Episode Transcript
[00:00:15] Speaker A: Eh oui, bienvenue les bangers, c'est dimanche soir, il est 19h, le live Twitch spécial métal, spécial alternative rock, j'espère que vous avez pas mal aux oreilles quand.
[00:00:25] Speaker B: Même, parce qu'on vient de bien bugler.
[00:00:29] Speaker A: Moi c'est bon.
[00:00:31] Speaker C: Ça met dans l'ambiance.
[00:00:34] Speaker A: Donc ce soir, encore une fois, nous allons vous proposer des clips, nous allons vous proposer du métal, vous parler de cette musique extrême qui va vous réveiller mais qui va vous faire plaisir, peut-être même vous emmener vers le bon dodo du dimanche soir.
Bonsoir Ben.
[00:00:48] Speaker C: Bonsoir Pierre.
[00:00:49] Speaker A: Comment vas-tu ?
[00:00:49] Speaker C: Très bien et toi ?
[00:00:50] Speaker A: Ça va très bien. Sache que cette nuit... Alors je suis rentré à 9h30 ce matin. Je me suis levé à 12h30 donc la nuit a été courte mais bon tout va bien. Finir à l'eau c'est quand même pas mal.
[00:01:03] Speaker C: Et non pas parce que tu t'es baigné.
[00:01:05] Speaker A: Non non pas du tout. Mais j'étais dans un endroit où il y avait des jeunes dans une cave Non mais c'était un club, tout va bien. Et on m'a regardé avec des yeux de « Qu'est-ce que ce vieux pervers fait parmi nous ? » Pardon, je viens de cracher.
Et non, j'ai rassuré tout le monde en disant « Non, je suis juste avec une copine, donc ne vous inquiétez pas. » Et après, j'ai entendu qu'ils écoutaient, qu'ils se marrent, qu'ils s'éclatent sur des chansons ringardes. Donc là, je me suis dit «.
[00:01:31] Speaker C: C'est tout à gagner.
[00:01:34] Speaker A: » Mais je n'ai pas fait de défilé de mode ni quoi que ce soit.
[00:01:35] Speaker B: C'est là que j'ai eu l'idée d'inviter Ben de Curo.
[00:01:40] Speaker A: Mais non ! Bon, vous l'avez compris, notre invité ce soir c'est Julien Duccio ! Non mais t'as bien fait ! Non non, alors... Est-ce qu'il y a eu Duccio ? Non. C'était beaucoup de R&B français... Vous êtes trop classe pour... Ouais, c'est trop classe pour pouvoir être mis là-dedans. Et puis, je sais pas si ça correspondait à l'état dans lequel ils étaient. Parce qu'ils étaient très loin.
Est-ce que tu m'entends ? Et oh ! Il se dit est-ce que tu m'entends ?
[00:02:09] Speaker B: Un peu comme ça.
[00:02:10] Speaker A: Tu vois c'était la nuit quoi. Comment est-ce que tu vas ?
[00:02:14] Speaker B: Très bien, très content d'être avec vous les gars.
[00:02:16] Speaker A: Ça fait plaisir que tu aies accepté l'invitation, ça fait longtemps qu'on s'est pas vu.
[00:02:20] Speaker B: Ouais grave.
[00:02:21] Speaker A: On en parlait mais bon on va pas revenir là-dessus parce qu'on reste des gens très jeunes.
[00:02:27] Speaker C: Oh oui, ça a eu quelques mois.
[00:02:29] Speaker A: Tout au plus quoi ! Et c'est vrai que t'es pas trop fatigué avec tout ce que vous faites en ce moment parce qu'il y a quand même une super grosse actue et c'est top pour Kyos qui se passe.
[00:02:38] Speaker B: Ouais voilà donc du coup je vais pas me plaindre mais ouais je suis un peu éclaté. C'est vrai, entre Goethe et puis entre les concerts on prépare le prochain album et tout donc voilà, puis il y a un peu de promos et tout. Là je suis là pour me relaxer avec vous les gars, c'est bon.
[00:02:53] Speaker A: Ici c'est un peu moins conventionnel.
[00:02:56] Speaker C: Normalement c'est détente, ça devrait aller.
[00:02:58] Speaker A: Ouais mais en plus nous on peut pas mettre de stress, j'imagine que c'est plutôt cool, il n'y a pas 36 000 personnes autour, parce que quand tu fais de la promo c'est l'enfer. T'as les caméras sur toi, il faut que tu parles correctement, tu vois ce que je veux dire ?
[00:03:11] Speaker B: Ouais ouais, et puis c'est vrai que parfois t'as grave de monde dans la pièce quoi.
Alors que là, t'étais tout seul. Bah ouais, y'en a qui viennent voir.
[00:03:18] Speaker C: Qui... Qui viennent faire des petites vidéos.
[00:03:22] Speaker B: Ouais, exactement.
[00:03:24] Speaker A: Ça doit être chiant, ça.
[00:03:25] Speaker B: Après, les gens sont gentils.
[00:03:27] Speaker A: Oui, oui, bien sûr.
[00:03:27] Speaker C: Non, mais c'est peut-être le côté un peu épié qui est un peu, tu sais, c'est-à-dire, même à partir du moment où tu mets le pied dans le.
[00:03:33] Speaker B: Truc... Ouais, c'est un exercice particulier auquel tu te fais jamais vraiment.
Bah même avec l'expérience, ce côté bizarre il est toujours là, d'être tout seul, il y a des gens qui te regardent et tout.
[00:03:46] Speaker A: C'est vrai que c'est un truc que je me suis toujours demandé quand t'es au centre comme ça, alors moi j'adore évidemment parce que je suis quelqu'un de très prétentieux, mais c'est vrai que ça doit être pesant.
[00:03:57] Speaker B: Bah c'est pas naturel en fait. Après, le métier en lui-même il est pas naturel. C'est sale de se retrouver sur une scène avec des gens qui applaudissent. Les gens qui sont à l'aise avec ça et avec la fame c'est qu'ils ont un problème psychologique. En vrai, l'art, la musique et la passion du truc c'est incroyable. Et le fait d'être connu pour ça et tout c'est cool. Mais effectivement, le côté mégalo de la scène et tout Si t'es pas un peu, entre guillemets, personnage, enfin nous on reste quand même très fidèles à ce qu'on est et tout ça, c'est ce qui plaît je pense aussi à notre public, mais t'es obligé de te projeter pendant deux heures de concert, tu te dis bon là je vais être un super héros, alors si tu te comportes comme ça avec tes potes elles sauraient...
Ils vont se dire qu'il y a un truc bizarre tu vois, donc il n'y a pas de schizophrénie mais en tout cas tu joues le jeu quoi.
[00:04:50] Speaker C: Tu augmentes un peu la réalité.
[00:04:52] Speaker B: Exactement.
[00:04:52] Speaker C: Tu peeps un peu le truc.
[00:04:53] Speaker B: Ouais c'est ça.
[00:04:55] Speaker A: Ceci dit, excuse-moi j'arrête l'étau, ne me ment pas, dans la vraie vie il est aussi con que sur scène.
[00:05:00] Speaker C: Je dirais pas qu'il est con.
[00:05:01] Speaker A: Il est intelligent.
[00:05:02] Speaker C: Je dirais que c'est un sacré personnage.
[00:05:04] Speaker B: Ouais, il a des outfits incroyables.
[00:05:06] Speaker A: Ouais.
[00:05:08] Speaker C: Bah c'est sûr qu'à part lui qui se promène dans le métro en code de maille, enfin je veux dire... Peu de personne.
[00:05:13] Speaker B: Quand il n'y a pas de soirée à Cannes.
[00:05:17] Speaker C: C'est vrai. Ce n'est pas trop dur quand même de re-switcher. Quand tu es sur scène, tu te transformes un petit peu, tu en fais un petit peu plus. Mais quand le succès est permanent, pour Kyo ça a été très gros, très vite.
Pas forcément...
[00:05:35] Speaker B: En tout cas, quand c'est parti, c'est parti vite.
[00:05:37] Speaker C: C'est parti vite. Voilà, c'est ça. Ça a mis du... Enfin, il y a eu un peu de temps. C'est jamais assez rapide de toute façon au début. Et puis... Mais après, quand ça part aussi vite et que d'un seul coup, ça devient la vie de tous les jours, est-ce que c'est pas... C'est encore plus dur, non ?
[00:05:50] Speaker B: Ouais, je pense que c'est plus dur. Effectivement, quand ça a commencé à marcher avec l'album Le Chemin, ça a été effectivement assez rapide.
Et du coup, le changement de vie, il est un peu violent quoi. Et comme je dis souvent, il n'y a pas d'école de la notoriété, en fait il n'y a personne qui t'apprend, t'as pas de cours, ou qui t'apprend à gérer ça en fait, tu vois. Donc t'es confronté à ça, toi-même et ton entourage. L'entourage étant évidemment vachement important, tu vois, juste pour regarder les p'tits retards. Le fré-entourage, exactement. Et voilà, mais après...
Après, nous justement, on a quand même un truc atypique dans notre carrière, c'est une pause de huit ans, et en fait qui est le symptôme de justement cette vie très particulière qui, moi, me convenait plus, j'étais plus bien dans ça. C'était too much, et du coup j'ai vraiment besoin de faire un break, alors normalement c'était deux ans, trois ans, ça fait huit ans.
[00:06:47] Speaker C: Le temps passe vite en même temps.
[00:06:48] Speaker A: Quand on est bien, on aime bien rester aussi.
[00:06:51] Speaker B: Ouais, puis on est revenu pour les bonnes raisons, parce qu'on avait envie de refaire des chansons et tout, donc on s'est pas forcés à le faire. C'est aussi pour ça que ça a bien marché, je pense aussi, parce que c'était sincère et c'était spontané.
[00:07:05] Speaker A: C'est vrai qu'à l'époque, pas si loin que ça, mais à l'époque il y avait peut-être moins de suivi aussi.
On parle de psy aujourd'hui dans les maisons de disques, etc. Je sais pas si ça existe vraiment.
[00:07:15] Speaker C: Ouais, le mental health.
[00:07:16] Speaker B: Si, si, on en parle énormément, c'est assez récent.
[00:07:19] Speaker A: Ouais, c'est ça.
[00:07:20] Speaker B: Et effectivement c'est des structures qui se montent dans les labels, dans les maisons de disques, pour gérer le stress parce que quand on remarquait que t'avais un artiste sur deux qui pétait un câble, et qui burnait. Et c'est vrai que le nombre d'interviews d'artistes que tu vois qu'ont burné à un moment, il y a un truc violent.
En anglais tu te dis be careful what you wish for. C'est vraiment ça tu vois, t'as un côté...
Moi j'aime pas me plaindre de ça parce que c'est le truc que t'as travaillé pour, t'en as rêvé depuis que t'es gamin, une fois que ça t'arrive tu chiales aux autres, ah putain c'est trop dur ! Tu vois il y a un côté que j'aime pas là-dedans, mais de fait tu vois que c'est réel quoi.
[00:08:07] Speaker A: C'est chaud. C'est chaud. Bon on sait bien qu'aujourd'hui ça existe qu'il y ait ce genre de structure.
[00:08:13] Speaker C: C'est une bonne chose.
[00:08:14] Speaker A: Là je vois que vous allez aller jusqu'à un accord à l'aréna, j'allais dire un Versi. La vieille personne en moi dit Versi. Ça va aller jusqu'à l'accord à l'aréna, il y a beaucoup de dates, on en parlait aussi en antenne avec Ben. Il y a Londres.
[00:08:26] Speaker D: Ouais.
[00:08:27] Speaker A: C'est mortel ça. Et je trouve ça trop cool, parce que je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé.
[00:08:32] Speaker B: Non, on avait fait Manchester avec Empire.
Oui. Mais non, on n'a jamais joué. De toute façon avec Kyo, on a fait que du pays francophone.
[00:08:42] Speaker A: Oui.
[00:08:43] Speaker B: Luxembourg, Suisse, Belgique.
Pas Montréal. Et on n'a pas fait Montréal, et on va le faire là. Pour la première fois.
[00:08:51] Speaker A: C'est excitant ou c'est content ?
[00:08:53] Speaker B: C'est trop excitant parce qu'effectivement même si on a jamais, on le disait en off tout à l'heure, avant que l'émission démarre, il n'y a aucun album de Kyo qui est sorti là-bas. C'était du CD gravé, ça tournait en fait. En fait il y a des gens, c'est un Olympien qui est là-bas, et je crois qu'il est quasi complet, donc ça veut dire qu'il y a des gens qui le connaissent forcément.
On a fait des clips là-bas et tout. On a fait deux ou trois clips là-bas.
[00:09:24] Speaker A: C'est vrai que pour jouer au jeu c'est compliqué, encore que maintenant avec la forme d'écoute, tu dois pouvoir savoir où les gens écoutent quand même.
[00:09:30] Speaker B: Ouais, après j'avoue que c'était aussi une volonté de notre part de changer un peu. C'était une demande, on a dit on aimerait bien jouer à l'étranger.
tu sais jamais le pourcentage de communauté française qu'il y aura ou qu'il n'y aura pas. Mais là déjà on a fait des trucs assez chouettes, on a fait Tahiti. C'était vraiment vraiment très très cool.
Il y a le côté complètement hallucinante de dire que t'es vraiment à l'autre bout, à l'opposé de la planète, et qu'il y a des gens qui t'écoutent, et c'est un truc assez spécial. Et on a failli faire Nouméa, sauf qu'en fait il y avait des... Tiffons, rafales de ventes malades, et du coup c'était les Franco. Et donc tout annulé. Il y avait Roméo Elvis, il y avait Louane, je sais plus qui d'autre.
Donc tout annulé et finalement on a quand même fait un concert, on a fait un show assez court, genre de 30-40 minutes dans un bar qui s'appelle La Bodega.
Parfait ! Et un peu à l'arrache mais au moins on a joué quoi.
[00:10:46] Speaker A: Ça vous a fait revenir un petit peu un truc roots aussi de jouer.
[00:10:48] Speaker B: Dans un bar ? Super roots ouais, et pas désagréable.
Ce côté là était cool aussi, ça transpirait.
[00:10:54] Speaker C: Un peu inattendu quoi aussi.
[00:10:55] Speaker B: Ouais ouais, c'était cool.
[00:10:58] Speaker A: Il y a encore des rêves comme ça ? Avec une grande carrière j'imagine qu'il t'en a, parce qu'on te connaît un petit peu, mais on a encore des rêves ? D'aller encore plus loin ou de faire quelque chose qui n'a pas encore été fait ?
[00:11:09] Speaker B: Ouais, mais justement ce dont on est en train de parler quoi, c'est-à-dire voyager. Voyager avec la musique, je trouve ça génial. C'est vraiment... Parce que ça te permet de rencontrer d'autres cultures, de découvrir.
Et c'est vrai que le rythme album-tournée, album-tournée-tournée, là ça va faire, quand on sera en 2025, ça sera la quatrième année consécutive parce qu'on a tourné deux ans avec La part des lions, qui est le dernier album. Et on enchaîne sur la tournée du chemin, donc des vingt ans, qui est déjà plus l'année des vingt ans. Mais j'ai l'impression que vous arrêtez pas là.
Mais c'est trop bien, mais du coup c'est vrai que même tu peux pas trop voyager, même en vacances tu vois. T'as pas trop le temps. Et moi ça me manque en fait d'aller explorer le monde, je l'ai pas assez fait à mon goût.
[00:11:58] Speaker A: Et il y a une hygiène pour tenir comme ça ? Vous avez appris à avoir une hygiène, à mettre des rituels en place pour pouvoir tenir toutes ces dates ?
[00:12:09] Speaker B: Pas du tout.
[00:12:11] Speaker A: Donc c'est naturel, ça tient naturellement.
[00:12:13] Speaker B: Ça tient à un fil, je dirais.
[00:12:18] Speaker A: Je sais même pas comment vous faites, quoi.
[00:12:20] Speaker B: Après, c'est pas quatre concerts par semaine. On joue essentiellement le vendredi et le samedi. Mais ouais, on est une team de mecs qui aiment bien faire la fête. On est très proches de notre équipe technique aussi, qui sont des fêtards aussi, qui aiment bien. Puis c'est cette vie-là, cette vie de tournée.
C'est aussi, il y a toujours ce côté colo, quoi, il y a toujours... Ouais, tu mets ton sac, tu retrouves les potes... Ah, puis il y a.
[00:12:47] Speaker C: Un côté, tu quittes ta vie pendant deux jours, enfin deux ou trois jours, et tu te retrouves avec tes potes, et ouais, c'est ça, c'est vraiment à la colo, quoi, il n'y a pas de... Oh, il n'y a pas d'école demain ! Alors qu'au final, c'est le moment où...
[00:12:59] Speaker A: C'est un moment tout pareil.
[00:13:05] Speaker C: Généralement, le soir du deuxième concert, s'il n'y en a que deux, c'est mieux.
Tu fais plus la fête le premier soir, tu te retiens un petit peu le deuxième soir.
[00:13:15] Speaker B: Mais le danger les gars, c'est qu'on part en tourbus la veille. La veille du premier !
[00:13:21] Speaker A: Donc il y a déjà le jour avant.
[00:13:23] Speaker B: En l'occurrence, en ce qui me concerne, j'ai demandé justement à faire du train cet été pour les festivals. Pour ne pas faire le tourbus la veille.
Pour arriver frais, tu vois, au taquet.
[00:13:38] Speaker A: En mode focus. C'est vrai que c'est dangereux. Regarde, moi je sors toujours le jour juste avant l'émission.
[00:13:48] Speaker C: Même quand tu prévois de sortir le jour d'avant, ça ne marche pas.
[00:13:51] Speaker A: Non, je ne suis pas sorti, j'ai décidé de sortir le jour pile. Il y a un truc, je ne sais pas, ça doit tirer. Pourtant moi je ne fais pas une tournée.
[00:13:59] Speaker B: Il doit y avoir une explication.
[00:14:00] Speaker A: Oh bah il suffit de croiser deux trois amis et puis bon bah après tu discutes.
[00:14:04] Speaker B: Bah c'est parti.
[00:14:05] Speaker C: Patatras comme on dit.
[00:14:06] Speaker A: Tu refais le monde. Dans cette émission évidemment on parle beaucoup de tas de choses mais là c'était le bon jour je suis en train de le réaliser.
Je voulais parler de Ginzou. Est-ce que tu es allé voir Ginzou en concert ?
[00:14:20] Speaker C: Je suis allé voir Ginzou en concert.
[00:14:21] Speaker A: Le retour d'Eben, je connais Ginzou j'imagine.
[00:14:22] Speaker C: Bien sûr, bien sûr.
[00:14:23] Speaker B: C'était où ?
[00:14:24] Speaker C: C'était à l'Olympia.
[00:14:25] Speaker B: Olympia, c'est ça.
[00:14:26] Speaker C: Olympia. Concert du coup pour l'anniversaire des 20 ans de Blow, donc le deuxième album de Ginzou. Et Ginzou qui n'avait pas joué depuis je pense au moins dix ans. Et concert incroyable, vraiment trop bien. Les gars, je ne sais pas s'ils ont continué à jouer. Enfin, ils ont dû continuer à jouer de leur côté.
Pardon. Ils ont dû continuer à jouer de leur côté parce que sur scène, c'était sacrément bien. Ça jouait grave. Ce qui est génial dans Ginzu, c'est que tous les musiciens sont un peu multi. Ils jouent tous de la guitare, de la basse et ils s'échangent un peu les instruments selon les morceaux. Donc ça, déjà, c'est drôle. Et ils font tous les petits arrangements qu'il y a sur l'album, tous les petits synthés, tout ça. Il y a tout. Alors, il y a l'énergie live, bien sûr.
aussi le chanteur qui joue le piano qui fait des petits pains à droite à gauche. Mais on s'en fout parce que l'énergie est vraiment là. Et par contre, c'est un vrai kiff d'avoir les morceaux comme sur l'album avec l'interprétation live en plus. Et le son était exceptionnel parce que l'ingé son était exceptionnel, bien sûr, puisque c'est ce cher Charlie.
[00:15:32] Speaker B: Charles de Scooter.
[00:15:33] Speaker C: Voilà, exactement. Que vous connaissez, n'est-ce pas ?
[00:15:36] Speaker B: Qui a fait notre son un nombre incalculable de fois.
[00:15:39] Speaker C: Et du coup, moi je le connaissais parce qu'à l'époque, il faisait aussi le son de Plemo. Et voilà, c'est un magicien du son. Tous les instruments ressortent comme il faut, on entend tout bien, c'était incroyable. Et vraiment, un concert super sympa. Bon, il y a eu 2-3 petits problèmes techniques.
notamment quand il a voulu descendre dans la foule pour chanter, où il s'est fait arracher son micro, arracher ses harmonitors, et que du coup, le morceau n'a pas eu de voix pendant un long moment.
Après, il a été un petit peu bummed, il a été un petit peu dégoûté. Du coup, le concert a mis un peu de temps à redémarrer, mais c'était super bien. Un bon moment.
[00:16:20] Speaker A: Quand t'as ton chanteur préféré qui se jette dans la foule, tu dois profiter du moment.
[00:16:27] Speaker C: Je pense que les gens étaient juste trop contents.
Je crois que c'était pas bien préparé. Y'avait pas un mec qui est venu qui a écarté un peu les gens avant. C'était un peu sur le moment. Et bon bah c'était pas le moment je crois.
C'était pas le bon moment.
[00:16:42] Speaker A: Il n'y avait plus trop l'habitude.
[00:16:44] Speaker C: Mais par contre, concert incroyable, un groupe incroyable avec des chansons.
[00:16:48] Speaker B: Il y a un nouveau disque ou pas ?
[00:16:49] Speaker C: Eh ben non, toujours pas.
[00:16:51] Speaker A: Dans le cadre des dates, je pense que ça veut dire qu'il va y avoir un truc, non ?
[00:16:54] Speaker B: Parfois oui, parfois non. C'est vrai que moi je pensais que leur tournée, ça allait déboucher sur un disque et puis là c'est fini fini d'ailleurs je crois. Même plus de concert a priori.
[00:17:07] Speaker A: On s'en verra. Ça sent pas bon.
[00:17:10] Speaker C: Je pense que le problème dans Rage, c'est qu'il y a différentes ambitions. Alors que dans Ginzu, je pense qu'il n'y a pas de... Je pense qu'ils sont tous...
Je pense que si le chanteur dit on refait un album, les autres se suivent. En tout cas, sur scène, ils avaient l'air d'être heureux de jouer ensemble et il y avait une super énergie. C'était vraiment un concert... Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un concert aussi agréable et fluide.
Le concert a commencé, j'ai les yeux qui sont...
Je ne savais plus où j'étais, j'étais juste dans le truc, dans l'émotion. Et ça fait longtemps que je n'ai pas eu un truc où je ne me suis pas posé la moindre question de ça, juste j'ai pris.
Et c'est très agréable, des concerts comme ça.
[00:17:54] Speaker A: Et bien une seconde jeunesse pendant quelques heures.
[00:17:55] Speaker C: Exactement. Ça a joué quasiment deux heures.
[00:17:59] Speaker A: C'est bien pour des jeunes.
[00:18:05] Speaker B: 2H15 nous. Oh le concours !
[00:18:13] Speaker A: J'ai choisi le titre Take it easy, est-ce que ça te convient ?
[00:18:15] Speaker C: Bah oui on le prend facilement quoi. Il n'y a pas de bon clip sur l'album Blow donc... Je sais même pas s'il y a un clip. Il y a un clip. Qui est en qualité nulle. Mais cette chanson est très bien et puis ils l'ont jouée.
[00:18:29] Speaker A: Bah magnifique ! Sachez-le, dans cette émission on passe deux clips à la suite et juste après on revient avec Ben Lecure. C'est parti ?
[00:18:35] Speaker D: Ginzu !
[00:18:49] Speaker B: Steady sister, little sister Little sister, won't you try To turn me to someone different When you're standing by my side I know the road is long Guess you took me for a ride Little sister, don't you try Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[00:19:37] Speaker A: À suivre J'étais la.
