#41 - MAXWELL en invité

Episode 41 March 29, 2024 03:40:59
#41 - MAXWELL en invité
Bang!Bang! RSTLSS
#41 - MAXWELL en invité

Mar 29 2024 | 03:40:59

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Show Notes

Dans cet épisode, nous allons pouvoir en savoir + sur MAXWELL !!! Il nous a fait l'honneur de venir échanger avec nous et nous avons eu la confirmation qu'il a des connaissances incroyables niveau musique et en plus, on a pu briller grace à une histoire de trou explosif. Il va dévoiler aussi ses autres envies au travers de son groupe BATAILLE et du JAPON.

Ben, Enjoy The Noise & Pierre passent des clips, donnent l’actualité et discutent de ce qui est diffusé avec les BANGERS (auditeurs, viewers de l’émission).

BANG! BANG!, c’est tous les dimanches à 19h. C’est l’émission Metal & alternative rock de RSTLSS en live TWITCH et en VOD sur notre chaine YouTube et en podcast sur toutes les plateformes.

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Episode Transcript

[00:00:14] Speaker A: BANG BANG ! Voilà, je ne le crie pas. [00:00:16] Speaker B: BANG BANG ! BANG BANG ! BANG BANG ! [00:00:19] Speaker C: BANG BANG ! BANG BANG ! BANG BANG ! [00:00:20] Speaker A: BANG BANG ! BANG BANG ! BANG BANG ! BANG BANG ! BANG BANG ! BANG BANG ! BANG BANG ! BANG BANG ! BANG BANG ! BANG BANG ! BANG BANG ! BANG BANG ! [00:00:28] Speaker C: BANG BANG ! BANG BANG ! BANG BANG ! BANG BANG ! BANG BANG ! BANG BANG ! BANG BANG ! BANG BANG ! BANG BANG ! BANG BANG ! BANG BANG ! BANG BANG ! BANG BANG ! [00:00:32] Speaker D: BANG BANG ! [00:00:32] Speaker A: BANG BANG ! BANG BANG ! BANG BANG ! BANG BANG ! BANG BANG ! [00:00:34] Speaker B: BANG BANG ! [00:00:34] Speaker C: BANG BANG ! BANG BANG ! [00:00:35] Speaker A: BANG BANG ! BANG BANG ! [00:00:41] Speaker C: Banger de toute façon il s'est pas genré. [00:00:43] Speaker A: Ouais je sais mais bon. En tout cas voilà ce soir encore une fois c'est en direct, c'est un live Twitch métal, c'est bang bang, c'est comme ça tous les dimanches à partir de 19h. Merci d'ailleurs à toutes les personnes qui nous ont déjà rejoints, qui ont liké la page. Vous êtes de plus en plus nombreuses et ça nous fait bien chaud au cœur puisque c'est comme ça qu'on soutient le métal. Même s'il n'y a pas que du métal ici, on va en parler. Pour la partie invité de ce soir, nous avons quelqu'un qui éduque, qui amène, qui rigole, qui est quelqu'un qui fait beaucoup de choses quand même. beaucoup plus que moi, qui travaille bien. [00:01:12] Speaker C: Et qui est sans filtre. [00:01:14] Speaker A: Putain. [00:01:23] Speaker D: Merci pour l'invitation. [00:01:24] Speaker A: Merci à toi d'être venu. Tu viens de, pas si loin, mais tu viens quand même de Nantes. [00:01:28] Speaker D: De Nantes, voilà. Donc j'ai pris le train, voilà, et puis j'ai fait mes petites activités du week-end et on finit tranquillement et fin tranquillement. Visiblement... Tranquillement ! J'vais peut-être avoir mal au crâne d'ici la fin de l'émission, mais non, c'est cool, ça va le faire. En tout cas, l'ambiance est chouette jusqu'à maintenant. [00:01:43] Speaker A: Oui, on va essayer de faire en sorte que tu repartes content quand même, c'est le principe. Pour ce faire aussi, nous avons un intellectuel, c'est Angel Denoise. [00:01:50] Speaker E: Toujours présent, toujours là, toujours vivant. [00:01:52] Speaker A: La semaine s'est bien passée ? [00:01:53] Speaker E: Oui, ça s'est très bien passé. [00:01:54] Speaker A: On va parler un petit peu de ton actualité aussi, puisque tu as fait une interview, il y aura ce sujet un peu plus tard. Dans cette émission, bien sûr, nous allons parler d'actualité, nous allons critiquer, puisque c'est apparemment ce que vous aimez, ce qui fait qu'on nous insulte un peu plus chaque matin. [00:02:08] Speaker C: Nous, c'est pour ça qu'on le fait. Vraiment, on dépense de l'argent à faire cette émission pour que vous puissiez nous insulter. Vraiment, c'est ça notre plaisir. [00:02:17] Speaker D: On est tous là pour ça, d'ailleurs. [00:02:19] Speaker A: C'est que du plaisir. Petit côté sadoiseau, comme tu as dit. Cette semaine, qui s'est déroulé, il y a eu beaucoup de choses qui se sont passées, dont deux concerts. Il y a eu le concert de Structure où je suis allé, qui est bon, pas vraiment métal, mais qui sur scène ressemble à du Murder Capital, c'est du post-punk, mais assez violent, et c'était très très très bon. On m'avait dit qu'on pouvait avoir l'impression qu'il y ait des bandes, etc, et que le groupe ne jouait pas vraiment, ça ne m'a absolument pas dérangé. [00:02:44] Speaker C: Il n'y avait pas de bandes, il n'y avait pas de loupards dans la salle ? [00:02:46] Speaker D: Pas mal, je t'enlève une dernière, après je me barre. Ah j'avais que trois chances ! [00:02:54] Speaker C: Ah oui ! [00:02:54] Speaker D: Fais gaffe, il reste trois heures d'émission ! [00:02:57] Speaker A: C'est vrai que ça peut être long. Mais voilà, moi j'ai trouvé ça très très bien et toutes les personnes qu'on a pu envoyer voir ce concert en offrant des places et bien se sont régalées et nous ont remercié mais alors mais mille fois donc n'hésitez pas à jouer sur notre Instagram, il y a beaucoup beaucoup d'autres concours. [00:03:10] Speaker C: Et surtout n'hésitez pas à nous remercier un peu moins de mille fois parce que c'est beaucoup. [00:03:14] Speaker A: Et puis en plus comme c'est con, je réponds à chaque fois. [00:03:16] Speaker C: Ça relance, ça relance. [00:03:17] Speaker A: De rien, de rien. Il y a eu Bolch aussi, c'est ça ? Bolch. Non, j'ai été à Bolch, mais c'est pas vrai. [00:03:23] Speaker D: Non, les Bolch, c'était vendredi pour toi. [00:03:25] Speaker C: Ils sont encore là, ils ont pas pris. Et c'est eux qu'ont gagné, visiblement. [00:03:28] Speaker D: Méfie-toi. Enfin, pour une fois. [00:03:31] Speaker B: Je rebondis pas. [00:03:32] Speaker A: Sinon, moi, je vais dire vraiment quelque chose qui... [00:03:35] Speaker D: La chaîne va pas faire long feu. [00:03:37] Speaker A: C'était le mauvais plan de m'inviter. [00:03:41] Speaker C: En effet, moi je suis allé voir Botch, le groupe un peu fondateur de la scène, on dit quoi, madcore un peu, tout ça. Enfin bon, je sais pas trop comment on peut qualifier ce groupe. C'est un groupe qui s'était donc arrêté en 2002 après avoir inspiré énormément de monde. Et voilà, ils ont décidé de faire une... Donc ils avaient déjà fait une tournée de festivals en Europe. pour faire leurs derniers adieux en fait. Ils n'avaient jamais vraiment bien dit au revoir donc on va dire au revoir un peu plus sérieusement. Donc ils avaient fait une tournée où on a pu les voir au Hellfest. C'était incroyable. Et là du coup ils ont joué à l'Élysée Montmartre et c'était vraiment génial de voir un groupe. Alors pour ceux qui les avaient vus à l'époque, moi j'avais pas pu parce que la dernière fois qu'ils ont joué c'était en 1992. Non, peut-être pas, mais c'était... La dernière fois en France, je pense qu'à Paris, c'était même pas en 2002, c'était avant. Donc j'avais pas eu l'occasion de les voir, mais ceux qui ont vu à l'époque et les ont vus aujourd'hui ont dit que maintenant ils bougent peut-être moins, mais... mais du coup c'était très drôle le sujet mais ça bougeait moins mais ça jouait mieux donc là ça jouait de ouf c'était vraiment incroyable enfin t'entends la même chose que sur l'album avec de l'énergie puis les mecs qui sont là pour te le donner donc c'est vraiment hyper agréable et un groupe qui est vraiment qui a décidé de faire comme à l'époque, c'est-à-dire de pas rentrer dans les codes de on éteint tout, on fout une musique qui fout un peu la pression, on arrive sur scène pour qu'on crie nos noms, tout ça. Juste avant qu'il joue, il y avait une chanson qui s'appelait Senior Coconut, un espèce de truc un peu ridicule, salsa, je sais pas quoi. et après ils arrivent sur scène lumière allumée et ils font coucou, coucou, coucou, on est botch, on est content d'être là et de jouer pour vous et là ils font monter des Larsen et là ça pète et c'est la guerre instantanément donc je trouve le décalage vraiment génial, le fait de ne pas se prendre au sérieux et de foutre des tartées derrière comme ça c'est vraiment parfait et puis ils étaient vraiment émus de faire ce concert, plusieurs fois ils sont Ils avaient l'impression d'halluciner, d'ailleurs souvent dans les interviews ils disent « Mais vous aviez qu'à venir en 2002, on n'aurait pas arrêté ». Et là voilà, ils ont des salles pleines devant eux, donc ils sont plutôt contents, plutôt émus, il y a des larmes aux yeux, il y a tout ça. Et à un moment quand même, entre deux chansons, il était un peu essoufflé le chanteur, il dit « Vous vous rendez compte que vous regardez des quarantenaires jouer des chansons qu'ils ont composées il y a 20 ans ? [00:06:18] Speaker D: » C'est souvent comme ça que ça finit le métal, de toute façon. Après, du coup, ce ne sera peut-être pas une vraie tournée d'adieu, parce que dans le métal, tu branles ta tournée, c'est la dernière. Deux ans après, tu vois, en fait, c'est quand même bien. [00:06:30] Speaker A: Al Saki, par exemple. [00:06:32] Speaker D: Non, pas un groupe californien avec un mec qui me ressemble à la basse. [00:06:38] Speaker C: Enfin, à la basse, il paraît. [00:06:40] Speaker D: Oui, c'est pas un groupe connu. [00:06:43] Speaker C: Pour le coup, eux, ils ont dit que c'était... Ils le disent tous que c'est la dernière mais je pense que vraiment pour le coup ils reviendront pas. Parce qu'on voit que physiquement ils galèrent. Parce que c'est quand même assez... [00:06:56] Speaker A: C'est une musique qui est physique quand même. [00:06:57] Speaker D: C'est un genre musical où si tu bastonnes pas sur scène, Dillinger je pense qu'ils ont dû arrêter pour ça aussi. C'est dans la même catégorie de zik un peu et les mecs sur scène ils se pétaient tout le temps des trucs. T'avais des tournées qui étaient arrêtées ou reportées parce que le gars se pétait la jambe. En même temps c'est ça aussi, tout ce qui va être matrock, chaotique, hardcore, tout ça c'est... Au bout d'un moment. [00:07:15] Speaker E: C'Est le 2Bip qui dit bon, il est l'heure d'arrêter les gars quand même. [00:07:20] Speaker C: Clairement, Bane Whiteman de Dillinger, c'est en grande partie pour ça qu'il a arrêté parce qu'il avait trop de problèmes. Fracture sur fracture sur fracture au bout d'un moment. Bon après eux ils étaient vraiment starboss. [00:07:31] Speaker D: Oui, bien starboss sur scène. [00:07:33] Speaker A: Le puzzle est cassé. [00:07:34] Speaker E: Mais du coup c'est bien, c'est beau, c'est votre chose. [00:07:38] Speaker A: Très bien. On va regarder un petit clip. [00:07:40] Speaker C: Celle-là elle est bien. [00:07:42] Speaker D: Là il est droit. [00:07:43] Speaker C: Ah ouais d'accord. Tu vois j'ai des petits pas droits. Mais non parce que tu l'as eu longtemps. Je suis un peu plus tolérant. [00:07:49] Speaker A: D'accord. cette épreuve. Bon bah j'ai choisi le dernier clip, on l'a déjà passé plusieurs fois mais je me suis dit que la chanson était très très bien et pour les remercier de ce qu'ils ont fait et de cette dernière chanson et bien je me suis dit que c'était l'occasion de passer ce clip qui s'appelle donc One Twenty Two. [00:08:04] Speaker B: Vous êtes bien dans Bang Bang ? Seven years of tears in the pillows Long as I'm left to A piece of hell stuck in the forest Fighting for the truth Je ne comprends pas Comment tu me dépenses comme un cinéma Juste comme un cinéma Il n'y a pas de point en faisant de bien Ignore le prix Parce que je sais tout à fait de l'envers et de l'extérieur Tu vois, même si je ferme les yeux et que je dédicace Tu ne vas jamais m'aider à admettre que tu es mort et que c'est juste C'est un truc qui m'a beaucoup amusé et qui m'a aussi amusé. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org There's no point in making nice Ignore the price Cause I know all about the down and out I get It's even if I close my eyes And then decide It's never gonna help me Admit that you're gone and you just accept it I know that you're gone and I can't forget it Admit that you're gone and you just accept it Ah. [00:13:17] Speaker C: Bah t'as pas voulu qu'on regarde jusqu'à la fin Pierre ? [00:13:19] Speaker A: Non pourtant c'est moi qui ai choisi cette chanson. [00:13:20] Speaker C: Tu voulais pas la dernière goutte ? [00:13:22] Speaker A: Non mais ce beau clip, je me suis dit voilà une belle image sûrement fait par une personne que personne connaît, qui n'est pas du tout fashion, qui n'est pas du tout un groupe qui nous casse les couilles parce qu'il a envie d'être présent partout. Je parle pas de Turnstile évidemment. Non, j'aime beaucoup Townsend, attention. [00:13:39] Speaker C: Ce qui est drôle, c'est que tout à l'heure, on prépare l'émission, je regardais si tous les clips se lisaient bien, parce que maintenant on essaye de le faire. [00:13:46] Speaker A: Et de trouver de bosser correctement. [00:13:50] Speaker C: Pour pas trop en faire non plus. Et je dis, putain mais c'est le mec de Tornstal qui a fait le clip et elle me fait, oui ! Non mais en ce moment j'ai l'impression. [00:13:57] Speaker E: Qu'Il y a un clip sur deux, c'est le mec de Tornstal qui l'a fait. [00:14:00] Speaker D: Et j'entrifie la scène hardcore jusqu'au bout. Non seulement je suis partout avec ma musique, mais ça va être aussi dans les clips maintenant. [00:14:07] Speaker A: Je vais faire la même image. [00:14:08] Speaker E: Mon esthétique sera partout. [00:14:10] Speaker A: Il a raison d'en profiter en même temps. [00:14:12] Speaker D: Ils font du bon boulot. Enfin ça reste Turnstile, ça reste un vrai petit game changer je trouve. Même t'as plein de gens qui écoutent pas de rock, de métal ou de hardcore, qui connaissent maintenant Turnstile. Et c'est quand même un groupe qui vient des scènes hardcore, même si c'est un peu les cool kids de la scène hardcore, ça reste qualitatif. Je préfère que ce soit eux que d'autres trucs un peu éclatés tu vois. [00:14:29] Speaker A: Ah oui c'est sûr. Après par contre au niveau des vêtements tu vois, le pantalon un peu trop court, un stache mou comme ça, des parcs en train de bouger comme ça. [00:14:36] Speaker D: Après, ils ont ce côté un peu fashionisant. [00:14:40] Speaker A: Oui, je plaisante évidemment. [00:14:43] Speaker C: C'est aussi ça qui fait que ça marche. Ça donne ce côté un peu hip. [00:14:48] Speaker D: C'est vrai que des fois ils forcent un peu. [00:14:51] Speaker E: Le côté un peu Coachella compatible. [00:14:53] Speaker D: C'est ça. [00:14:55] Speaker A: Je chante sans regarder la caméra, mais. [00:14:58] Speaker B: Je parle comme ça ! [00:14:58] Speaker C: Mais je pense que c'est ce qui. [00:14:59] Speaker D: Se passe dans sa tête à ce moment-là, et c'est énervant, je suis d'accord. [00:15:03] Speaker C: Mais le problème c'est que, quand tu connais un peu l'autre côté du truc, tu vois, en fait, tu peux pas juste apprécier l'œuvre, tu vois comment c'est fait, et t'as juste envie de lui foutre une tarte, en fait. [00:15:17] Speaker D: Mais je vois parfaitement. C'est pour ça qu'il vaut mieux pas trop en savoir. Comme ça tu te rends pas compte de la gênance du truc. [00:15:25] Speaker A: C'est foutu Ben, tu le sauras toujours maintenant. C'est dommage. Tu es notre invité ce soir évidemment parce qu'on avait envie d'en savoir plus sur toi, on avait envie bien sûr de se marrer avec toi puisque tu fais beaucoup de vidéos où on apprend des choses mais en même temps on peut quand même rigoler. [00:15:40] Speaker D: On essaye de balancer de la petite vanne quand même, pas trop rester sérieux. Des fois je peux être très sérieux. [00:15:45] Speaker A: Mais... Non mais ce que je sais faire bien, c'est qu'il y a vraiment... Enfin, tu travailles, j'ai l'impression qu'il y a quand même du boulot derrière. [00:15:50] Speaker D: Ouais, ouais, il travaille, pareil. Ouais, ouais, j'ai un métier. [00:15:57] Speaker C: Alors youtubeur, vous prenez de l'argent sans travailler. [00:16:01] Speaker D: Youtubeur, c'est quoi ça ? Maçon, je connais. Jardinier, ça c'est un youtubeur, c'est ce qu'il raconte. [00:16:10] Speaker A: Non mais c'est vrai que tu, dans tout le sérieux qu'il y a, dans ce que tu apprends, les recherches que tu peux faire, il y a toujours tes petites blagues, il y a toujours tes petits clins d'oeil, t'essayes de rendre le truc aussi léger pour que ce soit plus digeste. Ça prend vraiment beaucoup de temps ? [00:16:24] Speaker D: Ouais, l'écriture surtout, j'essaie vraiment de me faire chier sur l'écriture. [00:16:27] Speaker A: Puis quand ça fait 13 ans que. [00:16:28] Speaker D: Tu fais de la vidéo, bah t'essaies quand même un peu de te renouveler un maximum. Parce qu'à une époque je faisais des formats, donc j'avais quelques formats que je faisais tourner comme ça. Et puis au bout d'un moment le métal, alors ça reste une musique très très vaste, ça doit être de niche, t'as tellement de sous-genres qu'en vrai le contenu peut être infini, les sujets sont infinis. Mais au bout d'un moment, C'est con mais oui t'as fait un peu le tour quoi donc j'essaye un peu d'ouvrir le spectre on va dire de m'ouvrir aussi à d'autres genres musicaux mais derrière oui ça demande beaucoup de recherches parce qu'au début je parlais des trucs que je connaissais maintenant alors je parle que des trucs qui me passionnent quand je découvre un truc j'ai envie d'en parler je vais en faire une vidéo mais derrière il y a beaucoup de recherches beaucoup d'écritures j'essaie de rendre le truc agréable quoi à tous les niveaux et en plus quand t'es tout seul ça moi j'ai du mal à à déléguer, à m'entourer d'autres personnes. Je l'ai déjà fait, surtout au début de la chaîne où j'avais un ingé son avec moi, d'autres gens qui montaient, etc. C'était même pas moi qui filmais au début, je m'étais entouré vraiment de gars qui savaient bosser. Et petit à petit, je me suis rendu compte que j'étais peut-être trop autiste dans ma façon de réfléchir. Comme ça, comme ça, comme ça, et j'en démordais pas trop. Et puis après, effectivement, le métier de youtubeur, c'est à exister finalement j'ai fait mais en fait si je peux tout faire tout seul dans ma chambre bah je vais le faire et là j'en suis là mais ouais c'est du boulot bah c'est un boulot à quasi plein temps en vrai. J'essaie de faire d'autres qu'à côté. [00:17:50] Speaker A: Moi je sais travailler donc j'ai jamais fait. [00:17:51] Speaker D: Ah sûr que là non il n'y a pas des lumières partout ? [00:17:55] Speaker A: Non mais ça c'est lui. Ah oui d'accord. Moi c'est l'inverse j'ai choisi d'être plusieurs pour ne rien foutre. Ouais, mais je peux te dire que j'ai fait de la pub. [00:18:08] Speaker C: Ah ouais, bah j'imagine, je pense qu'on n'a jamais autant de followers allemands. Maintenant on va avoir en plus des gens qui nous insultent en français, on va avoir des gens qui nous disent « on comprend rien ! [00:18:20] Speaker E: » Qui nous insultent en allemand, c'est. [00:18:22] Speaker C: Un peu particulier, effectivement. « 12 piches, 10 baguettes ! [00:18:25] Speaker D: » Et ça leur prenne cher ce soir. [00:18:28] Speaker A: Ils sont très gentils. [00:18:30] Speaker D: C'est des gens comme nous finalement, quand on y pense bien. Ils ont une langue bizarre mais en fait ils sont comme nous. [00:18:36] Speaker C: Ils mangent quand même beaucoup plus de choux et de patates. À un moment ça doit enfluer sur le génome. [00:18:41] Speaker D: L'art culinaire là-bas n'existe pas. [00:18:46] Speaker C: T'as mangé quoi ce week-end ? [00:18:47] Speaker A: Des pizzas. [00:18:49] Speaker E: Ça a l'air très allemand ça. [00:18:51] Speaker A: Non mais je voulais manger du chou, bref, peu importe. Ça fait combien de temps que tu fais ça et à quel moment tu t'es dit tiens j'ai envie de créer des vidéos, j'ai envie de parler de métal, j'ai envie de partager finalement mon savoir ? [00:19:02] Speaker D: Bah la chaîne a 13 ans là cette année il me semble. Donc c'était en 2011 que j'ai fait la chaîne, mais ça me travaillait depuis un moment parce que j'ai, comme on disait tout à l'heure, je faisais des chroniques sur des sites. Donc je faisais un boulot de chroniqueur classique, notamment chez Métallurgie. [00:19:16] Speaker A: À qui on fait coucou. [00:19:17] Speaker D: À qui on fait coucou. Et je faisais aussi un petit peu de radio, donc du podcast sur des radios locales à Nantes, des choses comme ça. Et en fait j'avais envie de plus, c'est-à-dire que quand Youtube, en fait quand j'ai Youtube, enfin Internet à la maison, tu commences à gratter un peu tout ça, puis je cherchais du contenu vidéo, mais il n'y en avait pas. Alors t'avais quelques captas. Mais tu sais, c'était jamais de la super bonne qualité, quelques interviews, c'était les prémices du truc quoi. Donc il n'y avait pas de contenu métal, genre une émission comme tu pouvais voir à la radio, ou même un magazine. En fait je voulais faire un genre de fanzine vidéo, un truc très personnel, où il y a des petits sketchs, des chroniques, des interviews, des espèces de... Comme je dis, des one-man documentaries, genre tu pars tout seul avec ta caméra, tu fais un truc, tu montes ça, voilà. Et c'est juste parce que je trouvais pas ce contenu là, que j'ai décidé de le faire, mais c'était totalement hasard. Au début, on avait proposé à un pilote à une chaîne locale, genre Télé Nantes, un truc un peu éclaté... —. [00:20:09] Speaker A: Pourquoi pas, en même temps ? [00:20:10] Speaker D: — Ouais, j'avais aucune expérience, mais bon, faut faire des erreurs aussi pour avancer, et pour le coup, le pilote avait été refusé. Et j'avais dit à mon collègue de l'époque, alors l'équipe YCKM, je sais pas s'il y en a qui regardent, mais si jamais je vous fais des bisous. Un de mes collègues de YCKM, justement, c'est avec lui que j'avais fait ce pilote. Et je lui ai dit, moi de toute façon, si ils acceptent pas le pilote, je me barre à Paris, rejoins mes potes cadreurs et on fait une web TV. Et c'est arrivé comme ça. C'était vraiment l'envie de voir ce contenu, il n'existe pas, bah je vais le faire. Et surtout qu'à l'époque, en plus c'est du hasard parce que en 2011 t'avais pas, je crois même pas que tu pouvais monétiser les vidéos en 2011, tu vois, y'avait pas de... Toute l'économie, Tipeee, tout ça, ça existait pas. [00:20:51] Speaker E: C'était en tout cas pas aussi développé, ouais, Tipeee on connaissait pas du tout, la monétisation, comme tu dis, je sais même pas si c'était encore actif, si c'était déjà actif sur YouTube. [00:20:59] Speaker C: Je pense qu'il y avait moyen, mais il fallait être dans des sphères... Enfin, il fallait être dans les petits papiers, il fallait connaître les gens, il. [00:21:06] Speaker