Episode Transcript
[00:00:19] Speaker A: Ah, motherfuckers ! On est clairement heureux et heureux de vous retrouver.
[00:00:23] Speaker B: J'ose dire, oui. Ça y est, tu as fait ton...
[00:00:26] Speaker A: Je le dis souvent, donc pourquoi pas continuer sur cette lignée. Bienvenue à vous, les bangers. J'espère que vous avez passé une bonne semaine, un bon week-end, une bonne fête de la musique. Ça, j'imagine que ce n'était pas vraiment le cas ou que de toute façon, vous n'en souvenez pas. Mais l'essentiel, ça reste que ce soit merveilleux puisque nous sommes dimanche 19h. Et comme tous les dimanches à 19h, c'est le live Twitch métal bang bang avec des clips, des nouveautés, des invités, des tas de choses merveilleuses. Ben, comment vas-tu ?
[00:00:48] Speaker B: Je vais très bien et toi Pierre ?
[00:00:50] Speaker A: Je vais merveilleusement bien. J'ai trouvé que la fête de la musique était très animée, on a assisté à un cambriolage en direct rue de la Roquette en même temps.
[00:00:58] Speaker B: Mais non !
[00:00:58] Speaker A: Il s'est passé des tas de choses, c'est merveilleux !
[00:01:00] Speaker B: Cambriolage ?
[00:01:01] Speaker A: Ouais ouais, c'était... Mais alors, je sais que ça se dit pas, je suis désolé pour les personnes à qui c'est arrivé, mais en tout cas ils ont volé un coffre quelque part, je sais pas où.
[00:01:09] Speaker B: Un coffre fort ?
[00:01:10] Speaker A: Il y avait un coffre, ouais, ils avaient le coffre dans les bras, puis ils partaient en courant et la police est arrivée pour les arrêter.
[00:01:16] Speaker B: Déjà c'est bien que la police ait pu venir parce que... Bah alors c'était.
[00:01:19] Speaker A: Compliqué parce qu'il y avait un monde pas possible, t'imagines ?
[00:01:21] Speaker B: Bah oui, moi j'ai un souvenir d'une fois de la Fête de la Musique rue de la Roquette où il y avait des voitures qui étaient toutes bloquées dans la rue de la Roquette. Il y avait des gens partout et il y a un mec bourré qui a vomi dans la fenêtre sur les genoux du conducteur. Oh putain... Ça c'est vraiment des pires.
[00:01:36] Speaker A: Trucs que j'ai vus. C'est la Fête de la Musique !
[00:01:39] Speaker B: De plus, j'ai décidé de ne plus trop sortir à la Fête de la Musique depuis.
[00:01:43] Speaker A: Bon, ce soir nous avons un invité encore une fois et on est vraiment très très heureux de le recevoir. Ça va être poétique, ça va être merveilleux, il va y avoir quelque chose d'assez magique. C'est Neige d'Alsace !
[00:01:56] Speaker C: Bonsoir, bonsoir. Merci pour l'invitation.
[00:02:00] Speaker A: Merci à toi de venir, c'est très très cool. Tu viens à l'occasion de la sortie vendredi.
Si je me trompe, tu me dis un septième album ?
[00:02:08] Speaker C: Septième album, voilà, qui s'appelle Les Chants de l'Aurore. J'étais aussi à Rue de la Roquette pour la fête de la musique, car on faisait notre after, donc on était à Gibert pour des signatures l'après-midi. On est allé au Feel Good ensuite, donc Rue de la Roquette. Mais j'ai pas vu le...
[00:02:23] Speaker A: C'était à Cambriolet, donc je suis en avant.
[00:02:26] Speaker C: Mais voilà, en tout cas merci beaucoup de m'inviter.
[00:02:30] Speaker A: Merci à toi de faire ce que tu fais, la musique, ce que tu fais aujourd'hui, ce que tu partages sur scène, c'est toujours beaucoup de plaisir, il y a beaucoup beaucoup de personnes sur cette planète qui adorent ce que tu fais, on va bien évidemment en parler tout au long de cette soirée, savoir à quel moment tu t'es dit cette musique, c'est celle que j'aime, c'est celle qui m'apporte ceci, pourquoi j'écris comme ça, etc. On en parlera et bien sûr tu nous donneras les clés pour qu'on comprenne peut-être un peu plus Salseste ou pas.
[00:02:56] Speaker B: Peut-être que ça restera un mystère.
[00:02:57] Speaker A: C'est un petit peu le jeu aussi, évidemment. Moi j'avais envie juste de parler d'un truc, c'est que j'ai quand même fait deux concerts. Je suis allé voir L7 au Trianon. Alors oui, j'ai 44 ans, donc de toute façon comme je suis du Moyen-Âge, c'est normal que j'y sois allé.
[00:03:11] Speaker B: L7 c'est un peu comme L5 mais avec deux en plus ?
[00:03:15] Speaker A: Je sais pas comment je pourrais expliquer sans qu'on me dise que je dis de la merde donc je vais laisser les gens dire ce qu'ils veulent mais c'est extrêmement bien. Ça a été fabuleux parce qu'elles se sont données à fond, elles ont plus peur de rien parce qu'elles ont passé un âge où elles se disent On n'en a rien à foutre, notre carrière elle est passée, elle est derrière. Donc ça danse, ça te fait des trucs kitsch, mais en même temps c'est hyper bon enfant et il y a une détente absolue. Les vieux, ben les vieux essayent toujours de se lamer et de faire du cloudsurfing. Bon, on voit bien que le dos est bloqué quand ils sont en train d'être portés par la foule.
[00:03:44] Speaker B: C'est pas forcément la meilleure idée ça, j'ai l'impression.
[00:03:46] Speaker A: Ouais, mais on sent qu'ils ont envie, c'est leur jour de l'année où ils vont faire la fête.
Et non, c'était cool, il y avait vraiment une très très bonne ambiance. Il y a eu des messages qui sont passés, je ne vais pas en parler parce que sinon ça va être très très long, mais un excellent moment. Il y a plusieurs personnes qui sont venues me dire merci pour Bang Bang, donc je te le dis, ils te le disent aussi.
[00:04:07] Speaker B: C'était pas par rapport à des soirées que tu as passées avec eux ?
[00:04:10] Speaker A: Non, la plupart, je ne les connaissais pas, dont un monsieur à qui je fais un grand coucou parce que je ne sais pas ton prénom, je suis désolé, je ne m'en souviens plus, mais il m'a dit « hé, hé, merci pour ce que vous faites, je ne comprends jamais rien, mais merci ».
[00:04:24] Speaker B: C'est déjà ça !
[00:04:27] Speaker A: Non mais je l'ai adoré, j'étais là et je me suis dit c'est génial, c'est moi qui te remercie. Donc merci à toi, si tu regardes et si tu écoutes le podcast peut-être auquel tu t'es abonné sur Spotify, on ne sait jamais. Sinon j'ai vu MS Paint, ça c'était mercredi si je ne m'abuse ou je ne sais plus, bref on s'en fout. mais c'était au Supersonic et j'avoue que je m'étais jamais penché sur mes spines parce que tout le monde m'en parle depuis très très très longtemps et on me disait mais si ça va te correspondre, c'est un truc de fou etc.
Et je sais pas pourquoi je me suis jamais penché dessus.
Toi, tu avais déjà écouté, je pense ?
[00:04:59] Speaker B: Oui, un peu.
[00:05:00] Speaker A: Et je ne sais pas, je ne me suis jamais renseigné. Et là, on m'a dit, viens au concert. Tu vas voir, viens au concert. Si ça ne te plaît pas, tu te casses. J'y suis allé et j'avoue que j'ai pris une tarte de ouf. Je conseille à tout le monde d'aller voir MS Paint en concert. Le chanteur, il est hallucinant. C'est-à-dire qu'il a une présence scénique qui est incroyable. Il saute de ouf, il part dans tous les sens.
Et c'est assez violent quand même. C'est-à-dire qu'on peut imaginer quand on écoute comme ça que ça envoie pas, mais c'est beaucoup plus punk que ce qu'on peut imaginer. En tout cas voilà, et c'est très très ouvert d'esprit, donc tout le monde peut s'y retrouver. Ça pogotait, ça s'accrochait au plafond, ça arrachait des tuyaux de canalisation. Tout s'est donc très très bien passé pendant ce concert-là. Donc je vous conseille, voilà. J'avais envie d'ouvrir donc avec un titre qui s'appelle Titan of Hope. Voilà, on y va ?
[00:05:45] Speaker D: C'est parti ! Inheritance like a birthright Eyes open up.
[00:06:25] Speaker A: But your spirit stays closed tight.
[00:06:51] Speaker D: C'est parti ! You're connected to everything That you're connected.
[00:08:01] Speaker A: To everything You're connected to everything That.
[00:08:06] Speaker D: You'Re connected to.
[00:14:41] Speaker A: Alceste à l'instant donc dans Bang Bang avec cette magnifique chanson.
[00:14:45] Speaker B: Très très belle.
[00:14:46] Speaker A: Très très belle chanson qui s'appelle Flammes Jumelles qui fait partie donc de ce septième album qui est sorti vendredi qui s'appelle Les Chants de l'Aurore. Ne serait-ce que de ça, le titre de cet album, il y a déjà beaucoup de poésie, il y a déjà quelque chose qui m'intrigue, il y a beaucoup beaucoup de questions qui me viennent, qui me turlupinent.
[00:15:00] Speaker B: Mais Pierre, tu sais quoi ?
[00:15:01] Speaker A: Ah bah on peut lui poser !
[00:15:02] Speaker B: Exactement car il est là !
[00:15:05] Speaker A: Merci encore une fois.
[00:15:06] Speaker C: Merci à vous.
[00:15:07] Speaker A: Alors déjà, ça fait quoi de revoir ce clip ? Qu'est-ce que tu peux nous en dire ?
[00:15:13] Speaker C: Disons que j'ai la tête dedans en ce moment, c'est du LCS, c'était un peu toute la journée, donc je suis un petit peu insensible. Je vais avoir besoin d'un petit break d'LCS, je pense, dans les prochaines semaines, pour bien m'y remettre ensuite quand on va commencer à préparer les tournées. Mais voilà, c'est beaucoup d'interviews, d'emails, de choses connectées à la sortie de l'album qui sont nécessaires. Qui ne sont pas très amusantes. C'est intense. Ça fait partie du boulot.
C'est intense.
[00:15:40] Speaker A: Tu voulais dire que j'ai senti ta respiration de question ?
[00:15:42] Speaker B: Non non, pas du tout Pierre, je respire juste pour avoir de l'air.
[00:15:47] Speaker A: Pourquoi ce titre les chants de l'aurore ? Je sais que c'est une question peut-être.
[00:15:50] Speaker C: De voir de mieux une fois, mais... Non, c'est surtout que c'est vraiment sans aucun détour. Écoute, en fait, ça fait écho à plusieurs choses. Les deux derniers albums d'Alceste étaient un petit peu plus sombres que ce qu'on avait l'habitude de faire dans le passé. Les Chants de l'Aurore, j'avais envie de revenir à des ambiances plus chaleureuses, plus lumineuses.
Et il y a un peu ce côté, voilà, l'aurore, la renaissance, quelque part, une sorte de nouveau départ pour nous. Ça a été après le Covid aussi, il y a pas mal d'années qui se sont passées entre les deux albums.
Et aussi, j'avais déjà reçu la pochette avant de trouver le titre.
J'aime bien que tous les éléments autour d'Alceste soient tous imbriqués. Je voulais surtout trouver un titre qui colle à la pochette. Cette pochette a vraiment des teintes particulières aussi très chaleureuses. Et les chants, c'est en référence...
Au fait que par rapport à ce qu'on fait d'habitude aussi, il y a beaucoup plus d'arrangements et de chants sur cet album. Donc moi je chante plus, il y a aussi pas mal de personnes qui font des choeurs, donc c'est pas que des synthétiseurs, il y a aussi des amis à moi qui chantent, il y a les enfants d'un de mes très très vieux amis d'enfance à qui j'étais en CE1, qui a des enfants et du coup ils font des des petites apparitions sur le premier morceau qu'on aurait aimé. C'est super cool. Cette dimension de chant qui apparaît tout au long de l'album.
Ouais, j'essayais aussi de retrouver un petit peu le style de nos titres d'albums qu'on a pu avoir dans le passé. Écailles de Lune, Les Voyages de l'Âme...
[00:17:41] Speaker A: Tu te manquais ou c'est juste que tu...
[00:17:43] Speaker C: C'est qu'en fait, Spiritual Instinct était en anglais, ensuite il y a eu Kodama en japonais et Shelter en anglais. Donc j'avais besoin, je pense aussi, en même temps de revenir au son d'Alceste du départ musicalement, mais aussi au niveau des textes et de la langue et tout ça.
[00:18:00] Speaker A: Pourquoi ? Le français c'est plus simple ?
[00:18:03] Speaker C: Parce que j'arrive pas à écrire mes textes en anglais, j'ai dû essayer dans les débuts et je me suis pas senti très à l'aise. Donc je me suis dit, pourquoi pas tout simplement ne pas utiliser le français ? En plus il y a très peu de groupes qui le font.
malheureusement. Par contre, comme je le dis souvent, je ne veux pas qu'on ait une connotation entre guillemets, un groupe français, une musique française. Je ne veux pas que ça fasse trop partie de notre identité non plus, même si ça en fait partie.
Mais j'aime bien que cette musique ait un côté assez universel, donc c'est pour ça que, oui, le chant n'est pas très fort dans l'inceste.
Parce qu'il y a des gens qui vont dire « Ouais, on n'entend pas les paroles ». C'est normal.
[00:18:43] Speaker A: Je ne dirais pas qu'il n'est pas fort, je dirais qu'il est vraiment mixé comme un instrument, c'est utilisé...
[00:18:48] Speaker C: Mais en fait, t'as des standards de mixage actuels qui sont tellement aux antipodes en fait de ce qu'on peut faire dans Alceste. Dans la pop ou dans le hip-hop, le chant, c'est ce que t'entends le plus.
Après, je pense pas que nos auditeurs écoutent forcément ça, mais c'est sûr que quand t'es habitué à entendre des mixages comme ça avec le chant aussi fort, quand tu reviens après sur un mixage comme on peut avoir nous, t'as l'impression que le chant est un peu enterré, alors que non, et c'est aussi dû au fait que j'articule pas beaucoup, déjà quand je parle. Il y a pas mal de gens qui ne comprennent pas ce que je dis parfois. Et quand je chante, peut-être que j'articule encore moins.
J'essaie vraiment de camoufler le français un petit peu, mais tout en écrivant en français, et je passe un temps fou à écrire mes textes.
C'est-à-dire qu'en fait, je me fais ultra chier à écrire des textes recherchés et tout pour ensuite... C'est ça, c'est ça.
[00:19:45] Speaker A: Mais au moins ça prouve, quand les gens le connaissent, qu'ils sont curieux, qu'ils sont allés plus loin aussi dans l'univers.
[00:19:49] Speaker C: Il y a une histoire de niveau de lecture, c'est que j'aime aussi bien le fait que quelqu'un qui écoute un morceau de l'Alceste, il va pas avoir le...
le texte qui va le sauter aux oreilles. S'il a envie de vraiment comprendre le texte, il va falloir qu'il fasse une petite recherche, qu'il prenne le texte et qu'il le lise en accompagnement de la musique, et ça va lui apporter une nouvelle lecture. Mais j'aime bien qu'à... Qu'il ait l'émotion première de la musique. En fait, qu'à la première écoute, il puisse se créer son univers à lui. Pour pas qu'il soit trop, trop nivelé par le texte.
et tout était assez recherché, tu vois, j'ai vraiment un truc en tête.
[00:20:28] Speaker A: Tu travailles comment ? À quel moment tu décides du sujet, de la thématique et que tu choisis ton texte ? Ça prend combien de temps et tu travailles comment ?
[00:20:37] Speaker C: Alors les textes, ça vient toujours bien après la musique parce que c'est pas un exercice que j'apprécie particulièrement. C'est très dur pour moi de mettre des mots sur ce que je ressens et sur les choses que j'ai envie d'exprimer avec Alceste. C'est un truc que j'ai tendance à repousser, repousser.
Jusqu'au moment où... Putain merde, on enregistre dans une semaine, faut que j'écrive des textes, non mais... C'est pas ça non plus, mais disons que c'est pas... C'est pas facile, déjà, d'écrire en français. C'est une langue qui est pas... la plus facile à utiliser dans un contexte de musique rock.
[00:21:11] Speaker A: Il y a ça, puis comme c'est.
[00:21:13] Speaker C: Ta langue, peut-être que t'es plus dur.
[00:21:14] Speaker A: Aussi avec, non ?
[00:21:15] Speaker C: C'est ça, puis il y a vite le côté...
Alors, je veux dire à la Indochine, mais j'ai absolument rien contre l'Indochine, il y a des morceaux que j'adore, quoi. Mais je veux pas qu'il y ait ce côté... D'arriété ?
[00:21:30] Speaker A: Ouais, un petit peu, tu vois. Après, dans cette façon de chanter, dans ce style musical, je pense que normalement, ça devrait pas...
[00:21:37] Speaker C: Il y a toujours ce souci d'universalité, en fait. Et c'est un truc qui est confirmé, c'est super marrant, mais...
par le fait qu'on a eu des fans à l'étranger avant d'avoir des fans en France. Mais bien, bien, bien avant. Les fans en France, c'est arrivé à peu près à Kodama, donc en 2016. C'est-à-dire que les Français, ils ont besoin.
[00:21:53] Speaker A: De la validation de l'étranger pour pouvoir apprécier quelque chose ?
[00:21:56] Speaker C: Je ne sais pas. Je pense qu'on était trop bizarres.
[00:21:58] Speaker B: Je pense que c'est un style qui est... Même encore aujourd'hui, il n'y a pas beaucoup de groupes français dans ce style-là, je trouve.
Et peut-être qu'à l'étranger, c'était un peu plus...
[00:22:11] Speaker C: Après Alceste, il y a eu Death Heaven, qui se sont inspirés un petit peu de ce qu'on a fait, mais qui l'ont fait peut-être avec une approche un peu plus hardcore, avec une patte vraiment beaucoup plus américaine, mais ça a vraiment permis à d'autres groupes de se lancer dans ce style un petit peu post-black, tout ça, sans avoir peur de...
dans la scène métal extrême, alors que c'est vrai que nous, les premiers albums d'Alcest, quand c'est sorti, une espèce de black metal très lumineux, ça a vraiment divisé. Maintenant c'est beaucoup plus simple.
[00:22:52] Speaker A: Du coup tu l'appelles Post Black ?
[00:22:53] Speaker C: Alors moi je n'ai pas trop donné d'étiquette parce que c'est même pas du post-black. Comme on en parlait tout à l'heure, on a écouté Flamme Jumelle, donc il y a un morceau très indie, rock 90, avec des mélodies très alcestiennes, donc très mélancoliques. Mais à côté de ça, on a des morceaux beaucoup plus progressifs qui vont durer 10 minutes, avec des parties quasiment black metal.
Et c'est vrai que vu que j'écoute énormément de styles de musique, je réfléchis jamais en termes de forcément se cantonner à un style. Pour moi, il n'y a aucune raison qu'on ne puisse pas, au sein d'un même album, faire un morceau black metal progressif et un morceau pop.
[00:23:39] Speaker B: D'ailleurs, je trouve que sur l'album, c'est super bien réussi parce que vraiment, on se laisse porter à travers tous ces trucs-là.
Et je trouve qu'il y a une dynamique qui est super forte, mais pas choquante.
[00:23:51] Speaker C: C'est très cliché, ce que je veux dire, mais je veux vraiment qu'on emmène l'auditeur dans une espèce d'univers, dans un autre monde, et qu'il y ait un vrai voyage. Donc forcément, ça va passer par plein d'étapes différentes, plein d'émotions différentes, plein d'intensités différentes aussi.
[00:24:08] Speaker A: Je sais pas pourquoi, moi, j'ai toujours des trucs chelous.
[00:24:13] Speaker C: Attention, accroche-toi, accroche-toi !
[00:24:16] Speaker A: Non mais je sais pas, moi quand j'ai écouté la première fois, je l'ai écouté d'une traite aussi, j'ai trouvé ça très agréable, j'avais l'impression qu'il y avait un rapport homme-nature assez fort et qu'on pouvait avoir quelque chose d'organique, comme un ruisseau, je sais pas, et qu'il y avait le rêve en même temps de se laisser porter par Ce rêve bleu ? Non mais tu vois ce que je veux dire ? Alors c'est peut-être ma sensibilité, alors c'est vrai que les paroles j'ai pas...
