Episode Transcript
[00:00:20] Speaker A: Bienvenue à vous toutes et à vous tous ! Oui, je suis le rock'n'roll ! Yeah, baby, baby, yeah, yeah, baby, yeah, baby, oh, baby, yeah, baby, oh, baby, yeah, baby, oh, c'est très long !
[00:00:33] Speaker B: Sérieusement, je ne sais pas pourquoi ça dure si longtemps.
[00:00:35] Speaker A: Parce que c'est pour faire chier vraiment tout le monde.
C'est pour avoir plus d'insultes sur Internet, donc monter dans les algorithmes.
[00:00:41] Speaker B: C'est pour que les gens quittent la vidéo en moins de une minute.
[00:00:44] Speaker A: C'est ça, zéro viewers.
C'est pas grave, on fait ça par passion. Pour le plaisir ! Herbert Léonard est notre exemple. Bientôt dans l'émission ! C'est quoi, il collectionne les tanks ou les charges ?
[00:01:01] Speaker B: En tout cas, il faut juste qu'on arrive à décaler le canapé pour qu'il puisse venir avec son fauteuil roulant et ça sera bon.
[00:01:07] Speaker A: Non, je crois pas qu'il s'en foute, Tyrolange. Je sais pas moi, je suis pas.
[00:01:14] Speaker B: Expert de Herbert Léonard. En tout cas, il est le bienvenu.
[00:01:18] Speaker A: Et donc j'espère que vous avez passé une bonne semaine les amis, que le week-end a été bien reposant, que vous vous êtes amusés, que vous avez fait des bisous, des câlins, des toutous. Bon, nous, sexuellement, il se passe rien dans nos vies, donc c'est pas très grave, mais toujours est-il que... Ah moi.
[00:01:30] Speaker B: J'Ai fait des toutous, des toutoulistes, j'en ai fait plein.
plein de trucs à faire.
[00:01:35] Speaker A: Et j'espère que vous avez vu des concerts, que vous êtes bien amusés. Mon petit Ben, cette semaine, bien évidemment, il s'est passé moult choses, on n'a fait que travailler encore une fois.
Même samedi, même hier.
[00:01:47] Speaker B: Même hier, tout à fait, c'est pas grave. C'est ça l'amour du... Du risque.
[00:01:52] Speaker A: L'amour, voilà. Ok. Moi, j'ai vu le château qu'il y a dans le générique, je crois. Non, c'est pas lui. Je sais pas. C'est français.
[00:02:00] Speaker B: Je sais pas, je sais pas où tu étais.
[00:02:01] Speaker A: Je suis allé au château de Chantilly. Je suis allé le visiter.
[00:02:04] Speaker B: Je l'ai filmé, le château de Chantilly. C'est vrai ?
[00:02:06] Speaker C: Bah oui.
[00:02:08] Speaker B: Je l'ai fait, je l'ai survolé en drone et tout.
[00:02:10] Speaker C: Waouh.
[00:02:11] Speaker B: Parce que mon travail, c'est ça. Moi, je suis une des châteaux.
C'est pas vrai. Enfin si, je l'ai filmé, mais... C'est un très beau château.
[00:02:18] Speaker A: C'est très beau, ouais.
[00:02:19] Speaker B: T'es allé dans la galerie... De la vaisselle ? Ouais, exactement.
[00:02:23] Speaker A: Où ils ont les... Et le QR.
[00:02:25] Speaker B: Code où tu vois les menus qui apparaissent, là ?
[00:02:27] Speaker A: Ah non, mais j'ai pas fait ça parce qu'il y avait vraiment beaucoup de monde.
[00:02:29] Speaker B: Eh ben, il y a un truc, c'est pour ça que j'ai travaillé avec Snapchat, ils ont fait un truc où tu filmes le set de table avec la vaisselle de collection, et en fait, les plats apparaissent, les plats de l'époque apparaissent en 3D, c'est assez intéressant.
[00:02:44] Speaker A: Ah ouais non mais il faut que je le refasse alors parce que de toute façon j'ai pas payé les 7 euros de la visite guidée qu'il peut m'amener dans les chambres et c'est ça que je voulais faire. Ahah les chambres !
[00:02:52] Speaker B: Tu les vois à ton lit de princesse ?
[00:02:54] Speaker A: C'est ça mais attends mais c'est hyper beau ! C'est un peu kitsch quand même tout ce qui est royal.
[00:02:58] Speaker B: Alors le truc c'est que le château a été cédé par son dernier propriétaire à la ville, enfin au patrimoine français. Et la règle c'est qu'ils ne peuvent pas retirer tout ce qu'il y avait dedans au moment où il y était. Il doit rester. Et rien ne peut sortir, rien ne peut rentrer.
[00:03:18] Speaker A: C'est ça comme ce petit siège pornographique qu'il y a à certains moments. Mais ça, ça n'a pas l'air d'être d'époque. Et je regardais, c'était marqué, ah ouais, 1934.
[00:03:26] Speaker B: C'est le dernier propriétaire.
C'est lui qui a aussi collectionné toute cette vaisselle.
Tout ce qu'il y a là-bas ne peut pas sortir de là-bas. C'est obligé de rester dans ce...
[00:03:35] Speaker A: C'est ça que ça m'a pas impressionné. Par contre, tous ces tableaux, c'est impressionnant quand tu regardes la même personne sur le tableau à la même époque, des têtes différentes. C'est-à-dire... Des fois ils sont gros, des fois ils sont minces, des fois ils ont des nez géantes, et là tu fais... Il y a des concepts...
[00:03:49] Speaker B: C'est comme aujourd'hui, les gens changent beaucoup.
[00:03:52] Speaker A: Ah oui, ben pas longtemps.
[00:03:54] Speaker B: Après, il y a des gens...
[00:03:55] Speaker A: Je crois que la perspective n'est pas.
[00:03:56] Speaker B: La même selon l'artiste. C'est comme la retouche en photo, quoi. Des fois, il y a des photographes plus sympas que d'autres.
[00:04:01] Speaker A: Ouais, c'est ça ! Y'en a vraiment, je me suis dit, y'a des fans, je me suis dit, putain ça a l'air d'être un enfoiré, lui il les a vraiment mais accrochés de ouf. Bref, non, voilà, c'était une visite sympathique, j'étais dans les bois, j'étais voir l'hippodrome. C'est une ville un peu bourgeoise quand même. Moi qui habite à Saint-Denis, ça m'a changé. J'ai l'impression d'avoir voyagé en un instant, c'est-à-dire que j'étais vraiment dans le centre de la France.
[00:04:23] Speaker B: C'est le principe de faire de la route, c'est qu'on voyage.
[00:04:28] Speaker A: Le TER ne coûte pas si cher, juste pour l'information pour les parisiens, parce qu'on a l'impression que ça va coûter 1000 dollars, mais non, ça coûte 1000 euros.
[00:04:34] Speaker B: Non, parce que les gens qui y travaillent sont aussi pauvres que les autres.
[00:04:37] Speaker A: Que ceux qui travaillent au final.
[00:04:39] Speaker B: C'est ça qui est magique.
[00:04:40] Speaker A: Bon, bref, voilà, racontez-nous un petit peu, dans le chemel ou même dans la vidéo, en commentaire, ce que vous avez fait, si vous avez visité des trucs.
[00:04:47] Speaker B: Votre vêtement de la semaine, qu'est-ce que vous avez fait cette semaine ?
[00:04:50] Speaker A: Et bien, toi t'as fait quelque chose d'un...
[00:04:53] Speaker B: Je sais pas, j'arrive pas à me rappeler.
[00:04:54] Speaker A: Mais aussi je me suis dit, mais qu'est-ce que j'ai foutu ? Alors, il y a un concert que j'ai vu, mais je vais en parler.
[00:04:59] Speaker B: Toi t'as fait plein de concerts.
[00:04:59] Speaker A: Juste après, j'ai fait deux concerts, ouais. J'ai fait deux concerts, il y en a un qui s'est terminé en grande fête, mais j'ai fait deux concerts et j'ai vu des choses. J'ai vu Gwé Lartac. Je suis allé au Cabaret Sauvage.
[00:05:11] Speaker B: Ah si, moi je sais ! Hier soir, en rentrant du studio, j'ai croisé Christina Aguilera, mais on vous en parle plus tard.
[00:05:20] Speaker A: C'est fou hein, à Ménilmontant, le village du monde !
[00:05:23] Speaker B: Elle m'a dit, elle m'a dit, je rentre je suis un peu bourré.
[00:05:28] Speaker A: Sacrée Christina. Pour les intimes. Ixtina. Donc Vélartac. Très très bien, ça sentait quand même beaucoup l'alcool.
Le son du cabaret sauvage, sachez, alors parce qu'on me l'a répété mais un nombre incalculable de fois ce soir-là, de plusieurs ingénieurs du son, c'est la meilleure salle au niveau du son à Paris.
d'après eux, donc ils n'étaient pas sous. Donc j'imagine que ça veut dire que c'est vrai. Une salle que moi je détestais avant mais qui a beaucoup changé quand même. Le son c'est vrai que c'est mieux, il y a plus d'espace. C'est vrai que même s'il y a moins de gens, le cercle qui est devant la scène permet de croire qu'il.
[00:06:05] Speaker D: Y a beaucoup de monde.
[00:06:06] Speaker A: Parce que là c'était pas plein.
[00:06:07] Speaker B: C'est comme une sorte de chapiteau, c'est.
[00:06:09] Speaker A: Un peu un cercle.
[00:06:10] Speaker B: C'est un cercle pour ceux qui ne savent pas. Moi je n'y suis pas allé depuis au moins 4 ou 5 ans.
[00:06:15] Speaker A: Bah moi j'y étais allé encore la dernière fois d'avant mais je m'en souviens pas trop donc c'est pour ça que cette fois-ci j'étais clair.
[00:06:20] Speaker B: J'y étais déjà allé la dernière fois d'avant.
[00:06:23] Speaker A: Bah comprenez ce que vous voulez. Oui bah écoutez si je savais parler français ça se saurait. Je remercie d'ailleurs les quelques critiques de ces quelques professeurs de français en commentaire qu'on a pu voir passer, ça me fait plaisir. Ce qui m'a fait beaucoup rire aussi en commentaire c'est la « I am in the bilouc ». J'ai pas pu m'empêcher mais de rire.
Parce que ça, c'est dans notre petite vidéo de Architects. Et d'ailleurs, elle est sortie, cette vidéo, mercredi, à l'occasion de la sortie de ce nouvel album.
[00:06:50] Speaker B: Ah, tu voulais pas terminer sur Vélartek ?
[00:06:52] Speaker A: Non, parce qu'en fait, je dis que c'était bien, le son était pas top en fait, et puis j'allais dire des trucs méchants, donc ça sert pas à rien.
[00:06:56] Speaker B: D'accord, ouais, vaut mieux pas en parler quand c'est pas bien.
[00:06:58] Speaker A: Non, non, voilà.
[00:06:59] Speaker B: La première partie, c'était très bien. Ça c'est un truc, en général, dites-vous, que si on n'en parle pas, c'est que généralement on n'a pas des bonnes choses à dire.
[00:07:05] Speaker A: Voilà.
[00:07:05] Speaker B: C'est un message qu'on peut dire en général.
[00:07:06] Speaker A: Et puis si on parle d'un truc où on picote un peu, c'est quand même qu'on aime bien.
[00:07:10] Speaker B: Tout à fait.
C'est ce qui explique qu'on en parle, parce que sinon on en parle pas.
[00:07:17] Speaker A: C'est souvent moi.
[00:07:20] Speaker B: Mais oui, en effet, on a sorti une interview de Architects cette semaine.
[00:07:23] Speaker A: Et elle a beaucoup plu. Je remercie vraiment infiniment toutes les personnes qui ont pu la regarder parce qu'elle a très très bien marché.
J'étais hyper ému. C'est pour ça que je suis allé visiter un château. Je me suis dit ça y est, c'est la grande classe avec ma carte spécial chômeur, je vais pouvoir aller voir.
[00:07:39] Speaker B: Maintenant que les portes du succès sont ouvertes à moi, je vais regarder un petit peu où je vais investir. Quel genre de résidence secondaire je vais m'acheter ?
[00:07:49] Speaker A: J'ai vu la cabane en bois qu'il y avait dans le bois juste à côté, c'était pas mal. Ça ne devait pas coûter très cher, peut-être gratuite. En tout cas, merci, merci, merci beaucoup. L'album est très bon, n'hésitez pas à faire vos commentaires d'ailleurs aussi sur l'album, ce que vous en pensez. Vous pouvez dire que vous détestez, expliquez-nous pourquoi.
[00:08:03] Speaker B: Il y en a qui l'ont fait dans l'équipe.
[00:08:08] Speaker A: Tu penses à qui ?
[00:08:09] Speaker B: À Xtina !
[00:08:10] Speaker A: Xtina ! Et puis voilà, c'était très bien. Du coup, je me suis dit que c'était l'occasion de commencer avec le dernier clip de Architects qui est sorti le même jour que notre interview et qui est avec... Comment ça s'appelle déjà ? House of Protection ?
[00:08:24] Speaker B: Oui, tout à fait.
[00:08:25] Speaker A: Et c'est sublime, ça bastonne encore. Je crois que c'est le dernier morceau de l'album qui bastonne, dans toutes les sorties qu'il y avait déjà eu avant.
[00:08:31] Speaker B: Ah ouais, si tu le dis.
[00:08:34] Speaker A: T'en as pensé quoi d'album que tu n'as pas écouté ?
[00:08:36] Speaker B: Si, si, je l'ai écouté. J'arrive pas trop à... En fait, je trouve... Non mais alors c'est un...
[00:08:41] Speaker A: Je voulais une critique un peu constructive parce que sinon moi je vais dire c'est bien, c'est bien.
[00:08:44] Speaker B: Je vais t'en donner une. C'est que je trouve que ce truc d'entendre des singles pendant plus de six mois avant et de connaître déjà la moitié de l'album parce que l'album n'est pas très long. Et le fait de connaître déjà toutes les chansons un peu séparées fait que quand tu écoutes l'album, je trouve que tu perds cette sensation d'unité et de trucs que tu découvres un peu comme ça. Et du coup, je trouve que c'est bizarre de rentrer dans les chansons que t'as pas entendu avant par rapport aux... qui sont en plus souvent des titres plus forts. Enfin, s'ils les ont sortis en single, c'est que c'était des plus forts, quoi. Donc je trouve que c'est un peu étrange de rentrer dedans.
Après, je trouve qu'il y a des trucs pas mal, je trouve qu'il y a des trucs où ça redevient un peu plus vénère et plus comme j'aime, et ça, c'est bien. Je trouve que dans la voix, il y a des trucs plus intéressants que les derniers trucs qui sont sortis. Je trouve que ça va plus loin, c'est plus varié. Après, on sent beaucoup l'influence du producteur, je trouve. Et après, je trouve qu'il y a encore des chansons un peu trop douces pour moi.
[00:09:53] Speaker A: C'est les critiques qu'il y a eu globalement.
[00:09:55] Speaker B: Mais je trouve que par rapport à d'autres périodes d'Architects, c'est bien. Enfin, je trouve que ça va dans le bon sens.
Après, je pense que le problème c'est que quand un groupe a fait, voilà c'est leur 11ème album, quand t'as démarré sur du sur-vénère, qu'après t'es allé faire des trucs très mélo, c'est très dur de faire un album qui peut contenter tout le monde, alors que clairement leur fanbase elle a grandi quand ils ont commencé à faire des trucs plus mélo. Donc de toute façon ils sont obligés de faire plus mélo. Je pense qu'à une époque où le metalcore devient de plus en plus vénère, ils ont un peu le cul entre deux chaises et que c'est toujours ce truc de savoir contenter un petit peu tout le monde, la chèvre et le chou, comme on dit, dans le jargon. Mais voilà, je pense que c'est un album qui est quand même assez varié. Voilà, c'est bien.
[00:10:44] Speaker A: Les critiques ont été vraiment données sur les morceaux les plus doux en disant, la soupe là, merci. C'est un peu fort, mais effectivement, étant habitués, ils ont sorti tous les morceaux qui étaient vénères avant. Sauf un. Qui est arrivé au milieu.
[00:10:58] Speaker B: Coucou, je suis le single radio, coucou !
[00:11:01] Speaker A: Aïe, aïe, ne me frappez pas ! Mais bon voilà, l'interview est très intéressante et ça a été un très très bon moment. Il y a beaucoup beaucoup de personnes qui nous suivent qui ont dit « Ah je pensais pas qu'il était si gentil ». Et c'est vrai qu'il est très gentil. Parce que même quand les gens font du bruit dans la salle d'à côté, il va leur dire « Vous pouvez pas fermer votre gueule parce qu'il y en a qui bossent là ».
[00:11:19] Speaker B: Ça c'est assez drôle, alors du coup on l'a coupé au montage. Mais en fait il y a des gens qui faisaient du bruit à côté et c'est lui qui fait « Non les gars je suis désolé, c'est pas cool pour vous, je vais leur dire d'aller fermer leur gueule ». Non, on veut pas déranger !
[00:11:31] Speaker A: T'inquiètes pas, il a dit non, si, si, il faut du respect quand même.
[00:11:34] Speaker B: Donc voilà, c'est très gentil.
[00:11:36] Speaker A: C'est très très gentil. Du coup, nous allons ouvrir le bal. Ah, ce soir, il faut quand même donner l'invité, j'allais oublier.
[00:11:40] Speaker C: Ah oui !
[00:11:40] Speaker A: Bah oui, il y a Louis, Louis le batteur des Pogo Car Crash Control qui ont annoncé la sortie de ce fameux nouvel album.
[00:11:47] Speaker B: Ah, il y a un nouvel album ?
[00:11:48] Speaker A: Bah oui ! Ah, on savait pas ! Voilà, et la pochette, etc. On va parler de ces différents projets parce qu'il fait quand même beaucoup de choses.
Je savais pas qu'il faisait autant de choses donc on va en discuter avec lui et puis on va voir ce qu'il pense de son frère puisqu'on a reçu son frère juste avant. Donc il m'a dit j'ai beaucoup beaucoup de commentaires à faire sur ce qu'il a dit parce que je n'étais pas au courant. Donc ça va être plutôt croustillant. Allez on ouvre le bal avec Architects et ce Brain Dead featuring House Of Protection. Encore une fois bienvenue à vous toutes, à vous tous.
[00:12:13] Speaker E: Bang bang !
C'est ce qu'il y a de plus fort dans l'esprit de l'humanité.
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[00:14:44] Speaker A: Lui I said I liked the way she.
[00:14:56] Speaker C: Looked and then I said no homo I tell a lie, I'm hitting the.
[00:14:59] Speaker A: Type of beauty that bestows her Dressed.
[00:15:01] Speaker F: Like a daydream, I'll get down in.
[00:15:03] Speaker A: One The ethereal reflection, the sunrise is.
[00:15:05] Speaker C: Just for her I said I liked her company and then I said no.
[00:15:08] Speaker F: Homo I tell her I like her.
[00:15:09] Speaker C: She stopped, I'm around her, I'm in.
[00:15:10] Speaker F: Slo-Mo Epitome of everything, I tell her how I really feel She'll realize that.
[00:15:14] Speaker C: I'm homo for sure.
[00:15:34] Speaker A: No homo.
[00:16:24] Speaker F: I'm trying to tell you something And.
[00:16:27] Speaker E: It'S the opposite of what no homo.
[00:16:28] Speaker C: Means But for the sake of full.
[00:16:30] Speaker F: Transparency I like your face and it's.
[00:16:33] Speaker E: In a gateway Homo! I like your face and it's in a gateway I promise no homo On est comme ça la tienne ?
[00:17:22] Speaker B: Pardon, je n'avais pas vu qu'on était revenus en live.
[00:17:24] Speaker A: J'aime ce groupe, j'aime ce groupe et c'est pour ça que j'ai décidé de vous en passer aussi, puisqu'ils sont passés. Du côté de la maroquinerie, c'était...
[00:17:31] Speaker F: Le 27.
[00:17:31] Speaker B: C'était jeudi.
[00:17:32] Speaker A: Voilà, écoutez, la réponse a été donnée immédiatement par Gladys. On ne l'a pas encore vue, parce qu'on ne lui a pas encore dit bonjour. Vous voyez, à la réelle, je ne l'ai pas montrée d'ailleurs.
Je ne vais pas me remettre.
[00:17:50] Speaker B: C'est un métier.
[00:17:51] Speaker A: Bref, toujours est-il que l'Embryny Girls, c'est des paroles engagées, c'est beaucoup, beaucoup de politique, d'avis tranchés aussi, je dirais. Et c'est ce qui fait que c'était très, très bien. C'était un concert, ça faisait longtemps que je n'avais pas vu ça, à part Show Me The Body. Je ne sais pas si vous vous souvenez quand j'avais fait la critique. Hyper agressif, très, très puissant, un son hyper bon, ultra punk. Elle n'a pas arrêté d'aller dans le public, de s'accrocher au plafond, de faire des tomes de choses comme ça. Et ça fait un show vraiment hyper bon.
Et puis c'est une personne finalement qui est vraiment adorable en vrai, donc du coup c'est quand même cool parce qu'on peut imaginer qu'elle ait envie de foutre des patates dans la gueule de beaucoup de gens, ce qui est une réalité, mais elle ne le fait pas en vrai, c'est-à-dire qu'elle... — Elle prévise les mots et la musique. — Voilà, elle préfère l'art pour pouvoir transmettre ce genre de choses. Et c'était très très bien parce qu'il y a eu pas mal de moments où... J'avais l'impression des fois d'être à la fac de lettres. « Macron, démission ! » Et du coup, je me disais « C'est bien les gens, ils étaient...
ensemble et ils étaient, je veux dire, en symbiose et puis du coup ça faisait plaisir à voir qu'il y avait autant de filles aussi dans le pit parce que c'est un groupe féministe évidemment donc peut-être...
que j'aurais préféré qu'il y ait plus de filles, à savoir que j'ai demandé une invite et on m'a dit non, les invites ne sont données qu'aux femmes. Donc j'ai trouvé ça cool aussi. Et puis ce qui est certain, c'est que voilà, il y a eu ce moment où elle est partie dans le public et puis elle a repris un mec comme ça.
Là, je me suis dit, ça va être le moment où il va y avoir une leçon. Ça va être sa fête ! Elle lui a dit, toi, t'es une queen ? Et elle a fait, yes I am ! Et elle a fait, yeah ! C'était toi ! À un moment, j'étais là, mais moi, et moi ! D'ailleurs, à un moment, elle dit... Regarde, j'ai mon tenue à paillettes ! D'ailleurs, à un moment, elle a le gars qui crie, qui est gay ici, et j'ai levé la main, et il y a un mec à côté de moi qui fait, bouton de yeux, tu te fous de ma gueule ? J'ai fait, ah baby, let me go ! Donc voilà, c'était assez rigolo.
[00:19:51] Speaker B: A savoir que Lumberjiggers repasse en concert en décembre et moi j'ai une amie qui était au concert et qui m'a dit c'était tellement bien que j'ai directement pris une place pour le prochain concert.
[00:20:02] Speaker A: Ah ouais, je te jure, c'était ouf. Je me disais ça s'arrête jamais. C'est vraiment hyper punk quoi. Très bon concert.
[00:20:08] Speaker B: Oh mais Pierre, Pierre. Quelle heure est-il ?
[00:20:11] Speaker A: Ben, attends.
[00:20:13] Speaker E: C'est l'heure du Flashback News !
[00:20:20] Speaker B: Et c'est présenté bien sûr et sponsorisé.
[00:20:23] Speaker A: Par Didi Lamoroso !
[00:20:26] Speaker D: Dzień dobry Piotr ! Dzień dobry Ben ! Dzień dobry Gladys !
[00:20:30] Speaker B: Le comité touristique de Pologne ! T'as coupé ma vanne en fait. J'ai tout foutu en l'air comme d'habitude.
[00:20:36] Speaker A: Tu veux qu'on recommence ? Non, on s'en fout. J'ai un peu plus de temps qu'en Pologne là.
[00:20:42] Speaker B: Quoi ? Ouais bah non mais je le débarrais quoi.
[00:20:46] Speaker A: Bonsoir Gladys.
[00:20:47] Speaker F: Bonsoir.
[00:20:48] Speaker B: Bonsoir.
[00:20:49] Speaker D: Mais c'est pas Gladys, c'est Christina !
[00:20:51] Speaker A: Ah, Christina !
[00:20:54] Speaker B: C'est pas une cuisine ?
[00:20:56] Speaker A: Je sais bien qu'elle est bonne cuisinière. Non mais il faut dire oui. C'est pas grave, on n'est pas là pour dire la vérité.
[00:21:02] Speaker B: Elle fait très bien la tarte au marron.
[00:21:09] Speaker A: Bon, comment se sont passées vos vacances Didier ? Je sais que ça regarde personne, mais j'ai envie de le savoir moi.
[00:21:13] Speaker D: Ça va, ça va, c'était pas mal. Je me suis arraché le bout d'un orteil.
[00:21:17] Speaker A: Ah, j'ai peur.
Le bout d'un orteil ? J'imagine, mais il se passait quoi ? Tu t'es fait manger par un lion ?
[00:21:25] Speaker D: Non, non, j'ai glissé sur des coraux.
Tu crois que je me suis baigné dans la mer ?
[00:21:31] Speaker B: J'en sais rien moi.
[00:21:32] Speaker D: Bien sûr que non. Un moment, j'ai glissé au bord de la piscine, je voulais remettre le parasol, le bouger un peu pour être un peu plus à l'ombre. J'ai mon pied qui a glissé sur le carrelage, mon pied gauche qui a glissé sur le carrelage de la piscine et le pied droit, l'autre vêtement était un peu du truc bétonné avec des petits graviers et ça a fait comme ça.
[00:21:49] Speaker A: Ah ça c'est métal ça.
Ah j'ai mal !
[00:21:53] Speaker D: Je me suis cassé l'ongle en deux et c'est le bout de l'orteil qui s'est arraché, qui tenait plus à rien et du coup j'ai remis.
[00:22:01] Speaker A: Pourquoi j'ai posé la question ?
[00:22:03] Speaker D: Ah oui, trigger warning pour ceux qui craignent des pieds.
[00:22:05] Speaker A: Ou les blessures dégueulasses. Que s'est-il passé dans l'actualité cette semaine mon Didi ?
[00:22:13] Speaker D: Alors on va commencer avec le bon vieux Chino.
[00:22:15] Speaker A: Qu'est-ce qu'il a fait ?
[00:22:17] Speaker B: Il a un restaurant indien ? Ouais.
[00:22:18] Speaker D: Il fait du super poulet grillé. Non, il a juste dit qu'à propos du prochain album de Deftone, il a dit « nous sommes ravis ».
[00:22:27] Speaker A: Carrément !
[00:22:28] Speaker B: Bah j'espère qu'on pourra en dire autant !
[00:22:30] Speaker D: Le dixième album, là, il va pas tarder à arriver. Les sessions d'enregistrement, on le sait, sont passées en plusieurs fois en début d'année dernière. Et là, ils comptent le sortir pendant la tournée. Il a dit que c'est quasiment prêt, la tournée, elle commence...
Dans la foulée, c'est ça. Courant tournée.
[00:22:48] Speaker B: Alors c'est drôle parce que du coup, le dixième album, Architects, ils en ont fait 11.
[00:22:53] Speaker A: Après, Deftones ne se sont jamais trop pressés pour faire des albums. Et pourtant, ils ont 260 000 ans. C'est ça. En même temps, tenir un restaurant qui fait du poulet pané et de la nourriture indienne, ça prend du temps.
[00:23:05] Speaker D: Il faut motiver Stéphane.
[00:23:08] Speaker B: Tu peux arrêter de fumer des joints ?
[00:23:10] Speaker F: Il y a même dix bons albums qu'en faire plus qui ne sont pas forcément très bons non plus.
[00:23:16] Speaker D: Tu parles pour Deftones ou tu parles pour Architects ?
[00:23:18] Speaker F: Je parle pour Architects, pour ce qui me concerne.
[00:23:22] Speaker A: Parce que là, celle-ci, elle n'a pas aimé.
[00:23:24] Speaker D: Elle a belle plante, elle n'a pas aimé l'album, on dirait.
[00:23:28] Speaker B: Allez lire sa chronique sur... Milchek.
[00:23:33] Speaker A: Webzine Milchek.
[00:23:33] Speaker F: J'ai eu beaucoup de gens qui se sont plaint de cette chronique.
[00:23:35] Speaker B: Ouais, mais t'inquiète.
[00:23:36] Speaker A: Mais c'est... Oh, il t'aime bien quand même.
[00:23:37] Speaker B: Au moins, c'est que t'as dit...
[00:23:38] Speaker F: Il y en a un qui m'a dit que j'étais unfollow, j'ai dit d'accord.
[00:23:41] Speaker A: Excuse me ! Bah moi, je te followais pas ! C'est un peu l'idée. Non, mais tu l'as... Excuse-moi, du coup, je digresse, mais tu l'as détestée totalement. Ça t'a fait chier.
[00:23:52] Speaker F: C'est pas un album d'architectes, c'est un album de Jordan Fish qui a emprunté la voix de Sam Carter en fait.
[00:23:57] Speaker A: Pourquoi un peu comme ça ?
[00:23:58] Speaker B: Je crois qu'il y en a une qui a de la rancœur qu'il ait.
[00:24:00] Speaker F: Quitté... Ah non, c'est une très bonne chose qu'il ait quitté Bring Me.