D: Fallait... complètement et au fur et à mesure moi quand j'ai lancé ça gamin j'étais en mode bon bah peut-être qu'un jour je me ferai repérer par Arte ou je sais pas j'ai un peu un fantasme en fait d'aller bosser pour un truc plus gros puis en fait vu qu'on a pu développer une économie sur YouTube ou même Twitch par exemple et bah au final j'ai voilà j'ai... [00:21:24] Speaker A: Et puis en plus c'est libre. [00:21:26] Speaker D: Ouais c'est ça c'est enfin libre malheureusement ça commence un petit peu à se refermer sur nous là mais oui effectivement tu as plus de liberté de ton tu fais ce que tu veux si tu fais des conneries c'est toi qui assume les conneries C'est quand même plus. [00:21:37] Speaker C: Libre dans les formats aussi. [00:21:39] Speaker D: Oui c'est ça, t'es pas limité par un format, t'es pas limité par... T'as. [00:21:42] Speaker E: Pas un rédac chef qui va te dire de quoi tu parles. [00:21:45] Speaker D: Exactement. Donc c'est ça, c'était ce côté fanzine audiovisuel quoi. [00:21:51] Speaker A: Non, c'est cool. Et puis le fait que tu aies une expérience radio, je ne le savais pas du tout avant, donc tu sais aussi ce que ça pouvait être le côté amusant et chiant. [00:21:58] Speaker D: Oui, oui, bien sûr. [00:21:59] Speaker A: De savoir aussi le boulot qu'il y a à faire. [00:22:01] Speaker D: C'est ça, j'avais conscience du taf que ça allait être, même avant, tu vois. Alors moi j'ai jamais été très technique, mais c'est pour ça qu'au début je m'entourais de potes, et c'est pour ça que j'étais venu sur Paris, notamment avec Malcolm, avec qui on a commencé la chaîne il y a longtemps, qui lui, bah en fait, faisait déjà de la vidéo, des trucs... C'était amateur, quoi, mais ça suffisait pour lancer la machine. [00:22:20] Speaker A: Et quand tes parents ont su que tu. [00:22:25] Speaker D: Voulais faire ça, ils ont dit quoi ? Ils comprenaient pas trop, là mon père, il capte, il commence à capter le truc et tout. Mais effectivement, moi si j'ai fait des études, c'était pour faire plaisir à ma mère. Moi j'étais déjà dans mes trucs de musique, J'étais déjà à fond là-dedans dès le collège en fait, enfin même dès fin collège j'étais à fond dedans et je pensais qu'à ça. Et donc j'ai fait des... En fait il n'y avait pas d'études, enfin un titre d'être journaliste tu vois, des trucs comme ça mais c'est pas... Puis le métal encore en France tu vois, dès que tu parles de métal les gens ils te... Alors maintenant il y a le Hellfest qui est un peu... Ouais enfin ça reste quand même toujours... Mais ça reste un truc de chelou quoi donc les gens étaient là genre oui bon bah trop bizarre que tu veuilles faire ça, fais plutôt des études parce qu'on sait jamais bon au final oui j'aurais... ou j'aurais peut-être dû aller directement dans l'audiovisuel je sais pas mais moi j'ai fait un BTS travaux paysagers si tu veux donc c'est pas... [00:23:14] Speaker A: C'est ce que j'ai failli faire. Il y a peut-être un lien. [00:23:17] Speaker C: Alors que tu l'as même pas fait. [00:23:18] Speaker A: Bah non j'ai bu. Par contre j'ai été super diplômé pour ça. [00:23:25] Speaker C: T'aurais pu avoir du succès Pierre. [00:23:26] Speaker D: On aurait pu monter notre boîte de jardinage. On ne serait pas là à parler aujourd'hui. On serait là à tailler des tuyaux. Tu veux qu'on aille tailler des tuyaux ? Après l'émission. [00:23:37] Speaker A: Cette phrase me paraît très bizarre pour moi. Toi t'as taillé plein de trucs toi déjà. [00:23:40] Speaker C: T'as taillé des tuyaux même. [00:23:43] Speaker A: Très bien. [00:23:46] Speaker C: T'as compris ? Par rapport aux pipes. [00:23:50] Speaker A: C'est marrant, c'est pas ça que j'avais cru. C'est pour ça que je te l'ai expliqué. Bon, dans l'émission aussi, on demande aux gens de choisir, aux invités de choisir des clips, des chansons qui ont peut-être marqué à un moment dans leur vie un choix, un changement, quelque chose qui les a fait rire ou une anecdote. Et le premier morceau que tu as sélectionné, c'est Stinkfeast de Tool. [00:24:10] Speaker D: Alors Tool, c'est pas forcément un groupe que j'aime bien. En album, je peux écouter, mais je trouve ça, c'est un peu trop prétentieux pour moi. En fait, il y a un truc un peu... Mais ça reste qualitatif, je reconnais le talent des gars, et surtout c'est à Adam Jones en fait, leur guitariste, qu'il fait les clips. Une de mes premières défonces avec les copains au THC, en gros fumer des joints, regarder YouTube, tu vois, c'était devant un clip, devant des clips de Tool, en soirée. [00:24:35] Speaker A: J'ai un pote qui prend la souris. [00:24:37] Speaker C: C'est vraiment à deux doigts du Bad Trip là. Mais bien sûr que oui, complètement. [00:24:40] Speaker D: Ah oui, il a du phaser là. Ah oui, dans ma phase on était là, mais qu'est-ce que tu viens de mettre, c'est quoi ce truc ? Et donc il lance le clip de Stingfist qui m'a marqué. mais qui m'a traumatisé à l'époque, j'étais mais qu'est-ce que c'est que ces déâges chelous ? Est-ce que c'est de la 3D ? Est-ce que c'est des humains ? Est-ce que... De toute façon, vous allez le voir, le clip est méga chelou. Enfin, vous, vous le connaissez j'imagine, mais les spectateurs verront. Et après, je suis allé voir tous les autres clips et je fais ah ouais, le mec est vraiment bizarre. J'aimerais pas trop être dans sa tête quoi, c'est... Waouh ! Et au final, en termes de clips, je trouve que dans le métal, malheureusement, il n'y a pas trop de variété. C'est souvent des mecs qui jouent dans des hangars ou dans des... Non mais tu vois, il y a malheureusement... Oui, des forêts ! [00:25:15] Speaker C: Non mais c'est que... J'ai trois ou quatre émissions de suite où on parle de ça. [00:25:20] Speaker D: Et c'est vrai qu'au moins, là, il y a la volonté de proposer quelque chose de totalement différent, que ce soit dans la forme ou dans le fond. Je ne sais même pas s'il y a un fond, c'est que les clips sont tellement chelous. Je ne sais pas trop comment il écrit, ce gars-là. Peut-être que pour lui, ça a du sens. [00:25:32] Speaker E: C'est sans fond. [00:25:33] Speaker D: Voilà, c'est ça. Comme Véronique. [00:25:36] Speaker A: On envoie le clip. Il est très particulier Adam Jones, mais en même temps c'est ce qui fait que tout est un groupe qui peut être intéressant pour les gens qui aiment. [00:25:49] Speaker C: Ce genre de musique. Musicalement aussi, je trouve qu'il propose des choses un peu différentes du reste de ce qui se fait. Quand on voit comment ils ont commencé et où ils sont allés, il y a quand même un truc. Mais à choisir, je préfère être dans la tête d'Adam Jones que dans la tête de Maynard. [00:26:03] Speaker E: Ouais, il y a match. [00:26:06] Speaker D: Il n'a pas l'air très recommandable de toute façon ce monsieur. [00:26:11] Speaker A: Je ne sais pas, je n'ai rien à dire. J'essaie de trouver mais je vois cette photo de lui en bébé puisqu'il a 60 ans et qu'il est comme ça. C'est très bizarre. Il doit avoir un humour bien à lire. [00:26:20] Speaker D: Mais je préfère Adam Jones quand même. [00:26:23] Speaker C: En tout cas, en qualité de riff-maker, je pense qu'Adam Jones, il est dans le top. [00:26:30] Speaker A: C'est-à-dire qu'il y en a un qui est créatif et l'autre qui est plus. [00:26:32] Speaker C: Dans... Non mais les riffs d'Adam Jones, ils sont incroyables. [00:26:35] Speaker E: Il boit des couleurs, il compose avec. [00:26:37] Speaker D: Il doit être un cinésthète. [00:26:39] Speaker A: Alors que l'autre, il boit des couleurs et puis c'est tout. [00:26:42] Speaker E: Il cultive et boit des couleurs. [00:26:44] Speaker A: Bon allez, on va regarder ce clip qui est très très beau. Ça fait partie des clips que je préfère dans toute l'existence du métal. C'est vrai que ça a traumatisé quand ça passait sur MTV, etc. Donc on va s'en délecter. Voilà, dans Bang Bang, encore une fois, on se régale avec Tool. [00:32:19] Speaker B: C'est la fin de cette vidéo. Musique du générique de fin. [00:34:00] Speaker A: J'ai perdu. [00:34:01] Speaker B: La pratique, j'ai perdu ma tête Je ne ferai pas les mêmes erreurs Quand je me rends compte qu'il y a quelqu'un d'autre Je fais de mon mieux, mais j'en fais rien Qu'allais-je faire si j'étais si libre ? Je ne ferai pas les mêmes erreurs Quand je me rends compte qu'il y a quelqu'un d'autre Je fais de mon mieux, mais j'en fais rien Qu'allais-je faire si j'étais si libre ? C'est parti ! [00:35:29] Speaker A: La scène française à l'honneur d'Ambeng-Beng ici, on aime à défendre tous les groupes français et ça, je suis désolé, ce sont des amis, on les a toujours défendus, des Lyonnais, qui s'appellent The Amsterdam Red Light District. [00:35:39] Speaker C: Et d'ailleurs la lumière est rouge. [00:35:41] Speaker A: Bah oui, oui. [00:35:41] Speaker D: Ah bon ? [00:35:42] Speaker A: Et par contre il n'est pas derrière une vitrine, enfin il est derrière l'écran, souci dit, c'est à peu près pareil. [00:35:46] Speaker C: S'ils avaient voulu quelqu'un derrière une vitrine, toi tu aurais pu le faire. [00:35:49] Speaker A: Je porte mieux la jupe que lui. [00:35:51] Speaker D: Mais ils ont pas mis de doigts dans la paupière, moi ça me parle pas. Il y avait pas assez de bleu non plus. Moi je sais pas, s'il y a pas de doigts dans les paupières ça me... Ou des clous dans la peau. Tu t'arraches un bout d'épaule. Un bras qui tombe. Ça, ça me parle. [00:36:06] Speaker A: Oui bon bah il faut effectivement faire un clip juste après tout. C'est ça le rock ! Tu perds un bras, c'est ça le rock ! Juste pour dire que les Lyonnais reviennent, voilà, ils sont de retour. Ils avaient au début un peu hésité mais ils font bien et je vous conseille une chose, c'est d'aller les voir sur scène parce que que vous trouviez ça bien ou pas bien sur scène, ça défonce tout, c'est hyper énergique, ça fout des patates dans tous les sens, c'est juste très très très bon, voilà. J'aime défoncer les... [00:36:32] Speaker C: Tu as raison Pierre, tu as raison de faire ça. [00:36:34] Speaker A: Un petit bisou d'ailleurs. On va parler de la scène française du coup, un petit peu quand même, parce que bon bah comme tu parles métal, la scène française, est-ce qu'elle représente quelque chose pour toi, est-ce qu'elle va bien, est-ce que... [00:36:44] Speaker D: Alors mon ressenti sur la scène française c'est que malheureusement en France on a toujours été très en retard j'ai l'impression sur ce qui se fait par rapport à la Scandinavie, à l'Allemagne et aux Etats-Unis et à l'Angleterre par exemple, tous. [00:36:56] Speaker A: Les pays du monde. [00:36:58] Speaker D: Non mais c'est vrai qu'on a toujours... [00:37:01] Speaker C: T'as oublié le Japon ? [00:37:03] Speaker A: Et le Japon par exemple ? [00:37:05] Speaker C: La Chine j'ai dit ou pas ? Non, et l'Australie ? [00:37:07] Speaker D: Tu connais combien de pays toi ? [00:37:08] Speaker C: Plein, au moins plus que les doigts. [00:37:10] Speaker D: Bah je pense aussi ouais. Genre le Guatemala, tu connais ? [00:37:15] Speaker C: Non, c'est un fruit. Le Turkmenistan ça vous parle ? Oui, c'est là où il y a le plus gros trou dans la terre. [00:37:22] Speaker A: Ah je crois que c'était là où ils faisaient des kebabs. [00:37:24] Speaker C: Eh bah... Bah oui ! [00:37:25] Speaker A: Qu'est-ce qu'il se passe ? [00:37:27] Speaker C: Tu veux le suivre au Turkménistan ? Ouais, non, je sais pas, c'est... Non mais le Turkménistan... [00:37:31] Speaker E: Tu veux au Turkménistan ou au Kazakhstan ? [00:37:33] Speaker C: Ah non, c'est au Turkménistan ! [00:37:34] Speaker D: Non ! [00:37:35] Speaker C: Je vais, alors... Bon, j'explique l'histoire. J'explique l'histoire du Turkménistan, parce que c'est incroyable. Vous pouvez la regarder sur Google, c'est incroyable. [00:37:44] Speaker A: Je t'ai déjà raconté. [00:37:46] Speaker C: En gros, les soviétiques ils ont fait des forages pour chercher du gaz et des choses comme ça et il y a un forage qui s'est pas bien passé et les mecs ils ont dit le truc a explosé donc ça a créé un cratère énorme dans le sol et les mecs ils ont dit non mais de toute façon c'était qu'une petite poche de gaz résiduel on va allumer comme ça, ça va brûler le gaz. [00:38:08] Speaker D: Ils ont fait refaire exploser la planète. [00:38:12] Speaker C: Et voilà, c'était il y a 40 ans. Et depuis 40 ans, il y a un cratère de feu au Turkmenistan. [00:38:19] Speaker A: Ça s'appelle pas le trou de l'enfer ? [00:38:20] Speaker C: C'est la boule de l'enfer. [00:38:22] Speaker D: Les humains, des fois, on fait des... Hop ! [00:38:25] Speaker A: Mars ! [00:38:25] Speaker C: C'est génial ! [00:38:26] Speaker D: Là, c'est vraiment le truc, on a créé l'enfer, littéralement. [00:38:29] Speaker E: T'as un documentaire sur Netflix, je crois que ça s'appelle Dark Tourist ou un truc comme ça, où t'as un mec. [00:38:33] Speaker C: Qui va avec un autre gars qui. [00:38:36] Speaker E: Prépare une espèce de poêle sur une immense perche pour aller faire cuire des trucs dedans. [00:38:42] Speaker C: Moi j'avais calculé combien de poulets à la broche tu pouvais mettre sur toute la largeur et je crois que tu peux mettre genre 5 ou 600 poulets d'affilée tellement le trou est énorme. [00:38:51] Speaker A: C'est la beauté du monde finalement. [00:38:54] Speaker D: De toute façon il n'y a plus que ça à faire. Les mecs ils font un trou de je sais pas combien de kilomètres et qu'ils foutent le feu et que ça fait 40 ans que c'est toujours là. [00:39:03] Speaker A: Et puis c'est pas prêt de s'arrêter apparemment. Mais par contre ce que je remarque c'est qu'il y a des gens qui ont été payés pour faire un reportage sur une poêle qui se met au-dessus d'un trou quoi. [00:39:10] Speaker C: Ah oui. Moi je connais un poêle qui est au-dessus d'un trou mais... J'ai pas de poêle. Le plus gros trou de la Terre. [00:39:18] Speaker A: Yo ça va toi ? Tu vas te calmer deux secondes ok ? [00:39:20] Speaker D: Alors le métal français. [00:39:22] Speaker A: Ah oui les sujets chroniques. [00:39:23] Speaker C: Ah bon finalement on y était. [00:39:24] Speaker D: Est-ce que c'est vraiment plus intéressant que le trou je sais pas où là ? que le trou du Kazakhstan... non désolé... Turkmenistan, désolé. Non bah la scène française, alors c'est vrai que moi j'ai plus cette tête dans les trucs de métal extrême et c'est vrai que depuis quelques années c'est assez foisonnant que ce soit dans le black metal, dans l'ice metal, dans le grindcore aussi on a plein de choses mais de manière générale j'ai l'impression que ça a toujours du mal à prendre quand même. [00:39:49] Speaker A: Oui ça a du mal à prendre, ok, mais il y a du Kali quand même, il y a des choses qui sont bonnes. [00:39:53] Speaker D: Il y a des choses qualitatives. [00:39:53] Speaker C: C'est vrai qu'il y a Kali en France. [00:39:55] Speaker D: On a Kali et c'est un peu métal Kali. Mais au final, au final, j'ai pas l'impression qu'on est... Je sais pas, en Scandinavie, tu vois, ils vont avoir un Inflame, ils vont. [00:40:06] Speaker A: Avoir un OPS... Non mais ce que je veux dire, c'est que dans tous. [00:40:08] Speaker D: Les pays, ils ont des très très gros représentants, et de nombreux représentants, et ça veut dire quelque chose, des trucs qui pèsent vraiment dans la culture là-bas. Alors qu'en France... Bah à part Gojira, je parle vraiment en groupe qui a suffisamment influencé la scène internationale, parce que. [00:40:22] Speaker C: Les gens me disent... Qu'elle a su créer son style, et qui est reconnaissable à travers le monde. [00:40:27] Speaker D: Et qui est devenu mainstream. [00:40:28] Speaker C: Les pays nordiques pour ça ils ont. [00:40:30] Speaker D: Quand même... Ouais, même l'Angleterre, même les Etats-Unis, ça a créé des courants partout, c'est hyper foisonnant. En France, prenons Black Metal, un groupe comme Blood of the North par exemple, qui est un groupe de Black Metal indus, expérimental, qui fait un truc assez large. Bon bah en fait, c'est un succès d'estime dans la scène pour les fans de cette musique, mais c'est pas plus. Et en fait, il y en a plein des groupes comme ça. Bon, dans le death metal, il y a peut-être des trucs comme Be Nighted et tout qui vont réussir un peu à se démarquer, à tourner beaucoup à l'étranger, à faire beaucoup de festivals à l'étranger, mais ça prend pas plus que ça. C'est pas comme les Ricains ou les Suédois où à un moment donné, t'as une scène qui pop de 2, 3, 4 groupes, Et ça devient hyper connu, hyper influent, même chez eux ça devient quasi mainstream. Je pense qu'en France il y a un truc... Mais même à l'époque du... Quand le rock est arrivé en France dans les années 60, nous on a eu le yéyé, on n'a jamais eu de vrai rocker. [00:41:19] Speaker C: Ou de... Ouais Johnny quoi, mais... Ou. [00:41:21] Speaker A: On a copié, c'est exactement ça. [00:41:22] Speaker D: En plus oui c'est ça, c'est-à-dire qu'en fait on s'est inspiré de la culture anglo-saxonne quoi. Alors dans les autres pays ils ont réussi à... Même au Japon, on parlait du Japon, mais ils se sont accaparés le truc, et ils ont réussi à en faire quelque chose à eux qui a marché quoi. [00:41:33] Speaker C: Je pense qu'un gros défaut qu'il y a eu, enfin un défaut, qui n'est pas forcément un défaut, mais qui a un peu tiré une balle dans le pied de la France, c'est aussi la volonté de tout faire en français pendant longtemps. Jusqu'à l'élection culturelle, un peu. Oui, puis qui a été soutenue par, enfin, même au moment où les groupes ont commencé à faire des trucs en anglais, il y a eu les quotas avec la loi Toubon et tout ça qui ont fait que ça a quand même inciter les gens, s'ils veulent passer à la radio, à faire du français. Parce que clairement, en radio, ce qui se disait à l'époque, c'était si on a vu que les groupes français qui chantent en anglais passent dans les quotas anglais et qui rentrent en concurrence avec des groupes anglo-saxons, les radios choisissent de plutôt diffuser les artistes anglo-saxons que les artistes français. Et du coup, il y a des artistes qui faisaient du français juste, enfin, les labels poussaient à faire du français juste pour pouvoir passer en radio. Mais Du coup c'est quand même un truc un peu compliqué pour l'export quand tu chantes en français. C'est vrai que tous les pays que t'as cités, la plupart du temps c'est en anglais. Ou alors dans des langues qui n'existent pas, ou des langues où de toute façon on ne sait pas s'ils chantent vraiment des mots. [00:42:51] Speaker D: Le cobayen par exemple, il y a un groupe qui chante cobayen. Le cobayen est français d'ailleurs vu que c'est magma. Mais c'est vrai que j'ai le sentiment qu'on a loupé le coche à un moment donné. Il y a eu le Hellfest, il y a la culture festival qui depuis 10-15 ans commence à bien prendre en France et tout au niveau des festes. Donc ça a changé un peu le truc, ça fait des locomotives comme ça qui permettent de de ramener du monde, de faire en sorte que les gens s'intéressent à cette culture. Après, qu'est-ce qu'on en a à foutre finalement si le métal reste un truc de freaks bizarre ? Voilà, comment veux-tu après que les gens viennent et qu'ils écoutent ? [00:43:30] Speaker C: C'est pas de ma faute, c'est une. [00:43:31] Speaker D: Fictious grooves, c'est pas moi. Non, c'est la façon dont tu l'as faite. C'était stylé, c'était stylé, c'était stylé de ouf. Et pourtant, on a une scène qui est foisonnante, dès que tu vas dans l'underground, que ce soit du black metal au metalcore, t'as des dingueries quoi. [00:43:48] Speaker E: C'est ça, c'est dans les niches en fait, tu vas trouver des artistes influents qui viennent de France, mais après c'est le cap du mainstream qui a du mal à être franchi. À part Gojira, bon, t'as plein de groupes en fait qui sont respectés à l'étranger, mais pas à ce niveau-là, pas au même niveau que nos voisins allemands par exemple qui peuvent avoir des groupes absolument gigantesques. [00:44:07] Speaker A: Enfin ils font que du metalcore et du post-hardcore les allemands. Et puis des trucs où il n'y. [00:44:12] Speaker C: A pas de capillaire. [00:44:13] Speaker D: Ah oui, du gros power metal aussi. [00:44:16] Speaker C: Après, mais c'est drôle parce que tu vois, même en prenant l'exemple de Gojira, qui est le plus gros truc qu'on peut dire, on dit mainstream, en France, ça reste inexistant pour 90% des gens. [00:44:29] Speaker D: Là où dans les pays anglo-saxons, encore une fois, je cite eux parce que c'est eux qui sont fers de lance de cette culture, les gens connaissent O.P.E.S. par exemple, Shaun of Bonham, tu vois en Finlande, les gens connaissent Shaun of Bonham, Nightwish, On aime, on n'aime pas, mais là-bas c'est connu, ça passe à la radio, c'est accepté. Je ne dis pas que c'est bien ou pas bien, je dis juste qu'en France, on est un peu largué là-dessus, de manière générale. Ça n'empêche pas qu'on est plein de supergroupes. [00:44:52] Speaker A: Oui, puis il y a vraiment une bonne partie aussi de fans, il y a beaucoup de fans de métal en France. Quand tu vas au concert, vu le nombre de groupes qui passent, etc., il y a toujours un public. qui a vieilli à un moment, mais qui revient un petit peu, donc il y a un peu plus de jeunes qui arrivent, donc ça fait du bien aussi. Mais je pense qu'en France, on ne manque pas de fans. Donc, c'est là aussi où c'est bizarre. [00:45:13] Speaker D: Non, je pense que globalement... Après, c'est juste le côté institutionnel où derrière, ça soutient pas trop, je pense. Mais après, c'est toujours pareil, c'est-à-dire que moi, j'aime pas me plaindre d'un truc où on savait que le rock'n'roll, c'était le rock'n'roll. C'est vrai que des fois, par exemple, quand j'ai le seum de pas faire de vues, par exemple sur un contenu sur lequel j'ai beaucoup bossé, ouais mais là je parle d'un truc de black metal qui parle à 14 débiles comme moi. Donc en fait je peux pas me plaindre que des fois il y ait du contenu qui faille ou que... Parce que le rock'n'roll c'est pas pour plaire aux gens de base. Le metal c'est pas un truc... Voilà, puis si ça perce tant mieux, mais si ça perce pas bah faut pas se plaindre. C'est comme ça. [00:45:48] Speaker A: Et puis en vrai on aime bien aussi garder notre truc, on aime bien rester entre nous. [00:45:52] Speaker D: Il y a un petit peu de ça, il y a un côté communautaire, enfin pas trop non plus, être trop communautaire parce que ça rend le truc... C'est ça les gatekeepers. [00:46:02] Speaker C: Non mais il y a gatekeeper et en même temps surveiller. [00:46:10] Speaker D: Tu laisses rentrer mais tu regardes comment il est sapé un peu. [00:46:13] Speaker C: C'est plus dire... Nous, bon apparemment, c'est pas le message qui est passé, mais on essaye aussi de vulgariser un peu des choses pour que justement des