Hors Série "HELLFEST '24"

July 05, 2024 04:30:37
Hors Série "HELLFEST '24"
Bang!Bang! RSTLSS
Hors Série "HELLFEST '24"

Jul 05 2024 | 04:30:37

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Show Notes

Avec cet épisode Hors Série HELLFEST version 2024, nous espérons vous faire vivre l'aventure extraordinaire que nous avons vécu. Des rencontres, des rires et beaucoup d'émotions ! Dans l'ordre voilà les invités que nous avons eu :

- LANDMVRKS
- ENTER SHIKARI
- SAINT AGNES
- CHARLINE & ROMAIN
- WHILE SHE SLEEPS
- SORCERER
- BRUTUS
- BAD SITUATION & BAKARED
- PENCEY SLOE
- NOVA TWINS
- NECK DEEP
- EMMANUELL "GIGI" PEDRON (Light designer des QOTSA)
- SIMPLE PLAN
- RIVAL SONS
- ERIC PERRIN du HELLFEST

Alex, Ben & Pierre passent des clips, donnent l’actualité et discutent de ce qui est diffusé avec les BANGERS (auditeurs, viewers de l’émission).

BANG! BANG!, c’est tous les dimanches à 19h. C’est l’émission Metal & alternative rock de RSTLSS en live TWITCH et en VOD sur notre chaine YouTube et en podcast sur toutes les plateformes.

View Full Transcript

Episode Transcript

[00:00:14] Bienvenue à vous toutes et à vous tous, et oui, nous sommes dimanche, il est 19h, c'est notre live Twitch, et ce soir vous allez vivre quelque chose d'extraordinaire puisque nous sommes en direct, enfin en direct non, on n'est pas vraiment en direct, on enregistre. Mais on a enregistré toute cette semaine. Mais on est dimanche quand même. On est dimanche quand même là en ce moment, pour enregistrer ce bonjour, au Hellfest Festival, pour vous offrir aujourd'hui des interviews, des rencontres, des moments de rire, de bonheur, de plaisir. Bonsoir Ben. Bonsoir Pierre. Comment vas-tu ? Très bien et toi ? Très très bien aussi. Bonsoir Alex. Bonsoir. Je fais genre en fait mais il marche pas. Bonsoir. C'est un peu compliqué le matériel. Ce que nous allons faire c'est qu'on va vous balancer tout de suite tout ce qu'il faut et on se retrouve à la fin de cette émission pour vous dire notre impression du festival globalement. D'accord ? Allez c'est parti. [00:02:02] All my senses are riding to the point where I can't move at all I try to scream but there's no one here I tell myself that's irrational Whatever I do, it gets the best of me I can feel the waves crashing down on me J'ai trop pensé J'ai cherché un remplacement Pour m'abandonner Je suis perdu dans l'ombre Qui contrôle ma vie plus vite que je peux C'est la fin du jeu. [00:04:13] c'est bon encore une fois au Hellfest Festival pour Bang Bang le meilleur de l'alternative en live Twitch tous les dimanche soir à partir de 19h et nous recevons maintenant des français qu'on aime énormément des marseillais en plus pour moi c'est magnifique les Landmarks bonsoir messieurs bonsoir merci de nous accueillir alors t'es d'où de Marseille ? je suis de Malmor de Provence Je suis sûr que tu ne sais même pas où c'est. C'est vraiment de Marseille ou pas ? C'est juste au-dessus d'Aix-en-Provence, entre Aix-en-Provence et Avignon, sur la National 7, le long de la Durance. Ok, on n'est pas loin du tout. C'est comme ça que tout le monde est ravi de le savoir. [00:05:16] Moi je voulais. On peut le placer sur la carte maintenant. Bon, vous êtes ici au Hellfest Festival parce que vous remplacez les Bad Omens. Exact. C'est arrivé comme ça ? On vous a demandé directement ? Ouais. Je crois bien que c'est Anthony qui s'occupe de nous pour le live, qui a reçu directement un appel. [00:05:36] Je sais dire, si je dis pas de bêtises, c'est Ben Barbeau directement qui a envoyé le mail. En fait, notre producteur Booker qui était en contact, il était en pourparler pour qu'on joue l'année prochaine. Ah oui, ça s'accélérait. Il était en pourparler pour le booking, pour le futur du groupe, pour l'année prochaine ou l'année d'après, bref, je sais pas. Il était en pourparler. [00:05:59] Et il nous a pas forcément tenu au courant de ça, il faisait son travail. Et puis le lendemain, on le rappelle pour lui dire qu'en fait ils sont pas dispo cette année là, on a besoin de remplacer Bad Omens sur le qui-vive. [00:06:14] Donc il nous a appelé, il nous a demandé si on voulait et on a dit oui. [00:06:19] Parce que ça se refuse pas. Non, les cons, ils ont dit oui en plus. Oh non. Non mais c'est clair, ça se refuse pas. Vous êtes à un horaire de ouf sur la mainstage. Incroyable. Vous avez remplacé le groupe le plus hype du moment. [00:06:30] Exact. C'est quelque chose, ouais. On sait pas trop... J'ai pas plus d'explications. [00:06:37] Non mais ce que je veux dire c'est que ça doit vous stresser un petit peu j'imagine quand même. Moi j'en ai parlé à tout le monde, j'ai dit il faut assumer cette place. On remplace un gros groupe qui est plus gros que nous. [00:06:49] Clairement, il faut l'assumer. Après vous avez un niveau qui devient international quand même, donc il n'y a pas de quoi rougir. [00:06:56] Mais ça reste, Bad Omenz a une plus grosse notoriété de toute façon. Oui, Bad Omenz, ils sont au top du Metalcore actuellement et donc ils ont la prestation qui va avec aussi. [00:07:09] ils ont l'équipe qui va avec, ils ont le show qui va avec, donc c'est plus nous on est assez confiant, on sort de tournées européennes, on a fait 35 dates, on est assez confiant sur ce qu'on peut proposer, sur notre prestation personnelle, après il faut assumer une mainstage de Lufthansa. C'est surtout ça oui, quand je dis assumer, musicalement nous on va faire ce qu'on sait faire, comme ils te disent, ça fait 30 jours qu'on fait ça pendant 30 jours d'affilée, on est prêt, c'était visuellement techniquement, il faut ajouter le show. Une fois qu'on a dit oui, tout à coup, le oui engendre un million de choses derrière. Oui, parce que du coup, la préparation d'un show comme ça, même si vous faites des grandes scènes quand même, là, vous passez sur une très grande scène. Ça représente combien de jours, d'heures, de points de vie perdus ? Nous, ça va. On a eu la chance que notre gars Anthony nous a dit écoutez les gars, parce qu'en ce moment, on est sur la composition de l'album. [00:08:04] concentré sur la composition, on était en résidence d'ailleurs de Songwriting, et on lui a dit ok, c'est un oui pour nous, sauf que trois semaines pour préparer ça, c'est l'enfer sur terre. [00:08:17] Il a fallu mobiliser dix personnes d'un coup, former une équipe pour créer le contenu, créer les visuels, pour créer la scénographie, les espaces où il y aura la batterie, etc. Donc tout ça, on s'est dit mais nous on peut pas gérer ça tout en même temps, tout seul, de toute façon c'est pas dans nos compétences de base. Alors on a donné les envies artistiques, nous on s'est dit voilà artistiquement, visuellement, on veut que ça rende des choses comme ci, comme ça, comme ça. Et ensuite il fallait trouver les bonnes personnes pour concrétiser le tout. Les personnes qui vous correspondent en plus, les gens qui sauraient faire quelque chose pour vous. C'est ça, et en trois semaines, T'as pas le temps de te louper quoi. Et puis c'est des personnes qui bossent déjà sur des shows qui vont peut-être jouer ce week-end. [00:08:56] En plus, c'est des mecs du milieu, ils bossent sur quelques trucs, il fallait qu'ils soient dispo, tu vois l'équipe, tout le monde fallait qu'ils soient disponibles, c'est pas évident. Oui c'est ça, c'est trouver des gars qui ont trois semaines pour te faire un show d'une heure en vidéo et qui ont le temps de ça quoi, il faut qu'ils aient le temps. Et ils nous ont dit, l'équipe nous a dit, les gars, on s'occupe de tout, on vous fait relais avec toutes nos créas pour que vous validiez, pour que vous nous aiguillez et nous on s'occupe vraiment de tout le reste, de tout l'orga, concentrez-vous sur votre songwriting et ça a été le cas. [00:09:23] Très content de ça. On a réussi à continuer à composer pendant ce temps-là parce qu'on a besoin de ce temps-là aussi, il faut que notre album avance. En fait ça entre les deux concerts, on était il y a une semaine ou deux en festival, on est arrivé en studio jusqu'à partir pour le Hellfest. Ouais, et ils se sont bien occupés de nous et voilà, en fait, on va voir le résultat ce soir. Les gens vont être contents parce que ça marche. Je peux vous assurer qu'il y a pas mal de monde en plus qui ont dit c'est bien mieux Lendemars qu'Aubadeau. [00:09:49] C'est gentil. [00:09:52] C'est pas le même style en tout cas. Non, c'est pas le même style en plus. Maintenant que vous êtes grand comme ça, vous avez vu quand même des tonnes de pays, vous avez fait le tour du monde quasiment. [00:10:02] On a fait une bonne partie en tout cas. C'est quoi le pays qui vous a le plus marqué ? C'est quoi l'expérience qui a été la plus folle ? Moi c'est le Japon. Ouais ouais, inoubliable. [00:10:16] Pourquoi pour vous le swap de la culture ou parce que le prix est extraordinaire ? Déjà, en vrai c'est quand même très différent. Bon après, fan de Japon, moi de base, donc c'est sûr que ça m'a fait un petit effet, mais je pense que... On était tous d'accord, ça nous a mis vraiment tous d'accord. Le Japon c'était il y a un petit moment déjà, c'était à 5 ans. Les Etats-Unis ça nous a fait... Oui c'est ça, en fait j'ai envie de te dire, là on a fait l'Australie aussi en début d'année, c'était des vacances incroyables. On avait l'impression d'être en vacances et de jouer le soir, Les images elles sont folles en plus. C'est trop beau. Les États-Unis c'est quelque chose. C'est l'oncle Sam. [00:10:54] C'est le rock. En fait, dans ces pays-là, il y a une grosse culture rock. Vous vous sentez plus compris là-bas ? Ouais. [00:11:05] On peut se faire reconnaître dans une station service. Oui, c'est arrivé. C'est ce qu'il y a de plus rare en France. On avait eu cette discussion, je ne sais pas, n'importe quel jour, un jour off, on se dit, tout ce qu'on aime, toute la culture qu'on a depuis ado, elle est là-bas. Elle vient de là. On se disait, c'est là-bas que tu trouves tel fringue, tel truc, ça part de là-bas. [00:11:31] L'anecdote sur les figurines pop de Blink. Il y a un gros coffret Blink en France introuvable. On l'a trouvé à Walmart, c'est l'équivalent de ton casino au champ. [00:11:41] Comme ça, il y a ça et après on a dit, what ? Obligé, on l'a acheté. Et tu te dis, ben ouais, là-bas, c'est normal. Oui, ils ont cette culture-là. La culture, c'est pas la même. Leurs idoles sont souvent des rockstars. [00:11:53] Alors en France, on l'a aussi. De plus en plus, en tout cas, je trouve. Je trouve que c'est beau à voir, d'ailleurs. Mais ils ont de l'avance. Donc du coup, il y a une vibe. Et puis tu le vois dans les films, les trucs. [00:12:09] C'est un beau truc. Mais c'est vrai que niveau choc culturel, le Japon quoi. Ouais, c'est sûr, c'est un autre monde. Les codes ne sont pas les mêmes. Ah non, pas du tout. La propreté non plus. Juste avant de vous laisser, parce que vous avez plein de choses à faire, est-ce que vous avez un clip qu'on pourrait passer là, qui vous vient comme ça à l'esprit, qui pourrait représenter quelque chose de fort pour vous ? Vas-y, toi d'abord. Je continue de réfléchir à ça. Pour l'instant, comme on disait juste avant, le truc qui m'a le plus marqué, c'était le live in Texas de Linkin Park. Donc, c'est pas vraiment un clip. C'est un DVD live. Oui, c'est un DVD live. Ah oui, tu peux sortir n'importe quelle chanson. Ça m'a marqué à vie. Je le regarde encore. C'est le CD que j'ai eu à Noël en même temps que ma chaîne E-Fee. Je l'ai poncé de loin en large. et regarder aussi. Pour moi ce serait ça, n'importe quelle chanson. Moi je pense que c'est un clip de Marilyn Monson, je sais plus lequel malheureusement, je pense Je pense que c'est sur l'album The Golden Age of Grotesque. Mais je ne suis pas sûr. Il ressemble à quoi ? Peut-être que c'était avant. En fait, j'étais tout petit. J'avais, je pense, huit ans. Ah ouais, le choc. Malgré que tu aies huit ans, ce n'est peut-être pas le cas. Ce n'était pas voulu. Ce n'était pas fait exprès. C'était peut-être sur Antichrist Superstar, en vrai. Donc, c'est bien avant. [00:13:35] J'ai vu ça à la télé, j'étais chez un copain, on matait Pokémon là. Et puis d'un coup, son père change de chaîne, tu vois. Et il tombe d'après moi sur MTV. Pas tout le monde avait MTV à la maison, très peu d'ailleurs. Il tombe sur MTV et il y a Manson qui passe. Et avec mon pote, on avait 8 piges, on est hallucinés comme ça. Qui c'est lui ? Qu'est-ce qui se passe ? Fin de l'histoire. Ça me reste en tête comme ça. [00:14:00] Et je pense cinq, six ans plus tard, je tombe sur un magazine dans un kiosque où il y avait la tête de Marilyn Monson en gros comme ça. Et ça a fait un espèce de déclencheur de ouf, j'ai halluciné. Même quand j'y pense encore, je connais, je sais qui c'est lui et je veux ce magazine. Maintenant, je retourne voir ma mère, je lui dis j'ai besoin de, je ne sais pas si c'était en euros. Désolé maman. Je lui dis maman, ne pose pas de questions. Quand tu es gosse, tu te demandes tout le temps des thunes, on te dit tout le temps non. Là, la Sentier, elle n'a pas branché. Elle a fait ok, prends-les, on est en vacances, tu pourras te lire ton magazine, vas-y. [00:14:34] Et c'était en Rokuhan où il y avait Marilyn Manson en gros. Et c'est là que j'ai découvert le métal en fait. C'est à ce moment-là que j'ai eu le premier sampler. Il y avait Linkin Park, il y avait Manson, il y avait machin. Et c'est à partir de là. Donc je dois pas mal de trucs au clip, je crois, à ce clip-là. Et je pourrais pas redire lequel exactement. On peut mettre... On peut mettre la première chanson de... Beautiful People ? On peut mettre Beautiful People, ça ira très bien. Ça ira très bien. Je sais pas, je propose ça moi. On est tous d'accord. Mets-t'en Beautiful People, c'est très bien. [00:15:03] En tout cas, bravo à vous, vraiment bravo. Bonne fierté française, en plus Marseille, moi je suis très très content. Bonne continuation et à ce soir. [00:18:46] Comment allez-vous aujourd'hui ? Est-ce que vous êtes heureux d'être ici ? Qu'est-ce que représente le Hellfest pour vous ? Qu'est-ce que le HealthFest vous représente et comment vous vous sentez aujourd'hui? Oui, je me sens très bien. Je me suis réveillé ce matin et la première chose que j'ai faite, c'est d'aller faire un tour de l'endroit où se trouve le festival. C'est un peu comme aucun autre festival que je suis allé. C'est absolument fou. [00:19:35] Quand vous pensez à Hellfest, ce n'est pas ce que j'imaginais dans ma tête. C'est un festival extrêmement plaisant. [00:19:49] Je vais poser une question par rapport à vos habitudes aussi. Vous êtes un groupe qu'on adore, qu'on vous suit depuis toujours. Vous avez toujours eu un message fort, des messages forts, multiples, très intelligents sur la santé mentale, sur l'écologie. Est-ce que vous avez envie que les gens aient une prise de conscience des choses ? Nous vous suivons depuis longtemps et l'une des choses qui est vraiment forte avec vous, c'est les messages que vous mettez devant les gens sur la santé mentale, l'environnement, tout ça. Est-ce que c'est quelque chose d'important d'entrer dans votre musique ? Oui, je pense que c'est naturel d'écrire sur des sujets que tu te sens passionné. C'est comme l'advice de l'école classique pour écrire sur ce que tu sais, ou au moins sur ce que tu es passionné. Pour nous, on a grandi en écoutant du punk hardcore, donc si on va être dans une bande qui tourne sur scène, C'est comme les chiens sans tête. Cette énergie doit être réelle. Il y a beaucoup de crises incroyables dans le monde que nous vivons en ce moment. C'est important pour nous d'utiliser l'art pour commencer les discussions. C'est probablement le plus... Musique, art, comédie, ce sont tous des bons moyens pour... [00:21:18] C'est une façon d'introduire des sujets difficiles. Cela permet une conversation plus lisse que les autres formes. [00:21:26] Le débat, par exemple, transforme l'art de la conversation en compétition, ce qui est assez stupide, si vous voulez réussir. [00:21:39] Est-ce que l'art apporte cette émotion dont on a besoin pour prendre conscience des choses ? Est-ce que l'art apporte cette émotion dont on a besoin pour prendre conscience des choses ? Oui, je suppose que c'est assez empuyant, parce que tout le monde peut être un artiste, les humains sont créatifs par leur design, donc ça vous fait penser que vous pouvez créer quelque chose qui s'adresse à ce sujet. [00:22:11] et ça vous donne un sens de pouvoir, une capacité à former ou à introduire une conversation, ce qui est vraiment important. Parce que, au-delà de ça, comment es-tu capable d'être un politicien ? Et même là, c'est difficile de faire des changements durables quand tu es un politicien, parce que tout le monde pense en 4 ou 5 ans, et tu as tous les problèmes qui sont impliqués dans la politique moderne. Oui, donc je pense que l'art est un bon outil pour présenter des sujets plus importants qui ne seraient pas normalement une partie d'une conversation quotidienne. Et de traiter de tout ça, ça ne vous rend pas anxieux ? Ou peut-être que vous l'étiez déjà à la base ? Ça ne vous rend pas anxieux d'avoir cette responsabilité ? Ou peut-être que vous étiez déjà anxieux avant ? Je ne sais pas, je pense que c'est juste... Ça ressemble à un impératif maintenant. [00:23:21] Et vous traitez ces sujets rudes, de durs sujets, mais par contre quand on écoute votre musique, c'est quand même la fête, c'est la joie, vous transmettez quelque chose d'ultra positif. [00:23:33] Mais la façon dont vous transmettez ces messages, c'est toujours super positif, toujours super amusant, et quand on vous voit sur scène, c'est amusant, c'est un bon moment où je veux danser. Est-ce que c'est une façon de transmettre ce message ? Des sujets sombres, mis en scène d'une manière amusante et positive, je suppose, n'est-ce pas ? Une cuillère de médicaments... Une cuillère de sucre ? Non, du sucre, oui, oui ! Juste force-faire les médicaments ! Musicalement, il y a quand même ça. [00:24:03] Quand je vous ai vus au Trianon à Paris, c'était la teuf. Les gens étaient hyper heureux. Vous donnez du bonheur alors que le sujet est dur. Au Trianon à Paris, c'était juste amusant et une grande fête. Vous donnez aux gens un moment positif, mais avec des sujets très importants. Oui, c'est... [00:24:28] Ce que nous essayons de faire, c'est de créer un espace qui reflète le monde que nous voulons créer. Nous voulons créer un espace qui est d'abord et surtout à propos de la communauté, des gens qui se soutiennent l'un à l'autre, des gens qui sont créatifs ensemble. [00:24:51] Oui, je pense que l'une des choses que vous dites souvent sur scène, c'est que la communauté que vous ressentez à un festival, par exemple, ou à un venue, à un de nos shows, c'est la sensibilité qui doit être prise à l'étranger. C'est cette positivité, ce sentiment de communauté, quand vous êtes à l'extérieur de ces endroits, que vous ne ressentez plus. [00:25:20] Désolé, je ne sais pas combien de temps tu veux que je ramble sur la philosophie. Je pense que la musique live en particulier nous rappelle, parce que nous vivons la même chose ensemble, et avec la musique, c'est une sorte de dictature. Ça va te faire ressentir une chose assez similaire à la personne à côté de toi. La musique fait juste ça. Donc il nous rappelle qu'on est tous vraiment similaires. Par exemple, quelqu'un joue un morceau de musique qui est très triste et mouvant, et nous allons tous le ressentir. Et nous dirons que nous sommes exactement les mêmes. Toutes ces divisions que nous créons dans le monde, elles s'éloignent et s'éloignent. [00:26:02] Et c'est une belle preuve du vivre ensemble. [00:26:22] C'est une preuve d'unité, d'être capable de vivre ensemble. Tout le monde ensemble. [00:26:26] Absolument, oui. C'est important. Très joli pas de danse aussi. On remarque que tu as fait des cours de danse. Très joli pas de danse. As-tu pris des cours ? Non, parfois mes jambes font des choses que je ne leur dis pas de faire. Je ne sais pas. C'est bizarre. J'étais dans le balcon et je me disais, c'est cool. C'est comme ça. [00:26:52] Au final, ce groupe a quand même une hypersensibilité et cette musique est là aussi pour ne pas s'effondrer. C'est ce que j'ai cru comprendre dans toutes les réponses qui ont été données. Est-ce que ça a toujours été quelque chose d'important pour vous, quelque soit l'époque, même avant la musique ? Peut-être qu'à l'école vous étiez délégué des classes ? Peut-être cette volonté d'attirer les gens avec vous et d'essayer de construire un meilleur monde, est-ce quelque chose que vous aviez avant de commencer la musique, ou quelque chose qui s'est développé à travers la musique ? Peut-être que vous étiez des représentants de classe à l'école ? Je ne sais pas, en essayant de pousser vos collègues ensemble. Je veux juste savoir. [00:27:30] Je ne pense pas. Dans l'école primaire, Rao était très populaire. Tu as remarqué qu'il a toujours fait les meilleurs jeux. Les gens le suivaient car il faisait les meilleurs jeux. Peut-être... [00:27:47] Ce n'était pas jusqu'à ce qu'on a découvert les difficultés de notre communauté locale. On s'est dit qu'on devait écrire et qu'on devait s'occuper de ça. C'est par la musique qu'a évolué et que l'on a transformé. [00:28:07] Parce que je ne me souviens pas de vouloir sauver le monde quand j'étais enfant. Même si il y a cette ligne dans System Meltdown où je parle de me dresser. C'est drôle, quand tu es enfant, tu te dresses comme des choses qui, essentiellement, aident l'humanité. Je me dresse comme... Je ne me souviens pas de l'ordre, mais c'est comme Docteur, Fireman, Astronaut, toutes ces choses qui... J'espère que tu te souviens de l'ordre plus tard, parce qu'on est en train de jouer. Oui, on est en train de jouer. Il s'était dressé comme un mermaide. [00:28:33] C'est quand même très beau. Merci. Justement, on parle un petit peu de cette enfance. À quel moment vous avez rencontré les musiques alternatives ? Vous vous souvenez de cette première fois où vous avez entendu une musique... [00:28:49] En parlant d'enfance, vous vous rappelez de la première fois que vous avez rencontré de la musique lourde ou d'une musique extrême ou d'une musique alternative avec vos parents, vos amis, comment ça s'est passé ? En cachette ? En secret peut-être. De la musique lourde. [00:29:08] Il y a plein de choses. Je me souviens d'avoir été envoyé un album Slipknot par Mike Bowles. J'avais un groupe d'amitié et quelques gens de ce groupe étaient vraiment en train de mettre de l'équipement et des trucs comme ça. Je me souviens d'entendre ça et je me disais, wow, qu'est-ce que c'est que ça ? Parce que nous avons grandi comme des enfants de Britpop, Oasis, Blur, Stereophonics, etc. [00:29:35] Découvrir Heavy Music a été un coup de poing dans le visage. C'était intéressant. Je pense que c'était plus notre scène locale que rien d'autre. Oui, je pense que jouer dans cette bande... [00:29:52] Ça m'a amené à faire de la musique plus lourde que si je n'avais jamais rencontré ces gars-là. Ça vous empêche d'aller dans des mondes différents. Oui, tu as raison. Tandis que tu étais dans un club d'enfants locaux qui mettait des shows. Tu as été introduit à du métal, du ska, du punk. Il y avait tellement de choses là-dedans qu'une fois que tu t'es rendu compte que c'était plus grand que ce que j'ai été introduit jusqu'ici, c'était une chose très excitante. [00:30:22] Je pense qu'avant tout ce que j'ai parlé, je me souviens d'être... Je crois que c'était Rob dans notre groupe, notre drameur, qui a reçu un album de Rage Against The Machine. Je ne me souviens pas lequel, peut-être le deuxième. Je me souviens de l'écouter et d'être étonné par Zach. de délivery, de fureur et de passion. Et vous savez, j'avais 14 ans, donc je n'avais aucune idée de la politique sud-américaine, ou de n'importe quoi, de n'importe quelle intricatie qu'il parlait. Mais je me souviens juste d'être comme, qu'importe ce que c'est, signez-moi. Il y a tellement de rage dans ça, et j'ai immédiatement été converti dans l'alternative monde, je pense. Mais oui. C'est une belle histoire, désolé. [00:31:15] En tout cas, merci beaucoup messieurs. Je voulais juste vous féliciter aussi, parce que dans votre public, il y a des gens qui sont vieux, il y a des gens qui sont jeunes. Et encore une fois, il y a une unité. Donc bravo, je voulais vous féliciter pour tout ce que vous faites. Votre musique est extraordinaire. Merci beaucoup, les gars. Et encore une fois, c'est complètement fou de voir qu'il y a des enfants dans votre show, des parents dans votre show, peut-être des grands-parents dans votre show. Et on ressent vraiment cette unité quand on voit Antoshkari. Donc merci beaucoup, les gars. Excellent. Merci beaucoup d'avoir reçu nous. Et à très bientôt. À la prochaine. À la prochaine. [00:31:56] C'est parti ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Tu te souviens de ma vie d'avant ? C'est la fin de la vie ! Oh, oh, l'air est si froid, et la tête si brise. Qu'est-ce que tu as fait ? Tu n'as rien fait, mais tu n'as pas l'intention, et la vie est une pretension. [00:33:41] C'est parti ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Comment allez-vous ? C'est génial ! On a juste joué notre show à Hellfest ce matin sur la scène principale, et ça s'est vraiment bien passé. On a commencé à 10h30, donc on s'est dit qu'il y aurait probablement quelques centaines de personnes, mais on a marché sur scène, on s'est bien réunis, c'était génial. Si vous avez déjà joué un show et vu un mur de mort à midi, c'est un bon jour ! Donc on a un bon jour ! On vous a vu à Paris aux Étoiles, on en parlait un petit peu hors antenne, et donc ici au Hellfest, sur la mainstage, toujours avec une énergie hallucinante, et surtout communicative, donc déjà je tenais à vous féliciter pour cette force que vous avez. Si il y a une chose qui sort de votre défilé, c'est l'énergie que vous fournissez, et ça peut être à Les Étoiles, à Paris, dans une petite venue, mais aussi ici, au festival. Donc merci pour cette énergie que vous fournissez. Ça vient de l'émotion sincère dans les chansons. Kitty et moi écrivons ensemble. Elle est la chanteuse principale, mais nous travaillons ensemble. Nous essayons toujours d'être aussi honnêtes et authentiques que possible. Quand vous écrivez des chansons qui ont une vraie émotion, quand vous les jouez, cette émotion revient en vous. [00:37:09] Tu ne peux pas m'aider, mais tu le ressens à nouveau. Et c'est ça qui énerve. C'est là que vient le chaos. Et puis tu vois les visages des gens et ils se sentent les mêmes. Et c'est juste un cercle vicieux. Et c'est incroyable. À la fin de la nuit, tout le monde est heureux. Je pense aussi qu'on traite chaque... être dans une bande c'est très difficile et il y a beaucoup de merde qu'il faut traverser. Jouer des shows c'est l'une des meilleures choses et on traite chaque show de la même manière. Donc que ce soit un club petit ou un festival de mainstage, On a tout mis dedans. Parce que finalement, tu fais ça pour les gens. Et c'est les mêmes gens qui sont à Les Étoiles, à Paris, qui sont ici aujourd'hui. Tu fais ça pour eux. Donc je pense que donner plus que tout n'est pas respectueux de l'art et de l'audience. Nous avons trop de respect pour nous, pour nous-mêmes en tant qu'un groupe et pour l'audience qui est venu nous voir pour nous donner quelque chose d'autre que notre commité total. Et vous vous sentez à l'aise plutôt, parce que quand même vous donnez cette énergie, vous vous sentez plus à l'aise dans une petite salle avec moins de monde ? Ou même s'il y a du monde, ça va, vous vous assurez ou vous dites vous n'avez pas de stress ? Est-ce que vous vous sentez plus ou moins à l'aise en jouant dans un club ou à l'entraînement ? Est-ce que c'est la même chose ou est-ce qu'il y a une autre ambiance pour vous ? C'est la même chose vraiment, c'est un défilé. On est en train de faire la chose la plus cool possible, c'est de jouer notre musique aux gens qui sont là pour vous voir. Donc oui, qu'il s'agisse d'entraînement ou de venue, pour moi c'est la même chose. Oui, je pense que c'est ça. Je suis toujours un peu plus nerveux à l'entraînement. Nous sommes un peu ambitieux avec notre défilé, en ce qui concerne notre très petit budget. [00:39:02] Nous n'avons pas beaucoup d'argent. Notre équipement est toujours en colère. Nous le traitons vraiment mal. Donc mon plus grand souci est toujours l'équipement et la technologie. Je crois que nous pouvons jouer. Il y a toujours quelque chose qui ne marche pas. Et à un festival, vous avez environ cinq minutes. [00:39:36] En même temps c'est ce qui fait votre force, vous êtes pur, c'est punk, c'est direct, c'est quelque chose qui envoie, c'est un vrai groupe quoi, c'est pas comme le Metalcore. [00:39:45] La façon dont vous jouez la musique est très intense, très directe, et vous pouvez vraiment ressentir que c'est une bande de rock. Comme Pierre l'a dit, ce n'est pas la vie d'une bande d'Ableton de Metalcore. La musique que nous aimons est authentique, directe. [00:40:02] C'est un peu une attitude punk. On aimerait faire un spectacle, mais on n'est pas là pour créer un théâtre. Ce n'est pas comme un spectacle télé. On veut créer un monde et un environnement où les gens puissent ressentir l'émotion des chansons. [00:40:22] Aujourd'hui, nous avons créé des visuels et des projections. Parce que quand tu joues au milieu de la journée, les lumières ressemblent à de la merde. Mais j'aime les lumières. Quand je vais à la salle de bain, j'aime les bonnes lumières. J'ai pensé que les lumières allaient être mauvaises ici. Mais nous avons un énorme écran derrière nous. Donc je suis resté chez moi et j'ai fait quelque chose qui va remplacer les lumières. Parce que je sais ce que je veux que les gens ressentent. Je pense que c'est à propos de l'utilisation de la technologie pour exprimer de plus en plus d'émotions et de ne pas la laisser s'éloigner de l'expression d'émotions. [00:41:01] On n'est pas contre l'utilisation de la technologie, des tracks, des choses comme ça, mais c'est à propos de l'utilisation d'une manière qui channele plus d'émotions. Notre groupe préféré c'est Nine Inch Nails, on est un masterpiece. Avec Nine Inch Nails, Il y a des énormes quantités de technologie, mais essentiellement, c'est une seule personne, de la musique vraiment honnête, et un vocal qui est raw, excitant et viscéral. Et tu vas voir Nine Inch Nails en live, et tu vois l'émotion, l'esprit et l'honnêteté, et toute la technologie est là pour aider à l'améliorer, et c'est parfait. [00:41:38] Et je vais te poser une question à toi, mais d'être sur le devant de la scène en tant que chanteuse, est-ce que c'est facile ou pas ? Parce que souvent, on dit qu'on est à nu devant le public. Des fois, on peut être timide. Tu as dit tout à l'heure que tu avais la force de, mais... [00:41:52] Être la chanteuse d'entrée, la chanteuse d'entrée féminine à l'Hellfest, être devant la scène, et comme on dit en France, être naquée devant la scène, parce que tu es le leader de la bande, comment as-tu réussi à obtenir l'énergie et le ressenti et la force, comme tu l'as dit, pour aller devant toutes ces personnes et transmettre ta musique et tes émotions ? Oui, j'ai une très bonne bande. Elles sont incroyables. Elles me soutiennent. Je ne sais jamais vraiment ce que je vais faire. Je ne planifie pas vraiment où je vais être sur scène, ce que je vais faire. Je ne planifie pas vraiment ça, parce que j'aime vraiment la spontanéité de ce qui peut se passer. Et j'ai une bande qui me suit partout où je vais, donc c'est vraiment important. [00:42:36] Oui, je ne sais pas. J'aime cette phrase d'être naqué, parce qu'émotionnellement, il y a une vulnérabilité dans la musique. Et aussi, c'est effrayant de voir tout le monde te regarder. Mais quand il y a quatre d'entre vous, et que vous avez confiance en l'un l'autre, et que vous savez que vous avez tous travaillé le plus dur possible, et que vous avez tous essayé honnêtement de faire de votre mieux, si quelque chose ne va pas, nous descendons ensemble. Tu sais, c'est une équipe. Et après on va boire une bière, pleurer, rire, ensemble. Et quand tu sais que tu as ça, tu peux faire n'importe quoi. Et tu es une famille. Alors tu n'es pas naquée. D'accord. Ensemble. Ensemble. C'est ça le but. Ensemble. C'est mieux que d'être seul naqué. [00:43:27] Ce qui est aussi incroyable, c'est que justement, je parle d'énergie, mais il y a aussi un sourire, vous êtes là, on vous voit, vous êtes généreux, autant dans cette force, cette rage peut-être, je ne sais pas s'il y a de la rage, mais il y a un sourire aussi, c'est un mélange qui est très particulier. Il y a aussi une chose, c'est l'énergie, mais il y a aussi le sourire, le plaisir, et c'est vraiment une partie importante de votre musique et de vos émotions, n'est-ce pas ? J'ai toujours dit à moi-même, ne souriez pas Kitty, soyez intense et en colère. J'en suis en ce moment, mais je ne peux pas l'aider. Quand je vois quelqu'un chanter nos chansons ou porter un T-shirt, J'ai des douleurs. Je ne peux pas décrire ce que c'est comme. Je ne peux pas aider à rire. Et aussi, je pense que la musique rock est vraiment amusante. C'est une grande partie de ce qu'est le rock et le metal. C'est tellement amusant. [00:44:22] Le chaos que vous pouvez créer en tant que musicien sur scène, c'est incroyable et excitant. Vous vous sentez comme un maniaque, comme un rire maniaque, comme le rire de Joker ou quelque chose comme ça. C'est comme si vous aviez du plaisir, mais il y a ce côté sombre, et c'est très sain de laisser cette partie de vous sortir. Et puis, comme on l'a dit, nous quatre ensemble, tu fais ce que tu as vraiment travaillé dur pour faire, et tu es vulnérable ensemble. Et ce n'est pas très souvent dans ta vie que tu réussis à faire ces choses. Et donc quand tu les as, tu te sens tellement fier d'un autre. Vous êtes un médicament. [00:45:27] Un bon ! Totalement ! Totalement ! Pouvez-vous vous rappeler votre première rencontre avec de la musique lourde, extrême ou alternative ? Vos parents peut-être ? Vos frères et soeurs ? J'ai un frère plus vieux, et il est très cool, mais... Il n'a pas regardé ça, c'est pour ça. Il avait une amie qui était très cool, et... [00:46:05] J'ai pris un coup de foudre et j'ai pensé qu'elle était incroyable. Et elle m'a brûlé un CD. Il y avait du Slipknot, du System of a Down, beaucoup de métal de l'année 2000, ce qui était populaire quand j'étais jeune. Et j'avais un CD Walkman et je l'ai écouté à l'école. Je me souviens de l'avoir mis dans le CD. Et j'allais adorer tout ce que c'était parce que c'était vraiment cool. Mais je me souviens de marcher à l'école et être... [00:46:34] Je me suis dit, putain, c'est fou ! Et j'étais vraiment attirée. C'est tellement une urgence d'adrénaline quand tu découvres cette musique. J'aimais la musique rock, mes parents, mon père était dans la musique pop des années 80, avec un peu de rock, et j'ai toujours préféré quelque chose qui était plus minor, plus sombre. [00:46:55] Je ne savais jamais ce que j'aimais. Quand j'ai entendu Metallica, j'ai été étonné. Quand j'ai entendu le groupe White Zombie et qu'ils avaient fait l'album Astro Creep 2000, Je l'ai lu dans le magasin de Kerrang, j'ai vu la photo et j'ai dit « ça a l'air bien, je l'ai acheté, je l'ai mis sur » et je me suis dit « ça c'est le mien ! » J'ai répondu tellement à ça qu'ils avaient créé un monde entier. Et même s'ils ne sont pas des chansons émotionnelles comme White Zombie, c'est juste un chaos, j'ai adoré le fait qu'ils aient fait l'effort de créer un monde entier. Et quand vous étiez dedans, vous étiez dedans. Et pour moi, c'était un moment magique et je ne l'oublierai jamais. Oui, l'aspect visuel du genre métal est très important. Oui, je pense que c'est vrai. Quand tu es dans un spectacle, tu veux l'entendre et le voir. [00:47:56] et dépendant de si vous regardez un vidéo, écoutez un CD ou regardez un concert, chaque chose a un autre équilibre entre le visuel et l'audio. Et en tant qu'orchestre, c'est une autre opportunité pour nous d'expandir notre monde. Donc si les gens regardent quelque chose, nous voulons leur donner quelque chose à regarder qui représente les lyriques et le sentiment de la musique. [00:48:21] C'est marrant parce que j'ai l'impression que vous avez digéré justement quand vous étiez plus jeune cette énergie qui vous a peut-être soulagé de quelque chose et que là vous êtes en train de le retransmettre comme par respect par cette musique. [00:48:35] On dirait que vous avez pris toute cette énergie de vos années d'adolescence et vous essayez de les traduire et de les donner à votre public maintenant. Vous avez dégusté toute cette haine, toutes ces actes d'adolescence, et vous les donnez à la foule. C'est le parfait assessment. Oui, vous avez répondu à votre propre question, et tout ce que nous pouvons dire, c'est oui. Oui. [00:49:05] Merci beaucoup les gars, merci pour votre défilé et on se sent bien quand on sort de votre défilé, on se sent juste bien. Merci beaucoup, merveilleux interview. Merci. Très bien, merci. [00:49:34] Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Rock is the lady, try not to kill her ! C'est pas moi, c'est pas vous, c'est pas vous, c'est pas vous, c'est pas vous Bonsoir et bienvenue dans Bang Bang, spécial Hellfest, avec des invités de marque. Et aujourd'hui, Ben, nous recevons un être extraordinaire, une personne que nous aimons de tout notre cœur. Il s'appelle Romain et sa magnifique chérie, qui est une personne extraordinaire, qui s'appelle Charline. Bonsoir. C'était moi. Salut ! Comment est-ce que vous allez ? On le fait en ASMR tout le long ? Non, c'est parce que moi, si je parle plus fort, ça sature. Ah d'accord, ça va te piquer même de t'entendre, je pense. Très bien, en vrai. Un peu fatigué, forcément, parce qu'on n'est pas le premier jour. Non, on va pas se mentir, on n'est pas le premier jour. J'ai essayé. Sur le sol. [00:53:07] Oui, c'est ça. Là où on peut. C'est vrai. Là où c'est pas mouillé. Est-ce qu'il était assis par terre ? Ah, c'est reparti. Oui, je vais en avoir une de plus dans la tête. Louise Joseph. [00:53:18] Bon, on est au Hellfest, ça fait très longtemps que vous venez au Hellfest, ça fait combien de temps ? Depuis 2010. 2010, ouais. 2010, un seul jour. [00:53:26] On va voir si ça allait nous plaire, ça nous a plu. Parce que la preuve, on est encore là, 14 ans après. Même la seule année où on s'est dit, non, cette année on n'y va pas, on a vu toutes les stories des potes et tout, et on était là genre, non mais c'est pas possible en fait. Et on a pris le pass dimanche, et c'était la meilleure journée aussi cette année-là. Cette année-là ! Il va toutes les faire. [00:53:45] C'est le principe de ce speaker. En fait, on ne voulait pas vous inviter. [00:53:49] C'est un bataille ! C'est quoi qui rend accro à Hellfest en vérité ? Parce que tout le monde a envie à chaque fois de revenir. [00:53:55] Alors ces dernières années, vous ? C'est tellement vrai qu'on est incroyable. Tellement qu'on est allé à Paris pour vous voir quand même. Pierre, tu ne trouves pas que c'est extrêmement agréable d'avoir un si beau compliment d'une personne aussi magnifique ? Je suis bien d'accord. [00:54:13] Je parlais de toi. J'ai rien dit. Pour en répondre sérieusement, je dirais l'affiche forcément. Elle est jamais annoncée avant de la challenge. [00:54:23] En vrai, je n'ai quasiment jamais été déçu. C'est juste qu'à chaque fois, l'affiche me hype de ouf. Sauf que très souvent, tous les groupes que je veux voir sont annulés. [00:54:36] En vrai, je suis hyper content parce que cette année, j'ai fait beaucoup plus de petits groupes avec beaucoup de surprises ou des vieux groupes. [00:54:41] Clawfinger, que tu ne connaissais pas trop. Non, pas du tout. C'était vraiment très très bien. C'est une belle surprise. [00:54:51] C'est dingue de voir des vieux comme ça. Il l'a bien dit aussi. Vous êtes là depuis combien de temps ? Ah non, vous êtes tous vieux. Leur sourire, franchement, c'est tellement agréable. Après, nous, on réagit beaucoup au sourire des gens. Vraiment, ça nous met toujours en joie. [00:55:07] Ils n'ont pas besoin d'être beaux, c'est ça qui est bien, c'est ça qui est très bien. Ils en ont encore pour l'instant. En vrai, avant, ils annonçaient vraiment les groupes. La première année où ils n'ont pas annoncé les groupes, on a acheté notre passe. Et à partir du moment où ils ont arrêté d'annoncer les groupes, par principe, on n'a pas acheté les passes et on les a achetées après sur des sites de rencontre, quand on a vu l'affiche en mode bon, OK, d'accord, même si on n'a jamais été déçus. Mais pour le principe, on était en mode genre... Cette façon de faire est un peu chiante pour moi. Mais ils ne m'ont jamais déçu, mais quand même, voilà. [00:55:36] Après, ce qu'on peut dire, c'est que maintenant le festival dure trois jours et demi. [00:55:39] Avec 60 groupes par jour ? Ouais c'est ça, je sais plus combien ça fait. C'est quand même dur de ne pas trouver un truc que t'aimes quand même. Et puis c'est classé par genre musicaux. Après c'est que depuis qu'on vous connait qu'on prend un peu le temps de se poser. Avant nous on était en mode, on recherchait rentabilité. On se faisait je sais pas combien de concerts à la journée. Après on était genre des vieux avec le dos pété. Avec 40 groupes par jour. Les années sont passées. C'est l'effet Pierre. [00:56:04] Pierre il apprend à faire relativiser les choses. Prends ton temps. [00:56:09] Ne fais rien. Regarde-moi, je suis le spécialiste. J'aime dormir et j'aime ne rien foutre. Vous connaissez la vérité. On voit les backstage. Ils font beaucoup d'interviews et beaucoup de pauses entre les interviews. De grandes pauses. Ou peut-être beaucoup d'interviews entre beaucoup de pauses. Je ne sais pas, c'est quoi le... En gland de rien. Et du coup, là, vous êtes dans les spas VIP. Mais vous faites bien. C'est ça qui est cool. [00:56:33] Tu veux dire que je glande bien ? J'adore glander. On a bien compris. Et là, on est dans l'espace VIP, évidemment, parce que c'est pour faire les interviews, etc. C'est pas pour se la raconter. C'est juste que c'est ici qu'on travaille. Vous aussi, vous faites du contenu. Donc voilà. Oui. Arrête. [00:56:49] Il m'énerve, il parle comme moi. Est-ce qu'on rencontre ici des gens, des amis ? Est-ce que c'est un peu le croisement de la grande famille avant de les croiser, bien sûr, sur le festival ? C'est pas très vieux pour nous, quand même. Cet espace-là, ça fait trois ans. Ça va 3 ans. Par rapport à 2010, ça ne fait pas très vieux. Comme tu le dis, on va le répéter, on va encore les polir. Mais vous, on vous voit forcément toujours là. Est-ce qu'on précise que grâce à Ben ici, j'ai une photo avec Rise Of ? Si ça, je ne dis rien. On peut dire qu'il y a ta vidéo de l'année dernière qui est sortie il y a quelques jours. Allez la regarder, vous verrez cette magnifique photo et un très beau sourire. [00:57:31] Oui parce qu'on a plein de potes qui sont aussi bénévoles et ils sont dans cet espace VIP et on croise forcément plein de gens là et des gens aussi créateurs de contenus et créatrices de contenus surtout qu'on croise ici aussi en fait et on les voit une fois par an ici en fait. [00:57:46] C'est un peu le festival de Cannes. Moi je dis c'est un peu le festival de Cannes en termes de du métal. Du coup après ce que l'on critique un peu comme dans le festival de Cannes c'est mais lui il est pas légitime mais qu'est-ce qu'il fout là lui ? Non. Moi oui. Moi j'ai quand même la question du mélange des gens. Alors on dit bon la communauté elle est belle mais les gens d'internet est-ce qu'ils se mélangent facilement aux gens des médias classiques ? Alors, moi je sais pas, mais je n'ose jamais les aborder parce que je me dis que je n'ai pas envie d'être la millième relou qui vient les voir. Au fait, j'adore ton travail, j'adore ce que tu fais, je te regarde de temps en temps. Puis je ne suis jamais une groupie, moi. Les médias classiques, on ne va pas les voir, François, avec les créateurs et créatrices. Moi, c'est vrai qu'il y a trois personnes qui sont venues me voir hier. Et il me disait, wow, franchement, depuis quand tu laisses pousser ta barbe ? Voilà. [00:58:31] Donc je me dis, créer du contenu sur Internet, c'est vraiment génial. Il ment tellement. Il y a vraiment des personnes qui sont venues le voir. Non, c'est toi qu'ils sont venus voir. Ils ont dit, oh, j'ai vu ta vidéo, elle est incroyable. Oui, d'accord, mais ils sont venus te voir aussi quand on était assis. Et à chaque fois, tu as fait, je ne m'en rappelle pas. Il fait, si, on a parlé et tout. Il fait, je ne m'en rappelle pas. Je ne m'en rappelle pas. Hyper aimable. Hyper aimable, mec. C'est fou. Mais c'est totalement vrai. C'est un mensonge. Non, je ne vous permets pas. Sur le service public, en plus. [00:58:56] Sinon, il y a aussi le public, qui est divers et varié, et peut-être parfois varié. Je parle des gens qui ont passé beaucoup de temps à regarder concert, qui sont fatigués. Ça va de soi, il n'y a rien d'autre. On en parlait, la diversité du public fait du bien quand même un peu. Avant, c'était très blanc, masculin, machin. Là, il y a quand même de plus en plus de personnes racisées, on va dire comme ça. On a même des... On peut dire... Oh putain ! Vous pouvez venir madame s'il vous plaît ? Pour montrer qu'il y a de la diversité quand même ! Regardez la beauté ! Regardez la beauté ! Si ça c'est pas la beauté ! Voilà ! C'était son intervention ! Comme quoi les cotons sont respectés ! Par contre depuis j'ai l'impression qu'ils ont mis le faux au festival ! Les capuches et tout là ! Ça pique un peu la gloire quand on compare avec 2010. En vrai, moi chaud, ça fait du bien. Ça fait du bien juste qu'on soit plus entre nous. Et en vrai, le public est plutôt sympa. La seule année vraiment relou, je crois que c'est la première fois où le Hellfest a été nommé comme le plus grand et meilleur festival de France. Et en fait, l'année d'après, on a eu plein de random. Et là, niveau réflexion sexiste, trucs dégueulasses et gêne, Là on l'a senti, c'était 2018 je crois. Le showing quand tu passes, j'aime la ref, mais j'ai pas envie de me la taper. Qui a envie de se taper Wayne ? On a une amie, il y a carrément un mec qui est passé derrière, il lui a mis la main sur la toche, il a mis un coup de poing dans la gueule parce que c'est le mouillage. Et j'espère qu'après elle l'a fini de pied par pied. Non, il s'est fait dégommer par d'autres personnes. Mais l'année d'après ça a été... Faut pas le faire techniquement, emmener la personne voir des personnes compétentes qui pourront le mettre dehors. Si on peut avoir des caresses en passage, ça fait bien. Il y a de quoi maintenant, il y a des gens qui surveillent. Les stands d'Alker ont vachement grossi, on les trouve beaucoup plus facilement. Moi j'ai vu beaucoup plus de maraudes. Et puis maintenant il y a l'application aussi, ça c'est vachement bien, j'ai vu plein de gens qui venaient voir les jeunes femmes en disant il y a une application, vous appuyez sur le bouton SOS, on déboule, c'est quand même mortel. [01:01:03] Oui parce que les hommes aussi, Romain l'année où il s'est mis en kilt, les femmes agresseuses, on en a eu aussi. Si la meuf qui arrive, qui veut soulever le kilt en mode genre il y a quelque chose qui se fout ou pas. Je suis d'accord. Est-ce que les gens qui font ça sont alcoolisés ou est-ce que tu sens qu'ils le font consciemment ? Non parce que ça n'excuse pas, attention. Je ne suis pas en train de dire que c'est une excuse. En vrai, ça allait, c'était juste très intrusif et tout. Et là, j'ai fait... Ah ouais, c'est... C'est comme ça d'être une femme. Ouais, c'est ça. Je suis une femme qui se balade dans la rue. Mais c'est hallucinant. Ça hésite pas à le faire. Et du coup, maintenant, t'as compris. T'avais quelque chose en dessous ? J'avais un cache-sexe. [01:01:41] Et du coup, maintenant il a compris, tu vois, grâce à ça, grâce à cette expérience, maintenant il sait que quand il voit une femme dans la rue, il soulève plus sa jupe. Avant il le faisait, maintenant il sait, ah non, ça fait ça, ok, je le fais. C'est faux, évidemment. Je le fais toujours, je le fais toujours. C'est pour ça que je ne porte jamais de jupe avec Romain. On a mes consciences. [01:01:57] Avec respect. En sachant qu'elle va vivre un combat qu'elle gardera peut-être toute sa vie. C'est pour ça que je ne porte jamais de jupe avec Romain. Clairement, si je veux être tranquille... [01:02:09] Quel horreur, t'es le gamin ! L'enfer ! Et donc, oui, après, il y a plein de gens habillés de façon diverse et variée aussi. On a vu des gens enfilés de pêches. On a vu... Des rôtis ! Enfilés de pêches ! Enfilés des pêches ! Enfilés des pêches ! Du coup, je suis un peu bloqué, j'essaie de dire des trucs et tout ce que je veux dire ne doit pas sortir. Bah alors, on va arrêter... Mais c'est quoi le plus surprenant ? Bah, à poil ! Ah ouais, c'est vrai que... Ouais, mais ça, c'est interdit aujourd'hui. Aujourd'hui, maintenant, ça fait un moment. Dans le fait, ça a interdit aujourd'hui. Et justement, après, on lui faisait des remarques parce que le mec était... Bon, c'était un mec, forcément. [01:02:42] Il s'est couvert. Il y a eu de la chance. Il a plu. Il s'est couvert de boue. Entièrement. Il était à poil, mais couvert de boue. Donc, ça allait. On le voyait plus trop. Le plus surprenant, je ne sais pas trop. Moi, je sais qu'un de ceux qui m'avait marqué, c'était dans les premières années aussi, mais c'était genre une nonne. Et je ne sais pas comment elle avait fait, mais elle avait une espèce de corde ombilicale qui sortait et il y avait un fœtus qui traînait au sol. Est-ce que c'était un fœtissement ? Was it a dying foetus ? Oh non, il était déjà mort ! Je me suis étonné ! J'ai l'impression d'être dans Rainsword ! En même temps, voilà, c'est la ref ! Celui-là, il m'avait marqué. C'était vraiment dans les premières qu'on ait vu. Il était bien. [01:03:20] Si on peut dire bien. Après, moi, je suis plus admirative que genre... Moi, je le ferais pas. Moi non plus. Et je trouve ça trop beau. Te ramener avec un foetus mort ? Ouais, exactement. Elle trouve ça trop beau. Moi j'ai envie de mettre un short rose pastel avec des franges comme ça. Je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t'ai dit, je t Et pourquoi tu ne m'as pas plu ? Parce que c'était un faux. Ah ouais bon d'accord. En fait je trouve que la plupart des chansons sont plus beaux que horribles. J'ai du solide. Ouais c'était un peu mou la chanson là. C'est très beau en soi. Bon et puis vous vous marrez un petit peu quand même, vous faites des conneries vous aussi ? Non mais je... Ouais je binge-watch les concerts, j'essaye d'aller à fond. [01:04:24] On essaie de s'en sortir vivant. [01:04:28] Attends, mais ce n'est pas la guerre non plus, ne dites pas ça. En fait, quand j'ai commencé... Il y a une zone de guerre quand même. Oui, il y a le pic. Dans les dernières années, je criais de ouf, j'allais dans les pics, dans les circles, je faisais les bravures et tout. Après, je suis devenue indépendante à mon compte. Je n'ai qu'une en peur, c'est de me péter un bras ou une jambe. Parce que moi, je ne tiens que la boutique. Du coup, maintenant, je suis mode, je m'amuse de loin. Ce n'est pas la même ambiance. C'est pas la même. Tu vois ce que c'est ? De travailler, d'être responsable. Mais toi tu te pètes une guibole, ça change tout le temps. Même en jouant à rien, je suis jamais allé dans le pit. [01:04:54] Si, c'est faux, on y allait ensemble. [01:04:56] Moi j'ai une question. Votre petit coup de cœur jusqu'ici, alors là on est... De cette année ? On est samedi, samedi. Jusqu'ici, qu'est-ce que vous avez, votre petit coup de cœur pour le moment ? Yes, super, ça va être le groupe que je n'arrive pas à prononcer. Arrhengrimer ? Raffengrimer ? Raffengrimer ? Après moi je suis très très pagane. Elle est païenne. Ah, païenne ! Shame ! Shame ! C'est vrai que t'aimes le païen ? Parce que j'ai jamais compris. J'adore. T'aimes les elfes ? Non. Ah t'aimes les pirates avec des coffres d'or ? C'est pas cela non plus ! C'est ça Vengeful ! Ah non c'est Parco d'Oreille, pardon ! C'est vikings hollywoodiennes, mais vikings ! Haydn, Skald, Wardruna, Mirkür, certains albums... Et ça c'est vraiment... Ça me dégoûte ! Ça c'est pas ton problème ! J'arrive pas à l'expliquer ! Il en faut ! Il en faut pour les Goofy TV ! Toute à l'heure, moi j'étais devant, je chialais quoi ! C'est vrai ? Ah ouais ouais ! Je suis désolé, je posais des questions de merde. Je sais pas, chez moi ça doit appuyer sur des trucs, je sais pas. C'est une ancienne viking ? C'est la musique qui te provoque ça ou c'est l'animation folklorique ? Non parce qu'en fait, clairement, le concert, moi j'avais les yeux fermés, je regardais même pas la scène. Et en fait, je sais pas, ça résonne de ouf. [01:06:09] Ouais mais t'es bretonne. Pas du tout, je suis mayonnaise. Ouais c'est bon. Ouais ! Non ! C'est très bien ce qui a été, tu connais ! Mayonnaise comme la sauce ! Oh la vache ! On l'a jamais faite ! Et moi, à partir du moment où on passe Montelagio au lit, on est bretons. Ah oui, quand même ! Je vais me faire des amis ! C'est pour ça que ça s'appelle Porte de Bretagne ! Porte de Norma-Bretagne ! Bon, ça va, je m'excuse, je m'excuse. Et toi ? Moi, du coup, surprise, Clawfinger, que j'ai beaucoup aimé. Mais non, en petit groupe, là, qui est passé tout à l'heure, Alien Weaponny. Ah, trop bien. Le truc… J'ai dit Maori, mais c'est peut-être pas la bonne culture. Polynésien. En tout cas, Polynésien, ouais, voilà. Je voulais pas mégenrer la culture. Mais voilà, énorme surprise. Méculturer la culture. Méculturer l'ingérence. Et du coup, ouais, très grosse surprise. Mais comme quoi, il y a encore du travail à faire C'est pendant qu'elle dort ? Mais c'était mieux sur la Warzone. Pendant qu'elle dort, il y avait Bleed for a Missing. Elle saigne de l'intérieur pendant qu'elle dort. La fiche est peut-être problématique. C'est vrai que les noms de groupes, c'est de la merde. Faut pas y voir le mal partout. C'est la surprise du jour. C'est parce qu'ils l'ont à peu près prononcé tout à l'heure. Je l'ai vu sur l'annonce. J'étais là, je regardais un roman. J'aimerais bien aller voir le groupe. Shrun, Kramer... Faites un effort sur les noms. Regardez, il ne s'écrit pas sur votre écran. [01:07:41] Ok, très bien. Et vous ? Nous, on a vu deux concerts. Moi, je n'ai pas vu grand-chose. J'étais plutôt déçu des choix que j'ai fait. À part Clawfinger, qui était super bien. Déjà parce que c'était avec nous ? Oui, c'est surtout pour ça. Parce que d'habitude, j'ai quelqu'un qui rigole à côté de moi. Je ne vous dis pas qui c'est, mais il n'était pas là. [01:08:04] Qu'est-ce qu'il se passe là ? J'ai envie de lâcher une grosse caisse. Ça tombe bien, parce que c'est l'heure des balances ! Ça va plus le sperme ! Si vous deviez choisir un petit clip, regardez tout de suite. Là, maintenant ? Que vous n'allez pas voir, mais qu'on va diffuser. Moi, j'étais prêt à le regarder. [01:08:22] Moi, je t'ai laissé répondre parce que je regarde très peu les clips. Ça dépend. En français, il y a Resolve, Older Days avec Ten 56 et Pale Face Swiss