#40 - GAËL MECTOOB en invité

Episode 42 March 22, 2024 03:56:27
#40 - GAËL MECTOOB en invité
Bang!Bang! RSTLSS
#40 - GAËL MECTOOB en invité

Mar 22 2024 | 03:56:27

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Show Notes

Dans cet épisode, nous avons la chance de pouvoir discuter avec GAËL MECTOOB qui a entre autres fait "10 Minutes A Perdre", bossé avec STUDIO BAGEL, de la réalisation, de la musique avec JOE LA MOUK, FRANCIS MC DOUGLAS et DJ. Un parcours incroyable et une personne adorable, pleine de passion et cultivé.  

Ben, Enjoy The Noise & Pierre passent des clips, donnent l’actualité et discutent de ce qui est diffusé avec les BANGERS (auditeurs, viewers de l’émission).

BANG! BANG!, c’est tous les dimanches à 19h. C’est l’émission Metal & alternative rock de RSTLSS en live TWITCH et en VOD sur notre chaine YouTube et en podcast sur toutes les plateformes.

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Episode Transcript

[00:00:15] Speaker A: Bang bang ! [00:00:17] Speaker B: Bonsoir tout le monde, bonsoir les bangers, ce soir c'est dimanche soir et tous les dimanche soirs que se passe-t-il ? C'est le rendez-vous live Twitch métal alternative rock. On se régale les oreilles, on se fait mal parfois et on se fait insulter, c'est le principe désormais de cette émission. [00:00:30] Speaker C: Bonsoir Ben ! [00:00:31] Speaker D: C'est ça que j'aime le plus moi ! [00:00:32] Speaker C: J'espère qu'on aura plein de sujets polémiques ce soir. [00:00:34] Speaker B: Bah oui, évidemment, on est là pour ça. Non, en vérité, dès le début, j'ai envie de dire, voilà, pour ceux qui ont mal pris cette vidéo, regardez-la jusqu'au bout. Écoutez, regardez plus d'une minute. Bon, ça vous permettra de voir qu'en fait, à la fin, on dit un truc hyper sympa sur le métal, qu'on dit que c'est important. [00:00:49] Speaker C: Regardez la programmation, regardez ce qu'on diffuse à l'antenne et puis... C'est vrai que finalement on aime bien ça. [00:00:54] Speaker B: Et si vous nous avez suivi à l'époque où on a créé Bring The Noise sur WeFM, le Metalcore ça faisait partie du truc aussi. Et puis on a reçu tout le monde. Voilà. Je cherche toujours après ce dessin que je ne retrouve pas d'Oli Sykes, il m'avait dessiné en tête de bite. D'ailleurs tiens regardez, hop ! Un petit autocollant. [00:01:10] Speaker C: Tu devrais te coller sur la tête et comme ça il aura raison. [00:01:13] Speaker B: Je vais mieux le faire tatouer je pense. [00:01:15] Speaker C: Tant qu'à faire. [00:01:15] Speaker B: Ça pourrait être joli. Ce soir mon man, nous avons un invité extraordinaire. Quelqu'un qui à mon avis a un état d'esprit qui se rapproche plutôt pas mal d'une autre. De l'humour, de la musique aussi, beaucoup différente, riche. C'est bien sûr Gaël. Gaël Mektoub, bonsoir ! [00:01:30] Speaker A: Il est au téléphone, attends. [00:01:33] Speaker D: J'appelle internet. Ça fait cinq minutes que je prépare cette blague. Ça va les amis ? [00:01:40] Speaker B: Très bien, ça va très très bien. Écoute, bon week-end, j'ai bien bu. Et toi ? [00:01:44] Speaker D: Bon week-end, j'ai bien bu aussi. Avec modération. [00:01:48] Speaker B: Ça va de soi, c'est une personne qu'on amène toujours. On le perd un peu dans la soirée. [00:01:52] Speaker D: J'ai un autre pote qui s'appelle Brio aussi, mais si on commence à partir là-dessus, on va pas s'en sortir. Caméra 1, caméra 2, caméra 3. Tu vois, je regarde quelle caméra c'est ? [00:02:03] Speaker C: Celle que tu veux. [00:02:03] Speaker D: Je connais pas Twitch, la télé et tout, moi ça me stresse. [00:02:06] Speaker C: Genre, genre. [00:02:09] Speaker B: On va en parler. Merci à toi d'être venu. Sauf que c'est un échange qui a été assez rapide. [00:02:13] Speaker D: Hyper rapide. C'est « Salut, ça te dirait de venir ? » « Ouais, je suis là dimanche. [00:02:16] Speaker B: » « Ok, viens. [00:02:18] Speaker D: » C'était jeudi. [00:02:18] Speaker B: C'est vrai, c'est ça. C'était assez rapide. Bonsoir and joy de Noise Lucy qui nous accompagne comme tous les dimanches. [00:02:24] Speaker E: Comme tous les dimanches. Passez un bon week-end, j'ai bien mangé. [00:02:27] Speaker B: Voilà, et c'est celui qui dit des trucs gentils lui, donc arrêtez de croire que... Je suis le juste, ne me tirez pas dessus. Pour les personnes qui nous disent être des agas... Excusez-moi, je veux savoir ce. [00:02:40] Speaker D: Qu'Il s'est passé autour de cette vidéo, vous avez insulté Metalcore, c'est quoi le délire ? [00:02:44] Speaker C: On a dit que le metalcore moderne en ce moment c'était toujours un petit peu la même chose et qu'on en avait un petit peu marre et que cette tendance à faire des trucs sur album qui sont impossibles à faire en live c'était un petit peu un problème. [00:03:04] Speaker B: Voilà et à la fin on a dit mais que c'était quand même important parce que ça ouvrait aussi le métal à des personnes qui n'étaient pas habituées et que du coup c'est normal qu'il y avait un public qui était comme ça, qu'on l'a été aussi et que du coup c'est quand même bien. [00:03:14] Speaker D: Cherchez la merde un peu. [00:03:15] Speaker E: Comme le nu metal à l'époque, regardez. [00:03:17] Speaker B: Ce qu'il y a derrière nous. On aime bien les tibatons. [00:03:20] Speaker D: C'est marrant, j'avais une discussion sur Archefire. Archefire, vous connaissez ? [00:03:24] Speaker B: Non, ça me dit rien. [00:03:25] Speaker D: Archefire, peut-être que je le prononce mal. [00:03:26] Speaker C: Je ne sais même pas si c'est. [00:03:28] Speaker D: Du Metalcore ou quelque chose d'encore plus extrême. S'il y en a qui connaissent dans le chat. [00:03:32] Speaker E: Arche-pailleur ? [00:03:33] Speaker D: Arche-pailleur, je crois que c'est ça. Arche-pailleur. Et c'est des amis à moi, des amis proches à moi, qui m'ont fait découvrir ce groupe et j'aime vraiment l'extrême du truc. Tu vois, de pousser autant le tempo, la rapidité, le débit de parole, les riffs de guitare, les solos, la batterie, enfin tout ce que tu veux. Et j'avais justement une discussion hier avec une amie qui nous disaient non mais en live ça tourne aussi bien parce qu'après il faut pouvoir quand même l'assumer en live et jouer aussi vite aussi bien. Et je suis assez admiratif. [00:04:00] Speaker B: Mais là c'est eux qui jouent, c'est des instruments, c'est pas des bandes en plus. [00:04:02] Speaker D: C'est des robots. [00:04:03] Speaker B: C'est des robots. [00:04:05] Speaker E: Je les ai vus aussi, les mecs sont ultra balèzes. [00:04:08] Speaker C: Tu les as vus en vrai ? [00:04:10] Speaker E: Ouais, au Hellfest, c'était quand ils étaient passés chez Plu, en 2019 je crois. [00:04:14] Speaker D: C'était en 2019, arrêtez ça. [00:04:17] Speaker E: C'était grandiose. Et en plus ils aiment bien justement jouer de cette image de... On est super fort mais en même temps on se prend pas au sérieux. [00:04:28] Speaker B: Ce qui est plutôt bien. [00:04:29] Speaker E: Ils portent des t-shirts à 320 BPM, des trucs comme ça. [00:04:32] Speaker B: C'est très drôle. [00:04:34] Speaker D: Ouais. Je pense que oui. Et pas que. [00:04:37] Speaker C: C'est plus des mollets, je crois, à ce niveau-là. [00:04:40] Speaker B: Sacrée machine. Bon, on va parler bien sûr de ton actualité. Tu fais énormément de choses. On va bien sûr parler de ton parcours. On va te poser plein de questions. Tu as le droit de nous envoyer chier, comme à l'habitude. On explique à tous les invités. C'est une autorisation. D'accord. [00:04:53] Speaker C: T'es pas obligé de nous envoyer chier, tu vas dire. [00:04:56] Speaker D: Je suis gentil, je vais rester là. [00:04:58] Speaker B: Et on va voir que tu aimes des tas de choses différentes aussi, parce que tu as choisi des morceaux et il y a des choses particulières. J'ai hâte d'en discuter. [00:05:06] Speaker D: Et encore, j'étais limité, j'aurais pu aller plus loin. [00:05:08] Speaker B: Je me doute bien. [00:05:09] Speaker D: J'ai hâte d'en parler en tout cas. [00:05:10] Speaker B: En tout cas, il y a un morceau de 10 minutes qui va surprendre les gens. [00:05:13] Speaker D: On ne va pas le mettre pendant 10 minutes. [00:05:14] Speaker B: Si ? [00:05:15] Speaker D: Mais non. [00:05:15] Speaker B: Ah bah si. Mais je ne savais pas, c'est ça qu'on m'a demandé. [00:05:18] Speaker D: Je ne pensais pas qu'on allait m'attendre. Après peut-être que s'il y a une. [00:05:23] Speaker C: Grosse manifestation dans le chemul qui nous dit stop, on peut zapper la fin peut-être. [00:05:29] Speaker D: Parce que honnêtement, vu qu'on s'est rencontrés jeudi par téléphone, par Instagram, je ne pensais pas que vous alliez les mettre en entier. [00:05:37] Speaker B: Même quand on n'aime pas des trucs, on en respecte quand même. [00:05:40] Speaker D: Je vous impose dix minutes. [00:05:43] Speaker B: Franchement je l'écoute en entier, ça va. Mais c'est juste que c'est surprenant pour ceux qui ne le savent pas. [00:05:48] Speaker C: Après il l'a écouté en entier, je suis arrivé, il était comme ça. [00:05:51] Speaker B: Pourquoi ? Je pense qu'il y a quand même un truc, mais... Sors-moi de là ! J'ai mes jeans sur les pieds en même temps. [00:05:57] Speaker E: Perso, je ne sais pas ce que ce sera, gardez-moi la surprise. [00:05:59] Speaker D: Ah ouais, bah t'inquiètes, tu vas l'avoir. Non mais je suis d'autant plus content que tu le passes en entier, parce que je l'ai revu en entier du coup, je me suis dit quand même, je le renvoie, la moindre des choses c'est de le re-regarder, et moi c'est un énorme coup de cœur musical de ces dix dernières années, donc c'est cool, et je suis content que vous le passiez en entier, on pourra en discuter après. [00:06:15] Speaker B: Voilà, très bien. Bah, on attend. Pour ce qui est de l'information, on va faire un petit passage news, comme d'habitude, où on réagira, on pourra dire ce qu'on aime, ce qu'on aime pas, ce sur quoi on est d'accord ou pas. Et pour commencer l'émission, j'ai choisi de passer un bon vieux Ugly Kidjo, parce que je suis un vieux con, oui c'est vrai, et que je suis allé au concert d'Ugly Kidjo au Trabendo qui était sold out, complètement complet. Et que des vieux, hein. Je peux vous dire que du cheveu gris. [00:06:40] Speaker C: Je suis quand même content qu'ils arrivent à remplir le Trabendo. [00:06:43] Speaker B: Leur dernier passage à Paris c'était au. [00:06:46] Speaker E: Bataclan je crois et c'était loin d'être rempli. [00:06:48] Speaker B: C'est pour ça qu'ils sont allés au Trabando après, mais franchement c'était plein et les vieux qui se lament, c'est quelque chose, des gens qui ont 60 ans et qui se lament. [00:06:55] Speaker D: Beaucoup d'évacuations. [00:06:57] Speaker B: Il y avait un stand de prothèses de hanche au bar, donc carrément 17 morts. [00:07:05] Speaker E: Au bar ils mettaient à disposition des bouchons d'oreilles et des prothèses de hanche. Ils mettaient les deux petits bols. [00:07:10] Speaker B: Par contre j'ai croisé plein de gens que je connaissais, des gens qui ne vont pas forcément aux concerts de métal, mais là non, voilà, c'était très très bon, le son hyper bon, ce qui n'est pas forcément facile au tremendo selon que tu te trouves, mais le son très très bon, et surtout hyper bienveillant, ils allaient voir dans le public comment ça se passait, les gens qui étaient de plus petite taille, ils les aidaient à avoir une meilleure vue, etc. [00:07:28] Speaker D: Ils ramassaient des sonotones... C'était bien, c'était bien. [00:07:32] Speaker B: Ça c'était à Michel Sardouière et ce sera aussi ce soir. [00:07:35] Speaker D: On avait reçu le chanteur sur notre bateau Hellfest TV quand ils avaient joué l'année dernière. Il était hyper cool. Moi j'ai jamais été giga fan, tu vois, j'avais vraiment deux morceaux de la grande époque, des années 90. de cette musique-là, mais c'était juste cool de discuter avec lui et de voir à quel point le gars, ben voilà, c'est... Il y a tout ce côté-là, tu vois, c'est surtout sur la nostalgie des années 90, d'avoir une des figures comme ça devant toi, c'est toujours assez cool. [00:07:59] Speaker B: Ouais, et puis tu vois qu'en fait, il s'en fout un peu aussi, c'est-à-dire qu'il est complètement en dehors du truc, il n'est pas du tout star, il. [00:08:04] Speaker D: Va se la péter, quoi. [00:08:06] Speaker B: Donc ça, c'est plutôt intéressant. On va regarder donc un bon vieux clip, Cats in the Cradle, donc voilà, ça commence tranquillement, et puis on va se faire plaisir toute la soirée. [00:08:15] Speaker A: Bienvenue à vous ! Ma child arrived just the other day Came to the world in the usual way But there are planes to catch and bills to pay He learned to walk while I was away He was talking for a minute and as he could He said I'm gonna be like you dad You know I'm gonna be like you C'est parti pour le tour du monde ! Just the other day I said thanks for the ball Dad come on let's play Can't you teach me to throw I said oh not today I got a lot to do He said that's okay And he walked away in a smile And he said you know I'm gonna be like him Yeah, you know I'm gonna be like him And the cats and the grill and the silver spoon And little boy Bill and the man I don't know where we'll get together then You know we'll have a good time then When he came from Congress just the other day So much like a man I just had to say I'm proud of you, could you sit for a while He shook his head and he said Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Long since retired my son's moved away I called him up just the other day I'd like to see you if you don't mind He said I'd love to dad if I could find the time You see my new job's a hassle and the kids have the boot But it's sure nice talking to you dad It's been sure nice talking to you Et quand j'ai enlevé le téléphone, je me suis rendu compte qu'il avait grandit comme moi Mon garçon était comme moi Et quand la catinouille s'est cassée et le sirop s'est cassé Un petit garçon a pleuré dans la maison Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Mon corps est si dur, j'ai l'intention d'attraper le marqueur Je n'ai qu'à respirer pour garder mon intellect clair et sombre Mon sens de l'air est si sombre, j'ai l'intention d'attraper le marqueur Je te vois approcher, tu ne peux pas m'attraper hors de garde Mon corps est si dur, C'est quoi ce bordel ? [00:14:55] Speaker B: On l'adore ! On en a déjà beaucoup parlé, c'est Poppy ! [00:14:58] Speaker C: La chanteuse de Bad Omens ! [00:14:59] Speaker B: Allez. [00:15:04] Speaker A: Il cherche la merde encore ! [00:15:06] Speaker B: Comme ce petit chien là, qui attaque. [00:15:07] Speaker C: J'ai pas besoin vraiment de faire grand chose pour que les gens deviennent... Hystériques ? [00:15:10] Speaker B: Non, c'est vrai. On en parlera un tout petit peu plus tard, mais voilà. [00:15:13] Speaker D: Attention, faut le banner ! [00:15:14] Speaker B: Faut le ban ! [00:15:14] Speaker D: Ah bon ? Ouais, ouais, vous faites attaquer là, en direct. [00:15:18] Speaker E: C'est une agression. [00:15:21] Speaker D: Ah bah c'est bon ! [00:15:22] Speaker A: Bien joué ! [00:15:23] Speaker D: C'est qui le modo qu'a géré là ? [00:15:24] Speaker B: C'est Moonlight, c'est notre monteur vidéo, il s'appelle Marcel. [00:15:28] Speaker E: Bravo Marcel, notre sniper à nous. [00:15:29] Speaker B: C'était beau. [00:15:30] Speaker D: Dédicace à mes modos qui sont là, j'en ai vu deux, il y a Nicolas Noz qui a fait une blague sur 10 minutes à perdre tout à l'heure, quand on a parlé d'un morceau de 10 minutes, et Melly Money, donc c'est des petits modos d'amour que j'embrasse. [00:15:39] Speaker B: Très bien, on les embrasse aussi. Bon, comme t'es notre invité, des bisous, des bisous. Je vais te poser plein de questions parce que... Vous avez quel genre de bisous ? C'est ça la vraie question. Sur les genoux, sur les genoux. Embrassez-vous, bon bref. J'espère que quelqu'un a reconnu. Personne veut dire son prénom ? [00:15:56] Speaker E: C'est si vieux. [00:15:56] Speaker B: Bah c'est Carlos, merci. Tu le sais ! Bon, en fait, en vrai, déjà, on va discuter un peu de qui tu es, de ton parcours, de ce que tu as pu faire et de ce que tu fais. Parce que c'est quand même complexe. Il y a beaucoup de choses. [00:16:13] Speaker D: Oui. [00:16:15] Speaker B: Est-ce que déjà, tu es hyperactif ? [00:16:17] Speaker D: Non. [00:16:18] Speaker A: Oui. [00:16:19] Speaker D: Non, je crois que je souffre d'un TDA comme beaucoup de gens en parlent en ce moment. Je vais bientôt me faire diagnostiquer. Ce n'est pas une blague, c'est vrai. Non, c'est... En fait, ça part de coups de cœur. Dès l'adolescence, comme vous, j'imagine, sur des trucs de musique. La vidéo, c'est devenu un petit peu... C'est venu un petit peu après avec Djo Lamouk, mon groupe. On faisait du punk hip-hop dans notre sous-sol de garage dans le sud de la France, entre Nice et Monaco. Et vu qu'on faisait de la vanne, ça s'est vite mélangé en fait. Direct avec Joe Lamouk, on faisait même des détournements. C'est vraiment pour les plus vieux d'entre vous qui connaissent, mais on me le ressort encore, il y a deux jours on m'a ressorti une punchline de détournement de Joe Lamouk. Donc on faisait déjà de la musique et des blagues. Ça c'est hyper important, ça a déterminé les 25 années qu'ils ont subi. Il n'y a pas eu de bascule, ça a toujours été musique et blague. Et je crois même que ça a commencé quand j'étais en cinquième, une professeure d'anglais nous a imposé d'acheter un dictaphone. Je n'ai pas souvent raconté cette histoire, je pense que vous avez l'exclu ce soir. Ma vie, mon oeuvre. Et en fait, c'était un petit dictaphone à cassette, tu sais les petites cassettes, pour faire hello, my name is machin, s'enregistrer, s'entendre parler pour travailler l'accent et tout. Seulement, j'ai vite capté qu'il y avait une fonction ralenti et accéléré. Donc avec mon cousin, qu'est-ce qu'on a fait ? On faisait... Et on faisait ça, et on mettait en accéléré, et c'était hilarant pour nous, ou au ralenti... Donc voilà, en 5ème, je faisais déjà ça. de la recherche musicale, on va dire. Sonore, sur la texture sonore. Et c'est très marrant, parce que tu vois, quand tu refais un petit peu le match, tu dis, bah déjà voilà, tu vois, 12-13 ans, juste de s'amuser avec le son, les bandes. Après, deux années plus tard, j'ai vraiment fait une école de recherche musicale à Nice, le CIRM, et avec des vraies bandes, tu vois, des Revox et tout. Et j'ai repensé à ça, et en fait, il y a un chemin, quoi. Il y a un chemin qui se fait, c'est pas pour rien. [00:18:19] Speaker C: Du coup, merci madame la prof. [00:18:21] Speaker D: Ouais, c'est peut-être elle qui a tout déterminé. Ça, et quand je disais Fulgacial avec Edika aussi qui dessinait des chats avec des grosses bites. Donc je pense que c'est un... [00:18:29] Speaker C: C'est vraiment le mélange des deux, quoi. [00:18:31] Speaker D: Et mon grand frère, parce que je pense que tu vas me poser la question, mais mon grand frère, j'anticipe, qui écoutait Ministry, Ludwig von 88, Beur et Noir, Beastie Boys, Sister of Mercy, des trucs hyper dark, j'en ai pas tout, hein. Je faisais mon petit choix, moi j'ai gardé les trucs rigolos. Ludwig, Beastie Boys et tout ça, et j'étais super jeune, j'avais 10-11 ans. Et moi j'écoutais de la merde, à savoir de la dance et des trucs comme ça quand on était au collège. Mais à travers le mur de la chambre qui était très fin, j'entendais mon frère qui s'éclatait sur... Ouh là là deux ! Il y a dans le ciel des milliers d'abeilles. Un, deux, un, deux, trois, quatre prout ! Et déjà voilà, ça aussi tu vois... toute la révélation divine pour moi. Mais c'est marrant, tu vois, les influences. Et vous, j'imagine, vous avez vécu pareil, je sais pas, avec les grands frères, les grandes sœurs. Et c'est fou comme ça marque, en fait. C'est hyper déterminant pour la suite, tu vois. Et donc, entre le dictaphone, où je mets en accéléré Kaka Prout, Ludwig 2088 qui font du punk, Béauret Noir sur le côté un peu revendicatif qui fait que j'ai été forcément de gauche et antifa toute ma life à cause de ça. Et c'est rigolo, tu vois, ce petit mix. Je pense que c'est vraiment entre 12 et 14, 15 ans que tu te fais ta musique pour la vie, quoi. Et c'est vraiment parti de là, et je pense que c'est pour ça... Putain, je parle beaucoup, bordel, merde, arrêtez. [00:19:47] Speaker B: Non, mais c'est intéressant. [00:19:48] Speaker D: Et vu que mon frère commençait à faire, mon grand frère, Bruno, que j'embrasse, commençait à faire des teufs techno aussi, il m'en parlait, dans des free parties, dans des bunkers et tout, et qu'il a acheté des platines et que j'ai commencé à mixer sur les platines. En fait, c'est là où tu me posais la question, du coup, sur le... des trucs très dispersés et différents, il y a eu du punk, il y a eu du hip-hop très vite, il y a eu de la musique électronique, j'ai commencé à mixer sur les platines dans mon frère aussi, de la blague, des trucs un peu extrêmes et voilà tout ça s'est mélangé quoi. [00:20:16] Speaker B: Et après ça s'est compartimenté pour pouvoir le faire sérieusement non ? Enfin sérieusement. [00:20:20] Speaker D: Jamais, jamais mon gars ! [00:20:23] Speaker B: C'est ça la flippe peut-être aussi ? [00:20:24] Speaker D: Non je ne serais pas là. Non mais c'est ça et surtout à un moment, réussir à trouver un créneau pour en vivre en fait. Surtout sur le côté vidéo et tout, la musique un peu moins. Même si à un moment ça a été un peu le cas aussi avec le DJing et tout. Et c'est cool de pouvoir vivre un petit peu de sa débilité et de son kiff, à la fois musical et... Et voilà. [00:20:44] Speaker C: C'est délire, quoi. [00:20:45] Speaker B: Evidemment, ce que tu fais, ça apporte du plaisir aux gens aussi, que ce soit dans la musique ou dans l'humour. Parce que c'est ça qui a fait que les gens t'ont kiffé. C'est cette espèce de... C'est de l'humour un peu potache aussi, mais que tout le monde adore. C'est très français aussi, je suppose, ce genre d'humour, non ? Parce qu'à l'étranger... [00:21:02] Speaker C: C'est tout compliqué. [00:21:03] Speaker B: Un pet ça fait rire partout. [00:21:05] Speaker E: C'est très universel, très inclusif. [00:21:09] Speaker B: Moi j'ai déjà fait des blagues en Allemagne, ça marchait pas. [00:21:13] Speaker D: Ne dit pas les blagues. Mais non, moi je trouve que c'est plutôt... J'ai même plus été influencé par des trucs anglo-saxons que français dans l'humour. Tu vois, je te parlais de Flûte Glaciale et des trucs comme ça, Monty Python à fond évidemment. Il y a des grosses rêves, les nuls évidemment, tu vois, les inconnus et tout, mais c'est... Sur les dernières années, on va dire à partir de mes 20 ans, j'étais plus moi inspiré par... les américains, les trucs d'Adult Swim, quand on avait fait 10 minutes à perdre avec Bat, nous on était à fond sur le mot vraiment trash et what the fuck d'Adult Swim. On avait déjà commencé 10 minutes à perdre, on était tombé sur des vidéos des mecs qui s'appelaient Tim et Eric, je sais pas si vous connaissez, sur Adult Swim, qui avaient un show qui s'appelait The Awesome Show, c'était des shows de 10 minutes, complètement montés, sans temps mort et tout avec beaucoup de trucs what the fuck, c'était des mèmes en fait, c'était des mèmes avant les mèmes de l'époque un petit peu VHS et tout et un des deux gars est devenu... Eric Warren a fait des clips pour Fly Notus, pour plein d'artistes de rap et tout. Je sais pas si vous vous rappelez de son morceau de rap, c'est lui qui avait fait le clip hyper what the fuck et chacun après a fait des carrières dans la musique ou dans le cinéma et dans des séries et tout et nous on tombait sur ça, on se disait mais c'est quoi ce truc putain. On se voyait un peu en eux en fait, un duo aussi totalement débile qui faisait des trucs en plus de 10 minutes c'est marrant dans leur petit studio et tout pour Adult Swim qui est quand même pour moi le truc le plus cool du monde. Donc on s'est vu dans ces mecs là et on venait juste de commencer on s'est dit putain c'est nos frères, c'est nos frangins américains. Et après, voilà, il y a Will Ferrell, il y avait le Satan et Nat Live, évidemment, tu vois, les mecs de Lonely Island, Dick in the Box, tous ces trucs-là. Tu vois, finalement, même aux États-Unis, il y avait quand même des trucs assez trashos et intéressants, quoi. [00:22:49] Speaker B: Tu t'en es nourri, quoi. Moi, j'ai juste le souci, c'est parce que moi, je suis du sud-ouest, le souci. J'ai vu que tu étais à la fac de lettres de Nice. Ça n'a pas été le meilleur moment ou ça a été le moment où tu t'es éclaté le plus ? [00:22:59] Speaker D: