#96 - IMPARFAIT en invités

Episode 97 June 13, 2025 03:32:47
#96 - IMPARFAIT en invités
Bang!Bang! RSTLSS
#96 - IMPARFAIT en invités

Jun 13 2025 | 03:32:47

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Show Notes

Pour ce nouvel épisode, on a eu envie de vous faire découvrir un groupe qui mériterait à nos yeux beaucoup plus d’attention : IMPARFAIT ! Prisca et Bruno sont venus répondre à nos questions, savoir comment on se débrouille pour faire un projet tel que celui-ci, créatif, osé, un peu fou et totalement indépendant ? Ils répondent franchement et nous donnent leur petites astuces, c’est ultra intéressant et on s’est bien marré puisqu’ils sont over cools ! Bonne écoute ! Amélie, Ben, Enjoy The Noise, Gladyce, Marcel & Pierre passent des clips, donnent l’actualité et discutent de ce qui est...
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Episode Transcript

[00:00:19] Speaker A: À l'américaine ! [00:00:24] Speaker B: À l'américaine ! Alors, bienvenue, bonsoir, j'espère que vous allez bien, c'est Bang Bang, le meilleur du métal et de l'alternative rock, oui, c'est comme ça tous les dimanche soir, en live Twitch, à partir de 19h, c'est le rendez-vous pour faire en sorte que votre week-end se finisse sur une bonne note, voilà, de l'humour, un peu de culture, un tout petit peu, des interviews, des rencontres, de la discussion, finalement c'est un moment en famille avec vous, entre passionnés même je dirais, et c'est comme ça pendant bien trois heures, des news, et puis vous ? Vous, mon acolyte, Ben, comment allez-vous ? [00:00:58] Speaker A: Bonsoir Pierre. [00:00:59] Speaker B: Bonsoir. Tu sais qu'à un moment, j'ai eu un message de toi et mon téléphone, je sais pas, de temps en temps, décide de me le dicter. Mais pas tout le temps, ça arrive de temps en temps. Elle m'a dit « Vous avez un message de Ben Berzeke ». J'étais bézerké. Et j'ai beaucoup ri pendant très longtemps tout seul. [00:01:19] Speaker A: D'accord, t'as pas entendu le message. [00:01:20] Speaker B: Non, j'ai pas du tout... [00:01:22] Speaker A: Après, c'est mieux si c'est en haut-parleur, c'est mieux que cette... Parce que des fois, on s'envoie beaucoup de blagues. On a bien rigolé cette semaine. [00:01:29] Speaker B: On a beaucoup rigolé cette semaine. On a vu que Patrick Croix, finalement, n'était peut-être pas disparu. [00:01:36] Speaker A: Mais on fera un épisode spécial sur le sujet. [00:01:40] Speaker B: On va pas... Vous savez, j'ai dit tout le temps que je suis vieux. Je ne suis pas vieux, évidemment, mais c'est juste pour dire la différence d'âge qu'il y a avec les jeunes qui sont sur Internet et donc la consommation d'Internet. C'est ça, la signification de vieux dans ma bouche. Et donc j'envoie des gifs à Ben. Il doit se dire systématiquement, putain, il ne peut pas m'envoyer un truc. Non, il m'envoie un gif qu'en 1902. Et j'en trouve des... Ah ouais, tu. [00:02:07] Speaker A: As quand même un talent pour en trouver des qu'on ne sait pas qu'ils existent. On se demande qui les utilise ceux-là. [00:02:14] Speaker B: D'ailleurs vous avez des GIFs Restless, si vous êtes sur Messenger, si vous êtes sur WhatsApp, vous tapez nos GIFs R, S, T, L, S, S, vous allez voir, vous allez être gâtés. Sinon, mon petit Ben, comment vas-tu ? Très bien. Et alors, qu'est-ce qui s'est passé cette semaine ? [00:02:31] Speaker A: Cette semaine, j'ai travaillé, voilà. J'ai travaillé, mais j'ai fait un travail cool. Je suis allé voir la création d'un ami à moi qui est au 104. Il a travaillé avec l'IRCAM pour faire le Polytop 2025. C'est une installation d'art numérique avec du son spatialisé et des lumières. et donc c'est au 104, donc c'est un lieu culturel, donc c'est une salle qui est à vous, vous pouvez tous y aller, je crois que c'est gratuit d'ailleurs, il faut juste réserver la séance où vous voulez aller, et du coup je suis allé voir ses créations. Et je m'en suis pris plein la gueule. Vraiment. Et ça ne laisse pas les gens indifférents. Il y a des gens qui ont été choqués. Choc bar de ouf, je dirais même. Mais c'est une expérience assez incroyable. Donc vous êtes allongé, assis allongé dans la salle. Il y a des espèces de petits fauteuils exprès. et puis vous regardez le plafond et puis il y a des lasers et des leds et puis de la musique, du son spatialisé et c'est assez foufou, donc voilà si vous voulez y aller, ça s'appelle Polytop et c'est au 104. [00:03:45] Speaker B: Alors moi ça m'a donné très très envie d'y aller. Après je suis... Je me demande si je pourrais tenir parce qu'effectivement, il m'a montré un petit peu. Il faut être solide dans sa tête. [00:03:58] Speaker A: Après, je pense qu'il faut juste se préparer en y allant. Et puis voilà. Après, il y a quatre oeuvres différentes. Je dirais qu'il y en a deux, trois où c'est plus facile. La quatrième est vraiment celle où mon ami a fait la lumière, mais aussi le son. Et là, c'est vrai que c'est beaucoup plus violent. Mais est-ce que l'art n'est pas là pour nous secouer un petit peu ? [00:04:23] Speaker B: Ah mais j'ai trouvé que justement c'était très intelligent. Avec tout ce qui se passe, finalement ça peut remettre un petit peu les idées en place à certains qui imaginent plein de choses. [00:04:32] Speaker A: Voilà. [00:04:33] Speaker B: Bon, en tout cas, t'as fait ça, t'as bossé, y'a eu d'autres choses ? [00:04:37] Speaker A: Non, non, c'était ça principalement. [00:04:39] Speaker B: T'as pas été voir des films ? [00:04:40] Speaker A: Ah si, je suis allé voir des films, bon ça c'est pas très... Je suis allé voir Lilo et Stitch, j'ai pleuré comme tout le monde. Voilà, parce que c'est beau. [00:04:52] Speaker B: C'est choupi ! [00:04:52] Speaker A: Des fois j'aimerais bien que tu sois un peu Stitch. Bah t'es un peu Stitch mais y'a pas le côté où il est un petit peu genre... [00:04:58] Speaker B: Alors je ne connais pas l'histoire mais j'imagine qu'il doit être un peu demeuré. [00:05:00] Speaker A: Non, il est très intelligent, c'est ça qui te manque. Sinon, tout est pareil. [00:05:07] Speaker B: Quel enfoiré ! C'est vrai, le physique tout pareil. [00:05:12] Speaker A: Tout pareil, il bave, il mange sa morve. [00:05:16] Speaker B: Arrête ! Ça m'arrive. [00:05:18] Speaker A: Bah voilà. [00:05:19] Speaker B: Dans le métro, d'ailleurs, cette semaine, j'ai... Ouais, ça va, Marcel me montre une image. C'est vrai qu'il a le même sourire que moi. [00:05:27] Speaker A: Non, mais il est bleu, Stitch. C'est pas lui ? [00:05:30] Speaker B: Ouais, mais il voulait me montrer celui qui a l'air le plus teubé. [00:05:32] Speaker A: Celui qui a un sandwich à la mayonnaise. [00:05:35] Speaker B: Bon, c'est vrai que dans le métro, cette semaine, j'ai eu le nez qui coulait, j'avais pas de mouchoir, j'ai fait comme ça et je me suis essuyé sur mon pantalon et y'a une dame en face qui m'a fait « S'il vous plaît, elle m'a donné un mouchoir ». C'est gentil de sa part et en même temps, j'ai rencontré des auditeurs dans le métro. J'ai fait toute la ligne 8 quasiment avec un des bangers qui nous suit. J'ai fait un gros coucou et on a parlé musique et tout et c'était hyper intéressant. Donc n'hésitez pas, si vous me voyez, vous pouvez venir discuter. Je suis open-minded. Alors après, si je dois bouger, évidemment, je vous dirais, non mais là, je dois changer de ligne. Il ne faut pas prendre sa main. [00:06:08] Speaker A: Non, je pense que les gens ne t'en voudront pas. [00:06:09] Speaker B: Ils savent que... Non, j'imagine, mais bon... [00:06:10] Speaker A: Ils savent que tu es un homme actif. [00:06:12] Speaker B: Un homme... Pardon. [00:06:13] Speaker A: Ouais, j'ai failli dire ça, moi aussi. [00:06:17] Speaker B: On passe, on passe. Sinon j'ai fait du plâtre aussi, ça c'est très intéressant. Je me suis improvisé homme de travaux. Bon, je verrai ce que ça va donner demain puisque c'était tout à l'heure. J'ai tout salopé. Par contre je ne sais pas travailler proprement, que ce soit ici ou ailleurs. [00:06:34] Speaker A: L'avantage c'est qu'ici tu fais pas de plâtre. [00:06:36] Speaker B: Non, pas plus maintenant. [00:06:40] Speaker A: Non, tu t'es arrangé pour pas venir. Quand il y avait du plâtre à faire, t'étais pas là. [00:06:44] Speaker B: Mais sinon voilà, je travaille à WeFM, ça c'est une chose. [00:06:48] Speaker A: Mais... T'es allé voir un concert ? [00:06:49] Speaker B: Je tiens d'abord à dire coucou à Laurent Carilla. Parce que, comme vous le savez, je dis que je suivais une petite thérapie, on va dire ça comme ça, je pense que c'est le nom. Mais je suis allé le voir pour enlever quelques addictions que j'ai dans la vie. Et il m'a dit quelque chose qui m'a beaucoup peiné. Il m'a dit, oui, il y a un petit problème. Pierre, il y a un petit problème. Tu as un souci avec l'alcool. Alors, je lui ai dit... J'ai pleuré. [00:07:17] Speaker A: Tu disais ça m'étonnerait. [00:07:18] Speaker B: Bah oui, mais en fait dans ma tête c'était vraiment ça. Non mais c'est pas ça le problème. Et en fait si, mais c'est juste que quand on l'entend, c'est pas facile. Alors il m'a dit t'es pas alcoolique comme les gens l'entendent. T'as pas besoin de boire le matin, même si tu bois une fois dans le mois tu peux être alcoolique. C'est juste que tu es alcoolique thérapeutique. Enfin, entre guillemets, c'est-à-dire que tu te sers de l'alcool pour parler plus facilement aux gens, pour être plus à l'aise, pour faire plus de pitrerie, alors que tu peux le faire sans. En vrai, il n'y a pas besoin d'artifice pour être soi-même. C'est juste que t'avais l'impression et puis t'as construit ta vie autour de ça. [00:07:52] Speaker A: On peut le dire, on n'a pas besoin d'alcool pour être con. [00:07:56] Speaker B: Oui, je lui ai dit, j'avais compris qu'il n'y avait pas besoin d'autre chose pour faire plein de conneries, mais effectivement, ça m'a appené parce que c'est vrai qu'il y a cette notion d'accroche à l'alcool, elle est complètement folle. Mais c'est très très malsain en fait. Je l'ai réalisé au moment où il me l'a dit. [00:08:15] Speaker A: Et le bon côté des choses, c'est que maintenant tu vas pouvoir... Bah m'acheter. [00:08:19] Speaker B: Une maison du coup ! [00:08:21] Speaker A: Alors déjà... Et puis aussi, bah oui et non, mais non, mais il y a aussi l'aspect, l'aspect de redécouvrir des choses, parce que du coup, tu vas. [00:08:34] Speaker B: Devoir... Ah, je vais devoir trouver des choses cool, autres, aller au ciné, manger. [00:08:40] Speaker A: Un truc sympa... Non, mais même ne plus utiliser ça comme un outil, mais du coup, travailler pour... Moi, je sais que j'ai décidé de ne pas boire pour ça. pour pouvoir travailler sur moi et pas utiliser ça comme un outil, parce que je suis quelqu'un de très, très timide. Et ceux qui me connaissent le savent, mais ça se voit pas forcément. [00:09:05] Speaker B: Je le suis aussi, mais ça se voit pas tout de suite non plus. [00:09:07] Speaker A: Mais du coup, travailler, ne pas boire, ça te pousse à travailler sur toi pour vaincre cette timidité. Et c'est ce que tu vas pouvoir faire maintenant. Enfin, même si tu le faisais déjà un petit peu. Mais là, tu vas pouvoir le réaliser complètement. Et c'est beau, ça aussi, il faut se dire. [00:09:27] Speaker B: Alors attention, ça ne veut pas dire que les gens qui m'entourent ne doivent pas boire, ça je m'en fiche, les gens font ce qu'ils veulent. Alors là, ouh là là, ça je n'ai aucune intervention à faire. [00:09:37] Speaker A: Juste si vous pouvez éviter d'insister lourdement pour qu'ils boivent, ça c'est bien. Parce que ça c'est le vrai problème quand on ne boit pas, c'est-à-dire que nous ça ne nous pose pas de problème de ne pas boire. Et que ça ne nous pose pas de problème que les autres boivent. Par contre, n'insistez pas pour qu'on boive si on n'a pas envie. C'est juste respecter la volonté des gens. [00:09:54] Speaker B: Oui, c'est ça. [00:09:54] Speaker A: Pas insister alors que peut-être que des fois on a un peu envie et qu'il faudrait pas et voilà, n'insistez pas. [00:10:02] Speaker B: C'est surtout que je suis sous anxiolytique donc si je peux éviter d'avoir des problèmes en plus, ça serait dommage. Mais voilà, en tout cas c'est formidable. Je voulais juste préciser ça, j'en parlerai un peu plus dans le live TikTok que je fais tous les lundis. Demain je le ferai et si vous avez des questions, je n'hésiterai pas à vous répondre. Je suis très transparent, j'ai pas de problème avec ça. Mais je peux vous indiquer aussi les endroits où vous pouvez aller, etc. Si vous avez des questions, on a un Discord. Vous tapez !discord pour ceux qui sont en direct et vous avez le lien en description pour tous ceux qui sont en VOD. Vous pouvez venir poser des questions pour qu'on vous dirige vers les bons endroits. Il y a des services gratuits, il y a des gens formidables. On m'a dit que mon cœur, en tout cas, était en très très bon état. [00:10:40] Speaker A: Et tes darines aussi. [00:10:41] Speaker B: Oui ! Et ça, c'est perfect ! Quelle surprise ! Donc j'ai plein d'autres tests. [00:10:49] Speaker A: On me les a remplacés par un tube en titane. [00:10:52] Speaker B: J'ai dit attends je suis pas Jacques Martin quoi. Avec tout le respect bien sûr que j'ai pour la famille. [00:10:58] Speaker A: Nouveau dimanche sous vos applaudissements. [00:10:59] Speaker B: La la la la la la la la. [00:11:03] Speaker A: Bon et alors concert ? [00:11:04] Speaker B: Sinon je suis allé à un concert évidemment. Je suis allé au concert de Wolf Alice. Wolf Alice ! Je l'ai dit correctement cette fois-ci. En fait, je ne savais pas du tout qu'il y avait un concert de Wolf Alice au Nouveau Casino, qui était une toute petite salle à Paris. [00:11:16] Speaker A: C'était secret. [00:11:18] Speaker B: Ah d'accord, ok. Parce qu'en fait, c'est mon ami Aurélie de OUI.fm qui m'a emmené, qui m'a dit « viens, j'ai deux places et tout ». [00:11:23] Speaker A: Trop bien. [00:11:24] Speaker B: Et je lui ai dit « vas-y, carrément ». [00:11:25] Speaker A: Moi j'ai vu des vidéos, ça avait l'air incroyable. [00:11:28] Speaker B: C'était hyper bien. Le fait que la salle soit petite, évidemment, tu peux le vivre encore plus. Les gens connaissent toutes les paroles par cœur. [00:11:33] Speaker A: Et puis elle fait comme ça avec ses cheveux. [00:11:35] Speaker B: Ah, il y a ce petit moment effectivement où elle se déchaîne. Ah dis donc ! Ah là là, cette tournicote dans tous les sens ! [00:11:41] Speaker A: J'aimerais avoir des cheveux et pouvoir en faire autant ! [00:11:44] Speaker B: Non, elle a une superbe voix, elle a l'air extrêmement gentille, parce qu'elle fait des erreurs sur scène, à des moments où elle se trompe dans son champ et tout, puis elle en rigole, elle blague autour de ça, elle montre que c'est pas si grave que ça de faire des erreurs, surtout au niveau de l'art. Et voilà, c'était très très bien. Elle va repasser, elle fait un zénith quand même après. C'est-à-dire que l'étape suivante, c'est quand même une salle qui est très grande et qui est assez mythique en France. Mais voilà, je vous conseille Wolf Alice si vous ne connaissez pas. C'est vraiment très très bon, les gens sont tous adorables, c'est bienveillant, c'est à la fois très doux, très planant et des fois ça part en cacahuètes, c'est très agressif, c'est très grunge, c'est très punk, il y a un peu tout. C'est quand même assez compliqué. Mais c'est très très bien. Elle m'a fait penser un petit peu à Pete Gervais. [00:12:29] Speaker A: Même physiquement. [00:12:32] Speaker B: Et puis il y avait l'attitude. Une très belle femme. Deux morts. Avant de vous passer un clip, vous allez avoir quand même les news ce soir, alors ce sera fait par moi. Donc on va voir si je sais faire ce travail que font si bien Didi et Gladys. Et nous allons recevoir des invités. Oui, nous allons recevoir le groupe Imparfait. Deux personnes qui vont venir nous expliquer comment ils font ce groupe en totale indépendance parce qu'ils se débrouillent et ils ont une âme, ils ont un discours, ils ont quelque chose qui est très différent et c'est hyper intéressant. En tout cas, je sais que nous, on a toujours été quand même attaché à ce groupe depuis bien longtemps. Et on est très très content de les recevoir et de mettre ce genre de formation en avant. Bien sûr Enjoy nous rejoindra tout à l'heure pour nous parler de ses goûts musicaux et nous écraser les tympans avec du gros gros son, parce que je sais ce qu'il a choisi. Bon petit Ben, on y va ? [00:13:28] Speaker A: Ah bah let's go ! [00:13:29] Speaker B: J'espère que vous allez bien, on y va ? C'est parti ! [00:14:40] Speaker C: A. [00:14:51] Speaker D: La prochaine ! 3. [00:16:58] Speaker B: 2, 1, action ! [00:17:18] Speaker D: J'ai été le pire de l'équipe Est-ce qu'il y a quelqu'un autour ? Maintenant, seul, c'est juste ces pensées et moi Est-ce que je vais toujours faire les choses correctes ? Est-ce que je vais grandir maintenant et dire que je suis désolé ? Prendre un autre coup d'envie Quand tu verras moi grandir maintenant, tu ne seras pas désolé J'envoie des excuses Je ne peux pas sortir d'ici Je suis inutile Je n'ai rien à changer de moi C'est Sous-titres parti pour l'entraînement ! réalisés para la communauté d'Amara.org C'est parti ! Bang bang ! [00:19:58] Speaker B: Hot Mulligan, à l'instant dans Bang Bang, le meilleur du métal, de l'alternative rock et de tous ses dérivés, comme dirait notre amie Aziz, à qui on fait un énorme bisou, voilà, dealer de métal. Gros gros bisou qui sort d'ailleurs tout autour de Bad Situation, il y a de la nouveauté, de la nouvelle chanson, mais surtout une tournée et pas mal de projets. Mais bon, on ne peut pas en parler, on va le laisser faire son travail et il le fait extrêmement bien. Je n'ai rien à dire d'autre sur Hot Mulligan, ce titre s'appelle And Big Loud. Et qu'est-ce que je peux dire ? je dis merci aux personnes qui viennent de faire des subs, qui ont subé via leur compte Amazon Prime, si je ne dis pas de bêtises, c'est ça ? Je n'ai jamais rencontré ça. [00:20:37] Speaker A: – Je ne sais pas. [00:20:38] Speaker B: – Bon, ils donnent des sous, voilà, c'est sympa. [00:20:40] Speaker A: – C'est Marcel qui s'occupe de dire merci, il fait ça très bien. [00:20:43] Speaker B: – Ah, d'accord. [00:20:44] Speaker A: – Attends, est-ce qu'il y a quelqu'un qui est là ? [00:20:49] Speaker B: On le présente maintenant ? Bah oui ! Eh bah bien sûr qu'il est là ! C'est qui ? Je le reconnais pas ! [00:20:55] Speaker A: Oh c'est le comeback ! [00:20:56] Speaker E: C'est le comeback ! [00:20:58] Speaker F: C'est le comeback du retour ! [00:21:00] Speaker B: Si tu veux passer, tu peux ! [00:21:02] Speaker A: Vas-y, vas-y, c'est du direct, c'est du direct ! [00:21:04] Speaker B: Regardez ça, ça c'est l'invité, regardez ! Hop là ! [00:21:06] Speaker A: On l'a pas vu, on l'a pas vu ! [00:21:07] Speaker F: On l'a pas vu, incroyable ! [00:21:09] Speaker A: Tiens, moi j'avais fait en sorte que ça se voit pas ! Et bon, bah bien sûr t'as ouvert ta bouche ! [00:21:14] Speaker B: Attends, j'ai pas compris, c'est passé quoi ? [00:21:17] Speaker A: C'est pas grave ! [00:21:18] Speaker F: C'est ma présence qui fait que tout se passe bien. [00:21:22] Speaker B: T'as vu, c'est magique. [00:21:28] Speaker A: Quel plaisir de te retrouver. [00:21:35] Speaker F: Bah oui, on s'était pas vu depuis longtemps Ben. [00:21:37] Speaker A: Bah oui, c'est ça. Moi je t'avais vu à la télé. [00:21:41] Speaker B: Vu à la télé. Bon ça va bien, tout va bien ? [00:21:45] Speaker F: Ça va bien, ça va bien. Semaine pas grand chose niveau musique, si ce n'est que j'ai croisé un banger. dans l'espace public, dans la rue, alors que j'étais vraiment au mieux de ma forme et de ma présentabilité avec les cheveux en bordel, un gros sac de course et tout, mais voilà, donc je fais quand même un gros coucou et une bise très amère que j'ai croisé, voilà, qui s'est présenté à moi quand on s'est croisé dans la rue et qui m'a dit qu'il suivait l'émission avec beaucoup d'intérêt et qu'il nous félicitait tous et toutes. [00:22:19] Speaker B: Oui, très actif, une personne passionnée par la musique, ça c'est sûr et certain. On lui fait d'énormes bisous. Sinon, on précise que vous pouvez bien sûr nous soutenir via Patreon. Patreon.com slash rstlssradio, en description ou dans le ch'meule. Mais à cette heure-ci, il se passe généralement quelque chose. Un rendez-vous incontournable qui, je l'espère, le sera encore après cette intervention unique. [00:22:43] Speaker F: Alors, excusez-moi, je me prépare. [00:22:46] Speaker B: MAIS C'EST L'HEURE DU FLASHBACK NEWS ! Et là, tout le monde l'a crié, l'a chanté chez soi, je sais, parce que les gens le font partout, même dans la rue et même dans les salles de concert, ce qui est parfois peut-être un peu gênant, mais c'est très gentil de votre part et on le sait. Merci, on vous envoie plein de petits cœurs. Et c'est aujourd'hui moi qui vais présenter les news. Alors, soyez gentils, on est là juste pour faire du react. Je ne vais pas faire aussi bien que Didi. Mais je vais commencer par notre ami Gérard Hedlétour. [00:23:23] Speaker F: On commence direct par les grandes hausses. [00:23:25] Speaker B: On va faire vite comme ça, ça c'est fait. Donc de 30 Seconds to Mars pour ceux qui ne le savent pas, acteur aussi bien connu, eh bien il a nié toutes les allégations d'inconduite sexuelle, joli parce que c'est quand même bien noté, dont il est accusé. Alors il y a quand même neuf personnes, neuf femmes qui témoignent. Le petit problème c'est que À l'époque, parce que ça prend les 20 dernières années de son existence, donc il y a des très vieilles affaires, c'est que des personnes mineures, professionnelles... Qui sont mineures. [00:23:55] Speaker A: Depuis 20 ans ? [00:23:58] Speaker B: Non mais c'est assez particulier. Il y a eu un DJ qui