que j'aime beaucoup. Sinon, de récemment, il y a Fever 333 qui a sorti un morceau que j'ai trouvé vraiment très très bien niveau fusion et tout, moi je l'ai vraiment trouvé adoré. Et non pas Scissor Free Free Free. Non, c'est Fever sur Deezer, à côté de Scissor, voilà. Et donc voilà, un des deux, comme vous voulez. Bon alors, français ou pas français, on regarde quoi ? Soit du français, soit du américain. Bah, c'est à toi de choisir, c'est pas nous. Bah, on demande, c'est aux femmes de choisir. Ok, et bah ce sera Resolve. [01:08:54] Parce que je comprends les paroles comme ça. C'est en anglais. Ah ouais. Ce que j'allais dire là du coup c'est bon. Le jeu des ballons. Échec. [01:09:02] Échec. Je ne suis plus là. Ce sera Patrick Sébastien. Allez. Moi ce que je vais faire c'est faire un bisou. [01:09:07] Tu peux en faire deux aussi. Ouais mais ça va pas de l'autre côté sur la caméra. Ah toi aussi. Si elle s'appelle, c'est plein d'amour. Attends moi aussi je vais faire un bisou. [01:09:16] C'est vrai que je te l'ai pas rendu putain. T'es pas poli. C'est long. C'était assez très bien cette émission. Allez on regarde le clip. Allez le clip. [01:09:38] C'est parti ! Yo what's up, this is Resolve All The Days ! This is Salim from Paleface, let's motherfuckers ! J'ai peur de l'ombre, mais j'ai peur d'être le plus fort ! J'ai le plus profond de mon cœur, je sais que je suis allé trop loin C'est la seule façon maintenant, il n'y a plus de retour Je ne suis plus le homme que j'étais, qui portait le masque J'ai l'air comme un oiseau, mais je suis juste un rat Prends-moi de l'avant pour tous les jours Parce que j'ai peur que je ne serai jamais un oiseau Réveille-toi maintenant C'est la fin de cette vidéo ! C'est parti ! C'est la fin de cette vidéo. [01:13:21] Et nous voilà encore au Hellfest Festival pour Bang Bang, le meilleur du métal et de l'alternative rock avec, encore une fois, des invités prestigieux. On est très contents de recevoir des groupes et c'est While She Sleeps. Bonsoir. [01:13:30] Oui, bonsoir. Comment est-ce que vous allez ? Ça fait quoi d'être au Hellfest ? Comment allez-vous ? Comment vous sentez-vous aujourd'hui au Hellfest ? Nous sommes étonnés d'être au Hellfest. C'est un endroit génial. C'est l'un de nos festivals préférés. Et nous avons juste eu un super show, donc nous sommes étonnés. [01:13:47] Vous étiez excités sur scène, ça s'est bien passé ? Oui, vous étiez vraiment excités sur scène, tout s'est bien passé, n'est-ce pas ? C'était... Je ne dis pas juste ça, je pense que c'était probablement le meilleur défilé de ma vie ce soir. Vraiment ? C'est une chose importante pour moi de dire, j'ai eu un super bon moment. C'était super bon. J'étais comme... Tu ne sais jamais ce qui va se passer. Parfois, tu peux être dans le meilleur espace de tête et attendre le meilleur défilé, mais alors quelque chose peut se passer. Tu n'auras peut-être pas un bon moment, Il y avait tellement de variables, et aujourd'hui c'était l'un d'entre eux. On a passé un super moment, le public était génial, notre équipe était super, tout s'est bien passé. Je pense qu'on a gagné avec un 5-5, ce qui est super pour nous. [01:14:32] C'était vraiment difficile de trouver 5 joueurs. C'était vraiment difficile de trouver 5 joueurs. C'était vraiment difficile de trouver 5 joueurs. C'était vraiment difficile de trouver 5 joueurs. C'était vraiment difficile de trouver 5 joueurs. C'était vraiment difficile de trouver 5 joueurs. C'était vraiment difficile de trouver 5 joueurs. C'était vraiment difficile de trouver 5 joueurs. C'était vraiment difficile de trouver 5 joueurs. C'était vraiment difficile de trouver 5 joueurs. C'était vraiment difficile de trouver 5 joueurs. C'était vraiment difficile de trouver 5 joueurs. C'est vraiment difficile de trouver 5 joueurs. C'est vraiment difficile de trouver 5 joueurs. C'est vraiment difficile de trouver 5 joueurs. C'est vraiment difficile de trouver 5 joueurs. C'est vraiment difficile de trouver 5 joueurs. C'est vraiment difficile de trouver 5 joueurs. C'est vraiment difficile de trouver 5 joueurs. C'est vraiment difficile de trouver 5 joueurs. C'est vraiment Et justement, vous parlez de lien avec le public et de cette force qu'il y a. Est-ce que vous sentez que dans cette musique, justement, le lien entre le public et vous, entre la musique et vous et le public est plus spécial que dans un autre genre de musique ? La connexion que vous avez avec le public et la connexion que l'audience a avec les bandes dans nos genres de musique, est-ce que c'est quelque chose qui définit notre style de musique ? Parce que c'est peut-être différent de l'autre musique, je ne sais pas, du reggae ou du hip-hop, je ne sais pas. Est-ce que vous pensez qu'il y a une connexion spéciale entre l'audience et les bandes dans notre musique extrême ? Dans notre scène, oui. [01:15:42] Je pense qu'il y a une compréhension universelle avec tout le monde, avec la musique en direct. Il y a un élément d'expression et tu peux te libérer. Je pense que c'est universel avec toute la musique. Mais je pense qu'il y a un niveau qu'on croise avec la musique que nous faisons, qui est presque, je dirais, potentiellement plus thérapeutique pour de nombreuses raisons, parce que tu peux vraiment te libérer que ce que tu peux faire avec d'autres genres de musique. Donc je pense que, oui, c'est universel, c'est similaire, mais on l'ouvre, je pense. Je pense que les années sont passées aussi et j'ai toujours aimé cette idée que si tu veux que le public fasse de la folie, tu dois leur donner exactement ce que tu veux pour y revenir. Je ne vais jamais attendre que le public bouge si je ne bouge pas. Tu donnes ce que tu as, n'est-ce pas ? Oui, tu donnes ce que tu as. Tu donnes ce que tu as. [01:16:36] Mais je pense que les gens ont réalisé qu'avec nos shows, et c'est devenu une sorte de synergie avec l'audience, J'espère que les gens vont venir parce qu'ils savent quel genre d'environnement c'est. J'espère qu'ils vont venir parce que c'est lisse, c'est amusant, c'est pas trop sérieux. C'est un bon moment, c'est de relâcher toute cette énergie et c'est ce qu'on fait sur scène. J'espère que ça traduit et c'est ce que le public fait aussi. J'ai l'impression que maintenant, après avoir fait ça depuis longtemps, C'est une musique qui vous a galvanisé, peut-être canalisé, je sais pas, ou en tout cas qui vous a permis dans la vie de gérer plus votre personnalité ? C'est quelque chose de personnalité, c'est tout. Je n'ai pas compris celui-là. On va essayer un autre. Celui-là n'est pas très différent. La musique lourde est peut-être un style de musique qui vous permet d'exprimer toutes vos émotions différentes en tant qu'enfant, en grandissant et en essayant de transformer tout en positivité peut-être dans votre vie. Oui, je pense que nous tous, indéniablement, supprimons tellement de choses, même du moment où tu te lèves jusqu'à ce que tu ailles dormir. Je pense qu'il y a tellement de moments dans la journée où nous supprimons des choses, que nous voudrions peut-être dire quelque chose à quelqu'un, ou ressentir une certaine façon, mais nous supprimons ça parce qu'on a des obligations sociales. [01:18:08] C'est ce qu'on nous a apporté. On ne peut pas toujours exprimer ce que l'on veut être, ce que l'on ressent 24h7. Donc je pense que c'est très spécial. Des festivals comme celui-ci et des concerts comme celui-ci nous permettent de... Il n'y a pas beaucoup de moments dans la journée où on peut tout laisser sortir. Et c'est un endroit sécuritaire pour le faire. Et c'est une manière thérapeutique. On l'a aimé quand on était enfants, mais on ne s'est jamais compris pourquoi. Et maintenant, je comprends vraiment pourquoi. Vous comprenez ce que je veux dire ? C'est similaire à aller au gym ou à... [01:18:38] Je pense que notre corps absorbe beaucoup de choses, intérieurement et extérieurement. On est comme des épongeurs. C'est la bonne façon pour les gens de crier et d'oublier tout ça. Combien de fois tu peux crier et crier ? C'est inacceptable socialement, mais tu peux le faire ici. Tu écris des lyriques, d'un point de vue créatif ou musicien. Tu écris des lyriques qui tentent de traduire comment tu te sens, les choses que tu dois dire, Pour nous, c'est ce que nous faisons. [01:19:10] On écrit des choses que l'on ne peut pas dire en conversation, ou on dit les choses les plus profondes. Et puis on prend cette chose que l'on ne serait probablement pas confortable de dire à quelqu'un de façon parlante, et on la met sur scène devant des milliers de gens, et on la crie, et on la crie de cette façon. Et donc, quand je décroche et que je réalise que c'est ce qu'on fait, je me dis « putain, c'est de la thérapie pour nous, pas pour l'audience ». On l'utilise pour ça. [01:19:39] C'est là que vient la résonance, parce que nous disons quelque chose que nous ressentons, et je pense que les gens qui résonnent disent que c'est ce qu'ils pensaient et que c'est ce qu'ils voulaient dire aussi. Mais ils n'ont pas l'occasion de le dire, mais quand ils sont au gig, ils sont d'accord avec ce que nous disons, c'est leur moment aussi. Donc oui, il y a une synergie. [01:19:59] Donc c'est mieux qu'un p'tit ? C'est mieux qu'aller à la Shrink, c'est ça ? Absolument, oui. Plus cher, beaucoup plus cher. Et ça rapporte un peu d'argent au passage. Et justement, quand vous étiez petit, c'est à quel moment que vous avez découvert cette musique ? Vous vous souvenez de la première fois où vous avez entendu de la musique extrême ? L'émotion que ça vous a donné, qu'est-ce que c'était ? Vous vous souvenez de la première fois où vous avez entendu ou écouté de la musique extrême ? Extrême, mec ! Pour moi, je pense que je me souviens de... [01:20:33] Je pense que j'ai commencé à aimer les sports extrêmes avant la musique extrême. J'ai regardé des jeux comme X-Games, j'ai adoré BMX, j'ai adoré le skateboard, j'ai adoré la façon dont la culture se sentait. Donc j'ai acheté un skateboard. Pour être honnête, je pense que j'ai acheté un BMX d'abord. Je suis allé au skatepark et j'ai vu un slipknot hoodie. Et c'était la photo du playground. Tu sais la photo du groupe sur le playground ? Et je me suis dit, qu'est-ce que c'est que ça ? J'ai vu quelqu'un avec ça et je me suis dit, ça a l'air fou. C'est probablement en 1998 ou quelque chose comme ça. [01:21:10] Et je me suis dit, qu'est-ce que c'est ? Et je me souviens de rentrer à la maison et de l'étudier, ou de demander à quelqu'un ce que c'était. Et la première fois que je l'ai vu, je me suis dit, wow, c'est fou. Pour moi, Slipknot, c'est la plus grande drogue gateway. [01:21:27] C'est tellement extrême, mais tellement cool, et je me suis senti immédiatement investi. J'étais à la moitié dans le mystère de ce que c'est, de qui c'est, et ça a sonné tellement plus extrême que n'importe quelle autre musique que j'ai écouté. Je n'ai jamais entendu une guitare de cette taille, tu vois ce que je veux dire ? Il y a 9 membres, 3 personnes qui jouent à la guitare en même temps, c'est fou. Et puis tu vois cette vidéo et ils la envoyent sur cette putain de scène. Et je me suis dit, Je n'ai pas de blague, je suis fasciné depuis le début et j'ai été obsédé par la culture pendant les 25 dernières années. J'adore les nouvelles bandes, j'adore la musique heavy, j'écoute toutes sortes de musiques, mais je trouve la culture alternative fascinante. [01:22:13] C'est un moyen pour les gens d'exprimer eux-mêmes. C'est aussi un côté thérapie. Et c'est un endroit sécuritaire pour mettre plein d'agressions, donc personne d'entre nous est agressif. Nous sommes des gens vraiment calmes, parce que nous avons un endroit sécuritaire pour le mettre, pour la plupart. Mais oui, je pense que c'était ma première expérience avec ça, et ça m'a étonné, et je suis encore aussi excité aujourd'hui. Qu'est-ce que tu penses ? J'ai oublié la question. Ton premier rencontre avec de la musique lourde ? Ma première rencontre... J'ai écouté de la merde avant toi ? Ou pas du tout ? Je crois... J'étais à l'école de Warren avant toi, si non c'est une autre histoire. C'est une bonne histoire. Moi et Matt étions dans la même école, je ne connaissais pas le gars. [01:23:00] C'est en 7ème année. On s'est rencontrés le 1er jour en 7ème année, donc on a 12 ans. Et j'étais ton genre d'enfant, je jouais au football, j'écoutais les Spice Girls. C'est ce que tu faisais à l'époque. Et j'ai vu Matt, il me ressemblait, il portait des vêtements différents, des jeans baguettes, etc. Et je me demandais ce qu'il faisait, je n'avais jamais vu ça. [01:23:24] Je me souviens de lui demander ce qu'il voulait être quand il grandissait, et il me répondait qu'il voulait être un thrasher. Et je me disais, qu'est-ce que c'est un thrasher ? Ce que nous appelons un thrasher, c'est essentiellement juste un rocker, une personne alternative qui n'agit pas avec le grain naturel de la société. Il m'a dit qu'il voulait être un thrasher, et je me dis, qu'est-ce que c'est ? Je dis, je joue au football, c'est ce que je fais. [01:23:42] Et il m'a dit qu'il allait me montrer. J'ai rentré à sa maison pour dîner, sa mère m'a fait du pasta que je n'oublierai jamais. Il a tous les masques Slipknot dans sa chambre qu'il a fait lui-même. Il a toutes ces vêtements, cette musique, ces bagels... Je me dis, qu'est-ce que c'est que ce monde ? Et j'ai l'impression d'être rentré à la maison ce soir et j'ai dit « Maman, je sais ce que je veux pour Noël » J'ai dit « J'ai besoin d'un slipknot d'aujourd'hui » « J'ai besoin d'un CD de Linkin Park » Et j'ai fait toutes ces choses et le lendemain, je suis arrivé à l'école Et j'ai dit « J'ai le mien, mec, j'ai le mien » Il m'a dit « Ouais, c'est cool » J'ai dit « Ok, allons-y » Je n'avais jamais vu quelque chose comme ça avant Je n'avais vu que, je suppose, le côté plus commun de la vie Je pense que c'était en 2000 Et je me suis dit « J'ai envie de faire ça » « Peu importe ce que c'est, je le fais » Je pense que c'était en 2001 Ouais Et 20 ou 25 ans plus tard, c'est un truc de fou. Le plus cool c'est que c'est vraiment ce que nous faisons pour l'argent. Oui, nous sommes vraiment des thrashers. C'est le plus cool pour moi. Quand les gens me demandent ce que je fais, je dis qu'on fait la même merde qu'à l'école. [01:24:55] En tout cas, merci pour toutes ces belles réponses. [01:24:57] Vous transmettez quelque chose d'extraordinaire. Vous avez le sourire et on sent que c'est quelque chose qui est vraiment ancré dans un coeur. Cette musique, elle crée quelque chose. Et la connexion qu'il y a eu là est très, très belle. Donc, bravo. Merci beaucoup, les gars. Et quand on vous interviewe, quand on vous voit sur scène, on voit qu'il y a une vraie, forte connexion. Une connexion d'amour, pas une connexion de poseurs. On apprécie de vous voir en live et d'avoir passé un bon moment avec vous. [01:25:22] Merci beaucoup et bravo pour l'entraînement. [01:26:20] Abonnez-vous ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est la fin de cette vidéo ! Merci d'avoir regardé ! Je pense que le silence parle pour vous ! Maintenant, nous nous rendons compte de nos propres défauts. Ils sont toujours en train de penser à ce qu'ils veulent être. Ils sont devenus le nouveau XM. Comment pouvez-vous ? Où est-ce qu'on a fait de nos préférés ? On a transformé nos espèces en fleurs de poisson. Ils sont devenus le nouveau XM. [01:28:57] m Bang Bang ! Et on continue notre spécial Hellfest dans Bang Bang avec un groupe français, Alex. Un groupe qui monte beaucoup, dont tout le monde parle. C'est Sorcerer. Bonsoir. Salut. Bonsoir, monsieur. C'était super impressionnant cette intro. Sorcerer, bonsoir. [01:30:24] Ouais, c'est mon petit côté Foucault. C'est ma génération, désolé. [01:30:29] Bon, messieurs, le Hellfest, c'est une aventure. Votre groupe aussi, ça monte. On va commencer doucement, parce que moi, j'ai besoin de comprendre d'où vous venez, quelle est l'histoire de Sorcerer. [01:30:40] A quel moment vous vous êtes formés et d'où vous venez à l'origine chacun ? Enfin, vous deux, mais aussi les autres. [01:30:45] Musicalement, géographiquement, tu veux dire ? Musicalement, et puis même les groupes, vous pouvez donner des noms de groupes. [01:30:50] On s'est formés, on a formé le groupe en 2020, en 2019, puis on a commencé à enregistrer et sortir des trucs en 2020. On a fait notre premier concert en 2021, en septembre 2021. À la sortie du Covid, en fait, le moment où les salles ont ouvert un petit peu tout ça. C'était à ce moment-là, du coup, sur Paris. [01:31:09] Et nous, on vient de la scène hardcore. [01:31:13] On est basé à Paris. Moi je viens d'Orléans. Moi je viens de La Rochelle à la base, donc je suis plutôt du coin que Paris. Il y a très peu de Parisiens dans le groupe. Mais ils sont tous à Paris maintenant. On est tous en forêt de Parisiens maintenant. Parigo, Tête de veau, c'est ça. [01:31:31] Donc voilà, et puis du coup musicalement c'est pareil, on a tous un petit peu gravité, parce qu'il y a différentes générations dans le groupe, donc il y a des gens qui gravitent depuis très longtemps dans la scène hardcore française, et du coup oui nous ça fait globalement 10-15 ans qu'on fréquente cette scène, et du coup on a eu pas mal de groupes chacun, à Paris, ailleurs, etc. Et voilà, on s'est tous retrouvés pour le projet de la maturité. [01:32:06] C'est celui-là, si ça marche pas là, ça marche pas jamais En tout cas ça a l'air de bien marcher pour vous, Dévotion est sorti, l'accueil a été incroyable Bah ouais pour l'instant j'ai été bluffé aussi quand tu écoutes l'album, alors je pense qu'on en reparlera mais le mélange qu'il y a pu avoir dans cet album, la profondeur des chansons c'est un gros travail que vous avez pu faire, c'est vraiment un haut Merci beaucoup, parce que c'est vrai que je dis qu'on vient du hardcore mais on a un petit peu C'était un peu la porte d'entrée je pense pour tout le monde Mais nous, il ne s'agissait pas de faire un album ou même un groupe fourre-tout, mais on est venu avec des influences... [01:32:40] Voilà, on est des kids des années 90, j'ai grandi avec le Néo, tous les styles de l'époque et tout ça. Il y a plein de trucs, je ne dis pas qu'il y a des influences Néo, mais l'idée c'était de faire vraiment notre musique à nous. Tu peux retrouver un peu de tout dans ce qu'on aime finalement dans l'album, et peut-être plus que dans ce qu'on sortait avant. [01:33:00] On a peut-être un peu plus digué ce côté-là justement sur l'album, pas forcément volontairement, ça s'est fait un petit peu tout seul et tout, mais c'est vrai qu'il y a pas mal d'influences assez différentes finalement sur l'album. [01:33:09] Et justement vous avez travaillé avec Amaury Sauvé qui est un producteur, c'est un peu le Ross Robinson français. J'aurais plus dit Kurt Balou quand même. J'aime bien Ross Robinson mais ça lui fait plus plaisir. Et puis il a ce petit mouvement de cheveux. Et du coup on sent vraiment à la fois dans le son sa patte bien sûr, mais aussi pour avoir moi aussi travaillé avec lui, on ressent d'une certaine manière ce qu'il a pu enrichir dans votre musique aussi et avec son principe de pré-production, on va le voir, on passe du temps avec lui, on travaille. Comment vous, vous avez appréhendé ça ? Ou justement, vous aviez un style sur les premiers EP qui est assez straight et là, vous êtes parti dans des directions. Comment ce travail-là a été fait avec lui ? Est-ce que c'est quelque chose chez vous ou quelque chose que vous avez fait ensemble avec lui ? Il y a un peu des deux, après nous on a fait une partie tous les deux quand même de composition et de pré-production avec Guillaume, une bonne année à l'avance. On a composé vraiment l'album dans les grandes lignes. Le gros squelette de l'album a été fait à l'avance. Et donc en fait c'est vrai que la couleur un peu post, avec toutes les références et toute la musicalité un petit peu différente du hardcore un peu straight comme tu dis, c'était déjà composé. [01:34:20] Après Amori, on est vraiment allé le voir justement pour aller chercher quelque chose dans la matière du son, dans l'approche, parce qu'il a une approche très intellectuelle du truc, et que c'est pas du tout un gros mot. Mais c'est vrai que... C'est pas juste un techo, c'est un peu un artiste, je trouve d'une certaine façon, c'est un peu le producteur que t'as envie d'avoir, qui est un peu le sixième membre du groupe, donc c'était parfait d'avoir lui en fait. Et dans une perspective de hardcore, donc un truc qui est quand même assez moderne, assez bourrin, C'était assez intéressant. On s'est dit, nous voilà, on vient avec cette racine hardcore, métal, voilà, très bourrine, etc. Et on va essayer de le rencontrer dans les autres aspects de la musique et dans lui, son approche. Parce que oui, comme tu disais en off, il n'a pas... [01:35:02] il n'avait jamais fait de groupe vraiment de métal hardcore. Avec des moshparks et tout ça là, vraiment pas trop en fait. Et donc c'était un mix qui nous intéressait de découvrir, et même je pense que l'idée c'était une découverte mutuelle on va dire. [01:35:18] Et ce qui était excitant c'était de ne pas trop savoir ce que ça allait donner. Moi ça a dépassé mes attentes en termes de... parce qu'on pouvait avoir peur d'avoir un rendu un peu trop post, un peu trop bird's end roll, même si on adore Mais finalement, c'est à la fois... On voulait vraiment avoir le juste milieu et ça s'est vraiment passé comme ça en fait. C'est à la fois lourd, mais quand même... Mais les parties un peu émotionnelles où il y a besoin de plus de profondeur, il a su vraiment assurer à ce niveau-là. Qu'on recommande et on y retournera. Exactement, c'est ça. Quel est le message du groupe dans les lyriques ? Quelle est l'envie que vous avez envie de transmettre ? À part l'énergie évidemment, puisque c'est du hardcore. [01:35:56] Alors c'est un groupe où Dominique, le chanteur, il aborde des sujets plutôt personnels. Il a beaucoup travaillé en psychiatrie, donc tout ce qui est dépression, pensées sombres, les difficultés qu'on peut rencontrer à différents stades de la vie. Donc c'est un groupe qui est Pour un groupe de hardcore, il y a une approche plutôt introspective, on va dire, que revendicative, comme on l'avait dans nos précédents groupes. Il y en a évidemment, on est très sensibles à la cause animale, donc on a toujours des chansons qui défendent le véganisme et tout ça. Mais c'est vrai que, et ça se voit un peu, je pense, dans l'ADA et dans l'approche, on a plutôt une... [01:36:42] une entrée, on va dire... [01:36:46] Oui, je ne vais pas dire psychologique, mais voilà. Il y a une envie de partager quelque chose pour dire aux autres qu'ils ne sont pas seuls, pour aussi tendre une main. Il y a quelque chose de très positif. Donc finalement, la traduction que j'ai pour parler aux gens qui ne connaissent pas cette musique, c'est qu'il y a quand même quelque chose de très puissant parce que c'est quelque chose de fort, de viscéral. Mais en même temps, il y a des mots qui sont beaux et qui sont très, très humains. [01:37:09] Oui, c'est ça. Et puis c'est l'idée de dire qu'en fait tout est un petit peu politique. Tu peux tout politiser si tu as envie. À quoi sont dues ces pensées noires ? Tout ça en fait, il y a un ancrage social évident. Après je ne veux pas parler, il en parlerait plus. [01:37:28] Mieux que lui, mais... Mais c'est quelque chose forcément qui vous touche tous, je veux dire, il y a quelque chose qui vous a animé dans le projet global, c'est-à-dire autant de messages que musicalement. Oui, voilà, c'est ça, et puis je pense que ce qui nous relie un petit peu tous, c'est plus quelque chose d'esthétique. Bien sûr, il y a la thématique, on est tous d'accord avec ce qui est dit dans les morceaux, mais là où on s'aligne tous, c'est un petit peu le côté cinématographique du projet. [01:37:57] le côté visuel. Nous on aime bien, même si on n'a pas de clip. [01:38:03] Pour des raisons, ça peut paraître un peu paradoxal, mais on n'a pas de clip parce que justement on aime bien faire les choses bien. On a quand même une DA assez précise, on va dire. Et tant qu'on n'a pas les moyens... C'est ce qu'on a envie de faire, un truc qui soit vraiment... Pas juste de la musique, un support visuel et tout, qui est assez cohérent. Et ça c'est un truc qui se... Pardon. Non mais pour autant, la DA du nouvel album, elle est quand même très très très étrange. J'avoue que quand ça a été annoncé, quand on voit la pochette, je me suis dit mais c'est quoi ? C'est quoi ? Tu ne l'as peut-être pas vu, c'est un chevalier en côte de maille. Est-ce que c'est un groupe de hardcore, un groupe de Pagan ? On ne sait pas. Il y a une sorte de magie en même temps, une puissance dans le regard du modèle. Justement, on en parle beaucoup de l'importance du visuel dans notre style de musique, de musique extrême en général. C'était quoi cette approche de proposer quelque chose complètement différent des codes qu'on peut avoir peut-être dans la musique hardcore. Ben exactement ce que tu dis en fait, l'idée c'était de désarçonner l'auditeur. On a déjà tous vu mille fois dans le hardcore d'autres styles. C'est vrai que le hardcore c'est quand même très pauvre visuellement. Le hardcore au sens basique du terme, il y a des codes, moi j'adore. C'est très codifié quoi, donc tu peux très vite tourner en rond et tout. Mais il y a un truc où ça va un peu avec l'approche musicale, c'est qu'on avait envie d'enrichir, de ramener un petit peu nous, nos personnalités. On est tous très fans de cinéma. Moi, je travaille dedans et tout ça, donc il y avait un peu une logique. [01:39:30] C'était vraiment que l'imagerie colle avec la musique, quoi. On se casse un peu le cul niveau musical, c'est un peu pareil au niveau des airs turcs et tout ça, d'avoir quelque chose d'assez singulier, en fait. Après, on n'a pas fait ce truc-là pour faire les malins, pour faire un truc qui tranche. C'était assez instinctif, en fait, comme idée. On s'est dit, Sorcereur, il y a une dimension médiévale avec le nom, avec les samples, avec même la couleur de la musique. Et du coup, l'idée, c'était avec cet album-là, qui est un premier album, c'est comme un premier film. [01:39:58] tu déploies un peu ton envergure et ton imagerie. Voilà, c'est ça. Donc l'idée c'était d'aller à fond là-dedans et de faire quelque chose qui nous ressemblait et donc d'avoir cette photo de chevalier en larmes quelque chose de très... où tu sais pas trop en fait, nous on sait ce que c'est à dire. Il y a l'album, ça s'appelle Devotion, donc tu sais pas si c'est des larmes de choix, de tristesse, ça peut être un peu ça qui est intéressant aussi sur la pochette. On a notre propre lecture mais on aime bien l'idée que les gens se racontent un petit peu ce qu'ils ont envie de se raconter. Chacun fait son histoire ou sa propre interprétation après sur la pochette. [01:40:38] C'est un peu la force contre la sensibilité, ou avec la sensibilité. [01:40:41] La force du chevalier, lui là. Ouais, c'est un peu à l'image de la musique. C'est ce qu'on essaie de faire, c'est de faire une musique violente mais triste. C'est du moche, mais en pleurant un peu, c'est vraiment, c'est un peu l'idée derrière ça. Vous êtes naturellement sensibles, vous-même ? Bien sûr. Oui, je pense que... Qui ne l'est pas. Qui ne l'est pas, après, oui, on peut le cacher, mais tout le monde l'est, bien sûr. Je pense que dans le groupe, malgré les apparences de certains, je pense qu'on est tous des grands sensibles, bien sûr. [01:41:07] Et quand vous étiez, moi je parle un peu de votre passé, quand vous étiez plus jeune, c'est quoi qui vous a amené à cette