Episode Transcript
[00:00:14] Speaker A: Ben, Ben, Ben, motherfuckers ! Ah là là, c'est le métal, c'est Dimanche soir, c'est en direct tous les dimanches à partir de 19h, nous recevons des invités, on vous reçoit vous, et vous êtes avec nous pour regarder des clips, discuter, échanger et surtout rigoler. J'espère que ce sera un dimanche qui vous permettra de subir un peu plus correctement cette semaine qui s'annonce horrible.
[00:00:35] Speaker B: J'en rigole déjà Pierre !
[00:00:36] Speaker A: Moi je chiale déjà !
[00:00:37] Speaker B: Ah bah oui !
[00:00:38] Speaker A: Je chiale le bonheur évidemment !
[00:00:39] Speaker B: Bonsoir Ben !
[00:00:40] Speaker A: Bonsoir Pierre ! Comment allez-vous ?
[00:00:42] Speaker C: Très bien et toi ?
[00:00:43] Speaker A: Après cette petite soirée... On se voit en tuto, je ne sais pas ! Après cette petite soirée que nous avons passée cette nuit ensemble.
[00:00:49] Speaker B: Cette nuit, quand nous avons entendu plus de 20 minutes de notre pitance.
[00:00:54] Speaker A: Ah oui, c'est vrai. Mais je pensais plus à la suite. Ce soir, nous avons une invitée, Ben, une invitée extraordinaire qui fait le tour du monde, qui transmet le métal de par son attitude et qui anime aussi le live du Hellfest Festival. Donc on est quand même avec une personnalité qui s'appelle Trinity !
[00:01:16] Speaker D: Vous m'avez terrifié avec votre bang bang ! Il m'avait prévenu ! J'étais absolument pas prête !
[00:01:22] Speaker A: Je sais pas comment ça donne, ça doit saturer de toute façon.
[00:01:25] Speaker B: Ah, sûrement !
[00:01:25] Speaker D: C'est le but, c'est le métal, ça sature un peu tout ça.
[00:01:28] Speaker A: C'est montrer un peu la puissance, après on est beaucoup plus calme et beaucoup plus doux puisqu'ici on parle d'émotions, de sentiments et de technique quand il y a de quoi parler de technique, mais ça c'est pas moi.
[00:01:37] Speaker D: C'est pas moi non plus. Je peux vous parler de technique de live, c'est tout.
[00:01:41] Speaker B: C'est déjà pas mal.
[00:01:42] Speaker A: C'est déjà pas mal.
[00:01:43] Speaker D: Je les ai bombardés tout à l'heure avec... Ça parlait de plein de trucs de stream. J'étais là, il faut que j'arrête de parler là. Je raconte ma life, je raconte tout.
[00:01:51] Speaker B: Moi j'aime, moi j'adore tout ce qui est un peu technique.
[00:01:55] Speaker D: C'est ton truc.
[00:01:55] Speaker A: Oui, c'est celui qui sait faire.
Bonsoir Enjoy The Noise ! Comment ça va ?
[00:02:01] Speaker C: Ça va, content de revenir après quelques semaines d'absence.
[00:02:04] Speaker A: Bah oui, c'est vrai.
[00:02:05] Speaker C: Puisqu'enchaînement Rock'n'Bourlon, Hellfest, etc. On se croisait sans pouvoir émettre ensemble. Mais ça y est, revenu pour finir cette saison.
[00:02:14] Speaker A: Pour le meilleur. Deux émissions, il reste celle-ci et la prochaine. Donc ravi de terminer cette saison en ta présence.
[00:02:20] Speaker D: Je suis ravie d'être avec vous aussi. Merci pour l'invitation, c'est cool.
[00:02:23] Speaker A: Merci à toi d'avoir réussi à arriver jusqu'ici.
[00:02:26] Speaker D: Je suis arrivée.
[00:02:27] Speaker A: Parce que lorsqu'on a commencé à discuter, t'étais loin, très très loin.
[00:02:30] Speaker D: J'étais très loin, on avait prévu une autre date et puis on a changé. Tout ça est ma faute. Mais oui, j'étais aux Etats-Unis, je crois, quand on a commencé à parler de l'émission. Peut-être même au Mexique, non ? Peut-être au Mexique, t'as peut-être raison. Oui, c'est vrai qu'on l'a bookée vachement avant, la date. Et c'est pour ça qu'après j'étais là. En fait, j'ai très mal calculé mon coût. Mais ouais, je me projetais déjà, j'étais là. En plus, c'est une des seules interviews que j'ai pu prendre en France, une des seules émissions, parce que j'ai beaucoup de trucs à faire, donc je suis trop contente d'être là.
[00:02:55] Speaker A: Bon bah merci beaucoup. On va discuter bien sûr de ton parcours, savoir comment ça se passait au niveau musique quand t'étais toute petite et puis jusqu'à aujourd'hui. J'imagine qu'il y a beaucoup à dire et puis nous on va commencer l'émission avec Garbage. Pour quelle raison ? Puisque Garbage était hier soir tout simplement au concert du côté du Grand Rex à Paris. Garbage qu'on n'avait pas vu depuis très longtemps, un groupe qu'on a peut-être imaginé disparu mais qui est bel et bien vivant, qui vont sortir un album a priori. qui est d'être énorme.
[00:03:24] Speaker B: Il nous a dit, il nous a dit Budwig, il a dit, on le mixe en septembre et il est vachement bien.
[00:03:31] Speaker A: C'est vrai que d'habitude les mecs disent.
[00:03:36] Speaker B: Plutôt, on prépare un album et c'est vraiment de la merde. Non, lui il nous a dit que c'était bien.
[00:03:40] Speaker A: C'est vrai qu'il y avait un petit côté, tu sais, il faut que tu prennes le micro Budwig parce que c'est toi qu'on écoute plus que moi. Alors dis qu'il est bien. Oui, l'album est bien.
Il y avait un petit côté comme ça.
[00:03:52] Speaker C: L'album est bien. Je suis Butch Vig.
[00:03:55] Speaker A: Après le concert était quand même très très bien. De là où on était, c'est vrai que ça faisait un peu nu, il n'y avait pas trop de décorations externes.
[00:04:03] Speaker B: Parce qu'on était assis, c'était au Grand Rex.
[00:04:05] Speaker D: J'ai jamais fait moi le Grand Rex, je ne sais pas à quoi ressemble la salle.
[00:04:07] Speaker A: C'est vraiment un théâtre cinéma.
[00:04:11] Speaker B: Du coup t'es à l'étage, t'es dans des gros fauteuils en cuir bien moelleux. Alors, j'ai dormi, j'ai dormi.
[00:04:18] Speaker C: Par contre si tu es au dernier étage, là t'es dans des fauteuils beaucoup moins confortables et puis t'as les trucs, t'as les genoux qui tapent dans le fauteuil. J'ai déjà fait ça, mais c'est pas bon.
[00:04:27] Speaker B: Nous on était avec les gens importants.
[00:04:31] Speaker A: Oui, j'en ai vu aucun, mais bon bref. Mais toujours dit que le concert après, elle était habillée dans une espèce... Alors j'ai cru que c'était une...
[00:04:38] Speaker B: Une robe en sac plastique ?
[00:04:39] Speaker A: Non, alors moi j'ai cru que c'était un oiseau mort, peut-être un... ou un églinca, ou je sais pas trop, un truc comme ça. Un églinca ? Ou une piñata ?
[00:04:48] Speaker B: Non mais je vois ce que tu veux dire, un peu un quetzalcoatl.
[00:04:51] Speaker A: Eh bien peut-être.
[00:04:53] Speaker B: Quel bon cas ? Le serpent à plumes mexicain.
[00:04:56] Speaker D: Ah oui, tout à fait.
[00:04:58] Speaker A: Moi je ne vois pas du tout, mais on va dire oui. Il y a des plumes, il fallait être déguisé. C'était bien. Et puis oui, ils étaient tous en forme. Elles chantent extrêmement bien.
[00:05:09] Speaker B: Moi dans mes souvenirs, ce n'était pas ouf.
[00:05:11] Speaker A: C'était vraiment extrêmement bien et elle était émue, très émue, parce qu'elle a fait beaucoup beaucoup de messages d'amour.
[00:05:19] Speaker B: Pour dire qu'elle aimait la France.
Et Kylian Mbappé, et Béatrice Dalle.
[00:05:24] Speaker C: C'est vrai qu'il y a eu beaucoup d'unendropping.
[00:05:27] Speaker A: Je pense qu'il n'y avait personne.
[00:05:31] Speaker B: Kylian Mbappé c'est sûr qu'il n'était pas là.
[00:05:34] Speaker A: Pas de chance. Mais c'était quand même très très cool et c'est vrai que c'était l'occasion de redécouvrir quelques morceaux. Je sais pas si t'as été fan de Garbage toi ?
[00:05:42] Speaker D: Pas du tout.
[00:05:43] Speaker A: C'est un style de musique qui t'est passé au-dessus ?
[00:05:45] Speaker D: Ouais carrément, c'est vrai que j'ai limite jamais trop écouté. Donc c'est pour ça que je vous écoute avec attention et je n'ai pas...
[00:05:52] Speaker B: C'est pas très métal, on va pas se mentir. Il y a une influence... Pop grunge ? Ouais.
[00:05:58] Speaker A: C'était le moment où le grunge devenait un peu plus...
on va dire commercial, c'est pas beau à dire comme ça.
[00:06:03] Speaker B: Mais... Non mais c'est qu'il y a un côté... En fait c'est du grunge mais mélangé avec de l'induce un peu électro quoi.
[00:06:09] Speaker A: Il y a un peu d'électro ça.
[00:06:09] Speaker B: Il y a un côté dans les.
[00:06:11] Speaker D: Sons... Ouais donc c'était pas du tout ce que j'écoutais à l'époque. Sauf un peu peut-être à la période un peu Linkin Park où il y avait quand même un peu des sonorités électroniques. C'est un des rares groupes que j'ai écouté qui avait ces sonorités là quoi.
[00:06:24] Speaker A: Et le grunge jamais ?
[00:06:28] Speaker D: Non, j'ai pas trop été vers le grunge, même pas trop de punk, forcément dans ma période un peu rebelle, The Exploited. C'est un petit passage obligatoire quand tu découvres un peu les styles musicaux. Parce que c'est vrai que moi avant j'écoutais pas, j'avais jamais écouté de punk, donc je suis allée vers les basiques, mais je suis pas restée dedans en fait. Je suis pas restée dedans, je suis plus vite passée au néo métal. En fait je suis passée de... C'était peut-être pas le moment que je commence à raconter toute mon histoire.
Si vous me lancez, vous êtes foutus ! J'ai vraiment commencé avec Linkin Park. Comme je pense beaucoup d'ados de ma génération, moi je suis des années 90, donc vers les 13-14 ans, c'est là où ça a explosé avec Hybrid Théorie, Météora. Donc j'ai commencé avec eux sur ces deux albums et très vite je suis passée sur Slipknot, corne.
[00:07:23] Speaker A: Ça a basculé dans le plus bénéfique.
[00:07:24] Speaker D: Ouais, directement.
Je pense que d'abord, j'ai entendu Nirvana. Ensuite, je ne suis pas restée sur Nirvana, étonnamment. Et je suis très vite passée aux Slipknot. J'ai entendu du Slipknot. Je crois que la première que j'ai entendu, c'était Duality ou Wait and Bleed. Une des deux. Et à partir de là, ça m'a ouvert un peu tout le pan de cette période-là. Manson aussi. Voilà, donc je suis vraiment restée dans ce carcan-là pendant toute mon adolescence.
[00:07:52] Speaker A: On va en parler un peu plus juste après les deux morceaux qui arrivent, dont ce « Garbage ». J'ai choisi « I'm Only Happy When It Rains » puisque on n'arrêtait pas de la chanter. Parce que c'est vrai que quand on est triste, on est content. On se sent bien. Il y a un truc bizarre. C'est un peu comme ça.
On est dans notre marasme, on est.
[00:08:10] Speaker C: Content, on se sent bien.
[00:08:13] Speaker B: Après on peut aussi dire qu'on s'ennuie.
[00:08:15] Speaker A: On rigole beaucoup quand même. On est des dépressifs mais rigolons.
[00:08:19] Speaker C: On est des gens sinistres.
[00:08:22] Speaker D: Je confirme, honnêtement je suis arrivée, les têtes d'enterrement, tout ça, on n'a pas du tout parlé. C'est la première fois qu'il m'adresse la parole de toute l'émission.
[00:08:30] Speaker A: Des vrais connards.
[00:08:31] Speaker B: J'étais quand même présenté notre collection de cordes suspendues.
[00:08:35] Speaker A: Voilà, toujours bien fini.
[00:08:39] Speaker D: Bon.
[00:08:41] Speaker A: En tout cas, voilà si vous ne connaissez pas, voici donc Garbage dans Bang Bang.
[00:09:01] Speaker D: I'm only happy when I'm with you.
[00:09:35] Speaker E: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org A plus ! C'est la fin de cette vidéo.
C'est la fin de cette vidéo.
J'espère que cette vidéo vous aura plu.
Way before my gang of three I was a weird rock nigga from the ING Ridin' a skateboard with all eyes on me Rockin' jukebox tees and bumpin' more receipts But it's all good, y'all just let me live And I won't deny a motherfuckin' thing I did I got thrown in jail, had a couple of kids Got in a couple of fights, spent a couple of weeks Almost died eight times, my lifeline fell flat Got nine lives because of this black cat That's why I throw these threes up, throw these threes up I'm always goin' so hard, they be like, ease up now Rockin' like this as a POC ? Oh you best believe We are the reason that started We made the blues day more harder than any person would ever try to believe I was a young boy looking for a man to be But in this rock shit ain't nobody look like me So I'm in my own lane, paved my own damn way Now even OG's got respect to pay So we made America change history The beginning of the vision only we could see Gained some strength in numbers from the faith of others Now we Grammy nominated and be of the scene Yeah I lost a couple homies just PUTAIN ! Musique de David Fortin.
[00:16:45] Speaker B: Ah dis donc, vous êtes des chameleons pour faire griller sur le feu ou quoi ?
[00:16:49] Speaker A: Yo mon pote, ouais bon Yo ! Yes ! J'ai toujours dit que j'étais un ringard. Non mais Fever 333 donc à l'instant donc avec ce nouveau clip, ce nouveau single qui s'appelle New West Order.
Bon qu'est-ce qu'on en pense ? Moi j'en pense que la chanson est bonne, c'est un tube, c'est un tube, c'est rien à dire, ça va marcher. Par contre le calcul de faire que des chansons qui marchent, ce manque de spontanéité, de vérité, de sincérité, moi ça me... Et puis ces salopettes elles sont dégueulasses, j'en peux plus ! C'est rien à voir, la musique elle peut être bonne mais mettez pas trop de patch quoi !
[00:17:21] Speaker C: Au bout d'un moment le fashion bourbier ça va !
[00:17:27] Speaker A: Après la chanson est très très bonne.
C'est dur de faire des tresses comme ça quand même.
[00:17:34] Speaker B: Moi en fait je... Non parce que.
[00:17:36] Speaker A: T'As déjà mis ses cheveux, moi je connais ses vrais cheveux.
[00:17:37] Speaker D: Il y a un petit tuto dans le clip. C'est dur d'avoir des tresses plaquées comme ça.
[00:17:44] Speaker B: Moi j'essaye, j'y arrive pas.
Blague à part, non mais je trouve qu'il y a...
[00:17:53] Speaker A: Il s'accapare une culture qui n'est pas la sienne.
[00:17:56] Speaker B: Oui, ça je sais pas toute son histoire mais j'ai l'impression que oui. J'ai l'impression qu'avant... Non mais en fait j'ai du mal avec ce personnage.
Qui est vraiment dans le...
[00:18:06] Speaker A: Connaissant quelques éléments, oui.
[00:18:08] Speaker B: Parce que quand on suit toute sa carrière, il y a quand même une évolution qui est vraiment... Il y a un côté putassier dans.
[00:18:14] Speaker A: Le... Ah bah il a toujours viré tout le monde et puis il a toujours voulu réussir ça. Ouais, voilà.
[00:18:18] Speaker D: Il y en a un qui est parti, je crois, non ?
[00:18:20] Speaker A: Il y en a deux, même. Il y en a deux qui ont.
[00:18:22] Speaker D: Manqué parce que moi j'étais sur trois.
D'accord, ok. Moi je les avais vus au Hellfest avant qu'il y ait la séparation. Et alors, concert, j'avais adoré. C'était hyper énergique, les mecs qui passent de gauche à droite sur la scène, c'était incroyable. C'est pas le truc que j'écoute au quotidien, mais je trouvais que l'énergie que ça donnait en live, c'était fou quoi.
[00:18:44] Speaker A: C'est un très bon showman. Il n'y a rien à dire par contre. Là, on l'a vu dernièrement, effectivement, il est de tout.
[00:18:49] Speaker C: En première partie d'Enter Shikari au Trianon, on a vu un petit peu ce que ça donne encore en ce moment. Il saute du palais, il saute du balcon.
C'est son truc.
[00:18:57] Speaker A: Il fait du business.
[00:18:58] Speaker B: C'est d'ailleurs comme ça qu'il s'est fait connaître avec Let Live à l'époque, où c'était en faisant la surenchère de show. Mais le problème, c'est que je trouve que si c'est tout le temps la folle cabriole, au bout d'un moment, Quelle est la part de sincérité ? Quelle est la part de performance ? Juste pour faire parler. Et c'est un peu ça qui me dérange.
[00:19:18] Speaker A: Mais après, la musique est cool.
[00:19:21] Speaker B: Et en live, je pense qu'on passe un bon moment. C'est juste, c'est peut-être un peu too much pour moi.
[00:19:25] Speaker A: Oui, et puis il y a beaucoup de messages où tu dis, je ne sais pas s'ils le respectent vraiment totalement non plus. Mais bon, bref, passons. Là n'est pas le sujet. Ce soir, tu es notre invité, Trinity. Merci encore une fois.
[00:19:34] Speaker D: Ça faisait longtemps qu'on ne m'avait pas applaudie comme ça.
[00:19:40] Speaker B: Au moins deux personnes, c'est la folie !
[00:19:43] Speaker A: On va commencer par une chose simple dans l'idée, c'est il faut que tu te présentes pour les personnes qui ne te connaîtraient éventuellement pas, parce qu'ils semblent assez compliqués.
[00:19:52] Speaker B: Nous, tout le monde nous connaît donc c'est facile, mais toi bon...
[00:19:56] Speaker D: Ce truc, tu sais, je trouve que c'est toujours, je sais pas si ça vous est arrivé, je trouve que c'est toujours le truc le plus dur. Savoir se présenter de façon, tu vois, sans faire... Bon alors, je vous déroule mon CV, les gars. Non, alors, pour ceux qui me connaissent...
[00:20:06] Speaker A: Qu'est-ce que tu fais aujourd'hui ?
[00:20:07] Speaker D: Qu'est-ce que je fais aujourd'hui ? Alors, moi, je suis streameuse et animatrice depuis 10 ans. J'ai commencé le streaming dans le jeu vidéo et ensuite je me suis ouverte à d'autres horizons comme la cuisine et le voyage. Aujourd'hui, actuellement, je suis en train de faire un tour du monde en direct sur Twitch depuis un an. C'est devenu vraiment mon activité principale, en tout cas mon contenu principal. Et à côté de ça, j'ai bossé pour des émissions comme pour Arte, qui traitaient de jeux vidéo, de psychologie, etc. Puis j'ai présenté des émissions pour PlayStation, bref, un peu tout ce qui était dans le jeu vidéo.
Et aussi maintenant depuis quatre ans je bosse avec le Hellfest mais trois ans que je présente la Hellfest TV qui est donc l'émission qui est en direct sur Twitch depuis le festival pour permettre aux gens de vivre le festival même s'ils ne peuvent pas être là.
[00:20:59] Speaker A: Ça fait déjà beaucoup beaucoup de choses. Il me semble que tu fais de la photo aussi.
[00:21:03] Speaker D: Oui, alors si on part sur mes passions, on n'est pas rendu. Oui, je fais aussi de la photo pour mon plaisir personnel, mais qui du coup s'imbrique aussi pas mal dans mon travail, donc de la photo de rue notamment.
Ce qu'on appelle photo de rue pour ceux qui ne connaissent pas, c'est vraiment essayer de capter les instants de vie qu'on peut voir près de chez nous ou pas. Et d'ailleurs, j'adore capter ça à travers le monde. Après, à côté, je fais aussi de la plongée. Il y a des petites choses qui arrivent prochainement dont je leur ai parlé, ils sont dans la confidence.
[00:21:33] Speaker B: On est au courant de tout !
[00:21:36] Speaker D: Voilà, ils sont au courant de tout, ils savent tout. Mais ouais, beaucoup de passions à côté. J'ai fait un livre de cuisine aussi il y a deux ans. En fait, j'aime bien... Je touche à tout. Le jeu vidéo, c'est ma passion première. C'est quelque chose que j'adore et qui reste une passion hyper importante pour moi. Assez dure à assouvir en voyage, on va pas se mentir.
[00:21:53] Speaker B: J'allais te demander justement si t'avais encore le temps de...
[00:21:56] Speaker D: C'est possible. En fait, j'arrive à me trouver un peu de temps. Alors, il faut savoir que moi, ça fait que un an que je suis partie en tour du monde et on a prévu 3-4 ans. Et en fait, à la base, je n'étais même pas dans l'état d'esprit de jouer. J'ai tout le matériel. Moi, j'ai mes sponsors, j'ai plein de trucs, donc j'ai tout ça. Mais au début, je n'étais pas du tout dans ce truc-là parce que tous les jours, on découvrait, tous les jours, je liveais et tout. Mais l'avantage que j'ai eu maintenant avec le voyage, c'est que j'ai redécouvert le plaisir de jouer aux jeux vidéo sans avoir un live, en fait.
Moi ça faisait dix ans que j'avais dû liver dix heures maximum en dehors des streams. Donc là je redécouvre le plaisir de, oh je joue, et si j'ai envie de jouer qu'une demi-heure, je joue qu'une demi-heure. Je suis pas obligée de jouer quatre heures ou quoi. Exactement. Mais ça me manque pas tant que ça finalement, parce que en fait je découvre trop de trucs. Je me dis, j'aurai tout le temps après de recommencer à jouer et de reprofiter quoi.
[00:22:50] Speaker A: Est-ce qu'on peut dire que tu es peut-être hyperactive ou que tu es quelqu'un qui est très dynamique ? Parce que tu fais beaucoup de choses, donc...
[00:22:59] Speaker D: Je n'ai pas de diagnostic d'hyperactivité, mais...
[00:23:04] Speaker B: Tenez, prenez de la ritaline !