[00:24:03] Speaker B: Oh là là ! Tout le monde à propos se rend compte !
[00:24:08] Speaker A: Bon, on est juste suivants ! Et du coup t'étais énervée et puis t'as...
[00:24:12] Speaker F: C'est ça, ça m'a fait friser les cheveux.
[00:24:17] Speaker A: C'est une bonne analyse.
Bon alors la suite.
[00:24:19] Speaker D: On enchaîne avec la petite news triste de ce week-end, c'est David Johansson des New York Dolls qui est mort.
[00:24:25] Speaker A: Tout à fait.
[00:24:25] Speaker D: C'est quand même un des pionniers et du punk et du glam et de mec des barésies et des hauts talons sur scène et du maquillage. Il est décédé.
[00:24:35] Speaker A: Et il est mort de viesse.
[00:24:38] Speaker B: Qui a été un peu aidé, je.
[00:24:40] Speaker D: Pense, de vieillesse et du mode de vie qu'il a détruit les années 70.
[00:24:44] Speaker B: À bout d'un moment, tu te payes.
[00:24:45] Speaker A: Oui, oui. Sache-le, Pierre. Faudrait que j'arrête de manger du pain rassis. Je ne pensais pas à ça.
[00:24:54] Speaker D: Tu crois que c'est ça qui va éponger tout ce que tu as engorgité ?
[00:24:57] Speaker A: Alors c'est vrai que quand je suis une ut... Bon alors passons, c'est quoi la suite ? Parce que sinon on va encore me reprocher de dire des saletés.
[00:25:02] Speaker D: Alors pour la suite, il y a Wes Borland qui a expliqué pourquoi lui et son frère ont quitté l'Imbiscuit juste avant d'être signés dans les années 90. Est-ce que vous aviez entendu parler de cette histoire ?
[00:25:10] Speaker B: Moi je connais l'histoire. Alors je savais même pas déjà que son frère avait joué dans l'Imbiscuit.
[00:25:14] Speaker A: Si, il était au clavier. C'est John O'Toole ?
[00:25:16] Speaker D: Il était effectivement au clavier, donc on savait qu'en 2001, Wes Borland avait quitté l'Imbiscuit.
[00:25:19] Speaker B: Ah oui, d'ailleurs il était dans le groupe qu'il a fait après, il était dedans son frère.
[00:25:25] Speaker D: Je ne saurais pas dire.
[00:25:26] Speaker B: Son groupe chelou là ?
[00:25:27] Speaker A: Oui, on l'avait fait en interview dans Bring The Noise pour ça, je ne sais plus. Black Light Burns ! Oui, bien, bravo, bravo !
[00:25:34] Speaker B: Quelle mémoire !
[00:25:36] Speaker A: Ça c'est quand on consomme pas de paracite, du coup on a de la mémoire !
[00:25:39] Speaker D: Il a une bite et une mémoire d'éléphant.
Alors oui, on savait qu'il avait quitté l'Inbiskit en 2001. Ça c'est l'effet Zégalas ! à cause de l'épuisement professionnel, des petites tensions qu'il y avait avec les autres membres du groupe et un traumatisme causé par la mort d'un fan lors d'un concert en Australie.
[00:25:57] Speaker A: Oui, c'est vrai.
[00:25:58] Speaker D: On savait, mais on ne savait pas qu'effectivement, dans les années 90, juste avant que le groupe soit signé, Il s'est barré parce qu'il n'était pas très en accord avec l'ADA du groupe. En fait, ça se voit très bien quand on le voit sur scène avec tous ses costumes et tout.
[00:26:10] Speaker A: Oui, il est décalé par rapport aux autres.
[00:26:11] Speaker D: On dirait qu'il est un peu décalé par rapport aux autres. Il n'était pas trop en accord avec Fred Doerr sur la direction que devait prendre le groupe. Il a fait « si c'est ça, je me casse ». Son frère a dit « si c'est ça, je me casse aussi ».
[00:26:22] Speaker A: Oui, il l'a su.
[00:26:24] Speaker D: Le groupe a fait « si c'est ça, cassez-vous ». Ils étaient tous d'accord finalement.
Wes Borland était redevenu du coup serveur pour vivre. Le groupe a acheté un van, une remorque et puis ils sont partis enregistrer, ils ont engagé deux guitaristes et ils sont partis enregistrer à Los Angeles. Sauf que sur la route, ils ont eu un putain d'accident qui a été ultra vénère. Fred Durst avait les pieds déchiquetés. Ils sont arrivés en studio, ils étaient tous ultra blessés, donc les mecs ont halluciné.
Ils ont quand même essayé une nuit.
[00:26:57] Speaker B: C'était à cause d'un accident ou à cause d'un parasol au bord d'une piscine ? Parce que moi, je connais la vérité.
[00:27:06] Speaker D: Il y a une nuit, les deux guitaristes qu'ils avaient engagés, ils ont piqué le van et tout le matos guitare.
[00:27:12] Speaker B: Mais non !
[00:27:13] Speaker D: Ils se sont barrés.
[00:27:14] Speaker A: Après, tout le monde ne savait pas l'accident, ils ont tout pris.
[00:27:18] Speaker D: Ils ont tout pris. En tout cas, non, le matos guitare. Ils se sont barrés avec et le van qui était dû, a priori, ne pas être habillé comme ça.
Donc là, Fred Durst, il a rappelé Wes, il a fait ça ne te dirait pas de venir enregistrer à Los Angeles quand même ? Donc Wes Borland fait non, non, mais c'est mort, je n'irai jamais à Los Angeles. Ils ont quand même enregistré, enfin ça ne marchait pas, donc ils ont arrêté. Ils sont partis essayer d'enregistrer à New York. Avec d'autres gars, ça n'a pas marché non plus. Et là, Wes Borland a accepté de revenir.
Donc c'est quand même...
[00:27:46] Speaker B: Ils ont enregistré quand même en Californie.
[00:27:48] Speaker D: Et du coup, ils ont fait leur premier album qui est devenu un putain de hit.
[00:27:52] Speaker A: Et qui a failli ne pas marcher, ils ont même failli être... Comment on dit ? Unsigned ? Rejetés de la maison de disques.
[00:27:58] Speaker D: Dessignés.
[00:27:59] Speaker A: Je sais pas comment on dit en français. Tipexés. Et rejetés de la maison de disques.
[00:28:02] Speaker D: Un coup de tipex, du blanc, on met du blanc sur les signatures.
[00:28:05] Speaker C: Blanco !
[00:28:05] Speaker B: Blanco !
[00:28:06] Speaker A: Hop ! Parce que l'album apparemment ça a été un peu compliqué quand même pour que ça fonctionne. C'est juste quand ils ont dit bon allez vas-y on va foutre cette putain de reprise de Faith. Que là tout le monde a fait... Mais ils existent vraiment ? Mais dis donc c'est pas mal dis donc ! Petite reprise de Georgie !
[00:28:20] Speaker B: C'est pas Jordi, attention. Parce que dur dur d'être bébé par Limp Bizkit. En Marc j'aimerais bien le voir.
[00:28:26] Speaker A: Moi j'aimerais le voir aussi. Franchement j'irais dire, attends ça peut être cool.
[00:28:29] Speaker B: T'as un bon riff.
[00:28:29] Speaker D: Rappelez-vous la reprise qu'on avait fait ici en mode Rammstein, c'était déjà pas mal.
[00:28:33] Speaker A: Pas faux.
[00:28:36] Speaker D: On enchaîne avec Chavo.
[00:28:39] Speaker A: Aïe aïe aïe.
[00:28:39] Speaker D: Qui a expliqué pourquoi...
[00:28:41] Speaker B: Il avait des petites tresses au menton.
[00:28:42] Speaker D: Pour son projet Seven Hours After Violet. Pourquoi en fait pour l'album il a enlevé les collaborations de Jonathan Davis et de Killswiss Engage ? En fait, il expliquait qu'au départ, ce projet, c'était censé être un projet studio. Il a même dit une sorte de DJ Khaled du rock avec plein de collabs. J'ai trouvé cette... Pardon ?
[00:29:02] Speaker B: Chacun sa rêve.
[00:29:02] Speaker D: Chacun sa rêve.
[00:29:03] Speaker A: Mais what ?
[00:29:03] Speaker D: Ah, physiquement, il y a un truc. Chacun son chemin aussi.
[00:29:08] Speaker B: Mais en plus, je vois vraiment sur.
[00:29:10] Speaker D: Un sticker sur le CD à la FNAC, le DJ Khaled du rock.
[00:29:15] Speaker B: N'empêche, on voit que les études de marketing, ça sert.
[00:29:18] Speaker A: Il y a un truc, ouais.
[00:29:19] Speaker D: Et au fur et à mesure que ça avançait, puis quand il a engagé d'autres musiciens pour vraiment être les membres du groupe à part entière, il s'est rendu compte que finalement, c'était en train de prendre une entité, ça commençait à avoir de la gueule et que ça lui faisait chier de pas les jouer en arrivant. Et du coup, après, faire un album que de collab, du coup, on pourra pas le rendre sur scène. Donc, ils ont essayé de bidouiller des trucs.
ça marchait pas, et on s'est dit, tant pis, on met ces chansons de côté, peut-être qu'on les sortira si on fait un deuxième album.
[00:29:50] Speaker B: On verra plus tard.
[00:29:52] Speaker D: Mais pour le moment, c'est pour ça qu'ils n'ont pas sorti.
[00:29:56] Speaker A: Ok, d'accord, très bien. Bon, moi je ne l'attendais pas, donc...
[00:30:00] Speaker D: Et moi non plus ! Et c'est pour ça que je ne vous propose pas de regarder un petit.
[00:30:02] Speaker A: Clip de... Ah oui, d'accord, voilà, soyons clairs !
[00:30:05] Speaker D: Et par contre, il y a Kim Dill, il y a Tata ! Tata Kim Dill qui a sorti son nouvel album, qui a sorti un dernier single la semaine dernière, il y a dix jours, et du coup je vous propose qu'on écoute plutôt Kim Dill, en plus parce que c'est un hommage à ce que je disais tout à l'heure, le titre s'appelle Big Ben Beat.
[00:30:21] Speaker A: Ah d'accord !
[00:30:25] Speaker B: Le rythme de Big Ben quoi !
[00:30:28] Speaker A: C'est un sacré rythme ! Regardons ensemble ! Délectons-nous de ce beau clip ! Kim, c'est à toi !
[00:30:53] Speaker F: We stare at the stupid stars.
[00:31:31] Speaker A: Je.
[00:31:32] Speaker E: Ne suis pas une sorcière, je suis une femme.
[00:31:40] Speaker F: C'est pour ça que je n'ai pas de show.
J'ai été battu, maintenant je suis juste.
[00:32:10] Speaker A: Un autre ennemi !
[00:32:12] Speaker F: Des corps qui s'éloignent, des couteaux qui.
[00:32:15] Speaker A: S'Éloignent.
[00:33:04] Speaker F: On regarde les étoiles stupides.
[00:34:28] Speaker A: Ah voilà, voilà donc de bons moments passés ensemble autour de ce bon feu de bois. Kim Dill, il fait chaud au bout des deux petits doigts, les boudinets. Kim Dill à l'instant a un choix de Didi puisqu'il nous en a parlé dans ce réunion.
[00:34:41] Speaker D: Avec Richard Ayoade dans le clip. Le mec qui était dans la série de IT Crow.
[00:34:47] Speaker B: J'ai rien compris.
Richard Ayoade, moi je croyais que c'était un tonier Ayoade.
[00:34:52] Speaker A: Moi j'ai cru que c'était la caméra Ayoade.
Ok, bon très bien, à la suite, il y a encore des news ?
[00:34:57] Speaker D: Oui bien sûr !
[00:34:58] Speaker A: Il s'est passé plein de choses ! Ouh là là !
[00:35:00] Speaker D: Là on va parler de Chris Beatty.
[00:35:03] Speaker B: Qui ?
[00:35:04] Speaker D: L'ancien bâtiste de Hedbreed qui s'est fait virer comme une merde.
[00:35:07] Speaker B: Oh je sens qu'il y a un témoignage !
[00:35:09] Speaker D: Ah oui, vous le sentez bien !
[00:35:11] Speaker A: Regardez comme elle est contente ! Vous le sentez bien l'action du Sud !
[00:35:16] Speaker D: Le 24 février, il y a Ed Breed qui ont juste mis un petit tweet pour dire... Ah oui au fait, c'est Matt Bachand des Shadows Fall qui assumera les tâches de bassiste dans le groupe à partir de maintenant.
[00:35:27] Speaker B: Ah ouais, du coup il a changé de voix.
[00:35:31] Speaker D: Non, parce que là je vais faire ma voix normale maintenant. Alors du coup il y a Chris Beatty, qui était pourtant un des membres confondateurs de Ed Breed, qui deux jours plus tard a dit...
Je veux bien prendre le temps de faire savoir à tout le monde que je vais très bien et j'apprécie sincèrement tous ceux qui m'ont contacté. J'avais l'impression qu'une annonce commune serait convenue à l'avance, mais comme ce n'est pas le cas, je voulais répondre à vos préoccupations dans mon message. Et pour le moment, je ne suis pas en mesure de discuter des détails entourant mon départ de Haedt-Bride le 13 novembre.
Mais il n'a pas le droit de dire pourquoi. Cependant, je tiens à préciser que la décision de quitter le groupe n'était pas la mienne et comme en départ était injustifiée et basée sur des déclarations trompeuses et erronées qui feront l'objet de mesures futures.
[00:36:14] Speaker A: Ok, bon en gros il y a des avocats quoi.
[00:36:17] Speaker D: En gros il s'est fait dire et les avocats sont sur le coup.
[00:36:20] Speaker B: Et pas pour un guacamole.
[00:36:25] Speaker F: Elle était pas mal celle-là, les avocats.
[00:36:32] Speaker C: Guacamole.
[00:36:32] Speaker B: Et c'est parce que elle m'a pas...
[00:36:33] Speaker A: Elle est vénère, depuis tout à l'heure elle détruit tout ce qu'on passe. Je pense que c'est parce qu'elle a.
[00:36:37] Speaker B: Pas compris la blague, sinon elle aurait rigolé.
[00:36:39] Speaker A: Elle aime pas les toasts avocados.
Très bien, c'est une sale histoire qui est derrière et on en saura bientôt plus. Et je pense que ça c'est un petit peu voici du métal bientôt.
[00:36:50] Speaker D: On enchaîne avec un petit un peu un voici du métal avec Reginald. Ah, j'ai vu, j'ai vu ! Avec Fildi, là, qui était interrogé lors d'un podcast sur sa relation actuelle avec Korn. Et il leur a dit, ben, j'ai pas parlé à ces gars depuis 2019.
[00:37:06] Speaker A: Quand j'ai vu ça, je me suis dit...
[00:37:09] Speaker D: Mais c'est cool qu'il continue. C'est une super machine.
[00:37:13] Speaker A: Les antidépresseurs, ça marche bien quand même. Mais après, il a quand même dit qu'il allait revoir un petit peu leur groupe. Oui, c'est son groupe à lui.
[00:37:24] Speaker D: Et que du coup, vu que ça marchait pas, et que les gens veulent voir du corne, et qu'ils allaient faire.
[00:37:29] Speaker A: Un truc un peu plus vénère. Arrête, je sais très bien ce que tu penses Ben. Et je pense pareil.
[00:37:33] Speaker B: De quoi ?
[00:37:33] Speaker A: Mais que son groupe il est nul à chier. Bah c'est vrai. Et les clippies sont moches.
[00:37:37] Speaker B: Non mais c'est bien qu'il se pose.
[00:37:38] Speaker A: Des questions quand même.
[00:37:40] Speaker B: C'est bien de se rendre compte, parce qu'on en connaît.
[00:37:42] Speaker F: Qui ne se remettent pas en question.
[00:37:43] Speaker B: Le batteur par exemple, David Silveira, lui, il ne s'est pas remis en question.
[00:37:47] Speaker A: Oui, ce n'est pas faux.
[00:37:49] Speaker B: Pourtant, ça ne marche pas non plus.
[00:37:50] Speaker A: Il doit terminer. Non mais c'est triste.
[00:37:53] Speaker B: Tu sais pourquoi il n'est pas pressé de retourner à l'électorat ? Parce qu'il vient quand même de signer un contrat. Il est égéri de Régilet.
[00:38:01] Speaker A: Moi j'étais à Hawaii, j'étais à Hawaii, il m'a annoncé un truc de ouf.
[00:38:06] Speaker F: Ah d'accord, je viens de comprendre la blague.
[00:38:09] Speaker A: Et puis ça existe encore le gilet ? Bah oui, le petit déjeuner. Bref, non mais c'est triste parce qu'il est en dépression vraiment forte et parce qu'il était addict à plein de choses. On a arrêté, c'est pas marrant mais j'ai beaucoup d'affection. Déjà il s'appelle Réginald, ça doit pas être facile.
[00:38:24] Speaker D: J'espère que la nouvelle version du groupe, les clips seront plus tournés dans le garage.
[00:38:28] Speaker A: Et que musicalement ce serait un peu plus construit aussi. Je sais qu'il y a des gens qui sont fans, ça s'appelle Steel Welch, je crois. Je sais qu'il y a des gens qui sont déjà fans, désolé, mais c'est juste un avis global qu'on a dans l'équipe.
[00:38:37] Speaker B: Non mais c'est pas l'horreur, mais c'est quand même pas génial. Je pense qu'il n'aurait pas été d'encore avant, les gens n'écouteraient pas.
[00:38:44] Speaker A: Voilà, c'est ça que je veux dire.
Bon, écoutez.
[00:38:49] Speaker B: Du coup, on va regarder un petit clip de Steel Well ?
[00:38:50] Speaker D: Non, on va pas déconner.
[00:38:52] Speaker A: Je voulais faire une imitation de ça.
[00:38:54] Speaker D: Comme il est très distrait. J'étais parti encore dans les news pour troller. Il me reste deux news pour troller.
C'est l'album solo inédit de Tobias Forge qu'il avait enregistré en 2008. Il a vraiment fuité de ouf. À son cul. Il y avait quelques copies qui tournaient, qui étaient vendues genre 4000 dollars sur Disc Dog.
[00:39:15] Speaker B: Discog.
[00:39:16] Speaker D: Discog, ouais. Oui, c'est comme un dog, mais en forme de disque. Voilà, exactement. Et ben non, là, il y a quelqu'un qui... Allez, ça sert à rien, je vais tout balancer sur YouTube.
[00:39:26] Speaker B: Ah ouais, très bien. Et alors, c'est bien ?
[00:39:30] Speaker D: Déjà, Ghost, c'était pas terrible.
[00:39:32] Speaker A: Alors, je tiens à dire qu'on est très bien suivi.
On est très très bien suivi.
[00:39:40] Speaker D: Par la commu, par la communauté des fans de Ghost.
[00:39:42] Speaker A: Non, après moi j'ai un compte Ghost. Il y a des gens très bien.
[00:39:45] Speaker D: Qui sont fans de Ghost.
[00:39:46] Speaker A: Oui, mais c'est pas ça, c'est juste une histoire de goût.
[00:39:48] Speaker B: Il y en a assez peu, mais...
[00:39:52] Speaker A: Et sachez qu'il était en interview pour le nouvel album de Ghost sur Paris. On n'a même pas eu la proposition.
[00:39:58] Speaker B: Et j'ai dit.
[00:40:01] Speaker A: J'hallucine ou en fait on n'a même pas reçu le mail promo. Vous vous êtes fait ghoster quoi. En fait tout le monde est tellement au courant que vous leur chiez dessus.
[00:40:07] Speaker D: Que du coup je ne vous enverrai plus jamais rien.
[00:40:09] Speaker A: Ah vas-y dis !
[00:40:10] Speaker F: Non j'ai dit que vous vous êtes fait ghoster quoi.
[00:40:12] Speaker A: Bah ouais bah complètement.
[00:40:13] Speaker F: T'as vu je suis au même niveau que toi.
[00:40:16] Speaker B: Ouais ouais, enfin presque.
[00:40:18] Speaker A: Bah bon on est mis en friendzone surtout mais enfin bref.
[00:40:21] Speaker D: On termine. Alors vous en avez parlé la semaine dernière.
Donc de David Drahman, qui voulait faire une collab avec Kendrick Lamar. On rappelle qu'il a déclaré qu'ils avaient une super chanson qui fait partie de leur nouveau projet pour le futur album et qui pourrait être, selon lui, le « Walk This Way » ou le « Bring The Noise » moderne. Donc il y a une chanson qui est faite et c'est quand même mettre la barre assez haut. Avec Kendrick Lamar ? Non, lui il voudrait qu'il y ait Kendrick Lamar.
[00:40:49] Speaker A: Qui fait la partie rappée du coup en attendant.
[00:40:52] Speaker D: Il voudrait faire un truc rap metal.
[00:40:55] Speaker B: C'est original.
[00:40:55] Speaker D: Il prend deux chansons qui sont vraiment des classiques en disant on va en faire une version moderne.
Et du coup, Kendrick Lamar n'a toujours pas répondu. Voilà, je voulais juste dire ça.
[00:41:09] Speaker B: Je pense que là, en termes de ghosting, je pense qu'il y a plus de chance qu'on fasse une interview de ghost que Kendrick qui fasse un... Et.
[00:41:17] Speaker D: En plus, balancer ça juste après le Super Bowl où le mec, c'est la plus grande star du rap aux Etats-Unis, dans le monde actuellement.
[00:41:24] Speaker B: Ouais, mais comme Disturbed, c'est un peu le plus gros groupe du monde, Quelque part ils sont au même niveau maintenant.
[00:41:30] Speaker A: De l'univers, de l'univers.
[00:41:31] Speaker D: En tout cas dans l'esprit David Drananois.
[00:41:38] Speaker A: Alors là j'applaudis vraiment parce que là c'était un enchaînement magnifique.
[00:41:41] Speaker D: Je propose pour le coup qu'on écoute Bring The Noise plutôt que d'écouter Disturbed.
[00:41:49] Speaker A: Disturbed on en a passé il n'y a pas longtemps.
[00:41:50] Speaker D: Oui c'est pour ça. J'ai regardé l'émission la semaine dernière.
[00:41:54] Speaker A: Je sais bien. Et je vous remercie.
[00:41:55] Speaker D: J'étais présent très légèrement sur le show avec le peu de wifi que j'avais à l'hôtel. D'ailleurs le code c'est PALM2023 si vous êtes à Dakar.
[00:42:05] Speaker B: Apparemment, il n'a pas changé depuis deux ans.
[00:42:07] Speaker A: A priori, oui. Bon, très bien. Ce petit Bring the Noise va nous faire plaisir. Merci infiniment, Didi, pour toutes ces informations. On te retrouve demain, lundi, donc comme tous les lundis à 17h30 en VOD sur YouTube, que vous pourrez partager, commenter. Si vous avez plein de choses à nous dire, là, on pourra répondre. Parce que là, dans le chemule, c'est pour discuter entre vous. On est d'accord ? Oui, oui. Merci beaucoup, djinkouye.
[00:42:29] Speaker D: Djinkouye barzo, David Zegna.
[00:42:31] Speaker A: Djinkouye barzo. Tu peux lancer le clip, sans problème.
[00:42:44] Speaker E: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[00:43:04] Speaker A: J'espère.
[00:43:05] Speaker E: Que vous avez apprécié cette vidéo.
[00:43:36] Speaker A: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[00:44:11] Speaker C: T'es.
[00:44:11] Speaker A: Pas en devant de moi, le public s'en va, mon DJ est chaud J'appelle les mecs normaux, vous savez, il peut.
[00:44:14] Speaker E: Couper un record de côté à côté Et avec le rythme, il glisse, les.
[00:44:16] Speaker A: Gens sont plus en sécurité qu'un suicide Le rythme de contrôle de l'âme est.
[00:44:19] Speaker B: Le père de votre rock'n'roll La musique.
[00:44:20] Speaker E: C'Est ce que vous appelez un band-man.
[00:44:21] Speaker A: En faisant de la musique, je fais.
[00:44:22] Speaker E: De la musique, mais vous ne pouvez pas le faire, vous savez Vous appelez les démos, mais nous faisons des démos aussi Qu'est-ce que vous allez faire ? Le rap n'a pas peur de vous, nous nous battons pour Sonny Bono Nous.
[00:44:30] Speaker A: Nous battons pour No Water Nous sommes.
[00:44:31] Speaker B: Les MCs pour la ville, le DJ.
[00:44:32] Speaker E: Ne peut pas être un band-man Il se met sur ses propres pieds pour.
[00:44:35] Speaker A: Vous sortir de votre scène Nous nous.
[00:44:36] Speaker E: Battons pour Eric B. et L.L.
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[00:46:02] Speaker C: J'ai honte.
[00:47:01] Speaker E: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[00:47:55] Speaker A: La lumière n'aveugle personne J'ai trouvé de.
[00:48:00] Speaker E: L'Or Où plus rien ne veut rien C'est la fin !
[00:49:14] Speaker A: Les Pogo Car Crash Contrôle, à l'instant donc dans Bang Bang sur SLS, bien sûr le meilleur du métal et de l'alternative rock, c'est comme ça tous les dimanche soir en live Twitch. N'hésitez pas à le dire à tous vos amis, à dire à tout le monde de venir nous rejoindre, parce que le principe, c'est pour montrer que le métal est intéressant en France, il faut qu'on soit un maximum. Donc si on fait exploser les chiffres, on pourra faire yes, le métal existe et il a le mérite de faire de beaux chiffres sur Twitch, tout simplement. Les Pogos qu'accrachent Contrôle avec Don't Get Sore, le premier extrait de cette année, je dirais 2025, et de ce nouvel album, puisque ça y est, ça a été annoncé. On s'y attendait pas !
[00:49:55] Speaker B: Vraiment, c'est tombé comme un coup de massue.
[00:49:58] Speaker A: On en parlera, puisque c'est l'heure de faire venir notre invitée.
[00:50:02] Speaker B: C'est surtout l'heure d'enrichir notre Pogodex.
[00:50:05] Speaker A: Puisque là, on va peut-être réussir à.
[00:50:08] Speaker B: Capturer un nouveau Pogokemon.
[00:50:10] Speaker A: Ah, venez, c'est pas mal.
[00:50:13] Speaker B: Je l'ai trouvé là.
[00:50:13] Speaker A: Je t'applaudis Ben, je t'applaudis. J'aimerais que chez vous, si vous l'applaudissiez, s'il vous plaît, levez-vous, carrément, levez-vous. Non mais Pierre, Pierre, stop.
[00:50:20] Speaker B: Il faut surtout applaudir notre invité.
[00:50:23] Speaker E: Loury les Pogos !
[00:50:27] Speaker C: Aïe !
[00:50:28] Speaker A: Ça va ? Ça va très très bien, merci d'avoir accepté l'invitation, on est content de te voir, on va pouvoir savoir si l'autre côté de la famille a rien pensé ! Donc tu as regardé la vidéo quand même ?
[00:50:44] Speaker C: J'ai vu les extraits, pour être honnête. J'ai pas vu toute la vidéo.
[00:50:47] Speaker A: C'est vrai que c'est un peu long. Nous non plus on ne les regarde pas. On les vit, c'est déjà pas mal. Non mais c'était un très très beau moment et du coup c'est bien d'avoir un autre point de vue de la part de ce groupe et puis de te connaître un peu mieux aussi puisque tu ne fais pas que pour Go Car Crash Control donc c'est comme ça aussi l'intérêt de te recevoir. Alors tu es le batteur ?
[00:51:08] Speaker C: Je suis le batteur du groupe effectivement depuis 2011. Depuis la création du groupe en fait.
[00:51:14] Speaker B: J'étais en train d'essayer de retracer dans mon cerveau, je fais attend il y en a une autre avant ?
[00:51:20] Speaker A: Bon et alors cette expérience globalement, cette expérience Pogo, toi tu la vis comment ?
[00:51:26] Speaker C: Bah écoute tu vois là maintenant ça fait 14 ans qu'on a ce groupe. En fait on s'est professionnalisé en 2016 quoi, depuis le premier EP on va dire. Et ouais c'est à chaque fois, à chaque nouvel album c'est une nouvelle ère qui démarre, c'est de nouveaux challenges et c'est excitant quoi.
Là on est à fond en ce moment quoi, on prépare le prochain spectacle tout ça, les sorties... Toujours en réussissant quoi !
[00:51:46] Speaker B: J'aime beaucoup le prochain spectacle, y'a un petit côté Kermesse ! Notre mère nous fait des costumes en papier crêpon. C'est vraiment la folie quoi. On va peut-être faire un stand de crêpes pour rapporter un peu d'argent.
[00:52:02] Speaker C: Attends, tu sais pas si bien dire.
[00:52:06] Speaker A: T'imagines, tu as des concerts avec le goût prévu, qu'il y ait des crêpes, et je pense que les gens deviennent ouf en vrai.
[00:52:12] Speaker C: Des gaufres pour Garage Control.
[00:52:13] Speaker A: Ouais, bah attends mec, tu rigoles, mais j'en suis sûr que les gens seraient ouf en vrai.
[00:52:16] Speaker B: T'imagines, au meurtre, je te fais « je voudrais le t-shirt en L et une Nutella banane s'il vous plaît ». C'est trop bien !
[00:52:23] Speaker A: Ça peut marcher.
[00:52:24] Speaker B: Je te le conseille.
