Episode Transcript
[00:00:03] Speaker A: The.
[00:00:14] Speaker B: Chainsaw Motel à l'instant dans Bang Bang pour cette édition spéciale LFS 2025. Chainsaw Motel qu'on a déjà diffusé, qu'on a plus ou moins reçu en partie.
[00:00:24] Speaker C: Oui et puis on a diffusé en avant-première. Quasiment tous les clips ont été diffusés en avant-première.
[00:00:29] Speaker B: D'ailleurs.
[00:00:30] Speaker C: On se demande pourquoi.
[00:00:33] Speaker B: En tout cas, on est ravis d'en diffuser puisqu'ils ont fait la main stage du Hellfest. On est ravis pour eux. Il y a peut-être une histoire derrière tout ça.
[00:00:40] Speaker C: Je ne sais pas, il faudrait leur demander. Mais est-ce qu'ils sont là ?
[00:00:43] Speaker B: Ils ne répondent pas aux interviews. Ah bon ?
[00:00:45] Speaker C: Ah merde ! En même temps, ça ne m'étonne pas le chanteur, il a un ego surdimensionné. Laisse tomber.
[00:00:52] Speaker A: Attends, il parle de moi, il parle de moi.
[00:00:54] Speaker B: Mais non, bien sûr, on les aime et ils sont avec nous, bonjour !
[00:00:57] Speaker A: Bonjour !
[00:00:58] Speaker B: C'est beau ! Le plus beau coucou de tout ce festival ! Alors, comment ça va ? Parce que là, vous venez de jouer, en fait ?
[00:01:04] Speaker A: Ouais, c'est ça, on sort de scène, tu vois, et mieux.
[00:01:08] Speaker C: De mainstage, tu veux dire ?
[00:01:09] Speaker A: De mainstage, et je dirais que ça va mieux, toute la pression est un peu redescendue, donc... Et on a des bons retours pour l'instant, c'est nous, sur scène, on a donné ce qu'on pouvait donner.
[00:01:19] Speaker B: Alors, je vais me permettre, avant de continuer les questions, de me tourner vers une personne qui vous a vues, parce que moi je ne vous ai pas vues. Tout à fait.
[00:01:24] Speaker A: Je n'ai vu que lui.
[00:01:26] Speaker D: En plein milieu.
[00:01:27] Speaker B: C'est ça, la barbe reflète le soleil.
[00:01:30] Speaker C: C'est faux et je vais vous dire tout de suite pourquoi. Bon déjà je vais vous parler du show. Le show était très très bien. Très très bien. Moi c'est la première fois que je les voyais jouer en live.
[00:01:42] Speaker A: Malgré des années de connaissances.
[00:01:43] Speaker C: Et j'étais très impressionné. Merci beaucoup. Alors notamment toi parce que je t'avais jamais vu jouer en vrai.
[00:01:51] Speaker B: Enchanté Et le premier truc que j'ai.
[00:01:57] Speaker C: Dit, j'ai fait Ah il est très agréable à regarder Parce que les batteurs, c'est qu'ils te sous-doublent Et physiquement en plus aussi Oui oui, non mais... La question se pose pas forcément De toute façon c'est que c'est un groupe de BG avant tout C'est un boy's.
[00:02:08] Speaker D: Band C'est pour ça qu'on est ensemble en fait C'est pas pour la musique.
[00:02:13] Speaker A: À la base on avait un bassiste mais il était moche, on l'avait viré.
[00:02:15] Speaker C: À l'intérieur C'est comme toutes les productions coréennes Enfin bon on va pas en revenir là-dessus mais... Et non, non, le show était super. Ils ont réussi à créer l'engagement chez le public dès le matin, ce qui n'est pas facile. Il y a eu des bonnes techniques. Je ne vais pas les diffuser parce que comme ça, vous pouvez encore les garder, mais le coup de... Je ne vais pas trop vous en demander, mais vous avez une tête et un coup. C'était pas mal. Et puis, ce circle pit qui a enflammé dès le matin le Hellfest. Incroyable.
[00:02:47] Speaker B: Oui, parce que ça a joué à quelle heure ?
[00:02:48] Speaker C: 10H30.
[00:02:51] Speaker B: Ce qui est tôt déjà.
[00:02:53] Speaker A: T'étais pas là.
[00:02:54] Speaker B: Bah non, moi j'en repars.
[00:02:56] Speaker C: Il gardait le matériel. Il s'est sacrifié pour que je puisse venir vous voir.
[00:03:00] Speaker B: Je l'ai installé mais pas dans le bon sens. Ça c'est un autre sujet.
[00:03:03] Speaker A: Il fait tout à l'envers.