C'est-à-dire ? [00:23:00] Speaker B: Bah, les facs de lettres, généralement, on fait grave la fête. [00:23:03] Speaker D: Oui. Et surtout nous on faisait des concerts et il y avait... Ah c'est cool ! Ouais ouais, parce que je suis de Nice à la base, après je suis venu à Paris, maintenant je vis en Dordogne il y a depuis trois ans, mais je vais revenir à Paris bientôt. Et c'était cool à Nice parce qu'il y avait donc plusieurs facs, moi j'étais à la fac de lettre, je suis pas resté longtemps, on va pas se mentir. Je pense que je suis resté deux mois et demi en cours, après je suis retourné dormir. [00:23:22] Speaker B: Ouais, t'as fait la fac de lettres quoi ! [00:23:25] Speaker D: Ouais, c'est pas bien. C'est pas bien, cinéma sur montage. Deux mois et demi, c'est pas mal. J'ai arrêté. Mais par contre, l'année d'après, je suis rentré au CIRM à Nice, donc le Centre International de Recherche Musicale, qui dépendait du Conservatoire, un peu l'équivalent de l'IRCAM à Nice. Là, c'était cool, parce qu'on a vraiment appris des trucs, c'était trop technique, donc j'ai arrêté et je suis retourné dormir. Mais c'était top, parce que c'est la musique électro-acoustique, tu vois, c'est Pierre-Henri, c'est la grande, grande musique française, tu vois, qui a été inventée à l'époque dans les années 50-60, Stockhausen, Pierre Schaeffer, vraiment une notion de recherche musicale, les mecs qui ont inventé plein d'effets qu'on utilise maintenant sur nos logiciels de MAO, et c'était un peu what the fuck, parce que moi j'étais plus en mode techno, qu'est-ce qu'il se passe et tout. Et là, on arrivait, on écoutait des trucs, tu te retrouvais sur des concerts acousmatiques avec des orchestres d'enceintes, avec des sons chelous, tu vois, qui mélangeaient la musique électronique, les sons de portes, Pierre-Henri, tu vois, il a fait son mouvement pour une porte et tout, et c'était vraiment un grand écart de style, quoi. Tu vois, passer de punk techno à un truc de grande musique. Et quand je suis arrivé à Paris, j'ai allé au concert à la Maison de la Radeau, il y avait vraiment 17 personnes dans la salle. et que des sommités de la musique électro-acoustique. Et moi j'étais là, c'est trop cool et tout, j'ai l'impression d'être dans le game avec eux. Et pareil, toujours encore un grand écart, je trouve que c'est un peu aussi un truc qui, en refaisant le match aussi, tu vois, je vais refaire le match de ma life. Et en fait c'est ça que j'aime bien, c'est le mélange de genres. Tu vois, c'est un punk dans un concert, dans un truc de récital classique, c'est vraiment faire un grand écart entre deux trucs, et que ce soit l'humour, la musique, ça a toujours été ça, en fait, moi, qui m'a plu. Et même dans le cinéma, tu vois, c'est une mélange de genres. C'est un film de zombies dans une émission télé-réalité. Je ne sais pas si vous avez vu Dead Set. Et ça, ça m'a toujours attiré, ça m'a toujours plu. [00:25:11] Speaker B: C'est bien, c'est riche. C'est plutôt riche parce que c'est assez rare que les gens arrivent à tout mélanger aussi dans leur goût. J'en fais une généralité, attention. [00:25:19] Speaker D: Le danger aussi c'est de faire trop de trucs et d'être approximatif dans plein de trucs. Oui je connais très bien le Metalcore. Pas du tout ! Je sais que des fois c'est mon cas, mais en fait c'est juste un kiff, un truc de passion. Je me dis, j'adore ce jeu vidéo, je l'ai joué hyper longtemps, j'adore ce style de musique, putain je vais faire un DJ set de ça. Et ça a été à chaque fois ça aussi qui allait terminer plein de trucs dans ma vie sur des choix artistiques. mais qui ont porté ses fruits. Des fois non, tu vois, mais... Non. [00:25:48] Speaker B: Mais ce qui est bien, c'est que justement, tu t'es jamais empêché de l'essayer. C'est-à-dire que tu te dis, tiens, j'aime ça, j'ai envie de l'essayer. [00:25:53] Speaker D: Ouais, tout à fait. [00:25:54] Speaker B: Après, j'imagine que t'es jusqueboutiste, pardon, que tu veux faire les choses, que tu vas faire une bonne recherche, tu travailles quand même. Ça vient pas que comme ça, il y a quand même un travail que tu fais. [00:26:02] Speaker C: Surtout que tu t'arrêtes pas au premier obstacle arrivé, tu pousses le truc quand même assez loin. [00:26:08] Speaker D: Ouais, mais ça part vraiment d'un truc de kiff, quoi, de dépassion, c'est un vrai truc de passion. Et vous, vous connaissez bien, vous animez une émission de musique, donc c'est vraiment... C'est de la passion, on vit pour ça, la musique nous anime, et c'est ça que j'aime dans la musique. Que ce soit le fait d'en faire, ou d'en parler, ou en tant que DJ de diguer, de chercher de la musique, et de proposer la musique que j'aime aux gens dans mes DJ sets, moi c'est vraiment ça qui m'anime et qui me motive à soit faire de la musique, soit en jouer. [00:26:36] Speaker B: La curiosité culturelle, comme on dit, c'est important. Il faut en avoir. [00:26:39] Speaker D: Et rester curieux surtout, de ne pas rester sur ses acquis. C'est pour ça que moi je suis tout le temps dans un truc de digging, que ce soit pour les morceaux que je mixe dans mes DJ sets ou simplement pour la musique que j'ai envie d'écouter dans tous les styles possibles et imaginables. Et c'est pas tout le temps facile de rester curieux. [00:26:56] Speaker C: Pour le coup j'écoute beaucoup de trucs quand même assez différents, mais c'est vrai que je me rends compte qu'il y a quand même des phases où on a plus envie de découvrir, qu'il y a des moments où on a une phase un peu plus de réconfort, tu. [00:27:08] Speaker D: Sais, de se rassurer. [00:27:09] Speaker C: Et tu t'en rends compte parce que sur Spotify, c'est quand même très pratique pour chercher de la musique, mais tu te rends compte quand ils commencent à te proposer des playlists où c'est que des trucs alternatifs des années 90, tu fais oh là là, je suis dans une mauvaise phase. [00:27:26] Speaker D: Il a besoin de revenir sur Pearl Jam et sur Machine Bucking. Mais moi j'y reviens tout le temps. J'y reviens... Les cloches de Pierre-Henri on dit dans le chat, j'aime bien. D'ailleurs c'est marrant qu'il en parle parce que c'est un morceau qui a été copié pour le générique de Futurama. Tu vois ? Vous vous rappelez le générique de Futurama, Attending a Meeting ? En fait c'est un morceau qui a été complètement copié sur un morceau de Pierre-Henri, où il y a les cloches. Je ne me rappelle plus du morceau originel de Pierre-Henri. C'était un ballet avec Maurice Jarre. La messe du temps présent. La messe du temps présent. J'ai retrouvé la vache ! Si quelqu'un peut me confirmer ça dans le chat, c'est super. Et en fait, quand j'avais entendu le générique de Futurama, Futurama, série incroyable évidemment, je me suis dit, ah les bâtards ! complètement copier le morceau de Pierre-Henri Lamès du temps présent. [00:28:13] Speaker B: Est-ce qu'il le signale ? Non. [00:28:15] Speaker C: C'est quand même mieux quand ça arrive dans l'autre sens. Tu sais, quand t'as eu le temps d'aimer un truc et que tu découvres après que ça a été un peu pompé, c'est plus facile de continuer à aimer que quand tu découvres la pompe au début. Tu vois ce que je veux dire ? [00:28:28] Speaker B: Ouais, c'est très bien. [00:28:30] Speaker D: Attention à la pompe, attention à la pompe. Mais on part pas. [00:28:35] Speaker C: C'Est son petit surnom la pompe. [00:28:37] Speaker D: Hâte de refaire du karaté bagarre avec toi Gaël. Ah c'est mon petit Jay que j'aime beaucoup. Il y a un groupe de punk. [00:28:48] Speaker B: Qui s'appelle Projet 86 que je connais. Je reçois les mails de promotion. [00:28:54] Speaker C: On aurait peut-être été sponsorisé à une époque par cette manière. [00:28:57] Speaker B: Peut-être pendant cinq ans on a été sponsorisé. [00:28:59] Speaker D: Mais pour finir sur ce truc de Pierre-Henri, tu en parlais de mélange, le morceau qui a été pompé par les créateurs de Futurama, c'était génial parce que c'était dans les années 60-70, et c'était donc un truc un peu pop, rock de l'époque, un peu psyché, et il y avait des gros sons de synthé dégueulasses qui arrivaient, mais comme des clusters, tu vois, ça faisait... Les fameuses cloches... Et les gens étaient hyper choqués à l'époque, d'entendre des sons de synthèse hyper chelous. Donc tu vois déjà c'était hyper avant-gardiste. Et c'est génial quand tu entends ça. C'est-à-dire Henri c'était un sacré zozo. Quelqu'un peut clipper ce moment ? C'est ce qui se dit sur Wikipédia. Un sacré zozo ! [00:29:43] Speaker E: C'est le premier ligne. [00:29:43] Speaker D: Moi je veux que ce soit mon épitaphe en tout cas. Faites un clip de ça. Un sacré zozo. [00:29:49] Speaker B: Dans les sacrés zozo, il y a aussi Sonic Youth. Tu as choisi ce groupe dans tes choix musicaux et clips ce soir avec Little Trouble Girl. [00:29:58] Speaker D: Pourquoi ? [00:30:00] Speaker B: Little Trouble Girl. [00:30:03] Speaker D: Pour plusieurs raisons, parce que Sonic You, c'est particulier. C'est une des révélations musicales de ma life. Vraiment, un des trucs que j'ai le plus écouté. Après j'aurais pu te mettre aussi évidemment les Beastie Boys Radiohead. pas mal de trucs de cette époque, mais Sonic Youth, en fait, c'est surtout pour ce qu'ils ont apporté à la musique en général. Tu vois, c'était un groupe qui était là avant le mouvement grunge, le milieu fin des années 80, qui ont vachement inspiré le grunge, qui ont fait partie du grunge et qui ont continué à jouer après le grunge. Ils ont plus de 30 ans de carrière, et il y a un documentaire qui s'appelle The Year Punk Broke, où tu suis une tournée avec Nirvana, Sonic Youth, Dinosaur Junior, et un autre groupe que j'ai oublié. Ouais, pas mal, je vous conseille, si vous arrivez à trouver ce truc, The Year Punk Broke. Et tu vois, en fait, c'est trop cool parce que tu vois Kurt Cobain qui est fou d'admiration devant Sonic Youth, il est trop content de jouer avec eux, et surtout tu vois, voilà, l'influence qu'ils ont pu avoir. Et ces bruitistes, ils ont traversé un petit peu les décennies, tu vois, 80, 90, 2000, 2010, ils ont arrêté il y a 5-6 ans, je crois. [00:31:05] Speaker E: Ils ont arrêté il y a un peu plus de dix ans je crois, en 2011. Après ils sont tous partis sur leur carrière respective. Kim Gordon qui vient tout juste de sortir un album. [00:31:14] Speaker D: Un morceau drill, hyper étonnant. Elle a soixante-dix ans quasi. [00:31:20] Speaker E: On en diffusait un la semaine dernière justement. [00:31:22] Speaker D: Putain mais c'est incroyable. Tu vois à quel point ils lâchent pas quoi. Et c'est marrant parce que je regarde des réactions sur TikTok de gens qui découvraient le morceau de Kim Gordon, donc qui est la bassiste chanteuse de Sony Cues, qui a soixante-dix ans maintenant. Et le truc sonne, mais comme un truc hyper vénère. Ils parlent de médicaments, de machins, et c'est fou et c'est génial. Et en fait ils ont toujours fait ça, et moi ce que j'aime dans Sonic Youth c'est le côté aussi avant-gardiste, le côté noise, ils jouaient à trois guitares, ils mettaient les baguettes entre les cordes comme ça, c'était hyper brutiste et tout. et je me rappelle, je les avais vus à Paris la première fois, je les avais vus plusieurs fois en concert sur plein de formations différentes mais c'était à rock en scène et c'est incroyable d'ailleurs où il y avait Sonicus, Comical Brothers, Y-Straps, donc sur la même scène, n'importe quoi et ouais, pour les gens de notre âge c'était très vite mais Y-Straps c'est trop bien aussi et ils étaient en train de refaire un film vieux, vieux, vieux morceau franchement de leur premier ou deuxième album, Brother James je crois, et c'était tellement bourrin, violent, la meuf elle se roulait par terre, il faisait tomber les enceintes et tout, et c'était déjà assez vieux tu vois, il devait avoir déjà 40, 50 ans et tout, et c'était tellement le passage le plus violent du concert, j'ai vraiment eu une larme d'émotion qui a coulé quoi. Tu vois, pas sur un morceau joli comme celui qu'on va écouter d'ailleurs, Little Trouble Girl, ils ont fait 2-3 morceaux un peu plus calmes, un peu plus contemplatifs et tout, mais là ils étaient vraiment en plein noise, le plus total, et ça faisait vraiment mal aux oreilles, et moi j'avais la petite larme d'émotion, je me disais putain, j'ai bavé, ils me disaient putain, c'est vraiment magnifique quoi, de voir des gens comme ça faire du bruit. de cette manière-là sur un petit morceau, c'est fantastique. Et c'est fou. Et vraiment, pour tout ce qu'ils ont amené à la musique en général, au rock indé, pour moi, Sonny Kius vraiment, ça fait partie des dieux du rock indé. [00:33:09] Speaker B: On va regarder ça tout de suite, comme ça on va s'en régaler les oreilles. Peut-être que certaines personnes ne connaissent pas. Bon, j'imagine que, en règle générale, les gens connaissent Sonny Kius. Mais voilà, c'est donc ce titre que tu as choisi, oui ? [00:33:18] Speaker D: J'ai une petite précision. Sur ce morceau particulier, il y a la chanteuse des Breeders, qui chante aussi avec Sonic Youth. [00:33:26] Speaker B: On la voit. [00:33:27] Speaker D: Donc c'est un featuring, voilà. Il y a la chanteuse, j'ai oublié son nom malheureusement, d'Epixie, c'est des Breeders d'ailleurs, qui chante aussi dans Little Trouble Girl. Vous allez reconnaître le son de sa voix. [00:33:36] Speaker B: C'est parti. [00:33:37] Speaker D: Gros featuring. [00:33:58] Speaker A: If you want me to I will be the one That is always good And you'll love me too But you'll never know What I feel Little travel girl Remember mother, we were close Very, very close You taught me how to fit in good Pinch my cheeks and do my lips Swing my hips just like you Smile and behave A circle of perfection It's what you get Then one day I met a guy He stole my heart, no alibi C'est la première fois que j'en parle. C'est la première fois que j'y vais. C'est toujours bien Quand tu m'aimes aussi Mais tu ne sauras jamais Ce que je ressens à l'intérieur Que je suis vraiment mauvaise I close my heart and hope to die I cannot tell a lie Little trouble girl Little trouble girl C'est bon. Je suis désolé, je ne t'ai pas raconté l'histoire du monde Fais-moi réel Fais-moi ressentir Fais-moi réaliser que je suis réel Et maintenant le temps est venu Bon sang ! VENGEANCE ! J'suis désolé, je ne t'ai pas raconté le monde. Fais-moi rire ! [00:43:24] Speaker B: C'est ce que vous venez de voir, comme le disait si bien Galiz, on a l'air pas mal. [00:43:30] Speaker D: Je me pose vraiment une question, Chad est-ce que vous pouvez nous aider ? Une estimation, combien de clips de métal ont été tournés dans des carrières ? [00:43:39] Speaker B: Il y a les forêts aussi. [00:43:41] Speaker D: C'est une vraie question. [00:43:42] Speaker C: En ce moment c'est carrières et forêts, la forêt revient. [00:43:46] Speaker D: Non mais carrières c'est des centaines. Je pense même l'avoir fait, moi, dans ma carrière. [00:43:50] Speaker C: Des centaines de carrières. [00:43:51] Speaker D: Ouais, j'aimerais savoir. Quelqu'un peut se renseigner là-dessus, s'il vous plaît ? [00:43:55] Speaker E: Même Manowar l'a fait, c'est-à-dire si c'est métal. [00:43:57] Speaker B: Ils l'ont fait ? [00:43:57] Speaker D: Je veux savoir. [00:43:58] Speaker B: En slip, en peau de bête ? [00:44:00] Speaker E: Non, ils étaient habillés, quand même. [00:44:01] Speaker B: Ah, ben voilà. Du coup, c'est pas la même carrière. [00:44:02] Speaker C: Ça compte pas. [00:44:03] Speaker D: Comme si c'était obligatoire en fait de faire un clip dans une carrière à un moment ou à un autre quoi, c'est trop bien. [00:44:08] Speaker C: Tu veux dire à un moment dans leur carrière ? [00:44:12] Speaker D: Dans le chat aussi, on a sauté dessus. [00:44:14] Speaker B: En tout cas je sais pas si vous avez capté mais ça ressemble un petit peu à du typo négatif très moderne, quelque chose de gothique mais en même temps un peu metalcore. [00:44:21] Speaker A: Ouf ! [00:44:21] Speaker B: Attention ! J'ai trouvé ça hyper intéressant, effectivement on en parlait avec... [00:44:26] Speaker E: On en parlait en off, il y a ce côté gothique années 90 avec le flongueur dans les guitares et tout, qui peut rappeler aussi ce que font des groupes comme Angman's Share aujourd'hui, avec cette espèce de son comme ça, et puis avec... Bon par contre tout l'habillage qui va pas avec en fait, c'est l'habillage très cyber... [00:44:44] Speaker B: C'est pas si choquant que ça ! [00:44:44] Speaker E: C'est pas si choquant mais c'est un. [00:44:47] Speaker C: Autre genre en fait. [00:44:47] Speaker B: Moi ce qui m'a le plus impressionné c'est quand il lance ses cheveux. Tu sais dans le métal il y a toujours ce moment où le mec s'il a un peu de cheveux il fait comme ça. C'est dommage qu'il n'ait pas l'eau parce que ça après c'est la Christina Aguilera. [00:44:56] Speaker C: Ou une pub Tahiti Douche. C'est vraiment les deux. [00:45:00] Speaker B: Peut-être tout est lié. [00:45:01] Speaker E: Combien de pubs Tahiti Douche ont été tournées dans des carrières ? [00:45:06] Speaker C: Par contre, sous des cascades, je peux dire qu'il y en a eu un paquet. [00:45:09] Speaker B: Et on est parti donc pour les news, parce qu'il y a un moment où il faut parler de ce qui se passe. Les news, les news, alors n'hésitez pas à critiquer, à balancer, à dire ce que vous souhaitez, ça sert à ça. On est là pour aider les sales cons et c'est formidable. On commence avec un film, le reboot de The Crow, vous êtes au courant ? Il est mort ! Bah pas le nouvel acteur par contre. Pour l'instant il est vivant, c'est bon, on lui souhaite... [00:45:35] Speaker D: Je l'ai pas regardé encore, j'ai vu quelqu'un qui parlait du trailer mais j'ai très peur de ça moi. [00:45:39] Speaker B: C'est le film qu'on a regardé quand on était gars, bon qui était gros ou gros, moi j'ai jamais été trop fan déjà de... [00:45:45] Speaker D: Je l'ai jamais revu. [00:45:46] Speaker B: J'étais fan de la BO mais pas. [00:45:47] Speaker D: De... Vous l'avez revu ou pas ? [00:45:49] Speaker C: Non, je l'ai vu à l'époque. [00:45:50] Speaker E: Moi je l'ai vu qu'une fois, mais très tardivement. Je crois que c'est le premier truc que j'ai maté quand je m'étais abonné à Netflix à l'époque. [00:45:56] Speaker C: Ah ouais ? [00:45:57] Speaker B: Ah non, la 1994, t'avais quel âge ? Ouf, je l'avais alors quoi... 25 ans, voilà. [00:46:03] Speaker D: Non mais c'est... J'imagine que ça a dû très très très mal vieillir quand même, je crois. [00:46:07] Speaker B: Bah déjà que... Moi je trouve pas. [00:46:08] Speaker D: Ça fameux, mais... Oui, déjà, c'était limite... [00:46:11] Speaker B: Bon, quand c'est sorti... Ça va quand on aime l'esthétique. [00:46:15] Speaker C: Y'avait pas tant d'effets spéciaux et tout que ça. [00:46:17] Speaker B: Non, parce que quand il meurt, il meurt vraiment. [00:46:18] Speaker E: Il y avait les incrustations après pour placer son visage sur une doublure quand ils ont dû continuer le drônage après sa mort. Je ne me souviens pas en tout cas d'un film choquant visuellement. Puis en plus il y a cette esthétique très nocturne et tout à la Dark City du même réalisateur. [00:46:36] Speaker D: Alex Proyas que l'on embrasse il nous regarde là. [00:46:43] Speaker E: A quand Gods of Egypt 2 ? [00:46:44] Speaker B: Je l'en sais pas. Ah bah carrément. [00:46:46] Speaker D: Dark City. [00:46:47] Speaker B: Dans la BO, il y avait Rage Against the Machine, il y avait les Deftones, il y avait Nine Inch Nails, il y avait quand même du beau monde. Là pour l'instant, on a le premier morceau, c'est un morceau revisité d'un titre de 2019 de Ozzy Osbourne avec Post Malone et Travis Scott. Rien de bien nouveau, est-ce que ça sera intéressant ou pas ? [00:47:07] Speaker C: C'est pas surprenant de voir Post Malone sur du métal, et puis il le mérite bien sûr. Oui non mais c'est très bien. Après est-ce qu'il... [00:47:17] Speaker B: Je vois que la vie est collégiale, tout le monde ferme sa gueule. [00:47:20] Speaker D: J'ai hâte de le voir. [00:47:21] Speaker C: Ouais, je suis curieux. [00:47:22] Speaker E: J'ai vu des petits bouts de la bande-annonce. C'est une esthétique qui est plus contemporaine, on va dire, qui est peut-être un peu moins grunge. Ils cherchent quand même à s'en rapprocher un petit peu, mais avec un parti pris un peu plus actuel. L'acteur qu'ils ont choisi pas mal, je crois que c'est Alexander Skarsgård, c'est ça ? Qui jouait le clown de ça, dans les nouvelles versions. Il y a moyen qu'il s'en sorte très bien. [00:47:51] Speaker B: Deuxième news, pour passer encore pour un vieux con, parce que ça on adore, il y a Lorna Shore et Nick Nocturnal qui se sont alliés pour faire une reprise de Sleep Token. [00:48:01] Speaker C: C'est tout ce que je peux dire. [00:48:02] Speaker B: Vraiment super. On est très contents. [00:48:04] Speaker C: Moi j'adore tout ce qu'ils font, tous. Autant séparément qu'ensemble, vraiment, je... [00:48:11] Speaker B: Il y en a un qui vit grâce à ses cernes, il y en a un autre qui... Je suis refait. [00:48:16] Speaker C: Et l'autre, il vit grâce aux ramens qu'il a collés sur la tête. [00:48:20] Speaker B: D'ailleurs, c'est son nom, Winamen, voilà. On remarque qu'il ne cautionne pas, j'essaie de le sauver de cette situation très gênante. [00:48:27] Speaker D: J'avoue que je suis un peu perdu, moi, sur ça. Parce que je n'ai pas... Ouais, si, je connais... Enfin, c'est pas des groupes que j'écoute. C'est pour ça que je ne peux pas rancher sur la blague. [00:48:35] Speaker C: On ne peut pas t'en vouloir. [00:48:37] Speaker B: Vous avez le droit d'écouter, évidemment. [00:48:39] Speaker E: Pour le coup, j'avoue, j'aime bien l'or nashor, j'aime beaucoup Sleep Token. Mais par contre, j'ai pas entendu la reprise. [00:48:46] Speaker B: Ouais, gros, on s'en fout. Sinon, Max Cavallera, on a des nouvelles. Il a dit avec Soulfly, je vais revenir à quelque chose de plus tribal. Est-ce qu'on n'a pas dit que lorsque Sepultura allait arrêter, il allait reprendre le nom de Sepultura parce que ça allait être plus facile pour lui de revenir à quelque chose qui marche ? Il y a quelque chose. [00:49:05] Speaker D: Je ne pourrai pas vous laisser dire ça. [00:49:07] Speaker B: Il y a un maman derrière qui dit, hé, il y a du pognon là, tu vas refaire du tribal. [00:49:11] Speaker D: Non, non, non, arrêtez. Max Cavallera, je répète toujours cette histoire. [00:49:16] Speaker B: Parce que je n'en ai qu'une. C'est cette fois. Comme c'est vrai. Il n'y en a plus là, donc ça va. Thank God, j'en ai une. Mais il était venu à WeFM quand je faisais Bring The Noise. Et quand il est arrivé devant la radio, il est arrivé tout seul. Donc déjà, tu dis, il est attaché de presse. Non, il est arrivé tout seul. Et quand il est arrivé, il y a... Il y a les services de la radio qui ont dit « Monsieur, il ne faut pas venir ici, vous vous sentez mauvais ». Et là, j'ai fait « Non, non, mais c'est Max Caballé ! » Et là, la tristesse de l'histoire. Après, il y a un mec qui. [00:49:44] Speaker D: Parle une langue là, je ne comprends. [00:49:45] Speaker B: Rien du tout ! [00:49:47] Speaker D: C'est Max qui fait de la techno un peu en modulaire ? Non, c'est Igor. Ça c'est génial, j'adore. Mais tu sais que j'ai failli vous envoyer un clip de Cavalera Conspiracy. C'est passé à ça. [00:49:57] Speaker B: T'es un grand fan de Max Cavalera ? [00:49:59] Speaker D: Ou de la famille Cavalera ? Cavalera Conspiracy quand c'est sorti, alors que je suis pas fan du côté super groupe et tout. Soulfly j'aimais bien mais... Le métal, moi j'ai jamais été à fond les ballons là-dedans. Tu vois, quand je suis au Hellfest, je suis plus du côté de la Warzone, quoi. Mais il y a des groupes comme ça, tu vois, qui m'ont touché, qui m'ont marqué, et notamment Cavalera Conspiracy, Inflicted. Enfin, il y a un truc autour de ce morceau, de cet album et tout. Je vois ça d'une puissance assez inégalée, quoi. Et je sais pas si... C'est un clip où ils sont en train de jouer dans une salle, il y a un photoshoot, ils amènent une espèce de monstre chelou, tu vois ? Oui, oui, ils ont un clip de... [00:50:32] Speaker E: Comment il s'appelle, le morceau ? [00:50:33] Speaker D: Je m'en rappelle plus comment il s'appelle. Quelqu'un peut nous le dire ? [00:50:36] Speaker B: Sanctuary, voilà. [00:50:37] Speaker D: Sanctuary, et ben voilà. J'ai failli vous envoyer ça pour ce soir, mais j'ai changé d'avis. Et franchement, respect. Et j'aime trop Sepultura. J'aime trop les frères Cavallera. Je vais prendre mon manteau et je vais rentrer chez moi. [00:50:52] Speaker C: Non mais moi je suis sûr que Sepultura