avait 17 ans et qui explique... [00:24:06] Speaker A: Je croyais que tu parlais des mineurs professionnels. [00:24:07] Speaker B: Mais non, des enfants si tu préfères. [00:24:11] Speaker A: D'accord. Je comprends. [00:24:13] Speaker B: Et voilà, il a été accusé d'avoir eu des actions et des gestes pas très agréables, comme bloquer par exemple une personne dans un couloir contre un mur, des choses comme ça, et d'avoir utilisé des mots très très cochons. Donc il le nie, il y a une grosse affaire. Moi, ce que je peux vous dire, c'est que j'ai quand même envie de témoigner. Parce que je me dis que je pourrais me joindre à ça, parce que moi aussi, j'étais victime de Gérard Leto. Quand il m'a roulé une pelle en force, je suis désolé. C'est vrai. C'est pas moi qui l'ai provoqué. [00:24:41] Speaker A: Non. [00:24:42] Speaker B: Non. [00:24:42] Speaker A: Ben oui. [00:24:45] Speaker B: Attention, Ben. [00:24:46] Speaker A: Mais j'ai rien dit moi ! Et lui il dit que c'est un beautiful like quoi ! Je cherchais à faire la blague mais j'y arrivais pas. [00:24:52] Speaker B: Mais bon après de toute façon c'est que c'est un méchant personnage mais bon voilà... [00:24:56] Speaker F: C'est clair oui, tu l'avais raconté suffisamment justement cette rencontre à l'époque chez WeFM, le fait qu'il frappait son frère pendant l'interview et devant toute l'équipe donc... Ouais ouais, assez odieux personnage. [00:25:11] Speaker B: Bon, voilà, en tout cas, si vous avez envie de réagir, non, non, non, on passe. Allez, on passe à la suite. Une superbe info, parce que j'ai choisi des infos très importantes, Pushiffer sont entrés en studio et ont préparé le nouvel album, le cinquième. Apparemment, il est déjà en cours de masterisation, de tout ce qui est final, quoi. Est-ce qu'on en a quelque chose à foutre ? [00:25:37] Speaker A: Bon y'aura peut-être une chanson bien comme à chaque fois y'a peut-être une chanson... [00:25:40] Speaker B: J'ai mis cette news parce que c'est vrai que j'ai pas forcément toujours compris. [00:25:44] Speaker A: Non mais... [00:25:45] Speaker B: Après y'a des perruques ! [00:25:46] Speaker A: Ouais voilà, non mais y'a du déguisement. [00:25:49] Speaker F: Y'A... Comme souvent avec Ménard en même. [00:25:51] Speaker B: Temps... Ouais alors il a fait des trucs bien quand même Ménard... Ah bah. [00:25:54] Speaker F: Je parlais des perruques ! [00:25:55] Speaker B: C'est pas vrai ! [00:25:59] Speaker A: Non mais moi je vous conseille d'aller regarder encore une fois cette vidéo de Master Ken avec Maynard où ils font l'America Doté contre le jiu-jitsu brésilien. Il est au top de son acting. C'est vraiment... Enfin, le fait qu'il se prête au jeu, c'est bien. [00:26:19] Speaker B: Oui, c'est cool, c'est cool. Surtout qu'il a une image d'un personnage assez froid et désagréable. C'est pas forcément le cas. Bon, en tout cas, ça sort à l'automne pour ceux que ça intéresse. En tout cas, c'est la date qui est évoquée. Est-ce que vous avez remarqué aussi qu'il y a eu un nouveau Scars on Broadway ? Vous savez, le groupe de Daou et Malakan. Il y a un clip qui est sorti. Alors, je me suis dit, est-ce que je le passe ? Bah, j'ai écouté, je me suis dit, bon... Bah, on va pas le passer. [00:26:43] Speaker F: La sentence est irrévocable. [00:26:45] Speaker B: Non mais tu l'as réécoutée. Non mais toi tu t'en as rien à faire. [00:26:49] Speaker F: Non j'ai juste vu la suggestion sur YouTube, j'ai fait ah et puis j'ai écouté autre chose. [00:26:52] Speaker A: Moi j'avais même pas vu. [00:26:54] Speaker B: Alors voilà, donc ils sortent à nouveau ça, ça s'appelle « Down Malakan AND Scars on Broadway » parce que bon, on sait très bien qu'il y a cette histoire de droits et qu'il veut que ce soit surtout lui qui les touche, donc voilà. Ça s'appelle « Addicted to the Violence », il y a le titre qui est sorti qui s'appelle « Killing Spree », le dernier album était sorti en 2018 et il raconte, alors je vais le lire, c'est ce qu'il dit. [00:27:14] Speaker A: Je le sais, j'étais pas au courant. [00:27:16] Speaker B: Ah oui, qu'il y avait un album qui était déjà sorti. Il dit les enfants se sont toujours rebellés, les troubles mentaux ont toujours existé. Là déjà ça sent mauvais quand tu commences des trucs comme ça. Mais nous avons maintenant une génération qui est si détachée et désensibilisée, ils sont totalement sans émotions et sans empathie, il n'y a aucun respect pour la vie. Bon voilà, il s'arrête là-dessus. Daron, c'était le petit cachet de trop. Mais là, il est quand même en train d'insulter toute une génération, non ? [00:27:54] Speaker F: En même temps, il honore son prénom, quoi, j'ai envie de dire. [00:27:59] Speaker B: C'est pas mal, j'avais pas vu venir, mais c'est pas mal, c'est pas mal, c'est pas mal. Donc voilà, si vous aimez bien, il y a une tournée qui est peut-être annoncée parce qu'il ne voulait plus jamais tourner avec son groupe non plus parce qu'il estimait que c'était bon qu'en musique et pas sur scène, parce qu'il ne remplissait pas des salles aussi grandes qu'avec System of a Down et que c'était un peu vexant pour lui. Ça laisse imaginer plein de choses sur le personnage. C'est news, je vais me faire tirer les oreilles à la fin. [00:28:25] Speaker A: Non, non, mais c'est juste que j'ai rien à dire. Après, c'est de la blague. [00:28:30] Speaker B: Bon, une petite news encore. Créator, on aime bien Créator. Ils vont faire une avant-première le 2 juillet de leur tout nouveau documentaire sur leur existence. Ça va retracer toute leur vie depuis 1982 à aujourd'hui. [00:28:49] Speaker A: De leur création. La création de Créator. [00:28:51] Speaker B: La création de Créator. [00:28:53] Speaker F: Ce que ça va s'appeler The Creator. Non, c'est déjà pris. [00:28:55] Speaker B: Je vais pas noter le nom parce que je... Voilà. Ils sont pas tout jeunes. Vous allez voir, on va mettre un extrait juste après. Mais voilà, il voulait juste dire qu'ils se sont toujours opposés à la haine et aux abîmes de notre société et que dans ce documentaire, on pourra le voir. Et il sort aussi... [00:29:11] Speaker A: C'est surtout que dans la société d'aujourd'hui, les jeunes n'ont quand même plus d'empathie. [00:29:16] Speaker B: Alors voilà, ils pourraient pas s'entendre. Je crois qu'ils peuvent pas s'entendre. Mais ça a l'air quand même assez intéressant. [00:29:23] Speaker A: Peut-être que si en fait. Parce que dans les deux cas, ils dénoncent la violence. [00:29:29] Speaker F: Faudrait les inviter ensemble en fait. [00:29:32] Speaker B: Daron Malakian dénonce la violence en étant violent. [00:29:34] Speaker A: Du coup, je ne sais pas si c'est vraiment... Non, mais t'as pas compris. Excuse-moi, Creator, c'est pas Bisons non plus. [00:29:42] Speaker F: Non mais pour voir, il faudrait les inviter ensemble. Tu mets sur le même canapé Daron Malakian et Mil Petrozza et tu vois. [00:29:51] Speaker A: Ce qu'il se passe. Après, on ne les a jamais vus dans la même pièce. [00:29:55] Speaker B: Elles ressemblent un peu à des blobs. Toujours est-il qu'il y a aussi une autobiographie qui sort pour ceux que ça intéresse. Pardon ? Je me suis dit que je ne devais prendre que des news qui nous intéressaient. Mais non, mais il y a des fans de Cracovia. [00:30:16] Speaker A: Déjà, vous pouvez offrir deux albums d'Oscars on Broadway, parce qu'il y en a un, on ne savait pas qu'il était sorti, même si c'était il y a 6 ans ou 7 ans. Et puis là, un film et puis une bio. [00:30:27] Speaker B: J'avais envie de vous régaler. [00:30:29] Speaker F: Pour le bouquin, pensez à la plage cet été quand même. [00:30:31] Speaker A: La daronne sera ravie. [00:30:33] Speaker B: Ça la mettra à l'abri. On regarde Crétin ? Alors il y a d'abord l'extrait du documentaire et un clip qui suivra bien sûr pour illustrer le tout. Je pense que c'était plutôt une bonne idée. Donc je vous laisse juger par vous-même. [00:30:47] Speaker D: C'est. [00:30:53] Speaker B: Un peu spielbar, non ? [00:30:54] Speaker A: C'est chaud, vous êtes des créateurs. [00:30:59] Speaker B: Ce n'est pas tout le même bruit. C'est un bruit différent. Ce n'est pas un disque de gospel. [00:31:06] Speaker D: C'était. [00:31:21] Speaker E: Bien. [00:31:21] Speaker B: Oui, c'était bien. Au total, c'était bien. Ce groupe ne s'intéresse pas à ce qu'ils jouent dans un club où il y a 100 personnes, ou qu'ils s'exploitent dans la Westfale. Il y a eu une période où nous étions relativement vides. [00:31:37] Speaker A: Je suis heureux d'avoir survécu. [00:31:39] Speaker C: Jusqu'à aujourd'hui, je ne vois pas ça. [00:31:40] Speaker B: C'est peut-être l'unique groupe qui s'est positionné politiquement contre les droits. [00:31:45] Speaker D: F*** the fascists, man ! [00:31:47] Speaker B: F*** them ! C'est l'alcool ? [00:32:01] Speaker E: Ah, c'est l'alcool. Je ne savais pas. [00:32:05] Speaker B: C'est génial, depuis 2008. [00:32:10] Speaker E: Je suis heureux quand ça marche, quand il pleut. [00:32:14] Speaker B: On ne sait jamais avant. [00:32:20] Speaker D: Sané. [00:32:44] Speaker B: ! [00:34:19] Speaker D: C'est génial ! Labyrinthe ingrained, no emotion for humanity Tragically, the palace falls Burnt are the imperator's halls For the deficit's sons, for their early terrors Exhibition of filth to us for all C'est parti pour le tournage ! [00:37:31] Speaker B: Créator à l'instant dans Bang Bang Bang ! Oh bah oui c'est délicieux ! [00:37:34] Speaker A: Une fresher comme ça, on peut pas s'en passer ! [00:37:37] Speaker B: Ennemy of God, il y a quand même un passage où moi je me suis dit mais c'est Metallica non ? [00:37:41] Speaker A: Après c'est la même époque, même genre. [00:37:48] Speaker F: C'Est du thrash metal quoi. Ça fait quand même plaisir un petit Créator comme ça, ça passe par là, ça détruit tout là-dedans, ça ressort par là. [00:37:55] Speaker B: Est-ce que ça décrasse les oreilles ? C'est pas mal parce que j'ai beaucoup de cérumènes. [00:37:59] Speaker F: Ça débauche ! [00:37:59] Speaker A: C'est, c'est, c'est, c'est rumen ! [00:38:02] Speaker B: On va continuer un petit peu les news ! [00:38:04] Speaker E: Oh bah vas-y, tu te fais chier. [00:38:05] Speaker F: Jusqu'À la dernière goutte ! [00:38:06] Speaker B: Juste, j'avais envie de... Je me moque un peu de tout le monde, mais très gentiment. Agnostic Front prépare un concert, voilà, pour fêter l'anniversaire du chanteur. À votre avis, il a quel âge ? [00:38:16] Speaker A: Bah... Je peux dire ce que j'ai lu ou pas ? [00:38:18] Speaker B: Non, on va demander à Enjoy. Franchement, ça m'épate parce que je ne pensais pas qu'il avait cet âge-là. [00:38:25] Speaker F: 53 ? [00:38:28] Speaker B: 70. Et il s'est marqué, tu n'avais pas un jouet comme ça pour le 70e anniversaire du leader ? [00:38:34] Speaker A: Alors c'est drôle parce que moi du coup ça me fait penser, je me dis, j'essaye d'imaginer mes parents. [00:38:41] Speaker B: C'est vrai que j'ai pas pensé à ça. Moi ils ont 10 ans de plus quand même. [00:38:44] Speaker A: Non mais oui, imagine tes parents il y a 10 ans et tu les imagines faire un concert d'Agnostic Front. [00:38:49] Speaker B: Non. [00:38:50] Speaker A: Voilà, c'est juste... Qu'est-ce qu'il y a Marcel ? [00:38:55] Speaker B: Oui bah écoute c'est ce qui est écrit dans la news. [00:38:56] Speaker A: Ah non, 60 ans ! [00:38:57] Speaker B: C'est écrit 70's sur la news, The PRP si vous voulez. [00:39:00] Speaker A: Attends mais c'est quel nom que t'as mis ? Non c'est pas lui. C'est sûr, si c'est pas la bonne personne, c'est pas le même âge, Marcel. [00:39:10] Speaker B: Laisse tomber, Marcel, on s'en fout ! Il est vieux, quoi, il est vieux ! [00:39:13] Speaker A: Pierre a bien préparé ses news. [00:39:15] Speaker B: Ah, j'ai fait un copier-coller, donc comme ça, moi je me suis même pas fait chier. Oui, bah ça va, c'est pas mon métier. [00:39:21] Speaker A: Non, non, bah ça se voit. [00:39:25] Speaker B: Alors il y a Burton Siebel, le chanteur, enfin l'ancien chanteur, le premier chanteur je crois de Fear Factory, celui de l'époque des années 90. [00:39:32] Speaker A: En tout cas c'est pour ça qu'il. [00:39:33] Speaker F: Est connu, celui de jusqu'à maintenant, parce. [00:39:35] Speaker A: Que c'est pas pour ce qu'il fait maintenant. [00:39:37] Speaker B: Bah voilà, bon t'as lu la news ? [00:39:39] Speaker A: Non. [00:39:40] Speaker B: Mais c'est vrai que c'est un peu la tristesse pour sa carrière, il essaye de faire des choses, il essaie de faire de la musique, ça marche pas des masses. Et il fait un spoken word autour de... Comment il s'appelle ? Obsolète, l'album qui était sorti en 95. Et il a dit, je suis quelqu'un qui a envie de partager les bonnes choses. En gros, je veux faire ça dans une salle intimiste parce que je veux qu'au moins on puisse s'entendre les uns les autres. Bon, soyons francs, même une salle intimiste ne sera pas pleine. Parce que tout le monde s'en fout. Et il va ramener même les premiers cahiers où il avait commencé à écrire le texte, ça peut être très intéressant. On s'en fout quand même. Et puis bon, en Australie, tout a été annulé. C'est-à-dire qu'ils ont décidé d'annuler toutes les dates. Il y a dix ans, je crois bien qu'il y a quelque chose. [00:40:22] Speaker A: Bah ouais, parce qu'à la place, ils pouvaient avoir un kangourou qui jongle. Allez les gars, on prendra pas un truc intéressant à la place. [00:40:29] Speaker B: Un concours de boomerang. [00:40:31] Speaker F: Mais c'était quoi le concept ? C'était quoi le concept ? C'était il passe l'album et il parle par dessus ? [00:40:38] Speaker A: Non je pense que c'est qu'il doit réciter spoken word, c'est un peu genre du slam. Donc en fait il va lire les paroles, il va lire ses paroles en disant mais avec un ton, tu sais il fait... [00:40:51] Speaker B: En déclamant quoi ! [00:40:52] Speaker A: Je connais pas les paroles de... Oui. [00:40:53] Speaker B: Moi non plus mais c'est pas très grave. On n'a pas perdu grand chose. [00:40:56] Speaker A: Il fera comme ça, il fera « fraîche, coquillette, fraîcheur ». [00:41:00] Speaker F: Le début de l'album, ça va être épique parce qu'il va commencer, il va faire « choc, choc, choc ». [00:41:08] Speaker B: C'est ça qu'il fait. Et en plus, il explique les paroles, pourquoi il parle ça, parce qu'il dit que toutes les paroles sont très sensées. C'est sur l'obsolescence. Comment tu sais ? [00:41:21] Speaker F: T'as envie dans une saucisse, attention à la technologie. [00:41:23] Speaker B: Pardon, j'ai eu plein d'images. Bon, on passe à la suite. Le fameux Alex Terrible. [00:41:30] Speaker A: Il est terrible. Ah bah oui, bien sûr. [00:41:32] Speaker B: C'est pas une news pour raconter encore des tralala. C'est juste pour dire qu'il dit que c'est dommage que les gens soient méchants. [00:41:41] Speaker A: Finalement il a assez d'accord avec le créateur ! Finalement tout se rejoint ! [00:41:48] Speaker B: Il a lancé une tournée avec Suicide Silence et Dying Fetus et en fait les deux groupes se sont pris des salves de d'insultes sur les réseaux sociaux. Il a dit j'étais voir et je me suis dit que c'est quand même drôle. À la limite qu'ils nous insultent nous, bon c'est pas grave, mais je ne vois pas pourquoi ils insultent les autres. C'est quand même malvenu d'aller insulter les gens qui sont innocents dans l'histoire. Il a dit nous on voulait tourner tout seul et puis on s'est dit que d'emmener des gens pour les aider parce qu'ils ont rien d'autre, bah c'était pas mal. Bon, Suicide Silence, il me semble pas que ce soit si underground. [00:42:20] Speaker F: Non, Dying Fetus non plus, mais j'ai cru comprendre que ça avait choqué des gens que ces deux groupes passent avant Slaughter to Prevail sur les metres. [00:42:30] Speaker B: Mais qu'ils soient surtout avec Slaughter to Prevail. [00:42:31] Speaker A: Je crois que Slaughter to Prevail cartonne. C'est comme Falling in Reverse. Beaucoup de gens sont contents, mais aux Etats-Unis, ça écartonne. À un moment, il y a une réalité de... [00:42:48] Speaker B: C'est ce qu'il dit, il dit ça marche tellement bien que j'aimais ses groupes, je les écoutais depuis le début, je voulais juste... Je ne suis pas en train de dire que c'est une bonne personne, attention, je suis juste en train de rigoler sur le fait que la situation est un peu cocasse. [00:42:59] Speaker A: C'est compliqué. [00:43:00] Speaker B: Sinon, ça c'est pour toi Ben, tu l'as lu, mais tu vas faire la surprise. [00:43:05] Speaker A: Non j'ai arrêté avant. [00:43:10] Speaker B: Quel enfoiré. [00:43:10] Speaker A: J'espérais que le fait que tu le racontes rende le truc mieux. [00:43:14] Speaker B: C'est alors ? [00:43:15] Speaker A: Non. [00:43:18] Speaker B: Bon, en tout cas pour toi... T'as. [00:43:19] Speaker A: Pas le talent de Didi, je suis désolé. [00:43:20] Speaker B: Bah voilà. Mais de Gladys non plus. J'ai pas le bon goût d'aller chercher aussi une news qui peut amuser ou de le dire correctement, je l'accorde. Le bon goût ? Et donc, le Mexique. C'est pas la même chose ! Alors au Mexique, figure-toi qu'il y a un groupe de deathcore qui a pensé à toi. Et ils ont dit, oui, bon, voilà. Tiensamos a la Ben Berzerker, et... Je suis désolé, je sais pas faire le... C'est très gênant. Et donc, ils ont... Ils ont publié une vidéo live d'une reprise de Loco de Cold Chamber. Et ils ont dit que ça, c'était un peu le symbole d'une réussite. [00:44:03] Speaker A: Bah ouais. [00:44:04] Speaker F: J'ai cru que t'allais dire, ils ont publié une cover de Loco, M-U-R-T, j'étais pas bien. [00:44:08] Speaker B: Attends, on leur fait un bisou. Non mais voilà, c'était juste pour te dire que tu peux te régaler encore et encore cette chanson de génie. [00:44:17] Speaker A: Je vais aller regarder tout de suite cette reprise. [00:44:20] Speaker B: Je me suis permis de ne pas la regarder parce que je me suis dit qu'il fallait qu'on la regarde ensemble. [00:44:22] Speaker A: Ah, tu vas la passer là ? [00:44:23] Speaker B: Non, non, non. [00:44:24] Speaker A: Ah. [00:44:24] Speaker B: Non, parce que... Je me suis dit, bah je suis déçu, on va garder ça pour nous deux. Un guilty pleasure entre nous. Parce que peut-être que les gens n'ont pas envie. Enfin, la suite, peut-être qu'ils n'en ont pas envie aussi. Et dernière petite news, le rock a changé, figure-toi, parce que le chanteur... Parce. [00:44:43] Speaker A: Que les jeunes aujourd'hui ne sont plus... Ah non, pardon. [00:44:46] Speaker B: Non, non. [00:44:47] Speaker A: Il manque d'empathie, non ? [00:44:48] Speaker B: Non, bah non. [00:44:49] Speaker F: C'est parce que Burton Sieben ne fait plus partie de Fear Factor. Non, le rock a changé. [00:44:53] Speaker B: Le chanteur de 311, bon ça tout le monde s'en fout aussi, mais aux Etats-Unis ça marche quand même beaucoup. Il s'est pris donc pour la police, la justice, en l'occurrence il est allé élaguer des haies qui bloquaient la vue d'un grand virage. Et il a dit j'ai pris les choses en main, il en a fait un dossier, il a montré à la police que lui-même était la police et que c'était une personne vaillante. [00:45:15] Speaker A: Et ils l'ont arrêté pour des questions. [00:45:16] Speaker B: De... Oui parce que c'était dans un espace public, ce n'était pas chez des prières. Et voilà, donc il a été juste très très fier de cette action, il en a parlé partout. [00:45:25] Speaker A: La sécurité routière c'est important. [00:45:27] Speaker B: Et la gaie, les buissons qui cachent la vue aussi. Je me suis dit, bon il n'a plus que ça à faire, c'est quand même dommage. [00:45:33] Speaker F: C'est ce qu'on appelle un citoyen. [00:45:35] Speaker B: Oui, bah... [00:45:36] Speaker A: Engagé ! [00:45:37] Speaker F: Engagé ! [00:45:38] Speaker B: Un citoyen du monde. J'ai lu par la même occasion que quand tu fais le 311... Alors le 311, non, c'est quand t'appelles aux Etats-Unis, c'est pour avoir la police, il me semble. [00:45:44] Speaker A: Non, c'est le 911. [00:45:45] Speaker B: C'est le 911. Ah, merde ! Parce qu'il a dit 311, c'est quand t'appelles, le 311, ça appelle les services municipaux pour nettoyer et réparer les routes. [00:45:54] Speaker A: Peut-être qu'en fait, il voulait travailler à la D2 depuis le début, et personne. [00:45:58] Speaker F: Ne travaille aux espaces verts, et voilà... Il s'occupe, enfin, de ce plaisir dans sa vie. [00:46:03] Speaker B: Et une petite camionnette orange, là... Attends, c'est trop bien. [00:46:06] Speaker A: C'est ce que je voulais faire au début. [00:46:08] Speaker B: Mais comme je suis pas manuel. [00:46:10] Speaker A: N'irréva. [00:46:13] Speaker B: Allez, une superbe référence d'homme très moderne. On va s'arrêter là peut-être. Vous voulez que je continue ? [00:46:20] Speaker A: Non, non, non. [00:46:21] Speaker B: Ah bon d'accord. [00:46:23] Speaker A: Dans les petites news rapides, il y a eu des changements dans les line-up du Hellfest et du coup Ultra Vomi a dû annuler pour la santé de Fetus et du coup c'est remplacé par Rise of the North Star donc ça c'est pas mal. Petite news comme ça. [00:46:47] Speaker B: Ça va faire plaisir à plein de gens. [00:46:49] Speaker A: J'ai lu les commentaires sous le... Les gens avaient l'air plutôt contents. [00:46:55] Speaker B: En tout cas, on souhaite aussi très bon rétablissement à Fetus, bien sûr. On espère. Il viendra nous en parler dans l'émission, j'espère. [00:47:01] Speaker A: J'espère bien. [00:47:02] Speaker B: C'est une invitation, s'il n'a pas compris. Si vous le connaissez, dites-lui. Parce que je ne suis pas sûr qu'il regarde l'émission. Bon, du coup, j'ai choisi pas du 300, parce que j'ai écouté un peu ce qu'il faisait. Et moi je sais que j'aime bien, mais le côté ska a priori ne plaira pas à tout le monde ici. Je sais pas qui... Bah je sais. [00:47:18] Speaker A: Pas... Faut que j'aille ça, c'est vraiment... [00:47:20] Speaker F: Moi