Episode Transcript
[00:00:23] Speaker A: Bienvenue à vous toutes et à vous tous, j'espère que vous allez bien, j'espère que le week-end s'est passé merveilleusement bien. Et bien sachez que sur Paris il y a du soleil et vous savez probablement pourquoi, c'est l'élan Marx qui nous ont ramené ce beau soleil. Et on est ravis, ce sont nos invités ce soir, mais avant bien sûr de les recevoir, je souhaite que vous soyez bien installés, que vous soyez heureux, peut-être que vous venez de découvrir l'émission.
C'est comme ça tous les dimanche soirs, on est là à partir de 19h en live Twitch avec des artistes, avec des spécialistes, on parle musique, on déconne, on dit beaucoup de bêtises.
[00:00:53] Speaker B: On parle de rock, on parle de métal, on débriefe sur l'actu, on donne nos coups de cœur, on fait nos petits coups de gueule, on rigole beaucoup, on donne des news.
[00:01:01] Speaker A: C'est un programme assez complet, qui est assez long c'est vrai, ça dure trois heures, trois heures et demie, mais vous pouvez laisser tourner et puis de temps en temps revenir voir un peu ce qui se passe. C'est toujours intéressant, on passe des clips aussi pour que vous puissiez peut-être voir les toutes dernières nouveautés, quand bien même je me doute bien que vous êtes accros à YouTube et que vous avez déjà vu ce qu'il fallait.
[00:01:20] Speaker B: En tout cas, ça fait une bonne raison de kiffer le dimanche soir, parce.
[00:01:25] Speaker A: Que bon... Parce que dimanche soir ça fait chier effectivement.
[00:01:27] Speaker B: Ça fait chier, on est d'accord, on est totalement d'accord, donc autant le passer en bonne compagnie avec de la bonne musique.
[00:01:32] Speaker A: Exactement, n'hésitez pas dans le shmul, c'est-à-dire le chat, c'est comme ça qu'on l'appelle, à discuter entre vous, échanger les bons plans, et puis bien sûr, soyez polis, c'est important, respectueux, la bienveillance, c'est important, voilà, on ne répétera jamais assez. Pour ceux qui ne nous connaissent pas, je m'appelle Pierre, et Enjoy, comment vas-tu ?
[00:01:48] Speaker B: Enjoy the Noise, bah je vais bien, je vais très bien, très bien, après quelques petites semaines d'absence, ça me fait plaisir de revenir, d'autant que Je prends.
[00:01:56] Speaker C: La place du co-patron, pour quelque temps.
[00:02:01] Speaker A: Il a dû s'absenter, donc c'est toi qui le remplace.
[00:02:04] Speaker B: Au pied levé.
[00:02:05] Speaker A: Voilà, tu l'avais déjà fait une fois.
[00:02:07] Speaker B: Je connais la job. Je lui ai donné les petits trucs.
[00:02:11] Speaker A: Je lui ai dit pendant qu'on posera des questions en groupe, tu me fous des coups de pied quand tu veux parler. Elle me défonce la cheville !
[00:02:17] Speaker C: Bon voilà.
[00:02:17] Speaker B: Donc si vous voyez Pierre qui sursaut... Ah !
[00:02:20] Speaker A: Qu'est-ce qu'il se passe ?
[00:02:21] Speaker C: Ah c'est toi qui me grimpe dessus !
[00:02:23] Speaker A: Pourtant j'aime bien qu'on me tripote la cuisse mais bon c'est pas dans ce cadre là.
[00:02:27] Speaker B: Pas en public voyons, pas devant les enfants.
[00:02:29] Speaker A: Ah non, pas devant les enfants, ça c'est sûr. Je tiens aussi à vous dire que nous vous offrons en ce moment une magnifique guitare, une guitare Schecter d'une valeur de plus de 600 euros. Elle est magnifique. Si vous ne l'avez pas encore vue, je vous conseille d'aller sur notre Instagram. Elle est présentée dans le tout premier short. Vous pouvez voir ça avec nos marionnettes de Ben et de moi. Si vous avez envie de vous foutre de notre gueule, c'est aussi le bon moment parce qu'on aime ça.
[00:02:55] Speaker B: Incroyable sketch de marionnette d'ailleurs. Je tiens à préciser, et d'ailleurs Big Up à la créatrice des marionnettes Amélie.
[00:03:01] Speaker A: Tout à fait, qui est une chroniqueuse ici aussi, que vous verrez si vous restez des habitués bien évidemment. Cette guitare est à gagner si vous vous abonnez, évidemment c'est pour nous aider que Schecter vous offre cette guitare. D'ailleurs on les remercie beaucoup, des chœurs fort fort, c'est des grands passionnés de métal et de rock. Et avec Hightech Distribution, ils se sont dit on va aider un petit peu Restless à joindre les deux bouts. et donc on leur offre une guitare pour que les gens puissent abonner à leur Patreon. Patreon.com slash RST LSS Radio, c'est dit rapidement mais dans le schmull vous allez l'avoir et si vous regardez la VOD, c'est en description. C'est jusqu'à mardi soir il me semble, c'est le 30 avril mardi soir ? C'est jusqu'au dernier jour d'avril. Jusqu'à minuit, vous pouvez vous inscrire pour pouvoir participer au tirage au sort. Donc n'hésitez surtout pas à aller sur patreon.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.
[00:04:04] Speaker D: Très clairement !
[00:04:05] Speaker A: Il n'y en a pas le droit de jouer. Mais bon, attention, Patreon, évidemment, c'est une participation financière, c'est pour soutenir l'association, puisque Restless est une association. Nous ne pouvons pas, nous, toucher de l'argent, mais ça nous sert à payer le mec qui fait les caméras et qui vous parle un petit peu dans le chemeule, parce que lui, il est jeune et il a besoin de vivre. Nous, on est vieux, donc...
[00:04:23] Speaker B: On est déjà foutu. Nous c'est déjà foutu, de toute façon.
[00:04:29] Speaker A: Moi je suis quasiment à la casse, mais c'est pas grave. En tout cas, merci à toutes les personnes qui ont participé. J'ai vu encore des inscrits aujourd'hui. C'est hyper gentil de nous soutenir financièrement. Et merci aux personnes aussi qui ont fait des dons, parce que vous pouvez faire des dons aussi pour nous soutenir. Si vous avez envie de faire un don de 1 euro, voilà, parce que vous n'avez pas forcément les moyens.
[00:04:46] Speaker B: Ben un euro, c'est déjà très très bien.
[00:04:47] Speaker A: Ah ben oui, si tout le monde faisait ça, on pourrait payer Marcel sur l'AD. Mais donc, si vous avez envie de le faire, ça nous reverse l'intégralité de ce don sur le compte bancaire de l'association. Donc voilà, c'est surveillé par l'État, vous le savez, donc on ne peut pas faire n'importe quoi.
Qu'est-ce que je voulais dire d'autre ? Qu'est-ce que tu as fait cette semaine mon petit ?
[00:05:04] Speaker B: Qu'est-ce que j'ai fait cette semaine ? Cette semaine en particulier pas grand chose. Les dernières semaines pendant mon absence, il s'est passé quelque chose à la maison. Alors c'est hors musique même si c'est très métal dans l'esprit.
[00:05:15] Speaker A: Ah je sais, je sais, tu vas me dégoûter. Ah mon dieu ! J'aime pas !
[00:05:19] Speaker B: J'aime pas ! Un nouvel animal à la maison.
[00:05:21] Speaker A: Un nouvel animal ouais, c'est fort... C'est pas un animal, c'est un insecte.
[00:05:26] Speaker B: Qu'est-ce qui est petit, poilu et qui te grimpe dessus ?
[00:05:28] Speaker A: Oh putain, j'ai vu le truc, ça me dégoûte.
[00:05:30] Speaker B: Alors que pourtant elle est si mignonne.
[00:05:33] Speaker A: Mais je sais, c'est une araignée, c'est ça ?
[00:05:34] Speaker B: C'est une araignée, exactement. Une petite araignée, ça s'appelle une Philippus regius. C'est une espèce qui est vraiment cute.
[00:05:40] Speaker A: Mais tu sais, elle est en liberté ?
[00:05:42] Speaker B: Hein ? Non, elle est dans un terrarium. Mais par contre, on peut la faire venir sur nous et tout, elle est très sociable.
[00:05:48] Speaker A: Ah, et ça n'a pas des boutons ?
[00:05:49] Speaker B: Non, ça ne fait pas du tout les boutons, ça ne mord pas, c'est très gentil.
[00:05:54] Speaker A: Elle mange des insectes ?
[00:05:55] Speaker B: C'est super gentil et elle mange des insectes, des petites mouches, des verres de farine, des choses comme ça.
[00:06:00] Speaker A: Ok, t'es content ?
[00:06:01] Speaker B: Écoute, étonnamment, moi je suis quelqu'un d'assez arachnophobe à la base. Oui, je suis quelqu'un d'assez arachnophobe, mais écoute, c'est ma chère étambre qui m'a proposé ce projet, j'ai fait « T'es sûr là ? » Elle m'a montré des vidéos du truc, j'ai fait « Ouais, ok, je comprends. » Vraiment, vraiment, pour le coup, c'est la bonne espèce pour se démêler un tout petit peu de son arachnophobie. Voilà, ça n'a rien à voir avec une espèce de gros machin, une espèce de gros tourteau, genre Miguel Tarantula, etc. On espère quelque chose de très différent. Donc, petite araignée avec des grands yeux, des petites pattes et tout, c'est super mignon. Si vous connaissez les courts-métrages d'animation, Lucas de Spider s'est inspiré de cette espèce-là.
[00:06:46] Speaker A: Bon, bienvenue à toutes les nouvelles personnes. Voyons, on parle un peu de tout ici. Mais écoute, très bien. Je peux pas moi, je te jure, je peux pas. Même les mini-araignées que quand j'envoie une sur le mur, je suis désolé, ça se fait pas, mais je les tue. Je sais qu'il faut les mettre dans un verre et qu'il faut normalement les mettre dehors.
J'arrive pas, je suis une très mauvaise personne.
[00:07:06] Speaker B: Moi je suis en rémission de mon dégoût des araignées. Je suis en train de faire la paix progressivement avec cet animal.
[00:07:14] Speaker A: Moi je suis allé à des concerts par contre. Alors j'ai pas fait que des concerts métal, j'ai fait surtout des concerts non métal. J'ai été voir Inhaler, c'est un groupe dublinois, c'est le fils de Bono, le chanteur de U2, qui a son propre groupe, il a la même voix.
C'est traumatisant, ça a l'air j'étais au live ça.
[00:07:33] Speaker B: Parce qu'il a les mêmes lunettes.
[00:07:35] Speaker C: Non, par contre, heureusement.
[00:07:37] Speaker A: J'ai l'impression que papa lui a appris quand même à bouger un petit peu, à se mouvoir sur scène parce que... Attends, mais il fait la même chose là. Mais c'était très bien. J'y allais pour voir si ça méritait vraiment tout le bruit qu'il y a autour. Parce que c'est le fils de Bono, donc on pourrait dire que ça marche parce que c'est le fils de Bono.
[00:07:52] Speaker B: Les népo-babies, tout ça.
[00:07:54] Speaker A: Alors c'est pas du tout du U2 déjà, donc ça fait que tu comprends qu'il a une volonté de ne pas copier papa. Ce qui est quand même pas mal déjà.
Et puis, en vérité, c'est hyper bien fait. Ça joue de ouf. Le public est quasiment que féminin. Donc comme moi, je suis entre masculin et féminin, ça va, je vais pas trop dénoter. Mais c'est vrai que c'était très féminin. Du coup, ça faisait plaisir de voir une salle de concert avec autant de femmes. Et c'est très bien, parce que j'imagine qu'au moins, il n'y avait pas des mecs pour les faire chier.
C'était pas mal. Voilà, j'ai trouvé ça très bien. Je vais pas en faire tout un flanc parce que c'est pas métal. Je suis allé voir Viagra Boys. Ah, ça on connaît plus déjà. On rentre un peu plus dans l'état.
[00:08:34] Speaker B: De la tisse puisque c'est punk. On est dans le capon là.
[00:08:36] Speaker A: Ouais, j'étais mort de rire.
[00:08:38] Speaker B: Ils viennent de sortir un album d'ailleurs.
[00:08:39] Speaker A: Ils ont sorti vendredi un album et ils jouaient vendredi à Paris, au Zénith de Paris. Et c'était énorme, hyper bien, hyper marrant.
[00:08:46] Speaker B: C'est vrai qu'ils faisaient un Zénith.
[00:08:48] Speaker A: Alors, un petit zénith, on est dans une configuration où ils peuvent encore grandir, ils sont pas encore au même niveau qu'il n'a l'heure d'ailleurs, qu'ils vont faire un zénith aussi, ce qui m'a carrément surpris. Mais Viagra Boys, le chanteur, alors tu sais, il a arrêté la drogue, bon, soi-disant il a arrêté la drogue, l'alcool, etc. Il a un bidou géant et il en a rien à foutre, il en a rien à branler, il est comme ça, et des fois il danse tout comme un vieux.
Et il en a rien à foutre ! Des fois il chante faux, mais c'est trop bien en fait ! Tu pourrais dire « ça fait chier, il chante fou » mais en fait ça va carrément avec le truc, c'est une ambiance de folie. Une population assez adulte quand même pour Viagra Boys, c'était pas très très jeune, je dirais que c'était autour de 32 ans.
Je suis très précis.
C'est du profiling, vraiment. Mais très mélangé par contre, il y avait autant d'hommes que de femmes, en tout cas biologiquement. Et non, c'était hyper bien, je suis resté jusqu'au bout, j'ai dansé. Et figure-toi que je me suis lancé dans quelque chose. Aaron, que nous avons reçu, le chanteur de 1056, vous avez d'ailleurs une chaîne YouTube. Si vous n'êtes pas encore abonné, allez-y, vous tapez point d'exclamation, bang, et vous allez tomber sur cette chaîne YouTube. Vous pouvez voir toutes les émissions qu'on a fait avec tous les artistes qu'on a reçus.
[00:09:59] Speaker B: Tous les replays de toutes les émissions, toutes les interviews.
[00:10:02] Speaker A: Et Aaron, bon on a beaucoup parlé parce qu'il a fait une cure de détoiement, de désintox on va dire, pour être plus franc. Je me suis dit bon ce serait peut-être pas mal que je fasse des trucs pour moi parce que quand je sors j'ai des petites habitudes. Et je me suis dit ça serait bien d'échanger parce que ça sert pas à grand chose. Je perds des thunes, je perds mon foie parce que quand je bois une bière j'en bois 50 donc c'est pas bien, ça sert à rien. Et je me suis dit bon allez on va appeler le père Carilla.
L'ami Carilla et puis je me lance.
[00:10:31] Speaker B: Dans une espèce qu'on avait d'ailleurs reçue.
[00:10:33] Speaker A: Dans l'émission et qui est adorable et qui met en confiance et c'est vraiment cool. C'est avec les hôpitaux de Paris. Donc voilà, j'essaie de me nettoyer, d'être un peu plus clean. Voilà.
[00:10:43] Speaker B: Donc tu vas être fière de moi. C'est une super initiative et j'ai arrêté.
[00:10:46] Speaker A: De fumer en même temps aussi.
[00:10:49] Speaker B: Le mec est un warrior.
[00:10:50] Speaker A: J'ai tout mis.
[00:10:51] Speaker B: Je te soutiens à fond là-dedans et je te souhaite de bien tenir le cap.
[00:10:58] Speaker A: Ouais. Écoute, cinq jours déjà sans cloper, sans boire un seul millis d'alcool.
J'ai moqué, je commence à avoir des aigreurs partout, mais j'imagine que c'est le passage obligatoire. Ou alors c'est que j'ai mangé un peu trop de saucisson, c'est possible aussi. Ce soir, vous aurez des news présentées par Didier, c'est notre journaliste, il est incroyable, vous allez voir, il va tout vous dire, c'est le voici du métal, à notre façon. Il y aura Enjoy qui sera là aussi pour présenter deux morceaux. Et bien sûr, le choix, votre choix, vous pouvez nous obliger, si vous avez un groupe, vous pouvez nous obliger à passer votre clip. ça se passe sur Patreon et si jamais vous avez envie de passer un clip d'un groupe international, ça se passe aussi sur Patreon et vous avez en plus l'occasion de faire un message vocal d'une minute qu'on vous diffuse et ça c'est plutôt sympa. Je trouve que la démarche est vraiment cool et comme ça, ça vous laisse le droit de parole à un moment comme ça où vous pouvez vous exprimer et dire ce que vous avez envie de dire.
On bloque pas, à part si vous vous insultez tout le monde parce que ça c'est pas très utile, mais si vous racontez quelque chose d'intéressant sur la chanson que vous avez choisie et qui est élue, on vous laisse être diffusée, c'est plutôt cool. On a envie de partager ça avec vous, vive le métal, vive l'alternative.
[00:12:05] Speaker B: Vous avez droit d'influer sur la programmation de l'émission, de nous obliger à passer un morceau même si on l'aime pas.
[00:12:11] Speaker A: C'est beau hein ? Exactement, c'est important. Qu'est-ce que je voulais dire ? Et puis on aura bien sûr les Landmarks qui vont arriver. Flo et Nico qui sont venus spécialement pour répondre à nos questions et pour vous faire plaisir. Je suis hyper content. Voilà, je vous remercie.
[00:12:27] Speaker B: Juste après la sortie de leur album.
[00:12:29] Speaker A: C'était vendredi.
[00:12:32] Speaker B: Il est pas mal.
[00:12:34] Speaker A: Il est bien. Alors moi, je l'avais depuis très longtemps, mais il est bien. Il est bien. Tout est parfait. J'avoue que je suis en plus content.
Toi, t'es pas loin d'être du sud-est aussi.
[00:12:46] Speaker B: J'ai vécu pendant des années, pendant le sud-est, oui. Et dans les bouches du Rhône, en plus.
[00:12:51] Speaker A: Moi aussi, je suis des bouches du Rhône. Donc forcément, je suis ravi de les avoir. Et puis l'album, il est top, il est tellement franc, il est tellement direct, il est tellement sincère.
[00:13:01] Speaker B: Puis avec la petite touche Massilia qui, je trouve, a un certain charme.
[00:13:06] Speaker A: J'aime bien. C'est pour ça que je le trouve vraiment pur. C'est vrai qu'il n'y a pas de mensonges. Ici, souvent, on me dit que dans le Metalcore, il y a beaucoup de samples, de sons ajoutés.
Là, évidemment, il y a plein de choses, mais c'est brut et j'ai l'impression que c'est vraiment franc sur ce que vous allez avoir sur le live. Et puis sur scène, on sait très bien que Landmark, c'est juste énorme, c'est incroyable. Donc, je suis hyper content, très fier d'ailleurs à Cocorico, j'ose le dire. Pourtant, il y a des groupes français qui fassent des trucs aussi extraordinaires.
[00:13:33] Speaker B: Vraiment, je suis content que ce soit un groupe comme ça qui accède à ce niveau de notoriété, même à l'international, qui commence à vraiment bien s'exporter.
[00:13:39] Speaker A: Et puis ils sont humbles, donc c'est plutôt cool. Voilà, ça fait quand même plein de choses qui font qu'on est très très heureux de les recevoir et j'en suis sûr que vous êtes heureuses et heureux aussi de pouvoir assister à cette émission. Mais je vais pas commencer avec du Landmarks parce qu'on va en regarder des clips. Il va y en avoir quelques-uns, 4 au total.
Je vais commencer avec un petit Viagra Boys, voilà, c'est pas un métal mais on en parlait et puis j'ai envie de célébrer un petit peu cette venue qu'ils ont fait et puis la sortie de leur nouvel album aussi et c'est une occasion peut-être pour vous de les découvrir si jamais vous ne les connaissiez pas encore. Bienvenue à vous toutes et à vous tous, le métal, Viagra Boys !
[00:14:40] Speaker E: C'est parti !
C'est parti !
C'est parti !
BASEBALL, VOLLEYBALL CIGARETTES, WEINER DOLL DOWN ON THE BEACH, BARBECUE GETTING HIGH WITH YOUR FRIENDS Espoir !
[00:17:43] Speaker B: Espoir !
[00:17:43] Speaker E: Espoir ! Espoir !
[00:17:44] Speaker C: Espoir !
[00:17:44] Speaker D: Espoir !
[00:17:45] Speaker E: Espoir !
c'est C'est parti !
[00:20:17] Speaker A: These are the words of a...
[00:20:57] Speaker E: You might deny it but you're burning up inside So I'll keep standing on the outside Tragic disaster and it's all so sickening Here on the outside looking in It's all so sickening It's all so sickening Sickening the other core Sickening the other core Sécurité de la carte ! Sécurité de la carte !
Oh, putain !
[00:22:23] Speaker A: BANG ! BANG ! BANG ! Le meilleur du métal et de l'alternative rock, c'est comme ça tous les dimanche soir à partir de 19h en live Twitch. Et si vous êtes fan de ce genre de musique et que vous connaissez des gens qui aiment cette musique, eh bien rejoignez-nous, il suffit de liker la page et puis de nous suivre. Vous allez voir, vous vous régalerez, j'en suis persuadé. Et c'est l'occasion de discuter tous et tous ensemble. Si tu veux passer, tu peux y aller. Voilà, ça c'est un lendemain, soit là, regardez.
C'était le dernier machinette que nous venons de regarder.
[00:22:52] Speaker D: C'est le dernier machinette qui vient de passer là ?
[00:22:55] Speaker B: Moi j'ai compris la même chose.
[00:22:56] Speaker D: Rob Flynn ? Qui fait caca chez nous ?
[00:22:58] Speaker A: Robert ! Robert ! Robert ! Je pense qu'il ne viendra jamais dans les locaux parce que moi j'ai peur de l'inviter à chaque fois. Tu connais mon histoire avec Rob Flynn ? Oui. Depuis qu'il a essayé de me tuer à coups de verge, je n'ai plus trop envie de le rencontrer.
[00:23:12] Speaker D: À coups de verge ?
[00:23:13] Speaker A: Non ça je le ferai rester s'il avait eu envie de me couper.
[00:23:16] Speaker B: Bref, tu m'as fait peur.
[00:23:18] Speaker A: Qu'il y ait une verge, je suis là, tu le sais très bien. Qu'est-ce que je voulais dire ? Donc ce nouveau Machine Head, je n'ai pas du tout écouté l'album, il est sorti vendredi. Je ne suis pas un grand fan de Machine Head. Cette chanson, le côté clair et tout, je le trouve trop bien. Mais au début, il y a un petit passage qui m'a un peu gêné.
Quand il rappe un petit peu à blanc, comme ça.
[00:23:35] Speaker B: Ouais, le petit passage a cappella avant le début du couplet.
[00:23:39] Speaker A: J'ai l'impression qu'il s'est planté, je sais pas.
[00:23:42] Speaker B: Un tout petit peu approximatif.
[00:23:43] Speaker A: Quand on fait une critique, ça veut pas dire qu'il faut avoir la même que nous. Liberté d'expression, vous avez le droit d'aimer, vous n'avez plus le droit de ne pas aimer. Vous faites ce que vous voulez.
[00:23:50] Speaker B: Disons qu'il t'a rappé, il y en a dans la scène qui se mettent plus en place.
[00:23:54] Speaker C: Ouais. C'est pas son fort.
[00:23:55] Speaker D: Très clairement.
[00:23:55] Speaker A: C'est pas son fort. Il l'avait bien fait pourtant, pendant leur période néométal.
[00:23:59] Speaker B: Ouais, pendant leur période Burning Red.
[00:24:01] Speaker A: J'adore cet album.
[00:24:03] Speaker B: Petit plaisir, petit plaisir agressif.
[00:24:05] Speaker A: J'adore, j'adore. Bon, en tout cas, voilà pour ce qui est de ma chaîne. Mais attends, mais qu'est-ce que... Regarde, on nous parle. Qu'est-ce qu'il y a Niblet ? C'est l'heure du flashback !
[00:24:22] Speaker D: Et c'est présenté par Didier !
[00:24:41] Speaker A: Il est là bébé ! Bon, il y a eu de bonnes news cette semaine ?
[00:24:45] Speaker D: Alors cette semaine, il y a eu plein de news, plein de news pour dire du mal, mais j'ai essayé de mettre quelques news un peu bon esprit, un peu juste, il n'y a pas grand chose à dire, mais c'est juste des petites news cool, pour contrebalancer. Bon esprit, bon enfant.
[00:25:00] Speaker A: Parce que nous sommes de bonnes personnes.
[00:25:03] Speaker D: Bonne joie !
[00:25:05] Speaker A: Lui, il est intelligent, il a des lunettes.
[00:25:08] Speaker B: Ecoute, si tu veux, je te les prête.
[00:25:09] Speaker A: Non, mais j'en ai acheté.
[00:25:12] Speaker B: Merde, t'as des lunettes.
[00:25:13] Speaker A: Ouais, mais je les mets... Alors attention, je les mets pas devant tout le monde parce que j'ai... C'est uniquement dans des situations un peu coquines. Bon, allez...
[00:25:22] Speaker D: Alors, on commence avec Sharon Osbourne qui a critiqué Coachella.
et surtout à demander la révocation du visé de travail américain de Knyckap, donc c'est un groupe de rap irlandais qui, à Coachella, a pris des positions, a fait des images, a fait des textes pro-Palestine. Et Tata Sharon, elle n'était pas contente. Donc elle veut carrément qu'on révoque leur permis de travail américain.
[00:25:47] Speaker A: Il n'y a pas de demi-mesure.
[00:25:48] Speaker D: Elle déteste la liberté d'expression.
[00:25:52] Speaker A: Elle déteste laisser son mari vivre ce qu'il veut vivre.
[00:25:54] Speaker D: Non mais elle déteste la liberté d'expression quand c'est pas ses idées. Mais par contre, quand elle s'est fait virer de son émission, quand son émission s'arrête parce qu'elle a tenu des propos racistes ou homophobes ou parce qu'elle a défendu Piers Morgan qui a tenu des propos racistes, là par contre, elle se réclame de la liberté d'expression. En tout cas, le groupe a répondu d'une manière un peu marrante en lui remettant juste dans la gueule des paroles de Black Sabbath.
[00:26:19] Speaker A: Je reste campé sur l'idée que...
C'est peut-être dans les news, ceci dit. Sur Ozzy Osbourne, il y a des.
[00:26:24] Speaker D: News sur Ozzy Osbourne ? Non, non, je n'en ai pas mis.
[00:26:26] Speaker A: Parce que c'est la tournée qui est annulée. Il n'y a pas quelque chose autour de ça ?
[00:26:30] Speaker D: J'ai rien vu, non. J'ai juste vu qu'il était en mode entraînement militaire pour pouvoir tenir plus de 5 minutes.
[00:26:35] Speaker A: J'ai peut-être pas compris, mon anglais est totalement bon.
[00:26:37] Speaker B: J'imagine Ozzy qui rampe dans la boue et tout.
[00:26:39] Speaker D: Non, je pense qu'il soulève des cotons-tiges avec ses doigts.
Et au bout de deux minutes, il assouffle à mon avion.
[00:26:44] Speaker A: Mais non, mais je te dis, Sharon, elle essaie de le tuer. J'en suis sûr qu'elle fait ce dernier concert pour l'achever. C'est possible. Je l'aime pas. Je suis désolé. J'aime beaucoup Ozzy Osbourne, quand bien même la seule fois où j'ai discuté avec lui, j'ai rien compris de ce qu'il me disait.
[00:26:57] Speaker D: Lui non plus n'a pas compris ce qu'il disait.
[00:26:59] Speaker B: Il va faire comme dans la chanson de Dalida, il mourra sur scène.
[00:27:02] Speaker A: Ouais, je lui souhaite pas, on a envie qu'il reste encore là. Mais je me rappelle, excusez-moi je digresse, c'était une interview que j'avais faite avec Ozzy Osbourne et je lui avais parlé de sa fille, je lui ai dit alors Kelly, parce que c'était au moment où elle commençait à faire de la musique, il m'a dit mais c'est qui Kelly ? Et là j'ai fait merde putain on est dans le caca. Bon vas-y, quoi d'autre ?
[00:27:21] Speaker D: Alors on reste sur Coachella et on va faire du coup un petit big up à Charli XCX qui avait un écrangelant pendant son concert et a appelé après du coup elle avait fait un carton l'année dernière avec le Brad Summer et du coup elle a appelé à faire un été turnstile.
[00:27:38] Speaker A: Ah bon ?
[00:27:39] Speaker D: Oui. Après, elle a encouragé, il y a plein d'autres noms de groupe et tout, mais il y a eu un gros moment, Turnstile, où du coup elle encourage à que ce soit du coup leur tour de faire le tube de l'été.
[00:27:48] Speaker A: Ah du coup pour faire Turnstile, il faut mettre des chaussures à glands sans lacets et puis...
[00:27:52] Speaker D: Tout le monde fait de Turnstile !
[00:27:56] Speaker C: On avait dit pas le physique.
[00:27:58] Speaker D: C'est mieux d'écouter Turnstyle que la Swoop qu'on peut avoir et du coup je trouve ça plutôt cool qu'une chanteuse pop encourage du coup les gens d'écouter même un autre style de musique.
[00:28:09] Speaker A: Après elle est fan d'alternative rock.
[00:28:12] Speaker D: Et puis ce qui est drôle c'est que c'est vraiment un...
Un coach est là où du coup il y a eu du support pour la scène métal, c'est qu'il y a aussi Cortney Laplante qui a fait un petit feat avec Megan Thee Stallion le week-end d'avant.
[00:28:24] Speaker A: Cool ! Et alors est-ce qu'elle faisait des grimaces ?
[00:28:26] Speaker D: Bah non, bah toujours pas !
[00:28:27] Speaker A: Bon bah il y a des métalleux qui ne devaient pas être contents ! Bon la suite c'est bien.
[00:28:33] Speaker D: Oui mais vu qu'elle n'était pas qu'une chanteuse de métal du coup c'était cohérent.
[00:28:37] Speaker A: En tout cas c'est quand même de bonnes nouvelles.
[00:28:38] Speaker D: Alors on va enchaîner avec la... J'ai deux news camoulox et on va commencer avec la première news camoulox. Alors c'est le bassiste Olivier Pinard qui a quitté Katoll Decapitation pour se consacrer à Cryptopsy.
[00:28:51] Speaker A: Voilà, juste c'est tout.
[00:28:52] Speaker B: Le maire kato du Death.
[00:28:54] Speaker A: Il s'appelle vraiment monsieur Pinard ?
[00:28:55] Speaker D: Il s'appelle Olivier Pinard.
[00:28:57] Speaker B: C'est pas Oliver Pinard ?
[00:28:59] Speaker D: Ah non, c'est vraiment Olivier, lui il signe, il m'appelle Oli, mais c'est Olivier Pinard qui a quitté Cattle Decapitation, c'est juste ça m'a fait rire.
[00:29:05] Speaker A: Non, alors c'est sûrement très triste pour les fans de Cattle Decapitation, j'en doute.
[00:29:09] Speaker D: Pas un seul instant, mais il s'appelle quand même Monsieur Pinard. Mais après, s'il fait carrière aux Etats-Unis, peut-être que les gens ne savent pas Pinard, ce que ça veut dire.
[00:29:18] Speaker A: Bah oui, c'est sûr. Mais bon, s'il était en France, ça aurait été une enfance assez difficile, j'imagine.