[00:52:25] Speaker A: T'as utilisé un mot, t'as dit on s'est professionnalisé en 2016. T'entends quoi quand tu dis on s'est professionnalisé ? Ça veut dire quoi dans ta bouche ?
[00:52:33] Speaker C: En fait, pendant toutes les premières années du groupe, c'est Olivier qui nous enregistrait, c'est Olivier qui faisait les clips aussi, donc on était vraiment full DIY.
on s'enregistrait dans sa chambre et tout quoi. Et c'était cool aussi. Mais après à partir de 2016, on a trouvé un label et un tourneur et on a pu devenir intermittent du spectacle grâce au groupe. C'est ça que j'entends par se professionnaliser.
[00:52:53] Speaker A: Et qu'il y a eu des gens, des professionnels qui pouvaient vous conseiller un petit peu, vous entourer, vous aider ?
[00:52:58] Speaker C: Ouais, carrément. C'est surtout, il y a notre label Panenka.
Il a produit nos quatre albums et notre premier EP. Et aussi notre tourneur W Live, à l'époque ils nous ont fait tourner partout, partout, partout. C'est comme ça qu'on s'est un peu fait connaître, en France en tout cas.
[00:53:14] Speaker A: C'est rude au début quand on tourne ?
[00:53:16] Speaker C: C'est hyper cool, c'est hyper excitant. Après forcément au début, première tournée tu fais des conneries que tu fais plus derrière. Tu mets des charges tous les soirs. Mais c'est comme ça que t'apprends le métier.
[00:53:30] Speaker A: Ouais. On apprend de nos erreurs. J'étais fatigué au bout de trois dates et je me suis dit il en reste encore 37. C'est sûr que c'est...
[00:53:40] Speaker C: Il y a des jours où tu regrettes, ouais.
[00:53:44] Speaker A: Après vous étiez jeune quand même, enfin vous êtes toujours, mais ce qui est génial c'est que...
[00:53:47] Speaker B: Il y avait ce côté un peu punk aussi, dans l'attitude.
[00:53:51] Speaker C: Même notre musique était plus garage, plus punk.
[00:53:54] Speaker B: Donc ça allait avec, quoi, quelque part.
[00:53:57] Speaker C: C'est ça que j'aime bien aussi dans Pogo, c'est qu'on a un groupe qui évolue vachement à chaque album et je pense que c'est ça qui est intéressant aussi, parce qu'il y a des groupes qui arrivent à trouver une recette et ils la font sur toute une carrière. On n'est pas trop ce genre de groupe.
[00:54:07] Speaker A: Il y en a beaucoup. Globalement, il y a des groupes qui ont bien trouvé la recette. Mais vous restez quand même punk aujourd'hui, tu sens ?
[00:54:16] Speaker C: Oui, carrément. En fait, le noyau Quelle que soit la musique qu'on joue, il y a une espèce de noyau nerveux punk qui est notre maison, c'est notre truc rassurant. Il faut qu'il y ait ça dans n'importe quelle musique qu'on joue.
[00:54:30] Speaker B: Et puis c'est aussi cohérent avec votre attitude en live aussi. Parce qu'en live, il y a ce côté...
[00:54:35] Speaker C: Un petit G7 aussi, où on enchaîne les morceaux, on essaie de faire des transitions. Des fois, on prend des bouts de morceaux parce qu'on kiffe juste le drop à un moment donné, et on le met à la fin d'un autre morceau parce qu'on n'a pas envie de jouer le début du morceau. Il y a des trucs un peu comme ça.
[00:54:47] Speaker B: Les coulisses ! C'est vrai que moi, j'ai eu la chance de vous voir quand même pas mal de fois. Et il y a ce truc où c'est hyper entraînant. C'est plein de surprises.
Et il y a plein de... Autant dans la mise en scène, avec les moyens que vous aviez à l'époque, mais dans les lumières et tout ça, il y a toujours eu un peu des trucs. C'est timé, c'est calé. Il y a plein de trucs, mais ça perd pas en énergie live et en authenticité pour autant.
Et c'est ça que je trouve super bien, c'est que même en faisant un truc bossé, en live, il y a de la surprise, même quand on vous a vu plusieurs fois, il y a toujours de la surprise. Et ça, c'est vraiment cool.
[00:55:30] Speaker C: Et je rebondis sur ce que tu dis par rapport aux lumières, parce qu'on n'a jamais pu travailler avec un éclairagiste, sauf sur des grosses dates parisiennes, on mettait le paquet.
Mais là, du coup, ça va être possible sur la prochaine tournée. C'est hyper intéressant aussi d'aborder cette question-là. C'est carrément une réalisation de spectacle. Pas de Kermesse. C'est vraiment aborder le truc comme un spectacle nouveau. Qu'est-ce qu'on met dedans ? Qu'est-ce qu'on raconte aussi ? c'est assez intéressant quoi.
[00:55:58] Speaker B: Du coup c'est plus excitant ou plutôt stressant ?
[00:56:01] Speaker C: Bah c'est plus de taf, c'est un peu moins punk, enfin en fait il y a plus de trucs chiants mais en même temps je pense qu'une fois qu'on aura accompli tout ce travail là avec le show, qu'on sera fiers du show...
[00:56:11] Speaker B: Une fois que le cadre sera défini...
[00:56:13] Speaker C: On va encore passer un step quoi.
[00:56:14] Speaker A: Ça se passe comment ? Oui vas-y vas-y.
[00:56:18] Speaker C: J'allais dire qu'il faut aussi trouver des moments dans le show où on se perd pas non plus complètement, où on est pas tous au métronome. Il faut trouver des petits instants où on reste pogo et voilà quoi.
[00:56:29] Speaker B: Ouais c'est mettre un cadre un peu plus fixe mais au milieu.
[00:56:31] Speaker C: En restant spontané quoi. Ouais c'est ça exactement.
[00:56:34] Speaker A: Ça doit pas être la chose la plus simple finalement parce que c'est des espaces qui sont mis...
[00:56:39] Speaker C: En fait t'essaies des choses quoi. Faut essayer des choses, faut voir ce qui fonctionne.
[00:56:44] Speaker F: Ça se travaille en résidence.
[00:56:45] Speaker C: Ouais, c'est ça exactement.
[00:56:46] Speaker A: Et c'est quoi travailler en résidence ? Bon, je le sais, mais est-ce que je veux dire...
[00:56:49] Speaker B: Travailler en résidence, bah par exemple dans un hôtel et tu travailles en résidence, t'amènes le café, t'ouvres ton ordinateur portable...
[00:56:57] Speaker A: Non mais effectivement pour les gens qui ne connaissent pas, être en résidence, c'est être dans une salle de concert et d'essayer les choses, de répéter.
[00:57:05] Speaker C: Être en résidence, c'est arriver avec un set déjà construit et caler le son et les lumières dans une salle qui permet de le faire.
[00:57:12] Speaker B: A vide du coup.
[00:57:13] Speaker C: Ouais, à vide.
[00:57:14] Speaker B: Sans public.
[00:57:15] Speaker C: Avec souvent un concert de restitution à la fin de la semaine.
[00:57:18] Speaker B: C'est comme une petite entrée aux surprises pour voir si t'as bien bossé.
[00:57:24] Speaker A: C'est ce que font ceux dont on avait parlé pour l'empreinte, c'est ça l'empreinte ?
[00:57:27] Speaker B: Oui, l'empreinte, souvent, il a sa salle, mais il y a plein de salles qui font ça. En gros, généralement, le deal, c'est la salle met à disposition des moyens techniques pour faire la répétition pendant 2-3 jours, et en échange, tu fais un concert, un show plus ou moins gratuit pour...
Pour la salle ?
[00:57:47] Speaker A: Oui, ils te payent pas du coup.
[00:57:49] Speaker B: Voilà, tu offres le truc, mais en échange, toi t'as eu les moyens de mettre en place ton truc. C'est un espèce de deal qui est fait comme ça.
[00:57:57] Speaker A: C'est quand même extraordinaire, je veux dire, c'est une chose qui est super. Je sais pas si ça existe partout. Après, en France, oui, mais... Et puis.
[00:58:05] Speaker C: Surtout, quand t'as un jeune groupe, par exemple, je trouve que chaque résidence fait gagner en niveau... Ah ouais ? Ouais, drastiquement quoi.
[00:58:12] Speaker B: Bah c'est-à-dire qu'en une journée, tu peux faire l'équivalent de 4 ou 5 concerts quoi, tu peux rentrer 4 ou 5, 7, donc tu peux répéter, ça fait comme si... C'est-à-dire qu'au bout de 3 jours, c'est l'équivalent de si t'avais fait entre 10 et 15 dates au moins, donc c'est fou.
[00:58:26] Speaker C: Oui, et puis le fait de bosser pendant très longtemps sur une journée, j'ai l'impression que ça fait aussi vachement progresser quoi, ne serait-ce que pour les muscles...
[00:58:32] Speaker A: Ah, de ne pas espacer...
[00:58:34] Speaker B: Tu te souviens plus vite.
[00:58:35] Speaker C: Plus d'endurance, tu chappes les trucs, ouais.
[00:58:37] Speaker B: Tu te souviens plus vite de l'erreur que t'as fait alors que quand tu joues tu joues que le rôle le lendemain tu fais ah merde j'avais oublié.
[00:58:43] Speaker C: Que là... Et il y a quelqu'un.
[00:58:46] Speaker A: Qui est là pour dire moi j'ai noté des erreurs, c'est le manager...
[00:58:50] Speaker C: A notre niveau quand t'arrives en résidence tu maîtrises déjà les morceaux tu vois, t'as déjà une idée du set que tu veux tu vois, par contre et t'as déjà même une idée des lumières aussi parce que justement tu me demandais comment ça se passait Tout à l'heure. En fait, on a des propositions de création liées au spectacle.
indépendamment même des chansons et de l'ordre des chansons, tu vois, et en fait on va prendre la création qu'on préfère et on va la mettre en oeuvre techniquement quoi, tu vois, pour que ça soit réalisable pendant le concert.
[00:59:19] Speaker A: Et... Vous vous mettez d'accord pour le rythme, les couleurs... Ouais, c'est important, souvent.
[00:59:25] Speaker C: Les créateurs ou créatrices c'est aussi des... c'est aussi des artistes quoi, du coup. Et du coup, bah, là on a eu un bon feeling avec une nana hyper cool et tout, et du coup on se dit qu'on va certainement partir avec elle quoi. Et ensuite du coup, elle approfondit ses idées, tu vois, et ensuite ça se traduit en réalité technique.
[00:59:45] Speaker A: C'est cool, ça doit être vachement intéressant dans le sens où si tu fais que du son, d'un coup de mettre un petit peu le nez là-dedans, ça doit donner une autre dimension à ton travail, même à ce que tu penses de ton travail.
[00:59:56] Speaker C: En fait, comme beaucoup de musiciens, je pense, je m'en fous un peu des lumières d'habitude. En fait tu t'en fous jusqu'à ce que tu vois un concert où c'est un truc de malade, où ça marche. Et sur scène tu les sens pas les lumières, tu vois.
[01:00:09] Speaker B: Et puis t'es pas dans le sens.
[01:00:11] Speaker C: Où tu les vois. Sauf que quand t'as un truc, c'est rajouter une dimension à ton show.
[01:00:18] Speaker A: C'est quand même indispensable aujourd'hui. On en parlait toi avec Ben, on en parle souvent aussi en antenne dans les journées.
[01:00:25] Speaker B: On a eu la chance de voir quelques concerts où la lumière était... Des fois il n'y a pas grand chose mais si c'est intelligent, il y avait sur Frank Carter, c'était très très beau, c'était très simple mais très très beau.
classique.
[01:00:40] Speaker C: C'est la mode en ce moment, en tout cas c'est ça.
[01:00:41] Speaker B: Je trouve que c'est bien aussi. C'est fort quoi. Des bons timings, des bons effets, des bons choix de couleurs sur les bons titres. Ça fait la diff. Ça peut vraiment changer la perception même de la musique alors que c'est juste visuel. C'est comme un bon clip.
[01:01:01] Speaker A: Et du coup là aujourd'hui, quand vous bossez sur des nouveaux morceaux, quand vous avez bossé sur des nouveaux morceaux, déjà est-ce que c'est quelque chose... Ah y'a.
[01:01:07] Speaker B: Des nouveaux morceaux ?
[01:01:09] Speaker A: Déjà est-ce que c'est quelque chose que vous faites en continu comme ça ou je me souviens plus de ce que m'avait répondu ton frère donc...
[01:01:15] Speaker C: Nous on répète, enfin même quand un spectacle est prêt, on continue de répéter. C'est une espèce d'hygiène de travail et tout. Je sais qu'il y a beaucoup de groupes qui le font pas, qui font une grosse résidence avant et après ils se voient que pour les concerts. Nous on a toujours continué de faire ça parce que je pense que ça nous fait bosser aussi quoi. Après du coup t'es tellement au point sur les morceaux que tu réfléchis plus sur scène et tu kiffes avec le public et c'est trop bien quoi. Et voilà.
[01:01:43] Speaker A: Vous êtes, de temps en temps, quand il y a une idée qui surgit, il y a une possibilité de composition, ou c'est vraiment des moments spécifiques que vous prenez pour ça ?
[01:01:52] Speaker C: Là, tu vois, typiquement, dans nos moments, on s'interroge sur... Il y a plein de morceaux des anciens albums qu'on kiffe, mais on sait qu'il va falloir en virer réalistement pour.
[01:02:00] Speaker A: Pouvoir faire le nouveau set.
[01:02:01] Speaker C: Donc là, on en a à ce moment-là. Et ensuite, une fois qu'on aura décidé de tous les morceaux qu'on garde, et aussi de tous les nouveaux morceaux qu'il faudrait apprendre après le studio à jouer, parce qu'en studio je travaille tellement dans le détail que la fin, moi les parties de batterie, je dois les réécouter pour savoir ce que j'ai joué en studio.
[01:02:19] Speaker B: Parce qu'il y a des trucs que tu changes, enfin tu peux avoir composé ton truc, en studio tu fais ah ouais là ça en fait ça marche pas, essaye un truc comme ça, t'essaye des choses, au final tu gardes des trucs mais c'est pas le morceau tel que tu le connaissais au moment où t'es rentré.
[01:02:33] Speaker C: Et d'ailleurs avec John Markson, le réal qui a produit notre album, ça s'est hyper bien passé pour les prises de batterie, il a donné plein d'idées, il y avait une bonne synergie, un bon travail d'équipe et ça a été hyper efficace. Mais du coup après il faut apprendre à jouer les morceaux pour le concert. Et des fois tu fais des breaks de porc et tout, et t'es là genre putain pourquoi j'ai pas ça ? J'avoue des fois je sors piqûres.
[01:02:53] Speaker B: Non mais c'est bien, c'est pour que quand en live ça marche mieux.
On va dire ça comme ça.
[01:03:02] Speaker C: En fait, quand tu commences à réfléchir à un break, tu vois, c'est le truc que tu vas foirer tout le temps, tu vois, donc il vaut simplifier des fois.
[01:03:10] Speaker A: Pour les albums précédents, vous aviez été aussi accompagné avec des idées ?
[01:03:13] Speaker C: Ouais, les deux albums d'avant, ils les avaient faits avec Francis Caste, c'était lui qui produisait les disques et qui faisait la réelle sur ces disques-là. Donc ouais, tout pareil.
[01:03:24] Speaker A: C'est cool ça. Je me suis toujours dit, quand t'es groupe, est-ce qu'il n'y a pas un moment où tu le prends, tu peux le prendre mal en mode, il m'amène un truc mais je sais pas... Ça.
[01:03:33] Speaker C: Pour moi c'est une erreur de débutant. Au début t'es comme ça. Au début t'es vachement... t'as tes trucs... c'est mes parties... Et plus t'évolues, plus t'apprends, je pense à travailler avec les gens quoi.
[01:03:42] Speaker A: T'es ouvert, tu tournes, tu dis attends.
[01:03:44] Speaker C: S'Il est là pour ça... Ouais, ouais, c'est ça. Après ça dépend parce que tu vois, t'as beaucoup je pense de producteurs en studio qui sont vraiment plus techniciens, tu vois, où le groupe a envie d'enregistrer un disque parce que souvent c'est seulement par...
ne serait-ce que par nécessité de temps en fait. Si tu veux pouvoir avoir le temps de réaliser un album avec un producteur, il faut quand même avoir assez de temps de studio pour avoir ce temps-là. Si c'est un mode non, on a déjà les tracks, mais on a deux jours de studio pour enregistrer tout, forcément t'enregistres juste ce qui est déjà pré-prodé. Du coup c'est aussi un luxe de pouvoir faire ça.
[01:04:15] Speaker F: Ça dépend aussi du budget au final.
[01:04:18] Speaker C: Ça dépend du budget de production et du temps de studio.
[01:04:20] Speaker A: Et donc là c'était, je sais pas si c'est ce que t'as le droit de dire aujourd'hui ou pas, mais je te laisse dire ce que tu veux.
[01:04:27] Speaker C: On a un album qui sort le 28 mars.
[01:04:29] Speaker A: Ah bon ?
[01:04:32] Speaker C: Il s'appellera Negative Skills. C'est le meilleur album.
[01:04:37] Speaker A: J'imagine, mais après ça aussi ça va être une décision difficile.
[01:04:40] Speaker B: Enfin celui d'avant était mieux, mais je peux pas le dire.
Déjà les deux titres qui sont... Il y en a eu deux ?
[01:04:49] Speaker C: Il y en a eu deux, oui. L'un qui est sorti la semaine dernière.
[01:04:52] Speaker B: Déjà les deux titres montrent des nouvelles choses.
[01:04:54] Speaker C: Oui, carrément. Il y a l'arrivée de l'anglais dans les lyrics.
Je pense qu'on continue aussi en termes artistiques de prendre une voix qu'on avait déjà un petit peu ouverte avec fréquences violences. Un truc un peu plus grungy, un peu plus mélodique aussi.
Voilà, je pense qu'on enterre un peu le métal maintenant, enfin on est plus dans un groupe de grunge vraiment hardcore on va dire, mais ça nous va très bien quoi.
[01:05:21] Speaker A: Et de l'anglais, c'est pas ta partie là ?
[01:05:23] Speaker C: Bah en fait j'écris quand même des textes, mais j'ai pas écrit les chants en anglais.
[01:05:29] Speaker A: D'accord, et ça se passe comment quand t'écris ?
[01:05:33] Speaker C: Et bah écoute souvent on prend, on bosse sur des maquettes et souvent quand on a une idée on prend une chanson tu vois et on écrit un peu chacun de notre côté quoi et ensuite on met les idées ensemble quoi. C'est Olivier quand même qui chapote le tout tu vois, qui est un peu le directeur artistique du groupe et qui choisit du coup ce qu'on garde, qui réécrit des fois par dessus. C'est cool ! Sur les albums d'avant c'était donner un thème à chaque fois, tu vois genre par exemple Fréquences violentes, c'était plutôt un peu science-fiction, tout ça, tu vois. Sur ce tableau-là, on s'est dit, non vas-y, on fait du pogo, on se prend pas la tête avec un thème. Ted Blaine, c'était un peu épouvante, tout ça. Sur cet album-là, on s'est dit qu'on se prenait pas la tête avec un thème un peu d'album, quoi. Et puis finalement, en fait, il y a forcément des thèmes qui ressortent. Ouais, voilà.
[01:06:18] Speaker A: C'est un album auto-centré. Du coup, est-ce que c'est pas un truc encore plus punk dans l'idée, vu que c'est vous ? Parce que vous êtes punk, quand on vous connaît bien, on sait que vous êtes des punks.
[01:06:30] Speaker C: Quand je parlais des... Mais non, mais ils sont là... Je leur fais 5 euros de compliments.
[01:06:35] Speaker A: Bah ouais, c'est un compliment.
[01:06:37] Speaker B: Quand il le dit là, oui.
[01:06:38] Speaker A: Il n'est pas dit funk à chien, il est dit punk, c'est différent.
[01:06:42] Speaker B: Je respecte les chiens.
[01:06:43] Speaker A: J'adore les chiens.
Et la 8-6. Oui, je peux boire de la 8-6. Moi je suis un peu punk dans ma vie.
[01:06:49] Speaker C: J'ai une bague 8-6 d'ailleurs, je la montre à la caméra.
[01:06:51] Speaker A: Eh ben voilà. Donnez-nous des sous. J'ai dit à 8-6, donnez-nous des sous.
[01:06:55] Speaker C: Ah oui, j'avoue.
[01:06:58] Speaker A: Non mais... On va recommencer.
Je ne sais plus ce que j'avais posé comme question du coup, mais vous avez enregistré tout fait aux Etats-Unis ?
[01:07:08] Speaker C: On a tout fait aux Etats-Unis, en New Jersey, dans le cieux de John Markson du coup. John Markson c'est un producteur qui produit gel, drain, drug charge, tout ça.
[01:07:17] Speaker B: Que des trucs qui ne marchent pas trop en ce moment.
[01:07:19] Speaker C: Et du coup bah on allait le voir pour ça quoi, surtout pour son travail qu'il avait fait sur Draine et Drug Charge quoi. Il produit aussi The Story So Far, il a fait le dernier album de The Story So Far. Et du coup ouais, on y allait pour sa patte et tout et ça grave matchait.
[01:07:35] Speaker A: C'est quoi la différence entre travailler là-bas et ici ?
[01:07:38] Speaker B: La langue déjà, je pense.
[01:07:40] Speaker C: Ils ont des méthodes d'enregistrement un peu différentes. Mais... En fait, j'ai envie de te dire, dès que tu vas voir un nouveau producteur, c'est à peu près la même chose. La localisation a peu d'importance, quoi. Même si c'était stylé dans le New Jersey et à New York.
[01:07:58] Speaker A: T'as pas senti un... Pardon, tu voulais poser une question.
[01:08:00] Speaker B: Non, ouais, j'allais juste demander quel genre de producteur. Il y a des producteurs qui sont plus sur le son, il y en a qui sont plus musiciens, enfin dans le truc, et il y en a qui sont un peu plus, qui ont un côté plus DA, qui ont des gens pour chaque truc, mais qui sont plus un peu, enfin... Qui chapotent le tout, quoi. Ouais, qui donnent plus des avis, mais après, il y a des gens qui traduisent un peu dans le son, machin. C'est quel genre de producteur ?
[01:08:25] Speaker C: Bah lui, du coup, il fait un peu les trois en même temps.
Par nécessité aussi, quoi. Mais c'est un super bon musicien, il a co-enregistré l'album avec un ami à lui qui s'appelle Adam. Et on a enregistré une partie du disque aussi dans le studio d'Adam. Et les deux sont batteurs, guitaristes, bassistes, clavieristes, tu vois, genre ils jouent de tout hyper bien et ils amènent des idées, ils sont ultra efficaces, quoi. Mais ils bossent 7 jours sur 7, ils sortent 20 albums par an, quoi.
[01:08:56] Speaker F: J'avais une petite question, du coup vous aviez déjà beaucoup parlé avec avant ? Parce que si t'as pas le feeling, si t'arrives devant lui...
[01:09:04] Speaker C: C'est un peu le risque en fait, on avait parlé avec lui avant mais uniquement par message quoi. Pas écrit, même pas de Skype... Olivier avait fait un Skype avec lui quand même, mais c'est vrai qu'on est parti pour trois semaines à vivre chez le gars, où on s'est dit putain faut que ça match quoi. Après je pense que quand tu fais ce métier là, t'as un peu une espèce de...
Tu dois être quelqu'un de sociable, d'assez ouvert tout ça...
Oh, c'est pas le.
[01:09:26] Speaker A: Cas de tout le monde, hein ? Ouais, c'est vrai.
[01:09:28] Speaker C: Après, on s'est tenus inspecteurs.
[01:09:30] Speaker F: Ils expliquent que les méthodes de travail te conviennent pas du tout, et tu te retrouves devant le type, tu fais « merde, on fait quoi, tu vois ?
[01:09:35] Speaker C: » Ouais, ouais, c'est sûr, c'est sûr. Bah ouais, non, c'était un peu l'aider, ouais. Mais ça l'a fait, heureusement. Du coup, ouais.
[01:09:41] Speaker B: D'ailleurs, il y a cette petite vidéo qui est sortie sur Instagram où on voit un peu de vie au studio. L'ambiance avait l'air... On sait bien que la plupart du temps, c'était que des engueulades et des gens qui se détestent. Mais en tout cas, le montage est vachement bien fait parce qu'on dirait que ça avait l'air sympa.
[01:09:57] Speaker C: Ouais, c'était cool. En fait, ce qui était bien, c'est qu'on a fait vraiment la moitié du disque en pleine campagne dans New Jersey, donc un truc un peu tranquille où tu peux te reposer.
enfin où c'est paisible on va dire. Et l'autre moitié on l'a fait à Bayonne qui est une ville en dessous de Jersey City.
[01:10:10] Speaker B: Alors non, c'est en France, désolé.
[01:10:12] Speaker C: Merci.
[01:10:13] Speaker A: On fait du jambon là-bas.
[01:10:15] Speaker C: Je l'attendais.
[01:10:17] Speaker B: Of course.
[01:10:19] Speaker A: On aime bien.
[01:10:19] Speaker C: Et du coup Bayonne en une heure et demie t'es à New York quoi, tu vois, en train, enfin en transport en commun. Donc on a pu aller au Ciel se baser, enfin surtout moi parce que.
[01:10:26] Speaker D: J'Avais fini mes prises de bateau en.
[01:10:27] Speaker C: Trois jours, tu vois, j'ai pu aller me balader à New York.
[01:10:31] Speaker B: C'est l'avantage parce qu'en effet souvent les batteurs sont les premiers à poser leur track.
[01:10:37] Speaker A: Pourquoi c'est les premiers ?
[01:10:40] Speaker C: Souvent t'enregistres tout, t'enregistres la drum, tu l'édites un peu, tu choisis ce que tu gardes tout ça, et ensuite tu poses les bases, c'est un peu les fondations de ta maison tu vois.
[01:10:49] Speaker A: Ok d'accord.
Je savais pas qu'ils avaient les autres trucs en même temps dans les oreilles.
[01:10:56] Speaker B: T'as différentes manières de faire, soit tu.
[01:10:58] Speaker C: Peux enregistrer en live aussi, premier album, première EP, nous on faisait les prises de basse et de guitare en live, enfin une prise de batterie, basse et il y avait une guitare rythmique témoin on va dire, qu'on gardait de temps en temps quand elle était assez bonne quoi. Et ensuite on construisait là-dessus quoi, ça donnait notre énergie quoi.
[01:11:15] Speaker A: Ok, bon de toute façon je... J'aurais toujours des questions là-dessus parce que...
[01:11:18] Speaker C: Non mais c'est hyper intéressant, c'est vrai que moi ça me paraît évident maintenant, je réponds en... Mais en fait ouais c'est... T'as jamais enregistré un disque ?
[01:11:30] Speaker B: L'avantage d'enregistrer en séparé par rapport à tout le monde en même temps, c'est que s'il y en a un, déjà il y a une question d'espace, c'est que pour que tout le monde puisse jouer en même temps sans que le son de chaque instrument aille dans les instruments des autres, il faut un studio qui est quand même un peu équipé.
Et puis après il y a aussi le truc de si tu joues en live et qu'il y en a un qui fait une erreur, tout le monde est un peu obligé de recommencer.
Ça dépend des techniques, mais en gros je résume très vite. Alors que quand tu fais un peu séparément, alors déjà des fois souvent on joue On joue quand même sur un truc qui est déjà... Enfin, quand t'enregistres tes batteries, t'as quand même des guitares témoins et des choses comme ça.
[01:12:09] Speaker C: Moi j'avais Olivier ou Simon qui me faisaient une guitare témoin pour que je me refaire dans le morceau aussi quoi.
[01:12:14] Speaker B: Parce que sinon c'est pas très drôle de jouer.
[01:12:17] Speaker A: Non mais j'imaginais vraiment que c'était juste, t'es tout seul et tu... Bah non, parce que t'as juste le... Parce que.
[01:12:22] Speaker C: Le tempo... Parce que pour être dans l'énergie du morceau, tu peux le faire, parce que bon, le morceau, tu le connais par cœur, tu vois. Par contre, pour avoir l'énergie du truc, tu vois, et pas être un peu dans les pantoufles, jouer juste au clic, tu vois, ouais, c'est cool si t'as un peu de...
[01:12:34] Speaker B: Le clic, c'est un métronome.
[01:12:35] Speaker C: Ouais, le clic, c'est le métronome. C'est ce qui te donne le tempo sur...
[01:12:39] Speaker B: Mais oui, du coup avoir une guitare ça t'aide un peu à ressentir un peu ce que tu dois ressentir sur le truc, même si tu le connais par cœur, il y a toujours un.
[01:12:48] Speaker C: Petit... Ça t'aide à l'interprétation du morceau.
[01:12:51] Speaker B: Et ça c'est important.
[01:12:52] Speaker A: Oui, bien sûr.
[01:12:53] Speaker B: Pour pas que ce soit chiant. Sinon tu mets une boîte à rythme. Pierre voyons !
[01:12:56] Speaker A: Non mais je ne savais pas du tout tu vois, depuis le temps que je parle de choses comme ça je ne savais pas voilà donc je comprends mieux le petit côté humain comme ça.
[01:13:04] Speaker C: Et tu parlais des différentes méthodes d'enregistrement, souvent aujourd'hui pour avoir un gros son ultra bien produit tout ça c'est uniquement tout en séparé et tu as une meilleure emprise sur le son quoi. Un meilleur contrôle sur le son exactement.