j'aime beaucoup la trompette, tu sais. [00:47:22] Speaker B: C'est pour le podcast que je fais ça, parce que c'est très sonore. C'est très radiophonique. Qu'est-ce qu'il dit ? [00:47:29] Speaker A: Marcel vient de dire « Ah oui parce que du coup on t'entend pas ». [00:47:32] Speaker B: Je vais le gifler. Il est torturé, je vous le dis tout de suite, mais j'en suis fier. Et alors... Non, j'ai choisi de passer du sugaré. Alors pas non plus le chou garé parce que c'est vrai que c'est un peu la déchéance quand ils se sont arrêtés. Mais j'ai choisi un vieux morceau qui s'appelle « 10 Seconds Down » pour rappeler qu'il y a des groupes qui sont devenus des boys band avant c'était des groupes de punk. Comme quoi tout était possible déjà à l'époque. Je pense à Machine Gun Kelly en l'occurrence. Et voilà on y va ? [00:48:03] Speaker A: On balance ça ? [00:48:04] Speaker B: Et des bisous go ! [00:48:50] Speaker D: C'est parti ! Sous-titres. [00:50:08] Speaker A: Réalisés para la communauté d'Amara.org. [00:50:24] Speaker D: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org à suivre... [00:54:41] Speaker B: Oh là là ! Visuellement, il s'est passé quelque chose. Alors pour ceux qui sont en podcast, c'est sûr que ça ne parle pas. [00:54:47] Speaker A: Beaucoup, mais... Soniquement aussi, il s'est passé quelque chose. [00:54:50] Speaker B: C'était plus intéressant soniquement que visuellement. Après, ça dépend des goûts, bien évidemment. Si t'aimes les Transformers... Car-bombs ! Car-bombs. [00:55:01] Speaker E: Car-bombs. [00:55:02] Speaker A: Bombs. [00:55:02] Speaker B: Bombs ? Il n'y a pas de S ? [00:55:03] Speaker A: Il n'y a pas de S. [00:55:04] Speaker B: D'accord, ok. Avec paroxysme. [00:55:06] Speaker A: Apparemment. [00:55:06] Speaker F: Paroxysme. [00:55:07] Speaker B: Bon. [00:55:07] Speaker E: Oui. [00:55:08] Speaker B: Alors c'est qui qui a choisi ça ? C'est notre enjoy the noise ? Oui, c'est vrai qu'il choisit toujours les trucs. [00:55:12] Speaker F: J'ai choisi la violence. [00:55:13] Speaker B: Des fois je me demande si on sait qui vous êtes vraiment. [00:55:16] Speaker F: Ah ah, c'est un mystère. [00:55:17] Speaker A: Moi je trouve que la société actuelle, les jeunes ont plus d'empathie. [00:55:20] Speaker F: Les jeunes ils respectent plus rien, ils ont plus d'empathie. [00:55:24] Speaker B: Attention, c'est une vanne pour ceux qui nous rejoignent, c'est par rapport à Darren Malakian qui l'a dit, de System of a Down. Alors, qu'est-ce que c'est ? Je ne vous connais pas du tout moi. [00:55:32] Speaker F: Carbomb, comme vous l'avez entendu, c'est du mat-metal d'un style très expérimental, alors c'est des New-Yorkais, c'est un groupe qui existe depuis pas mal d'années d'ailleurs, qui n'avait pas sorti d'album ni d'EP depuis 2019, là ils sont en train d'en teaser un, donc avec un nouvel EP avec ce titre. C'est leur première sortie depuis le Covid. Alors pour résumer, vous avez bien entendu, Carbomb, c'est du metal expérimental, c'est taillé pour les fans de Meshuggah, de The Ninja Escape Plan et de drogue psychotropes qui altèrent la perception de l'espace-temps. [00:56:08] Speaker B: C'est pas si inécoutable que ça, quand même. [00:56:09] Speaker F: Non, ça va, mais c'est toujours très particulier. C'est un groupe qui est expérimental dans le sens aussi où ils sont jamais avares d'une petite trouvaille sonore, genre les guitares qui font piou-piou, les machins comme et puis Carbone j'ai l'impression aussi que c'est une sorte de benchmark de ce qui se fait de plus délicat et en même temps de plus avant-gardiste dans l'art subtil du pain dans la gueule. C'est toujours très moderne, toujours très bien produit. Alors leur dernier album de 2019, Mordiol, il était enregistré au Silvercord Studios, donc à New York pour replacer. C'est le studio de Joe Duplantier. [00:56:51] Speaker A: Petite info, c'est le studio que, en fait, le guitariste de Carbombe a une partie du studio. [00:56:58] Speaker F: D'accord, donc ils sont associés. [00:56:59] Speaker A: En fait, il y a le grand studio, c'est le studio de Gojira, et il y a un petit studio, un deuxième studio, qui est le studio du gars de Carbombe, qui est là full time. [00:57:10] Speaker F: Ok, ils travaillent ensemble donc. [00:57:12] Speaker B: Ouais. [00:57:12] Speaker E: Trop bien. [00:57:13] Speaker A: Donc ils partagent et voilà, on retrouve ça, on retrouve l'amour du son, j'ai envie de dire, du son qui fout. [00:57:19] Speaker B: Et puis là on n'est pas dans la technique où on va faire quelque chose de commercial. Là on fait un truc qui est bien recherché. [00:57:28] Speaker F: Là on recherche la patate dans la gueule mais avec l'effet slow-mo, il y a toujours cette... Il y a toujours chez Carbombe, et d'ailleurs c'est la démarche dans ce nouvel EP d'après le guitariste, c'est de retrouver le son 100% Carbombe, qui est de tordre le son, tordre le temps, et toujours garder cette liberté dans l'expérimentation et dans le fait de faire subir une très sévère scoliose à la ligne de la progression du temps. Donc voilà, vous l'avez entendu, c'est toujours avec un son ultra mastoc, un son de guitare bien carnassier, et puis ce côté très sinueux dans le fait de tu veux être bangé, bah c'est compliqué. [00:58:16] Speaker B: Il y a un petit côté Ken le survivant. [00:58:18] Speaker A: C'est assez drôle, il y a une année où ils jouaient au Hellfest, le chanteur n'avait pas pu venir, et ils ont joué en même temps ensemble d'ailleurs. [00:58:25] Speaker F: On était au même concert, je crois qu'on l'avait pas fait ensemble, mais on y était la même année, donc on l'avait vu au même moment. [00:58:31] Speaker A: Et en fait, c'est drôle, c'est que ça n'a pas manqué, le chant n'a pas tant manqué tellement c'est dense dans les instruments. Et c'était une grosse déflagration, c'était très très bien. [00:58:41] Speaker F: En live c'est compliqué. En mainstage en après-midi. [00:58:46] Speaker A: Comme le soleil, tranquillement. C'est pas un petit rosé, quoi. [00:58:51] Speaker F: Ah non, c'est un pas de barbecue. Mais enfin, bon voilà, donc du coup, toujours avec cette volonté de faire des compos qui tordent le cou au continuum espace-temps. Et si vous ne connaissiez pas Carban, bienvenue à la fête camarade. Voilà, c'est ça Carban. [00:59:05] Speaker A: Et puis vous pouvez tout écouter. Si vous aimez les trucs un peu barrés et très lourds, tout est bon. Il n'y a rien à jeter. [00:59:17] Speaker B: Vient le moment où nous faisons la place aux personnes qui nous suivent, aux bangers quels qu'ils soient, non, ceux qui sont abonnés à notre Patreon et qui ont décidé de nous aider financièrement. Je rappelle que vous pouvez le faire à partir de 6,66€ pour nous aider, pour que nous puissions continuer à exister, parce que sans le Patreon malheureusement c'est très compliqué, donc on ne sait jamais ce qui peut arriver. Mais nous avons toutes les semaines des petits cadeaux où nous vous donnons la possibilité de choisir un clip et d'en parler, de faire votre intervention. A savoir que ça se passe par vote, mais c'est aussi l'occasion de découvrir et de redécouvrir des chansons en regardant tout ce qui a été proposé. C'est public par contre les votes, donc vous pouvez proposer à vos amis de voter pour vous, comme ça vous êtes sûr de gagner. Et là il y a eu deux participants, il y a eu Baptiste Providzi et Kevin Parent qui a participé deux fois. avec, il a bien écrit dans les commentaires, si je participe deux fois ça me donne quand même l'occasion de gagner. Ça se tient. [01:00:11] Speaker F: C'est une stratégie. [01:00:12] Speaker B: Et puis ça fait plusieurs fois qu'il nous a proposé le morceau qui a gagné et qui est le tout le premier extrait de Président, vous savez ce projet qui fait beaucoup parler. [01:00:21] Speaker A: Ce camembert. [01:00:22] Speaker B: Le camembert. [01:00:24] Speaker F: Oh cette motte. [01:00:25] Speaker B: Je savais pas ce qu'il allait dire mais j'ai vu la satisfaction avant de le dire. J'aime bien. [01:00:33] Speaker A: Moi aussi j'aime bien le camembert. [01:00:34] Speaker B: J'adore le camembert. Ce titre s'appelle « In the name of the father ». A savoir que j'ai communiqué avec lui mais je n'ai pas son message vocal. [01:00:43] Speaker A: Avec Président ? [01:00:43] Speaker B: Non, pas avec Président, avec Kevin Parent qui a sélectionné ce morceau. [01:00:48] Speaker A: Il n'a pas envoyé un message ? [01:00:49] Speaker B: Non, je ne l'ai pas sur mon Discord et il connaît la démarche donc il sait comment faire. Le morceau passe, peut-être qu'il aura quelque chose à nous dire après. S'il est en train de regarder, peut-être qu'il est en week-end prolongé aussi. Ce n'est pas si grave. Dans tous les cas, on laisse normalement une petite minute pour que vous puissiez passer à l'antenne et dire ce que vous en pensez. Messieurs, qu'est-ce que vous voulez dire sur Président ? [01:01:09] Speaker A: Ah non mais il a laissé un message, il a dit « Salut Pierre, salut toute l'équipe, pour cause de crise de pollen sévère, je n'ai plus de gorge et donc plus de voix ». Ceci est donc mon message, je voulais vous faire découvrir Président, groupe très mystérieux avec un chanteur énigmatique. Le second single vient de sortir et il semblerait que ce soit Charlie Simpson de Fightstar. Le groupe n'a pour l'instant communiqué que deux chansons, mais sera présent au Download Festival. J'ai très hâte d'en découvrir plus. Merci à Restless pour l'émission et pour nous permettre de découvrir tout plein de groupes, mais aussi plein de personnes gravitant autour de cet univers que nous aimons tant. La bonne soirée. [01:01:55] Speaker B: Bon et puis il y a un bon rétablissement aussi, un petit antihistaminique et ça ira mieux. [01:02:00] Speaker A: Un peu de sérum physiologique dans les yeux, un peu de goutte, peinture de bleuets. [01:02:08] Speaker B: Voilà, voilà. Vous en pensez quoi vous de présent ? [01:02:11] Speaker A: Bah je... j'ai survolé. [01:02:15] Speaker F: Je m'y suis intéressé parce que j'ai vu le clip sortir, groupe masqué mais je trouve pas le concept très intéressant pour le coup. Franchement, le premier plan où on voit le type masqué, masque de président, déjà ça me fait penser à Point Break, évidemment. Et le premier plan où on le voit se tourner vers la caméra et sourire avec son masque, c'est peut-être le truc qui me fait le plus rire actuellement parce que je trouve vraiment que ça lui fait une tête de con. Et le coup de le chanteur, c'est Charlie Simpson. Ça me paraît évident, même si dans le deuxième clip, il enlève le masque et c'est pas lui. Mais sa signature vocale, elle est trop évidente. Et apparemment, des gens ont trouvé le fait que la marque qui est relative au groupe, elle a été réservée et achetée par une société dont le président, du coup, serait Charlie Simpson. Trahi par l'Inpeace, c'est un peu con. [01:03:11] Speaker B: C'était pas très caché quoi. Non, voilà. [01:03:14] Speaker F: Puis en plus il a une voix tellement reconnaissable que ça fait quand même. [01:03:17] Speaker B: Pas beaucoup de doute. Bon après ça utilise quand même des codes qui font un peu de bruit en ce moment. [01:03:21] Speaker A: Moi je me dis que plutôt que de faire un code avec un président, ce serait malin de faire un truc avec un pape ou un truc comme ça quoi. Tu fais un pape masqué et tu reprends des titres des années 80 tu vois. Je sais pas, c'est une idée comme ça. [01:03:35] Speaker B: Moi ça me ferait chier. [01:03:36] Speaker A: Ouais moi aussi. Ou alors tu joues avec des pantalons en lin. [01:03:42] Speaker B: Et tu fais des ombres chinoises. [01:03:46] Speaker A: Voilà, exactement. [01:03:47] Speaker B: Avec ton sexe. [01:03:48] Speaker C: Voilà. [01:03:49] Speaker A: Moi je ne l'ai pas dit. [01:03:50] Speaker B: Bah moi non plus. [01:03:51] Speaker A: Non. [01:03:51] Speaker B: Enjoye ! Enjoye ! Bon on va regarder ce clip et puis on en reparle un tout petit peu après avant de découvrir ta deuxième proposition ? [01:04:01] Speaker E: Pépite. [01:04:02] Speaker B: Président. [01:04:18] Speaker D: C'est bon. [01:05:20] Speaker C: Nous tous choisissons de trouver l'espoir, parce que l'espoir choisit de trouver le sens dans un monde sans sens. [01:07:51] Speaker D: Non. [01:08:00] Speaker B: Mais c'est bien fait. Ouais c'est bien fait. [01:08:05] Speaker A: En tout cas, fan de De Gaulle apparemment. [01:08:08] Speaker B: Pour ça il faut voir le clip, parce que pour les gens qui écoutent en podcast l'émission, faut vraiment que vous alliez voir le clip. Le début. Pas besoin de regarder tout le clip, on fait tout au début. [01:08:18] Speaker A: Après le clip est sympa, les images sont belles. [01:08:20] Speaker F: Faudrait tellement en faire une version avec Kermit Teran. [01:08:23] Speaker B: Il faut que ça s'arrête. Il y a des projets en France. [01:08:27] Speaker F: On n'a pas de pétrole mais on a des idées. [01:08:29] Speaker A: Vous voyez, nous, ils nous mangent juste de l'argent. [01:08:33] Speaker B: Ils vont vraiment jamais nous en donner du coup ! Ils vont faire un clip avec Carmich, sans déconner, ils vont bien vous faire foutre ! Et là, paf, on touche le jackpot grâce à ça. On sera obligé de le faire. Bon, en tout cas, c'était le choix... [01:08:44] Speaker A: Jean Rocasse Metal ! [01:08:45] Speaker B: Je sais pas si on peut voir ça comme quelque chose de classe. Merci Kévin, en tout cas, de ce choix. Je crois que tu confonds la classe et la coquetterie. Voilà, si vous avez envie de faire comme lui, de passer un clip et d'en discuter, eh bien n'hésitez pas à vous abonner à notre patron. En plus de cela, ça nous soutient financièrement et ça fait en sorte que cette émission puisse exister encore et encore. C'est que le début d'Alzheimer. Et d'ailleurs, ce n'était que le début de tes choix, puisque nous arrivons au deuxième, au second. Tu as choisi quelque chose de tout aussi violent, agressif, technique ? [01:09:16] Speaker F: Très différent. J'ai choisi un groupe qui s'appelle This Will Destroy Your Ears. [01:09:23] Speaker B: C'est un beau message. [01:09:24] Speaker F: C'est un groupe français, ça existe depuis 2017, ça a été fondé dans les Landes. C'est un trio d'artistes, plasticiens, vidéastes, musiciens, donc c'est vraiment dans un esprit très do-it-yourself. C'est un groupe qu'on pourrait qualifier post-punk, un peu noise rock, avec vraiment une grosse influence, grosse vibe britannique des années 80, avec le son un petit peu brut, le côté cold wave avec de la reverb et le son un petit peu crade. Et en fait, donc, ils commencent à teaser leur troisième album qui va sortir chez trois labels différents. Donc, on est vraiment sur un truc, encore une fois, très do-it-yourself, très à la bonne franquette. Mais c'est bien fait. L'album, il est prévu pour le 10 octobre. Donc, c'est le morceau qui s'appelle... Comment il s'appelle déjà ? Y'a bien une histoire de marteau quelque part. Donc, morceau qui est assez speed, assez entraînant, le côté post-punk mais qui est avec un peu pied au plancher, donc qui fait plaisir. Trade With Yourself aussi, dans le clip, généralement ceux qui font leur clip, là ils sont mis en collaboration avec un artiste qui s'appelle Thibaut Tourmante, qui est spécialiste dans le collage d'images, la réutilisation de vieilles photos, l'auto-édition de livres-objets et tout. Et du coup, le fameux clip, c'est un plan fixe qui s'articule autour d'un livre objet qui est fait de collage, de réutilisation de photos. Et en fait, ils ont pensé ça comme une transcription de l'ambiance qu'il y a dans une ville anglaise qui s'appelle, je crois, Blackwood. qui est une ville dont ils sont tombés un peu amoureux quand ils sont allés tourner en Angleterre, et qui a l'air d'avoir une ambiance un peu spéciale, avec des gens un peu drôles dedans. Donc voilà, encore une fois, c'est un esprit très alternatif, très do-it-yourself, et je trouve ça intéressant en fait, c'est le genre de projet, tout ça, « This will destroy your ears », et toute la déa qui est autour, Je trouve que c'est le genre de projets qui sont assez attachants et qui sont bons à défendre parce que... on parle essentiellement de métal, et en métal, nous, on se dit souvent alternatif et radical dans le sens, ouais, regardez ma violence, regardez comme j'envoie des pins dans la gueule, mais des groupes comme This Will Destroy Your Ears, rien que par leur démarche et leur façon de faire, il y a quelque chose de radical et très alternatif dedans, là aussi, je trouve. [01:12:16] Speaker A: Il m'a donné envie d'écouter. [01:12:17] Speaker B: Moi j'aime beaucoup, on en diffuse sur la web radio déjà. [01:12:21] Speaker A: Ah oui c'est vrai. [01:12:22] Speaker B: T'étais au courant. C'est moi qui la programme donc forcément tu peux pas être au courant de tout ce que je me diffuse. [01:12:28] Speaker A: Ah bah ça c'est sûr. Et puis à vous tant mieux. [01:12:33] Speaker B: C'est-à-dire que des fois je me souviens quand j'écoutais les musiques à côté de lui, il me disait non pas ça quand même. Et pourtant. Et pourtant. [01:12:41] Speaker A: Là c'est comme les commentaires, j'ai arrêté de lire les commentaires, j'ai arrêté d'écouter la radio. Je préfère pas savoir ce qui se passe. [01:12:49] Speaker B: Voilà, tu es assis parmi nous et tu commences. [01:12:50] Speaker F: Petit erratum, du coup, la ville qui est illustrée dans ce bouquin, c'était pas Blackwood comme j'ai dit, c'est Blackpool. C'est une ville du nord-ouest de l'Angleterre, une ville côtière. [01:13:00] Speaker B: Et on remercie l'histoire avec une grande hache qui vient de faire un raid. Des gros bisous à toute l'équipe et puis surtout à toi. On peut retrouver un épisode où il est venu, qui est sur notre chaîne YouTube. Point d'exclamation bang, si vous n'êtes pas encore inscrit sur notre chaîne YouTube, n'hésitez pas à le faire, ça nous fera fortement plaisir. Et dans un très très court instant, nous allons recevoir le groupe Imparfait, on va pouvoir leur poser plein de questions sur pourquoi, comment, mais quelle est donc l'idée, et surtout, mais depuis quand vous écoutez cette musique et qu'est-ce que ça vous procure ? On va repartir dans leur temps en France. Bref, on a beaucoup de choses à dire autour d'un parfait, puis on a très très envie de vous les faire découvrir si vous ne les connaissez pas, parce que c'est très bon. Enjoy. Merci. Merci beaucoup. Merci vraiment beaucoup. C'était long ou pas ? Trop long, c'est pas gênant du tout. Allez, on y va. This will destroy your ears. [01:16:10] Speaker D: C'est une phrase vertueuse C'est votre banger hammer ! [01:18:15] Speaker C: J'fais comme Edith, je vois la vie en rose J'essaye, je médite, ouais je médite J'fais comme Edith, je vois la vie en rose J'essaye, je médite, ouais J'ai rempli les vies de les effets C'est la vie trop pour tes sœurs On traite tant de la magie pour des stress C'est ton télérésie pour faire lever la tête J'ai rempli les vies de les effets C'est la vie trop pour tes sœurs On traite tant de la magie pour des stress Non, tu n'es pas seule Non, tu n'es pas seule T'as troqué tes peurs T'as troqué tes peurs Donne-moi tes rêves. [01:19:23] Speaker B: Dans la. [01:19:23] Speaker C: Tête de Mulder, la vérité est ailleurs, la vérité est ailleurs J'analyse mon aigreur, trois accords mineurs, et clignote la cordeur Pas au diapason, je monte du son, j'étire la corde en pleurs, arrache des bouts de pleurs J'arrache parfois mes oeufs de ce petit petit fauteuil, scellé dans mon mini-mini-cercueil Doom, c'est bouffeur de foi, moi, je bouffe mon cœur, j'évite la douleur Tout me paraît fade, vieux film d'horreur et faim de peur Dans la tête de Mulder, la vérité est ailleurs, dans la tête de Mulder. [01:20:51] Speaker B: Imparfait à l'instant, dans Bang Bang, le meilleur du métal et de l'alternative rock, et qui défend en plus la scène locale, la scène française, un groupe qu'on aime beaucoup Ben, finalement, Imparfait, sur scène, ça donne, ça envoie, c'est quelque chose qui séduit forcément, c'est quelque chose qui est très particulier et qui a une démarche, et ce sont quelque part un petit peu aussi ce soir, nos invités ! Ça tombe tellement bien ! [01:21:16] Speaker C: Cette émission va être incroyable ! [01:21:19] Speaker B: Merci d'être là, merci d'avoir accepté l'invitation. Alors, il y a beaucoup de choses, évidemment, parce que les groupes français ont un fonctionnement qui est souvent très différent les uns des autres. Vous avez votre fonctionnement. Il y a beaucoup de questions. Après, on va revenir sur votre histoire d'amour avec les musiques alternatives. C'est le principe de cette émission, surtout. Mais Imparfait, pour ceux qui ne connaissent pas, ça existe depuis combien de temps ? Et comment, vous, vous vous définissez sans chercher à avoir la bonne parole de celle qui est notée dans un dossier de presse, vous, personnellement ? [01:21:54] Speaker C: Imparfait, c'est un laboratoire, je dirais, moi. Moi, je pense que c'est un laboratoire. De toute façon, les gens qui nous suivent depuis un petit moment, ils ont compris qu'on y mettait tout ce qui nous passait par la tête. Donc c'est un laboratoire émotionnel. musical, voilà, parce que ça existe depuis quelques années maintenant, je pourrais dire 2017 peut-être. [01:22:17] Speaker E: Ouais, 2016-2017 à peu près. [01:22:19] Speaker C: Ouais, c'est ça. Et en fait, on s'est rencontrés et on est deux personnalités très, très, très différentes, mais vraiment très différentes. Et on s'est rejoints sur quelques musiques et on expérimente. Et voilà, c'est pour ça que Laboratoire, je pense que ça nous décrit bien. [01:22:36] Speaker E: Ouais. [01:22:37] Speaker C: T'es d'accord avec ça ? [01:22:39] Speaker E: Est-ce que j'ai le choix ? [01:22:40] Speaker B: J'attendais qu'il parle