Episode Transcript
[00:00:09] Speaker A: Salut les bangers ! Salut les bangers ! On aime le métal par ici !
[00:00:20] Speaker B: Attention c'est le rock ! C'est le rock ! Il faut faire comme ça sinon on est trop masculinistes.
Du coup les gens qui nous connaissent peuvent pas l'être.
Bon, bonsoir les bangers ! Bienvenue, vous le savez tous, les dimanche-soirs, on est là pour s'amuser, se détendre, puisque le début de la semaine c'est demain et que ça nous gonfle déjà. Alors vous êtes venus pour rigoler, pour parler musique avec nous, nous poser des questions, puisqu'aujourd'hui, mon p'tit Ben, bonsoir !
[00:00:54] Speaker C: Bonsoir Pierre !
[00:00:55] Speaker B: Nous allons être presque seuls.
Alors je vais expliquer pourquoi.
[00:00:58] Speaker C: Enfin un peu seuls !
[00:01:00] Speaker B: On va enfin pouvoir parler de nos petits désirs ! Oui. Ou pas. Mais on va pouvoir parler de tout ce qui nous concerne. Ça serait bien qu'aujourd'hui... Bah attends, si.
[00:01:09] Speaker C: On est que tous les deux, on peut !
[00:01:10] Speaker B: Mais non, j'ai dit qu'on était presque tout seuls. Ah bon ? Parce que, évidemment, il y a une personne qui est là, qui est dévouée. C'est une personne qui, en fait, connaît bien la musique. C'est une personne, en fait, qui connaît mieux les choses que moi.
[00:01:20] Speaker C: Elle connaît la musique et c'est elle.
[00:01:21] Speaker B: Qui vient d'Amérique ? Pas que. C'est ton pote le DJ ? Non, c'est pas celui-là.
Mon pote le DJ ! Je sais pas qui connaît cette chanson. Bah moi. Et moi du coup, parce que tu me l'as fait connaître. Non, je parle bien sûr d'Enjoy the Noise !
[00:01:33] Speaker A: Oh mais il est là !
[00:01:34] Speaker B: Il était là ! Tapis dans l'ombre ! Enjoy the Noise, yeah !
[00:01:39] Speaker D: Désolé, je viens rompre votre intimité, vous voyez, c'est l'enfant qui fait chier, tu.
[00:01:44] Speaker C: Sais, qui est là.
[00:01:47] Speaker D: Quand les parents souhaitent s'isoler un peu, c'est bête.
[00:01:49] Speaker B: Il veut faire croire qu'en fait il.
[00:01:50] Speaker C: Participera à l'internat l'année prochaine.
[00:01:52] Speaker B: En pension !
[00:01:53] Speaker C: Il a dit M. Attal, s'ils vont mal tourner, il faut les mettre à l'internat. Donc c'est parfait.
[00:01:58] Speaker D: M. Attal l'a dit alors.
[00:01:59] Speaker C: Bah oui.
[00:02:01] Speaker B: Ouais, je tourne très mal. C'est vrai que c'est le Red qui l'a dit. C'est beau toutes ces références, c'est beau, c'est beau.
[00:02:08] Speaker D: Ces références jeunes.
[00:02:10] Speaker B: Ce soir, juste. Eh oh, mollo ! Ça fait déjà deux fois qu'il dit qu'on est vieux, quand même, depuis que... Bon, je suis pas arrivé il y a longtemps, mais...
[00:02:16] Speaker C: C'est vrai. Mais depuis... Avant que t'arrives, il me l'avait déjà dit au moins trois fois.
[00:02:21] Speaker A: Non.
[00:02:23] Speaker C: Il est arrivé, il a fait «.
[00:02:24] Speaker B: Salut le vieux ».
[00:02:25] Speaker C: Ah bah génial !
[00:02:27] Speaker B: Alors je remarque dans le ch'meule, quelqu'un connaît mon pote DJ parce qu'il y a Frax, il a dit « François Valéry », direct. Et je pense qu'il est content.
On lui fait un énorme bisou. D'ailleurs, je fais un énorme bisou aussi à Arnaud, parce qu'Arnaud, tous les mois, nous paye la SACEM. Donc c'est très très gentil.
[00:02:46] Speaker D: Merci Arnaud.
[00:02:47] Speaker B: Et il a dit, je ne le respecte pas, mais au moins, ça vous fait toujours ça de moins payer.
[00:02:51] Speaker C: C'est très gentil. Merci beaucoup Arnaud.
[00:02:53] Speaker B: Donc voilà. Et merci à toutes les personnes qui, sur Tipeee, nous ont aussi versé de l'argent. Je vous remercie. C'est très très gentil. Ne vous ruinez pas quand même. Mais voilà.
[00:03:03] Speaker C: Ça me rappelle qu'il faut qu'on fasse le Patreon un de ces jours-ci.
[00:03:06] Speaker B: C'est pour la rentrée donc on est encore dans les temps. Il y a déjà presque quelque chose qui fonctionne. Je dis presque parce que je m'avance un peu.
[00:03:15] Speaker C: Le site est en ligne.
[00:03:17] Speaker B: Mais il n'est pas à jour. Donc là si vous allez sur le site, vous êtes en novembre 2023. Donc vous n'allez rien apprendre de plus. Vous pouvez écouter la radio dessus.
C'est déjà une bonne chose, mais on a des articles qui arrivent, Chris est sur le Kivilo Tagia, il fait « Ah c'est trop bien, j'écris ! » Je lui fais « Molo », c'est moi qui les mets en ligne, et je vais en écrire.
[00:03:36] Speaker C: Bon, ça veut dire qu'il y en a déjà au moins 20 d'écrits, espérez les voir d'ici 2-3 mois.
[00:03:43] Speaker D: Le premier !
[00:03:44] Speaker B: J'ai dit à Didier, j'ai fait « Ah, je vais essayer d'écrire un petit article par jour, J'ai pas eu de réponse, j'ai fait « Oui, je sais que tu n'y crois pas ». Il a fait « Non, mais moi j'aime bien être surpris ». Il est poli. DJ qui prépare les news d'ailleurs, qu'on dit tous les dimanche soir ici dans cette émission.
[00:03:59] Speaker D: Ils nous régalent toutes les semaines et auxquelles on peut réagir.
[00:04:01] Speaker B: Il fait ses petits commentaires, moi dans le mail j'ai des petits commentaires, je dis toujours « il faut que je le dise ». Et à chaque fois je les utilise moi, mais sachez que toutes les vannes que je sors, eh bien sont de DJ, c'est pas les miennes. Moi je n'ai aucun humour.
[00:04:12] Speaker D: C'est beau ces animateurs qui citent leurs auteurs quand même. Tout le monde ne fait pas ça.
[00:04:16] Speaker B: C'est vrai, c'est mon côté classe.
Qui ? Thierry ? Jacques ? Sachez que ce soir nous devions avoir des invités quand même. À la base nous devions avoir le groupe Wizard, un groupe français qui vient du côté de Bordeaux si je dis pas de bêtises.
[00:04:33] Speaker D: Et qui vient de sortir un album je crois.
[00:04:36] Speaker B: Exactement, qui est excellentissime, que je vous conseille d'aller écouter. Alors attention ce n'est pas métal, c'est post-punk un peu vénère.
[00:04:46] Speaker C: Alternative rock.
[00:04:47] Speaker B: Ouais, comme ça, c'est un peu fou en tout cas.
[00:04:50] Speaker C: On peut le mettre dedans !
[00:04:52] Speaker D: Bon, c'est bambin compatible, voilà.
[00:04:53] Speaker B: Alors, je tiens juste à faire un petit message à toutes les personnes qui voudraient les soutenir. Ils ont fait un accident de van.
[00:05:00] Speaker C: Enfin, ils ont eu un accident de van.
[00:05:02] Speaker B: Ils ont eu un accident de van, oui.
[00:05:04] Speaker C: Ils n'ont pas provoqué.
[00:05:04] Speaker B: Je ne sais pas ce qui s'est passé. Mais toujours est-il qu'ils ont eu un gros accident de van lorsqu'ils devaient venir à Paris faire leur concert, leur release party jeudi.
et donc du coup ils sont retournés à Bordeaux. Personne n'est blessé, apparemment. C'est le plus important. Mais apparemment le van fait quand même pas la gueule.
[00:05:23] Speaker C: Et sûrement le matériel aussi un petit peu.
[00:05:25] Speaker B: Je crois que le van ne fait même pas la gueule, c'est-à-dire que... C'est fini, c'est terminé. Allez, au revoir, bisous. A la casse.
Donc bon, on s'est dit c'est pas grave, enfin c'est pas grave, on est avec eux évidemment, on leur fait des gros cœurs. Moi j'adore, je suis hyper fan. Vraiment cet album je trouve que c'est l'album de l'année.
Par contre, et on est en début d'année donc il y en a peut-être d'autres qui vont sortir mais pour l'instant c'est...
[00:05:47] Speaker D: J'ai envie de dire soutenez-nous aussi parce que des accidents de vannes on en fait toutes les semaines et ça c'est terrible.
[00:05:54] Speaker C: C'est vrai que moi j'ai beaucoup de.
[00:05:55] Speaker B: Sorties de route avec mes vannes.
Moi je les adore tes vannes.
[00:06:00] Speaker C: Après il faut essayer.
[00:06:01] Speaker B: Moi je les aime tes vannes, franchement si. Alors on m'a quand même dit tout à l'heure, pendant un anniversaire, celui de Herbé du Showcase, qu'on aime énormément, je le remercie parce que c'est celui qui m'aide à vivre, en tout cas par un toit.
[00:06:13] Speaker C: Et qui met du soleil dans ta vie.
[00:06:15] Speaker B: Dans mes nuits. Moins maintenant, mais maintenant c'est plus dans ta vie. C'est vrai, c'est vrai que c'est plus pareil. Mais en tout cas voilà, je lui fais un énorme bisou. Je sais plus ce que j'en ai à dire.
[00:06:25] Speaker C: On t'a dit à un anniversaire.
[00:06:26] Speaker B: Ah oui, on m'a dit. T'es quand même vraiment bon public. C'est une meuf, elle me connaissait pas, elle m'a fait « Oh, j'ai l'impression que toi t'es vraiment bon public ». C'est-à-dire que j'ai fait deux vannes au loin, j'ai entendu rire alors qu'elles étaient vraiment nulles à chier. J'ai fait « Bah non, je trouvais ça bien ». Bon, je pouvais pas les refaire ici parce que c'était des vannes en Chine. C'est une femme qui fait des tournées, elle m'a fait une blague sur les artistes qu'elle gère.
[00:06:46] Speaker C: Moi, après, je comprends un petit peu. Parce que moi, j'avoue que j'aime bien que tu rigoles à mes blagues.
[00:06:52] Speaker B: Tu sais, je rigole déjà.
[00:06:55] Speaker C: Et le problème c'est que des fois je vois les choses que t'aimes et je me dis putain, c'est-à-dire que je suis dans la même catégorie que ces trucs-là.
[00:07:02] Speaker B: Mais non, tu sais que tu m'as déjà fait ce commentaire. C'est fou, il voit des trucs et il dit ah mais du coup tu me vois comme ces gens-là. Je dis mais ça n'a rien à voir, chaque personne je les vois différemment.
[00:07:11] Speaker C: Non, j'ai pas dit tu me vois comme ces gens-là. Non, je t'ai dit genre des fois tu manges des trucs dégueulasses et tu fais c'est trop bon et du coup quand je te cuisine des trucs tu me fais c'est bon.
Bah du coup, c'est vexant !
[00:07:22] Speaker B: C'est pas bon pareil ! Tu manges du sucré et du salé, c'est pas bon pareil !
[00:07:26] Speaker C: Ouais, mais là, on parle de... Pas Jo'Branche, là ?
[00:07:28] Speaker B: Mais non, pas du tout ! Bon, allez, alors... Alors, on est en pleine crise, excusez-nous, mais alors là, je pense que vous avez votre mot aussi à dire dans le ch'meule, parce que c'est important. Vous nous connaissez très bien. Pour ceux qui ont connu Bring the Noise à l'époque, on le faisait ensemble avec Ben, eh ben, il y a bien longtemps. C'est-à-dire il y a dix ans.
[00:07:44] Speaker C: Ouais, ouais, c'est ça, j'étais en train d'essayer de calculer.
[00:07:47] Speaker B: Il y a dix ans, je n'ai quitté. Donc on a quitté il y a dix ans. On a commencé il y a quinze ans. Mais bon, voilà, vous connaissez un petit peu l'histoire. Bon, bref, Wizards, on leur fait d'énormes bisous, bien évidemment. Et après, on s'est dit, tiens, Karas. Et Karas, ils m'ont dit, ouais, trop bien. Effectivement, t'as l'envie de venir et... Bah en fait, ils ont oublié... Non, non, non, je ne souhaite à personne d'ailleurs, mais évidemment, ils ont oublié qu'il y avait un petit souci de planning. Parce qu'en fait, il y en a un de Karas qui travaille pour Taylor Swift.
Du coup, bon, évidemment... Evidemment on les aime, donc je lui ai dit... On s'est fait souffler notre invité par Taylor Swift quand même.
[00:08:31] Speaker C: Après, voilà, ils font le backing pour...
[00:08:35] Speaker B: Pour la number one.
[00:08:37] Speaker C: C'est eux qui chantent derrière Taylor Swift, ils doublent toute la voix.
[00:08:42] Speaker B: C'est le chanteur de Caras ? C'est le chanteur du groupe Taylor Swift, oui.
[00:08:47] Speaker C: Non, le backing chanteur.
[00:08:48] Speaker B: Est-ce que t'as déjà vu Taylor Swift dans la même pièce que lui ? Elle est cachée en lui. Est-ce que t'as déjà vu Taylor Swift.
[00:08:54] Speaker C: À un concert de Caras ?
[00:08:55] Speaker B: Non plus.
[00:08:55] Speaker C: Eh ben ça veut bien dire que c'est elle.
[00:08:59] Speaker B: C'est sûr et certain. Bon en tout cas voilà, pareil on leur fait des gros bisous et puis ils viendront très prochainement.
Du coup je me suis dit, là ça m'a saoulé, I'm down, as fuck, et je me suis dit soyons tous les trois ensemble avec bien évidemment ceux qui représentent le mieux cette musique, c'est-à-dire les gens qui la consomment. Et alors tous les bangers, et toutes les bangers, sont là pour nous poser des questions, peut-être partager des émotions, peut-être nous raconter des choses. Je vais tâcher de vous poser des questions aussi, parce que vous êtes mes invités aussi quelque part.
On va discuter un petit peu de nous.
[00:09:35] Speaker C: Tu vas nous interviewer en fait ?
[00:09:37] Speaker B: Oui.
[00:09:38] Speaker C: Ah bah c'est original !
[00:09:39] Speaker D: Oh je me sens artiste d'un coup là !
[00:09:42] Speaker B: Non mais c'est pas que c'est original, c'est juste que...
On peut discuter et partager avec ces gens, parce que les gens vont pouvoir réagir à ce qu'on dit.
[00:09:49] Speaker A: Il.
[00:09:51] Speaker B: Y a un petit punk qui dit « Ah oui, une émission comme avant ». Non, c'est vrai, ça ressemble à peu près à ça. Non mais c'est tout nouveau, c'est la.
[00:09:58] Speaker C: Première fois qu'on a cette idée.
[00:09:59] Speaker B: Comme dans Bring the Noise, on faisait que des émissions tout noirs.
[00:10:02] Speaker C: Comme dans Bring the Noise, le speak dure depuis 10 minutes déjà.
[00:10:05] Speaker B: 10. Je suis en train de morver en plus. Bon allez, on va s'écouter une petite chanson.
[00:10:11] Speaker D: Vous êtes content de la prendre.
[00:10:13] Speaker B: Ils ont sorti dernièrement, enfin dernièrement, c'était le dernier clip sorti de Caras. Je me suis dit quand même qu'il fallait passer un petit clip de Caras. Ils valent vraiment le détour, c'est un très bon groupe. Et puis voilà, les petites chansons elles sont sympathiques. Est-ce que vous êtes d'accord les filles ?
[00:10:27] Speaker C: Ouiiii !
[00:10:28] Speaker B: Allez Caras !
[00:10:30] Speaker A: Bang ! Quand les juifs retournent à Zion, et un comète frappe le ciel, l'empire romain s'envole, alors vous et moi devons mourir. De l'éternel océan, il s'envole, créant armées sur chaque côté, enversant l'homme contre son frère, jusqu'à ce que l'homme n'existe plus.
La police de West Memphis, Arkansas, a confirmé aujourd'hui que trois jeunes garçons ont été brutalement tués. Les corps de l'élève de l'école sont décrits comme Steven Branch, Christopher Byers et Michael Moore. Ils ont disparu de la plage précédent aujourd'hui. Il y a eu des rumeurs que les garçons auraient été sexués. La police n'a pas confirmé cela.
C'est parti ! C'est la fenêtre de la mort C'est trop fort !
[00:18:02] Speaker B: C'était pas ouvert ? Ah bah voilà ! J'avais envie d'envoyer un petit peu du pâté, parce que c'est vrai que dans cette émission des fois il y a des moments calmes, ce qui est normal parce que j'aime aussi l'alternative rock un peu plus doux, un peu plus mélancolique. Il y aura des chansons un peu plus douces et mélancoliques et des fois je vous passe des choses qui peuvent paraître nulles, on peut pas choisir tout le temps les bonnes chansons et puis on n'a pas tout le temps bon goût. Mais là c'est pas mal Islander.
Non, ça te...
[00:18:27] Speaker C: Si, si, si, si... Enfin, il faudrait que j'écoute un peu.
[00:18:29] Speaker B: Plus, mais... Oui, là, on n'était pas trop concentrés, mais... Par contre, il faudra.
[00:18:32] Speaker D: Lui dire que le grimage à la quille, ça, ça se fait pas comme ça.
[00:18:35] Speaker B: Non, mais alors, c'est... Voilà. Merci, parce que je voulais venir. Qu'est-ce que c'est, ces triangles avec un point de chaque côté ? Il y a un symbole. Mais il a inventé un symbole en disant... Tu sais, c'est comme quand j'ai des idées.
[00:18:47] Speaker D: Tu veux dire personne comprend ?
[00:18:48] Speaker B: Alors déjà, il va dire... Quand est-ce que tu as des idées ? Et après c'est...
[00:18:55] Speaker D: Je suis trop saussé en mode... Ouais.
[00:18:57] Speaker B: Alors l'idée c'est... Et là... Y'a plus vraiment le...
[00:19:00] Speaker C: Généralement c'est pas comme ça que ça se passe, Pierre. Généralement tu me fais... J'ai une idée, mais je peux pas encore te le dire parce qu'il faut que ce soit mûr pour que je t'en parle, donc je t'en parlerai plus tard.
[00:19:13] Speaker B: Et puis tu m'en parles jamais.
[00:19:14] Speaker C: Et un jour... Et un jour y'a un truc qui est très lambda, et il me fait...
[00:19:23] Speaker B: C'était ça l'idée !
[00:19:27] Speaker C: L'idée de mettre bonjour au début des messages, c'est original.
[00:19:33] Speaker B: Alors j'avoue que c'est pas faux ce qu'il dit en quoi compte, mais...
Je suis pas un vrai créatif a priori. J'ai des idées mais des idées qui existent déjà.
[00:19:42] Speaker D: Non mais t'es trop avant-gardiste en fait. Ce n'est qu'après ton trépas qu'on reconnaîtra ton génie.
[00:19:46] Speaker B: Tu sais c'est comme ça les grands artistes. C'est ça. Mais non mais c'est lui, c'est lui le génie, c'est lui l'artiste.
[00:19:53] Speaker C: Je te rappelle que c'était en émission Pierre.
[00:19:55] Speaker B: Ah bah t'en fous toi. Moi je ne suis qu'un pauvre technicien. T'es en merde. Bah ça je sais, j'aime bien. Y'a pas de rendu mon doigt ? Non. J'ai l'impression que mes doigts ont rendu.
[00:20:02] Speaker C: Après tu mets toujours ton pouce sur le côté là, comme ça.
[00:20:05] Speaker B: Comme ça.
Ah oui c'est vrai que t'aimes pas ça, je me souviens que tu m'avais dit que t'aimais pas. Alors on fait tout de suite, dans.
[00:20:16] Speaker C: Le ch'meul, sondage, est-ce qu'on fait un doigt d'honneur comme ça ? Ou est-ce qu'on fait comme ça ?
[00:20:21] Speaker B: Non, je fais comme ça.
[00:20:22] Speaker D: Est-ce que c'est avec le pouce déplié ?
[00:20:24] Speaker B: Non, mais je fais comme ça.
[00:20:25] Speaker C: C'est pouce sur le côté et phalange là.
[00:20:29] Speaker B: C'est pas vous qu'on le fait, attention.
Ou alors comme ça, où vraiment tu rentres le max.
[00:20:36] Speaker D: Allez-y bien comme il faut sur les screenshots, c'est le moment.
[00:20:41] Speaker B: On va dire... Allez-y sur Discord, ça.
[00:20:45] Speaker D: Va y aller, t'inquiète.
[00:20:46] Speaker C: Pour simplifier, on va dire avec ou sans pouce ?
[00:20:49] Speaker B: Voilà.
[00:20:49] Speaker C: Donc dites-nous.
[00:20:51] Speaker B: Les plus distingués le font avec le petit doigt levé.
[00:20:59] Speaker D: Réponse B, c'est plus franc.
[00:21:00] Speaker C: On est môte demain.
[00:21:01] Speaker D: À la Kid Rock avec le pouce.
[00:21:02] Speaker B: Tu rentres le max. C'est classe. J'ai Alex, finalement tu m'as convaincu.
C'est cool, mon fils est devant la télé avec moi, bon bah voilà.
[00:21:11] Speaker C: On peut faire comme ça aussi !
[00:21:12] Speaker B: Coucou ! Hello ! Sweetie love ! Bon ce soir, comme on n'a pas d'invité, donc je me suis dit, je vais vous poser des questions, je vais me poser des questions.
[00:21:21] Speaker C: Ah bah si tu me donnes des questions, je te les pose.
[00:21:23] Speaker B: Non, non, je préfère me parler à moi-même. C'est déjà ce que tu fais tout le temps. Appuie sur le bouton entrer, appuie sur le bouton entrer.
Je dis tout ce que je fais, oui. Bon, il paraît que c'est les gens plus intelligents. J'ai l'impression que c'est pas forcément une vérité. C'était pour assurer sûrement d'autres personnes. Merci les John Lolo d'ailleurs d'avoir pris un abonnement, j'oublie de le dire.
on parle souvent avec nos invités du parcours musical. On en a déjà parlé dans la première émission qui était le numéro zéro, que vous pouvez retrouver d'ailleurs sur notre page YouTube.
Ça remonte, oula ! Point d'exclamation, bang ! Vous pouvez donc vous inscrire, s'il vous plaît, suivez cette page et regardez, likez, commentez. Et en fait, je me suis dit, mais je ne connais pas... Bon, toi je connais, je connais ton chemin par coeur, mais c'est moi qui le connais.
A quel âge exactement il y a eu du métal ? Quand je parle de métal, c'est du métal. Metallica, c'est déjà du gros son, on n'est pas obligé de partir dans du grind. Et qu'est-ce qu'il y a eu juste avant ? Mon origin story, c'est ça ?
[00:22:22] Speaker C: On le sait, qu'il est rentré par le Symphonique.
[00:22:25] Speaker D: Vous, vous le savez, oui. Effectivement.
[00:22:26] Speaker C: Tu l'as déjà dit dans les émissions, je crois.
