#46 - LAURENT KARILA en invité

Episode 47 May 03, 2024 03:24:12
#46 - LAURENT KARILA en invité
Bang!Bang! RSTLSS
#46 - LAURENT KARILA en invité

May 03 2024 | 03:24:12

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Show Notes

Dans cet épisode, on passe un cap, on va parler musique évidemment, mais avec un psychiatre / addictologue connu pour ses apparitions dans l'émission TV "Ca commence aujourd'hui" : Laurent Karila. Il nous parlera de son amour du ROCK et du METAL, depuis son enfance, sza famille, les moments qui l'ont amené à ne plus cacher son amour. DOCTEUR : ADDICT ou PAS ? C'est le nom de son dernier bouquin qui un excellente exercice que nous conseillons à tout le monde afin de savoir mieux se définir et se situer dans ses bonnes et mauvaises habitudes a réguler. N'oubliez pas non plus d'aller écouter son podcast ADDIKTION <3

Ben, Enjoy The Noise & Pierre passent des clips, donnent l’actualité et discutent de ce qui est diffusé avec les BANGERS (auditeurs, viewers de l’émission).

BANG! BANG!, c’est tous les dimanches à 19h. C’est l’émission Metal & alternative rock de RSTLSS en live TWITCH et en VOD sur notre chaine YouTube et en podcast sur toutes les plateformes.

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Episode Transcript

[00:00:15] Speaker A: Bonjour tout le monde, bienvenue dans BANG ! [00:00:17] Speaker B: BANG ! BANG ! BANG ! BANG ! BANG ! BANG ! BANG ! [00:00:19] Speaker A: BANG ! [00:00:19] Speaker B: BANG ! [00:00:20] Speaker C: BANG ! [00:00:20] Speaker A: BANG ! BANG ! BANG ! BANG ! BANG ! BANG ! BANG ! BANG ! BANG ! BANG ! BANG ! [00:00:22] Speaker B: BANG ! [00:00:22] Speaker A: BANG ! BANG ! BANG ! BANG ! [00:00:23] Speaker B: BANG ! [00:00:23] Speaker A: BANG ! [00:00:23] Speaker B: BANG ! BANG ! [00:00:24] Speaker A: BANG ! BANG ! BANG ! [00:00:24] Speaker B: BANG ! [00:00:24] Speaker A: BANG ! [00:00:24] Speaker D: BANG ! [00:00:26] Speaker A: BANG ! BANG ! [00:00:27] Speaker D: BANG ! [00:00:28] Speaker A: BANG ! BANG ! BANG ! BANG ! BANG ! BANG ! BANG ! [00:00:31] Speaker B: BANG ! BANG ! BANG ! [00:00:31] Speaker A: BANG ! [00:00:31] Speaker D: BANG ! [00:00:32] Speaker A: BANG ! BANG ! [00:00:32] Speaker B: BANG ! [00:00:32] Speaker A: BANG ! [00:00:32] Speaker E: BANG ! [00:00:33] Speaker B: BANG ! [00:00:33] Speaker A: BANG ! BANG ! BANG ! BANG ! BANG ! BANG ! BANG ! [00:00:34] Speaker B: BANG ! [00:00:34] Speaker A: BANG ! [00:00:34] Speaker B: BANG ! [00:00:34] Speaker A: BANG ! [00:00:34] Speaker B: BANG ! [00:00:34] Speaker A: BANG ! BANG ! J'ai mixé hier du côté du Feel Good, d'ailleurs je leur fais des gros gros bisous Feel Good, un bar que je vous conseille, rue de la Roquette. Bien sûr, l'alcool c'est mauvais pour la santé, tout le monde le sait, regardez. Forcément, quand vous voyez l'effet que ça fait, je me dessèche, je deviens complètement bizarroïde. [00:00:55] Speaker D: Ça, et les petites oreilles de lapin, apparemment. C'est le combo ! [00:00:59] Speaker A: Voilà, des gros bisous bien sûr à toutes les personnes qui ont fêté leur anniversaire hier, je fais des gros bisous à toutes les personnes qui sont venues aussi me dire « Ah bah Pierre c'est toi le monsieur de la télé ? » Bon à chaque fois ça me fait rire parce que c'est quand même des jeunes qui disent ça donc je me dis putain je suis un gars mais finalement pas tant que ça. Ce soir nous allons avoir plusieurs invités. On va recevoir les Early Maggots. Si vous les connaissez pas c'est vraiment à connaître, c'est vraiment à suivre et à aller voir en concert puisque c'est ça l'intérêt. On va en discuter bien sûr. Si vous aimez Slipknot ça devrait vous plaire. Voilà, voilà, en règle générale, on va dire ça. Et puis on va recevoir aussi Laurent Carilla, qui est... alors je t'explique qui c'est parce que... Bah explique-moi qui c'est ! C'est un psychiatre, un dictologue... En fait, je l'ai fait venir parce que j'espère bien avoir des consultations gratuites. Mais parce qu'il m'en va falloir beaucoup. [00:01:53] Speaker D: C'est pas con, non ? [00:01:54] Speaker A: Non, c'est pas con. Non, non, mais c'est une personne que j'aime beaucoup, qui a une empathie incroyable et il participe à des émissions télé, diverses et variées. Ma maman en est fan. Donc écoute, pour une fois, ma mère va pouvoir me dire « Ah, mais en fait, tu travailles vraiment ? » Bon, c'est faux, maman, ne t'inquiète pas. [00:02:09] Speaker D: Elle va croire que tu fais un truc sérieux, quoi. [00:02:11] Speaker A: Ouais, c'est ça. Non, ça, elle pourra jamais y croire. C'est foutu. Elle me dit toujours, quand je m'en vais de chez mes parents, elle me dit toujours « J'ai acheté des oranges pour les emmener en prison quand ils. [00:02:22] Speaker D: Seront… » Elle va être sèche un petit peu. [00:02:28] Speaker A: J'aimerais bien être en prison, moi j'aurais une relation sexuelle. Ce soir sinon... C'est pas faux ! Nous allons parler aussi d'Émilie Simon parce que tu as été la voir. [00:02:38] Speaker D: Tout à fait. [00:02:38] Speaker A: Et je sais que ça s'est très bien passé. [00:02:40] Speaker D: Ah oui c'était merveilleux. [00:02:41] Speaker A: Donc il faut rester attentif, ce sera pour dans l'émission. On fera un point sur les concerts, on fera bien sûr les news comme d'habitude. Vous aurez l'occasion de pouvoir critiquer, rigoler. Je sais pas si t'as vu ce commentaire d'ailleurs qu'on nous a laissé, c'est... Ces news sont pitoyables, c'est les voici du métal ! Alors, merci ! [00:02:59] Speaker D: Ça c'est la consécration ! [00:03:00] Speaker A: C'est exactement tout ce que je voulais ! [00:03:03] Speaker D: Parce qu'on pouvait être aussi un petit peu gala ! [00:03:05] Speaker A: Ça serait pas mal aussi. Sinon, cette semaine, il y aura aussi. [00:03:09] Speaker D: Chris qui va nous rejoindre tout à l'heure. Enjoy the noise ! [00:03:12] Speaker A: Je ne le présente plus, Chris. [00:03:13] Speaker D: Il faut le dire, des fois il est là, des fois il n'est pas là. Là il est là ! [00:03:16] Speaker A: Attention il arrive ! Il est bouillant ! Il est chaud ! Quand il est arrivé, il a dit qu'est-ce que vous avez fait de votre semaine ? On a tous eu la même réponse. Rien. Cette semaine sinon, on a reçu aussi un groupe. On a enregistré une interview. qui s'est passé à peu près comme. [00:03:36] Speaker D: Ça, c'est Royal Republic. [00:03:38] Speaker A: Ils sont venus nous parler de leur album qui sort le 7 juin, qui est... alors moi je l'aime beaucoup. On en parlera dans cette interview, de toute façon on n'en dit pas plus. Elle sera diffusée le 2 juin, normalement, voilà. Si tout se passe bien, elle sera diffusée le 2 juin. Ils sont quand même cool. [00:03:52] Speaker D: Oui ils sont très cool, on a bien rigolé. [00:03:54] Speaker A: Ils se prennent pas la tête. [00:03:55] Speaker D: Ils étaient un peu fatigués mais on a bien rigolé quand même. [00:04:00] Speaker A: On va dire ça. Du coup, j'ai décidé d'ouvrir cette émission avec un Royal Republic. Et comme nous recevons Laurent Carrella, je me suis dit que Addictive, c'était l'occasion. [00:04:08] Speaker D: Oh là là, mais dis donc ! [00:04:10] Speaker A: Il y a du travail ! Ça bosse dur ! [00:04:13] Speaker D: Profitez-en, c'est le seul truc qu'il y aura de bien fait. [00:04:18] Speaker A: Non mais voilà, si vous êtes nouveau, si vous venez nous rejoindre, merci beaucoup. Je vois qu'on a dépassé les 1500 personnes sur notre Twitch, notre chaîne Twitch, ce qui est plutôt pas mal, donc merci infiniment. C'est aussi votre présence qui soutient cette musique, cette scène. Si vous regardez cette émission, ça fait avancer les choses aussi. Nous, ça nous rapporte rien, donc n'imaginez pas qu'on gagne des sous, c'est faux. C'est juste que c'est bien pour cette musique et on est un divertissement. Donc voilà, autant s'amuser. On n'est pas sérieux. C'est parti ? Royale République. [00:05:05] Speaker B: I'm addicted to you, I'm addicted, addicted You're addicted to me, so ridiculously I'm addicted, addicted to you I'm addicted, addicted, addicted to you You're addicted, addicted to me I'm a slave for your kicks, come and give me a fix I'm addicted, addicted to you Musique du générique I'm addicted to you I'm addicted to you You're addicted to me so ridiculously I'm addicted to you I'm addicted to you You're addicted to me Musique du générique C'est parti pour la prochaine vidéo ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Croyais-tu que j'allais mourir. [00:09:02] Speaker A: C'Est. [00:10:00] Speaker B: C'est génial! [00:11:09] Speaker A: C'est pas mal ! Ça poutre, comme on dit dans le milieu ! Gèle, en plus ! Poutre, gèle, on est bon ! [00:11:18] Speaker D: J'ai compris, la blague, je ne l'avais pas avant ! [00:11:20] Speaker A: C'est fin ! [00:11:21] Speaker D: Tu peux parler dans ton micro ? [00:11:23] Speaker A: Gèle ! Tu veux que je prenne un chewing-gum ? [00:11:26] Speaker D: Non ! [00:11:27] Speaker A: Ça sent quoi ? Ça sent la bière ou ça sent le lapin ? [00:11:30] Speaker D: Ça sent l'éthanol, vraiment ! J'ai l'impression que t'es allé à la pompe et que t'as bu direct ! [00:11:36] Speaker A: Oui mais ça, j'ai arrêté de faire la fête il n'y a pas longtemps. Bon au gel, en tout cas si vous ne connaissiez pas, c'était l'occasion, c'est un très très bon groupe de hardcore, on vous conseille bien évidemment tout ce qu'ils font, parce que ça envoie, et puis ça c'est le tout dernier morceau qui vient d'être clippé. [00:11:51] Speaker D: Il s'appelle Mirage, si vous voulez le retrouver. [00:11:54] Speaker A: Alors, est-ce qu'il ne serait pas temps de recevoir nos premiers invités ? Et on dit bonjour à qui ? [00:12:00] Speaker B: À Early Maggots ! [00:12:03] Speaker A: Bienvenue messieurs, merci merci d'être là, merci d'être venus, merci de répondre aussi à ces futures questions qui peuvent être piquantes. Oh attendez, je n'ai pas ouvert vos micros. Oh super, quel accueil ! [00:12:20] Speaker D: C'est bon, je ne suis pas professionnel moi. [00:12:23] Speaker A: Bon, Hurley Maggot, donc c'est votre nom. Hurley Maggot, ça existe depuis combien de temps ? [00:12:31] Speaker F: Ça existe depuis 2019. [00:12:33] Speaker A: Donc c'est récent. [00:12:34] Speaker D: Oui. [00:12:35] Speaker A: Et alors vous avez principalement pour mission de sauver la phase de Slipknot. Puisque c'est des reprises de Slipknot que vous faites évidemment. [00:12:44] Speaker F: C'est ça. Alors déjà, on va revenir juste un peu sur l'historique du groupe. En fait, c'est même pas une idée à nous, en vrai, de créer ce groupe. C'est un pote qui organisait des concerts sur Paris, qui nous a dit les gars, je fais une soirée tribute. Vous êtes chauds de faire Slipknot ? Parce qu'il me manque Slipknot. [00:13:02] Speaker D: Bah ouais, vas-y. [00:13:03] Speaker F: Donc voilà, les potes, on s'appelle machin. Et puis vas-y. On a commencé à faire les répètes et à se dire c'est cool, ça marche. Et puis, on est tous à la fin. de la première heure, ce qui a donné notre nom, Harley Maggotts, les fans un peu de la première heure. Et puis, on a fait ce premier concert et il y a eu un engouement et on nous a redemandé sur. [00:13:24] Speaker D: D'Autres dates et tout. [00:13:25] Speaker F: Et depuis, voilà. [00:13:26] Speaker A: Parce que ça a quand même pris de l'ampleur, je vois que sur votre page Youtube, sur toutes les choses que vous avez, tous les réseaux, c'est plutôt pas mal quand même. C'est-à-dire que les gens sont intéressés. Est-ce qu'ils sont pas intéressés parce que vous faites les bonnes chansons de Slipknot ? [00:13:38] Speaker D: Les meilleures, je vais leur demander ! [00:13:41] Speaker F: En tout cas, nous, on va dire que la période qui nous intéresse le plus, c'est celle du début des années 2000, c'est vraiment notre adolescence, celle vraiment des premiers albums qui étaient bien, bien vénères, tu vois. C'est vrai que nos sets sont plutôt énervés, on va dire. [00:13:56] Speaker A: C'est Slipknot quoi. Du coup ça fait quoi de reprendre du Slipknot ? En plus vous êtes habillés, vous avez les masques, vous avez... Il y a les dreads ! Parce qu'il y a eu le concert des 25 ans là, il a remis les dreads. Ça fait kiffer ou quoi ? Est-ce qu'on a l'impression d'être sous sa douche comme on était gamins en train de se dire « Ah ouais, je vais être une rockstar ! » Non mais est-ce qu'il n'y a pas un peu de ça ? [00:14:23] Speaker E: Ouais, faut que tu parles de moi ! [00:14:24] Speaker D: Ouais, bien sûr ! [00:14:26] Speaker G: Je pense qu'il y a, ouais, en toute honnêteté, je pense qu'il y a un petit côté de se faire un kiff d'ado et de vivre une espèce de rêve de quand t'étais gosse dans ta chambre. [00:14:42] Speaker E: Tu vois. [00:14:42] Speaker G: Après, si tu fais référence au nouveau masque qu'il y a eu sur le petit concert là. Alors t'en as pensé quoi ? [00:14:50] Speaker A: Bah non mais moi les masques, tu sais ce que j'en pense Ben, je suis pas trop friand moi. [00:14:55] Speaker D: Ça lui fait peur. [00:14:56] Speaker A: Ça me fait peur mais après... [00:14:57] Speaker F: C'est un peu le but. [00:14:58] Speaker A: Oui ! Alors après Slipknot, bon ça fait peur, ça faisait peur au début mais ça fait plus peur aujourd'hui. Puis Slipknot là il a refait les dreads c'est ça ? [00:15:07] Speaker D: Oui. [00:15:08] Speaker A: Mais ça c'est juste pour l'anniversaire, c'est pour les 25 ans. [00:15:12] Speaker G: Ouais, je sais pas. [00:15:13] Speaker A: On dirait que c'est un truc qui va rester. [00:15:15] Speaker G: C'est possible, parce que vu qu'ils ont annoncé une tournée spéciale 25 ans... [00:15:18] Speaker A: C'est pour cette tournée, c'est juste pour l'anniversaire, j'imagine, non ? [00:15:22] Speaker G: Ouais, mais je sais que la tournée qu'ils ont annoncée à la fin de l'année, qui passe à Bercy, c'est 25e anniversaire, donc... Il y a moyen que ce soit ces combis et ces masques. [00:15:34] Speaker A: De toute façon, ils changent de masque en permanence. [00:15:37] Speaker D: Moi, j'ai une petite question, parce que bon, les masques... On s'en fout. Mais est-ce que ce n'est pas un peu un kiff quand même ? Parce qu'on est d'accord que quand on écoute les vieilles chansons de Slipknot, il y a un côté un peu surpuissant. On s'est vraiment optimisé pour être bangé pour tout ça. Et le fait de pouvoir les jouer sur scène, et que ce soit légitimé par le fait que vous fassiez... Enfin, quand t'as ton groupe et que tu fais tes propres compos, jouer des chansons de Slipknot pour le kiff, tu peux pas vraiment, quoi. Et là, le fait que ce soit complètement légitime, est-ce que c'est pas hyper kiffant ? de pouvoir envoyer du gros son comme ça. [00:16:17] Speaker F: Si, si, carrément. Franchement, c'est trop bien. Et puis, encore une fois, comme je disais, on est vraiment nous-mêmes des gros fans, mais on est des nerds de Slipknot. Je pense que s'il n'y avait pas eu ce groupe, on n'aurait peut-être même pas fait de musique. C'est vraiment le groupe où on s'est dit OK, là, il se passe un truc. Et derrière ça, ça nous a fait écouter des années et des années de métal. et apprendre d'un instrument pour arriver un jour à faire cette musique. Donc, c'est un peu... [00:16:45] Speaker E: Voilà. [00:16:45] Speaker F: On est content de pouvoir rendre hommage, comme on dit, à cette musique-ci. [00:16:50] Speaker A: Tu rassembles tes potes qui sont fans de Slipknot. En fait, tout le monde connaît déjà toutes les chansons par cœur sans avoir à les répéter. [00:16:56] Speaker G: Ouais, franchement, c'est un peu ça, tu vois. Après, on a tous nos périodes préférées, nos morceaux préférés. Il y en a qu'il faut soit réviser, soit apprendre complètement. Mais en général, même si tu connais pas la partie de batterie ou les. [00:17:11] Speaker D: Riffs, bon, le morceau, tu l'as, évidemment. [00:17:14] Speaker G: Oui, exactement. Et puis, comme disait Julien, Je crois qu'on a tous eu un choc artistique à un moment avec Slipknot. Je sais que Julien, lui, m'avait raconté il y a longtemps que la première fois qu'il entend le « Motherfucker » de Iles à la fin, limite c'est ce moment-là où t'as envie d'être chanteur. La première fois que j'ai mis I.O.A., je me suis dit « mais on peut faire ça avec une batterie ? » Tout le monde a son truc dans le groupe et même les deux guitaristes, il y en a un qui à le rôle de Mick Thompson et l'autre, Jim Root. C'était une évidence dès le début, en fait. [00:17:53] Speaker D: Et comment vous faites pour le choix des chansons que vous jouez ? Est-ce que c'est juste... Est-ce que vous vous tenez compte de la vie, de ce que vous savez que le public va aimer ou est-ce que c'est vraiment que les chansons que vous kiffez, vous jouez ? [00:18:05] Speaker F: Nos chansons, vraiment, c'est un kiff personnel. Parce qu'encore une fois, il