mais c'est bon, peut-être. [01:22:41] Speaker E: Que... Non, non, carrément, carrément. [01:22:45] Speaker B: Et cette volonté de laboratoire, c'est pour quelle raison ? Enfin, je veux dire, parce que vous auriez pu choisir de faire un style et puis dessus... [01:22:53] Speaker C: C'est vrai, ça aurait été peut-être plus simple. [01:22:57] Speaker B: Ça dépend, parce qu'après il y a le plaisir aussi d'accomplissement, j'imagine qu'il y a plein de choses qui rentrent en compte, non ? [01:23:03] Speaker E: En fait, je pense que, Prisca et moi justement, le truc c'est que comme on écoute beaucoup de choses, et en plus comme elle l'a dit tout à l'heure, on est deux personnalités très différentes à la base. il y a quand même des points d'accroche bien évidemment sinon ce serait compliqué de faire de la musique ensemble mais c'est vrai qu'on peut passer vraiment d'un truc à un autre de manière très rapide et il n'y a pas forcément parfois de logique vu de l'extérieur pour nous il y en a une et du coup c'est vrai que la musique qu'on crée tous les deux finalement reflète ça cette espèce de truc où il peut y avoir au sein d'un même morceau un passage qui a une ambiance un peu sous le foul et puis d'un seul coup ça part en rock alternatif et tu sais pas d'où est-ce que ça vient donc... Ouais Laboratoire, comme tu disais tout à l'heure, c'est vraiment le bon truc et je pense que c'est nos personnalités qui font que ça part dans telle ou telle direction quoi. Et c'est marrant parce que il y a encore quelques années je me disais que c'était pas forcément une bonne chose parce que l'industrie musicale, on va dire si je fais une grande caricature, t'amène à aller dans une direction, à rester dans cette direction pour avoir un public, etc. Mais c'est ok, tu vois, y'a pas de soucis là-dessus. Et en vrai, je sais pas si c'est qu'on n'en est pas capable, mais c'est quand même compliqué pour nous parfois de nous dire, ok, y'a ce truc-là, on va faire ce truc-là et on s'y tient sur ton temps. Maintenant on arrive mieux quand même. Enfin, là, pour ce qui arrive, je trouve que c'est cool, on arrive plus à se donner une direction, mais je ne suis pas sûr qu'on... C'est une envie, voilà. [01:24:33] Speaker C: C'est une envie d'aller dans une direction pendant un moment donné, mais... [01:24:37] Speaker E: C'est vrai. [01:24:37] Speaker C: On s'était posé la question à une époque, on s'est dit... C'est quand même compliqué de faire de la musique qui part un peu dans tous les sens et pour accrocher des gens et c'est tout à fait normal parce que quand tu commences à écouter quelqu'un tu l'écoutes pour quelque chose et puis du coup le lendemain il fait de la variété française alors que c'était pas du tout ce que pourquoi t'avais signé et donc ça peut être très perturbant et on s'est dit à un moment donné Peut-être qu'il faudrait quand même qu'on aille dans un truc mais vraiment très très précis du genre je sais pas moi punk hardcore voilà on fait ça et on fait que ça. Et on a essayé mais je pense ça n'a pas duré très longtemps. Je pense qu'on a dû essayer enfin ça n'a pas duré longtemps parce qu'en fait on a voulu tout de suite expérimenter, sortir de nos cases, c'est un petit peu ça quoi. Mais ce qui est intéressant, c'est qu'avec toutes ces années d'expérimentation dans le labo, ça a forgé tout ce qu'on veut pas faire et tout ce qu'on veut faire maintenant. Et je pense qu'on n'a jamais été aussi en phase sur la direction qu'on veut prendre. Là, pour la suite. Et en fait, c'est cool. C'est comme, je sais pas, quand t'apprends un instrument, tu sais, t'expérimentes plein de trucs et tu te dis « Ah, j'ai envie de faire ça au final ». Du coup, les gens qui nous connaissent depuis le début, ils ont vu le bébé grandir, quoi. [01:26:02] Speaker A: Non, je veux dire, c'est vrai que moi, quand je vous ai découvert, je crois que c'était vraiment les premiers titres que vous avez sortis. Et c'est vrai que quand j'ai entendu les titres suivants qui sont sortis, il y avait quand même un shift. Mais je trouve que j'ai entendu sans savoir ce que c'était. Et j'ai quand même reconnu. Parce qu'il y a quand même une signature sonore, vous avez quand même un truc à vous, qui fait qu'on vous reconnaît, donc c'est bien. [01:26:31] Speaker E: Déjà, il y a ta voix, en fait, qui est mine de rien, et la signature sonore qui reste. Il y a mon son de basse qui a évolué, mais c'est vrai que la basse a toujours été très présente, forcément. Les deux bassistes, donc bon... Ouais, c'est ça. Moi je suis le bassiste officiel et toi t'es la bassiste officielle. Parce qu'elle écrit mes lignes de basse en fait. Voilà, maintenant vous le savez. C'est vrai en plus souvent. Mais c'est vrai qu'oui, on va dire qu'il y a ce truc où la basse et la voix ont des identités un petit peu marquées. Et ça c'est vrai que ça n'a pas bougé depuis le début. C'est toujours là, il y a toujours ce truc où... ou peu importe comment la batterie ou la guitare évoluent, le reste de la prod, mais c'est vrai que basse et voix il y a toujours un truc un petit peu spécifique quoi. Bah c'est nous en fait quoi. [01:27:13] Speaker B: Après tu disais que c'est vrai que c'est perturbant pour les gens d'avoir un style qui est très différent même dans une seule chanson, c'est vrai. Par contre de le faire sur la longueur ça vous donne une identité. [01:27:24] Speaker C: On ne l'a pas pensé comme ça. [01:27:27] Speaker B: Après c'est très compliqué, c'est vrai que... [01:27:30] Speaker A: Est-ce que ce n'est pas un peu ça le génie, c'est de réussir des trucs sans s'en rendre compte ? Je pense que Tom Morello, au début quand il s'amusait à faire des sons avec sa guitare, il ne disait pas « ça, ça va devenir ma signature ». J'avoue, bon maintenant, au final, tout le monde le connaît pour ça. Tu es en temps joué, tu sais direct. [01:27:47] Speaker C: Je serais vachement prétentieux surtout. Il ne faut pas trop calculer, pourquoi pas, je ne sais pas. En tout cas c'était pas une volonté de se dire on va être le groupe qui fait jamais la même chose. Peut-être demain il y a de la bossa nova. J'adore la bossa nova, c'est pour ça que je dis ça. [01:28:04] Speaker B: Why not ? On sait pas ! Mais c'est génial ! [01:28:07] Speaker A: Là il est en train de réfléchir, sur quel morceau on pourrait mettre... Et c'est parti, il va rater toute l'interview ! [01:28:22] Speaker B: Non mais il y a ce côté artistique, c'est vrai qu'il y a quelque chose qui est différent en fait, qui fait qu'on est happé par ça. Sur scène en plus, c'est vrai que c'est très puissant. Et il y a une présence scénique aussi, ça occupe l'espace, que ce soit sonore ou même visuel. Même si c'est pas voulu, il y a ce talent. Je sais pas moi, je trouvais que ça avait l'air juste évident que ce soit vous, toute cette diversité, cette richesse qu'il y a dans votre son. Après il y a peut-être cette rébellion, pas l'envie de ressembler à tout le monde, pas envie d'être peut-être ce groupe qui ressemble à tous les autres, ou peut-être que le système vous fait chier. [01:28:58] Speaker C: Oui, ça oui, c'est clair. [01:29:01] Speaker B: On attend. Je suis là pour ça, moi je veux savoir, c'est génial. [01:29:10] Speaker C: Vous voulez ne pas ressembler aux autres. [01:29:12] Speaker E: Le truc c'est qu'en fait, moi personnellement je ne me suis pas posé la question de, est-ce que je veux ressembler à des autres ou pas ressembler à des autres. Il y a des groupes actuels, on va dire, dans la scène actuelle, mondiale, etc. Il y a plein de trucs qui sont très, avec des grandes guillemets, ultra mainstream que j'adore. Là tout à l'heure il y a eu un extrait de ce groupe-là, Présidente, qui est passé. Moi ça me parle de fou et tout, je trouve ça trop cool, c'est des groupes du moment. Mais c'est juste que je ne me pose pas la question de si on doit faire comme eux ou pas. En fait, quand on se met à composer tous les deux, il y a des choses qui sortent. Il y a telles émotions qui transparaissent quand on écrit. Et ensuite, on assemble ça d'une manière ou d'une autre en fonction des moments. Mais c'est juste qu'en fait, le fil conducteur, c'est pas vraiment ressembler aux autres ou pas ressembler aux autres, c'est l'émotion en fait. Est-ce que ce truc nous touche ? Est-ce qu'émotionnellement, on a l'impression de délivrer quelque chose, d'être sincère dans ce qu'on fait ? Et si le morceau, c'est une balade un peu chill, mélancolique, comme on a sorti il y a quelques temps, ou c'est un espèce de gros truc rock, métal, rap, un peu trap, comme on a sorti encore avant, si l'émotion est toujours là et qu'on se sent sincère dans notre démarche, pas aller de court en fait, Après, la bossa nova, je ne sais pas. La bossa nova, je ne sais pas. Mais je pense que c'est vraiment le fil conducteur à chaque fois, c'est l'émotion. Et en plus, ce qui est marrant, c'est que autant avant, je dois avouer que je doutais un petit peu de ce mantra, même si je me disais qu'il faut aller là-dedans, etc. Mais en fait, avec le temps qui passe, les gens qui nous découvrent ou qui nous parlent de notre musique, nous ressortent toujours cet argument. Et du coup, ce qui est marrant, c'est qu'en plus, maintenant, il y a même parfois des gens qui ne parlent pas du tout la langue, qui nous font, qui nous donnent cet argument. Et là, on se dit, ah ouais, ok, donc si quelqu'un qui parle, qui ne comprend pas un mot de ce qu'on raconte, nous dit que l'émotion l'a transporté, en fait, finalement, ok, bah vas-y. [01:31:09] Speaker C: J'ai découvert hier que les Etats-Unis, c'était le deuxième pays où on nous écoutait. Genre les Etats-Unis. Les Etats-Unis, ils ont l'habitude de l'anglais, quoi. C'est trop bizarre. [01:31:20] Speaker B: Il y a le charme de la langue française. [01:31:22] Speaker E: Il y a une actrice qui a partagé un truc de nous il n'y a pas longtemps. Elle a partagé notre balade Glitch 2, tout émotif, tout mignon, etc. Elle a partagé ça. [01:31:37] Speaker C: Rien compris à ce qu'on disait, mais c'est pas grave. [01:31:40] Speaker A: Après, c'est la force de la musique, c'est sûr. [01:31:43] Speaker C: Mais en tant que français, on a ce truc-là, tu vois, de... Nous, on n'a pas l'habitude, et puis on n'a jamais composé... En fait, on s'est toujours dit que ça allait atteindre que la francophonie. Parce qu'on a l'habitude, en fait, de cet état d'esprit. Donc, quand ça traverse... Quand tu reçois des commentaires d'un russe qui te dit « venez en Russie », je dis « allez les gars, tranquille, ça va être compliqué ». Mais que t'as ce genre de commentaires, c'est très surprenant alors que quand tu fais ta musique en anglais, t'as quand même cette idée de te dire que tu peux potentiellement t'exporter, donc ça te surprend. Peut-être un peu moins, même si c'est surprenant et à mon avis, émotionnellement, assez fou de dire qu'il y a d'autres gens qui écoutent, d'autres gens qui parlent pas français, qui écoutent ça. Mais quand tu chantes en français, c'est vrai que c'est un petit peu récent, il y avait des personnes qui parlaient pas français qui écoutaient, mais là dernièrement, voilà, on a des petites sages comme ça et c'est vrai que moi, avec mon vieil anglais, je réponds « thank you very much ». [01:32:45] Speaker B: C'est déjà pas mal. [01:32:47] Speaker A: C'est essentiel. [01:32:49] Speaker C: C'est trop drôle parce qu'en plus, ils ont ce truc là, les anglaises américains, ils viennent, ils te parlent direct en anglais, mais comme si tu savais trop bien parler anglais, moi je suis là, moi je bégaye. Alors tranquille, mais c'est vrai, ils ont ce truc là, et puis ils te font des longues phrases et tout, c'est trop compliqué pour moi. [01:33:07] Speaker B: Ça montre l'enthousiasme. [01:33:09] Speaker C: Oui mais ça c'est vrai, c'est cool, c'est surprenant quoi. [01:33:12] Speaker B: Ça t'envoie de la folie, de la force quoi. Après on est attaché en tant que français aussi à la langue française parce que les textes sont importants dans la musique en France. [01:33:19] Speaker C: On a un rapport très très différent des anglais, complètement. On a ce truc là, ce qui fait aussi que ça, je pense, alors moi j'écrivais que en anglais avant Un Parfait, il n'y a que dans Un Parfait que j'écris en français. J'ai beaucoup de références anglo-saxonnes finalement. Anglo-saxonnes et j'ai écouté aussi beaucoup de musique congolaise via mon père en fait, rumba congolaise et tout ça. D'où la bossa sûrement, je pense que c'est pour ça que j'aime beaucoup. Et donc le rapport à d'autres langues, il y avait beaucoup d'anglais quoi. Et avant un parf, j'écrivais que en anglais, voilà, comme je pouvais. Et il n'y a qu'avec un parf que j'écris en français. Et c'est vrai qu'au tout début, j'avais ce truc-là, je me disais, ouais non mais c'est en français, faut que ça soit hyper poétique, hyper chiadé, machin, tout ça. Et puis au bout d'un moment, je me suis dit, bah c'est la langue où je parle, si j'ai envie de mettre des mots de merde ou si j'ai envie de... Tu sais, d'avoir des phrases qui sont juste... au niveau sonore, qui sont cool, mais qui ne veulent rien dire, et ben je m'en fous. Et ben let's go. Parce que, je sais pas, il faut s'approprier la langue. Je dis pas qu'il faut absolument écrire en français et tout, je suis pas du tout l'avocate qui te dit oui, vas-y, il faut écrire en français, c'est nul d'écrire en anglais. Mais tant qu'à faire, vu que c'est la langue que je parle tous les jours, Tant qu'à faire, bah let's go. Pas de se prendre la tête sur une certaine licence poétique. C'est vrai qu'on a ce rapport-là avec les très beaux textes et tout en français. Mais on a beaucoup de musiques actuelles qui nous décomplexent de ce genre de choses. Qui nous permettent de... Enfin moi j'écoute des trucs mais tellement différents. Du vieux rap comme du rap actuel. Là j'écoutais Théodora tout à l'heure. J'adore. Mais bon... Les métalleux vont pas trop aimer, mais moi j'adore. J'adore Théodore, et j'ai écouté un morceau qui s'appelle Fashion Designer. Et en fait, il est génial. Et puis l'écriture, elle est hyper fluide. La sonorité, comment elle fait sonner les mots. Il y a une musicalité de ouf, en fait, dedans. Et voilà, s'il y en a qui doutent, allez-y. [01:35:36] Speaker B: C'est une utilisation en langue saxonne, du coup, parce qu'ils ont tendance à l'utiliser dans la sonorité. [01:35:41] Speaker C: Oui, complètement. Mais on peut le faire aussi en français. C'est juste que je pense que notre oreille n'est pas habituée. plus on entendra des choses différentes de l'anglais, pas que français, parce que moi du coup j'écoute des trucs aussi, j'ai trouvé une artiste pop allemande par exemple, j'essaye de m'éloigner un peu de l'anglais, juste pour ouvrir un peu mon état d'esprit, mon oreille, parce que il y a des gens pour qui ça choque pas, les japonais, ils écrivent en japonais et ça les choque pas, les japonais ça ne choque pas le monde non plus. Utilisons le français, histoire que ça ne choque pas. [01:36:16] Speaker B: Et utilisez comme vous voulez. [01:36:18] Speaker C: Et que du coup, dans notre oreille, à force de l'écouter, je pense, on ne se dira plus « Ah, le français, ça ne sonne pas ». On fera comme les rappeurs et tout ça. On a une pléthore de styles de rap et personne ne se dit « Ouais, en français, ça ne sonne pas ». Je pense que dans différents styles, notamment le rock, peut-être qu'on peut se l'approprier et se dire… Evidemment, je dis ça, je dis pas qu'il faut forcer le trait. C'est juste l'état d'esprit dans lequel j'ai commencé ça. Moi, comme plein de groupes que je connais et que j'adore, j'ai commencé avec l'anglais parce que c'était la langue du rock. C'est la langue du rock. Donc voilà. [01:37:03] Speaker B: Juste avant de passer un petit morceau, vous parliez d'émotion, je parle souvent d'émotion dans l'émission parce que je suis un des gens assez sensibles je dirais. [01:37:11] Speaker A: Bon pour toi, moi je suis pas du tout sensible. [01:37:14] Speaker C: Tu mens très mal. [01:37:16] Speaker A: Moi, j'ai jamais pleuré. [01:37:19] Speaker B: C'est vrai que ça part dans tous les sens, ça montre toutes vos émotions, c'est-à-dire qu'en vous ça pétille, je dirais, ou ça va dans tous les sens ? [01:37:28] Speaker C: Oui, oui, oui. [01:37:29] Speaker E: Oui, carrément. Mais c'est vraiment le fil conducteur en fait, peu importe le carcan musical ou l'enrobage en fait, il y a vraiment ce truc d'émotionnellement ce que ça nous transporte. Et si c'est le cas, let's go. Et puis après, on essaie évidemment de faire la meilleure musique possible. Et on a aussi cette idée qu'il faut que cette musique en live soit impactante. Forcément, ce serait qu'on réfléchit quand même pas mal à l'aspect live. Mais en tout cas, plus maintenant. Mais il y a vraiment ce truc de... L'émotion en premier. Peu importe quelle émotion, mais l'émotion en premier. [01:38:05] Speaker C: Voilà, carrément. T'as trouvé ? [01:38:07] Speaker B: T'as trouvé ? [01:38:07] Speaker C: T'as trouvé ? T'as trouvé ? [01:38:08] Speaker B: ? T'as trouvé ? T'as trouvé ? T'as trouvé ? T'as trouvé ? [01:38:11] Speaker C: T'as trouvé ? [01:38:12] Speaker B: T'as trouvé ? T'as trouvé ? [01:38:12] Speaker D: T'as trouvé ? [01:38:12] Speaker C: T'as T'as trouvé ? T'as trouvé ? [01:38:14] Speaker A: T'as trouvé ? [01:38:15] Speaker E: T'as trouvé ? T'as trouvé T'as trouvé ? [01:38:17] Speaker B: T'as trouvé ? T'as trouvé Et Cavandale, qu'on a déjà passé ici et qu'on aime beaucoup, ? c'est qui a choisi ? Les deux, j'imagine, c'est collégial. [01:38:34] Speaker C: Ouais, exactement, on a choisi à deux. Et tous les choix, c'est des choix communs. [01:38:39] Speaker B: Alors c'est vrai que je n'y aurais. [01:38:39] Speaker A: Pas pensé, et ça me semble logique. Il y a un truc dans ce mélange de styles musicaux. [01:38:51] Speaker E: Elle le fait beaucoup en plus. Là c'est un titre... C'est lequel qu'on a choisi déjà ? [01:38:57] Speaker B: Cruising to self. [01:38:59] Speaker A: T'as vu il a dit que t'as choisi. Parce que c'est un choix collectif. [01:39:03] Speaker B: Parce que c'est sur 20 centimes. [01:39:10] Speaker C: En fait en gros on s'est proposé plein de morceaux et après on a choisi dans le lot ensemble. En fait j'ai choisi et puis après... [01:39:17] Speaker E: Et après j'ai... Non ! [01:39:21] Speaker C: Tu dis ce que j'ai dit. [01:39:24] Speaker A: Il a eu le droit de valider le choix. [01:39:27] Speaker B: Non mais ceci dit le choix est très bon. [01:39:30] Speaker C: C'est une image, ça me fait une image là. [01:39:31] Speaker B: C'est vrai qu'en plus il y a une attitude. [01:39:34] Speaker A: Il y a un visuel et tout. [01:39:36] Speaker C: Et puis c'est coloré moi j'adore en fait. C'est coloré et en fait ça me parle, je suis dans un mood couleur là. [01:39:44] Speaker B: Ça se voit, j'ai l'impression. [01:39:47] Speaker C: Le cliché du métal, bonjour ! [01:39:55] Speaker B: Non mais c'est trop bien. Et alors qu'est-ce qui vous porte plus que les couleurs et tout ça à travers cet artiste ? [01:40:00] Speaker C: Moi c'est vraiment... Sa personnalité vocale, sa personnalité artistique, l'éclectisme. On sent qu'elle a baigné dans plein de trucs différents et elle les mélange avec brio, je trouve. Et voilà, moi, j'aime beaucoup l'énergie qu'elle dégage. Et elle est assez badass. Mais sans faire la meuf badass. [01:40:24] Speaker A: Et ça, c'est fort. Elle en fait pas des caisses, c'est juste naturel. [01:40:29] Speaker C: C'est la badassitude naturelle de la go. Franchement, moi j'aime beaucoup. [01:40:36] Speaker B: Faut pas la faire chier quoi. [01:40:38] Speaker A: Je pense qu'elle est gentille. [01:40:40] Speaker C: Elle a une énergie de fou. [01:40:43] Speaker B: Peut-être que des gens ne connaissent pas, en sachant que vous avez envie de dire quelque chose de plus dessus ou on se régale du morceau ? [01:40:51] Speaker E: Je suis toujours d'accord avec toi. le petit panneau. [01:40:59] Speaker B: Et là on voit Britney Spears, on va faire un retour à la danse. Allez c'est parti, c'est le choix de Imparfait. [01:41:44] Speaker D: Musique du générique. [01:43:49] Speaker C: Ecoute ça J'ai écouté toutes tes recommandations Oui grâce à des défenses suffisant l'attention Explosion du maromètre 1 sous la pression Mimétisme et adaptation Et confrontation Oui deux chemins en opposition On m'a dit plus d'espoir et plus d'ambition Non vous n'êtes pas en adéquation T'as d'erreurs de codification Non identifiées dans cette génération Oui, régulation des flux, alienation Implantation, robotisation Comme toi j'ai essayé. [01:46:50] Speaker B: Imparfait, eh oui, imparfait en clip et en son pour vous. Ce sont nos invités ce soir et on est ravis de pouvoir en diffuser aussi pour que vous puissiez vous rendre compte que sur cette scène française il y a de très très bons groupes et qu'il faut vraiment chercher et puis aller trouver ce qu'il y a de mieux et on est très heureux que vous soyez là ici assis dans notre canapé. On parlait bien sûr de votre sensibilité, de tas de choses. On parlait aussi de la production, un petit peu, Antenne, de savoir comment vous avez choisi à un certain moment de produire comme ceci ou comme ça. C'est totalement indépendant, votre groupe ? [01:47:33] Speaker C: Oui, on est complètement indés. [01:47:37] Speaker E: On a monté une boîte de prod quand même. [01:47:39] Speaker B: Mais c'est nous ! [01:47:41] Speaker C: Il y a le patron qui est derrière. [01:47:45] Speaker A: Celui qui nous tient les pancartes avec les questions qu'on doit poser depuis tout à l'heure. [01:47:49] Speaker E: Avec le pistolet et tout. [01:47:53] Speaker B: Mais ouais, ça fait partie aussi de tout ce qu'on disait depuis tout à l'heure, cette indépendance elle est aussi pour pouvoir ne pas subir peut-être les volontés