[00:22:28] Speaker B: Je ne sais pas, j'ai pas regardé la première.
[00:22:31] Speaker C: Il avait un compte Instagram qui s'appelait Sonata Tentation.
[00:22:33] Speaker B: Pardon, je pense au micro, tellement ça m'émue.
Non mais tu vois, moi c'était Bon Jovi plus. Et j'avoue que j'avais plein de Guilty Pleasure. C'était Bed of Roses. Ah bah... Oui, je la chantais. Je la chantais à fond, à tue-tête, avec un truc africain pour... Fait comme ça, je sais que ça peut être très bien. Pour malaxer... Pour piler.
[00:22:56] Speaker C: Pour piler, voilà.
[00:22:57] Speaker B: Un pilon.
[00:22:59] Speaker C: C'était comme ça. Et en fait, ce qu'il y a, c'est qu'il marchait aussi comme ça.
Et comme ça...
[00:23:04] Speaker B: Mais non, mais c'était pour écraser des fruits, je sais pas, c'est un truc africain, je sais pas ce qu'ils mettaient dedans.
[00:23:10] Speaker C: Mais je prenais ça comme micro.
[00:23:12] Speaker B: Je prenais ça comme micro. Et toi ? Et vous, c'était quoi ? Vous chantiez chez vous ? En cachette, pendant que mes parents n'étaient pas là ?
[00:23:20] Speaker C: Au moins, mes parents étaient là.
[00:23:22] Speaker B: Parce que toi, t'avais une maison. Moi aussi j'avais une maison. Enfin, mes parents avaient une maison. Donc ça facilite le fait d'hurler chez soi aussi.
[00:23:29] Speaker C: Alors mes parents travaillaient...
[00:23:30] Speaker B: Pour eux, c'est un peu plus compliqué.
[00:23:31] Speaker D: Et puis les voisins aussi, ils peuvent te dénoncer et tout.
[00:23:35] Speaker B: Moi c'était un militaire et t'es sourd. Il aimait quand mon père jetait des grenades sur le...
La prison. Je sais que personne ne le sait. Papa, si tu regardes, je t'aime aussi. Et va voir ta soeur en train de mourir.
[00:23:53] Speaker C: C'était avec mes frères, je change de sujet vite. C'était avec mes frères qu'on a écouté du métal assez vite. C'est eux qui m'ont fait écouter. Mon frère avait une espèce de batte de baseball qui était en plastique recouverte de mousse. C'était un truc un peu un jouet.
Et on s'en servait comme demi-pied de micro d'Axel Rose.
[00:24:21] Speaker B: Ah ouais, ça c'était la classe. Quand tu courais avec... Ouais, exactement. Évidemment. Mais j'ai couru dans la maison aussi. Bien sûr. Et alors moi je sais que je l'ai fait.
[00:24:33] Speaker C: J'ai fait... Mes parents m'avaient mis... Le mercredi je faisais de l'anglais avant de commencer. J'avais un truc où on apprenait des comptines en anglais, des trucs comme ça quand j'avais 6-7 ans.
Et du coup, ils voulaient qu'on prépare un spectacle pour la fin de l'année au conservatoire, parce que c'était au conservatoire de Mante-la-Jolie, qu'il y avait des cours. Et du coup, il y avait un truc, à un moment on était devant une scène et du coup je fais.
[00:24:59] Speaker A: « Ah ouais, le chanteur de Guns.
[00:25:01] Speaker B: N'Roses, il court comme ça !
[00:25:02] Speaker C: » Et je traversais la scène en.
[00:25:03] Speaker B: Courant comme un taré. Personne n'a compris mais toi t'étais content.
[00:25:07] Speaker C: Ah bah eux, personne ne comprenait, ouais.
[00:25:09] Speaker B: Si c'est les guns dans... Non, désolé, sorry ! C'est les pistolets, les rouses !
[00:25:14] Speaker D: C'est les pamphleurs.
[00:25:16] Speaker B: Il y a... Comment s'appelle ? Héloïse ? Hélo Channel, pardon, pour ceux qui sont sur le ch'meul. La brosse à cheveux, la base. Il y a la brosse à dents aussi, tu peux... Il y a plein de choses.
[00:25:27] Speaker D: Toi, tu le faisais pas ? J'ai peu de souvenirs de ça, non, mais par contre, moi, j'ai voulu oublier.
Non, par contre, quand j'étais ado, j'écoutais énormément Rammstein et je n'allais pas faire les mêmes choses qu'il faisait sur scène sous peine de... « Ah, toi, je.
[00:25:40] Speaker B: Vais mettre du pétrole dans la salle à manger !
[00:25:42] Speaker D: » Ou alors ça devait être très pauvre, prenez deux allumettes et... Voilà, c'est un peu triste.
[00:25:47] Speaker B: Mais ouais, en fait, il ment.
[00:25:49] Speaker C: C'est excellent. C'est très drôle, Pierre.
[00:25:53] Speaker B: J'imaginais la scène où ils mettaient des bougies, tu faisais pile-par-pile, tu faisais quoi ? Effectivement.
[00:26:00] Speaker C: Est-ce que vous ne faisiez pas des petites expériences avec des trucs qui brûlent ?
[00:26:05] Speaker B: Est-ce que je suis le seul à.
[00:26:07] Speaker C: Avoir cramé un peu de moquettes ?
[00:26:08] Speaker B: Non, moi j'ai mis le feu à m'envoler.
[00:26:11] Speaker C: Oh joli !
[00:26:12] Speaker B: De la porte-fenêtre. Pas ton cas à faire.
Mes parents ils étaient... ils hallucinaient. Bon après c'est normal mais ça fait de très grandes flammes Minin.
[00:26:20] Speaker C: Bah oui.
[00:26:21] Speaker D: Bah tu m'étonnes.
[00:26:21] Speaker B: Alors, c'était pas volontaire.
C'est juste que tu connais mon intelligence, mes parents n'avaient pas encore de barbecue au gaz là.
[00:26:30] Speaker C: Et du coup tu t'es dit tiens je vais allumer le barbecue avec les volets.
[00:26:34] Speaker B: Non, comme je voulais regarder le film porno qui passait dans la salle à manger. Ouais bon c'est une vague histoire mais... Bizarroïde. Mais j'avais une fête. Et du coup j'ai dit il faut pas que je sois trop loin donc j'ai collé le barbecue à la porte-fenêtre.
Il y avait un peu de mistrao.
[00:26:47] Speaker C: Et ouais, au bout d'un moment, la chaleur... Et comme quand je fais un.
[00:26:50] Speaker B: Barbecue, comme dans la vie en général, je n'ai pas de demi-mesure, je ne me suis pas dit, je vais mettre deux petits morceaux de bois. J'ai dû faire une montagne, je ne me souviens plus, mais je fais ça quand je...
[00:26:58] Speaker C: Tu as mis du pétrole.
[00:26:59] Speaker B: Et j'ai foutu de l'alcool à brûler. Et j'ai jeté une allumette, ça fait... Et je suis allé voir le film en Australie tranquillement. Bon, et puis quand je suis revenu, c'était déjà bien en feu, donc bon, j'ai laissé prendre feu pour regarder comment ça faisait.
[00:27:11] Speaker C: Ah ouais, c'est bien.
[00:27:12] Speaker B: Voilà. Ah, ne pas faire évidemment, c'est dégueulasse, surtout pas faire ça chez vous. Mais voilà, et mon père quand il est rentré, le lendemain, il y avait des burgers écrasés sur le sol, il y avait de la bouffe partout, et il y avait, on n'était pas très vieux, mais il y avait deux amis qui étaient en train de rigoler dans la chambre de mes parents, et ma mère l'a fait.
Mais c'est le bordel ici ! Bon, pour la chambre c'est pas grave, mais quand même, les burgers au sol ! Vous n'avez pas encore vu les volets.
[00:27:45] Speaker D: C'est le deuxième effet qui se coule.
[00:27:46] Speaker C: Ce n'est que le lendemain matin.
[00:27:50] Speaker B: Et quand après ils sont sortis dans le jardin, c'est la porte-fenêtre de la cuisine. Ils ont remarqué ça. Mes parents sont quand même très souples parce que mon père a ri. Il a fait « Oh, ça doit être une bonne soirée ». Voilà.
J'espère que t'as bien défoncé des petites gamines ! Mon père est un petit peu comme ça, effectivement. Il se doutait pas de la réalité. Il était pas au courant, non. Et puis ma mère, elle a découvert le poteau rose. Ma mère, je lui ai dit, Axel, qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire de lui ? Bon, tu sais que quand j'y vais aujourd'hui, elle fait, qu'est-ce que tu vas devenir ?
[00:28:25] Speaker C: Merci de me l'avoir refait.
[00:28:28] Speaker B: Je suis un vrai gros défaut de cette planète, mais je fais quand même un peu d'amour. Non, ça se voit pas.
[00:28:34] Speaker C: Me touche pas trop, ça me dégoûte.
[00:28:35] Speaker B: J'ai les mains un peu sales en plus. Tu veux que je te raconte ? Non ! Forcément, il y a des bêtises, ce que vous disiez. Mais toi, quand t'étais tout petit, genre 6 ans, 7 ans, tu te souviens pas ?
[00:28:46] Speaker D: Non, je me souviens pas. Je crois que j'étais un enfant trop sage, en fait.
[00:28:49] Speaker B: Beaucoup trop sage, donc trop chiant.
[00:28:54] Speaker C: Est-ce qu'être sage, c'est chiant ?
[00:28:56] Speaker D: J'attends le moment où mes parents vont débarquer dans le chat pour dire « Non si, t'as fait ça, voilà, t'étais un saligo !
[00:29:01] Speaker B: » Bah moi j'étais un enfer. J'étais un enfer parce qu'en plus comme la musique du coup dans ces groupes que j'écoutais ça faisait Eh ben je faisais, je criais tout le temps.
[00:29:10] Speaker C: Oh bah ça, ça n'a pas changé.
[00:29:14] Speaker D: Il fait sa crise d'ado depuis, voilà, c'est pas fini.
[00:29:17] Speaker C: Bon, après tes parents ils écoutaient ça aussi. C'est quand même ta mère qui t'a initié un peu au... Oui, oui, ma.
[00:29:22] Speaker B: Mère aimait bien Fifi, Van Halen... Pas trop Maud Lécroux, trop de femmes de Nantes.
[00:29:28] Speaker C: Non, mais Bon Jovi.
[00:29:29] Speaker B: Bon Jovi, elle aimait bien aussi. Non, mais tout ça. Puis ma soeur, du coup, elle a suivi. Et du coup, moi comme je suis le dernier, j'ai suivi assez bêtement.
[00:29:36] Speaker D: La théorie du ruissellement, c'est ça ?
[00:29:38] Speaker B: C'est oui, tout à fait.
[00:29:40] Speaker C: Ça marche plus pour la musique que pour l'argent apparemment.
[00:29:42] Speaker B: Oui, faut bien que ça marche quelque part. Mes parents ont toujours eu de gros soucis de gestion d'argent. Donc ça fait du ruissellement aussi.
[00:29:51] Speaker C: Non mais on dit le ruissellement c'est que quand il y a de l'argent qui vient en haut... Ah il vient.
[00:29:57] Speaker B: Jusqu'À un mois après ?
[00:29:58] Speaker C: Oui, normalement. Du coup toi non apparemment. Bon bref, c'est pas la question.
[00:30:03] Speaker B: Mais bon bref voilà, c'est un petit souvenir et je voulais savoir quel est votre style de métal préféré ? Parce qu'on a eu ce moment où tout le monde nous a dit le metalcore c'est méchant de dire que c'est plus vraiment, c'est plus très original avec les tout derniers groupes qui répètent les choses qui existent déjà.
Mais en fait, Metalcore, on aime bien aussi. C'est pas votre style de prédilection, je le sais bien, mais on a chacun des goûts. Dans le chemin, vous pouvez dire ce que vous avez fait quand vous étiez gamin et vos goûts préférés. Répondez aux questions que je vous donne.
[00:30:33] Speaker C: Moi, il y a des groupes que j'adore qui sont des groupes de Metalcore. Mais en fait, moi, je pense que c'est pas une question de style. Et d'ailleurs, souvent, quand on parle musique au studio, il y a Marcel qui me dit, c'est quel genre ?
[00:30:50] Speaker B: Et en fait, je suis incapable...
[00:30:52] Speaker C: C'est vrai que le côté catégorisé avec des étiquettes, ça me fait un peu chier parce que je trouve qu'en fait, t'as pas vraiment de genre qui veut dire quelque chose. Enfin, il y a des gros marqueurs, mais il y a des marqueurs que tu peux retrouver dans plein de styles et que je trouve du coup un petit peu... C'est dur de dire un genre. Par contre, moi, ce que je sais que j'aime dans la musique, C'est la tristesse. Alors j'aime la mélancolie, ça c'est évident. Mais en fait j'aime le côté... Il y a deux trucs qui sont importants pour moi, c'est que je ressente ça. Alors je parle bien de ressentir parce que ça l'est peut-être pas mais... Et.
[00:31:33] Speaker B: Puis à toi tu le ressens peut-être.
[00:31:34] Speaker C: Voilà, moi j'ai besoin de ressentir quelque chose de sincère.
En fait, j'accorde beaucoup d'importance à l'interprétation. Et du coup, je veux que quand j'écoute un truc, ça veuille vraiment dire quelque chose, que je sente que l'artiste, il est impliqué dans ce qu'il fait. Et donc ça, c'est un truc que je trouve hyper important et j'aime les choses un peu écorchées. Mais ça se rejoint en fait. J'aime le côté, je mets mes tripes sur la table.
[00:32:02] Speaker B: Mais du coup, il y a un champ spécifique que tu préfères à un autre.
[00:32:07] Speaker C: Pas forcément, mais après c'est sûr qu'il y a des trucs où ça va moins se ressentir. Tous les trucs où la voix va être hyper lissée, hyper traitée, tu vois, il y a des trucs comme ça. Et je trouve que ça crée une distance, t'as pas ce truc instantané. Moi il y a des trucs que j'aime, tu vois ce que j'aime dans Deftones, il chante pas très bien en fait Chino Moreno.
[00:32:31] Speaker D: Il ne chante pas toujours avec une justesse incroyable.
[00:32:33] Speaker C: Voilà, mais par contre, il y a une intention qui est incroyable.
[00:32:36] Speaker B: C'est-à-dire que quand il chuchote... Ah pardon. Moi, je n'ai pas trop envie de le baiser perso. Non, lui, il a envie de baiser.
[00:32:45] Speaker C: Non, mais je trouve que ce qui est hyper important, c'est ce que la personne délivre. Et après, il y a des chanteurs qui chantent super bien, mais ça ne me touche pas.
[00:32:54] Speaker B: Oui, ou qu'ils ont l'air de passer un petit peu à côté de ce qu'ils racontent. Et des fois, ce qu'ils racontent, c'est nul aussi.
[00:33:01] Speaker C: Similairement, tu peux avoir des chanteurs qui, sur des albums, sont très crédibles et d'autres chansons... Tu vois, je pense à Foo Fighters, c'est un parfait exemple de ça. Je trouve qu'il y a des chansons où tu sens que c'est hyper sincère et il y a des chansons où tu sens qu'il aimerait faire croire qu'il est sincère. Et je trouve que... Et en live, c'est encore plus flagrant.
Et c'est ça que je disais sur le metalcore en fait, moi ce qui me dérange c'est... Sur les derniers ? Ouais, enfin même au début il y en avait déjà du metalcore que je.
[00:33:35] Speaker B: Pouvais pas écouter pour les mêmes raisons.
[00:33:38] Speaker C: Mais c'est vrai qu'aujourd'hui ça devient très formaté et il y a aussi ce truc qui du coup se répercute sur la scène qui fait que sur scène c'est...
c'est moins interprété aussi, parce qu'en fait, à partir du moment où t'as beaucoup de bandes et beaucoup de choses qui sont rajoutées, déjà les mecs ont moins la place d'exprimer des choses, et c'est surtout qu'ils sont dans un carcan qui fait qu'il n'y a plus de liberté pour quoi que ce soit, parce qu'en fait, tous les morceaux, ils sont comme ça, et que le mec, qu'il le veuille ou non, il y a le truc qui va partir à tel moment, il y a le truc qui part à tel moment.
[00:34:13] Speaker B: Si d'un coup il voulait dévier ou faire un petit peu un changement de.
[00:34:16] Speaker D: Chanson, ou même s'il veut chanter autrement.
[00:34:22] Speaker C: Que ce qu'il va faire, comme derrière t'as des backing vocals, des harmonies et tout ça qui partent, s'il chante pas le truc qui va avec ce qui se passe dans le fond, bah c'est.
[00:34:34] Speaker B: Pas possible, c'est horrible.
[00:34:36] Speaker C: Et du coup, et bah...
Voilà, le fait de vouloir sortir des trucs de plus en plus produits, même en live, fait que ça retire toute cette part de vie qu'il y a dans l'intérêt de voir en live. Et du coup, je trouve que, et c'est mon avis personnel, mais je trouve que du coup, maintenant en live, le plus gros intérêt, c'est que tu vas voir un spectacle. En fait, c'est le côté visuel et le côté pouvoir écouter les chansons plus fortes que tu pourras les écouter chez toi.
[00:35:07] Speaker B: Oui, et puis voir les artistes, peut-être pas forcément interprétés, mais tu les vois.
[00:35:11] Speaker C: Oui, oui, non mais voilà, c'est ce que je mets dans le...
[00:35:14] Speaker B: Tu sais qu'ils sont là. C'est ce que j'appelle le spectacle, c'est le côté spectacle.
[00:35:19] Speaker C: Mais au final, moi je trouve que voir des artistes mais pas pouvoir profiter de leur interprétation en vrai, Tu vois, moi, en fait, quand je réfléchis aux concerts qui m'ont le plus touché, c'est que des concerts où je me suis pris une gifle par l'interprétation. J'ai vu Julien Baker, je ne sais jamais comment on dit son nom, mais voilà, c'est une petite meuf, je l'ai vue jouer au Supersonic toute seule avec sa guitare, je me suis pris une torgnole dix fois plus grande qu'en voyant Slipknot au Hellfest.
Et pourtant, je suis fan de Slipknot, enfin j'adore les premiers albums de Slipknot, je trouve qu'il y a des chansons incroyables et je trouve que c'est hyper puissant. Mais je me suis pris plus une tarte avec une meuf dans une petite salle avec juste elle et sa guitare qu'un show énorme avec des flammes et des machins.
[00:36:12] Speaker B: C'est pas parce que c'est puissant aussi que l'émotion est forte ?
[00:36:17] Speaker D: Non, pas forcément, puisque ça peut être puissant même avec très très peu de moyens. Je me souviens encore, c'était en...
Genre en 2010, il y a quasiment 15 ans, quand j'étais allé voir, je me souviens, Anna Tema en concert à Lyon. La première partie, c'était un type tout seul, que je connaissais absolument pas, qui s'appelait Peter Karlsson, c'est un Norvégien, et le type, il jouait tout seul avec sa guitare, voix, avec des pédales d'effet, loupes, etc.
Pour seul décor, la scène plongée dans le noir et une lampe d'appartement comme on a dans le décor, et il jouait juste devant cette lampe. Et c'était extraordinaire. Et le gars, il avait besoin de rien d'autre pour montrer son univers et pour faire une interprétation qui m'a donné envie d'aller creuser ensuite derrière sa discographie alors que je ne le connaissais absolument pas, d'aller réécouter les morceaux que j'ai entendus en concert.
et avoir les mêmes morceaux en version studio avec plus d'arrangements, avec plus de trucs comme ça.
[00:37:21] Speaker B: T'es au moins touché.
[00:37:24] Speaker D: Ils m'ont touché, mais l'interprétation sur scène, tout seul, elle m'avait déjà suffisamment convaincu, en fait. Je n'avais pas besoin de ces arrangements pour...
[00:37:32] Speaker B: Après, c'est sur scène, normalement, que tu valides plus le truc, parce qu'il y a quand même aussi l'énergie de la personne, de l'interprète. Il y a vraiment ça, comme tu dis, s'il peut changer les choses, parce que quand il est ému, s'il pleure ou s'il est énervé, ça peut dévier un peu de la réalité de la chanson en enregistré.
Après y'en a qui en font des kilos. Moi j'aime beaucoup les gens qui en font des kilos. Comme je vois dans le chemel, y'a beaucoup de gens qui ont été élevés au néo-métal.
Je suis très très fan de No Metal, mais quand même, 80% de merde pour 20% de truc. J'aime bien les 80% de merde, mais c'est juste que...
[00:38:09] Speaker C: C'est comme tout, on peut être sélectif aussi sur ce qu'on veut.
[00:38:11] Speaker B: Oui, bien sûr, mais c'est juste pour expliquer que voilà, ça dépend aussi des goûts, ça dépend de ce que tu cherches.
[00:38:17] Speaker C: Après, tu peux... Enfin moi, je veux dire, l'interprétation, elle peut être excellente ou elle peut... En fait, l'énergie d'un live, pour moi, ça peut faire partie de l'interprétation. C'est-à-dire que peut-être que... Je pense à Korn, par exemple. En live, c'est pas...
[00:38:37] Speaker B: C'est pas les meilleurs. Au sens, c'est pas les meilleurs.
[00:38:43] Speaker C: C'est pas le groupe le plus carré du monde. Par contre, en live, il se passe un truc et il y a une énergie et il y a un truc qui fait que pour moi ça rentre dans l'interprétation réussie. C'est-à-dire que quand je parle d'interprétation, je ne dis pas que ça a besoin d'être aussi bien que sur l'album, ça.
[00:39:01] Speaker B: Ne veut pas dire ça.
[00:39:02] Speaker C: Au contraire, ça veut dire que ça te propose un truc qui te fait vibrer à l'intérieur.
Et en fait, Moi, ce que je cherche en live, c'est d'avoir une vibration qui est différente de celle de l'album. C'est-à-dire, en mieux ou différente.
[00:39:19] Speaker B: Qu'elle soit palpable, quoi.
[00:39:21] Speaker C: Voilà, je pense, tu vois, Incubus, tu vas les voir en live aujourd'hui, bon bah, ça n'a pas de valeur ajoutée.
[00:39:27] Speaker B: En plus, leur attitude sur scène est vraiment... Ils sont gentils. et tout, ils sont polis mais ils sont détachés du tout quoi.
[00:39:33] Speaker C: Alors pourtant ils jouent tout, c'est pas un groupe qui a des bandes, c'est pas avec un problème de bandes en fait, c'est un problème de conception de la musique aujourd'hui quoi. Et après il y a des groupes qui en ont plus rien à foutre, ils font ça pour l'argent et c'est pour ça que des fois voir des vieux groupes qui jouent encore et qui kiffent le moment.
[00:39:52] Speaker B: C'est encore plus fort.
[00:39:53] Speaker C: Ça, c'est...
[00:39:54] Speaker D: C'est qu'ils le font avec sincérité, puis qu'ils mouillent la chemise, qu'ils le font vraiment à l'ancienne. C'est assez fou. Et tu vois qu'ils kiffent.
[00:40:03] Speaker C: Ils font pas ça juste pour les thunes. Enfin, on se doute bien que ça compte.
[00:40:08] Speaker B: Ah bah non, évidemment, ça compte pas.
[00:40:10] Speaker C: Mais tu vois, là...
Dernier exemple que j'ai là, c'est Botch, où les mecs, on se reforme 20 ans après leur dernière tournée. Tu sais qu'ils le font pour le plaisir parce que bon, ils le font pas pour l'argent. Ils ont dû gagner plus là que.
[00:40:28] Speaker B: Ce qu'ils gagnaient à l'époque.