[00:03:06] Speaker B: Non mais du coup c'était très bon.
[00:03:09] Speaker C: Le résumé c'était très très bien. Franchement j'étais... Et puis il y a eu le petit moment émotion, je vais pas en parler parce que je vais pleurer. Heureusement que j'avais des lunettes de soleil, sinon tout le monde aurait compris que...
[00:03:20] Speaker B: On aurait fait des petites étoiles de lumière. Bon, du coup, les commentaires sont bons. Il est dur, donc s'il dit ça... Ah oui, je sais qu'à quel point...
[00:03:29] Speaker A: On va parler de Bellomance ?
[00:03:31] Speaker C: Alors on peut parler de bad omens. Non mais j'ai aussi des petites remarques.
[00:03:35] Speaker A: Mais tant mieux.
[00:03:36] Speaker C: Mais je les ferai en off parce que j'ai pas envie qu'il pleure pendant l'interview.
[00:03:42] Speaker B: Mais non mais c'est intéressant aussi d'avoir des remarques parce que les gens qui ont des groupes peuvent entendre. Alors de toute façon c'est toujours constructif et je crois qu'ils t'écoutent quand même.
[00:03:48] Speaker C: Mais bien sûr.
[00:03:49] Speaker B: On se connaît moins donc peut-être que tu lui pèteras la gueule.
[00:03:52] Speaker A: Il est pas fort la bagarre.
[00:03:54] Speaker C: Je vais attendre qu'il soit pas là pour le dire de toute façon.
[00:03:57] Speaker B: De jouer sur la mainstage, de faire le Hellfest, en dehors du stress pour l'instant, l'excitation, le plaisir, l'accomplissement ?
[00:04:07] Speaker D: Si on joue sur la mainstage, c'est parce qu'on a gagné un tremplin en décembre dernier. Depuis décembre, on s'y prépare.
Donc on se prépare depuis très longtemps pour 30 minutes. Les 30 minutes clés.
[00:04:23] Speaker B: Beaucoup de préparation pour 30 minutes.
[00:04:26] Speaker D: Du coup voilà, c'est concret en fait, c'est fait, c'est passé. Et puis ça s'est bien passé je pense.
[00:04:32] Speaker A: Dans l'ensemble ça s'est bien passé, on a été déçus sur certains trucs forcément. Il y a eu une petite couille technique qui nous a mis un peu dedans au début, du coup c'est dur de surpasser le truc. Dès la première seconde on dit ça ça marchera pas.
[00:04:41] Speaker B: Moi, ça aurait fait... Moi, j'ai pas.
[00:04:45] Speaker A: Eu de stress, mais j'ai eu de la déception. Et du coup, c'est dur de mettre que l'excitation par-dessus.
[00:04:49] Speaker D: C'est cinq minutes avant de commencer, en plus, donc c'est...
[00:04:52] Speaker A: Mais après les gens, je voyais les sourires des gens et tout et franchement ça m'a... Ouais, ça m'a remis dedans.
[00:04:57] Speaker B: Ouais, et puis au final il y avait quand même du monde. C'est vrai ce qu'il disait parce que moi j'étais ici. Mais il y a un incroyable qui diffuse à côté de nous et je voyais qu'il y avait du monde et je me suis dit putain c'est cool parce que il fait beau, il fait chaud, les gens ont fait la fête hier soir, on est dimanche matin.
[00:05:10] Speaker A: On est le dernier jour, moi j'avais peur de ça parce que c'était trois jours de canicule. Je me suis dit là il va faire plus frais, est-ce que les gens vont pas vouloir profiter un peu de... Il y a les molos le matin et non ils sont venus, on voyait le monde arrêter.
Et le monde venait petit à petit, et franchement on a... Enfin moi j'étais content de voir autant de monde devant quoi.
[00:05:26] Speaker B: Ça porte ? Ça vous a donné envie d'aller encore plus loin dans le jeu ?
[00:05:30] Speaker A: Ah ouais, là j'ai qu'une envie c'est... Justement la déception c'est... Ouais ouais, je voulais faire mieux après quoi, je me dis là je veux retourner, je veux qu'on fasse mieux... Ouais c'est ça.
[00:05:37] Speaker B: Est-ce qu'on sait que lorsqu'on joue à ce moment-là, après avoir gagné un tremplin, c'est que... Y'a aussi des gens qui s'intéressent un peu à vous ? Parce que... Quand on a un petit groupe, enfin un groupe en développement... Bah lui déjà ! On se...
Jérémy Diaz est un des meilleurs artistes Est-ce que ça, on le réalise ou est-ce qu'il vaut mieux le mettre de côté ?