d'une industrie. [01:48:04] Speaker C: Et aussi parce qu'au début personne ne voulait de nous, parce qu'on était trop chelous, bien trop chelous, on s'est dit on va faire notre truc. Et John a eu la folie de nous suivre. [01:48:17] Speaker E: Tu regardes pas trop John, ça va ? [01:48:19] Speaker C: Il a dit non, pour l'instant. [01:48:21] Speaker B: Il pleure en attendant. [01:48:23] Speaker A: On pose cette corde ! [01:48:25] Speaker C: En gros, oui, on s'est dit... on s'est dit que ça pouvait être intéressant de créer notre truc et puis de rester indépendant et de pouvoir faire à 100% ce qu'on veut et c'est exactement ce qu'on peut faire maintenant et c'est assez incroyable ce qu'on a pu faire ces dernières années de pouvoir atteindre C'est. [01:48:51] Speaker B: Pas trop difficile, justement, d'être indé, de... Parce que là, vous avez fait une voix de prod, mais il faut savoir comment faire. Les démarchages, les règles... C'est compliqué, non ? [01:49:02] Speaker C: Ouais, c'est compliqué, ouais. C'est compliqué, mais la contrepartie est assez cool quand même, je trouve. Après, je sais pas pour toi, mais... [01:49:12] Speaker E: Je suis toujours d'accord avec tout ce que tu dis. [01:49:17] Speaker B: La blague va durer, je crois. Désolé. [01:49:20] Speaker A: Seulement, c'était une blague. [01:49:24] Speaker C: Ça va, ça va. [01:49:25] Speaker E: La contrepartie, non, elle est incroyable. T'as raison. En fait, le truc, c'est que quand tu es indé, il y a des avantages et des inconvénients. C'est comme ça. Mais si tu signes chez un label ou chez n'importe qui, il y aura toujours aussi des avantages et des inconvénients. Nous, à l'époque, il faut se rappeler qu'on a décidé de monter cette boîte en indé. On était en plein Covid. Et... C'est ça, hein ? [01:49:50] Speaker C: Ah oui, c'est vrai, c'était pendant le Covid. [01:49:51] Speaker B: Mais du coup, ça donne le temps. [01:49:53] Speaker E: Voilà, on avait le temps, mais en fait, c'est surtout qu'à l'époque, on s'est fait la réflexion, comme on sait pas à quelle sauce on va être mangé derrière, est-ce qu'il vaudrait mieux pas assurer nos arrières et créer un écosystème dans lequel on peut, justement, avoir de l'appui pour parler avec d'autres professionnels, etc. Et puis, en vrai, on avait une team qui permettait ça, c'est-à-dire qu'on travaille depuis peu de temps donc avec Jonathan qui est sur le côté là. Et en fait, donc c'est moi qui lui ai fait la... En fait, je me rappelle de comment ça s'est passé, j'ai proposé de monter un label boîte de prod, tout le monde a dit ouf, laisse tomber. Tout le monde m'a envoyé bouler. [01:50:27] Speaker B: C'est une idée un peu folle, à un moment. Parce qu'il y a plein de gens qui ont un goût. Déjà fait un groupe. [01:50:33] Speaker E: Alors partir dans l'idée... Et en fait du coup je suis revenu à la charge quelques semaines ou quelques mois plus tard j'ai dit non non mais en fait non mais mon idée elle est incroyable allons-y et là sur le coup sur la deuxième salle John il a dit mais ouais mais en fait c'est trop bien du coup on y est allé et c'est vrai que Voilà, c'est juste qu'il faut assumer derrière. Effectivement, il y a un énorme travail qui est fait pour que ça tourne, pour que ce soit intéressant. Et puis après, le projet a grandi puisqu'en fait, à la base, c'était un projet qui était en parallèle avec le développement d'Imparfait. Mais en fait, très rapidement, L'idée est devenue de plus en plus, comment dire... L'idée que ça se développe en dehors de ça a grandi et finalement maintenant c'est un truc... Que ça serve à autre chose. C'est ça exactement, qu'il y ait d'autres projets, qu'il y ait la partie booking aussi, qu'il y ait la partie production spectacle, etc. Donc c'est un projet... [01:51:28] Speaker B: Mais du coup, excuse-moi je te coupe, vous êtes deux, toi t'as lancé ça, pour peut-être aider de quelques personnes, ça s'est passé comment ? Là, c'est vrai que tu le dis comme ça, enfin je suis désolé, je connais pas, mais tu le dis comme ça, moi j'imagine même pas le délire, le démarchage, et la raison est de peut-être avoir de l'aide aussi financière, parce que c'est plus cher d'avoir une structure. [01:51:49] Speaker E: Que... Oui c'est ça, c'est qu'en fait t'as un encadrement juridique, financier et en fait administratif, En fait moi j'ai proposé l'idée mais je n'avais aucune idée de comment ça allait se passer. En fait c'est John à l'époque qui a récupéré le bébé et qui a travaillé, enfin 90% du taf c'est lui, il faut rendre à César ce qui est un César, c'est un monsieur qui a bosé. Après ce qui s'est passé aussi c'est que du coup on a développé ça sous forme d'associés etc donc on est toujours Prisca et moi, donc, associés du truc, et on aide John, on conseille, il nous conseille, on discute, il y a un échange, c'est collégial, sachant quand même que, comme c'est John qui fait 80-90% du taf, c'est quand même lui qui décide, etc, machin, in fine, c'est normal, c'est lui qui prend les risques, etc, mais c'est vraiment un espèce de truc un peu collégial dans lequel, voilà, on discute, tiens, tel groupe, qu'est-ce que t'en penses, machin, ok, ah oui, telle tournée, alors comment ça se passe, ça se passe comment avec tel groupe, ah vous avez des galères, attends, je peux peut-être t'aider, etc, machin, donc il y a... un aspect collégial mais c'est sûr qu'à l'heure actuelle c'est vraiment John qui gère la barque. [01:52:52] Speaker B: Est-ce que ça vous a appris justement à gérer toutes ces émotions que vous avez pour... Non ? On me fait signe que non ! [01:53:01] Speaker C: Alors si bien sûr, en fait ça nous donne un cadre professionnel qui fait que ça nous permet d'avoir en tant qu'interlocuteur, interlocutrice, quelque chose de corporate, quand tu échanges avec d'autres structures ou d'autres même partenaires tout simplement. Là par exemple, on vient d'avoir un booker européen Et du coup, de passer par la boîte avec John et tout ça, ça nous permet d'avoir des échanges plus fluides et plus intéressants. Après, il y a d'autres choses, des subventions, tout ça, toutes ces choses-là qui nous permettent d'encadrer et de faire vivre aussi Un Parfait parce que... En fait, l'écosystème qu'on a créé nous permet de vivre de tout ça et d'être intermittents et de pouvoir créer quelque chose où on peut rentrer vraiment dans nos délires de manière plus ou moins sereine. Et c'est vrai que ce n'était pas facile jusque-là dans tout ça. Et là, dernièrement, moi je me suis rendu compte qu'en fait on est deux, on se présente à deux pour le projet, mais on n'est pas que deux dans tout ce truc-là. On a vraiment créé un écosystème qui est incroyable, on est vraiment entouré de gens super, John est incroyable, donc John le patron de TéléMage, dites pas ça parce qu'il est là ! Mais je l'aime fort parce que vraiment, heureusement qu'il est là. Et il y a John, mais derrière il y a d'autres personnes avec qui on est. On est avec des musiciens incroyables qui nous accompagnent sur la route et qui sont adorables. On a une ingé son qui est incroyable. On n'est pas seul. Il faut créer un petit écosystème où tout le monde est. Tout le monde est ok, tout le monde va dans la même direction, c'est surtout ça qui est difficile à créer avec un groupe, notamment un groupe émergent un peu un peu chelou et tout ça, donc ça nous permet tout ça quoi, la boîte entre autres. [01:55:05] Speaker B: Et puis d'être entouré avec cette boîte aussi, c'est juste aussi vous laisser de l'espace libre dans vos têtes pour pouvoir créer et pas... Sur l'artiste, il aime pas trop se faire chier avec les papiers. [01:55:15] Speaker C: Je n'aime pas ça du tout, genre pas du tout, mais j'ai la phobie de trucs administratifs. Je retarde constamment le truc et Bruno il est là... 16h30 ? T'as mis du 15h ? [01:55:29] Speaker B: Oui, ils font comme nous. [01:55:30] Speaker C: C'est terrible. [01:55:31] Speaker B: Vous êtes des artistes alors. [01:55:34] Speaker A: Moi aussi. C'est très très bien. [01:55:38] Speaker B: Du coup vous êtes encadré maintenant, il y a tout ça, et c'est quoi Un Parfait aujourd'hui du coup ? C'est tout ça mais musicalement il y a eu des nouveaux morceaux, il y a quelque chose qui se prépare, on veut en savoir plus ? Vous dites ce que vous avez le droit de dire évidemment, j'ai pas envie... [01:55:57] Speaker C: On va lancer les exclus ou pas ? [01:56:01] Speaker B: Et là vous sentez cette tension qu'il y a assez. [01:56:03] Speaker A: Il a dit oui ! [01:56:04] Speaker E: Il a déroulé le contrat, il a dit attention. [01:56:07] Speaker A: C'est bizarre ce point rouge que vous avez sur le front. [01:56:12] Speaker E: C'est un nouveau maquillage. On a balancé plein de singles là, enfin plein de singles, on a balancé des singles depuis depuis l'année dernière. Enfin, il y en avait d'autres qui étaient arrivées avant, mais là, effectivement, le projet a pris une autre dimension depuis un an, un an et demi. Et du coup, c'est vrai que les singles depuis, si je ne dis pas de bêtises, octobre 24, c'est ça ? La fête est finie, c'est là, octobre 24, un truc comme ça ? Donc depuis une petite année marque vraiment une nouvelle direction et un cadre différent parce que du coup là maintenant tout est vraiment fait à 100% à deux. Avant il y avait quand même des gens de par les anciennes équipes qui enregistraient ou qui co-composaient ou qui co-arrangeaient un petit peu etc. Là vraiment c'est du début à la fin de la première note enregistrée jusqu'à la dernière. Mixer aussi, masteriser, produire, ça c'est vraiment juste à deux. Et ça c'est depuis la fête, et fini. Et du coup, il y a un format plus long qui arrive, voilà, forcément. [01:57:17] Speaker C: Pas tout de suite. Un album. [01:57:19] Speaker B: Oui, c'est vrai. [01:57:20] Speaker C: Un format plus long. [01:57:23] Speaker B: C'est bien de le préciser. [01:57:24] Speaker E: C'est bien marqué sur le contrat, si j'avais le droit de le dire. [01:57:29] Speaker B: Plus de morceaux rassemblés sur une galette. [01:57:32] Speaker E: Oui, il y a un album qui arrive, carrément. [01:57:34] Speaker B: C'est cool. [01:57:35] Speaker C: On travaille dessus. [01:57:36] Speaker B: Du coup, c'est encore en cours ? [01:57:38] Speaker C: Oui, c'est encore en cours. On est en plein dans la phase de compo en ce moment. [01:57:42] Speaker B: Et là, du coup, c'est un univers, un album ? [01:57:44] Speaker C: Oui, c'est ça. En fait, on s'est bien amusé pendant des années. Et on va continuer à s'amuser, ça c'est sûr. Mais on a envie de se mettre dans un type de mood sur cet album. Donc effectivement, on a beaucoup beaucoup discuté. Des heures et des heures de discussion. On a beaucoup beaucoup discuté, écouté de la musique. Et me lance pas dessus. Mais oui effectivement, c'est beaucoup plus clair dans nos têtes. Mais c'est aussi parce qu'on est deux et qu'en fait on peut échanger tout le temps. [01:58:29] Speaker E: C'est parce qu'on a expérimenté aussi justement avant. [01:58:31] Speaker C: Et puis on a expérimenté complètement avec les singles et puis tout ce qu'on a fait avant. [01:58:36] Speaker E: Surtout ça aussi, c'est qu'on a beaucoup expérimenté, on a vu des trucs qui étaient cools, qui étaient moins cools, on a vu aussi sur scène ce qu'ils nous parlaient, ce qu'on a envie de garder, ce qu'on n'a pas envie de garder. Et là c'est vrai que comme tu l'as dit, on s'est beaucoup amusé pendant plein d'années, on a expérimenté plein de trucs. [01:58:50] Speaker C: Mais quelle énergie on a envie de donner aussi ? Tu vois, qu'est-ce qu'on veut partager avec les gens aussi ? [01:58:55] Speaker B: Il y a un cadre maintenant. Enfin je veux dire avec la structure aussi. Tout ça c'est la structure. Vous avez grandi, vieilli, à l'expérience. Tout ça s'est mélangé pour vous faire peut-être prendre cette direction qui est une nouvelle expérience aussi. Quelque part vous avez dit que vous avez essayé plein de choses dans vos chansons. Mais ça c'est encore une nouvelle chose, mais peut-être plus grosse. [01:59:15] Speaker C: Plus canalisé peut-être. [01:59:18] Speaker E: En fait, le truc, c'est que le premier album qu'on a sorti en 2022, donc Telema, il y avait déjà la boîte qui était là. Enfin, il y avait déjà la boîte qui était là. Ce s'est fait un peu en parallèle, mais c'est juste que c'est un album... Déjà, c'est le premier. Et quand tu sors ton premier album, j'ai l'impression, mais après ça dépendait des gens, mais soit tu sais ce que tu veux dès le début et le premier album il est très clair, très défini, ou justement le premier, voire le deuxième album, tu tâtes encore un petit peu, tu t'expérimentes des trucs, ça se peaufine avec le temps. Et là du coup ça c'est notre cas à nous, c'est-à-dire que le premier album on tâtait encore un petit peu, voilà. Il y avait déjà la boîte qui a été créée en parallèle de tout ça, Mais c'est juste que c'est un album qui a été en partie composé pendant le Covid, donc une ambiance un petit peu spéciale. Puis, en plus de ça, comme je l'ai dit, c'était le premier. Je ne sais pas, c'est juste que ça représente une période et on était encore dans une phase, effectivement, de vouloir expérimenter plein de trucs qu'on n'avait jamais encore expérimenté. Maintenant que c'est fait, l'album suivant sera peut-être plus mûr, je ne sais pas. [02:00:27] Speaker C: En tout cas, en fait, on y va en sachant plus ce qu'on veut faire. C'est surtout ça. [02:00:33] Speaker E: Ce qu'on ne veut pas faire déjà. [02:00:35] Speaker C: Et surtout ce qu'on ne veut pas faire. [02:00:37] Speaker B: Ça crée une cohérence et du coup on peut s'attendre à... à quel univers ? Et là, il n'y a peut-être pas de réponse encore. [02:00:47] Speaker C: Je ne pourrais pas te le décrire en fait. On attendra, super ! [02:00:53] Speaker A: C'est ça pour se faire réinviter. On a bien compris. [02:00:56] Speaker C: Eh ben oui, on est malins. [02:00:59] Speaker E: Moi aussi, le premier sentiment que j'ai par rapport à toutes les maquettes, compos qui sont arrivées là, c'est un côté premier degré. C'est un peu bizarre dit comme ça, mais dans les compos, dans la maquette, plus direct. Ça sort et c'est là quoi. Plus brut. Il y a un truc dans les compos qu'on a fait. Allez, on va dire ça comme ça. [02:01:27] Speaker C: Mais c'est par rapport au texte alors plutôt. [02:01:28] Speaker E: Mais même la musique en vrai. [02:01:32] Speaker C: Après si, on sort un dernier single avant de passer sur l'album. [02:01:37] Speaker E: Oui c'est vrai. [02:01:37] Speaker C: On va en sortir encore quoi ? [02:01:39] Speaker E: Bientôt. [02:01:40] Speaker B: Tout ça c'est dans peu de temps, on va vite avoir des nouvelles quand même. [02:01:44] Speaker E: Oui. [02:01:45] Speaker B: Petit peu de temps attention, c'est une échelle quand même de quelques mois. [02:01:48] Speaker C: Même moins. [02:01:50] Speaker B: Bon bah ça va aller vite, très très bien. Et justement, les paroles, les textes, quel est le message d'Un Imparfait ? [02:01:57] Speaker C: Ouh là, il y en a plein. Mais je pense que le plus grand message est un peu... Je pense que ça traverse... Je m'en suis rendue compte il n'y a pas si longtemps, ça traverse énormément mes textes et je me suis dit déjà arrête de te répéter meuf parce que... Mais ça traverse beaucoup mes textes, c'est... Faire exactement ce que tu veux malgré les carcans sociétal, en fait. Et d'être exactement qui tu veux être malgré les carcans sociétaux. Parce que c'est un truc qui a beaucoup traversé mon parcours, je pense. Et finalement je me suis rendue compte que... Ça parlait beaucoup de ça, et que ça me tient beaucoup à cœur, parce qu'il y a des histoires qui sont pas que les miennes, qui m'ont marquée autour de ça, quoi. D'être figée, fixée dans une... dans une image parce que tu ressembles à ça ou parce que t'es de tel genre ou tel tu vois et c'est des histoires qui m'ont pas mal marqué je pense et ça a fait écho à mon histoire moi et je pense que c'est un truc qui traverse un petit peu mes textes et c'est cette l'idée d'une de garder un esprit ouvert et de chercher à être exactement qui on veut être et d'essayer de se donner les moyens pour pouvoir le faire. C'est pas toujours facile, je sais. [02:03:30] Speaker B: Alors ouais, je dirais qu'au-delà de c'est pas facile, je pense que c'est l'histoire d'une vie. [02:03:35] Speaker C: Ouais, exactement. [02:03:36] Speaker B: On a toujours l'impression qu'on va le toucher et hop là, ça repart. avec les années qui passent et les expériences. Mais oui, cette liberté, c'est très joli. C'est vrai que c'est très actuel et malheureusement, peut-être que tout le monde n'a pas cette possibilité-là, donc peut sentir la force venir en lui en écoutant vos textes. [02:03:54] Speaker C: C'est ça, c'est le genre... Quand je reçois ce genre de choses... Ouais, c'est ça, ce genre de retours, je pense que c'est le plus beau compliment qu'on puisse me faire. [02:04:06] Speaker B: Ça, c'est l'émotion assurée. [02:04:09] Speaker C: Ouais, laisse tomber. [02:04:10] Speaker B: Je pense que ça à chaque fois c'est la petite larme. Justement tu parles de ce message et ce message il est dans la chanson qui a été choisie, la suivante, dès le début de la chanson en tout cas c'est ce qui est dit et c'est très très beau, avec « Sly and the family stone ». Eh oui, quand même la première phrase elle est d'une puissance absolue, c'est-à-dire qu'il dit quelque chose Et derrière, ceux qui veulent cracher, ils se prennent dans la gueule la suite de la phrase. Et là c'est toc. Et je suppose que ça fait partie. [02:04:44] Speaker A: De... T'es toc, carrément. [02:04:47] Speaker B: Ah t'es toc ! Non mais parce que je veux pas dire que ça veut dire être tous bien vous fait enculer aussi. Mais on vous accepte comme vous êtes aussi. [02:04:54] Speaker C: On accepte tout le monde. [02:04:55] Speaker E: Mais le message qui est dit dans la vidéo n'est pas dans le morceau. Les gens vont regarder après, mais effectivement c'est un mash-up. Le Head Sullivan Show, ils ont fait un mash-up de plein de morceaux. Et là c'est juste le début, je crois, qu'on a pris du mash-up. Et effectivement, il y a... C'est « Dance to the music », ça c'est le deuxième et le premier... « Everyday people » je crois. [02:05:22] Speaker B: « Everyday people » et « Dance. [02:05:24] Speaker C: To the music ». [02:05:25] Speaker E: Et effectivement, la phrase n'est pas dans le morceau studio. Et il le dit pour le « Head to the event show » et je trouve ça incroyable à chaque fois. [02:05:33] Speaker C: Ce groupe est incroyable. Même ce qu'ils ont fait à l'époque, pour l'époque, un des premiers groupes avec, tu vois, il y avait des noirs et des blancs et tout et du coup il y en a qui n'aimaient pas ça du tout. [02:05:45] Speaker E: Dans les deux camps. [02:05:45] Speaker C: Oui, dans les deux camps. [02:05:46] Speaker B: C'est pour ça qu'il a cette phrase au début. [02:05:48] Speaker E: Et puis qu'il dit que ce serait. [02:05:51] Speaker B: Bien qu'on s'aime tous et qu'on soit tous à vivre ensemble. [02:05:54] Speaker E: Oui, c'est clair. Incroyable ce groupe. [02:05:56] Speaker C: On aime trop. [02:05:57] Speaker B: Bon bah du coup on va le lancer ? Je sens que l'émotion est forte. Allez c'est parti ! [02:06:35] Speaker D: Boum. [02:06:51] Speaker B: Boum boum boum Sous-titres réalisés para. [02:07:50] Speaker D: La communauté d'Amara.org. [02:08:11] Speaker C: Comment ça va ? C'est parti pour le Bacha ? [02:08:14] Speaker B: Bacha ? C'est très random. Des trois victimes que nous avons rencontrés. [02:08:22] Speaker E: Celle-ci est la plus brutale. [02:08:26] Speaker C: Oui. [02:08:29] Speaker B: J'espère que ce n'est pas la même. [02:08:33] Speaker E: Chose qu'on a vécu à l'époque. [02:08:34] Speaker B: L'équipe Forentic a essayé d'acheter d'autres objets de preuve. Et jusqu'ici, J'ai rencontré des tatouageurs, des pavards. Tu te souviens ? [02:08:45] Speaker F: C'est quoi son nom ? [02:10:02] Speaker D: T'as l'air d'voir chanter encore un chanteur. [02:10:54] Speaker B: Ne bougez pas ! [02:10:56] Speaker C: Mettez vos mains sur la table maintenant. [02:11:03] Speaker D: C'est. [02:11:09] Speaker B: Très long, n'est-ce pas ? Pour me trouver, j'ai besoin de quelque chose. Dans ces endroits, j'ai oublié beaucoup de choses. Oui, c'est vrai. Chaque fois que vous vérifiez les endroits où il s'est passé quelque chose, je sais ce que vous regardez. Dans mon cœur, je pense que c'est bien. C'est tout ce que j'avais prévu. [02:12:02] Speaker D: Que passe-t-il maintenant. [02:12:12] Speaker B: ? [02:13:00] Speaker D: Sous-titrage Inversé cette fois ! [02:13:07] Speaker A: C'est la mode des croix ou quoi ? [02:13:09] Speaker B: Oui mais ils l'ont mis à l'envers. Il y a une barre en plus. C'est vrai, il y a une barre en plus aussi. [02:13:13] Speaker A: Ça c'est la 4G ça. [02:13:16] Speaker C: C'est le logo 4G. [02:13:18] Speaker B: En tout cas, voilà, c'était une petite découverte je suppose pour pas mal d'entre nous. Ça s'appelle Strangers et le titre c'est Empath, je le dis comme c'est écrit, E-M-P-A-T. [02:13:28] Speaker A: C'est un super groupe indonésien. Société Radio-Canada Voilà, c'est ce que tu. [02:13:31] Speaker B: As cherché, parce qu'on m'a demandé, je fais, je sais pas, j'ai kiffé, voilà. [02:13:34] Speaker A: Non mais c'est vachement bien. [02:13:35] Speaker C: C'est bien, c'est cool. [02:13:36] Speaker A: C'est au petit côté un peu converge, conjureur, violence. Bon l'acting, bon, on n'est pas prêt. [02:13:45] Speaker B: Personnellement, ça me donne de l'espoir. Je rappelle que j'ai envie de jouer dans les mystères de l'amour, donc au moins, si je joue comme eux, je peux y aller. [02:13:51] Speaker E: T'as tes chances. [02:13:54] Speaker A: Dans les mystères de l'amour, faut jouer comme un pied, mais il