faut remettre un peu le contexte du premier concert où on s'est dit On nous a juste demandé, venez faites du slipknot, ok mais on n'a pas cette liste. On s'est dit, c'est quoi nos morceaux préférés ? On s'est réunis, on s'est dit, celui-là il défonce. [00:18:24] Speaker D: De toute façon des singles, c'est pas comme s'il en manquait. [00:18:29] Speaker F: Après, peut-être que ça évoluera avec le temps, et ça a évolué déjà un petit peu. Il y a des morceaux qu'on a vus qui fonctionnaient pas trop en live. On les a un peu mis de côté, mais peut-être qu'on les rejouera. [00:18:41] Speaker D: Et puis il y a aussi des morceaux qui sont durs à faire en vrai. Je pense notamment à la voix où même Corey Taylor, il y a quand même quelques morceaux où il galère un petit peu sur certaines phases où c'est un peu... Par exemple, « Eyeless », qui est quand même physiquement très dur à faire. [00:19:00] Speaker F: Moi, c'est « Spit It Out ». [00:19:01] Speaker D: Sur lequel je galère de l'espace, parce. [00:19:04] Speaker F: Qu'En fait, c'est un rap permanent, ultra rapide, tu vois, et qui est en plus avec une intention qui est un peu énervée, un peu... Il gueule, et puis il s'en va hyper vite. C'est très dur. [00:19:15] Speaker A: Et puis sur la combi, puis sur le masque. Oui, c'est ça. Plus la combi, plus le masque. [00:19:21] Speaker G: Mais en vrai, tu vois, Slipknot, dans les interviews, il y a longtemps, ils disaient qu'on finit par s'habituer. Et c'est vrai qu'on s'habitue. Nous, on a fait plein de concerts où on est limite en short et en t-shirt. J'ai pas l'impression, moi perso, j'ai pas la sensation d'avoir moins chaud en short, enfin un petit peu, mais en vrai... [00:19:42] Speaker A: Quand il n'y a pas d'air, il. [00:19:43] Speaker D: N'Y a pas d'air de toute façon. [00:19:45] Speaker G: Des fois tu joues dans une petite salle et ça va très bien, et des fois tu joues dans une très très grande salle et tu crèves de chaud. Mais bon, c'est comme ça. [00:19:54] Speaker A: En tout cas, je vois que sur le chat du direct du live Twitch, les gens sont contents. Ils sont plutôt à dire, je me suis pété le crâne, je me suis fait mal, je me suis blessé en voyant les early maggots de son concert. Donc, c'est que ça envoie, c'est que le travail est bien fait aussi. Vous avez ce retour du public, j'imagine, tout le temps. [00:20:12] Speaker F: En tout cas, nous, on a l'envie de faire du mieux possible. [00:20:17] Speaker A: J'espère. [00:20:19] Speaker D: C'est sympa. [00:20:23] Speaker G: Oui, franchement, d'ailleurs, on remercie les gens, mais on a vraiment, sincèrement, des bons, très très bons retours. Même des fois, des gens qui... [00:20:34] Speaker A: Enfin, tu vois... Vas-y, dis-le, dis-le. [00:20:36] Speaker G: On a une anecdote, un jour, un mec qui vient nous voir après le concert et qui dit, putain, les gars, merci, votre musique a changé ma vie. [00:20:44] Speaker A: Ah ouais ? Non, c'est pas vrai ! [00:20:48] Speaker E: Je te jure ! [00:20:49] Speaker A: En français ou en anglais ? [00:20:50] Speaker D: Non, en français ! [00:20:52] Speaker G: Donc, évidemment, c'est adorable, mais tu sais, entre nous, on se dit « mais t'as compris que c'était… » C'est pas nous. [00:20:58] Speaker A: On le joue, mais c'est pas nous. [00:21:00] Speaker D: Mais merci ! [00:21:03] Speaker G: Franchement, le meilleur compliment, celui qui fait vraiment plaisir et qu'on a eu plein de fois, C'est des mecs d'à peu près notre âge, mais qui disent, putain merci les gars, grâce à vous ce soir j'ai eu 15 ans. Là on se dit, mission accomplie. [00:21:19] Speaker D: Moi c'est drôle parce qu'on en parlait un petit peu tout à l'heure, mais du coup j'ai jamais vu Slipknot en live à part au Hellfest l'année dernière et j'ai trouvé ça nul à chier parce qu'il ne se passait rien, la chanson se terminait, tout était éteint, il y avait une espèce de bande-son, ça se rallumait, ils faisaient le morceau, puis ça se rééteignait, il n'y avait pas de... [00:21:38] Speaker A: Il n'y avait pas trop de scène sur ce concert. [00:21:40] Speaker D: C'était vraiment... On vous envoie les titres et puis... Quand t'es hyper loin de la scène, t'arrives même pas à avoir l'impression que c'est du live, t'entends pas vraiment de différence. Enfin si, c'est un peu moins bien que l'album, mais bon. Du coup, je suis très impatient de vous voir en live parce qu'en fait, je me dis, ce sera peut-être l'expérience la plus proche de Slipknot de l'époque. [00:22:04] Speaker G: C'est justement ce qu'on essaie de retranscrire. Je crois que ce qui plaît dans ce qu'on fait aussi, c'est... En gros, ça permet... [00:22:14] Speaker F: Un peu plus de proximité, on va dire. [00:22:16] Speaker G: Un peu plus de proximité, et puis de, entre guillemets, de voir Slipknot dans une petite salle, même si, évidemment, on n'est pas Slipknot. [00:22:23] Speaker D: Même de voir Slipknot tout court, hein. Enfin... Oui, mais... [00:22:29] Speaker A: Mais oui, de retranscrire... [00:22:30] Speaker D: Il passe pas si souvent non plus, quoi. [00:22:31] Speaker G: Retranscrire une ambiance de plus petite salle, de plus de proximité, avec nous, ce qu'on recherche, l'énergie qu'ils pouvaient dégager en 99, 2000, 2001. Voilà, c'est ça qu'on essaye de faire. [00:22:43] Speaker F: On a eu des retours de parents, tu vois, qui nous disaient « Putain, j'ai vu Slipknot en 2000 et tout, c'était énorme ! » et qui viennent avec leurs ados. [00:22:54] Speaker A: Et... « Regarde ! [00:22:55] Speaker B: Regarde ! [00:22:55] Speaker A: Regarde ! » C'est ça ! C'est pour le présent, je m'en fous de vous ! Ça ne se fait pas, évidemment. Mais il y a des gens aussi qui vous critiquent, vous recevez des critiques négatives aussi ? [00:23:07] Speaker B: Oui, bien sûr. [00:23:07] Speaker A: Il y a des gens qui nous... Il doit y avoir des relous. [00:23:11] Speaker F: Ah bah oui, il y a des haters un petit peu sur les réseaux sociaux, mais ça nous fait quand même. [00:23:16] Speaker D: Mourir de rire, il faut le dire. [00:23:17] Speaker G: Ouais, ils nous font rire de toute façon. [00:23:20] Speaker D: Nous aussi, ils nous font mourir de rire. [00:23:25] Speaker G: Que ce soit un groupe tribute ou original, bon... Oui, il y aura toujours des haters. En vrai, on s'en fout. [00:23:33] Speaker A: Oui, il ne faut pas faire attention, mais c'est juste que j'imaginais bien la facilité des personnes à dire, à ces deux reprises, ça vous êtes content, c'est moins bien fait, ou je sais pas, quelle connerie que vous devez recevoir. Alors qu'en vérité, les trois quarts des gens sont contents, puis vous voyez bien que le public, quand vous jouez, est hystérique et juste à fond avec vous. [00:23:49] Speaker G: Bah oui, c'est ça. Après, les gens... [00:23:51] Speaker D: C'est parlé. Oui, je pense qu'il y a des. [00:23:53] Speaker F: Fans hardcore de Slipknot où si c'est pas Slipknot, genre c'est de la merde. [00:24:00] Speaker A: Ouais, c'est ça. [00:24:01] Speaker F: T'as pas le droit, en fait. Tu touches au... [00:24:03] Speaker A: C'est pas grave. Qu'est-ce que tu fais, tu vois ? Bon, il y a un clip, j'ai vu que sur votre page YouTube, que je conseille à tout le monde de rejoindre, qu'il y a des clips aussi, faites des clips, il y en a deux, si je ne me trompe pas. Et j'ai choisi en premier People Equal Shit, justement pour leur faire une petite dédicace. On regarde ça tout de suite. Early Maggot. [00:24:52] Speaker B: C'est parti ! Il est où ? [00:28:13] Speaker A: Non, non, bravo. Déjà, bravo. Merci. Et puis, alors, je suis obligé de le dire parce qu'Antenne t'a dit « Prépare les brochettes ». Et je suis obligé de le dire parce que c'est important. Les gens doivent le savoir. [00:28:25] Speaker B: Prépare les brochettes. [00:28:27] Speaker A: C'est comme « Don't forget to toast ». [00:28:28] Speaker D: Alors, du coup, j'ai une question. Et cucuis, ils sont durs. Est-ce que, du coup, des fois en live, pour la blague, tu chantes «. [00:28:35] Speaker A: Prépare les brochettes ». [00:28:38] Speaker F: Il faut venir en live pour le savoir ! [00:28:39] Speaker D: Il est fort ! [00:28:42] Speaker A: C'est méga pro ça ! [00:28:44] Speaker D: Moi j'ai des questions, j'ai des questions, j'ai des questions. Non mais du coup là on a pu entendre ce que ça donne parce que là c'est vous qui y jouez et du coup autant il y a des choses qui sont... des sons de guitare c'est un peu facile à imiter, enfin facile... C'est jamais facile, facile, mais on peut, c'est qu'une question de matos. Mais la voix, du coup, c'est pas la voix de Corey Taylor, mais ça manque pas. [00:29:12] Speaker A: On se dit pas... Ça s'en rapproche beaucoup quand même. [00:29:14] Speaker D: Ouais, non, mais je trouve qu'il y a le grain, il y a tout. La production aussi, je pense qu'il y a un peu de disto, de trucs mis dessus pour que ça sonne comme sur l'album. Mais est-ce que c'est dur ? Est-ce que tu as travaillé pour essayer d'avoir une voix une voix plus proche de celle de Corey Taylor. Est-ce que c'était naturellement là ? Est-ce que tu pousses ta voix plus d'un côté ou d'un autre ? Comment t'as fait ? Et est-ce que tu cherches à ressembler aussi à Corey Taylor ? [00:29:42] Speaker F: Alors, il y a plein de questions d'un coup là. [00:29:44] Speaker D: Ouais non mais c'est à peu près la même, c'est comment... Bah non écoute. [00:29:47] Speaker F: Moi en fait, comme je disais tout à l'heure, Slipknot c'est un peu le groupe qui nous a donné envie de faire de la musique et moi la voix de Chorette et L'Or, clairement, quand j'ai entendu, je me suis dit je veux faire ça, tu vois. Donc quand j'ai... commencer à faire du scream un peu dans ma chambre, c'était sur du slipknot, tu vois. [00:30:03] Speaker D: C'était ta référence. [00:30:05] Speaker F: Ouais, c'était ma référence, clairement. Et j'avais pas pris de cours plus que ça. Je me suis, on va dire, formé en ayant un micro, tu vois, dans ma chambre, à gueuler. du haut de mes 15-16 ans. [00:30:18] Speaker A: Ils ont dû être contents les parents. [00:30:21] Speaker D: Ouais, ils étaient contents. [00:30:23] Speaker F: Et jusqu'à ce que ça ressemble un peu à la voix de Corey Taylor, tu vois. Et là où ça ne ressemblait pas du tout, je me suis dit bon ben j'y suis pas. Et là où ça commençait à ressembler, je me suis dit ok, c'est que j'ai la bonne technique, tu vois. Et en vrai, c'est ce qui m'a aidé à comprendre la technique en cherchant le bon son en fait. où je ne me blessais pas, surtout. Et puis après, oui, évidemment, je cherche un petit peu à ressembler, forcément, mais c'est plutôt naturel parce que, comme je disais, on a un peu grandi avec ce groupe. [00:30:55] Speaker D: OK. Et j'ai une deuxième question. Après, j'arrête avec mes questions. Excuse-moi, Pierre, moi, j'ai préparé l'interview. [00:31:00] Speaker A: Donc, je suis désolé. [00:31:05] Speaker D: Est-ce qu'il y a un entraînement particulier pour se muscler le cou pour avoir un coup de taureau comme Corey Taylor ? Parce que j'ai l'impression que depuis que tu es dans Hurley Maggot, ton cou est plus musclé qu'avant. [00:31:18] Speaker F: Je pense que c'est les dreads, parce. [00:31:20] Speaker A: Que le poids des dreads, sans déconner, ça pèse son poids. C'est ce que je me disais aussi avec l'âge qui avance, parce que bon, vous allez vieillir forcément. T'es sûr ou pas sûr de ça ? Moi j'ai quelques théories. Est-ce qu'elles sont hybrides ? [00:31:36] Speaker D: Oh, référence ! [00:31:39] Speaker A: On leur fait des bisous d'ailleurs aussi. [00:31:40] Speaker G: Meilleur album de Limp Bizkit. [00:31:46] Speaker A: Mais dans les chansons justement, avec les années qui vont passer, vous allez reprendre aussi les plus récentes ou c'est quelque. [00:31:56] Speaker D: Chose que vous arrêtez ? [00:32:00] Speaker A: C'était ça ma vraie question ! [00:32:02] Speaker F: On verra, je pense que ça va dépendre aussi de... des endroits où on revient jouer. Là on a joué par exemple récemment à Bordeaux. Si on rejoue à Bordeaux l'année prochaine... [00:32:14] Speaker A: Ah vous changez d'assiette ? [00:32:15] Speaker F: Ouais, tu vas pas refaire exactement le même concert. Bah oui, ils le feront. [00:32:21] Speaker A: Non, il joue pas à Bordeaux ! [00:32:33] Speaker F: Pour l'instant, on joue les morceaux qu'on kiffe et qu'on voit qui marchent bien aussi en live. On verra, franchement. Peut-être qu'au bout d'un moment, on sera saoulés de jouer tel tel morceau, on va changer, tu vois. [00:32:45] Speaker A: En classique, quoi. Et d'ailleurs, Harley Maggotts, vous êtes français, mais je vois qu'il y a des dates aussi un petit peu à l'étranger, c'est-à-dire que ça a pris l'Europe ? [00:32:55] Speaker F: Ouais, ça commence, écoute, on a fait des dates un petit peu... Aux Pays-Bas, là cet été on va jouer au Danemark, on rejoue aux Pays-Bas aussi. [00:33:04] Speaker A: C'est quand même chanmé. Ouais c'est cool. Avec un groupe français qui reprend du slipknot et qui rayonne à l'international, c'est quand même plutôt flatteur, ça veut dire que c'est quand même très bien fait. [00:33:15] Speaker F: Après, il n'y a pas beaucoup de groupes tribute Slipknot, en Europe en tout cas. [00:33:18] Speaker D: Parce que je pense que c'est dur. C'est méchant à jouer. Je pense que pour le coup, chant en batterie, c'est un peu les deux parties les plus dures. [00:33:30] Speaker G: Franchement, vraiment, tout est dur. [00:33:34] Speaker D: Je ne me rends pas compte. Après, je me dis bon, la basse, bon... [00:33:39] Speaker G: Les rythmes de Snoop Dogg faut les jouer quand même. [00:33:43] Speaker D: Je pense que c'est plus facile de jouer Slipknot à la basse quand t'es bassiste que à la batterie. Je pense qu'on peut. [00:33:49] Speaker A: Après y'a celui qui baisse ses percus. Si y'avait un mec pour faire le clown. Pouf ! [00:33:56] Speaker D: Il faut chanter quand t'es clown aussi. [00:33:59] Speaker A: Il faut bouger la tête comme ça. Il est percus. Oui, le percus ça va. C'est pas la partie la plus compliquée. Le plus fun c'est la batte de baseball. [00:34:12] Speaker D: Et ça il faut pas se planter. Parce que tu le fais pas au bon moment. Parce que le rebond sur un truc de bière, c'est pas le même que sur une batterie. Il faut bien calculer ce coup. [00:34:25] Speaker A: J'aime mieux vous le dire. [00:34:28] Speaker G: D'ailleurs, je crois que c'était à notre premier concert où il y a un mec qui a absolument voulu essayer... [00:34:34] Speaker A: Après le concert, ouais, filme-moi ta batte. [00:34:36] Speaker G: S'Il te plaît, je veux essayer. Il a essayé, je l'ai pris dans la tronche. [00:34:42] Speaker D: Ça m'étonne pas, c'est dommage que ça. [00:34:43] Speaker G: N'A pas été filmé. [00:34:44] Speaker D: En fait, à la base, c'est pour ça qu'ils avaient des masques, c'est des trucs de protection. [00:34:53] Speaker G: Pour revenir à ce qu'on disait juste avant, effectivement, il n'y a pas d'autre tribute Slipknot. À un moment, on a été en contact avec un tribute espagnol Mais je crois qu'ils ne jouent que en Espagne. Je me demande s'ils n'ont pas splitté aussi. Il y a un groupe italien, où. [00:35:11] Speaker F: Ils sont en neuf et tout, mais ça ne fait pas beaucoup de concerts. [00:35:16] Speaker G: Eux c'est pareil, je crois qu'ils ne dépassent pas l'Italie. Non, après il n'y en a pas d'autres. Et surtout là où on joue, on va dire Danemark, Belgique, Pays-Bas, en fait la scène tribute est beaucoup plus développée là-bas. Le tribute en France ça commence vraiment à prendre de l'ampleur, mais au Benelux, Allemagne et tout, voire même dans les pays de l'Est, ça fait plusieurs années. [00:35:42] Speaker D: Que ça marche beaucoup plus. Aussi parce que... Parce qu'ils y vont pas ? Les pays de l'Est, ouais, c'est... En fait, généralement, quand ils font l'Allemagne, les groupes restent sur la partie ouest de l'Allemagne. Même à Berlin et tout, il n'y a pas forcément beaucoup de groupes qui vont jusque-là. Souvent ils font trop la haine. [00:36:01] Speaker A: Je ne savais pas que les tributes c'était plus développé. [00:36:04] Speaker F: L'été dernier je suis allé en Angleterre, à Manchester, et j'ai vu un flyer d'un festival tribute. C'était tout et n'importe quoi. Il y avait Iron Maiden et Adèle. [00:36:21] Speaker D: Le point commun c'est le tribute, pas le style. [00:36:26] Speaker A: Donc en Angleterre aussi c'est développé ce genre de truc ? [00:36:29] Speaker F: Oui, il y a des gros, gros fests qui se font de tributes. [00:36:33] Speaker D: Je pense que ça avait commencé avec... Il y a eu pas mal de trucs de Queen à un moment... Oui, c'est vrai qu'il y en a beaucoup. [00:36:38] Speaker A: Il y a eu des trucs genre Beatles, Rolling Stones... Oui, en France, il. [00:36:41] Speaker G: Y a The Rabbits qui... Ça fait