâte d'entendre ça. [01:59:18] Speaker B: Et puis c'est bien, c'est français, les artistes français sont bons, donc il faut en parler. [01:59:21] Speaker F: De belles sorties. [01:59:22] Speaker B: C'est pour ça que t'es là aussi. Bon bah on va regarder ce petit clip alors que tu as choisi. Merci Enjoy. C'est les lunettes encore. Sans les lunettes est-ce que ça te rende ? Non. Vertex avec The Purest Light, c'est ça ? [02:00:07] Speaker A: C'est parti ! R2D2 ! Vida responsabilis ! C'est parti pour le tour du monde ! [02:07:31] Speaker D: Swing her back, add a bitch again. [02:07:34] Speaker A: And show me who's a tough guy I'm running into walls again I'm breaking out the other side I'm still tripping on ground I'm making no step into my life It's ugly, I'm beautiful I feel fleeting for More than more than five days in a row Someone put a city fire critical What I'm feeling. [02:07:56] Speaker B: Fine Oh que ça c'est un bon choix, une découverte, je ne connaissais absolument pas. Merci beaucoup à Ben, parce que c'est Ben qui a choisi ce morceau-là, il m'a demandé, il m'a envoyé un petit email en lui disant « Pierre, est-ce que tu pourrais passer ? » et j'ai trouvé ça très bien. Monsieur Genaza, voudriez-vous bien recevoir ma demande ? C'était, voilà, effectivement, c'était demandé si gentiment. [02:09:29] Speaker F: Puis je caressais l'espoir que vous passiez à ce morceau. [02:09:33] Speaker B: Alors ça s'appelle comment ? Eka Vandal ! Je ne connais absolument pas, c'est quoi ? [02:09:37] Speaker C: C'est une chanteuse sud-africaine d'origine Sri-Lankaise qui maintenant vit en Australie. J'ai pas tout compris, mais ça fait quand même un petit moment qu'elle fait de la musique. Du coup, il y a un côté un peu punk, un côté un peu hip-hop selon les titres. Il y a des titres beaucoup plus hip-hop. Sur son premier album, elle a quand même des feats avec Dennis Lixen de Fused ou Aaron Butler, Jason Aaron Butler de Let Live, Fever Free Free Free. Et là, elle a fait plein de trucs. Elle a fait des chansons pour la BO de League of Legends. Et du coup là, je pense qu'elle est en train de skyrocket, comme on dit. [02:10:27] Speaker B: Elle fait tout ça, c'est pas mal. [02:10:29] Speaker C: Et là, il y a un nouvel album qui est en préparation, donc qui va contenir ce titre. Et il y a plein de teasers, de petites vidéos sur son Instagram et c'est hyper beau. En fait, moi, j'ai été attiré par l'image et je suis resté pour la musique. Je vous conseille d'aller la suivre sur Instagram. [02:10:49] Speaker B: En tout cas, quand elle fait la fête, elle dort dans sa baignoire. C'est important, c'est moins salissant. [02:10:53] Speaker C: Et elle mange des céréales pendant que son batteur regarde le mur. [02:10:57] Speaker B: C'est une occupation comme une autre. Ce soir, notre invité, vous l'avez compris, c'est Malvina, parce que c'est ça aussi le principal de cette émission. Encore une fois, merci d'être là. J'espère que pour l'instant, tout se passe bien. Très bien. [02:11:08] Speaker D: Je me régale au catering, là. [02:11:12] Speaker B: Tout à l'heure. C'est cool. Tout va bien. Bon, tout à l'heure, juste avant de lancer la musique et de laisser la place à Enjoy The Noise, j'ai dit la communauté métal. Alors, on sait très bien que, c'est mon avis, que comme toutes les communautés il y a des gens bien, il y a des gens pas bien, mais on dit beaucoup quand même à travers les médias que c'est des gens des nounours, c'est des gens gentils, des gens agréables. Une grande famille où les gens sont là tous ensemble. Comment tu vois cette communauté ? Si tu veux répondre à cette question bien évidemment. [02:11:51] Speaker D: J'avoue que moi, l'expérience que j'ai pu en faire au début, c'était avec ma sœur et elle me racontait aussi beaucoup de concerts auxquels elle allait. Et c'est vrai que le mood général, c'était quand même un public très bienveillant. Ouais, il y a des pogos, mais on fait quand même hyper attention si quelqu'un était trop bousculé, est-ce qu'il va bien ? J'ai ce souvenir aussi de ma sœur enceinte de huit mois qui a fait un concert de métal. Et il y a une ribambelle d'hommes qui ont fait un cercle autour d'elle pour la protéger. Donc voilà, c'est quand même chouette. Après, oui, j'ai eu l'occasion d'aller vers des trucs. C'était peut-être pas forcément la scène métal, métal, mais des concerts un peu plus hardcore. où là, il n'y a aucune règle, et c'est le chaos, et en général, très souvent, d'ailleurs je suis la seule femme dans ce genre de public, et ça pue la masculinité toxique. Il y a un truc un peu intense comme ça. Mais en tout cas, pour ce qui est du public métal, j'ai quand même une expérience plutôt bienveillante de la chose. Après, j'imagine que ça dépend des groupes, ça dépend des publics. J'en ai pas non plus une expérience assez riche pour pouvoir en parler plus que ça. mais voilà. [02:13:26] Speaker C: Est-ce que ton public, pardon, est-ce que ton public il est plutôt métal ou enfin il y a des gens qui viennent du métal, est-ce que c'est plutôt des gens de l'électro, est-ce que c'est des gens de... on sait pas ? [02:13:38] Speaker D: Une très bonne question. [02:13:39] Speaker B: On sait pas d'où ils viennent. [02:13:42] Speaker C: Quand la nuit tombe. [02:13:45] Speaker D: Bah j'ai l'impression que globalement mon public ça reste un public assez queer ou au moins queer friendly, je pense. [02:13:56] Speaker C: Attention, queer, ce n'est pas une façon étrange de prononcer cuir. Non, je préfère. [02:14:05] Speaker F: Même s'il y a des accointances. [02:14:06] Speaker D: J'ai aussi un public cuir. [02:14:13] Speaker C: Moins moustache, mais je suis cuir. Désolé, vraiment, j'arrête là. Je me tais, mais à partir de maintenant. [02:14:21] Speaker B: Non mais ça fait deux, moi j'en ai fait deux. [02:14:24] Speaker F: La consternation a gagné les coulisses. [02:14:26] Speaker B: Donc ton public est plus queer ou queer ? [02:14:29] Speaker D: Ouais après il y a beaucoup de... En fait, étonnamment, il y a plus d'hommes qui me suivent sur les réseaux sociaux, mais plus de femmes écoutent ma musique. Donc c'est assez intéressant d'étudier sociologiquement ce concept. [02:14:52] Speaker C: Et du coup, en concert, tu trouves que c'est 50-50 ? [02:14:57] Speaker D: Je sais pas, mais en tout cas, ce que je vois, c'est que oui, je pense, en vrai, je vois que c'est quand même assez... mais il y a un truc chez les très jeunes femmes, voire jeunes adolescentes. Et je pense qu'il y a aussi ce truc qu'on m'a beaucoup dit d'ailleurs dernièrement, Ça leur fait énormément de bien de voir une figure féminine sur scène qui représente quelque chose de très strong, de très... Ouais, très affirmée, avec beaucoup de rage, mais en même temps qui ne s'excuse pas d'être