y a une raison. [02:13:58] Speaker B: Parce que Azoulay, il aime bien les pieds. Si vous voulez l'info, c'est pour que vous compreniez. En tout cas, petit clin d'œil... Vous. [02:14:14] Speaker A: C'Est quoi votre rapport aux pieds ? [02:14:17] Speaker B: On fait un petit clin d'œil à Kelly, notre chroniqueuse qui fait un podcast sur le rock et le métal qui vient d'Asie et qui est fait par des Asiatiques. Donc si vous avez envie de le suivre, ça s'appelle l'actualité rock d'Asie sur toutes les plateformes d'écoute légale et sur notre site internet bien sûr. Donc oui les pieds, moi ça me dégoûte donc on va pas en parler parce que sinon je vais me sentir très mal. [02:14:44] Speaker A: J'ai l'impression qu'ils avaient plein de choses à dire. [02:14:46] Speaker C: Non, non. [02:14:48] Speaker A: Toi tu laisses vraiment répondre. [02:14:51] Speaker C: Non mais... [02:14:52] Speaker E: Je suis toujours d'accord avec elle. [02:14:55] Speaker A: Déviant. [02:14:57] Speaker E: Déviant. [02:14:58] Speaker B: Je ne viens pas de cette région. [02:14:59] Speaker E: Ah bon ? [02:15:00] Speaker B: Non. [02:15:01] Speaker E: Pas mal. [02:15:01] Speaker B: Tu viens de... Pas mal. [02:15:03] Speaker A: Trop de blague. [02:15:04] Speaker B: On n'a pas les meilleures blagues non plus. Au même niveau que... Non franchement ça passe bien. [02:15:09] Speaker C: Franchement. [02:15:11] Speaker B: Bon, imparfait. Imparfait, c'est vous bien sûr, mais vous étiez jeune auparavant. [02:15:16] Speaker A: Il n'y a pas un petit problème imparfait. C'est pas un petit complexe d'infériorité, dans le fond. [02:15:23] Speaker B: Le syndrome de l'imposteur ? [02:15:26] Speaker C: Oh non, pas du tout. Moi j'ai parfois cette... Je sais pas si j'ai le syndrome de l'imposteur, c'est vraiment une condition très particulière. Mais aussi parfois tu te sens pas légitime. La scène métal est très impressionnante. Et quand tu n'as pas grandi dans la scène métal, tu te sens pas toujours très légitime. Moi j'ai jamais considéré qu'on faisait vraiment du métal, on mélange plein de trucs et on se fait kiffer, on aime les trucs vénères, les trucs moins vénères, les trucs hip-hop, les trucs soul comme tout à l'heure donc je sais pas si on fait vraiment du métal mais la scène métal est impressionnante et de toute façon dès qu'on crie Apparemment, c'est du métal. J'ai fait le test, j'ai demandé en story et je disais moi je considère pas trop qu'on fait du métal mais du coup on fait quoi ? Bah vous faites du métal, métal, métal. Tout le monde me dit tu cries, tu fais du métal. J'ai dit ok d'accord. [02:16:21] Speaker B: C'est vrai que c'est limiteux quand même. Bon cette case ok, ça crie, c'est là-dedans. [02:16:26] Speaker C: Mais du coup, ouais, imparfait... Pourquoi imparfait ? [02:16:32] Speaker E: Bah en fait c'est quand même vachement à l'image du Sly and the Family Stone qu'on a écouté tout à l'heure en vrai. C'est parce qu'il y a un truc dans l'émotion, dans l'imperfection et tout, le rapport à la condition d'être humain, ça fait un peu cliché dit comme ça, mais en fait je sais pas, il me semble que... C'est vrai ! [02:16:46] Speaker B: Ça fait ultra cliché ! J'ai fait Al, Al ! [02:16:50] Speaker A: Non. [02:16:55] Speaker B: Parce que c'est souvent ce qu'on raconte aussi nous, c'est très important pour nous donc je te laisse continuer vas-y. [02:17:03] Speaker E: En fait non c'est juste que ce nom représente un petit peu aussi comment on apprécie l'art et comment est-ce qu'on apprécie la musique justement avec son imperfection et avec justement c'est ce qui fait aussi la beauté tu vois donc encore une fois tout à l'heure il y avait Slane de Family Stone bon bah les mecs ils prennent des pointes, ça chante un peu faux, ils terminent pas leur voix ensemble mais ça groove de ouf et Et ça sonne et c'est trop bien. Et toi tu faisais le parallèle avec le métal parce que c'est vrai que le métal amène, de manière générale, c'est pas tout le temps le cas, mais amène cette perfection dans la production, dans le truc et tout. Alors on peut faire un long débat sur les batteries quantifiées, pas quantifier les trucs, les machins, c'est des débats sans fin. Ce qui est sûr, c'est qu'il y a un moment donné, j'ai le sentiment que l'oreille de toute façon se fatigue quand tu écoutes des trucs qui sont trop parfaits, trop droits, trop quantifiés, trop auto-tunés, etc. Et que l'oreille a besoin de cette irrégularité. Et en plus j'ai l'impression que c'est quelque chose qui revient sur la scène de manière générale. Il y a des gros buzz en ce moment de groupes. Tu parlais de Turnstyle l'autre jour, il y a Sleep Talking qui est en train de tout péter. Il y a un espèce de truc quand même où l'imperfection musicale, le groove, j'ai l'impression que ça revient en plus de ça. [02:18:26] Speaker C: Moi je pense que ça va devenir de plus en plus important avec LIA qui arrive et tout. qui est déjà là en fait, je dis ça, qui arrive mais qui est déjà là et la distinction entre le truc très très parfait et puis l'humain, l'humain est par essence déjà un petit peu imparfait et du coup je sais pas, peut-être qu'avec l'IA on a besoin de voir un peu plus l'humanité du truc. C'est peut-être pour ça que ça marche bien en ce moment, je sais pas. Je fais une analyse là. [02:19:01] Speaker B: Non mais après c'est vrai que la surproduction, on en a beaucoup parlé. [02:19:05] Speaker A: Alors moi par contre je trouve que Sleep Talking c'est surproduit. Moi je trouve que c'est, et c'est le truc qui me dérange, c'est le traitement des voix par exemple. que je décroche au bout d'un moment parce qu'en fait j'ai pas l'impression d'écouter quelqu'un qui chante. Et je trouve qu'il n'y a pas ce truc... Je crois que j'avais vu un truc où il y avait des gens qui avaient analysé une chanson de Adele, ce gros tube là, je ne sais plus ce que c'est. Et en fait ils avaient Ils avaient fait une version, ils avaient pris toute la voix, ils l'avaient tunée pour que ce soit parfait. Et en fait, il n'y avait plus d'émotion parce qu'en fait, c'est toutes ces petites inflexions qui font que ça vit et que tu ressens quelque chose. Et en fait, la version parfaite était... C'était complètement banal quoi. Et moi c'est le truc que je reproche un peu au Metalcore moderne où tout est hyper traité, mais trop comme Président aussi tout à l'heure quand on écoutait. Je trouve qu'il y a des moments où les effets c'est cool, mais il y a des moments où je trouve que c'est trop... Et moi ça rend... Difficile à digérer. Ça me fait mal aux oreilles, quoi. [02:20:17] Speaker C: Ça fatigue, ouais, mais je suis d'accord sur la fatigue... Sur la fatigue que ça peut procurer, ouais. Je suis d'accord. [02:20:24] Speaker E: C'est marrant parce que, tu vois, sans faire non plus un long débat sur le sujet, mais Sleep Token, pour le coup, je sais pas, moi je... Alors c'est ultra-produit, c'est clair, je suis d'accord avec toi, c'est méga-produit, sûrement auto-tuner tes moments, mais... Je ne sais pas, dans la voix et dans le jeu de batterie, parce que c'est les deux choses qui... Dans cette musique-là, en tout cas, le dernier album, où il y a le plus de personnalités, on va dire ça comme ça, au-delà de la composition. Après, le ton de guitare, il est très commun, etc. La basse, malheureusement inaudible, mais bon, peu importe. Mais la batterie et la voix, il y a beaucoup de personnalités. J'ai l'impression que parfois, ils se sont quand même permis de garder des petites choses qui font que c'est pas non plus genre vraiment ultra droit. Et après j'étais pas là au moment. [02:21:06] Speaker A: Donc je sais pas si... Après je pense que tout le monde, c'est le principe de la musique, c'est que tout le monde a sa sensibilité face au truc. [02:21:15] Speaker C: Et moi ce que j'aime bien dans le côté très chirurgical, En fait, moi, je m'imagine un monde un peu, tu sais, dystopique. Et en fait, ça crée un imaginaire. Et en fait, il y a des trucs comme ça que moi, j'adore et qui sont genre hyper droits. Et ça arrive à créer un univers, tu sais, presque... Ouais, c'est ça un peu science-fiction. Moi, c'est vraiment comme ça que je l'écoute, quoi. C'est un truc un peu science-fiction, moderne, futuriste ou quoi. Et en fait, ça me parle de fou. [02:21:46] Speaker A: Et parfois ça peut me... [02:21:47] Speaker C: C'est ça, et ça va dépendre, c'est très aléatoire. Il y a des trucs que je vais adorer, d'autres un peu moins, parce que ce sera peut-être trop chirurgical. Mais ouais, ça va dépendre, ça dépend des prods et tout. Mais le dernier, Sleep Token, moi je l'ai beaucoup aimé, pour le coup. [02:22:03] Speaker B: Ça change beaucoup aussi de ce qu'il y avait avant quand même. [02:22:05] Speaker C: Mais c'est parce que j'écoute beaucoup de R'n'B et en fait je peux comprendre que si t'en écoutes pas et que c'est pas vraiment ta cam, en fait je comprends totalement. Mais du coup moi ils m'ont chopée parce que... [02:22:16] Speaker B: C'est sûr qu'il y a une grosse vibe. [02:22:20] Speaker A: Je pense que c'est un peu le but derrière. [02:22:24] Speaker C: De choper des écouteuses de R'n'B dans le lot. Je vais faire le test. [02:22:30] Speaker A: Ils ont réussi à avoir plein de gens qui n'écoutaient pas de métal. [02:22:33] Speaker C: Je ferai le test ma sœur qui n'écoute pas du tout de métal mais qui me soutient de ouf. Elle n'écoute pas spécialement de métal en tout cas, des trucs rock et tout, ça peut être cool pour elle. Mais voilà je ferais écouter à ma sœur parce qu'elle écoute beaucoup de R'n'B pour avoir l'avis d'une personne qui n'écoute pas du tout du métal parce que j'ai beaucoup l'avis de gens qui écoutent du métal et donc ça serait intéressant d'avoir son avis. [02:23:00] Speaker B: Du coup, cette rencontre avec le métal, enfin, avec les musiques amplifiées, on va dire. Voilà, alternative. Ça s'est fait à quel moment ? À quel âge environ ? Pas de précision. Mais avec quelles chansons ? Et ça a procuré quelles émotions ? Parce que c'est ça qui... On tombe amoureux. Quand on a cette musique à un moment, c'est comme tomber amoureux. [02:23:24] Speaker A: Généralement, ça exprime un truc qu'on a... C'est quand même une musique où quand on tombe dessus, généralement ça évoque quelque chose qu'aucune autre musique n'a pu évoquer avant. En général c'est quand même assez singulier. Des fois c'est du rejet. [02:23:41] Speaker E: Après ça dépend des dégradés aussi parfois. Je vais te laisser répondre en premier mais ça dépend des dégradés. [02:23:45] Speaker A: Après nous on n'est pas trop pour la coupe de cheveux. Les dégradés, tout ça. [02:23:50] Speaker E: Pas mal, pas mal. Non mais c'est utile en plus et tout. Franchement ils sont bons depuis tout à l'heure. Ça dépend dans quelle branche de métal tu tombes aussi, parce que si toute ta jeunesse t'as écouté, je sais pas moi, de la pop-musique très classique, et puis d'un seul coup tu tombes sur Meshuggah, Bon, ça peut être soit du. [02:24:11] Speaker B: Rejet, soit de l'adoration. [02:24:13] Speaker E: Alors que si, je sais pas, moi tu tombes, je sais pas, je vois des groupes derrière, t'as tu tombes sur d'Incubus, sur le troisième album d'Incubus, bon, en vrai, y'a moyen que tu, un, que tu choppes le truc, ça dépend, je pense, sur quoi tu... Mais vas-y, commence. [02:24:28] Speaker C: Ah pardon, je faisais une petite pause. [02:24:33] Speaker A: J'avais pas fini de dormir moi ! [02:24:36] Speaker E: Et tu veux que j'enchaîne peut-être ? [02:24:37] Speaker C: Non non non, je pensais que t'allais continuer à expliquer comment t'as découvert le rock et le métal. [02:24:43] Speaker E: C'est trop long. [02:24:44] Speaker C: Même si moi je connais l'histoire. [02:24:45] Speaker E: Ouais mais c'est trop long, je vais. [02:24:46] Speaker B: Te laisser... Bah tu dois répondre aussi donc... Ah bah tu peux la faire rapide. [02:24:51] Speaker E: Je vais réfléchir pendant qu'elle parle. Je t'écoute pas, vas-y. Je réfléchis. [02:24:54] Speaker C: Tu m'écoutes pas ? [02:24:55] Speaker B: Non. [02:24:56] Speaker C: Alors moi comment j'ai commencé ? En fait ce qui est marrant c'est que c'est un peu avec le recul que j'ai remarqué qu'en fait même quand je pensais pas écouter de rock j'en écoutais parce que dans la culture, dans la pop culture il y avait du rock, sur MTV il y avait du rock. et que du coup il y avait des trucs de rock que j'aimais bien sans conscientiser vraiment que j'écoutais du rock. Et ça c'était plutôt pas mal, c'était cool. Les animés, c'est bête mais les openings d'animés, il y a flash rock quoi, et du bon rock et tout, trop cool et tout. J'étais déjà un peu baignée dedans en me disant que le rock, alors pire le métal, c'est pas du tout pour moi. Et du coup voilà, vers mes 17 ans, je crois. Je crois, ouais, c'est ça, j'avais 17 ans. Et j'avais un pote au lycée qui m'a demandé ce que j'écoutais et je lui ai dit... Bon, je lui ai dit un peu ce que j'écoutais et tout. Il me dit, je vais te faire écouter des trucs que je pense que tu pourrais aimer. Et donc il m'a fait un CD, à l'époque, avec... Il y avait 300 morceaux dedans. Il me dit, écoute ce qu'il y a dedans. Et ce mec, il a changé la trajectoire de ma life, je crois. Parce que du coup, j'ai écouté ce truc-là et en fait, ça m'a brainé, quoi. Je me suis dit... Je suis dans un carcan musical, mais en fait, il y a trop de choses à écouter. Et il a été malin parce qu'il ne m'a pas mis du Cannibal Corpse. Il est allé mollo au début. Il est allé avec tous les groupes que j'appelle un peu de transition, les Charnières, les Red Hot, du Led Zepp, des trucs assez soft, assez communs, qui t'ouvrent un petit peu l'esprit. et en fait ça m'a ouvert l'esprit, je me suis dit waouh mais c'est trop bien, il y a une énergie qui me parle dedans et en fait j'ai creusé en creusant, tu sais je voulais des trucs de plus en plus vénères parce qu'en fait j'étais vraiment dans une période où J'étais dans une période en fait, j'étais dans une sorte de rébellion interne où je me disais putain le monde c'est vraiment de la merde et tout. Non ça c'est pas faux. [02:27:11] Speaker A: Et depuis c'est devenu merveilleux. [02:27:13] Speaker C: Grâce au métal. Rendez votre vie meilleure. Et ouais j'étais vraiment dans une phase où J'étais une gentille fille quoi, tu vois, j'étais une gentille fille et tout, mais j'étais... j'avais de la... comment dire, j'avais de la colère mais que je n'exprimais pas quoi, que je l'exprimais pas et parce que, je sais pas, j'ai une famille chill, tout le monde est chill et tout et c'est pas des trucs que t'exprimes et tout, forcément la colère quoi, de manière frontale. Ouais c'est ça, j'avais pas trop de trucs comme ça quoi. Et du coup, grâce à ça, j'ai pu exprimer toute une colère par rapport à des injustices, des choses comme ça. Et voilà, j'ai creusé au fur et à mesure. Et je suis allée de plus en plus vénère. Je me disais, ça commence à être trop gentil. C'est gentil, mais il n'y a pas un peu plus, tu vois, un peu plus pimenté, quoi. Et voilà, c'est venu comme ça. Simplement, tu rentres dedans. Après, tu t'enfermes un peu dedans. Et après tu te réouvres à nouveau, c'est ça. Je me suis un peu enfermée quelques années en me disant, ouais, toi reste, non, non, et tout, moi je veux rester dans ce truc hyper vinaire. Et après, après tu te réouvres à nouveau très vite quoi, mais... Ouais mais ça m'a permis d'exprimer des choses... Ça. [02:28:32] Speaker B: T'A fait du bien du coup ? [02:28:33] Speaker C: Ouais, ça m'a permis de lâcher des émotions que je pouvais pas lâcher parce que voilà, on attend de toi, de ça dans la société, parce que c'est pas bien ou parce que j'ai eu beaucoup l'image d'une meuf vénère même quand j'étais pas vénère. [02:28:55] Speaker A: On se demande pourquoi. [02:28:58] Speaker C: Non mais... En fait, en gros, peut-être que j'avais ça en moi, je sais pas, mais... Après, je pense qu'il y a aussi des préjugés sur la personne que je suis. Mais effectivement, il y a des trucs que j'ai pu exprimer là-dedans, des trucs que je trouvais injustes, des choses qui me... Coustraient, je dirais. Oui. [02:29:23] Speaker A: Est-ce qu'il y a des groupes un petit peu charnières dans les trucs que tu as découvert ? [02:29:29] Speaker C: Juste pour qu'on ait une petite idée des choses qui... Ah oui, dans les artistes. Alors au tout début, c'était tous les trucs un peu charnières. Après j'ai jeté mon dévolu sur Incubus dans le truc un peu charnière, tu vois. Non pas à cause de Brandon Boyd, mais à cause de Brandon Boyd. [02:29:47] Speaker B: Il ressemble quand même à une niçoise maintenant, mais bon après... [02:29:50] Speaker C: Je sais pas, je vois plus trop à quoi il ressemble, mais bon j'aime toujours l'ambiance. [02:29:54] Speaker A: Il y a aussi un petit côté bossa nova. anti-gravity love song là ? [02:30:00] Speaker C: Ouais, c'est peut-être pour ça ! Il m'a chargée et tout ! [02:30:03] Speaker E: Il est très beau sur la photo là, franchement... [02:30:06] Speaker B: Elle est un peu kitsch sur cette photo là, mais... [02:30:08] Speaker C: Elle l'est, elle l'est ! Quand t'es ado... [02:30:11] Speaker B: Mais il est très beau en vrai, donc... [02:30:13] Speaker C: Mais du coup, il n'y avait pas que ça, évidemment... Mais la musique, l'expressivité... Il y a aussi l'expressivité dans le rock qui est quand même... dans les voix, je veux dire... Incubus c'était un petit peu le truc charnière, et puis après j'ai découvert des groupes avec des meufs très pop, les Paramore Nodap et tout ça, et je me suis dit c'est cool, il y a aussi des meufs. Et après, je suis allée dans le un peu plus dur par la suite. Alors qu'est-ce qui m'a amenée ? J'essaie de me souvenir de ce qui m'a amenée sur le truc un peu... Linkin Park, c'était vraiment le côté... En fait, il y a un clip qu'on va montrer tout à l'heure de Mudvayne. Et en fait, moi, le scream, j'ai fait un rejet au début. J'ai fait le rejet du... Qu'est-ce que c'est que ça ? Et tu sais, quand tu fais un rejet d'un truc, tu découvres un truc un peu chelou, et tu te dis... Il y a un truc un peu chelou mais en vrai je vais quand même regarder ce que ça donne. Un peu comme les films d'horreur. [02:31:29] Speaker B: Bah oui exactement. [02:31:31] Speaker C: Moi ça me fait peur de fou mais je les regarde quand même et je me suis dit ça me fait peur de fou et tout je sais pas pourquoi il crie comme ça mais j'ai quand même envie de... grosse curiosité. Puis même je pense que intrinsèquement ça réveillait des trucs et tout. Ce truc viscéral où le gars il crie à la mort et tu te dis mais qu'est ce que c'est que ça ? Effectivement Linkin Park... When I'm talking to you, shut up ! [02:31:53] Speaker B: Super simple à comprendre ! [02:31:55] Speaker C: Et tu te prends ça dans la gueule, tu fais « ah ouais d'accord, tu peux crier comme ça, de cette manière-là ». Et après je suis tombée sur des trucs genre ultra vénères, « cannibal corpse », j'en parlais tout à l'heure et tout, je me disais… Mais tu sais j'ai fait d'abord le rejet, après j'ai dit ouais c'est quand même chelou, c'est quand même incroyable et tout. Après je suis revenue vers ce genre de truc tu vois. Et ouais c'est ça, c'est l'émotion que ça a procuré. [02:32:22] Speaker B: Et comment a réagi la famille du coup ? [02:32:24] Speaker C: Ah la famille, ils comprennent toujours pas tout à fait, mais ils sont trop trop trop mignons. C'est-à-dire que ma soeur me soutient, elle me dit « je vais venir à la boule noire », je dis « mais je vais crier, ouais, t'inquiète pas » et tout. Mais non non, elle soutient de ouf et c'est trop drôle parce que mon père, on était passé à la télé à un moment donné, truc incroyable d'ailleurs, avec un groupe comme Un Parfait on est passé... Culture Box, on m'avait fait un Culture Box et on avait hésité sur le morceau et tout ça et sur un passage du morceau ça crée un peu et en fait j'avais pas énormément communiqué à ma famille mais ils me ziottent quand même. Et en fait, apparemment, il y en a plein qui avaient regardé dans ma famille. Il y avait ma tante et tout. [02:33:12] Speaker A: Et mon père et tout ça. [02:33:16] Speaker C: Et mon père est trop mignon. Il m'envoie un message. Je me souviens, il y avait Joe à l'époque. Il m'envoie un petit message et tout. Il me dit, ah bravo ma fille, tu es très belle, bravo. C'est quoi ? C'est du métal, c'est ça ? J'étais choquée qu'il qu'il ait le mot métal, parce que pour lui c'est du rock comme ça que vous faites, c'est ça ? Mais il reste super ouvert et tout. En fait je pense que tant qu'on s'épanouit, il est chill quoi et ça franchement c'est assez cool parce que c'est vrai qu'au début je me suis dit comment ils vont réagir. Mais voilà, tout le monde était cool là-dessus et ils comprennent pas tout à fait la musique mais ils comprennent la démarche. [02:33:59] Speaker B: Ils sont contents de voir que le K-Polo existe. Avant de voir ta version à toi, on va passer à un petit clip. si vous me l'autorisez, et une artiste, enfin un groupe, mais une artiste qu'on soutient beaucoup ici, Calva Louise. Je pense qu'on a passé tous les clips. [02:34:16] Speaker C: Ouais, trop bien. [02:34:17] Speaker B: Dès qu'il y en a un, on en parle. [02:34:18] Speaker C: Mais ils sont incroyables les clips. Elle fait en DIY la chanteuse. C'est incroyable, la déter. Mais ça c'est un truc de métalleux. Les métalleux, ils sont d'une déter. [02:34:33] Speaker A: Après, ils n'ont pas trop le choix. [02:34:35] Speaker C: Mais oui, c'est ça qui fait que la déter est incroyable. Je veux dire, la déter sur le professionnalisme, j'en parlais il n'y a pas longtemps, mais c'est incroyable. Je ne sais pas s'il y a ça dans d'autres styles finalement. [02:34:48] Speaker A: En fait, je pense que c'est la passion. En fait, c'est un truc où tu te dis je ne vais pas gagner de