gens qui rentrent puissent aussi découvrir des choses, avec notamment toutes les petites découvertes de crises qui sont des choses peut-être un petit peu plus... dur à rentrer dedans par rapport aux choix de Pierre, non mais... Tu vois ce que je veux dire ? Le prog c'est toujours un peu plus compliqué d'y aller que... Que un mec. [00:46:45] Speaker D: Qui fait... Ouais t'écoutes peut-être des trucs. [00:46:47] Speaker A: Plus pop... Moi j'écoute des trucs de PD hein, donc... [00:46:52] Speaker D: Non, j'ai le droit. [00:46:53] Speaker A: Mets ton bracelet ! J'ai un bracelet rainbow. [00:46:58] Speaker C: Je vous assure, il est homosexuel. Il est vraiment homosexuel. [00:47:00] Speaker A: J'ai plein de photos. [00:47:01] Speaker D: Ne conseillez pas, s'il vous plaît ! [00:47:02] Speaker B: Non, montre pas ! [00:47:03] Speaker C: Montre pas les photos ! [00:47:04] Speaker A: Range ton téléphone ! [00:47:07] Speaker C: En plus, je reviens de Berlin, je. [00:47:08] Speaker A: Peux vous dire que là-bas... On l'appelle la reine du berguing ! On m'a parlé du turc-ménistan du sang ! [00:47:18] Speaker D: Non mais le trou de feu, on. [00:47:20] Speaker A: M'Appelle le trou de feu. C'est parce que t'es pas venu à Berlin avec moi. Bon j'aime bien que les choses soient discrètes, que tout le monde ne soit pas au courant. [00:47:29] Speaker C: Mais du coup la vraie question c'est combien de poulets ? [00:47:33] Speaker A: Bref, on peut revenir à la musique ? C'est la police ! Non mais évidemment on a des rôles, c'est-à-dire qu'on veut vulgariser, moi j'ai toujours passé les trucs qui sont assez faciles, je ne m'y connais pas. Toi quand tu parles musique effectivement tu vas pouvoir être précis, tu vas dire voilà ce groupe là il fait ce genre là... [00:47:52] Speaker D: J'ai perdu beaucoup de temps sur Metal Archive. [00:47:56] Speaker A: Je m'en fous en fait, j'aime bien la musique juste pour son émotion, des fois je sais même pas que le. [00:47:59] Speaker D: Groupe... Et puis de toute façon, chacun à son ressenti, la culture, l'art, c'est fait pour être consommé, chacun à sa façon, sans juger de... Ah oui écoute ça... Ah non t'écoutes pas ça de la bonne façon, c'est pas bien ! [00:48:11] Speaker A: Oui, et puis même s'il y a quelqu'un qui dit ça, c'est toujours l'occasion d'apprendre quelque chose aussi. [00:48:14] Speaker D: Parce que quand il y a des. [00:48:15] Speaker A: Gens qui disent « ah mais tu sais pas », t'écoutes. Et c'est intéressant. [00:48:18] Speaker D: C'est aussi parfois la façon dont c'est fait. Alors autant... Oui c'est sûr. Non mais autant, parce qu'internet, c'est toujours le champ de bataille un peu. Et le truc, c'est que... Moi je me rappelle quand j'étais gamin, que j'allais sur les premiers forums de métal, je me faisais insulter quand je disais que j'écoutais In Flames. Tu vois, musique de tapette, machin, mais tu sais, t'as fait la blague tout à l'heure, mais t'avais vraiment des insultes homophobes parce que t'écoutais In Flames. Mais what ? [00:48:38] Speaker C: Après il y a un fond de vérit. [00:48:44] Speaker D: Quand t'es gamin et que tu découvres ça, t'es... ah ouais quand même c'est une musique... c'est un peu rude et en même temps alors je sais pas si ça a été bien ou pas pour moi par la suite parce que tu te dis ok bah faut que j'écoute quoi pour être bien du coup bah va plutôt écouter Dissection ça c'est de la vraie musique machin putain mais je peux kiffer les deux en fait c'est bizarre de... Donc je sais pas, il y a un truc aussi, à un moment il y a un temps d'adaptation. Moi je suis quand même plus pour prendre un peu la bienveillance ou faire les choses de manière peut-être quasi didactique parfois, de dire bon alors il y a telle scène, si t'aimes bien cette scène je peux écouter ça, ça, ça. Mais c'est vrai qu'il faut trouver le juste milieu entre la bienveillance et le gatekeeping. En tout cas si t'es dans la bienveillance tu le fais bien et t'essaies de pas raconter trop de merde quoi. [00:49:21] Speaker A: Oui et puis quand c'est bienveillant, t'es pas là pour garder le truc pour toi, tu partages ta culture, tu partages ton savoir. [00:49:27] Speaker D: Parce que sinon t'en parles pas quoi, voilà. La musique c'est kiffant quand c'est partagé en vrai, genre faire découvrir un groupe à un pote, kiffer un concert, enfin je sais pas, c'est une musique... [00:49:37] Speaker C: Regarder des clips en fumant des joints... [00:49:40] Speaker D: Mettre des doigts dans des paupières... [00:49:42] Speaker A: J'aime bien cette phrase, elle commence... Vite, je vais passer à la suite. Mais bon, tout ça pour en revenir aussi à l'interview que tu as pu faire, Enjoy The Noise, tu vas nous en parler puisque c'est un groupe qui est très très bon qui s'appelle No Terror In The Bang. On fait un coucou à la Clonosphère. [00:49:56] Speaker E: On fait un coucou à la Clonosphère, exactement, qui m'ont aidé à organiser cette interview. J'ai pu rencontrer la chanteuse du groupe puisque c'est un groupe avec une chanteuse qui est hyper, hyper, hyper calée, hyper compétente dans tous les registres. C'est quelqu'un qui vient du jazz et du hip-hop à la base et qui ensuite s'est intéressée au métal via des groupes comme Jinjer, etc. envie d'apprendre le growl et puis du coup l'occasion de s'engager dans un projet métal en plus métal plutôt progressif, plutôt très varié dans les styles avec un parti pris très cinématographique donc avec la capacité de... On parlait dans l'interview de Projet Somme en fait pour elle qui lui permet d'exprimer un petit peu toute la palette de tout ce qu'elle a envie de faire et c'est typiquement le cas ici quoi. [00:50:43] Speaker A: C'est riche. [00:50:44] Speaker E: C'est très riche, effectivement. Et du coup, ils ont sorti un album en début d'année qui s'appelle Heal et qui est vraiment bon, qui est très, très bon. Les compos sont très cool, très variés. Il y a beaucoup d'influences qui se télescopent. Il y a vraiment ce côté narratif qui est assez bien rendu. Les performances vocales sont toujours hyper bonnes. Et voilà, du coup, ils passent à la boule noire donc mardi et ça va être l'occasion pour moi de découvrir sur scène puisque pour l'instant, c'est un groupe qui est encore assez récent, qui a commencé à taffer ses premières compositions juste avant le Covid. Donc, premier album qu'ils ont composé pendant le Covid, puis ensuite deuxième album où ils ont plus pu travailler de manière collégiale pour aboutir à un album qui est encore meilleur. Et puis là, ils commencent à multiplier les concerts. [00:51:34] Speaker A: En tout cas, l'interview, on peut la voir, elle est disponible où ? [00:51:37] Speaker E: On peut la voir sur ma chaîne, donc Enjoy The Noise, l'émission musicale. [00:51:39] Speaker A: Voilà, c'est pas compliqué. Enjoy The Noise sur YouTube. [00:51:42] Speaker C: Boulinosaur va peut-être pouvoir vous mettre un petit lien pendant le... [00:51:45] Speaker A: C'est l'occasion de découvrir ce que tu fais et puis de rejoindre ta chaîne et bien sûr de découvrir ce groupe, c'est très très bien. Et je te félicite pour l'interview parce que je sais que c'est un exercice. [00:51:55] Speaker E: Puis mentionnez aussi que l'interview a été tournée dans les studios de Restless puisque c'était... [00:51:59] Speaker A: On mutualise, on mutualise. [00:52:01] Speaker E: Juste à côté de là où nous sommes actuellement. [00:52:02] Speaker C: C'est les copains. Les copains quoi. [00:52:04] Speaker A: Un peu plus loin des toilettes. [00:52:05] Speaker C: Un peu plus loin les toilettes, on. [00:52:11] Speaker D: Garde des traces d'argent. [00:52:14] Speaker A: No Terror in the Bank c'est donc le clip qu'on va regarder tout de suite à un choix de Enjoy The Noise avec le titre Monster. [00:52:34] Speaker B: Oh once upon a day I saw the monster in the city My heart beat faster when it looked at me I just ran away Then I started praying to a god Then I found a shelter Where I wiped my pain Petrified, I stopped breathing So afraid and I hate that the Anxieties came back And so as the crisis died I'm more violent And so awful than anything in my whole existence Violent nightmares Waking me up all night This is the skin that I wear so tight They were holding my mind Through the era when I embraced The claws of the monsters Being the passion I enlighten them c'est c'est Musique du générique Try to take this from Someone that you can Face to face with love Help me find this voice I've been walking around Remembered thoughts profounded Who are you inside a town ... ... ... Bah dis-donc. [01:01:54] Speaker C: C'Est un clip fait par le mec. [01:01:55] Speaker A: De Turnstyle encore ou pas ? Ils ont été fortement inspirés par Turnstile, que ce soit musicalement d'ailleurs ou dans le clip. C'était One Step Closer, je sais pas si tu te souviens de ce groupe. [01:02:09] Speaker C: C'était une chanson non ? [01:02:12] Speaker A: C'est surtout ce groupe là et c'était un groupe qui était un peu plus péchu peut-être. Comme Turnstile. Mais là ils ont décidé de faire de belles petites balades et c'est mignon. Il y a quelqu'un dans le chat qui a dit quoi ? [01:02:22] Speaker E: J'ai envie de faire du skate en pensant à mon ex. [01:02:26] Speaker A: Du coup ça donne envie de chialer. [01:02:27] Speaker D: C'est fait pour ça je crois. [01:02:28] Speaker A: Je pense que c'est fait un peu pour ça. La petite trompette à la fin ça fait téléchar, on va pas revenir là-dessus. Vous le savez, chaque semaine aussi on fait des news, on parle des news de l'actualité. Ça s'est fait exprès pour justement que vous puissiez vous lâcher et dire de la merde dessus et en même temps nous insulter, c'est ça qui est bon. C'est parti pour le Flash Bang Bang News ! C'est ça, mais j'ai pas le costume là. On va commencer avec Duff McKagan et Jerry Cantrell, donc Guns N'Roses et Alice in Chains. Vous savez qu'ils travaillent déjà ensemble. [01:03:05] Speaker C: Une bière et un champignon. [01:03:07] Speaker D: Tu sais quoi ? J'allais la faire, donc allez. [01:03:11] Speaker A: Tu parles de leur forme ou de ce qu'ils consomment ? [01:03:14] Speaker C: Ça je sais pas, je les ai pas vides depuis longtemps. Duff McKagan, il est à bien sécher. [01:03:17] Speaker A: Ouais, il a bien séché, mais Jerry Cantrell par contre, il a récupéré. C'est pas grave, c'est deux personnes qu'on adore, ces deux artistes qu'on a écoutés, mon dieu, un nombre de fois. [01:03:26] Speaker C: Ils ont fait notre enfance. Tu racontes pas. Bon alors, qu'est-ce qu'ils ont fait ? Ils ont joué toujours à l'âge adulte, c'est ça ? [01:03:33] Speaker A: Ils ont toujours travaillé ensemble, que ce soit dans le projet solo de Jerry Cantrell, il y avait toujours Duff McKagan qui était là pour aller sur scène, etc. avec lui. Là, ils ont décidé qu'ils allaient sortir un album ou un EP, au moins, mais ils sont en train de créer des morceaux. Quand ils sont ensemble pendant 40 minutes, ils font genre 4-5 morceaux. Ce qui est plutôt efficace. Est-ce que ça donne envie de savoir ce que ça va donner ? Je pense que ça peut être pas mal. Après, j'ai plus confiance en Jerry Cantrell qu'en Duff McKagan. [01:03:57] Speaker C: Après Duff McKagan il a fait des bonnes chansons, il n'est pas assez connu pour ses talents de son directeur alors que bon... [01:04:02] Speaker A: Il est trop grand comme ça, et. [01:04:04] Speaker C: Puis il est blond aussi. Sinon, et il a des sacrés problèmes de peau, mais cela ne nous regarde pas. [01:04:12] Speaker A: Bon ça c'est tous les champignons. Sinon il y a un nouvel album de The Offspring qui arrive tout été enregistré, c'est produit par Bob Rock. [01:04:20] Speaker C: Oh là là, Bob Rock, meilleure nouvelle. Le nom du groupe, l'info, plus le producteur, là je signe. [01:04:29] Speaker E: A chaque phrase, c'est le 3e gagnant. [01:04:33] Speaker D: Album de l'année. [01:04:35] Speaker C: Assuré. [01:04:36] Speaker A: De toute façon c'est toujours mieux sur album que sur scène Offspring donc du coup c'est déjà pas mal. [01:04:39] Speaker D: J'ai vu que deux morceaux, en fait moi j'étais gamin, j'étais plus Tim Sum 41. Je dois être un chouïa plus jeune que vous, j'aimais bien Offspring mais c'était déjà un truc de Yeov un peu tu vois. [01:04:48] Speaker C: Je vous ai pas vu attention, c'est. [01:04:51] Speaker D: Pas ce que je suis en train de dire. Mais j'étais quand même plus Tim Sum 41 que Offspring, j'ai moins été touché par Offspring. Même si c'est des classiques que t'écoutais l'été, que t'entendais en soirée et tout, Ouais, c'était Sum 41. Les Sum 41 sur scène, c'est encore bien aujourd'hui. [01:05:05] Speaker E: J'avoue qu'adolescent, j'avais plus digué Sum 41 que The Offspring. The Offspring, en dehors d'un best-of, j'avais pas trop écouté, on va dire. En dehors d'un best-of, y'a un album qui traîne, je crois que c'était Ixnay Odiombre, à l'époque. [01:05:15] Speaker D: L'album bleu avec le logo en jaune ou orangé, je crois. [01:05:18] Speaker E: Non, ça c'est Conspiracy of One. Ixnay Odiombre, c'est le truc avec ambiance mexicaine, tu vois, de ça, où on se fait des morts avec les crânes et tout. [01:05:25] Speaker D: Mais bon, on écoutera quand même ! [01:05:28] Speaker C: Je croyais que c'était notre émission Pierre, mais apparemment c'est fini. [01:05:32] Speaker A: Merci d'être passé, c'était un régal de vous recevoir. Ça peut donner quand même quelque chose de bien. [01:05:41] Speaker C: Ça leur permettra de refaire une tournée et de reprendre des chèques. [01:05:46] Speaker A: Ils gagnent très très bien, ça fait partie des artistes américains qui gagnent vraiment très très bien. [01:05:49] Speaker C: Ah bah ça m'étonne pas, sinon ils auraient arrêté. [01:05:51] Speaker A: Sinon ils n'auraient pas toutes ces bandes pour les aider aussi. Sinon, on en parle beaucoup, Danny Fields, je sais que c'est quelqu'un que tu portes... [01:05:58] Speaker D: C'est mon grand pote, mon grand ami Danny. Je pense qu'il est dans le chat là. [01:06:01] Speaker C: L'ami Danny. [01:06:02] Speaker E: Un ami brillant. [01:06:03] Speaker D: Il est en train de... [01:06:05] Speaker C: Excellent, excellent. On ne se croise pas souvent mec. [01:06:11] Speaker A: Bon voilà, en tout cas, il reparle encore de son album, du nouvel album qui va sortir, parce que dans cet album, il y a ce fameux morceau fait avec Ed Sheeran. [01:06:17] Speaker D: The Shape of the Death. [01:06:22] Speaker A: Alors, la description qui est donnée par lui, c'est tellement Cradle of Filth, c'est tellement Ed Sheeran, quoi. [01:06:28] Speaker D: Voilà. [01:06:29] Speaker C: Merci pour l'info. [01:06:30] Speaker D: C'est bien, on a bien avancé. [01:06:33] Speaker A: Qu'est-ce qu'il dit ? On s'en bat les couilles. [01:06:34] Speaker C: Non mais il y a eu un risque de rupture d'abducteur. Comment ça s'appelle les muscles des couilles ? [01:06:42] Speaker A: Je sais pas, j'en ai plus depuis longtemps. [01:06:44] Speaker C: Bon, en tout cas, en termes de grand écart, on est pas mal. [01:06:48] Speaker A: Static X. Ah, on adore. [01:06:51] Speaker D: Ça existe encore. [01:06:52] Speaker C: Ça existe encore avec un chanteur robot intelligence artificielle du chanteur original. [01:06:58] Speaker E: Avec la même coupe de voche. C'est pas une blague. [01:07:01] Speaker A: C'est un robot et en fait, il a la même voix. Il n'a pas le droit de se montrer. Ça doit toujours être Wayne Static. [01:07:06] Speaker C: Qui est-ce qui sait que c'est lui ? [01:07:07] Speaker E: Alors on sait que c'est le chanteur de dope depuis le début, mais bon... [01:07:11] Speaker D: Ok d'accord, mais je suis pas au courant de l'enfant. [01:07:13] Speaker C: Il porte un masque sur scène, il a un masque qui cache son visage, avec des faux cheveux comme ça, et le truc dit que... Enfin la légende dit qu'elle s'appelle Ryo Kezaki. Je suis bafouille mais bon je sais quand même de les faire. Du coup c'est censé être l'esprit de Wayne Static qui a été transféré. Encore une chance que c'était un groupe un peu digital parce que si c'était médiéval ça aurait été plus compliqué. [01:07:46] Speaker D: Le chanteur de Korpik Laini uploadé sur. [01:07:49] Speaker E: Ils font ça dans un cosplay épouvantail, voilà. [01:07:54] Speaker D: Oui, on est con, tu changes juste le skin en fait. [01:08:01] Speaker A: En tout cas, il y a un documentaire qui sort sur le groupe, parce qu'il faut savoir que, pareil, Statik X, ça je ne le savais pas, mais ça a quand même des millions et des millions de fans et il gagne encore beaucoup. beaucoup d'argent et que c'est un groupe reconnu aux Etats-Unis même si c'est pas les plus intelligents. [01:08:14] Speaker C: J'en doute pas s'il en aura arrêté. [01:08:16] Speaker A: Et ce documentaire va retracer dans les détails soi-disant la vraie histoire de Statik X. Alors il parle bien de ses problèmes de drogue, il parle bien de ses problèmes d'alcool, il parle apparemment de ses envies de faire beaucoup de partouze. Par contre j'ai l'impression qu'ils ont éliminé un sujet principal comme de Wayne Statik qui était problématique et que d'un seul coup ça n'existe plus. C'était. [01:08:39] Speaker E: Wayne Statik ou un des guitaristes ? [01:08:41] Speaker A: C'est toujours les mêmes les autres donc je pense que c'était Wayne Statik. C'est pour ça d'ailleurs que tout le monde avait dit que c'était un suicide parce qu'il y avait un peu une impasse. Après ils ont dit qu'il était pas mort à cause de la drogue. Ils en ont quand même retrouvé énormément dans son corps à ce moment là, mais ils ont dit non mais c'est pas pareil. [01:08:55] Speaker D: Je pensais pas que c'était si sombre chez Statik X. [01:08:58] Speaker C: C'est bresson de ouf. [01:09:00] Speaker A: C'est un peu l'Amérique profonde, un peu Statik X. C'est pas les californiens, les cheveux au vent. [01:09:05] Speaker D: Ils étaient en Californie mais c'était quand. [01:09:08] Speaker A: Même le fond de la Californie. [01:09:10] Speaker D: Ils avaient pas les cheveux au vent, ils avaient trop de gel. [01:09:14] Speaker A: Pearl Jam, les amis de la France, ils annoncent une expérience théâtrale mondiale qu'ils ont intitulée Dark Matter in the Dark, qui est donc en rapport avec l'album qui va sortir qui s'appelle Dark Matter. C'est une expérience qui va être diffusée dans les cinémas donc si vous aimez Pearl Jam et que vous savez que vous ne pouvez pas aller les voir en France puisqu'ils ne passent pas ici, vous pourrez toujours aller les voir au cinéma parce qu'en France ça va être diffusé aussi. [01:09:37] Speaker C: Dans deux cinémas je pense. [01:09:38] Speaker A: Dans un. Il y en a 500 dans le monde mais il y en a un en France. [01:09:42] Speaker C: Et il sera à Paris. Est-ce que ça veut dire qu'il y a 500 pays dans le monde ? [01:09:48] Speaker A: Non. [01:09:48] Speaker D: Tu connais combien de pays toi ? [01:09:50] Speaker A: Attends, tu connais combien de pays ? [01:09:55] Speaker C: Apparemment ils le diffusent à côté du trou. [01:09:58] Speaker D: Oui on a vu les images pendant la pause. [01:09:59] Speaker E: Il y a un invader qui va sortir des flammes et tout. [01:10:02] Speaker A: Non mais tu as raison, il le diffuse à place de Kishi et à côté du trou aussi. Ça sera le 16 avril, oui ok, bon moi je fais pas des bonnes blagues en même temps. [01:10:11] Speaker C: Ah bah t'es pas payé pour ça. [01:10:12] Speaker D: De tout le temps, t'auto-flageolais, on en a marre. [01:10:16] Speaker A: Ça sort juste avant la sortie de l'album le 19 avril. Je vous conseille d'aller voir sur le site internet de Pearl Jam, il y a toutes les salles qui se sont données pour pouvoir y participer. [01:10:25] Speaker C: Voilà. [01:10:27] Speaker A: Ce que je propose, c'est de regarder un clip. [01:10:30] Speaker C: Un clip de Pearl Jam à l'époque. [01:10:31] Speaker A: Où... Ça marchait ? [01:10:35] Speaker C: Il avait de l'énergie, ça marche toujours. [01:10:37] Speaker A: Mais l'autre, il ressemble à un mec qui fait de la country. C'est ce qu'on raconte, c'est le problème de l'Amérique. ouais j'ai fait du métal mais maintenant je suis un peu vieux je vais faire de la country. [01:10:45] Speaker D: Passé 40 ans ils mettent des chapeaux et des bottes de cow-boy. Bah comme le David Vincent de War With Angels, c'est exactement ce qu'il a fait. Passé 40 ans, chapeau de cow-boy, country. [01:10:54] Speaker C: Steined aussi ? [01:10:55] Speaker A: C'est fou de faire ça. [01:10:57] Speaker C: Nickelback ? Bah non ils ont déjà avant. [01:10:59] Speaker D: C'est bizarre effectivement, il faut se poser des questions. [01:11:03] Speaker E: Il y a un pattern. [01:11:05] Speaker A: Ils aiment les franges peut-être ? [01:11:07] Speaker D: Il y a peut-être un truc entre le look hardos, rocker, métalleux, ça tend un peu vers le cow-boy, il y a une vraie étude à faire. Je pense qu'il doit y avoir une studie sur ça aux Etats-Unis, sur un ou une étudiante qui a fait un truc précis là-dessus. De toute façon, si c'est pas fait. [01:11:21] Speaker A: Je le ferai dans une prochaine vidéo. [01:11:24] Speaker E: Sur les musiciens mecs blancs de plus de 40 ans. [01:11:26] Speaker D: Oui, qui ont très mauvais goût. [01:11:27] Speaker A: La country c'est bien. [01:11:30] Speaker D: Oui, non, bah, ouais... Non, mais, après, après... Si, en vrai, il y a des trucs stylés de ouf en country, mais c'est plus le côté vêtements où du jour au lendemain, le mec jette sa veste à patch pour s'habiller en cow-boy. Il y a la crise de la. [01:11:39] Speaker C: Quarantaine... Et te raconter que ce matin, il s'est levé et qu'il a fait une cassolette de haricots. Parce que ça part de ça. Je suis monté dans le camion, j'ai fait une cassolette de haricots, les chevaux sont sortis du coral, bon... Les gars, c'est bon. Non mais après... [01:11:54] Speaker A: C'est plus difficile à comprendre. [01:11:56] Speaker C: Après, c'est peut-être parce que ils ont grandi en écoutant ça. Et à quel moment les groupes... Est-ce que les mecs de Loadblast, ils vont faire du gachepati ? Non ? [01:12:06] Speaker A: Oh putain, ce serait tellement bien pourtant. [01:12:09] Speaker C: On les a jamais vus dans la. [01:12:09] Speaker A: Même pièce, je sais bien. Non mais c'est surtout que je pense qu'ils seraient capables. [01:12:16] Speaker C: Écoute, on perd le jambe avant de leur donner des bonnes idées. [01:12:19] Speaker B: Avec nos petits trucs. Ce n'est pas un studio de télé ! Josh, tourne ces lumières ! C'est un concert de rock ! Prêts à se lever ? C'est la fin de cette vidéo. On va les abîmer, là c'est ça ! C'est parti ! C'est parti ! Oh non il a cassé la guitare ! [01:17:50] Speaker A: J'aime ce qu'il se dit en rentraînement. [01:17:52] Speaker C: Alors les gens ont entendu ça ? [01:17:55] Speaker A: Oui, mais ce qu'on disait avant, ils étaient tristes. Si ça chiale et si c'est déprimé, c'est que c'est bien. [01:18:02] Speaker D: Si les mecs sont tous suicidaires et dépressifs, c'est que c'est bon sing, c'est une scène qui est cool, normalement. Moi je vois ça comme ça. [01:18:08] Speaker C: Au moins ils ont des choses à dire quoi. [01:18:09] Speaker D: Mais c'est vrai que ça n'a pas été forcément... Justement t'as des styles de métal un peu plus edgy comme le black metal où justement c'est revendiqué, mis en avant, alors qu'en vrai derrière, peau de bichette. Alors que dans le grunge, tu vois, on n'a pas cette image des mecs qui étaient totalement dépressifs et alors que moi plus je découvre le grunge, plus j'ai l'impression que, alors c'était pas de ma génération, moi je suis arrivé plus à l'époque du punk rock californien et du néo métal, mais c'est vrai que je pensais pas, j'avais pas cette image du grunge, des mecs hyper torturés. [01:18:37] Speaker C: Il se dit que le grunge est né à Seattle parce qu'il pleuvait tout le temps. [01:18:42] Speaker D: Parce que Deliveroo ne livrait pas. Ils avaient le seum. [01:18:46] Speaker C: Quoi ? Ils avaient le seum 41 ? J'ai pas voulu la faire tu vois. Moi j'y suis allé vraiment. [01:18:55] Speaker D: On s'habitue finalement. [01:18:59] Speaker C: Tu vois une fois que t'es mouillé. [01:19:00] Speaker E: La nuque, ça va. [01:19:02] Speaker A: Jusqu'à le queue de nuque. [01:19:05] Speaker C: Le queue de nuque. T'as compris ? [01:19:13] Speaker A: Tu l'as Pierre ? [01:19:14] Speaker C: Je l'ai évidemment. [01:19:14] Speaker A: Malheureusement. Je l'ai gardé avec moi quoi du coup. Voilà voilà, enfin Pearl Jam qui fait une tournée européenne avec des billets à 150 euros, merci. Et le merch, pareil aussi, ils ont changé les prix de merch, ils les ont doublés. Donc il commence à y avoir des mouvements sur internet même pour de fans qui disent que c'est du foutage de gueule et qui s'appellent à boycotter les tournées, etc. Donc t'imagines que c'est du délire. [01:19:39] Speaker C: De toute façon ils passent pas en France donc nous on aura pas besoin de boycotter, ça c'est vraiment l'avantage. [01:19:43] Speaker D: Toutes les tournées esquivent la France de toute façon. [01:19:47] Speaker C: Clairement là ils font Allemagne, Espagne. [01:19:50] Speaker D: Ils passent par chez nous mais ils s'arrêtent pas. [01:19:53] Speaker C: C'est le train pour Pau. [01:19:55] Speaker A: Je pense qu'ils passent au-dessus, même pas dessus. Faut pas toucher le seul français. [01:19:59] Speaker C: Florislava. [01:20:00] Speaker A: Je pense Islava. [01:20:00] Speaker D: France Islava Challenge. [01:20:07] Speaker C: Je pense qu'ils passent quand même parce qu'ils font juste un arrêt, mais ils descendent pas des bus, c'est juste pour remplir de caisses de vinards. C'est un kipikom comme on le fout. [01:20:15] Speaker A: Bon, sinon, entre autres news, parce que je continue quand même mes news, Nine Inch Nails, vous savez, il y a des anniversaires qui arrivent, etc. On adore Traîne 13 Nord, on aime bien Nine Inch Nails, mais tous les moyens sont bons pour faire de l'argent. [01:20:27] Speaker C: Mais finalement, c'est un leitmotiv dans ces news, non ? [01:20:30] Speaker A: Mais non mais, c'est américain, c'est pas. [01:20:32] Speaker C: Ma faute, c'est la crise pour tout le monde, ok ? [01:20:35] Speaker A: Non mais là c'est super, je pense que Nine Inch Nails et les skateboards c'est vraiment un truc qui va ensemble. [01:20:39] Speaker C: Ah ouais ? [01:20:39] Speaker D: Ah oui. [01:20:39] Speaker A: J'ai dit ah bah le skate, oui, l'induce, j'suis pas sûr, bon bref après... [01:20:42] Speaker D: Ouais, ça dépend comment c'est fait... [01:20:44] Speaker C: Après... [01:20:46] Speaker A: Mais bon... [01:20:47] Speaker E: Quand tu écoutes Nine Inch Nails, est-ce que tu as envie de prendre ton skate et de penser à un Winx ? [01:20:53] Speaker A: Non. [01:20:57] Speaker D: Blasphémy, groupe canadien de war metal, black death metal, hyper vénère, ont fait des planches de skates. Du coup, il y a une partie de leur communauté qui l'ont ranché dessus. Ah merci. C'est comme ça que ça marche ? Faut parler là ? Vous m'entendez ? [01:21:12] Speaker A: C'est bon ? [01:21:12] Speaker D: Ça fait un microphone. Et il y a justement une partie du public qui leur en chiait dessus parce que le skateboard c'est un truc de branleur machin. Ils disaient mais nous on s'en branle, on faisait du skate quand on était gamin et tout alors que c'est de la musique hyper brutale, frontale, un peu teubée et tout. Et donc voilà c'est... Peut-être qu'il est fan de skate premier degré. Ouais c'est vrai. [01:21:30] Speaker B: Mais bon. [01:21:31] Speaker C: Non. Peut-être que quand il était gothique et qu'il écoutait les Cure, il faisait du skate en même temps. [01:21:38] Speaker A: On sait pas, mais je pense qu'il y avait plutôt la musculation, non ? [01:21:40] Speaker C: Après, ouais. [01:21:40] Speaker A: Ah, ça c'est venu après, c'est vrai, pardon. Bon, on s'en fout. [01:21:43] Speaker C: En tout cas, rouler, on peut dire à tout le monde, en tout cas, que rouler en skate sur des clous de 9 pouces, c'est pas une bonne idée. [01:21:50] Speaker A: Bon, on va parler des Dillinger Escape Land. On va parler surtout de Ben Weman qui a ouvert un café. Voilà, il en rêvait depuis très longtemps, dans le New Jersey avec sa femme, il a ouvert un beau petit café. [01:21:58] Speaker D: Il fait la blague parce que je suis là... Non mais dis-le, Maxwell Café, c'est ça, tu veux la faire la blague ? [01:22:03] Speaker A: Dis-le ! Tout le monde m'a demandé de la faire, tu vois, je l'ai pas fait depuis le début. [01:22:06] Speaker D: Et c'est moi qui me prends les pieds dans le tapis. C'est fou. C'est fou. [01:22:10] Speaker A: Alors c'est pas du Maxwell, c'est un café qui est vendu par Misha Mansour qui est de périphérie. [01:22:16] Speaker D: Ils ont fait tout ça ensemble. [01:22:17] Speaker A: C'est une belle idée, il a dit quand même, je suis très content d'ouvrir un endroit qui vend du café, mais j'ai envie d'en faire un endroit qui est métal, où il y aura aussi des boissons artisanales. [01:22:27] Speaker D: Eh ben écoute, pourquoi pas. C'est vrai que passer de faire du djent à faire du café, chacun amène sa carrière comme il l'entend. [01:22:34] Speaker A: Vous n'avez pas remarqué que tous les américains font ça ? Tous les groupes américains finissent par faire du café. [01:22:38] Speaker E: Faire du café ou de la sauce piquante ou des trucs comme ça. [01:22:41] Speaker A: Tous les gens qui habitent aux Etats-Unis et qui ont fait de la musique. [01:22:43] Speaker C: C'est vrai que le mec de Sparta a ouvert un café, mais lui ça fait 10 ans. Donc finalement, il était un peu précoce. [01:22:48] Speaker A: Je rappelle que je suis fan de Korn, ils ont un café à eux, donc je pense que ça doit être de la merde. [01:22:51] Speaker C: Ah ouais, le café maïs. [01:22:53] Speaker A: C'est juste après avoir mangé. C'est ce qui se passe après. [01:22:55] Speaker C: Allez, on va passer tout de suite. [01:22:57] Speaker A: À la news suivante. Forbes a désigné une chanson comme la plus grande chanson de tous les temps. Votre avis, c'est laquelle ? Vous n'avez pas trouvé. [01:23:05] Speaker C: J'ai lu. J'ai lu et je dis oui. Je pense que c'est « Loco » de Colt Chapler. [01:23:10] Speaker A: C'est « Loco » de Colt Chapler. Je connais cette journée bien évidemment. [01:23:22] Speaker C: C'est vrai que moi pendant des années j'ai vécu en France et en France bon elle est connue mais pas si connue et je suis allé aux Etats-Unis et un jour j'étais dans un bar et il y a cette chanson qui a démarré et tout le monde je dis bien tout le monde s'est levé et c'était La La Land J'ai pas vu le film, mais d'après la bonne annonce, c'était pareil. Tout le monde s'est mis à danser. Et les gens chantaient bien. Parce que c'est les Etats-Unis, les gens chantent bien. [01:23:53] Speaker D: Ils sont tous stylés quoi, quoi qu'ils fassent. [01:23:56] Speaker E: C'est bon, faut qu'ils l'adoptent comme hymne national. [01:23:59] Speaker D: Ils font quand même des trucs stylés. [01:24:02] Speaker E: Alors que nous, pour que ça arrive en France, faut que ce soit quoi, du Johnny ? [01:24:06] Speaker C: Allumer le feu, ça peut marcher. [01:24:07] Speaker D: Mais le refrain, pas plus. [01:24:08] Speaker A: Certificé 18 fois, disque de platine quand même. [01:24:12] Speaker C: Ça fait beaucoup de platine. [01:24:14] Speaker D: Pourquoi avoir autant de platine ? À moins que tu sois vendeur de platine. [01:24:19] Speaker C: Ou de vinyle et que tu fasses des bornes d'écoute pour les gens. [01:24:22] Speaker D: Bah mais 18, c'est-à-dire que t'as quand même un stock de vinyles, de clientèle. [01:24:25] Speaker A: En plus si tu mets tout en même temps c'est bizarre. [01:24:27] Speaker D: C'est très bizarre, je comprends pas, j'ai. [01:24:29] Speaker A: Pas compris que c'était un concept. Sinon si vous aimez les jouets, et les jouets moches, il va y avoir de nouvelles figurines d'Ozzy Osbourne et d'Alice Cooper. [01:24:36] Speaker C: Ça va être des... par qui on sait ? [01:24:39] Speaker A: Oui c'est par... Mike Farland ? [01:24:41] Speaker C: Ouais, exactement. Ça aurait pu être Funko Pop, ça. [01:24:43] Speaker E: Aurait pu être encore pire. [01:24:45] Speaker D: C'est pas beau. [01:24:47] Speaker A: C'est inutile. [01:24:48] Speaker C: Ah oui, c'est inutile, mais bien sûr, comme tous les produits d'arrivée. [01:24:51] Speaker D: Mais est-ce que même la musique est si utile que ça ? [01:24:53] Speaker A: Sommes-nous utiles ? [01:24:53] Speaker D: Est-ce que vivre est utile ? [01:24:56] Speaker A: Non putain, je vais me foutre en l'air. Josh Fries, pardon. Maintenant c'est officiel, il viendra bien retourner dans le Perfect Circle pour la tournée qui est en cours avec Maynard James Kenan pour ses 60 ans. Il va même participer à l'EP qui va sortir avec un titre exclu qui sera réenregistré, il me semble bien, de Perfect Circle. Il y aura aussi sur cette EP un titre de Primus et un titre de Pusher. [01:25:20] Speaker C: C'est un split, ouais. [01:25:21] Speaker A: Bref, il y a ces trois trucs. C'est pour les 60 ans de Maynard James Keenan qui a décidé qu'il fallait faire une tournée pour les célébrer, c'est 60 ans. C'est son anniversaire, alors... Nos vœux les plus sincères ! Que ces quelques fleurs... [01:25:32] Speaker D: Ils vont la jouer, ils vont la jouer celle-là. [01:25:35] Speaker C: Apparemment c'est celle-là. Avec L'Esclaypool à la basse. Le mec de Primus. L'Esclaypool, c'est son nom. [01:25:44] Speaker D: D'accord. [01:25:45] Speaker C: C'est celui qui a fait le générique de South Park. [01:25:46] Speaker D: J'allais dire, moi quand je pense Primus, je pense au générique de South Park. [01:25:49] Speaker A: Voilà, donc je pensais, j'avais juste envie de dire que c'était super quand même. C'est assez prétentieux de faire une tournée pour son anniversaire. L'anniversaire du groupe, je peux comprendre. [01:25:57] Speaker D: Tout, c'est pas des gens qui se la pètent quand même. Ça serait si les mecs se la racontaient un peu. [01:26:02] Speaker C: Non, le truc qui est drôle, c'est que du coup, tous les prix, c'est des multiples de 60. [01:26:09] Speaker A: Coucou ! [01:26:09] Speaker C: Le prix des plats c'est 60€, 120€, 180€, 240€, 300€, 600€. [01:26:17] Speaker A: On va terminer les news avec Disturbed. On peut terminer. Moi je vais parler de ça, parce que David Drayman, le chanteur pour ceux qui ne connaissent pas, il vient juste. [01:26:32] Speaker C: De déclarer... Aucun rapport avec Dr Dray ! Je crois pas. [01:26:37] Speaker A: Par contre c'était peut-être docteur David Dreyman, je sais pas. Bref, il a dit j'espère que lorsque je vais mourir sur ma tombe ce sera pas écrit c'est celui qui a inventé le ouah-ah-ah. Il a dit d'autant plus que moi je ne vais pas du tout le garder. [01:26:51] Speaker D: Il aurait pas dû le dire. [01:26:52] Speaker A: Il aurait pas dû le dire. [01:26:54] Speaker C: C'est-à-dire il y a des choses il faut pas les prononcer. [01:26:56] Speaker A: Parce que tout le monde le fait chier avec ça. [01:26:58] Speaker C: Peut-être qu'il m'ait traduit juste et pourtant il was dumbed with the stupeness. Peut-être. [01:27:04] Speaker D: En même temps tout le monde connaît le gimmick, tout le monde connaît pas forcément Disturb mais tout le monde connaît. [01:27:07] Speaker E: Le gimmick donc... Au pire on écrira juste Mana Mana, voilà. [01:27:12] Speaker D: Non mais y'a forcément un connard qui va aller même taguer ou mettre un stickers... [01:27:15] Speaker A: Un truc sueté qui va chanter... Non. [01:27:17] Speaker D: Mais c'est foutu, je ferai un vlog, je le ferai. [01:27:21] Speaker A: Je m'engage à le faire. [01:27:23] Speaker C: Si personne ne l'a fait, c'est moi. [01:27:24] Speaker A: Qui le ferai ! [01:27:25] Speaker E: Du coup, je préchote la semaine prochaine une annonce de David Draymond qui dit que je veux être incinéré. [01:27:31] Speaker D: Tu trouveras moyen de le faire. [01:27:33] Speaker A: Sur la jarre. Tu tags la jarre. Bon voilà, en tout cas c'était la dernière nouvelle, je me suis dit que c'était plutôt pas mal, donc c'est l'occasion aussi de regarder ce clip. Down With The Signals, je sais pas ce que ça représentait pour toi, Disturbed. [01:27:51] Speaker D: Moi, Disturbed, j'ai jamais été dedans. Jamais été dedans. [01:27:54] Speaker C: Bah de toute façon on t'aurait vu sur scène si t'avais été dedans. [01:27:57] Speaker D: Et pourtant, t'sais, j'avais passé les trucs et tout mais j'ai pas... Non, ils m'ont pas pris. Alors l'époque néo-métal, pour le coup, c'est là que j'ai commencé, comme beaucoup par là, mais c'est vrai que Disturb, même dans ma période néo-métal, ou t'sais American Metal, trucs comme ça, j'ai jamais trop été à Donf. Ça m'a jamais trop parlé. Mais Wahaha tout de même. [01:28:18] Speaker A: Eh bien ce sera l'occasion pour tout le monde depuis chez vous de chanter et de crier ce ouah et d'imaginer sa tombe puisque beaucoup d'entre vous ont envie qu'il meurt. [01:28:25] Speaker C: Et peut-être le découvert pour ceux qui le connaissent pas. [01:28:28] Speaker A: Non pas toi, mais il y a des gens qui le vivent. [01:28:30] Speaker D: Les haters, on vous emmerde les haters. [01:28:33] Speaker E: Haters. [01:28:34] Speaker B: Voilà. [01:28:36] Speaker A: C'est violent. [01:28:37] Speaker D: Je préchote les commentaires de la Rodif. [01:28:42] Speaker A: Bon allez Disturbed c'est parti. [01:29:31] Speaker B: In my sea of loneliness Broken are your serpentine Will you give it to me? It seems that's all left of my human side It slowly changes Oh non ! Gettin' up, c'mon get down with the sickness Gettin' up, c'mon get down with the sickness Gettin' up, c'mon get down with the sickness Open up your hate and let them know what I mean Gettin' up, c'mon get down with the sickness You motherfuckin' up, c'mon get down with the sickness You fucka, gettin' up, c'mon get down with the sickness Madness is the gift that has been given to me Je peux voir à l'intérieur de toi que la douleur s'enlève. N'essaie pas de dénoncer ce que tu ressens. Tu peux m'entendre. Il semble que tout ce qui est bon est morti. C'est parti ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Générique de fin. [01:38:29] Speaker A: Oh mais qu'est-ce que c'était ? Qu'est-ce que c'était cette chanson ? Il y avait la falaise, il y avait les forêts, j'ai vu dans le tchat, on m'a dit « Ah, c'est pas la carrière, c'est les forêts ! [01:38:37] Speaker D: » Ça change. [01:38:38] Speaker A: C'était bataille. [01:38:39] Speaker C: C'était bataille, mais où était Fontaine ? Bah vous avez pas fait le café. [01:38:53] Speaker D: Tu as fait la... Il y a deux blagues, il y a deux blagues qui reviennent quotidiennement. [01:38:56] Speaker C: J'ai quand même commencé l'émission en sans filtre. [01:38:59] Speaker D: Ah oui c'est vrai ! Ah mais oui, mais oui c'est vrai ! [01:39:02] Speaker C: Elle était un peu plus utile, je. [01:39:03] Speaker D: L'Ai placée... Qu'est-ce que je fais encore sur ce canap ? [01:39:06] Speaker A: Bah il est un peu confortable, c'est sûr. [01:39:09] Speaker C: De toute façon, toi t'es comme tous les autres, t'as un peu de bouffe et on peut te garder. [01:39:13] Speaker D: C'est vrai, t'as vu dans mes yeux. Les onigiri. En plus, apparemment, parce que tu sais que j'aime le Japon, donc vous avez fait vraiment le truc RP jusqu'au bout. C'est très agréable. [01:39:26] Speaker C: J'ai surtout de la chance, c'est que t'en as parlé dans ton avant-dernière vidéo. Parce que sinon je regarde pas ce que tu fais, c'est de la merde. [01:39:33] Speaker D: Moi je suis juste là pour la coque et les putes, y'a pas de... [01:39:38] Speaker C: Par contre c'est là, c'est la pute et la coquelle est dedans. [01:39:45] Speaker D: Il est méchant Hector, il est méchant Hector. [01:39:48] Speaker C: Ce serait méchant si c'était pas vrai. [01:39:49] Speaker A: Non mais c'est une habitude, on se vanne. On s'auto-vanne. [01:39:54] Speaker D: Ah bah j'avais compris, heureusement que... Ça. [01:39:56] Speaker A: Peut paraître violent mais c'est d'habitude, ça fait 20 ans qu'on le fait. [01:39:59] Speaker D: En fait on se hait, ça fait 20 ans qu'on se hait. [01:40:01] Speaker C: Ouais, c'est vrai, je le déteste. [01:40:04] Speaker E: Et moi je stisse à ça toutes les semaines. [01:40:06] Speaker A: Alors c'est quoi Bataille du coup ? [01:40:07] Speaker D: Alors Bataille c'est mon projet solo de black metal atmosphérique, dungeon synth, etc. Tu mets ce que tu veux, musique de jeu vidéo. Voilà, c'est un peu ça toutes les inspirations. A la base, on devait produire une OST pour un documentaire que j'ai sorti avec Alt236, donc The Art of Metal, une vidéo d'un peu plus d'une heure sur les visuels métal. Et pour être sûr de ne pas se prendre le bot YouTube et de se faire strike ou d'avoir des soucis pour sortir la vidéo, comme c'est souvent le cas, on a décidé de faire notre propre OST. Alors sachant que Alt, lui, fait déjà de la musique, il avait déjà quelques morceaux à proposer. Moi ça faisait un moment que j'avais 2-3 compos qui traînaient sur du guitare pro, des trucs même que je chantonnais parfois sur des notes audio ou quoi. Je me disais cette fois je vais me bouger le cul, je vais télécharger un logiciel, des VST et puis on va s'y mettre vraiment. C'était l'occasion de vraiment lancer le projet. [01:40:54] Speaker C: Alors les VST c'est des instruments virtuels. Je précise pour les gens qui... Ça. [01:40:59] Speaker D: Veut dire... Ah oui non, oui oui c'est ça. [01:41:01] Speaker C: Virtual Sound... [01:41:03] Speaker D: Un truc comme ça. Non mais c'est ça... [01:41:05] Speaker E: On sait ce que c'est, on sait pas ce que ça veut dire. [01:41:07] Speaker D: Ah ouais c'est ça, tu télécharges des... des instruments virtuels, trompettes, ce que tu veux, piano, il y en a des milliers de toutes les couleurs et de toutes les formes. [01:41:17] Speaker C: De toutes les qualités. [01:41:18] Speaker D: De toutes les qualités, oui. Et avec mon petit synthé, j'ai commencé à composer des trucs. Et vu que ça me plaisait de ouf et que je commençais à avoir de plus en plus de compos etc, je me suis fait sortir des EP, un album et au final le projet existe indépendamment de ce que je peux faire sur Youtube, sur ma chaîne. [01:41:36] Speaker A: Donc t'avais grandement envie depuis un petit moment de faire de la musique ? [01:41:39] Speaker D: Bah en fait le truc c'est que moi, quand t'es critique musicale, J'aime bien me dire que derrière, je passe un peu aussi de l'autre côté du rideau, de voir comment ça fonctionne quand tu fais des tournées, quand tu montes sur scène, etc. C'est pas pour me donner du crédit, pas du tout, c'est juste que ça change aussi. Au bout d'un moment, c'est bien de parler de musique. J'aime toujours parler de musique, je suis passionné par ça, mais j'avais envie de step up un peu. C'est un truc qui me démangeait depuis longtemps. Je n'avais pas forcément le temps de le faire parce que YouTube, là je vis de la chaîne depuis 7-8 ans maintenant, donc c'est un travail à plein temps qui prend beaucoup de temps, beaucoup d'énergie. J'avais pas trop le temps, ouais, de faire des groupes, des trucs comme ça. Même ado, j'ai dû faire 2-3 répètes avec des potes, mais ça a jamais abouti sur quelque chose de sérieux. Et là je suis allé, là je prends le temps, je mène mes idées à bout, et ça a donné bataille. [01:42:30] Speaker A: Moi je connais pas du tout cette scène, je vais être franc avec toi, je connais pas du tout. Je suis pas jeu vidéo en plus aussi, donc du coup, moi c'est vraiment quelque chose que je ne connais pas. C'est quelque chose qui marche, c'est quelque chose qui est connu en France, ce genre musical. Qui marche pas financièrement, mais que les gens écoutent. [01:42:44] Speaker D: Oui, que les gens écoutent. En fait, il y a une scène. Il y a une scène Dungeon Synth, il y a une scène Black Metal. Dans le Black Metal, t'as tout un spectre de... Voilà, t'as du Black Metal brutal, t'as du Black Metal plus atmosphérique. Moi, je suis plus dans cette case justement, Black Metal atmosphérique, inspiré par des groupes comme Summoning ou Midnight Odyssey. C'est un peu mes deux références Black Metal Atmo. Et oui oui il y a une scène, il y a une vraie scène, il y a même un festival dans lequel je l'ai joué en Belgique justement où ça fait monter sur scène des groupes de Dungeon Synth. Alors c'est assez rare que la Dungeon Synth monte sur scène parce que c'est souvent de la musique de nerd fait dans la chambre de manière très minimaliste. D'ailleurs c'est pour ça il y a plein de gens qui pensent que moi je suis un gros fan de Dungeon Synth alors que pas plus que ça. En fait je trouve ça des fois trop minimaliste ou même musicalement je trouve que c'est un peu toujours les mêmes clichés. genre voilà tu fais trois notes de synthé, un peu de reverb et tu... [01:43:33] Speaker E: Tu vois, pour être de fausses trompettes sur des VST vaguement lutes et voilà. [01:43:38] Speaker D: Exactement, et derrière tu mets une belle pochette de gravure que tu as trouvé dans un vieux bouquin d'Oric Fantasy, ça te fait ton album. Alors attention, il y a des projets incroyables dans la dungeon, mais en fait il y a 5-6 ans ça a pété sur internet, vraiment le style est devenu à la mode avec des groupes comme Fief par exemple qui font du 1 million de vues, 2 millions de vues sur des albums, des trucs de niche quand même. Donc des gros scores pour un truc de nerd dans sa chambre quoi, fan de jeux de rôles. Et il y a des bons projets, mais la quantité