Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Bonjour.
[00:00:00] Speaker B: C'est moi Orson Welles.
[00:00:04] Speaker C: Pas mal, non ? C'est français.
[00:00:26] Speaker B: Là je crois que ça marche. Il y a quelqu'un qui a eu peur.
[00:00:29] Speaker C: Il y a des gens qui viennent nous attaquer ici. Bienvenue à vous toutes, à vous tous. J'espère que vous allez bien. J'espère que le week-end s'est merveilleusement bien passé. Des concerts, de l'amusement, de la liberté, du repos. C'est aussi important de se reposer et de profiter de sa famille, de ses amis et de tout ce qu'on aime. La semaine a été peut-être difficile, mais voilà venu le moment de vous libérer. Des rires et des chants. C'est ça. D'un monde joli, d'un paradis.
[00:00:53] Speaker B: Tout le jour, le printemps.
[00:00:54] Speaker C: Voilà, voilà.
Dans tous les cas, merci, merci mille fois d'être présente et présent, de soutenir le métal, de soutenir cette émission, de soutenir le projet et de le comprendre. C'est pas mal aussi, parce que c'est pas forcément la chose la plus simple a priori. Toujours est-il qu'il s'est passé beaucoup de choses cette semaine.
[00:01:12] Speaker B: Oh oui Pierre !
[00:01:13] Speaker C: Il y a eu des concerts, moi je vais commencer par le mien parce que lundi je suis allé voir Love Letters, mais j'en parlerai plus tard parce que ça a été un moment assez impressionnant. J'expliquerai tout ça Pendant l'émission, voilà. Mais je vais te laisser parler parce que... En dehors de tout ça... Ah bah si, je peux dire, quand même. Ah bah non, j'allais oublier. J'allais oublier. Tout à l'heure, à partir de 15h, j'ai participé au Metal Combat, qui soutient la scène française, qui permet aux groupes de venir s'inscrire. Il y a eu plus de 70 groupes qui se sont inscrits, quand même. Donc ça veut dire qu'en France, il y a quand même beaucoup, beaucoup de mouvements autour de la scène métal. Et ça, c'est quand même plutôt cool. Donc bravo déjà à tous ces groupes. et merci à toute l'équipe de Metal Kombat. Là, il va y avoir une finale en live et il faut acheter vos places parce que ça va se passer en direct et en live du côté de Paris. Donc prenez le renseignement sur Metal Kombat comme Mortal Kombat. C'est bien sûr le jeu de mots et le petit clin d'œil à vous qui êtes geek ou pas. J'ai une copine qui m'a dit que.
[00:02:09] Speaker B: Je ne comprends pas.
[00:02:09] Speaker C: Je lui ai dit mais si c'est un jeu vidéo à la base.
Donc voilà.
[00:02:14] Speaker B: D'ailleurs il y a un petit visuel.
[00:02:16] Speaker C: Qui... Ah oui, qui fait comprendre. Mais en tout cas voilà, beaucoup beaucoup d'amour et de courage pour ces personnes qui se battent.
[00:02:23] Speaker B: D'initiatives.
[00:02:24] Speaker C: Et ils ont des tonnes de cadeaux, mais des trucs de ouf. Il y a au moins 4-5 photographes professionnels qui vont faire des photos gratos. Il y a 4-5 studios d'enregistrement qui ont offert la possibilité au groupe de venir enregistrer, de mixer. Après, il y a vraiment beaucoup de choses. Des festivals, c'est assez énorme. Donc c'est une super belle initiative.
Allez donc vous inscrire sur les réseaux sociaux pour suivre leur actualité. Métal, combat, combat avec un K. Voilà, tout simplement.
[00:02:49] Speaker B: Un Mortal Kombat.
[00:02:50] Speaker C: Exactement. Sinon, qu'est-ce qu'il s'est passé cette semaine ? Ah bah si, je suis allé voir Jack White.
Alors, il va bien à Jaco ? Écoute, je l'ai rencontré, brièvement certes, mais il est hyper sympa.
Il est hyper gentil, très souriant. Il avait un sourire grand comme ça, il a joué avec un enfant dans la rue devant le pop-up store qu'ils ont ouvert pour l'occasion de sa venue en concert. D'ailleurs, il est en train de jouer, donc on lui souhaite bonne chance. Un bon concert ! Figure-toi que je m'attendais... Alors j'aime beaucoup Jack White, j'aime beaucoup les White Stripes, j'aime beaucoup la raconteur de Dead Weather, tout son univers, et je m'attendais à quelque chose quand même de très bluesy. Il est vénère.
Ah elle est pas contente, c'est hyper violent, j'étais méga surpris, hyper acide, ça envoie, il chante toujours pareil, il crie pas, mais musicalement parlant, vous en prenez plein la gueule, et j'étais à La Cigale, et franchement, incroyable, incroyable, superbe concert, superbe public, tout était bien, donc voilà, moi j'ai passé une bonne semaine, voilà.
[00:03:51] Speaker B: Eh ben très bien Pierre !
[00:03:53] Speaker C: Et toi ?
[00:03:53] Speaker B: Je m'entends plus maintenant. Non mais j'essaye de régler, il y a des trucs un peu chelous dans le son mais bon.
[00:03:59] Speaker C: Bon les gens entendent je pense.
[00:04:01] Speaker B: Oui bon en tout cas j'espère que vous nous entendez bien.
Moi j'ai eu la chance d'aller voir le concert du côté de l'Olympia. Ah oui. Ça souffle très fort.
[00:04:13] Speaker C: — Ah, je crois que c'est au niveau des prises en bas.
[00:04:15] Speaker B: — Ah, c'est ça ?
[00:04:15] Speaker C: — Faudra voir ça après.
[00:04:16] Speaker B: — D'accord. Parce que là, ça souffle... C'est insupportable. C'est mon micro, donc, qui déconne.
Je suis allé... Attends.
[00:04:24] Speaker C: — Tu veux celui-là ?
[00:04:24] Speaker B: — Regarde, c'est à dire, prends le mien. — Si je fais ça... Ah bah là, c'est mieux.
[00:04:28] Speaker C: — De toute façon, moi, je gueule.
[00:04:31] Speaker B: Je suis allé du côté de l'Olympia voir le concert de Straight from the Path, Periphery et Spiritbox.
[00:04:44] Speaker C: Une affiche qui est déjà particulière.
[00:04:46] Speaker B: Une affiche de douceur et d'appel à la paix.
[00:04:53] Speaker C: Moi ce qui m'a surpris c'est Périphérie au milieu. Parce que c'est un énorme groupe quand même Périphérie.
[00:04:57] Speaker B: Exactement. En fait, ce qui est drôle c'est que les deux premiers parties sont sur la scène depuis plus longtemps que Spiritbox. Mais c'est Spiritbox la tête d'affiche. Après ils ont dit, il y a Spiritbox qui a dit qu'ils étaient honorés que les groupes aient accepté de venir faire la tournée avec eux.
et du coup c'est quand même plutôt... c'est vrai que c'est plutôt sympa.
[00:05:16] Speaker C: Bah oui.
[00:05:18] Speaker B: Bah, Straw From The Path, c'est Straw From The Path, toujours efficace. Comme ça ? Voilà, la petite tartichette. Drew en forme comme jamais, il fait des petits sauts de cabri et tout ça. Donc c'était bien. Ils ont joué leur nouveau morceau Kubrick Stair, qu'on avait déjà diffusé la semaine dernière.
[00:05:39] Speaker C: Je te coupe, mais c'est vrai qu'il fait un peu Petit cabri parce que j'ai regardé 2-3 vidéos sur notre flux Instagram, j'ai regardé des petites chèvres qui sautent dans tous les sens, c'est vrai qu'ils ressemblent un peu à ça.
[00:05:51] Speaker B: Voilà c'est ça, sauf qu'ils chantent pas comme le chanteur de Glasjo même s'il est fan. Et ensuite du coup donc ils sont passés, après il y avait Périphéries qui sont arrivés.
périphérie, gros son massif, ça joue, ça chante tout bien. Il y a quand même eu ce petit moment, il manque pas d'humour les périphéries, alors le chanteur il avait un espèce de...
Combinaison, suite, jogging, tracker, truc de sport là, survête, voilà, c'est le mot que je cherchais. Survête, match haut et bas, noir avec des fleurs, des espèces de roses. En satin ? Non, c'était pas en satin, mais avec des grosses chaussettes qui remontaient par-dessus. C'était assez incroyable. Il y a quand même eu ce moment où les deux guitaristes, enfin deux des guitaristes, ceux qui étaient aux extrémités, se sont mis à courir et à sauter, se taper dans la main et passer de l'autre côté. Ils ont fait ça aller-retour. Ah bah comme, je sais pas comme quoi, mais c'était assez incroyable.
Et voilà donc il y a eu ça, bon petit set de périphérie, bien marché, le public à fond, le public était vraiment là aussi pour eux. Alors moi j'avais peur que ce soit au détriment de... mais en fait non, j'ai l'impression que le public était là pour tout le monde.
Il y a quand même cette dernière chanson où le chanteur de Periphery a quand même dit ce sera le titre le plus heavy que vous allez entendre ce soir.
Bon, il s'est trompé, puisque après est arrivé Spiritbox, et Spiritbox a tué le game avec un son mais ultra massif. Un show avec donc écran vidéo, voilà. Moi j'ai eu un peu de mal à rentrer dedans parce que le show a commencé, donc il y avait une intro. Après, ils arrivent, ils font un titre, et ils repartent. Sauf le batteur, mais tout le monde quitte la scène.
pendant une espèce de petite interlude et puis ils reviennent...
[00:07:59] Speaker C: Le batteur il joue ?
[00:08:00] Speaker B: Non, non, le batteur il fait rien. Il attend parce que juste il peut pas sortir parce qu'il est au milieu d'un praticable derrière sa batterie au milieu de la scène. Alors du coup tout le monde s'en va et puis ils reviennent et puis ils font un morceau puis ils s'en vont. Puis ils reviennent...
[00:08:18] Speaker C: Un petit coup d'oxygène ?
[00:08:19] Speaker B: Bah je sais pas mais ça a été ça toute la première moitié du set.
Et moi j'ai eu vraiment du mal à rentrer dedans parce que je trouve que ça a tué le rythme. C'est bien quand même quand t'arrives que d'enchaîner au moins 2-3 titres. Parce que déjà t'as une intro qui dure de plombe, t'as un titre et puis ça s'arrête, et puis ça revient, et puis ça s'arrête.
j'ai trouvé ça un peu dommage ce côté ce côté rythme chelou et puis du coup je me suis quand même posé plein de questions c'est que du coup c'était un show donc c'est hyper je pense que toutes les toutes les lights et les vidéos c'est calé sur sur la musique il y a beaucoup de il y a beaucoup de track, et il y a aussi beaucoup de processing, de tout est très traité, et c'est vrai qu'il y a quand même une grosse partie du set où j'arrivais pas trop à savoir qui faisait quoi, qui jouait quoi, même en regardant on comprend pas trop, j'en ai parlé avec des gens qui sont musiciens, ils m'ont dit « ouais, on comprend pas trop quoi ». Et je trouve, alors qu'elle chante incroyablement bien, on le sait parce qu'on a vu plein de trucs où elle chante, voilà, mais on a presque l'impression qu'elle ne chante pas. Enfin, on sait qu'elle chante, mais la voix, elle est tellement traitée et tout ça qu'il n'y a pas ce côté. Et du coup, je me suis posé cette question.
Je trouve qu'un débat... La suite du set, la deuxième partie, elle a dit on n'a pas beaucoup de temps, on va enchaîner. Et là, ça a enchaîné et j'ai trouvé ça beaucoup mieux.
Il y a même le chanteur de Stroke on the Path qui est venu faire un petit featuring sur un titre, ça c'était sympa. Sur leur dernier single, No Loss No Love, c'est ça ? Voilà, il est venu et il avait bien la patate et c'était très très agréable. Il se passait un petit peu plus de choses parce que du coup il y avait un peu de jeu, un peu d'inattendu, c'était moins...
parfait mais du coup plus vivant. Moi j'ai aimé et du coup je me suis posé cette question de cette recherche maintenant que les musiques sont très produites et tout ça je pense que les artistes ils cherchent à proposer la même chose que sur album en live Et en fait je sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose, je sais pas si c'est ce que le public attend ou si c'est ce que les artistes attendent, et je me demande si c'est...
Est-ce que c'est obligatoire ? Parce que je trouve qu'avec un système son de live et tout ça, ça peut pas être...
aussi parfait que sur l'album et est-ce qu'il faudrait pas aller chercher autre chose ou est-ce qu'il faut... voilà. Alors qu'est-ce que vous en pensez vous ? Est-ce que quand vous allez en live vous voulez que ce soit exactement la même chose que l'album ? Est-ce que vous voulez entendre exactement la même chose ou est-ce que vous cherchez un truc différent ? Est-ce que si c'était pas exactement la même chose ce serait moins bien ? Si c'était aussi... je parle pas de...
que ce soit moins efficace et tout ça, mais s'il y avait moins de petits sons, mais que c'était aussi groovy ou aussi lourd ou aussi tout ça, est-ce que ça vous irait ? Qu'est-ce que vous en pensez ? Et aussi des scènes où, du coup, là, la scène, il y avait juste la batterie sur un praticable avec des écrans et il n'y avait plus rien sur scène. Du coup, je trouve qu'il y a aussi un côté très vide qui à la fois est intéressant et à la fois est un peu...
Je trouve que ça déshumanise un peu la... Donc voilà, qu'est-ce que vous en pensez ? Dites-nous si vous, à vos yeux, c'est important que ce soit la même chose que sur l'album ou est-ce que vous attendez en live qu'on vous propose un truc différent, quitte à ce qu'il manque quelques sons ou des choses comme ça, voilà. Qu'est-ce que vous en pensez ? Dites-nous dans les commentaires, voilà, ou dans le shmul tout de suite.
[00:12:19] Speaker C: Évidemment, et puis partagez ce petit débat avec les gens qui sont autour de vous, parce que j'en suis sûr que tout le monde a son petit mot à dire quand même là-dessus, puisqu'il y a les vieux, je pense, un petit peu comme nous, qui aimons les trucs peut-être plus bruts et plus directs, plus francs du collier, et les plus jeunes qui ont envie de quelque chose de très produit, je suppose. Bon, il y a peut-être cette différence, après c'est à vous de nous le dire.
On va vous passer un petit Spiritbox pour ouvrir le bal de cette émission. Ce titre-là qu'on aime bien, on soutient de toute façon Spiritbox, on apprécie énormément ce groupe. Donc on va passer ce No Loss No Love. Et puis on vous souhaite encore une fois la bienvenue. Tu peux y aller !
[00:14:09] Speaker A: C'est génial !
C'est bon, c'est bon !
I do the worst thing for you This is the stage, I'm screaming for more I want it all, all the stories of what I own Oh.
[00:19:33] Speaker C: Que j'aime bien moi ça je sais c'est mignon c'est tout choubidou c'est comme ça mais moi je suis je suis fan voilà je suis fan et j'avais envie de le placer c'est sorti il y a plus de sept jours donc je sais je suis coupable mais j'ai tellement aimé cette chanson que je me suis dit qu'il fallait que je la place là pourtant en termes de choix et il y a eu beaucoup de sorties cette semaine alors ça s'appelle Je ne me demandais pas d'où ils viennent, c'est juste que j'adore le son. C'est ce que j'allais te demander. Ça sert à rien, tu sais que le travail c'est pas mon fort. Mais par contre, écouter et dire « ton fort c'est ton faible » ça m'émoustille. Retrace the lines avec Dopamine, voilà. C'était plutôt enjoué. J'ai juste envie de dire que c'était joyeux, c'était mignon. Et puis voilà, c'est tout, il y avait des belles couleurs. Ils dessinent un petit peu comme les Hunter Chicari dans leur kilp. Parce que j'ai quelques problèmes de prononciation.
Ben, bon on est tout seul là. Amélie est partie à Londres, elle a dit tant pis pour vous.
[00:20:32] Speaker B: C'est Gladys qui est partie à Londres.
[00:20:33] Speaker C: Non Gladys était à un concert.
[00:20:35] Speaker B: Non, Amélie, elle a une tartiflette.
[00:20:38] Speaker C: Ah oui, pardon, alors Gradis est à Londres, Amélie a une tartiflette, ou une raclette, ou une fondue, bref, on s'en fout, il y a du fromage. Enjoy, bon, on lui fait des bisous, parce qu'il est très très fatigué, il a eu une grosse semaine de boulot.
[00:20:50] Speaker B: Didier est en vacances.
[00:20:51] Speaker C: Didier est en vacances, voilà.
[00:20:52] Speaker B: Et Marseille, il a pas fini ses devoirs, du coup, il est privé d'émission.
[00:20:57] Speaker C: Eh oui, parce qu'on a de belles surprises à vous offrir. Cette semaine, si tout se passe correctement, mercredi soir, je m'engage hein, mais bon, je le dis quand même, vous aurez droit à... — Le premier jour de la journée. — Oui, c'est vrai, 17h30.
[00:21:10] Speaker B: Non, peut-être même avant.
[00:21:13] Speaker C: Pendant cette semaine, mercredi normalement, vous aurez le droit de découvrir notre interview de Architects avec le chanteur. On lui a posé de nombreuses questions et il se livre vraiment beaucoup sur qui il est aujourd'hui et toutes les choses qu'il a subies. Et on lui pose des questions sur son chant parce qu'on lui a dit « dis donc, maintenant tu sais chanter ? » Pardon !
[00:21:34] Speaker B: Non mais c'est vrai, on a parlé un peu de l'évolution sonore de l'Architexte.
[00:21:38] Speaker C: Voilà.
[00:21:40] Speaker B: Surtout au niveau de la voix.
[00:21:40] Speaker C: D'après moi, c'est assez intéressant et ce qu'il dit, vraiment, c'était cool. Le mec est vraiment très gentil. Donc voilà, ce sera à vous. Mercredi, Marcel est en train de travailler dessus. Et là, il est donc l'heure... DU FLASHBACK !
Bon allez, ça va être très court puisque c'est moi qui vais en parler et je vais les lire parce que c'est Gladys qui les a écrites. J'ai fait un petit tri parce qu'elle m'a mis toutes les sorties qu'il y a eu dans la semaine. Bon ça on s'en fout.
[00:22:09] Speaker B: Nous on préfère rigoler.
[00:22:10] Speaker C: On préfère dire des conneries plutôt que d'être sérieux. Là on va parler de Helen Williams, la chanteuse de Paramore.
On connaît normalement cette chanteuse, on connaît Paramore, on connaît ce qu'elle a fait aussi à côté en solo. C'est donc une énorme rockstar. Et bien sachez que ce n'est pas la seule dans sa famille puisque son grand-père, oui son grand-père de 78 ans, se lance dans la musique. Il s'appelle Rusty.
On n'est pas loin de Crusty. Parce qu'il vit dans une cage.
Pas mal, pas mal, je l'ai. Eh bien, il vient de sortir son tout premier album, voilà, qui s'appelle Grand Man. J'ai pas écouté à quoi ça ressemble, donc je vous laisserai aller checker ça. C'est donc une affaire de famille, tout est parti de Zac Faro, batteur de Paramore, qui a dit « Mais oui, mais ton grand-père, c'est quelqu'un, il faut qu'il fasse un album ! » Imaginez un petit peu comme si on découvrait Ozzy Osbourne aujourd'hui.
[00:23:04] Speaker B: Peut-être que Sharon est sur le coup.
[00:23:06] Speaker C: Peut-être que Sharon est sur le coup. Moi je me demande surtout s'ils se sont pas inspirés des Simpsons. Avec le grand-père c'est Abraham il s'appelle. Peut-être qu'ils chantent des trucs sur les siestes, je sais pas. Quel genre de musique s'ils montrent ? Il y a 13 titres enregistrés. C'est surtout à ça que j'ai pensé. Ils m'ont laissé dehors.
[00:23:29] Speaker B: Il y a des gens qui disent « Il est où mon Gilles Debré ? » Alors excuse-moi. Gilles Debré ? Piotr ?
[00:23:36] Speaker C: Dzień dobry, Ben.
[00:23:38] Speaker B: Voilà, c'est bon.
[00:23:40] Speaker C: Excusez-nous.
[00:23:40] Speaker B: C'est vrai, on n'a pas fait le classique.
[00:23:42] Speaker C: Mais normalement, c'est ce qu'il dit.
[00:23:43] Speaker B: C'est vrai que nous, on ne parle pas polonais.
[00:23:46] Speaker C: Ouais. Enfin, je connais trois mots. Elle déclare, Elle Williams, « Je ne l'avais jamais entendu jouer, quelques morceaux que ce soit, mais là, au piano, ça donne du très très bon. J'ai envie d'en entendre plus. » Voilà. Mais elle a dit aussi que bon, elle aimerait qu'il arrête. Non, parce que c'est peut-être pas bon pour sa santé. Je pense qu'elle prend soin de lui, c'est tout. C'est une bonne personne, Elle Williams.
[00:24:08] Speaker B: Si il fait des grosses tournées et qu'il prend de la coke et tout, ça va pas bien se passer.
Une bonne idée, ça.
[00:24:14] Speaker C: Bon, cet album a commencé à être composé en 72. Il était jamais trop tard pour le sortir. Non, mais des fois, il faut mieux prendre ce temps. Après, si c'est nul... Autre news !
[00:24:23] Speaker B: Ah ouais, bah c'est discret, Pierre Lafeuille, comme ça.
[00:24:25] Speaker C: Oui, bah écoute, c'est caché derrière mon morceau de bois.
C'est un petit peu comme mon idiotie qui est cachée dans mon cerveau, ça se voit à peu près pareil.
[00:24:33] Speaker B: Ça dépasse par les oreilles.
[00:24:36] Speaker C: Motorhead ! Motorhead qui vont sortir leur propre café, alors ça ne ramènera malheureusement pas à la vie les Mickey et le Mister.
[00:24:43] Speaker B: Il est torréfié avec les cendres de...
[00:24:45] Speaker C: Non ça va ! T'imagines... Je le bois, il est chaud !
[00:24:52] Speaker B: Il a le goût de petit chanteur.
[00:24:53] Speaker C: Il s'appelle le Speed Freak. Voilà, je ne sais pas quoi vous dire là-dessus, c'est juste une information.
[00:24:58] Speaker B: Alors c'est Freak, F-E-R, F-R-E-A-K. Ouais, F-R-E-A-K. Pas Freak F-E-R-R-C.
[00:25:06] Speaker C: Non.
[00:25:06] Speaker B: Parce que là, ça sent un peu le Speed Freak quand même.
[00:25:08] Speaker C: Alors ouais, après maintenant, ceux qui restent de Motorhead sont quand même très gentils. J'adore Mickey D, mais il aime quand même l'argent aussi. On peut le comprendre. Qui n'aime pas l'argent...
[00:25:17] Speaker B: On ne peut pas lui en vouloir.
[00:25:18] Speaker C: Mais oui, si on en avait, on.
[00:25:20] Speaker B: Ne serait pas là.
[00:25:20] Speaker C: Mais je crois que c'est parce que depuis qu'il a arrêté la drogue, il boit beaucoup de café. Je crois qu'il y a une histoire comme ça.
[00:25:24] Speaker B: Ah ouais, il a le droit.
[00:25:26] Speaker C: C'est mieux le café en même temps. Que le speed. Bah ouais, par exemple. Sinon, une dernière news parce que j'ai dit il n'y en a pas beaucoup. C'est concernant David Dreyman, le chanteur de Disturbed. Ou AAAA.
Je peux vous dire qu'il a dit, il a déclaré « I was bluffed by Kendrick Lamar ». Il a été bluffé par la performance de Kendrick Lamar au Superbowl.
Et il a dit « Je rêve de bosser avec lui sur un morceau ». Je vous laisse imaginer le mash-up.
[00:25:58] Speaker B: L'appel du pied.
[00:25:58] Speaker C: Je sais pas ce que ça peut donner mais voilà. Il a dit « Ce serait original pour une fois de mixer le métal et le rap ».
[00:26:11] Speaker B: Ah ouais, bah ça n'a jamais été fait en plus.
[00:26:13] Speaker C: C'est... Merci David Derayman, j'ai envie de dire.
[00:26:16] Speaker B: Lui, il a des idées que personne n'a eues avant lui.
[00:26:18] Speaker C: Eh les enfants, j'ai une idée, c'est du génie.
[00:26:20] Speaker B: Attention, regardez, je vais faire les petits piercings.
[00:26:25] Speaker C: Je vais remettre deux pointes.
[00:26:27] Speaker B: Oh là là, c'est pointu, pointu.
[00:26:28] Speaker C: Bon, sinon voilà, pour la petite info, ils font une grosse tournée de Disturbed pour fêter les 25 ans de The Sickness.
Si ça vous intéresse, pour le coup, à chaque fois on se fout de la gueule de David Rayman et je sais que les gens ne comprennent pas le second degré, mais j'adore Disturbed, je sais, je suis coupable, c'est moi.
[00:26:45] Speaker B: Mais beaucoup de gens adorent Disturbed, après on n'aime pas toutes les chansons par contre.
[00:26:48] Speaker C: Non, c'est vrai qu'il y a des chansons, après c'est beaucoup trop américain sur certains points.
Mais sur scène, c'est vraiment très très bon, voilà, moi j'aime beaucoup.
[00:26:59] Speaker B: Et puis cette reprise de Sound of Silence quand même.
[00:27:01] Speaker C: Et puis finalement, c'est comme si on pouvait revoir Matrix mais en live sur scène.
[00:27:05] Speaker B: Exactement.
[00:27:06] Speaker C: Avec sa veste. C'est bien parce que le mec, son jeu de scène, c'est juste marcher de droite à gauche, mais calmement, tu vois. C'est parce que comme ça, il prend l'air, tu vois, il est aérodynamique.
[00:27:15] Speaker B: Ah bah lui, il est...
He is.
[00:27:17] Speaker C: In the game !
[00:27:18] Speaker B: Il n'a pas besoin de porter un casque, si vous voyez ce que je veux dire.
[00:27:21] Speaker C: Ça serait marrant, un petit duo avec Kendrick Lamar, il porterait comme ça sur ses épaules. Allez Kendrick, on va chanter ensemble !
[00:27:27] Speaker B: Oh putain...