là. Et je pense que ça fait du bien aux femmes de voir ce genre de message-là, de ne pas avoir qu'un panel, deux jeunes femmes qui font de la musique un peu douce, que je respecte énormément. Mais voilà, de leur proposer aussi un truc un peu plus rentre-dedans et dire voilà, une femme c'est aussi être ça. C'est pas que ça. [02:16:18] Speaker C: Peu de subversion féminine ? [02:16:22] Speaker D: Non, même pas. C'est juste de montrer que... Par rapport. [02:16:29] Speaker C: À ce que la scène propose d'habitude. [02:16:31] Speaker D: C'Est quand même plus étrange. Malheureusement, oui. [02:16:37] Speaker B: Ton regard sur l'industrie musicale et les grandes maisons de disques et leur choix lorsqu'ils choisissent des artistes féminines, c'est quoi ? Parce que malheureusement, j'ai l'impression que ça n'a pas trop évolué du côté des maisons de disques, je parle des labels indépendants. [02:16:53] Speaker D: Ouais, malheureusement, le problème, c'est que j'ai un peu l'impression, en tout cas en France, que les gens essayent de retrouver un succès, de retrouver quelque chose qui s'apparente à un artiste qui aurait déjà eu du succès grâce à ce genre de musique-là. En fait, ils essayent un peu de faire des clones d'artistes qui ont eu du succès. [02:17:23] Speaker F: Le Nouveau ou la Nouvelle Intel. [02:17:24] Speaker D: Oui, voilà, c'est ça. C'est un peu ça. Et du coup, ça s'intéresse quand même malheureusement peu à la diversité musicale, à la richesse d'un projet, à ce que ce projet peut apporter. Et souvent, c'est vrai que quand un artiste se met à marcher, d'un coup, il y a tout le monde derrière en disant en fait, c'est moi qui ai découvert cet artiste. Et alors que non, mais bon, bref. [02:17:51] Speaker B: C'est vrai que c'est plus prononcé en France qu'en Angleterre, par exemple. [02:17:55] Speaker D: Je n'en sais rien. Je n'ai jamais vécu en Angleterre. Bon, voilà. [02:18:01] Speaker C: T'as de la chance, ça n'a pas commencé par ta gueule. [02:18:05] Speaker B: Non mais c'est vrai qu'en Angleterre, ça me paraît de se permettre de passer sur des médias classiques, des choses un peu plus osées, différentes. Je ne dis pas que ce soit des choses bizarres. [02:18:19] Speaker C: Peut-être un peu plus de prise de risque. Et il y a peut-être un peu plus d'acceptation de ce qui est un peu bizarre. [02:18:24] Speaker B: Je pense qu'on juge moins peut-être en Angleterre aussi. Là, ici, il y a tout le temps un regard et un poids. [02:18:30] Speaker D: Ouais après il y a peut-être d'autres problématiques, d'autres endroits. [02:18:35] Speaker C: Du coup l'énergie musique aux arts, c'est. [02:18:37] Speaker B: Une bonne expérience ou pas ? Non mais voilà, bon bref. Moi j'avais juste une question, je l'ai notée depuis quelques jours, je me suis dit, il faut que je lui pose, à quel moment on décide d'être artiste ? Comment on sait qu'on peut être artiste ? C'est quand même... Enfin on s'affout de... Ah, j'ai pas branché le truc ? Je trouve ça fou, je termine ma question en même temps. Je trouve ça fou de pouvoir se dire à un moment, j'ai envie de me lancer là-dedans, j'ai envie d'être artiste. [02:19:14] Speaker D: Ouais, je sais pas, je suis pas sûre que ce soit vraiment une question qu'on se pose. Ça s'impose. Après, ça va sonner hyper cliché, mais j'imagine que En fait on le sait. [02:19:34] Speaker C: Pas et on s'en fout, c'est pas si important. [02:19:36] Speaker B: T'as encore dit ta gueule. Mais je m'en fous, j'ai ma réponse. [02:19:39] Speaker D: Non mais c'est... Parce que tu sais. [02:19:42] Speaker B: Tu te retrouves sur scène et tout, il y a quand même un truc, il y a une démarche et on sait que quand on commence à créer, on a envie quand même d'aller quelque part. Après que ça se passe ou pas, ça c'est autre chose mais... [02:19:54] Speaker D: Je suppose. [02:19:56] Speaker C: Après je pense que c'est... [02:19:57] Speaker B: Après elle doit être belle dans la musique depuis... Voilà, depuis trois ans. [02:20:00] Speaker C: En fait elle a pas connu... Ouais. [02:20:02] Speaker D: J'Ai pas eu ce moment où je me suis posé la question après le bac, qu'est-ce que je vais faire dans la vie ? [02:20:08] Speaker B: Alors, parcours sup ? Non, artiste. [02:20:10] Speaker F: C'est par où le BTS artiste ? [02:20:14] Speaker D: Je sais pas, c'est... Je pense que j'ai beaucoup... En fait j'ai eu la chance d'avoir... à un mentor de piano absolument incroyable qui s'appelait Gérard Nougarol puisqu'il nous a malheureusement quittés il y a quelques années. Et je crois que c'est une des premières personnes, si ce n'est la première personne, à avoir vu une artiste en moi et avoir essayé de développer ça chez moi. [02:20:51] Speaker B: Il vient d'essayer un truc et il voulait te pousser pour que tu puisses... [02:20:55] Speaker D: C'est ça, il a vu un peu un truc et puis il y a une relation qui s'est instaurée entre nous, comme ça, où en fait, presque les cours de piano, c'était presque plus devenu des cours de piano. Il y avait un truc où Il m'a appris pendant des années à exprimer mes sentiments, à exprimer mes émotions par la musique, par la pratique du piano. Du coup, on était un peu moins dans la technique, mais ça a un. [02:21:24] Speaker B: Peu façonné la personne que je suis. Ça t'a donné confiance aussi dans l'idée de pouvoir faire de la musique ? [02:21:38] Speaker D: Confiance, je sais pas, parce que de toute façon j'allais le faire. C'était une nécessité, j'en avais besoin. Mais en tout cas, ça m'a montré à quel point ces moments de vulnérabilité, ils sont sublimes et transcendantaux. Et je crois que... Je crois que la vie est trop courte pour ne pas vivre ce genre de moment. [02:22:09] Speaker B: La musique, ça te semble être l'art qui permet le plus de pouvoir justement s'exprimer. [02:22:16] Speaker D: Non, mais c'est celui que j'ai choisi. [02:22:22] Speaker B: Oui, elle m'a dit une troisième fois ta gueule. [02:22:24] Speaker C: C'est bien, j'ai plus besoin de te dire. [02:22:27] Speaker F: Au bout de trois fois, t'en as un gratuit. [02:22:28] Speaker B: Non, non, mais il y en a qui parlent de la peinture. Effectivement, celui que t'as choisi, je me doute bien, mais peut-être que c'est celui aussi, comme tu as baigné dedans, cette personne qui t'a aiguillé aussi, qui t'a tendu une main quelque part, parce que t'as pu t'exprimer comme ça, c'est-à-dire que quelque chose qui était au fond de toi, qui n'arrivait peut-être pas à s'exprimer autrement, enfin qui n'arrivait pas à s'exprimer, elle a trouvé une solution et c'est. [02:22:52] Speaker D: Ça qui t'a... Ouais, c'est sûr que je n'aurais jamais pu être autrice par exemple parce que justement pour moi c'était très dur de mettre des mots sur mes émotions et pour moi il n'y avait que la musique qui