#92 - Jérémie et Antoine de MSS FRNCE et Ben & Chloé de BGP MUSIC LIVE !

Episode 92 May 16, 2025 04:11:59
#92 - Jérémie et Antoine de MSS FRNCE et Ben & Chloé de BGP MUSIC LIVE !
Bang!Bang! RSTLSS
#92 - Jérémie et Antoine de MSS FRNCE et Ben & Chloé de BGP MUSIC LIVE !

May 16 2025 | 04:11:59

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Show Notes

Très très grosse émission que cette 92ème !!! De 3h, on est passé à 4h21, la tentative de Pierre vous plaît-elle ?

Toujours est-il que nous parlons de la Fondation Paralysie Cérébrale et du CHARITABLE METAL FEST qui aura lieu en Novembre avec Dagoba entre autres, mais surtout, nous approfondissons notre connaissance de ce groupe incroyable qu'est MSS FRNCE, créatif, marrant, beau message et quelle énergie ! Ils viennent de sortir leur EP VII ! A découvrir si vous ne connaissez pas et surtout à voir en live !

Bonne écoute !

Amélie, Ben, Didier, Enjoy The Noise, Gladyce, Marcel & Pierre passent des clips, donnent l’actualité et discutent de ce qui est diffusé avec les BANGERS (auditeurs, viewers de l’émission).

BANG! BANG!, c’est tous les dimanches à 19h. C’est l’émission Metal & alternative rock de RSTLSS en live TWITCH et en VOD sur notre chaine YouTube et en podcast sur toutes les plateformes.

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Episode Transcript

[00:00:14] Speaker A: Bang ! Bang. [00:00:24] Speaker B: ! [00:00:24] Speaker C: Bonjour Flipper ! [00:00:25] Speaker B: Motherfucker ! Bonsoir, bienvenue à vous toutes et à vous tous ! Oh que je suis ravi de vous retrouver ! Nous sommes Dimanche Soir et comme tous les Dimanche Soir, c'est le rendez-vous métal pour crier, hurler, mettre le son maximum et faire chier vos voisins ! [00:00:39] Speaker C: Comme nous venons de le faire ! [00:00:41] Speaker B: Nous sommes ravis de vous retrouver pour célébrer cette musique qui nous enjaille, qui nous fait du bien, qui nous fait pleurer, qui nous fait crier et qui nous soulage tout au long de la journée. Cette musique qui nous a aidés étant adolescent et adolescente. Vous savez quoi ? Ce soir on va encore célébrer ça avec de grands invités puisque nous allons recevoir les Français de Miss France. C'est un groupe Je dirais de punk, on va leur en demander plus. J'aimerais savoir quel est le concept, pourquoi ? Parce que sur scène c'est mortel, mais c'est vrai que j'ai jamais creusé plus. Donc ce sera l'occasion de voir ça ce soir avec Jérémy et Antoine. Et puis nous allons recevoir aussi Chloé et Ben de BGP Music Live. Alors pour la bonne et simple raison qu'ils organisent le festival Charitable Fest, qui sert tout simplement à reverser des fonds, c'est un festival caritatif, à une association qui est une fondation des paralysies cérébrales. C'est quelque chose qui aide les enfants qui sont atteints bien sûr de cette maladie pour faire la recherche, etc. Pour essayer de faire en sorte que ce soit mieux. On en parlera, je sais que c'est pas forcément un sujet joyeux, mais c'est important d'avoir des sujets comme celui-ci. [00:01:47] Speaker C: Parce qu'on peut être aussi démétaleux tout en étant des gens intelligents, tout en étant des gens concernés, tout en étant des gens sensibles. Ça arrive. [00:01:57] Speaker D: Ça arrive. [00:01:59] Speaker B: Écoute, je sais que tu l'es mon petit Enjoy, comment vas-tu ? [00:02:01] Speaker C: Ça va très bien. Ça va bien, ça va bien. Écoute, cette semaine je suis content puisque j'ai enfin vu un bon concert. [00:02:08] Speaker B: J'ai vu le concert. [00:02:09] Speaker E: Ah oui mais c'est vrai ! [00:02:10] Speaker C: Ouais, c'était mercredi soir, c'est mercredi soir à l'Elysée Montmartre, je suis allé voir Blood Incantation. [00:02:17] Speaker B: Alors rien que le nom déjà, moi je connais absolument pas. [00:02:20] Speaker C: Alors Blood Incantation, c'est un groupe de death metal américain et qui a beaucoup fait parler de lui ces dernières années parce que c'est un groupe qui est très, on va dire, assez progressif, assez psychédélique, assez cosmique en fait, et qui a sorti un très bon album l'an dernier qui s'appelait Absolute Elsewhere, putain. Lui il est parti dans le cosmos, c'est bon. Allez, on fera sans lui. Il s'appelle Absolute Elsewhere, donc leur dernier album qui est sorti l'an dernier, qui a reçu énormément de bonnes critiques, que j'ai moi-même beaucoup aimé. Donc ils mélangent death metal, musique ambiante, musique expérimentale, très années 70. C'est un peu comme si le death metal américain rencontrait Tangerine Dream et ce genre d'influence. C'est très sympa, c'est très bien. Pour vous catapulter dans les étoiles, c'est très très bon. Et puis en live, encore une fois, ça rend super bien. Et Longue vie à... Longue vie à... Comment il s'appelle ? J'allais dire... Parce que je n'ai entendu que ce nom-là pendant tout le concert et c'est... [00:03:30] Speaker E: Merde. [00:03:31] Speaker C: Acteur français connu dans les bronzés, Gérard Blanc. [00:03:36] Speaker E: L'autre ? [00:03:36] Speaker C: Gérard Junio, voilà. Puisqu'il y a un Gérard Junio dans le groupe, à savoir le chanteur, qui a la petite calvitie, la grande calvitie avec les cheveux longs et la moustache. [00:03:47] Speaker B: Tu dis qu'il s'appelle pas vraiment Gérard Junio, c'est qu'il lui ressemble. [00:03:49] Speaker C: Il lui ressemble. Il lui ressemble énormément, voilà. [00:03:53] Speaker B: Gérard Junio. [00:03:55] Speaker C: C'est le Gérard Jugnot du death metal. [00:03:58] Speaker B: C'Est incroyable, c'est une expérience, c'est cosmique. [00:04:03] Speaker C: C'Est d'une autre planète, très clairement. Donc j'ai entendu beaucoup le nom de Gérard Jugnot dans la salle pendant la soirée. Et petit big up aussi au groupe de première partie, un groupe japonais qui s'appelle Minami Deutsch qui est un groupe plutôt de rock psychédélique. Vous allez me dire pourquoi une première partie de groupe de death metal est un groupe de rock psychanalytique ? Parce que pourquoi pas ? Parce que l'ouverture d'esprit, parce que Blood Incantation, ils aiment bien ça et ça se ressent dans leur musique et ça permet de passer une bonne soirée avec un petit peu de variété. C'était très cool. [00:04:33] Speaker B: Très très bien. Eh bien une bonne semaine avec un bon concert. N'hésitez pas à nous dire aussi ce que vous avez fait cette semaine si vous êtes en direct dans le chat, le ch'meul on appelle ça. Ici c'est un petit peu le mot gentillet qu'on lui donne. Et si vous regardez la VOD ou que vous écoutez le podcast, n'hésitez pas à laisser des commentaires, vous pouvez le faire sur Spotify et sur notre chaîne YouTube ! Bang ! N'hésitez pas à leur rejoindre, ça me ferait chaud au cœur ! 6 670 personnes ! Je félicite et je remercie absolument toutes les personnes qui s'impliquent dans le métal et qui nous suivent et qui nous soutiennent. [00:05:03] Speaker C: Ça fait beaucoup de personnes qui épinent autour de nos faits et gestes. Est-ce que tu ressens cette pression ? [00:05:08] Speaker B: Non, pas du tout. [00:05:09] Speaker E: Moi non plus. [00:05:09] Speaker B: Ça me fait peur. Non, non, mais ils sont tous quand même plutôt bienveillants et très gentils. On en parlera peut-être un peu plus tard. [00:05:18] Speaker C: On parlera de la bienveillance tout à l'heure. [00:05:23] Speaker B: Je tiens juste aussi à très profondément remercier les abonnés Patreon parce que si vous voulez soutenir notre chaîne, si vous voulez soutenir notre bataille pour célébrer le métal à travers la France entière, n'hésitez pas à vous inscrire sur Patreon. Il est très bien fait et puis on fait des choses plus ou moins folle. Tout à l'heure j'ai fait mon premier live. Il y a la vidéo disponible. J'attends les critiques parce que c'est moi qui me suis débrouillé. Bon, c'était une première donc je vous demande un petit peu d'indulgence. [00:05:53] Speaker C: On va dire que c'est un pilote. [00:05:56] Speaker B: Mais j'étais assez content de le faire. Vous pouvez me rejoindre le dimanche en direct pour me poser des questions. On regardera un petit peu comment je réfléchis à la musique, comment je cherche la musique et puis vous pourrez me faire vos critiques si vous êtes un groupe aussi pour comprendre un petit peu le tout. Vous pourrez venir me dire « j'aime pas quand ça se passe comme ça » mais je vous expliquerai pourquoi ça se passe comme ça. Parce qu'il y a des raisons aussi pour lesquelles on travaille d'une certaine façon. [00:06:17] Speaker C: Il ne faut pas dire parce que tu travailles et il y a une logique derrière tout ça. [00:06:21] Speaker B: Oui, alors si, il y en a quand même une. Je sais que c'est bizarre. [00:06:23] Speaker C: Il y en a une. Il faut bien la chercher mais il. [00:06:26] Speaker E: Y en a une. [00:06:26] Speaker B: Bon sinon, je... Mais qu'est-ce que... Attends... Je crois que j'ai reçu... [00:06:34] Speaker C: As-tu retrouvé le respect ? [00:06:36] Speaker B: Mais qu'est-ce que je vois ? Mais qu'est-ce que je vois ? Je vois tout simplement une chose. Pour toi mon bébé. Happy birthday to you ! Happy birthday to you ! Happy birthday to you Ben ! Happy birthday to you ! C'est l'anniversaire de Ben ! Mais j'étais pas au courant ! [00:07:03] Speaker C: J'aurais entonné la petite chansonnette avec toi. [00:07:05] Speaker B: Si vous aviez su à qui ça s'adressait. Aujourd'hui même son anniversaire, alors si vous avez envie en plus de faire chaud au cœur à toute l'équipe, et surtout à Ben, la personne extraordinaire qui fait en sorte que tout ça existe, qui s'est saigné et qui aujourd'hui est au bord de la mort parce qu'il a envie de célébrer le métal, s'il vous plaît, laissez-lui des messages dans le chemeule, en commentaire, pareil, dans la VOD, sur Spotify, et n'hésitez pas à le noyer de messages via notre Discord, c'est gratuit ! Vous lui dites « Bon anniversaire Ben ! ». Et alors là, je peux vous dire que je serai heureux et heureux. Voilà, parce que je suis les deux. Parce que tu es les deux. [00:07:36] Speaker C: Voilà, tu es hermaphrodite. Donc oui, faites hommage à Ben pour cette journée exceptionnelle, comme nous allons le faire avec cette émission spéciale de 5 heures. Il sera certainement très content d'assister à ça. [00:07:49] Speaker B: Mais il y a Marcel qui est en train de décéder déjà de l'autre côté. Non mais j'essaye de me réorganiser, je me suis dit que voilà, c'était important. Je vais raconter un petit peu ma scène parce que je suis très églo-centré comme vous le savez. Tout est très intéressant dans ce que j'aime. [00:08:02] Speaker C: C'est le moment d'aller chercher des cacahuètes et d'aller vous faire un petit refil. [00:08:06] Speaker B: Laissez tourner, quittez pas le live. Laissez tourner que ça nous fasse des bonnes stats quand même. Alors moi, tout simplement, je suis allé dans le sud de la France voir mes parents. Et ça a été l'occasion bien évidemment, dans le jardin, de creuser un trou. qui devient un peu une espèce de tradition lorsque je descends. Mais j'ai planté deux mimosas, et ça, ça vous embouche un coin. [00:08:27] Speaker C: J'allais dire, c'était pour mettre qui dedans ? [00:08:29] Speaker B: Non, je touche du bois, ils sont assez vieux mes parents, donc j'espère qu'ils vont rester encore un tout petit peu. Sinon j'ai fêté un anniversaire aussi, et je tiens à lui dire aussi, joyeux anniversaire à une personne que j'aime énormément, qui s'appelle Mathieu, Mathieu Stuart, je sais pas quoi, sous les réseaux vous le trouvez. [00:08:47] Speaker C: Tu l'aimes bien, mais tu ne connais pas son nom. [00:08:49] Speaker B: Mais si, je ne sais pas si c'est son nom de famille, il s'appelle Mathieu Allouche, donc je ne sais pas s'il met Mathieu Allouche sur les réseaux, mais c'est un Stuart qui est influenceur aussi. Et donc nous sommes allés en club gay, ça faisait bien longtemps que j'y suis allé, je ne me souvenais pas qu'il y avait autant de gens torse nu sur terre. Et je ne me souvenais pas que les gens faisaient autant de sport aussi. Du coup, moi j'ai gardé mon pull, ma veste et mon t-shirt. Ça ne m'a pas empêché d'être un héros. Oui, j'ai rencontré deux personnes. Oui, parce que tant qu'à faire, autant multiplier les chances. Bon, on ne s'est pas rappelés, donc je ne devais pas être si extraordinaire que ça. [00:09:23] Speaker C: Tu sais, les héros ne se reconnus à leur juste valeur généralement qu'après leur mort. C'est dommage. La prochaine fois, tu y penseras en creusant ton trou chez tes parents. [00:09:32] Speaker B: Putain, il m'en veut, il m'en veut ! Mais sinon, je suis allé voir un match de foot parce que je me suis dit qu'il faut rééquilibrer un peu l'ensemble. Je suis allé voir le Red Star au stade Bauer à Saint-Ouen. Je ne savais même pas qu'il y avait un stade. [00:09:44] Speaker C: Et ben… Ils s'en passent des choses à Saint-Ouen ? [00:09:46] Speaker B: Ben ils sont pas si bons ! Je plaisante pour les fans du Red Star, c'est formidable, mais c'était hyper familial et tout, c'était très très sympathique. J'ai passé un très bon moment. Je fais un bisou à mes amis qui m'ont invité, à Sofiane et à Amir. Voilà, on a bien rigolé parce qu'on s'est fendu là. Pas vrai dire des grosses conneries. Et puis sinon, pas grand chose d'autre. Juste que je me suis préparé pour cette émission. Tu t'es fait beau. Oh, bof. Ne donne pas toutes les informations. [00:10:13] Speaker D: Non, j'ai vu, j'ai vu. [00:10:15] Speaker B: Vous avez vu, vous allez très passer. En tout cas voilà, le principal c'est bien sûr de c'était le bon anniversaire à Ben parce que c'est notre héros, c'est notre grand grand homme. [00:10:25] Speaker C: Joyeux anniversaire au grand Berzou. [00:10:28] Speaker B: Du coup j'ai envie d'ouvrir avec Miss France parce que comme ça au moins si les gens ne connaissent pas Miss France, ne savent pas à quoi ça ressemble musicalement et même dans l'ambiance visuelle. Nous allons vous balancer un morceau pour que vous puissiez faire connaissance avec eux. Je vous assure, sur scène, c'est formidable. Tout le monde est assez unanime là-dessus. C'est qu'il y a une putain d'énergie, il y a une agressivité, il y a de l'humour, il y a des messages. Tout ça, c'est extrêmement finement mélangé. Et les morceaux, de toute façon, à part sur le dernier EP, parce qu'on a un EP qui va jusqu'à 15 minutes quand même. On est dans le prog là ! Cinq chansons, quinze minutes, on est pas mal. J'ai trouvé assez long, mais sinon, en général, ils sont en dessous de dix minutes. [00:11:07] Speaker C: Parce que les morceaux font une minute, une minute trente. [00:11:10] Speaker B: Ah oui, c'est que Pont. Donc on va ouvrir avec Fier de vous, parce que je suis fier de vous et je suis fier de cette musique. Et c'est pour ça que nous faisons Bang Bang. Bienvenue ! [00:15:24] Speaker A: What's another me ? [00:17:48] Speaker B: BANG BANG Bang bang, le meilleur du métal et de l'alternative rock tous les dimanches, c'est comme ça en live Twitch. Merci de nous avoir rejoints. Si vous n'avez pas encore liké la page, faites-le comme ça vous serez au courant à chaque fois que nous sommes en direct. Pas besoin de vous en souvenir ou de noter dans votre agenda. On est là pour faire coucou, notification. Vous savez, ceux qui vous angoissent toute la journée. Eh bien nous aussi on les utilise. [00:18:12] Speaker C: Nous aussi nous sommes angoissants. [00:18:14] Speaker B: Et angoissés aussi. Globalement on est l'ensemble. Ce qu'on vient de regarder c'était Off My Sandman. Figure-toi que c'est tout nouveau. [00:18:20] Speaker C: La petite souris. [00:18:21] Speaker D: Voilà. [00:18:26] Speaker B: Je ne peux pas dire à quoi me fait penser Disney parce que ça n'a pas rendu les gens heureux. Mais voilà, ça s'appelle « Another Miracle » et ça m'a été proposé par notre ami Marcel qui fait les montages vidéo. Il m'a dit « il y a un nouveau Of Mice and Men mais t'es pas obligé de le diffuser ». Je le passe quand même parce que ça lui fait plaisir. [00:18:42] Speaker C: Il nous a confié hors antenne qu'il l'ait écouté plus de 40 fois dans le week-end. [00:18:48] Speaker B: S'il n'est pas fan, je ne sais pas ce qu'il est. [00:18:50] Speaker C: Je crois qu'il a trouvé sa beaufie beauf sans plus. [00:18:52] Speaker B: Ceux-ci visent sur scène, je les ai vus une seule fois, c'était au Trabando et c'était vraiment très très très bon. Et quand ils reviennent à chaque fois, Off My Sandman, c'est très bon. C'est juste que là, je pense qu'ils passent... C'est où ? C'est au Cabaret Sauvage ? Au Bataclan ! Donc il faut acheter vos places, vous le savez, comme d'habitude. Pour pouvoir soutenir la scène, il faut acheter vos places en avance. En décembre. Oui, ça doit être en décembre, il faut quand même qu'ils achètent leurs places. Tu veux que je te gifle ? Ah pardon, on est bienveillants ici. [00:19:22] Speaker C: Pas devant les enfants. [00:19:27] Speaker B: Bifle. Ah pardon, non. C'était ce week-end, c'était vendredi soir. Qu'est-ce que je voulais dire ? Oui, ce soir, vous le savez, nous avons des invités, c'est Miss France, le groupe français. Nous allons les recevoir et je vais leur demander pourquoi ils font cette musique, c'est si bizarre. Non, j'adore, je suis fan et j'ai mis tous les clips que je voulais et je me suis bien régalé. On leur posera des questions, on reviendra sur leur enfance aussi. Et nous recevons aussi Ben et Chloé de BGP Music Live qui organisent le Charitable Fest puisque c'est pour la bonne cause. Vous le savez là aussi, il faut acheter vos places pour les soutenir, pour soutenir une bonne cause et bien sûr aider la Fondation Paralysie Cérébrale. Je compte sur vous donc pour faire votre petit devoir et aller les suivre sur les réseaux sociaux. Ça leur fera grand plaisir. Mais là, je vois qu'il est l'heure de quoi ? [00:20:11] Speaker A: C'EST L'HEURE DU FLASHBACK NEWS ! [00:20:18] Speaker B: Défoncer les oreilles. Et bien sûr c'est présenté par l'incroyable seul, l'unique Denis ! [00:20:24] Speaker E: Dzień dobry Piotr ! [00:20:24] Speaker B: Dzień dobry BenJoy ! [00:20:27] Speaker E: Dzień dobry Amélie ! [00:20:28] Speaker B: Bonjour Amélie ! [00:20:28] Speaker E: Et joyeux anniversaire à Ben qui n'est pas là. [00:20:31] Speaker B: Oui mais il est toujours là avec nous. [00:20:33] Speaker E: Moi je l'avais noté dans mon petit agenda, anniversaire Berzou avec les coeurs. [00:20:37] Speaker B: Ça va, vas-y tu te racontes. [00:20:39] Speaker E: Je t'ai aussi marqué dans mon agenda. [00:20:41] Speaker B: Et t'as mis quoi ? Des petites crottes ? [00:20:43] Speaker E: Des zob ! Ça me bat. [00:20:46] Speaker B: C'est une circonstance. J'ai eu peur. Qu'est-ce qui s'est passé dans les news cette semaine ? [00:20:53] Speaker E: Est-ce qu'il y en a eu déjà ? Oui, il y a eu quelques petites news. Après, vous verrez, le deuxième speak, je ferai quelque chose d'un peu spécial. [00:20:59] Speaker B: Un artiste ? En tout cas... Je suis intrigué, j'ai hâte de savoir ce que c'est. [00:21:06] Speaker E: On commence avec les fans de Ghost. Qui ont plus d'argent que de bon sens. Ça on savait déjà, sinon ils écouteraient des artistes originaux. Mais on ne va pas revenir sur ce débat pas tout de suite. Attendons le deuxième speak. Je disais, les fans de Ghost ont beaucoup d'argent et pas beaucoup de bon sens parce qu'ils ont dépensé plus de 130 dollars dans un gode à l'effigie de Tobias Forge. Oui, alors il y a une nouvelle collection de merch spéciale fête des mers que Ghost a sorti. Et dans le lot, il y avait un god, du coup, violet, inspiré du nouveau personnage, là, Papa Five. [00:21:52] Speaker B: Ah, je crois que c'est parce que le sang ne passait plus. Trop d'élastique, je suis l'élastique on dirait. [00:21:57] Speaker E: Et en quelques minutes, Tous les articles ont été vendus, y compris le God, à 130$. Sérieux ? 130$, après peut-être je dis ça, je connais pas les tarifs de ce genre de produits. [00:22:09] Speaker B: Non, c'est pas 130$. [00:22:10] Speaker E: Mais alors d'ailleurs, sachez que le God a été sculpté en s'inspirant du pénis de Chanteur de Journée. Le gland était inspiré de celui du guitariste de Whitesnake. Les grosses veines derrière et la couleur violette ont été inspirées par les varices d'Alice Cooper. Décidément, Tobias Forge ne laissera aucune miette sur le cadavre du glamour. Alors pour celles et ceux qui n'ont pas réussi à en acheter, mais qui voudraient quand même se mettre un truc brandé métal dans le fiac, sachez qu'il y a un groupe de grindcore qui s'appelle Peak Destroyer qui vient de lancer sa propre gamme de plugs anales, baptisé Plug Destroyer. Alors vous avez le choix entre... [00:22:56] Speaker B: C'est le début de l'émission, c'est déjà hyper vulgose ! [00:22:59] Speaker E: Vous avez le choix entre acier inoxydable, silicone noir ou silicone rose vif. [00:23:04] Speaker C: Il fallait appeler ça butt destroyer. [00:23:05] Speaker B: En tout cas, ils ont fait des bons choix. [00:23:07] Speaker E: Alors là, on ne vous met rien sur Twitch parce qu'on ne veut pas se faire stopper. Mais sur YouTube, Marcel vous mettra des petites images, des différents du god de Ghost et des petits plugs de pique destroyer. [00:23:18] Speaker B: Très bien. Ils sont jolis, moi, les plugs. Excuse-moi. [00:23:21] Speaker E: C'est un plug avec juste le petit bout qui dépasse. Tu as les logos du groupe. [00:23:26] Speaker B: Il n'y a que le logo du groupe, ouais bon c'est nul. [00:23:27] Speaker E: Je sais pas, il y a peut-être une photo mais après c'est un groupe de grindcore donc c'est pas... [00:23:31] Speaker B: C'est comme des gens là ! [00:23:34] Speaker E: Ils te regardent ! [00:23:36] Speaker C: Mais pour ce qui est de Ghosts, c'est pas la première fois qu'ils font des godes il me semble ? [00:23:41] Speaker E: Je sais pas, en tout cas c'est pas le premier groupe qui le fait, en tout cas c'est clair. [00:23:45] Speaker B: Non, après le mauvais goût de la fête des mères, bon, parce qu'ils pètent. Ça pète aussi pour la fête des. [00:23:52] Speaker E: Pères, non mais je trouve que... Excuse-moi. [00:23:55] Speaker B: Je trouve homophobe, étant homosexuel, je trouve homophobe. [00:24:00] Speaker E: C'est pas moi qui l'ai dit ! [00:24:03] Speaker F: Il n'y avait pas Behemoth aussi qui avait fait, je crois, des gods ? [00:24:05] Speaker B: Oui mais ils sont polonais donc non. [00:24:07] Speaker E: Non, c'est pas un god, c'est juste qu'il avait un god crucifié, Jésus qui était crucifié sur une teub, et ça lui a évalué un procès en Pologne. [00:24:15] Speaker F: Oh oui, bah, encore un quoi. [00:24:18] Speaker E: Donc, sans transductions, on vous laisse. parce qu'on va rester dans le même thème. Du coup, il y a Matt... Voilà. [00:24:26] Speaker B: Désolé, Marcel vient de nous montrer une photo, j'ai une montée de chaleur. [00:24:30] Speaker E: Matt Effy de Trivium a lapsusé, comme on dit. En fait, il a accidentellement appelé le public à lever des petites vaginettes lors d'un concert. [00:24:42] Speaker B: Il voulait dire quoi, la place ? [00:24:43] Speaker E: Il a dit, s'il vous plaît, levez les flashlights. Et en fait, il a immédiatement fait des erreurs, il voulait dire flashlights. [00:24:53] Speaker B: Il l'a peut-être fait exprès, non ? [00:24:55] Speaker E: Non, non, parce qu'il a... Je voulais lire des flashlights, je voulais pas dire flashlights. Mais en même temps, ça met de la gueule. T'imagines, vraiment, t'as 3000 mecs qui lèvent leur petite vaginette comme ça pendant le cancer. [00:25:12] Speaker B: Si elles sont propres, ça serait bien. [00:25:15] Speaker E: Du coup, j'espère qu'ils vont en sortir. Pour le coup, ça serait drôle. Les groupes, ils font des trucs avec. [00:25:20] Speaker B: Godes pour qu'ils ne font pas des vaginettes. [00:25:22] Speaker F: C'est un truc de marketing de ouf et puis avec des lumières dedans, comme ça, ça fait un petit mix. [00:25:27] Speaker B: Des éclairs. [00:25:31] Speaker E: On enchaîne avec James Hetfield qui a rencontré le cheval Sandman. [00:25:36] Speaker B: J'ai cru qu'il avait rencontré la rassurerie quand même. [00:25:38] Speaker E: Du coup, est-ce qu'il l'a fait ? Le leader de Metallica a eu le plaisir de rencontrer Sandman, un cheval de 3 ans, qui, vous l'aurez deviné, tient son nom du célèbre tube de 91, Enter Sandman. Le poulain gris participait aux festivités du Kentucky Derby à Louisville. C'est pas possible ! [00:25:57] Speaker B: Non mais c'est bien, c'est une autre culture. [00:25:59] Speaker E: C'est bon, je te parle de deux trucs de sextoys, là je te fais un truc un peu plus mignon. [00:26:03] Speaker B: Non, c'est assez mignon. [00:26:04] Speaker E: Donc certes, le cheval doit son nom à Amétélica, mais pas directement en fait, c'est l'un de ses propriétaires. qui était un grand fan, qui est un grand fan du stopper des Yankees, Mariano Riviera, qui entonnait cette chanson à chaque fois qu'il rentrait sur le terrain pour les matchs. En tout cas, Metallica a eu vent de l'affaire, il y avait un cheval qui était appelé Sandman. Du coup, au début d'année, ils ont envoyé un stock de merch à l'équipe qui s'occupe du cheval. Ça, c'est plutôt cool. Du coup, tu as vraiment toute l'équipe qui pose avec des t-shirts de Metallica à côté du cheval. [00:26:40] Speaker B: Il n'y a pas un t-shirt pour le cheval ? [00:26:44] Speaker E: Bah peut-être, une petite couverture, c'est possible. [00:26:46] Speaker C: Une couverture brodée avec le logo, les palettes. [00:26:50] Speaker E: Et puis du coup, le cheval participait aux festivités du Kentucky Derby à Louisville. Donc là, James s'est déplacé et a rencontré le cheval. [00:27:00] Speaker B: En vrai, c'est cool. [00:27:01] Speaker E: En vrai, c'est cool parce qu'on est les premiers à se foutre de la gueule de Metallica, à dire que Lars est meilleur tennisman que batteur. [00:27:08] Speaker B: Et pourtant, il a déjà quitté sa carrière. [00:27:11] Speaker E: Mais ce que je veux dire, c'est qu'à leur niveau, il n'y a rien qui les oblige à faire ce genre de trucs, à filer le temps de marche. [00:27:18] Speaker B: Ils ont beaucoup de bons gestes. [00:27:20] Speaker E: Non, justement, c'est que je rappelle qu'à chaque fois qu'ils sont en concert quelque part, ils reversent une partie des bénéfices à une association locale. En plus, ils pourraient garder, enfin, ils pourraient tout donner ça à une association américaine. Donc, c'est vraiment à chaque fois, ils choisissent une asso locale. Non, c'est vrai. Je me rappelle la dernière fois au Stade de France, ils ont filé plus de 60 000 euros à une association. Donc, vraiment, Bravo Métallica. Donc voilà, rien que pour cette news mignonne qui nous change des deux premières news, je promets de ne pas me moquer d'eux pendant au moins deux émissions. [00:27:50] Speaker B: Ça fait loin. [00:27:51] Speaker E: Ouais, je m'engage, mais bon... [00:27:57] Speaker B: Après, les gens ne savent pas vraiment. [00:27:58] Speaker E: Quand c'est dans deux émissions. Peut-être, peut-être, je morde la... Putain, la. [00:28:03] Speaker B: Semaine prochaine, il y a une news de ouf, et là, merde ! Tu pourras dire la news, mais sans te moquer, nous, on se moquera. [00:28:08] Speaker E: Oui, voilà, on fera bien de ça. [00:28:09] Speaker C: Tu vas faire une passe. [00:28:10] Speaker B: En tout cas, c'est très, très bien et il s'est quand même déplacé à Louisville. C'est cool, oui. Pourquoi ? Je ne sais pas. Peut-être qu'il aime l'équitation aussi. [00:28:17] Speaker E: Peut-être. [00:28:18] Speaker B: C'est un cow-boy, en fait. [00:28:20] Speaker E: On enchaîne avec... Alors, est-ce que vous connaissez la série Zubair ? Alors sachez que Mathieson qui joue dedans, qui est un chef dans la vraie vie et qui du coup aussi acteur dans la série, a un groupe de hardcore. Et là il vient de... Alors l'album est enregistré depuis un certain temps mais là du coup il commence à faire les concerts et ils ont sorti le premier single Et je trouvais que c'était cool et c'était une bonne occasion de nous nettoyer les oreilles un peu avec ce premier single. [00:28:50] Speaker B: Ah, tu veux nous le faire découvrir. D'accord, ok. [00:28:53] Speaker E: Je croyais que c'était juste... C'est nul en soi, c'est vraiment quelqu'un que le grand public ne connaît que comme acteur dans la série, qui est aussi un vrai chef dans la vie et qui du coup est aussi un chanteur de hardcore. [00:29:04] Speaker B: Multicasquette, formidable. Un génie. [00:29:06] Speaker C: Multitoque même j'ai envie de dire. [00:29:10] Speaker E: Après c'est du hardcore, on ne peut pas appeler... On est plus dans le bourrin que dans le génie. [00:29:16] Speaker B: Ah il est excité ! Regarde, il envoie, il envoie ! [00:29:23] Speaker E: Le groupe s'appelle Big Ben, en référence au personnage de Snoopy face à un personnage... Je ne sais pas. Et le titre s'appelle Mental Mentality. [00:29:37] Speaker C: Mentalité mentale. [00:29:38] Speaker E: C'est du hardcore. [00:29:42] Speaker B: Allez c'est bon Marcel, tu peux balancer. C'est efficace, c'est simple à retenir, le nom est écrit en géant à la fin. [00:32:17] Speaker C: T'as un point A, un point B et ça va tout droit dans ta gueule. [00:32:21] Speaker B: C'est du hardcore. Ils ont le look un peu fashion quand même. [00:32:25] Speaker C: Les cheveux en barbe brune ou inversement. [00:32:29] Speaker E: Moustache nuque longue. [00:32:32] Speaker B: C'est recherché. Du tatouage en voilard. [00:32:33] Speaker F: Et des poils, beaucoup de poils aussi. [00:32:38] Speaker B: C'est tout ce qu'elle a retenu. En tout cas, ça s'appelle « Pig Pen » et ça s'appelle « Mental Mentality » pour le morceau que nous venons d'écouter. Bonne découverte, en tout cas, merci beaucoup mon brave. Je vous aime Didi. [00:32:53] Speaker D: À votre service. [00:32:54] Speaker B: Et je rappelle que ce soir, nous recevons Miss France. Ils vont arriver dans un instant, Miss France, qui vont venir nous parler de leur musique, de leur enfance et on va décortiquer tout cela ensemble. J'ai vraiment très très hâte et nous recevons aussi Ben et Chloé. de BGP Music Live, n'hésitez pas à rejoindre leurs réseaux sociaux pour en savoir plus et les soutenir. C'est pour ça qu'on les invite, parce qu'on les aime beaucoup et qu'ils font de belles choses. On en reparlera dans très très peu de temps, puisque là, pour le moment, on se penche de nouveau sur la suite des infos. Alors du coup, il s'est passé moult choses. [00:33:23] Speaker E: Alors il s'est passé moult choses, mais j'ai décidé que les news ça suffit. J'avais envie de revenir un peu sur ce qui s'est passé sur nos réseaux sociaux ces derniers temps. [00:33:31] Speaker B: Il s'est passé quoi ? [00:33:31] Speaker E: Parce que ça fait un peu deux émissions où On a mis des petites cartouches dans la gueule de Ghost. On rappelle... [00:33:38] Speaker C: Dans les raisons totalement justifiées. [00:33:40] Speaker E: Il y a quinze jours, en montrant par A plus B, avec deux extraits, que leur dernier single, il y avait quand même toute une montée du refrain qui était plagié sur un titre d'autre journée. La semaine d'après, t'as mis Ghost en disant non, mais on les aime quand même. Et moi, j'ai dit non. Et du coup, j'ai remis une cartouche en disant non, moi, je les aime pas et c'est un sale plagieur. Et lundi, du coup, on a un petit réel, un petit short qui est sorti sur Instagram où c'était le short d'il y a 15 jours, donc où on met vraiment les deux passages. [00:34:12] Speaker B: Oui. [00:34:13] Speaker E: Et du coup... Parce qu'on savait que. [00:34:14] Speaker B: Ça allait plaire aux gens. [00:34:14] Speaker E: On savait que ça allait plaire aux gens et ça a été un peu la fête dans les commentaires sur les réseaux sociaux. [00:34:19] Speaker C: Un peu la foire à la saucisse. [00:34:21] Speaker B: Juste avant de te laisser parler, c'est quand même le short sur YouTube qui a fait le plus gros succès. Non, c'est pas celui-là. [00:34:28] Speaker E: Non, c'est celui sur Slipknot, juste avant. [00:34:31] Speaker B: Ah. [00:34:32] Speaker E: Parce que celui-là a été bloqué vu qu'il y avait de la musique et que du coup voilà. [00:34:40] Speaker B: Bon, eh bien désolé, donc continue. [00:34:42] Speaker E: Alors je vais faire une petite revue de presse des haters. Alors on précise, je vais encore me moquer des fans de Ghost. Le prenez pas pour vous. Si vous aimez Ghost, c'est cool. Si vous avez du second degré, c'est encore plus cool. Si vous en avez rien à foutre de ce que je dis, c'est encore mieux. Je vais vous lire des commentaires de gens, je vais changer ma voix pour qu'on comprenne bien que c'est pas moi qui parle et que c'est l'excitation. Les accentuations comme ça c'est fréquent dans le Word FM. Maintenant, chiez dessus à votre guise. Autant j'étais content de découvrir des groupes grâce à vous, mais là je unfollow. Mcfly et Carlito ont fait bien plus sur l'ouverture d'esprit envers le métal en prenant des risques envers leur communauté, et là vous clivez en mode élitiste. Basta pour moi ! [00:35:32] Speaker B: Avec la Chambre du Sud, ça fonctionne. [00:35:35] Speaker E: Là, du coup, c'était la... Je prenais la voix de l'oncle Jules. L'oncle Jules dans le château de mon père, dans le château d'envers, la porte de mon père. Même si du coup, ça faisait un peu Pouf le Cascadeur. Alors, j'ai envie de dire, écoute, si tu t'en vas, bye bye. Tu vas nous manquer. C'est vrai que dans les gens qui regardent l'émission, on n'avait pas de gros fragiles qui supportent pas la moindre remarque sur leur idole. Du coup, si tu ne regardes plus, qu'est-ce qu'on va faire ? Heureusement, il y a toujours les fans premier degré de Metallica, de Slipknot ou de Falling in Reverse. Au moins, eux, ils chouinent, mais ils ne partent pas. On en profite pour envoyer... On profite de ce message pour envoyer des petits bisous à McFly et Carlito. [00:36:14] Speaker B: Bah oui, bien sûr, on les aime fort, fort, fort. Et merci à eux de nous regarder parce qu'ils nous suivent. On reçoit des petits messages en privé. [00:36:20] Speaker E: Alors, si les simples sont à disposition, de tout le monde peut les utiliser. Smiley qui regarde en l'air. Alors oui, des fois, je mets vraiment la même syntaxe. Ça nous appelle pas du planchard ça ! Dans le rap, c'est pas mal vu ! Pourquoi pas dans le rock'n'metal ? [00:36:39] Speaker B: C'est Monsieur Merde ! [00:36:42] Speaker E: Alors déjà, le sampling, c'est une technique créative basée sur l'utilisation d'extraits sonores préexistants afin de créer une nouvelle composition. Donc on prend un passage d'une oeuvre pour en faire un truc différent. Je dis pas que c'est bien ou mal, j'explique. C'est pour faire un truc différent. Faire du neuf avec du vieux. Dans le cas de Ghost, c'est pas du sample, vu qu'il rejoue vraiment lui-même le morceau, et qu'il a changé suffisamment de notes pour pas être taxé de plagiat. Et ensuite, pour créer une oeuvre différente, et ensuite c'est pas pour créer une oeuvre différente, puisqu'il pique des trucs des années de Hard Rock 80, pour sonner comme du Hard Rock 80. Donc en fait, il prend du vieux pour faire du vieux. [00:37:22] Speaker C: Il prend du vieux pour faire la même chose. [00:37:24] Speaker E: Au moins, les rappeurs, quand ils samplent, c'est pas pour sonner comme le morceau plagiat. Et quand c'est le cas, ils le payent très cher, On rappelle que les samples ne sont pas à disposition de tous. J'aimerais vraiment savoir où est-ce que la personne a vu ça. Par exemple, quand P Diddy a samplé Police pour I'll Be Missing You, je peux te dire que Sting lui a fait cracher la moula derrière. Alors vu comment le titre est toujours utilisé en radio, alors peut-être moins en ce moment vu que je ne sais pas trop pourquoi, mais on a calculé qu'il n'y a pas longtemps, P Diddy payait 5000 dollars par jour à Sting. [00:37:59] Speaker B: Ça fait une belle rente. [00:37:59] Speaker C: Putain, la belle rente, ouais, c'est ce que j'ai dit. [00:38:02] Speaker B: Singh, tu nous aimes, n'hésite pas à nous donner de l'argent. [00:38:04] Speaker E: Quand Africa Bambaataa a samplé Kraftwerk, ça s'est réglé de manière assez dure. Les avocats ont négocié 27,5 centimes de dollars par single vendu. En comparaison, les royalties des artistes étaient de 4 centimes, donc 6 fois moins cher, ce qui fait que le groupe, en fait, ne gagne plus rien. Et le label voit sa part grignoter aussi. Donc, en résumé, quand tu samples, tu racks et la plupart des producteurs de rap demande l'autorisation maintenant avant de sortir un morceau. Et puis voilà. [00:38:33] Speaker B: Et puis pour ce qui est de la légalité. [00:38:35] Speaker E: Mais non, c'est pas du... J'ai perdu la voix. Là, c'était plus Abraham Simpson. On m'a souvent parlé de l'inspiration. Il sample pas, il copie pas, c'est de l'inspiration. Lenny Kravitz, il a fait sa carrière en s'inspirant du rock des années 70. Mais sans plagier, parce qu'il n'a jamais sorti un morceau qui ait un copycollé. Chino de Deftone, il est fan de la New Wave des années 80. Il en distille dans à peu près tous ses projets. Et pourtant, dans aucun de ses projets, il n'y a une copie d'un morceau spécifique en particulier. Alors, pour aller dans le sens des fans de Ghost, je vais vous dire. Pour plagier, et surtout pour plagier sans se prendre de procès toutes les deux chansons, faut avoir du talent. Donc Tobias Forge a vraiment du talent. Les mecs qui font des copies de tableaux de grands maîtres ont beaucoup de talent. Mais c'est des copies. Quand ils font ça, c'est pas vraiment des artistes, c'est des artisans. Toi, si ça te gêne pas la contrefaçon, c'est cool pour toi. Moi, quand je veux un téléphone de qualité, j'achète un iPhone, je prends pas un Wiphone sur Wish. Et si je le fais, je m'offusque pas si on me dit que c'est une copie. C'est bon, c'est une copie, tout le monde copie. Oh, c'est juste inspiré, c'est pas pareil ! Va inventer 10 000 musiques avec juste 7 notes ! Alors, c'est un truc qu'il y a beaucoup eu. [00:39:58] Speaker B: Ah ouais, c'est dommage parce que ça veut dire que toute la musique c'est un peu fouille. [00:40:01] Speaker E: Alors déjà, dans la musique il n'y a pas 7 notes mais 12. [00:40:03] Speaker C: Il y a Do, Do piètre, Ré. [00:40:06] Speaker E: Ré dièse, Mi, Fa, Fa dièse, Sol, Sol dièse, La, La dièse. Et là c'est juste la base parce qu'effectivement c'est plus compliqué. Comme l'a dit BenJoy, il y a les octaves. Et chaque octave, quand on pose douze notes, donc ça commence à faire, il y a aussi la tonalité. Donc un ton, c'est formé par deux notes conjointes. Donc putain, si tu commences à mélanger, que ça crée des nouveaux trucs, voilà. [00:40:24] Speaker B: Ça traîne beaucoup. [00:40:27] Speaker E: Donc on va pas faire un cours de maths, mais ça fait juste des milliards et des milliards de possibilités. Donc c'est vraiment pas de chance que Ghost fasse des trucs qui ressemblent à d'autres musiciens. [00:40:35] Speaker C: On va pas détailler sur ce que c'est qu'un accord, sur ce que c'est des microtons, des trucs comme ça. [00:40:40] Speaker E: C'est exactement. C'est encore moins de chance pour lui si ça tombe à chaque fois sur le même style de musique venant de la même période, c'est vraiment pas de chance. Il se doit de faire une chance sur 7 milliards que ça arrive et pas de bol, ça arrive à chaque fois, plusieurs fois par disque. [00:40:56] Speaker C: Et sur des morceaux super connus parce. [00:40:58] Speaker E: Que bon, si on parle de morceaux de journée... Donc ok, je vous ai entendu Tobias Forge, ne plagie pas, il a juste pas de chance. [00:41:10] Speaker B: Et alors ? [00:41:11] Speaker E: C'est la DA de Ghost en fait ! Même Nirvana a copié des riffs et des sons d'autres groupes et on ne les traite pas d'imposteurs ! Alors là, j'ai lu plusieurs fois, donc la DA de Ghost est de plagier les autres groupes ? C'est pas moi qui l'ai dit ! Même si je suis d'accord ! Alors, en ce qui concerne Nirvana, Dave Grohl et Kirst Novoselic ont déjà expliqué dans maintes et maintes interviews qu'ils étaient un peu gênés à chaque fois que Kurt revenait avec des riffs de guitare qui étaient clairement piqués aux Pixies ou aux Melvins. Kurt l'a reconnu aussi plus tard. Il n'y a pas longtemps, Dave Grohl, il a participé à une émission avec Pharrell Williams où il expliquait que le break de batterie au début de Smile Like Teen Spirit, il l'a piqué à un groupe de funk. Donc en ce qui concerne Nirvana, du coup, c'est assumé. Et quand je dis c'est assumé, c'est pas oui, c'est inspiré de la musique de telle époque. Non, ils disent on a piqué tel passage de tel morceau à tel groupe. Et du coup, ça s'appelle de l'honnêteté intellectuelle. Mais c'est vrai que dans honnêteté intellectuelle, le deuxième mot, il est un peu compliqué. [00:42:15] Speaker B: Oui. [00:42:23] Speaker E: Si t'es pas encore sourd, tu sauras que Peace Field de Ghost et la chanson de Worlds Apart ne se ressemblent absolument pas. J'ai même pas reconnu une seule fois le titre dans le son de Ghost. [00:42:41] Speaker C: Je crois que tu parlais vraiment d'une chanson des Worlds Apart. [00:42:46] Speaker E: Le groupe qui est plagié s'appelle Journais et le titre en question s'appelle Separate Ways Worlds Apart. Parce que le groupe Worlds Apart, c'est un boy's band des années 90. Alors après, on n'est pas à l'abri que Tobias Forge l'est plagié aussi. [00:42:57] Speaker B: Imaginez quand même. [00:42:59] Speaker E: Un pape avec la chemise ouverte sur un torse luisant, les ombres... ça sort à de la gueule. [00:43:06] Speaker B: Il ne se met pas à torses ugnes ? [00:43:08] Speaker E: Ah oui, parce qu'il n'est pas gaulé comme les Worlds Apart. [00:43:12] Speaker C: Et accessoirement, quand les Worlds Apart ont fait une reprise de Goldman, c'était une reprise, c'était officiel. [00:43:17] Speaker E: C'est ce qu'on a dit il y a 15 jours. [00:43:18] Speaker B: Putain, même eux ils sont plus... [00:43:20] Speaker E: Ils sont plus honnêtes. [00:43:21] Speaker C: Les Worlds Apart sont plus intègres. [00:43:25] Speaker E: T'As des gros connards de puristes qui viennent chouiner dès qu'un groupe actuel a du succès ! Alors si Ghost est numéro 1 des ventes, comme c'est le cas en ce moment, ben c'est cool. Moi je suis content qu'un groupe de rock carton ça peut couvrir les portes du succès mainstream à d'autres groupes. Donc vraiment je m'en réjouis. Et même le fait que je vous dise que Ghost a plagié d'autres groupes, et ben en fait ça a permis à des gens de découvrir ses autres groupes. Donc ben tant mieux. Et ça a même permis à des gens qui étaient fans de ces groupes et qui écoutaient pas Ghost, de se mettre à écouter Ghost pour voir et puis à plus ou moins kiffer donc ben coucou Ragnard ! Alors moi, je déteste pas Ghost, j'aime pas leur musique, j'aime pas Tobias Forge. Mais par exemple, quand il est passé à Quotidien et que l'émission était ridicule, l'interview était horrible, j'ai été le premier à le défendre et à dire que c'était un scandale. [00:44:13] Speaker C: On avait vraiment de la peine pour. [00:44:15] Speaker E: Lui, pour le coup. On n'a rien contre Ghost. C'est juste que quand il fait une connerie, on le dit. On fait des vannes sur plein de groupes, dans toutes les émissions. Sur nous aussi. Sur des groupes qu'on aime. Je rappelle que j'ai un tatouage d'Efton sur le bras. Je suis le premier à me foutre de la gueule de Stéphane Carpenter, c'est des délires platistes. [00:44:34] Speaker B: Moi, je veux bien qu'on dise de. [00:44:38] Speaker E: Moi que je suis un gros connard de puriste. Mais à condition que vous acceptiez qu'on vous appelle des gros ouin ouin fragiles qui supportent pas qu'on dise du mal de leur idole. C'est quand même dingue. On vous a fait écouter deux morceaux côte à côte. On entend bien que c'est une copie. C'est bon, c'est pas grave. Tobias Forch est pas votre mère. Ça veut pas dire que moi, je vais débouler chez vous et pisser dans la litière de votre chat. C'est bon, enfin... Buvez un verre d'eau, respirez. Ce n'est pas parce qu'on pointe un truc négatif sur vos groupes préférés. Calmez-vous. Je salue et j'embrasse une dernière fois les fans de Ghost qui s'en foutent de ce que je dis et qui s'offusquent pas. Kiffez bien le groupe, c'est cool pour vous. Encore plus si vous n'avez rien à foutre de mon avis. Par contre, tous les autres, tous ceux qui ont pourri notre Instagram, notre TikTok avec des commentaires, Quand vous mettez un commentaire rageur, sachez que ça nous fait remonter dans l'algorithme. Et du coup, il y a plein de gens sur Insta et sur TikTok, plein de fans de Ghost qui ne nous connaissaient pas du tout, qui nous ont découvert grâce à vous. Donc merci les gars. Et qui nous ont follow. [00:45:45] Speaker B: Parce qu'on a reçu des messages privés de fans de Ghost qui ont dit « Mais oui, c'est vrai, mais j'adore Ghost quand même. [00:45:49] Speaker E: » Moi, juste mon Insta perso, j'ai gagné 100 followers cette semaine. Donc merci les rageux, c'est vraiment cool. [00:45:58] Speaker B: On n'a rien contre Ghost. [00:46:00] Speaker E: On n'a rien contre Ghost. Par contre, leur fan premier degré. Et du coup pour une dernière couche finale, je propose qu'on écoute Blue Oyster. [00:46:08] Speaker B: Cult avec un titre qui s'appelle So Supernatural, alors j'aurais préféré d'autres morceaux. [00:46:26] Speaker E: Donc Ghost, c'est vachement plus inspiré, mais niveau clip, il n'y avait pas grand chose. Rien que celui-là est assez dégueulasse. On voit qu'ils ont fait ça au début de la 3D. Ça m'a donné envie d'un coup. Le clip n'est pas super beau, mais en tout cas, rien que l'esthétique visuelle, certains codes visuels et la musique. Les fans de Ghost, si vous ne connaissez pas Blue Easter Cult, ça va vous rappeler quelque chose. Je ne vous dirai pas qui. [00:46:53] Speaker B: Bon eh bien, avec tout ça, les gens comprendront qu'il faut avoir de l'humour et du second degré, c'est vrai. Et puis que tout le monde a le droit d'avoir son avis. Et surtout, écoutez ce que vous voulez ! C'est-à-dire que même s'il y a des gens qui vous disent ce qu'il ne faut pas écouter, vous faites ce que vous voulez, vous êtes libres. Encore heureux. [00:47:07] Speaker E: Bah je serais toujours là pour me foutre de la gueule. [00:47:12] Speaker B: Bon, en tout cas, djinkouye barzo, David Zegna, on te retrouve en VOD demain, partie de lundi, c'est notre chaîne YouTube, n'hésitez pas à la rejoindre si ce n'est déjà fait ! Point d'exclamation ! Bang ! Plus on est, plus on rit, et plus on défendra le métal, c'est ensemble que nous vaincrons ! Merci Didier, à la semaine prochaine ! Stolat Ben ! Tu peux y aller Marcel ! c'est. [00:48:31] Speaker A: Musique du générique So supernatural Abortions et ballasts, they'll make you feel right So supernatural Like a shadow in the candlelight So supernatural A vision of wonder, all dressed in white C'est pas vrai, c'est pas vrai ! Of our own destiny ... ... ... ... ... ... ... Sous-titrage ST' 501 C'est parti ! Musique du générique ... Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org I'll make a promise but this is the last one It's on my honor so call it a swan song I am the splinter of the person that you think you know But if you listen close I know a place where my dreams are real enough I see a time where the sun shines bright enough I feel a path beneath my feet I feel it all within my reach I'm gonna get it This time I feel it I won't be defeated I won't feel the fear to stand up This time we'll take it This time it's fake Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Je ne peux pas me séparer. Cette fois-ci, je le prendrai. Cette fois-ci, c'est sacré. J'accepte les blessures qu'ils m'ont cassées. Mon cœur est brisé. Je vais vivre ma vie où l'église est mort. [00:55:58] Speaker G: J'ai perdu l'espoir. [00:55:58] Speaker A: J'ai perdu l'espoir. J'ai perdu l'espoir. J'ai perdu l'espoir. J'ai perdu l'espoir. J'ai perdu l'espoir. C'est la fin de cette vidéo. [00:57:32] Speaker B: Parkway Drive, le tout nouveau Parkway Drive. Écoute mon petit Enjoy, je ne vais pas dire que ce sont encore des pirates, ils ont rangé le coffre à bijoux et ils sont sortis du bateau. [00:57:46] Speaker C: Non, non, bah écoute, c'est encore avec ça qu'ils vont blaster les scènes du monde entier, je pense. [00:57:51] Speaker B: Non, c'est efficace, c'est bien. Je n'ai jamais été fan de Parkway Drive, donc je ne peux pas trop en parler, mais je sais que ça a fait beaucoup, beaucoup plaisir aux fans. Donc on est bien ravis de pouvoir faire plaisir avec donc ce titre. Je ne sais jamais dire ce mot en anglais, mais... Sacrède. Voilà, comme ça. Sacrède. [00:58:07] Speaker E: Sacrède. [00:58:08] Speaker B: C'est nul en français, on ne peut pas le dire correctement. [00:58:10] Speaker C: Sacré. [00:58:12] Speaker B: Bon, eh bien, bienvenue, si vous venez nous rejoindre. Si vous soutenez le métal, vous avez fait le bon choix, c'est ici que ça se passe tous les dimanche soir à partir de 19h. C'est du métal et de l'alternative rock et nous avons toujours des invités. Et là, je suis ravi de recevoir Ben et Chloé. Bonsoir ! Salut ! BGP Music Live. Beaucoup, beaucoup de choses à dire. Je suis content de te voir parce qu'on se croise forcément partout. T'es partout. [00:58:38] Speaker G: Un peu. [00:58:41] Speaker B: C'est-à-dire que si vous ne connaissez pas forcément la sphère internet en termes de métal, il y a quand même énormément de gens qui défendent ce genre musical et vous en faites partie. Mais pas que le métal puisque là ce soir, on avait envie parce qu'on en avait beaucoup parlé ensemble, Et c'est important de le faire, de parler de la Fondation Paralysie Cérébrale. Vous faites le Charitable Fest pour pouvoir aussi participer, en tout cas offrir des dons à cette fondation, si je ne dis pas de bêtises. Vous me coupez si jamais je dis de la merde. [00:59:16] Speaker H: C'est le Charitable Metal Fest, mais sinon c'est à peu près ça. [00:59:19] Speaker C: En plus tout à l'heure je t'ai demandé, tu m'as planté aussi. [00:59:24] Speaker G: Il faut savoir, juste pour votre gouverne et votre culture, en fait c'est le charitable, c'est-à-dire en français caritatif. Alors c'est vrai qu'on parle de charitable... [00:59:34] Speaker B: Ça reste un joli mot quand même. [00:59:36] Speaker G: Tout à fait. [00:59:38] Speaker B: On le francise. Mon accent anglais t'as bien vu que... [00:59:40] Speaker G: On le francise, charitable. [00:59:42] Speaker B: Je pense qu'il y a beaucoup de gens qui disent « charitable ». Mais au moins c'est compréhensible par l'international. C'est une bonne chose. Avant d'en parler de ce festival justement qui va avoir lieu au mois de novembre, pour lequel on le précise encore une fois et on le rappelle, c'est important d'acheter vos places en avance, autant que là c'est pour une bonne cause. Donc c'est de l'argent qui est encore mieux placé. Vous vous faites plaisir et vous aidez. C'est formidable, c'est tout ce qu'on demande. Cette fondation, moi j'avoue, je me suis un peu renseigné parce que je te l'ai déjà dit, quand j'ai lu « Paralysie cérébrale », ça ne m'a pas parlé tout de suite, ce qui est dommage parce que c'est quand même très important de savoir ce que c'est. Est-ce que vous pouvez expliquer aux gens ce qu'est la paralysie cérébrale ? [01:00:30] Speaker G: En fait c'est peu connu et pourtant très répandu dans le monde, avec des millions de personnes touchées. d'enfants pour la plupart, mais d'enfants qui grandissent parce que heureusement que c'est pas une maladie dégénérative et mortelle et pour autant c'est une maladie handicapante. Donc après les gens, les personnes, les enfants grandissent et vivent en adultes. avec un handicap plus ou moins lourd en fonction de l'origine. Par exemple, moi je suis venu à l'appareil cérébral, pour ceux qui ont suivi l'histoire depuis l'année dernière, avec mon petit Milo. qu'à trois ans et demi. Alors lui, par exemple, il a eu un AVC à la naissance, mais pour d'autres personnes, ça peut être d'autres causes à l'origine. [01:01:20] Speaker B: C'est le cerveau qui est touché. [01:01:22] Speaker G: Voilà, c'est le cerveau qui est touché. La finalité, c'est qu'il y a un handicap physique, enfin moteur, et aussi qui peut être cérébral, enfin psychique, qui, j'ai pas le terme en tête, mais qui peut être mis en jeu. Pour Milo, par exemple, lui, il n'a pas de soucis particuliers autrement que moteur sur une partie du corps. Par exemple, c'est une hémiparésie, donc c'est coté la moitié du corps à droite, par exemple, pour ce qui lui concerne. Mais il y a des enfants qui sont très lourdement touchés, un peu comme on peut voir des myopathes, etc., en fauteuil, avec des parésies très lourdes. Donc voilà, moi je ne connaissais pas non plus, avant d'être touché personnellement, avec mon petit dernier. [01:02:09] Speaker B: C'est important de le parler justement parce que, comme tu as dit, c'est vrai que c'est des chiffres qui sont assez incroyables. Alors 125 000 en France, c'est quand. [01:02:15] Speaker E: Même... [01:02:19] Speaker G: Ouais, avec, moi j'ai mes sèches aussi quand même, avec 1500 nouveaux cas par an, c'est quand même pas mal quoi. Et donc ça représente 4 naissances quotidiennes. 