[00:29:22] Speaker B: J'ai connu un Pinard quand j'étais gamin.
[00:29:26] Speaker A: Ah moi j'en ai beaucoup vu.
[00:29:28] Speaker D: Moi, quand j'étais en primaire, il y avait un garçon qui s'appelait Gaëtan Mollard.
[00:29:31] Speaker A: Ah mais moi, c'était mon prof d'histoire, Monsieur Mollard. Et il buvait des fioles d'alcool pendant le cours.
[00:29:37] Speaker D: Ah non, pas Gaëtan.
[00:29:37] Speaker A: Je suis désolé si des gens connaissent ce monsieur, il était adorable.
[00:29:40] Speaker B: J'ai connu un Mollard au collège aussi, mais je crois que je bats tout le monde avec ma voisine de palier à l'époque, quand j'étais gamin, qui s'appelait Madame Follachier.
[00:29:49] Speaker D: J'avais un ancien collègue qui s'appelait Cyril de la Morvonnais.
[00:29:57] Speaker A: Dans la VOD, n'hésitez surtout pas à mettre en commentaire les noms de familles que vous avez eues très bizarres.
[00:30:02] Speaker D: On enchaîne avec les Red Hot Chili Peppers qui auront leur propre épisode dans Love, Death plus Robot sur Netflix.
Là, le premier épisode de la quatrième saison va s'appeler Can't Stop, il sera réalisé par David Fincher, donc c'est The Social Network qui est de tout manière le producteur de la série. Et donc voilà, il y a un premier teaser de la saison qui est sorti et on voit un peu la tête d'Anthony Kedis en marionnette.
[00:30:32] Speaker A: Et du coup, ils apprennent à Anthony Kedis à chanter correctement ?
[00:30:36] Speaker B: Marionette avec ou sans moustache ?
[00:30:38] Speaker A: Ah ouais, s'il n'y a pas de moustache, ça ne marche pas. C'est le pouvoir de la moustache, Anthony Kiedis. C'est tout ce qu'il a. Bon, la suite.
[00:30:44] Speaker F: Non, il est musclé, il est beau.
[00:30:45] Speaker A: C'Est un bel homme.
[00:30:46] Speaker D: On parle un peu des choses qui fâchent ?
[00:30:47] Speaker A: Oh punaise, tu vas nous parler politique ?
[00:30:49] Speaker D: Non, on va... On va parler de... Bon, il y a Ghost qui a sorti son nouvel album. Mais ils avaient sorti leur dernier single juste avant, Peace Field.
et qui ressemble un tout petit peu à des grands classiques du art des années 80. Parce que le troisième single de Cézia Melbourne à Skeletal qui est sorti vendredi, c'est ça. En fait, on n'a pas mis longtemps à trouver des similitudes assez frappantes entre les parties du refrain et le titre « Separate Ways, Worlds Apart » de Journey. C'est vraiment les refrains des deux chansons.
Alors comme d'hab, comme d'hab, Non, non, mais comme d'hab, Tobias Forge, il est suffisamment malin pour changer suffisamment la structure rythmique, rajouter des notes ou changer suffisamment la mélodie pour qu'on dise « Ah bah non, c'est pas du plushia, c'est pas pareil, y'a une note sur neuf qui est pas la même ».
[00:31:49] Speaker A: Ah d'accord. Non mais alors après, oui, vas-y continue.
[00:31:52] Speaker D: Non mais c'est... c'est... enfin...
Là, on ne va pas mettre les deux exastrès, si vous voulez, je balancerai sur Discord un petit lien où on voit vraiment les deux refrains côte à côte.
[00:32:03] Speaker A: Ce serait cool, ouais. Comme ça, on peut lancer un duo.
[00:32:07] Speaker D: Après, Ghost a toujours été imprégné de hard rock et de metal des années 80. Et ses nouvels albums, ça poursuit cette tendance. Alors moi, ce qui me fait rire, c'est que pour le moment, les fans disent « Oh, c'est marrant ! » Le pire, parce que ce que j'ai vu pour le moment, ce n'est pas des haters.
C'est vraiment des fans qui font « Ah c'est marrant ce titre, il ressemble vachement à Alice Cooper, ah celui-là il ressemble, il y a un solo, on dirait le même solo que Whitesnake ». Mais c'est des hommages, c'est des hommages, c'est certain, ou alors c'est une coïncidence, parce que s'il avait vraiment repompé un truc, il leur aurait demandé l'autorisation, je suis sûr.
[00:32:42] Speaker A: Bon après, l'album est pas mal franchement.
[00:32:46] Speaker D: Oui bah forcément, s'il a repris des trucs des années... S'il fait voler des trucs qui ont été des classiques, Moi je dis, à un moment donné, est-ce qu'il y en a qui n'arrêtent pas de casser du sucre sur l'intelligence artificielle ? Mais en fait, à côté de ça, lui, c'est rien ! C'est vraiment, je prends des trucs, un peu partout, je fais mon mélange, j'enlève une note de ci, de là, pour...
[00:33:05] Speaker A: On va encore se faire insulter par les gens qui sont fans de Ghost.
[00:33:07] Speaker D: Arrêtez d'aimer un plagiat ! Ce n'est que mon avis perso, on peut quand même l'aimer, l'écouter, mais c'est juste qu'il faudrait qu'il arrête de sortir des soi-disant nouveaux albums et qu'il fasse juste des albums de reprise. Au moins, là, ça serait... Ah non.
[00:33:21] Speaker A: C'Était pas bien l'EP de reprise. Enfin, c'était pas bien. C'était bien, mais c'est quand même bien qu'il essaie de faire des trucs, des presque chansons.
[00:33:26] Speaker D: Oui, mais alors qu'il arrête de voler des trucs.
[00:33:28] Speaker A: Oh bah il est mauvais celui-ci dis donc !
[00:33:30] Speaker D: Bah du coup je vous le propose !
[00:33:35] Speaker A: C'est vrai que les dernières interviews qu'on a pu voir, celles de Dealer de métal ou celles qu'on a pu voir aussi avec Baccarède ou je ne sais qui, il y en a eu plusieurs qui ont été faites, elles sont plutôt bien et il a l'air presque sympa. Mais c'est quelqu'un qui est nordique et.
[00:33:49] Speaker B: Donc il est très froid et c'est très bizarre d'interviewer.
[00:33:51] Speaker D: Je suis sûr que c'est quelqu'un de très sympathique. Je suis sûr qu'il est cool en vrai.
Après, il y a plein dans la création, les graphistes, les artistes, tout le monde. En fait, on s'entraîne toujours pour commencer en recopiant ce qu'ont fait les autres. Mais lui, il fait sa carrière là-dessus.
[00:34:05] Speaker B: D'ailleurs qu'au bout de six albums, il.
[00:34:12] Speaker D: Sort un album juste par toi-même.
Donc du coup, je propose qu'on écoute.
[00:34:16] Speaker A: La chanson qui s'est inspirée.
[00:34:19] Speaker D: Je propose pas qu'on écoute Ghost, parce que moi je préfère écouter les originaux, donc on va écouter Journaire avec Separate Ways et Worlds Apart. Et là vous verrez... Et est-ce que.
[00:34:27] Speaker A: Ça a un rapport avec les Worlds Apart, le boys band ?
[00:34:29] Speaker D: Oui, exactement.
[00:34:29] Speaker A: Je t'adore, parce que moi quand on.
[00:34:30] Speaker D: Me dit Worlds Apart... Shut up, gentlemen, shut up, gentlemen... Tu vois, ils ont pas fait genre...
On a inventé un truc, ils ont clairement dit c'est une reprise de Goldman. Même Worlds Apart, ils sont plus francs du collier que Ghost.
[00:34:42] Speaker B: Moi, ils assument.
[00:34:43] Speaker A: Vous ne l'avez jamais vu dans la même pièce.
[00:34:45] Speaker D: Les fans de Ghost, si vous n'êtes pas contents, laissez des commentaires haineux contre moi, mais vraiment, partout, sur les réseaux sociaux. Vas-y, insultez-moi, dites-moi que j'ai rien fait de ma vie par rapport à Tobias Forge. Allez-y, ça nous fera monter dans l'algorithme.
[00:34:58] Speaker A: Faites-vous plaisir, faites-vous plaisir. Il faut se lâcher. Ne soyez pas non plus avec des mots bizarres qui seront bloqués automatiquement par Instagram ou par les autres plateformes. Parce que ça, c'est pas nous qui bloquons.
[00:35:07] Speaker D: En tout cas, découvrez Journey, vous allez voir, en fait, c'est la même chose en origine.
[00:35:13] Speaker A: Eh bah c'est parti, journée !
[00:35:14] Speaker E: C'est beau, allez !
J'ai l'impression d'être dans un film d'horreur.
[00:36:18] Speaker A: C'Est.
[00:36:38] Speaker E: Oh non Between confusion and pain, pain, pain Distant eyes Promises we made Were in vain, in vain, in vain If you must go Take care my love, miss you love Someday love will find you J'espère que vous avez apprécié cette vidéo.
Someday love will find you Break those chains that bind you One night will remind you If he ever hurts you True love won't desert you You know I'll still love you.
[00:39:43] Speaker A: Ghost ! Non, journée, excusez-moi, journée, à l'instant, pour les classiques du rock'n'roll et du métal, on va dire entre guillemets, du glam metal, du glam rock, du hard rock, ce que vous voulez.
[00:39:58] Speaker B: Ça donne envie d'aller taper dans un sac de sable quand même.
[00:40:01] Speaker A: C'est vrai que ça peut rappeler quelques éléments, on nous l'a dit, hors antenne, rocky, pourquoi pas. Mais voilà, c'était pour faire un petit clin d'œil à la sortie du nouvel album de Ghost. Vous êtes bien dans Bang Bang ? C'est comme ça tous les dimanche soir si vous êtes fan de métal, que vous êtes français, donc si vous comprenez c'est quand même plus simple. Encore autant que nous à la francophone. Eh bien n'hésitez pas à vous abonner à la chaîne parce que c'est comme ça tous les dimanches à partir de 19h. On parle de métal, on discute et puis vous pouvez échanger entre vous. Et je rappelle qu'il y a encore une guitare à gagner, une Schecter d'une valeur de plus de 600 euros. Ça se passe sur notre Patreon. Voilà, Patreon.com slash Restless Radio. Le lien va vous être donné tout simplement dans le ch'meule. Le ch'meule, c'est le tchat. On ne va pas rentrer dans les détails pourquoi on appelle ça comme ça.
Mon petit Didier !
[00:40:43] Speaker D: Oui, mon petit Pierre !
[00:40:44] Speaker A: Est-ce qu'il y a encore quelques petites news ?
[00:40:45] Speaker B: Oui, j'en ai plein !
[00:40:46] Speaker D: J'en ai plein mon escarcelle !
[00:40:48] Speaker A: Oh, j'aime bien cette expression ! Parfait !
[00:40:50] Speaker D: Alors on commence avec Cancer Bat qui a atteint rapidement son objectif de financement participatif de 30 000 dollars après s'être fait dépouiller. Ils étaient en concert à Indianapolis et ils se sont fait voler leur camion, leur tourbus avec la remorque.
Donc ils avaient tout perdu donc ils ont dû annuler quelques dates.
[00:41:11] Speaker A: En plus ils sont tellement gentils les cancerbats.
[00:41:14] Speaker D: C'est très bon cancerbats et du coup ils se sont fait dépouiller donc on a retrouvé le camion et la remorque mais tout leur matos a disparu, le merch, en plus ils avaient vraiment fait une tonne de merch pour en avoir pour toute la tournée et c'était le début de la tournée du coup...
Ils ont tout perdu, alors ils ont lancé ce GoFundMe et là du coup ils ont pu avoir 30 000 dollars pour repartir pour acheter des instruments et pour finir la tournée.
Ils l'ont pris quand même avec humour parce qu'ils ont expliqué, on a retrouvé le camion, enfin avec les vitres pétées et la remorque un peu pétée. Ce qui est drôle c'est que Dans le camion, ils ont laissé les cartons de vinyles du groupe.
[00:41:57] Speaker B: Ils en n'ont pas voulu.
[00:41:58] Speaker D: Alors que les mecs, ils ont pris le temps quand même de démonter le pot catalytique.
Mais apparemment, les voleurs se disaient « Ah putain, c'est du punk hardcore canadien, plutôt crever, non ?
[00:42:09] Speaker A: » Bon les pauvres, en tout cas, on les aime beaucoup les cancerbats, c'est vraiment ce qu'on connaissait pas.
[00:42:13] Speaker D: On leur souhaite de vendre plein de trucs.
[00:42:14] Speaker A: C'est des Canadiens, il me semble.
[00:42:15] Speaker D: Oui, c'est ça. On leur souhaite de rentrer dans leurs sous avec cette tournée, de pouvoir oublier tout ça.
[00:42:22] Speaker A: Si vous entendez des gens parler, c'est les Landmarks à côté avec Elodie, elle a une voix qui porte.
Attends mais comme ça au moins on sait que vous arrivez !
[00:42:34] Speaker D: On sait qu'ils sont là !
[00:42:35] Speaker A: C'est un teasing !
[00:42:37] Speaker D: C'est un teasing ! On enchaîne avec Chris Taylor Brown de Trapped qui se mobilise contre la cancel culture après que plusieurs salles aient annulé la tournée acoustique actuelle du groupe.
Alors, on va juste lui donner des petits conseils, pour en plus faire cancel par des sales, arrêtez de soutenir l'extrême droite, arrêtez de glorifier le fait qu'un adulte puisse coucher avec un ou une ado de 15 ans.
[00:43:06] Speaker A: Non mais il est con lui, c'est vraiment un enfant, c'est pas possible.
[00:43:09] Speaker D: On enchaîne avec une petite news un peu plus cool. Cette semaine, un couple, alors c'est pas une demande en mariage, un couple s'est marié dans le mosh pit de Cannibal Corpse à Pittsburgh.
[00:43:22] Speaker A: Attends mais comment ils ont fait ? Il y avait un curé ?
[00:43:24] Speaker D: Bah tu sais, aux Etats-Unis tu peux te faire ordonner prêtre de ta propre religion.
Et donc la cérémonie de mariage non-traditionnelle a eu lieu pendant l'interprétation du morceau « Unleashing the Bloodthirsty ». Donc le groupe a partagé ça sur ses réseaux sociaux.
[00:43:41] Speaker A: C'est cool.
Pendant « Cannibal Corpse », c'est pas….
[00:43:43] Speaker D: En plus, le couple avait dit « Ouais, donc ils avaient prévenu avant sur les réseaux sociaux, on va se marier sous l'égide du grand sauveur, Corpse Grinder.
[00:43:54] Speaker A: » Il est impressionnant, c'est le dieu du coup.
[00:43:59] Speaker D: Alors, on enchaîne avec un petit retour de news de la semaine dernière.
[00:44:03] Speaker A: Ah, laquelle ?
[00:44:05] Speaker D: C'est de The Wu. En fait, on en parlait la semaine dernière, depuis qu'ils avaient viré leur batteur. Et ben, ça n'a pas pris une semaine pour le réintégrer.
[00:44:14] Speaker A: Ah, c'était un pétard mouillé ?
[00:44:16] Speaker C: Alors, non.
[00:44:18] Speaker D: Alors, il y a Pin Townsend qui a publié un communiqué sur les réseaux sociaux en disant Il n'a jamais été demandé à Zach de quitter les Who. Il y a eu un problème de communication personnel et privé, mais des deux côtés, tout a été résolu.
Alors lui, il évoque sa propre convalescence du genou et reconnaît que les conditions techniques du fameux concert au Royal Albert Hall n'étaient pas optimales.
Il dit bon, c'est vrai qu'on n'a peut-être pas accordé assez de temps aux balances. Le son au centre d'Alsace, c'est toujours un peu plus difficile à gérer et Roger n'a fait que trifouiller ses retours in ears.
Donc ok, Zach, il a commis quelques erreurs, mais il s'est excusé, alors du coup... Donc c'est vraiment...
[00:44:59] Speaker A: On reconnaît que... Parce que Mamie, c'était plein que l'autre, il jouait trop fort.
[00:45:02] Speaker D: Ouais.
[00:45:03] Speaker B: Il dit qu'il a plus de genoux.
[00:45:04] Speaker D: Non mais en parallèle...
[00:45:06] Speaker A: Il dit qu'il voit pas le rapport.
[00:45:08] Speaker D: En parallèle, c'est là où on voit, en fait, son communiqué, c'est pire que tout, c'est qu'il explique que... Thompson a tenu à défendre le batteur Scott Devour, qui était pressenti pour remplacer Zach dans les Who.
Donc en gros, Débourg, c'est lui qui accompagnait Roger Daltrey sur ses dates solo. Et en gros, si on lit entre les lignes, Daltrey préférait jouer avec ce batteur. Peut-être parce qu'il est plus obéissant, alors que l'autre, c'est le fiole du batteur original, c'est le fils du batteur des Beatles.
Donc, c'est clairement... En fait, il aurait mieux fait de juste dire, il revient, vous inquiétez pas, c'était juste un problème. En donnant des excuses comme ça, ça montre juste que Roger Doltres, c'est un fils de pute. Oui, je suis très fils de pute aujourd'hui. C'est vraiment insoumaisrant. Non, je m'excuse auprès des travailleuses du sexe. En fait, elles n'ont pas mérité ça. C'est vraiment juste une merde.
[00:46:04] Speaker A: Voilà, disons ça plutôt comme ça. Non, mais il n'a vraiment pas de problème dans sa vie pour pouvoir s'attarder sur ce genre de truc.
[00:46:10] Speaker D: Il peut faire chier autant de monde. Le mec, enfin, qui l'ouvre sa gueule, ça fait 40 ans et est-ce que vous êtes capable de dire un titre des Who qui a un succès depuis 40 ans ?
[00:46:19] Speaker A: Non.
[00:46:20] Speaker D: Non, ils survivent juste parce que les experts utilisent leur musique dans les génériques et parce que Eddie Vedder fait des reprises tout le temps dans les concerts de Pearl Jam. Donc, qui ferme bien leur gueule, voilà.
[00:46:30] Speaker A: Ouais, peut-être qu'il les déclare pas.
Il est de Seattle, il faut faire attention.
[00:46:36] Speaker D: Et il aime les mains rouges.
[00:46:38] Speaker A: Il aime Monsieur Pinard.
[00:46:39] Speaker D: Alors on va faire une autre petite news Camoulox. Alors il y a Kenny Reeves qui va incarner le rôle du méchant dans un film sur Wither. Et oui !
[00:46:49] Speaker A: Oh putain ! Bah du coup il joue Wither.
[00:46:51] Speaker D: Alors c'était annoncé lors de la performance de Wizard à Coachella. Le projet est décrit comme une comédie musicale hybride entre un concert filmé et un mockumentaire. Ça sera un mélange entre Scott Pilgrim et le film sur Werdal Yankovic. Et il y aura Jack Black, Juliette Lewis, Eric André, Johnny Knoxville, Donc ça c'est cool.
[00:47:15] Speaker A: En fait c'est un film pour les amis. En fait c'est un film où les potes jouent...
[00:47:19] Speaker D: Le tout est produit par le réalisateur de John Wick.
Et c'est tellement nawak, en fait... Je sais pas trop si ça veut.
[00:47:25] Speaker A: Dire que ça va être bien ou pas. Tu vois, j'adore John Wick. Oui bah ça va, mais regarde pas.
[00:47:30] Speaker C: Il a des yeux globuleux.
[00:47:31] Speaker D: Apparemment, le film va tourner autour d'une fausse rivalité, c'est qu'en gros, Wither a ouvert pour Dogstar dans les années 90, donc le groupe de Ken Uribe. Et lors de la tournée anniversaire du Blue Album de Wither, c'est Dogstar qui a ouvert pour Wither. Et du coup, ils vont faire tout un délire. Bah oui, c'est un monumentaire, donc ça.
[00:47:51] Speaker B: Sera vraiment un truc parodique.
[00:47:54] Speaker A: Oui, ça va être marrant, ça va être bien alors.
[00:48:00] Speaker D: Jack Black, Juliette Lewis, il n'y a que des gens que j'aime. Eric André, qui est un mec complètement barré, ses émissions sont folles. Donc c'est juste pour moi vraiment un truc que j'attends avec impatience.
[00:48:08] Speaker A: Juliette Lewis, elle est géniale.
Je suis hyper fan, d'ailleurs, de tout ce qu'elle fait musicalement. Les Vixx, c'est un groupe excellent. Après, en interview, pareil, je l'ai eu, je reviens un peu, je me la raconte, mais je l'ai eu en interview, c'était un peu plus compliqué, mais quelqu'un de très intéressant. Pas tout le temps avec des superbes idées. Je ne cautionne pas tout, mais musicalement, c'est très intéressant.
[00:48:29] Speaker D: On termine avec une petite news plutôt sympa. Vous aimez Slipknot ? Vous aimez le burlesque ? C'est possible d'avoir tout ça mélangé avec une autre groupe.
Il reprend les looks de Slipknot mais de Burlesque, donc ça se passe en Angleterre et ça s'appelle Stripknot.
[00:48:45] Speaker B: Donc ça allait être sans Slipknot.
[00:48:47] Speaker D: Et c'est vraiment, elles ont les masques, elles ont tout, mais c'est juste des nanas qui vont faire du pole dance, du striptease, vraiment tout ce qu'on a l'habitude de voir en burlesque. Sur la musique de Slipknot, pareil, on mettra peut-être sur la vidéo YouTube Un petit extrait, allez voir sur leur compte Instagram, c'est rigolo, c'est vraiment slipknot en sexy.
[00:49:10] Speaker A: Il y a du boulot.
[00:49:13] Speaker D: Justement.
[00:49:13] Speaker A: Justement.
Je ne sais pas quoi dire.
Pourquoi pas après, il faut tout pour faire un monde et puis c'est original. Personne ne l'a fait.
[00:49:27] Speaker D: T'es pas qu'ils ont du burlesque.
Mais y'en a qui aiment.
[00:49:30] Speaker A: J'ai fait de l'effleuillage moi.
[00:49:32] Speaker D: Bah imagine, toi en train de faire du striptease mais en combinaison de Slipknot avec le masque... Bah c'est ce que.
[00:49:36] Speaker A: Je me suis imaginé, je me suis dit ça doit pas être top.
[00:49:38] Speaker D: Bah moi je te dis que si, y'aurait des clients.
[00:49:41] Speaker A: Bon bah écoute, je mettrai ça sur mon OnlyFan.
[00:49:44] Speaker C: Très bien.
[00:49:45] Speaker D: Alors, je propose pas, parce qu'on peut pas diffuser ça maintenant, je propose pas non plus qu'on écoute Slipknot, mais par contre je propose... Qu'on écoute Prodigy. Alors pas si loin que ça, une petite nouveauté, le nouveau Wargasm.
[00:49:59] Speaker A: Alors je ne l'ai pas entendu en entier, j'ai juste entendu un petit peu, j'ai fait hop, je le laisse pour l'émission, je veux le découvrir avec les personnes qui regardent, si les gens ne m'ont pas encore écouté évidemment. Wargasm qui est un groupe qu'on aime énormément, qu'on défend depuis le tout début, depuis le tout premier single. Wargasm UK ! Ils l'ont enlevé sur les descriptions donc je pense que les autres sont morts.
[00:50:19] Speaker D: Oui, je pense que Wargasm US, ils ont fini par se faire une raison.
[00:50:24] Speaker A: C'est pas nous ! Oui bah c'est parce que vous êtes pas bons. Je suis méchant. Mais ouais, orgasm qu'on aime beaucoup et qu'on a déjà vu en live et c'est... Bon, c'est aléatoire, des fois c'est mauvais, des fois c'est bon, mais ça en vaut et ça ressemble beaucoup à du Prodigy, c'est vrai. Si vous aimez ce genre de musique.
[00:50:37] Speaker D: À assez d'énergie... Bah moi c'est vraiment un mélange entre Prodigy, entre... Comment s'appellent les Sud-Africains, là, comment s'appellent ?
[00:50:43] Speaker A: Ah... Ils sont deux.
[00:50:46] Speaker D: Deux coupes.
[00:50:46] Speaker B: Yolandi... Die Antwoord.
[00:50:48] Speaker D: Die Antwoord, voilà, Die Antwoord, Prodigy.
Mais avec une énergie vachement plus punk et métal en live que sur album. C'est un truc que je me suis vraiment mis à écouter cette année et que j'adore.
[00:51:00] Speaker A: Et bien c'est parfait. Didi, vous êtes formidable. Je vous applaudis. Et j'espère que les gens vous applaudissent aussi depuis leur salon, depuis l'endroit où ils regardent cette vidéo.
[00:51:09] Speaker C: Emoji clap.
[00:51:10] Speaker A: Emoji clap.
[00:51:10] Speaker D: Je pense qu'ils m'applaudissent sauf les fans de Ghost qui sont en train de pleurer de rage.
J'imagine avec le petit mème, avec le petit masque, avec les larmes qui coulent derrière.
[00:51:22] Speaker A: On se donne rendez-vous la semaine prochaine. Et les news sont en VOD sur notre chaîne YouTube. A partir de demain. Point d'exclamation, bang, vous vous abonnez, c'est gratuit. Et puis dès demain, si vous avez loupé quelque chose, vous pourrez faire vos critiques dans les commentaires, le partager et bien sûr lâcher votre haine aussi si vous avez envie. Ça fait partie des choses qui sont autorisées sur notre chaîne YouTube. Voilà, on se dit à la semaine prochaine ?
[00:51:45] Speaker D: À la semaine prochaine !
[00:51:52] Speaker E: Qui est-ce que tu penses que tu es ?
[00:52:37] Speaker A: Musique de fin.
[00:53:29] Speaker E: Sous-titres réalisés para la.
[00:53:30] Speaker A: Communauté d'Amara.org.
[00:54:39] Speaker E: Now you see me, now you don't Cause we move just like.
[00:54:41] Speaker C: Vigilantes.
[00:57:20] Speaker E: Musique pesante.
[00:58:22] Speaker C: Et c'est l'odeur de l'enfer, un peu de souffre et de douleur Qui s'émane et qui ternit mon âme et ma couleur Je peux la sentir brûler tout mon corps Je veux la faire sortir, faire d'elle mon erreur J'ai croisé tant de démons différents J'ai bravé tant de vagues et d'océans Mais j'ai toujours ce monstre en moi qui dans le néant me prie I am.
[00:58:35] Speaker E: The creator Je n'ai pas envie de le faire, je n'ai pas envie de le regretter Je n'ai pas envie de le faire, je n'ai pas envie de le regretter Cette chose à l'intérieur de moi est en train de s'en sortir J'ai essayé de l'entendre, mais je n'y peux plus Je l'ai envie ! Parce que c'est la meilleure façon, c'est la meilleure pour le vrai ou c'est la pire pour moi ? Tu peux me dire que ce n'est pas toi, ce n'est pas moi, mais celui qui a fait le meilleur de.
[00:59:06] Speaker A: Moi Je l'ai envie !
[00:59:06] Speaker E: Je n'ai jamais retrouvé ma liberté, je suis enceinte, c'est le royaume entier C'est entrain d'entrer dans mon esprit, je ressens la douleur et j'ai perdu ma liberté Toutes ces histoires ne sont pas suffisantes.
[00:59:15] Speaker A: Pour moi.
[00:59:17] Speaker E: Oh putain, c'est fou!
CREATURE !
C'est un monde fait de silence et de col J'entends l'appel et c'est mon âme qui s'éloigne Tu et moi, on est censé être réels Je ne me sens plus parce que tu as pris.
[01:00:22] Speaker A: Tout.
[01:00:46] Speaker E: Crouler dans la douleur Tout ce que nous avons perdu s'ouvre les yeux.
[01:00:55] Speaker A: La nuit.
[01:01:00] Speaker E: Suppresse la lumière Cherchant une raison pour laquelle je ne mourrai pas C'est la fin de cette créature.
[01:02:02] Speaker A: Bang bang, le meilleur du métal et de l'alternative rock, c'est comme ça tous les dimanches en live Twitch à partir de 19h. Si vous aimez, il suffit de vous abonner. Et bien sûr, nous, on sera là pour vous célébrer, pour célébrer avec vous, pardon, cette musique qui nous a porté, qui nous a aidé, qui nous a soutenu et qui nous a fait être encore en vie.
[01:02:18] Speaker B: Et vous célébrez aussi, puisque vous nous soutenez aussi.
[01:02:21] Speaker A: Tout à fait. Et ce soir, je sais que vous êtes nombreuses et nombreux. C'est un peu l'hystérie.
Parce que nous avons des invités… On.
[01:02:27] Speaker B: Entend toquer à la porte du studio, les gens furient… J'ai beaucoup de choses.
[01:02:31] Speaker A: À raconter parce que dès qu'on a lancé l'idée qu'il y avait Landmarks, parce que c'est deux dont on parle, c'est devenu un grand n'importe quoi sur tous nos réseaux. On va leur en parler puisqu'ils sont là, ce sont nos invités, c'est Flo et Nico !
[01:02:45] Speaker F: Salut !
[01:02:46] Speaker A: Ouh ! Les deux dogs out !
[01:02:49] Speaker F: Ouh !
[01:02:50] Speaker A: Ouh !
[01:02:50] Speaker D: Ouh !
[01:02:50] Speaker A: Ouh !
[01:02:50] Speaker C: C'est nous les dogs, c'est nous les dogs. Salut !
[01:02:52] Speaker A: Bonsoir messieurs, merci beaucoup d'avoir accepté l'invitation et d'être là, en direct.
[01:02:56] Speaker F: Merci à vous.
[01:02:57] Speaker A: D'avoir fait le trajet aussi.
[01:02:58] Speaker C: Bien sûr, avec plaisir.
[01:02:59] Speaker F: On n'est pas loin, on n'est pas loin.
[01:03:00] Speaker A: Comme ça aussi, bravo pour cet album, le quatrième album qui vient tout juste de sortir, qui est une véritable merveille que les gens encensent, et ça fait très très longtemps, je suis vieux, j'ai 45 ans, j'ai connu l'époque de Nowhere, donc j'ai connu aussi toute cette époque là où il y avait eu une explosion du métal en France, et je n'avais pas connu ça depuis cette époque là, donc bravo !
[01:03:22] Speaker B: C'est gentil ça, merci beaucoup.
[01:03:26] Speaker A: C'est incroyable, alors je suis d'autant plus fier que ce soit de Marseille que ça vient.
Parce que je suis du sud-est. Mais c'est ouf, on a à peine lancé hier en story le fait que vous veniez. Il y a des gens qui ont copié la story, qui ont piraté des trucs pour pouvoir la reposter, la mettre en pirate partout.
En fait, on ne reçoit jamais de message quand on annonce un invité. Et là, il y a des gens qui nous ont supplié de vous remercier d'exister. J'ai promis que j'allais passer le message.
Il y a des gens qui nous ont dit qu'ils vivaient, qu'ils étaient heureux de vivre parce que vous étiez là. Donc je lis. Je sais que c'est très fort, mais c'est une réalité aujourd'hui qui se passe et c'est incroyable.
[01:04:09] Speaker C: C'est incroyable. Merci. Merci. Je ne sais pas où regarder. Si vous êtes là, on vous remercie énormément. Merci.
[01:04:16] Speaker F: Merci beaucoup. Ça nous touche. Ça nous touche carrément.
[01:04:19] Speaker A: Ça fait bizarre, non ?