musique, enfin pas le hardcore mais la musique extrême, la musique qui fait du bruit on va dire, c'est à quel moment que ça s'est passé ? Vous vous souvenez de cette rencontre ? Moi ouais je m'en souviens, c'était comme beaucoup de gens de ma génération, c'était au collège, on a passé un CD gravé avec Korn et Slipknot dessus et en fait c'est une question que je me poserai toute ma vie, c'est parce que moi j'ai pas des parents qui écoutaient ça, j'ai pas... [01:41:36] J'avais pas de trucs à exorciser en particulier, mais voilà, dans cette enfance un peu sans vagues, lumineuses, tout ce que tu veux, j'ai été happé dans cette espèce de violence. Je me souviendrai toujours, moi, quand j'ai découvert ALS, la chanson ALS de Slipknot, qui est méga violente, qui est vraiment... [01:41:58] C'est extrême, moi je trouve que comme morceau, tu sens vraiment la haine et le ressentiment. Donc moi, c'est vrai que j'ai arrêté de me poser la question de pourquoi... [01:42:09] T'as été emporté dans le tourbillon quoi. Une fois que la porte est ouverte, après en plus tu fais que tu... C'est tombé, c'est une question d'écrire en fait. Puis tu découvres toujours plus extrêmes, toujours plus violents, et tu descends de plus en plus. Au début tu fais non je pourrais jamais écouter ça, puis un an, deux ans après finalement... Moi pour la petite histoire, Offspring, la première fois que j'ai écouté Offspring, j'ai dit mais c'est la musique du diable, je ne pourrais jamais écouter ça de ma vie. C'est un des premiers CD que j'ai écouté vraiment tout jeune volontairement, c'était Offspring justement. J'ai commencé plus par tout ce qui était pop punk, punk rock, et puis après de fil en aiguille... [01:42:36] tu écoutes du Nero et tout ça et après tu t'arrêtes jamais en fait. Il y a toujours un pote qui est responsable. [01:42:41] C'est lui qui a ouvert la porte. Et après ça vous a fait rencontrer d'autres personnes, ça a construit une communauté autour de vous, vous avez senti quelque chose qui vous rassemblait ? Dans le hardcore en particulier, c'est vrai qu'assez naturellement En plus, je pense d'autant plus quand on vient pas de Paris où à l'époque t'avais un accès qui était quand même moindre. [01:43:05] C'était plus difficile. Il n'y avait pas Spotify, il n'y avait pas tous ces trucs-là. Il y avait plein de choses qu'il n'y avait pas aujourd'hui. Du coup tu t'accroches à... Moi je me souviens, on a beaucoup cristallisé tout ça autour du Yaper Fest. C'est un festival auquel on joue la semaine prochaine. Pour moi c'est un achievement qui est aussi gros que le Hellfest en fait parce que c'est... [01:43:23] Le festival hardcore européen, on va dire. C'est très niché, mais tu vois, il n'y avait que des gens comme nous, qui étaient vegan, straight edge, comme ça. Et il y avait toute la musique qu'on kiffait, ça nous faisait découvrir des groupes. Et après, de fil en aiguille, quand tu arrives à Paris, C'est là que le champ des possibles s'ouvre à mort. Et moi, c'est là que les choses sérieuses ont commencé pour moi. Parce que tu rencontres des gens qui sont sérieux. Oui, c'est ça. Tu as plus de possibilités, plus de choix. C'est plus facile. Aujourd'hui, ce n'est plus vraiment le cas quand même. En province, on a quand même la possibilité de... Après, tu regardes un groupe comme Gojira, par exemple, qui a toujours été faisable. Mais c'est peut-être un peu plus difficile. Après, ça a toujours été cyclique. [01:44:06] Aujourd'hui, à Paris, il se passe énormément de choses. Il y a une grosse période de creux aussi. [01:44:13] J'ai une question par rapport à votre approche d'un live comme le Hellfest où moi je vous ai vu il y a deux ans, c'est à dire 2021 ou 2022, à Paris dans une salle, je sais plus dans quel squad c'était, c'était peut-être à l'espace, je sais plus, un truc comme ça. Lumière allumée, lumière blanche, à l'espace. Lumière allumée, le gros bordel. Et puis là, vous êtes sur une vraie scène avec un gros son, avec des grosses lumières, même s'il fera encore jour. Est-ce que ça change votre manière de jouer votre musique, de donner votre musique au public ? Alors pas vraiment parce que c'est pas la première, enfin c'est clairement le plus gros concert qu'on va faire c'est demain. Mais déjà bon c'est en plein jour. Aujourd'hui matin c'est difficile. Et nous on s'est un petit peu efforcé de ne pas aborder le live de demain. Je te dis là on fait les marioles mais demain... [01:45:08] ça se trouve voilà, ça dépendra de combien il y a de gens devant nous mais pour nous on l'a préparé avec autant de sérieux que... C'est une scène comme une autre je pense en fait finalement malgré le public qui adore mais tout ça... Mais c'est vrai que nous on aime bien on aime bien faire des concerts un peu raw avec la lumière allumée mais c'est vrai que l'identité du groupe nous pousse aussi vers d'autres... D'aller un peu plus loin aussi dans la déa. Tu vois, justement, plutôt vers des vraies scènes. On joue encore, et on continuera toujours de le faire, dans des festes hyper nichés, avec que des groupes hyper bourrins, où c'est vraiment hyper racaille, etc. Mais nous, on sent de plus en plus qu'il y a cette patine, je ne vais pas dire grand public, mais qui est très élargie par rapport au cœur ce qui était notre cœur de public à la base. Et du coup, moi j'aime beaucoup me dire qu'on est aussi content et aussi à l'aise de jouer au Hellfest Au Roadburn par exemple qui est, je disais à mon pote tout à l'heure, presque l'extrême inverse du Hellfest. Au Roadburn t'as personne qui est bourré, tout le monde est hyper... Personne connait les groupes. C'est vrai. C'est un truc qui est hyper hyper élitiste. Tu vas pas pour le camping quoi, c'est vraiment pas super pour la ville. Y'a pas de camping dans tous les camps. Je veux pas hiérarchiser les deux. [01:46:31] Il y a du bon monde partout, c'est sûr que nous, le Hellfest, c'est un public qui est très énergique par rapport à ce que nous on est ou on écoute et tout ça, mais on fait quand même de la musique et à un moment quand tu fais du live, t'es aussi là pour partager des choses et moi j'aime bien le côté un peu Je ne suis pas très fan des gatekeepers, tu vois. Je trouve que c'est bien aujourd'hui... Mais ce n'est pas une mauvaise chose de faire du pro aussi. Si c'est ton envie en tout cas, que tu le fais les choses honnêtement, tu peux faire de la musique de très grande qualité et très précise, très nichée, mais de façon suffisamment intelligente pour toucher plein de gens. Et c'est ça qu'on aime bien avec l'album, c'est qu'en fait il y a des gens qui n'ont peut-être pas écouté ça avant, tu penses ? Ouais, des gens qui ont été happés par la pochette, où on a eu énormément de retours, de gens qui disaient, moi j'aime pas le hardcore, mais votre album je kiffe et tout. Ouais, complètement. Des gens vraiment d'horizons tous un peu différents, et qui sont un peu tous unanimes sur l'album, c'est super bien et tout. Et ça, on s'y attendait pas. Surprenant, ouais, ça c'est surprenant un peu. Et je pense même à l'inverse, tu vois, vraiment les gros gatekeepers du hardcore, qui sont dans, ouais, on va aimer, qui fait que les groupes qui font du... [01:47:40] du je sais pas quoi, qui vont copier tel groupe des années 90, je pense que ça leur parle moins parce qu'en fait on sort un peu de ces codes... On est peut-être moins dans la vague du moment quoi, mais même eux, j'ai l'impression quoi. Ça me fait penser un petit peu, quand vous me dites ça, je sais pas pourquoi, je pense à la pochette de The Arm, de pop, ultra pop, où tu regardes, et moi j'ai plein de potes, c'est justement qui, bon après ils ont pas aimé parce que c'était vraiment très particulier, C'est que la pochette est particulière, le groupe est particulier aussi. Oui, bien sûr. Moi, j'aime bien. On est très fan de... Dans le groupe, on est plusieurs à être fan de Death Heaven, par exemple, qui est un groupe... Et Death Heaven, Sunbather, les mecs qui sont arrivés, c'était Black Metal, ils sont arrivés avec un album rose. Déjà, Black Metal de Californie avec une pochette toute rose et tout, fallait oser quand même aller. Moi, j'adore. C'est un album qui a fait date. Après, on ne cherche pas forcément à faire date, mais... [01:48:33] Mais si ça peut accrocher, si ça peut marquer... Bon, voilà, pour résumer, je préfère faire de la musique qui marque que de la musique qui marche, quoi. C'est ça, exactement, ouais. La phrase, vous faites un t-shirt avec ça. C'est bon, ça. Ça, c'est très très bien. Bon, tout ce qu'on peut vous souhaiter, de toute façon, c'est que ça aille très très loin pour vous, que vous vous éclatiez. Et vous êtes les bienvenus dans l'émission. On en reparlera d'ici quelques mois pour voir où ça en est, mais j'en suis sûr que ça va être très très bien. Et puis on sent que vous êtes des mecs bien, donc ça fait plaisir. Il y a des artistes, des fois, on les reçoit, on sait qu'ils sont pas bien. C'est des cons. [01:49:04] On donne des noms maintenant ? Non, on a déjà donné tous les noms. En tout cas merci mille fois et bravo à vous. Merci à vous. [01:51:27] Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Comment allez-vous ? Comment vous vous sentez après une telle excellente édition de Hellfest ? Très bien. [01:55:21] C'était vraiment amusant. Très bien ? Très bien. C'est mon seul ami, désolé. On a passé un très bon moment. C'était agréable de marcher sur scène. On a vu tellement de gens. On ne s'y attendait jamais. Il y a toujours cette petite question de savoir si les gens vont apparaître. Surtout sur un festival, quand il y a d'autres bandes qui jouent sur cinq scènes. On ne sait jamais ce que les gens vont faire, mais la dernière fois qu'on a joué ici à la Warzone, c'était presque pareil, je pense. Et c'est bien que les gens n'ont pas oublié nous et qu'ils sont de retour ici. C'est cool. Je parle beaucoup d'émotions, donc je vais vous poser des questions autour de ça, mais je me suis toujours demandé comment est-ce qu'on se sent vraiment psychologiquement, émotionnellement, au niveau cardiaque, avant justement un concert d'importance comme ça ou un concert tout simplement. Comment vous vous sentez physiquement, du cœur, peut-être du rythme du cœur, de la course, et aussi mentalement, avant d'aller sur scène, devant ce genre de public ? Vous savez, je suis anxieux. [01:56:12] Pour moi, oui. Tout est super concentré, vous voulez faire très bien, le mieux que vous pouvez. Peut-être pas seulement pour le public, mais aussi pour lui et Stéphanie. Ne bougez pas, ils ont l'air mauvais. [01:56:30] Le focus, c'est le truc. Je me sens un peu nerveux quand je suis à côté de la scène, je me dis « putain ». Mais au moment où on commence à jouer une ou deux chansons dans le set, c'est comme « oh ouais ». Puis ça devient vraiment amusant. Mais c'est ce qui s'est passé avant le défilé, il y a un peu de nerfs. C'est normal, on peut comprendre. Vous faites une musique qui, pour moi, est intense pour tout le monde, qui provoque des frissons. Je vous l'ai dit en rentraînement, mais j'ai même eu la larme à l'oeil, je l'ai dit à Alex. J'ai dit, putain, ça me fait presque chialer. Comment vous faites pour réussir à créer une musique comme ça ? Est-ce que c'est la volonté aussi ? Quelle est la recette pour créer une musique tellement émotionnellement remplie ? Une musique qui donne à lui et à moi des goûts, mais il a presque pleuré au défilé. Comment faites-vous une musique tellement émotionnelle ? On n'y pense pas vraiment. Quand on écrit de la musique, on l'écrit jusqu'à ce qu'on ressente quelque chose. Avec la musique, on l'écrit nous-mêmes quand on la joue et quand on l'écrit. Et apparemment, quand on la joue, d'autres personnes ressentent la même chose. Et c'est la meilleure chose que j'ai jamais vu. Je pense que c'est la meilleure façon de l'exprimer. On cherche la même chose quand on écrit de la musique. On veut ressentir quelque chose avec ce que l'on joue. [01:57:47] Ça peut être n'importe quoi. Je pense que c'est pareil pour toutes les bandes. C'est ce que vous essayez de faire. Je pense que je peux parler pour la plupart des bandes. Si vous allez sur scène et que les gens ressentent ce que vous jouez, c'est la meilleure chose. Et puis il y a ce contraste qui est magnifique entre la musique que vous faites et cette voix, parce que la voix est cristalline, elle s'envole, on a l'impression d'être dans une énorme poésie. Puis des fois, la musique, on sent qu'il y a une rage, qu'il y a quelque chose de fort. C'est un mélange qui est particulier. Le mélange que vous faites avec votre musique et les voix, parfois avec de la musique lourde, parfois avec de la musique très émotionnelle, peut-être un peu aérienne, et aussi avec la voix, la voix d'un ange, parfois qui crie. Le mélange entre les deux est complètement fou pour nous. [01:58:43] Oui, je pense que c'est pareil pour nous. Parfois, on est sur scène et on joue, et Stéphanie fait quelque chose de vocal, on regarde l'un l'autre et on se dit « Ok, c'est bien ». Parce que c'est aussi une chose, on a les records qu'on fait, La plupart du temps, elle fait quelque chose avec sa vie. Elle fait ce qu'elle se sent. Nous pouvons être le dos et faire beaucoup de bruit. C'est une surprise pour nous aussi. Et c'est sympa. C'est vraiment sympa. Parce que tu joues et en même temps, tu te sens comme si tu regardais une émission toi-même. C'est la meilleure des deux mondes. [01:59:24] C'est marrant comme point de vue. Je veux aussi parler un petit peu de votre vécu. Je pense qu'on a à peu près le même âge. Quand vous étiez enfant, plus jeune, à quel moment vous avez rencontré la musique alternative ? Est-ce que ça vous a séduit assez tôt ? En tant qu'enfant ou en tant qu'adolescent, comment avez-vous rencontré la musique lourde ou l'alternative ? Comment ça s'est passé ? Quand j'avais 13 ou 14 ans, j'ai acheté une cassette. C'était une cassette de 30 minutes. Une c'était Nirvana et l'autre c'était Rage Against the Machine. Et j'ai devenu plus punk rock. Et plus tard, quand j'ai rencontré Stéphanie et Stan, ils m'ont parlé de Cult of Luna et des choses comme ça. Et j'étais avec Deftones et Machine Head et des choses comme ça, mais pas dans le post-rock. Donc c'est avec Brutus que ça s'est passé. [02:00:16] C'était pour moi. Pour moi, quand j'avais 12 ans, mon oncle m'a donné un record. C'était les New York Dolls. Et depuis, c'est juste de la musique à la guitare. J'ai commencé à aller à des shows. J'avais 14 ou 15 ans, je suis allé le voir en live avec son groupe. C'est comme ça que ça a commencé pour moi. Ça vous a procuré quelque chose de fort ? C'est ça qui a fait que votre vie a changé ? Parce que maintenant vous faites de la musique ? C'est quoi l'émotion qu'il y avait au fond de vous à ce moment-là ? De la rage ? De l'envie de claquer tout ce que vous aviez en vous ? L'émotion que vous aviez quand vous étiez enfant en écoutant cette musique, c'était de l'envie ? C'était, je ne sais pas, de ne pas être bien dans votre corps ou votre esprit à ce moment-là ? C'était une façon d'exprimer cette rage ? Pour moi, tout dépendait de la bande. Dans certaines bandes, j'ai pleuré mon coeur avec Radiohead. [02:01:12] et j'ai crié super en colère sur Machine Head et j'ai pu chanter avec les Deftones. Il y a tellement de musique pour chaque mood. Pour moi, c'était pour chaque mood que je pouvais trouver quelque chose et c'est sympa. [02:01:25] Pour moi, c'était plus passionné. Et aussi le fait qu'il n'était pas vraiment calculé. Ça me semblait quelque chose que je pouvais faire, donc ça m'a fait heureux d'une certaine manière. J'ai totalement compris l'idée de la haine, du punk rock, de tout ça. Mais pour moi, c'était plus une chose heureuse. C'est ce que je veux faire. Peut-être que je peux même le faire. Je travaille encore sur ça. C'était plus une chose passionnante. Trouver quelque chose que j'ai compris. [02:01:56] J'ai une question sur la différence entre nos pays aussi, parce qu'en France, faire du rock, en tout cas au sens large du terme, c'est très dur, parce qu'on n'est pas un pays rock. Par contre, vous venez d'un pays qui est rock aux yeux de la France. Qu'est-ce que vous pouvez dire de ce qu'apporte la Belgique à la musique et à la culture ? Jouer du rock'n'roll en France est un peu différent de jouer du rock'n'roll en Belgique, parce que vous avez une sorte de route, vous avez du rock'n'roll dans vos veines en Belgique pour une certaine raison que nous n'avons pas en France. Nous nous sentons comme des gens de France. Vous avez Johnny Holiday, n'est-ce pas ? Oui, nous avons Johnny. [02:02:30] La semaine dernière, on a vu la vidéo de la scène où cette main sort et tourne autour et il est à l'intérieur. C'est comme si tu voulais le voir sur Hellfest, sur une scène principale. Désolé, c'était moi. As-tu senti que venir d'un autre pays a changé ton approche à la musique, à la musique lourde ? Pour moi, la Belgique est si petite que je suis allé voir lui jouer quand j'avais 14-15 ans et maintenant je joue dans une bande avec Peter. C'est tellement petit que tout le monde se connaît. Il y a tellement de bonnes bandes qui m'ont inspiré et qui vivent juste deux villes loin. Je ne sais pas combien de gens vivent en Paris, mais en Flandre, la partie flamande de la Belgique, il y a seulement 5 millions de gens. [02:03:21] C'est si petit qu'on en prend beaucoup du Royaume-Uni, de la France, de l'Allemagne, des Etats-Unis, et on les met ensemble. On a notre propre scène de rock, mais c'est très petit. Oui, ça prend trois heures de conduite. Si tu veux aller à un défilé, c'est un 45 minutes de conduite. C'est loin. En Paris, tu ne peux même pas y aller pendant 45 minutes. [02:03:49] Tu es toujours dans la même rue. Je pense qu'il y a quelque chose à faire avec ça. Tout le monde connaît l'autre. Ça m'a aussi poussé dans le passé et encore aujourd'hui. Je vois tellement de gens qui font de bonnes choses et qui sont tellement passionnés par la musique. Ça vous empêche d'y aller. Ils vous emmènent avec eux. C'est vraiment agréable. Et vous devez aussi vous sortir immédiatement, vous devez sortir de la Belgique, parce que la Belgique est si petite. En France, vous pouvez faire de la vie avec la musique en France. Nous étions en Allemagne et il y avait un rappeur qui déclenchait un festival, je ne l'avais jamais entendu, mais c'était un très grand rappeur et il avait une production énorme sur la scène principale, mais il ne fait que en Allemagne. Parce que c'est 60 ou 70 millions de personnes, mais en Belgique c'est totalement différent. [02:04:33] On commence à pleuvoir, peut-être qu'on va devoir les abandonner. Je suis désolé, mais merci beaucoup. En tout cas, ce que vous faites, la musique que vous faites, l'album qui est sorti, tout ça, c'est magnifique et ça fout des émotions énormes. Donc juste bravo, merci. Merci à vous, c'est très gentil. Merci beaucoup. Merci beaucoup et merci pour toutes les émotions que vous délivrez sur le vinyl et sur la scène. Merci beaucoup. [02:05:39] Musique de David Guetta Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Je ne peux pas m'en sortir si tu es là demain Maintenant, le moment est venu mais tu n'as jamais compris Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org J'essaie de te toucher mais tu ne m'écoutes jamais Je te veux pour la dernière fois Tu ne m'écoutes jamais C'est ça. [02:12:23] Et c'est parti encore une fois pour le Hellfest avec Bang Bang ! Et oui, avec des invités qu'on adore, bien sûr vous les reconnaissez, il y a Bad Situation. Bonjour, je suis Bad. Voilà, c'est pour un petit peu d'ambiance et notre... Who's Bad ? Le groupe de reprise de Michael Jackson. En version quoi ? On aime les parcs d'attractions. Et sinon, il y a aussi notre ami Baccarat. Bonsoir. Bonjour. Alors, vous êtes ici pour jouer, vous, mais toi, tu es ici pour travailler et pour profiter. Vous profitez aussi ? Non. Non. Zéro fun, ici. On n'est pas là pour profiter. Margarita Travail. Sente mauvais. Lavez vos bonnets, pitié. C'est celle-là ? Non, c'est la mienne. Non, c'est la mienne. C'est parce que t'as craché dedans, attends. C'est peut-être pas le problème. [02:13:09] Est-ce que vous avez eu des trucs cools ? Est-ce que vous avez eu des gens bizarres ? Ils sont bizarres forcément. Et des gens cools aussi. [02:13:15] Ouais mais quoi bizarre ? C'est bien merci de répondre c'est cool. [02:13:18] En fait construisez vos réponses putain de merde ! Alors j'ai vu un mec avec une casquette, une barbe blanche qui me regardait avec amour. [02:13:27] Mise à part ça, bah non, vu qu'il faisait chaud, il y avait des gens un peu déshabillés. Il y avait un mec ultra-stock avec un mini-shirt qui s'appelle Iron Quest, qui fait des vidéos sur YouTube. Il fait du catch, il fait du catch maintenant. Et du coup... Je fais des placements de produits à chaque phrase en fait. D'ailleurs, grâce avec NordVPN... [02:13:48] Ah non, ils nous ont pas payés, c'est pas bon. On aime pas, pas pour l'instant. [02:13:53] Ouais, toi t'as vu des trucs chelou. Moi j'ai vu Walshie Slips, c'était super. Ah oui, fallait parler musique. Mais c'était trop cool, ouais, grave. Ils ont réussi à faire un gros Wall of Death, c'est ça ? J'ai cru voir des images. Non, c'était sur Dark Revival, ça. Oui, bah ça va, t'as qu'à faire ton malin, moi je vois pas de concert ici. Je connais que leur musique, voilà. Je connais les morceaux. Je connais les groupes. D'ailleurs, vous avez moins 10% avec le code BACARETTE. Vous avez 10% de toutes les chansons sur tous les Wall of Death. Mais après, tu peux pas écouter plus. Parlez de BACARETTE, vous allez voir. [02:14:21] Bon, en dehors des trucs chelous, les groupes que vous voulez voir encore, il y a des groupes que, comme vous êtes sur l'affiche, vous... Moi, je veux aller voir Mammouth. [02:14:28] Tu veux aller voir Mammouth ? Mammouth, oui, aujourd'hui. Mammouth ? Mammouth Van Halen. D'accord, parce que juste Mammouth... Ouais, WVH ! J'ai du Valeur Grande Surface, parce que je suis vieux. Ouais, c'est... Mais j'y arrive ! Ouais, mon père, mon père, mon père... Et on part de l'autre côté, putain, quel enculé ! Non, il y a plein de trucs. Hier, j'ai pris une giga claque avec Machine Head. J'ai eu 12 ans à nouveau. Non mais le show était ouf, non ? Ah ouais, ouais, ouais. Et puis, je crois que la dernière fois que... Mon premier Hellfest, c'était la dernière fois que Machine Head était venu. Donc là, c'était un peu mes retrouvées avec Rob Flynn. Mais voilà, il ne m'a pas reconnu. Je n'ai pas compris. Peut-être parce que j'étais... J'ai une question, juste. J'ai une question. À chaque fois qu'il dit ça, j'ai peur. [02:15:05] Ecoutez-moi bien, Rob Flynn, il avait sa présence de scène, il joue bien, il chante bien, il chante très très bien. C'est ce qu'on s'est dit. Avant c'était un peu trop, maintenant c'est bien. Il avait de la voix tout le long. De la voix tout le long ? Oui, il avait de la voix tout le long. La voix de tout le long d'ailleurs. [02:15:19] On n'est pas sûr de la blague. On va passer à la suite. Est-ce qu'il ne s'est pas fait rajouter des dents ? Si, alors moi je vais vous dire pourquoi, parce que moi quand j'étais jeune, Rob Flynn il m'a fait dédramatiser de mes dents pas droites, et là je l'ai vu, j'étais là... Attends, il sourit, ça vient juste de là, donc déjà il est punk, on a bien compris. Avec la pyro, ça brille encore plus. Mais moi j'adore Machine Head. Ça peut être Burn My Eyes et pas Burn My Kids, donc voilà. [02:15:54] Il est discrète Bakarene quand même, tu ne le trouves pas ? Moi je rigole ! C'est parce qu'il n'y a pas de margarita ! Il me manque 12 margaritas pour être joyeux là ! Parce qu'il n'a toujours que 10% sur toutes les musiques ! Je n'ai pas 10% sur les margaritas ! Pas du tout ! Ce qui m'a fasciné, le concert de Machine Head est super impressionnant ! Le son, le show, à part ce petit moment où... [02:16:18] A le lancer de bière. Ah bah moi j'ai cru que c'était fini parce que moi il m'a dit... Pour moi c'est Davidienne. Bon du coup Davidienne c'est bon, ça fait 30 ans que ça finit sur Davidienne. Du coup moi je m'en vais. [02:16:28] Et là j'entends oui machin, santé, santé, ils jettent des bières. Et là après on me dit ils ont joué à l'eau. Alors que moi à l'eau j'aime bien. Et le jeu aussi. Le jeu c'est à l'eau, à l'huile. Le jeu préféré pour toi. À l'hôpital. [02:16:41] Ou à l'enfer ! Non mais ce principe de lancer des bières au public en faisant « Allez, à vous là-bas ! » Et il l'envoie super haut et il fait « Oh, vous l'avez pas attrapé ? » Tu t'es cru pour Nadel ou quoi ? C'est quoi le concept ? C'était pas le mec de Airband qui avait fait ça il y a 2 ans ? 3 ans ? 