[00:23:08] Speaker D: C'est marrant parce que c'est justement les gens qui me le disent au fil des années qui m'a fait me rendre compte que je faisais beaucoup de choses. Parce que moi j'avais toujours l'impression de jamais en faire assez. Et j'étais toujours là dans la recherche perpétuelle de faire des nouvelles choses. Ouais je pense que j'ai beaucoup d'énergie, j'ai besoin d'avoir dépensé un certain quota d'énergie si je veux pouvoir dormir le soir. Sinon c'est impossible pour moi de dormir.
J'ai pas du tout d'insomnie et tout, mais tu vois, si j'ai pas dépensé assez d'énergie, j'ai beaucoup de mal à dormir. Et j'aime toucher à tout. J'aime pas m'enfermer dans un truc. Même le jeu vidéo, j'ai jamais voulu m'enfermer, ne serait-ce que dans un jeu précis. J'ai toujours fait plein de choses. Et puis là, ça fait dix ans, en fait, que ça faisait dix ans que je faisais ça. Ouais, j'avais envie de toucher à d'autres choses. J'ai trop de passion, en fait.
En fait moi le problème c'est que quand il y a un truc qui me plaît c'est comme avec un groupe. Quand d'un seul coup je suis là, elle est pas mal cette musique, d'un seul coup je peux écouter la même chanson 150 fois d'affilée, écouter tous les albums. Là c'est pareil, quand je me découvre une passion, c'est d'un seul coup... T'as.
[00:24:07] Speaker A: Besoin de tout savoir.
[00:24:08] Speaker D: J'ai besoin de tout savoir et de le faire à fond. Tu vois la plongée, j'ai fait une plongée et d'un coup j'ai fait ok alors en fait c'est bon je vais passer tel niveau, tel machin, j'ai tout regardé, je vais acheter ma copine. Donc je suis vraiment à fond dans ce que je fais. Par contre quand j'en ai absolument rien à faire de quelque chose, j'en ai vraiment rien à faire.
[00:24:23] Speaker A: Vraiment, ça m'intéresse pas.
[00:24:30] Speaker B: C'est dommage que je sois pas comme ça.
[00:24:31] Speaker A: Toi c'est comme si t'en avais rien à faire de tout. Peut-être que t'as juste pas trouvé ta.
[00:24:38] Speaker B: Passion Pierre, à part les M&M's.
[00:24:42] Speaker A: Et sortir la nuit.
[00:24:44] Speaker D: C'est déjà pas mal.
[00:24:45] Speaker A: Oui, ça fait beaucoup, ça utilise beaucoup d'énergie. Mais du coup, les jeux vidéo, c'est ça qui a fait un début à ta carrière, en tout cas, qui t'a amené à être qui tu es aujourd'hui ?
[00:24:56] Speaker D: En partie, oui, parce que avant d'être streameuse, moi, j'ai toujours joué aux jeux vidéo. Depuis que j'ai quatre ans, j'ai eu une Super Nintendo avec Street Fighter Turbo dessus. Et là, c'était fini. L'engrenage était lancé et mes parents n'ont jamais réussi à arrêter.
Ils ont jamais réussi à stopper parce qu'en fait il y avait un peu... Ils auraient pu faire le truc... Comment dire... Oui si t'as des mauvaises notes tu peux pas jouer mais en fait je m'en sortais très bien à l'école. Donc même si je jouais beaucoup je m'en sortais bien donc ils m'ont toujours laissé jouer et quand ils ont essayé de m'enlever la console sur les conseils du médecin ça a vraiment été apparemment une catastrophe. Parce que moi c'était aussi mon refuge avec la musique.
Ça a été mon refuge quand j'étais plus jeune. Ça n'a pas toujours été facile à l'école pour moi. J'étais un peu à part. J'ai toujours eu un look déjà un peu... J'étais destinée à aller dans le métal. J'étais toujours un petit peu, tu vois, dans mon truc, dans mon délire et tout. Et les jeux vidéo, c'était vraiment mon refuge. Et en fait, j'ai fait ça pendant des années. Après, j'ai fait des études, notamment en art, littérature, tout ça. Après, je n'ai pas terminé la fac parce que j'ai fait n'importe quoi et que c'était la fête et tout ça.
[00:26:01] Speaker A: La fac de lettres, quoi.
[00:26:02] Speaker D: Voilà, exactement. J'ai fait l'histoire de l'art une année après avoir passé mon bac, etc.
Et en fait ça me convenait pas. A l'époque j'étais incapable d'être... J'avais l'impression qu'il fallait nécessairement que j'aie quelqu'un au dessus de moi pour me dire quoi faire. Mais j'ai continué à jouer aux jeux vidéo, donc je travaillais à côté. Et j'ai beaucoup joué et je me suis notamment prise de passion pendant des années pour Battlefield.
et aussi une partie Call of Duty Recherche et Destruction pour ceux qui connaissent. Et en fait, j'ai tellement joué à Battlefield, je travaillais, je jouais à BF pendant des heures qu'en fait, au bout d'un moment, j'ai été repéré par une équipe e-sport qui était juste à l'époque la plus grosse équipe e-sport, notamment sur console, celle qui a lancé Gotaga. Je ne sais pas si vous connaissez. Voilà, qui est un très gros joueur e-sport. Lui, il était sur Call of et moi, je suis rentrée dans cette équipe-là. Mais à cette époque-là, je n'avais pas de chaîne Twitch, je n'avais rien.
J'ai joué pendant deux ans en semi-pro, parce qu'à l'époque être vraiment pro et gagner sa vie c'était très compliqué, c'était il y a douze ans. J'ai vraiment choisi le mauvais jeu, la mauvaise période.
[00:27:12] Speaker B: C'était pas encore aussi développé qu'aujourd'hui.
[00:27:15] Speaker D: C'était développé sur du Counter, Counter-Strike, les jeux comme ça, du LOL. Mais BF, de toute façon ça n'a jamais pris BF en esport, donc j'ai bien fait de partir. Parce que finalement je n'aurais rien fait dedans. Et en fait, quand mon équipe s'est arrêtée, là je me suis retrouvée un peu...
démunie. C'était un peu compliqué. J'étais là, ben voilà, j'ai plus ce truc, ce cercle. Et à côté, je travaillais dans un taf où j'étais manager d'une boutique de cosmétiques, un truc que j'avais pris comme ça, mais qui était dans mes valeurs quand même, parce que c'était non testé sur les animaux, etc. Donc c'était quand même cool.
Et en fait c'est mes potes qui m'ont dit mais attends mais toi t'aimes bien jouer aux jeux d'horreur, vas-y on se fait un truc, tu streams sur Twitch, on te regarde jouer, on est avec toi en vocal et tout. Moi je connaissais pas du tout Twitch, j'étais là mais qu'est-ce que c'est que ce truc en fait. Et j'ai fait mon premier live et mon premier live je ne savais même pas qu'il y avait un chat, j'étais même pas au courant. vraiment live pour mes potes, tu vois, on était en vocal et en fait je n'avais aucune idée qu'il y avait des gens en fait qui étaient en train de me regarder autre que mes potes, en vrai il devait y avoir trois pèlerins, mais j'ai mis ça de côté quoi, j'ai fait ce truc de jeu d'horreur parce que j'avais très peur de jouer seule, j'ai continué ma petite vie et quelques mois plus tard, je sais pas pourquoi ça a repopé dans ma tête, je me suis dit mais C'est quoi déjà là ce truc Twitch en vrai ? C'était pas mal et tout. J'ai commencé à taper sur internet et j'ai commencé à voir des gens en fait qui étaient regardés et je pensais pas du tout aspect travail à la base. Moi j'étais vraiment... Mais attends mais c'est génial, c'est tout ce dont je rêve. Parce qu'à côté j'étais aussi rédactrice pour... Je faisais des articles pour Battlefield, un site sur Battlefield et un site console.net. Donc j'aimais partager ce truc là, donner mon avis sur les jeux.
de parler de plein de choses que j'avais fait. Oui, j'ai oublié un élément super important. En fait, j'ai fait une formation de testeur de jeux vidéo, donc de contrôle qualité, de QA. Mais en fait, je n'en ai pas parlé parce que finalement, je suis sortie et ça n'a rien donné. C'était bouché de ouf. J'ai jamais eu de travail là-dedans, mais ça m'a servi pour plus tard.
Et en fait je me suis dit bah ouais ça peut être cool en fait de jouer et juste d'avoir quelques personnes en fait qui te regardent. Exactement quelques personnes qui te regardent, avec qui tu peux échanger, tu peux dire ah non je suis pas d'accord avec toi et puis si et puis ça et puis le jeu là il est bien parce que si parce que ça. Et en fait ça a pris super vite. En l'espace de quelques mois, à l'époque il n'y avait pas Twitch France, les US m'ont repéré en fait. Ils m'ont donné le partenaire qui était une chose impossible à avoir à l'époque, il fallait avoir 350 viveurs ce qui était énorme à l'époque pour la plateforme.
[00:29:40] Speaker B: Encore plus en France.
[00:29:42] Speaker D: Il n'y avait personne en France, vraiment il y avait très peu de gens à part les grosses têtes qu'on connaît maintenant.
Et du coup, ils m'ont filé ce partenaire en me disant, écoute, on trouve que c'est trop bien ce que tu fais. Parce que je faisais un stream anglais français, je faisais en bilingue. Parce qu'en fait, la communauté était essentiellement anglophone. Si je voulais faire de la rétention et même pouvoir discuter avec des gens, c'était beaucoup en anglais. Donc je faisais les deux. J'analysais les jeux. Je faisais une analyse en français et après j'étais là, je répétais le truc tout en anglais. Donc j'avais une communauté, tu vois, de deux nationalités. Et puis après, voilà, c'est parti comme ça. Ils m'ont donné le partenaire. Et ensuite, ça s'est enchaîné. Moi, je continue à bosser à côté, mais ça s'est enchaîné. Ça a pris de plus en plus. Il y a eu de plus en plus de gens. À l'époque, c'était énorme, quoi. Ne serait-ce qu'avoir 100 personnes. On était là, waouh, truc de fou. C'était pas les stats qu'on peut voir maintenant sur Twitch.
Et puis il y a eu Arte.
Voilà, il y a eu Arte qui est venu me contacter et c'est de là que tout est parti. Et toujours, n'oublions pas, sur fond de métal, beaucoup. À l'époque, il n'y avait pas les DMCA sur Twitch. Donc autant vous dire que le métal, ça y allait, je mettais tout en fond. Moi, je mettais toujours de la musique quand je jouais à mes jeux type BF, etc. Et je floutais, tu vois, beaucoup de métal en fond. Les gens me faisaient découvrir aussi des sons, etc.
[00:31:06] Speaker A: Il y avait vraiment tout un univers qui s'était créé autour de toi finalement, pas autour du jeu vidéo.
[00:31:09] Speaker D: Et je pense aussi que ça m'a un peu aidée parce qu'à l'époque on était très peu de métalleux aussi sur Twitch. Et il y avait aussi des gens qui venaient parce que je jouais à tel ou tel jeu, il y avait des gens qui venaient parce qu'il n'y avait pas beaucoup de français mais il y avait aussi des gens qui venaient parce qu'en fait j'écoutais du métal. Et on pouvait parler de métal en direct, tout ça, s'échanger un peu des sons, dire ouais tu connais ça, tu connais ça.
Donc c'est vrai que j'ai à la fois des gens là, même encore aujourd'hui, qui sont très métal et d'autres pas du tout, mais ça cohabite bien.
[00:31:42] Speaker A: Tant mieux, c'est pas forcément la chose la plus simple, mais t'as dû convertir aussi des gens au métal, j'imagine.
[00:31:47] Speaker B: Ça, tu le sais peut-être pas.
[00:31:49] Speaker D: Certains, en tout cas, on essaye, j'avais déjà fait des émissions un peu où je leur montrais, je me rappelle c'était il y a quelques années, je leur disais, vous avez une idée préconçue du métal. qui est, les mecs sont en train de crier. Donc je vais vous montrer qu'en fait, il n'y a pas que des gens qui crient dans le métal et je vais essayer de vous montrer les différents styles de métal. Donc je leur avais présenté du métal symphonique, etc. Et du coup, il y a des gens qui ont découvert, qui ont dit mais ouais, mais je ne pensais pas que c'était ça le métal.
[00:32:15] Speaker B: Mais que ça pouvait être aussi varié, quoi.
[00:32:17] Speaker D: Large en fait, c'est tellement large. Donc ouais, je pense qu'il y a eu des gens qui ont été un peu convertis par le métal. Là, ce qui est drôle, c'est qu'il y a mon chéri qui a sorti un clip, c'est très Deathcore, tout ça. Et il y a des gens, juste parce qu'ils ont envie aussi de soutenir, ils sont quand même allés écouter. C'est pas mon style, mais c'est quand même pas mal, ça m'a super... parce qu'il fait que screamer tout le truc. Et les gens, du coup, par envie de soutenir et surtout par ouverture, ils sont hyper ouverts d'esprit, quoi. Et ils sont là, c'est bien, j'aime bien le rythme, j'aime bien le clip et tout.
[00:32:45] Speaker B: Souvent il y a ce truc que quand tu dépasses le préjugé que tu peux avoir, et là en l'occurrence c'est la sympathie qui fait que les gens vont écouter, mais ça change à la perception. Dès que tu casses la barrière après, il fait « ah ouais en fait c'est ok quoi ».
[00:32:59] Speaker D: Ouais c'est ça, c'est comme moi quand on essaye de me faire écouter un peu de rap ou des trucs comme ça, à la base j'avais beaucoup de préjugés là-dessus parce que j'écoutais pas ça etc. Et finalement il y a des morceaux qu'on me fait écouter. Hier mon ami justement Sarah qui est dans le chat, je l'ai vu tout à l'heure, bonjour Sarah.
Elle me faisait écouter un morceau, je ne me rappelle plus du nom de la fille, mais c'est une meuf qui rappe et en vrai c'était trop bien. Et j'étais là, bah ouais en fait, tu vois, comme quoi on peut découvrir encore des trucs dans d'autres styles et pas rester cantonnés à son métal. Moi j'ai eu un peu le côté, pas élitiste, mais on est un peu élitistes parfois les métalleux, mais c'est ce côté très fermé.
[00:33:32] Speaker C: Le rap s'incline, le métal domine.
[00:33:36] Speaker D: Il y avait vraiment ce côté Asensette dans le jugement des autres, mais vraiment moi, personnellement, je me refusais parfois à écouter d'autres trucs. Je disais non, moi j'aime le métal, c'est que le métal. Donc maintenant j'écoute 90% de métal et 10% d'autres choses.
[00:33:48] Speaker A: Et c'est déjà bien.
[00:33:50] Speaker D: C'est déjà pas mal, j'essaye d'écouter d'autres choses, mais après je reviens toujours au métal. C'est surtout, c'est même pas que le côté élitiste ou quoi, c'est juste que.
[00:33:56] Speaker A: C'est ce qui te parle le plus.
[00:33:57] Speaker D: C'est ce qui me parle le plus, c'est la musique qui me fait ressentir le plus d'émotions et qui m'aide énormément justement à me canaliser. Vous avez vu quand je suis arrivée, je vous ai dit, moi je suis quelqu'un d'un peu stressée, machin, etc. Et en fait, le métal, je pense que c'est le cas pour beaucoup de gens. Moi, plus c'est énervé, plus ça m'apaise en fait. Ça fait énormément de bien. D'ailleurs, on en avait parlé pendant la Hellfest TV, il y a une étude qui a montré que le métal avait cette capacité à, au contraire, calmer les gens énormément. Donc moi, ça me fait beaucoup de bien au quotidien d'écouter ça.
[00:34:30] Speaker A: Voilà, tout est dit. Bon, qu'est-ce qu'on va faire de l'émission ? Eh Pierre, j'ai une idée !
[00:34:34] Speaker B: On n'a qu'à écouter du métal !
[00:34:37] Speaker A: Tout à fait. Tout à l'heure, tu en parlais. Slipknot, Duality, ça fait partie des clips que tu as choisis. Je sais que ça a été difficile de choisir des clips.
[00:34:44] Speaker D: Très dur, parce qu'en fait, c'est ce que je vous ai expliqué. Moi, je suis d'une génération où, effectivement, je n'avais pas MTV, tout ça, ou en tout cas, je ne regardais pas, j'étais beaucoup sur mes jeux vidéo. Donc, j'ai beaucoup écouté, pendant très longtemps, le son sur CD.
Et j'avais pas trop notion des clips qu'il y avait. Et même encore maintenant, je regarde des clips, mais je suis pas une friande de clips. Je suis pas la première à me dire, oh mon dieu, il y a le nouveau clip, à part peut-être Rammstein. Mais le reste, j'écoute beaucoup. Donc ça a été dur de choisir un clip sur une période.
parce qu'il peut y avoir des très bons clips. Comme je disais, mon clip préféré all time, c'est « Dutchland » de Rammstein parce que je trouve que c'est une réalisation incroyable. Ça ne représente en rien ma vie.
Vraiment, il n'y a aucun rapport avec ma vie, donc ça aurait été bizarre.
[00:35:38] Speaker B: Tu ne veux pas nous l'avouer. On sait qu'il y a des trucs, mais bon, tu ne peux plus maintenant.
[00:35:43] Speaker D: Donc ça a été dur, mais j'y suis arrivée. Effectivement, c'est un peu le... Voilà, c'est du mainstream total, mais moi j'aime bien.
[00:35:52] Speaker A: Slipknot, c'est mainstream pour nous, mais pas pour tout le monde.
[00:35:55] Speaker D: C'est vrai, effectivement. Tu vois, je fais mon héliciste.
[00:35:59] Speaker B: C'est commercial !
[00:36:01] Speaker C: Slipknot c'est une porte d'entrée mais faut y aller quoi, faut déjà mettre un bon coup d'épaule.
[00:36:07] Speaker D: C'est vrai, mais moi justement j'ai rien contre le... il y a un peu ce côté parfois c'est trop mainstream. Non justement c'est mainstream ça veut dire qu'ils sont partis de d'un truc où ils étaient pas mainstream et ils ont fait de la bonne musique, ça a marché, ça prend, ça permet à d'autres groupes aussi. En fait, le fait d'avoir des groupes mainstream comme ça, ça permet à plein d'autres groupes d'avoir une meilleure porte d'entrée. Justement, quand on voit des groupes comme Gojira qui arrivent à percer à l'international, tu te dis, ça va permettre d'ouvrir d'autres portes. Donc oui, tout ça pour revenir à Duality.
Duality pour moi c'est vraiment...
C'est pas le premier clip métal que j'ai vu mais pour moi ça représente ce moment où j'ai eu un switch, je suis passée de on va dire la jeune fille un peu excentrique mais très timide qu'on bullie un peu à l'école à ok maintenant j'aime le skate, le métal, je mets des baguilles et je vous emmerde.
[00:37:01] Speaker B: Et je casse des gueules.
[00:37:03] Speaker D: Alors que j'ai jamais cassé la gueule de personne.
[00:37:05] Speaker A: Dans l'intention.
[00:37:06] Speaker C: Et je casse des maisons.
[00:37:08] Speaker D: Je casse des maisons en l'occurrence et ça représente vraiment pour moi cette période de l'adolescence où je me suis construite au niveau de ma personnalité, un peu une personnalité rentre dedans, tout ça. Et j'adorais ce clip, il détruise tout ! Il détruise tout, il détruise une maison, enfin bref, je l'adore.
[00:37:23] Speaker A: Donc le métal, dans ton cas, était un gros soutien mental et physique pour te faire aller de l'avant.
[00:37:29] Speaker D: Ouais, de dingue. Et puis ça m'a amenée vers aussi plein de choses alternatives, que ce soit le tattoo, le piercing, tout ça qui moi sont des choses...
C'est pas du tout la meuf ! J'ai fait ces tattoos à mes 15 ans. C'est Persing, pardon. J'ai fait ça à mes 15 ans et je les ai toujours gardées. Ça m'a amenée vers toutes les cultures alternatives aussi. Et je me suis trouvée...
[00:37:55] Speaker A: Cet univers te correspondait.
[00:37:56] Speaker D: Cet univers me correspondait. Parce qu'il était différent. Parce qu'il était différent. Je pense que j'avais un besoin aussi, vu qu'on m'avait fait sentir toute mon enfance que j'étais différente. J'avais besoin de dire, OK, je suis différente, je vais y être à fond. Et il va y avoir des gens qui seront pareils que moi, avec qui je vais super bien m'entendre. Et il y avait ce côté un peu, ouais, rébellion à ce moment-là et ce truc de se sentir non conformiste à l'époque. Et maintenant, plus, en fait, c'est ce que je kiffe et c'est tout quoi. Je fais comme ça et on y va tout droit. Et on détruit des maisons.
[00:38:26] Speaker A: Dans nos têtes. Voilà, dans nos têtes, bien évidemment. Évidemment. On va regarder ce clip de Slipknot. Ce sera le premier choix de Trinity dans Bang Bang.
[00:38:34] Speaker D: Bang Bang.
[00:38:34] Speaker E: I push my fingers into my veins. It's the only thing that slowly stops the ache.
[00:38:50] Speaker D: But it's made of all the things.
[00:38:53] Speaker E: I have to take.
C'est pas la peine d'en parler.
C'est parti ! Oh mon Dieu, c'est fou ! J'ai poussé mes doigts dans mes yeux ! C'est la seule chose qui commence lentement à s'arrêter. Je suis fait de toutes les choses que j'ai à prendre. Jésus n'arrête jamais de pousser son chemin.
PUTAIN !
[00:44:03] Speaker D: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[00:44:25] Speaker A: Voilà un groupe qui marche énormément, un groupe qui fait beaucoup de bruit bien sûr, c'est GEL qui était au Hellfest d'ailleurs cette année. GEL qui ont beaucoup fait parler aussi parce qu'ils sont militants et ils luttent contre beaucoup beaucoup de mauvaises choses.
[00:44:39] Speaker C: C'est un groupe de hardcore.
[00:44:40] Speaker A: C'est du hardcore, du très bon hardcore, très bon clip aussi, c'est toi qui l'a choisi.
[00:44:44] Speaker C: Moi, parce que je découvre GEL depuis peu, ça fait partie de cette nouvelle vague, j'ai l'impression, de groupes de hardcore qui mettent beaucoup de femmes en avant.
Là, chez GEL, il y en a deux. Une au chant et une à la guitare. Et comme tu dis, ça fait partie de ces groupes qui marchent très bien en ce moment. Là, elles étaient au Hellfest. Elles étaient hier aux Eurokéennes. J'ai vu. Donc ça marche.
[00:45:06] Speaker A: Si tu passes aux orkènes, c'est que quand même tu touches beaucoup.
[00:45:07] Speaker C: Ouais, c'est que t'as quand même une touche avec un public un peu plus large, un peu plus mainstream.
Et puis là, en fait, le morceau s'appelle Persona et qui fera partie d'un EP qui s'appelle Persona, qui va sortir, il me semble, le 16 juin. Donc voilà, ce sera leur deuxième EP.
[00:45:22] Speaker A: Pas longtemps donc.
[00:45:23] Speaker C: Donc dans pas longtemps. Et puis GEL, c'est de la bonne grosse bagarre. Généralement, les morceaux dépassent rarement les deux minutes. Enfin bon, ça envoie des pains.