[01:13:19] Speaker A: On va passer à un petit clip, tu en as choisi quelques-uns.
[01:13:24] Speaker C: J'aimerais bien le changer, je ne sais pas si c'est possible.
[01:13:26] Speaker A: C'est possible, on va voir.
[01:13:27] Speaker B: Sauf si c'est celui-là.
[01:13:28] Speaker A: Sauf si c'est ce premier, c'est Sum 41 Fatible. C'est bon, celui-là tu veux bien le garder ? Tu as choisi ce clip pour quelles raisons ?
[01:13:37] Speaker C: J'ai choisi ce clip parce que je crois que c'est la première fois, ce clip là, j'avais 13-14 ans quand c'est sorti cet album et c'est la première fois que je me suis dit putain je veux que ma vie ça soit ça quoi. Tu sais c'est un clip complètement fou où ils sont dans un skatepark, il y a des poulets en liberté, ils sont dans un caddie tout ça, la musique elle est trop stylée et je me suis dit putain j'ai envie que ma vie ça soit une fête comme dans ce clip là quoi. Et c'est le début où j'ai commencé à vouloir faire des groupes tout ça quoi.
[01:14:00] Speaker A: Ok, on va en parler de toute façon tout au long de cette émission, puisque là on était sur le nouvel album, mais bien sûr on va s'intéresser plus profondément à toi, comment t'as découvert tout ça, etc. Mais là on va regarder ce petit clip, on fait une petite pause, comme ça on peut aller aux toilettes. C'est ça pour moi. Et on regarde donc ce Sum 41.
[01:14:21] Speaker E: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Don't count on me To let you know when Don't count on me I'll do it again Don't count on me It's the point you're missing Don't count on me Je ne veux pas perdre mon temps Je veux devenir un autre casualité de la société Je ne vais jamais tomber en colère Je veux devenir un autre victime de l'amour Avant que je ne revienne.
[01:17:13] Speaker C: À la ville.
[01:17:42] Speaker E: Hold on to the.
[01:17:55] Speaker A: Past, hold on to the pain Can't.
[01:17:57] Speaker C: Run it back if it can't get.
[01:17:58] Speaker A: Away Hold on to the past, hold on to the pain Can't run it.
[01:18:00] Speaker E: Back if it can't get away Is this a warning ? Is this a sign ? Should I keep my mouth shut, let.
[01:18:03] Speaker A: You live a lie ?
[01:18:04] Speaker E: Cause everyday, it's a dual fight I can see you piling up like I'm on your high Cause I hope that.
[01:18:11] Speaker C: You know when you're broken.
[01:18:15] Speaker A: If you need me, I'll bleed for you.
[01:18:56] Speaker B: Musique d'outro.
[01:19:56] Speaker A: WARNING.
[01:21:18] Speaker B: Non mais c'est à suivre ! Mais attends, le suspens c'est à son comble !
[01:21:22] Speaker A: Ah bah à mon avis ça va mal se passer parce que le monsieur oiseau... Monsieur oiseau ?
Voilà, c'est compliqué.
[01:21:34] Speaker C: C'est le jour de suivre !
[01:21:37] Speaker A: Il y a des gens que ça fatigue. Papa Roach à l'instant donc dans Bang Bang, le tout dernier clip de Papa Roach avec un morceau qui n'est pas si récent que cela puisqu'il fait partie du dernier album. Si je ne dis pas de bêtises, corrige-moi Gladys, surtout n'hésite pas.
[01:21:50] Speaker F: Je n'hésiterai jamais, tu sais.
[01:21:53] Speaker B: Tu aimes ça te faire corriger par Gladys ?
[01:21:54] Speaker A: Non, il y a un petit côté... On a nos jeux !
[01:21:56] Speaker F: Il provoque, il provoque, il cherche.
[01:22:01] Speaker A: Elle m'a dit qu'elle avait des griffes. Even if it kills me. Voilà, tout simplement.
[01:22:05] Speaker B: Ça ressemble à des griffes quand même.
[01:22:06] Speaker A: Elle peut faire peur.
[01:22:08] Speaker B: Même si ça te tue.
[01:22:10] Speaker A: Voilà, un avis sur Papa Roche.
[01:22:12] Speaker C: On aurait pu venir avec nous en Angleterre.
[01:22:13] Speaker A: En Angleterre ! En Nouvelle-Angleterre !
[01:22:17] Speaker B: Bah écoute j'attendais que vous m'invitiez mais apparemment vous y avez pas pensé.
[01:22:21] Speaker A: Allez hop ! Oh quel horreur !
[01:22:25] Speaker B: Je vais faire ça à chaque fois que tu réponds.
[01:22:29] Speaker C: Ça marche.
[01:22:31] Speaker A: Bah il a dit ça marche. Paparozzi ça représente quelque chose pour toi ou t'as jamais été...
[01:22:36] Speaker C: En fait en vrai moi je connaissais.
[01:22:37] Speaker A: Juste le gros film. Non putain arrête Ben s'il te plaît c'est horrible.
[01:22:41] Speaker C: J'ai jamais trop digué ce groupe en vrai. Ouais ? Ouais. C'est juste le tube de ouf, je sais plus comment il s'appelle.
[01:22:46] Speaker A: Last Resort ?
[01:22:47] Speaker C: Ouais, Last Resort, voilà. J'avais ça dans mon MP3, mais je suis jamais allé au-delà de...
[01:22:52] Speaker A: C'est pas un genre musical qui te...
[01:22:55] Speaker C: C'est trop carré. En fait, pour moi, ça représentait déjà la partie un peu trop émo du côté du métal.
[01:23:03] Speaker B: Un peu trop Hollywood.
[01:23:04] Speaker C: Côté du métal émo, que moi j'ai jamais été vraiment fan. Alors que j'adore le skate punk par exemple, où c'est ultra mielleux tout ça, tu vois. Mais le côté trop dramatique dans le métal, ou un peu, tu vois, genre adolescent avec la mèche, tu vois, ça me saoule un peu, quoi.
[01:23:19] Speaker A: Non, mais les goûts des couleurs, c'est intéressant de voir ce qui t'aperçoit. On a bien compris que le punk, globalement, chez tout le monde, ça a été assez présent.
[01:23:29] Speaker C: Je pense que c'est un truc de génération. Moi, je suis vraiment de la génération Blink-182, Sum 41. Et après, tout ce qui est Bullet Form Valentines, tout ça, c'est déjà trop tard. Enfin, j'étais déjà trop grand, peut-être, tu vois. Enfin, je suis passé à côté, quoi.
[01:23:44] Speaker A: Alors, donc nous allons parler... C'est le moment où il va falloir s'allonger un petit peu, voilà, vous êtes bien installés, on va parler de votre enfance.
[01:23:52] Speaker C: Mes parents ?
[01:23:53] Speaker A: Si tu veux en parler tu peux, après il n'y a aucune obligation, c'est toi qui choisis tes réponses, donc déjà c'est un avantage.
Tout à l'heure tu parlais de Sum 41, ça a été vraiment le tout premier son alternatif que tu as entendu ou il y a eu quelque chose d'autre avant qui t'a déclenché la curiosité, l'envie d'en savoir plus ?
[01:24:10] Speaker C: Mon père écoutait beaucoup de rock déjà à l'époque, donc tu vois il y avait la cassette de Nevermind tout ça, Kid Green Day, c'est peut-être le premier truc qui m'appartenait vraiment, c'était pas mon père qui me faisait découvrir, c'est moi qui découvrais, je me disais ça c'est mon truc, c'est pas un groupe de mon père.
[01:24:29] Speaker A: Parce que comme t'es le grand frère donc forcément il y a ce côté aussi intéressant.
[01:24:34] Speaker C: Parce que j'ai fait chier six mois avec lui.
Non mais c'est cool, je trouve ça.
[01:24:38] Speaker A: Trop cool parce que c'est notre vision de ce début d'histoire d'amour avec cette musique. Donc ouais, il y avait ton père quand même qui avait ça et toi quand t'as eu Some Forty One, tu t'es dit c'est bon là j'ai mon truc, tu l'as ramené à ton père, tu lui as dit vas-y regarde ça ?
[01:24:52] Speaker C: Ouais carrément, il m'a dit je suis hyper content que tu kiffes et tout parce que justement ça résonnait en lui en mode c'est les nouveaux Ramones tout ça quoi. Et ouais je me sens qu'il était hyper fier que j'aime cette musique.
[01:25:01] Speaker A: C'est cool.
[01:25:02] Speaker C: Parce qu'en plus à l'époque forcément tu fais un rejet de la musique de.
[01:25:05] Speaker A: Tes parents, de tes gamins.
[01:25:07] Speaker C: Du coup moi j'écoutais beaucoup de rap en fait. Parce que pareil, ça m'appartenait tu vois. Et je pense que 741 c'est un peu les groupes qui ont su me rendre le rock cool quoi. Me faire paraître le rock un peu cool quoi.
Sinon c'était Eminem, NTM que j'écoutais, les premières musiques qui m'appartenaient que j'écoutais.
[01:25:25] Speaker B: Il y avait un côté plus jeune, un peu moins guindé, un peu plus frais quoi.
[01:25:28] Speaker C: Ouais, exactement. Et peut-être aussi un peu plus petit con aussi, tu vois.
[01:25:35] Speaker B: C'est ce que je veux dire par moins guindé.
Excusez-moi j'utilise des termes un peu j'ai une france.
[01:25:41] Speaker C: Excusez-moi là j'ai compris.
[01:25:45] Speaker A: Oui non le côté petit con évidemment parce que t'avais quel âge là ? Moi j'avais 13-14 ans.
Tu as envie de faire un peu des conneries, quand tu vois dans les clips ils s'éclatent, ils s'amusent, tu dis mais ta façon pas aussi cool j'aimerais trop être avec eux, ce genre de choses quoi. Est-ce que du coup ça entraîne l'envie de faire de la musique pour faire la fête comme eux ? Ou de faire la fête pour après.
[01:26:09] Speaker C: Peut-Être avoir la musique ? Ça m'ouvre un monde où je découvre plein de groupes. On va parler de System of a Down du coup, mais quand j'ai découvert System of a Down, pendant 2-3 ans de ma vie, j'écoutais que ça.
Et peut-être Slipknot un peu avec, mais c'était... T'as été exclusif comme ça ? Ah ouais ouais, mais j'étais fou quoi. Même quand j'étais en famille et tout, en vacances ou quoi, j'avais mon MP3 avec mes écouteurs de merde dans les oreilles, tu vois, j'écoutais que System of a Down.
[01:26:37] Speaker B: Moi, quand j'ai découvert le premier album de System, j'avais un Walkman, parce qu'à l'époque c'était cassette, et du coup j'avais une cassette, d'un côté j'avais le premier album de System, et de l'autre côté j'avais Cold Chamber.
[01:26:49] Speaker A: Oh !
[01:26:50] Speaker B: Ah bah cette cassette... Ah ouais !
[01:26:51] Speaker A: Exactement !
[01:26:54] Speaker B: Et jusqu'au moment où t'en as marre d'écouter Cold Chamber, et du coup t'es tout le temps en train de rembobiner, t'inquiètes pas, tu refais le System... Putain, c'était pas à l'époque.
[01:27:04] Speaker C: C'est marrant, on tourne en boucle et tout, mais c'est un peu...
C'était la base de ma rencontre avec tout le métal alternatif, le rock alternatif.
[01:27:14] Speaker A: Quand t'écoutais ta musique, tu dis que t'étais au casque et tout en vacances, c'est parce que t'avais besoin d'être renfermé avec ton monde parce que le reste t'emmerdait.
[01:27:20] Speaker C: C'est exactement ça, c'était en mode, ouais, t'façon c'est pas intéressant, tout ce qui compte c'est System of a Down quoi.
[01:27:24] Speaker A: C'est intéressant, c'est vrai qu'on en avait jamais abordé cette partie-là, de pouvoir s'isoler avec sa musique. C'est assez violent aussi, c'est peut-être que...
[01:27:33] Speaker C: Et je comprends aussi aujourd'hui pourquoi j'ai tant kiffé ce groupe, parce que pour moi, System, c'est un peu la suite des Dead Kennedys, tu vois. Mais dans un truc, dans un son...
plus moderne pour l'époque en tout cas. Et du coup, on disait que c'était du néo-métal. Mais pour moi, ça a toujours été du punk en fait System. Le premier album, c'est du punk. Tu regardes, ils jouent dans des vieux clubs en Californie de punk après leur premier album. C'est des concerts de taré quoi, tu vois.
[01:27:59] Speaker F: J'ai jamais pu les classifier System. Pour moi, System, c'est System en fait.
[01:28:05] Speaker C: Et en vrai moi j'ai tout aimé, y'en a beaucoup qui disent que Mesmerized Hypnotized est un peu en dessous. Moi j'ai kiffé aussi ouais. Bah d'ailleurs je suis rentré dans ce système grâce à ces albums quoi. Ah ouais ?
[01:28:14] Speaker F: Ouais c'était Toxicity.
[01:28:14] Speaker A: Oui forcément. Et du coup cette musique elle t'a porté émotionnellement quoi en dehors de cette force et de cet isolement qui te permettait de ne plus entendre les autres ? Bah t'avais, t'avais, c'est quoi ? Parce que le rap, il y a aussi de l'énergie dans le rap, il y a une envie aussi de fous des patates. Quand on est ados, on est souvent un peu nerveux. Et là, ça t'a donné quoi ? Contrairement au rap, c'est quoi que ça t'a apporté de différent ? Ou c'était la même chose peut-être ? Je sais pas.
[01:28:42] Speaker C: Bah juste, après tu vois, quand t'as 13 ans que tu découvres ça, tu te construis une identité autour de ça aussi quoi.
[01:28:48] Speaker A: Ouais d'accord.
[01:28:49] Speaker C: Et du coup après tu traînes avec les skaters de la table de ping-pong, tu vois. Parce que je dis ça parce qu'à mon collège il y avait une table de ping-pong où t'avais tous les freaks un peu, tu vois, on était tous près de la table de ping-pong. Les misfits. Ouais. Et du coup, et puis on s'échangeait des trucs, on se faisait écouter des choses et tout.
[01:29:07] Speaker A: Il y avait cette culture de l'échange.
[01:29:08] Speaker C: C'était m'assumer dans cet univers-là. Il a eu.
[01:29:16] Speaker F: La même adolescence que lui, c'est marrant.
[01:29:19] Speaker C: La musique ça définit vachement, on se retrouve autour de ça.
[01:29:22] Speaker B: Du coup, avant t'écoutais pas mal de hip-hop, t'es arrivé là-dedans. Est-ce que tu continues à écouter un peu de hip-hop ? Ou est-ce que tu deviens beaucoup plus sélectif sur ce que t'écoutes ? Ou est-ce que t'écoutes encore pas mal de choses ?
[01:29:36] Speaker C: Non, même des fois j'écoute... Des fois, il y a des périodes dans ma vie où j'écoute même pas de rock. J'écoute de la pop ou du rap et tout.
[01:29:43] Speaker B: Non mais je parle à cette époque-là.
[01:29:44] Speaker C: À cette époque-là ?
[01:29:45] Speaker A: Ouais.
[01:29:46] Speaker C: À cette époque-là, la découverte de Sum 41, System, tout ça, ça fait un peu que du coup... En plus, il y avait un peu la rivalité rock-rap dans la cour d'école, tu vois, et moi, j'étais en mode rock. Mais c'est marrant parce que ça, c'est très français comme truc. Aux Etats-Unis, ils s'en foutent, tu vois. D'ailleurs, je trouve ça con, en fait, que ça soit aussi... Je pense qu'aujourd'hui, c'est moins le cas. C'est moins le cas, ouais, mais tu vois, on... Ouais.
On a pas eu de collab, moi j'aimerais trop avoir un, je sais pas, on aurait pu avoir un truc...
[01:30:11] Speaker B: Alors, il y a un titre qui est sorti cette semaine, il y a Silmarils qui a fait un titre avec.
[01:30:16] Speaker C: Seth Gueko Ah ouais, mais Seth Gueko en même temps, lui il a jamais caché qu'il fait le...
[01:30:20] Speaker A: Pour moi Seth Gueko... Par contre le.
[01:30:21] Speaker B: Titre est nul, mais...
Seth Gueko pour.
[01:30:23] Speaker C: Moi c'est un mec...
Il fait du rap, mais il est quand même du côté rap alternatif Tu vois, je le mets un peu comme un Gérard Basse, tu vois, des vocals, ce genre de truc Moi ce que j'aimerais avoir c'est un Booba avec Pau au Garage Control par exemple Bonne journée ! Non mais tu vois, c'est un rappeur.
[01:30:39] Speaker A: Un peu plus gang. Ça peut arriver, votre carrière n'est pas terminée.
[01:30:44] Speaker B: Je le vois plus faire un titre avec Kendrick que Disturbed.
[01:30:49] Speaker A: Ah oui, j'ai cru que Booba, GTA, bon peut-être que Booba c'est plus un poussière.
[01:30:53] Speaker B: Booba, je pense qu'il faut faire attention.
[01:30:57] Speaker A: Il peut être surprenant, Booba.
[01:30:58] Speaker B: Écoute, petit message pour Booba. Booba, si tu veux, n'hésite pas à venir faire un titre avec les Pogos, ça va être excellent.
[01:31:06] Speaker C: Ah mais je dis Booba, mais si je dis ça...
Ce que j'aimerais voir en France, c'est des collabs rap-rock avec des rappeurs un peu gang. Un truc qui fait peur.
[01:31:16] Speaker B: La seule que j'ai dans ce genre, c'était, il y a un titre de Enhancer, avec Koolshen. Je vous verrais bien avec Django, moi.
[01:31:23] Speaker F: Ah ouais.
[01:31:26] Speaker B: C'est vrai que dans l'énergie, c'est assez proche. Quelqu'un dans le club qui dit Lafouine et Enhancer. Ouais, c'était Lafouine.
Je pense que Hot, Hot est un meilleur exemple avec Kouchen.
[01:31:40] Speaker C: Il est revenu avec un dernier album et j'étais vachement étonné parce que le mec, pour moi, il faisait rien depuis hyper longtemps. Il a fait un dernier album de trap que j'ai beaucoup aimé. Les prods et tout, ils sont assez ouf.
[01:31:50] Speaker A: Il a fait un album de trap ?
[01:31:53] Speaker C: Ouais, c'est...
[01:31:54] Speaker D: La ville ?
[01:31:56] Speaker A: Il a une très belle ville.
[01:31:57] Speaker C: Je sais pas comment il s'appelle l'album. Radio Capital du Crime ou autre.
[01:32:02] Speaker A: Ouais, donc à nous, voilà.
[01:32:05] Speaker B: Toi t'aimes pas trop La Fouine j'ai l'impression.
[01:32:06] Speaker A: Mais non, j'ai rien contre La Fouine. Alors que Fouinier est propriétaire ! J'ai rien contre La Fouine mais c'est vrai que Trap, je ne l'ai pas écouté, je ne suis pas son actualité, j'avoue que je connais rien en rap. Mais que La Fouine fasse un truc Trap, ça me surprend.
[01:32:21] Speaker C: Ouais bah un truc Trap actuel quand même.
[01:32:23] Speaker A: Donc c'est vénère.
[01:32:24] Speaker C: Et puis en plus, du coup, il change sa manière de rapper. Et c'est comme s'il avait tout de suite appris des nouveaux skills en trap. Alors que normalement, ça peut mettre des années à venir. C'est hyper bien fait. Après, il était malin. Il a fait plein de feats. Il y a que des feats sur l'album, sur chaque morceau. Avec des petits jeunes.
[01:32:43] Speaker B: Avec des fous trappeurs.
[01:32:45] Speaker C: Avec des trappeurs. Et du coup, ça lui ramène une crédibilité aussi.
[01:32:51] Speaker A: Ok, ok. J'étais en train juste de m'imaginer sa tête. Depuis tout à l'heure, il n'a rien.
[01:32:57] Speaker B: Écouté de ce que t'as dit. Attends, maintenant il est plus vieux comme il est.
[01:33:02] Speaker A: Tu crois qu'il a toujours un petit nerf qui bloque ? Je sais pas.
[01:33:06] Speaker F: En vrai, il m'a bien vendu parce que ça me donne envie d'écouter.
[01:33:08] Speaker A: Il aurait pu jouer dans System of a Down aussi.
[01:33:10] Speaker C: C'est un bon truc à écouter. Si t'aimes bien ce genre de musique.
[01:33:14] Speaker A: Bref, passons. Et donc tu rencontrais les gens autour de cette table de ping-pong.
[01:33:20] Speaker C: Revenons autour de la table de ping-pong. La table de ping-pong, j'ai toujours voulu être un skater aussi.
J'ai toujours été nul à chier en skate.
[01:33:28] Speaker A: C'était en parallèle ? Tu avais déjà commencé à jouer ?
[01:33:30] Speaker C: J'essayais à l'époque de... En troisième, on avait monté un groupe, on se disait vas-y, on fait un groupe et tout, mais en fait on était 15 dans le groupe parce qu'il y avait toute la classe, tu vois, et personne ne savait jouer de rien. J'avais des petites bases de batterie, mais c'est à partir de cette époque-là où je me suis vraiment remis à la batterie. J'avais commencé la batterie vers 6 ans.
en école de musique, j'étais à Dijon à l'époque, et en fait, enfin on s'en fout ça d'ailleurs, mais c'était intéressant parce que je jouais vraiment en cours de batterie, et ensuite en arrivant en région parisienne, du coup je suis arrivé en conservatoire, et là j'avais pas le droit de jouer avant d'avoir un certain niveau de solfège, ça m'a dégoûté.
[01:34:06] Speaker B: C'est souvent le problème.
[01:34:07] Speaker A: C'est casse-couille ça.
[01:34:07] Speaker C: J'ai arrêté, c'est ultra pas, c'est pas du tout ludique comme manière d'apprendre, donc j'ai arrêté, mais par contre du coup quand j'ai recommencé à jouer de la batterie, j'avais déjà des bases un peu rythmiques, Donc ça m'a aidé à commencer quoi. Et pourquoi la batterie du coup ? Pourquoi la batterie ?
[01:34:28] Speaker A: Parce qu'il frappe.
[01:34:28] Speaker C: Ouais je pense que je sais pas, j'ai toujours été attiré par le truc percussif.
C'est un peu comme danser, jouer de la batterie tu vois. Et j'ai toujours kiffé danser. Et je sais pas, je pense que c'est pour ça que j'ai commencé.
[01:34:43] Speaker B: Un peu comme du break.
[01:34:43] Speaker F: Non mais moi j'ai toujours cru que les batteurs ils avaient un problème de gestion de la colère tu vois et que du coup ils tapaient.
[01:34:51] Speaker C: En vrai tu peux, ouais mais tu vas pas bien jouer si tu te défoules vraiment sur ta batterie quoi. Faut savoir nuancer un peu le jeu. Non j'aime bien l'image de la danse.
[01:35:01] Speaker A: C'est, c'est, oui, c'est, je, oui. Là je suis perdu parce que du coup je regardais Gladys qui souriait comme ça puis quand il a dit on est plus nuancé j'imaginais juste qu'il était très doué dans les caresses sexuelles. Je sais pas pourquoi je suis parti là-dessus.
[01:35:19] Speaker B: Pierre est un petit peu frustré en ce moment, donc il faudrait être très inclusif.
[01:35:22] Speaker A: Son cerveau, il est vraiment...
[01:35:25] Speaker B: Il est où le petit singe ?
[01:35:27] Speaker A: Il est là !
[01:35:29] Speaker B: Regardez, voilà ! Voilà, c'est exactement ça.
[01:35:32] Speaker A: Merci Gladys, tu as très bien cerné le...
Le personnage, donc là t'as repris les cours de batterie à ce moment-là.
[01:35:38] Speaker C: J'ai d'abord fait un petit acte, ensuite j'ai essayé de monter de petits projets de groupe qui n'ont rien donné quoi. Et j'ai repris les cours de batterie un peu plus tard en fait, quand je commençais à me sentir bloqué tout seul.
Et ensuite au lycée, j'ai été dans mon premier groupe, c'était un groupe de ska-punk. Et ça, ça a été mon premier groupe sérieux, on va dire. On fait tous des ordres, t'inquiète pas. En vrai, j'étais content de ce groupe, mais c'est vrai que ça n'a rien à voir avec ce que je joue aujourd'hui.
[01:36:05] Speaker A: Bah il aime danser.
[01:36:05] Speaker B: T'aurais préféré faire un groupe de reggae, peut-être ?
[01:36:08] Speaker C: On avait des morceaux de reggae.
[01:36:09] Speaker B: Bah je m'en doute, évidemment !
[01:36:11] Speaker A: Comme tu es le groupe de ska-punk ?
[01:36:14] Speaker C: Bah ouais c'était le ska-punk à la rancide on va dire, un peu tu vois. Ouais c'est cool. Non mais je dis ça, j'arrondis les angles. Faut pas aller chercher sur YouTube.
[01:36:26] Speaker A: Ok, là aussi ça va, essaye de retrouver... Ska-gonja !
[01:36:32] Speaker C: Et voilà, et du coup c'est comme ça qu'avec ce groupe en tout cas j'ai appris à faire de la scène, j'ai appris à bosser au métronome.
[01:36:40] Speaker A: D'accord, t'as commencé à jouer, il y avait des cours, d'accord. Et tout à l'heure tu disais je me suis senti bloqué, c'est pour ça que j'ai repris des cours, c'était quoi la sensation ? Tu sentais que t'arrivais pas à jouer avec les autres ?
[01:36:49] Speaker C: Quand t'as un certain niveau dans la musique, j'ai l'impression que tu trouves tes propres exercices pour évoluer.
Et quand en début tu sais pas quoi bosser, tu vois, t'as besoin d'être guidé un peu quoi.
[01:36:59] Speaker A: Donc c'est là que tu...
[01:37:00] Speaker C: C'est là que j'ai pris des cours, ouais.
[01:37:02] Speaker A: Et c'est là que tu t'es dit ah ouais, bah je jouais pas si bien.
[01:37:06] Speaker C: Genre je suis pas une brute non plus encore.
[01:37:09] Speaker A: Et là c'est à quel âge exactement ? Enfin à peu près ?
[01:37:11] Speaker C: Vers 16 ans je dirais.
[01:37:12] Speaker A: Non parce que j'étais en...
[01:37:13] Speaker D: Exactement !
[01:37:14] Speaker A: Non mais je me suis dit c'est.
[01:37:16] Speaker C: Peut-Être un peu abusé.
[01:37:18] Speaker A: 16 ans, ouais 16 ans, donc là t'es quand même bien ado, ça se rapproche plus ou moins de ce moment où tout s'envole quoi.
[01:37:24] Speaker C: Ouais carrément exactement.
[01:37:27] Speaker A: Et à la maison ça se passe comment ?
[01:37:29] Speaker C: Je me fais engueuler par mon père le soir quand je bosse, mais au moins j'ai une batterie tu vois.
[01:37:34] Speaker B: Déjà ça c'est bien.
[01:37:35] Speaker A: Tes parents te fournissent une batterie, donc c'est cool, ça aussi c'est cool.
[01:37:40] Speaker C: Bah oui carrément, j'ai la chance aussi d'avoir grandi en pavillon quoi. Du coup je pouvais bosser à la batterie.
[01:37:46] Speaker A: T'étais au sous-sol ou t'étais... ?
[01:37:47] Speaker C: Non j'étais dans ma chambre là, à l'étage.
[01:37:50] Speaker A: Ah ouais d'accord, donc comme ça il y avait une bonne distribution de tout quoi.
[01:37:54] Speaker C: Bah j'étais dur ouais.
[01:37:56] Speaker A: Bon, bah du coup on va se pencher un petit peu sur System of a Down. Tout à l'heure tu disais que c'était un contournable B.Y.O.B. Pourquoi cette chanson ? C'est celle que t'avais entendue en premier lit ?
[01:38:03] Speaker C: Bah oui parce que c'était un peu ma carte d'entrée, ma porte d'entrée dans System quoi.
[01:38:09] Speaker A: C'est pas la plus délicate ?
[01:38:10] Speaker C: Non. C'est pas la plus délicate. En vrai je préfère les premiers albums quand même que ces albums là. Mais je les aime bien aussi ceux-ci.
[01:38:15] Speaker A: Pourquoi tu préfères les premiers albums ? Parce qu'ils sont plus punk.
[01:38:18] Speaker C: Il y a plus ce côté un peu californien. Plus brut. Plus foufou aussi. Il y a un truc un peu... Il y a de la rage quoi.
[01:38:28] Speaker B: Je conseille à tout le monde qui ne l'a pas vu à l'époque, ils étaient passés sur le premier album, ils sont passés à nulle part ailleurs, ils avaient fait deux titres. Et ils avaient fait Sweet Pea et Sugar, exactement. Je crois que c'est ça. Je crois qu'ils avaient deux ou trois titres.
Et c'est la folie !
[01:38:48] Speaker A: C'est n'importe quoi !
[01:38:49] Speaker B: Daron, il a des capsules qui font baver de la mousse. Donc on dirait qu'il a la rage avec son make-up. Serge, il a le make-up aussi. Le batteur, il a le masque à gaz. Et ils arrivent sur le plateau, ça démarre. Il démarre mais mille fois trop vite. C'est punk à mort. Et je pense que tous les gens qui étaient sur le plateau ont fait... C'est quoi ça ? Et je vous conseille d'aller le voir, c'est assez ouf à voir.