l'argent. Donc faut que tu le fasses en étant passionné. Et puis je pense qu'il y a d'autres, peut-être dans le hip-hop, où tu vois qu'il y a un marché, du coup tu dis non, j'attendrai d'avoir de l'argent pour faire des trucs. Je pense que dans le métal, tu te dis, de toute façon, il n'y en aura jamais, donc... Ah oui, d'accord. [02:35:10] Speaker B: Je dois me démerder. [02:35:11] Speaker E: C'est pas faux. [02:35:14] Speaker B: Bon. Il y a autre chose à dire sur Calva Louise ? À part que c'est extraordinaire évidemment. [02:35:20] Speaker C: Moi je les connaissais depuis un moment en fait. Et j'ai vu une évolution stylistique, de l'ADA et ce truc-là, plus clair maintenant, est incroyable. Et effectivement quand j'ai découvert que c'était la chanteuse qui faisait les visuels, ça m'a d'autant plus brainée. [02:35:44] Speaker A: C'est vrai que là depuis un an, un an et demi, la théâtre devient vraiment béton et puis ça prend parce qu'il y a des trucs qui sortent tout le temps. J'ai l'impression que le public est en train de vraiment bien découvrir. [02:35:56] Speaker B: C'est très particulier. Parce qu'en fait, c'est très ouvert. Il y a quelque chose... qui t'imprime, qui regarde, il y a des couleurs, tu parlais de couleurs, mais il y a aussi quelque chose de très coloré, puis il y a de l'humour aussi. [02:36:05] Speaker A: Et puis ça chante en anglais, en espagnol, en français, je crois qu'il y a des passages en français. [02:36:10] Speaker C: J'ai pas entendu. [02:36:11] Speaker A: Je crois qu'il y avait un phrase en français sur une... [02:36:13] Speaker C: C'est possible. [02:36:14] Speaker A: Plus sur les anciennes chansons. [02:36:14] Speaker C: Ah peut-être sur des anciennes, ouais. Oui, effectivement. Et puis en plus, c'est cosmopolite. Il y a une Vénézuélienne, un Français, un Anglais, je crois. Quelque chose comme ça, quoi. Et voilà, ils arrivent à se retrouver. [02:36:29] Speaker E: Ils habitent tous en Angleterre, maintenant, si. [02:36:31] Speaker F: Je ne dis pas de bêtises ? [02:36:31] Speaker E: Je crois, oui. [02:36:32] Speaker C: Oui, c'est plus simple, quand même. [02:36:33] Speaker B: À un moment, oui, ça facilite un peu les choses. L'Angleterre, bon. Eh ben, on va regarder ça tout de suite. Comme ça, avec ce titre, Square One. Vous parliez de quelque chose à dire dessus ? [02:36:44] Speaker C: Je l'adore. [02:36:46] Speaker B: C'est bien, c'est efficace et c'est sincère. Let's go ! [02:38:32] Speaker D: C'est parti ! C'est parti ! [02:40:14] Speaker C: Les yeux rivés sur le Nécropole, ils ramassent tout le Pactole Le nouveau symbole, tu peux l'appeler Matador Triturage, bricolage, inversion de la boue Seules les nouvelles idoles ont toutes perdu la part Les nouveaux symboles, tu peux l'appeler matador Triturals, bricolages, inversions de la foule Seules les nouvelles idoles ont toutes perdu la parole Regarde vite sur le mégalopole, désert dans ton auréole Il n'a fallu pas pas de réplique pour toi et moi sur le corridor Un seul pas sur terre, ennemi, c'est ton arrêt de mort Prédateurs croassés, les alligators N'en a rien, les chapeaux conquistadors sont aiguisés d'un carnivore. [02:43:19] Speaker B: On rigole beaucoup. C'est un très très bon moment qu'on passe avec un parfait. Donc nos invités ce soir on applaudit encore. Merci pour votre présence. [02:43:28] Speaker A: Moi je viens de découvrir un nouveau point commun entre vous deux. [02:43:33] Speaker B: Mais on en aime quand même beaucoup. [02:43:34] Speaker A: Le lancé de jambes ? [02:43:37] Speaker B: Le lancé de jambes. Le lancé de jambes. Le lancé de jambes. [02:43:39] Speaker C: Le lancé de jambes. Le lanc On avait dit pas... C'était un secret ! [02:43:49] Speaker A: Le lancé de jambes, parce que Pierre quand il danse il fait des lancés de jambes. Et là je viens de voir que t'es expert en lancés de jambes, voire coups de pierre tournés. [02:43:58] Speaker B: Et je sais les faire avec des talons aussi. [02:44:00] Speaker E: Le fameux high kick. [02:44:03] Speaker C: Tu veux pas faire la boule noire avec nous ? [02:44:05] Speaker E: Sur scène. [02:44:06] Speaker B: Tu seras surprise. Je vais te montrer les chaussures après. [02:44:11] Speaker A: C'est pas encore qu'elle va se faire éclipser. [02:44:16] Speaker B: Ça pourrait surprendre les gens, je sais pas s'ils seront contents, mais bon... [02:44:24] Speaker C: Mais c'est bien, ça sera mémorable. [02:44:27] Speaker E: Toujours positive. [02:44:29] Speaker B: Donc c'est un clip et une chanson qu'on vient de voir, vous étiez en train de discuter. C'est très amusant évidemment d'avoir le hors-antenne parce qu'on entend les choses que peut-être vous ne direz pas à l'antenne. Je ne vais pas revenir sur le sujet que j'ai dit. Il y a juste des critiques qui se font, les artistes, tous les professionnels qu'on reçoit. Hors-antenne, il y a toujours beaucoup beaucoup d'auto-critiques, pas forcément tout le temps super cool envers soi-même. J'imagine que c'est le fait de travailler sur soi aussi, d'essayer d'avancer, de progresser, etc. qui fait ça. Je suppose que c'est ça qui motive, je suppose. [02:45:04] Speaker C: C'est marrant parce qu'on essaye en tout cas de ne pas se comparer aux autres parce qu'il y a un peu ce truc-là chez les musiciens, les musiciennes. On est là, on se regarde, ah il joue trop bien lui, ah il a fait un trop beau clip, ah lui machin et tout. En tout cas, moi je mets un point d'honneur à ne pas rentrer dans ce truc-là parce que c'est très... Ça te bouffe un peu, tu vois, de l'intérieur ou quoi. Et je dis pas que je réussis à 100%, mais en tout cas j'essaye de ne pas le faire. Par contre, on s'auto-compare et critique. Ça veut dire que là, on compare ça à ce qu'on fait maintenant, on compare ça... Et c'est pour ça que c'est marrant, du coup ils critiquaient la prod de l'époque, avec le regard de maintenant, mais c'est normal parce que c'est le regard d'aujourd'hui, et en fait c'est comme si... Ouais c'est ça, tu sais, tu critiquais un tout jeune artiste que tu vois et qui a fait son premier EP, tu vois ce que je veux dire ? [02:45:57] Speaker B: Et que tu le critiquais... Tu n'empêches pas de l'aimer. [02:46:04] Speaker C: Je dis ça avec grande sagesse comme si j'étais la personne la plus sage du monde alors que pas du tout mais je pense que ces derniers temps je suis beaucoup plus en paix avec ce truc là parce que je ne l'étais pas du tout jusqu'à très très longtemps j'en parlais je sais pas, avec John qui est là ou avec Bruno, d'anciens morceaux ou des trucs ou même des choses que j'ai plus spécialement envie de faire en live ou quoi et avec lesquelles, voilà, j'ai un peu du mal. Mais maintenant je suis un peu plus en paix avec l'idée qu'il y a une temporalité et qu'elle n'est pas toujours adéquate avec, tu vois, nous on est déjà sur la suite. Et les gens n'ont pas encore, mais c'est comme ça. Il y a une temporalité, il faut l'accepter. [02:46:49] Speaker B: Avant de revenir à comment tu as découvert les musiques alternatives, ça t'a laissé le temps de réfléchir. [02:46:53] Speaker E: C'est mon truc. [02:46:54] Speaker B: Il y a effectivement ce ras-le-bol de chansons où des fois les artistes, on sait qu'il y a des grands artistes qui ne jouent plus les tubes qu'on aime, parce que soit ça les fait chier de jouer tout le temps cette chanson, il y a ça, ou alors peut-être que ça ne leur parle plus. C'est quoi ? Comment ça se passe que dans vos têtes, quand il y a un morceau qu'on met de côté, Il y a. [02:47:12] Speaker E: Un peu des deux en vrai en fait. Il y a un peu des deux parce que t'imagines tu sors un morceau... Quel album ? Tu vas le jouer en live pendant deux ans, tu vas le jouer cinquante fois sur scène, si ce n'est plus. Tu l'as répété, tu l'as produit, tu l'as mixé ou tu l'as masterlisé. Oui, tu l'as bouffé, quoi, mais... Oui, voilà, exactement. Non, je pense que déjà d'une, il peut y avoir une lassitude. Et puis, au bout d'un moment, il correspond peut-être effectivement plus à ce que tu as envie de délivrer sur le monté. Il y a un morceau qu'on a remis dans cette liste-là depuis le début d'année. qu'on n'a pas joué pendant trois ans, un truc comme ça. A Stalwego, on ne l'a pas joué pendant des années, parce qu'au bout d'un moment, ils nous gavaient. On l'a joué, je ne sais pas, moi, 80 fois en live en l'espace de 3-4 ans. Alors du coup on a remis une version un peu mis au goût du jour mais sans trahir l'esprit original du morceau et on l'a inséré dans la setlist et en vrai ça passe bien et du coup ce qui est marrant c'est que notre équipe actuelle c'est la première fois qu'ils jouent le morceau Juste pour l'anecdote en off et je les avais prévenus je leur avais dit vous savez les gars ce morceau il est comme il est voilà si tu l'aimes tu l'aimes pas et tout c'est voilà mais par contre c'est un morceau en live ça ça ça les gens tu les embarques avec ce morceau quoi qu'il arrive me demande pas pourquoi c'est un morceau en live ça embarque les gens et je me rappelle de Ludo et Flo qui nous disent Ouais, vas-y, il cause toujours, machin. Et quand on l'a joué il y a quelques semaines, les gens, ils sont partis en vrille sur le morceau, ils ont fait « Putain, mais c'est vrai en fait ! [02:48:44] Speaker A: ». [02:48:44] Speaker E: Les gens, deuxième fois pareil, troisième fois pareil. [02:48:47] Speaker C: Mais même moi, j'étais un peu comme eux, en mode « Ouais, vas-y ». [02:48:49] Speaker E: Mais je ne sais pas ce qu'ils ont dans ce morceau. Mais ouais, je pense qu'à un moment donné, les artistes se lassent de certains de leurs morceaux. Et après, Ça permet de le redécouvrir. [02:48:59] Speaker B: Une fois que vous l'avez mis à pas la poubelle dans le coin. Et puis pourquoi pas le refaire. [02:49:04] Speaker C: Ouais, puis il y a la temporalité, tu sais, on évolue tous et toutes et parfois ça correspond pas à ce que t'as envie de faire sur le plan. [02:49:10] Speaker B: Il y a l'envie de présenter les nouveaux morceaux aussi. Non, parce qu'il y a des groupes, alors vous, vos morceaux seront très bons, donc évidemment on a envie de les entendre sur scène. Mais il y a des groupes qui font des nouveaux albums et qui sont là depuis de très longues années, on va pas y citer d'autres groupes. Et on a envie d'entendre les vieux morceaux parce que les nouveaux nous embêtent plus alors qu'eux ils ont envie de jouer que les nouveaux et des fois il y a un petit peu cette déception de la personne qui est spectatrice et l'envie de l'artiste par contre de les jouer parce qu'il est trop content d'avoir fait quelque chose de nouveau. [02:49:37] Speaker C: Je pense qu'en tant que spectateur et spectatrice, il ne faut pas oublier qu'il y a des êtres humains en face et que de toute façon, un artiste, il évolue comme toi dans ta vie parfois, tu sais, t'es jeune, t'écoutes ça, t'as la vingtaine, t'écoutes ça, t'as 30 ans, t'écoutes ça, et puis il y a 40 ans, t'écoutes encore autre chose. En fait, c'est des êtres humains en 30 ans de carrière, 20 ans de carrière, mais même 15 ans de carrière, C'est tout à fait normal qu'un être humain se dise ce que j'ai fait il y a dix ans, je ne veux pas faire exactement pareil. Mais je comprends en tant qu'auditrice que tu as kiffé énormément quelque chose et tu veux que ça se reproduise plus ou moins sur le long terme. Il y a ce truc-là entre les artistes qui doivent s'autoriser à être humains, tout simplement, et à kiffer parce qu'il faut le garder ce truc-là, sinon c'est tellement triste. Tu fais de la musique pas un peu pour toi aussi, c'est un peu triste. Et nous, en tant que spectateurs et spectatrices, il faut qu'on comprenne que les artistes, c'est des êtres humains qui évoluent dans leur écoute, dans leur envie. Et que parfois c'est pas... Parce que j'entends souvent ce truc-là, tu sais, de mainstream, pas mainstream, mainstream, pas mainstream. Et parfois c'est juste pas ça, quoi. Tu vois, moi j'ai des périodes où j'aime le gros métal vénère et parfois j'aime mon bon gros R'n'B et j'écoute que ça et parfois j'écoute ma bonne grosse pop et j'adore et en fait j'écoute que ça. Et tu vois, si j'en mets dans ma musique, c'est pas pour être mainstream. Bon, de toute façon, mainstream, nous, je pense que voilà. Mais si un artiste, tu vois, vire sur quelque chose qui te paraît loin de ce que toi t'écoutes, c'est pas forcément une volonté d'être mainstream, quoi. Et j'entends très souvent ce truc-là, tu sais. Parfois ça l'est, et ça devrait pas être un problème non plus. Parce que le mainstream, ça veut dire quoi ? Ça veut dire toucher plus de gens. Et peut-être que t'as envie d'ouvrir ta musique pour que plus de gens l'écoutent, quoi. Moi je pense que les artistes, ceux qui sont artistes, ils sont artistes parce que je pense qu'il y a une grosse partie de ces gens-là qui ont besoin d'amour, qui ont besoin... Sinon tu fais ça dans ta chambre et tu le délivres pas aux autres. T'as envie de communier avec les gens, donc à travers ta musique, t'as envie de partager et t'as envie de... de toucher des gens aussi je pense, tu vois. Et parfois tu veux toucher plus de gens. Et parfois ça peut être avec de la musique hyper joyeuse, j'en sais rien. Parfois avec quelque chose de très sentimental ou quoi. Mais je pense que... Je pense que ouais, les artistes c'est des gens qui ont besoin... Et puis pour moi c'est pas un gros mot. Après, tout le monde a ses considérations mais... Je sais pas, mainstream pour moi c'est vouloir toucher beaucoup de monde avec ta musique. Et pour moi c'est pas un gros mot. Après, je peux comprendre que au vu de ce qu'est le rock et le métal et de la subversion et de souvent les rapports à cette musique là sont ce qu'ils sont quoi, tu sais, dans ton parcours tu viens à cette musique et ça t'a, je sais pas, ça t'a sauvé, il y a des gens ça les sauve, voilà, tout ça et je peux comprendre que tu sois attachée à ça et que tu veuilles pas que ça soit dénaturé Contre le vol. Contre le pic et que ça soit dénaturé et que ça devienne quelque chose qui te parle plus. Et je peux comprendre toutes ces considérations là, mais c'est vrai qu'il faut garder l'esprit un peu ouvert. [02:53:15] Speaker A: Je pense qu'il y a aussi un truc où, en fait je pense qu'il fait la distinction c'est de savoir si l'artiste fait ça pour communiquer ce qu'il a à dire à plus de gens ou si c'est pour gagner plus d'argent. [02:53:28] Speaker C: Mais ça, on ne peut pas le savoir. [02:53:29] Speaker A: Non, on ne peut pas le savoir, mais c'est que souvent, c'est comme ça que c'est perçu. On perçoit qu'ils font ça pour vendre plus de... Il y en a, on sait que c'est pour ça. [02:53:39] Speaker C: Il y en a, et puis il. [02:53:40] Speaker A: Y en a qui ne s'en cachent pas. [02:53:41] Speaker C: Et même ça, moi, ça ne me dérange pas. Parce que moi, j'ai vécu toute ma vie dans la Hesse, donc franchement, Si, demain on me dit, Fais du... [02:53:53] Speaker B: Je sais pas moi... Bah bravo la sincérité ! [02:53:55] Speaker C: Ah bah génial, super ! [02:53:56] Speaker B: Bah au moins c'est sincère ! [02:53:58] Speaker C: Je déconne évidemment sinon je ferais pas un parfait sinon... Pardon, j'arrête pas de te fouetter. [02:54:02] Speaker E: Ouais déjà tu me fouettes avec le pauvre micro ! [02:54:05] Speaker B: Parce que t'as pas dit oui. Oui ! [02:54:08] Speaker E: Mais justement, même ça, je suis d'accord avec toi sur le fait que même ce truc-là, en fait, quand t'es un artiste et que tu vis dans la misère pendant des années et des années, si à un moment donné, Tu sens qu'il y a une voie dans laquelle tu peux quand même être toujours un minimum sincère mais gagner plus de thunes, en vrai ? [02:54:25] Speaker A: Alors, si t'es dans la misère, je veux bien le... Moi, les gens que j'ai en tête, c'est des gens qui sont déjà plus dans la misère. [02:54:33] Speaker E: Ah oui, d'accord. [02:54:35] Speaker A: Mais qui ont envie de plus. [02:54:37] Speaker E: Qui veulent s'acheter une deuxième villa, c'est ça que tu veux dire ? [02:54:38] Speaker A: Ou peut-être une troisième. Je comprends. Voyager, pas en business à l'époque. Alors après, pour le coup, Metallica, je trouve que leurs albums, ils sont de plus en plus... Au contraire, ils font des trucs de plus en plus... VDH. [02:54:55] Speaker B: Ils se sont jamais privés de faire des trucs même qui pouvaient ne pas marcher. [02:54:57] Speaker A: Ah, Lulu ? [02:54:58] Speaker B: Oui, alors... Celui-là, je l'avais oublié parce qu'il est douloureux, Lulu, mais... Tu l'as pas écouté toi ? Mais cet anger est déjà particulier. [02:55:08] Speaker E: Ah désolé, moi je suis super tanger de ouf. [02:55:10] Speaker B: Oui mais parce que c'est très brusque. [02:55:11] Speaker A: Parce que t'as mis la casserole. [02:55:12] Speaker E: Exactement. [02:55:14] Speaker B: J'adore les casseroles. [02:55:16] Speaker E: Et puis parce que surtout que tout le monde s'en rappelle de ce son de caisse claire que t'aimes ou que t'aimes pas. Tout le monde s'en rappelle de ce son de caisse claire. [02:55:22] Speaker B: Bah le son de la caisse et puis il part en rythme donc c'est quand même... À part son de Célars. [02:55:26] Speaker C: Ouais, on lui pardonne apparemment. [02:55:29] Speaker B: Alors, on va revenir à toi. [02:55:32] Speaker A: Alors comment t'as écouté Saint Anger ? Comment tu l'as découvert Saint Anger ? [02:55:36] Speaker E: J'ai découvert Jade en plus pour le coup Saint Anger, pardon. [02:55:38] Speaker B: Non mais vas-y, si t'as envie de parler Saint Anger... Non mais c'était ça. [02:55:40] Speaker A: C'Était ta rencontre avec les musiques alternatives. Raconte-nous un petit peu. [02:55:44] Speaker E: Bah en fait, moi les musiques alternatives en fait ont toujours... Enfin, on va dire le métal et tous ses dérivés. Bisous à... Hein ? Bisous au copain. [02:55:54] Speaker A: À notre dealer préféré. [02:55:55] Speaker E: À notre dealer préféré. Tu me dois toujours une bière d'ailleurs. Si tu regardes la vidéo, tu me dois toujours... [02:56:03] Speaker B: Il va l'avoir, non. [02:56:04] Speaker E: Enfin, on doit toujours... Non mais... Moi, en fait, c'est juste que les musiques métal, alternative, rock, etc. ont toujours été un peu secondaires dans ma vie de musicien et d'artiste. Et pas secondaire dans le sens où, émotionnellement, j'étais moins touché que par les autres, mais dans le sens où c'était des musiques qui accompagnaient une autre musique qui m'animait sur le moment. Genre... Quand j'étais ado, j'ai découvert justement la soul, le rhythm and blues, la funk, etc. Un peu par hasard d'ailleurs. Et en fait, ça a vraiment été mon truc jusqu'à mes 15-16 ans. Et en fait, en parallèle de ça, du coup, il y avait des groupes qui faisaient écho à cette musique. Alors de plus ou moins loin, tu vois, mais typiquement genre Mudvayne, il y a tout ce truc très groove, métal, etc. Tu découvres Deftones, tu découvres Quand tu te dis, ah tiens, c'est marrant, il y a ce truc dans le groupe, tu fais des liens comme ça. Mais c'était en parallèle d'eux. Et je me rappelle que vers 16, 17 ans, quand j'ai découvert le jazz, du coup, étrangement, dans mon univers métal, je suis passé de ça au metal prog. Genre, j'étais à fond sur Thélonius Monk, Miles Davis, Coltrane, etc. Et de l'autre côté, je m'écoutais du metal-prog à fond. Et en fait, ça a toujours été un espèce de truc comme ça où le métal n'était jamais, et ses dérivés n'étaient pas le truc principal, mais accompagné d'une autre musique. [02:57:29] Speaker B: Ça faisait référence écho à une autre musique qui te touchait plus. T'as quand même une jeunesse musicale qui est très particulière. C'est pas négatif ce que je dis mais c'est juste que c'est quand même pas banal de trouver un mec qui a 13 ans qui se dit tiens je vais écouter de la soul music. [02:57:45] Speaker E: Ça s'est fait un peu par hasard. [02:57:46] Speaker B: Parce que tu fuis pas tes potes quoi. [02:57:48] Speaker E: Non pas du tout. [02:57:49] Speaker A: Non il était déjà vieux. [02:57:52] Speaker B: J'ai bien senti que... Non mais il. [02:58:00] Speaker C: S'Appelle Bruno quand même, non, non. Tu es déjà vieux à 10 ans avec un prénom pareil. Bisous à sa maman quand même. [02:58:08] Speaker E: Oui après il y a des brunos plus problématiques que Bruno Mars en ce moment. [02:58:12] Speaker B: C'est un peu compliqué. [02:58:15] Speaker E: Mais ouais j'avoue effectivement c'est un prénom de dieu, depuis que je suis petit j'ai un prénom de dieu. [02:58:18] Speaker B: Tu m'appelles Pierre, si tu veux. [02:58:20] Speaker E: Comment ? [02:58:21] Speaker B: Tu m'appelles Pierre. Je m'appelle Pierre aussi, du coup. Non, c'est pas pourri. [02:58:25] Speaker C: C'est pas pourri. [02:58:26] Speaker E: Non, c'est pas pourri, c'est vieux, déjà. Non, mais en fait, la soul et le rhythm and blues et la musique afro-américaine, de manière générale, je les ai découverts grâce à mon prof de musique du collège, en fait, qui nous a fait visionner à l'époque, alors je ne sais même pas comment est-ce qu'il a fait pour avoir les autorisations, parce que voilà, qui nous a fait visionner The Commitments, le film de Alan Parker. [02:58:46] Speaker C: C'était au collège ça ? [02:58:48] Speaker E: Et c'était en cinquième. [02:58:51] Speaker A: Et c'est dur non ? C'est pas un peu triste ? [02:58:56] Speaker E: C'est un peu triste, il y a des scènes un peu pimentées, on va dire ça comme ça. Du coup tu fais découvrir ça à des gamins de cinquième. Et en fait, ce prof, effectivement, m'a fait découvrir ces musiques-là. Et en fait, moi, j'ai juste pété un câble en voyant ce truc-là. Parce qu'en gros, The Commitments, l'histoire vite fait, mais moi, je vous invite à aller regarder le film, il est incroyable. En gros, ce sont des Irlandais. de Dublin, qui décide de faire de la soul et notamment un manager qui décide de monter un groupe