[00:40:30] Speaker C: Mais tu vois que les mecs, ils kiffaient le moment.
[00:40:35] Speaker B: Et il avait les larmes aux yeux.
[00:40:38] Speaker C: Et je dis pas il faut pleurer pour que ce soit bien encore une fois c'est plus la question de se dire putain le mec en fait il était sincèrement heureux de partager sa musique avec des gens et de voir la réaction des gens il a dit mais vous étiez où il y a 20.
[00:40:54] Speaker B: Ans C'est en plus la tristesse.
[00:40:58] Speaker C: Vous regardez des quaranteneurs qui jouent des chansons qu'ils ont composées il y a plus de 20 ans, pourquoi ?
[00:41:05] Speaker B: Et ils étaient touchés quoi. C'est très rare.
Que les artistes soient touchés, c'est pas rare, évidemment. Même quand ils ont débandé tout, tu vois. Je pense à la pop, c'est vrai qu'ils peuvent être touchés alors qu'il y a quand même plein d'artifices. Mais quand c'est comme ça, c'est très rare, parce qu'effectivement, il y a le passé, il y a l'histoire du groupe, la difficulté qu'il a eu à vivre, tout en ayant été important pour les musiciens, ce qu'on avait souvent dit.
Et du coup, il y a toute cette tristesse, tu sens qu'il y a quelque chose qui est passé, et ils en profitent une dernière fois, et j'imagine que ça fout les boules quoi. Et toi t'es avec eux, t'es venu parce que t'étais content de voir, puis tu viens à la fin et t'es genre...
Ça c'est le genre de facteurs.
[00:41:42] Speaker D: Qui sont externes au concert en fait, externes au moment précis où tu le vois, mais qui donnent vraiment tout un contexte en fait, et qui renforcent en fait le moment. J'ai un autre exemple en tête, c'est quand j'ai vu My Sleeping Karma, un groupe de rock psychédélique, stoner, instrumental, que je les ai vus en 2021. Ils sortaient d'une période où ils ne pouvaient plus jouer puisque le batteur se battait contre un cancer.
Il était en rémission à ce moment-là, ils ont enfin pu rejouer et ça se sentait que... Et en plus c'était juste après la période Covid, donc deux raisons de vraiment se réjouir du fait de rejouer ensemble. Et ouais, ça donnait une intensité assez inédite en fait au moment. Malheureusement, depuis, le batteur a rechuté et puis il est décédé.
A rebrousse-poil en plus le moment encore plus exceptionnel parce que c'était un instant défini dans le temps où ils ont pu le faire.
[00:42:40] Speaker B: Bon bah c'est joyeux. On va écouter de la musique peut-être ? Regardez des clips aussi, c'est le principe de cette émission. Merci à ceux qui viennent de s'inscrire sur notre page Twitch. N'hésitez pas à inviter tous vos amis à en parler autour de vous parce que c'est comme ça qu'on soutient aussi le métal et le rock. C'est très important, on compte sur vous et merci beaucoup à vous d'ailleurs. On regarde un petit clip de Glajo ? J'avais envie de te faire plaisir, et c'est vrai qu'on les a déjà vus plein de fois, mais je suis pas sûr qu'on l'ait déjà passé celui-là.
[00:43:05] Speaker C: Non, parce que le clip est vraiment nul. Et la chanson est très très bien. Parfois c'est comme ça. Sur Glajo on peut dire un truc, c'est qu'ils ont pas beaucoup de bons clips, surtout de cette époque-là. Ils doivent y en avoir 4. Et puis vraiment, la plupart c'est des trucs comme ça, avec des images de live pas bien synchronisées sur la musique, avec des effets mauvais.
Vraiment, ça n'a pas d'intérêt.
[00:43:32] Speaker D: En dehors de Cosmopolitan Bloodlust, en fait, ils ont fait quoi qui valent le coup d'être vus ?
[00:43:36] Speaker C: Il y en a un sur le dernier album. Sur le dernier album, il y en a un qui a en plus un peu... Enfin, il y a un espèce de build-up de tension et à la fin, il y a une révélation qui est un peu à contresens de ce qu'on pourrait imaginer, enfin, qui dénonce quelque part, je ne sais pas comment on peut dire.
[00:43:54] Speaker B: Il y a un message, il y a une histoire et c'est joli.
[00:43:57] Speaker C: Oui, ça c'est joli, c'est pas incroyable.
[00:44:00] Speaker B: Mais c'est mieux que les autres. C'est mieux que ça, c'est ce qu'on va voir.
[00:44:06] Speaker C: Par contre, cette chanson est excellente.
[00:44:07] Speaker B: J'aime beaucoup aussi.
[00:44:08] Speaker C: Type Urban Bartender.
[00:44:10] Speaker B: Eh ben voilà, on va regarder ça parce que je me suis dit, comme on est entre nous, tu veux que.
[00:44:14] Speaker D: Je te dise en plus, je l'écoutais en venant.
[00:44:18] Speaker C: C'est toujours important de donner un pourboire à son barman.
[00:44:23] Speaker B: Et puis au DJ aussi, c'est bien de laisser mettre un des pourboires un.
[00:44:26] Speaker C: Peu plus de niveau.
[00:44:48] Speaker A: C'est pas vrai ! J'espère que vous allez bien.
C'est parti ! C'est parti ! I've become lost within my mind Body is aching all the time Twisted limbs and broken bones A heart that's rotten, dead and numb A heartfelt war raged within Consumes by doubtful thoughts and sin Won't you let me out this cage A soul too damaged to be saved Doused in blood, bathed in tears You're the enemy, it's you you should fear Hear them talk, the lies they spread Don't give in to the voices in your head Tout ce que tu touches devient de la merde ! Tu vas mourir seul ! Personne ne t'aimera jamais ! Ton cœur va pleurer ! Détruite par la douleur, rafraîchie par les pleurs Tu es l'ennemi, c'est toi qu'il faut ressentir ! Ecoute-les parler, les lies qu'ils ont sprayé Just get through the day, there's hope for tomorrow You'll feel better soon, just outlive the sorrow You feel hopeless now, but you're not alone.
[00:50:13] Speaker B: Bang bang comme tous les dimanche soir c'est le rendez-vous alternative rock et métal enfin métal et alternative rock parce qu'on aime le métal c'est votre rendez-vous n'hésitez pas d'ailleurs on a un discord juste pour l'information sur ce discord vous tapez pour l'exclamation discord pour avoir le lien pour pouvoir vous inscrire enfin venir nous rejoindre sachez que vous pouvez partager des choses vous pouvez discuter avec nous on répond Marcel est au taquet et vous pouvez nous proposer des clips nous parler de vos groupes C'est un endroit très libre de discussion, du moins que c'est dans le respect. Évidemment, ça sert à rien de vous fêter, c'est un lieu de discussion aussi. Mais n'hésitez pas, si vous êtes fan de métal, de venir nous parler un petit peu de vos goûts. C'est important parce qu'on ne peut pas tout connaître non plus. Et ce qu'on vient d'écouter, je sais que c'était très calme.
Mais j'ai... Alors bon, c'est le côté torturé un peu exagéré, j'aime bien. Et puis je trouvais ça... Par contre.
[00:51:02] Speaker C: Il faut qu'elle révise ses techniques pour faire des piqûres parce qu'au début là, quand elle chasse la petite bulle d'air, elle en envoie beaucoup trop du liquide. C'est déjà pas rentable.
[00:51:11] Speaker B: Bon bah ça se voit qu'elle se pique pas là. Ou alors elle fait très semblant, bon pas que... Bon j'en sais rien. Mais toujours utile que... J'ai trouvé ça marrant. Alors par contre, le bassiste, dans ce...
Je vous conseille de juste re-regarder le clip. Ça a été mon...
Alors, parce que je me suis dit, dis donc, c'est bien aujourd'hui, on s'en fout en fait de ce qu'on...
[00:51:37] Speaker C: On vous promet qu'un jour on sera débarrassés de ces petits mouches courts.
[00:51:40] Speaker B: On fait tout court.
[00:51:42] Speaker D: Ce serait dommage parce que ça fait quand même des petits moments un peu étranges mais toujours qui valent le coup.
[00:51:49] Speaker B: Il y a des gens qui regardent.
[00:51:50] Speaker C: L'Émission, ils croient qu'on a la tourette.
[00:51:54] Speaker A: Bon.
[00:51:56] Speaker B: On va continuer ces petites questions que j'ai envie de vous poser, que j'ai envie de poser aux gens qui me suivent aussi.
[00:52:01] Speaker C: Pose-nous plein de questions, Pierre. Merci d'être d'ailleurs de plus en plus nombreux.
[00:52:05] Speaker B: J'adore tes réponses.
Vous parlez de notre mémoire, de nos souvenirs. Est-ce qu'il y a une personne, un artiste en l'occurrence, qui, à vos yeux, vous a influencé dans votre caractère, votre façon de voir le monde aujourd'hui ? Bon, vous connaissez la réponse.
Je n'ai pas besoin de la donner.
Corne ? Oui, Jonathan Davies. Jonathan Davies. Bref, voilà.
[00:52:36] Speaker C: C'est vrai que dès que tu as été majeur, tu t'es acheté une collection de tournevis.
[00:52:41] Speaker B: Et t'es ami avec Motley Crue. Par ici la clé de 12. Voilà, bonne banane. Qui connaît du monde entier.
[00:52:50] Speaker C: C'est ça qui t'a amené à écouter Tool, non ?
[00:52:52] Speaker B: Exactement, pour rassembler le tout.
Mais non, mais... Je sais pas en fait. Ça peut être un réalisateur aussi, attention je parle pas uniquement du métal.
[00:53:05] Speaker C: Moi, il y a des trucs, alors c'est peut-être pas des artistes dans l'entièreté de leur carrière, mais il y a des albums qui disent des choses qui résonnent toujours en moi.
[00:53:16] Speaker B: Oui, il y a un moment précis de leur création.
[00:53:19] Speaker C: Et tu vois là, il n'y a pas longtemps, j'ai revu un film où il y avait une chanson de... Donc c'était un film assez lambda. Et dans la BO, il y avait une chanson de Fiona Apple qui vient de l'album « When the ponies conflict », le titre dont je ne peux pas m'en revenir.
Et en fait, la chanson s'arrête au moment où... Enfin, dans le truc, ça s'arrête...
Enfin non, ça se termine sur une ligne de... Enfin, je trouve dans les paroles, il.
[00:53:48] Speaker B: Y a plein de trucs magnifiques.
[00:53:49] Speaker C: On entend bien cette partie-là. Et en fait, je l'ai chantée, quand ça arrivait, et j'ai eu des larmes qui sont montées instantanément. Et là, tu te dis, ok, donc.
[00:53:59] Speaker B: Ça, c'est vraiment... Ouais, si ça fait ça, effectivement, c'est bien.
[00:54:04] Speaker C: Et en fait, il y a quelques chansons comme ça ou des artistes ou des albums qui... Ouais, il y a des trucs qui me font toujours autant d'effet. Glass Joe, ça en fait partie, Deftones, ça en fait partie.
[00:54:15] Speaker B: Mais est-ce que Glass Joe, ça en fait partie parce que c'est quelque chose que t'as vachement kiffé ? Ou est-ce qu'il y a vraiment un symbole vraiment très précis ?
[00:54:22] Speaker C: Je pense qu'en fait, le jour où j'ai... Du coup, pour les gens qui savent pas, Glass Joe, c'est mon groupe préféré. Et pourtant, je n'aime pas tout ce qu'ils font. Il y a plein de trucs qui me font chier.
Mais en fait, il y a un truc qui est inextricable dans l'émotion que je ressens par rapport à ce groupe. C'est-à-dire qu'à chaque fois que je vais l'entendre... En fait, je pense que c'est le premier groupe où j'ai entendu ce que je disais tout à l'heure de ce truc de sortir ses tripes de manière la plus brute possible.
avec en plus une musique qui est, enfin je sais pas, il y a un espèce de combo qui... Qui était.
[00:55:02] Speaker B: Bon pour toi à ce moment là quoi.
[00:55:03] Speaker C: Ouais et du coup Glasjo, c'est pas un groupe que je peux écouter n'importe quand.
C'est-à-dire qu'en fait...
[00:55:09] Speaker B: C'est quand t'es pas au top quoi !
[00:55:13] Speaker C: Souvent il y a des phases quand j'écoute Glasjo, c'est que... C'est que je vais pas bien et que je cherche à faire sortir ce qui va pas.
[00:55:23] Speaker B: Je comprends.
[00:55:25] Speaker D: Quand il y a un truc à exorciser.
[00:55:26] Speaker C: Ouais, c'est ça. Et alors du coup c'est bizarre parce qu'on se dit ton groupe préféré c'est le groupe que tu écoutes le plus, et en fait moi non. Parce que en fait... Oui parce que.
[00:55:35] Speaker B: Sinon ce serait un peu...
[00:55:36] Speaker D: Pour sentir les choses les plus fortes.
[00:55:37] Speaker C: Oui, ce serait un peu trop, je pense. Après ça m'arrivait quand même d'écouter des fois comme ça, mais... Oui, il y.
[00:55:43] Speaker B: A des chansons, on en a déjà parlé tous les deux, mais il y a des chansons, moi qui me... Quand tu sais que ça va pas au top, tu les mets au casque, effectivement. Et dans ta tête, il se passe toute une histoire où tout n'est pas bon à raconter. Mais non, mais t'as une histoire qui te vient, quand t'es triste, c'est vrai, la tristesse, bon...
Nous, malheureusement, nous deux, on s'entend très bien parce qu'on a quand même un gros gros côté...
[00:56:04] Speaker C: On aime bien être très fou !
[00:56:06] Speaker B: On est très down très souvent, mais on partage beaucoup d'amour et de rigolade aussi, attention ! Entre nous, on rigole énormément.
En vrai, je fais quasiment que rire, même quand il ne se passe pas grand-chose.
[00:56:20] Speaker C: Les gens ne savent peut-être pas, mais 90% du temps, on se marre ensemble. Mais par contre, avec des vannes très cyniques.
[00:56:28] Speaker B: C'est une possibilité !
[00:56:30] Speaker D: Ce sont deux garçons très brossons dans le fond quand même.
[00:56:33] Speaker B: Brossons d'ouf ! On sait ce qui nous allie en fait parce que sinon on a tout de suite parlé des trucs qui nous...
[00:56:40] Speaker C: Bah oui en dehors du fait que.
[00:56:42] Speaker B: Je me jetais sur les murs quand on s'est rencontrés. Mais j'ai expliqué aussi pourquoi j'aimais bien rire et que le rire aussi cache beaucoup de choses. C'est une histoire de contrebalancer sinon c'est foutu ! Mais dans ta tête aussi, quand t'écoutes ta musique, en plus toi t'es réalisateur, mais quand je me tourne vers toi, je te pose la question aussi, n'hésite pas à parler.
[00:57:00] Speaker D: Pour répondre à ta question de tout à l'heure, moi j'ai, dans les artistes qui m'ont le plus parlé, on va dire, ou qui me ressemblent en quelque sorte le plus, j'ai envie de dire Deftones en fait, parce que c'est le.
[00:57:12] Speaker B: Groupe qui... T'es un cochon toi ! C'est drôle parce que pour toi Deftones.
[00:57:20] Speaker C: C'Est vraiment le cul, alors que pour moi pas du tout.
[00:57:24] Speaker D: C'est pas ce que je garde le plus chez Deftones justement, c'est toute la mélancolie en fait, tout le côté très...
Très triste, mais avec quelque chose de gracieux dans la tristesse et parfois de chaotique aussi. Un côté un peu introspectif. Oui, c'est ça. Généralement, ce que j'écoute le plus chez Deftones, c'est les morceaux qui sont... Je peux me faire des playlists, par exemple, des morceaux les plus atmosphériques ou les plus mélancoliques de Deftones et c'est peut-être ceux que je vais le plus faire jouer et qui me ressemblent peut-être le plus et qui...
qui matchent le plus souvent avec mon état d'esprit, qui peut être justement assez souvent mélancolique.
[00:58:13] Speaker B: Je sais que toi tu le fais un petit peu aussi, mais j'ai envie de creuser ça là. Tu ranges vraiment les chansons que tu vas chercher, tu te fais des petits casiers où tu mets toutes les petites chansons. Là aujourd'hui j'ai mon sentiment...
C'est l'histoire de... Tu ranges vraiment tout comme ça ?
[00:58:27] Speaker D: Parce que t'as un côté quand même très... Très trieur, très...
[00:58:31] Speaker B: Très mathématique je dirais, je sais pas si c'est bon, très... Très ordonné...
[00:58:35] Speaker C: Organisé, c'est ça le mot que tu.
[00:58:37] Speaker B: Connais pas trop ! Organique ? Ben ça fait pas partie de mon vocabulaire, je suis désolé, enlevez ça s'il vous plaît messieurs. Non mais oui, je suis désorganisé, je.
[00:58:49] Speaker D: Suis chaotique mais... Ben ouais, je peux comprendre mais ouais, ça m'est arrivé assez souvent de faire des playlists en fonction d'état d'esprit ou autre chose comme ça.
[00:58:58] Speaker B: Tu les fais au moment où t'es dans cet état-là ?
[00:59:01] Speaker D: Ça m'arrive de les faire et de les garder pour plus tard, en fait.
[00:59:06] Speaker B: Moi, si j'écoute un truc qui est fait pour un an, je vais partir en cacahuète. Si c'est un truc triste que je.
[00:59:11] Speaker C: Les réécoute en dehors... Moi, ça m'arrive de faire des playlists un peu comme ça, mais c'est plus... T'écoutes un truc et tu te dis, ah tiens, je vais commencer... Tiens, après, je vais écouter ça. Et du coup, tu te fais une playlist parce que c'est pratique. Et puis du coup, après, elle reste, quoi. Moi, j'ai une playlist comme ça qui s'appelle To Sleep.
[00:59:28] Speaker B: Et c'est genre des chansons que j'aime.
[00:59:32] Speaker C: Bien et qui m'aident à m'endormir. Alors que c'est pas du tout... Enfin, dedans il y a Black Olsen.
[00:59:38] Speaker D: Donc c'est pas vraiment... Moi j'ai une playlist comme ça pour quelque chose que je faisais beaucoup avant et que je fais encore de temps en temps maintenant, c'est Marché de nuit en fait, qui s'appelle playlist nocturne en fait tout simplement, et c'est que des morceaux que ça fait peut-être 15 ans en fait que je compile et qui sont des morceaux que j'aime écouter dans ces instants-là, dans ce contexte-là. C'est très large, ça peut... bon évidemment il y a du Deftones dedans, mais ça peut aller de choses très variées, ça peut aller de Massive Attack jusqu'à Dark Tranquillity.
[01:00:16] Speaker B: En vrai, pour les gens qui nous rejoignent aussi, qui nous connaissent pas, on écoute vraiment énormément de styles différents, bloqués dans le métal.
[01:00:22] Speaker C: Contrairement à ce que certaines personnes disent.
[01:00:25] Speaker B: Dans les commentaires, je pense qu'on est vraiment énormément différents. Des fois très surprenants aussi. On aime bien la pop aussi, mais peut-être des pops particuliers.
[01:00:34] Speaker C: Peut-être la pop française des années 80. Moi oui, mais...
[01:00:40] Speaker B: J'ai le droit d'aimer Herbert Leonard, je suis content parce qu'il y a un petit punk qui comprend et lui il aimait bien Dave, il a dit au début, avant de passer au punk. Donc tu vois, j'aime bien Dave. Vanina, moi je me fais ça dans la rue en train de marcher, je peux dire que hop hop j'ai la tête qui balance.
[01:00:51] Speaker C: Mais d'ailleurs Dave quand il chantait du côté de chez Swann, c'était le groupe Swann. C'est vraiment...
[01:00:58] Speaker D: Ils se connaissaient bien, ils étaient cul.
[01:00:59] Speaker C: Et chemise avec Michael Jirà.
[01:01:02] Speaker B: Et qui c'est qui a appris à Dave à monter sur les échafaudages et.
[01:01:06] Speaker C: À faire comme ça ?
[01:01:08] Speaker B: C'est pas n'importe quoi ! Et donc ma deuxième question, c'était cette personne, personnalité, qui ou... Toi t'as dit que c'était plus des moments d'album. J'aurais imaginé que t'allais dire un réalisateur, parce que t'as une sensibilité à l'image.
[01:01:21] Speaker C: Je suis sensible à l'image, mais par contre, c'est très rare que je trouve qu'un réalisateur fasse...
que j'aime tout d'un réalisateur. En fait je trouve que, et c'est drôle parce que j'en parlais cette semaine avec Marcel, et je lui disais, moi je pense que c'est avant tout des rencontres.
[01:01:36] Speaker B: Non mais la fête de voix aujourd'hui déjà !
[01:01:39] Speaker C: Non mais je trouve que pour les films il y a vraiment ce truc d'une rencontre entre un réalisateur, un scénario, une production qui va dans un sens, et puis les talents qui vont être dans le truc. Et après, par contre, il y a quelques films comme ça qui, pour moi, sont très importants, qui, pour plein de gens, n'ont aucun intérêt. Mais tu vois, moi, j'ai une obsession et du coup, je n'arrête pas. C'est un film que j'adore et qui, pour plein de gens, est kitsch, mais pour moi, veut dire beaucoup. C'est Empire Records.
Oui, mais ce film...
[01:02:15] Speaker B: Tu l'as vu à quel âge déjà ?
[01:02:16] Speaker C: Je l'ai vu quand il est sorti sur Canal+.
[01:02:20] Speaker B: Voilà, au début des années 90, mid-90. 94-95, je sais pas quelle année c'est.
[01:02:23] Speaker C: Ouais, par là, ouais.
[01:02:25] Speaker B: Je sais pas, peut-être un peu plus tard. C'est vrai qu'on avait déjà regardé, je crois que c'est un peu plus tard. Mais oui, c'est des trucs... Alors moi, je sais pas pourquoi, Lost Highway, ça revient tout le temps. Pourtant, je sais pas pourquoi.
[01:02:33] Speaker C: T'as vu, j'ai mis un truc sur Insta.
[01:02:35] Speaker B: C'est un truc qui m'a... C'est un film qui m'obsède. Mais je ne sais pas...
Pourquoi ? Parce que t'es perdu sur l'autoroute peut-être ? Oui, j'ai déjà marché la nuit sur l'autoroute. Je sais que j'ai des rituels.
[01:02:45] Speaker C: Et d'ailleurs, il a croisé des gens, ils ont écrit une chanson, ça s'appelle.
[01:02:50] Speaker B: « Rabbit in the headlights ». Ah mais les yeux ils ont bien brillé ! Toi t'as quelqu'un comme ça ? Tu resteras sur Chino Moreno ?
[01:03:04] Speaker D: Ce serait beaucoup de Chino Moreno pour sa façon de chanter, ce qu'il a apporté au groupe, ses inspirations, etc. Ce que ça a donné dans le son de Deftones. Et à partir de Deftones, ça donne plein d'embranchements de plein de choses que j'ai aimées après. C'est par exemple après Deftones que j'ai découvert le shoegaze, c'est après Deftones que j'ai découvert le post-rock, c'est après...
ou que j'ai découvert l'ambiante. À une époque, il y avait même Chino Moreno qui postait des playlists sur Spotify. Et j'ai découvert des artistes extraordinaires avec ça.
[01:03:34] Speaker B: C'était Cepulis qui l'avait sur MySpace.
[01:03:37] Speaker C: Non mais même pire, il faisait des mix sur Mixer ou je sais plus quoi. Il postait sur Soundcloud, il y avait des mix et des fois sur Twitter, il postait juste des liens de chansons que des trucs d'ambiance chelou avec 50 écoutes. Pour se donner un style, parce qu'en vrai, elle n'écoute pas ça.