de... Vu que c'est facile à produire, tu peux le faire chez toi sur ton petit laptop en deux secondes, vu que c'est facile à produire, t'as un raz-de-marée de groupes, et en fait t'as 90%, c'est pas ouf quoi. C'est des mecs qui se copient les uns les autres, qui apportent rien. Et d'ailleurs, la true dungeon synth, c'est-à-dire que les mecs, c'est que du synthé. Pas de voix, pas de guitare, tout est censé être au synthé à l'ordinateur. Dans Bataille, y'a de la guitare, y'a du chant, y'a des arrangements, j'essaye vraiment de... Donc y'a de l'inspiration d'Unchained Synths, mais en vrai, on est plus sur des trucs comme je disais, à la Summoning ou Midnight Odyssey. [01:44:36] Speaker A: Et quand vous montez sur scène, ça se passe comment du coup ? Vous êtes combien ? [01:44:39] Speaker D: Ouais, bah on est que deux. On est deux, donc j'ai des bandes, j'envoie des bandes, et en fait je mute les pistes lead synthé. Alors ça dépend, des fois je vais faire des parties atmo, des fois je vais faire des parties lead. Donc je mute toutes ces parties-là, et je mute aussi la gratte. et du coup j'ai un gratteux sur scène qui fait le lead guitar et parfois aussi un peu rythmique et donc j'ai deux ordi sur scène, un pour gérer la vidéo en direct parce qu'en fait je balance de la vidéo j'ai monté des clips que je balance sur scène pour le live, donc je joue que avec un écran je refuse la date s'il n'y a pas un écran parce que pour moi ça va le faire c'est ça parce qu'en plus c'est un peu minimaliste, on n'est que deux sur scène, c'est un truc très atmosphérique Est-ce que t'as envie d'aller voir ça en concert ? Pas trop. Par contre je propose un espèce de concept ciné-concert où là, il y a une vraie plus-value pour le coup à venir voir Bataille sur scène quoi. Et donc voilà, sur scène je suis donc ordi, deux ordi, le synthé. [01:45:28] Speaker A: Et voilà quoi. Et dans ces vidéos, c'est comme dans les clips, il y a une histoire parce que là il y a une histoire quand même. [01:45:31] Speaker D: Ouais, là ça raconte un truc. Alors non, pas spécialement. J'essaye de... Alors je vais aller piocher dans des vieux vieux films, des brick fantasy, des trucs un peu, tu vois, j'essaie de diguer, de trouver des trucs qui donnent aussi ce côté un peu old school, un peu les débuts de la fantaisie un peu cradingue, un peu chipos même, mais moi j'aime bien, puis ça colle à bataille. Et donc j'essaie de faire des montages quand même, oui, qui racontent un peu un truc, mais c'est pas aussi chiadé que le clip de Solaire par exemple, ou le clip de... Bah d'ailleurs, en fait, ce qui se passe sur scène, quand je joue en avant, j'ai repris le clip d'en avant, mais j'ai coupé toutes les parties où on me voit, et j'ai remplacé par des images de drones un peu stylées, de forêt, de trucs comme ça... Donc ce serait bizarre de voir ma gueule dans l'écran alors que je suis sur scène, je pense que c'est un truc bizarre. Donc ouais effectivement tu perds le côté un peu histoire... Moi j'ai gardé les rushs avec le bouclier qui fait sa petite aventure quoi mais... Mais ouais ouais c'est... Mais c'est cool je m'éclate vraiment à faire ça. [01:46:23] Speaker A: Finalement c'est d'autres passions qui se sont un peu mélangées à la musique c'est ça ? [01:46:25] Speaker D: Complètement. Ah bah oui parce qu'en fait c'est un hommage aux musiques de jeux vidéo, aux musiques de vieux jeux vidéo, au métal évidemment parce que ça reste un peu métal quand même même si c'est très atmosphérique. Donc ouais c'est un agglomérat de tous les trucs que je kiffe quoi. de tous les arts que je kiffe, soit la musique, les films, les bouquins, les jeux vidéo et ça raconte aussi un peu tout ça quoi. Puis vu que c'est un one man band, forcément tu mets beaucoup de toi dedans et t'as ce truc là qui ressort quoi. [01:46:50] Speaker A: Il y a d'autres univers qu'on ne connaît pas de toi, que t'aimes, ou d'autres genres musicaux. Tu fais comme pas un Guilty Pleasure mais des trucs que t'écoutes aussi mais. [01:46:59] Speaker D: Dont tu parles pas parce que bon. [01:47:00] Speaker A: Bah t'as une chaîne qui traite pas de ça. [01:47:02] Speaker D: Bah là depuis quelques années je m'aperçois que j'ai de moins en moins d'écoutes métal C'est-à-dire que bon, il y a dix ans j'écoutais 95% de métal, il y a cinq ans je devais être à 75-25 et là je dois être à 50-50. J'écoute de moins en moins de métal, alors pas que j'aime plus mais... Voilà, rester fermé dans son truc, bah tu deviens un peu débile à terme. Ce qui est cool c'est que le métal ça va du black au prog, du death au heavy, donc t'as plusieurs ambiances, tu peux te faire ton truc mais... Mais des fois ça m'arrive d'écouter de la drum'n'basse atmosphérique, j'adore la drum'n'basse atmosphérique, alors je serais incapable de te citer un artiste. Si, Pizza Hotline. [01:47:39] Speaker E: Ça me dit vaguement un truc, mais j'imagine... J'imagine que t'es comme moi, tu vas chercher des mix sur Youtube en fait, voilà. Avec une image un petit peu style ambiance PS2 et tout. [01:47:48] Speaker D: Exactement, type ambiance années 2000. début années. [01:47:53] Speaker E: 2000, l'image de synthèse. [01:47:55] Speaker D: Exactement, c'est ça. [01:47:56] Speaker A: Mais ça marche alors comme à l'époque quand on allait au magasin quand on disait l'info. Les gens font vraiment ça donc. [01:48:00] Speaker E: On achète à la pochette sauf que c'est juste on clique sur une vidéo YouTube. [01:48:03] Speaker C: Sauf que c'est gratuit. [01:48:04] Speaker A: Ah oui, alors c'est peut-être mieux. [01:48:05] Speaker D: Alors cela dit, ça m'arrive d'acheter des vinyles à la pochette. Des fois je me fie, alors des fois tu regrettes, puis des fois tu te dis, putain j'ai bien fait. Mais ouais, alors j'écoute vraiment, j'écoute pas mal de rap aussi, j'écoute de... enfin j'ai vraiment pas de limites dans mes écoutes. Et même des fois je peux écouter des trucs, je sais pertinemment que c'est pas forcément qualitatif, mais si j'aime bien, bah je m'en fous, tu vois, je suis comme l'écoutant en boucle quoi. Donc ouais, à terme, et même je pense que ça se voit un petit peu sur la chaîne, c'est que. [01:48:32] Speaker A: Même. [01:48:32] Speaker D: Si je parle de métal, je vais toujours trouver un angle très particulier, je vais attaquer via un prisme Parfois social, parfois... Parce que, ouais, bah oui en fait... [01:48:41] Speaker A: Pour que les autres puissent s'y intéresser aussi. [01:48:43] Speaker D: Bah c'est ça, puis au bout d'un moment, quand t'as parlé de black metal, en fait t'as pas un milliard d'adjectifs pour décrire une musique. Au bout d'un moment, oui bah ça blaste, c'est brutal, machin, ok. Donc j'essaie vraiment de parler d'émotions, de sentiments, de... Et même, des fois c'est pour me comprendre aussi un peu moi-même, quand je sors la vidéo, l'OST de votre vie. en fait c'est pourquoi j'écoute telle musique à tel moment, qu'est-ce que ça me fait ressentir, quels souvenirs ça m'apporte, où est la nostalgie là-dedans et je pense que c'est, enfin, moi c'est comme ça que j'apprécie le faire et je trouve que ça manque justement dans le journalisme musical parfois ce truc de montrer qui on est vraiment et parce que comme je disais au bout d'un moment, en fait des fois, bon je soutiens pas du tout mais des fois ça fait un, il y a un côté chat GPT tu vois, tu dis mais en fait si chat GPT Oui parce que c'est très scolaire. Voilà c'est ça, va être amené à remplacer peut-être certains journalistes ou certains chroniqueurs. Je ne le souhaite absolument pas parce que moi je suis plutôt anti-IA. Mais des fois quand tu lis un magazine, t'as l'impression de lire toujours la même chronique d'une semaine à la fin d'un mois à l'autre. C'est toujours les mêmes adjectifs, les mêmes... Alors que quand tu parles d'émotions, quand tu parles de... [01:49:48] Speaker A: Quelque chose de plus personnel. [01:49:49] Speaker D: Ouais c'est ça, t'essaies d'attaquer via d'autres prismes. Enfin, je le fais depuis quelques années, mais je trouve ça... En tout cas, pour moi, en tant que personne qui produit du contenu, c'est plus intéressant, je trouve. [01:49:58] Speaker E: C'est quelque chose qui est plus facilement permis par le fait que t'animes une chaîne YouTube, des contenus en ligne, où c'est toi qui te mets en scène, et là, tu peux beaucoup plus miser sur ta personne, ton ressenti des choses, c'est ça que les gens vont venir chercher en même temps. [01:50:09] Speaker A: Et c'est ce que tu partages aussi, si tu partages que la musique, ils ont l'information partout effectivement, donc t'apportes finalement pas grand chose alors que si tu donnes ton sentiment, ton émotion, les gens peuvent ressentir la même chose ou alors t'expliquer eux comment ils le vivent, du coup les changes... [01:50:20] Speaker D: C'est là où tu parles plus vraiment de musique, parce que t'as fait le tour, mais tu parles d'émotions, de nostalgie, des trucs comme ça, et là pour l'instant c'est ce que je kiffe faire, et c'est pour ça aussi que je m'éloigne un peu du métal parce que je peux ressentir des choses sur n'importe quelle musique, comme je disais en ce moment, Dormen Bassatmo, Je trouve des artistes qui me plaisent, je les écoute. Des fois je me le mets en fond musical, ou même toute la scène japonaise, de la city pop, qui est une espèce de mélange de jazz, pop, fusion, truc à percer des années 80 au Japon. J'écoute à fond ça en ce moment. Pareil, c'est des trucs qui vont me toucher, que tu vas ressentir aussi dans les vidéos. [01:50:55] Speaker A: Donc t'es consommateur de musique selon ton état émotionnel du moment. [01:50:59] Speaker D: Exactement. [01:50:59] Speaker A: T'as envie de pleurer, tu te mets un petit portisette, j'en sais rien, je. [01:51:01] Speaker D: Parle de... Par exemple, ouais, c'est ça, ouais, bien sûr, ouais, ça va être ça. Mais alors des fois, il faut faire gaffe à ce que tu peux te faire avoir parce que moi, justement, des fois, je suis trop à la recherche du bon souvenir. C'est-à-dire qu'en fait, je vais me dire, ah, là, je vais à tel endroit, je vais écouter tel truc, comme ça, je sais que quand j'en souviendrai et que je réécouterai le morceau, je serai trop nostalgique et je serai trop content. Mais ça, il faut s'en méfier parce que souvent, le bon souvenir, il arrive sans le faire exprès. C'est vraiment... Des fois, t'as un morceau. [01:51:21] Speaker C: Qui. [01:51:24] Speaker D: Et puis quelques semaines après, tu réécoutes le morceau, tu fais « Ah mais oui, putain, ça me rappelle quand… » – Flashback. – Ouais, t'as le flashback, et là, ça devient grave. Donc c'est cool de faire ça, mais faut s'en méfier, faut pas trop être à la recherche du souvenir parfait, tu vois, faut laisser faire, rester ouvert d'esprit, écouter tout ce qui passe et… Et c'est là que justement le truc se crée quoi, la petite chimie sur la musique. [01:51:43] Speaker E: C'est un mode de consommation de la musique dans lequel je me reconnais beaucoup aussi, c'est pour ça aussi que t'as des plateformes comme Youtube ou comme les plateformes en ligne avec le système de playlist où tu vas beaucoup plus aller chercher par thématique ou par le style de mood, le style d'esthétique que tu veux, dont t'as besoin, dont tu ressens l'envie sur le moment en fonction de ce que tu ressens et tu vas aller chercher chercher le style de musique qui va matcher avec cette envie, je me sens un peu nostalgique ou je me sens un peu triste et tout, bah je vais aller chercher, je sais pas, de l'ambiante un petit peu minimaliste ou des trucs comme ça pour aller coller à ce mood-là. [01:52:23] Speaker D: Mais faut s'en méfier de ça, sinon tu t'enfermes facilement. C'est ça, tu t'enfermes et puis même des fois, c'est con mais par exemple tu peux être nostalgique ou un peu triste voilà t'es dans un mood un peu grisâtre et en fait justement c'est en écoutant un truc totalement différent que du coup ton cerveau va imprimer le truc parce que tu dis vas-y non bah j'ai pas forcément envie que la musique call au mood et me conforter un peu dans un truc j'ai justement un peu me sortir de la torpeur et tu vas aller chercher d'autres trucs et là ça marche aussi il n'y a pas de recette parfaite de toute façon c'est des émotions c'est des trucs tu sais jamais vraiment quoi mais C'est. [01:52:56] Speaker C: Un peu les deux théories de quand ça va mal, tu sais, est-ce qu'il faut toucher le fond pour repartir ou est-ce qu'il faut te foutre un coup de pied au cul avant de... [01:53:04] Speaker D: C'est ça, ouais c'est un peu ça, c'est un peu ça. [01:53:06] Speaker A: Après ça peut te foutre un coup de pied au cul puis t'assimiles la chanson à la tristesse du coup elle devient triste quelque part pour toi. [01:53:11] Speaker D: Ouais, il peut y avoir ça aussi. Non mais c'est ça, mais c'est les souvenirs en fait, c'est les souvenirs que tu mets sur la musique et tout, parce que des fois je me suis aperçu... dans la vie, au quotidien, que très souvent, le souvenir est mieux que le moment présent. Ça, c'est un biais qu'on a tous, tu vois, de romantiser le passé et des choses comme ça. [01:53:27] Speaker C: Il n'y a qu'à voir tous les plans de galère dans lesquels tu... Enfin, les moments où tu vis des trucs horribles, quand tu y repenses après, tu te marres, tu te racontes avec l'histoire. Et puis t'as éliminé les deux petits. [01:53:37] Speaker A: Trucs qui n'étaient pas top. [01:53:39] Speaker D: Tu y penses avec nostalgie et tout. Et ouais, justement, il faut laisser faire. Il ne faut pas forcément essayer de créer le truc, parce que de toute façon, C'est une chimie trop compliquée, trop complexe. Il faut juste rester à l'écoute et se connaître un petit peu aussi. pour que plus tard effectivement tu repenses, ça c'était cool. [01:53:58] Speaker E: Parfois c'est le côté fortuit des choses qui rend le truc beaucoup plus impactant. [01:54:01] Speaker A: Et Morbid Angel là-dedans ? Est-ce qu'on se regarderait pas un petit clip ? [01:54:08] Speaker D: Moi Morbid Angel c'est l'amour, vraiment, c'est la passion, c'est mes ex, c'est... Non non, Morbid Angel c'est... Le skate surtout. Bah pourquoi pas, oui je pense que j'ai du skate quand je découvre Morbid Angel en plus. Je crois que c'est le premier clip de Death Metal que j'ai vu dans ma vie. Voilà, c'est un des premiers trucs qui m'a confronté à la musique extrême. Après le néo-métal évidemment, tu sais quand tu step-up un peu du côté plus obscur de la force. Et à l'époque quand ce clip est sorti, j'aimais pas... pas sorti, il était jarsé depuis longtemps, mais quand je l'ai téléchargé sur Emule, j'ai essayé de télécharger je crois du Slipknot et j'ai reçu un truc de Morbid Angel, je me suis dit qu'est-ce que c'est que ce truc ? Voilà, ça m'a marqué quand j'étais ado. Ça vient de l'album Covenant, leur troisième album. C'est le dernier morceau de l'album et il y a une espèce de groove... ultra prenant et en même temps le morceau est super dark, il y a un truc vraiment... le morceau est cursed. Et le clip aussi est cursed. Le clip est plutôt cool, c'est pas trop kitschos, c'est pas trop nanar pour du death metal. [01:55:07] Speaker A: Après Morbid Angel, c'est Morbid Angel quoi, je veux dire. Ça n'a jamais été ma musique, mais tout le monde connaît Morbid Angel quand même. [01:55:13] Speaker C: En tout cas, tout le monde devrait connaître Morbid Angel. [01:55:18] Speaker D: Sinon, allez vous faire foutre en fait. C'est le métal ou pas ? [01:55:22] Speaker E: Justement, il me semble que l'album Covenant, il avait fait un gros carton en fait lors de sa sortie. En termes de vente, il avait bien marché pour le genre dans lequel il s'inscrit. Ça avait été un gros succès. [01:55:34] Speaker C: Combien de platines ? [01:55:36] Speaker A: Je sais pas. [01:55:38] Speaker B: 18. [01:55:38] Speaker E: Au moins. [01:55:41] Speaker D: C'est quoi, c'est les iPads de Diamonds ? C'est un iPad de Diamonds ! [01:55:46] Speaker A: Evidemment, c'est ce qui m'est venu à l'esprit. En tout cas, c'était Morbid Angels, c'était un virage pour de la musique un peu plus extrême. [01:55:55] Speaker D: C'est ça, exactement. Et le clip, c'est un clip qui m'a marqué, que je n'aimais pas au début et que maintenant je kiffe. [01:56:00] Speaker A: Pourquoi chercher quelque chose de plus extrême ? Pourquoi finalement on écoute. [01:56:05] Speaker C: Parce que quand t'as trouvé une musique qui accompagne ta colère, t'as envie d'être encore plus en colère, du coup il te fous une musique encore plus colère. [01:56:14] Speaker D: Tu crois que c'est ça ? [01:56:19] Speaker E: J'en sais rien. [01:56:19] Speaker D: T'es psy déjà ? [01:56:20] Speaker C: Tu es sur un canapé. Bientôt on sera un psy d'ailleurs. Mais je pense qu'il y a aussi un truc souvent dans le... ce qui accompagne un peu la découverte des... des styles plus en plus énervés, c'est aussi que ton oreille s'habitue à entendre des dissonances, de la saturation, des choses comme ça, et quand tu commences à comprendre que c'est plus du bruit mais que tu entends des notes, des choses comme ça, ton oreille devient aussi plus... Parce. [01:56:50] Speaker D: Que le pinard, tu bois du pinard, après tu bois du whisky parce que le pinard ça te fait plus rien quoi ! [01:56:54] Speaker C: C'est ça qu'on est en train de dire quoi ! Au début les preuves, faut que tu bois du peanut et là tu fais, c'est du vinaigre ? [01:56:59] Speaker D: Ouais c'est ça ! [01:57:00] Speaker C: Et puis bon après avec le temps tu fais ouais finalement pas si dégueu, après tu vas au fest tu fais, ah si ça peut être dégueu ? C'est ça ! [01:57:07] Speaker D: Exactement, c'est ça ! [01:57:08] Speaker E: Muscadet ! [01:57:10] Speaker D: C'est pas les qui s'habituent quoi ! [01:57:12] Speaker A: Voilà bon l'alcool ça se ressent dans les dégarations bien sûr ! Et quand c'est tout brûlé, tu peux tout prendre ! [01:57:17] Speaker C: Tu peux tout mélanger ! [01:57:18] Speaker A: Bon Vidal, c'est donc le clip qu'on regarde, ça a été sélectionné par Maxwell, notre invité ce soir avec God of Emptiness ! [01:57:23] Speaker B: C'est ça ! C'est la fin de cette vidéo. And you, creating the pride within me When the children come to me The mother loves me so, so dear Woman bleeding in my kiss And the skulls behind Just like a snake I'm slithering Through my world divine And like a cat I'm stalking Until you're sore and you feel like et de l'emptiness ! And you feel the sun With all the faces of this world And all the blood you received So what makes you so big ? Right ? So let the children come to me Their mother loves me so so dear Woman bleeding in my kiss Man was close behind Just like a snake I'm slithering You are world divine And like a cat I'm stalking I'll take your soul and you'll be like me Vow to me faithfully Vow to me splendidly Build myself in the dirt ! SACRED RITE, SACRED CURSE I WON'T LOSE ! J'ai été construit et désigné Ennemis à mon porté J'ai été entamé à la ligne Mais je peux rester et me réunir Pour cette logique. [02:04:04] Speaker C: On a appris quelque chose avec ce clip, c'est que la caméra thermique nous a montré que son slip est de la même température que sa moustache. [02:04:13] Speaker A: Y a-t-il un lien ? [02:04:15] Speaker C: Les poils peut-être. [02:04:15] Speaker D: Vous êtes des vrais scientifiques ici, c'est fou. Je m'attendais à un truc un peu. [02:04:20] Speaker C: Marrant, un peu... Bah tu sais, moi j'ai fait des études de science. [02:04:25] Speaker D: D'accord, c'est quoi comme science ? [02:04:26] Speaker C: Biologie. [02:04:27] Speaker D: D'accord, c'est quoi ça ? [02:04:28] Speaker C: C'est la nature des cellules. [02:04:32] Speaker D: Ah j'aime bien, ça j'aime bien. [02:04:34] Speaker C: Avec de la chimie aussi. [02:04:35] Speaker D: J'aime bien les cellules, ça permet de vivre. [02:04:38] Speaker C: Ouais, ou de mettre des gens en prison. [02:04:39] Speaker E: Ou d'enfermer des gens, j'allais dire. [02:04:41] Speaker A: Ah ! [02:04:41] Speaker D: Je vais manger ma main. Non, c'est faux, je vais pas le. [02:04:44] Speaker C: Faire, c'est pas possible. [02:04:44] Speaker A: Bon appétit ! [02:04:46] Speaker C: Après pour jouer du clavier, bonjour ! [02:04:48] Speaker D: Ah oui, quand même ! Oui, j'ai un concert en avril, oui, non, non, non. Les moignons, je... Non. Non, non, non. [02:04:55] Speaker A: Alors, ce qu'on vient de regarder... [02:04:56] Speaker D: On reprend la parole, je sais si... [02:04:58] Speaker A: Koubla et Khan, je sais très mal le dire. Couple Icantix, qu'on a vu très récemment au concert à Paris et qui a tout éclaté. C'est assez bien comme groupe, si vous n'aimez pas... [02:05:08] Speaker E: J'ai cru que tu disais c'est tout éclaté. [02:05:11] Speaker C: Non mais ça ne dure pas longtemps. [02:05:12] Speaker A: En live, c'est le principe. [02:05:13] Speaker C: Ah bah non, c'est 30 minutes. [02:05:14] Speaker A: C'est 30 minutes à peu près. [02:05:15] Speaker C: Et on leur a proposé une tournée en headline, ils ont fait... [02:05:20] Speaker D: Mais après, ce genre de groupe de hardcore un peu tough guy, violent comme ça, tant mieux si ça dure pas trop longtemps. [02:05:26] Speaker C: Ah ouais, c'est sûr, c'est chiant. [02:05:27] Speaker D: Plus de 30 minutes, bon, voilà quoi. [02:05:28] Speaker C: C'est fatigant. [02:05:29] Speaker D: Ouais, c'est ça ouais. [02:05:29] Speaker C: Et puis qu'est-ce qu'ils vont dire ? On a compris qu'ils étaient pas contents. On le sait. Depuis la première chanson. [02:05:36] Speaker E: Et puis il a envie de donner. [02:05:37] Speaker A: Des coups de poing au sol. Qu'est-ce qu'elle a fait, la terre ? [02:05:39] Speaker C: Ah bah... T'as vu que c'est violent ? [02:05:41] Speaker B: À la mauvaise, tiens ! [02:05:43] Speaker C: À une époque, le bassiste de Stray from the Path, il faisait ça aussi. Il donnait des coups de poing dans le sol. C'était assez impressionnant. Après, il est parti du groupe. [02:05:51] Speaker D: C'est un mode d'expression comme un autre. C'est OK. [02:05:56] Speaker C: Ça vient de l'agriculture, je crois. [02:05:58] Speaker A: Moi, je repensais aux trous au Turkménistan. Peut-être qu'il avait envie de donner des coups de poing pour faire un énorme trou. [02:06:03] Speaker C: En parlant de trous et de points, on va avoir des problèmes, Pierre. [02:06:06] Speaker A: Ah bon ? Bah on va parler de concerts alors. [02:06:08] Speaker C: Parce que j'ai plein de concerts à. [02:06:09] Speaker A: Vous annoncer, parce que les deux prochaines semaines sont bien bien remplis, je peux vous dire, ça va déborder dans toutes les salles, à commencer par l'Olympia, demain, voilà, il y aura les Pixies, c'est compliqué, donc si vous n'avez pas de place, tant pis pour vous, ils