pouvait m'aider à retranscrire ça. [02:23:07] Speaker C: Est-ce que de travailler comme ça sur plus le côté interprétation, je ne sais pas si tu le dirais comme ça, mais lié tes émotions à la musique, ça t'aide aujourd'hui, c'est ça qui te permet aujourd'hui de pouvoir écrire des textes aussi cash et aussi forts ? aussi linké à des choses quand même assez... soit personnelles, soit assez... fortes. [02:23:43] Speaker D: Les textes, pour le coup, c'est venu très tard dans ma vie. Je me suis intéressée à mes textes vraiment qu'à partir du moment où j'ai commencé à écrire à Mercedes. Avant, c'était quelque chose qui m'importait assez peu, donc j'écrivais beaucoup de choses, mais c'était assez métaphorique. En fait, c'est la première fois que j'accorde une attention particulière à l'écriture de mes textes et ça a été notamment un grand challenge sur Sorry Not Sorry parce que justement l'idée c'était quand même de parler d'un sujet assez intime et et un sujet assez fort et en même temps de trouver la façon la plus chic d'en parler et en même temps de pas me victimiser mais de pouvoir montrer un peu la part de monstre que ça avait écrit en moi et plutôt de le voir à travers ça. Et du coup, c'était un texte qui était très, très dur à écrire. J'ai mis deux ans à écrire ce morceau. Ouais, parce que c'était... Déjà, il me fallait le recul nécessaire sur la situation, mais aussi parce que c'était hyper important pour moi de parler de ce sujet avec le plus de chic possible. En tout cas, d'y accorder vraiment mon attention pour pas... Parce que l'idée de l'album aussi, Mercedes, c'était justement de jamais tomber dans le pathos et de ne pas aller dans le bas. Mais oui, mais voilà, moi, j'ai vécu ça, c'est dur. Et non pas que ce soit une mauvaise chose de faire ça, c'est juste que je ne voulais pas le faire. Et du coup, ça a été beaucoup de réflexion autour de comment aborder le sujet, quel angle... à quel angle prendre. C'est la première fois que je me prends autant le temps. Mais pour le coup, je trouve que ça n'a aucun rapport avec le fait d'écrire de la musique ou d'arranger de la musique. C'est encore vraiment autre chose d'écrire des textes. C'est un exercice qui est très compliqué et pour la première fois je commençais à prendre du plaisir à écrire des textes et à essayer justement de trouver à chaque fois pour chaque type de morceau comment je voulais parler de ça. Après oui, dans l'album, globalement, si on met Sorry Not Sorry de côté, c'est très cash. C'est tout droit. Il n'y a pas de métaphore. Je raconte que des choses vraies que j'ai vraiment vécues. C'est complètement une autobiographie. Et c'est très cash. [02:27:07] Speaker B: Tu as écrit « Notre sourire en premier » et après tu as écrit les autres ? [02:27:11] Speaker D: Non, le premier morceau c'était « Whip it » qui est quand même un morceau assez particulier de l'album. Mais je crois que sinon le premier vrai morceau que j'ai écrit ça devait être « For the fun of it ». Voilà. [02:27:34] Speaker B: Désolé de revenir, tu t'as mis deux ans à écrire cette chanson parce qu'il y a beaucoup de douleurs. Mais du coup, tu la chantes après, elle est sur cet album, elle est marquée maintenant. Tu as pu, j'imagine, lâcher quelque chose aussi. J'imagine que ça fait du bien aussi de pouvoir poser des mots, de réussir à le faire en tout cas comme tu voulais le faire. Après, tu le chantes quand même tout le temps en live. C'est pas dur ? [02:27:57] Speaker D: Si. C'est très dur. En fait, ça dépend des moments quand je joue par exemple en dehors de Paris et que les gens ne connaissent pas forcément mon projet. Comme ils découvrent le morceau, il y a peut-être un peu moins d'émotion parce qu'ils ne savent peut-être pas forcément de quoi je parle et que je ne prends pas toujours le temps d'expliquer le morceau avant de le jouer. Mais là, il y a eu les deux derniers concerts que j'ai faits à Paris, que ce soit le point éphémère ou la maroquinerie. C'était mon public, ils connaissaient tous le morceau et j'ai aussi pris le temps d'introduire le morceau, ce que je n'avais jamais fait avant, je n'en avais jamais parlé. En fait, toute la com' de ce truc-là, c'est que je ne voulais jamais expliquer de quoi le morceau parlait. Et puis il y a eu des événements qui sont passés qui m'ont fait un peu changer d'avis où je me suis dit j'ai peut-être une responsabilité à en parler en fait. Et aujourd'hui j'ai les épaules pour en parler donc je pense qu'il faut que je prenne cette responsabilité là. Et donc j'ai commencé à en parler et en fait c'est là où j'ai vu que Dès les premiers mots, je voyais des personnes en larmes au premier rang. Et forcément, ça a fait monter un peu l'émotion. Et les deux fois où je l'ai joué à Paris, j'étais en larmes aussi. [02:29:25] Speaker F: Tu parlais de responsabilité quant à ce morceau et le fait de l'expliciter un petit peu. Ça t'a émue ou ça t'a fait prendre conscience de quelque chose, de voir des gens se reconnaître là-dedans ? [02:29:39] Speaker D: Oui, complètement. En fait, ça m'a vraiment chamboulée. La première fois, c'était au Point Éphémère où tout le monde est venu me voir après le concert en me disant Et puis merci de parler de ça parce que voilà il y a beaucoup de femmes malheureusement qui sont venues me voir et qui m'ont dit voilà je me suis reconnue dans cette histoire d'une certaine façon avec leur propre histoire aussi parce qu'on a toutes des histoires différentes. Mais ouais, ça m'a beaucoup émue. En fait, je ne m'attendais pas du tout à ça. Ça m'a complètement chamboulée parce qu'évidemment, c'est une histoire qui est très, très personnelle et que j'ai vécu d'une certaine façon, dans de certaines conditions. Et j'imaginais pas que ça puisse avoir cette portée là. Mais en fait, en même temps, j'ai trouvé ça si beau. Je me suis dit, c'est... C'est à ce moment-là que tous ces moments d'écriture prennent sens, toutes ces réflexions, tous ces moments où tu te poses plein de questions et t'es dans ta chambre en slip et tu te dis, qu'est-ce que je fais ? Qu'est-ce que je raconte ? Comment je raconte ces histoires ? Et d'un coup, quand t'as des gens qui viennent te voir après les concerts et qui te disent des trucs comme ça, c'est beau. [02:31:06] Speaker B: Il ne faut pas être silencieux. Et tu participes au fait qu'il ne faut surtout pas garder les choses pour soi. Je pense que c'est important, quelle que soit l'histoire. Je parle du moment que c'est quelque. [02:31:17] Speaker D: Chose qui est douloureux. C'est surtout que c'est un... Ça parle d'une relation où j'étais quand même sous emprise pendant des dizaines d'années. Et on dirait que je suis hyper vieille quand je dis ça. Et en fait, tout était fait pour que la communication soit rompue entre tout le monde, en