[00:27:28] Speaker C: Imagine Kendrick en bébé. Bon, on va stopper là, voilà, parce que c'était des news inintéressantes et que c'est toujours mieux...
[00:27:35] Speaker B: En tout cas, on remercie Gladys de l'avoir parlé.
[00:27:37] Speaker C: Voilà, on remercie Gladys, non mais merci beaucoup Gladys. Voilà, des gros bisous. Elle travaille d'arrache-pied pour faire en sorte que cette émission soit magnifique, donc on l'embrasse fort fort fort.
Et des bisous à Didi parce que vous voyez bien que quand il n'est pas là, ce n'est pas pareil. Donc on l'embrasse fort, on lui fait un bisou. J'ai vu quelques photos passées de ses vacances, ça a l'air de bien se passer. Son fils danse sur les musiques locales et je peux te dire que ça donne quelque chose. Un pays que j'adore, le Sénégal. On part tout de suite en musique avec du Disturbed. Je me suis dit que le gros classique, pour que tout le monde chez eux, les gens puissent faire...
[00:28:09] Speaker B: C'est l'anniversaire, apparemment.
[00:28:12] Speaker C: « Down with the sickness » dans Bang Bang.
[00:29:11] Speaker A: C'est parti !
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[00:29:53] Speaker C: Sous-titres.
[00:29:53] Speaker A: Réalisés para la communauté d'Amara.org.
[00:30:18] Speaker C: Je peux.
[00:30:19] Speaker A: Voir à l'intérieur de toi que la douleur s'enlève. N'essaie pas de dénoncer ce que tu ressens. Mais tu m'étonnes. Il semble que tout ce qui était bon est mort. Et cette décennie...
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est parti !
Générique de fin BANG!
[00:32:30] Speaker C: BANG!
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est parti !
[00:35:26] Speaker A: C'est parti !
[00:35:46] Speaker C: Ouh, que ça fait peur !
[00:35:47] Speaker B: Oh là là, oh là là !
[00:35:48] Speaker C: Nathan, Nathan ! Nathan, plus de venir nous voir, Nathan ! Nathan, James, à l'instant, c'est un artiste qu'on a déjà beaucoup diffusé dans Bang Bang, en clip, c'est toujours très intéressant. Alors, plus le temps passe, plus j'ai l'impression quand même qu'il ressemble à... à comment le chanteur de Fear Factory, l'ancien ? A Burton, c'est... Ouais, à Burton, Cybèle, effectivement, la petite cigale.
C'est... Bon, je sais pas si c'est positif ou négatif, ça, je laisserai chacun juger, c'est pas beau en tout cas de se moquer, mais ce qu'il fait, moi, je trouve ça très très bien. C'est un peu ce genre d'artiste TikTok, tu vois, qui arrive à faire des trucs tout seul et bon c'est catchy après voilà si on cherche quelque chose de très très recherché c'est sûr que c'est pas le bon le bon truc quoi mais moi en tout cas je suis assez fan et tu sais quoi mon petit Ben ? Je crois qu'il est l'heure de recevoir notre invité Greg Créateur et fondateur de Flibuster !
Ouais, on a des problèmes.
[00:36:50] Speaker D: Non mais c'est bien, c'est bien. Ça met dans l'ambiance.
[00:36:53] Speaker B: C'est bien d'avoir des problèmes ?
[00:36:56] Speaker D: Ça peut aider.
[00:36:58] Speaker C: Des fois d'être fou un peu ça peut aider.
[00:37:00] Speaker D: Ouais, ouais, il y en a qui ont fait des carrières là.
[00:37:02] Speaker C: C'est pas faux.
[00:37:03] Speaker B: Et il y en a qui ont eu des problèmes.
[00:37:04] Speaker C: On va pas rentrer dans les détails. Merci d'être là, merci d'avoir accepté l'invitation déjà.
[00:37:10] Speaker D: Merci de m'avoir invité.
[00:37:13] Speaker C: Et on va essayer de parler de ton univers depuis la tendre enfance et ta découverte de cette musique puisque évidemment tu es fan de métal. En tout cas tu fais partie de ce monde du métal puisque créateur de Flibussier.
J'ai posé la question, on dit bijoutier ou pas ? Ou on n'a pas le droit ?
[00:37:32] Speaker D: Oh si si, on est bijoutier, bien sûr.
[00:37:34] Speaker C: D'accord. Parce que c'était la question que je me posais, est-ce qu'il y a un cadre autour de ce mot-là ?
[00:37:39] Speaker D: Genre un cadre illégal ?
[00:37:40] Speaker C: Ouais, je sais pas.
[00:37:41] Speaker D: Moi j'en sais rien non plus.
[00:37:43] Speaker C: C'est une excellente réponse, je valide.
[00:37:44] Speaker D: Je sais pas du tout non plus, mais on peut dire bijoutier, je fabrique et je vends des bijoux.
[00:37:48] Speaker B: Donc oui, normalement c'est ça.
[00:37:49] Speaker D: Normalement ça doit être dans l'animation. Normalement je pense.
[00:37:53] Speaker C: Vous faites ça depuis combien de temps ?
[00:37:56] Speaker D: Faut pas dire de conneries, on a commencé en 2011. Ouais. 13 ans.
[00:38:03] Speaker C: Surtout que, alors peut-être qu'il y a des gens qui vous connaissent pas, mais pour les gens qui traînent dans le métal et qui sortent beaucoup, c'est un peu quand même un nom référence, Flibussier. J'ai l'impression quand même qu'il y a beaucoup d'artistes. On vous voit un peu partout quand même. Je sais bien que c'est parce que le travail est bon et que parce qu'aussi vous êtes très proche de l'univers métal.
[00:38:23] Speaker D: Ouais, je pense que ça a joué aussi beaucoup, c'est comme on était présent notamment à l'Elfest, mais aussi sur les concerts, sur les machins.
à nous voir, puis on commence à connaître un peu de monde, on participe à des plans à gauche à droite dans le métal, que ce soit via des concours ou comme là, quand tu m'invites, tu vois. Mais oui, effectivement, du coup, on est proche du public. C'est un truc qu'on a voulu faire.
[00:38:43] Speaker C: Dès le début, en plus. C'est important dans ce travail, j'imagine, quand même, de se rapprocher autant des personnes. Alors attention, je vais utiliser des mots, des artistes vitrines.
parce qu'ils portent vos bijoux aussi.
[00:38:54] Speaker D: Ah les artistes entre autres, oui oui bien sûr.
[00:38:55] Speaker C: C'est cool, enfin je veux dire, eux ils sont contents, vous êtes heureux, c'est un travail et c'est pas facile.
[00:39:00] Speaker D: On est super heureux, après on est tout aussi contents et je pense que c'est tout aussi important d'être présent et d'avoir un stand au Hellfest par exemple, où on va vraiment croiser les gens, où quand on participait à la warm-up pareil du Hellfest, d'y aller, d'être présent et de rencontrer les gens quoi.
[00:39:13] Speaker C: En dehors de ça, ça se passe comment quand on veut faire des bijoux ? C'est toi qui crée, qui dessine, comment ça se passe en fait pour créer un bijou ?
[00:39:23] Speaker D: Bah oui c'est ça, on part d'une idée, alors moi le dessin je suis pas un expert, j'ai tout mon métier en fait, je l'ai appris un peu sur le tas, c'est YouTube qui m'a formé. Et voilà, donc après j'ai des idées, j'essaie de les mettre en forme pour pouvoir un peu me représenter ce que ça va être, donc je gribouille un petit peu, et puis après je passe tout de suite par la 3D quoi.
Ok, et ça tu maîtrises ? La 3D ça va, je maîtrise.
On fait en 3D, on fait des maquettes, et puis après on part sur tout le processus.
de maquettes, puis après de production.
[00:39:58] Speaker C: Il y a d'abord une création test que tu reçois, que tu vois, que tu valides.
[00:40:02] Speaker B: Un prototype.
[00:40:04] Speaker D: Oui, on passe souvent par un prototype pour avoir au moins l'objet dans la main, puis pouvoir le tester, voir si ça...
C'est à peu près ce qu'on voulait, si le poids il est bon, si ça se porte correctement.
[00:40:14] Speaker C: C'est compliqué à mettre tout ça en place. Quand on veut créer sa propre marque de bijoux, j'imagine que ce n'est pas une chose facile.
[00:40:20] Speaker B: Je pense qu'il y a deux aspects. Il y a l'aspect création, qui est une chose, et puis après il y a l'aspect commercial qui est, je pense, beaucoup plus compliqué.
[00:40:29] Speaker D: Je ne sais pas ce qui est le plus compliqué. L'aspect commercial, ça prend plus de temps. Il faut le temps de se faire connaître.
[00:40:34] Speaker B: C'est des compétences qui sont un peu...
[00:40:36] Speaker D: Moins marrantes.
[00:40:37] Speaker C: C'est ça, c'est casse-rouille.
[00:40:39] Speaker D: C'est beaucoup moins passionnant de se dire je vends des bijoux quoi. Moi j'aime bien les créer à la base c'est ce que j'ai voulu faire et je me suis entouré de gens qui m'aident à les vendre. Je suis pas un très bon vendeur moi.
[00:40:50] Speaker C: Après chacun son métier c'est comme on dit souvent que malheureusement aujourd'hui en 2025 les groupes sont obligés de faire leur com aussi, ils sont obligés de travailler sur leur image et tout.
[00:40:57] Speaker D: Ouais bah j'essaie de travailler dessus aussi mais...
J'essaie de travailler dessus mais c'est pas le truc où je suis plus à l'aise.
[00:41:03] Speaker C: C'est le truc qui fait chier les artistes en gros ça ?
[00:41:05] Speaker D: Bah ça fait partie du jeu maintenant, le problème c'est que quoi que ce soit, si on veut avoir un peu de portée, on est obligé de passer par là, il n'y a plus beaucoup de métiers.
à part dans le bâtiment et encore, je suis même sûr que dans le bâtiment maintenant, il y en a qui font des émissions où ils font du carrelage et ils ont des clients comme ça.
[00:41:22] Speaker B: Je pense que les entrepreneurs, ils sont obligés de... Ceux qui font, font. Les ouvriers, ils n'ont peut-être pas besoin, mais c'est vrai que les gens qui veulent montrer qu'ils peuvent faire des belles réalisations, ils sont obligés de les montrer aussi. Je pense que ça revient un peu à la même chose.
[00:41:37] Speaker C: Après, la qualité du travail ne se suffit plus à elle-même ? Il y a des fois où il.
[00:41:42] Speaker D: Faut se poser la question. Franchement, il y a des fois où on se demande si la qualité elle est... Moi je pense, parce que pour être présent un peu sur les réseaux, je me dis que...
Si tu fais pas quelque chose de qualité, les gens, ils le voient, quoi. Donc ça peut faire un effet de...
Oui.
[00:41:58] Speaker B: Mais ça reste pas, quoi. C'est que... Si la qualité tient pas au début, tu peux quand même bluffer un peu.
[00:42:04] Speaker D: Tu peux pas faire sembler très... Voilà, c'est ça. Mais tu peux pas faire semblant hyper longtemps.
[00:42:07] Speaker B: Tu peux tromper une fois mille personnes, mais pas mille fois mille personnes.
[00:42:12] Speaker C: Non.
[00:42:12] Speaker D: Mille personnes une fois... Non, c'est pas.
[00:42:15] Speaker C: Ça, j'en sais plus.
[00:42:16] Speaker B: Tu ne peux pas tromper mille fois une personne.
[00:42:21] Speaker C: Mais...
Mais du coup oui bon après le vous chez vous c'est quand même encore une fois ce qu'on connaît de Flibustier c'est la qualité, c'est aussi l'univers, l'univers métal, l'imagerie, tous les dessins sont quand même très... c'est des emblèmes du métal. Les têtes de mort, les... Oui c'est.
[00:42:41] Speaker D: Ce qu'on a voulu faire depuis le début donc on a pris nous le Flibustier pour le côté pirate mais ce qui nous intéressait c'est la tête de mort.
Et tout de suite c'était un peu plus ça quoi.
[00:42:50] Speaker C: C'est quoi ? Qu'est-ce qu'il y a comme imagerie métal que vous faites sortir sur vos bijoux ?
[00:42:54] Speaker D: Bah tiens là je choisis, j'ai une... Comment ça s'appelle ?
[00:42:57] Speaker B: Un médiator ?
[00:42:59] Speaker D: Un plectre en français.
Voilà, t'as des clés avec du kraken, t'as la tête de mort bien sûr.
On a fait le bijou pour l'exposition à la philharmonie, où c'est un espèce de démon qui sort de la philharmonie. Donc oui, le métal ça va être du démon, du métal martelé, puis toutes les symboliques qu'on voit sur tous les posters. Si je regarde même juste autour de nous, on voit bien qu'il y a de la tête de mort. Ça reste un élément fort du métal et de l'imagerie métal en tout cas.
[00:43:34] Speaker B: Comment tu trouves... Déjà, à quel rythme tu trouves des nouvelles idées ?
[00:43:39] Speaker D: Pas assez vite.
[00:43:41] Speaker B: Ouais, c'est compliqué.
[00:43:42] Speaker D: Clairement pas assez vite.
[00:43:45] Speaker B: Et comment...
Qu'est-ce qui t'inspire ? C'est un peu par hasard, enfin déjà il y a tout l'univers avec Fulbusier, il y a aussi tout l'univers pirate comme tu disais, donc il y a aussi les Kraken, les choses comme ça. Ouais, c'est ça, les trucs navals. Mais qu'est-ce qui continue ? Parce que là, ça fait 11 ans.
[00:44:06] Speaker D: 11 ans, ouais, c'est ça.
[00:44:07] Speaker B: 11 ans, qu'est-ce qui continue à te permettre de trouver de l'inspiration ? Est-ce que tu suis les tendances ou est-ce que c'est un peu en fonction de ce qui toi, ce qui te passe par la tête au moment ?
[00:44:19] Speaker D: Alors je suis pas trop les tendances mais je regarde quand même ce qui se fait autour de moi.
[00:44:22] Speaker B: Oui, c'est obligé.
[00:44:23] Speaker D: Je vais regarder et puis voilà. Mais ça peut être dans l'univers de la bijouterie ou ailleurs des fois, il peut y avoir des inspirations n'importe où. Que ce soit...
Là, en ce moment, j'essaye de m'organiser un peu plus et de travailler en collection, ce que je faisais pas du tout avant. À part pour le Hellfest, où tous les ans on avait la collection qui arrivait, mais sinon, moi, généralement, si j'ai une idée de pièce, je la fais, puis voilà. Là, on a une collection qui doit sortir... là, la semaine prochaine. Ou la semaine d'après, je sais plus exactement. Et là, c'est travailler en collection, donc là, on a choisi un univers, on essaye de développer des pièces autour de l'univers. Ce qui est assez marrant aussi à faire.
[00:44:57] Speaker B: Oui parce que du coup tu te mets un thème et puis après tu.
[00:45:00] Speaker D: Cherches assez de temps, tu cherches à.
[00:45:01] Speaker B: Itérer dessus, ça provoque un peu la création quoi.
[00:45:04] Speaker D: Ouais exactement, d'avoir un cadre ça aide toujours à faire de la création quoi.
[00:45:08] Speaker B: Ouais parce que quand t'es libre c'est bien mais du coup un peu trop.
[00:45:11] Speaker D: Libre c'est un peu... Bah oui après t'as vite fait de te dire je ferai ça plus tard, donc se donner une deadline et un cadre ça aide. Là c'est ce que j'ai essayé de faire justement avec la collection, c'est pour ça que je te dis que je créais pas assez, comme j'ai pas de deadline et pas trop de cadre, des fois tu te dis bon bah voilà, tu fais un peu haut dans la dernière minute, là l'avantage c'est que voilà, t'as une deadline donc tu sais que tu dois terminer là, et t'as un cadre donc ce qui te permet aussi d'être créatif mais avec un espèce de guide donc tu perds pas trop dans les... dans tes pensées, dans tes idées quoi.
[00:45:40] Speaker C: C'est quoi un bon rythme ? Excuse-moi.
Si c'est une question à laquelle tu peux répondre, je ne sais pas s'il y a vraiment de bonnes réponses.
[00:45:49] Speaker D: Non, ce n'est pas facile à voir. Moi, j'ai l'impression que quand on sort des choses, ça marche relativement bien quand il y a du rythme.
[00:45:56] Speaker C: Il faut s'alimenter.
[00:45:57] Speaker D: Mais après, j'ai toujours peur de me dire qu'à un moment, ça va peut-être les saouler que j'en sorte une fois par semaine. C'est compliqué à jauger. Je ne prends pas trop la tête, je vais à mon rythme. Je sais qu'on travaille pas mal sur les collabs.
donc avec des groupes maintenant avec le Hellfest et voilà on essaie de rythmer ça et puis entre temps j'essaie de faire des sorties pour hors collab quoi.
[00:46:17] Speaker B: Pour te faire plaisir aussi.
[00:46:19] Speaker D: Voilà c'est ça pour faire le truc que j'ai envie de faire.
[00:46:22] Speaker C: Laissez les petits bonus kiff quand ils sortent.
[00:46:26] Speaker D: Ouais, c'est ça.
[00:46:28] Speaker B: Et sur les collabs, quel impact, enfin, quelle est la marge d'implication ? Est-ce qu'on donne une thématique et c'est toi qui cherche dedans ? T'es assez libre quand même ?
[00:46:41] Speaker D: Alors, ça dépend. Le Hellfest, ils m'ont jamais mis aucune barrière. Eux, ils vont essayer de me limiter sur le nombre de pièces.
Ils n'aiment pas quand il y a trop, qu'ils ne savent plus, qu'ils ne maîtrisent plus la marque. Donc ils ne veulent pas qu'il y ait trop de pièces qui soient lâchées.
[00:46:56] Speaker B: Que ça reste un petit peu exclusif.
[00:46:58] Speaker D: Globalement, ils regardent quand même ce que je fais bien sûr, mais ils ne sont pas à me dire non, il faut que tu fasses ça comme ça ou comme ça. Non, non, il faut avoir ses confiances.
Pour les groupes, généralement, ils te laissent assez libre. Si je parle de la collab qu'on a faite avec Len Marx...
[00:47:11] Speaker B: Il y a des gens qui nous en parlent dans le schmudge, justement.
[00:47:15] Speaker D: De la collab Len Marx que j'ai là. Après, je pense que sur les caméras, c'est compliqué de zoomer. Celle-ci. Là, le seul impératif qu'ils avaient, c'était le masque de la créature, en fait, qu'ils voulaient absolument. Et après, ils m'ont un peu laissé faire. Mais pareil, eux, ils veulent avoir un regard. Les groupes, ils veulent toujours avoir un regard.
[00:47:32] Speaker B: C'est normal, c'est leur image aussi.
[00:47:33] Speaker D: C'est ça, c'est leur image, ils veulent maîtriser.
[00:47:36] Speaker B: C'est plus personnel que peut-être un festival où il y a tellement de créations tous les ans, enfin entre les affiches et tout ça.
[00:47:42] Speaker D: Sur le Hellfest, ils étaient pas mal, ouais.
[00:47:44] Speaker B: Il y a beaucoup de choses, donc s'ils devaient tout contrôler, je pense que ça serait, enfin, ça aurait plus de sens. Mais c'est vrai qu'un groupe, c'est beaucoup plus direct, personnel, quoi.
[00:47:53] Speaker D: Ouais, surtout que ça se fait pas trop, les bacs de groupe aux Etats-Unis, un peu plus sur les gros groupes. Et pour l'instant, en France, ça se faisait pas trop, quoi.
[00:48:02] Speaker C: C'est ça, effectivement, c'est un truc qui est quand même... Aux Etats-Unis, c'est très libéré, les objets qui tournent autour de... Alors qu'ici, bon... Peut-être qu'il n'y avait pas les groupes pour le faire, aussi. Là, il commence à y avoir des gros, gros groupes.
[00:48:12] Speaker D: Il y a peut-être ça, et il y a peut-être aussi toujours la peur de faire... Ils ont toujours la peur que le public les perçoit comme essayant de vendre des trucs, alors qu'en fait, ils essayent de faire des objets pour faire plaisir. Et il y a toujours une partie du public qui dit, ouais, non mais c'est encore de me vendre un truc, un t-shirt...
[00:48:26] Speaker C: Mais ça, c'est les relouts français, ça !
[00:48:27] Speaker D: Oui, bah ouais, c'est sûr, mais...
Et donc les groupes ils ont quand même cette espèce de truc là derrière la tête en se disant ouais faut pas non plus que je passe pour un vendeur. Mon but c'est de faire des 10 et pas de vendre des objets. Alors que là qu'on a fait avec Landmark, ce qu'ils voulaient c'était proposer un truc cool.
[00:48:45] Speaker B: Je trouve que quand il y a faire pour faire et vendre pour vendre et proposer des objets d'exception et là ça devient autre chose je pense que un truc comme ça c'est un bel objet donc il y a moins ce côté si c'est bien fait, si c'est bien fait c'est le caba pour faire les courses Je pense que c'est cool quand c'est un bel objet, que c'est bien réalisé.
[00:49:11] Speaker D: C'est comme ça qu'on les aborde, on dit voilà, nous on va pas vous faire gagner 12 millions d'euros, c'est sûr que non. On va faire une édition limitée. Là on fait 200 exemplaires, généralement c'est un bon chiffre.
Et puis voilà, l'idée c'est de faire un bel objet que les gens seront contents d'acquérir et de garder en souvenir ou de le porter, ça dépend. Il y en a qui le gardent en souvenir précieux, il y en a d'autres qui le gardent. Et si on regarde, c'est que sur les éditions Hellfest, il y a encore des gens qui nous appellent pour les... « Ah oui, mais je voudrais la bague de la première édition que vous avez faite. » Et tout, je fais « Ah non, en fait, c'est pas possible. » Et ils se battent... — C'est le principe de l'édition limitée. — Ouais, c'est le principe des éditions limitées, ouais.
Et c'est ça aussi qui joue sur le côté... Voilà, on essaie de proposer un truc qui soit autre chose que juste un objet vendu à 12 millions de personnes.
[00:49:54] Speaker C: Oui, c'est un objet de collection.
[00:49:56] Speaker D: C'est plutôt cool. L'idée c'est de faire un truc de collection.
[00:49:59] Speaker C: Combien vous êtes aujourd'hui ?
[00:50:00] Speaker D: À travailler ? On doit être dix, une dizaine ? Ouais, 9-10, un truc comme ça.
[00:50:06] Speaker C: C'est beau, ça fait une belle entreprise.
[00:50:08] Speaker D: C'est un peu de monde.
[00:50:10] Speaker C: Et comment on choisit les matériaux ? Comment on sait ce qu'on va mettre où ?
[00:50:15] Speaker D: Les matériaux, nous on ne se prend pas la tête, c'est de l'argent. On fait aussi de l'or de temps en temps, soit par touche ou sur des demandes de clients, on peut faire des versions tout en or. On fait beaucoup d'objets personnalisés aussi. Voilà, on a toujours voulu faire des belles matières.
[00:50:32] Speaker C: Parce que l'argent c'est plus métal que l'or ? C'est plus dans le domaine de la musique métal ?
[00:50:39] Speaker D: C'est plus accessible déjà.
Surtout en ce moment, l'or en ce moment c'est compliqué. En plus c'est des grosses bagues généralement, donc sortir une grosse bague en or ça commence à picoter un peu quand même.
[00:50:51] Speaker C: Et justement ce côté, tu parles de grosses bagues, ça aussi c'est un truc de métalleux d'avoir des grosses bagues en argent, parce qu'on sait bien que dans le rap, c'est plus avec des choses qui brillent.
[00:51:01] Speaker D: Sur le doré.
[00:51:01] Speaker B: Parce que ça brille quand même l'argent, Pierre.
[00:51:04] Speaker C: Oui, non mais je veux dire, je pensais même à des diamants ou des trucs comme ça.
[00:51:08] Speaker D: Ah oui, oui, de l'ice de jewelry.
[00:51:10] Speaker C: Où ils font tout avec des diamants partout.
[00:51:13] Speaker D: C'est moi, ma cam.
[00:51:14] Speaker C: C'est moins métal aussi, non ?
[00:51:16] Speaker D: Beaucoup moins métal, oui. Non, c'est vrai qu'on est plus sur du gris, de l'argent... Des trucs plus bruts, plus... Voilà, là, si j'en ai pas trop des trucs, mais on travaille aussi sur de l'argent, ce qu'on appelle, nous, antique, où là, on est vraiment sur des... On noircit l'argent, on le passe dans un tonneau. On a presque l'impression que ça fait 5 ans qu'elle existe, la bague, alors qu'elle est toute neuve, quoi. Et ça, c'est des matières, voilà, des trucs un peu bruts, baroques, quoi. Enfin, il faut que ce soit...
[00:51:42] Speaker C: Le mec il a cherché sa vague dans les rochers quoi !
[00:51:44] Speaker D: Il l'a pas achetée, il l'a trouvée !
[00:51:47] Speaker C: Putain c'est beau là, j'ai une image, c'est très très beau. Je t'ai demandé de choisir des clips évidemment qui représentent des choses, on va parler de toute ta vie, mais là je suppose que celui-ci remonte quand même à un petit moment puisque c'est Basket Case, The Green Day, le tout premier que je vais diffuser, que tu as choisi. Alors tu m'as dit, j'ai fait des choix mais il n'y a pas de clip, déjà ça c'était le premier truc.
[00:52:11] Speaker D: Ouais, ouais, ouais. En fait, moi, une grosse partie de ma formation musicale, on va dire, si on peut dire ça comme ça, c'est vraiment plus NoFX et Fat Records. Et tous les groupes, c'est Skatecore, enfin c'est... Le problème, c'est que ces gens-là ne faisaient pas de clips. Donc j'ai cherché, il n'y en a pas. Donc on peut trouver des versions live, mais les clips, ça n'existait pas, quoi. Donc je suis allé sur quelque chose d'un peu plus mainstream, et Basket Case, et intéressant parce que c'est un des premiers albums métal que j'ai croisé. C'était une nana qui était avec moi à l'école primaire, qui était sur fan de Green Day.
[00:52:53] Speaker C: C'est top quand même pour déjà être super impliqué comme ça, c'est génial.