seront également mardi et mercredi à l'Olympia. [02:06:23] Speaker C: Voilà, régalez-vous. [02:06:23] Speaker A: Mardi, il y aura Caravan Palace à la salle Pleyel. [02:06:26] Speaker C: Parce que l'électroswing, ça nous connaît. [02:06:28] Speaker A: J'aime bien, je le dis. Mister Big, ça c'est pour les vieux. Voilà, c'est au Bataclan. Mad Foxy's à la Maroquinerie, Notre-Dame-de-Bague, on le disait, sera donc à la Boulenoire. Mercredi, il y aura Carnifex à la Machine du Moulin Rouge. Le jeudi 28 mars, Def Valley Girls, j'adore, à la station. Si vous connaissez pas cette salle, alors je vous conseille d'y aller. Ils passent aussi de la techno la nuit. Vous verrez, il y a plein de gens avec des soirées et tout, c'est très rigolo. Et vendredi 29 mars, je plaisante évidemment, c'est pas vrai, le vendredi 29 mars, il y aura les allemands de Holding Absence au backstage, c'est du metalcore, on adore. Seven Weeks, ils seront à la maroquinerie. Je vous offre des places immédiatement si vous avez envie de repartir avec votre ticket. Vous m'envoyez un petit e-mail à pierre.resless.com. Ça s'écrit R-S-T-L-S-S, c'est pas compliqué. Normalement, si vous êtes arrivé jusque-là, vous devriez les savoir. Il y aura aussi Céleste à l'empreinte. Samedi 30 mars, Laurent Garnier. Au June, A-Track au sacré New Model Army, oui c'est vieux ça, au Trabendo, Lordi au Forum, Talk Show au Hasard Ludique, nos amis de Bad Situation ont fait un énorme bisou à Dealer de Métal qui seront donc à la bouloir, c'est archi complet. Le 1er avril, il y aura aussi des concerts, il y aura Courting... Et. [02:07:38] Speaker C: C'Est pas une blague ! [02:07:39] Speaker A: Il y aura Courting au point éphémère, le 2 avril il y aura Ekoen de Bunnyman, ils sont encore en vie, oui. Au trianon, Liam Gallagher et Jake Buggs, ce sera la salle Playel, Stuck in the Sound, ils sont encore en vie et c'est complet, c'est un cartonné. Point éphémère, ça fait bien plaisir, ils sont très gentils. The Academic aux étoiles, Lord of the Lost, ça c'est pour les gothiques, ça sera à l'Élysée-Montmartre, le 3 avril, Mars Red Sky, c'est des Lyonnais il me semble, ils sont au Traméno, c'est quoi ? Bordelais, c'est pas du tout le nom. [02:08:06] Speaker C: Mais ils ont sorti la famille Elion. [02:08:10] Speaker A: FFF à l'Olympia, j'ai bientôt fini. August Burns Red, ce sera le jeudi 4 avril au Bataclan Dionysos au Zenith, Les Scopes à la Cigale, le vendredi Yard Act au Point FMR, Stuck in 200 encore une fois la boule noire, Puggy au Trabendo, Johnny Marfia, ça j'adore c'est la maroquinerie, et on termine le samedi avec Ceux-Nos à l'Élysée Moire, je ne savais même pas qu'ils étaient de retour pour aller écouter... [02:08:31] Speaker C: C'est quoi le comédie ? [02:08:33] Speaker A: C'est du drone, c'est ça. Torridge Radio au Centre Pompidou, je ne savais pas qu'ils faisaient des concerts. Therapy, Oh ! Ah ouais, petit bain c'est ça ? Non, au flot, je sais même pas ce que c'est comme ça. [02:08:45] Speaker C: C'est peut-être pas le même groupe, Pierre ? [02:08:47] Speaker A: Si, il y a eu le point d'interrogation. [02:08:48] Speaker C: Il y a eu une photo d'eux. [02:08:51] Speaker A: Ou alors c'est que la salle s'est trompée. Ce serait pas la première fois qu'une. [02:08:55] Speaker D: Salle se trompe sur un groupe. [02:08:58] Speaker C: Alors, sache que j'ai travaillé avec quelqu'un il n'y a pas si longtemps. Il m'a dit, l'autre fois je suis allé à un concert, c'est ma meuf, elle a pris des tickets parce qu'elle voulait voir une chanteuse qu'elle adore et qui fait un truc un peu bossa nova machin. et je lui dis ah ouais c'était pas ça il me fait ah non et je lui dis c'est quoi le nom de l'artiste elle m'a dit c'est Céleste. [02:09:26] Speaker E: Elle a vu les lumières s'étendre avec. [02:09:29] Speaker C: Les petites loupéotes rouges elle s'est dit oula. En fait quand ils ont vu le public ils ont fait c'est bizarre quand même. C'est bizarre quand même le public. [02:09:37] Speaker D: C'est pas la sociologie avec laquelle je m'attendais tous les cheveux longs des vestes à patch pourquoi pas. [02:09:43] Speaker C: Voilà. [02:09:44] Speaker D: Et puis c'est près d'une heure de Blast Beat. Dommage. [02:09:47] Speaker A: Voilà, voilà. Et il y aura nos amis de Horsk... [02:09:50] Speaker C: Je vais pas faire de blagues plus tendres. Non. Il y aura Horsk... Blast Beat, après ça fait toujours rigoler quoi. [02:09:55] Speaker A: Pardon, il y a Horsk au plan Aris Orangis, voilà. [02:09:59] Speaker C: Qu'est-ce qu'il y a ? [02:09:59] Speaker D: Je voulais manger le micro. Non, ils m'ont bien nourri, ça va. [02:10:03] Speaker A: Bah on va écouter Seven Weeks parce que je les aime beaucoup et que c'est des mecs très très bons. C'est des français donc n'hésitez pas à aller écouter ça. N'hésitez pas à envoyer un e-mail pierre.robazresles.com tout simplement pour repartir avec vos places. Je vois aussi que dans le schmuel quelqu'un dit est-ce qu'on vend des casquettes ? On en parle juste après. [02:10:18] Speaker B: Bang bang Fall on to your. [02:10:27] Speaker D: Knees. [02:10:30] Speaker C: And pray for god and god. [02:10:36] Speaker B: Smashing every floor Speaking to the void These. [02:10:51] Speaker D: Are days of losing faith These are. [02:10:54] Speaker B: Days of missing grace C'est bon. C'est la fin de cette vidéo, merci d'avoir regardé Babe From all that was before We shut another door But not a last goodbye Le débat s'est repris encore une fois Une lutte qu'on ne gagnera jamais Et encore une fois, nous avons essayé Laissé seul, je ne peux pas attendre trop longtemps We love so many times And in so many lives Sometimes we got it right Pain, it found its way back in Until we meet again Into that good night Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Dans le vent, ses roses sont nées à nouveau Là, vous me trouverez Avant l'aube de l'homme Et des castles faits de sable Là, vous me trouverez Jouant dans les caves C'est le feu, c'est le vent Ah mais ça suffit, ça suffit, ça suffit. [02:19:45] Speaker A: Attends mais t'as fait quoi là ? D'un peu plus de quoi, mais c'était joli, non ? Il y avait une petite danseuse, un coucher de soleil, un coquillage. [02:19:53] Speaker D: Chris a cru que c'était un groupe évangéliste chrétien. [02:19:56] Speaker C: Moi je sors des caigouines, moi je. [02:19:57] Speaker E: Vois ça, je me dis, putain mais depuis quand on passe du rock évangéliste ? [02:20:01] Speaker A: C'était pas fini. [02:20:02] Speaker C: Non, non, mais c'est pas grave. Dites-nous dans le tchat si vous voulez qu'on vous la remette. Depuis le début. Depuis le début, pour voir les 3 minutes qui restaient ou si c'est bon. [02:20:11] Speaker A: Non mais attendez, c'est quand même Avenged Sevenfold, ça reste 3 minutes vraiment. J'ai mis ce clip parce que c'est un groupe que je respecte. [02:20:18] Speaker C: Bah oui, j'ai bien vu. Moi je suis désolé, de toute façon, les gens me détestent déjà sur les réseaux. Donc je peux le dire, c'est de la merde. Voilà, je le dis. C'est pas que j'aime pas, c'est que c'est chiant. Le dernier album... Oh bah, ça fait un moment. [02:20:34] Speaker A: Ouais... [02:20:35] Speaker C: C'est-à-dire, pour jouer le juge de paix. [02:20:38] Speaker E: Moi je respecte Avenged Sevenfold et tout, ça m'arrive de dire qu'ils sont souvent clashés de manière un peu stérile, etc. [02:20:46] Speaker C: Là, j'y arrive pas. [02:20:48] Speaker D: Bah ça dure que 7 minutes en plus. [02:20:51] Speaker E: Quand on disait il restait 3 minutes, c'est vrai. [02:20:55] Speaker C: C'est vraiment vrai. Non mais après je reconnais qu'Avenge en fait des choses... [02:21:00] Speaker D: Intéressantes à un moment donné. C'est des bons icos. [02:21:04] Speaker C: Mais à un moment il faut aussi dire, quand les gens se sont perdus, il faut leur dire, il faut leur montrer la voie, on va leur acheter... Je propose qu'on leur achète des petites lampes torches et qu'ils puissent éclairer un peu le passage parce que là, apparemment... [02:21:16] Speaker D: Envoie-le en SMS, dis-leur. Dealer ! Dealer ! [02:21:19] Speaker A: Dealer ! Merde ! [02:21:20] Speaker C: Attends... Spéciale promotion Caroline et de retour sur le... [02:21:27] Speaker A: Si vous m'appelez avant 23h, vous allez être deux weed pour... Bref. Très bien. Avant une semaine de faule, bah tant pis pour eux du coup. Vu qu'ils passent pas chez nous, c'est. [02:21:35] Speaker C: Plus dur qu'à rien. C'est génial parce qu'on voit le décompte du clip. Là, ça serait toujours pas fini. [02:21:39] Speaker B: Il m'a même dit de pousser. [02:21:41] Speaker C: Il reste encore 45 secondes. C'est dur. Donc vous voyez, remercie-moi s'il vous plaît. [02:21:46] Speaker A: Dans le ch'melon, on te remercie, donc ne t'inquiète pas. C'est juste une personne qui a l'air déçue. [02:21:51] Speaker D: Et bah ça va prendre un permaban, tout simplement. Fallait pas avoir des goûts de merde, dommage ! C'est ça qu'on se fait insulter après en scolaire ? [02:22:02] Speaker A: Ah bah ça c'est en short, histoire. [02:22:04] Speaker D: De bien foutre la merde. [02:22:05] Speaker C: T'inquiètes on te mettra bien partout. [02:22:09] Speaker D: C'est le harcèlement, j'adore. [02:22:10] Speaker E: C'est la bonne ambiance tout ça. [02:22:12] Speaker A: Alors dans ce que tu fais aussi, on en parle hors antenne, mais tu parles du Japon là dernièrement, tu teases un truc qui arrive, qui est un voyage. [02:22:20] Speaker C: Tu teases, tu parles pas. [02:22:22] Speaker D: Il y a un petit problème d'alcool, tout le monde le sait aujourd'hui, c'est vrai. C'est vrai que j'ai tendance à... voilà. Mais non, je tease le docu un petit peu parce que bah oui ça fait un moment que c'est dans les tuyaux, il y a eu des petits soucis de post-prod mais là ça arrive fort. Ça arrive fort. [02:22:37] Speaker A: T'es parti combien de temps ? [02:22:38] Speaker D: Je suis parti un mois au Japon. [02:22:39] Speaker A: Ah oui quand même ! [02:22:40] Speaker D: Pour aller interviewer des groupes japonais, alors des vieux groupes, des groupes récents, un peu dans tous les styles, dans du black metal, dans du heavy, dans de l'expérimental, dans plein de choses, et le but c'était de faire un petit topo de ce qu'est la scène métal au Japon aujourd'hui, et de faire un petit historique aussi, donc dans un format que je fais sur ma chaîne YouTube, dans le même style que les formats que je fais sur ma chaîne YouTube, sauf que là on est au Japon et ça va durer 50 minutes, donc c'est cool, et donc c'est The Pit en fait qui m'a donné une enveloppe pour que je parte, vivre une aventure, Et donc cette aventure, elle est en cours de montage, c'est un peu compliqué, mais ça devrait sortir d'ici quelques semaines, quelques mois. [02:23:17] Speaker A: Tu t'es régalé quand même. [02:23:18] Speaker D: C'est incroyable, j'ai kiffé de ouf, c'est un pays incroyable. J'ai presque envie de dire, tu vois le Japon, c'est entre, par exemple on pourrait dire entre... C'est entre les Etats-Unis et la Russie ! [02:23:29] Speaker A: Ah bah là du coup c'est joli quoi ! [02:23:33] Speaker E: D'entre tradition et modernité. [02:23:35] Speaker D: Je l'aurais pas dit comme ça. Quelque chose d'un peu futuriste, mais en même temps ancré dans le présent, mais qui a un regard aussi sur ce qui s'est passé avant. Tu veux dire qu'ils sont ancrés dans. [02:23:44] Speaker C: Le passé, mais qu'en même temps ils vivent le temps présent en regardant le futur. [02:23:48] Speaker D: C'est ça. C'est ça, c'est exactement ça. C'est un pays pareil où la culture est quand même vachement mise en avant et peu importe le type de culture, c'est... Le riz, ballet... Allez, allez, vas-y. Moi je me désolidarise. Non mais Tokyo, je crois que c'est la ville où il y a le plus de disquaires dans le monde. Alors c'est vrai qu'il y a beaucoup de... [02:24:14] Speaker A: Ils vendent encore des CD. [02:24:15] Speaker C: Ils ont encore des Tower Records. [02:24:18] Speaker D: Il y a des Tower Records, c'est ça, où c'est des immeubles entiers. T'as un étage pour le métal, un étage pour la J-pop, un étage pour le jazz, c'est complètement fou. Mais ça, à Tokyo, t'en as partout. T'en as moins dans les autres villes, forcément, parce que Tokyo, c'est Tokyo. Mais ouais ouais c'est trop bien, que ce soit les paysages, que ce soit la bouffe, que ce soit... Après ça c'est plus les trucs de tourisme classique, mais ouais ouais j'ai kiffé, j'espère y retourner. Une fois que le docu sera sorti, à terme peut-être, j'en avais déjà un peu parlé aux gens qui me suivent, ce serait de faire un finançant participatif. Parce que là j'étais un peu dépendant de The Pit pour sortir le truc, pour faire le truc. Mais à terme ce serait de faire un finançant participatif. J'ai deux idées en tête actuellement, ce serait soit faire un docu sur la city-pop, qui est un style qui a un peu explosé, qui est revenu sur le devant de la scène grâce à YouTube, mais finalement on n'en sait pas grand chose de la city-pop. [02:25:02] Speaker E: Beaucoup trop bien la city-pop. [02:25:03] Speaker D: C'est incroyable. [02:25:04] Speaker A: Ou alors... Putain si toi t'aimes bien moi je trouverais ça chouette. [02:25:07] Speaker C: Non si tu vas aimer. [02:25:08] Speaker B: Si tu vas aimer. [02:25:09] Speaker A: Ah ouais j'adore. [02:25:10] Speaker D: C'est ça. Il a résumé la city-pop en deux secondes. [02:25:13] Speaker A: Attention c'était juste pour me faire comprendre. Mais avec des instrus, avec des instrus, trop bien. [02:25:18] Speaker D: Avec plus de groove. [02:25:19] Speaker C: Avec plus de groove. Ça joue de ouf. Les sons ils sont... [02:25:23] Speaker D: C'est banger, c'est bang banger même, j'ai. [02:25:27] Speaker C: Envie de te dire. [02:25:30] Speaker E: Je programmerais de la city pop dans cette émission. [02:25:32] Speaker A: Tu sais qu'on a le droit, c'est pas parce qu'on dit qu'on est métal qu'on met que du métal. [02:25:35] Speaker E: Mais il y a de la basse qui groove et tout, c'est un peu rock en même temps. [02:25:37] Speaker D: C'est un peu rock, mais il y a des influx un peu rock dans certains groupes de city pop, c'est très varié. C'est pas un... C'est trop content. [02:25:47] Speaker A: Oui, c'est sûr qu'il a le zizi qui durcit. [02:25:50] Speaker D: Mais tu vas comprendre, on te montrera. [02:25:53] Speaker C: On va pire que de mettre le morceau au steampop. [02:25:55] Speaker D: Tu vas découvrir Maria Takeuchi, tu vas faire vachement envie d'écouter que ça. Ou alors un docus sur la musique de jeux vidéo, comme vous l'avez compris c'est aussi une de mes passions de jeux vidéo. J'adore les soundtracks de jeux vidéo, qu'elles soient old school ou modernes d'ailleurs, donc peut-être partir là-dessus, on verra, il peut se passer beaucoup de choses entre temps, faut déjà qu'on finisse ce truc actuel et que ça sorte, donc on n'a pas de date. [02:26:18] Speaker A: C'est toujours bien d'avoir des projets. [02:26:19] Speaker D: C'est ça, mais à terme ce serait de pouvoir retourner au Japon le plus souvent possible pour bosser quoi. parce que c'est un régal vraiment il y a deux vlogs sur la chaîne si vous voulez aller voir et il y en a un troisième sur le tipeee voilà si jamais les gens veulent aller checker un petit peu les vlogs report du japon et voir comment les. [02:26:33] Speaker C: Gens vivent dans quel type d'habitation ils. [02:26:35] Speaker D: Vivent dans des tipees ouais c'est ça dans des petites huttes moi je l'avais. [02:26:39] Speaker A: Vu venir j'ai rien dit je me suis dit j'attends parce que je sais qu'elle va arriver Il y a aussi. [02:26:44] Speaker D: Kiss Kiss Bang Bang, donc ça fait Kiss Kiss Bang Bang si tu prends les syllabes ça fait... Kaka bébé. Kaka bébé. T'as pas une blague à faire dessus peut-être ? [02:26:51] Speaker A: Moi j'ai juste vu un truc où les gens se chient dans la bouche mais après... Mais après j'ai des idées bizarres. [02:26:57] Speaker D: Ah non non non ! [02:26:57] Speaker A: Ça y est il est parti trop loin putain ! [02:27:02] Speaker D: Il est mute, t'en rallumes le micro là ? Il est mute je crois. [02:27:05] Speaker A: Mais c'était la première fois ? [02:27:06] Speaker D: Ouais, première fois, j'ai fait là en tant que touriste, je suis parti en mai, donc je suis parti trois semaines en mai, je suis déjà quand même allé voir les disquaires, j'ai discuté avec eux, donc en vrai j'avais déjà le truc qui commençait à se construire dans ma tête. et je savais que j'y retournerais par tous les moyens et donc j'ai parlé du projet The Pit qui m'a accompagné là-dedans. Et là ce qui est cool c'est qu'avec tous les contacts aussi que je m'étais fait lors du premier voyage, ça a été plus facile d'accès pour parler à certains artistes ou juste traîner dans les disquaires, faire des interviews avec eux. Eux ils m'orientaient parfois vers d'autres personnes qu'ils connaissaient. Donc ouais, c'était incroyable, c'était mon voyage. C'est sûr que le Japon... Ah c'est. [02:27:40] Speaker A: Une autre culture ! Et puis c'est une claque ! [02:27:45] Speaker D: Bah oui, t'as ce truc de... Tu te sens désorienté. La première fois que tu te balades dans Tokyo, tout seul, moi je suis arrivé, j'ai jeté mon sac et j'ai fait une balade directe. J'ai juste envie d'aller me balader, surtout que la nuit tombait. Donc quand Tokyo ça devient la nuit, ça se transforme parce que t'as tous les néons, toutes les enseignes et tout, c'est hyper impressionnant. Et vraiment t'es là, tu regardes, t'es... T'sais t'es impressionné, il y a une vraie cisure en fait entre ce que tu veux vivre en Europe, en Occident, tout est différent là-bas. [02:28:15] Speaker C: Déjà ils parlent pas français ! [02:28:17] Speaker D: Ça ça m'a énervé, ça ça m'a soûlé par contre. [02:28:21] Speaker E: Ils font pas d'efforts en fait. [02:28:22] Speaker D: Les mecs ils font pas d'efforts quoi. Ça c'est le truc... Et les brochettes. [02:28:26] Speaker C: Bœuf fromage ils en ont pas. Franchement alors qu'ici dans tous les restos ils en ont. [02:28:30] Speaker D: J'ai pas trouvé un sushi shop insupportable. [02:28:34] Speaker A: Bon sinon c'est bien le reste. Ce qui est intéressant c'est que je cherchais à la française les bars parce que j'avais envie de me bouffer à la gueule évidemment, mais tout est vertical donc du coup c'est très étrange de prendre des ascenseurs pour aller dans un bar et il est au milieu d'un magasin de chaussures. [02:28:51] Speaker C: Entre un magasin de chaussures et un magasin de costumes. [02:28:55] Speaker D: De cosplayers bizarres. De cosplayers qui aiment bien les animaux. [02:28:59] Speaker C: Qui aiment bien porter de la fourrure. [02:29:02] Speaker D: Non mais c'est ça, on rigole, mais par contre c'est 100% ça en plus, c'est tout ça le truc. Ah il y a écrit costume, il. [02:29:08] Speaker A: N'Y a pas de limite par exemple. [02:29:10] Speaker D: Ah les japonais, franchement, c'est un peu foufou, c'est le mème qui revient tout le temps du grenier, genre du grenier Japon machin, c'est fou, ok on a compris. Mais bon c'est vrai que c'est particulier, c'est particulier mais... Et dans la relation. [02:29:27] Speaker A: Avec les artistes et tout, vu que t'as déjà vu d'autres artistes et des occidentaux, la relation elle est différente ? [02:29:33] Speaker D: Ils sont assez pudiques, bizarrement. Ils ont du mal à parler au nom de leur scène ou au nom même parfois même du groupe, ils parlent pour eux. [02:29:40] Speaker C: Très humble. [02:29:41] Speaker D: Voilà, et ils précisent bien à chaque fois. Alors moi je pense que, et je parle pour moi mais peut-être que les autres pensent pas pareil, que le métal, c'est ça, c'est ça, c'est ça. Et ils sont très... Et même déjà, il y a une espèce de protectionnisme aussi autour des artistes, ils sont assez durs à approcher. Il y a aussi la barre de la langue qui joue parce que forcément là-bas il n'y a pas beaucoup les jeunes un peu plus, ça parle pas beaucoup anglais. les jeunes parlent un peu anglais mais sinon c'est difficile. Donc il y a aussi ce truc déjà de la barrière de la langue, ça leur fait peur, ils se disent ouais non je vais pas m'exprimer en anglais. J'ai déjà fait une interview d'artiste en anglais, après un concert, où en fait le mec n'a pas voulu que ça sorte parce qu'il se trouvait ridicule. Il disait ouais je parle trop mal, alors que j'avais édité la vidéo nickel, en vrai c'était très fluide, on comprenait très bien ce qu'il disait, mais il a fait ouais non je suis ridicule, coupe ça, je veux pas que ça sorte. Et c'était, ouais, c'est dommage surtout que l'interview était sympa. Mais ouais, ils ont un truc un peu pudique, un truc... Mais tant mieux en fait, ça change des artistes qu'on peut avoir ici où le mec il a... C'est ça, il a 2000 likes sur Facebook et il se prend pour une rockstar, tu vois. C'est pas du tout la mentalité... Peut-être un peu plus dans la... Ce côté starification, tu l'as un peu plus dans le visual qui ? Dans le visual K, pardon, un peu plus. Parce que là-bas, c'est vraiment le côté star et tout. Mais non, globalement... C'est ça pour certains, avec Japan là-bas, oui, c'est une religion. Mais c'est les... J'ai croisé aucun trou du cul, quoi. C'est à dire qu'il n'y a aucun artiste où j'ai fait ouais lui pas ouf, non non c'était tous hyper friendly, sympa, avenant... Et puis ils sont propres ! Ah bah ils se lavent, contrairement à... [02:31:13] Speaker A: Les métalleux ici ils sont tous sales. [02:31:14] Speaker E: Contrairement aux métalleux européens alors là... [02:31:16] Speaker D: C'est vrai que pour le coup c'était agréable, c'était agréable. [02:31:19] Speaker A: Ah ça change hein ! Y'a pas la petite crotte collée à la route ? [02:31:22] Speaker C: Ouais bon... [02:31:25] Speaker A: On va parler encore une fois d'un des choix que tu as pu faire au niveau musique, c'est Texture. [02:31:29] Speaker D: Texture ouais, c'est un groupe que tu avais déjà passé. [02:31:34] Speaker A: Il s'appelle Awake. [02:31:36] Speaker D: C'est le tube, c'est le méga chanclair. [02:31:38] Speaker E: Oui je l'avais déjà passé. [02:31:39] Speaker D: Bah Texture ils sont reformés là donc c'est cool je pense qu'ils vont sortir un album, ils sont prévus au Hellfest et dans plein d'autres festivals donc ça va être ça va être cool de les voir sur scène parce que c'est un groupe très technique mais sur scène ça envoie et c'est il n'y en a pas une à côté quoi ils sont vraiment trop forts j'ai toujours vu avec un pur son en plus de toute façon ce genre de groupe faut qu'ils aient un pur son ça chante super bien c'est un de mes groupes de on va dire dans les scènes un peu metalcore, metalcore tech c'est peut-être mon groupe préféré voilà Bon toi Stéphane. [02:32:06] Speaker E: Aussi... Bah oui j'avais déjà passé Awake, Texture, c'est à chaque fois des excellents souvenirs en concert. Moi je les ai vus dans la période avant qu'ils splitent en fait donc je m'étais démerdé pour les voir trois fois dans la même année histoire de faire le plein. Puis là je suis content aussi qu'ils reviennent donc pour l'instant des concerts, un album j'espère toujours qu'ils vont sortir la deuxième partie de leur diptyque donc qui devrait s'appeler Genotype puisque le premier album s'appelait Phénotype et nous avait laissé en plan comme ça sur ce cliffhanger. On espère que les deux nous ment, voilà. [02:32:38] Speaker A: Bon, et puis ce sera un clip et une chanson bien meilleure qu'Avenged Sevenfold. [02:32:40] Speaker C: Ah bah oui, largement. Ça va être compliqué. [02:32:43] Speaker D: Largement. [02:32:44] Speaker A: Et bah on regarde ça tout de suite. [02:33:18] Speaker B: Je ne serai jamais le même Je ne serai jamais le même Je ne serai jamais le même Mon corps est explosé Et peut-être que je serai le dernier à avoir peur de moi. J'ai refusé de tuer un homme très humain Il s'est attaché à mon temple Il m'a demandé de le tuer pour m'obtenir Je ne suis qu'un diable qui tue tous les humains Je ne suis pas un diable C'est génial ! Lies we tell ourselves You ain't fooling anyone Nobody's saying nothing Everybody knows what's going on C'est parti ! C'est parti ! Nobody said nothing, everything was perfect Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est parti ! [02:40:32] Speaker A: Et oui, ils ne sont pas morts, ils reviennent des morts. Ils ont pris leur croix, ils sont avancés. Pi, Odi, moi je suis fan. [02:40:39] Speaker D: Et puis ouais, c'est pire qu'avant en fait. [02:40:44] Speaker E: Et ça continue de dire que l'avortement c'est pas bien. [02:40:53] Speaker C: Chacun ses croyances, j'ai envie de dire, on peut respecter non ? [02:40:56] Speaker A: Il n'y a plus personne dans le groupe, il n'y a plus que lui, il a viré tout le monde. [02:40:59] Speaker C: Mais c'est surtout qu'il ne pouvait plus chanter qu'il était la jeunesse de la nation quoi. [02:41:02] Speaker A: Non, et puis il voulait faire que des trucs mou. Moi j'aime bien, moi j'aime bien. [02:41:07] Speaker D: Je pense qu'il est dans un délire un peu christique, christ sauveur... Ah bah il a toujours été... Non mais ce qui est bien c'est qu'il doit, lui, peut-être même se prendre pour le prophète quoi. Ah tu crois ? Le mec il vire tous ses potes pour faire de l'oseille, je sais pas, c'est bizarre. [02:41:20] Speaker A: En tout cas... Je pense qu'il s'est dit, en faisant un truc comme ça, ça passera encore. [02:41:24] Speaker D: Plus à la radio. [02:41:25] Speaker A: Je vais toucher des tunes. [02:41:26] Speaker D: Ouais mais justement il veut spread the word quoi, il veut sur scène, moi quand je regardais des trucs de P.O.D en live, il fait du bon pré-chiprécha quand même sur scène. C'est chrétien. [02:41:36] Speaker C: Après il faut pas oublier qu'aux Etats-Unis, c'est une nation chrétienne. Ah bon ? [02:41:44] Speaker A: En disant une saloperie comme tout à l'heure, il séduit plus de la moitié. [02:41:48] Speaker D: De la population des Etats-Unis. [02:41:49] Speaker E: Alors heureusement. [02:41:52] Speaker A: Or, n'allez pas le sujet, je voulais juste passer ce clip, c'est tout, voilà. Et moi j'aime bien Peony. Mon p'tit Enjoy The Noise, vu que moi j'ai des mauvais goûts, on va parler que des goûts des meilleurs. [02:42:01] Speaker C: On va parler d'avortement encore une fois, avec Aborted. [02:42:04] Speaker D: Il y a un lien, ouais, directement. Je voulais mettre du Dane Fetus au début. On aurait pu aborder le sujet via... Et surtout le morceau « From womb to the waste » « To waste », ouais, donc... Ouais, c'est ça, ouais, donc c'est... On est encore... Du... Du... Du placenta à la poubelle, quoi. [02:42:22] Speaker C: Non, voilà, c'est ça. [02:42:24] Speaker E: Womb, c'est des... [02:42:25] Speaker C: L'utérus ! [02:42:25] Speaker A: Oui, l'utérus. [02:42:26] Speaker D: L'utérus, voilà, c'est ça. [02:42:27] Speaker C: De l'utérus à la poubelle. [02:42:28] Speaker D: Le truc où on est gonzesses, c'est ça que je voulais dire. À ce niveau-là, à peu près. [02:42:31] Speaker C: Le truc où ça saigne. [02:42:32] Speaker D: Ouais, c'est ça. [02:42:33] Speaker A: On peut parler de l'abortide. [02:42:35] Speaker C: Ah on fait que de ça ? [02:42:36] Speaker D: Non mais du groupe, de la musique. [02:42:37] Speaker C: Ok, ben on laisse le chef parler. [02:42:42] Speaker A: Je pense que ça sera plus les. [02:42:44] Speaker E: Gens... Abortez un peu les darons du brutal death à l'européenne, donc groupe belge qui existe depuis 30 ans, mine de rien, avec toujours le même chanteur depuis le début qui est un peu la tête pensante du groupe et le seul qui est resté tout le long. Sven de Calouvé, voilà, et qui vient de sortir un douzième album studio, qui vient de sortir un douzième album studio, donc c'est toujours du brutal death, ça cavale, c'est pas spécialement bête mais c'est méchant en tout cas, c'est assez technique, c'est... [02:43:21] Speaker D: Il y a... [02:43:23] Speaker E: À peine, il y a toujours la petite dose de mélodie avec le solo qui est placé, enfin bon bref, c'est vraiment le genre de groupe que t'écoutes en éteignant la lumière à tous les étages, tu vois, et puis tu... voilà, tu débranches un coup et t'es pris dans ta spirale de violence. [02:43:37] Speaker D: Mais ça reste efficace quand même. [02:43:39] Speaker E: C'est efficace, Aborted ça a toujours été très efficace, à la limite du grind même parfois, c'est très méchant. Je me suis dit de toute façon quand on va avoir Maxwell, ça va certainement manquer de trucs méchants, donc il. [02:43:51] Speaker C: Fallait que je mette... [02:43:52] Speaker D: Eh moi je suis un gentil moi. [02:43:53] Speaker A: Bah en même temps t'aimes bien Abortido sinon ? [02:43:55] Speaker D: Ouais j'aime bien, je connais assez mal le groupe mais Abortido ouais. [02:43:59] Speaker A: C'est du son que t'aimes bien quand même ? [02:44:00] Speaker D: Bien sûr, le Brutal Death, j'avais faimé du Dying Fetus mais j'ai remplacé par un petit groupe de heavy moins connu. C'est de faire de la promo. [02:44:06] Speaker A: Avec un joli clipper. On en parle à toutes. [02:44:10] Speaker E: Pas envie de voir. [02:44:11] Speaker A: Tu as encore une petite info ? [02:44:14] Speaker E: C'est bête, méchant, on peut envoyer sans concession. [02:44:17] Speaker C: Moi je suis désolé, j'ai une petite info. Si vous voulez acheter des casquettes, suivez-nous sur Discord. [02:44:24] Speaker A: Ton exclamation, Discord, ça a été dit, je crois. [02:44:26] Speaker C: Oui, Boulinosaur va s'en occuper. [02:44:27] Speaker A: Merci Boulinosaur. [02:44:28] Speaker D: C'est parfait. [02:44:30] Speaker E: Et juste un dernier petit truc sur Aborted, si vous cherchez sur Youtube, soyez pas trop impressionnés. Comme vous tapez Aborted, il va y avoir une infobule sur l'avortement, sur un truc d'information, c'est normal. [02:44:42] Speaker C: C'est comme quand tu cherches Societal Tenancies. Pareil. [02:44:46] Speaker B: Vive l'Amérique ! A plus ! C'est parti ! C'est parti pour le tour du monde ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Bonne journée ! [02:52:26] Speaker A: Commentaire. Tout le monde est formidable dans le shmul, ne l'insultez pas. [02:52:30] Speaker D: Nous on a insulté plus que le chat, nous on était vraiment agressifs, problématiques, on était problématiques. [02:52:35] Speaker A: C'est encore un choix de ma part, donc tu vois quand je te disais, tu sais moi j'écoute les trucs qu'on me vend. [02:52:40] Speaker D: C'est vrai que j'ai remarqué un pattern, c'est que quand c'est ta sélection tout le monde dit des gros mots pendant 3 minutes. Et puis après on prend un anglais, salut ! C'est juste que là on vient de lâcher le clip pendant 3 minutes. [02:52:52] Speaker C: Bon alors déjà on peut faire un petit floridage sponso par le salon du BTP, puisque c'est quand même le seul clip où on voit une structure du cous. Par contre il y a un bon truc qui est bien, c'est que les gens vont savoir comment ça s'appelle les structures d'échafaudage, ça s'appelle les structures layers parce que c'est le nom de la marque. Vous pouvez le voir c'est écrit en gros sur le... [02:53:12] Speaker E: Ils l'ont bien laissé visible. [02:53:13] Speaker D: C'est peut-être une OPSP ? [02:53:14] Speaker C: C'est peut-être un placement de produits ? [02:53:15] Speaker D: Peut-être que c'est sponsorisé par... [02:53:17] Speaker C: C'était pas écrit ? C'était pas écrit ? Ah oui bah bon... Placement commercial. [02:53:20] Speaker D: Porte-plantes. Ah oui donc Ouais. [02:53:24] Speaker C: Voilà. Et non mais pourquoi du saxophone ? Faut qu'ils arrêtent ça. Ça y est ils ont dé... Alors ça y est, les gamins... Je suis un vieux con j'y vais. Les gamins ils ont découvert le saxophone. Alors ça y est maintenant ils vont nous en coller à toutes les sauces. Je suis sûr que c'est même pas un mec qui a vraiment joué. [02:53:38] Speaker D: Non mais c'est vrai que t'en as partout maintenant du saxo, c'est devenu un petit gimmick qui était rigolo au début et maintenant ils en mettent partout et c'est un peu... on les voit les ficelles, c'est bon on a compris mais là oui c'était... bon après ils font ce qu'ils veulent mais... Ah oui ils. [02:53:51] Speaker C: Font ce qu'ils veulent et puis nous aussi on fait ce qu'on veut du coup, on peut ne pas écouter... [02:53:54] Speaker D: On se permet, on se permet. [02:53:56] Speaker E: Même moi en tant que fan de saxophone là j'ai pas compris d'où il sortait. [02:53:59] Speaker A: Parce que t'es resté accroché à ce pantalon. [02:54:01] Speaker E: Oui, et on peut jouer aux dames. [02:54:03] Speaker C: Sur ses fesses, voilà c'est ce que je voulais dire. [02:54:05] Speaker D: C'est vrai, c'est vrai. Non mais en fait ce qui est un peu dommage, c'est que dès que quelqu'un va apporter un peu d'originalité, genre là bon, il y a un ou deux groupes de Metalcore, je crois même que Tense Steel à un moment donné met peut-être pas du saxo, mais je crois qu'il y a un saxo dans Tense Steel. Et en fait tout le monde s'est dit bon on va faire pareil, parce que nous aussi on est original. Au milieu d'en fait minute une, si t'as pompé l'idée sur le groupe à la mode, c'est déjà plus original quoi. [02:54:26] Speaker C: Et si tu critiques, tu dis «. [02:54:27] Speaker D: Ouais mais c'est parce que vous aimez pas l'originalité ». Non, non, c'est de la merde, c'est tout. Enfin, de la merde. C'est que ça a déjà été fait et que c'est pas si original de faire ça. [02:54:34] Speaker C: Ça ne l'est plus. [02:54:35] Speaker D: Mais tu sens qu'eux ils sont très contents de l'avoir fait, tu vois, il y a ce truc un peu genre « Bah je pourrais mettre sur l'autre saxo ». [02:54:40] Speaker A: Après c'est une chanson qui est peut-être pas bonne pour vous, mais c'est une chanson, encore une fois, qui se laisse écouter lorsque t'es en voiture. [02:54:46] Speaker C: Non mais après ça marche, jusqu'au saxophone, à la limite, ça me dérangeait pas. [02:54:50] Speaker D: Ça boune tranquillement quoi. [02:54:52] Speaker A: Moi c'est le break qui m'a le plus dérangé. [02:54:54] Speaker C: Le break avec la basse là ? [02:54:56] Speaker D: Ouais c'était un peu long. [02:54:58] Speaker A: Pourtant j'aime bien les grosses basses. [02:55:00] Speaker D: Le summer est sympa en soi quoi, c'est juste que... J'ai l'impression de voir quand même des trucs se répéter, il y a un pattern souvent tu vois, et là c'est vrai que c'est dommage, ça m'a un peu sorti du truc quoi. Il y avait aussi le côté un peu Bring Me de Nose quoi. Ça faisait un peu sous Bring Me je trouve, même dans la DA et tout. [02:55:22] Speaker C: Après les groupes qui sont dans cette scène, ils voient ce que vend Bring Me. [02:55:26] Speaker A: En termes de budget c'est pas le même je pense. [02:55:29] Speaker D: Mais ils avaient l'air sincères. [02:55:32] Speaker E: Les OPSP du BTP je crois que c'est pas d'actualité encore. [02:55:34] Speaker D: Ah bon ? Moi je pensais que c'était leur délire d'aller sur des chantiers. [02:55:39] Speaker C: Bon bah on va enchaîner. [02:55:40] Speaker A: Oui tout à fait, on va même quasiment tranquillement s'intriger. [02:55:44] Speaker C: On peut dire que si vous voulez du merch, achetez des casquettes, on a aussi des mugs. Quelqu'un peut nous montrer un mug ? Voilà on a des mugs, il y a même d'autres modèles. [02:55:55] Speaker D: Je suis influenceur, tu me dois 500 balles. [02:55:59] Speaker C: Je peux te payer en onigiri ? [02:56:03] Speaker D: Ça marche. J'ai déjà bouffé pour 500 balles de riz. [02:56:07] Speaker C: Non mais voilà, donc discord.discord. On va faire un petit truc. Il y a un petit flyer qu'on peut vous reposter. Voilà, et puis vous nous contactez. Voilà, on s'arrange parce qu'il faut que ça passe par l'assaut et tout, c'est compliqué. [02:56:19] Speaker A: Oui, sinon vous m'envoyez un e-mail si vous êtes flemmard. Piaraobasrestless.com, vous me demandez, je vous enverrai le visuel par mail. Voilà, comme ça si vous n'êtes pas habitué à Discord, ce qui est quand même assez simple à utiliser, mais bon, on ne sait jamais. Mais rejoignez-nous sur Discord, on rigole beaucoup. On arrive donc quasiment à la fin, mais je voulais encore poser quelques questions. Les métalleux. [02:56:39] Speaker D: Les questions de Pierre ! [02:56:41] Speaker A: On va se le suggérer. Est-ce que ce n'est pas le style de musique où ils sont le plus chiants et le plus pointilleux sur chaque style ? [02:56:50] Speaker D: On vient juste d'insulter tous les groupes qui sont passés pendant trois heures et je peux pas dire non mais non. [02:56:56] Speaker A: Alors qu'on a été casse-couilles. [02:56:58] Speaker C: Ce que j'adore c'est qu'une de tes dernières vidéos justement c'était sur les trucs les plus ridicules dans le métal et tu dis justement tu dis ouais les gens vont dire pourquoi tu te moques machin mais en même temps il faut bien avouer c'est le style de musique où il y a le plus de cassos. [02:57:17] Speaker D: Il y a un peu de ça, c'est vrai. Alors est-ce qu'on a le biais du fait qu'on traîne dans cette scène depuis un moment et que du coup on voit tous les défauts ? Ça se trouve dans le rap c'est pareil, ça se trouve dans la musique électronique c'est pareil, je pense même que ça l'est. C'est juste que nous on prend le truc, on voit le truc de l'intérieur donc on se prend les trucs directement dans la face et on... Mais alors il y a quand même ce truc un peu connu de oui effectivement les hardos et les métalleux c'est un peu des casse-couilles. C'est un peu moi, c'est ma musique, c'est la meilleure, moi c'est moi le plus fort. Il y a un peu ce truc, et des fois c'est un peu gênant, mais vu que c'est un truc aussi très identitaire, le métal c'est effectivement presque une façon de vivre, c'est un peu cliché de dire ça, mais généralement les fans de métal ne sont pas juste des auditeurs passifs. Ils sont dans des médias, ils jouent de la zik, ils sont investis, ils sont bénévoles dans des festivals, ils sont très investis. Donc je pense aussi que du coup il y a peut-être un espèce de protectionnisme comme ça autour du métal. On parlait des gatekeepers tout à l'heure. Mais qui est assez naturel, t'as ça dans toutes les communautés je pense. Et plus la communauté est... En fait c'est comment dire... Il y a une espèce de garde-fou avec des codes très précis de voilà... Si tu joues du heavy, faut faire ça, si tu fais du black metal, et si tu respectes... Dès que t'essayes un peu de sortir de ces codes, c'est ça, il y a un côté presque intégriste parfois. Et du coup, et bah... Bah du. [02:58:37] Speaker C: Coup, le jour où tu mets du saxophone dans ton morceau pour être un peu original, les gens te disent... [02:58:42] Speaker D: Mais non, parce qu'en fait, dans les années 80, t'avais déjà des... Je sais pas, des groupes comme... Peut-être pas une Fectious Groove, quoique je pense qu'à un moment donné, il y a. [02:58:48] Speaker C: Dû y avoir du saxophone. Non, mais... Dog Eat Dog ? [02:58:50] Speaker D: Dog Eat Dog, voilà, Dog Eat Dog. Donc t'as toujours eu en fait des instruments un peu... des instruments qui n'étaient pas des instruments de rock, on va dire du rock traditionnel, qui dans certains groupes, fusion et tout, faisaient déjà des interventions, mais il n'y a pas à être légitime ou pas de toute façon de dire moi j'ai envie de jouer du saxo dans mon groupe de métal, sauf que là tu sentais le gimmick forcé, là où dans d'autres groupes c'est quand même amené d'une manière un peu plus intéressante quoi. [02:59:15] Speaker A: Après tu as aussi, nous quand on fait les awards, il y a une catégorie métal forcément, Et c'est métal global, donc il y a un peu tout ce que les maisons disques mettent dans métal. Donc il y a Blink 182 par exemple, tu vois. Et les gens, ça, ça les irrite de ouf. Les métalleux qui écoutent, par exemple, du gros métal, ils vont dire « Attends, mais c'est pas du métal ! [02:59:35] Speaker D: » C'est du punk à roulettes... Mais en même temps, le truc c'est que les mots c'est important en fait quand on parle... [02:59:42] Speaker C: Les mots, le style ? [02:59:43] Speaker D: Les mots, oui. Non, j'écoute pas des mots. Je respecte les mots, quoique. Pas celui des années 2000, tu vois. Non, non, mais en fait, quand tu parles d'histoire ou même de culture de manière générale, effectivement, les mots ont une signification. Et c'est vrai que des fois tu dis, ben, pourquoi, c'est pas du tout du métal, Blink, tu vois, c'est du punk à roulettes, donc pourquoi, juste, ben, vous dites que c'est du métal. Enfin, c'est juste faux, en fait, c'est factuellement faux. donc moi je peux comprendre aussi ce truc c'est comme si tu disais enfin là c'est un peu oui bon bah c'est vos trucs de rock là c'est un peu la même chose genre il y a presque un côté dénigrant ouais il y a un côté pas dénigrant parce que ça va on parle de métal mais ce que je veux dire c'est qu'il y a ce truc de les mots sont importants les étiquettes existent et si ces étiquettes existent et qu'elles sont pertinentes et que si les gens les utilisent et que les étiquettes sont pertinentes donc essayez au moins de faire le taf quoi. [03:00:35] Speaker A: Putain je suis une merde là-dedans Non. [03:00:36] Speaker C: Mais non mais genre pas que là-dedans Pierre T'es vraiment une merde sur tout. [03:00:42] Speaker A: C'est des trucs que je fais vachement bien. Ah, même pas ça ? [03:00:44] Speaker C: Bah je sais pas, tu m'as jamais montré. [03:00:46] Speaker D: J'attends de voir. [03:00:50] Speaker A: C'est... T'es pas sympa en fait. [03:00:54] Speaker C: Ah bah tu le connais pas bien. Il est pire. Il fait ce genre là devant vous. [03:00:59] Speaker A: Mais... T'as vu, dès qu'on arrête les clips, je suis insupportable, je suis très méchant. [03:01:03] Speaker D: Bah non mais j'ai juste à avouer que t'étais vraiment quelqu'un d'agressif et cruel. Pas du tout, c'est lui la dark side de l'émission. [03:01:11] Speaker C: Ah bah moi de toute façon tout le monde me déteste déjà. De toute façon je suis habillé en noir, vous voyez c'est pourquoi. Ce que les gens ne savent pas. [03:01:16] Speaker E: C'Est qu'en fait c'est moi le plus méchant depuis le début. [03:01:18] Speaker D: Oui, exactement, exactement. [03:01:23] Speaker A: Après il y a aussi ce truc dans le métal qui est impressionnant, c'est que sous cette carapace un peu de violences, de musiques violentes, il y a quand même beaucoup de gentillesse aussi, d'entraide. Il n'y a pas que ça, attention, je sais bien qu'il y a plein de problèmes. [03:01:34] Speaker C: Il y a quand même un sacré paquet de fils de... [03:01:36] Speaker D: Il y a quand même des bons sacs à merde. [03:01:39] Speaker A: Dans une communauté il y a toujours des gens qui ne sont pas tranquilles. [03:01:43] Speaker E: Après on est toujours le sac à merde de quelqu'un. [03:01:47] Speaker C: Regarde, nous dans les commentaires, les trucs qu'on a dit, apparemment on était l'allié de l'humanité. C'est à cause de nous que le métal ne marchait pas en France. [03:01:55] Speaker D: Bah peut-être. [03:01:56] Speaker C: Vu le nombre de vues qu'on fait, je pense pas mais... [03:01:58] Speaker A: On se dit, ah oui, quand même ils nous voient vraiment là-haut alors que. [03:02:03] Speaker D: Nous... Bon après ça c'est les commentaires d'internet, est-ce que... La plupart du temps c'est pas très pertinent. [03:02:08] Speaker C: On prend ça en rigolant. [03:02:09] Speaker D: Oui bah d'accord, mais sinon on ferait. [03:02:10] Speaker C: Pas du contenu en ligne. [03:02:14] Speaker D: T'es obligé de te prendre de... [03:02:14] Speaker E: On aurait perdu la foi depuis longtemps. [03:02:16] Speaker D: C'est ça, c'est ça. Mais ouais ouais, moi je comprends parfois quand t'es passionné de quelque chose et que c'est quelque chose qui te tient à cœur, même si c'est pas très grave, on parle de métal, les gens pourraient dire oui c'est pas très grave, mais en même temps, je sais pas, quand tu lis un bouquin sur... Oui. [03:02:30] Speaker A: Tu défends ta paroisse un petit peu. [03:02:31] Speaker D: Voilà, il y a des choses qui existent. Si tu dis un truc qui est faux, c'est normal qu'on te corrige. Alors, effectivement, dans le métal, tu vas souvent avoir les petits malins. Les petits malins qui vont... qui n'ont pas justement cette bienveillance de dire... qui sont dans l'agro, direct, en fait, parce que c'est Internet et qu'il y a l'anonymat. [03:02:48] Speaker C: Ah, moi j'aurais pas mis ça dans cette catégorie, mais qui vont dire Putain mais c'est de la merde ! [03:02:53] Speaker D: C'est ça, voilà. Alors c'est très marrant parce que c'est... [03:02:57] Speaker A: Il y en a beaucoup pour le. [03:02:59] Speaker D: Metal quand même, tu y penses ? [03:03:01] Speaker B: Ouais ! [03:03:01] Speaker D: Le, le, le, le, le... Enfin, une de nos... Parce qu'il y a Al236 qui est un collègue YouTuber, ami, qui fait du très beau travail. Notre rencontre sur Twitter, ça s'est un peu passé comme ça, c'est-à-dire qu'en fait il avait posté un album de Summoning, justement ce fameux groupe que j'aime beaucoup, et il avait dit un super album de death metal, génial, vous devriez écouter. Et genre moi, Symonic c'est mon groupe préféré, tu vois, c'est du Black Atmo, de l'épique black metal. Et alors je me suis tombé dessus, mais justement, je lui ai pas dit, espèce de grosse merde, tu parles de ce que tu connais pas, bravo le youtubeur, ah ouais, tu dis parler de culture, j'aurais pu faire le twittos de base, ou le commentateur youtube un peu haineux, J'ai juste mis, alors par