[00:06:11] Speaker A: Oui, on le savait déjà qu'il y a des gens qui nous attendaient un petit peu. Mais non, franchement, je n'y ai pas pensé. Il ne fallait pas, parce du monde que je me dis ! que si je vais jouer peut-être ma vie professionnelle là, non, je ne vais pas y penser.
[00:06:23] Speaker B: C'est vrai que les jeunes groupes, j'imagine que les choses peuvent aussi se passer simplement en faisant des petits concerts, mais il y a aussi ce moment de promotion auprès des professionnels.
[00:06:32] Speaker A: Ouais, là on l'a vu différemment. Comme tu dis, c'est vraiment professionnel, tu sens qu'il y a un switch en fait.
[00:06:39] Speaker D: Rien qu'au niveau de l'orga, en fait c'est hyper millimétré, c'est vraiment l'usine quoi, ça enchaîne tout le temps.
[00:06:43] Speaker A: On est habitué, tu joues au fond d'une cave avec un petit gars.
[00:06:48] Speaker B: Une pizza comme public ?
[00:06:49] Speaker A: Ouais, c'est ça, c'est juste une pizza. Allez, Pepperoni, vas-y, fais de tournée ! Et puis ils sont là avec les pizzas et tout.
[00:06:53] Speaker B: Ah, c'est casse, casse !
[00:06:54] Speaker A: Non mais ouais, c'est... En fait, tu rentres dans un autre stade et heureusement, on est accompagnés, ben comme il disait, on a gagné un tremplin et en fait, on est accompagnés par une structure de Nantes qui s'appelle Trempeau.
[00:07:02] Speaker B: OK, d'accord.
[00:07:03] Speaker A: Et merci à eux, tu vois, Karim, Caro, toute l'équipe de Trempeau, c'est sans eux, on aurait pu faire le concert, mais pas aussi bien préparé, on l'aurait pas accueilli aussi sereinement, tu vois.
[00:07:14] Speaker C: Parce que vu la pression que ça représente, en plus d'ouvrir une stage, il y a beaucoup de choses qui s'accumulent, comme tu dis, le petit problème technique juste avant. Et quand je vous ai vu sur scène, je vous ai vu kiffer tout de suite. De manière différente, tous les deux. Mais on voyait que vous preniez du plaisir et ça, c'est incroyable. Aussi vite...
Généralement, le premier morceau, c'est pas le morceau où tu vois les gens le plus s'éclater.
[00:07:39] Speaker D: Non.
[00:07:40] Speaker C: Et toi, t'avais une banane, mais... Ah ouais, j'étais heureux.
[00:07:44] Speaker A: Vraiment, là... En fait, c'est là que je me suis dit, je veux être là toute ma vie, en fait. Je veux... Ouais. Je veux faire ça. C'est mignon. C'est sûr. Et là, j'ai vraiment... Tu sais, quand on se disait avec Aurel, c'est ma liste. Enfin, je peux dire un truc sur une liste. Un truc important, ça, je peux le rayer. J'ai fait un truc comme ça, quoi. Et ouais, là, je veux continuer, quoi.
[00:07:59] Speaker C: Il avait aussi passé dans Bang Bang, mais bon, apparemment... Ouais, mais Bang Bang.
[00:08:02] Speaker A: Ça fait longtemps que je lui demande et à chaque fois, il fait, oh non, tu reviendras quand.
[00:08:07] Speaker B: True story, true story ! Ne lui en veux pas, c'est moi qui lui dis ça. T'as vu comme je t'aime ?
[00:08:12] Speaker C: Moi aussi je t'aime. Allez, on quitte tout, on arrête cette émission.
[00:08:16] Speaker B: Sur cette île nue. Non mais...
[00:08:19] Speaker C: On est fatigués aussi.
[00:08:22] Speaker B: Non mais en fait, c'est tout ça que je voulais mettre en avant avec vous parce qu'il y a ce développement, il y a ce début de truc qui va faire que ça va grandir et que ça va s'envoler. Enfin, je vous le souhaite, bien évident. C'est la suite logique. Et il y a cette structure qui vous a aidé, qui vous a épaulé, qui vous a expliqué. Il y a de la psychologie, j'imagine, aussi, dedans, parce qu'il vous prépare à certaines choses.
[00:08:42] Speaker D: Franchement, là, c'était vraiment... Depuis Trampo, pour moi, j'ai l'impression que c'est la première fois où on nous prend vraiment au sérieux de manière professionnelle, en fait. Et ça change tout, en fait.
[00:08:51] Speaker B: On vous parle pas comme du caca quoi.