[01:04:21] Speaker C: Ça fait toujours bizarre mais en même temps c'est vrai que c'est le genre de message qui est très fort où on se dit, on entend beaucoup ces messages-là, vous m'avez aidé à traverser quelque chose, vous m'avez parfois aidé plus que de raison alors que En vrai, si on regarde les faits, on n'a pas fait grand chose, mais sûrement que notre musique leur a à un moment donné apporté juste ce qu'il fallait pour qu'ils puissent passer leur mauvaise période ou chasser des pensées négatives et c'est assez incroyable.
[01:04:51] Speaker F: Oui, nous on se dit juste qu'on écrit des morceaux, on ne se doute pas que ça peut toucher autant.
[01:04:57] Speaker A: Il ne faut pas dénigrer son travail.
[01:04:58] Speaker F: Non, bien sûr, mais on n'arrive pas à se dire que ça pourrait avoir.
[01:05:03] Speaker C: Un message, un tel impact. Et quand on entend qu'il y a un tel impact, c'est vrai que c'est waouh, c'est un effet incroyable.
[01:05:11] Speaker A: En tout cas, bravo aussi pour la diversité, la richesse de cet album. Moi, il y a un truc qui me fascine quand j'écoute l'album, parce que ça s'écoute d'une seule traite, on n'arrive pas à s'arrêter. C'est-à-dire que c'est quand même rare aujourd'hui, c'est vrai que les gens consomment les chansons un peu comme ça, mais je pense que là, les gens seront d'accord, ils peuvent se prononcer dans le ch'meule, mais on écoute l'album dans son intégralité parce qu'on passe par tout plein d'émotions, très sombre, quand même. Mais il y a des petites lueurs d'espoir, il y a des petits moments aussi où on a plein de poésie. Et c'est pas fréquent non plus dans tout ce qui est métalcore, dans tout ce qui est métal moderne. Ça a été une volonté qui a été donnée avant même de commencer la création de l'album, de se dire il faut qu'on soit vraiment diversifié, qu'on mette plus de richesse.
[01:05:59] Speaker C: Alors c'est carrément une ligne directrice depuis le début du groupe je pense plutôt.
C'est plus que le début de l'album, c'est depuis le début du groupe qu'on a cette envie de partager toutes nos envies, nos influences. En fait on est influencé par plein.
[01:06:17] Speaker F: De trucs différents tous.
[01:06:20] Speaker C: Et il y a un truc de cool dans ce groupe, dans Landmark, c'est qu'on s'est jamais senti cloisonné ou forcé à faire ou ne pas faire.
Et ça s'exprime, c'est pas le mot, ça s'exprime, mais ça se manifeste de plus en plus, plus les années passent et au fur et à mesure des albums, on arrive à intégrer de plus en plus de choses. Est-ce que vous êtes plus à l'aise.
[01:06:49] Speaker A: Avec le travail de faire des albums ? Ou que vous avez remarqué que les gens aimaient bien, donc du coup ça permet aussi de se dire, c'est quoi, je vais le faire.
[01:06:58] Speaker F: Au début ça divisait, c'était en mode oui bon vous partez un peu trop dans tous les sens, du coup on comprend pas trop tout ça, mais on a toujours eu cette volonté, c'est comme si Landmarks pour nous c'était le best-of de tous les groupes qu'on écoutait, du coup on fait nos petites popotes.
[01:07:15] Speaker C: Et ça a toujours été notre challenge aussi, parce que c'est pas évident finalement cette histoire.
Et de trouver la bonne formule comme ça, ça a toujours été compliqué. Et le fait d'en mettre de plus en plus, je pense, c'est qu'on arrive à mieux maîtriser notre sujet. Parce qu'il y a eu des expérimentations douteuses dans le passé qui ne sont pas sorties.
[01:07:34] Speaker F: On se prend bien la tête en studio quand même, on se dit ok là on est parti un peu loin.
[01:07:37] Speaker C: Au moment où on essaie de revenir.
[01:07:39] Speaker F: Dans la DA de Landmarks, on a toujours ce truc où on veut mixer les styles, mais il faut quand même que ça nous ressemble. Donc des fois on est en mode de... Comment trouver cette cohérence que là pour le moment on n'a pas dans la chanson, et au moment où il y.
[01:07:52] Speaker C: A un petit déclic qui arrive...
[01:07:54] Speaker A: Le moment où vous avez retravaillé des.
[01:07:55] Speaker C: Chansons... Ah ouais, beaucoup !
[01:08:00] Speaker A: Non mais c'est intéressant, on parle beaucoup ici des métiers qui sont autour du métal et de la création etc. parce que souvent les gens imaginent que juste le groupe il rentre dans un studio, il joue un truc et puis ils font ouais. Ils savent que c'est plus complexe que ça mais il y en a beaucoup qui comprennent pas qu'il y a aussi un travail de création d'identité, de recherche, de volonté d'images, de couleurs.
Et c'est quelque chose qui est hyper important parce que sinon on peut pas, on peut pas exister.
[01:08:25] Speaker C: C'est vrai.
[01:08:25] Speaker A: Et là, vous me le dites, et c'est quelque chose qui est là depuis le début.
[01:08:28] Speaker F: En vrai, un groupe qui rentre en studio pour enregistrer, il y a tellement d'étapes avant d'enregistrer. Donc il y a tout ce processus de... Déjà, qu'est-ce qu'on veut faire ? Faire des premières démos. Il y a la deuxième démo, la troisième, il y a plein de versions. Donc il y a tellement d'étapes avant d'enregistrer le produit final. Donc oui, tu peux booker un studio pour enregistrer, mais avant c'était pas cette étape-là.
il y a de la création.
Et c'est ça le plus long, il faut écrire les paroles, il faut avoir du sens, il faut arriver à trouver un peu ce... Et quand vous vous.
[01:09:01] Speaker A: Êtes mis d'accord sur le fait de faire Landmarks, il y avait déjà cette idée de couleurs et d'images comme ça que vous aviez.
[01:09:08] Speaker C: C'est tellement... Il y a un truc tellement naturel avec Landmarks, je pense, qu'on sait jamais vraiment...
poser la question de ce qu'on devait faire ou ce qu'on ne devait pas faire. Vraiment, à l'époque on aimait les mêmes choses avec Nico.
Avec Rudy aussi, on était déjà une bonne partie du line-up au tout début du groupe. Et on s'est dit, on a toujours aimé les mêmes choses en même temps. C'est une remarque que peut-être on ne s'est jamais... On a toujours aimé les mêmes choses en même temps.
Et aussi on a laissé tomber certaines choses en même temps.
[01:09:46] Speaker F: On a évolué ensemble, même les envies qu'on avait à un certain moment, genre inclure le rap, machin et tout, tout s'est fait de façon très naturelle. Ah t'avais cette idée ? Ben moi aussi.
[01:09:56] Speaker C: On s'est jamais forcé à... Le rap est venu sur une problématique presque...
Pas un malentendu, on va pas dire ça, mais c'était un morceau où j'avais juste envie de faire un passage, en tout cas musical, donc une partie instrumentale qui était quasi 100% hip hop, donc sans guitare. Ma ligne directrice c'était de faire au moins une intro de chanson Bon ça s'est transformé en trois quarts de chanson quasiment, mais une intro de chanson qui était driveée par des sonorités hip-hop. Parce qu'on avait déjà 8-9 chansons pour l'album, c'était pour Lost in a Wave, qui étaient métal. Donc je le fais, je fais une démo en tout cas de cette partie hip-hop avec quand même des petites lites de guitare à la Landmark, des petits trucs qui rappellent, mais avec quand même un kick-snare hip-hop, des hi-hat, enfin des sonorités hip-hop. Et arrivé là, fallait bien faire quelque chose au chant là-dessus, Il fallait bien qu'on fasse quelque chose, et bon, la première chose à faire, qu'est-ce qu'on va faire ? On va pas scrimer là-dessus, on va rapper, tu vois. Sachant que moi je faisais du rap déjà, j'étais déjà expérimenté sur le sujet, et le problème, la première problématique, c'était en quelle langue je vais rapper.
[01:11:10] Speaker B: Ah oui, c'est vrai, fatalement.
[01:11:11] Speaker F: Parce qu'il avait jamais rappé en anglais, mais il avait rappé en français.
[01:11:15] Speaker C: Voilà.
Et rapper en anglais c'est une autre paire de mots.
[01:11:18] Speaker A: J'imagine même pas mais...
[01:11:19] Speaker C: Eh ben moi non plus en fait. J'ai pas les codes en fait, c'est ça. Le rap c'est vraiment quelque chose qui est basé sur le mot, sur le texte.
[01:11:31] Speaker B: Comment on ressent le texte et comment il sonne.
[01:11:35] Speaker C: Voilà, et il faut être costaud, il faut avoir du background, il faut que ce soit ta langue maternelle quoi, en gros c'est là où je veux en venir. Il faut vraiment maîtriser le sujet je pense pour que ce soit convaincant.
Et je pense pas maîtriser assez la langue anglaise, ni l'accent d'ailleurs, pour rapper à un bon niveau en tout cas.
Donc j'en ai parlé à mon frère Nico, qui me dit Flo, c'est très simple, tu vas raper en français, tu sais déjà le faire, t'as déjà sorti des chansons.
[01:12:06] Speaker F: Ah bon, t'es sûr ?
[01:12:08] Speaker C: Fais-le en français, je veux dire, aucun problème pour moi en tout cas. Mais putain, mais comment on va faire ? On fait du metalcore, les gens.
[01:12:15] Speaker A: Il y avait quand même cette petite peur de prise de risque.
[01:12:17] Speaker C: Bien sûr. Puis en plus, c'est français, on va présenter ça à un public international. Comment on fait ?
[01:12:25] Speaker F: On ne savait pas trop comment ça allait être perçu.
[01:12:28] Speaker C: Mais on l'a fait, on l'a fait quand même, donc j'ai fait une démo et je me souviens je l'avais pas envoyé, j'en avais parlé qu'à Nico parce que j'avais peur de la réaction des autres gars, j'avais vraiment, j'avais un peu peur parce qu'on n'avait pas trop parlé comme je te dis, on se pose pas ce genre vraiment de questions, on se met pas des... Donc du coup je fais ma démo, j'essaye de la faire la mieux possible, qu'il sonne le mieux possible pour pouvoir le présenter un truc.
Et ils ont adoré en fait parce que Paul il est très fan de hip-hop, Rudy aussi, enfin Kevin aussi, on est tous fans de hip-hop en fait. Donc finalement je me suis inquiété pour eux.
[01:12:56] Speaker F: C'était devenu une évidence ce qu'on a fait mais carrément c'était le français qu'il fallait faire.
Mais on s'est quand même posé la question, tu vois, en mode...
[01:13:03] Speaker C: Mais après, il fallait le présenter aux fans.
[01:13:04] Speaker F: Il fallait l'assumer. Oui, oui.
[01:13:06] Speaker B: Et puis même pour l'international, j'imagine que... Est-ce que le fait que ce soit en langue française, justement, est-ce que c'est un charme qui marche à l'international ? Est-ce que ça a généré de bonnes réactions ?
[01:13:15] Speaker F: Moi, je me rappelle, pour l'anecdote, première tournée aux US, alors on devait jouer, c'était 30 ou 35 minutes, et donc il fallait choisir la set list. Donc là vient la discussion où on doit choisir les chansons. Donc il y en a forcément qui passent à la trappe.
Et je me rappelle qu'on avait le choix entre... C'était Say No Word et Visage. Et donc on s'est dit, ah putain... On va pas jouer Visage, ils vont rien comprendre et tout... Rap ou Breakdown. Donc on décide de mettre Say No Word et pas Visage. Et toute la tournée on nous a demandé, mais pourquoi vous jouez pas Visage ?
[01:13:46] Speaker C: On s'est fait cracher dessus, ah ouais ouais... Ah merde ! En mode on est venu pour visage là, allez-vous.
[01:13:52] Speaker F: Et donc la deuxième fois qu'on est venu aux US, on a rajouté visage. Mais en tout cas on s'est dit bon on la joue pas parce qu'à mon avis il écoute pas et il la kiffe pas.
Et en fait, ils ont adoré. Comme quoi.
[01:14:05] Speaker C: Pour répondre à ta question, a priori, oui. Ils adorent ça. Alors on voit toujours quelques commentaires qui disent arrêter le rap dans le métal. Et c'est légitime. Il n'y a aucun problème. Je comprends.
[01:14:16] Speaker F: Il faut aimer un peu le rap quand même. Genre nous, on a ce background. Même à Marseille, on a toujours écouté du rap.
[01:14:20] Speaker A: On est français quand même. Globalement, je pense que le rap, ça fait partie de notre culture.
Après, s'ils détestent le rap, évidemment.
Tant pis pour lui.
[01:14:27] Speaker C: Aucun problème.
A priori, ça donne son petit charme et je vois surtout beaucoup de commentaires qui disent... Ça a l'air de plaire.
C'est votre différence. Vraiment, c'est ce qu'on aime chez vous. Ça fait partie de ce qu'on aime chez vous en tout cas, ça fait partie de pourquoi... Oui, parce que j'allais.
[01:14:43] Speaker A: Dire, il n'y a pas que ça.
Il y a plein de petites choses, en fait, dans Landmark.
[01:14:46] Speaker F: C'est peut-être pour ça qu'on a un peu plus osé sur l'album, sur cet album, dont Creature et compagnie.
[01:14:53] Speaker C: Ça nous a conforté, en tout cas, à nous dire, on peut le faire. Si on arrive à le faire bien, à incorporer des passages en français, les gens seront contents, et nous aussi, en l'occurrence.
[01:15:02] Speaker A: Ça donne cette touche qui montre que vous êtes français et qui, généralement, aux Etats-Unis, bon, ça plaît, enfin, sur les côtes, en tout cas, Du côté de New York, quand on a un petit côté français, c'est toujours très très charmant. Et la partie valse, la partie chantée, chant français plus populaire, je dirais, plus chanson française. Ça aussi, c'est un truc qui...
touche beaucoup. Les Américains en tout cas, encore une fois, qui sont dans les grandes villes, parce que je ne sais pas comment ça se passe ailleurs, mais c'est quelque chose qui est très culturel, qui montre, qui représente la France. Et ça donne une touche. Et je trouve ça gonflé parce que je n'aurais jamais eu les couilles de le faire moi si j'avais eu un groupe. J'aurais eu les pépettes en fait même de présenter ça à mes potes.
Mais comme quoi il faut le faire quoi. Et d'avancer.
[01:15:47] Speaker F: Fallait peut-être oser en tout cas, après ça aurait pu ne pas marcher du tout.
[01:15:49] Speaker C: On y est allé petit à petit.
[01:15:50] Speaker A: Oui bien sûr, mais c'est bien d'oser. Ce que je veux dire c'est que pour dire aussi aux gens il faut pas se limiter à dire il faut que je fasse comme les autres. Non non, si vous avez des idées, il peut y en avoir des mauvaises.
[01:16:01] Speaker C: Tu veux y aller ?
[01:16:02] Speaker F: Non mais je veux dire, ça a été fait tellement de façon sincère que je pense que les gens ils le ressentent. Donc c'était pas forcé, donc ok c'est cool mais parce qu'on voulait faire comme ça quoi.
[01:16:10] Speaker C: Je parlais il n'y a pas longtemps de ça à Vitia, The Rise of the North Star, et il disait dès le départ j'avais une ligne directrice, c'était, enfin c'est pas une ligne directrice mais j'avais un mindset, c'était je veux jamais me brider.
je veux m'exprimer à 100%, tant qu'à faire un truc, à m'investir, à mettre mes thunes, à mettre mon temps, tant qu'à faire que je puisse m'exprimer à 100%, que ça plaise, que ça plaise pas, j'aurais fait ma démarche en tout cas. Et c'est ce qu'on essaye de faire.
[01:16:42] Speaker F: Pas de regrets quoi.
[01:16:43] Speaker A: C'est vrai que c'est un très bon exemple. Moi au début je me suis dit, ils se sentent un peu plus à l'aise et le français c'est peut-être depuis le début cette petite bataille de placer la France quelque part sur cette carte métal. C'est ce que je me suis imaginé au début, alors c'est pas du tout le cas en l'occurrence là. Mais je me suis dit il y a quand même cette petite fierté.
Les français, on est un peu chauvin, on le sait, même si on crache sur notre pays.
[01:17:08] Speaker F: Après on l'a toujours fait sur nos t-shirts, t'as marqué Landmarks Marseille.
[01:17:11] Speaker C: Si on faisait pas dans les paroles.
[01:17:13] Speaker F: En tout cas sur le merch, c'était toujours Marseille dans le doute. Ils viennent d'où les mecs ?
[01:17:17] Speaker C: Marseille.
[01:17:19] Speaker A: C'est génial parce que Marseille, effectivement, c'est pas l'endroit où on imagine qu'il y a le plus de métal.
[01:17:24] Speaker B: Alors qu'il y en a aussi un bail ?
[01:17:25] Speaker C: Oui, alors qu'il y en a !
[01:17:27] Speaker A: Et puis il y a une scène rock même globale, il y a plein de choses. Mais c'est juste que malheureusement il y a plein de moments où ça n'a pas été mis en avant. Vous êtes un peu ceux qui mettez un peu en lumière Marseille aujourd'hui. Mais la France aussi donc... Je me répète autour de ça parce que je suis fasciné du succès international.
d'un groupe français, ça m'émerveille et je suis toujours en mode hyper fier. Si je voyage, vous êtes sûr que.
[01:17:51] Speaker F: C'Est français, je vais être obligé de m'en venir.
[01:17:54] Speaker C: C'est vrai que c'est vrai qu'il y a ce truc, c'est à nous, c'est chez nous, ça fait plaisir.
[01:17:58] Speaker A: Et ce côté valse, j'ai cru lire, parce que j'ai lu de trois interviews, d'ailleurs je vais citer Rock Your Life en l'occurrence, Anthony qui s'occupe de ce webzine. J'ai vu qu'il y avait cette volonté peut-être de culture, de famille qui vient pour la valse, c'est ça ? Pour cette petite partie de l'album ?
[01:18:16] Speaker C: Familiale, tu veux dire, de mon background familial ?
[01:18:18] Speaker A: Parce que j'ai cru dire que c'était parce que t'en entendais, quand t'étais plus jeune.
[01:18:23] Speaker C: J'ai écouté beaucoup de musique plus jeune. Alors mes parents sont de très grands fans de chansons françaises, de belles chansons françaises.
moderne ou ancienne. Comme ils sont fans aussi de rock, mon père m'a fait beaucoup écouter de rock progressif des années 70. Il est très fan, ma mère aussi, elle est fan de ça.
Il était à fond de Led Zepp, Genesis, Deep Purple, Kansas, tout ça. Il adore ça, et de rock en général de toute façon. Et donc j'ai eu quelques codes comme ça, mais ils m'ont pas forcément fait écouter Edith Piaf et C'est juste qu'ils m'ont appris à aimer les beaux textes et les belles chansons de chansons françaises. Donc du coup j'ai peut-être quelques codes qui sont restés comme ça où j'ai accroché l'oreille sur certains morceaux purement français et bien écrits.
J'imagine que c'est là que ça vient. Après là, ce passage là, il fait très Brel. Brel, j'en ai écouté. Je ne suis pas un fanatique non plus, mais j'avais cette volonté de vouloir apporter une petite sonorité nouvelle, un petit truc avec les airs roulés. Je voulais montrer qu'il y avait une base musicale qui était propre à nous, que je pouvais intégrer.
et montrer au monde entier comme ça. C'est intéressant de pouvoir faire ça quand même, de pouvoir se dire, j'ai un album qui va être écouté par beaucoup de gens dans le monde, qu'est-ce que je peux leur donner en plus qu'ils n'ont pas déjà ? Et ça je pense qu'ils n'ont pas. Et c'est beau, c'est une valse, c'est ternaire, c'est mélancolique, c'est beau.
[01:20:05] Speaker A: Et puis on ne s'y attend pas. C'est-à-dire que quand on tombe dessus...
[01:20:09] Speaker F: En plus, la démo, je me rappelle, il l'avait vraiment fait en... On aurait dit Edith Piaf, quoi.
[01:20:13] Speaker C: Je me rappelle, c'était stylé. C'est pareil, il s'est pas venu non plus sur une idée précise, on va remontrer... Je m'en souviens que c'est Nico qui avait une idée de démo, il avait une idée de riff ou d'arpège qui était en ternaire, comme ça.
ça on dirait une valse et ça a développé, ça a mis des semaines et des mois à se développer.
[01:20:32] Speaker F: Après on est passé de la valse à des riffs totalement...
Ouais, c'est ce.
[01:20:40] Speaker C: Genre de petit challenge qui est dur, c'est ça, c'est intégrer une valse à la brelle puis partir sur un metalcore complètement... Vous avez le truc maintenant ! Je sais pas...
[01:20:49] Speaker B: Puis comme vous disiez, en plus, il y a toujours la question de savoir, de se demander comment ça va être reçu, comment ça va être analysé et tout. Mais ce genre de prise de risque, en fait, je ne vois pas comment ça peut être mal reçu dans le sens où ça se voit que ce n'est pas opportuniste. C'est une prise de risque.
[01:21:07] Speaker C: C'est pas mal ouais, merci. C'est pas opportuniste puisqu'en effet c'est pas ce qui passe en radio. Donc à partir de là, ouais.
[01:21:17] Speaker F: Après la prise de risque est là, donc peut-être qu'il y a des gens qui peuvent ne vraiment pas aimer.
En mode, j'écoute pas de vals, l'intro.
[01:21:27] Speaker C: Et l'outro, qu'est-ce qui se passe ? Mais bon, je pense que c'est toujours intéressant d'apporter de nouvelles sonorités malgré tout.
[01:21:34] Speaker A: Ça permet de rafraîchir un peu des choses aussi, de s'apporter à soi-même un peu de fraîcheur dans ce qu'on fait.
[01:21:40] Speaker C: C'est une bonne remarque parce que souvent c'est ce qu'on dit, c'est-à-dire que nous-mêmes, on a besoin d'être surpris, on a besoin d'être un peu rafraîchis souvent parce que sinon on s'ennuie. On a composé des quantités de démos pour cet album qui ne verront jamais le jour parce que ça nous procurait pas beaucoup de sensations.
[01:21:59] Speaker F: On a testé tous les trucs, on a même mis du saxo... Et qu'on.
[01:22:02] Speaker C: Nous demande pas les démos parce que c'est vraiment des démos de 30-50 secondes mais on le voit de suite que ça marchera pas.
Et on a besoin constamment d'être un peu surpris par ce qu'on fait nous-mêmes. Et c'est pas évident cette histoire.
[01:22:19] Speaker A: S'auto-surprendre.
Déjà il ne faut pas avoir certains problèmes psychologiques comme le syndrome de l'imposteur, sinon c'est foutu.
On vous a demandé de choisir des clips parce qu'on discute mais on passe aussi de la musique, c'est le principe de cette émission. Et le premier morceau, alors j'imagine que vous l'avez fait dans l'ordre chronologique peut-être de découverte ou de volonté, c'est Boxcar Racer avec I Feel So.
Qui de droit à expliquer ce choix ?
[01:22:46] Speaker C: Laissons Nico.
[01:22:47] Speaker F: En vrai j'ai choisi ce morceau parce qu'avec Kevin, on a beaucoup réécouté Box à Racer aussi pendant l'album.
Et en fait, il y a The Great Unknown qui a été composé par une volonté de coller à un morceau, enfin en tout cas à l'intro de Boxcar Racer. Et si on écoute ce morceau-là et si on écoute The Great Unknown, on reconnaît un peu les codes sur l'intro. Donc ça fait partie un peu de la déa de ce morceau-là, qui est un très bon album. Les gens connaissent souvent Blink et on oublie souvent ce projet-là, qui est un très très bon album.
Donc voilà pourquoi ce choix-là, qui a inspiré une partie de la chanson en tout cas, le petit clin d'œil.
[01:23:32] Speaker A: C'est cool, c'était un box-raceur, vous écoutiez ça pour faire les cons, faire du skate, je sais pas ?
[01:23:37] Speaker F: Non, c'est plus j'écoutais ça au collège et je pleurais quoi, les paroles étaient sombres et tout, c'était un album très émo, donc c'était pas le côté blink, pas le côté fun, mais les compos sont très intéressantes, elles sont un peu plus profondes, un peu plus recherchées je trouve en tout cas.
Donc voilà pourquoi cet album...
[01:23:58] Speaker A: C'est une bonne explication.
[01:24:00] Speaker B: Boxcar Racer, ça me revient de loin. Je crois que c'était le projet qui était sorti avant l'éponyme de Blink.
[01:24:06] Speaker F: C'était entre Take Off et l'éponyme. Ils avaient fait une petite pause. Du coup, Tom avait écrit cet album-là avec Travis. Et c'était juste avant qu'ils reviennent en 2004, je crois, avec l'éponyme.
[01:24:18] Speaker B: Oui, en 2004, avec l'éponyme qui était pour le coup plus émo que les albums précédents.
[01:24:23] Speaker F: Donc il y a eu cette petite transition, et donc Boxcar Racer c'est la bonne transition entre, il faut faire Take Off, Boxcar et l'éponyme et on a la full transition.
[01:24:33] Speaker A: J'étais en train de l'imaginer avec des extraterrestres, excusez-moi.
[01:24:36] Speaker C: C'est vrai qu'il y a ce délire-là.
[01:24:38] Speaker A: N'hésitez pas à regarder ce clip alors, c'est votre choix. Les Landmarks sont nos invités. Ce n'est pas terminé.
[01:24:50] Speaker E: La Création ….
[01:25:29] Speaker C: Sous-titres réalisés para la.
[01:25:37] Speaker E: Communauté d'Amara.org Sometimes I wish.
[01:26:13] Speaker B: I was.
[01:26:15] Speaker E: Smart I wish I made cures for How people are I wish I had.
[01:26:22] Speaker A: Power.
[01:26:31] Speaker E: Je me sens tellement mal !
CAUSE I FEEL SO MAD I FEEL SO ANGRY I FEEL SO CALLOUS SO LOST CONFUSED YOU CAN FEEL SO CHEAP SO USED UNFAITHFUL LET'S START OVER LET'S START OVER I FEEL SO MAD I FEEL SO ANGRY I FEEL SO CALLOUS SO LOST CONFUSED YOU CAN FEEL SO.
[01:27:42] Speaker A: CHEAP.
[01:27:53] Speaker E: J'en ai eu plein !
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est parti !
C'est la première fois que j'ai l'occasion de brûler. Plus proche.
Plus proche de l'eau.
[01:30:03] Speaker C: Plus loin.
[01:30:03] Speaker E: J'ai perdu la vie, j'ai même perdu ma drogue. J'observe la rivière, mais mon réflexion n'est qu'une preuve.
We're drowning in sulfur Retrouvez les guitareurs !
[01:31:54] Speaker F: Yeah Ça fait des années que j'ai.
[01:31:56] Speaker C: Perdu tous mes repères J'aime pas vraiment les médailles, moi j'aime surtout les revers J'essaie de me retrouver, j'ai rien à vous prouver Non, si j'étais vous, j'aurais déjà changé de repères Seul, comme attiré par le vide, le fond s'enravin J'me lâche jeter la pierre, mais l'effort s'enravin J'ai déjà battu le fer, j'ai déjà lavé l'honneur, le sang sur la main.
[01:32:59] Speaker A: Landmarks, bien sûr, sont nos invités ce soir. Merci encore une fois à vous d'être venus jusqu'à Paris pour répondre aux questions et faire plaisir à toutes ces personnes qui sont connectées et qui ont l'air quand même très très heureuses.
[01:33:11] Speaker C: Avec plaisir, bonsoir tout le monde.
[01:33:13] Speaker A: Et excellent morceau encore une fois qui fait partie de ce nouvel album qui est sorti vendredi. Je conseille à tout le monde bien évidemment de soutenir les Landmarks.
Non pas seulement en écoutant les morceaux via les plateformes, mais aussi en achetant le vinyle peut-être, le merch, et surtout en allant au concert, et n'allez pas au concert au dernier moment, achetez les places en avance. C'est ça qui est très important. Il faut soutenir la scène française qu'il faut faire cela, et c'est des places qui ne coûtent pas très cher, contrairement aux artistes américains qui vous saignent. Bon, moi je dis ça, je dis rien, c'est pas méchant, c'est juste une vérité.
[01:33:44] Speaker F: C'est la polémique Ticketmaster ça.
[01:33:47] Speaker A: Ouais, on se fait tirer les oreilles souvent par la Unesion, elle a été indiquée de Master, donc c'est pas très grave. On a pris l'habitude, mais on les aime beaucoup, on a beaucoup d'amis en plus là-bas, donc c'est comme ça. Donc on a eu droit à ce fameux rap, on a le droit à cette langue française. Je voulais dire aussi, dans le son, quand on écoute l'album, quand je parlais de sincérité, il y a aussi une sincérité pour moi dans le son. Quand j'écoute cet album, j'ai l'impression d'être en live déjà.
Il n'y a pas ce truc de surproduction que j'aime beaucoup aussi. Mais du coup, j'ai l'impression qu'on peut vous toucher. On peut être là avec vous en concert, on peut gueuler et on peut participer à cet album. Il y a un truc vraiment de fou.
qui fait que ça me donne cette sensation. Alors je sais pas si c'est voulu ou...
[01:34:32] Speaker F: Meilleur compliment ça !
[01:34:33] Speaker C: Ouais merci, ça fait partie un peu de la dualité du groupe, la schizophrénie tu vois, où on essaye d'avoir tout en même temps, c'est-à-dire autant dans les compos comme on parlait tout à l'heure, toutes nos influences mélangées, que dans la prod.
on avait cette volonté là, surtout depuis l'arrivée du nouveau line-up, depuis qu'il y a Kev et Podo, Paul, où on veut garder ce côté super moderne, enfin, tu me corriges, mais bon, nous on ne discute pas en fait, parce qu'on est tout le temps d'accord, on ne parle pas, c'est pas la pensée, et on veut garder ce truc super moderne parce qu'on aime ça, on aime les productions qui t'éclatent à la gueule, et en même temps on se disait, comment on arrive Comment on arrive à retranscrire ? On a eu beaucoup de messages où en vrai on nous a beaucoup dit qu'on préfère en live. En live, je me suis pris encore plus une tarte qu'en CD. Et comment retranscrire ça sur l'album ? C'est dur ? Donc on a eu la volonté, un petit peu, d'essayer de rendre la chose un peu plus naturelle, brute, avec plus de sensations.
C'était pas évident en vrai, on savait pas si on avait réussi jusqu'à ce que tu le dises.
[01:35:52] Speaker F: Après même, sur cet album on a envoyé plus de productions avec des synthés ou des synths, on essaie toujours de pas les mettre super fort parce qu'on veut toujours mettre en avant les instruments principaux.
Donc même en live, on essaie de pas trop les mettre trop fortes pour qu'au moins nos instruments soient la clé du live. Donc même si parfois, je pense à « A Line of Dust » ou « La Balse du Temps », il y a je sais pas combien de pistes de production, mais on est là, on est en mode « Ok, on baisse un petit peu jusqu'à ce qu'il faut, mais on va monter les guitares, la basse et la batterie, et le chant.