une vingtaine d'années qu'ils font du Beatles. [00:36:46] Speaker A: Est-ce que ça va pas être une spécialité française au final ? Tu me dis que c'était pas finalement très français, puis là, j'ai l'impression que les groupes français, quand même, en tributes, se font quand même bien connaître. [00:36:55] Speaker D: Après, je sais pas, on verra. Mais après, je pense que le... En France, c'est pas le pays où il y a le plus de... [00:37:05] Speaker A: C'est vrai qu'on n'est pas spécialement rock, donc peut-être que c'est ça aussi... [00:37:08] Speaker D: Le musicien rock, après, il faut quand même les compétences de savoir faire... Ouais. [00:37:12] Speaker A: Après, tous les groupes ne sont pas slipknot. Ouais mais tu vois par exemple, je. [00:37:17] Speaker D: Pense Linkin Park par exemple, c'est pas facile non plus. [00:37:22] Speaker A: Je suis pas musicien donc je n'ai pas la notion. [00:37:24] Speaker D: Du son déjà de Linkin Park qui est quand même assez particulier et après bon les voix de Chester et de Shinoda, c'est pas non plus les trucs les plus faciles à imiter j'imagine. Ouais. Je sais qu'il y a un groupe. [00:37:35] Speaker A: Portugais qui marche bien, qui fait des belles salles. [00:37:39] Speaker G: Oui, qui s'appelle Ibriterre, mais eux ils tournent à l'international. Là on a vu, nous on a regardé un live qu'ils ont sorti chez eux à Lisbonne, c'est Bercy. [00:37:48] Speaker A: 20 000 places. [00:37:49] Speaker G: On vous le souhaite. [00:37:51] Speaker A: On vous le souhaite, bien sûr. [00:37:53] Speaker F: Je pense que Slipknot le fera avant, d'ailleurs il passe en décembre. [00:37:58] Speaker G: Je crois que c'est complet. [00:38:00] Speaker A: Ça a été complet, très rapidement. [00:38:01] Speaker G: Mais d'ailleurs en parlant de... [00:38:02] Speaker D: Ils veulent pas vous prendre en première partie ? [00:38:04] Speaker A: Qu'ils puissent entendre des chansons bien ? Non. Ils n'ont pas envie de dire que Slipknot c'est devenu un truc de merde. [00:38:19] Speaker D: Mais non, c'est normal, on les comprend. [00:38:21] Speaker F: Mais moi j'ai kiffé le concert, tu vois, au Hellfest. [00:38:23] Speaker D: Ouais, ouais, mais après, moi aussi. Après moi j'étais pas bourré, donc voilà. [00:38:30] Speaker A: Ah ah, oui c'est vrai. [00:38:34] Speaker G: Ça fait une différence, effectivement. [00:38:36] Speaker D: Et la chanson la plus récente de Slipknot que vous jouez, c'est quel album ? [00:38:40] Speaker G: C'est Psychosocial. [00:38:42] Speaker A: Ouais, 2008 ouais. [00:38:42] Speaker G: Allez bien. [00:38:44] Speaker A: Elle repose surtout pendant le concert. Elle est assez droite, elle est simple. [00:38:52] Speaker D: Il y a un petit côté Rammstein un peu. [00:38:55] Speaker A: C'est la pose du concert. Le groupe ne vous a jamais contacté ? Il n'y a jamais eu la maison de disque ? [00:39:01] Speaker G: Non, pour l'instant non. On sait qu'ils connaissent notre existence. Enfin, que Mick Thomson connaît notre existence. Mais c'est tout. [00:39:13] Speaker A: Comment tu sais ? [00:39:14] Speaker G: Parce qu'en fait, pardon, notre guitariste Frank, qui joue au Mick Thomson, est en deal avec Omega. Omega c'est une marque d'ampli, et c'est un petit truc un peu confidentiel, mais qui est fabriqué par le Guitar Tech de Mick Thomson. Donc en fait, de par là, voilà, après... Qu'est-ce que Mick Thompson en pense ? On n'en sait strictement rien. [00:39:39] Speaker A: On sait juste qu'il... Est-ce qu'il en. [00:39:40] Speaker D: Pense quelque chose ? [00:39:41] Speaker G: Oui, voilà, c'est ça. [00:39:42] Speaker A: Est-ce qu'il peut penser ? [00:39:44] Speaker D: Non, ça oui, je pense, mais... Après, peut-être qu'il... Moi, je pense que c'est toujours flatteur. [00:39:49] Speaker G: Oui. [00:39:49] Speaker A: Ça serait cool de voir un membre de Les Hypnotes venir voir un concert à vous. [00:39:52] Speaker G: Oui, nous on se dit, notre rêve, le rêve ultime, c'est de faire un feat un jour avec... Avec Corey Taylor, ouais. [00:40:00] Speaker D: Qui vienne chanter sa chanson, sa chanson avec vous. [00:40:05] Speaker A: Je suis en train de chercher le... Est-ce que ça donne pas envie aussi de créer des chansons qui ressemblera du Slipknot ? [00:40:16] Speaker D: Je pense que tu peux pas. [00:40:18] Speaker A: Tu as des gimmicks. [00:40:20] Speaker D: Tu peux, mais c'est quand même un peu bizarre de... Ouais, c'est pas le projet. [00:40:25] Speaker F: En fait, c'est un groupe de reprise. [00:40:27] Speaker D: Pas un groupe de compo. [00:40:28] Speaker A: Ah non, évidemment, t'as pas envie un petit peu... Non, ça suffit comme ça. [00:40:32] Speaker D: T'as déjà les bonnes chansons, t'as même pas besoin de te faire chier à les faire. Non mais c'est vrai, parce qu'après si tu fais une chanson et qu'elle marche moins bien que les autres, t'es dégoûté. [00:40:42] Speaker A: Ouais mais tu crées un truc. [00:40:44] Speaker F: Surtout que les gens viennent pas te. [00:40:45] Speaker D: Voir pour ça en fait. [00:40:46] Speaker A: Ils viennent en concert pour te voir. [00:40:49] Speaker F: Voilà, exactement. [00:40:50] Speaker A: Du coup vous reprenez vraiment tous les gimmicks sur scène. Les poses, les... Du coup t'as la batterie qui monte. [00:40:59] Speaker F: Le harnais. [00:41:02] Speaker D: Pour le moment, on n'a que le. [00:41:03] Speaker A: Fauteuil et le harnais, on n'a pas encore tout le reste. [00:41:07] Speaker D: On met des petites garlandes au sol pour que ça fasse la lumière. [00:41:13] Speaker B: Pareil ! [00:41:14] Speaker G: Ça viendra, ça viendra. Pour l'instant, t'as un pote avec un petit mont de charge, mais ça fonctionne pas trop. [00:41:20] Speaker A: C'est le truc qui galère. Bon, et donc on peut vous voir prochainement en concert dans pas mal d'endroits. J'ai vu que les dates étaient annoncées sur vos réseaux sociaux, donc il ne faut pas hésiter à les rejoindre. [00:41:38] Speaker D: Marcelle va vous mettre ça dans le schmuel. Et ce sera dans la description aussi, bien sûr. [00:41:43] Speaker A: Vous avez un petit cadeau ? J'ai vu qu'il y avait une petite story qui a été postée. [00:41:47] Speaker F: Tout à fait, pour gagner deux places pour notre concert à Paris, qui allait le 1er juin. [00:41:54] Speaker G: Au backstage Sullivan. [00:41:56] Speaker D: On sera avec Météora. [00:41:59] Speaker A: Et ça va transpirer du plafond. [00:42:02] Speaker F: Avec Météora qui fait tribute Linkin Park. [00:42:05] Speaker D: Mortel. [00:42:05] Speaker F: Et ça va être chanmé comme date. [00:42:11] Speaker G: On parlait de Linkin Park justement, on parlait d'Hybrid Theory, les portugais qui tournent à l'international, mais le tribute français, l'unique et qui est vraiment excellent, c'est nos amis de Météora justement. [00:42:24] Speaker F: Et qui ont fait pas mal de dates. [00:42:26] Speaker D: Et puis en plus c'est vrai que du coup Linkin Park ils font plus trop de dates maintenant. Alors j'ai entendu dire qui revenait avec une chanteuse. On a entendu aussi mais on va en parler tout à l'heure. Il y a du nouveau ? [00:42:42] Speaker A: Restez bien branchés pour les news ! En tout cas bravo et c'est cool, 1er juin, des places à gagner sur votre Instagram. Rejoignez l'Instagram de Harley Maggotts immédiatement. Jouez et gagnez vos places pour aller les voir le 1er juin au backstage de Sullivan. Petite salle avec gros sons et puis les gros gros classiques. ça va chanter, ça va se frapper. [00:43:07] Speaker D: Dans le respect de l'accordéalité, hein, bien sûr. Ah bon ? [00:43:10] Speaker A: Ah bon, j'aime pas. Coup de tête, paf ! Non, bien sûr, ça se fait pas. En tout cas, merci beaucoup. On invite tout le monde à rejoindre vos réseaux et votre page YouTube, encore une fois. J'ai choisi un deuxième morceau, quand même, parce que j'ai deux clips, autant les passer. Parce que vous vous êtes fait chier à faire des clips, quand même. Vous avez fait votre petit trip. Tout à l'heure, on les a vus courir au milieu des champs. Bon, c'est bien. Aucun rapport à Maïs. [00:43:33] Speaker F: On a clippé les morceaux que Slipknot n'avait pas clippés. [00:43:37] Speaker D: Ça c'est malin. [00:43:37] Speaker A: C'est bien. [00:43:38] Speaker G: Ah oui, ça c'était une volonté. On s'est dit on va pas refaire un clip qui a déjà été fait. [00:43:43] Speaker A: On peut le réadapter, c'est vrai, vous avez raison. Et là c'est quelle chanson alors du coup l'autre clip ? Ce sera... The Heretic ? [00:43:50] Speaker F: The Heretic en thé. [00:43:51] Speaker A: Ah oui. [00:43:53] Speaker D: Ça là elle fait mal aussi. [00:43:55] Speaker A: Ça frappe. Ça donne envie de foutre des coups. C'est ça qui est bien. Après vous êtes bien, vous êtes zen chez vous. Ben non parce qu'il faut travailler les morceaux chez toi. Bon merci beaucoup en tout cas Ernie Magott, merci infiniment d'être venu et puis on se voit le 1er juin à Paris et les autres dates sont disponibles sur votre Facebook, votre Instagram, partout sur les réseaux sociaux. [00:44:21] Speaker B: Merci les gars ! 3, 2, 1... C'est parti ! If you fight for a form of sex, sex, sex Love is like a reality Everybody's doing what you hate Everybody's so completely sure of what we are Everybody's waiting for me, four miles away From face to face, beyond the colors of the sun I've been through this and I'm here for you Take a look at my face, it's been surrounding you So why ain't nobody wants everything I've got When she's finally gone, I'm out of everything I've done If you fight for a form that I'm searching sex C'est la fin de cette vidéo. C'est la fin de cette vidéo ! Merci d'avoir regardé ! C'est parti ! I can't compete anymore Even if I, I surrender I don't know how to restrain myself Can you feel like you want me too? Don't wanna be like you are Just want to lie in the dark Le. [00:52:05] Speaker A: Retour de Lacuna Coil. Moi je suis bien content parce que j'aime Lacuna Coil et je sais qu'il y a une personne qui nous suit qui aime beaucoup Lacuna Coil. Tout à fait. C'est quelqu'un qui aime Calé le Track. Il fait un gros gros bisou. Lacuna Coil donc avec ce titre s'appelle In The Meantime. Et il est l'heure maintenant mon Benjamin préféré. [00:52:25] Speaker D: T'as enlevé mon prénom ? [00:52:27] Speaker A: Benoît. C'est le moment de recevoir notre invité et de retrouver notre petit meuble préféré. Alors on va commencer par l'invité, c'est Laurent Carilla, bienvenue ! Laurent Carilla qui donc a sorti ce bouquin, alors je ne sais pas si vous allez voir, voilà, qui est donc en promo en ce moment et qu'on vous conseille de lire bien évidemment, alors je n'ai pas encore eu l'occasion de le lire, mais je le ferai, j'espère, on va en discuter de toute façon, on va discuter, tu connais l'histoire de ton actualité, aussi de ton parcours, de ton enfance et de tes goûts musicaux, tu as le droit de tout dire, tu es le seul responsable. Tout est enregistré. Malheureusement tout sera mis sur internet immédiatement. [00:53:14] Speaker E: Bon bah génial. [00:53:15] Speaker A: Sinon je te présente aussi notre enfant préféré. Enjoy the noise. [00:53:19] Speaker D: L'enfant illégitime. [00:53:20] Speaker E: Il a un super t-shirt de sortilège. [00:53:22] Speaker C: Je sais pas si vous avez remarqué mais entre Laurent et moi on représente vraiment l'avant-garde du Hard Rock. [00:53:27] Speaker A: Le futur. [00:53:29] Speaker C: On aime bien mettre le pied à. [00:53:30] Speaker D: Les trios petits jeunes, tout ça. [00:53:31] Speaker C: On va leur offrir une exposition bienvenue. [00:53:35] Speaker A: En tout cas Laurent merci de venir. [00:53:37] Speaker E: Ça me fait hyper plaisir d'être là. [00:53:38] Speaker A: Et les messages que tu m'as envoyés m'ont énormément touché. [00:53:42] Speaker E: J'adore votre émission, donc c'est cool. [00:53:43] Speaker A: Merci beaucoup. Et sache une chose, je l'ai déjà dit mille fois, mais ma maman est fan de toi. [00:53:48] Speaker E: Ah bah j'embrasse la maman. [00:53:49] Speaker A: Elle s'appelle comment ? Elle s'appelle Monique. [00:53:51] Speaker E: Ah bah Monique, je l'embrasse. [00:53:52] Speaker A: Je t'ai tout gâché ! Ah pardon. Enfin on a dit pas les mamans. [00:53:57] Speaker E: J'embrasse Monique en tout cas. [00:53:58] Speaker A: Elle sera contente. Je pense que c'est la première fois qu'on va croire que je travaille vraiment. Donc tu es psychiatre, spécialisé dans l'addictologie, c'est ça ? [00:54:09] Speaker E: C'est ça, je suis addictologue. [00:54:10] Speaker A: C'est le concept pour les gens qui ne connaissent pas ? [00:54:14] Speaker E: Je suis médecin psychiatre, donc je m'occupe des maladies mentales, la santé mentale, et j'ai une autre discipline qui est toutes les addictions aux drogues, à l'alcool, au tabac, aux comportements. [00:54:25] Speaker A: Est-ce que tu fais des séances gratuites ? [00:54:28] Speaker E: Il y a des séances gratuites. Moi je travaille à l'hôpital public, donc oui, tout est pris en charge. [00:54:34] Speaker A: Je cherchais après, donc je viens de le trouver. [00:54:38] Speaker D: Il attendait juste que ce soit en live pour être sûr que ce soit en réalité. [00:54:43] Speaker A: Tu aimes le métal donc évidemment. [00:54:47] Speaker E: Depuis toujours. [00:54:47] Speaker A: A quel moment t'as découvert cette musique ? [00:54:49] Speaker B: 1983. [00:54:49] Speaker E: Ah ouais ! [00:54:49] Speaker D: L'année où je suis né. [00:54:54] Speaker E: C'est ça, c'est vraiment... [00:54:55] Speaker A: Tu te souviens de ce moment-là ? [00:54:57] Speaker E: Ah ouais, je me souviens exactement. J'étais en CM1, en CM2. Je rencontrais un pote qui va devenir mon ami d'enfance qui s'appelle Fred. Et lui qui écoutait Iron Maiden, ACDC, Motorhead, il avait un sac US. avec des trucs écrits dessus et tout, je trouvais ça trop cool. Et j'ai un cousin, enfin c'était pas un cousin mais on l'appelait le cousin, qui revenait de Londres, qui était jeune aussi, qui avait rapporté un 45 tours de « The Trooper » d'Iron Maiden, et un, tu sais, les bracelets éponges là, d'Iron Maiden quoi. Et il m'a dit « Tiens Laurent, je t'ai filé et tout, je suis sûr que tu vas aimer et tout », et alors là bon, c'était cool. Et au même moment, « Enfant du rock à la télé » sur Antenne 2, qui était l'ancêtre de France 2 quand même, et c'était une spécial Hard Rock avec Philippe Manoeuvre, Il y avait des clips, il y avait Motörhead, il y avait Mötley, etc. Et puis, il y a un clip de Kiss, I Love It Loud, et je vois Jen Simons et ma vie a changé. [00:55:52] Speaker A: Ah ouais ? Je t'ai dit, je veux faire ça. Je veux être cet homme, je veux du maquillage. [00:56:00] Speaker E: Lui, c'est énorme, je pense qu'il va m'accompagner quoi. C'est énorme. [00:56:04] Speaker A: Et c'est quoi ? C'est l'accoutrement, le spectacle, le son ? [00:56:09] Speaker E: Le son qui était hyper heavy, le maquillage, tout le spectacle. L'extra-balance ? Ouais parce que le clip, il est pas si... Le clip est... Où tu le vois maintenant, le clip, c'est un clip années 80 à 50 euros, si tu veux. Mais c'est le truc quoi, tu vois. Et puis, mon père m'achète après l'album à la Fnac, et j'ai vu ça, Ride the Lightning de Metallica et Chateau de Devil de Motley Crue. C'est ça, ça commence comme ça. [00:56:39] Speaker A: C'est quand même cool que ton père t'a acheté... Ouais ouais c'était cool, mes. [00:56:42] Speaker E: Parents étaient cool, j'avais des postes dans ma chambre, je faisais de la gratte électrique, etc quoi. Mon frère était fan de Robalford, et il était plus petit que moi, mais il était looké comme Robalford à l'époque avec tous les bracelets à couilles. [00:56:55] Speaker A: Mais il avait 8 ans ! [00:56:59] Speaker E: Il mettait plusieurs bracelets, il mettait des ceintures à clous en bretelles... C'est une famille de déglingos ! [00:57:05] Speaker A: Il doit y avoir des photos de dossiers là ? Il y en a des photos ! On veut te revoir ! Et dans ta vie donc ça t'a accompagné, donc Fred est toujours ton ami j'imagine. [00:57:18] Speaker E: Fred c'est mon ami d'enfance, toujours là. [00:57:21] Speaker A: Et ça t'a construit un univers avec d'autres gens, ça t'a permis de rencontrer d'autres personnes, de construire un groupe d'amis ? Cette musique où vous étiez tous les. [00:57:29] Speaker E: Deux... Non, non, non, on a toujours été tous les deux, on a fait de la gratte ensemble, on a monté des ébauches de groupes, il en a fait, moi j'en ai pas fait parce que moi j'ai continué, j'ai fait d'autres trucs mais... Ouais, ouais, on a construit des trucs ensemble, on a allé au concert... Et le premier concert c'était Motley avec Skid Row en première partie au Zenith en 89, c'était un truc de dingue quoi. [00:57:54] Speaker D: Ça devait être la folie ça. [00:57:55] Speaker E: Ouais c'était fou, ouais. [00:57:57] Speaker