[00:20:09] Speaker B: Petite sœur, petite sœur, petite sœur, s'il vous plaît. J'avais des lettres dans le ventre, peut-être que je pouvais respirer. J'ai oublié ton nom, j'ai oublié le mot de sécurité.
[00:20:19] Speaker D: La sœur, la sœur.
[00:20:20] Speaker B: J'étais la petite sœur, petite sœur.
[00:20:34] Speaker C: Sous-titres.
[00:20:35] Speaker D: Réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[00:21:25] Speaker B: Hey darling, come.
[00:21:28] Speaker D: To me Like if you want it.
[00:21:31] Speaker B: You give it more You give me something that I have always wanted.
[00:23:04] Speaker D: C'est parti ! C'est parti !
[00:25:25] Speaker C: Oh bah dis donc c'est les flammes.
[00:25:28] Speaker A: De l'enfer ou quoi ? J'avais envie de mettre un petit contraste avec Guinzou.
[00:25:34] Speaker C: Ah bah ça a bien marché, le contraste était fulgurant.
[00:25:37] Speaker A: Les Black Dahlia Murder, je savais même pas qu'ils existaient encore mais voilà ils sont toujours là avec toujours la pêche apparemment. Le chanteur a l'air de bien vivre.
[00:25:47] Speaker C: Je ne dirai rien, moi-même je vis bien.
[00:25:50] Speaker A: Ça s'appelle le titre, ça s'appelle Aftermath. Ce genre de musique, c'est quelque chose que tu peux écouter ou que tu écoutais et que tu ne peux plus écouter ?
[00:25:58] Speaker B: En l'occurrence je ne connaissais pas, mais ça m'arrive d'écouter, ça m'arrive d'écouter toujours, j'écoute encore beaucoup de métal. Des.
[00:26:08] Speaker A: Trucs des fois super vénères ?
[00:26:09] Speaker B: Ouais.
[00:26:10] Speaker A: Parce que ça peut être déstabilisant pour les gens qui n'écoutent pas ça ?
[00:26:14] Speaker C: C'est violent, c'est violent, mais c'est pas trop... Je trouve que c'est écoutable.
[00:26:19] Speaker A: C'est déjà habitué, donc je pense que c'est quand même... Non mais je veux.
[00:26:23] Speaker C: Dire, il y a quand même pas trop de trucs de gros tapis de double avec des gens, tu vois.
[00:26:28] Speaker A: Je pense que je mets ça, j'aurais mis ça hier pendant la soirée, je pense que tout le monde serait dans les pommes.
[00:26:33] Speaker B: Genre un groupe que j'adore, qui est Normal Gene, je sais pas si vous avez écouté le dernier album, ils sont allés dans un truc très...
par rapport aux albums précédents, quasiment inécoutables pour moi, qui suis sur fan du groupe, où même dans l'enregistrement, dans le son, c'est tellement... c'est sale quoi. C'est dense. Voilà, c'est très très dense et tout ça. Et moi je peux écouter des trucs bien vénères, mais j'ai besoin de comprendre ce qui se passe dehors.
[00:27:00] Speaker A: C'est normal.
[00:27:02] Speaker C: Je vois ce que tu veux dire.
[00:27:03] Speaker A: C'est vrai que c'est ce que tu dis souvent aussi, quand il y a trop, c'est pas...
[00:27:07] Speaker C: Après, il y a des groupes, je trouve, qui peuvent être du coup, pour le coup, très denses et un peu too much. Mais quand tu les vois en live, moi, c'est ce qui m'était arrivé avec Converge, où c'est un groupe que j'ai essayé d'écouter quand même pendant plein de fois et à chaque fois, je me disais non, c'est trop. Et un jour, je les ai vus en live et ça m'a débloqué un truc. J'ai compris ce qui se passait et maintenant, je prends beaucoup de plaisir à écouter. En plus, quand même les albums plus récents, enfin plus récents, il y en a qu'ont 20 ans, mais par rapport à ce qu'ils faisaient avant, je trouve que la production est aussi un petit.
[00:27:40] Speaker B: Peu plus... Ça aide.
[00:27:44] Speaker C: Ça aide quand t'as un truc qui.
[00:27:46] Speaker B: Fait... Ça a beaucoup évolué quand même. Ça peut avoir son charme.
[00:27:51] Speaker C: Ça a son charme.
[00:27:52] Speaker A: À chaque fois que tu critiques, les gens critiquent le premier Deftones. Moi je trouve ce son très agréable.
[00:27:57] Speaker B: Il y a des gens qui critiquent le son. Pour moi ça fait tellement partie de l'identité.
[00:28:01] Speaker C: Moi j'adore, je pense que c'est l'album de Deftones que j'ai le plus écouté parce que quand je l'ai découvert, je l'ai écouté vraiment à fond. Mais c'est vrai qu'aujourd'hui quand je réécoute le premier album, je trouve le son il est un peu crin-crin.
[00:28:14] Speaker A: Complètement.
[00:28:16] Speaker B: Moi mon préféré c'est Around the Farce, celui d'après.
[00:28:18] Speaker A: Non mais c'est parce que c'est celui où on était beaucoup plus cool quand on l'écoutait.
[00:28:24] Speaker C: Je trouve que c'est celui où la prod elle arrive au niveau du groupe.
[00:28:28] Speaker A: Oui bien sûr.
[00:28:29] Speaker C: Je trouve qu'il y a un truc, il est plus facile à écouter, quand c'est violent c'est plus violent, il y a un côté un peu plus chill aussi, l'autre il est vraiment à graisse chill.
[00:28:41] Speaker A: Ah bah il est acide.
[00:28:42] Speaker C: Ouais, très acide.
[00:28:46] Speaker A: Très bien. On parle aussi dans cette émission de notre vie, etc. Donc je pose des questions. Evidemment, si tu n'as pas envie de répondre, tu as le droit de me dire non, tu es au courant. C'est des questions simples. À quel moment et à quel âge, je veux dire, tu as découvert la musique extrême ?
[00:29:07] Speaker C: Entre l'introduction et comment t'as abordé la question, je me suis dit mais où est-ce que ça va ?
[00:29:11] Speaker B: On parle musique par contre. En fait je crois que c'est justement parmi l'équipe que j'ai choisi.
il y avait un, en fait c'était un gros gig de Japanim de gaming et tout ça et pour rester dans le thème des yeux, d'ailleurs on est sur de la VHS et en fait tu louais en fait des films d'animation et il y avait un truc qui s'appelait manga vidéo et en fait t'avais que des images donc de différents films d'animation qui étaient dans le roster et c'était Refuse, Resist, Sepultura. Et je crois que j'étais vraiment, j'étais jeune pour le coup, et les images sont ultra violentes, il y en a beaucoup d'images qui viennent d'une série de films qui s'appelle Hiro Tsukidoji, je sais pas si vous connaissez, qui est un truc où il y a des tentacules qui vont, je vous laisse imaginer.
[00:30:10] Speaker C: Qui vont se promener, faire plein de choses.
[00:30:14] Speaker B: Et ultra violent, ça allait trop bien avec le track qui était ultra violent aussi. Je crois que c'est la première fois que je me suis pris vraiment cette musique un peu extrême.
qui me parlaient quoi. Après j'ai écouté beaucoup de trucs beaucoup plus cool. J'ai eu ma période Metallica, ma période Guns.
[00:30:35] Speaker A: T'écoutais ça quand même avant ? Ou ça arrivait quand même après ça ?
[00:30:38] Speaker B: Non je crois que ça arrivait après.
[00:30:42] Speaker A: Et avant t'écoutais quoi ?
[00:30:43] Speaker B: Et avant j'étais... Vas-y si on parle des premiers Scud et tout, ça doit être Queen je pense. Je suis trop fan de Queen.
Et je crois que mon premier album acheté avec mon art argent, ça devait être Dangerous de Michael Jackson.
[00:30:59] Speaker A: Ça revient.
[00:31:00] Speaker C: Moi aussi.
[00:31:00] Speaker B: C'est vrai ? Ouais.
[00:31:02] Speaker C: Je crois que c'est le premier vrai CD que j'ai possédé. Je crois que j'avais quelques singles avant.
[00:31:08] Speaker B: Ok.
[00:31:08] Speaker C: Le truc en pochette carton là. Mais le vrai premier CD que j'ai acheté c'est Dangerous de Michael Jackson quand il est sorti.
[00:31:13] Speaker A: Je le sens même pas moi. Je crois que ma première cassette audio, oui parce qu'encore une fois on est très jeunes, c'était Prince. Ça expliquerait des choses.
[00:31:25] Speaker B: Ça m'enraisonne les trucs.
[00:31:28] Speaker A: Ça va mais il y a quand.
[00:31:30] Speaker C: Même le côté pantalon moulant à paillettes et talonnette.
[00:31:35] Speaker A: Beaucoup de choses, on pourrait en parler déjà.
Mais ok, et quand t'as commencé à écouter ce genre de musique ou quand t'as découvert ces mangas assez violents, comment on réagit, la famille, les parents ?
[00:31:49] Speaker B: Bah j'étais pas trop au courant je crois. J'étais pas trop au courant, moi j'ai un souvenir vraiment pour le coup qui est ultra vif dans ma tête, c'est ma période Korn, donc vraiment premier album.
où je mettais ça pour le coup dans ma chambre à fond et mes parents n'en pouvaient plus quoi parce que pour le coup ils comprenaient pas du tout du tout cette musique là et à chaque fois ça venait toqué à la porte pour tirer moins fort quoi et moi je m'endormais au casque avec du corne ouais.
[00:32:24] Speaker A: On a tous plus ou moins fait ça.
[00:32:26] Speaker C: Je crois.
[00:32:26] Speaker A: Enfin moi c'est avec la radio mais ça disait des saloperies donc c'est pas mieux.
[00:32:31] Speaker C: T'écris encore une fois des choses ?
[00:32:34] Speaker A: Il y a vraiment tout un problème d'éducation. Non mais c'est marrant parce qu'effectivement, en plus, quand t'étais jeune, t'étais en maison. Vous viviez dans une maison ?
[00:32:43] Speaker B: Non, en banlieue, ouais.
[00:32:45] Speaker A: Donc le son, tu pouvais quand même plus facilement le mettre fort que dans un appartement.
[00:32:48] Speaker B: Ah, il n'y avait pas de voisin, il n'y avait pas de voisin pour aller.
[00:32:51] Speaker A: Moi, je me rappelle quand je rentrais de l'école, enfin du collège ou même de l'école, c'était le truc, on rentrait vite pour pas que les parents soient encore rentrés du boulot. Pour que dans la maison tu puisses foutre dans le salon sur leur putain de chaîne qui va envoyer du pâté jusqu'à tien et tu fais tes tout à fond et t'étais comme ça. Nous on chantait avec ma sœur, on avait des trucs, on prenait ça pour des micros et on chantait. On s'est éclaté, tu faisais ce genre de truc aussi ?
[00:33:17] Speaker B: Ouais bah t'sais en termes de décibels, nous on répétait chez nous. Donc t'imagines ce que c'était quoi. On switchait justement pour que les voisins deviennent pas fous, on switchait de maison en maison tu vois. Mais ouais ça tapait fort et ça jouait fort, ils ont piété fort et tout. Ouais les voisins ils ont un peu souffert quand même quoi.
[00:33:41] Speaker C: T'as commencé tôt la musique ? Enfin vous avez commencé tôt, parce que vous avez tous démarré un peu ensemble, non ?
[00:33:46] Speaker B: On a démarré... Ben moi je suis arrivé en dernier dans le groupe, et moi j'ai commencé à jouer de la gratte à 13 ans, je pense. Parce que tout simplement, mon père, il y avait des guitares acoustiques à la maison, mon père était bassiste. Quand il était jeune, pas pro tu vois, mais dans un groupe de lycée justement.
Et d'ailleurs c'est comme ça que j'ai intégré le groupe, tout en ne sachant pas du tout jouer de la basse. J'ai mythonné, j'ai dit que j'étais bassiste. J'avais une basse à la maison, il n'y avait pas de bassiste dans le groupe, j'ai fait juste jouer de la basse. En vrai pas du tout, je grattais juste un peu de guitare acoustique. Et ouais, mon père m'avait acheté, je ne connaissais pas le solfège.
Donc j'avais juste les trucs de... Comment on appelle ça ?
[00:34:33] Speaker C: Les tablatures ?
[00:34:35] Speaker B: Les tablatures où t'as juste l'endroit où tu positionnes les doigts. Donc tu commences à apprendre quelques accords et tout ça, donc tu commences à jouer du Nirvana parce que quand tu joues du Nirvana, tu joues que trois cordes. Et après, voilà, j'ai commencé à apprendre comme ça et c'est bon.
[00:34:51] Speaker C: Plutôt autodidacte quoi.
[00:34:56] Speaker A: Ça veut dire que ça te plaisait beaucoup et que tu t'acharnais puisqu'on est arrivé là ?
[00:35:00] Speaker B: Ouais, ça me plaisait beaucoup, c'était plus que ça même, c'est devenu une passion absolue.
[00:35:06] Speaker A: C'est marrant que... Je me demande à quel moment, qu'est-ce qui est déclencheur de ce genre de choses ? Qu'est-ce qui fait que ton esprit s'est accroché à ça, parce que t'avais un rêve ou parce que tu... Je sais pas.
[00:35:21] Speaker B: Écoute, je crois que c'est le... C'est en fait, si tu vois des groupes, tu vois à l'époque, t'avais des magazines où t'étais... Moi j'étais refait juste parce qu'il y avait trois magazines sur les guns qui sortaient avec juste une photo que t'avais jamais vue. T'imagines le délire ? Et en fait, on avait juste envie d'être comme eux, on avait envie d'être des rockstars, avec le lifestyle qui va avec, sauf qu'encore une fois, tu peux être assez surpris de la réalité du truc.
Mais je crois que c'est vraiment le rêve d'ado où tout le monde te dit, oh, sérieusement, il y a trop peu d'élus, ça marchera jamais, tout ça. Mais toi, heureusement, t'as cette naïveté de la jeunesse, de croire que tout est possible et que pourquoi pas moi. Et si tu l'as pas, t'es déjà, c'est mort. T'es obligé d'avoir cette naïveté-là et de faire que ça peut le faire.
[00:36:19] Speaker A: Pour aller au bout des choses.
[00:36:19] Speaker B: Pour aller au bout des choses. Et quand tu la partages avec des gars qui sont dans le même tas d'esprit que toi, bah après tu peux... Ouais, ça monte. Ça monte, ouais.
[00:36:28] Speaker A: C'est bien. Donc il faut pas lâcher si vous avez envie de faire des choses, quelles qu'elles soient. Enfin des choses bien, attention. Il faut s'accrocher, il faut pas lâcher. C'est dur, aussi.
[00:36:37] Speaker B: Ouais, puis c'est dur de... de rester, en fait. C'est pour ça que moi j'ai beaucoup d'admiration, même pour des artistes que je kiffe pas... Tu sais, c'est ce respect de la longévité, quand même.
[00:36:47] Speaker A: Ouais.
[00:36:48] Speaker B: Qui est vraiment un truc où je me dis c'est tellement dur que même si à la base je kiffe pas spécialement artistiquement tel ou tel artiste, j'ai un respect de me dire waouh c'est quand même chaud.
[00:37:00] Speaker C: Il l'a fait quoi.
[00:37:02] Speaker B: Ouais. C'est Vince Mercier que vous connaissez qui m'avait dit un soir en soirée, ils m'avaient dit t'sais c'est simple, c'est les derniers, c'est ceux qui s'accrocheront jusqu'au bout, qui vont jamais abandonner, qui vont y arriver quoi. Et quand je vois masse aujourd'hui, les salles qu'ils font, les festivals, pour moi c'est une dinguerie, et c'est ce fait de, pour les avoir fréquentés, souvent de jamais avoir lâché l'affaire, de toujours répéter, se remettre en question, travailler les visuels, travailler les machins, le son et tout, toujours vouloir aller de l'avant et au final tu vois la récompense aujourd'hui quoi, c'est que en dehors de Gojira c'est...
c'est le plus gros groupe de métal français, quoi. Clairement.
[00:37:48] Speaker A: Ah, puis en termes de... Désolé pour... J'irais avec beaucoup de respect, mais c'est les plus âgés aussi. Non, mais dans ce qu'on écoute, nous...
[00:37:56] Speaker C: Oui, oui, dans les trucs qui tournent beaucoup, ouais.
[00:38:00] Speaker B: Et d'ailleurs, leur album en deux dommes, là... Tenace, quoi. Ça veut bien dire ce que ça veut dire, tu vois.
[00:38:07] Speaker A: C'est pas faux. C'est pas faux.
[00:38:09] Speaker C: J'avais même pas pensé à ça, mais c'est vrai que...
[00:38:12] Speaker A: C'est vrai que t'as beaucoup d'amis qui sont dans la communauté métal, etc. Vous vous êtes jamais fait charrier de faire du rock ? Tu vois ce que je veux dire ? Parce que la communauté métal, on dit tout le temps qu'elle est sympa, mais des fois elle est quand même pas sympa non plus.
[00:38:25] Speaker B: Ouais, alors par rapport à d'autres communautés, c'est quand même des gentils.
[00:38:30] Speaker A: Ah ouais ?
[00:38:31] Speaker B: Ah d'accord, ok. Non mais pas moi, moi j'ai pas souffert, tu vois, genre justement, le monde de l'urbain en fait, ils sont toujours été vachement respectueux de Kyo parce qu'ils sont respectueux du succès tout court en fait.
[00:38:43] Speaker A: Ah d'accord, ok.
[00:38:44] Speaker B: Ils sont respectueux du succès, tu vois, médiatisation et tout ça.
[00:38:48] Speaker C: Alors que paradoxalement, c'est peut-être le truc qui, dans le métal, fait que les gens ne vous aiment pas. C'est peut-être le succès.
[00:38:55] Speaker B: Bah, ça a joué beaucoup, je pense. Mais toi, Berz, tu sais qu'il y a une époque où, ouais, ça faisait... En fait, moi, j'ai même eu une période, si tu veux, où quand on venait... Parce qu'on utilisait des codes, en fait. On utilisait des codes de cette musique ricane et des groupes qu'on aimait, qu'on a cités, là, Deftones et tout ça.
et la musique c'était pas ça. Donc en fait les gens qui écoutaient cette musique là, ils se disaient mais ils prennent nos codes et ils font pas cette musique là parce que ce qui fait le succès de Kyo je pense à l'époque c'est justement le mélange de certains codes visuels que les gens connaissaient pas en tout cas et de chansons vraiment pop et de textes vraiment de chansons françaises. Et en fait dans l'interview déjà à l'époque je disais, je faisais de la provoque mais c'était pas de la provoque parce que c'était une réalité, moi je disais le truc que j'écoute le plus c'est Korn et Francis Cabrel. Et ça faisait marrer les gens. C'était une putain de réalité. C'était les textes de Francis Cabrel, moi ils m'ont trop transpercé le cœur. Et Korn j'écoutais ça tous les jours, toute la journée. Donc en fait... Et on attend le feat. Avec qui ? Avec Francis ou avec Jonathan ?
[00:40:10] Speaker A: Bah invite les deux, les deux !
[00:40:11] Speaker B: Ah ou alors Jonathan avec Francis ?
[00:40:13] Speaker C: Ouais bah peu importe, je prends les deux, toutes les combinaisons sont valables.
[00:40:20] Speaker B: Mais ouais du coup j'ai compensé si tu veux les...
ces critiques-là, parce que quand t'es jeune, j'allais dire t'es un peu con, non c'est même pas que t'es con, t'es plus sensible et plus fragile. Parce que aujourd'hui déjà ça m'arrive plus, mais t'es beaucoup plus fort et tout, mais je compensais ça vachement par le lifestyle justement. Ah ouais donc c'est qui ? On n'est pas des rockeurs ? Et du coup, il y a eu des soirées compliquées, quoi. Où j'allais chercher les embrouilles, presque.
[00:40:52] Speaker A: Tu vois ?
[00:40:53] Speaker B: À aller dans des soirées hardcore où je savais que ça allait pas bien se passer.
[00:41:02] Speaker A: Ouais, mais c'est assez rude, moi je trouve ça rude aussi. Y'a un passage toujours comme ça qui nous apprend aussi. Comme quand on est enfant ou adolescent, c'est très compliqué. Tu me coupes si t'es con. Tu ne penses pas la même chose que moi pardon.
mais c'est compliqué et puis finalement on passe par des bêtises, on passe par des erreurs, on passe en même temps par des douleurs et puis ça nous construit. Alors je dis pas que c'est important d'avoir des douleurs, attention, la phrase n'est pas... il faut en avoir, c'est juste...
[00:41:31] Speaker C: Non mais ça va passer la vie de toute façon.
[00:41:32] Speaker B: Ouais.
[00:41:34] Speaker A: Bon, et ben maintenant je vais regarder un petit clip parce que c'est des trucs moi qui m'angoisse.
[00:41:40] Speaker C: T'inquiète Pierre, t'es pas obligé d'aller te battre dans des soirées hardcore.
[00:41:43] Speaker A: Non bah moi je ne sais pas me battre donc... Bah oui, je dis tout de suite, si vous voulez me péter la gueule, vous me pétez la gueule, je tombe, je n'y fasse rien d'autre.
[00:41:51] Speaker B: Bon ça va.
[00:41:53] Speaker C: Vivement !
[00:41:54] Speaker A: Ah non, je ne peux pas frapper, je ne sais pas, c'est un truc que je ne peux pas. C'est con parce que du coup je ne sais pas me défendre. Ça je ne l'ai pas appris. On va regarder ce petit passage justement Sepultura Refuse Resist avec toutes ces belles images qu'il y a.
[00:42:08] Speaker C: On va espérer que le live peut continuer après la scène de diffusion.
[00:42:11] Speaker A: Si ça coupe, on tentera de revenir. Mais c'est très court en même temps.
[00:42:15] Speaker B: Absensible, c'est abstenir.
[00:42:16] Speaker A: Oui, en fait c'est très rapide, ça reste soft, je me suis pas dit, quand j'ai regardé je me suis dit ça va, il y a des petites têtes qui explosent mais c'est tout quoi.
[00:42:24] Speaker C: Il y a des petites tentacules, il y a des petits décolletés, il y a des petites choses comme ça quoi.
[00:42:29] Speaker A: Tout va bien quand même. Moi je trouve pas ça choquant. Après s'il y a des enfants, c'est sûr que c'est pas très... Faut pas leur montrer, ils vont voir ça plus tard.
[00:42:37] Speaker C: S'ils ont 15 ans c'est bon. Ils ont vu pire, faut pas s'inquiéter.
[00:42:42] Speaker A: Ça représente la façon dont tu as découvert le métal. Ce petit extrait juste après un autre clip.
Je... je ne peux pas le croire !
[00:43:25] Speaker D: Maintenant j'ai tout vu ! Ce n'est pas la mort, c'est la curse qui t'a laissé tomber Une promesse faite, une autre promesse brûlée Je suis un produit descendant, je suis le pire Depuis 7 ans, je tue et tu me décevez La prochaine fois...
Musique d'outro Sous-titres réalisés para la communauté.
[00:45:42] Speaker A: D'Amara.Org.
[00:46:07] Speaker D: Oh putain ! C'est la fin de cette vidéo ! J'ai l'impression d'être dans un film d'horreur.
Bon bah voilà... Eh ben t'es...
[00:48:13] Speaker C: Eh.
[00:48:20] Speaker A: Ben... Par contre j'ai eu l'impression que le chanteur n'avait plus de dents.
[00:48:23] Speaker C: Ah bah écoute... Peut-être ça coûtait trop cher.
J'ai un balai qu'il n'y a pas trop de sécu aux Etats-Unis donc... Et le groupe s'appelle quand même tout ce qu'il reste. Bah apparemment c'est pas les dents quoi.