[00:24:40] Speaker C: Après il y a quelques indices aussi qui t'emmènent à penser ça, tout notre univers est quand même très axé sur la nature. Après c'est des visions complètement idéalisées un petit peu de la nature, tu vois c'est des paysages génériques, mais forcément c'est des musiques qui vont pouvoir t'accompagner lors de balades, si t'es en montagne ou si t'es au bord de la mer.
et c'est des musiques qui sont aussi composées souvent après des voyages que j'ai pu effectuer. Donc oui, c'est très inspiré par la nature. Après, le concept d'Alcès n'est pas très particulier, ça ne parle pas vraiment de la nature, mais la nature pour moi est une espèce de...
de passerelle qui me permet à accéder à quelque chose de plus spirituel. Et voilà, là on en vient au côté plus spirituel de la CS qui est vraiment la raison d'être du projet depuis que je l'ai créé. Mais bon, ça c'est encore autre chose.
[00:25:33] Speaker A: C'est donc toi qui, lorsque tu prends le train, mets ta tête contre la vitre et ne fais que regarder ce paysage en imaginant pourquoi il est là, ton lien avec... Ça c'est moi, pardon.
[00:25:43] Speaker C: Mais je pense que tout le monde aime prendre le train, en fait. Parce que j'aime beaucoup prendre le train. Et dès que j'en discute avec les gens, tout le monde tombe d'accord que... En fait, c'est un moment où, enfin, on peut laisser nos occupations derrière nous. Il y a un côté un peu romantique où on part vers une autre destination. On essaie de pas trop checker son téléphone, aussi.
[00:26:04] Speaker B: Parce que de toute façon, on ne capte pas vraiment.
[00:26:05] Speaker C: C'est ça, exactement ! C'est très cool. C'est très inspirant, le train.
[00:26:13] Speaker A: Tu as choisi des chansons, des groupes, on va parler aussi des autres choses qui t'entourent dans tes goûts musicaux. Le premier que j'ai placé c'est Slow Dive. Ça reste dans ce contexte musical qui est rêveur, un peu brumeux, quelque chose qui est particulier. Je te laisse en parler, tu as choisi le titre Alison.
[00:26:38] Speaker C: Pour les titres des groupes que j'ai choisi, ce n'est pas forcément mes morceaux préférés, c'est peut-être les morceaux les plus emblématiques.
Dans ce live en fait, alors histoire, je vais essayer de la faire un petit peu en version courte, c'est que dans les débuts d'Alceste en fait on nous a catégorisé Black Gaze, donc le mélange de Black Metal et de Shoe Gaze. Mais à l'époque où j'ai sorti le EP qui s'appelle Le Secret, il sortit en 2005, j'avais pas encore écouté de Shoe Gaze.
Et forcément, ça m'a intrigué. Et en même temps, mon ami de longue date, Furcy Tessier, qui a un groupe qui s'appelle Les Discrets, il avait une connaissance à lui, il lui avait fait une espèce de compilation shoegaze post-rock, qu'il m'a fait écouter, et dans le lot, il y avait So Dive, Et c'était au moment où je commençais à enregistrer « Souvenirs dans notre monde », donc le premier album de Le Ceste. Et j'ai complètement flashé sur le truc, en me disant « Mais en fait, ce son-là, ça a déjà été fait en dix fois mieux. Pourquoi perdre mon temps à continuer à faire ma musique alors qu'eux, ils sont parfaits ? » Et c'est vrai que quand j'ai découvert Sodaï, ça m'a bouleversé et ça reste mon groupe de chœur. J'en parle beaucoup aussi, je suis très fan. Et j'ai la chance de les connaître un tout petit peu, donc Neil Astaire, le chanteur-compositeur principal.
il a fait un featuring sur l'album Shelter d'Alceste. On a enregistré en Islande et donc il est venu en Islande pour faire un petit featuring de chant et à l'époque j'étais dans ma mi-vingtaine, j'avais peut-être 26-27 ans, j'étais paralysé par le stress. J'essayais de cacher ma fanboy attitude mais sans forcément trop y arriver.
Et du coup, c'était vraiment incroyable. Et c'était l'époque où Slowdive s'était séparé. Parce qu'il y a eu une énorme période pendant laquelle ils n'ont pas joué, ils avaient un autre groupe qui s'appelait Mojave 3. Et je disais à Anil Astef, je lui disais franchement si tu reformes Slowdive, ça va être un truc de ma boule. Il me disait, ouais non tu crois, on est un vieux groupe et tout. Un an après il se reforme. Et je pense que c'est un des comebacks les plus fous de l'histoire du rock. Ils sont des gens dix fois plus populaires maintenant que...
Parce que tous les jeunes, avec Spotify, ils les ont redécouverts. Et maintenant, quand je les ai vus en concert récemment, il y avait beaucoup beaucoup de jeunes. Ça faisait vraiment très très plaisir à voir.
[00:29:11] Speaker A: C'est vrai que ce jour musical m'a fait un véritable carton auprès des très très jeunes.
[00:29:17] Speaker C: En fait, ça avait été un petit peu coupé dans son élan par le grunge. Pis le moment où t'avais tous les grands classiques du show guest qui sont sortis, t'as aussi la vague grunge et la vague britpop qui sont arrivées.
Donc entre Oasis, Nirvana, ensuite les Showgazers, ils étaient complètement has-been. Donc en fait, Shredive s'en sont pris plein la gueule. Il y a un super documentaire qui est sorti sur Shredive, un documentaire Pitchfork, où ils expliquent un peu tout ça. Donc ils avaient un petit peu une revanche à prendre par rapport à le fait qu'ils se soient fait vraiment éclater par la presse à l'époque.
mais sans raison, juste parce qu'ils n'étaient pas assez cool.
[00:29:56] Speaker B: C'était peut-être pas l'énergie que la foule demandait, qui n'était pas la plus facile.
[00:30:01] Speaker C: Quand Kurt Cobain est arrivé, je pense que ça a fait un raz-de-marée.
[00:30:04] Speaker B: En tout cas, ils ont bien leur revanche parce qu'aujourd'hui, ils font plus de concerts que Kurt Cobain.
Non, c'est pas faux.
[00:30:14] Speaker A: C'est vrai ça, je me suis jamais posé la question. D'ailleurs il y a un débat avec visual-musique.org qui va sortir sur tout ce qui est Shoegaze, pourquoi aujourd'hui ça marche, ça sera cette semaine dans vos podcasts Restless. On regarde ce petit clip, on y va ?
[00:30:32] Speaker C: Allez c'est parti.
[00:30:32] Speaker A: Comme ça on se fait une petite pause et puis on se retrouve après deux chansons slowdive avec le titre Alison.
[00:31:11] Speaker D: C'Est Mais elle est juste bien Je suppose qu'elle est quelque part là-bas Et les saillants, ils frappent des roses Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Oh bah.
[00:38:03] Speaker A: Dis donc il a tombé dans la ficelle ! Alors je vais vous dire la française, Acre, tout simplement, A-C-R-E-S avec le titre Lost Mood, moi j'aime bien, voilà, j'avais envie de le mettre parce que je suis tombé dessus, je me suis dit, ah c'est pas mal, voilà, j'ai envie de le partager.
[00:38:20] Speaker B: Moi je trouve pas ça très pas mal, mais chacun sait où Pierre.
[00:38:23] Speaker A: Je me doute bien, je me doute bien, de toute façon c'est pas là le sujet. Ce soir, notre invité, c'est bien sûr Neige d'Alsace et vous êtes très heureuse et heureux puisque nous allons en savoir plus. Mais avant cela, il y a quoi ? C'est l'heure de la Spacebag News ! Quand on essaye, on peut se planter et après on sait qu'il ne faut plus le faire. Mais là en l'occurrence, j'ai essayé, on aurait dit une poule peut-être.
[00:38:54] Speaker B: Oui peut-être, un truc plus malsain. Petit rappel de ce que c'est le Flashback News Pierre ?
[00:38:59] Speaker A: Ce sont les news de la semaine métal qui sont données pour évidemment les connaître mais surtout pour en plaisanter, être léger, dire des bêtises parce que ce n'est pas une émission ultra sérieuse, ne croyez pas qu'on est là pour donner des leçons ou des trucs comme ça, on s'en bat les couilles. On est là vraiment pour rigoler, pour que vous puissiez vous détendre avant que vous vous réveillez demain matin pour le boulot, ça fait chier tout le monde.
[00:39:21] Speaker B: Ça commence bien.
[00:39:22] Speaker A: Vous êtes contents. Alors, tu peux dire tout ce que tu veux, si t'as envie de réagir.
[00:39:32] Speaker C: Pour l'instant j'étais juste en train de rigoler dans mon coin en fait.
[00:39:35] Speaker A: Non mais voilà, je donne des news, si t'as envie de réagir tu peux, si tu veux rien dire, tu ne dis rien, y'a pas de problème. On va commencer rapidement avec la validation de ce fameux achat par Sony Musique du catalogue de Queen. Ça y est, ça a été validé pour 1,18 milliard d'euros. C'est le plus gros budget pour un rachat de catalogue, avec le rachat de tout ce qui est autour bien évidemment, sauf, j'aime bien ils ont précisé, sauf les cachets lorsqu'ils font des concerts. T'as tu dis, bah j'espère bien quand même.
[00:40:01] Speaker B: Ça ils les ont pas rachetés.
[00:40:03] Speaker A: Je sais même pas si c'est possible, si c'est légal.
[00:40:06] Speaker B: Sauf s'ils rachètent le groupe et que ça devient leur propriété.
[00:40:10] Speaker A: Je crois qu'il y en a qui sont plus contents que d'autres dans le groupe. Il y en a qui sont peut-être un peu plus vieux que d'autres.
[00:40:14] Speaker B: Enfin ceux qui sont encore vivants.
[00:40:16] Speaker A: Ah bah c'est sûr qu'il y en a un, ça lui permettra pas de se racheter, d'aller chez le dentiste.
[00:40:23] Speaker B: On dira pas lequel.
[00:40:23] Speaker A: Par contre, il y en a un.
[00:40:25] Speaker B: Je peux te dire qu'il a s'acheté une petite perruque de Louis XVI, là, il va pas être déçu.
[00:40:31] Speaker A: Putain, c'est boulé l'affaire ! Non mais c'est incroyable, 1,18 milliard d'euros, je... Voilà, bon, le monde de la musique.
[00:40:39] Speaker B: T'aurais acheté les droits de Queen pour 1,18 milliard d'euros ?
[00:40:43] Speaker C: Alors pas moi, forcément, parce que je les ai pas, mais après...
[00:40:47] Speaker B: On sait que ça marche Alceste.
[00:40:48] Speaker C: Pas à ce point-là quand même. Pas à ce point-là.
[00:40:53] Speaker A: Bientôt, bientôt, je te le souhaite.
[00:40:55] Speaker B: En tout cas, bientôt, ils vont te racheter pour 2 milliards les droits d'Alceste, donc ce sera le bon plan.
[00:41:00] Speaker C: Une offre à ne pas refuser.
[00:41:04] Speaker A: Bon, on va encore une fois aussi parler de Ronnie Radke, puisque vous le savez, il dit tout le temps plein plein de choses.
[00:41:09] Speaker B: Il est actif en ce moment.
[00:41:11] Speaker A: Il est très très actif. Et là, il en a marre. Il en a juste marre. Comme la semaine dernière. Il en a marre qu'on l'accuse de tout. Puisque cette fois-ci, il y a un mec qui est un peu particulier quand même, qui n'est pas un mec du métier, mais qui est un mec lambda. qui a envoyé des lettres, des fax, des mails aux tourneurs et aux salles de concert et aux festivals pour qu'ils annulent tous les concerts de René Radekeu parce qu'il a dit « attention, il est homophobe ». Alors du coup lui, il a dit « mais arrêtez de dire des conneries sans déconner, d'où tu sors ça ? » Il a dit « je suis prêt à coucher avec n'importe quel mec en public pour vous prouver que c'est pas le cas et j'en suis sûr que vous ne serez pas content parce que du coup c'est quand même dégueulasse ». Enfin gros, un truc comme ça.
[00:41:53] Speaker B: Vous jouez pas dans le sens dégueulasse, pas dans le sens...
Voilà.
[00:41:58] Speaker A: Non, pas dans le sens qu'il ne faut pas le faire, dans le sens où vous me demandez des... Vous me.
[00:42:02] Speaker B: Réagissez de la même façon que... Vous seriez choqué.
[00:42:04] Speaker A: Voilà.
[00:42:04] Speaker B: Et d'ailleurs, du coup, Pierre, on pourrait dire aussi que toi aussi tu es prêt à coucher avec des hommes qui te placent...
[00:42:11] Speaker A: Quand je te dis des trucs quarantaine...
[00:42:14] Speaker B: Si cette émission peut te permettre de trouver l'âme sœur.
[00:42:19] Speaker A: Ouais mais je peux pas trop décrire mon style d'homme.
[00:42:23] Speaker B: Envoyez des photos et puis...
[00:42:26] Speaker A: Je choisis d'abord au physique, je suis désolé. Mais du coup il a dit, c'est vrai que j'ai parfois dit des choses, il a dit mais quand on vous dit qu'une personne n'a pas le droit de boire avant 21 ans c'est qu'il y a des raisons.
Et voilà, je m'arrêterai là sur le sujet, mais quelque part c'était bien balancé parce que ça permet de réfléchir et d'aller un peu plus loin.
[00:42:43] Speaker B: C'est un gars qui continue à faire tomber tout le monde à la renverse.
[00:42:45] Speaker A: Bravo.
[00:42:46] Speaker B: Parce qu'il est dans le groupe Falling In Reverse.
[00:42:48] Speaker C: Voilà. C'est juste que je connais pas.
[00:42:52] Speaker B: Ouais, ouais, non mais je pense que de toute façon tu vas écouter, tu vas pas aimer. Et je pense que tu vas regarder les clips et tu vas faire « Ah, c'est agressif visuellement ».
[00:42:59] Speaker A: Il y a beaucoup, beaucoup de choses dedans.
[00:43:01] Speaker B: Très beau clip.
[00:43:03] Speaker A: James Hetfield de Metallica, il aime beaucoup faire parler de lui aussi, il a déclaré lors d'une interview que tant qu'il est vivant, il pourra y avoir d'autres titres, The Unforgiven, parce qu'un mec s'est foutu de sa gueule, il a dit à quand The Unforgiven 12, et lui il a dit tant que je suis vivant c'est possible.
[00:43:23] Speaker B: Ça marche.
[00:43:24] Speaker A: Ça a l'air de sonner. Après, il dit que c'est tout un processus et que chaque titre de The Unforgiven a un concept vraiment qui le concerne uniquement lui et pas le groupe, que c'est une vision ultra personnelle de là où il se situe psychologiquement. Et que pour l'instant, The Unforgiven 3, c'était le fait de tenter de réussir à se dire pardon à lui pour pouvoir pardonner aux autres aussi.
Et donc il a dit j'arrive toujours pas à me pardonner de mes erreurs donc je ne peux pas faire The Unforgiven 4. Bon, je vous laisserai aller checker le truc sous le métallica, nous on s'en fout.
Non mais on aime bien Metallica.
[00:43:57] Speaker B: Non mais c'est bien qu'il continue son chemin.
[00:44:00] Speaker A: Oui, il travaille beaucoup psychologiquement.
[00:44:03] Speaker B: Travajamos todo la cabeza.
[00:44:08] Speaker A: Sinon aussi on en sait un peu plus sur l'intoxication alimentaire qu'il y a eu au Donaude Festival, parce que tout le monde a eu la chiasse. Et alors le festival a dit attention officiellement, il y a six personnes qui sont tombées malades, il y a un site internet qui s'appelle alors foodpoisoningnews.com C'est vrai, c'est un vrai site, qui a dit qu'il y a eu plus de 500 cas et que les gens se tordaient les intestins et qu'apparemment c'était fulgurant. Bon, je vous passe les détails, mais il y en avait partout. Et apparemment, ils ont retrouvé les deux stands principaux du problème, dont l'un fait des vrappes au pouding.
Ah ouais ?
[00:44:47] Speaker B: J'en ai entendu parler en plus aujourd'hui.
[00:44:49] Speaker A: De ce truc-là ! T'es vrai pour le pudding ?
[00:44:50] Speaker B: Non, Yorkshire Pudding. Le Yorkshire Pudding c'est une... C'est de la saucisse ? Non, c'est une pâte à crêpes qui est cuite dans du gras et ça fait une espèce de grand truc et après tu mets des choses dedans.
[00:45:03] Speaker A: Oh bah c'est dégueulasse.
[00:45:04] Speaker B: Et maintenant il y en a, ils font ça et après ils le roulent et ils font un sandwich avec.
Voilà, en tout cas, on peut dire que la situation au download, c'était la merde.
[00:45:14] Speaker A: Ouais, c'était pas leur année. Mais bon, apparemment, ils vont essayer de se faire pardonner, je sais pas comment. Ils vont faire des immodiums.
[00:45:21] Speaker B: C'est pas très bien l'immodium d'ailleurs, j'en profite.
Non mais parce que tout le monde prend de l'immodium, mais l'immodium ça vous fait juste un bouchon mais ça résout pas le problème.
[00:45:29] Speaker A: Ça peut aider les bouchons Ben, je peux te dire dans certains cas de.
[00:45:32] Speaker C: Cigares ça m'a aidé.
[00:45:33] Speaker B: Alors ça vous évite de... voilà. Mais ça ne guérit pas donc faites attention, il faut pas en prendre trop longtemps sinon vous pouvez mourir, voilà.
J'ai fait pharmacie, j'en profite pour...
[00:45:44] Speaker A: Toujours intéressant, la médecine. Sinon, la femme de Scott Weyland aussi a pris parole, puisqu'elle a dit « j'en ai marre ». « Mon mari est mort et il n'a pas eu le soutien et la reconnaissance qu'il aurait dû avoir parce que c'était quand même un grand homme, quelqu'un d'extraordinaire, qui écrivait bien, qui était sensible, etc. » Elle dit donc « je trouve ça dommage qu'on ne se fixe plus sur le fait qu'il était toxicomane ». Et elle dit « je tiens aussi à rappeler qu'il n'est pas mort d'overdose mais qu'il avait une artère bouchée à 95% à cause de la drogue. Bon, à cause de l'héroïne, c'est ce qu'elle dit, donc elle dit bon, mais ce soir-là, il n'avait pas pris de l'héroïne, bon, il avait pris de la cocaïne, mais c'est pas vraiment papa fardeau d'overdose avec ça. Alors bon, je pense que quelque part, c'est très triste, c'est prenant cette information, mais avec la cocaïne, je pense que tu peux quand même faire des overdose.
[00:46:31] Speaker B: Ouais, je sais pas. En tout cas, c'est triste pour Scott Weiland.
[00:46:35] Speaker A: Bah oui, nous on l'aimait beaucoup en plus quand même, quelqu'un de...
[00:46:40] Speaker B: C'est pas le cas de tout le monde ici parce qu'il y en a qui aiment pas trop le grunge ici, mais je dirais pas que...
[00:46:44] Speaker C: Mais il y en a qui aiment.
[00:46:44] Speaker B: Pas trop le grunge, mais... Ah non.
[00:46:46] Speaker C: Moi j'aime beaucoup le grunge. J'aime beaucoup le grunge. C'était juste pour rappeler.
[00:46:51] Speaker A: Scott Meland, c'était un personnage que t'aimais bien ? Stone Temple Pilots.
[00:46:55] Speaker C: Alors je connais pas très très bien, je connaissais des trucs quand même plus connus, mais il est mort, ça fait.
[00:47:01] Speaker B: Un petit moment non qu'il est mort ?
[00:47:03] Speaker A: Ça fait un petit moment, c'était quoi ? En 2005 ?
[00:47:07] Speaker C: 2006 ?
[00:47:07] Speaker A: Je sais pas.
[00:47:09] Speaker B: J'allais dire 10 ans mais en fait c'est plus parce qu'il manque toujours 10 ans.
[00:47:13] Speaker A: Ah si c'est possible 10 ans.
[00:47:15] Speaker C: Non je pense que c'était les groupes un petit peu plus underground quoi. Ils étaient de Seattle aussi vous ?
[00:47:23] Speaker A: Alors là, je ne sais même plus si c'est Seattle Town Temple Pilots, je ne voudrais pas dire de bêtises. Pour Seattle, il y a une partie en tout cas de Pearl Jam qui est en train de faire sa tournée, donc on fait un coucou à Charlotte Bloom qui a fait sa première date.
Oui ?
[00:47:37] Speaker B: Et bah du coup, on s'écoute un.
[00:47:38] Speaker A: Petit... Ah bah oui, bien sûr, mais.
[00:47:40] Speaker C: Quelle bonne idée !
[00:47:41] Speaker B: Comme ça, ça va te remémorer ce que c'est.
[00:47:43] Speaker A: Allez, un petit Town Temple Pilots, ça fait toujours plaisir à tout le monde. Et puis j'ai choisi un titre connu, pour moi c'est... Non, c'est Vasoline le plus connu je crois, non ?