va se reformer. [00:50:57] Speaker B: Je pense que ce sera le line-up. [00:51:00] Speaker C: Avec Andreas Kisser et les frères. [00:51:02] Speaker D: Et qui vont virer du coup... Ah. [00:51:04] Speaker B: Non mais c'est fini Sepultura. [00:51:05] Speaker D: En fait là c'est fini, c'est bon. [00:51:07] Speaker B: Ils ont dit c'est la dernière tournée, après on arrête, le nom ne sera plus à nous. [00:51:09] Speaker C: Là le batteur il s'est déjà barré pour aller jouer dans Slipknot. C'est pas encore annoncé mais bon... Cazagrande. [00:51:14] Speaker D: C'est ça Cazagrande. Parce que lui il est monstrueux ce batteur. C'est un des meilleurs batteurs de la scène metal. Enfin à mon sens. [00:51:22] Speaker C: Du coup, il a annoncé qu'il ne ferait pas la fin de la tournée pour se consacrer à un autre projet. Et là, on peut faire un petit. [00:51:30] Speaker B: Point toutes les semaines là-dessus, Sleep Note. [00:51:32] Speaker C: Vient de poster, ils ont posté il y a trois jours je crois, une photo, ils disent qu'on est en répète, il y a une photo du tapis de batterie où il y a une baguette cassée et c'est la même marque que celle qu'utilise Eloïe Casagrande. [00:51:45] Speaker D: Big First, ça va, il n'y en a pas des masses de marques de baguettes. Il y en a marre maintenant avec vos rumeurs là. Casser les couilles internet. [00:51:52] Speaker C: On verra. [00:51:52] Speaker D: Mais moi j'aimerais bien en tout cas. [00:51:54] Speaker B: Ce serait bien pour lui. [00:51:55] Speaker D: Est-ce que je peux jeter un pavé dans la marre ? [00:51:57] Speaker B: Allez let's go. [00:51:57] Speaker D: Attends, attends, attends. [00:51:58] Speaker A: Je mets la caméra sur toi. [00:52:00] Speaker D: Je jette un pavé dans la marre. [00:52:01] Speaker E: On se mouille la nuque. [00:52:02] Speaker D: Est-ce qu'il serait pas temps, le temps plutôt, de changer le batteur de Metallica ? Par exemple, si c'était Casagrande qui faisait la tournée avec Metallica, moi je pense que ça serait incroyable. Parce que j'ai vraiment commencé la batterie à 14 ans en étant fan de l'art cyburique. Mais à chaque fois que je vois un concert, c'est une catastrophe ! C'est le pire batteur du monde ! Enfoiré ! Tu remplis des stades ! T'as un job ! You got one job ! Et il fait... Non franchement, vous êtes d'accord ou pas ? [00:52:33] Speaker E: Le seul problème c'est que c'est pas une outtake, c'est une vérité. [00:52:36] Speaker B: Malheureusement. [00:52:38] Speaker C: Nous on le répète à chaque fois ça. [00:52:40] Speaker D: Et s'ils mettaient un batteur, non mais vraiment. [00:52:43] Speaker B: Ils ont déjà tué un bassiste, ils m'ont pas tué un bon batteur non plus toi. [00:52:46] Speaker C: Et quel bassiste ? Le problème c'est aussi que Metallica c'est lui. [00:52:54] Speaker E: Bah oui c'est ça. [00:52:56] Speaker B: C'est lui le cerveau. [00:52:57] Speaker D: C'est celui qui joue le moins bien. [00:52:59] Speaker B: Ah bah bien sûr mais c'est pour ça qu'il s'occupe des comptes. [00:53:02] Speaker C: Lui il fait le marketing et puis. [00:53:03] Speaker D: Il choisit les groupes de première partie. [00:53:05] Speaker C: Mais je dirais pas pourquoi. C'est lui qui a choisi Godsmack pendant. [00:53:09] Speaker B: Un petit paquet de temps. Voilà. Lorsqu'il couchait avec le chanteur, enfin on. [00:53:12] Speaker D: Va pas revenir sur cette histoire. Reste pas Metallica, mais si seulement ils pouvaient changer de batteur, s'il vous plaît. Parce que les autres ils pleurent. Mahaha, je suis italien. Alors, dédicace à toute l'équipe de l'émission parce qu'ils nous régalent avec plein de petites charcuteries, des petits fromages, des petits trucs, des clips. Je me lève, je vais bouffer et je me rassoie alors que je vais prendre deux tailles de t-shirt avant la fin de l'émission. Merci, je suis très bien reçu. [00:53:34] Speaker E: D'ici demain, on aura plein de mails. [00:53:35] Speaker B: Comme quoi, hé vous m'invitez ? Ou d'autres. Autre information, Live Nation, à propos de Live Nation, est-ce qu'ils deviendraient un gentil tourneur ? [00:53:43] Speaker C: Non. [00:53:45] Speaker B: J'ai des réponses pour ça. On leur fait des bisous, on les aime beaucoup. [00:53:47] Speaker C: On les aime beaucoup, et surtout quand ils répondent à nos mails. [00:53:50] Speaker B: Non mais c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c. [00:54:01] Speaker D: Très très polémique cette émission. [00:54:07] Speaker C: Nous les bars on les remplit de pavés. [00:54:11] Speaker B: Ils ont lancé la dernière un programme qui s'appelle « On the road again ». [00:54:14] Speaker C: En hommage à la chanson de Bernard Lavillier. [00:54:18] Speaker B: On peut jouer Bernard Lavillier, est-ce qu'on joue ? Bon, on va pas dans lancer ce jeu parce que ça pourrait être encore plus polémique sur cette antenne. Mais les vestes en cuir sont pas mal. [00:54:28] Speaker C: Et les boucles d'oreilles aussi. [00:54:29] Speaker B: Les boucles d'oreilles aussi, on l'embrasse fort. Ils offrent aux artistes, alors je vous explique le principe, ils offrent aux artistes, jouant dans des petits clubs, des indemnités pour les voyages et la location de la salle, comme ça, ça leur coûte rien. Et ils leur laissent 100% des revenus sur ce qu'ils vendent, le merch. Par contre, évidemment, s'il y a des billets de vendu, ils prennent tout le reste des billets. Si ça ne vend pas assez, ça ne coûtera rien à l'artiste. Parce qu'ils ont décidé que c'était important de valoriser les groupes, les petits groupes, les petits clubs, et également le staff qui bosse autour. Et aux Etats-Unis, ils ont réalisé que depuis que c'était mis en place, lorsque c'était Live Nation qui s'occupait de ça, le salaire des techniciens de la salle avait été doublé, a été passé à 20 dollars par heure. [00:55:07] Speaker D: Mais c'est très très bien, c'est bien. [00:55:09] Speaker B: Donc c'est pour ça que je vous pose la question, est-ce qu'ils deviennent gentils ? [00:55:12] Speaker C: Après j'ai envie de dire que des tourneurs prennent de l'argent sur le merch, ça c'est un peu un scandale et normalement ça ne doit pas arriver. Je dis ça parce que même si. [00:55:24] Speaker B: C'Est des petits pavés, On va continuer avec des gens extraordinaires, de la bonne musique, Fear Factory. Ils cherchent toujours un bassiste pour leur tournée. [00:55:37] Speaker E: L'annonce est très drôle d'ailleurs, très sympa avec toute la liste des exigences. [00:55:42] Speaker B: Le principal truc c'est qu'on aimerait qu'il soit sobre. [00:55:47] Speaker E: Sobre ou alors qu'il marche droit après une bouteille de tequila. [00:55:50] Speaker B: C'est précisé. Qu'il soit sérieux, ça on imagine si t'engages quelqu'un pour faire une tournée. Et qu'il ait un passeport valide et qu'il n'ait pas de problème avec la justice. Bon, qu'il soit américain, ça te paraît compliqué du coup. [00:56:05] Speaker C: Ne se prononce pas. [00:56:06] Speaker B: Allez, on passe à la nouvelle suivante, c'est à propos d'un jeu vidéo, on va retrouver 8 membres de Slipknot dans le jeu vidéo d'horreur qui s'appelle Dead by Daylight. [00:56:12] Speaker C: Elle est juste pas le batteur quoi. Parce que Eloy Casagrande n'a pas encore dit que c'était lui. [00:56:18] Speaker B: C'est un jeu qui existe déjà, ça ? Oui, il l'a fait avec Iron Maiden, mais là c'est un nouveau qui va sortir et il y aura les skins de Slipknot, alors les masses seront adaptées à différents personnages. [00:56:29] Speaker D: Ah, c'est un DLC, ok, c'est pas un nouveau Dead... Non, non, c'est ça, exactement. [00:56:33] Speaker B: Après j'y connais rien en jeu vidéo, poids de francs... [00:56:35] Speaker D: Excellent jeu, excellent jeu. J'ai rincé le premier, personnellement. [00:56:39] Speaker E: Eh bien bientôt, on pourra se faire massacrer par Slipknot dans Dead by Daylight. [00:56:42] Speaker B: En tout cas ça sera disponible à partir du 26 mars si vous êtes curieux, c'est donc pas très très longtemps. C'est comme ça qu'ils défendent la scène métal, en tout cas c'est comme ça qu'ils le vendent. [00:56:50] Speaker C: Non mais en plus c'est bien parce que ça met un peu de lumière sur des groupes métal qui sont pas connus quoi. Ça c'est vraiment le bon truc quoi. [00:56:57] Speaker B: Alors presque 50 ans après, il y a une suite officielle, on en a déjà parlé aussi de This is Final Tap, il y a le 2 qui. [00:57:03] Speaker C: Va sortir, on n'a pas de date. [00:57:05] Speaker B: C'est déjà en production, là, en ce moment, donc ça veut dire que ça arrive dans pas longtemps. [00:57:08] Speaker E: Et c'est la même équipe en plus ? [00:57:10] Speaker B: Exactement la même équipe, il n'était pas hors-trainer, il s'est filmé à la Nouvelle-Orléans si vous voulez une petite information. [00:57:14] Speaker D: Il est toujours vraiment incroyable. [00:57:16] Speaker B: Et dans les invités qu'on va trouver, j'ai pris ceux qui sont les plus connus, parce qu'il y en a plein, et puis les autres je ne savais pas, donc c'est sûrement des non-connus, mais comme je suis con, on s'en fout. Elton John, Paul McCartney et Garth Brooks. Donc voilà, ça fait du beau monde à mon avis. On va passer un bon moment. C'est leur reformation 15 ans après l'histoire, donc je pense que ça va être assez rigolo comme le premier. [00:57:35] Speaker D: Incroyable. [00:57:35] Speaker B: Le premier est mythique, j'espère que le second sera invaluable. [00:57:38] Speaker D: J'espère que toutes les personnes qui sont dans le chat ont vu Spinal Tap. J'espère. [00:57:43] Speaker C: Parce que nous on met le volume à 11. [00:57:47] Speaker D: Mais c'est aussi grosso modo, on parle des influences aussi, ça a maxi influence. Le faux documentaire, tu vois. Le mockumentaire, ça c'est... Il y en a eu d'autres et celui-là je pense que... T'avais vu celui des Monty Python justement ? Sur les Beatles ? Je vous conseille. Tu l'as vu ? Il était passé sur Arte il y a quelques années. The Rattles, je crois que ça s'appelle. [00:58:06] Speaker C: Je crois que c'est ça. [00:58:07] Speaker D: C'est ça. Donc c'est un peu comme Spinal Tap, mais sur les Beatles. Et ils se moquent des Beatles, mais pas trop longtemps après leur séparation. Et c'est cultissime. Parce qu'ils se foutent de la gueule des clips, du business... [00:58:21] Speaker B: Ils mettent en exergue les côtés un peu exagérés du truc. [00:58:23] Speaker D: Du côté avant-gardiste de Yoko Ono et tout. Et c'est vraiment... Il y a la fameuse scène dans la salle de bain, je ne peux pas en parler là. Mais voilà, vraiment, si vous êtes curieux, essayez de voir The Rattles, des Monty Python, qui est aussi un mockumentary vraiment culte. [00:58:37] Speaker B: Je note. Une news à propos de Kevin ? [00:58:39] Speaker C: Oui, tout à fait, Kevin. Déjà, c'est un prénom qui est assez fréquent depuis les années 90. Kevin, le groupe de Boston, je crois. Demain, c'est l'anniversaire de la sortie de leur album le plus connu, Antena, voilà. [00:58:54] Speaker B: C'est juste ça. [00:58:55] Speaker E: C'est l'anniversaire. [00:58:56] Speaker B: Et puis c'est un très bon groupe. [00:58:57] Speaker C: C'est les 21 ans, je crois, puisque l'année dernière ils faisaient la tournée des 20 ans. [00:59:01] Speaker B: Ça fait mal au cul à chaque fois qu'on fait des anniversaires. [00:59:03] Speaker D: 21 ans c'est beaucoup. [00:59:04] Speaker B: Tu m'as fait prendre des coups d'oeil. Moi dans ma tête j'ai toujours 20 ans, enfin peut-être 12 même. [00:59:07] Speaker D: Il y a beaucoup d'anniversaires de sorties d'albums en ce moment, je sais pas si vous captez. Des petits 20 ans, 30 ans. Tous les ans à peu près. Tous les ans mais ça fait de plus en plus mal, tu vois. Des petits 30 ans, Smashing, des trucs comme ça. [00:59:20] Speaker C: Surtout que c'est des trucs qui sont cultes de ton adolescence. et qui passent les 20, les 30. [00:59:25] Speaker D: Et tu fais... Ouais, ouais, c'est bizarre. C'est dur à encaisser. [00:59:29] Speaker C: Au moment où tu te dis les années 90, c'était il y a 10 ans. Et en fait, tu te rends compte que, bah non, c'est un peu plus... [00:59:35] Speaker B: On n'a pas envie de savoir. Justement, on va regarder un clip. Tu as choisi un titre. D'ailleurs, j'ai marqué titre. [00:59:42] Speaker C: C'était Encore, je crois. [00:59:44] Speaker B: Oui, c'est Encore, oui, exactement. [00:59:45] Speaker C: Encore, qui est le gros single de cet album. Kevin, qui est un groupe un peu étrange parce qu'en fait, ils ont démarré violent. Ils se sont fait signer et ils. [00:59:55] Speaker D: Ont voulu faire des trucs plus soft. [00:59:57] Speaker C: Donc ils ont fait des trucs plus soft. Les gens leur ont dit « Ouais, vous êtes des vendus, nous on écoutait quand c'était des trucs violents, maintenant vous faites de la merde ». Du coup les mecs après ils ont explosé avec un album calme. Après ils se sont dit on va refaire un truc violent et les gens ont fait ouais putain, faites chier à crier, nous on aimait bien quand ça chante. [01:00:14] Speaker D: Ils sont jamais contents. [01:00:16] Speaker C: Du coup ils se sont arrêtés pendant je sais pas combien d'années, ils ont ressorti un album l'année dernière ou l'année d'avant je crois, qui est excellent. Et voilà, avec le bassiste de Converge maintenant, puisque le bassiste... [01:00:30] Speaker D: Je crois que... [01:00:30] Speaker B: Eh oui, il est décédé. [01:00:32] Speaker C: Le bassiste est décédé et c'est le bassiste... Il est parti vers d'autres cieux. Je m'en rappelais plus que dans quelles conditions, mais ouais. [01:00:39] Speaker D: Converge, groupe chouchou. [01:00:41] Speaker B: On aime. [01:00:42] Speaker D: Ils nous regardent, on les embrasse. [01:00:43] Speaker A: Allez, on regarde le clip. Whatever makes you tired, the resting always fails. C'est pas vrai, c'est pas vrai ! Cause any movement sends you falling through trapdoors Are you safe to leave behind Every anchor in your mind You know better than I do So clue me in Are you safe to leave behind Every anchor in your mind Musique du générique. [01:04:03] Speaker C: Non mais moi je suis vraiment content qu'ils sont encore vifs. Oh pardon, on parlait de l'art cellulaire. [01:04:08] Speaker B: Bon dans les news il y a aussi très rapidement la country music qui est à l'honneur aux Etats-Unis fait par des métalleux. Il y a Aaron Lewis, bon ça on savait qu'il aime bien parce que pour des vestes à franges et puis des lunettes genre je suis quelqu'un de sérieux alors qu'il fait que chialer. Mais sinon il y a aussi... The. [01:04:21] Speaker C: Stained, Aaron The Stained. [01:04:22] Speaker B: Oui Aaron Lewis The Stained. Sinon il y a Steve Austin aussi qui fait... [01:04:26] Speaker C: L'homme qui valait. [01:04:26] Speaker B: Non pas ça. J'ai écrit j'en suis sûr qu'ils vont faire le bruit du tutututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututututut. [01:04:51] Speaker D: Il y. [01:04:51] Speaker C: A une expression comme ça... [01:04:53] Speaker B: C'est mieux en anglais ! [01:04:55] Speaker D: C'est maintenant que l'émission s'arrête ! [01:04:57] Speaker C: C'est des trailer park ! Où les gens écoutent quand même... Et du coup en anglais l'expression c'est... Dans les news un peu chelou, les. [01:05:10] Speaker B: Américains ont l'habitude de faire des trucs bizarres aussi. Mais je sais bien, j'ai bien compris. [01:05:13] Speaker C: C'est comme toi, tu vois, on porte... [01:05:16] Speaker B: Donc il y a les Butcher Babies qui vont sortir un soin de peau. Je vous laisse checker le groupe. [01:05:25] Speaker C: C'est vrai qu'on est en 2024, on est là, ouais, faut arrêter les stéréotypes, les femmes, tout ça. [01:05:31] Speaker B: Ouais mais elles le font à la weed. Ah bon, du coup, il y avait un twist. Elles disent comme ça on sera plus près du rock'n'roll, quand on se mettra à des crêpes. On s'en fout, je crois qu'on s'en bat vraiment les couilles. Rudy Gibson, Iron Maiden, il vient de sortir son album solo, je sais pas si vous êtes au courant quand même, qui s'appelle le Andrei Project. Première place des charts en Allemagne, deuxième en Suisse, troisième en UK, quatrième au Brésil, cinquième en Belgique, Italie. Numéro 10 en France, vente physique et non physique. C'est-à-dire que c'est un carton plein. Vous avez écouté ? Moi j'ai écouté une chanson et comme je... Bon non. Après c'est pas mon style. [01:06:05] Speaker E: J'ai écouté 2-3 morceaux, plutôt sympa. Faut pas s'attendre à du Maiden, c'est un peu plus coriace et un peu plus moderne. [01:06:14] Speaker C: Si c'est moderne, carrément là, c'est un peu Metalcore ! [01:06:22] Speaker B: Ils vont se faire engueuler. [01:06:23] Speaker E: Il joue de la 7 cordes et il fait des refrains. [01:06:25] Speaker B: Non mais ce qui est intéressant, c'est qu'il y a un roman graphique avec qui permet une expérience immersive. Donc je pense que ça aide aussi à vivre quelque chose de particulier. [01:06:32] Speaker D: Avec de la réalité augmentée ? [01:06:33] Speaker B: On verra, vous démerdez, vous n'avez qu'à checker les informations. [01:06:38] Speaker E: Au pire, il joue à l'Olympia, vous lui demanderez. [01:06:41] Speaker C: Pierre, tu veux pas qu'on fasse un petit roman graphique avec toi qui accompagne chaque émission ? [01:06:46] Speaker B: Ah ouais ? Je suis pas sûr vraiment de... J'ai peur qu'il y ait des choses qu'on puisse pas dévoiler. C'est-à-dire on mettrait les pailles, on mettrait les miroirs et on mettrait les gens nus ? Je sais pas. [01:06:58] Speaker D: C'est là que l'émission s'arrête. [01:07:01] Speaker B: Sinon Chino Moreno, on a des nouvelles de Chino Moreno, on adore Chino Moreno. Sa femme l'accompagne parce qu'ils ont adopté une nouvelle chienne. C'est une information importante. Alors là où je veux en venir, c'est qu'ils ont sauvé une chienne qui a failli mourir, elle s'appelle Scarlett. Bisous Scarlett ! Elle a été sauvée par la Foundation Pug Queen. Alors pourquoi votre amie m'a en sauvée ? Parce qu'elle était condamnée. Condamnée pourquoi ? Parce qu'ils ne savaient pas s'ils pouvaient l'opérer. Ils voulaient l'euthanasier parce qu'elle avait un prolapsus anal sévère. C'est Sino qui en parle. [01:07:35] Speaker C: Pour ceux qui ne savent pas, prolapsus anal sévère c'est l'équivalent d'un trou du cul en chou-fleur. [01:07:40] Speaker D: Vous cherchez sur Google Images pour votre culture ? [01:07:42] Speaker B: Ah non, non, non, on ne fait pas ça. Surtout, ne faites jamais ça. [01:07:45] Speaker D: C'est le truc à chercher sur Google Images. [01:07:47] Speaker B: Il y en a un, c'est ça. Et sur YouTube, si vous voulez chercher. [01:07:50] Speaker C: Sur YouTube, vous pouvez taper les chiens qui aboient l'anus. Parce que l'anus fait comme ça à. [01:07:58] Speaker D: Chaque... Ça fait partie de mes vidéos préférées de TikTok. Vraiment. Et vu que j'en ai liké, vu que j'en ai liké, maintenant on m'en repropose régulièrement, donc le chien fait... Et vu d'autres, c'est vraiment l'anus qui fait ça. [01:08:10] Speaker B: On va vous faire une démonstration maintenant ! Bon sinon, le film sur Bon Scott, je sais pas si on avait quelque chose à foutre, qui s'appelle The Kid from Harvest Road, ça ne va pas être un biopic mais un film avec un petit peu des histoires inventées mais qui auront un port quand même... [01:08:28] Speaker C: Un peu comme Rhapsody ou... [01:08:29] Speaker B: Voilà, exactement, ce genre là, ça c'est pour les fans. [01:08:33] Speaker D: J'en ai marre des biopics. Ah bon ? Il y en a trop là, ça casse les couilles. [01:08:37] Speaker B: C'est surtout quand ils sont mal faits, c'est chiant quoi. [01:08:39] Speaker D: Il paraît que celui de Bob Marley est une catastrophe. Ça m'étonne pas. Amy Winehouse, qu'est-ce qu'on va raconter ? [01:08:48] Speaker C: Je crois que c'est Émile Winehouse, c'est pas un rapport avec la chanteuse. [01:08:52] Speaker D: Mais qu'est-ce qu'ils vont nous apprendre sur la vie d'Amy Winehouse qu'on ne sait pas ? Je comprends pas en fait. Triste et drogue quoi. Ouais, ouais. [01:09:01] Speaker B: Ça fait partie de la trompe-trompe. [01:09:02] Speaker D: Non, ça y est, moi j'en ai marre. J'en ai marre des biopics. Arrêtez, sinon je vais vraiment m'énerver avec les biopics là. [01:09:07] Speaker B: Mais l'Armjest Kiran dit qu'il est responsable du retour de Mike Tyson sur le ring. Parce qu'il dit, c'est grâce à moi, il s'est inscrit dans mon académie de jiu-jitsu brésilien. Je n'arrive pas à le dire d'ailleurs, vous remarquerez. Jiu-jitsu. Jiu-jitsu. J'entends ça moi. Ça c'est des formations sexuelles mais... [01:09:24] Speaker C: Professionnelles. [01:09:25] Speaker B: Je n'ai jamais été payé. Pourtant je peux dire que j'en ai pris plein la gueule. [01:09:28] Speaker C: Je t'ai dit il faut pousser le truc au bout quand on a un talent, un talent il faut l'exploiter. [01:09:33] Speaker B: Cette traduction on l'a déjà dit. [01:09:35] Speaker E: Du coup c'est à cause de Maynard James Keenan que Mike Tyson va taper un youtubeur. [01:09:40] Speaker B: Ou se faire taper. Je pense que ça va pas si bien se passer que ça. Quels sont vos pronostics ? J'ai vu les photos, c'est bien il y croit encore mais je pense qu'il. [01:09:51] Speaker D: Va se prendre un coup de... [01:09:52] Speaker C: Il est super vieux. Je pense qu'il va y avoir une écharpe. C'est pas si vieux 57 ans. Je pense qu'il va y avoir une écharpe assez rapidement et puis le match va être arrêté. [01:10:02] Speaker D: Non mais c'est intéressant quand même parce que tu sais pas s'il est en capacité de te mettre un vrai KO encore avec une patate contre la fougue de la jeunesse. [01:10:08] Speaker B: De toute façon ça va attirer tout. [01:10:09] Speaker D: Le monde, tout le monde va regarder ce truc. Je déteste les frères Paul, je les trouve insupportables, mais quand même ils tapent. Je serais très triste de voir un Mike Tyson se faire mettre au tapis. [01:10:21] Speaker C: Je pense que même s'il a pu la force... la vitesse et la technicité qu'il avait à l'époque, je pense qu'il s'est encore encaissé suffisamment pour pouvoir trouver le bon moment et puis en mettre une. [01:10:36] Speaker D: Peut-être qu'il va dead. [01:10:37] Speaker B: Il a l'expérience quand même. [01:10:38] Speaker D: Peut-être qu'il va dead. [01:10:39] Speaker B: Bam ! [01:10:40] Speaker D: Un coup comme ça, coup du lapin, fini, fin de carrière, fin de vie. Echard, fin de vie. [01:10:44] Speaker B: Echard dans le cou. [01:10:45] Speaker E: Dans la nuque. [01:10:46] Speaker D: Et Jack Paul comme ça, ouais ! Non, ça va être... C'est terrible. [01:10:49] Speaker C: Par contre, ce qui est sûr, c'est que c'est un peu triste. [01:10:52] Speaker D: Oui, c'est triste. [01:10:54] Speaker B: Je rappelle d'ailleurs que si vous avez envie de laisser des commentaires par rapport à ça, vous pouvez le faire sur la news YouTube, vous pouvez le faire en commentaire, lâcher. D'ailleurs, si je dis des conneries aussi, je tiens à signaler que je suis là pour donner des informations pas forcément justes. Je vous donne l'occasion de pouvoir me corriger, parce que j'aime ça. C'est mon petit côté Sadomaso. Jochum, sinon, il dit, il a dit, les Vemcrook Vultures, ça va revenir, mais Il y a une personne qui pose problème. [01:11:19] Speaker C: David Chaussure. [01:11:20] Speaker B: C'est David Chaussure, évidemment. Dave Grohl qui, pour l'instant, lui dit non, non, non. Mais sinon, ils sont chauds, ils sont prêts. [01:11:26] Speaker C: C'est-à-dire qu'il y en a un, il n'a rien d'autre à faire. Lui, il attend que ça. [01:11:33] Speaker B: Il attend, mais en plus, il commence à fondre. C'est-à-dire que si personne ne vient l'aider, il va avoir de la poussière, puis il va se transformer en poussière. [01:11:38] Speaker C: Il est déjà à moitié fondu. [01:11:41] Speaker B: Est-ce que ça va revenir ou pas ? Moi j'aimerais bien parce que c'est vrai que cet album, il y en a un d'un seul. [01:11:44] Speaker D: J'avais pas écouté moi. Moi j'avoue que je suis passé à côté. [01:11:49] Speaker B: Après si t'aimes bien les Queens of the Stone Age, ce genre là, on va dire que ça reste un petit. [01:11:52] Speaker D: Peu dans le système. [01:11:53] Speaker E: J'avais eu le privilège de les voir avant la sortie de l'album à Rock en Seine quand ils étaient annoncés dans le programme comme étant les petits pois. C'était sous un faux nom pour garder la surprise. C'était plutôt sympa comme surprise justement. Même si c'était un petit peu éventé, je me souviens au camping déjà ça commençait, la rumeur grondait. [01:12:13] Speaker B: En tout cas, voilà pour les news de cette semaine. N'hésitez pas à en ajouter aussi si vous en oubliez des