[00:48:34] Speaker A: Il va falloir qu'il prenne un petit peu soin de lui aussi.
[00:48:36] Speaker C: Hein ?
[00:48:39] Speaker A: Qu'est-ce qu'il dit ? Qu'est-ce qu'il dit ? Qu'est-ce qu'il dit ? Qu'est-ce qu'il dit ?
[00:48:46] Speaker C: Qu'est-ce qu'il dit ?
[00:48:47] Speaker A: Qu'est-ce qu'il dit ? Qu'est-ce qu'il dit ? Qu'est-ce qu'il dit ?
[00:48:50] Speaker C: Qu'est-ce qu'il dit ? Qu'est-ce qu'il dit ? Qu'est-ce qu'il dit ?
[00:48:55] Speaker A: Qu'est-ce qu'il dit ?
[00:48:56] Speaker C: Qu'est-ce qu'il dit ? Qu'est-ce qu'il dit ? Qu'est-ce qu'il dit ?
[00:48:57] Speaker A: Qu'est-ce qu'il dit ? Qu'est-ce qu'il dit ?
[00:48:58] Speaker C: Qu'est-ce qu'il dit ?
[00:48:59] Speaker A: Qu'est-ce qu'il dit ? Qu'est-ce qu'il dit ? Qu'est- C'est le Flash Bang News ! Voilà, le jingle à la bouche parce qu'on n'a pas d'argent. C'est honteux ? Un peu.
[00:49:12] Speaker C: Nous aussi on trouvait ça gênant au début puis on s'y est fait.
[00:49:18] Speaker A: C'est bien, c'est bien.
[00:49:19] Speaker C: Alors le principe des news, Pierre, c'est quoi du Flashback News ?
[00:49:22] Speaker A: C'est de donner les toutes dernières informations autour du métal, bien sûr, puisque c'est le principe de cette émission, mais dans la légèreté pour pouvoir faire des blagues, des vannes, en discuter.
[00:49:30] Speaker C: On n'est pas là pour être sérieux, ni pour avoir la vérité absolue.
[00:49:33] Speaker A: Non, voilà, on ne fait que raconter des choses. Quand on dit quelque chose, ça ne veut pas dire que vous devez obéir. Vous avez vos goûts et vos choix, vous faites ce que vous voulez.
[00:49:40] Speaker C: Et puis c'est pas parce qu'on fait une vanne qu'on le pense.
[00:49:43] Speaker A: Ce que ça appelle le second degré, c'est bon, c'est compliqué.
On va commencer avec des milliards, encore une fois. Des milliards ? Des milliards ! Oui, je sais, je sais pas très bien dire, mais je suis de côté Picard. C'est pas grave.
Pas avec Disturbed cette fois-ci, puisque Disturbed, la semaine dernière, on a parlé du fait qu'ils avaient dépassé un milliard de vues sur une de leurs vidéos.
[00:50:01] Speaker B: Ok.
[00:50:02] Speaker A: Donc c'est plutôt pas mal. Cette fois-ci, c'est Toto.
Ah !
[00:50:06] Speaker C: Avec sa meilleure blague, Africa. Ah non, d'accord.
[00:50:10] Speaker A: Bah, pas sa meilleure blague du coup. Mais Africa, et du coup voilà, je voulais juste donner cette information et au début je me suis dit c'est quoi déjà la chanson Africa Toto ? Et dans ma tête j'avais... Af-ri-ca ! Et bon, je me suis dit non, mais du coup je la chante pas non plus à l'antenne parce que c'est des paroles gênantes.
[00:50:25] Speaker B: Alors moi j'ai longtemps cru que la chanson c'était Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa En Thaïlande, en Thaï...
[00:50:42] Speaker C: Il ne dit pas en Thaïlande. Je vous le dis aussi. Comme ça en soirée.
[00:50:49] Speaker A: Attends, c'est vrai ?
[00:50:50] Speaker C: Merde ! Non.
[00:50:52] Speaker A: Bon, on va continuer. Il y a une étude qui a été menée aux Etats-Unis dernièrement pour savoir quels sont les groupes ou les artistes qui accompagnent le mieux le coït. Le moment où on baise, le moment où on fait l'amour.
[00:51:02] Speaker C: Je pense que coït c'était bien, Pierre. Mais je voulais vraiment l'expliquer.
[00:51:07] Speaker A: Eh bien, sachez-le, dans les groupes, à la troisième place, il y a Deftones, qui ont été déclarés.
[00:51:14] Speaker C: Du coup, c'est le groupe de métal le plus baisant.
[00:51:16] Speaker A: C'est celui qui accompagne le plus les gens dans l'acte. Alors au début, le premier c'est The Weeknd, et après je sais plus, on s'en fout parce que c'est pas métal. Mais Deftones, à savoir qu'il y a quand même aussi Closer de Nine Inch Nails, qui est aussi dans le classement, ils ont fait plusieurs classements, et la chanson numéro 1 des Strip Club.
Voilà, alors après je me suis dit il y a quoi d'autre comme groupe métal ? Il y a Slipknot et System of a Down, alors très loin après.
[00:51:38] Speaker B: Et là je me suis dit que c'est moins clair dans ma tête.
[00:51:41] Speaker C: Bah Slipknot il faut quand même avoir un bon cardio quoi !
[00:51:43] Speaker A: Bah non mais surtout je me suis dit attends mais c'est quoi ? Enfin c'est pour certaines parties.
[00:51:48] Speaker B: Parce que Deftones ça me paraît cohérent.
[00:51:53] Speaker A: C'était sensuel, on l'a toujours dit.
[00:51:54] Speaker B: C'est ultra sensuel.
[00:51:56] Speaker A: Mais du coup, Slipknot, moins quoi.
[00:51:58] Speaker B: Bah ouais, ouais, moins.
[00:52:00] Speaker A: C'est qui ? Quoi ? Bah je sais pas.
[00:52:03] Speaker C: À la limite, Crossy, c'est même peut-être encore plus sexuel que... Ça peut, ouais.
[00:52:07] Speaker A: Bah parce qu'il n'y a pas tous les côtés violents.
[00:52:10] Speaker C: Bah c'est ça. Après bon, chacun ses goûts.
[00:52:14] Speaker A: System of a Down, j'imaginais juste aussi...
Je l'imaginais en voix marie, juste bugger dans les oreilles.
[00:52:22] Speaker C: Moi je pense que System, ça me gênerait plus que... Que Slitlot ? Non, que autre chose.
Enfin, je veux dire, c'est plutôt dérangeant d'avoir l'autre qui... Et du coup t'as.
[00:52:35] Speaker A: Envie de chanter avec. Après c'est peut-être le but.
J'ai plein d'images.
[00:52:40] Speaker C: En tout cas, on adore Deftones.
[00:52:41] Speaker A: Oui, Deftones, c'est plutôt amusant comme classement. Après, ça a été un classement fait avec 1000 personnes interrogées. Je ne suis pas sûr que... Ça se trouve, c'était les 1000 potes.
[00:52:52] Speaker B: Ils s'écoutent tous du métal.
[00:52:54] Speaker C: Je sais bien que sur 1000 personnes, il y a des gens qui connaissent Deftones.
[00:52:57] Speaker A: C'est aux Etats-Unis quand même. Je suppose qu'aux Etats-Unis, les gens connaissent. Je me permets d'y croire.
[00:53:02] Speaker C: D'accord.
[00:53:03] Speaker A: Autre news, Alice Cooper. Ben non, elle n'est pas morte.
[00:53:05] Speaker C: Ça, c'est déjà la première.
[00:53:07] Speaker B: Ça fait bien longtemps pourtant.
[00:53:09] Speaker C: Alors moi je l'ai croisé dans un restaurant italien avec un ami à moi qui était chanteur dans un groupe de métal aussi dans la banlieue de Phénix et on l'a croisé et il avait une très jolie chemise hawaïenne.
[00:53:22] Speaker B: Il avait bonne mine ?
[00:53:23] Speaker C: Il avait bonne mine. Par contre il fait plus vieux que la dernière fois que je l'avais vu.
[00:53:27] Speaker A: Il fait plus vieux que sur les.
[00:53:28] Speaker C: Photos et vidéos ?
[00:53:28] Speaker A: Ah bah dis donc parce que déjà comme ça en vidéo il fait...
[00:53:31] Speaker C: Mais il avait pas de maquillage noir autour des yeux aussi ? C'est comme dans la vie de tous les jours, il est pas avec le maquillage.
[00:53:37] Speaker B: Moi je sais pas si je le reconnaîtrais sans le make-up.
[00:53:40] Speaker C: Il a quand même les cheveux, les cheveux de son. Il a quand même la petite paille qui est comme ça.
[00:53:43] Speaker A: C'est ce que j'allais dire, en fait, c'est même plus une coupe de vèche, quoi.
[00:53:47] Speaker C: Il y a des trucs.
[00:53:48] Speaker A: Bon, moi, il en a. Mais enfin, je ne parle pas, tu ne lui passes à autre chose. En bref, en tout cas, il fait parler de lui aux Etats-Unis puisqu'il a lancé sa campagne présidentielle, donc pour la fin 2024. Ce n'est pas la première fois qu'il le fait, puisqu'il avait déjà fait en 1972 avec un clip qui s'appelait Elected et puis un album qui tourne autour un petit peu du sujet. Mais là, en gros, il se fout de la gueule de la campagne américaine.
Puisque bon, on sait où elle en est. Alors, on peut se moquer, bon, on a la France aussi. Mais forcément, ils parlent des Etats-Unis, donc c'est plus amusant, on dira, vu que c'est loin pour nous. Mais en gros, il dit clairement dans sa campagne, je m'appelle Alice Cooper, je suis un homme troublé, qui vit à une époque troublée, je n'ai absolument aucune idée de ce qu'il faut faire, donc je pense que j'ai ma place en tant que président.
[00:54:31] Speaker B: Pas mal.
Pas mal.
[00:54:32] Speaker A: Ça se tient ? Mais du coup c'est une belle critique. Après il a dit je ne veux pas aller plus loin dans le délire, je ne prendrai pas position ni quoi que ce soit parce que je fais de la musique, je ne suis pas là pour dire voter machin ou ce que je m'en fous. Par contre il y a un site internet qui est mis en place qui s'appelle alice4president.com avec vraiment des campagnes, il va y avoir des événements, il va y avoir des tas de choses autour de ça. C'est bien à son âge en tout cas.
[00:54:52] Speaker C: Non mais ça montre bien un peu le ridicule de la situation actuelle aux Etats-Unis quoi.
[00:54:57] Speaker A: Il est peut-être plus jeune que Biden quand même.
C'est pas dur.
[00:55:03] Speaker C: C'est le doyen de l'Amérique. Lui il a des dents d'un tendon. Je sais pas si c'est les siennes mais il en a.
[00:55:10] Speaker A: Oui, voilà. Alors maintenant je vais essayer de faire plaisir à Marcel. Parce que Marcel m'a dit...
[00:55:17] Speaker C: C'est bien parce qu'il n'est pas là ce soir.
[00:55:19] Speaker A: Il verra dans la VOD que vous pouvez le retrouver sur Youtube. Si vous voulez rejoindre notre chaîne Youtube pour voir toutes les histoires qu'on a pu raconter, vous tapez point ! bang ! dans le ch'meule, enfin dans le chat. C'est tout simplement que le 22-23 juin prochain, il va y avoir Metallica en concert. Une série de 6 concerts virtuels.
qui sont chacun composés de six morceaux, dans l'univers de Fortnite. Alors je suis méga vieux et je ne suis pas gamer du tout, donc je vois à peu près à quoi ça ressemble mais je ne sais pas quel est le concept.
[00:55:46] Speaker C: C'est un Battle Royale Fortnite, c'est ça ?
[00:55:48] Speaker A: Ouais. Mais c'est quoi un Battle Royale ?
[00:55:50] Speaker C: T'as des personnages, alors je sais pas si c'est en individu ou séparé équipe.
[00:55:54] Speaker B: Tu choisis.
[00:55:54] Speaker C: Voilà, et du coup tu t'apparais sur une carte et le but c'est de tuer l'équipe adverse.
[00:55:59] Speaker B: Et d'être le dernier vivant.
[00:56:00] Speaker A: Ok, bon ça reste assez simple donc.
[00:56:02] Speaker C: Ça reste la même chose que tous les jeux. C'est comme Counter-Strike, un peu.
[00:56:07] Speaker A: Je sais pas, j'ai eu l'impression que c'était plus libre.
[00:56:09] Speaker B: Si Snake c'est la troisième personne, contrairement à Counter-Strike.
[00:56:11] Speaker C: C'est vrai qu'il y a un FPS. C'est-à-dire qu'on est derrière le monsieur.
[00:56:16] Speaker A: Oui, ok.
[00:56:17] Speaker C: Ou la madame, attention il n'y a pas de...
[00:56:19] Speaker B: Ce qui permet de vendre des skins. Les skins qui sont l'apparence. Parce que si c'était à la première personne, il serait vachement moins de thunes.
[00:56:26] Speaker C: Il vendrait que le pistolet et c'est beaucoup moins intéressant.
[00:56:28] Speaker A: Ok, donc là tu viens de m'éclairer puisqu'effectivement il va y avoir les skins de chaque membre de Metallica qui vont être vendus, skins de guitare aussi.
[00:56:34] Speaker C: Parce que Fortnite c'est un jeu gratuit à la base.
[00:56:37] Speaker B: Bien sûr, free to play.
[00:56:38] Speaker A: Mais tu peux acheter plein de trucs à côté.
[00:56:39] Speaker C: Bah c'est le but !
[00:56:40] Speaker B: C'est un jeu gratuit qui fait plus de thunes que n'importe quel autre jeu dans le monde.
[00:56:43] Speaker A: C'est intelligent au moins. Pourtant il est pas si super beau, non ?
[00:56:46] Speaker C: Si, ça va, enfin c'est pas... Le but...
[00:56:49] Speaker B: Il y a une patte graphique.
[00:56:51] Speaker C: Il y a un côté un peu plus cartoon que dans les autres jeux qui sont plus réalistes.
[00:56:56] Speaker A: En tout cas voilà, Metallica ils vont donner donc six concerts, il va y avoir aussi un circuit apparemment qui va être fait avec des bagnoles sur la musique de Fuel.
[00:57:03] Speaker C: Ah oui c'est pour un autre jeu ça ? C'est Rocket League.
[00:57:07] Speaker A: Ah c'est un autre jeu ça ?
[00:57:08] Speaker B: Donc c'est la même boîte.
[00:57:12] Speaker A: En tout cas il va y avoir ça aussi, et il va y avoir la version LEGO si vous avez envie d'acheter pareil, il va y avoir tout ce qu'il faut.
[00:57:18] Speaker C: Chez LEGO il y a tout ce qu'il faut.
[00:57:21] Speaker A: Je sais pas comment rebondir à ça.
[00:57:23] Speaker C: Plein de choses de métallico.
[00:57:24] Speaker A: Ça marche que dans le Nord mais...
Ouais, Métallico !
[00:57:28] Speaker C: Non Pierre, ne fais pas l'accent.
[00:57:31] Speaker A: Mais on n'en pense quoi de ça alors du coup que Métallica fasse ça ? Il y a déjà eu des artistes qui l'ont fait, ok ?
[00:57:35] Speaker B: Ouais, il y avait Travis Scott, il y avait des trucs de K-pop.
[00:57:40] Speaker A: Est-ce que ça les fait marrer ou est-ce que c'est juste parce que ça rapporte un max de blé ? Après j'ai rien contre les gens qui gagnent de l'argent donc voilà.
[00:57:47] Speaker B: Moi honnêtement je trouve ça étrange.
Ouais, je trouve que c'est bizarre par rapport à l'image de Metallica. Je veux pas faire mon réact et tout, mais je vais bien dormir ce soir en ayant appris cette news. Mais je trouve ça, ouais, c'est une limite bizarre.
[00:58:06] Speaker A: Tu veux dire qu'ils ont accepté le fait que c'est pas grave de se faire des thunes ou c'est pas grave de présenter leur groupe comme étant une machine ?
[00:58:14] Speaker B: Quel intérêt pour eux ?
[00:58:17] Speaker C: Après, le truc que je trouve cool, c'est peut-être que ça fait découvrir Metallica à un public qu'ils ne connaîtraient pas.
[00:58:23] Speaker B: C'est toujours pareil, je suis d'accord avec toi. Je retire ce que je viens de dire. C'est toujours le truc où tu te dis, j'ai pas envie de faire ça parce que l'image, machin, mais en fait...
ça permet de faire découvrir ton truc.
[00:58:34] Speaker C: Après le truc c'est quelle est la dimension économique ou la volonté d'ouvrir un peu tu vois.
[00:58:42] Speaker B: Ouais la démarche, quelle est la démarche.
[00:58:44] Speaker C: Et après dans le principe c'est cool, je me dis en plus je pense que du coup c'est les premiers artistes métal à faire apparemment. Et c'est quand même, bah c'est le jeu le plus joué au monde je crois, enfin si je ne m'abuse, enfin.
[00:58:57] Speaker B: C'Est un truc... Peut-être Minecraft ou je.
[00:59:00] Speaker A: Sais pas, je sais pas.
[00:59:01] Speaker C: Bon en tout cas il y a quand même beaucoup de gens qui se.
[00:59:02] Speaker B: Jouent à ce jeu là. Mais en tout cas je te rejoins en fait, si ça peut, si les gamins peuvent écouter du Metallica en jouant à Fortnite en fait, est-ce que c'est pas une bonne chose ?
[00:59:11] Speaker C: En plus, je pense que la porte avait déjà été un peu ouverte avec Stranger Things, là où il y avait eu tout ce truc avec...
Je sais plus quelle chanson c'était... Unpersona, non ? Non, non, c'était...
[00:59:23] Speaker B: Toi c'est Master of Puppet ou je sais pas quoi. Bon bref.
[00:59:26] Speaker C: Toujours est-il que ça avait peut-être un peu ouvert un peu le truc. Peut-être qu'à force de leur faire écouter des gros classiques comme ça...
[00:59:32] Speaker A: Tu veux dire que comme d'habitude ils râlent et puis ils font chier parce qu'ils ont fait chier pour le piratage, ils ont fait chier pour le streaming, mais là du coup ils avaient fait chier pour les jeux vidéo et maintenant ils vont dire, c'est bon on peut être dans Fortnite ?
[00:59:41] Speaker C: Bah si je pense que la paie...
[00:59:45] Speaker B: C'était quoi ? C'était leur campagne là contre... Napster. Et après tu fais un partenaire avec Fortnite, ok.
[00:59:55] Speaker A: Le monde change.
[00:59:57] Speaker B: La différence c'est qu'il y en a.
[00:59:59] Speaker C: Un où tu prends la thune et l'autre non.
[01:00:03] Speaker A: C'est aussi simple que ça.
[01:00:04] Speaker C: Après entre temps il y a eu Youtube quand même, où ils ont compris que surtout que les gens découvrent tes contenus. Ils sortent quand même régulièrement des morceaux de live et tout ça sur Youtube gratuitement. Bon alors il y a des Tu touches de l'argent sur les vues, mais on va pas se mentir, c'est quand même pas des millions. Mais par contre, ça fait circuler ton nom, ça te fait connaître.
[01:00:30] Speaker A: Non mais ils se sont peut-être modernisés, c'est tout. Ils sont passés à Metallica 2.0.
[01:00:35] Speaker C: Ils ont pas le choix.
[01:00:36] Speaker A: Lens, il doit être content. Peut-être qu'il va pouvoir prendre des cours de batterie.
[01:00:40] Speaker C: Faut pas rêver, Pierre.
[01:00:43] Speaker A: Il va se remettre au tennis.
[01:00:44] Speaker C: Il va juste se racheter des nouveaux bandeaux, des éponges, et puis c'est tout.
[01:00:47] Speaker A: Et puis des chaussettes montantes.
Il est fort là. Je me demande comment il fait.
[01:00:52] Speaker C: Pas à la batterie mais...
[01:00:53] Speaker A: Je l'imagine en train de cuisiner, je vois des trucs, en train de faire des crêpes comme ça.
[01:00:59] Speaker B: Il peignait, il peignait beaucoup aussi. Ah bon ?
[01:01:02] Speaker C: Ouais.
[01:01:03] Speaker B: Ah ouais ?
[01:01:03] Speaker A: T'as vu ce qu'il faisait ?
[01:01:05] Speaker B: Ouais.
Non mais je crois que justement dans Some Kind of Monster, on voit ces tableaux je crois.
[01:01:12] Speaker C: Et d'ailleurs c'est pas la pochette du truc, c'est pas un truc à lui ?
[01:01:15] Speaker B: Ah je sais pas.
[01:01:16] Speaker C: Je sais plus si c'est pas une peinture.
[01:01:18] Speaker A: C'est possible. Bon du coup je me suis dit qu'on allait regarder un petit Metallica parce que bon, nous sommes les critiques, on aime beaucoup Metallica.
[01:01:25] Speaker B: Bien sûr.
[01:01:25] Speaker A: Sur scène c'est toujours cool et puis ils vieillissent bien malgré tout.
[01:01:29] Speaker C: Je trouve qu'ils s'en sortent bien pour des vieux.
[01:01:31] Speaker A: Bah ouais. Comme la dernière fois on disait quand ils jouent sous l'orage et sous la pluie, c'est quand même les seuls qui le font quoi.
[01:01:36] Speaker C: Bon, t'as vu cette vidéo ?
[01:01:38] Speaker B: Ah ouais, ouais, j'ai vu.
[01:01:39] Speaker C: C'est impressionnant quand même.
[01:01:40] Speaker B: Ouais, carrément. Moi, ce qui me fait marrer par rapport à ça, c'est que t'sais, moi, quand j'étais fan des Guns et Metallica, les Guns, je trouvais que James Hetfield, c'était un vilain viking. Et qu'Axl Rose, c'était le mec le plus sexy du monde.
Et il s'est passé ça à un moment donné. Ça a changé maintenant, tu vois. Ça a changé le rôle, tu vois. Parce qu'il a la classe, James Hetfield, maintenant. Axl, c'est plusieurs.
[01:02:05] Speaker C: C'est un autre style, quoi.
[01:02:07] Speaker A: Autant il fait des efforts, il change de chapeau tout le temps.
[01:02:11] Speaker C: On écoute Metallica ?
[01:02:13] Speaker A: On va regarder des photos d'Axl pendant ce temps là.
[01:02:26] Speaker D: Allez c'est parti ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est la fin de cette vidéo !
[01:06:56] Speaker A: Eh ben voilà ! Dja-be-dja-be-dja ! Dja-be-dja-be-dja ! Non mais voilà, ce titre il fait toujours plaisir, Metallica, on les aimera toujours et ils sont les bienvenus, si jamais ils ont envie de passer. On les invite, ils ont le code de la porte d'entrée. Je les attendrai de nuisette.
[01:07:10] Speaker C: En tout cas, on leur a mis dans leur DM Instagram.
[01:07:13] Speaker A: Merde, tu regardes vraiment tous les messages que j'envoie ?
[01:07:18] Speaker C: Pas tous.
[01:07:20] Speaker A: C'est bien.
[01:07:20] Speaker C: Et je regarde l'avatar et je sais si je dois l'ouvrir ou pas.
[01:07:24] Speaker A: Putain mais c'est ça, des fois je me trompe entre mon compte privé et mon compte... J'suis désolé.
[01:07:27] Speaker C: J'ai bien compris quand sur la page d'accueil de Restless j'ai bien compris que des fois tu te trompes pas de profil.
[01:07:36] Speaker A: C'est vrai qu'il me sert pas à grand chose.
[01:07:38] Speaker C: Sinon c'est que le métal est vraiment une musique de mec musclé torse nu.
[01:07:45] Speaker A: De chaton aussi, ça va de soi. On continue les news bien évidemment. Alors on sait que la situation globale, bon voilà elle est ce qu'elle est. On va essayer de ne pas parler politique parce qu'on n'est pas là pour ça.