[00:52:57] Speaker D: Ouais, ça devait être ça, primaire j'exagère peut-être, collège ça devait être... Non, je te dis ça, non. Oui, c'est ça, c'est le début du collège.
[00:53:06] Speaker C: Bon c'est tout quand même.
[00:53:07] Speaker B: À la jonction quoi !
[00:53:08] Speaker C: C'est vrai que le collège c'est le moment...
[00:53:09] Speaker D: C'est quoi ? C'est 96 ou un truc comme ça je crois ?
[00:53:13] Speaker C: Basket Case ? C'est 94 ! 93 ? 94 ? Peut-être même avant, je sais plus.
[00:53:17] Speaker D: Ouais d'accord, donc c'est ça, j'avais 13 ans.
[00:53:19] Speaker C: Ouais bon donc c'est ça, c'est collège.
[00:53:20] Speaker D: Ouais c'est ça, collège.
[00:53:21] Speaker B: Je vais fact-checker.
[00:53:24] Speaker C: Et ce clip est Ouais et elle, elle était hyper fan.
[00:53:26] Speaker D: Elle était ultra fan et Elle t'a.
[00:53:28] Speaker C: Dit t'écoutes ça !
[00:53:30] Speaker D: Non, elle arrêtait pas d'en parler, elle faisait des dessins, des machins, mais vraiment ultra fan, tu vois, et moi je connaissais pas ce univers, et un jour j'étais tombé dessus, j'avais reconnu l'album, parce que nous on avait montré, j'étais tombé dessus au Monoprix, à l'époque où ils vendaient encore des disques.
[00:53:45] Speaker B: Punaise.
[00:53:45] Speaker C: 94.
[00:53:45] Speaker B: Je viens de vérifier.
[00:53:46] Speaker D: 94, c'est ça.
[00:53:47] Speaker B: Attendez, le fact-checker, notre rédaction de fact-checker vient de me dire 94.
[00:53:52] Speaker D: Et du coup j'ai tombé sur cet album au Monop, et je l'avais acheté, et voilà. C'est comme ça que j'ai découvert.
[00:53:58] Speaker C: Premier album que t'as acheté ?
[00:54:00] Speaker D: Non, je pense pas que ce soit le premier album que j'aie.
[00:54:02] Speaker C: Il y avait quoi avant ?
[00:54:03] Speaker D: C'est pas dans le métal.
[00:54:04] Speaker C: Michael Jackson, c'est un classique généralement. C'est un classique qu'on nous dit souvent.
[00:54:09] Speaker D: Et Jean-Michel Jarre.
[00:54:10] Speaker C: Ah bah c'est bien, ça c'est osé.
[00:54:13] Speaker D: J'ai une vraie phase Jean-Michel.
[00:54:18] Speaker C: Tout le monde a eu ça.
[00:54:19] Speaker D: C'est le plus gros concert du monde Jean-Michel Jarre.
[00:54:22] Speaker B: J'ai jamais écouté Jean-Michel Jarre de ma vie.
[00:54:24] Speaker C: Non mais c'est des artistes qui sont incontournables.
[00:54:25] Speaker D: Il y a trois des plus gros concerts au monde. 15 millions de personnes en juillet. Ou 6,5. 1,5 million à Paris en France.
[00:54:35] Speaker C: Oui c'est vrai.
[00:54:36] Speaker B: C'est la folie.
[00:54:36] Speaker D: C'est du lourd. Il y a que Metallica qui a réussi à faire aussi gros dans le métal.
[00:54:40] Speaker C: C'est Jean-Michel Jarre, le roi du métal, qui aurait pu croire ça !
[00:54:45] Speaker B: Avec oxygène !
[00:54:46] Speaker C: C'est ça, c'est lui, le fameux ! Oui, il faudrait qu'on l'invite !
[00:54:50] Speaker B: Non, métal, ce serait dioxyde de carbone plutôt !
[00:54:53] Speaker D: Voilà, un truc un peu plus...
[00:54:55] Speaker C: Un peu plus moriton !
[00:54:56] Speaker D: Mortel ! Monoxyde de carbone !
[00:54:57] Speaker C: Monoxyde de carbone, exactement ! Voilà, vous avez des idées si vous avez un groupe, essayez de faire une reprise de Jean-Michel Jarmes avec ça dans la thématique. Je te propose qu'on regarde le clip et puis on se retrouve juste après pour continuer à parler de cette jeunesse autour du métal. Green Day !
[00:55:34] Speaker A: Do you have the time to listen to me whine About nothing and everything all at once I am one of those melodramatic fools Neurotic to the bone, no doubt about it Sometimes I give myself the creeps Sometimes my mind plays tricks on me It all keeps adding up I think I'm cracking up Am I just paranoid? Am I just dumb? I went to a shrink To add love like my dreams She says it's lack of sex that's bringing me down I went to a whore He said my life's a bore Joke with my wife, there's no sense breaking her down Sometimes I give myself the creeps Sometimes my mind plays tricks on me It all keeps adding up, I face the truth So I better hope...
C'est parti !
Come get it !
c'est.
[01:01:21] Speaker D: Oh non.
[01:01:54] Speaker C: Ben je fais tout, je fais tout ! Mais Ben, moi je suis pour ce côté un petit peu artisanal, on est là pour du métal, on écoute de la musique, on discute, on est en bonne compagnie, on peut boire des bons cafés, des bons thés, on est quand même plutôt bien.
[01:02:11] Speaker D: On est bien. Jusqu'ici tout va bien.
[01:02:15] Speaker C: On parlait, juste avant de revenir là-dessus, on parlait un petit peu des tendances, etc. C'est vrai que quand on est artisan et qu'on fait des bijoux, on ne peut pas savoir ce que les gens forcément attendent tout de suite. On a les tendances, mais tu as des surprises, tu peux avoir des déceptions malheureusement.
[01:02:29] Speaker D: Oui, il y a des trucs qui plantent complètement.
Mais l'idée c'est que j'essaie pas trop de travailler en tendance, donc je sors des pièces, y'en a qui marchent, y'en a qui marchent moins bien, et puis voilà. Je suis des pièces qui me font plaisir, j'y crois, puis des fois je me plante vraiment lamentablement.
[01:02:47] Speaker C: Et c'est ce qui arrive ! Ça doit pas être le truc le plus plaisant, mais... Non, mais...
[01:02:52] Speaker D: Déjà on a quand même des rythmes de création longtemps, tu vois. Quand un groupe prépare un album, il va mettre du temps et machin, il a un album, s'il le plante c'est compliqué pour lui. Moi je plante une bague, j'en ai une autre qui va venir derrière, enfin c'est moins compliqué.
[01:03:07] Speaker B: Oui tu peux réagir un peu plus vite, tu ressors peut-être... La suivante tu la sors peut-être un petit peu plus vite pour faire français.
[01:03:12] Speaker D: Pour faire tirer plus vite, te faire oublier le... Discrètement on fait oublier celle-là et puis...
[01:03:18] Speaker B: Est-ce que des fois t'as des surprises de créations que tu sors qui marchent pas et qui marchent après ? Tu vois ce que je veux dire ?
[01:03:28] Speaker D: Parce qu'il y a déjà ce cas-là, un truc qui marche pas du tout et on insiste et ça marche. Non, pas vraiment. Si ça marche pas, généralement, dès le début, peu de chances que ça prenne. Et après, on n'a que 11 ans d'existence, donc peut-être qu'il y a des pièces... Mais bon, généralement, on les retire avant.
[01:03:44] Speaker C: C'est déjà pas mal 11 ans.
[01:03:46] Speaker B: 11 ans, 10 employés, c'est... 13 ans.
[01:03:48] Speaker D: Plus je dis 11 ans, c'est pas vrai.
[01:03:51] Speaker B: 13 ans et 10 employés, c'est...
[01:03:54] Speaker D: C'est beau, hein ?
[01:03:57] Speaker B: En France, embaucher des gens, c'est quand même pas...
[01:03:59] Speaker D: C'est dur. C'est facile.
[01:04:01] Speaker B: Les gens ne se rendent pas compte.
[01:04:02] Speaker C: Ça coûte cher.
[01:04:03] Speaker B: Oui, mais c'est ta boîte, tu fais comme tu veux, machin. Non, non, non.
[01:04:10] Speaker D: C'est les responsabilités, après, parce que...
[01:04:11] Speaker B: C'est des paris que tu fais qu'il faut tenir.
[01:04:12] Speaker D: Moi, ça a l'air fun, je fais des bijoux, tout ça, et je me dis, ouais, je peux en planter un, j'en fais un autre. Faut pas que j'en plante de trop non plus, parce qu'au bout d'un moment, j'ai quand même 8, 9 personnes qui...
[01:04:21] Speaker B: Qu'Ont besoin d'être nourris, quoi.
[01:04:22] Speaker D: — Ouais, c'est ça, de rentrer chez eux avec de l'argent, payer leur loyer.
[01:04:25] Speaker B: — Les gens sont vraiment devenus tellement assoiffés d'argent.
[01:04:32] Speaker C: Alors qu'ils pourraient venir bosser gratos, quand même, ça serait un monde des choses.
[01:04:35] Speaker D: — La beauté du geste.
[01:04:36] Speaker C: — C'est de l'art. — Le beau geste.
[01:04:38] Speaker B: L'amour du beau geste.
[01:04:42] Speaker C: Comment tu fais pour recruter les gens qui bossent avec toi ? Tu veux qu'ils soient fans de métal ?
[01:04:47] Speaker D: Pas du tout. Alors ça, c'est pas du tout un impératif. Faut pouvoir subir quand même un peu de métal. On en met un peu de temps en temps.
[01:04:55] Speaker C: J'aime le verbe « subir ». Surtout s'ils doivent aller eux.
[01:04:56] Speaker D: Pour certaines personnes, ils les subissent, clairement. Mais ils osent pas trop gueuler. Des fois, quand je change de genre, des fois, ils font « aaaah ».
[01:05:04] Speaker B: C'est là que tu sais, ah, j'en avais mis un petit peu trop avant.
[01:05:09] Speaker D: Il y en a qui passent mieux que d'autres, il y a des trucs un peu plus vénères, là j'ai découvert, comment ils s'appellent eux ? Les gars de... c'est pas Bollywood ? Non, l'album s'appelle Bollywood ? Bloodywood.
[01:05:18] Speaker B: Ah, le métal indien.
[01:05:20] Speaker D: Oh, j'ai sûr kiffé ce truc-là. Mais du coup c'est vrai que... Ça.
[01:05:23] Speaker C: Fait beaucoup venir le coup.
[01:05:25] Speaker D: Pour certaines personnes c'est un peu beaucoup quoi.
[01:05:27] Speaker B: Bah, vivement que tu découvres Kublai Khan, je sais pas si tu connais ça.
[01:05:31] Speaker D: Non, ça me dit rien.
[01:05:32] Speaker B: Tu vas leur remettre ça, ils vont être contents.
C'est hyper, c'est pas très très intelligent mais c'est bien bourrin.
[01:05:41] Speaker D: Ça va ensemble. Bourrin et intelligent c'est plus rare.
[01:05:46] Speaker B: Il y en a moins.
[01:05:48] Speaker C: C'est un concept.
[01:05:49] Speaker D: Mais on n'est pas sectaire, on met d'autres musiques aussi, on ne fait pas que ça.
[01:05:53] Speaker B: Ouais, un petit jadjou de temps en temps.
[01:05:55] Speaker D: Non, on voit peut-être pas les films !
[01:05:58] Speaker B: Non, on a le droit d'écouter Björk !
[01:06:00] Speaker C: C'est ouvert mais quand même ça reste dans l'univers.
[01:06:05] Speaker D: Quand ma sœur qui travaille avec moi, elle pousse jusqu'à Céline Dion, je veux bien une chanson ou deux, allez vas-y !
[01:06:10] Speaker B: Parce que c'est Céline ?
[01:06:11] Speaker D: Parce que c'est ma sœur surtout !
[01:06:12] Speaker C: Ok, Céline !
[01:06:16] Speaker D: C'est parti !
[01:06:17] Speaker B: Attends, le feat avec Garou quand même ! Garou c'est un peu métal !
[01:06:21] Speaker C: Il a une voix un peu... Peut-être qu'autre chose, bon... Passons.
[01:06:26] Speaker B: On ne l'a jamais vu dans la même pièce que les Mickey et le Mister, donc bon... Oui, c'est vrai.
[01:06:31] Speaker C: J'ai tellement de choses qui me passent dans la tête que je préfère essayer de foncer sur autre chose.
[01:06:35] Speaker B: Je sais que toi, c'est pas les.
[01:06:36] Speaker C: Mickey et le Mister que t'as l'air de dire. Bah oui ! J'ai beaucoup de mal. Vos bijoux, vous les distribuez aussi dans d'autres genres de musique, justement ? Il y a des gens qui sont dans l'électro, qui se sont déjà des.
[01:06:48] Speaker D: Artistes d'un soir là ? Non, en artiste, non. Vraiment, artiste, ça reste autour du rock. Si, on a eu des dégâts plutôt du rap, du coup, pour le coup, qu'on a essayé de... Parce qu'il y.
[01:07:00] Speaker C: En a certains qui ont une image métal, un peu, ouais.
[01:07:01] Speaker D: Ouais, il y en a, mais de plus en plus, de plus en plus. C'est une imagerie qui... Vous en parliez tout à l'heure, des fameux featurings métal et hip-hop qui venaient d'être inventés.
Ouais, il y en a quand même...
[01:07:11] Speaker B: Enfin, que David Drayman vient de... veut inventer.
[01:07:14] Speaker D: C'est même pas fait, encore. Non, c'est pas fait.
[01:07:16] Speaker B: Il a juste dit...
[01:07:17] Speaker C: Il a un concept, en tout cas.
[01:07:19] Speaker D: Donc il y en a de plus en plus, oui. Il y en a de plus en plus qui vont là-dessus. En même temps, ça marche bien, un bon rap. Je parlais de Denmark tout à l'heure, ils le font aussi un petit peu sur leur album. Ça marche. Pourtant, c'est pas mon délire du tout, le rap, pour le coup, mais c'est vrai que ça marche.
Donc voilà, un peu de rap. Electro, non, j'ai pas eu trop de liens. Pourquoi pas.
[01:07:41] Speaker B: Pour les groupes, c'est toi, parce que j'imagine qu'il y a des groupes, c'est toi qui va les chercher parce que tu kiffes et parce qu'ils sont en France et tu te dis, il y a un truc à faire. Ou est-ce que c'est plutôt les groupes qui viennent vous voir ?
[01:07:54] Speaker D: Alors, les groupes, on n'en a pas fait tant que ça. On a fait, donc Len Marx avec qui on a fait la bague, là c'est eux qui sont venus me voir. Il est venu me voir parce qu'il voulait cette bague à créatures pour eux à la base. Et moi j'aurais proposé, je fais bah oui je veux bien vous en faire pour vous mais c'est plus sympa quand même si on en propose pour votre public et donc voilà. Savagelands avec qui on fait aussi deux bagues, là j'ai entendu parler du projet et c'est moi qui l'aurai proposé.
Avec Sylvain Demers-Castel qui s'occupe de ça. Je leur ai dit, moi ça me ferait plaisir de faire partie du projet, je trouve ça cool. Mais du coup, est-ce qu'on ne ferait pas justement une bague ? Du coup, on en a fait deux. Pareil, marche très très bien. Et puis là, on a d'autres collabs qui arrivent. Généralement, c'est moi qui ai proposé. C'est encore moi qui suis assez moteur. À part Ledmark, c'est vraiment eux qui sont venus me voir.
[01:08:49] Speaker B: Mais c'est toi qui a proposé que ça devienne à une échelle de... Oui.
[01:08:52] Speaker D: À la base, ils sont venus me voir pour se faire des plaisirs pour eux, quoi. Ils voulaient chacun avoir la bague, machin, et j'ai proposé de faire la même, mais alors eux, ils ont des pierres dans les yeux, des pierres... Ils ont chacun une... Il y en a que ces diamants en saphir, ils ont chacun leurs couleurs, un peu comme les biomanes.
[01:09:07] Speaker B: C'est-à-dire comme les Power Rangers, mais... Oui.
[01:09:10] Speaker D: Les Power Rangers, pour les plus jeunes. Mais ouais, ils ont fait chacun des couleurs.
[01:09:14] Speaker B: Je suis français bleu ! Il y a un petit côté rose.
[01:09:17] Speaker D: On a du blanc, du noir.
[01:09:18] Speaker B: Peut-être que pour Saved Young tu pourrais faire la même chose mais un peu en mode Captain Planet.
[01:09:24] Speaker D: Ouais c'est ça, avec le gros truc vert. Vert fluo.
[01:09:29] Speaker B: Captain Planet pour ceux qui ont la ref.
[01:09:31] Speaker C: Oui, on est vieux.
C'est bon. C'est pas si grave, on écoute aussi des trucs de jeunes.
Justement après cette découverte de Basket Case par cette amie au début du collège, on va dire.
[01:09:47] Speaker D: Oui c'est ça, début.
[01:09:50] Speaker C: Cette nana t'a apporté cette fascination pour cet univers, ça t'a apporté quoi comme émotions ? Quand t'as écouté ça, ça t'a donné juste envie de frapper ? Ou t'as dit, ah super, ça y est, je me...
[01:09:59] Speaker D: Mais ouais, il y avait vraiment une énergie que j'avais pas... Enfin, j'avais pas trop... En fait, quand on est né comme moi, à l'époque... Putain, je parle comme un vieux con.
[01:10:07] Speaker C: T'inquiètes pas.
[01:10:10] Speaker D: Voilà, moi je suis né dans les années 80 et au final ce qui était tête d'affiche dans les années 80 c'était Metallica, c'était voilà tous ces groupes là, Nirvana derrière, les Guns, enfin voilà moi j'ai fait toutes mes booms sur November Rain, voilà c'est ça quoi. Et donc en fait c'était le genre musical qui était devant mais du coup ça m'intéressait pas plus que ça en fait, bizarrement. Je les entendais parce qu'ils passaient par le radio.
[01:10:31] Speaker C: C'était là mais ça t'animais pas.
[01:10:32] Speaker D: — Non, pas plus que ça. — Je les connaissais, on les écoutait. « November Rain », j'ai fait une douzemière... C'était 14 minutes, je crois... Non, 7 minutes 40, je crois qu'elle fait. Donc c'était tout le monde voulait celle-ci à la fin de la boum. On faisait des boums à l'époque.
[01:10:45] Speaker C: — C'est quand même stylé !
[01:10:47] Speaker B: C'est quand même stylé, des boums avec... Parce que moi, j'écoutais ça quand j'étais petit, mais il y avait dans les... Mes potes à la boum... — Ah.
[01:10:53] Speaker C: Non, vous faisiez des boums ?
[01:10:53] Speaker B: — Ouais, mais moi, quand j'allais à des anniversaires ou des boums ou des machins, il y avait pas... Il passait pas trop ça, hein.
[01:10:59] Speaker D: — Ah bah nous, on avait... En tout cas dans les miennes ! Dans les miennes, c'est sûr, parce que j'avais le CD.
[01:11:03] Speaker B: T'as grandi dans quel coin ?
[01:11:05] Speaker D: 19Ème.
[01:11:06] Speaker B: Ah ouais, à Paris. C'était le futur.
[01:11:11] Speaker C: Attends, moi j'étais au fin fond du cul de la France, je faisais des booms avec du rock aussi.
[01:11:14] Speaker B: C'était le futur aussi, Pierre.
[01:11:16] Speaker C: Malmort de Provence, c'était le futur.
[01:11:18] Speaker B: Ça l'est toujours.
[01:11:19] Speaker C: C'est vrai, quelque part. Mais dans les booms, ça s'était mélangé quand même, il y avait... Oui, il.
[01:11:24] Speaker D: Y avait autre chose.
[01:11:24] Speaker C: Il y avait les trucs de la radio, puis il y avait ça.
[01:11:26] Speaker B: C'est là où on les mettait parce qu'elles étaient 40.
[01:11:28] Speaker C: Il y avait les Bangaboys, c'est après ça.
[01:11:30] Speaker B: Un peu après les boom boom boom ? Ouais c'est un peu plus tard, c'est 90.
[01:11:33] Speaker C: I want you in my room ? D'accord, je me souviens.
[01:11:38] Speaker D: Donc, il y avait une énergie qui m'a plu, en plus c'était dans une phase où... C'est le côté peut-être un peu plus punk. Ah bah oui, carrément. Moi après, c'est ce qui a suivi. C'est ça quoi, c'est tout l'univers punk américain.
[01:11:56] Speaker B: Et qu'est-ce que...
Est-ce que quand tu l'as entendu, t'as vu la filiation, le fait que ça venait un peu de la même scène que...
la scène saturée quoi, que... Mais qu'il y avait un truc en plus, t'as... Est-ce que... Je vais y arriver ou pas ?
[01:12:17] Speaker C: Mais l'idée est là, l'idée est là ! Mais il aimait faire du skate et puis il avait juste envie de boire des minoux avec ses potes !
[01:12:24] Speaker D: Non, nous on a commencé avec le roller. Nous on a fait du roller en ligne pendant très longtemps, le skate est arrivé plus tard.
Mais oui, c'est toute cette phase là, c'est-à-dire que je suis arrivé lundi, on a commencé à écouter ça. Donc comme je disais, avec des groupes comme Offspring, NoFX, tout Fat Rek. On a vraiment fait tout Fat Rek.
[01:12:41] Speaker C: Et ça quand tu dis on, c'est parce que tu t'es fait masse de potes grâce à cette musique aussi ? Ou c'est naturellement ?
[01:12:47] Speaker D: Un pote, mon meilleur pote, avec qui on a rencontré au collège.
Et voilà, on s'est fait avec la culture tout le temps, on est allé au concert ensemble. Et on est allé faire du roller ensemble, du skate après, voilà. Et on a tout découvert ensemble. On a commandé sur... Je sais même plus sur quel site à l'époque, tu pouvais commander dans notre premier CD, c'était un fat reg d'ailleurs. Short music for short people. Qui est un album assez cool, avec que des chansons de moins de 30 secondes.
Et c'est assez fun, sûr c'est fun.
[01:13:19] Speaker C: T'es un petit peu un déconneur. Parce que ceux qui écoutent généralement cette musique aiment bien le fun, ils aiment justement s'éclater quoi, s'amuser.
[01:13:25] Speaker D: Bah nous c'était ça, on passait nos week-ends, on prenait les rollers, on allait dans la rue et puis on mettait la musique à fond et puis on essayait de se casser des jambes quoi.
[01:13:33] Speaker B: Et alors, est-ce que vous avez réussi ? C'est ça la question ?
[01:13:35] Speaker D: Eh ben je suis jamais rien cassé, moi.
[01:13:37] Speaker B: Ah merde.
[01:13:38] Speaker C: Ça veut dire que lui, il est.
[01:13:39] Speaker B: Pas allé à fond.
[01:13:40] Speaker D: Je crois que lui, c'est peut-être blessé une fois, lui.
[01:13:44] Speaker C: Je suis pas certain. C'était lui le vrai punk, alors je suis désolé.
[01:13:48] Speaker B: Écoutez, je vais demander à notre fact-checker de nous dire si c'est blessé.
[01:13:52] Speaker C: Mais du coup, t'écoutais cette musique au collège, etc., jusqu'au lycée, on va dire, pour l'instant. Ça t'a fait venir ce meilleur ami, donc quelque chose de très fort, puisque c'est avec lui que t'as vécu toute cette musique. Mais les autres personnes, y'avait pas d'affinité ? Ou y'avait personne qui écoutait ce genre de musique, vous étiez un peu regardés, on vous montrait du doigt, c'est quoi les crasseux ?
[01:14:10] Speaker D: Alors on nous montrait pas du doigt, parce qu'on était quand même un peu cool.
[01:14:13] Speaker C: Voilà, mais c'est ça qu'on veut !
[01:14:14] Speaker D: On n'était pas non plus dans les... On n'était pas dans le groupe des... Des méga-cools ! Des méga-cools, quoi ! On était plus genre...
[01:14:21] Speaker B: Ni cool, ni cool, quoi !
[01:14:22] Speaker D: Ils sont cools, ils sont sympas, mais bon, de loin, quoi !
[01:14:25] Speaker C: Vous êtes cool parce que vous faites du roller, mais bon, vous écoutez quand même du punk, donc on va pas.
[01:14:28] Speaker D: Non plus trop s'aventurer là-dessus.
[01:14:30] Speaker C: C'était quoi style vestimentaire ? Baguie, cheveux gras ?
[01:14:33] Speaker D: Baguie ultra-long... Non, les piques !
[01:14:35] Speaker B: Ah bah oui, bah oui, je suis bête !
[01:14:36] Speaker D: Les piques à l'époque !
[01:14:38] Speaker C: Trop bien !
[01:14:38] Speaker D: Grand pique... Couleur, vert ? J'étais dans un lycée kato, déjà j'avais l'arcade percé, c'était un scandale, j'étais obligé de mettre des pansements, enfin c'était ridicule quoi.
[01:14:50] Speaker C: Le mec voulait être drasique.
[01:14:58] Speaker B: Cheveux en spike, piercing, roller, c'est drasique.
[01:15:00] Speaker D: C'est vrai, c'est exactement ça.
[01:15:03] Speaker C: En même temps, on savait que quand Drazik sortait, toutes les meufs étaient derrière lui, donc c'est vrai que ça donnait envie de lui ressentir.
[01:15:10] Speaker D: Qu'on le revoit maintenant, on se dit, pourquoi ?
[01:15:13] Speaker C: Mais c'était l'époque.
[01:15:14] Speaker B: C'était mieux que Bolton. Souvenez-vous de Bolton le Chauve.
[01:15:17] Speaker D: Qui était le vrai rebelle.
[01:15:21] Speaker C: Et vous aurez toutes les images dans la VOD, bien évidemment ! Vous aurez les illustrations de cette époque-là. Et donc, il a fait lycée avec toi, ou vous êtes resté longtemps ?
[01:15:32] Speaker D: Ouais, on a fait lycée, on est parti après à la fac.
[01:15:37] Speaker C: Ah, t'es allé en fac de lettre toi aussi ?
[01:15:39] Speaker D: Non, on a fait fac de bio nous.
[01:15:41] Speaker C: Ah !