choses. On ne nous dit pas tout parce que sinon ça dure trop trop longtemps. Un petit clip des Queens of the Stone Age, peut-être c'est l'occasion. J'ai choisi... Alors vous allez me dire si j'ai. [01:12:25] Speaker D: Fait un bon choix. [01:12:25] Speaker B: Bah ouais parce qu'il n'y en a pas. Je croyais qu'il y en avait un. [01:12:30] Speaker D: J'Ai cherché mais je ne l'ai pas vu. [01:12:31] Speaker B: Bon après, est-ce que je cherche correctement et suffisamment ? C'est vrai que je suis un peu un branleur et que j'aime ne rien foutre. Donc je vais regarder des petites photos de chatons. Excusez-moi. Donc j'ai choisi The Lost Art of Keeping a Secret que j'aime beaucoup. [01:12:43] Speaker C: Bah oui, puis ça te va bien. [01:12:46] Speaker B: Allez vas-y. [01:13:18] Speaker A: Musique du générique de fin. Musique du générique de fin I'm telling you out, whatever you do Downtown, I think you already know How far I've gone, not to say. [01:20:28] Speaker B: C'est bon. [01:20:29] Speaker D: J'ai pas fait caca, j'ai fait pipi. [01:20:34] Speaker B: Notre invité ce soir, Gaël Mechtoub, voilà. C'est un gros pipi. [01:20:40] Speaker C: Apparemment ça t'a donné faim de faire pipi en tout cas. [01:20:44] Speaker D: Bah ouais parce qu'on discutait, je voulais faire pipi, aller manger. J'ai dû speeder un petit peu sur la deuxième étape. [01:20:51] Speaker B: On va faire vite comme ça tu vas pouvoir avoir une pause. [01:20:53] Speaker D: Ce jambon est délicieux. [01:20:54] Speaker B: C'est vrai c'est bon ? [01:20:55] Speaker D: Oui très très bon. [01:20:58] Speaker B: Merci Paysanneau, si vous voulez en acheter. [01:21:02] Speaker C: C'Est dans le 11ème, rue Saint-Mort, vous cherchez Paysanneau et vous demandez Davidet, le roi du jambon. [01:21:12] Speaker D: Je confirme. [01:21:12] Speaker B: J'en profite pour remercier toutes les personnes qui ont rejoint la page, notre page Twitch. Merci énormément d'être là et de soutenir l'alternative rock et le métal. Et je tiens aussi à remercier infiniment Petit Punk, Maud, Boulinosaur et Foufri, puisqu'ils ont participé à notre Tipeee. Ils ont versé de l'argent, c'est très très gentil de nous aider par ce biais également. [01:21:33] Speaker E: Que de bonnes personnes. [01:21:34] Speaker B: Oui, en plus c'est des gens extraordinaires, on les aime fort. Tu parlais tout à l'heure de... Attends. [01:21:38] Speaker C: On peut peut-être désannoncer quand même l'artiste qu'on vient de voir ? [01:21:41] Speaker B: Ah bah oui ! [01:21:42] Speaker C: Puisque je pense que ce qu'on vient de voir c'est quand même un truc. [01:21:45] Speaker B: Un peu spé et en plus c'est inconnu. [01:21:48] Speaker C: Alors vraiment ils ont... Au moment où j'ai découvert, bon c'était il y a trois semaines parce que Pierre m'est longtemps diffusé les trucs que je lui demande. Mais voilà. [01:21:57] Speaker B: C'est la vitesse de mon cerveau. [01:21:58] Speaker C: C'est un groupe de Toronto qui revisite un peu le côté horreur dans... Voilà et ils sont assez secrets, on ne sait pas trop ce qu'ils... qu'ils sont, ce qu'ils font, voilà, on ne sait pas. Et il y a un truc drôle dans la bio, ils disent qu'ils retirent le fun du dysfonctionnel. Donc bon, je pense que c'est des gens qui vont bien dans leur tête. [01:22:25] Speaker D: Du coup ça fait dys...tionnel. [01:22:27] Speaker C: Ouais mais je crois que ce qu'il veut dire c'est qu'ils sont dysfonctionnels mais pas fun. [01:22:32] Speaker D: D'accord. [01:22:32] Speaker C: Et ils font peur. [01:22:34] Speaker D: Dysfonctionnel méchant. [01:22:35] Speaker C: Par contre moi j'ai trouvé ça hyper original, ça ressemble à des trucs un peu old school avec une prod assez moderne, un mélange d'influences mais tu peux pas vraiment dire c'est une copie de ça ou de ça, c'est un nouveau truc et je trouve ça intéressant. Un groupe de Toronto et ça s'appelle Phantom High, avec un P. Comme au Fantôme. [01:22:59] Speaker B: J'en ai envie, je ne vois pas. [01:23:01] Speaker D: Ouais parce que je cherchais le P dans High et on m'a dit putain, t'as super bien caché. [01:23:06] Speaker C: A la fin peut-être. [01:23:07] Speaker D: Hein avec un P, waouh. [01:23:10] Speaker B: Voilà, très bien. On discutait donc tout à l'heure de toutes nos évolutions, de quand t'as découvert le rock etc, grâce à ton frère etc, donc y'a une vraie fraternité aussi, y'a quelque chose de familial avec les amis aussi. Quand t'as commencé à écouter ce genre musical, t'as permis de rencontrer encore plus de gens que ces quelques personnes dont tu nous as parlé. Est-ce que ça a créé une communauté autour de toi ? Je parle de tes potes hein, pas de la communauté que tu as aujourd'hui. [01:23:35] Speaker D: Ouais, ouais, c'est le cercle autour de Djo Lamouk, mon groupe de punk metal, que j'embrasse, qui nous regarde d'ailleurs. Et non, c'est important les influences, tu parlais de mon frère, mais il y avait aussi mon oncle, mon oncle, tonton Etienne, que j'embrasse, qui nous regarde aussi. Il est aux Philippines, mais je pense qu'il a dû se démerder pour regarder quand même. Mais non, lui, c'est marrant parce qu'au tout début de Djo Lamouk, on était inspiré par différents trucs, dont Sonny Q, ce qu'on a regardé tout à l'heure, mais pas mal de rock progressif aussi. Sacha, le chanteur de Djo Lamouk, est giga fan de Magma. Tu vois, c'est un de ses plus nombreux. [01:24:08] Speaker B: Je l'aurais jamais imaginé, je t'avoue. [01:24:10] Speaker E: C'est vrai qu'il y a un delta entre les deux quand même. [01:24:14] Speaker D: Et surtout ça se ressent pas du tout quand t'écoutes Jo Lamouk. Moi j'étais plus sur des trucs un peu plus happy et rigolo comme Gong. Je sais pas si vous connaissez le groupe. Tu connais pas Gong ? [01:24:22] Speaker E: C'est sympa Gong. [01:24:24] Speaker D: C'est vraiment cool parce que c'est un groupe psyché des années 70, franco-australo-anglais, qui chante en français et en anglais, mais surtout en anglais. le chanteur David Allen, il me semble, qui est décédé il y a quelques années, et on avait pu le voir en concert plusieurs fois, et c'était... En fait, on parlait de ce genre de musique-là, c'est venu de Djo Lamouk, gong et toute cette culture-là que j'avais pas trop moi, le rock progressif, et j'ai découvert plein de trucs grâce à mes potes, et en discutant avec mon oncle, il me dit ah bah moi regarde il me sort le vinyle de gong quoi camembert électrique qui est vraiment vraiment qui est vraiment trop bien non je te jure musicalement... là tu viens. [01:25:00] Speaker B: De lui donner du rêve il rêve. [01:25:02] Speaker D: De faire des trucs comme ça non mais c'est hyper psyché ah mais non. [01:25:05] Speaker B: Mais j'imagine que c'est hyper bien fait en plus c'est stressant ah non mais. [01:25:07] Speaker D: C'Est génial ça joue ça joue super bien c'est vraiment mélange de rock jazz psyché ça parle beaucoup de rock tout ça d'expérience voilà c'était les années qui voulaient ça, mais c'est... Et moi j'encourage et je parle souvent de Gong à des gens qui connaissent pas parce que je sais que ça a été même une influence pour plein de groupes, dont Sonic Youth aussi, qui se revendiquent. Et tu sais, il y a cette période où il y avait aussi Kahn, le groupe allemand. D'ailleurs le chanteur est décédé il y a pas longtemps de Kahn. Il y a 2-3 semaines je crois. [01:25:33] Speaker C: Excuse-moi, j'ai juste une petite question, je te coupe plus après, mais tu peux parler de groupes dont les mecs ne sont pas morts ? [01:25:38] Speaker D: Il est vraiment mort il y a 3 semaines le chanteur de Kahn. [01:25:41] Speaker B: Ah merde ! Tu veux dire qu'il a kamé ? [01:25:43] Speaker D: Canne, je sais pas si vous connaissez mais c'est... C'est culte. Après c'était plus gong, moi je me revendique vraiment de gong et ce qui est cool c'est quand on a créé notre petit crew nous de Jolamoo qu'on s'est rencontrés au lycée c'était skate, c'était pétard, c'était début de la musique, répète et tout et chacun avait ses influences quoi. Eux ils avaient vraiment le côté Beastie Boys que j'avais pas encore C'est eux qui m'ont fait découvrir Sonic Youth aussi. Moi j'étais plus sur des trucs alternos, Smashing, Red Hot, tout ça. J'étais à fond sur nos FX. Vraiment à fond sur nos FX, pour moi c'était le truc. Et c'est marrant parce qu'on avait deux groupes à l'époque et on a fusionné nos deux groupes. Certains des deux groupes ont arrêté et c'est devenu Jollamook en fait. Et moi j'ai vraiment amené ce côté punk californien qu'eux n'avaient pas du tout. Eux ils étaient plus hippies avec des guitares sèches ou rock psyché. Donc ça fait un gros mélange de tout ça. Et moi je faisais juste tout à l'heure la batterie. Et c'est comme ça que Djo Lamouk a commencé, et c'est ça qui est génial, tu vois, quand tu te crées des petits crews comme ça, des communautés, grâce à eux, merci, j'ai eu Sonic Youth, j'ai eu Beastie Boys, j'ai eu tous ces trucs-là, même Rage, via une copine qu'on avait en commun, qui avait ramené la cassette des Etats-Unis deux mois avant que ça arrive en France, elle m'avait dit écoute ça, Et ça, je kiffe, tu vois. Et maintenant, au risque de passer pour des vieux cons, tu vois, maintenant tout passe par les réseaux TikTok, Instagram et tout, on n'a pas la même découverte. [01:27:09] Speaker B: Ouais, mais je pense qu'ils échangent aussi, ils se passent l'info, c'est peut-être plus rapide, il y a peut-être le côté moins sexy, en tout cas pour nous. [01:27:14] Speaker D: Si, t'envoies des liens, ouais, moi j'envoie des liens. [01:27:16] Speaker B: Mais tu peux envoyer des liens, tu. [01:27:17] Speaker E: Peux discuter, tu perds juste le côté. [01:27:19] Speaker B: Physique du support, l'exclusivité. [01:27:23] Speaker D: Non mais c'est surtout de le découvrir un petit peu avant, tu vois, via le support, ça c'est un truc qu'on peut plus faire maintenant. Maintenant c'est instantané, c'est digital, tout est sur Spotify à l'instant T, et voilà quoi. Mais... [01:27:33] Speaker C: Je pense aussi, la restriction qu'on avait de pas avoir les choses tout le temps, on diguait plus ce qu'on avait. [01:27:40] Speaker D: Ouais, bien sûr. [01:27:41] Speaker C: C'est-à-dire que maintenant on va te dire, tiens, écoute ça, même si on t'envoie un album, tu vas écouter une chanson, puis, enfin, je pense, peut-être pas nous, parce qu'on est issus d'une génération où on écoute peut-être plus, mais j'ai l'impression qu'aujourd'hui les gens écoutent vraiment un titre et pas forcément... vont pas risquer. [01:27:59] Speaker D: Même moi dans ma consommation c'est devenu ça aussi. Mais tu vois, moi je suis pas sur le truc de vieux con, ouais c'était mieux à vendre, là je t'ai laissé derrière la fnac, ce qui était cool, mais l'outil qu'on a là, enfin les outils qu'on a à disposition, que ce soit Spotify, Bandcamp, où il y a beaucoup de trucs aussi... D'ailleurs ils. [01:28:14] Speaker C: Continuent encore à faire les Friday... [01:28:17] Speaker E: Les bandcamp Friday, ouais. [01:28:19] Speaker D: Mais dans tous les styles de musique d'ailleurs, pas que rock aussi, hip-hop, musique électronique et tout, et ça c'est cool et c'est des utilisations différentes. Après c'est vrai que moi je suis nostalgique d'aller à Nice, il y avait un magasin qui s'appelait Hit Import, un autre... magasins de disques où on allait acheter des CD de live. Tu sais, des imports du Japon quoi. Je sais pas si vous, vous étiez là en strip-club aussi quand vous étiez ados. [01:28:39] Speaker B: J'ai jamais été trop fan de ça, mais je me souviens que mes potes, ouais. [01:28:40] Speaker D: Ah putain, mais moi c'est comme... À Paris c'est chez Jiber que tu. [01:28:42] Speaker C: Pouvais trouver plein d'imports. [01:28:44] Speaker D: À nous c'était vraiment des magasins de disques spécifiques. et Hitenport qui nous regarde d'ailleurs, je les embrasse, et il y avait, moi justement, on va parler de NoFX après, mais c'était un CD moi de live. Donc la première fois que j'ai entendu NoFX, moi c'était un CD de live. Un live enregistré je sais pas où, aux Etats-Unis, dont j'étais plus habitué aux versions live qu'album. Et quand j'ai découvert l'album après, j'avais du mal à m'y faire. Je sais pas si ça vous est déjà arrivé dans ce sens-là, de découvrir. [01:29:10] Speaker B: Des morceaux en concert et puis après d'avoir le groupe sur CD, qu'on trouve ça un peu moins... vivant. [01:29:18] Speaker D: Mais il faut perdre cette habitude là. Moi c'était pareil, un morceau de Pavement aussi que j'aimais beaucoup, Type Slowly, je l'avais découvert, ils avaient fait un concert pour le Tibet à l'époque, à l'initiative des Beastie Boys, et il y avait eu Beastie Boys, Pavement, plein plein plein de groupes qui étaient venus faire un concert vraiment mémorable et qui avait été bien capté, et j'aimais trop la version live. de ce morceau de Pavement, et quand je l'écoute là, la version CD, je suis là, elle est bien, mais... [01:29:41] Speaker C: Il n'y a pas la petite vibe en plus, la petite énergie qui fait que ça emmène le truc vraiment. [01:29:46] Speaker D: Et c'est dur de se déshabituer des versions, mais c'est sympa ça. [01:29:49] Speaker E: Ça m'était arrivé quand j'étais ado, quand je découvrais Rammstein en fait, et quand j'avais découvert pas mal de morceaux avec le Live House Berlin en fait, qui était juste après les deux premiers albums, et donc découvrir après coup les versions studio du premier album, qui était avec une production un peu plus aride et tout, ça demandait quand même un temps d'adaptation pareil. [01:30:07] Speaker C: Il n'y avait pas les bruits d'explosions aussi. [01:30:09] Speaker B: Non, il n'y avait pas les feux d'artifice. [01:30:11] Speaker D: Mais ça m'est arrivé avec Metallica moi aussi. [01:30:15] Speaker B: T'as écouté la version album et t'as fait « Oh putain mais en fait. [01:30:18] Speaker C: Ça joue… » C'est comme ça si ça jouait bien. [01:30:21] Speaker D: Ça joue vraiment bien sur les albums. Je sais que ça existe encore, je réponds à un commentaire, je sais que ça existe encore, j'y étais il y a deux mois. Je parlais de l'autre magasin de disques qui a fermé. Hit & Porc existe encore. Non, c'était l'album, le concert à Mexico en 92-13 avec leur logo de Metallica. C'était un double album. Live Sheet, je crois. Et pareil, c'est comme ça que j'avais... Un des premiers trucs de Metallica que j'avais écouté et que je rinçais en boucle, en boucle, en boucle. Donc j'étais pareil, hyper habitué aux versions live de One et tout, avec l'intro de Morricone, machin, et en écoutant les versions de l'album, j'ai dit... Moi je. [01:31:00] Speaker E: Me souviens, la plupart des morceaux de Metallica j'ai découvert avec les versions S&M. [01:31:03] Speaker B: Donc avec l'orchestre en plus, symphonique. [01:31:06] Speaker D: Encore un autre délire, un autre univers. Il faut s'habituer. [01:31:10] Speaker B: Dans la musique tu as fait du rock, mais aujourd'hui tu fais aussi autre chose musicalement. [01:31:16] Speaker D: Tu fais quoi ? Ça fait plus de 15 ans que je mixe en DJ, en basse-musique. J'ai commencé par la Drum'n'Bass, après je me suis orienté sur le dubstep. En fait j'ai découvert le dubstep à peu près au moment où je suis arrivé sur Paris, en 2005-2006, et c'était vraiment le début du dubstep. C'était assez deep à l'époque, il y avait des soirées Basement, au Nouveau Casino, au Point Éphémère, et c'était vraiment très niche. Il y avait 50, 60 personnes qui venaient. Ah non, pas du tout. Et j'étais content parce que moi j'étais vraiment au tout début de ce truc-là, et via des potes pareil qui m'avaient fait découvrir ce truc-là, j'étais curieux parce que moi c'était un nouveau style, c'était vraiment un nouveau son que je connaissais pas du tout quoi. Moi j'étais habitué à la Drum'n'Bass, au Two-Step, au Grime, tu vois, tout ce qui était UK Garage et tout, parce que c'est vraiment la musique qui me plaît, à jouer et à danser. Et là j'entends du dubstep et tout, et au début c'était très deep, c'était vraiment très dub et tout, ça dansait tu sais avec les pulls à capuche comme ça, c'est juste la tête qui bougeait quoi, et tu sais je revois le nouveau casino vraiment très parsemé, t'avais la place pour danser quoi. Et vraiment c'était de la lumière, très peu de lumière et tout, ça faisait... Et tu sais on se regardait, ouais toi aussi t'aimes bien. Et on avait la place, et c'est trop cool. Et du coup je commençais à apprendre des morceaux, à commencer à les mixer, à jouer aussi, parce que je trouvais ça cool. Et en 6-8 mois, ça a fait explosion, et c'est venu assez vite en fait. Des gros DJ anglais qui sont venus, il n'y avait plus de place au Nouveau Casino. c'est parti à la machine du Moulin Rouge et au Cabaret Sauvage et tout, et après c'est devenu des énormes soirées, splats et tout. Et donc c'était cool. [01:32:40] Speaker B: Et du coup c'est rien que ça t'a gonflé ? [01:32:42] Speaker D: Il m'a pas gonflé au début parce que je jouais certains de ses morceaux, mais après quand c'est devenu très commercial, ça a un petit peu fait un truc chelou. Mais moi je suis content parce qu'en fait c'était vraiment l'époque où je faisais les vidéos avec 10 minutes à perdre et ça se passait bien. et aussi où je lançais un peu entre guillemets ma carrière de DJ en étant dans ce truc là du dubstep qui cartonnait donc c'était pas un truc opportuniste juste ça me plaisait mais j'étais là au bon moment quoi donc ça m'a permis de beaucoup jouer de faire beaucoup beaucoup de dates à ce moment là et je sais pas ce que c'était la question mais oui donc beaucoup de DJ et je continue à le faire voilà. [01:33:17] Speaker B: T'as fait ça et puis t'as aussi d'autres projets musicalement ? [01:33:20] Speaker D: Oui... Djiolamouk ça continue, on a sorti un EP en octobre, ou en novembre, je sais plus, un EP punk hardcore, donc ça faisait longtemps qu'on était un petit peu parti de ce truc là, pour faire deux albums concept, un vraiment heavy metal, qui s'appelle Heavy Mook, comme son nom l'indique, où on s'est mis vraiment à une contrainte de faire un truc vraiment purement heavy metal, sans gros mots et tout, ce qui n'était pas évident pour nous parce qu'on fait que ça, et on a kiffé et c'est vraiment un des trucs qui a le mieux marché même sur les réseaux et tout alors que c'était un peu étrange comme concept. On a réitéré l'expérience avec... Putain... Comment il s'appelle l'album d'après ? J'ai oublié... Heavy Mook. Non, parce que là, il y en a un, c'est le dernier. Je vais regarder, je vais me faire engueuler, parce qu'on change vraiment souvent de nom. Mais qui était plus Hard, Hard Mook. De toute façon, il s'appelle Hard Mook, donc je viens de m'en rappeler, merci. Je n'ai plus de cerveau. Et pareil, on a voulu faire un truc entre le Hard et un peu New Metal, c'était un peu entre les deux. Et pareil, ça partait de contraintes. Et on peut faire ça grâce à notre guitariste de talent qui s'appelle Martin, qui est aussi le guitariste de Igor, qui tourne avec Igor. Donc c'est pour ça que nous on joue comme des merdes, moi la batterie et les autres musiciens, et Martin il est un petit peu libre. C'est rigolo et en plus... C'est la charpente. C'est un peu la charpente. Non mais c'est cool Martin qui nous regarde, d'ailleurs je l'embrasse. En fait on avait fait un concours de remix à l'époque, il y a au moins 15 ans, des morceaux de Joe Lamou, plein de gens avaient participé, dont Martin, qui avait fait deux remixes, et qui était vraiment très métal, très très speed et tout, et ça jouait fort, quoi. Et il avait un groupe qui s'appelait Frontal à l'époque, et on l'avait... —. [01:35:01] Speaker E: Tiens, je connais ! [01:35:01] Speaker D: — C'est vrai ? — Tu connais Frontal ? [01:35:03] Speaker E: — Frontal, ça fait partie, alors... — Zinzin, toi ? [01:35:05] Speaker B: — Mon tout premier... — Comment tu connais Frontal ? [01:35:09] Speaker E: — Alors, je les ai découverts en concert, parce qu'ils étaient en première partie de mon tout premier concert de métal, qui était Lumb of God. Ils avaient joué à Lyon, en première partie de Lumb of God. [01:35:16] Speaker D: — Bah oui, il est de Valence, Martin, en plus. [01:35:18] Speaker C: Incroyable, incroyable ! [01:35:23] Speaker D: Et j'ai sélectionné d'ailleurs un clip un peu plus tard d'un projet donc de deux membres de Djo Lamouk qui s'appellent HAH, Martin et Sacha, qui ont fait leur groupe à côté de Djo Lamouk et c'est assez... assez patate. [01:35:36] Speaker B: Jean-Lamoucq c'est signé sur... [01:35:37] Speaker D: C'est signé sur rien du tout. [01:35:40] Speaker B: Il n'y avait pas Luc qui s'était approché de vous, un truc comme ça non ? Il me semblait qu'il y avait... Comment il s'appelle notre ami ? [01:35:46] Speaker D: Jean-Baptiste. [01:35:46] Speaker B: Jean-Baptiste Goubard qui vous connaît beaucoup, vous connaissez pas ? Parce qu'il vous parlait souvent de Jean-Lamoucq. [01:35:53] Speaker D: On avait été approché en fait, on avait eu deux trois petits buzz avec nos sketchs, il y avait eu le sketch de ta gueule qui avait pas mal tourné, il y a eu des tournements aussi. et on avait fait un clip hip hop qui s'appelait les jeunes, les jeunes ça craint, les jeunes ça craint, les vieux aussi mieux, et on avait été mis en home page de Dailymotion, c'était en 2007, ça date. [01:36:11] Speaker B: L'époque des home page. [01:36:14] Speaker E: De côté vraiment rédactionnel de l'émission. [01:36:17] Speaker D: Et ça pouvait lancer des carrières. Et vraiment, nous, on a eu le clip des jeunes qui a été push tout le week-end, qui a fait genre 400 000 vues en un week-end, ce qui était colossal en 2007. Et on avait eu 3-4 labels le lundi matin qui nous appelaient. qui voulaient nous signer. Et des gros, il y avait du Warner, il y avait du Sony, machin. Et du coup la semaine d'après on était montés à Paris avec mon cher Sacha, le chanteur. On disait bien monter à Paris parce qu'on venait de Nice. Et c'était rigolo, on avait fait 2-3 rendez-vous avec des labels un peu plus indés et tout. Et c'était marrant parce que quand ils découvraient le reste de notre discographie, ils nous disaient, vous êtes des malades mentaux, repartez dans le Sud s'il vous plaît, cassez-vous. On a vraiment fait des rendez-vous chez des majors. Parce qu'eux, ils avaient vu juste le buzz. Le clip un peu hip-hop, période Superflip Camini, il y a peut-être un truc à faire, côté hip-hop rigolo et tout. Mais quand ils découvraient les gros trucs punk hardcore dégueulasses qu'on faisait derrière, avec beaucoup de gros mots et de blagues scato, ils ont dit non, on va surtout pas les signer, cassez-vous. Et c'est pour ça qu'en fait, des fois on a failli signer aussi avec un autre label, ça s'était pas fait. Et finalement on s'est dit, non mais fuck tout ça, ça sera jamais vraiment notre taf. Moi après je suis parti sur Paris pour bosser, donc on était tous à des endroits différents de la France. On a assumé très vite ce truc-là, on aurait pu à un moment, il y a vraiment eu ce truc de on signe, on signe pas, est-ce qu'on pérennise le truc ou pas. Et finalement on s'est dit non mais vas-y, on joue quand on a envie de jouer, on se retrouve tous dans le sud une fois par an, on fait un EP, on fait un album. Et donc on parlait de Martin tout à l'heure, notre guitariste qui est surproductif, il fait tous les riffs à l'avance, il fait même les parties guitare, les parties batterie, les parties basse. et on se retrouve en fait juste pour enregistrer la partie chant, on mixe tout ça et c'est parti. Donc il nous a beaucoup aidé même en termes de son parce qu'il a apporté un truc, c'est Martin, il est très très bon. C'est un petit génie, il aimerait pas que je dise ça mais t'es un petit enfoiré de génie. Et nous c'est cool parce qu'on était avec notre vieux son punk dégueu et lui il a amené une sonorité, un truc et puis même en live c'est cool de l'avoir aussi parce que Voilà, quand on a joué au Hellfest, il fait des solos quoi ! Il fait des putains de solos ! On le fait chier avec ça, il fait du tapping s'il te plaît pendant 3 minutes. Et tu me lançais sur mes autres projets, justement là j'ai lancé Francis McDouglas l'année dernière, et c'est parti de GTA RP. pour ceux qui connaissent pas c'est du jeu de rôle sur GTA en ligne avec des serveurs des tournées où les gens incarnent des personnages dans l'univers de GTA et c'est des potes qui m'ont invité sur ce truc là je me suis pris au jeu et j'ai créé Francis Mike Douglas un personnage un peu foufou qui chante et vu qu'il chante dans le jeu je me suis dit tiens c'est marrant je vais mettre un morceau sur Spotify donc j'avais mis