de soul à Dublin. Sauf que c'est des Irlandais, des Blancs dans les années 80, je crois, un truc comme ça. Donc, la musique, c'est un peu loin pour eux, etc. Donc, il y a une espèce de truc un petit peu, tu sais, hors contexte, mais qui est très drôle. Et le film est très humoristique, très bien fait, etc. Et en fait, les acteurs sont des icônes d'abord. Et donc, ça chante de fou, ça joue de ouf. Bref, mais le film est vraiment génial. C'est juste que du coup, moi je suis tombé là-dessus quand j'étais gosse. Ça m'a happé. Et du coup, effectivement, je suis resté un peu dans ces trucs-là. Et puis après, ça a fait une espèce de dénivelé. Genre, je suis passé par le jazz, par la musique vraiment afro-afro, etc. Donc, je sais pas, en fait, moi, le métal a jamais été le truc vraiment que j'écoutais à 100%. [03:00:08] Speaker B: Mais t'en as quand même écouté. Je veux dire, là aussi, il mélange. Excuse-moi, j'essaie de me transposer à dos. quand t'as envie d'avoir des amis et que c'est déjà très difficile parce que d'être ado c'est l'enfer et tu veux avoir des amis et bah t'écoutes pas la même musique, la musique c'est quand même un lien qui te rapproche, les jeux vidéos, la musique, des trucs comme ça et toi t'es un peu... comme ça, du coup t'as un jeu de cartes qui est incroyable, c'est-à-dire que carrément t'as les quatre races, tu as tous les niques à la fin quoi ! [03:00:38] Speaker E: Après ça m'empêchait pas d'écouter, tu vois, comme les copains Metallica, CDC, d'écouter les Turucs, Nirvana, de temps en temps, tu vois, mais dans mes potes à l'époque, je me rappelle que j'étais beaucoup plus branché effectivement sur des groupes genre où le basse-batterie était très en avant, tu vois, genre j'étais pas dans la team des guitaristes, tu vois. T'façon, moi je suis batteur et bassiste, donc voilà, les guitaristes fuck, tu vois. Mais j'avais ce truc où j'étais intéressé par d'autres trucs, voilà, musicaux. [03:01:06] Speaker B: C'est très cool. [03:01:07] Speaker C: T'as quand même écouté beaucoup de métal, quand même. [03:01:09] Speaker E: Ouais, bien sûr, et j'ai kiffé ça, mais c'est juste que ça n'a jamais. [03:01:12] Speaker C: Été genre... T'as pas eu la révélation. [03:01:15] Speaker B: Du métal... Oui, c'était pas une musique qui t'a bouffé. [03:01:17] Speaker C: Pas de la même manière que moi, en fait, du genre... La lumière quoi. [03:01:23] Speaker E: Ouais mais moi en fait mon père il écoutait aussi quand même pas mal de rock et de hard rock. Tu vois mon père me faisait écouter Desflépard, Motörhead, etc. Ah oui d'accord, ok. [03:01:29] Speaker A: Ah oui donc t'étais déjà dedans. [03:01:31] Speaker C: Donc j'avais écouté tous ces trucs-là. [03:01:32] Speaker A: Il y avait moins le côté découverte. [03:01:34] Speaker B: Il y avait pas un truc nouveau quoi. [03:01:35] Speaker E: Ouais c'est ça, il nous faisait écouter ça. Donc en vrai finalement quelques années après quand tu écoutes tes premiers Slayer, tes premiers Anthrax ou je sais pas quoi, bah du coup ça va dans une forme de continuité. Mais moi comme j'avais du hard rock à la maison et de l'autre côté j'avais de la chanson française, j'étais un peu entre les deux tu vois genre j'avais d'un côté Véronique Sanson et de l'autre côté il y avait Motorhead donc c'est un peu tu vois genre... D'ailleurs. [03:01:59] Speaker B: On ne les a jamais vu dans la même pièce. [03:02:03] Speaker E: Du coup, c'est pour ça que j'ai beaucoup de mal à faire des choix parfois stylistiques, parce que parfois j'ai l'impression que je pourrais autant me lancer dans la production d'un album de Metalcore, comme un album de Groove, comme un album de See. Parfois c'est compliqué dans ma tête. J'ai eu une petite période bossa. [03:02:25] Speaker B: C'est riche au moins, t'as une culture. [03:02:27] Speaker E: J'ai eu ma période bossa, de ouf. [03:02:28] Speaker C: Il m'a jamais dit. On a des révélations ce soir. [03:02:32] Speaker B: En tout cas, ça te donne une richesse culturelle qui est ouf. Musicale au moins. [03:02:36] Speaker E: C'est parce que j'envisage la musique et l'art comme ça en fait. Tu vois, à l'image de Slay and the Family Stone tout à l'heure, qui a ce côté très fédérateur, c'est ce que j'aime dans l'art et dans la musique. Ça n'empêche pas que je peux aimer un truc très extrême et très élitiste, entre guillemets. mais, tu vois, écouter du gros métal ultra-vénère ou du jazz fusion très particulier, etc. Mais c'est juste que moi, dans mon âme d'artiste, j'aime bien la fusion, de toute façon, même dans le métal. J'avoue que la branche du métal qui me parle le plus, ça reste le métal, on va dire, un peu des années 90, où justement il y avait beaucoup de choses qui se mélangeaient. Il y a beaucoup de choses qui. [03:03:17] Speaker C: Se mélangent aujourd'hui aussi, mais d'une manière différente. [03:03:19] Speaker E: Ça revient, j'avoue. [03:03:21] Speaker C: Il y a beaucoup de mélanges maintenant, c'est trop cool. [03:03:23] Speaker B: Bon bah ce Mudvayne, alors je vais vous dire la vérité. Lorsque j'ai vu que vous avez choisi Mudvayne digue, j'ai éclaté de rire parce que je me souviens à l'époque, alors parce que moi j'écoutais déjà du métal, et donc j'étais la team Slipknot. Et quand Mudvayne est arrivé aux yeux et aux oreilles des français, je me suis dit, ah dis donc c'est quand même une copie qui a été un peu loupée. Mais avec les années qui sont passées mine de rien ce morceau je l'ai redécouvert il n'y a pas si longtemps. [03:03:46] Speaker E: Ah ouais c'est marrant. [03:03:48] Speaker B: Et du coup j'ai compris que c'était pas du tout la même chose. [03:03:51] Speaker A: Je sais pas pourtant. Mudvayne ils sont plus profs de maths quand même. [03:03:54] Speaker B: Bah ouais j'avoue. Il y a plus de... [03:03:58] Speaker E: Il y a la maths. [03:04:00] Speaker C: Il y a pas de blague cachée cette fois-ci. [03:04:01] Speaker A: Non non c'est juste qu'il y a plus de trucs syncopés. [03:04:06] Speaker E: Moi c'est ultra proggy Mudvayne en vrai. [03:04:08] Speaker A: En fait, ils sont commercialisés comme un groupe un peu néo, alors que musicalement, c'est du madcore. [03:04:22] Speaker E: Il y a des morceaux qui sont ultra proguis, en tout cas avec des changements de tempo, des signatures rythmiques et tout. Pour moi, Slipknot, c'était vraiment la violence à l'état brut, alors que Mudvayne, c'était plus un télo, un prof de maths. [03:04:33] Speaker A: C'est tout la blague. [03:04:35] Speaker B: Il y a des trucs où il. [03:04:36] Speaker A: Faut que tu comptes toutes tes mesures pour savoir... Où tu retombes, ouais. [03:04:40] Speaker C: Moi, c'était vraiment le clip. Quand j'ai découvert ce clip-là, moi, c'était... D'abord, au début, c'était le rejet. En mode, sur quoi je suis tombée ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Parce que j'étais pas encore dans le métal un peu vénère. Ça crie, machin, tout ça... Mais en fait, il y a un truc très... comment dire, tellurique, je sais pas comment l'expliquer mais il y a quelque chose de très primaire dans ce morceau-là qui m'a fait revenir. Tu sais, il y a ce truc-là où, je sais pas, la manière dont est écrit le groove, tout ça, machin, et du coup ça m'a fait revenir vers le morceau mais au tout début je me suis dit, en plus le clip, ouais, avec le maquillage du machin, je me suis dit ok, je suis tombée dans une mauvaise side là, je sais pas, je repars tout de suite. Mais voilà, mais film d'horreur quoi, tu vois tu reviens et du coup tu rentres dans le délire et après tu es bang et tout, voilà. [03:05:37] Speaker B: C'est une vérité, quand on découvre ce morceau effectivement on voit qu'il est bon. Voilà donc merci de ce choix finalement. On regarde le clip justement pour voir tous ces petits masques. C'est parti Mudvayne ! [03:06:59] Speaker D: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est. [03:07:51] Speaker A: C'est. [03:08:00] Speaker B: La fin du monde, c'est la fin du monde. [03:08:01] Speaker D: Laissez-moi t'aider à tomber sur le long chemin de l'escalier. Laissez-moi t'aider à t'entendre les cris de l'escalier. Laissez-moi t'aider à tomber sur le long chemin de l'escalier. parti ! Laissez-moi t'aider à t'entendre les cris de l'escalier. Laissez-moi t'aider à t'entendre les cris de l'escalier. Sous-titres ... [03:09:01] Speaker B: Réalisés para la communauté d'Amara.org. [03:10:34] Speaker D: La machine sombre est QUOI ? Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Oh, putain ! Ah. [03:14:00] Speaker B: Un bon vieux morceau. C'est un tout nouveau morceau d'un bon vieux groupe. [03:14:04] Speaker A: Le paradis est perdu. [03:14:05] Speaker B: T'es comme un bon pâté dans un bon pain. [03:14:07] Speaker A: Dans une bonne auberge. [03:14:09] Speaker B: Ah oui, pardon, il est trop temps pour moi. Non mais Paradise Lost, voilà, incontournable, Paradise Lost, avec ce morceau qui s'appelle Silence Like the Grave. Voilà. Est-ce que c'est un peu Imparfait qui sont nos invités ? Encore une fois merci d'être là. [03:14:23] Speaker A: Est-ce que c'est un peu votre genre musical ? [03:14:27] Speaker B: Et le secret c'est que c'est ça la direction de nouvel album ? [03:14:31] Speaker C: Exactement ! J'étais pas au courant ! [03:14:35] Speaker A: C'est toi Auchan ? [03:14:36] Speaker C: J'osais pas trop le dire, c'est ma nouvelle coupe de cheveux. Non c'est pas tout à fait ce que j'écoute particulièrement chez moi dans ma maison, mais j'ai plutôt apprécié ce que j'ai écouté. [03:14:51] Speaker E: Moi je suis pas fan. [03:14:53] Speaker B: C'est du classique, c'est un genre musical qui est classique. [03:14:56] Speaker A: Si c'était des solos de basse à la place de la guitare là ! [03:14:59] Speaker B: Si ça avait été Primus j'aurais bien aimé. [03:15:01] Speaker E: Je suis pas si fan que ça de... [03:15:04] Speaker B: J'aime. [03:15:09] Speaker E: Bien mais je suis pas rentré dedans. [03:15:12] Speaker A: Des trucs genre zou, le truc jazz fusion, dark doom. [03:15:21] Speaker E: Ouais, je sais pas. [03:15:22] Speaker B: J'ai mal à la tête d'un coup. [03:15:24] Speaker A: Tu joues avec des basses fretless. [03:15:26] Speaker E: Ah, ce genre de bail. A petite dose, peut-être. Non mais j'ai pas prévu. Non, en vrai, je crois que c'est le son de basse, justement, que j'ai pas aimé dans ce groupe. [03:15:37] Speaker A: Ah ouais, là, y'en avait pas trop. [03:15:39] Speaker E: Là non plus, non. Pas trop, non. Ok. [03:15:42] Speaker B: Bon, Imparfait, Imparfait, merci d'être venu, d'avoir répondu. J'ai encore mille questions, mais bon, il y a un moment, il faut quand même que l'émission s'arrête. Je suis désolé, c'est le jeu, mais du coup, ça vous donnera l'occasion de revenir. Pour qu'on puisse continuer à discuter, parce que moi, je veux savoir, je veux tout savoir. Je veux creuser l'émotion, je veux voir pleurer, je veux voir rire. [03:16:03] Speaker C: Ah, mais tu veux une thérapie, quoi ? [03:16:04] Speaker B: J'adore, mais je fais la mienne en même temps. [03:16:06] Speaker E: Le canapé, il est très propice à la thérapie, t'es bien là. [03:16:10] Speaker B: À la sieste aussi. Des fois les gens font des thérapies sans dormir en même temps. Ça dépend de la personne qui nous suit. [03:16:18] Speaker E: Ça fait un char la sieste. [03:16:20] Speaker B: Ouais, c'est vrai que s'il faut payer ça fait un char la sieste. Mais en tout cas hâte de savoir ce que ça va donner. Les derniers morceaux sont tellement cools aussi que du coup on a vraiment envie de voir plus. On a hâte d'avoir un clip. [03:16:33] Speaker C: Ouais c'est vrai parce que là on a tout enlevé là. Mais il y a des clips qui vont arriver avec le nouvel album. [03:16:40] Speaker E: Des clips, des dates aussi là, il y a pas mal de dates. [03:16:44] Speaker C: On joue la semaine prochaine là. [03:16:45] Speaker E: Ouais au Zicodrome la semaine prochaine. [03:16:47] Speaker C: Que vous connaissez peut-être d'ailleurs. [03:16:48] Speaker B: Bah oui évidemment. [03:16:49] Speaker C: On joue avec Encounters, Fixer Stuff, Broken Face et Kamino Hikari. Peut-être que vous les connaissez, je sais pas, mais en tout cas allez les checker. [03:17:01] Speaker B: On a offert des places pour ce concert à Compiègne. [03:17:04] Speaker E: Oui voilà, exactement, carrément. [03:17:06] Speaker C: Il y a cette date-là en région. [03:17:08] Speaker E: Parisienne, après on a d'autres dates, mais moins régions parisiennes. On va aller en Allemagne pour la première fois aussi. [03:17:14] Speaker C: Tout à fait. [03:17:14] Speaker E: Ouais, c'est cool. [03:17:15] Speaker B: Expérience. [03:17:17] Speaker C: Bah c'est ça, on va en Allemagne. Mais je ne veux pas parler allemand, ça c'est sûr. [03:17:22] Speaker B: Et je crois qu'il n'y a pas besoin. [03:17:23] Speaker C: Mais même anglais, à part hello, how are you ? [03:17:28] Speaker E: Dis comme ça d'ailleurs. [03:17:29] Speaker A: C'est quoi les meilleurs réseaux pour vous suivre ? C'est où vous tenez les gens informés ? C'est Instagram ? [03:17:35] Speaker C: Instagram majoritairement, TikTok on s'y est pris aussi puisqu'il y a des gens qui nous ont découverts sur TikTok, donc on est aussi sur TikTok finalement. Et sinon, Facebook, Instagram et TikTok. Majoritairement les deux. [03:17:51] Speaker E: Comme ça, si on veut savoir les. [03:17:53] Speaker B: Dates, en tout cas, il y a. [03:17:54] Speaker C: Toutes les affiches qui sont là-dessus. [03:17:55] Speaker E: Elles ont été affichées là, celles de 25, on a tout mis là... Il y a quoi, une semaine, un truc comme ça ? [03:18:00] Speaker C: Ouais, c'est ça, quelques jours, ouais. [03:18:03] Speaker E: Et puis, en région parisienne, il y a aussi effectivement, je crois que c'est en octobre, le Junkie Fest. [03:18:10] Speaker C: Oui, c'est le 25 octobre. Junkie Festival, le deuxième qu'il organise, il a une déter de fou, parce que pour organiser un festival à Palaiso, dans le 91, et du coup on est... C'est ça, exactement, une salle du 91, et donc c'est cool, voilà, il se déter avec une belle prog et tout, donc voilà, il faut checker ça, et aller soutenir Junkie, On en parle de. [03:18:41] Speaker B: Temps en temps ici. C'est quelqu'un qui fait beaucoup effectivement, qui a envie de faire mille choses d'ailleurs. Tout le monde est un peu en train d'essayer de l'aider pour que ce soit de mieux en mieux, mais bravo en tout cas de faire ce festival. Et encore une fois bravo pour tout, parce que le message en tout cas de ce que j'en tire moi de cette émission, c'est que... Alors je vais faire un petit encart semi-politique, c'est-à-dire qu'avec tout ce qui se passe dans le monde etc, votre message il est carrément celui qu'il faut. Et c'est bien qu'il y en ait, voilà ! Juste, au lieu que ce soit très auto-centré, que ça ouvre un petit peu en disant, voilà, calmed down, on est là, on s'amuse, vous pouvez vous défouler mais on est tous ensemble et puis on s'aime et puis c'est cool, et il faut arrêter de se tirer dans les pattes, et voilà. C'est tout ce que je ressens en tout cas, de ce que je viens de dire. [03:19:25] Speaker C: Ça nous fait très très plaisir, parce que c'est vrai que comme on est dans des sociétés très individualistes, on oublie souvent que l'humain c'est vraiment du collectif. Et puis même la survie humaine, c'est du collectif. Et c'est bien de se rappeler qu'on vit dans un tout quoi. Sinon on va au fin fond de la forêt et on vit seul et c'est pas un problème du tout. Mais c'est vrai que comme on est tous interconnectés, c'est cool d'avoir une... une vision, tu vois, un peu de collectif vers l'extérieur. Je dis ça alors que je suis une grosse solitaire à la base. Mais je m'intéresse quand même à voir ce qui se fait un peu autour de moi, que ce soit la musique ou autre, et à la politique et tout ça. Et en fait, ça impacte directement des vies en fait. Moi je le vois très très concrètement autour de moi. ou pour moi, et je pense que c'est important de penser au collectif pour aller vers la société vers laquelle on veut tendre. Voilà, parce que si on n'y pense pas, on se fait bouffer par ceux qui y pensent à notre place. Et ça peut nous mener vers des choses vraiment pas cool. [03:20:41] Speaker B: Tout à fait. En tout cas, bravo. Voilà, tout simplement, bravo. À voir absolument, vraiment, pour toutes les personnes qui viennent de découvrir Un Parfait, il faut les voir sur scène. Parce que c'est vraiment juste hyper impressionnant. C'est plus que vivant. [03:20:54] Speaker A: Il y a pas mal de lives visibles sur YouTube. Je ne sais pas si vous en avez à retirer. [03:21:00] Speaker C: On en a retiré certains. Il en reste peut-être un, je pense peut-être à l'américaine. Et il y en a d'autres qui vont arriver, après on met plein de petits extraits. [03:21:09] Speaker A: Il n'y aura pas qu'on les invite, juste parce qu'ils ont fait une chanson. [03:21:13] Speaker B: J'avoue. [03:21:17] Speaker C: J'avais oublié. [03:21:18] Speaker E: Faut pas le dire. [03:21:19] Speaker B: C'est le petit secret. [03:21:20] Speaker E: Il y a des extraits live après sur les réseaux sociaux, pas mal. Mais c'est vrai qu'en mode clip live, je crois qu'il ne reste plus qu'un ou deux sur YouTube. [03:21:28] Speaker A: Ça donne une idée un peu de ce que ça est. [03:21:32] Speaker E: Et puis on réserve plein de surprises pour le live sur une date qui nous est très chère, qui est importante, c'est la Boule Noire en 2026. 30 janvier ? Je ne dis pas 26 ? Oui c'est ça. [03:21:43] Speaker C: En fait on prépare la suite et ce sera vraiment un aperçu de cette suite, de ce nouvel album et de ce qu'on a envie de délivrer aux gens et de transmettre. [03:21:57] Speaker B: 30 janvier, Boule Noire. [03:21:58] Speaker E: Ben, venez les gars d'ailleurs ! [03:22:01] Speaker B: On sera là ! C'est à noter dans l'agenda, c'est en pré-vente déjà ? Faites en pré-vente ? [03:22:07] Speaker A: Et ben achetez vos places maintenant ! [03:22:09] Speaker B: Jetez-vous tout de suite dessus parce que, comme on vous le dit, il ne faut pas laisser traîner et surtout soutenir ce genre d'initiatives, ce genre de groupes, surtout quand c'est bon et que ce sont de bonnes personnes. Encore une fois merci, on se revoit bientôt, n'hésitez pas, maintenant que vous connaissez la maison, vous savez comment on rentre ! Ça fera un peu moins peur la prochaine fois ! Et vous êtes libres de venir nous faire coucou, un petit coup de fil et puis de venir prendre un petit verre ici. [03:22:34] Speaker A: Vous me prévenez quand il y a un petit clip, vous l'envoyez, hop, voilà, la prog. [03:22:37] Speaker B: Ça marche. On ne peut pas hésiter comme ça, on le passera avec beaucoup de plaisir. [03:22:40] Speaker E: Merci beaucoup les gars. Et merci à ceux qu'on ne voit pas aussi là. [03:22:43] Speaker C: À toute l'équipe. [03:22:45] Speaker E: Christophe d'un côté, j'ai oublié son nom. Marcel, c'est ça. Merci les gars. [03:22:49] Speaker A: En parlant de prénoms de vieux. [03:22:52] Speaker C: Ah bah vous vous comprenez. Pierre, Marcel, Bruno. Quand t'as 20 ans et que tu. [03:22:55] Speaker A: T'Appelles Marcel, c'est pas facile. [03:22:56] Speaker C: C'est chaud, c'est chaud. [03:22:58] Speaker A: Après il y a deux L à. [03:22:59] Speaker B: La fin donc ça fait un peu plus moderne. Il vient pas d'un pays moderne mais... Je plaisante Marcel, je t'informe. Sur ces bonnes paroles, bien sûr, on souhaite à tout le monde une bonne semaine. Merci d'avoir encore une fois été plus nombreuses et nombreux, de soutenir le métal, d'être ici, de regarder, de laisser des commentaires. Ce n'est pas que nous soutenir nous, c'est de mettre en avant aussi toute une scène, c'est quand on a des médias qui parlent que aussi les salles s'y intéressent. que les agents s'y intéressent et que tout ça peut bouger avec de l'argent et du business. Donc continuez à nous soutenir et à soutenir les groupes. C'est vous qui devez donner les clés, c'est vous qui avez ça entre les mains. C'est pas grave Ben, c'est l'heure de dormir. Je te sens là, t'es prêt, t'es chaud, t'es dur. [03:23:47] Speaker A: Ouais, je vais dormir 4 heures, donc ouais. [03:23:48] Speaker B: Ah mais bon, on va y aller. Bon courage à vous toutes et à vous tous, oui, demain c'est lundi, c'est chiant, mais il faut y aller quand même, et puis vous avez passé un bon dimanche soir. Bisous, on vous aime fort, vive le métal ! Attendez, oui, j'ai oublié de dire le dernier morceau. Ah oui, c'est ma trace avec 4 cédrales, et alors j'ai le petit texte. c'est, j'ai pas mes lunettes, Hello, dans la liste des clips français, je propose Cathédrale de Matras, groupe post-hardcore, post-metal bordelais. Voilà, c'est Vincent qui nous propose ça, et c'est possible d'en proposer d'autres via notre Patreon. [03:24:17] Speaker A: Merci Bordeaux, décannez du métal ! [03:28:35] Speaker D: J'ai enfin entré à l'intérieur de la churche. Les gens étaient là-bas, ils m'ont attrapé en criant, surpris de me voir. S'il vous plaît, s'il vous plaît, dites-moi ce qui s'est passé. Et oui, même si c'est dégoûtant, je suis responsable pour les autres, comme vous m'avez dit. Mais ça ne me semble pas bien. C'est pas ça ! C'est pas comme ça qu'il se passe ! Dans le jardin, dans l'isle, dans les arbres. Les arbres sont flottants, les chapeaux, c'est un arbre démoniaque. Mais mes rêves disparaissent en nullité. [03:29:30] Speaker C: Ma vie a été emprisonnée de nouveau par des étrangers et des monstres. [03:32:12] Speaker B: Un pour le caillou. [03:32:15] Speaker A: Deux pour le spectacle. Et voilà, c'était mon souvenir. [03:32:36] Speaker B: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant. [03:32:38] Speaker E: Disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. [03:32:41] Speaker B: Spotify, Deezer, Apple, Amazon. N'hésitez pas à vous abonner.

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