[01:39:17] Speaker C: Ouais ça marche. Je sais pas si je l'ai déjà vu en vrai.
[01:39:22] Speaker B: Ça permet de voir un truc du début de système mais avec un son à peu près... Parce que les lives il y en a mais le son il est souvent assez...
Avant les charentaises quoi.
Ah ouais c'est bien avant les charentaises. A l'époque on dirait presque qu'il est jeune.
[01:39:38] Speaker A: On est méchants. Non mais quand les groupes... Putain j'ai plein d'images. Quand les groupes comme ça ils commencent à basculer sur quelque chose d'un peu plus clean et plus doux parce qu'ils vieillissent aussi j'imagine que c'est un peu...
[01:39:52] Speaker C: Ouais après j'ai pas trouvé que les deux derniers albums soient plus doux.
Je pense qu'ils étaient plus ancrés dans un truc néo-métal, plus que punk.
[01:40:02] Speaker A: Donc c'est ce côté-là qui te parlait un peu moins ?
[01:40:04] Speaker C: Que ce soit néo-métal ? Ça me parlait aussi, mais c'est vrai que quand j'ai découvert leur début, aujourd'hui c'est ce que je garde le plus, en tout cas.
[01:40:13] Speaker A: C'est ce qu'on a tous aimé, effectivement. Eh ben on va regarder ce petit clip de System of a Down.
[01:40:18] Speaker B: Bring your own booze, bombe. C'est de là que ça vient.
[01:40:22] Speaker A: Bring your own booze.
Une expression américaine ?
[01:40:27] Speaker B: C'est qu'il y a des restaurants ou des soirées où tu peux faire « bring your own booze » et tu ramènes ton alcool. Du coup, en fait, il y aura à manger, mais par contre, si tu veux boire, c'est toi qui ramènes.
[01:40:41] Speaker A: Ok, attention, l'alcool, c'est dangereux pour la santé. Alors avec modération, on ne le répétera jamais assez.
Bah non, c'est pas notre genre. System of a Down.
[01:40:56] Speaker E: Merci d'avoir regardé !
[01:41:22] Speaker A: La la la la la la la la la la la Dancing in the.
[01:42:01] Speaker E: Desert Blowing up the sunshine Kneeling roses Disappearing into Moses' dry mouth Breaking into partners Stealing our intentions Accusing with denial.
[01:42:20] Speaker A: Crying freedom And the two of solution.
[01:42:22] Speaker E: Still you feed a slice From the.
[01:42:24] Speaker A: Tablecloth.
[01:42:30] Speaker E: Everybody's going to the party Have.
[01:42:35] Speaker A: A real good time Dancing in the desert Blowing up the sunshine Everybody's going.
[01:42:54] Speaker E: To the party Have a real good time Dancin' in the desert, blowin' up the sunshine Blast off, it's party time And we don't live in a fascist nation Blast off, it's party time And where the fuck are you ?
Lalalalalalalalalala Everybody's gone to the party.
[01:44:38] Speaker A: Have.
[01:44:38] Speaker E: A real good time Dancing in the desert Blowing up the sun Where the fuck are you? Where the fuck are you? Why don't friends just fight the war? Why do they always send the poor? Why don't friends just fight the war? Why do they always send the poor? Why do they always send the poor? Why do they always send the poor?
Why do they always send the poor ?
C'est parti !
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[01:47:36] Speaker A: Catch.
[01:47:36] Speaker F: Me outside, how about that ?
[01:47:39] Speaker E: Your time is over, motherfucker ! I'll feed off your stuff, alright ? Do you plan for death ? This is not a trick, this is a fucking promise ! No, you can't have her in mind ! I swear on my hand ! You'll be falling with me now ! I'm your punishment !
On a rien tu vois !
Descernation Fuck around And you won't find you Searching for your surprise Or for your contact with No, this is what you thought it was We'll find you Riveting death, bitch Misery We'll find you I'll fuck you even in death I'll fuck you even in death, bitch.
[01:49:58] Speaker A: Ta gueule, la p'tite face de rêve, j'ai pas fini !
[01:50:01] Speaker E: Oh, j'vais t'avoir, quoi !
[01:50:18] Speaker A: Dégueulasse tes fesses de neige, j'ai pas fini ! C'est surprenant, on ne s'attend pas à.
[01:50:27] Speaker B: Ce que... Moi je pense que ça gagne le prix du meilleur breakdown nu.
[01:50:31] Speaker F: Je suis d'accord, le meilleur breakdown nu.
[01:50:35] Speaker A: Bravo, belle notation. Get the shot, c'est ce que nous venons de regarder et d'écouter pour ceux qui sont en écoute podcast parce qu'il y a des gens qui nous suivent en podcast. Merci d'ailleurs à toutes ces personnes pour vos abonnements sur Spotify, Deezer, etc. puisque nous avons dépassé les 1000 abonnements. Donc ça fait plaisir, tout simplement. Il y a quand même des gens qui sont là.
[01:50:53] Speaker B: Bah oui, parce qu'on le dit pas, mais avoir des abonnements sur Spotify, c'est très compliqué pour les podcasts.
[01:51:00] Speaker A: Donc merci, merci infiniment et bravo d'être fan de cette musique. Qu'est-ce qu'on peut dire sur Get The Shot ? Quelque chose à raconter ?
[01:51:08] Speaker F: C'est mes chouchous, je les adore.
[01:51:10] Speaker A: Toi depuis tout à l'heure tu dis oui, je fais des bisous, tu dis c'est mon petit Kiki, il est sympa.
[01:51:15] Speaker F: Moi aussi j'y vais. Mais je les aime très fort.
A chaque fois que j'écris une chronique sur un album, enfin pas sur un album, mais plutôt sur un live de Get The Shot, je passe mes vies à dire que c'est le concert le plus violent de l'année.
Donc si vous les avez jamais vus, allez-y.
[01:51:30] Speaker B: En live c'est assez fou.
[01:51:31] Speaker C: En live ça déboîte bien.
[01:51:32] Speaker F: C'est encore plus vénère que ce qu'on entend là.
[01:51:35] Speaker A: Et puis les gens sont vénères aussi.
[01:51:39] Speaker C: Oui.
[01:51:39] Speaker F: Oui, ça peut être un peu dangereux. Il y a une sorte de communion.
[01:51:42] Speaker B: Des points dans les gueules.
[01:51:45] Speaker A: C'est dans le groupe ?
[01:51:46] Speaker C: Ce qu'il faut c'est que la foule soit assez compacte pour que les gens n'aient pas la place de faire les moulinets et les coups de pierre tondés.
[01:51:52] Speaker F: Ouais mais t'as des tables qui volent.
[01:51:53] Speaker A: Et tout, c'est marrant. Ah oui, bon d'accord.
[01:51:55] Speaker B: Oh puis c'est bien du genre à dire « Faites-moi un peu de place.
[01:51:57] Speaker C: Dans ce pitch !
[01:51:58] Speaker A: » Ouais c'est sûr, c'est sûr.
[01:51:59] Speaker F: Il va souvent sur la tête du public en plus.
[01:52:02] Speaker A: Très bien. Bon alors Get The Shot, donc à voir.
[01:52:04] Speaker C: Je les ai déjà vus, j'ai grave kiffé, j'ai bien aimé ce qu'on vient d'écouter aussi là.
Très bien.
[01:52:10] Speaker A: C'est un bon résumé. Je pense que voilà, c'est acheté à suivre. Get the shot. Tout simplement. Ils sont québécois du coup.
[01:52:19] Speaker B: Tout à fait.
[01:52:19] Speaker A: Voilà.
D'où la phrase.
[01:52:22] Speaker B: Ce petit chien sale là, tu l'avais pas vu ?
[01:52:25] Speaker A: C'est quand même très étrange. Nous sommes arrivés au milieu de cette émission, et chaque milieu d'émission, nous faisons la part belle aux auditeurs, aux personnes qui nous suivent, que ce soit en vidéo, au son, etc. Ça s'appelle le clip des bangers, choisi donc par nos abonnés Patreon. Patreon.com slash rstlssradio. Voilà, vous pouvez l'avoir dans le shmul et dans la description de la VOD, si je ne dis pas de bêtises.
Je vous laisserai me corriger, bien évidemment, s'il y a un souci. Et il y a eu trois morceaux cette fois-ci, ça les gens se donnent des challenges. Moi j'ai envie d'écouter ça, j'ai envie de voir ça, j'ai envie de partager. Vous le savez d'ailleurs que la personne... Moi j'entends un petit boulgour en terrasse !
Très bien et donc, alors je ne vais pas rappeler les trois clips puisque c'est un challenge et que c'est le vainqueur qui est le plus important et c'est donc ce groupe, alors je sais plus de quelle ville ils sont, ils sont de Rennes, de Nantes. Stinky, Stinky qui ont gagné, qui ont été proposés par une personne qui a l'habitude de nous suivre avant peut-être nous d'en parler personnellement parce que ça a été également ton choix pour aujourd'hui ma Gladys chérie.
Donc je vais d'abord, parce qu'il y a un message qui doit être donné par les personnes qui nous suivent, je vais d'abord, c'est Maxime, hein. Maxime, merci beaucoup pour ce choix. Tu as vu, 86% de gens ont voté pour ce clip, donc c'est quand même plutôt beaucoup.
[01:53:49] Speaker B: Sûrement parce qu'ils savaient que Gladys avait choisi ça aussi.
[01:53:51] Speaker F: Exactement. Ah, c'est ta commu ? On va dire oui.
[01:53:57] Speaker C: Stinkies ont fait notre première partie à la maroquinerie en 2024. Voilà.
[01:54:03] Speaker A: On attendait ce que tu aurais dit, c'était super bien. Ouais c'était cool. En vrai c'était pas top.
[01:54:09] Speaker B: Et alors ? Bah ça sentait un petit peu.
[01:54:11] Speaker A: Bah oui c'était une kiff forcément, je viens de comprendre.
[01:54:13] Speaker D: Bah oui.
[01:54:14] Speaker A: C'est... voilà.
[01:54:15] Speaker B: On choisit un nom valable.
[01:54:18] Speaker A: C'était cool, j'ai jamais vu en live Stéphane.
[01:54:19] Speaker C: Ouais c'était cool, bah je t'avoue que comme moi j'étais dans la préparation de notre concert, j'étais pas le plus attentif. Mais ouais, de loin ça a l'air cool.
[01:54:29] Speaker A: T'es stressé avant un live ? Excusez-moi, du coup je digresse.
[01:54:31] Speaker C: Ouais, ouais, je suis stressé, mais il faut, un peu. Faut être un peu stressé.
[01:54:36] Speaker B: Pour être concentré quoi.
[01:54:37] Speaker C: Ouais, pour être concentré. On a tous, tous les quatre, on a notre petit processus d'échauffement quoi, tu vois.
On attend, tu nous racontes. C'est un petit moment privilégié quoi. C'est important de se mettre dedans avant de monter sur scène.
[01:54:50] Speaker A: Vous êtes tous ensemble ou tu te mets dans un coin et tu fais...
[01:54:52] Speaker C: Moi j'aime bien le faire un peu dans mon coin.
[01:54:54] Speaker B: C'est hors contexte, cette conversation est très bizarre.
[01:55:00] Speaker C: Elle est cheloue, ouais.
[01:55:01] Speaker B: C'est important de se mettre dedans.
[01:55:03] Speaker A: Moi j'aime bien le faire dans mon coin.
Bon ça va, ça rentre. Bon allez, on en reparlera après. Donc Maxime, Maxime, Maxime, il nous suit depuis si longtemps. Maxime a toujours été là, donc Maxime, merci déjà infiniment parce qu'il a vraiment fait des tonnes de choses pour nous. C'était un juste retour de pouvoir passer son petit message. Alors comme d'habitude, c'est très très visuel. Vas-y, vas-y.
[01:55:31] Speaker C: Bonsoir Bang Bang, bonsoir les Bang Girls, bonsoir notre habité, j'espère que tu es bien installé.
Punk Hardcore Nantais qui a sorti un album vendredi dernier ou celui d'avant je ne sais plus et le morceau Morning.
[01:55:50] Speaker B: Flowers c'est le dernier qui a été clippé.
[01:55:52] Speaker C: Punk Hardcore ici dans Et voilà, on a droit à un message d'une minute.
[01:56:10] Speaker A: J'Avoue je vais gratter un peu, désolé Ben.
[01:56:13] Speaker C: Merci beaucoup, merci à notre invité, les Pogos, j'adore ce que vous faites, c'est plein de bonheur et plein de réussite. Merci aux Bengers qui soutiennent la chaîne.
[01:56:22] Speaker A: Bonne continuation à tous et puis du love.
Merci, au revoir, bisous.
Vous pleurez, et quand je pleure je lâche des caisses.
[01:56:35] Speaker B: En parlant, tu vas être content que j'enchaîne avec ça. Il y a quelqu'un, il y a aussi un membre de notre Patreon qui nous a demandé de lui faire une petite dédicace. On va le faire au début, parce que c'est le début. Donc Rémi, merci beaucoup de nous suivre et d'être là, ça nous fait extrêmement plaisir.
[01:56:50] Speaker A: Rémi, you're the one, you're the first, you're my everything.
[01:56:56] Speaker B: On peut demander à Gladys ce qu'elle pense de Stinky ?
[01:56:59] Speaker F: Il a dit des choses que j'allais dire évidemment. L'album est sorti le 21 février pour donner la date exacte parce que moi je l'ai noté.
[01:57:07] Speaker A: Quel professionnel !
[01:57:09] Speaker F: Effectivement ce titre il est plus mélodique mais il reste toujours percutant.
C'est un hardcore assisif avec des refrains accrocheurs et une vibe plus lumineuse après Undercare. Et je vais parler surtout du thème de ce titre parce que le thème je le trouve très fort. Ça tourne autour du passage de la dépendance et de l'emprise à la consolation.
et à la reconstruction. Donc en gros le morceau parle de la difficulté de se libérer d'une relation toxique ou d'une addiction mais aussi de l'espoir et du renouveau qui suivent cette lutte. Il y a vraiment une dimension émotionnelle derrière la puissance musicale et du coup on sent un peu le poids du passé mais aussi l'envie d'aller de l'avant.
[01:57:46] Speaker A: Oh là là ! Il faut applaudir quand même, parce que là, c'est une belle créature.
[01:57:51] Speaker B: En plus de sa beauté, c'est une sacrée plume.
[01:57:54] Speaker F: En gros, ça tape fort, mais avec du cœur. Et je trouve que c'est important de le souligner.
[01:57:58] Speaker A: C'est un peu le concept aussi de Stinky.
[01:58:01] Speaker F: Voilà, et surtout Stinky, c'est quand même 10 ans d'existence, 350 lives, 15 pays. Ça fait déjà 10 ans qu'ils existent ? Ah ouais, c'est pas récent. Ils ont fait Duel Fest aussi, il me semble.
Ils ont une belle réputation mais qui est justifiée quoi. Je précise juste quand même que c'est plus un album taillé pour le live selon moi.
Mais ça reste un très bon clip.
[01:58:32] Speaker A: On aime les albums qui sont taillés pour le live et on aime regarder le clip de Stinky qui a été choisi par Maxime et dont tu voulais nous parler, c'est parti !
[02:00:06] Speaker E: On s'éloigne de l'avenir, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l'espace, de l.
[02:01:53] Speaker A: Je m'étouffe, je suis ému parce que c'était beau. Non voilà, clip choisi par Maxime, Bangers qui est donc abonné à notre Patreon, voilà si vous voulez voir plus. Banger, j'ai dit quoi ? Ah oui, il est peut-être plus grand dans sa tête, je sais pas. Ce sera pas le seul. Non voilà, c'est le cas de beaucoup de gens mais voilà. très bon choix et merci Gladys d'avoir complété les informations. Maxime, encore une fois plein de love et si vous avez envie de faire vos propositions n'hésitez pas à aller sur notre Patreon, le lien est dans la description voilà et tu nous disais... Ouais.
[02:02:24] Speaker C: J'Ai une petite anecdote concernant Stinky parce qu'Enzo le guitariste du coup c'est lui qui a repeint nos amplis et notre batterie en bolant avec les tâches de sang du coup.
[02:02:34] Speaker B: Donc un gros bisou à Enzo.
[02:02:36] Speaker C: Un gros bisou à Stinky.
[02:02:37] Speaker B: Ils travaillent dans la déco.
[02:02:38] Speaker C: Parce qu'ils bossent dans la déco et ils font des décors pour le Hellfest, si je ne dis pas de bêtises.
[02:02:43] Speaker B: En même temps à Nantes, si on est à Nantes et qu'on travaille dans faire des décors, je pense que le Hellfest c'est un bon moyen d'être employé quoi.
[02:02:53] Speaker A: C'est plutôt cool. Gladys, c'est encore ton moment. Ah c'est encore moi ? Bah c'est toi la star, c'est ton moment. Et là tu as choisi un groupe dont tu nous as déjà parlé, en tout cas le nom a résonné lorsque tu en as parlé, c'est Enterprise Earth.
[02:03:11] Speaker F: Tout à fait. C'est un vieux titre que j'ai choisi parce qu'il date de 2022. C'est Psalm of Agony. Psaume.
[02:03:20] Speaker B: Psaume.
[02:03:21] Speaker F: Un psaume.
[02:03:21] Speaker B: Psaume de l'agonie.
[02:03:22] Speaker F: Voilà, mon accent anglais a encore fait des ravages.
[02:03:24] Speaker B: T'inquiètes, on est là.
[02:03:24] Speaker F: Et j'ai pris ce titre-là parce que c'est le premier titre qui est sorti avec Travis Warland au chant après le départ de Dan Watson. Et ça a été un coup de foudre immédiat pour moi, ce titre. Je l'aime d'amour.
[02:03:36] Speaker A: Pourquoi sa voile changeait ? À quel niveau ? C'est quoi qui changeait ? Je veux savoir.
[02:03:39] Speaker F: En fait, ils ont juste changé de chanteur.
[02:03:40] Speaker A: Ouais, mais du coup, sa voix, elle était plus puissante. Différente ?
[02:03:43] Speaker F: Ouais, différente, vraiment différente. J'aimais bien aussi la voix du précédent chanteur, mais voilà, c'était bien de... Ils n'ont pas pris 1 000 ans à changer de chanteur.
[02:03:51] Speaker A: Ils n'ont pas fait un mauvais choix.
[02:03:51] Speaker F: Ouais, voilà. Et puis, parce que ça s'est fait vite en plus, tu vois. Je crois qu'ils n'ont mis que quelques mois à changer de chanteur. Voilà. Ce morceau, c'est 7 minutes.
Désolée pour ceux qui n'aimeront pas, mais c'est 7 minutes de deathcore progressif ultra maîtrisé avec des breakdowns hyper techniques et une structure évolutive. Une intro hyper menaçante, un interlude aérien à mi-parcours, une explosion finale brutale et symphonique, tout ce que j'aime du coup.
Qu'est-ce que j'ai dit ? C'est violent. En gros c'est violent. C'est un titre massif, imprévisible, intense, tout ce qu'on aime. Et c'est la nouvelle ère du groupe. Je les ai vus il y a une semaine je crois. C'était une méga claque en live aussi. Il y avait en première partie Distant et c'était Enterprise Earth la tête d'affiche. C'était au Glazart.
Le son du Lazarte est le son du Lazarte.
[02:04:46] Speaker A: Oui mais il y a une ambiance qui est cool aussi.
[02:04:47] Speaker F: Je n'ai pas pu apprécier pleinement la voix du chanteur. C'est vraiment mon seul regret parce que le son au niveau de la voix était un peu trop bas. Oui. C'est vraiment dommage mais l'énergie était quand même là et j'étais au premier rang et j'étais comme une gamine de 15 ans en train de voir un huit.
[02:05:01] Speaker B: Petit tips, souvent pour avoir mieux entendre la voix, il ne faut pas être devant.
[02:05:06] Speaker F: Ouais mais alors derrière...
[02:05:07] Speaker C: C'est vrai parce que du coup t'es trop devant les enceintes quoi. T'as trop le son du plateau et.
[02:05:12] Speaker B: Les enceintes elles sont au même niveau que toi quoi.
[02:05:14] Speaker F: Le problème c'est que c'est le Lazarte. Derrière je vois rien. Au milieu du pit j'ai payé 5000 balles monnaie c'est mort.
[02:05:20] Speaker B: Donc voilà je me suis mise devant.
[02:05:22] Speaker F: Un peu sur le côté.
[02:05:25] Speaker A: Bon, bien écouté.
[02:05:28] Speaker B: C'est une argumentation toute épreuve j'ai envie de dire.
[02:05:31] Speaker A: Elle est encore sur le crédit donc on va patienter un petit peu avant.
[02:05:36] Speaker F: De... D'ailleurs si vous voulez payer mes.
[02:05:38] Speaker C: Injections... Faut faire un Patreon juste pour...
[02:05:42] Speaker A: On va créer un autre compte.
En tout cas sachez que ça ne partira pas là-dedans.
[02:05:47] Speaker B: Si on en fait un pour elle, ça ira pour elle. Ça ira pas là-dedans. J'ai donné de l'argent de donateur. Tu veux refaire le nez ? On va te mettre des petites pailles en alu dedans.
[02:06:00] Speaker C: Bon.
[02:06:03] Speaker A: Écoutez, on va passer à la musique. Ma paille en or, je l'ai donnée d'ailleurs.
C'est moche, c'est mauvais la drogue pour la santé, vous le savez.
[02:06:17] Speaker F: Donc du coup c'est 7 minutes de pur bonheur, voilà.
[02:06:21] Speaker A: Et du coup t'as envie de nous péter la gueule pendant la venue de la chanson ?
[02:06:23] Speaker F: Non je vais juste être un méga kiff, c'est la chanson que j'écoute en boucle avec mes écouteurs et je suis comme l'autiste que je suis.
[02:06:30] Speaker C: Comme l'ado que t'étais avec System of a Down.
[02:06:32] Speaker F: Aussi.
[02:06:34] Speaker C: Tu t'isoles.
[02:06:35] Speaker F: Mais complètement. Tu sais que j'ai fait un challenge cette semaine d'écouter la même chanson en boucle toute une journée et je me suis rendu compte que ça me posait aucun problème en fait parce que je le faisais tout le temps.
[02:06:42] Speaker A: D'ailleurs tu fais plein d'expériences comme ça en ce moment.
[02:06:46] Speaker C: Ouais c'est mon petit défi perso. J'écoute des chansons en boucle non-stop. Je fixe aussi.
Je crois qu'on le fait tous non ?
[02:06:52] Speaker F: Fais-toi diagnostiquer, t'es peut-être autiste comme moi.
[02:06:55] Speaker A: Comment ?
[02:06:55] Speaker B: C'est quoi ta dernière chanson comme ça ?
[02:06:59] Speaker C: Bah en fait dernièrement j'ai beaucoup écouté mes sons, que ce soit pour Pogo ou pour Louis Laflamme parce qu'on est dans plein de trucs de mix et tout. Mais je sais pas, faudrait checker mon Spotify. Ah c'est drôle, on devrait faire un truc comme ça.
[02:07:10] Speaker B: T'as un truc en boucle sur Spotify.
[02:07:10] Speaker F: Du coup, tu vois ce que tu bouffes à longueur de journée.
[02:07:18] Speaker A: Ça te fait quoi de t'isoler avec cette chanson ? Ça te met bien juste ? C'est pour être plus à l'aise avec tout le monde environnant qui est moche ?
[02:07:25] Speaker F: Ouais, ça m'évite de voir la moustille du monde, clairement.
[02:07:28] Speaker C: J'écoute les nouveaux titres de Skol, qui sont pas mal en ce moment.
[02:07:31] Speaker B: Un peu grungy. Plus grunge, j'allais dire.
[02:07:34] Speaker A: J'aurais dit plus pop.
[02:07:36] Speaker B: Plus pop aussi.
[02:07:37] Speaker C: D'ailleurs, il y a un son, je suis pas forcément fan, ça va trop loin je trouve, mais quand c'est bien maîtrisé, je trouve que c'est hyper intéressant le côté un peu kawaii dans du gros hardscore. C'est vrai.
[02:07:48] Speaker A: Et bien là on va passer le truc ultra violent. Tu voulais poser une question ?
[02:07:50] Speaker B: Non, non, j'allais dire on peut peut-être écouter comme ça ensemble.
[02:07:53] Speaker A: Nous sommes d'accord.
[02:07:53] Speaker B: On arrête de digresser.
[02:07:54] Speaker A: Oui, parce que sinon après on ne glisse plus. Je te laisse lancer le morceau ? Alors c'est Enterprise Earth, Soul of Agony.
[02:08:46] Speaker E: C'est la fin de cette vidéo !
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Ma révolution transforme les locations Mais c'est une chienne, c'est un fou, c'est un salaud, c'est un fou !
One bound, one breakable, so never change.
RUNNING IN THE SHADOWS WALKING LISTENING TO DICTIONS TAKEN AS HOME NOT DEAD One bound, one breakable You'll never tear us down Never you'll wear the crown One bound, one step above Unrivaled power, we are unbound On n'a pas le droit d'apologiser aux rois et aux malheurs Mirage dans les lumières blanches, les fausses lumières sont loin d'être brillantes N'oublions jamais, nous n'oublierons jamais N'oublions jamais, nous n'oublierons jamais Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui se brise ? Vous n'allez jamais nous dire la vérité C'est un jeu qui me fait penser à l'époque, c'est un jeu qui me fait penser à l'époque, c'est un jeu qui me fait penser à l'époque, Oh putain, c'est trop bien !
[02:19:05] Speaker A: Un petit Machine Head, voilà le tout dernier Machine Head, dernier clip, alors je sais il a plus d'une semaine mais j'avais très très envie de le partager parce que Machine Head, moi c'est un groupe qui a fait mon adolescence, j'étais pas ultra fan mais l'un de mes meilleurs amis était archi archi fan donc j'avais tous les potins, toutes les histoires et dans les rock sound on lisait toujours un beau petit article sur Machine Head avec Rob Flynn le chanteur, donc le chanteur-guitariste avec qui j'ai eu quelques petits problèmes aussi, voilà bon, j'ai failli me faire éclater la gueule par lui une fois et puis la fois d'après il est revenu faire une petite session acoustique rien que pour se faire pardonner donc c'était assez fou d'ailleurs parce qu'il n'avait pas fait de session acoustique.
[02:19:46] Speaker B: En.
[02:19:46] Speaker A: France, en tout cas, il n'en avait pas fait et c'était rare parce que, bon, machinade, ça se prête quand même assez peu à la session live acoustique, tout seul en plus, comme ça. Il l'avait fait et c'était vraiment très très bien. Personne peut-être qui, selon les moments où il est dans le succès, est très gentil, il y a des moments où ça descend un peu.
[02:20:01] Speaker C: Mais c'était quoi l'altercation où t'as failli te faire casser la gueule du coup ?
[02:20:03] Speaker A: C'était un Zenith, je me souviens, alors lequel, quelle année, je sais plus, j'étais à Oui FM1, je faisais Bring the Noise et j'avais une interview, c'était il.
[02:20:11] Speaker B: Y a longtemps parce que... Entre 2009 et 2014.
[02:20:13] Speaker A: Karim Sancho qui s'occupait de lui, on lui fait un bisou. Et donc j'avais une interview, c'était dans une loge géante en haut, premier étage. Et donc je m'étais dit, il y a tout le monde qui est là, donc je vais essayer de faire une interview un peu différente. Je vais lui poser des questions un peu plus rigolotes. Apparemment, c'est pas passé parce que je suis rentré, il était déjà un peu énervé. Quand je suis rentré, il y avait une table en verre au milieu. Il était sur un grand canapé. Moi, j'avais un tabouret. Et bon, ça, c'est juste pour dire que j'étais mal accueilli.
C'était pour râler mais on s'en fout.
[02:20:41] Speaker B: C'est une technique classique pour mettre des contenances un petit peu des journalistes.
[02:20:45] Speaker A: Et du coup je me suis assis, je lui ai dit voilà aujourd'hui t'as eu 40 000 interviews, tu es le dernier. Je lui ai dit je vais te faire un truc un peu plus rigolo, voilà tu me dis si ça te plaît pas j'ai une autre interview qui est prête, ce qui était faux mais bon.
Improviser c'est pas le truc le plus compliqué quand on connaît un groupe.
Et puis j'ai commencé mes questions et puis il m'a dit que c'était de la merde. Il s'est arrêté, il m'a dit c'est de la merde. Et je lui ai dit non on peut pas ça autre chose. Il m'a fait non t'es une merde, c'est de la merde. Enfin gros ça va pas. Et là il a commencé à se lever, il a gueulé. Il a voulu prendre le... Il a pété un truc, je sais plus c'était quoi. Mais je me suis dit, là je vais me faire dégommer parce qu'il est quand même imposant.
Quand t'as un leader d'un groupe hyper connu qui s'énerve envers toi, tu te dis bah il vaut mieux que je me casse parce que j'ai pas envie d'avoir une image de connard non plus auprès des attachés de presse, etc. Voilà, ça s'était très mal passé.
Très très mal passé.
Il était très content de me foutre à la porte et puis la tachette presse elle a fait « Mais t'as fait quoi ? Non mais mec, c'est pas possible, t'as fait quoi ? » C'est vrai mais il était pas énervé.
[02:21:39] Speaker B: C'est quand même une chance qu'aujourd'hui avec les I.A. on peut corriger tout ça parce que il s'est passé exactement la même chose avec Sam Carter de Architects. Et si vous regardez l'interview vous verrez pas du tout ça.