un premier morceau il y a un an et quel ? Quel est Boules de Noël ? Tiens mon sapin il touche mes bouches de Noël. [01:39:05] Speaker B: Je l'ai fait écouter hier et il y avait un enfant que t'as et il m'a fait... [01:39:13] Speaker D: J'ai des potes qui m'envoient des vidéos de leurs gosses qui kiffent vraiment les morceaux de Francis et j'ai honte. Mais j'ai continué sur ce truc là et en fait je me suis dit putain c'est cool. En fait j'aime bien parce que ça rassemble un peu tout ce qui me plaît à savoir l'humour, la musique, le jeu vidéo vu que c'est sur GTA et la scène parce que je me suis dit vas-y je vais le faire sur scène quoi. Donc j'ai fait quatre concerts pour l'instant et le dernier à Lille là avec Roland Christal ce vendredi et j'ai fait une campagne ulule en décembre qui s'est très bien passée. On a réussi à remplir le truc, on a même un peu dépassé. Et donc il y aura un album qui va sortir, je pense que je vais être très en retard sur l'album, calmez-vous. Mais il arrive. [01:39:50] Speaker C: Ce qui est bien c'est que tu l'annonces en avance. [01:39:53] Speaker D: Les autres gens me connaissent ceux qui sont dans le chat, ils savent très bien que vous n'allez pas recevoir votre vinyle tout de suite. Regarde, ils mettent des petites emotes Francis. Et non, c'est trop cool en fait, et ça part d'un délire, c'est ça qui est marrant. Comme souvent, ça part d'un délire, d'une blague, et à force de faire les morceaux, tu vois, d'en mettre un, deux, trois, quatre, y'en a pas trop encore sur Spotty, mais je vais les mettre au fur et à mesure pour aboutir jusqu'à l'album. Bah je kiffe, et surtout là, le concert de vendredi, c'était vraiment hyper cool, et je joue des morceaux que les gens ne connaissent pas forcément, et ça accroche. [01:40:21] Speaker B: Y'a des vidéos qui sont disponibles qu'on a vues, où on voit que les gens s'éclatent de ouf. [01:40:24] Speaker D: Une énorme queue. Une énorme queue lolol. [01:40:26] Speaker B: On a jamais vu des comme ça en tout cas. [01:40:28] Speaker D: Non mais c'est trop cool et je suis vraiment content de ce projet et ça sort un peu de nulle part. Encore un des projets que je rajoute à tous les projets que j'ai fait en ce moment mais... Ah mais c'est. [01:40:36] Speaker B: Encore une fois du délire différent des autres trucs que tu fais mais tu te fais kiffer quoi, t'es là pour t'éclater quoi. [01:40:42] Speaker D: Ouais et puis je le vois aussi comme un aboutissement parce que c'est comme je te dis ça rassemble plein de trucs que j'ai fait depuis des années. et en plus je joue en live, donc j'ai vraiment les machines sur scène, une groovebox qui envoie les instrus, une TB3 qui fait le petit son acide, mon ordi, un sampler et tout, et l'ancien morceau je les arrête en plein milieu, je fais des blagues, je repars, je peux mettre que le kick si je veux, que la basse, donc je fais vraiment du live, et ça c'est trop bien, tu vois, ça rajoute un côté vivant, un peu participatif, je fais monter des gens sur scène et tout pour faire de la karaté bagarre, et c'est vraiment un projet que je kiffe et je prends énormément de plaisir à le faire. [01:41:14] Speaker B: Car tes bagarres, bon peut-être que tu le faisais déjà sur NoFX, puisque le titre que tu as choisi en live au Pinkpop Festival 98, alors l'image vous ferait bien un wow. [01:41:24] Speaker D: C'est vintage. [01:41:25] Speaker B: Ah ouais, là c'est vintage. Tu as choisi le titre qui s'appelle Linoleum, on en avait déjà parlé aussi dans l'émission. Très rapidement, juste, NoFX, tu disais que c'était pour le fun aussi, c'est un groupe qui t'a éclaté, et puis tu pouvais t'amuser, faire n'importe quoi sur leurs sons. [01:41:39] Speaker D: Ouais, c'était pareil, des potes qui m'ont fait écouter, c'était Stéphane, mon pote Stéphane que j'embrasse, qui nous regarde. J'suis insupportable. Et non, on a partagé beaucoup, beaucoup, beaucoup de découvertes musicales avec ce cher Stéphane, et notamment Smashing Pumpkins, et plein, plein, plein de groupes de l'époque, et Noé Fix, lui, il aimait moins, mais je sais pas pourquoi, il m'avait filé son CD de live, et j'avais découvert ce truc, tu vois, de punk californien, très speed, à la fois un peu rigolo aussi, quand même, NoFX. C'est pas totalement rigolo, mais il y a une part de second degré et tout, des riffs vraiment puissants et une batterie qui va à fond les ballons. Et moi, je te dis, ça m'a inspiré à 50% mon jeu de batteur. Et c'est ce côté punk, c'est ce côté skate, ce côté californien un peu niais. [01:42:23] Speaker B: Ouais c'est hyper positif, un peu de dynamique super... Ouais, hyper positif. [01:42:27] Speaker D: Ouais et puis eux ils étaient assez engagés en plus. Y'a d'autres groupes qui sont partis sur des trucs plus grand public. NoFX ils sont vraiment restés sur une ligne hyper indé et très punk. [01:42:37] Speaker B: Ah ouais et puis c'est toujours resté NoFX. [01:42:38] Speaker D: Ouais, et c'est ça que j'adore. C'est ça que j'adore, c'est une image qu'ils ont gardée. et hyper engagé et tout et c'est juste cool en fait et l'I know him, le morceau là que j'ai choisi c'est patate, ça joue, ça joue fort. Le batteur va très très très vite en live. Une caméra derrière lui. [01:42:57] Speaker B: Il discute un petit peu aussi, au début vous allez voir c'est bon, c'est une ouafie que ce soit. [01:43:00] Speaker C: Ça met dans l'ambiance. [01:43:01] Speaker D: Il dit quelques conneries. [01:43:07] Speaker A: Pourquoi tu m'envoies toujours ce signe ? C'est ton signe de gang ? C'est ton gang mec ? T'as un gang qui fait comme ça ? [01:43:14] Speaker B: Ouais c'est lui ! [01:43:15] Speaker A: Il est mexicain aussi ! Il prend sa bague et il prend sa bague ! Parce que c'est en, putain c'est en ! Ces blagues là-haut elles sont hilaireuses, vraiment ! Ok, prête ? C'est pour tous les gens qui portent des vêtements tigres et de grandes chaussures de tennis. Comme tous vous. C'est pas vrai ! C'est parti ! Merci les dutchs ! What's mad you think ? [01:49:36] Speaker B: Qu'est-ce qu'il se passe ? Il y a des messages ! [01:49:38] Speaker A: Regardez ! [01:49:39] Speaker B: Il est très occupé. Il envoie des messages d'amour à tout le monde, bien évidemment. On vient de regarder et de découvrir peut-être pour certains un groupe qui s'appelle Health Me, avec le titre qui s'appelle Nothing Left To Lose But The Chains. [01:49:51] Speaker C: Rien à voir avec la ville. [01:49:54] Speaker D: J'ai failli le faire. Nothing Left To Lose. C'est où ton sud-ouest toi ? [01:50:00] Speaker B: Non moi sud-est. Moi je suis du Luberon, Avignon, Aix-en-Provence. Je suis de Malmore de Provence mais ça personne connaît donc en fait ouais. [01:50:08] Speaker D: Je suis content de le savoir. [01:50:10] Speaker C: Il y a un groupe qui s'appelle Malmore mais ça n'a aucun rapport. [01:50:14] Speaker B: Bon voilà, je vais pas discuter de ce groupe-là, je me tourne. Vous savez, dans cette émission, il y a quand même Enjoy The Noise. Bon, on le fait assez peu parler, il intervient assez peu. Quoi qu'aujourd'hui, t'es un peu plus à l'aise, je te sens. [01:50:23] Speaker E: Oh oui, t'inquiète. [01:50:23] Speaker D: Il a fait de très bonnes interventions. [01:50:25] Speaker B: Oui, il est très très fort. [01:50:26] Speaker C: Il aurait une augmentation. [01:50:27] Speaker E: Je connais Frontal, attention. [01:50:29] Speaker D: Il connaît Frontal, ça c'est bien. [01:50:31] Speaker B: Il aurait une augmentation, pourquoi ? [01:50:32] Speaker D: Parce que... [01:50:32] Speaker C: Il aura le droit de manger plus de burrata cette semaine. [01:50:34] Speaker B: Ah, et un peu plus de Madame Loïc aussi. [01:50:38] Speaker C: Si le cœur lui en dit. [01:50:41] Speaker B: Elle est bonne. Tu voulais nous parler de qui ? De Gate Creeper. [01:50:52] Speaker E: Gate Creeper, donc qu'est-ce que c'est Gate Creeper ? C'est un groupe de death metal américain qui est un groupe actuel, très actuel. Ils vont sortir un album le 17 mai. Ça sort chez Nuclear Blast si je. [01:51:05] Speaker D: Ne dis pas de bêtises. [01:51:05] Speaker B: Comme tout le monde, ouais. On fait un bisou à Chris. [01:51:09] Speaker C: Ouais, parce qu'il me semble que Jay. [01:51:09] Speaker E: Justement, il faisait référence quand il était venu ici, donc... [01:51:13] Speaker C: Tout à fait. [01:51:14] Speaker E: Voilà, donc Gate Creeper fait partie de l'écurie de Claire Blast, sort un album le 17 mai qui va s'appeler Dark Superstition, ce sera leur troisième album, et en fait, Gate Creeper, c'est... du death metal, alors ça groove, ça découraille bien, c'est bien frontal en fait, mais pour le coup... Mais pour le coup, alors le morceau que j'ai choisi c'est un single qui est plutôt accessible en fait et le. [01:51:37] Speaker C: Truc de Get Creeper en fait c'est. [01:51:38] Speaker E: Pas forcément de révolutionner le genre, pas du tout, voire même pas du tout révolutionner le death metal mais plutôt de viser l'excellence dans la tradition, c'est-à-dire c'est du death metal américain qui sonne à la suédoise, donc pour ceux qui aiment les sons de guitare qui grattent un peu, à la Boss HM2, etc. Donc ceux qui aiment bien les groupes genre Entombed, etc. [01:52:00] Speaker B: C'est un groupe pour eux, voilà, clairement. [01:52:03] Speaker D: Et puis... [01:52:03] Speaker C: C'est ce qu'il parlait un peu de pédales et des trucs comme ça. [01:52:06] Speaker B: Pourtant c'est mon... Bah ouais ! Enfin, je dis mon Dada, c'est... Et les beaux matos. [01:52:13] Speaker C: D'habitude, c'est plutôt toi le Dada. [01:52:15] Speaker B: Bon, on peut l'écouter ? [01:52:16] Speaker E: J'aime bien, j'aime bien. Et donc, oui, ils viennent de sortir un clip pour leur morceau qui s'appelle... The Black Curtain, je crois, c'est ça ? [01:52:28] Speaker B: The Black Curtain, ouais. [01:52:28] Speaker E: The Black Curtain, voilà. [01:52:30] Speaker B: Je trouve ça bien. Moi, j'aime pas les Less Metal, je trouve que c'est de la merde. [01:52:33] Speaker E: Mais tu risques d'être sensible à l'esthétique parce que ça fait 13 années 90 là pour le coup, c'est vraiment avec le filtre VHS, avec le clip dans une espèce de faux cimetière, avec le... [01:52:44] Speaker B: Une carrière. On va bien regarder peut-être. [01:52:50] Speaker E: Avec le titre et la typo Headbangers Ball, etc. Donc vraiment ça joue à. [01:52:54] Speaker B: Fond sur la nostalgie 90's. [01:52:56] Speaker E: T'as même un petit côté gothique à la fois dans le clip et à. [01:53:00] Speaker D: La fois dans le morceau. [01:53:01] Speaker E: T'as le côté gothique un petit peu à la Paradise Lost qui est assez sympa. Voilà, Gate Creeper, c'est super bien, mangez-en, et puis voilà. [01:53:10] Speaker D: C'est goûté, bon, on va partir de là. [01:53:11] Speaker B: Oud, je pense qu'on est bon là-dessus. [01:53:13] Speaker C: Ah oui, mais la vendue, j'ai envie d'en manger. [01:53:14] Speaker B: Non, moi, j'ai trouvé ça très bien, pourtant, encore une fois, je ne suis pas Death Metal du tout, donc... Eh ben, on regarde tout de suite. [01:53:19] Speaker D: Hein ? [01:53:20] Speaker B: On y va ? [01:53:20] Speaker A: Ah, mon petit, mon petit. [01:53:21] Speaker B: Oui, oui, ben, j'attends juste que tu. [01:53:23] Speaker C: Le lances, en fait. [01:53:56] Speaker A: C'est la fin de cette vidéo. Un vivant, un soldat et un naïveur Peel back, the blood can't die C'est la fin du monde, c'est la fin du monde C'est génial ! Wake the fuck up ! Si tu pouvais me voir à l'intérieur Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org. [01:59:42] Speaker D: Et. [01:59:42] Speaker B: Après, quand je pense qu'après avoir passé ce genre de musique, on dit ouais mais ce Restless, ce Restless Radio, bang bang, ils aiment pas le metalcore, ils en ont rien à foutre, ils crachent à la gueule. Quand vous regardez et que vous suivez un petit peu ce qu'on fait, vous pouvez constater qu'on en passe beaucoup. Alors après, que ça nous plaise ou pas, c'est autre chose. Mais on en passe parce que, en l'occurrence, Nathan James, ça cartonne et c'est vraiment intéressant pour les personnes qui aiment ce genre musical. Voilà, le titre s'appelle Inner Side of Me. [02:00:06] Speaker C: Voilà et alors j'ai vu des gens qui disaient ouais la DA c'est fou et tout ça alors je vous conseille si vous aimez la DA je vous conseille d'aller regarder une chaîne YouTube d'un mec qui fait des reviews d'appareils photos et qui fait ça de manière extrêmement cinématique et en fait il a exactement le même type de casque avec les fils ça s'appelle GX ACE vous allez regarder la chaîne YouTube et vous allez. [02:00:32] Speaker B: Voir toute la DA de ce clip C'est pas faux. [02:00:38] Speaker C: Je pense que le mec qui a proposé l'idée, il regarde les reviews de JXA. [02:00:42] Speaker B: En tout cas, le clip est quand même tout joli. [02:00:45] Speaker C: Tout à fait, c'est très très joli. C'est bien. Et puis, c'est bien que tu vois, il y ait des... Tu vois, si ça peut amener des gens à écouter cette musique, c'est bien. [02:00:54] Speaker D: Je le dis bien là parce que. [02:00:55] Speaker B: Sinon on lui dit qu'on le dit pas. Ça sera pas en short donc comme il ne regarde pas ce qui est. [02:00:59] Speaker C: Au-Dessus de ses chemins... Non mais tu. [02:01:01] Speaker B: Vois ce que je veux dire c'est. [02:01:02] Speaker C: Que c'est pas un problème que les gens écoutent de la merde si derrière c'est pour écouter des trucs mieux. C'est ça que je veux dire. [02:01:07] Speaker B: D'accord bon... Enfin je dis pas que c'est de la merde mais... Non non non c'est bon on envoie, t'inquiète. Ce soir notre invité donc vous l'aurez compris ça me gratte d'un coup j'ai l'impression d'avoir des problèmes. Notre invité c'est Gaël Mechtoub, il nous raconte beaucoup de choses. J'ai pas fait caca, j'ai pas fait caca. Ah tu peux pas montrer ça. [02:01:27] Speaker C: J'ai remis, c'est bon tu peux. [02:01:30] Speaker B: Maman, c'est pour toi. Alors, tu... Qu'est-ce qui se passe ? [02:01:34] Speaker C: Est-ce que ta mère, c'est la personne que le monsieur t'a dit d'aller niquer ? [02:01:38] Speaker B: Oui, oui, oui. Elle m'a dit d'aller niquer vos mères. Ah, moi aussi ? Je pense que tu es concerné. [02:01:44] Speaker C: Faut que j'appelle ma mère, du coup. [02:01:45] Speaker B: Moi, je lui ai dit qu'elle serait pas très contente, qu'elle est un peu sèche, donc du coup, ça sera pas très agréable. Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui se passe ? Et c'est là que l'émission s'arrête. [02:01:53] Speaker D: L'émission s'arrête, maintenant. [02:01:56] Speaker B: On parle de tout ça, donc l'humour, voilà, on est en train de faire de l'humour, enfin, en tout cas pour nous c'est de l'humour. [02:02:03] Speaker C: C'est bon, je le montre pas. [02:02:04] Speaker D: Je suis quelqu'un d'anonyme. [02:02:05] Speaker B: Il y a des messages sur les vidéos. [02:02:08] Speaker D: Je parle anonymement ce soir. [02:02:09] Speaker A: Salut, bonsoir. [02:02:11] Speaker D: J'arrête. [02:02:12] Speaker B: L'humour, l'humour, c'est quelque chose qui fait grandement partie de ta vie. Pas tant. Et pas tant. Tu me dis si t'as pas envie de répondre, t'as le droit. Et l'humour aujourd'hui, tu continues à en faire. Est-ce qu'on peut encore rire de tout ? On te donne des restrictions aujourd'hui quand tu fais des choses, enfin on peut te dire, on te fait des reproches par rapport à ton humour ? [02:02:31] Speaker D: Non, après je fais plus trop des trucs d'humour maintenant, vu que ça fait 4-5 ans qu'on a arrêté de faire des vidéos avec Bapt sur Youtube. [02:02:40] Speaker B: Mais quand t'en fais avec tes potes ? [02:02:44] Speaker C: Dans la musique aussi il y a. [02:02:46] Speaker D: Un petit peu... Oui, oui, dans Francis il y a une grosse part d'humour et d'impro et de vannes et tout, mais je suis... Non, non, on me dit rien. Après moi j'essaie de faire gaffe aussi, on a été un peu trash à une époque, que ce soit avec Joe Lamouk, ou avec Baptiste quand on avait commencé 10 minutes à perdre. Quand on avait commencé 10 minutes à perdre en 2010, on se disait « Putain, fais chier, y'a plus rien qui nous fait rire ». C'était vraiment un constat. Tu vois, en 2010, on se disait « Merde, y'a tout qui est très politiquement correct, lycées, tu vois, des gens en 2010 qui sont en télé, sur internet et tout, et t'sais, on va être un peu revendicatifs, on va faire du monde bien trash ». Au final, non, c'était pas très trash, c'était que pipi caca. [02:03:20] Speaker C: C'était pas du tout politisé. – Après, aujourd'hui encore, y'a plein de gens au lycée. Lycée. [02:03:27] Speaker D: C'est lycée. – Ah yes, wow wow. [02:03:30] Speaker B: J'ai pas mis du temps à l'avoir. Bon bah écoutez, vous savez quoi ? [02:03:37] Speaker C: Je ne dirai plus rien jusqu'à la. [02:03:38] Speaker D: Fin de ce speaking. J'arrivais pas à comprendre cette blague. Et donc, qu'est-ce que je disais avant le lycée ? [02:03:48] Speaker B: Ça te semblait très simple et du coup tu voulais tout foutre en l'air. [02:03:51] Speaker D: — Ouais, on voulait tout foutre en l'air, mais tu vois, avec John Lamouk, c'est pareil, on n'a jamais fait de trucs forcément engagés, politicés, même si moi j'ai beaucoup de convictions très antifas, très... voilà, on rigole pas avec ça, et dès que je peux en parler, partager des trucs contre les connards d'extrême droite, je le fais. Mais finalement, dans mon travail, je ne l'ai pas tant fait. Et c'est un journaliste qui nous avait posé la question, avec Djo Lamouk, parce que moi j'avais mon t-shirt béret noir, il disait mais vous, Djo Lamouk, vous n'êtes pas trop dans ce truc-là et tout. Pourtant, t'as ton t-shirt bérut et tout. Et en fait, vu le style, et avec Baptiste c'était un peu la même, même si des fois on faisait des petites piques par-ci par-là, vu le style d'humour et en fait la manière dont on le faisait, moi je me suis jamais senti légitime, tu vois, pour politiser nos vannes et nos musiques avec Jola Mouk quoi. Avec Francis il est très très... Francis, il est un peu plus revendicatif et il y va, il y va fort. Ce gouvernement qui nous chie à la gueule, vraiment, il dit ça en début de live, c'est assez marrant. C'est Francis, c'est pas moi. [02:04:52] Speaker B: Quand tu fais un personnage, c'est pas mal. [02:05:00] Speaker D: Et non, alors que c'est important. Il avait raison de nous poser la question, tu vois, le journaliste sur ça. Parce qu'évidemment qu'on est engagé, évidemment qu'on a des Oui, des convictions quand même. Des convictions et qu'on est choqué par plein de trucs qui se passent actuellement. Donc c'est toujours un petit équilibre en termes d'humour quand t'essaies de faire sur des trucs, sans forcément choquer et tout. Je sais que moi en RP justement je faisais super gaffe avec le personnage de Francis. d'aller sur des trucs politiquement corrects, mais plus... un petit peu de donner des leçons, de dire ben non, on dit plus pute, on dit TDS, ou... tu vois, sur d'autres personnages qui étaient un peu plus à l'aise sur ça, ou qui allaient un petit peu sur des trucs un peu machisme, misogyne et tout, et justement par Francis, je disais non non, calmez-vous sur ça, on dit plus ça, on dit plus... Mais tu sais, un peu comme un truc, voilà, pour éduquer, quoi. Et je prenais du plaisir à le faire. et les autres personnages après ils savaient, et quand même ils m'ont dit ouais la TDS ils travaillent et je trouvais ça assez marrant tu vois parce qu'on a quand même une responsabilité quand il y a des gens qui nous regardent que ce soit sur Twitch sur les parties et tout et je trouvais ça cool à mon petit niveau tu vois de Francis de voilà d'éduquer un petit peu là dessus aussi et de dire bon voilà maintenant on arrête on arrête d'avoir ce genre de propos ça pouvait faire rire il y a 15 ans mais plus maintenant donc moi je suis toujours partagé sur faire du trash pour du trash ou du comment dire, de la provocation gratos, oui on l'a un peu fait, oui on a essayé de faire ces trucs-là. [02:06:24] Speaker B: J'étais pas parti jusque-là. [02:06:25] Speaker D: Mais non, mais après ça n'a jamais été gratos non plus quoi, tu vois, si on le faisait c'était avec quand même avec un double sens ou un message, tu vois, c'est comme les mecs de Saucepark, tu vois, qui sont les mecs pour moi les plus trash qui existent en télé. Mais pourtant il y avait tout le temps un message social, il y avait tout le temps un truc qui dénonçait, il y avait une vraie réflexion, plusieurs niveaux de lecture et tout. Et voilà, c'est ce que moi en tout cas j'ai toujours un petit peu essayé de faire dans nos trucs. Après nous on se rendait en question, il y avait des trucs où on parlait du sketch de ta gueule de... de Joe Lamoucq qui était complètement misogyne quoi. Et nous maintenant on en reparle avec Joe Lamoucq et tout, on dit ouais avant on était misogyne, mais maintenant on est féministes hardcore. Et on essaie tu vois d'avoir conscience de cet humour-là qui a changé, et même maintenant moi dans ce que je fais, plus jamais je ferai un truc comme ça. Et certains sketchs de Dimitra Perthes c'est pareil, on pourrait plus les faire maintenant. [02:07:12] Speaker B: Mais — Hunan j'aime beaucoup quand même. [02:07:16] Speaker D: — Non mais après c'est pas de se brider, l'idée c'est pas de se brider, c'est juste d'avoir conscience des trucs qu'on pouvait faire avant, qui font plus rire maintenant, et surtout qui sont plus tolérables, parce que la société a évolué, évidemment, et c'est tant mieux. Mais il faut quand même pouvoir garder ce côté provocateur aussi. Oui, bien sûr, on va le réfléchir différemment. [02:07:35] Speaker B: Je dis ça parce que des fois même, comme je l'ai déjà expliqué à l'antenne, des fois je passe de la musique dans des bars, et il y a des fois des gens qui viennent me voir, et des meufs qui viennent un petit peu m'agripper, parce qu'elles sont un peu éméchées, et je leur dis « ouais, je suis pédé ». Et là, elles me disent que je suis homophobe du coup. Tu vois ce que je veux dire ? Et du coup, dans l'humour, il y a un petit peu ça aussi qui s'installe. C'est-à-dire que des fois, tu peux faire une vanne qui peut être mal prise. Je ne dis pas que ça ne peut pas blesser les gens, mais en fait, c'est fait aussi pour dénoncer les gens qui sont vulgaires comme ça. Tu vois ce que je veux dire ? C'est très mal expliqué. [02:08:05] Speaker D: Non c'est exactement ce que tu dis et nous le premier sketch qu'on avait fait avec 10 minutes à perdre le jour de l'ouverture du site de 10 minutes à perdre c'était ça c'est vraiment. [02:08:15] Speaker B: Bébé pour être voilà moi j'adore quand. [02:08:18] Speaker D: J'En parle sur twitch je dis ça c'est vraiment bébé c'était PV Nova qui avait dit ça, ça m'a fait beaucoup rire Et nous à l'époque, quand on l'avait fait justement, on dénonçait ce truc là. Tu sais, à la fin on dit ceci, t'as un message du gouvernement, enfin voilà, anti-homophobe. On essayait de retourner le truc, mais à la base c'était juste une vanne pour dire, qui était inspirée d'ailleurs d'une scène d'un film, pour dire tu manges de la salade au McDo, t'es pédé quoi. T'es bébé ! Et de tourner ça en dérision, et d'expliquer à la fin ceci est un... anti-hémophobie et tout, c'est juste, ça nous faisait rire d'utiliser ce mot. Et en plus, on avait testé cette vidéo, on l'avait montrée à quelques potes autour de nous, et je pense, 8 sur 10, ça dit, c'est chaud les gars, faut pas le sortir. Genre c'est trop chaud, faut pas le sortir. Alors que nous on était convaincus que c'était un truc vraiment marrant et qui était hyper bienveillant en plus et qui n'était pas du tout homophobe. On rigolait justement, comme tu dis, avec la dénomination PD. Et les premières personnes qui sont venues nous voir dans la rue, et c'est pour ça que nous on a fait un buzz avec Jimmy Taper à l'époque, on en a conscience et tout. Les premières personnes, une fois, deux fois, dix fois qui sont venues nous voir dans la rue, c'était des couples gays. et vraiment plusieurs fois, tu vois, le fleuriste en bas de chez Bapt qui a dit « ah bah j'ai regardé vos vidéos et tout » et ça nous faisait rire, tu vois, on s'est dit « bah génial ». En fait notre public, on a complètement un public gay qui s'est retrouvé dans le... en plus après on avait fait ça c'est vraiment goudou et pareil j'avais des copines qui m'en avaient parlé et qui étaient morts de rire sur le truc et tu vois c'était des gros traits de caricature mais c'était rigolo. Et que les gars viennent nous voir et disent « non c'est trop marrant » et tout, ça nous a vachement rassurés parce qu'on s'est