4 naissances en France. Ah ouais, c'est vrai. [01:02:33] Speaker B: Enfin pardon, c'est Julien mais... C'est quand même énorme. [01:02:37] Speaker G: C'est pas si exceptionnel. [01:02:38] Speaker B: C'est pas une maladie orpheline, c'est quelque chose qui est quand même très répandu. Du coup, cette fondation s'occupe de récolter des fonds pour faire de la recherche, pour travailler sur une réhabilitation ou un soin. [01:02:49] Speaker G: Ouais, alors c'est à la fois pour la recherche fondamentale, donc pour essayer d'améliorer, de trouver des solutions médicales, j'ai envie de dire. Et par ailleurs, c'est aussi pour améliorer la qualité de vie. Des enfants, des ados, et après une fois adultes, moi ils s'en occupent moins. Ça va jusqu'aux jeunes adultes, on va dire. Peut-être que je vais dire des bêtises. Mais je suis pas loin de la. [01:03:22] Speaker B: Vérité en disant ça. [01:03:23] Speaker G: Je suis pas loin de la vérité, c'est plutôt des jeunes enfants dont s'occupe la fondation pour toute la partie amélioration du quotidien et aussi aider les parents, enfin aider les familles. les accompagner avec des stages. C'est plutôt des stages de kinésithérapie, de réadaptation fonctionnelle. Voilà. Donc oui, c'est un gros sujet. [01:03:54] Speaker B: Oui, ça va être quelque chose de difficile au quotidien, j'imagine. Et donc, du coup, si eux peuvent faire avancer les choses et les métalleux en l'occurrence, ça peut-être faire une bonne chose puisque les métalleux sont aussi généreux et c'est important de signaler la preuve. Vous pouvez trouver sur les réseaux vraiment la Fondation Paralysie Cérébrale, déjà juste pour les follow, leur montrer votre soutien déjà par ce biais là, c'est déjà une première façon. Après il y a des événements comme celui que vous organisez, dont le premier. [01:04:29] Speaker G: A eu lieu en décembre dernier, à Petit Bain, pour la première édition. Puis on s'est dit que ce serait pas mal de réitérer l'expérience pour 2025. [01:04:42] Speaker H: Surtout que la première édition s'est super bien passée. On a eu beaucoup de monde et l'ambiance était folle, donc ça aurait été vraiment dommage de ne pas refaire ça cette année. [01:04:52] Speaker B: Oui, il y a eu un engouement, les groupes en plus sont là. [01:04:56] Speaker H: Ils ont été là et puis ils ont vraiment joué le jeu, ils ont fait de la com, ils ont fait un effort, ils étaient là aussi pour la fondation, donc franchement c'était vraiment... Drop Dead Chaos. [01:05:10] Speaker G: Donc ils étaient bons en communication, ils. [01:05:13] Speaker I: Étaient motivés, ils étaient à fond. [01:05:14] Speaker B: C'est super. [01:05:17] Speaker H: Il y avait Giro, il y avait Solar Eruption et Silver Dust aussi, qui sont venus de Suisse juste pour ça. [01:05:26] Speaker G: Qui ont marqué les esprits apparemment, puisqu'ils ont été aussi programmés par la suite et repérés pour revenir faire des festivals franciniens pour commencer. Après on espère que ça va aller plus loin. Ils avaient fait le off l'année dernière de Glissons. Et donc voilà, maintenant ils sont avec Alexandre de M.A.O. [01:05:47] Speaker B: Là. Qui a fait des bisous. Et alors, c'était pas votre métier d'organiser ? [01:05:55] Speaker G: Pas vraiment, non. Après, au départ, on était en immédiat BGP Music Live depuis 2019, voilà. On était en 5ème, 6ème année, à la fin de l'année. [01:06:08] Speaker B: Une idée pré-Covid. [01:06:10] Speaker G: Exactement, une idée pré-Covid. Et puis, on a un peu grossi, donc super, etc. Et puis moi parallèlement à ça je me suis dit tiens pourquoi pas organiser des concerts parce qu'on était sollicités surtout sur la place parisienne où beaucoup de groupes voudraient jouer et bon c'est pas toujours facile quand t'es pas aidé par une association. Donc on s'est lancé, c'était quand ? En 2022 ? On a fait notre première date au backstage en sortie de Covid avec Forest in Blood, avec Primal Edge, donc c'était un plateau hardcore à l'ancienne. Et voilà. [01:06:50] Speaker B: Qu'il a été un concert, un concert d'organisation, un concert sous votre nom. [01:06:55] Speaker I: Voilà. [01:06:55] Speaker G: Et puis de fil en aiguille, on a organisé un certain nombre de concerts, notamment l'année dernière, un bon nombre de concerts en 2024. On a fait notre record là. [01:07:03] Speaker B: On n'a pas beaucoup dormi. [01:07:05] Speaker G: Il n'y a pas moins de 15 concerts pour l'année. Dans des salles qui malheureusement n'existent plus ou sont en perdition. J'ai l'international, le cirque électrique où ça ne va pas bien non plus. L'Anticlub. L'Anticlub, merci. Il y a eu une fermeture administrative aussi. Donc c'est un peu la catastrophe. Et ça, ça nous aidait bien parce qu'effectivement on n'avait pas à louer... Oui. [01:07:39] Speaker B: C'Est des salles alternatives. [01:07:40] Speaker G: Voilà, associatives. Donc entre autres associations, on trouvait des partenariats, c'était cool et on pouvait venir des groupes émergents. C'est un peu la DNBGP. pour les faire jouer quoi. Et les demandes continuent d'affluer mais sauf que nous on peut plus répondre à la demande et puis j'ai eu cette idée en fait d'organiser le premier festival caritatif, enfin le premier. Il y en a déjà eu un au backstage avec Rise, d'accord ? Je ne me souviens plus pour quelle. [01:08:08] Speaker B: Cause... Ah si oui, effectivement, je me souviens de tout ce qu'il a fait. [01:08:11] Speaker G: Il y a eu une fois, par une association... [01:08:13] Speaker D: Il y avait Roy, il y avait. [01:08:14] Speaker H: Rage Behind et tout, je me souviens de ce... [01:08:17] Speaker B: Je me souviens qu'ils avaient fait ça... [01:08:19] Speaker H: Mais je ne me souviens plus de l'association. [01:08:21] Speaker B: Si Ben était là, il pourrait en parler, puisqu'il était présent. [01:08:23] Speaker E: Très certainement. [01:08:24] Speaker H: J'étais aussi, mais c'est vrai que j'ai oublié l'association. [01:08:26] Speaker G: Donc en fait, on n'est pas les premiers... Néanmoins bon voilà là on a voulu faire on a voulu faire un gros coup j'ai envie de dire un petit bain et faire un truc cool quoi. [01:08:38] Speaker B: Ouais bien sûr, ce qui a marché. [01:08:41] Speaker G: Et ça a marché ? [01:08:44] Speaker I: Bah oui ! [01:08:44] Speaker H: On était pas sereins parce qu'on était super proche de Noël. C'était le 21 décembre. [01:08:48] Speaker B: Quand on fait une rosette on est jamais serein. [01:08:50] Speaker H: Si proche de Noël c'était vraiment un gros pari et finalement le monde était au rendez-vous en fait. On a été très agréablement surpris. [01:08:57] Speaker B: Les groupes étaient bons, la cause est bonne. Ça rassemble quand même deux choses qui donnent envie d'être là. [01:09:04] Speaker H: Une autre chose aussi qui aide les personnes, parce qu'on n'a pas toujours beaucoup de moyens, surtout à cette période d'année, en général Noël c'est un peu la dèche, c'est que comme on a réussi à se faire reconnaître d'utilité publique, quand vous achetez des places pour le charitable Metal Fest, c'est en partie remboursable par crédit d'impôt. [01:09:22] Speaker D: D'accord. [01:09:23] Speaker G: Ça va être... Ah mince, juste j'ai. [01:09:24] Speaker H: Dit une bêtise alors. [01:09:28] Speaker G: Je me permets de rectifier parce que cette année ça va être différent parce que la billetterie n'est pas en autre nos mains car nous faisons ça à l'empreinte. Nous sommes accueillis par toute l'équipe de l'empreinte donc merci à eux d'ailleurs. [01:09:42] Speaker B: L'empreinte qui est une salle... Voilà, l'odex, le jus... de région parisienne, qui est incroyable et qui est généreuse et une très bonne salle avec un très bon son. [01:09:52] Speaker H: Pour le coup, le cadre est top. [01:09:55] Speaker G: Et du coup, ils ont pris en charge la billetterie, donc au niveau de toute la défiscalisation, ça ne rentre plus directement dans notre LO Asso. Donc ça va être différent. C'est différent cette année. [01:10:17] Speaker H: Ça nous permet aussi de faire quelque chose de plus gros, d'avoir plus de groupes. L'année dernière, on en avait quatre. Cette année, on en aura cinq. Avec des groupes qui sont plus gros. Donc voilà, c'est autre chose. [01:10:29] Speaker B: Alors c'est au mois de novembre. [01:10:30] Speaker G: Oui, le 22. [01:10:31] Speaker B: Le 22 novembre. Alors vous allez à Savigny-le-Temple. C'est pas compliqué, la salle, elle est là, donc vous pouvez pas la louper. Et il y a qui comme groupe ? [01:10:41] Speaker H: Alors il y a Dagobah en tête d'affiche. Il y a Camino et Kari donc les parisiens de Melodic Discord. [01:10:48] Speaker G: Un coucou à Marino qui nous regarde. [01:10:52] Speaker H: Il y aura Kamizolka qui ont gagné pas mal de tremplin ce dernier temps. Il y aura Inward et il y aura le gagnant du Metal Kombat de cette année. [01:11:02] Speaker G: C'est Satoine. Gagnant, un des gagnants. [01:11:07] Speaker B: C'était parmi les premiers. C'est un très bon concert. [01:11:12] Speaker G: Ça promet un beau plateau. [01:11:16] Speaker B: Les places sont en pré-vente ? Oui. [01:11:18] Speaker G: Ça a démarré sur la billetterie de l'empreinte, empreinte.net. [01:11:22] Speaker B: Faut pas hésiter à y aller. Je suis chiant mais c'est une vérité, il faut soutenir ce genre de truc. [01:11:29] Speaker G: Après, si on revient à l'histoire des dons et de la défiscalisation, ça n'empêche pas aux gens de faire des dons, de se faire défiscaliser, comme au Restless d'ailleurs. Voilà, on a tous besoin de soutien, de toutes les formes. Et voilà, sur notre Hello Asso, BGP Musique Productions, tout simplement. [01:11:48] Speaker B: Alors, si jamais vous êtes en train de regarder la VOD, pour ceux qui sont en direct, on va essayer de vous mettre ça dans le chat au fur et à mesure. Mais si vous êtes sur la VOD, ce sera en description tous les liens pour pouvoir faire des dons, pour pouvoir poser des questions, pour pouvoir acheter vos places pour le concert, le cher et véritable MetalFest. Mettez dans votre agenda le mois de novembre, je fais ce fest-là, je vais pas louper, je vais soutenir, autant le métal d'ailleurs que cette bonne cause, donc c'est double utilité. Et puis regardez-les, ils sont sympathiques quand même, à chaque fois ils sont d'une douceur. Cet homme, vous le croisez forcément partout, il est toujours doux. à l'écoute, toujours souriant. Non mais c'est vrai, tout le monde vient de dire bonjour, t'es connu de tout le monde. Il est tout le temps gentil, parce qu'il y a tout le temps, tout. [01:12:37] Speaker C: Le monde bouge, tout le monde est nerveux, il est posé, et ça c'est. [01:12:39] Speaker B: Formidable, c'est du bien. [01:12:47] Speaker G: Je suis un calme, peut-être un faux. [01:12:48] Speaker B: Mais... Ah peut-être, je te connais pas assez, mais après bon... Là en tout cas, c'est le cas, je pense, bon, quoi qu'il arrive, une bonne personne à rencontrer. Et BGP Music Live, en dehors donc. [01:13:01] Speaker G: De faire ça... Juste une chose, excuse-moi, j'autocoupe. [01:13:03] Speaker B: Vas-y, vas-y. [01:13:05] Speaker G: J'espère que je vais pas te faire perdre le fil. [01:13:06] Speaker B: Non, et puis de toute façon mon cerveau me perd le fil tout le temps, donc c'est pas très grave. [01:13:10] Speaker G: C'est la vieille, oui. Oui, je voulais juste faire un petit big up au Haute Fest parce que le Haute Fest, le festival caritatif pour l'autisme qui est dans le Nord et donc c'est la troisième ou quatrième édition, je sais plus, excusez-moi les gars. [01:13:26] Speaker B: Le Haute Fest ? [01:13:27] Speaker G: Haute Fest, A-U-T-F-E-S-T, pour lequel nous sommes partenaires avec BGP Music Live, le média. C'est eux qui m'ont aussi donné l'idée de faire ce festival caritatif sur Paris cette fois, et pour la cause de la paralysie cérébrale. Quand j'ai dit, putain, ils feront un truc pour l'autisme et tout, pourquoi je ferais pas ça pour la paralysie cérébrale, pour Milo ? Et donc voilà, je voulais quand même ne pas les oublier, n'est-ce pas ? En tant que festival copain et festival partenaire. Et après, dans les festivals partenaires, en l'occurrence, c'est la page promo avec le Faire-toi, le Junkie, etc. Voilà, on était tous la dernière fois où tu étais présent lors de la finale du Metal Kombat. Voilà, tous, In Your Fest, le Foodrock, en fait tous les festoches franciliens, on va dire ça comme ça pour résumer, on se connaît tous les uns les autres et on se tire pas la bourre, on se parle, on s'apprécie, on se partage des choses. Tu vois, avec Junkie, pour l'année prochaine, on essaie de voir pour pas se piquer des groupes, il se reconnaîtra. On a eu la discussion hier, pas plus tard qu'hier, avec Junkie, voilà, pour s'organiser pour les dates. et pour les groupes, pour justement se faire... A défaut de faire un grand et unique festival francilien, on y a pensé, on continue à garder un peu notre... [01:15:05] Speaker B: Ça fait une diversité, ça fait plusieurs événements, ça permet de chacun avoir sa bataille. [01:15:10] Speaker G: Voilà. Donc on y a pensé pour le coup. Mais on s'entend bien, c'est cool quoi, parce que... On n'est pas là pour se bagarrer. Et franchement, c'est pas pour l'argent qu'on gagne sur le business, si tu veux. [01:15:26] Speaker B: Le quoi, pardon ? [01:15:28] Speaker G: On n'est pas Live Nation ni GDP, c'était le nom. Donc voilà, on fait ça par passion et pour le plaisir. Pas pour se tirer la bourre, quoi. Bref. Je ferme la parenthèse. [01:15:39] Speaker B: Non mais c'est important, j'imagine qu'il y a peut-être des gens qui disaient des trucs de colère les uns entre les autres alors que non, en vrai beaucoup de gens se connaissent. Dans ce milieu, il n'est pas très grand non plus. Même s'il y a beaucoup de gens, on se connaît tous plus ou moins et franchement on se croise partout et les gens sont tous moins gentils. Il y en a peut-être qui font la gueule, mais en tout cas c'est pas dans ceux qu'on connaît et c'est pas dans ces festivals qu'on a cités. BGP Music Live. Donc, on vous retrouve partout, vous êtes webzine, interviewer, journaliste, beaucoup de choses, photographe, oui parce que tu es photographe. [01:16:16] Speaker G: Moi maintenant parce que j'ai... T'es multi. [01:16:19] Speaker B: Casquette, ça devient compliqué. [01:16:21] Speaker G: J'ai un peu passé la main jeune. [01:16:24] Speaker B: Alors qu'est-ce que vous pouvez me dire sur... [01:16:26] Speaker G: Alors vas-y. [01:16:28] Speaker B: Vends-moi BGP Music Live, pour que tous les gens qui regardent et tous les gens qui sont avec Restless puissent se diriger vers BGP Music Live. [01:16:37] Speaker H: Alors c'est Elodie qui est la chef Ten aujourd'hui. Je fais un petit peu par plaisir des interviews, des live reports, des choses comme ça. Donc je fais un petit peu de contenu par plaisir. C'est vrai qu'après moi je suis plutôt au niveau du... Je me cherche plutôt du volet production, c'est moi qui fais la logistique, la prod, la prod dure un petit peu, les trucs chiants, tu vois. [01:16:57] Speaker G: C'est notre régisseuse générale. [01:17:02] Speaker H: C'est super fun, ça a l'air un petit peu relou comme ça, mais c'est à ce moment là qu'on parle avec les groupes, avec les salles. [01:17:10] Speaker B: Tu fais ça de formation ? [01:17:11] Speaker H: Alors j'ai une formation là-dedans, mais je travaille plus là-dedans maintenant. C'est vraiment juste pour vous. [01:17:16] Speaker G: En fait, elle navigue entre les deux structures, entre le média et le public. [01:17:22] Speaker H: Le média, c'est un média qui est né en 2019, qui a pour but de promouvoir la scène métal les musiques extrêmes, émergentes de préférence. On fait un petit peu de tout parce qu'on aime bien aussi, ça aide à faire du plus connu, ça aide aussi à attirer des personnes. Mais notre but, au fond, ça va être de promouvoir la scène française émergente. [01:17:46] Speaker B: D'aider les groupes qui viennent de se créer et qui sont bons. [01:17:50] Speaker H: Voilà, qui sont bons et qui manqueraient peut-être un petit peu d'exposition. Donc voilà, on fait des interviews, des live-reports, on va voir leurs concerts, on partage un story. [01:17:59] Speaker B: Vous diguez quelque part. [01:18:00] Speaker H: C'est ça. [01:18:00] Speaker B: C'est-à-dire que si on a envie de savoir ce qui se passe en France, on va sur BGP Musical. [01:18:04] Speaker H: Et vous imaginez pas les perles qu'il y a en France, il y a énormément de choses. [01:18:07] Speaker B: Mais en même temps, il y a énormément de groupes. Donc autant qu'il y a un premier tri de fait, ce qui n'est pas fait sur les plateformes d'écoute légale, donc autant se diriger vers des médias comme vous. [01:18:18] Speaker H: C'est Elodie beaucoup qui fait le tri. [01:18:20] Speaker B: Ouais, on va dire ensemble. C'est un travail d'équipe. [01:18:24] Speaker C: Faut pas laisser le soin qu'aux algorithmes de trier ce qu'on a le droit d'écouter ou ce qu'on a le droit de... ce qui nous arrive. [01:18:29] Speaker H: Autant que ça se peut, on écoute tout ce qu'on nous envoie et on publie ce qu'on a préféré. [01:18:37] Speaker G: Alors par contre, on est en recherche, on a un appel à candidature. On est en recherche de chroniqueurs, chroniqueuses. [01:18:45] Speaker B: Ah c'est difficile aujourd'hui ça. [01:18:46] Speaker G: C'est compliqué, les photographes on en manque pas, mais par contre pour écrire c'est compliqué. [01:18:52] Speaker B: Pour écrire correctement. [01:18:55] Speaker G: Non, même pour écrire tout court, on n'arrive pas à trouver. [01:19:00] Speaker B: J'avoue que c'est très difficile. Tout le monde me dit ça. Alors nous, on n'écrit que très peu. [01:19:04] Speaker G: C'est compliqué. [01:19:06] Speaker B: Mais tout le monde nous dit que des gens passionnés, mais qui veulent s'impliquer aussi, c'est-à-dire qu'ils ne viennent pas pendant deux jours et qu'après ils s'en vont, C'est très très très dur. Parce qu'ils ne voient pas le travail et qu'ils ont juste envie du fun. Bon, être passionné, c'est surtout en chien. C'est pas payé très cher. [01:19:25] Speaker H: Ceux qu'on essaye d'éviter de chatter, j'ai pété. [01:19:30] Speaker B: Bien sûr. [01:19:30] Speaker H: Tout de suite, ça prend plus de temps. [01:19:32] Speaker B: Une critique c'est mieux quand c'est à nu quand même. [01:19:36] Speaker G: C'est pas facile à trouver et puis c'est vrai que je vais pas dénigrer les personnes qui font du contenu vidéo mais c'est tout de suite plus facile de parler devant la télé que d'aller se pencher sur un album, de l'écouter, de l'écouter, d'écrire dessus. C'est un vrai travail. [01:19:55] Speaker C: Il y a du niveau de recherche, de fond de réflexion. [01:19:58] Speaker G: De culture aussi. [01:20:02] Speaker C: Un pavé suffisamment intéressant qui dise vraiment des choses intéressantes. C'est un exercice très périlleux. [01:20:13] Speaker G: Oui, on s'est déjà d'ailleurs retrouvé avec des critiques de personnes qui n'avaient pas apprécié, enfin je parle pas des groupes, et puis on désigne pas souvent les groupes parce que généralement on chronique les groupes qu'on apprécie, mais sur la façon d'écrire ou autre on a déjà eu des remarques, on va pas citer de nom mais je sais pas si tu te souviens de l'histoire d'un sous-genre, qui a été mal perçu par le groupe concerné, qui était un groupe un peu plus qu'émergent, un peu plus gros, gros, qui ne consitera pas de nom, et qui avait... qui s'était plein de... Hermes, c'est toi qui l'avais fait en plus ? [01:20:57] Speaker H: Oui c'est ça, bah en fait je parlais juste... [01:21:00] Speaker C: Une étiquette qui n'a pas plu. [01:21:02] Speaker H: En fait, je parlais, c'était un groupe qui faisait dans un style particulier de métal et j'appelais ça un sous-genre du métal et lui il avait pris ça comme... Alors que c'était juste une boîte dans une boîte. [01:21:14] Speaker G: Quelqu'un de sceptible. C'est pas facile. [01:21:19] Speaker B: Il y en a aussi dans le métal. Peut-être beaucoup même. Mais bon, en tout cas, vous êtes sur tous les réseaux ? Vous êtes sur Instagram, sur Facebook ? [01:21:30] Speaker G: Très peu sur TikTok. Instagram... [01:21:32] Speaker B: C'est pour ça que je me suis arrêté là, je me suis dit je laisse lire la suite parce que j'ai pas envie de dire de bêtises. [01:21:36] Speaker G: De plus en plus. Moi j'ai ouvert une page sur LinkedIn, BGP Music Production. Donc je communique, et comme le... Alors si vous voulez aller voir, la Fondation Paradis Cérébral est très active sur LinkedIn en l'occurrence. Oui, donc on est essentiellement, pour répondre à ta question, Insta, Facebook... Donc on peut vous rejoindre là, on peut vous. [01:21:57] Speaker B: Suivre là, et puis avoir tous les renseignements qu'il faut, le site internet... Celle de l'adresse c'est ? [01:22:03] Speaker G: BGPMusicLive.com C'est pas compliqué, non mais c'est. [01:22:09] Speaker B: Bien, ce que je veux dire aux gens c'est que si on a un seul ou une seule qui me dit j'ai pas trouvé, c'est qu'il a eu tant bien. [01:22:13] Speaker G: On est bien référencés en plus, sur Google on est bien référencés, t'as BGPMusicLive, tu tombes directement sur... [01:22:20] Speaker C: Pour avoir fait le test, oui. [01:22:23] Speaker G: Donc c'est plutôt pas mal. Alors, pareil, autre requête, des personnes qui sont expérimentées en site internet et bénévoles, sans que ça nous coûte de l'argent, sont les bienvenues pour maintenir et refondre ce site qui est fait par des amateurs qui ne sont pas spécialistes. [01:22:48] Speaker B: Moi, en l'occurrence, j'essaie de tout faire. [01:22:56] Speaker G: On fait comme on peut, on n'est pas journaliste de métier, les photographes ne sont pas de formation forcément, mais sur le tas, comme beaucoup de graphes d'art métal d'ailleurs. [01:23:08] Speaker B: Et vous travaillez à côté de ça ? Donc voilà, c'est-à-dire que vous faites votre boulot et vous prenez votre temps libre. [01:23:15] Speaker G: Pour pouvoir défendre la nuit, le week-end, les vacances. [01:23:18] Speaker B: Vous voyez ce que je veux dire ? C'est juste pour rappeler cette chose-là à tout le monde, c'est qu'ils mettent du leurre, mais plus que de raison. C'est-à-dire qu'il y a vraiment cet amour dans la musique, cette envie de faire avancer les choses, cette envie que cette musique soit entendue. Et ça, vous faites partie de ce paysage. [01:23:37] Speaker C: Et dans la scène, ce genre de cas, c'est la majorité. [01:23:42] Speaker G: En essayant de préserver la vie de famille aussi. [01:23:44] Speaker B: Oui c'est important parce que sinon s'il n'y a plus l'équilibre de la famille. [01:23:48] Speaker G: Ça peut devenir tendu. Donc il faut arriver à mêler tout ça. [01:23:54] Speaker B: Donc voilà, donc vous recherchez des gens prêts à écrire, prêts à s'investir. Je parle en temps, évidemment. Si vous avez des sous, tant mieux ! On ne finit pas contre quelques deniers. [01:24:06] Speaker G: Et tout ça sur BGP Music. [01:24:12] Speaker B: Live, je dis bien music, pas musique, en anglais. Et puis en plus, vous pourrez voir tous les renseignements pour le Cherry Table Metal Fest, qui aura lieu au mois de novembre avec Dagobah en tête d'affiche. Il faut absolument acheter vos tickets et puis bien évidemment faire un don à BGP Music Live. J'encourage tout le monde à faire ça et puis à vous soutenir. Est-ce que vous avez envie de dire quelque chose avant que nous commencions à parler du clip qui va passer et de cet artiste ? [01:24:47] Speaker H: On parlait tout à l'heure, il y a longtemps, des petites salles qui sont en péril comme l'International et l'Anticlub du cirque électrique. C'est important aussi de soutenir les petites salles comme ça parce que les grands groupes que vous verrez plus tard sur des sur des grandes scènes ou sur des gros festivals, ils commencent ici. Et pour qu'ils puissent pouvoir émerger, il faut qu'il y ait des salles qui soient prêtes à les accueillir pour leur laisser leur chance. Et voir toutes ces salles avec lesquelles on a passé tant de bonnes soirées qui commencent à tous se péter la gueule, ça fait un peu de peine. Donc voilà, si vous avez l'occasion d'aller faire des petits concerts dans des petites salles ou dans des petits bars, bah foncez. [01:25:21] Speaker G: Souvenez-vous de Landmark quand ils jouaient au backstage ? [01:25:24] Speaker B: Aujourd'hui, ils sont bouqués aux Zéniths. C'est important parce que l'aide à la culture est en train d'être coupée, pour les raisons que vous connaissez. Il y a d'autres problèmes, mais du coup, on ne peut que compter sur vous, sur les gens qui consomment la culture pour pouvoir la tenir en vie. et ça passe par ces salles-là et c'est celles qui ont le plus besoin de nous, de vous. Donc évidemment il faut les soutenir. C'est vrai qu'il faudrait qu'on fasse des articles qui sont diffusés en masse partout pour pouvoir les soutenir. En tout cas je sais que beaucoup de gens en parlent et malheureusement l'international nous a quittés. C'est quand même quelque chose de très douloureux. [01:26:09] Speaker C: Après une longue agonie en plus. C'est une scène internationale, on savait depuis longtemps qu'ils étaient en péril. [01:26:14] Speaker B: Et puis ils ont été abandonnés. [01:26:16] Speaker C: On guettait avec anxiété. [01:26:18] Speaker B: Donc c'est un peu triste. Bon. Beaucoup de tristesse. Mais il y a la musique, c'est quand même cool. Et là vous avez choisi Filth. [01:26:29] Speaker G: Oui, on va vous dire pourquoi après ou avant. [01:26:32] Speaker B: Il faut le dire maintenant parce qu'après quand c'est diffusé... Après on ne nous voit plus. [01:26:35] Speaker G: Après on disparaît, c'est super. Oui, donc, dernier petit mot. Fils, des ricains, vous allez voir, c'est très vénère, c'est un mélange de hardcore, deathcore, américain, rappé. On va faire un résumé, quoi. [01:26:52] Speaker B: C'est très bon. [01:26:53] Speaker G: Ouais, ouais, ouais. Et donc, je crois qu'ils sont jamais venus sur le continent européen. Là, ils viennent cet été pour faire des festivals. Ils passent par la France parce qu'ils vont en Allemagne, aux Pays-Bas, etc. Bref. Et en France, on a été donc contacté par le Booker, l'association, pour savoir si on pouvait les faire jouer à Paris ou en France. Nous, on est Paris. Nous, notre cible, c'est Paris. Donc on a hésité, j'ai dit bon, c'est combien ? Parce que bon, c'est un gros quoi, c'est international, on n'en a jamais fait. Et bon bah, c'était plutôt des tarifs cools parce qu'ils sont sur la route pour aller ailleurs. [01:27:37] Speaker B: Et sur leur chemin. [01:27:37] Speaker G: Voilà. Donc on s'est dit allez vas-y go, on tente le coup du plateau. Le 24 juin, au retour du Hellfest, pour ceux qui n'auront pas eu la chance d'aller au Hellfest ou qui ne veulent pas y aller, auront cette opportunité le mardi 24 juin de venir au Backstage. Et ceux qui en reviendront pour la dépression post-Hellfest, qui vont être au bout de leur vie, ils auront le lundi pour se reposer ce soir, et le mardi c'est reparti, ils viennent au backstage, et c'est l'after avec Filz, avec Hazelma, très bon groupe aussi d'Odesse, du sud de la France. Et Solar Eruption qui revient, nos copains de Lille, aussi bien vénère. Donc ça va être un gros plateau bien fat, vraiment. [01:28:30] Speaker B: Au backstage, ça va être énervé aussi. [01:28:32] Speaker G: Exactement. Et on a besoin que ça se remplisse parce qu'on peut pas leur faire une salle vide, c'est pas possible quoi. On n'a que des... du lourd ! [01:28:43] Speaker B: Bah peut-être que l'on connait pas, donc ils vont voir le clip, peut-être que. [01:28:45] Speaker G: Ça va leur donner envie... Ouais, franchement, on vous attend, quoi. C'est un peu timide pour le moment, on est à un mois et demi de la date. Malheureusement, c'est comme ça que ça se passe en ce moment, où ça se décante au dernier moment. Quand ça se décante, donc... Ben, venez nombreux, on vous attend. Avec une... Grande ferveur au jour. [01:29:10] Speaker C: Avec une impatience non feinte. [01:29:14] Speaker B: Vous aimez le gros son, vous avez envie de vous amuser, vous avez envie de vous défouler, vous avez envie de soutenir les organismes comme BGP Music Live, le backstage de Sullivan et puis tout simplement le fait de pouvoir voir des concerts, c'est quand même quelque chose, c'est une bataille. Merci beaucoup BGP Music Live. [01:29:30] Speaker G: Vous avez juste un petit message à passer pour le Evol Festival qui va avoir lieu fin mai. Je me demande si ce n'est pas le lundi de Pentecôte, 29, le 30, 31 et 1er juin. C'est à Saint-Nolf, vous savez, c'est un site du Motoc dans le Morbihan en 56. C'est un festival inclusif, donc là on est sur la même thématique que les festivals caritatifs et les festivals comme le Charitable, qui accueillent tout le monde, des enfants, des adultes en situation de handicap. Il y aura une belle programmation en l'occurrence avec Pogo Car Crash Control qui sera là. Il y aura Madame, il y a Maria Tare... [01:30:19] Speaker C: Je ne m'y attendais pas. [01:30:21] Speaker G: Johnny Mafia, des moins connus. [01:30:26] Speaker B: Ça se ramène des noms qui circulent. [01:30:28] Speaker G: C'est des noms qui circulent. Garderie disponible, je lis, pendant les concerts. Des activités récréatives et ludiques et pédagogiques pour les enfants pour partager l'inclusion. C'est vraiment un super festoche. [01:30:39] Speaker B: Ça s'écrit comment le festival ? [01:30:41] Speaker G: Evol Festival. E-V-O-L. [01:30:44] Speaker B: Voilà, pareil, je vais vous donner plus en détail. Si vous avez envie d'avoir plus d'enseignements, on compte sur Marcel qui va vous mettre ça dans le chat. Ça fait beaucoup, beaucoup, beaucoup d'informations. Mais c'est important de le dire et de noter tout ça. C'est des festivals et des événements qui soutiennent de bonnes causes et qui mettent en exergue des choses qui font grandement partie de la vie malheureusement. mais qu'on met souvent de côté, voilà. [01:31:08] Speaker C: Qui donne en plus l'occasion de s'éclater en faisant une bonne action. [01:31:10] Speaker B: Oui, c'est ça. [01:31:11] Speaker G: Très bien. Et Laurent Carrella, qui est notre parrain pour la deuxième édition du Charitable, que j'allais oublier... Bah Laurent ! [01:31:19] Speaker B: Eternal Laurent ! Bang bang ! Oui, il va encore nous envoyer un bang bang ! On aime beaucoup. Merci beaucoup, BGP Music Live, notez-le, allez les suivre, c'est important. Ne sachez que sur Instagram, et puis après vous aurez tout le reste des informations, donc vous pourrez les suivre partout ailleurs. Merci beaucoup, on regarde ce petit clip. [01:31:38] Speaker G: Puis on boit un bon verre nous, entre-temps ? [01:31:40] Speaker B: Allez, c'est parti pour Feels ! [01:32:02] Speaker A: Which is more than you'll ever desist Put that boy in a box, make it rest in dust Try to come for me, you got some fucking nerves Say it with your motherfucking chest, bitch You knew I'm fucking with the motherfucking best, bitch Say it with your motherfucking chest, bitch I ain't learning how to fuck with Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Gin, Jack, get your shit wrecked Gin, Jack, fuck with the gang and get their ass swept I have made a lot of friends Which is more than you'll ever desist Put that boy in a bus, make him rest in dirt Try to come for me, you got some fucking nerve Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org I AM A VENGEANCE Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Rien n'a jamais changé ! [01:38:20] Speaker B: C'est parti pour l'OM ! [01:38:21] Speaker A: C'est parti pour l'OM ! [01:38:45] Speaker B: Ouh là là, ils sont pas contents ! J'ai l'impression qu'eux, ils ont envie de foutre des patates dans la gueule des gens. C'est vilain. C'était quoi ? C'est vilain. Je ne connais pas du tout. Ça s'appelle Abbey Falls, avec le titre Victime. Et c'est bien sûr notre merveilleuse chroniqueuse à la casquette ce soir. Amélie, qui a choisi donc ce Abbey Falls, que je ne connais absolument pas. [01:39:07] Speaker F: C'est un groupe qui est assez jeune, je ne sais pas s'il est jeune, il date quand même de 2015 mais j'ai l'impression qu'ils ont fait beaucoup plus de petits EPs et que là ils viennent de plus en plus gros en fait, ils viennent de Prague. Donc c'est du deathcore comme on a pu l'entendre et franchement ce morceau je l'adore, c'est un hymne à la bagarre. Je trouve qu'il est excellent, il y a des breakdowns de ouf, il y a du relief, c'est tout ce que j'aime quoi. Vraiment c'est... Oui j'ai envie de faire la bagarre quoi. Ramasser des fraises et tout quoi. [01:39:38] Speaker B: Ramasser des fraises... C'est bien, c'est joliment dit. [01:39:42] Speaker C: Et ramasser des dents aussi. [01:39:44] Speaker F: Et péter des fémurs. [01:39:45] Speaker B: Voilà, très bien. Ok, de prank, tu trouves ça cool qu'on ait des groupes quand même ? [01:39:53] Speaker F: J'ai pas trouvé énormément d'infos sur ce groupe là et puis moi j'attends qu'ils viennent jouer en France quoi parce que j'ai cru voir qu'ils faisaient une tournée européenne avec d'autres groupes en deuxième partie mais quand ils passent par la France c'est pas ce groupe là. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. [01:40:23] Speaker B: Pas d'après les autorités ! [01:40:26] Speaker F: Non mais les ondes sonores ne passent pas la frontière, voilà. Du coup ils mélangent du hardcore, du deathcore, c'est quand même très technique, c'est brut et c'est quand même très structuré je trouve. Enfin, structuré et déstructuré à la fois, je sais pas trop comment l'expliquer mais... [01:40:43] Speaker B: C'est complexe mais ça paraît complètement… C'est. [01:40:45] Speaker F: Ça, et c'est cette idée de relief que j'aime beaucoup en fait. Tu te fais pas chier, c'est pas linéaire quoi. [01:40:50] Speaker B: Vous avez compris les goûts d'Amélie ? Ne la faites pas chier. Vous voyez, même moi, je reste distant, je ne bouge pas. [01:40:57] Speaker C: Un pied qui peut partir à tout moment. [01:41:01] Speaker B: Et les semelles sont épaisses. [01:41:10] Speaker F: J'ai regardé un peu leur thème dans leur chanson, donc c'est plutôt souffrance mentale, aliénation, colère et résilience. [01:41:17] Speaker B: Il y a quand même résilience. Il y a quand même un peu. [01:41:20] Speaker F: D'Espoir à la fin. C'est pas Jojo mais quand même à la fin... [01:41:25] Speaker B: C'est malheureusement... Ça représente beaucoup de gens. [01:41:28] Speaker F: C'est ça. [01:41:28] Speaker B: Un état mental abîmé. [01:41:29] Speaker C: Il y a la lumière au bout de la bagarre quand même. [01:41:31] Speaker F: Oui voilà, un peu d'espoir. C'est histoire de se défouler. Et donc du coup, il y a un EP aussi que j'ai trouvé intéressant. Il y a un EP qu'ils ont fait qui s'appelle « Hell is Other People ». Et en fait, c'est en référence à une citation de Jean-Paul Sartre qui suggère une exploration de la condition humaine et des relations interpersonnelles. [01:41:52] Speaker C: L'enfer, c'est les autres. [01:41:53] Speaker B: Voilà. [01:41:53] Speaker F: La fameuse phrase. Donc je ne sais pas s'ils ont utilisé exactement les mots de Jean-Paul Sartre. Je n'ai pas tout écouté non plus, mais voilà, l'idée quoi. [01:42:03] Speaker B: Donc c'est ça, c'est bien ça. Il est souvent pris quand même comme. [01:42:07] Speaker C: Exemple dans ce genre de... Après, est-ce que Jean-Paul Sartre envoyait des. [01:42:12] Speaker B: Moulinets dans le pit ? [01:42:14] Speaker C: L'histoire ne le dit pas. [01:42:15] Speaker B: T'as pas de témoignage. [01:42:17] Speaker C: Pas de témoignage, c'est bien dommage. [01:42:19] Speaker B: Je serais très curieux de voir ça. Peut-être que ça se faisait... Dans quel contexte ? C'est là que j'aimerais bien savoir. [01:42:28] Speaker C: Peut-être qu'il s'enjaillait en envoyant des pieds-bouches... Je sais pas. [01:42:33] Speaker B: J'ai une image avec tout le costume, tout ça, ça... Bon bref, peu importe. Donc ok, ça t'a fait du bien ? Tu t'es sentie mieux toi avec ça ? [01:42:43] Speaker F: Oh bah oui, moi je l'écoute plusieurs fois, ça me donne du peps. [01:42:46] Speaker B: C'est genre le truc que tu écoutes à fond dans ton casque ? [01:42:48] Speaker F: Surtout dans les transports. [01:42:50] Speaker B: C'est marrant parce que j'étais sûr que, tu sais, je me dis toujours, il y a les gens qui écoutent des trucs super vénères, généralement les transports c'est vraiment le moment où ils adorent regarder ça. Alors que moi les transports en commun, ça me relaxe juste à être avec tout le monde. [01:43:01] Speaker F: En fait c'est plus, je sais pas, quand tu sors des transports t'es là, tu pousses tout le monde et puis t'y vas quoi. C'est un peu ça. [01:43:08] Speaker B: C'est peut-être pour ça que je le fais pas parce que moi j'attends que tout le monde sorte et je sors tranquillement à la fin. [01:43:12] Speaker C: Mais comme ça ça t'aide dans le métro à te faire respecter, tu lances des regards méchants. [01:43:17] Speaker F: Parce que toi t'as l'impression qu'ils entendent la même chose que toi t'écoutes, sauf que pas du tout. [01:43:22] Speaker B: Ça s'appelle être dans un film. Ça s'appelle se faire des films. Mais c'est bien, si ça aide à tenir dans la journée. En même temps, c'est bien fait, c'est très technique. Je me demande sur scène si ça envoie vraiment comme ça. [01:43:34] Speaker F: Je pense, ouais. J'ai pas regardé de live, mais si ça envoie pas comme ça, c'est un peu dommage, quoi. [01:43:40] Speaker B: C'est juste qu'on sait très bien qu'en termes de technique vocale, en dehors des nappes et des effets, des accompagnants parfois qu'il y a, s'il le fait vraiment, c'est encore plus motivant d'aller les voir et en tout cas de les soutenir, de les écouter. Leur nom, on le répète ? [01:43:56] Speaker F: Aby Falls. [01:43:57] Speaker B: A de B I E, Aby Falls, F A de Z L S, tout simplement. Si vous connaissez déjà, n'hésitez pas à nous en dire un peu plus, là aussi, en commentaire dans la VOD, sur Spotify, et bien sûr, là maintenant, tout de suite, dans le ch'mul. Avant de passer à autre chose, on est d'accord sur Aby Falls, on a terminé ? [01:44:15] Speaker F: Ah bah oui, il n'y avait pas beaucoup d'enfants. [01:44:17] Speaker B: Il est grand temps de faire la part belle aux personnes qui donnent des fonds sur notre Patreon. Patreon.com.fr. Les gens qui soutiennent, merci infiniment pour ce soutien. Merci d'être de plus en plus nombreuses et nombreux. Je sais ô combien c'est difficile et de rester, ça l'est encore plus parce que c'est une somme assez importante pour les letbangers, les minibangers. Tout le monde en tout cas participe à sa façon et il y a pour certains, la possibilité de proposer un clip. Proposer un clip pour lequel les gens doivent voter. C'est une bataille qui a lieu toutes les semaines sur Patreon et elle est ouverte au public pour les votes, pour les propositions, c'est uniquement pour les personnes abonnées à notre Patreon. Il y a eu encore trois propositions, je suis assez content parce que les gens sont motivés. Il y a eu Krimov FR, là il est 56, et Mastro, qui se manifestent de plus en plus, je les aime beaucoup. Ils ont proposé pas mal de choses très très différentes. Et c'est Krimov qui a gagné. Ce truc que je sais qui c'est. Ah vraiment ? [01:45:18] Speaker C: Je connais Krimov. [01:45:19] Speaker B: Ah d'accord. Je dis Krimov parce que je le dis pas... Il vient de l'Est ? [01:45:24] Speaker C: Il date de la famille qui vient de l'Est. Pas de cet Est-là, mais de l'Est quand même. [01:45:29] Speaker B: Tu veux dire de Strasbourg en fait ? [01:45:33] Speaker C: Un petit peu plus loin que Strasbourg. [01:45:36] Speaker B: Le colonne, le mec qui cherche, ça va être très long. Toujours est-il que vous le savez, lorsque vous gagnez au vote, vous avez le droit de passer dans cette émission sous la forme d'un vocal. Et à chaque fois, je vous embête parce qu'il faut me l'envoyer via notre Discord. Et il m'a laissé un petit vocal, alors il m'a quand même demandé de l'écouter avant pour savoir s'il avait le droit de dire ce qu'il dit dedans. Et j'ai eu très peur, parce que je me suis dit, allez, un mec qui dit ça, je le connais pas. Je me suis dit, putain, je vais entendre un truc, et après il m'a dit Il m'a dit, je suis désolé, écrive-moi si tu m'en veux, il m'a dit est-ce qu'on a le droit de faire des accents ? [01:46:11] Speaker C: Je sais qu'il aime bien faire des voix. [01:46:15] Speaker B: J'ai commencé à avoir très chaud, je me suis dit je sais pas ce qu'il va faire mais je vais quand même l'écouter parce que je me refuse normalement d'écouter parce que je me dis c'est une surprise. Mais là je me suis dit il m'a parlé d'accent, je vais quand même l'écouter. Essayons de ne pas avoir de problème quand même. J'aime bien la liberté mais il y a des limites. Mais l'accent qu'il fait me convient parfaitement. On écoute son message. J'ai beaucoup ri, je te remercie Krimov. Oui, salut Begbeg, c'est Jolie, je vous. [01:46:43] Speaker D: Appelle du Paradis, et je vous ai. [01:46:46] Speaker B: Proposé un petit Alice in Chains ce soir, un clip qui me rappelle les grands espaces américains, et on a quelque chose en nous de Télésis, j'espère que. [01:46:55] Speaker D: Ça vous plaira, c'est complètement barré, et. [01:46:58] Speaker B: C'Était parce qu'Alice in Chains, c'est un de ces groupes qui a réussi à survivre à la mort des frontmen. Et du coup, c'était un petit message de l'au-delà. Pour les groupes comme les King Park et tout, on leur souhaite bien du courage et bien de la réussite. Allez, bonne soirée, bing bing ! [01:47:20] Speaker G: » Bah écoute, bravo ! [01:47:21] Speaker F: Franchement, quelle imitation ! [01:47:22] Speaker B: Il est fort ! Belle imitation ! [01:47:25] Speaker C: Je connais très bien son talent d'imitation puisqu'il m'en a fait profiter pour mes propres émissions, pour faire des fausses pubs, des faux... des faux messages téléphoniques. J'ai eu droit au Johnny, déjà, plusieurs fois, qui disait des trucs très marrants. [01:47:39] Speaker B: Il est très doué. Très très doué, voilà un bon message. [01:47:43] Speaker C: C'est un très bon chanteur aussi d'ailleurs. [01:47:46] Speaker B: Ah ben peut-être son groupe s'appelle Krimov du coup. [01:47:49] Speaker C: C'est pas le nom de son groupe non. [01:47:50] Speaker B: Ah bon ben alors, dis-nous le nom de son groupe. [01:47:53] Speaker C: Il en a eu, il n'a pas de projet actif actuellement à ma connaissance mais il a déjà été actif dans plusieurs groupes. [01:48:01] Speaker B: Eh ben on a de sens à ça donné. Quand tu me regardes comme ça tu me fais peur des fois. Parce que moi je suis bizarre. Mais qu'est-ce qu'il y a Marcel ? Tu crois que je sais lire d'ici ? Merci Marcel de grossir ta formation. J'aime quand les choses gonflent, ça m'excite toujours un peu plus. Mais toujours est-il que nous venons d'atteindre les 3000 followers sur notre chaîne Twitch. Donc merci à toutes les personnes. Très difficile Twitch, donc merci, merci pour votre soutien, merci pour tout ce que vous faites. Merci d'être présentes et présents tous les dimanche soir. Je sais, un rendez-vous fixe, ça fait chier. Mais bon, c'est dimanche soir et demain c'est lundi, donc autant s'amuser un petit peu, voilà, avant de subir la semaine. Partons donc pour ce clip d'Alice in Chains, proposé donc par Krimhoff avec Rainer Fogg. [01:49:52] Speaker A: C'est ça, ouais ! C'est la première fois que j'entends la chanson. C'est la première fois que je l'entends. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org. [01:53:51] Speaker B: Alice in Chains dans Bang Bang Le Miroir. Ça fait toujours plaisir Alice in Chains. Mais oui on aime Alice in Chains, la vieille formule qui n'est plus possible et la nouvelle formule qui est très très bonne. On vous conseille bien évidemment de vous renseigner si vous ne connaissez pas Alice in Chains. Très bon choix de la part de Krimov qui nous l'a proposé au vote via notre Patreon. Si vous avez envie de nous soutenir financièrement il y a Patreon, il y a tous les liens qu'il vous faut patron.com.fr rstlssradio Mais si vous n'avez pas forcément beaucoup de moyens, que vous avez peut-être juste un euro à nous verser, vous pouvez le faire via nos dons. Puisque là, 100% de votre don nous est reversé sur le compte de l'association et est utilisé afin de payer Marcel, pour faire les beaux montages que vous avez sur nos réseaux sociaux et pour payer également le loyer pour la partie qui nous reste à régler. C'est important et puis si vous n'avez pas les moyens, pas de panique. Le temps que vous passez le dimanche soir à nous regarder, c'est déjà de l'argent. Même si vous ne donnez rien, c'est de l'argent, puisque c'est votre présence et votre soutien. Donc merci, merci infiniment de soutenir cette musique et de nous soutenir. Tu me disais des trucs en rentraînement, petit Enjoy, avec Monsieur Krimov. [01:55:01] Speaker C: Monsieur Krimov, qui nous a, on le rappelle, suggéré ce beau morceau d'Alice in Chains. Tout simplement, en fait, Krimov, c'est un ami que je connais depuis plus de dix ans, on s'était connu en tant qu'étudiant à Lyon, et c'est quelqu'un avec qui je fais de la musique actuellement. C'est un petit projet musical qui commence tout juste. [01:55:19] Speaker B: Mais où est-ce qu'on pourrait avoir l'information, alors ici j'imagine, mais si on veut te rejoindre, ça se passe où ? [01:55:24] Speaker C: Ça se passe sur mes réseaux sociaux, en particulier sur mon compte Instagram, donc enjoy underscore the noise. Pas tout attaché enjoy the noise, enjoy underscore the noise, de toute manière vous trouverez la fonction. [01:55:36] Speaker B: Enjoy le tiré du bas. [01:55:37] Speaker C: Voilà, c'est ça. Le tiré du bas, pardon. [01:55:40] Speaker B: On sait jamais, tu vois ma mère quand elle regarde, underscore, tu crois qu'elle comprend. [01:55:43] Speaker C: Ouais, ouais, non mais j'oublie qu'il y a des gens qui sont pas forcément très geeks et que underscore ça leur parle pas trop. [01:55:48] Speaker B: Parce qu'il y a des gens qui ont plus de 90 ans qui nous suivent, c'est sur nos statistiques. Merci pas beaucoup, je croyais qu'il y en avait deux ou trois, mais il faut quand même leur expliquer. Il faut aussi qu'ils nous soutiennent pour que ça aille jusqu'au bout. [01:56:00] Speaker C: Exactement, du coup c'est Enjoy, tiré du bas, The Noise, sur Instagram et sur d'autres réseaux sociaux d'ailleurs, généralement c'est toujours le nickname que je garde à chaque fois pour garantir une bonne cohérence. Donc si vous voulez suivre mes actus, notamment sur la musique que je fais, c'est en particulier sur ces réseaux sociaux et en particulier sur Instagram que ça se passe, pour tout savoir. [01:56:25] Speaker B: Et puis il a beaucoup de bons conseils et beaucoup d'humour. Vous serez heureuse et heureux de le suivre, vous n'allez rien rater de ce qu'il y a de mieux sur ce petit réseau d'Instagram. Et on parlait aussi, si vous avez envie de nous rencontrer en vrai, que vous avez envie de passer un bon moment. Alors c'est vrai, il va falloir se déplacer jusqu'au bois de Vincennes. Alors attention, tenez-vous bien, c'est pour quelque chose de raisonnable. Rien de bizarre, on va pas aller dans le fond du bois, on va rester du côté du parc de Vincennes, là où il y a le lac, parce que tous les ans, nous organisons le Picnic Rock. C'est un moment où on se rassemble, c'est gratuit, on se fait à bouffer. C'est un vrai pique-nique, donc vous venez comme si vous alliez faire un pique-nique seulement. C'est tous les fans de wrestling, c'est tous les fans de métal, de rock qui se rassemblent pour discuter, peut-être échanger des bons plans, peut-être rencontrer la personne de votre vie, c'est déjà arrivé. Donc pourquoi passer à côté de ça ? Ce serait dommage et puis ça fait toujours des rencontres, discuter de tas de choses, rencontrer des fans aussi de votre groupe préféré. Et puis, des fois, on a besoin d'aide, et là, pendant ce pique-nique rock, on rencontre la personne qu'il faut. Et c'est gentillesse, bienveillance, on s'amuse, et généralement, je me déguise. Donc, j'ai l'air d'un gros con. C'est l'occasion, bien évidemment. [01:57:34] Speaker C: — Rien que ça, c'est une bonne raison de venir. [01:57:35] Speaker B: — Donc vous pouvez vous foutre de. [01:57:38] Speaker C: Ma gueule, en vrai. — C'est une bonne raison. [01:57:39] Speaker B: — Et ça, c'est quand même pas mal. — Tout à fait. [01:57:41] Speaker F: — C'est champêtre, quoi. [01:57:42] Speaker B: — C'est champêtre. [01:57:43] Speaker C: — C'est folklorique. [01:57:44] Speaker B: — C'est un lieu... Attention, parce que la date est fixe. Toi là, note dans ton agenda, 19 juillet, tu viens, tu viens nous voir, on donnera tous les renseignements qu'il faut. Si tu nous suis sur Instagram, Facebook ou je ne sais quel réseau social, on est partout. De toute façon, on mettra l'information à un maximum d'endroits. Mais note le 19 juillet, pour réserver ton samedi, ça sera de 11h du matin, 10h30, 11h du matin, jusqu'à pas d'heure pour ceux qui ont envie de terminer la soirée en fête. C'est déjà bien la fête dans la journée, donc généralement les gens s'en vont après parce qu'il faut rentrer, il y a les enfants, etc. Parce qu'il y a beaucoup d'enfants qui viennent, il y a des parents qui viennent avec des enfants aussi, donc ne vous gênez pas, il n'y a pas de trucs chelous qui se passent, donc vous pouvez venir avec des enfants, il y a un manège à côté, il y a des toilettes à côté, il y a tout ce qu'il faut. [01:58:29] Speaker C: C'est comme au Evol Festival, il y a la garderie incluse. [01:58:33] Speaker B: Mais non, voilà, c'est toujours un bon moment et nous tout ce qu'on souhaite c'est que vous soyez de plus en plus nombreux et nombreux, des fois il y a même des musiciens qui viennent, qui font 2-3 chansons, c'est toujours très sympathique. [01:58:41] Speaker F: Et il y aura de la boustifaille. [01:58:43] Speaker C: Ah ouais, il y a à manger et à boire, bon c'est un pique-nique en même temps. [01:58:47] Speaker B: Merci, c'est vrai. [01:58:49] Speaker C: C'est la définition même. [01:58:51] Speaker B: Voilà, pique-nique. [01:58:52] Speaker C: Vous venez pas seulement pour nos petites gueules, c'est surtout aussi parce qu'il y a à manger et à boire. [01:58:55] Speaker F: Bon, y'en a, ils viennent qu'eux pour manger, peut-être, ceux-ci. [01:58:58] Speaker B: Y'en a qui viennent pour bouffer, ouais. Mais bon, ils ont raison. Pourquoi s'en priver ? Y'a des bons trucs, et puis des fois, si vous avez rien d'ailleurs, si vous n'avez rien pour cuisiner ou quoi, vous faites pas chier, vous venez. Y'a tellement de gens qui font de la cuisine que de toute façon, vous pouvez bouffer sur le casque chez les autres. Par contre, ne vous dites pas tous ça. [01:59:13] Speaker C: Et au pire, vous mangerez la pelouse. [01:59:15] Speaker B: Voilà. [01:59:17] Speaker F: C'est végétarien au moins. [01:59:18] Speaker B: C'est végétarien, c'est... Y'a 2-3 champignons dans le bar que c'est... [01:59:23] Speaker C: Y'a un managy. [01:59:24] Speaker B: Qui traîne sur le sol. [01:59:26] Speaker C: Si vous êtes carnivores, je rappelle qu'il y a des enfants, enfin bon... Quel horreur. [01:59:30] Speaker F: On va faire un méchou. [01:59:32] Speaker B: Ah non ! Bon allez, on va passer à la suite. Amélie, c'est encore à toi de nous parler de musique puisque tu fais deux choix dans cette émission. Comme ça on a un peu de tes goûts. Comme tu es celle qui écoute les choses les plus violentes, ça tombe bien. [01:59:45] Speaker F: Je sais pas, j'ai pris moins violent, j'essaie un peu... [01:59:48] Speaker B: C'est une autre forme de... C'est la bagarre mais au ralenti. En slow motion. C'est la bagarre avec le cacheton, mais... C'est pas bon la drogue, attention, je dis ça pour faire la blague, mais ne consommez surtout pas de drogue, s'il vous plaît. [02:00:05] Speaker F: Là, j'ai choisi Perturbator parce qu'ils ont sorti un morceau, je ne sais plus, il y a une semaine ou deux. Donc un nouvel album qui va sortir, mais je n'ai pas vu la date. [02:00:17] Speaker B: A chaque fois, je note pas les dates. Mais je t'aime bien, c'est parce que tu me ressembles un peu. [02:00:22] Speaker F: De toute façon, les chiffres, j'y retiens jamais. Ce morceau s'appelle « The Art of War ». Je pense que c'est le titre de l'album aussi qui va sortir. Pour ceux qui ne connaissent pas, « Perturbator », c'est comme style de musique, ça va être Synthwave, EBM. Alors EBM, c'est Electronic Body Music. En gros, c'est un style de musique qui a été créé dans les fin années 80. Fin années 70, début années 80 et c'est un peu une fusion entre l'induce, le synth-punk, le new wave. [02:00:54] Speaker B: C'est un peu électro globalement. [02:00:55] Speaker F: Voilà c'est ça. [02:00:56] Speaker C: En gros c'est de la bagarre avec des synthés quoi. [02:00:58] Speaker F: Voilà. [02:00:59] Speaker B: On nous fait signe que le single sort le 28 avril. [02:01:03] Speaker C: Il est sorti le 28 avril. [02:01:04] Speaker B: Par contre l'album... [02:01:07] Speaker F: Je sais pas quand l'album il sort. Mais il passe à Paris en novembre en tout cas. [02:01:12] Speaker B: Concert en novembre, d'accord. [02:01:15] Speaker F: Très bien. [02:01:15] Speaker B: Bon, il y en a un qui a envie d'y aller tout de suite. [02:01:18] Speaker C: Ça, on sait que c'est sa cam. Tu peux le mien aussi. [02:01:24] Speaker B: Ça va, je peux bien faire plaisir à tout le monde. Tu seras privilégié, t'inquiète pas. [02:01:29] Speaker C: Il y a plusieurs fans de synthés et de néons dans la pièce. Est-ce un problème ? Je vous le demande. [02:01:33] Speaker B: Non mais t'es très bien sur scène, Perturbator, ça on voit quand même. [02:01:35] Speaker F: Franchement, niveau lumière et tout, ils ont des structures incroyables, avec des lasers et des trucs. C'est ambiance, tout le monde danse. Même si les gens ne connaissent pas trop, faut y aller. [02:01:49] Speaker B: On se laisse emporter. [02:01:50] Speaker F: Par la foule. [02:01:53] Speaker B: Je continue enfin. Mais les gens sont en train de chanter chez eux, je suis persuadé. [02:01:58] Speaker F: Donc du coup, c'est un français. J'ai vu qu'au départ, quand il a formé ce groupe là, c'est vraiment lui qui fait tout. Il fait tout en autoproduit. Et là devant un miroir, il compose. Peut-être. Il s'inspire de son reflet. Il s'inspire, il s'auto-inspire. En fait, il a vraiment cette envie de garder son indépendance, d'avoir la main sur sa DA, sur la compo, sur l'enregistrement, sur tout, mis à part le visuel de ses pochettes et tout ça, où là il va déléguer à quelqu'un. Il a cette envie-là. Et au départ, il voulait en fait... Comment dire ? créer des sortes de fausses bandes d'annonces de films, enfin de faux films un peu rétro. [02:02:47] Speaker B: Il voulait que ce soit autant visuel que sonore, c'est ça ? [02:02:49] Speaker F: Je pense, ouais, parce que je crois qu'il y a un album ou une chanson, je ne sais plus, qu'il a composé après avoir eu le visuel de la pochette. Donc il y a un côté aussi un peu cinéma quoi. Et voilà en fait c'est hyper intéressant parce qu'il y a ce côté cyberpunk, cinéma d'action genre Terminator, Predator, vraiment une époque. Pour ceux qui aiment bien tout ce qui est New Order, Sisters of Mercy, New Wave, on retrouve ces sonorités là aussi. [02:03:21] Speaker B: Avec une grosse production. [02:03:23] Speaker F: Ouais, c'est assez sombre, un peu vénère. [02:03:30] Speaker C: C'est vraiment le côté sombre de la Synthwave, c'est ce qu'on appelle généralement le Dark Synth, qui est vraiment la Synthwave mais qui est moins rose bonbon, on va dire, et qui est plus dans les thèmes occultes ou l'imagerie des films d'horreur, des choses comme ça. Ou alors les jeux vidéo violents, parce que Perturbator s'était aussi fait connaître grâce à Hotline Miami, donc qui était un jeu dont il avait signé plusieurs morceaux et qui est un jeu particulièrement brutal. [02:03:55] Speaker B: On n'a pas la même culture, moi ça me rappelle les backrooms, mais enfin c'est un jeu vidéo un peu brutal aussi. [02:04:02] Speaker F: Du coup, le clip est vraiment chouette. [02:04:05] Speaker B: Je. [02:04:08] Speaker F: Ne sais pas si c'est un peu de la porcelaine, mais moi ça me fait penser à de la porcelaine, l'esthétique. Ça parle de la guerre, mais j'aime bien ce parallèle entre les armes. qui sont quand même destructives, qui sont massives et c'est pas forcément charmant et en fait l'esthétique est avec des sortes de graphismes, enfin un peu de porcelaine de limoges ou je sais pas, avec des plutoirs nouveaux et tout ça. Donc c'est joli. Ouais c'est joli et justement en fait c'est le thème, j'ai cru voir que c'était d'ailleurs le thème même de l'album, où en fait il veut explorer la fascination pour la violence médiatisée et la transformation des conflits en spectacle. Donc en fait c'est un peu ce truc un peu tordu de styliser ou que les médias mettent en avant des choses horribles. Et en fait les gens ont ce truc de s'intéresser un peu comme si c'était un spectacle. [02:04:59] Speaker B: Et oui, c'est une bonne critique vu qu'effectivement tous les médias utilisent les choses violentes parce que ça attire plus que les jolies choses. Donc ils en font de l'argent et non qu'ils font tourner que ça et ça nourrit la merde. Mais enfin bon bref. [02:05:13] Speaker F: Donc voilà, et qu'est-ce que j'ai envie de dire de plus ? Bah oui c'est... Qu'est-ce que j'avais noté ? [02:05:19] Speaker B: Bah que tu vas y aller. [02:05:20] Speaker F: Oui déjà, non mais ça c'est noté dans l'agenda déjà. Mais ouais, ce que j'aimais bien aussi dans le clip, c'est le côté explosif. Enfin, ça fait pas juste un genre, paf, ça fait des chocapics, quoi. Vraiment, ça fait une explosion un peu progressive. Ouais, j'aime bien ce genre de références. [02:05:41] Speaker B: C'est que d'abord, ça fait des cornflakes. [02:05:43] Speaker C: D'abord, ça fait des cornflakes. [02:05:44] Speaker E: Après, ça s'épaissit. [02:05:45] Speaker C: Il y a le chocolat qui arrive ensuite. C'est progressif. [02:05:48] Speaker B: C'est dégueulasse. C'est vraiment dégueulasse. Non mais c'est marrant, il y a un contraste. [02:05:54] Speaker F: Oui c'est ça, j'aime bien quand il y a des contrastes et il y a ce truc de... ça prend de l'ampleur quoi. [02:06:03] Speaker B: Parfait. Il faut que j'arrête d'être perverse sexuel et ça se soigne, quelqu'un a des médicaments pour ça. [02:06:11] Speaker F: Mais voilà, je ne sais pas s'il y aura sûrement d'autres choses à dire, mais peut-être qu'on va laisser découvrir aussi le clip. [02:06:19] Speaker B: Et découvrir la chanson. Parce que beaucoup de gens peut-être ne la connaissent pas encore. Bon, même si Perturbator, c'est quand même très connu, ça marche très très bien. Et encore une fois, je n'étais pas forcément client, j'avoue, mais après avoir vu Perturbator au Hellfest, je me suis dit, ah ouais, ça envoie. Après, il faut quand même avoir cette petite culture club, je pense. [02:06:40] Speaker C: En fait, c'est de la musique de clubbing, mais de la fin du monde. C'est vraiment dans un monde où les machines, les IA, elles nous ont complètement asservis, mais on continue de faire la fête. C'est un peu l'idée. [02:06:52] Speaker B: Pour oublier. Voilà, pour oublier. Merci Perturbator. Quel vide merde un peu, non ? Nagui, tu es une tartine de merde, c'est ce que dit la personne qui ose. Très bien, alors on va regarder le clip en tout cas. Merci beaucoup Nagui pour ces quelques jolis mots. Merci de ta présence. On retrouvera tout ça en VOD pour ceux qui ont loupé une partie. Vous pourrez retrouver ça sur notre chaîne YouTube ! [02:10:59] Speaker A: Bang Bang ! Connais pas le cœur de ta mèche, à toi ma lettre ! Tu flottes toi et c'est, tu flottes et c'est ! Considérons nos combats doublés, considérons juste Planète, hôpital, épée, citré, l'enfer d'une bergesse Autrement choisi en noir ou blanc, mais notre combat est gris ! Oh. [02:14:36] Speaker B: Que c'est bon ! Oh que j'aime ce groupe ! Oh que lorsque je vais les voir en concert, je suis hystérique, je deviens complètement fou et je vous raconte même pas, à la fin, lorsqu'ils passent de la musique, je deviens une vraie petite danseuse. Mais ce qui est certain, c'est que ce groupe sont nos invités ce soir, c'est Miss France ! Bonjour, bonjour. Vous êtes deux pour venir représenter le groupe. Jérémy Antoine, batteur et guitariste. [02:15:06] Speaker D: En effet, exactement. [02:15:08] Speaker B: Non, parce que je joue au concert, mais je regarde pas les gens. C'est-à-dire que je suis tellement hystérique que je ne vois pas vraiment ce qui se passe. Maintenant que je bois moins, je vois quand même un peu mieux les gens que je bouscule. Mais je suis sûrement moins relou aussi. Ce qui est bien mieux pour les gens. Déjà merci d'avoir accepté l'invitation. [02:15:24] Speaker D: Ben non, merci de nous recevoir. Nous on est très contents d'être là un dimanche soir. Dans cette phrase, il y a une vérité et une moins vérité. Très content d'être là, vraiment. [02:15:38] Speaker