1000 ans ? Je sais pas mais pour moi c'est les vidéos de Pantera quand ils faisaient ça, quand c'était cool. Bah ouais ! C'est gâché quoi ! C'était des globelets remplis de ça. Il n'y avait pas vraiment beaucoup de bière. Parce qu'ils n'avaient que 10% sur la bière. Parce qu'on ne se connaît pas encore ça. [02:17:22] Ah ouais, c'est pas mal ça. C'est bien de te connaître finalement. Ah oui ? Mais tu as 10% sur ce qu'il y a au bar. En permanence, parce que c'est lui qui les paye. Vous avez vu des potes et tout ? Vous avez croisé des gens que vous aimez bien ? On a croisé beaucoup de gens qu'on déteste. [02:17:40] Déjà, là, ils passent un mauvais moment, là. On peut le dire. Ils ont essayé de repousser le truc jusqu'au bout. J'espère qu'au montage, vous allez rajouter des rires. Non, on va tout mettre comme ça, vraiment. C'est un mauvais jeu de mots. C'est pas ça parce que je suis pédé comme un phoque. Alors, disons que là, un peu de professionnalisme, s'il vous plaît. Qu'est-ce qu'on disait ? Qu'on a vu des gens au cool. [02:18:08] Non, mais que vous avez eu des gens que vous détestiez, on vous les dénonce. Non, parce que les gens que je déteste, ils vont pas au Hellfest. C'est vrai. Voilà. Non, c'était un peu trop corporate. [02:18:21] Non, mais il y a un mec qui s'appelle Simon, je l'aime pas. Mais il est dans mon Airbnb. On l'a trouvé là. Salut ! Ben non, on l'adore Simon évidemment. Eh super Simon ! Vous avez croisé des potes quand même. Est-ce que vous êtes potes avec les musiciens ? Parce qu'en fait on dit toujours que les Zico, Sissi qui jouent, ils sont tous potes. Alors on n'est pas potes avec tous les musiciens. Je ne sais pas si on peut parler de copinage, mais moi j'ai beaucoup de respect pour les musiciens. Genre Dovegoal ? Ouais ! C'était cool d'échanger avec les gars de Landmarks à la fin de leur show qui était incroyable. Le show de Landmarks était incroyable. [02:19:10] Ils nous ont fait féliciter sur notre participation au Hellfest, ils savaient qu'on jouait dimanche matin. Je ne sais pas si c'est du copinage, mais il y a un gros respect sur les gens qui mettent de la force et qui se bougent toute l'année pour faire des choses. [02:19:24] Donc c'est au plus ça. Ils donnent des conseils ou pas, ces groupes français qui marchent maintenant, qui sont très grands ? Est-ce qu'ils te donnent des conseils ou est-ce que t'en demandes ? Alors, ça donne pas de conseils en mode grand frère t'as pas envie d'avoir de conseils... Non mais c'est... Parce qu'on les emmerde ! Le show était cool mais... Non mais je pense que tu devrais arrêter. C'est plus de la discussion mais... [02:19:47] De toute façon, observer déjà c'est un bon conseil. Tu regardes un peu comment ça se fait, tu dis c'est bien, c'est bien fait. Ah c'est comme ça qu'on lance des flammes. Ouais ! Moi j'adore le feu ! Oh c'est fou le feu ! Ta question était pourrie. Pour le coup, il n'y a pas eu de... Non, il y a juste un respect. Après, on ne connaît pas tous les groupes non plus. On est aussi là pour défendre notre truc. Donc, c'est vrai qu'on n'est pas trop dans les endroits où il y a tout le monde qui se rejoint. Mais c'est des gens qu'on croise aussi tout au long de l'année. Donc, il y a des affinités. C'est un rassemblement des gens que tu vois de toute façon tous les ans. C'est ça. [02:20:20] Mais c'est le moment de créer cette petite communauté quand même de groupes français. C'est ce qu'on disait sur les interviews qu'on faisait, j'ai un peu l'impression que cette année les groupes français sont mieux placés, mieux mis en avant et je suis content qu'avec Back Situation on puisse faire cette année-là parce que je sens que c'est aussi un petit changement pour le Hellfest plus d'ouverture, plus de confiance, de mise en lumière. Donc il y a Sorcerer qui joue. Ils ont passé le côté on est que sur les réquins, on ne capte qu'en France. Je pense que oui, en tout cas, je trouve que cette année, ça se ressent plus. C'est super actif en France. Ouais, enfin, on a des groupes, là, on solidarise. Au cas où j'ai un pull, ça fait un peu... Parce qu'il a 10% sens. [02:21:04] Non mais en vrai Solitarist c'est un bon exemple, c'est un groupe qui est en train de monter, qui a vraiment une proposition et de les voir sur une scène à un bel horaire c'est vraiment cool. Et surtout de pouvoir discuter avec derrière. Exactement, donc il y a ça, il y a eu les autres années avant, il y a eu 1056, il y a eu Novelist etc. [02:21:20] qui passe aussi d'ailleurs, en tant que pote juste TNT Classic. On est là pour profiter, après c'est juste cool, juste le Hellfest là c'est cool, parce que c'est aussi l'accomplissement, c'est un peu le spectacle de fin d'année. C'est la kermesse ! C'est ça, j'en vaux le tout ! T'as mis ton plus beau costume en black, j'ai roupé la ceinture sur la partie rose. Où sont les petits tickets pour la tournée ? Bah c'est Bacarède ! Avec 10% sur les tickets de ton volant bien sûr ! neuf acheter un gratuit pour le dixième voilà c'est bien ok et qu'est ce qui se passe le soir ici dans l'espace VIP parce que les gens ils le voient peut-être un petit peu derrière mais est-ce que les gens sont fêtards ou est-ce que les gens sont sérieux parce que moi j'ai moins dix pour cent sur le fun en fait voilà J'avoue, je l'ai croisé à 1h10 du matin ici. On s'est croisé. On t'était très clean, je te rassure. Il n'y avait rien. Non, tu avais dit... Non, en vrai, Margarita... Une chenille. On a dit qu'il y avait une chenille ici. Tu vois, il a les bons plans. Margarita pas cher et puis très très... Mais c'est les bons plans. Tu sais, il est arrivé, il a dit la Margarita du Hellfest, t'as jamais bu. Il l'a donnée. J'ai bu, j'ai fait... [02:22:30] Et oui. Le problème, c'est que plus personne veut me suivre du coup. Tout le monde est calmé, là. [02:22:36] Tout le monde est mort ou tout le monde trouvait ça dégueulasse ? Ils se disent ouais, on joue dans deux jours quand même, faut que... Mais parce que vu qu'on est le groupe le moins fun de la scène française... [02:22:46] Parce qu'un jour le professionnalisme sera remplacé par le fun. Ah putain j'ai hâte ! Pour le moment vous essayez d'être... De screen carrière ! Mais une fois que ce sera fait... Foutu pour foutu ! Ouais regarde, l'artillerie. Ah ouais. C'est vrai, il s'est mis plus de jouer. [02:23:00] Ouais mais avec la gueule qu'il a il fait rire tout le monde. [02:23:05] Bah va pas voir Metallica du coup, qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Bon en tout cas merci beaucoup pour tout ça, bon courage pour le set. [02:23:14] Et merci pour les... Et on sera là. Bah ouais. Non parce que c'est à 10h30 du matin. Et toujours le point levé. Exactement. Amel Ben c'est pas pour les mêmes occasions mais après ça je vous laisserai deviner. Tu sais quand on fait comme ça là ? Tu tires la chaise d'eau ! Oui, quand tu mets ta carte, Révolut ! Ah si, j'ai une toute petite dernière question quand même. Il y a à trois, ça va vous faire chier parce que ça va nous donner un bien bon flan. Choisissez un clip à diffuser qui représente quelque chose de fort, à vous trois ou un groupe que vous avez apprécié tous les trois ici. Bah vu que Backard il aime rien ! C'est vrai, c'est prouvé sur TikTok ! Après Backard il a un clip ! Ah, il n'a pas sorti le... Ah merde ! Là vous le liquez une heure plus tard ! Ah bah tu sais... [02:24:01] Voilà ! Désolé, désolé, on met un petit peu de temps là, mais... Ça va tout rester ! On n'a pas un petit groupe français qu'on aimerait bien mettre en avant, là ? Ah, j'allais dire Tornstein, mais vas-y, let's go ! C'est pas un français ? Ouais. C'est pas en avant ? Je ne sais pas. Ben, on est deux, hein ! Un petit groupe français ? Vous n'allez vraiment pas queuter, parce que ça va être long. Alors... [02:24:26] Ah oui, c'est long dans le contexte. Je crois que ça va être long dans l'explication, mais non dans le message. C'est déjà passé quand on passe... Je sais pas. Je sais pas, mais il en a rien à foutre. Il s'en bat totalement. Il y a tous les autres qui sont autour. Bonsoir. Non, mais un petit groupe français qui va décoller, j'espère, ça s'appelle System of a Down avec Chop Suey. [02:24:46] Ok. C'est vraiment une émission de merde. Bon, Ben, qu'est-ce qu'on fait ? Ben, on regarde ça. [02:24:52] Eh bah tant pis pour votre gueule, on va passer ça, voilà. Merci, bon festival à vous ! Ouais, un clip de nous. Des clips de nous, après vous mettez un clip de Madame parce que Madame c'est cool. C'est vrai que c'est très bien Madame. Et après vous mettez un clip de Baccaret qui n'est pas sorti, ou une compilation de ses meilleurs TikTok. 10% de ses TikTok. 10% sur les TikTok bien sûr, un par jour. C'est vrai que t'as peut-être un OnlyFans ? Oui tout à fait, moins 10% sur le livre. Pareil avec le code ELPHES10, voilà. ELPHES, bien sûr. C'est n'importe quoi. Est-ce qu'on peut arrêter ? Oui, c'est ce que je demande depuis un petit moment, mais bon après je... Ne rends pas le micro, garde-le ! Ils peuvent pas le récupérer, t'as craché dedans maintenant. Donc pour la septième fois, bon festival à vous, merci messieurs. [02:26:25] We the other can be, we the other can be You can be wild, yeah I'm a freak, can be wild, yeah I'm a freak Dead, witches are dead You'll think we burned in hell A lot of witches are back in town C'est la fin de cette vidéo ! Merci d'avoir regardé ! OUI SI ! C'est parti ! Musique d'ambiance C'est bon, c'est bon Bang Bang, spécial Hellfest encore une fois pour cette année 2024. On reçoit des artistes, on vous donne des ambiances et puis on vit ce festival pour vous et on espère que vous l'appréciez comme on l'apprécie puisque c'est le meilleur festival du monde. Et là, on reçoit le meilleur groupe du monde, Pansy Slow. Bonjour, salut. C'est une façon de vous valoriser. On vous a vu, là on enregistre dimanche, le dernier jour du Hellfest, et vous avez joué sur la vallée, si je ne m'abuse. Il y avait du monde, et c'était beau, bravo ! Oui, il y avait un peu de monde. C'était bien, j'étais très contente moi, personnellement. [02:33:00] Quand vous montez sur scène là comme ça, quand vous faites un Hellfest, ça représente quelque chose de fort pour vous ? Du stress ! Un stress très fort, oui ! Non mais on est heureux aussi, franchement, je pense qu'on est heureux d'être soutenus quoi, en tant que petit groupe qui se développe cette année. Ouais, le Hellfest c'est vraiment le symbole de... Ouais, carrément ! On a été accepté par les... [02:33:25] Ça a créé une sorte de légitimité quoi, un petit peu. C'est comme ça le stress aussi, c'est même pas tant la taille de la salle ou quoi et tout, machin de la scène, c'est vraiment le LFS quoi. Quand on te fait confiance, tu te dis bon... Ouais. Même si tu joues à 10h30, tu te dis bon bah fais pas de la merde. En fait, j'ai l'impression qu'on est passé quand même à un step de taille, tu vois, d'échelle. Et du coup, je pense que c'est dans les moments comme ça, on doit aussi refaire nos preuves, etc. Et voilà, et s'en sortir vivant ! C'est bien conservé, vous êtes là. Oui, on est là, on est en naturel. On est arrivé jeudi, tu vois, c'est malin, on joue dimanche, donc tu as le temps de voir toutes les scènes. [02:34:02] Ça met bien la pression, quoi. Attends, vous regardez toutes les scènes et du coup, j'en suis sûr que vous vous comparez à tout le monde. Attends, mais t'as vu, il a fait ça. Attends, il a fait ci, non, non, non. Non. Genre quoi? Je ne sais pas. Genre cradle? [02:34:17] Moi, je me suis un peu mêlé des persos. Le live, en tout cas, ça s'est bien passé. Moi, j'ai trouvé ça super. Je vous ai trouvé incroyable. J'ai versé ma petite larme dès la première chanson. Je me demandais si tu allais pleurer. [02:34:31] Franchement, je vous ai vu sur scène, vous étiez si beau. Et puis, on se connaît quand même, on peut le dire, on se connaît depuis un petit moment. Et ça fait toujours un petit peu d'émotion de voir ça. Il y a un truc de réussite quand même. Les gens étaient là avant que ça commence. Ils n'ont pas attendu d'entendre du son. Tu nous as vu grandir. [02:34:49] Oui, non mais ce que je veux dire, c'est que là, pendant le concert, les gens vous attendaient devant la scène, ça s'est rempli tout au long. Et c'était beau, quoi. En vous connaissant, on voyait un petit peu le stress, peut-être quand des caméramans venaient se rapprocher de la batterie, mais t'as assuré. Franchement, c'était super beau et les gens, vous les avez emportés, quoi. C'était vraiment super, bravo. [02:35:14] Ouais, moi c'est une des premières fois un peu que j'arrive à regarder le public et pas être en mode shoe gaze classique à regarder mes pompes ou quoi. Et aussi il faisait jour, donc bon... Y'a pas trop de choix quoi ! Pour une fois, on peut voir les gens quoi ! Et franchement, tous les visages étaient souriants, je... enfin... [02:35:34] Je sentais qu'il y avait trop une bonne ambiance et ça m'a tout de suite déstressée en fait et ça m'a tout de suite emportée dans le truc et j'ai passé le meilleur concert que j'ai jamais fait. Ça fait du bien. Génial. Il y a un rap ? Non mais je t'ai trouvé très détendue. Plus que d'autres concerts que j'ai vus ou dans des petites salles, je t'ai trouvé très détendue. Je sais pas si c'était juste l'apparence. [02:35:56] Non, j'étais hyper détendue pendant mon concert. Ça change, souvent ça tourne. Chacun son tour, ça est tombé sur moi. La répartition des tâches quoi. Un jour on s'alignera quoi. Et mention spéciale pour cet outfit magnifique. Merci. Tu brillais de mille feux. Merci. [02:36:13] Fallait s'amuser un peu. Non mais j'ai trouvé ça super bien. C'est un peu l'outfit summer métal quoi. Ouais c'est exactement ça. C'est le versant cool de Jonathan David. Personne ne pourra m'en vouloir. Non je pense que les gens vont te féliciter. Ah ouais. Ah non c'est trop bien. J'attends l'article de Vogue. Évidemment. En mode chocolat blanc quoi. [02:36:36] Ils ont déjà fait un tweet, c'est un top tendance chez Vogue. T'as parlé de ce lien avec le public que t'as regardé, ça t'a rassuré du coup. Est-ce que tu penses que dans cette musique, il y a un rapport particulier avec le public qui te donne autant que toi tu donnes, qui a une énergie forte parce que c'est de la musique puissante ? Ah, je sais pas. C'est une question chiante. [02:36:56] J'ai pas l'impression qu'il y ait forcément... Ouais, c'est toujours délicat de savoir si le public qui est là, il est là vraiment pour toi ou pas forcément. Là, j'ai l'impression qu'il y avait quand même des gens qui attendaient. Moi, je pense qu'ils étaient là pour vous, oui. Ouais, je me rends pas... Moi, j'ai vu des gens qui, dès le début, filmaient. Ils faisaient des FaceTime avec des amis pour montrer le concert. Ceux du camping qui sont... Non, non, ceux qui avaient l'air d'être chez eux. On va pas dire pourquoi. [02:37:19] Non, non, mais je pense qu'il y avait des deux. Mais après, c'est l'avantage des festivals, c'est aussi de faire découvrir le groupe à des gens qui ne vous connaissent pas forcément ou qui sont juste curieux et puis de les convertir. [02:37:29] Ça, c'est trop bien. On est trop contents quand il y a des gens qui sont curieux, qui veulent nous découvrir. [02:37:33] On en avait parlé avec Stéphane d'Alsace qui nous disait de toute façon, ne vous inquiétez pas, il y aura du monde dès 10h30. [02:37:38] Donc c'est cool. Je pense que c'est l'esprit aussi, tu vois. Les gens restent jusqu'au bout. Ouais, et puis c'est la dernière journée. Ils sentent que c'est bientôt la fin et que ça va bientôt leur manquer pendant un an peut-être. Ah ouais ! Et en plus hier, on n'était pas là, mais il me semble qu'il a plu. Il y avait un temps de chiotte. Et peut-être qu'il y a des gens qui ont peut-être un peu fait des pauses. Écourté la soirée peut-être. Alors que là, dans deux minutes, je fais... Je tombe. Je vomis. Insolation. Tout simplement. Mais le rapport avec le public, moi personnellement c'est un peu dur pour moi encore de parler de ces choses là parce que j'ai du mal encore à trop communiquer déjà enfin parler et tout c'est un truc difficile qui est de plus en plus naturel je pense et c'est mieux. C'est un exercice aussi bien sûr. Ouais mais voilà c'est avec le temps ça vient et puis... [02:38:27] Il y a ce truc de légitimité un peu de te dire on est encore un peu jeune genre tu vois genre tu sais pas si c'est le public qui te met la pression ou si c'est toi qui met la pression au public tu vois. [02:38:35] Et ça c'est toujours un peu un espèce de... Je pense que vous vous mettez la pression aussi. Ah je sais pas, on va aller leur demander. Parce que vous méritez d'avoir un public et puis de parler, c'est important pour présenter son projet. Mais effectivement, tu dis que tu regardais pas le public. Est-ce que ça a un rapport avec cette musique ? Est-ce que les gens qui font cette musique ont justement cette timidité peut-être ? Ou cette retenue ? Bah ouais, je pense. Clairement, quand t'as plein de fumée, de machines à fumer, de light et tout, t'es en train de dire « ah c'est bien ». Alors que là, quand y'a le cameraman qui me filme à 10 centimètres, je suis en train de dire « ah donc là on voit ma gueule sur l'écran géant, c'est cool ». Mais par rapport à cette scène-là, Shoe Gaze, je crois que c'est un truc qui est pas très... [02:39:11] C'est pas trop dans le mood de communiquer, de faire la fête ensemble. Déjà c'est quand même une musique triste, assez mélancolique, assez lente. On fait danser personne quoi. Et du coup de crier tout d'un coup, ouais ça va et tout, c'est chelou quoi. Ouais, c'est vrai que ça peut faire aussi. C'est plus facile dans le hardcore. Et puis dans l'histoire aussi, je pense qu'on est étiqueté un peu shoegaze quand même. S'il faut mettre dans une casque, parfois il faut expliquer ce qu'on fait. Et puis je sais pas, c'est un peu la scène qui, je crois, il disait dans les années 90, qui se célèbre elle-même. [02:39:51] et en fait ils allaient tous se voir les uns les autres en concert et en fait ils étaient que eux quoi. [02:39:56] Du coup c'est un peu nous quoi, à Paris. Sauf que ça c'est ouvert à autre chose que le Shoegaze parce qu'il n'y en a plus trop quoi, mais j'ai l'impression que c'est plus... On peut aussi dire qu'en live, sur album il y a plus ce côté Shoegaze, en live c'est quand même un peu C'est un peu plus heavy en live. Et du coup, on peut inviter les gens à venir vous voir aussi en live parce que ça donne une autre dimension à la musique. C'est ça que nous on aime trop. Le Shoegaze, j'aime bien ce côté un peu mur de son et Sonic, qui est vraiment un truc de pression, My Bloody Valentine et compagnie. Et du coup, en live, ça marche particulièrement bien. Surtout sur une grosse sono comme ça. Franchement, quand on a fait le soundcheck, les guitares et tout, j'étais en mode, ah, trop bien. C'était bien. Avec tout le monde qui met des bouchons, mais c'est pas pour ne pas vous entendre, c'est bien pour se protéger. Bah en fait c'est bien, si tu mets des bouchons c'est fort. Bah oui, c'est que ça envoie le pâté quoi. Si je vois les gens sans bouchons, je suis triste. Pour eux déjà, et puis ensuite pour nous. Bah non mais bon, faut se protéger, c'est important. Ici le son est particulièrement ultra puissant. C'est très très fort, ouais. C'est vraiment très fort. Le premier jour j'avais oublié mes bouchons. C'est-à-dire que c'est... Voilà, bon. Je me bouchais les oreilles là, comme une daronne. [02:41:12] C'est vrai qu'il y a un gros bruit. Ça n'arrête pas, tu entends une scène là, une scène là, tu passes partout, les gens crient aussi. Les gens sont joyeux on va dire, pour ne pas te dire bourré. C'est vrai que les gens sont de très bonne humeur. Il y a quelques connards quand même. Ah oui, il y en a partout. C'est la vie quoi. J'ai pas envie de dire que c'est bien, je dis juste que malheureusement il y en a partout. C'est la vie un peu décuplée quand même, c'est comme le loft. Genre tout est décuplé tu vois. J'ai l'impression que proportionnellement il y a quand même plus de connards dans le loft, mais c'est pas faux. Ouais si peut-être. [02:41:51] Vous voulez qu'on fasse un sujet sur le loft ? Non, sur les connards ! Il y a beaucoup à dire, ça va faire un très très grand sujet. Moi je me demandais s'il y a des concerts que vous avez vus, que vous avez particulièrement kiffé, où vous étiez content de voir, c'était une superbe occasion, ou s'il y a un truc qui arrive dans cette journée ? J'ai vu pas beaucoup de trucs au final je crois, mais genre Cradle c'était bien, contre toute attente. Empore, Mortel, Armsway, Mortel. [02:42:15] Prodigy. Prodigy, trop bien. Moi j'étais devant avec Martin, notre ingé son. Vous avez trouvé ça trop bien Prodigy. Au début j'étais un peu sceptique. Mais tu vois, moi je suis pas du tout fan de Prodigy. Ça me rappelle beaucoup ma jeunesse, je les avais vus quand j'avais 17 ans. [02:42:32] C'était un de mes premiers souvenirs de festivals et tout, hyper fort. Et de les revoir, c'était un groupe hyper important aussi pour Martin. Et du coup, je pense qu'on s'est juste laissés porter par le truc et on s'est pas trop posé la question de si c'était génial ou pas. C'était la fête. C'est vraiment motivé. [02:42:50] Il y a un moment où tu te dis bah c'est marrant quoi. Ouais. On s'en fout. Ouais et puis c'était j'avoue c'était le deuxième jour du coup c'était vendredi et moi c'était le premier concert que j'ai fait en entier. Et donc du coup je me suis dit vas-y j'en fais au moins un à fond et tout. Après j'ai vu des petits trucs mais j'ai très peu d'attention. J'ai envie d'aller droite à gauche tout le temps. [02:43:11] Et puis il n'y a pas non plus énormément de choses qui moi... Aujourd'hui c'est la grosse journée quand même. Parce qu'il y a les sorcereurs, il y a Gel, il y a Elvis. Aujourd'hui c'est le jour qu'on crocise et tout, j'ai vraiment envie de faire crociser. Et puis là c'est passé donc maintenant ça va couler, vous les artistes vous allez être plus à la cool. Moi Prodigy je suis vraiment fan et en fait j'ai quand même trouvé qu'il y avait un manque C'était un peu la foire. J'ai quand même dansé. C'est ça le truc. Moi j'étais en mode je sais pas mais tu danses quoi. Tu dis qu'il manque une pièce. Il était mort. [02:43:48] Il y en a un qui a disparu. Essayez de le dire avec un peu de subtilité. Celui qui s'était envolé. Il est mort. Je suis parti trop tôt. Il manque le chant. Alors c'est cool, l'autre il est là à dire fuck fuck, bon c'est rigolo mais... Ouais mais je trouve ça hyper émouvant que ce groupe perdure autant et que les gens soient aussi chauds et je trouve que c'est un espèce d'énorme, gigantesque hommage aussi à tout ce travail là et je trouve ça trop trop beau que ça puisse perdurer en fait. T'imagines genre le frontman il est parti et ça continue, c'est un truc de ouf. Ça doit pas être facile pour eux aussi d'ailleurs. Non mais je trouve ça trop trop beau quoi, c'est... À quel point Prodj était important pour les gens que ça perdure quoi. [02:44:27] C'est beau ce que tu dis. Je suis un peu ému, j'ai des frissons. Ça doit avoir un beau cachet aussi. Je ne sais pas dire mais voilà. Un hommage à l'argent. Non mais c'est très bien, je suis complètement d'accord avec toi. [02:44:42] Il y avait un malaise de mon côté. On ne va pas faire tout un sujet sur Prodigy. Non, ce qu'elle veut nous dire c'est que le jour, malheureusement, elle devra disparaître, il faudra que Pensyslow continue. [02:44:52] Là, je me sens mal ! Un mec a des hologrammes ! Un petit hologramme, oui ! D'ici là, peut-être qu'il y aura des solutions ! Un clown ! Tu seras dans une machine ! Une doublure, quoi ! C'est peut-être déjà le cas ! Le clown ! Pizza Gate ! Pizza Gate ! En tout cas, bravo ! Mille merci ! Merci beaucoup ! Continuez comme ça ! Merci de nous recevoir ! J'espère qu'on se fera sur Paris ! Ah bah, il y a des chances ! Est-ce que vous avez envie de choisir une chanson pour terminer cette interview ? Un clip ? Un clip ? Pas de vous, parce qu'il y en a un juste avant qui est passé. Alors, on peut parler de nos clips ? Mais non, non. Bonne question. Un clip ? Je ne sais pas, je ne regarde plus les clips. On va pas passer Prodigy, on en a déjà passé. Je regarde pas les clips sur Restless en direct. Moi j'ai vraiment adoré. Et franchement, quand je regarde Restless en direct et que je vois les clips, je suis là, putain, c'est trop bien. Franchement, j'ai l'impression de refaire toute ma culture clip-rock. C'est trop bien. Il y a des bêtes idées et tout, je trouve ça génial. On peut choisir n'importe quel clip. Moi j'avais adoré, c'était l'année dernière, c'était Angel Dust, Space Jam, qui est trop bien. Le clip il tue et le morceau il défonce. C'est un tube de l'été, pour moi ça sera encore le tube de l'été cette année. Et là il fait beau. Enjoy the summer ! Et bonne journée à vous ! Merci beaucoup ! Aujourd'hui encore une fois dans le Hellfest, on rencontre des artistes. Je suis de retour avec Alex. Tu alternes tout le temps ton bras droit. [02:47:59] Je ne répondrai pas à cette question. [02:48:01] Aujourd'hui, on est très heureux de recevoir pour la toute première fois les Nova Twins. Bonsoir. [02:48:06] Bonsoir ! Alors déjà ma question elle est simple, comment est-ce que vous allez et comment est-ce que vous vivez le Hellfest ? C'était stressant ? Vous êtes super heureuse ? Première question très facile, comment ça s'est passé ? Comment avez-vous gagné le stress ? Comment c'était d'être sur scène au Hellfest ? C'était honnêtement incroyable, c'était l'un de nos shows préférés qu'on ait jamais fait. On est sortis presque en pleurs, oh mon Dieu ! C'est incroyable, on a l'impression d'être dans un nuage ! On est en choc ! On a joué à Hellfest il y a 5 ans, et on ne savait pas ce qu'on attendait. On était plus jeunes, on savait que ça allait être génial, mais on ne s'y attendait pas. C'était incroyable. Nous avons été très enthousiastes d'y revenir et de jouer aussi. Nous avons chanté tous les jours « Hellfest ! Hellfest pour le dimanche ! » « Le dimanche c'est Hellfest ! » Heureusement que nous n'avons pas été déçus. Nous avons été hyper enthousiastes. Ça veut dire qu'il y a quand même quelque chose qui se passe entre vous et le public. Dans le métal, est-ce que vous pensez qu'il y a quelque chose de particulier qui crée ce lien entre l'artiste, la musique et le public ? Après avoir joué un show comme aujourd'hui, est-ce que vous sentez que dans la musique métal, dans le genre métal, dans la communauté métal, il y a un lien spécial entre l'audience et l'artiste sur scène ? Oui, c'est vrai. Je pense qu'avec la musique rock et métal, il n'y a pas d'inhibition. Tout le monde est en plein. Ils ont toute l'énergie. Je pense que c'est la nature de Mosh Pits, de sauter, de crier, de battre la tête. Je pense que vous vous libérez complètement de tout. Et ce n'est pas nécessairement le cas dans d'autres genres. Ça peut être un peu plus réservé, ce qui est bien, parce que c'est ce dont la musique a besoin. On ne peut pas battre la tête Je ne sais pas, une chanson d'amour très lente. Mais il y a quelque chose de très spécial dans être libre et dans une communauté qui s'occupe de l'écoute de la nouvelle musique, ainsi que des légendes, et nous sommes vraiment fiers d'en faire partie. [02:50:15] Quand vous étiez enfant, à quel moment vous avez découvert le métal, la musique extrême ? Avec quel artiste ? Et qui vous a fait découvrir ça ? C'était un pote ? C'est la télé ? Vous vous rappelez la première fois que vous avez rencontré le métal ? Vous avez rencontré ce genre ? C'était grâce à la famille ? Des frères et sœurs ? Par un artiste spécial que vous avez connu ? Que vous avez vu dans un magasin ? Comment ça s'est passé pour vous ? J'ai l'impression que, honnêtement, quand nous avons commencé en tant qu'un groupe, nous jouions plein de shows autour de Londres, comme des shows de punk, des shows de métal, des shows de rock. Donc, c'était vraiment les groupes autour de nous que nous voulions expérimenter à la première vue. Nous nous sommes endormis sur ces shows parce que, naturellement, nous aimons jouer de la musique lourde. Nous nous regardions et nous disions « Waouh, ces groupes sont incroyables ! » et ils nous inspireraient. C'est comme ça que nous avons mis nos doigts dedans, en s'immersant dans l'environnement depuis une très jeune âge. [02:51:13] Et du coup, c'est quoi ? C'est l'énergie ? Vous, ça vous a fait quoi émotionnellement ? C'est-à-dire que ça vous a permis de vous sentir mieux, mentalement peut-être ? Est-ce que ça vous a permis juste de cracher toute la rage ou peut-être la haine que vous aviez en vous ? Avec cette musique, quand vous étiez plus jeune, est-ce que c'était un moyen de sortir toutes vos émotions à ce moment-là ? Ou peut-être cette rage, cette haine que vous aviez contre quelque chose, ou juste contre vous-même ? Parce que quand vous êtes enfant, vous savez, c'est comme ça. Difficile. Je pense qu'on a toujours senti qu'on avait quelque chose à dire. Au début, on ne savait pas vraiment ce que c'était jusqu'à ce qu'on commence à l'experimenter dans la vie. Juste quelques malheurs, ou quelques manques d'opportunités pour certaines personnes. par rapport aux problèmes qu'on voit autour de nous, les problèmes sociaux. Donc je pense que, en aimant la musique, en jouant de la musique, en grandissant, en expérimentant la vie, on voulait naturellement exprimer ce qui se trouvait autour de nous. Et je pense que c'était une chose très naturelle. [02:52:15] C'est comme ça qu'il est sorti. Il y a quelque chose qui résonne avec les gens sur scène qui jouent de la musique live ensemble. Il y a quelque chose de très spécial, que tout peut aller de la mauvaise manière à n'importe quel moment. Il y a tellement d'ordinateurs de basse de Georgia. C'est ce qu'il y a eu hier. C'est tout analog, pas de campers. Donc, ces câbles, ils s'éloignent et c'est ce qui est excitant pour nous. C'est comme si tout était sur son bord tout le temps. Tout s'est passé hier et nous étions tellement contentes. Rien ne s'est passé aujourd'hui. On nous a demandé de nous aider, s'il vous plaît. Et tout s'est bien passé. C'est peut-être la définition du rock'n'roll, en fait. Ce n'est pas censé être parfait, c'est censé être réel. Oui, c'est censé être réel. [02:52:55] de pouvoir être soi-même aussi. Qu'est-ce que vous avez ce lien avec la santé mentale ? Je sais que vous êtes d'une génération jeune qui ose en parler aujourd'hui. Moi, je suis vieux, j'ai 44 ans. C'était un peu un tabou. Aujourd'hui, il y a une libération autour de ça. Peut-être maintenant, dans une nouvelle génération, parce que nous sommes des vieux gars, mais pour vous, la santé mentale est quelque chose de très important ? Est-ce quelque chose que vous partagez et que vous parlez ? La santé mentale est un sujet qui est très proche de notre cœur. Nous avons écrit sur ce sujet et nous l'avons déjà vécu. C'est incroyable de voir plus de gens en contact avec leur santé mentale, mais le système de soins et de soins de longue durée. Nous n'avons pas le soutien ou le budget, mais c'est quelque chose que nous prenons très sérieusement. [02:53:50] C'est vrai que nous sommes en France, mais en Royaume-Uni, il y a une situation particulière justement autour de ça. Est-ce qu'il y a une situation spéciale au Royaume-Uni en ce moment concernant la santé mentale ? En France, c'est gratuit, vous pouvez avoir tout. Le système médical est assez aidant. [02:54:11] Ok, tu as répondu à la question. C'est une réponse. Grâce aux Tories, le système de soins médicaux de l'NHS est vraiment en souffrance. Il n'y a pas assez de lits, les hôpitaux sont fermés, ils sont stressés, ils ne peuvent même pas s'occuper de leur propre santé mentale, sauf les patients. C'est un peu un cauchemar, en fait, à la maison. [02:54:35] Bon, on va parler de choses un peu plus amusantes. C'est quoi les groupes qui vous ont emmenés vers le haut ? Il y a du Rage Against The Machine, il y a forcément des trucs comme ça qui donne envie de sauter, de taper du pied parce que vous avez une... En français on dit une patate. Bon, une énergie juste ultra débordante. C'est qui ? Tu te souviens des groupes, les premiers groupes qui ont commencé à fueller ton énergie ? Il mentionne Rage Against The Machine, Stomping, On The Floor. Je ne sais pas, est-ce qu'il y a des groupes qui ont commencé à te donner le feu de Rock'n'Roll et ont commencé à le faire ? Pour moi c'était N.E.R.D. et les gens aimaient The Prodigy. On va juste dire que nous aimons Beyoncé. Elle est forte, elle est Rock'n'Roll, Tina Turner. Elle est coupée de la même couche. Donc si quelqu'un tombe sur ses pieds, c'est Beyoncé. Mais il y a aussi plein de groupes que nous aimons. [02:55:31] Comme Kick Out the Jam, MC5 en particulier, c'était vraiment bien pour moi. Et New York Dolls, c'était mon chemin personnel pour voir David Johansson et ces artistes punk et rock'n'roll. Il y avait quelque chose qui m'intéressait, Betty Davis, cette attitude punk. [02:55:53] On vous connaît comme ça. Alors attention, c'est une question un peu stupide. On vous connaît comme ça sur scène, avec toute cette énergie. Vous êtes adorables, évidemment, parce que vous répondez à toutes mes questions. Qu'est ce qu'on ne peut pas imaginer de vous ? C'est à dire en voyant comme des rock stars, vous êtes des rock stars aujourd'hui. C'est quoi l'autre truc qu'on ne sait pas ? Qui est justement le truc qui fait que vous êtes comme nous tous, finalement, parce qu'on est tous des humains. [02:56:16] C'est une question stupide de lui, évidemment. Parce que nous vous voyons ici être super gentils et juste écouter nos stupides questions. Nous vous avons vu sur scène aller complètement fou, comme des rockstars. Est-ce qu'il y a une chose que vous ne voulez pas parler ? Quelque chose qui vous rend humain ? C'est une bonne question. J'ai l'impression qu'il y a beaucoup d'interviews où on dit « oh, êtes-vous féministes ? » ou « oh, c'est comme être dans une bande de filles ? » ou je ne sais pas, des choses comme « nous sommes juste une bande et les femmes devraient pouvoir être aussi puissantes que les hommes et ne pas avoir à parler d'être tellement différentes, où nous jouons tous de la musique, nous jouons tous d'instruments, nous sommes tous égaux, etc. » Au moins, les hommes se posent la même question. Tu n'entends jamais un homme qui te demande si tu es féministe. Ils te demandent des riffs. Tu aimerais tes riffs ? Ils te posent toutes les bonnes questions. C'est comme, est-ce que tu écrives tes propres chansons ? Oui, c'est comme, oh, vraiment ? Bien joué ! Tu es tellement talentueux ! Ils te posent des questions stupides. Parlez-nous de la musique. Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, Si tu as une question, je vais te laisser tranquille. Ben, au loin, c'est bon ? Oui, c'est bon. [02:57:49] Merci énormément. C'était ta dernière question. Non, non, non. J'ai beaucoup de respect pour tout le monde, alors, vous savez. Ne vous inquiétez pas. Je vais être en colère. Oh mon Dieu. [02:58:05] Merci pour votre énergie. Désolé, j'adore le faire mal à l'aise. C'était vraiment le but ici. Je suis anxieux, vous savez. Non mais merci énormément. Merci beaucoup. C'est génial ce que vous faites. Cet homme qui est là est juste fan depuis le premier jour. Il m'a dit les Nova Twins, c'est juste mortel, tu vas adorer et les gens vont devenir fous et c'est ce qui est en train de se passer. Donc je vous souhaite évidemment le meilleur et c'est ce qui va vous arriver. [02:58:29] Merci beaucoup. Ben est un énorme fan de la première chanson. Merci ! Il a dit que cette bande allait le rocker partout et vous l'avez fait. J'avais raison ! Merci beaucoup. À bientôt. Merci beaucoup. [02:59:23] Musique d'outro Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est parti ! C'est parti pour le tour du monde ! Et on continue notre petit périple au Hellfest Festival, ce festival qui est annuel et qui rassemble la crème de la crème. Alex, aujourd'hui et en ce moment même, on se tourne vers nos invités. Neck Deep, bonjour ! Bonjour ! Alors, vous êtes nos premiers invités pop-punk de ce festival, métal. Est-ce que c'est... Déjà, comment ça s'est passé ? Première question, comment ça s'est passé aujourd'hui au Hellfest ? Incroyable ! Très bien ! Avant de commencer le tournage, on s'est dit que c'était bien d'arriver sur un bon tournage, parce que les festivals peuvent être faibles, mais on a entendu beaucoup de bonnes choses, et ça ne nous a pas déçus. On a eu un super tournage, un super public, et j'espère qu'on a impressionné des gens et qu'on a rencontré de nouveaux fans. C'est l'objectif. On a eu un super moment. [03:02:40] Et justement, je disais, c'est un festival métal, vous faites du pop-punk, ça a été bien accueilli, donc il n'y a pas de guerre entre le métal et le pop-punk. Hellfest est historiquement un festival métal, vous jouez plutôt de la musique pop-punk, comment allez-vous sur scène devant des mecs de métal ? Comment avez-vous réussi à faire ça ? On joue nos chansons plus rapides, plus énergétiques, on coupe des chansons plus légères. On a toujours été proche de la musique heavy, de la musique métal, de la route hardcore. Donc je pense qu'il y a un crossover pour nous. On joue des chansons qui font que les gens veulent marcher et danser, c'est le point. C'est là qu'il y a le crossover, il y a une énergie similaire, ça ne peut pas être pareil. Ça ne peut pas être aussi enrhumé ou épique, mais c'est très rapide et énergétique. Et ça aide, si les fans de Metal sont en train de nous regarder aujourd'hui et qu'ils ne sont pas primairement dans le pop-punk, ils se sont tournés vers Circle Pit et Wall of Death et ils ont eu un bon moment. Et tout le monde aime un peu le pop-punk. C'est un plaisir de la peine pour beaucoup de gens. Vous êtes de grands fans de métal ? Plus extrêmes, je veux dire, quelque chose du black metal, pourquoi pas. [03:04:03] Est-ce que vous êtes fan de la musique heavy, de la musique extrême ? Absolument. Peut-être du black metal, je ne sais pas. Le black metal, c'est un peu... Je ne dirais pas trop du black metal, mais... Oui, beaucoup de métal. La première bande heavy que j'ai rencontré, c'était Slipknot. Et depuis là, je suppose. Mon frère était un énorme fan de la métal. Mon frère était en fait un fan de beaucoup de black metal. Il avait beaucoup de records de filth, c'était son groupe de black metal, biohazard, etc. J'ai grandi avec ça, puis j'ai commencé Slipknot. [03:04:35] Je crois que c'était System of a Down qui est venu et puis Biscuit, c'était moi et Seth. J'étais un garçon purement métallique quand j'étais plus jeune. J'ai adoré le métal quand j'étais plus jeune. La seule raison pour laquelle j'ai vraiment voulu commencer à jouer de la drums, c'était Llamagard et Chris Adler. Dans le temps peak de ce que c'était. Des spots softs pour Meshuggah. [03:04:59] Et toi les gars, Pals et Sam, nos guitaristes étaient dans une bande de hardcore mélodique avant Neck Deep. J'ai rencontré notre guitariste en jouant dans un hardcore. [03:05:12] avec mon frère, ils étaient dans une bande de hardcore à l'époque, donc c'est tout basé là, c'est sûr. On disait que Sum41, c'est le genre d'entrée de Metal Kid dans le pop-punk, parce qu'il y a des guitares de Metal Kid. Ils m'ont amené, tu sais, j'étais un Metal Kid, pas un Pop-Punk Kid, et Sum41 a brisé ce gap pour moi. J'étais toujours un Pop-Punk Kid. [03:05:36] Du coup, on dit souvent, toi tu parlais de ton frère pour la découverte de la musique, si j'ai bien saisi tout ce qui a été dit, c'est lui qui t'a amené à aimer cette musique ? C'est quoi qui t'a attiré ? Toi aussi, je ne sais pas si c'est ton frère, mais qu'est-ce qui vous a amené à cette musique ? Qu'est-ce que vous avez ressenti qui vous a fait dire, oh putain, ça là, ça c'est bon, ça me correspond. [03:05:55] Tu as mentionné ton frère qui t'a introduit au métal. Qu'est-ce qui t'a le plus attiré au genre métal en général ? Le graphique, l'énergie, l'angoisse ? Tu veux juste te battre ? Oui, tu dois te battre. Être rébellieux. Oui, je pense que c'était être rébellieux. Je pense que c'était être différent. Surtout qu'on vient d'endroits très similaires, très travaillés, très... bière, football... Fight on a friday. C'est ça, c'est ça. C'est ça, c'est ça. C'est ça, c'est ça. [03:06:39] Aucun des enfants qui m'ont élevé n'était intermédiaire, ni dans le skate, ni dans le punk. Ce n'est pas la seule chose qui m'a séparé de eux, mais c'est la seule chose que j'avais intérêt à m'intéresser à moi-même. Ça t'a donné ton identité. Exactement, c'était formidable. Oui, c'est pareil. Il y a eu une scène où j'ai grandi, pour être honnête. J'ai fait du skateboard avec mon frère, avec de la musique punk. [03:07:03] Il y a eu une petite scène pour ça, mais ça a disparu. Mais c'est quelque chose qui est resté avec nous pour toujours. Je me souviens de jouer avec Tony Hawk et de l'écoute de ce son, et de mon frère qui s'étonnait de Green Day et de Bad Religion quand j'avais 5 ou 6 ans. C'est toujours resté avec moi. C'était toujours quelque chose qui m'a séparé. [03:07:25] Vous avez ça dans le sang. [03:07:47] C'est à ce moment là que vous avez eu envie de faire de la musique ? Vous avez dit putain, je veux ressembler à ça ? Est-ce que c'était une envie en étant petit ? Attention, je sais bien qu'aujourd'hui c'est pas le... Parce que maintenant vous êtes des stars, mais est-ce qu'il y avait cette envie d'être un grand musicien, une star, d'être dans des stades ? C'est ça qui vous faisait rêver quand vous étiez enfant ? À ce moment là, avez-vous eu le rêve d'être sur scène et de jouer sur scène ? Êtes-vous regardé ces gars ? Je veux faire la même chose quand je vais grandir. [03:08:09] Oui, bizarrement oui, pour être honnête, c'était mon plus grand rêve en tant qu'enfant. Je me souviens toujours d'être à l'arrière de l'avion de mes parents avec un joueur de CD et de mémoriser toutes les mots. Et moi et mon frère qui joue de la basse pour nous et qui enregistre notre musique. Moi et lui, on mettait des CD dans notre garage et on s'entraînait avec des rackets de tennis et on prétendait être dans une bande. Et c'était tout ce que j'avais. [03:08:33] Et le pop-punk, musicalement, dans l'état d'esprit, ça représente quoi, ça veut dire quoi pour vous ? Qu'est-ce que le state of mind de Pop Punk signifie pour vous dans votre vie quotidienne quand vous allez sur scène ? C'est de l'amour ! Oui, c'est ça ! J'étais en train de penser à l'amourité, l'amour, la positivité, mais aussi... [03:09:19] La relatabilité, être capable de se rappeler à la personne de l'autre côté, qui écrit la chanson. Je pense que c'est... Et surtout, c'est amusant. Comme je l'ai dit, c'est un peu punk. Donc je pense qu'il y a aussi un point de vue punk. Tu sais, être un extérieur, être rebellieux. Je pense que tout s'applique à ça, mais c'est juste exprimé par ce son. Mais en général, je pense que c'est juste amusant, exuberant, youthful, et la relatabilité, pour moi. [03:09:46] C'est une musique qui offre du bonheur finalement dans un contexte aujourd'hui mondial qui est assez sombre, on va pas s'en tire. Vous avez cette possibilité d'offrir juste un putain de sourire aux gens quand même avec ce que vous faites. Dans le monde d'aujourd'hui, qui est un peu gris, vous mettez un peu de couleur au monde avec votre musique, n'est-ce pas ? Oui, je pense. On a aussi des chansons politiques. Mon frère était un grand punk et c'était super politique. C'est toujours notre devoir. On a une chanson qui s'appelle Bricks, c'est notre meilleure chanson politique. Je pense qu'il y a toujours un peu d'espoir. [03:10:27] C'est une sorte de camaraderie, on sent que l'on fait partie de quelque chose. C'est un peu plus coloré que de dire que tout est foutu. Tout est foutu, mais on peut le faire ensemble. Au moins avec notre musique, il y a toujours un lien positif. Je pense que les fans s'en sont amusés. Je pense que ça a aidé les gens et donné une bonne direction. [03:11:05] Un contraste important qui symbolise la vie. Quand vous faites des festivals, vous avez toujours ce regard d'enfant quand vous allez voir les groupes que vous kiffez ? Quand vous allez à un festival et que vous partagez la scène avec d'autres groupes que vous avez regardé, est-ce que vous vous sentez comme un enfant de nouveau ? Et surtout ici à Hellfest, ça a l'air d'être un thème-parc. Aujourd'hui, c'est la première fois que je vais voir Foo Fighters. [03:11:32] Oui, c'est vrai. Il y a des groupes que je n'ai jamais pensé voir et que j'ai pu voir. Je ne suis pas nécessairement en train de rencontrer tout le monde, mais on peut dire bonjour aux gens avec qui on s'est rencontrés. Son 41 était un des plus récents avec nous, et on a joué avec eux l'autre jour, mais on tourne avec eux, et on va faire une autre tournée en Europe. [03:11:53] C'est vraiment incroyable parce qu'ils étaient une de mes bandes et comme je l'ai dit, j'avais 6, 7, 8, 9, 10 ans. Ils étaient l'une de mes bandes préférées et de les voir s'impatienter sur nous, ils les tuent aussi. Ils sont géniaux. Ils sont incroyables. Vraiment. Je les ai vus il y a des années, quand ils se sont réunis pour la première fois. Je les ai vus leur première fois de retour. J'étais surpris, je ne m'y attendais pas. Je me souviens de partir de là et me dire, putain, ils sont forts. C'est une super bande et c'est la plus récente. Ceux-ci sont géniaux, je suis tellement étonné. Une bande que j'ai appris à aimer, c'est cool et qui aime ma bande aussi. C'est la même chose avec Blink. Être en contact avec eux, c'était fou. Mais au festival, oui. Si j'arrive à voir Dave Grohl, je serai là. Je vais vous laisser après tranquille. Est-ce qu'il y a d'autres formes d'art que la musique qui vous inspire ? Une dernière question, est-ce qu'il y a d'autres formes d'art qui poussent votre créativité ? Je pense que nous sommes tous très impliqués dans chaque élément créatif de la bande. Tout le merch passe par nous. Wes, notre guitariste, fait beaucoup de notre merch, de notre contenu vidéo. Quand nous faisons un nouvel album, le travail de l'art est un processus en lui-même. C'est comme trouver l'artiste et discuter de ce qu'on veut. Tout ce qui est visuel sur Neck Deep, Quand on n'écrit pas d'albums, c'est surtout ce genre de choses, avec des vidéos, de l'art, des merchandises. C'est un projet créatif constant. On est tous bons à nos propres choses. C'est la partie la plus amusante, c'est peut-être la partie la plus utile, je suis terrible à organiser, ce gars est incroyable. Spreadsheets. Ce gars est incroyable, il faisait partie de notre équipe, il a été notre drum tech depuis longtemps, logistiquement et en termes de tournage, il est génial. Tu ne peux pas voler ça, ce n'est pas sur la voiture. [03:13:52] Mais il y en a d'autres qui sont plutôt visuels et qui sont super intéressés par ce genre de choses. C'est un projet constant. Pour les gens dans la bande qui ne sont pas super intéressés par les visuels, vous inspirez eux à suivre ça ? Oui, et tout le monde a un avis. Nous sommes plutôt démocratiques en tant que bande. Il n'y a pas une seule personne qui gère les choses. [03:14:18] On est tous bons à quelque chose, et on fait tout ça, et on se croit tous, et on a un mot à dire, et on fait généralement des règles de majorité sur les choses, donc parfois les gens ne peuvent pas trouver les choses comme ils le veulent, mais c'est quoi qu'il en soit, tu sais, quelque chose d'autre va venir l'un jour où on va devoir décider. Donc, oui, c'est un projet constant dans chaque zone. On ne joue pas juste pour se débrouiller, il y a beaucoup de choses qui se passent derrière les scènes, c'est sûr. Merci beaucoup pour tout ce que vous faites, pour les dernières nouveautés bien sûr et puis on espère vous voir très très bientôt à Paris et on sera encore là devant vous, on va regarder et s'amuser. Merci beaucoup. Merci beaucoup les gars, on se revoit à Paris ! Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org C'est un truc qui m'intéresse. [03:17:09] J'en ai marre de ce que j'entends ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Et on continue donc notre périple pendant ce Hellfest. Je suis heureux de retrouver mon acolyte Ben qui officie derrière les caméras généralement. Tout à fait. Alex s'en occupe désormais. Mais là, écoute, tu m'as proposé pendant ce festival de faire notre métier réellement et de poser de bonnes questions à une personne intéressante. Exactement. Pas ces musiciens qui ne font jamais rien. [03:18:53] Oui, exactement. [03:18:55] Les musiciens, on les connaît. Ce qui nous intéresse, c'est aussi tous ceux qui font briller les musiciens. C'est une bonne définition peut-être ? Tout à fait. Je te laisse présenter notre invité. Je vous présente l'incroyable Gigi. Gigi la magie, on pourra l'appeler. [03:19:11] Merci, merci. Qui est ingénieur lumière, c'est comme ça qu'on dit ? Oui, on dit light designer. [03:19:19] On s'est rencontré il y a maintenant 15 ans, peut-être 10 ans. Plus que ça. C'est sur Empire. Il y a bien plus que ça. Ah oui c'est vrai, ça devait être autour de 2008. Un truc comme ça. On s'est rencontré à l'époque où elle faisait les Lumières sur Empire. Et depuis j'ai suivi son parcours incroyable et j'aimerais qu'on puisse parler un peu de ça. Est-ce que l'American Dream existe quelque part ? En tout cas pour moi ça l'a fait. Faut faire de la généralité. [03:19:57] Pour faire simple, je vais commencer par une question très très simple. Tu es donc française, on est bien d'accord ? Oui, oui, oui, des pays de la Loire. Voilà. Et en quoi consiste ton métier réellement, pour ceux qui ne savent pas ? Alors, mon métier consiste à créer des espaces scéniques, par la lumière, voilà. De créer une ambiance pour chaque tournée. [03:20:21] Avec le set, ce que tu veux, de la vidéo, de la pyro, tout ce qui est visuel sur scène. Ah oui, le pyro aussi. [03:20:28] Ben oui, tu designs tout, après il y a des équipes, c'est pareil. Un designer donne le concept de la tournée, de à quoi ça ressemble. [03:20:37] Alors moi je sais, tout le fait sur ordinateur, sur un schéma un peu… Une sorte d'autocadre pour la lumière. Et puis après une fois que j'ai ça et que les artistes sont contents et qu'on parle là-dessus, je programme. [03:20:53] Oui, sur la console. Voilà, c'est ça, je pré-programme par titre, par ce qu'on veut. Et après, je restitue, je run le show quand il y a des tournées. Vous faites un condition live pour voir ? Moi, je fais toujours un condition live. [03:21:10] En l'occurrence, quand on dit programmé, c'est pas... On appuie sur un bouton et tout part. Ce qu'elle programme, c'est juste des mouvements, des positions, des couleurs. Et après, en live, elle appuie sur les boutons pour déclencher les bons effets au bon moment, suivre le rythme. Et c'est là où il y a deux parties qui sont du coup hyper intéressantes. Et d'ailleurs, souvent, il y a des gens qui font que l'un ou que l'autre. Il y a des gens qui font que de la créa et que de l'exploitation parce que ça ne nécessite pas forcément les mêmes choses. Il y a un côté où c'est plus artistique dans le sens de composer un tableau ou des choses comme ça. Et après il y a un côté restitution qui est vraiment comme un musicien quelque part. [03:21:49] Il y a aussi deux écoles dans le light. Il y a des gens qui font comme moi en live et il y a des gens qui timecode. [03:21:55] Donc il y a des groupes, tu vois, les grands pop stars, les trucs comme ça, c'est du time code en fait, donc c'est programmé, c'est l'ordinateur qui... voilà. Moi je le fais manuellement parce que le show change tous les soirs. Mon groupe il joue pas pareil, tous les soirs ils ont pas de tracks, enfin tu vois, c'est que du live donc... Mais j'ai toujours moi bossé comme ça, je fais pas de time code. Et là du coup on peut dire à quel groupe tu es ici ? Je suis avec Queens of Estonia. [03:22:19] Ça fait combien de temps que tu tournes avec Queens ? J'ai commencé avec eux sur la tournée d'avant, Villains, ça fait depuis 2017. Tu fais partie de l'équipe donc du coup là c'est... Ça semble évident que ce soit toi qui passes les lights. Ils ont été séduits. C'est ça, ça leur a plu. Non mais c'est incroyable parce que c'est quand même un grand groupe. C'est le travail qui t'a amené là de toute façon j'imagine. C'est les efforts que t'as fait. Peut-être qu'on peut parler un peu de ton parcours. Comment t'es passé de la France aux Etats-Unis ? Moi j'ai commencé à faire de la tournée, j'avais 18 ans, donc je ne vais pas dire l'année. Il y a 2-3 ans, il y a une dizaine d'années. Tu fais tes calculs. J'ai commencé à faire des light un peu au culot il y a 10 ans parce que j'étais à l'école des Beaux-Arts et il y a un stage, un truc que tu dois faire. J'ai un architecte, j'ai un photographe, machin. [03:23:15] Et moi je suis allée voir les potes de Angers qui avaient un groupe qui s'appelle La Rue d'Azolska. Oui, tout à fait. Et je leur ai dit moi je fais vos lights si vous me signez mon papier pour l'école quoi. Ah ouais, génial ! Et ils me disent bah cool, de toute façon on va pas te payer parce que c'est un truc d'école. Je fais bah moi je sais pas... [03:23:33] Oui. Je sais pas faire des lights. Donc de toute façon... [03:23:37] Tu vois, ça va bien se passer, quoi. Et voilà, j'ai fait ma première date et c'est immédiat. C'était immédiat. Ah ouais ? Il y a eu le coup de cœur ? Tu as senti le truc ? Je savais en fait que c'était ça que je voulais faire. J'ai des beaux-armes, alors je ne sais pas dessiner, je ne sais pas peindre. Mais j'ai toujours un truc avec les couleurs parce qu'en fait, j'ai chromesthésia. Donc quand j'entends des sons, j'ai des couleurs et des formes. Donc les lumières, pour moi, C'est le truc le plus simple du monde, quoi. C'est vraiment... C'est inné. C'est juste, ça s'est passé comme ça. Je fais, ah bah ça c'est rouge, bleu, blanc, blabla, boum, boum, boum. J'ai pas eu de... Ouais. J'ai... Voilà. Parce que c'est un peu comme ça dans ma tête. On a tous un peu une maladie mentale. Le câblage naturel, on va dire. Ouais, voilà, c'est ça. J'ai eu un peu un court-circuit à un moment qui a fait que pour moi, c'est évident, en fait, quand j'entends un morceau, à quoi ça ressemble. Donc ça a jamais été un problème. Génial, c'est génial. Et après du coup, tu as fait la route à Salsky, ça s'est passé comment ? On a tourné avec un autre groupe qui s'appelait Marcel et son orchestre, donc je suis partie avec Marcel et son orchestre. Après je suis partie avec un groupe de Laval qui s'appelle Qui Aime Ça, tu sais un peu ce circuit ska-punk début 2000. Et après j'ai eu le premier gros groupe, en tout cas un groupe avec plus de budget qui m'a contacté, qui s'appelait Superbus. Et moi j'avais genre 22 ans. [03:25:04] C'était pas hier non plus, c'était sur leur première tournée et tout ça. Et eux, contrairement aux autres groupes avec qui j'avais tourné avant, avaient plus d'argent pour la production. Donc j'ai pu commencer à avoir plus de light, construire des décors et tout. Et voilà, de fil en aiguille, j'ai commencé un peu à bosser en France plus avec la variété française parce que c'est, il faut le dire, le punk rock, il n'y a pas d'argent en France. Tu vois, c'est limité. Donc j'ai commencé à bosser avec des artistes français un peu plus gros, même carrément gros. [03:25:35] Et puis à un moment, je me suis dit merde, j'ai 26 ans, je fais déjà les trucs de vieux, enfin tu vois ce que je veux dire. Ça ne te correspondait pas musicalement. Non, musicalement ça ne me correspondait pas. Alors c'était super. Tu as eu les moyens de t'amuser. Oui, je ne dis personne. C'est juste après moi personnellement, ce qui me fait kiffer musicalement. À un moment, j'ai fait vas-y, c'est bon, tu sais quoi. [03:25:58] Je m'arrache. Voilà. En gros. Sur un coup de tête, t'es partie aux Etats-Unis ? Pas vraiment sur un coup de tête, c'est-à-dire, alors attends. Parce qu'on va revenir sur le truc des Ricains. Parce que j'ai bossé qu'avec des Français, donc voilà. Et moi j'allais voir les concerts de Queens of Estonia et tout quand ils venaient en Europe et je me suis fait pote avec leur lait, qui est là ce soir, qui est l'éclairagiste de Foo Fighters, Dan Adlai. Et donc on s'envoyait des messages sur Myspace et tout. Oh là, j'ai donné un indice sur mon âge. Merde. Et... [03:26:29] Vap'n'Roll Thierry ! Il y a une année où il y a eu un volcan en Islande qui a bloqué tout le trafic aérien. Et Dan, il devait venir en Europe pour faire les live de Sonicius. Le groupe m'appelle, il m'envoie un message sur TikTok. Il me dit que l'équipe technique est coincée, mais le groupe est en Europe. Est-ce que tu peux aller à Barcelone demain et faire les live pour la tournée européenne ? Non, merci. [03:27:07] Non, je vais pas le faire. Et du coup, je l'ai fait et ça s'est super bien passé. C'est le même management, machin, machin. Et donc, du coup, j'avais ce contact-là et j'ai pris mon sac à dos et je suis partie. Ouais, là, t'as capté. Tu t'es dit, cette chance, je l'ai saisie là et elle m'envoie... Ouais, si je continue pas, en fait, immédiatement, le truc, tu vois, ça sera un événement unique. T'as le pied dans la porte, il faut continuer à pousser. Il faut continuer à pousser, ouais. C'est intéressant, c'est important de le dire parce que souvent on a tendance à vouloir laisser du temps, se dire je suis peut-être pas capable. Faut saisir l'occasion quoi. Ouais putain mais j'étais jeune aussi, j'ai rien à perdre, j'avais pas de mec, j'avais pas de chat, j'avais pas de gosse, j'avais pas de maison. J'ai rien à perdre, j'ai mon side cadeau, c'est bon je m'en vais quoi. Mon passeport. Et l'accueil là-bas était bon ? Ah oui oui, c'est une autre façon de travailler. C'est vraiment différent. [03:28:02] Vraiment différent, c'est moins... [03:28:06] C'est différent en efficacité. Ce n'est pas la même répartition d'efficacité. Non, voilà exactement. Ils n'ont pas la même notion du show non plus, ils n'ont pas la même attitude. C'est culturel après, il n'y a pas de mieux ou de moins bien, c'est juste une différence. Non, c'est différent. Je m'y suis fait quand même assez bien. Et directement, le management de Sonic Fuse m'a contacté en me