[00:08:54] Speaker A: Non c'est ça, ils ont dit les gars maintenant vous avez une carrière possible, on va faire ça, on va faire ça, on va faire ça et tu fais waouh c'est ouf.
[00:09:01] Speaker D: Et on se rend compte de la possibilité, de ce que ça peut devenir en fait. Donc c'est très stimulant en fait.
[00:09:07] Speaker B: C'est vachement vrai que ça existe ce genre de choses.
[00:09:09] Speaker A: Ça existe pour l'instant, mais c'est un petit coup de gueule.
[00:09:12] Speaker D: La subvention à Nantes, c'est la pire.
[00:09:16] Speaker A: Région niveau subvention enlevée. Et du coup, Trampo ont du mal, alors que c'est une structure qu'ont mis en avant Kokomo, regarde les autres tomboyers.
[00:09:24] Speaker B: Ah oui, d'accord.
[00:09:25] Speaker A: Voilà, des noms, tu vois, du gros nom.
[00:09:26] Speaker C: J'avais entendu parler de tous ces groupes.
[00:09:27] Speaker A: Mais ça, c'est parce que tu n'aimes que Badomens.
[00:09:32] Speaker C: C'est pas de ma faute, Noah est l'un des plus grands chanteurs de sa génération.
[00:09:35] Speaker B: T'es enfoiré. Qu'est-ce que je voulais dire, donc il y a eu cette formation, vous avez fait ça, maintenant ça se profile comment ?
[00:09:44] Speaker C: Est-ce que c'est le Dawa qui se profile ? Ou est-ce qu'au lieu de ça, ça va être plutôt...
[00:09:47] Speaker D: On va tout péter, je pense.
[00:09:49] Speaker C: J'espère pour vous.
[00:09:50] Speaker A: On va tourner là pour tout péter !
[00:09:52] Speaker D: Attends, j'ai les chaussettes et tout.
[00:09:54] Speaker B: C'est vrai.
[00:09:56] Speaker A: La suite, c'est qu'on veut bosser encore plus sur le spectacle, Il y a aussi forcément un album, un truc comme ça. Je ne dis pas qu'on va sortir un album, attention !
[00:10:06] Speaker B: Vous préparez forcément des nouveaux morceaux.
[00:10:08] Speaker A: C'est ça.
[00:10:09] Speaker D: En fait, on l'a dit tout à l'heure en interview.
[00:10:11] Speaker A: Oui, mais je n'ai pas envie de leur donner l'excuse. Je l'ai dit tout à l'heure, mais je n'ai pas vu eux.
[00:10:14] Speaker C: Ah d'accord.
[00:10:15] Speaker A: Si, on bosse sur des nouveaux morceaux et donc sur un nouvel album. On n'a pas de date encore pour l'instant parce qu'on veut le notifier, on veut être sûr de ce qu'on va sortir. Donc on sort morceau par morceau. Les avant-premières avec vous, donc merci encore d'ailleurs d'accepter à chaque fois de diffuser ça.
[00:10:29] Speaker D: C'est bon parce qu'on ne goûte pas grand-chose.
[00:10:31] Speaker C: Vraiment.
[00:10:32] Speaker B: Ça rapporte peut-être pas grand-chose en plus.
[00:10:34] Speaker A: Bah si, en vrai, on a des retours à chaque fois et donc ça fait trop plaisir. Et là, ouais, c'est bosser le spectacle. Là, c'est vraiment ça. Moi, je veux de l'aide là-dessus, en fait.
[00:10:43] Speaker B: Vous aviez déjà fait beaucoup de scènes avant ça ?
[00:10:47] Speaker D: Pas de cette ampleur.
[00:10:50] Speaker A: Juste en quantité, pas... Ouais, en scène, ça va.
[00:10:53] Speaker D: On a un format en duo qui est assez facile aussi à proposer dans des petites scènes, dans des petites salles et tout ça, donc...
Donc pour ça, c'est cool.
[00:11:03] Speaker B: Parce qu'à deux, d'occuper l'espace, c'est quand même... Bah ! Toi, tu bouges beaucoup, donc ça va, on a quand même un mouvement qui est assez ample.
[00:11:10] Speaker D: C'est aussi pour ça.
[00:11:10] Speaker B: On sent que tu frappes. Je l'ai vu à l'écran.
[00:11:13] Speaker D: Je vais pas faire que ce soit visuel.
[00:11:15] Speaker A: Moi, c'est plus dur parce que je joue, et quand je joue, je chante pas, je peux avancer, mais ces passages-là sont très courts, donc je... C'est là qu'on s'est rendu compte qu'il faut qu'on bosse de la mise en scène et que je sache plus être accompagné là-dessus.