B: C'est vrai que Miss France, certains pourraient dire, mais pourquoi dans Bang Bang ? En vrai, c'est parce que le live me fait dire que vous méritez d'être dans Bang Bang. Je suis très maladroit dans mes paroles, mais vous êtes un groupe qui a, à mon goût, pas assez connu des gens. Vous n'êtes pas dans une volonté de surcommunication aussi. C'est pas le front de votre pensée. [02:16:04] Speaker I: On fait tout pour pas en vivre. [02:16:07] Speaker B: Surtout, franchement, arrêtez les sollicitations. C'est ça, tu le dis bien, il y a une philosophie dans Miss France qui moi me plaît, qui complètement... Je n'irai pas jusqu'à je m'en foutiste, mais il y a un truc de, en fait, on s'amuse, on s'éclate, on veut entraîner les gens dans cette éclate, mais en ayant quelque chose de sérieux quand même. [02:16:24] Speaker D: Oui, bien sûr, ça n'empêche pas de faire les choses sérieusement et de raconter des choses sérieuses que de s'amuser entre copains tout de même. En fait, le projet, il est... Enfin, le projet, parler comme un entrepreneur... Enfin, je ne sais pas comment on dit en français, mais... Non mais oui le groupe est né comme ça en fait, avec la volonté de juste de faire de la musique dans une cave entre copains et je me souviens qu'à l'époque on s'était dit que si on faisait un concert ce serait cool et bon bah voilà, il y a eu. [02:16:53] Speaker B: Plein, il y a eu plus. [02:16:53] Speaker D: Ça s'est passé quelques années depuis mais je crois que la philosophie qui nous anime c'est toujours celle en fait, c'est vraiment se marrer entre entre amis, et puis hier soir on était à Nantes, c'est pour ce qu'on est un peu fatigués, on vient de Nantes hier où justement on a fait juste une seule date pour le plaisir, enfin pour le plaisir, pour jouer, pour voir des gens, etc. Evidemment, mais en fait oui, et du coup je trouve que ce week-end est à l'image vraiment de comment on essaye de faire ce groupe-là, c'est-à-dire juste pour le pur fun, tout en ayant évidemment un discours qu'on essaye de construire. [02:17:28] Speaker I: Aussi par respect pour les gens qui viennent nous voir, d'avoir un show qui se défend. [02:17:34] Speaker B: Sur scène, vraiment, on en reprend pour plein la gueule. C'est-à-dire qu'autant dans les yeux que dans la puissance du show. On en parlera un petit peu parce qu'il y a beaucoup de choses à dire autour de Miss France. Alors déjà, Miss France, pour ceux qui ne connaissent pas, ça s'écrit sans les voyelles, sauf la dernière. Un peu comme Restless. On a souvent fait la blague de dire qu'on était vegan, du coup on a enlevé les oeufs. Mais toi t'es presque vegan, mais t'es plus végétarien. [02:18:03] Speaker C: Tu manges des oeufs toi Chris ? Je mange des oeufs de temps en temps. [02:18:08] Speaker B: Voilà, c'est une info qui m'a cru croisée. Vous pouvez les retrouver. Et puis ils ont sorti le 11 avril dernier un nouvel EP qui s'appelle forcément 7, car c'est le 7ème OP. A chaque fois, ils ont ce nom-là. [02:18:24] Speaker D: Toujours le numéro 7. [02:18:26] Speaker B: Comme ça, on ne peut pas se tromper. Déjà, merci, parce que ça, pour les journalistes, c'est bien. C'est le 7ème, c'était le 8ème. [02:18:35] Speaker I: Bonne blague pour le prochain. [02:18:36] Speaker B: Ça, vous pouvez le faire. Tout le monde doit tomber dans le panneau. La dernière fois que je vous ai vu, c'était à Petit Bain. J'ai pas noté la date mais j'étais ravi de venir parce que à chaque fois que je vous ai vus en concert, je vous ai vus à la Boule Noire, si mes souvenirs sont bons, je vous ai vus dans plein d'endroits. C'est du punk. Ce que vous faites, on peut... Parce que là, ce qu'on a entendu, vous, votre définition, c'est du punk. Là, quand on entend là, c'est moins agressif que sur scène. Sur scène, il y a aussi... Alors, on le voit là, mais quand on a que le son, on ne peut pas le voir. Il y a l'humour. Il y a les couleurs. [02:19:22] Speaker D: C'est chatoyant. [02:19:22] Speaker B: Il y a des ballons. [02:19:23] Speaker D: Il y a des ballons, c'est vrai. [02:19:24] Speaker B: Des ballons qu'on sentait bien gonflés par vous. C'est pareil, on est morts souvent. [02:19:29] Speaker I: C'est les idées de Martin, ça. [02:19:32] Speaker B: C'est génial parce que c'est punk du coup. C'est vraiment l'idée du punk, c'est-à-dire on s'éclate, on s'amuse, on revendique. Et en même temps, c'est cette chemise. Alors, il n'y a pas Martin qui est là, qui est le chanteur. Il est la personne qu'on voit en premier. C'est-à-dire qu'avant qu'il y ait la musique, Vous arrivez, vous dites, qu'est-ce que c'est que ce truc ? Moi, la première fois que je l'ai vu, on m'a dit, viens, tu vas voir, c'est énorme. Une personne que vous connaissez, c'est Sacha, qui m'a dit, il faut que tu... Tu vas aller voir Miss France, c'est énorme, et je lui dis, ok, bon... Ce nom déjà m'a surpris, donc je me suis dit, attends, c'est quoi, c'est un délire ? Et quand je suis rentré, il m'a rien dit, et j'ai vu juste arriver Martin, j'ai fait... [02:20:11] Speaker E: Où est-ce que je suis tombé ? [02:20:11] Speaker B: Alors je suis quelqu'un qui juge très rapidement, je suis d'accord. Donc je suis arrivé et d'un seul coup c'est parti et alors je me suis dit ok. Ils m'ont eu les enculés. Parce que vous êtes tous assez grands, assez fins. Lui il a ses chemises colorées, ses chemises de cheveux, ses petites chaussures. On le voit arriver, ses chaussures qui brillent aussi. [02:20:32] Speaker I: Il les a remises pour le petit bain. [02:20:34] Speaker D: Chaussures qui clignotent. [02:20:35] Speaker B: Mais il arrive et on se dit mais... On dirait un petit peu un fils de bonne famille. Non pas qu'il ne le soit pas, parce que ça ne me regarde pas, mais quand il arrive, on se dit, on est au cœur, qu'est-ce qu'il vient faire là ? Et d'un seul coup, il est un peu refusé. [02:20:54] Speaker D: Ah bah ça va lui faire très plaisir, c'est cool de le dire. C'est pas pour nous vanter mais c'est pas la première fois qu'on nous le dit. Alors nous ça nous convient très bien parce que refuse, on a grandi avec et d'être comparé, enfin d'être comparé, toute raison gardée évidemment mais associé à ce nom là, ça fait quand même très plaisir. Oui alors pour l'aspect un peu propre sur nous ou en tout cas genre idéaux comme on nous a déjà dit, oui oui en fait c'est marrant de jouer, alors c'est pas qu'on joue sur ce concept là, on fait pas genre sur scène et hors scène on. [02:21:29] Speaker B: Est. [02:21:29] Speaker D: Des... Comme dans le clip de... ça me traverse l'esprit, il y a un clip de Prodigy qui est un peu comme ça où en fait ils vont au taf et ils sont tout propres et pour leur taf ils se transforment en prodigies, c'est Babies Got a Temper je crois. Oui, il s'est déduit une ferme à lait. [02:21:48] Speaker C: Oui, voilà, je me rappelle de ce clip, c'est effectivement « Baby's got a tamper ». [02:21:52] Speaker D: « Baby's got a tamper », où il se fait la crête, et puis voilà, bon bref, ça me traverse l'esprit. Donc je digresse. Tout ça pour dire qu'on n'est pas comme ça, on est aussi comme ça dans la vraie vie, mais en fait je trouve ça assez amusant qu'il y ait ce truc qui se passe dans la tête des gens qui ne nous connaissent pas forcément, en se disant « Wouah, C'est vrai que les gars ont des chemises sur scène, alors c'est pas forcément calculé, tu vois, ou ont des looks de gars... [02:22:13] Speaker B: C'est vos vêtements... [02:22:15] Speaker D: C'est nos vêtements, ouais. En fait, on raconte toujours cette histoire, Miss France c'est le groupe qui joue en chemise, en fait on raconte l'histoire souvent que quand on a commencé à jouer à Paris, tu joues toujours méga tôt, à 20h, en première partie d'un truc quand tu commences, Et en fait on sortait tous de nos taffs respectifs. Bon bah le taff tu le fais en chemise ou en t-shirt simple. [02:22:37] Speaker B: Il faut être propre quand même. Voilà, un minimum propre. [02:22:39] Speaker D: Et donc du coup en fait on passait du bureau à la scène. Vraiment avec parfois, je me souviens Thibaut, l'ancien guitariste avant toi, Antoine, genre 10 minutes, était là depuis 10 minutes qu'il prenait la guitare et montait sur scène. Donc on trouvait ça assez amusant de créer ça dans la tête des gens, cette espèce de dichotomie entre, ouah, on voit un truc hyper violent et abrasif et les gars sont comme... [02:23:06] Speaker B: Nous sommes partout. [02:23:07] Speaker D: Voilà, c'est ça. [02:23:08] Speaker B: Méfiez-vous des autres. T'envoies un mec en costard ou une meuf en tailleur, peu importe, ça veut peut-être dire qu'elle est en train d'écouter un bon vieux punk, un bon vieux truc qui n'a pas trop de rapport avec le costume. [02:23:21] Speaker D: Ne pas se fier à l'apparence. [02:23:23] Speaker B: Alors ça existe depuis combien de temps Miss France ? [02:23:27] Speaker D: Eh ben en fait nos dix ans d'existence cette année en 2025 on s'est formés en 2015 et on a commencé vraiment à jouer sérieusement en 2016 donc l'an prochain ça sera nos dix ans de scène. [02:23:38] Speaker B: C'est pas ça c'est vite quand même j'ai l'impression enfin dix ans je sais. [02:23:41] Speaker D: Que c'est long mais... Ouais alors c'est marrant c'est à la fois méga long et en fait très très court parce que moi j'ai l'impression que ça fait quatre ans qu'on est Oui, en fait on a pris un peu de temps dans la salle de répét' histoire d'avoir un set assez court finalement et le premier concert a donné tout de suite lieu à un deuxième concert et un troisième et en fait ça s'est très vite enchaîné et on a eu plutôt de la chance parce qu'en fait avec Martin, Jérôme et Thibaut à l'époque, pardon Antoine... Non, non, pas de problème ! On avait déjà un peu d'expérience dans... Oui Thibaut, on va pas tarder... On avait déjà un peu d'expérience dans le milieu, dans la scène quoi, on connaissait déjà deux trois personnes et donc en fait ça a été relativement facile pour nous, comme on avait déjà certains contacts, de pouvoir déjà jouer assez facilement. On n'a pas eu à manger notre pain blanc genre en faisant vraiment des petits bars. [02:24:31] Speaker B: T'as eu la chance de pouvoir avoir accès à des trucs un peu plus rapidement. [02:24:33] Speaker D: Voilà, à des petites scènes quand même qui étaient plutôt agréables et on n'a jamais eu à se taper vraiment le café-concert parisien où tu joues entre une baie vitrée et le bar et t'es payé au lance-pierre. [02:24:43] Speaker B: Où il n'y a pas forcément quelqu'un. [02:24:45] Speaker D: Voilà, et donc du coup on a eu de la chance. C'est un peu pour ça qu'on a pu vraiment mettre la machine en marche. [02:24:52] Speaker B: Après tu sais, tu peux connaître des gens, mais si sur scène t'es pas bon, ils t'arrivent pas. [02:24:57] Speaker D: Ce n'est pas à moi de le dire. [02:25:01] Speaker B: Non non mais c'est juste, c'est une vérité parce que les gens ils disent ah mais eux ils sont là parce qu'ils ont des contacts. Alors quand ça arrive c'est que c'est une histoire d'argent peut-être derrière aussi. [02:25:08] Speaker D: Non mais disons que ça va vite, ça se voit vite quoi. [02:25:11] Speaker B: Moi j'ai vu quand même les premiers. [02:25:12] Speaker I: Concerts, c'était pas fou. [02:25:16] Speaker B: Non non mais ce qui attire les gens je pense c'est votre énergie. Le message, évidemment, on en parlera un peu plus tard, mais l'énergie, c'est-à-dire quand on vient, c'est vraiment cette image de ce que tu viens de dire. Tu sors du bureau, t'as passé une journée un peu chargée, émotionnellement en parlant, parce que bon, peut-être que ça te plaît pas ton taf. ou que c'est pas tes idées politiques. Et du coup, tu sors, t'as juste envie de défoncer des gens, mais au lieu de le faire parce que c'est pas bien, tu vas t'éclater à un concert, un peu comme les berlinois le faisaient pour oublier la séparation de l'avenir. [02:25:48] Speaker D: Etc. Bah oui, c'est ça, disons que c'est les mêmes esprits sur scène comme dans le pit, et puis nous, on est avant tout des spectateurs et des amateurs de musique, donc nous, ce qu'on veut, Ce qu'on aime voir sur scène quand on est dans le pit, dans la fosse, on veut le recréer, on veut le donner, on veut donner. Moi, les émotions que j'ai vécues en tant que spectateur, je veux faire vivre la même chose aux gens qui viennent nous voir. Et c'est la moindre des choses, je pense, aussi, d'offrir un spectacle qui vaut le coup, en fait, à quelqu'un qui va payer 5 balles comme 20 balles, ça dépend, tout dépend de la soirée, mais simplement qu'il soit content d'avoir passé une bonne soirée en bonne compagnie. [02:26:25] Speaker B: Personne ? Qui a donné des cours de danse à Martin ? [02:26:29] Speaker I: Je crois que c'est naturel. Il dit souvent que c'est le théâtre qui l'a aidé à être à l'aise avec son corps. Et je pense que quand tu parlais de l'énergie du groupe, je trouve que c'est vraiment condensé dans sa manière de s'exprimer sur scène. Parce qu'on parle de ses belles chemises. Mais clairement, c'est ces mouvements que je retiens vraiment et qui... [02:26:48] Speaker B: Mais c'est une attitude hardcore, excusez-moi, je te coupe, mais c'est une attitude hardcore. [02:26:51] Speaker I: Ouais, ouais, ouais ! [02:26:52] Speaker B: Hardcore et punk... Ça va dans tous les sens, il y a des jeux de jambes... [02:26:56] Speaker I: Il va aussi intégrer du voguing et d'autres choses qui sont, en fait, plus forcément liées à la scène qu'on a un peu trop vue, c'est peut-être 10, 15 ans de l'année, un peu trop tough, tu vois. [02:27:07] Speaker D: Il y a un truc assez féminin. [02:27:08] Speaker I: En quelque sorte, tu vois, dans sa manière de s'exprimer. Et je pense que c'est aussi libératoire pour pas mal de monde dans le public, finalement, de voir qu'il n'y a pas de normes à respecter. [02:27:18] Speaker B: En tout cas, c'est clair qu'à un concert de Miss France, on n'a pas l'impression qu'on puisse être jugé. C'est déjà formidable. C'est un peu le message aussi, c'est l'envie. On sent toute cette bonne énergie. Moi, je vous suis sur tous les points, donc c'est cool. Après, les gens peuvent ne pas adhérer, ils ont le droit aussi. [02:27:36] Speaker D: On est content de l'entendre aussi après les concerts. Ça arrive. [02:27:40] Speaker I: Ils sont quand même venus du coup. [02:27:44] Speaker B: Non mais après voilà, on peut aller à la musique, les gens font comme ils veulent. Mais ça n'a pas été calculé tout ça, c'est-à-dire que vous avez été comme ça naturellement. [02:27:52] Speaker D: Oui, vraiment, il n'y a pas de calcul derrière. [02:27:55] Speaker B: C'est ouf. [02:27:55] Speaker D: Moi ça me semble naturel. [02:27:57] Speaker B: Les gens vont me dire mais il est con, parce que moi aussi je reçois des insultes. Ils vont me dire mais il est complètement con ce pire veut dire ça, parce que généralement quand on fait un groupe, Il y a une idée, alors l'idée était peut-être juste de le défouloir. [02:28:06] Speaker D: Et de passer le message. Il y avait vraiment cette idée-là de faire de la musique qui était vraiment violente, je n'aime pas trop ce... Enfin, je ne considère pas que notre musique est violente, dynamique. Mais en tout cas, vraiment, une musique rentre dedans. Avec Martin, on avait listé quelques groupes qu'on aimait vraiment, genre Punch, Torso, vraiment les trucs punk hardcore limite 10 beats parfois. Moi, j'adore frapper vite. Alors... Trop vite, tu s'entends ? [02:28:28] Speaker B: Trop vite. [02:28:28] Speaker D: Mais si on s'entend, c'est un peu évolué, on est un peu moins là-dedans. Mais bon, en tout cas, on avait cette idée-là. sur le côté attitude sur scène et tout ça, en fait on savait ce qu'on voulait pas. On voulait juste pas être le calque de tous les groupes de la scène. Le côté un peu genre je pose avec mon t-shirt de groupe sur scène, le côté je fais le tough guy alors que ben regardez-nous. Ce côté là et le côté un peu genre fermé qui parle qu'à des spécialistes et que du coup en fait C'est vachement cool ce que tu racontes quand tu parles de ce que tu vois sur scène en nous, et bien c'est un peu ce qu'on voulait créer, c'est-à-dire que le pit, il est à tout le monde, c'est ce qu'on dit au début des concerts, que la fausse salle appartient à tout le monde, qui que tu sois, quoi que tu veux faire, tant que c'est dans le respect des les gens qui t'entourent. Et donc voilà, la fausse est à tout le monde. Et je trouve que les fausses, justement, de nos concerts ressemblent un petit peu à ça. Peut-être parce qu'on le disait au début, peut-être que par force, à force des choses, ou peut-être parce que quand t'entends notre musique, tu décèles qu'il y a ce petit truc. Je dis ça avec modestie et pas en même temps, mais ouais, j'espère qu'il y a ça en tout cas derrière. [02:29:39] Speaker B: Il faut accepter les choses à un moment. Respirez un peu. Vous êtes ici, on parle, c'est que l'on aime. Des fois c'est bien d'avoir un peu. [02:29:52] Speaker D: De prétention, j'ai besoin de convaincre quelqu'un. [02:29:57] Speaker B: En tout cas, voilà, vous sortez que des EPs, donc on a cette notion de rapidité ici. Ça se tient, tout est cohérent. Le dernier de 15 minutes environ... [02:30:09] Speaker D: On est à 18. [02:30:09] Speaker B: Et je me suis dit, ah mais il est long ! Alors pas dans l'idée, c'est juste que j'ai juste vu le timing, j'ai fait, ah ouais, ils ont fait des chansons plus longues. Alors ça je suppose que... Comment on disait en responsable ? [02:30:20] Speaker C: C'est du prog là ! [02:30:25] Speaker I: Peut-être suis-je venu avec certaines influences, je sais pas. Quand je suis arrivé dans le groupe au début, le but c'était pas de refaire exactement ce que Thibaut faisait très bien évidemment, mais quand même de comprendre un peu l'idée des compositions de Miss France, qui sont un peu comme le fait de faire que des EP, ça va quand même assez vite aussi en salle de répète. Et donc ça a donné des morceaux comme « Les mardis de la peur » que peut-être on écoutera, je ne sais pas. Et puis ensuite, ben ouais, on a pris un peu de... Comment dire ? On s'est sentis plus confortables à essayer d'autres choses et donc ça donne des longues intros comme on a pu entendre sur « Fier de vous », un peu plus de chorus... Ah ouais, je confonds toujours les deux, désolé. [02:31:08] Speaker G: De plein fouet. [02:31:09] Speaker I: De plein fouet. Et un peu plus de chorus et tout ça, quoi. Et puis essayer aussi de créer un peu de... de dynamique dans les morceaux, comme dans Fier de vous, cette fois-ci je ne me trompe pas, où on se permet de vraiment calmer l'ambiance pour pour éclater encore plus, quoi, ensuite. [02:31:26] Speaker B: Oui, il y a de la vanne autour de ça aussi, si on écoute bien ce qui est dit... [02:31:33] Speaker D: Quand tu dis, quand tu parles d'urgence, enfin d'urgence en tout cas, le fait qu'on sorte des EPs pour aller vite etc, ça a toujours été un truc dans Miss France, c'est ça qui a peut-être été conceptualisé dès qu'on a sorti le premier EP, c'est-à-dire qu'on a enregistré vite, on l'a sorti très vite. Ensuite, Martin a fait les clips très vite et donc bon, on y viendra peut-être ou pas, je sais pas, mais en tout cas l'aspect visuel est très important dans notre musique et le fait de clipper chaque chanson est très important. Et donc du coup, voilà, on a sorti un deuxième EP l'année d'après, puis un troisième l'année d'après, puis un quatrième l'année d'après. En quatre ans, on avait déjà quatre EP. Cinq, six. Et donc, bon, le Covid nous a un peu foutu dedans. Mais en fait, à partir du 6, enfin entre le 6 et le 7, à partir du moment où Antoine était arrivé, on s'est dit, mais en fait, pourquoi... Enfin, on a passé... tant d'années à se précipiter, ou en tout cas à aller vite. Et là en fait, on sait qu'on existe, on a nos bases, voilà à quoi ça sert d'aller vite. Est-ce qu'on pourrait pas un tout petit peu ralentir le truc et se poser un peu plus pour réfléchir à Une autre façon d'écrire des morceaux, de toute façon il faut qu'on le fasse vu qu'on intègre Antoine et Antoine a besoin de se faire sa place. Et du coup nous on a changé nos habitudes et donc c'est comme ça que sont nés je pense les morceaux. [02:32:44] Speaker B: C'est quelque part un petit peu un virage aussi. [02:32:48] Speaker I: Pour eux plus que pour moi vu que... C'est vrai que je vous aurais peut-être un peu aidé à tourner. On verra pour 8, peut-être qu'on retournera dans l'urgence, qui sait. [02:33:00] Speaker B: Oui, après un groupe ça évolue. [02:33:02] Speaker D: Oui, on est très contents justement d'évoluer. C'est vraiment très cool de pouvoir se renouveler au bout de dix ans d'existence. [02:33:09] Speaker I: Oui, et puis de voir que finalement ces morceaux qui sont un peu différents de ce qu'il pouvait y avoir avant, rentrent très bien aussi dans le set en Blavie. [02:33:19] Speaker D: Ah oui, ça s'intègre très bien. [02:33:20] Speaker I: Ça c'est cool. On n'a même pas perdu le sens premier. [02:33:22] Speaker B: On ne peut pas se tromper, ça va prendre du temps, c'est très bien. Surtout quand on connait Miss France, il n'y a pas de doute. C'est quoi au niveau du concept du message ? Ou en tout cas l'envie du message ? C'est politique quand même. Oui, ben moi je le sens comme politique. [02:33:44] Speaker D: C'est forcément politique, alors je trouve ça un peu galvaudé parfois de dire ça, mais toute forme d'art est politique. En fait, c'est vrai, à partir du moment où tu montes sur une scène, où tu as un micro, où tu as un pinceau dans la main, quand tu exprimes quelque chose, tu exprimes un point de vue sur la société. Donc nous, on exprime notre point de vue sur la société, qui est, je pense que les paroles sont assez transparentes, mais oui, des valeurs... à l'heure juste d'être quelqu'un de bien, voire de quelqu'un d'être meilleur à chaque fois. Et je pense qu'on essaye de le laisser transparent, à la fois dans nos attitudes et puis dans les paroles et dans le discours qu'on essaye d'émettre sur scène et en disque. Et oui, politique, forcément. Et dans la biographie qu'on a, dans une espèce de dossier de presse qui a été rédigé par Martin, il dit qu'on est trop punk pour le commun des mortels, trop... Et pas assez pour le commun des... Les hardcores bonnes endroits. Et je trouve ça assez cool, ça rejoint ce qu'on disait tout à l'heure mais oui voilà en fait essayer de bouger un peu les trucs et puis de faire que tout le monde en fait se retrouve devant les concerts et s'entendent. bien en fait, et il dit une autre chose de truc, c'est qu'il n'y a pas de justice nulle part et... Ah bordel, j'aurais dû réviser la bio ! La paix a commencé par la paix dans les concerts en fait. Il n'y a pas de paix, la paix n'est nulle part et en fait on peut essayer de la créer dans les concerts. Et si en fait les gens peuvent récupérer cette espèce de positivité qu'on essaye de démettre sur scène, en dehors de la salle de concert, c'est cool. [02:35:22] Speaker C: Tu veux dire un truc ou tu veux me couper ? [02:35:25] Speaker E: Parce que je parle, je parle. [02:35:26] Speaker C: Je me posais une question, je trouvais ça assez intéressant en fait, le fait d'avoir un message ou une attitude politique qui est plutôt progressiste justement, qui est plutôt sur l'ouverture, sur venez comme vous êtes dans nos concerts, tout le monde est à sa place et tout, tout en, pour le nom du groupe, empruntant le nom d'une entité qui est assez conservatrice en réalité. [02:35:53] Speaker D: Et bien le but, c'est juste de remplacer dans la tête des gens ce concours de beauté cynique. [02:35:58] Speaker I: Un jour quand tu t'apprends Miss France sur Google, ce sera le groupe et tu auras gagné. [02:36:03] Speaker D: Non mais simplement en fait, moi quand j'entends parler de Miss France, le concours de beauté à la télé ou à la radio, je pense à mon groupe d'abord. Et même quand j'écris France sur un ordinateur, j'oublie toujours le A. Donc c'est cool en fait de remplacer. [02:36:18] Speaker B: Ça Oui, en fait, moi, ce qui me vient, c'est que c'est comme ça que je le vois. C'est qu'il y a cette idée politique, il y a ce message d'ouverture. Moi, j'adhère, évidemment, mais il n'est pas lourd. [02:36:31] Speaker D: C'est ça qui est bien. [02:36:32] Speaker B: Non, mais ce que je veux dire, c'est qu'on peut avoir des messages. Des fois, il y en a qui te le... qui te le rabâche. Je suis pour aussi, mais ça peut être très gênant. [02:36:41] Speaker D: Oui, ça peut être gênant. [02:36:42] Speaker B: Alors que vous, ça va. En fait, il y a à la fois le message et en même temps, le t'inquiète pas. En fait, c'est cool. Il y a une gentillesse, il y a quelque chose qui est... Non mais c'est bien, parce qu'en vérité, la quête de notre beau pays, qui quand même est l'un des rares à le faire vraiment totalement, c'est de chercher justement cette gentillesse et d'amener les gens à s'entendre. Normalement, oui. Je ne parle pas de l'élite, je parle des gens. Globalement, il y a quand même beaucoup de ça. J'habite à Saint-Denis et je le vis tous les jours et c'est formidable parce que je n'avais jamais vécu ça avant en étant dans Paris. il faut sortir un peu et du coup je me dis p'tain mais c'est incroyable parce que des gens se parlent, des gens s'échangent et se jugent pas et t'es là, tu peux être là et mettre d'autres en bas et tout le monde s'aide et tout le monde est ensemble. Et il y a ça, il y a un peu de ça que je ressens dans Miss France. Donc quand il y a un mec qui a pas vos idées politiques ou en tout cas peut-être pas ses idées d'arène mais il va quand même, se retrouver embarqué dans le truc. Et en fin de compte, je pense que c'est un petit peu ce truc-là qui symbolise Mitterrand, c'est « on t'a eu ». [02:37:46] Speaker D: J'espère que cette personne sortira à Chambon. [02:37:49] Speaker I: On va changer de public, là, tout à coup. [02:37:51] Speaker B: Non, non, mais ce que je veux dire, c'est que c'est cool parce que je pense que ça... Ça marche. Alors on sait très bien que dans le métal, il n'y a pas que de bonnes personnes. Dans les musiques extrêmes, il n'y a. [02:38:01] Speaker I: Pas que de bonnes personnes. [02:38:02] Speaker B: Oui, dans tous les milieux. [02:38:03] Speaker D: Là, c'est la société. C'est l'image de la société. [02:38:05] Speaker B: Mais du coup, c'est une respiration. C'est ça qui me fascine, c'est qu'il n'y a pas cette identité qui veut montrer du doigt. Ça parle des choses, mais il n'y a pas cet excès, vous n'avez pas cet excès de montrer du doigt. [02:38:18] Speaker I: Mais je crois que c'est plus qu'un message politique, c'est un message sociétal en fait. On ne nous donne pas de consignes de vote ou de choses comme ça du tout, c'est juste... [02:38:28] Speaker B: Pour préparer le week-end. Je dis ça, je dis rien, je suis pas là pour ça, mais... On passe des clips que vous avez choisis. Le tout premier... Alors, vous en aviez choisi cinq. [02:38:42] Speaker I: Oui, c'est vrai, parce qu'on a mis du temps à les envoyer, désolé. [02:38:45] Speaker B: Je me suis permis de vous demander de faire un tri. Oui, c'est vrai. Il n'y a pas tout, mais du coup vous avez choisi en premier les Queens of the Stone Age avec Go With the Flow. Est-ce qu'il y a une raison à ce choix ? J'imagine que oui, mais laquelle ? [02:38:59] Speaker I: C'est mon choix. En fait, c'est Queens of the Stone Age et tout cet album Song for the Deaf qui, en fait, dans le mail de Pierre, tu nous disais, ton lien à la musique, dans ton enfance, etc. Et cet album, moi je l'ai poncé, reponcé, etc. Je sais même pas si j'en ai écouté un autre tellement je l'ai écouté, quoi. Et voilà. [02:39:21] Speaker B: C'est celui qui t'a porté, qui t'a. [02:39:22] Speaker I: Fait... Ouais, ouais, carrément, ouais. Ça et Raging In The Machine, c'était mon adolescence et ma jeune vie d'adulte, et voilà, donc... Go with the flow, quoi. [02:39:32] Speaker B: Ok, on va le regarder, de toute façon on va parler un petit peu de votre vie personnelle. Parce que vous faites des interviews, vous avez déjà rencontré plusieurs médias, donc si les gens ont envie encore plus d'en savoir sur vous, il faut aller aussi checker ce qu'il se passe autour de Miss France et surtout les suivre sur les réseaux sociaux. Je rappelle, Miss France, ça s'écrit sans les voyelles, sauf le E à la fin de France. En attendant que vous alliez rejoindre les réseaux sociaux, on regarde ce clip des Queens of the Stone Age. [02:41:23] Speaker A: C'est la fin de cette vidéo. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org. [02:43:37] Speaker B: Ré. [02:43:37] Speaker A: Ré, cha, mi, ré, mi, mi, mi. [02:43:38] Speaker B: Mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi. [02:43:39] Speaker A: Mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi. [02:43:40] Speaker B: Mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi. [02:43:40] Speaker A: Mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi. [02:43:41] Speaker D: Mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi. [02:43:42] Speaker A: Mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi. [02:43:43] Speaker G: Mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi. [02:43:44] Speaker A: Mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi. [02:43:45] Speaker G: Mi, mi, mi, mi, mi, mi, mi. [02:43:46] Speaker B: Mi, mi, mi, mi, mi. [02:44:15] Speaker A: La, la, la, si, ah, je, nous, nous ! [02:45:05] Speaker B: Miss France sont nos invités, Miss France que vous venez de voir et d'entendre dans Bang Bang, le meilleur du métal et de l'alternative rock, c'est comme ça tous les dimanche soir à partir de 19h. Merci d'être au rendez-vous et merci de nous avoir fait passer la barre des 3000 inscrits sur notre Twitch. C'est tellement difficile, merci infiniment de soutenir les musiques alternatives et le gros son. C'est vous qui faites ça, parce que c'est pas nous dont on parle, on est juste un outil. Eux, c'est des musiciens, ils vous offrent quelque chose. Par contre, c'est vous qui faites vivre tout ça. Il faut vraiment que vous gardiez ça en tête. Sans vous, rien ne peut exister. [02:45:36] Speaker D: Shout-out à Louise qui est probablement la 3000ème followeuse. Je suis sûr que c'est elle. [02:45:41] Speaker B: Je sais pas si on pourra vérifier mais... C'est toi Louise ? Mais bisous à Louise alors. On vient de regarder donc ce fameux au jour d'aujourd'hui qui donne envie de se couper les veines parce que quand on entend au café il dit au. [02:45:51] Speaker D: Jour d'aujourd'hui on se sent très mal. Et ça c'est très très drôle. [02:45:57] Speaker B: Donc j'ai beaucoup ri lorsque j'ai vu le titre. J'ai eu une petite crise spatiale. Et puis finalement, le concept est incroyable. [02:46:07] Speaker D: Ça s'appelle un... Merde, ah putain... Ah, j'aurais dû réviser ça aussi. [02:46:12] Speaker B: C'est une phrase interminable. [02:46:14] Speaker I: Le 3 petits chats. [02:46:16] Speaker D: Le 3 petits chats, il y a un concept, c'est une figure de style littéraire. En fait, on l'a appris à Posteriori, c'est quelqu'un en interview qui nous a dit que ça s'appelle un... Je sais plus, mais bon en tout cas il y a un... [02:46:26] Speaker B: Si quelqu'un le sait, dites-le dans le chat. [02:46:27] Speaker D: Oui, oui, Martin je crois qu'il le sait, enfin en tout cas vous tapez sur Google. Oui, donc de reprendre la dernière syllabe et d'en faire le mot d'après, donc trois petits chats, trois petits chats, chapeau de paille, etc. Et ça c'est une idée brillante, entre mille autres, de Martin. [02:46:43] Speaker B: Ça va vite dans sa tête, non ? [02:46:44] Speaker D: Ça va très vite, en fait c'est que ça charbonne beaucoup, ouais. [02:46:50] Speaker B: C'est peut-être aussi toute la dynamique, vous êtes un peu tous comme ça aussi, non ? [02:46:55] Speaker D: Du coup, disons qu'on le suit, on le suit avec intérêt, on court, on court après lui. [02:47:02] Speaker B: Une forme d'hyperactivité libérée par la musique. Mais j'aime beaucoup, c'est ça aussi peut-être qui me fait me sentir bien, étant quelqu'un qui suit complètement distrait à chaque seconde et de mouches qui passent, plus on existe. Je suis vraiment, vraiment, tu sais, comme un animal. Et là, plus rien n'existe. Après, d'un seul coup, il y a 6000 idées, puis après je retourne, je replonge. C'est très bizarre. [02:47:22] Speaker C: Tu es un caméléon. [02:47:24] Speaker B: Faut t'y résoudre. On va avoir les choses comme ça. Parce que caméléon, faut se méfier. Vous étiez en train de me dire aussi que c'était marrant que j'ai choisi cette chanson juste après les Queens of the Stone Age. [02:47:38] Speaker D: Ah oui, oui, oui, parce que... Attends, je lisais les tchats. [02:47:40] Speaker I: Mais non, t'es pas censé regarder la télé. [02:47:43] Speaker D: Moi, je suis comme ça, quand j'ai une télé, j'arrive pas à... Quand il y a des cloches dans le son. Oui, oui, bah vas-y. [02:47:50] Speaker I: Et ben d'accord, j'y vais. Non mais là, Go With The Flow, on peut entendre un peu tout du long de la chanson un piano très stoner. Qu'on a tout à fait repris, enfin on a repris l'idée. Sur la fin de ce morceau, bon c'est pas un piano mais c'est un synthé. Voilà, le tempo est un peu plus élevé donc je me suis bien fait mal au poignet. Merci, merci Ableton quand même. pour pouvoir un peu éditer tout ça, mais voilà, une petite référence à Queen of the Stone Age dans cette EP 7. [02:48:20] Speaker D: Je sais pas, quand on a composé la chanson et quand elle a écouté à l'enregistrement, moi j'entendais vraiment ce clavier derrière, en me disant, waouh, ça serait trop cool d'avoir une single note au piano comme ça derrière. [02:48:29] Speaker I: Et moi je trouvais ça cool de le faire au synthé plutôt qu'un piano justement qui vienne un peu empater le truc, de le ramener trop justement à cette scène stoner qui n'est pas forcément trop à nous. Mais qu'on aime bien ! [02:48:42] Speaker E: Oui ! [02:48:42] Speaker B: J'imagine, c'est pas parce qu'on fait ainsi les musiques qu'on n'a pas l'habitude ! [02:48:46] Speaker C: Non, en fait, pour les amateurs de. [02:48:47] Speaker B: Fuzz, ça serait dommage ! Miss France, est-ce que pour vous, c'est difficile aujourd'hui d'avoir des dates de concerts où, vous savez, ça passe à un stade où tout le monde a envie de vous inviter ? [02:48:58] Speaker D: Oh non, ni l'un ni l'autre ! [02:49:00] Speaker B: Non, parce que souvent, les jeunes qui ont envie de faire des groupes, ils imaginent que de faire des concerts, c'est un peu... C'est tranquille ! [02:49:10] Speaker D: Alors bon, nous on a la chance d'être très bien entourés. On salue Yves de Persona Grata qui est notre tourneur. [02:49:15] Speaker I: Et Loïc. [02:49:16] Speaker D: Et Loïc de Loïc Musique en Belgique. L'idée de départ de Miss France c'était absolument pas d'avoir des professionnels autour de nous. C'est venu par le plus grand des hasards et par le truchement de bonnes connaissances. Yves c'était un ami avant avant qu'il bosse chez Persona Grata et donc du coup il nous a fait venir quand il a été approché là-bas. Et donc oui alors... Et il faut. [02:49:39] Speaker B: Toujours s'entourer de professionnels parce que sinon c'est la galère. [02:49:42] Speaker D: C'est un peu ça mais du coup... Et puis ensuite on a aussi rencontré JB qui est notre éditeur et en fait voilà JB et Yves on les a rencontrés avant, ce sont devenus nos amis avant que ce soit des vrais professionnels et des vrais bons professionnels dans leur... Des vrais bons professionnels dans leur... Tu le connais ? Bah oui tu le connais. Je le connais très bien. [02:50:00] Speaker I: Tu le connais bien. [02:50:01] Speaker B: Je l'ai formé. [02:50:04] Speaker D: Vous étiez comme ça, d'accord, très bien. Ce sont deux très belles personnes et puis deux formidables professionnels. Et donc l'idée c'était pas de s'entourer de professionnels comme ça. Mais une fois qu'ils étaient bons dans ce qu'ils font, ils nous accompagnent très bien. Et donc avoir Yves avec nous, ça nous aide quand même pas mal à décrocher quand même des dates qui sont vraiment très chouettes, qui sont dans des super conditions, ou dans des petites dates où on manie comme ça des gros trucs, des plus petits trucs, et nous ça nous convient très bien. Et en plus de ça nous, comme tu disais, Antoine, on fait tout pour ne pas se professionnaliser, donc ça nous. [02:50:44] Speaker I: Regarde vraiment très bien. On a un calendrier de disponibilité tous les 4, comme on est 3 paires sur 4, qui est assez limité aussi, donc ça nous va très bien de pouvoir se faire un week-end tous les mois, tous les deux mois, et voilà, donc c'est un bon compromis je crois pour tout le monde. [02:51:01] Speaker B: Est-ce que Miss France n'est pas un groupe qui est fait pour les petites salles dans l'énergie ? [02:51:07] Speaker D: Ça aurait moins d'impact. C'est vrai que quand on a eu l'occasion de faire des festivals avec des grosses scènes, et quand on voit que la scène fait 100m2, c'est vrai que c'est un peu intimidant. Alors je dois dire que quand ça nous arrive, on en tire quand même toujours le meilleur parti, on s'est bien occupés, et qu'on a eu des grosses foules quand même, je sais pas, au Pointu Festival, il y a deux étés, ou à d'autres festivals du même... Je le dis avec grande fierté ! On a su quand même, disons, retourner. Ça existe quand même. C'est vrai qu'on est très à l'aise dans le genre de salles comme on a fait hier à Nantes, où on a joué aux Ateliers de Beach, qui est vraiment une petite scène. Petit bain pour nous, c'est parfait. On adore cette salle d'ailleurs. Coucou l'équipe. L'international qu'on a malheureusement fermé et donc ça rejoint ce que Chloé, ce que je voulais dire, pour répondre à ta question sur le fait de trouver des dates, c'est vrai qu'à Paris ça devient de plus en plus difficile, Chloé qui était juste à cette place là juste avant en parlait à juste titre et bravo elle de l'avoir évoqué mais A Paris c'est de plus en plus dur, les salles ferment, elles sont emmerdées par le voisinage, par la politique de la ville qui est vraiment une politique de ville-musée et de ville juste pour les propriétaires. Alors il se vante que Paris devienne le Nouveau-Berlin, très cool qu'il y ait des clubs électro au nord-est de Paris, à Pantin et tout ça, c'est vraiment très cool parce que moi je vis à Pantin et je vois qu'il y a une activité, c'est cool, on voit des jeunes, mais non mais on voit un public jeune et ça c'est très cool, mais effectivement ça délaisse toute une frange de la nuit parisienne comme on la connaît depuis 40 ans, et donc avec la fin de l'International, la avança de l'espace B, et donc l'International qui a fermé il y a trois semaines là, dont on a eu à la fois la chance, l'honneur, le privilège, mais aussi la grande tristesse de faire le dernier concert, c'est dur, et comme disait Chloé, Pour que les groupes qui aujourd'hui remplissent des Enites ou des Olympias ou des Bataclans, ces gens-là ont commencé sur des scènes comme International. Mais évidemment, tu peux pas faire... Et c'est pour ça que la fermeture de l'International, si on peut en parler une seconde, est dégueulasse. C'est quand on leur a opposé le fait que c'est pas un cadre professionnel pour faire jouer des groupes professionnels. C'est dégueulasse parce que c'est faux en fait. Ces groupes-là sont en voie de professionnalisation et si t'as pas ce genre de scène, tu n'as pas de scène. [02:53:50] Speaker B: Ils ont été salement punis. [02:53:52] Speaker C: Ils ont coupé la probabilité de devenir professionnels un jour. [02:53:56] Speaker D: Exactement. Et vous pouvez parler du cirque électrique, de l'Anticlub qui aussi a des soucis, qui normalement est censé rouvrir bientôt, on sait pas trop quand. La MECA qui est emmerdée par le voisinage. Et puis, bon, il reste, je sais pas moi, le club encore qui continue à faire des trucs, mais ça devient plus difficile. [02:54:15] Speaker B: Et je suppose que c'est un peu pareil dans toutes les villes. On parle de Paris parce qu'évidemment on habite ici. [02:54:18] Speaker I: C'est sûr qu'on l'a connu. [02:54:19] Speaker B: Il y avait beaucoup de salles, mais je pense que c'est partout un peu... [02:54:21] Speaker D: Oui, on vient tous, je sais pas d'où vous venez, mais nous on vient de Nancy, et Nancy, ça va, ça vient, et puis en fait là j'ai l'impression qu'il n'y a plus rien du tout qui se passe dans les bars, ni dans les petites salles de concert quoi, donc... Enfin bon, je dis ça de moi, je sais qu'il se passe quand même des choses. [02:54:35] Speaker B: Oui, il y en a qui se battent, partout, on ne peut pas... On ne peut pas éviter le fait qu'il y ait des gens qui ont très envie que les choses bougent, mais. [02:54:41] Speaker D: Il se passe quand même des choses. [02:54:42] Speaker B: Mais ils se battent, et c'est très difficile de gagner. [02:54:44] Speaker D: Et voilà, ils se battent avec des lance-pierres face à... face aux monstres, voilà c'est ça. [02:54:49] Speaker B: Donc quand vous avez un groupe ce n'est pas chose facile, même pour Mitterrand c'est un professionnel qui s'en occupe, mais il y a des dates qui viennent. [02:54:54] Speaker D: Il y a des dates qui viennent mais bon il y a toujours des assauts, il y a toujours des... En fait nous, comme on parcourt un peu la France, on voit aussi que dans des endroits qui sont un peu reculés, qui sont plus ruraux que citadins, on a joué à Fumel dans le sud-ouest, dans le Lot-et-Garonne. Petit village, petite ville et une salle géniale au milieu de ce village où il y a des kids et il y a des plus vieux et c'est génial. Et de voir ce genre de lieu, moi ça me redonne espoir un peu dans ce qui se passe dans ce pays, c'est cool. [02:55:26] Speaker B: Bon, la musique, on n'en vit pas. [02:55:29] Speaker G: Non, non. [02:55:29] Speaker B: C'est parce qu'il faut le chercher. Plus l'amusement. Et encore une fois, je conseille à tout le monde, Miss France, à déjà d'écouter tout ce que vous avez sorti, parce que ça va forcément les nourrir d'une bonne énergie et d'aller vous voir en concert. Je vais un peu parler de vous maintenant, personnellement, parce que t'es là aussi. Il y a une histoire un peu séparée, mais maintenant que tu es lié, on va pouvoir expliquer d'où tu viens. C'est pas le même monde non plus ? [02:55:55] Speaker I: Non, c'est vrai. Je pense que tu fais allusion à The Great Divide. [02:56:00] Speaker B: Oui. D'accord, c'est bon. [02:56:04] Speaker I: On s'est connu comme ça. C'était un groupe de moderne hardcore, je sais plus à partir de... Quelle année quoi ? [02:56:09] Speaker B: 2010 ? [02:56:09] Speaker I: Je pense qu'on a fait 2010-2019, un truc comme ça. On a fait plein de trucs très cool avec ce groupe. Donc ouais, groupe de moderne, grosse influence, come back kid. Moi, Everytime I die, beaucoup aussi, que j'ai un peu insufflé dedans. Et voilà. ça commence à remonter donc je sais plus trop quoi dire et comment... Non. [02:56:31] Speaker B: Mais t'as fait ce style de musique et t'arrives dans Miss France, ça s'est passé quand ? C'est toi qui a eu une annonce et tu t'es dit tu t'es fait l'étron de changer, j'ai envie de rafraîchir le truc ? [02:56:44] Speaker I: Non en fait déjà quand ils ont créé le groupe ils m'avaient proposé de faire la guitare Et moi un peu snob j'avais dit non mais les gars ça va quoi là je m'amuse. J'avais été franchement un peu un con mais bon c'est mes meilleurs amis depuis super longtemps donc no hard feelings. Et voilà. Il y a carrément l'amitié. Et voilà et donc The Great Divine on a fait nos trucs, on a fait nos tournées en Asie de trois fois et tout. Oui oui ça marchait bien enfin je veux dire tout est relatif parce que c'est aussi... comment dire, un peu la méthode Dupin tu vois, tu essaies de te faire plus, du bœuf plutôt, tu essaies de te faire plus gros que ce que tu es vraiment je trouve souvent dans ce style en tout cas. [02:57:27] Speaker B: C'est une façon de communiquer pour avancer. [02:57:29] Speaker I: Ouais peut-être ouais c'est ça et finalement c'est je crois... Non mais carrément et en fait c'est ce qui a fini par vraiment me toucher dans Miss France c'est qu'il n'y a pas du tout ça. et que c'est assez authentique finalement et que... [02:57:41] Speaker B: Merci pour le mot, oui, effectivement. [02:57:43] Speaker I: Et que ça fédère. Et La Boule Noire, moi, t'en parlais, je m'étais pris une grosse claque aussi de voir tous ces gens trop heureux d'être là, quoi. Et donc c'est sûr que le style est différent, mais le message est quand même tout autre, quoi. Et je le sais puisque c'est moi qui me collais à l'écriture des paroles à l'époque dans The God Divide, et que c'était pas génial. Et les paroles seulement, la musique était cool quand même. Il y avait des trucs cool, mais donc... Et dans l'équipe, ça devait être. [02:58:12] Speaker B: Bien quand ils font une... Excuse-moi, je te couvre. En fait, t'es nul, moi je suis nul. Bon bah du coup, on est tous nus. Bon, on va continuer quand même. Il y a vraiment un... On sent vraiment une force psychologique. En fait, comme ça, c'est vrai que. [02:58:21] Speaker I: Ça paraît pas hyper sympa, c'est vrai, mais... Mais... Ah putain, j'ai perdu ce que je voulais dire. [02:58:27] Speaker B: Pardon, c'est ma faute. [02:58:28] Speaker I: Non, non, non, non, je t'en prie. En fait non moi j'adore toujours les gars de The Great Divide et je pense qu'en fait voilà c'est ça c'est que c'est un style de musique que je faisais et un groupe que je faisais mais j'étais pas complètement à ma place quoi. Ouais et je pense finalement que c'était peut-être le peut-être que j'intellectualisais trop la chose ou quoi, mais voilà, le tough guy qui fait... qui demande des circles pit et tout ça, c'est pas trop moi, quoi. Et donc... — Ah mais c'est intéressant. — Ouais, ouais, ouais, carrément. Et donc des supers moments avec ces gars, c'est toujours cool de les revoir. Mais Miss France me correspond plus, quoi. Pour ça. pour cette simplicité et chacun fait ce qu'il veut. [02:59:15] Speaker B: Tu as fait un process de thérapie et puis finalement tu t'es dit, ok c'est bon j'accepte la vérité, je suis plus Miss France qu'un autre style, quand même tu l'aimes j'imagine toujours. [02:59:28] Speaker I: Ouais ouais grave, et Sega aussi. [02:59:30] Speaker B: Comment on voit le futur de Miss France ? On n'y pense pas ? [02:59:34] Speaker D: Non, t'es obligé quand même d'y penser et puis de faire un peu des plans sur la comète ou des plans sur... Oui, il faut avancer sur six mois ou un an. Mais encore une fois, je répète ce que j'ai dit tout à l'heure sur le début de l'aventure, c'est qu'on n'a jamais vraiment réfléchi à ce qu'on faisait et on a toujours avancé... On a toujours fait en avançant et avancé en faisant. Et c'est un peu le cas aujourd'hui en fait. Là, on vient de sortir de toute façon notre nouvelle EP qu'il faut de toute façon qu'on joue sur scène, on a des dates qui arrivent et voilà on va finir l'année avec ces dates là. Nous on peut pas s'empêcher aussi de se voir et de composer quand on se voit en fait, donc on compose tout le temps, c'est à dire que 7 n'était pas encore sorti, qu'on avait déjà lancé 2-3 morceaux pour 8 peut-être, ça s'appelle 8, je ne sais pas ! [03:00:24] Speaker C: 7 et demi ! [03:00:26] Speaker D: On a fait un 5 et demi, ouais. On a fait un 5 et demi. Mais oui, donc on réfléchit quand même à ce genre de choses et comme Martin est aussi plein d'idées, Simon, le frère de Martin qui s'occupe de notre identité visuelle, si on peut dire ça comme ça, mais en tout cas de la direction artistique de tout ce qui peut être t-shirts, pochettes, surtout les pochettes des albums, lui aussi est vraiment un coffre à jouer d'idées dingues. Les Frères Secs sont quand même assez brillants sur ces côtés-là, assez prolifiques et brillants. Et donc du coup voilà, il y a plein d'idées à mettre en place, il y a plein de choses qui nous font envie, on se dit ça serait cool de faire ça, donc ça nous aide à nous dire bah ouais, faut qu'on continue à faire des choses. Et quand on vient de tourner, enfin c'était pas une tournée, on a fait qu'une date à Nantes, mais quand on vient de week-end de concert et de concert, où on se dit, wouah, c'était cool sur scène, c'était cool dans le camion. [03:01:21] Speaker B: Il y a cette excitation. [03:01:22] Speaker D: Bah ouais, l'excitation revient toujours et puis moi sur scène en fait, je me dis toujours, wouah, je suis content d'être là. [03:01:28] Speaker B: Il y a un moment où mon cerveau est foutu en disant, je kiffe ça. Quand on continue, ça va être pénible. [03:01:33] Speaker D: Ouais, c'est pénible. C'est rigolo de tourner, vraiment, on va pas se mentir, mais c'est quand même, c'est très fatigant. Je suis explosé. [03:01:43] Speaker B: Nos fans se mettent les années passent aussi. [03:01:45] Speaker I: Ils nous font jouer à minuit et demi hier. Avec le plateau qui prend du retard en plus. [03:01:55] Speaker D: C'est fatigant, ça prend du temps sur sa vie perso. Parfois t'es pas efficace au boulot. C'est fatigant, t'attends, parfois tu t'emmerdes en tournée. [03:02:06] Speaker B: On va couper le son pour pas que la famille entende. Vous êtes entre potes, vous êtes bien content de vous voir, mais vous êtes. [03:02:12] Speaker D: Un peu aussi dans votre bulle à vous. Ça fait un échappatoire au quotidien, et ça évidemment, personne s'en cache, nos familles respectives le savent très bien, nos amis respectifs aussi qui ne sont pas dedans le savent très bien que c'est aussi notre bulle à nous. C'est important. C'est important. Et c'est aussi le genre de choses qu'on essaye de montrer à chaque retour de tournée. Martin fait une espèce de petit condensé de ce qu'on a vécu en vidéo. Montage très cut. On vient de publier la petite date à Nantes et donc on vous invite à regarder ça sur Instagram. C'est toujours des moments qui nous font beaucoup rire. A posteriori, on a vécu les choses. Mais je pense que quand tu regardes ça d'un œil extérieur, ça peut quand même être amusant. Ça présente ce que c'est que la vie d'un groupe en tournée où on s'emmerde quand même beaucoup à attendre. Donc on fait des choses, on fait des trucs, on se lance des olives à travailler avec la bouche. Ne faites pas ça chez vous, c'est réalisé par des professionnels. On va visiter les villes, on boit des bières et puis on attend beaucoup et puis ensuite on fait le concert et on retourne à la maison en camion et on fait des jeux idiots dans le camion. C'est vrai. C'est fraternel. C'est très amical disons. Soyons visuels. [03:03:30] Speaker B: D'accord. [03:03:31] Speaker D: C'est très adelphique. [03:03:32] Speaker B: Tu parlais de tout ce qui est visuel. C'est vrai qu'on te regarde des clips. Là aussi, on peut être surpris, des fois on se dit, mais attend, ils se foutent de ma gueule ? Parce que des fois c'est très brut, c'est-à-dire qu'on est là, on se dit mais... C'est une époque où tout le monde se fait chier à essayer de faire des trucs hyper léchés qui parfois sont dégueulasses parce que bon bah du coup ils n'ont pas les moyens non plus. [03:03:55] Speaker D: Plutôt que de faire semblant en fait, de faire un truc beau, filmé à l'iPhone, alors c'est pas qu'on essaye de faire des trucs moches et... Non, non. [03:04:01] Speaker B: Parce qu'en fait quand tu le regardes mille fois, au bout d'un moment tu comprends tous les trucs, tu fais... C'est juste quand on sépare. [03:04:07] Speaker D: Mais ça rejoint le DIY, on fait les choses par nous-mêmes en fait et on a la chance aussi d'avoir des compétences particulières et en l'occurrence c'est Martin qui a ses compétences de montage et puis d'idées incroyables qui s'occupe de faire les clips parce qu'il a une idée à la seconde et que du coup on le suit à fond. [03:04:22] Speaker I: Du coup toutes les chansons de Miss France sont clippées ouais. Et en fait c'est vrai ce que tu dis Pierre quand tu en regardes un tu te dis bon c'est quand même... Un gras presque, parce qu'il n'y a aucune base esthétique quoi. Et puis tu te dis, ouais c'est un peu marrant. Et puis tu regardes un deuxième, et puis putain mais... En fait c'est que des concepts quoi. La chaîne YouTube Miss France c'est une boîte à concepts. [03:04:45] Speaker B: Non et puis moi je trouve ça, ça a fait ressortir cette sympathie. C'est à dire que c'est un peu le... Je dis ça à nos fans, encore une fois, c'est peut-être maladroit, mais c'est juste que c'est très brut, c'est très... Comme ça, on a l'impression que c'est un petit peu les souvenirs, le truc qu'on a fait pour les potes aussi, et que c'est fait avec le cœur et c'est juste partagé. Et il y a ce second degré de ouf, c'est-à-dire que le second degré qu'on a du mal à rencontrer aujourd'hui, là, il est clairement là. Et on se dit, putain, mais génial ! Génial, parce qu'il y a ce truc de... Eh les gars, On s'amuse, on fait de la musique, amusez-vous, enfin rigolez, souriez à la vie, elle est chiante la vie, elle vous fait chier à plein de cons, bon bah autant qu'on puisse s'amuser ensemble. Et du coup il y a tout ce message qui intervient aussi en dehors de la scène là, dans les clips. Enfin moi c'est comme ça que je le perçois, après on a toujours des gens qui vont... Comme tu disais peut-être qu'on se défend d'un structuralisme pour les choses. Il faut vivre quoi, il faut respirer. Il y a tout plein de messages en dehors de la musique. Moi je perçois tout ça comme ça et je trouve que c'est tout le concept de Miss France. C'est pour ça que pour moi en fait, j'imaginais qu'il y avait quelqu'un qui s'était pris la tête de ouf. Je sais pas, on va faire un. [03:05:47] Speaker D: Truc... Avec un plan cagnotte. [03:05:49] Speaker B: Avec un plan cagnotte quoi. Moi j'ai fait ta pub, moi j'ai fait ça. Si on a un truc, il faut qu'on y aille. Et en fait non, c'est juste naturel. [03:05:55] Speaker I: Ouais c'est encore mieux et puis Martin il a cette force, dis donc vraiment Martin si tu nous regardes, oui tu nous regardes, c'est ta soirée mais il. [03:06:04] Speaker B: A cette force de... [03:06:09] Speaker I: Non mais de réaliser ses idées. Il a beaucoup d'idées et surtout, il les fait. C'est un mec qui fait vraiment. [03:06:18] Speaker D: Ce qu'il dit c'est qu'une idée appartient que à celui ou à celle qui la réalise, cette idée-là. C'est bien d'avoir des idées mais il faut les faire. [03:06:24] Speaker I: Il y passe et donc la forme parfois est un peu brute mais au moins elle est faite, elle est couchée et puis voilà. Et en plus bon bah, qui sait tu vois, tu vois des courts métrages qui se transforment ensuite en longs métrages dans le cinéma. et ben ça peut peut-être faire la même chose plus tard où un jour il aura plus de moyens et puis il va nous faire des folies. [03:06:42] Speaker D: C'est un teasing. [03:06:45] Speaker I: Martin, allez-y, parle de ton projet. [03:06:46] Speaker B: Encore une fois je souhaite à toute l'équipe que le meilleur est de réaliser tous vos rêves et toutes vos envies parce que c'est la plus belle chose du monde. [03:06:54] Speaker D: La dernière grande envie et je tenais à le préciser parce qu'effectivement il y a des choses qui paraissent un peu rough filmé un petit peu comme ça, mais Martin a eu cette idée de tourner un plan, de transformer notre EP en plan séquence entier. Alors c'est une idée qu'il avait déjà eu pour 5, on avait déjà fait un plan séquence de tout l'EP, c'était période Covid, donc on s'est dit le meilleur moyen, le disque était sorti pendant le Covid et il n'y avait pas moyen de le défendre sur scène avant un certain temps, donc on s'était dit comment est-ce qu'on le conceptualise en vidéo et Martin était venu avec une idée de plan séquence, donc on avait fait un petit plan séquence d'un point éphémère où on passait d'un point à l'autre, mais vraiment ça restait circonscrit à la salle de concert. Et donc, fort de cette expérience-là, avec d'autres idées et avec surtout un EP fort comme cette, il s'est dit ben on va refaire un plan séquence. Alors on essaye de jamais refaire deux fois la même idée, donc là c'était le même concept, un plan séquence mais... on va faire différemment et bien mieux. Et on s'est entouré quand même de... Enfin, on a réussi à convoquer Clara Griot, vous avez aussi reçu ici, qui a filmé... Bisous Clara. Merci à elle. Merci pour cet incroyable plan séquence comme dit Léo. Salut Léo ! Oui oui incroyable plan séquence c'est vrai et donc voilà un plan séquence qu'on a tourné à Sésure qui est un tiers lieu à Paris, une ancienne fac, où on part de l'amphithéâtre qui est tout sous sol pour arriver sur le rooftop en passant par six chansons avec un danseur au milieu, avec un moment au ralenti, avec des amis qui nous aident. Il faut aller le voir, il faut aller le regarder. C'est vraiment un truc qui est vraiment très très très très beau. dont on est vraiment très fiers, on a vraiment transpiré en le faisant, et bravo à Martin d'avoir eu cette idée, bravo à Clara pour l'avoir mis en image, et puis merci aux amis qui nous ont aussi aidés à le réaliser. Et merci à vous qui allez le regarder ! [03:08:45] Speaker