fait. Et ça m'a un peu fait un déclic ces derniers temps. Je me suis dit en fait, il faut parler. [02:31:56] Speaker C: Je trouve que je me permets de dire que la manière dont c'est écrit aussi, la manière dont t'abordes le sujet, j'avais jamais lu un truc comme ça. Je t'en parlais tout à l'heure un peu. Je trouve ça hyper original et hyper fort, la manière dont c'est raconté aussi. La manière dont tu l'abordes et aussi de la réaction par rapport. dans la chanson, la réaction par rapport à ça. [02:32:29] Speaker D: C'est vrai qu'au départ, j'écrivais des choses très premier degré et puis je me suis dit qu'il fallait que je trouve une façon intéressante d'en parler. Et l'idée, c'était de Je me suis dit que l'album parle de ses Mercedes et une Domina. Quoi de mieux pour parler d'une relation toxique que de la tourner sous l'angle d'une séance de domination ? quasiment tout le début du morceau c'est une séance de domination où j'inverse les rôles entre ce que j'ai pu vivre et en fait d'un coup c'est moi qui le fait vivre à l'autre et parce que oui quelque part cette relation. [02:33:21] Speaker B: Là. [02:33:23] Speaker D: Je voulais pas tellement parler de cette relation, mais je voulais parler de ce que ça avait fait de moi. Et du coup, je voulais montrer que j'ai pris conscience, peut-être un peu tardivement dans ma vie, que ça avait fait de moi une personne très toxique aussi. Et en fait, c'est très dur de s'en rendre compte, surtout quand on a vécu ça et qu'on se dit que c'est injuste, j'ai vécu des choses horribles. Mais en même temps, je me rends compte que je suis fucked up, pour prendre mon pied, j'ai besoin de faire la même chose. Et évidemment, c'est quelque chose qu'il fallait que je guérisse. Mais ça parlait... Je pense que cette guérison passait aussi par le fait d'accepter que ça avait fait de moi quelque part, en tout cas qu'il y avait une certaine forme de monstre à l'intérieur de moi. Et c'est important pour moi justement de... Pour moi, c'était une certaine forme de vengeance aussi de remettre la lumière sur moi et pas tout le temps sur la personne qui m'a manipulée. [02:34:40] Speaker C: Moi, j'ai trouvé ça... Moi c'est une de mes chansons préférées justement parce que je trouve ça hyper... C'est une merveilleuse chanson, bravo, bravo, vous avez beaucoup de talent. Voilà, on va arrêter de pleurer maintenant. [02:34:55] Speaker B: Je ne me parle pas parce que sinon ça va partir et ça ne va pas être très grave pour les gens parce que je vais faire des bulles par le nez, ça va être horrible. On va passer à une chanson parce que comme ça je vais peut-être un peu... Même si, oh là là, je pourrais parler pendant des heures. Merci d'être psy pour les gens aussi, c'est vrai. C'est à ce rôle-là aussi, les artistes, donc merci vraiment. Tu as choisi « I speak » si je dis bien le nom. Avec « sad bitch ». Déjà, dans le concert aussi, il y a ce message que tu passes écrit aussi. [02:35:27] Speaker D: Oui, tout à fait. [02:35:28] Speaker B: Qui est surprenant quand on arrive, quand ça commence. [02:35:31] Speaker D: Oui, c'est vrai que c'est l'intro du concert, comme ça on plonge direct dedans. [02:35:36] Speaker B: Sur cette affiche, il y a écrit. [02:35:37] Speaker D: Il y a écrit « You can call us bitches, you can call us sluts », qui veut dire « Vous pouvez nous appeler salopes, vous pouvez nous appeler putes. N'hésitez pas parce qu'en fait, déjà, nous on adore ça. Et qu'en plus, pendant que vous faites ça, nous on bosse. [02:35:54] Speaker B: » C'est... J'ai beaucoup aimé. C'est un bon... Allez ! Mais bon, I speak. Donc avec cette bitch, qu'est-ce que tu peux nous en dire ? [02:36:04] Speaker D: Pourquoi ce choix ? Ce choix parce que c'est un morceau que m'a fait découvrir Joachim au début de l'écriture de Mercedes et en fait c'est un morceau qui a été une de nos plus grandes inspirations pour écrire Bratt. Je pense que ça s'entend. Mais voilà l'idée de crier dans une grosse disto et après le message je sais pas parce que je ne parle pas russe. Oui parce que j'ai mis le nom en anglais. Le titre est en cyrillique. Non mais en fait ce que j'aimais bien c'était le côté bon du coup j'avais regardé la... traduction des paroles et je trouvais qu'il y avait un truc justement très comme ça, très... Empouvoirant de... Ouais, je suis une salope triste. Et ça me fait kiffer, quoi. J'aime ça. Et du coup, ouais, le message me parlait. Et puis non, mais après, c'était plus en effet dans la production de la voix, particulièrement le côté trap métal, bien énervée. ça me parlait bien et du coup ça a été une grande inspiration pour l'album. [02:37:26] Speaker B: On va regarder ça, je ne connaissais pas donc ce soir c'est merveilleux, on découvre grâce à Malvina avec ce titre « Sand Beach » de Ice-Peak. [02:37:53] Speaker A: Je n'ai jamais été stupide, je ne serai jamais heureuse. Triste putain, triste putain, oui, c'est mon choix conscient. Je n'ai jamais tricoté mes cheveux, j'ai d'abord été née avec des dents. Triste putain, triste putain, oui, c'est mon choix conscient. Tu es là quand tu me vois. [02:38:09] Speaker D: Je détruis tes convictions. [02:38:11] Speaker A: Plus que deux jours avec mon visage bleu, je ne m'inquiète pas de tes indignations. Abonnez-vous ! Je n'ai jamais été heureuse Je n'ai jamais été heureuse Je n'ai jamais été heureuse Je n'ai jamais été heureuse. [02:39:30] Speaker B: Je. [02:39:30] Speaker A: N'Aime pas la poussière, c'est mon plaisir, je souris et je mange. Ici, personne n'est propriétaire. Je n'aime pas la poussière, c'est mon plaisir, je souris et je mange. Ici, personne n'est propriétaire. Je n'aime pas la poussière, c'est mon plaisir, je souris et je mange. Ici, personne n'est propriétaire. Je n'aime pas la poussière, c'est mon plaisir, je souris et je mange. Re-crois-toi quand tu me vois, j'explose tes convaincances. J'abandonne ton jour avec mon visage bleu, je m'inquiète de tes indignations. Les poissons sauvages s'effroient de moi, et la lumière, ce n'est pas une coïncidence. Je m'assieds et j'écris sur ton mur vert, j'écris les doigts sur le jour de l'expression. COURAGE ! [02:43:38] Speaker B: Ça discute, ça discute. [02:43:39] Speaker C: Je n'ai pas les termes, je n'ai pas les termes, mais je trouve ça trop bien. [02:43:44] Speaker B: On vient de regarder un clip de Malvina, avec ce « For the fun of it ». Et la pole dance, parce que c'est quand même quelque chose d'important pour toi. Tu as été très généreuse aussi. Au début de ton concert à la Maroquinerie, il y avait une représentation, si on peut appeler ça comme ça, je ne sais pas quel est le nom. [02:44:04] Speaker D: Une performance show. [02:44:08] Speaker B: Et c'est des collègues, c'est des amis même. [02:44:11] Speaker D: En fait, il y a une des pole