[01:07:56] Speaker C: On n'y connait pas grand chose non plus.
[01:07:58] Speaker A: Et puis on est là pour rigoler, vu que c'est pas amusant. Par contre, le Donaude Festival, empathie. Puisqu'il y a beaucoup d'artistes et de groupes qui ont décidé de quitter l'affiche. Alors je vous laisserai chercher la raison parce que je ne vais pas rentrer dans les détails non plus. Mais c'est à cause d'un partenaire financier, blablabla. Mais donc ils ont décidé de partir pour dire, nous on milite pour une cause, on défend une cause, donc on se casse.
Juste ou pas juste, ça j'en sais rien. Je me demande les groupes qui restent, du coup l'image qu'ils ont. Du coup tu te dis... Bah du coup les autres ils passent pour... D'ailleurs.
[01:08:30] Speaker C: Je crois que c'était ce week-end, non ? Le Donald ? Je crois qu'il y a eu des groupes qu'on jouait là déjà, donc...
[01:08:36] Speaker A: Mais ce qui est amusant c'est évidemment notre ami Ronnie Radke qui est le chanteur de Falling In Reverse, qui aime bien faire le scandale, il aime bien faire sa tête de con et puis il aime bien dire des saloperies. Mais écoutez, là je vais vous raconter ce qu'il a fait, après je vous laisserai juger si c'est bien ou pas bien. Mais il a traité tous ces groupes de sales communistes.
de poseurs de merde. Et alors, j'explique pourquoi. Il dit, il a craché donc en l'occurrence, je précise, sur Skoll, qui est un groupe qu'on aime beaucoup.
[01:09:08] Speaker C: Sur Skoll et sur Speed.
[01:09:09] Speaker A: Sur Speed aussi. Et en fait, il a dit, attendez, vous vous cassez parce que vous vous dites que, voilà, vous voulez défendre la Palestine et donc lutter contre Rizal. C'est ça l'idée. Mais vous avez fait des pubs pour Taco Bell qui appartiennent à un groupe, ils ont un lien, et vous avez fait, vous êtes sponsorisé par Nike, vous faites des poses dans des pubs, etc. Alors que là aussi, il y a des liens, voilà.
[01:09:27] Speaker C: En gros, il a dit, si vous voulez vous plaindre de quelque chose, allez.
[01:09:31] Speaker A: Jusqu'Au bout des choses, mais arrêtez de.
[01:09:33] Speaker C: Faire vos poseurs qui donnent des leçons quand ça vous arrange, quand ça fait bien pour l'image.
[01:09:39] Speaker A: Exactement, c'est ça.
[01:09:41] Speaker C: Il a fait des vidéos, il a fait des textes.
[01:09:44] Speaker A: Il y en a un paquet.
[01:09:46] Speaker C: Il a rajouté des trucs, après il rajoute des screens qui montrent de quoi appartient à qui, tout ça.
[01:09:52] Speaker A: Il a dit, allez vous faire enculer, si vous faisiez ça pour de bon, vous le feriez totalement.
[01:09:58] Speaker C: Et il a dit un truc genre vous êtes des punks en carton aussi.
[01:10:01] Speaker A: Mais du coup c'est ça, poser en.
[01:10:05] Speaker C: Fait c'est dans le sens prendre une attitude mais pas l'incarner jusqu'au bout quoi.
[01:10:10] Speaker A: Mais du coup il en a profité pour dire aussi à Sébastien Bach qu'il l'emmerdait et qu'il enculait profondément. Ah oui, parce qu'il y avait eu une baston qui avait eu lieu il y a 2-3 ans ? Non, bon bref, en gros Sébastien Bach avait dit que Falling In Love c'était un groupe de merde parce que comme ils avaient annulé des tournées ou des concerts parce que leurs ordinateurs n'étaient pas arrivés, Il a dit donc du coup vous n'êtes pas des vrais musiciens, le rock'n'roll c'est pas des ordinateurs, c'est de la vraie musique, etc. Donc lui il avait dit à Sébastien Bach, toi quand tu joues sur scène, t'as des backing tracks, ou je crois qu'on appelle ça des bandes, qui tournent, et donc bref il s'est insulté, ça s'est parti en cacahuète.
[01:10:48] Speaker C: Alors récemment il lui a quand même dit, ne la ramène pas trop, j'ai une vidéo de toi Il lui a dit j'ai une vidéo de toi qu'on m'a envoyé où tu es tout nu et c'est ridicule. Donc il a dit il m'oblige pas à la publier. C'est le niveau du... C'est la maternelle quoi, c'est vraiment...
[01:11:08] Speaker A: Je voulais juste dire voilà, nous on est l'Amérique.
Si vous voulez un petit résumé...
[01:11:12] Speaker C: L'Amérique ! L'Amérique !
[01:11:15] Speaker A: Et dites-vous que l'Amérique représente le monde, souvent.
Donc c'est pas fameux. Non mais voilà, après c'est un troll et effectivement il est là pour faire chier.
[01:11:23] Speaker C: Il fait parler lui, ça marche.
[01:11:24] Speaker A: Ah bah ça marche, c'est-à-dire que Falling in Rebirth cartonne. Les scores sont hallucinants.
[01:11:30] Speaker C: Et à côté de ça il sort des clips que l'on n'a jamais vus dans l'univers... bah dans les clips.
Vraiment, les clips sont ouf d'effets spéciaux. J'ai vu, d'ailleurs, il y a une série qui est faite sur YouTube, c'est des mecs qui font des effets spéciaux et qui expliquent. Et du coup, c'est VFX Artists commentent. Et du coup, ils regardent des trailers de films, des trucs, et ils font des commentaires et ils disent, ouais, regardez, là, ça s'est fait comme ça, machin. Et du coup, là, ils ont parlé de l'avant-dernier clip de Falling in Reverse.
et ils disent qu'il y a eu deux semaines, pour filmer toutes les cascades, parce qu'il fait des cascades où il est accroché sur des fils, filmé sur fond vert et tout, il y a eu deux semaines de tournage de trucs, parce qu'il fait les lip syncs en même temps. C'est-à-dire qu'ils chantent en même temps des passages très précis de la chanson avec les actions. Et ils ont réussi à faire ça en un temps, mais le clip doit coûter des centaines de milliers.
[01:12:32] Speaker A: Si tu ne les as pas vus, franchement, je vous conseille d'aller les regarder. Au moins les trois derniers sont mémoirement tous. Même quand ils sont en cow-boy.
[01:12:42] Speaker C: On connaît des gens qui s'habillent en cow-boy, c'est pas pour autant qu'ils n'ont.
[01:12:45] Speaker A: Pas de... Des pantalons de cuir ! Et c'est facile de se moquer ! System of a Down, l'homme au pantoufle, l'homme au charanthèse. Serge Tancan a dit que le groupe avait quelques morceaux qui ne sont jamais sortis.
Beaucoup de morceaux mais peut-être pas beaucoup de bons. Parce qu'il dit pas ça vraiment comme ça, il dit il y a beaucoup de morceaux mais il y en a peut-être 2-3 qui sont sortables. Moi j'ai pris ça comme il n'y en a que 2-3 qui sont bons. Et après il explique qu'il met l'eau à la bouche à tout le monde parce que les fans n'attendent que ça, d'avoir vu son système etc. Mais bon lui tout ce qu'il veut c'est de rendre son putain d'album solo quoi.
[01:13:23] Speaker B: Il y avait eu le style de cet album qui était des chutes.
et qui pour moi aurait pu être un album à part entière. Donc si c'est le cas là, moi je suis preneur.
[01:13:33] Speaker A: Bah je pense que les gens seraient hystériques, mais ce salaud à la fin il dit, bon par contre mes collègues vous savez ils sont chiants donc ils veulent pas quoi. Pour l'instant ils veulent pas donc comme c'est pas signé, mais moi je vous le dis quand même, c'est vraiment foutre la pression, puis c'est vraiment ils se titillent tous.
[01:13:48] Speaker C: Bon après si Trump passe peut-être que le batteur il voudra bien quoi.
[01:13:51] Speaker A: C'est vrai qu'il est pro-Trump. Il est maga lui.
[01:13:58] Speaker C: À un moment ils ont arrêté de se parler à cause de ça parce que l'autre il prenait des positions un peu trop gênantes sur les migrants tout ça et l'autre il a fait tu te rappelles quand même que nous on est un peu arméniens.
[01:14:10] Speaker A: Ouais c'était chaud. Il continue.
[01:14:13] Speaker C: Non non c'est d'Almaïenne.
[01:14:16] Speaker A: D'Almaïenne.
Bref. Et on va terminer avec Silent Planet, je sais pas si tu connais. C'est un peu dans le même style musical, je dirais. Pas de System of a Down, non. Plus que The Falling in Reverse ou tout ce style-là. Ils sont en train d'enregistrer un nouvel album, mais ils le font dans leur propre studio qu'ils ont construit dans leur maison. Donc ils ont fait ça très très bien parce que c'est un groupe qui marche beaucoup. Le problème c'est que le voisinage s'est posé des questions.
et ils ont entendu du bruit, et ils se sont rapprochés apparemment, ils se sont, tu sais, à le... Comment on appelle ça ? Le... Quand tu la dé... Ah ! Quand tu dénonces tes voisins !
[01:14:52] Speaker B: Ah oui ! La délation !
[01:14:54] Speaker A: Et donc en fait, ils sont allés vérifier en se donnant démission les voisins, et ils ont entendu du bruit, chelou, parce que la musique était bizarre, mais surtout ils ont entendu les paroles ! Et là, ils ont dit, il y a un problème dans cette baraque, donc ils ont appelé les flics.
[01:15:05] Speaker C: Ils ont cru que c'était des satanistes.
[01:15:07] Speaker A: Ils ont cru qu'il se passait des choses malsaines là-dedans. Il a dit, j'ai trouvé ça gênant, j'ai paniqué. Un des voisins. Donc voilà, la police est arrivée.
[01:15:15] Speaker C: S'il avait paniqué, c'est qu'il ne voulait pas d'Aftons.
[01:15:17] Speaker B: Voilà.
[01:15:21] Speaker A: Non mais c'est... Cette communication c'est quoi ? C'est pour vous faire parler d'eux surtout parce que c'est nul comme... Oui bah.
[01:15:31] Speaker C: Je sais pas... Oui mais ça fait un peu de buzz.
[01:15:33] Speaker A: Non mais c'est nul comme buzz.
[01:15:33] Speaker C: Ça fait un peu... Bah je sais pas...
[01:15:35] Speaker A: C'est mieux d'être Deftone c'est-à-dire que les gens baissent sur ta musique que t'as.
[01:15:38] Speaker B: La police qui est venue parce que.
[01:15:40] Speaker A: Ton voisin... Oulala j'ai paniqué.
[01:15:43] Speaker C: Bah écoute, je sais pas, c'est toi qui as choisi cette loose Pierre, donc moi, j'espère que t'as quelque chose à dire.
[01:15:48] Speaker A: Non, c'était juste que je voulais un espèce de vide intersidéral de... Bah écoute.
[01:15:54] Speaker C: C'Est bien, mais du coup, il y a une finalité ?
[01:15:55] Speaker A: Il y a la police qui est venue ? Non, la police est venue, bon bref, tout ça, ça va, mais c'est juste qu'à la fin, ils disent, on vous rassure, on n'a pas arrêté l'enregistrement de l'album, il va bien sortir.
[01:16:03] Speaker C: Et il va être plus...
[01:16:04] Speaker A: Genre, bah attends, les mecs, tu te fous de ma gueule, ça va t'arrêter que les flics viennent dire, c'est pas bien de faire du bruit.
[01:16:08] Speaker C: Il va être plus violent et plus... que jamais, quoi.
[01:16:11] Speaker A: Non.
[01:16:11] Speaker C: Ah bon d'accord.
[01:16:12] Speaker A: De toute façon je n'aime pas Silent Hill donc Silent Planet.
[01:16:15] Speaker C: Silent Hill c'est un jeu.
[01:16:18] Speaker B: Tu disais que tu n'étais pas gamer.
[01:16:19] Speaker A: Ouais mais tu vois il y a eu un licence. Bon du coup je me suis dit que pour les personnes qui ne connaissent pas, passer à un Silent Planet ça peut être pas mal. D'accord. Toi t'aimes bien donc on t'en fout.
[01:16:28] Speaker C: Je ne sais pas ce que c'est.
[01:16:29] Speaker A: Ah bon.
[01:16:31] Speaker C: J'imagine que c'est du Metalcore.
[01:16:33] Speaker A: Bingo ! T'aimes bien le metalcore ?
[01:16:36] Speaker B: Ouais ça va, je kiffe. Bah là je vais découvrir ce groupe que je ne connais pas.
[01:16:40] Speaker A: Ça s'appelle, le titre c'est Offworld. Ouais, un truc comme ça c'est pas facile à dire.
[01:16:45] Speaker C: C'est original comme nom.
[01:16:45] Speaker A: J'suis chaud là.
[01:18:45] Speaker D: C'est parti ! C'est la première étape.
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[01:21:19] Speaker A: J'essaie.
[01:21:19] Speaker D: Je suis dans ma chambre Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org je suis.
[01:22:48] Speaker A: Clip assez simple mais bon clip, bonne chanson, moi j'aime beaucoup le groupe. C'est Fidlar. Tu connais Fidlar ? Je te pose la question mauvaisement. Attends, tu me poseras la question après.
[01:23:01] Speaker C: On reste des humains, on a besoin de se sustenter de temps en temps.
[01:23:06] Speaker A: On est là pour profiter aussi de la soirée donc je suis désolé. J'avais pas capté que tu étais en train de manger.
[01:23:14] Speaker B: J'en profite pour dire du coup que...
On est très très bien reçus quand même ici. Il y a quand même de l'extrêmement bonne nourriture à côté.
[01:23:24] Speaker C: On va essayer de mettre des clips un peu plus longs par la suite comme ça on aura le temps d'en profiter parce que là c'est un peu court.
[01:23:31] Speaker A: Donc si t'es ici c'est bien sûr parce que tu as de l'actualité mais c'est parce que tu aimes le métal.
On parle beaucoup de la communauté métal, on parle beaucoup de ce qu'elle apporte, de sa gentillesse, de son ouverture d'esprit, etc. Bon, on parle beaucoup de ça. Moins des mauvais côtés, c'est vrai souvent, parce qu'il y en a quand même des mauvais côtés, il y a forcément des cons partout.
Comme dans tous les styles. C'est le principe.
Est-ce que toi, cette musique t'a apporté des valeurs ? T'as apporté quelque chose qui t'a changé ?
[01:24:02] Speaker B: Des valeurs, je sais pas, mais je dirais plutôt que ça a canalisé un surplus d'énergie.
Mais c'est vrai, c'est vrai, c'est une part de rage ou de violence que tu peux avoir en toi et qui est apaisée par le style de musique qui... En fait, ouais, c'est... Je trouve que ça... T'es plus calme, comme je disais, je m'endormais avec du corne à l'époque, c'est symptomatique de ça, si tu veux t'as...
C'est une musique qui me calme, alors que ça peut être ultra violent, mais ça me calme.
[01:24:37] Speaker A: Les gens la voient comme une musique violente, mais finalement c'est quelque chose qui a fait que toi tu t'es senti compris, peut-être aussi, parce que cette musique était pleine d'énergie.
[01:24:48] Speaker B: Ouais, exactement. Mais ça m'a jamais quitté, encore une fois j'écoute toujours, 20 ans après j'écoute toujours du métal, j'écoute plein de trucs.
Mais ça va toujours être quelque chose que je vais écouter. Je crois que le groupe que j'écoute le plus en vrai, c'est Slipknot. Ouais. Mais les vieux. Alors les derniers, je les ai kiffés quand même. Mais c'est pas ceux que j'écoute effectivement. Quand je vais faire mon petit footing, mon petit machin, c'est les deux, trois. Deux et trois que j'écoute.
[01:25:25] Speaker C: Non mais après, alors déjà j'allais dire, c'est vrai que Slipknot c'est bien parce que c'est straight to the point quoi, quand tu veux écouter un truc un peu vénère, bon voilà, t'es servi. Et je voulais aussi dire, t'as dit depuis 20 ans, mais je pense que tu voulais dire depuis 30 ans. Ouais. Parce que... voilà.
[01:25:42] Speaker B: Bah oui évidemment.
[01:25:46] Speaker C: Parce que moi aussi je dis 20 ans mais en fait après je me rappelle qu'il y a une décennie qu'on oublie.
[01:25:50] Speaker B: Une décennie en plus que j'ai loupé.
[01:25:52] Speaker A: Et on fait tous l'erreur.
[01:25:55] Speaker C: Mais par contre c'est gênant de se dire ça quand même. Premier album de Korn c'est il y a 30 ans.
[01:25:59] Speaker A: Oui, complètement.
[01:26:02] Speaker B: C'était en 1994.
[01:26:02] Speaker A: C'est ça, il y a 30 ans.
[01:26:03] Speaker C: Putain, 30 ans ! Bref, qu'aussi, je n'adore pas.
[01:26:10] Speaker A: On ne peut comprendre que ceux qui ont vécu dans les années 90, effectivement. Ouais, donc ça a été canalisateur.
En dehors de ça, est-ce que les paroles ou t'as apporté une attention particulière aux paroles, ce qui se racontait dans les chansons ?
[01:26:24] Speaker C: Plus l'énergie.
[01:26:25] Speaker B: Ouais, plus l'énergie et puis les paroles, tu vois, il se trouve que ça a plus ou moins bien vieilli.
Par exemple, les paroles de Korn, je peux les trouver un peu cheesy aujourd'hui, alors que Deftones moins, et je suis plus sensible, alors c'est pas du tout du métal, mais je suis un grand fan des Smashing Pumpkins, où tu vois, il y a beaucoup de poésie dans les paroles et tout, donc je suis...
Je reste plus sensible aux paroles poétiques. Chino, j'aime bien sa façon d'écrire, par exemple. Et qu'il a été puisé, lui aussi, chez Duran Duran ou chez The Cure ou ce genre de trucs-là. Moi, je suis plutôt en romantique, quand même.
[01:27:09] Speaker A: C'est intéressant parce que chacun a vécu ça différemment, oui ?
[01:27:12] Speaker C: Et du coup, est-ce que, malgré le fait que ce soit pas la même langue, est-ce que l'écriture, ces écritures-là, t'inspirent quand t'écris en français ? Ou est-ce que tu sais vraiment plus des auteurs français ?
[01:27:27] Speaker B: Non, ça m'inspire énormément en fait. Je traduis, et en fait, il y a des concepts, je vais pas copier, je vais pas traduire et mettre dans mes textes, tu vois.
[01:27:39] Speaker C: C'est surtout que si tu traduis juste les paroles des trucs anglais en français.
[01:27:44] Speaker B: Ça peut sonner un peu dégueulasse. Mais ouais, carrément, j'écoute un texte en anglais et ça va me permettre de sortir 2-3 phrases en français que je vais noter dans mon téléphone à fond.
[01:27:56] Speaker C: Plus une mécanique de narration peut-être ?
[01:27:59] Speaker B: Ouais, un thème juste. Un thème ou même une punchline qui va me donner une idée d'un thème ou d'un truc et tout, mais ouais ouais.
On a tous nos playlists et tout ça Playlist chill, playlist quand tu vas courir, playlist quand tu fais un peu... Et à chaque fois, tu déroules une playlist d'une heure et généralement je récupère 3-4 phrases, ce qui n'est pas beaucoup mais c'est ça en plus quoi.
[01:28:26] Speaker C: Ça te débloque un petit truc.
[01:28:28] Speaker B: Ça peut aboutir sur un truc qui peut partir de ça carrément.
[01:28:32] Speaker A: Et c'est plus le romantisme alors et l'amour globalement ?
[01:28:36] Speaker B: Non, c'est plus la poésie. C'est vrai que j'ai des chansons romantiques, ça peut tourner autour de tout, mais j'aime bien quand c'est un peu abstrait, quand c'est pas trop au premier degré.
[01:28:49] Speaker C: Quand ça fait se poser des questions un petit peu ?
[01:28:52] Speaker B: Ouais, aussi.
[01:28:53] Speaker A: C'est le côté philosophe ?
[01:28:56] Speaker B: Philosophe Psy ouais bah t'façon Ouais ouais c'est passionnant, c'est passionnant. Bah dans mon groupe moi j'ai un Joslin Mose qui est très... Avec ses psys Presque philosophe.
[01:29:12] Speaker A: Et.
[01:29:13] Speaker B: Et un ma-psy. Moi je cite souvent Joslin Mose. Et elle est assez d'accord avec Donc.
[01:29:20] Speaker A: Donc il dit pas que des bêtises.
[01:29:21] Speaker C: Du coup tu lui as dit je vais peut-être arrêter de venir vous voir parce que finalement... Parce qu'il me prend.
[01:29:24] Speaker B: Moins cher, il me prend moins cher mon poteur.
Mais ouais, c'est passionnant. C'est passionnant de discuter de ça, c'est passionnant de comprendre. Et puis quand t'es... Enfin t'es pas obligé d'être artiste pour avoir envie de ça, mais tu décortiques quand même l'esprit humain pour comprendre comment ça fonctionne. Et puis à commencer par le sien, évidemment.
[01:29:47] Speaker A: C'est la première bataille, le truc le plus compliqué.
[01:29:49] Speaker C: De toute façon, je pense qu'à partir du moment où tu essayes d'exprimer des choses, forcément, il faut que toi, tu les comprennes sur toi pour pouvoir les...
Il y a un côté...
[01:29:58] Speaker A: Après quand tu écris des paroles, j'imagine que forcément t'as un personnage, pas comme le musicien, tu vois ce que je veux dire, tu vas creuser justement, tu dois chercher des trucs beaucoup plus loin, vraiment t'as cette poésie, tu dois aussi avoir beaucoup d'émotions, beaucoup de sentiments, c'est quelque chose qui est toujours à fleur de peau, les paroles non ?
[01:30:16] Speaker B: Toujours.
Toujours, je pense que c'est... Là je sors d'un séminaire d'écriture avec une génération plus jeune.
Et on fait tous le même constat, tu vois. Tout le monde est à fleur de peau, tu vois, tout le monde est sous traitement. Non mais je plaisante, mais c'est... Evidemment, tu vois, si les gens sont heureux, t'es content. Mais t'as pas forcément envie qu'ils les chantent, tu vois.
[01:30:43] Speaker A: Oui.
[01:30:43] Speaker B: Tu vois ce que je veux dire ? Je ne chante pas ton bonheur à la gueule comme ça, tu vois. Mais les doutes et les trucs qui se font poser des questions, qui ont une résonance avec nos épreuves personnelles, la musique sert quand même vachement, vachement à ça.
[01:30:59] Speaker A: Donc du coup, d'écrire aussi, ça peut être une espèce de thérapie, quoi.
Parce que tu lâches des...
[01:31:04] Speaker B: C'est énormément. C'était le mot que j'avais envie de taper à tous ceux qui disent ça. Là, je fais un album qui est ultra cathartique.
C'est un sketch des Inconnus ! Mais de fait c'est vrai, bien sûr que c'est une thérapie, bien sûr que c'est des trucs qui sortent, que t'arrives pas à dire autrement, et tous les artistes disent la même chose, c'est une vraie réalité.
[01:31:27] Speaker C: Et c'est drôle parce que ça rejoint ce qu'on disait au début, c'est qu'au final, écouter du métal c'est aussi un truc qui fait du bien.
Parce que, justement, peut-être que ça met le point sur des trucs qu'on n'arrive pas à... Tu sais, ce qu'on ressent, c'est vraiment... Surtout à l'adolescence, où je pense... T'as une espèce de frustration, de trucs qui t'énervent, tu n'arrives pas à comprendre ce qui se passe.
[01:31:49] Speaker B: Il y a vachement de ça. Et moi, je fais souvent la vanne, quand je suis en concert, de dire « Est-ce qu'il y en a parmi vous qui se reconnaissent dans nos paroles ? ». À un moment donné, je dis « Vous avez vraiment une vie de merde ». Parce que tu vois, c'est rarement joyeux quoi.