[01:03:57] Speaker B: Putain c'est chier ! Bon vas-y mets ce truc là, je.
[01:04:01] Speaker D: Sais pas qui c'est mais bon, y'a.
[01:04:02] Speaker B: Quelqu'Un qui m'a dit que c'était bien !
[01:04:04] Speaker D: Bah ouais c'est les playlists Spotify de Chino Moreno, j'en avais... Putain j'ai jamais cherché ça ! J'avais écouté, je me suis mis à écouter certains artistes, par exemple, un jour, ça devait être il y a bientôt 10 ans, j'écoute une de ses playlists, puis j'ai un truc de jazz assez noir et tout qui vient, je fais putain c'est bien ça s'appelle comment ? Putain c'est un truc allemand, c'est un nom bizarre, Boren Under Club Of Gore, bon... Ok, peut-être.
Et en fait, c'est devenu un truc que j'écoute assez régulièrement et qui met le jazz, ambiante, doom, etc. C'est vraiment quelque chose d'assez particulier et qui a trouvé résonance en moi de manière assez inattendue.
Chino Moreno, pour tout ce qu'il a apporté, toutes ses influences, etc., je me retrouve pas mal.
[01:04:50] Speaker B: On n'est pas forcément conditionnés à aimer quelque chose mais des fois on est surpris de ce qui peut nous emprisonner dans un état mental et émotionnel.
[01:05:04] Speaker C: Des fois on peut être surpris par.
[01:05:05] Speaker B: Ce qui nous prend.
[01:05:06] Speaker C: Mais c'est vraiment quand on va dans.
[01:05:08] Speaker B: Des soirées un petit peu... Non mais tu vois, je me souviens que tu m'avais dit « Pierre, t'aimes vraiment « Einstürzende Neubauten » ? » Et je pense que tu te poses toujours la question ! Et je sais pas moi-même ! Non mais t'as le droit ! Par contre moi c'est un truc qui me met dans la détente, même quand il parle de la Seconde Guerre mondiale.
[01:05:27] Speaker C: Oui mais ça c'est parce que t'aimes bien, t'as l'impression d'être un intellectuel.
[01:05:32] Speaker B: Peut-être que c'est ça, parce que je comprends pas ce qu'il raconte, on t'en prend, je m'en fous complètement. Mais je vais me dire, tiens, c'est un monsieur cochon, j'aime bien. Enfin cochon, pas... Bon bref. Alors, donc dans les clips, je me suis dit, il y a des choses aussi qui nous ont marqué, qui nous ont rassemblé, nous c'est Plemo. C'est comme ça qu'on s'est connus. Plemo, c'est un groupe qui a été important pour moi, je pense pour toi aussi, je sais pas si toi t'as écouté Plemo.
[01:05:53] Speaker D: J'écoutais pas du tout à l'époque Plemo, moi c'est en fait depuis qu'on se connaît, je m'assumis...
Non mais à l'époque, en fait, Plemo, je ne connaissais juste pas en fait, donc du coup, je n'avais pas d'avis, je n'avais rien.
[01:06:05] Speaker B: Ça me fascine de ne pas être tombé sur Plemo.
[01:06:07] Speaker D: Non, mais tout ce qui était Team Nowhere et tout, en fait, je connaissais de nom les groupes, mais je ne les écoutais pas, tout simplement. Ça n'a pas fait partie de mon parcours, on va dire. Et puis c'est depuis que je vous connais, après avoir écouté un petit peu l'interview que vous aviez faite avec Davy et Fred de Plemo et tout, et en fait je me suis mis à écouter certains morceaux et j'ai fini par me dire, putain mais c'est bizarre parce que peut-être que j'aurais pas aimé à l'époque mais aujourd'hui je trouve ça pas mal en fait. Aujourd'hui, je trouve ça OK. Peut-être qu'il y a une part de nostalgie d'une certaine époque où c'était ce genre de musique qui était populaire où je me dis OK, mais sinon, il y a des morceaux que je trouve vraiment cool, en fait, chez Plemo et que je ne connaissais absolument pas à l'époque.
[01:06:49] Speaker C: C'est bien fait.
[01:06:52] Speaker B: Moi, je reste sur le premier album, je ne peux pas l'écouter. Mais c'est très particulier, c'est un peu comme le premier Deftones, il y a souvent ce discours autour de ses premiers albums. Mais après, hyper belle production.
On disait, c'est l'américaine.
[01:07:08] Speaker C: C'était un des groupes qui a le plus poussé pour se donner les moyens de faire un truc qualitatif, vraiment.
[01:07:17] Speaker D: Avec une DR très affirmée.
[01:07:19] Speaker C: Ouais, c'est ça, c'était hyper poussé. Bon après, forcément, j'ai un rapport... Oui.
[01:07:25] Speaker B: Qui est peut-être biaisé, tu penses ?
[01:07:27] Speaker C: C'est-à-dire que moi, j'écoutais Plemo, mais sans plus.
et je les ai rencontrés, et ça a... Du coup, dit comme ça, c'est très bizarre, mais ça a changé ma vie. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, si je fais le métier que je fais, c'est parce qu'un jour, j'ai rencontré ces gens-là.
[01:07:45] Speaker B: Et ils ont réussi à te faire aimer aussi, ce que toi, tu pensais ne pas pouvoir faire, c'est ça ? de la vidéo, des photos ?
[01:07:50] Speaker C: Ah bah je savais pas à l'époque que je voulais faire ça. Enfin, c'est pas qu'ils ont réussi à me faire aimer, c'est juste que...
[01:07:57] Speaker B: Je crois que t'avais la curiosité quand même.
[01:07:58] Speaker C: Non mais je pense que j'aimais...
En fait, je m'étais jamais posé la question de me dire on peut faire de l'image. Mais ça s'est fait de...
de proche en proche, en fait, et c'est ça qui a mené tout jusqu'à aujourd'hui. Si on peut faire une émission comme ça et qu'on a un studio et que c'est cette rencontre qui a fait que je me suis intéressé d'abord à la photo, puis à la vidéo, puis au son, puis à tout ça. Après, la curiosité et l'autodidactie Si, si, très bien.
[01:08:34] Speaker B: On va dire que ça passe.
[01:08:36] Speaker C: On fait le reste, mais ouais, c'est un groupe qui a changé ma vie.
pas pour les raisons d'une manière ou d'une autre.
[01:08:44] Speaker B: C'est une rencontre qui a changé ma vie. C'était Max du Star System de Radio. Bon, c'est pas la même. Du coup, c'est bon ? On peut passer au clip ou pas ?
[01:08:57] Speaker D: On peut passer au clip.
[01:08:58] Speaker B: Donc on va regarder Adrenaline de Plemo. Je pense que c'est une chanson qui a marqué aussi un fort moment pour l'Europe.
[01:09:04] Speaker C: Du coup, c'est le jour où Enfin, c'est sur ce tournage que j'avais commencé à faire de la photo et quand ils sont partis shooter l'artwork et ce clip, Marc, le chanteur qui est aussi réalisateur du clip et qui avait fait toutes les photos de tout l'artwork, m'a dit je voudrais que tu viennes faire mon assistant photo parce que du coup moi j'avais commencé à geeker, j'étais Je m'étais bien formé sur plein de trucs, plein de techniques, tout ça. Et du coup, je suis parti...
Ils m'ont emmené avec eux à Los Angeles pour le tournage de ce clip et ils m'ont donné une petite caméra et ont fait « vas-y, tu vas filmer le behind the scene ». Et du coup, au moment où il y avait ça, c'était la première fois que...
Enfin, c'était les débuts... Alors, je n'ai pas travaillé sur ce clip, mais je filmais en backstage et c'est la première fois que je donne une caméra.
[01:09:54] Speaker B: C'est peut-être des petites vidéos qu'on peut retrouver sur un DVD ?
[01:09:56] Speaker C: Alors c'est sur un DVD, on peut voir, il y a le making of, du coup c'est pas moi qui l'ai monté mais du coup dedans on peut me voir.
[01:10:03] Speaker B: Il y a des images en tout cas.
[01:10:05] Speaker C: Si vous voulez me voir avec une tête d'enfant, vous pouvez regarder, il y a deux films.
[01:10:10] Speaker D: Ce qui fait une excellente raison de rechercher ce making of.
[01:10:13] Speaker C: Et en plus j'ai vu qu'il y a quelqu'un qui a tout uploadé sur YouTube, donc tout est trouvable sur YouTube. Et vous pouvez me voir avec une tête de poupon. C'est-à-dire que vous n'allez pas me reconnaître, tout simplement.
[01:10:26] Speaker B: C'est vrai que si on ne t'a vu qu'avec ta barbe et comme ça, c'est sûr que là, on peut se demander, il est où ? C'est autre chose. Ah c'est lui là !
[01:10:38] Speaker D: Il était tout mignon, il était tout minot.
[01:10:40] Speaker A: Allez on y va ! Sous les culs d'un foie, c'est l'habitude à chercher le phare Où des choses à faire, même s'il est déjà tard Pour sortir de l'enfer La fenêtre close de ceux qui prennent des doses Des rafales, des climoses, la vie s'enquinose Paralysent l'horizon et t'enlèvent la raison Y'a plus.
[01:11:20] Speaker B: Rien de grand juste, un tas d'choses.
[01:11:21] Speaker A: Qui causent la merde Faut que t'oses plus mettre sur pose D'avoir choisi donc Mais sur des charbons verts dans des corps d'incidents Enfreignant la loi, mais teigne sur toi Et tes yeux la traînent T'enlivre ta peine, on prêche à ta place, rond la tour de Babel Allez.
[01:12:02] Speaker B: Coiffre-Toi, vas-y mange, j'en ai dans des.
[01:12:04] Speaker A: Ongles Fais des exploits, toujours dans la faune Mais sache qu'un jour de choc, bien pas l'on paye tout Le lâche rembourse ses dettes jusqu'aux derniers sous Pense à deux fois avant de sauter, y'aura personne là-haut pour te rattraper Cette nuit, tu te sens plus seul d'avoir choisi ton corps sur des charbons Au milieu de tiens, ta confiance s'accroît C'est génial ! Crosse-moi l'eau C'est bon, c'est bon!
[01:18:11] Speaker B: Pale Skin ! Avec ce titre, moi j'aimais bien, moi j'ai trouvé ça bien.
[01:18:15] Speaker C: La peau pâle !
[01:18:16] Speaker B: Qui s'appelle Near Heaven. On fait quoi là ? C'est l'heure du Flash Bae News ! Voilà, c'était le temps que j'appuie sur le bouton. Je suis moderne, je commence à avoir des écrans tactiles, c'est n'importe quoi. C'est l'an 2000.
[01:18:34] Speaker D: C'est high tech dis donc.
[01:18:36] Speaker B: Alors, les news, bien évidemment, comme chaque semaine c'est les news, vous avez le droit de les commenter, vous avez le droit de rechigner, de cracher, d'être heureux, de nous insulter, commentez en direct dans le live Twitch sur le ch'meule, et puis en commentaire sur, bien sûr, la VOD YouTube.
[01:18:53] Speaker C: N'oubliez pas que nous sommes le Voici du Métal.
[01:18:55] Speaker B: On va commencer avec du rap. Parce qu'on fait du métal, donc du rap. Je remercie encore une fois Didier, c'est lui qui prépare. Merci infiniment Didier de Love. C'est avec Osamason. Alors Osamason il a été accusé parce que sa pochette ressemble... Moi j'ai appris.
[01:19:20] Speaker D: Qui c'était à cette occasion là.
[01:19:22] Speaker C: Comme quoi ça marche.
[01:19:24] Speaker B: Il a fait une pochette en fait pour un EP, pour une mixtape, qui est exactement la même. J'ose le dire. Quelque chose près, c'est-à-dire que ça a été redessiné un petit peu, mais ça ressemble à une pochette d'un album de Iron Maiden. Et donc, Iron Maiden l'attaque en justice pour, bien sûr, plagiat de cette pochette. Lui, il a dit « Oh mais oui, mais non, mais j'ai pas fait exprès ». C'est parce que j'aime l'effet tout chimie ! Alors c'est la pochette de l'album qui s'appelle Power Slave sorti en 84, si vous avez envie de checker ça. Et lui ça s'appelle Flex Musics.
Bon bref, vous regarderez, on mettra les détails.
Mais c'est marrant, c'est un mec qui fait du rap, qui est très jeune. Iron Maiden c'est loin, mais je pense qu'il a dû demander à un pote de faire une pochette, et l'autre il a trouvé ça cool. C'est vrai que c'est redessiné, il a des cheveux, mais c'est la même armeur, c'est Eddy.
[01:20:15] Speaker D: J'ai vu le résultat franchement, c'est frappant, c'est exactement la même chose.
[01:20:19] Speaker B: Bah l'autre c'est un fond bleu, là c'est un fond violet quoi, c'est la vraie grosse différence.
[01:20:22] Speaker D: C'est color swap et puis avec un petit peu plus de trois détails qui étaient pas là et sinon...
[01:20:26] Speaker B: C'est fou hein ? Non mais c'est vraiment juste... Après bon, c'est une inspiration, ça veut dire que dans l'entourage du rap les gens...
Les gens du rap écoutent aussi de Iron Maiden ?
[01:20:39] Speaker C: Ou alors ils regardent juste les visuels et puis...
C'est comme mettre des t-shirts Metallica et tout ça.
[01:20:45] Speaker B: Mais c'est peut-être ça, il a peut-être un t-shirt de chez Moumou Moufou ou... Cette marque de vêtements à deux lettres avec un E au milieu.
[01:20:54] Speaker C: Non, je vois pas.
[01:20:55] Speaker B: C'est normal. News suivante, on passe, on passe.
[01:20:58] Speaker C: Ah, c'est H&M ?
[01:21:00] Speaker B: Voilà.
[01:21:01] Speaker C: Ah d'accord.
[01:21:02] Speaker B: Ghost, Ghost, t'adores Ghost.
[01:21:04] Speaker C: Non, bah du coup on peut passer à la suivante.
[01:21:07] Speaker B: Non mais ça y est, on en connaît un peu plus, on en sait un peu plus sur la sortie du long métrage, j'en avais déjà parlé dans les news, ça s'appelle R.I.T.E.
[01:21:14] Speaker D: R.I.T.E. R.I.T.E.
[01:21:15] Speaker B: R.I.T.E. R.I.T.E. R.I.T.E. R.I.T.E.
[01:21:16] Speaker A: R.I.T.E.
[01:21:17] Speaker B: R.I.T.E. R.I.T.E. R.I.T.E. R.I.T.E. R.I.T.E. R.I.T.E. R.I.T.E.
[01:21:24] Speaker A: R.I.T.E.
[01:21:25] Speaker B: R.I.T.E.
[01:21:25] Speaker A: R.I.T.E.
[01:21:25] Speaker B: R.I.T.E.
[01:21:26] Speaker C: R.I.T.E.
[01:21:26] Speaker B: R.I.T.E.
[01:21:31] Speaker A: R.I.T.E.
[01:21:31] Speaker B: R.I.T Pardon ? T'as dit quoi ? Bang bang ! C'est vrai. On lui fait des gros bisous. Donc il y a des extraits de live évidemment, c'est un peu le truc des coulisses, on est en immersion dans ce qui se passe avec quelque chose.
[01:21:43] Speaker C: D'Un petit peu romancé. Je suis impatient.
[01:21:45] Speaker D: Ils sont en train de faire leur Through the Never là, c'est ça non ?
[01:21:49] Speaker B: Ouais mais je trouve ça va être chiant. Moi j'aime bien Ghost, pas tout, mais j'aime bien. Après s'il passe en concert, j'irai pas. J'essaie d'être positif.
Bon, j'irais pas au cinéma non plus. Alors, dans le monde entier, ça sort les 21 et 22 juin.
Sachez qu'en France, ça sort le 23, c'est le seul pays au monde. Voilà, c'est la petite différence.
[01:22:09] Speaker D: Non, c'est parce qu'on est un pays de rock, c'est pour ça.
[01:22:12] Speaker B: Mais bon, pourquoi pas. D'exception culturelle française. Ça a été réalisé par Tobias Forge, donc le leader et le seul qui est resté permanent dans ce groupe-là.
[01:22:20] Speaker D: Le leader et autocrate, on va dire.
[01:22:24] Speaker B: Ouais, voilà, j'essaie de trouver aussi un mot mignon, mais...
Et donc il a dit, vous allez voir, c'est vraiment les coulisses, c'est-à-dire que vous allez savoir des vérités et tout. Attention ! Bon.
[01:22:32] Speaker D: La répartition salariale, on va la connaître aussi ou... ?
[01:22:34] Speaker B: Bah justement, c'est toujours un peu tabou.
[01:22:36] Speaker C: Bah je pense que c'est 99% et puis 1% pour le reste.
[01:22:42] Speaker B: C'est ce qui a été dit assez souvent.
[01:22:45] Speaker A: Bon.
[01:22:45] Speaker B: En tout cas, je suis sûr que ça fera plaisir à plein de gens parce qu'il y a quand même beaucoup de monde qui aime Ghost. Sinon, il y a eu un bandcamp de Taylor Swift qui est apparu.
Et là tu te dis attends, Taylor Swift a fait un bandcamp, c'est cool !
[01:22:57] Speaker C: Ah parce que c'était pour eux ? Ah c'était un faux ?
[01:22:59] Speaker B: C'était un faux con qui te hate ! Et c'est un artiste, alors moi je.
[01:23:04] Speaker C: Le connaissais pas non plus.
[01:23:05] Speaker D: C'est comme le faux con de Restless qui se fait passer pour nous sur Instagram.
[01:23:08] Speaker B: Ouais alors là c'était quelqu'un qui avait un intérêt plutôt sympa de toche, mignon, qui avait envie de faire des trucs rigolos. L'autre con de Restless c'est des cons, c'est tout. Faites attention d'ailleurs.
[01:23:17] Speaker C: C'est des baudes surtout.
[01:23:19] Speaker B: C'est...
[01:23:20] Speaker C: Ils répondent.
[01:23:21] Speaker B: Oui mais c'est... Ouais c'est quand même des bottes. Tu veux dire c'est des bateaux ? Donc c'est un artiste qui s'appelle Madison James. Est-ce que vous le connaissez ?
[01:23:29] Speaker C: Non.
[01:23:29] Speaker B: Très bien. Et bien il fait du scrimo et donc il a repris des chansons de Taylor Swift en scrimo qu'il a mis bien sûr sur son bandcamp. Il y en avait surtout une. Vraiment il y en avait trois en fait. Au tout. Qui s'appelait Taylor Swift 1, Taylor Swift 2, Taylor Swift 3. Et donc il a mis ça sur son bandcamp un peu noise rock. Il fait des reprises et on avait déjà fait avant. de groupes très connus, et il aime bien s'amuser comme ça. Bon, ça a disparu très rapidement quand même.
[01:23:52] Speaker C: Ah ouais, bah je pense qu'il y a une petite armée d'avocats qui est venue le voir, et qui a fait « toc toc toc, bonjour !
[01:23:57] Speaker A: » « Toc toc, c'est Jussié !
[01:23:58] Speaker B: » « Attention monsieur ! » « C'est vous qui avez mis Taylor Swift ?
[01:24:02] Speaker C: » « Bonjour, c'est... » Bah là, c'est la prison, voilà.
[01:24:05] Speaker B: Alors je suppose que ça s'est passé quasiment comme ça.
Lui il dit juste, il y a eu beaucoup de mouvements et ce n'était pas pour faire du mal, ce n'était pas avec un fond de méchanceté, c'était juste parce que je trouvais ça amusant, donc c'était une blague. Donc je suis désolé si ça a choqué des gens. J'hésite entre l'avocat ou une armée de fans qui n'ont pas compris et qui disent « je suis trop con de ce que tu fais, ah oui ! » comme ça parce que bon, on s'étonne que les fans d'Artcore ils sont un peu agressifs. Allez le Swifty à la Swiftall ! Bon bref, c'est parti. Vous ne passez pas par la Casse-Sébast, vous ne touchez pas vos bureaux !
[01:24:42] Speaker C: Tardis, tardis.
[01:24:42] Speaker B: Mais on les garde. Non mais voilà, j'ai pas pu écouter ça, je suis un peu triste, parce que j'en suis sûr que c'était rigolo, mais je vois même pas pourquoi c'est pas interdit en plus aux Etats-Unis de.
[01:24:51] Speaker C: Faire de la reprise ou de la parodie.
[01:24:54] Speaker B: En fait, il les a sûrement mises gratuites.
[01:24:55] Speaker C: La reprise, ça a le droit, mais c'est le fait... Alors déjà, peut-être pas, parce que... Enfin, tu peux les écouter gratuitement, mais peut-être qu'ils les vendaient. Et je pense que le problème, c'est de s'appeler Taylor Swift.
[01:25:04] Speaker B: Ah oui c'est vrai que c'était taylorsuit.com.
[01:25:07] Speaker C: Voilà, donc ça c'est le problème, c'est-à-dire que s'il s'appelait Taylor Swaft, là ça passait.
[01:25:16] Speaker D: Taylor Swaft.
[01:25:17] Speaker B: Encore. Bon en tout cas c'est dommage, mais on lui cède de belles aventures cet homme.
[01:25:23] Speaker C: Ah bah bien sûr, plein de scrims dans les prisons.
[01:25:27] Speaker B: Serge Duncan. Non ça c'était...
[01:25:34] Speaker C: Je te le fais bien !
[01:25:34] Speaker B: Bah écoute, on s'en rapproche, en tout cas sèche ! Hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé.
[01:25:40] Speaker C: Hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé.
[01:25:41] Speaker D: Hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé.
[01:25:42] Speaker B: Hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé.
[01:25:45] Speaker C: Hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé.
[01:25:47] Speaker B: Hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé.
[01:25:48] Speaker C: Hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé.
[01:25:50] Speaker B: Hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé, hé Il va sortir un EP, voilà, un nouveau EP, vous allez pouvoir vous régaler deux CD. Alors, c'est ça qui est marrant, c'est qu'il a quand même tenu à préciser que dans cet EP, il y a une chanson qui date des débuts de carrière de System of a Down qui n'est jamais sortie. Est-ce parce qu'il est content de pouvoir la sortir ou est-ce qu'il sait que plus personne veut consommer sa musique ce.
[01:26:18] Speaker D: Qu'Il fait aujourd'hui ?
[01:26:19] Speaker B: Et qui fait, venez encore un petit peu, il y aura quand même un truc sympa ! Et venez, il y aura des chips !
[01:26:26] Speaker D: Y'a eu une exclue de insérer mon projet super connu pour lequel je... le seul dont tout le monde a quelque chose à foutre.
[01:26:33] Speaker B: Bah c'est ça, bon après... Et on va en profiter aussi pour dire, n'oubliez.
[01:26:37] Speaker D: Pas que je sors aussi bientôt mon autobiographie !
[01:26:40] Speaker C: Je suis vraiment impatient de la lire.
Comment il explique que depuis 20 ans, comment il choisit ses parenthèses ? Bah moi je prends toujours une demi-pointure au-dessus parce que sinon c'est un petit peu... C'est quand je mets les chaussettes un peu rembourrées là, bah c'est moins confortable.
[01:26:58] Speaker B: Je suis pas sûr qu'ils mettent des chaussettes. Par contre, je suis bien sûr de comment les gens vivent quand ils enlèvent ses charrettes après le concert. T'es avec les doigts de pied comme ça. Je sais pas pourquoi, j'ai les trucs des guignols avec les deux pieds.