[01:36:30] Speaker C: » Et dans l'enregistrement de la batterie surtout, Kev il avait la volonté qu'on entende une batterie qui ressemble à une batterie et alors on a toujours ce débat Kev il comprend qu'une batterie métal ça sonne pas comme une batterie qu'on entend dans une pièce et que c'est tellement traité, modifié qu'on est obligé de passer par là et en même temps il veut retrouver le timbre et les caractéristiques de sa batterie parce qu'il est batteur, il a l'amour de ça Donc on a essayé, on a essayé et Et voilà, on essaiera encore et a priori ça marche bien, donc je te.
[01:37:03] Speaker B: Remets ça pour le contenu.
[01:37:04] Speaker F: En plus l'album il a été enregistré, alors nous on n'enregistre pas tout d'un coup. Généralement on finit un morceau et on l'enregistre, donc ça s'est passé sur peut-être deux ans d'enregistrement. Donc si on fait attention, surtout la batterie ça sonne vraiment, elle sonne jamais pareil, parce que c'est pas souvent la même snare, c'est pas souvent les mêmes cymbales. Donc il y a ce truc-là dans l'album où le mix il est pas genre...
cohérent entre guillemets parce que tout est différent au niveau de... parce que les micros sont pas placés pareil, on n'a pas utilisé les mêmes câbles, les mêmes réglages de la tête, les mêmes pédales, donc il y a ce truc là qu'on le veuille ou non qui est différent parce que c'est pas figé quoi.
[01:37:41] Speaker C: C'est subtil dans l'album je pense, mais c'est subtil il faut vraiment... mais ça fait partie de nos petits kiffs à nous de se dire ah là la snare on a mis ça, il y a une petite résonance... Même des fois.
[01:37:53] Speaker F: On a fait des trucs qu'on se souvenait plus Parce qu'on avait enregistré le truc genre il y a 6 mois. C'était quoi le réglage de la tête déjà ? Nico t'as pris les photos ? Non. Bon ben du coup je crois que c'était comme ça. Mais au final on s'y retrouve. Donc je pense qu'il y a ce truc là où, je sais que j'en parlais avec Pierre Danel de Novelist et il disait genre j'aime bien parce que quand j'écoute l'album on sent ces petites erreurs qui font vivre l'album.
[01:38:17] Speaker C: Mais nous on s'est rendu compte d'erreurs dans l'album. Après l'album on était tellement la tête dedans On s'est rendu compte qu'il y a des erreurs d'harmonie, d'accords. Il y a un moment donné, on a plaqué un piano et je me suis rendu compte qu'à la guitare, on était un ton au-dessus. Je ne vais pas dire laquelle.
On est clairement un ton au-dessus. Il y a un accord de piano qui est complètement faux dans l'album. il y a des réambles de guitare que j'ai fait où j'ai pas mis le réglage que je voulais mettre, je m'en suis rendu compte après, et en fait tout va bien, tu te rends compte que tout va bien, c'est pas un problème, il faut arrêter d'aller chercher les détails inutiles comme ça et laisser vivre le truc, c'est pas mal.
[01:38:58] Speaker B: Ça donne du caractère justement, ça prouve en fait que c'est pas fait tout à l'ordinateur, même si production à l'ordinateur c'est forcément quelque chose d'extrêmement bon, mais il y a vraiment quelque chose de...
de spontané, que tout n'est pas tout traité, et qu'il y a vraiment quelque chose, comme on disait, de l'ordre du live, et de presque de l'accident en fait.
[01:39:21] Speaker F: C'est sûrement ce que tu veux me sentir.
[01:39:25] Speaker A: Je trouve ça trop bien parce que, encore une fois, aujourd'hui ça se fait pas, c'est rare.
À part quand on change de style de musique, mais dans tout ce qui est gros métal, on a souvent ces lignes. Et là, ça vit, il y a plein de trucs et je vous dis, on découvre toujours tout. Et je vous jure, moi, quand je l'écoute, j'ai juste envie de gueuler avec vous. En fait, j'ai l'impression que c'est trop bien. Dans le métro, ça fait mauvais genre. J'étais un peu plus jeune, peut-être, ça passerait, mais là, on va me regarder avec des yeux chelous. Il y a aussi un truc, vous avez une identité visuelle. Je ne parle pas des clips.
Mais vous, personnellement, vos personnages, votre physique, vous êtes... Non, non, mais je veux dire, quand on vous regarde, il n'y a pas non plus ce truc que je retrouve chez tous les groupes de métal, vous êtes atypiques. C'est-à-dire, vous avez tout votre style, et vous êtes là, et on a l'impression, juste c'est, les gars, je suis là, tu me prends comme je suis, ou de toute façon, tu peux partir, c'est pas gênant. Et ça, c'est trop bien aussi.
C'est quand même cool parce que je ne romps rien sur la sincérité, ce qui est très rare. Les autres groupes, je les aime beaucoup aussi. Je suis fan de Korn, je veux dire, en termes de non-sincérité, on est quand même dans l'absolu. Je suis quand même hyper fan de Korn.
[01:40:37] Speaker C: Tu trouves pourquoi non-sincérité ?
[01:40:39] Speaker A: Parce que j'ai beaucoup parlé avec eux.
C'est son élevage de vaches. Ils sont hyper gentils, mais c'est juste que quand ça devient vraiment un super boulot, les Américains n'ont pas la même notion que nous. C'est à l'Amérique, c'est vraiment une entreprise. Et c'est très bien, toutes les chansons je les kiffe, je suis client. Mais il y a cette sincérité même visuellement. Mais on retrouve quand même des trucs qui ont fait votre histoire. Bon, peut-être le punk, peut-être avec le côté cheveux, l'attitude. Il y a un truc, je suis désolé, je suis obligé de te le dire, mais j'ai parlé deux fois dans ma vie très très longuement avec Chester Bennington où il s'est extrêmement confié à moi parce que c'était une mauvaise période de sa vie. Je ne devais pas être le seul.
[01:41:21] Speaker C: Ça m'a mis les frissons.
[01:41:24] Speaker A: Et franchement, tu dégages un truc qu'il avait.
[01:41:27] Speaker C: C'est vrai !
[01:41:28] Speaker A: Et c'est un truc, c'est pas pour te flatter tout ça, c'est juste que c'est un truc bizarre. Je peux pas l'expliquer.
Il y a ce truc qui est là, et... Prends soin de toi.
[01:41:38] Speaker C: Merci, oui oui, je prends soin de moi.
[01:41:40] Speaker A: Par pitié, parce que voilà, on n'a.
[01:41:42] Speaker C: Pas envie de... T'inquiète pas.
[01:41:43] Speaker A: Mais il y a cette espèce de... Bon, il y a dans la voix, je pense que ça t'a influencé aussi.
[01:41:47] Speaker C: Bien sûr.
[01:41:48] Speaker A: Évidemment. Il y a ce côté très ouvert, il y a ce côté sincère. Dans les paroles, après, on peut retrouver aussi tout le côté néo et...
émo de l'époque. Mais t'as un truc. T'as un truc qui fait, quand on te regarde, il y a un truc bizarre. Moi, dans ma tête, ça me fait bizarre. Je suis bizarre.
[01:42:03] Speaker B: Je le sais.
[01:42:05] Speaker C: Moi aussi.
[01:42:06] Speaker A: Mais c'est juste que je retrouve un truc. Je suis chez Chester Bennington.
On n'a jamais parlé donc je ne sais pas comment tu es dans la vie, mais tu as un truc, je ne sais pas quoi, mais il y a un truc de chez lui.
[01:42:17] Speaker C: Je le prends comme un compliment, je crois.
[01:42:19] Speaker A: Oui, c'est un compliment, c'est très gentil. C'était un mec extraordinaire et qui avait un cœur gigantesque.
[01:42:25] Speaker C: J'imagine.
[01:42:26] Speaker A: C'est juste que c'était un peu...
[01:42:26] Speaker C: J'aurais aimé. Tu sais que je n'ai jamais vu Linkin Park avec Chester en live de ma vie. C'est un grand, grand regret.
Je suis très, très fan, évidemment, comme nous tous.
Mais je le prends comme un compliment. Alors bien sûr il y a la voix, j'ai été influencé bien sûr, mais tu vois ces trucs là où c'est un peu inconscient, les cheveux décolorés, on me dit t'as un peu le même profil, t'es très mince, t'as le truc, t'es un peu nerveux et tout machin. J'ai pas fait exprès tu vois. Oui non mais c'est comme ça et.
[01:42:59] Speaker A: C'Est pas ce que je voulais dire en tout cas.
[01:43:00] Speaker C: Non, non, bien sûr, mais les fans me disent ça, tu vois, et je dis bah ouais, a priori. A priori, j'ai été influencé par Chester et Eminem, ça a l'air de se voir.
[01:43:11] Speaker A: Mec, c'est écrit Eminem juste après Chester Pennington.
[01:43:13] Speaker B: Dans cette petite note de marge, j'étais dedans.
[01:43:16] Speaker A: Je me suis dit ça parait, alors j'ai jamais rencontré Eminem donc j'ai pas cette sensation mais quand je t'ai rencontré la première fois ça m'est paru une évidence et un truc je me suis dit oh putain ça m'a mis un peu bizarre parce que évidemment j'ai beaucoup d'affection pour Chester Bennington et tous ces échanges qu'on avait eus.
[01:43:31] Speaker C: Donc tu trouves même plutôt dans le dialogue et pas que sur scène.
[01:43:36] Speaker A: Il y a une énergie. Il y a une énergie et ça m'a mordu, ça m'a mangé le cerveau. Je me suis bouffé le cerveau dans mon lit. En mode, putain mais pourquoi, pourquoi ? Et je me suis dit, le pire que j'ai comme réflexion là, c'est que si Chester Bennington était en vie aujourd'hui, il dirait c'est ça que je voulais faire.
[01:43:56] Speaker C: Je me prononce pas sur ça.
[01:43:59] Speaker A: Parce qu'il avait beaucoup envie d'énergie et il avait beaucoup envie de douceur.
Il était un peu comme ça. Et du coup, c'est ce qu'on retrouve un peu dans la patte de Landmarks aussi. Il y a des caps où on On est dans l'accélération, ça redescend, c'est très émotionnel musicalement et dans les mots aussi, et c'est vraiment tout ce qui le représentait.
Donc du coup je me suis dit putain, c'est ce qui m'est venu, après c'est que ma réflexion, je dis pas que c'est une vérité, mais je me suis dit putain s'il était là il se dirait putain mais c'est ça que je voulais faire, du Landmark !
[01:44:28] Speaker C: On l'aurait pris, on l'aurait pris avec nous, on serait venu faire un feat !
[01:44:34] Speaker A: Il est peut-être déjà là dans les chansons, effectivement.
[01:44:37] Speaker B: C'est marrant que tu parles de Linkin... que t'évoques Linkin Park, en fait. Il y a quelques semaines, j'ai vu de la famille, j'ai vu un cousin qui, pour lui, le rock et le métal, en fait, ça s'arrête généralement à Linkin Park. Et au détour d'une conversation, il me dit...
Tu connais Landmarks ?
[01:44:52] Speaker C: C'est vrai.
[01:44:53] Speaker B: Mais vraiment, ça tombait de nulle part.
Oui, effectivement, je connais ce groupe.
[01:44:58] Speaker D: Pourquoi ?
[01:44:58] Speaker B: Et en fait, il avait découvert et ça l'avait même surpris, d'autant qu'il fait parce qu'il n'est pas du tout dans le métal, il n'est pas du tout dans la musique violente, le métal qui frappe, le métal extrême encore moins.
Mais en tout cas, il avait découvert Landmarks.
Il y a peu et ça l'avait vraiment marqué, il l'avait aimé.
[01:45:15] Speaker C: Une bonne note ça !
[01:45:18] Speaker F: C'est vrai que la voix de Flo forcément il fait penser, moi je me rappelle la première fois qu'on a écouté le refrain de Deep Inferno, on a dit...
Ok, c'est toi qui as chanté ou t'as pris Nia ou un truc comme ça ? Récusation de triche, ça se passe tout de suite. Mais c'est flagrant, mais je pense qu'il a tellement été influencé par ce groupe et ce gars-là que tu fais des trucs inconsciemment comme tu prends la guitare et tu joues des riffs.
[01:45:46] Speaker C: Comme Nico quand il chante, il chante comme Tom Delonge.
En beaucoup plus juste.
[01:45:52] Speaker F: Tu prends des mimiques mais tu fais pas exprès quoi.
[01:45:56] Speaker A: En beaucoup plus juste. J'aime beaucoup. Vous avez vu souvent Tom Delonge en live ? Quelques fois ouais.
[01:46:05] Speaker C: Non, Nico l'a vu plusieurs fois.
Je les ai vus qu'une fois.
[01:46:09] Speaker A: C'était la bonne.
[01:46:11] Speaker C: C'est Nico qui m'a initié à Blink, à Bootscar Racer et tout ça.
[01:46:16] Speaker F: Il fallait que je le forme. Il m'a formé Slipknot et je l'ai formé à Blink.
[01:46:21] Speaker C: C'est un échange de bons procédés. Moi j'ai eu la chance de voir Blink là sur la reformation et on les a vus au When We Were Young.
[01:46:30] Speaker F: Ah oui, tu as vu le beau Blink.
[01:46:33] Speaker C: J'ai vu un truc incroyable parce que c'était leur premier concert de retour.
C'était peut-être pas le premier, je crois.
[01:46:39] Speaker F: Pas que c'était le premier, mais en tout cas l'album venait de sortir. Je crois que c'était le jour même, et en fait ils faisaient la headline pour le One Warrior. Donc headline de festival.
[01:46:49] Speaker C: Nous on terminait notre tournée américaine à Las Vegas. Pour la première fois qu'on allait à Las Vegas, il y avait le One Warrior, on y va, et je vois.
[01:46:59] Speaker F: Blink, et c'était mortel !
[01:47:02] Speaker C: Le show il était parfait, les interactions entre eux elles étaient trop drôles, ils chantaient super bien, J'étais en mode mais vous me parlez de quoi depuis dix ans ? En mode en live c'est comme ci comme ça.
[01:47:13] Speaker A: Je pense qu'ils avaient travaillé parce qu'après.
[01:47:15] Speaker F: Moi je me rappelle je les avais vus aux arènes de Nîmes je crois avec Sum 41. Il y a dix ans ou quoi ? Il y a même plus, c'était pas ouf.
C'était pas ouf, c'était...
[01:47:26] Speaker C: C'était pas la bonne vibes avant le réussi du Slash.
[01:47:29] Speaker F: Donc tu les as vues au moment où il fallait les voir, nickel.
[01:47:32] Speaker C: Franchement, c'est pas drôle de rire, j'adore.
[01:47:34] Speaker A: C'est un bon souvenir. Même quand ça se chante faux, on a un bon souvenir parce que c'est bien sûr, ça reste hyper en partage.
[01:47:40] Speaker F: C'est pas genre, elle a chanté faux, remboursez-moi, tu vas pour la vibes, clairement.
[01:47:45] Speaker A: Carrément. Je vais venir un petit peu sur les paroles.
parce que du coup je m'intéresse aux paroles quand même, quand bien même elles sont en anglais pour la majeure partie. Non, non, c'est très bien écrit. Pour le coup, c'est marrant parce que, je ne peux pas mentir, je fais traduire par uni en français comme ça, je ne vais pas me saouler. Donc je prends un peu le truc et c'était traduit. Franchement, je me suis dit putain, c'est hyper bien écrit même en français.
Donc bravo. Avec les logiques américaines, donc je me suis demandé, il n'y a que toi.
[01:48:14] Speaker C: Qui écris les paroles ? Oui, au 99%.
[01:48:19] Speaker A: Tu as étudié un petit peu la façon américaine, enfin américaine, anglophone je dirais, plus américaine pour moi parce que les britanniques n'écrivent pas comme les américains.
[01:48:28] Speaker C: Exact.
[01:48:29] Speaker A: Mais tu as étudié cette façon d'écrire pour essayer d'ouvrir la façon d'écrire ? Ou c'est pareil, c'est juste que t'as été habitué à entendre des chansons ?
[01:48:39] Speaker C: Non, en vrai c'est une plaie, c'est dur d'écrire, c'est vraiment très dur en anglais.
C'est vraiment une plaie, c'est dur, c'est un travail quotidien, je m'améliore.
Je sens que je m'améliore, mais je sens encore que je suis loin de ce que j'aimerais faire, quoi, c'est dur, donc j'y travaille à fond.
J'ai pas étudié, je suis pas allé chercher des choses en particulier, j'ai pas pris de... Comment on peut appeler ça ? De formation, je sais pas.
[01:49:05] Speaker B: Mais...
You all speak English.
[01:49:07] Speaker C: J'essaie de... Bon, on parle anglais de plus en plus souvent avec le groupe, puisqu'on est amené à parler anglais, donc on apprend de ça, de nos tournées, etc. On a été influencé par des groupes anglais, donc on a des sonorités, des codes en tête, enfin pas des sonorités, mais des formulations, on les a, ça s'intègre quand même. Et au fur et à mesure, j'essaye d'écrire le mieux possible, ensuite je fais corriger toujours mes textes dans tous les cas je les fais corriger et d'abord je les corrige par ordinateur on va dire par des correcteurs Je sais que ça va pas être bon, je sais qu'il y a des... En fait, tu le sens quand il y a une formule de phrase, quand il y a une tournure de phrase qui est un peu tricky, que tu sens que ça fait traduction français-anglais. J'écris pas en français, j'écris en anglais directement, mais tu sens que c'est trop littéral, quoi, par rapport à... Ça ressemble trop à une phrase qui pourrait être dite en français. Donc je fais corriger, je sens que le correcteur, il tilte un peu, et ensuite je fais corriger par des amis qui sont américains.
et qui me disent non, je capte ce que tu veux dire mais il faudrait que tu ailles plus tôt dans ce sens-là.
[01:50:22] Speaker F: Et nous on est là on dit mais t'es sûr ça se dit pas parce que ça paraît cohérent. Et eux ils te disent non non vraiment je t'assure un américain ne dira jamais ça. Et enfin on te croit quoi.
[01:50:33] Speaker C: Oui et parfois littéralement il me dit oui.
Tu peux l'écrire, on va comprendre ce que tu vas dire, c'est pas faux grammaticalement, ça n'a pas de sens en anglais, personne ne dirait ça comme ça. Par contre tu pourrais le dire comme ça. Je fais ouais mais je peux le dire comme ça mais ça rime plus là. Donc je reprends tout ça et j'essaye de refaire rimer, de garder mes patterns rythmiques, c'est une plaie.
C'est dur. Donc, pour te répondre, non, j'ai pas... Je progresse en travaillant le truc, en fait, au fur et à mesure.
Voilà, c'est comme ça, c'est pas évident.
[01:51:07] Speaker A: Mais... Bon, et puis là, comme vous dites, vous êtes amené à parler beaucoup anglais, parce que l'international, forcément, vous allez.
[01:51:13] Speaker C: Parler anglais, parce que le français...
[01:51:15] Speaker A: Je doute qu'il y ait beaucoup d'interprètes français qui soient présents pour pouvoir aider. Oui, là, pas.
T'émerdez-vous ! Ça aide, et puis d'être à l'étranger, de côtoyer tous ces gens, ça apprend aussi les expressions, la finesse de certains mots et l'utilisation... Oui, parce qu'en plus.
[01:51:31] Speaker F: Même si on manque de vocabulaire, des fois on n'a pas le choix. On est en interview avec des Anglais et on veut dire quelque chose et.
[01:51:37] Speaker A: En fait... Vous en sortez très bien.
[01:51:39] Speaker F: Lui, il ne va pas t'aider. Donc c'est à toi de te dire, ok, c'était quoi déjà le mot, machin...
Oui, on s'est amélioré. Au début, c'était pas catastrophique, mais c'était dur. Bon, ok, on va essayer de faire un peu des programmes en anglais.
[01:51:51] Speaker C: Sur les premiers albums, il y a des fautes de grammaire, il y a des fautes de conjugaison, il y a de tout. Ça n'a pas empêché de faire un album si jamais il y en a qui se demandent.
[01:51:59] Speaker A: Oui, c'est ça.
[01:52:00] Speaker C: C'est pas grave.
[01:52:01] Speaker F: On s'en foutait.
[01:52:02] Speaker C: C'est pas grave. On a la chance dans notre métier, qui est un métier artistique, on a la chance de pouvoir faire ce qu'on veut.
Même si on fait n'importe quoi, on a le droit. C'est vrai, c'est vrai.
[01:52:12] Speaker F: On peut poser la faute, mais c'est fait exprès.
[01:52:17] Speaker A: On peut l'utiliser comme ça aussi, effectivement.
[01:52:19] Speaker C: On peut, tu vois les rappeurs français qui font exprès de faire des fautes, parce que ça fait... Ça rime. Ça fait son style.
[01:52:26] Speaker A: Ça fait une vibe, ouais.
[01:52:27] Speaker C: Ça fait une vibe qu'ils font exprès. Ils le savent, ils savent qu'il y a des fautes de grammaire.
[01:52:31] Speaker F: Ils jouent avec, quoi.
[01:52:32] Speaker C: Ils jouent avec. On peut faire ce qu'on veut, tant pis.
[01:52:35] Speaker B: C'est pas une science, on va pas faire décoller des fusées, ça va pas exploser en vol s'il y a une petite faute.
[01:52:40] Speaker C: Exact, exact.
[01:52:42] Speaker A: Et puis c'est surtout le côté de liberté de l'art aussi.
[01:52:44] Speaker C: Il y a même dans la poésie, c'est mon oncle qui m'avait appris ça, où on peut se permettre des mauvaises conjugaisons, entre guillemets, pour la rime. On peut se permettre de... Mais dans des poésies classiques, on peut retrouver ça. Je saurais plus donner l'exemple exact.
des grands écrivains, des grands poètes, qui se permettaient ça, parce que c'était quelque chose qui leur était accordé, on pouvait.
[01:53:14] Speaker F: Se déplacer comme ça, pour la rime.
[01:53:18] Speaker C: Je ne sais plus dans quelles circonstances exactes, mais bon, comme quoi, voilà, on.
[01:53:21] Speaker B: Peut... Des choses qui feraient absolument hurler les puristes s'ils se repenchaient sur ce genre de textes.
[01:53:27] Speaker A: Et on les emmerde. C'est moi qui le dit, attention, j'ai dit on mais je suis plusieurs dans ma tête. On va passer un clip maintenant, Linkin Park, on y vient avec Numb, Linkin Park qui est le groupe qui a rassemblé quand même tous les gens, c'est-à-dire quoi qu'on écoute comme musique, On écoute Linkin Park. Je connais des tas de gens qui n'écoutent pas de métal, qui n'écoutent même pas de rock. Une guitare électrique c'est un peu bizarre pour eux.
Mais par contre Linkin Park ils connaissent et ils aiment. Ma mère qui a 80 ans est hyper fan, elle chante les chansons quand elle se douche.
On est dans un truc qui est fou et ils ont réussi à rassembler le monde entier.
C'est les Michael Jackson quoi !
[01:54:11] Speaker C: C'est incroyable en vrai. Hybrid Theory c'est l'un des albums de rock les plus vendus de tous les temps. C'est des dizaines de millions, je sais plus. C'est énorme. De toute façon, de notre génération, comment passer à côté ? Impossible.
[01:54:26] Speaker A: Je pense pas, ouais.
[01:54:27] Speaker C: Et d'ailleurs, tu vois, je me faisais la réflexion, quand on y pense, on parle de notre mélange de style, etc. Et Linkin Park, on l'a tous intégré, tu vois. On l'a intégré comme Linkin Park, voilà la formule Linkin Park qui défonce. Mais en vrai, si tu te prends ça en toute objectivité, il y a 20 ans, tu te retrouves avec un groupe, avec un mec qui rappe, qui a des pics sur la tête, Avec un autre qui est complètement fou, qui a le visage tout creux, qui crie, des grosses guitares, des trucs, un mash-up qui est quand même bizarre, tu vois. Et ce mash-up il est là, le mélange il est là.
[01:55:01] Speaker A: C'est un mélange total, ouais.
[01:55:05] Speaker C: Ils ont réussi à faire un truc qui est tellement uniforme, qui arrive tellement à... Je sais pas, ils ont réussi à mélanger ça tellement bien.
qu'on l'a pris comme un truc, bah c'est normal, c'est Linkin Park, mais en fait c'est un truc de fou à la base, le mélange. Il est vraiment bon le mélange qu'ils ont fait, et voilà, les inspirations elles viennent de là, clairement.
[01:55:23] Speaker A: Et puis la production aussi. La production, incroyable, je sais pas, enfin des trucs comme ça.
C'était un savant mélange.
[01:55:31] Speaker F: On a pas mal réécouté les albums pendant qu'on écrivait l'album.
[01:55:34] Speaker C: C'est une référence pour tout le monde, aujourd'hui encore plus je crois. Je pense, comment arriver à faire un morceau qui est efficace, en plus c'est généralement court les morceaux de Linkin Park, ils dépassent jamais les 3 minutes, il y a 2, 5 ans, des trucs comme ça.
ils arrivent à cuter tout ce qui est, pas inutile, mais en tout cas superflu. Ils ont réussi à rendre ça tellement efficace, radio, écoutable, dans tous les sens du terme, c'est une prouesse, ce groupe.
[01:56:04] Speaker B: Il y a pas de grâce, c'est optimisé en fait.
[01:56:08] Speaker C: Ouais, c'est incroyable, même encore t'écoutes les nouveaux morceaux.
Ils ont divisé le pont par deux, d'accord. Il dure trois secondes le pont, très bien.
Et c'est très efficace comme ça, et ça passe, et tout est fluide, et ils sont très forts. Ils ont un son grating qui est vraiment incroyable. Ils sont très forts.
[01:56:23] Speaker A: Et le retour ?
[01:56:26] Speaker C: Moi, il faut que je me positionne à un moment donné, donc je le valide. Je valide le retour.
Je le valide et j'ai beaucoup aimé certains morceaux. J'adore ce qui se passe avec Emilie sur les nouveaux morceaux.
J'ai évidemment un peu plus de mal quand elle chante les anciens, je pense comme tout le monde. C'est dur d'entendre quelqu'un d'autre chanter les morceaux de Chester, même si elle chante très bien. Mais je trouve qu'elle est mortelle dans les nouveaux morceaux, elle déchire tout.
[01:57:00] Speaker A: Sur scène aussi.
[01:57:01] Speaker C: Et sur scène aussi, bien sûr.
[01:57:02] Speaker A: Sur scène, c'est de la folie.
[01:57:03] Speaker C: Elle chante très juste, elle.
[01:57:04] Speaker F: Elle les a pas vues encore, mais...
[01:57:07] Speaker A: Pour avoir vu Linkin Park un paquet de fois, elle chante même mieux que Chester Bennington. Je suis désolé, c'est pas beau parce que... Il n'est pas là pour pouvoir se.
[01:57:12] Speaker C: Défendre, mais... Chester n'était pas tout le temps juste. Il avait surtout une très très grosse attitude et une voix incroyable, mais il était tellement freestyle possédé qu'il était parfois très très bas.
Il était moins juste qu'Emily largement.
[01:57:24] Speaker A: Elle est très très carrée. Bon, on va regarder ce clip num, forcément qui va nous toucher. Peut-être une petite larme inversée. Vous avez le droit, c'est autorisé dans le métal et c'est pour ça qu'on existe. Linkin Park.
[01:58:01] Speaker E: I'm tired of being what you want me to be Feeling so faithless, lost under the surface Don't know what you're expecting of me But under the pressure.
[01:58:14] Speaker F: Of walking in your shoes Every step.
[01:58:16] Speaker E: That I take is another mistake to you Je ne peux pas te sentir là Je suis tellement fatigué Je suis tellement plus conscient Je suis devenu ça Tout ce que je veux faire C'est d'être plus comme moi Et d'être moins comme toi Tu ne vois pas que tu m'embrasses ? Tu me tiens trop tôt Afraide de perdre le contrôle ? Parce que tout ce que tu pensais que je serais Et chaque seconde que je perds, c'est plus que ce que je peux prendre ! Je deviens tellement moche, je ne te ressens pas ! Je deviens tellement fatigué, tellement plus éloigné ! Je deviens ça ! Tout ce que je veux, c'est d'être plus comme moi, et d'être moins comme moi !
C'est parti !
[02:01:27] Speaker C: Rewind the first thread The full story is made up of lies.
[02:02:20] Speaker A: I think.
[02:02:20] Speaker E: I sold my soul for real I feel the flames that's slowly poisoning my skin I hear the burns and I see your excuses And I shake my head but it's time to sit down Contact the scars and contact the bruises All the monsters in my head are falling straight to the sky I've lied to myself, I'm spinning round again I'm talking to the devil, but it's just killing the flesh.
[02:03:53] Speaker C: Musique d'ambiance.
[02:04:23] Speaker E: Non con.
[02:05:02] Speaker A: Bang Bang ! Le meilleur de l'alternative rock et du métal. C'est comme ça tous les dimanche soir. Je le répète mais c'est important de le noter dans vos têtes. Si vous avez envie de partager du métal avec des passionnés de métal, c'est ici que ça se passe en live Twitch tous les dimanches à partir de 19h. Et si ça vous intéresse pas en cours de route, vous pouvez toujours partir. Nous avons aussi une chaîne YouTube. Et si vous avez envie de soutenir, je suis désolé les gars, je fais un peu de pub pour nous.
Si vous avez envie de nous soutenir financièrement pour payer le mec qui fait les montages, qui est derrière, là-bas, qui s'appelle Marcel, et bien vous pouvez vous abonner à notre Patreon, vous avez des contreparties, je vais faire une émission spéciale pour les gens de Patreon, donc on parlera musique et je vous lirai tous les mails que je reçois, comme ça vous serez au courant de tout. Je ne ferai pas écouter tous les morceaux, je rassure les attachés de presse ! C'est vrai, je vais me faire couper la tête, je peux vous dire. Mais bon, je vous ferai écouter les morceaux que j'ai le droit de vous faire écouter, ceux qui sont déjà sortis. Mais je vous expliquerai comment se passe le métier, etc. Vous verrez, c'est très intéressant. Et si vous avez envie de faire un don parce que vous n'avez pas beaucoup d'argent, vous avez juste un euro à nous filer, c'est déjà gigantesque. Vous pouvez le faire en allant sur Payasso. On vous met le lien dans le schmeul et vous avez le lien de toute façon en description sur la VOD. Nos invités ce soir, sinon, ce sont les Landmarks.
Encore une fois merci, je le répète mais c'est très important de dire merci, c'est cool. Partage d'un très bon moment. Pour l'instant, je kiffe tout ce que vous dites. Il y a l'horrente à nous aussi mais bon ça on peut pas tout raconter.
[02:06:21] Speaker C: On peut pas tout raconter.
[02:06:22] Speaker F: Sissons et du bon fromage.
[02:06:24] Speaker C: Au moment de tourner au fromage, saucisson, on est pas mal.
[02:06:29] Speaker A: On parlait, on parle bien sûr de nouvel album. J'ai plein de questions à vous poser après sur votre vie, à vous, mais parce qu'on fait souvent ça dans cette émission, on retrace un petit peu l'enfance etc.
Vous avez le droit de ne pas répondre aux questions aussi, attention, il n'y a pas d'obligation. Mais je reviens sur les paroles. Il y a ce côté psychanalytique, philosophique, il y a plein de choses qui s'en dégagent. Évidemment, moi, ça m'a parlé parce que je suis quelqu'un de saigné, de blessé à vie. Donc je pense que je le ressens dans ces paroles. J'imagine que c'est le cas aussi de toutes les personnes qui vous regardent. On a toutes et tous été blessés à un moment par nos actions, souvent.