[00:45:33] Speaker A: Merci, au revoir.
[00:45:35] Speaker D: T'aimes bien GEL ? Écoute, je viens de découvrir là. J'aime beaucoup. Moi, je suis très hardcore. Au Hellfest, je suis allée voir notamment Armsway. Je suis très 8breed. Voilà, j'aime bien le bon hardcore. Et aussi tout ce qui est Rise of the North Star. Ça, ça me plaît.
[00:45:53] Speaker A: T'aimes bien les moches-partes quand ça danse ? Moi je sais pas comment ça s'appelle, à chaque fois je les vois bouger les bras, les genoux, le caillou.
[00:45:58] Speaker D: Alors, ça je déteste.
[00:46:02] Speaker B: Quand t'es dans le public, mais la musique t'aimes bien.
[00:46:04] Speaker D: Exactement, moi c'est le seul truc à chaque fois je suis là.
il y a quelqu'un qui va se prendre une patate à un moment.
[00:46:11] Speaker A: C'est le but. Et il y a un mec qui fait « Oui, c'est le but !
[00:46:13] Speaker D: » Alors en fait, tu vois, il y a le côté pogo, c'est une chose, mais c'est vrai que c'est surtout que parfois, quand je fais des concerts hardcore, où ça parle vraiment comme ça, je me mets un peu à part parce que c'est pas forcément mon délire. Devant 8BREED, pas trop. La dernière fois, ça allait.
[00:46:28] Speaker A: 8Breed, c'est plus des vieux.
[00:46:30] Speaker C: C'est plus des vieux, puis c'est un peu plus métal. C'est un peu plus métal, comme public.
[00:46:33] Speaker B: C'est moins hardcore. Ce qui est chiant, c'est vraiment les trucs hardcore.
[00:46:37] Speaker D: Pas le pur core.
[00:46:38] Speaker B: Le pur hardcore où les mecs ils disent tout ce qu'il faut faire, side.
[00:46:41] Speaker A: To side, side to side.
[00:46:45] Speaker B: Ils racontent tout.
Moi j'ai trop peur moi. C'est vrai que c'est le genre de concert où tu restes un petit peu au fond.
[00:46:52] Speaker D: Oui c'est ça, moi je suis un peu team, tu sais, en arrière tête qui bouge. Et parfois sur quelques concerts j'y vais dedans, comme « Lamb of God », tout ça je suis en mode «.
[00:47:04] Speaker A: Ah mais « Lamb of God ».
[00:47:05] Speaker D: J'Ai oublié d'y aller ». Il y a vraiment certains groupes où je me dis bon ok, là je vais ressortir, j'aurai quelques bleus mais ça va, tu vois. Je le fais par intermittence quoi.
[00:47:13] Speaker A: Tu vérifies avant. Je vérifie avant pour que je sois.
[00:47:15] Speaker D: Bien dans le mood, j'enlève les bouts d'oreilles. Tu te mouilles la nuque. Voilà, j'enlève tout. J'enlève tout, je prévois, j'attache les cheveux. Je me dis on va faire le moins possible, le moins de galères possible.
[00:47:25] Speaker B: On fixe bien les chaussures.
[00:47:26] Speaker D: Voilà, exactement. Je pars pas avec les docs qui m'explosent les pieds.
[00:47:31] Speaker A: Le Hardcore, c'est pas fait pour les gens qui portent des lunettes du coup.
[00:47:33] Speaker C: À ton avis, pourquoi je ne vais jamais dans les Pogos ?
[00:47:36] Speaker A: Parce que si moi j'y vais, au.
[00:47:39] Speaker C: Bout de deux minutes, le concert est terminé. Et quand c'est un festival de trois jours, c'est encore pire.
[00:47:43] Speaker B: Le jour où j'ai eu des lunettes, j'étais dégoûté à cause de ça.
parce que je ne pouvais plus aller dans les pits. Après, il y a quand même...
[00:47:50] Speaker A: Tu le donnes à ton pote qui est derrière.
[00:47:51] Speaker B: Oui, mais moi, j'allais souvent au concert tout seul et ça m'est arrivé d'y aller avec les lunettes... Alors j'avais la technique, tu sais, tu mets tout dans tes poches avant avec ton sweat que tu noues par-dessus pour.
[00:48:04] Speaker A: Protéger et être sûr que ça ne sort pas.
[00:48:08] Speaker B: J'ai quand même perdu mes lunettes à un concert et je les ai retrouvées dans un sale état.
[00:48:13] Speaker A: Tu m'étonnes, l'enfer du mort, mais c'est clair. Le live c'est quelque chose que tu adores du coup, voir des concerts sur scène.
[00:48:20] Speaker D: Oui et ce qui est pareil, ce qui est assez étonnant c'est que pendant des années comme j'étais un peu la geek tu vois chez elle sans mauvais cliché tu vois mais moi je restais, je sortais pas énormément en fait et puis j'habitais pendant très longtemps à la campagne perdue quoi. Donc il n'y avait pas de concert à proximité, si on voulait faire un concert c'était au minimum deux heures de route et c'est ma mère qui devait m'amener, enfin hyper compliqué. J'ai commencé à découvrir les concerts assez sur le tard avec des premiers festivals et finalement je crois même que mes premiers concerts un peu rock métal c'était en festival. J'avais pas fait de concert comme ça seul et maintenant j'en fais beaucoup plus régulièrement et souvent c'était le Hellfest, mon truc annuel. Ça fait plusieurs années que je vais et comme on en parlait tout à l'heure c'est un peu ma dose de concert où je me disais On peut tout voir, il y a tout, etc. Et j'en faisais beaucoup moins dans l'année. Et au fil du temps, il y a eu... Voilà, tu dis, j'habitais à Lyon. Donc là, tu dis, quand même, s'il y a ce groupe, vas-y, on va y aller. Il y a eu Rammstein qui est passé. Donc là, j'ai dit, en fait, hors de question.
[00:49:29] Speaker C: Rammstein, c'était quoi ? 2009, c'est ça ?
[00:49:31] Speaker D: Non, moi c'était pas celui-là, c'était vraiment beaucoup plus récent, parce qu'ils étaient passés aux arènes de Nîmes il y a très longtemps, j'avais supplié pour y aller.
[00:49:38] Speaker C: Le concert filmé pour le DVD Volcarball.
[00:49:40] Speaker D: Exactement, celui-là j'ai pas pu y aller. Non, non, après moi j'ai fait plus de petits concerts, finalement ça s'est beaucoup passé, les concerts seuls ça s'est passé, c'est...
6-7 dernières années quoi. Vraiment là j'y suis allée et tout et parce qu'avant aussi j'habitais pas en.
[00:49:55] Speaker A: Ville pendant super longtemps.
[00:49:57] Speaker D: Quand je suis arrivée à Lyon moi j'étais en parallèle du métal j'étais aussi avant d'être à Lyon j'étais à Montpellier quand j'avais 20 ans j'étais beaucoup dans la tout ce qui était rave party soirée techno énormément.
Voilà et ça a duré un petit temps, bon frenchcore, hardcore, j'étais un peu dans le même délire, mais en version électronique. Il fallait que ça tabasse, mais que ce soit électronique. Mais ça n'a pas duré super longtemps, ça a duré on va dire 2-3 ans et après je suis arrivée à Lyon, je me suis un peu calmée. Et là après j'ai commencé à faire des concerts, le Hellfest, j'ai fait mon premier Hellfest.
C'est dingue, mais pourquoi je n'ai pas fait ça avant ? Et j'ai commencé à faire de plus en plus de concerts. Voilà, on a vu des Rammstein, des Walsh's Lips et tout. Et là, on en a même profité pendant le tour du monde.
[00:50:38] Speaker B: On avait tous la même question.
[00:50:41] Speaker D: Là, on a fait vraiment pas mal de concerts, surtout au State.
[00:50:47] Speaker A: Forcément.
[00:50:48] Speaker D: Au State, il y a un truc qui est... En France, quand tu veux voir un concert d'un groupe assez connu, sans parler non plus des plus gros groupes, mais ça va être à Lyon, à Paris, t'as pas trop de choix. Là, au State, tu te retrouves dans des bleds, mais alors vraiment, c'est pas des grosses villes, ou parfois oui, mais dans des salles vraiment très réduites. Donc on a fait un concert, alors là c'était un groupe moins gros, mais le premier qu'on a fait c'était Thala, qu'on a vu, on était 20 personnes. En fait, on était dans une ville qui s'appelle Erie, The Walking Dead, c'est-à-dire que je suis allée liver, c'était ma première ville des Etats-Unis, il n'y avait personne.
[00:51:29] Speaker B: Ton premier live dans une ghost town.
[00:51:32] Speaker D: Je te jure, j'ai trouvé un bar à chats, il y avait des petits chats, j'étais là...
Au bout de deux.
[00:51:37] Speaker A: Heures, j'étais en mode, les gars, on.
[00:51:39] Speaker D: Va finir, c'est bon, on finit le live là. J'ai retourné la ville, il n'y a.
[00:51:43] Speaker B: Pas plus, il n'y a pas un chat, enfin si.
[00:51:45] Speaker D: Il n'y avait rien, il y avait une salle de concert et on est resté là-bas pour voir Thala justement et là je découvre ce que c'était que de voir un concert d'un groupe qui tourne un peu à 20 personnes et c'était incroyable. C'était incroyable, c'était fou, on était vraiment collés à la scène et tout. Et ensuite on a fait donc, on a attendu à Nashville l'appareil dans une pas très grosse salle finalement, on a vu Fit for an Autopsy. Mon mec était aux Anges, moi aussi, il y avait genre 200 personnes. On a été vraiment collés à la scène, on a check Joe Badola tout. Mon mec il est rentré, il était comme ça au van. Et il était trop content. Et ensuite, on a fait aussi autre groupe que mon... Qu'est ce qu'il y a ?
[00:52:33] Speaker A: C'est le nom de... J'ai du Joe Banjo Latouf, c'est tout ce que j'entends.
[00:52:36] Speaker B: Je me suis dit, sort de cette.
[00:52:37] Speaker A: Idée de ta tête, je suis désolé, mais du coup, c'est une obsession. J'étais sûr que c'était ça.
[00:52:41] Speaker D: Il n'y a pas de problème.
[00:52:42] Speaker A: Je me suis dit, mais qu'est-ce que.
[00:52:45] Speaker D: Vous voulez dire ? Je suis si larange que ça.
[00:52:47] Speaker A: Désolé.
[00:52:47] Speaker B: Tu veux check Joe Banjo Latouf ?
[00:52:49] Speaker D: Joe Banjo Latouf. Et du coup, c'est un groupe qui n'est pas passé au Hellfest. Il y avait un autre groupe qui n'est encore jamais passé au Hellfest qu'on voulait trop voir, c'était Périphérie.
[00:53:00] Speaker C: Ah ouais.
[00:53:01] Speaker D: Ah ouais ? Je crois.
[00:53:02] Speaker C: Il y avait une année où ils avaient été annulés.
[00:53:04] Speaker D: Oui, ils ont été annulés, c'est ça, la double édition. Ils ne sont pas passés après.
[00:53:08] Speaker C: Ils ne sont pas repassés derrière, ok. J'en avais cru.
[00:53:10] Speaker D: Non, parce que mon mec traqué. Il a tout traqué pour savoir. C'était génial. Moi, je ne suis pas prog, djent, tout ça, mais c'est mon chéri qui m'a fait découvrir Periphery et j'ai vraiment kiffé.
J'ai accroché.
[00:53:31] Speaker B: C'est très bien fait périphérique.
[00:53:33] Speaker D: C'est au poil quoi. En live aussi c'était top, apparemment il s'est beaucoup amélioré en live parce qu'il y a quand même des notes qui tapent dans l'album. Et là franchement le concert était génial et pareil on était 200 personnes dans la salle et on voulait faire le New Sick World. qui est le gros festival et on n'a pas pu y aller.
[00:53:53] Speaker C: Un festival très nostalgique à Las Vegas, c'est ça ?
[00:53:55] Speaker D: Ouais, c'est ça. Et en fait, on est arrivé à cinq jours près où on pouvait y être, on était dégoûtés. Et en fait, il est en plein milieu de Las Vegas, c'est à côté du Circus Circus, qui est un gros casino. On était là, mais ça devait être fou. C'est-à-dire que les gens sur le périph' voient le festage quoi, et autour t'as des casinos, ça on aurait vraiment aimé le faire. Puis on a raté plein de concerts aussi, on était dégoûtés, on était là « Putain, une semaine près on rate tel concert ! » Il y en a partout !
[00:54:19] Speaker B: Ce que j'allais demander, est-ce que des fois vous changez un peu votre routing pour aller voir des concerts ?
[00:54:25] Speaker D: Typiquement c'est ce qu'on a fait pour Thala, fit for the top 3 préféré. Il y en a d'autres qu'on a raté, c'était qui qui était passé, je sais plus...
Il y avait vraiment des... Je crois qu'il y avait « Infant Annihilator », je sais plus, je crois. Et on l'a raté il y a quelques jours, mon mec était là « Merde ! » et tout. On est prêts à changer le trajet.
[00:54:44] Speaker B: Franchement... Parce que vous n'avez pas d'obligation...
[00:54:48] Speaker D: Non, hormis les obligations de visa, qui aux Etats-Unis peuvent prendre tout leur sens, parce qu'on a quand même traversé les Etats-Unis d'Est en Ouest. On s'est tapé des bornes, voilà, donc tu dois quand même avancer à un moment. T'es obligé d'avancer parce que sinon tu n'arrives jamais à la frontière.
Mais non, on est assez libre, on fait un peu ce qu'on veut de Nashville, on est resté une semaine. Franchement j'y serais pas resté une semaine sinon parce que c'est cool. Mais Nashville c'est cool un week-end et si t'es avec tes potes. Parce que sinon c'est vraiment... Ou s'il.
[00:55:14] Speaker B: Y a Dorothée qui vient enregistrer parce qu'à Nashville Tennessee elle a rencontré des musiciens.
Faut avoir regardé le club Dorothée, désolé. Je suis vraiment désolé.
[00:55:28] Speaker D: Ne t'excuses pas.
[00:55:28] Speaker A: On l'embrasse Dorothée, elle viendra bientôt. J'espère.
[00:55:30] Speaker C: Avec les musclés.
[00:55:33] Speaker B: Ceux qui sont encore vivants.
[00:55:35] Speaker A: C'est horrible, mais désolé.
[00:55:38] Speaker B: C'est horrible et c'est vrai.
[00:55:41] Speaker D: Mais ouais, donc du coup pour Nashville, on est resté par exemple une semaine exprès pour fit for an autopsy parce qu'on était là, on va pas avoir l'occasion ailleurs. Puis il y a des salles mythiques qu'on aimerait faire, c'est Red Rock. Nous là on va retourner aux Etats-Unis après le Canada, on y retourne pour un troisième road trip et là on est vraiment en train de se chauffer pour essayer de voir s'il n'y a pas un truc pour faire Red Rock quoi. Juste pour dire on est allé à Red Rock et on a fait un concert là-bas, qu'importe ce qui passe, à partir du moment où ça nous plaît à peu près à tous les deux. Donc on en profite mais c'est pas toujours facile de se caler. Et puis il y a des pays où par contre les Etats-Unis c'est vraiment Le pèlerinage du métal ! Il y a des concerts partout, tout le temps. Il y avait aussi Pellface qui tournait, mais moi je les avais vus. J'adore Pellface.
Alors pour l'anecdote, j'ai une petite anecdote. Pellface c'est mon chéri qui m'a fait découvrir...
Il y a trois ans. Il me dit, bon écoute, toi je te connais, je sais le scream que t'aimes bien, tout ça, écoute Pell Face, tu vas adorer. Il dit, il y a un peu presque une vibe scream à la Corée Télor, par exemple, ce scream un peu inspiré et tout. Il me dit, tu vas adorer. J'ai écouté, spoiler, j'ai adoré.
J'ai vraiment surkiffé, je me suis mis à poncer le groupe, tout ça. Ils n'étaient pas très connus à ce moment-là, ils s'appelaient encore juste Pell Face.
Et j'ai commencé en fait à les partager sur mon live, les partager sur mon Instagram. Et en fait, moi je suis suivie par des personnes du Hellfest, notamment Riku avec qui je travaille, qui s'occupe de la com. Et en fait, l'année d'après tout ça, il y a Riku qui me dit « T'as vu, il y a Pellface et tout ». J'étais là « Ouais grave mec, je serai devant et tout ». Il me dit « Bah tu sais que c'est un petit peu grâce à toi qu'ils sont là ». Il me dit parce qu'en fait il nous manquait, on cherchait un groupe Warzone et j'ai vu ce groupe sur ton truc et en fait j'en ai parlé et ils ont dit chaud, on les fait venir au Hellfest quoi. Donc c'était ma petite vertige.
[00:57:33] Speaker B: T'es un peu programmatrice du Hellfest, c'est ça que tu veux nous dire en.
[00:57:36] Speaker D: Plus de tout le reste. Non mais du coup c'était le running gag devant le concert, je dis à mon mec est-ce que je vais leur dire qu'ils sont là grâce à moi, de la même façon on grime.
[00:57:45] Speaker A: C'est moi !
[00:57:46] Speaker D: Non mais je trouvais ça trop cool ce côté que j'ai vu ce groupe vraiment émerger. Et là ils explosent tout ! Ils font des tournées aux Etats-Unis, des tournées partout, ils arrêtent par un... Je pense que là à un moment ils vont nous faire un petit burn-out parce qu'ils arrêtent pas. Et ils ont même fait le son de Alan Wake 2. Ils ont fait son pour le jeu. Franchement non, très très contente quand tu vois un groupe et un peu ce truc.
[00:58:11] Speaker A: Et que t'aimes bien en plus.
[00:58:12] Speaker D: Que j'adore. C'est toujours cool de voir la genèse.
[00:58:15] Speaker B: J'avais raison d'aimer.
[00:58:16] Speaker E: J'avais raison, hein ?
[00:58:17] Speaker D: Vous avez vu ?
[00:58:18] Speaker A: Vous avez vu ?
[00:58:19] Speaker D: Et puis ils ont bien progressé en plus je trouve au niveau de leur son aussi. Voilà, on voit qu'ils taffent quoi. C'est un peu comme quand tu suis un youtubeur à ses débuts en fait. Tu sais à ce côté, moi j'étais là dans les demi-premières, d'accord ? Ne l'oublie pas.
[00:58:32] Speaker A: Evidemment, et on n'oublie jamais.
[00:58:33] Speaker B: C'est ce que nous disent souvent les gens qui nous regardent.
[00:58:36] Speaker A: Enjoy, on revient encore un petit peu à toi puisqu'il y a un second choix qui arrive, c'est, alors je ne connais même pas ce groupe, 200 Stab Wounds.
[00:58:44] Speaker C: 200 Stab Wounds, c'est chiant à prononcer, 200 coups de poignard, voilà c'est ça.
[00:58:53] Speaker A: C'est très sympa.
[00:58:54] Speaker C: On devine au nom que c'est du death metal. C'est un groupe américain, c'est du style vraiment dans l'héritage du death metal un peu à l'ancienne. Cracra, image gore, tout ce qui va avec. Le clip il est ok. J'ai vu, c'est surtout fait d'images de concert. Donc j'ai fait attention au clip. On peut le diffuser, il n'y a pas de soucis. Parce que sinon, image gore, cracra, etc. Les pochettes, clairement, on ne va pas les diffuser. Mais à côté de ça, Il y a quand même une approche qui met la mélodie quand même très en avant, il y a des compositions qui sont assez diverses, assez variées, il y a quand même un travail qui est bien fait, vraiment bien fait, quand bien même c'est un groupe qui quand même casse des gueules. Et ils viennent de sortir leur deuxième album, ils l'ont sorti la semaine dernière et j'ai plutôt bien aimé et je trouve ça très bien foutu.
[00:59:45] Speaker B: Tu vois Pierre, ça fait un point en commun avec toi.
C'est très bien foutu.
[00:59:53] Speaker C: Je n'y croyais pas avant que tu l'aies dit.
[00:59:55] Speaker B: Maintenant que tu le regardes, tu fais.
[00:59:58] Speaker A: « Ah ouais, c'est vrai, il est loin. Je me mettrai en combi complète.
[01:00:00] Speaker D: » Il y a le summer, il y a le bozzy, on a un summer body, c'est bon quoi !
[01:00:04] Speaker C: Le bodeur semi.
[01:00:05] Speaker D: J'aimerais bien un peu plus.
[01:00:10] Speaker A: Si vous êtes coach, je suis libre. Mais soyez quand même plus ou moins. Je vous donnerai les caractéristiques qu'il me faut.
[01:00:15] Speaker B: Je crois que t'as pas compris le concept.
[01:00:18] Speaker A: Pourquoi les couches, c'est pas les gens avec qui on couche ?
[01:00:20] Speaker D: Non. Ah pardon.
[01:00:22] Speaker A: Autant pour moi. 200 stab wounds, c'est donc un choix de Andrew The Noise avec le titre. Hands of Eternity. C'est super.
[01:00:32] Speaker C: Tu vois le mec qui bosse.
[01:00:33] Speaker B: Balance la sauce.
[01:00:34] Speaker A: Comment ? Du clip là.
[01:00:36] Speaker B: Ah.
[01:00:37] Speaker A: Attends. Allez vas-y c'est rôle.
[01:00:39] Speaker E: Jamais 203. Musique de David Wallis C'est parti ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est la fin de cette vidéo.
C'est parti ! On est tous sur le bateau de conveyor où ton père a tiré de la queue. JASURAI, JASURAI C'est pas moi !
[01:08:49] Speaker A: Excellent titre pour ma part, en tout cas très bon choix de la personne qui a sélectionné cette chanson.
[01:08:54] Speaker B: Je sais pas qui c'est mais c'est vraiment quelqu'un qui a beaucoup de goût.
[01:08:56] Speaker A: Une personne extraordinaire. Le groupe alors, je ne sais pas comment ça se prononce.
Tether, T-E-T-H-E-R, comme je suis très mauvais en anglais, je vous laisserai chercher. Et le titre s'appelle Hollywood Trauma, je trouvais ce son assez ancien finalement dans la construction, quelque chose de très 90's début 2000. Et voilà, ça m'a beaucoup plu et j'avais envie de le partager, tout simplement. Trinity, tu es notre invitée, on discute beaucoup, on va parler bien sûr de métal, on va parler aussi de tes activités. Comme je vois arriver au loin Gojira, je sais qu'il y a beaucoup de choses dont tu as envie de parler aussi puisque c'est des choses qui te tiennent à cœur.
[01:09:33] Speaker D: Oui.
[01:09:34] Speaker A: Et en l'occurrence, il y a les animaux, si je ne me suis pas trompé.
[01:09:39] Speaker D: La cause animale. Je viens de manger d'ailleurs des délicieuses onigiri végés que vous m'avez pris et j'apprécie l'attention. Oui, la cause animale, c'est une cause que je défends depuis que j'ai à peu près 15 ans. Très tôt, parce qu'en fait ma maman, elle est très... elle sauve tous les animaux.