[01:15:41] Speaker B: Moi aussi j'ai fait ça, moi aussi.
[01:15:43] Speaker C: Mais c'était passé quoi ?
[01:15:45] Speaker D: On était en S, on était assez doués, enfin assez doués non, on était en bio, on était pas mal.
[01:15:50] Speaker C: Vous avez eu votre bac S, c'est déjà pas mal.
[01:15:52] Speaker B: C'est vrai que dans les matières scientifiques, la bio c'est un peu la matière la plus facile quand même.
[01:15:56] Speaker D: Oui, c'est pas la plus... Par rapport.
[01:15:58] Speaker B: À la physique et les maths...
[01:16:00] Speaker D: C'est pas la plus compliquée, mais... Oui, entre ça et les maths, c'est clair, c'est bon.
[01:16:05] Speaker C: J'ai toujours été nul à l'école, donc écouter du punk et être bon en S, c'est quand même...
[01:16:10] Speaker D: On arrivait, c'est peut-être pour ça que les gens nous parlaient quand même un petit peu.
[01:16:15] Speaker C: Est-ce que je peux copier dessus pendant l'examen ? Allez vas-y, mets-toi à côté. C'est ce que je faisais avec mes amis. Effectivement.
[01:16:23] Speaker D: On a fait une grande partie ensemble.
[01:16:25] Speaker C: Et toujours pas d'amis plus que ça autour de ça. Non mais il y a des gens qui ont souffert aussi en écoutant cette musique, ils se sentaient bien parce qu'ils se sentaient compris, mais des fois ils étaient isolés par la musique.
[01:16:38] Speaker D: Mais pas par les gens autour. Non parce que nous au final on avait notre groupe à...
à nous, puis on trouvait les gens au skatepark, ou dans la rue, et c'était la musique pour le coup, tout le monde écoutait à peu près la même chose.
[01:16:51] Speaker B: Et puis l'avantage c'est qu'à Paris c'est quand même un peu plus facile, enfin, il y a plus de monde et il y a des coins pour un peu chaque style quoi, surtout à l'époque.
[01:17:02] Speaker D: Oui c'est ça, il y a des endroits pour se retrouver, pour être entre nous, donc non j'ai jamais subi... Ouais.
[01:17:08] Speaker C: Ça a toujours été plutôt cool.
[01:17:09] Speaker D: Ouais.
[01:17:10] Speaker C: Ça a été plutôt une enfance vraiment sympa, à déconner, à voir ses potes...
[01:17:13] Speaker D: Et on regardait de loin en disant « Putain, ça a l'air fun ce qu'ils font, quoi ». Après, voilà...
[01:17:16] Speaker C: Tu te souviens de ton premier concert ?
[01:17:19] Speaker D: Mon premier concert, oui, je m'en souviens très bien, c'était en Angleterre.
[01:17:23] Speaker C: Et c'était...
[01:17:26] Speaker D: Ah merde !
[01:17:27] Speaker B: Ah bah il s'en souvient pas si.
[01:17:28] Speaker C: Bien que ça, apparemment ! Il l'a dans la tête mais le nom revient pas.
[01:17:32] Speaker D: C'est un groupe anglais et j'ai un gros doute... C'est... Merde, comment il s'appelait ?
[01:17:36] Speaker C: C'était à quelle occasion ? Quand on s'assoit, tu étais en Angleterre, c'était un voyage scolaire ? Ouais ! Ah ouais, trop bien !
[01:17:41] Speaker D: Et l'anglais chez qui j'étais, il nous avait pris des places pour ce concert-là.
[01:17:45] Speaker C: Trop bien !
[01:17:46] Speaker B: Ah ouais, c'était avec ton correspondant quoi.
[01:17:48] Speaker D: Enfin... Ouais, exactement, avec le mec chez qui je crêchais là-bas. Je me rappelle plus du nom du groupe qui est ultra connu.
[01:17:56] Speaker C: Oasis, Blur... Pas lâche, c'est le troisième.
Faites des propositions. Radiohead peut-être ?
[01:18:07] Speaker D: Radiohead, voilà. C'est la classe, ton premier concert c'est Radiohead.
[01:18:12] Speaker B: Moi je ne les ai toujours pas vus.
[01:18:15] Speaker C: C'est énorme, Radiohead en premier concert. Généralement on nous dit Dorothée.
[01:18:19] Speaker D: Non mais je compte pas à ceux-là, j'ai fait Dorothée. J'ai fait Dorothée, j'ai fait... comment elle.
[01:18:26] Speaker B: S'Appelait l'autre... Ariane ?
[01:18:28] Speaker C: Douchka !
[01:18:29] Speaker D: Non pas Douchka.
[01:18:30] Speaker C: Mais bon c'est trop vieux ça, pardon. Chantal Goyard.
[01:18:35] Speaker B: Chantal Goyard.
[01:18:36] Speaker D: Mais je les compte pas. Mon premier vrai concert tout seul sans mes parents. C'était Radiohead.
[01:18:40] Speaker C: Ah c'est plus cool. Et puis en Angleterre, ça devait être quelque chose. L'énergie, la baston... Sur Radiohead, tu me diras, c'est quand même assez calme.
[01:18:48] Speaker B: Ouais, enfin à l'époque c'était... C'était la période plus rock de... Parce que ça devait être OK Computer ou.
[01:18:57] Speaker D: Un truc comme ça. C'était tous les premiers tubes.
[01:19:00] Speaker B: Ouais ouais, mais des chansons qui jouent plus maintenant quoi.
Non mais c'est vrai, il joue plus les premiers albums en live.
[01:19:08] Speaker C: Au bout d'un moment, je pense que.
[01:19:09] Speaker B: Ça va faire chier un artiste. Je ne juge pas, je dis juste.
[01:19:12] Speaker C: C'est bon ?
[01:19:14] Speaker B: Ça va, ça va, je vous dérange monsieur ? Pardon, pardon.
[01:19:18] Speaker C: La première fois que j'ai vu Radiohead, c'est à ce moment-là que j'ai découvert qu'il fallait que je passe à la radio.
[01:19:20] Speaker B: Ah, et vous continuez, vous faites comme si rien n'était ? Non mais ça suffit, oui. Celle-là, là.
[01:19:28] Speaker C: On est un peu les vieux du Mopette Show, et Bon bref, et bébis et butt-head, peut-être pour l'intelligence.
[01:19:33] Speaker B: Toi t'as la mopette.
[01:19:34] Speaker D: Ouais y'avait un peu de ça tout à l'heure, j'entendais de loin...
[01:19:37] Speaker C: J'ai un rire de débile. Si tu lis tous les commentaires qu'il y a sur internet sur nous, j'en ai marre que l'autre rigole comme une chèvre.
[01:19:44] Speaker D: C'est toujours agréable.
[01:19:46] Speaker B: Sachez que ça l'a rattrapé, il adore les chèvres.
On va parler du groupe suivant peut-être ?
[01:19:54] Speaker C: Ah bah oui, bien sûr, bien sûr, le groupe suivant.
[01:19:57] Speaker B: On en a parlé.
[01:19:58] Speaker C: The Offspring, avec Self Esteem, évidemment, le tube, le morceau qui a fait qu'on est...
[01:20:03] Speaker D: Pareil, moi c'était l'album d'avant, sur lequel il n'y a aucun clip, qui s'appelle Ignition, et que j'ai découvert via une vidéo de roller qui s'appelle Hoax.
qui était genre la Bible Roller, c'est une vidéo qui fait 45 minutes avec que des clips, en fait que de la musique, vraiment ils mettent tous les morceaux en entier, et ils calent des gros trucs de street roller de l'époque. Et c'est là où on a pareil découvert pas mal d'artistes grâce à ça.
[01:20:24] Speaker C: Sur VHS ?
[01:20:25] Speaker D: Ouais sur VHS bien sûr. VHS NTSC.
[01:20:29] Speaker B: Ah ouais, donc il fallait, soit tu la regardais en noir et blanc, soit t'avais un magnétoscope.
[01:20:34] Speaker D: Ouais, j'étais obligé de me prendre la tête, acheter le magnétoscope, NTSC, machin.
[01:20:39] Speaker C: C'est une aventure, quand on aime la musique, vous voyez ce qu'on est capable de faire.
[01:20:42] Speaker D: Et eux ont fait découvrir beaucoup d'artistes, alors je ne suis pas certain que ce soit eux qui m'aient fait découvrir Offspring, mais en tout cas, voilà, cette chanson-là, et donc comme il n'y avait pas de clip, je suis passé sur Self-Esteem, le gros classique, que j'ai eu la chance de voir en concert aussi.
[01:20:55] Speaker C: Love Spring. Ah oui. Est-ce que c'était bien ou est-ce que c'était pas bien ? À cette époque-là ? Ah oui, à cette époque-là, ça doit être bien.
[01:21:01] Speaker D: Non, c'était très bien.
[01:21:02] Speaker C: Maintenant, c'est très bien, mais...
[01:21:03] Speaker D: Ils jouaient de l'album de Ignition, ils faisaient du... Enfin, c'était les deux premiers albums qu'ils jouaient.
[01:21:08] Speaker B: De toute façon, ils avaient rien d'autre, donc ils avaient pas le choix.
[01:21:09] Speaker D: Ils jouaient les deux premiers albums et ils sont vraiment très cools, quoi.
[01:21:13] Speaker C: Non, c'est clair, c'est hyper... Plus punk, pour le coup.
[01:21:16] Speaker D: Beaucoup plus punk. Beaucoup plus punk, surtout le premier album.
[01:21:18] Speaker B: Qui est vraiment... Qui est vraiment punk.
[01:21:22] Speaker C: Je pense que ça va faire plaisir à tout le monde parce qu'Off String c'est quand même le groupe référence quand même au niveau du pop-punk, du pop-punk américain, pop-punk.
[01:21:29] Speaker D: Avec Green Day c'était les deux. Il y avait la team Green Day, la team Off String, moi j'étais dans les deux.
[01:21:35] Speaker B: On mangeait tous leur atelier.
[01:21:37] Speaker C: Non mais t'as dit que t'étais cool toi, donc t'étais un poil les gars, vous prenez pas la tête. Une petite boisson qui fait des bulles et puis on va faire un peu de skate et puis c'est cool.
[01:21:46] Speaker B: Non, du roller.
[01:21:47] Speaker C: Du roller, oui, bon ça va. Non, mais tu suis pas là ! Mais non, mais il y en avait qui faisaient du skate aussi. Non, j'en sais rien.
[01:21:53] Speaker B: Non, non.
[01:21:54] Speaker C: Ok, eh ben tu sais quoi, on va se battre. En attendant, on va regarder ce clip de The Offspring, choisi par Greg, notre invité, de chez Flibustier.
[01:22:02] Speaker A: Wouah, wouah, wouah, wouah !
C'est parti !
[01:23:09] Speaker C: It's okay cause I got no self-esteem.
[01:23:11] Speaker A: We make plans, go out at night J'attends jusqu'à deux, puis j'allume la lumière.
[01:23:41] Speaker C: C'est une rejection.
[01:24:55] Speaker A: C'est parti !
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Release me from this rage I'm barely hanging.
[01:26:52] Speaker C: On I fell a thousand times before.
[01:26:55] Speaker A: I could climb Now I take back my life Now I take back my life This is my catawamp Je ne.
[01:27:30] Speaker C: Veux pas de la route, je ne.
[01:27:31] Speaker A: Devrais pas m'en occuper Je suis toujours en contrôle, mes pas sont pour moi Je ne veux pas de la route, je ne veux pas de la route C'est parti !
C'est génial!
[01:30:23] Speaker C: Ah ! Bang ! Bang ! Le meilleur du métal et de l'alternative rock tous les dimanche soir en live Twitch ! Vous êtes présentes, vous êtes présentes et merci mille fois de soutenir le projet, bien évidemment via tous les moyens qui vous sont offerts, comme par exemple Patreon. Mais on en parlera d'ici quelques petites secondes puisque là c'était Moments qu'on a regardé avec Think or Swim.
Et si vous êtes sur un podcast en train d'écouter cet épisode, n'hésitez pas à vous y abonner aussi, parce qu'on a des chiffres sur Spotify et ça nous aide aussi fortement, juste, d'appuyer sur « Abonnez-vous », c'est gratuit, et ça peut nous rapporter quelques micro-centimes, ce qui est toujours mieux que rien.
[01:31:00] Speaker B: Parce que nous on aime bien pouvoir financer cette radio avec autre chose que notre argent propre.
[01:31:06] Speaker C: Je tiens à signaler qu'on a fait un carton, attention, au mois de décembre, Nos podcasts nous ont rapporté 11 euros.
[01:31:29] Speaker B: À moins qu'il y ait des pubs dedans.
[01:31:31] Speaker C: Bah nous, du coup, il y a des pubs qui se mettent automatiquement au début, mais c'est pas nous qui les mettons.
[01:31:35] Speaker B: Non, mais que des pubs, enfin des sponsors.
[01:31:37] Speaker D: Ah, des sponsors, la vidéo.
[01:31:40] Speaker B: Enfin, le podcast du coup.
[01:31:42] Speaker C: C'est pareil, c'est pareil. Le genre de musique qu'on vient d'entendre, c'est la musique que t'aimes bien ou c'est pour toi de la soupe ou.
[01:31:49] Speaker B: Un peu métalcore ?
[01:31:50] Speaker D: Ouais, j'ai pas trop suivi.
[01:31:53] Speaker B: C'est vrai que les petits saucissons ça détend de l'attention.
[01:31:56] Speaker D: En fait, c'est pas spécialement macabre.
[01:32:00] Speaker C: Après les goûts, les couleurs, c'est comme ça.
[01:32:01] Speaker D: Mais récemment je m'ouvre à d'autres choses. Avant, s'il y avait un moindre groll, c'était bon. C'est trop pour moi.
[01:32:11] Speaker B: Donc plus le côté vraiment punk et tout ça ?
[01:32:14] Speaker D: Ah ouais, moi j'ai toujours été beaucoup plus... Limite même des fois à frôler avec le ska, tu vois, donc... Ah ouais, c'est quand même...
[01:32:22] Speaker B: Attention, il y a des limites à ce qu'on peut dire.
[01:32:23] Speaker D: C'est ça, on peut pas tout dire ici, c'est ça ?
[01:32:26] Speaker C: Moi je m'en fous, j'ai écouté des trucs de ska.
[01:32:27] Speaker B: Non, on peut tout écouter, mais skaper, bon voilà...
[01:32:30] Speaker C: On n'a pas encore commencé le sujet sur la scène française.
[01:32:33] Speaker B: Attends, je regarde la suite de ce que tu as choisi. Non, il n'y a pas de scapé.
[01:32:41] Speaker D: Je me suis dit, là je vais trop loin.
[01:32:43] Speaker C: Après on a le droit.
[01:32:46] Speaker B: Est-ce que tu écoutes du reggae ?
[01:32:49] Speaker C: Non. La réponse était à cette catégorie.
[01:32:51] Speaker B: J'me disais que t'avais l'air d'avoir trop.
[01:32:54] Speaker C: De goût pour écouter du reggae. Les gens qui écoutent du reggae, ils ont le droit d'en écouter.
[01:32:57] Speaker B: Ils ont le droit d'en écouter, mais ils ont le droit d'en écouter loin de moi.
[01:33:00] Speaker C: Ah oui.
[01:33:02] Speaker D: Pas dans ma pièce.
[01:33:04] Speaker B: Pas dans ma vie. Pas dans mon monde.
[01:33:05] Speaker C: Pas dans ma zone de sécurité, s'il vous plaît.
[01:33:07] Speaker B: Non, bien sûr, vous pouvez écouter du reggae, on adore ça.
[01:33:10] Speaker C: Bon, sinon, je parlais de Patreon aussi tout à l'heure, sur Patreon vous pouvez vous abonner, il y a quatre niveaux d'abonnement, vous avez des contreparties, je n'arrive jamais à dire ce mot-là, et merci à toutes les personnes qui l'ont déjà fait, ça vote, ça envoie, et dans les propositions qu'on vous donne, il y a le clip des bangers, et c'est vous qui choisissez, il y a un petit vote après, que j'ai mis pour tout le monde cette fois-ci.
Je me suis dit, ça serait bien de l'ouvrir une ou deux fois quand même à tout le monde pour que les gens voient comment ça se passe, voir si ça les intéresse ou pas, de continuer en version payante ou pas, évidemment. C'est à vous de choisir, attention, ne vous mettez jamais dans la merde pour aider l'association, ça n'a pas lieu d'exister s'il vous plaît. Mais voilà, il y a eu une petite bataille petit punk maudelle, Et Mahudel avait perdu la fois d'avant, mais elle a gagné cette fois-ci. Elle a gagné cette fois-ci, elle m'a laissé donc un petit message. Et oui, parce qu'on a notre minute. Alors, c'est toujours un peu bizarroïde parce qu'on écoute au téléphone le message des gens. Mais je vais essayer de vous balancer ça. Attention.
[01:34:13] Speaker B: C'est parti.
[01:34:18] Speaker D: Salut les bangers ! J'ai choisi Psych Up parce que ça.
[01:34:25] Speaker B: A poppé dans mes nouveautés il y.
[01:34:26] Speaker D: A deux ou trois semaines. J'ai bien aimé. Après j'ai été voir le clip qui.
[01:34:32] Speaker B: Était plutôt sympa, assez punchy et il.
[01:34:35] Speaker D: Y a plein de clowns, je trouve ça trop cool.
J'ai beaucoup aimé en fait, c'est un.
[01:34:43] Speaker B: Petit peu violent donc c'est cool.
[01:34:46] Speaker D: Que dire de plus ? Je crois qu'ils fêtent du coup leur 30 ans de carrière psych-up cette année en 2025. Ils n'avaient pas fait d'album depuis 2021 ou 2022. Donc c'est sympa. La pochette du single est sympa aussi, toujours avec un clown. Et puis c'est français, donc c'est top.
[01:35:06] Speaker C: Merci, merci Maudel pour ce bon message, elle m'a dit j'espère que ce sera compréhensible, c'était quand même très clair.
[01:35:11] Speaker B: Ça avait l'air clair.
[01:35:12] Speaker C: Je pense que même personne s'est perdu.
[01:35:14] Speaker B: Par contre, moi les clowns, je suis pas...
[01:35:16] Speaker C: C'est pas possible les clowns.
[01:35:17] Speaker D: Vous avez un problème avec les clowns ?
[01:35:18] Speaker C: Ah mais moi j'ai un problème avec les clowns. Moi tu sais que tu...
[01:35:20] Speaker B: Tu veux faire une blague clown ?
[01:35:23] Speaker D: Non, on n'a pas fait de black coon, mais il y a beaucoup de gens qui sont croonophobes, c'est ça ?
[01:35:26] Speaker B: Ouais, je sais pas comment ça s'appelle.
[01:35:28] Speaker C: Mais... Ah mais ça nous fait tard !
[01:35:30] Speaker B: Quelqu'un qui vient de me confirmer qu'on n'était pas les seuls à pas aimer les croons.
[01:35:34] Speaker D: Non, non, il y a pas mal de monde, je pense pas que ce soit...
[01:35:36] Speaker C: C'est malsain les croons, je sais pas moi ! Et puis pourquoi ils ont fait un film qui s'appelle ça là ? Enfin un bouquin d'ailleurs.
[01:35:41] Speaker B: Non mais je crois que même avant, moi ma mère quand elle était petite...
[01:35:44] Speaker C: Vous avez peur des clowns mais c'est horrible !
[01:35:48] Speaker B: Ma mère a été élevée en partie par ses grands-parents et du coup quand elle avait des bonnes notes on l'emmenait au cirque alors qu'elle avait peur des clowns.
[01:35:57] Speaker C: C'était son cauchemar.
[01:35:58] Speaker B: Elle osait rien dire parce que c'était un événement de l'emmener là-bas, on lui disait « ah tu te rends compte, t'as de la chance ».
[01:36:02] Speaker C: Elle disait « eh oui ».
[01:36:04] Speaker B: Pauvre maman.
[01:36:04] Speaker C: C'est horrible. Encore qu'aujourd'hui on a quand même le droit de dire quand on aime pas les choses.
[01:36:10] Speaker B: Moi j'ai pas peur, j'ai pas tant peur des clowns.
[01:36:13] Speaker C: Ça met mal à l'aise.
[01:36:14] Speaker B: Ouais mais j'aime pas trop ça.
[01:36:17] Speaker C: Ça me met ma mal à l'aise et puis j'ai l'impression que la personne qui est déguisée, elle donne tout ce qu'elle a d'énergie et qu'après elle n'en a plus, elle va pleurer. J'ai trop d'émotions négatives.
[01:36:26] Speaker B: C'est de la peur et de l'empathie en même temps.
[01:36:28] Speaker C: Mais si tu sais où on est maintenant, si tu veux nous faire flipper, tu viendras au clôt de la prochaine fois. Tu peux même rentrer juste comme ça. Si tu veux que je fasse un arrêt cardiaque, c'est nickel. « Coucou les enfants ! Coucou ! Aaaaaah !
[01:36:45] Speaker D: » Il faut pas trop me tenter non plus.
[01:36:47] Speaker C: Y'a pas besoin de... Y'a un dimanche soir où j'ai fait « Ah tiens !
[01:36:51] Speaker B: » Arrête cardiaque en pleine émission que.
[01:36:53] Speaker D: J'Ai dans mon placard depuis tant d'années.
[01:36:56] Speaker C: Ce déguisement que j'avais...
[01:36:57] Speaker B: Je le gardais, je savais pas à quoi il pouvait me servir.
[01:36:59] Speaker C: Voilà. One day. Toi t'aimes bien les clowns alors ?
[01:37:03] Speaker D: J'ai rien contre les clowns. Ça m'angoisse pas.
[01:37:07] Speaker C: Ça ne t'amuse pas non plus ?
[01:37:08] Speaker D: Non ça m'amuse pas non plus mais c'est pas un truc qui me fait peur ou qui m'angoisse plus que ça. Moi j'ai regardé ça j'avais 8 ans.
[01:37:13] Speaker C: Je pense que tout le monde a.
[01:37:16] Speaker B: Vu ça beaucoup trop tôt. T'aimes les films d'horreur ? C'est un truc qui te... Ouais ouais.
[01:37:21] Speaker D: Ouais les films d'horreur beaucoup ouais. Je t'ai dit j'ai commencé à 8 ans. On avait un appart qui était fait bizarrement et en fait le couloir était derrière le canapé donc on pouvait ramper comme ça et se poser avec ma sœur, on se mettait comme ça sur le côté.
et on regardait les films d'horreur le soir. Et le dimanche matin, pareil, on avait un canapé en osier, on le retournait, donc c'était une espèce de cage comme ça, et on regardait les films d'horreur comme ça, accroché à la cage, en se disant qu'on était protégés par le truc en osier. Et le grand jeu de ma mère, c'était d'arriver derrière, bien sûr, tout doucement, de secouer la cage en gueulant et là on avait tous peur.
[01:38:12] Speaker C: On va quand même passer le clip qui a été proposé par Maïtel. Merci infiniment pour ce message. N'hésitez pas, toutes les personnes qui sont abonnées sur Patreon, n'hésitez pas à proposer vos clips. N'ayez pas peur. Et si vous n'avez pas envie de laisser un message vocal parce que ça ne vous plaît pas, vous n'êtes pas à l'aise, il n'y a pas de souci. Juste, vous m'écrirez deux trois mots, j'en parlerai à votre place. Mais n'hésitez pas à proposer des clips. Il y a aussi le clip de fin d'émission qui est choisi par vous. Et là, ils sont tous diffusés. Donc, c'est-à-dire que vous pouvez mettre celui que vous voulez. Si vous êtes un groupe, pareil, vous allez vous abonner, vous mettez le clip, vous êtes sûr qu'il va passer. Voilà, comme ça, il y a une obligation dans la programmation. Je tenais à le dire, c'est important.
[01:38:50] Speaker B: Oui, oui, j'ai bien vu, je me fais un peu chier, mais... Allez, on.
[01:38:55] Speaker C: Regarde donc les Glorieux Psych-Up avec I Will Let You Down.
[01:39:38] Speaker A: Oh non, vous vous trouvez dans mon désastre, vous semblez connaître les mots Mais chaque fois que je tente de vous satisfaire, vous laissez tomber le monde Vous ne réalisez pas le bonheur que je ressens quand je suis fièr de ce que je fais J'ai besoin de vous, j'ai besoin de vous, j'ai besoin de.
[01:40:01] Speaker C: Vous.
[01:40:46] Speaker A: Mais une journée, un jour, je ne pourrai pas m'en occuper.
C'est parti !
[01:42:43] Speaker C: Il voulait pas voir le clown ! Mais pas trop tard !
[01:42:50] Speaker B: Il a fait comme ça !
[01:42:52] Speaker C: Il a fait ça ? Il fait peur quand même ce clown. Il avait pas l'air super sympa. Il lui foutait des tartes dans la gueule. Il a séquestré. Il voulait se boxer au milieu des champs.
[01:43:03] Speaker B: Je trouve que les clowns gentils ont plus peur que les clowns qui ont l'air méchants.
Parce que là tu sais qu'il va être méchant, alors que la fourberie du clown gentil, elle est pire je trouve.
[01:43:13] Speaker D: C'est le manque d'expression sur le visage qui fait peur sur les clowns, c'est quand vraiment tu sais pas ce qu'ils pensent. Et fréquemment quand là ils sont vraiment pour faire peur, tu sais qu'ils veulent te faire peur. L'autre il est... tu sais pas en fait. Ça peut être un psychopathe en fait. Ou il est peut-être très gentil, mais on sait pas.
[01:43:28] Speaker B: Ou peut-être que des fois c'est l'un, des fois c'est l'autre.
[01:43:30] Speaker C: On sait jamais. En tout cas, merci beaucoup Mahudel pour ce choix, parce que c'est vrai que j'avais vu passer le clip et je ne l'ai pas diffusé, donc toutes mes excuses auprès de Psycup parce que le morceau est très bon, le clip est sympa et franchement bien produit. Je ne m'attendais pas à ce style-là parce que je ne me souvenais pas de Psycup comme ça.
[01:43:49] Speaker B: C'est toujours été un peu comme ça.
[01:43:50] Speaker C: Ah ouais, parce que ça renvoie quand même là.