Et j'avoue que ça m'a pris. Je vois, j'en ai presque les larmes aux yeux, là. Je suis un peu trop sensible, je suis désolé.
[02:07:14] Speaker C: Non, vas-y, explique-toi, pleurons, pleurons.
[02:07:18] Speaker D: En fait, on fait une thérapie de.
[02:07:20] Speaker B: Groupe, on vous avait pas prévenu.
[02:07:24] Speaker A: Je suis hyper sensible, donc c'est un peu compliqué. Mais ouais, ça peut toucher tout le monde, effectivement. Il y a cette écriture, comme je disais, qui est bien faite, qui fait que ça ouvre.
Mais je me pose quand même plein de questions. Vas-y. J'ai l'impression que si on revient sur l'existence de votre existence, on revient à la tienne, j'imagine que toute l'équipe, tout le groupe partage plus ou moins ces émotions.
[02:07:47] Speaker C: Oui.
[02:07:48] Speaker A: Parce que si vous êtes ensemble, c'est que vous avez cette sensibilité, cette... Oui, je pense.
[02:07:54] Speaker F: On passe l'année ensemble en vrai.
[02:07:57] Speaker C: On vit ensemble, oui, bien sûr, bien sûr. C'est quoi exactement la question ?
[02:08:03] Speaker A: Il n'y avait pas encore la question. Non parce que j'étais parti sur Sartre et tout, je suis parti dans un délire mais on va mettre ça de côté. Parce que le fait de se considérer comme étant son pire ennemi, bien sûr, de créer les mauvais moments de sa vie, ou en tout cas d'imaginer que ce sont les mauvais moments alors que ce ne sont pas forcément des mauvais moments. On peut aller très loin, j'aime beaucoup la psychanalyse.
[02:08:22] Speaker C: Non mais c'est vrai, c'est vrai.
[02:08:24] Speaker A: Parce que souvent on s'accuse de choses qui malheureusement ne sont pas si graves que ça.
[02:08:27] Speaker C: Exact.
[02:08:29] Speaker A: Toute une montagne.
[02:08:31] Speaker C: Ou tout un album.
[02:08:33] Speaker A: Oui mais c'est bien et ça nous fait plaisir parce que souvent c'est là aussi où on regarde, on écoute, on fait pfff ça va je suis pas tout seul.
[02:08:40] Speaker C: Non mais clairement pas.
[02:08:41] Speaker A: Et ouais c'est quand même très fort l'album très très lourd, tu t'en veux beaucoup ?
[02:08:47] Speaker C: Non non non je m'en veux pas.
[02:08:50] Speaker A: Ou tu en veux à la vie, pas à la vie mais... Non j'en.
[02:08:54] Speaker C: Veux à personne, c'est plus un sentiment de...
de culpabilité, je dirais, envers moi-même, ce qui revient à s'en vouloir, mais c'est plus de la culpabilité à éprouver ce genre de choses-là.
et de me dire c'est pas ce que je veux, c'est pas ce que je veux ressentir, c'est pas ce que je veux ressentir, c'est pas ce que je veux projeter.
Et en même temps, pour développer ce sujet, c'est compliqué, mais il y a un truc intéressant là-dessus, c'est se dire tu ressens quelque chose qui est pas.
[02:09:39] Speaker A: Banal.
[02:09:42] Speaker C: Même si beaucoup de monde le ressent en fait. Mais en tout cas, c'est pas banal, c'est peut-être pas le mot. C'est plutôt qui n'est pas souvent exprimé et tu t'en sers pour ton art en l'occurrence, pour mon cas personnel, où tu peux t'en servir pour ta...
ta démarche professionnelle ou pour ta vie en général, tu t'en sers, ça te caractérise, tu vois.
[02:10:06] Speaker A: Ça n'est plus un poids, c'est un outil.
Enfin, qui commence par un poids, mais...
[02:10:11] Speaker C: Oui, oui, c'est un outil, mais en même temps, en l'utilisant, cet outil, tu l'entretiens, tu vois, tu le peaufines, tu l'affines, t'en fais un beau couteau, tu vois, et tu le gardes, et c'est ton couteau préféré, tu vois. Et il y a un peu ce truc d'entretenir le mal-être, d'entretenir les douleurs ou ces choses-là, qui est propre à l'artiste et qui est un peu... Il y a un peu une espèce de dualité là-dedans, c'est-à-dire qui je suis si je n'ai pas ça.
[02:10:48] Speaker A: Ok, d'accord.
C'est un peu se perdre, enfin c'est pas vraiment ça mais dans l'idée ça serait comme se perdre entre son soi et son soi que les gens voient ou en tout cas qu'on représente.
[02:11:00] Speaker C: Ouais c'est ça, mais la créature et tout le concept de l'album c'est ça.
C'est la créature, elle symbolise, elle est métaphorique la créature évidemment, à moins que je me transforme un jour.
[02:11:14] Speaker F: On sait pas, on sait pas. Peut-être.
[02:11:17] Speaker C: Peut-être avant la fin de l'émission, on va savoir. Si j'ai des pouvoirs, ça serait stylé.
Elle est là, concrètement, elle est le manifeste des angoisses et des peurs.
Elle est là. Et en fait, c'est ces angoisses et ces peurs, c'est surtout les peurs sur cet album que j'ai exprimé, qui ont provoqué des angoisses et qui s'exacerbent avec le temps, avec l'âge, de plus en plus, de plus en plus, tout est effrayant.
[02:11:50] Speaker A: Je vais pas te rassurer, c'est de pire en pire.
[02:11:52] Speaker F: C'est de mieux en mieux.
[02:11:56] Speaker A: J'y travaille. En travaillant, c'est bien, mais malheureusement, les défauts des humains s'exacerbent avec les années qui passent.
[02:12:02] Speaker C: Et oui, c'est ça.
Et elle représente ça, elle matérialise. La créature, elle prend possession. En fait, elle est le fruit de ses peurs et de ses angoisses. Et au fur et à mesure, elle prend possession complètement du personnage. Elle prend possession de la personne que tu es. Elle te caractérise.
Et c'est ni bien ni mauvais, c'est un fait.
[02:12:30] Speaker A: Oui, c'est comme ça.
[02:12:31] Speaker C: C'est comme ça, on peut rien n'y faire à part travailler dessus, ce que je fais. Je travaille dessus, j'ai toujours été un stressé moi dans la vie, un peu un angoissé. Alors je travaille, j'ai des techniques pour travailler dessus, je suis bien entouré, j'ai mes amis, j'ai ma famille. Puis ça va, je suis pas en dépression. Je ressens des angoisses, c'est comme ça, comme tout le monde en vrai. Mais le truc, c'est que je les exprime en tant qu'artiste. Et donc du coup, on entretient un petit peu ce truc-là en tant qu'artiste, je pense. Et c'est tout un... C'est fou parce que tu le craches.
[02:13:06] Speaker A: C'est fou parce que tu le craches. Donc normalement, quand tu le craches, quand on te dit les choses, quand on est un psy, on crache les émotions. Donc normalement, c'est censé nous les atténuer, en tout cas nous permettre de prendre du recul dessus. Donc là, quand tu le chantes, ça fait pas le même effet.
[02:13:20] Speaker C: Si, si, si, ça fait du bien d'en parler, ça fait du bien de le cracher comme ça, de l'écrire, de... Si, si, bien sûr.
Mais tu joues avec quoi, t'entretiens le... Ouais, tu la gardes bien au chaud, tu vois, ces sensations-là de blues, de mal-être ou d'angoisse ou de peur.
tu les gardes et tu t'en sers pour créer. Donc c'est cathartique et en même temps c'est un peu l'inverse aussi, c'est un peu destructeur.
[02:13:55] Speaker A: Un peu comme un bout de bois et je le remue dans le caca.
[02:13:57] Speaker C: Un petit peu, je crois.
[02:14:00] Speaker A: Je crois !
[02:14:04] Speaker B: Ce qu'il y a aussi d'un peu délicat avec cette idée, c'est qu'il faut le cracher au moins une fois pour l'enregistrer, mais il y a aussi le fait de se produire devant un public et la manifester devant un public aussi.
[02:14:17] Speaker C: On m'a déjà posé cette question, comment devant le public t'interprètes ça ? Il y a des moments où, pour ma part et pour notre part en tout cas, on arrive quand même à dissocier en live. Bizarrement, on arrive à profiter du live.
Et ça, j'en suis très content, parce que c'est vraiment le moment quoi. De toute façon, tout ce travail là, tout ce truc, tout le groupe, c'est pour le live.
[02:14:41] Speaker F: On est plus dans ce côté de vouloir partager avec les autres plutôt que de se dire, OK, la chanson est triste, le live dégage quelque chose de positif dans cette espèce de contrebalance qu'on essaie d'adopter.
[02:14:57] Speaker C: Oui, c'est ça. C'est plus partageant.
Voilà, et à un moment donné j'ai écrit ça, on a écrit ça, partageons ça ensemble, on s'est connectés sur cette chanson, partageons-le, ne nous plombons pas encore plus.
[02:15:11] Speaker F: Et puis même les fans, tu vois, il y a les fans qui viennent nous voir à la fin du concert en disant voilà cette chanson m'a touché, j'ai pleuré, machin et tout, et en concert ils étaient dans le pogo et ils étaient là à s'exprimer, donc du coup genre ils...
chacun s'exprime un peu à sa façon quoi. Mais le but c'est quand même sur le live de partager quelque chose avec les fans et du coup genre on essaie d'avoir des interactions avec eux et pas d'être dans un coin et de plomber l'ambiance. C'est pas le but.
[02:15:38] Speaker C: Ouais non.
[02:15:38] Speaker A: Non non.
[02:15:40] Speaker C: On serait nuls.
[02:15:41] Speaker A: Alors notre but c'est que tout le.
[02:15:42] Speaker C: Monde soit super bleu. Alors pourquoi pas ? Non mais c'est vrai. On va distribuer des Kleenex à l'entrée. Quand tu fais un passage vraiment mélancolique, il faut le vivre aussi, je pense, c'est vrai. Mais il ne faut pas se laisser prendre au jeu non plus. Le but, c'est quand même de passer un bon moment en live. Mais vous êtes des potes, vous êtes.
[02:15:59] Speaker A: Des amis, donc je pense qu'il y a aussi ce truc, cette énergie qui est entre vous. Le petit clin d'œil pendant le live.
[02:16:05] Speaker F: On est plein de petits tricks, de petites blagues, de machins. Je ne sais pas si on le voit forcément dans le public, mais on s'amuse beaucoup ensemble. On a nos petites habitudes.
[02:16:15] Speaker C: Ouais, qu'on adore.
[02:16:17] Speaker A: J'ai lu aussi que vous étiez probablement un peu trop perfectionniste.
[02:16:22] Speaker C: T'as lu ça ?
[02:16:24] Speaker A: J'ai lu ça dans une interview, donc c'était vous qui en parliez. C'était pas un mec qui se lançait dans une explication. J'avais juste écrit ça et je me suis dit, je veux savoir la suite.
[02:16:34] Speaker F: En vrai, je pense que ça fait référence à la production, au studio. En fait, nous, on a la chance d'avoir notre propre studio à Marseille. Et le fait de ne pas payer le studio, ça fait que nous, notre temps est infini en studio.
[02:16:49] Speaker A: Il n'y a pas la pression.
[02:16:50] Speaker C: Sauf qu'à la fin, on se met dedans.
[02:16:55] Speaker F: Moi c'est notre métier et du coup on aime produire tout ça donc on adore passer du temps sur le réanime des guitares. Je sais que Creature on a passé une semaine sur le ton de guitare pour qu'au final on n'utilise pas ce son là.
Donc payer une semaine de studio pour faire juste un son de guitare c'est overkill.
Donc on est là dans le détail à se rendre fou sur des petits trucs.
[02:17:16] Speaker C: Alors qu'on adore les trucs très spontanés. C'est ça qui est notre... On adore quand on met trois micros au hasard, on enregistre et ça sonne.
Mais des fois, on se prend la tête pour rien. On le sait très bien qu'à la fin, ça va pas du tout être ça. Mais on aime bien, on est un peu geek.
[02:17:33] Speaker F: On s'est rendu fou, on a dit ok, on a quatre câbles, on a huit micros, on teste tout.
[02:17:39] Speaker A: Au final on est vraiment geek, on.
[02:17:41] Speaker F: A acheté des câbles et tout pour ne même pas les utiliser. Donc on est à cette recherche de perfection et en fait au final on se dit en fait ouais c'était la démo là qui était bien avec le micro de sa chambre qu'on connaît même pas la marche. Donc c'est ça après c'est plus on recherche de la sincérité et donc si la démo marche et que ça marche.
[02:18:03] Speaker A: Oui mais après vous aimez découvrir, c'est pour ça que vous avez ce côté perfectionniste et plus en fait une envie de découvrir ce que vous pouvez faire avec tout le matos que vous pouvez avoir et en bidouillant.
[02:18:11] Speaker C: Mais je pense que là où on est beaucoup plus perfectionniste, c'est parce que ça c'est plus le côté geek et curieux. On est curieux de savoir si tel micro va faire ça parce que bon on adore le côté technique du son etc. Mais là où on est plus perfectionniste, je pense que c'est dans la compo. On est très critique envers nous-mêmes vraiment. Énormément. Et parfois les mecs ils pètent un câble. Je me souviens de Kevin qui me fait mais...
Je comprends, Flo, je comprends. Il me dit mais je comprends pas. Je vois pourquoi tu viens de jeter le 37ème riff de la journée et que tu l'as mis à la poubelle. Je capte, mais les 37 étaient bons, tu vois. Ils étaient bien, ils étaient mortels.
Mais je vois où tu veux en venir, c'est pas assez bien. Là, on est vraiment chiant sur ça, envers nous-mêmes.
[02:18:59] Speaker A: Du coup, chacun peut permettre l'équilibre ? Parce que s'il y en a un qui te fait la réflexion... Des fois.
[02:19:03] Speaker F: On dit, gros, vas-y, va te coucher, c'est bon.
[02:19:05] Speaker C: Ça, c'est l'équilibre.
[02:19:07] Speaker F: Moi, je me souviens, en tournée, de Flo qui, jusqu'à 4h du matin, a essayé de trouver le top line.
Ça peut ne jamais s'arrêter. Et moi, je me réveille, lui, il se couche.
Et du coup, moi je deviens fou.
[02:19:19] Speaker C: Je deviens fou, après mon cerveau il brille, je sais plus ce que tu fais.
[02:19:24] Speaker F: Toujours à la recherche de...
[02:19:25] Speaker C: Mais on est très perfectionniste sur ça. C'est un peu...
[02:19:29] Speaker A: Pour ne pas lâcher le bateau de.
[02:19:30] Speaker C: Le dire, tout le monde est perfectionniste sur ses compos, tout le monde a envie de faire la meilleure compo, mais on est très critique envers nous-mêmes et surtout sur cet album on disait c'est pas bon, On recommence, on fait mieux.
[02:19:39] Speaker F: Je me rappelle par exemple Requiem, on l'a torturé mais comme jamais, on a transposé de demi-temps en demi-temps, on a essayé de jouer de toutes les façons possibles. Et en fait à la fin on a dit mais on s'en fout pour rien, viens on joue le riff comme ça. Est-ce qu'on le fait en standard, est-ce qu'on le fait en drop ? On a tellement réfléchi, tellement poussé le truc.
[02:19:57] Speaker C: En fait c'est toujours les premières intentions qui sont les bonnes, c'est clair. Au bout d'un moment il y a.
[02:20:03] Speaker F: Quelqu'Un qui te dit ok vous êtes allé trop loin.
Oui en fait c'est la première version, pareil on s'est croqué le cerveau sur certains breakdowns et moi je me rappelle j'avais dit en tournée à Flo, j'ai fait mais essayez toutes les versions que vous voulez, le premier c'est le meilleur. Donc je crois qu'ils ont fait 40 versions différentes.
[02:20:19] Speaker C: C'est sur créature.
[02:20:20] Speaker F: Sur créature, pour au final garder le premier.
[02:20:23] Speaker C: La chanson et ouais, au moins ça.
[02:20:27] Speaker A: A permis d'expérimenter d'autres choses.
[02:20:28] Speaker F: C'est ce qui fait un peu notre charme à vouloir tenter plein de trucs, enfin on tente Quand on est dans le processus de création, on entend toutes les idées de tout le monde. Parce qu'on se dit à tout moment, même l'idée la plus nulle, en fait, ça va être mortel.
[02:20:42] Speaker C: Et pour le coup, de perfectionniste, de toute façon, c'est un peu prétentieux, de toute façon, comme mot.
[02:20:47] Speaker A: C'est plutôt très... J'avais compris ce qu'il voulait dire.
[02:20:52] Speaker C: C'est à creuser sans cesse. Voilà, à la recherche du bon riff. Le riff ultime.
[02:20:58] Speaker A: Tu disais que c'était sur cet album-là que ça s'était le plus exprimé.
Est-ce que ce n'est pas aussi le fait que ce soit le quatrième et qu'il y avait déjà une pression parce que le troisième a très bien marché ? C'est compliqué de se dire que ce n'est pas grave si on revient un peu en arrière. On a envie d'avancer encore, même si ce n'est pas une volonté de réussir, de cartonner. C'est une logique. On est humain, on regarde l'horizon, on a envie d'avancer.
[02:21:25] Speaker F: On savait que les gens attendaient cet album. Donc on se disait qu'on ne voulait pas les décevoir.
mais on ne veut pas se forcer à faire quelque chose qu'on n'aura pas envie.
[02:21:36] Speaker C: C'était surtout la première fois qu'il y avait vraiment de l'attente.
[02:21:38] Speaker F: Il y avait vraiment de l'attente, c'est ça. On a toujours composé en mode, bon, on sort un album et on verra. Et là, c'était plus en mode, ok, on attend votre album, pondez-nous quelque chose d'intéressant.
[02:21:47] Speaker C: Et ouais, c'est pas pareil.
[02:21:50] Speaker F: On se posait des questions.
[02:21:51] Speaker C: C'est pas pareil qu'être outsider et de faire ce que tu as envie de faire de toute façon.
On avait déjà des fans, on avait déjà une fanbase, mais beaucoup plus petite qu'aujourd'hui, donc c'est vraiment pas le même mindset. Forcément, tu y penses.
[02:22:05] Speaker F: Oui, on est d'accord, il ne faut pas y penser, mais dans tous les cas, tu y penses.
[02:22:09] Speaker C: C'est obligatoire. Ce serait se mentir de dire que.
[02:22:12] Speaker B: Tu te trames de ton quotidien.
[02:22:13] Speaker F: Quand tu bloques sur une compo, tu te dis ma vie elle est foutue, on va jamais finir l'album à temps, on arrête tout, donc du coup tu doutes, machin, et en fait je pense que c'est tout ça qui a fait que l'album... Il a pris cette couleur. Ouais voilà, c'est une réussite pour nous.
[02:22:31] Speaker C: Il a été fait dans des conditions très différentes des autres albums, je parle au niveau imagé quoi, ils l'ont été fait au même endroit, mais dans le mindset il a vraiment été fait très différemment.
plus de pression, plus dans la douleur, plus de remise en question, plus dur, ça a été un album beaucoup plus dur à écrire, moins de spontanéité au départ, on l'a retrouvé sur la fin, quand on a passé toutes les étapes difficiles, j'ai eu des moments très durs, et en fait les moments durs de cet album se ressentent aussi... En fait, la composition de cet album a influencé l'album en lui-même. Les moments de difficultés de cet album ont dû... enfin... ont vraiment... shape et.
[02:23:29] Speaker A: Nourri le...
[02:23:34] Speaker C: Tout l'univers général de l'album parce que c'était une telle plaie à faire ce truc là que finalement ça en est devenu la ligne directrice quoi et concrètement plus j'avais du mal à écrire Et plus j'étais déprimé.
[02:23:55] Speaker F: Surtout qu'il fallait écrire cet album-là et qu'on avait eu, je sais pas combien de tournées et donc du coup c'était dur pour nous d'écrire en même temps et de pouvoir performer.
Donc on a dû trouver des solutions. C'est à dire qu'il y a des personnes, on est forcément plus à l'aise à composer à la maison ou à Marseille dans le studio et là on était dans le bus, Flo il a construit une espèce de petite station home studio donc on écrivait des riffs sur la route et en fait on se disait ok parce que en fait vous savez comment ça se passe, t'sais déjà en train de parler de deadline, de master avec les labels, en train de programmer les tournées, les prochaines tournées de l'album tout ça donc en fait Pendant que l'album est en train de s'écrire, on est en train d'avoir des discussions sur une tournée de l'album, mais l'album qui n'existe pas.
Donc ça en fait, le fait d'en parler avec les gars sur des choses qui n'existent pas, ok, en fait, ça nous met la pression parce qu'on est en train de parler sur un truc qui n'est pas concret. Donc là, nous, dans notre tête, inconsciemment, on est en mode OK, il faut absolument faire un album. Et nous, parce qu'on a écrit des chansons, donc on en a jeté pas mal et on n'était pas satisfaits. Donc on a dit on ne sort pas l'album tant qu'on n'a pas les dix chansons qu'on veut. Et je sais pas combien de démos on doit avoir, peut-être une cinquantaine, soixantaine. Et en fait, on se disait, nous cet album, si on le sort, il faut que les dix chansons qu'il y a sur ce CD soient les...
On veut rien jeter. Donc c'est pour ça que ça a pris un peu plus de temps. Par exemple, sur le premier album, il y a eu dix chansons. Quand on avait écrit dix chansons, on sortait les dix chansons.
[02:25:25] Speaker C: Fantasy c'était pareil.
[02:25:26] Speaker F: Et là, on était plus en mode, on veut une cohérence et on veut pas être... on veut pas de fileur quoi.
Donc il y avait cette volonté-là de... Je me rappelle, on avait dit, on écrit un album, on skip zéro chanson, on ne met pas d'interlude, on fait dix chansons et il faut qu'on soit fier.
Et ça, ça, ça a mis son petit temps et du coup, il y a eu des impasses, mais je pense que c'est ce qui a fait que l'album est cohérent.
[02:25:52] Speaker C: C'est ça qui nous a fait passer sur une autre...
sur, je sais pas, un autre niveau, mais en tout cas qui a, qui différencie cet album-là du précédent, ça c'est sûr.
[02:26:03] Speaker F: Surtout que le précédent, la plupart a été écrit pendant le Covid. Oui, oui, oui. Donc on avait du temps, et là c'était...
[02:26:09] Speaker C: C'était la mort. On avait le temps qu'on voulait, là on avait rien.
[02:26:11] Speaker F: Là il n'y avait pas le temps.
[02:26:12] Speaker C: Là tu passes deux mois à composer, tu sors rien, tu dois partir en tournée, t'es frustré.
[02:26:16] Speaker F: C'est ça.
[02:26:16] Speaker A: Ouais.
[02:26:18] Speaker C: Donc ça a shapé cette couleur très sombre de l'album. Et j'en suis content en vrai, parce qu'il y a un truc où Il y a un truc où on a apporté quelque chose qui est vrai quoi, on l'a vécu, on a vécu quelque chose de difficile, même en tant que groupe, ça n'a jamais remis en question le groupe, mais se retrouver dans l'impasse artistique, se retrouver avec Avec un gars du groupe, en l'occurrence moi, qui commençait à me sentir vraiment pas bien du fait que j'avais du mal à avancer sur cet album, j'avais du mal à m'exprimer alors que ça n'a jamais été le cas.
[02:26:50] Speaker A: Tu te sentais coupable ?
[02:26:51] Speaker C: Je me sentais tout ce que tu voulais. Tout et rien au final. Donc ça commençait à être... Et les gars ont été géniaux avec moi, attention. Ils ont tout mis en oeuvre, Nico, Kevin, Paul, Rudy, pour que je ne me concentre que sur ça, pour que je sois dans les meilleures conditions possibles, etc. Pour me remonter le moral, pour m'aider sur la compo. Nico, il passait des journées à riffer dès qu'il pouvait, mais lui aussi, il est passé sur un autre step. Lui aussi, il est passé sur une implication dans le groupe qui est beaucoup plus intense à d'autres niveaux.
Donc Nico, c'est plus la vision globale, le management, l'ADA, etc. Il a beaucoup de choses à faire, de plus en plus de choses à faire. Donc il essayait de se libérer du temps pour m'aider quand même. C'est devenu toute une espèce d'imbrication d'un nouveau groupe. C'est-à-dire qu'on est passé sur un groupe, sur un, disons, quelque chose de plus professionnel.
[02:27:46] Speaker A: On fait de l'en masse 2.0.
[02:27:47] Speaker C: C'est ça, mais il fallait qu'on s'approprie. Parce que ça te tombe dessus, il y a beaucoup plus de choses à gérer, il y a beaucoup plus de choses à faire, il y a des attentes, il y a une autre DA à trouver, etc. Et en fait, le temps de se l'approprier, tout ça, ben...
[02:28:01] Speaker F: Hé, c'est Stéphane Clacombe ! En plus, on s'est donné les moyens, on était là entre les tournées, on se bookait des sessions dans des studios ou dans des maisons pour forcer la création.
C'est-à-dire que quand t'es là à une guitare et tu te dis ok il faut que tu composes mais en fait dans ta tête t'as pas envie de composer. Donc tout ce que tu sors c'est nul. Et ouais c'est le pire, tu peux pas pousser à la création, la création elle vient naturellement ou pas.
[02:28:29] Speaker A: Et surtout pas quand t'es poussé.
[02:28:31] Speaker F: Et surtout entre les tournées où t'as peut-être envie de te reposer et t'as envie de faire autre chose et tu te dis putain là on a une semaine de compo mais en fait moi tout ce que j'ai envie c'est de dormir.
Donc il y avait tout ce mindset-là qui était un peu compliqué.
[02:28:44] Speaker C: C'était une dynamique à trouver. On a une nouvelle dynamique de groupe qu'on a dû trouver, je pense qu'on l'a trouvée. On est satisfaits, surtout en voyant les retours.
[02:28:55] Speaker F: L'album est sincère, il est authentique.
[02:29:02] Speaker A: Ça explique aussi indirectement pourquoi des groupes se foutent sur la gueule parfois et des fois explosent parce que c'est pas que c'est pas qu'ils s'entendent plus mais c'est juste qu'à un moment, c'est compliqué. Il y a la pression, il y a tout et il y a la panique probablement qui s'installe. Tous les facteurs.
[02:29:17] Speaker C: La panique c'est un bon mot.
[02:29:18] Speaker F: Après nous on a la chance dans le groupe, on s'entend tous très bien, on est là, on parle dès qu'il y a un problème.
Tout est sain, donc c'est simple.
[02:29:26] Speaker C: On a cette chance-là, on est très proches et très bienveillants l'un envers l'autre, ouais.
[02:29:31] Speaker A: Eh bien, c'est une excellente chose et je peux vous féliciter parce que c'est pas le cas de tout le monde généralement. C'est rare. On va passer à un clip. Là, on vient sur le français avec Gojira, l'enfant sauvage, le la chanson je dirais. Gojira qui représente la France mais qui ne sont plus tout seuls et ça c'est bien aussi.
Non mais...
Il faut le dire, il y a vous, il y a Rise, c'est quand même les trois noms qui reviennent facilement quand on parle à des amis au Japon, aux Etats-Unis. L'Angleterre c'est toujours très difficile donc on les aime les anglais mais bon il faudrait qu'ils arrêtent de manger de la gelée et qu'ils s'intéressent un petit peu à la baguette.
[02:30:10] Speaker C: Si on parle bouffe c'est sûr que...
[02:30:15] Speaker A: Les pauvres... Non mais Gojira... J'adore l'Angleterre. Mais Gojira pourquoi alors ?
[02:30:23] Speaker F: Gojira, la fierté française, voilà, parce que, voilà, y'a pas de débat, c'est Gojira quoi.
[02:30:29] Speaker C: Souviens-toi, y'a quelques années de ça, tu te souviens ? Au cas où quelqu'un tombe dessus, ok ? Au moins c'est clair pour tout le monde, tu vois. Y'a quelques années de ça, donc c'était époque premier album je pense, Vraiment il y a 8 ans quoi ! Et on avait eu une petite interview où on se filmait nous-mêmes en train de répondre à un petit questionnaire que nous avait envoyé. Et on nous avait dit, alors voilà, Gojira en France quand même, Gojira qui rayonne mondialement. Est-ce que votre groupe et vos compos sont influencés par Gojira ? Est-ce que Gojira vous influence ? Et on avait répondu, pas vraiment ! Parce que, à l'époque, on écoutait pas vraiment Gojira. On écoutait vraiment pas.
Et d'un coup, je sais pas ce qu'il s'est passé, mais comme d'habitude, parce qu'on est connectés, en même temps, on s'est rendu compte que c'était incroyable, ce groupe. Je sais pas... Eh ben... Oui, je sais, on a choisi la bonne chanson. C'était en écoutant un jour L'Enfant Sauvage. On écoute L'Enfant Sauvage.
[02:31:26] Speaker F: C'est là, genre, mais mec, en fait, on n'a pas écouté...
[02:31:28] Speaker C: En fait, on n'a pas capté. C'est la septième merveille du monde. On a pris une claque énorme, on a filmé ça. En fait, je pense que Gojira, c'est pas simple d'écouter. Surtout, pré-Enfant Sauvage, c'est pas si simple à écouter. Et quand j'étais gamin, ça me paraissait pas. Moi, à l'époque, il y avait Gojira, Dagobah.
Et moi, Dagobah, je comprenais, c'était nickel, tu vois, je comprenais bien le truc, c'était puissant et tout. Et Gojira, j'étais en mode, mais qu'est-ce qu'ils me font ? Je comprends pas vraiment, ça me percutait pas. Je pense qu'en grandissant, les goûts changent, etc. Et là, on avait découvert l'enfance sauvage, on a tous pété un câble.
Et du coup maintenant on connaît la discographie par cœur bien sûr, et c'est devenu quelque chose qui influence nos compos maintenant. Ah ouais, largement, on peut largement le dire.
[02:32:17] Speaker F: Lui c'est passé du groupe qu'on connaissait.
[02:32:18] Speaker C: Pas du tout à un groupe qui.
[02:32:20] Speaker F: Est devenu une influence.
[02:32:22] Speaker C: Pas majeure mais une des influences principales.
[02:32:26] Speaker A: L'énergie ?
[02:32:28] Speaker F: Le tout, la rythmique, le son, la puissance. Je me rappelle quand on les a vus en festival, le son qu'ils avaient.
Je crois que je n'avais jamais entendu un groupe qui sonnait aussi bien en live.
[02:32:41] Speaker C: Mario, c'est insupportable comme il joue bien et comment...
[02:32:44] Speaker B: Il fait vivre ça ! Je pense qu'on est sur un beau spécimen.
[02:32:52] Speaker F: La perfection quoi, vraiment en live, c'est incroyable.