[01:27:09] Speaker C: Moi, je pense à Borat.
[01:27:13] Speaker B: Je sais pas pourquoi, j'ai envie de manger du houmous, mais j'adore ça.
[01:27:16] Speaker C: Eh ben, regardons un petit clip comme ça, on peut manger du houmous.
[01:27:18] Speaker B: Tu sais quoi, on va regarder un clip de System of a Down. Et alors, c'est un très vieux clip.
[01:27:22] Speaker D: Choses sont bien faites.
[01:27:23] Speaker B: La qualité est ce qu'elle est, mais j'avais envie de passer un... C'est du premier album, Chouard. Tout à fait. Et je me suis dit que c'était cool parce que c'était vraiment un truc qu'on passait très, très rarement et qu'au moins c'était bien.
Voilà, ça parlait politique.
[01:27:34] Speaker C: C'est mieux que ce qu'il fait maintenant, quoi.
[01:27:37] Speaker D: Garantie sans char.
[01:27:37] Speaker B: On n'est pas loin d'une polyphonie corse.
mais mal faites. Parce que les corps sont les âmes, évidemment, c'est tous des gens parfaits. Je préfère dire comme ça, c'est bien.
[01:27:45] Speaker D: Faut le dire, sinon il nous pète la gueule.
[01:27:46] Speaker B: On peut y aller, je te laisse...
[01:27:50] Speaker A: Bonsoir, je suis Erika Lost. Les armées natales ont bombardé la Serbie et le Kosovo. Un homme inidentifié est en question par l'FBI. Il est suspecté d'avoir été lié à la mort du virus biologique de l'année dernière. Dans les médias locaux, un héros nommé Dog prend le grand prix à l'année. J'aimerais pouvoir vous donner des nouvelles plus pertinentes. Mais nous sommes dans un système de raid. Et le facteur clé, c'est le sensationnalisme. Ils t'ont fait courir dans des cercles de 9 à 5. Et 5 à 9, tu es mien. Je te dis ce qu'ils veulent que tu saches. Et tu considères que c'est la vérité. Personne n'ouvre ses yeux. Notre économie globale déplie le monde de nos vies et de nos ressources naturelles. Et tu es heureux ? Allez ! Je travaille pour l'existence.
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[01:31:21] Speaker B: Of Blast ! Long live Space Race ! Long live Bolvania ! Voilà, électronique, supersonique, si vous avez envie de chercher sur Youtube. System of a land, qu'est-ce que c'est bien cette chanson quand même. T'étais System of a land toi à un moment ?
[01:31:39] Speaker D: Oui, j'ai écouté beaucoup Toxicity et puis je crois que c'était Mesmerize aussi.
[01:31:43] Speaker B: Après t'es plus jeune que nous, c'est vrai, de quand même quelques années.
[01:31:48] Speaker D: Dans les premiers groupes de métal que j'ai écoutés, il y a eu des groupes de new métal dont System of a Down qui est venu assez rapidement.
[01:31:54] Speaker B: Mais System of a Down, l'avantage c'est que plein de gens écoutent System, c'est-à-dire même les gens qui n'écoutent pas de métal.
[01:32:01] Speaker D: Oui, ne serait-ce que je crois sur YouTube, le clip de Chop Suey fait partie des clips de rock au sens général qui ont été les plus vues, qui ont le plus gros viewpoint.
[01:32:14] Speaker B: Pour la suite de ces infos... Attends, moi j'ai une petite info aussi !
[01:32:18] Speaker C: J'ai vu une vidéo YouTube d'un mec qui a raconté... Ça me fait penser... C'est le Bandcamp qui m'a fait penser à ça, du coup j'étais en train de chercher l'info.
[01:32:24] Speaker B: Mais dites-nous, dites-nous !
[01:32:26] Speaker C: J'ai vu une vidéo YouTube d'un mec qui du coup avait joué dans... Donc il avait un groupe un peu de hardcore qui s'appelait The Worst Of Us.
Pas très connu, enfin c'était un peu son groupe qu'il a depuis tout le temps et après il a joué dans plein de groupes, il a joué notamment avec, il faisait bassiste et chœur pour Falling In Reverse. Apparemment il n'est pas assez longtemps dans le groupe. Apparemment il a dit « je ne me suis pas très bien comporté, j'ai fait de la merde ». Bref, c'est à part. En tout cas, toujours est-il qu'il y a quelqu'un qui a récupéré toutes les chansons de tous les projets dans lesquels il a joué.
Notamment un autre groupe qui s'appelait Flat Black qui était avec le guitariste qui est parti de Five Figure Death Punch apparemment.
[01:33:17] Speaker B: Bref, on s'en fout.
[01:33:18] Speaker D: Une bonne association de malfaiteurs dis donc.
[01:33:21] Speaker C: Non mais en vrai, tout ça, c'est pas pour parler de la qualité de sa musique mais pour parler de ce qui lui est arrivé. Toutes les chansons ont été prises et il y a des gens qui les ont uploadées sur Spotify en changeant un petit peu les noms des trucs et en disant que c'était leur chanson.
Et du coup, c'est un peu compliqué. Et du coup, le mec se retrouve avec des chansons qui commencent à avoir des centaines de milliers d'écoutes. Mais c'est pas lui qui touche l'argent.
[01:33:50] Speaker B: Ah ouais, c'est dommage. Dommage pépère ! Ché !
[01:33:57] Speaker A: Bah non, c'est triste.
[01:33:58] Speaker C: Après, il a rien fait. C'est pas non plus un mec qui a tué des gens, tout ça. C'est juste qu'il a dit, je sais pas ce qu'il a fait d'ailleurs, j'ai pas checké.
C'est pas un mec qui a été jugé, enfin je veux dire, il méritait pas que...
Tu vois, ça peut être un con, on sait pas pour autant qu'il mérite d'être dépossédé de ses droits.
Et du coup, apparemment, il parle de ça et en fait, il parle dans d'autres styles de musique aussi où ça arrive, il y a des gens qui commencent à créer des faux groupes sur Spotify et uploader la musique d'autres personnes.
[01:34:31] Speaker B: Et ils changent juste un son dans cette musique ? Non, ils changent rien ! Il n'y a pas un ordinateur qui vérifie ?
[01:34:35] Speaker D: Il vérifie les doublons ou je ne sais pas.
[01:34:37] Speaker C: Non mais ça doit être des titres qui ne sont peut-être pas... En fait les mecs ils vont chercher des vieilles chansons qui ne sont pas.
[01:34:42] Speaker B: Forcément sur la plateforme.
[01:34:43] Speaker D: Des chansons ou des trucs qui sont sur Bandcamp et qui ne sont pas distribués sur Spotify.
[01:34:47] Speaker C: Et après je ne sais même pas si...
[01:34:50] Speaker D: Je savais que déjà des gens faisaient ça sur YouTube par exemple en les uploadant via les mêmes plateformes qui permettent d'uploader sur Spotify, Deezer et toutes les autres plateformes d'écoute.
tu peux le faire sur YouTube et du coup il y a des gens qui uploadent des morceaux d'autres personnes et qui réclament les droits ensuite derrière, qui ont la monétisation des morceaux.
[01:35:31] Speaker A: On enchaîne.
[01:35:33] Speaker B: D'habitude tu dis ta gueule. Ah ta gueule, on enchaîne ! Il se comprend mieux ! Alors, on parlait de gens qui ont fait des erreurs et des choses graves. Comme vous le savez, CEO Space Cowboy est en tournée et dans cette tournée ils ont viré le groupe de scrimo Roman Candle. Alors je ne vous connais même pas le groupe, donc voilà. Mais ils l'ont viré. Alors ce qui m'intéressait plus là-dedans, c'est que c'est une décision de les enlever à posteriori. C'est-à-dire qu'il y a le chanteur qui a été viré de ce groupe-là.
il y a longtemps, en début d'année on va dire, et ils ont pris le nouveau groupe, la nouvelle formation.
Et en fait, parce que l'autre n'était plus là, donc il n'y avait pas de raison de ne pas les avoir.
Et en fait, il y a des fans qui ont été cherchés et qui ont commencé à porter plainte sur le fait que le groupe était au courant de ce que le chanteur faisait et que du coup, eux aussi sont coupables et que du coup, il faut les virer. Et donc, si You Space Cowboy les a virés de la tournée, en disant que vous êtes responsable aussi des agressions sexuelles, parce qu'il a eu plusieurs actions très graves, domestiques et agressions sexuelles.
[01:36:39] Speaker C: Le chanteur. Domestique, abus, violences conjugales.
[01:36:44] Speaker B: D'accord. En tout cas, des choses qui ne sont pas cool. Mais c'était le chanteur. Et eux, ils disent que comme le groupe était au courant, ils sont virés. Alors, qui déjà sait que le groupe est au courant ? La question que je voulais me poser, c'est Est-ce que le groupe, quand ils sont pas au courant, ils sont obligés de payer ? Je pense à un autre groupe mais on en a déjà parlé d'un. Mais tu vois ce que je veux dire, je trouve ça triste parce que ils sont...
[01:37:04] Speaker C: Tu veux dire des prophètes perdus par exemple ?
[01:37:06] Speaker B: Voilà, ouais. Et parce que leur vie elle a été flinguée parce qu'il y a un fils de caca qui était dans leur groupe et les mecs sont flingués. Et là c'est peut-être le cas aussi alors qu'ils étaient pas au courant je veux dire.
[01:37:19] Speaker C: Après, ils sont vraiment au courant ou pas ? Est-ce qu'ils avaient vraiment un pouvoir sur quoi que ce soit ? Combien de temps ils ont mis à réagir s'ils savaient ?
[01:37:28] Speaker D: C'est-à-dire, c'est où tu places le curseur entre totalement innocent et complice, en fait, c'est ça. Est-ce qu'ils ont bâti des trucs ?
[01:37:36] Speaker B: C'est pas le chanteur, je suis désolé, j'ai fait une erreur.
[01:37:40] Speaker C: Est-ce que quand ils ont appris, ils ont mis du temps à le virer ? Parce que des fois dans un groupe, il ne se passe rien au moment où on apprend et du coup, il n'y a pas d'urgence à prendre une décision.
Mais est-ce que ça veut dire que... La question c'est s'ils ont laissé le truc courir pendant des années ou est-ce que ça a duré trois semaines, juste le temps de... Je sais pas.
[01:38:04] Speaker D: Ils étaient au courant et puis qu'ils tournaient, ils savaient qu'ils se comportaient comme une soudaube et ils ont laissé faire ou bien est-ce qu'ils ont juste rien fait, il se passait rien.
[01:38:16] Speaker B: C'est compliqué à définir.
[01:38:17] Speaker C: Mais c'est toujours le truc...
[01:38:21] Speaker B: Il y a eu justice qui a été faite, il a été éliminé du groupe et puis apparemment ça a dû être traité, c'est son cas à lui.
[01:38:29] Speaker C: La question c'est combien de temps les autres ils ont su, est-ce qu'ils ont maquillé des trucs, est-ce qu'ils ont fait comme si de rien n'était ? Voilà c'est ça la question, mais là du coup on n'aura pas la réponse.
[01:38:38] Speaker B: On n'aura jamais la réponse. Parce qu'eux ils nient évidemment, ils disent que c'est faux.
[01:38:42] Speaker C: Mais ce serait aux gens qui...
[01:38:44] Speaker B: Les gens qui accusent devraient avoir des preuves.
[01:38:47] Speaker C: Je pense qu'à un moment, tu as un truc qui s'appelle la présomption d'innocence, qui normalement est faite juste titre. Après, surtout, quand...
Quand c'est la personne qui est accusée, qu'on doute, qu'on veuille croire la victime, c'est compréhensible. Mais là, c'est au second degré. Est-ce qu'ils doivent...
Enfin je me suis dit, renoncer à leur carrière parce qu'on suppose qu'ils auraient été, enfin là je pense que c'est important d'avoir un minimum de preuves pour en dire quelque chose.
[01:39:24] Speaker B: Je suis d'accord avec ça.
[01:39:26] Speaker C: Après je connais pas l'histoire.
[01:39:27] Speaker B: Non je la connais pas non plus.
[01:39:29] Speaker D: Là on apprend quelque chose qu'on avait jamais entendu parler avant.
[01:39:32] Speaker C: Je propose qu'on passe à la suite.
[01:39:34] Speaker B: Très rapidement parce que là on va redire des noms parce que dans les news il y a beaucoup de choses qui reviennent. Comme tu le disais, on va commencer avec Linkin Park. Il n'y a pas une semaine sans Linkin Park ! Est-ce que c'est à Milly ou pas ? Je ne sais pas si c'est à Milly ou pas à Milly, je ne pense pas. Mais il y a bien une chanteuse qui a été déclarée dans cette volonté de faire une tournée anniversaire.
où il n'y a d'ailleurs que... Il n'y a pas tous les membres du groupe, il en manque un qui n'a pas signé sur ce truc-là. Je suppose que c'est qu'il est contre le fait de jouer et que ça le met mal à l'aise, je suppose qu'il doit y avoir un truc comme ça. Mais ce serait que pour une tournée en fait, donc ça ne va pas plus loin que juste une personne qui viendrait remplacer Chester Bennington pour chanter. On imagine bien que ça puisse aller plus loin, mais voilà. Down va revenir sur scène, si vous aimez Philippe Salami.
[01:40:23] Speaker C: Parce que la tournée Panthéon c'est fini maintenant, il faut continuer à se payer des sandales.
[01:40:30] Speaker B: Testament est en studio. On s'en fout.
[01:40:33] Speaker C: J'espère que ce sera leur testament.
[01:40:36] Speaker B: Didi m'a dit, c'est le cousin de Chino Moano, je n'avais pas compris la blague Didi, t'es sur le ch'meule, n'hésite pas à le raconter aux gens. Fierfactory a enfin trouvé un bassiste pour sa tournée. Ça fait quand même 55 ans qu'ils essaient de trouver un bassiste. C'est celui des Butchers Baby, si vous avez envie de checker. Le mec a signé pour faire la tournée, je pense qu'il partira très vite puisqu'après ils n'en auront plus besoin. Mike Seygourt, Cavallera vont réenregistrer l'album Schizophrénia.
Comme l'a dit Didier aussi dans un mail qu'il m'a envoyé, c'est à dire Taylor Swift style, parce qu'effectivement ils essaient de retrouver très bien le roi, ils changent 2-3 petits trucs et puis comme.
[01:41:08] Speaker C: Ça ils touchent tout. Bah là ils vont devoir changer plus que 2-3 petits trucs parce que je suis pas sûr que Max il ait la capacité de faire ce qu'il faisait à l'époque. Ils font semblant, ils font semblant, ils font semblant, ils font semblant, ils font.
[01:41:14] Speaker B: Semblant, ils font semblant, ils font semblant, ils font semblant, ils font semblant, ils font semblant, ils font semblant, ils font semblant, ils font semblant, ils font semblant.
[01:41:18] Speaker D: Ils font semblant, ils font semblant, ils.
[01:41:19] Speaker B: Font semblant, ils font semblant, ils font.
[01:41:20] Speaker A: Semblant, ils font semblant, ils font sembl.
[01:41:21] Speaker D: Donc là ils continuent à faire leur George Lucas du métal en fait, c'est-à-dire qu'ils vont refaire au fur et à mesure tous leurs albums.
[01:41:27] Speaker B: Exactement.
[01:41:29] Speaker C: Arrivés à la fin, ils reforment Sepultura.
[01:41:32] Speaker D: C'est ça ! C'est juste avant-teasing en fait.
[01:41:35] Speaker C: Souvenez-vous, je le dis, je vous prends un témoin, Eloy Casagrande, je l'ai dit avant tout le monde, ça fait deux ans que je le dis, bon peut-être pas, mais ça fait longtemps, je vous ai annoncé qu'Igor et Max vont refaire Sepultura, ça va arriver.
[01:41:52] Speaker B: Patience, mais ça va arriver.
[01:41:53] Speaker C: Ah ça va arriver.
[01:41:55] Speaker B: Sinon, slip token. Annonce slip token européenne. Alors je sais que ça va faire plaisir à beaucoup de gens. Par contre, ils ont pris le même tourneur que Pearl Jam. Donc la vanne de Didier était excellente. Du coup, ils passeront pas par ici.
[01:42:07] Speaker C: Ah si, ils passeront par ici. Mais par contre, ça coûtera 200 euros.
[01:42:10] Speaker B: Ouais, oui, je pense que carrément non.
Je suis un peu nerveux. Sinon on va terminer sur le chanteur de P.O.D. qui a annoncé qu'après avoir fait son nouvel album de Payball on Death et une tournée, il allait sortir son album de reggae.
[01:42:26] Speaker C: Ah yes !
[01:42:27] Speaker D: Babylon Babylon bien sûr !
[01:42:29] Speaker A: Reggae night !
[01:42:30] Speaker B: Alors spéciale dédicace aussi à Didi. Alors du coup est-ce qu'on peut faire.
[01:42:33] Speaker C: Du reggae chrétien ?
[01:42:35] Speaker B: Ecoute Julien c'est strictement rien mais de.
[01:42:37] Speaker C: Toute façon le reggae normalement c'est Rasta.
[01:42:41] Speaker B: Oui bah écoute, lui il est...
[01:42:42] Speaker C: Il est bi.
[01:42:44] Speaker B: Je sais pas comment on peut dire.
[01:42:46] Speaker C: Bi-religion.
[01:42:47] Speaker D: Bah écoute, on en parlera tout à l'heure, mais Max Cavallera a bien réussi, donc bon...
[01:42:52] Speaker B: Allez, bi !
[01:42:54] Speaker C: Je crois que...
[01:42:54] Speaker B: Je viens... Voilà ! Ah oui ! Bon, du coup, on écoute P.O.D.
[01:43:00] Speaker A: ?
[01:43:00] Speaker B: Alors c'est le tout dernier single, je me suis dit que c'était l'occasion de passer cette petite nouveauté.
[01:43:03] Speaker C: Ah, tu sais régaler, quoi.
[01:43:04] Speaker B: Et voilà.
[01:43:05] Speaker C: Petite douceur.
[01:43:06] Speaker B: Non, mais moi j'aime bien P.O.D., je suis désolé. Ça marche bien pour eux.
Moi je pensais que c'était un groupe qui était foutu, et ça marche bien.
[01:43:12] Speaker C: Eh bah regardons ça !
[01:43:13] Speaker B: Bah ouais on y va !
[01:43:14] Speaker A: Let's go ! Bang bang ! I got that ! Y'all know that One time when you blow your mind Come back and tell me how it feels Y'all know the deal, Cypher's playin' himself to have mass appeal Ready to sell your soul cause this boy's goin' straight to the top Never pay no dues with his new tattoos Never cool down, he's sayin' that he's hot I got that all-natural, hypnotic crawlin' flow Got you addicted, just one hit, you pass, rewind and reload This energy intensity, it keeps you awake at the knees Ask around for other sound and it'll lead you to me J'ai l'espoir que tu respire J'ai l'espoir que tu respire J'ai l'espoir que tu respire J'ai l'espoir que tu respire J'ai l'espoir que tu respire J'ai l'espoir que tu respire J'ai l'espoir que tu respire J'ai l'espoir que tu respire J'ai l'espoir que tu respire J'ai l'espoir que tu respire J'ai l'espoir que tu respire J'ai l'espoir que tu respire J'ai l'espoir que tu respire J'ai l'espoir que tu respire C'est parti ! C'est parti ! J'ai la vie que tu respires J'ai la vie que tu as besoin J'ai la vie que tu peux sentir.
[01:47:13] Speaker B: Sous-titres.
[01:47:15] Speaker A: Réalisés para la communauté d'Amara.org Or I.
[01:47:55] Speaker B: Could lash my tongue in a criticism Bang Bang, le meilleur du métal, de l'alternative rock et des gothiques et des cheveux délicats.
[01:49:55] Speaker D: C'était le petit moment l'oréal de l'émission.
[01:49:59] Speaker B: Alors c'est un choix de ta part Enjoy The Notes, sachez qu'Enjoy choisit des morceaux aussi qu'ils vous expliquent magnifiquement bien, on peut pas dire le contraire. Mais j'ai quand même... Enfin, il y a plein de moments où je me suis marré pendant le clip.
[01:50:14] Speaker C: Je pense un peu fait exprès quand même.
[01:50:16] Speaker D: J'espère que c'est un peu fake sport. En même temps c'est un groupe qui assume généralement pas mal son côté kitsch.
[01:50:20] Speaker B: Donc je pense que c'est fake sport. Moi je fais un bon 25 ans en arrière avec ce truc un peu gothique.
Je suis en train de calculer si.
[01:50:34] Speaker C: 25 c'est le bon montant.
Je pense à peu près ça.
[01:50:37] Speaker B: C'est vieux.
[01:50:37] Speaker C: Je me demandais si c'était pas un peu plus.
[01:50:41] Speaker B: Peut-être aussi.
[01:50:42] Speaker D: En tout cas, les inspirations datent d'il y a plus de 25 ans chez ce groupe.
[01:50:49] Speaker B: Je ne me permets que de dire un petit peu.
[01:50:53] Speaker C: Mais eux, ils ont du pétale rose.
[01:50:55] Speaker B: Ah mais attends, toi t'étais parti chercher un truc, mais à un moment, il y a plein de pétales de cerisier, je sais pas trop ce que c'est, mais comme ça, et puis d'un seul coup, il se sépare, et puis il y a le mec avec la guitare, il fait yeah ! Et il y a un rayon comme ça, et il fait oh putain !
[01:51:08] Speaker C: J'ai raté, je vais devoir le remater.
[01:51:10] Speaker B: T'as raté le meilleur plan.
[01:51:11] Speaker D: Bon allez, on remet le clip, allez c'est parti.
[01:51:13] Speaker B: Mais non, après moi j'adore, j'adore, bah ça assumait.
[01:51:15] Speaker D: Ah bah j'aime bien hein.
[01:51:16] Speaker B: Cette musique colle parfaitement ça, il y a beaucoup de rose pour ce genre musical.
[01:51:20] Speaker D: Donc c'est quoi ? C'est le groupe Unto Others, qui était connu sous un autre nom avant, qu'ils ont dû changer pour des raisons légales, qui s'appelait Idle Hands, qui est un groupe américain qui mélange heavy metal et rock gothique, comme vous l'aurez très certainement remarqué, et qui a fait, il me semble, deux albums jusque là, et qui est avec des EP et qui généralement a des morceaux qui sont souvent un peu plus offensifs que ça, un peu plus heavy metal, toujours avec ce côté très gothique, un peu cold wave etc. qui fait cette petite particularité qui les a fait remarquer quand même. Et en fait là du coup j'étais un peu étonné de ce clip, où là ils sont sur leur version le plus gothique, un peu romantique, c'est Unto Others, mais avec une rose entre les dents, si tu veux.
Mais j'ai trouvé le clip plutôt sympa.
le chanteur qui a toujours cette espèce de non-charisme, j'ai envie de dire, mais qui, à mon avis, il le joue complètement.
[01:52:25] Speaker B: C'est ça, attends, le mec il a ses lunettes de soleil, il a ses cheveux noirs, il est habillé en noir, il bouge pas, et il parle de tears. Comme ça.
[01:52:33] Speaker C: Apparemment, les lunettes de soleil, c'était pour le charisme.
[01:52:37] Speaker B: Oui, c'est ça, ça lui rajoute du charisme.
[01:52:39] Speaker D: Ça rajoute un peu de mystère. Mais ils le font tout le temps.
[01:52:43] Speaker C: C'est un jeu de mystère pour ce corps de meringue.
[01:52:49] Speaker B: J'étais là, le gâteau, le gâteau, le gâteau, le gâteau, enfin le dessert plutôt. Mais oui, donc, pardon.