[01:32:07] Speaker A: Après globalement, sans vouloir casser l'ambiance non plus, mais la vie est rude.
C'est pas que les gens ont une vie de merde ou qu'on a une vie de merde, c'est juste que c'est dur et qu'on est souvent durs avec nous-mêmes aussi. On parle beaucoup nous aussi de choses comme ça. Notre amitié s'est vachement faite sur aussi ces discussions très longues sur la... Bon.
[01:32:26] Speaker C: C'Est vrai qu'avec Pierre, maintenant, on se parle de tout. Enfin, on n'a pas vraiment de sujet.
[01:32:31] Speaker A: Oui, non.
[01:32:32] Speaker C: Après, plus de 20 ans, bon...
[01:32:37] Speaker A: Il a suffisamment entendu de saloperies de ma part. Je pense que t'es plus mon psy que moi ton psy.
[01:32:42] Speaker C: Ouais, je sais pas.
[01:32:43] Speaker A: Bref.
[01:32:44] Speaker C: Je préfère pas savoir.
[01:32:46] Speaker A: Est-ce que d'ailleurs c'est cool qu'aujourd'hui il y ait plus de choses pour les jeunes, comme des paroles sur la santé mentale, des langues qui se délient là-dessus, parce qu'ils sont plus accompagnés que nous à l'époque ?
[01:33:01] Speaker C: Du coup tu parlais de séminaires, du coup on peut expliquer ce que c'est un séminaire, parce qu'on essaie aussi un peu d'expliquer aux gens des trucs de la musique qu'ils ne savent pas forcément.
Un séminaire, dis-moi si je me trompe, mais c'est plutôt une réunion de plusieurs artistes, pour le coup de différentes générations. Et en fait, vous essayez de les créer ensemble.
[01:33:20] Speaker B: Exactement.
[01:33:20] Speaker C: Et c'est pour s'échanger des techniques, des idées, travailler à plusieurs sur des morceaux.
[01:33:26] Speaker B: Apprendre des autres, ouais.
et là en fait ouais on te met généralement t'es trois ou quatre dans une room dans un studio, on fait ça à l'Artistic Palace. Merveilleux studio boulevardné de notre ami Pierre Guimard et donc c'est un inconnu la plupart du temps donc il y a toujours un petit stress au départ.
[01:33:50] Speaker C: Avec qui je vais tomber ?
[01:33:51] Speaker B: Ouais, là moi j'ai eu des bonnes teams, j'étais content, je m'entendais bien avec tout le monde.
Et le but étant de livrer un track à la fin de la journée. C'est un exercice pour moi qui est absolument horrible, dans la mesure où moi je mets un mois pour terminer un texte et pour finir une chanson.
et à la fois qui est hyper stimulant et où t'apprends justement des autres. Alors typiquement la jeune génération, eux sont capables de te lâcher le texte sur le moment. L'instru va leur... Donc tu les vois sur leur téléphone et à un moment donné, c'est bon c'est fini. T'as fini quoi ? Bah le texte. Tu fais quoi ? Et en plus il est cool quoi. Le texte il est cool en plus. Là tu fais wouah...
Donc c'est cool aussi de voir qu'il y a d'autres façons de travailler.
Donc c'est un peu challengeant, parce que tu te dois d'être vachement efficace, mais t'en retires toujours quelque chose.
[01:34:45] Speaker C: Et du coup, pour revenir à la question de Pierre, est-ce que dans des séminaires comme ça, il y a cette question de... Alors là, pour le coup, c'est plus des auteurs et des compositeurs, généralement, dans les séminaires. Il y a aussi des interprètes, des fois. Est-ce que le sujet de la santé mentale et tout ça est un truc qui est abordé peut-être en off, peut-être au moment de la pause déjeuner ou des trucs comme ça ?
[01:35:08] Speaker B: Absolument. Absolument, ça a été le cas là encore.
Ouais ouais, où tu vois que tu vois qu'en plus, bon bah moi c'est des trucs que j'ai, j'ai des épreuves que j'ai déjà vécues, mais là c'était, t'avais vraiment des gamins entre guillemets, qui avaient 20 ans, 25 ans, même les prods ils sont jeunes en fait, ceux qui font la production ils sont jeunes aussi, et bien sûr, et puis tu le vois dans les textes qui, justement dans les textes qui sortent, Mais c'est un truc justement où on se retrouve un peu, alors pas forcément dans la première heure, mais on se retrouve un peu décomplexé une fois qu'on a passé un peu de temps à travailler ensemble, à discuter, à tchatcher. Effectivement c'est au moment de la pause où tu vas commencer à te livrer ou à la fin de la journée.
Et ouais où tu vas parler que c'est dur et tout ça et de toute façon...
Moi je m'amuse à dire aux chanteurs avec qui je bosse, parce que c'est souvent des interprètes qui vont chanter le morceau à la fin, et je dis ouais si t'es pas dépressif tu peux pas être vraiment chanteur.
[01:36:15] Speaker A: Quoi ! C'est le bonus !
[01:36:17] Speaker B: Ouais mais donc je dis ça encore une fois, la dépression c'est un truc très grave et je pense qu'il faut absolument rire de tout, et moi je ris de mes propres problèmes.
Mais c'est un truc qui est très très commun et quand tu vois, encore une fois, le nombre d'artistes qui burnent, je pense à Stromae, je pense à... C'est Bigflo ou Oli qui en parlait aussi, qui a failli arrêter ou...
[01:36:43] Speaker C: C'est Oli.
[01:36:45] Speaker B: Tu vois qu'en fait, ouais ouais c'est... Il y a un truc particulier qui se passe dans la tête des...
[01:36:52] Speaker A: Mais du coup c'est bien qu'aujourd'hui on en parle plus facilement qu'avant.
[01:36:54] Speaker B: Ouais, ouais, carrément, je pense que ça devient décomplexé, comme plein d'autres choses, comme le fait que justement, le harcèlement scolaire, c'est un truc dont on parlait pas du tout à l'époque. Et aujourd'hui, t'as des gens qui viennent en parler dans les classes, dès la primaire, collège, lycée, qui... Donc voilà, les jeunes sont sensibilisés vachement à ça, donc je pense qu'il y a une prise de conscience aussi.
il y a évidemment le mouvement MeToo. Donc j'ai l'impression qu'on va dans la bonne direction quand même. Le fait de parler de toutes ces choses-là qui ont été un peu tabou pendant très très longtemps. Donc ouais, ça me donne plutôt de l'espoir pour le coup.
[01:37:34] Speaker C: Et ce qui est drôle, parce que je trouve que c'est des sujets qui ont... Alors il y a toujours eu des...
et c'était plus ou moins abordé peut-être un peu de manière poétique dans certaines chansons. Et je trouve que pour le coup, le métal, c'est vraiment une musique qui a parlé très tôt de ça parce qu'il y avait ce côté vraiment rage et pour le coup, Korn, lui, il a très tôt mis des mots sur des mots.
[01:37:59] Speaker B: Mmh... Mmh... Nice !
[01:38:14] Speaker C: Non mais c'est vrai que Korn, dès le premier album, le mec il a quand même mis... Bah moi c'est ça.
[01:38:19] Speaker A: Qui m'a attiré chez Korn, c'est pas la musique. C'était les paroles. Et de lire les paroles quand t'es ado et que tu te poses plein de questions. Sur qui tu es, où tu vas, qu'est-ce que tu dois faire, est-ce que tu dois obéir aux règles ou est-ce que tu dois avoir tes propres règles qui ne sont pas si méchantes mais que t'as l'impression que t'es en train de faire des erreurs. Bah quand tu écoutes les paroles de Korn, c'est ça qui m'a attiré parce que je sentais...
quelqu'un qui avait vécu la même chose. Après Nirvana il y avait déjà aussi un petit peu des... C'était différent mais on commençait déjà à toucher, on sortait du glam pour avoir quelque chose d'un peu plus spirituel et un peu plus psychanalytique quoi.
[01:38:52] Speaker B: Ouais encore que si tu as réussi à trouver le moindre sens aux moindres paroles de Kurt Cobain...
Je suis admiratif parce que...
[01:39:01] Speaker A: Il y a des trucs qui expliquent assez bien...
[01:39:04] Speaker B: C'est vrai ?
[01:39:05] Speaker A: Ouais. Mais souvent c'est dupide.
[01:39:06] Speaker C: Non mais après lui il était... Non.
[01:39:07] Speaker B: Mais je veux dire, c'est barré quoi.
[01:39:09] Speaker C: Ouais ouais, parce qu'en fait il vivait un peu dans son monde. Tu lis la lettre qu'il a laissée avant de se suicider, c'est un concept quoi. Le mec parle à la troisième personne, il y a des trucs un peu chauds quoi.
Je pense que... Mais après, du coup, pour terminer vite fait sur le truc de l'hypersensibilité, il y a tout ce truc de tous ces artistes qui sont un peu tombés dans la drogue justement à cause de ça. Il y a des gens qui disent... Moi, c'est un truc qui m'a toujours un peu fasciné, c'est les gens qui tombent à fond dans l'héroïne et tout ça, notamment Lance Taylor.
où il y a ce truc de dire que c'est ce qui l'a détruit complètement. Glenn Steyerl, chanteur de Alice in Chains, pour ceux qui ne le savent pas. Et lui, il en est mort.
Il a terminé sa vie, il n'avait plus de dents.
[01:40:01] Speaker B: Scott Veyland, le même destin.
[01:40:03] Speaker A: Ça a duré un peu plus longtemps, parce que la douleur était vraiment...
[01:40:08] Speaker C: Il y avait tout ce truc de dire, des gens qui disaient que sans la drogue, il aurait pu faire tellement plus.
Et il y a des gens qui disent, je crois que c'est lui dans une interview, sans la drogue, je ne pourrais pas affronter le monde tous les jours. En fait, c'est le truc qui permettait de dissocier ses émotions dans la vraie vie de tous les jours pour réussir à accepter le truc. C'est un peu fou.
[01:40:32] Speaker B: Ouais ouais, moi j'imagine que les deux sont vrais quelque part. Mais moi j'hallucine sur le fait que... Alors moi je précise que je ne prends pas de drogue dure. Et je suis bien content !
[01:40:47] Speaker C: Je pense qu'il vaut mieux.
[01:40:48] Speaker B: Mais j'ai halluciné quand j'ai vu, je sais pas si vous avez vu, c'était un docu sur Eric Clapton. Moi j'étais absolument pas au courant que c'était un junkie mais d'une force pas possible. Et en fait le docu est assez cool, où en fait il a une baraque, une sorte de manoir et tout ça. Et en fait t'as les Beatles qui se retrouvent là-bas, en fait ils sont sous drogue mais H24. Et en fait ces artistes qu'on estime être les plus grands, parmi les plus grands, et les plus inventifs, en tout cas les Beatles, il faut savoir qu'ils étaient une bonne partie de leur vie ailleurs, mais loin ailleurs.
Donc c'est troublant, c'est troublant de se dire ça. Mais je pense que chaque individu est différent et je pense qu'il y en a qui...
A qui ça fait du mal ? A qui ça fait du mal ? Je pense pas du tout. Je pense que ça fait du mal.
[01:41:45] Speaker C: À Infinite, ça fait toujours du mal.
[01:41:47] Speaker B: Ouais, Infinite ça fait toujours du mal à tout le monde et ça finit toujours de façon dramatique. Mais ouais, il y a beaucoup de... Bah surtout cette époque-là, les 70's où la drogue c'était quand même un truc qui était central dans le monde de l'art.
[01:42:01] Speaker A: Après je sais pas si ça a beaucoup changé.
[01:42:04] Speaker C: Moi j'ai une dernière question.
[01:42:05] Speaker B: Je pense que ça a beaucoup changé quand même.
[01:42:07] Speaker C: Puis je pense que c'est plus les mêmes drogues aussi. Je pense qu'à l'époque il y avait des trucs...
Non mais c'était des trucs un peu moins concentrés, un peu moins... Je pense que maintenant on est arrivé à un niveau de... Les drogues sont de plus en plus synthétiques et de plus en plus fortes. Je pense qu'à l'époque c'était peut-être un.
[01:42:23] Speaker A: Peu moins... Ah c'est sûr que c'est pas du fentanyl.
[01:42:25] Speaker C: Oui, voilà. Ni du fantacitron.
Et du coup, j'ai une dernière question, parce que c'est vraiment lié à ce truc de fleurs de peau, parce que je pense que pour être capable...
Ce qui est agréable dans un artiste, il y a les textes et il y a aussi l'interprétation, qui est, je pense, la clé de ce qui provoque l'émotion chez les gens ou pas. Un texte équivalent, l'interprétation peut tout changer. Et être chanteur, c'est être... Ton interprétation, elle est directement liée à ton état. C'est quelque chose où, autant quand t'es musicien, L'interprétation peut changer, mais il y a quand même un côté muscle memory.
Tu sais la jouer, tu peux la jouer même avec... Mais quand t'es chanteur, il y a un truc où c'est connecté directement. C'est physique, mais c'est aussi extrêmement mental. Comment on fait pour gérer ça ?
[01:43:34] Speaker B: Bah moi je te répondrais qu'effectivement je suis totalement d'accord avec toi, je suis totalement jaloux de mes potes sur scène, tu vois, où je me dis que quelque part il y a des concerts qui sont plus réussis que d'autres, tu peux être plus précis ou alors tu peux avoir plus d'énergie. Effectivement il n'y a pas ce truc directement relié à ton état psychologique du moment. Donc je dirais simplement que c'est un truc à prendre en compte et à gérer supplémentairement.
[01:44:02] Speaker C: C'est un exercice Après, heureusement, il y.
[01:44:05] Speaker B: A le côté galvanisateur de l'énergie du public.
qui même quand t'es pas hyper bien.
[01:44:13] Speaker C: Ou que tu es à un moment.
[01:44:14] Speaker B: Franchement assez tôt, tu prends l'énergie et clairement ça te fait partir dans la bonne direction. Et ce côté partage, ça te fait du bien, du coup tu te détends, tu te dis le concert se passe bien, du coup t'es plus généreux, la voix sort mieux, du coup les gens sont encore plus contents et c'est un cercle vertueux comme ça qui fait que le concert est cool.
[01:44:37] Speaker C: Moi, j'admire les chanteurs parce que je trouve que c'est vraiment le truc le plus... Enfin, je veux dire, quand t'es sur scène, t'es à poil, quoi. Il n'y a pas de... Enfin, t'as un micro, quoi. Mais ce qui sort, c'est ce qui sort, quoi. Enfin, moins avec certains groupes modernes, mais... Oui. Bravo. Bravo. Je tenais à vous féliciter.
[01:44:56] Speaker B: Je vais rougir.
[01:45:00] Speaker A: Non mais t'as complètement raison. Bon on va regarder un clip ?
[01:45:02] Speaker C: Bah oui tout à fait !
[01:45:03] Speaker A: Si on fait une petite pause on va pouvoir leur grignoter un petit peu. On va regarder Clown de Korn, je suis très content que tu aies choisi cette chanson parce que c'est ma préférée de Korn.
[01:45:10] Speaker B: Ouais c'est ma préférée en tout cas de cet album ouais.
[01:45:14] Speaker A: Quelque chose à dire ou on regarde ?
[01:45:16] Speaker B: Bah, juste vite fait, ouais, c'est ma préférée de l'album, c'est un de mes clips préférés, avec ses couleurs hyper saturées, et puis l'attitude. En fait, moi je crois que j'ai pris la tarte, la grosse claque de l'attitude, ils ont tous une attitude, t'as tellement envie d'être dans le groupe, t'as tellement envie d'être leur pote, dans ce clip je trouve qu'on le ressent, ça c'est...
[01:45:38] Speaker A: C'est vrai, je ne m'étais jamais posé la question de ça mais...
[01:45:41] Speaker B: Tu vois au début quand ils arrivent ils sont en bande, ils font les cons et tout, Stylé.
[01:45:47] Speaker A: Eh bien, on regarde que là. Je ne sais pas quoi dire de plus. C'est parti.
[01:46:31] Speaker D: A la prochaine ! Tell me I'm a pu**y and you're hotter than me What will you boy think on a tattooed body too? How do you wanna tend to be honest? Do you feel so clearly mad? I don't wanna know where I'll turn.
[01:47:13] Speaker B: To be.
[01:47:37] Speaker D: Je suis Hit me clown, hit me clown because I'm not from your tunnel Hit me clown, hit me.
[01:48:32] Speaker B: Clown because I'm not from your tunnel.
[01:48:34] Speaker D: Hit me clown, hit me clown because I'm not from your tunnel Hit me clown, hit me clown because I'm not from your tunnel Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Musique de David Guetta C'est parti ! Oh, putain, c'est fou ! C'est parti !
[01:52:52] Speaker A: Il n'est pas content.
[01:52:53] Speaker C: Ah il a dit ? Il a quand même rigolé.
[01:52:57] Speaker A: C'était Atreyu à l'instant, donc Atreyu dans Bang Bang et sur Asles, l'émission métal tous les dimanche soir à partir de 19h en live Twitch. Vous êtes ici et bien restez abonné à notre chaîne et venez tous les dimanches.
[01:53:09] Speaker C: Atreyu qu'on passe quand même, on passe tous les clips.
J'ai l'impression que t'aimes bien quand même.
[01:53:13] Speaker A: Ouais, moi j'ai toujours trouvé ça sympa. Après, c'est toujours la considération musicale. Il y en a certains qui vont dire que c'est commercial, il y en a certains qui vont dire que c'est surfé, etc. On a déjà entendu. Je suis d'accord. Mais est-ce que c'est gênant ? Bon, bah là, ça se passe. Après, c'est pas une musique qui va me rester en tête.
[01:53:29] Speaker C: Non.
[01:53:30] Speaker A: Clairement, je pense que je vais l'écouter trois fois et ça va passer. Après, il y a des vrais fans d'A-Triou et je leur souhaite que ça leur plaise. Tu vois ce que je veux dire ? A-Triou ! Non mais c'est difficile, dans le métal il y a quand même beaucoup de critiques sur la musique à ce niveau-là en disant que c'est commercial, ah tiens il a fait le choix de l'argent alors qu'en fait je suis pas sûr qu'il gagne des tonnes de fric non plus.
[01:53:54] Speaker C: Après peut-être qu'il passe à la radio aux Etats-Unis quand même.
[01:53:57] Speaker A: Ça marche plutôt pas mal, mais... Plus qu'en France, quoi. Ah oui, non, c'est en France, effectivement. Ce côté français, d'ailleurs, où le métal s'est pas développé, tu crois que c'est dû à quoi ? Est-ce que c'est parce que ça a été boycotté à cause de la violence ? Est-ce que parce que les quotas ont empêché...
[01:54:13] Speaker B: C'est une bonne question. Le côté groupe tout court, même sans parler de métal, quoi. Groupe, quoi. Combien de groupes ont eu du succès en France ? On peut en citer combien ?
[01:54:26] Speaker C: Kyo, Telephone, Indochine.
[01:54:27] Speaker B: Il y a Téléphone Indochine, Chaka Pong, Noir Désir.
[01:54:35] Speaker A: Ouais, non c'est vrai que c'est mouillant.
[01:54:36] Speaker B: Ouais les gars on a deux mains, on n'arrive pas à aller au bout. Non mais tu vois ce que je veux dire. Il y a vraiment un truc, une culture.
[01:54:43] Speaker C: C'est vrai que c'est très... Je pense qu'on a aussi une culture qui n'est pas très rock en France.
[01:54:49] Speaker A: Avant, ce qu'on dit souvent c'est qu'avant la libération de l'antenne de la radio, il y avait quand même du rock. Il y avait tout ce côté rock.
Peut-être plus artiste solo que groupe, en vrai, en tout cas considéré comme groupe, mais...
[01:55:03] Speaker C: Il y a quand même un truc où en France, pendant longtemps, l'image du rock, c'était Johnny Hallyday. Alors je respecte complètement Johnny Hallyday, mais c'est vrai qu'en termes de rock, c'est quand même soft, quoi.
Il n'y a pas le côté où tu prends les artistes aux Etats-Unis où c'était quand même un peu plus accrochant.
[01:55:28] Speaker B: Ça fait pas partie de notre ADN, de notre pays quoi. Et pourtant quand tu vois le Hellfest... Le carton, mais en plus tous les festivals. Et même dans un truc vachement plus mainstream, mais qui est intéressant parce que quand tu vois l'âge des gens qui vont voir, j'ai été voir un peu en trainant des pieds, je vais pas mentir au départ, Maneskin.
je connaissais pas trop, je savais que c'était peut-être l'Eurovision, donc l'Eurovision je fais ok machin. Alors déjà ça joue vénère, c'est-à-dire que les musiciens sont des brutasses, et en fait ce qui m'a intéressé c'est de voir que les gamins étaient mais fous ! et que ça aide Benguet à fond. Donc en fait, ce qui est frustrant, je prends cet exemple pour dire que ce qui est frustrant c'est que je pense que si le public avait l'opportunité d'écouter plus ce genre de musique, je suis sûr qu'ils embrasseraient le mouvement et qu'ils sauraient ce qu'ils feraient.
[01:56:33] Speaker C: C'est un peu ce qui s'est passé dans les années 90, avec le mouvement grunge et tout ça, où il y avait quand même sur Fun Radio, Energy, tout ça, il y avait Ospring qui passait.
[01:56:42] Speaker B: Attends, God's Alive premier sur Fun Radio, premier hit, God's Alive de corne. On a une époque comme ça, les gars.
[01:56:51] Speaker C: Mais alors la question, ce qui serait intéressant de demander, c'est aux gens des radios et tout ça, Qu'est-ce qui a fait qu'ils n'ont pas continué, qu'ils n'ont pas enfoncé la porte et qu'on a repassé sur un truc plus hip-hop ? C'est vers quoi ça s'est dirigé ?
[01:57:09] Speaker B: Je pense que c'est ça qui s'est passé. Tu as donné la réponse. Le hip-hop est arrivé.
il y a eu des gros trucs, il y a une connexion avec la jeunesse qui s'est faite quoi.
[01:57:21] Speaker C: Ouais, qui était plus directe.
[01:57:23] Speaker A: Après je pense que la musique qui... le rock portait peut-être plus non plus dans son énergie, tu vois, il y a peut-être eu un moment un peu qui a fait que c'était bancal et du coup les gens se sont embarqués dans d'autres choses parce que t'as aussi les musiques électroniques qui donnent de la pêche et que t'as passé une semaine de merde, tu sors pour pouvoir te...
évacuer toute la merde de la semaine quoi. Je pense qu'il y a un peu de ça, au lieu de le prendre dans les paroles et dans la beauté d'une chanson rock, ils l'ont pris dans un truc peut-être plus festif ou plus agressif, dans les termes en tout cas, les termes qu'ils pouvaient comprendre aussi.
[01:57:52] Speaker C: Je pense que la langue forcément a joué. Je pense que le développement du hip-hop en France est vachement fait par le hip-hop français. Parce que la connexion de la langue était beaucoup plus facile pour les gens.
T'as pas besoin de parler anglais pour comprendre ce qui se dit. C'est vrai que ça aide. Même si le hip-hop américain a marché, mais je pense que c'est vrai que c'est le hip-hop français qui a amené le...
[01:58:15] Speaker A: Après c'est marrant aujourd'hui comment les jeunes consomment aussi la musique, c'est que... Alors, attention, je ne dis que ma perception de la chose, je ne dis pas que j'ai raison, encore une fois. Mais c'est pour le hip-hop, il y a beaucoup de jeunes que je connais qui en écoutent, et c'est plus l'attitude. On en parlait, mais c'est plus l'attitude qui les fait kiffer, ils ont envie de refaire des trucs et tout, plus que vraiment le fond de la chanson. Le parole ça passe un peu au-dessus, ils veulent juste un truc où ils peuvent danser, il y a deux trois mots qui reviennent, il y a mes latitudes.