[02:32:55] Speaker C: Et ils ont de très belles mélodies aussi. Ils ont ce truc où ils prennent leur temps, moi ce que je leur envis à Gojira, c'est quand ils prennent leur temps de décomposer, de développer leur riff, leur mélodie et leur compo alors qu'aujourd'hui on doit tout faire très vite, le standard est plus à ça quand même et j'ai pas encore trouvé le truc pour développer et emmener les gens avec nous pour le moment mais tu vois ça c'est d'autres étapes qu'on verra plus tard mais eux ils développent, ils font le même riff là Pendant 3 minutes 30, c'est le même. Et t'es là, et t'en veux 13 minutes 30 de ça, c'est incroyable.
[02:33:35] Speaker A: Ils sont très forts. Vous les avez rencontrés ?
[02:33:39] Speaker C: On les a partiellement rencontrés.
[02:33:41] Speaker F: On a croisé Mario à la dernière date.
[02:33:43] Speaker C: Mario est venu nous voir à un concert.
[02:33:46] Speaker A: C'est un très bon signe.
[02:33:49] Speaker C: On n'a pu lui parler que quelques minutes parce qu'il a dû partir assez tôt, mais il est venu nous voir dans les loges, il a été adorable avec nous.
[02:33:57] Speaker F: Il nous a apporté du merch.
[02:34:01] Speaker C: Et on avait croisé aussi, qui d'autre ? O'Halfest, non ? Moi non plus. Il y a un autre des gars du groupe qu'ils ont eu 2-3 mots.
[02:34:12] Speaker F: Mais cet été on a quelques dates avec eux, donc on espère.
[02:34:18] Speaker A: J'allais dire, on lance le message, il faut qu'ils nous rencontrent.
[02:34:24] Speaker C: Avec plaisir.
[02:34:25] Speaker A: Ça va donner des choses folles, j'en suis persuadé. C'est des gens qui sont comme ça.
On va repasser à un petit clip. Gojira, c'est ce que je disais. L'enfant sauvage, c'est tout de suite.
[02:35:21] Speaker E: C'est pas bon ! J'essaie, je ne peux pas ! L'apparition de ce monde ! J'ai essayé de le faire ! J'ai tué un homme, j'étais en colère ! Le pain est fini ! C'est fini ! J'ai quitté les institutions !
C'est parti !
C'est parti !
[02:38:28] Speaker A: BANG! BANG!
[02:38:58] Speaker C: I've been underwater, it has always made me wonder why it felt like all.
[02:39:02] Speaker E: My skin was on fire Thinking about.
[02:39:05] Speaker C: What'S better, should I swim or let it burn me while I'm sinking deep into my own lies C'est ce que ça fait d'avoir les irises brûlées à force de verser des mers de pleurs J'ai dû mentir pour apaiser leur peine, j'ai dû m'enfuir pour apaiser les peurs C'est ce que ça fait de voir le malin s'emparer de tous les recoins de son cœur J'ai dû me dire que ça en valait la peine, j'ai dû faire une erreur And I die Sauf admirer la lumière du soir J'aime autant la nuit que je la hais Mais la nuit m'inspire des airs ce soir J'ai jamais pris soin des choses que j'aimais Souvent j'ai changé, j'ai recommencé Vraie histoire c'est une réelle, c'est pas.
[02:39:49] Speaker G: Rentable.
[02:40:54] Speaker C: Et j'ai l'impression d'être dans un film d'horreur.
All my tears are blood red Everything's.
[02:41:24] Speaker E: So quiet tonight Qu'est-ce que ça fait.
[02:41:29] Speaker C: D'Avoir laissé respleurer, d'averser des mers de peur ?
[02:41:31] Speaker A: J'ai dû mentir pour empêcher la peine.
[02:41:33] Speaker E: J'ai dû mentir pour empêcher les peurs Qu'est-ce que ça fait ?
C'est parti !
[02:42:16] Speaker A: Le meilleur du métal et de l'alternative rock tous les dimanches soirs, c'est en live Twitch. La preuve, vous êtes là, eh bien parlez-en autour de vous, tous les dimanches à 19h, on se donne rendez-vous dans Bang Bang.
[02:42:26] Speaker B: Rejoignez-nous, soyez toujours plus nombreux.
[02:42:28] Speaker A: Et prenez soin de vous, c'est un message aussi qu'on dit très souvent parce que c'est très important, on y pense malheureusement trop peu. Nos invités, ce sont les Landmarks pour la sortie de ce nouvel album. C'était vendredi. Les gens se sont arrachés de cette sortie, se sont appropriés cette sortie. J'ai énormément d'amis qui travaillent, par exemple, au Feel Good, je prends juste cet exemple-là. Ils pleurent. Il y en a un qui pleure, je ne dirai pas qui, mais il y en a un qui pleure. Il n'en peut plus.
[02:42:57] Speaker C: On est loin du Feel Good ici ?
[02:42:58] Speaker A: Non, mais je pense que là, c'est fermé.
Je crois que le dimanche c'est pas ouvert mais... Demain ? Ah ouais mais si vous y allez... Demain ? Le mec il va... Il meurt, je te jure ! Désolé, je te balance !
[02:43:11] Speaker F: On a fait déjà quelques petites soirées au Fil Gros A... Ah ouais mais.
[02:43:14] Speaker A: Il ose pas parler ! On dirait qu'il va fondre ! Il y en a un, vraiment, tu lui dis Landmark, son cœur s'accélère, je vous jure ! Et je lui dis mais calme-toi, c'est cool ! Et en fait il est pas comme ça mais c'est juste que vous lui procurez un truc qui le rend, qui le fait sortir de lui quoi.
[02:43:34] Speaker C: Qui nous prépare son meilleur cocktail.
On arrive.
[02:43:38] Speaker A: On va les appeler peut-être qu'ils pourront ouvrir, on sait jamais. Ils peuvent faire ça des fois. J'ai une époque...
Excusez-moi, je rigole parce qu'il y a une personne qui s'occupe du groupe.
[02:43:50] Speaker C: Ah non, pas de cocktail ce soir.
[02:43:53] Speaker A: On n'est pas contre les cocktails, mais on est contre le fait de sortir tard. Je pense que c'est plus cette chose-là. Mais non, de toute façon, c'est pas prévu. Dans l'émission aussi, on parle beaucoup de la vie, de comment vous en êtes arrivé là, etc. Je ne vais pas vous demander comment vous êtes rencontrés, mais par contre, j'aimerais savoir quel a été votre premier rapport à la musique alternative, enfin amplifiée, parce que ça peut être de l'électro, ça peut être quelque chose du moment que c'est un peu agressif, un peu violent, un peu puissant. C'était quelle chanson, quel groupe, quel âge et quelle émotion ça vous a procuré ? Est-ce que vous vous êtes dit ça fait peur, j'ai pas envie ou comme j'ai pas envie, j'ai peur, je suis un peu coquin, je vais m'y aventurer quand même. C'est quoi le truc ?
[02:44:29] Speaker F: Parce qu'on a des histoires très différentes. En rock ou en métal ?
[02:44:34] Speaker A: Ce qui t'a conduit à venir après dans le métal ?
[02:44:38] Speaker F: En vrai moi je viens, comme tu l'as dit, du punk rock, donc j'étais plutôt Bling ou Charlotte.
[02:44:42] Speaker A: C'est de la musique amplifiée.
[02:44:43] Speaker F: Et je crois que la musique la plus violente qu'il y a eu après cette transition, c'était au début avec Kill Switch Engage, les premiers morceaux de Parkway Drive. Je crois que c'était Parkway Drive, Killing With A Smile. J'avais téléchargé par erreur, je crois, sur des sites où il ne fallait pas aller.
[02:45:03] Speaker A: Je vous rassure, tous les artistes nous disent qu'ils l'ont fait.
[02:45:05] Speaker F: En fait je crois que c'est par hasard et du coup je me suis dit ok en fait c'est pas si mal le métal parce que du coup j'étais pas dans cette vibe de slipknot et compagnie.
[02:45:17] Speaker A: T'avais découvert ce parcours à quel âge ? J'avais on va dire 13-14 ans.
[02:45:20] Speaker F: Ah oui t'étais jeune !
Et en fait, petit à petit, ça m'a amené à des groupes comme Black Dahlia Murder, premier album de Bring Me...
[02:45:33] Speaker A: Ouais, t'es parti sur les trucs... Parti.
[02:45:35] Speaker B: Direct sur le Death Mellow, Deathcore et compagnie.
[02:45:38] Speaker C: Mais qu'est-ce que c'était ? Tu m'avais raconté où t'avais voulu...
Iron Maiden qui t'avait donné envie de faire.
[02:45:47] Speaker F: La guitare au tout début. Mon père avait un DVD d'Iron Maiden du Rock in Rio.
[02:45:54] Speaker A: Ce que je constate c'est que vos deux familles, et peut-être celles des autres membres, ils aiment la musique.
[02:46:00] Speaker F: Qui est guitariste.
[02:46:01] Speaker C: Mon père aussi est guitariste.
[02:46:02] Speaker F: Et donc du coup il a voulu, enfin lui il est guitariste classique, donc quand j'étais tout petit il avait voulu m'initier au corps de nylon, au classique, flamenco, tout ça. Donc j'étais doué mais ça me plaisait pas plus que ça. J'ai fait bon papa j'en fais un an mais moi je vais aller au.
[02:46:19] Speaker A: Foot sur le parking quoi tu vois.
[02:46:24] Speaker F: Et j'avais pris un an de cours de solfège et j'aimais pas le solfège.
J'étais en mode bon la guitare c'est bien mais j'ai pas envie d'apprendre des notes sur une portée donc je laisse tomber. J'avais 7-8 ans. Et donc ça passe, adolescence, enfin pas adolescence mais ma petite transition. Et j'arrive 13-14 ans et je tombe sur ça, sur Iron Maiden où je vois ces guitares, je savais pas que c'était des strates.
Et je me rappelle, j'appelle mon père, je fais « C'est quoi ça ? » Il me dit « Ben ça.
[02:46:54] Speaker C: C'Est la guitare électrique » « Mais.
[02:46:56] Speaker A: Pourquoi tu m'as pas donné ça ?
[02:46:57] Speaker F: » Et j'ai fait « Mais c'est ça que je veux faire moi, je veux pas faire la guitare classique, moi je veux ça » « Rempelle ton.
[02:47:03] Speaker B: Bout de bois, je veux de la.
[02:47:04] Speaker F: Guitare électrique » Et en lisant ça, je me rappelle, il m'avait amené au Cash Express de l'époque et il m'avait acheté une Stratolike à 20€ là, toutes deux cases Et du coup j'étais là et je voulais reprendre les riffs d'Iron Maiden Et c'est ça qui m'a donné le goût avec la guitare électrique.
Ça m'a amené vers le punk rock et après ça m'a amené vers le métal. Mais c'est vrai que c'est ça le tout début.
[02:47:29] Speaker B: C'est cool.
[02:47:30] Speaker F: Il sait mieux que moi en plus.
[02:47:32] Speaker A: On va dire un gros merci au papa alors. Et toi ?
[02:47:38] Speaker C: Et moi, ça ressemble un petit peu Mes parents adorent la musique.
Mon père est auteur-compositeur de chansons françaises. Il jouait dans des groupes de rock aussi, plus jeune, mais principalement il a toujours eu des formations où il faisait des prestations solo de ses compos, tout ça.
Ma mère chante. Depuis quelques années, ils ont même un spectacle ensemble, où il y a leurs amis qui viennent et ils font des compos, des reprises, ils font un spectacle et tout. Enfin, ils se régalent, ils adorent la musique, l'art, le spectacle, tout ça.
et ils sont surtout très mélomanes, et donc mon père joue toujours, je l'ai toujours vu jouer de la guitare, tout le temps, mais pareil, ça ne m'intéressait pas plus que ça quand j'étais petit. Moi j'étais jeu vidéo, c'était ça, je voulais jouer à la play. Il y a vraiment ce truc-là où j'étais pas sensible à la musique plus que ça, mais je le voyais jouer, j'intégrais, tu vois, et il y a eu un moment où C'était pas avec toi que j'avais parlé de cette anecdote, l'anecdote Marilyn Monson. Et je me souviens que j'aimais la musique, j'écoutais de la musique un peu diverse et variée, mais bon, voilà, je sentais que j'avais un truc pour ça, mais bon, pas plus. Et à un moment donné, donc je raconte l'anecdote, peut-être, rapidement, et donc j'étais jeune chez un pote, je me souviens, j'avais le même âge, à peu près 8 ans, et je vois un clip de Marilyn Monson passer à la télé et forcément je suis assez choqué par le truc je me demandais même si j'avais le droit de voir ça tu vois mon pote avait MTV et enfin c'était le père qui avait MTV il avait les chaînes câblées en tout cas c'est peut-être MCM je sais plus et il y avait Marilyn Monson qui passe et j'étais...
avec mon pote on était en mode...
[02:49:42] Speaker A: On n'a pas le droit !
[02:49:45] Speaker C: Qu'est-ce que c'est ? Il y avait Nickelback qui était passé, puis Marilyn Monson, et on était là, on regardait les clips, on faisait wow wow wow, qu'est-ce que c'est ? On avait presque l'impression de ne pas avoir le droit. Bref, on était reparti jouer à Pokémon, et ça m'était resté. Et un jour...
Je me balade dans une librairie et je tombe sur un Rock One ou un Rock Sound, je suis désolé je me souviens plus, avec la tête en gros de Marilyn Monson comme ça. En gros époque, si je dis pas de bêtises, Golden Age of Rotesk. Et c'était vraiment léché quoi, le maquillage parfait, le truc, t'as envie d'acheter le magazine quoi. Et ça m'a fait un déclic, je me suis souvenu, mais 7 ans après, que j'avais vu ce mec là à la télé.
Donc je suis reparti voir ma mère pour qu'elle me donne 5 balles et que j'achète ce magazine. Et dans ce magazine il y avait un sampler, et dedans il y avait plein de groupes. Des groupes français aussi, je crois même qu'il y avait Judas Goba, tout ça.
Et j'ai découvert une dizaine ou une vingtaine de groupes de métal de tous les styles d'un coup. J'ai pété un câble. Et c'est parti comme ça. Et je me souviens que du coup, six mois après même pas, c'était mon anniversaire et j'avais demandé à mon père un Walkman et l'album du moment, le truc à écouter du moment, c'était Linkin Park. Donc j'avais demandé Météora.
[02:51:08] Speaker A: Gros enchaînement.
[02:51:10] Speaker C: Donc j'ai eu Météora. Et mon père, dans un élan d'apprentissage, m'avait offert un double DVD live d'ACDC.
le DVD Live, dont je me souviens plus le nom, mais qui est incroyable. Et donc je me suis pris Météora à CDC. J'avais plus qu'à allier tout ce qu'il y a entre les deux et c'était terminé. Et donc après, moi je suis plus parti sur un truc plus extrême direct. Donc il y a eu Slipknot et très peu de temps après Metallica, qui est devenu ma référence. Et là, je commençais à demander à mon père de m'apprendre vraiment la guitare. Donc il m'a appris les basses de la guitare folk.
Et il a commencé à m'apprendre des riffs aussi, je lui demandais de m'apprendre des riffs parce que lui il arrivait à l'oreille, moi je n'y arrivais pas encore au début, mais même s'il n'était pas guitare électrique, à l'oreille il arrivait à me dire « je pense qu'il fait ça, il fait ça », ce qui n'était pas évident avec du slipknot, accordé en dessous, des trucs comme ça.
Et il arrivait quand même à me montrer 2-3 trucs.
[02:52:08] Speaker A: C'est cool.
[02:52:09] Speaker C: Et pareil, il m'a filé ma première guitare, mes parents m'ont acheté ma première guitare, mon premier petit ampli. Ils ont bien râlé, je mettais le son à fond, les voisins devenaient fous.
[02:52:19] Speaker A: Parfait.
[02:52:19] Speaker F: Et après c'était parti.
[02:52:20] Speaker C: Et c'était parti, voilà, c'est ça.
[02:52:23] Speaker F: Tombé dedans.
[02:52:24] Speaker A: C'est cool, c'est cool.
[02:52:25] Speaker B: Et du coup, j'avais une question. Est-ce que vous vous êtes créé des amitiés grâce à ça au moment de l'adolescence, surtout dans le sud de la France ? Moi-même, avoir vécu mon adolescence dans le sud de la France, dans les Bouches-du-Rhône, je savais que des gens qui écoutaient du rock voire du métal, on n'était pas nombreux.
[02:52:40] Speaker F: Moi je me rappelle à l'époque du collège, j'avais un pote à moi, enfin mon meilleur pote du collège c'était Nirvana, moi Blink et du coup on était les deux seuls du collège pour se soutenir et du coup on était en mode ok on est bizarre non ? Il n'y a que nous qui écoutons ça. C'était dur et après moi je me rappelle c'était je crois les débuts d'internet il y avait internet mais il y avait le début des forums et compagnie et en fait moi je me faisais pote avec sur les forums donc du coup je voyais qu'il y avait des gens qui partageaient la même passion et tu te disais ok en fait je suis pas tout seul.
[02:53:15] Speaker A: Il a fallu internet quand même.
[02:53:16] Speaker F: Il a fallu internet pour se rendre compte de tout ça. En tout cas chez moi là où j'étais il n'y en avait pas beaucoup Peut-être que dans d'autres villes, il y en avait un peu plus.
[02:53:27] Speaker C: Moi j'ai eu la chance, dans mon collège, on s'est retrouvés 4, 5 métalleux.
Ouais, pas beaucoup.
[02:53:35] Speaker B: Surtout qu'à l'échelle d'un collège.
[02:53:37] Speaker C: Mais ça suffisait, ça suffisait. Donc 4, 5 métalleux et on s'est développés, on a grandi ensemble et on a affiné nos goûts ensemble. De suite, on s'est repérés au t-shirt, tu vois.
[02:53:50] Speaker F: Même moi au lycée, j'étais le seul.
[02:53:53] Speaker C: Selon le lycée où tu tombes en.
[02:53:54] Speaker A: Vrai, ça fait un poids quand même.
[02:53:57] Speaker F: Mais du coup, je m'étais fait une bande d'amis qui n'étaient pas dans le lycée. Parce que du coup, tu ne te retrouves pas forcément et j'avais ma bande de potes.
[02:54:04] Speaker C: En tout cas pour la question, ça a créé des amitiés. Puisque ensuite, après, Nico et moi, par exemple, on est beaucoup allé au concert à Marseille, on avait quand même une scène underground qui était pas mal.
[02:54:15] Speaker F: On s'est connu comme ça.
[02:54:16] Speaker C: Ensuite, moi, j'ai switché sur le hardcore avec mes potes. Notre truc, c'était le hardcore. Et on s'est rendu compte qu'il y avait une scène hardcore à Marseille, en fait. Il y en avait une qui était plutôt pas mal, même. Il y avait pas mal de groupes et beaucoup de concerts. Enfin, beaucoup, peut-être pas autant qu'à Paris, ça c'est sûr, mais il y en avait. Et du coup, on s'est retrouvé dans ces concerts là, dès qu'on a pu, dès que nos parents nous ont un peu laissé aller.
Et du coup, là, on s'est fait un max de potes, c'était la folie.
[02:54:42] Speaker F: C'est toujours les mêmes personnes, donc au.
[02:54:45] Speaker A: Final... Oui, c'est toujours le même visage. Au Zénith, 40 fois, tu vois les mêmes personnes. C'est pas faux. C'est les mêmes au bar, au même endroit. Il y a vraiment des rituels, tu fais OK.
[02:54:53] Speaker F: De toute façon, on s'est connus comme ça, on n'était pas dans le même lycée.
[02:54:55] Speaker C: Ah ben non, on s'est connus en concert. Surtout dans une scène comme à Marseille, en effet, où c'est pas aussi grand que peut-être dans certaines autres villes. Même si je trouve qu'à une certaine époque, on n'avait pas à rougir, mais il y a...
rapidement c'est les mêmes salles, les mêmes gens, et tout le monde se fait la bise. Après c'est sûr que...
[02:55:12] Speaker A: Mais il y a le côté tout seul aussi au lycée, t'avais ton style quand même ? T'avais un style rock ou t'étais... J'avais... T'étais un peu discret pour pas... Bah ouais je sais pas, j'avais la...
[02:55:21] Speaker C: Émo, émo, émo ! Non mais en vrai... Émo mais classe ! En fait j'avais la petite mèche, le.
[02:55:26] Speaker F: Petit slim, les 25 damiers, mais du coup j'étais l'ovni quoi. C'était même pas la mode des slims à l'époque.
Donc il n'y avait même pas à cette époque avec Bébé Bruns et tout, genre c'était bien après. Et on me disait mais pourquoi tu mets des pantalons de filles, tout ça ? Donc j'avais des slims, j'avais des t-shirts Whitechapel, Black Dahlia avec des typos. Mais du coup, ils ne comprenaient pas.
[02:55:46] Speaker C: C'est rude quand même.
[02:55:47] Speaker F: C'est rude.
[02:55:49] Speaker A: Ça ne doit pas être le truc le plus simple quand t'es ado en plus, c'est chaud quoi.
[02:55:52] Speaker F: Mais je l'assumais, je m'en foutais.
[02:55:54] Speaker C: Mais c'est le concept même d'être métalleux.
[02:55:58] Speaker A: C'est devenu un peu un... Ben c'est.
[02:56:01] Speaker C: Vrai, le but c'est de ne pas ressembler à tout le monde, c'est vrai, il faut se l'avouer.
[02:56:05] Speaker F: Oui, en vrai je l'ai pas mal vécu en tout cas parce que j'avais ma bande de potes à côté, je leur disais vous inquiétez pas, vous comprenez pas mais c'est pas grave. On était quand même potes, j'étais pas.
[02:56:15] Speaker C: Dans mon coin, dans la cour de récré. Je pense que les gens ils voyaient.
[02:56:19] Speaker F: Que j'assumais mon style et en fait ils étaient pas en mode, ils se moquaient pas, ils étaient en mode ok lui dans son délire je fais pas comme lui mais il est cool quoi, avec les gros écarteurs et tout, enfin la totale.
[02:56:30] Speaker B: Toute la panoplie.
[02:56:31] Speaker F: Je me suis fait recoudre les oreilles mais j'avais des gros écarteurs, tout ça. Ok.
[02:56:35] Speaker A: T'as enlevé des photos.
[02:56:37] Speaker C: Il y en a des pas mal, je peux te le dire.
[02:56:41] Speaker A: Il y a un McFly qui est venu, qui nous a filé une photo, je peux te dire qu'on s'est dit « Oh putain, faut pas montrer ça trop sourd ».
[02:56:49] Speaker F: Promis, je vous envoie des photos qui sont privées, je vous les envoie.
[02:56:52] Speaker A: Ça suffira, ça sera déjà très bien. Après, vous avez affiné tout ça, quand vous vous êtes rencontrés en concert, c'est à partir de là où tout est parti. Vous avez eu des groupes séparément ?
[02:57:04] Speaker C: Oui. Nico avait un groupe qui marchait bien qui s'appelait Where Eagles Dare.
[02:57:08] Speaker F: Coupe de Deathcore du coup.
[02:57:09] Speaker C: De Deathcore, vraiment full influx, enfin tu peux en parler à ma place.
[02:57:13] Speaker F: Ouais c'était full influx, premier album de Bring Me et Black Dahlia quoi. Sun Silence et tout.
[02:57:20] Speaker A: De la violence.
[02:57:21] Speaker F: De la violence quoi.
[02:57:22] Speaker C: C'était Deathcore mélo, c'était cool, y'avait des bons briefs, y'avait des Deathcore mélo.
Moi j'avais un groupe de hardcore beatdown, H-In-Front, bon alors ça s'appelait H-In-Front. Connaisseur. Et voilà, on kiffait, on faisait notre hardcore, on était content.
[02:57:37] Speaker F: On a joué ensemble et tout. On se connaissait, mais pas vraiment, mais du coup on partageait les scènes. Landmark, ça n'a pas du tout commencé comme ça, c'est beaucoup plus compliqué.
[02:57:48] Speaker A: Vous l'avez sûrement raconté mille fois, donc.
[02:57:51] Speaker F: Je ne vais pas Bon, c'est venu naturellement, on se connaissait, il cherchait des gars, il cherchait un guitariste, il connaissait... Enfin, il me connaissait, donc du coup ils m'ont contacté, donc ça s'est fait naturellement quoi.
[02:58:04] Speaker C: Et moi, tu vois, à cette époque-là, j'avais déjà le truc, le hardcore, c'est une musique qui me passionne toujours, c'est celle que j'écoute sûrement, peut-être Ningu aussi, que j'écoute le plus, mais j'avais cette volonté d'aller expérimenter d'autres styles, Et comme il disait Nico, il y avait les Kill Switch Engage, il y avait les Parkway Drive, il y avait tous ces groupes-là qui sortaient, qui me faisaient péter un plomb, j'étais en mode putain j'adore ! Et surtout en tant que guitariste, moi j'ai appris tout Metallica déjà, tu vois, et la suite logique à ça je trouve, après Metallica, tous ces riffs-là, c'est ces groupes-là, c'est les Kill Switch Engage et tout, ils ont... Enfin, il y en a plein entre eux, bien sûr, mais de nouvelles générations, c'est ça qui m'avait donné envie d'apprendre de nouvelles choses à la guitare.
[02:58:43] Speaker A: Et puis il y a de la mélodie quand même.
[02:58:46] Speaker C: Et j'adorais ça, j'adorais ce mélange mélodie. En fait moi j'avais l'impression qu'ils avaient repris des codes de métal et de hardcore, avec les breakdowns, les moshpots, il y a même des two-step détaqués dans Kill Switch Engage et dans Parkway Drive et tout ça, et qu'ils avaient apporté le côté mélo qui n'était pas forcément assumé.
[02:59:07] Speaker F: Ils mettaient des petits arpèges, des trucs.
[02:59:08] Speaker B: Qu'On n'avait pas l'habitude d'entendre. Le côté heavy mellow qui descendait de groupes suédois, qui avait aussi influencé les.
[02:59:16] Speaker C: In Flames et compagnie, j'adorais ça. Mais je me disais j'aimerais bien encapsuler tout ce que j'aime là et en faire quelque chose.
Et donc j'ai commencé à écrire des compos, la guitare, dans ma chambre. Et que je mettais sur Myspace. Et je me souviens que Nico... J'ai les anecdotes, j'ai les anecdotes.
[02:59:37] Speaker F: Moi j'ai tombé sur ses vidéos sur Myspace, j'ai fait... Mais c'est quoi ces trucs de fous là ?
[02:59:41] Speaker D: C'est trop bien !
[02:59:42] Speaker C: C'est qui lui ? C'est Jimmy Hatton, mais moi aussi j'aime ça et tout, parce que lui il faisait des covers aussi, August Burnstead et.
[02:59:47] Speaker F: Tout...
Et du coup, on parlait sur Myspace ou c'était quoi à l'époque ? Messenger ou MSN ? Je ne sais rien, bon bref.
[02:59:54] Speaker C: Et du coup, je me rappelle, je.
[02:59:56] Speaker F: Crois qu'on avait dit, parce qu'on avait des groupes, machin et tout, on s'est dit un jour, on va faire un truc ensemble. Ouais, mais ça a pris du temps. Ça a pris du temps et nos chemins se sont croisés.
[03:00:06] Speaker C: Ouais, voilà. C'était un peu cette volonté de se dire, attends, on aime bien ça. Avec nos expériences communes, on peut faire un truc.
[03:00:15] Speaker A: C'était une partie de MySpace. C'est un souvenir de cette époque où c'était facile de communiquer avec tout le monde via cette plateforme.
[03:00:22] Speaker B: Incroyable réseau social à l'époque.
[03:00:25] Speaker A: Tu pouvais parler même avec des artistes très très connus très facilement.
[03:00:28] Speaker F: Tu faisais des demandes d'ajout d'amis.
[03:00:31] Speaker A: Le mec répondait, c'était complètement...
[03:00:33] Speaker C: C'était ouf.
[03:00:35] Speaker F: Le fameux top 8 incroyable.
[03:00:37] Speaker C: Mais c'est sur Instagram aussi, il y a beaucoup d'artistes qui répondent. Il y en a évidemment, pas tout le temps, mais je sais que Kev a déjà reçu un emoji comme ça de Travis Barker.
Il l'a fait mal quand même, il lui parle pas, il lui tague pas.
[03:00:59] Speaker A: La discute, mais il lui répond.
[03:01:02] Speaker C: Il me dit c'est beau, et ça me fait penser un peu, c'est un peu comme avant c'était les lettres de fans, le courrier des fans.
Maintenant c'est Instagram et avant c'était MySpace et en vrai je pense que pour les artistes c'est cool aussi de pouvoir interagir avec leurs fans de manière simple et s'ils le veulent, s'ils le souhaitent, c'est bien.
[03:01:26] Speaker A: Et l'énergie que ça vous a procuré la musique, cette musique-là quand vous étiez plus jeune, c'était parce que vous aviez envie de cracher une haine, vous étiez vénère ou c'est juste que c'était l'attrait de...
du truc comme ça, parce qu'il y en a beaucoup qui disent qu'ils avaient juste besoin de... En fait ils voulaient pas faire de sport, ils ont fait du métal pour pouvoir bastonner un peu. Souvent les nanas disent ça me permettait de foutre des patates dans des gueules parce que j'en avais très envie. Bon voilà on a plein de trucs différents.
[03:01:55] Speaker F: Personnellement déjà je pense qu'à l'époque je connaissais...
Je comprenais l'anglais, mais tu ne comprends pas quand ça crie, donc tu n'arrives pas trop à t'identifier au niveau des paroles, vu que je n'avais pas les CD, donc je ne les ai pas livrés. Mais moi, ce qui m'intéressait, en tout cas chez Black Dahlia et ce genre de groupe, c'était la technique à la guitare. C'est-à-dire que même si je viens du punk rock, c'est-à-dire le palm mute, ok, on a compris, c'est un peu redondant, Et quand j'ai vu qu'il y avait des choses vachement plus riches au niveau des harmonies, au niveau des... Ça fait tic ! Ouais, voilà, et en fait je me suis dit, ok, en fait ce style-là, la guitare, c'est tellement plaisant à jouer, je me suis régalé à apprendre des morceaux super compliqués, donc c'est ça qui m'a donné l'amour pour jouer du métal, quoi. C'est vraiment toutes ces sonorités, tu peux tout mélanger, tu peux rajouter des effets, tandis qu'il y a des styles comme le rock qui sont un peu plus simples, que j'adore aussi.
Mais en tout cas le métal est...
[03:02:51] Speaker C: Le métal est très riche, c'est un style très riche quand même.
[03:02:53] Speaker F: Très riche et c'est...
[03:02:54] Speaker C: Très complexe, on peut pas se mentir, c'est vraiment... Et moi aussi, ce côté technique et ce côté richesse, je l'ai découvert avec Metallica moi, c'est vraiment... J'ai des morceaux qui m'ont...
J'adore Lars Ulrich !
[03:03:13] Speaker A: Il est pas bon, on le sait, mais j'adore !
[03:03:20] Speaker C: Il a un style de malade, il a un groove de fou, il met les taquets à l'envers, il met des cymbales là où il faut pas, des caisses claires sur les temps, tu te dis qu'il fait n'importe quoi et ça défonce, j'adore ! Mais sans parler de ça, c'était le travail de guitare surtout et d'harmonie sur les premiers albums, c'était incroyable l'intro de batterie, les riffs, j'ai pleuré sur Fade to Black, j'ai pleuré, je devenais fou et donc c'est vrai que ça, ça m'a attiré. Et ensuite, en parallèle, tout le côté hardcore, c'est ce que tu disais plutôt, je sais pas si j'avais quelque chose à dire mais il faut croire que oui quoi, il faut croire que...