C: Ce que je trouve chouette avec ce genre de démarche, c'est que ça va à l'encontre du milieu de la musique ou du milieu média internet en général, qui est de produire du contenu généralement assez lisse, avec peu d'idées, mais il faut créer du contenu parce qu'il faut remplir l'espace. Et vous, ce qui est bien, c'est que vous faites des idées. Vous réalisez des idées, il y a des concepts forts derrière. Et c'est pas du contenu pour le contenu, c'est une démarche globale avec la musique et c'est pas juste de la promo parce que voilà. [03:09:17] Speaker D: Ah oui oui oui, ça nous fait chier ça. [03:09:18] Speaker I: Et donc c'est vrai que, encore une fois, pour comparer avec The Get Divide à l'époque, on était toujours en galère de savoir quoi poster, etc. pour lancer les dates et tout. Et là en fait, moi je vois dans notre groupe WhatsApp que Jérémy qui s'occupe des réseaux sociaux a toujours de quoi faire parce que Martin le nourrit assez facilement quoi, finalement. [03:09:37] Speaker D: C'est vrai. Oui, on a plein de choses, enfin... Il faut faire vivre le... [03:09:41] Speaker B: C'est de l'arma 360 ! [03:09:45] Speaker D: Oui, oui, c'est ça ! En fait, c'est... Oui, enfin, c'est... Il faut le constater, oui, c'est vrai que c'est ça, mais... Enfin, c'est pas forcément réfléchi, mais on vit avec notre temps aussi, en fait. On peut se servir de YouTube comme d'un instrument de... Enfin, comme un instrument artistique, de Instagram, pareil. La musique, elle se vit en live, elle se vit dans les oreilles, puis elle se vit aussi avec ses yeux, et... Et ouais, on essaye d'embrasser ce truc-là complètement. Et bon, on a la chance aussi d'avoir ces capacités de le faire. Parce que ça reste quand même en interne, disons. Et puis on a des très bons amis ou des gens de la famille qui savent le faire aussi, donc c'est ça aussi notre chance. C'est vrai que si on était des billes en montage, on aurait appris, mais on a la chance. [03:10:26] Speaker B: C'est quand même bien de connaître de bonnes personnes, se faire son réseau. que si vous restez tout seul c'est bien de le faire, attention on ne. [03:10:34] Speaker D: Dit pas aux gens qu'il ne faut pas le faire tout seul. [03:10:35] Speaker B: Mais c'est vrai que chaque personne a une spécialisation. [03:10:39] Speaker D: Le DIY c'est ça, le DIY c'est faire les choses par soi-même mais c'est aussi s'entourer des gens qui savent le faire en fait et puis c'est comme ça que tu crées une communauté en fait. [03:10:46] Speaker B: C'est important de vivre dans le direct. C'est hyper important. Et c'est ce qui se fait de plus en plus. Et puis d'ailleurs, merci de faire un clin d'œil à comment on vit en fac de lettres, puisqu'on ne fait rien et on danse sur les bureaux. Désolé, j'ai fait fac de lettres, c'est comme ça qu'on le vivait. Je sais, je ne suis pas un bon exemple. Vous avez vu où je suis. Donc, on va passer un clip. On va passer un clip. Et alors là, je suis content. Alors, les 10 Steelers, je suis content que vous l'ayez gardé dans les choix que vous m'avez donnés, parce que j'avoue, que j'adore, mais on n'a jamais passé de clip. Et je n'en ai pas du tout sur la web radio, c'est-à-dire que c'est le groupe que j'ai zappé, alors qu'il est quand même plutôt cute. Et on m'en demande souvent en soirée et j'oublie, mais je ne sais pas pourquoi. Vous êtes ceux qui permettent. [03:11:32] Speaker D: Bah c'est formidable, c'est cool, c'est cool. Écoute, c'était pour faire bonne mesure avec Wings of Stone Age, pour des... Oui. [03:11:38] Speaker B: C'Est du non-chimisé, pour les familles. [03:11:40] Speaker D: Pour les familles, et bon alors, pas pour une partie, ni quoi que ce soit, parce que, bon bref. Mais en tout cas, c'était pour faire bonne mesure, mais en fait, aussi parce que tu nous as demandé des clips et des groupes qui nous ont marqué, et moi, à la sortie de l'adolescence, enfin, à mon adolescence, quand je me suis formé aussi musicalement, et que je suis tombé dans le punk rock, Lady Steelers pour moi a été une révélation assez incroyable, de voir cette meuf en frontwoman d'un groupe, mais pas en tant que juste... [03:12:08] Speaker I: Comment dire ? [03:12:09] Speaker D: Faire valoir ! C'est vraiment une musicienne, et du coup ça m'a ouvert aussi une porte dans plein d'autres choses. Et en fait, je réécoute encore aujourd'hui beaucoup Lady Steelers, les trois albums, J'ai une préférence pour le dernier parce que je trouve que c'est le plus abouti et finalement peut-être le moins punk rock parce que le groupe a commencé vraiment très hardcore et a fini un peu plus rock. Mais je trouve que le dernier album est encore aujourd'hui dans mon top 5 de mes albums préférés de tous les temps. On va regarder Drain the Blood qui est un clip assez beau mais en tout cas surtout une chanson avec un riff qui moi me retournait la tête. Le riff de début me retourne la tête et je me souviens que quand j'étais ado je me refoutais de la chanson tout le temps. J'ai appuyé sur ma chenille et je refaisais ça en boucle. Je suis assez obsessionnel avec la musique et je peux écouter des chansons en boucle mais parfois je peux écouter des parties en boucle. Et là le riff de cette chanson. [03:13:02] Speaker B: Là, ça m'a rendu fou. [03:13:05] Speaker D: Rendu fou. [03:13:06] Speaker B: Et encore aujourd'hui. Je suis très content. [03:13:12] Speaker D: Et puis j'ai suivi aussi ce qu'a fait Brody Dale après, des choses avec les Spin Rats et des choses en solo et ensuite elle a voulu réactiver Lady Steelers et ça l'a pas vraiment fait je crois mais c'est une super artiste en fait, elle a toujours fait des trucs qui sont hyper cool. J'ai vu qu'il y avait un billet pour Garbage dans les coulisses. Et Garbage aussi, pour moi, quand j'étais presque très jeune ado, version 2.0, m'a aussi beaucoup... Je parle beaucoup trop longtemps. Mais c'est tout ça pour dire qu'un jour... [03:13:43] Speaker B: Mais prends ton temps, on est là pour ça. [03:13:46] Speaker D: On n'est pas sur un média classique. Un jour, Shirley Monson de Garbage a invité Brody Dayle sur un disque de Garbage et où elles chantent deux chansons ensemble. Et pour moi, c'était l'alliance de mes deux chanteuses préférées de mon adolescence. Elles chantent ensemble et le truc est sorti il y a dix ans. Pour moi, c'était une joie de les retrouver ensemble. [03:14:06] Speaker B: Ces deux personnes, Shirley Manson est encore plus impressionnante que... Mais Brody Daly, c'était notre toute première interview pour Brings the Rays à l'époque. Toute première intervention live, session acoustique. On avait fait fort. Et elle était assez impressionnante. Très rigolote Aurélie, que vous connaissez peut-être d'intention ou d'intême, et archi-fan, hyper influencée à tous les niveaux par Monty Nail, et elle était ravie d'ailleurs. Elles étaient comme cul-chemise, c'est-à-dire que c'était trop bien parce qu'elle était là, ah mais... C'est chelou parce que du coup j'ai l'impression que... [03:14:41] Speaker D: Je me souviens que quand j'étais aussi ado, et juste pour terminer là-dessus, c'est Trax, l'émission de Arte, aussi je pense pour tout le monde qui nous regarde peut-être, mais a beaucoup participé à la construction musicale de Jean, mais moi particulièrement, et il y avait eu un sujet sur les Distillers que je suivais déjà, et j'avais dit, ah trop bien, il parle d'un groupe que j'adore, donc c'était un interview Baudelaire et son batteur, alors ils disaient pas grand chose dans l'interview, c'était pas très intéressant, je me souviens même qu'il y avait une phase où il y avait une question qui était posée, et ils se regardent et ils font pendant une seconde interminable. Le sujet sur YouTube, allez voir, c'est très drôle. Mais donc du coup il donne un concert qui est filmé par Arte et en plus Atrex avait toujours une chanson live de A à Z donc ça j'adorais et c'était à la boule noire. Je me disais ouah la boule noire ça a l'air trop bien et Vlatipa que 20 ans plus tard j'y joue et pour moi c'était genre je joue sur la scène où les dissonances ont joué il y a des années et je me dis c'est trop bien. [03:15:34] Speaker B: C'est cool ça de toute façon je pense que la musique c'est un peu ça, tu vois des trucs, ça t'es rêvé, t'as envie d'atteindre et quand c'est juste des émotions que tu recherches c'est encore mieux qu'un objectif puisque déjà on est moins déçu. Ça fait quand même mal au cœur quand on ne réussit pas les choses qu'on a envie de faire. Mais là, boule noire, tu devais être bien content. [03:15:55] Speaker D: Le mec était ailleurs. J'étais ravi. [03:15:59] Speaker B: Bon allez, on va regarder les Distillers avec James Blood. [03:16:20] Speaker A: I'm living on shabby faith Kinda likes to restrict your breath Never been a better time than this Suffocating out in total bliss In a city that's worth it so much, yeah You see me rise above and take its place No hope once until it dies I'm drained of blood, no heart is wise All my friends are murderers All these fiends walking next to me All my friends are mad J'ai jamais rencontré un pauvre comme toi Qui peut ronfler et ronfler en même temps Il n'y a jamais eu un meilleur moment dans ma vie Prends ta main, c'est l'événement de la croissance Toutes mes amies sont mortes Et toutes mes femmes n'ont plus d'âme Toutes ces choses qu'elle m'a fait I make it y'all, so here we go All my friends are murderers Hey, all my bones don't bear roses All these fiends watching X-Ray All my friends are murderers BANG BANG ! T'as pas le choix. T'as pas le choix ! T'as pas le choix ! [03:21:49] Speaker E: On voulait avoir du plaisir ! [03:21:50] Speaker A: Arrêtez-vous ! [03:21:58] Speaker B: Ah que j'aime ce groupe, Miss France, sans les voyelles, sauf le E à la fin, si vous ne connaissiez pas, j'en suis sûr que vous allez tomber amoureux, moi j'adore aller les voir, et en concert, c'est encore mieux, tout un concept qui ne l'est pas finalement, mais c'est un naturel, très artistique, moi je suis archi pour, et puis en plus, à petits bains, ce petit mix à la fin, moi le Gloria Stefan c'est tout financé, je peux vous dire que les gens m'ont bien vu. C'est-à-dire qu'il y avait Tiff qui était là pour le transfert, Tiff qu'on a reçu aussi dans l'émission, qui s'occupait de quelques éléments de live au Supersonic et puis qui fait le post in Paris. Elle m'avait lafait ! Mais t'as pris un truc ? J'ai dit non, je viens juste de voir Miss France. Je peux vous dire que j'étais Gloria Estefan, bon je ne sais pas danser donc c'est un peu... [03:22:49] Speaker D: C'est un beau concept. [03:22:50] Speaker I: Faut se libérer c'est tout. [03:22:52] Speaker D: C'est ce qu'on essaye de faire, c'est que les gens se libèrent à la fin de concert où on essaye de passer un titre, une espèce de tube pop. [03:22:59] Speaker I: Qui nous fait danser à chaque fois. [03:23:01] Speaker D: Qui nous fait danser à chaque fois, on change à chaque concert et voilà que terminer le concert dans un autre grand moment de joie et un autre grand moment de danse mais sur une musique qui est complètement... qui n'a rien à voir avec ce qu'on fait et d'ailleurs on est très content que ça se passe et donc en général les gens au bout d'une seconde se disent qu'est ce qui se passe et ensuite ils dansent et ça c'est formidable. [03:23:19] Speaker I: Pour nous c'est un peu la même énergie finalement. [03:23:23] Speaker B: Complètement. [03:23:24] Speaker D: C'est complètement la continuité et donc à petits bains pour ceux et celles qui n'ont pas eu la chance d'être là mais on a continué carrément sur un DJ set directement enchaîné donc c'est à dire que moi je suis sorti de ma batterie je suis allé sur l'ordinateur et pendant 40 minutes on a passé de la grosse pop et les gens ont dansé et c'était hallucinant de voir que Les gens sortaient du pogo pour danser immédiatement. Il n'y avait pas une pause pipi. On y va direct, on danse et c'était génial. Je me souviens qu'il y avait deux costauds qui étaient un peu dans le fond de la salle, qui ont regardé le concert comme ça. Je les avais en visuel, mais ils dépassaient d'un front tout le monde. Ils regardaient comme ça, je me disais bon, je ne les connais pas, mais ils ont l'air de kiffer leur soirée. Sans sourire, mais ils kiffent. Et pendant le DJ set, ils étaient au même endroit, la même tête, comme ça. Et je me suis dit, ça c'est cool ! Et à la fin, j'étais dehors... [03:24:14] Speaker C: En fait, c'est jouer chien sur les plages arrière de voiture, c'est comme ça. [03:24:17] Speaker B: C'est ce qu'on appelle un parisien. Pardon, excusez-moi. [03:24:20] Speaker D: Et à la fin du concert, je les ai croisés sur le quai et ils sont venus me voir en me disant, c'était cool, on ne vous connaissait pas, on a découvert ça il n'y a pas longtemps, on a pris nos places, on est content de vous avoir vus et tout. Et puis le DJ set, c'était trop bien, je fais, ah bah oui, j'ai vu, vous kiffiez, mais genre, bras croisés. [03:24:34] Speaker B: Chaque a sa façon de vivre. Ce qui est bien c'est que ça montre aussi que les gens peuvent écouter plein de styles de musique différentes et qu'il n'y a pas de problème. Il y a une ouverture forcément. On vit l'émotion que la musique nous procure. [03:24:47] Speaker I: Et puis ça nous permet de pas faire de rappel aussi. On veut pas trop faire des rappels et du coup là, poum, on met le son pleine balle dans les retours et à la face et puis on danse quoi. [03:24:56] Speaker B: Et puis c'est bien parce qu'un concert de Miss France c'est intense. Pour vous, pour le public, à tous les niveaux, c'est condensé. Je veux dire, vous avez joué combien de temps ? [03:25:06] Speaker I: On a joué 55 minutes je crois. Ouais c'est ça, mais oui, même, on leur souhaite pas d'en écouter plus quoi. [03:25:13] Speaker D: Ça suffit quoi ! [03:25:17] Speaker B: C'est aussi pour ça qu'on a mis les sons ! C'est pour ça que les EP sont courtes. Mais c'est la gifle en fait. Quand c'est lancé, c'est le rouleau compresseur. Quand t'essaies de comprendre un truc, il faut te laisser aller. Parce que si t'essaies de comprendre un truc qui se passe, t'es déjà passé à l'autre. Et tu t'es dit, putain, mais attends, mais j'en étais pas là ! Tu vas te chercher un verre, t'as l'impression qu'il lui est fait, t'as loupé cinq ans de passage. Pas de filier des yeux. Mais c'est formidable, et du coup ça t'entraîne, enfin je veux dire, c'est très libérateur. [03:25:44] Speaker D: Faut pas être en retard au concert. [03:25:46] Speaker B: Ouais, non, jamais, de toute façon, on conseille aux gens aussi de venir pour la première partie, même si c'est très dur, mais c'est bien parce que ça permet de découvrir et puis... et puis ils jouent, donc il faut quand même les remercier. [03:25:56] Speaker I: Et ça met en confiance, ouais c'est ça, ça met en confiance, on a tous été première partie pendant longtemps, on l'est toujours d'ailleurs. [03:26:01] Speaker D: On l'est toujours d'ailleurs, le 23 juin, non 23 mai, première partie de Skoal à Trabendon. [03:26:10] Speaker I: Venez, venez tôt ! [03:26:13] Speaker B: Oui, venez pour l'ouverture des portes par exemple. [03:26:18] Speaker C: Si vous avez raté le début, vous savez tout. [03:26:21] Speaker B: Ça enchaîne assez rapidement, donc il faut être là très tôt. Quand vous étiez jeunes, enfants, à quel moment vous avez entendu le premier son ? Tu parlais de ton expérience, mais peut-être qu'il y a eu autre chose avant, je ne sais pas. Mais ce truc qui vous a fait nian, qu'est-ce que c'est que ça ? Et oh ! [03:26:38] Speaker I: Ouais, ouais, ouais, carrément, moi je... Enfin, j'ai des souvenirs très forts d'écouter de la musique avec mon père en voiture. D'accord, donc votre papa qui écoute beaucoup de musique. Ouais, alors, non, en vrai, ils écoutent pas particulièrement de musique. Mais les Floyds, voilà, c'est un truc monomaniaque. Lui c'est les Floyds et pas grand chose d'autre. C'est peut-être des Bashung, des trucs comme ça. Mais en tout cas, ce qu'il a réussi vraiment à me passer, c'est ça quoi. Ses excès de vitesse sur l'autoroute à rouler à 180 en écoutant China New Crazy Diamonds. Et là, trop bien quoi. Et voilà, moi c'est mes premières vraies expériences de connexion avec la musique. [03:27:23] Speaker B: Du coup, il y avait un ensemble. [03:27:24] Speaker E: De choses du coup. [03:27:25] Speaker B: Il y avait la voiture, il y. [03:27:26] Speaker I: Avait... Ouais, ouais, bah c'est ça, mais je suis aussi pilote de rallye du coup... T'as perdu ? Non, non... Non je ne sais pas, il y avait juste un truc, enfin peut-être ce rapport entre l'excès de vitesse, je ne sais pas, et puis le côté hyper planant. Ouais, tout ça dans la nuit, ça paraît un peu bizarre. C'est comme ça, on dirait un clip. [03:27:43] Speaker B: Tu t'es dit quoi ? [03:27:43] Speaker C: Tu t'es dit c'est chelou ? [03:27:44] Speaker I: Je me suis dit, je ne sais pas, en fait ce serait intéressant d'essayer, mais vous n'avez pas le temps, de trouver ce que ça m'a fait, mais je me suis vraiment connecté à une musique. [03:27:54] Speaker B: Est-ce que ça ne fait pas un petit peu comme la première fois qu'on tombe amoureux ? Tu te dis, putain, qu'on tombe amoureux. qu'on a une attirance pour quelqu'un. Non mais bon quand tu es jeune. [03:28:13] Speaker I: Et que... Non mais en fait c'est ça, là où je te rejoins c'est que c'est les premières fois que tu ressens ce genre d'émotion et donc mettre des mots dessus c'est encore hyper compliqué quoi. Et voilà donc les Floyd et du coup bah ça te marque un peu la vie et tu... T'avais quel âge ? J'avais je sais pas, j'avais 10 ans, un truc comme ça. [03:28:32] Speaker B: T'as disant les Floyds, enfin je veux dire il faut... [03:28:35] Speaker I: C'est pas le truc le plus simple. [03:28:36] Speaker B: Quand t'as 10 ans quoi ! [03:28:37] Speaker I: Ouais bah à côté de ça j'avais peut-être FL65 tu vois en CD mais je vais pas en parler plus. [03:28:41] Speaker B: Si c'est très bien ! Attends, Kylian, je suis désolé ! Faut faire une pause là-dessus ! Mais qui n'a pas écouté ça ? [03:28:49] Speaker D: Moi ça a toujours été ma kryptonite FL-65, j'ai toujours détesté ça, même quand j'étais ado là, j'ai trouvé ça dégueulasse. Mais bon j'avais d'autres défauts, j'avais vraiment d'autres défauts. [03:28:57] Speaker B: Par là vous avez senti ce rosier ? [03:28:58] Speaker D: Non mais FL-65 c'était vraiment genre... Je me souviens de Boom où je sortais de la pièce parce que vraiment ça m'agressait l'oreille. Ah oui t'as un boycott quoi. Mais c'était eux ou c'était tout ce style musical ? Bon le style musical un peu en général c'est vrai, mais vraiment ce truc là de voix nazillarde, d'électro dégueu, Bon après j'ai écouté de la merde aussi à Stéphane, enfin j'ai pu écouter de la merde à Stéphane, mais vraiment FL65 a vraiment, c'était genre un rejet viscéral. [03:29:28] Speaker I: Voilà pourquoi je parle des Floyds plus tôt. [03:29:32] Speaker B: Mais non mais je trouve ça génial que t'aies pu parler aussi de ça. Toi c'était quoi ? [03:29:35] Speaker D: Bah moi c'était, c'est marrant parce que c'est des histoires de cassettes audio dans la voiture aussi parce que j'ai l'impression que les darons et les darons faisaient ça à l'époque. Enfin parce qu'aujourd'hui on a des télé, enfin on a les plateformes qu'on branche en wifi, en wifi. sur l'autoradio, mais à l'époque c'était les cassettes qui tournent évidemment, t'en avais, je sais pas, mon père en avait 10. Et donc du coup, et moi c'est aussi des souvenirs de bagnole avec mon père où ma mère, ma mère est grande fan de The Clash, cette chanson-là. Ah ouais, donc Shudder, Shudder. [03:30:05] Speaker B: Ils sont rock dans la famille. [03:30:06] Speaker D: Ouais, mon père est un ancien baba cool et ma mère aimait bien ce genre de choses aussi. Ils étaient voir The Cure en 79. Ouais, cette chance-là. Et donc ouais, « Should I stay or should I go ? » était une espèce de chanson préférée comme thème. Enfin, j'aimais bien Dorothée et j'aimais bien « Should I stay or should I go ? » quand j'avais... [03:30:26] Speaker B: C'était un récepteur. [03:30:27] Speaker D: Et j'ai encore aujourd'hui, quand j'écoute Strawberry Fields Forever ou Eleanor Higby des Beatles, vraiment des réminiscences de voitures. Odeur de clope Corsa grise de mon baron en allant chez ma grand-mère avec ma sœur à côté, ma mère et tout. Vraiment pile le riff de guitare, enfin les violons d'Alien or Rugby ou les petites cordes de Strawberry Fist Forever. [03:30:58] Speaker B: Ah ouais, c'est un souvenir quand même très fort là, parce que c'est carrément bande-son de ta life. [03:31:02] Speaker D: Clairement ouais, bah oui mais parce qu'en fait on faisait beaucoup de bagnoles comme tout le monde quoi, et les cassettes voilà, et puis les doors aussi. Alors aujourd'hui j'aime plus les doors du tout mais vraiment c'est aussi des trucs qui font partie de cette enfance. Ah bah désolé, non non. [03:31:15] Speaker B: Non mais c'est bien, généralement il y a des gens qui sont pas vraiment tranchés sur leurs avis, bah au moins... [03:31:18] Speaker D: Ah oui c'est bien, je suis un peu trop catégorique parfois, malheureusement. [03:31:23] Speaker B: Bon, il y a eu ça. Est-ce qu'il n'y a pas eu le rôle de la musique ? Est-ce qu'il y a eu un rôle, parce qu'on parle tout le temps, j'utilise toujours les mêmes mots, je suis désolé pour les gens qui nous suivent, mais un truc galvanisant, un truc qui vous a empêché d'être violent, un truc qui vous a guéri de mots. Cette musique, le rock, souvent, alors nous, on me dit souvent que ça a fait tenir un peu mentalement, parce que. [03:31:44] Speaker I: Les gens étaient plus faibles. Tant mieux, si ça fait ça. Moi, je crois pas, je viens d'une famille plutôt saine, tous des petits travers, mais franchement, ça va. Si ils écoutent l'interview, ils vont dire. [03:31:56] Speaker B: « Attends, c'était quoi, là, tu as doux ? [03:31:58] Speaker I: » « Pourquoi tu fais référence, là ? » Non, je crois pas que... J'ai pas vraiment eu ce déclic, quoi. Même à l'adolescence, j'ai pas fait de crise d'ado ou quoi, donc ça aurait pu se lier à ça, mais... [03:32:12] Speaker B: Mais c'est quoi qui t'a excité, du coup ? [03:32:15] Speaker I: Dans la musique ? Bah en fait j'avais récupéré la basse de mon oncle, je savais pas en faire, et puis j'avais une pote qui était passée qui m'avait dit « Tu fais de la basse ? » et du coup voilà, un peu. [03:32:26] Speaker B: Classique, je me suis dit « Ah y'a peut-être une petite motivation que vous n'aurez pas ». [03:32:30] Speaker I: Mais pas du tout finalement, et ça n'a pas fonctionné. Mais par contre la basse carrément et la guitare aussi et non par contre pour la stabilité ou en tout cas la gestion des émotions moi je sais aussi quand même aujourd'hui encore quand j'ai des moments où ça va pas ben la guitare ça aide à mort quoi. Donc l'instrument t'as... Mon instrument ouais c'est ça. Mais disons que c'est ma pratique qui finalement petit à petit m'a permis d'exprimer mes émotions, soit pour moi-même, à titre personnel, soit dans Miss France. Mais c'est pas l'inverse, c'est pas la musique qui est venue à moi en me disant... [03:33:13] Speaker B: Voilà. C'est ton outil, c'est ton crayon ? Oui, oui. [03:33:17] Speaker I: Heureusement que j'ai pas un vrai crayon parce que je dessine hyper mal. [03:33:20] Speaker B: Bon. Y'en a qui ont réussi quand même. On n'est pas là pour donner tout d'omblé. Plantue. Bim. High five de loin. Et toi la musique elle t'a... Moi. [03:33:40] Speaker D: Ça m'a toujours accompagné mais un peu comme Antoine, moi j'ai jamais eu une enfance tout à fait normale, plutôt heureuse et une adolescence qui allait avec. Mais moi j'ai fait ma crise d'adolescence à un retardement, genre à 22-23 ans où justement la musique m'a aidé à faire, la musique un peu violente m'a aidé un peu à me sortir de ça et les premiers groupes que j'ai eus étaient un peu des trucs de sales gosses quoi. [03:34:05] Speaker B: T'avais une envie de rébellion ? [03:34:06] Speaker D: T'avais envie de rébellion assez tardive ouais. Non mais là en fait la musique quand même c'est une béquille dans nos vies sinon on serait pas là. Mais moi dans ma vie évidemment c'est ma béquille quasi principale. Coup de joie, coup de mou. J'ai des playlists ou des albums. Quand j'ai un coup de mou je sais que si j'écoute cet album là il va bien me maintenir dans mon coup de mou. [03:34:27] Speaker C: Mais pourquoi on fait ça ? [03:34:33] Speaker D: J'ai fait une playlist il y a quelques années, qui était sur mon iTunes et qui me suit un peu partout. J'en joue des trucs parfois qui s'appellent « N'écoute pas ça ». « N'écoute jamais ça », « N'écoute jamais ça ». [03:34:43] Speaker B: Si ! [03:34:43] Speaker D: Si tu vois ça déjà. Et donc du coup ouais, j'y retourne régulièrement. Du coup voilà, ces émotions-là en fait, moi j'associe beaucoup d'émotions à la musique et à des moments de ma vie, ou en tout cas à des moments de ma vie émotionnellement où je me trouve. Et que, effectivement, un album ou une chanson peut me faire tourner mon cerveau comme une crêpe en fait. Malheureux, heureux, heureux, malheureux. C'est important pour ça. [03:35:11] Speaker B: Généralement, on n'écoute pas de musique malheureuse pour devenir malheureux, on l'est déjà. [03:35:15] Speaker D: On l'est déjà, mais je ne sais. [03:35:16] Speaker B: Pas, en fait, est-ce que... Ça varie un petit peu, t'es bien dedans. [03:35:19] Speaker C: Pour ça, il reste FL 65. [03:35:20] Speaker D: C'est une question que je me suis souvent posée, est-ce que j'écoute de la musique malheureuse ? Est-ce que c'est dans High Fidelity, je crois qu'il dit ça, mais est-ce qu'on écoute de la musique malheureuse pour être malheureux, ou est-ce que je suis malheureux parce que j'écoute de la musique malheureuse ? Enfin, ce truc-là, de Nick Ornby. [03:35:37] Speaker B: C'est interminable. [03:35:38] Speaker D: C'est une notion qui se répond pas, qui est vite répandue. [03:35:42] Speaker B: Je me suis toujours dit, mais c'est complètement con. Tu vas pas bien. Le meilleur moyen d'aller mieux, c'est quand même de trouver des solutions, en tout cas d'écouter des trucs positifs. Pourquoi tu vas te faire un bon Portissette ? Tiens, je vais me mettre dans le noir, je vais me mettre le tombeau des Lucioles avec Portissette derrière. [03:35:58] Speaker D: Complètement Portissette, je pense que c'est le numéro 1 de la playlist. [03:36:02] Speaker B: C'est clair. Et t'es là, tu te tortures quoi ! Mais peut-être que c'est pour faire passer plus vite, je sais pas. Vraiment, c'est une question, si vous avez une réponse, n'hésitez pas à la laisser en commentaire. [03:36:09] Speaker D: Est-ce qu'on plaire un peu dans le fond de la piscine pour enfin se donner un petit coup ? [03:36:15] Speaker I: Mais faire cette musique, ça doit être encore un autre délire quoi. [03:36:19] Speaker D: Est-ce que les gens de partie 7 sont profondément malheureux ? Je ne sais pas. [03:36:22] Speaker I: Je voudrais voir ce qu'ils deviennent d'ailleurs. [03:36:23] Speaker B: Bess Gibbons a sorti un album il. [03:36:25] Speaker D: N'Y a pas longtemps. [03:36:27] Speaker C: Bess Gibbons, oui, elle est active. Elle a sorti un album il n'y a pas longtemps. Elle chantait sur un truc plus orchestral, je crois. Et c'est plus positif. Ça reste dans des choses qu'on peut lui attribuer assez facilement quand on pense à Bess Gibbons, mais ça évolue, ça expérimente, c'est plutôt bien. [03:36:48] Speaker B: Oui, mais ça je ne dis pas le contraire. Tu peux expérimenter, mais être positif. [03:36:51] Speaker I: Oui peut-être. [03:36:52] Speaker C: Ah bah après elle va pas chanter la danse des canards, on en est pas là. [03:36:55] Speaker B: Non mais je me doute bien, après si elle veut tourner les serviettes, elle fait ce qu'elle veut. En termes de vestimentairement parlant, vous êtes passés par des trucs chelous ? [03:37:04] Speaker D: Moi capillairement parlant, je suis passé par des trucs chelous. [03:37:08] Speaker B: T'es un artiste capillaire. [03:37:10] Speaker D: J'ai une petite niasse qu'il faut occuper, donc j'ai fait beaucoup de viveldop. [03:37:15] Speaker B: T'as collé, t'as... J'ai retrouvé des détails, il y a des gens qui regardent ton podcast, donc. [03:37:20] Speaker D: C'Est pas du tout... Ah oui, pardon, désolé, donc j'ai fait des pics, j'ai fait beaucoup de pics. [03:37:24] Speaker I: Ouais, des pics, vraiment, des petits crêpes, des petites zéro-couisses en béton. [03:37:26] Speaker D: Zéro-couisses