[02:21:50] Speaker A: C'est faux, évidemment. Sam Carter était adorable, à un niveau assez incroyable. Machine Head, ça représente, on disait, ça représente pas grand chose.
[02:21:59] Speaker C: Ouais, pas grand chose, ouais. J'ai vu un petit bout de leur concert au Hellfest cette année, j'ai trouvé ça cool, mais j'ai jamais trop écouté.
[02:22:05] Speaker B: C'est un gros show au Hellfest.
[02:22:06] Speaker A: Ah ouais, c'était ouf.
[02:22:07] Speaker B: Ils avaient été upscaled, parce qu'à la base ils devaient jouer plus tôt.
Il y a un autre groupe dont on a déjà parlé dans cette émission qui avait annulé sa venue et du coup ils ont été upgradés, ils se sont retrouvés à un meilleur set avec plus de budget pour leur séno. Apparemment ça a marché puisque tout le monde a trouvé que c'était le meilleur concert de la soirée.
[02:22:30] Speaker C: Dans le Bouchard Royale du Hellfest tout le monde était en mode « putain ma chinette c'était cool ».
[02:22:33] Speaker A: C'était un moment aussi où on avait l'impression que ça allait un peu disparaître, que le groupe était un peu...
C'est l'impression que j'avais. Après je suis pas, encore une fois, ultra bien ti au niveau de Machine Head, mais là c'était ouf, c'était impressionnant. On s'est dit, ah ils reviennent ! Ils ont plus de contrats, mais ils reviennent. Ah, maintenant je sais pas s'ils sont re-signés, mais cette chanson fait partie du nouvel album. Ah, c'est un peu mieux que ce qu'ils ont fait aussi avant, un peu moins tricoti-tricota.
[02:22:59] Speaker B: Ouais, je sais pas, ça m'a pas...
[02:23:00] Speaker F: Ouais, moi je suis pas convaincue.
[02:23:03] Speaker A: T'es pas contre ça, t'as fait chier ?
[02:23:04] Speaker F: Ouais, un peu.
[02:23:07] Speaker B: Elle n'attend qu'un album.
[02:23:08] Speaker F: Au Grass Pop j'ai regardé deux morceaux.
[02:23:09] Speaker A: Et je suis partie ailleurs.
[02:23:14] Speaker F: C'est quoi qui te gêne ? Juste ça m'ennuie, après je reconnais la qualité musicale.
[02:23:18] Speaker B: Ça manque de pantalons taille haute quand même.
[02:23:22] Speaker F: Ça m'ennuie.
[02:23:23] Speaker A: T'as cru que c'était quoi ?
[02:23:25] Speaker B: Oh je sais pas, des mecs qui s'habillent en matador là, je sais pas quoi.
[02:23:30] Speaker A: C'est HolySides qui s'habille en matador.
[02:23:32] Speaker C: Ah oui, dans Bring Me The Horizon.
[02:23:34] Speaker A: Quand il est sur scène, on a l'impression qu'on est en Espagne dans une arène.
[02:23:37] Speaker C: Moi, il me fait grave penser à Elle dans Death Note.
[02:23:40] Speaker B: Ah, je n'ai pas regardé.
[02:23:42] Speaker C: Mais moi, je le trouve stylé. Franchement, la sceno de Bring Me, je les ai vues il y a deux.
[02:23:45] Speaker A: Ans à la feste.
[02:23:46] Speaker C: Putain, ma doigte, putain, c'est canon. Et même le dernier album, en vrai, il y a des trucs un peu moins metalcore, limite un peu grunge, un peu hyper pop, que j'ai grave kiffé.
[02:23:57] Speaker B: D'ailleurs j'ai vu en live ils ont joué une très vieille chanson. J'ai vu passer un live où ils jouent, je sais pas si c'est un live très récent ou pas, ils jouent genre une chanson, ils commencent même le live en disant cette chanson là vous étiez même pas nés quand on l'a faite, quand on l'a composée.
[02:24:14] Speaker F: Qui est faux, puisqu'on a le même âge, lui et moi.
[02:24:16] Speaker B: Mais il parlait pas de toi !
[02:24:17] Speaker A: Alors oui, je sais que t'es important Gladys, mais même quand il fait des tournées mondiales, il dit pas aux gens « Je connais Gladys ».
[02:24:21] Speaker B: Apparemment t'étais pas au concert puisque t'étais pas au courant de ça.
[02:24:24] Speaker F: Mais je vois pas de quel titre tu parles, j'en ai vu plein des anciens.
[02:24:27] Speaker B: C'est lui qui dit ça au début !
[02:24:29] Speaker A: Louis est notre invité ! Louis le batteur des Pogos !
[02:24:32] Speaker B: Et non pas Louis la brocante, attention !
[02:24:34] Speaker A: Peut-être qu'il aime les brocantes, j'en sais rien, t'aimes les brocantes ?
[02:24:37] Speaker C: Ouais j'aime bien me balader dans les brocantes.
[02:24:38] Speaker A: C'est toujours cool les brocantes.
[02:24:39] Speaker C: Ce que je kiffe c'est trouver des vieux jeux vidéo dans les brocantes. C'est de plus en plus rare.
[02:24:49] Speaker A: T'es un préféré jouer aux jeux vidéo que de travailler à l'école ?
[02:24:53] Speaker C: Oui, clairement.
[02:24:56] Speaker A: Moi je préférais faire la fête que d'aller à l'école, mais bon.
[02:25:00] Speaker C: En gros moi je suis un nerd, c'est ça ?
[02:25:01] Speaker A: Non, pas du tout ! Non, c'est un toxico !
C'est une construction d'image assez sympa. Mais ça m'a jamais gêné ça.
[02:25:13] Speaker B: Si si, il faut grossir le trait pour que les gens comprennent.
[02:25:15] Speaker A: Ah bah quand le récord est plus gros, c'est toujours plus intéressant. Après on claque trop des dents. Sinon, Louis, nous reparlons un petit peu de ta vie. Tu as donc repris des cours de batterie à un moment. Tu as construit des groupes.
[02:25:29] Speaker B: Un groupe de ska-punk.
[02:25:30] Speaker A: Après le groupe de ska-punk, tu as fait un groupe avec ton frère.
[02:25:33] Speaker C: Eh oui, clairement. En fait, au lycée, je rencontre Olivier Pernaut.
Et du coup, moi j'étais dans un groupe de ska-punk, lui dans un groupe de rock un peu hippie, tout ça, avec des djambés.
[02:25:41] Speaker A: Attends, attends, attends.
[02:25:42] Speaker B: Oh là là, les dossiers des djambés. Il y a chacun qui balance sa chaque émission.
[02:25:46] Speaker A: Cherchez !
[02:25:49] Speaker C: Cherchez le groupe ! Cherchez-le ! Cherchez-le ! Je ne donne pas les noms, tu vois. Et en fait, on se retrouve tous les deux autour de cette idée de putain, vas-y, viens, on fait un groupe de bruit, quoi. Je sens que lui, il me dit ça en soirée, parce qu'on aimait aussi faire la fête. Et elle me dit viens on fait un groupe de bruit. Et à la base Pogo ça devait être un truc, on partait sur un délire instrumental un peu matrock tu vois. Le premier morceau qu'on a travaillé, qu'Olivier a composé et qu'on a commencé à bosser tous les deux c'était Crash Test, qui est le dernier morceau de notre premier album du coup. Et il n'y a pas de chant, j'avais peur de dire une connerie en le disant, mais il n'y a pas de chant sur ce morceau tu vois. Et c'était le premier truc.
Ensuite, dès le deuxième morceau, on s'est mis à mettre du texte, tout ça. Et puis on s'est dit, vas-y, viens, on écrit en français, parce que comme ça, c'est marrant. Moi, j'écoutais beaucoup de rap à l'époque. Lui, un peu moins, mais j'aimais bien le côté punchliner qu'il pouvait y avoir. Et tu vois, faire un truc à ta gueule et crève tout seul, c'était clairement essayer de mettre des punchlines dans du rock, quoi, tu vois. Et voilà, c'est comme ça que le groupe a démarré.
[02:26:53] Speaker A: Ça a bien changé quand même. Comme disait Ben, il y a eu une évolution, c'est toujours le battle rock punk, bon.
[02:26:59] Speaker C: Ouais, bah oui. Comme je disais en début d'émission aussi, on aime bien toujours explorer des nouvelles contrées, essayer de ne pas refaire le même album à chaque fois. Et du coup, Simon est rentré dans le groupe un an après qu'on ait démarré le groupe avec Olive. On avait un ancien bassiste à l'époque.
Et puis ensuite, quand ça a commencé à devenir sérieux, ce bassiste-là s'est barré parce que lui il avait un peu la flemme de... Bah c'était sympa de.
[02:27:29] Speaker A: S'Amuser mais là ça commence à devenir...
[02:27:31] Speaker C: Benjamin Dion, il s'appelle, et lui il préfère aller pêcher que de venir en répétition.
[02:27:35] Speaker A: Ah bah attends, c'est une passion comme une autre !
[02:27:37] Speaker C: Mais grave, grave !
[02:27:39] Speaker B: Bon maintenant il gratte un peu mais...
[02:27:41] Speaker C: Non en vrai il ne regrette pas lui là, il est calé.
Non mais il aurait pu en vrai.
[02:27:47] Speaker B: Comme Pete Best, le mec qui a quitté les Beatles juste avant que ça explose.
[02:27:51] Speaker A: Il y a un bail avec le.
[02:27:52] Speaker C: Batteur de The Police aussi je crois.
[02:27:54] Speaker B: Ouais, il y en a plein comme ça. Des gens qui ont le nez creux quoi.
[02:27:57] Speaker C: Après je trouve que c'est toujours un peu...
Ça se trouve le groupe il aurait pas pu marcher si le mec était pas parti tu vois.
[02:28:08] Speaker B: En vrai, blague à part, le fait que Lola soit dans le groupe, Donc Lola qui joue la basse... Non mais.
[02:28:16] Speaker C: Je parle pas pour nous !
[02:28:16] Speaker B: Non mais je pense qu'un truc qui a marqué beaucoup de gens c'est de la voir parce que quand même elle est toute choupie mais sur scène elle se transforme en un personnage incroyable. Je sais pas, il y a un truc qui est assez fou et je pense que ça participe aussi à se poser des questions sur le groupe et à s'y intéresser quoi.
[02:28:38] Speaker C: C'est clair, j'en suis persuadé.
[02:28:39] Speaker B: Ça apporte beaucoup de... Enfin je sais pas, le combo marche très très bien en tout cas.
[02:28:44] Speaker A: Est-ce que ça veut dire que quand tu commences à jouer du Pogo, quand t'es dans Pogo, tu rentres dans un personnage où tu sors, où tu laisses s'exprimer la vraie personne que tu es ou l'artiste ? C'est quoi là ?
[02:28:53] Speaker C: J'ai envie de dire que ça dépend des soirs un peu. Il y a des soirs où tu réfléchis pas, tu vois, et t'es dans l'instant, et ça c'est les meilleurs concerts. Et des soirs où tu fais le show un peu justement, tu vois. Tu fais le show parce que t'as du mal à te mettre dedans, mais c'est normal.
Et du coup, tu vas faire des grimaces, tout ça, mais t'es pas vraiment... Et d'ailleurs, c'est même marrant parce que souvent on sort de scène et on n'est pas tous les quatre accordés sur le truc. Il y en a deux qui vont dire, c'est un pur concert et tout. Moi je vais dire, je sais pas, je me suis un peu fait chier ce soir. On n'a pas le même ressenti.
[02:29:27] Speaker A: Même entre nous quoi. C'est intéressant parce que ça, peu de gens le racontent ce genre de situation donc c'est hyper intéressant.
[02:29:33] Speaker C: Mais les meilleurs concerts c'est quand tu réfléchis pas quoi, t'es dans le truc, quand il bouge tout seul.
[02:29:38] Speaker A: C'est juste un moment, c'est comme ça.
[02:29:40] Speaker C: C'Est juste que t'es dedans, t'es pas dedans quoi.
c'est l'alignement des planètes tu vois avec le public et nous tu vois et boum c'est la teuf et tu réfléchis pas et t'es vraiment l'instant présent quoi.
[02:29:52] Speaker B: C'est plus cérébral quoi c'est juste physique quoi.
[02:29:56] Speaker C: Ouais et puis souvent quand le public est parteur ça aide tu vois.
[02:29:59] Speaker A: Ce que j'allais dire le batteur souvent il est derrière un peu le batteur il est parce que Des fois on le met devant, mais derrière justement ce public, tu l'entends quand même, tu reçois cette énergie ou c'est visuel ?
[02:30:12] Speaker C: Oui parce que je regarde souvent les premiers rangs, j'ai quand même des eye contact, tout ça. C'est vrai qu'il y a des concerts où par exemple je suis pas beaucoup éclairé, et là je suis un peu frustré, je suis en mode putain fais chier tu vois, j'arrive moins à choper les gens tu vois, mais ça arrive de moins en moins.
[02:30:28] Speaker A: C'est important donc quand même. Parce que ce placement habituel dans le groupe où il y a le chanteur qui est devant, c'est un cliché mais c'est quand même 90% du temps je dirais.
[02:30:41] Speaker B: Il y a plein de raisons pour ça aussi.
[02:30:45] Speaker C: La batterie c'est forcément plus statique qu'un chanteur qui a la liberté de bouger tu vois.
[02:30:49] Speaker B: Y'avait !
[02:30:50] Speaker A: Y'avait ! Comme ça, avec les baguettes ! Ouais !
[02:30:54] Speaker C: Ça veut dire... Moi je regarde grave... Enfin, pas forcément parce que je suis batteur, tu vois, mais je pense que les gens regardent aussi beaucoup le batteur en concert.
[02:31:00] Speaker A: Bien sûr, non mais tu regardes tout, ça c'est sûr.
[02:31:02] Speaker B: Je trouve que le batteur, c'est souvent... C'est quand même le musicien où il y a plus d'évidence entre ce qu'il joue et ce que tu entends.
[02:31:10] Speaker C: Ouais.
[02:31:10] Speaker B: Enfin, il y a le chant aussi, mais bon, ça dépend comment le mec tient son micro, tout ça. Mais le batteur, il y a un truc où son expression corporelle, elle est vraiment...
Et il y a un truc.
[02:31:21] Speaker C: Que j'aime bien dans La Bercie, c'est que tu veux pas tricher, tu vois. Parce qu'il y a des groupes, ils ont plein de bandes sur scène, et c'est pas un problème si ça marche le son. Mais tu vois, par exemple, j'ai vu Blink à La Bercie sur la dernière tournée, là, j'ai grave kiffé.
Travis Barker il peut pas tricher tu vois. Là où Tom Delonge et tout ils vont certainement avoir des bandes des fois sur le truc de guitare tout ça. Lui si il se foire c'est pas possible quoi tu vois. On se met en danger.
[02:31:46] Speaker A: Il y a des batteurs qui font des mouvements amples, c'est juste pour taper plus fort ou c'est du spectacle ?
[02:31:50] Speaker B: Ça dépend.
[02:31:51] Speaker A: Ça peut être les deux. On peut imaginer que ce soit vraiment.
[02:31:55] Speaker C: Pour taper plus fort.
[02:31:56] Speaker A: Oui, carrément. Ou il y a celui qui vient.
[02:31:57] Speaker F: Avec des caca !
[02:32:00] Speaker A: Moi j'ai déjà ceux qui font tourner la baguette avant de taper.
[02:32:04] Speaker C: Ça c'est un délire, c'est quoi ? Moi je sais pas faire ça.
Je sais le faire pendant les breaks et tout, en attendant de rejouer, tu vois. Mais je sais pas la faire tourner en même temps que le... T'en as.
[02:32:15] Speaker A: Rien à foutre en même temps, non ? Oui, je m'en fous.
[02:32:16] Speaker C: J'avais vu une fois, c'est... On dirait que ça sert à rien.
[02:32:18] Speaker B: À part pour les gamines comme moi.
[02:32:19] Speaker F: Qui font comme ça.
[02:32:21] Speaker C: Ouais, mais c'est vrai que c'est stylé.
[02:32:22] Speaker B: Je crois que j'ai une fois, j'avais vu le batteur de Emio, où Emio venait de changer de batteur, c'était au Divan du Monde, je crois. Et le mec, sur les breakdowns, il balançait sa baguette, Ça faisait l'impact, elle volait et il la rattrapait.
[02:32:36] Speaker C: Ah ouais c'est stylé ça.
[02:32:37] Speaker A: Et là tu fais oh putain... C'est Baby J, c'est le mec de Darko.
[02:32:45] Speaker C: C'est BBJ.
[02:32:45] Speaker B: BBJ qui joue aussi dans Darko, voilà.
Est-ce que... Je m'émure, ils font plus grand chose.
[02:32:52] Speaker A: Ils s'en foutent de ce qu'ils nous racontent.
Des bisous Marcel, on t'aime beaucoup.
Est-ce que d'influencer ton frère en lui faisant écouter de la musique, c'est quelque chose d'important pour toi ? De transmettre ? Ou d'influencer, je sais pas, le mot était choisi pour exprès ?
[02:33:14] Speaker C: Ouais, ça me faisait plaisir de leur faire écouter. J'ai deux petits frères, dont Simon, du coup je faisais écouter de la musique aux deux. En fait, ça m'a pas fait plaisir parce qu'ils se l'ont pas pris. Par exemple, moi, quand j'écoutais Slipknot, ils comprenaient pas, mais ils étaient trop jeunes, tu vois. Mais eux, c'était... Simon, c'était plus ACDC, les trucs plus de notre père, du coup, tu vois.
Mais moi j'étais dans ma phase d'ado rebelle, tu vois, donc c'était pas la même phase dans laquelle il était, donc lui ça arrivait plus tard, tu vois. Après il a juste fait son propre parcours, c'est juste que moi j'étais peut-être là pour lui donner des clés un peu, tu vois.
[02:33:50] Speaker A: C'est juste que moi ma sœur elle m'écoutait des trucs, hein, donc... Je t'ai menacé, les femmes sont plus violentes, hein, Mélanie.
[02:33:54] Speaker C: Moi j'étais la grande sœur, donc... Et.
[02:33:55] Speaker F: Puis en plus t'es gamin.
[02:33:56] Speaker C: Je suis toujours d'ailleurs.
[02:33:58] Speaker F: Quand ça t'appartient.
[02:34:00] Speaker C: Quand un groupe t'appartient, c'est que t'as pas envie que ça appartienne à tes frères, tu vois ce que je veux dire ? C'est.
[02:34:06] Speaker A: Ton petit jardin quoi !
[02:34:10] Speaker B: Et que les gens piétinent un peu les fleurs parce qu'ils comprennent pas trop pourquoi le jardin est si magnifique comme ça.
[02:34:16] Speaker A: Les fleurs noires, les fleurs de l'enfer, l'enflamme. Est-ce qu'il y a des batteurs, j'imagine Travis Barker du coup puisque tu en as parlé, mais est-ce qu'il y a des batteurs comme ça qui ont été des exemples que tu as voulu copier ?
[02:34:30] Speaker C: Il y a George Son aussi, pareil parce que je trouve qu'il a un son ultra punk en fait tu vois. Dans sa technicité du métal je trouve qu'il a une nervosité sur scène et tout qui est assez... c'est de la rage quoi.
[02:34:44] Speaker B: Ça s'entend beaucoup sur le premier album d'ailleurs. Mais ouais, de ouf.
[02:34:48] Speaker C: Quand t'écoutes les parties de batterie sur le premier album, tu te dis que... Des fois t'as l'impression qu'il y a des morceaux qui ont été composés autour de la partie de batterie. Parce que c'est tellement rythmique comme truc.
[02:34:58] Speaker B: Et dans la prod d'ailleurs, c'est très flagrant aussi, c'est produit d'une manière aussi qui le fait beaucoup ressentir. Et je crois que d'ailleurs, il y a des vidéos où on les voit en studio, et les mecs font un mix un peu temps réel et les mecs sont derrière la console et il y a des breaks où ils sont là...
Et ils poussent carrément les potards à fond pour que les break ils ressortent plus et tout ça et tu les vois faire... Ouais ils font un.
[02:35:24] Speaker C: Suivi sur les éléments.
[02:35:25] Speaker B: Ouais ouais mais ils le font à la roots quoi. Et c'est hyper... La manière dont c'est fait c'est très punk et je pense que ça se ressent.
[02:35:31] Speaker C: Le premier album il est ultra roots dans le son. Oh bah il est crade. C'est ça que j'aime bien quoi.
[02:35:37] Speaker B: Ouais c'est très très bon.
[02:35:40] Speaker C: Ouais son death growl aussi forcément tu vois. Grosse ref.
T'aimes pas toi ?
[02:35:46] Speaker A: Techniquement déjà moi je peux rien dire parce que quand j'écoute la musique je sais plus si ça me fait chialer ou si ça m'éclate. J'entends pas vraiment chaque instrument, j'ai plutôt une image globale souvent du truc mais c'est pour ça que je pose la question parce que quand tu me dis Slipknot Punk C'est vrai que je sais que le son est écran, mais j'aurais jamais, jamais, jamais dit tiens le batteur...
[02:36:03] Speaker B: Non mais c'est une approche, parce que punk il y a la musique, il y a un état d'esprit. Je pense que vous, vous êtes punk plus dans un état d'esprit que forcément dans la musique, dans ce que vous faites aujourd'hui.
[02:36:13] Speaker C: Ouais, il y a quand même des gros riffs punk un peu.
[02:36:15] Speaker B: D'accord, mais je veux dire c'est pas...
[02:36:17] Speaker A: Il y a de l'énergie.
[02:36:18] Speaker B: Pour moi c'est plus un état d'esprit, une approche.
[02:36:21] Speaker C: C'est aussi que dans le métal, tu vois, t'as tout le métal qui peut être très propre et très froid.
Et ça c'est pas ma... C'est pas mon école quoi.
[02:36:29] Speaker A: T'aimes la vie.
[02:36:30] Speaker C: J'aime quand ça vit, j'aime le rock'n'roll quoi, tu vois.
[02:36:35] Speaker A: Et bah Def Grohl, excuse-moi, bon, ah si, c'est vrai, c'est chaud quand même quand il joue.
[02:36:38] Speaker C: Ah ouais, trop bien.
C'est un problème avec Dave Grohl.
[02:36:41] Speaker B: Non, en fait on a un problème avec quelqu'un qui veut toujours être trop cool et qui fait tout pour être toujours le plus cool. Tu sais, tous les petits happenings et des machins. Il y a un côté trop...
[02:36:52] Speaker C: Il a le côté, mais même les Foo Fighters en général, ils ont le côté, cette image de rock un peu barbecue le dimanche en famille, tu vois. Mais moi j'aime bien en vrai les Foo Fighters.
[02:37:04] Speaker B: Moi aussi j'aime bien. Il y a des chansons qui sont incroyables.
Le truc que je trouve dommage, c'est qu'on sait qu'il est capable de faire des trucs où c'est très... mettre ses tripes. Et en fait, je trouve que dans Foo Fighters, il y a aussi pas mal de trucs où tu vois qu'il va un peu chercher l'armichette, tu vois ce que je veux dire ? Il y a un côté un peu Nickelback.
[02:37:24] Speaker A: Ouais, l'américain quoi, tu vois.
[02:37:25] Speaker B: J'exagère, mais un peu trop... Ah, regardez là, vous allez pleurer ! Alors que tu préfères qu'il te fasse juste une chanson qui te remue les tripes sans qu'il te dise rien, tu vois.
[02:37:33] Speaker C: Oui, je capte. Et qui se mette peut-être un peu moins en avant médiatiquement, quoi. Ça peut jouer des fours avec sa femme cachée là ou je sais pas quoi. Ça, ça m'a fumé ce truc. C'est tellement américain, le mec il doit s'excuser publiquement, faire des trucs.
[02:37:48] Speaker B: Et puis il a de faire all apologies avec sa fille en live. Oh dis donc, le message il est... Bon après, ça a marché.
[02:37:57] Speaker A: Oui, et puis c'est classe aussi. Donc d'un rôle, c'était...
Ça aurait été.
[02:38:02] Speaker B: Plus classe qu'il ne fasse pas un.
[02:38:03] Speaker A: Enfant pendant son mariage.
[02:38:10] Speaker B: Apparemment lui il a tiré un balle réelle.
[02:38:16] Speaker A: Donc Dave Grohl ok, Dave Grohl plus Nirvana ou globalement ?
[02:38:19] Speaker C: Dave Grohl globalement parce que franchement j'ai bien poncé les Foo Fighters mais quand même son jeu de batterie dans Nirvana, pour moi Dave Grohl il fait partie de ces batteurs qui ont défini comment on joue de la batterie depuis les années 90.
[02:38:28] Speaker A: Ok, c'est lui qui a fait le switch.
[02:38:33] Speaker C: Et même Nirvana généralement dans leur musique aussi.
Sans Nirvana et sans Dave Grohl, toute la construction de la musique derrière, tout ce qui en découle, qui est hyper important. Et je pense que Dave Grohl c'est un peu le le premier batteur de rock alternatif, quoi, tu vois ?
[02:38:48] Speaker B: Et puis, il y a un côté aussi, il a un style. Il fait partie de ces batteurs qui, même pour le grand public, tu peux reconnaître son jeu de batterie. Tu vois, quand tu écoutes ce qu'il fait avec Queen The Stone Age, c'est différent.
C'est pas la même musique, mais par contre t'arrives quand même à voir le lien, à dire... Enfin, peut-être que tu vas pas le deviner tout de suite parce que personne n'est assez fan de... Enfin, à part les batteurs.
Mais si on te le dit, tu fais « Ah bah oui, c'est évident ».
[02:39:16] Speaker C: « Them Crooked Vultures » aussi, tu reconnais directement son jeu.
[02:39:20] Speaker B: Ça c'est quand même un talent qui est assez fou, enfin réussir à faire ça avec un instrument... Bah oui, avec.
[02:39:24] Speaker C: Un instrument qui est là pour donner le rythme à la basse, tu vois, où t'as peut-être des fois un peu moins de place, c'est clair que c'est...
l'assise mort quoi. C'est ce qu'il a appris à tout le monde.
[02:39:34] Speaker A: C'est des personnes que tu as écoutées, que tu as étudiées pour pouvoir faire ton jeu de batterie ou c'est juste que ça t'a nourri inconsciemment et puis... Comment t'as créé ton univers de batterie ?
[02:39:46] Speaker C: En fait non, c'est plutôt... J'ai jamais trop voulu copier les batteurs, surtout sans mode... par nécessité d'apprendre des choses. Par contre, ces batteurs là, j'aimais bien les regarder quoi, par exemple sur Youtube, ce genre de trucs quoi.
[02:40:01] Speaker A: Prendre des attitudes aussi ?
[02:40:03] Speaker C: Pas forcément.
[02:40:05] Speaker A: Parce que je sais que moi, si j'avais chanté dans un groupe, j'aurais carrément copié des mimiques.
[02:40:10] Speaker B: On voit plein de chanteurs qui font ça. Du coup, c'est une bonne question. Pogo, c'est un groupe qui a fait beaucoup de concerts. Vous avez joué énormément. Et je pense que pour vous, c'est très important l'aspect live.
J'ai l'impression que vous faites plus des albums pour pouvoir faire des concerts.
[02:40:33] Speaker C: Au début de notre carrière, c'était un peu ça. Aujourd'hui, on capte que c'est deux boulots complètement différents et on aime les faire tous les deux. Il n'y en a pas un qui est plus important que l'autre.
[02:40:45] Speaker B: Et du coup, l'aspect scénique est quand même important. Comment...
[02:40:49] Speaker C: C'est vrai qu'une fois que tu as engrangé la machine sur une nouvelle ère du groupe, tu vois, et qu'il n'y a plus qu'à faire les concerts parce que l'album est sorti, tout ça, c'est la partie la plus kiffante de notre vie de groupe, peut-être, tu vois.
[02:41:01] Speaker B: Et du coup, le côté...
voir, enfin, comment on est sur scène. Quand on est batteur, c'est très dur de trouver un moyen de s'exprimer corporellement. Et pourtant, un batteur qui est... Quand tu regardes un batteur qui est beau à... Enfin, quand il joue, il y a des batteurs où tu les regardes jouer et tu fais, oh putain, bah Travis Barker. C'est les mecs qui jouent et c'est hyper fluide, c'est hyper agréable et ça donne genre juste envie de... Et puis.
[02:41:29] Speaker A: T'As tout le public qui fixe le batteur. Du coup, les autres, ça me rattrape, tu vois.
[02:41:34] Speaker B: Est-ce que toi t'as réfléchi à ça ? Pas du tout, je pense que c'est.
[02:41:38] Speaker C: Venu à force de faire des concerts.
C'est vrai que c'est instinctif. Ouais c'est un truc à force de jouer, à force de faire des shows. Je me suis jamais dit attend il faudrait que je me comporte plus comme ça.
[02:41:51] Speaker B: Non mais y'a pas des trucs où tu dis ah putain ça c'est cool.
[02:41:54] Speaker F: Bah non il a même pas appris.
[02:41:55] Speaker C: À rouler la baguette avant de taper. Peut-être que des fois je me regarde effectivement mes vidéos et que je me corrige quoi tu vois.
[02:42:03] Speaker B: Ouais, là j'ai l'air d'un con, ça je vais éviter de le faire.
[02:42:06] Speaker C: Ouais, par exemple.