dancers qui a assuré la première partie qui s'appelle Staphy Volt qui est une amie à moi et c'est elle qui m'a initiée à la pole dance parce qu'elle est prof de pole dance. Elle m'a dit, viens, fais un cours d'initiation, tu vas kiffer. J'ai fait un cours d'initiation, je suis devenue obsédée par ce sport. Et ouais, et les deux autres filles qui ont polé aussi, elles sont... C'est des filles que j'ai rencontrées au Walpole Studio, là où je prends mes cours, en tant qu'élèves, au départ. Et puis voilà, puis maintenant elles sont toutes les deux profs, elles sont très fortes. Voilà, je les aime trop. Elles sont hyper fortes. [02:44:56] Speaker B: C'est trop cool. On sent ce côté de très famille, très amie, forte, quelque chose de très fort. [02:45:01] Speaker D: Ouais, vraiment. Je crois que c'est un peu le... Mais je sais pas si c'est propre à ce studio-là ou pas, parce que je suis jamais allée dans d'autres studios, mais ouais, il y a un truc très... Moi, les... Enfin, je me suis fait plein de copines là-bas, puis il y a ce truc très... Ouais, encore une fois. Bon, il y a quelques hommes aussi dans les cours, on n'est pas que des femmes. Mais en tout cas, il y a ce truc de... de strong bitch, quoi. C'est-à-dire que t'arrives dans un endroit, c'est que des meufs surtankées qui sont pas là pour rigoler, quoi. [02:45:35] Speaker C: Parce qu'on ne se rend pas compte, mais parce qu'en fait, il y a énormément de grâce dans les mouvements et tout ça. [02:45:40] Speaker D: Ça demande une force monumentale de vraiment réussir à faire des mouvements lents, des choses gracieuses. Ça demande énormément de force et de savoir aussi un peu serrer les dents parce que ça fait très mal aussi. [02:45:56] Speaker C: Et puis il y a toutes les brûlures aussi. [02:45:58] Speaker D: Oui, les brûlures, les hématomes, les élongations, tout ça. [02:46:05] Speaker C: Parce qu'à chaque fois que c'est des prises avec les mains, c'est la demande de la force. Et quand c'est des grippes avec les cuisses ou avec les coudes ou des choses comme ça, c'est juste la peau qui retient tout le poids. Du coup, c'est extrêmement physique. [02:46:24] Speaker B: C'est beaucoup de douleur. [02:46:25] Speaker D: Beaucoup de douleur, ouais, tout à fait. Mais en même temps, beaucoup de plaisir. [02:46:31] Speaker C: Fort de fenovit, quoi. [02:46:32] Speaker B: Exactement. [02:46:35] Speaker C: Il y a une autre chose que je voudrais aborder aussi, surtout sur cette chanson-là. Tu as sorti sur YouTube une session qui est piano. [02:46:46] Speaker B: Oui. [02:46:48] Speaker C: Et du coup, il y a des versions alternatives aussi de tes chansons, notamment celle-là, où tu fais tout un passage aussi en... même tout ? Enfin, il y a une partie en français ? [02:47:02] Speaker D: Oui, je fais le dernier refrain en français. Tout à fait. [02:47:07] Speaker C: Et du coup, c'est une autre facette de toi, je trouve. Enfin, il y a aussi Bratt aussi, où tu fais une version. [02:47:14] Speaker D: Je l'ai fait entièrement en français, celui-là. Il y a une version un peu piano, jazz classique, francisé. [02:47:23] Speaker C: Avec même un break un peu différent. [02:47:27] Speaker D: Ouais, j'ai trouvé à arranger. [02:47:30] Speaker C: Du coup c'est hyper intéressant de découvrir une autre facette de ta musique. Tu veux nous dire un petit truc là-dessus ? [02:47:38] Speaker D: En fait c'est marrant parce qu'il y a des gens qui m'ont écrit par rapport à Brad justement la version piano où il me disait c'est presque encore plus violent. Parce qu'en fait le morceau est très doux et en plus comme je parle en français, tout le monde a compris tout ce que je disais et il y avait un truc en mode waouh on se le prend encore plus en pleine gueule. [02:47:55] Speaker C: Pas pour le style, mais pour la vibe que ça donne. Ça m'avait fait penser à Gentiment je t'immole de Maylan. Il y avait une version qui était par La Caution où c'était hyper vénère et elle avait fait une version acoustique voix où elle dit des choses horribles avec une petite voix douce. Et il y avait ce côté... [02:48:18] Speaker E: Au. [02:48:18] Speaker C: Début, tu écoutes, tu fais « ah c'est joli », puis tu écoutes les paroles, tu fais « ah ok, d'accord ». Et je trouve qu'il y a un peu ça sur la version de Bratt en piano. Après, la musique est complètement différente, mais c'est juste là. Voilà, et du coup, je trouve cet exercice hyper intéressant. Comment ? Pourquoi ? [02:48:36] Speaker D: Comment ? Parce que j'avais très envie de faire ça quoi. En fait moi je sortais d'un moment où j'avais fait beaucoup d'arrangements pour Pomme et c'était J'avais adoré faire ça et ça me manquait un peu parce que j'avais un peu arrêté de le faire. Je viens de là à la base et je trouvais que c'était un exercice hyper intéressant de prendre le temps de réarranger ces morceaux dans des pièces plus classiques, avec un orchestre de cordes. Je ne sais pas, c'était... En fait, c'est juste l'exercice, je le trouvais tellement difficile et j'adore les challenges. Du coup, je me suis dit arranger ces morceaux pour piano et quatuor en cordes, ça va être un délire, mais let's go. [02:49:49] Speaker C: En tout cas, ça marche super bien. [02:49:52] Speaker B: La langue française. [02:49:54] Speaker D: Ouais. [02:49:56] Speaker B: C'est très rapide comme question. [02:49:58] Speaker D: Vas-tu sujet. [02:50:01] Speaker C: J'en ai une autre pareil un peu. [02:50:04] Speaker D: En fait j'ai plein de réponses différentes à ce genre de questions parce que moi j'ai grandi en J'ai quasiment pas écouté de musique francophone. J'ai grandi avec de la musique internationale, de la musique pop chantée en anglais. J'ai baigné là-dedans. Vraiment, j'ai écouté quasiment aucun artiste francophone. J'ai commencé à écouter des artistes francophones peut-être vers 20 ans et encore j'en ai pas écouté beaucoup. mais notamment il y avait Alain Bachung, Dominique A. Et c'était quand même rarissime que j'écoute des textes en français. Du coup c'est quelque chose dont j'étais pas très sensible. Et puis... Du coup t'es pas à. [02:51:02] Speaker B: L'Aise non plus dans l'idée de le... [02:51:05] Speaker D: Je l'ai fait, j'ai fait un morceau en français qui est sorti. Et je suis un peu en train de me dire que je vais peut-être en refaire un nouveau là. C'est juste que c'est un exercice très différent et c'est une façon d'écrire très différente, c'est une musicalité très différente aussi parce que même je me rends compte que quand je parle en français ou que je parle en anglais, j'ai pas le même timbre de voix. [02:51:36] Speaker C: J'allais dire, justement, sur For the Fun of It, la manière dont tu as de faire le refrain en français est différente. [02:51:44] Speaker D: Oui, d'un coup, on switch dans un autre