[00:47:50] Speaker B: Non, je pense que c'est celle-là.
[00:47:53] Speaker A: Plush.
[00:47:54] Speaker B: Moi c'est une de mes prefs.
[00:47:56] Speaker A: C'est trop bien. Allez, Stone Temple Pilots.
Musique rock Petite précision de Sama Decao dans le ch'meule, c'est des californiens, donc voilà, on sait qu'ils ne sont pas de Seattle, c'est peut-être pour ça qu'il a les cheveux rouges, parce qu'il a bronzé. Ça n'a aucun rapport, hein ?
[00:52:32] Speaker B: Non, bien sûr !
[00:52:33] Speaker A: Autre news, Universal Music, qu'est-ce que fait la plus grande major de tous les temps et du monde entier ? Elle s'est associée avec Soundlabs, qui est donc une société de nouvelles technologies, pour synthétiser et numériser toutes les voix de tous ces artistes, comme ça ils ont les droits sur les voix. Alors attention, ils disent que c'est pas pour en abuser évidemment, c'est pas ça le problème.
[00:52:58] Speaker B: C'est pas pour faire de l'argent.
[00:53:00] Speaker A: Ils ont dit que c'était vraiment dans le but d'aider les artistes, de leur permettre de mieux travailler et de voir le futur différemment. Et ça peut permettre aussi aux gens, aux artistes, de ne pas aller enregistrer. Ils ont dit, c'est bien comme ça, en fait, ils peuvent préparer leur truc. Et puis, du coup, c'est la machine qui pourra le faire à leur place. Donc là, tu dis, attends, mais...
Mais ils se foutent de ma gueule ça. Encore moins ils essayent de préparer le discours en disant « c'est pas de la merde » et puis au final ils disent une phrase, enfin un truc qui donne envie de les gifler.
Donc Enfin des gifler c'est bon, après c'est peut-être le futur, j'en sais rien. J'ai un peu réaction mon truc mais...
[00:53:32] Speaker B: Moi je connais des groupes qui soumixent la voix dans leurs chansons. Comme ça les I.A. peuvent pas les choper.
[00:53:38] Speaker A: Alors après j'avoue, je suis très méchant, ils ont ajouté, ça peut permettre aux gens qui ont eu des problèmes de santé ou autres et qui ont quand même envie de continuer à faire de la musique.
[00:53:49] Speaker B: Oui ou peut-être s'il y a un mot à corriger ou un truc comme ça, ils peuvent le faire avec ça plutôt que de repayer trois jours de studio et tout quoi.
[00:53:58] Speaker A: C'est possible aussi oui.
Oui, c'est sûr.
[00:54:01] Speaker B: De toute façon, qu'on le veuille ou non, il va falloir apprendre à vivre avec son temps.
[00:54:05] Speaker A: Tu penses quoi de l'IA et de tous ces trucs-là ? Enfin, par rapport à la musique, je parle.
[00:54:10] Speaker C: Je pense que, déjà, on en est, comme tu disais, au balbutiement du truc. On sait pas trop, en fait. Ça va tellement vite que dans cinq ans, on sait pas trop où on en sera. On sait pas même sur des lois par rapport au côté plus éthique du truc, quoi. Parce que je pense que, pour l'instant, c'est trop récent, en fait.
Moi je suis un petit peu en état de choc par rapport au fait qu'on puisse recréer artificiellement des images.
Justement, pour faire un parallèle avec Alceste, pour la pochette du dernier album, on a vraiment voulu une peinture à l'huile, dans la plus grande tradition possible, vraiment très à l'ancienne, 100% humain.
Et c'est un peu en réaction à tout ça aussi, je sais pas, c'est très perturbant en fait. Ce qui est perturbant c'est parfois tu vas trouver des images très belles et tu vas être surpris à te dire tiens c'est vraiment beau et en fait tu apprends que c'est de l'IA.
T'as l'impression de te faire berner un petit peu.
[00:55:15] Speaker B: Ça se nourrit du beau.
[00:55:18] Speaker C: Après il y a ce débat du supplément d'âme. Est-ce que dans une image aussi belle soit-elle recréée par une intelligence artificielle ? Est-ce qu'il y a vraiment une vision et ce côté un petit peu plus sensible d'âme ? Après ça c'est un débat, que ce soit pas froid quoi.
[00:55:41] Speaker A: Bon bref, voilà, c'est un très long débat. Effectivement, il y a encore beaucoup de choses qui risquent de se passer.
[00:55:48] Speaker B: Mais je pense que c'est important de se tenir au courant parce que ça.
[00:55:53] Speaker C: Va très très vite.
[00:55:54] Speaker B: Tu dis 5 ans ? Moi je pense que dans deux ans, déjà, il faudrait qu'il y ait des choix clairs qui soient faits par les...
[00:56:01] Speaker A: Mais il me semble qu'en France, il n'y a pas eu ce truc justement, où ils ont dit qu'il ne fallait pas que la voile soit utilisée.
[00:56:05] Speaker B: Oui, il y a plein de trucs, mais après, c'est légalement, je ne sais pas comment tu... Enfin bon, on verra.
[00:56:11] Speaker A: Parce qu'il y a ça avec les doubleurs de films, etc. Bref, une information dont on se fout tous. Oui, j'en ai plein.
La coudacole se sépare de leur guitariste.
[00:56:20] Speaker B: Oh non, Djigo Cavallotti ?
[00:56:22] Speaker A: Bah exactement, Djigo Cavallotti.
[00:56:24] Speaker B: Ah bah je le connais très très bien, c'est pas du tout parce que j'ai lu sur la feuille.
[00:56:27] Speaker A: Non, apparemment il danse comme ça. Il connaît la danse du pizzaiolo ? Ça va de soi quand il est italien, je veux dire, il y a quand même des choses qui ne trompent pas. Non mais il n'y a aucune raison qui a été donnée, on dit bon vent, amuse-toi bien.
[00:56:43] Speaker B: En italien lui on dit.
[00:56:44] Speaker A: Bonne verne ! Ouais, voilà.
[00:56:53] Speaker B: Moi aussi j'étais en Italie cette semaine Pierre.
[00:56:56] Speaker A: Et alors t'as mangé des pizzas ?
[00:56:59] Speaker B: Non, j'ai mangé des pâtes.
[00:57:00] Speaker A: Ce qui est bien c'est que c'est une discussion qu'on peut tenir très longtemps. Mais qui n'intéresse personne. Alors le bassiste de Black Sabbath, il a laissé entendre qu'Ozzy Osbourne souhaitait faire un tout dernier concert, un grand grand final comme il l'appelle, qui sera à la fois la carrière solo d'Ozzy Osbourne, mais aussi Black Sabbath, voilà, on sait qu'il y a déjà eu une tournée d'adieux qui avait été faite en 2017 où on avait senti Ozzy Osbourne un peu affaibli et qu'il y avait des moments un peu... Moi j'en ris parce que bon je me préfère en rigoler que d'en pleurer mais il y a des trucs qui étaient vraiment touchants quand il était sur scène parce qu'il bougeait assez mal, il arrive quand même à porter des putains de seaux de 4 litres d'eau pour les jeter sur la gueule des gens, c'est quand même balèze. Alors comment tenir debout c'est un peu plus compliqué. Le bassiste il dit, moi je lui ai dit oui tout de suite, je lui ai dit souviens-toi la dernière tournée on a quand même eu beaucoup d'ennuis de santé, c'était compliqué sur plein de niveaux, je ne peux pas tout dire parce qu'il y a des gens qui vont se foutre de notre gueule, mais bon voilà, et il a dit il y a eu entre autres des cancers, des problèmes cardiaques, donc les autres sont un peu frileux, ils ont dit je n'ai pas trop envie de crever sur scène même si j'aime mon groupe, je suis trop fragile pour vraiment se dire allez tiens c'est la dernière mais en même temps on va tous crever sur scène.
[00:58:12] Speaker B: Checker les prothèses de hanches avant d'y aller quand même.
[00:58:14] Speaker A: Histoire de pas... Ou peut-être avoir des dents ambulateurs, pourquoi pas ? Avec des chauves-souris collées dessus, ça peut être sympa.
[00:58:20] Speaker B: Ouais, ça fait un style.
[00:58:22] Speaker A: Sinon, ça serait pas mal, j'en suis sûr qu'il y aurait plein de fans qui seraient très très heureux. D'ailleurs sur Black Sabbath, juste pour information, il y a le premier vinyle qui est ressorti. Il était sorti en 1970 et toutes les chansons qui étaient avec l'autre chanteur, donc non pas Ozzy Osbourne, mais l'autre j'ai pas mis son nom parce qu'on s'en fout, sont désormais disponibles sur les plateformes d'écoute. Donc si vous êtes fan, c'est quand même plutôt cool.
C'était une vraie info.
[00:58:45] Speaker B: Les gens ont l'air passionnés.
[00:58:48] Speaker A: Down a dû annuler son tout premier concert de retour. Alors ça aussi on s'en fout. Globalement. Puisque ça ne fait que depuis 2022 qu'il n'a pas fait de concert. Ils n'ont pas fait de concert donc ça ne fait pas non plus 4000 ans. Mais c'était prévu dans une réserve Apache.
Il y a eu un énorme feu et donc lui il a dit je préfère pour les spectateurs ne pas faire le spectacle. Bon tu dis bah il y a le feu donc je pense que normalement il y a quand même des règles de sécurité, je suppose.
[00:59:11] Speaker B: Non mais peut-être que le feu était éteint mais il s'est dit c'est pas le moment de faire ça.
[00:59:15] Speaker A: En tout cas voilà il a demandé à l'hôtel et l'hôtel a accepté. En tout cas l'hôtel s'est proposé en même temps d'accueillir toutes les personnes qui sont victimes et qui n'ont plus de logement dans leur hôtel en attendant que des solutions soient trouvées. Donc voilà.
[00:59:27] Speaker B: Bravo Philou.
[00:59:28] Speaker A: Voilà, Philippe Salami il est quand même des fois plutôt sympa.
Et on va terminer sur quelque chose de récent, Fear Factory !
[00:59:35] Speaker B: Oh bah dis donc !
[00:59:37] Speaker A: C'est un Fear Factory, c'est du métal bien à l'ancienne. Bon, qui a envie d'avoir du nouveau son de Fear Factory ? Neige, t'as envie d'avoir du son de Fear Factory ?
[00:59:45] Speaker C: Pourquoi pas.
[00:59:49] Speaker A: Non mais voilà, Fear Factory c'est un groupe un peu particulier qui a splité Edino Cazares, donc le grand, le seul, l'unique.
[00:59:57] Speaker B: Ils étaient en tournée là, ils sont en tournée en ce moment.
[01:00:00] Speaker A: Ben oui, ils sont passés par le forum. Donc lui il a dit c'est bon, on est prêt, on va pouvoir sortir bientôt une nouvelle chanson parce que le nouveau chanteur a désormais vraiment cette voix sublime, la même que Burton Sibel quand il savait chanter.
Je pense que cet envoi de pics est fait pour que Burton... Moi la.
[01:00:17] Speaker B: Question c'est, ça a existé à un moment ?
[01:00:22] Speaker A: C'est exactement ce que je me suis dit, Burton Sibel il n'a jamais... Je ne suis pas chanteur mais il n'a jamais chanté comme...
[01:00:28] Speaker B: En live ça n'a jamais été la folie.
[01:00:30] Speaker A: Même sur album, j'ai choisi d'ailleurs.
Parce que voilà, je sais qu'il y a des fans de Fear Factory. En fait, André, quand tu passes du vieux Fear Factory...
[01:00:38] Speaker B: Je vois qu'il y a des gens dans le ch'meul qui disent qu'il a déjà su chanter, donc apparemment on n'est pas les seuls à... On se mouille pas trop.
[01:00:46] Speaker A: En tout cas, voilà pour les news. Juste, n'hésitez pas à laisser des commentaires. N'hésitez pas, là dans le ch'meul vous le faites, c'est très bien, mais quand on va mettre la VOD sur YouTube, vous pouvez aussi commenter, partager, ça nous fera plaisir. Et un petit clip pour se quitter. Pour prouver de la qualité Fear Factory, j'ai choisi...
Une petite pépite, ma foi, vous allez m'en dire des nouvelles. C'est léché, c'est beau, et ça s'appelle l'inchpin. Bon, j'ai pas envie de rebondir là-dessus.
On va regarder ça, puis du coup tu vas pouvoir découvrir ce que ça donne, tu vas pouvoir voir que c'est pas bon.
Je plaisante, j'aime bien faire facteur.
On peut y aller ?
[01:01:22] Speaker D: On balance un ? Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Abonnez-vous ! C'est la fin de ma vie J'ai fait ce que j'avais à faire Je ne serai jamais là si je m'en occupe Non, tu... Non, tu ne peux pas... Non, tu ne peux pas... Non, tu ne peux pas... Non, tu ne peux pas... Non, tu ne peux pas... Non, tu ne peux pas me séparer Oh mon dieu ! Musique C'est pas possible ! Sous-titrage Société Radio-Canada Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[01:12:47] Speaker B: A jusqu'à la dernière goutte !
[01:12:49] Speaker A: Alceste, tout à fait ! On adore Alceste avec ce titre qui vous a emmené encore une fois très très loin, qui fait partie de ce 7ème album, Les Chants de l'Aurore. Alceste donc, qui ont sorti cet album vendredi, Neige qui est avec nous, c'est ton projet à toi, tu le représentes.
Evidemment.
[01:13:08] Speaker C: C'est pas mon projet, ça l'était à la base, maintenant comme je te le disais tout à l'heure, On est deux, mais c'est vrai que je continue à composer la plupart de la musique et on se partage un petit peu aussi plein d'autres choses, de tout ce qui est de l'organisation du groupe aussi, parce que c'est pas que de la musique évidemment.
[01:13:25] Speaker A: Ouais, il y a tout le reste qui est pénible, mais...
[01:13:27] Speaker C: C'est ça. Mais mon binôme est très très très investi dans le projet aussi, quoi. Ça fait du bien, ça.
[01:13:33] Speaker B: En plus de ses parties de batterie.
[01:13:33] Speaker C: On lui fait un grand coup. Ouais, ouais, on te salue, Jean, du coup.
[01:13:37] Speaker A: Je lui fais d'énormes bisous. Il s'agit de bienvenue quand il veut, d'ailleurs.
[01:13:41] Speaker B: Je voulais savoir, du coup, dans ce titre, il y a des voix criées ?
[01:13:46] Speaker C: Oui.
[01:13:47] Speaker B: Et du coup, c'est toi qui les fais ?
[01:13:48] Speaker C: Oui, c'est moi qui les fais aussi.
[01:13:51] Speaker B: Et moi, j'ai trouvé ça hyper agréable parce qu'il y a beaucoup d'intensité dedans. Et ce qui est génial, c'est que ça reste doux. Mais par contre, on a une intensité hyper forte.
[01:14:05] Speaker C: Oui, c'est marrant. En fait, j'ai lu un commentaire aujourd'hui, quelqu'un qui disait c'était peut-être le seul groupe de métal où même quand il y a des moments criés, ils pourraient quand même se relaxer presque sans dormir avec, tu vois.
[01:14:17] Speaker B: Je suis d'accord.
[01:14:17] Speaker C: Mais ce qui est particulier c'est que c'est quand même des cris où il y a beaucoup beaucoup d'intensité, comme je te disais tout à l'heure, c'est vraiment hurlé. Après c'est peut-être la manière dont on le mixe avec beaucoup de reverb et tout qui fait que les cris sont un petit peu plus comme des effets en fait.
[01:14:33] Speaker B: Je trouve que c'est pas... En fait, on a l'intensité, mais pas forcément la force, mais l'intensité. Et du coup, l'émotion... Ça prend au tripot. Et je trouve que c'est...
[01:14:46] Speaker C: C'est pas très simple à faire.
En plus, avec les années...
C'est marrant parce que j'avais beaucoup plus de facilité à crier quand j'étais plus jeune. Maintenant, avec le temps qui passe, c'est de plus en plus difficile. Il faut vraiment faire attention quand on est en tournée, tu vois, de ne pas faire trop d'excès.
[01:15:03] Speaker B: Parce que switcher de l'un à l'autre en live...
[01:15:05] Speaker C: En concert, switcher de l'un à l'autre et puis s'occuper aussi de... parce que je fais des parties de guitare aussi...
en son clair et les arpèges, crier, changer de son sur les pédales de guitare, tout ça. Je suis très concentré. Je ne suis pas un musicien incroyable, je ne suis pas très très bon, techniquement forcément. Donc du coup je dois vraiment me concentrer en concert.
T'as appris tout seul ? J'ai commencé par le piano quand j'étais tout petit, mais j'ai dû en faire peut-être un an. Et puis bon, ça m'a un petit peu gonflé. À l'époque, j'étais plutôt dans les jeux vidéo, j'étais plutôt sur ma Super Nintendo, pour ceux qui ont connu.
Mais j'ai découvert du coup le rock et le métal, et à partir de ce moment-là, je me suis dit, la guitare c'est quand même cool. Donc j'ai dû acheter une guitare vraiment pas cher du tout, et j'ai commencé comme ça, quasiment en composant de suite des morceaux pour Alceste, parce que c'est un très très très vieux projet en fait.
[01:16:16] Speaker A: T'avais juste quelques petites bases avec le piano mais t'as continué tout seul.
[01:16:19] Speaker C: Et par contre je suis rentré au conservatoire bien plus tard en guitare classique à l'âge de 19-20 ans à peu près. Je voulais faire prof de guitare classique, j'ai pas eu mon diplôme parce qu'il y a une limite d'âge pour passer son diplôme de conservatoire. Je crois qu'à l'époque c'était 24 ans.
Et du coup, j'ai passé mon... Enfin, j'ai essayé de passer le... C'était le DE, je crois, à l'époque. Et j'ai pas eu, du coup, à l'âge de 24 ans, ils m'ont dit bon bah salut, ciao. Et du coup, je me suis dit bon bah je vais peut-être devoir me concentrer sur Alceste, quoi.
[01:16:53] Speaker B: — Trouver un autre plan, quoi.
[01:16:54] Speaker C: — Bah j'avais déjà Alceste depuis très longtemps, donc je me suis dit t'as ce projet qui commence à marcher un petit peu. Allez, c'est le moment. C'est vrai que mes proches ont eu un petit peu peur, ils ont dit ouais, t'es sûr.
Je crois que j'ai même dit à mes parents, je leur ai dit, donnez-moi deux ans, ou un truc comme ça. Un an, deux ans, trois ans, je sais plus ce que je leur ai dit. Pour que vraiment que le groupe commence à... Que je vous prouve que c'est viable. Mais les débuts de la formation live de LCS, parce que ça a été un projet entre guillemets studio pendant quasiment dix ans, Et on a commencé à faire des concerts en 2010, donc on va dire 10 ans après la création du groupe. Parce qu'il y avait de la demande en fait, il y avait des albums un petit peu qui étaient faits comme ça à la maison et on n'avait jamais fait de concert parce que je ne pensais jamais faire de concert avec ce projet à la base.
[01:17:46] Speaker B: Alors, ça m'appelle deux questions. La première, du coup, est-ce que... Enfin, comment tu choisis les musiciens avec qui tu fais la tournée ? Est-ce que c'est toujours les mêmes ?
[01:17:56] Speaker C: C'est toujours les mêmes, ouais, depuis... En fait, Winteralter, donc Jean, le batteur, il a rejoint Alceste en 2009, donc pour AK de Lune.
Et très rapidement, on a dû trouver un deuxième guitariste chanteur et un bassiste. Donc la première année, c'était Furside et Discreet, dont je te parlais tout à l'heure, qui a fait la basse. Et ensuite, très rapidement, il y a eu Indria et Pierre, qui ont rejoint le groupe en tant que membres live. Et c'est les mêmes depuis 2010. On a vécu des trucs assez incroyables. Dans une tournée en Chine qu'on a faite en 2011, dont on parle tout le temps parce qu'on était super jeunes, on a fait genre 12 ou 13 dates en Chine. Expérience folle, bouffe incroyable, rencontres incroyables, c'était surréaliste.
C'était complètement... Enfin, en fait, on comprenait pas trop ce qui nous arrivait, on a profité à fond, quoi. À l'époque, on pouvait faire la fête tous les soirs, donc on... Ça se terminait toujours au bar avec des bières. Bah, on avait... Ouais, moi j'avais 25, 26 ans, entre comme ça. Donc, bon, maintenant... Je pense pas que ce serait possible, tu vois, mais... Notamment pour ces histoires de voix, tu vois, mais c'est vrai qu'à l'époque, on a...