[01:58:41] Speaker B: C'est pour ça que les anciens du rap, ils se laissent saouler, ils disent que c'est de la merde. Parce que les textes c'est devenu moins une priorité, c'est plus dans le flow, dans l'attitude.
[01:58:53] Speaker C: C'est plus pour s'enjailler.
[01:58:56] Speaker B: Je viens de réaliser que je ne fais quasiment qu'un Avec cette oreille, avec ce coussin. Tout va bien.
[01:59:05] Speaker A: Et de l'autre côté, t'as une petite fourrure. Une fausse fourrure évidemment.
Pour pouvoir la caresser un petit peu.
[01:59:13] Speaker C: C'est si doux.
[01:59:16] Speaker B: Moins doux que ta barbe, mon bergeau.
[01:59:17] Speaker A: Non, c'est beau. Je voulais aussi savoir un truc.
Quand t'interprètes, forcément les chansons reviennent sur scène.
[01:59:26] Speaker C: Je pense qu'il y a des chansons, ils sont un peu obligés de les jouer.
[01:59:29] Speaker A: C'est logique, les gens les attendent et puis vous êtes content de les jouer. Mais est-ce qu'il y a toujours cette même intensité qu'au début ou en vrai ça perd un peu avec le temps ? Est-ce que tu repars dans le passé dès que tu la chantes ?
[01:59:41] Speaker C: Est-ce que t'arrives à te reconnecter toujours à la chanson ?
[01:59:44] Speaker B: Alors en fait c'est quelque chose de différent, en fait ça a été flagrant quand justement on est revenu après la pause des huit ans, je me suis dit bon là mec tu vas te retrouver sur scène et tu vas chanter tout envoyé en l'air ou ou je cours, j'ai pas été vraiment en classe depuis quand même quelques années et qui parle vraiment du harcèlement scolaire et je me dis comment je vais pouvoir l'incarner en fait ? à mon âge et machin, et en fait ça s'est fait grâce au public, j'ai compris que ce super pouvoir de la musique qui est une machine à remonter dans le temps, en fait je voyais dans les yeux des gens qu'ils étaient en train de se rappeler, de revivre le truc, les moments et les gens où ils étaient quand ils écoutaient ça et en fait c'était un truc avec énormément chargé d'émotions et en fait à ce moment-là je me suis dit mais en fait c'est ok, prends-le de la même façon qu'eux en fait et du coup je me suis mis à chanter ces chansons-là, à me rappeler quand tout a commencé et tout ça et finalement ça a une valeur sentimentale très forte et au lieu de me stresser en disant est-ce que je l'incarne vraiment, je me suis dit mais juste vit-le comme une célébration du truc et du coup aucun problème à les jouer quoi.
[02:01:05] Speaker C: Et puis de toute façon on est la somme de ce qu'on a vécu aussi.
[02:01:08] Speaker B: Et un en plus !
[02:01:09] Speaker C: Au final...
Je l'ai préparé pour toi celle-là, Pierre. C'est drôle, pour en revenir un peu au métal, mais il y a ce truc où tu sais des fois tu discutes avec des gens et ils disent « ouais j'en écoutais mais quand j'étais jeune mais aujourd'hui machin ».
[02:01:27] Speaker A: Comme si c'était plus possible d'en écouter.
[02:01:29] Speaker C: Ou comme si c'était honteux ou comme si ça n'avait plus sa place aujourd'hui et c'est un truc que j'arrive pas à comprendre. Moi j'en écoute encore aujourd'hui donc...
Mais c'est drôle d'essayer de tirer un trait un peu sur une partie de ta vie. Je sais que cette musique, elle m'a construit. On voit ce que ça donne, ce n'est pas forcément un succès.
[02:01:53] Speaker A: Ça m'a construit aussi.
[02:01:55] Speaker C: C'est pour ça qu'on est amis, Pierre.
Non mais ouais je trouve ça bizarre de complètement tourner la page d'un truc comme ça.
[02:02:02] Speaker B: T'as raison, j'ai assez peu de potes de notre âge qui écoutent encore du métal en vrai. Alors que moi c'est mon cas, j'écoute encore beaucoup de métal.
[02:02:14] Speaker C: J'ai l'exemple d'un ami à nous, un ami commun, qui a un peu changé de vie, qui a écouté beaucoup de country quand même pendant un moment. Mais je sais qu'à chaque fois que je vais le voir, je vais le visiter et qu'on fait un peu de road trip, on écoute du métal, quoi. Il y a un truc où... Tu ne peux pas... Ouais, mais il y a aussi un truc, tu ne peux pas...
[02:02:33] Speaker A: Il y a le lien, quoi.
[02:02:34] Speaker C: Je trouve ça... Je n'arrive pas à comprendre, tu sais, que tu puisses retirer un tel pan de ta vie, comme ça, quoi, tu sais. Oh non, ça n'existe pas.
[02:02:43] Speaker B: Je ne me l'explique pas, en fait.
[02:02:44] Speaker A: Après, est-ce que les gens qui ont fait ce pas-là ne sont pas des gens aussi qui ont mis de côté leur jeunesse, leur adolescence ? Parce que nous, on est toujours un petit peu enfant, je pense.
[02:02:55] Speaker B: Peut-être que c'est un élément de réponse, t'as raison.
[02:02:58] Speaker A: Ou alors de l'hypersensibilité, je sais pas comment on peut appeler ça mais il y a ce côté, on a une vie qui est pas commune et donc il y a des gens qui sont confrontés à beaucoup de choses et je pense que ça s'éloigne et du coup en fait ils disent que c'est plus de leur âge. En fait si tu leur remets un petit peu, ça se trouve ça revient un peu, c'est comme rallumer un feu quoi.
[02:03:16] Speaker C: Ouais, rallumer les feux.
Tu pourrais faire une bonne chanson ?
[02:03:21] Speaker A: Non mais c'est, je sais pas, tu fais une proposition.
[02:03:24] Speaker B: Si si, t'as raison, je pense que c'est peut-être un élément de réponse.
[02:03:28] Speaker A: Quand on nous voit, quand on est en train de parler dans le bureau pendant la journée, c'est bon. Le niveau n'est pas très élevé.
[02:03:36] Speaker C: On n'a pas besoin d'avoir un niveau plus élevé non plus, on est entre nous. Regarde là, on a des vraies discussions.
[02:03:42] Speaker A: Oui, ça n'empêche pas, évidemment, on n'est pas non plus des gogoles.
Bon, un peu.
Rage against the machine. Rage against the machine, ça fait partie des...
[02:03:53] Speaker C: La cibouline aux orges, au passage.
[02:03:55] Speaker A: Merci aux Mexicains d'ailleurs qui l'ont remercié. Rage Against the Machine, ça fait partie des groupes que tu as choisis avec Bulls on Parade. Et Rage Against the Machine qui était un symbole. Cette énergie aussi j'imagine que ça te faisait peut-être tripper de taper du pied en même temps que ça claquait.
[02:04:12] Speaker B: J'en étais fou. J'ai choisi ce morceau-là et c'est bizarre parce qu'en fait c'est le premier album qui nous a mis une tarte au monde, à la planète entière en fait, qui est un classique instantané.
Et je préfère largement le premier Rage que lique Even Empire, mais ma chanson préférée de Rage, c'est Balls on Parade. Je trouve que c'est le morceau le plus fort, avec ce riff qui est d'une simplicité quand même. Mais c'est la chanson que je pense que 90% du temps, on se met dans les loges avant de monter sur scène, c'est Balls on Parade.
C'est celle qui va mettre l'énergie, qui va gonfler avant de monter sur scène.
[02:04:57] Speaker A: C'est pas con ça, effectivement, de se mettre la chanson qui te réveille, qui te met en condition pour pouvoir tout donner.
[02:05:04] Speaker B: Et c'est souvent celle-là. Et c'était le cas avec Ampire aussi, c'était celle qu'on mettait.
[02:05:08] Speaker A: On va regarder ça, peut-être qu'il y a des gens qui connaissent pas. Bon, je suppose que tout le monde connaît quand même Rage Against The Machine.
[02:05:14] Speaker C: Au pire, ça fait pas de mal de leur écouter quoi. Non. Ça remet un petit peu les bases en place quoi.
[02:05:19] Speaker B: Les pendules à l'heure.
[02:05:20] Speaker A: Regardez, à l'époque on faisait de la vraie musique.
[02:05:23] Speaker C: Le facteur sur le vélo.
[02:05:24] Speaker B: Voilà.
[02:05:56] Speaker D: A plus ! C'est la fin de cette vidéo.
Le son devient plus fort, les boutons s'appuient sur vos doigts Roulez autour de la famille Avec une poche remplie de son Roulez autour de la famille Avec une poche remplie de son Roulez autour de la famille Avec une poche remplie de son Roulez autour de la famille Avec une poche remplie de son Rally round the family With a pocket full.
[02:07:07] Speaker C: Of shells.
[02:07:31] Speaker D: Big rally round the family With a pocket full of shells Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org J'ai des organes, je les aborde. Si je veux, je te trouve, je suis juste derrière toi. J'entends des voix dans ma tête, faisant des choix. Faut-il me tirer ou me détruire ? Combien de victimes ? Oh Dieu, je ne me souviens plus.
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Abonnez-vous !
[02:12:57] Speaker A: Body count, le tout nouveau body count, body count, body count, in the house.
[02:13:01] Speaker C: Bref, avec le fameux « I stit, moi le thé glacé, je le mets dans ma bouche et quand il est.
[02:13:09] Speaker A: Chaud, je l'avale ».
[02:13:11] Speaker C: On a rematé ça cette semaine avec Pierre.
[02:13:13] Speaker A: Si vous êtes vieux, vous comprenez, si vous n'êtes pas vieux, allez donc sur internet, tapez nulle part ailleurs puisque c'était quand même l'émission emblématique que tout le monde regardait pour avoir ces petits moments Bon ou mauvais, c'est le jour où on va être rassujés.
[02:13:25] Speaker C: Garcia, De Cohn, Ice-T. Et là, c'est la rigolade.
[02:13:28] Speaker A: Ice-T était donc l'invité. Ils étaient déguisés en Lady Di et en Prince Charles. Et Lady Di lui expliquait qu'elle voulait consommer du thé glacé.
Tu connais, nulle part ailleurs, c'était délicat.
Plein de poésie.
[02:13:45] Speaker B: Vous vous souvenez de cette éministrie nulle part ailleurs ?
[02:13:50] Speaker C: Alors, je sais qu'ils sont passés, mais je me souviens pas de ce qui s'est passé.
[02:13:53] Speaker B: Il y a...
[02:13:54] Speaker A: C'était... Ah oui ! Il y avait... C'était... Ouais. Alors, il se passait des choses d'une.
[02:14:01] Speaker C: Part et d'une autre.
[02:14:02] Speaker A: Après, je pense que ça, c'était pas prévu.
[02:14:04] Speaker B: Non.
[02:14:05] Speaker C: Ça, c'était bien, mais on empêche quand même à l'époque qu'il y ait de la musique comme ça...
[02:14:10] Speaker A: Direct. Du direct.
[02:14:11] Speaker C: Ouais, du direct à la télé, quoi.
[02:14:12] Speaker A: Après, c'est pas facile.
[02:14:13] Speaker C: Non, non, mais bon...
[02:14:15] Speaker A: Je suppose que ça s'est arrêté parce que c'est pas... Bah non mais là.
[02:14:18] Speaker C: Il y a, je veux pas dire d'émission, mais il y a Gojira qui sont passés dans une émission et on leur a dit ouais faudrait retirer... Vous pouvez jouer juste le refrain ? Parce que votre morceau est trop long, votre morceau.
[02:14:30] Speaker A: Attention, ils demandent de jouer que deux minutes et demie.
[02:14:33] Speaker B: C'était sur quoi ? C'était sur Quotidien ?
[02:14:35] Speaker A: Oui.
[02:14:35] Speaker B: On va pas avoir le droit de le dire ?
[02:14:37] Speaker C: Non non, nous on s'en fout.
Mais ouais je trouve ça un peu... Enfin je sais pas, je comprends pas la volonté de vouloir mettre un truc mais de pas le mettre vraiment quoi.
[02:14:47] Speaker A: C'est déjà mieux que rien, on dirait, mais après... Pour Bodycount, ils seront en concert au Hellfest. On va essayer justement d'avoir le thé glacé avec nous. J'espère bien. Je vous conseille d'aller regarder un petit peu sur les réseaux parce qu'ils postent pas mal de photos. Vous avez vu dans le clip, il essaie de faire un petit peu son voyou alors qu'on sait très bien qu'il est policier à New York. Il va pas nous le cacher encore autant.
[02:15:10] Speaker C: C'est bien, on ne la fait pas nous.
[02:15:11] Speaker B: Il avait une télé-réalité ?
[02:15:15] Speaker A: Il avait un truc avec sa femme, un peu particulier.
[02:15:18] Speaker C: D'ailleurs il poste, j'ai vu il y a pas si longtemps, il m'a dit « ah t'as vu le post qu'ils ont fait ? » et du coup il poste une photo de sa femme qui a des proportions assez exceptionnelles, on peut le dire, et du coup c'est une photo de sa femme qui squatte Et il dit en dessous, il écrit « Maintenant que on a votre attention, sachez que… » et du coup t'as un carrousel où il y a les vraies infos. Je trouve que c'est bien de ne pas manquer d'humour.
[02:15:46] Speaker A: Après le bonhomme est particulier aussi.
c'est une personne d'une autre époque aussi. Mais je vous conseille ces petites photos de lui, il a pris un coup quand même. Putain, l'AST, il est pas tout jeune, mais... Mais c'est compliqué de faire de la musique comme ça, comment tu peux continuer à faire de la musique si t'es un peu le gangster ?
[02:16:03] Speaker B: Quel âge il a, vous diriez ? Il a 60 ans ?
[02:16:06] Speaker A: Je dirais qu'il a bien 60 ans.
[02:16:07] Speaker C: Je pense qu'il a plus que 60, mais...
[02:16:09] Speaker A: Mais je pense qu'il a plus de 60.
[02:16:09] Speaker B: Ah ouais ?
[02:16:10] Speaker A: Ah, quoique... Quoique, j'essaie de comparer à moi... Non, mais il a peut-être 55 en fait.
[02:16:19] Speaker C: Ouais c'est vrai.
[02:16:22] Speaker A: On a le même âge donc... Et.
[02:16:23] Speaker C: Bien figurez-vous qu'il a plus de 60. Il a 66 ans.
[02:16:27] Speaker A: Tu imagines faire ça à 66 ans quand même ? Alors c'est bien qu'il le fasse parce que du coup c'est son business aussi. Il y a le côté américain. Est-ce que les américaines ont plus de facilité à considérer leur art comme du business que les français ?
[02:16:41] Speaker C: Je pense aussi.
[02:16:43] Speaker B: Je pense aussi qu'il y a moins.
[02:16:45] Speaker C: De shame à monétiser ton art, en tout cas, je dirais aux étudiants.
[02:16:53] Speaker B: Faut le peu d'expérience que j'ai, c'est que les artistes, en fait, ils sont tous potes, ils parlent entre eux, machin, tout ça, et ils ont tous un ou deux avocats. En fait, c'est les avocats qui se parlent, en fait.
[02:17:05] Speaker A: C'est un autre monde.
[02:17:08] Speaker C: C'est pour ça que souvent ils sont en Californie. Parce que là-bas, les avocats, c'est mieux. Ça pousse mieux.
[02:17:15] Speaker A: Putain, c'est arrivé un peu tard dans.
[02:17:18] Speaker C: Ma tête, mais je l'ai vu d'un coup. Parce qu'en fait, ce qu'il disait, c'était intéressant. Je voulais pas le couper, mais elle était là dès le début.
Voilà, bon, bref.
[02:17:27] Speaker A: Ok, du coup, je ne sais absolument plus ce que je voulais dire. Je ne sais pas.
[02:17:30] Speaker C: Je voulais dire qu'Esti, on allait le voir au fest.
[02:17:32] Speaker A: Non, non, mais voilà, en l'occurrence... Ah oui, ma question, c'était du coup, comme à 66 ans, est-ce que quand on joue encore aux Gangsters, dans ces clips, et qu'on a des paroles qui sont dans ce cadre-là...
Du coup, on perd un peu en sincérité, je pense.
[02:17:46] Speaker B: En sincérité et je dirais même en crédibilité.
[02:17:51] Speaker A: Du coup, on en pense quoi ?
[02:17:54] Speaker C: Je ne sais pas. Après, il ment pas plus que plein d'autres. C'est juste qu'on se dit que comme il a 66 ans, ça ne peut pas être vrai. Parce qu'il y a tous les mecs qui disent qu'il deal à fond et tout ça aussi. En vrai, il deal pas vraiment.
[02:18:07] Speaker A: Oui, non.
[02:18:08] Speaker B: Pas tous.
[02:18:09] Speaker C: Pas tous. Certains, oui. Certains le font vraiment. Je ne dis pas. Mais bon, il y a quand même beaucoup.
Je sais pas.
[02:18:15] Speaker A: Je ne sais pas mais c'est comme on parlait de...
[02:18:17] Speaker C: C'est des personnages quoi !
[02:18:18] Speaker A: Limp Bizkit qui était un groupe gigantesque et aujourd'hui il est un peu moins. Mais groupe qui ne sortent plus d'albums. Est-ce que c'est grave ? Parce que du coup ils font les vieux morceaux et c'est un peu ce qu'on leur demande aussi.
[02:18:29] Speaker C: Ils viennent de sortir un album en l'occurrence Limp Bizkit.
[02:18:32] Speaker A: Ouais.
[02:18:33] Speaker B: De quoi ?
[02:18:33] Speaker C: Ils viennent de sortir un album.
[02:18:34] Speaker B: Ils ont sorti un album il y a un an.
[02:18:38] Speaker A: Ça ne sort pas tous les quatre matins toi. Oui bah... La part de tous les deux ans.
[02:18:41] Speaker C: Non bah tout le nom plus.
[02:18:44] Speaker A: Oui mais tous ils ont expliqué que c'est parce que c'est le Kenya, c'est au mieux.
[02:18:46] Speaker C: Ni tous les 3 ans, ni tous les 4 ans, ni tous les 5 ans, ni tous les 6 ans, ni tous les 7 ans, ni tous les 8 ans, ni tous les 9 ans.
[02:18:52] Speaker A: Il y a jusqu'à 12 ans donc vas-y.
[02:18:54] Speaker C: Oui bah tu m'as coupé, je vais.
[02:18:55] Speaker A: Recommencer depuis le début.
[02:18:59] Speaker C: Bref.
[02:19:00] Speaker B: Mais il y a potentiellement un nouveau qui arrive.
[02:19:04] Speaker A: Tout l'arrêt. Alors ils ont dit à un moment c'était un album, après c'était un EP, après c'est redevenu un album et maintenant.
[02:19:08] Speaker B: C'Est des chansons séparées.
[02:19:11] Speaker A: Je pense qu'ils nous mènent en bateau comme d'habitude, tout ça pour qu'on achète du pinard pourri au père Ménard. Et puis c'est tout.
[02:19:16] Speaker B: Ça sortit en heure de Jujitsu.
[02:19:19] Speaker A: Attention à ce que tu dis ! N'empêche, pendant le concert, il y avait des gens qui faisaient la blague parce qu'il y a deux scènes pour lui, et il court, il descend, puis il court sur l'autre scène, il se dit « Ah tu vois, la ceinture noire elle est là ! » Tout le monde se foutait de sa gueule ! Les gens ils ont beaucoup de respect pour le groupe, mais en même temps ils en ont plein le cul du coup ils se foutent de sa gueule !
[02:19:36] Speaker C: Il y avait un concert où il y a un mec qui est monté sur scène et il lui a fait une prise et il l'a foutu par terre !
[02:19:40] Speaker B: Et puis il l'a foutu, il a fini le morceau avec le mec... Ouais.
[02:19:43] Speaker A: En clé...
Ah bah voilà, ça c'est du spectacle !
[02:19:47] Speaker C: Absolument ! Moi j'ai quelques petites idées, on en reparlera un petit peu plus tard !
[02:19:53] Speaker A: C'est quoi le concert le plus fou que t'aies vu dans ta vie ? À part les tiens. J'imaginais très bien en train de le dire. Oui bah les miens, oui bien sûr. Non mais t'sais, genre moi Limbiskit, je sais, souvent je parle de Limbiskit, mais Limbiskit à l'Accord Arena, quand ils avaient fait venir tous les déguisements et tous les machins, ça sortait de partout, j'avais halluciné parce que c'était une grande fête. Et j'ai vraiment passé un grand moment. C'était pas forcément musicalement grandiose, mais c'était amusant.
[02:20:21] Speaker B: Le plus fou, je sais pas. Celui que j'ai le plus kiffé, je pense que c'était en banlieue de Los Angeles quand on était avec Empire, quand on enregistrait le premier album. Et là on voit Reg reforme pour une série de concerts. Et l'affiche c'était Reg, Cypress Hill et Wu Tang.
[02:20:40] Speaker A: Ça devait sentir la weed.
[02:20:41] Speaker C: Voilà.
[02:20:42] Speaker B: Et d'ailleurs, en allant au festival, on a eu un accident de bagnole. Pas de note faite. D'une nana qui nous... En gros, ça ralentit. Moi, je dormais. Mon activité principale dans la vie. Je dormais dans la caisse et j'ai eu le double réveil. Le réveil de sa frêne, donc là, tu te réveilles, et le réveil du boum derrière, de la caisse qui nous a embouti derrière.
on a été capable de rouler jusqu'au festival et tout. Et ce qui était marrant, c'est que la nana qui nous avait embouti, c'était la mère et la fille, et la fille était stripteaseuse dans un bar dans lequel on avait été la bête.
et qui avait laissé sa carte, je sais plus quoi.
[02:21:28] Speaker C: Potentiellement, les réparations de la voiture ont été payées par des dollars qui auraient pu.
[02:21:35] Speaker A: Être laissés.
[02:21:36] Speaker B: Who knows ? Et ouais, donc on arrive à ce festival qui est vraiment en mode désert quoi.
et j'avais jamais vu Rage de ma vie et c'était la grosse grosse claque que j'ai revue à Rock en Seine après où ils étaient en orange au moment de Gotha Lavo. J'avais vachement moins aimé le concert, c'était peut-être aussi le contexte et tout. Là c'était inespéré pour moi de voir ce groupe la première fois dans ces conditions là, c'était fou.
[02:22:09] Speaker C: C'est pas mal.
[02:22:10] Speaker A: C'est quoi tes guilty pleasure en musique ?
[02:22:14] Speaker B: Elles sont dans notre sujet.
C'est très guilty.
[02:22:23] Speaker A: Ah ouais bah tout le monde sort des trucs, enfin parfois on voit bien qu'ils nous mentent mais... Bon après il.
[02:22:28] Speaker C: Y en a qui disent que c'est pas guilty parce qu'ils kiffent et qu'en fait ils assument.
[02:22:32] Speaker B: Y a-t-il vraiment quelque chose d'autre qui est vraiment guilty ? Je suis pas sûr. Effectivement si tu kiffes, tu kiffes, tu trouves un intérêt au truc. Moi je suis assez fasciné par le K-pop.
[02:22:43] Speaker C: Ouais.
[02:22:44] Speaker A: Voilà.
[02:22:45] Speaker C: Par l'univers global et l'industrie ?
[02:22:47] Speaker B: Ouais, plutôt actuel et en fait quand j'ai vu, moi j'ai découvert très très tard, quand j'ai vu que le truc a explosé vraiment, j'me suis dit qu'est-ce que c'est que ce truc ? Que se passe-t-il ? Et au début tu regardes, tu comprends pas les codes, tu comprends pas ce délire.
Et en fait c'est comme un sport que tu découvres, un truc où tu connais pas bien les règles de ça, et plus tu mates... Bah tu comprends.