[01:43:51] Speaker B: Ah ouais, bah ça renvoyait encore plus avant.
[01:43:53] Speaker C: Ah ouais, putain.
[01:43:54] Speaker B: En gros, c'était très énervé.
[01:43:56] Speaker C: Ah oui ? J'y allais pas avec le dos de la cuillère. En tout cas, on est bien heureux qu'il soit de retour et puis qu'il nous offre de la bonne musique. Merci les Psy Cup. N'hésitez pas si vous ne connaissiez pas, allez les rejoindre sur les réseaux sociaux. Moi, je suis allé à un concert. Tu connais les Supersonics à Paris ? La salle de supersonique. Du côté de Bastille.
[01:44:21] Speaker B: Une salle exceptionnelle qui fait des concerts gratuits quasiment tous les soirs.
[01:44:26] Speaker C: Tous les soirs c'est gratuit.
[01:44:28] Speaker D: Dimanche il y a des reprises, il.
[01:44:30] Speaker B: Y en a qui sont gratuites.
[01:44:31] Speaker C: Il y a des covermen, ça marche très bien ça aussi. Mais c'est gratuit et des fois ils reçoivent des groupes quand même qui ont...
qui sont connus, j'allais dire ça, bon peut-être pas forcément connus, mais qui ont un nom qui a circulé, Love Letter, j'avoue que c'est un groupe, moi, que j'aime bien, et que je connaissais un peu comme ça, et je suis allé le voir sur scène, déjà je remercie Supersonic de faire des programmations comme ça, parce que ça passe par tous les niveaux, ça peut être du rock, du rock habilis, ça peut être du rock classique, ça peut être de la folk, ça peut être des trucs hyper vénères, il y a du metalcore, il y a du post-hardcore, il y a du post-metal, il y a vraiment, on passe par tous les styles.
[01:45:05] Speaker B: Du colissimo à vraiment la total con...
[01:45:12] Speaker C: Et à chaque fois tu vois qu'ils sont passionnés parce que les mecs, enfin les personnes qui travaillent là, pardon, désolé, chantent, ils sont vraiment à fond quand il y a un concert, c'est-à-dire qu'ils sont pas juste à se dire tiens je l'ai programmé, basta, donc merci pour tout ça. Et donc Love Letter, eh ben ça envoie quand même le bousin, c'est un mix entre, la voix part un peu en On sent qu'il est triste, le monsieur. On sent qu'il souffre beaucoup, le monsieur. Ça fait longtemps, parce qu'il est vieux, quand même, le monsieur. Il a notre âge, mais...
Mais j'ai entendu un mec dans le public qui a dit « C'est incroyable, je comprends pourquoi il fait cette musique, c'est parce qu'il est moche. J'ai trouvé ça tellement méchant !
[01:45:47] Speaker B: » Ça, c'est pas très gentil, mais.
[01:45:49] Speaker C: C'Est vrai, pas le physique. Il a une tête normale. Non, mais je pense que c'est une personne qui faisait une blague, et je pense pas que c'était volontairement méchant.
[01:45:56] Speaker B: Ah bon, tu crois ?
[01:45:57] Speaker C: Il doit parler de toi ? Ah, tu crois ?
C'était très très bien. Le seul bémol que je dirais pour ce genre de groupe, c'est quand il commence à avoir un discours politique qui est juste, je suis d'accord avec tout ce qui a été dit, mais quand c'est entre toutes les chansons et que ça dure deux minutes à chaque fois, quand bien même t'as des convictions...
Au.
[01:46:18] Speaker B: Bout d'un moment t'as envie qu'il y ait des chansons.
[01:46:20] Speaker C: On sait, on sait que c'est important. La période n'est pas forcément la plus joyeuse du monde entier. Donc je comprends que la personne soit hyper émotive par rapport à tout ça, mais on a compris ce qu'il voulait dire et c'est vrai que j'avais envie qu'il y ait un peu plus de musique directement. Mais je conseille à tous les fans de hardcore et de post-hardcore, de se renseigner sur Love Letter, j'imagine que c'est déjà fait, mais c'est vraiment très très bon, voilà, et je voulais juste vraiment remercier le Supersonic de faire ça en France, des concerts gratuits, avec des trucs de qualité de ouf, et les groupes français passent par là aussi, et c'est juste... excellent, voilà, bravo, excellent travail. J'avais envie de le dire, c'est important !
[01:46:59] Speaker B: Oh mais tu fais bien, tu fais bien ! Moi j'ai envie de dire que je trouve que...
La politique prend un peu trop de place partout en ce moment.
Et je pense qu'on sait, tout le monde sait ce qu'il y a à savoir. J'ai pas l'impression que parce qu'on te le rabâche une fois de plus, ça va faire avancer les choses. J'ai l'impression que peut-être qu'on devrait amener du réconfort aux gens plutôt que de l'anxiété en leur rabâchant en permanence que ça va pas.
[01:47:28] Speaker C: Je sais pas eux, non, c'est un débat.
[01:47:30] Speaker B: Petite remarque que j'ai en ce moment, je trouve que ça manque un petit peu de gaieté. Je dis pas qu'on doit se forcer d'être heureux, mais on peut essayer d'apporter tous des choses un peu plus joyeuses sur la table.
de la création, de partager des belles choses plutôt que de partager de l'anxiété en permanence.
[01:47:49] Speaker C: C'est vrai que c'est anxieux, on ne peut pas dire le contraire.
[01:47:51] Speaker B: Moi je sais que j'avais quitté un peu les réseaux pendant quelques mois.
[01:47:55] Speaker C: Les réseaux c'est très anxieux !
[01:47:57] Speaker B: Parce que je recevais trop de trucs que je n'avais pas envie de recevoir.
Et je suis revenu, maintenant j'essaye de ne pas trop y aller pour ne pas manger ça. Pareil, je ne lis pas les commentaires quasiment sous les vidéos, même nos vidéos, je ne regarde pas les commentaires parce qu'il y a trop de choses, d'avis que je m'en fous en fait. Et c'est où l'on en parle avec le chanteur d'Architects ?
[01:48:21] Speaker C: Oui, tout à fait, dans l'interview qui va sortir mercredi.
[01:48:24] Speaker B: C'est assez intéressant d'ailleurs ce qu'il dit.
Essayez de partager de la création, de la beauté, des belles choses autour de vous et peut-être que c'est ça qu'il faut pour que les choses aillent mieux en fait.
[01:48:36] Speaker C: Petit message, je pense qu'il y a une... C'est vrai que c'est anxiogène, je suis complètement d'accord. Après, je pense qu'il y a peut-être des gens qui se disent, je pense qu'il faut passer le message parce que j'ai peur que tout le monde bascule du côté obscur de la force.
[01:48:48] Speaker B: Oui, mais ce que je veux dire, c'est que le message, il passe partout depuis des...
[01:48:53] Speaker C: Je sais pas.
[01:48:53] Speaker B: Et que jusqu'ici, apparemment, c'est pas ça qui a aidé à ce que ça...
[01:48:56] Speaker C: Non, c'est vrai que ça n'a pas été dans le bon sens.
[01:48:59] Speaker B: Donc, j'ai envie de dire, peut-être qu'à.
[01:49:01] Speaker C: Un moment... Ah, peut-être que oui, oui.
[01:49:03] Speaker B: Il faut se dire, peut-être que ça marche pas.
[01:49:04] Speaker C: Bon, tu sais quoi, de toute façon on n'est pas là pour parler politique parce que sinon ça va nous prendre un tête.
[01:49:08] Speaker D: Vous êtes en train de faire l'inverse.
[01:49:09] Speaker B: De ce que vous dites depuis tout à l'heure. Je propose une solution aux gens, de partager du beau.
[01:49:15] Speaker C: C'est bien ça.
C'est triste ce qu'on va regarder tout de suite, mais c'est quand même très bon, donc j'avais juste envie de partager à titre de love letter, comme ça pour les personnes qui ne connaissent pas, je sais pas si vous connaissez pas ce complot j'imagine, et bien peut-être que tu vas en tomber amoureux, peut-être pas, tu verras.
Ça s'appelle « Misanthropic Holiday or Vacation » et c'est donc ce petit coup de cœur que j'ai eu cette semaine, « Love Letter ».
[01:50:03] Speaker A: C'est la fin de cette vidéo.
C'est la fin de l'année !
C'est pas vrai !
Do you like to deal with it ? Are there needs ? Are there needs to fix collateral damage ?
I need action, good sounds Until you close the world Close the world I'll have it all for you to fix.
[01:52:34] Speaker C: You.
[01:52:52] Speaker A: Oh, putain !
Destruction fill the air Within the horror of the wasteland Les tempêtes ont brûlé ma vie Enlevée sans remorse La haine sur moi s'arrête.
[01:56:44] Speaker C: J'adore, j'adore, je suis fan, je suis fan !
[01:56:47] Speaker B: Et si tu existes, c'est d'être fan, Pierre.
[01:56:49] Speaker C: Bah oui, c'est ma vie. Zach Wilde, avec les Black Label Society, le retour avec ce tout nouveau morceau qui s'appelle Lord Humungus. Et alors le clip m'a fait mourir de rire. Juste, c'est du Black Label Society, on n'a pas de surprise, c'est la recette. Le monsieur, il a toujours fait ça, c'est très bon. On sait que Zach Wilde a énormément d'humour.
Il le cache beaucoup mais quand ça se lâche...
[01:57:15] Speaker B: Les petits costumes sont...
[01:57:18] Speaker C: Tu sais qu'au début, je suis désolé, quand j'ai regardé ça, j'ai juste regardé en faisant comme ça, et je me suis dit, oh putain, c'est un clip de Rise. Mais vraiment, c'était un très rapide.
[01:57:29] Speaker B: J'ai eu le même truc, parce qu'en fait, le blanc, ceinture noire blanc en bas, un peu large, moi aussi j'ai.
[01:57:37] Speaker C: Eu le... Bon, faut vraiment très rapidement regarder, parce qu'une fois que tu poses tes yeux, tu fais, ah oui, non, pas du tout.
[01:57:43] Speaker B: Surtout sur le plan large, parce qu'on ne l'en serait pas trop.
[01:57:47] Speaker C: C'était où ça m'a fait marrer comme clip et je me suis dit que ce monsieur a toujours l'air d'être un rude bonhomme mais finalement il est sympathique. C'est un peu le cas dans le métal non ? Tu ne penses pas Greg ?
[01:57:58] Speaker D: Si, il y a toujours ce truc-là, bien sûr.
[01:58:00] Speaker C: Après, il y a des cons, je dis pas qu'il n'y a pas de cons, mais...
[01:58:01] Speaker D: Il y en a partout, mais généralement, oui, c'est ça. Plus on a l'air énervé, généralement, plus ils sont calmes. Ça cache toujours... Ouais, c'est ça.
Mais c'est pour ça que le métal est une bonne musique, en général, et je conseille tout le monde de faire écouter ça à leurs enfants.
Parce que ça permet justement d'évacuer des énergies qui peuvent être négatives, de la colère, de la rage, qu'on a besoin d'évacuer pour s'apaiser. Et il paraîtrait que ça rend les gens plus intelligents.
[01:58:29] Speaker B: Ça m'étonnerait pas !
[01:58:32] Speaker C: Oh, il y a peut-être des exceptions après ! Ah, ça va, alors je suis rassuré. J'en reste quand même moi. Bon, Greg, on était arrivés... Ah, pardon.
[01:58:42] Speaker B: J'ai une petite question du coup. Est-ce que tu parlais de ça justement ? Est-ce que toi, du coup, écouter du métal, c'est encore un truc... Il y a des moments où t'en as besoin pour un peu... Équilibrer tes émotions.
[01:58:53] Speaker D: Je suis plus calme maintenant, c'est bon. Et puis le fait de faire un travail créatif me permet d'être vraiment plus calme. J'ai plus de cette...
Je l'exprime d'autres façons, mais j'ai plus besoin d'être... En fait, j'ai plus besoin d'apparaître rebelle, machin, et d'imposer mes trucs. Je le fais pour moi, tranquillement, mais...
[01:59:10] Speaker C: Ouais, parce que finalement, dans le métal, il y a un petit peu de ça. Peut-être qu'on utilise cette image-là pour... pour se protéger ? Des autres ? On a l'air méchant, donc on vient pas nous emmerder ? Ou alors c'est l'inverse ? Malheureusement...
[01:59:23] Speaker D: Il y a un peu de ça.
[01:59:25] Speaker C: Peut-être pas tous, hein, mais évidemment.
[01:59:27] Speaker B: Après, il était pas Metal Metal.
[01:59:28] Speaker D: Non, nous, on était...
[01:59:29] Speaker C: Mais lui, il était cool !
[01:59:30] Speaker D: Art Laker à vif, quoi.
[01:59:33] Speaker C: Très bonne série, je suis désolé. Mais...
[01:59:37] Speaker B: Comment elle va Catarina ?
[01:59:39] Speaker C: Je ne sais pas.
[01:59:39] Speaker D: Elle a pris cher.
[01:59:40] Speaker C: C'est Costa ? Costa Bardino ?
[01:59:47] Speaker B: Ça c'est dans Arthas.
[01:59:48] Speaker D: Je ne connais pas tout Arthas.
[01:59:50] Speaker C: Il ne faut pas faire trop de blagues parce que je crois qu'il y en a quelques-uns malheureusement qui ont une histoire un peu malheureuse.
[01:59:54] Speaker B: Encore on ne parle pas d'Arnold et Winnie.
[01:59:57] Speaker C: Bon et alors donc on en était arrivé à ce moment où tu vas à la fac de bio ?
[02:00:04] Speaker D: Fac de bio, ouais, on n'est pas resté très longtemps à la fac de bio. C'était une catastrophe, on a fait six mois je crois jusqu'au premier partiel. On s'est dit non mais soyons honnêtes.
On venait le matin, on se levait tous les matins à 8h30, à 9h30 on était parti.
On allait au cinéma, on allait faire.
[02:00:23] Speaker B: Du skate... Ah, vous vous retrouviez tôt !
[02:00:24] Speaker D: On se retrouvait tôt, on allait jusque la fac, tout ça, on allait jusque l'amphi, et là on se regardait... Ouais.
[02:00:32] Speaker C: Vous saviez que l'inscription avait été là parce qu'il fallait s'inscrire quelque part, mais c'était pas ça.
[02:00:37] Speaker D: Mais non, c'était pas notre vocation.
[02:00:39] Speaker C: C'est à ce moment-là où t'as commencé à penser aux joues ?
[02:00:42] Speaker D: Je me suis mis à travailler au rayon skate de Décathlon.
[02:00:46] Speaker C: Ok, cool !
[02:00:46] Speaker D: Donc on est restés là-dedans pendant au moins une année encore.
Et après je suis rentré dans une école de commerce à la con, j'ai envie de dire. École de commerce quoi.
[02:00:58] Speaker C: C'est bien aussi pour apprendre des choses.
[02:00:59] Speaker D: En fait ils proposaient dès la première année de partir 3 mois aux Etats-Unis, je fais oh c'est bien ça.
[02:01:03] Speaker C: C'est pas mal ça.
[02:01:07] Speaker B: Et alors du coup tu dis je vais aller travailler mon anglais.
[02:01:09] Speaker D: Et donc voilà, on va aller travailler notre anglais. Donc j'ai fait Boston. J'ai pas fait trop de concerts sur Boston.
Par contre l'année d'après je suis reparti aux Etats-Unis, là j'ai fait Milwaukee et là on a fait du concert.
[02:01:21] Speaker C: Il faut le vouloir pour la Milwaukee, non ?
[02:01:23] Speaker B: Saviez-vous que le nom Milwaukee vient en fait de Milwaukee ?
[02:01:29] Speaker C: J'avais oublié ce passage.
Je dis ça parce que personne ne connaît vraiment Milwaukee.
[02:01:42] Speaker D: C'est sur les grands lacs et pourquoi là-bas ? Parce que l'école avait un partenariat d'échange.
Mais du coup j'ai eu la vraie expérience American Pie, pour ceux qui connaissent.
[02:01:54] Speaker B: Ah ouais, les frats et tout ça.
[02:01:55] Speaker D: Les frats, les soirées dans les maisons, dans les sous-sols des maisons avec les kegs que tu bois à l'envers. La totale quoi.
[02:02:07] Speaker B: Et alors c'était bien ? Toi qui étais fan de Punk et.
[02:02:09] Speaker C: De Pop Punk ?
[02:02:11] Speaker D: Bah oui, c'est-à-dire que là c'était vraiment... Ah ouais, c'est vraiment comme ça en fait.
[02:02:14] Speaker C: C'est pas qu'à la télé.
[02:02:15] Speaker D: C'est pas trop exagéré en fait.
[02:02:17] Speaker B: C'est pas que dans les films.
[02:02:18] Speaker D: On allait prendre le petit déj à la cafétéria le matin, y'a les petites meufs qui arrivaient avec leurs petits shorts avec écrits, je sais plus, c'était l'époque où ils avaient les petits shorts en flanel avec écrits des trucs sur les fesses. Après on était là comme des petits Européens.
[02:02:31] Speaker B: Oh, vive l'Amérique !
[02:02:32] Speaker C: Vive l'Amérique !
[02:02:34] Speaker D: On a regretté ces paroles après, mais à l'époque c'était fun ! America !
[02:02:41] Speaker B: Fuck yeah ! Après, il y a tout ce que ça implique, mais il faut avouer qu'aux Etats-Unis, il y a un sens du show, de l'entertainment, du c'est cool, qui est quand même très présent.
[02:02:54] Speaker D: Ah ouais ouais, c'est toute leur vie ça.
[02:02:59] Speaker B: C'est que ça.
[02:03:00] Speaker D: C'est pas très profond mais c'est...
[02:03:02] Speaker B: Après on sait pas, on y est pas allé mais...
[02:03:06] Speaker D: Voilà.
[02:03:07] Speaker B: J'étais obligé de la faire, j'en suis pas fier.
[02:03:09] Speaker C: Je crois que c'est mon... Je vois flou.
Oui, c'est vrai que les États-Unis, c'est beaucoup dans l'apparence, mais après, ça en fait beaucoup sur le coup, mais quand ça devient de la vraie amitié, je pense que c'est tout aussi fort qu'ici.
[02:03:24] Speaker B: Avec les gens ?
[02:03:24] Speaker C: Oui, mais il faut y arriver, c'est tout. On a l'impression au début, après il y a une période un peu bancale, et puis après, si c'est fait, c'est fort. Bref, c'est juste différent.
[02:03:34] Speaker B: Oui, pour les amitiés.
[02:03:35] Speaker C: Oui, oui.
[02:03:37] Speaker B: Non mais parce que là, on parle aussi juste du rapport humain.
[02:03:39] Speaker C: Ah oui, pardon. Vous ne savez pas comment on parle de ça ?
[02:03:41] Speaker D: Non, non.
[02:03:44] Speaker B: Et du coup t'as fait des concerts quand t'étais à Milwaukee ?
[02:03:47] Speaker D: Ouais, on en a fait plusieurs, après on faisait des petites salles mais c'était...
[02:03:51] Speaker B: Du coup t'étais avec ton pote toujours ?
[02:03:53] Speaker D: Non, non, non, il n'était pas là-bas.
Il n'a pas fait l'école de commerce lui. Mais par contre j'avais embarqué mon cousin en toute illégalité.
Ah ouais, la fac n'était pas au courant, il dormait sous mon lit.
Ah ouais ! C'est génial ! Il était venu pendant un mois et la faculté, enfin l'université s'était aperçue de ça. Ils ont fait « mais vous êtes des grands malades et tout ». En fait j'avais monté mon lit sur des poteaux en bois. Tu l'avais surlevé quoi ? Quatre poteaux et on avait vissé l'armature sur les poteaux.
Et en dessous il y avait une espèce de barre en métal comme ça, et lui il avait son matelas en dessous quoi. Et en fait ils ont fait mais vous êtes des malades là, là tu tombes il est mort, ça tient pas, c'est pas fixé.
Il a fait mais ça fait combien de temps qu'il est là ? Il a fait je sais pas, 30 jours à peu près. Il a fait mais quoi ? Mais vous avez le droit d'avoir un invité pendant 48 heures maximum quoi.
[02:04:47] Speaker C: Ah bah ça fait 48 heures c'est ce que je vous ai dit !
[02:04:49] Speaker D: 48 heures ! Et du coup il lui restait je crois 4-5 jours avant son retour et ils avaient fini par accepter en disant.
[02:04:56] Speaker C: Bon bah... Ah bah oui ça fait 30 jours !
[02:04:57] Speaker D: On va pas le foutre à la rue, il peut rester les 4-5 jours et il rentre chez lui. C'est cool, c'est cool. Ouais c'était cool.
[02:05:02] Speaker C: Une aventure punk.
[02:05:03] Speaker D: Bah là ouais pour le coup c'était... On avait pas de sous, on mangeait des pâtes, t'sais des petits sachets myophilisés là.
[02:05:11] Speaker C: Bah ouais, bah étudiant quoi. Mais en même temps, le peu d'argent que t'avais tu le dépensais dans un concert ou dans un truc que tu trouvais cool non ?
[02:05:18] Speaker D: Ouais bah voilà c'est ça, on a fait quelques concerts donc ça c'était cool, on a fait Sum 41 dans une toute petite salle à Madison.
[02:05:23] Speaker C: Ouais ça c'est cool.
[02:05:24] Speaker D: Ouais ça c'était sympa ça. Maintenant qu'ils sont plus là... On sait pas trop.
[02:05:30] Speaker C: Oui bon ils reviendront probablement pour de l'argent mais...
[02:05:34] Speaker B: Tu as vu un droit aux X-Layers ?
[02:05:35] Speaker C: Mais c'est ça !
[02:05:37] Speaker B: X-Campion !
[02:05:37] Speaker C: En featuring ! Il y en a beaucoup, si on fait la liste, ça faisait très long. Donc là, ça a été ta meilleure vie. À part aujourd'hui, mais ce que je.
[02:05:46] Speaker D: Veux dire... Non, non, non, mais c'était très cool. En plus, à la période où j'avais.
[02:05:50] Speaker B: 20 ans... 20 ans, il y en était impossible.
[02:05:53] Speaker D: Non, surtout aux Etats-Unis. Enfin si, tu peux pas boire d'alcool.
[02:05:56] Speaker B: Il y a pas mal de choses impossibles à boire. Légalement, tu peux pas en boire.
[02:06:01] Speaker D: Non, légalement, non.
[02:06:02] Speaker C: Mais dans les soirées en sous-sol, oui.
[02:06:04] Speaker D: Oui, là, ça avance à l'air.
[02:06:06] Speaker B: Personne ne te demande ton ID, là.
[02:06:08] Speaker C: En train de jouer au sous-sol. Tu m'as toujours surpris aux Etats-Unis. Même plus jeune, tu peux t'éclater.
[02:06:13] Speaker B: Moi, la question que je me pose, c'est du coup, en termes de tout ce qui est fun, ça, tu l'as bien vécu. Et la partie travail aux Etats-Unis, elle était comment ? Est-ce que tu as bien étudié ?
[02:06:25] Speaker D: Milwaukee ouais ça allait, c'est pas violent les études américaines. Ça coûte cher mais c'est pas non plus... Il y a très peu de tests ou alors c'est des QCM donc c'est pas un truc très compliqué à bachoter quoi.
Et les cours étaient assez fun, c'est de la communication, donc j'étudiais les réseaux de communication américains, donc comment la télé américaine fonctionne, un fonctionnement qui est différent de la France. Ils ont des espèces de chaînes locales, en network, tout ça.
[02:06:52] Speaker B: — De câbles... câblés.
[02:06:54] Speaker D: — Voilà, donc c'était sympa, mais bon, c'était pas le... Pour moi, c'était pas le but premier du voyage.
[02:06:58] Speaker C: — Ah oui ! C'était juste de voyager, ouais !
[02:07:01] Speaker B: — C'était quoi, c'était plus de la visite des sous-sols et tout ça ?
[02:07:03] Speaker D: — Voilà, c'était plus... « American bike », quoi.
[02:07:06] Speaker B: — Ouais.
[02:07:07] Speaker C: — Bon, c'est cool. Du coup, l'école de commerce, ça s'est terminé comment ?
[02:07:11] Speaker D: Très bien, très bien. Du coup, je suis diplômé de l'université américaine.
C'est un double diplôme, là. Bravo ! Félicitations !
[02:07:18] Speaker C: Tu sais, il faut toujours applaudir les gens quand ils arrivent avant un diplôme. Il faut encourager.
[02:07:24] Speaker B: Nous, on n'en a pas, donc... Ah.
[02:07:26] Speaker C: Si, j'ai un diplôme de conduite de.
[02:07:28] Speaker B: Tracteur, donc... Non, t'as un diplôme de radio, toi.
[02:07:32] Speaker C: Ah oui, c'est vrai, j'ai un diplôme de radio. Ah bah, tu vois ! C'est vrai, mais je ne sais pas non plus la valeur que ça a vraiment, mais bon voilà.
[02:07:41] Speaker D: Juste quelques milliers d'euros.
[02:07:42] Speaker C: Oui !
[02:07:43] Speaker D: On allait en cours, il n'y a pas beaucoup d'heures de cours en fait. Je crois que sur Druck, on avait 15 heures de cours par semaine.
[02:07:49] Speaker C: Ah ouais, donc t'avais largement de quoi t'amuser.
[02:07:52] Speaker D: C'est ça.
[02:07:52] Speaker C: Et dormir après l'amusement.
[02:07:53] Speaker D: Et donc on avait pris le skate et donc on faisait du skate.
[02:07:55] Speaker B: Ah ouais, c'est à ce moment-là que ça a commencé.
[02:07:56] Speaker D: C'est à ce moment-là qu'il y avait le skate.
[02:07:58] Speaker B: Et puis là-bas, la culture skate, elle était beaucoup plus grande que...
[02:08:01] Speaker D: Enfin, je veux dire, qu'en France.
On était sur le campus, mais vraiment, enfin, Tony Hawk pro skater, quoi. On était sur les campus. J'avais acheté le sac à dos avec les enceintes intégrées.
[02:08:10] Speaker C: Trop bien !
[02:08:10] Speaker D: Ça va, la classe ?
[02:08:12] Speaker C: Mais il me veut des photos !
[02:08:13] Speaker B: Il me veut sa best life !