[00:11:27] Speaker C: Et puis avoir des chansons où... Bien. Tu as bien le temps d'aller devant.
[00:11:32] Speaker A: Oui, c'est ça, voilà.
[00:11:33] Speaker B: Oui, de le travailler dans le sens... Bien.
[00:11:34] Speaker C: Ouais, ça, je ne sais pas si vous pouvez y arriver.
[00:11:36] Speaker D: On fait de notre mieux, mais...
[00:11:37] Speaker C: Je ne vais pas trop en demander non plus.
[00:11:38] Speaker A: Je déteste cet homme. Quel enfer !
[00:11:42] Speaker B: Et du coup, vous pouvez peut-être prendre des danseuses. Enfin, moi, je propose deux danseuses. Alors, le roulet-boulie, je ferais avec toi. Moi, je suis chaud.
[00:11:52] Speaker C: Ne balance pas les dossiers secrets, si je ne l'ai pas encore déposé.
[00:11:58] Speaker B: Non, non, mais... Du coup, l'occupation de l'espace. OK, donc là, vous travaillez sur des nouveaux morceaux. Est-ce que du coup, tu vas mettre ça en place, comme il a dit, Ben ? Vous allez mettre en place le fait d'avoir des espaces plus grands pour pouvoir se déplacer, pour pouvoir agir ?
[00:12:11] Speaker D: Ouais, on y pense un peu.
[00:12:12] Speaker B: C'est un travail qui est différent, que vous avez peut-être pris en compte que là ?
[00:12:14] Speaker D: En fait, je pense qu'on va pas trop dévoiler, mais dans le futur, je pense qu'on va avoir des morceaux qui s'y prêteront mieux justement à ce que Romain vienne plus vers moi. Enfin, on pense à tout ça.
[00:12:24] Speaker A: Parce que tu vois, il joue sur les machines de temps en temps. Et du coup, il y a ce truc là où on aimerait mettre en place où moi, je viens vers lui parce que justement, on peut brancher un micro sur sa machine. Mais voilà, c'est des trucs qu'on aimerait.
[00:12:34] Speaker B: Tu vois, c'est une complicité encore plus large.
[00:12:36] Speaker C: Créer encore plus de petits moments d'interaction et tout ça. C'est vrai qu'il y en a quand même.
[00:12:40] Speaker A: On essaye.
[00:12:41] Speaker C: Mais c'est cool. Et en effet, il y a tous les passages où il y a des beats un peu plus trap, où tu les joues à la main. Et du coup, c'est cool parce que c'est vachement symbolisé visuellement. C'est-à-dire que les gens comprennent les différentes parties. ça je trouve que déjà ça crée beaucoup de dynamique et c'est très cool quoi.
[00:13:00] Speaker D: Bah je peux pas toutes les faire mais ouais j'essaie de les faire le plus possible.
[00:13:03] Speaker C: Bah après il y en a où c'est quand c'est plus des intros c'est différent parce que tu joues par dessus donc tu peux pas forcément.
[00:13:08] Speaker D: Du coup je switch entre la batterie et ça va.
[00:13:09] Speaker C: Mais quand il y a des intros où il y a le temps, moi je trouve ça super bien quoi. Parce que du coup ils se lèvent, ils les jouent à la main sur la patte.
[00:13:16] Speaker B: Voilà j'ai fermé les yeux, j'ai mis un homme-araignée avec des barrières.
[00:13:19] Speaker D: L'homme-orchestre.
[00:13:20] Speaker C: Et bah c'est toute l'erreur Pierre. Car ce n'était pas ça.
[00:13:24] Speaker B: Non mais après je me dis aussi quand tu fais un groupe, que tu crées un groupe, c'est quand même compliqué de trouver une idée, de savoir dans quel sens tu veux aller, de garder ce truc-là, parce que tu sais que ça va durer quand même, donc il faut que tu aies fait le bon choix dès le début. C'est chaud quoi ! Non mais c'est quand même compliqué parce qu'après t'as le droit à l'erreur, c'est pas le problème.
[00:13:39] Speaker C: Je pense que, enfin même dans vos morceaux, il y a une évolution et vous avancez vers ce que vous voulez faire.
[00:13:46] Speaker D: En fait, c'est pas interdit d'évoluer. Tu vois, nous on a commencé en faisant plus du rock stoner, et maintenant en fait le morceau c'est plus tellement ça quoi. Et en fait c'est pas grave, c'est justement c'est même cool d'évoluer, de changer de style un peu et d'essayer des choses en fait.