On a fait beaucoup de tournées aux Etats-Unis aussi, et ce que je disais tout à l'heure, c'est que ça ne prenait pas trop en France. C'est que depuis Kodama, en fait, il y a eu cette période où on a... Durant le même été, en fait, il me semble, on a fait le Motocultor et le Hellfest. Je crois que c'était ça. Et il y avait pas mal de gens qui ne connaissaient pas Alcest, et ils avaient peut-être des a priori, tu vois. Ouais, Alcest, le truc un peu bizarre.
Black Metal, Le Fragile, tout ça. Et du coup, je pense que les concerts ont dû plaire à ce moment-là, parce qu'on s'est un peu réconciliés avec le public français, qui depuis est peut-être un de nos meilleurs publics. Donc je remercie chaleureusement nos fans français, parce que franchement, maintenant c'est limite...
Ouais, je sais pas s'ils essaient de rattraper un peu le retard ou le truc, mais... Peut-être qu'ils sont plus passionnés aussi, peut-être ?
[01:20:13] Speaker B: Ouais, peut-être.
Peut-être que c'est dur de rentrer dedans, mais une fois que t'es là...
[01:20:19] Speaker C: C'est très particulier en fait, comme musique, et j'en ai conscience, je suis parfaitement conscient que ça peut pas plaire à tout le monde, tu vois, c'est très particulier.
[01:20:25] Speaker B: Mais pour le coup, je pense qu'en live c'est mortel, parce que c'est vraiment le truc, si ça t'embarque...
[01:20:30] Speaker C: Il y a l'intensité en plus, les gens disent qu'on sonne pas pareil en live, qu'on est quand même plus... c'est plus rentre-dedans.
[01:20:38] Speaker B: Souvent les groupes en live sonnent toujours un peu plus intenses et c'est un peu l'intérêt d'aller voir un groupe...
[01:20:42] Speaker C: Mais en tout cas, je voulais aussi saluer nos musiciens live, Pierre et Indria, qui nous supportent Jean et moi depuis 2010, donc bientôt 15 ans. C'est que ça doit être bien.
Sinon ils sont partis. Ouais, comme je te disais, il y a la musique, c'est une chose, mais il y a surtout toutes les aventures, quoi, qui sont incroyables. Tous les pays qu'on a pu... On a joué en Mongolie, tu vois, on a fait un festival en Mongolie, on a fait des tournées au Japon, on a joué dans des temples au Japon, en configuration acoustique. Donc, ouais, ouais, ouais. Et puis, de partager ça avec...
[01:21:21] Speaker B: On peut dire que tu aimes beaucoup le Japon aussi.
[01:21:23] Speaker C: Ouais, ouais, ouais, je suis très fan de cette culture.
et en fait on s'entend très très bien tous, on a un peu des caractères différents, on n'a pas forcément les mêmes goûts musicaux non plus.
[01:21:34] Speaker A: Vous vous complétez ?
[01:21:35] Speaker C: On se complète bien et je pense que par contre on s'accorde tous autour d'Alceste, quand il s'agit de faire des concerts d'Alceste ou de s'investir dans l'Alceste, là par contre on est complètement synchro. C'est le même but. Mais c'est super chouette parce que il y a tellement de groupes qui ont des saucisses de line-up et on a beaucoup de chance.
[01:21:55] Speaker B: Et non pas des saucisses de line-up, ça n'a rien à voir. Ma deuxième question par rapport à ce truc de l'album... Je suis désolé.
[01:22:03] Speaker A: Non mais j'aime bien.
[01:22:04] Speaker B: Je me retire, j'ai beaucoup de choses qui me passent dans la tête mais comme on a des discussions sérieuses depuis tout à l'heure...
Mais celle-là, il fallait qu'elle sorte. Du coup, tu disais que les dix premières années, c'était plus des trucs que.
[01:22:16] Speaker C: Tu faisais en solo. Oui, exactement. Dans le sud de la France, chez mes parents.
[01:22:20] Speaker B: Et qui n'avaient pas but d'aller sur scène. Est-ce que le fait que le projet ait switché et devienne un truc de scène, ça a changé ta manière de composer aussi ? Ton approche ?
[01:22:29] Speaker C: C'est marrant parce qu'on en parle un petit peu avec Jean.
Et peut-être qu'inconsciemment, ça a un peu influencé ma manière de composer.
Parce que les premiers Alcés, donc Le Secret, qui était le premier EP, et Souvenirs dans notre monde, ils étaient un petit peu plus atmosphériques encore, avec des longs passages sans forcément qu'il y ait du chant, où vraiment ça prenait son temps. Et en fait, on s'est rendu compte en concert que, par exemple, on a pu jouer Le Secret qui est un morceau de 15 minutes en concert.
[01:23:03] Speaker A: Les.
[01:23:03] Speaker C: Gens sont un peu chiés quoi, tu vois.
[01:23:04] Speaker B: C'est-à-dire que si t'es en festival et.
[01:23:06] Speaker C: Qu'On te dit t'as 30 minutes, tu joues pas beaucoup de titres. C'est vraiment presque un peu en mode drone, c'est très hypnotique en fait. Et c'est vrai que j'ai tendance à faire moins de choses comme ça maintenant.
[01:23:17] Speaker A: Parce que t'as goûté à la scène.
[01:23:18] Speaker C: Donc tu sais aussi... Ouais mais c'est peut-être pas conscient, tu vois, c'est peut-être pas, je me dis, parce que je me dis pas, ouais faut faire un truc pour la scène, pour que ça pète, tu vois, non non, je me dis pas ça du tout, mais ça a dû un petit peu...
par porosité, tu vois, ça a dû un petit peu s'infiltrer dans la manière de composer.
[01:23:32] Speaker B: Et alors moi, ma question, c'était plus dans le sens, tu sais, quand t'es en studio, tu peux imaginer mettre énormément de nappes de guitare, mettre 65 guitares.
[01:23:42] Speaker C: Ça par contre, je ne me limite pas du tout en termes d'arrangements. Je ne me dis jamais en fait, en concert, il faudra qu'on puisse recréer tout ça.
Parce que de toute manière, on ne peut jamais recréer tout ce qui est sur les albums d'Alceste, il y a trop de trucs. Donc malheureusement, on a quelques petits éléments, quelques arrangements qui sont sur des bancs, donc dans un projet.
Donc tout ce qui est synthé, parce qu'il n'y a pas de synthé sur scène.
[01:24:12] Speaker A: Est-ce que Alceste, c'est le genre de groupe qui pourrait faire ça, si ce n'est déjà fait, parce que je ne suis pas au courant, avec un orchestre symphonique, une expérience particulière ?
[01:24:20] Speaker C: Oui, ce serait cool, alors peut-être pas un orchestre symphonique, mais... T'as des cordes... Ouais, ou un chœur, je pense, avec des choristes, ce serait... pour avoir un truc très angélique, avec beaucoup de reverb, beaucoup de reverb...
[01:24:33] Speaker B: Il faudrait contacter Gérard Jugnot.
et comme ça on pourra voir tous les choristes.
[01:24:39] Speaker C: Tu veux dire par rapport au film ?
[01:24:42] Speaker B: Désolé, encore une vanne de merde.
[01:24:45] Speaker A: Non non, elle est très bonne cette vanne. En plus dans ma tête j'ai eu un mythe des deux.
[01:24:51] Speaker C: C'était la limite de la blague de Daron.
[01:24:54] Speaker A: Bon, après, on n'en est pas loin.
[01:24:56] Speaker B: C'est vrai qu'il y en a qui les plus jeunes ne peuvent pas connaître. Après, je pense pas qu'ils nous regardent non plus.
[01:25:01] Speaker A: Non, voilà. Nous n'existons pas pour les jeunes, tu sais. On parle aussi de tout ça, mais à quel moment, toi, quand t'étais petit, t'as eu un premier contact avec les musiques extrêmes ?
[01:25:11] Speaker C: Ouais, alors j'étais chez un pote et son grand frère avait mis le Nevermind de Nirvana, je crois que c'était ça. Et j'ai complètement... Qu'est-ce que c'est ce son, en fait ? J'avais déjà forcément dû entendre du rock à la radio et quand j'étais jeune, j'écoutais déjà ce qui passait à notre époque entre guillemets, parce que je pense qu'on a un petit peu les mêmes âges. C'était des trucs qui étaient parfois vraiment excellents. Je me rappelle, j'avais acheté le Fate of the Land Prodigy quand j'avais 12 ans.
Ah ouais ! Parce qu'il est sorti en 97, donc moi j'avais 12 ans, tu vois. Et du coup, ça a été un de mes premiers contacts avec la musique que je conseillais, enfin, qui était intéressante quoi, c'était pas juste... Et Nirvana juste après, et j'étais tombé sur des pochettes de Maiden, comme beaucoup de gens je pense. Je me suis dit, waouh, il y a un monstre sur la pochette, trop bien. Sauf qu'en fait j'ai écouté Maiden, Et après avoir écouté Nirvana qui était quand même assez rentre-dedans, je me suis dit putain mais en fait c'est super kitsch et tout. Mais maintenant j'aime beaucoup Maiden, mais c'est vrai que quand t'es ado tu recherches un truc un petit peu plus... Et c'est comme ça que j'en suis arrivé au black metal, donc j'ai découvert Cradle en premier.
Et à l'époque de Kruti & The Beast, et c'est pour ça qu'on a fait notre tournée avec Kradl il y a un an. C'est un drôle de package Kradl Alceste, mais c'était un peu étrange. C'était un petit peu la Madeleine de Proust, comme ça c'est fait.
[01:26:45] Speaker B: Il vaut mieux le faire que de.
[01:26:48] Speaker C: Ne pas le faire. Après c'était vraiment un package qui était plutôt osé. Mais bref voilà, et du coup ça a été un peu ma porte d'entrée dans tout ce qui était black metal et ensuite donc j'étais vraiment à fond dans le black norvégien surtout, tout ce qui était Empror et tout, Darkthrone. Et ensuite j'ai découvert toute la scène Coldwave. Et les trip-hop aussi, j'ai eu une grosse, grosse... Ben du coup... On va en parler après.
[01:27:17] Speaker A: Ça arrivait après tout ça.
[01:27:19] Speaker C: Ça arrivait après le black metal, ouais.
[01:27:20] Speaker A: C'est marrant parce que c'est un truc qui arrive souvent, nous aussi quand on était jeunes, on écoutait des trucs plus violents et puis on s'est mis à vachement diversifier nos écoutes.
[01:27:27] Speaker C: Et c'est marrant parce que j'écoutais pas de métal, tu vois, c'était vraiment que le black metal. J'écoutais pas de thrash, j'écoutais pas de death.
[01:27:33] Speaker A: T'es pas passé par le néo ?
[01:27:34] Speaker C: Non, non, parce que moi c'était vraiment le côté mystique en fait.
le côté très mystique et très atmo du black. Le truc où ça t'emporte dans un autre univers. T'es plus sur terre.
[01:27:46] Speaker A: Ouais donc des fois, ça se trouve, t'aimais pas l'ensemble du morceau mais t'avais quelque chose derrière qui te prenait dans le cul.
[01:27:51] Speaker C: Non je sais pas, pour moi c'est une musique qui sonnait presque comme si elle n'avait pas été composée par des humains. Pour moi c'était le son de la forêt. J'étais en plus dans la période un petit peu... jeux drôles et tout. C'est-à-dire Les Anneaux et tout.
avant les films, n'est-ce pas ? Et du coup, quoique c'était à peu près à la même période, mais pour moi, c'était un peu un paquet, je crois. Donc Black Metal... Et il y a.
[01:28:21] Speaker B: Des gens qui, quand ils écoutent du Black Metal, ils voient un côté un peu kitsch aussi.
[01:28:26] Speaker C: Ça se comprend pas, tu vois. Pour moi, c'est vraiment...
Je sais pas, il y a un côté très sérieux justement dans le black metal. En tout cas ceux qui le font. Non pour moi c'est pas kitsch du tout. Après si tu me parles des clips d'Immortals où ils ont des chapeaux de sorcières et tout, là oui. Ou même des trucs de Dimu tu vois. Après j'ai tendance à aimer le black metal. Ce qui est rigolo c'est qu'avec Alceste on fait pas du tout du tout du tout du black metal.
on n'est pas du tout dans ce truc de conserve, enfin tu vois, de black metal très puriste et tout. Mais dans mes goûts, c'est vrai que j'ai tendance à préférer les trucs assez plutôt, ouais, les premiers Darkthrone, tout ça quoi.
[01:29:06] Speaker B: Ce qui est plus true quoi.
[01:29:08] Speaker C: Ouais, bref. Ou les premiers Bathory, enfin tu vois, Bathory, tout.
[01:29:12] Speaker A: Parce que c'est des choses qui correspondaient aussi peut-être à la jeunesse où on est plus nerveux.
[01:29:16] Speaker C: Ouais et puis c'était vraiment, je sais pas, il y avait vraiment ce côté mystique en fait, qui me transportait, que je retrouvais pas du tout dans les autres courants du métal.
[01:29:25] Speaker A: Tu vois tout le... Donc quand t'étais jeune t'étais déjà river ?
[01:29:29] Speaker C: Ah oui mais depuis que je suis... depuis toujours et en fait je pense que c'est la dernière chose, enfin c'est une des dernières choses qui a encore...
En commun entre Alceste et le black metal, c'est ce côté vraiment qui te transporte ailleurs quoi.
[01:29:45] Speaker A: Désolé mais mes questions c'est quand on est enfant et qu'on est river comme ça, comment on fait pour se faire des amis ?
[01:29:52] Speaker C: Mais à côté de ça j'étais passionné aussi de ce qui était culture japonaise donc le manga et tout.
[01:30:01] Speaker A: Il y avait donc ton univers pour musical ?
[01:30:04] Speaker C: C'est vrai qu'on n'était pas beaucoup à écouter du métal, on était vraiment très très très peu. Surtout dans le sud. C'était culturellement, il n'y avait rien.
[01:30:13] Speaker A: Moi je suis de Salon de Provence.
[01:30:15] Speaker C: Mais il n'y a pas grand chose en termes de concerts. Non.
[01:30:20] Speaker A: Mais j'avais pas mal de potes qui écoutaient du black metal. Moi non, ça n'a pas été mon style de musique. Moi je suis plus dans les guignols, donc j'aimais le néo métal. Mais voilà, c'est chacun son truc. Tu as choisi, parmi tous les clips que nous allons diffuser, The Cure avec Forest.
Il y a une histoire avec eux, tu vois.
[01:30:41] Speaker C: Oui, alors ça a été justement un des premiers groupes que j'ai découvert après ma période où j'étais à fond dans le black metal vers 15-16 ans. J'ai commencé à découvrir toute la scène Call Wave.
Merci, Joy Division, Cure, Dépêche Mode et tout ça.
Et en fait, j'ai choisi Cure en particulier par rapport à un truc qui nous est arrivé avec Alceste, ce qui était incroyable, c'est qu'en fait Robert Smith, donc le chanteur de Cure, a contacté notre agent pour nous demander de jouer à son festival qu'il avait organisé, parce que c'est un fan d'Alceste en fait. Et donc notre agent à l'époque m'avait dit...
De quoi ?
[01:31:21] Speaker B: Il met des t-shirts Alceste ?
[01:31:22] Speaker C: Je pense pas, c'est vrai que... Non.
[01:31:25] Speaker A: Non, mais c'est incroyable... Non, c'est ouf.
[01:31:28] Speaker C: Mais attends... Ça, tu vas être content quand même. Ouais, ouais, franchement, notre agent nous avait dit à l'époque, bon, ça va, t'es assis, t'es chez toi et tout... Prépare-toi, ouais.
Donc il nous a annoncé le truc, et évidemment...
Je sais pas si j'ai cru à une plaisanterie au début, mais c'est vrai que c'était assez incroyable. D'aller à Londres, et en plus c'était vraiment pour jouer un album en particulier, donc il était fan, c'était Kodama. Il était fan de cet album, et donc il nous a demandé de venir à Londres pour le jouer en intégralité. C'était incroyable, franchement.
[01:32:01] Speaker B: Du coup, excitation, j'imagine, instantanée ? quand t'arrives à analyser le truc, et.
[01:32:07] Speaker C: Après, est-ce que c'est gros stress ou pas ? Ouais, on était stressés, on était super stressés, parce que t'as envie de bien faire, t'as envie d'être à la hauteur.
[01:32:20] Speaker B: Du coup il était là ?
[01:32:21] Speaker C: Alors nous on l'a pas rencontré, mais je pense qu'il devait peut-être être dans la salle, quelque part, pendant le concert.
Et en plus sur l'affiche il y avait Nalini Schnells, il y avait Malboly Valentine, il y avait des trucs assez fous quoi. Deftones, QLSS quoi. C'était complètement surréaliste. Et là tu te dis, attends mais.
[01:32:38] Speaker A: Qu'Est ce que je fais là ?
[01:32:41] Speaker C: Mais en fait, c'était super cool de voir que même quelqu'un comme lui, qui doit avoir la soixantaine ou quelque chose comme ça, continue à s'intéresser à la musique underground.
[01:32:57] Speaker A: Par contre, quand tu l'as vu pour la première fois à la télé, tu t'es dit, bon c'est clair, c'est pas avec lui que je vais apprendre à maquiller, à mettre du rouge à lèvres.
[01:33:04] Speaker C: Alors ça dépend si t'as vu la version des Inconnus ou si t'as vu...
[01:33:09] Speaker B: Je trouve que dans les deux cas c'est quand même compliqué.
[01:33:13] Speaker A: Après c'est sa patte, c'est ça qui est amusant aussi, tout ce romantisme, il y a quelque chose dans ça qui t'a plu dans la Cold Wave, dans la New Age, tout ce côté désacralisé aussi, la beauté.
[01:33:23] Speaker C: Très atmosphérique aussi. J'aime bien ce qui n'est pas fun moi en fait. J'aime bien les trucs qui font bader tout le monde en fait en général.
[01:33:34] Speaker B: Ouais, ouais, j'aime bien moi.
[01:33:35] Speaker C: Le shoogez à la Cold Wave, le black metal. Ouais, c'est bien.
[01:33:39] Speaker A: Bonne ambiance quand ça va, c'est cool.
[01:33:40] Speaker C: Parce que je me force.
[01:33:43] Speaker A: Bon allez on va regarder, pour ne pas arrêter de sourire, on va regarder ce clip de The Cure qui s'appelle Overest et qui est donc choisi par Neige d'Alceste.
[01:35:33] Speaker C: C'Est Oh non.
[01:37:14] Speaker D: A plus ! So take it easy Look all around There's no one close Don't hit the ground Just crank, crank, crank it up Make a wish, make a flop, flop Just crank, crank, crank it up So take it easy Look all around There's.
[01:40:18] Speaker C: No more clothes.
[01:41:21] Speaker D: C'est la fin du monde !
[01:42:18] Speaker A: La France a l'honneur avec un excellent groupe, un groupe qu'on adore et que vous adorez également, c'est Rise of the North Star avec Crank It Up, c'est ça ?
[01:42:25] Speaker B: Tout à fait.
[01:42:26] Speaker A: Et voilà, on a envie de les revoir en live, on a envie de les revoir en concert.
[01:42:29] Speaker B: En tout cas, cette vidéo live donne envie de les voir en concert, je pense.
[01:42:34] Speaker A: Et puis on sait qu'on transpire et qu'on s'éclate, c'est ça l'essentiel. On n'en sort pas un thème.
[01:42:38] Speaker B: Il y a encore pas mal de dates, n'hésitez pas à aller les voir.
[01:42:41] Speaker A: Oh, puis ça va continuer encore et encore. J'ai l'impression que ça marche très très bien.
[01:42:45] Speaker B: Oui, l'année prochaine ça continue encore. Tout à fait.
[01:42:48] Speaker A: Impossible de passer à côté de Rise of the North Star. Tout à l'heure on parlait d'écriture, de musique, de tas de choses, d'émotions. Je me posais une question à la con. Quand j'ai fait de la première fois la radio, j'ai entendu ma voix.
Est-ce que c'est compliqué quand... parce qu'on n'a pas parlé de cours de chant ou pas, donc j'imagine que t'as chanté un petit peu tout seul, c'était difficile ?
[01:43:08] Speaker C: C'est très compliqué en fait pour moi de chanter en général. Alors je suis pas un...
ce qu'on appelle une grande voix. Tu vois, j'ai pas un niveau technique incroyable.
[01:43:18] Speaker B: Il y a quand même Céline Dion qui a cité un peu Alceste dans ses refs.
[01:43:22] Speaker C: Je suis pas sûr. C'est une info récente. C'est pas évident justement, quand on n'a pas forcément un talent fou pour le chant, d'oser le faire. Quand t'as le talent, c'est tout dur. De se réécouter.
Mais Jean me disait, en fait, il me disait mais ta voix elle est vraiment reconnaissable par contre, elle a vraiment en fait un timbre, un timbre où voilà tu reconnais assez rapidement que c'est du Alceste et je me dis, est-ce que c'est une bonne chose ? Est-ce que c'est une mauvaise chose ? Mais je sais pas, pour un projet aussi personnel, je me verrais pas non plus déléguer le chant, tu vois, faire chanter quelqu'un, donc...