personnage. [02:51:48] Speaker C: C'est pas moins intéressant. [02:51:48] Speaker F: Les deux langues n'ont pas du tout la même plasticité. [02:51:54] Speaker B: Du coup, comme les mots sont en français, comme tu disais tout à l'heure, on les comprend. Donc c'est plus compliqué, peut-être. [02:52:02] Speaker D: Non, parce que le reste du monde comprend mes paroles en anglais en fait. [02:52:06] Speaker B: Oui, mais les anglais ne se présentent pas. [02:52:08] Speaker C: Espèce de français va ! [02:52:09] Speaker D: Franco-centré. [02:52:12] Speaker C: Alors moi j'ai une question sur ton accent. Parce qu'il y a des chansons où tu as un accent impeccable en anglais. Mais par exemple sur Brat où tu prends un accent très français. Et en même temps, je trouve ça hyper cool dans la chanson et je trouve que ça marche vraiment bien. Mais comment t'as décidé ? [02:52:34] Speaker D: Ouais, j'ai fait un peu exprès. Mais alors, c'était pas une décision très consciente de ma part. Mais en fait, dans le morceau, il y a du franglais. Et en fait juste c'est con mais de dire des mots en français au milieu ça m'a mis dans un mood... Déjeuner sur l'herbe ! [02:52:57] Speaker F: Quand il faut caser clavecin à la fin d'une phrase par exemple. [02:53:01] Speaker D: Ouais du coup en fait c'est juste qu'au départ je le faisais avec l'accent et tout et en fait je trouvais ça ridicule presque d'avoir l'accent... En plus moi j'ai un accent américain donc du coup ça faisait vraiment le vieil accent new-yorkais et puis suddenly le déjeuner sur l'herbe et la renaissance. Et non, je sais pas. Et en fait, juste encore une fois, je trouvais ça drôle. Et l'idée, c'était de me marrer, quoi. Je me suis dit, vas-y, je vais garder mon accent français pourri là-dessus. [02:53:33] Speaker C: Moi, je trouve que ça fait un petit côté un peu électroclash. [02:53:36] Speaker D: Ouais, ouais, c'est ça, ouais. Mais non, mais je sais pas, tout le monde a bien aimé ce truc là assez vite. Et du coup, j'ai fait bon, vas-y, let's go, ça part. Mais ouais, c'était pas hyper conscientisé de ma part. [02:53:52] Speaker C: C'est ça le génie, c'est quand ça vient tout seul. [02:53:57] Speaker B: Pas pour tout, Pierre, attention. Pardon, je me m'en vais dessus. [02:54:02] Speaker C: Ah bah c'est venu tout seul. [02:54:03] Speaker B: Voilà, c'est venu tout seul. Je termine toujours mes interviews par une question sur la scène française, ce que tu en penses, le côté artistique français, si tu trouves que ça se développe bien, si tu trouves que c'est plus riche qu'avant ou moins riche, pareil, peu importe, ton avis. [02:54:21] Speaker D: Comme d'habitude, il y a des artistes merveilleux mais ils sont cachés parce que c'est très compliqué de faire des choses un peu nouvelles en France. Ou alors ils se barrent à l'étranger et ils ont bien raison. Voilà, ça c'est un message encore. Je veux faire en sorte qu'il y ait des choses nouvelles qui existent en France et particulièrement chez les artistes femmes. Et du coup, je ne peux pas ne pas citer mon amie Maisy, que j'aime d'amour, qui est une Française qui déchire tout en ce moment. Elle a un projet en développement actuellement, mais je vous invite à aller écouter sa musique parce que ça défonce. Elle est trop forte. C'est une artiste incroyable. C'est une humaine incroyable. Et voilà, je lui envoie beaucoup de force. [02:55:20] Speaker B: Son nom c'est, tu peux le redire ? [02:55:21] Speaker D: Maisi M-A-I-T-R-E-M-A-C-2-E. Et voilà, et après... Ouais, non mais après en vrai, il y a... Je vais pas tout citer mais... Il y a quand même des artistes... Ouais, j'ai la chance d'être entourée d'artistes incroyables en vrai. Et c'est très agréable et je leur souhaite à tous le succès qu'ils méritent. [02:55:51] Speaker B: T'as l'impression qu'il se passe quand même un petit quelque chose ? Ils ont pas la possibilité peut-être d'être entendus par tout le monde, mais... Moi. [02:55:59] Speaker D: Quelque part j'ai l'impression, alors après je sais pas si c'est parce que je le vois à travers mon prisme et mon espèce de microcosme musical, mais en tout cas j'ai l'impression que... il y a un peu un regain de volonté chez le public d'aller voir des artistes qui proposent quand même des choses différentes et notamment qui proposent des styles musicaux un peu plus énervés. Et ça me ravit. [02:56:33] Speaker B: Et tu parlais de cette envie de faire quelque chose, de participer à quelque chose. C'est faire un collectif ? T'as envie de rassembler plein de gens avec toi ? [02:56:43] Speaker D: Alors, je suis malheureusement un peu trop associable pour ce genre d'entreprise. [02:56:53] Speaker C: Déjà tu le sais, c'est un bon début. [02:56:57] Speaker D: Mais... Mais en tout cas, moi j'ai envie d'être là pour les gens que je respecte. [02:57:07] Speaker B: Ok. Ok, ok. [02:57:09] Speaker C: T'es pas très satisfaite de cette réaction ? [02:57:11] Speaker B: Non, non, pas du tout. Si, si. Elle a dit qu'elle avait un problème, effectivement, pour sociabiliser avec tout le monde. [02:57:18] Speaker C: Je rigolais, c'était une blague, c'était une blague. [02:57:20] Speaker B: Qu'elle veuille aider les gens, j'ai hâte de savoir comment ça va se passer. Après, il n'y a peut-être pas l'idée maintenant, mais à l'avenir, si elle est entourée de gens qu'elle a envie d'appuyer... [02:57:27] Speaker C: Peut-être qu'il faut que l'opportunité se présente, Pierre. [02:57:30] Speaker B: Ce qui est intéressant, c'est quand les artistes rencontrent du succès, ce que je te souhaite évidemment, pour sûr, même ça va arriver, mais d'avoir cette puissance de pouvoir communiquer sur les autres, c'est quand même quelque chose de merveilleux. Au dehors de passer un message, tu sais aussi que tu sers à une bonne cause, c'est-à-dire parler de ce que tu penses, c'est ta bonne musique en tout cas. [02:57:49] Speaker D: C'est surtout important, c'est presque nécessaire même. [02:57:53] Speaker B: Tout le monde ne le fait pas. [02:57:55] Speaker D: On n'est rien sans les gens qui nous entourent, donc c'est nécessaire. Et allez écouter Maisy. [02:58:02] Speaker B: On va le noter. Vous l'avez fait Marcel, merci beaucoup, vous êtes fort aimable. Bon, moi je suis ravi, j'ai plus qu'une dernière question. [02:58:14] Speaker C: Donc, messieurs... Attends, mais on a presque mis l'émission là encore. [02:58:19] Speaker B: Non, je sais, mais j'ai plus qu'une question moins. Après, il reste ça. [02:58:22] Speaker C: Non, il y a ça encore. [02:58:25] Speaker B: Non, là, c'est là où on est. Oui ? Bah oui. [02:58:28] Speaker C: Ah d'accord. Je sais pas, mais j'ai l'impression que l'émission est terminée depuis tout à l'heure pour toi. [02:58:32] Speaker B: Non, mais non. En fait, tu sais que j'ai une grosse difficulté à