contre non, c'est juste du black metal atmosphérique mais ça peut arriver de se tromper. Je l'ai pas fait de manière agressive, enfin ça sert à rien, c'est débile, je vois pas l'intérêt. Et surtout, j'ai d'autres problèmes dans la vie plus graves qu'un mec qui a dit que Summoning c'était du death metal. C'est pas ce sujet qui va m'énerver en profondeur, il y a d'autres trucs plus... [03:03:58] Speaker E: C'est ça, la plupart du temps, les commentaires sur internet, tu les lis, tu te demandes juste, vous avez tant de. [03:04:04] Speaker D: Temps à perdre... Trouve-toi une passion mon gars, trouve-toi une passion, parce que là, le somme que t'as accumulée, ça craint quoi, faut trouver un truc, fais du sport, mets-toi au sport, mets-toi au sport, fais un truc, parce que c'est pas possible d'accumuler autant de seum et d'avoir autant de seum. Je sais pas si ça vous le fait vous, mais moi les commentaires les plus haineux c'est le dimanche matin au réveil. Parce que, et j'ai une théorie, mais souvent les commentaires... Pas bourré, je pense que c'est des gens un peu seuls, qui n'ont pas beaucoup de potes et qui n'ont pas beaucoup d'activités. Et le samedi, ils se font du type, là je vais me faire un youtubeur, il va se réveiller demain et toc, il aura... Et il y a ce truc un peu, je pense... [03:04:37] Speaker C: Je vais lui cacher la vie. [03:04:38] Speaker D: Ouais, c'est ça. Tous ses collègues sont sortis. Il n'a pas de potes, il n'a pas de meufs, il n'a pas de... voilà. Du coup, je vais semer sur YouTube et puis je vais... [03:04:48] Speaker C: Il parle de moi. [03:04:51] Speaker A: Je t'ai même pas venu là-dessus, je me demandais ce que tu t'avais fait dans la tête. Je me disais, mais qu'est-ce qu'il a préparé ? [03:04:56] Speaker D: Ah c'est toi le fils de pute là, qui depuis une semaine me harcèle ! [03:05:00] Speaker A: Il a plein de pseudos différents, vous pouvez pas le trouver. [03:05:03] Speaker D: C'est ça la vague de commentaires que j'ai reçu dimanche dernier. Non mais après c'est peut-être complètement imbécile ce que je dis, mais moi j'ai eu ce pattern où souvent les commentaires les plus haineux c'était le dimanche matin, ça me fait un peu marrer. Mais je vois bien le mec dans son laptop tout seul dans le noir, mais je veux dire à quel moment tu fais l'effort de dire je vais dans la zone commentaire, enfin je sais pas c'est bizarre. [03:05:25] Speaker C: Moi je n'arrive pas à comprendre que c'est surtout le décalage qu'il y a entre le nombre de gens qui vont prendre le temps de dire du mal et moi généralement, quand je vois une erreur comme tu dis ou un truc, des fois je dis, ça m'arrive de mettre un commentaire, ah il aurait mieux valu traduire ce mot comme ça, ça a plus de sens. [03:05:48] Speaker D: Et puis il faut corriger parce que c'est comme ça que t'apprends. [03:05:51] Speaker C: Mais par contre, si ça me plaît pas, je regarde pas. [03:05:55] Speaker E: Et puis c'est tout. [03:05:58] Speaker C: Et en fait, c'est dingue de voir la quantité de... Les gens prennent le temps de dire du mal, mais ne prennent pas jamais le temps, enfin peu, le temps de dire du bien. [03:06:11] Speaker E: T'as une majorité silencieuse qui pense du bien de ce que tu fais, mais t'as la minorité ultra bruyante qui prend le pas sur tout le reste. T'as beau essayer de te mettre dans le paradigme de « non mais faut éviter de penser à ceux qui gueulent au-dessus de la meute et qui disent que de la merde » juste penser qu'il y a beaucoup plus de gens qui kiffent ce que tu fais, en fait, comme ils sont très bruyants les autres, tu ne peux pas les ignorer. [03:06:37] Speaker D: C'est ça le problème, le plus difficile c'est de les ignorer. C'est ça, et aussi, des fois quand il y a un commentaire d'insulte ou un commentaire méchant, c'est même pas à moi que ça fait mal, parce qu'en fait je sais entre guillemets ce que je vaux et quand je fais des trucs mal je le sais aussi, quand il y a des mauvais commentaires je suis le premier justement à savoir que c'est de la merde et qu'il faudrait que je corrige tel ou tel truc, mais c'est-à-dire qu'il y a des gens effectivement qui sont dans cette mentalité de dire je vais essayer de faire du mal à d'autres via des commentaires acerbes et tout. C'est plus ça moi qui me fait bader, c'est qu'il y ait des gens qui soient dans cette mentalité. [03:07:09] Speaker E: Qui viennent nourrir leur égo en fait de cette façon-là. [03:07:11] Speaker D: C'est ça, et c'est badant. Trouvez-vous des passions les gars. [03:07:14] Speaker C: Et ce qui est ouf c'est que c'est des gens qui te traitent comme de la merde en disant que parce que t'as dit que t'aimais pas, alors c'était pas bien et qu'il fallait tout aimer et que... Ah mais les gens. [03:07:30] Speaker D: Sont tellement susceptibles sur internet, c'est surtout. [03:07:33] Speaker C: À géométrie barrière quoi ! [03:07:34] Speaker D: Oui bah bien sûr, la base. Il y a beaucoup de gens soi-disant anti-harcèlement qui eux-mêmes en fait sont des gros harceleurs etc. C'est la boucle infernale de la haine d'internet. Mais voilà, c'est juste, j'espère qu'un jour ces gens trouveront des passions. [03:07:46] Speaker C: La bonne nouvelle, c'est que je crois qu'au gouvernement ils ont proposé de réduire le... mettre un temps d'internet. [03:07:52] Speaker D: 3 gigas par semaine, mon dieu qu'elle est bête ! [03:07:57] Speaker C: Donc je pense que ça va tout résoudre. [03:08:00] Speaker D: Si on part, elle me lance pas. Non, Gégé, tu me lances pas là-dessus. [03:08:03] Speaker C: Tu sais très bien ce que j'en. [03:08:04] Speaker D: Pense de ce truc. [03:08:05] Speaker A: Oh t'as trop bu, arrête tes conneries ! [03:08:08] Speaker D: Ouais non, c'est du délire total. Mais bon, y'a pas que dans ce... [03:08:11] Speaker E: Oui, y'a beaucoup de choix. [03:08:12] Speaker A: Mais du coup, on va rester dans la musique. [03:08:13] Speaker D: C'est pas que dans le métal, malheureusement. [03:08:15] Speaker A: Je vous propose qu'on parle de ce groupe, Summerlands. [03:08:18] Speaker D: Summerlands, ouais. [03:08:20] Speaker A: J'ai vu le clip, ça date de. [03:08:21] Speaker D: Quand c'est mort ? Eh ben justement, c'est sorti l'année dernière. C'est un de mes albums préférés de heavy sorti l'année dernière. Donc ils font partie de cette grande vague revival du heavy traditionnel power metal américain. Donc y'a Eternal Champion, y'a Summerlands, c'est les deux plus gros, je dirais, mes préférés. Y'a Visigoth aussi. Mais y'a toute une scène comme ça, dont toute une partie de cette scène qui est surtout basée aussi autour de Austin, Texas. T'as les mecs de Powertrip aussi là-bas qui jouent un peu dans plein de groupes. Et Powertrip qui est un des meilleurs groupes de thrash-crossover actuel. Là ils vont revenir d'ailleurs parce qu'ils ont enfin un nouveau chanteur. Et du coup, c'est un de mes groupes préférés dans le genre, c'est hyper mélodique, ils ont un chanteur de folie qui chante aussi dans Pagan Altar, qui est là un vieux groupe de heavy doom, vieux vieux groupe de heavy doom trad. [03:09:05] Speaker E: Ouais c'est pas neuf Pagan Altar. [03:09:07] Speaker D: Ouais c'est un truc vieux et puis en fait Pagan Altar, le chanteur est décédé, ils ont pris ce mec là qui aussi chante dans Summerland, qui chante dans Stonedagger, le mec a plein de projets, il a aussi chanté dans le groupe de hardcore de Boston, Rival Mob. Le mec sait en plus faire toutes les voix, il peut chanter du heavy sur aigu à du hardcore bagarre, donc il est trop trop fort et c'est... voilà, ça riff, c'est hyper mélodique, ça ressemble un peu à ce que faisait Ozzy Osbourne en solo, dans le riffing, dans l'ambiance, il y a un petit truc comme ça, c'est hyper épique. C'est un des groupes préférés du moment et ils seront au Hellfest. Le Hellfest s'est enfin décidé à mettre du heavy metal traditionnel, autre que les têtes d'affiche genre Maiden, Judas. Là on a Summerlands et Éteint le Champion. qui seront sur la main stage, donc c'est cool. Ce serait une bonne occasion pour une fois d'aller devant les main stage sans se faire écraser par la foule. Parce qu'ils jouent le mat évidemment. [03:09:56] Speaker C: Écrasé par la foule ! [03:09:58] Speaker D: C'est ça, c'est les paroles, tu connais ? [03:10:00] Speaker A: En tout cas visuellement là c'est Roots. [03:10:02] Speaker D: Ah oui bah après c'est des groupes qui font pas très attention malheureusement aux clips, je trouve ça un peu dommage. [03:10:08] Speaker A: Là on sent que c'est fait exprès quand même. [03:10:09] Speaker D: Bah moi je trouvais ça intéressant. Il y a le côté aussi un peu, comme on disait tout à l'heure, vieux filtre, il y a des connards, ils passent leurs clips par des espèces de bandes dans des VHS pour faire crarer à l'ancien et tout, je supporte le brouhaha. [03:10:23] Speaker C: Ambiance boulgour en terrasse. [03:10:24] Speaker D: Ambiance boule, totalement. Ambiance boulgour en terrasse. C'est tout à fait ce genre de... Et ça je ne peux pas blaguer. [03:10:29] Speaker C: Non aujourd'hui ce sera plus quinoa en terrasse. [03:10:31] Speaker D: Quinoa en terrasse, exactement. [03:10:32] Speaker A: Mangez ce que vous voulez mais en tout cas écoutez et regardez ce clip de Sumerlane. [03:10:36] Speaker D: Je précise que je rigole, j'ai aucun souci contre les gens qui mettent des filtres VHS. Moi-même je le fais, tout va bien. C'est une private joke, c'est une private joke. [03:10:44] Speaker A: Un jour vous saurez. [03:10:46] Speaker E: Si vous savez encore ce qu'est une VHS. [03:10:47] Speaker D: Ah puisque les jeunes de toute façon... [03:15:18] Speaker B: Sous-titrage Société Radio-Canada She went bad Made her pretty little world turn black Miss Perfect never had a chance No matter how hard she tried She was never in the hole anyway C'est parti pour le tour du monde ! C'est pas vrai ! C'est pas vrai ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org c'est. [03:18:25] Speaker A: Bon Oh le vampire ! [03:19:02] Speaker C: Oh dis-donc ! [03:19:03] Speaker D: C'est Marilyn Monson 2NE. [03:19:05] Speaker A: Pardon ? [03:19:06] Speaker D: Marilyn Monson 2NE, à la fin. Ça me faisait penser un peu à du Monson. Marilyn Masson. Oui ça faisait très Monson. [03:19:15] Speaker C: Après c'est l'avantage maintenant que Monson se fait cancel, enfin que les gens peuvent plus écouter. J'ai l'impression qu'il y a plein d'artistes qui se disent, oh bah eh on je vais en profiter comme ça les gens ils pourront un peu écouter Monson sans que ce soit Monson. [03:19:30] Speaker D: Très mauvais plan marketing mais bon. [03:19:32] Speaker C: Tant que tu fais pas le reste de ce qu'il a fait. [03:19:35] Speaker A: C'est-à-dire quasiment 80% de ce qu'il a vécu. [03:19:40] Speaker C: On peut quand même avouer que Monson il a posé un style, il a créé quelque chose. Avec l'aide de Reznor. [03:19:46] Speaker D: Moi c'est mon... En fait c'est dans les artistes de mon adolescence, bizarrement, c'est bien avant toutes ces histoires qu'il a eu au cul, mais c'est vraiment l'artiste quand je le réécoute j'arrive pas à même... en termes de nostalgie ça me parle plus du tout. [03:19:58] Speaker C: Alors moi ça m'a jamais... j'ai jamais été fan de Monson, j'ai jamais écouté plus que ça. Après je reconnais qu'il y a quelques chansons qui sont... il y a une patte quoi tu veux dire. [03:20:09] Speaker D: Ouais ouais mais moi je n'arrive plus du tout à... autant je réécoute du vieux Korn, du vieux Slipknot, du vieux Rammstein, c'est... je comprends pourquoi j'ai kiffé ces groupes gamins, là Monson je suis là ok bon bah non ça passe plus du tout. Bizarrement. Et tant mieux à la limite. [03:20:21] Speaker A: Je ne dis rien. [03:20:22] Speaker E: Manson, j'ai jamais accroché autant cornes, slip notes, etc. Même avec le recul, tu vois, même avec le recul, je prends de nouveau du plaisir à en réécouter. Mais Manson, que ce soit quand j'ai été ado ou maintenant, ça me... Faut. [03:20:37] Speaker A: Savoir en tout cas que chez les jeunes, ça marche bien Manson. [03:20:41] Speaker D: Ouais, ouais, il n'a pas disparu quoi. [03:20:44] Speaker C: Parce qu'il y a un truc dans la rythmique qui est aussi très entraînant pour les gens. Enfin je pense que toi tu parles souvent quand tu mixes. [03:20:51] Speaker A: Quand je mixe en fait, toutes les nanas qui ont à peu près 25 ans, moins de 25 ans, viennent me demander du Manson. [03:20:55] Speaker D: Ok ouais. Bon Anthony Superstar, même Hollywood et tout, c'est vrai qu'il y avait des trucs très entraînants, très énergiques en fait. [03:21:05] Speaker A: Bon bref, on va parler de Catatonia du coup, ça sera plus tendance pour notre ami ingénieur. Et j'essaie de trouver à chaque fois un nouveau métier pour toi. [03:21:22] Speaker E: Bah pourquoi ? [03:21:23] Speaker C: Pourquoi t'as choisi ça ? [03:21:26] Speaker E: Alors déjà parce que j'aime bien, voilà, Catatonia c'est une bonne première raison. Donc Catatonia c'est suédois, premier bon point. Ensuite c'est du... [03:21:35] Speaker A: En Suède on mange du saumon donc ça fait une deuxième... [03:21:38] Speaker C: Alors attention, trop de saumon, trop de mercure, c'est pas bon. [03:21:41] Speaker E: Ouais faut faire attention. Ensuite parce que, bah, Catatonia ça... [03:21:47] Speaker A: Il est parti. J'ai vu ta connerie et j'ai vu la tête de Maxence qui a fait... Hélas, je me suis effondré. [03:21:54] Speaker D: Moi je suis en gueule de bois, je vous rappelle. C'est déjà exceptionnel. [03:21:59] Speaker C: T'aurais pas dû le dire, depuis tout à l'heure t'avais fait Poker Face. [03:22:02] Speaker D: Ouais mais tant pis, je lâche tout sur la fin. [03:22:05] Speaker B: Ah non, lâche pas son cadavre ! [03:22:06] Speaker C: Merci, je suis à côté. [03:22:09] Speaker A: En plus ça fait un creux, dans le catatonia. [03:22:15] Speaker E: Parce que c'est suédois, parce que c'est du doom metal à tendance gothique et que c'est bien, parce que c'est resté qualitativement parlant très constant avec les années. Même dans leur dernier album qui est sorti l'an dernier, il y a de très bonnes choses. Et puis en plus, la semaine dernière, on a fêté les 18 ans de leur album The Great Cold Distance, donc bravo à lui, il peut avoir son permis et acheter de l'alcool tout seul. Ce qui m'a donné envie... [03:22:37] Speaker A: Je suis pas sûr de l'idée, mais. [03:22:40] Speaker E: Après bon... Pas en même temps. Mais du coup, ça m'a donné envie de passer le tube de Catatonia qui était dans cet album, c'est My Twin. Et puis voilà, qui est un bon morceau. [03:22:52] Speaker A: Non, et puis on aime Catatonia. Moi j'aime bien Catatonia. [03:22:55] Speaker C: Oui, ben t'as le droit. [03:22:56] Speaker B: Bon allez, on regarde ça. [03:22:58] Speaker A: C'est parti. [03:23:57] Speaker B: C'Est bon It feels like fire But it won't last You used to be like my twin And all it's been Was it all for nothing? Are you strong when you're with him? The worst place you'll bother us all C'est parti ! C'est bon, c'est bon. Sous-titrage ST' 501 C'est parti ! [03:31:48] Speaker C: Oh bah dis donc, c'est une belle lune ça ! [03:31:57] Speaker D: Est-ce qu'on peut faire ça pendant un quart d'heure ? [03:31:59] Speaker C: Tous ? [03:31:59] Speaker A: Et on le fait tous et on. [03:32:00] Speaker C: Se quitte là-dessus ? On finit comme ça ? On fait plus que ça jusqu'à là ? Non non, il reste des trucs après ! Sinon les gens vont se barrer ! [03:32:07] Speaker A: Je peux parler ou pas ? [03:32:08] Speaker C: Non. [03:32:08] Speaker A: On vient de regarder Metz, le nous dernier clip de Metz, le groupe donc canadien, merci de nous avoir corrigés hors antenne. Mais c'est complètement différent de tout ce qu'ils font. Donc si vous ne connaissez pas Metz, allez donc regarder, écoutez. C'est plus pêchu d'habitude, ça envoie beaucoup plus. C'est plus noise, c'est plus dynamique on va dire. [03:32:26] Speaker C: Plus ESP aussi. [03:32:27] Speaker D: On en parle souvent. [03:32:30] Speaker C: Mais c'est pas le dernier album où ils étaient partis dans une direction déjà un peu différente de ce qu'ils faisaient avant ? Ou c'était un peu plus barré, un peu plus... [03:32:40] Speaker A: Je ne réponds pas. [03:32:43] Speaker C: En tout cas, c'était très intéressant. [03:32:44] Speaker A: Je comprends tous les groupes, alors c'est possible. Mais non, c'était très bien, un petit côté shoegaze, ça a changé toute la programmation, donc j'avais envie de partager ça avec vous, puis de vous laisser faire des commentaires. Je vois que Legend Lolo est calé sur messe, donc posez-lui des questions. [03:32:57] Speaker C: C'est bien de se défausser sur les viewers comme ça. Je croyais qu'il était plutôt de Bordeaux. [03:33:02] Speaker D: C'est l'intelligence collective. [03:33:04] Speaker A: Voilà. Et juste je voulais vous proposer aussi de nous rejoindre sur notre page youtube point d'exclamation bang si vous souhaitez bien sûr voir ce qu'on a pu faire auparavant et puis de nous rejoindre sur nos réseaux sociaux si ce n'est encore fait. Je remercie également toutes les personnes qui nous ont suivi sur Twitch, toutes ces nouvelles personnes. [03:33:22] Speaker C: Oui, c'est vrai, merci beaucoup. Merci pour les subs, tout ça. [03:33:25] Speaker A: Merci pour les subs aussi. Merci les nouveaux followers. Et puis j'ai envie de dire aussi merci à Boulinosaur qui a assuré ce soir, qui a fait en sorte que cette émission brille. [03:33:31] Speaker C: Voilà, et que... [03:33:33] Speaker D: Important les modos. [03:33:34] Speaker C: Et grâce à lui, Marcel a pu passer un moment de qualité avec sa mère. [03:33:39] Speaker D: Voilà. [03:33:45] Speaker A: Il y a des traditions hongroises, après il faut les laisser. [03:33:48] Speaker C: C'est-à-dire que quand t'as fini de manger du chou et des patates, faut bien trouver un truc à faire. [03:33:53] Speaker A: Et tu dois lâcher un sacré nombre de caisses en plus. [03:33:55] Speaker C: Ah bah je sais pas. [03:33:56] Speaker A: Tu lui demanderas. En tout cas aussi merci Enjoy The Noise pour ta qualité de maçon. [03:34:06] Speaker E: Pas merci pour ce qu'on vient d'entendre par contre. [03:34:09] Speaker C: Quoi ? [03:34:09] Speaker D: Ils parlent de vos blagues désobligeantes. [03:34:10] Speaker C: De messe ? [03:34:12] Speaker A: Pourquoi t'aimes bien la Hongrie ? [03:34:15] Speaker C: Quoi t'aimes pas la Hongrie ? [03:34:16] Speaker A: T'aimes pas la Hongrie ? T'aimes pas Budapest ? [03:34:18] Speaker C: T'aimes pas Marseille ? [03:34:19] Speaker A: T'aimes pas les films pournus ? [03:34:21] Speaker E: J'aime pas les traditions et qu'on nous les rappelle. [03:34:25] Speaker A: Bon allez ! On va pas entendre les détails. [03:34:29] Speaker C: Bah les quoi ? Bah je sais pas. [03:34:30] Speaker A: Bah moi j'ai rien à dire. [03:34:31] Speaker C: Non mais arrêtons de parler. [03:34:32] Speaker B: Ah bon ? [03:34:33] Speaker A: Non moi j'attends que tu le dises. Non mais merci aussi, bien sûr, à Vaisselle d'être venu jusqu'à Paris, d'avoir accepté l'invitation. [03:34:41] Speaker D: Merci pour l'accueil, on a bien rigolé, on a bien bu, on a bien mangé, c'était très cool. [03:34:45] Speaker A: Oui, il reste encore un manger à boire. [03:34:47] Speaker D: C'est pas fini, c'est pas fini. [03:34:49] Speaker C: La partie ne fait que commencer. [03:34:51] Speaker A: Je voulais vous passer un morceau d'un groupe que moi j'aime bien. que j'ai bien défendu depuis le début parce que j'y vois quand même un petit côté, ça me rappelle mon adolescence, un petit côté Hall, Courtney Love, à leur façon évidemment parce que ce n'est pas exactement la même chose, mais il y a ce petit côté un peu séduction, Riot Grrrl, il y a un peu tout et puis c'est des gens que je kiffe. Il y a Aurélie dedans qui a travaillé très longtemps avec nous, cinq ans, dans Break the Noise et qui a continué après. Et là, elle se lance là-dedans, et c'est le groupe Petey's, si vous ne connaissez pas. Je pense qu'il faut absolument que vous alliez écouter, parce que ça peut aller très loin. Ils sont en train de faire un gros gros tournant. [03:35:35] Speaker C: C'est déjà en train de bien bien décoller. Il est déjà prévu qu'elles aillent jouer aux Etats-Unis. [03:35:43] Speaker A: Ils sont démarchés pour jouer dans plein de pays à travers le monde entier. [03:35:48] Speaker C: C'est ouf ! Elles ont sorti un EP. Elles préparent un deuxième EP et on les contacte déjà pour aller jouer overseas, comme on dit. Elles font énormément de dates, même en France. Elles étaient hier soir à la Boule Nord en première partie de Metro Verlaine, je crois. Et voilà, ça ne fait que commencer et c'est bien. [03:36:07] Speaker A: Elles font beaucoup de dates en France aussi, quand même. [03:36:09] Speaker C: Oui, c'est ce que je dis. [03:36:10] Speaker A: Donc vous pouvez aller les voir encore et encore. [03:36:13] Speaker C: C'est que le début, d'accord, d'accord. [03:36:14] Speaker A: Est-ce que vous connaissez Pitis ? Non. Un peu oui. Ah bah de toute façon t'es un forcé. [03:36:19] Speaker D: Je vais découvrir. [03:36:21] Speaker E: Non mais c'est cool qu'elle puisse tourner aux Etats-Unis. À quand les commentaires comme tout Brésil ? [03:36:28] Speaker D: C'est là où tu sais que ton groupe a de l'impact. Comme tout Brésil. [03:36:31] Speaker C: Comme tout Indonésia, ça marche aussi. Mais bon pour elle, je pense que moins. Non mais le métal est énorme en Indonésie. [03:36:40] Speaker D: Ah en Indonésie oui d'accord. [03:36:42] Speaker C: Comme tout l'Indonésia. Ah oui au Brésil aussi oui. [03:36:45] Speaker D: Moi je vois surtout pas celle comme tout Brésil. Qui est tout à fait légitime et valide. C'est toujours mieux qu'un commentaire de haters ! [03:36:51] Speaker A: Bon, merci Ben. [03:36:57] Speaker C: Merci à toi Pierre. [03:36:58] Speaker A: Voilà, je sais pas ce qui se passe maintenant. [03:37:00] Speaker C: Et bah on va balancer le clip et puis on vous dit bisous et à la semaine prochaine ! [03:37:05] Speaker D: Bon courage, bisous, bonne nuit ! [03:37:07] Speaker A: Et bon courage pour votre semaine de travail ! [03:37:09] Speaker C: Je vais continuer à laisser comme ça, c'est un peu awkward, c'est bien gênant. [03:37:13] Speaker D: Et on reste comme ça pendant 20 minutes. [03:37:15] Speaker A: Ouais. [03:37:15] Speaker B: Ah oui ! Eclipse, eclipse, it's coming for you Eclipse, eclipse, it's coming for you Un pour le caillou. [03:40:29] Speaker A: Deux pour le spectacle. Et voilà, c'était mon souvenir. Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant. [03:40:51] Speaker B: Disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon. [03:40:57] Speaker A: N'hésitez pas à vous abonner.

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