[00:14:00] Speaker A: Il y a plein de groupes qui l'ont fait, tu regardes Bring Me avec du Deathcore au début et maintenant c'est.
[00:14:03] Speaker B: Beaucoup plus... Ah pardon excuse-moi !
[00:14:05] Speaker A: Non mais j'aime bien, c'est beaucoup plus pop tu vois.
[00:14:07] Speaker B: Non mais bien sûr oui.
[00:14:08] Speaker A: Mais moi j'aime beaucoup mais c'est vrai.
[00:14:09] Speaker B: Quand tu comprends les deux... C'est vrai que les premiers albums ne ressemblent pas du tout à ce qu'il y a aujourd'hui.
[00:14:13] Speaker A: Genre Brave or Plague ou je sais plus quoi, enfin tu comprends...
Maintenant t'es... Voilà.
[00:14:18] Speaker D: Mais c'est cool. J'aime beaucoup ce qu'il fait. C'est bien d'avoir une émotion comme ça.
[00:14:21] Speaker A: Bah pour le coup Badomats a beaucoup copié Bring Me.
[00:14:24] Speaker B: Ah bon ?
[00:14:25] Speaker A: On arrête avec Badomats. Moi je les aime beaucoup en plus.
[00:14:28] Speaker B: Bah oui, moi aussi.
[00:14:30] Speaker C: Noël est un des plus grands chanteurs.
[00:14:31] Speaker B: On va parler de Ghost.
Et nous on est au milieu tu vois, il y a une battle là. C'est quoi le prochain clip ?
[00:14:43] Speaker A: En vrai c'est vrai qu'on a sorti juste une lyrics vidéo pour le Down The Row parce qu'on n'avait pas le budget forcément pour sortir un clip et surtout le temps parce qu'on voulait le sortir avant le Hellfest tu vois, faire une actu. Et peut-être qu'on sortira un clip plus tard, s'il y a un vidéaste à barbe qui est très dispo et très fort, on sait jamais. Mais prochain clip, je ne sais pas si on peut dire la date parce qu'on n'en a pas vraiment.
[00:15:06] Speaker D: Non, on n'en a pas. Mais il y en a un de prévu.
[00:15:09] Speaker B: C'est un choix de faire un morceau, un clip.
[00:15:11] Speaker A: On aimerait bien.
[00:15:12] Speaker D: Au maximum.
[00:15:13] Speaker C: Aujourd'hui, c'est un peu nécessaire.
[00:15:15] Speaker A: C'est la façon de consommer des gens maintenant.
[00:15:18] Speaker D: Ou au moins un truc visuel.
[00:15:19] Speaker A: On s'adapte à ça parce qu'il n'y a que les très gros groupes bien implantés qui peuvent sortir un album avec douze morceaux d'un coup.
[00:15:24] Speaker B: Et puis les douze morceaux ne sont pas forcément écoutés non plus.
[00:15:27] Speaker C: Ça vous permet aussi d'expérimenter des choses, de voir ce que vous aimez plus ou moins sans être dans le carcan de « c'est un album qui doit être hyper cohérent tout de suite ».
Tu peux chercher un petit peu des trucs. Et puis si tout marche ensemble, tu peux tout mettre sur le même plan.
[00:15:43] Speaker D: Allez, ça part !
[00:15:44] Speaker A: Ça part en prod !
[00:15:46] Speaker C: Ça part en prod ! Oh la vache ! Ça m'a égraté, excusez-moi, je transpire de la tête.
[00:15:52] Speaker B: Et du coup en image, c'est vous deux qui travaillez dessus aussi ?
[00:15:55] Speaker D: C'est surtout Romain.
[00:15:56] Speaker A: En gros, moi je suis plus la.
[00:15:57] Speaker D: Partie audio et Romain plus la partie vidéo.
[00:16:01] Speaker A: Et Mika qui n'est pas là, c'est abruti. Il était là tout à l'heure. Mais c'est Mika, un ami qui est vidéaste.
[00:16:08] Speaker C: Et il parle dans les micros, lui, ou pas ?
[00:16:10] Speaker A: Je parle fort, donc je suis sûr qu'ils m'entendent.
[00:16:14] Speaker C: Ils entendent bien le bruit là-bas aussi.
[00:16:17] Speaker A: Et la fontaine. Il ne me laisse pas parler !
[00:16:20] Speaker C: Et Pierre qui est arrivé avec S.
[00:16:22] Speaker B: Alors j'allais dire, mais du coup il m'a devancé.
C'est normal j'ai le cul trop ouvert. Bon allez vas-y continue !
Non mais voilà, ma vulgarité sera libre maintenant.