dit... Après ça nous avait un petit peu dépassés parce qu'il y avait le hashtag « vraiment bébé » qui était utilisé sur Twitter pour tout et n'importe quoi. Et du coup ça avait été repris, on s'était fait tacler par un organisme qui nous avait dit « attendez les gars, mais nous on défendait pas ça, c'est pas nous qui étions à l'initiative du hashtag, et c'est vrai que les gars disaient n'importe quoi, tiens ta veste c'est vraiment pédé, alors que là voilà, ça ça nous dépassait un petit peu, c'est pas ce qu'on voulait à la base. Mais... [02:10:20] Speaker B: C'est comme tout en fait, en réalité il y a toujours un moment où les choses que tu peux faire, même si c'est un message amusant ou un message poétique, c'est détourné, enfin il y a toujours un mauvais truc qui en sorte de part de gens qui n'ont rien compris à ce que tu voulais dire. [02:10:31] Speaker D: Voilà, qui n'ont pas compris, c'est mal utilisé, du coup du mauvais le second degré n'existe pas, alors on est sur un pur premier degré nul, vraiment homophobe. Et nous c'était pas du tout ça. Mais on voulait aussi quand même dénoncer, en faisant ce sketch, le côté « on peut plus rien dire, on peut plus rien faire, on peut plus faire de vannes là-dessus ». [02:10:49] Speaker B: Après des fois on en blague même de dire « on peut plus blaguer » alors qu'on est d'accord qu'il faut plus blaguer sur certaines choses. C'est l'intérêt aussi de dire cette phrase. [02:10:55] Speaker D: Mais moi je le dirais, tu vois on parlait de mes trucs de RP, jamais dans une session de RP je le dirais. Je dirais toi t'es pédé, évidemment, c'est impossible, ça n'existe plus. Mais en tout cas nous on voulait. [02:11:05] Speaker C: Dénoncer un petit peu... On évolue ensemble. [02:11:11] Speaker B: On se connaît et du coup moi c'est vrai que c'est un truc qui ne m'atteint pas en plus. Je sais qui je suis aussi et je fais partie de cette communauté. Ce sketch, on l'a tous kiffé. Parce qu'on le chantait, on le faisait en soirée, c'était un truc... Parce que ça dédramatisait aussi un truc. [02:11:27] Speaker D: Mais c'est ça qu'on voulait aussi. [02:11:29] Speaker B: Et quand tu le regardes, tu vois bien que c'était pas sérieux et qu'il y avait quelque chose derrière qui allait au-delà de juste dire ça. Je veux dire après c'est une notion de conscience, de réfléchir, d'aller un peu plus loin que ce truc qui peut te choquer sur l'instant quoi. Parce que souvent les gens maintenant ils sont choqués et ils réagissent immédiatement avant d'essayer de réfléchir un peu aussi. Je dis pas qu'il y a plein de merde aussi, attention. [02:11:49] Speaker D: Après c'est vrai qu'on avait tendance à utiliser ce terme pour tout et n'importe quoi et beaucoup trop parce que c'était une insulte comme une autre entre guillemets. Et je sais pas si c'est la scène du film Le Goût des Autres, où tu vois Bakri, il a son personnage très bof et tout, qui dit... En fait, il y a le personnage d'Anais Djawi et il y a son pote qui est peintre. Enfin non, c'est la comédienne qui est dans le truc, bref. Le jeune, il est peintre, il est gay, et Bakri, donc, qui est dans plein de beaufitude et tout, qui dit « Putain, les journalistes, c'est vraiment des pédés ! » Et du coup, il y a le gars qui dit « Quand vous dites pédés, vous dites des hommes qui s'enculent, comme mon ami et moi ? » Et je me rappelle, quand j'avais vu cette scène, j'étais dit « Putain, il a tellement raison ! » Et je pense que cette scène-là, de ce film « À le goût des autres », qui est vraiment un film incroyable, je pense que ça fait évoluer les mœurs fois 10 000 juste avec ce petit bout de scène. C'est vrai, c'est vraiment ça. Et le gars, ça met un moment de gêne absolu. Évidemment, c'est un couple gay qui est devant lui, il sait pas quoi dire. Non, mais je voulais dire, c'est vraiment des connards. Et tu vois, pour moi, c'était la meilleure leçon possible sur l'utilisation de ce terme dans ce sens-là. [02:12:48] Speaker B: Il y a d'autres choses qui ont influencé aussi le monde, c'est Affects Twin ! Oh le virage ! [02:12:53] Speaker D: Waouh ! [02:12:53] Speaker B: Waouh ! [02:12:55] Speaker A: Waouh ! [02:12:55] Speaker C: Waouh ! [02:12:55] Speaker D: Waouh ! Waouh ! [02:12:56] Speaker A: Waouh ! [02:12:56] Speaker D: Waouh ! Waouh ! Waouh ! Waouh ! Waouh ! Waouh ! Waouh ! [02:12:59] Speaker A: Waouh ! [02:12:59] Speaker B: Waouh ! [02:13:00] Speaker D: Waouh ! Waouh ! [02:13:00] Speaker B: Waouh ! [02:13:00] Speaker A: Waouh ! [02:13:01] Speaker B: Waouh ! Waouh ! Waouh ! [02:13:02] Speaker C: Waouh ! [02:13:02] Speaker A: Waouh ! [02:13:03] Speaker D: Waouh ! Waouh ! Waouh ! Waouh ! [02:13:04] Speaker B: Waouh ! [02:13:04] Speaker D: Waouh ! [02:13:04] Speaker C: Waouh ! [02:13:05] Speaker B: Waouh ! Waouh ! [02:13:06] Speaker D: Waouh ! Waouh ! [02:13:06] Speaker A: Waouh ! [02:13:06] Speaker D: Waouh ! Waouh ! [02:13:07] Speaker B: Waouh ! [02:13:07] Speaker A: Waouh ! Waouh ! [02:13:08] Speaker D: Waouh ! [02:13:08] Speaker A: Waouh ! Waouh ! Waouh ! [02:13:08] Speaker D: Waouh ! Waouh ! [02:13:09] Speaker B: Waouh ! Non mais ça fait partie des clips qui ont été les plus demandés, c'est-à-dire qu'on a beaucoup d'invités qui ont dit « Ah non mais Fakeswing, comme tout a dit, c'est obligatoire. [02:13:19] Speaker D: » Désolé, si j'avais su jouer. [02:13:20] Speaker B: Ah non, pas désolé, justement, c'est le point de plus. On adore le voir. C'est-à-dire que qui, de notre génération en tout cas, n'a pas été appé et transformé après avoir vu ce clip, peut-être avoir même flippé pendant la nuit ? [02:13:32] Speaker C: Alors je pense que ceux qui n'ont pas été appés par ça, c'est ceux qui sont un peu fermés d'esprit et qui écoutent que du métal et qui n'arrivent pas à accepter qu'on puisse avoir un peu d'électro, voilà. [02:13:44] Speaker B: Je vais te laisser parler de ce morceau-là et puis moi je vais le refaire. [02:13:48] Speaker D: C'est ce que tu dis, c'est justement, on parlait des musiques, le fait que c'était cloisonné à l'époque, il y avait vraiment le hip-hop d'un côté, le rock, le métal de l'autre, et la techno encore qui était d'un autre côté, c'était un monde à trois côtés, encore plus underground que tout le reste, et ça se mélangeait pas. Et maintenant, ce qui est trop cool, c'est qu'on disait ça en off pendant les clips, grâce à TikTok, maintenant c'est vachement plus hybride, même dans le hip-hop français, ça commence à chanter sur de la drum'n'bass, sur du two-step, on s'ouvre un petit peu à la bass music, pareil, il y a des feats hip-hop, métal, bon, les ponts maintenant ils sont faits et c'est cool, tout est mélangé. Et justement, moi à l'époque, j'étais vraiment dans le rock à fond, même si je commençais à mixer, je tombe sur le clip d'Aphex Twin, comme tout a dit, alors que j'en avais entendu parler, mais vite fait, Et là, tout un univers musical s'ouvre à moi, je regarde le clip, je fais ok, c'est quoi ce truc, c'est pas possible ? Qu'est-ce qu'il se passe, quoi ? Et en plus, c'est ça qui est fou, parce que c'est une collaboration entre Afex Twin et Chris Cunningham, le réalisateur qui a fait des énormes clips pour Björk, pour Portishead, pour Massive Attack. C'était vraiment, pour Madonna, il a fait un milliard de clips vraiment incroyables. Un petit génie, je trouve ça trop con qu'il n'ait pas enchaîné avec le cinéma, parce que je pense qu'il aurait fait les meilleurs films du monde. va savoir. Et chacun sa vie, chacun son destin. Non mais ça fait chier parce que pour moi c'était le plus grand génie, un des plus grands génies visuels. Et il y a même des trucs qu'ils ont joué qu'eux dans des perfs et tout, dans des musées, des trucs vraiment super bizarres, et toujours Affex Twin et Chris Cunningham. [02:15:18] Speaker B: C'est pas limité à ça. [02:15:19] Speaker D: Non, il y a eu d'autres trucs. Il y a Johnny Robert aussi qui a un court-métrage. [02:15:22] Speaker B: Il connaît tout lui ! [02:15:27] Speaker D: C'est mon chouchou. J'ai décidé, je le ramène avec moi. Il connaît Frontal, il connaît Johnny Robert. Johnny Robert, s'il vous plaît, tapez ça dans Google. C'est vraiment pas possible. C'est encore plus fou que comme tout d'a dit. et c'est, je dirais... C'est la suite spirituelle. C'est exactement ça, c'est encore plus trash, et encore plus fou, et encore plus tordu, donc vraiment faut le faire. [02:15:48] Speaker B: A regarder chez soi. [02:15:49] Speaker D: A regarder chez soi, ouais ouais, non mais c'est incroyable. Et il y avait même des inventions sur la prothèse, tu vois quand ils s'éclatent la gueule, c'est n'importe quoi. Et justement, Affection, donc je découvre, comme tout à dit, j'essaie de faire vite, excusez-moi, mais je me suis dit bon bah je vais écouter l'EP tu vois, donc j'écoute l'EP je suis oh la vache j'aime tout, tout ce qu'il me propose c'est un mélange de trucs hyper trash de trucs hyper trash très bourrin, un peu breakcore et tout, des trucs électro un peu plus calmes, des morceaux vraiment très calmes, tu dis, ils passent du coke à l'âne, c'est trop chelou. J'écoute les albums précédents et là, pareil, je tombe sur un univers, il s'était fait connaître, je crois il avait 17 ou 18 ans avec l'album Selected Ambient Worlds. Il était vraiment giga jeune et ça a marqué le monde de la musique électronique à jamais. Les gens en parlent encore maintenant, c'est un rebuzz sur TikTok et tout, c'est des trucs qui repartent en train, tu vois, des morceaux hyper contemplatifs, vraiment ambiantes. et voilà tous ces albums je les bouffe les uns après les autres et je me dis mais putain c'est... et en fait tu vois maintenant avec le recul après il y a eu Window Liquor donc il a refait un coup je sais pas si vous vous rappelez du clip de Window Liquor qui se moquait justement un petit peu des clips US ricains avec les meufs sur la plage et tout et là pareil re-banger, re-clip de fou qui a tout cassé. Très très très très malaisant. Et après il a sorti son double album Drugs qui est pareil, avec des morceaux au piano, des morceaux au piano préparés, tu sais qu'il y a une technique de musique contemporaine des années 70 où tu mets des boulons pour faire des sonorités cheloues, donc le mec il passe d'un morceau hyper breakcore, super bourrin avec des sons ainsi, n'importe quoi, et la piste d'après c'est un morceau au piano hyper mignon, et pareil, qui rebus sur TikTok, 14 avril et tout. Donc tu vois, en termes de génie, le mec qui faisait des sons de synthé à 14 ans, qui vendait à des fabricants de synthé, c'est n'importe quoi. Et moi, je me suis pris ça dans la gueule une fois, deux fois, dix fois, et je pense que de tout ce qu'on peut parler musicalement, que ce soit rock, punk, mélangé, Affects Twin, pour moi, ça reste l'artiste qui m'a le plus... le boss, voilà. Moi, c'est le boss ultime pour moi. [02:17:42] Speaker B: On va regarder ce clip du génie, et puis toujours un clip extraordinaire, Affects Twin. [02:17:58] Speaker A: C'est pas possible ! C'est pas possible ! C'est quoi ça ? C'est parti ! Come to daddy ! Come to daddy ! Les fleurs que tu vois dans la lumière sont là pour t'aider Je ne peux pas respirer dans le vacuum que vous laissez dans la pièce. C'est vraiment sec parce que je me sens comme une flamme qui est laissée derrière sur le côté froid et sombre de la lune. Je te vois, tu me regardes et je tombe comme une étoile tirée. c'est c'est c'est pas moi. [02:28:03] Speaker D: On les. [02:28:03] Speaker B: Adore, je vous le dis à chaque fois, mais Royal Republic, c'est l'un des meilleurs groupes sur scène qui puisse exister. Ça danse, ça chante, ça donne envie d'être heureux, ça donne envie de s'amuser, ça donne le sourire. Alors que bon, quand beaucoup de groupes qui disent des choses sombres, eux non, ils nous amusent et ils seront en concert le 16 novembre au Zénith de Paris. Donc c'est quand même une date juste énorme pour eux, mais j'espère que ce sera blindé et ce serait mérité. Donc n'hésitez pas à acheter vos tickets parce que ça mérite amplement le détour Royal Republic qui vont sortir un nouvel album qui s'appelle Love Cop. Le 7 juin. Et l'ambiance sera forcément au rendez-vous. Pour les causes, j'ai envie de dire des trucs mais je me dis ferme ta gueule. Il y aura des slips sur la tête. Exactement. Pour les annonces-concerts de tout ce qui va arriver, je vais vous donner tout cela, ça va être très compliqué mais il faut tout noter parce que je vais très vite. Alors on commence le mardi 19 mars, il y aura Botch, tu vas y aller, on a offert des places via notre Instagram, donc n'hésitez pas à vous y abonner pour ne rien louper. Il y aura aussi le même soir du côté du Trabendo Structure, à la fin de ce speak je vous offre des places. Mercredi 20 mars, il y aura Dragonforce. Avec Amarante et Infected Rain, ce sera au Bataclan, attention les ventilos. Le jeudi 21 mars, alors ça je sais que c'est pas metal mais je suis hyper fan, il y a Roslyn Murphy à l'Olympia, c'est juste incroyable. [02:29:22] Speaker D: T'as peut-être allé annoncer Roslyn Bachelot, j'ai eu peur. C'est son nouveau projet de Metalcore. [02:29:30] Speaker B: Vendredi 22 mars, Born of Osiris et Attila, ça se passe au backstage, donc il faut y aller parce que c'est tellement petit pour voir un des groupes aussi gros, ça mérite amplement le détour. Lizzy Strata, les français qu'on adore à la maroquinerie. Akiavel, les français qu'on adore du côté de Anthony. Ventre, les français qu'on adore du côté du Supersonic, très différent dans les styles musicaux, mais je vous laisse checker. Dirangré, ils sont au Bataclan deux soirs de suite, donc voilà, vendredi 22 mars et le 23. Il y aura d'ailleurs aussi le 23 On vous offre des places sur notre Instagram, Métro Verlaine à la boule noire. Ah c'est possible, je ne l'ai pas noté, je crois. Mais on leur fait des bisous, pétises effectivement. Les Pixies, c'est pas pareil, un peu plus vieux quand même. Ce sera du côté de l'Olympia, les lundis 25, mardi 26 et mercredi 27. Le mardi 26 mars il y aura aussi Caravan Palace à la salle Playel, Mister Big au Bataclan, Mad Foxy c'est la maroquinerie, No Terror in the Bang, un groupe dont vous parlera très prochainement Enjoy The Noise à la boule noire. Il y aura aussi le mercredi 27 Carnifex, Je sais qu'il y a beaucoup de gens qui adorent Carnifex, mais je dis ça pour me faire craquer. Jeudi 28 mars, les Death Valley Girls, j'adore, ce sera à la Station, excellent endroit parisien. Vendredi 29 mars, Holding Absence, les Allemands au backstage, 7 Weeks. les français du côté de la maroquinerie, Céleste aussi donc à l'empreinte. Et enfin, je termine là-dessus, samedi 30 mars, Laurent Garnier au June, A-Track au Sacré, New Model Army au Tramendo. [02:31:00] Speaker A: Laurent. [02:31:00] Speaker B: D au Forum, Talk Show au Hasard Ludique et Bad Situation à la Boule Noire, c'est un concert complet mais j'espère que vous avez vos places et si vous ne les avez pas, rendez-vous le jour juste avant du côté du Feel Good Rocket pour vous pinter la gueule chez nos amis avec tout l'album en avant-première. Et puis eux ils seront là pour bien sûr vous régaler, notre ami Aziz ! J'ai des places à vous offrir pour structure, c'est donc mardi soir au Trabando, si vous voulez gagner des places c'est pas compliqué comme d'habitude, pierre.com, rstlss, je sais on a choisi un nom de merde mais on est très contents quand même ! Est-ce que ça a du sens si. [02:31:39] Speaker C: Vous parlez anglais ? [02:31:40] Speaker B: Exactement. N'oubliez pas de mettre votre nom et votre prénom ainsi que votre numéro de téléphone parce que c'est comme ça que je vais pouvoir vous mettre sur liste. Donc c'est parti et on regarde un clip de structure. [02:31:50] Speaker C: Tant qu'à faire. [02:32:10] Speaker A: Musique du générique de fin. J'espère que vous avez apprécié cette vidéo ! J'ai de l'argent, j'ai une âme Je suis déjà là, à côté de la. [02:34:29] Speaker D: Route Comment pourrais-je continuer sans objectif ? [02:34:34] Speaker B: Férocité, atrocité Vitalité, moralité Insanité, humanité C'est. [02:34:40] Speaker A: Ce que j'ai Merci d'avoir regardé ! C'est une consolation Je crois en votre innovation Mais le fait est qu'il n'y a plus de chemin Je ne peux plus trouver le chemin En moins d'une minute Je ne vois pas ce que c'est que le problème Je ne vois pas où se trouve la vie Et la vie commence Complication Appelant à une mutation Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Street Note ! [02:40:53] Speaker B: Super, les vraiment deux vieux, vraiment deux vieux cons. C'est vraiment le Mopède Show, les deux vieux en haut. [02:40:58] Speaker C: Le Mopède Show. Nous c'est le Mopède. Parce qu'on est des grosses Mopèdes. [02:41:03] Speaker B: Je ne rebondirais pas. [02:41:04] Speaker C: On peut le dire, ça n'existe pas. [02:41:06] Speaker B: Ça n'existe pas les Mopèdes. [02:41:08] Speaker C: À partir de maintenant, c'est nous. [02:41:08] Speaker D: Bah si, c'est Mopède en anglais. [02:41:10] Speaker C: Ah non, ça c'est Mopède. Mais du coup, en français, on peut pas le dire. [02:41:14] Speaker D: Ouais, c'est vrai. [02:41:16] Speaker B: À la limite, vous pouvez vous appeler les Roupettes. [02:41:18] Speaker D: Ah bah non, les Roupettes, ça existe. [02:41:20] Speaker B: Ouais, et puis non, on va pas s'appeler les Roupettes même si on en perd. Mais bon, bref. Vendeed, c'est ce qu'on vient de regarder. Donc, c'est le fils de Corey Taylor. C'est pour ça qu'il a sa voix, c'est pour ça qu'il bouge pareil. [02:41:29] Speaker C: Et le fils de Clown. [02:41:29] Speaker B: Et le fils du Clown aussi, c'est vrai. [02:41:31] Speaker D: À la batterie, je crois. [02:41:31] Speaker B: Et le fils de... Oui, je sais plus comment il s'appelle. [02:41:36] Speaker C: Chancran. [02:41:36] Speaker B: Ouais, ouais. [02:41:37] Speaker D: Mais t'es le fils du Clown, toi. Eh ouais, c'est moi. Eh, regarde, il est mis rouge ! [02:41:42] Speaker B: Ça va me suivre toute ma vie. Il y a aussi... Ossefourne ? Non, il n'y a pas le fils du bassiste de Metallica. Putain, comment il s'appelle ? Ça m'énerve. [02:41:55] Speaker D: Troïlo. [02:41:55] Speaker C: Stéphane Escher, non, lui il déjeune en paix. [02:41:59] Speaker B: Bon, très bien. Donc, notre invité, vous avez pu le constater, c'est Gaël, il y a le Mechtoub. On est très content de t'avoir et on passe vraiment une super bonne soirée, j'espère que le CSI brogue. [02:42:10] Speaker D: Je suis ravi d'être là. [02:42:11] Speaker B: Et on parlait un peu de tout ça, tu as fait des vidéos qui ont cartonné, tu as travaillé avec des grands grands groupes aussi. Il n'y a qu'à eu Canal+, quand même, dans l'histoire. [02:42:25] Speaker D: Ah, je pensais que tu parlais de groupe de musique. [02:42:26] Speaker C: Non, non, des groupes médias. [02:42:29] Speaker D: Oui, nous on avait commencé totalement indé avec 10 minutes à perdre. dans un petit appart de 15 m², on avait fait notre boîte, on avait notre site, parce que sur le site il y avait une partie éditoriale et on faisait nos sketchs et tout, et on avait d'ailleurs passé une de ses vidéos, il m'a dit ça tout à l'heure. Et c'est marrant parce qu'après, quelques années après, j'ai rencontré plusieurs personnes, il me paraît qu'ils commençaient, qu'ils faisaient des premières vidéos et tout, vous nous avez diffusé sur 10 minutes à perdre. Donc c'est marrant, tu vois, on mettait vraiment nous nos vidéos, les deux débilos en train de faire le con dans l'appart et on avait une vraie aussi envie éditoriale de mettre des trucs soit qui buzzaient, soit qui étaient cool artistiquement. Des fois ça m'arrivait de mettre du Affects Twin et tout sur 10 minutes à perdre. Donc tu vois encore un grand écart d'humour d'internet français et de mettre des trucs plus créatifs et cool. [02:43:14] Speaker E: Finalement, on en revient à l'idée de la homepage Dailymotion de l'époque, c'était un. [02:43:17] Speaker D: Peu le... Ouais, c'était notre... On avait une petite... T'es la vôtre, quoi. Non, mais... Enfin, j'essaie de te dire ça de la manière la plus détachée possible et sans me la raconter, mais on nous disait... Putain, c'est cool d'être posté sur 10 minutes à perdre. En même temps, ça marchait, donc t'as le droit de dire que ça fonctionne. [02:43:32] Speaker E: Ah bah oui, complètement, oui. [02:43:34] Speaker D: Mais nous on n'avait pas conscience de ça parce qu'on faisait juste de l'édito. On cherchait des vidéos cool à passer, que ce soit des clips, que ce soit des sketchs, que ce soit des trucs un peu débiles internet ou qui faisaient le buzz. Et on n'avait pas conscience de ce poids-là, de cette force éditoriale. On pensait juste faire du contenu à la cool, tu vois. Et c'est pour ça que des années après, quand tu me le dis ou d'autres gens, c'est cool quand vous avez diffusé. J'avais vu Grems, le rappeur, qui nous avait dit en soirée, il était venu super bourré, il m'avait pris dans les bras, putain merci les gars, merci ! Parce qu'on avait posté un de ses clips, Moi j'avais oublié, j'avais mis une fois son clip, c'était un mardi à 8h parmi 15 vidéos qu'on mettait par jour et pourtant ça l'avait touché et ça je trouvais ça trop cool de pousser, ça revient à ce qu'on disait, de faire découvrir de la musique comme vous, de diffuser des clips et tout, ce truc là de faire découvrir de la musique et de faire écouter, ça reste quand même un énorme kiff. Mais en tout cas ta question c'était les gros groupes. J'ai complètement brillé. [02:44:28] Speaker B: Non mais c'est pas grave, c'est très intéressant dans le sens où tu parles de ça, c'est les prémices, après ils sont venus, il y a eu le démarchage, mais ce que je voulais savoir en vérité sur cette histoire, c'est est-ce que c'était quand même facile de travailler avec eux ? Parce qu'on sait que souvent il y a plein de contraintes qui sont données par les gros groupes. Des fois même des demandes. [02:44:43] Speaker D: Ouais, ouais, en fait c'était assez étonnant parce qu'on avait fait 10 minutes à perdre, on s'était un peu embrouillé sur la fin avec Baptiste à travers un producteur qui était avec nous, qui était un mec véreux, un enfoiré. Et du coup moi je suis parti sur d'autres trucs. [02:44:56] Speaker C: Aucun rapport avec les Restos du Coeur ? [02:44:58] Speaker D: Aucun rapport. Et moi j'étais parti sur DotBuy, justement je faisais beaucoup de musique en DJ à cette époque-là, full dubstep, et j'étais scénariste sur des séries télé, des trucs comme ça, donc j'avais complètement arrêté internet. [02:45:11] Speaker B: Il y avait une étape quand même importante, un scénariste pour des séries télé, j'imagine que c'est quand même une étape importante. [02:45:16] Speaker D: Oui, c'était pour gagner ma vie en fait. Non mais c'est vrai, c'était un autre projet. J'avais bossé sur une émission qui s'appelait Docteur Cac qui faisait des détournements sur France 5 pour parler d'économie. Et tu vois, vous avez mis en intro un extrait du grand détournement et c'était pareil, c'était... Docteur CAC, ça parle de sujets d'économie, et avec des voix à un personnage qui était des images d'archives et tout, et moi j'avais trop kiffé faire ça pendant un an. [02:45:40] Speaker E: Je me souviens, j'étais tombé dessus une fois, je me souviens, ouais. [02:45:42] Speaker D: Il connaît tout, à chaque fois que. [02:45:43] Speaker B: Je dis un truc, il l'a vu quoi. [02:45:44] Speaker C: Je crois qu'il est fan de toi. [02:45:46] Speaker D: Mais what the fuck ? [02:45:47] Speaker B: Non mais il y avait un côté. [02:45:48] Speaker E: Je savais même pas que t'étais impliqué dedans, mais il y avait un côté message à caractère informatif. [02:45:52] Speaker D: De ouf, c'était un peu dans la même vibe que message à caractère. J'avais fait surtout des scénarios, mais aussi quelques voix au moment où je faisais les titres. Faut-il légaliser le cannabis ? C'est moi qui le faisais. J'avais fait ce sujet, c'était cool. Et tout ça pour dire après il y a Studio Bagel qui s'est créé, qui était à la base un appel d'offres en fait de YouTube. Ça il faut le dire, les gens ne savent pas. C'était un appel d'offres en fait, YouTube avait décidé, c'était je crois en 2011 ou 2012, de faire des chaînes thématiques un peu partout dans le monde, et proposer, choisir une dizaine de chaînes YouTube, soit de les créer, soit des existantes, de les financer, d'en filer, c'était pas mal d'argent en plus à l'époque, et il fallait juste que ce soit thématique, un truc sur le sport, un truc sur la musique, un truc sur le cinéma, j'en sais rien. Donc il y a eu un appel d'offres, et Studio Bagel, quelqu'un, a répondu à ce truc-là, et