A: Le son était sûrement beaucoup plus fort aussi. [00:57:59] Speaker E: Ouais c'était fou, c'était fou. Ouais après moi ça m'a toujours accompagné si tu veux, mais je l'ai toujours dissocié de ma carrière en fait professionnelle jusqu'à... 2011, là j'ai tout décloisonné en fait. L'histoire de cloison c'est important chez moi quoi. [00:58:21] Speaker A: Tu t'es autorisé le fait de directer cette musique ? [00:58:24] Speaker E: Pas ça, mais c'est-à-dire que dans le milieu médical, Les gens pouvaient peut-être savoir que j'écoutais ça, mais pas comme maintenant, si tu veux. Et en 2011, j'ai écrit les textes du groupe Satan Joker. On avait fait un album concept qui s'appelait Addiction. On a fait trois albums avec Ronan Homson. Et à partir de ce moment-là, j'ai dit bon, allez, c'est bon, je... [00:58:45] Speaker D: Je fais mon coming out. [00:58:46] Speaker A: Voilà. [00:58:48] Speaker E: Et tu vois mon bureau maintenant, je consulte comme ça, avec des t-shirts comme ça, je me mets plus de blouse, les gens... Voilà, c'est metal on partout quoi. [00:58:58] Speaker A: C'est assez cool, c'est vrai que c'est plutôt... ça permet aussi de peut-être, excuse-moi de te poser la question, mais d'être plus toi. [00:59:05] Speaker E: Ouais, ouais, c'est moi. Ouais, c'est carrément moi quoi, c'est ça. [00:59:08] Speaker A: C'était peut-être agréable. [00:59:10] Speaker D: C'est drôle parce qu'une des raisons pour laquelle, un des trucs qui a fait qu'on a fait cette émission, c'était aussi pour montrer que ce style de musique, il est présent dans... Enfin, il y a énormément de gens qui l'écoutent, plus que ce qu'on imagine. Et c'est drôle parce que tu es le parfait exemple de ça, quoi. On se disait que ce serait hyper intéressant de recevoir des gens, des mecs qui ont des grosses boîtes ou des trucs comme ça, des PDG où on les voit toujours en costard, on se dit jamais qu'ils écoutent du métal, et en vrai, si. Et toi, du coup, tu l'assumes ouvertement. [00:59:44] Speaker E: Ouais, moi c'est ouvert de chez ouvert. Il n'y a plus le truc, mais c'est vrai qu'il y a beaucoup quand même plein de catégories professionnelles, même des catégories supérieures au niveau classe sociale qui écoutent du métal. [00:59:59] Speaker C: Au niveau sociologique, au Hellfest, les études qui ont été menées, ça montre qu'une énorme partie, près de la moitié du public en fait, sont des catégories socioprofessionnelles. [01:00:09] Speaker A: Est-ce que ça a permis aussi à certaines personnes qui le cachent peut-être encore de te dire « moi aussi j'écoute cette musique » mais qui l'ont pas encore déclarée ? [01:00:17] Speaker E: Il y a un truc qui est drôle, j'ai un copain qui est pneumologue, moi je suis professeur de psychiatrie en plus à la fac, mais bon c'est ouvert, c'est complètement open. Pour la petite anecdote, j'ai reçu une médaille pour... Je suis chevalier des palmes académiques, c'est-à-dire c'est sur tout le travail pédagogique que j'ai fait, tu vois. [01:00:36] Speaker D: Aucun rapport avec la plongée du coup ? [01:00:38] Speaker E: Non, aucun rapport. Et tu vois, dans le discours, le discours très officiel du vice-doyen de pédagogie que j'adore, il parle de mon parcours et à la fin il parle du métal, tu vois. [01:00:49] Speaker D: Ah ouais, mortel. [01:00:50] Speaker E: Tu vois, c'est mortel. [01:00:51] Speaker A: Ah putain, ça c'est un peu une consécration. [01:00:55] Speaker E: Et donc ouais, j'ai un pote qui est maintenant professeur de pneumo à Nantes et qui m'a dit « Ouais Laurent, moi aussi j'écoute, tiens je t'envoie des photos, il m'envoie des photos de Kiss et tout ». [01:01:04] Speaker A: Des photos de lui déguisé en Kiss ! J'ai fait le chat ! Allez c'est bon ! Du coup est-ce que ça permet quelque part de rester jeune cette musique ? Est-ce que tu m'en parles ? La façon dont t'en parles, on a l'impression que t'as encore ce truc d'enfant. [01:01:26] Speaker E: C'est quand t'as la voix, c'est ça. C'est une histoire de passion. C'est surtout ça. C'est surtout que tu restes dans un truc... où quand même t'es dans une espèce de communauté, bon comme dans toutes les communautés, il y a des trucs hyper cools, des trucs très fraternels, il y a des petites jalousies, des petites batailles et tout, mais tu restes quand même dans... Tu vois quand tu vas dans un concert et que tu revois les mêmes têtes, tu te dis bah ouais, y'avait les têtes de d'habitude quoi, c'était cool de les revoir quoi. Et c'est pareil au Hellfest, au Hellfest tu vois plus de monde, c'est plus cool. mais dans les concerts à Paris, voilà quoi, tu vois à peu près toujours les mêmes têtes, t'as des gens qui sont cools, et puis moi maintenant, je profite un peu de... Enfin voilà, avec l'émission télé, et que ça commence aujourd'hui, toi, Stéphanie Guérin qui produit l'émission, tu vois, elle m'a laissé rapidement porter des t-shirts à la télé, et les gens trouvent ça cool en fait ! Et même pour la petite, pareil, petite histoire, la semaine dernière j'étais à Montaigu, à un salon du Livre, T'as des gens qui viennent me voir pour que je leur signe le livre et tout et t'as des dames de plus de 60 ans qui me disent « On attend toujours de voir quel nouveau t-shirt vous allez mettre à la télé ». [01:02:34] Speaker A: C'est cool ! C'est plein de couleurs ! Celui-là il m'a fait un peu peur. [01:02:43] Speaker D: C'est pour ça que ta mère elle est fan. [01:02:46] Speaker A: Ma mère elle aime le métal aussi, elle est une grande fan de Hard Rock surtout à l'époque. J'embrasse Monique. [01:02:53] Speaker E: On lui fera une vidéo ? [01:02:54] Speaker A: On lui fera une petite vidéo, elle sera très très heureuse. Tu as choisi forcément des morceaux à diffuser, on en parlait, et tu portes le t-shirt Kiss, I Love It Loud, est-ce que le fait que ce soit du gros son, que ce soit violent Ça te plaît, la musique ? [01:03:18] Speaker E: Ah ouais moi j'aime bien, alors j'aime bien tout ce truc très classic rock mais en ce moment j'écoute des trucs, c'est de la science-fiction tu vois. J'adore ce groupe qui s'appelle Kublai Kanteix. J'adore ce truc. [01:03:32] Speaker D: C'est un branle-dingue. [01:03:34] Speaker A: Là c'est du lourd. [01:03:35] Speaker E: Tu vois donc c'est à 10 000 lieux de Kiss mais Kiss c'est toute ma vie. [01:03:41] Speaker A: T'as déjà fait le maquillage et tout ? T'es déjà grimé pour aller dans... Ouais. [01:03:45] Speaker E: Pour le mariage de Fred, mon pote, on lui avait fait la surprise, bah ouais, on s'était, les quatre meilleurs potes, on lui a fait un truc de kiss sur je sais plus quelle chanson, avec des guitares en plastoc. C'est fou, j'ai déjà fait ça, moi aussi. [01:03:59] Speaker D: Mais sans le maquillage, par contre. [01:04:00] Speaker A: Pour un mariage pareil. [01:04:01] Speaker D: Est-ce que c'était le même ? Non, c'était pas le même. Au cas où, on sait jamais. [01:04:04] Speaker A: C'est trop cool. [01:04:05] Speaker E: Ouais. [01:04:06] Speaker A: Franchement, moi qui... Bon, moi ce serait plus Rihanna, mais... Pierre, si tu te. [01:04:11] Speaker D: Maries, sache que je ne me déguiserais pas en Rihanna pour te faire une petite danse. Vraiment, je pense que... [01:04:16] Speaker A: C'était mon message, mais bon, tant pis. [01:04:18] Speaker D: Le clip où elle est enceinte, à la limite, je peux peut-être faire quelque. [01:04:21] Speaker A: Chose, mais ça va s'arrêter là. Bon, bah... On va stopper cette discussion immédiatement. On va regarder ce clip de Kiss, justement, qui est bien vieux, quand même. [01:04:30] Speaker E: 80. Trois. [01:04:32] Speaker A: Ouais, je sais pas mais en tout cas, effectivement, il est simple. Il est assez simple. Mais il y a une histoire quand même, au début. Ouais, ouais. [01:04:39] Speaker E: C'est le truc, c'est les yeux, le truc des yeux. [01:04:42] Speaker A: Oui, c'est vrai. Qu'on retrouve dans un clip de Bonnie Tyler. Les mêmes yeux. [01:04:48] Speaker E: Ah c'est vrai, c'est possible. C'était à la mode à l'époque. [01:04:50] Speaker A: C'est ça. [01:04:52] Speaker D: C'est surtout qu'ils ont partagé le budget. [01:04:54] Speaker A: C'était les mêmes yeux, on a écoulé. Avec de la lumière noire, ça a brillé un peu. [01:05:00] Speaker B: On regarde ça tout de suite, kiss ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org No lies, no more alibis Turn it up, got me hypnotized Rock on, won't be tranquilized Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Bang Bang ! [01:14:41] Speaker A: Alceste à l'instant, donc les français de Alceste, ce groupe qui marche quand même très très bien, qui est très original, qui sort du lot et qui fait de la musique qui est intéressante comme vous l'avez pu le constater avec ce tout dernier clip qui s'appelle Flamme Jumelle, un choix de Enjoy The Noise, vous vous en doutez bien parce qu'il va nous en parler. [01:15:01] Speaker C: Comme d'habitude, Alceste ! Alceste, groupe de, comment appeler ça maintenant, du Black Gaze, mélange de Black Metal et de Shoegaze donc, qui cartonne plutôt fort parmi les groupes français qui cartonnent bien à l'international. depuis des années en fait et qui s'apprête à sortir un album donc le 21 juin qui va s'appeler les chants de l'aurore et ça c'est leur dernier clip et il m'a déjà plu parce que 1 le morceau je le trouve je le trouve très sympa et 2 rien que le choix de faire de la danse contemporaine dans un clip de métal Parce qu'on a l'habitude maintenant de voir beaucoup de clips de métal où c'est un groupe qui joue dans un hangar ou dans une forêt. [01:15:43] Speaker A: On commence à en voir beaucoup. [01:15:46] Speaker D: Après la semaine dernière on avait quand même un clip avec de la danse contemporaine dans une forêt. [01:15:51] Speaker A: Oui c'est vrai. Encore un tu vois. C'est la nouvelle trend. [01:16:00] Speaker C: Et rien que ça, ce petit élément différenciant, ça a fait que j'ai quand même retenu la proposition et j'ai trouvé ça assez intéressant. D'autant que bon, la danse et le métal, on a l'habitude de voir, je sais pas, le headbang et le mosh, c'est peut-être les choses dans la culture métal qui se rapprochent le plus de ce qu'on peut appeler de la danse, mais mélangées avec de la danse un peu plus classique ou un peu plus contemporaine. alors qu'on sait aujourd'hui qu'en plus le métal s'ouvre à l'hybridation avec d'autres genres musicaux, s'hybrider aussi avec d'autres styles d'expression artistique comme ce style de chorégraphie, de danse, etc. Je trouve que ça peut être une piste à explorer justement pour continuer à innover un petit peu dans le milieu. [01:16:43] Speaker A: Ce qui fait leur différence. [01:16:44] Speaker D: Il parle bien, on a bien fait de l'embaucher. [01:16:46] Speaker E: Moi j'ai beaucoup aimé l'hybridation. [01:16:50] Speaker D: Je ne l'attendais pas ce moment-là. [01:16:51] Speaker E: Très biologique, c'est biologique. [01:16:53] Speaker A: Très biologique, ouais. [01:16:56] Speaker C: Exactement, c'est très nature. [01:16:57] Speaker A: Moi c'est juste, c'est pouf. C'est pas trop entendu, moi ça fait pouf dans ma tête. [01:17:04] Speaker C: Donc voilà, content de voir Alceste qui va sortir son album, comme le précédent chez Nuclear Blast. [01:17:09] Speaker A: Tu les as déjà vus en live Alceste ? [01:17:10] Speaker C: Ouais, je les ai déjà vus plusieurs fois et à chaque fois c'est très bien. C'est très bien, c'est très prenant, très belle ambiance. [01:17:17] Speaker A: Ça doit être puissant, non ? [01:17:18] Speaker C: C'est assez puissant, ouais. Et puis selon les endroits où ils jouent, en plus, quand c'est en festival, maintenant, ça commence à vraiment envoyer la patate. Quand je l'avais vu au Hellfest, c'était un moment assez intense, ouais. [01:17:28] Speaker A: Bon, eh bien, on les recevra ici, dans l'émission. [01:17:30] Speaker D: Ah bah, j'espère bien, oui. [01:17:31] Speaker A: C'est plutôt une bonne chose, j'ai le D. [01:17:35] Speaker D: Il semblerait que Neige ait envie de venir. [01:17:39] Speaker A: Des petites voix nous ont dit qu'ils seraient intéressés. [01:17:41] Speaker D: Oui tout à fait. [01:17:42] Speaker A: Notre invité ce soir bien sûr c'est Laurent qui sort ce bouquin qu'on vous conseille évidemment. Lisez-le ! [01:17:49] Speaker E: Il est trop cool. [01:17:50] Speaker D: D'abord achetez-le et ensuite lisez-le. [01:17:52] Speaker E: Je parle de métal dedans. [01:17:54] Speaker A: C'est vrai ? Après en même temps dans le métal... [01:17:56] Speaker D: Tu parles de l'addiction au métal ? [01:17:57] Speaker E: Ouais j'ai développé le concept d'addiction positive et dedans il y a le métal. Je prends mon exemple en fait. [01:18:02] Speaker A: Très intéressant, parce qu'en fait c'est le sujet, je ne l'ai pas lu encore une fois. [01:18:07] Speaker E: Le sujet c'est vraiment, tu vois, les gens qui viennent me voir en consulte, est-ce que je suis addict ou pas docteur ? Et en fait c'est pas un livre d'addictologie, c'est un livre sur nos comportements quotidiens, manger, boire, faire l'amour, faire la fête, tu vois, acheter, tous nos comportements quoi. Prendre un café, etc. Comment ça bascule et comment certains peuvent devenir addicts ? Il y a plein de questionnaires pour s'évaluer. [01:18:28] Speaker A: Ah bah... [01:18:34] Speaker D: Je peux parier que t'as pas besoin de faire un questionnaire pour savoir si t'as dit que t'as quelque chose ou pas. [01:18:38] Speaker A: Oui bah j'ai une tendance un peu extrême, comme la musique, quand je consomme un truc je le consomme beaucoup. Jusqu'à la lit. Jusqu'au petit matin. Non mais c'est intéressant, en gros tu Tu dis à ce livre, est-ce que tu conseilles aux gens de ne pas rejeter ce qu'ils aiment, mais de le consommer mieux ? [01:18:57] Speaker E: L'idée c'est de se faire plaisir, en fait. C'est-à-dire, si t'aimes manger, mange, mais fais-toi plaisir, mais fais attention, il y a plein de conseils, en fait, même pour, je sais pas, le sexe, l'amour, l'addiction amoureuse, ça existe, donc il y a tous ces éléments-là, on peut souffrir avec ça, donc l'idée, c'est de se faire plaisir avant tout. [01:19:17] Speaker A: Et justement, concernant la musique, t'es devenu toi addict au métal, c'est quelque chose dont tu ne pourrais pas te passer du tout. [01:19:23] Speaker E: Ah non, moi c'est tous les jours, ça m'accompagne tous les jours, matin, midi et soir. [01:19:26] Speaker A: Tu vois, quand tu te balades, t'as tes écouteurs. [01:19:28] Speaker E: Ouais, ouais, ouais, ouais, tout le temps, tout le temps, tout le temps. En pause de consulte, des fois même en consulte, j'en mets. ou le soir pour m'endormir je m'endors avec de la musique. [01:19:37] Speaker A: Avec du métal ? [01:19:39] Speaker B: Ah oui. [01:19:39] Speaker D: Après je pense que tu adaptes un peu les morceaux quand même en fonction de la situation. [01:19:42] Speaker A: Bonne nuit. [01:19:44] Speaker E: Non mais ça m'arrive... Par exemple, Kublai Khan. C'est moi qui adore ce truc. Kublai Khan je le mets... Pendant les consultes. Non, non, je le mets. [01:19:54] Speaker A: Quand t'es une personne un peu stressante. [01:19:56] Speaker E: Non, mais même pas. Non, non, je le mets. Ouais, je peux me dire bah tiens, j'ai envie d'un peu de Kublai Khan. Là, j'y vais à fond. Tu vois, il y a le côté aussi très anxiolytique de la musique. [01:20:06] Speaker D: Je ressens exactement la même chose. [01:20:08] Speaker E: Et quand t'écoutes, t'as un coup de stress et tu te dis je vais écouter Kublai Khan ou un autre truc. J'aime bien aussi écouter Ed Breed. On est dans l'hardcore quoi. Ouais, moi j'aime bien. J'aime beaucoup ça et Ça te met à la fois la pêche, et quand t'as pas la pêche, ça te... Ça canalise ? Ouais, je sais pas, y'a un côté anxiolytique du truc, je trouve. Et moi, j'utilise aussi pour dormir, donc... Alors j'écoute peut-être pas tout le temps Ed Breed, mais souvent le soir, je m'amuse à découvrir des groupes que je connais pas trop, en fait, aussi. [01:20:39] Speaker A: C'est marrant ça, parce que généralement quand on vieillit, on perd un petit peu le goût de la recherche, de la nouveauté. [01:20:46] Speaker E: Ah moi j'aime bien quand même. [01:20:47] Speaker A: Et je constate que toi, au contraire, t'as l'air vraiment même hyperactif dans tes recherches. [01:20:53] Speaker E: Ouais, ouais, j'aime bien. J'aime bien aussi toute la scène française et tout. Tu vois, j'adore Ang Mancher par exemple, et Ang Mancher, il y a le côté un peu mélancolique et tout, qui est cool. C'est super sombre. Et pour dormir aussi, c'est pas mal. [01:21:09] Speaker D: Oui, parce qu'il y a quand même ce côté un peu éthéré, la voix avec la reverb et tout ça. [01:21:15] Speaker C: Oui, c'est quelque chose de très onirique. [01:21:16] Speaker A: Presque sombre et onirique en même temps. [01:21:20] Speaker