[02:42:07] Speaker B: C'est bien les résidences pour ça aussi.
[02:42:08] Speaker A: Il y a cet exercice pendant les tournées de filmer, de pouvoir débriefer juste derrière ?
[02:42:14] Speaker C: Ouais, même ne serait-ce que dans les stories insta, tu vois, tu chopes... Ah.
[02:42:17] Speaker B: Ouais, que les gens se filment.
[02:42:18] Speaker C: Ouais, c'est ça.
[02:42:18] Speaker A: Et t'es gros putain !
[02:42:20] Speaker B: Et après souvent, pour les résidences... Ah.
[02:42:22] Speaker C: La coupe ça va pas là !
[02:42:23] Speaker F: Non mais les badards, vous faites beaucoup de grimaces en plus quand vous... Ouais.
[02:42:27] Speaker C: Moi j'aime bien faire des grimaces. Les grimaces c'est venu, mais pareil c'est venu assez naturellement quoi.
[02:42:32] Speaker A: Mais ça aide ou c'est juste parce que c'est un gimmick ?
[02:42:36] Speaker C: Moi ça aide à me mettre dedans tu vois, la connexion avec le truc, tu fais une grimace et puis du coup tu réfléchis moins quoi tu vois.
[02:42:44] Speaker B: C'est un cerveau un peu plus primaire qui se met en route quoi.
[02:42:46] Speaker C: Ouais c'est ça. On enlève les fonctions qui servent à rien tu vois.
[02:42:49] Speaker A: C'est rigolo.
[02:42:53] Speaker B: Je, plaisir, voilà c'est tout ce que je veux.
[02:42:57] Speaker F: D'ailleurs c'est très désagréable pour le public quand tu vois le batteur qui est en souffrance du début jusqu'à la fin ça c'est pas un truc qu'il fait kiffer et j'en ai vu des concerts comme ça où t'as vraiment l'impression que le mec il veut tellement être dans la technique qu'il en souffre, quoi.
[02:43:09] Speaker B: Moi, il y a un groupe, c'est drôle parce qu'il y a des groupes où c'est le contraire. Moi, la première fois que j'ai vu Converge en live... Attends, de ouf, Converge ! Converge, j'aimais bien des chansons, mais j'avais un peu de mal à écouter. Et le jour où je les ai vues en live, je me souviens très bien, c'était au Trabendo, j'étais tout devant parce que je faisais des photos.
et du coup je les voyais extrêmement bien et en fait c'est là que ça a débloqué un truc dans mon cerveau et j'ai vu le batteur quand il joue et en fait il est possédé en fait il tourne la tête sur le côté et il sourit comme un petit goblin et en fait t'as l'impression qu'il y a un petit diable qui lui parle et qui joue plus vite et là Et surtout Converge, c'est très très vénère à jouer.
[02:43:52] Speaker C: Les parties de batterie elles sont phénoménales.
[02:43:54] Speaker A: Mais du coup il fait ça parce qu'il calcule ce qu'il joue ?
[02:43:57] Speaker B: Non, je pense qu'il rentre dans un truc où il devient un animal quoi.
Parce que tu peux pas jouer ça en étant décontracté.
[02:44:07] Speaker C: Faire des grimaces ça permet aussi de... Tu vois si tu tombes tu commences à crisper un peu, ça permet d'évacuer aussi.
[02:44:13] Speaker B: D'Évacuer toutes les tensions dans le corps.
[02:44:16] Speaker C: Tu prends ça de là et tu le recraches là.
[02:44:21] Speaker B: En plus Converge, c'est du genre, déjà vous écoutez les morceaux, vous dites c'est compliqué, et les mecs généralement ils font pas de break, genre ils enchaînent trois chansons sans s'arrêter. Genre la chanson se termine, ils perdent.
[02:44:32] Speaker A: 20 kilos par live, ils font deux.
[02:44:34] Speaker B: Coups de charley et c'est reparti. Et ils enchaînent trois chansons comme ça.
[02:44:37] Speaker A: C'Est tout le contraire de Spiritbox. Où il y a une sortie de.
[02:44:42] Speaker B: Son entre chaque morceau, là c'est horrible. Là c'était un peu ça la dernière.
[02:44:48] Speaker A: Fois, on a cassé un peu le rythme.
[02:44:49] Speaker C: Mais converge, j'ai vu des super bons concerts d'eux, comme j'ai pu voir des concerts qui m'ont un peu saoulé parce que trop indigestes, et par contre à chaque fois le batteur il m'a mis une gifle monumentale.
[02:44:58] Speaker A: T'as cette déformation ? Après on va passer à la chanson, je suis désolé. Juste de, quand tu vas à un concert, de regarder vraiment le batteur, le fixer, puis peut-être d'oublier le reste ? Ou t'arrives quand même à... Non, non.
[02:45:08] Speaker C: En vrai je prends tout, je prends tout.
[02:45:10] Speaker A: Mais il est punk ! Mais c'est incroyable ! Et moi je trouve ça formidable ! Bon, on va passer à la chanson, Slipknot. Bon bah t'en as déjà beaucoup dit, je sais pas si tu veux revenir sur ce titre-là, Spill It Out.
[02:45:20] Speaker C: Ouais, ouais, parce que ce clip il est mortel quoi, tu sais, ils reprennent le truc de The Shining là.
On va voir un grand clip de mon adolescence aussi. La mémo de mon adolescence.
[02:45:31] Speaker A: T'as foutu des patates dans la gueule avec cette chanson-là ?
[02:45:33] Speaker C: Non, non j'étais pas... Pas violent. J'ai foutu de la merde mais j'étais pas violent.
[02:45:37] Speaker A: Les patates c'est que pour la batterie. C'est lui là-bas, allez vite vite, je cherche une bière. Bon allez, on regarde Slipknot.
Did.
[02:46:13] Speaker E: You never give a damn in the first place ? Maybe it's time you had the tables turned ? Cause in the interest of all involved, I got the problem solved in the Francisco Street ! Yeah, little girl, may I tell you where you've been ? I tried to stop, drop and roll, you were dead from the get-go, been in Alberta, till I got stuck and raised. Get out of me now, then you tell me that I thought I was there, as I never was. Don't measure me to be some vinegar.
[02:46:29] Speaker A: Don'T tell me I smell you, think.
[02:46:30] Speaker E: I'd fear your bullshit. Children of the go-pro, don't put up this shit. It's another way to break through the noise, with the circles in his head, you got to bend. Gotta be that way if you want insanity, literal profanity in mind.
[02:46:54] Speaker C: Maybe it's the way you got to spread the love and rule my father Keep an eye on your love and.
[02:46:58] Speaker E: Spread the label when you realize they're about to burn I guess it's time.
[02:47:02] Speaker C: To bury your ass with the chrome straight to the dome Hear me right.
[02:47:05] Speaker E: Bitch, driving is dumb And if you know it's good to shut up and beg for the back stab Don't you know you're just pissing inside while I'm beatin' up? Yeah, such a good shot! Speaking to me in the back, boy, halfway out I don't hear shit, cause I keep shoutin' out Come on, get a face full of duct tape, livin' on fire, goin' home in a basket You gotta burn the power, no nothing nice, that shit Well, ain't that something, bitch, don't pretend And you can have it if you want, but I'll find you comin' up behind you C'est parti !
[02:48:51] Speaker B: Et action !
[02:48:52] Speaker A: Clap !
[02:49:01] Speaker C: Petit j'étais différent, j'écoutais que du dalmé Pourquoi sont-ils si méchants ? J'me ferais jamais accepter Gamin j'étais vraiment triste, immature à c'qui parait Puis j'ai découvert le shit, alors ma vie a changé Les signes y'a rien à foutre, dans l'air ça sent le poney J'suis content d'avoir bougé, même si j'kiffis retourner On s'rejoignait dans une chambre, bouteille de whisky coca Une Xbox et puis du chanvre, qu'est-ce que j'aimais ces nuits-là COUPEZ !
[02:49:31] Speaker A: Non mais... Putain, qui c'est qui m'a.
[02:49:33] Speaker B: Foutu un con pareil ? Bon, putain, y'a pas de temps, on avance !
[02:49:50] Speaker C: J'suis dans un groupe, j'suis refait Mais les filles s'intéressent pas On répète les samedis soir Alors on rate v'la les teufs On s'fait stopper par les keufs Ça fait trop d'bruit pour les champs On en a fait des concerts Même s'il y avait pas de gens Mon rêve c'est d'faire de l'Asie J'fais des études par défaut J'fous rien c'est pas très pratique Mais j'me fais d'nouveaux potos Même si c'était la galère J'ai appris de mes erreurs J'ai hâte du prochain concert Personne ne me fait plus peur Je les emmerde, j'fais une ouverte, j'tire un tas J'ai vécu qu'avec des frères, j'aimerais bien avoir une fille J'lui expliquerais que dehors, tout le monde parle pour ne rien dire Si elle ne veut pas grandir, c'est peut-être qu'elle aura capté Ça sert à rien de reproduire les mêmes erreurs du passé Yeah ! J'ai la haine pour toujours, je le sais.
[02:51:14] Speaker E: Yeah !
[02:51:14] Speaker C: J'les emmène J'ai la haine pour toujours, je le sais.
[02:51:47] Speaker A: Et oui, forcément, on peut aussi découvrir ce qu'il y a d'autre, puisqu'il y a les Pogos qu'Arkage contrôle, mais pas que, puisque notre invité, c'est Louis, le batteur des Pogos, mais aussi ce personnage, Louis La Flemme, que nous venons de peut-être découvrir pour certains et certains, avec donc ce titre. Alors, Lazy Night, c'est ça ?
[02:52:05] Speaker C: Lazy Night, oui.
[02:52:06] Speaker A: Pour les inés.
[02:52:07] Speaker C: Lazy Night, parce que c'est un jeu de mots par rapport à... En fait, j'ai grandi à Lésigny, donc c'est un peu les nuits à Lésigny, quoi. Jeu de mots très malin.
C'est aussi le nom de mon premier EP qui est sorti il y a un an.
[02:52:17] Speaker A: D'accord, et alors cette envie de chanter ?
[02:52:21] Speaker C: Ouais, de chanter aussi, de composer des morceaux pop. En fait c'est venu parce que quand on a fait notre virage métal avec Pogo, on a vraiment viré pas mal de morceaux de notre répertoire qui était assez pop-rock, sur lequel moi j'aimais bien écrire des textes. Du coup j'étais un peu frustré vis-à-vis de ça, je me suis dit bon vas-y. Et à l'époque de Ted Blem je me suis dit on fera plus jamais de morceaux un peu plus pop, alors que finalement on en refait aujourd'hui.
ou alors on en récupère d'avant et qu'on ressort aujourd'hui. Et du coup je me suis dit bah vas-y tiens je vais faire un projet. Puis c'est aussi un peu pour mon produit que j'étais capable de faire un truc tout seul. Tout seul dans ma chambre.
[02:52:57] Speaker B: Puis c'est ironique avec le nom...
Parce que du coup là si tu fais tout tout seul, il y a un côté faut pas être trop flemmard.
[02:53:03] Speaker C: Je fais tout tout seul, je compose et j'écris tout seul. Par contre on arrange et on réalise avec un pote à moi. Et c'est aussi une manière d'avoir une autre approche dans ma créativité par rapport à la musique parce que du coup là c'est vraiment un truc où c'est full home studio. Ça s'entend dans la prod, c'est un truc plus moderne en termes d'approche je trouve.
Et du coup, je sors complètement de mes habitudes de répétition avec un groupe et de mes réflexes aussi. Et du coup, ça m'a appris beaucoup, quand finalement, de faire ce projet-là, de sortir Stoppé. Et il y a un album qui sort dans l'année aussi, Je Suis Dessus.
[02:53:40] Speaker A: Ah oui ? Ouais. D'accord, ça travaille beaucoup.
[02:53:43] Speaker B: Ça enchaîne, ça enchaîne.
[02:53:44] Speaker C: Je vais sortir après l'album de Pogo du coup, mais ouais.
[02:53:47] Speaker F: Pas le temps de niaiser.
[02:53:48] Speaker C: Pas le temps de niaiser. C'est pour ça que du coup, Loulou La Flemme, pas vraiment, mais en fait, Loulou La Flemme, l'idée, c'est que moi, je veux rendre hommage à la flemme un peu, la flemme qui fait du bien, tu vois. J'aime bien les branleurs, quoi, tu vois. Et j'en suis un et je revendique de ouf le fait d'être un branleur, parce que je pense que si tout, si le monde entier était des branleurs, tu vois, le monde irait mieux.
[02:54:12] Speaker A: C'est une vision, effectivement.
[02:54:13] Speaker B: En tout cas, moi je trouve ça super catchy.
[02:54:15] Speaker A: Ouais, c'est hyper catchy.
[02:54:16] Speaker B: Il y a quelqu'un qui disait, il y a Petit Pun qui nous dit... Ah ouais, trop mignon. Et ouais, c'est vrai que c'est bien... Et je trouve qu'il y a ce côté, à l'instant, parce qu'il y a le côté...
Et il y a aussi, je trouve que dans les paroles, il y a ce côté plus hip-hop, un peu hip-hop de loser.
[02:54:39] Speaker C: Oui, tu vois ce que je veux dire ? Alors Elsa à ses débuts sur le truc, Fuzzati.
[02:54:42] Speaker B: Oui, exactement.
[02:54:43] Speaker C: Oui, carrément. Bah oui, c'est des trucs que j'ai écoutés de toute façon.
Des fois, quand j'écris, je sais qu'il va y avoir des punchlines un peu générales, on va dire.
Je veux dire, ça c'est plus pour Pogo. Et quand ça parle trop de moi, Loula Flemme, c'est beaucoup plus personnel.
[02:54:59] Speaker B: J'ai l'impression que je suis plus au.
[02:55:01] Speaker C: Fond de moi-même dans Loula Flemme.
Voilà, je raconte ma life.
[02:55:08] Speaker A: Du coup c'est cool, ça te permet un équilibre j'imagine ?
[02:55:11] Speaker C: Ouais grave, grave.
[02:55:12] Speaker A: En plus à tous les niveaux, puis on voit que tu chantes très bien. Tu joues de la guitare aussi, donc tu fais de la batterie, en fait tu fais tous les instruments.
[02:55:19] Speaker C: Sur scène j'essaye de jouer peu de guitare, tu vois, parce que j'aime bien m'amuser avec le micro. Justement style groupe de hardcore, tu vois, même si c'est pas du hardcore, mais j'aime bien aller jouer avec le public.
[02:55:30] Speaker F: Du coup t'as pris des cours de chant ?
[02:55:33] Speaker C: J'ai pris des cours de chant, ouais, carrément. Si tu veux des variétés. Avant que ça ferme. Et ouais, j'ai pris des cours de chant pour apprendre à placer ma voix, tout ça. J'en avais déjà pris quand j'étais gamin.
dans une chorale et du coup ça m'a grave aidé et au fait aussi juste le fait d'être tout seul chez soi avec une carte son et apprendre à placer sa voix sur des prods, ça je trouve que c'est le meilleur exercice qu'on puisse faire quoi.
[02:55:57] Speaker A: T'as l'autocritique ?
[02:55:59] Speaker C: Ouais et puis t'apprends vraiment à placer ta voix, comment est-ce que t'as envie que ça sonne tout ça tu vois, c'est en faisant et en... Ouais mais.
[02:56:08] Speaker A: Parce que t'avais déjà un regard quand même parce que je pense pas que ce soit la chose la plus simple de pouvoir se corriger quand on est jeune. S'il y a un gamin là qui a envie de faire du son et qui s'est enlevé chez lui, il n'a pas fait ça avant, c'est chaud quoi !
[02:56:23] Speaker C: On ne se rend pas compte à quel point c'est simple aujourd'hui de faire de la zikie tout seul dans son coin, tu vois.
[02:56:28] Speaker A: La faire bien c'est plus compliqué.
[02:56:29] Speaker C: Mais je pense que c'est quand même la meilleure école quoi.
de le faire tout seul, tu vois. Ça n'empêche pas de prendre des cours derrière pour des exercices d'échauffement, des trucs. Par contre, je pense que c'est important aussi d'avoir le côté bac à sable chez soi, un peu ludique, expérimenter le laboratoire.
[02:56:51] Speaker B: Et puis on peut dire aussi qu'il faut faire attention parce que c'est vrai que nous on a grandi plus dans une un âge ou enfin une époque où en gros il fallait que tu fasses bien, sinon ça servait à rien de... Oui, oui. Et c'est vrai que c'est bien de se dire, même si c'est pas bien, si c'est pas parfait, au moins c'est commencé et de toute façon on peut pas commencer que ce soit nickel dès le début, ça peut être crado, ça peut être pas juste, ça peut être machin, mais l'important c'est de faire et de chercher.
[02:57:24] Speaker C: Surtout, c'est de sortir les choses, je trouve. Là, en ce moment, je fais des exercices qui sont assez intéressants, c'est pour promouvoir, pour installer un peu, gagner un peu des followers sur les réseaux sociaux, tout ça, avant la sortie de l'album de Louis Laflamme, du coup, comme il n'y a pas de tournée, parce que je suis grave pris avec Pogo... Donc.
[02:57:41] Speaker B: Pogo reste une priorité, tu veux dire ?
[02:57:43] Speaker C: Ouais, bien sûr. Pogo, ça reste ma priorité. Je m'éclate trop dans Pogo.
[02:57:47] Speaker B: Je m'en doutais un petit peu, mais...
Ouais.
[02:57:49] Speaker C: Non, mais c'est marrant, c'est intéressant d'en parler aussi, tu vois.
[02:57:51] Speaker B: Ah ouais, carrément.
[02:57:53] Speaker C: Qu'est-ce que je disais ?
[02:57:54] Speaker B: Tu disais tu prépares des petites.
[02:57:55] Speaker C: Ouais mais du coup en fait je fais des sons, je fais juste genre un couplet, un refrain, moins d'une minute, tu vois. Un truc qui peut être TikTokable ou Instagramable. Et dès que j'ai fini, je me filme avec un pied d'influenceur. Avec la ring light. Et je fais un mini clip, tu vois, de 50 secondes et je balance des espèces de ce que j'appelle des freestyles de pop, tu vois. Et je fais ça, j'en fais deux par semaine. Et c'est marrant d'avoir le truc où t'as pas le temps de te prendre la tête sur un morceau.
[02:58:21] Speaker B: Ouais parce qu'il faut que t'enchaînes.
[02:58:22] Speaker C: Parce qu'il faut que t'enchaînes, tu vois. Et j'aime bien aussi ce truc en mode flux tendu, tu vois. D'ailleurs, il y a une grosse scène sur Soundcloud, que ce soit dans la pop, dans le rap ou dans le hip-hop, on va en parler tout à l'heure. En fait, souvent, c'est des gamins, ils font ça dans leur chambre et ça défonce parce que justement, ils se posent pas toutes les questions que nous, on peut se poser.
[02:58:37] Speaker B: C'est très instinctif, quoi.
[02:58:38] Speaker C: Ouais, voilà. Et je pense qu'il faut garder ce côté-là.
Louis Laflamme c'est mon projet instinctif.
[02:58:43] Speaker F: Le savoir lâcher prise quoi.
[02:58:45] Speaker C: Ouais c'est ça.
[02:58:47] Speaker A: C'est pas forcément facile. En tout cas c'est très bien.
[02:58:49] Speaker B: C'est pas forcément facile.
Alors si bien vous voulez chanter alors.
[02:58:54] Speaker A: Ça va la jalousie.
[02:58:56] Speaker B: Ça va la jalousie là.
[02:58:57] Speaker A: J'ai toujours voulu chanter moi dans ma vie.
[02:58:58] Speaker B: Bah oui et pas que du reggae.
[02:59:01] Speaker A: Bah certainement pas par contre.
[02:59:04] Speaker C: Babylone.
[02:59:06] Speaker A: Attention.
[02:59:11] Speaker C: Ça revient en lui ! On n'était pas ce genre de groupe de reggae.
[02:59:13] Speaker B: J'ai bien compris.
[02:59:15] Speaker C: Si les gens dans le chat trouvent le groupe.
[02:59:18] Speaker A: On a ça et on a le groupe de Yves aussi, il faut retrouver ce truc.
[02:59:23] Speaker B: J'aime bien Babos.
[02:59:23] Speaker C: Simon il vous avait parlé de son premier groupe ? Oui.
[02:59:27] Speaker B: Il y a des gens qui sont sur le coup.
[02:59:28] Speaker F: Il était pris à balancer là.
[02:59:32] Speaker B: C'est plus drôle de laisser... Y'a des gens dans les commentaires qui sont sur le coup et qui sont en train.
[02:59:37] Speaker A: De... Y'en a un qui a trouvé, je crois. Y'en a un qui a trouvé, ouais.
[02:59:40] Speaker C: Qui a trouvé quoi ?
[02:59:41] Speaker A: Qui a trouvé le son du groupe de Simon.
[02:59:42] Speaker C: Ah ouais, mais en même temps il était... Ah ouais, mais en même temps, Simon c'était trop bien parce qu'ils ont directement bossé avec un producteur dans des conditions studio, tout ça. À son âge c'était... Il lui a appris plein de choses, quoi.
[02:59:54] Speaker B: Et alors du coup, est-ce que toi t'étais un petit peu... Parce que t'as commencé à faire de la musique avant lui ?
[03:00:00] Speaker C: Jouer dans des groupes c'était à peu près au même moment. Parce que lui il a commencé à jouer dans des groupes il avait 12 ans tu vois. Moi j'ai commencé à 16 ans, il a commencé très tôt.
[03:00:07] Speaker B: Mais vous avez combien de différences ?
[03:00:11] Speaker C: On a 4 ans de différence.
[03:00:13] Speaker B: Ah bah voilà, vous avez commencé en même temps.
[03:00:15] Speaker C: Ouais on a commencé en même temps.
[03:00:17] Speaker B: Mais du coup, le fait que lui, ça aille plus vite, est-ce que toi, ça t'a un petit peu énervé ?
[03:00:22] Speaker C: Pas du tout.
[03:00:23] Speaker B: T'étais content ?
[03:00:24] Speaker C: Ouais, bah oui, grave, j'étais content pour lui.
[03:00:26] Speaker A: De toute façon, il a dit que c'était un petit con, donc en fait, il en a rien à foutre. Moi, tu sais quoi, tu fais ça, tu verras après.
[03:00:32] Speaker C: Et d'ailleurs, avec Simon, on a essayé de faire des groupes un peu ensemble, faire des répètes à deux, mais sans le cadre de Pogo, ça n'a jamais marché, parce qu'on était trop en gueulade de frère et tout.
[03:00:42] Speaker F: Il y a des avantages et des inconvénients à jouer avec son frère ?
[03:00:47] Speaker C: Des fois on est un peu tout le temps les uns sur les autres, mais en même temps c'est cool aussi. Je pense que si on apprend aussi avec le temps, là on est frères ou là on est collègues un peu. C'est pareil, je pense que c'est sain aussi de faire ça.
Ou j'y collègue, c'est un peu dur mais... Non mais on a compris, on s'est séparé d'un professionnel... Caméra de groupe. D'accord, c'est quand même marrant de faire.
[03:01:14] Speaker A: De la musique, mais... T'as fait d'autres projets en dehors de Louis Laflamme ? En dehors de tes projets avant, mais je veux dire aujourd'hui... Ouais, j'avais joué.
[03:01:22] Speaker C: Avec Madeleine Loiseau qui était la bassiste de Toy Boy, qui a créé son propre groupe qui s'appelle Bad Bad Bird.
[03:01:28] Speaker A: Tout à fait.
[03:01:28] Speaker C: Je suis un peu moins présent, d'ailleurs je serai moins présent pour la suite du projet parce que du coup, on repart sur la route, tout ça. Mais j'ai enregistré sur son album qui va sortir le 28 mars aussi.
Le même jour que nous. Et j'ai accompagné un gars qui s'appelle Simya en Chine. C'est un rappeur qui a fait un album que j'ai bien kiffé, qui est un peu entre un truc drum'n'bass, prodigy et un truc rock.
Et je l'ai accompagné en Chine pour trois concerts l'année dernière.
[03:01:58] Speaker A: Ok. Et ça, c'est complètement fou, comment tu.
[03:02:00] Speaker B: T'Es retrouvé là-dessus ?
[03:02:02] Speaker C: Bah en fait, on a un pote en commun.
qui est graphiste. Et en fait, son batteur ne pouvait pas faire la tournée en Chine, son batteur de base. Et du coup, c'est ce pote-là qui nous a mis en contact. Et il m'a envoyé un message en mode tiens, j'ai un truc un peu fou à te proposer, est-ce que ça te dirait d'aller en Chine ? J'ai dit oui direct. Et puis voilà, on a fait une semaine de tournée en Chine.
Autour de la fête de la musique. En fait, ils font venir des artistes français autour de la fête de la musique française là-bas.
[03:02:32] Speaker B: Ah oui d'accord, ça avec l'ambassade française et tout ça quoi.
[03:02:34] Speaker C: Et je me suis rendu compte d'un truc de ouf là-bas, c'est qu'en fait le Covid, eux ça a duré super longtemps en fait. Les confinements, déconfinements, reconfinements, tout ça. Et puis c'est pas des... Ils rigolent pas pendant les confinements.
Et en fait, l'accès à la culture, sachant qu'ils ont déjà un espèce de rideau de fer, un peu d'Internet, tout ça, tu vois, ils voient pas ce qui se passe à l'extérieur. Et nous, on voit pas non plus ce qui se passe beaucoup chez eux en termes de culture quoi, tu vois. En fait, ils voient un truc un peu rock qui débarque, ils sont...
Ils sont fous quoi, tu vois.
Et ils kiffent ! On a joué à Shunde devant, c'était une set de festival, on en a peut-être joué devant 4-5 000 personnes quoi, alors qu'ils connaissent pas le truc.
[03:03:09] Speaker B: Et les gens deviennent assez... Et ils viennent, ils restent. Et puis ils deviennent, ça plonge beaucoup, c'est pas... Ils sont actifs pendant le concert.
[03:03:15] Speaker C: Ouais, ouais, carrément. Bah ça pogote pas non plus.
[03:03:18] Speaker A: Ouais, ouais, ils sont impliqués quoi.
[03:03:20] Speaker C: Ouais, voilà, grave.
[03:03:21] Speaker A: C'est fou. Putain, les sinisters de malade. Bon, ça fait des belles histoires quand même.
[03:03:25] Speaker C: Ouais, c'est stylé.
[03:03:26] Speaker A: Et donc, pour revenir sur Louis Laflamme, le fait de ne pas faire de tournée, parce qu'il y a Pogo, évidemment, tu sais faire la part des choses, ça j'ai bien compris.
[03:03:33] Speaker C: Je fais quand même quelques concerts, mais je préfère faire la promo sur les réseaux et essayer d'instaurer un truc un peu plus lié à Insta, TikTok, tout ça, parce que je sais pertinemment que je n'aurai pas le temps de faire une tournée de 40... Enfin, c'est pas le temps le temps, mais...
ça me prendrait beaucoup d'énergie de faire une tournée de 40 dates, tu vois.
[03:03:52] Speaker B: Oui, parce que t'en auras déjà fait.
[03:03:53] Speaker C: Je dis ça maintenant, en fait, si l'occasion se présente, tu vois, j'irais.
[03:03:57] Speaker F: Le goal, c'est quoi du coup ?
[03:04:00] Speaker C: Le goal, c'est de développer le projet aussi jusqu'à ce que je devienne une big resta, quoi.
[03:04:09] Speaker A: Effectivement c'est un objet que tu peux... Non mais c'est cool, c'est juste qu'on peut se dire que parfois comme l'un est très important et que tu l'adores et que t'es hyper impliqué mais ça peut prendre un peu le dessus du coup d'être un peu frustré avec son projet... Non au contraire ça m'a fait.
[03:04:23] Speaker C: Du bien moi de créer Loulaflemme aussi par rapport à Pogo parce que du coup j'ai aussi un positionnement dans Pogo qui est différent aujourd'hui où je suis moins frustré quand par exemple on va pas garder des chansons que moi j'aimais bien genre la structure du coup donc en fait de toute façon je pense qu'il faut Faut faire... Dès que t'as un truc en... C'est con ce que je vais dire mais si t'as envie de faire un truc dans la vie faut le faire quoi.
[03:04:43] Speaker B: Ouais faut pas garder des frustrations quoi.
[03:04:47] Speaker C: Et puis en fait aussi ça m'a... Être... Prendre la place de guitariste chanteur en live, ça m'a appris même mon batterie tu vois. T'apprends à écouter les autres d'une manière différente tu vois. Et tout est enrichissant quoi.
[03:05:02] Speaker B: Tu dis ah ouais finalement c'est peut-être pas une bonne idée de donner des gros coups de caisse claire quand le chanteur il essaye de dire quelque chose. Parce qu'en fait quand t'essayes de parler avec un mec il fait ca ca ca ! C'est chiant.
[03:05:13] Speaker C: C'est chiant. Effectivement.
[03:05:15] Speaker A: Je le savais pas avant.
[03:05:18] Speaker C: Je m'en fous, je tape !
[03:05:22] Speaker A: La scène française globalement, t'en penses quoi aujourd'hui ?
[03:05:25] Speaker C: La scène française globalement, il y a des trucs qui se passent qui sont grave cool. Je parlais des Psychotic Monks tout à l'heure, je trouve ça vachement cool. Leurs concerts ils sont fous dingues.