[02:08:15] Speaker D: Mais attends, mais trop bien ! Aux Etats-Unis, je l'avais acheté là-bas.
Normalement il fallait 24 piles, je crois, LR6. Oh l'enfer !
[02:08:23] Speaker C: Alors en termes de pollution c'est bon aussi quoi.
[02:08:30] Speaker D: C'était sympa. J'ai branché ton Discman à l'époque. Non MP3, je crois qu'on avait MP3. Non pas MP3, MD.
[02:08:38] Speaker B: En punaise, mini disque.
[02:08:40] Speaker D: Voilà, on foutait Offspring et puis c'est parti.
[02:08:42] Speaker B: Je préfère préciser que MD c'est mini disque.
[02:08:44] Speaker C: Oui, oui, c'est pas ce que vous prenez en soirée, c'est pas la même chose.
Parce que le mini disque c'est cool, l'autre c'est pas bien pour la santé.
[02:08:50] Speaker D: Oui, non, j'ai ramené mon mini disque.
[02:08:53] Speaker C: Pas de MD. Non, non, non.
[02:08:54] Speaker B: Les Etats-Unis on sait jamais. Ils pourraient revenir te chercher aujourd'hui.
Quoi, vous avez fait quoi il y.
[02:09:00] Speaker D: A vingt ans ? Mais c'est un spoil à l'exprimer.
[02:09:02] Speaker B: Ça doit être ça à peu près. Il y a vingt ans quoi. 150 ans.
[02:09:08] Speaker D: Aucun commentaire sur les dates.
[02:09:09] Speaker C: Qui a parlé de sa quête, je lui ai donné un coup de tête.
[02:09:11] Speaker D: Moi je pense que pour que l'histoire se passe bien, il faut éviter les dates. De toute façon, on a dit Sum41.
[02:09:16] Speaker B: Début de Sum41, bon voilà quoi.
[02:09:19] Speaker D: C'était pas leur début début, mais c'était.
[02:09:22] Speaker C: Deux, trois premiers albums.
[02:09:24] Speaker D: Avec Mest, qui est encore en groupe.
Et je sais plus, un autre groupe. Enfin je sais plus, on en a vu pas mal.
[02:09:30] Speaker B: Plutôt belle tournée quoi.
[02:09:30] Speaker D: Ouais, c'était cool.
[02:09:31] Speaker C: Et puis une belle période. Ensuite, après l'école de commerce, à quel moment il y a eu cette idée d'arriver aux bijoux ?
[02:09:39] Speaker D: C'est encore plus tard, c'était il y a 13 ans.
[02:09:41] Speaker C: Donc il s'est passé plein de choses entre temps.
[02:09:45] Speaker D: J'ai fait du théâtre pour enfants.
C'est vrai ? Ouais, je faisais du théâtre pour enfants.
[02:09:50] Speaker C: Comme ça ?
[02:09:51] Speaker D: Ouais, je faisais le magicien sur scène.
[02:09:54] Speaker B: C'est pour ça qu'il est mis à l'éclosion.
[02:09:57] Speaker C: Ou qu'il en a pas peur au moins.
[02:10:00] Speaker D: Et voilà, j'ai fait ça un petit peu. Et puis après, en été, on est parti en festival avec un ami. Et je commençais déjà à faire des bijoux pour moi.
Et c'est à ce moment-là où il a dit « Vas-y, on est en festival, fais essayer ton truc ! » Donc je lui ai prêté des colliers, je crois qu'à l'époque je faisais des espèces de colliers en plumes et en perles.
Il m'a fait « Mais ça marche pas mal ! » On me demande souvent d'où ça vient. T'as un peu de temps puisque tu fais le comédien.
T'as un spectacle le dimanche à 14h.
[02:10:29] Speaker C: T'as bien fait l'effort de bosser un jour dans la semaine ?
[02:10:32] Speaker D: Voilà, donc est-ce que ça te dirait pas de monter un truc ? Et je fais bah si tiens pourquoi pas on peut essayer ça. Et on s'est lancé comme ça.
[02:10:39] Speaker C: Mais d'abord tu les faisais pour toi, c'est un truc que t'as fait. A quel moment t'as eu envie de faire des... C'est quoi qui t'a donné envie de faire des bisous pour toi au moins ?
[02:10:45] Speaker B: Apparemment c'était le temps libre mais...
[02:10:47] Speaker D: Le temps libre et le manque de moyens, c'est à dire qu'il faut en acheter.
[02:10:50] Speaker C: Non mais d'accord, mais parce qu'il y avait quand même une passion. Ce que je veux dire c'est que c'est pas venu de nulle part. T'as un coup t'es pas dit « Oh, je vais faire des bijoux, je vais me faire des colis avec des plumes ». Ça t'as plu, tu les as vus sur quelqu'un.
[02:11:00] Speaker B: L'orguele pas.
C'est des fois, Pierre, on fait des trucs un peu comme ça sans... «.
[02:11:06] Speaker D: Non mais c'est pas possible !
[02:11:08] Speaker C: Ça t'est pas venu comme ça ! » Il est un peu nerveux, il.
[02:11:13] Speaker B: Est un peu nerveux en ce moment, il ne faut pas lire vous là.
[02:11:15] Speaker C: Voilà. Je n'ai pas pris mes cachets. Non désolé, mais il y a quelque chose qui t'avait... Je veux savoir.
[02:11:24] Speaker D: Donne une putain de réponse ! J'avais envie de monter une marque et on avait commencé à monter une marque de t-shirts à l'époque. Donc je m'amusais à faire... Donc à Milwaukee j'étudiais le graphisme et la communication. Donc du coup j'avais fait des t-shirts et c'est là où on avait trouvé le nom de Flibustier.
Parce que je lisais des bouquins sur les pirates.
[02:11:47] Speaker B: Et alors du coup, tu dis on, c'est qui ?
[02:11:49] Speaker D: Là, à ce moment-là, c'est avec mon cousin, celui qui a manqué de mourir sous mon lit à Milwaukee.
Et donc voilà, on a monté quand on a eu cette idée de faire des bijoux parce que j'en faisais pour moi. On a gardé ce nom-là et du coup, t'es venu de tout l'univers qu'on a voulu mettre autour.
[02:12:12] Speaker C: Et donc là, c'était le début d'une aventure, ça a commencé avec lui qui portait et des gens qui lui demandaient.
[02:12:19] Speaker D: Voilà les bijoux que je fabriquais dans ma chambre. Et puis après, on a monté la marque. Mon cousin faisait de la 3D pour le cinéma.
Moi je n'en faisais pas du tout à l'époque, je ne savais pas faire. Donc c'est lui qui a fait les premiers prototypes pour lancer. On a découvert la fonde, tout ça, qu'on ne connaissait rien du tout. On a pris l'annuaire, on a fait fondeur dans le quartier. On s'est pointé, le mec il a fait mais non moi je suis fondeur mais je fais des statues de 2 mètres de haut. C'est pas le bon. Par contre je connais un autre gars et donc on a fait aller voir ce gars là. Et on a fait les premières collections, on a essayé de vendre ça. Ça n'a pas marché pendant trois ans.
Trois ans, rien du tout, zéro, zéro, zéro.
[02:13:02] Speaker C: Et vous allez voir des marchés des gens pour les vendre ? Ou vous aviez déjà une...
[02:13:06] Speaker D: Alors, les premières années, on a essayé de faire des espèces de tremplins, on a fait du ulule, pour financer vraiment le tout début. Ouais, crowdfunding. Après, on a eu un tremplin avec L'Oréal, qui organisait un espèce de tremplin, comme on dit dans le 93. Ouais, ils disent, oh, c'est des enfants du 93, on va les aider.
[02:13:26] Speaker C: Mais c'est bien en même temps !
[02:13:31] Speaker D: On écoute beaucoup de hip-hop ! Quand on est arrivé avec le projet, c'était un peu bizarre pour eux, mais... Voilà, donc eux ils nous ont parlé, on a gagné un petit prix là-dessus, et ça a fait un petit pécule pour commencer à tenir. Après on a tenu pendant 2-3 ans sur mon RSA. On.
[02:13:47] Speaker B: Connaît ça !
[02:13:47] Speaker D: Et puis voilà, après, au bout de 3 ans, ça a commencé à faire les premières ventes. Et la quatrième année, c'est là où on a un petit peu accéléré, on a fait bon, il se passe un truc.
On a dû commencer à se payer à la cinquième ou à la cinquième année.
[02:14:00] Speaker C: Il faut être patient.
[02:14:03] Speaker D: Ouais, il faut tenir. Les barrières à l'entrée sont assez élevées. Tu te bats avec des marques qui sont installées depuis longtemps, qui ont des machines, qui ont des machins. T'arrives, t'essaies de monter ton truc tout seul, sans publicité, sans rien, c'est compliqué. Donc il faut être patient.
[02:14:17] Speaker C: Et avoir du courage.
[02:14:19] Speaker D: Ou avoir de l'argent, c'est-à-dire que nous, avec notre ulule, on n'a pas récupéré beaucoup.
Mais s'il y a des gens qui peuvent avoir des meilleurs financements, tu peux te lancer, c'est pas impossible, mais bon voilà, il faut soit un peu d'argent, soit un peu de temps.
[02:14:31] Speaker B: Et puis il faut continuer à produire des choses, enfin, se renouveler pour que ça avance quand même, même si ça ne t'importe rien.
[02:14:40] Speaker D: C'est ça, continuer à essayer de faire des trucs, dire que c'est peut-être le produit qui ne va pas.
[02:14:45] Speaker C: Il y avait des remises en question permanentes sur le...
[02:14:49] Speaker D: Bah oui, quand tu fais zéro chiffre pendant trois ans, au bout d'un moment, tu dis bon... Moi.
[02:14:52] Speaker C: Je serais devenu fou, je te le dis tout de suite.
[02:14:55] Speaker B: Pierre, ça fait plus de trois ans qu'on fait pas grand chose.
[02:14:57] Speaker C: Oui mais c'est...
[02:14:58] Speaker D: Alors... Tu vois, on le vit pas... Avec leur queue tu dis c'est long, mais c'est pas si long que ça.
[02:15:03] Speaker C: Non mais c'est pas pareil, y'a pas...
Bah pour toi je peux comprendre, mais pour moi je le vois pas comme ça. Mais quand tu crées des choses que t'essayes, c'est quand même plaisant lorsqu'à un moment ça marche, au-delà de l'aspect financier, c'est-à-dire que quand quelqu'un apprécie ton travail.
[02:15:17] Speaker D: T'Es quand même super content.
[02:15:19] Speaker C: Et là ça te donne de l'énergie, t'as envie de te battre beaucoup plus qu'habitude, mais toi t'as pas lâché, enfin vous n'avez pas lâché puisque vous étiez...
[02:15:27] Speaker B: Alors moi j'ai deux questions. Un, deux, enfin à peu près. Il y a peut-être des tiroirs qui vont s'ouvrir entre temps. Est-ce que, avec le temps, tu as réussi à voir pourquoi ça n'a pas marché au début et ça a marché après ?
[02:15:46] Speaker D: Déjà parce que je pense qu'il faut le temps de se faire découvrir. Nous c'était à l'époque, Facebook c'était vraiment le tout début, donc c'était pas encore ultra puissant. Et quand on a commencé à comprendre l'intérêt des réseaux sociaux pour faire parler de la marque, C'était un moment où on commençait à marcher un petit peu, mais du coup, je n'avais pas le temps de tout faire. Et là, on a changé d'associé et il y en a un nouveau qui est arrivé, qui s'est occupé du coup de cette partie réseaux sociaux et de Facebook, de la communication sur Facebook. Et c'est là où ça a pris tout de suite une ampleur. On a eu accès à des outils, en fait, qu'on fait un peu tomber les barrières à l'entrée, comme je disais. Parce qu'à l'époque où nous, on a commencé au tout début, Facebook, c'était tout petit.
[02:16:25] Speaker C: Et puis y'avait plus MySpace quoi !
[02:16:26] Speaker D: Non, y'avait plus MySpace, c'était pas un truc pour faire connaître des bijoux, donc c'était pas trop adapté. Donc après c'était la télé ou les magazines et c'était hors de budget quoi.
[02:16:36] Speaker C: Et puis souvent des portes fermées, on t'écoute même pas, on s'en fout.
[02:16:40] Speaker D: Et alors oui, quand on se baladait avec nos petits bijoux pour aller voir ce qu'on a fait aussi, ça, on nous regardait un petit peu, ouais c'est mignon, mais ça n'a pas pris.
On a réussi à placer les bijoux dans des espèces de concepts de machins en dépôt-vente, mais ça ne prend jamais. Tu récupères ta cam', le mec il a vendu un truc, il ne te le paye jamais, il en a perdu un autre.
[02:17:03] Speaker B: Donc c'était plus un problème de se faire connaître qu'un problème de ce que tu proposais ?
[02:17:10] Speaker D: Non, je te dis, il y a certains bijoux qu'on a lancés au tout début qui sont encore dans le catalogue.
[02:17:16] Speaker B: Et alors du coup, une autre question, au début quand ça marche pas et que tu as toute cette esthétique un peu tête de mort, tout ça, Est-ce que tu t'es pas dit... Ouais, peut-être qu'il faudrait qu'on change de style et qu'on fasse quelque chose de... Tu vois, la tentation d'aller vers quelque chose de...
[02:17:33] Speaker D: Alors, je me le suis pas dit, mais on me l'a dit souvent.
Quand j'ai dit que je voulais faire des bijoux tête de mort, le nombre de fois où je me suis dit, ah putain, mais c'est ringard, ça va jamais marcher... Ou d'ailleurs, on me le dit encore, que c'est ringard et que ça marche pas.
[02:17:43] Speaker B: Bon, apparemment, ça marche pas.
[02:17:44] Speaker C: Alors que la tête de mort, ça marche.
[02:17:45] Speaker D: Je dis, les vanités, elles existent depuis très très longtemps, je dirais même depuis que le monde est monde.
Donc non, ça marchera toujours, c'est toujours ce rappel, c'est une imagerie qui fonctionne et qui rappelle l'humain à ce qu'il est, à sa mortalité. Et de ça, en fait, fait que ça fonctionne. Mais on a essayé souvent de me décourager.
[02:18:04] Speaker B: Parce que souvent, c'est un truc qui est très dur, qu'on ne se rend pas compte. Mais quand on est entrepreneur, c'est aussi... Souvent, on a sa vision d'un truc.
Et on en est convaincu, mais les gens autour ne voient pas forcément là où on veut aller. Et c'est vrai que c'est très dur de garder le cap et de se dire non, mais vraiment, quand le truc sera abouti, que les gens seront au courant, que les gens vont découvrir, ça marchera. Mais il faut juste qu'on arrive au truc. Du coup, tu disais qu'on t'a souvent dit...
[02:18:34] Speaker D: En fait, c'est ça le problème, c'est que toi, t'as une vision, t'as un espoir aussi, parce qu'il y a des fois où tu peux te planter.
mais t'as envie d'y croire mais j'ai l'impression que ça fait peur aux gens ou alors peut-être parce que toi t'oses et qu'eux ils n'ont pas osé et du coup on a souvent tendance à te... pas forcément en direct mais à essayer de te mettre des petits trucs genre de faire comprendre que bon, essaye pas trop quoi ouais, rêve pas trop, machin... et des fois c'est pas un truc... mais des fois c'est pas méchant.
[02:18:59] Speaker B: C'Est même... Non, c'est... Oui, oui, ça part d'un bon sens, moi je...
[02:19:02] Speaker D: C'est un peu le truc genre ouais, bon, essaye si tu veux mais pas trop longtemps quand même.
[02:19:08] Speaker C: Je fais coucou à mes parents.
[02:19:11] Speaker B: C'est vrai pour beaucoup de choses. Moi, je sais que ce projet de radio et tout ça, ça a un coût, de prendre des bureaux, tout ça. Et c'est vrai que des fois, il y a des gens, je me souviens, c'était l'été dernier, où ça devenait très compliqué, avant qu'on fasse l'appel au don, parce que ça devenait un peu une charge très lourde.
Et il y a quelqu'un qui me demande, moi j'en ai un peu marre de bosser comme un malade et de toucher moins qu'un SMIC alors que je bosse 65 heures par semaine pour financer tout ce qui est à financer et tout ça. Et les gens me font « mais pourquoi t'arrêtes pas ? » Tu vois, c'est ça. Non, j'arrête pas parce qu'en fait, je pense qu'il y a quelque chose qui est plus grand. C'est bien d'essayer de faire des choses qui sont plus grandes que soi. Et c'est dur. Les gens ne se rendent pas compte de toute cette négativité. Toi, comment tu as réussi à gérer ça ?
[02:20:09] Speaker D: Je pense que le passif métal et un peu punk a vachement joué à ça en fait. De toute façon, je n'en ai rien à foutre de ce que tu penses. Donc je fais mon truc, j'avance et puis voilà. Tu les ressens parce que tu les entends, mais il y a ce côté rebelle de dire de toute façon...
T'es un con, en fait, donc...
[02:20:28] Speaker B: Un con...
[02:20:31] Speaker D: Je travaille chez McDonald's, qu'est-ce que tu viens me donner de ton avis sur un projet artistique, en fait ? Ça vaut pas grand-chose. Donc je pense que ça, ça permet de tenir un petit peu, de se dire, bon bah ouais...
ça reste des connards, quoi. On a le droit de dire des gros mots, en fait ?
[02:20:47] Speaker C: Oui, oui, ne t'inquiète pas.
Et le métal, finalement, a cette image.
[02:20:53] Speaker D: Que les gens... Oui, t'es en opposition à une forme plus classique de société, de... Voilà, donc oui, quand le mec, il est banquier, il donne ton avis sur un projet artistique ou même sur ta vie ou sur toi, quand t'es dans le métal, t'as envie de dire...
[02:21:11] Speaker C: On va bien te faire un machin.
[02:21:14] Speaker D: Comme disait Fred Durst, que j'écoutais le matin...
[02:21:19] Speaker C: Un grand philosophe ! Bah oui !
[02:21:22] Speaker B: Il a raison.
[02:21:23] Speaker C: On adore, on est fans donc... On va passer à la musique ! Le morceau d'après, il est connu bien sûr aussi, Nothing Else Matters de Metallica.
[02:21:33] Speaker D: On a Metallica parce qu'on a eu la chance de rencontrer Kirk Hammett avec Flébustier. Il nous a invités deux fois sur deux dates. On a fait Bercy et Stade de France. C'est ça. Cool, ça fait plaisir.
Ouais, peut-être. C'était cool. Bercy c'était énorme, c'était vraiment vraiment super cool. On est invité dans la loge Ami de Metallica.
Ok, c'est là que je... Coucou ! Je rentre là. Ami, vous voulez dire nous ? On est Ami. Ami et famille, ok.
Non, un mec très cool.
[02:22:09] Speaker B: T'es pas devenu son cousin pendant le concert, t'es resté que ami.
[02:22:14] Speaker D: Non, on est que amis pour l'instant. Mais ouais, c'est génial quoi, t'imagines. Comme je te disais moi, je les voyais sur les t-shirts quand j'étais petit.
[02:22:22] Speaker C: Bah oui, oui.
[02:22:24] Speaker D: T'as un peu un rêve. Je me rappelle, je partais l'été sur les marchés dans le sud de la France. Tout le monde vendait des t-shirts avec Nirvana, Metallica.
des fois la photo de Metallica avec écrit Nirvana. C'était vraiment ça à l'époque, c'est vraiment l'époque où ils étaient numéro un partout. Et de se dire que 30 ans après, je le rencontre, il est dans ma boutique, on avait une toute petite boutique, rue du Bourtibourg. Tu le rencontres, tu discutes avec lui, c'était fun quoi.
[02:22:51] Speaker B: Et alors il est sympa ?
[02:22:54] Speaker D: Ouais, très sympa, très sympa. Moi, la première fois, je l'ai pas croisé, c'était mon associé de l'époque. Enfin, qui est toujours associé d'ailleurs, mais qui s'occupait de la boutique à l'époque. Qui a été parce qu'on avait fait une énorme soirée la veille. Et en fait, la personne qui travaillait au-dessus de la boutique nous avait dit un jour « Oh bah je vous ramènerai Metallica une fois ». On a fait « Ouais, bien sûr ».
[02:23:16] Speaker B: Mais non.
[02:23:16] Speaker D: Si, si, quand on a ouvert, il a vu les bijoux, il a fait « Oh bah ça, je travaille pour un gars, je vous le ramènerai, c'est le gars de Metallica ». On fait un petit... Oui, bien sûr !
[02:23:25] Speaker C: Tu es gentil, mon gars ! Evidemment, mais ramène-le !
[02:23:31] Speaker D: Mais non ! Et donc un soir, on part faire la fête avec mon associé, Mickaël, et on se met une caisse pas possible, et le lendemain, on est dans le mâle, et là, il nous appelle, il fait « c'est aujourd'hui ».
[02:23:44] Speaker C: Dans une heure, il est à la boutique.
[02:23:46] Speaker D: Là, moi, j'ai fait « je peux pas, vraiment pas ». Par contre, toi, t'as pas le choix, parce qu'il faut que tu lui ouvres la boutique de toute façon. Et donc, il est parti l'accueillir, ça s'est super bien passé.
il lui a mis en fait un morceau, alors je ne saurais pas le groupe, je pourrais le retrouver, mais en fait il lui a mis un morceau que son père lui avait fait découvrir et en fait, coup de chat, c'est la version live de ce morceau que préfère Kirk Hammett. C'est-à-dire qu'il rentre dans la boutique, il fait mais comment tu sais ? Comment je sais quoi en fait ?
[02:24:12] Speaker C: Tous les concours de circonstances sont ouf quoi, shock mental.
[02:24:15] Speaker D: C'est cette version-là que je préfère au monde, c'est une de mes chansons préférées et c'est cette version live exacte que je sur-kiffe. Et du coup, ils sont vraiment liés d'amitié pour le coup, à ce moment-là. Il les a repassés 2-3 fois à la boutique et il nous a invités à Bercy pour le concert. C'est cool, tu fais le concert, après tu les croises et puis...
[02:24:36] Speaker C: Là t'as les yeux comme ça...
[02:24:38] Speaker D: Bon.
[02:24:38] Speaker C: Bah non, peut-être un peu moins, parce que si vous l'avez vu plusieurs fois, ça... Ouais, bah non, c'est... Oh, y'a une habitude qui se met en place !
[02:24:42] Speaker D: Ça reste quand même un... Ouais. Ça reste quand même un... Du lourd, quoi, là, on tape sur quand même du... Oui.
[02:24:47] Speaker B: Y'a pas beaucoup plus gros en... Non, en métal, quoi.
[02:24:50] Speaker D: Non, en métal, c'est... C'est dur de faire... Y'a plus large ! Notamment chez les Guns.
[02:24:57] Speaker C: Alors il a fait des efforts, il a fait des efforts.
[02:24:58] Speaker B: Oui, il a fait des efforts. Mais c'est vrai que Kirk, il quand même reste...
[02:25:01] Speaker C: Mais y'en a un qui a plus de chapeau que l'autre.
[02:25:04] Speaker B: Y'en a un qui porte des pantalons plus serrés aussi, bon. Voilà.
[02:25:07] Speaker D: Mais ouais, ça reste quelque chose de super cool, quoi.
[02:25:10] Speaker C: C'est incroyable, il y aura des gamins... C'est pour ça qu'il fallait que je.
[02:25:12] Speaker D: Les mette, parce que... Et alors, du.
[02:25:14] Speaker B: Coup, oui, ton associé, il écoute aussi du métal ?
[02:25:17] Speaker D: Oui, il en écoute aussi.
[02:25:18] Speaker B: Non, parce que ça aurait été drôle que ce soit la seule personne qui n'écoute pas de métal.
[02:25:22] Speaker D: Bah, mon cousin, Fabien, avec qui on travaille, qui est le troisième associé, lui, moins.
Ça lui arrive de temps en temps. Sub-41, tout ça, tout ce qui est un peu...
[02:25:33] Speaker B: C'est ce que vous allez voir.
[02:25:35] Speaker D: Donc ça, oui, il écoute un peu. Si je vais sur des trucs un peu plus lourds, je le perds.
[02:25:42] Speaker B: Et du coup, maintenant, c'est des trucs un peu plus lourds, plus métal et moins punk, t'écoutes des trucs...
Genre Metallica t'écoutes Metallica ?
[02:25:51] Speaker D: Ah Metallica j'écoute beaucoup ouais, Metallica beaucoup. Alors que moins au début ?
[02:25:55] Speaker B: Moins à l'époque ?
[02:25:56] Speaker D: Non, moins à l'époque, c'est arrivé après. C'est arrivé notamment avec Mika quand on a commencé à faire... Mika, pas de chanteur ? Non.
[02:26:05] Speaker B: Non mais je préfère préciser.
[02:26:06] Speaker D: Oui ça aurait pu. C'est Mika qui m'a fait des chansons à Metallica.
[02:26:11] Speaker C: Encore une sacrée histoire parce que c'est lui qui habitait au-dessus. Non mais moi je... Écoutez...
[02:26:15] Speaker B: C'est une fois ma femme de ménage, elle m'a dit alors je vais vous ramener quelqu'un.
[02:26:21] Speaker C: Non mais l'histoire est folle, de base l'histoire elle est complètement folle.
[02:26:24] Speaker D: Les hasards de... Ah ouais, il a mis le bon morceau qui fait que... ultra fan quoi.
[02:26:30] Speaker B: Attends, du coup il n'a pas terminé Mika...
[02:26:33] Speaker D: Je sais plus ce que je disais...
[02:26:34] Speaker B: Bah Metallica t'a fait recruter... Ouais du.
[02:26:36] Speaker D: Coup on faisait des salons... On a commencé à faire pas mal de salons motos, autour de l'univers de la moto, avec Arley notamment. Et ils nous avaient fait une super compil' et dans la compil' ils avaient remis un peu de tout et ça m'a permis de mettre sur et faire... Ouais mais en fait si c'est assez.
[02:26:50] Speaker C: Cool...
Ça va ils s'en sortent pas mal.
[02:26:53] Speaker D: Ouais ouais c'est pas mal ce qu'ils font.
[02:26:56] Speaker B: Surtout le batteur.
[02:26:57] Speaker D: Alors...