[01:44:04] Speaker A: Il y a des gens qui t'ont encouragé, donc qui t'ont permis de franchir le pas ?
[01:44:07] Speaker C: Non, pas du tout, pas du tout, non, non, non.
Personne m'a encouragé à faire ce que je fais aujourd'hui. Disons que j'ai pas forcément eu de soutien par rapport à ça, mais plutôt de l'incompréhension même, je pense. Pour en venir au champ, C'est pas évident, en plus étant assez réservé, je suis nature plutôt réservée, chanter sur scène, tout ça, c'est pas évident. Mais... Après je pense qu'avec les années ça s'améliore aussi, et comme tu disais, le fait de switcher du chant clair au chant hurlé, donc des voix extrêmement pures dans les aigus, tout ça, à passer en voix vraiment hurlée, les ingésons ils doivent, au niveau des gains, c'est un enfer !
[01:44:54] Speaker A: C'est leur travail.
[01:44:55] Speaker C: Donc voilà, ça rentrait dans les détails techniques, mais oui, c'est assez compliqué.
[01:45:01] Speaker A: Et du coup, l'équivalence en texte, je ne sais pas écrire, donc je ne sais pas ce que ça donne, mais quand on écrit un texte, accepter le moment où il faut arrêter de réécrire la chanson, c'est compliqué aussi.
[01:45:13] Speaker C: C'est comme les morceaux, c'est comme la musique, c'est qu'il y a un moment en fait, moi je suis très instinctif, il y a un moment où je sens que le morceau est fini, où je sens que le texte est fini. Et c'est pas... le cerveau n'intervient pas, c'est vraiment un feeling, quoi. Je suis très... un petit peu... sixième sens... good feeling, quoi. Tu vois, le truc qui te dit c'est bon. Qui est là.
Je pense qu'il y a beaucoup de gens, il y a beaucoup de compositeurs qui travaillent comme ça, je pense.
[01:45:41] Speaker B: Tant mieux, c'est plus pratique. Moi, par rapport aux chants.
[01:45:48] Speaker C: Il n'y.
[01:45:48] Speaker B: A qu'un seul groupe. Enfin, quand j'écoute Alceste, ça me fait penser à un groupe. C'est un peu...
Alors c'est un groupe que j'adore. Mais c'est un groupe où beaucoup de gens trouvent ça étrange aussi au niveau du chant. C'est Dredge. Je sais pas si tu connais ce groupe.
[01:46:07] Speaker C: Je connais pas du tout.
[01:46:08] Speaker B: C'est quel style ?
[01:46:11] Speaker A: C'est pas le même.
[01:46:13] Speaker C: C'est plutôt metal.
[01:46:15] Speaker A: Non, non, c'est plus rock.
[01:46:17] Speaker B: En fait, ça a commencé plutôt un peu noise et les derniers albums étaient plus... un côté plus pop peut-être, mais c'est quand même assez...
[01:46:27] Speaker C: Mais après, tu vois, pour le genre de musique qu'on fait, je pense pas qu'une voix, comment dire, avec beaucoup de... une voix très maniérée, avec beaucoup d'effets, d'intentions, serait forcément...
Je trouve que ça ajoute au côté assez planant en fait.
[01:46:42] Speaker B: Je suis complètement d'accord.
[01:46:43] Speaker C: Je pense que la voix soit assez posée, assez douce.
[01:46:44] Speaker B: Je pense que ça permet de retirer des repères de la vie de tous les jours et d'emmener dans un truc plus onérique.
[01:46:52] Speaker C: Par rapport, je vais faire un parallèle avec le chanteur d'Opeth, tu vois, Mike Akerfeld, qui est un excellent chanteur, un chanteur incroyable, que ce soit en concert ou...
sur album, je ne verrais pas forcément une voix à la haupesse sur du Alceste, parce que ça perdrait un petit peu le côté très éthéré en fait.
Alors que c'est une voix qui est incroyable. Mais je pense que chaque musique, que toutes les voix ne s'adaptent pas à toutes les musiques.
Il y a un certain code esthétique en fait, qui marche ou qui ne marche pas.
[01:47:28] Speaker A: Je reste toujours dans le délire du questionnement du à quel moment, quand tu veux faire de la musique, tu sais choisir le style que tu vas interpréter, que tu vas créer. Parce que dans tout ce que tu as entendu, tout ce que tu as digéré, alors il y a ta sensibilité, il y a l'excitation, des fois il y a l'envie de... Alors toi, on a compris que c'était les choses un peu plus planantes, etc. Mais à quel moment tu t'es dit, waouh, je veux bien m'autoriser et valider le fait de partir dans ce domaine là ?
[01:48:00] Speaker C: Je sais pas trop, c'est pareil, c'est un truc que je sens en fait, tu vois, je sens quand quelque chose ne rentre pas dans le cadre alcestien, tu vois, esthétique, qu'on s'impose un petit peu, mais qui est vraiment très large, on va pouvoir partir dans des directions, comme je te disais sur le dernier album, Il y a deux morceaux qui sont complètement acoustiques, où il n'y a pas de distorsion, il n'y a pas de batterie. Donc il y a un morceau piano et un morceau principalement en guitare clean, qui est le dernier morceau de l'album. Ensuite, il y a un morceau plus pop indé, qui était Flames Jumelles. Et ensuite, il y a des morceaux quasiment, enfin beaucoup plus métal, black metal, progressifs, mais avec toujours ce côté très planant quand même, très zétéré.
Mais c'est vrai qu'en termes de style, on a la chance de pouvoir explorer quand même pas mal de différents styles.
[01:48:52] Speaker A: C'est ça, parce qu'en fait, quand on regarde, déjà dans le principe de mélanger, alors excuse-moi encore, dans la définition qu'on a, Shoegaze, black metal, bon déjà on a un concept.
[01:49:02] Speaker C: C'était même pas voulu en plus. Moi je voulais juste faire une forme de black metal atmosphérique, mais avec un côté très positif en fait, très lumineux, très spirituel.
très éthérée avec des voix douces sur des riffs en tremolo. Ça avait été quasiment déjà fait avec le showcase mais il n'y avait pas ce côté guitare très saturé.
[01:49:28] Speaker A: Mais du coup dans un style où vous arrivez à du coup après avec le temps aussi à mélanger d'autres styles, un peu plus pop, un peu plus indé avec aujourd'hui. Donc c'est un album qui est... Je peux pas dire plus doux du coup.
[01:49:39] Speaker B: Non mais je trouve...
[01:49:40] Speaker C: Il y a des trucs contrastés en fait.
[01:49:42] Speaker B: En fait moi le dernier album je trouve il y a énormément de dynamique.
[01:49:46] Speaker C: Ouais c'est ça.
[01:49:47] Speaker B: Beaucoup de dynamique et je le trouve par contre très lumineux.
[01:49:50] Speaker A: C'est vivant.
[01:49:51] Speaker B: Et le son je trouve que par rapport au précédent, il a un côté plus plus complet.
[01:49:59] Speaker C: C'est un peu plus vrai parce que.
[01:50:02] Speaker B: Je trouve que vous avez toujours eu un son qui est assez naturel.
[01:50:06] Speaker C: Il est un peu plus brillant aussi, il est à plus d'aiguille, il est un peu moins étouffé. Comme je te disais, ça a été fait un peu en réaction à nos deux précédents albums qui étaient plus sombres. Et c'est pas du Alceste, c'est du Alceste à 100%, mais c'est un côté d'Alceste que j'avais envie de mettre un peu de côté. Je voulais vraiment revenir à quelque chose de plus lumineux. Et je sais que c'est quelque chose qu'on entend pas trop trop trop dans le métal. Les groupes ont plutôt tendance à vouloir faire des sons très très lourds, très sombres et tout. Nous c'est l'inverse, on veut des sons lumineux, légers.
[01:50:44] Speaker B: C'est vrai que la tendance, on l'entendait tout à l'heure avec des groupes...
[01:50:48] Speaker C: Le plus fat possible.
[01:50:49] Speaker B: Le plus fort et froid. Et en fait, là il y a.
[01:50:51] Speaker C: Vraiment ce truc Et c'est une réflexion que j'ai... C'est une discussion que j'ai eue avec beaucoup de journalistes pendant cette campagne promo. C'est... En fait, à quel moment le métal se doit d'être sombre ? Il n'y a rien en fait qui... C'est un peu dans la tradition du métal. Le métal s'est formé...
pour des raisons un petit peu de révolte.
Il y avait tout ce côté aussi occulte avec Black Sabbath, tout ça. Mais en fait, les gens n'ont pas... enfin, les groupes n'ont pas voulu forcément sortir de ça. Et c'est vrai que moi j'ai jamais voulu composer dans ce registre-là. Ça m'a toujours plus intéressé de...
peut-être dans des thématiques plus mélancoliques, plus...
[01:51:39] Speaker A: Le côté Cold Wave, New Wave que t'as récupéré pour le romantisme, les choses poétiques ?
[01:51:44] Speaker C: Ouais, après je pense que c'est plutôt au niveau spirituel que ça s'est fait. C'est que j'avais un truc très précis à exprimer avec ce projet.
[01:51:55] Speaker A: Alors qu'est-ce qui s'est passé qui a fait que vous êtes passé du sombre à la lumière ? De l'avant dernier album au dernier.
[01:52:03] Speaker C: Ouais, c'est que j'avais envie de revenir au son un petit peu des premiers albums. Qui était plus lumineux du coup.
[01:52:09] Speaker B: En tout cas, très belle réussite.
[01:52:13] Speaker A: C'est mon album qui est sorti vendredi encore une fois.
[01:52:14] Speaker C: C'est quand t'as la tête dedans, tu te rends plus compte du tout. Comme je te disais, ça fait une semaine que je dors quasiment pas. Je suis tellement stressé de la sortie.
Je suis très très stressé parce que quand je compose mes morceaux, je suis dans ma bulle à 100% et il n'y a rien qui va m'influencer, je ne pense à personne et tout. Mais il y a une semaine d'une sortie de disque, par contre... Et puis.
[01:52:35] Speaker B: Tu es confronté aux avis des gens, aux journalistes...
[01:52:37] Speaker C: C'est ça, et puis c'est un projet qui est tellement personnel, c'est tellement une musique particulière en fait, que j'ai toujours cette peur de... je ne sais pas, de passer complètement à côté.
[01:52:49] Speaker B: Moi j'ai envie de te dire, continue à faire ton truc dans ton coin parce que apparemment, nous on aime bien, les gens ont l'air de... les retours.
[01:52:57] Speaker C: Ont l'air plus que positifs. Moi je vis un peu ça par procuration en fait. Quand je suis sur scène en fait, je suis tellement concentré sur la technique que j'ai besoin de voir la réaction des gens et je prends du plaisir par procuration parce que je vois que les gens sont...
Et ce qui est rigolo, c'est que dans les concerts d'Alsace, il y a vraiment des réactions super intenses. Il y a beaucoup de gens qui pleurent, par exemple. Il y a beaucoup de gaillards comme toi, qui sont vraiment, qui font dans larmes. Et après, tu vois, quand on va les voir ensuite à la table de mer, tu vois, qu'ils me prennent dans leurs bras. Enfin, c'est vraiment très très fort.
[01:53:33] Speaker B: Je trouve qu'en termes de performance, de ce que ça fait ressentir en live et ce côté très émotion, le groupe avec lequel j'ai envie de comparer c'est Envy.
[01:53:45] Speaker C: Envy, oui bien sûr, j'adore aussi.
[01:53:47] Speaker B: Parce que je trouve que même musicalement, alors que c'est pas...
[01:53:50] Speaker C: C'est le métal qui fait pleurer quoi.
[01:53:52] Speaker B: Ouais mais même si musicalement vous êtes dans des trucs différents, plus hardcore, Mais je trouve qu'il y a une passerelle qui est assez évidente.
[01:54:01] Speaker C: Mais ils ont beaucoup aussi de contrastes entre des riffs majeurs, des riffs mineurs. Il y a tout ce langage mélodique aussi qui va vraiment toucher les gens très profondément.
[01:54:10] Speaker B: Et c'est vrai que Envy, c'est un groupe qui fait pleurer aussi. Et tout à l'heure quand on parlait de ça, je pensais...
[01:54:18] Speaker C: On allait jouer avec eux au Japon d'ailleurs.
Et on a eu le malheur de passer... parce qu'en fait il y a cette tradition, je sais pas trop comment appeler ça, mais si t'es un groupe étranger qui joue au Japon, même si Envy sont plus connus que toi, ils vont jouer avant toi. Donc on a joué après Envy, c'était pas facile. Ils jouent vraiment super bien, et c'est vrai que nous à l'époque on était beaucoup moins expérimentés, c'était il y a longtemps.
Donc passer après Envy, c'était pas...
[01:54:45] Speaker B: C'était dur.
[01:54:46] Speaker C: Mais c'était cool, c'était super.
[01:54:48] Speaker B: L'expérience est quand même géniale.
[01:54:50] Speaker C: Oui, puis ensuite il y avait les gannes de Mono aussi, donc il y avait Envy, Mono, c'était super.
[01:54:56] Speaker B: Mono qui seront en France au mois de novembre. Autria non je crois.
[01:55:00] Speaker A: Tout à fait, bravo. Je vois que monsieur s'est préparé.
[01:55:04] Speaker B: Il attend un petit peu le concert, il a envie d'y aller.
[01:55:07] Speaker A: C'est bien finalement, tout ça montre aussi que le métal peut avoir une forte sensibilité et toucher que ce soit des grands gaillards ou n'importe qui d'autre.
Quand on voit pleurer, c'est sûr que ça donne encore un truc encore plus puissant.
[01:55:21] Speaker C: C'est tellement étrange quoi.
[01:55:22] Speaker A: Tu délivres aussi les gens de quelque chose.
[01:55:25] Speaker C: Parce que toi t'es sur scène, t'es ultra concentré sur le côté technique. Je suis là, ouais machin, telle pédale à enclencher et tout. Et tu vois un gars en face de toi qui en larme mais absolu.
c'est super étrange en fait.
[01:55:37] Speaker B: Est-ce que, du coup, parce que tu disais, je sais pas si on l'a dit à l'antenne ou pas, mais c'est un peu une épreuve pour toi d'affronter le live.
[01:55:46] Speaker C: Ouais, c'est pas quelque chose qui... Je suis pas dans mon environnement naturel, je suis pas dans ma comfort zone sur scène.
[01:55:53] Speaker B: Est-ce que ce qui te pousse à continuer à le faire, c'est justement le retour du public.
[01:56:02] Speaker C: C'est un tel bonheur d'être sur scène et de voir les gens qui sont vraiment heureux, même s'ils pleurent et ils sont heureux en même temps.
[01:56:09] Speaker B: Ils vivent un truc intense.
[01:56:11] Speaker C: Ils me disent tous que c'est pas de la tristesse vraiment, c'est plutôt de l'émotion qui a besoin de sortir. Ou de la libération.
Et c'est vraiment pour le public, parce qu'il y a tellement de demandes.
Nous, en fait, on aime beaucoup aussi jouer ensemble, mais c'est vrai que quand t'es un petit peu introverti comme moi, de se retrouver au milieu, sur scène, devant Welfest, 15 000 personnes qui...
[01:56:37] Speaker B: Je me souviens de t'avoir...
[01:56:37] Speaker C: Alors je sais très bien qu'ils sont pas là pour nous bouffer tout cru, tu vois, c'est pas...
[01:56:42] Speaker B: Ils sont pas là pour ça, mais...
[01:56:43] Speaker A: Tu as envie de bien faire les.
[01:56:45] Speaker B: Choses aussi, donc tu te mets la.
[01:56:46] Speaker C: Pression pour bien faire. On a vraiment envie de bien faire, quoi. Nous, notre seul but, c'est de faire la musique la plus sincère et la plus honnête possible, la meilleure musique possible.
on n'est pas du tout dans ces trucs de faire des compromis pour mieux marcher. Et ça c'est un luxe qu'on a pu avoir au fil des années, c'est qu'on n'a jamais rien compromis dans notre son, dans notre style. Les labels avec qui on a pu travailler étaient toujours très compréhensifs par rapport à ça.
[01:57:18] Speaker B: Ouais, c'est mental.
[01:57:18] Speaker C: Ouais, ça c'est super.
[01:57:20] Speaker A: En dehors du rock, il y a d'autres styles de musique que tu écoutes ?
[01:57:24] Speaker C: Ouais, plein de trucs. Je suis un gros fan d'Affex Twin, par exemple. Donc c'est un truc qui est EDM, tout ce qui est trip-hop aussi. Je suis un gros fan des musiques des années 90 en général. Je suis un gros fan de Björk aussi. Qu'est-ce que tu y trouves de plus.
[01:57:43] Speaker A: Dans les années 90 que le reste du temps ?
[01:57:46] Speaker C: Je sais pas, c'est un petit côté nostalgie aussi parce que ça me rappelle quand j'étais gamin, tu vois.
Après j'ai l'impression que c'est un peu en train de revenir tous ces sons 90, trip-hop et tout. Le dernier de Chelsea Wolf d'ailleurs, je ne sais pas si vous l'avez écouté. Il y a des sons un petit peu à la Massive Attack.
Portishead et tout ça. Et c'est surtout pourquoi écouter que du métal alors qu'il y a tellement de genres de musiques J'adore aussi tous les compositeurs un petit peu plus contemporains, genre Philippe Glass, tout ça. J'écoute un petit peu de classique, même pas mal.
[01:58:22] Speaker A: Oui, donc c'est très varié, mais ça reste quand même dans des sonorités planantes, ambiances.
[01:58:27] Speaker C: Oui, après, quand j'écoute des trucs plus techno, je suis un gros fan aussi de Ciara. Je ne sais pas si vous connaissez.
[01:58:33] Speaker A: Oui, on la connaît très bien.
[01:58:34] Speaker B: Elle est venue ici.
[01:58:35] Speaker C: C'est une pote à moi aussi. Enfin, c'est une pote et je suis fan de son projet.
Syrah qui d'ailleurs se retrouve à Hellfest cette année. Salut Syrah ! J'aime bien aussi les trucs assez... Mais c'est marrant, je suis plutôt fan de sons lourds en techno qu'en métal. En métal, j'ai plutôt tendance à aimer les trucs plus atmos.
[01:58:59] Speaker A: T'en sais la raison ?
[01:58:59] Speaker C: Pas du tout. C'est peut-être parce que vu que je suis moi-même dans la scène métal et tout, quand j'écoute de la musique, J'ai besoin de sortir un peu de ça aussi, de me rafraîchir les oreilles, tu vois. Et je pense qu'il y a beaucoup de groupes de métal qui écoutent pas forcément énormément de métal.
[01:59:14] Speaker A: Pour pas se noyer et se perdre dans les autres sons.
[01:59:17] Speaker C: Ouais, tu passes ton temps à être dans ce spectre de sons-là, tu vois, guitare, batterie, quand t'es tout seul ou t'as...
du temps pour écouter de la musique. J'imagine que les personnes qui font du métal écoutent d'autres choses. Enfin, je ne sais pas.
[01:59:34] Speaker A: Oui, je l'espère que tout le monde.
[01:59:35] Speaker C: Écoute d'un moment à l'autre. Moi, c'est mon cas en tout cas.
[01:59:37] Speaker A: Ce ne serait pas mal. En l'occurrence, là, tu as choisi Massive Attack, donc avec le titre Angel.
On est dans du Massive Attack pur et dur.
[01:59:46] Speaker C: Pas de grosse prise de risque par.
[01:59:47] Speaker A: Rapport à la petite.
[01:59:50] Speaker B: Quand c'est bon, c'est bon en même temps.
[01:59:51] Speaker A: Après Massive Attack ça plaît ou ça plaît pas parce que c'est quand même.
[01:59:54] Speaker C: Un univers assez particulier.
[01:59:56] Speaker A: C'est assez fédérateur quand même.
[01:59:58] Speaker B: Je pense que ça dépend des albums.
Il y a des périodes plus accessibles que d'autres.
[02:00:03] Speaker C: Il y a plutôt les premiers albums, bien sûr. Mais bon, le Mezzanine, c'est ce que j'appelle un album parfait, que tu peux écouter du premier au dernier morceau, tout est parfait. C'est rare.
[02:00:13] Speaker A: Et très ouvert aussi, finalement.
[02:00:15] Speaker B: C'est de plus en plus rare, je trouve. Là, dernièrement, il y a l'album d'Alceste qui est dans le seul cas.
[02:00:22] Speaker C: Beaucoup trop de compliments ce soir.