s'est dit, tiens, je vais prendre plusieurs figures d'Internet, Natoo, Jérôme Niel, Mister V, machin, et proposer Studio Bagel, quoi. Donc c'est vraiment né de ce truc-là. Et il fallait en échange faire, je sais plus, c'était énorme, c'était 50 heures de programme, je crois, sur un an. Tu vois, quand tu fais des sketches de deux minutes, tu te laisses... Les cinquante heures faut y aller quoi, faut vraiment y aller. C'est pour ça qu'on avait fait un live de dix heures d'affilée, pour en boucler les heures. Je te jure c'est vrai en plus. Mais c'était rigolo parce qu'en fait, il y a d'autres chaînes thématiques qui sont créées mais qui n'ont pas trop marché, ça n'a pas trouvé son public et tout. Mais nous Studio Baguelle, ça s'est fait comme ça, mais moi je n'étais pas du tout à la base du projet. Vu que j'étais en mode, ouais, internet c'est fini, moi maintenant je suis scénariste, je fais de la musique, du dubstep et tout, je m'en bats les couilles. Et c'est rigolo parce que je les connaissais tous évidemment en Studio Baguelle, ils me disaient, allez viens, allez viens. C'est vraiment, on est bien, on est bien là. Tu vois comme le fameux sketch de l'époque et vraiment ils disaient mais viens on se marre et tout. Et moi tu sais j'étais là un peu borné et puis au bout d'un moment je me suis dit bah vas-y c'est cool quand même ils ont l'air de se marrer avec ce truc là, je rejoins Studio Bagel. Donc je rejoins la team, on était dans un petit studio, c'était une espèce de loft aménagé dans le cinquième. et on fait nos vidéos, ça commence à bien se passer, ça commence à prendre et tout, et juste à ce moment-là, donc sur la fin de la première saison, il y a Canal+, qui propose d'investir dans Baguelle et de récupérer le truc, et c'est là où on a commencé à faire un programme court, qui passait tous les soirs sur Canal+, dans le biford, c'était le désapping. et en fait j'essaie de parler de ça pour répondre à ta question en termes de liberté de ton et d'écriture, le Désapping on pouvait faire vraiment ce qu'on voulait. Et c'était, je sais pas si vous avez connu Désapping, mais c'était vraiment trash. Pour un truc qui passait en télé. [02:48:21] Speaker B: Je le connaissais même, je l'ai regardé du coup. Il y avait des trucs, il y a des trucs dont on parle sur internet. Il y a des extraits. Mais je connaissais pas, j'avoue. [02:48:30] Speaker D: C'était le BIFOR, donc c'était une période où Canal+, essayait de se renouveler sur l'access primetime et tout, et c'était présenté par Thomas Touroute, c'était donc entre 18h30 et 19h30, je sais plus, donc le BIFOR du Grand Journal. Et en fait, vu que l'émission ne marchait pas trop, ils essayaient, c'était un peu laboratoire et tout, ils ont dit Vraiment, faites ce que vous voulez, mais il ne faut pas nous dire ça. Les auteurs, c'était Poulpe, c'était moi, c'était Jérôme qui écrit un peu, Baptiste qui nous a rejoint après et tout, et en fait, on parodiait tout ce qui se faisait en télé, c'est ça le principe du désapping, mais on y allait vraiment comme des bourrins, et je te jure qu'au bout d'un mois et demi, personne ne nous dit rien, let's go. Et au bout d'un mois et demi, les Canapis ont dit « Ouais faudrait vraiment vous calmer, vous allez trop trop loin là ». Et c'était cool parce qu'on a vraiment eu un espace de liberté, tu vois. Et c'est à la même époque que nous, avec Baptiste, on est redevenus copains, tchèque, on fait équipe, et on s'est dit « Bah vas-y on refait une chaîne, c'est dommage, tu vois, il y avait 10 minutes à perdre, les gens kiffaient et tout, vas-y on part sur un nouveau délire, battez Gaël ». et donc ça aussi ça a été financé par Canal+. Et je me rappelle moi, aller voir un producteur, regarder droit dans mes yeux à la limite l'attraper par le col, je lui ai dit je te préviens, nous on hésite à refaire cette chaîne, bon je ne l'ai pas attrapé par le col, j'ai mis la main sur son épaule, je lui ai dit je te préviens, on fait ce qu'on veut. Vraiment. [02:49:48] Speaker B: Si tu investis, il n'y a pas d'intérêt. [02:49:50] Speaker D: Parce que Bapt et Gaël, on s'est dit soit on le refait de manière indé, comme 10 minutes à perdre, on fait tout nous, encore dans l'appart, on se débrouille et tout, on achète des cams, on bosse avec des potes et on se lance là-dedans et on verra. Ou soit là, ok vous nous financez, mais vraiment je dis, Bapt il avait un peu flippé. Il dit mais c'est quoi ce Dark Gaël, je ne connaissais pas. J'ai vraiment envie de dire, Gaël, je te préviens, on va faire ce qu'on veut quoi. En termes de fréquence, de ton. [02:50:12] Speaker B: C'est pas parce que tu mets du pognon que tu nous brûles. [02:50:14] Speaker D: Voilà, c'est ça. Nous on va vraiment faire ce qu'on veut, faites gaffe quoi. Faisez gaffe les gars. Et ça a été trop cool parce qu'on a eu un peu de thunes pour faire des sketchs et on a vraiment fait des trucs débiles avec des cacas géants qui arrivent en 3D sur la terre, une couille géante qui écrase des... Vraiment on s'est lâchés. Non mais c'est trop bien, c'est le rêve. C'est le dream job. Pour ça tu me parles de liberté de ton. Nous on a vraiment réussi autant avec le désapping qu'avec Bat et Gaël et en plus derrière on a fait la couille cosmique. Tu vois notre dessin ni. Ma vie, mon oeuvre. On a fait la couille cosmique d'un dessin animé, c'est le truc dont je suis le plus fier, tu vois, c'est deux saisons d'un dessin animé, les gens m'en parlent encore et tout, c'est cool quand on a eu des super guests en voix, on a fait un vrai beau dessin animé, deux saisons de dix épisodes de huit minutes et tout, et j'en suis hyper fier. Et c'est grâce à ça, tu vois, qu'on a pu faire ça. Et après, effectivement, sur la fin de la première époque Baguelle et tout, et même nous avec Bapt, on a commencé à arrêter, C'est là où Bolloré, tous ces trucs de canal et tout, ça commence à devenir compliqué, ces huit et tout. Finalement voilà, on est parti et c'est pas plus mal. Mais on a eu notre époque de liberté en tout cas. [02:51:17] Speaker B: Ouais donc c'était le bon moment, comme tu disais tout à l'heure, on est tombé au bon moment et c'est cool. [02:51:22] Speaker D: Ouais c'est ça, il n'y avait pas que le canal. Il y avait aussi M6 avec les ozos qui faisaient... Merde, putain, j'ai des trous de mémoire les gars. Il faut vraiment m'aider ! Non, c'était... C'était... Coupé, on est en direct. Non, non, c'était d'autres médias, qui paraît qu'il y a des chaînes de télé qui investissaient. Golden Moustache, pardon. Heureusement, mon cerveau se rallume. [02:51:47] Speaker C: Je croyais que tu cherchais le nom de quelqu'un et du coup je... [02:51:49] Speaker D: Je ne l'ai pas trouvé. En allumant mon téléphone, ça m'a rassuré, je disais mon téléphone, mon fond d'écran Golden Moustache, ouais. Non, non, non, c'est juste, c'était aussi M6 qui était derrière, qui a financé, qui leur ont permis de faire des séries, de développer des sketchs, des courts-métrages, des trucs un peu plus ambitieux, et c'était pareil, c'était un système qui se faisait, quoi. Je crois que France Télé avait un peu essayé, mais ça c'était... [02:52:08] Speaker B: Un élan en plus, forcément, en plein temps. [02:52:09] Speaker D: Ouais, mais donner des moyens, voilà, pour des créateurs, et nous, franchement, c'était super confortable, qu'on pouvait faire les cons et donner vie à nos délires. [02:52:17] Speaker B: Ça c'est cool, c'est cool. Bon, c'est bien abusé aussi... Bon, on. [02:52:20] Speaker C: N'Avait pas de moyens, mais... Bon, toi t'étais payé, surtout. [02:52:22] Speaker B: Oui, moi j'étais payé, oui, pas toi. [02:52:24] Speaker C: Non. [02:52:24] Speaker D: Et toi c'était du coup chez WFM. [02:52:27] Speaker B: On était chez WFM, on faisait une émission métal le soir. On peut pas dire qu'on faisait pas n'importe quoi. [02:52:32] Speaker C: Non, ça c'est sûr. [02:52:33] Speaker B: Voilà, on va pas revenir là-dessus. [02:52:36] Speaker D: C'est déjà une émission métal en France. C'est génial. Ouais, ouais, bien sûr. [02:52:39] Speaker B: C'était la suite d'une émission qui m'a arrêté. Mais enfin, je te raconterai Orantane parce que sinon on va mettre beaucoup trop de temps. [02:52:44] Speaker D: Ouais, mais on parle que de moi là. [02:52:45] Speaker B: En même temps t'es l'invité, excuse-moi. [02:52:47] Speaker D: Je veux connaître vos vies, moi aussi. [02:52:48] Speaker B: Tu as choisi des morceaux et on arrive au fameux mocassin. [02:52:52] Speaker D: Oui. [02:52:53] Speaker B: Ouais, mon lancement est bizarre, mais... [02:52:56] Speaker D: Il attend depuis tout à l'heure pour faire cette blague. [02:52:58] Speaker B: Mais même avant que commence l'émission. Non mais Conan, on s'imagine qu'on dit Mocassine. [02:53:03] Speaker D: Mocassine, ouais. [02:53:04] Speaker B: Je ne le connaissais pas du tout. [02:53:05] Speaker C: Ah, Mocassine ? C'est ma cousine, je crois. [02:53:08] Speaker D: Let's go ! [02:53:09] Speaker B: Je jette le programme ! [02:53:10] Speaker D: C'est dommage que j'ai pas un sample. [02:53:13] Speaker B: Non, non, mais alors juste très rapidement, parce que ça fait comme déjà 13 minutes qu'on parle, mais je ne connaissais pas ce truc particulier. qui est finalement écoutable quand même parce que c'est pas non plus... On part pas non plus dans des cacahuètes de ouf. Non, non, parce que je dis ça et les gens vont s'imaginer des trucs de ouf. Mais ça dure quand même dix minutes. Il y a des gens qui sont très colorés dans les couleurs. Il y a des rouges, il y a du blanc. Enfin, vous allez voir, c'est particulier. C'est quoi ? D'où ça sort ? T'as pris un XO ? T'as pris un Tasanthro ? [02:53:38] Speaker D: Non, non, non. Tu vois, on parlait des copains qui nous conseillent de la musique. Moi, j'aime conseiller de la musique, mais j'aime aussi beaucoup qu'on me conseille de la musique. Et là, donc, c'est Misha que j'embrasse et qui nous regarde. le grand frère de Sacha, le chanteur de Djo Lamouk, et qui fait de la musique aussi, et je sais pas, un jour il m'envoie un clip. Il me dit, t'es ma, ça va te plaire. Donc je regarde, je lui fais confiance à son expertise parce que c'est un homme de goût, et je tombe sur ce clip de Colin Vaucasin que je connaissais mais pas du tout du tout. et comme toi, donc tu l'as découvert, tu l'as regardé, je vois un truc hyper psyché qui prend son temps, une longue, longue intro, très picturale, parce qu'effectivement, vous allez voir, ils sont tous peints, on dirait un tableau vivant en fait le truc, mais c'est surtout moi la musique en fait qui m'a alpagué, tu vois le clip je trouve cool, c'est très joli, machin, c'est... c'est artistique, tout ce que tu veux, mais c'est la musique, tu vois, je me suis dit, oula, attends, là, il se passe un truc, cette longue intro, tu vois, on parlait de Gong, de Khan et tout, ça me remet un petit peu dans cette vibe de musique progressive psyché, ça part un peu en trip-hop, un joli son de basse, un petit peu à l'ancienne, où tu sens les amplis à lampes, tout ça, ce côté un peu vintage, bon, c'est sorti en 2011, donc ça commence à dater, et grosse claque, et pareil, je suis allé découvrir tout leur album, leurs autres trucs et tout, et c'est sa manière de chanter, et c'est marrant, j'en parlais il y a deux jours avec Roland Christel et son VJ, et on parlait de ça, de cet album-là, parce que je trouve que ça a été marquant, et je les ai vus à Paris d'ailleurs, c'était au Tramendo je crois, hyper cool le concert, incroyable, et il a un truc dans la voix, dans sa manière de chanter, tu vois, c'est très dissonant, il y a un effet sur la voix qui est particulier, sa guitare, pareil, c'est une petite guitare, je sais pas comment ça s'appelle ce genre d'instrument, qui a un son vraiment super particulier, ça prend le temps, tu vois, il y a une tourne, il y a trois changements de rythme, et après il y a ce truc un peu psychédélique, tu vois, un peu entêtant, un peu comme une boucle, la basse, et puis il se met à chanter, je sais pas, au bout de quatre minutes, deux morceaux. Je pensais pas que vous alliez le passer en entier, je suis désolé. [02:55:32] Speaker B: Mais c'est très intéressant. [02:55:34] Speaker D: C'est un vrai coup de cœur en fait, c'est un vrai... C'est dur, je trouve, en rock, tu vois, d'avoir des surprises encore de nos jours, même si c'était 2011, comme je disais, ça date un petit peu. Et là pour le coup, moi ça a été un univers quoi, je me suis dit putain, là y'a vraiment un groupe qui propose un nouveau truc qu'on n'a pas vu depuis super longtemps, voire qui est vraiment nouveau. Sa manière de chanter c'est vraiment super particulier, c'est un peu à côté, c'est un peu chelou, c'est... Puis c'est beau musicalement, y'a des harmonies, y'a une recherche, y'a un peu de dissonance aussi. Et il a un autre groupe qui s'appelle Soft Air avec un autre musicien qui est complètement chtarbé. Et pareil les clips c'est encore plus taré que celui-là donc c'est dire. [02:56:09] Speaker B: Bon celui-là il est joli, il est particulier mais joli. [02:56:11] Speaker D: Ouais ouais c'est joli, mais c'est Conan Mocasin et je suis trop content, je l'ai vu deux fois sur scène à Paris et j'aime un peu moins les autres albums qui sont faits par la suite mais ça reste... C'est un truc que j'ai beaucoup écouté dans les années 2010, donc j'espère que vous allez kiffer. Conan Moccasin, c'est super. Il vient de Nouvelle-Zélande, je crois. [02:56:29] Speaker B: On va découvrir, vous allez découvrir, et probablement vous régaler. Si c'est le cas, n'hésitez pas à vous renseigner. C'était un choix, bien sûr, de Gaël. [02:56:35] Speaker D: C'est un morceau chouchou, comme on dit. [02:56:37] Speaker A: ... ... ... c'est très dur, je n'ai pas le temps d'essayer Musique rythmée ... Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titrage MFP. C'est la première fois que j'y vais. Forever dope in love, ah-ah-ah-ah-ah-ah-ah-ah-ah-ah-ah ... ... ... ... ... The backbeat, never change The dubstep, forever dope in love The meatway, never dark The dubstep, never backwoods place ... ... ... Sous-titrage ST' 501 de n'importe quelle des discussions que nous avions qui m'auraient pu m'aider à nettoyer tous ces ennuis dans ma tête. Je peux aller loin et oublier cette mauvaise voie que nous avions qui nous aurait pu aider à grandir comme des petits oiseaux qui jouent. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org All these unsaid things All these unsaid things that are so hard to feel All these unsaid things All these unsaid things that we cannot deal with All these unsaid things, all these unsaid things that are so hard to live in All these unsaid things, all these unsaid things that we can't know. [03:11:15] Speaker B: Je crois que j'ai encore fait un mauvais enchaînement là, non ? [03:11:18] Speaker C: Non, non, c'est parce que j'ai attendu le... Bon, c'est pas grave. [03:11:21] Speaker B: Ouais, on s'en fout. Vous avez aimé, nous avons adoré, c'était un choix de notre ami Enjoy The Noise, ça s'appelle Apart. Moi je suis fan, je suis juste hyper fan de ce genre musical avec le titre donc Unsaid. Je rappelle à tout le monde qu'on est comme ça tous les dimanche soir avant que tu puisses en discuter, c'est en direct live Twitch de 19h à 22h, bon voilà. On a toujours des invités, on en discute beaucoup, vous pouvez nous faire des propositions via notre Discord, rejoignez-nous et parlez de vos groupes d'ailleurs aussi, c'est l'occasion de faire de la promo. Tu veux nous dire quoi sur Heupart ? [03:11:51] Speaker E: Heupart, tu disais, groupe français, j'ai vu dans le chat, je crois que c'est Boulinosaur qui disait, ils sont du Havre. Donc c'est un grand C ! [03:12:00] Speaker B: Oui, c'est français. [03:12:01] Speaker E: Ils sont du havre. Et donc ça avait commencé comme un projet un peu indie-folk et c'est progressivement allé sur quelque chose de beaucoup plus émo en fait. Et ils s'apprêtent à sortir leur premier album. Donc si je dis pas de bêtises, il va sortir le 10 mai. L'album s'appelle Through the Cracks. Et déjà, rien que la pochette m'a pas mal happé. En fait, la pochette, c'est tout simplement une photo d'une voiture qui part en tonneau dans les bois, avec les nuages de poussière et tout. [03:12:31] Speaker C: Et qui filme dans une carrière. [03:12:33] Speaker B: C'est la suite, voilà, c'est le bac. [03:12:37] Speaker E: De la pochette, ce sera ça. Voilà donc une photo plutôt spectaculaire et est-ce que, comme c'est de l'émo, est-ce que ce serait pas une sorte d'allégorie des émotions et des sentiments qui s'entrechoquent et tout ? [03:12:49] Speaker B: On perd la boule. On ne sait plus où on est, on est triste, on est joyeux, on a envie de tuer mais on ne le fait pas. Enfin, après c'est ce que vous voulez. Faut pas le faire. [03:12:59] Speaker E: Donc du coup, réponse, je crois que c'est le 10 mai que sort l'album. Pour une fois ici, c'est de la musique sans disto, sans saturation. Là on éteint la saturation, des fois ça fait quand même un petit peu du bien. Et puis dernier truc, ils sont programmés, parce qu'on le sait depuis quelques jours, ils sont programmés au Poste in Paris. Le Poste in Paris qui a balancé sa prog et son nouveau lieu, du coup ce sera à Saint-Ouen. et à la communale, je crois, à Saint-Ouen. Et donc, parmi le line-up, il y a donc Apart qui en fait partie. Et l'album, donc, Through the Cracks, est produit par Amaury Sauvé, qui est notamment le producteur de Birds in Raw. [03:13:40] Speaker C: Et de The Prestige. [03:13:41] Speaker B: Il travaille très très bien. [03:13:42] Speaker C: Voilà, il connaît son affaire. Très gentil, Amaury. [03:13:44] Speaker B: On lui fait des gros... [03:13:45] Speaker C: Très beau studio, The Arpiary Studio à... [03:13:49] Speaker D: Vendre. Non. [03:13:50] Speaker C: Ça commence par ça. [03:13:52] Speaker B: Mais c'est bien, il faut essayer, je t'en prie. C'est pas... La Val. [03:13:55] Speaker D: La Val. [03:13:57] Speaker C: La Val. [03:13:59] Speaker B: La Val ? Mais c'est pas à Paris ça. [03:14:01] Speaker C: La Val à fond. [03:14:02] Speaker B: Bon. [03:14:02] Speaker D: Qui n'atteint pas l'indrome. [03:14:03] Speaker B: En tout cas... Bravo, c'est vrai. Merci beaucoup pour toutes ces informations. [03:14:08] Speaker C: Comme kayak. En parlant de sentiments qui s'entrechoquent, Pierre. [03:14:12] Speaker B: Moi j'avoue que j'ai été un peu perturbé par cet homme qui ressemblait à Roux, Roux Reynolds, de Enter Shikari. Tu veux que je le mette là ? [03:14:21] Speaker C: Non, non, je veux que tu le mettes devant ta bouche. [03:14:22] Speaker D: Allô ? [03:14:23] Speaker C: Vous m'entendez ou pas ? Bon, allez, allez, allez ! [03:14:25] Speaker B: Et donc on a reçu en interview Dead Poets Society, qu'on a vu d'ailleurs au concert, concert incroyable. Je vous conseille vraiment sincèrement d'aller les voir sur scène, parce que j'avoue, je suis un peu méchant, j'ai dit à Ben, je pense que c'est mort dans l'œuf. C'est vrai ou pas ? [03:14:38] Speaker C: Non, non, j'ai dit, je pense que ça va vraiment exploser. Et toi, t'as dit, non, ça marchera jamais, parce que... Bon, un truc comme ça. [03:14:46] Speaker B: Excuse me ! Tu vois pas, il dirait que t'étais... [03:14:49] Speaker C: Et on a allé les voir en concert et on s'est pris une énorme tartasse dans la gueule et l'homme a empiré, il a fait « Ah ouais, peut-être qu'en fait… » Et alors finalement…. [03:14:59] Speaker B: Je retourne ma chemise, c'est facilement… Non mais le mec a une voix parfaite, c'est-à-dire que sur scène on sait très bien qu'il y a beaucoup de chanteurs qu'on adore qui chantent quand même pas bien. Ça chante pas bon. [03:15:08] Speaker D: Ça chante pas bon, là. [03:15:09] Speaker B: Bon, ça va. Il y a un truc. Et là c'était quand même nickel. [03:15:16] Speaker C: Ça joue de ouf, ça chante de ouf. Le mec n'hésite pas à faire un guitare-voix en plein milieu du set, après avoir gueulé comme un... Il chante, il n'y a pas une note à côté. Et c'est pas un truc avec un protool qui tourne, qui corrige tout. C'était vraiment, on entendait bien que c'était lui. Et vraiment, show mortel. [03:15:38] Speaker B: Généreux. Des fans, des spectateurs et spectatrices complètement hystériques connaissent toutes les paroles. [03:15:44] Speaker C: Non mais en plus il y avait des trucs assez cool, il y a des gens qui réclamaient une chanson dans le public et le mec a dit, s'est retourné vers les autres, il a fait « oh on essaye de la faire » donc apparemment elle n'était pas dans les 7 listes des autres dates et les mecs ont joué une chanson qu'ils n'avaient pas jouée apparemment depuis un moment. Ils font une petite blague, ils disent « tout le monde éteint son téléphone, si c'est de la merde c'est de votre faute ». Assez drôle et les mecs ont fait le morceau. [03:16:08] Speaker B: Ils sont très gentils aussi. [03:16:10] Speaker C: Et super ambiance vraiment, j'étais comblé. [03:16:14] Speaker B: Et comme je disais donc ils sont très gentils, dont le chanteur puisqu'on l'a rencontré. [03:16:18] Speaker C: Tout à fait. [03:16:18] Speaker B: On a fait une interview que vous retrouvez sur notre page YouTube. Vous tapez point d'exclamation bang dans le ch'meule et vous pourrez vous en délecter. Voilà, à regarder absolument, n'hésitez pas à la partager. On va regarder d'ailleurs un morceau qui fait partie de leur dernier album qui est sorti en fin d'année dernière. Ça s'appelle Oh Cold I Love You. Bon ça se dit à peu près comme ça. [03:16:35] Speaker C: À peu près. [03:16:42] Speaker B: C'est parti ! [03:16:43] Speaker A: C'est parti ! C'est parti ! 