E: Ou Gojira, ou Tagada Jones. [01:21:22] Speaker A: Oui, autant scène française, le chant français ne te rebute pas. [01:21:26] Speaker E: Ah non, pas du tout, je supporte à donf la scène française. [01:21:31] Speaker A: Tu supportes comment ? [01:21:33] Speaker E: Par exemple, les locaux Moërté que j'adore, ça m'a fait plaisir d'en parler sur mes réseaux, de porter mon t-shirt sur un podcast, mon podcast addiction, tu vois. Là en ce moment j'adore un groupe qui s'appelle Charcoal, c'est un groupe de potes qui font du classic rock à fond. [01:21:56] Speaker A: Tu milites en gros quand tu portes un t-shirt ou maintenant quand tu passes à la télé, c'est tu milites, tu défends cette scène. [01:22:02] Speaker E: Ouais ouais ouais ouais mais ça me fait plaisir par exemple d'avoir mis, je sais pas, tu vois, un suit d'Angman chair avec Faustine à côté, on rigole quoi. [01:22:11] Speaker D: C'est mortel. [01:22:11] Speaker A: Non mais tu sais, c'est comme une mission quelque part. [01:22:13] Speaker D: Mais c'est bien d'utiliser quelque part ta notoriété pour aussi mettre de la lumière sur les trucs que t'as mis. [01:22:18] Speaker E: Ouais moi je l'utilise, c'est vraiment fun avant tout tu vois donc ouais, et en plus c'est moi en plus. Ouais, tu vois, je fais pas... Parce qu'il y a certains groupes qui peuvent me dire, ouais, qui m'envoient des t-shirts et machin et tout. [01:22:29] Speaker D: Faut quand même que tu kiffes, quoi. [01:22:30] Speaker E: Ouais, ouais, je suis pas obligé de les mettre, quoi. [01:22:33] Speaker A: Ouais, sinon c'est sûr que c'est moins... [01:22:35] Speaker E: Je suis pas une pancarte de cul, quoi. [01:22:38] Speaker A: L'homme sandwich ! Justement, quand tu fais de la télé, si personne... Faustine par exemple, j'ai déjà vu en photo avec toi... Elle rigole ou elle aime vraiment ce. [01:22:52] Speaker E: Genre de musique ? Non, elle n'est pas dans le métal. Dans le métal, il y a son mari, Maxime Chatam, qui lui est fan de métal. [01:23:02] Speaker A: Ah, donc il y a quand même un truc. [01:23:03] Speaker E: Ouais, ouais, mais elle est pas fan de métal. C'est plutôt Stéphanie, la productrice, qui est fan de métal. [01:23:10] Speaker A: D'accord, ok. Qu'on a vu lorsqu'il y a eu l'anniversaire, il me semble bien. Et justement, ça t'a ouvert des portes sur le métal ? Ça t'a ouvert des possibilités de travail, de trouver du taf, des trucs comme ça, à l'époque ? Aujourd'hui ? [01:23:25] Speaker E: Je te dis, j'avais fait les trois albums avec Renaud Hanson, les trois albums de Satan The Joker, moi j'adorais Satan The Joker quand j'étais dans les années 80, j'adorais ce groupe, je trouvais que c'était un peu les mots de l'écrou français, tu vois. Et donc j'ai écrit les textes de trois albums, ouais, après... En fait, Renaud m'a ouvert les portes de derrière pour... Ouais, ouais, ouais. Ouais, c'est ça. [01:23:50] Speaker A: Je commence à transpirer. [01:23:55] Speaker E: Non mais voilà, Renaud... [01:23:56] Speaker A: Un nouveau comédien t'arrive, attention ! Je suis Rob Alford ! Vroom ! Aller où les motos ? Appelez-moi le turbo-lover. [01:24:12] Speaker E: Voilà, je suis le turbo-lover. [01:24:15] Speaker A: Non mais si vous voulez voir, Renaud. [01:24:17] Speaker E: A open le backstage. [01:24:20] Speaker D: Et non pas le backdoor, attention. [01:24:24] Speaker E: Et à cette époque là, on m'a dit ouais, t'écris pas mal, tu veux pas écrire des chroniques d'albums et tout ? J'avais commencé avec un truc qui s'appelait Rock and Live, c'était un truc webzine, après je suis allé chez Artforce écrire aussi. Tu vois, et après, là maintenant je suis chez Radio Métal, c'est une super famille, et c'est cool quoi, il y a ça. Mais non, moi tout ça c'est avant tout de la passion et du fun, donc c'est pas du taf pour moi, et tu vois, je demande pas un rond pour le travail qu'on peut me demander, tu vois, donc c'est cool. [01:24:58] Speaker A: Et là c'est ouf, je suis bluffé. [01:25:01] Speaker D: Parce que nous on en demande plein des ronds. [01:25:04] Speaker E: Mais votre émission est canon ! [01:25:07] Speaker A: Merci beaucoup ! Non mais c'est pas ça, c'est juste que tu bosses beaucoup, t'as quand même beaucoup d'actualité, il se passe des tonnes de choses et tu trouves encore le temps de te consacrer... Ouais mais c'est ma passion ! Ouais mais c'est notre passion aussi, mais il y a des moments où... Bah. [01:25:20] Speaker D: Moi j'ai pas l'impression que... [01:25:22] Speaker E: Tu travailles ? [01:25:23] Speaker D: Je vis pas la passion. Enfin, tout ce que je fais là c'est pour la passion. [01:25:27] Speaker A: Oui mais tu vois ce que je veux dire, il y a des moments. [01:25:29] Speaker D: Où on aime bien se suivre un peu dans la musique... Non, je vois. [01:25:31] Speaker B: Ce que tu parles de toi là ! [01:25:33] Speaker A: Mais non, mais il y a des moments où t'as besoin de te couper, non ? [01:25:36] Speaker D: Je sais pas, moi j'adore. Enfin, j'arrive pas à passer une journée sans écouter de la musique. Le pire, c'est quand je me retrouve à des fois être en... Je pars avec ma famille ou des trucs comme ça. Et du coup, pendant... Non mais, c'est vrai que je vais pas forcément écouter aussi facilement les trucs que j'aime avec mes parents ou des choses comme ça. Un petit peu mais pas trop et c'est vrai que des fois je peux passer deux jours sans écouter de musique et ça commence à devenir vraiment horrible et du coup faut que je me mette des écouteurs et faut que je puisse écouter un peu de son quoi parce que sinon ça me... Moi j'aime beaucoup l'intelligence. Moi j'écoute tout le temps. [01:26:16] Speaker A: Moi j'aime le bruit. C'est une addiction, mais à positif. [01:26:20] Speaker D: Je pense aussi que ce que tu disais, il y a à ce côté un effet sur l'humeur, mais il y a aussi un truc où quand t'écoutes des choses, ça t'évite aussi de penser des fois. Ça tourne beaucoup. Écouter de la musique, ça me permet de moins penser à ce que je... Mon cerveau. [01:26:38] Speaker E: Mais c'est un régulateur d'émotions. Et d'ailleurs, pour vous dire, j'ai dirigé la première... Une thèse de médecine. d'une interne à Strasbourg qui est fan de métal. Et pour être psychiatre, elle a fait une thèse de médecine sur les émotions dans le métal. Et donc c'est la première interne de psychiatre, c'est la première psychiatre française finalement à avoir fait ce travail-là. Elle a validé son cursus avec du métal et c'est énorme. [01:27:03] Speaker A: C'est très intéressant d'ailleurs. [01:27:05] Speaker E: Je recommande la lecture de cette thèse. [01:27:07] Speaker C: Et du coup, comment s'est arrivée cette opportunité avec Ronald Hanson et avec Satan Jokers de justement passer du côté artistique ? [01:27:16] Speaker E: C'était réseaux sociaux, c'était Facebook. On s'écrit, je lui ai écrit. Non, je lui ai écrit. Je lui ai dit j'aime bien... J'aime bien, vous devriez faire un... À l'époque, moi j'aime bien lire les autobiographies d'artistes, et j'aime bien... Je lisais Nicky Six, qui s'appelle Heroin Jaries, et je lui dis... Comme ça je parle dans une idée, tu vois, des fois j'ai des idées comme ça. Vous devriez écrire un truc sur... Les addictions, faire un concept un peu comme Nicky Six. Le mec, et Renaud me réécrit derrière, il me dit... Vous êtes bien Laurent Carré là, parce qu'il m'avait déjà vu... dans les médias. J'ai dit ouais c'est moi, c'est pas un truc. Et on commence à discuter et je lui dis moi je verrais bien un concept album sur les addictions avec de la musique, une histoire et à côté un e-book, un livre numérique. Il me prend pour un fou et il me dit on y va. Et en fait on a écrit cet album en 13 jours quoi, moi je lui ai écrit tous les textes, toute l'histoire, il a retravaillé un peu les textes en fonction des lignes mélodiques, le groupe derrière c'était des killers. Et j'écoutais comme ça les maquettes qui arrivaient au fur et à mesure, etc. Et ça s'est fait comme ça, l'album est sorti et il a même été validé par la mission interministérielle de lutte contre les droits et conduites addictives, c'est-à-dire que j'allais au ministère leur faire écouter du métal, quoi. Et donc c'était un truc énorme, quoi. [01:28:32] Speaker D: Ah ouais, c'est ouf. Dans le truc de ouvrir des portes. [01:28:34] Speaker A: Je pense que c'est plutôt pas mal. [01:28:36] Speaker E: Mais je crois qu'il faut... Moi je crois que le grand public doit connaître ça, donc quand on peut le faire, faut le faire. [01:28:44] Speaker A: D'accord, tu fais pas partie des Gatekeepers quoi, tu dis pas il faut que ça reste entre nous, ça serait bien que ça soit plus diffusé en France. [01:28:51] Speaker E: Non, non, ouais ouais. [01:28:53] Speaker A: T'as choisi aussi dans les morceaux Metallica, Sad But True. Ouais. C'est triste mais vrai. Pourquoi cette chanson ? [01:29:01] Speaker E: Metallica, pour moi ça a marqué mon histoire aussi perso. Et j'ai plein de souvenirs avec Metallica, tu vois j'ai mon père qui m'achète Raiden Lightning avec la pochette verte à l'époque. Après, nous il n'y avait pas internet et tout ça, alors ça fait genre je suis vieux mais c'est vrai. Nous on achetait des 45 tours avant que l'album sorte et on allait à la FNAC le jour de la sortie de l'album. Donc moi je suis allé à la FNAC de Saint-Denis à l'époque, moi j'habitais à Sarcelles. Et FNAC de Saint-Denis, je suis allé acheter Master of Puppets en cassette à l'époque. Et puis quand le Black Album sort, moi je connais Metallica depuis longtemps, alors tout le monde dit que le Black Album est commercial, etc. Mais non, le Black Album c'est une tuerie quoi. [01:29:40] Speaker A: Je suis d'accord. C'est un bijou. Et cette chanson donc du coup... [01:29:43] Speaker E: J'adore cette chanson. C'est triste mais vrai. Avec le début. [01:29:47] Speaker D: Avec le début, il est mythique. [01:29:50] Speaker A: Lourdeur. Dans les paroles, tu lis beaucoup les paroles ? [01:29:54] Speaker E: Ouais, moi j'ai appris un peu... [01:29:56] Speaker A: L'anglais comme ça ? [01:29:57] Speaker E: Ouais, moi j'adorais... Bah quand j'ai acheté Creature of the Night de Kiss, j'ai disséqué toutes les paroles dans tous les sens et j'ai essayé de réécrire des textes en anglais à l'époque en CM2, tu vois. J'avais créé un texte mais finalement c'était un plagiat de Killer de Kiss, la chanson. Ah ouais, moi les paroles c'est hyper important. [01:30:17] Speaker D: C'est très drôle parce que j'ai une anecdote comme ça où je devais être en... sixième, cinquième, et j'avais le livret d'Alice in Chains, et j'ai essayé de traduire les paroles pendant une heure de perm' à l'école. Et la surveillante, elle était prof d'anglais aussi, et du coup je suis allé la voir pour lui demander de m'aider à traduire le truc, parce qu'il y a des mots que je trouvais pas, et elle a lu les paroles, elle a fait « non mais je pense. [01:30:48] Speaker A: Pas que ce soit une bonne idée ». [01:30:50] Speaker D: Moi à l'époque je m'en rendais pas compte de quoi il parlait. Après j'ai compris. [01:30:55] Speaker A: Malheureusement lui aussi. [01:30:58] Speaker C: Par contre du coup le choix de Metallica est intéressant parce que c'est quand même le groupe qui avait fait déjà un concept album sur la question de. [01:31:03] Speaker A: La dépendance, sur la question du contrôle. Regarde ce clip. [01:31:10] Speaker D: Bah quand tu veux. [01:31:10] Speaker A: C'est parti. [01:32:21] Speaker B: Hey betray, I'm your only true friend now Hey, they'll betray, I'm forever there I'm your dream, make you real I'm your eyes when you are still I'm your pain when you can't feel Sad but true I'm your dream, my industry C'est parti ! You're my mask, you're my cover, my shelter You're my mask, you're the one who's blamed Do my work, do my dirty work, scapegoat Do my deeds, for you're the one who's shamed I'm your dream, make you real I'm your eyes when you must steal I'm your pain when you can't feel Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Je suis ta douleur Je suis ton rêve Je suis tes yeux Je suis ta douleur I'm your life, I'm the one who took you there I'm your life and I no longer care I'm your dream, make you real I'm your eyes when you must steal I'm your pain when you can't feel Sad but true I'm your truth, telling lies I'm your reason, I'll advise I'm inside, open your eyes Adieu ! J'ai fait de mon mieux Pour éviter les mauvaises choses Mais avec toi, ça n'a pas duré Il me semble que les rumeurs que j'ai écoutées étaient véritables C'est parti ! Musique d'outro C'est parti ! [01:39:56] Speaker A: Petite nouveauté qui m'a donné envie de groover, d'être bangé, moi j'aime bien secouer la tête. [01:40:00] Speaker D: Totalement un secoueur de tête. [01:40:03] Speaker A: Je me suis mal au dos maintenant en même temps. C'est-à-dire que je fais ça pendant deux minutes. Et puis peut-être le fait de ne pas avoir pris soin de mon dos aussi. Entre autres. Ça s'appelle comment ? Tu connais le nom de ce groupe ? Ça s'appelle Fame on Fire. [01:40:16] Speaker E: C'est vachement bien. C'est cool, hein ? [01:40:18] Speaker A: Alors, je sais que certains diront « Oui, c'est convenu, ça ressemble à beaucoup de choses, etc. », mais je trouvais ça plutôt pas mal. Et puis, il y avait ce petit côté drum'n'bass qu'il y a dans certains passages de la chanson. [01:40:30] Speaker D: Moi, il faudrait que j'écoute un petit peu plus. [01:40:32] Speaker A: Voilà. Bon. En tout cas, voilà. Si vous ne connaissez pas, ça s'appelle « Fame on Fire ». Comme dans chaque émission, vous le savez aussi, il y a ce passage, c'est le passage des news. Ça revient des infos, intelligentes ou pas, ça c'est à chacun de juger. Comme on a dit tout à l'heure, nous sommes le voici du métal. [01:40:48] Speaker E: Ah y'a des news croustillantes alors ? [01:40:51] Speaker A: On les rend croustillantes, y'aime le ou pas ? Et tu as le droit de dire ce que tu penses, bien sûr, de réagir et de donner ton avis. [01:41:00] Speaker D: Est-ce que Pierre tu veux dire que. [01:41:01] Speaker B: C'Est l'heure du Flash Bang News ? [01:41:05] Speaker A: Les informations de cette semaine Ben, et on commence avec Lars Ulrich justement. Il donne un petit peu de ses news. Il a vendu la maison de son enfance. Sache-le, il a été situé à Ellerup, une banlieue prestigieuse de Copenhagen. Oui, c'est joli Copenhagen, ils mettent des fleurs dans les cheveux. Ça a été vendu 6.430.000 euros. Bon. Et bah ? Une paille. [01:41:32] Speaker D: Alors, question. Est-ce que ça a été vendu aussi cher parce que c'est à la maison de son enfance ? [01:41:36] Speaker A: Non. [01:41:37] Speaker D: Ou parce que c'était une... [01:41:38] Speaker A: C'est parce que c'est un fils de bourge. C'est pour ça qu'il était dans le tennis au début. [01:41:42] Speaker D: Parce que son père l'était déjà. [01:41:44] Speaker E: Il est issu d'une famille aisée. [01:41:47] Speaker A: Oui c'est ça, c'est pas pour rien qu'il a pu aller aux Etats-Unis j'imagine aussi, et puis faire ce qu'il avait à faire. [01:41:52] Speaker E: Et il achetait beaucoup de vinyles en import à l'époque. [01:41:55] Speaker D: Comme quoi on peut être riche et c'est pas ça qui rend bon à la batterie. Le talent ne s'achète pas. [01:42:02] Speaker A: Enfin, le talent musical de son jeu de batterie. Non, mais ça peut être à entreprendre, visiblement. [01:42:07] Speaker E: C'est un bon visionnaire, moi je trouve. C'est un très bon leader. Après, si tu le compares à d'autres types de batteurs, ouais, bien sûr. [01:42:16] Speaker D: Non mais après, il faut le dire, dans Metallica, c'est lui qui dirige. On croit que c'est James Hetfield, mais non. [01:42:23] Speaker E: C'est la vision du truc. [01:42:25] Speaker A: Fever 333. Vous connaissez mon amour du chanteur. [01:42:29] Speaker D: D'ailleurs, tu sais comment ils ont trouvé le nom du truc ? [01:42:32] Speaker A: Non. [01:42:32] Speaker D: En fait, ils sont allés chez le médecin et il leur a dit « Dites 33 ». Et en fait, il disait « 333 ». Et « Ah, vous avez de la fièvre ». Ah bah, on va s'appeler Fever 333. [01:42:42] Speaker A: Ça tombe à l'eau. En tout cas, je félicite l'essai. [01:42:47] Speaker D: Ah bah, j'ai essayé de la faire. [01:42:48] Speaker A: Il y a allé jusqu'au bout cette pensée. Sache que les deux membres... T'as compris pourquoi ? Oui, j'ai compris. Les deux membres qui ont été virés par le chanteur à l'époque, donc il y a Stéphane Harrison qui est donc l'ex The Chariot aussi, et il y a le batteur Arik Improta, je sais pas comment on dit, qui était donc dans Night Versus aussi. [01:43:04] Speaker D: Tout à fait. [01:43:05] Speaker A: Ils ont formé un nouveau groupe. Voilà, c'est la petite information. Et pourquoi je donne cette info ? Non, ça s'appelle House of Protection. [01:43:15] Speaker D: J'ai vu ce truc passer, je crois que même Poppy a reposté la première photo du Instagram et j'ai cherché ce que c'était et je n'ai pas trouvé ce que c'est. Pierre, tu viens de me l'apprendre. [01:43:30] Speaker A: Le premier single sort mardi. Mais pourquoi j'en parle ? C'est parce que je déteste tellement le chanteur de Fever 333 que je me dis qu'ils vont avoir beaucoup de soutien et c'est déjà le cas effectivement. Les artistes se sont manifestés pour dire c'est bien, il faut continuer et surtout l'autre... [01:43:43] Speaker D: Après c'est des monstres. [01:43:45] Speaker A: Oui bien sûr, c'est pas n'importe qui. [01:43:47] Speaker D: Le guitariste, il est ouf. Et Night Versus, je pense que tu aimes bien Night Versus. [01:43:53] Speaker C: Je connais très très peu Night Versus, mais en tout cas j'en ai entendu beaucoup de bien. [01:43:57] Speaker D: Je pense que c'est vraiment ton chemin. [01:44:00] Speaker C: J'ai cru comprendre. [01:44:01] Speaker D: C'est étonnant qu'ils aient été dans Fever. [01:44:04] Speaker C: 333 parce qu'ils sont en sous-régime en fait. [01:44:08] Speaker D: Parce qu'ils ont fait des tournées. Il y a eu une tournée, la dernière tournée The Chariot, c'était avec Night Versus. Et je crois qu'il y avait Norma Jean et Branson Ellis sur cette tournée. Et du coup, je pense qu'ils étaient potes. En fait, ils étaient potes. Et je pense que le guitariste avait emmené le mec de Night Versus. Voilà, je pense que c'est comme ça que ça s'est fait. Et après, Fever 333, c'était parce qu'en fait, entre temps, il y a eu Let Live. Et c'est par Let Live qu'ils sont allés, parce que le mec de The Chariot est allé dans Let Live après. Je crois que les gens chez eux. [01:44:48] Speaker C: Sont en train de faire des schémas. [01:44:49] Speaker D: Consanguinité ! [01:44:50] Speaker A: Consanguinité ! [01:44:51] Speaker B: Voilà, c'est tout. [01:44:53] Speaker A: Pilote-livre qui revient d'ailleurs aussi. Ah bon ? [01:44:54] Speaker D: Oui. Bah du coup avec quelle line-up ? [01:44:56] Speaker A: Ah ça je n'en sais rien, je n'ai pas regardé, j'ai juste vu qu'ils y revenaient et que c'était justement une annonce. Ça se complique un max. Autre petite info, ça ne se passe qu'aux Etats-Unis j'ai l'impression, enfin en France a priori ça a peu de chances de se passer. C'est dommage que je n'ai pas la langue. Ou quoi, c'est mon haleine qui l'a fait ? Non ! J'ai bien compris. [01:45:14] Speaker D: J'ai rien dit, Pierre. [01:45:15] Speaker A: Sur un parking d'un Taco Bell ! Ça commence comme une bonne blague. Non mais il y a eu un concert improvisé de hardcore. [01:45:22] Speaker D: Alors un Taco Bell, c'est une chaîne de fast-food Tex-Mex. [01:45:26] Speaker A: Oui, oui. [01:45:27] Speaker D: Non mais je le dis pour les gens qui ne le savent pas. Un peu de culture, c'est pas très bon d'ailleurs. [01:45:33] Speaker A: Ça n'empêche pas qu'il y a eu un concert de hardcore sur le parking instabilisé, pas du tout soutenu par le restaurant, qui ont juste vendu beaucoup de menus qui ont été jetés pendant le concert en l'air. Les petits tacos ça vole bien. Alors le nom des groupes tu veux ? Alors où est-ce que c'est ? C'est Body Farm, Razoblade et Necroprofessy. [01:45:52] Speaker D: Ah ouais d'accord. [01:45:53] Speaker A: Des noms sympas. [01:45:53] Speaker D: Ça fait pas très nom de hardcore quand même. [01:45:55] Speaker E: Non, Necroprofessy ça fait vraiment Black Metal non ? [01:45:58] Speaker A: Ouais, Black Oodess ouais. Écoute, il y a eu des feux d'artifice et puis les gens se sont éclatés. Apparemment il y a eu grave de monde. [01:46:04] Speaker D: Bah c'était une bonne news ça. [01:46:06] Speaker A: Bah non mais c'est parce que j'aimerais qu'en France ça arrive. Pourquoi en France les groupes ils font pas ça ? [01:46:09] Speaker D: Parce qu'il n'y en a pas ? [01:46:11] Speaker A: Ah il n'y a pas de Taco Bell c'est ça ? [01:46:15] Speaker C: Les feux d'artifice c'était sûrement intestinal après un bon Taco Bell. [01:46:20] Speaker D: C'est vrai que souvent les gens qui vivent aux Etats-Unis veulent pas trop manger à Taco Bell parce qu'il y a toujours un petit doute sur le... Déjà quand tu regardes ce qu'il y a dedans t'as l'impression que ça a déjà été digéré. Non mais vraiment, c'est horrible. [01:46:36] Speaker E: Ah ouais c'est dégueulasse. [01:46:37] Speaker D: C'est vraiment pas... Y'a un truc qui est pas mauvais mais sinon tout le reste c'est de la merde. [01:46:41] Speaker E: T'es un spécialiste du Taco Bell. [01:46:44] Speaker D: J'ai fait pas mal de... J'ai beaucoup fait de route aux Etats-Unis. Donc on finit souvent par manger des choses qu'on regrette. [01:46:55] Speaker A: C'est bien dit. Ok. Bah nous on pourrait organiser des concerts comme ça sur les parkings. [01:46:59] Speaker E: Je crois que tu voulais organiser un plan Taco Bell. [01:47:01] Speaker A: Non, non, non. Bah moi j'ai besoin de tests infragiles. [01:47:03] Speaker D: Après on peut faire... Moi je veux bien qu'on organise des concerts, qu'on fasse venir des petits food trucks mexicains qui sont cools. [01:47:10] Speaker E: C'est pour être bien, c'est pour être bien. [01:47:12] Speaker A: Bah oui, on a déjà un chapeau. Ouais, c'est pour être bien. [01:47:14] Speaker D: Dites-nous en commentaire si vous voulez qu'on organise un concert dans les rues de Paris, voilà, dites-nous. [01:47:19] Speaker A: Avec ou sans la canne. Par exemple, oui. [01:47:22] Speaker D: Alors on commencera peut-être avec des groupes français. [01:47:25] Speaker A: Voilà, peut-être, doucement, tranquille. Tout doucement. Autre news, ça y est, on le sait. [01:47:30] Speaker D: Quoi ? [01:47:31] Speaker A: Dans Slipknot. [01:47:32] Speaker D: Mais non. [01:47:32] Speaker E: C'est bien lui. [01:47:33] Speaker A: C'est bien le casé d'Angers. [01:47:35] Speaker C: Sans blague. [01:47:36] Speaker A: Qui ça ? Tu as gagné, je sais, tu l'avais annoncé. [01:47:40] Speaker D: Je l'ai annoncé il y a bien longtemps. [01:47:43] Speaker A: Et en fait ça s'est vu parce que quand il a joué, il y a eu des copies de ses tatouages, tout le monde a dit c'est lui en C, puis bon ben le lendemain ils ont dit oui oui c'est lui. [01:47:50] Speaker D: Et puis surtout sur le site internet il y a une image qui a été postée et le nom de l'image c'était Eloï. [01:47:58] Speaker A: Eloï.jpeg. [01:48:00] Speaker D: Vraiment c'est ça. [01:48:02] Speaker A: En fait, parce que... [01:48:05] Speaker D: En gros, il y a eu un... Non, non, c'était fait exprès. En fait, il y a eu un gros... Sur le Reddit de Slipknot, il y a eu... En fait, il y a un site qui a repopé, qui était le design du site de 1999 de Slipknot. Et en fait, dessus, il y avait plein de petits détails, de choses cachées, de trucs. Et du coup, tout le monde a mené l'enquête. Et du coup, il y a des mecs qui ont disséqué le code de la page et qui ont découvert qu'il y a un truc qui s'appelait... [01:48:31] Speaker A: On l'entend plus par la nuit donc je pense qu'il a réussi à s'isoler et se reposer. [01:48:39] Speaker D: Ils ont fait un concert là, ils ont joué. [01:48:41] Speaker E: Ah donc il va mieux. [01:48:41] Speaker A: Oui, ils ont fait un mini concert, c'est vrai, ils ont fait un concert sur un parking aussi d'ailleurs. [01:48:44] Speaker D: Ils ont fait un concert, alors du coup ils avaient annoncé une date, c'était un truc un peu caché, ils ont mis en vente des places pour jouer sur la terrasse d'un restaurant mexicain. [01:48:52] Speaker A: Comme par hasard ! [01:48:55] Speaker D: 9 dollars les places et du coup ils sont arrivés sur scène avec un look très proche du premier album et ils ont joué que de vieilles chansons. et ça avait l'air d'être sympa. Et puis en plus, il y avait des margaritas, donc... [01:49:12] Speaker E: À boire avec modération. [01:49:14] Speaker D: Non, je parlais des pizzas. Non, c'était des boissons, mais je voulais faire une blague. [01:49:19] Speaker A: Mais oui, on est d'accord qu'il n'allait pas très très bien, le père. [01:49:22] Speaker E: Il avait fait un communiqué pour dire que sa santé mentale ne va pas bien du tout. C'est pour ça qu'il a annulé la fin de sa tournée solo. [01:49:29] Speaker A: Bon, sinon, autre news. On parlait tout à l'heure de... [01:49:32] Speaker D: Après peut-être que ce retour aux sources est fait pour aussi retirer un peu de la pression. Peut-être qu'il n'est pas à l'aise avec... En fait... Avec les nouvelles sur ce. [01:49:41] Speaker A: Truc tout nul ! [01:49:41] Speaker D: Non, non, mais avec le fait que Slipknot est devenue une grosse machine et je sais pas si... Ah, tu crois ? [01:49:46] Speaker A: Revenir aux ressources avec les jumpsuits et tout... Avant de péter les plombs, il faisait énormément de vidéos sur ses réseaux sociaux où il était avec sa femme, qui traînait comme ça, par la main, c'était un peu... C'était très étrange, avec des vestes paillettes, des trucs qui étaient en devant toutes les soirées branchées... Je pense qu'il y a eu un... [01:50:04] Speaker D: Le fait qu'il lance son nouveau groupe, Coré Motherfucking Terror, et qu'il dise, je vais peut-être arrêter Slipknot, Je pense que c'était un peu ça, c'était le truc de je veux retrouver un truc avec une taille humaine. Ouais et puis une ambiance peut-être un peu différente. Ça a peut-être lié avec le changement de line-up aussi. [01:50:23] Speaker E: C'est plutôt cool son Sakara solo, sur scène c'est cool. [01:50:27] Speaker A: Ouais sur scène il est toujours très bon mais le dernier album est quand même pas top. [01:50:31] Speaker E: Non c'est vrai. [01:50:33] Speaker A: Après, tous les blues sont dans la nature, mais c'est pas fameux quoi. [01:50:37] Speaker E: Il est moins bon que le premier en tout cas. [01:50:38] Speaker A: Le premier était pas mal. Bon donc, Linkin Park. Alors, la nouvelle chanteuse, c'est qui ? Eh bien, ce n'est pas Émilie. Émilie, d'Evanescence, l'a annoncée, elle a dit « ce n'est pas moi », parce qu'il y avait les rumeurs comme quoi ça allait être elle. Alors, je ne vois pas à quel moment... [01:50:52] Speaker E: C'est Adèle, non ? [01:50:56] Speaker A: Ce serait quelque chose. Si c'était Adele, c'est Lady Gaga. C'est Bonny Tyler. Étonnant ! [01:51:03] Speaker D: Beyoncé. [01:51:10] Speaker A: Il n'y a pas de nom mais en tout cas la chanteuse. [01:51:13] Speaker E: Mais pourquoi une chanteuse ? [01:51:15] Speaker A: Parce que je pense que c'est bien qu'ils mettent une femme un peu dans l'histoire aussi. [01:51:19] Speaker D: Je pense qu'il y a un côté de remplacer, c'est pas un vrai remplacement. C'est un nouveau départ. Si tu joues les vieilles chansons avec un mec qui chante à la place, le mec il est obligé de chanter pareil, alors que si c'est une meuf, elle peut proposer un truc différent et ne pas être comparé. [01:51:39] Speaker C: Ça fait une rupture suffisante pour qu'on arrête de penser comme... [01:51:44] Speaker A: En tout cas elle va s'en prendre plein la gueule, c'est sûr. [01:51:46] Speaker D: Bah je sais pas, c'est les conduites du groupe en tout cas. [01:51:49] Speaker A: Oh putain mais c'est pas possible ! En tout cas, elle a dit, c'est pas moi, mais je reste disponible. Je te jure, sur son réseau, elle a écrit ça. Et voilà mon CV ! Là tu te dis, mais t'es sérieuse ou quoi ? Chose disponible, mais c'est une blague ! [01:52:06] Speaker E: Elle est open. [01:52:07] Speaker A: Ouais ouais mais bon... Ça c'est le. [01:52:09] Speaker C: Statut de LinkedIn à l'écoute de nouvelles opportunités. [01:52:12] Speaker A: Open to world ! Du coup ça m'a donné envie quand même d'écouter du Evanescence parce que je sais que ça plaît beaucoup et que ça marche toujours en soirée quand on en passe, ça chante et bah je choisis tout simplement Going Under. Tu peux y aller. [01:52:38] Speaker B: J'ai pleurs et pleurs, j'ai pleurs. Criant, déçant, et pleurant pour toi. Et toi, tu ne m'entends pas encore. Don't hold your hand, this time I'll save myself. Maybe I'll wake up for once. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Mousique ! J'ai besoin de me débrouiller Je suis si fort et je crie Je crie à moi Je suis si loin Je ne serai plus brisé J'ai besoin de respirer Je ne peux pas te garder enceinte. [01:56:10] Speaker A: J'adore ce gimmick. Evanescence donc à l'instant avec un grand grand classique qui marche toujours aussi bien. C'est une chanson que j'aime bien chanter. Elle va sous l'eau. [01:56:32] Speaker D: D'ailleurs c'est quand même balèze parce que... Non mais ce que je trouve ça ouf c'est qu'elle arrive à chanter sous l'eau et ça fait pas... Elle chante pareil qu'en l'air... [01:56:48] Speaker A: On a su des news Pierre ? Vous connaissez Sami Aga ? Eh bien sachez-le, il va avoir son étoile sur le Rock and Roll Hall of Fame, le Hollywood Walk. Il va avoir sa propre, ses mains, son étoile, sa starfish. [01:57:04] Speaker D: Toi aussi Pierre, tu vas avoir ton étoile sur le Hollywood Boulevard ? [01:57:08] Speaker A: Ce sera moulé différemment. Ce ne sera pas très classe, mais bon, on me reconnaîtra au moins. Je vois très bien qui c'est ça. Il n'a pas besoin du nom. Donc voilà, bravo à lui. Je ne sais pas ce que ça fait. C'est pour ses contributions philanthropiques. Voilà, j'ai noté. [01:57:25] Speaker D: Il a donné de l'argent. [01:57:28] Speaker A: Sinon, pour le Rock'n Roll Hall of Fame justement, ça y est on a les... pas les gagnants, pas ceux qui vont être intronisés, mais ceux qui peuvent éventuellement rentrer au Rock'n Roll Hall of Fame. Alors j'ai mis quelques noms, peut-être pas tous les citer, mais Brian Adams, Alice in Chains justement, Anthrax, Beck, America, les B-52's, les Black Crowes, Blue Oster Cult, John Bon Jovi, j'espère. Kenneth Heat, Joe Cocker, Phil Collins, etc. Il y a Didier, on remercie Didier d'ailleurs, c'est lui qui m'envoie toutes les informations à vous donner. Et du coup il va rentrer dans leur framework ? Non, il m'a dit surtout n'oublie pas. [01:58:02] Speaker D: Marie J. Blige ? [01:58:03] Speaker A: Oui, parce que c'est la rockeuse de Diamant. [01:58:07] Speaker D: On a quand même plus rock quand même, non ? [01:58:09] Speaker A: Il n'y a pas Ozzy ? Il y a déjà aussi non ? Non mais est-ce qu'il est en solo ou est-ce qu'il est avec Black Sabbath ? Parce qu'il y a les deux toits de Black Sabbath, mais il n'y a pas John Bonbon. [01:58:21] Speaker D: John Bonbon, comme on l'appelle. [01:58:22] Speaker A: John Bonbon. [01:58:23] Speaker C: Oui, ça va, on en a déjà sur place et tout. [01:58:26] Speaker A: On en avait déjà. Je ne vais pas venir de loin. Il est en momie comme ça dans un coin. Non mais c'est le problème du rock and roll of fame, c'est qu'en fait il n'y a pas que du rock. dans les personnes qui y sont, dans les artistes qui sont représentés là-bas, c'est. [01:58:40] Speaker D: Pas que du rock. [01:58:41] Speaker A: On a fait un débat très intéressant que je vous conseille. [01:58:43] Speaker D: Ah bah oui, écoutez-le, le grand débat. [01:58:45] Speaker A: Le grand débat sur toutes les plateformes, vous tapez Rock and Roll Hall of Fame, grand débat, et puis vous allez tomber dessus. C'est assez bluffant, puis c'est surtout une histoire de pognon. Et c'est un peu en train de tomber en décrépitude le machin. [01:58:56] Speaker D: Et du coup, il n'y avait pas déjà... Ah non, c'était Nirvana... C'était qui ? Alice in Chains, ils n'ont pas déjà été... [01:59:03] Speaker A: A priori non, puisqu'ils sont dans les noms possibles. [01:59:06] Speaker D: J'ai l'impression que... Et c'est quoi, c'est. [01:59:07] Speaker E: Un vote sur internet ? [01:59:09] Speaker A: Non, c'est un jury qui décide, qui rentre, c'est souvent financier... C'est comme les Oscars... [01:59:18] Speaker D: C'est comme les Victoires de la Musique ! [01:59:19] Speaker A: C'est mieux, là ! Ah oui, c'est plus sympa ! [01:59:25] Speaker D: Mais je veux dire, le principe est le même, c'est les gens qui payent qui rentrent. [01:59:28] Speaker A: Il y a un peu de ça et puis bon, c'est un système américain. [01:59:31] Speaker D: De toute façon, c'est tout ce que je veux dire. Comme les victoires de la musique française. [01:59:34] Speaker A: Sinon, pour ceux qui connaissent UFO, je suppose que toi, peut-être toi. Moi je... Vous voulez dire que je suis vieux, c'est ça ? [01:59:42] Speaker D: Non, tu as une culture plus large que la nôtre. [01:59:51] Speaker A: On a les poils plus blancs que tes cheveux ! [01:59:53] Speaker E: C'est la retraite qu'il vous faut, non ? [01:59:55] Speaker A: C'est fini. Phil Moog l'a annoncé, il a dit c'est terminé. Il avait fait un arrêt cardiaque pendant la tournée. En 2022. [02:00:02] Speaker D: Ça c'est pas bon signe. [02:00:04] Speaker A: Après il a dit, on va peut-être s'arrêter. [02:00:07] Speaker D: C'est peut-être son médecin qui lui