Je pense qu'on a tous quelque chose à... Je pense que si on va dans la musique extrême comme ça, dans tous les cas, c'est qu'il y a quelque chose à sortir, forcément. Et là, on s'exprimait à fond, on dansait, on mochait, on criait, on s'essoufflait, on ressortait de là, on était bien. Je pense forcément que ça a un rapport avec un besoin de s'exprimer, bien sûr, je pense.
[03:04:18] Speaker A: Une forme d'hystérie à nourrir, à lâcher.
[03:04:22] Speaker C: C'est clair.
C'est obligatoire.
[03:04:25] Speaker B: Tandis qu'ils le font dans leurs chambres et d'autres qui vont jusqu'à créer des groupes et à l'exprimer.
[03:04:30] Speaker F: On le faisait quand même à la base dans nos chambres. D'abord, tous comme ça. Devant le miroir, dire je suis dans un festival alors que pas du tout.
[03:04:40] Speaker A: Avec ça, il faut bien rêver un moment aussi. Si on n'a pas ce rêve, on n'a pas envie de l'atteindre. Toujours cet objectif, l'horizon, comme on dit souvent, l'humain a besoin de viser l'horizon. Vous étiez tous prédestinés à faire de la musique alors ou il y avait d'autres métiers qui étaient...
[03:04:54] Speaker C: Prévu ?
[03:04:55] Speaker A: Nico et moi je crois pas.
[03:04:56] Speaker C: Vous avez le droit de ne pas répondre.
[03:04:59] Speaker F: On a toujours voulu faire que de la musique. On a eu des boulots, même pour l'anecdote, on a bossé ensemble, Flo et moi, dans un lycée. En tant que pion ? Surveillant à mi-temps en tant que pion. Et en fait, à côté, on grattait au boss pour partir en tournée. Est-ce que tu peux nous arranger pour qu'on puisse partir deux semaines ?
[03:05:16] Speaker C: Qui était très cool, d'ailleurs. Merci Manu, si tu nous regardes.
[03:05:21] Speaker F: Mais en vrai, l'objectif, ça a toujours été de faire de la musique.
Tant mieux si on peut en vivre.
Dans tous les cas, même si on n'en vivait pas, je pense qu'on aurait continué coûte que coûte. On aurait fait des jobs à côté.
[03:05:33] Speaker A: Je pense que l'acharnement, ça paye aussi. Je veux dire, à un moment, quand ton esprit t'a un truc... Oui, peut-être. Après, ça marche pas tout le temps, mais... Non, malheureusement. Mais quand on travaille beaucoup et qu'on se donne les moyens...
[03:05:42] Speaker C: C'est-à-dire qu'il faut se dédier à la tâche.
[03:05:45] Speaker F: On était déterminés.
[03:05:47] Speaker C: Et puis, on n'était pas dans un mood où il fallait que ça marche.
On se disait juste, c'est ce qu'on a envie de vivre là actuellement. On s'est retrouvés pendant quand même deux ans.
Parce qu'à un moment donné, on a quitté ce job-là parce qu'on commençait à partir plus en tournée, mais des tournées qui nous rapportaient rien, voire même qui nous mettaient en négatif.
[03:06:09] Speaker F: Le boss nous disait, non, non, vous pouvez pas partir, donc c'est soit vous arrêtez votre job, soit...
[03:06:13] Speaker C: Le pauvre, même pas il disait ça, il disait, ça va être compliqué, six mois dans l'année...
[03:06:17] Speaker A: Je peux pas faire des efforts...
[03:06:19] Speaker F: On sentait l'impasse, quoi !
[03:06:21] Speaker C: Et du coup, on a dû quitter, on a dû quitter le job, et pendant ce temps-là, on s'est retrouvés au RSA, pendant au moins un an ou deux.
Pas de soucis. Alors on a la chance que pas tout le monde a d'avoir quand même... Moi j'étais encore chez mes parents, Nico aussi, on n'avait pas de frais, on n'avait pas... pas tout le monde a cette chance. Nos parents...
tout à fait modeste.
[03:06:45] Speaker F: Oui, ils nous ont supportés aussi. On a eu la chance d'avoir des parents qui nous ont pas dit arrête de suite, va trouver un vrai job. Enfin on a eu la chance d'avoir des parents qui étaient en mode ok, c'est cool, ça va aller.
[03:06:57] Speaker C: Alors sachant que, quand même, à dire en parallèle, Nous deux, on a développé un métier qui est le métier de produceur, d'ingénieur du son en studio. C'est ça qu'on faisait. Donc c'est peut-être à noter. Donc pendant une dizaine d'années, on a enregistré des groupes, mixé des groupes et on a gagné de l'argent comme ça.
[03:07:17] Speaker F: Ce qui nous permettait d'avoir l'emploi du temps qu'on voulait en fonction du groupe.
[03:07:20] Speaker C: Même quand on était pion, on était dans le studio le reste du temps, on avait des mi-temps en fait. On avait des tiers-temps, des mi-temps.
Et donc on faisait ça à côté.
[03:07:27] Speaker A: C'est intéressant de savoir ça, parce que ça veut dire que vous avez aussi développé, en entendant tous les groupes que.
[03:07:31] Speaker C: Vous avez... Bien sûr, on a enregistré.
[03:07:33] Speaker A: Des dizaines, des centaines de groupes.
[03:07:35] Speaker C: Donc ouais, ça développe les capacités, bien sûr. Donc si on faisait pas Landmarks, on ferait ça, je pense, parce qu'on adore ça. Et rapidement, ça s'est profilé comme la branche de métier qu'on allait avoir.
Et quand on a vu qu'on pouvait gagner notre vie avec ça, on n'a pas du tout réfléchi à autre chose, on n'avait pas de plan B.
[03:07:57] Speaker A: Le.
[03:07:57] Speaker C: Plan B de Landmark, c'était travailler dans la musique, dans le côté technique comme ça. Mais en dehors de la musique, je pense pas qu'on aurait fait grand chose, on aurait pas fait grande carrière.
[03:08:11] Speaker A: C'est bien, au moins vous avez réussi et on vous souhaite évidemment tout le bonheur du monde. Je ne vais pas tarder à vous laisser tranquille et continuer l'émission, mais il y a le Zénith qui arrive quand même. Je vous souhaite bien d'autres salles.
Je vous vois déjà l'affiche de l'Adidas Arena, moi, donc...
[03:08:30] Speaker C: On est passé devant, tout à l'heure. C'est l'Adidas Arena, maintenant ?
[03:08:35] Speaker F: Ça a l'air grand.
[03:08:35] Speaker A: C'est encore autre chose. C'est un intermédiaire. C'est quoi ? Je ne sais même pas combien c'est l'Adidas Arena, mais ça doit être un 15 000 ?
[03:08:42] Speaker B: Ouais, je crois que c'est 15 000 environ. C'est une salle qui est toute récente, porte de la chapelle là-bas.
[03:08:48] Speaker C: Oui on l'a vu en passant.
[03:08:49] Speaker A: Mais pour l'instant c'est Les Zéniths qui est déjà quand même...
[03:08:52] Speaker C: C'est pas mal.
[03:08:52] Speaker A: Parce qu'il y a peu de groupes, encore une fois, de métal français qui ont fait Les Zéniths.
[03:08:57] Speaker C: C'est sûr.
[03:08:59] Speaker F: J'espère qu'il y aura du monde quand même.
[03:09:01] Speaker A: Bah oui il va y avoir du monde mais évidemment qu'il va y avoir.
[03:09:03] Speaker B: Du monde, ça va être blindé. Puis bientôt l'adidas Arena, la dernière fois c'était Pantera, bon bah voilà.
[03:09:09] Speaker F: D'ailleurs je crois que c'était le même soir où on avait joué... Oui.
[03:09:12] Speaker A: C'était le même soir que l'Olympia. Déjà l'Olympia, bravo. C'est juste de la folie d'avoir fait l'Olympia et d'avoir fait un set comme ça. Notre ami Marcel était lui disponible donc il a vécu ça et je peux dire qu'il était ravi. Donc là, le Zénith, c'est un truc aussi que vous pouviez imaginer ou que vous imaginez toujours pas d'ailleurs.
[03:09:38] Speaker F: Pas du tout.
Nous, comme on disait, on a commencé, on faisait de la musique comme ça, et on s'est jamais dit, ok, dans dix ans, on remplit le Zénith. Pas du tout.
[03:09:49] Speaker C: Nico avait ce truc, dès le départ, de faire un truc carré, tu vois. Il voulait qu'on s'amuse, on cherchait pas à être connu. Il voulait juste que... Il fallait qu'il soit pro. Il aime bien que ce soit léché, il aime bien que ce soit bien fait, il aime bien qu'on ait le beau design, que ça fasse pas amateur. Il aimait ça. Il voulait faire les choses bien.
et je pense que ça a bien participé au succès du truc.
C'est vrai, c'est le gars qui a cadré tout ça, il y a plein d'idées, des créateurs, enfin il y a des trucs, il y en a un qui est plus dans la création, il y en a un qui est plus dans le design, et lui il cadre, il fait ok, on va faire ça bien de manière à ce que le projet ressemble à quelque chose et on va bien s'amuser comme ça. C'est un peu comme, je fais des analogies avec le sport, tu vois, tu vas faire du tennis, si t'as une raquette en bois, aujourd'hui t'es mort. T'étais foutu. Tant qu'à faire, apprends les coups de base, entraîne-toi bien avec une bonne raquette, et tu t'amuseras mieux qu'avec une raquette en bois en faisant n'importe quoi. Tu vas pas être Nadal, mais au moins tu vas t'amuser comme il faut. C'était son mindset de base.
[03:10:59] Speaker F: Après on avait eu la chance d'avoir de l'expérience dans nos groupes locaux, donc on était en mode, ok, là on monte un nouveau projet, essayons de faire les choses bien. Donc j'avais un peu cette vision, je me suis dit ok, on va s'inspirer un peu des gros groupes et...
et voir si on peut faire comme eux et jusqu'où on peut aller, tu vois. Mais sans la prétention de vouloir... Oui.
[03:11:20] Speaker A: Bien sûr, c'était juste l'envie de réussir à le faire déjà.
[03:11:22] Speaker C: Après, tout le monde a envie de réussir dans son art, bien sûr, évidemment. Mais quand tu commences ton groupe à ce niveau-là, où t'es payé 50 euros pour faire la moitié de l'Europe, tu te dis pas que tu vas remplir un zénith, non, bien sûr que non. Donc oui, c'est beau, c'est merveilleux.
[03:11:36] Speaker B: Mais toujours avec le souci de faire les choses bien.
[03:11:38] Speaker C: Juste le faire bien pour qu'on s'amuse le mieux possible, tu vois, voilà, qu'on passe de bons moments. En fait, on aime bien ce côté. En plus, on est un peu geek, tout ça. On aime bien arriver que ce soit un peu léché, qu'on ait préparé notre matos, qu'on ait le bon son, qu'on ait bien... Voilà, on aime bien ça, ouais.
[03:11:53] Speaker B: Et puis être fier aussi du rendu.
[03:11:54] Speaker C: Ouais, c'est ça, pour nous, bien sûr.
Mais sans la quête, mais tous les groupes le font, je le vois aujourd'hui et de plus en plus, les groupes qui arrivent, je le vois en France, ils ont ce truc professionnel que nous, comparé à nos débuts, ils sont à des années-lumière déjà. Après, parfois, il faut aussi se concentrer sur certains points, il y a des trucs où on s'est bien bien concentré sur...
sur le côté artistique, sur le côté composition, on s'est dit peut-être qu'on peut rééquilibrer un peu, donc moins se concentrer sur peut-être le logo et plus... Attention, je ne dis pas que certains groupes le font dans des ordres, mais il y avait ce truc là où on a mis la musique sur...
En haut, indétrônable.
[03:12:42] Speaker F: La musique.
[03:12:43] Speaker C: Si on a de bonnes compos, ça va le faire.
[03:12:44] Speaker F: Même au début, on était là, on répétait tout le temps. Deux à trois fois par semaine. Et on se traquait en mode, les gars, on n'est pas bons.
Il faut qu'on répète. Et en fait, tant qu'on n'était pas bon, on n'allait pas jouer.
[03:12:55] Speaker A: C'est très bien de le dire.
[03:12:59] Speaker F: On avait tendance à tout miser sur le live, parce qu'on adore jouer en live, on adore aller en concert, tout ça. Et on s'est toujours dit, en fait, on va jouer nos morceaux parce que tant qu'on n'est pas bon, on ne sera pas bon en live et les gens ne reviendront pas.
Donc on avait ce truc-là il y a dix ans, où on était en mode, ok, tant que ce morceau-là, on n'arrive pas à faire cette partie, on va la répéter. Comme ça, dans notre concert dans une semaine, les gens seront en mode, ah ok, ils l'ont bien joué, je vais.
[03:13:25] Speaker A: Peut-Être acheter leur scène.
[03:13:29] Speaker F: C'est toujours beaucoup traqué en répète en tout cas. Enfin encore, même maintenant. Là on a un peu moins le temps avec les tournées donc c'est compliqué à dégager. Mais vous jouez. Sur un mois de tournée t'as fait 30 concerts, t'as fait 30 répètes. Mais je sais qu'au début, je me rappelle même quand on avait pas de concert, On faisait des répètes au cas où. Au cas où on nous appelait, il y avait un désistement, machin et tout. On dit bon bah de toute façon on n'a pas de date, on n'a pas de booker, on n'a pas de label, on n'a rien. Tout ce qu'on a c'est nous et on s'amuse donc venez on répète et on verra.
[03:14:01] Speaker C: Ouais de toute façon c'est comme ça.
[03:14:02] Speaker F: Et je sais qu'en plus on allait souvent à des concerts donc on se faisait plein de potes donc du coup on faisait des échanges de dates et c'est comme ça que...
[03:14:11] Speaker A: Il y a des moments de se débrouiller quoi.
[03:14:12] Speaker F: Ouais voilà c'est ça. Donc...
[03:14:15] Speaker C: Ce qui a amené au Zenith.
[03:14:17] Speaker F: Du jour au lendemain comme ça, le Zenith, on a fait ok, c'est beau, c'est merveilleux.
[03:14:21] Speaker C: On est bien entouré, on a une bonne équipe aussi en France, notamment avec Opus Live.
qui croient en nous et qui croient en ce zénith. Je ne sais pas si nous-mêmes, on.
[03:14:30] Speaker A: Aurait peut-être à ce moment-là, l'année dernière.
[03:14:35] Speaker C: On aurait bouclé le zénith nous-mêmes. Tu vois, peut-être pas.
[03:14:38] Speaker F: Oui, après, on est bien entouré.
[03:14:40] Speaker C: Peut-être que si.
[03:14:41] Speaker A: Lui, oui.
[03:14:42] Speaker D: Moi, non.
[03:14:46] Speaker A: Comme ça, ça fait un équilibre. Mais bravo en tout cas et je suis persuadé que ce sera blindé et je suis persuadé que ça va être un show de ouf. Et au vu de tous les retours qu'on a, encore une fois, c'est juste ouf. On reçoit des gens, on a reçu Architects, on a reçu plein de groupes qui sont connus, moins connus. Mais les gens, dès qu'ils ont su qu'il y avait Landmarks, on n'a pas précisé qui. Au début, on a juste dit Landmarks.
Ils étaient ouf !
[03:15:10] Speaker C: C'est vrai ?
[03:15:11] Speaker A: Ils étaient ouf ! C'est la première fois qu'on le vit avec ce média-là. On l'avait vécu à l'époque sur WeFM, mais c'est différent, c'est pas le même...
[03:15:19] Speaker F: J'espère qu'ils sont pas déçus, alors ?
[03:15:20] Speaker A: Non, je pense pas. Je pense qu'ils sont ravis et l'interview était vraiment superbe. Il y a tellement de choses à dire, je vais quand même pas vous garder pendant 6000 ans. Ça nous donnera l'occasion de nous revoir encore et encore.
[03:15:29] Speaker F: On reviendra.
[03:15:30] Speaker A: Mais en tout cas, tout ce que je peux dire, c'est que voilà, un mot qui vous va bien, c'est le partage. Vous êtes des gens qui partagez sur scène, sur album, il y a un truc qui fait qu'on est liés.
qu'on se connaisse ou pas, il y a un truc qui fait que c'est palpable que vous êtes là. Donc bravo, et je pense que... Je sais pas ce que les gens sont en train de dire, je ne me tourne pas, mais je pense qu'il valide totalement cette parole-là.
[03:15:53] Speaker B: En tout cas, je la valide. La première fois que je vous ai entendu, c'était au Hellfest 2019, il me semble, quand vous aviez joué sur la Warzone.
Première très bonne impression. Je me rappelle qu'à l'époque on avait... Je me rappelle qu'à l'époque on enregistrait avec des amis en fait on enregistrait un podcast où on faisait le soir au camping en fait le débrief de toute la journée de tous les groupes qu'on avait vu et on se disait Landmarks si tout va bien c'est la trajectoire à la Gojira ils auront les mainstage en quelques années.
[03:16:27] Speaker C: Bah c'est grâce à toi alors, t'as manifesté. Merci.
[03:16:31] Speaker A: Appelez le dieu du rock, les Mickey Mister nous ont entendu. Et Chester Bennington, ça va de soi. Dernier morceau que vous avez choisi, pour se laisser tranquille avant déjà d'en parler juste encore une fois, mille fois merci.
[03:16:44] Speaker C: Avec plaisir.
[03:16:44] Speaker B: Merci de faire de la musique, merci.
[03:16:46] Speaker A: De dire des choses sincèrement. Merci pour tout, merci pour les fans aussi.
[03:16:50] Speaker C: Encore une fois ils vous font mille bisous.
[03:16:52] Speaker A: Et le dernier morceau c'est A Day To Remember. Ils vont donc faire un Olympia si je ne dis pas de bêtises.
[03:16:59] Speaker F: Le mois prochain je crois.
[03:17:00] Speaker A: Là c'est dans peu de jours. Vous avez choisi Right Back At It Again. A part que je mets mes lunettes.
[03:17:12] Speaker F: C'est un peu tout ce qu'on a dit.
C'est le bon compromis, c'est le mélange des styles. C'est pas forcément ce morceau, c'est vraiment le groupe.
[03:17:21] Speaker C: Ce morceau est mortel. On aurait pu prendre un million d'autres clips. J'aurais pu mettre Metallica. C'est vrai que Day to Remember, on a toujours eu ce truc en commun. On se disait, ce groupe là, ils ont un truc qui nous...
qui nous parle parce que c'est le côté pop-punk et le côté métal déjà. Et il le mélange super bien, je trouve que ça a été un des groupes qu'il a le mieux mélangé.
[03:17:44] Speaker F: C'était un des premiers surtout à le faire, si ce n'est pas le premier à l'époque.
[03:17:47] Speaker C: Le pop-punk vraiment métal comme ça, metalcore.
[03:17:49] Speaker F: A mettre un refrain pop-punk et d'un coup il y a un pique-sans-flammes partout.
[03:17:53] Speaker C: Et avec brio, ils sont vraiment très forts à le faire. Moi je suis très fan de Jeremy McKinnon, le chanteur, je trouve qu'il a des lignes de voix incroyables, il est toujours très juste dans les notes qu'il choisit, etc.
[03:18:04] Speaker F: Alors what about Top Line ?
[03:18:05] Speaker C: Il est très bon en Top Line.
Et voilà, ça réunissait, je pense, notre vision du truc. On aime beaucoup Day to Remember, donc ouais, ça réunit. Il y a des similitudes avec Landmarks, je trouve, quand même. Il y a ce truc où il y a ce mélange de genres qui marche bien. Voilà.
[03:18:22] Speaker A: Parfois. Eh bien, encore une fois, merci. L'émission n'est pas terminée juste, mais merci à vous. On va vous libérer quand même, comme ça vous pourrez manger quelques trucs.
[03:18:30] Speaker C: Ouais.
[03:18:30] Speaker A: Servez-vous, faites-vous plaisir. Et pour toutes les personnes qui sont là, n'hésitez pas à acheter encore une fois du Merche et vos places de concert. Je sais, c'est de l'argent, on n'en a pas forcément tout le temps, mais vous allez passer tellement un bon moment que toute votre vie, ça va rester gravé là. Comme nous, on a des souvenirs de concerts de ouf et ça vous rendra juste heureux et heureux, ça vous fera du bien à chaque fois que vous y penserez. C'est important, ils sont là pour ça. Merci messieurs et on part sur Let's Remember.
[03:18:56] Speaker C: Let's go, merci beaucoup.
[03:19:26] Speaker E: Oh, bonjour! Pour le programme d'aujourd'hui, nous allons suivre la histoire de cinq miscrites de petite ville qui s'unissent pour faire de la musique, pour, quote, prendre le monde. C'était l'année 2003. Mais ce n'était pas juste un jour. C'était un jour à souvenir.
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Just like I've always said If you're too cool for school I ain't here to make no friends Let's hope with no getting back on plan And everyone we knew that we couldn't stand Said if you can't make it here, you won't make it there Don't wanna hear about it Spent most of our time sleeping on hardwood floors People said being rude and idiotic's all in place So ignite till it all makes sense C'est parti !
[03:22:25] Speaker A: C'Est.
[03:23:10] Speaker E: Bien, n'était-ce pas splendide ?
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[03:28:42] Speaker A: C'était quoi cette belle musique ? Cette belle chanson ? C'était quoi ce beau groupe ?
[03:28:46] Speaker B: Est-ce que tu as apprécié le bruit ?
[03:28:48] Speaker A: J'aime bruit, j'aime énormément bruit. Pour les avoir vus sur scène, c'est vraiment extraordinaire.
[03:28:52] Speaker B: Toi aussi tu as eu cette chance. Est-ce que c'était au Post in Paris en 2022 ?
[03:28:58] Speaker A: Tout à fait, Post in Paris.
Qu'on a hâte de revoir revenir d'ailleurs. Tiff, on compte sur toi pour l'année prochaine, pour cette année, bon voilà, on passera le tour. Mais l'année prochaine, j'en suis sûr que ce sera de retour. On est fan du Post-it de Paris. Un festival comme ça, on en demande encore et encore. Alors Bruit, c'est toi qui l'as choisi, André.
[03:29:14] Speaker B: Bah oui, parce que bon, donnons des nouvelles de l'autre gros bastion du rock dans le sud de la France.
[03:29:20] Speaker A: Après Marseille, Toulouse.
[03:29:22] Speaker B: Bruit, c'est un groupe de post-rock instrumental qui est un excellent groupe avec d'excellents musiciens. Alors, ils avaient déjà fait sensation en 2021 avec leur premier album qui s'était bien fait remarquer, qui avait été sorti par Pelagic Records, qui avait fait beaucoup de bruit chez tous les amateurs de post-rock et musique affiliée, musique un peu expérimentale. Entre temps, depuis, ils ont sorti un EP, ils ont été le backing band de M83, Ils ont joué... Ça c'est huge. Ça c'est incroyable. Ils ont joué pour M83, c'était eux plus le leader du groupe, Anthony Gonzalez. Et ils ont tourné dans le monde comme ça.
[03:30:05] Speaker F: C'est énorme.
[03:30:07] Speaker B: C'est une sacrée expérience qu'ils ramènent dans leur valise au moment de travailler sur l'enregistrement de leur deuxième album qui vient de sortir. Du coup, il est sorti vendredi. L'album s'appelle The Age of Ephemerality, donc l'âge de l'éphémérité. Et c'est un album qui dépeint toute.
[03:30:34] Speaker C: La.
[03:30:36] Speaker B: Qui dépeint la... comment dire... l'addiction ou en tout cas la dépendance de l'humain face à la technologie, la fuite en avant technologique. Voilà.
[03:30:46] Speaker A: Un sujet qui est quand même fortement d'actualité.
[03:30:48] Speaker B: Qui est fortement d'actualité à l'âge où on se demande où est-ce que les IA vont nous mener, ce genre de choses.
qui réfléchit aussi sur comment la technologie est utilisée pour influencer les masses, à l'ère de... Aujourd'hui on parle de post-vérité, de choses comme ça, donc il y a vraiment tout ça qui infuse thématiquement dans ce nouvel album de bruit. Donc dans les faits, bruit, qu'est-ce que c'est ? C'est du post-rock instrumental, c'est...
C'est magnifique. Ça part d'une formation classique, donc guitare, basse, batterie, mais à laquelle on va ajouter des synthés modulaires, on va ajouter des cordes, il y a du violoncelle qui est très présent chez Bruy. Il y a aussi des ajouts de voix, des ajouts de samples, des ajouts de cuivre.
Il y a vraiment une alchimie entre instruments électriques et instruments acoustiques qui se mêlent dans un espèce de vacarme commun.
[03:31:45] Speaker A: Mais un beau vacarme. Quelque chose de magnifiquement organisé.
[03:31:49] Speaker B: En fait, que ce soit le premier album qui s'appelait « The Machine is Burning and Now Everyone Knows It Could Happen Again », Il a été assez chiant à retenir celui-là, mais excellent album ! Donc que ce soit ce premier album ou le nouveau, donc The Edge of Ephemerality, c'est à chaque fois magnifique, c'est de la musique qui est très belle et en même temps qui peut être très violente à la fois. Donc c'est vraiment une expérience sonore, c'est très intense.
toujours très intense, bruit, c'est très intense. En studio, comme tu disais, aussi en live. Donc il y a un travail d'orfèvre sur la recherche de textures, la recherche de sons, la recherche d'une progression, d'une intensité, d'une ambiance.
Bruit c'est toujours, alors je précise à ce typographie, bruit avec le signe inférieur ou égal à. Très exactement. Et c'est toujours extrêmement bien. Le nouvel album est magnifique. C'est sorti comme je disais par Pelagic Records ce vendredi.
Bruit, ce qu'ils font, c'est qu'ils ne sortent pas leurs albums ni leurs OPs sur les plateformes de streaming habituelles. Vous pouvez chercher sur Spotify, sur Deezer, sur Apple, etc. Vous ne trouverez pas Bruit, ils n'y seront pas. Ils ne publient leur musique que sur Bandcamp.
[03:33:09] Speaker A: C'est politiquement intéressant.
[03:33:10] Speaker B: Politiquement très intéressant et très raccord avec leurs discours, donc que sur Bandcamp, sur YouTube aussi, sur la chaîne de Palegic Records, vous trouverez un full stream de l'album dans son entièreté.
Et évidemment, en version physique, CD, vinyles.
[03:33:28] Speaker A: Etc. Bien sûr, comme on dit, c'est comme ça qu'on soutient les groupes.
[03:33:30] Speaker B: Exactement. Et je trouve ça toujours super intéressant, en fait, ce groupe qui qui est très aboutie d'un point de vue artistique et en même temps qui mêle le discours aux actes avec cette démarche de vraiment se faire à la dure, se faire en ne nourrissant pas les ogres technologiques qu'ils dénoncent dans leur musique, même si c'est de manière métaphorique puisque c'est instrumental encore une fois.
Et voilà, comme dit Bruit d'ailleurs dans leur promo de l'album, ce qu'ils dépeintent dans leur musique, c'est pas de la science-fiction, c'est pas une dystopie, c'est quelque chose qu'on vit déjà. C'est quelque chose dans laquelle on est.
Donc leur discours, il n'a rien d'optimiste, mais en tout cas, écoutez-le.
[03:34:18] Speaker A: C'est ça où c'est hyper intéressant, puisque vous allez vivre en live.
Vous allez complètement comprendre le message. Et là, c'est puissant, c'est envoûtant. On est noyé dans leur son.
Noyer, ce n'est pas le bon mot parce que c'est négatif, mais on est emporté comme ça. C'est quelque chose qui se marie à nous, qui se fusionne à nous.
[03:34:38] Speaker B: C'est extrêmement immersif.
[03:34:40] Speaker A: Voilà, merci. C'était ça.
[03:34:42] Speaker B: C'est extrêmement immersif et les musiciens sont très, très bons dans ce qu'ils font. Ils utilisent beaucoup de matériel.
Ils sont chacun multi-instrumentistes, sauf le batteur qui reste derrière ses fûts forcément. Mais ils utilisent beaucoup de matériel, ils expérimentent beaucoup, ils ont beaucoup de sons différents et tout. Et vraiment une belle perle pour la scène française. Toulouse, là, en deux ans, entre l'album de Slift et l'album de Bruit, ils nous envoient des...
Il nous envoie des missiles.
[03:35:12] Speaker A: La France, dans son intégralité, on aime bien sûr que la France puisse nous offrir autant de bons sons.
[03:35:19] Speaker B: Complètement. Et si vous voulez vivre Bruy en live, ils vont tourner en France entre le mois de septembre et le mois d'octobre. Certaines dates seront en première partie d'Alceste, mais il y a d'autres dates comme par exemple, je crois que c'est le 26 septembre ou 26 octobre, c'est un jeudi j'ai regardé, ou un vendredi, à la Maroquinerie, donc juste à côté.
[03:35:41] Speaker A: Voilà, on est bien. Il faut y aller, achetez vos places. Encore une fois, vous n'allez pas le regretter. Boris sur scène, c'est formidable. Et à Maroquinerie, c'est formidable aussi. Et c'est une salle qu'on soutient. La direction, on leur fait des bisous d'ailleurs, parce que c'est nos amis. On est juste à côté.
Maintenant, on est des potos.
On est contents, on les aime beaucoup.
Mon petit enjoy bruit, on passe. Il y a autre chose dont tu veux parler, mais avant cela, je rappelle à toutes les personnes qui nous regardent que vous avez le droit de choisir un clip qu'on passe dans cette émission. Normalement, c'est un peu plus tôt. Là, c'est maintenant. Ça se passe sur Patreon. Patreon.com slash RSTLSS Radio.
Vous vous abonnez pour nous soutenir et vous avez le droit, bien sûr, de choisir un morceau. Si vous avez un groupe d'ailleurs, vous avez même l'autorisation de nous imposer une diffusion, celle de votre groupe. Donc voilà, c'est un petit clip, vous êtes un petit groupe, personne ne veut vous passer parce que vous avez l'impression qu'on vous rejette. Bon, ben nous, il faut payer un petit abonnement, mais vous avez l'autorisation d'être diffusé. Et ça, ça nous aide et ça vous aide. Comme ça, c'est un juste retour des choses. Là, il y a eu une petite battle. Les gens se sont réveillés. Je ne sais pas ce qui s'est passé. Mais sur notre Patreon, ça y est, les gens ont envie de participer, ont envie de challenger.
[03:36:49] Speaker B: Il y a eu de multiples propositions.
[03:36:50] Speaker A: Exactement. Alors, j'avais noté les noms des personnes et bien sûr, je les ai perdus. Il y a Corentin Pittiot, il y a Tom Beck et Mathieu Graffin qui ont proposé des morceaux.
[03:37:01] Speaker B: Merci à vous déjà.
[03:37:02] Speaker A: Merci beaucoup d'avoir proposé. Merci à ceux qui ont proposé la semaine dernière aussi. C'est bien, n'hésitez pas à proposer. Lâchez-vous, faites-vous plaisir. Et il y a un vote qui est effectué par vous aussi via nos réseaux sociaux.
Et c'est Corentin qui a gagné et il avait choisi Brutus, voilà il a choisi Brutus qu'on va vous diffuser. Alors c'est un live au Daft Studio et c'est avec la chanson Brave. Alors il y a un message que vous avez le droit de nous laisser aussi, un message de moi du milieu. C'est fait à la route parce qu'on est underground ici.