tourner correctement mes phrases. Si je savais parler correctement français, ça saurait. [02:58:41] Speaker C: Très bien, Pierre. [02:58:42] Speaker B: Mais non, après j'étais parti dans les influences, mais elle a déjà répondu à mes questions écrites. Donc je ne peux pas lui reposer les mêmes questions. Ah, d'accord. Sinon, je vais me prendre un 4M de ta gueule. Je vais me mettre à glorier, l'émission va être un drame. Bon, ça peut faire du chiffre, mais quand même. Non mais est-ce que t'as envie de dire un mot aux gens avant de parler de popy parce que c'est le. [02:59:01] Speaker D: Dernier choix que tu as fait ? Oui popy, tu veux que je parle de popy maintenant ? [02:59:05] Speaker B: D'abord est-ce que tu veux dire un truc aux gens ? [02:59:07] Speaker D: Je veux dire un truc aux gens... [02:59:09] Speaker B: Mais comme elle veut aussi, c'est elle qui décide. [02:59:11] Speaker C: C'est elle la chef. C'est plus notre émission. [02:59:14] Speaker D: Le seul truc que j'ai envie de dire, et j'en profite, c'est de soutenir les artistes, d'aller les voir en concert surtout. Vraiment, parce que moi j'aimerais bien être programmée dans plein de festivals. Et du coup pour ça il faut de la demande. [02:59:32] Speaker C: Donc écrivez à tous les festivals où vous allez, près de chez vous. Vous dites on veut voir Malvina, s'il vous plaît. Malvina, please. [02:59:42] Speaker D: Vous le dites et j'accours. J'accours. [02:59:46] Speaker B: Ouais, t'as trop hâte de faire des tonnes de dates comme ça. [02:59:50] Speaker D: Ouais, là je trépide, je suis dans ma chambre là, je suis... Allô, on. [02:59:54] Speaker E: A des nouvelles dates ? [02:59:55] Speaker B: On a des... 10 minutes après, allô, Ella ? Ella ? Vraiment. [03:00:02] Speaker D: Bon. [03:00:03] Speaker B: Ella, je peux jouer ? Je sais pas, par contre, je vais vous poser une question, mais t'as un tourneur ? [03:00:07] Speaker D: Ouais, j'ai un tourneur. [03:00:08] Speaker B: Ok, donc il y a quand même. [03:00:09] Speaker D: Quelqu'Un qui... Ouais, j'ai quelques dates de prévues. Voilà, mais c'est toujours... Voilà, pour développer le projet, il faut que... Venez nous voir en concert, achetez. [03:00:19] Speaker C: Vos billets... Achetez vos billets avant ! [03:00:22] Speaker B: Avant, exactement. [03:00:23] Speaker C: Ça on le dit très souvent. [03:00:25] Speaker D: Non mais c'est ça, parce qu'en fait, en vrai, on a annulé une date à Bordeaux, parce que les gens achètent tellement au dernier moment qu'en fait, ils se disaient bah on va jamais remplir la salle. Et du coup, bah on a laissé tomber le show, c'est quand même très dommage. [03:00:38] Speaker C: Tout à l'heure, il y a quelqu'un qui demandait à Bordeaux. [03:00:40] Speaker D: Il y a plein de gens qui m'ont écrit, qui m'ont dit pourquoi tu viens plus à Bordeaux ? Bref, achetez vos billets, venez nous voir et on va passer un merveilleux moment tous ensemble. [03:00:52] Speaker B: Et le futur proche au niveau de Malvina, c'est quoi ? Parce qu'en rentrée, on parlait de plein d'autres choses, donc du coup, je me mélange les persos. [03:01:01] Speaker D: Là, je suis en train d'écrire des nouveaux morceaux. Je suis un peu dans un processus créatif actuellement et j'ai l'impression que mon année 2025 sera faite de beaucoup de cinéma. Voilà, donc je vais faire un peu des deux. [03:01:22] Speaker F: Cinéma des bandes originales ? [03:01:27] Speaker D: Un peu de tout. [03:01:28] Speaker C: On va être obligé de la réinviter, j'ai l'impression. [03:01:32] Speaker B: On n'aura pas la vérité. Le petit secret. Bon, il faut te suivre de toute façon. Là où tu es la plus active, c'est sur Instagram. Malina.mrcds C'est drôle parce que c'est un. [03:01:44] Speaker C: Peu comme toutes les consonnes de Mercedes. [03:01:48] Speaker D: Étonnant. [03:01:49] Speaker B: Voilà, voilà. Alors sinon, Poppy, c'est ton dernier choix avec ce titre. Spit. [03:01:57] Speaker D: Ouais, j'ai découvert poppy, je crois en 2020, un truc comme ça. Et en même temps, je trouvais ça assez écœurant. Et en même temps, petit guilty pleasure. [03:02:11] Speaker C: C'est tout le problème de poppy. [03:02:12] Speaker D: C'est ça. [03:02:13] Speaker C: Et encore, t'as pas découvert à l'époque où c'était de la pop ? [03:02:19] Speaker D: J'ai écouté. T'as écouté le tout premier repas ? Ah, c'est terrible. C'est dur, c'est dur. [03:02:25] Speaker C: Moi j'adore, donc depuis les vidéos moi. [03:02:28] Speaker D: Je... Ah mais moi je suis fan de cette jeune femme et il y avait un truc aussi très... Elle est énervée cette jeune femme et elle screame et c'est une espèce d'elfe qui screame et ça me parle. Du coup je me suis mis à suivre un peu ce qu'elle faisait et dernièrement elle a sorti des morceaux qui m'ont mis en vrai des énormes claques dont ce morceau « Spit » qui m'a mis une claque monumentale tellement que c'est le morceau que j'écoute juste avant de monter sur scène pour me foutre une patate monstrueuse. Voilà, donc ça c'est mon inspiration de musique live. [03:03:09] Speaker B: Tu ne parles pas de la façon de crier, parce que c'est vrai que ça peut être intéressant. [03:03:12] Speaker C: Non, non, mais moi, j'y connais rien. Mais par contre, je trouve que c'est une excellente chanteuse. Là, il y a son album qui vient de sortir, qui s'appelle Negative Space. On en parlait la semaine dernière. Moi, je dis, c'est peut-être un des albums de l'année. Parce que je trouve qu'il est extrêmement riche et qu'elle montre une technique vocale. [03:03:30] Speaker D: De ouf, du début à la fin. [03:03:32] Speaker C: Elle screame mieux que plein de mecs qui sont là, on est des bonhommes, on crie. Elle, son scream, il est hyper intense et il y a énormément de... Je trouve que son interprétation est vraiment folle. J'adore ce qu'elle fait. [03:03:53] Speaker D: Elle scrimait peu avant aussi, je trouve qu'elle scrime de plus en plus. Là, le dernier album, c'est carrément... Ça doit être très agréable. Scrime-moi au visage, Poppy. [03:04:05] Speaker C: Peut-être bientôt un featuring avec Poppy. [03:04:07] Speaker D: Ça serait incroyable. [03:04:09] Speaker C: On va y travailler. [03:04:10] Speaker B: On va lancer aussi, lancez donc vos demandes. Écrivez à Poppy. Envoyez à Poppy sur les réseaux. [03:04:15] Speaker D: Malvina, please. [03:04:17] Speaker B: Chattent partout, voilà, c'est ça l'essentiel. On va regarder ce titre, ce clip de Poppy donc, ce spit, et puis on se retrouve juste après, c'est pas terminé. Mais oui, ce n'est pas parce que c'est une émission métal et que nous sommes en live Twitch tous les dimanches à partir de 19h avec du gros son qu'on ne peut pas s'empêcher quand même de se priver de ce petit morceau. C'est vrai qu'elle crie. [03:10:15] Speaker C: Elle crie donc ça marche. [03:10:17] Speaker