Pour résumer simplement, on n'avait qu'un chat à la maison. On avait une maison de campagne, on n'avait qu'un chat à la maison. Les gens venaient lui poser les chatons devant chez elle parce qu'ils savaient qu'elle allait les récupérer.
C'était devenu un mini refuge. Donc moi j'ai grandi, j'ai toujours grandi avec énormément d'animaux à la campagne et avec une sensibilité à ça. Vraiment, quand un animal malheureusement nous quittait, c'était un drame à la maison.
comme n'importe qui. Et là c'est vrai que ma maman m'a beaucoup éduquée là-dedans. Et en plus moi je viens des Cévennes et pas très loin de chez nous il y a Nîmes. Il y a donc la Feria, il y a plus particulièrement la Corrida. Donc j'ai été très très vite sensibilisée à ça et surtout contre la corrida, pas contre la ferrière, vous avez le droit de faire la fête et de boire des coups, mais vraiment voilà c'est un peu comme ça que tout s'est enclenché et puis j'étais avant j'étais quelqu'un, je suis toujours quelqu'un de très sensible mais j'avais beaucoup de mal à gérer mes émotions voilà j'étais très vite prise d'émotion et les animaux c'est quelque chose qui me touchait énormément donc je me suis mise corps et âme là-dedans très jeune donc j'ai commencé à faire tourner des pétitions et puis après j'ai commencé à faire des actions dont je suis pas forcément C'est pas que je suis pas fière, ça fait partie de mon parcours, c'est juste que maintenant je suis dans quelque chose d'extrêmement... beaucoup plus modéré, moi je pense que tout passe par le dialogue, tout passe par... on doit pas... voilà, on est pas dans le... imposer quelque chose aux gens. Moi je m'aperçois depuis dix ans justement en stream, j'étais déjà bien calmée quand j'ai commencé le stream sur ces sujets-là, je m'aperçois qu'en fait, apporter les informations aux gens sur ces sujets-là, les gens peuvent réfléchir par eux-mêmes en fait. J'ai pas besoin de leur dire, c'est très mal ce que tu fais. Mais voilà, à cette époque-là, j'étais un peu plus dans quelque chose d'un peu plus militant. J'étais plus jeune, j'écoutais Slipknot qui détruisait des maisons. Là, pour moi, c'était mon combat et ça a toujours été mon combat. Il a juste vraiment évolué et en fait, il concerne un petit peu tous les sujets.
concernant les animaux. Donc ça a commencé avec la corrida, et puis après s'en est suivi les animaux domestiques, tout ce qui concerne l'abandon, etc. Où là je me suis mis à fond là-dedans, à essayer de relier des choses de la SPA, tout ça. Et puis après ça s'est ouvert à absolument tout. Parce qu'en fait je trouve que de tout ça découle forcément, c'est un peu comme tu mets la main dans un engrenage, et du coup tu commences à t'intéresser à plein d'autres sujets.
Il y en a énormément, jusqu'au sujet notamment de la viande, qui a commencé à arriver en parallèle avec l'écologie, sans rentrer dans quelque chose d'extrême, mais c'était le moment où j'étais vraiment dans quelque chose...
Ouais, je me sentais impliquée par ça. Et c'est comme ça aussi que j'ai commencé à remettre en question comment je consommais la viande, tout ça, sans jamais, par contre, je tiens à le préciser, sans jamais mettre de jugement sur ce que les autres font. Parce que pour moi c'est très important justement, souvent quand on entend, quand on pense VG vegan, on pense de suite aux extrêmes, qui veulent t'imposer un truc.
[01:13:09] Speaker B: Alors que... Vous cassez des boucheries...
[01:13:10] Speaker D: Exactement, alors qu'en fait la majorité des gens qui sont VG vegan sont très cools et que forcément on voit les actions très fortes. Il y a des actions qui sont nécessaires, moi je pense par exemple aux actions qu'il y a pendant les Fashion Week concernant la fourrure, parce que la fourrure c'est un logo, c'est un nom direct et ça ne devrait plus exister.
Mais par exemple, l'histoire des boucheries, moi j'étais outrée. Après voilà, c'est la façon de l'exprimer. Je comprends qu'à un moment, j'étais dans une forme de colère.
C'est pour ça que j'ai fait certaines actions. Alors j'ai pas fait d'action, j'ai rien cassé, j'ai cassé la gueule à personne. Mais on a fait des actions assez fortes où on allait dans des rues principales et moi j'étais par terre avec des trucs dans le dos comme un taureau ensanglanté. Les gens étaient hyper choqués il y a 12 ans par ce genre de choses.
Mais effectivement je comprends que les gens sont animés par ça, parce que moi ça m'a beaucoup animée, ça m'a beaucoup déprimée même aussi. Il y avait vraiment des moments où le soir, la cause des animaux me perturbait énormément et j'arrivais pas à dormir parce que je pensais à ça. Il y a des animaux en ce moment, enfin tu vois, un peu le truc trop empathique. Mais il y a déjà plus de dix ans, j'ai quand même T'as digéré la situation. J'ai digéré et surtout j'ai beaucoup travaillé sur moi-même, puis surtout j'ai commencé à avoir une image publique quoi. Et j'ai très vite compris, en échangeant avec des gens, parce qu'il y a aussi ce truc où parfois quand t'es dans un milieu un petit peu militant, tu peux très vite te faire valider tout ce que tu fais, parce que tous les gens qui sont avec toi pensent exactement comme toi, même si tous les gens qui m'ont entouré n'étaient pas des militants, mais il y a ce truc où, ouais ouais c'est vrai machin.
[01:14:45] Speaker A: Ça s'entraîne, ça s'engraine quoi.
[01:14:46] Speaker D: Ça s'engraine. Et en fait à partir du moment où j'ai commencé à streamer, où j'ai commencé à parler de ça, je n'étais pas encore VG.
Donc il y avait vraiment des vrais sujets qui commençaient à arriver où je parlais beaucoup comme je vous disais des animaux domestiques et tout et puis moi petit à petit j'ai commencé à réduire ma consommation de viande jusqu'au jour où j'ai eu un un déclic quoi, où j'ai dit en fait je n'ai plus envie de manger de viande quoi. Je n'ai plus envie de manger de viande et ça, ça a été vraiment la première chose où je me suis sentie vraiment impliquée et de mettre des mots sur ce que je pensais. Pas des mots, enfin de mettre des actions concrètes dans ma vie sur ce que je pensais, d'être en accord aussi avec les idées que j'avais.
Et comme je le disais au début, je me suis aperçue que vraiment discuter avec les gens, sur tous les sujets. C'est ce qui... Je dirais pas ce qui marche, parce que j'essaie pas de convertir les gens à quoi que ce soit, mais c'est ce qui permet à tout le monde de prendre conscience.
[01:15:39] Speaker B: D'amener à la réflexion plutôt que d'être dans le jugement, quoi.
[01:15:42] Speaker D: Exactement. Et pour moi, c'est devenu quelque chose qui était assez régulier sur la chaîne. On en parlait de façon posée et c'est quelque chose qu'on partage beaucoup aussi avec ma communauté. Et puis moi, sur ma chaîne, il y a des chasseurs, il y a des bouchers, il y a des gens qui... Il y a des végés, il y a des véganes. Enfin, tu vois, on arrive à...
on arrive à parler de ces sujets-là parce qu'on est vraiment posés. Et ça, c'est la première chose. Moi, je réalise maintenant que tout le dialogue qu'on a pu avoir sur ces dix années avec les viewers a eu de l'effet. Il y a énormément de viewers qui m'ont écrit et qui m'ont dit mais Trini, tu sais qu'en fait, grâce à toi, j'ai réduit ma consommation de viande. Après, ce n'est pas grâce à moi. Moi je t'ai juste donné des infos, et c'est toi qui as fait une démarche derrière. Ou alors, voilà, ils se posent plus de questions sur plein d'autres choses par rapport à tout ça. Et voilà, et puis après, la grosse consécration pour moi, ça a été de commencer à travailler avec 30 Millions d'Amis, qui était une émission que je regardais énormément quand j'étais petite, forcément. Et en fait, ils m'ont contactée il y a 4 ans, je crois.
En fait, comme l'émission s'était arrêtée, ils n'arrivaient plus à faire le lien avec les nouvelles générations. Et ils ont eu l'idée de commencer à bosser potentiellement avec des streamers, pour faire les Justiciers du Coeur, qui était vraiment une espèce de collectif de streamers, et on faisait des émissions, on faisait des récoltes de fonds, on faisait plein de choses autour de ça, ça a duré plus de deux ans.
Là je pense qu'ils sont un peu en train de remanier, donc pour l'instant ça a été mis un peu en pause, on va voir comment ça va évoluer. Et du coup j'ai bossé avec eux dans ce cadre-là, et là pour moi c'était... Vraiment je sentais que c'était l'accomplissement de toutes ces années, je me disais là je sers à quelque chose, on passe le message, tout ça. Donc ouais c'est des sujets qui me... C'est des sujets où parfois aujourd'hui c'est un peu difficile. J'y vais toujours à tâtons, sauf sur ma chaîne, on en parle très librement, mais j'y vais toujours à tâtons parce que c'est vrai qu'on...
Quand on parle d'écologie, quand on parle de tout ça, on est très vite dans « ouais alors toi tu fais des leçons de morale, mais je te rappelle que tu fais un tour du monde, hein, donc ton billet en carbone et machin et tout ça ». Je dis « non mais justement, moi je suis pas du tout dans le truc, j'ai pas envie de me faire, de me mettre au-dessus et de dire « je fais mieux que tout le monde ». Je pense que chacun, à notre échelle, on peut faire des choses et on peut sensibiliser. Et là, plus particulièrement en ce moment, je suis Je suis toujours sur les autres sujets.
On va dire que j'en parle assez souvent et tout ça, mais ma communauté est sensibilisée. Donc j'essaie aussi de voir comment on peut sensibiliser de nouvelles personnes. Parce qu'en fait, quand tu parles à 1 200 personnes sur ton chat, je leur dis, vous savez, c'est pas bien d'abandonner les animaux. Ils le savent, en fait, ils te suivent depuis 10 ans. Ils sont d'accord. Donc on essaye de voir d'autres façons de communiquer par rapport à ça. Et là, actuellement, je suis beaucoup plus ciblée sur tout ce qui concerne les fonds marins.
les océans, qui est quelque chose qui m'a beaucoup touchée, notamment avec le reportage Cispiracy, qui est un reportage...
Si vous mangez actuellement du poisson, il faut le regarder, il faut être prêt. C'est un reportage assez difficile, en fait, sur toute la pêche, etc. qui m'a vraiment mis un électrochoc. C'était un sujet sur lequel je ne m'étais pas penchée, en fait. Il y a tellement de sujets, comme on disait. Et il y a aussi beaucoup de.
[01:18:55] Speaker B: Choses qui sont faites pour pas qu'on sache.
[01:18:57] Speaker D: Exactement.
[01:18:57] Speaker B: Parce qu'il y a eu... Enfin, moi, c'est le truc qui me choque beaucoup là-dedans, excuse-moi, c'est les dérives de l'industrialisation alimentaire qui poussent les trucs dans des trucs qui ne devraient pas exister et qu'on ne nous montre pas parce que déjà, ils ne veulent pas qu'on sache à quel point c'est industrialisé et aussi l'impact que ça peut avoir sur l'environnement.
[01:19:19] Speaker D: Oui, tout à fait. Et puis, ils ne veulent pas parce que je pense qu'ils savent aussi que si beaucoup de gens voyaient comment ça se passe, il y a énormément de gens qui remettrait direct en question, notamment si on parle des élevages intensifs et tout. Il y a beaucoup de gens aussi qui ne veulent pas le voir et je le conçois, il faut être prêt aussi pour voir certaines choses. Quand les gens te disent « moi je peux pas, je vais pas le forcer, lui mettre une photo sous les yeux », un jour tu seras prêt à le voir et c'est parce que tu sais que ce que tu vas voir va être difficile et que ça va te remettre en question profondément sur ces sujets-là. Surtout en France c'est un peu difficile.
Parce qu'on est un pays de terroirs, de patrimoine, et moi je remets absolument pas ça en question, moi je suis pas pour que tout le monde devienne végé ou vegan en fait. Au contraire, on en parlait juste avant, je disais moi je... Non, au contraire, j'aimerais déjà que les gens apprennent à consommer correctement. Ce que je leur dis, je dis en fait, avant de vouloir devenir peut-être d'un seul coup végé-vegan radicalement sans jamais avoir trop pensé le truc, savoir ce qu'on mange, re-apprendre à cuisiner, toutes ces choses-là, la saisonnalité, c'est quelque chose que j'ai mis en...
que j'ai concentré dans mon livre de cuisine. En fait j'ai voulu faire un livre de cuisine parce que j'avais une émission depuis quatre ans qui s'appelait Miam Miam. En fait c'était une émission qui avait pour vocation implicitement, de faire découvrir la cuisine végétarienne, mais sans me targuer d'être une émission végétarienne. Je voulais pas arriver à faire, vous êtes dans l'émission végétarienne et tout. Non, non, en fait je cuisinais. Et il y a plein de gens qui arrivaient et qui étaient là, waouh, ça a l'air super bon. Je faisais rentrer plat-dessert et tout. Ah ouais, ça a l'air bon, machin, tout ça. Et à la fin... Mais attends, mais c'est végétarien en fait ! Je dis bah ouais, y'a pas de viande et tout. Ah mais incroyable ! Et les gens découvraient comme ça et j'en ai fait un livre de cuisine où le but était de remettre au centre un peu la saisonnalité des produits. Les gens sont pas obligés de le respecter. Y'a juste les petits trucs en disant, si vous voulez, c'est saison là, si vous voulez cuisiner de saison.
Et en même temps, être ouvert. Je voulais pas faire juste un livre végétarien. J'ai aussi dit, ok, il y a des gens, ils auront peut-être envie de faire un rougail saucisse, mais peut-être il y en a d'autres qui auront envie de faire un rougail tofu parce qu'ils mangent pas de viande. Donc on a mis les deux options. Dans mon livre, il y a des options pour ceux qui mangent de la viande et ceux qui n'en mangent pas. Et il y a plein de recettes qui sont sans viande mais qui peuvent passer pour tout le monde.
Donc ça a été un peu le point par rapport à ça. Et là maintenant, voilà, je suis beaucoup plus sur ce qui concerne les océans. Notamment, voilà, moi je soutiens Surfrider depuis longtemps, Sea Shepherd, tout ça. Et puis surtout, j'ai en même temps découvert la plongée dont je vous parlais tout à l'heure. Et pour moi, la plongée, ça a été aussi d'autant plus le révélateur que j'avais envie de faire découvrir ce monde sous-marin aux gens qu'on néglige beaucoup, en fait.
On a raison quoi, même moi j'ai négligé pendant des années, c'est quelque chose qu'on voit pas. Je le compare pour moi, le monde sous-marin c'est un peu, tu vois, c'est Stranger Things en fait. C'est le monde à l'envers. Et quand tu vas dedans en fait, c'est un autre univers. Et là je suis vraiment très... Je suis sur un nouveau projet dont je vous ai parlé, qui arrive très prochainement. Dans 15 jours on va travailler sur quelque chose qui concerne la plongée, vous en saurez plus. Et avec pour but aussi, donc déjà de d'émerveiller les gens. C'est toujours le but. Moi, je suis pas toujours dans une démarche en mode il faut militer. Non, c'est toujours on fait un truc qui est cool. Et en même temps, derrière, on peut discuter de ces choses là.
[01:22:37] Speaker B: Ça ouvre la pente.
[01:22:39] Speaker D: Là, c'est ça. Moi, j'ai envie de faire découvrir la plongée aux gens. Mais je sais qu'en faisant découvrir la plongée aux gens, ils vont avoir sans doute plein comme moi ce truc de se dire c'est magnifique. Et en fait, j'ai envie de protéger ça. Et comment? Et comment on peut faire? Plutôt trouver des solutions plutôt que de pointer les doigts, les gens du doigt et trouver des solutions. Les doigts du genre.
[01:22:58] Speaker B: On peut planter les doigts des gens, mais...
[01:23:00] Speaker D: On peut les compter ! Voilà, excusez-moi, j'ai 9h de jet lag. Je vous rappelle que normalement, moi je suis aux Etats-Unis sur la côte ouest. Mais voilà, donc c'est un peu tout ça. C'est pas le fer de lance non plus de ma chaîne. Là on en parle parce qu'effectivement je me suis dit qu'est-ce qui est important pour moi ? C'est finalement quelque chose qui m'a guidée pendant des années sous fond de découvertes, de voyages, de plein de choses. Ça fait partie. de ma personnalité, je sais qu'il y a des gens qui me suivent aussi pour ça, parce que pour moi, c'est hyper important d'essayer de respecter un maximum mes valeurs. Donc, tu vois, par exemple, je ne travaille pas avec n'importe qui. Au niveau des OP, je fais très attention. Des marques de cosmétiques m'ont contacté. En fait, c'est tester sur les animaux, ça dégage. Même quand on propose 10 000 euros pour deux heures d'émission, ça dégage.
[01:23:43] Speaker B: Après, tu peux nous les envoyer.
[01:23:48] Speaker A: Je rigole bien sûr.
[01:23:55] Speaker D: Mais voilà, donc c'est quelque chose, c'est une ligne directrice que j'ai toujours gardée depuis dix ans sur la chaîne, tu vois, ces valeurs-là. Et puis après, ça touche à plein de choses. Quand on parle d'écologie, on peut parler des vêtements, on peut parler... En fait, c'est infini. Donc il faut aussi arriver, je pense que c'est important. C'est pour ça que je ne veux plus culpabiliser, je ne veux pas culpabiliser les gens. Et même moi, j'essaye d'arrêter de me culpabiliser jusqu'à un moment où tu deviens une culpabilité. Une boule de culpabilité où tu te dis tout ce que je fais, c'est tout le temps mauvais. Il faut trouver ça juste et clair.
[01:24:22] Speaker C: Et ça t'empêche d'avancer en même temps.
[01:24:23] Speaker D: Exactement. En fait, tu mets ton énergie.
dans des, tu vois, dans des ressentiments, dans tout ça, alors qu'en fait, ben non, juste trouver un équilibre, discuter. Moi j'ai envie de dire aux gens, discuter de tous ces sujets-là. Et oui, il y a des sujets où on est moins au fait, et des sujets où on n'aura pas envie d'en parler, des sujets sur lesquels on est sensible, parce que moi souvent ce qui revient c'est, ben non mais tu te préoccupes des animaux, mais tu te préoccupes pas. pas des gens, Trinity. Alors écoutez... Chacun ses trucs. Ouais, puis c'est pas forcément ça. C'est qu'il n'y a pas d'échelle. Pour moi, il n'y a pas d'échelle de valeur. Et je me dis que c'est très bien qu'il y ait des gens qui soient plus impliqués dans d'autres causes, etc. pour pouvoir sensibiliser.
[01:24:57] Speaker A: En tout cas, ce qui en ressort dans tout ce que tu racontes là, c'est que ça a commencé par cette fameuse sensibilité, cet attachement qui t'a aidé les animaux, comme le métal. Il y a vraiment un parallèle qui est là, quoi. C'est pour ça que c'était intéressant aussi de n'en parler, parce que tu parles du métal comme tu parles de ça, et c'est quelque chose qui est au fond de toi.
[01:25:14] Speaker D: C'est vrai, j'avais pas fait le lien, je pense que les animaux m'ont, avec le métal, avec tout ça, m'ont beaucoup aidée dans des périodes où, comme je pense beaucoup d'adolescents les passent, et même plus jeunes, tous ceux qui ont connu du harcèlement, on se réfugie dans d'autres choses, et les animaux, il y a toujours ce truc un peu cliché de dire, ouais mais les animaux, quoi que je fasse, il n'y a pas de jugement, quoi. Mon choix, il est toujours égal à lui-même.
[01:25:37] Speaker A: Tant que tu lui donnes à manger.
[01:25:39] Speaker B: Quand même, parce que... Oui, oui, c'est un peu différent.
[01:25:43] Speaker D: C'est un peu les rois du monde.
[01:25:44] Speaker A: C'est ça, c'est les envahisseurs.
[01:25:47] Speaker D: C'est un peu différent, mais oui, c'est la même sensibilité, c'est ce même attachement. C'était une petite bulle et ça l'est toujours. D'ailleurs, ça aide beaucoup de gens, notamment pour traiter plein de stress post-traumatique, l'anxiété, etc. Les animaux ont une place prépondérante.
[01:26:03] Speaker C: On parle beaucoup de thérapie avec les animaux, que ce soit les chiens, les chats, voire l'équithérapie avec les chevaux, ce genre de choses qui sont quand même de plus en plus exploitées et qui visiblement marchent quand même.
[01:26:13] Speaker A: Moi je pense aux japonais qui font des petits robots comme ça qui ressemblent à des petits phoques pour les caresser pour les yeux.
[01:26:19] Speaker B: Moi j'ai pris Pierre comme animaux.
[01:26:20] Speaker A: Des fois je suis par terre et il me caresse la tête. Quelle horreur.
[01:26:27] Speaker C: Est-ce qu'il t'aide à te détendre ?
[01:26:30] Speaker A: Pas trop.
[01:26:31] Speaker D: Je ne sais pas si ça me cringe ou si ça me détend en fait. Entre les deux.
[01:26:35] Speaker A: Gojira donc forcément dans tes choix avec Another World. Peut-être un petit mot sur Gojira avant de regarder ce clip ?
[01:26:41] Speaker D: Gojira, Gojira. Tu les as rencontrés déjà ? Oui, j'avais rencontré Christian lors du Hellfest from Home, qui était la version Covid. C'est exactement ça, la version Covid du Hellfest. En fait, ils avaient fait un Hellfest à distance avec un site où on pouvait aller dessus. On avait tourné des vidéos et on avait tourné des vidéos de food, justement de nourriture sur le thème du métal. Et il y avait Christian qui était venu faire une émission. Du coup, je l'avais rencontré là-bas. Après j'ai pas rencontré les autres, j'avais fait signer mon petit album comme une grosse fan. J'arrivais pas à écrire mon prénom. J'étais là, comment tu t'appelles ? PR... Je sais plus ! Mais non, c'était très très cool. Et Gojira, alors étonnamment...
Je fais partie. Pourtant, c'était vraiment notre génération, ma génération des années 90 avec les albums mythiques de Godzira. Moi, je ne les ai pas du tout découvert à ce moment-là. Je les ai découvert, mais beaucoup plus tard.
[01:27:38] Speaker B: Beaucoup de gens les ont découvert très tard. C'est un groupe qui a eu très tôt un succès d'estime, mais qui a mis énormément de temps à percer de.