[02:27:00] Speaker C: Bouuuuh !
[02:27:01] Speaker B: On peut demander à Kirk ce qu'il en pense, mais je pense qu'il sera d'accord avec moi.
[02:27:08] Speaker D: Je pense que le batteur est d'accord avec toi.
Je pense qu'il a un niveau, il en a plus rien à faire en même temps.
[02:27:14] Speaker B: Ça se voit s'il ferait des efforts.
[02:27:16] Speaker C: Attention, c'est lui le chef.
[02:27:21] Speaker B: De toute façon, quoi qu'on dise...
[02:27:22] Speaker C: Il cache toujours une raquette dans son dos.
[02:27:25] Speaker B: Quoi qu'on dise, Pierre, je pense qu'ils viendront pas faire l'émission.
[02:27:27] Speaker C: Non c'est vrai, je pense que non jamais, mais j'ai rencontré le batteur une fois moi. Il était très gentil. Très très gentil, très professionnel.
[02:27:37] Speaker B: Ah bah oui.
[02:27:38] Speaker D: Il est danois hein. Oui il est danois.
[02:27:42] Speaker C: Voilà, mais je pense qu'on va lancer le clip. Donc choisi par Greg, le filibustier Metallica avec Nothing Else Matters.
m.
[02:29:04] Speaker A: Forever trusting who we are And nothing else matters Never opened myself this way Life is ours, we live it our way All these words I don't.
[02:29:23] Speaker D: Just say.
[02:29:32] Speaker A: Et rien d'autre m'importe. Je cherche la confiance et je la trouve dans toi. Chaque jour pour nous, quelque chose de nouveau. Ouvert pour un autre point de vue. Et rien d'autre m'importe.
Who only knows What I know So close, no matter how far It couldn't be much more from heart Forever trusting who we are And nothing else matters.
[02:31:39] Speaker C: J'ouvre moi-même de cette façon La vie est notre, nous vivons notre vie Toutes.
[02:31:49] Speaker A: Ces mots que je ne vois pas Et rien d'autre compte La confiance que je cherche et que je trouve en.
[02:32:06] Speaker C: Toi Chaque jour pour nous.
[02:32:16] Speaker A: And nothing else matters Never care for what they say Never care for games they play Never care for what they do Never care for what they know So closer than ever Couldn't be much more for the heart Forever trusting who we are Though nothing else matters C'est génial !
Wow. Seulement moi avait resté, il a dit.
[02:37:45] Speaker C: Eh bien écoutez, As They Burn, le retour de As They Burn, qu'on avait reçu d'ailleurs, vous avez une émission avec As They Burn, la version d'avant.
[02:37:52] Speaker B: Petit changement de line-up.
[02:37:53] Speaker C: Voilà, petit changement de line-up. Mais vous pouvez regarder ça sur notre chaîne YouTube, n'hésitez pas à taper point d'exclamation bang, lorsque vous êtes en direct ici dans le chemeule pour pouvoir rejoindre notre chaîne YouTube. Peut-être que nous avons atteint les 5000 abonnés ce soir, je n'ai pas regardé.
Mais on n'est pas loin, il reste 2-3 personnes.
[02:38:08] Speaker B: – Je vais contacter notre fact-checker.
[02:38:11] Speaker C: – Donc dans tous les cas, merci infiniment de soutenir encore une fois Bang Bang, merci de soutenir Estless, merci d'être là et de partager, de laisser vos commentaires, et d'ailleurs on essaie de répondre aussi aux commentaires qui sont constructifs, négatifs mais constructifs, parce que c'est toujours intéressant d'avoir votre avis quand même vous n'êtes pas d'accord avec quelque chose, on en discute et voilà.
[02:38:28] Speaker B: Alors, on est à 4 997, donc s'il vous plaît, je veux qu'avant la fin de l'émission, on ait passé les 5000, s'il vous plaît, comme ça.
[02:38:34] Speaker C: Il faut trois personnes, ça va.
[02:38:35] Speaker B: Trois personnes, on ne vous demande pas grand-chose.
[02:38:36] Speaker C: On n'est pas non plus... Regarde, il est sympa, Greg, il est en train de dire... C'est parce que j'ai bien un compte...
[02:38:41] Speaker D: J'ai deux comptes, normalement. Ah bon ? Ils sont peut-être déjà ajoutés.
[02:38:45] Speaker C: Mais voilà, c'est le petit challenge. Avant qu'on arrête cette émission, on ne l'arrêtera pas tant que nous ne sommes pas arrivés à 5000. Toi t'auras le droit de partir, je te rassure. T'es pas obligé de rester jusqu'à pas d'heure avec nous.
[02:38:59] Speaker B: Il a de la chance, moi aussi je peux y aller s'il te plaît.
[02:39:01] Speaker C: Ok, je resterai tout seul. Je ferai une vidéo à ma façon. La chaîne est foutue.
Qu'est-ce que je voulais dire ? Ouais, ce titre d'A.S.D. Byrd, ça tabasse quand même.
[02:39:13] Speaker B: Ouais, ouais, le clip est cool aussi, je trouve. Bon clip, bonne chanson.
[02:39:17] Speaker C: On a l'impression d'être en Californie, Los Angeles, les années 90, où les Chicanos avaient envie de tabasser les autres. Ouais, ouais. Et je trouve ça cool. Enfin, je trouve ça cool, pas de tabasser les gens, mais l'ambiance globale.
[02:39:32] Speaker B: Tabasser les gens globalement, c'est pas génial.
[02:39:34] Speaker C: Non, il faut pas...
Bon en tout cas il faut que ce soit organisé, c'est avec des gens qu'il accepte. Non mais pas que vous soyez méchants, de la boxe et d'autres choses. Il y a plein d'endroits où vous pouvez vivre ce genre de choses là.
[02:39:49] Speaker B: Ah on a gagné un !
[02:39:51] Speaker C: Ah bah oui bah merci !
[02:39:53] Speaker B: Ça y est on a passé les 5001 !
[02:39:54] Speaker C: C'est pas vrai !
[02:39:55] Speaker B: Allez, continue s'il vous plaît !
[02:39:57] Speaker D: Allez, on y va là !
[02:39:58] Speaker B: Point d'exclamation bang dans le ch'meule, on y va ! Faites-nous plaisir, voyons ce qu'on peut aller !
[02:40:02] Speaker C: C'est très gentil, c'est cool, merci beaucoup !
[02:40:04] Speaker B: Merci Elisa !
[02:40:06] Speaker C: Y'en a 5000 on peut aller !
[02:40:07] Speaker B: Allez, on continue, on y va ! Profitez-en, comme ça c'est fait, on n'en parle plus, voilà.
[02:40:13] Speaker C: Greg, des questions aussi, on parle des artistes internationaux, on parle de tout ça, mais la scène française, tu nous as parlé de Landmarks ? D'ailleurs qu'on va passer un petit peu plus tard.
Mais la scène française, toi ça te parle ? Est-ce que, par exemple, la langue française et le métal, pour toi ça va ensemble ?
[02:40:31] Speaker D: Alors moi j'ai découvert la langue française et le métal avec Lofofora.
Où je me suis fait incendier par ma mère parce qu'on écoutait, je sais plus comment ça s'appelle le titre.
qui parle justement de la pédophilie. Et en fait, sauf qu'elle a entendu.
[02:40:49] Speaker C: Les bouts de parole, mais elle a.
[02:40:50] Speaker D: Discuté en décalage en fait avec ce qu'il dit, et elle nous a pris, elle nous a mis une torgne parce qu'elle nous tapait pas non plus, mais elle nous a insulté. J'ai écouté ça avec ma soeur, et ouais, elle nous avait regardé de travers et tout.
Et en fait c'est pareil, c'est que moi que très récemment j'ai fait mais en fait non, elle avait rien compris en fait. Juste qu'elle n'avait pas compris que le discours était en décalage. Mais donc voilà, eux c'était vraiment la première première fois que j'ai écouté un groupe français chanter du metal.
[02:41:18] Speaker C: Et puis ça envoie.
[02:41:20] Speaker D: Ouais, c'était pas mal.
[02:41:21] Speaker C: Une grosse énergie.
[02:41:23] Speaker D: Et après, il y a eu quelques groupes de skate-core de potes qui faisaient pareil du skate-core. Mais sinon, j'ai toujours eu du mal avec les chansons en français. Et c'est revenu plus récemment.
On a bossé, enfin bossé. On n'a pas bossé, mais on était dans le cercle de groupes comme Dagobah ou Bitraining de Martyr.
[02:41:44] Speaker C: Après, ils chantent en anglais.
[02:41:46] Speaker D: Ils chantent en anglais, c'est vrai. C'est la scène française quand même.
[02:41:49] Speaker C: Oui, c'est la scène française quand même, bien sûr.
[02:41:50] Speaker D: C'est vrai qu'ils chantent en anglais.
[02:41:52] Speaker C: Donc il y a ce gap toujours un petit peu, le français et le métal, pas toujours facile à marier.
[02:41:59] Speaker D: Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas si c'est parce que c'est plus dur à chanter en français ou si c'est parce que ça te limite plus le marché aussi.
[02:42:04] Speaker C: Je pense qu'il y a un peu.
[02:42:05] Speaker B: Des deux, ça demande peut-être plus de travail de trouver comment adapter le style pour que ça marche avec des voix en français.
[02:42:14] Speaker C: Les sonorités des mots.
[02:42:16] Speaker D: Et puis après voilà, le métal français pendant des années a beaucoup de mal, là je pense que j'ai l'impression que ça se libère un petit peu.
mais pendant très longtemps c'est compliqué donc il faut vivre à l'international parce que c'est pas à Paris que tu vas faire des salles.
[02:42:29] Speaker C: C'est plus compliqué d'en vivre, oui.
[02:42:30] Speaker B: Ah bah c'est-à-dire qu'une fois que t'as fait ta tournée française, bon bah... T'as fini ta tournée française, quoi.
[02:42:35] Speaker C: Et puis faut-il déjà avoir des dates par confiance ? Oui. C'est déjà ça le début, quoi.
[02:42:39] Speaker D: Et donc ils ont besoin de ces publics internationals, donc il faut chanter un peu en anglais, sinon c'est beaucoup plus dur, quoi. Ou alors, faut faire comme beaucoup, comme Max dont on parlera peut-être tout à l'heure, et commencer à être un peu solide pour pouvoir introduire les gens au français dans l'autre sens.
[02:42:54] Speaker C: Oui, c'est vrai qu'il y a ce travail-là de la part de Landmarks, de faire du rap français un petit peu, de mettre quelques mots français.
[02:43:01] Speaker B: Rise of the North Star fait ça aussi. Et c'est vrai que c'est... Ça y va doucement. C'est drôle, tu parlais à ta sœur, donc t'écoutais Le Faux-Froid avec ta sœur, ta sœur aussi elle écoute... Pas du tout. Ah, c'était juste ça ?
[02:43:17] Speaker D: Non, elle écoutait parce que ça la faisait gueulerie et qu'elle m'a suivi dans cette phase-là, mais je crois que c'est les seuls. Après, quand je mets la musique à l'atelier parce qu'on bosse ensemble, c'est pas son... Non.
[02:43:28] Speaker B: D'accord.
[02:43:28] Speaker D: Non, non, pas du tout.
[02:43:29] Speaker B: C'est plus Céline Dion.
[02:43:30] Speaker C: C'est plus Céline Dion, voilà.
[02:43:31] Speaker D: Chacun prend ce qu'elle aime bien. C'est sa limite, tu vois.
[02:43:35] Speaker B: C'est limite assez... rock.
[02:43:37] Speaker D: Après, c'est pas son délire.
[02:43:40] Speaker B: On peut pas lui en vouloir.
[02:43:41] Speaker C: Bah non, les goûts, les couleurs...
[02:43:42] Speaker B: Tout le monde n'a pas forcément bon goût.
[02:43:45] Speaker C: C'est elle qui va venir déguisé en clown et qui va nous tabasser. On en voit plein de petits cas.
[02:43:51] Speaker B: C'est bon, on aura un canapé en osier pour se défendre. Elle pourra rien faire.
[02:43:56] Speaker C: Non mais...
[02:43:57] Speaker D: Je dis ça, c'est pas vrai. Des fois, elle me surprend, elle met un peu de Metallica, tout ça, elle peut remettre.
[02:44:03] Speaker C: Oui, elle est classique, elle a culture, bien sûr. Et puis à force de l'entendre, j'imagine qu'il y a des trucs qui lui plaisent.
[02:44:09] Speaker D: Elle ira pas foutre du Slayer ou du Megadeth.
[02:44:16] Speaker C: Ah je pensais plus à « à.
[02:44:17] Speaker A: Tout le monde, à tous mes amis ».
[02:44:18] Speaker B: Ah bah si, celle-là je pense qu'elle peut l'écouter.
[02:44:20] Speaker C: Oui c'est vrai que celle-là elle est plutôt douce.
[02:44:21] Speaker B: C'est vraiment du rock, c'est pas...
[02:44:24] Speaker C: Un bel accent français. Aussi bon que nous l'accent anglais quoi. Mais c'est plus charmant dans un sens que dans l'autre.
C'est vrai que les groupes français aujourd'hui, il y a Landmarks, Dagobah qui a beaucoup marché aussi à l'international, en Europe je pense plus qu'au niveau international, Amérique, Australie, mais il y a Landmarks qui embarque tous les groupes qui sont de la même veine, comme ce qu'avait fait Plemo, on en a beaucoup parlé, qui avait créé la Nowhere.
Et ça c'était quand même assez fat aussi à l'époque.
[02:44:55] Speaker D: Ouais c'était assez lourd. Mais j'écoutais un petit peu mais de loin quoi.
[02:44:58] Speaker C: Ouais, t'étais pas dedans quoi.
[02:45:01] Speaker D: Non y'avait peut-être un côté un peu... Ouais j'sais pas, j'écoutais de loin. En plus comme on était dans le skate de tout ça, on avait toujours un pote qui connaissait un gars de machin. Ils étaient partout en fait. Moi c'était un peu l'impression que j'avais quoi. Mais comme ils chantaient en français pareil, tu vois c'était pas à l'époque. À l'époque pour moi c'était pas possible quoi, français non.
[02:45:22] Speaker C: C'est marrant parce que c'est vraiment, on en parle beaucoup, quand dans les années 90, les gens écoutaient du métal, ils n'étaient pas amis avec des rappeurs, ils n'étaient pas amis avec des gens qui écoutaient du rock, il y avait des clans, et puis en plus dès que ça chantait en français, il y avait un rejet, il n'y avait même pas une envie d'essayer, il y avait souvent un rejet assez rapide. Je sais qu'en tout cas en Provence, c'était comme ça. Bon après, Plémont, moi j'ai adoré, donc j'ai fait partie de cette équipe baguie au niveau genou.
Avec un caleçon très grand parce que...
[02:45:51] Speaker B: La ceinture au genou.
[02:45:53] Speaker C: La ceinture au genou. Bah oui pour tenir parce que sinon mes pantalons tombent évidemment.
[02:45:57] Speaker D: Et puis fallait marcher comme un pain de bois. On se mettait des obstacles.
Le pire c'est que nos parents nous le disaient, on disait « bah ouais c'est stylé ». Tu revois les photos de l'époque, tu dis « bon ».
[02:46:10] Speaker B: Le sac à dos qui arrivait en dessous des fesses. Mais c'est vrai de faire mal au dos de le porter comme ça ?
[02:46:16] Speaker C: Ouais mais je suis triste, ça se voit non ? Bah non, t'as l'air de te marrer. Ouais, bah ok, mais je suis quand même triste, ok.
[02:46:21] Speaker D: Tu sais rien, maman. De toute façon, tu peux pas comprendre.
[02:46:25] Speaker C: Tu peux pas comprendre. La phase d'adolescence, je pense que c'est encore le cas comme ça aujourd'hui. Seulement, ils mettent pas des baguilles au niveau des genoux.
[02:46:32] Speaker B: Non, ils mettent des joguings.
[02:46:34] Speaker C: Ouais, mais il y a des baguilles aujourd'hui. Non, non, le retour du baguille. Ah ouais, le retour du baguille. Tout le monde porte des baguilles, mais par contre, là. Du coup, t'as l'impression qu'il y a des clowns. C'est pour ça que je me sens mal dans la rue.
Parce que j'ai l'impression qu'il y a beaucoup de clowns. Je regarde juste à ce niveau-là et je fais... Mais il n'y a pas les chaussures, comme ça. Un peu comme Mickey. Les Osiris. Ah, les Osiris, bah oui. Les Pump aussi. C'était moins gros.
[02:47:03] Speaker B: C'était avant, ça.
[02:47:04] Speaker C: Ouais, c'était le collège, ça, le Pump. C'était très moche.
[02:47:07] Speaker B: Oh, c'est bien, les Pump.
[02:47:08] Speaker C: Bah, mais ça crevait tout le temps. T'appuies sur le truc, là...
[02:47:10] Speaker B: Je sais pas, moi, j'ai jamais pu en avoir, mais par exemple, ils disaient que ça coûtait trop cher.
[02:47:13] Speaker D: Ouais, pareil, j'avais celle de chez... Comment ça s'appelait, là ? Il y avait une marque qui faisait des fausses Pump.
[02:47:18] Speaker B: Oui, bah...
Ah moi j'aimais même pas les fausses.
[02:47:21] Speaker D: Moi j'ai eu le droit à ça.
[02:47:25] Speaker C: Les fausses pubs. Ça a été très rapide, y'en avait pas assez.
[02:47:28] Speaker B: C'était pas déco.
[02:47:29] Speaker C: C'est marrant ça fait un son.
[02:47:30] Speaker D: Ça faisait comme le poulet là.
C'est pas comme ça sur celle de mes potes.
[02:47:36] Speaker C: Bon, ça marchait pas vraiment non plus.
[02:47:37] Speaker B: Les pommes, pour ceux qui savent pas, pour les plus jeunes, je sais pas s'il y en a qui nous regardent.
[02:47:41] Speaker D: C'est revenu ça aussi, je crois, il y en a. Ah ouais, il y en a ?
[02:47:43] Speaker B: C'est revenu, je crois. Il y avait un gonfle.
Il y avait un demi-ballon de basket sur la languette. Enfin, il y avait différents modèles, il y avait aussi avec des tennis, une balle de tennis ou une balle de volet. Je crois que t'avais différents modèles. Et en fait, quand t'appuyais sur la languette, ça gonflait l'air à l'intérieur.
[02:48:03] Speaker D: Et ça te serrait, c'était censé te maintenir le pied.
[02:48:08] Speaker C: C'était la mode. C'était plus le gadget et la mode que...
[02:48:12] Speaker B: L'argument commercial était quand même pas mal. C'était stylé je trouve, la languette avec le... Moi j'aimais bien. Sûrement parce que j'en ai pas eu.
[02:48:22] Speaker C: Moi je sais que mon père me le reproche encore aujourd'hui.
Tu te rends compte que ça a des scodages qui coûtaient 800 balles ? Franchement j'ai toujours dit non, ta mère elle les a achetés dans mon dos et ça a duré deux semaines. Bah ouais désolé.
[02:48:33] Speaker B: Déjà il dit ça gonflait le dessus du pied, pas le dessous, ça servait à rien. T'allais pas rebondir plus. Ouais ça gonflait la languette.
[02:48:41] Speaker D: Ouais c'est ça.
[02:48:42] Speaker B: J'sais pas, j'en ai pas eu au moins.
[02:48:44] Speaker C: Non, c'était inutile. Vraiment. Mais bon, c'est comme ça. Mais si ça existe, eh bien écoutez, on va peut-être tenter d'en récupérer.
[02:48:49] Speaker D: Je crois qu'ils en ont relancé.
[02:48:51] Speaker B: À quand une Pump Flubustier ?
[02:48:54] Speaker D: Ouais, une Pump Flubustier.
[02:48:55] Speaker B: Si t'as besoin d'idées, nous on peut y aller.
[02:48:57] Speaker D: Je vois ça.
[02:49:00] Speaker C: Vraiment là, c'est un bon concept. Ils se diffusent.
Donc ouais, la scène française aujourd'hui, elle est incroyable, elle est internationale, Landmarks, Rise of the North Star, Gojira évidemment.
[02:49:13] Speaker B: Gojira ils sont plus français mais... Oui.
[02:49:15] Speaker C: Mais ils sont français quand même.
[02:49:16] Speaker B: Ils sont américains quoi.
[02:49:17] Speaker D: Ça y est, ils sont américains maintenant.
[02:49:19] Speaker C: Bah, ils sont français quand même.
[02:49:20] Speaker D: Une fois que ça marche, c'est chez eux.
[02:49:22] Speaker B: Bah, ils passent plus de temps là-bas.
[02:49:24] Speaker C: Qu'Ici donc... Oui mais ils sont français quand même.
[02:49:26] Speaker B: Oh d'accord, ok.
[02:49:28] Speaker C: Ah bah, de toute façon ils ont pas des têtes d'Américains de toute façon. On peut quand même assez facilement voir qu'ils sont français.
J'aime beaucoup Boujira, mais moi quand un mec ressemble à D'Artagnan, moi je pense qu'il est français. C'est bon, moi D'Artagnan est trop charmant.
[02:49:45] Speaker B: Eux on avait peut-être une chance, peut-être.
[02:49:46] Speaker C: Qu'Ils viennent et maintenant c'est fini. Si je dis ça avec beaucoup de positivité, de gentillesse, c'est juste que les gens ne perçoivent pas ce que je veux dire.
[02:49:54] Speaker B: Oui, on a bien compris.
[02:49:57] Speaker C: Bref, la France qui brille au niveau international, c'est un truc qui te fait plaisir, c'est un truc que tu vis, où tu n'as que Lorne Marx et que du coup, le reste, bon... Non.
[02:50:05] Speaker D: Non, non, j'étais très content de voir tout le buzz qu'il y avait derrière Gojira, parce que, au-delà du... Pour le métal, en général, c'est cool, pour la France, c'est aussi fun, que pour une fois, ce soit un artiste un peu... J'ai rien contre Aya Nakamura, mais je trouve que quand c'est Gojira, c'est un autre gueule.
[02:50:25] Speaker B: Alors je suis complètement d'accord avec toi, je vais juste rien dire parce que la dernière fois que j'ai parlé d'Ayana Kamoura ça a fait... Ça nous a.
[02:50:31] Speaker C: Fait un bad buzz de ouf.
[02:50:33] Speaker B: Un bad buzz, je sais pas, on a gagné beaucoup de followers grâce à ça. Mais beaucoup de gens m'insultaient.
[02:50:39] Speaker D: Encore une fois j'ai rien contre elle mais je trouve que Gojira, le succès.
[02:50:41] Speaker C: De Gojira...
Ah non mais les Mérités, le show était ouf, il y avait un vrai show !
[02:50:45] Speaker D: Elle aussi, elle mérite son succès, c'est pas le coup.
[02:50:48] Speaker C: Tu parles des JO peut-être ?
[02:50:50] Speaker D: Oui, je parle du coup pour les JO. Qui a été le truc déclencheur pour 95% des gens, pas pour moi, c'est parce que je les connaissais d'avant.
[02:50:57] Speaker B: Ils avaient déjà été nominés au Grammy avant.
[02:51:00] Speaker D: Oui, ils avaient été nominés au Grammy.
[02:51:01] Speaker B: Mais là, c'est vrai que c'est ce qu'a...
[02:51:03] Speaker D: Mais en France, les Grammy, pas tout le monde les suit.
[02:51:05] Speaker B: Ah oui, non, non, oui, d'accord, tu veux dire en France, d'accord. J'ai compris ce que tu voulais dire, pardon.
[02:51:09] Speaker D: Mais c'est vrai qu'il y a beaucoup.
[02:51:10] Speaker C: De français qui ont... Il y a des gens qui ont.
[02:51:11] Speaker D: Découvert le métal avec Gojia.
[02:51:12] Speaker C: Oui, oui, oui, tout à fait. On en est là. C'est complètement vrai qu'il y a beaucoup de français qui ont découvert que ce style de musique existait.
[02:51:19] Speaker B: Alors que vous avez la meilleure émission pour vous présenter tout ça.
On fait quoi nous ?
[02:51:24] Speaker C: What else ? Gojira ouais.
[02:51:27] Speaker D: Mais du coup je vois ça retombe sur tout le monde quoi.
[02:51:30] Speaker C: Gojira ils sont jamais une noirce tu vois, je pensais qu'ils étaient très bijoux.
[02:51:33] Speaker D: Si on a discuté avec le guitare... Bassiste, bassiste, bassiste. Je crois, je sais plus.
[02:51:40] Speaker C: Ou avec un des Gojiras.
[02:51:42] Speaker D: Ouais qui aime beaucoup ce qu'on fait.
[02:51:44] Speaker C: Je les voyais bien dans cet univers là aussi.
[02:51:46] Speaker D: Moi si je peux faire une collab avec Gojira c'est avec grand plaisir.
[02:51:50] Speaker C: Le message est lancé.
[02:51:52] Speaker B: Moi, j'avais une question. Est-ce que dans les créations, c'est une question que je vais te poser tout à l'heure, mais du coup, j'en profite là parce qu'on parle de collaboration. Est-ce qu'il y a un moment, il y a l'idée que tu as, et après le coût que ça va avoir, parce que du coup, les volumes, la taille de la bague, la forme qu'elle va avoir, influe sur la quantité de matière, le poids et tout ça.
Comment tu fais pour trouver le juste milieu ? Parce qu'il y a des trucs où tu peux trouver ça super cool, mais tu te dis, ça, ça ne va pas... Au prix où on va devoir le vendre, personne ne va vouloir...
[02:52:30] Speaker D: En plus, les métaux, ils ont lourdement augmenté depuis 3-4 ans, je dirais, depuis le début de la crise en Ukraine, notamment. Donc ça devient de plus en plus important. Au début, je ne faisais pas vraiment attention.