B: Après moi je préfère le moment clubbing où je peux faire comme ça. Chacun danse comme il peut. Je ne sais pas danser. Tu me regardes comme si... [03:10:23] Speaker D: Je ne sais pas danser non plus. [03:10:27] Speaker C: Autre chose que du reggae. [03:10:29] Speaker B: Oh putain quel enfer. [03:10:32] Speaker C: Le reggae est musique ou pas musique ? [03:10:35] Speaker B: Ah voilà ! Compliqué. [03:10:39] Speaker C: Ah mais on sait. Voilà, donc c'était Haru Nemuri et Haru Nemuri. [03:10:45] Speaker B: Et je le dis comme on dit au Japon. [03:10:48] Speaker C: Et Frost... Frost Children. Ils ont sorti un EP ensemble. Haru Nemuri, c'est une chanteuse qui fait que des trucs où ça pleure et où ça crie normalement. Et eux, ils font des titres un peu plus électro et voilà, ils ont fait un EP ensemble et je trouve ça intéressant et agréable à écouter. Voilà, je sais pas ce que vous en avez pensé. C'est très sympa. [03:11:06] Speaker D: On a passé un super moment. [03:11:10] Speaker F: On a écouté et regardé religieusement et puis après, il y a eu le moment clubbing, on était tous comme ça. [03:11:14] Speaker B: Bah oui, oui. T'aimes sortir ? [03:11:19] Speaker C: Déjà pour aller chercher et faire la course. [03:11:24] Speaker D: Oui, j'aime sortir. J'ai des périodes où j'aime sortir, j'ai des périodes où j'aime moins sortir. Ça fluctue, mais oui, j'aime bien sortir. [03:11:38] Speaker B: Bon, vous croiserez peut-être Malvina en club, je ne sais lequel, mais... Regardez bien ! En tout cas, si vous allez dans. [03:11:46] Speaker C: Un club et qu'elle n'est pas là, vous vous écrivez à la direction du tableau et vous dites « Malvina, please ! [03:11:50] Speaker B: » C'est important, on lance un mouvement ! Et on est très contents. Merci beaucoup en tout cas. Merci encore une fois d'être venu jusqu'ici. Merci beaucoup d'avoir répondu à nos questions. Merci beaucoup de faire ce que tu fais. Et merci de donner beaucoup d'émotions. C'est important et c'est vrai que c'est un gros partage. J'ai réussi à ne pas pleurer. J'ai les larmes qui sont montées 15 fois pendant les 8 sur 8. [03:12:13] Speaker C: J'ai eu les globes oculaires bien humides. Je suis fier de toi Pierre. [03:12:19] Speaker B: J'ai quand même ri et puis le peu qui est resté dans mon nez s'est rendu. Mais c'est pas grave, je suis un dégueulasse. [03:12:24] Speaker C: Mais maintenant je comprends pourquoi t'es que à 60%. [03:12:25] Speaker B: C'est faux, c'est faux. Je suis numéro 1, je peux te dire que... Dans le milieu ! [03:12:40] Speaker E: Du coup, je ne sais plus ce. [03:12:40] Speaker B: Que je voulais dire. [03:12:41] Speaker C: On peut inviter tout le monde, pour ceux qui ne connaissent pas, qui viennent de découvrir Malvina, allez écouter son album, allez l'acheter, achetez du merch, c'est très important pour aider les artistes aussi, et sinon vous streamez à fond, vous écoutez tout le temps, vous laissez tourner quand vous dormez, comme ça après les gens ils sont au courant qu'il faut inviter Malvina partout. [03:13:01] Speaker B: Parlez-en autour de vous, bien sûr, même que ça, en soirée, au repas de famille. Sortez un petit clip de Malumina devant vos parents, vous allez voir, ça va. [03:13:08] Speaker D: Faire un petit effet. Ça ouvre les sujets de discussion. [03:13:15] Speaker B: C'est bien, c'est important. [03:13:17] Speaker C: Si vous avez un tonton qui est. [03:13:18] Speaker D: Un petit peu coincé... D'un coup, les personnes toxiques popent. [03:13:26] Speaker B: Bon, en tout cas, tu es la bienvenue maintenant, tu connais l'adresse, donc tu peux venir quand tu veux. C'est très gentil. [03:13:31] Speaker C: Et t'as des choses à nous annoncer. [03:13:33] Speaker D: Oh, ça marche, je toque à la. [03:13:34] Speaker B: Porte, je peux descendre ? Ah, tu ouvres, t'as les codes secrets pour entrer, donc tu ouvres et puis tu viens et tu t'incruses, tu dis j'ai envie de dire un truc et puis voilà, et nous on est content de ça. C'est le côté punk, on aime bien ça, ça se voit pas tout de suite mais on l'est un petit peu. [03:13:48] Speaker C: Nous aussi on boit de l'eau des fois. [03:13:51] Speaker B: Merci Enjoy pour cette petite soirée, ce retour. [03:13:55] Speaker F: Ce retour en grâce, j'espère. [03:13:57] Speaker B: Retour quand même. Bien sûr. Merci Ben encore une fois pour tout. [03:14:01] Speaker C: De rien Pierre. [03:14:02] Speaker B: Voilà, tu es merveilleux. [03:14:03] Speaker C: Oh, moins que toi. Merci Marcel pour la réalisation. [03:14:06] Speaker B: Ah oui c'est vrai, j'avais oublié qu'il y avait Marcel. [03:14:07] Speaker C: Ben il est dans le noir. Marcel qui fait la réalisation, qui va vous faire tous ces petits shorts que vous aimez tant. [03:14:12] Speaker B: On a une copine à moi qui m'a envoyé, tous les montages sont extraordinaires, il faut féliciter cette personne, je vais passer le message à Marcel, c'est Delphine de Biolle, la femme au legging fluorescent. Je l'appelle comme ça parce que je pense qu'elle l'a vécu dans les années 80 pas longtemps, mais par contre c'est resté en elle. [03:14:34] Speaker C: C'est dans l'ADN ça ! [03:14:35] Speaker B: On l'adore, je l'aime tellement ! Et elle habite à Bordeaux donc elle sera ravie bien évidemment d'envoyer des messages ! Merci à vous toutes et à vous tous, bien sûr, d'avoir regardé, d'avoir été aussi nombreuses et nombreux. Merci d'aimer la musique, merci, c'est grâce à vous que tout ça, ça existe. Donc continuez, vous êtes des passionnés et ça, ça fait extrêmement plaisir. Voilà, que dire de plus ? Bon courage pour demain, c'est lundi, je sais, c'est toujours relou, mais vous avez passé un bon dimanche soir, donc ça fera oublier demain matin le réveil. Et puis on est là toute la semaine, vous pouvez retrouver nos vidéos sur Youtube, sur notre chaîne Youtube, et puis partout, Instagram, Facebook, etc. Je vais m'arrêter là, je vous embrasse fort, merci mille fois d'exister, on vous love, et puis à dimanche prochain ! Bye bye ! Et oui, le clip on s'en fout là, le clip c'est un truc, j'ai trouvé ça bien, ça s'appelle Space of Variation, et voilà, puis ça s'appelle là, ils vont s'en baller les roussons, de toute façon vous aurez le titre qui va s'afficher. C'est gentil pour eux. C'est récent, vous allez voir, on en reparlera une prochaine fois, de toute façon j'en suis persuadé. Bisous bisous, love love, bon courage ! [03:15:35] Speaker A: Malvina please ! [03:16:39] Speaker B: Mais c'est juste un... [03:18:00] Speaker A: Non non Un pour le caillou. [03:19:07] Speaker C: Deux pour le spectacle. [03:19:10] Speaker D: Et voilà, c'était mon souvenir. Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon. [03:19:36] Speaker B: N'hésitez pas à vous abonner.

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