[01:52:54] Speaker D: Donc je disais, c'est un groupe qui généralement assume totalement son côté kitsch, même dans le chant, avec ce côté très Stendhal, gothique, qui fait des « ouh » comme ça dans ses morceaux.
[01:53:05] Speaker B: Il fait aussi des « yeah ».
[01:53:08] Speaker D: Un petit peu, comme tu disais, le côté typo un peu, qu'on reconnaît. Et donc oui, j'allais dire Idol Hence, qui est leur ancien nom, Unto Others, c'est un groupe que j'aime bien généralement et qui est souvent associé à une espèce de renouveau ou de renaissance du métal gothique, on va dire, qui était assez populaire dans les années 90, typo négatif, merci à typo négatif, ou à des groupes comme The Gathering ou d'autres.
Il y en avait un paquet et qui s'inspire en même temps des références des années 80, style moi je vois un petit peu Six Stars of Mercy.
[01:53:46] Speaker B: Ce genre de choses. Tout à fait vrai. Donc du coup comme c'est un peu ton speak, c'est le moment Enjoy The Noise. C'est ma minute. Là c'est une vieille rire par contre parce qu'on parle sur le monsieur dont on parlait tout à l'heure, le monsieur qui a deux cheveux, enfin maintenant il en a plus. Mais Max Cavallera, Soulfly...
[01:54:04] Speaker D: Le monsieur qui a fait comme la mer rouge, il a séparé ses cheveux.
[01:54:08] Speaker B: Bah là il a bien fait de les enlever parce qu'à mon avis il y avait des animaux, il y avait une forêt dedans, un microcosme... Bah c'est.
[01:54:13] Speaker C: L'Amazonie en tournée apparemment, c'est ça ouais.
[01:54:16] Speaker B: J'ai amené un petit pote Brésil avec lui ouais. Quand tu tenais ses cheveux il y avait des araignées de 5 mètres. Bon, donc Soulfly pourquoi ? Prophétie.
[01:54:22] Speaker D: Soulfly, alors le morceau Prophétie parce que c'est un morceau que quand j'étais ado j'ai énormément écouté. C'est sorti en 2004 en plus, ça a 20 ans.
C'est un morceau que j'aime bien, qui est vraiment un morceau très rouleau-compresseur, avec gros riffs, avec le petit gimmick un petit peu sympa, avec cette espèce de guitare qui fait presque sirène de bagnole avec Marc Rizzo qui la joue à la Whammy pour la faire hurler.
Il y a ce qu'il faut de petites percussions tribales et tout pour vraiment... On parle de Soulfly, donc voilà, c'est la recette Soulfly, donc bien appliquée. Et c'était donc l'album Prophecy qui est sorti en 2004, qui était un album qui avait quand même pas mal de petites tueries dessus, mais qui en même temps, C'est un album qui a beaucoup de moments très Babylone Babylone, on va dire.
C'est Mascavalera qui s'est dit pourquoi pas faire du reggae et en même temps je vais parler de ma foi en Dieu, etc. Donc vraiment c'est un mélange très bizarre.
C'est pour ça que je disais tout à l'heure...
[01:55:31] Speaker C: Dans tous les albums, il y a écrit « Dédicado à Théo ». Tous les remerciements commencent par ça.
[01:55:36] Speaker D: Exactement, il est très born-again Max Cavallera quand même.
Et donc oui, quand je disais tout à l'heure, il y en a, quand je disais tout à l'heure, Mascavelera a réussi à mêler reggae et catholicisme. Bah voilà, du coup, ça a donné cet album.
[01:55:56] Speaker B: La preuve tout de suite.
[01:55:56] Speaker D: Alors avec Prophétie, ça s'entend pas, mais avec le morceau Prophétie, ça s'entend pas, qui était le morceau d'ouverture de l'album. Mais au milieu de l'album, t'as pas mal de passages très dub, très machin. Clairement, c'est l'album le plus jongli jonglo de ce drame.
[01:56:12] Speaker B: Diaboli Diabolo !
[01:56:15] Speaker D: On s'attend à ce que Max sortent des bolasses à tout moment.
[01:56:17] Speaker B: Mais même en dehors de religion, c'est des gens qui fument des joints et ceux qui fument des joints ne vont pas à l'église, non ?
[01:56:24] Speaker D: Je ne connais clairement pas assez cette culture.
[01:56:26] Speaker B: Non mais je pense que... Ah non.
[01:56:30] Speaker C: J'Ai répondu à ta question d'avant. Non mais je pense que... Normalement tu dois pas abuser de trucs mais bon...
[01:56:37] Speaker B: C'est quand de l'alcool, pas de quoi tu parles. Mais tout à l'heure j'ai rigolé parce que j'ai imaginé Max Cavallera en maïté, en train de faire de la cuisine, ça lui irait trop bien. On peut regarder le clip ?
[01:56:49] Speaker D: Le clip il est sympa, c'est un clip qui fait très 2000 avec le groupe qui joue sur le site de Monument de Valais, c'est quand même un peu plus classe qu'une carrière, avec des indiens, avec Max Cavallera et sa guitare aux couleurs du Brésil.
[01:57:07] Speaker B: Il y a des voitures qui font.
[01:57:09] Speaker D: Comme ça, non c'est pas...
[01:57:09] Speaker C: Je crois que tu mélanges un peu les choses Pierre.
[01:57:11] Speaker B: Il y avait un feuilleton comme ça où ils étaient dans une voiture et sa hôtelle était orange avec... Ah non je confonds aussi Starsky Hutch et... C'est un clip aux cornes ça. T'as encore quelque chose à dire sur Profession ?
[01:57:22] Speaker D: Non, on va voir le clip, les petites soulflyeries de l'époque qui sont très... avec genre Marc Rizzo et son sac à dos, enfin...
Voilà, c'est Soulfly dans les années 2000, et c'est assez marrant à revoir aujourd'hui.
[01:57:37] Speaker B: Et puis on aime bien cette chanson, donc... Un petit Soulfly, on y va mon petit frère ? Fais une douche ? Jongli Jonglo, exactement.
[01:58:03] Speaker A: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org J'ai vu la mer rouge s'effondrer devant moi J'ai vu le désert s'écraser au-dessus de moi Je suis avec le prophète de la fin de la destinée Qui va trouver les leaders et les fantômes, les ennemis Merci d'avoir regardé cette vidéo J'ai vu l'exodus comme ils l'ont vu J'ai vu le corps de Thor, vous savez que j'étais là C'est la prophétie C'est la prophétie J'ai vu la mort dans cet Armageddon J'ai vu la lutte contre Lyon If I can fly, I will sink Even in the darkest status I will be standing at the gate by all means And if he doesn't notice I'll give him reasons to sign the pact He plies the best Tell me If I were a monster, if I were the one to tell Would the trade be harnessed? As you are the poison, will you drown me by the end? I'll find peace in another world C'est parti ! C'est parti ! HEART !
[02:05:04] Speaker B: Eh bien... Oh bah dis donc, ça fait surprendre ! Ah oui, on était en train de discuter... C'est une fin sèche ! Bon alors j'aime beaucoup ces français, hein. Ça en français ça s'appelle Rêves Noirs.
[02:05:13] Speaker C: Avec une faute d'orthographe.
[02:05:15] Speaker B: Oui. C'est pour tous les amoureux de Views, j'ai l'impression.
[02:05:18] Speaker C: Ah c'est vrai, maintenant que tu me l'as... En fait ça me faisait titiller un truc...
[02:05:22] Speaker B: Je t'ai vu regarder, je me suis dit c'est bizarre qu'ils ne le disent pas en antenne, mais je croyais que t'allais le sortir directement.
[02:05:26] Speaker C: Non mais il y avait un truc...
[02:05:27] Speaker B: La voix !
[02:05:28] Speaker C: Après je trouve qu'il y a un peu moins de grain que la Kraken. Mais du coup j'ai aimé plus.
[02:05:36] Speaker B: Parce que c'était plus comme glace jaune.
[02:05:41] Speaker D: On y revient toujours.
[02:05:42] Speaker B: Du Deus on en aura un tout petit peu plus tard parce qu'il y a des choses à raconter. On nous spoil. Ce titre s'appelle The Pact de Rêves Noirs et j'aime vraiment beaucoup beaucoup. Et apparemment ça marche très bien à l'étranger. Je vois que le clip a bien marché.
[02:05:56] Speaker C: Le Metalcore s'exporte.
[02:05:58] Speaker B: C'est intéressant je trouve. C'est très intéressant le moment où c'est un peu plus lourd mais pas métalcore, c'est plus lourd métal je trouve.
[02:06:06] Speaker C: Ouais enfin c'est du métalcore.
[02:06:07] Speaker D: Plus métal que corps.
[02:06:08] Speaker B: Ouais c'est ça je trouvais. Ah ouais d'accord. Encore et encore.
[02:06:12] Speaker C: C'est que le début.
[02:06:14] Speaker B: Ce soir, comme vous pouvez le constater en entre nous, avec vous, vous êtes sur votre canapé, peut-être dans votre cuisine, en train de boire un thé ou une bière. Je vois dans le cheveu qu'il y en a...
Voilà, crise d'épilepsie.
[02:06:33] Speaker D: J'allais dire, ouais, je vois dans le schmuel qu'il y en a qui ont découvert que Dave Ellefson avait joué dans Soulfly. Oui, brièvement, à cette époque-là. Il n'avait même pas enregistré l'album, mais.
[02:06:41] Speaker C: Il figurait dans le clip parce qu'il.
[02:06:42] Speaker D: Jouait avec Soulfly à l'époque.
[02:06:46] Speaker B: Je voulais vous poser les garçons, mesdames et messieurs et autres, je voulais vous poser la question, qu'est-ce qui vous, alors si vous êtes vieux, parce qu'il faut être vieux, qu'est-ce qui vous manque le plus, bon je connais déjà ta réponse, des années 90 ou 2000 pour toi parce que t'as quand même quelques années de différence, qu'est-ce qui vous manque de cette période où vous avez vécu la musique à fond ? C'est une bonne réponse. C'est dur comme question. Qu'est-ce qui manque des années 90 ? Si tu veux, j'ai envie de dire plein de choses, mais je sais que ce ne sera pas bien de le dire.
[02:07:17] Speaker C: La drogue ?
[02:07:18] Speaker B: Non, dans les années 90, non. Le sida ? Ah ben voilà.
Merci d'enfin m'entendre !
[02:07:23] Speaker C: C'est le premier truc auquel j'ai pensé quand t'as dit ça, mais généralement le 90 y avait déjà le sida.
[02:07:27] Speaker B: C'est vrai qu'il y avait beaucoup de merde. Je sais pas, tu vois, c'est une question dure, mais en même temps... Qui.
[02:07:33] Speaker C: Nous manque des années 90.
[02:07:34] Speaker B: On nous manque toujours plein de trucs. On disait oui la musique c'était comme ça. Ah je me souviens, les magazines. On avait la chance de pouvoir être excités par l'idée d'une sortie d'un album complet et pas d'une seule chanson. Et on les consommait longuement parce qu'on en était à 50 millions.
[02:07:49] Speaker D: Ce qui me manque peut-être, ça va rejoindre un petit peu ce que tu dis, c'est la sensation de ne pas être submergé en fait de toujours des trucs qui sortent dans tous les sens, de ne pas être submergé par l'information, parce que maintenant avec les réseaux sociaux, avec les nouvelles...
Nouvelle façon de communiquer, et puis le fait qu'il y a beaucoup plus de trucs qui sortent qu'à l'époque. Le fait qu'on ait pu suivre plus facilement à l'époque une actualité culturelle, musicale, alors qu'aujourd'hui c'est plus facile d'accès, mais en même temps on a moins de temps à accorder à chaque chose parce qu'il y en a beaucoup et qu'on nous sollicite sans arrêt.
[02:08:31] Speaker B: Et puis c'était sympa le petit côté papier...
Enfin je suis un peu un vieux con, oui je sais, vous avez le droit de le dire, ne vous gênez surtout pas. Mais j'aimais bien, moi, aller chercher mon magazine, tu pouvais le partager. Tu sais aujourd'hui tu partages avec tes potes en fait, t'envoies juste un lien et t'envoies une url avec eux. L'échange est moins... moins excitant.
C'est sûrement très excitant, et puis les jeunes le vivent sûrement d'une façon excitante j'imagine. Mais quand t'allais partager ou que tu savais que t'allais avoir le truc que les autres n'avaient pas, aujourd'hui je pense que c'est plus compliqué aussi. Ou alors il faut que t'ailles chercher loin.
J'imagine qu'il y a d'autres choses, mais c'était quelque chose que j'aimais beaucoup. Puis quand on en parlait aussi, les potes qui amenaient des trucs des Etats-Unis, que toi personne n'en parlait en France ou d'Angleterre. T'avais le truc avant les autres et toi t'étais trop excité d'avoir ça. Je pense que c'est un petit peu ça qui me manque.
[02:09:16] Speaker C: Moi je pense que...
[02:09:17] Speaker B: Mais je suis mieux aujourd'hui que dans les années 90.
[02:09:20] Speaker C: Non mais moi je trouve que ce qui est triste c'est le côté, la perte de l'exclusivité. C'est-à-dire qu'avant il y avait des trucs, c'était ce qui est rare et cher, et du coup il y avait ce côté, quand tu avais un truc rare, c'était... Enfin je trouve qu'il y avait plus le culte de l'objet. peut-être à l'époque qu'aujourd'hui.
[02:09:44] Speaker D: Oui, le rapport au physique.
[02:09:46] Speaker C: Et par contre, tu vois, quand tu disais il y a beaucoup de choses partout, machin, alors je suis complètement d'accord avec toi qu'aujourd'hui on est un peu submergé, mais aussi pour les artistes, c'est-à-dire qu'ils sont aussi obligés de produire beaucoup plus différemment.
[02:10:00] Speaker D: Pas que d'un côté auditeur que je dis ça, c'est aussi côté artiste où il y a une nouvelle logique de production, on va dire, qui fait qu'il faut tenir la place tout le temps, en fait, et puis que ça va de pair avec des nouveaux modes de consommation, parce qu'avec le streaming, Internet, etc., c'est devenu beaucoup plus facile et moins coûteux de consommer la musique à volonté, on va dire. Mais en même temps, ça a induit des changements dans l'industrie musicale qui font que, en tant qu'artiste, c'est plus difficile de se démarquer, alors que, paradoxalement, c'est beaucoup plus facile de produire de la musique.
Et du point de vue auditeurs, en fait, on zappe beaucoup plus d'une chose à l'autre en approfondissant moins.
[02:10:40] Speaker C: La concurrence est beaucoup plus grande, mais clairement, il y a un changement de paradigme. D'ailleurs, un groupe qui l'a professé, qui a fait un album qui s'appelle Paradigm Shift, qui parle vraiment de ça.
[02:10:51] Speaker B: Pierre, je vais mettre de l'eau à ton moulin, là. Je mettais. Non, c'est bien ce que je dis, je t'écoute. J'essaie de ne pas rallonger le speak.
[02:10:59] Speaker C: Non mais il est très intéressant par contre. Du coup, je trouve que ça a changé.
Est-ce que c'est mieux ou moins bien ? Je pense que pour le moment, on ne peut pas encore savoir. C'est juste que pour le moment, c'est un peu cul entre deux chaises.
[02:11:12] Speaker B: Après, c'est vrai que... Moi, ce qui m'emmerde, je te coupe, c'est que j'ai l'impression qu'on donne moins... Non, non, me fais pas mal ! J'ai l'impression qu'on donne moins de valeur à la créativité. On lui porte moins d'importance, en tout cas de respect. Et du coup, les artistes font peut-être moins d'efforts.
[02:11:28] Speaker C: Je pense que le problème, c'est que le truc, c'est qu'avant, Enfin après, c'était pas valable pour tous les artistes, mais avant, il y avait un côté, il y avait tout ce truc de concept album, il y avait une unité, il y avait un truc qui allait plus loin que la bonne chanson. Après, est-ce que du coup, dans la globalité, l'œuvre était peut-être plus recherchée ? Mais par contre, est-ce que le fait de se de se séparer de ce truc de « il faut que ça marche pour 10-15 chansons », est-ce que ça peut pas permettre de délivrer des chansons qui vont être plus qualitatives ?
[02:12:10] Speaker D: Ça empêche de tout donner sur un morceau, c'est ça ?
[02:12:13] Speaker B: Ça donne l'occasion. Si t'es pas obligé de faire sur un album complet, tu peux le faire sur une chanson.
[02:12:17] Speaker C: Peut-être que faire tout un album, t'as des compromis que t'es obligé de faire pour qu'il y ait une cohérence. Et en même temps, là, du coup, tu t'affranchis de ça.
Alors, après, est-ce que c'est bien ? Est-ce que c'est pas bien ? Je pense que là, pour le coup, ça peut être très vite vieux con. Non mais c'était mieux avant parce qu'avant, voilà. Je pense que c'est juste différent. Après, je pense que c'est...
Quand on aura autant de recul que sur les années précédentes, qu'on saura si ça apportait de bonnes ou de mauvaises choses. Par contre, il y a un truc que je trouve mieux aujourd'hui par rapport à l'époque, c'est le fait de pouvoir écouter ce que tu veux, quand tu veux, en bonne qualité. De ne plus avoir un problème d'un Discman qui saute et tu ne peux même pas marcher avec parce que tu n'avais pas le truc qui stabilisait avec une seconde.
Du coup t'étais obligé de marcher comme ça, et même le moindre petit pas, le truc s'arrêtait.
[02:13:14] Speaker D: Il m'a mis de serveur, ouais.
[02:13:16] Speaker C: Sinon t'avais le lecteur cassette, où le son était pourri, et puis...
[02:13:22] Speaker D: J'en ai eu un de petit Walkman comme ça, ouais.
[02:13:23] Speaker C: Si ton album il durait... Donc il y avait les 4, 7, 90 minutes, donc 45 par face, donc il fallait des albums qui... C'était bien quand ils étaient moins de 45 minutes, parce que sinon t'avais une chanson qui était coupée, et puis... Mais c'était bien qu'il soit quand même...
proche de la fin, parce que sinon, il fallait que tu fasses trop d'avances rapides pour que quand tu étais le début de l'autre face...
[02:13:45] Speaker B: C'était chiant ! Et ça vidait les batteries !
[02:13:48] Speaker D: C'était horrible !
[02:13:50] Speaker C: Et ça, les jeunes, vous vous rendez pas compte, mais écoutez...
[02:13:54] Speaker D: On a un confort de consommation de musique inégalé aujourd'hui, c'est sûr.
[02:14:01] Speaker C: Quand tu parlais de marcher la nuit, moi ça m'est arrivé plein de fois de marcher la nuit, tu dis « oh putain j'écouterais bien ça » et maintenant tu peux quoi. Avant même au début des baladeurs mp3, il fallait quand même que t'aies mis le truc même au début, enfin avant qu'il y ait le streaming en fait.
Il fallait que tu télé MP3 et que tu les mettes même dans ton téléphone quand ils pouvaient le lire et il fallait que tu les écharges avant.
[02:14:30] Speaker D: On parlait de ma playlist nocturne, la première itération de cette playlist nocturne c'était sur mon iPod donc c'était avec des chansons que j'avais téléchargées au préalable, que j'avais compilées en playlist et tout, c'était pas improvisé comme playlist.
[02:14:45] Speaker C: Bon maintenant tu peux lire quand tu veux.
[02:14:47] Speaker B: C'est quand même plutôt pratique, il y a quand même des choses bien aujourd'hui, on est jamais... Attention, quand on dit avant j'aimais bien ça, c'est juste parce que vous allez voir, si vous avez 20 ans aujourd'hui, quand vous en aurez 40, et ça, personne ne le croit au début, mais quand t'arrives à 40, tu fais putain en fait c'était vrai !
[02:15:02] Speaker C: Mais après, moi je pense que, musicalement, Déjà, ce qui est bien, c'est qu'aujourd'hui, tu peux bénéficier de tout ce qui est déjà sorti avant. Et tu peux l'étudier instantanément. À l'époque, les trucs sortaient progressivement, t'étais pas au courant. Je trouve que maintenant, même pour découvrir la musique d'avant, c'est hyper efficace quand même. Et je sais pas si...
Je sais pas si je suis toujours moins excité aujourd'hui.
[02:15:33] Speaker B: Après, on a pris de l'âge, donc c'est pas la même émotion que quand t'es plus jeune.
[02:15:37] Speaker C: Je trouve que... Enfin, je sais pas, je... Je ressens pas... Tu vois, j'écoute mon radar des sorties ou des trucs comme ça sur Spotify, comme j'étais content d'avoir un sampler Roxanne. Donc je sais pas si...
[02:15:54] Speaker B: Après, toi t'as gardé cette curiosité, mais je connais beaucoup de gens qui ont 40 ans comme nous.
et bon j'en ai un peu plus, mais...
[02:16:01] Speaker C: La quarantaine !
[02:16:01] Speaker B: Mais voilà, la quarantaine, mais... et qu'ils n'ont plus l'excitation de découverte, ils sont vraiment... vraiment... Mais y'a pas même le radar des.
[02:16:08] Speaker C: Sorties, ils en ont rien, vraiment, les soirs.
[02:16:09] Speaker B: C'est-à-dire qu'ils... surtout même, il faut pas l'écouter !
[02:16:12] Speaker C: Mais c'est aussi parce qu'il y a des gens qui... enfin, ils ont plus la même passion pour la musique, aussi.
[02:16:16] Speaker B: Ouais, mais y'a les années qui passent.
[02:16:17] Speaker D: Je pense que... Qui ont trouvé d'autres priorités dans leur vie, et en fait.
[02:16:20] Speaker B: La musique est passée. Et des fois, ils n'ont pas le choix, aussi, mais effectivement, ils n'ont pas le temps, ils ont des gosses, et tout ça, voilà, donc c'est plus compliqué.
Tout ce qu'ils ont comme découvertes, c'est ce que les enfants ramènent et généralement.
[02:16:29] Speaker D: C'Est pas trop dans leur monde. Mais oui, à notre époque, ce que je trouve le plus dommageable, c'est le sentiment d'avoir tellement d'informations et d'avoir peur de manquer l'information face à la masse. d'information qui nous est communiquée, ce qu'on appelle la « fear of missing out » en fait, où t'es exposé à tellement de choses, ne serait-ce que dans une journée ou dans ton quotidien, que tu t'en viens à consommer tout et n'importe quoi en fait, et à pas accorder suffisamment d'attention ou de... — De.
[02:17:08] Speaker B: Vraiment faire quelques petites recherches pour... —.
[02:17:11] Speaker D: Non mais même pas dans ce sens-là, mais juste plus avoir le temps d'apprécier les choses, quoi.
[02:17:16] Speaker B: Oui, bien sûr, c'est vrai.
[02:17:19] Speaker C: Après, j'ai envie de dire, il ne tient qu'aux personnes de faire attention à ça.
[02:17:25] Speaker B: Il y a des psys aussi.
[02:17:29] Speaker C: C'est pas parce que t'as l'opportunité qu'il faut tout prendre. Non, c'est sûr.
[02:17:35] Speaker D: Il faut se créer sa propre hygiène, on va dire, face à Au flow.
[02:17:41] Speaker B: J'avais d'autres questions mais bon ça fait déjà un petit moment qu'on discute. Donc je me nique un petit clip, c'est pas mal. C'est un clip sur lequel, enfin le sujet dont je voulais traiter là tout de suite c'est par rapport à ce clip. Mais c'est un très bon groupe, Perfect Circle, qui a été un très bon groupe en tout cas quand c'est arrivé.