Mais là je commence à vraiment intégrer ça parce qu'au contraire au début j'aimais bien quand c'était un peu massif tout ça, mais maintenant le problème c'est que ça fait monter les prix très très vite et donc j'essaye de faire attention et d'autant plus quand je travaille sur des collabs parce que justement un des impératifs qu'on me donne souvent c'est essayer de ne pas aller trop haut sur le prix parce qu'on ne veut pas imposer un prix trop élevé à notre base de fans. Et c'est vraiment une demande des groupes, là je travaille sur une collab qui devrait sortir mars-avril, pour un groupe français d'ailleurs, et ils veulent voilà, ils veulent pas que ce soit un truc trop élitiste ou machin, ils veulent le rendre accessible. Donc là je suis obligé effectivement d'aller travailler sur le poids, et on a des astuces pour essayer de jouer un équilibre, pour pas que ce soit non plus trop cheap, parce que le problème c'est que quand on enlève de la matière et du poids, tu rends la bague moins solide aussi. Donc après c'est essayer de trouver un truc, et puis pareil dans ton design de se dire ben ça je ne vais pas pouvoir le faire parce que ça va être trop lourd, donc il faut essayer de trouver autre chose. Sur cette lettre Marx que j'ai là, par exemple, elle est massive, mais elle est... Elle est vide. Elle a un cerneau à l'intérieur, donc du coup elle est plus légère. Derrière la tête de la créature, c'est creux. Pareil, c'est encore... C'est encore un peu de poids à garder, à gagner je veux dire.
Et voilà, après il faut trouver des astuces pour jongler entre... Mais ouais, je suis obligé de le prendre de plus en plus en compte.
[02:54:01] Speaker B: Et du coup, même si on enlève le volume, il y a des formes, t'es obligé de les réduire un peu pour que ce soit moins proéminent.
[02:54:10] Speaker D: C'est ça, on va trouver des astuces. Soit on vient les creuser à l'intérieur, soit on vient faire des contre-pièces.
[02:54:15] Speaker C: Après, ils aiment le massif. Ils aiment quand ça impose.
[02:54:19] Speaker B: Ça reste massif, c'est que de l'argent, il n'y a pas de plaquage ou de choses comme ça, mais c'est que ce soit plein, enfin complètement rempli ou évidé.
Il y a aussi des fois le poids...
[02:54:32] Speaker D: On met des grilles aussi, on fait pas mal ça en ce moment, c'est-à-dire que pour évider que ce soit évidé, donc ça reste plein, mais sauf qu'on vient foutre des grilles à l'intérieur, ce qui fait que l'intérieur est creux en fait. Par contre, il y a une structure qui tient le tout, qui permet de rester solide mais d'alléger un peu les pièces.
[02:54:49] Speaker B: Tu as moins besoin d'en plaire la matière.
[02:54:52] Speaker D: C'est ça, elle n'est pas complètement pleine.
[02:54:55] Speaker B: Et ça, du coup, toi qui as appris un peu, tu disais que tu étais autodidacte là-dessus, c'est des trucs que tu apprends encore tout seul, des techniques que tu apprends encore tout seul, ou maintenant tu fais appel aussi à des gens qui sont peut-être un peu plus spécialisés dans la confection pour trouver ces techniques ?
[02:55:18] Speaker D: Non, les techniques, il n'y en a pas non plus 12 milliards, normalement tu sais.
Oui après, nous comme on bosse beaucoup avec l'impression 3D, donc après c'est aussi la technologie qui permet de faire de plus en plus de trucs puisque tu as plus de détails, plus de machins, plus facile à à dessirer pour enlever les matières. Justement, avoir des effets de creux, c'est plus facile maintenant que ça l'était il y a dix ans. Mais sinon, après, non, c'est presque un design 3D, donc c'est de la sculpture. Après, on retourne vraiment sur de la sculpture pure, que ce soit en digital ou en physique. Après, c'est le même principe, c'est de la sculpture, on te donne une matière et puis tu viens la...
Et d'ailleurs.
[02:56:00] Speaker B: On peut expliquer peut-être vite fait pour que les gens savent, enfin, savoir comment est faite une bague. Du coup, en fait, il y a un modèle qui est fait pour chaque bague, il y a un modèle qui est fait en cire.
Comment vous faites ça ? Avec des moules ? C'est avec des...
[02:56:16] Speaker D: Alors, on a... Pour faire vite, parce que c'est... Ouais.
[02:56:19] Speaker B: Mais juste pour que les gens aient une idée de... Pour se rendre compte qu'il y a quand même beaucoup de travail. Il y a beaucoup d'étapes et de travail quand même.
[02:56:25] Speaker D: Pour faire une bague, il faut une cire. Dans tous les cas, ça passe par une cire ou un plastique qui peut être brûlé dans les fours. Donc ça, on l'obtient soit en faisant une impression 3D. Dans ce cas-là, on prend le fichier, on l'imprime directement en 3D.
[02:56:39] Speaker B: Avec de la cire ?
[02:56:40] Speaker D: Avec de la cire. Ou soit on a un moule et dans ce cas-là, on injecte le moule de cire et on a la pièce en cire. Ensuite, on vient la mettre sur ce qu'on appelle un arbre. C'est-à-dire que c'est une tige de cire sur laquelle on vient mettre des branches.
Au bout de chaque branche, il y a une pièce, ou deux, ou trois, ça dépend, on fait des espèces de grappes. Ça, on met ça dans un cylindre. Dans le cylindre, on vient mettre du plâtre. Donc le plâtre prend la trace de l'arbre. Tu chauffes le tout dans un four très très chaud, ça monte à 700, 800, 900 degrés.
ça fait fondre toute la cire, sans aucun résidu, donc le plâtre garde la trace à l'intérieur, et là tu viens mettre ton métal, et tu t'obtiens un arbre en argent ou en or, en ce que tu veux, et après tu viens dégrapper tes pièces, les rattraper, et faire tes finitions, les noircis, les polissages, ou d'autres finitions après, ou du plaquage, ce que tu veux dessus.
[02:57:29] Speaker B: Donc il y a quand même pas mal de boulot, c'est aussi ça qui.
[02:57:32] Speaker D: Explique... Oui, la 3D facilite le travail de conception, parce qu'elle permet, comme je disais, de faire plusieurs variations, de changer des trucs facilement, sans avoir besoin de re-sculpter la pièce en entier. Mais après, le travail est très très similaire à ce qui se faisait avant.
[02:57:44] Speaker B: Il te faut une cire... Ça reste de l'artisanat...
[02:57:47] Speaker D: Il te faut une cire, après il te faut une fonte, la fonte ça se fait... c'est beaucoup d'étapes, ce que je passe, mais normalement il faut débuller le plat, enfin il y a plein d'étapes intermédiaires.
Il y a les temps de chauffe pour le four, tout ça. Et puis après, c'est la finition, le travail de finition.
[02:58:04] Speaker B: Du coup, c'est pour dire que toutes les bagues, malgré ce qu'on pense aujourd'hui, où tout est encore fait à la main, enfin, c'est encore fait... Sur l'argent, oui, très souvent.
[02:58:14] Speaker D: Après, sur l'acier, c'est différent. L'acier, c'est de l'usinage. Et là, il n'y a plus d'intervention de l'homme. Ils prennent des blocs d'acier, ils sculptent avec des machines dessus.
C'est pour ça que les bagues à scie sont généralement très abordables, parce qu'il n'y a pas d'intervention humaine dessus, donc tu peux avoir des bagues à scie avec des distingues même un peu compliquées, à 20-25 euros. Faire ça sur une machine en Chine, t'as juste un opérateur à payer, c'est tout quoi. Et il va te sortir en plus... beaucoup de pièces. Pièces de bague à la journée, tu vois. Et après ils inondent les marchés, ils vendent ça, et après t'es allé même partout.
[02:58:47] Speaker B: Et après il y a des gens qui disent, mais pourquoi vous ça coûte.
[02:58:50] Speaker D: Si cher alors que... Ah ouais mais pareil, on me dit mais pourquoi je comprends pas, l'argent il est à...
[02:58:55] Speaker B: Je sais plus, je crois qu'en ce.
[02:58:56] Speaker D: Moment il doit être à 800 ou 900 euros le kilo. Je comprends pas pourquoi sur une bague à 15 grammes ça va être 150 euros.
[02:59:02] Speaker C: Il n'y a pas que l'argent.
[02:59:05] Speaker D: Quand tu vas chez le boulanger, tu paries pas ta baguette au prix de la farine en ce moment. Il n'y a pas que ça qui rentre.
[02:59:10] Speaker B: Ah je vais bien rajouter le prix de l'eau.
[02:59:13] Speaker C: C'est bien dit ça.
[02:59:14] Speaker B: On ne se rend pas compte et puis il y a aussi toute la recherche, le développement des modèles et tout.
[02:59:20] Speaker D: Ça, ça prend le temps.
[02:59:23] Speaker B: Il y a le temps de fabriquer et puis il y a aussi la fonte et tout ça qui coûte de l'argent.
[02:59:27] Speaker D: Ça coûte de l'argent et puis on perd du métal aussi, c'est-à-dire que moi quand une bague finie posée sur le doigt elle est à 15 grammes, il y a eu déjà deux fois 30% de pertes, donc ça va assez vite en fait. Toi tu t'achètes pas 15 grammes de matière, t'en achètes un peu plus. Et après pareil, il y a des repertes à la refonte, parce que pareil, il faut qu'on récupère, ça se recycle.
L'argent il se recycle en permanence. Il y a des pertes partout, et puis voilà, et puis comme tu disais, tout le travail de conception, machin... Oui.
[02:59:54] Speaker B: Qu'Il faut aussi rémunérer...
[02:59:56] Speaker D: Le marketing qu'il faut payer...
[02:59:58] Speaker C: Après, je pense que là, aujourd'hui, avec la 3D et puis tous ces systèmes modernes, le jeu de création est beaucoup plus cool. Il y a beaucoup plus de possibilités.
[03:00:07] Speaker D: C'est génial, là, demain, n'importe qui peut se lancer et se créer une bague avec... Non, mais enfin, je rigole.
Tu peux le faire, après le faire visiter 10 personnes c'est autre chose. Mais si t'as envie de toi, d'être chez toi, d'apprendre la sculpture sur un logiciel, il y en a qui sont gratuits maintenant, qui marchent très très bien. Tu sculptes un truc, tu trouves un fondeur ou quelqu'un, il y a des sociétés qui font ça, tu leur envoies le fichier, ils te le font pour toi.
[03:00:32] Speaker B: Ou même si t'as envie de te buter et d'essayer de le faire chez toi, tu peux...
Enfin même, il y a des gens qui le font avec... Ah bah là.
[03:00:41] Speaker D: Tu prends un bloc de cire, tu le fais à la main, tu sculptes ton bloc de cire.
[03:00:47] Speaker C: Bon, on va passer à un petit.
[03:00:48] Speaker D: Peu de musique ?
[03:00:48] Speaker C: Bah oui ! Justement, les Landmarks, tu les as vus en live ?
[03:00:52] Speaker D: Ah bah oui, j'étais encore à l'Olympia la semaine dernière, je crois.
[03:00:58] Speaker C: Content qu'ils fassent un Zenith.
[03:01:00] Speaker D: Bah ouais ouais, super content qu'ils fassent le Zenith, c'était un bon concert pour le coup là. Et alors pour le coup eux vraiment c'était la surprise, je les connaissais pas du tout. Ils sont venus me voir avec ce projet de bague et j'ai vraiment surkiffé sur le... Enfin franchement eux ils me font vraiment vraiment plaisir. Je dis pas ça parce qu'on a fait la bague avec eux.
Mais vraiment, putain, ils sont vraiment très très bons. Ils amènent dans des univers, ils touchent un peu à tout comme on disait, puis ils amènent dans des trucs où tu t'y attends pas du tout. Ils ont des morceaux clavier sur le clip qu'on va voir là, des petits morceaux années 80, alors qu'ils sont beaucoup plus jeunes que nous. Et puis tout l'univers dans leur clip, ils ont un travail sur les clips qui est franchement un chapeau. Ils m'ont vraiment impressionné pour le coup.
[03:01:43] Speaker C: Et bah on va regarder ça tout de suite, t'as choisi le dernier single, il me semble que c'est le dernier ça ?
[03:01:47] Speaker D: Ouais c'est celui-là, l'avant dernier je crois.
[03:01:50] Speaker C: Ouais c'est vrai que je sais pas, bref, A Line In The Dust !
[03:02:34] Speaker A: C'est le rythme, la force, le thème de toute l'histoire, c'est l'image de la vie !
[03:03:27] Speaker D: Je pense que j'ai vendu mon âme.
[03:03:29] Speaker A: Pour de vrai ! Je ressens les flammes qui, lentement, poisonnent ma peau ! J'hésite, je vois des excuses, et j'effraye mon coeur !
Contact de sconces and contact de broses All the mercies in my head are falling right to the sky I've lied to myself, I'm spinning round again I'm talking to the devil, but it's just yelling the phrase J'ai dormi, j'ai dormi.
[03:05:03] Speaker D: Dans ce monde Plein de lies et.
[03:05:06] Speaker A: De mots inutiles J'ai dit ça depuis tellement de temps BANG BANG BANG BANG.
[03:05:51] Speaker C: BANG.
[03:06:19] Speaker A: C'EST RENDEZ-VOUS !
Ah.
[03:08:26] Speaker C: Bah on en apprend chaque seconde C'était donc qui ? Parce que c'est moi qui ai programmé ça, parce que j'ai adoré, c'est Axty, A-X-T-Y, c'est énervé, le titre s'appelle « Fragile », on sent qu'il a pas envie qu'on l'emmerde quand même, donc il crie. Mais j'ai trouvé ça très très bon, j'avais envie de le partager.
Il y a eu ce moment assez gracieux, je dirais. Greg, tu es donc notre invité ce soir. Tu es le créateur, directeur artistique de chez Flibustier. On aura tous les liens, d'ailleurs, dans la VOD, vous retrouverez tous les liens pour pouvoir retrouver Flibustier. Et puis, de toute façon, si vous tapez Flibustier, je pense que vous tombez assez facilement dessus. Flibustier Paris, vous trouvez tous les liens.
[03:09:18] Speaker B: Vous allez trouver.
[03:09:19] Speaker C: Je pense quand t'as Flibustier, moi je tombe directement sur vous, à moins qu'ils.
[03:09:22] Speaker D: Savent que... Ouais, je sais pas. Y'a une crêperie je crois aussi qui s'appelle Flibustier.
[03:09:27] Speaker C: Bah je crois que les gens comprenons.
[03:09:28] Speaker B: Les crêpes sont bonnes ? Je sais pas, je suis jamais allé.
[03:09:34] Speaker C: En tout cas, tu as déjà répondu à beaucoup, beaucoup de questions. Je ne sais plus du tout ce que je veux dire. Ah si, mais attends, c'est quoi ? On a le droit de parler de ce dont tu parlais là ? De jeux vidéo ? Oh oui, on peut ! Parce que vous êtes... Vous faites des bijoux, mais tu veux... C'est quoi cette histoire ? J'ai pas compris.
[03:09:50] Speaker D: Il y a une équipe d'eSports qui est venue nous proposer de les sponsoriser donc on a dit ok et ils sont en train de vraiment bien monter notamment sur Smash Bros où ils ont chopé un des meilleurs joueurs au monde. Bon là ils ont perdu le week-end dernier en double mais là apparemment ils sont en train de faire une bonne performance en Allemagne. Il y a une major qui a dû avoir lieu ce week-end.
A priori, ils ont bien performé. Je n'ai pas le résultat exact, mais je sais qu'apparemment on a battu ici, au Japon. Moi que j'aime beaucoup. Aucune animosité, mais je trouve ça cool parce que je sais qu'ils ont une très bonne équipe.
[03:10:28] Speaker B: Et c'est drôle aussi parce que vous avez collaboré avec...
[03:10:30] Speaker D: On a fait une collab avec eux, donc c'est pour ça que je trouvais ça marrant, je viens d'avoir la news, c'est pour ça que je voulais partager, je trouvais ça marrant.
Voilà, apparemment, on les a battus... Enfin pas moi, je veux dire, c'est pas moi. Les petits jeunes les ont battus.
[03:10:44] Speaker C: C'est cool ça, c'est très cool.
[03:10:45] Speaker B: Toi, tu joues aux jeux vidéo, tout ça ?
[03:10:47] Speaker D: J'y ai joué beaucoup moins maintenant, j'ai un peu moins de temps, mais je joue encore un petit peu. Et oui, j'ai joué...
Dans les années 80, c'est dur de trouver un gars qui est né dans les années 80 qui n'a pas joué.
Moi je ne suis pas un grand gamer.
[03:11:04] Speaker C: Après j'ai joué, j'ai eu ma petite console Atari en bois, avec les années 70. Un ordinateur où il y avait deux jeux dessus et il n'y en avait jamais plus.
[03:11:17] Speaker B: Alors que là, il y en a un qui a joué à Tony Hawk.
[03:11:19] Speaker D: Ah ouais, je l'ai poncé toi.
[03:11:21] Speaker B: Bah oui, j'imagine bien.
[03:11:22] Speaker D: Tony Hawk, pro skater, je l'ai poncé, j'en ai fait des scores de ouf.
Je faisais des rides de 10 minutes en figure. Celui-là, je l'ai vraiment poncé.
[03:11:32] Speaker C: On sent le bonheur.
[03:11:34] Speaker D: Non, vu la musique tout à l'heure.
[03:11:37] Speaker B: Quand t'aimes le skate et le punk rock, j'ai envie de dire là, tu peux pas faire beaucoup mieux.
[03:11:43] Speaker D: J'avais repris là, ils l'ont réédité.
Moi, c'était passé, tu vois. Le moment était passé, mais à l'époque...
[03:11:51] Speaker C: Mais bien vécu.
[03:11:52] Speaker B: En tout cas, merci pour ce moment, comme diraient certains.
[03:11:54] Speaker D: Ouais, exactement, c'était vraiment bien.
[03:11:58] Speaker C: Bon et puis moi je te dis merci tout simplement, merci d'avoir répondu à toutes ces questions. Merci d'être venu jusqu'ici dans la cave de Restless, dans la grotte. Oui ça va c'est bien aménagé. J'espère que t'as passé un bon moment, un petit partage de musique.
[03:12:12] Speaker D: Très bon moment, c'était très fun.
[03:12:15] Speaker B: Merci d'avoir partagé ton amour de la musique.
[03:12:17] Speaker C: Et puis ces anecdotes, parce que là elles sont quand même ouf. Ah c'est cool ! On va essayer d'en faire d'autres. La vie continue et je vous souhaite d'avoir plein plein de belles anecdotes. Et on vous retrouve en boutique fixe à Paris, évidemment.
[03:12:33] Speaker D: Ouais, Paris, 15 rues du Bourg-Tibourg. Et puis après sur internet, www.flibustierparis.com Et.
[03:12:41] Speaker B: Walfest encore cette année ? Vous allez aussi au Hellfest cette année ?
[03:12:44] Speaker D: Et on sera au Hellfest cette année bien sûr avec la collection Hellfest qui devrait arriver, tout le monde me la demande, mais fin début... mi-mars par là.
[03:12:55] Speaker C: Ça arrive. Ça arrive. Il faut être patient un peu.
[03:12:58] Speaker D: On a les premières pièces qui sont prêtes. On avait demandé aux gens leur avis, on a pris quelques idées.
[03:13:04] Speaker B: Cool.
[03:13:05] Speaker C: Et si on a envie d'avoir une production spéciale, on peut venir vous voir pour vous demander Oui, on fait aussi.
[03:13:12] Speaker D: Beaucoup pour les alliances, pour les mariages. Les clubs de moto nous demandent aussi de temps en temps. Et puis sinon, les gens qui veulent avoir une bague...
Un client qui m'a demandé encore une fois, j'ai cette idée dans la tête, j'ai jamais vu, est-ce que je peux l'avoir ? Bah oui tu peux. On peut, on peut faire.
[03:13:28] Speaker C: Bah ça c'est cool, c'est cool.
[03:13:29] Speaker D: On fait encore ça. Je sais pas si on pourra le faire pendant encore des années, mais on essaye.
[03:13:33] Speaker C: Oui, bon, faut profiter maintenant.
[03:13:34] Speaker B: Parce que comme on vous l'a expliqué tout à l'heure, ça prend beaucoup de travail de produire des bijoux, mine de rien.
[03:13:41] Speaker D: Ouais, ça prend du temps, c'est pas si simple que ça.
[03:13:45] Speaker B: Même s'il y a des technologies qui aident aujourd'hui, c'est pas... On prend encore du temps quoi.
[03:13:49] Speaker D: Non, non, on se prend du temps. Et puis il faut faire les tests, il faut faire des aléas autour, faire des machins.
[03:13:55] Speaker C: Un beau travail, très très beau travail et puis bravo parce que c'est très beau ce que vous faites donc super. Et c'est une marque que je connais depuis, je pense depuis le début parce que j'ai l'impression qu'on en a toujours entendu parler. Je sais pas pourquoi j'ai l'impression, pour moi ça faisait plus longtemps que ça existait que 13 ans parce que j'ai l'impression que c'est toujours été dans le paysage.
[03:14:12] Speaker D: Ah non, c'est pas comme ça.
[03:14:15] Speaker C: Non mais c'est fou, ça veut dire.
[03:14:17] Speaker B: Qu'Elle était bien faite.
[03:14:18] Speaker D: Et est-ce qu'on fait pas gagner un bracelet ou un truc comme ça ?
[03:14:21] Speaker C: Oula alors ça c'est toi qui décide.
[03:14:23] Speaker D: Non mais je sais pas, je vais pas imposer le truc, mais ça pourrait être cool, je sais pas comment, sous quelle forme.
[03:14:28] Speaker B: Bah on pourrait faire un concours sur Instagram.
[03:14:31] Speaker D: Bah ouais, je pense que ça pourrait être sympa pour finir ça comme ça.
[03:14:36] Speaker C: Super, c'est très gentil, c'est très très gentil.
[03:14:40] Speaker B: On va dire qu'on met ça en ligne quand le concours, comme ça on ait le temps de s'organiser.
[03:14:45] Speaker C: Qu'ils nous disent quoi dire, qu'est-ce qu'on.
[03:14:46] Speaker D: Peut faire et puis qu'on trouve une idée. Je sais pas quelle organisation il faut dire.
[03:14:52] Speaker B: Non mais juste qu'on se mette d'accord sur le truc, qu'est-ce qu'on doit faire.
[03:14:55] Speaker C: Vous voyez comment on se crée un concours en direct.
[03:14:58] Speaker B: Lundi, tu es dispo pour faire ça ?
[03:14:59] Speaker C: Moi je peux être dispo lundi, demain ?
[03:15:02] Speaker B: On met ça mardi. Mardi sur Instagram.
[03:15:05] Speaker C: Parce que demain c'est une journée un.
[03:15:06] Speaker B: Peu... De Restless, R-E-S-T-L-S-S-R-A-D-I-O.
[03:15:10] Speaker C: Tout simplement. Instagram.com slash Restless Radio. Normalement vous connaissez, sinon vous tapez... Vous allez sur notre Linktree. Vous allez sur notre Instagram et là... Non mais vous nous retrouvez partout. Normalement il y a en description aussi sur Twitch. Et puis sinon Restless.com et vous avez le lien.
[03:15:29] Speaker B: Et à partir de mardi, du coup, il y aura le concours mis en ligne.
[03:15:32] Speaker C: Merci beaucoup. Merci, c'est très gentil. Je pense que les gens vont être très contents.
[03:15:35] Speaker D: Idées comme ça tu vois.
[03:15:37] Speaker C: Très bonne idée. Merci beaucoup beaucoup. On se revoit bientôt j'espère en concert. Avec grand plaisir. Ou n'importe où où le rock sera en train de résonner. Au Hellfest. Je pense qu'on viendra te faire un petit coucou.
[03:15:50] Speaker D: Vous savez où on est, on a toujours le même histoire.
[03:15:53] Speaker C: On viendra faire un coucou et puis tous nos voeux de réussite encore plus et de faire des collabs avec des groupes qui vous font triper et que vous avez cette espèce de vibration qui donne toute l'excitation de faire ce métier.
[03:16:06] Speaker D: C'est fun ça. C'est vrai c'est un beau monteur pour le coup, de pouvoir rencontrer les gens, les groupes, tout ça c'est vraiment cool.
[03:16:14] Speaker B: Ah c'est beau.
Ben ?
[03:16:17] Speaker C: — Oui, Pierre ?
[03:16:17] Speaker D: — Merci.
[03:16:18] Speaker B: — Merci à toi, Pierre.
[03:16:18] Speaker C: — Je remercie aussi Gladys pour les news. — Merci Gladys pour les news. — Voilà, parce qu'elle va dire encore qu'on s'est moqué d'elle, mais non, non, c'était très intéressant. Et vous le savez, donc j'en parle souvent, mais...
Mais il y a le Patreon, vous pouvez prendre un abonnement. Patreon.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.com.
Et là c'est Maxime qui nous a demandé le clip de Céleste. Alors je vais pas lire son explication, Maxime regarde, je l'ai imprimé. C'est là avec moi. Mais en gros il nous explique que c'est un groupe lyonnais, qu'il les adore, que visuellement ils ont quelque chose d'unique comme leurs sons, etc. J'invite les personnes qui sont abonnées à lire tout le commentaire de Maxime qui est hyper intéressant et très bien construit.
Sur notre Patreon, voilà tout simplement, merci mille fois à vous toutes et à vous tous d'être là, d'être toujours de plus en plus nombreuses et nombreux, ça fait plaisir, et on soutient le métal, on est là, vous le savez pour ça, on est une association, je tiens à le répéter encore une fois, donc ça ne rentre pas dans nos poches, ça va dans la création et l'aide au groupe, voilà tout simplement.
On se quitte donc avec Céleste et le titre « Détournant des coups », encore une fois, mille fois merci, bravo ! Et merci, bon courage à vous, demain c'est lundi, c'est chiant, il faut se lever, ben oui, c'est comme ça, mais vous aurez passé un bon dimanche, donc on vous a donné toute l'énergie qu'il vous faut pour demain matin ! Des bisous, au revoir, bonne semaine !
[03:18:43] Speaker A: C'est merveilleux!
C'est génial!
Des jours jadis tablés de rousseur se fanent au rythme du battement de ses cils L'esté tirant des ormelles sur le pauvre douleur Des mois infâmes de ses vies à jamais ruiner les incendies Un pour aquellos.
[03:22:48] Speaker D: Pour le spectacle. Et voilà, c'était mon souvenir.
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[03:23:13] Speaker C: Spotify, Deezer, Apple, Amazon. N'hésitez pas à vous abonner.