[00:16:33] Speaker A: C'est le dernier jour.
[00:16:34] Speaker B: Je sais pas si elle était pas.
[00:16:34] Speaker A: Libre avant, mais... Moi j'aime bien ça. Mais je sais plus ce que je disais. Oui, ils vont bosser avec Mika qui est vidéaste, un ami vidéaste, et qui était là sur scène du coup, qui a fait de la capta pour faire des behind the scenes. Et Mika qui est très très fort. Moi j'aime beaucoup depuis très longtemps et j'ai toujours voulu bosser avec lui. Donc oui, on a fait les vidéos ensemble. Moi je lui donne les idées de ce que je veux parce que je suis pas fort en technique. Je lui dis je voudrais que ça fasse ça. Je suis plus en réel, en idée de ce que le plan va ressembler. Et lui il fait et voilà.
[00:17:00] Speaker B: Donc il y a un troisième membre un peu invisible, mais il est là, il apporte son truc.
[00:17:04] Speaker A: Pour la vidéo, c'est lui, clairement.
[00:17:06] Speaker B: C'est important, tu crois, aujourd'hui, même si c'est un groupe, de pouvoir compter sur des amis.
[00:17:11] Speaker A: On s'entoure, en vrai.
[00:17:13] Speaker D: Oui, puis en fait, ça permet aussi d'avoir un regard extérieur. Là, à deux, c'est assez difficile aussi, des fois, d'avoir du recul sur ce qu'on fait. Donc c'est bien aussi d'avoir des personnes impliquées.
[00:17:23] Speaker B: J'en ai discuté justement avec des bangers qui sont au festival et ils me disaient comment les gens font pour avoir du recul pour voir s'ils font quelque chose de bien ou pas.
[00:17:31] Speaker A: Et j'étais hyper dur.
[00:17:33] Speaker B: J'en ai aucun et puis souvent on est dur avec soi-même aussi.
[00:17:36] Speaker A: Ouais, ou des fois pas assez.
[00:17:38] Speaker B: Ouais alors ouais, ça dépend des gens.
[00:17:39] Speaker A: J'trouve bien ça non ? Non ?
[00:17:40] Speaker B: Ah. Et vous, ces amis-là, vous donnez leur avis des fois ? Un peu agressifs ?
[00:17:47] Speaker A: Surtout toi avec Flavien, c'est comme ça.
[00:17:49] Speaker D: Ouais ouais, bah ouais j'ai des potes test.
[00:17:51] Speaker B: Ouais c'est ça.
[00:17:53] Speaker D: En qui tu peux faire confiance parce.
[00:17:55] Speaker B: Que tu sais qu'ils vont avoir une critique intéressante et constructive.
[00:17:57] Speaker A: Même Gab, on essaie d'envoyer... On sait que c'est des gens qui n'hésiteront pas à nous dire si c'est de la merde.
[00:18:02] Speaker D: Ouais ouais.
[00:18:03] Speaker B: Bah c'est important, ouais.
[00:18:04] Speaker A: Ouais ouais, moi j'ai besoin de ça, qu'on me dise que je suis nul. Qu'on me dise que t'es une merde ! Non mais en vrai, j'aime beaucoup avoir des retours, même négatifs, pour justement corriger les trucs. Et je sais pas le prendre personnellement en fait, je vous le dis.
[00:18:18] Speaker B: Non mais c'est ce que j'allais dire, c'est que si tu prends pas personnellement, c'est que t'es professionnel. C'est-à-dire que justement t'avances et que tu... t'es en construction de quelque chose. Du coup l'écoute elle est importante. Mais si par exemple c'est ton égo qui parle, c'est qu'il y a peut-être un autre souci.
[00:18:31] Speaker A: Ouais.
[00:18:33] Speaker B: Je suppose. Voilà, parce qu'il y a des gens qui essaient de construire des groupes et quand tu leur fais un petit commentaire... Bon.
[00:18:38] Speaker D: C'est touchy.
[00:18:39] Speaker A: On veut des noms !
[00:18:40] Speaker B: J'en ai une liste d'ailleurs.
[00:18:42] Speaker C: C'est pas toujours facile aussi quand tu mets toutes tes tripes dans un truc.
[00:18:46] Speaker A: Et qu'on te dit... Ça fait mal.
[00:18:47] Speaker B: C'est nul.
[00:18:47] Speaker D: Ouais mais faut accepter, à partir du moment où tu crées quelque chose, faut aussi accepter le fait que d'autres ne peuvent pas aimer et peuvent te dire justement si c'est ce qu'ils en pensent. Ça fait partie du truc.
[00:19:00] Speaker C: Bah ouais bien sûr, je suis complètement d'accord.