[02:17:57] Speaker C: Ah bah ça, ça me manque des années 80 !
[02:17:59] Speaker B: J'ai pas choisi la chanson la plus forte, j'ai choisi Three Libras parce que je la trouve vraiment magnifique.
[02:18:09] Speaker C: Après je préfère le clip de Judith.
[02:18:12] Speaker B: On l'avait pas déjà passé ?
[02:18:13] Speaker C: Je crois qu'on l'a déjà passé.
[02:18:14] Speaker B: Ah oui parce que c'est quand elle fait son chignon ? Ouais j'adore, c'est toujours impressionnant.
Bon allez on regarde donc les A Perfect Circle et après on continue de parler. Dites-moi quel est votre album ou chanson préférée de toute votre vie, celle qui.
[02:18:27] Speaker A: Vous accompagne systématiquement ? m BAD VIBES ! SAC DE BAD VIBES ! Basic conversation, this is not that deep One thing from this song that you need to take away Yeah I want you to know it's ok to feel ok so Fuck the bad vibes ! Fuck the bad vibes ! Fuck the bad vibes ! Now that's what I'm talking about ! Fuck the bad vibes ! Don't let a single little itty-bitty bad thought win Don't apologize for livin', baby Fuck that shit ! Ok, tout le monde ensemble, allez ! Oh, oh, oh, bad guy Oh, fuck the bad guy Oh, oh, oh, oh, fuck the bad guy.
[02:25:38] Speaker B: Vous l'aurez compris, c'est disponible partout.
Alors, vous savez d'où ils sont ?
[02:25:45] Speaker C: Ils sont américains.
[02:25:47] Speaker B: Le groupe, c'est Solance. Tu connais Solance, je crois, toi ?
[02:25:50] Speaker D: Non, du tout.
[02:25:51] Speaker B: C'est suédois, je crois.
[02:25:52] Speaker C: Ah bon ? Et pourquoi ils mettent des dollars, alors ?
[02:25:54] Speaker B: Parce que c'est international.
[02:25:55] Speaker C: Ah ouais !
[02:25:56] Speaker B: C'est mieux que...
Mais il me semble que c'est suédois, selon ce nom, dans le ch'meule, si vous pouvez confirmer ou pas. Mais du coup... Parce que nous, c'est.
[02:26:04] Speaker C: Hors de question qu'on fasse notre taff. On aime bien vous le dire.
[02:26:06] Speaker B: On s'en fout, on s'en fout. On n'aime pas les voici du métal pour rien. Ça s'appelle « Fuck the Bad Vibes ». Voilà, donc ils sont là pour le fun, pour nous amuser, pour qu'on rigole, qu'on passe un beau moment. On s'appelait ou on s'appelait pas. D'ailleurs, je voulais dire, et c'est pour ça que je passe ce genre de chanson, ou celle de « A Perfect Circle », qui est quand même magnifique, qui est extrêmement bien construite. Qu'est-ce qu'une bonne chanson ? Alors, j'ai cru comprendre que la réponse était assez simple.
c'est qu'elle donne une émotion, qu'elle puisse nous procurer quelque chose de fort. Après, elle peut être bonne pour une personne, mais pas bonne pour l'autre.
[02:26:33] Speaker C: Exactement, parce que moi, je me rends compte de ça quand je vois ma famille, au sens large du terme, parce qu'on a une fête de famille, une espèce de cousinade, voilà. Et du coup, ils me disent « Ah toi, t'écoutes plein de musique, mets.
[02:26:49] Speaker B: De la musique !
[02:26:51] Speaker C: » Vous n'avez pas vraiment envie que je fasse ça. Et en fait, il y a des gens, ils aiment la musique pour danser. Ils n'aiment pas la musique qui fait vivre des choses.
[02:27:03] Speaker B: Ils aiment la musique qui vide la tête. Mon père.
[02:27:06] Speaker C: Beaucoup de gens.
Beaucoup de gens aiment se vider la tête.
[02:27:10] Speaker B: Dès qu'il y a un sujet touchy ou un truc d'émotion, ils font « Ah non non, on n'est pas là pour chialer ».
[02:27:15] Speaker C: Et je pense que c'est pour ça qu'il y a beaucoup de trucs que la tête des charts est trustée par des trucs qui font pas vraiment réfléchir.
[02:27:22] Speaker B: Oui, c'est vrai. En même temps, les gens ont peut-être besoin en ce moment encore plus peut-être.
[02:27:28] Speaker C: Apparemment, ça fait longtemps qu'ils ont besoin de ça. Et le corollaire à ça, c'est que moins tu incites les gens à à creuser un petit peu, moins ils ont envie de faire de l'effort.
[02:27:42] Speaker B: Bien sûr. Après, ça n'empêche pas que ça peut être quand même de bonnes chansons, même si elles sont simples et qu'elles sont juste touchantes parce qu'elles te donnent envie de danser. T'en auras un bon souvenir au moins.
[02:27:51] Speaker C: Un truc qui te fait danser, c'est pas touchant.
[02:27:53] Speaker B: Bah si, parce que t'es excité, t'es exalté.
[02:27:55] Speaker C: Non, c'est pas touchant.
[02:27:56] Speaker B: Bah en tout cas, c'est excitant. Oui, mais c'est pas touchant. Excitant, c'est aussi fort que touchant.
[02:28:01] Speaker C: Touchant, c'est que ça te fait...
[02:28:02] Speaker B: C'est aussi fort.
Oui, mais c'est...
[02:28:05] Speaker C: Je dis pas que c'est pas fort. Je dis que le touchant, c'est pas le mot.
[02:28:09] Speaker D: Bon alors c'est excitant. Ça dépend, il peut y avoir des exceptions. J'ai pas vraiment d'exemples en tête là comme ça mais je serais pas surpris de pouvoir en trouver.
[02:28:17] Speaker B: Donc du coup, est-ce qu'on peut dire.
[02:28:18] Speaker C: Qu'Une bonne chanson... Attends, ça peut être dansant et touchant. Mais c'est pas parce que c'est dansant que c'est touchant.
[02:28:24] Speaker D: Ah c'est pas un automatisme.
[02:28:25] Speaker C: Mais c'est pas parce que c'est touchant que c'est dansant. Ça peut être les deux mais je pense pas que c'est pas... Et du.
[02:28:30] Speaker B: Coup, est-ce qu'une bonne chanson elle peut être hyper simple ? C'est-à-dire pas forcément une belle création... Y'a.
[02:28:34] Speaker C: Pas de bonne ou de mauvaise chanson.
[02:28:37] Speaker B: Ça c'est la simplicité.
[02:28:41] Speaker C: Une bonne chanson, c'est une chanson, tu la mets.
[02:28:43] Speaker B: Bon, c'est une bonne chanson.
[02:28:45] Speaker C: Une mauvaise chanson...
Non mais ça peut être très simple une bonne chanson.
[02:28:49] Speaker D: Ça peut être extrêmement simple, moi par exemple j'aime beaucoup écouter de l'ambiante, là on va peut-être pas parler de chanson chanson mais il peut y avoir des morceaux qui sont extrêmement simples ou basés sur une boucle qui est très crue on va dire et qui peuvent refiler beaucoup d'émotions en très peu de temps.
Il n'y a pas besoin de faire... Et pourtant, vous me connaissez, moi je suis du genre à aimer tout ce qui est progressif, ce genre de trucs.
[02:29:20] Speaker B: Voilà, il y a beaucoup de réflexions dans la musique, dans la création.
[02:29:24] Speaker D: Mais pas là.
[02:29:25] Speaker B: Ben si, il y en a, mais c'est simplifié.
[02:29:28] Speaker D: Mais je suis d'avis aussi que même les chansons, souvent les chansons les plus simples ou qui vont le plus droit au but, on va dire, peuvent être... parfois être les meilleures. Parfois trop, c'est trop.
[02:29:41] Speaker B: Et on peut dire que les supergroupes, c'est pas forcément une bonne idée, ça veut pas dire que ce sera meilleur.
[02:29:45] Speaker C: Ah bah non.
[02:29:46] Speaker B: C'est souvent même... Bon.
[02:29:47] Speaker C: Bah Si, ça marche, mais...
Le Perfect Circle, c'est un super groupe. Ils ont fait deux albums qui, pour moi, il n'y a rien à jeter dessus.
[02:29:59] Speaker B: Les petits, les petits.
[02:30:01] Speaker C: Le dernier c'est différent.
[02:30:03] Speaker D: On s'arrête là.
[02:30:04] Speaker B: Microphone check one two.
[02:30:08] Speaker C: C'est bizarre parce que le problème sur le dernier Perfect Circle, c'est un peu le même problème que sur le dernier Tool.
Coïncidence ?
[02:30:16] Speaker B: Ah bon, c'est quoi le lien ? Je sais pas, je vous laisse faire.
[02:30:19] Speaker A: Des recherches sur le site.
[02:30:20] Speaker D: Vous êtes sûr qu'il y a un dénominateur commun ?
[02:30:22] Speaker B: Là, je vois pas. Un mec qui a des fois des cheveux, d'autres fois non. Et il sent le vinaigre. J'adore ! Quelle est la musique que vous détestez ? Bon moi je sais c'est le ragga, je ne peux pas, je ne peux pas mais ça me... Je sais pas, je dis pas que c'est de la mauvaise musique, attention, je dis juste qu'il y a forcément des musiques que vous n'aimez pas. Celles qui ne vous touchent pas mais il y a celles qui irritent aussi. Le ragga ou le reggae ? Le ragga vraiment...
[02:30:48] Speaker C: Le ragga muffin ?
[02:30:48] Speaker B: Ouais et puis c'est... Je peux pas le faire parce que.
[02:30:51] Speaker C: Du coup ça sera un peu cliché. Là on est limite déjà.
[02:30:55] Speaker B: J'ai fait plus un voyage.
Je leur fais coucou, j'ai dansé un peu avec les gens de la marque. J'ai pas compris ce qu'ils m'ont raconté, mais c'était très rigolo. Mais c'est le ragas, je sais pas, ça me... Mais ils m'ont rien fait, rien ! Ça m'irrite, j'ai envie de cracher, j'ai envie de m'énerver, ça me rend ouf. Je sais pas pourquoi.
[02:31:14] Speaker D: Qu'est-ce qu'ils font ? Un peu pareil, moi, c'est juste, ça me touche pas du tout, en fait.
[02:31:18] Speaker B: Au-delà de ne pas me toucher, ça m'énerve.
[02:31:21] Speaker D: Oui, je me sens pas, c'est pas le genre de musique qui vont me toucher au point où effectivement il peut y avoir ce côté un peu agacement.
[02:31:30] Speaker C: Moi ça me gratte les jambes.
[02:31:34] Speaker B: Ça te gratte les jambes.
[02:31:35] Speaker C: Non mais... Ça te gratte les jambes, tu sais. En fait, il y a un truc comme ça où, tu sais, quand ça te gratte une zone du corps, généralement, c'est que tu as un afflux de sang. Parce que c'est... Par exemple, quand t'as envie de donner un coup de poing à quelqu'un, ça te gratte dans le bras. Parce qu'en fait, le sang vient dans ton bras parce que...
[02:31:52] Speaker B: Il faut se préparer.
[02:31:53] Speaker C: Il se prépare, mais comme... Faut contracter le muscle, ouais. Mais comme tu le fais pas, ça... Et bah moi, c'est... La musique qui m'énerve, ça me fait ça.
[02:32:00] Speaker D: Les jambes, parce que t'as envie de fuir.
[02:32:03] Speaker C: C'est exactement ça, et ça m'arrive régulièrement sur plein de choses.
[02:32:07] Speaker B: Alors je vois dans le ch'meule qu'il y en a qui disent « Arcade Fire ». Bon, why not ? Effectivement, il n'y a pas que du bon.
[02:32:12] Speaker C: Ça me fait un peu ça, Arcade Fire.
[02:32:15] Speaker D: Moi non, même si ça me passe.
[02:32:16] Speaker B: Moi c'est Beach House.
[02:32:19] Speaker C: Beach House, ça m'a toujours fait chier. Je ne peux même pas écouter. Il y a des trucs comme ça.
[02:32:24] Speaker B: Non mais ça ne s'explique pas vraiment.
[02:32:26] Speaker C: Non, non, ça me fait chier. C'est vraiment... Je l'entends, je vais dire non ! Ça me fait chier. Genre j'ai l'impression qu'on me suce ma vitalité.
[02:32:35] Speaker B: Non mais c'est ça. Après il y a des gens qui vont dire mais non il faut pas dire ça.
[02:32:39] Speaker C: Il faut accepter de se faire fuster de temps en temps.
[02:32:42] Speaker B: Et moi non. Mais il y a quand même des gens qui vont dire non il faut aimer toutes les musiques.
Tout le monde déteste un truc.
[02:32:52] Speaker D: Tu sais les gens qui disent qu'ils écoutent de tout.
[02:32:54] Speaker B: C'est les pires. Les gens qui disent il faut tout.
[02:32:57] Speaker C: Écouter, ils écoutent de tout. Ah non mais moi combien de fois ? Ah non mais j'écoute de tout vraiment, de la techno, du rap, mais bon pas trop de rock et de métal et tout ça, et pas trop de jazz, et pas trop de trucs comme ça.
Ils écoutent toute l'énergie.
C'est-à-dire 7 chansons en boucle par semaine.
[02:33:23] Speaker B: C'est vrai que c'est un truc qui est irritant, les gens qui te disent « mais non, tu peux pas dire que c'est pas de la bonne musique, quand tu dis que c'est pas de la bonne musique, c'est pour toi ». Après, il y a des trucs, on peut le dire.
Et par contre, il y a un truc qui plaît à tout le monde, c'est Gilles Lorre.
[02:33:37] Speaker C: Putain, il en a encore sorti.
[02:33:39] Speaker B: Je ne vous écoute jamais, mais c'est ici que j'attends d'arriver.
[02:33:41] Speaker C: Gilles Lorre, il en sort une par semaine en ce moment, c'est incroyable. La dernière, il dit qu'il vaut mieux être beau, riche, intelligent, jeune, plutôt que moche, dégueulasse, con, sinon la vie va te... la société va te rejeter.
[02:33:59] Speaker B: Ah, d'accord, c'était juste pour dire ça.
Bah il parlait de qui ? Heuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuheuhe.
[02:34:27] Speaker C: C'est un peu le problème que j'ai des fois avec le reggae. C'est un peu le problème que j'ai des fois avec... C'est un peu l'autoroute.
[02:34:33] Speaker D: Quoi ? C'est un peu l'autoroute.
[02:34:35] Speaker C: Ouais, non, mais tu sais, c'est là que tu dis à quel moment il y a une valeur ajoutée, quoi.
[02:34:39] Speaker B: Ouais, mais c'est justement pour ça que t'aimes pas. Mais après, est-ce que ta réflexion est juste ?
[02:34:45] Speaker C: Ah bah, elle est mienne.
[02:34:47] Speaker B: Oui, voilà.
[02:34:47] Speaker C: Après, est-ce que j'ai raison ou pas ? Oui, parce que j'ai toujours raison, mais...
[02:34:51] Speaker B: Non, mais t'as raison pour toi, c'est ça le plus important. Ah bah oui !
[02:34:54] Speaker C: Ah bah moi j'empêche pas les autres d'écouter ce qu'ils veulent, tant qu'ils me.
[02:34:57] Speaker B: Font pas chier avec. Exactement aussi, je suis d'accord. C'est vraiment... C'est comme le tabac, c'est comme tout ça.
[02:35:05] Speaker C: Vous avez le droit de fumer, mais loin de moi.
[02:35:07] Speaker B: Ah merde, je suis désolé Ben.
[02:35:09] Speaker C: Non bah tu fumes pas. Vraiment. Pas quand je suis là.
[02:35:13] Speaker B: Sinon, est-ce qu'il y a quelque chose qui vous a une fois dans la vie, musicalement, dans votre musique préférée, ultra déçu ? Alors moi je vous le dis tout de suite, j'en ai déjà parlé mille fois donc je vais pas en faire un rond.
[02:35:22] Speaker C: Ah, c'est le unplug de Korn.
[02:35:24] Speaker B: Ah oui, il y a beaucoup de choses qui m'ont déçu.
[02:35:26] Speaker D: Elle est bien casée celle-là.
[02:35:28] Speaker B: Chez Korn, il y a aussi l'album qui s'appelle « Remember Three » ou c'est plus quoi.
[02:35:32] Speaker C: « Turn Three ».
[02:35:32] Speaker B: Tu vois le titre je le connais pas tellement je l'ai rejeté.
[02:35:35] Speaker D: L'album « Retour aux sources », c'est ça ?
[02:35:37] Speaker B: Exactement. Celui que j'ai écouté, je me suis dit non, c'est pas un retour aux sources, c'est de la merde. Vous avez chié, c'est de la merde, caca, je ne l'ai pas. Mais c'est le chanteur de The Use qui m'avait déçu, je l'avais déjà raconté en interview, qui avait été hyper désagréable.
J'avais vraiment été déçu parce que tu sais, quand t'aimes bien quelqu'un, quand t'as un groupe que t'aimes bien, que tu réalises que c'est pas forcément la personne que...
[02:35:56] Speaker C: Alors qu'avec 40 Seconds to Mars, ça.
[02:35:57] Speaker B: Avait pas eu le problème ! Ça m'a moins déçu ! Le premier album de 40 Seconds to Mars, je l'aime beaucoup.
[02:36:03] Speaker C: Ah il est très bien !
[02:36:04] Speaker B: The Kill, tout ça là... Beautiful Life...
[02:36:07] Speaker D: The Kill, c'est le second ça ! C'est le second The Kill, ah non non ! C'est Capricorne, Boudin-Fournery, O'Griffion...
[02:36:12] Speaker B: C'est les trucs plus vénères, plus dans tous les sens... Attends mais... Mais il est pas connu.
[02:36:17] Speaker C: Full Ice, c'est sur le deuxième aussi ?
[02:36:18] Speaker B: Ouais, c'est le deuxième.
[02:36:18] Speaker A: Ah ouais ?
[02:36:19] Speaker C: Bah je trouve les deux premiers alors.
[02:36:20] Speaker B: Le deuxième, c'est vrai qu'il y a des tubes. Le premier est beaucoup plus original. Bon après, c'est pas là le sujet.
[02:36:24] Speaker C: Ok, d'accord, pardon. Excusez-moi.
[02:36:26] Speaker B: Est-ce qu'il y a eu une déception comme ça où vous en avez rien à foutre, vous voulez pas réfléchir à ça et puis on lance le morceau ?
[02:36:32] Speaker D: Les déceptions, c'est plus sur les dossiers qui sortent sur certains musiciens où t'es dégoûté.
[02:36:40] Speaker B: Après, je suis désolé, il y a des gens, tu le sais, même sans vivre avec eux, sans avoir vu tout à côté.
[02:36:45] Speaker D: Tu peux le sentir, mais d'autres, tu ne le vois pas venir. Par exemple, quand j'étais ado, j'étais assez fan de Lost Prophet.
[02:36:51] Speaker B: Ah oui, voilà. Je pense que ça a surpris tout le monde. Ça fait tomber de très haut, très haut.
[02:36:57] Speaker C: Après, je sais pas, moi ça me... Enfin, je peux encore écouter Lost Prophets. Je devrais peut-être pas le dire, mais...
[02:37:04] Speaker B: C'est chez moi tout seul, par contre.
[02:37:06] Speaker C: Non, non, mais oui. Non, non, mais l'autre fois j'ai eu un truc, j'ai voulu en écouter. Bon après, je trouve que ça n'a pas forcément très très bien vieilli, la prod et tout ça. Mais bon, est-ce que...
Je sais pas, c'est une question trop compliquée. Puis est-ce que j'ai vraiment besoin d'y apprendre ?
[02:37:22] Speaker D: Je crois que j'arriverais peut-être éventuellement, et encore c'est très hypothétique, à réécouter si c'était pas le chanteur en fait. Là tu peux pas le louper quoi. Il est tellement définitif dans le son.
[02:37:31] Speaker C: Du groupe que bon... Non mais après à ce rythme-là en fait le problème c'est qu'il peut y avoir tellement de gens. Parce qu'il y a tous ceux où on sait pas.
[02:37:41] Speaker B: Et il y en a sûrement beaucoup, malheureusement.
[02:37:44] Speaker C: Et du coup, en fait, si tu commences à réfléchir comme ça, il n'y a plus rien que tu peux écouter. Parce que... Même des grands noms... Enfin, tu vois... Bah, tous les grands.
[02:37:52] Speaker B: Noms, je pense qu'ils ne sont pas passés à côté de quelques bêtises, malheureusement. Et je ne dis pas qu'il faut les pardonner, c'est juste que... Voilà. Bref. Et du coup, je croyais que tu allais dire c'est toi ma déception et tu ne l'as pas fait.
[02:38:02] Speaker C: Toi, tu n'es pas ma déception, Pierre. Je suis tellement fier de toi.
Après, j'ai envie de te buter tous les jours.
[02:38:10] Speaker B: C'est notre forme d'amour.
[02:38:11] Speaker C: Quand je viens par exemple au studio en avance parce que c'est à moi de préparer l'émission et que je me rends compte que tu m'as pas envoyé les trucs qui me permettent de la.
[02:38:20] Speaker B: Préparer par exemple, ça m'énerve un peu.
[02:38:23] Speaker C: Ce monsieur est en train de faire la fête.
Pendant que Bobone, elle est derrière l'ordi.
[02:38:29] Speaker B: J'avais ma petite fûte de champagne.
[02:38:30] Speaker C: Je n'en doute pas une seule seconde.
[02:38:32] Speaker D: Il faisait tourner les serviettes, tranquille.
[02:38:34] Speaker B: On n'était pas loin. Encore une fois, bon anniversaire à Herbé. Je ne vais pas dire son nom et son prénom. Du coup, j'ai choisi...
[02:38:41] Speaker C: On peut lui donner un petit pseudo peut-être ?
[02:38:45] Speaker B: Roro Belle Loche ? C'est vrai qu'au moins, on ne pourra pas le reconnaître.
Bon, du coup j'ai choisi The Used quand même parce que j'aime quand même The Used, même si c'est une sombre merde, ou c'était une sombre merde. Et j'ai choisi cette chanson, je sais pas ce que t'en penses, parce que t'as été fan de The Used toi ?
[02:39:02] Speaker D: J'ai pas mal écouté The Used à une époque, oui.
[02:39:04] Speaker B: Je le vois bien écouter aussi. Les trois premiers albums.
[02:39:08] Speaker D: J'ai les cheveux trop épais, c'est ça ?
[02:39:11] Speaker B: Non, ça aurait été très bizarre.
[02:39:13] Speaker D: J'ai jamais eu les cheveux longs et justement... Avec le lisseur ? Ouais, non, j'aurais pas babilissé les cheveux.
J'aurais pas voulu mettre cet investissement...
[02:39:22] Speaker B: C'était pas très intéressant du coup. Moi par contre je me suis tout mis dans le capillaire, bon bah aujourd'hui... All that I've got !
[02:39:29] Speaker C: C'était un investissement dans l'avenir !
[02:39:30] Speaker B: Putain je l'ai pas vu venir !
[02:39:33] Speaker C: T'as tout mis dans le capillaire et le nasal !
[02:39:36] Speaker B: Ouais bah il est beau regardez ! Je veux dire qu'il y a de l'espace dedans ! Il a tout décloisonné ! Mais c'est parce que je voulais avoir plus la sensation des odeurs. C'est un travail ! Qu'est-ce que vous pensez de cette chanson ?
[02:39:56] Speaker A: Rien ?
[02:39:56] Speaker B: C'est son son ? C'est rien ? Véronique Sanson ?