[03:37:31] Speaker B: Ah oui on n'avait pas précisé tout à l'heure mais vous passez à l'antenne mais à travers le téléphone.
[03:37:37] Speaker A: Et donc il nous a laissé un petit message, j'espère que je vais réussir à le lancer. Merci d'ailleurs Corentin, je t'ai fait galérer, je suis désolé. Mais merci mille fois d'avoir laissé ce petit message, c'est très rapide.
[03:37:51] Speaker C: Salut la Ting Bang Bang et salut.
[03:37:52] Speaker D: Les bangers, merci pour les votes. J'en profite pour passer un petit message au nom de Marx de la part de ma compagne, elle adore ce que vous faites. Concernant le morceau, j'ai découvert Brutus l'année dernière en préparant mon séjour à Wild Fest. C'est un morceau assez intense et plein de mélodies qui m'a immédiatement entraîné dans l'univers du groupe.
[03:38:06] Speaker F: Voilà, encore merci à tous et bon.
[03:38:08] Speaker A: Visionnage de cette version live studio.
C'est incroyable !
[03:38:15] Speaker B: C'est un tube, il nous a fait un fade-out à la fin.
[03:38:18] Speaker A: Non mais bon, on passera le message aux Landmarks, ne t'inquiète pas. Et ils seront ravis d'ailleurs, je pense qu'ils seront très très contents. Et merci d'avoir laissé ce petit message. Qu'est-ce que je peux dire ? J'étais perturbé par ce fade-out. C'est la première fois que ça m'arrive. Je suis ému. Il faut que ça arrive une première fois.
Ça y est, j'ai été...
[03:38:40] Speaker B: C'est le début de la ménopause en fait.
[03:38:45] Speaker A: Je ne sais pas quoi répondre à ce que j'ai compris. En tout cas, on va regarder ce clip. N'hésitez pas, s'il vous plaît, à proposer, si vous êtes déjà abonné, à proposer des choses. Même si ça fait deux fois, trois fois, c'est pas grave. Continuez, ça nous fait plaisir. On est là pour rigoler et pour partager. Ne n'imaginez pas que vous prenez la place de quelqu'un ou je ne sais quoi. Non, faites les choses. C'est bien. Voilà, c'est tout simple. C'est parti. Brutus, c'est pour toi Corentin.
[03:39:09] Speaker B: C'est pour toi.
[03:43:14] Speaker A: Héééé ! C'est comme si on n'avait pas bougé, dis donc ! Presque pas ! C'est quand il y a Brutus, à chaque fois on ne peut pas s'empêcher de se mouvoir comme ça, d'avoir le cerveau qui nous quitte, qui s'envole comme ça dans des beaux nuages.
[03:43:32] Speaker B: Ça fait toujours beaucoup d'effets, Brutus, excellent groupe. Là encore, on parlait tout à l'heure de bruit, groupe qui tatane bien en live, Brutus, ça fait aussi partie de ces groupes qui...
[03:43:41] Speaker A: Impressionnant.
Impressionnant et tellement gentil aussi et tellement timide. C'est juste ouf. Pardon, excusez-moi. C'est juste...
[03:43:51] Speaker C: C'est l'émotion, c'est l'émotion.
[03:43:52] Speaker A: Ça fait partie du rock, on a le droit de roter.
[03:43:54] Speaker C: C'est l'émotion.
[03:43:57] Speaker A: Ouais bah ça j'ai pas encore lâché une caisse donc on va pas non plus en faire des kilos. Bon, mes Brutus ils sont extrêmement timides, on les a rencontrés. Il y a une vidéo d'ailleurs qui est disponible sur notre YouTube que vous pouvez regarder. Point d'exclamation bang ! N'hésitez pas à vous y abonner, ça nous aide même si vous regardez pas forcément un petit commentaire, un petit truc comme ça, un petit pouce bleu.
C'est vraiment très ringard ce que je fais. Mais bon, toujours est-il que ça nous aide vraiment. N'hésitez pas à nous suivre pour les nouveaux. Merci d'ailleurs d'être là, mais n'hésitez pas à nous suivre sur nos réseaux sociaux, Instagram, TikTok. Tous les lundis, nous allons faire un live TikTok d'ailleurs aux alentours de 18h. C'est la petite nouveauté pour débriefer l'émission.
On en aura des choses à raconter demain. Moi, je m'en bats les dents. Qu'est-ce qu'on a mangé ? À quel moment on était à la toilette ? Tout ça, ça va être super intéressant. Avec la fréquence.
Vous pourrez me poser vos questions, puisque c'est moi qui le fais tout seul, donc je ne vais pas impliquer qui soit l'autre, mais je me permettrai de vous raconter toute la vérité, strictement toute la vérité.
Maintenant, mon petit Enjoy, tu as encore un morceau à nous présenter. Encore une fois !
[03:44:56] Speaker B: Encore un petit groupe. Encore une fois !
Est-ce que tu connais le groupe From Joy ?
[03:45:05] Speaker A: Non. Je ne l'ai pas écouté non plus et je me suis dit, mais qu'est-ce que c'est que ce nom ?
[03:45:11] Speaker B: From Joy, c'est un groupe de metalcore américain, donc c'est des Texans qui sont de Houston.
[03:45:15] Speaker A: D'accord, donc ils aiment faire du rock'n'roll.
[03:45:17] Speaker B: Alors, c'est très loin, c'est très loin de l'univers Rodéo, ça c'est tout ce que je peux... Je vais commencer par dire ça, c'est très loin de l'univers Rodéo, non, leur truc c'est plutôt le métalcore très moderne, très moderne, qui mélange des influences de métal alternatif, même à la Deftones, avec un côté assez sensuel, très planant et tout, mais en même temps avec énormément d'électro. Avec énormément d'influences électro qui viennent de l'ambiante, des influences jungle, des influences drum'n'bass, des influences même vaporwave. Tu vois, c'est vraiment...
[03:45:50] Speaker A: C'est vraiment un univers... Excuse-moi, mais alors.
[03:45:55] Speaker B: Là, je suis...
Vaporwave, tu n'avais jamais entendu ce terme-là ?
[03:46:00] Speaker A: Merci pour ce petit gif qui sortira de... Non, je ne connais pas la Vaporwave.
[03:46:06] Speaker B: Si la Vaporwave ne vous parle pas, la Vaporwave en fait c'est un courant de musique électronique qui est apparu sur internet aux environs de 2012-2014.
[03:46:14] Speaker D: Et qui.
[03:46:15] Speaker B: Est en fait basé énormément sur une esthétique qui est proche de l'informatique des années 80-90, qui sample beaucoup de musiques d'ambiance, de tubes des années 80, choses comme ça, et qui va souvent en fait aller les ralentir, les détuner.
Pour créer quelque chose... Les torturer. Ouais, les torturer. Très clairement.
[03:46:36] Speaker A: Mais c'est parce que je suis pas.
[03:46:37] Speaker B: Technique alors... Et tout ça pour créer une ambiance qui est très... Comme son nom l'indique, vaporeuse, qui est très atmosphérique et très désenchantée en même temps.
[03:46:47] Speaker A: Comme Mylène !
[03:46:47] Speaker C: Comme Mylène !
[03:46:48] Speaker B: Exactement.
[03:46:51] Speaker A: C'est un peu shoegaze mais électro quoi.
[03:46:53] Speaker B: Voilà c'est un peu Shoegaze Electro et avec un aspect geek qui a grandi mais qui veut rester un petit peu dans sa nostalgie et en même temps qui a les désillusions du temps d'aujourd'hui.
En gros From Joy c'est mélanger ces idées-là avec une esthétique qui est faites de modèles 3D, de statues greco-romaines avec des textures très shiny, des gros pixels un peu baveux, des glitchs, des effets CRT et tout.
[03:47:31] Speaker A: Alors, est-ce que... Parce que là, depuis tout à l'heure, tu me décris les choses, je te laisse juge de ça, mais j'ai bien l'impression que tu es en train de parler d'un groupe que j'aurais pu former.
[03:47:39] Speaker B: Alors, est-ce que tu aurais formé un groupe qui consiste en fait en une PlayStation 2 qui essaie de simuler ce que serait le métal du turfu ? Parce que vraiment FromJoy c'est ça.
Vraiment FromJoy c'est un peu l'idée que ça donne.
[03:47:54] Speaker A: Ok, non mais ça m'intrigue.
[03:47:55] Speaker B: C'est très intriguant.
[03:47:56] Speaker D: Depuis tout à l'heure tu dis des.
[03:47:57] Speaker A: Trucs, je me dis mais attends, mais c'est quoi ce truc ? Je veux absolument découvrir, je sais pas si dans le shmul vous connaissez. Si vous êtes en train de nous regarder, n'hésitez pas à dire si vous connaissez et ce que vous en pensez d'ailleurs.
[03:48:06] Speaker B: From Joy, en fait, c'est un groupe qui est plutôt un peu confidentiel, on va dire, groupe américain qui autoproduit toute sa musique. Très clairement, on n'est pas sûr de...
[03:48:15] Speaker A: Oui, j'imagine que la personne qui, commercialement, s'est dit, là, il y a un coup à faire.
[03:48:19] Speaker B: Non, mais il y a quand même une fanbase qui a l'air quand même assez solide, qui croit avec le temps. Donc là, ils viennent de sortir un single qui s'appelle Monochrome. C'était il y a deux ans, ils avaient sorti leur premier album longue durée qui m'avait plutôt bien plu, en plus.
Et ouais, projet intéressant avec une esthétique intéressante pour les groupes auxquels ça peut être un petit peu rattaché d'un point de vue sonorité et tout. Il y a des gens qui parlent de Love, il y a d'autres qui parlent de Vein FM, de Fleshwater, enfin des groupes comme ça avec vraiment l'idée de violence et en même temps ambiance électronique.
[03:49:02] Speaker A: Il y a des meufs qui sont en train de nous regarder, alors moi qui suis pas intéressé par les femmes...
Mais bon, toi t'en as une, donc t'as pas loin non plus. Qu'est-ce qu'elles sont belles ! Vous voulez vous installer ? Allez, venez vous installer.
[03:49:12] Speaker B: Vous allez rien dire.
[03:49:13] Speaker A: Mais c'est juste parce qu'il faut qu'on vous montre... Voilà, ça s'appelle du direct. On est en live, et elles sont allées voir un petit concert, alors on va pas en parler maintenant parce qu'ils viennent nous balancer un truc, j'ai absolument envie de le savoir à quoi ça ressemble. Mais... Bah me regardez pas comme ça, j'ai l'impression que j'ai...
Oui ben ça ! Et oh ! Marcel Ira là ! Attention tu seras pas payé !
[03:49:36] Speaker G: L'image et pas l'odeur. Il faisait chaud.
[03:49:41] Speaker A: Là-bas. Dans le pit ?
[03:49:42] Speaker C: Je sais pas. Nous on se sent en tout cas.
[03:49:46] Speaker G: J'ai l'impression qu'il y en a une.
[03:49:50] Speaker A: Qui est en train de larguer une caisse encore une fois. Je sais pas ce qu'il se passe.
[03:49:52] Speaker G: J'essaye de m'installer.
[03:49:55] Speaker A: La finesse.
C'est ce qui symbolise toute ma personne.
Est-ce que tu veux encore dire un truc ?
[03:50:02] Speaker C: Il y a des lives ?
[03:50:02] Speaker A: On peut voir des lives ?
[03:50:04] Speaker B: Des lives en France, je crois pas. Pour le moment, non. Ça joue un peu aux Etats-Unis, mais en France, je crois que ça n'a pas encore atteint nos côtes et c'est bien dommage.
[03:50:12] Speaker A: Vous êtes riches, vous partez à Los.
[03:50:13] Speaker C: Angeles, donc c'est la station de Los Angeles ?
[03:50:15] Speaker B: Houston, Texas.
[03:50:16] Speaker A: Ah oui, du Texas, t'as dit, putain, le mec il perd tout.
Voilà. Il a eu le même réflexe.
[03:50:24] Speaker C: On se sait.
[03:50:26] Speaker A: Bon, on part là-dessus ? On y va ? Parce que j'ai vraiment plus envie de découvrir. Regardez, dites-nous ce que vous en pensez. Ça s'appelle ?
[03:50:32] Speaker B: From Joy et le morceau s'appelle Monochrome.
[03:54:03] Speaker E: Sous-titrage ST' 501 Sous-titres réalisés para la.
[03:54:46] Speaker C: Communauté d'Amara.org.
[03:56:55] Speaker E: Where is the key to open this door ?
T'as pas le temps de me voir ! QUI ?
[03:58:30] Speaker B: Il se passe des choses.
[03:58:33] Speaker A: Bienvenue dans le monde du métal sur Twitch. En live Twitch, c'est comme ça tous les dimanche soir. Alors c'est un peu plus sérieux. Au début de l'émission, ça allait un peu moins à la fin. Nous recevons systématiquement des intervenants, des gens qui travaillent dans le monde du métal ou alors même des gens qui sont dans un univers complètement différent. Par exemple, je sais pas, moi, un scientifique qui écoute du métal. On peut avoir ce genre d'intervenants.
[03:58:52] Speaker B: Un médecin, un cuisinier, ce que vous voulez.
[03:58:54] Speaker A: C'est facile d'écouter du métal dans ce domaine ? Bon, systématiquement, ils disent non. Mais au moins, ils nous expliquent pourquoi.
Non mais voilà, on reçoit des groupes. Bref, c'est très ouvert et on a envie de partager cette passion pour le métal avec vous. Et merci d'avoir été aussi nombreuses et nombreuses ce soir encore une fois.
[03:59:09] Speaker D: Merci beaucoup.
[03:59:10] Speaker B: Vous avez été particulièrement nombreuses et nombreuses ce soir.
[03:59:13] Speaker A: Il y a eu du monde.
[03:59:14] Speaker B: Impressionnant.
[03:59:14] Speaker A: On vient de regarder quoi ? On vient de regarder des gens qui viennent de Marseille. Enfin au moins une. C'est Camisol K. Eh oui, Camisol K. Le tout nouveau Camisol K. Voilà, j'avais envie de le partager avec vous. Eh bien, il est très très bon. Il est excellent. Et ils sont très sympas en plus. Moi, je les adore. Donc j'avais envie de partager ça avec vous. Ça s'appelle Key. Voilà, K-E-Y. Key. Oui, ben ça va, tu gifles ? Oui, parce qu'on est tous violents les uns avec les autres. C'est pour ça qu'on est bienveillants.
C'est une équipe très saine.
Ah oui ? Bah toi on t'a engagé pour que tu sois violente, donc de toute façon quand t'es venue t'as dit moi je vous défonce, on a fait c'est bon t'es engagée. C'est presque vrai, c'est presque vrai. Ça a été assez rapide. Bon les filles, vous êtes allées à un concert ?
[04:00:09] Speaker G: Tout à fait.
[04:00:09] Speaker A: C'était bien ? C'était à la maroquinerie ? C'était qui ?
[04:00:12] Speaker G: Alors il y avait Graphic Nature, Unity TX, Crystal Lake et Swan.
[04:00:18] Speaker A: Alors on va commencer par le premier groupe.
[04:00:21] Speaker G: Graphic Nature, C'est une dinguerie.
[04:00:23] Speaker A: C'est une dinguerie, mais alors parce que c'est très samplé, il y a beaucoup de sons samplés, ça sort bien quand même.
[04:00:28] Speaker G: Ça sort super bien, c'était la bagarre. Moi je connaissais pas du tout, du coup c'est une belle découverte.
[04:00:32] Speaker A: C'est super, dès qu'il sort un morceau, ça passe ici.
Je sais pas si j'ai regardé l'émission. Je connais pas si c'est l'émission, je le suis, désolé. Non c'était bien.
[04:00:41] Speaker G: Franchement c'est cool, ouais. Et pour une première partie, vraiment les tout premiers à jouer, ils mettaient bien l'ambiance et tout.
[04:00:48] Speaker A: Ils sont présents sur scène et tout.
[04:00:49] Speaker G: Ouais, les gens même dans le public, ils étaient chauds et tout. Il y en avait pas mal qui connaissaient parce que je les ai vu chanter à fond, donc je me dis bon, il y avait des fans quoi. J'avais déjà envie de faire la bagarre.
[04:01:02] Speaker A: Je vous ai dit pendant l'émission, nous on a des filles dans l'équipe, tout ce qu'elles veulent c'est défoncer des gueules.
[04:01:07] Speaker B: Comme quoi je vous ai pas menti !
[04:01:17] Speaker A: Bon, écoutez, très bien, Graphic Nature donc, top. Ensuite il y a eu Unity Texas, c'est ça ? Je pense que ça veut dire Texas.
[04:01:25] Speaker G: C'est une dinguerie, moi je ne m'en souvenais pas, je les avais déjà vues.
[04:01:29] Speaker A: Mais c'est du hardcore ça non ?
[04:01:29] Speaker G: C'est hardcore avec des influences R'n'B ? Ouais, R'n'B, rap, ouais c'est vrai que ça va. T'as des flows très rap R'n'B. Ouais, plus rap.
[04:01:41] Speaker A: Ok. Non mais je plaisante mais c'est vrai que je vois pas. Pourtant on en a passé aussi mais j'arrive pas à...
[04:01:45] Speaker G: On passe notre temps à faire ça en concert et en même temps moi je pique tu vois.
[04:01:48] Speaker A: C'est cool. Tu fais ça comme ça et tu mets des coups de latte.
[04:01:51] Speaker C: C'est ça.
[04:01:51] Speaker F: C'est un peu l'idée.
[04:01:53] Speaker A: C'est beau cette musique hein vraiment. C'est que de l'amour. Ok donc Unity Texas est sur scène et tout très bien, ça joue bien.
[04:02:00] Speaker G: C'est un charisme de malade.
[04:02:02] Speaker A: Ah ouais en plus ?
[04:02:02] Speaker G: Ah ouais franchement il dégage un truc de fou.
[04:02:04] Speaker F: Ok.
[04:02:05] Speaker A: Ensuite, Crystal Lake, bon ça c'est un peu... Ça c'est les dieux.
[04:02:08] Speaker G: C'est clairement les rois de la soirée.
[04:02:10] Speaker A: Mais Crystal Lake, ils n'avaient pas déjà fait un Olympia ?
[04:02:13] Speaker G: Ils avaient fait un petit bain il y a un an. Ouais, ils étaient à Petit Bain la dernière fois. Je ne sais plus si c'était la tête d'affiche ou pas. Si, c'était la tête d'affiche.
[04:02:23] Speaker B: Le Petit Bain est toujours à flot d'ailleurs.
[04:02:24] Speaker G: Ils avaient fait le Grass Pop aussi dans la même tournée.
[04:02:28] Speaker A: J'ai l'air de me dire, qu'est-ce qu'il dit ? C'est passé quoi ? Mon dieu, je suis pas au courant, c'est horrible ! Mais c'est fou qu'il joue dans une petite salle comme ça, c'est cool !
[04:02:36] Speaker G: Et c'est fou qu'il soit en première partie de Sloane parce que clairement l'ambiance était sur Crystal Lake plus que sur Sloane.
plus présente, enfin la densité de l'énergie était plus dense au niveau de Crystal Lake parce que les gars se balançaient dans le public eux-mêmes avec leurs guitares, leurs machins. C'était des malades. Le chanteur à un moment il s'est mis à se jeter dans le public. En plus ils ont joué plus longtemps. Ils ont un set beaucoup plus long que celui d'Astrid.
[04:03:05] Speaker A: Après ils ont le carré un peu plus long peut-être.
Ok, très bien, de toute façon c'est toujours bien que le seul laïc, dans vos règles générales, ça envoie le bousin et c'est carré de ouf, et s'ils sont fous en plus, c'est tant mieux.
[04:03:15] Speaker G: Ils sont complètement cinglés, mais c'est génial. Plus moi je les ai vus dans l'après-midi, ils étaient déjà en train de se pinter la gueule dans le bar en bas de chez moi.
[04:03:22] Speaker A: Ah voilà, il y a peut-être un.
[04:03:24] Speaker C: Peu de ça alors.
[04:03:26] Speaker G: Ils font pas semblant, ils font pas semblant.
[04:03:27] Speaker A: Ok, très bien. Attention, l'alcool à boire avec modération, c'est mauvais pour la santé, vous le savez.
[04:03:32] Speaker G: S1, c'était cool, c'était efficace, mais c'était court et il bouge pas sur scène autant que... En fait, c'est plus le public qui bougeait, plus que le groupe.
[04:03:40] Speaker A: Bon, mais c'était bien quand même.
[04:03:43] Speaker G: C'était bien, mais j'ai pas creusé mes rides avec ma stank face comme sur Crystal Lake, quoi.
[04:03:49] Speaker A: C'est une belle façon de m'expliquer. Je suis mais bouche baie, je suis wow, amazed comme dirait si bien Ben sur certains artistes.
[04:04:04] Speaker B: On sait pas du tout de qui il parle.
[04:04:05] Speaker A: Non, il n'y en a qu'à moi. Si tu nous regardes, on te fait des bisous. Ok, bon bah un bon concert en gros quand même. Ça a duré longtemps, mais ça fait quand même 4 groupes, ça fait un gros gros set.
[04:04:14] Speaker G: On est arrivé à quoi ? Ça a commencé à 19h30 ? 19h30, oui.
[04:04:16] Speaker A: Ah oui, ça a commencé, d'accord, ok. J'aurais pensé plus tôt.
[04:04:19] Speaker G: Mais ça s'est enchaîné quand même, je trouve. Il n'y avait pas trop d'entraide.
[04:04:22] Speaker A: Tu m'étonnes que vous êtes revenue, que tout le monde transpirait, que ça puait. Si tout le monde s'est foutu sur la gueule non-stop jusqu'à maintenant.
Jusqu'à quelle heure il est 20, il est tard.
[04:04:32] Speaker G: C'est vrai que tout le public du début à la fin, tout le monde se foutait sur la gueule. Personne n'a été blessé quand même j'espère.
[04:04:44] Speaker B: J'en réponds ce qui tue, tu sais.
[04:04:46] Speaker A: Je sais pas.
[04:04:47] Speaker F: Je m'en fous.
[04:04:47] Speaker C: Tout à fait possible.
[04:04:49] Speaker A: Je m'en fous, c'est le jeu.
[04:04:51] Speaker G: J'ai vu des cross-off où ils se sont ramassés la tête la première, donc je suppose qu'il y a sûrement des bobos, tu vois, mais bon, c'est le jeu. Après, toi, tu voyais du dessus, mais dedans, il y avait quand même des gens qui... Ah oui.
[04:05:00] Speaker A: Non, parce que tomber la tête la première sur le sol, ça n'aide pas. C'est normal, ça tue, donc c'est pas pratique.
[04:05:09] Speaker G: J'en ai connu qui ont survécu.
[04:05:10] Speaker A: Merci les Mickey Mister de nous avoir mis Amélie et Gladys sur notre chemin. Merci. On était que des mecs, enfin moi pas totalement, mais les autres, on était que des mecs. Du coup c'est bien qu'il y ait quand même deux nanas avec un caractère léger.
[04:05:24] Speaker G: On apporte de la finesse, tout ça quoi.
De la grâce, de la finesse, tout.
[04:05:28] Speaker A: Mais vous êtes formidables, vous êtes formidables, je suis ravi.
Et merci d'être passée d'ailleurs, c'est très gentil après un concert aussi intense de venir, je sais bien pourquoi vous êtes là. Pour pouvoir bouffer gratos et puis pour pouvoir aller aux toilettes.
[04:05:39] Speaker G: Parce que là-bas il n'y avait pas à bouffer donc... J'ai un peu la dalle maintenant parce que bon...
[04:05:44] Speaker C: On s'est bien déjanté.
[04:05:44] Speaker G: J'avais soif et ici c'était gratuit alors...
[04:05:48] Speaker A: Bon, ben voilà, vous voyez, c'est aussi ça d'être patron.
Mais je suis ravi.
[04:05:56] Speaker B: T'es content ?
[04:05:57] Speaker A: Je suis ravi. Je ne le paye pas, donc je m'en fous. En bouffe ? Oui, je vous paye en bouffe et en boissons non alcoolisées. Voilà, je ne sais plus ce que je veux dire. C'est fini, il va falloir qu'on se quitte un moment. J'en ai marre. On arrête parce qu'il y a Ben qui nous a envoyé un message en disant « ça y est, je me casse et vous faites des émissions de 15 ans ». Il y a Pascal, j'allais dire. Il y a Marcel. J'invente des prénoms.
Je suis un peu désolé. Pas totalement, mais un peu quand même.
[04:06:26] Speaker G: C'est si drôle.
[04:06:29] Speaker A: Il y a Marcel qui m'a dit « Non mais ça craint, la VOD elle va durer longtemps, et les gens qu'est-ce qu'ils vont faire ? » Ils la regardent jamais en entier la VOD, Marcel, donc qu'elle dure 4h ou 3h30, on s'en fout. À part s'ils veulent entendre de la merde à la fin comme on le fait à chaque fois, voilà. On vous encourage bien sûr à soutenir les gens, regardez ce qu'elle a fait. Le podcast est écouté en entier.
Le podcast est écouté en entier et d'ailleurs je ne remercie personne parce qu'on monte sur les 1500 abonnés au podcast sur Spotify, je ne sais pas ce qui s'est passé et les trois heures et demie sont écoutées en entier systématiquement par toutes les personnes. Il y en a 140 par jour qui écoutent le podcast de BengBeng.
[04:07:01] Speaker B: Bien, solide.
[04:07:03] Speaker A: C'est pas du tout un chiffre hallucinant mais c'est quand même cool.
[04:07:05] Speaker G: J'ai une petite technique peut-être qu'il faudrait poser une question au début et la réponse on va donner qu'à la fin comme ça les gens écoutent jusqu'au bout.
[04:07:10] Speaker A: Elle est nulle ta technique. J'ai fait des médias pendant 15 ans, des trucs de merde, on en a fait 15 000 fois. Mais laisse-moi croire en mon idée quand même. Ah non, c'est super comme idée. C'est vrai qu'il faut marcher, pardon. J'ai toujours le management à la française, agressif et négatif.
Tu veux qu'on le fasse mais jusqu'à la semaine prochaine ? Ah non, au début de l'émission ?
[04:07:28] Speaker G: Bah oui, comme ça au moins ils regardent jusqu'au bout.
[04:07:32] Speaker A: Je pense qu'il suffit de leur dire « Ah, au début de l'émission, vous ne savez pas ce qui va se passer à la fin, et nous non plus, donc restez, vous allez voir. » Ça peut être motivant aussi.
[04:07:39] Speaker G: En fait, il ne se passe rien.
[04:07:42] Speaker A: À la fin, quoi. On rend l'antenne en silence. En tout cas, on vous remercie d'avoir été nombreuses, nombreuses, merci mille fois de votre soutien. Il y en a un qui dit stop !
[04:07:58] Speaker B: Merci.
[04:08:11] Speaker A: Pour tous vos dons que vous avez fait via la plateforme Twitch, merci pour ceux qui ont fait des dons via notre plateforme Payaso et merci pour les nouveaux abonnés Patreon qui se sont inscrits pendant l'émission. Merci, merci, merci.
[04:08:22] Speaker B: Alors qu'on sait que dans le fond, il n'y a que la guitare qui vous intéresse.
[04:08:24] Speaker A: Ce que j'allais dire, effectivement, il reste encore 2 jours ou 3 jours ?
[04:08:29] Speaker C: 3 jours !
[04:08:29] Speaker A: 3 jours pour pouvoir participer à ce tirage au sang, pour partir avec une guitare Schecter, offerte aussi par Hightech Distribution. Merci à eux d'ailleurs d'avoir fait cette démarche, de nous offrir ce beau cadeau, juste pour pouvoir vous faire plaisir et vous encourager à nous soutenir financièrement. Ça prouve à quel point ils sont fans de métal et de rock et qu'ils ont envie d'aider les gens. Donc merci, merci, merci beaucoup. à Schecter et Hightech Distribution. Voilà, n'hésitez pas à aller leur faire un petit tour et leur dire merci aussi. Et puis de vous inscrire sur notre patron pour participer. Tirage au sort ? Je sais pas quand est-ce qu'on fait le tirage au sort. Est-ce qu'on le fait pendant l'émission la semaine prochaine ?
[04:09:02] Speaker B: On pourrait, il faut une main innocente. Est-ce qu'on en aura une ?
[04:09:05] Speaker A: Marcel ! Ah oui. Je rentrerai pas dans les détails, mais il a une main innocente. Oui, c'est... Je crois que c'est le plus innocent de toute l'équipe.
[04:09:16] Speaker G: C'est le plus innocent de toute l'équipe.
[04:09:19] Speaker A: C'est sûr, c'est pas moi.
Toi non plus d'ailleurs.
Ou toi non. Oui c'est vrai que c'est toi en fait la moins innocente, c'est pas moi. Bon, sur ces bonnes paroles des bisous, sachez aussi que vous pouvez donc choisir le dernier morceau de l'émission. Et là c'est Maxime qui nous a proposé... Vous avez essayé, vous le marquez où ?
[04:09:36] Speaker B: Je le marquais juste.
[04:09:37] Speaker A: Vestiges avec « Deviens la nuit ».
[04:09:39] Speaker G: Ah mais Vestiges, cœur-cœur love.
[04:09:42] Speaker A: Voilà, super.
qui dit « Bonjour, bonsoir à tous, je mets dans la liste des clips de fin le magnifique morceau de Vestiges « Deviens la nuit » du métal moderne mélange de plein de choses... ».
[04:09:53] Speaker B: Toi aussi tu commences à lire avec la carte du Sud comme Didier.
[04:09:57] Speaker A: « Post-metal limite atmosphérique avec des mélodies magnifiques à ajouter à une playlist pour une marche nocturne comme M & Joy.
[04:10:04] Speaker B: » Oh la petite délicace.
[04:10:06] Speaker A: C'est quelqu'un qui connaît l'émission, ça fait plaisir.
[04:10:08] Speaker B: J'espère que je dois faire les gros poutou.
[04:10:09] Speaker G: J'espère quand il l'a écrit, il était moins dépressif que quand tu le lis quand même.
Je l'adore.
[04:10:16] Speaker B: Sur ces bonnes paroles, bonne nuit.
[04:10:18] Speaker A: Si vous travaillez demain, tant pis.
Non mais bon courage à vous pour la semaine. N'hésitez pas à rester là et à vous inscrire sur TikTok. A 18-19h demain je fais un live, on fait un petit débrief de l'émission. Vous pourrez m'insulter, c'est super intéressant. Et je vous montrerai peut-être ma calvitie, c'est encore plus sympa. Sur ces bonnes paroles, je vais aller bouffer des onigiris et puis boire un petit verre. De toute façon j'ai déjà bu un verre donc maintenant je peux en boire un deuxième. Des bisous, au revoir, on vous aime.
[04:10:46] Speaker E: Vive le métal, vive vous ! Bisous !
[04:16:18] Speaker C: Un pour le caillou.
[04:16:22] Speaker A: Deux pour le spectacle. Et voilà, c'était mon souvenir.
[04:16:42] Speaker C: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant.
[04:16:44] Speaker A: Disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées.
[04:16:47] Speaker C: Spotify, Deezer, Apple, Amazon... N'hésitez pas à vous abonner !