sympas, ouais. [03:37:27] Speaker I: Mais pas encore rasées... Peut-être pour huit ! [03:37:30] Speaker B: T'as de la chance, tu peux le faire. [03:37:34] Speaker D: C'est plutôt bien, ouais. Oui, capillairement moi, surtout. [03:37:39] Speaker I: Ouais, non, moi, je sais pas, peut-être des pantalons un peu trop bas, quoi. [03:37:42] Speaker B: Mais c'est pas... Oui, à l'époque, fin 90, un baguit... [03:37:46] Speaker I: C'est ça, non, je crois... Non, non. [03:37:49] Speaker G: Pas de... [03:37:51] Speaker I: Pas de vibe particulière. [03:37:53] Speaker B: Tant qu'il me cache quelque chose. Attention, faites-nous des recherches. Si vous avez des témoignages, n'hésitez surtout pas. [03:38:00] Speaker C: On fait appel à toutes les familles. [03:38:02] Speaker B: Est-ce que, bon, vous m'avez dit adolescence cool, donc ça veut dire qu'il y avait des amis, il y avait des fêtes, il y avait plein de gens autour de vous, tout se passait bien, donc de ce côté-là, c'est cool. Les parents ? [03:38:12] Speaker D: Très cool. On les embrasse papa, maman. [03:38:15] Speaker B: Quand vous avez commencé à travailler, vous avez des boulots ? Oui. Est-ce que les gens qui vous entourent au travail ont accepté facilement le fait que vous écoutiez ce genre de musique, qu'ils écoutent facilement cette musique ? C'est quoi votre boulot si vous voulez. [03:38:29] Speaker I: Bien en parler ? Oui oui bien sûr, moi je suis graphiste dans le cinéma en fait, dans les équipes de décoration. Et donc je change, je passe d'un projet à un autre en fonction d'une boîte de plan. Et puis je suis pas intermittent, je suis à mon compte en tant que graphiste et du coup en fait c'est important pour moi parce que du coup je suis pas employé mais j'ai des clients. enfin c'est même si finalement je fais les mêmes horaires qu'un employé etc quand je vais sur un film mais ils peuvent pas me refuser de faire ce que je veux quoi et donc si. [03:39:01] Speaker B: Je dois partir je pars et c'est tout. [03:39:03] Speaker I: Ouais quand même un avantage surtout que j'ai eu une sale expérience pendant 4 ans où je travaillais pour le coup comme graphiste pas du tout dans ce milieu là à la gare Hyperautain et où là je suis vraiment... Il dit les termes ! Il dit les termes ? Ouais ouais mais c'est un confiné quoi et j'ai beaucoup souffert là-bas comme beaucoup de gens souffrent là-bas et je pense et du coup voilà c'est aussi pour ça que ensuite je pouvais plus je crois être employé et pas à mon compte quoi mais bon encore à l'époque donc ça c'était plutôt à l'époque de The Great Divide et quand je travaillais là-bas je m'étais quand même à un point d'honneur de pouvoir faire les tournées que je voulais faire parce que c'était un vrai échappatoire quoi. [03:39:46] Speaker B: C'est fort, ok. [03:39:50] Speaker I: Et toi le travail ? [03:39:52] Speaker D: Moi le travail ça va, le travail ça va. J'ai la chance d'avoir un boulot qui est vraiment très cool et où les gens sont au courant de ce que je fais à côté dans ma vie et me laissent faire ça donc du coup j'ai aussi la chance d'avoir beaucoup de congés donc je pose mes congés quand je dois partir en tournée ou en week-end tour et du coup personne. [03:40:11] Speaker B: N'A à redire. [03:40:13] Speaker D: Et il n'y a pas longtemps, il y avait une fête privée de travail et on m'a demandé est-ce que ton groupe serait ok pour venir jouer ? Et puis on a joué avant mon. [03:40:20] Speaker B: Boulot et c'était très rigolo. [03:40:22] Speaker I: Un groupe de mariage, plutôt de fête de retraite. [03:40:25] Speaker D: Un départ en retraite et du coup on a fait le backing band du gars qui partait en retraite et c'était très rigolo. Et puis du coup le lendemain la machine à café c'était un peu ma fête mais c'était rigolo. [03:40:36] Speaker B: C'était très très cool parce que c'est. [03:40:39] Speaker G: Quand même assez rare ça. [03:40:40] Speaker D: Moi je suis dans un cool taff donc c'est cool. [03:40:42] Speaker B: Est-ce que vous vous sentez aujourd'hui que vous avez accompli quelque chose ? Qu'il y a un espèce de soulagement ou de satisfaction ? Après ça dépend de votre caractère. [03:40:53] Speaker I: Ouais, de manière générale, dans la vie. [03:40:54] Speaker B: Et puis avec la musique. [03:40:56] Speaker I: La musique, ouais, moi j'ai franchement... De tout ce que j'ai pu faire jusque là, je suis quand même assez fier ou reconnaissant plutôt. Je crois que dans mes cases, sortir un album, tigner sur un label, faire une tournée au Japon, ça j'ai pu faire. [03:41:16] Speaker B: T'as accompli quelques rêves ? [03:41:18] Speaker I: Ouais j'ai accompli quelques rêves, il me manque que K.I.X.P. et Restless, mais Restless c'est pas grave, je fais toutes les lettres. [03:41:23] Speaker B: On aimerait bien expliquer, mais bon, c'est compliqué quand même. [03:41:28] Speaker I: On sait pas, attends, attends. Attends de se faire mourir. Et puis non, et puis à titre personnel, ouais, je me sens dans les détails, non, ça roule, c'est cool. [03:41:41] Speaker B: Ça va peut-être ensemble d'ailleurs. Ouais, c'est cool. [03:41:47] Speaker D: Même question, oui, ma réponse, c'est très chouette de trouver un groupe musical dans lequel en fait tu t'entends vraiment très bien avec les gens et où t'es vraiment 100%, voire 150% ok avec la ligne éditoriale de ton groupe. Moi j'ai eu plein de groupes avant avec qui ça s'est très bien passé, avec des très bons amis qui restent encore des amis aujourd'hui, mais dans lequel Ça rejoint ce que tu disais tout à l'heure sur le Modern Hardcore, j'avais aussi un groupe de Modern Hardcore où on essayait aussi de faire des choses qui étaient hors de notre portée déjà, de dire on va se professionnaliser, on va avoir un label, on va gagner notre vie avec ça, alors que non, déjà t'as un mauvais accent en anglais, tu viens de Nancy... [03:42:27] Speaker B: Avec tout le. [03:42:27] Speaker D: Respect que j'ai pour ce groupe là et puis mes anciens potes qui peut-être regardent, enfin mes anciens potes, mes axéles potes qui regardent. Non mais pas du tout, mais disons qu'on essaie de faire les pans, voilà c'est ça, et puis c'est surtout que ça va peut-être aussi avec ce genre musical. Mais du coup en fait, en ayant Miss France, et du coup au fil des années, mais ça m'a fait ça dès que j'ai commencé à jouer, qu'on a commencé à se retrouver à quatre dans une salle de répét' et ensuite en sortir, c'était que j'étais à ma place, à l'endroit là, et que... Ouais, je le sentais vraiment au fond de moi, et au bout de dix ans, je me dis, wouah, mais c'est trop chouette d'avoir ça pendant dix ans avec ce genre de personnes, avec qui tu partages des moments hyper forts qui seront gravés à vie, voire tatoués à vie, et donc il y a ce truc-là, et ça, ça rend fier, ça rend extrêmement fier de se dire, Je vis ça avec mes potes et c'est quand même génial, pendant dix ans quoi, c'est pas rien dix ans dans une vie, et encore plein de belles années. [03:43:25] Speaker B: Une espèce de stabilité. [03:43:27] Speaker D: Une stabilité, ouais ouais ouais. C'est ça, et puis ça empêche pas les tensions, les disputes et tout ça, mais comme on est quand même tellement amis, et surtout on connaît le fonctionnement des autres, que ça empêche pas quand même justement de pouvoir discuter, se dire les choses, et puis ensuite avancer et faire des forces, ces trucs-là en fait, de faire de ces trucs-là des forces. Et ça, ça rend très fier. Enfin fier, je ne sais pas si c'est le mot, mais en tout cas, c'est très gratifiant. C'est très gratifiant. [03:43:55] Speaker B: C'est une belle histoire, ça fait du bien d'entendre ce genre de choses. On en a besoin quand même. On va passer au clip. « Come Back Kid » ? C'est celui que tu as reconnu ? C'est celui que tu as reconnu ? C'est celui que tu as reconnu ? [03:44:09] Speaker I: C'est celui que tu as reconnu ? [03:44:10] Speaker B: C'est celui que tu as reconnu ? C'est celui que tu as reconnu ? C'est celui que tu as reconnu ? C'est celui que tu as reconnu ? C'est celui que tu as reconnu ? C'est celui que tu as reconnu ? [03:44:17] Speaker I: C'est celui que tu as reconnu ? C'est celui que tu as reconnu ? C'est celui que tu as reconnu ? C'est celui que tu as reconnu ? C'est celui que tu as reconnu ? C'est celui que tu as reconnu ? C'est celui que tu as reconnu ? C'est celui que tu as reconnu ? C'est celui que tu as reconnu ? C'est celui que tu as reconnu ? C'est celui que tu as reconnu ? C'est celui que tu as recon Pour le coup, moi, percer un peu ce rapport du fan et du groupe et d'avoir un rapport d'égal à égal avec ce gars-là, qui est aujourd'hui un bon pote, c'est assez génial. Ça me remet en perspective plein de choses et les rapports humains que tu peux avoir avec n'importe qui, qui seraient censés être plus célèbres, plus importants et dont la parole pourrait porter plus. En fait non, on est un peu tous les mêmes. Et ça, ça m'a beaucoup appris. Et puis la musique est géniale. Et puis c'est cool d'avoir des anecdotes sur la formation de cet album Wake the Dead. La première fois qu'il a joué le morceau c'était en Australie par exemple, il nous a dit qu'il devait y avoir un titre en plus sur l'album qu'ils n'ont pas gardé finalement, qu'il avait pu nous faire écouter. Des petites choses comme ça quoi, des petits privilèges. [03:45:31] Speaker D: Mais je valide aussi ce choix parce que Comeback Kid a aussi été très important pour moi et le groupe de Modern Hardcore que j'avais dans les années 2000. On s'est formés en 2005, et vraiment c'est Comeback Kid qui nous a poussés, ça s'appelait Exit Wounds si vous voulez. [03:45:44] Speaker B: J'allais dire, c'était quoi le nom ? [03:45:46] Speaker D: Ça s'appelait Exit Wounds. Et ouais, Comeback Kid et Kid Dynamite, deux kids, et Minor Threat c'était nos influences principales, et vraiment à fond les ballons dedans, quitte à pomper des riffs. A l'époque on se faisait un peu moins chier d'ailleurs, on pompait des riffs. Allez, vas-y, reprends, c'est pas grave. [03:46:03] Speaker I: Personne s'en apercevra. [03:46:04] Speaker D: Personne s'en apercevra, mais voilà. Et du coup, oui, effectivement, et donc d'avoir vu, à l'époque, je connaissais déjà Antoine, à cette époque-là, j'ai dit, putain, le gars, il se fait un feat avec Scott Waid, waouh, trop cool. Et quelques années plus tard, on a la chance de partir en tournée au Canada. On a fait deux tournées au Canada, et la deuxième tournée au Canada, on s'est dit ben on va sortir un peu du Québec, on avait fait une première tournée autour du Québec et là on se dit ah si on allait voir gratter du côté d'Ontario et d'aller à Toronto quand même belle belle capitale de la musique quoi et Antoine, qu'on. [03:46:37] Speaker I: A pris en roadie ouais j'étais roadie donc à l'époque Thibaut était à la. [03:46:40] Speaker D: Guitare et on se dit bah tiens voilà enfin mon pote Scott vit à Toronto donc je vais le contacter Donc. [03:46:47] Speaker I: Scott s'est ramené, il a vu le concert et puis je sais pas si c'est ce soir-là ou le soir d'après... [03:46:51] Speaker D: Non c'est ce soir-là. [03:46:52] Speaker I: Ouais ce soir-là, après le concert, on est allé chez lui. Il avait un super loft et la weed venait d'être légalisée la semaine avant. [03:47:01] Speaker D: La semaine avant dans tout le Canada. Et du coup en fait, c'est Martin qui dit ça la dernière fois, quand tu sortais dans la rue à cette époque-là au Québec, enfin au Canada, ça sentait ou le graillon, parce qu'ils bouffent vachement gras là-bas, il y a de la friture partout, ou la weed. [03:47:15] Speaker B: Voilà. [03:47:15] Speaker I: Et chez Scott c'était la weed. [03:47:17] Speaker D: Et chez Scott il nous a sorti une beuh de malade. En plus là-bas il la fume pure et il nous a fait une espèce de gros blunt. [03:47:26] Speaker I: Le temps s'est arrêté quoi. [03:47:29] Speaker D: N'importe quoi. [03:47:30] Speaker I: Ça a passé deux heures, on avait tous la pâteuse. Moi j'étais un peu tu vois bon alors là c'est beau les discours que je dis de ouais on est des gars légales n'empêche que je stressais de présenter mes potes aussi à Scott et tout et qu'il y ait des blancs tu vois dans les conversations et tout ça. Et moi j'étais défoncé genre ça n'allait pas du tout. Mais hyper bon moment quand même. [03:47:50] Speaker B: Bon attention à votre consommation. Si on prend ça t'abîmes. [03:47:56] Speaker D: C'est bien de le rappeler, désolé. Il y a des règles sur Twitch aussi. [03:48:02] Speaker B: Je pense qu'ils s'en foutent. C'est juste pour pas qu'on ait trop d'ennuis. On sait jamais. Ça sent pas ici. [03:48:11] Speaker C: Tant qu'on montre pas une paire de seins ou des guns, normalement ça passera. [03:48:15] Speaker B: C'est américain Twitch, c'est pas les lois françaises. Et c'est les lois uniquement d'Amazon. [03:48:23] Speaker C: C'est un état à part. [03:48:24] Speaker D: Jeff Bezos. Un état dans l'état. [03:48:27] Speaker B: On va regarder ce clip du coup. Et comme ça peut-être que les gens vont regarder ça en imaginant plein de choses. Ils vont s'envoler avec des combats de guides. Roulement de batterie. [03:48:37] Speaker D: Pink Panther. [03:50:22] Speaker A: Pour tous vos regrets Arrêtez de vivre sous la lumière C'est la fin du monde ! Avec tout le monde ! [03:53:53] Speaker D: Je suis à l'extrémité Et je... [03:54:47] Speaker A: Merci d'avoir regardé cette vidéo ! [03:54:57] Speaker B: Et voilà, encore une fois, bang bang, c'est votre émission Metal Alternative Rock. Toutes les musiques qui font du bruit passent par ici. Et si vous aimez ce bruit-là, n'hésitez pas à nous rejoindre et à en parler à vos amis. Plus on est, plus on rit et surtout plus on pourra défendre cette musique. Ça a toujours été le principe, c'est notre bataille. Je vous répète que Restless est une association, donc l'argent qui rentre dans cette association ne peut pas me revenir. Et quoi qu'il arrive, je ne veux rien gagner. Le but c'est de ne jamais être payé parce que si je suis payé, ça va biaiser mon avis et ça va changer mes émotions. Donc donner de l'argent c'est juste permettre de payer. Marcel qui fait les shorts, c'est pouvoir payer peut-être aussi des événements. On a très envie de vous faire... de gros cadeaux qu'on a eu l'habitude de faire avec Bring the Noise et c'est en cours donc on va préparer ça et c'est vos dons bien évidemment qui permettent cela donc si vous avez envie de partager des choses avec nous et puis voir mon bureau qui est sacrément dégueulasse je passe des moments avec vous sur Patreon rejoignez-nous et sinon un don même un euro vous pouvez pas imaginer la somme astronomique que ça représente pour nous je sais que vous êtes en train de dire mais les cons c'est qu'un euro non un euro c'est énorme Parce que 25.000 personnes qui donnent un euro, ça fait quand même 25.000 euros, c'est une somme assez astronomique. Et ça, ça vous permettrait de faire des choses extraordinaires. Donc un don, vous pouvez les faire via notre site internet. Ou tout simplement, là Marcel va vous donner je sais plus c'est quoi ? Point d'exclamation, don ? Voilà, point d'exclamation don, point plein, point d'exclamation Patreon. Et là, le groupe que nous venons de voir, c'est un groupe qui vient de sortir ce clip, c'est le groupe Dead Wrong avec Wayside. J'avais envie de varier un peu les plaisirs, rester un petit peu dans une dynamique punk, mais plus ricane, plus vibe, plus entre guillemets commercial, on va dire, mais bon. Et c'est un groupe qui est assez peu connu. J'ai vu la vidéo, je me suis dit, putain, ça doit être un truc qui cartonne. Et c'était à 450 vues, je me suis dit bah c'est bien, il faut le partager quand même. Je n'ai absolument pas vérifié d'où ils venaient, mais je pense qu'ils ne sont pas français. Donc voilà, notez le nom, Dead Wrong. Et nos invités donc, c'est Miss France. Miss France, encore une fois merci. Miss France sans les voyelles. Je ne vais pas le répéter 50 fois, il n'y a que le E. À la limite, même si vous ne mettez pas le E, vous tombez quand même sur E. C'est-à-dire qu'il vaut mieux. [03:57:07] Speaker D: Ne pas mettre de voyelles du tout. [03:57:10] Speaker B: Ce n'est pas compliqué d'enlever des voyelles, s'il vous plaît, faites un effort. En tout cas, de tout ce qu'on s'est dit là, il y a tout le concept, il y a toute cette simplicité, toute cette générosité, toute cette gentillesse, ce partage, il y a toutes ces choses-là qui ressortent de Miss France. Vous ferez des bisous aux collègues. [03:57:28] Speaker D: À Martin et Jérôme, évidemment, et Thibaut. [03:57:31] Speaker B: Au revoir Amélie ! Voilà, c'est du lien. Et ouais, il y a une belle symbiose, il y a un beau partage. Je conseille encore une fois à tout le monde d'aller écouter ce que ça donne. Alors, soutenir un groupe, c'est bien sûr écouter les morceaux. C'est surtout acheter du merch et puis aller au concert. Ce n'est pas en passant par Spotify que vous allez les aider. C'est déjà bien de connaître les morceaux. Acheter un CD, c'est pas mal aussi. [03:57:55] Speaker D: Pas de CD mais des vinyles. [03:57:59] Speaker B: D'acheter quelque chose qui permet d'écouter la musique. C'est mieux que de l'écouter sur les plateformes. Quand même, c'était un beau et bel outil. Mais ça ne crache pas dessus. Mais voilà, Miss France, on a dit qu'on allait vous voir très prochainement. Vous avez des dates en tête en plus de celles que vous avez données ? Ou il faut juste se rendre quelque part pour les voir ? [03:58:22] Speaker D: Sur Bandcamp normalement c'est à jour. C'est là où c'est le mieux de vous rejoindre. [03:58:29] Speaker I: Les dernières elles sont... Fin de l'année ? Elles sont sorties ou pas ? [03:58:32] Speaker D: Non pas encore, pas encore sorties. Ce qu'on peut dire c'est déjà le 23 mai avec Skol à Trabendo. Ensuite on joue à Lille le 5 juin à la Bratcav. On joue à Scilly dans le... en Belgique, au Salon, le lendemain le 6 juin, et on joue le 5 juillet, allez je balance le truc, à la Ferme Électrique. Haha ! Voilà, Festival à la Ferme Électrique. Alors je peux le dire parce que genre c'est annoncé je crois cette semaine. [03:59:02] Speaker B: Il te laisse le temps un peu de s'y faire. [03:59:04] Speaker D: Je pense pas qu'ils nous enveuillent beaucoup de faire de la pub pour eux en avance. [03:59:08] Speaker B: On a déjà parlé en plus de la ferme électrique. [03:59:09] Speaker D: Ferme électrique 5 juillet, voilà. Et ça c'est jusqu'à l'été, et puis après l'été il y aura d'autres. Il faut vous suivre de toute façon. Oui, bien sûr. Pas de date à Paris sous peu, mais ça peut revenir. Mais en tout cas on se bouge un peu à droite et à gauche quand même. Venez nous voir. [03:59:25] Speaker B: Il paraît toujours un moment ou un autre. Il faut se surveiller. A voir sur scène. Bon, qu'est-ce que je peux vous dire à part vous souhaiter un futur adieu, que tout se passe bien, que vous vous éclatiez encore et que surtout vous nous offrez cette putain d'énergie. Et puis gardez quand même Gloria et Stéphane à la fin. Vous pouvez passer brief et sympa aussi. [03:59:47] Speaker I: On l'a pas encore mise, on l'a. [03:59:48] Speaker D: Pas encore mise, on a mis Christina Aguilera, on a mis Kylie Minogue, on. [03:59:53] Speaker I: A mis pas mal de personnes. Ouais, Kylie Minogue, Thierry, Boula Facette, c'était. [03:59:57] Speaker G: Où, je sais plus. [03:59:58] Speaker D: C'était dans le Nord. [04:00:00] Speaker I: Ouais, trop bien. Mais Britney, très bonne idée. Britney, ça fait bien danser. [04:00:06] Speaker D: C'était pour mon anniversaire qu'on a mis Kelly Minogue à la fin de... C'était laquelle ? C'était... [04:00:12] Speaker I: C'est 39 ans. Love at first sight. [04:00:14] Speaker D: Ah oui ! Très bien ! Un bijou, un bijou. [04:00:19] Speaker B: C'est très bien, il y a plein de Kelly Minogue qui sont bien des chansons. [04:00:21] Speaker D: Je monte mon t-shirt parce qu'il faut aller écouter Lignes Rouges aussi, s'il vous plaît. [04:00:24] Speaker B: Ah bah si tu veux faire la. [04:00:26] Speaker D: Promo de... Oui, Lignes Rouges, ce sont nos amis, ils sont formidables, et elles sont formidables, voilà. Allez écouter Lignes Rouges. J'ai mis exprès pour... [04:00:33] Speaker I: Bah moi j'ai mis un t-shirt Uniqlo... Allez écouter ! Non mais Lignes Rouges je valide. [04:00:42] Speaker B: C'est quoi comme style ? [04:00:44] Speaker D: Lignes Rouges c'est de l'emo punk et c'est Aurélien qui chante dans ce groupe là et Aurélien nous accompagne quasi tout le temps sur la route à la fois en tant que merch boy et aussi bassiste intérimaire de temps à autre quand Jérôme peut pas faire les dates c'est Aurélien qui le remplace. Et Lignes Rouges c'est son projet avec Noé, Maïwenn et Rhys et c'est vraiment très très beau. Vraiment très bien. [04:01:08] Speaker I: Ouais, enfin un jeune prologueur ça fait un an, deux ans ouais. Il met déjà deuxième enregistrement. [04:01:15] Speaker D: Et puis vraiment une capacité à écrire des très bonnes chansons. Vraiment ils ont une fibre pour écrire des bonnes chansons qui est assez bluffante pour un groupe qui débute entre guillemets. Mais vraiment aller écouter Ligne Rouge, voilà. [04:01:30] Speaker B: Ok, je vais le faire, parce que je n'ai jamais écouté, donc c'est l'occasion. Si j'ai reçu un mail, je suis désolé, je ne suffis que des mails, ça passe souvent la trappe. Mais je vais y travailler, vous êtes là pour me surveiller, puisque sur Patreon, vous êtes là pour me dire de lire mes mails, donc j'ai plus le choix. Est-ce que tu as une dernière question, toi, Njoli ? Non ? [04:01:49] Speaker C: À quand le featuring avec Jean-Pierre Foucault ? Je ne sais pas. [04:01:52] Speaker B: Attends, je suis fan de Jean-Pierre Foucault, tu ne peux pas mêler ça, même si ce n'est pas forcément la meilleure des préférences. [04:01:57] Speaker I: Tu m'apprends qu'il est encore en vie, déjà ? [04:02:01] Speaker C: Et ils le sortent du Formol une. [04:02:02] Speaker B: Fois par an justement, c'est pas truquère ça. [04:02:05] Speaker I: Ouais c'est clair. [04:02:07] Speaker D: Bah quand il veut, quand il veut. [04:02:09] Speaker I: Les DM sont ouverts. Nous on lit nos mails. [04:02:13] Speaker D: Nous on lit nos mails. [04:02:15] Speaker B: Voilà, si vous avez envie, n'hésitez pas à l'envoyer. Il y a des salles qui peuvent vous faire des propositions. [04:02:20] Speaker D: Oui, bien sûr, carrément, tout le monde peut nous faire des propositions. Oui, on redirigera vers Yves ou alors on s'arrange, clin d'œil, clin d'œil. Ça fait toujours peur quand... et c'est bien de le dire aussi, ça fait toujours peur quand t'as un groupe à un tourneur. Parce que, effectivement, y'a des groupes qui sont un peu point et pied, point lié avec... C'est comment ça ? Enfin, qui sont liés à un tourneur, pardon, avec des espèces de contrats, et du coup si tu passes pas par le tourneur, tu peux pas faire jouer le groupe. Nous, c'est pas du tout le deal qu'on a. Enfin, t'es pas allé le dire... Enfin, si, on peut le dire. Disons que si t'es une asso DIY et que tu peux pas, justement... t'as pas les moyens de mettre, je sais pas moi, 1500 balles, je sais pas combien, tu vois. Évidemment que c'est très cher à être déclaré. Nous, en fait, on vient du DIY et donc il est essentiel pour nous de ne pas se couper de cette salle-là. De toute façon, en fait, on ne pourrait pas vivre en tant que groupe si on ne faisait que des plans dans des smacks. C'est cool, c'est agréable d'en faire de temps en temps. Mais déjà, nous, il n'y a pas que ça qui nous plaît. Et en plus de ça, on ferait trois dates dans l'année. Ce n'est pas du tout le but est là. Et comme on vient du DIY, de toute façon, nous, jouer dans des rads, c'est cool aussi, en fait. Voilà, donc faites nous jouer, si vous voulez nous faire jouer, vous nous écrivez un mail, on en discute. Si c'est possible, dans le timing qu'on a, on en discute. Il faut carrément pas s'empêcher. Parce que moi, on nous a déjà dit, ah bah j'osais pas vous contacter parce que je pensais que le tourneur et tout ça... Bah oui, contacte le tourneur, et si ça le fait pas, bah on en discute. Alors c'est pas dit qu'on vienne, mais on en discute avec grand plaisir. [04:03:48] Speaker B: C'est vrai. C'est ouvert à tout non plus, il faut quand même discuter. [04:03:52] Speaker D: On discute et puis évidemment on a quand même des frais de camions, d'essence et tout ça donc voilà. [04:03:56] Speaker B: Écrivez-nous ! Très bien, je ne sais que dire de plus. Bravo, merci à vos collègues aussi, merci à vous de faire ça, merci de continuer. Très belle EP. [04:04:08] Speaker D: Merci beaucoup. [04:04:09] Speaker B: Bienvenue. On sent bien sûr ton influence, parce que je me suis tout retapé. Enfin, tous ceux qui me sont disponibles. [04:04:17] Speaker D: Ils sont tous disponibles. C'est vrai que sur les plateformes de streaming, on n'a pas mis 1 et 2. [04:04:23] Speaker B: Voilà c'est ça, parce que j'allais dire, moi y'en a deux qui sont pas sur la table. [04:04:26] Speaker D: Ouais, un et deux sont pas sur les plateformes, mais ils sont sur Bandcamp. Voilà, mais sur Bandcamp y'a 3, 4, 5, 6, 7, c'est facile à dire, et à compter, y'a le reste, ouais. [04:04:36] Speaker I: Et 5 et demi ! Et 5 et demi ! [04:04:38] Speaker C: Moi j'allais dire, on l'a oublié celui-là. [04:04:41] Speaker B: Je me suis souvent tapé, effectivement, j'étais bien. J'avais besoin de faire un peu de nettoyage ici, ce qui ne se voit pas, mais ils étaient bien plus bordélique qu'avant. Et j'étais, ouais, putain, allez, vas-y ! Et j'étais très très heureux, donc si vous n'aimez pas le ménage, Miss France peut vous aider. Cette phrase est très étrange si vous écoutez juste le podcast. [04:05:00] Speaker D: Mais attention, il faut faire le ménage pendant, je pense, 35 minutes. Je ne suis pas sûr que ça dure plus longtemps, donc il faut vraiment aller vite. [04:05:07] Speaker B: Oui, mais c'est vraiment efficace. [04:05:08] Speaker D: C'est vrai que ça... [04:05:09] Speaker B: C'est tout. L'intérêt aussi, c'est que ça vous rend efficace. [04:05:11] Speaker D: Je ne sais pas combien de temps dure notre discographie de la mesure. [04:05:14] Speaker B: Plus que 35 minutes quand même. Bon en tout cas, bravo, merci. [04:05:18] Speaker I: Merci Pierre, merci beaucoup. [04:05:22] Speaker D: C'était très agréable. [04:05:23] Speaker B: Et on va se laisser maintenant parce que les gens ont envie de dormir probablement. et que demain les gens travaillent, je sais que vous allez vous lever tôt, que la semaine c'est fatigant, peut-être que vous faites un travail que vous n'aimez pas, mais nous on est là pour vous remonter le moral et si vous vous ennuyez, vous pouvez toujours communiquer avec nous gratuitement via le Discord et si vous voulez nous aider via le Patreon, même que parfois on fait des lives. Comme demain, je vais débriefer cette émission en live TikTok, donc n'hésitez pas à nous rejoindre et pendant une heure vous pouvez me poser toutes vos questions et je suis assez franc, ce qui me vaut parfois vos insultes. Mais c'est marrant et c'est normal, on discute. [04:06:00] Speaker C: C'est marrant de t'insulter. Je valide. [04:06:06] Speaker B: En tout cas, merci infiniment d'écouter du rock, merci infiniment de soutenir la scène métal, merci infiniment d'aller au concert. Encore une fois, je vous répète, c'est vous qui faites vivre cette putain de musique. Donc merci infiniment, bon courage, prenez soin de vous, c'est important aussi. Et on va se quitter avec le morceau choisi aussi par Patreon, par une personne sur Patreon qu'on connaît, Tom Beck. qui a fait une émission métal avant celle-ci sur SLS. Il a dit « puisqu'on a le droit à l'autopromo, je propose le clip 90's Kids de Hipkiss », un petit groupe de punk rock du nord de la France, le sien en l'occurrence, puisqu'il fait de l'autopromo, qui s'est lancé le pari de clipper leur EP complet en full DIY. Et de balancer un nouveau clip toutes les trois semaines, c'est une idée qu'on ne sait jamais. C'est le hasard parce que je ne l'ai pas fait exprès, je prends les trucs dans l'ordre. C'est tombé là-dessus. Merci Tom Beck, je t'aime énormément. Et puis on se quitte là-dessus. Bon courage pour votre semaine. Bye bye, on vous aime. [04:07:06] Speaker C: Bisous. [04:07:43] Speaker B: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org. [04:11:24] Speaker G: Un pour le caillou. Deux pour le spectacle. [04:11:30] Speaker B: Et voilà, c'était mon souvenir. Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. 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