[01:27:47] Speaker D: Manière... Moi, j'ai découvert avec Stranded. Cette chanson là, qui est vraiment... C'est Manar d'Ultra Vomit, qui en fait est venu sur mon live une fois, et on parlait métal, etc. Et il me fait... Je sais plus, quelqu'un me parle de Gojira, je fais alors moi tu sais quoi, Gojira j'ai jamais trop écouté en fait, enfin...
Non ? Il me fait non mais meuf faut que t'écoutes et tout vas-y va écouter machin et en fait je l'ai mis en live j'ai entendu Stranded pour la première fois j'ai dit mais comment ça je suis passée à côté de ça pendant si longtemps et après j'ai commencé à me faire un peu tout Gojira et en plus ça c'est vraiment la période où ils ont commencé à exploser je les ai vus deux fois au Hellfest avec des shows incroyable, où ils ont utilisé les écrans comme jamais, où ils ont mis justement des images d'un overworld, etc. Donc j'aime beaucoup Gojira, et puis c'est... Je pense que tout le monde le dit à chaque fois en parlant de Gojira, mais c'est quand même notre... C'est notre fierté française, quoi ! Les mecs ont été numéro 1 des charts aux Etats-Unis. C'est quand même fou et on les entend pas à la radio française, c'est ce qu'on dit aussi souvent. Et puis leurs engagements derrière me parlent beaucoup. C'est vrai qu'ils ont cette...
[01:29:02] Speaker B: Depuis toujours.
[01:29:03] Speaker D: Depuis toujours. Pareil, ils sont restés droits dans leurs trucs, dans ces valeurs-là. Donc ouais, très contente de les avoir découvertes, même sur le tard et j'aime beaucoup. C'est quelque chose que j'écoute régulièrement.
[01:29:15] Speaker B: Après c'est aussi un album qui est, enfin c'est la période où ils ont réussi à garder leur technicité mais en rendant la musique aussi plus accessible.
[01:29:23] Speaker C: Tout l'album Magma, ça a été le shift justement qui leur a permis de s'ouvrir à un public plus large et justement Stranded était le premier single qui était envoyé en éclaireur. Je crois que ça a converti pas mal de gens d'un coup. Puis ensuite il y a eu Silvera qui est devenu un classique instantané.
[01:29:38] Speaker B: Parce qu'ils ont réussi à amener ce truc de gimmick un peu, qui rend les morceaux plus faciles à retenir, plus catchy. Les riffs, quoi.
[01:29:48] Speaker A: En gardant leur identité, comme tu dis.
[01:29:50] Speaker D: Ces riffs, enfin, « Stranded », « Silvera », tu reconnais direct. Et surtout, ils ont cette, on va dire, je n'arrive pas à trouver le mot, cette couleur de leur musique, on va dire ça comme ça, où tu sais que c'est eux.
[01:30:05] Speaker B: Il y a un côté puissant-passif, je trouve. Oui, exactement. C'est à la fois hyper enveloppant, mais sans t'agresser, c'est plus, ça te recouvre de puissance.
[01:30:18] Speaker C: C'est à l'image de la nature finalement, je trouve.
[01:30:21] Speaker D: Exactement.
[01:30:21] Speaker C: Puissant sans t'agresser.
[01:30:24] Speaker A: C'est beau. Bon, je voulais ajouter une question, mais je vais me taire. On va regarder le clip. Tu pourras la poser après. Oui, on verra. Gojira, donc, un choix de Trinity avec ce merveilleux morceau Another World.
[01:31:11] Speaker E: All the purest kinds Blinded by the noise and noise This rationalize Hope for the world But before the worst I'd rather find a way on my own Another world C'est parti ! C'est pas possible.
Everyday's a vicious cycle and I'm stuck on repeat Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org J'aimerais pouvoir dire que c'est une dénonciation, que ce n'est pas ce que ça semble. Ça commence avec toutes mes déficiences, et c'est en train de disparaître. Ma trégalité s'accroche, c'est un jeu qui n'arrivera jamais à se mettre en place. L'anxiété s'envole, elle prétend que je ne peux pas gâter cette maladie, c'est absurde. Nuit après nuit, mon âme...
C'est la guerre que j'attends ! Paralysé ! Sans corps et sans esprit ! Je suis perdu dans la guerre ! Terrorisé ! Je pensais que j'allais mourir ! Maintenant, j'ai besoin d'une vie ! With my own blade Paralyzed Out of body and out of mind I'm lost in a fight or flight Terrified Think that I might be out of time Heart is racing, body's shaking, no escaping, they come.
[01:38:17] Speaker D: Quoi ?
[01:38:17] Speaker B: Non mais on était sur le coup !
[01:38:20] Speaker D: Ils ont lancé sur le sujet des océans et de la nourriture. Les gars, on vous avait complètement oubliés.
[01:38:25] Speaker B: Alors qu'on en a rien à foutre. On disait qu'il ne faut pas hésiter à jeter le plastique dans la mer.
[01:38:35] Speaker A: C'est un sujet qui est tellement important qu'on pourrait ne jamais s'arrêter. Ce que nous venons de regarder, pour ceux qui s'intéressent, c'était Memphis Mayfire avec le tout nouveau Paralyze. On va faire un speak très court, ça a changé, mais je vais me diriger vers un joy de témoin immédiatement puisque nous allons parler de Slomoza que.
[01:38:56] Speaker C: Tu as vu au Rock in Bourlon. Donc Slomoza, qu'est-ce que c'est ? C'est un groupe de stoner.
[01:39:01] Speaker A: Je te coupe, avant c'est quoi ? Pourquoi le Rock in Bourlon ?
[01:39:03] Speaker C: Le Rock in Bourlon, ah bah oui, parce que le Rock in Bourlon, c'est un super festival qui a lieu tous les ans à Bourlon, donc comme son nom l'indique, c'est un petit village au nord de la France, quelque part vers Cambrai, et qui est un festival qui est à taille ultra humaine, avec une proclamation qui est super intéressante tous les ans, un prix ridicule, genre pour 3 jours, 30 euros. 3 jours, 30 euros, comme c'est géré de manière très...
Comme c'est géré par une association, vous pouvez faire un don en plus des 30 euros, vraiment, si vous le sentez, si vous voulez les soutenir. Toujours dans de très bonnes conditions, etc. et avec toujours une programmation super intéressante, donc le Rock'n'Bourlon force à eux. C'est toujours un excellent moment passé là-bas.
Et donc en fait, Slowmosa, je ne les avais jamais vus, ils étaient passés au Hellfest, je crois, il y a deux ans à la vallée. Donc groupe de stoner norvégien qui est plutôt, je dirais, récent, qui a été fondé, je crois, dans les alentours de 2017 et qui est vraiment dans la droite lignée des Kayos, etc. Donc Desert Rock, qui pourtant vient du d'un des pays les moins désertiques du monde, clairement, et donc ils jouaient au Rock in Bourlon et il s'est passé un truc un peu spécial avec ce groupe, c'est qu'ils jouaient le dernier jour, ils étaient prévus pour être sur la grande scène en plein après-midi, sauf que leur voyage leur a posé des problèmes, ils avaient des problèmes d'avion, donc leur prestation C'était déjà pas sûr au départ qu'ils puissent jouer. Ensuite, oui, ils peuvent jouer, mais ils vont avoir du retard, donc on va les décaler dans la soirée. Et en plus, pour l'enchaînement des groupes, ils vont devoir basculer sur la petite scène.
Et donc, le groupe arrive le soir crevé par leur voyage, ils venaient de prendre l'avion, la bagnole, etc. Ils n'en pouvaient plus mais ils arrivent quand même sur scène, ils prennent leurs instruments, ils sont tous sourires, ils mettent vraiment de la bonne volonté. Tout le monde était devant la petite scène pour les soutenir parce qu'en plus on venait d'avoir un concert de Stoner Rock juste avant avec le groupe grec Thousand Mods. Donc ceux qui voulaient du rap de Stoner, ils étaient là, ils étaient chauds.
Et puis le groupe a joué, super groovy, ça envoyait bien, super bonne ambiance, les gens se lamaient, etc. Donc vraiment excellent concert. Et le fait que ce jour-là, ce groupe ait eu ses galères de voyage, mais que les gens étaient là, les attendaient, ça avait changé l'attente qu'on avait dans ce concert, ça avait changé le setup avec une scène plus petite, un espace un petit peu plus intime, les gens étaient un petit peu plus chauds, la nuit tombait, etc.
ça a transformé cette opportunité de concert en quelque chose d'un peu différent, quelque chose de plus fort, je trouve. Et ça a rendu ce concert un petit peu plus exceptionnel. Et voilà, donc grosse force à Slow Mosa. Un excellent groupe qui a sorti un album en plein Covid en 2020. qui ont sorti quelques singles depuis, mais moi ce que j'ai choisi c'est le single de leur premier album qui s'appelle Horses, qui est vraiment l'exemple type du morceau de Stoner avec un riff hyper entêtant, hyper hypnotique, et qui te met de bonne humeur, et voilà.
[01:42:09] Speaker A: Et bah on va regarder. Tu sais, moi je connais pas.
[01:42:11] Speaker D: Non plus.
[01:42:12] Speaker C: C'est pas un groupe qui est très connu, mais c'est un groupe qui en tout cas, dans la scène Stoner, se fait bien voir, se fait bien connaître, et qui commence à bien tourner.
Et bah comme Pierre !
[01:42:22] Speaker A: Je ne rebondirai pas sur cette phrase.
[01:42:25] Speaker C: Depuis un moment peu moins.
[01:42:26] Speaker D: Il y a eu un petit moment pour que ça monte à mon cerveau.
[01:42:31] Speaker A: On va se faire une petite tranche de slomo alors.
[01:42:34] Speaker E: C'est une slomo à fumer ? Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[01:47:39] Speaker A: Désolé.
[01:48:20] Speaker E: J'ai besoin de changer mes manières de souffrir J'ai besoin d'un livre pour les gens que j'ai enslavé Parce que je suis perdu dans mon propre monde C'est parti ! C'est parti ! So go ahead! Touch me! Touch me! Touch me! And I'll take And I'll take Till there's nothing left It don't take, it don't take, till there's nothing fucking left It don't take, it don't take, till there's nothing left It don't take, it don't take, so pierce me Bang bang.
[01:51:30] Speaker A: Je l'avoue, je l'avoue, je suis coupable, je suis fan de Graphic Nature.
[01:51:33] Speaker B: Bah oui, j'ai bien remarqué.
[01:51:35] Speaker A: À chaque fois qu'il y a une nouvelle chanson, je les passe, j'aime beaucoup ce groupe. Même si ça n'a rien d'original.
[01:51:39] Speaker B: Non mais la prochaine fois, ce serait bien que tu passes quand il y a un nouveau clip.
[01:51:42] Speaker A: Bon c'est vrai que c'est tout le temps le même clip, ils portent tout le temps les mêmes fringues.
[01:51:47] Speaker B: Bah c'est ça, il faut leur...
[01:51:48] Speaker C: Tout le temps la même cave...
[01:51:51] Speaker A: Faut.
[01:51:51] Speaker B: Qu'Ils en vendent plus parce que là les pauvres ils sont obligés de...
[01:51:55] Speaker A: Je pense que ça se passe quand même plutôt pas mal pour eux. Ils font leur petit bonhomme de chemin ?
[01:52:00] Speaker B: Ouais bah apparemment ils s'achètent pas de shampoing en attendant.
[01:52:03] Speaker A: Ah si bah il s'est lavé les cheveux mais par contre il n'a pas de séchoir en externe, c'est ça le problème. Bon en tout cas voilà, ce titre s'appelle Human, est-ce que c'est une musique qui peut te parler ?
[01:52:12] Speaker D: Ouais ça, ça me parle bien. Je pense que tu l'as compris, voilà c'est ça. C'est là je veux bouger, un petit jour au pied.
[01:52:18] Speaker B: Ça caisse des gueules.
[01:52:20] Speaker D: Pas que ça mais oui j'avoue j'aime bien c'est assez efficace sur moi.
[01:52:25] Speaker A: Tu fais un tour du monde donc, on en parlait, à quel moment il y a eu ce déclic de dire tiens j'ai envie de faire un tour du monde et surtout un tour du monde qui doit durer 3-4 ans c'est ça ?
[01:52:35] Speaker D: En fait on fait un peu dans la continuité du sujet qu'on avait avant, le tour du monde j'avais envie aussi de le faire sans faire que prendre l'avion donc on a décidé de le faire en van même si on roule quoi.
Donc on le fait sur du long terme parce qu'en fait, ouais parce qu'en vanne ça prend du temps. C'est parti de quand je suis revenue d'un voyage au Japon.
Et en revenant de ce voyage au Japon, que j'avais fait en live, j'ai vraiment eu le... Comment dire, moi ça faisait huit ans comme je disais que je faisais du gaming, et on est parti un mois faire du live, Tokyo, Osaka, Kyoto. Je partais à peu près une fois par an faire des émissions comme ça en voyage, et en fait quand je suis revenue j'ai senti que j'avais envie de plus. Je sentais que j'étais arrivé au bout un petit peu d'un cycle aussi dans ce que je faisais dans le gaming. Malgré que j'aimais toujours ce que je faisais, en fait c'était un peu toujours la même routine. Or, à la base je n'avais pas envie d'avoir un métier routinier, c'est aussi pour ça que j'étais passée en autre entreprise, avoir mon propre truc, mon propre...
mon stream quoi et le vrai déclic j'ai eu un déclic mais vraiment comme tu l'imagines tu vois comme ça c'est à dire que déjà je commençais à me remettre un peu en question je pense que c'était la trentaine qui arrivait Tu vois, chacun a un peu ses crises, a des moments différents. Moi, la trentaine arrivait et je sais pas pourquoi, il y a une espèce de cap. J'avais vraiment, je pense qu'implicitement, j'avais l'impression de passer de un peu pré-adulte, ado à wow, on rentre dans un nouvel univers, l'univers de la trentaine. Spoiler, ça n'a rien changé. Mais il y avait ce truc où ça me travaillait.
Et quand on est allé au Japon, j'ai senti que vraiment j'avais envie de faire quelque chose de plus, mais je savais pas encore quoi. Et quand on est rentré, j'ai eu, je sais pas pourquoi, une espèce de remise en question intérieure, mais alors voilà, la totale quoi. On commence à faire de la méditation, la meuf elle a tout essayé quoi, je sais pas pourquoi, j'avais l'impression d'avoir perdu un équilibre depuis quelques années.
Et je regardais beaucoup de choses sur le voyage, mais là j'ai vu un voyage, une vidéo qui s'appelle Génération Tour du Monde. C'est un documentaire qui a été fait par deux gars qui suivent différentes personnes dans des situations différentes. Donc c'est-à-dire, il peut y avoir un couple, une personne en situation de handicap, une personne seule et qui voyage de façon différente, une qui voyage en autostop, etc. Bref, un panel hyper large qui, en fait, traite juste des gens qui ont décidé de faire un tour du monde. Ça paraît basique, ça paraît être rien, mais en fait, moi, ce reportage, le fait aussi qu'il y ait tous ces gens différents, avec tous des choses différentes dans leur vie, des problématiques différentes et qui ont réussi à le faire, je sais pas ce qui s'est passé, ça m'a mais alors foudroyé d'un coup, quoi. Et je me suis mise à pleurer devant ce reportage, je ne sais pas pourquoi. C'est pareil, j'étais là, je pleurais. Mais tu sais, il y avait vraiment à pleurer. Je ne savais pas si je pleurais de joie, de tristesse. En fait, d'un seul coup, j'avais l'impression de me dire, mais en fait, c'est ça que j'ai envie. Mais ce n'était pas que le truc de dire, j'ai envie de faire un tour du monde pour faire un tour du monde. C'était l'idée de voyager.
librement et d'être pleinement dans le voyage et par voyage j'entends pas avoir les doigts de pied en éventail etc ça c'est génial ça s'appelle les vacances mais c'était vraiment le voyage comme je le vivais mais de façon plus fractionnée là j'avais vraiment envie de pouvoir aller le vivre à fond quoi à la base il n'y avait pas l'idée du van il y avait vraiment ce truc de je veux voyager, je veux rencontrer des gens. J'ai vraiment envie de rencontrer des gens, parce que j'adore ça, c'est ce que je préfère en voyage, quand tu rencontres des gens qui ont pas du tout la même culture que toi, et parfois il y a des choses qui te paraissent...
normal chez nous, qui ne le sont pas ailleurs et inversement. Et en fait, je trouve qu'à chaque fois, ça te remet dans une perspective où tu te dis mais ma normalité n'est pas forcément la normalité des autres, même si on le sait, mais quand tu le vis, tu vois.
Et puis, ouais, découvrir forcément la nature, les paysages d'autres pays, la culture de manière générale, la bouffe, bien évidemment, essentielle en voyage. Tout ça, en fait, ça m'a... Vraiment, il y a eu ce truc.
Et là, moi j'étais déjà avec mon chéri, un soir...
[01:57:04] Speaker A: Il fallait lui présenter le projet !
[01:57:06] Speaker D: Il fallait lui présenter le projet, c'est-à-dire que là on était dans un appart, moi je streamais, je faisais du jeu vidéo, je faisais déjà un peu de voyage, mais de façon sporadique, et je faisais de la cuisine, et là il est arrivé, moi je me suis dit, j'étais tellement dans ma bulle et dans mon tunnel vision, que quand il est arrivé, je me suis assise sur le canapé et je me suis dit, il va être trop chaud ! Tu vois ? Je lui ai fait, écoute, on va faire un tour du monde.
Là, il m'a regardée. Mais vraiment, c'était comme dans un film. Et moi, il me fait « Quoi ? » Je lui dis « On va faire un tour du monde. » En fait, je te le dis, ça y est, c'est comme ça. J'ai décidé, je veux faire un tour du monde. Mais franchement, maintenant que l'on recule très égoïstement finalement. C'est-à-dire que je ne vais pas demander son avis. Et là, en fait, d'un seul coup, c'était tellement limpide que j'étais en mode « Mais en fait, je veux faire ça, j'ai envie de découvrir.
[01:57:51] Speaker A: » Et ça se voit.
[01:57:52] Speaker D: Et ça se fera. Et c'est vraiment dans cette optique là, je m'étais vraiment dit, parce que j'ai parfois dans mes relations précédentes sans faire de la psychanalyse, j'ai beaucoup sacrifié de choses et je me suis beaucoup... Il y a beaucoup de choses que j'ai pas faites. Et là j'étais dans un truc où en fait je vais faire un truc, il est pour moi et on y va à fond quoi. Et bon bah lui au début il n'était pas du tout chaud. En fait contrairement à ce que je pensais, c'est-à-dire que je pensais qu'en arrivant, en lui proposant un tour du monde directement, il allait me faire mais oui mais c'est génial ! Et là il m'a même fait attends mais moi j'ai plus de 19 ans là...
Oui, tu m'aurais dit ça il y a 15 ans, ça aurait fonctionné parce que j'avais envie de voyager et que je ne travaillais pas. Mais là, j'ai mon taf. Mon chéri, il aime beaucoup son travail, il est croque-mort, donc il travaille là-dedans et c'est quelque chose qu'il aime, il aime ce taf-là en fait, accompagner les familles et tout ça, donc il n'avait pas envie de partir de ce taf-là. Et en plus, il a une passion assez envahissante, la musculation, qui est vraiment...
quelque chose de très très très important dans sa vie, c'est quelque chose qui vraiment lui permet de garder un équilibre sur tous les plans. Et il était là, mais comment on va faire pour la muscu ? Je crois que c'est après une chose qu'il m'a dit avant le taf, je crois qu'il m'a dit, mais comment je vais faire avec la muscu ? Et c'est vrai que c'est absolument pas quelque chose auquel j'avais pensé. Moi je fais pas de muscu. Donc tu vois pour moi en partie je pouvais partir avec un sac, une caméra, c'est réglé. Et à partir de là, là je me suis dit, ah ouais ça va pas être aussi facile que ça.
Et ça a commencé à coup de jetée. Je me suis dit, est-ce que ça va pas sacrifier mon couple ? Parce qu'en fait j'étais vraiment à un stade de... Pour moi c'était vital de partir voyager. De vraiment partir, de voir autre chose. Et j'étais vraiment dans un truc... Alors je dis vital, ça peut paraître... Voilà, les gens diront, attends, ma grande t'avais le temps surtout de te préoccuper de ça. Il y a des gens qui n'ont pas le temps de se préoccuper s'ils font un tour du monde. J'en avais conscience que j'avais cette chance d'avoir ce métier-là, de pouvoir me poser des questions que parfois, malheureusement, les gens dans leur quotidien ne peuvent pas se poser. Mais c'était tellement important pour moi. Je me suis dit, ça va être compliqué. Finalement, avec de la concession, le fait de discuter aussi beaucoup, parce qu'au début, ce n'était pas son projet. Et surtout, le Covid. Oui, parce que moi, je suis arrivée. Ce qu'on a oublié de dire, c'est que j'ai décidé de faire un tour du monde en janvier 2020. Voilà, en mars 2020, nous étions enfermés, moi j'étais là, ok, dans un an on se barre et tout. Et finalement, malgré toutes les malheureuses choses qui sont arrivées avec le Covid, dans notre vie à nous, moi ça a été une pause forcée. Une pause forcée en tout cas sur ce projet-là, qui m'a permis aussi d'y réfléchir et de penser...
à mon conjoint, ça lui a permis aussi de le digérer, de se l'approprier, et surtout de trouver des solutions. Donc on a trouvé la solution. Un jour j'ai vu, deux mois après avoir fait l'annonce infernale à mon chéri, là j'ai vu des gens qui voyagent en vanne, et là je commençais à me dire, mais en fait c'est ça qu'il nous faut. Si on n'a pas de maison avec nous, il faut amener la maison à nous, en fait. Dans une maison, on peut mettre quoi ? Un home gym ! Bon, un home gym dans un van, mais tu vois, j'ai commencé à penser comme ça, et finalement, c'est comme ça que le projet s'est construit. J'ai commencé à parler à mon chéri en me disant, mais tu sais, on peut peut-être aller voir des aménageurs et ils vont pouvoir faire un truc où tu pourras mettre tout ton matos de muscu, etc. Et là, j'ai senti que, clac, ça a commencé à se débloquer.
Et finalement, un an et demi après, on récupérait le van. Lui, il s'est senti beaucoup plus impliqué. Ça lui a aussi ouvert un peu le truc là-dessus.
Je peux le faire, parce que lui, il n'a pas du tout le même métier que moi à la base. Et il était beaucoup dans ce truc.
Il se sentait un peu enfermé aussi, même s'il aimait son métier. Il avait ce côté, moi, je ne peux pas faire ce que je veux, en fait. Je ne peux pas décider du jour au lendemain, tiens, je m'en vais.