Johnny Mafia, toujours mes grands potes à nous, Eternal, on s'est croisés au concert de Dune Rats, ça défonce. Après c'est cool aussi, tu vois les trucs un peu stinky. Sorcerer aussi, gros groupe de hardcore, enfin je sais pas si on peut dire hardcore, de parisiens qui défoncent. Ouais, il se passe des choses.
[03:05:56] Speaker A: C'est quand même cool, là, une grosse scène.
[03:05:57] Speaker C: Et aussi, nous on vient du 77, donc on a été vachement proche des salles genre l'Empreinte, tout ça, vous en parliez tout à l'heure, et aujourd'hui ils me disent ouais, on fait le We Metal Fest, en fait il y a re des événements métal qui pop comme ça, et ça se blinde, donc je me dis bah let's go quoi.
[03:06:13] Speaker A: Donc il y a un public en France.
[03:06:14] Speaker C: Ouais, et puis peut-être un intérêt pour les musiques un peu vénères, en tout cas un peu rock, tout ça, tu vois, qui revient.
[03:06:22] Speaker B: On voit Madame aussi qui enchaîne énormément les dates.
[03:06:26] Speaker C: J'aime beaucoup le jeu d'Anaïs Belmont à la batterie et tout. Ouais, elle défonce, Madame.
[03:06:33] Speaker A: On va partir sur un clip, Turnstyle, avec le fameux Holiday. Ce stade de baseball désaffecté, des gens qui font des petits pas de danse sur le côté, des crabes.
[03:06:47] Speaker B: Mais on ferait bien un petit boule.
[03:06:48] Speaker A: Court en terrasse ! Non mais on en aime beaucoup en plus, c'est pas le problème. Quand tu mets ça en soirée, tout le monde est à donf, tout le monde danse, on a envie de lancer des jambes en l'air, faire de la toupie, tout ça. Mais toi, t'es en style ?
[03:07:02] Speaker C: Alors moi t'es en style sur tout cet album-là, enfin en fait les albums aussi d'avant que je trouvais mortels, mais cet album-là pour moi c'est un peu les groupes qui font partie de ils font bouger les choses, ils essayent des choses et puis c'est cool quoi, tu vois, ça donne un nouveau souffle à toute cette musique-là. Donc voilà, c'est pour ça que j'ai mis ce clip dans mes choix.
J'adore le dernier album, j'adore le virage pop qu'ils ont fait, j'adore les prises de risques dans la production aussi, tu vois, qu'ils ont fait. Moi je dis oui à tout ça.
[03:07:32] Speaker A: Non parce que c'est souvent aussi la critique qu'il y a, du coup toi quand tu vois les critiques de ces gens ils disent ouais bah voilà maintenant c'est pop, c'est dévendu, c'est con.
[03:07:39] Speaker C: Ils aimeraient qu'ils fassent toujours le même album, tu vois, comme le début.
[03:07:42] Speaker A: Est-ce qu'ils aimeraient vraiment qu'ils fassent le même album ou ils sont jaloux ? Je sais pas. Non mais ça peut être...
[03:07:46] Speaker C: En fait moi à chaque fois j'ai envie de dire à ces gens là, faites un groupe, et tu feras la musique que tu veux, tu vois.
[03:07:53] Speaker B: Je pense qu'il y a aussi ce truc de...
le fait que ça devienne populaire, les gens qui étaient là au.
[03:07:59] Speaker A: Début, c'est le petit jardin qui se.
[03:08:01] Speaker B: Fait un peu piétiner, si vous voyez ce que je veux dire.
[03:08:03] Speaker A: Et voilà.
[03:08:05] Speaker B: De toute façon, vous allez le vivre avec le nouvel album qui sort, vous allez vous faire laminer.
[03:08:10] Speaker C: J'espère qu'on va piétiner le jardin de.
[03:08:11] Speaker A: Plein de monde !
[03:08:16] Speaker C: Non mais, chaque album, c'est aussi un peu comme un train, tu vois. Chaque album, t'as des gens qui sortent du wagon, t'en as d'autres qui rentrent, tu vois. Après je comprends, moi je comprends grave par contre ce truc de... C'était un groupe underground, ça t'appartenait, tu vois. Et maintenant t'as toutes les gamines de 15 ans qui l'écoutent, tu vois ce que je veux dire. Je comprends, je comprends aussi.
[03:08:36] Speaker F: Par contre ça sert à rien de.
[03:08:37] Speaker C: Rager non plus quoi, tu vois.
[03:08:38] Speaker F: De toute façon un groupe ça doit évoluer parce que même les membres eux-mêmes ils évoluent donc c'est logique en fait.
[03:08:44] Speaker B: Que la musique évolue avec les gens.
[03:08:46] Speaker C: Après le côté genre oui c'est mainstream, c'est commercial, ça veut rien dire. En plus moi pendant longtemps, enfin on est en moins de métiers, je pensais que tu vois, je sais pas, les trucs comme comme Jul, par exemple, c'était fait pour passer à la radio, tu vois. Mais en fait, même quand tu le fais pour passer à la radio, tu le fais pour des mauvaises raisons, ça passera pas à la radio. Je pense qu'il y a un truc un peu, tu vois... Si tu veux faire un tube qui soit radio-calibré, tout ça, si tu mets pas un peu de trip dedans, ça sera pourri, quoi, tu vois.
[03:09:18] Speaker B: Après, je pense qu'aujourd'hui Jul, il peut sortir un peu n'importe quoi, ça passera...
Il a passé le stade de besoin d'être validé, quoi.
[03:09:26] Speaker C: Il s'auto-valide de par son succès. J'ai donné Jul comme exemple de trucs ultra mainstream.
[03:09:32] Speaker A: Tout ça parce qu'il met tout le temps le même instru sur tout. Je m'appelle Langny. Bon allez, on va regarder ce clip de Turnstile qui va faire plaisir à tout le monde, j'en suis persuadé parce que c'est vrai que c'est un titre qui est assez festif et très bien fait.
Puis finalement, c'est vrai qu'on aime bien le boulgouin en terrasse.
[03:09:46] Speaker C: La blague du boulgard en terrasse, c'est par rapport au truc Bobo, c'est ça ?
[03:09:49] Speaker B: Oui !
[03:09:49] Speaker C: D'accord, ok.
[03:09:51] Speaker A: Voilà, chacun le traduira comme il veut. Vas-y, balance le clip, je suis gêné.
[03:11:38] Speaker E: Oh oh oh oh And I can.
[03:11:40] Speaker A: Sail with no direction And I can.
[03:11:42] Speaker E: Sail with no direction Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est la fin de cette vidéo !
[03:15:35] Speaker B: Apparemment ça roule plus trop !
[03:15:37] Speaker A: Voilà, voilà une très très bonne chanson, très bon groupe, Hot Milk avec 90 Seconds to Midnight !
[03:15:45] Speaker B: 90 secondes avant la minuit !
[03:15:47] Speaker A: Avant que je perde le petit soulier quand il me cherchait !
[03:15:50] Speaker B: Oh dis donc, je m'appelle Saint-Troyon ! Viens visiter ma citrouille !
[03:15:54] Speaker A: Oh parfait, ça y est c'est Halloween !
[03:15:57] Speaker B: Oh dis donc, j'espère que tu as les bonbons ! Les bonbons ou la trique ?
[03:16:04] Speaker A: Désolé David !
[03:16:06] Speaker B: Ça démarre et ça se finit pas !
[03:16:10] Speaker F: Ça va, il subit qu'une seule émission !
[03:16:11] Speaker A: Non, non, on est ravis que tu sois là !
[03:16:14] Speaker B: Tant que l'indice, elle a dit quelque chose !
[03:16:15] Speaker A: Ah pardon !
[03:16:16] Speaker F: Non, c'était rien ! J'ai juste dit que lui au moins il subissait qu'une seule émission !
[03:16:19] Speaker A: Regarde les contos, t'es trop grosse ! Il faut nous envoyer ça dans la gueule mais il faut pas tout de suite sourire !
[03:16:28] Speaker B: Et faut que tu cries un petit peu ! On s'est crié, on sait. C'est une bonne colonne d'air, on va dire.
[03:16:34] Speaker F: C'est faux.
[03:16:35] Speaker A: Moi aussi j'ai une bonne colonne d'air.
[03:16:38] Speaker B: C'est pas la même.
[03:16:38] Speaker A: Mais quand t'es là-dedans, ça fait...
[03:16:43] Speaker B: On sent que c'est la fin de.
[03:16:44] Speaker A: L'Émission ou pas ? On sent qu'on n'est pas loin.
[03:16:46] Speaker C: Je comprends pourquoi vous faites des formats courts maintenant sur...
[03:16:50] Speaker A: Mais non, mais il en faut pour tout le monde. Format court, format moyen, format long, tout le monde.
[03:16:56] Speaker B: C'est lequel tu préfères.
[03:16:57] Speaker A: Oui, je préfère le gros format. Bref, je ne sais plus ce que je voulais dire. Oui, j'avais quand même une question. Est-ce que tu es quelqu'un de sensible ?
[03:17:05] Speaker C: Ouais, grave.
[03:17:06] Speaker A: Mais non, mais c'est une question... Non.
[03:17:07] Speaker D: J'Ai pas de cœur.
[03:17:08] Speaker A: Mais non, mais sensible, il y a compris ce que vous voulez dire, qui a des émotions fortes, qui peut, qui.
[03:17:14] Speaker C: Pleure, qui... Oui, je suis assez sensible.
[03:17:17] Speaker A: D'accord.
[03:17:18] Speaker F: Du coup la nouvelle qu'on vient d'apprendre.
[03:17:19] Speaker C: Ça te...
Bah écoute, je savais pas qui c'était donc je t'avoue, ça m'a touché de s'en faire bouger l'autre.
[03:17:26] Speaker A: Pour le plaisir ! Prendre le temps, de temps en temps !
[03:17:32] Speaker B: Faire une femme, un enfant !
[03:17:35] Speaker A: Oui, ces paroles-là, je dis jamais ces paroles-là parce que je me sens mal. T'as dit quoi pardon ?
[03:17:40] Speaker F: C'était que des paroles archimisogynes en vrai.
[03:17:42] Speaker A: Oui bah... P.A.
[03:17:44] Speaker B: Son âme en tout cas.
[03:17:45] Speaker A: Bah voilà, parce que Herbert Léonard, Petit Punk c'est Petit Punk qui nous a dit ?
[03:17:48] Speaker B: Oui.
[03:17:48] Speaker A: Exact. Herbert Léonard nous a quitté, alors il nous avait appelé juste en début d'émission pour dire « Eh les gars, moi je suis chaud aux patates, ça m'a foutu un coup de peps là, j'ai le cœur à fond » et puis... Bah apparemment ça allait trop loin. Non mais P.A. son âme...
[03:18:03] Speaker B: J'espère pour lui en tout cas.
[03:18:04] Speaker A: Il chantait « Amour au fou » avec... Comment elle s'appelait déjà ? Celle qui chante... Bon, on s'en fout.
Mais non, comment elle s'appelait ? La dame, la... Esmeralda, la...
LN Segarra ? Non... Putain... Petit punk, aide-moi ! C'est une personne qui a un certain âge et qui a une culture ouf. Mais non, mais petit punk, tu sais ce que je dis. C'est juste qu'il sait quand je parle, il me comprend. Bon bref. Sensible. C'est quelque chose qui t'a aidé artistiquement ? De ressentir comme ça fortement les choses ?
[03:18:40] Speaker C: Je pense que c'est bien d'avoir de l'empathie pour savoir transmettre des choses. Quelle que soit la forme d'art.
Et Ouais. Et que dire de plus serein, c'est ce que je pense.
[03:18:53] Speaker B: Non mais pour toi c'est plutôt une force ou une faiblesse ?
[03:18:55] Speaker C: Bah c'est un peu... Non, c'est une force d'être sensible, je pense. C'est une force. C'est une force, par contre faut... Faut savoir aussi ne pas supposer, tu vois. Quand tu supposes des trucs, tu te dis « Ah putain, il a dit ça parce que là là là là là... » Ah ouais, tu t'en fous tout seul. Donc c'est bien d'être sensible, mais faut savoir bien communiquer.
C'est beau ça.
[03:19:18] Speaker A: Ça m'aurait économisé 80 euros demain donc merci.
[03:19:21] Speaker C: Il faut savoir aussi mettre des choses dans des chansons par exemple.
[03:19:25] Speaker A: Oui bien sûr.
[03:19:27] Speaker C: Je pense que c'est un effet exutoire. Ne serait-ce qu'écrire un texte pour Pogo ou même être sur scène avec Pogo, c'est une thérapie comme tu dis.
[03:19:37] Speaker B: Est-ce que c'est déjà arrivé que peut-être toi ou un autre membre de Pogo essayent de mettre quelque chose dans une chanson parce que pour eux c'est un peu essentiel d'exprimer ce truc-là ? Tu vois, genre une tournure ou un truc où tu dis ça, il faut vraiment... J'aimerais vraiment que ça y soit comme ça et que...
Au début, tu le dis pas forcément et que les autres essayent de te dire « Oh non.
[03:20:03] Speaker C: Mais ça… » Oui, ça arrivait, oui.
[03:20:05] Speaker B: Et est-ce qu'il y a un moment où tu peux dire « Non, mais ça, j'aimerais vraiment que ça y soit » ? Est-ce qu'il y a un truc où on peut un peu imposer quelque chose comme ça quand on sent qu'on en a vraiment besoin ? Ça a du sens, c'est important.
[03:20:22] Speaker C: C'est plus dans le sens inverse, c'est quand on a vraiment pas envie d'un truc. On a un peu des vétos comme ça.
Mais non, après forcément, il y a un gros travail de création, de composition, il y a des débats, il y a des choses comme ça, tu vois. Mais c'est ce qu'il faut, quoi. C'est ce que ça coûte.
[03:20:41] Speaker A: Ouais. Se mettre d'accord, ça doit des fois pas être forcément le truc... Je dis pas dangereux, mais pas simple.
[03:20:45] Speaker C: J'ai l'impression que plus on avance dans le groupe, plus on sait chacun prendre notre place au sein du groupe, tu vois. Et puis vous connaissez les mécanismes, ils.
[03:20:53] Speaker A: Sont huilés, quoi, donc ça va.
[03:20:55] Speaker F: Et vous marchez la majorité ou la ligninité ?
[03:20:57] Speaker C: Comment ?
[03:20:58] Speaker F: Vous marchez à la majorité ou à l'unanimité ?
[03:21:01] Speaker C: C'est un peu compliqué, ça dépend des questions. Il y a des trucs tellement importants que si t'en as juste un ou une qui n'est pas d'accord, c'est chaud. J'ai envie de dire que ça dépend...
[03:21:16] Speaker B: Genre quand vous allez jouer à ce meeting pour Nicolas Sarkozy ? C'est faux.
[03:21:21] Speaker A: C'est vrai que c'était... Ah pardon, tu m'avais dit de pas le dire, merde.
[03:21:29] Speaker C: J'avais entouré, bon, j'ai pas compris. Non mais ça dépend de la véracité, enfin de la véracité, pas de la véracité, ça dépend de l'ampleur du choix qu'on doit prendre. Ce que ça implique.
[03:21:38] Speaker B: Genre, jouer en première partie de Jack White, bon bah là, il fallait que tout le monde soit d'accord.
[03:21:43] Speaker C: Moi ça me faisait un peu chier, mais... Non bah oui, forcément.
[03:21:46] Speaker A: De toute façon, vous n'auriez pas eu le choix.
De quoi ? Si il y en avait un qui avait dit non, non... Ouais, bah...
Il y en a un qui vous a retué !
[03:21:56] Speaker C: C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai.
[03:21:58] Speaker A: Très juste. Donc là, c'est évident, oui, mais en plus, ça fait super plaisir.
[03:22:03] Speaker C: Ouais, grave.
[03:22:04] Speaker A: Ça nourrit un truc.
[03:22:06] Speaker B: On peut parler de ça vite fait quand même ? Vous avez ouvert pour Jack White ?
[03:22:08] Speaker C: On a ouvert pour Jack White au Trianon il y a samedi dernier.
[03:22:12] Speaker B: Ça demande ?
[03:22:13] Speaker C: Alors ça demande pas vraiment, c'est quand même... Les choses changent. Il y a des gens qui nous connaissent chez Soundman Records, donc le label de Jack White, et du coup ils ont mis notre nom dans un chapeau.
Et en fait, du coup, il tire ses premières parties comme ça. Ah ouais ? Ouais. Avec des gens qui le suivent déjà.
[03:22:32] Speaker A: C'est ouf, c'est génial.
[03:22:33] Speaker C: Il le prend en mode... Et du coup, il y a notre nom qui est sorti. Et le lendemain, ce qui était drôle, le lendemain... Enfin, nous, on a joué le samedi. Le dimanche, au Trianon, c'était Blickness qui ouvrait. Et le batteur de Blickness, c'est Grégoire Meunier. C'est mon batteur dans Louis Laflamme, tu vois. Donc, ça nous faisait marrer, tu vois. On était les deux premières parties de Jack White au Trianon, tu vois.
[03:22:52] Speaker A: C'est cool.
[03:22:53] Speaker B: Tu lui laisses un petit mot dans la loge ? T'as essayé de le lire demain ?
[03:22:56] Speaker C: Ouais mais non je l'ai même pas fait.
[03:22:58] Speaker B: C'est con parce que ça aurait été drôle ?
[03:23:00] Speaker C: Ouais ça aurait été hyper drôle.
[03:23:01] Speaker A: Et alors vous avez fait cette fameuse photo avec Jack White ?
[03:23:06] Speaker C: On a fait la photo avec Jack White. Et puis attends il est même carrément venu nous voir une bonne partie, la fin du concert sur le côté de scène et tout. Trop bien ! Il a dit qu'il avait kiffé et tout.
[03:23:17] Speaker A: A chaque fois j'ai dit ça, j'ai dit ça sur un compteur mais je me serais chié dessus deux coups.
[03:23:20] Speaker C: Si Thurman Records a envie de sortir.
[03:23:21] Speaker A: L'Album aux Etats-Unis, Le message est lancé.
[03:23:26] Speaker B: Jaco, la Distrib' est dispo aux Etats-Unis.
[03:23:29] Speaker C: Voilà. Oui, je t'avoue, je sais pas les trucs.
[03:23:33] Speaker B: On a qu'à dire que oui. Si Furman veut bien le sortir, je pense qu'il y aura moyen de dire oui. On va pas se mentir.
[03:23:40] Speaker A: C'est le problème.
[03:23:42] Speaker B: Et du coup, tu l'as vu sur le bord de scène pendant que tu jouais ?
[03:23:45] Speaker C: Non, je ne l'ai pas vu sur le bord de scène. Parce qu'il était derrière moi. Je suis limité dans la rotation. Il est là ou pas ?
[03:23:50] Speaker A: Il est là ou pas, Jaco ?
[03:23:51] Speaker E: En user, Jaco ?
[03:23:53] Speaker A: Jacques, regarde ! Tu connais, Jaco le nôtre ? Il fallait que je le fasse une deuxième fois.
[03:23:59] Speaker B: Apparemment, on l'appelle Jacouille.
C'est ce que j'ai cru entendre de parler de ça.
[03:24:04] Speaker C: On a fait la blague en répète de Jacouille et on s'est dit, il ne faut pas la faire sur scène, celle-là.
[03:24:10] Speaker B: Lola, t'es pas OK avec ça ?
[03:24:12] Speaker C: Ouais, pas du tout.
[03:24:15] Speaker B: L'option n'était même pas proposée.
[03:24:18] Speaker A: C'est quand même cool, ce genre de truc aussi qui peut... Surtout dans ce.
[03:24:22] Speaker C: Timing-Là, tu vois, on venait de sortir un single deux jours avant, il y a l'album qui sort dans un mois. Plutôt cool, quoi. Je pense qu'il y a pas mal de gens qui nous ont découvert.
[03:24:31] Speaker A: Ah bah oui, parce que c'est un public qui est quand même différent du vôtre.
[03:24:34] Speaker C: Ouais, ouais, ouais. Alors, on avait fait des premières parties de Chaka Ponk aussi, en octobre-novembre, et là pour le coup c'était vraiment un public différent du nôtre, tu vois.
[03:24:42] Speaker A: Ouais.
[03:24:43] Speaker C: Auquel point c'était dur de les choper, tu vois. Par contre, Jack White, ouais en vrai ça s'est grave bien passé quoi.
[03:24:49] Speaker B: Vous avez adapté un peu les titres...
[03:24:52] Speaker C: On a adapté le set.
[03:24:54] Speaker B: Un peu plus rock, quoi.
[03:24:56] Speaker C: On a adapté le set, ouais.
Mais bon, on a fait du pogo quand même.
[03:25:02] Speaker B: J'imagine bien.
[03:25:03] Speaker A: C'est monté au fur et à mesure.
Ok, ça finit tout ça déguisé en paillettes.
C'est ça le plus beau. Les ailes pour s'envoler. Des questions messieurs dames parce que ce jeune homme a soif et faim donc j'aimerais le laisser pouvoir manger, boire. Vous avez été parfaite Gladys, merci beaucoup pour tout ce que vous avez fait. Vraiment, vous savez... Ah, Xtina pardon.
[03:25:33] Speaker F: J'ai que les cheveux, malheureusement.
[03:25:36] Speaker B: J'ai ni la carrière ni la moula. Mais t'as la voix, t'as la voix. On m'a même dit que tu chantes mieux qu'elle.
[03:25:42] Speaker F: Ouf, si seulement. C'est impossible de chanter mieux qu'elle.
[03:25:45] Speaker A: Elle chante mieux qu'elle que lorsqu'elle a fait l'hymne national. Pardon, oups.
[03:25:52] Speaker F: On critique pas Christina à ma présence.
[03:25:54] Speaker A: Un moule à rouges !
[03:25:57] Speaker B: Il est atterré, je pense.
[03:25:59] Speaker C: Je vois même pas de qui on parle en fait.
[03:26:00] Speaker A: Christina Aguilera !
[03:26:03] Speaker C: Tu vois pas les cheveux ? Elle s'est foirée sur un truc d'Hymne national.
[03:26:07] Speaker F: N'empêche que quand Whitney Houston est morte, c'était la seule qui était capable de reprendre ses chansons.
[03:26:13] Speaker A: On sait pourquoi elle est morte.
[03:26:14] Speaker B: Du coup, c'est qui qui va reprendre Herbert Léonard ?
[03:26:17] Speaker C: Balou La Flamme.
[03:26:18] Speaker A: Ah merde, je me suis fait voler à ma place encore ! Pourtant j'avais rien lâché ! Non mais bien sûr, on est très tristes, on rigole mais c'est pas marrant. Merci beaucoup en tout cas Louis, d'avoir répondu à toutes ces questions.
[03:26:34] Speaker C: C'est bien marré.
[03:26:35] Speaker A: Ça c'était pas trop long ?
[03:26:36] Speaker C: Non, j'ai pas vu le temps passer.
[03:26:38] Speaker A: Ça c'est cool. Et puis bon courage aussi, bonne chance, tout va bien se passer j'en suis persuadé parce que rien qu'avec les deux extraits on a déjà pris plein la gueule donc on est content. Belle grosse production, il y a quelque chose de différent et c'est bien l'anglais.
[03:26:54] Speaker B: Une évolution mais dans le bon sens.
[03:26:56] Speaker A: Donc bravo et puis... J'ai hâte juste d'entendre l'album, moi j'ai trop hâte. Je sais qu'il y a beaucoup de gens qui vont dire putain ! Non mais ça y est ils ont donné la date, j'ai l'impression qu'on peut l'avoir mais c'est pas là encore et donc c'est nerveux. Mais les gens sont quand même nerveux.
[03:27:08] Speaker B: Et moins d'un mois, c'est ça moins d'un mois maintenant.
[03:27:12] Speaker A: Donc ça va le faire et puis après la salve de dates de concerts qui va suivre.
[03:27:18] Speaker C: Ça va être cool ça.
[03:27:19] Speaker A: Donc à voir absolument, encore une fois on le dit, on le répète, si vous avez envie de voir un groupe en concert, les Pogos ou Car Crash Control en l'occurrence, achetez vos places dès que la date est annoncée à côté de chez vous. On vous le promet, vous n'allez pas le regretter, quand vous allez sortir vous allez dire « Ah ouais, ça y est, j'ai compris ».
[03:27:36] Speaker B: Et je pense que ça va se remplir très vite.
[03:27:38] Speaker A: Oui c'est ça, le truc c'est que ça va aller partir très vite.
[03:27:40] Speaker C: Pour les gens qui sont autour de Paris ou sur Paris, on fait une cigale aussi en novembre 2025.
[03:27:45] Speaker A: Exactement. Et c'est bien rempli aussi donc il faut se dépêcher.
[03:27:50] Speaker B: Ouais, ça ouvre bien la gare.
[03:27:52] Speaker A: Ah ça ouais ! En plus la cigale elle est sur le vérin !
[03:27:56] Speaker C: Les gens ils vont rebondir comme ça !
[03:27:57] Speaker A: Ils vont aller à l'étage ! Non non c'est cool, ça c'est trop cool ! Bon bah bravo en tout cas, bravo pour tout et puis on se voit.
[03:28:05] Speaker C: Très bientôt de toute façon !
[03:28:06] Speaker B: Carrément ! Oublie pas de nous envoyer les deux autres !
[03:28:10] Speaker C: Oui ! Deux autres albums ?
[03:28:13] Speaker B: Non il y en a qu'un !
[03:28:16] Speaker C: Bah oui oui carrément, carrément ! Je vous les envoie !
[03:28:21] Speaker A: Et merci à toutes les personnes qui ont regardé cette émission. Merci d'avoir été nombreuses et nombreux. Merci d'en parler autour de vous. Merci pour tous vos partages. Je vois passer ces partages même sur Facebook. Je vous vois partager en perso, même des fois en cachet pour pas... Je sais pas pourquoi, mais bon voilà. Mais je vous vois passer les émissions et franchement, ça fait vraiment beaucoup, beaucoup plaisir. Tous vos messages, je ne te les passe pas tous parce qu'il y en a vraiment beaucoup. Mais il y a énormément de messages de gens privés sur notre Instagram qui disent franchement, bravo, c'est super.
N'hésitez pas à laisser ces messages aussi en commentaire, ça encourage aussi les gens à regarder. Mais merci infiniment parce que ça donne envie de se battre et ça donne envie de continuer.
Je te rassure, c'est moi qui paye Marcelle ce mois-ci. Ah d'accord. Ça y est, j'ai eu ma paye de OuiFM parce que je retourne sur OuiFM. Mais du coup, elle part chez Marcelle. Ah bah voilà ! Ça fait un transfert !
[03:29:13] Speaker B: Vous voyez comme quoi, c'est beau ! C'est beau le Morduroc !
[03:29:16] Speaker A: Écoute, non, mais c'est important et ça me fait plaisir d'autant plus, donc voilà. Bon bah merci Marcel de nous coûter un salaire. Non mais ça me fait vraiment plaisir. La semaine prochaine on verra bien qui aura parce que pour l'instant je ne suis pas sûr.
[03:29:33] Speaker B: Ah oui, il y a eu un petit couac.
[03:29:34] Speaker A: On en parlera plus tard. Et puis on va se quitter avec le morceau de fin d'émission aussi.
les gens abonnés à Patron choisissent. Et là c'est Think Deeper qui a été choisi par Petit Punk, il me semble bien, si je ne dis pas de bêtises, voilà, parce qu'il a dit que ça changeait un petit peu, c'est le genre de sonorité qui l'intéresse. Il y a un petit peu de poste, ce que vous voulez derrière. Si vous connaissez Petit Punk, vous aurez le mot.
[03:30:00] Speaker F: C'est mon abonné préféré.
[03:30:02] Speaker C: Trop sympa Petit Punk en tout cas, il a dit des trucs ultra cool.
[03:30:05] Speaker A: Petit Punk il est génial. Il a de bons goûts musicaux en plus. Et bien surtout il a une culture.
[03:30:11] Speaker B: Il va avoir des groupes de punk depuis les années... 80 au moins. Ouais au moins, je pense même avant.
[03:30:17] Speaker A: Mais il a une culture de ouf, et le mec le plus gentil du monde aussi.
[03:30:21] Speaker B: Tellement gentil.
[03:30:22] Speaker A: Des cœurs, des cœurs, des cœurs, du love, du love, du love, mon petit punk ! Et je suis ravi que tu sois parmi nous pour proposer des morceaux parce que t'en auras sûrement beaucoup à nous proposer. C'est là-dessus qu'on va se quitter donc. Think Deeper, mille merci, bravo, bravo à tout le monde, bon courage. Demain c'est lundi, je sais c'est chiant, on n'a pas envie de se lever. mais vous allez vous lever d'une bien belle façon parce que vous aurez passé une bonne soirée à notre compagnie. Et on se retrouve la semaine prochaine quand même à partir de 19h, on verra bien comment ça va se passer, mais on sera là, c'est certain. Bon courage donc pour la semaine et bye bye. Merci !
[03:31:15] Speaker E: C'est parti !
J'ai perdu le compte de mes 5 mondes Et mon ego devient folle Mes désirs sont des commandos.
[03:33:53] Speaker D: Un pour le caillou.
[03:33:57] Speaker C: Deux pour le spectacle.
[03:34:00] Speaker B: Et voilà, c'était mon souvenir.
[03:34:17] Speaker F: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon.
[03:34:26] Speaker A: N'hésitez pas à vous abonner.