[02:00:24] Speaker A: On n'invite pas les gens dont on n'aime pas la musique. Et ça chez l'outil, d'ailleurs. Du coup, on fait une petite pause musicale, clip, quelque chose à dire de particulier ? Ou tu as juste envie de la déguster pour la partager ?
[02:00:35] Speaker C: Je suis très fan de cet album, de Mets Zénine.
[02:00:39] Speaker D: Eh ben, c'est parti !
[02:02:21] Speaker C: C'est bon.
[02:03:39] Speaker D: C'est parti ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[02:07:39] Speaker A: L.T.
[02:07:39] Speaker D: Backwoods Oh, putain !
[02:08:44] Speaker B: C'Est.
[02:09:24] Speaker D: Ouh c'est chaud !
[02:09:43] Speaker B: Attention le feu va te brûler !
[02:09:45] Speaker A: Voilà, extraordinaire clip, magnifique.
[02:09:48] Speaker B: Moi je dirais, c'est 50-50 ce clip. La partie en noir et blanc est très jolie, Par contre, la partie avec les flammes derrière, le playback, c'est quand.
[02:09:56] Speaker A: Même... Peut-être deux personnes différentes qui ont...
[02:09:59] Speaker B: J'ai vu qu'à la fin, il y avait deux noms de réalisateurs, donc je pense que...
[02:10:02] Speaker A: Il y en a un sur deux qui était un ami et l'autre qui était un professionnel. Non, mais ce morceau est quand même bien meilleur que le dernier que nous avions pu écouter.
[02:10:11] Speaker B: Parce que nous, on vous poste tous les clips de Kitty.
[02:10:13] Speaker A: J'aime bien Kitty et c'est sorti... Kitty ! Kitty ! Donc j'avais envie de partager ça avec vous. Et puis de toute façon, ça vous permet de découvrir peut-être aussi pour la première fois Kitty, qui était un très vieux groupe.
Sachez-le, vous qui êtes jeunes. Ce soir, nous célébrons Alceste. Puisque vous le savez, leur 7ème album est sorti ce vendredi. Il faut absolument que vous alliez l'écouter sur toutes les plateformes d'écoute légales. Il est disponible partout. Et si vous êtes fan, évidemment, vous savez comment soutenir les groupes. Aujourd'hui, en 2004, le merchandising est allé au concert en achetant vos billets fort en avance pour pouvoir faire en sorte que tout se déroule merveilleusement bien.
[02:10:46] Speaker B: Qu'est-ce que tu l'as bien dit, Pierre ?
[02:10:49] Speaker C: C'était magnifique.
[02:10:49] Speaker A: Je sais faire des phrases.
[02:10:50] Speaker C: C'était incroyable.
[02:10:50] Speaker B: J'avais presque envie de l'applaudir.
[02:10:52] Speaker A: C'est la première phrase de l'émission qui est correcte. Voilà, ça s'appelle Les Chants de l'Aurore. Est-ce que t'as déjà eu ce... Ah.
[02:11:01] Speaker B: Non, moi, attends, j'aimerais quand même faire une critique parce que depuis tout à l'heure je dis des trucs bien sur cet album.
[02:11:05] Speaker C: Allez.
[02:11:06] Speaker B: J'aimerais faire une critique.
[02:11:07] Speaker C: Il y a un peu quoi ? Oh, du coup, ce n'est pas vraiment une critique.
[02:11:11] Speaker B: C'est que, en fait, il est... Alors, il dure quand même... Il est pas si court que ça.
[02:11:15] Speaker C: C'est un de nos plus longs albums, figure-toi, parce qu'on fait des albums plus courts que ça, d'habitude.
[02:11:19] Speaker B: Non, non, mais ce que je dis, il est pas court.
[02:11:21] Speaker C: En général, c'est autour des 40-41 minutes. Là, il est un peu plus. Il est à 43.
[02:11:28] Speaker B: Je croyais que c'était 45, mais... Non.
[02:11:31] Speaker C: C'Est moins que ça, même.
[02:11:33] Speaker B: Bon, bref. Toujours est-il que, quand on arrive à la fin, on a envie qu'il y en ait encore. Parce qu'il termine en envie de plus quoi. Ça me donne envie d'aller en général. Ça me donne envie de plus de live.
[02:11:48] Speaker A: C'est à voir live de toute façon Alceste, c'est clair et net.
[02:11:49] Speaker C: On sera à Paris, il y aura assez peu de dates en France cette année, mais on sera à l'Olympia le 6 décembre.
Voilà, donc c'est chouette.
[02:11:58] Speaker A: Il faut, voilà, vous êtes là en ce moment sur internet, c'est le moment de vous jeter sur les places, d'aller sur, je sais pas, la Fnac spectacle ou Ticketmaster ou je ne sais quelle autre.
[02:12:06] Speaker B: Ce que vous voulez, tant que ça achète des places.
[02:12:09] Speaker A: Mais il faut aller voir, il y a les dates en France, il y.
[02:12:11] Speaker C: A l'Olympia, c'est le... Ouais, ça va être, je pense, un des concerts les plus importants de notre carrière quand même, vu que la salle est assez mythique. Je suis très très impatient, très stressé aussi à la fois. Mais bon, ça va être super.
[02:12:25] Speaker B: En plus, on a appris qu'il y avait des petits happenings de danse qui allaient arriver.
[02:12:28] Speaker C: Ouais, fait par tes soins apparemment. Parce que c'est toi qui m'as gentiment proposé. Voilà.
[02:12:35] Speaker B: T'étais tellement subjugué par cette petite danse.
[02:12:38] Speaker C: Que je me suis dit que je.
[02:12:39] Speaker B: Ne pouvais pas ne pas te proposer.
[02:12:41] Speaker A: On est hypnotisés. Il se passe quelque chose. Si vous pouvez fermer les yeux, juste ouvrir et regarder, vous allez vivre quelque chose d'extraordinaire.
[02:12:48] Speaker C: Voilà, si tu montes sur scène pendant Flamme Jumel, il ne faudra pas que les fans soient surpris.
[02:12:53] Speaker A: Et puis il aura sa tenue de scène aussi, on va pas tout donner comme toutes les informations, ça se prépare...
[02:12:58] Speaker B: En tout cas ce juste corps à paillettes arc-en-ciel... Oh l'horreur !
[02:13:04] Speaker A: Ne raconte pas tout ! Oui c'est dur à préparer des dates comme ça, des dates importantes... Oui forcément.
[02:13:11] Speaker C: Il y a pas mal de préparation, de répètes, en fait Winterhalter, Jean, il habite aux USA. Donc ce qui fait qu'on peut pas se voir aussi souvent que ce qu'on aimerait. Du coup, on répète un petit peu, surtout avant les tournées. Donc il vient quelques semaines avant qu'on parte en tournée. Et on se fait une bonne grosse session de répètes avec tout le groupe. Mais on est tous un peu dispatchés. Le bassiste est dans le sud, Jean il est aux USA, Pierre il est à Paris, donc ça va je peux le voir un petit peu plus. Mais c'est pas évident pour répéter.
[02:13:45] Speaker A: Et puis les chansons se rapprochant, et puis tout le travail, il y a un travail aussi visuel ?
[02:13:50] Speaker C: Bien sûr, donc on a notre ingé-lumière qui est en train de travailler sur la séno, il y a notre ingé-son aussi qui est venu nous voir en répétition pour déjà commencer à anticiper un petit peu le truc. Et ouais, c'est beaucoup beaucoup de boulot, c'est clair.
[02:14:07] Speaker A: L'Ingé Lumière et l'Ingé Son, c'est des gens qui sont avec vous déjà depuis.
[02:14:10] Speaker C: Un petit moment ? Oui, depuis pas mal de temps, plusieurs années.
[02:14:12] Speaker A: Ils vous connaissent bien ?
[02:14:13] Speaker C: Oui, ils font partie quasiment de la famille.
[02:14:17] Speaker A: Bon, ça c'est cool, parce que ça permet de plus facilement communiquer.
[02:14:20] Speaker C: Oui, et puis ils connaissent très bien l'univers du groupe, ils me connaissent moi, parce que j'ai des exigences aussi assez particulières pour le visuel. Je m'occupe aussi beaucoup de la partie visuelle dans Alceste, tout ce qui est de la DA, tu vois.
[02:14:32] Speaker B: Tout à l'heure, il y a quelqu'un qui demandait ton niveau d'implication dans les.
[02:14:35] Speaker C: Clips, Oui, la plupart du temps, je vais donner la plupart des idées, des pistes et tout ça, mais je vais demander à des gens de réaliser forcément, vu que je ne suis ni dessinateur ni réalisateur, donc je ne peux pas le faire moi-même. Mais c'est vrai qu'en général, j'ai une idée assez précise de ce que je veux, et c'est un univers qui est assez codifié. Je suis passionné de peinture, donc moi je suis très, très...
dans tout ce qui est des courants après Raphaël-Liette, symbolisme, à en nouveau, donc plutôt tout ce qui est des 19e. Et c'est des choses qu'on va retrouver dans toutes nos pochettes. Les gens qui connaissent ces courants pourront pouvoir faire des rapprochements.
[02:15:19] Speaker A: C'est cool ça, c'est très très cool. Et en dehors de... parce qu'on parle beaucoup d'Alceste, mais en dehors d'Alceste, t'as envie de créer d'autres choses ?
[02:15:27] Speaker C: J'aimerais bien, mais j'ai pas trop le temps en fait. C'est ça le problème, c'est que je manque beaucoup de... de temps. Bah quand on mène une barque... Ouais, ça commence à... En fait là je me suis rendu compte avec cet album que ça commençait à vraiment prendre de l'ampleur.
C'est super cool, mais il y a un côté un peu... Tu vois, c'est presque un peu trop parfois, tu vois. Ben venant vraiment de l'underground, vraiment personne te connaît, t'es tout seul chez tes parents, tu fais ta petite musique dans ton coin à préparer un Olympia. Après, c'est sûr que ça a été très très très progressif pour nous, ça s'est pas fait... Mais je me demande comment ça se passe dans la tête des groupes qui ont un succès vraiment immédiat. Ça doit pas être facile à gérer, quoi. Parce que même moi, au bout de 20 ans de carrière, je suis quand même impressionné d'en arriver là.
Il y a certains artistes en quelques mois, surtout maintenant avec Spotify, les réseaux, TikTok et tout, il y a des groupes ou des artistes qui deviennent populaires en quelques mois.
[02:16:26] Speaker A: On en parlait dernièrement, justement, de la santé mentale et de l'état psychologique.
[02:16:29] Speaker B: On en parlait la semaine dernière avec Benoît de Kyo, justement.
Il disait de la musique depuis longtemps, mais c'est vrai que le jour où ça a marché, Surtout qu'eux, ils ont.
[02:16:38] Speaker C: Eu vraiment un succès mainstream. C'était vraiment...
[02:16:44] Speaker B: C'était énorme.
[02:16:45] Speaker C: Ce qui n'est pas notre cas. Nous, ça reste quand même un truc de niche.
[02:16:48] Speaker A: Il y en a qui ont gros succès local, il y en a qui ont un succès international.
[02:16:54] Speaker B: C'est l'Olympia là, mais l'accord Arena n'est pas loin d'arrière.
On le sait.
[02:16:59] Speaker A: On te le souhaite.
[02:17:00] Speaker B: On me le souhaite surtout parce que je te rappelle que c'est moi qui vais danser.
[02:17:04] Speaker A: Peut-être que tu ne seras plus du seul à ce moment-là. Il y aura une tentative. En tout cas, un éclat de beauté.
[02:17:11] Speaker B: Mais oui, la santé mentale, c'est un sujet qui est...
[02:17:16] Speaker C: Il y a quelque chose dont on parle pas mal dans le milieu de la musique. Il y a beaucoup de burn-out, ce genre de choses.
Nous, on n'en était pas très loin, je pense, juste avant le Covid, juste avant qu'on ne puisse plus jouer.
On était vraiment, je pense, à la limite. Parce qu'on avait tourné quasiment non-stop pendant dix ans. Donc c'était soit on était en studio pour enregistrer, soit on était en tournée. Et c'est pour ça que les derniers albums, je pense, étaient aussi sombres. L'Alceste, c'est qu'on était complètement... Rincé. Rincé. Et tu sais, je pense que j'ai quand même besoin de moments où je suis tout seul, pour me retrouver, pour composer, pour se connecter un petit peu à soi. On n'est pas forcément nos...
nos batteries sociales, tu vois, les social batteries, c'est pas sans limite. Et quand t'es en tournée, t'es toujours, toujours, toujours avec des gens, ce qui est formidable. Moi j'adore passer du temps avec le groupe ou notre équipe et tout ça, mais on a quand même besoin de moments pour se retrouver, ce qu'on n'avait pas du tout.
Donc le Covid, le seul aspect positif du Covid pour nous, c'est que ça nous a permis de de prendre une bonne grosse pause et de remettre un petit peu les choses à plat, savoir où est-ce qu'on voulait... dans quelle direction on voulait aller avec le projet et prendre du temps pour nous quoi. Parce que la musique c'est bien beau mais il n'y a pas que ça non plus.
[02:18:35] Speaker B: En tout cas là ça a bien marché parce que le... enfin, ce que ça a apporté à la musique, la pause...
[02:18:41] Speaker C: Écoute, j'espère que le résultat...
[02:18:47] Speaker A: Je pense aussi, c'est-à-dire que quand même beaucoup de monde parle de l'Alsace, donc ça tourne beaucoup.
[02:18:53] Speaker C: C'est vrai qu'en ce moment...
Moi j'ai.
[02:18:55] Speaker A: 44 ans et j'aime l'huile de Funès, donc bon... Ah bah tout s'explique !
[02:18:59] Speaker C: Pardon, excuse-nous...
Non, c'est juste que oui, c'est vrai qu'en ce moment, le label fait un super boulot aussi, pour bien relayer l'info.
[02:19:08] Speaker B: Ça fait du bien de se sentir un peu...
[02:19:10] Speaker C: Un peu soutenu par son label, ouais. Mais c'est marrant parce que quand on avait signé chez Nuclear Blast, on ne savait pas trop à quoi s'attendre et il y a une super bonne connexion, je trouve, entre le groupe et le label.
[02:19:24] Speaker B: Surtout que c'est le nouveau Nuclear Blast.
[02:19:28] Speaker C: Oui, c'est la branche française parce que là on n'est même plus du tout en contact avec... parce que c'est un label allemand à la base.
On n'est plus du tout en contact avec la partie allemande, on n'échange qu'avec les...
[02:19:41] Speaker B: L'équipe française.
[02:19:41] Speaker C: Ouais, c'est ça.
[02:19:43] Speaker B: Ça aide aussi.
[02:19:44] Speaker C: Pour la communication, c'est super.
[02:19:46] Speaker A: C'est mieux, c'est plus simple.
Et donc, on peut quand même savoir ce que tu ferais si t'avais un peu de temps ?
[02:19:52] Speaker C: Quand j'ai un petit peu de temps, je fais du japonais. C'est un hobby un petit peu particulier parce que c'est un peu une torture aussi, parce que c'est vachement dur. Je progresse tout doucement, je ne progresse pas forcément très vite, mais dès que j'ai un petit peu de temps, je suis dans mes cahiers de grammaire.
Kanji quoi, ouais.
[02:20:12] Speaker A: Pour pouvoir être fluente ?
[02:20:14] Speaker C: Ouais bah j'espère, je sais qu'il y a quelques années, je suis en train de passer des exams, des JLPT, tout ça.
Donc là je prépare le N3, c'est niveau intermédiaire à peu près.
[02:20:25] Speaker B: C'est pas mal N3 déjà.
[02:20:27] Speaker C: Je peux avoir une petite petite discussion basique, mais je parlerai pas philo en japonais quoi.
[02:20:33] Speaker A: Oui, chaque chose en son temps aussi.
[02:20:35] Speaker B: Mais après, ça va de plus en plus vite parce que plus tu peux commencer à échanger avec des gens, plus ça nourrit.
[02:20:40] Speaker C: C'est ça, c'est que je manque un petit peu d'opportunités pour pratiquer. Mais ce qui est génial, c'est que c'est tellement différent de la musique en fait, que vraiment ça m'aère l'esprit. Tu vois, c'est pas comme faire un projet parallèle où je fais de la...
techno, quoi, ça restreint de la musique, là vraiment c'est retour à l'école, cahier, stylo.
[02:20:57] Speaker A: L'apprentissage et la façon d'écrire, ça t'a provoqué d'autres mécanismes, t'as apporté d'autres mécanismes dans ta façon de voir les choses ?
[02:21:04] Speaker C: Non, c'est juste que ça me permet de me rafraîchir un petit peu les idées, de faire un truc vraiment qui n'a aucun rapport, et qui est quand même lié à mes passions, parce que j'aime beaucoup la culture japonaise aussi.
Et on grandit avec les animés, un petit peu comme tes potes de Rise of the North Star, tu vois. On a vraiment, je pense, toute cette génération, on a un truc en commun, c'est cette...
un petit peu cette connexion avec le Japon, quoi. Mais apparemment, même les jeunes d'aujourd'hui... Enfin les jeunes d'aujourd'hui, comme si on était super vieux, mais... Mais apparemment, ça s'est pas perdu. Enfin, toujours avec Netflix, les Demon Slayer, les trucs...
[02:21:41] Speaker A: La France a une certaine connexion aussi avec le Japon.
[02:21:43] Speaker C: Peut-être que les parents aussi ont transmis aux enfants.
[02:21:46] Speaker B: Il y a une série de documentaires qui va sortir, je ne sais pas encore sur quelle plateforme, mais il y a une projection... Sur ce truc France-Japon ? Exactement.
[02:21:54] Speaker C: Ce lien qu'il y a depuis le Goldorak, n'est-ce pas ?
[02:21:57] Speaker B: Exactement, c'est exactement là-dessus. Et du coup, ils vont... Je ne sais pas si tu es au courant de ce truc ?
[02:22:01] Speaker C: Non, pas du tout.
[02:22:02] Speaker B: Donc c'est une série de documentaires, et moi j'ai appris ça par le chanteur de Rise of the North Star qui est allé à la Vente Première, il y a eu une projection.
parce que lui, il a travaillé aussi dans le milieu. Et du coup, ça explique le lien entre justement la France et le Japon. Et pourquoi ?
[02:22:20] Speaker C: C'est assez vieux, ça date des années 70. C'est fou.
[02:22:23] Speaker B: Et pourquoi en France, ça a autant marché ? C'est-à-dire que c'est le plus gros pays... Le plus gros marché après Japon, c'est la France.
[02:22:32] Speaker C: Et je ne sais pas trop ce qu'ils en pensent, eux, les Japonais. Je pense qu'ils sont très flattés d'un côté.
Et de l'autre côté, ils ne doivent pas trop comprendre non plus.
[02:22:40] Speaker B: Au début, ils n'ont rien compris.
Au début, tous les dessins animés, tout ça, ça a été vendu pour des bouchées de pain parce qu'en fait, ils ne pensaient pas.
[02:22:52] Speaker C: Ils ne pensaient pas du tout que ça marche comme ça.
[02:22:53] Speaker B: Exactement.
Il y a énormément de gens qui, quand ils ont appris, ils ont été extrêmement surpris.
[02:22:59] Speaker A: Et déçus.
[02:23:00] Speaker B: Non, non, mais après, je ne suis pas sûr que le gros de la population... Enfin, je ne sais pas, je ne m'y connais peut-être pas assez sur ce sujet, mais je ne suis pas sûr que la grande partie de la population japonaise sait que la France aime autant. Mais par contre, les gens de l'industrie, eux, le savent.
[02:23:19] Speaker C: Et puis surtout, en fait, il y a ce cliché comme quoi tous les Japonais aiment les mangas, les animés, mais pas du tout, en fait. La plupart...
La plupart ne s'y intéressent pas forcément.
[02:23:28] Speaker B: Par contre, là où on se trompe souvent, c'est qu'en France, on a ce truc d'anime, manga, c'est pour les enfants, alors qu'au Japon, pas forcément.
[02:23:40] Speaker C: En fait, nous, on a regardé, tu vois, on parlait de Senseïa tout à l'heure, c'était pas du tout destiné aux enfants au Japon. C'était un truc pour ados, tu vois. Alors que moi j'ai vu Senseïya, j'avais 5 ans, ça m'a trauma.
[02:23:55] Speaker B: Non mais le pire c'est quand tu penses que Ken, le survivant, ça passait au couteau de Ken.
[02:24:01] Speaker C: C'était pas du tout pour les enfants.
[02:24:02] Speaker B: Ah non ? Non, c'était ultra violent.
[02:24:05] Speaker C: Après écoute, on est toujours là, on n'est pas...
[02:24:07] Speaker B: On n'a pas été trop trop traumatisés.
[02:24:10] Speaker A: On est tous anxieux par contre.
[02:24:12] Speaker C: C'est vrai, c'est un truc qu'on a en commun.