Et donc il y a eu le Tour de France parce qu'on était contraints. Finalement, on ne pouvait pas voyager ailleurs et ça a été génial. Pareil, je me suis dit mais voilà, tu vois, on aurait pu partir directement à l'étranger. En fait, le Tour de France, c'était incroyable. On a découvert plein de choses, plein de gens adorables. On a rencontré les viewers. Enfin, c'était top. Et après, on a mis en place le Tour du Monde. On a commencé donc, on est parti le 4 juillet. On a fêté nos un an là, il n'y a pas longtemps. 4 juillet 2023. On a envoyé le van par bateau jusqu'à Halifax au Canada et on a commencé notre voyage. Là, ça fait un an qu'on est sur la route. On a fait le Canada, les USA, le Mexique, re les USA parce que c'est trop bien. Et là, on est retournés au Canada et on a fait que l'Amérique du Nord.
[02:02:14] Speaker A: Il reste encore beaucoup d'endroits.
[02:02:17] Speaker D: Il reste encore beaucoup d'endroits. En fait, les gens l'ont appelé Tour du Monde. Moi, le but, c'est pas de dire juste de faire... Ah, j'ai posé le pied là et c'est bon, on a fait un Tour du Monde.
C'est plus un gros voyage, mais pour, tu vois, quand tu présentes le projet aux gens ou quand les gens t'en parlent, t'es là, ouais, on fait un tour du monde, mais en fait, tout va pas être fait en vanne. Je sais qu'à un moment ou à un autre, je serai allée sur un peu les continents que j'ai envie de voir, parce qu'il y a des super belles choses à voir partout. Mais là, sur les 3-4 ans, c'est juste Amérique du Nord, Europe, une partie de l'Afrique du Nord et l'Asie, quoi.
Donc il manque encore l'Amérique latine et plein de choses, mais on verra plus tard. C'est un peu loin.
Donc voilà comment ce projet est parti. Et je n'ai pas lâché, quoi. Vraiment, j'ai passé trois ans où ça a été mon objectif. Ça m'a attiré pendant trois ans. Vraiment, je me suis dit mais en fait, j'ai mis trop d'énergie, je ne lâcherai pas parce qu'il y a vraiment des moments de doute.
Forcément, parce que t'abandonnes tout. Nous on a laissé la maison, j'ai claqué tout l'argent que j'avais pour mettre un apport dans une maison dans mon van. J'ai fait all-in. A la base j'étais là, ouah on va acheter un vieux truc là, tous les années 90 finalement. Pas du tout, j'ai mis tout l'argent que j'avais, j'ai fait, tu sais quoi, je m'en fous. On y va, on le vit à fond et je me suis dit c'est...
C'est une expérience qu'on pourra faire une fois potentiellement dans notre vie. On ne pourra pas le refaire. Et autant y aller à fond et le faire à fond. Et ça a tout changé. Parce que finalement, on ne veut plus rentrer en France. On ne veut plus de maison. On est là, on est en train, tu vois, on s'imagine dans notre camp.
des tiny house, des caravanes... Vraiment, on a complètement changé d'état d'esprit sur ce qu'on veut, sur tout, même sur les projets. Moi, mon chéri, là, à l'heure actuelle, il travaille, du coup, sur la route, chose qu'il pensait pas pouvoir faire à la base, ce qui était aussi un peu un frein, parce qu'il avait pas envie, il était là, c'est bon, tu vas pas m'entretenir, quoi. Et là, il donne des cours de Scream sur la route.
Finalement, on est toujours dans le métal. Autant vous dire que je pars du van quand il fait les cours de Scream, parce qu'on est dans 4 mètres carrés. Mais il donne des cours de Scream, il fait son album aussi, sur la route, en solo, de métal, avec des mecs, il fait des prods et tout. Ce qui n'est pas facile, c'est qu'on a un rythme effréné, parce que moi je produis du contenu aussi. Et je pense que les gens idéalise beaucoup le fait de faire du live voyage. Je suis voyageuse professionnelle. C'est un peu cool, mais ça reste un métier génialissime. C'est un métier très intense. En stream, ça veut dire que tous les jours, je dois penser à demain. On ne peut pas rester là parce qu'en fait, on a déjà tout vu. Donc, il faut qu'on bouge. Pour lui, c'est assez. Parfois, c'est un peu difficile parce qu'il doit suivre. Il doit suivre. C'est beaucoup lui qui conduit. Ce qui est le plus à l'aise, vu qu'il conduisait des corbillards. Bon, il convient.
Voilà, donc il est très à l'aise avec les véhicules un peu lourds.
[02:05:07] Speaker B: La seule différence, c'est que le passager est vivant quoi.
[02:05:09] Speaker C: Bien qu'il soit à la place du mort.
[02:05:12] Speaker D: Exactement, donc c'est plutôt lui qui...
Mais du coup voilà, il fait tout ça sur la route et puis à un moment on verra où on rentre.
[02:05:23] Speaker A: Les gens ils ont pas peur quand ils crient ?
[02:05:26] Speaker D: Enfin quand tu fais du scream ? Parfois ils passent à côté du van, ils regardent bizarre.
Tu vois vraiment parce qu'il fait des bruits un peu bizarres, ils s'enferment dans les toilettes. Parce qu'en fait c'est le truc du van, c'est que t'as un espace très très réduit. Donc on a une petite salle de bain avec des toilettes comme ça, là ils ferment. Et ils screament, mais ça va, on a réussi à trouver l'équilibre par rapport à tout ça. Heureusement que j'aime le métal, tu vois.
[02:05:50] Speaker A: C'est clair, c'est très requis.
[02:05:52] Speaker B: Du coup, j'ai une petite question. Du coup, vous avez du temps sur la route ? Du coup, vous avez le temps d'écouter de la musique ?
[02:05:58] Speaker A: C'est ce que j'ai envie de dire aussi.
Où la musique peut aider aussi à faire la route qui peut être longue.
[02:06:03] Speaker D: Énormément. Alors, on écoute beaucoup quand on roule. Ce qui est marrant, c'est que très souvent, mon chéri me met sur, vu qu'il conduit, le truc principal. Et moi, en fait, j'écoute autre chose. Donc je suis avec mon buzz. Parce que ça dépend des albums qu'il met. Mais aussi, il s'entraîne à screamer sur les chansons.
Ça fait un ensemble de chansons.
[02:06:24] Speaker C: Ça fait beaucoup de stimuli en même temps.
[02:06:26] Speaker D: Exactement.
[02:06:28] Speaker B: Le karaoké.
[02:06:31] Speaker D: Parfois on écoute des trucs ensemble, parfois il me fait découvrir des choses. Moi après, à la différence de lui, lui m'a beaucoup ouvert à plein de groupes.
Il a une connaissance métal, une culture métal vraiment hallucinante. Il y a des fois je me dis que je devrais me remplacer sur les FSTV, franchement parce que tu connais tout. Et du coup il m'ouvre à beaucoup de choses. Il est très curieux de la découverte. Moi, à l'inverse, je suis très dans... Il me fait « Non mais tu vas pas encore écouter Iowa pour la 2000ème fois de ta vie ? » Bah si ! Bah si mon ami, bien sûr que je vais le re-écouter ! Mais attends, parce qu'à un moment on avait... « Et tu sais quoi ?
[02:07:06] Speaker B: Quand j'aurai fini, je le remettrai encore une fois !
[02:07:07] Speaker D: » Parce qu'avant on avait notre petite voiture à Lyon et c'était une ancienne avec les CD.
Il y avait quatre CD. Il y avait, d'ailleurs quelqu'un en parlait dans le chat, il y avait Stupe et Flip, Stupe Virus. Il y avait deux albums de Rammstein et deux albums de Slipknot. Il y avait juste ça. Ça tournait. Ça tournait en boucle. J'avais rien d'autre pour mettre de la musique, il n'y avait pas de trucs USB et tout. Meuf, tu es en train de me dégoûter de Iowa alors que je l'adore et on ne m'y pouvait plus. J'ai parfois du mal à aller vers la nouveauté et c'est lui qui m'apporte les nouveautés, parce que maintenant il connaît mes goûts. Donc grâce à lui, je découvre plein de groupes et j'arrive à m'ouvrir à plus de choses. Mais sinon, c'est vrai que je reste beaucoup bloquée dans mes trucs deathcore, hardcore. Et puis mes trucs là, il y a 20 ans et je reste dedans. Et voilà.
[02:07:51] Speaker A: Parce que ça rassure.
[02:07:52] Speaker D: Ouais ! Puis moi j'aime bien connaître la musique par cœur. Savoir, tu vois, le moment où va y avoir le petit climax et tout. Me faire mes petits films dans ma tête quand j'écoute de la musique. J'adore, tu vois. Donc j'aime bien connaître les musiques. Savoir quand il va y avoir le gros break et tout. Je sais pas pourquoi je suis... Et surtout je suis un peu monomaniaque. Lui, quand il a vraiment son côté... Il y a une nouvelle chanson, il l'écoute une fois. Comme je vous disais tout à l'heure, moi, il y a une nouvelle chanson. Je l'adore. Viking de Slaughter to Prevail. Je l'ai écoutée 124 fois l'année dernière, tu vois.
J'écoute un peu en boucle, je suis un peu toquée là-dessus.
[02:08:24] Speaker A: Pour les classiques, moi je dis toujours que ça permet de rester jeune aussi, d'avoir toujours cet état d'esprit qu'on avait avant.
Je pense à ça souvent. Je sais pas si c'est juste après pour tout le monde. Tu as choisi dans les morceaux Falling in reverse. Oui ! L'homme cow-boy.
[02:08:38] Speaker D: Tout à fait ! Alors là c'était assez dur comme je vous disais pour moi de choisir les clips. Les collègues, je sais qui je suis, Raph et Sarah à qui je passe un bonjour. En fait, ce clip je le trouve génial. Déjà c'est Watch The World Burn. C'est vrai que Falling In Reverse, ils mettent quand même les moyens dans leurs clips.
[02:08:58] Speaker C: Ils haïnent la caillasse.
[02:09:00] Speaker D: Et je le trouve très beau. Mais au-delà de ça, en fait, je ne sais pas pourquoi ce clip, il m'inspire plus la musique. Envie de tout péter. Mais dans le sens, tu vois, c'est vraiment ce moment pour moi, c'est l'impulsion.
On y va à fond.
[02:09:16] Speaker A: Pas besoin de clé, tu traverses les murs.
[02:09:18] Speaker D: Ouais, exactement, tu vois, et ça m'inspire ce truc là, et surtout on l'a découvert quand on était tous ensemble, entre amis, en Thaïlande, et on était vraiment...
dans une piscine, j'avais jamais fait de vacances comme ça, moi j'ai toujours fait des aventures à la route, tu vois, je partais, je dormais dans des trucs de merde et tout, là on avait vraiment fait des vraies vacances entre amis, ça m'était jamais arrivé, tu vois, où on est posé au bord d'une piscine comme ça, et je sais plus ce qui se passait à ce moment-là en France, et nous il y avait le clip, on regardait le clip de Ronnie Radcliffe en mode « Watch the world burn », moi j'allais sur Twitter, c'était la guerre, mais nous on était en train de siroter des noix de coco, tu vois, genre tranquille, j'étais là C'est exactement le mood du moment, on regarde de très loin. Donc ça nous fait rire parce qu'il y a vraiment cette ambiance-là et surtout, c'est un peu le côté rentre-dedans, ça représente un peu tout ce moment où j'ai eu l'impression, en tout cas, de dire c'est bon arrête de te mettre des blocages, des trucs. Vas-y à fond et fais tout ce que tu as envie de faire à fond. Et c'est valable pour le stream, c'est valable pour le tour du monde. J'ai toujours bien aimé foncer et un peu en avoir rien à carrer de ce que les gens disent à côté, sachant que très longtemps avant, j'étais très sensible à tout ce que les gens pouvaient dire sur moi. Ça me bloquait beaucoup, etc. Et le moment où tu te détaches un minimum de ça, en fait, tu y vas à fond, tu fais que les trucs pour toi. Et c'est ça que m'inspire le clip.
[02:10:39] Speaker A: C'est beau. Bah je n'ai rien à ajouter, on va regarder donc... Non, non, mais c'est très bien.
[02:10:42] Speaker D: T'as vu, je t'ai fait des petits passations comme ça, je fais... Et voilà, on y va !
[02:10:45] Speaker E: Let's go, c'est parti ! Yeah, I got voices in my head again Tread carefully And I don't medicate, it helps me temporarily I got problems, I got issues, yeah, apparently Trauma that I'm burying, I think I need some therapy I battled depression, I'm back with a message I'm asking the question that if you hate me, why you acting obsessive? I'm passive, pointing no return, fuck being passive Aggressive, I'll brandish a weapon, teach all you motherfuckers a lesson, yeah So I actually battle my demons and tell us Equipping the demon, equipping the shadows I got enemies trying to get rid of me Evil tendencies are fucking with me mentally I don't like me in the industry I can feel your energy You were not a friend to me Cause I have been to places that you never wanna go I got dirt on people but they act like I don't know I can do some damage but I'll never rock the boat All it takes is one post Once I'm full I got a nose You'll never.
[02:12:14] Speaker D: Get rid of me Too many men.
[02:12:15] Speaker E: In me Whipping my imagery You know my history in it A mystery put every enemy out of the mystery Somebody send me some positive energy About to go dark, about to go tizzy Into the darkness, into infinity Shut you motherfuckers.
[02:12:25] Speaker D: Up You listening ?
[02:12:25] Speaker E: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org BLAST THE WORLD BITCH ! GO FU...
J'ai peur que tu m'étonnes Montre-moi un moyen d'échapper de cette réalité J'ai faim, j'ai faim, j'ai faim J'ai faim, j'ai faim, j'ai faim J'ai faim, j'ai faim, j'ai faim J'ai faim, j'ai faim, j'ai faim J'ai faim, j'ai faim, j'ai faim J'ai faim, j'ai faim, j'ai faim J'ai faim, j'ai faim, j'ai faim J'ai faim, j'ai faim, j'ai faim.
[02:14:58] Speaker B: I'm so sick.
[02:14:59] Speaker E: Of hearing.
[02:15:32] Speaker D: In a world where shadows.
[02:15:33] Speaker A: Weigh a ton.
[02:16:37] Speaker D: In a world where.
[02:16:38] Speaker E: Shadows wear your tongue.
[02:17:33] Speaker A: Two Trains Left, un groupe français qui fait du pop-punk, donc comme vous l'aurez compris, qui commence à très très très bien marcher, même à l'étranger, surtout même à l'étranger, puisqu'en France, là le titre c'était Sail Away avec les très célébrissimes Chunk, No Captain Chunk, groupe français dans la même lignée, qui a vraiment bien cartonné à l'époque.
[02:17:57] Speaker B: C'était un peu plus vénère.
[02:18:00] Speaker A: Le pop-punk.
[02:18:03] Speaker D: Pas mon trop joyeux.
[02:18:05] Speaker B: Ça manque un peu de coups de pied retournés dans la mâchoire apparemment.
[02:18:08] Speaker D: Non mais tu vois, ça me dérange pas écouter comme ça en soirée, si les gens le mettent ou quoi, mais c'est pas ce que j'écoute.
[02:18:15] Speaker A: Ça ne t'a jamais accompagné, ça t'a jamais touché.
[02:18:17] Speaker D: Non. C'est pas ton go-to quoi. Ouais, après dans un peu les mêmes délires si, le côté The Offspring, tout ça un petit peu, mais c'est juste certains vieux groupes que je peux écouter mais ça n'a pas été mon fer de lance.
[02:18:31] Speaker A: Bon alors on va parler des concerts qui arrivent puisque ça va être peut-être plus sympa. Quoiqu'il n'y en a quand même très très peu, pas beaucoup. Je vais lancer directement la liste puisqu'on commence le lundi 15 juillet avec Cat Power qui sera au Folies-Bergère.
[02:18:45] Speaker B: Pas très métal mais très bien.
[02:18:46] Speaker A: Oui mais c'est quand même Cat Power, ça se respecte. J'ai eu du mal à le dire.
Mardi 16 juillet, elle est encore là. Elle bouge pas, elle s'est installée. C'est toujours au Folies-Bergère, mais il y aura aussi Chris Isaak à la salle P.A. Excusez-moi, j'étais obligé de donner un, parce que...
Est-ce qu'on écrit Cizak ? Non, c'est pas grave. C'est un gros gros classique rock, voilà. Un petit mec, un crooner, enfin un vieux mec maintenant. Samedi 20 juillet, je vous conseille d'aller du côté du Cirque Électrique, d'ailleurs qui est une très bonne salle, si vous aimez les trucs alternatifs, etc. C'est une salle à laquelle il faut mieux vous abonner, comme ça au moins, vous y avez accès librement et c'est très très punk, arty, Ça part dans tous les sens. Ti-haï-waï. Et non pas haï-waï. Non, ça n'a rien à voir. Et ça ressemble pas du tout... Il peut y avoir des soirées hawaïennes. C'est vrai, avec des chemises. Bah voilà, du hardcore avec des chemises hawaïennes.
[02:19:42] Speaker B: Et des tongs.
[02:19:43] Speaker D: C'est un concept.
[02:19:44] Speaker A: Du hardcore avec des tongs, ça risque de voler dans tous les sens.
[02:19:47] Speaker B: Je pense que c'est ça qui est drôle.
[02:19:48] Speaker C: Quand il est retourné, ça va faire mal aux orteils.
[02:19:51] Speaker A: Et là-bas, il y aura donc les copains de Chiptine que je vous conseille aussi de découvrir si vous ne connaissez pas les Chiptine. C'est un groupe français qui monte et qui est très DIY d'ailleurs, avec un son assez root. J'aime beaucoup. Moi, j'ai des places à vous offrir pour la semaine juste avant. Donc ça, c'est valable pour ceux qui ne regardent pas l'émission en VOD. Mais pour ceux qui sont là en direct, c'est Bad Religion. Bad Religion, ils sont en concert ce mercredi. AEG et Restless vous offrent des places. Merci AEG d'ailleurs pour toute cette année de cadeaux. Vous êtes extraordinaires les filles. je vous love, avec des beaux cœurs.
[02:20:22] Speaker B: C'est pas de l'argent quand il fait comme ça, c'est Ticker Koréen.
[02:20:29] Speaker A: Sinon Bad Religion c'est à l'Elysée-Montmartre et je pense que c'est à voir absolument chez Desplaces. Je pense que ça va être bien, parce qu'en plus apparemment ils sont bien en forme. Eh bien je vous offre des tickets, rien de plus simple pour les gagner, vous m'envoyez un petit email pierre-resles.com, pierre-rstlss.com, non prénom pour vous mettre sur liste et le tirage au sort aura lieu demain aux alentours de 15h. Donc voilà, soyez vraiment alertes sur vos petits messages. Du coup, on se regarde un petit peu.
[02:20:56] Speaker C: Il faut parler d'un truc. Tu as oublié un truc samedi.
[02:21:00] Speaker A: Il y a quoi samedi ?
[02:21:01] Speaker C: Il y a le pique-nique.
[02:21:02] Speaker A: Oh putain, c'est vrai, j'ai oublié le pique-nique. C'est marrant parce que j'ai dit à ma soeur, ça serait bien qu'on se voit samedi. Elle m'a dit, je viens au pique-nique. J'ai fait quel pique-nique ? Bon oui, effectivement, nous organisons. Ça, c'est mon côté très bien. Toi, tu disais, moi, je cale tout.
Oui, nous organisons un pique-nique rock. Alors, pique-nique rock, qu'est-ce que ça veut dire ? C'est qu'on se rejoint au bois de Vincennes. Attention, pas pour faire du nudisme, ni même pour faire des bêtises, juste pour passer un moment entre rockeurs, rockeuses, métalleux, métalleuses. On se réunit, on discute ensemble, on dîne ensemble, on déjeune ensemble, on rigole. Bon, peut-être qu'il y aura des déguisements encore cette année, je suppose qu'il y aura des jeux à base de glouglou.
Vous serez ravis. Bien sûr, vous êtes toutes et tous les bienvenus. C'est accessible absolument à tout le monde, même les personnes qui ont des difficultés ou qui sont handicapées.
[02:21:53] Speaker B: On a choisi une zone qui est facile d'accès.
[02:21:56] Speaker A: Donc n'hésitez pas, c'est gratuit. C'est vraiment l'occasion juste de se rencontrer et de passer un moment ensemble. Peut-être que vous pourrez aider une personne sur un sujet ou autre chose, ou peut-être rencontrer l'âme sœur, je ne sais pas. Je vous le souhaite, bien évidemment. Ce qui est déjà arrivé. On peut quand même le dire.
[02:22:11] Speaker B: C'est vrai qu'on s'est rencontrés là-bas.
[02:22:13] Speaker A: J'éterpe trop de saloperies, mais je me tais.
[02:22:17] Speaker B: Bon bah on va écouter Bad Original.
[02:22:20] Speaker A: Vous êtes les bienvenus, attention s'il vous plaît, il y a un event sur Facebook, je crois que... Bosse le con encore Facebook ! Et je remercie au passage toutes les personnes qui nous ont follow...
Il se passe des choses.
[02:22:33] Speaker D: Il y a un Red. C'est un Red de mon chéri.
[02:22:36] Speaker B: Oh, c'est le Frenchie.
[02:22:37] Speaker D: C'est le Frenchie, ils sont là.
[02:22:40] Speaker A: Oh là là, c'est mignon.
[02:22:42] Speaker D: Oui, il est gentil.
[02:22:43] Speaker A: En plus, t'as une surprise pour lui tout à l'heure.
[02:22:44] Speaker D: Ouais, une petite surprise. Reste là.
[02:22:46] Speaker A: Il faut qu'il reste là.
[02:22:48] Speaker D: Je te connais, tu vas partir. Reste bien là.
[02:22:51] Speaker A: Il y a juste deux chansons, Bad Religion et Zetra, et juste après il y aura cette surprise. Là on regarde le grand classique de Bad Religion, bon le clip est d'une qualité médiocre puisqu'il a 17 ans, mais c'est American Jesus.
[02:23:02] Speaker B: Je pense qu'il a plus que ça.
[02:23:03] Speaker A: C'était marqué 17 ans sans... Oui, c'est.
[02:23:04] Speaker B: Quand il a été posté sur YouTube. Parce que YouTube n'existait pas quand la chanson sortit. C'est avant 2000.
[02:23:11] Speaker A: En tout cas, merci à tout le monde de nous rejoindre, là je vois qu'il y en a encore une personne. Merci beaucoup. Merci à vous.
[02:23:42] Speaker E: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[02:24:05] Speaker C: Sous-titres.
[02:24:05] Speaker E: Réalisés para la communauté d'Amara.org.
[02:24:28] Speaker D: I'm so.
[02:24:28] Speaker E: Sorry for the Earth's population Cause some of you live in the USA And these subordinates can copy our morality They can visit but they cannot stay Only precious few can garner the fourth merit It makes us want the freedom competence We got a place to go where we die And the architect resides right here We've got the American Jesus Fostering national faith C'est pas vrai ! He's the farmer girl and girl to the pussy army world Expressions on the faces like it's done and done He has the power and the power to fuel the tragic plan He's the motive and the counter to the murder Le fond de l'air détruit par les gros ordinateurs Et les bombes nucléaires, les enfants sans bombes Et un peu d'informatique à l'intérieur de moi ! Yeah ! Nous avons l'Américain Jésus ! Il se trouve sur l'interstate ! Nous avons l'Américain Jésus ! Exercitant son autorité ! Nous avons l'Américain Jésus ! Posteur de la fierté nationale ! Nous avons l'Américain Jésus ! Attends mais c'est toujours quand je voulais.