[02:23:08] Speaker C: Que le mec il balaye devant la grosse boule en pierre pour l'emmener le plus loin sur la glace, et en fait c'est le curling.
[02:23:15] Speaker B: Et depuis t'es un passionné toi Joachim Hamel ! Ils pratiquent. Et en tout cas ouais, ça me fascine de... C'est parce que c'est si différent en fait de nos codes, de nos valeurs artistiques, de nos machins. C'est-à-dire qu'ils s'en foutent de tout, ils font les méchants dans un couplet ou ils font les rappeurs. Après t'as un refrain hyper cheesy, machin, puis un refrain qui part dans une mélodie... T'as l'halicorne qui arrive... Ouais voilà, et en fait c'est le côté, je crois que c'est le côté je m'en bats les couilles.
qui me fascinent complètement, tu vois ils jouent sur tous les tableaux avec des budgets de millions de dollars pour les clips et tout.
[02:23:52] Speaker C: Qui ne pourront jamais rembourser de leur vie et qui font qu'ils termineront leur vie misérable. Ah pardon ! Il y a un côté dark dans la K-pop.
[02:24:02] Speaker A: Il y a un côté dark bien sûr, dans l'industrie et dans les écoles.
[02:24:06] Speaker B: Il y a eu pas mal de scandales et tout ça dans les écoles.
[02:24:08] Speaker C: Et tout mais Non, non, mais ouais, enfin dans les studios là qui... Où ils agissent pour faire des opérations, des.
[02:24:15] Speaker A: Machins, des trucs... Et puis quand ils marchent, ils sont essorés aussi, c'est-à-dire qu'ils y vont à fond quoi. Faut que ça soit rentable et que ça ramène... C'est des gens qui appartiennent à une entreprise en fait.
[02:24:26] Speaker C: C'est vrai qu'il n'y a pas de limite quoi, c'est ça qui est assez fou.
[02:24:28] Speaker B: Ça c'est l'ultra glauque, on est d'accord.
[02:24:31] Speaker C: Non, non, mais pas de limite autant dans les moyens pour y arriver que dans ce qu'on fait.
En fait, quelque part, c'est hyper cohérent, c'est-à-dire qu'ils appliquent le truc de pas de limite jusqu'au bout. Mais c'est vrai, comme tu dis, que dans les projets, les clips, c'est la folie.
[02:24:48] Speaker A: Les clips, ils sont ouf. Quand ils font les gangsters, effectivement, c'est très amusant, mais c'est vachement bien fait aussi. Il y a des scénarios, il y a quelque chose qui se passe. Un peu comme si c'était des clips de l'époque, mais avec des moyens modernes. Bon, en fait, c'est mieux.
On parlait tout à l'heure d'amour.
[02:25:06] Speaker C: Ah oui ?
[02:25:07] Speaker A: Parlez-moi d'amour. Deftones, Shino Moreno, tu les as déjà rencontrés ?
[02:25:13] Speaker B: Non, je ne les ai pas rencontrés... Non.
[02:25:18] Speaker A: De toute façon, des fois, on ne s'en souvient pas parce que si on rentre dans leur salle, on oublie tout puisqu'on est en fumée.
[02:25:24] Speaker C: Ils aiment bien le bédo, quoi.
[02:25:27] Speaker A: On ne peut pas dire le contraire.
[02:25:28] Speaker B: Non, je ne les ai pas rencontrés, mais encore une fois, le mec qui a produit les albums d'Empire s'appelle Ken Andrews, et c'était un grand pote de Chino, de Tool, tout ça.
[02:25:38] Speaker C: Est-ce que lui, il jouait dans Failure ?
[02:25:41] Speaker B: Failure et Year of the Rabbits.
[02:25:44] Speaker C: Donc c'est des groupes qui ont un peu tous commencé en même temps, qui ont partagé la scène.
[02:25:48] Speaker B: D'ailleurs, je crois qu'il y a Perfect Circle qui reprend un morceau.
[02:25:52] Speaker C: Exactement, et Say Hello, un truc Nurse. C'est un morceau de Failure.
[02:26:01] Speaker B: Et donc voilà, je ne l'ai pas rencontré mais par contre il arrivait que le téléphone sonne et qu'il est chinois et qu'il parle comme ça, ce qui me faisait totalement halluciner.
[02:26:11] Speaker C: Excuse-moi, tu peux mettre le haut-parleur ?
[02:26:15] Speaker A: C'est cool parce que c'est vrai que ça pétille encore en toi.
[02:26:18] Speaker B: Ah bah ouais, et puis le truc, c'est le micro que j'ai utilisé pour enregistrer le premier album d'Empire. Il me dit, tu sais la dernière personne qui a chanté dans ce micro ? J'ai dit non.
Il m'a dit Chris Cornell. Parce que j'ai enregistré avec lui, je sais pas si vous vous souvenez, la chanson pour James Bond. Et donc c'est Ken Andrews qui avait produit le morceau. Et donc je chantais derrière, ce qui est pour moi probablement le plus grand chanteur de tous les temps. Voilà, donc petit coup de pression quand même quand tu chantes dans le mic de ton idole. Mais pour répondre à ta question, techniquement je n'ai jamais rencontré les membres de Deftones.
[02:27:03] Speaker A: Mais tu as quand même, je répète, ce côté encore enfant qui pétille où tu pourrais les rencontrer, tu serais comme un gamin, ou entendre des gens comme ça.
[02:27:13] Speaker B: Maintenant je crois pas. Aujourd'hui je crois pas.
[02:27:15] Speaker C: Bon tu serais quand même content de le rencontrer mais pas en mode... Ouais voilà.
[02:27:18] Speaker A: Oui ça serait salut, c'est cool. Mais il n'y aurait pas ce... Ce tremblement.
[02:27:23] Speaker C: Un petit peu moins émouste.
[02:27:24] Speaker B: Bah quand même ouais. Un petit peu moins fanboy.
[02:27:29] Speaker A: Forcément avec l'âge quoi. Bien sûr, non mais c'était pas à ce niveau là. C'était l'apport.
[02:27:36] Speaker B: Je pense que je serais impressionné bien sûr.
[02:27:38] Speaker A: Parce que même quand on fait des interviews mine de rien, quand on a l'habitude de voir les artistes, Il y en a certains, on sait que c'est nos artistes qu'on aime beaucoup. On est bien devant eux, mais à l'intérieur, il se passe des choses dans tous les sens.
[02:27:51] Speaker C: Je pense qu'il y a aussi le truc qu'avec le temps, tu arrives à mieux gérer le côté un peu fan.
[02:27:58] Speaker A: Je crois que tu le sens quand même. Parce que dans tes yeux, ça ne te rend pas... Ta face et ton corps, ça va, mais les yeux...
[02:28:06] Speaker C: Après, il y a des techniques pour...
[02:28:07] Speaker A: Les lunettes de soleil, oui.
[02:28:09] Speaker C: Non, de faire une petite vanne. Si tu fais une petite vanne, ça casse toujours un petit peu le... Ça rend le truc un peu plus...
[02:28:14] Speaker A: Après, il y en a qui n'aiment pas trop les vannes.
[02:28:15] Speaker C: C'est vrai. Je me souviens de cette blague que tu avais faite à Zach Wild, par exemple.
[02:28:20] Speaker A: Attends, après c'est lui qui est parti dans son délire. Vous vous accueillez qu'on avait interviewé au Hellfest ?
[02:28:27] Speaker B: Ouais.
[02:28:27] Speaker A: C'est ça, quand il nous a parlé de sexe.
[02:28:30] Speaker C: Toi tu lui as demandé s'il aimerait avoir des doigts en plus pour pouvoir jouer des trucs encore plus fous. Et le mec il a dit non mais j'aimerais bien avoir deux bites pour pouvoir baisser une femme.
[02:28:38] Speaker B: Ok.
[02:28:38] Speaker A: Et là, cash. Du coup ma question n'était pas si...
[02:28:42] Speaker B: Bah non, non, non.
[02:28:44] Speaker A: Pour une fois c'était pas si blébisant.
[02:28:46] Speaker C: Ça a fini bizarre mais ça avait démarré si normal.
[02:28:49] Speaker A: On a beaucoup ri. Et puis d'ailleurs au début ils voulaient même pas faire l'interview donc finalement ça s'est très bien passé.
Donc Deftones, tu as choisi Big White and Drive. L'époque où tu faisais du skate, je sais pas...
[02:29:01] Speaker B: Alors non, j'ai jamais fait de skate, mais pour moi j'ai choisi ce morceau-là en fait pour une raison très très précise. C'est pas mon morceau préféré de Deftones, même si c'est un des morceaux les plus connus que tout le monde attend en concert. C'est pour moi le charisme de Chino et la gestuelle.
Pour moi le clip qui regarde le mieux, putain ce mec, il bouge d'une certaine façon, mieux que...
[02:29:28] Speaker C: Il a sa vibe quoi.
[02:29:29] Speaker B: Il a sa vibe et j'ai jamais vu ailleurs une telle façon de se mouvoir et d'avoir l'air cool. Pour moi il est tellement cool dans ce clip.
[02:29:40] Speaker A: Et son micro, c'est dans le clip aussi où il a la première fois le micro avec le long câble et tout, et le scotch.
[02:29:46] Speaker B: Et pourtant super simple parce que le clip c'est quoi c'est un parking, t'as un peu flotte... Ah oui il se.
[02:29:51] Speaker A: Passe pas grand chose.
[02:29:52] Speaker B: Il se passe pas grand chose mais le charisme juste et la façon de.
[02:29:55] Speaker C: Bouger... Ah puis le morceau aide aussi un petit peu.
[02:29:57] Speaker B: Bon le morceau c'est une tuerie. Quand je dis c'est pas mon préféré parce que j'en ai pour moi qui sont encore mieux.
[02:30:01] Speaker C: Mais c'est une tuerie le morceau. Je vois ce que tu veux dire, en fait il a une vibe, c'est le côté un peu latino.
Et c'est un truc que je trouve... Moi, ça me fait ça avec le guitariste de Glasjo, qui envoie quand même du riff assez hardcore, machin. Et le mec, quand tu le regardes, il danse la bossa nova, quoi. Il est comme ça.
alors qu'il envoie du gros riff.
[02:30:23] Speaker A: Après, c'est sexy.
[02:30:24] Speaker C: Non, mais voilà. Non, mais je trouve que c'est en fait, les mecs, ils ont un groove, quoi. Un groove qui est détaché, enfin, qui n'est pas le groove qui te semble évident avec la musique. Et c'est aussi ce qui fait que Deftone, c'est original. Ses placements, sa manière de chanter, qui est toujours un petit peu... Enfin, qui n'est pas attendu. Et il y avait une interview où il parlait de...
de Chi et il disait un des trucs qui a fait que le son de Deftones au début était comme ça, c'était aussi Chi. Quand on lui demandait de taper le rythme, c'était un truc qui était, il dit, de Chi time. Il dit, quand tu le vois taper le tempo, tu peux pas savoir quelle chanson c'est.
Parce que le mec, il avait une vibe complètement différente et je pense que tout ce groupe est vraiment ce truc-là, quoi. Un assemblage de mecs avec chacun leur vibe et ça fait un truc ouf, quoi.
[02:31:16] Speaker B: Et le batteur, Abe Tuningham, qui est le batteur préféré de tous les batteurs que je connais, parce que le groove...
[02:31:24] Speaker C: Il a tout, quoi.
[02:31:24] Speaker B: Tout, tout, tout.
Celui-là, il rend dingue, je veux dire, tu vois...
[02:31:30] Speaker A: C'est vrai, c'est vrai. Bon, on va regarder ce clip, hein.
[02:31:31] Speaker C: Et bah allons-y !
[02:31:32] Speaker A: Comme ça, on pourra encore un peu se susciter. Ah bah... N'hésitez pas à faire pipi en même temps aussi, hein. C'est mieux que sur votre canapé. Bon, après... Ouais, bah...
[02:35:56] Speaker D: Wouah ! Pour dire que tu te souviens de moi Sur la trépiede de ta chanson, une mémoire lointaine Je suis toujours là pour toi Continue dans la lumière du soleil désolé Je serai le catholique et le volonome C'est quoi ce bordel ? Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[02:39:27] Speaker C: Je le fais bien non ?
[02:39:28] Speaker A: J'ai cru que c'était Tina Turner.
[02:39:31] Speaker C: Seulement le meilleur.
[02:39:31] Speaker B: Actuellement.
[02:39:32] Speaker A: J'avais la blague et puis c'est les.
[02:39:37] Speaker C: Cheveux qui vous font dire ça ?
[02:39:39] Speaker A: Probablement. C'était donc le groupe Hollow Home.
Avec le titre qui s'appelle Funeral Verse. On va faire vite parce qu'il est tard déjà. Il est très très tard et je vais vous dire les concerts de la semaine avant de vous offrir des places pour assister à un festival.
Alors lequel, ça sera la surprise à la fin. Sachez que lundi 24 juin, il y aura Air à la Philharmonie de Paris.
Mais j'adore ce groupe. Mardi 25 juin, il y a Polyphia au Forum Vauréal. Il y aura Dying Fetus et Tired Heart is Murder au Bataclan. On a bientôt des places à vous offrir pour ce concert. Restez connectés sur notre Instagram. Il y a Love Beat avec Loa Rano.
[02:40:27] Speaker C: Je crois que c'est Love Bite.
[02:40:29] Speaker A: Je préfère le dire comme ça. À la maroquinerie. C'est japonais.
[02:40:33] Speaker C: Je ne sais pas du tout, il me semble.
[02:40:34] Speaker A: Mercredi, 26 juin, il y aura Gents Addiction à l'Olympia, ils sont toujours vivants, puis en plus il y a...
[02:40:38] Speaker C: Enfin pas tous, mais il y a un groupe quoi en tout cas.
[02:40:41] Speaker A: Oui mais, comment il s'appelle déjà le guitariste ?
[02:40:44] Speaker B: Dave Navarro.
[02:40:44] Speaker A: Dave Navarro est là, donc c'est quand même plutôt cool.
[02:40:46] Speaker C: D'Artagnan.
[02:40:51] Speaker A: Sinon il y aura aussi le mercredi 26 juin I don't know how but they found me aux étoiles. Il y aura aussi 311 au front de voile. 311 ? Alors ça aussi c'est vieux, c'est plutôt récent.
[02:41:04] Speaker B: C'était pas mal ce groupe là, moi j'aimais bien ça.
[02:41:07] Speaker A: C'était West Coast, à fond. Psychedelic Porn Crumpets, c'est très bien. C'est au Trabendo.
[02:41:14] Speaker C: C'est un bon nom ça.
[02:41:16] Speaker A: Mais c'est vachement bien. Le jeudi 27 juin il y aura Cheryl Crow.
[02:41:19] Speaker C: À l'Olympia, elle va venir avec ses petits oiseaux ou pas ? Franchement j'essaie.
[02:41:27] Speaker A: Moi c'est juste sa crinière, je sais pas si c'est ses cheveux ou une perruque et du coup ça me coud les deux.
[02:41:33] Speaker C: Peut-être c'est une perruque avec ses cheveux ?
[02:41:34] Speaker A: Je vois ce que ça veut dire.
[02:41:35] Speaker B: Est-ce qu'elle était pas avec Len Samstrong ?
[02:41:41] Speaker A: Si, c'est vrai.
[02:41:43] Speaker B: J'ai pas de vanne mais j'essaie de placer des petites infos comme ça.
[02:41:46] Speaker C: C'est pas vrai parce que je l'avais pas moi.
[02:41:48] Speaker A: Avant ou après le cancer ? Sinon, le jeudi 27 juin, Rodrigo et Gabriela qui seront au festival Django Reinhardt à Samoise-sur-Seine. J'aime bien ce groupe alors j'avais envie d'en parler. Vendredi 28 juin, il y aura Crocise au Trianon.
Samedi 29 juin à The Acacia Strain, alors au 029, je ne sais pas ce que c'est cette salle, mais c'est à Paris. Il y aura Dropout Kings à la Bellevilloise et enfin le dimanche il y aura Rod Stewart au Zénith de Paris. Le bon Rod ! C'est lui l'homme le plus sexy non ? Ah bah !
[02:42:22] Speaker B: De très loin !
[02:42:24] Speaker C: En tout cas, lui, il en est persuadé.
[02:42:27] Speaker A: Et sinon, il y aura aussi Oxbow à Petit Bain.
[02:42:30] Speaker C: Et puis sinon, il y a le Hellfest aussi.
[02:42:32] Speaker A: Ah oui, c'est vrai qu'il y a le Hellfest. Accessoirement. On ferait une émission spéciale, d'ailleurs, vous pourrez voir un live Twitch le dimanche 30 juin.
[02:42:42] Speaker C: Voilà, il y aura un live qui regroupera toutes les petites interviews qu'on aura pu faire pendant le week-end. Donc le dimanche soir, il y aura plein de... Ça peut être long.
Je ne sais pas si on va limiter le temps ou pas, on verra.
[02:42:56] Speaker A: Peut-être qu'ils n'y iront pas. Normalement on a pas mal de beaux invités qui sont déjà annoncés donc je vous conseille de rester abonné bien évidemment. Alors j'ai des places à vous offrir pour le CavFest. Alors le CavFest c'est un joli petit festival qui fait beaucoup d'efforts avec des groupes exceptionnels. Alors il y a Noveliste, ça c'est la scène française.
Je ne sais pas si tu la suis un petit peu, mais elle est quand même très très dynamique aujourd'hui. Il y a Psych Up, Storm Orchestra aussi dans la scène française, Pliny encore, Alpha Wolf, on sait que ça plaît énormément en ce moment, Septique Flèche, Throne, etc. Il y a quand même une très très belle affiche. C'est donc les 21, 22 et 23 juin, ça se passe à Gisors, dans le château.
Il y aura des codes de mailles. Je peux vous dire qu'effectivement, dans le communiqué de presse, ils disent qu'il va y avoir des codes de mailles, des choses médiévales qui vont se passer.
[02:43:46] Speaker C: Très bien.
[02:43:46] Speaker A: Avec Alpha Wolf en fond, ça va être original. On va envoyer Marcel parce que ça va lui plaire.
[02:43:52] Speaker C: Il y aura Lama Lavalampe aussi, notre invité de la semaine dernière, qui sera avec Baccarède.
[02:43:58] Speaker A: Et bien sachez que j'ai des passes trois jours à vous offrir. J'en ai quelques-uns, donc il ne faut pas hésiter à jouer parce que tout le monde se dit « je ne vais pas jouer parce qu'évidemment je ne gagne jamais ». Non, si tu ne joues pas, tu ne peux pas gagner. Donc joue, envoie-moi un petit email à pierre.resles.com, pierre.rstlss.com, tu mets ton nom et ton prénom parce que c'est ce qui m'intéresse quand même le plus pour te mettre sur liste et je te donnerai la réponse très rapidement, je pense demain.
[02:44:20] Speaker B: Comme on dit à la FDJ, tous les gagnants participent.
[02:44:22] Speaker A: Exactement, c'est vrai. Malheureusement, on n'a pas le budget de la fonceuse des jeux.
[02:44:26] Speaker C: Non, on le garderait pour nous.
[02:44:31] Speaker A: Allez, on va... Du coup, regardez quoi, j'ai mis quoi ? J'en sais plus où j'en suis.
[02:44:34] Speaker C: T'as mis Alpha Wolf, évidemment.
[02:44:36] Speaker A: Tu connais Alpha Wolf ? Non. Bah, tu vas en prendre plein la tronche parce que c'est quand même un truc qui envoie du pâté.
[02:44:40] Speaker C: Ah ouais. On y va ? La charcuterie américaine. Ah non, ils sont australiens, non ?
[02:44:45] Speaker A: J'en sais rien, je m'en bats les couilles.
[02:44:47] Speaker B: Enfin, pas assez de pâté.
[02:44:56] Speaker D: A LA DEUXIME ! C'est parti ! GET A LITTLE MORE Qu'est-ce que vous avez fait ? Qu'est-ce que vous avez fait ? C'est une merde, New York ! C'est de la merde ! C'est génial ! J'ai le droit d'être toi F*** l'émotion J'ai le droit d'être toi F*** l'émotion F*** l'émotion J'ai le droit d'être toi F*** l'émotion J'ai le droit d'être toi F*** l'émotion J'ai le droit d'être toi F*** l'émotion J'ai le droit d'être toi F*** l'émotion J'ai le droit d'être toi F*** l'émotion J'ai le droit d'être toi F*** l'émotion J'ai le droit d'être toi F*** l'émotion J'ai le droit d'être toi F*** l'émotion J'ai le droit d'être toi F*** l'émotion J'ai le droit d'être toi F*** l'émotion J'ai le droit d'être toi F*** l'émotion J'ai le droit d'être toi F*** l'émotion J'ai le droit d'être.
[02:50:48] Speaker A: Donc.
[02:50:48] Speaker C: Je pense que avec Jesus Peace, les choses que vous faites pour la communauté noire, le hardcore en général, m'ont fait ressentir apprécié, m'ont fait ressentir comme si.
[02:50:55] Speaker B: Je belongais à la scène. Donc merci beaucoup. John, laissez-moi écouter le sub, John. J'adore Jesus Peace.
[02:51:01] Speaker A: C'est la deuxième fois que je vois Jesus Peace. Je t'aime, Johnny.
[02:51:07] Speaker C: Bang, bang.
Je sais que vous saurez pourquoi.
[02:51:12] Speaker A: Jesus Peace, ça s'appelle, avec cette chanson, donc FTBS. Tu connaissais pas le groupe ?
[02:51:18] Speaker B: Non, j'ai kiffé, j'ai kiffé les deux groupes pour un devoir, j'ai kiffé.
[02:51:21] Speaker A: Ah bah là, on était dans du vénère.
[02:51:23] Speaker B: Ouais, ça me parle.
[02:51:24] Speaker A: Après là, c'est plus hardcore le deuxième.
[02:51:25] Speaker C: Ouais. Metalcore et plus hardcore, ouais.
[02:51:30] Speaker A: On va quand même parler aussi d'Empire, t'en as beaucoup parlé, mais forcément c'est un groupe qui a fait partie de ta vie.
[02:51:37] Speaker C: Il y a peut-être des gens qui ne savent pas ce qu'est Empire, on.
[02:51:41] Speaker B: Peut peut-être... Ouais, Empire c'est... En fait on a décidé de faire un groupe avec les gens avec qui on faisait des soirées en fait. Donc on était toujours la même équipe.
[02:51:50] Speaker A: Les potes.
[02:51:50] Speaker B: C'était toujours un peu la même équipe, avec Jocelyn qui était dans Vegas Stars, Benoît qui était dans Plemo, Fred qui était dans Watcha et Flo et moi qui étions dans Kyo. Et à force de sortir ensemble et de faire des soirées, on s'est dit, à la base il devait y avoir Marc, on devait chanter à deux avec Marc.
Il y a des maquettes, les premières maquettes où on chante à deux. Et finalement voilà, alors Marc il n'a pas pu faire le groupe, on a continué et donc on a fait deux albums, deux tournées, des trucs improbables comme une synchro pour les experts Miami ou quoi.
pour la bande-annonce aux Etats-Unis, on avait un... je sais plus quel iPhone est sorti, et on était sur la homepage Monde avec Adèle et Empire, c'était quand même ouf, sauf qu'ils avaient enlevé le chant. C'était quand même mal dire ! C'était construit, on a fait le générique d'un chef d'oeuvre qui s'appelle Destination Finale 5. Des trucs vraiment nouveaux pour en donner des expériences. Et puis le fait de jouer aussi...
[02:53:05] Speaker C: Côté plus international.
[02:53:06] Speaker B: Ouais voilà, plus inter.
Faites de jouer au Texas, de jouer à Manchester, de jouer dans l'Est, de jouer... On a fait un peu d'Espagne, c'était complètement différent. On a vendu très peu de disques, mais on a vécu des expériences hyper fortes.