[02:24:15] Speaker B: Il y en a qui font du.
[02:24:16] Speaker C: Mélange de black metal et de... Non mais... J'ai revu récemment des épisodes, je sais plus si c'était Senseïa ou Ken le surnévant, mais c'est ultra violent quoi. Et c'est sombre.
[02:24:30] Speaker B: Ah bah Ken surtout, c'est hyper...
[02:24:32] Speaker C: C'est des visions complètement post-apocalyptiques. C'est chaotique.
[02:24:38] Speaker A: Et c'est très adulte.
On va parler un petit peu de la suite musicale.
[02:24:43] Speaker B: Ah oui, une autre culture que tu aimes bien.
[02:24:45] Speaker A: Voilà, Sigur Rós. Je crois que c'est la première fois qu'on nous en a demandé du Sigur Rós.
[02:24:49] Speaker B: Je crois que c'est la première fois qu'on va passer du Sigur Rós.
[02:24:51] Speaker A: Je sais qu'on en a déjà parlé, nous.
[02:24:52] Speaker C: Alors ça risque un peu d'endormir tout le monde, parce que ce que je disais tout à l'heure, c'est que je ne savais pas que vous alliez passer les morceaux.
Si j'avais su, j'aurais peut-être choisi des trucs un peu plus pêchus pour être plus raccord.
[02:25:02] Speaker A: C'est très bien que tu aies choisi.
[02:25:04] Speaker C: Siguros, c'est un vrai univers.
[02:25:05] Speaker B: J'adore Siguros.
[02:25:07] Speaker C: Ah bah tant mieux, moi aussi.
[02:25:09] Speaker B: Je les ai vus au... C'était au Grand Rex, je crois. Il y a quelques années et j'avais trouvé ça incroyable, ils jouaient avec des écrans devant eux et tout, c'était magique.
[02:25:20] Speaker A: Alors si je ne me trompe pas, que je me remette bien dans le bain, parce que moi je ne suis peut-être pas le plus grand spécialiste, mais Siguros c'est bien ce chant avec...
[02:25:28] Speaker B: Il chante en... Sa langue ?
[02:25:30] Speaker C: Ouais, ça dépend.
[02:25:31] Speaker B: Il y a des trucs en islandais.
[02:25:33] Speaker C: Des trucs en leur propre langue un petit peu, et j'ai un truc similaire dans l'ACS aussi, il y a des morceaux qui ne sont pas en français, qui sont en espèce de vocalises un peu improvisées, mais je fais en sorte que ça sonne comme des vraies paroles. Donc il y a des gens qui me demandent, ouais c'est quoi les paroles de ce morceau ? Et bien il n'y en a pas ! C'est un peu la même approche, il y a pas mal de groupes, il y a Cocteau Twins aussi, il y a Dead Can Dance aussi, ils utilisent ce genre de... c'est pas vraiment de l'impro vocal, mais c'est une liberté par rapport à un texte. Mais Sigur Rós aussi, ils ont ce truc.
[02:26:11] Speaker B: Et alors comment t'as découvert Sigur Rós ?
[02:26:15] Speaker C: C'était à la même période que Solaire, c'était un peu dans le même package.
Et j'ai découvert ce morceau que tu vas passer en premier. Au début je pensais que c'était une chanteuse, parce qu'il ne chante qu'en voix de tête. Et quand j'ai appris que c'était un mec, j'ai dit « waouh, c'est incroyable ». Et c'est un des morceaux qui m'a le plus touché dans ma vie. C'est un morceau qui m'accompagnera toute ma vie je pense.
Ça dépend vraiment des moments. Dans les moments où tu es bien, je pense qu'il va t'apaiser.
Mais dans les moments où t'es un peu dans le bad, tu vas chialer, mais comme un fou. Il me retourne bien ce morceau. En fait c'est marrant parce que c'est pas de la tristesse, c'est de la tristesse parce que le morceau est tellement positif et tellement beau.
que tu te dis que c'est une beauté qui n'existe pas dans ce monde en fait.
[02:27:12] Speaker B: Ça t'envahit un petit peu.
[02:27:13] Speaker C: Ouais c'est ça.
[02:27:14] Speaker A: Et du coup t'es dégoûté que ça n'existe pas en vrai ?
[02:27:17] Speaker C: Je sais pas, il y a...
[02:27:18] Speaker B: Tu peux toujours te remettre le morceau quoi, ça c'est correct. C'est génial de pouvoir écouter un morceau qui te touche autant.
[02:27:25] Speaker C: Ouais ouais, et puis en plus j'ai une connexion un peu avec l'Islande parce qu'on avait enregistré Shelter, notre album purement showbiz.
en 2013 en Islande et j'ai eu une espèce de coup de cœur énorme sur ce pays. Et depuis on a tourné avec le groupe islandais Kyle & Mikla.
C'est de la Dark Wave.
[02:27:45] Speaker B: Pierre Rodore.
[02:27:47] Speaker C: Trop bien. Donc c'est trois copines à nous. On est super potes. Et je suis allé leur rendre visite plusieurs fois en Islande. Donc maintenant je connais assez bien la ville Reykjavik. Et j'ai croisé Björk plusieurs fois dans des contextes complètement random.
Elle est venue au cinéma parce que la chanteuse de Calaimicla travaille dans un cinéma un petit peu d'art.
Et donc Björk a débarqué dans des tenues incroyables. C'était très impressionnant d'ailleurs de la voir.
[02:28:20] Speaker A: T'es redevenu un enfant ce moment-là ?
[02:28:22] Speaker C: Non mais je sais pas, elle a vraiment un gros charisme.
[02:28:27] Speaker A: On a tellement vu Jean-François que...
Bon on va regarder donc ce petit morceau.
[02:28:33] Speaker C: Ce petit clip de Sigurd. J'aimerais beaucoup que tu prononces le nom du morceau.
[02:28:36] Speaker A: Oh putain ouais bah alors c'est Sven Geninger.
[02:28:38] Speaker C: Sven Geninger. Et bah je crois que c'est un peu comme ça en plus.
[02:28:43] Speaker A: Je sais pas, de toute façon c'est pas grave. Je suis désolé. Ce sera écrit. Avec beaucoup de respect pour évidemment ce.
[02:28:49] Speaker C: Titre et ce groupe.
[02:28:50] Speaker A: Voilà c'est tout. Allez c'est parti.
[02:31:03] Speaker D: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Et tchouuuu ! C'est pas possible.
C'est tuuu ! C'est toi... C'est toi...
Il tue !
[02:36:33] Speaker C: Et tu es là.
[02:37:18] Speaker D: C'est bon.
C'est bon.
à Ah, l'hiver, j'ai envie de prendre ce soir pour moi.
[02:44:42] Speaker A: Eh bien, moi ce clip, je le trouve très très bon.
[02:44:45] Speaker B: Néanmoins, c'était pas un petit peu la messe ?
[02:44:47] Speaker A: Oui, elle est dite grâce à messe. Comme la ville française, M-E-T-Z, vous connaissez je suppose, puisque c'est un groupe qui commence à dater, qui commence à faire son petit... Qui s'est fait une belle place. Et là, c'est encore une fois très original. On ne s'attendait pas à ça. Il y a deux chansons là, en une. Je vous laisserai décortiquer si vous êtes curieux, mais je vous conseille très sincèrement de vous concentrer sur M-E-T-Z. Je vais faire un petit point sur les concerts de cette semaine.
[02:45:13] Speaker B: Qu'est-ce qu'on va pouvoir aller voir cette semaine à part le Hellfest ?
[02:45:16] Speaker A: Il y a le Hellfest, bien évidemment, comme tu l'as dit, ça commence jeudi. C'est jeudi, mais dès mercredi, vous pouvez y aller pour voir Harold Barbet, entre autres. Mais sinon, le mardi 2 juillet, allez, un petit peu dans le futur, il y aura Always, avec deux V, pas un double V, mais c'est deux V, ça se dit quand même Always, à l'Élysée Montmartre.
Les Brésiliennes reviennent, elles seront du côté de Trabendo, je ne sais pas si ce n'est pas complet, mais si vous ne connaissez pas, je vous conseille, il est tard, je n'arrive plus à parler. Corey Taylor, je ne sais pas où il en est, dans ses animations.
[02:45:48] Speaker B: Lui non plus, il ne sait pas.
[02:45:49] Speaker A: Où il en est. Le pauvre ! On est avec lui bien sûr, parce qu'on l'aime beaucoup, mais normalement, il sera donc le mardi 2 juillet à l'Olympia. Me First and the Gimme Gimmes ! Oui, ils sont toujours là. Ils seront à la machine du Moulin Rouge. Pareil, je vous conseille d'y aller parce qu'on les avait vus nous, je crois, à Bilbao.
Peut-être. Je crois que c'était quand j'étais en train de boire un verre tout en haut là.
[02:46:08] Speaker B: Ah non, ça c'était Rammstein.
[02:46:09] Speaker A: Ah oui ? T'en souviens bien quand même.
[02:46:12] Speaker B: C'est les flammes qui se reflétaient dans tes pupilles très sombres.
[02:46:16] Speaker A: Il y aura, alors ça j'adore, ça je pense que je vais y aller à ce concert parce que ça me donne vraiment très envie, c'est Teenage Drift avec Angel Dust et Goose Away qui seront à Petit Bain. Extraordinaire. Le jeudi 4 juillet il y a Hot Mulligan qui sera au Backstage by the Mill donc c'est du côté de Pigalle. Le vendredi 5 juillet il y aura Escape the Fate à Petit Bain.
[02:46:35] Speaker B: Avec Craig.
[02:46:38] Speaker A: Le fameux Craig, je dirais pas son nom de famille, mais vous le connaissez. Il y aura John Osborne, au Café de la Danse. C'est elle, hein ?
[02:46:49] Speaker B: Ouais, je crois bien. C'est la chanson qui m'est venue à la tête.
[02:46:54] Speaker A: A priori, on fait pas erreur.
[02:46:55] Speaker B: Café de la Danse, ça peut être très sympa.
[02:46:57] Speaker A: C'est très beau le Café de la Danse, j'adore cette salle. En plus, on peut s'asseoir assez facilement, donc c'est le côté pratique. Et enfin, samedi 6 juillet, il y a Garbage au Grand Rex. J'ai demandé.
[02:47:08] Speaker B: Ah oui, parce que j'allais te dire, j'étais pas au courant, mais ça je veux bien y aller moi.
[02:47:11] Speaker A: J'ai demandé. Et puis j'ai demandé à ce qu'elle vienne aussi ici.
[02:47:14] Speaker B: Ça j'aimerais bien aussi.
[02:47:15] Speaker A: Ce sera malentendu, elle est peut-être dans son appartement parisien.
[02:47:17] Speaker B: J'aimerais tellement la rencontrer.
[02:47:19] Speaker A: J'aimerais vraiment beaucoup, beaucoup aussi la rencontrer. Je pense qu'elle a beaucoup, beaucoup de choses à raconter.
[02:47:23] Speaker B: Elle n'aura pas la salope dans sa poche. Je me permets juste de rappeler qu'il y a aussi, alors du coup, c'est pas la semaine d'après, mais cette semaine, il y a Crocise au Trianon. Ce sera le week-end prochain, allez-y, voilà.
[02:47:39] Speaker A: Et alors là, c'est là où j'ai bien travaillé parce que j'ai marqué qu'il fallait faire gagner des places, mais j'ai pas noté la date. C'est pour G. Lucas, c'était à la Maroquinerie, ça je m'en souviens très bien de l'endroit, mais c'est demain. Je crois que c'est demain.
[02:47:49] Speaker B: Ah bon ?
[02:47:50] Speaker A: Je crois que c'est demain soir. Donc si vous avez envie d'aller voir ce groupe, si vous ne connaissez pas, on va vous passer un clip, donc vous allez pouvoir découvrir, c'est complètement ouf.
[02:47:57] Speaker B: Voilà, et Marcel va vous dire, Junkhead dans le ch'meule, va vous dire quand elle est la date.
[02:48:01] Speaker A: Voilà, et Sideshow en tout cas, c'est lui qui a d'ailleurs récupéré les places pour pouvoir vous les offrir, donc vous pouvez même le remercier, ce fameux Junkhead, et c'est des places pour vous. Vous m'envoyez un petit e-mail, on fait ça rapidement, pierre-rstlss.com, vous nous mettez votre nom et votre prénom, comme ça on peut envoyer tout de suite à la liste ceux qui seront tirés au sort, c'est juste incroyable. Et je vous conseille d'aller sur notre Instagram, on offre des places pour aller voir Thaï Heart's Murder, ça aussi c'est juste monumental. On a plein de billets de concerts à vous offrir.
[02:48:33] Speaker B: J'ai l'impression que c'est moi qui ai la barbe à blanche, mais c'est toi le Père Noël.
[02:48:39] Speaker A: Bon allez, on regarde justement un clip de G.Luca, je connaissais pas. Franchement, j'ai bien aimé. Je crois que je vais voler les places de Marcel.
[02:48:47] Speaker D: Allez hop ! C'est la destruction ! C'est ma prison ! C'est la mort ! C'est la mort ! C'est la mort ! C'est la mort ! C'est la mort ! C'est la mort ! C'est la mort !
[02:49:44] Speaker A: C'est la mort !
[02:49:44] Speaker D: C'est la mort !
[02:49:45] Speaker C: C'est la mort !
[02:49:45] Speaker A: C'est la mort !
[02:49:46] Speaker C: C'est la mort !
[02:49:46] Speaker D: C'est la mort ! C'est la mort ! C'est la mort ! C'est la mort ! C'est la mort ! C'est la mort ! C'est la mort !
[02:49:49] Speaker A: C'est la mort !
[02:49:50] Speaker D: C'est la mort !
[02:49:50] Speaker C: C'est la mort !
[02:49:51] Speaker D: C'est la mort ! C'est la mort !
[02:49:52] Speaker C: C'est la mort !
[02:49:52] Speaker D: C'est la mort ! C'est la mort !
[02:49:53] Speaker C: C'est la mort !
[02:49:53] Speaker D: C'est la mort ! C'est la mort !
[02:49:54] Speaker C: C'est la mort !
[02:49:55] Speaker D: C'est la mort !
[02:49:55] Speaker A: C'est la mort !
[02:49:56] Speaker C: C'est la mort !
[02:49:56] Speaker A: C'est la mort !
[02:50:00] Speaker D: C' TRAP IS SILENT ! C'est parti ! C'est mon monde, c'est mon pays C'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est moi, c'est Musique d'outro J'espère que vous allez bien.
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est parti ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[02:56:33] Speaker C: En.
[02:56:34] Speaker A: Berlin à l'instant, donc les vieux de En Berlin.
[02:56:36] Speaker B: Et attention, ça veut pas dire qu'ils sont en voiture.
[02:56:40] Speaker C: J'avais cru ça.
[02:56:41] Speaker A: En Berlin. Oui, je le dis à ma façon. Avec ce titre qui s'appelle Walk Alone, je vois que Victorien a bien aimé. Effectivement, ça donne un petit peu de bonheur dans les oreilles. Mais ce qui est certain, c'est que mon petit Victorien, il va falloir que tu te fasses un compte Instagram parce que pour jouer sur Instagram, malheureusement, je ne peux pas faire autrement.
Je m'en vois désolé. Donc, on fait les jeux à l'antenne quand on peut. Et Tie Hard, c'était la semaine dernière. Il me semble qu'on nous ferait des places, non ? Je me souviens plus.
[02:57:09] Speaker B: Je ne sais pas.
[02:57:09] Speaker A: Je ne sais plus.
Nous sommes ce soir donc avec Neige d'Alsace et je tiens encore une fois à applaudir le travail et puis merci.
[02:57:17] Speaker C: Monsieur d'être venu et puis d'être resté surtout.
[02:57:21] Speaker A: Elle a vu la longueur de cette émission.
[02:57:26] Speaker B: On a une technique maintenant, on met de la nourriture comme ça, ça les oblige à...
[02:57:29] Speaker C: J'ai mangé de délicieux onigiris, grâce à vous.
[02:57:33] Speaker A: Ah bah ça c'est Ben, moi je mets des gypsies, des trucs où je...
[02:57:36] Speaker C: Moi j'aurais pas pu mieux choisir.
[02:57:38] Speaker B: Mais moi j'essaie de m'adapter aux invités.
[02:57:40] Speaker A: Tu es formidable Ben, merci.
[02:57:43] Speaker B: Et on peut parler de, en parlant de l'amour du Japon, on peut parler de ce magnifique display qu'ils ont fait.
[02:57:49] Speaker C: Oui, on t'a posté sur Instagram. J'étais vachement surpris parce que je savais qu'on avait quand même pas mal de fans au Japon, mais apparemment il y a une hype qui est en train de se faire autour du nouvel album au Japon là. Donc en fait, quand on tape Alcest sur Twitter, la plupart des commentaires ils sont en japonais, parce que les japonais utilisent beaucoup Twitter et ils relaient à mort...
ils postent en fait plein de photos de leur achat du disque et tout et les magasins de disques ont fait des énormes displays Alceste avec nos photos et qu'ils écrivent Alceste en japonais. C'est complètement fou. Ça me fait trop plaisir vu que je suis fan de Japon.
Du coup j'espère que je pourrai parler japonais sur scène la prochaine fois qu'on ira, ce serait cool. Ils me voteraient lamentablement. Ah non ça devrait le faire ça quand même. Je pense qu'ils vont applaudir poliment.
[02:58:41] Speaker B: Peut-être qu'ils vont pas comprendre que tu parles japonais. Parce qu'ils disent que tu peux pas parler japonais du coup ils... Ça bloque ouais.
[02:58:50] Speaker A: C'est une culture pas entière au Japon.
[02:58:52] Speaker C: Et oui, on a la chance d'avoir un petit peu de public là-bas.
[02:58:56] Speaker A: Et puis c'est un pays où on vend encore des disques, je veux dire, il y a encore des grands magasins de disques.
[02:59:01] Speaker C: Ils achètent du CD, pas du vinyle, du CD.
[02:59:03] Speaker A: Et est-ce que tu sais pourquoi ?
[02:59:07] Speaker C: En grande partie, c'est parce qu'ils ont un système de vote pour les groupes d'idoles, où dans chaque exemplaire de CD, on va pouvoir faire un vote pour son idol préféré. Du coup, les gars achètent des stocks de CD pour que leur idol préféré reste dans le groupe. Moi, je trouve ça complètement fou. J'y connais rien à la culture idol, mais je trouve ça dingue. Du coup, les gars se retrouvent avec des piles de CD chez eux.
qu'ils n'écouteront pas, c'est juste pour pouvoir voter.
[02:59:38] Speaker A: On va faire ça avec nous. On va sortir toutes nos émissions sur un CD.
[02:59:42] Speaker B: Pour que les gens puissent voter.
[02:59:42] Speaker A: Et puis on va voter si on peut rester l'un ou l'autre.
[02:59:45] Speaker B: Je crois que les CD vont nous rester sur les bras pires. Je suis désolé de te dire ça, mais faut que ça marche avant quand même. Faut que les gens nous aiment. Faudrait que les gens nous aiment.
[02:59:57] Speaker A: C'est pas le cas.
[02:59:59] Speaker B: Les gens nous détestent. En tout cas, moi je te déteste.
[03:00:05] Speaker A: Bon, ce septième album d'Alceste, il est sorti vendredi, il s'appelle Les Chants de l'Aurore, encore une fois, c'est un beau voyage, c'est une belle expérience.
[03:00:13] Speaker B: Je pense que ça aussi, ça fait que ça marche au Japon, le nom de l'album et la cover.
[03:00:18] Speaker C: Il y a des titres en japonais aussi, j'ai pas essayé d'en capter.
Il y a Komorebi pour le premier morceau, qui est un mot-concept. Ça veut dire la lumière qui passe à travers les feuilles des arbres. En un seul mot.
Est-ce que c'est pas poétique ça ? Ouais franchement.
[03:00:32] Speaker A: Mais c'est balèze aussi.
[03:00:32] Speaker B: C'est un peu comme le pétricor. Le pétricor qui a l'odeur de la pluie sur la poussière. Tu sais en été quand c'est sec et que... Ah ce truc dégueulasse.
[03:00:44] Speaker A: J'adore cette odeur !
[03:00:46] Speaker B: Ça s'appelle le pétrichor.
[03:00:49] Speaker A: Je ne sais pas à quoi ajouter à ça, ça m'a un peu perturbé.
[03:00:52] Speaker B: Dis un mot, un mot concept à toi.
[03:00:55] Speaker A: Non, je pense qu'un mot concept s'il ne faut pas, tu sais, après on va fermer la chaîne tout de suite. Donc, j'ai des petits problèmes de pensée.
[03:01:02] Speaker B: Donc, nouvel album sorti le 21 juin qui est excellent, on vous le rappelle, n'hésitez pas à aller l'écouter.