[02:30:29] Speaker A: Faire le même maquillage comme... Pardon !
[02:30:30] Speaker B: Eh ben t'sais, quand tu manges de la grenade, ça s'allait à boucher !
[02:30:34] Speaker A: Non mais j'adore, depuis la dernière fois j'adore ce groupe, je suis devenu vraiment hyper fan.
[02:30:38] Speaker B: Ils ont fait un effort sur le maquillage quand même, c'est un peu mieux.
[02:30:40] Speaker C: Mais je te rejoins Pierre, autant je suis pas fan du visuel, mais la musique franchement j'accroche assez facilement.
[02:30:45] Speaker A: Ah oui mais le visuel du coup on l'appréciera quand même, c'est vrai que bon, c'est un peu mieux que le dernier clip quand même, il y a eu un peu plus d'effort mais Zetra, ça s'appelle Zetra voilà, Z-E-T-R-A, c'est pas compliqué, je vous dirai pas le nom de la chanson, vous allez quand même vous démerder, voilà. Très aimable, et surtout bienvenue.
Alors bienvenue bien sûr à tout le monde et encore une fois un grand grand merci à ton chéri à qui tu as réservé une petite surprise il arrive pile au bon moment comme quoi le hasard est merveilleusement bien fait parce que sans le faire exprès c'est maintenant je sais pas par quoi commencer du coup est-ce que toi tu as déjà.
[02:31:23] Speaker D: Eu envie de faire de la musique ? J'ai fait beaucoup de chant. J'ai commencé assez jeune, le chant et le théâtre. Donc j'ai fait 8 ans de chant, normal on va dire, plutôt variété à l'époque. J'ai commencé quand j'avais 8-9 ans, etc. J'ai fait ça pendant des années, jusqu'à ce que je découvre le métal, où là j'ai quand même continué à faire du chant, comme ça je prenais des cours de chant. Et j'avais très très envie d'avoir un groupe, chose que je n'ai jamais faite.
J'ai testé la basse, la guitare, la batterie. A choisir, bon finalement mon instrument, je suis restée sur le chant qui est un instrument à part, mais si j'avais dû choisir un instrument je pense que ça aurait été la batterie, j'adore. Mais j'ai pas assez creusé pour être bonne à la batterie parce que ça demande beaucoup beaucoup de rigueur comme tous les instruments.
Et ouais, non, non, j'ai jamais poussé le truc. Et tu vois, secrètement, j'ai toujours eu cette espèce de petit... Quand je vois des meufs qui chantent, qui scream, comme Wall of Jericho ou Ark Enemy. Ah mince, comment elle s'appelle ? J'ai perdu le nom. Bref, Ginger, etc. Et puis toutes les autres comme ça, ça me... Tu vois, elle me...
elle m'inspire tellement de... c'est la musique quoi, c'est la confiance et le scream sur une femme qui scream, je trouve ça tellement, tu vois, charismatique. Enfin bref, il y avait tout ce truc que j'avais créé autour de ça, j'aurais toujours aimé savoir screamer et c'est ce que je vous disais tout à l'heure, ce qui est assez drôle, c'est que mon mec est prof de scream et qu'en fait j'aurais pu largement apprendre mais ça demande du temps et de la rigueur, je le vois.
Mon chéri c'est... bon après lui il fait partie aussi... il est un peu monomaniaque aussi, il fait partie des... très impliqués, donc il fait deux heures de chant par jour. Il fait ses exos, tous les exos de diaphragme, de tout ça, il travaille tout, et ensuite il fait le scream. Donc ça lui prend deux heures, tous les jours, sans... je le vois très rarement rater en fait son scream.
Donc j'aimerais bien, mais un groupe...
C'est un rêve lointain. Je pense que ce ne sera pas possible. Trop d'investissement en fait.
[02:33:39] Speaker B: Peut-être des projets un peu de collaboration, des trucs un peu... Pourquoi pas ?
[02:33:42] Speaker D: Parce que c'est vrai que j'avais arrêté le chant quand j'ai quitté le lycée en fait. Quand tu quittes le lycée, tu arrêtes de beaucoup de choses.
[02:33:52] Speaker B: Déjà d'aller à l'école ?
[02:33:54] Speaker D: Déjà d'aller à l'école, exactement, t'arrêtes ça. Mais à ce moment-là, j'ai un peu arrêté toutes les passions en ex que j'avais, et notamment le chant, et c'est vrai que parfois je me dis, j'aimerais bien reprendre, c'était cool, il y a vraiment...
Je trouve que ça aide dans la confiance en soi, le fait de se sentir, d'extérioriser les choses, tout ça. Donc il y a vraiment plein de fois où j'ai envie de reprendre. Mais peut-être que ça me trotte dans la tête depuis un moment là. Mais c'est vrai qu'en tour du monde, c'est assez dur avec tout ce qu'il y a à faire. Peut-être post tour du monde, qui sait ?
[02:34:29] Speaker A: Peut-être. Est-ce que tu as un petit cahier dans lequel tu écris les choses que tu ne peux pas dire en faisant du stream, des émotions, des choses très très fortes que tu...
[02:34:38] Speaker C: Un journal intime.
[02:34:39] Speaker A: Un journal intime, oui, voilà.
[02:34:40] Speaker D: Alors, j'ai pas de journal intime. J'extériorisais justement beaucoup en écoutant de la musique, en écoutant du métal. C'est pour ça que je vous disais que je regardais pas trop de clips. Moi je me fais des films totals. D'ailleurs à chaque fois, même s'il fait nuit quand on est sur la route, je mets mon casque et je mets mes lunettes de soleil, même quand il n'y a pas de soleil. parce que tu sais j'aime bien être dans mon espèce de truc occulté et juste je regarde dehors mais en fait je suis pas du tout dehors donc ça ça m'aide beaucoup moi c'est pour ça que le métal est vraiment essentiel et j'ai besoin d'en écouter régulièrement parce que ça me permet de sortir plein de choses sans l'exprimer et après J'avais, à un moment, je faisais ce que j'appelais, c'était pas vraiment un carnet intime, c'était une sorte de flot de pensée, où pour extérioriser, j'écrivais tout ce qui me venait par la tête.
[02:35:32] Speaker A: Tout, tout, tout.
[02:35:35] Speaker D: Et j'écrivais, j'écrivais, j'écrivais, j'écrivais, mais ça sortait absolument tout. Et ça m'a fait beaucoup de bien quand parfois j'intériorisais beaucoup de choses. Par contre, c'est pas du tout un truc qui peut servir pour des chansons ou quoi que ce soit.
Je sors tout le caca que t'as en toi, c'est un peu nul, mais ça me fait du bien. Donc ouais, j'ai écrivait comme ça, mais j'ai toujours plutôt extériorisé par le jeu vidéo, par la musique, et aussi je le vois là, quand je vais en concert, Tu vois, quand je vais de temps en temps, justement, dans un pogo ou dans la fosse, bah pareil, ça me fait vachement bien. Je ressors et je suis là.
[02:36:14] Speaker A: Il y a un échange d'énergie, tu.
[02:36:15] Speaker D: Trouves, comme ça ? Ouais, exactement. L'échange avec les gens, c'est jamais... C'est pour ça que je suis moins fan des mush pits et tout, parce que ça en peut énerver. Mais tu vois, quand tu vas dans une fosse, quelqu'un d'extérieur qui n'écoute pas de métal et qui voit ça, ils sont complètement fracassés, en fait. Pourquoi ils vont là-dedans ? Et en fait, c'est hyper bienveillant.
même tu fais un wall of death, les mecs ils te tiennent, il y a vraiment ce truc où quand même c'est soudé malgré qu'on soit dans un truc un peu énervé. Et moi quand je ressors d'un concert comme ça, ça me fait tellement bien. La dernière fois c'était au Hellfest, là c'était étonnant parce que c'est soit normalement je suis au fond, je bouge la tête, soit je suis dans une fosse et là il y a eu Prodigy.
Même si c'est plus tout à fait pareil, au Prodigy, c'était incroyable. Et là, j'ai dansé pendant une heure. Je crois que j'ai brûlé 2000 calories. J'étais en rêve parti.
[02:37:05] Speaker A: Vraiment, je te l'avoue.
[02:37:06] Speaker D: Et on s'est arrêté. J'étais trop bien. Tu vois aussi, par moments, l'extérioriser un peu physiquement, ça fait beaucoup de bien. Mais c'est vrai que je ne l'exprime pas ni par écrit. Après, je suis quelqu'un qui parle beaucoup.
Moi, j'exprime mes sentiments.
[02:37:20] Speaker B: C'est une question que j'étais en train de me poser parce que quand tu fais des streams, c'est long. Tu parles énormément parce qu'il faut entretenir le truc. Et en même temps, tu peux pas tout dire non plus. Je pense que tu te permets d'être toi. Mais après, il y a des choses, tu sais qu'il faut Ma question c'est comment tu fais pour garder une distance entre ce que tu dis dans les streams et ce que tu veux garder pour toi aussi ? Et est-ce que c'est pas dur à posteriori de continuer à... Est-ce que c'est pas trop dur de continuer à communiquer après avoir streamé pendant longtemps ? Parce que je pense que t'es fatigué et t'as plus envie de parler quoi.
[02:38:02] Speaker D: Alors ça, je pourrais répondre de suite, oui. C'est-à-dire qu'en général, j'arrête mon live et un seul coup, c'est le mutisme absolu.
Il y a un peu ce truc où je suis... Non pas que je me force à parler, mais c'est qu'en fait, ça demande une telle énergie. Moi, je suis quelqu'un qui, naturellement...
parle beaucoup. Tu l'as remarqué. Je parle naturellement beaucoup, mais en stream, il y a une énergie supplémentaire qui se met où je suis tout le temps en train de réfléchir, en train de regarder le chat, en train de dire OK, où est-ce qu'on va aller ? Qu'est-ce qu'on va faire ? C'est un truc qui tourne incessamment. Plus en plus, il faut que je continue quand même d'essayer d'être intéressante. Je ne suis pas toujours, mais j'essaie d'être intéressante, d'amener des sujets, de dire hier, j'ai regardé ça, alors si on parlait de ça et tout. Et du coup, quand j'arrête le live.
[02:38:40] Speaker B: J'Ai un moment de Ton cerveau repascule en mode normal.
[02:38:45] Speaker D: C'est vrai que mon chéri parfois il est là « Et voilà ! On peut pas te parler en fait ! » Lui il vient me parler et moi je suis vraiment en mode… Mais je l'écoute attentivement, mais je suis en break total. Et du coup, il est là, ben voilà, plus personne m'écoute, tout le monde s'en fout de moi. Et là, non, non, j'ai vraiment ce passage-là. Mais après, on parle beaucoup avec mon chéri. Et effectivement, pour garder la distance entre le perso, tout ça, et le pro, et le côté stream qui est quand même...
C'est un travail, mais c'est aussi beaucoup basé sur le lien social qu'il y a avec ta communauté.
[02:39:19] Speaker B: Et puis le fait que les gens te suivent aussi pour ta personnalité. C'est ça.
[02:39:24] Speaker D: Il y a ce truc là. Et en plus, là, nous, on a un challenge supplémentaire, entre guillemets, parce qu'on est en tour du monde. Donc, en fait, on est dans une espèce de vlog incessant, pas incessant.
un vlog choisi, mais quand même on est sûr, on n'est pas sur un vlog, je fais hop je sors ma caméra et hop c'est bon. Non, là on est quand je lance un live, c'est minimum quatre heures jusqu'à parfois huit heures, dix heures, quand il y a vraiment des gros trucs, tu vois, genre on a fait Halloween à Salem, on a fait douze heures de live. On est parti le matin, on a fait douze heures de live, mais c'était incroyable parce qu'en fait il y a tellement d'énergie dans le chat, il y a tellement d'énergie sur place.
d'excitation, tous les trucs qui concernent l'horreur comme je vous disais, tout à l'heure j'aurais dû mettre Rob Zombie en clip pour parler des films d'horreur, tous ces trucs là, ça me pousse moi, je vois que les gens y sont à fond, donc je suis à fond, mais mettre la distance ça se fait naturellement. Je pense que dans mes débuts, ne connaissant pas ce milieu là, moi je suis quelqu'un qui exprime beaucoup, tu vois, les bons et les mauvais côtés, j'ai pas envie que tout soit quelque chose de très lisse. Voilà, je suis tout le temps heureuse, je suis tout le temps au top parce que je trouve que ça fait l'effet inverse sur les gens. C'est-à-dire qu'ils sont là, moi, comment ça se fait que Trini elle est tout le temps bien dans sa vie et qu'en fait moi ma vie, tu vois, j'ai pas envie de dégager ce truc-là.
[02:40:37] Speaker C: L'aspect culpabilisateur un peu des réseaux sociaux.
[02:40:39] Speaker D: De toujours se trouver face à des.
[02:40:41] Speaker C: Gens qui mettent en avant le mieux qu'ils ont.
[02:40:44] Speaker D: Exactement, et le but c'est pas de se retrouver dans le truc inverse où en fait je fais que me plaindre. Donc je suis passée par plein de phases parce qu'au début, quand j'ai streamé au début, j'avais une image extrêmement contrôlée. Même si j'étais très exubérante, je disais rien. Et je pense que le déclic a été quand j'étais, au début que j'étais streameuse, j'ai eu une personne sur le stream qui m'a harcelée pendant trois ans.
mais de façon plutôt érotomane que de façon violente, on va dire. Mais ça reste un harcèlement. Et en fait, pendant trois ans, je l'ai caché littéralement dans ma communauté. Et ma vie était devenue un cauchemar. Il avait mes numéros, c'était tous les jours. Et ça a été très compliqué jusqu'au moment où j'ai craqué et j'ai tout dit à ma commu. Et eux ont halluciné. Ils ont dit « Mais attends, mais comment ça ? Ça fait trois ans que j'en pouvais tellement plus que là j'étais en train de chercher une solution. Il n'y a pas un avocat dans la communauté ? Quelqu'un qui peut m'aider parce que je n'en peux plus ? » Et en fait j'ai vu que les gens étaient là, mais t'aurais dû nous en parler avant, on aurait pu te soutenir aussi dans tout ça. Et je pense que ça, inconsciemment, ça a été aussi un petit point de me dire je ne suis pas obligée d'être parfaite et que ma vie soit tout le temps parfaite et que je sois toujours dans des situations où tout se passe bien.
pour que les gens apprécient. Et après je suis passée dans le truc un peu inverse où parfois je pense que j'ai trop parlé, parfois il y avait un peu trop de ma vie privée et c'est un équilibre en fait qui se crée au fur et à mesure. Et là je trouve que maintenant il y a des gens pour qui peut-être ils auront l'impression qu'on en montre trop. Moi je trouve qu'on est pile poil dans ce qu'il faut avec Steph, en tout cas pour nous dans notre équilibre.
On monte de notre vie, mais comme je dis aux gens, on choisit ce qu'on vous montre, en fait. On choisit ce qu'on vous montre, on visite, on fait semblant d'avoir des petites embrouilles en live, mais les gens qui nous connaissent savent que c'est pour rigoler du second degré tout le temps. Et on est vraiment dans ce partage-là. Et je partage aussi, effectivement, de ma vie privée, de mes doutes, des problèmes que je peux avoir de temps en temps. Mais c'est vrai que c'est plutôt rare dans le sens où j'ai appris à énormément relativisés. Beaucoup, beaucoup. Mais il ne faut pas faire que relativiser. Je pense que dans la vie, parfois, il faut visser l'émotion. Donc, ça arrive de temps en temps et ils le savent. Quand j'ai un coup de gueule à faire, moi, le truc, c'est que je suis très rapide aussi. Et quand il y a un truc qui me saoule ou qu'il y a quelque chose, je suis là. Bon, alors ça, une fois que je l'ai lâché, Et hop, c'est passé. C'est pour ça que moi qui me dis mais arrête, machin, quand je suis en boucle un peu sur un truc, je dis mais attends, laisse-moi faire ma boucle là. Tu vois, je fais ma petite boucle là pendant une heure sur un truc qui m'énerve. Et après, bam, ça sera fini. Mais l'équilibre, il est dur à trouver. Je pense que tu le trouves pas direct quand tu es jeté dans une fosse comme ça, qu'est Internet, où en fait, tout est exposé. Les gens sont curieux. Il y a des gens qui sont bienveillants, d'autres un peu moins. D'autres qui veulent tout savoir et c'est pas méchant. Et du coup, il faut arriver à poser des limites. Et maintenant, moi, j'ai posé vraiment des limites. Il y a des sujets que je ne veux pas aborder, comme des sujets intimes de notre relation avec Steph. Ça, ils savent que c'est des no-go, que moi, j'en parle pas. Il y a d'autres gens qui le font très bien, même s'ils veulent parler de sexualité, ce genre de choses. Par exemple, nous, c'est hors de question. On a trouvé cet équilibre. On parle parfois de notre couple, mais majoritairement, quand même, le contenu est axé sur le voyage, la découverte, les questions des gens, et puis plein d'autres choses, toutes les passions que j'ai.
Donc maintenant je pense qu'on est assez équilibrés là-dessus et du coup les gens le savent en plus, au fil des années ça s'est installé donc il n'y a plus trop de trucs un peu intrusifs, tout ça.
[02:44:07] Speaker C: Surtout qu'on en a vu des streameuses qui ont au fil des années témoigné des harcèlements qu'elles subissaient, des abus de certains de leurs followers, qui pouvaient, comme les tiens d'ailleurs, durer pendant des années.
Ça fait toujours un peu tomber des nues mais au bout d'un moment on commence à être au courant de... Oui, il y a ça.
[02:44:28] Speaker D: Ouais, ouais, tout à fait. Et je pense que c'est bien aussi de l'exprimer. Et malheureusement, souvent, ça arrive quand on ne sait pas mettre la limite. Moi, c'est ce qui s'est passé, quoi. Et c'est aussi ça qui m'a appris à me dire, pas la limite en live, mais la limite, par contre, hors live. Là où j'avais un problème au début, c'est que moi, j'étais un peu la bonne Samaritaine. Donc moi, les gens venaient, me disaient leurs problèmes. Et je répondais parce qu'en fait, je n'étais pas encore dans une relation professionnelle.
[02:44:55] Speaker A: J'ai eu beaucoup de problèmes de harcèlement aussi quand j'étais à l'université. On voulait me tuer et me mettre un bâton dans la bite pour que je puisse coucher avec elle. Et on me suivait, on me mettait les adresses où j'allais. Je ne fais qu'une main courante.
Pas du tout.
[02:45:16] Speaker D: Mais ouais, c'est tout un process pour savoir mettre la distance, tout ça. Mais maintenant, je trouve qu'on est... Moi, je me sens hyper bien là-dedans. On apprend au fur et à mesure, on apprend de ses erreurs, comme toujours.
[02:45:28] Speaker B: Et du coup, pour Steph, qui n'était pas dans ce monde-là, C'est pas qu'il.
[02:45:35] Speaker D: N'Était pas dans ce monde-là, c'est qu'il n'avait même pas le moindre réseau social à l'époque. C'est-à-dire que vraiment, il avait quitté tous les réseaux sociaux, il avait quitté Facebook, il n'avait plus rien. C'est comme s'il avait un numéro de téléphone.
On était vraiment sur deux opposés. Et à la base, quand on a commencé à être ensemble, tout ça, lui ne se montrait pas. Il n'a commencé à se montrer que l'année dernière.
parce que de une, il voulait pas, il avait pas encore son projet musical, il avait pas tout ça, et il avait pas envie de se montrer déjà juste comme ça, c'est son droit, et en plus il y avait le côté, ouais, le mec de Trinity quoi, tu vois, et en fait c'est pas agréable en fait, et je comprenais sa position, il disait moi j'ai envie que si un jour on voit mon visage c'est parce que moi j'ai fait un truc.
et que moi c'est mon projet et tout ça. Et finalement, on a même fait le tour de France comme ça, sans qu'on voit son visage. Laisse tomber, t'as une caméra, tu te retournes. C'était vraiment compliqué. Après lui aussi il s'est dit ça va être difficile en tour du monde en fait. Et puis il est arrivé avec son projet en fait. Il est arrivé aussi avec son projet musical où là il s'est dit bon ben en fait on va voir ma tête à un moment si j'ai envie de faire de la musique. A part s'il décide vraiment de partir dans un truc qu'on ne voit jamais. Mais il n'était pas parti dans ce truc là donc il s'est dit là Je me lance là-dedans, on va voir ma tête, je pense que c'est bon, je vais pouvoir me montrer. Et il est même arrivé sur Instagram. Je sais pas faire quel miracle quoi ! Il est arrivé sur ce réseau social parce que je ne pensais jamais le voir sur un réseau. Mais après parce qu'il a compris qu'on en parlait aussi un peu en off.
que maintenant ça tourne aussi beaucoup autour de ça, avec la musique. C'est que maintenant la promotion se fait d'autant plus par les réseaux sociaux, par les maisons de disques qui demandent aux groupes de faire leur promo via les TikToks, etc. Donc en fait c'est vrai que tu peux le faire sans, mais c'est beaucoup plus compliqué surtout quand t'émerges de zéro.
[02:47:28] Speaker B: Être musicien c'est être créateur de contenu.
[02:47:30] Speaker D: Ouais, tout à fait, tout à fait. Donc du coup lui, je pense que ça a aidé à ce qu'on ait cet équilibre autour du monde. Je pense que ça aurait été beaucoup plus compliqué s'il ne s'était pas montré qu'il était resté dans ce truc-là et qu'on aille faire ce tour du monde où en fait on vlog un peu notre vie, notre voyage au quotidien. Ça aurait été un petit peu plus difficile. Mais maintenant il est content. Et il fait du stream !
[02:47:51] Speaker C: Ah oui, vu qu'il vient de nous raider d'ailleurs.
[02:47:53] Speaker D: Voilà, il fait du stream. Alors lui, il fait de la muscu.
le matin. Pareil, il est allé dans une niche et ça marche hyper bien quoi, il fait muscu autour du monde. La dernière fois, il est allé lever devant le pont de San Francisco en train de faire ses trucs et les gens passent, le regardent parce qu'en fait ils sont là mais non mais qu'est-ce qu'il sort d'où ? Il a le banc, il a le machin... Et attends mais quoi ? Il a des poids énormes et tout et du coup ça crée vachement d'interactions tu vois avec les gens qui passent et donc il s'est quand même beaucoup plus inclus dans ce milieu-là mais tout en gardant... On est un peu tous les...
Lui il est outsider et moi j'ai toujours été un peu outsider aussi quand même dans ce milieu. J'ai toujours été un peu dans mon truc, dans mon coin, faire mes trucs de niche, tranquille quoi.