[02:39:58] Speaker C: All that I've got ? Je ne me rappelle pas la chanson.
[02:40:03] Speaker D: Je me souviens du clip où c'est très costumé, je crois.
[02:40:06] Speaker B: Ça danse, je crois, c'est dans mes souvenirs. Je n'ai pas regardé le clip.
[02:40:09] Speaker C: Je préfère le premier album, mais ça c'est le deuxième, non ?
[02:40:11] Speaker B: Je préfère le premier, mais c'est bien quand même. J'en suis sûr qu'il y a plein de gens qui ne connaissent pas en plus.
[02:40:18] Speaker D: Très mignonne.
[02:41:13] Speaker A: C'est pas vrai ! Réalisé par Neo035 Avec le soutien de Denix C'est parti ! So deep that it didn't even bleed and catch me So deep that I didn't even scream Yeah, it's all that I've got Lorsque la lumière s'effondre A black rose, green leaves and days in white Silence with no repose Dread your day is beneath my skin.
[02:47:38] Speaker B: De chanter au téléphone, c'est chiant j'entends pas. Bonsoir, bienvenue à vous ! Sur le roto-plateau ! Le roto-plateau fromage ? No ! Par ici le comte ! J'ai beaucoup aimé cette chanson, donc voilà, j'ai envie de la partager.
[02:48:01] Speaker C: Moi aussi j'ai beaucoup aimé Pierre !
[02:48:02] Speaker B: Le groupe s'appelle Foreign Hands.
[02:48:04] Speaker C: C'est bien middle school. C'est la nouvelle expression que j'ai inventée tout à l'heure. C'est quand c'est old school mais d'un truc quand même assez récent, du coup c'est middle school quoi.
C'est pas vraiment une muse cool, c'est genre ce qui était cool il y a 10-15 ans quoi.
[02:48:19] Speaker B: Ça m'a donné envie d'aller découvrir le reste en tout cas, je pense qu'on en a déjà en diffusion mais je ne me souviens plus.
[02:48:24] Speaker C: Il y a beaucoup trop de choses.
[02:48:25] Speaker B: Qui sont diffusées sur notre radio que vous retrouvez sur restless.com, ne hésitez pas.
[02:48:28] Speaker C: C'était donc Foreign Hands.
[02:48:30] Speaker B: Tout à fait. On va faire un petit point sur les concerts, ça va être très rapide. Ouvrez grand vos esgourdes les enfants, je vais courir comme un petit lapin. C'est vrai que j'avais pas vu qu'on.
[02:48:38] Speaker C: Voit autant tes cheveux, mais c'est vrai.
[02:48:39] Speaker B: Qu'En direct... Attends mais regarde quand ils.
[02:48:40] Speaker C: Sont dans la lumière. Ah ouais c'est dégueulasse.
[02:48:44] Speaker B: C'est une touffe, j'en ai d'autres. C'est une touffe, c'est pas vrai, t'as tout rasé. Effectivement, je l'ai fait tout à l'heure. Vous voulez voir ?
[02:48:53] Speaker C: Il se rase et du coup après.
[02:48:54] Speaker B: Il fait « Ah ça gratte, ça repousse, ça gratte ». C'est surtout le cul que ça me gratte. Le lundi 13 mai, notez-le, il y aura les Black Keys en concert au Zénith. Je vais essayer très rapidement de vous offrir des places, mais je vais gratter. Super Sports, également le 13 mai, au Supersonics. C'est des Français, on les adore.
C'était très bizarre comme phrase, mais voilà. Le mardi 14 mai, hier on feinte au disquaire. Mercredi 15 mai, Teenage Shoes dit « à la Corarena ». Je vais essayer de choper des places aussi, c'est pas gagné, mais bon.
[02:49:24] Speaker C: Sachez qu'au moins Pierre en aura une.
[02:49:26] Speaker B: Non, j'y vais pas moi. Non, non, j'y vais pas du tout. Il y a Acid King au backstage de By The Mill aussi, du côté de Pigalle. Et il y a Malvina ce soir-là, Malvina qui sera au point éphémère, donc je pense que je serai plus de ce côté-là. Le jeudi 16 mai, ah ah, qu'est-ce qu'il se passe ? Cancer Bats a l'empreinte à Savigny le Temple, il faut y aller. Johnny Carwash à la boule noire pour ceux qui ne veulent pas sortir de Paris entre amuros. Et le vendredi 17 mai, il y aura Witch Aureus avec Mauvaise Foi donc à Châtelet. Voilà, bon, alors c'est des concerts parisiens, pareil, si vous êtes sur notre page YouTube en train de regarder, n'hésitez pas à mettre les concerts que vous voulez en commentaire pour que les gens soient au courant, bien évidemment.
[02:50:05] Speaker D: Et le week-end qui suit juste après, c'est le Post in Paris, il me semble.
[02:50:09] Speaker B: Effectivement, effectivement, c'est le Post in Paris, mais c'est bon, je ne prends pas le week-end, ça se fera un peu plus tard. Mais toi, tu avais eu un concert cette semaine.
[02:50:17] Speaker C: Tout à fait Pierre, je suis non pas allé voir B et Moi à la Philharmonie, je suis allé voir par contre Rise of the North Star au Warm-Up Hellfest.
[02:50:28] Speaker B: Ah le Warm-Up Hellfest ! Voilà. Avec B'nited et 1056.
[02:50:33] Speaker C: Voilà, alors eux je les ai pas vus parce que je suis arrivé trop tard, parce que c'est compliqué. Sachez qu'on nous a pas donné d'invitation en tout cas.
[02:50:40] Speaker B: C'est vrai.
[02:50:43] Speaker C: Apparemment c'était très restreint.
Et pourtant il restait de la place. Et ils étaient en vente. Donc voilà, merci encore. Et qu'est-ce que je voulais dire ?
[02:50:56] Speaker D: Ça dénonce.
[02:50:57] Speaker C: Du coup, quand les gens sont gentils, il faut le dire. Après c'est la Philharmonie apparemment, ils étaient très pingues, comme on dit.
Alors il faut savoir que le concert n'était pas du coup pas dans la grande salle de la philharmonie mais dans une salle de la cité de la musique. Un espèce de grand cube géant. On peut dire que c'est pas une bonne idée pour ce genre de musique. Du coup apparemment pour 1056 et Benighted c'était très très dur parce que c'est pas un style de musique qui marche vraiment Mais pourquoi ?
[02:51:27] Speaker B: Parce que le son se répercute ?
[02:51:30] Speaker C: Exactement.
[02:51:31] Speaker D: C'est une acoustique faite pour les orchestres, c'est ça ?
[02:51:33] Speaker C: Ouais, je sais pas pourquoi elle est faite exactement, mais rien que la manière dont ils diffusaient le son, c'est compliqué. Le volume n'aide pas. Et du coup, dès que tu as des phases avec beaucoup de basses et beaucoup de rythmes très proches, ça devient vite de la bouillasse. Les lives de 1056 et de B-90 sont dispos sur Arte. C'était filmé par Arte. Par contre, les images sont très belles.
Mais du coup, même dans ces live-laves, vous entendez que c'est compliqué quoi, ça s'entend.
[02:52:04] Speaker B: Pour les groupes c'est chaud ça quand même, à moins que les retours étaient bons.
[02:52:06] Speaker C: Bah ils sont en IR je pense, donc c'est pas un problème. Et du coup, Rise eux sont pas en IR, mais du coup ils s'en sont très bien sortis, le son était Surprenamment blond.
[02:52:19] Speaker B: Bon, moi c'était pas mal.
[02:52:22] Speaker C: Par rapport aux conditions, j'ai trouvé ça bien, chaud. Voilà, c'était en mode un peu fest. Non, fest, du coup, ils jouaient qu'une heure.
Mais c'était bien.
[02:52:34] Speaker B: Il y avait la séno ?
[02:52:34] Speaker C: Ouais, il y avait la séno par contre. Par contre, il y a des petits trucs qui se passent quand tu vas les voir en live qui n'avaient pas l'air. S'ils n'ont pas tout donné, parce que c'était en live sur Arte du coup.
[02:52:46] Speaker B: Il faut garder quelques petits trucs pour ceux qui se déplacent.
[02:52:48] Speaker C: Exactement.
Par contre, eux, c'est pas en replay parce qu'ils aiment pas. Vous pouviez le voir en live, mais là, vous pouvez pas le revoir.
[02:53:02] Speaker D: C'est quelqu'un dans le cheveu qui sera déçu parce qu'il attend la rediff justement.
Je pense qu'elle n'arrivera pas. C'est qui cette personne ?
[02:53:16] Speaker C: Je pense qu'il n'y aura pas de... Je pense pas qu'il existera en rediff parce que le groupe est très...
contrôle énormément son image, donc je ne pense pas que ça arrivera, mais peut-être, peut-être, je ne sais pas. En tout cas, le live de Rise était vraiment cool, le public était... Alors il y a beaucoup de gens qui découvraient le groupe, comme quoi c'est...
[02:53:36] Speaker B: Après la salle a l'air grande quand même.
[02:53:37] Speaker C: La salle était grande, et puis le public était très très varié. Public, public, half-est, donc il y avait...
Il y avait beaucoup de tout.
[02:53:49] Speaker B: Ils sont venus aussi parce que c'était le Hellfest, c'est l'occasion de découvrir quelque chose.
[02:53:52] Speaker C: Exactement.
[02:53:53] Speaker B: Bon bah c'est cool. En gros bon concert, mauvaise acoustique mais les groupes se sont donnés à fond donc on les félicite tous. Bravo à vous et je pense qu'ils se sont bien éclatés quand même.
[02:54:03] Speaker C: Il y a quelqu'un qui demande si l'expo vaut le coup. Moi je pense que ça vaut le coup.
[02:54:10] Speaker D: Depuis qu'on en avait parlé dans l'émission, je l'ai vu aussi, ouais elle vaut le coup.
[02:54:14] Speaker C: Il y a plein d'aspects différents, c'est-à-dire que même si vous connaissez, même si vous êtes néophyte, c'est intéressant.
parce que c'est une grosse porte d'entrée quand même pour comprendre des choses. Et puis quand on est un peu plus aguerri, on peut quand même découvrir des choses, voir des petits détails.
[02:54:31] Speaker D: Ou voir des choses qu'on n'a jamais l'occasion d'approcher, comme par exemple moi, c'est l'effet que ça m'a fait.
les trucs de Rammstein mais aussi les peintures originales genre de l'album Beneath the Remains de Sepultura, des trucs comme ça où tu vois l'oeuvre originale, elle est devant toi et tu te dis, ça fait pas le même effet que la pochette ou déjà si t'aimes la pochette.
[02:54:54] Speaker B: Mais tu...
[02:54:57] Speaker D: Tu touches presque du doigt l'origine de l'image iconique. Quand t'es fan de métal, approcher ce genre d'artefacts en quelque sorte d'aussi près, ça fait un petit quelque chose. Puis bon, les différents instruments de musique, les costumes de scène, les pasques, plein de choses.
[02:55:15] Speaker B: Et pour ce qui est du tarif, allez voir sur le site, il y a plein de tarifs différents sur votre situation financière.
[02:55:20] Speaker D: Ça va de 6 à 14 euros.
[02:55:21] Speaker B: Voilà, pas très cher de toute façon, mais quand même de beaux objets, moi j'y suis pas encore allé mais je pense que je vais aller faire un tour quand même un jour, ce serait pas mal.
[02:55:29] Speaker C: Avant que ça s'arrête, il y a un peu de temps.
[02:55:31] Speaker B: Je crois que ça s'arrête fin septembre, un truc comme ça non ?
[02:55:33] Speaker C: Je sais pas.
[02:55:35] Speaker B: Renseignez-vous quand même, n'attendez pas trop. J'avais envie de passer un clip de Rise of the North Star, mais pas un tout récent.
[02:55:40] Speaker C: D'accord.
[02:55:41] Speaker B: C'est Here Comes the Boom. Et je me suis dit que c'était une chanson que, ça vous entend ?
[02:55:47] Speaker C: Ah bah en live, elle a toujours son petit effet. Juste quand il y a le petit son d'intro qui démarre en public, les gens commencent à faire...
Et généralement il prépare directement un petit wall of death. C'est assez bien fait finalement.
[02:56:04] Speaker B: Un bon moment de live avec les réseaux de l'insta, il y a un bon clip.
[02:56:07] Speaker D: À croire que la chanson était peut-être faite pour.
[02:56:09] Speaker C: Bon comme ça. Les connaissant un petit peu, ça m'étonnerait qu'ils aient fait des chansons pour que ça marche.
[02:56:14] Speaker B: Allons on regarde ça tout de suite dans BengBeng.
[02:57:48] Speaker A: C'est parti ! Contre-attaque, battre à cash, combat ! T'es intacte, t'es légit, t'es le pic, t'es l'équipe ! Attaque, contre-attaque, battre à cash, combat ! T'es intacte, t'es légit, t'es le pic, t'es l'équipe ! et J'espère que vous avez apprécié cette vidéo, si c'est le cas n'hésitez pas à vous abonner à la chaine pour d'autres vidéos ! Allons-y ! J'ai déchiré mon cœur ! C'est la fin de cette vidéo ! Merci d'avoir regardé ! Oh la bestia! Let's go! Oh! Oh! Oh! Oh! Oh! Oh! Oh! Oh! Oh! Oh! Oh! Oh! Oh! Oh!
Don't try and find a way out, no way out And I'll stay here, I'll stay here With all of this Syria, let's go out All this blows my mind All this blows my mind, yeah.
[03:04:20] Speaker B: Il est tout mousseux le monsieur ! Apparemment le cachet n'était pas bon.
[03:04:23] Speaker C: Il s'est transformé en escargot.
[03:04:26] Speaker B: Il faisait des bimis parce qu'il n'y avait pas l'eau dans la piscine.
[03:04:28] Speaker C: Il s'est transformé en pousse-mousse.
[03:04:30] Speaker B: Quel horreur ! C'est bien plus malin pour se laver les mains. Ça s'appelle comment déjà ? M-A-T-W-A-W-K.
[03:04:39] Speaker D: C'est pour Me Against the World.
[03:04:42] Speaker B: On est d'accord que le rêve de guitare et ce son de guitare c'est.
[03:04:44] Speaker C: Les Italiens là ?
[03:04:45] Speaker B: Comment il s'appelle ?
[03:04:46] Speaker C: Maneskin ?
[03:04:47] Speaker B: Maneskin ! C'est vrai qu'il y a un petit côté Maneskin ? Je peux vous sortir la chanson, c'est la même. Alors qui a fait quoi en premier ?
[03:04:54] Speaker C: Bah du coup je pense que c'est Maneskin.
[03:04:55] Speaker B: Après je me suppose que Maneskin a déjà copié d'autres gens qui ont fait ce genre de guitare aussi. Mais ça m'a fait énormément penser à ça, à part tout le reste de la chanson. Et là tu fais « Hey, pizza !
[03:05:07] Speaker C: » C'est vrai que moi ça m'a fait penser à un autre truc mais je savais pas quoi.
[03:05:12] Speaker D: Moi je sais pas, je trouve que ça fait un petit peu comme si c'était Les Enfants Illégitimes de Fall Out Boy et de Avenged Sevenfold un peu.
[03:05:17] Speaker B: What ?
[03:05:17] Speaker C: Je suis assez d'accord avec ça.
[03:05:23] Speaker D: En tout cas, apparemment, il se revendique plutôt de ces affiliations-là.
[03:05:28] Speaker B: Parce qu'il n'y a que ce passage de guitare, c'est pas du tout comme Ménisquine. Mais voilà. Tu veux nous en dire quoi ? Parce que c'est ton choix.
[03:05:35] Speaker D: Oui, c'est mon choix.
C'est mon choix avec Evelyne Thomas.
[03:05:41] Speaker C: Alors, vous avez choisi de porter votre enfant.
Sur le dos, c'est pas pratique.
[03:06:09] Speaker B: J'étais là, je fais un, un, un... Ah bah ça va ! T'étais chaotique !
[03:06:14] Speaker C: A défaut d'être drôle au moins, c'était pas choquant !
[03:06:16] Speaker B: C'était très amusant, j'ai trouvé ça excellent !
[03:06:19] Speaker C: Ah bah génial, ça veut dire que c'est de la merde !
[03:06:23] Speaker D: On s'est bien gondolé. Bah du coup, c'est des Marseillais.
[03:06:27] Speaker B: C'est vrai ?
[03:06:28] Speaker D: Ouais, c'est des Marseillais. Français, Marseillais, et c'est un groupe qui existe depuis genre 2015.
[03:06:32] Speaker C: Le Massilia ?
[03:06:33] Speaker D: Le Massilia.
[03:06:34] Speaker B: Ah, ça sent les cigales, c'est vrai.
[03:06:35] Speaker D: Oui, ça sent les cigales un petit peu.
[03:06:37] Speaker B: Ça sent maïoli, j'ai l'ail. Je m'arrête là, promis.
Parle. Hop, et je mange la clé. Ah, maintenant c'est fermé. Ah, qui c'est qui nous rejoint ?
[03:06:49] Speaker C: C'est Diélo68, merci !
[03:06:51] Speaker B: Bienvenue Diélo !
[03:06:54] Speaker D: Donc, groupe marseillais, groupe...
[03:06:57] Speaker B: Récent ?
[03:06:57] Speaker D: Groupe plutôt récent, qui a moins de dix ans en tout cas, c'est sûr. Et qui s'apprête à sortir, je crois, son troisième album, qui va sortir en septembre. Donc, voilà.
[03:07:08] Speaker B: Je suis passé totalement à côté, je ne le connaissais pas.
[03:07:10] Speaker D: Je ne connaissais absolument pas non plus. Je ne connaissais absolument pas non plus. J'ai découvert cette semaine.
[03:07:14] Speaker C: Apparemment, même eux ne se connaissaient pas.
[03:07:16] Speaker B: C'est pas vrai.
[03:07:16] Speaker C: Non, ils se sont découverts là.
[03:07:19] Speaker B: Ah, il y a quelqu'un d'autre qui.
[03:07:23] Speaker C: Vient de nous rejoindre ? Ah bah oui, c'est Gaël Chury ! On va dire les noms comme ça.
[03:07:26] Speaker B: Ça... Venez tous ! Rejoignez la famille !
[03:07:30] Speaker C: On le fait jamais, donc allez-y, là, sur ce speak, on dit tous ceux qui nous follow, on dit leurs noms.
[03:07:37] Speaker B: On ne le fait jamais !
[03:07:42] Speaker D: Le groupe plutôt jeune qui s'apprête à sortir leur troisième album, ça va sortir en septembre.
[03:07:47] Speaker B: Le morceau s'appelle Madness.
[03:07:53] Speaker D: Petite pensée à Laurent Carilla qui était avec nous la semaine dernière. C'est un morceau qui parle d'addiction. Donc voilà, moi j'ai trouvé ça plutôt sympa.
[03:08:04] Speaker B: La chanson est joyeuse par rapport à l'histoire en fait.
[03:08:06] Speaker D: La chanson est étonnamment jumpy en fait par rapport à l'histoire que ça raconte.
[03:08:09] Speaker B: Parce que l'escargot c'est jamais bon signe. Non. Pas un. On est d'accord. Je m'arrêterai là. Moi aussi, je suis sur une pente glissante. Et il y a beaucoup de traces de bottes dessus, alors fais gaffe. Bon, les Marseillais, on est contre. Ah, c'est qui ? Ah, c'est Didier Ducharme ! Mais le salaud il s'est désabonné pour s'abonner pour qu'on dise son nom !
[03:08:31] Speaker C: Bah merci de nous suivre Didier Ducharme, ça fait vraiment plaisir !
[03:08:36] Speaker B: Ok, Marseille, Marseille en force, on va noter parce que moi j'ai voulu écouter ce qu'ils ont fait avant parce que c'est très très bon, le morceau est très bon, moi j'ai trouvé ça cool.
[03:08:44] Speaker C: Est-ce que tu veux nous parler d'un autre artiste ?
[03:08:48] Speaker B: C'est Tom Spik là maintenant. Tom Spik, c'est le tunnel, tu partages tes chansons, oh oui que c'est le moment d'écouter sur toi. Tom Spik, c'est le moment de nous.
[03:09:03] Speaker A: Raconter ce qu'on devra écouter.
[03:09:14] Speaker B: Ah il a bougé comme ça !
[03:09:15] Speaker A: Ils ont fait les frottis !
[03:09:16] Speaker B: Je te laisse avec ton mec ! Eh bah sa copine elle est contente ! Qui c'est ? Merci monsieur Banana !
[03:09:24] Speaker A: Ah c'est monsieur Banana ! J'adore les bananes !
[03:09:27] Speaker B: Bon vas-y ! Je mange pas enchaîné après ça ! C'est quoi le nom du groupe qui arrive ?
[03:09:32] Speaker D: C'est Rivers of Nihila.
[03:09:34] Speaker B: J'ai jamais été.
[03:09:36] Speaker D: Bah moi non plus ! Enfin si, je l'ai déjà vu en concert, c'était cool.
[03:09:40] Speaker B: J'ai connu le groupe Neal et j'aimerais bien visiter le Neal.
[03:09:44] Speaker D: Donc Rivers of Neal, groupe de death américain, death plutôt technique, progressif, qui revient ! On y vient ! On sent que c'est du Enjoy The Noise tout craché ! Groupe que j'aime bien, qui revient un petit peu de loin parce qu'il y a eu pas mal de remaniement de personnel. Donc oui, ces dernières années, ça a plutôt tourné. Donc c'était un groupe qui était à cinq personnes, qui maintenant ne sont plus que quatre. Il y a eu pas mal de changements et qui revient donc sous une nouvelle monture avec des nouveaux morceaux, des nouveaux singles, dont celui-là qu'on va présenter dès maintenant, qui s'appelle Criminals.
C'est un groupe qui parle généralement de métaphysique, de trucs un petit peu perchés, de philosophie, de machin, etc.
Oui, c'est plutôt des gros cerveaux. Et là, ils ont choisi de parler de rapport entre crime et justice, rapport de pouvoir entre le crime et l'application de la justice, à travers... C'est très compliqué, on va pas prétendre.
[03:10:45] Speaker B: Résoudre la question en un morceau, mais.
[03:10:47] Speaker D: Bon, c'est une tentative, ça s'appelle Criminals, le morceau est plutôt bourrin, avec un petit peu de chant clair aussi, pour les plus sensibles.
Donc je fais partie aussi et puis le morceau est très cool, voilà, je trouve.
[03:10:58] Speaker B: Je ne connais pas non plus le groupe, donc je vais découvrir ce morceau, probablement avec toutes les personnes qui sont là. On va s'en délecter, c'est tout !
[03:11:05] Speaker D: Délectons-nous !
[03:11:05] Speaker B: C'est comme ça ! Eh ben super Nils, super pour l'appareil photo !
[03:11:10] Speaker A: Il est foutu, c'est pas grave !
[03:11:11] Speaker B: Je te remercie !
[03:11:12] Speaker A: Il est foutu, c'est pas grave !
[03:11:13] Speaker B: Et nous on vous remercie ! On se retrouve dimanche prochain, merci beaucoup pour cette excellente soirée avec vous. Profitez du rock'n'roll,issez-vous la musique. Bon courage pour cette semaine et vive le métal ! Bisous !
[03:11:25] Speaker A: C'est Coussin qui dit bisous ! C'est la fin de cette vidéo.
C'est génial!
J'ai l'amnésie Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Un pour le caillou.
[03:16:12] Speaker C: Deux pour le spectacle.
[03:16:15] Speaker B: Et voilà, c'était mon souvenir.
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