disant ça s'est super bien passé, est-ce que tu veux partir en tournée avec Jimmy It World ? Je fais bah non. Et tout s'enchaîne. Bah oui, mais oui. Et après je fais la tournée de Jimi Hiltworth, tout se passe bien. On m'appelle pour faire Jack White. Après je fais ça et puis après... Attends, t'as quand même un super don parce que si... Attends, non tu peux pas. Non mais tu comprends ce que je veux dire. C'est-à-dire qu'à un moment je te flatte mais c'est parce que je le ressens. C'est que tu peux pas, on peut pas te dire bah vas-y va faire Jack White juste parce que t'as rencontré deux personnes. Mais moi on m'a dit vas-y, va faire Jack White. Les gens savaient ce que tu faisais. Mais les gens ils ont vu ton travail. Non mais bien sûr, après... Parce que t'es une bosseuse quand même. Y'a des gens qui ont recommandé, tu vois. Et tu bosses, je veux dire. Pour le coup, je connais ton travail. Et en fait y'a vraiment cette alliance de l'esthétique et du rythmique qui est imparable. [03:29:23] moi je fais de la vidéo et c'est un peu la même chose, il y a faire des jolies images mais il y a le montage qui compte aussi quand on raconte une histoire et en fait je trouve que dans son travail c'est ça qu'il y a, enfin les tableaux sont magnifiques mais l'exploitation elle est aussi, c'est hyper intelligent, enfin merci, non mais j'invite les gens, les gens font pas forcément attention au live, je sais que toi des fois tu fais pas attention au live, des fois je t'explique des trucs et tu fais ah oui c'est vrai et c'est vrai que Il y a savoir construire un show aussi. On se dit, il faut juste allumer. Non, il faut qu'il y ait une progression et c'est quelque chose que tu arrives à faire admirablement. Pour moi, tous les endroits sont différents aussi. Tu ne peux pas faire le même show tous les soirs juste parce que des fois, tu arrives dans une aréna avec des sièges partout et tout, c'est un peu moche. Des fois, tu vas dans un théâtre, tout est cocon. Ce ne sont pas les mêmes intensités. Ce ne sont pas les mêmes... [03:30:11] Et donc, tu t'adaptes vraiment. Tous les soirs, je change le show tous les jours. [03:30:15] Pour que l'ambiance... Pour que ce soit optimisé. Oui voilà, et puis pour faire plaisir à mon groupe aussi. Et il y a un autre truc que je trouve incroyable dans ton parcours, c'est que je connaissais tes goûts et je t'ai vu au fur et à mesure cocher les cases de bosser avec tous tes groupes préférés. Moi j'ai une liste. C'est Aria Stark, j'ai une liste. Il reste encore des gens sur la liste. [03:30:39] Il en reste encore ? Oui il en reste. Beaucoup ? Non. [03:30:44] Non, non, non. Les top off de liste, il n'en reste pas beaucoup, mais il y en a encore. Est-ce que tu peux nous dire un peu les artistes avec qui t'as travaillé ? S'il y en a qui t'ont plus... Ou t'étais vraiment... Bah évidemment ! Queen of Stone Age, moi je les ai vus depuis... [03:30:59] J'allais les voir moi en concert, j'étais une fan donc quand j'ai reçu l'email, je l'ai imprimé, il est sur le mur de mon bureau. [03:31:07] C'était un truc pour moi improbable, top kill list. Donc évidemment Queen's of the Stone Age, j'ai adoré, mais je travaille aussi avec The Mars Volta. Donc là, Mars Volta, niveau musicien, laisse tomber, tous les soirs, Je suis par terre, quoi. The Drive-In, c'était quand même fameux. Jack White, il est incroyable. Là, j'ai commencé à bosser avec un petit groupe. Enfin, pas un petit groupe, mais The Armed. Je ne sais pas si vous avez vu The Armed live. Mais voilà, il tue, quoi. On en parle beaucoup dans l'émission. Ouais, voilà. C'est les copains. Et Century. Mais non. [03:31:45] De manière générale, je ne bosse pas avec des trucs que je n'aime pas. Ça, je l'ai fait quand j'étais en France et je ne me suis pas barrée pour refaire le même truc. Donc ici, peut-être que j'en fais moins. Après, j'ai l'impression de bousser comme une folle, mais je ne fais que les trucs que j'aime. J'ai un peu une clientèle, tu vois. [03:32:02] Puis mine de rien, les artistes que tu fais, c'est quand même des artistes qui tournent beaucoup. Là, on parlait un petit peu de cette tournée Queen's Assonage. Tu nous disais que ce soir, c'est à combien de tiers ? C'est une centaine. C'est une centaine en un an. C'est énorme. [03:32:17] Moi qui suis un fainéant, j'ai carrément envie de m'effondrer. Mais c'est juste formidable. Quand tu sais que tu passes tout ce temps Ça va que tu voyages aussi, tu passes du temps tout le temps avec le groupe et ça n'arrête pas. En fait on a l'impression que les groupes viennent jouer aussi, que tout le monde est là, que c'est rigolo. Mais c'est une machine, c'est une industrie de ouf. On fait souvent trois shows d'affilé. [03:32:42] Après ça, on part en Italie, on fait Rome, Milan et Vitti Latte, je crois un truc comme ça, trois soirs de suite. Tu montes, tu démontes, tu roules, tu montes, tu démontes, tu roules, tu montes, tu démontes. Mais on est aussi habitués, c'est-à-dire que... Oui, après ça roule, oui, bien sûr. Ce que j'aime bien préciser, c'est que dans le crew de Queens of Estonia, j'ai vraiment international. C'est-à-dire qu'il y a des gens de partout. [03:33:04] des Français, des Italiens, des Canadiens, des Anglais, des Américains, un Chinois, on a une fille d'Afrique du Sud. Donc on a vraiment, c'est des gens qui viennent de partout et qui se retrouvent là comme ça pendant un an. On vit ensemble dans les bus et tout. On a tous des cultures complètement différentes. Mais on est une vieille machine, on est une machine de guerre. Vous êtes lié là, maintenant ça y est. Quand tu fais la guerre avec les gens. J'ai pas envie d'employer le mot guerre en ce moment, je suis désolée. Quand tu fais ce genre de boulot. Petite question aussi, un truc qu'on peut se demander, c'est travailler avec des gens qu'on admire, est-ce que c'est toujours facile ? Non. [03:33:48] Tu vois ce que je veux dire ? Il y a une part de choc de la réalité, de vie de tous les jours aussi, parce que quand tu passes autant de temps avec des gens, il y a forcément des petites tensions qui peuvent se créer. Est-ce que ça se passe bien quand même ? Moi, j'ai jamais eu trop de problèmes avec ça, mais c'est vrai que le concept Don't Meet Your Idols, il est valable. [03:34:10] Après, tous les gens avec qui je bosse, c'est des amours. Je travaille avec Garbage aussi, Shirley Manson, c'est ma reine. [03:34:19] Je travaille avec Failure et Ken Andrews. La première fois que j'ai rencontré Ken Andrews, je n'en avais pas l'âge. [03:34:26] J'étais genre, c'est Ken Andrews. Mais au bout d'un moment, on communique, je fais les lives, tout se passe bien. [03:34:33] C'est bon, mais j'ai vraiment... Je choisis bien mes artistes. C'est super. Ouais, mais c'est aussi encore une fois une chance. Je le répète, je suis désolé, mais c'est parce que le boulot, il est là. Le travail est donné. Je veux dire, t'es pas à faire ça comme ça. T'as une hygiène de travail. Aux Etats-Unis, il n'y a pas de place pour les gens qui ne font pas le boulot à fond. Non, il n'y a pas le temps pour ça. Il n'y a pas le temps pour ça. Mais du coup c'est cool parce que tous les gens qui sont là sont là pour être à fond et ça a fait... Je pense que c'est aussi ce qui aide beaucoup les américains à voir des shows aussi efficaces quand ça arrive chez nous. Souvent on dit un show à l'américaine, c'est pas sans raison quoi. Le staff il est là, il est mis et... Ouais ouais, il y a une vraie cohésion d'équipe. Ce qui est un peu différent en France, il y a pas mal de... Tu vois, le son, ils sont là, les mecs qui font les guitares ils sont là. Nous on est ensemble. [03:35:24] Ouais, c'est un travail commun. On a un truc à faire, on est ensemble. Il y a un truc qui... Dernière question. [03:35:29] Encore une fois, sans chaud, on est René. C'est vrai. Il n'y a rien qui te manque de la France ? Ah bah si, mes potes et ma famille. La bouffe aussi, évidemment. Je reviens, je me fais des cures de fromage, après je suis malade, tu vois. Mais... [03:35:47] Comme toute expatriée. Oui, on est d'accord. Evidemment, ma famille et mes potes me manquent, mais je vis en Europe 2 ou 3 fois par an de manière générale, donc je les vois quand même. [03:35:59] En tout cas, merci d'avoir accepté de répondre à toutes ces questions. J'espère qu'il y a des jeunes filles, des jeunes garçons qui vont être enthousiasmés. Ce serait bien qu'il y ait plus de filles. Il y en a de plus en plus, on est bien. Enfin, on n'est pas bien. Ça commence à être mieux. [03:36:16] Merci en tout cas d'être venue. Et puis bon show. Merci. Qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour l'avenir ? De finir les deux noms qui restent sur ta liste ? Oui, c'est à peu près ça. Il y en a un gros. Ouais ! Avec trois lettres ? En abrévié ? En abrégé ? Absolument ! Ouais, je vois très bien ! Tu vois très bien ? Ah là là ! Moi je ne l'ai pas vu, je ne sais pas ce qu'on va y mettre. Les fameux clous ! Ah oui, d'accord ! Ok ! C'est vrai que ça semble être un aboutissement assez incroyable. Surtout pour le visuel, là. Oui, c'est un peu la base. Et là, c'est carrément le rêve ! Bon, on te le souhaite ! Procédure pour toi ! Merci ! Bon show ! Et bravo ! Et merci encore ! Allez, j'y vais ! C'est parti ! Réaliser... [03:39:07] C'est un peu ça. [03:41:12] Hellfest Festival 2024 dans Bang Bang. On est là encore une fois avec des artistes qu'on aime beaucoup, des artistes avec qui on a grandi aussi. Bon, on les a connus déjà avec un certain âge, toi t'es plus jeune que moi, mais bon voilà. Moi j'ai 44 ans donc je suis vieux. Bonsoir messieurs, Simple Plan. Hey, salut, ça va ? Bonjour, bonjour. Ça va très très bien, je suis très content de pouvoir parler français, vous pouvez pas imaginer. Du coup j'ai péré que ton anglais est moyen quand même. Ouais, le mien, moi, il est pourri. C'est ce qu'on me dit. [03:41:40] C'est la rumeur qui court au Hellfest. C'est un symbole, ça symbolise quelque chose d'important. Ben, moi, je ne savais pas à quoi m'attendre, vraiment franchement. C'était la première fois qu'on s'est parlé. C'était, comme on dit au Québec, c'était malade. C'était complètement... [03:42:00] C'était dément, c'était fou. Au début, on ne savait pas vraiment à quoi s'attendre. Quand on est arrivé sur le site ce matin, je me réveille, la foule est plutôt dispersée. Puis là, d'un coup, quand on est monté sur scène, ça a été complètement rempli, à craquer. La foule a suivi, connaissait les chansons. On a eu vraiment un super beau moment. C'est le plus beau moment de cette tournée-ci en Europe en ce moment. C'était vraiment magique. C'est quand même un festival mythique. On a entendu parler beaucoup. Ça fait plusieurs années qu'on voit les posters et tout. Et on se demande, bon, est-ce qu'on peut s'intégrer à ça? Est-ce que notre son va fonctionner ici et tout? Puis aujourd'hui, on a eu une preuve assez retentissante que ça a vraiment été incroyable, super. Un accueil merveilleux, très chaleureux. Alors, on a déjà hâte de revenir. [03:42:51] Justement, avant le spectacle, on s'est posé la question, qu'est-ce qu'on joue? Est-ce qu'on doit changer notre set pour s'adapter? Est-ce qu'on doit jouer des tunes? Parce qu'il y a comme plusieurs côtés à Simple Plan. Évidemment, on connaît Jetlag, on connaît Summer Paradise, on connaît I'm Just a Kid, mais il y a aussi des chansons qui sont plus pesantes. Alors, on s'est demandé si on adapte notre set. À un moment donné, on s'est dit, on va se présenter tel qu'on est. Alors, le mix de tout ça. Alors on a essayé de trouver une sorte de balance, justement, entre ce qui est plus rock, pesant, puis les chansons qui sont plus connues, les tubes, voilà. Puis on s'est dit, bon ben, on est connus pour ça, alors présentons-nous sur notre meilleur jour. Mais c'était quand même un petit peu angoissant. Ben oui, parce que c'est quand même métal ici, c'est connu pour tous ces t-shirts noirs et les tattoos. Oui, c'était pesant, là. [03:43:36] Il y avait beaucoup de mots « rock » ! Tu vois, c'est comme on dirait que ça évolue, ça change. Il y a quand même, je pense, une volonté de garder une tradition qui est importante. Mais c'est cool qu'il peut y avoir de la place pour une nouvelle génération de band. Puis il y a un son qui est un peu différent, qui est quand même connexe, qui fait quand même partie de la tradition un peu « pop punk rock ». Vous faites partie du paysage musical. Je suis désolé, mais même si c'est des métalleux, la vérité, c'est qu'on voit bien qu'ils aiment bien On voyait bien que les métalleux, ils connaissaient Simple Plan quand même. Mais c'est ça que je trouve cool de l'Europe, de la France en général, c'est l'ouverture d'esprit. Dans d'autres pays comme aux États-Unis ou en Amérique du Nord en général, il n'y a pas la même ouverture d'esprit, il n'y a pas la même acceptation de différents genres, de différents styles qui se mélangent. Les gens sont beaucoup plus dans des silos. Mais les festivals, il y a une ségrégation. Les festivals, beaucoup en Amérique, c'est festival de punk, festival de country, festival de métal. C'est rare qu'il y ait des mélanges. Mais c'est ça qui est unique de l'Europe. C'est ça qu'on adore depuis 2002, qu'on vient ici faire des tournées. On découvre les festivals, on découvre la culture. Le festival européen, c'est très différent. À mon avis, c'est le modèle à suivre, d'avoir une sorte d'ouverture d'esprit. Vous devriez être fiers parce que c'est drôle. Des fois, les Européens, ils nous parlent de Coachella. [03:44:55] Oui, mais vous avez l'équivalent. En fait, vous êtes ceux qui ont vraiment été à l'origine de ce mouvement-là, puis je pense que les festivals nord-américains s'inspirent des festivals européens. Alors, il ne faut pas avoir de complexe, hein? [03:45:13] Contraire. Non, il ne faut pas. C'est fantastique. C'est world class. Merci. Mais pour le coup, justement, quand tu dis il y a un lien, il y a même plus qu'un lien parce que moi, par exemple, qui écoute aujourd'hui de la musique vraiment extrême, j'ai commencé par la pop punk. [03:45:29] Clairement. Et il y a plein de gens autour de nous, surtout de la génération un peu plus jeune maintenant, qui font Metalcore, Deathcore. On a grandit parce qu'il y a eu Offsprings, parce qu'il y a eu Blink-182, parce qu'il y a eu Simple Plan. Il y a tous ces groupes-là. Et en fait, vous faites partie de l'ADN aussi de la musique actuelle. [03:45:44] vers la musique rock, puis ensuite, tu peux faire ton propre cheminement, ton propre voyage vers d'autres styles, d'autres sous-genres. Mais c'est vrai que souvent, le pop-punk, il y a un lien. Même le Warped Tour, durant un bout de temps, avait beaucoup de bands pop-punk d'un côté et des bands plus heavy, plus métal. Il y a comme une sorte de crossover entre les deux. [03:46:04] Et puis les parents t'achètent les albums quand tu le demandes, parce que c'est plus dur de se faire acheter un album de Slipknot ou de Cradle of Filth qu'un album de Simple Plan. Moi, ce que je trouve le plus cool, c'est le fait que justement, on est un peu une gateway drug. [03:46:16] On passe justement vers plus métal à partir de Simple Plan. Mais ce qui est intéressant, c'est qu'il y a beaucoup de gens qui reviennent. Puis ils reviennent sans complexe. Alors, oui, je trouve ça vraiment cool. J'ai plein d'amis qui jouent dans des bands quand même extrêmes de métal, qui étaient sur le bord de la scène aujourd'hui, puis ils s'en cachaient pas. Alors, je trouve ça cool qu'on soit à une époque où c'est plus permis ce genre d'aller-retour. Moi-même, j'écoute des trucs très pop puis très métal, j'alterne facilement, puis justement, j'ai pas de complexe, j'ai pas de difficulté à le faire. Alors, c'est une bonne époque pour la musique en général parce que je pense que c'est bon, c'est pas bon, c'est tout. On se fout vraiment du genre. [03:46:53] Et ce qui est hallucinant aussi avec Simple Plan, c'est que vous touchez donc à notre génération, mais il y a aussi les jeunes, il y a quand même énormément de gamins. Moi je mixe en soirée sur Paris, je vois les gens qui ont 18 ans, mais qui connaissent toutes ces paroles par cœur, ils sont complètement oufs. Donc ça couvre quand même une population incroyable. Traverser les époques, c'est quand même juste ouf, non? Je pense que c'est ça qui est motivant pour le groupe en ce moment, c'est qu'on dirait qu'il y a des shows une grosse 616, donc il y a de plus en plus de gens qui se joignent à nous, soit des gens comme Jeff qui reviennent vers nous, qui étaient présents il y a peut-être 15-20 ans, qui ont fait des petits détours, puis là tout à coup ils veulent comme revisiter le son de leur adolescence. Après ça, il y a des gens... Oui, mais puis il y a des gens qui vont sur TikTok, puis qui découvrent à cause de l'Amnesty Kid Challenge, qui découvrent le band, qui ont 15-16 ans, 17 ans. Après ça, les enfants, Des parents qui eux ont grandi en écoutant ça pis t'sais, moi mes parents ils écoutaient pas de la musique nécessairement que j'avais le goût d'écouter quand j'avais 18 ans, mais maintenant ça change. Les parents écoutent de la musique un peu différente alors tout à coup t'as des enfants qui viennent là-dedans. Après ça... Y'a des gens qui sont en train de mourir. Ils sont excités quand même. [03:48:07] Wow, je savais pas que je susciterais les passions. Mais pour un band, c'est un peu la clé de la longévité, puis de continuer une carrière, puis d'atteindre des nouveaux sommets, un peu c'est de rejoindre une nouvelle génération de gens, puis de conserver les fans hardcore qui sont là depuis le début, de ramener. Puis là, tout à coup, les foules deviennent de plus en plus grandes, puis c'est un peu ce qu'on constate depuis quelques années, ça commence. Puis pour un band, c'est vraiment excitant d'être dans ce moment-là, t'sais. J'ai eu un moment surréel juste avant de partir en tournée. J'étais à la maison, puis j'ai des ados, une fille de 16 ans, 17 ans. Mon garçon, il a 13 ans, alors lui, il est exclu un petit peu de ce genre de soirée. Mes grands faisaient une soirée, ils avaient plein d'amis. Puis là, bien, je me disais, bon, il faut quand même que je m'assure que tout se passe bien. Alors, la meilleure manière, c'est de cuisiner. Alors, je faisais des pizzas, tout ça. Puis là, les jeunes, t'sais, ils étaient au-devant de moi. Puis là, tout d'un coup, il y a quelqu'un qui fait, genre, « Hey, tu sais qu'ils jouent dans Simple Plan? » Puis là, ils commençaient à regarder, mais ils ne croyaient pas, tu vois. Alors, il y en a qui ont ouvert leur téléphone, puis ils ont regardé. Ils connaissaient tous le groupe, mais ils n'étaient pas capables d'identifier nécessairement le monde qui était devant eux. Je trouvais ça tellement drôle. Puis après, c'est ça. [03:49:16] À la fin de la soirée, tout le monde était autour de l'îlot, là, tu vois. Parle-nous de la tournée, parle-nous de ce que tu... Mais c'était cool quand même. Puis je pense que c'est un peu ce qui se passe avec le groupe. Tranquillement, les gens... Parce qu'on est bombardés d'informations, d'images, puis tout ça. Tranquillement, les gens recommencent à revoir le groupe et puis à réidentifier peut-être les membres de plus en plus. Mais c'est sûr que la musique est plus connue que même nous, en tant que membres du groupe, individuellement le sont, là, tu sais. [03:49:43] Ils se sont appropriés. Oui, tout à fait. Et ce qui est assez fou avec votre musique aussi, c'est que vous voulez balancer une dose d'énergie, de bonne énergie, positive. Il y a beaucoup de choses qui sont très négatives. Là, vous êtes là, vous donnez du soleil. C'est la fête pour nous. Voilà. Et je pense que les gens, ils en ont besoin un petit peu de ce que vous faites. Parce qu'il y a beaucoup de groupes. J'adore toutes les musiques et je suis quelqu'un qui chiale énormément. Donc j'aime bien les trucs négatifs. Mais c'est vrai que quand on a du Simple Planet avec nous, Pour nous, on a toujours voulu avoir une sorte de... de... comme de la lumière au bout du tunnel. Il y a toujours une solution, il y a toujours comme une... Tu sais, accrochez-vous, ça va être OK. C'est un peu le message qui traverse toutes nos chansons, tous nos albums, un peu. Je pense qu'il y a beaucoup de gens qui peuvent s'identifier à ça parce qu'on est vraiment très honnêtes, c'est un peu comme un livre ouvert sur ce qu'on a vécu, sur ce qu'on vit encore aujourd'hui. Mais en même temps, on essaie toujours d'avoir une note comme optimiste un peu. Puis je pense que les gens, quand ils viennent à un spectacle, ça fait du bien d'entendre ces chansons-là, de se faire peut-être un peu rassurer qu'on a tous les mêmes problèmes, mais ensemble on va trouver une façon de s'en sortir peut-être. Pis j'imagine qu'après avoir entendu plein de groupes qui déchirent, gros drum, grosse guitare, ça fait du bien de se reposer les oreilles un petit peu quand même, avec tes épaules pleines. C'est un peu ce qu'on s'est dit, on va être un peu l'anti-programmation, le contraste un peu, pis c'est des fois quand... Non mais c'est pas beau, ça fait du bien. C'est pour ça que j'ai mis ma chemise colorée aujourd'hui, je me suis dit, je sortirais du lot noir mes couleurs. Quand tout le monde va à droite, tu vas à gauche, tu sais. [03:51:18] Et quand vous étiez gamin, c'est quoi qui vous a amené au rock, au métal? À quel moment vous avez découvert ça? C'est un pote qui a amené une cassette? Moi j'avais un voisin plus vieux, il m'a montré la couverture d'un album de Metallica. Il m'a montré Unjustice for All. Pis là les gars portaient des chapeaux de cow-boy avec des manteaux de cuir à franges. Donc avant d'écouter la musique, il stimulait déjà mon imagination. Je me disais, ça va être quoi? Pis là il m'a joué One pour commencer. Pis quand j'ai entendu le riff, J'y revenais pas. Là, tout d'un coup, le gros band rentrait. J'étais là, OK, faut que je joue de la guitare, là, t'sais. Alors, ça a tout changé pour moi, vraiment, honnêtement. Puis, évidemment, le grunge a été important aussi, là. Puis, moi, je suis embarqué. Toi, vraiment, le punk rock, c'est quelque chose qui est parti de ton adolescence. Moi, ça a été lui, mon enseignant avec le punk rock. Pour moi, c'est arrivé plus tard, après le métal. Pour moi, le premier band que j'ai vraiment aimé, Vraiment beaucoup que j'ai eu des posters dans ma chambre c'était Guns N'Roses. J'étais plus entre Metallica et Guns N'Roses, j'étais plus Guns N'Roses. [03:52:20] Puis vraiment comme c'est le premier band que j'ai comme... [03:52:23] idolisé. Ensuite, Slayer pour moi. C'est ma grand-mère qui m'a acheté l'album pour ma fête. Je pense pas qu'elle savait ce qu'elle achetait, mais peu importe. Mais après ça, assez rapidement, après comme Rage Against the Machine, tout le son un peu Comme Lollapalooza, Tool, les premiers albums. Puis le rap metal un peu, comme la soundtrack de Judgment Night. Je sais pas si vous connaissez ça ici, mais c'était le précurseur de plein de choses. [03:53:03] Donc pour moi, c'était important. Puis après ça, un jour, j'ai écouté la radio. Il y avait une émission qui passait tard le soir, qui jouait des bands très différents, très « all » mainstream. Ils ont joué Barrel Legion, American Jesus. Puis en 1994, quand l'album sortait, j'avais peut-être... 14 ou 15 ans. Puis là, ça a complètement changé la direction musicale pour moi. Ça a changé ma vie musicale, même ma vie, parce que j'ai commencé après à écouter Offspring, on a écouté comme Pennywise. Après ça, tranquillement, on a découvert NoFX. Puis après ça, on s'est dirigé vers Lagwagon, Strung Out, 10 Foot Pole, Good Riddance, No Use for a Name, tous les groupes de Fat Wreckers, comme des pitafs. Puis c'est vraiment ça qui a vraiment comme... T'as compris. [03:53:50] C'était ça qu'on voulait faire. Puis on a eu un band pendant plusieurs années qui était après Simple Plan, avec Pierre, le chanteur de Simple Plan, qui était dans cette mouvance-là. Puis ensuite, on s'est réunis, puis on a pris les meilleurs éléments de ça, tous les arrangements. [03:54:08] toute l'énergie, puis on a un peu changé. Une éthique aussi. Une éthique de travail, une éthique de pensée philosophique. Oui, il y a une philosophie aussi. Je pense qu'il y avait une grosse différence. Si on n'avait pas eu cette éducation-là, on aurait été un band différent. On n'aurait pas eu les mêmes valeurs, on n'aurait pas eu la même philosophie, la même approche, vraiment d'une fierté de faire des choses par nous-mêmes. Le DIY, c'est ça, le do-it-yourself, c'était super important pour vous. Alors, ça a été important musicalement, mais aussi en termes de vision. [03:54:35] Merveilleux. En tout cas, je vous remercie d'avoir accepté de venir répondre à nos questions. J'espère vous revoir très très bientôt. Il faut venir sur Paris le plus souvent possible. Les parisiens vous adorent. On a déjà hâte de revenir. Merci beaucoup. [03:55:05] Tu n'es pas en train de crier, mais personne ne t'entend crier. Non, tu ne sais pas ce que c'est, quand rien ne te sent bien. Tu ne sais pas ce que c'est, d'être comme moi. D'être blessé, de ressentir du mal, d'être la douleur dans la douleur. D'être touché, quand tu es en colère, d'être comme si tu avais été poussé autour. D'être heureux, No you don't know what it's like Welcome to my life Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org No one ever lied straight to your face And no one ever stabbed you in the back You might think I'm happy But I'm not gonna be okay Everybody always gave you what you wanted You never had to work, it was always there You don't know what it's like What it's like To be hurt, to feel lost, to be let down in the dark To be kicked when you're down, to feel like you've been pushed around Welcome to my life Welcome to my life Welcome to my life Thank you very much for being with us. It's an honor. We're happy to be here, man. The honor is ours. Hellfest is great and this is the last day of the festival this year. [03:58:35] Il y a tellement de gens ici et l'équipe d'aujourd'hui est fantastique. Vous savez, vous pouvez vous rencontrer avec tous vos amis, parler avec vous. Qu'est-ce que ça vous fait d'être dans un festival comme le Hellfest qui est un festival à la base métal, métal lourd ? Comment ça vous fait d'être dans un festival métal lourd, un festival extrême comme le Hellfest ? Ce n'est pas un festival rock classique, vous savez. Ça me sent bien d'être C'est bien, c'est cool, j'apprécie tous ces axes lourds, je suis un fan de la métal, on aime ça aussi. J'ai écrit ici avec des amis de Mr. Bungle, qui n'aime pas la métallique ? Queens joue aujourd'hui, Royal Blood, il y a tellement d'axes lourds. J'ai aussi acheté quelques chaussures de Chelsea Wolf hier. Elles sont fantastiques. Oui, chaque année qu'on est ici, c'est notre quatrième année ? Chaque année qu'on est ici, on se sent comme ça. On est un peu sortis du genre de ce qui se passe. Pas totalement, complètement. En tant qu'un groupe qui a signé à Eurake Records il y a des années, on a circulé avec des festivals de métal et des spectateurs de métal, et ça va bien. C'est vraiment compliqué, vous savez, pour nous, On n'est pas une bande de métal, on n'y est pas, mais on est à côté. Il y a la famille métal, qui est toute en lien avec le sang, et nous sommes comme les meilleurs amis qui vivent à l'extérieur, qui sont invités à toutes les fonctions familiales. [04:00:06] On est juste assez métalliques. Juste métal adjacent. Oui, il y a suffisamment de grincement et de buzz et de groove et d'attitude que nos amis métalliques disent, oui, vous êtes invités. Et ils nous laissent entrer et on se sent comme, merci. [04:00:25] On