[02:53:28] Speaker C: Je pense que c'était difficile de faire connaître le projet, parce que c'est arrivé un peu comme ça, et je pense qu'en France, ils ne savaient pas travailler un artiste comme ça à cette époque-là. Après, je pense qu'à l'international, si la maison mère ne pousse pas, C'est peut-être un peu plus dur aussi à vendre un peu à l'intentionnel. Mais en tout cas, moi, les deux albums ont des vibes différentes. Le premier est beaucoup plus alternatif, je dirais, avec une vibe un peu... On retrouve ces trucs un peu de Deftones, de Perfect Circle, et un côté aussi un peu plus énervé, un peu plus énergique. Et puis le deuxième, qui est un côté beaucoup plus indie, je dirais. Je ne sais pas si tu...
Ouais.
[02:54:17] Speaker B: Puis globalement, plus Pop en vrai.
[02:54:21] Speaker C: En tout cas, c'est deux excellents albums, si vous les connaissez pas, je vous conseille de les écouter parce qu'ils sont vraiment excellents. Moi je réécoute régulièrement des chansons et je trouve ça toujours aussi bien. Je comprends pas que ça ait pas plus marché en fait.
Parce que la prod est folle sur les deux.
[02:54:37] Speaker A: Ils ont fait le choix de chanter en anglais aussi, on est en France, je pense qu'il y a un peu de ça qui a joué, non ?
[02:54:40] Speaker C: Ouais, je sais pas.
[02:54:41] Speaker B: Ouais, ça a probablement joué. Ouais, je sais pas, mais en tout cas, il y a un petit cœur de fan qui pousse pour la suite de l'aventure. C'est quand même compliqué pour moi actuellement.
[02:54:57] Speaker C: Après, l'avantage c'est que maintenant il y en a quand même trois du groupe qui sont dans ton groupe.
[02:55:01] Speaker B: Ouais, qui sont dans le même groupe absolument.
[02:55:03] Speaker C: Depuis, Jocelyn a rejoint Kyo.
[02:55:05] Speaker B: Voilà. Mais un album sur beaucoup de temps, et de Winter en aussi, mais ne serait-ce que faire un concert ou une série de quelques concerts.
[02:55:16] Speaker A: On n'est pas à l'abri.
[02:55:17] Speaker B: On n'est pas à l'abri, ce serait cool quoi. Je pense que tout le monde aimerait être dans le groupe.
[02:55:21] Speaker C: Ça serait bien.
[02:55:23] Speaker A: Ça te manque un peu de faire de la musique métal entre guillemets ?
[02:55:32] Speaker B: Probablement un petit peu. Probablement un petit peu. Après, il y a peut-être des gens qui savent paraître incroyables, mais il y a des moments sur scène où Kyo s'envoie très fort. À des moments précis, du show évidemment, où je retrouve cette énergie-là.
et qui est un truc qu'on va aussi développer pas mal sur le prochain album justement parce que vu que ça fait plus de trois ans et qu'on va faire quatre ans de sème, que la scène est devenue au cœur finalement.
du processus d'être un artiste aujourd'hui, pour tout le monde, pas que pour nous, pour tout le monde. Finalement, quand tu composes, tu réfléchis vachement scène, scène, scène, est-ce que ça va marcher sur scène ? Et du coup, ça influe pas mal sur ce qu'on écrit en ce moment, donc je pense qu'il y a toute une partie un peu plus rock qu'on avait un peu entamé sur l'album précédent, La part des lions.
[02:56:35] Speaker C: Et alors du coup, est-ce que vous vous autorisez à tester des morceaux un peu, quand t'écris des nouveaux morceaux, de te dire on pourrait essayer de la faire en live juste pour voir comment ça réagit ou sur les concerts vous préférez rester sur des...
[02:56:51] Speaker B: On l'a fait franchement, on a dû le faire une ou deux fois dans nos dix ans de carrière. C'est un peu dangereux pour le show, moi t'sais j'aime bien.
savoir que souvent je m'occupe des setlists même si après on les remanie et tout mais parce que c'est un truc que j'aime bien faire et j'aime bien le côté imparable du truc je suis pas trop chaud de tenter que ce soit efficace, que les gens ils sortent pas du concert et machin et c'est vrai que je suis pas hyper chaud de de tenter un nouveau truc, même si ça pourrait être riche d'informations.
[02:57:33] Speaker C: Après je pense aussi, quand t'as autant, autant au début d'une carrière, ça se fait peut-être plus facilement, mais genre quand on a votre carrière avec tous ces titres et que tu sais que les gens ils veulent entendre tous les titres. C'est dur de dire, moi je vais retirer celle-là pour jouer un truc qu'ils connaissent pas du tout.
[02:57:50] Speaker A: Oui, ça va être un temps un peu plus mort pour les fans.
[02:57:54] Speaker B: Alors cela dit, on est censé dropper le prochain album la veille de l'accord Arena, donc c'est le 7 juin 2025. Et de fait, je pense qu'on jouera quand même un ou deux morceaux de l'album qu'on aura sorti la veille.
[02:58:09] Speaker C: Vous aurez déjà sorti des singles peut-être ?
[02:58:10] Speaker B: Mais il y aura des sons qui sortiront avant, donc voilà.
[02:58:13] Speaker C: Donc les gens auront le temps de s'y faire.
[02:58:16] Speaker A: Ça devrait sortir l'année prochaine. Tu serais pour un featuring si un groupe de métal français ou un groupe de rock, tout ce qu'il y a post-punk ou je ne sais quoi disaient tiens j'aimerais bien qu'ils fassent un featuring. Il faut que ça te plaise ça je comprends mais...
[02:58:34] Speaker B: C'est le seul truc qui compte.
[02:58:36] Speaker A: Et si ça te plaît tu serais prêt à faire un truc ? C'est cool ça ? Parce que tout le monde ne le fait pas ?
[02:58:43] Speaker B: Non, si le son me plaît, je serais ravi de le faire, quoi.
[02:58:46] Speaker A: Parce que la scène française aujourd'hui, je sais pas si tu suis un petit peu, mais au niveau rock, c'est quand même... En France, il y a quand même beaucoup, beaucoup de groupes. Je dis pas que ça marche, je dis juste qu'il y a beaucoup de groupes.
[02:58:54] Speaker B: Non, mais ça bouge, ça bouge et ça... Les jeunes font beaucoup de rock. Grave.
[02:58:59] Speaker A: Et aussi surprenant que ça puisse paraître, c'est des trucs, bon, qui ressemblent à tout ce qu'on a écouté. C'est vrai qu'on sort un petit peu, on va voir des concerts et on fait, bah attends, mais là, ça ressemble à Nirvana, bah attends, ça ressemble à... Après comme des vieux cons, mais...
[02:59:09] Speaker B: C'est parce qu'on a des darons, mais...
[02:59:10] Speaker C: C'est-à-dire qu'on a plus de points de référence, on a entendu plus de choses.
[02:59:13] Speaker B: Ouais, mais justement, dans le camp d'écriture que j'ai fait il n'y a pas longtemps, il y avait des trucs bien vénères. Effectivement, qui moi vont me rappeler ceci ou cela, mais en tout cas des trucs avec une vraie énergie rock.
qui revient, qu'on a attendu pendant des années en disant le cycle, ça va revenir, ça va revenir, ça va retourner, elle tournait pas, elle tournait pas, elle tourne pas. Là je crois qu'en tout cas il y a une énergie qui arrive là, vraiment.
[02:59:45] Speaker A: Est-ce que c'est l'ambiance globale de la planète qui fait que les gens ont plus envie de faire du rock ?
[02:59:49] Speaker B: Peut-être.
[02:59:50] Speaker C: Est-ce que tu trouves que du coup en fréquentant des plus jeunes qui font de la musique, est-ce qu'il y a un côté plus décomplexé à mélanger plein de choses aussi ?
[02:59:58] Speaker B: Ouais.
Ça c'est clair, l'exemple d'artistes avec qui j'ai travaillé là, c'était vraiment aucun justement par rapport à ce qu'on disait avec K-pop où ils s'en battent les couilles. Là clairement ça peut mélanger.
Un côté néo, un côté émo, un côté techno, un côté machin, dans le même dans le même morceau quoi. Tant que ça tabasse en gros, faut que ça tabasse tout le temps. Et aucun complexe sur le mélange des genres et ça donne des trucs cool, ça donne des trucs intéressants.
[03:00:29] Speaker A: Des nouveaux sons un peu ? Tu sens qu'il y a une possibilité que quelqu'un arrive, je dis pas en France mais globalement aussi, à créer un nouveau son parce qu'on récupère plein de sons mais pour l'instant on n'a pas.
[03:00:39] Speaker B: Eu de gros sons notés. Un truc vraiment nouveau ? Je serais incapable de le dire.
[03:00:43] Speaker A: Je me demande si c'est possible.
[03:00:45] Speaker B: Oui mais pourtant de tout temps ça l'a été.
[03:00:47] Speaker C: Oui mais tu sais, tout a déjà été fait soi-disant.
[03:00:50] Speaker B: Alors qu'est-ce qu'on fait maintenant ?
[03:00:52] Speaker C: Il n'y a qu'à tout mettre en vrac quoi. Cata ou tata ou.
[03:00:59] Speaker A: Non mais c'est vrai que c'est compliqué d'imaginer parce qu'après, je suppose que c'est possible, ouais. Il n'y a pas de raison.
[03:01:04] Speaker B: Forcément, ça va arriver.
[03:01:04] Speaker A: Peut-être de nouvelles techniques ou de nouveaux instruments, je sais pas, mais... Non mais.
[03:01:09] Speaker C: Je pense qu'il y a déjà des nouveaux sons qui apparaissent, mais sauf que, en fait, ça finit toujours pas. Tu prends la dubstep, quand ça arrivait, les sons qu'il y avait dans la dubstep, là, les trucs de...
Bon, c'est très dur à faire à la bouche.
[03:01:22] Speaker A: Moi je le fais mal aussi.
[03:01:25] Speaker C: Mais au final, c'était nouveau, mais sauf qu'on l'a très vite raccroché à d'autres choses.
Je pense que c'est rare que t'aies un truc qui arrive vraiment en rupture avec tout en même temps. C'est forcément des choses qui s'implémentent dans autre chose.
Mais par contre, dans la fusion des genres, je pense que... On voit qu'il y a des groupes un peu comme Wargasm ou des trucs comme ça, où il y a quand même ce côté...
Ça amène un peu ailleurs quoi ?
[03:01:51] Speaker A: Déjà je pense que le fait d'avoir de la musique disponible à foison permet d'écouter plein de genres différents, de ne pas s'enfermer comme nous on le faisait à l'époque. Je fais partie de ce clan et surtout si t'en fais pas partie, viens pas ! C'est un peu ça notre époque dans les années 90. Et là, quand tu regardes les jeunes effectivement dans la rue, il y a souvent un gamin qui écoute du rap, l'autre qui écoute de la techno, l'autre qui écoute du métal. En fait, ils ont le style. Mais en fait, ils mélangent toutes leurs musiques ensemble et ils sont tous ensemble. Ça a un côté plutôt joli, c'est encourageant. Et peut-être que ça va donner des choses cool. Mais je pense qu'en français...
[03:02:22] Speaker B: Je suis un gros fan d'Hunter Chicary qui est un groupe qui a eu l'audace de mélanger des trucs bien opposés.
[03:02:29] Speaker A: Des fois c'est chelou aussi, mais c'est très bien.
[03:02:31] Speaker B: Moi je suis très fan.
[03:02:32] Speaker C: Quand ils sont arrivés, Hunter Chicary, personne ne comprenait ce qui se passait. Parce qu'en plus le premier album c'est vraiment... C'est très hardcore et très électro...
particulier, pas juste électro. Et ça allait jusqu'au bout des choses, parce que moi je me souviens les avoir vus à l'Elysée et Montmartre.
en festival où les mecs carrément il y avait des moments où ils arrêtaient de jouer, t'avais juste de la grosse techno et ils avaient des bagues laser et ils dansaient comme des gogoles. Ouais, plus vraiment comme à l'époque mais... Parce qu'à l'époque c'était ultra cheap mais c'était mental.
[03:03:10] Speaker B: La voix quand même. Ce chanteur qui est roux qui s'appelle Roux.
[03:03:14] Speaker C: Déjà.
[03:03:14] Speaker A: C'est vrai.
[03:03:15] Speaker B: Est-ce que ça c'est pas original ?
[03:03:16] Speaker C: Est-ce que tu t'appelles Blond ?
[03:03:18] Speaker B: Non, je m'appelle Dernière Danse.
Mais la voix de ce mec, je la trouve incroyable, je trouve que c'est une de mes meilleures voix.
[03:03:27] Speaker A: Et puis son écriture, son engagement, sa sensibilité, il a quand même beaucoup de choses.
[03:03:33] Speaker B: C'est très fort.
[03:03:34] Speaker A: C'est quelqu'un qui est entier.
[03:03:37] Speaker C: C'est vrai que c'est ouf sa voix, parce qu'il arrive à faire beaucoup de choses avec. Il a une voix gueulée qui défonce. Et quand il chante, il arrive à faire ce côté un peu dandy, il y a un truc un peu maniéré, un peu british quoi.
[03:03:51] Speaker B: Et sa voix parlée.
Parce que parfois il parle justement avec cet accent très british et il y a un charisme de fou donc c'est vrai qu'il est hyper polyvalent en plus.
[03:04:01] Speaker C: Et sur scène il se donne bien.
[03:04:03] Speaker B: Il se donne bien, ouais.
[03:04:04] Speaker A: Il danse extrêmement mal mais c'est formidable.
[03:04:06] Speaker C: Bah ça fait partie de... Non mais.
[03:04:08] Speaker B: C'Est clivant, c'est clivant.
[03:04:09] Speaker A: Ça fait plaisir.
[03:04:13] Speaker C: Je crois qu'il essaie d'être disruptif au niveau de la danse mais...
pour utiliser tous les mots de merde.
[03:04:18] Speaker B: Je pense que c'est cathartique pour lui.
[03:04:21] Speaker A: Bon, du coup, on va regarder encore un clip. Parce qu'il est comme très très très très tard.
On va regarder un titre d'Empire, un clip d'Empire.
New Day, ça te convient, ça va ? Ça me fait plaisir.
[03:04:34] Speaker C: Alors, je donne une info. Il y a deux personnes sur ces trois qui sont dans le clip.
[03:04:41] Speaker A: Est-ce que vous allez les trouver ?
[03:04:48] Speaker B: Faithful stars will shine again tonight Can't.
[03:04:52] Speaker D: You see the peace forever C'est la fin ! Musique d'outro Woah !
[03:11:01] Speaker C: Molo molo le Rookmoot là ! Oui bon on peut pas dire ça, c'est vrai.
[03:11:06] Speaker A: Puis on est un peu roux.
[03:11:07] Speaker C: Ben c'est vrai. Marcel il est roux, c'est bon. C'est notre monteur. Il est pas là là. Il est un peu roux. T'es pas du tout concerné par ses propos, t'inquiète pas.
[03:11:18] Speaker B: Ben si parce que Jocelyne il dit que je suis un de ses copains roux. Parce qu'il a plusieurs copains roux et il dit que je fais partie de ses copains roux. Ah ouais ? Ouais.
[03:11:26] Speaker C: Je pense qu'il essaie de trouver un... On dirait des phrases de... Tu sais, genre, ah bah j'ai plus que des amis arabes, j'ai des amis noirs. Tu sais, des trucs comme ça, là. On dirait que c'est ça qu'il essaie de trouver une excuse.
[03:11:38] Speaker A: Du coup, le groupe qu'on vient de regarder, parce que c'est quand même l'unique qui nous intéresse... Introspect. Voilà, ça s'appelle Introspect avec Better Self.
[03:11:46] Speaker C: Moi j'ai trouvé ça pas mal, mais je pense qu'un choix de lunettes de soleil plus...
[03:11:54] Speaker A: Tu préfères ses lunettes ou son pull bleu ? Électrique.
[03:11:57] Speaker C: Franchement, je préfère le pull bleu. Je crois que les lunettes c'est ce qui m'irrange le plus.
[03:12:03] Speaker A: C'est un style.
[03:12:03] Speaker C: Après moi je suis là pour dénoncer.
[03:12:05] Speaker A: Après est-ce qu'il n'a pas mis ses lunettes pour déranger ?
[03:12:06] Speaker C: Le pavé dans la mare !
[03:12:08] Speaker A: J'ai vu notre ami Gaël Mektoubi hier soir, il te passe le bonjour.
[03:12:11] Speaker C: Ah bah bonjour Gaël !
[03:12:13] Speaker A: Il va très bien et puis il va nous croiser au Hellfest.
Il y avait Julien Méniel aussi parce qu'ils mixaient tous les deux.
[03:12:18] Speaker C: Bah lui aussi on va le croiser.
[03:12:19] Speaker A: Au Hellfest j'ai l'impression. Ils m'ont dit tous les deux du coup tu passes le soir, tu peux passer nous voir, j'ai fait non.
Parce qu'ils veulent que je les aide à mixer, alors non, je dis non.
[03:12:29] Speaker C: Moi j'ai besoin, ouais, mais c'est surtout que si tu vas mixer avec eux le soir, le lendemain... Bah je serai.
[03:12:34] Speaker A: Encore en train de mixer, il n'y aura personne mais je serai tout seul.
[03:12:37] Speaker C: T'auras pas les yeux en face des trous.
[03:12:38] Speaker A: C'est pas faux. Mais c'est un petit peu la vie d'un festival.
[03:12:42] Speaker C: Toi tu mixes en festival ? Il fait des soupes.
[03:12:46] Speaker A: Non, moi je mixe, ouais, c'est ça.
[03:12:48] Speaker B: Non, non, je mixe pas. J'ai aucune notion de...
[03:12:55] Speaker C: Est-ce que tu as encore l'occasion de croiser des artistes et tu trouves ça toujours un petit peu sympa de rencontrer des gens ?
[03:13:04] Speaker B: Ouais, carrément. Et puis après je regarde sur le côté de scène. Donc j'ai pas le son cool.
[03:13:13] Speaker C: Surtout que maintenant que les groupes jouent avec des harmonitors, en bord de scène, il n'y a plus de son.
[03:13:19] Speaker B: Ouais, il y a la drum quoi. Mais non, c'est cool, c'est toujours cool l'ambiance festival. Tu peux faire effectivement des chouettes rencontres, voir des artistes que tu kiffes et tout.
[03:13:30] Speaker A: Ça peut amener de grandes discussions, des échanges.
Voilà bon bref sur ces bonnes paroles.
[03:13:38] Speaker C: Tu l'as dit Pierre là je pense que ça nous a cloué le mec.
[03:13:41] Speaker A: Sachez que cette émission a lieu tous les dimanches à partir de 19h en live Twitch c'est le meilleur du métal de l'alternative rock et on ouvre bien évidemment cela à toutes les personnes qui écoutent du métal que ce soit des sportifs, des artistes, des peintres, des je-ne-sais-quoi enfin vraiment peu importe pas des politiciens parce que bon c'est pas sûr que ce soit vraiment très intéressant ou en tout cas sécure.
[03:14:02] Speaker C: Laissez-moi vous dire une bonne chose.
[03:14:05] Speaker A: Alors il fait de très bonnes imitations.
[03:14:06] Speaker B: Je sais pas.
[03:14:09] Speaker C: Non monsieur, je ne vous laisserai pas dire cela.
[03:14:12] Speaker B: Ah si, il y a un truc.
[03:14:15] Speaker A: On te prépare un spectacle. Il faut deux, trois perruques et je.
[03:14:19] Speaker C: Peux dire que c'est assez bien.
Laurent Gérard n'a qu'à bien se tenir.
[03:14:24] Speaker A: Je peux rien dire. Merci beaucoup.
Merci infiniment d'avoir accepté de venir dans ce canapé. J'espère qu'il est confortable.
En plus de bien reçu. Que le canapé soit bien.
[03:14:37] Speaker C: Que le canapé soit bien.
[03:14:39] Speaker A: Ouais, c'est la fin de soirée et je pense que mes trois heures de nuit...
[03:14:46] Speaker B: Comment ça se fait ressentir un peu là ?
[03:14:48] Speaker A: Je sais pas.
[03:14:50] Speaker C: Moi j'ai ma petite réponse, j'ai ma petite idée sur la question.
[03:14:52] Speaker A: Il fait chaud. En tout cas merci voilà, bon courage.
[03:14:56] Speaker B: Merci beaucoup.
[03:14:56] Speaker C: Trop plaisir de t'avoir reçu et d'avoir partagé un petit peu avec toi.
[03:15:00] Speaker B: C'est un grand plaisir pour moi les gars.
[03:15:02] Speaker A: Et c'est cool de voir qu'il y a des gens qui écoutent du métal dans ce pays quand même, c'est pas ce qui est présenté en premier mais franchement c'est cool et c'est important de le dire.
[03:15:10] Speaker B: Carrément.
[03:15:10] Speaker A: Bravo et puis tu feras des bisous à tous tes amis ?
[03:15:12] Speaker B: A tous mes chamarades, ça marche.
[03:15:15] Speaker A: C'est important.
[03:15:16] Speaker B: A tous mes collègues.
[03:15:18] Speaker A: Et la porte est toujours ouverte.
Si tu te balades dans le coin, tu sais que le bureau est là, donc tu peux toujours venir faire coucou.
[03:15:23] Speaker B: Ça marche, j'ai les codes.
[03:15:24] Speaker A: Et puis, c'est vrai. La porte est ouverte en haut, donc...
[03:15:28] Speaker C: La porte n'est pas toute verte, mais elle est... Enfin, la grille est toute verte, mais... Bon, bref.
[03:15:33] Speaker A: On se quittait dessus. Benjamin, merci beaucoup pour tout ce que tu fais. Merci à toi, Pierre. Et merci à vous d'avoir été aussi nombreux et nombreux. Merci encore une fois de suivre nos réseaux sociaux et d'être présent, c'est ça le plus important pour défendre cette musique. Il faut la faire vivre et il faut aller au concert, etc. C'est la chanson, on l'a déjà racontée 50 000 fois. Et on se quitte avec un groupe français qui fait partie de ces groupes, qui m'envoie des petits clips via Instagram.
[03:15:55] Speaker C: Ils sont français ou ils sont belges ?
[03:15:57] Speaker A: Oui, enfin bon...
[03:15:58] Speaker C: Ils sont francophones à la base.
[03:16:00] Speaker A: Tu sais ce que je pense de la Belgique ? Bon, il y a une partie qui est vraiment française, donc on devrait la récupérer.
Allez ! Je plaisante, j'en ai rien à foutre, mais c'est un bon groupe, c'est tout.
[03:16:11] Speaker C: C'est Colgates.
[03:16:11] Speaker A: Donc Colgates, je trouve ça super bon, donc je me suis dit que c'était intéressant d'en passer encore une fois, puisque c'est pas la première fois qu'on en passe.
[03:16:17] Speaker C: Non, tout à fait.
[03:16:18] Speaker A: Et le titre s'appelle We Missed the Parade. Voilà ! Merci, bonne nuit, bon courage pour votre semaine.
[03:16:22] Speaker B: Au revoir !
[03:16:22] Speaker A: On vous l'aime ! Et faites l'amour, pas la guerre, on est d'accord ?
[03:16:28] Speaker D: D'accord. Mais pas tout de suite.
We drink the white souls Lost in the void All for this muck We play down the basic songs We face the horde to one goal We can take it to Mars as well Embrace the void This is Koshira D.K.
C'est la fin de cette vidéo.
[03:19:34] Speaker C: Of those who don't rest but reach.
[03:19:36] Speaker D: For no more hope But stay safe and add a step above Stuck at the crock road, proud but sure lost We miss the parade.
[03:20:06] Speaker A: Un pour le caillou.
[03:20:14] Speaker B: Deux pour le spectacle. Et voilà, c'était mon souvenir.
Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant.
[03:20:36] Speaker A: Disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon... N'hésitez pas à vous abonner !