[03:01:07] Speaker A: Il faut l'écouter, de toute façon, que vous connaissiez ou pas, que vous aimiez ou pas. Il faut en fait vivre l'expérience une fois et vous allez voir, vous allez forcément tomber amoureux, vouloir connaître plus si vous ne connaissiez pas Alceste avant. Et vous allez adorer, puisqu'en concert, vous allez repasser, donc on le disait, à l'Olympia. La date, c'est tu... ?
[03:01:24] Speaker C: C'est le 6 décembre.
[03:01:25] Speaker A: Le 6 décembre. Faut se dépêcher parce qu'il n'y en aura pas pour tout le monde, donc encore une fois, juste allez prévenez vos amis, la famille, maman est bienvenue bien évidemment et je vous conseille à tout le monde de venir, c'est un moment qu'on peut partager.
[03:01:36] Speaker B: On peut venir avec sa maman et généralement les mamans aiment.
[03:01:40] Speaker A: Moi je suis venu avec ma mère à pas mal de concerts, tu l'as.
[03:01:43] Speaker B: Vu plein de fois.
[03:01:44] Speaker A: Après elle se souvient bien de toi.
Est-ce que dans toute cette expérience, qu'est-ce que tu aurais à conseiller ? Je sais que c'est une question de merde, mais qu'est-ce que tu aurais à conseiller à toutes les jeunes qui ont envie de faire de la musique ?
[03:01:59] Speaker C: Alors figure-toi que c'est une question qu'on m'a posée assez souvent aussi. Et la seule chose que j'aurais envie de dire à quelqu'un qui commence la musique, c'est de n'en faire qu'à sa tête et de ne pas hésiter à proposer une musique, même si elle est différente, même si elle est très personnelle, je pense qu'il ne faut pas hésiter à faire les choses à sa manière.
En tout cas, c'est ce qui a marché pour moi. Je ne pensais pas du tout qu'en faisant une musique aussi particulière, ça puisse toucher autant d'autres personnes. D'ailleurs, je ne pensais même pas que d'autres personnes achèterait des disques et en fait on réalise rapidement qu'au plus la musique que l'on compose est personnelle et au plus on a de chance que les gens s'identifient aussi. Parce que les expériences personnelles qu'on va vivre, on vit un petit peu tous les mêmes choses quoi. Donc même si c'est très intime, on va quand même pouvoir toucher d'autres gens et pas faire de compromis. Ça c'est important aussi.
En fait, il ne faut pas viser le succès. Quand on est dans un groupe, il faut vouloir exprimer quelque chose de sincère.
[03:03:09] Speaker A: C'est à ce sujet que je parlais de sincérité.
[03:03:12] Speaker C: Et avoir une vision.
Avoir une vision aussi, c'est important. De ne pas vouloir faire comme l'autre groupe qui fait ça. Non, il faut vraiment avoir sa vision. Sa propre vision.
[03:03:21] Speaker B: Et ça, c'est valable même en dehors de la musique, je pense que c'est.
[03:03:24] Speaker C: Dans le cinéma.
[03:03:27] Speaker B: Dans toutes les choses un peu artistiques, même si c'est pas facile au début, il faut avoir confiance dans son... Même.
[03:03:34] Speaker C: Si tout le monde te dit que tu vas pas y arriver, que c'est une idée de merde et tout.
[03:03:37] Speaker B: C'est ce que j'allais dire parce que souvent le plus gros ennemi c'est les gens qui disent ah non...
[03:03:41] Speaker C: C'est un peu ce qui nous est arrivé. Alceste a été très incompris dans ses débuts.
Et quelque part c'est bien parce que ça nous a donné peut-être encore plus envie d'aller plus loin. Et par contre c'est vrai qu'il y a un moment où ça se débloque et il y a assez des choses chouettes.
[03:04:01] Speaker A: Autre question qui vient de me venir, mais quand tu crées un groupe, est-ce qu'il faut aussi avoir le concept global qu'on voit dans le futur ? Ou est-ce que ça vient avec... Moi.
[03:04:11] Speaker C: J'Aime plutôt parler d'identité du groupe, de vraiment proposer un univers, proposer une vision, quelque chose qui n'est pas seulement de la musique.
[03:04:21] Speaker A: Qui te représente à tous les niveaux.
[03:04:22] Speaker C: Ouais aussi, un univers esthétique, une marque de fabrique forte. Pas juste des gars qui répètent ensemble. Il faut qu'il y ait vraiment un univers complet.
[03:04:34] Speaker B: Et je pense qu'il faut aussi...
pas se dire que tout doit être défini dès le début et aussi un peu apprendre à vous connaître dans un groupe, apprendre à se connaître les uns les autres et un peu voir la somme de ce que vous êtes.
[03:04:50] Speaker C: C'est très particulier parce que dans le contexte d'Alsace, vu que je compose toute la musique, c'est particulier. On n'est pas un groupe qui jam en fait. Moi, je n'ai jamais jammé de ma vie.
je suis très très dans l'écriture et la partition, une fois qu'elle est écrite, elle ne bouge plus jamais. Il n'y a pas d'impro en fait. Et je sais qu'il y a d'autres groupes qui fonctionnent complètement différemment et c'est super bien.
Ils font tourner des riffs. Ah bah tiens, je vais essayer ça, tu vois. Nous, c'est pas du tout comme ça. C'est pour ça, tu vois, j'ai pas forcément de conseils à donner au niveau de l'écriture, mais c'est plutôt au niveau de la prise de risque. Il ne faut pas hésiter. Je pense qu'il y a tellement de groupes à l'heure actuelle, il y a tellement de gens qui font de la musique, que si tu vas faire quelque chose qui ressemble à le groupe de ton voisin, ça ne va pas forcément te rendre service.
[03:05:39] Speaker B: Après, il faut que ce soit sincère.
[03:05:41] Speaker C: Ça, tu ne peux pas le forcer.
Enfin, je sais pas.
[03:05:47] Speaker A: Non, non, je suis d'accord.
[03:05:48] Speaker C: Tu vois, parfois des groupes comme Ghost, je me demande si ça n'a pas tout été orchestré depuis le début. Tu vois, où le mec ne s'est pas dit... Tiens, pour que ça marche...
[03:05:57] Speaker A: J'ai peur ébène, parce que bon, c'est son sujet préféré.
[03:05:59] Speaker C: Enfin, tu vois, si vraiment il n'y a pas eu un décortiquage de comment.
[03:06:02] Speaker A: Un groupe... Moi, je pense qu'il y.
[03:06:03] Speaker C: A une grosse fabrication. Après, il n'y a aucune critique de ma part, c'est juste... Je pense que ça a été mûrement réfléchi.
[03:06:11] Speaker B: De toute façon, dans la musique, il y a aussi de tout. Les gens peuvent chercher des choses différentes.
Il y a des gens, ils vont trouver des artistes ou des musiciens qui vont trouver un plaisir dans réussir à créer quelque chose d'extrêmement efficace. Et même si ça passe par un formatage ou des trucs comme ça, il y a des gens, ce qui leur plaît, c'est plus la création d'un concept. Et il y a des gens qui vont chercher à plus exprimer quelque chose qu'ils ont au fond d'eux et faire tout ce travail de développement et de rechercher jusqu'à réussir à exprimer de la manière la plus, entre guillemets, la plus pure l'émotion qu'ils voulaient donner au début. Tout est respectable. Après, c'est puisque il y a des gens qui veulent des choses plus produites et plus surproduites, je veux dire, dans le sens du travail. Et il y a des gens qui vont chercher des choses beaucoup plus C'est dur à dire parce qu'il n'y a pas un jugement de valeur entre les deux. C'est juste des choses complètement différentes, comme on peut aimer danser sur de la danse et aller à côté, regarder un ballet où c'est des choses complètement différentes, mais qui peuvent être touchantes de manière différente.
[03:07:30] Speaker A: Donc soyez juste, c'est rapide. Osez faire les choses.
[03:07:32] Speaker C: Après voilà, c'est juste... C'est un très très humble conseil. J'ai pas les secrets de la réussite. Des fois ça tient à pas grand chose, des fois c'est un...
[03:07:43] Speaker B: C'est des rencontres aussi.
[03:07:46] Speaker C: Mais en tout cas, il y a beaucoup de groupes en général et de gens qui font de la musique, donc c'est sûr que je pense qu'un petit peu d'originalité et de prise de risque. Et c'est un peu ce que je reproche à la scène métal, c'est ce côté dont on parlait tout à l'heure, toujours d'être dans la noirceur, dans la lourdeur, c'est un truc qui est quasiment systématique, alors qu'il y a moyen d'exprimer tellement d'émotions différentes. Grâce à la guitare saturée, à une musique qui est forte en volume, C'est pas obligatoire d'être dans la noirceur et dans la colère, il y a tellement de choses possibles. Après, il y a des artistes comme Devin Townsend qui ont fait vraiment des choses extrêmement différentes.
Je crois que c'est un de ses premiers albums, Ocean quelque chose, Ocean Machine je crois, qui était quasiment Shoegaze aussi.
[03:08:36] Speaker A: Lui il a tout château en plus.
[03:08:38] Speaker B: Non mais en plus toi tu parles vraiment du métal dans le sens black metal où c'est toujours avec des codes quand même très... Ouais ouais, et après.
[03:08:45] Speaker C: C'Est quelque chose que je respecte parfaitement, tu vois le black metal que j'écoute il est très... très sombre aussi mais il n'y a rien qui empêche de... Pour moi il n'y a vraiment que la sincérité qui compte. Si tu veux faire de la musique pour être riche et pour être connu et tout ça... Je sais pas. J'ai l'impression que ça se ressent.
[03:09:05] Speaker B: Oui, après il y a des gens que ça ne dérange pas, mais après je pense que si tu veux que ça dure dans le temps, la sincérité est un peu nécessaire.
Je pense.
[03:09:15] Speaker A: Oui, complètement. J'ai essayé de réfléchir, parce que je me dis, il y a des trucs...
[03:09:18] Speaker B: Peut-être que tu es en train de.
[03:09:21] Speaker A: Dire, mais alors, corne. Non, tu connais mon avis sur l'ensemble du truc. Mais là, je pensais plus aux pop stars, etc. Tu vois, où il y a des interprètes. Et donc, en fait, même s'il y a des choix de sujets, etc., c'est pas forcément... C'est peut-être plus construit pour que ça marche. Après, c'est pas la même volonté quand tu les écoutes. C'est-à-dire que tu les écoutes pas pour grandir ou pour... Tu les écoutes parce que t'as envie de te distraire. C'est ça.
[03:09:40] Speaker C: C'est pas du tout pareil.
[03:09:41] Speaker B: C'est comme pour les films, tu peux aller voir des blockbusters parce que t'as.
[03:09:46] Speaker C: Envie d'être ultra pointu. T'as pas forcément envie tout le temps d'écouter de la musique ultra sérieuse.
C'est pareil, j'écoute des trucs de New Wave, super dansant, super léger.
[03:09:58] Speaker B: J'adore parce que même quand il écoute des trucs un peu guilty, ça reste des trucs assez pointus.
[03:10:07] Speaker C: Je peux te trouver, je pense, des trucs vraiment... Si, il y a des trucs que j'adore en vieil house, tu vois, genre Robin Hess, tout ça. Ça me parle, ça. Ou même Nightcrawlers, tu vois. Je suis assez fan de ça. C'est un peu stylé.
[03:10:22] Speaker A: C'est de la danse quoi.
[03:10:25] Speaker C: C'est le truc de quand j'étais gamin tu vois. 90 compil dance machine quoi. Je sais pas si c'était sur les compil je pense pas mais je sais plus.
[03:10:36] Speaker B: On gardera ça comme seul ref de Alceste.
[03:10:44] Speaker A: En tout cas merci infiniment, attention ne se quitte pas encore, juste on rappelle qu'il faut aller acheter vos tickets pour aller voir Alceste à l'Olympia, c'est le 6 décembre si j'ai bien retenu la date. Je vois quelqu'un dans le chemin qui avait dit « ah putain je croyais que c'était sold out ». C'est le moment de passer l'information à tout le monde s'il vous plaît.
[03:10:59] Speaker B: Ça ne serait tardé, dépêchez-vous.
[03:11:02] Speaker A: Et on va regarder un petit morceau, puis après on discute d'un petit bonus.
[03:11:07] Speaker B: Quel morceau ?
[03:11:08] Speaker A: Alors, c'est le morceau « Saphir » d'Alceste.
[03:11:11] Speaker C: Qui est un petit peu notre ESO Space à nous. Notre tube.
[03:11:15] Speaker A: C'est le tube, c'est celui qui est gravé en tout cas pour l'instant comme.
[03:11:18] Speaker C: Étant le morceau fort. C'est notre final countdown.
[03:11:22] Speaker B: Du coup, c'est un morceau que vous jouez quasiment à chaque fois ?
[03:11:24] Speaker C: En fait, on pensait pas qu'il marche à ce point-là. En fait, c'est un morceau assez simple dans sa structure. Couplés, refrains assez efficaces et forcément, c'est les morceaux qui ont tendance à plus fonctionner. Du coup, bah oui, c'est un morceau qu'on joue quasiment à tous les concerts maintenant.
[03:11:42] Speaker B: C'est chouette. Ça, il faut rester jusqu'à la fin du concert pour l'avoir ?
[03:11:47] Speaker C: Non, pas forcément. Mais c'est un de ces morceaux dont il n'y a pas de paroles aussi. On dirait qu'il y a des paroles, mais il n'y a pas de paroles. C'est un acte de talent.
[03:11:57] Speaker B: Donc écoutez bien les paroles et puis on fait une explication de texte à la fin.
[03:12:52] Speaker D: Merci à mes Tipeurs et souscripteurs ! Yeah, yeah, yeah C'est pas la guerre ! Sous-titrage Société Radio-Canada C'est parti ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[03:19:34] Speaker A: Oh que c'est mignon, ça sentait un peu la Californie, ça sentait un peu les cigalous. On était bien, moi j'ai envie de me baigner. Bah baigne-toi. J'en ai marre, c'est la fin de l'année, moi j'ai envie d'aller en bord de Méditerranée, moi j'ai envie de retourner à la maison. Plus, plus.
[03:19:46] Speaker B: Bah non, on va aller à Walfest.
[03:19:47] Speaker A: Bah ça sent comme le bord de Méditerranée mais à Marseille. J'adore Marseille, attention nos fans, je suis un grand grand fan de cette ville. Je préfère Marseille avec son Provence d'ailleurs. Ça c'est pour toute la merde. On connaît la bataille qu'il y a là-bas pour ça, on s'est jamais compris.
[03:20:03] Speaker B: Tu préfères pas aller en Avignon ?
[03:20:06] Speaker C: En avignon !
[03:20:09] Speaker A: J'ai dit en avignon, mais c'est dans le Vaucluse...
[03:20:13] Speaker C: Je suis pas d'avignon exactement, mais de bagnole sur scène, c'est pas...
[03:20:17] Speaker A: C'est un peu plus au-dessus.
[03:20:18] Speaker C: C'est un tout petit peu plus au-dessus.
[03:20:19] Speaker B: Y a des jolies voitures là-bas ?
[03:20:21] Speaker C: Avec des bières ?
[03:20:27] Speaker A: En tout cas, encore une fois, mille merci, bravo pour ce que tu fais, bravo de toute cette sincérité et de le faire, c'est tout quoi, c'est cool et les gens sont très heureux, je peux t'assurer, donc il faut continuer.
[03:20:40] Speaker B: Très impatient d'aller vous voir à l'Olympia du coup.
[03:20:43] Speaker A: Grave !
[03:20:44] Speaker C: On va booker tout ça.
[03:20:48] Speaker B: Ça va être un beau moment.
[03:20:50] Speaker A: On se mettra à l'entrée pour dire à tout le monde de crier certaines choses. Puis bon, en plus toi tu danseras.
[03:20:56] Speaker B: Donc... Moi je serai sur scène donc je pourrais pas m'occuper de ça Pierre. Je suis désolé mais c'est un peu mon jour.
[03:21:04] Speaker A: T'inquiète, je distribuerai des tracts. Merci à tout le monde, d'ailleurs merci aussi à toutes les personnes qui ont regardé, les nouvelles personnes qui se sont inscrites. J'ai vu aussi qu'il y a eu quelques primes et subs, je sais pas quoi, comment on dit ? Merci énormément à vous, merci de votre soutien. Vous savez que c'est en allant au concert et en consommant la musique métal et alternative rock qu'elle peut vivre tout simplement et que c'est grâce à vous uniquement que la musique existe.
Et ça c'est important de le savoir. Donc voilà, n'hésitez pas à faire tourner les infos et à partager tout ce que vous adorez. Nous compris évidemment, même si vous nous détestez, c'est l'occasion. Tout ce que je peux vous souhaiter, c'est une bonne semaine, aussi beaucoup de courage. N'hésitez pas, là tout de suite, à rejoindre notre page YouTube. Je vois qu'elle s'est affichée dans le ch'meule. Cliquez dessus, sinon vous tapez bangbang.restless sur YouTube, vous tombez sur notre page et vous avez toutes les rediffs, tout le DVD.
et puis quelques petits bonus parfois, voilà, c'est intéressant.
[03:22:00] Speaker B: Vous pouvez aussi rejoindre notre Discord pour une exclamation Discord ou en lien sous cette vidéo.
[03:22:05] Speaker A: Vous pouvez discuter entre vous et puis faire la promo de votre groupe, c'est l'occasion. Et on va souhaiter un bon Hellfest.
[03:22:11] Speaker B: À tous ceux qui vont à Hellfest. On vous rappelle que la semaine prochaine, il y aura une émission spéciale dimanche soir où vous pourrez retrouver toutes les interviews des gens que nous aurons rencontrés pendant ces quatre jours.
[03:22:22] Speaker A: Voilà. Et s'il n'y en a pas, bah... Non, il y en aura.
[03:22:24] Speaker B: C'est qu'on sera morts.
[03:22:28] Speaker A: Enfin. J'avais presque envie de dire Alléluia. Vous le savez aussi, chaque fin d'émission, c'est l'occasion pour les groupes qui ne sont pas diffusés ou dont personne ne parle.
[03:22:43] Speaker B: Pas facile celle-là.
[03:22:45] Speaker A: C'est la fin de l'émission, je suis.
[03:22:46] Speaker B: En train de me fatiguer. On t'a envoyé un clip, viens. Et donc vous m'envoyez vos clips via.
[03:22:49] Speaker A: Instagram et je fais un tirage au sort et là cette fois-ci c'est Ali TV qui fait un titre qui s'appelle Edifying Light. Et voilà donc je le diffuse, n'hésitez pas encore une fois si vous avez un groupe, vous envoyez. tout simplement le clip, pas besoin de me faire tout un texte, tout un blabla, juste le clip, c'est plus simple pour me pour le retrouver de toute façon. Donc vous envoyez ça et puis comme ça je fais un tirage au sort et chaque dimanche il y a l'un d'entre vous qui a diffusé, que ce soit quelque chose d'ultra pro ou tout simplement un nouveau groupe qui s'essaye, je le fais complètement pour tout le monde, voilà c'est tout.
Non mais moi je suis comme ça, la liberté aussi, c'est un moment d'exposition, c'est important.
[03:23:26] Speaker B: Voilà, et plus de surprises aussi.
[03:23:28] Speaker A: Ça peut arriver. Non là franchement c'est vachement bien.
[03:23:31] Speaker C: Ah bah tant mieux.
[03:23:31] Speaker A: Enfin depuis le début on a passé que des bons trucs. Du coup tu me fous un doute. Bon allez, encore une fois merci, bravo Alceste.
[03:23:38] Speaker C: Merci à vous, merci.
[03:23:39] Speaker A: Merci mille fois, bravo Ben et puis bonne semaine, bon courage.
[03:23:43] Speaker C: Bonne semaine et merci à ceux qui ont regardé l'émission.
[03:24:35] Speaker D: Est-ce que c'est ce que tu m'attends ? L'insulte, l'insulte des couleurs, ce que je veux ne sera pas de l'extrême. Je vais être si puissante que tu deviendras plus loyale.
[03:24:47] Speaker A: Arrête !
[03:24:48] Speaker D: Tu commences, tu finis. Je n'ai pas besoin d'une autre ligne pour être moi-même. J'ai fait trop de choses que tu n'as jamais réalisées. Regarde ce que je entends, je ne serai jamais un proche.
Revenge will be so stunning Come on, don't be shy You shoot me, hang on tight My concern is growing You will never make it Just prove you're right My boy, I'm here to sweet death Feel asleep until you're brave Let the circus sit You're my special guest Happy to see you dance.
[03:28:12] Speaker C: Un pour le caillou.
[03:28:16] Speaker B: Deux pour le spectacle.
Et voilà, c'était mon souvenir.
[03:28:36] Speaker A: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon... N'hésitez pas à vous abonner !