va parler un petit peu de vous particulièrement, de vous personnellement. Quand vous étiez plus jeune, plus petit, à quel moment vous avez rencontré le métal, à quel moment vous avez rencontré les musiques extrêmes, ou en tout cas le rock un peu plus poussé ? Vous vous souvenez de votre première rencontre avec du métal ou de la musique lourde ? Peut-être quand vous étiez enfant, avec votre famille, vos frères et vos sœurs ? Une rencontre avec du métal ? Oui. Oh oui, définitivement. Je veux dire... [04:00:50] J'ai joué du metal depuis mon enfance avec des familles qui aimaient du rock'n'roll. Certaines de mes familles écoutaient même Judas Priest. Elles aimaient ce genre de métal d'avance. Ma propre relation s'est vraiment intégrée à ce genre de métal. [04:01:09] Peut-être à l'école, en 6ème, 5ème, mais vraiment en 7ème, 11, 12, 13 ans, devenir un teenager et vraiment être dans la métallique. [04:01:26] C'était le maître des puppets pour moi, définitivement. Oui, le maître, et le retour, puis les Misfits, puis Anthrax, c'était énorme pour moi. Et Slayer, ces actes devenaient, à un moment de la vie où c'était tellement angoissant. [04:01:40] et mes parents ne m'entendent pas et je viens d'une famille divorcée et je n'aime pas les gens autour de moi et je suis seul dans cette vie. C'est juste moi et Anthrax et ma guitare et mon vélo et c'est ma vie. Et j'ai l'impression que c'est mon ami. Littéralement, avec Anne Justice For All, je me souviens de rouler avec les Walkman, avec les téléphones sur mon vélo, en écoutant Anne Justice For All et en me disant que Metallica est mon seul ami. C'est mon meilleur ami. Et tu savais que c'était le moment pour toi d'aller sur cette route, à partir du moment où, A, tu as coupé les collines de tes T-shirts. J'ai eu des T-shirts Iron Maidens et Aces High coupés jusqu'en bas. Est-ce que ton enfant coupe les collines de ses T-shirts, A, et B, est-ce qu'ils boivent des cigarettes pendant qu'ils regardent des cartoons le matin ? Si ils ont un T-shirt Iron Maidens comme celui-ci, ton enfant boit de la cigarette, je te le dis. [04:02:35] Donc ça vous a vraiment envoûté, c'est ce qui vous a donné clairement aussi envie de faire de la musique ? L'enchantement pour moi, c'était vraiment d'écouter de la musique qui a l'air d'arriver d'un endroit très loin. Parce que comme enfant, et je sais que c'est la même chose pour Scott, parce qu'on parle de ça, mais quand tu peux avoir plus d'exposition à différents types de musique, écouter du métal ou d'écouter du Master Puppets, J'écoutais ça et je me disais, wow, d'où viennent ces gars ? Où est-ce que c'était enregistré ? Wow ! Et j'ai dû y aller parce que, probablement comme toi, nos familles écoutaient du rock'n'roll, mais vous savez quoi ? Elles étaient un peu effrayées de l'autre. Elles écoutaient un peu du metal, mais quand j'ai commencé à écouter Slayer, Anthrax, Megadeth ou autre, C'est ça, on n'a pas envie d'être nos parents. De toute façon, je pense que personne n'a envie de ressembler à ses parents au début. [04:04:01] Et est-ce que vous pensez que la communauté métal a quelque chose... [04:04:25] C'est pour moi. C'est l'heure de prendre tes médicaments. Le temps est terminé. Qu'est-ce que tu as dit ? Est-ce que vous pensez que la communauté métal a quelque chose en plus que les autres communautés, que le rap ? Est-ce qu'elle a quelque chose de plus fort, de plus intense ? Est-ce que vous pensez que la communauté de la musique lourde est un peu différente de toutes les communautés de n'importe quel genre ? Comment vous sentez-vous la connexion avec ce public ? Je pense que c'est différent. [04:04:55] Il y a quelque chose à propos du métal que la communauté s'identifie comme quelque chose de très spécifique. La communauté du métal est tellement passionnée. [04:05:11] Mais il y a une chose qui est différente avec les autres genres. Avec les autres genres, il y a peut-être une insécurité en termes d'identification. Mais avec le métal, il s'agit beaucoup d'identification. C'est comme ça que nous sommes. Tu peux trouver dix têtes de métal ensemble qui aiment différents types de métal et qui s'aiment pour ça. parce qu'il y a une unification. Et je pense que ce point de distinction, étant si évident, aide à l'identification et aide la communauté. Et du coup, vous sentez, quand vous êtes sur scène, qu'il y a aussi un retour de ce public qui est fort, qui vous nourrit ? Pouvez-vous ressentir ce feedback de la foule quand vous allez sur scène ? Aujourd'hui, à Hellfest, vous sentez qu'il y a quelque chose ? Absolument. Oui, absolument. J'y pensais pendant que Dre parlait. J'avais ce sentiment de... [04:06:03] On a joué à Hellfest en Danemark, on a joué à Copenhague. L'enfer, tout cet enfer et l'evil partout. Et je regarde les spectateurs et ils passent la meilleure fois possible. Ils sourient, ils s'entendent si bien. Les crews sont si belles en arrière-plan et merveilleuses. C'est les endroits le plus enfermés que l'on peut aller. Personne n'est jamais blessé. Tout le monde s'entraîne, les gens s'entraînent dans ces mosh pits et se choquent les uns les autres. C'est une chose extraordinaire. J'ai ce concept que les gens qui jouent de la musique métal, ils se dressent comme les plus lourds et les plus effrayants. Ils vivent en fait une situation cathartique où ils s'en sortent. Donc quand tu les adresses comme des gens, ils sont comme des gens merveilleux. Ils sont repressés. Ce sont des gens qui ne sont pas repressés. Tout le monde dans l'audience a son maquillage et ses vêtements, et ils le font. L'angoisse, la tristesse, tout ce qui est dans leur corps, c'est juste la joie. Ils le font dans le mosh pit. Ils le font ensemble. Donc je ressens ça de l'audience de métal, et je sens que c'est extraordinairement différent à ces festivals de métal, et je suis super fier d'en faire partie. Et je ressens toujours l'échange d'énergie avec eux. Les gens semblent s'agir de toi. Merci. [04:07:15] C'est quelque chose qui nous fait rester jeunes pour toujours, le métal, la musique en général d'ailleurs. Est-ce que c'est une rémédie pour la jeunesse de jouer de la musique heavy ? Ce n'est pas seulement du métal, c'est aussi de la musique. On dit toujours que la musique est le fountain de la jeunesse. Ça vous met dans un nouveau mental. de l'écouter, mais aussi d'être des pratiquants et d'être sur scène. On peut voyager dans le monde, on joue de la musique avec ses meilleurs amis chaque nuit, on s'amuse sur un bus, sur un bateau de pirates, on rigole, on raconte des blagues et on se fout tout le temps. Je pense que c'est une recette pour l'éternité. Ce qui est dommage parce qu'il y a quand même pas mal de gens, quand ils deviennent adultes, ils ont des enfants, ils ont une vie qui est complexe et du coup ils laissent tomber la musique. J'avais envie de parler de ça parce que je ressens qu'avec des groupes comme vous, justement, cette ouverture à rester accrochée à la musique et à la vie est importante. [04:08:13] Surtout quand on grandit. Parfois, quand on grandit, on s'arrête à jouer de la musique. On s'arrête à passer tellement de temps avec des amis, à jouer pour 10 personnes. Mais pour vous, vous portez toujours la torche et vous allez sur scène, même si les années passent. [04:08:32] Oui. C'est si bizarre ce monde qu'on vit aujourd'hui. On voit des groupes de rock qui l'ont porté pour toujours. Combien d'années sont les Rolling Stones aujourd'hui ? On a vu nos amis Deep Purple. Ils sont tous en années 80 et 90. On n'a jamais vu ça dans l'histoire. Ils l'ont porté pour toujours et je regarde ces gars. Deep Purple est toujours dans leurs années 70. Oui, je regarde Deep Purple et ils sont comme la fontaine de la jeunesse. Quand tu regardes ça, tu sais, ce sont des bandes qui sont arrivées au point de flash, comme la naissance de ce que nous pensons comme la musique rock, tu sais. Quelqu'un comme les Stones ou, tu sais, il y a d'autres bandes. Je pense que quand Ils savent ce que ça ressemble et je sais ce que ça ressemble et il n'y a aucune façon de ne jamais arrêter. Je ne vais jamais arrêter de faire ça parce que je peux le faire gratuitement ou en face d'un public, mais je le ferai toujours parce que c'est inexpensable pour moi et ça génère tellement de joie. Vous voyez les Rolling Stones, vous voyez tout le monde. [04:09:47] On les regarde, il y avait une date d'expiration pré-disposée où ils devraient mettre leurs armes et arrêter d'être heureux. Pourquoi feriez-vous ça? Nous vivons dans une époque où cela s'est éloigné. Même si vous voyez l'interview très célèbre avec Mick Jagger au début de The Stones, ils étaient un an dans le processus. [04:10:07] Il m'a demandé combien de temps j'avais à faire ça. Il pensait que c'était une blague de faire ça pendant 4 ans. Comme si c'était comique ou quoi que ce soit. Je ne sais pas combien d'années, mais c'est une très courte période de temps. Je ne peux pas, je vais faire un travail professionnel, faire de l'advertisement ou quoi que ce soit. C'est juste moi étant un enfant. [04:10:24] Mais tout d'un coup, ce travail s'est transformé en quelque chose de complètement différent, n'est-ce pas ? Il a créé une énorme quantité de richesse et de fame. Il portait quelque chose de différent de ce qu'il pensait qu'il allait récupérer. Ça s'est transformé en quelque chose de complètement différent. Nous venons d'une époque où c'est normal. Donc, de mon point de vue, nous faisons de l'art, nous jouons ensemble, c'est quelque chose de très pur pour nous, c'est quelque chose que nous devons faire comme un service, nous devons donner cette musique à des gens, et cela nous permet de survivre à nos familles, et même si ce n'était pas la plus grande machine de faire de l'argent ou de faire de l'honneur, l'action est tellement merveilleuse pour nous, c'est un grand exchange, bien sûr que nous allons le faire, tant que nous pouvons, tant que nous avons notre vitalité. [04:11:07] En tout cas, on sent cette force et je vous félicite pour la musique que vous faites parce que c'est vrai que quand on vous écoute, on a juste envie de vous rejoindre et de faire partie du groupe, de faire partie de votre équipe. On peut vraiment ressentir l'énergie et quand on écoute vos chansons, quand on les voit en live, on veut juste vous rejoindre dans cette grande fête et passer un bon moment avec vous. [04:11:26] Oui, alors rejoignez-le ! C'est ce qu'on est là pour faire, c'est de connecter cette énergie avec tout le monde. Et pour nous, on est sur scène, chaque fois qu'on touche la scène, on joue pour nous. Et même si vous êtes là et l'audience est vraiment grande, il doit commencer avec nous, et notre communication, et notre énergie, vous savez, juste l'ensemble de la bande qui vient ensemble, mais l'audience est fantastique et nous apprécions définitivement vous. Et vous êtes merveilleux, merci pour votre musique, merci pour votre art. Encore, encore, encore ! Et qu'est-ce d'autre ? Marvelleux, beau, tout ce que nous pouvons dire. Vous devriez faire la fin. La fin humble. La fin de la séance de présentation. Bienvenue à la marveilleuse, la fantastique, l'incroyable Rivalsound ! Ce sont nos gars ici ! Merci énormément pour votre temps et votre musique. Merci pour tous les compliments. [04:13:15] J'ai trop de gens venant et sortant de ma vie Dans la nuit, dans le jour, j'ai dû le faire tout seul Quelqu'un m'a demandé comment je fais, je lui ai dit que c'était juste de me battre Mais la vérité, moi-même, je me sens tellement seul J'y vais, avec le bateau, jusqu'au fond, comme une pierre, en tombant sur une ladder, en tirant de l'eau, en plongeant comme un couteau, mais la vérité, moi-même, je sais que je ne peux pas traverser la mer. [04:15:00] C'est parti ! Bang Bang ! Elle fait ce festival 2024 avec notre émission Bang Bang Ben, une édition encore une fois qui a été extraordinaire. Oh, merveilleuse. Beaucoup de plaisir. Il a fait chaud, il a fait beau, sauf samedi. Mais en même temps, on a assuré, tout le monde a regardé les lives sous la pluie. Les gens sont très courageux quand même. Le métalleux, en règle générale, on a bien compris. Quand il s'engage dans un truc, il va au bout. Il va au bout, c'est à dire qu'il ne lâchera pas l'affaire. [04:16:52] Donc, il faut le séduire. Mais une fois qu'il est séduit, il est là. [04:16:56] Et en parlant de séduction, on connaît un bon séducteur, n'est-ce pas ? Le plus beau ! Eric, bien sûr, bonsoir. Bonsoir. Alors, ma première question, c'est pour cette édition, est-ce que la satisfaction est complète ? La satisfaction est à la hauteur de la fatigue, donc extrême. Mais non, vraiment hyper content de cette édition. Je pense qu'on n'a pas encore fait tout le bilan partout, mais on est globalement hyper contents du résultat, de tout ce qui s'est passé, Rien qu'à voir les sourires de tout le monde un peu partout, c'est un peu le thermomètre qui permet de voir si tout va bien et là franchement rien à redire, on est vraiment content de tout le résultat. [04:17:36] Voilà, c'est des mois de travail, on bosse dessus depuis un an donc voilà, on est content de voir enfin le résultat et qu'il soit à la hauteur de la pression qu'on s'est un peu mise on va dire. Alors moi ce qui m'a impressionné sur cette édition, parce que chaque année on voit de nouvelles choses, les aménagements déjà, bravo, parce que la petite passerelle pour entrer chez nous le soir, qui passe le petit muret, je peux vous dire que ça c'est du génie. Quand on part sur la départementale et qu'on va sur parking bénévole Est. Je peux te dire que juste ça c'est du génie. Les vélos. Ça t'a changé ton festival. [04:18:09] J'ai pleuré, j'ai crié. [04:18:12] On le garde alors. Et c'est pas exagéré, en plus il l'a vraiment fait. Et sur le site aussi. Oui, sur le site aussi, mais en se baladant et en rencontrant les gens, parce qu'on a rencontré quand même pas mal de monde. D'ailleurs, on les remercie, on leur fait d'énormes bisous parce qu'il y a plein de gens qui sont venus nous voir pour dire qu'ils étaient contents qu'on fasse l'émission. Eh bien, on a vu aussi beaucoup de sourire. Je l'ai vu vraiment beaucoup plus de sourire que les autres années, genre une putain d'énergie super belle. [04:18:36] Est-ce que tu as l'impression que justement, c'est une réalité et que ça va vraiment dans ce sens là ? Oui je pense que nous ça nous renforce dans le fait que déjà on fait un métier qui nous passionne parce que c'est très énergivore on va dire comme métier mais on est content du résultat et je pense que c'est pour ça qu'on le fait c'est vraiment pour apporter de la joie et du bonheur aux gens et de voir du coup qu'il y a soixante mille personnes par jour qui sont de bonne humeur et contentes surtout avec le climat un peu on va dire anxiogène, actuel, voilà, sans trop rentrer dans les détails. Je pense qu'on a besoin de moments comme ça aussi pour remettre un peu les compteurs à zéro, recréer du lien, du tissu, qu'importe ton statut, ce que tu fais dans la vie ou autre, etc. Tout le monde se fédère autour d'un seul truc qui est la musique et je trouve ça plutôt cool. [04:19:30] D'ailleurs, dans cette ligne-là, vous avez fait le Hellfest Kid pour la première fois cette année. Et apparemment, Arnaud, on n'y est pas allé parce qu'on était trop vieux, je ne sais pas pourquoi. Tu peux nous en dire un peu plus ? Oui, hyper content. C'est la première année qu'on lança effectivement le Hellfest Kid. C'était à la destination d'une dizaine de classes de CP, de l'agglomération de Clisson et Gétinier, donc toute la zone, le territoire où on est. Et c'était un concert de 3000... un festival de 3000 personnes en une après-midi avec en tête d'affiche Heldebert qui est un peu le Metallica des plus petits et hyper content du résultat parce que là pour le coup il y avait c'était une entrée gratuite c'était vraiment la porte d'entrée je dirais c'était les écoles les classes de CP qui pouvaient inviter à chaque fois chaque enfant pouvait amener deux invités on va dire donc là pour le coup il y avait vraiment pas de question de budget, d'origine ou autre, c'est vraiment, on a silbué tout le monde puisque c'est l'éducation, c'est un peu le... C'est ce qui fait encore du lien social à notre époque et donc c'est hyper cool aussi de voir le résultat et que ça a permis à des enfants, enfin on a eu plein de retours de gamins et tout, de parents, même de bénévoles chez nous qui sont parents et qui ont amené leurs enfants. [04:20:44] qui étaient hyper contents, et le soir ils m'ont dit, le gamin il rêvait de ça toute la nuit, c'était génial, il a des étoiles plein les yeux, donc c'est cool, ça permet d'ouvrir des vocations peut-être. Alors soit ce sera des futurs festivaliers, soit des futurs, je sais pas, James Hetfield ou... Ou les Minimotorhead, voilà peut-être. Ça nouerait la curiosité en tout cas. C'est ça qui est intéressant avec les plus petits, c'est que c'est l'éveil musical qui permet de... [04:21:09] Enfin voilà, on a tous découvert ça plutôt à l'adolescence, donc là, je pense qu'à 6 ans, quand t'es piqué de ça, t'es plutôt parti pour toute la vie. [04:21:18] Est-ce qu'il y a, alors attention c'est une question peut-être à négation, mais est-ce que vous avez l'intention de le faire ailleurs aussi que juste là ? C'est déjà pas donné des bonnes idées comme ça. Je pense qu'on va faire un bilan de tout ça mais le bilan est déjà très positif et l'idée ça va être de reconduire je pense à un projet comme ça après en fonction de comment on le fera. Mais voilà je pense qu'on a une bonne base et puis on espère qu'on pourra le Après maintenant on a fait Aldebert, bon c'est cool, faut trouver un peu autre chose pour les prochaines, on va peut-être pas faire un festival d'Aldebert à tous les ans, mais c'est pour ça qu'il y a des groupes de métal qui nous écoutent proposer un projet pour les gamins, en plus moi j'ai bossé 4 ans en Smack, en scène de musiques actuelles à Orléans, à l'Astrolabe. Et pour avoir fait beaucoup de jeunes publics dans la programmation, on a vraiment un vivier, je pense. Il n'y a pas beaucoup de groupes qui font de jeunes publics et il y a un petit créneau à avoir. Et ça peut aussi permettre d'avoir une carrière aussi dans la musique en faisant un projet à la fois pour les plus grands et un truc pour les plus petits. Quand on a un festival si grand, parce que c'est quand même le festival métal français et puis même international, on peut dire que c'est quand même l'un des plus gros. Comment on voit le futur ? Comment on peut encore faire mieux ? Faire mieux, c'est déjà le refaire chaque année. C'est déjà pas mal, oui. Mais non, on essaye de se fixer effectivement des objectifs. Alors, nous, on a toujours des choses à améliorer. On voit toujours des petits détails que les gens ne voient pas forcément, mais qui nous on saute aux yeux donc il y a toujours des choses à faire ça c'est pas un souci tu vois genre la vallée on aimerait vraiment à très court terme arriver à faire comme la warzone tu vois qu'on ait vraiment cet effet miroir par exemple donc ça ça prend du temps parce qu'il y a des autorisations à avoir donc ça ça demande un peu plus de temps on a encore un peu de boulot sur le merchandising sur l'attente on est conscient même si on avait doublé les fils cette année bah voilà encore plus de monde qui veut du merde bah du coup Toujours plus. On n'avait pas anticipé, voilà. Donc tu vois, le Click & Collect, je pense que ça va être un des gros chantiers de la rentrée. On va essayer vraiment de reprendre point par point, fin juillet, les choses à améliorer. Et puis dès septembre, on va se mettre dessus. Et puis après, il y a d'autres sujets sur lesquels nous, on n'avait pas anticipé depuis quelques années, sujets un peu plus de société. [04:23:34] tout ce qui est environnement, ou lié aux violences, aux discriminations, et sur lesquelles nous, on n'avait pas saisi notre rôle, parce qu'on se disait, ben on est un festival, on va pas changer le monde quoi. Mais en fait, on s'est rendu compte que le public attendait aussi que nous, on propose des choses et on soit précurseur sur ces sujets. [04:23:54] C'est pour ça qu'on a mis le dispositif Elkhart pour rembourser le côté prévention. En cas de problème, il y avait des gens qui étaient là et une équipe qui était disponible. Sur l'écologie, c'est un gros chantier aussi parce qu'on est face à un frein technologique. À l'heure actuelle, on n'a pas de solution pour passer Notamment sur l'énergie, on n'a pas de solution que d'utiliser du gasoil pour mettre dans les groupes électrogènes qui alimentent le festival. On essaye de pousser au maximum au covoiturage, aux mobilités avec le train, etc. C'est un gros dossier et c'est pour ça qu'on a recruté quelqu'un aussi en interne depuis le mois de mars. [04:24:31] Elle s'appelle Cindy Pajot, elle est arrivée au mois de mars et avant elle s'occupait aussi d'être chef d'équipe d'une équipe PMR. D'accord. Elle a fait tout le travail depuis 2018 d'accessibilité, des plateformes. C'est très bien d'ailleurs. Pour nous c'était logique qu'elle arrive dans l'équipe, donc on a créé un poste pour elle pour justement répondre à ces sujets de société. [04:24:52] celui aussi d'inclusivité, etc. Donc voilà, il y a plein de chantiers encore là-dessus, peut-être moins visibles, mais qui auront un impact aussi cool pour les gens. En parlant de PMR, Alex a vécu quelque chose de formidable, il me semble que... Ah oui, tout à fait, j'étais dans la foule avec ma Cisteria. [04:25:10] Et je me balade et j'essayais de remonter pour pouvoir couvrir un petit peu, voir le concert d'un peu plus près. Et là, je tombe sur un jeune homme qui est en fauteuil roulant et il me dit j'ai envie de se laver. Je dis bah vas-y, go, c'est parti. Donc on a avancé, on a traversé toute la foule, on s'est retrouvé avec une petite équipe de 4-5. [04:25:23] Et quand il nous a dit ouais, je sens, c'est le moment, on l'a porté, on l'a monté et il est parti. Il a passé un super moment. Et voilà, c'est super beau. En plus, moi, pour le coup, de y participer réellement, physiquement, à porter le mec et le voir partir, c'était un super beau moment que j'ai passé sur ce concert. [04:25:41] J'ai que des témoignages comme ça depuis le début de la journée donc c'est cool. Il n'y a pas de fausses notes, c'est cool, on a bien bossé. Moi je vois que tout le monde est heureux. [04:25:57] Tout est génial. Hier, du coup, il a un peu plu. On avait peur un peu, ça glissait un petit peu et tout. Ce matin, on arrive. Tout le terrain était nickel. Tout a été... Je veux dire... On a des équipes techniques de folie. On peut les féliciter parce que le premier truc que j'ai dit à Alex, c'est que j'hallucine. Tout est toujours corrigé. Tout est optimisé. Et c'est tellement agréable d'avoir l'impression qu'on se soucie de nous. On est un peu maniaques, je crois, sur les bords. Ça commence à se voir. [04:26:30] Et là pendant le festival, tu bosses comme un taré, j'imagine, je pense que les gens l'ont compris, mais t'as quand même le temps de voir des concerts un peu ? Ouais, alors aujourd'hui j'ai un peu plus pris le temps, j'ai pu voir Skol, c'était vraiment un groupe que je voulais voir et putain, trop bien, c'est trop cool. [04:26:44] C'était ton coup de cœur ? Ouais, c'est toute ma calme, en fait je vois des brides de concerts, mais c'est vrai que t'es tellement dans le jus que t'arrives pas à te mettre en config, aller j'en profite, je kiffe et tout, non, t'as toujours ton téléphone qui se met à vibrer, ton talkie, ton truc, voilà. [04:26:59] Mais on essaye de prendre un peu le temps pour nous aussi de se reposer un peu, de faire un petit break et puis après aussi d'apprécier ce pour quoi on travaille, de voir un peu le fruit de notre travail et de notre travail aboutir. [04:27:12] En tout cas, comme tu disais, on remercie absolument tout le monde. On vous remercie, vous bien sûr, l'Alface, de nous accueillir. C'est très gentil d'exister et de faire continuer aussi à vivre. Nous, on est quatre gens dans l'année, donc c'est aussi cool qu'il y ait des gens à l'année qui fassent le reste du boulot. Merci. On dit des bêtises, mais on est là. [04:27:28] J'ai une autre petite question, cette année il y avait un autre truc qui était tout nouveau, c'était le spectacle de Harold Barbet sur la Hell Stage, donc la première fois qu'il y avait du stand-up au Hellfest. Nous on y était, la réaction était très bonne. Qu'est-ce que tu en as pensé ? Est-ce que tu as pu le voir ? Alors oui, je suis passé devant, je suis passé un peu au début, je pense qu'on a tout juste ouvert les portes, donc ça a commencé à venir un peu tranquillement. J'ai recroisé Harold, il était hyper content, c'était cool. On aime bien t'essayer des petits trucs comme ça, c'est cool. Et puis il y avait Jérôme Niel qui est passé hier, il était là hier et aujourd'hui. [04:28:08] Il kiffe aussi, il est plus Warzone à fond. Il a kiffé un peu aussi le truc. Du coup c'est peut-être un truc qu'on reverra ? Bah ouais, après je sais pas, on va les mettre. [04:28:21] Mais là, le stage, ça fait l'affaire, c'est cool. C'est un peu marrant. C'est vraiment une scène en plus qui compte dans le festival. Et puis nous, c'est un peu notre terrain de jeu. On programme des groupes de copains, de bénévoles. Ça leur fait trop plaisir de jouer dans le festival dans lequel ils sont bénévoles. Donc c'est cool de leur faire ce petit cadeau-là. Ça permet de faire des groupes sur lesquels on n'a plus de slot. [04:28:46] Bon, c'est pas arrivé aujourd'hui, mais s'il y a une annulation, c'est aussi ce qu'on appelle en premier. Bon, vous êtes à dispo là ? Ok, vous jouez mainstage, là, tout de suite. Allez, go ! On est content de ce petit résultat, donc c'est plutôt cool. [04:29:03] En tout cas, une merveilleuse édition, bravo, merci, merci aux bénévoles, merci à toutes les personnes qui participent à ça, dans les bureaux aussi, il y a du monde. On va pas tous les citer, ça fait beaucoup trop de monde parce que je sais que vous êtes maintenant très nombreux. Je passerai le message. Les uns après les autres. Et puis on se dit à l'année prochaine. T'as vu comme je fais le truc pour qu'il soit obligé de nous inviter ? J'espère qu'il nous aimera encore l'année prochaine et qu'on aura le droit de revenir, mais je ne suis pas sûr. En tout cas, mille merci. Merci aux personnes aussi qui regardent. Merci aux personnes qui vivent cette musique. Ce n'est pas parce que vous n'êtes pas présents que vous ne participez pas à toute cette histoire, cette belle aventure, parce que c'est aussi en parlant autour de vous, en regardant des contenus. Votre Instagram, je tiens à le dire encore une fois, à chaque fois, je regarde les stories. Je t'en prends plein la gueule. L'équipe vidéo, le boulot, la vitesse. Ils sont au taquet, turbine, ils charbonnent jour et nuit. La vitesse de réaction est incroyable. Et la qualité du contenu. Je trouve qu'on en met pas assez, mais je suis très dur, c'est pour ça. C'est énorme, c'est la folie. C'est très cool. C'est la folie. Taper des drones, c'est cool aussi, parce qu'on a une vision du truc. Regarder les circle pits avec un drone, c'est quand même vachement plus sympa. C'est plutôt cool. Ça fait moins mal. Aussi, ouais. [04:30:12] Merci beaucoup Eric. Merci à vous. Merci. Et merci à vous toutes et à vous tous. Et puis passez une excellente semaine. J'espère que ce ne sera pas trop compliqué. Nous, on va avoir mal au dos. [04:30:20] Voilà, c'est sûr. Bisous. On vous aime et vive le rock'n'roll. Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon. N'hésitez pas à vous abonner.

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