a dit de s'arrêter. [02:00:10] Speaker A: C'est possible. Ils sont âgés. 50 ans de groupe qu'ils ont fêté en 2019. S'ils ont commencé à 20 ans, ça veut dire qu'ils ont 70. C'est un bon calcul. En tout cas ils vont quand même ressortir. [02:00:23] Speaker D: J'ai pris des chiffres trop ronds pour que ce soit plus facile. [02:00:27] Speaker A: J'ai fait exprès aussi. Mais voilà, ils ressortent leur classique de 1977 qui s'appelle Lights Out, pour ceux que ça intéresse, avec des rééditions et des nouvelles chansons, des choses retravaillées, réenregistrées. Donc du coup, voilà, c'est plutôt intéressant pour les collectionneurs. Puis eux, ils en profitent pour se faire un petit peu de maille avant. [02:00:47] Speaker D: Le pot de retraite, il va pas se payer avec rien. [02:00:49] Speaker A: C'est vrai, ça coûte cher en plus. La retraite. Sinon pour terminer, une triste nouvelle, le chanteur, je suppose que vous ne connaissez pas ce groupe qui s'appelle Leeway. L E E W A Y. C'est juste que j'avais une triste nouvelle, je voulais terminer sur une bonne note, la mort du chanteur. C'était le chanteur qui s'appelle Eddie Sutton, qui est donc mort d'un cancer. C'est à des poumons, si vous avez. Après avoir fait un essai clinique. [02:01:21] Speaker D: Du coup, fumer c'est pas bien. Ah il a fait un essai clinique ? [02:01:23] Speaker A: Bah oui, c'est ça le... Mais alors ça veut dire quoi ? [02:01:26] Speaker C: C'est son essai clinique qui l'a rendu malade ? [02:01:28] Speaker A: Ouais. [02:01:29] Speaker E: Ah il avait un cancer, il a dû accepter de tester un médicament et. [02:01:32] Speaker A: Peut-Être qu'il y a eu... Oui, un autre traitement. Il a pas fait un essai pour gagner 4000 balles et puis... [02:01:40] Speaker D: Un essai clinique, ça se trouve, il avait le placebo. [02:01:42] Speaker E: Pas le groupe ! Non, non, pas dans les 4 cancers, il n'y a pas de placebo. [02:01:48] Speaker D: Non, c'est sympa ça. Faire un saut s'ils aiment le groupe. [02:01:53] Speaker A: Voilà, c'était la fin, c'était juste pour terminer sur une bonne note, je me suis dit. Mais t'as pas un truc plus joyeux, là ? Non, mais la chanson qu'on va passer, elle est sympa. C'est un bon groupe, malgré tout, on pourra le découvrir maintenant que c'est fini. On aura mieux retard que jamais, finalement. Et Émilie ne fera pas partie de ce groupe non plus en tant que chanteuse. Elle sera dispo. Non mais voilà c'était une triste fin mais c'est parce que la vérité c'est juste que je ne connaissais pas ce groupe et que je me suis dit c'est plutôt pas mal donc on va découvrir ça tous ensemble si vous connaissez n'hésitez pas d'ailleurs à laisser vos commentaires sur le ch'meule là pour le live twitch et pour les personnes qui regardent et bien notre VOD sur youtube taper point d'exclamation bang pour rejoindre notre chaîne et bien vous pouvez laisser des commentaires voilà tout simplement c'était long. [02:02:41] Speaker B: Ouais on y va C'est parti ! Je n'ai pas envie d'attendre, parce que j'ai vu cette douleur descendre J'ai vu cette douleur descendre Jusqu'à ce qu'il ne soit plus là, en train de descendre de l'eau J'ai essayé de vous le dire, mais je n'ai pas le temps C'est pas moi ! C'est pas moi ! C'est pas moi ! C'est pas moi ! Je n'ai pas l'intention d'en parler, mais je ne suis pas ton empêcheur. Je ne suis pas ton empêcheur. Comment peux-je juste m'en aller ? Je ne suis pas ton empereur Je ne suis pas ton empereur Seven years of wellness Seven years of warmth A burden to your cycle Seven years gone Wary and disheartened Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est parti ! Now the time has come non j'ai Non, pas de chance. [02:12:42] Speaker A: C'est donc une petite nouveauté qu'on vient de regarder, de découvrir, un groupe que vous ne connaissez absolument pas et qui nous est offert par Enjoy The Noise. Ce groupe s'appelle Doul D-O-L. Et le titre c'est Venus in Flames. [02:13:02] Speaker C: En fait, Dole c'est un groupe néerlandais qui a été fondé en 2015 sur les cendres d'un autre groupe qui était un petit peu connu dans sa niche qui s'appelait The Devil's Blood. Et en fait... Ça devait être un. [02:13:15] Speaker D: Chien parce qu'il était connu dans une niche. [02:13:17] Speaker A: Elle est marrante celle-là. Oh elle est bien. Moi j'apprécie. [02:13:21] Speaker D: Moi je l'ai faite toute, de toute façon. Prenez-vous ou prenez pas, ça me regarde pas. [02:13:26] Speaker C: Mais du coup, Dole, ça existe depuis 2015, c'est un groupe qui est très très bon sur disque, qui est très très bon aussi en live, c'est comme ça que je les avais découverts, c'était en live au Hellfest, je crois que c'était en 2018. C'était vraiment vraiment bon, j'avais énorme charisme sur scène, notamment la personne qui officie derrière le micro, qui s'appelle Raven Van Dorst. Et en fait, là il vient de sortir un album qui est disponible depuis une semaine qui s'appelle « The Shape of Fluidity » et qui parle en gros des thématiques comme le changement et la recherche d'une identité. qui sont en fait des thèmes qui sont très chers à Raven von Dorst justement, puisque c'est une personne qui s'est découverte non-binaire à 36 ans, et qui était même, d'après ce que j'ai lu, née intersexe, et qui avait été élevée comme une fille après ablation des parties féminines, des parties génitales masculines, sur décision de ses parents. Donc ablation médicale, et puis élevée comme une fille. Mais du coup, Troubles de... Du coup, divers troubles de l'identité, etc. Puis, avant de se définir à 36 ans, ce qui est quand même assez tardif, comme personne non-binaire et de pleinement assumer son identité, quoi. Et donc, c'est de ce genre de thème que traitent les textes de ce nouvel album, donc qui est disponible depuis une semaine. Et ça, le morceau qu'on vient d'écouter, Venus in Flames, c'est le morceau d'ouverture de l'album. [02:14:51] Speaker A: On est dans les bonnes nouvelles, on. [02:14:53] Speaker D: Est dans les bonnes nouvelles. Non, mais c'est bien parce que c'est. [02:14:55] Speaker C: Quelqu'Un qui s'est trouvé. [02:14:56] Speaker D: Il y a une libération. [02:14:57] Speaker A: Oui, et puis ce dont on peut parler aussi, c'est dans le métal, il y a ce rôle aussi de cette musique qui arrive à traiter ses sujets plus que peut-être que le rap. Je ne sais pas, ce n'est pas pour dénigrer le rap, mais pour le moment, ce n'est pas des sujets qui sont fréquents. Ça existe. [02:15:11] Speaker C: Ça existe, ça reste marginal. Encore dans le rock, ça reste assez marginal encore une fois, je crois, mais ça tend à se démocratiser un peu plus et ce n'est pas plus mal. [02:15:22] Speaker D: En parlant un peu, vu qu'on est dans le sujet un peu queer, il y a G.H. Francis, Greg Hofner, qui est officier dans énormément de groupes et qui officie toujours dans Jean Jean, qui était dans Time to Burn à l'époque, qui a joué dans Radio System, enfin bon tout ça, qui continue à faire beaucoup de musique, il a son nouveau projet qui s'appelle GH Francis, et il vient de sortir un premier single, et il nous l'a envoyé par mail, tu regarderas. Il y a un clip qui est sorti, et je pense qu'on essaiera de le diffuser, mais c'est assez drôle parce que ça parle de de justement être queer. La chanson s'appelle « The only queer in the van ». Et du coup, ça parle un peu de son ressenti de toutes ces années étant tournées avec des groupes beaucoup dans la scène métal et d'être du coup gay et de ne pas savoir s'il doit le dire ou pas. La peur de décevoir les autres ou pas et de savoir... [02:16:27] Speaker C: La perception change. [02:16:28] Speaker D: Et aussi à qui la faute. Pourquoi il n'osait pas le dire ? Est-ce que c'est à cause des autres ? Ou est-ce que c'était à lui d'avoir le courage ? Et la chanson parle de ça. C'est hyper intéressant et il y a un album qui arrive et je pense que ça va être exceptionnel. C'est beaucoup plus pop-rock comme style de musique, mais l'ambiance est incroyable. Et puis il joue aussi dans Shure, qu'on a placé plusieurs fois, qui sont venus faire une session ici. Et voilà, c'est un artiste exceptionnel, donc je vous invite à aller écouter, voilà. [02:17:01] Speaker A: Et quelqu'un de très très gentil. [02:17:03] Speaker D: Et je pense qu'on va le recevoir, je lui ai redit, ce serait bien qu'on le reçoive. D'ailleurs, il a travaillé avec Alceste sur l'album. D'accord, ok. Voilà, une personne... [02:17:12] Speaker A: Tout se recoupe. [02:17:13] Speaker D: Une personne très talentueuse. [02:17:16] Speaker A: Les sujets justement dans la musique, on en parle aussi avec toi, dans le sens où il y a des chansons qui t'ont aidé, il y a des chansons qui t'ont fait du bien dans les paroles. [02:17:26] Speaker E: Il y en a plein, mais moi il y a à chaque étape de ma carrière médicale et universitaire, avant que de passer un examen oral ou présenter un truc important pour devenir professeur, j'écoutais toujours Stranded de Gojira. D'ailleurs j'en ai parlé avec Mario, je lui ai dit c'est cool, ça a été un morceau pour moi, et il m'a dit franchement ça me fait hyper plaisir que tu sois professeur et que Gojira t'ait accompagné. [02:17:53] Speaker A: Un peu grâce à eux que finalement t'en es arrivé là ? [02:17:57] Speaker E: En tout cas ils étaient là, Gojira était toujours là. Et ouais, ouais, il y a des morceaux... Il y a plein de morceaux qui... Enfin ça varie, tu vois, mais... [02:18:06] Speaker A: Il y a des trucs qui t'ont parlé, tu sais, des fois il y a des morceaux qui nous accompagnent toute une vie parce que... ils nous ont touchés, ils nous ont permis, je sais pas, de se donner du courage, ou alors de rencontrer les gens, d'avoir plus de facilité à parler, enfin je donne des exemples, mais... [02:18:19] Speaker E: Clairement, je te dirais « Stranded » de Gojira, ça m'a accompagné sur mon cursus hospitalo-universitaire, ça c'est clair et net. [02:18:28] Speaker A: Des études. Ça, ça me fascine aussi. Je suis quelqu'un de très fainéant, donc ça me fascine toujours les gens qui bossent énormément. Les clichés du métal, est-ce que tu les subis encore aujourd'hui ? [02:18:43] Speaker E: Non, non, non. Pas aujourd'hui, non. C'est fini ça. Non, parce que j'ai... j'ai l'impression d'avoir un peu démocratisé, un peu rendu un peu grand public justement, tu vois, mettre des t-shirts de métal, faire le cinémétal Hans avec tout le monde, c'est cool. Et j'ai une super anecdote, on tournait mon podcast, l'Addiction, on le tournait avec Michel Drucker, et il nous parlait de son addiction au travail, quoi. C'est un hyper travailleur, un mec formidable, enfin, tout le monde connaît Michel Drucker. Et je lui ai dit, ouais, j'ai un album de Tagada Jones, est-ce qu'on pourrait faire une photo, une petite vidéo ? Et il est parti, il a chanté le générique de Champs-Elysées. Je sais pas si vous vous rappelez de cette émission, mais il chante le générique de Champs-Elysées et il présente le vinyle de Tagada Jones. Et je l'ai envoyé, je les connais hyper bien, Nico et tout ça de Tagada Jones. et ils m'ont dit putain on est touché quoi parce que c'est un truc tu vois donc non il n'y a plus trop ces clichés tu vois enfin en tout cas... [02:19:47] Speaker A: Dans ton ressenti ? Non. Et justement comme tu parles d'addiction et que c'est quand même ton boulot aussi, c'est un milieu quand même qui est assez réputé pour ça aussi ces addictions, cette problématique qui revient assez souvent, l'alcool, la drogue... [02:20:00] Speaker E: Mais pas que dans le métal, c'est aussi le pop, la pop-rock... Dans le milieu de la musique en général ? Oui oui, les artistes sont un peu. [02:20:07] Speaker D: Torturés Après, c'est peut-être un style de musique où ça a été plus mis en avant dans les paroles, dans le... [02:20:18] Speaker E: Surtout dans les années 80-90. Moi j'ai adoré toute la vague, moi j'ai été élevé avec ça, avec toute la vague glam metal, air metal, etc. Franchement... Mais maintenant ce serait impossible qu'il y ait des vidéos comme à l'époque où ou même la façon dont les femmes sont représentées dans les vidéos à l'époque. [02:20:41] Speaker C: « Girls, girls, girls ! [02:20:42] Speaker E: » Tout ces trucs, tu vois, donc... Mais c'est vrai que le sex, drugs and rock'n'roll, cette Maxime, moi c'est ce qui m'a donné envie de faire de la médecine et de la psychiatrie et de la dictologie quand même. [02:20:52] Speaker A: Vraiment, ça t'a aidé à curiosité ? Ou de pouvoir traiter mes amis ? [02:20:58] Speaker E: Tu vois, je lisais pas mal d'autobiographies, et moi j'aimais bien voir comment... parce qu'ils racontent tous dans l'autobiographie tout ce qu'ils ont consommé, quoi. Et comment ils sont sortis. Moi j'aimais bien l'idée de comment ils sont sortis. [02:21:09] Speaker D: Ou pas, ouais. [02:21:10] Speaker A: Mais malheureusement, on pense à Lémi. Non, Lémi ça va encore, il sera sorti. [02:21:13] Speaker D: Ouais, non, je pense à plus à Lincelec. [02:21:15] Speaker A: Mais lui, il n'a pas eu le. [02:21:16] Speaker D: Temps d'écraser son Toby Rathus. [02:21:17] Speaker E: Oui, ou le champion de Stone Temple Pallet, etc. Mais bon, il n'y en a pas. [02:21:22] Speaker A: Qui sont sortis quand même. Nous, on a rencontré beaucoup d'artistes. Quand j'étais à WEFM, on a rencontré énormément d'artistes. Et c'est vrai qu'il y en avait beaucoup qui étaient parfois dans des états qui aurait peut-être eu besoin d'un professeur, d'une aide, je ne sais pas si ils auraient pu changer quelque chose, mais on a rencontré un des gens dans des états pas possibles. [02:21:40] Speaker D: Tout à fait. [02:21:42] Speaker A: Je rappelle que tu as sorti ce magnifique bouquin, j'ai jeté quand même un œil dedans, et je vois qu'il y a vraiment de multiples sujets, effectivement, on t'a traité tout. Bon, j'imagine qu'il y a plein d'autres choses que tu aurais pu traiter aussi, mais... [02:21:56] Speaker E: Tout ce qu'on fait dans notre vie. [02:21:58] Speaker A: Ça va, oui, ça va loin quand même, parce que j'ai vu sur la fin, ça part dans les drogues, dans les trucs peut-être un peu plus de nuit, on va dire ça. [02:22:06] Speaker E: Ouais, ouais. Non, sur la fin du chapitre, je donne des pistes sur les nouvelles options de traitement. Et c'est vrai que les drogues psychédéliques, comme la psilocybine ou le LSD, il y a des études actuellement comme idée de traitement médicamenteux pour les émotions. [02:22:20] Speaker D: Avec des trucs en micro dosage et tout ça. [02:22:22] Speaker E: En fait, ça te ferait un reset du cerveau et ton cerveau réagirait différemment. Alors faut pas en prendre la grève ça. [02:22:29] Speaker A: Il y a des études en cours. [02:22:31] Speaker E: Et en parlant même pas, il y a des études en cours. [02:22:34] Speaker D: Pierre il a essayé de se micro-doser hier, apparemment ça a pas marché. [02:22:38] Speaker A: Non, c'est pour ça que j'ai perdu un peu des neurones, mais je vois aussi, il y a beaucoup de choses. Tu parles de l'addiction, mais tu donnes des solutions, tu donnes quand même plein de choses. Il faut le mettre en avant ce bouquin. [02:22:51] Speaker E: Mettez-le en avant. [02:22:52] Speaker A: Il faut l'acheter d'ailleurs, il ne faut surtout pas hésiter. [02:22:55] Speaker E: Il coûte 20 euros. [02:22:55] Speaker A: Il coûte 19,90 euros. J'ai appris hier en étant la fnac de Rochefort. D'accord, surprise ! Non mais c'est pas cher et donc... [02:23:07] Speaker E: Non, c'est pas cher. [02:23:07] Speaker D: T'as dit c'est bizarre, c'est pas ce que je touche. [02:23:12] Speaker A: Bah dis donc, ils m'ont dit que c'était moins cher. [02:23:17] Speaker D: Non mais c'est... Ce qui est mental c'est que ça apporte plein de petites clés pour la vie de tous les jours et c'est pas forcément... C'est des choses où on peut implémenter au fur et à mesure et pas forcément un truc où t'es obligé de tirer une croix sur ta vie, c'est apprendre à vivre avec. [02:23:34] Speaker E: C'est pas un livre pour la maladie, c'est un livre pour les comportements. [02:23:39] Speaker D: Pierre, pour toi, c'est pas utile. Parce que toi, c'est vraiment la maladie. [02:23:44] Speaker A: La maladie d'amour. Alors, du coup, on a changé le titre ? [02:23:50] Speaker D: Oui, tout à fait. J'ai réadapté. [02:23:52] Speaker A: Quand tu nous as parlé de Gojira, c'était prévu un peu plus tard. [02:23:56] Speaker D: Ah, excuse-moi. [02:23:57] Speaker E: C'est vraiment un titre qui, sur la question que tu m'as posée, c'est vraiment... [02:24:01] Speaker A: Je suis très content que tu l'aies mis parce que c'est un morceau qui me reste en tête tout le temps et je ne me souviens jamais de. [02:24:06] Speaker E: Son putain de titre. [02:24:08] Speaker D: Ce riff est incroyable. [02:24:11] Speaker A: Et le clip aussi est très beau. [02:24:14] Speaker