[00:19:03] Speaker B: Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter, sans partir dans des délires de fous bien évidemment, qu'est-ce qu'on vous souhaite le meilleur, de remplir l'accord Arena, le Stade de France...
[00:19:13] Speaker C: On vous souhaite tout le meilleur du monde !
[00:19:15] Speaker A: Si quelqu'un pouvait nous tendre la main...
[00:19:17] Speaker B: Jonathan Davis chante cette chanson... Ah non pardon, je confonds toujours l'un et l'autre... Il va pas le lâcher celui-là...
[00:19:23] Speaker A: Le monsieur avec la calvitie, alors... Ah.
[00:19:24] Speaker B: Bah c'est plus une calvitie, c'est un... Il a des crottes de nécoléotrasme.
[00:19:28] Speaker C: C'est un très grand front.
[00:19:31] Speaker A: Ah bah il pense beaucoup ! Mais Ce que nous souhaiter... Bah du... Encore professionnellement, encore plus... D'avoir... Vous pouvez.
[00:19:41] Speaker B: Avoir accès à d'autres structures qui peuvent encore vous aider, vous épauler, vous aiguiller... Vous le savez ça ou c'est quelque chose encore qui va... Bah c'est un.
[00:19:48] Speaker D: Peu ce qu'on cherche à faire aussi aujourd'hui, on va démarcher un peu... les.
[00:19:51] Speaker A: Professionnels, les structures de prod, ce qu'on.
[00:19:54] Speaker D: Cherche c'est à s'entourer de pros et pouvoir amener le projet à un level.
[00:19:59] Speaker A: Encore Comme on disait, pousser le wagon à nous deux, ça le fait.
[00:20:03] Speaker B: On sait où on va, et quand.
[00:20:05] Speaker A: T'As de l'aide, c'est mieux.
[00:20:06] Speaker B: Et on a besoin de l'aide.
[00:20:07] Speaker A: Là, on s'est rendu compte, cette année, en étant un compagné, qu'on a besoin de cette aide. Et ce regard, et on le veut, en fait. Si jamais.
[00:20:17] Speaker B: C'est important.
[00:20:18] Speaker C: En tout cas, après avoir fait ça, normalement, c'est une bonne carte de visite pour trouver des gens pour vous aider.
[00:20:25] Speaker A: On est capables de le faire.
[00:20:27] Speaker C: J'espère, en tout cas.
Pierre, je crois qu'il est temps de leur demander à choisir une vidéo.
[00:20:33] Speaker B: Ah ok, je leur poserai les questions sexuelles à l'antenne.
[00:20:36] Speaker A: Claire et Morgane dans le jacuzzi ? Non c'est ça ?
[00:20:39] Speaker B: Alors, je peux te raconter des choses.
[00:20:42] Speaker C: Alors, à la fin de l'interview, on demande à nos invités de choisir un clip qui vous a marqué, qui a été marquant pour vous, qui a été important pour vous.
[00:20:52] Speaker A: Récent, pas récent.
[00:20:53] Speaker C: Parécent, mais pas de vous. Toi, t'en as déjà choisi quelques-uns.
[00:20:58] Speaker A: Super. J'en avais encore trois.
[00:20:59] Speaker D: J'en ai un qui me vient en tête, je ne sais pas trop pourquoi, mais c'est « Come to Daddy » de Affex Twin. Je l'ai vu à un âge où j'étais trop jeune, je pense, et ça m'a choqué de ouf, avec cette gueule-là. Et puis, en fait, Affex Twin, il a toujours un univers qui est très, très travaillé. Et j'aime beaucoup ce qu'il fait.
[00:21:22] Speaker B: Ce clip a été choisi 77 fois.
[00:21:25] Speaker C: Je pense qu'il vient juste après Pantera Broken. Mais en même temps il est excellent ce clip, on adore.
[00:21:35] Speaker B: Et ça montre encore une fois une ouverture d'esprit et une volonté de faire des mélanges.
[00:21:39] Speaker C: Peut-être un indice sur des sons à venir ?
[00:21:42] Speaker D: Peut-être.
[00:21:43] Speaker C: Des textures sonores ?
[00:21:45] Speaker A: Peut-être.
[00:21:47] Speaker D: Rien n'est interdit.
[00:21:48] Speaker A: Le son, le son.
[00:21:51] Speaker B: En tout cas, bravo, chapeau.
[00:21:52] Speaker C: Merci beaucoup.
[00:21:53] Speaker B: Bon courage et merci pour tout.
[00:21:55] Speaker A: Merci.
[00:21:55] Speaker B: Merci à vous.