2 AM You call my phone to come begging again I know It's what it is But I'm weak so I break every word I say I thought I was done with this Put your body on me and you know I forget I'm consumed by you I could have come so far and not see the truth I know White goes up Must come barreling down White goes up How could I love you? How could I love you? C'est une histoire ! Et puis c'est tout, et puis c'est tout, et puis c'est tout, et puis c'est tout C'est la fin de cette vidéo. C'est ça C'est ça. [03:24:15] Speaker B: Hot Water Music. [03:24:16] Speaker C: La musique d'eau chaude. [03:24:17] Speaker B: Exactement, avec Remnants. Alors, tout ce que j'ai noté, c'est à un moment que je me suis dit, attends, ce genre d'image, ce genre de façon de faire, et puis ça me rappelle un groupe, Turnstyle, non ? Il est là, et puis il a dit, je m'occupe de tout, ne vous inquiétez pas. Parce que Hot Water Music, c'est pas trop comme ça d'habitude. C'est un peu moins... Bon, j'aime bien quand même, il faut aller les voir, il faut les soutenir. On les avait vus plein de fois en Belgique, à Biroute. [03:24:43] Speaker C: Ah non, à Miroot. Miroot c'est autre chose. [03:24:46] Speaker B: Bon bref, c'est pas grave, c'est des belges. [03:24:48] Speaker C: Il l'a pas fait exprès, je vous jure. [03:24:51] Speaker D: C'était une blague préparée depuis une semaine. [03:24:53] Speaker C: Ah bah ouais, ça fait dix ans qu'il l'a fait. Enfin quinze même. [03:24:57] Speaker B: Facile quinze parce que ça fait dix ans que j'ai quitté Weaver. Bon bref. Peu importe, Gaël, donc c'est notre dernier moment en direct. Ensemble, je voulais te remercier grandement d'être venu, merci pour tout ce que tu fais aussi parce que c'est que des bons moments et c'est que des choses qui sont cool et que les gens apprécient, donc bravo. [03:25:15] Speaker D: C'est gentil, oulala, je vais rougir. Il est fou lui. [03:25:18] Speaker B: Et on en parlait un petit peu en tête, je me suis dit, alors du coup qu'est-ce qu'il se passe ? Et effectivement en ce moment tu fais aussi du live avec un partenaire, quelqu'un avec qui tu travailles, non ? [03:25:27] Speaker D: Oui, il y a deux actus chaudes. Je suis parti donc pour trois mois de partenariat avec Ableton, donc une marque de logiciels de musique de MAO, et c'est trop cool parce que tous les mercredis à 18h je reçois un producteur ou une productrice, qui nous montre un petit peu sa manière de bosser, qui revient même sur des morceaux un peu iconiques. Et c'est cool parce que c'est un peu geek, tu vois, on est vraiment dans le logiciel. Et puis c'est bien, ils prennent le. [03:25:49] Speaker B: Temps et tout en plus de... Ouais. [03:25:50] Speaker D: D'Expliquer leur manière, leur workflow, comme on dit. Et là, c'était Dreadful la semaine dernière, et c'était hyper intéressant parce qu'il a fait un morceau de A à Z avec toutes ses machines, sa basse et tout. Il a joué un petit peu en direct pour nous, donc c'était cool de voir sa manière de... de bosser donc j'ai plein de super invités jusqu'à fin mai et ça c'est assez champ max donc c'est sur ma... j'ai dit le mot champ max J'ai pas voulu le souligner mais... [03:26:15] Speaker B: C'est très bien, moi je valide. [03:26:16] Speaker D: On va aller boire un Tang et on va aller manger des... Mais non mais c'était... Je l'avais déjà fait en fait en juillet, pendant un mois ce partenariat, et là on est reparti. En plus ils viennent de sortir la nouvelle version de Live à la 12 qui a des nouvelles petites fonctionnalités hyper cool, notamment dans l'assistance harmonique et tout, c'est assez intéressant. C'est pas encore de l'IA mais ils en prennent un peu le chemin. donc j'en mets et surtout je suis trop content moi de chaque semaine de voir des nouveaux producteurs, discuter avec eux, les regarder bosser et je me dis moi qu'est ce que je suis nul putain ils sont trop forts mais au moins j'apprends des trucs et c'est cool. [03:26:48] Speaker C: Je trouve ça toujours inspirant de regarder des gens parce que même si c'est même si c'est pas ce qu'on fait même si c'est pas ce qu'on va utiliser en fait souvent ce qu'on découvre c'est des méthodes de réflexion Et je trouve que quand on crée, c'est ça en fait, ce qui est important c'est pas de savoir comment faire un truc précis, c'est de savoir comment réfléchir autour de ça pour arriver à ce qu'on veut faire quoi. Enfin moi j'ai appris. [03:27:11] Speaker D: C'est exactement ça. C'est exactement ça et c'est trop cool. Et moi je découvre des trucs et tu vois Dreadful qui est venu, qui est bien plus jeune, qui est vraiment assez jeune et qui est producteur pour pas mal d'artistes en ce moment et qui accompagne aussi les chanteurs et chanteuses sur scène à la basse. C'est un multi-instrumentiste, il est vraiment doué. et juste de le voir jouer comme ça. Et puis, pareil, il me sort 2-3 plugins, il me dit « Attends, tu connais pas Décapitator ? » Et moi je dis « Non, je connais pas Décapitator, désolé. » Et moi je connaissais pas, c'est un compresseur, non une disto pardon, et juste tu vois, il balance des plugins et tout, et je me dis, à chaque émission j'apprends vraiment des trucs. Donc j'espère que les gens qui regardent, les oseaux qui me suivent, je les vois dans le chat, ils sont là, ils font des blagues. La Fiestas, l'Artie et tous les copains. c'est cool aussi et il faut faire gaffe à ce que ce soit pas trop technique donc j'essaie quand même à chaque fois de réexpliquer un petit peu les bases, les compressions, les sidechains sans que ce soit trop technique sinon c'est un peu compliqué à écouter mais voilà j'essaie de garder cet équilibre là et non il y a des artistes cools il y a peut-être Jacques qui va venir qui fait de l'électro qui m'a dit qu'il allait passer aussi donc c'est ouais Stéphane aussi mon pote ouais Stéphane donc voilà il y en a plein qui vont venir dans ce truc là et je t'en parle ouais Stéphane Il va kiffer. Et je t'en parlais, je vous en parlais un petit peu en rentraînement aussi, je vais lancer un média musique. J'avais dit que j'en parlais pas, mais j'en parlais. Mais je ne vais pas donner le nom. Je ne vais pas donner le nom, je ne vais pas donner le nom. [03:28:32] Speaker B: Juste une info. [03:28:33] Speaker D: Voilà, juste une info. Voilà. On ne sera pas rivaux, chers amis. Parce que ça sera sur plein de musiques différentes. T'as vu Pierre, ils disent tous ça au début. [03:28:40] Speaker B: Oui Pierre, alors il peut. [03:28:43] Speaker D: Compagnie nous avait dit ça. [03:28:44] Speaker C: De toute façon, vous faites pas le poids. [03:28:47] Speaker D: C'est ça parce que je suis gros. [03:28:49] Speaker B: Oh putain, bon allez. [03:28:51] Speaker D: La vache ! Non, non, mais d'être là avec vous... [03:28:53] Speaker C: Oh, je vois une vache quand même. [03:28:55] Speaker B: Attention là, c'est mort. Je continue d'expliquer comment c'est mieux. [03:29:00] Speaker D: Non, non, mais d'être là avec vous, de voir vous dans votre média, voilà, c'est motivant et ça me fait penser. parce que ça fait des mois qu'on bosse sur ce truc-là, et j'espère que ça va bien se passer, bien se lancer, et on lance ça le début avril, donc c'est vraiment bientôt. [03:29:13] Speaker B: Ah oui, c'est très bientôt, effectivement. [03:29:15] Speaker D: Et je travaille sur ça en sous-marin depuis quasi un an, donc tu vois, j'en parle à personne et tout, là je vous en parle un petit peu comme ça, mais je donne pas le nom et tout, mais c'est... voilà, il y a plein de chroniqueurs, chroniqueuses, il y a du monde autour de ce projet, et comme j'aime parler de musique, comme tu vois, et faire découvrir des trucs, et découvrir d'autres trucs via les autres chroniqueurs, j'ai vraiment hâte de lancer ce truc-là. [03:29:36] Speaker B: Voilà, donc pour savoir ce que c'est, quand est-ce que ça va sortir et le nom, et qu'est-ce qu'il y aura dedans précisément ? Kaka Media ! [03:29:44] Speaker D: Début avril. [03:29:46] Speaker B: Je crois que c'est plutôt le P mais... [03:29:52] Speaker D: Il sera délicieux. Je vous enverrai toutes les infos. [03:29:56] Speaker B: Voilà, il suffit qu'on te suive sur... On tape Gaël Mektoub et on te. [03:29:59] Speaker D: Trouve de toute façon assez facilement. Instagram, Twitch, TikTok... [03:30:03] Speaker B: Il suffit de le follow et puis vous serez au courant d'absolument tout et puis en plus vous pouvez rattraper plein de choses et vous marrer pas mal de fois s'il y a des trucs où tu regardes et t'es fait « il est sérieux quand même ». Mais on adore. On adore, on adore. Bon, j'avais d'autres questions, mais tu reviendras, j'en suis persuadé. Je ne vais pas les poser maintenant, sinon on est parti pour encore des millions d'heures. [03:30:22] Speaker D: Allez, encore une question. [03:30:23] Speaker B: Non, non, non, ça va être très long. [03:30:24] Speaker D: Ah bon ? C'était quoi ? [03:30:25] Speaker B: Non, t'inquiète pas. [03:30:27] Speaker D: Par contre, on va parler du titre. [03:30:28] Speaker B: Que tu as choisi. [03:30:29] Speaker D: Ouais. [03:30:29] Speaker B: Parce que ça, tu voulais en parler. [03:30:31] Speaker C: Parce que rien que ça, tu vas en parler longtemps. [03:30:32] Speaker D: Je vais essayer d'être bref. [03:30:34] Speaker B: Non, non, fais-toi plaisir. C'est HAH. Je ne connaissais absolument pas non plus. [03:30:40] Speaker D: Oui, c'est un groupe créé par Sacha, le chanteur de Djo Lamouk, et Martin, le guitariste génie dont je parlais tout à l'heure, qui est aussi le guitariste d'Igor. ils ont créé ça, et ça fait un petit moment aussi, ça fait quasi 10 ans, et c'est vraiment un gros fourre-tout de plein de styles musicals, à tendance quand même très métal énervé, mais il y a beaucoup de Mike Patton, de Mr. Bungle plutôt, ça peut passer d'un style musical à l'autre en une seconde, donc très marqué métal, il y a beaucoup de recherches sur la texture de son, la voix aussi, ils se servent de la voix de Sacha comme un instrument, Il fait pas de vraies paroles, tu vois, sa voix est retraitée, découpée, c'est vraiment dans le morceau que là qu'on va écouter, vous pourrez découvrir ce truc là, et il bosse vraiment comme des fous, ce qui n'est pas le cas pour moi, qui suis un vrai glandeur, même si je fais plein de trucs, je donne l'illusion, mais eux ils sont vraiment, ils passent des mois, des mois, des mois sur leurs albums, c'est très travaillé, c'est au couteau, tu vois, c'est au millimètre, sur plein de trucs différents, ça tape, il y a plein plein plein de trucs, ça peut être du classique, de la musique un peu orientale par moment, vraiment il y a tout et c'est assez étonnant. Et ça tape, ça tape fort, et c'est marrant c'est Nota Bene, pour ceux qui connaissent sa chaîne YouTube et tout, qui est giga fan. Et complètement par hasard, j'en parle avec Nota Bene, il me dit tu connais H&H ? Non mais j'adore et tout. Vraiment il me dit ça quoi. Je dis ouais c'est mes potes, c'est des potes de jeux. Ah bon ? Ah bon ? Putain je peux avoir un t-shirt ? Il est et il met d'ailleurs, il a le t-shirt HH sur certaines de ses vidéos, notamment. Et je trouve ça trop marrant, tu vois, quand ça touche, comme toi, quand tu te connais frontal, d'autres personnes qui sont pas du tout dans mon cercle ou quoi, qui découvrent cette musique-là. Et ce clip-là, donc il y a une petite histoire, c'est un truc qu'ils avaient fait sur Google Deep Dream. Vous savez, c'est des images un petit peu retravaillées, un peu psychédéliques, qu'on voyait il y a 4-5 ans. il y a eu une petite mode, c'est vraiment avant l'IA, tu vois maintenant avec l'IA bon voilà on voit ça tout le temps partout mais à l'époque le deep dream c'était un truc c'était un peu chiant et eux ils se sont dit ok on va se lancer là dedans et ils ont fait le clip je crois pendant un an quasi. [03:32:45] Speaker C: Parce que c'était pas un truc où c'était automatisé, il fallait que tu compiles des machins avec un truc obscur, tu tapes des lignes de code pour faire rentrer des vidéos, enfin c'était un truc... [03:32:57] Speaker D: Tu connais les bails, et en fait ils se sont filmés sur fond vert, ils ont fait pas mal de séquences, et après ils ont mis tout ça dans la machine, ils ont carrément acheté un PC exprès giga puissant pour faire des rendus pendant un an. Donc moi c'est génial, je les voyais tous les 3-4 mois, on se voyait pour faire de la musique et tout, vous avez avancé ? Ouais on a fait 27 secondes. Et vraiment je te jure le truc c'est fait comme ça quoi. Mais c'est cool, et le rendu est assez étonnant, donc maintenant, tu vois, je sais plus, 5-6 ans après, évidemment, avec Lya qui est venu, le truc est un peu dépassé, mais il y a un petit grain encore. [03:33:26] Speaker C: Ça reste quand même plus beau, parce qu'il n'y a pas cet effet un peu flubber chelou, là. [03:33:32] Speaker D: C'est ça, c'est exactement ça. Là, c'est maîtrisé de bout en bout. Et en fait, en gros, t'as des images, comme il y a eu nombre de chinoises, t'as le chanteur, vous allez voir, de toute façon, dans 3 secondes, je rentre trop dans les détails, mais c'est cool et puis il y avait un média américain qui avait repéré le truc, il l'avait partagé, il voulait faire un article et tout parce que c'était justement dans cette boucle des geekos quand on parlait de Max MSP hors antenne tout à l'heure et là c'est pareil tu vois dans la communauté Deep Dream tout le monde s'échangeait un petit peu des tutos des trucs et... On va se dire qu'il y a. [03:33:59] Speaker C: 20 personnes sur la planète, donc... Ouais, c'est ça. [03:34:01] Speaker D: Enfin, j'exagère, mais... Oui, c'est une toute petite communauté, c'est une salle de classe, quoi. Mais en tout cas, big up à eux, parce qu'ils bossent vraiment comme des fous, et j'adore leur projet, là, maintenant, ils ont construit le truc en live avec encore plus de musiciens, ils sont 5-6 sur scène, maintenant. et ça commence à tourner et tout donc HH si vous aimez le métal je pense que vous allez dire ah putain ça sonne et surtout les riffs de Martin qui sont surpuissants à la guitare donc j'espère que vous allez kiffer dans le tchat et le clip est beau et ça tape. [03:34:32] Speaker B: C'est vraiment très très bien moi j'avoue que j'ai été pareil complètement bloqué j'ai regardé ça je croyais que j'étais en train de m'envoler Très bien, en tout cas, je t'applaudis, merci beaucoup. Applaudissez depuis, s'il vous plaît. [03:34:44] Speaker D: Merci pour l'invitation. [03:34:45] Speaker B: C'était vraiment très très bien, et puis tu nous as fait découvrir des trucs, donc c'est encore mieux. [03:34:49] Speaker D: Vous aussi, merci. [03:34:50] Speaker B: Et tu reviens quand tu veux. Comme on dit à chaque fois, les gens qui viennent ici, c'est la famine, donc t'es dans le coin un jour, t'as envie de boire une bière, t'as envie de juste venir discuter, manger un petit peu de charcuterie italienne. [03:34:59] Speaker D: Merci pour la charcuterie. C'était bon, je vais prendre un doggy bag. [03:35:04] Speaker B: En tout cas, voilà, t'es toujours le bienvenu. [03:35:06] Speaker D: Merci beaucoup pour l'invitation. [03:35:07] Speaker B: Allez, c'est parti, H à H. [03:41:10] Speaker A: Why won't you pray for Je t'ai dit que mon coeur est mort Et mon bébé, oui, elle est morte C'est la même chose, maintenant tu m'embrouilles, maintenant tu m'embrouilles Parce que la même chose, c'est la même chose Dis ce que tu veux de moi J'ai la forme, parce que je suis de retour à la balle. [03:43:55] Speaker B: Vous venez donc d'assister à la diffusion d'un clip charmant, d'un clip qui anima votre soirée, d'un clip que vous avez pu déguster. C'était Monakiss avec Say What You Want. Dites ce que vous voulez. Et Ben justement, tu voulais nous en parler. [03:44:09] Speaker C: Voilà, c'est un petit groupe de Brighton qui sont encore pas connus aussi. C'est très bien. [03:44:14] Speaker B: C'est très cool. [03:44:15] Speaker C: Voilà, ils ont 2900 followers sur Instagram, ce qui n'est pas grand chose. Et je crois à peu près autant d'écoutes sur les placeurs Spotify. Donc je pense que voilà, c'est... [03:44:27] Speaker B: Ils sont en devenir. [03:44:28] Speaker C: Moi je trouve ça super bien, la prod est cool, le son est cool, il y a un petit côté un peu peut-être nirvana, un peu grunge... [03:44:35] Speaker B: J'aime pas nirvana mais... [03:44:38] Speaker C: Il y a un petit côté qui. [03:44:40] Speaker B: M'A fait... alors j'ai pas tout capté mais il y a un petit côté électro aussi... Un petit côté Prodigy... Prodigy ou Pitch Shifter, je sais pas, il y a. [03:44:48] Speaker E: Un truc qui m'a fait penser à. [03:44:49] Speaker B: Ça en surface, attention pas que ça... [03:44:52] Speaker C: Oui, pourquoi pas Pierre, pourquoi pas. [03:44:54] Speaker B: Et puis cette voix aussi. [03:44:56] Speaker C: Oui, pourquoi pas Pierre, pourquoi pas. [03:44:57] Speaker B: J'ai vraiment beaucoup aimé, voilà. Je voulais juste dire quelque chose à toutes les personnes qui étaient là pour Gaël Mektoub. Dans les questions que vous avez posées via la story, il y en a les trois quarts qui ont eu des réponses pendant l'émission, donc c'est pour ça que je me suis permis de ne pas poser de questions. Si vous souhaitez vraiment que je les pose, envoyez-nous un message MP sur Instagram et je lui transmettrai, il sera ravi de répondre, il a dit il n'y a pas de soucis. Voilà, juste pour mettre au clair les choses et que vous ne soyez pas mécontents. Tu voulais dire quelque chose d'autre peut-être ? [03:45:26] Speaker C: Pas du tout, je voulais dire qu'il était très gentil. [03:45:30] Speaker B: Monakis ? Ben non, Gaël. Il est hyper gentil et puis il est cultivé de ouf. Après moi je suis con comme un balai mais le truc c'est que... Et. [03:45:40] Speaker C: Encore il y a des balaïs qui. [03:45:41] Speaker B: Sont... Au moins ils ont des cheveux. [03:45:47] Speaker C: Ils arrivent à éponger plus vite que toi. [03:45:50] Speaker B: Alors ça, ça reste à prouver. Ça dépend de comment on parle. [03:45:54] Speaker C: Je parle pas de la Javel moi. [03:45:57] Speaker B: Je vois quelqu'un là-bas, ça serait pas Ronan Laguedec ? Ah peut-être. Fais un coucou aux caméras. [03:46:02] Speaker C: Ah regarde, tu peux venir t'asseoir là. [03:46:03] Speaker B: Je suis désolé, je me suis permis mais parce que c'est un ami à nous qu'on adore et je pense que c'est important que les gens voient nos amis et qu'ils puissent constater qu'ils ont quand même des têtes de cons. [03:46:12] Speaker C: Mais non ! [03:46:13] Speaker D: Avec accessoirement, c'est vrai qu'on a des amis. [03:46:14] Speaker B: J'envoie un message à ma femme. Qu'est-ce qui m'attend ? Ah oui, pardon. Bon ben alors, sort de la caméra ! [03:46:24] Speaker C: C'est bon, mais non, il était pas là, c'était une doublure. [03:46:26] Speaker B: Oui, on a mis une publicité de lui, pour croire que... Bon bref. En tout cas, c'était très intéressant et j'ai encore des millions de choses à lui poser comme questions. [03:46:36] Speaker C: Mais il va revenir, il va revenir. Peut-être qu'il reviendra avec d'autres personnes, avec qui il fait le... Le projet peut-être. [03:46:41] Speaker B: Exactement. Belle grande famille qui s'est agrandie, de Restless aussi, et je remercie Enjoy The Noise encore une fois pour tout ce qu'il a fait. Je sais que c'est pas terminé parce que l'émission n'est pas terminée, attention, on est déjà en train de parler comme ça, mais ce n'est pas terminé, il faut rester avec nous. T'as vu, je... Ouais ouais, bon alors. [03:46:56] Speaker C: Là c'est trop tard. [03:46:59] Speaker B: C'est des mécanismes que j'essaie de mettre dans ma tête, mais il faut que je fasse des efforts, surtout que ça se mette en place. [03:47:07] Speaker C: Qu'on finisse l'émission maintenant ? [03:47:09] Speaker B: Point d'exclamation Discord pour nous rejoindre sur Discord, point d'exclamation Bang pour nous rejoindre sur Youtube, c'est important de nous suivre sur Youtube, de regarder ce qu'on fait, vous laisser des commentaires si vous aimez et vous n'aimez pas. [03:47:20] Speaker C: Même si vous regardez pas, allez suivre. Parce que là, on a un problème, c'est que sur Instagram, on cartonne. Genre les gens sont là, non mais attendez. [03:47:30] Speaker B: C'est vraiment des connards. [03:47:31] Speaker C: Les gens nous disent qu'on a acheté des followers quoi. Alors que tout le monde nous insulte. [03:47:37] Speaker B: On n'a pas acheté les bons. Vous êtes tous exceptionnels. [03:47:40] Speaker C: On les a achetés mais pas chers. On n'a pas assez de followers sur notre YouTube. Donc allez-y, on sait que ce n'est pas bien de demander, mais faites-le, un petit effort. Oui, oui, c'est bien. [03:47:49] Speaker B: C'est une façon de participer sans donner d'argent. Et j'en profite que si vous voulez donner de l'argent, merci d'ailleurs à Lapin Calypse qui est en course, qui s'est encore abonné. Lapin, mais juste, méga love, tu sais qu'on t'adore et tu en fais tellement. Merci, merci, merci. Et pour ceux qui veulent juste donner un euro ou 50 centimes, ce qui est déjà énorme pour nous, on va pas mentir, vous allez sur tipeee, tipeee avec trois e je crois, .com, slash Restless, que Restless, R-E-S-T-E-L-S-S, et vous pouvez faire un don comme ça, voilà, pour aider l'association. Ça ne va pas dans nos poches, sachez-le, parce que lui il perd beaucoup. [03:48:21] Speaker C: D'Argent et puis... Parce que nos poches n'existent plus. On a été obligé de les vendre pour payer le matos, donc bon voilà. [03:48:28] Speaker B: Et puis Enjoy The Noise, lui, tout simplement, voulait nous offrir un petit peu de beauté avec Dark Tranquillity. [03:48:34] Speaker E: Exactement. Dark Tranquillity, groupe suédois que j'aime énormément. [03:48:38] Speaker B: On dirait une petite souris. [03:48:47] Speaker E: Il écoute en auditeur libre, c'est beau. Dark Tranquillity, groupe suédois que j'aime énormément, un des piliers de la scène death mélodique de Göteborg. [03:49:02] Speaker C: En plus c'est tellement une bonne chanson de Deftones. [03:49:04] Speaker B: Goodborg ! [03:49:07] Speaker D: Je me souviens, tu l'avais faite. [03:49:09] Speaker C: Je l'aime toujours. [03:49:10] Speaker B: Elle est toujours bien. Je sais, j'ai compris, merci, mais si je fais ça, c'est parce que lui, en fait, il vient de te vanner mes jambes méchants. [03:49:16] Speaker E: Non, mais c'est son tube. [03:49:17] Speaker C: Il est tout le temps gentil. [03:49:18] Speaker B: Tu sais pourquoi ? [03:49:19] Speaker C: C'est parce que je suis pas assez gentil avec lui. Je lui prête pas assez de matériel, apparemment. [03:49:24] Speaker E: Non, c'est vrai, il installe même pas son studio pour que je filme dedans et tout. [03:49:27] Speaker B: Qu'est-ce que c'est que cette affaire ? [03:49:31] Speaker E: Non, vraiment pas les bons potes. Mais du coup, Dark Tranquillity, ils vont sortir un album le 16 août, il me semble, qui va s'appeler Endless Signals. Donc, Dark Tranquillity, test mélodique avec gros travail sur les ambiances tout le temps, des claviers qui sont très présents, une musique qui a quelque chose de très beau, très harmonieux et qui n'a pas perdu de sa force avec le temps. C'est un groupe qui sait toujours faire les choses bien, qui est toujours bon, et à la fois sur scène et en studio. Et puis du coup, ils viennent tout juste de sortir un morceau pour annoncer cet album à venir. Et ils vont partir en tournée sur la suite de l'année. Ils vont passer en France en novembre avec Moonspell et Wolfheart. Donc ça va être... Holy shit ! [03:50:18] Speaker B: Le cœur de Lou ! Le cœur de Lou ! Le cœur de Lou ! [03:50:24] Speaker D: Le cœur de Lou ! [03:50:25] Speaker B: Le cœur de Lou ! J'étais sur Moonspace, ça peut dire ça, ça ! C'est pas une cuillère de lune ? Mais... Non ! [03:50:30] Speaker C: Non, c'est une pelle de lune ! [03:50:32] Speaker B: Ah, autant pour moi, je... Vraiment, je... Je me suis perdu ! C'est pas la première fois ! Continue ! On te coupe toujours la parole parce qu'on est des sales cons ! On fait aux hommes et aux femmes d'ailleurs ! Dernière précision ! Et puis aux autres ! [03:50:45] Speaker E: Surtout. Et bah du coup, dernière précision pour la tournée en France, donc ce sera, il me semble, à Paris, à Lyon et à Toulouse qu'ils passeront. [03:50:53] Speaker B: Ah oui, bon ça va, tout le monde aura l'occasion d'aller les voir. [03:50:56] Speaker D: En tout cas, c'est trois villes. [03:50:57] Speaker B: Surtout si vous habitez à Paris, à. [03:50:58] Speaker C: Lyon et à Toulouse, quoi. Ah bah du coup, Bordeaux non plus. Nantes non plus. Bah, Bordeaux c'est pas très loin de. [03:51:04] Speaker B: Toulouse, donc tu peux faire un effort. [03:51:06] Speaker C: Mais Brest ? [03:51:07] Speaker D: De toute façon, vous êtes blindés de. [03:51:07] Speaker B: Fric à Bordeaux, donc ça va, vous pouvez faire un effort. À Brest... Comment se faire des ennemis. [03:51:12] Speaker A: Bon, voilà. [03:51:13] Speaker B: J'adore Bordeaux. [03:51:15] Speaker C: Le vin surtout. [03:51:16] Speaker B: Sans testacheux. Effectivement. Salaud. Si vous en avez des bouteilles gratuites, n'hésitez pas à nous les envoyer. [03:51:23] Speaker D: Sur Tipeee. [03:51:26] Speaker B: Et je ferai pipi. Bon, c'était la plus mauvaise blague du monde. Voilà, ça c'était un effet de style qui a tout loupé. Ronan, merci d'être passé. Ton intervention nous a fait plaisir. [03:51:35] Speaker C: Sans toi, on n'aurait jamais pu faire ça. [03:51:38] Speaker B: Merci Enjoy The Noise pour tout. [03:51:39] Speaker E: Merci, merci mille fois. [03:51:40] Speaker B: Merci Ben parce que tu assures et que c'est grâce à toi que tout existe. [03:51:43] Speaker C: Non, c'est grâce à toi Pierre. [03:51:44] Speaker B: Non non, moi je suis juste là et en fait je dis que de la merde. Pour que les gens après ne comprennent pas que c'était pour que je dise de la merde. Enfin c'est pas, bon bref. Bon courage pour votre semaine, on vous aime fort fort fort, vive le rock'n'roll, et captez, juste gardez en tête que c'est grâce à vous que ce truc existe, que cette émission existe et que cette musique existe. Donc voilà, merci mille fois. Des cœurs, love, bye bye. [03:52:05] Speaker A: Bisous ! Non mais t'es à tort, c'est de la merde ! Our failure to accept what ceases to be And to give up on the idea of self We can fail to meet with our grand ideas Can we grasp a remover from the plan? Here are childhoods and here are nothingness Are we lost? This is the last page Where the story no one else will ever read The last imagination C'est la fin de l'imagination Un dernier coup d'envoi de la vérité Nous refusons d'être rien au lieu de l'obsession Nous sommes perdus car le temps est court Nous avons fait notre chemin pour l'accueillir Et maintenant c'est fini avant qu'il ne s'arrête C'est la dernière page de l'histoire qu'on ne lirea jamais. La dernière imagination. Un dernier dessin de la vérité. Quand chaque cri silencieux est inscrit à la nuit éternelle. C'est la dernière page de l'histoire. La dernière page de l'histoire. C'est la fin ! This is the last page of the story no one else will ever read The last imagination, one final set of truths Whenever silence screams, it's written to the night eternal This is the last imagination Un pour le caillou. [03:55:57] Speaker B: Deux pour le spectacle. Et voilà, c'était mon souvenir. Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant. [03:56:19] Speaker A: Disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. [03:56:22] Speaker B: Spotify, Deezer, Apple, Amazon... N'hésitez pas à vous abonner !

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