[02:48:33] Speaker C: Vous me posez la question aussi, est-ce que le fait de devoir créer du contenu tout en voyageant, est-ce que parfois vous vous êtes dit on profiterait peut-être mieux de notre retour du monde sans avoir à créer autant ?
[02:48:45] Speaker D: En fait, c'est une question qui revient tout le temps. Et la réalité, c'est que oui, techniquement, on n'aurait pas à courir pour aller d'un point à un autre. Alors on ne court pas, mais tu vois, toujours penser à ça. On ne devrait pas toujours penser en termes de 4G. Mais en même temps...
[02:49:02] Speaker B: C'est ce que provoque les rencontres et tout ça.
[02:49:06] Speaker D: Exactement. En fait, donc il y a ça.
on se dit, on pourrait rester une semaine là, mais en même temps, est-ce que j'aurais pu faire ça si j'avais pas ce métier ? J'essaye de compenser, je me dis, on voit toujours...
Parfois, je vois un peu ce côté-là en me disant, ah ouais, ce serait génial si en fait j'étais juste comme ça, en train de voyager. En fait, je pense qu'au bout d'une semaine, je pèterais un cap parce que déjà, quand je prends des vacances, je mets une semaine avant d'essayer de m'arrêter de travailler dans ma tête parce que j'aime mon boulot et que je suis à fond. C'est très dur pour moi de décrocher.
Et déjà, je n'aurais pas eu cette opportunité là. Et deuxièmement, effectivement, l'autre avantage, bien qu'il y ait aussi encore des inconvénients, mais c'est qu'on avance. On voit plein de choses.
[02:49:44] Speaker B: Ça te donne un but et un programme que tu ne ferais pas autant de choses si tu... Non. Si c'était pas professionnel.
[02:49:50] Speaker D: Exactement. On n'aurait pas visité autant. Même moi, les villes. Parfois, tu sais, quand t'es seule, t'es là.
Ouais, tu vas te balader vite fait. Là, je suis en stream. Donc là, je tape parfois des 20 bornes par jour. Je suis comme ça, en train de marcher. On va aller voir ça, puis on va aller voir tel monument, tel truc, que sans doute, je ne serais pas allée voir s'il n'y avait pas le truc de dire je veux les faire découvrir aux gens. Donc ça a des avantages et des inconvénients, mais j'essaie toujours de voir le verre à moitié plein et de me dire en fait, meuf, tant bien, t'aurais jamais fait ce métier. Autour du monde, tu l'aurais jamais fait, en fait.
Donc voile positif, c'est parfois un peu contraignant pour mon chéri, c'est pour ça qu'on s'est donné une deadline de fin parce que lui aussi après il aimerait bien pouvoir développer son projet musical avec potentiellement un groupe plutôt que de travailler à distance avec des gens. Et après que ce soit à lui de faire son gros projet finalement. Je peux pas lui enlever ça et lui imposer une vie de nomade et qu'il puisse rien faire pendant des années quoi.
[02:50:41] Speaker B: Et ce projet, tu peux nous en parler un petit peu, justement ?
[02:50:45] Speaker D: Oh là là, si j'en parle mal, oh mon Dieu !
[02:50:47] Speaker A: Alors, c'est quoi le nom de ce projet ?
[02:50:48] Speaker D: Alors, non, le nom de son projet, c'est Bed of Fire. C'est le nom de son projet solo. Il vient justement de sortir son premier son. Alors, j'espère le dire bien en anglais, qui s'appelle Funeral Rehearsal. Il a sorti son premier clip.
C'est plutôt orienté... Tu m'arrêtes Stasif d'une connerie ! C'est plutôt orienté d'escort dans l'esprit. Et là il est en train de bosser à fond dessus. Justement il est au Canada en ce moment. Il travaille dessus à fond. Il a déjà beaucoup beaucoup des instru. Je ne veux pas trop spoiler donc j'essaye de ne pas trop en dire.
Et ça, il l'enregistre lui-même dans le van, etc. Et je trouve qu'il a produit un truc de fou. Je suis hyper fière de lui, d'avoir réussi à produire ça sur la route.
[02:51:43] Speaker A: Dans des conditions difficiles, oui.
[02:51:44] Speaker D: Dans des conditions difficiles, où en fait, tu fais d'un van un studio d'enregistrement, tu vois, en 30 minutes, tout ça. Mais il a réussi à sortir quelque chose de génial. Je le vois pas répondre, je suis sûre qu'il est plus là, je vais l'engueuler.
Non, non. Et du coup, ouais, là, premier morceau, le clip, en fait. Alors, ça ne représente pas notre relation. Sinon, on aurait une relation extrêmement chaotique, je vous le dis. Le clip est...
[02:52:12] Speaker A: Je n'ai pas regardé le clip, donc je ne sais pas si ça va passer sur Twitch.
[02:52:15] Speaker D: Non, ça va passer.
Il n'y a pas de gore. Surtout qu'il est sorti la semaine dernière. Avec le climat actuel, c'est un peu une critique de plein de choses. Mais du coup, ce qui est intéressant, c'est que ça représente aussi un peu notre relation. Alors pas le clip en lui-même.
On est un peu une équipe, tous les deux. Lui, il me soutient dans ce que je fais. Moi, je le soutiens dans ce qu'il fait. J'ai tourné, moi je me suis improvisé Réal pour tourner des plans de lui dans les White Sands aux Etats-Unis pour tel clip. Alors je suis là, attends... on va refaire machin, on va aller refaire l'annonce sous cet angle et tout. Et du coup, il y a des morceaux de ça qui sont dans ce clip où on le voit chanter. Il y a aussi des morceaux d'images qu'on a prises aux Etats-Unis. Notamment, vous verrez un pigeon qui mange de la pizza à San Francisco.
Qu'est-ce que c'est que ce clip ? Il y a du concept. Beaucoup d'images. Attention, si vous êtes un peu sensibles aux images très rapides, je vous préviens dans le chat, ça va assez vite, ça s'enchaîne assez vite. Et en fait, il y a des morceaux de choses qu'on a filmées, des choses qui parfois pouvaient être positives, mais surtout des choses qui nous ont marqué.
qu'on a vu aux Etats-Unis. Il n'y a pas que du positif aussi quand on voyage. Et c'était aussi, tu vois... Surtout aux.
[02:53:37] Speaker B: Etats-Unis où il y a beaucoup d'inégalités.
[02:53:40] Speaker D: Exactement. Sa chanson, elle est libre à interprétation, mais ça parle aussi de ces choses-là. C'est vrai que le voyage, c'est génial, mais il y a aussi tout ce que tu vois. C'est ce que j'essaye de transmettre parfois aux viewers. Je ne leur montre pas, je ne leur filme pas de choses trop difficile. Par contre je leur en parle quand je les vois ou quand je suis obligée de cacher la caméra en leur disant voilà aussi ce qui se passe. Et voilà ce qui se passe par exemple aux Etats-Unis. Les Etats-Unis c'est beau, il y a des belles villes, c'est grand, il y a aussi des gens qui vivent dans les inégalités, dans tout ça. Donc voilà ce clip c'est lui qui l'a fait avec un autre gars qui fait des clips dans ce genre en Indonésie.
et moi j'ai un peu contribué avec mes petites images et pour l'avoir filmé dans les White Sands.
[02:54:29] Speaker A: Contact à travers le monde entier, un accomplissement avec cette chanson et puis ce que je vois c'est aussi beaucoup d'amour donc c'est très très mignon. Je pense que c'est le genre d'expérience aussi qui forge cette relation parce que c'est pas facile et puis vous avez tous les deux, vous êtes tous les deux en train d'accomplir quelque chose donc c'est beau, c'est très beau, moi je suis jaloux.
[02:54:47] Speaker B: Non mais c'est beau, ça t'entraide, chacun vous pousser l'un l'autre dans vos aventures.
[02:54:53] Speaker D: Oui c'est ça, c'est pour ça que je disais tout à l'heure, j'ai été un peu égoïste au début quand j'ai lancé ce truc et très vite après tu reviens aussi au truc où en couple t'es en équipe en fait. Tu peux pas imposer non plus trop les choses aux gens. Lui il a fait beaucoup de concessions pour venir en tour du monde. Finalement il adore, mais il a quand même fait des concessions derrière. Et oui, alors le voyage en van, ne voyez pas ça comme une solution si vous avez des problèmes de couple.
[02:55:16] Speaker A: Au contraire.
[02:55:17] Speaker D: Non non, nous on n'avait pas de problème de couple, donc ça va. Avant ! Non mais tu vois j'aime bien le dire aux gens aussi parce qu'on idéalise le voyage et en fait quand tu es en voyage et que tu es 24-24 dans un van de 4 mètres carrés, la promiscuité si t'es pas solide au début ça peut être très difficile et maintenant nous à l'inverse je trouve que ça nous a énormément soudés. Enfin tu vois si t'arrives à te supporter dans 4 mètres carrés, t'arriveras à te supporter n'importe où, voilà.
[02:55:44] Speaker A: C'est clair. On va regarder ce clip alors quand même, puisque c'est important de le diffuser. Tu as eu envie de le partager avec toutes les personnes qui nous suivent. Bed of Fire, c'est le nom du projet et Funeral Rehearsal, je ne sais pas comment on dit. Rehearsal, moi j'ai dit Rehearsal.
[02:55:58] Speaker B: La répétition des funérailles.
[02:56:01] Speaker D: En plus il est croque-mort, tu vois.
[02:56:02] Speaker A: Allez, on regarde ça.
[02:57:31] Speaker E: L'HONORARIUM Et je m'envoie mon âme vers le paradis original Le vent de la mort m'embrasse à l'intérieur Je n'y arriverai jamais La vérité vient de l'éternité L'éternité.
[02:59:47] Speaker A: De Dieu.
[02:59:53] Speaker E: C'est parti ! C'est parti ! J'espère que vous avez apprécié cette vidéo, si c'est le cas n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez dans les commentaires.
J'ai l'impression que le temps a tué tout le monde.
[03:03:35] Speaker A: Ah ça c'est mon côté émotionnel, c'est mon petit côté féminin.
[03:03:41] Speaker B: Pourquoi les émotions c'est les femmes et pas les hommes ? C'est quoi ces clichés là ? Les hommes ils n'ont pas le droit d'avoir des émotions.
[03:03:47] Speaker C: Les vrais hommes pleurent des fois Pierre.
[03:03:53] Speaker B: Tu le sais ça.
[03:03:53] Speaker A: Faut pas écouter Cure.
[03:03:56] Speaker C: Robert Smith il n'a pas dit que des trucs vrais.
[03:03:59] Speaker A: On l'adore Robert Smith, on adore les cures bien sûr de toute évidence. Ici, ça s'appelle Real Friends, ce qu'on vient d'écouter c'est de l'hémorhoque globalement. Et le titre s'appelle Waiting Room, c'est tout simplement un morceau que j'adore beaucoup. À la salle d'attente. Ils attendaient pendant le temps, ils ont fini par mourir.
[03:04:14] Speaker C: C'est un commentaire sur l'état des services hospitaliers aux Etats-Unis. Je ne sais pas.
[03:04:23] Speaker A: En tout cas, encore une fois, je remercie toutes les personnes qui nous ont rejoints sur le live Twitch et qui ont fait des subs aussi. J'ai vu qu'il y en a quelques-uns qui sont passés. Je dis à Lapin, oui, c'est vrai, je raconte beaucoup trop ma vie en vrai, mais c'est comme ça. De toute façon, c'est trop tard. C'était par rapport à ce que tu disais.
[03:04:40] Speaker B: Qu'est-ce qu'on doit livrer ou pas aux gens ?
[03:04:43] Speaker A: On se comprend.
[03:04:45] Speaker B: Apparemment, l'herpès, il faut pas.
[03:04:49] Speaker D: Merde, j'avais prévu un live demain à propos de ça.
[03:04:54] Speaker B: J'aime bien le faire avec nous parce.
[03:04:56] Speaker D: Qu'On a un spécialiste.
[03:04:57] Speaker A: Moi je peux raconter des tonnes de choses. Je peux raconter d'où ça vient et comment ça continue à exister. Ça sera très instructif.
[03:05:04] Speaker B: Et comment tu peux le transformer en.
[03:05:05] Speaker D: Rideau de douche ?
[03:05:09] Speaker A: Mais je peux. Je peux. Dis-moi, j'ai quand même une petite dernière question. Du coup, tout ça évidemment...
[03:05:16] Speaker B: C'est qui le plus fort ?
[03:05:18] Speaker D: C'est qui ton préféré de toute l'émission ?
[03:05:21] Speaker A: Du coup, c'est des sponsors qui te permettent de vivre ou c'est les personnes.
[03:05:25] Speaker D: Qui te suivent ? T'as pas envie de répondre, t'as le droit. Justement, quand on dit que je raconte aux gens, moi je suis extrêmement transparente là-dessus. J'aime pas cacher les choses aux gens par rapport à ça.
C'est un peu de tout ça. C'est-à-dire qu'à l'heure actuelle, il y a les gens qui me soutiennent sur ma chaîne, via les subs, qui est une partie de ma chaîne que je ne mets pas beaucoup en avant. C'est pas quelque chose que je n'incite pas. Les gens, voilà, à sub. J'ai envie que ce soit fait vraiment quand ils en ont envie. Et ils me soutiennent énormément. Donc, déjà merci à eux, parce que c'est énorme, ils soutiennent le contenu. Et à côté, il y a aussi les sponsors, qui vont être plutôt sur de la longue durée, qui m'accompagnent, que ce soit au niveau du matériel, que ce soit surtout au niveau du matériel en général, ou certaines boissons comme au lit. Et à côté, j'ai aussi les OP.
et qui sont les choses un peu plus sporadiques. Voilà, donc là par exemple je travaille avec une application de langue récemment parce que ça fait du sens. Donc moi c'est comme ça que je vis, c'est juste qu'au fil des années, l'équilibre a beaucoup changé. C'est-à-dire que quand j'ai commencé, moi j'aurais jamais pu arriver là où j'en suis, ou en tout cas le faire aussi vite et aussi bien, entre guillemets, si les gens n'avaient pas été là. Parce que le soutien était quasiment exclusivement de la communauté.
C'était pas énormément la culture du sub à l'époque, c'était la culture du don. Les gens arrivaient et faisaient « ok j'adore ton contenu » et en fait c'est comme ça que j'ai commencé à gagner de l'argent alors que j'y avais pas du tout vocation. Il y a cette culture-là sur Twitch énormément. Et après ça s'est équilibré vu que le marché s'est ouvert, qu'il y a eu de plus en plus de marques et surtout d'éditeurs qui se sont intéressés à Twitch.
qu'on captait que pour vendre du jeu vidéo, c'était bien d'avoir des gens qui les testent et qui donnent un avis honnête et que si le jeu est bien, de toute façon, ça marchera super bien. Et à partir de là, il y a eu les OPs qui ont commencé à arriver doucement, nous contacter pour des jeux. Et après, les sponsors, forcément, plus sur le long terme. Moi, je dis toujours, les sponsors, c'est ma stabilité. C'est ce qui me permet de ne pas me faire des ulcères au quotidien. Jusque-là, les sponsors sont hyper importants. Faut pas que vous ayez peur dès qu'on vous parle de sponsor ou quoi, à partir du moment où je ne vous vends pas n'importe quoi, que je ne vais pas inoper avec McDo, tu vois, par exemple. Dans mon cas, ça ne marcherait pas. Et en fait, les sponsors me permettent d'avoir la stabilité, le truc serein et me dire, ok, ça sert à payer tout ce qui est attrait un peu au voyage, nos courses, etc. Et je leur dis, voyez vos subs, si vous subez, là, ça va plutôt servir pour tout ce qui est les activités, les petits plus, allez, je vais vous amener là. Parce qu'après aussi, c'est pareil, quand tu fais du live et que tu veux faire des activités, tu en fais beaucoup plus. que si tu étais seul en vivant sur la route. Donc en fait ça s'équilibre, les deux me permettent d'un côté de proposer du contenu et de l'autre de vivre en fait tout simplement avec un peu de stabilité.
[03:08:23] Speaker A: En tout cas je te félicite, j'ai appris beaucoup de choses, je te sens... Enfin, t'es super saine... Ou tu fais bien illusion ! Non mais voilà, ça m'a fasciné. Merci d'avoir accepté l'invitation, merci d'avoir été si franche. Belle énergie, tu dégages quelque chose de merveilleux, donc je comprends pourquoi les gens te suivent et te soutiennent.
[03:08:51] Speaker B: On a passé un très bon moment.
[03:08:52] Speaker A: J'ai passé un super bon moment.
[03:08:53] Speaker D: Moi aussi, mais trois heures ça passe trop vite en fait. Ça va peut-être être un peu long. Mais pas du tout en fait.
[03:08:59] Speaker C: Trois heures en bonne compagnie, ça passe vite.
[03:09:01] Speaker D: Mais oui, c'est bon, là on peut continuer encore. Ad vitam aeternam, allons-y ! Je vous lance sur un sujet, c'est parti !
[03:09:07] Speaker B: La prochaine fois, on fait huit heures.
[03:09:08] Speaker D: Allez, laissez-moi ! Ne me lance pas le défi, moi tu sais que je tiens pendant huit heures. Moi aussi.
[03:09:13] Speaker B: Moi, être con, j'y arrive.
[03:09:17] Speaker A: En tout cas bravo, on te retrouve j'imagine l'année prochaine sûrement au Hellfest, je me permets d'avancer mais bon, on connaît un petit peu le fonctionnement mais voilà on sait que généralement il y a cette fidélité aussi et puis vive le métal et puis bon courage à Steph, on lui souhaite évidemment le meilleur, dès qu'il y a du nouveau son n'hésitez pas à nous l'envoyer.
[03:09:35] Speaker B: D'ailleurs on peut le dire, c'était super bien quand on fait notre retour, c'était.
[03:09:40] Speaker C: Vraiment super cool, le son très pro, on dirait pas que c'est enregistré dans un vat comme on se disait en off.
[03:09:45] Speaker D: Ça va lui faire trop plaisir, il sera trop content, ça va lui mettre un coup de boost là encore, ça va lui faire plaisir, merci beaucoup.
[03:09:49] Speaker A: Et du coup maintenant on a la preuve que c'est bon, donc il peut nous envoyer le reste du son quand ça s'envoie.
[03:09:54] Speaker B: On diffusera avec plaisir les bonnes chansons.
[03:09:56] Speaker D: C'est gentil, merci beaucoup.
[03:09:57] Speaker A: Et puis on se retrouve très bientôt, toi en live Twitch, à travers le monde entier, on reviendra ça avec passion et fort intérêt. Et puis on en verra, les petites nouveautés métal, si t'as pas le temps de nous regarder, on t'en en verra !
[03:10:08] Speaker D: Avec grand plaisir !
[03:10:10] Speaker A: Merci, enjoy the noise !
[03:10:11] Speaker C: Comme d'habitude, de rien.
[03:10:13] Speaker A: On se retrouve la semaine prochaine ?
[03:10:14] Speaker C: On se retrouve la semaine prochaine, exactement. Et puis d'ici là, au pique-nique.
[03:10:18] Speaker A: C'est vrai, le samedi 13...
[03:10:20] Speaker D: Il a encore oublié son pique-nique !
[03:10:21] Speaker C: Il a oublié le goûter, il a oublié le pique-nique...
[03:10:24] Speaker A: J'ai oublié les gouttes ? Pardon, excuse-moi, j'ai oublié.
Bon allez on se retrouve au pique-nique donc samedi, ça commence à 11h, on va vous mettre toutes les informations sur nos réseaux sociaux. Merci Ben pour tout, la semaine prochaine on reçoit Amaury Sauvé, le technicien son, le producteur, le réalisateur, on verra avec lui comment il voit les choses, on le compare à beaucoup de gens très connus dont Comment il s'appelle ? Steve Albini ?
[03:10:49] Speaker B: Non, oui, ou Kurt Balou.
[03:10:51] Speaker A: Kurt Balou, c'est vrai aussi.
[03:10:52] Speaker C: C'est un peu notre Steve Albini ou notre Kurt Balou à nous, en France.
[03:10:54] Speaker A: Voilà, donc on verra ce qu'il en pense. On lui posera la question ou pas. Et puis, moi je vous laisse sur Crocise parce que voilà, au Hellfest, on a vu des choses. Concert, c'est pas passé exactement comme il devait se passer puisqu'il y avait un souci technique.
[03:11:06] Speaker D: Oui, mais pour la petite anecdote, j'avais justement ma copine Sarah qui y était et qui m'a dit du coup que c'était incroyable. Parce qu'en fait, Tout le monde est parti.
[03:11:15] Speaker B: On était là. Vous y étiez ?
[03:11:18] Speaker A: C'est le seul concert que j'ai vu.
[03:11:20] Speaker D: Apparemment c'était fou.
[03:11:21] Speaker B: J'étais à deux rangs du devant et j'ai failli pleurer. J'ai tout fait pour retenir.
[03:11:28] Speaker A: Moi j'ai eu la petite larme. Mais j'avoue que de voir Cheno Moreno en si bonne forme et avec un sourire de ouf, c'était incroyable. Parce que c'est quelqu'un qui ne sourit pas tout le temps.
[03:11:40] Speaker B: Très vite, en fait, ils ont joué deux chansons, le son a été coupé. Ils n'ont pas pu jouer pendant tout le set. Et en fait, à la fin, au moment où le concert aurait dû se terminer, ils sont revenus pour faire trois chansons. Et ce n'était pas un problème technique à eux, c'était un problème du festival. D'ailleurs, le festival s'est excusé. Et du coup, quand ils sont revenus pour les trois titres, ils ont dit, allez, on donne tout, on envoie tout. Et en fait, il n'y avait tellement pas de Il n'y avait pas de retenue. De toute façon, on n'a que trois chansons. On va tout donner sur trois chansons. Incroyable.
[03:12:09] Speaker A: Et qu'est-ce qui bouge bien ? Il n'y a rien à dire, il va retrouver ses vieux mimiques de remonter son froc comme ça pendant qu'il danse. N'hésitez pas à rejoindre notre chaîne YouTube aussi ! Vous pourrez avoir le lien, je crois que c'est affiché juste là.
[03:12:23] Speaker B: Ou notre Discord !
[03:12:26] Speaker A: Pour discuter musique ! On se retrouve la semaine prochaine et passez une bonne semaine ! Bon courage à vous, on sait que c'est difficile mais on vous love et vive le métal ! Tchao !
[03:12:34] Speaker E: Au revoir !
[03:12:37] Speaker B: C'est là ?
[03:12:37] Speaker E: Oui c'est là ! C'est la force de l'U.N.S.E. Retirez votre cœur, réveillez-vous. Votre temps est proche, vous bougez bien. Réinversez les règles encore.
Tchao ! C'est mon chien C'est parti ! Sunshine ! Un pour le caillou.
[03:16:31] Speaker D: Deux pour le spectacle.
[03:16:41] Speaker B: Et voilà, c'était mon souvenir.