D: Avec un effet un peu... [02:24:15] Speaker A: Je ne l'avais jamais vu. [02:24:18] Speaker D: C'est vrai ? Il y a un effet un peu Teen Types là. Je ne sais pas si c'est Alain Duplantier qui l'a fait. Parce qu'en fait, du coup, l'oncle de... [02:24:30] Speaker E: C'est lui qui s'occupe de... [02:24:31] Speaker D: En fait, au début, c'était lui qui faisait les clips et c'est un très grand photographe, mais qui fait de la photo argentique un peu. Et il avait les premiers clips de Gojira, c'est lui qui les a faits. [02:24:43] Speaker A: Bah je ne savais pas... [02:24:44] Speaker D: C'est très intéressant, visuellement c'est très intéressant. [02:24:47] Speaker A: Eh bah on va regarder ça alors du coup ! Bah tout à fait ! Un p'tit Gojira ! T'es bon, tu peux y aller. Ah là ? [02:24:52] Speaker D: J'habite sur le... sur le 8. T'es lancement ce soir Pierre ? C'est vraiment... Mais arrête un peu... [02:27:09] Speaker B: Je m'exprime et je compte en toi Oh la la la la la ! ... ... ... ... ... Bang bang ! [02:34:28] Speaker E: J'adore ce truc ! Si vous avez besoin d'une voix, je la fais ! [02:34:32] Speaker A: C'est parti ! On vient de regarder quoi mon petit Enjoy The Noise ? C'est choisi par toi évidemment ! [02:34:39] Speaker C: Très bien, au plaisir ! On vient de regarder le clip du morceau Off de Mono, qui sera aussi le titre de leur album qui va. [02:34:49] Speaker A: Sortir le 14 juin. [02:34:51] Speaker C: Donc Mono, un groupe de post-rock japonais qui existe depuis 25 ans, mine de rien. Quatuor qui fait de la musique 100% instrumentale, avec toujours une musique qui est très axée sur les émotions, des longs crescendos, avec des moments très intenses, ça se termine très souvent avec une grande intensité et généralement avec un son qui est assez nature en plus pour du post-rock. Ils sont en collaboration régulière et pour cet album-là avec Steve Albini, donc vraiment Le style de production un peu nature. [02:35:21] Speaker A: Un petit jeune qui débute là aussi. [02:35:25] Speaker D: Qui s'y connaît un petit peu en son vite fait. À peine. [02:35:29] Speaker C: Et donc, ouais, Bono, c'est toujours de la très belle musique. Ils vont tourner en Europe cet automne. Ils vont passer à Paris. Je ne sais plus s'ils passent ailleurs en France, mais je crois que c'est que Paris. Au Trianon, ce sera le 22 octobre. Et ils vont jouer avec un orchestre de chambre. Donc avec une formation assez... J'imagine, similaire à ce qu'on vient de voir dans le clip, voilà. [02:35:51] Speaker D: À part moi, il s'appelle Nucléose, le groupe. Putain. [02:36:00] Speaker A: Oh, dis-donc, elle a mis du temps, celle-là ! J'avais compris, j'ai fait pff d'abord. C'est viral. [02:36:09] Speaker D: Tant mieux pour eux, ça fait vieux marchand sur les réseaux. [02:36:13] Speaker A: Donc voilà, on va les voir au Trianon. [02:36:16] Speaker C: Au Trianon avec Orchestre de Chambre. Et pour avoir pu les voir, c'était au Hellfest 2022, je crois, en concert avec le Jokwild Quartet à l'époque, donc avec déjà des instruments à cordes, des violoncelles, etc. C'était un très bon moment et j'imagine que ça va être tout aussi beau. [02:36:33] Speaker D: Moi j'ai envie d'y aller. Moi j'ai envie d'y aller, Pierre. [02:36:36] Speaker A: On y ira, on y ira, on y ira. Je te le promis. T'auras oublié d'ici là, ça tombe bien. [02:36:40] Speaker D: Non, je peux le noter tout de suite. [02:36:41] Speaker A: Quel enfoiré ! Bon, des concerts justement, on va en parler puisque à un moment dans cette émission, il faut quand même donner les lieux, les endroits où il faut se rendre pour pouvoir profiter puisque c'est sur scène quand même qu'on préfère le rock'n'roll. Et je vais commencer par faire le lundi 6 mai. Je me projette dans le futur. [02:36:59] Speaker D: Je projette toi donc. [02:37:01] Speaker A: Il y aura L.A. Priest à la maroquinerie, j'adore, c'est une espèce de post-punk. Il y aura aussi, une date à ne pas rater, c'est Hauckman et Two Trains Left avec Fences, ce sera au Super Sonic. Et puis c'est pour la release party de Hauckman, que nous recevrons d'ailleurs dans cette émission. [02:37:21] Speaker D: À l'occasion de leur venue à Paris. [02:37:23] Speaker A: Exactement. [02:37:23] Speaker D: Parce que c'est un groupe lyonnais, n'est-ce pas ? [02:37:25] Speaker A: Tout à fait. Vous avez raison, vous êtes parfait. [02:37:27] Speaker D: Très bien Pierre, j'essaie d'apporter de l'eau à votre moulin. [02:37:32] Speaker A: Merci. Il y aura Rêves Noirs avec TSS à la boule noire, le vendredi 10 mai il y aura Paris avec Scene Queen, ça c'est assez amusant. Scene Queen au trabando, c'est du bimbo-core. [02:37:43] Speaker D: Bimbo-core, exactement. [02:37:45] Speaker E: Alors c'est quoi le bimbo-core ? [02:37:46] Speaker D: Bah c'est un mélange entre... Du hardcore et... [02:37:53] Speaker A: C'est amusant, c'est fun. [02:37:54] Speaker D: Un peu Barbie Beach qui ferait du hardcore. [02:37:57] Speaker A: D'accord. Voilà. C'est très rose, avec des petites paillettes de taille et puis ça envoie ça. [02:38:01] Speaker D: Avec un peu électro, un peu on se prend pas au sérieux, un peu voilà. [02:38:06] Speaker A: Ça c'est une blague. Ah oui c'est... Barbie dans ta gueule. Ça c'est Barbie dans ta gueule exactement. Le dimanche 12 mai il y aura les Black Keys au Zénith de Paris. [02:38:15] Speaker D: Tu as oublié entre temps le dimanche, le samedi 11 mai c'est mon anniversaire. [02:38:19] Speaker A: C'est vrai. [02:38:20] Speaker D: Voilà. Tiens je te le rappelle parce que... Arrête. Il oublie tout le temps. Chaque année il oublie tout. Ce sera dans quelle salle ? Eh ben peut-être ici. Vous serez tous invités. [02:38:31] Speaker A: On viendra. Volontiers. [02:38:34] Speaker D: Il y aura un orchestre de chambres. [02:38:38] Speaker A: Tiens sur mon pot de chambre ! Le dimanche 12 mai, il y a les Black Keys comme je l'ai dit, mais ils seront également le lundi 13 mai au Zenith. Il y aura Supersport, c'est des français qu'on aime beaucoup au Supersonics, c'est encore gratuit. Mardi 14 mai, Erofent, c'est au Disquer, ça je pense que c'est un truc que t'aimes bien. [02:38:55] Speaker D: Erofent, qui s'appelle comme ça suite à l'album de... Eleven, qui s'appelle Erofent. [02:39:01] Speaker A: Mercredi 15 mai, Teenage Shoes D. Ça, ça va être rigolo ! L'accord Arena, il me semble que c'est complet. Genre des trucs que t'aimes bien Teenage Shoes D. [02:39:10] Speaker E: J'adore ce qu'il a fait avec la reprise de Britney Spears. [02:39:15] Speaker A: Et puis ce petit côté fou, c'est pareil, il a l'air très libre. [02:39:17] Speaker D: Je pense qu'en live ça doit vraiment être cool. [02:39:19] Speaker E: Bon le fait c'est que j'ai mis le feu la dernière fois, moi j'y étais pas. [02:39:21] Speaker A: Ouais j'ai pas vu donc c'est pas vrai. Ils font quand même un accord aréna quoi. [02:39:25] Speaker D: Bah dites-nous si c'est bien. [02:39:27] Speaker A: Acid King, voilà, c'est au backstage au Sullivan by the Mill le mercredi 15 mai. Malvina, à qui on fait de gros bisous, c'était au point éphémère ce même jour. [02:39:37] Speaker D: Et c'est ça Redis Party non ? [02:39:38] Speaker A: Je ne sais pas, je ne comprends pas. [02:39:40] Speaker D: Je crois que c'est pour ça qu'elle a réglé ce parti aussi. Mais Malvina voilà qui... Malvina qui accompagnait Jenny Beth. [02:39:48] Speaker A: Tout à fait. Le jeudi 16 mai il y aura Cancer Bats autour des Canadiens, ça peut être vraiment cool. [02:39:54] Speaker D: Oh la la, les mauvais culs. [02:39:55] Speaker A: C'est avec l'empreinte à Savigny-le-Temple. Bon, c'est pas très loin, c'est pas à Côte d'Ivoire. C'est super sale. [02:40:03] Speaker D: Cancer Bats, si vous connaissez pas, c'est en live, ça bute et c'est rigolo. Ça danse et ça tatane. C'est vachement bien. Vous avez fait cette reprise de sabotage de Beastie Boys qui serait bonne, qui avait cartonné. [02:40:16] Speaker A: Johnny Carwash aussi ce même jour, je vous conseille, c'est un groupe français, qui passeront à la Boule Noire le vendredi 17 mai. [02:40:20] Speaker D: Et puis ils pourront laver votre voiture aussi. [02:40:21] Speaker A: Le vendredi 17 mai, il y aura Witcher Youth avec Mauvaise Foi au club. Ça c'est pour toi mon petit Enjoy The Noise, je vais t'enverrer la barre. Tu pourras aller au club. Par contre le club c'est une moins bonne salle. On les aime beaucoup les gens qui travaillent là. [02:40:35] Speaker E: Le 16 mai il y a un super groupe de heavy metal qui passe, qui s'appelle Wings Of Steel aux étoiles. [02:40:38] Speaker A: Ah bah oui, c'est vrai, c'est vrai. On fait un gros bisou à Olivier, au passage. J'ai pas de passe à offrir. [02:40:45] Speaker D: Ah d'accord. [02:40:46] Speaker A: Non, j'ai rien, là j'ai pas de cadeau, c'est juste que je voulais passer le Hockman. Non, bah voilà, allez sur notre Instagram, de toute façon vous avez tous les jeux disponibles. Juste, je voulais passer le tout dernier clip de Hockman pour que les gens puissent voir ce que ça donne, et c'est très très bon. C'est français, ça vient de Lyon, et c'est quoi ? Comment on peut définir leur musique ? [02:41:03] Speaker D: Je ne sais pas. Je suis impatient de voir en live, moi. [02:41:06] Speaker A: Je pense qu'en live c'est encore mieux. Et puis en plus juste après je vous passe un titre de 2 Chainz Left qui sont avec eux sur scène ce jour-là au Supersonic. On y va ? [02:41:16] Speaker B: Bah c'est go ! Mais je ne peux jamais m'enfuir de toi Tu seras toujours là, quelque part, caché dans le coin sombre Mais je ne me surrendrai pas J'ai dû apprendre à grandir avec ça Une anxiété qui s'inscrit dans ton esprit Parfois tu étais juste hors de mon esprit Mais la vérité c'est que tu es venu pour moi Maintenant maman il y a c'est Are you okay ? Are you staying here tonight ? I'm sorry, I can't make up my mind Am I boring ? Did I say something wrong ? You didn't but I don't know what's gone Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org J'ai peur d'être seul J'ai peur d'être seul J'ai peur d'être seul J'ai peur d'être seul J'ai peur d'être seul Musique d'outro Je. [02:48:43] Speaker A: L'Attendais, moi ! J'ai deux, j'ai été trop vite. Two Trains Left, c'est un groupe français qu'on aime bien. Ça fait plusieurs fois qu'on les passe, toujours très bien. [02:48:54] Speaker D: Apparemment, il a peur d'être tout seul. [02:48:57] Speaker A: C'est ce qu'il dit, oui, puisque la chanson s'appelle Alone, bravo ! La scène française, on l'aime, la scène française, on la défend, j'en profite de cette émission, de ce direct et de cette vidéo en demande pour vous dire qu'il y a une chronique qui s'appelle La Nouveauté Rock Française que présente et qu'anime Chris, alors pas celui-là, un autre Chris ! Chris, et c'est toujours extrêmement bien écrit, ça vous fait découvrir des tonnes de groupes qui sont vraiment assez petits généralement parce qu'il va les chercher, c'est pas des demandes qu'on lui fait, c'est lui vraiment qui va dénicher. Et c'est un gros travail qu'il fait, donc je vous conseille d'aller sur n'importe quelle plateforme d'écoute pour vous y abonner et le soutenir en écoutant. Notre invité ce soir, c'est Laurent ! Notre nouvelle voix officielle. [02:49:44] Speaker E: Peut-être que ce sera le titre de. [02:49:45] Speaker A: Vos prochains livres si vous... Ah bah. [02:49:49] Speaker D: Si tu veux des sujets sur l'addiction, nous on est top ! Tu peux te servir de nous, y'a. [02:49:54] Speaker A: Pas de soucis ! [02:49:56] Speaker D: On se répartit un peu les rôles. [02:49:57] Speaker A: Mais... Chacun ses petits trucs ! Donc oui, tu es venu pour ce bouquin et parce que tu aimes le métal, tu es un représentant de cette scène musicale à la télé, et partout où tu passes, tu portes ces t-shirts. Les groupes te connaissent, t'en as rencontré beaucoup. Est-ce que t'as rencontré des groupes internationaux aussi, autre que français, je veux dire, avec qui t'as eu des discussions ? [02:50:21] Speaker E: Ouais, j'ai eu l'occasion d'interviewer plutôt des groupes, ouais, pas mal de groupes avec mon activité à côté, tu vois, Je veux pas dire que je suis journaliste, mais cette activité en tout cas de blogging, etc. Ouais, ouais, plein de trucs et avec des moments cools parce que je suis quand même psychiatre et donc aussi j'arrive des fois à orienter mes entretiens, tu vois, et avoir des trucs un peu perso, des trucs un peu. [02:50:43] Speaker D: Magiques, donc... Est-ce que c'est pas un petit peu malhonnête de faire ça, d'utiliser... Est-ce que c'est très déontologique finalement ? [02:50:51] Speaker A: Non mais je ne les soigne pas ! Ou peut-être, mais sans les faire payer ! Non mais c'est vrai que ça doit être plutôt pratique ça, pour pouvoir poser de bonnes questions et que les artistes puissent la chanter. [02:51:05] Speaker E: Ouais, pour certains entretiens ils peuvent se lâcher sur des questions un peu inhabituelles on va dire. Et notamment moi j'ai l'habitude de poser toujours une dernière question en fin d'interview, c'est quoi votre addiction positive ? Et t'as des trucs vraiment sympas. Comme il y avait un ou deux musiciens de hardcore qui m'ont dit, moi mon addiction positive c'est le silence. Ah oui. C'est quand même à l'opposé du truc. [02:51:28] Speaker D: En même temps je peux comprendre quand tu fais ça tout le temps. Après j'ai fait beaucoup de tournées avec des groupes et c'est vrai que quand tu t'enchaînes 10, 15, 20 dates et que tu te manges du son à fond, c'est vrai que Des fois... Et. [02:51:46] Speaker A: Dans le val, et sur scène. [02:51:48] Speaker D: Non mais c'est vrai que la journée, généralement, il y a moins de musique. Ça revient dans les loges un peu avant le live pour se remettre un petit peu dans le truc. Mais c'est vrai qu'un peu de calme, des fois ça fait du bien quand tu te manges. [02:52:02] Speaker E: Moi j'aime pas trop le calme. [02:52:04] Speaker A: On a cru comprendre que tu avais besoin de musique, c'est en passant du temps. C'était quoi ta meilleure rencontre ? Ta meilleure interview avec un artiste ? Quelqu'un qui t'a marqué, que tu t'es dit putain... Tu parlais de Jimmy Jasta tout à. [02:52:18] Speaker E: L'Heure, mais... Américain ? Non, je ne l'ai jamais rencontré, Jimmy Jasta. Ma plus forte interview, c'était avec David Coverdale. Où, normalement, c'était des interviews très courtes de 20 minutes, tu vois. Et en fait, on a discuté, on a discuté, et puis David Coverdale disait à chaque fois à son attaché de presse, il disait, l'interview est finie, l'interview est finie. Non, non, je continue, je continue, je continue. Je parlais une heure et demie avec lui. Et Glenn Hughes aussi. Vraiment un moment très fort. Et puis ma super rencontre, c'est pour mes 50 ans, on m'a offert J'ai rencontré les mecs de Kiss et notamment Jen Simons. Ça n'a pas duré longtemps mais c'était énorme. Jen Simons pose sa main sur mon épaule et je pense que j'ai été béni. [02:52:58] Speaker A: C'est trop bien. C'est le rêve de gosse quoi, quelque part. Tu vas au Hellfest cette année ? [02:53:04] Speaker E: Normalement. [02:53:07] Speaker A: T'aimes bien le Hellfest ? [02:53:09] Speaker E: J'adore. C'est Disneyland pour adultes, c'est super safe, c'est super cool comme ambiance. Moi j'avais l'habitude d'y aller en famille et pour les enfants c'était hyper cool parce que moi, mon plus petit Emile, qui était petit à l'époque, lui il pouvait pas voir des concerts s'il n'était pas à la crash barrière. des mainstage. Donc on était tout le temps aux crasses d'arrière des mainstage, tu vois. Et puis il y avait ce côté, tu vois, je me souviens d'un concert, je sais plus quel groupe, où ça commençait à se lamer un peu de partout dans tous les sens, et tu voyais les métalleux qui entouraient Emile pour le protéger, etc, etc, et c'était plus... J'adore le Hellfest. [02:53:52] Speaker A: Donc c'est vrai que c'est une communauté qui... [02:53:57] Speaker E: C'est très safe, c'est une super ambiance, tu rencontres plein de monde, c'est vraiment cool, c'est un peu... Heureux Disney, le festival de Cannes. [02:54:09] Speaker A: C'est ça, il y a des défilés de mode aussi. [02:54:10] Speaker D: Avec moins de films et moins de manège. [02:54:12] Speaker A: Il y a un peu de manège. [02:54:14] Speaker D: Il y a moins de manège. [02:54:16] Speaker A: Tu as raison, c'était bien formulé. [02:54:18] Speaker D: Je n'ai pas dit sans manège. [02:54:19] Speaker E: C'est vrai, il faut être précis. [02:54:22] Speaker A: Excusez-moi. Et tes enfants, ta famille écoute du métal ? [02:54:27] Speaker E: Mes fils, ouais, ils ont été biberonnés à ça. Le grand, là, maintenant, enfin, qui a 18 ans, lui, c'est... Il est à fond, lui, son idole, c'est... C'est Zak Wild, il est Black Label Society, etc. Il joue de la gratte, il construit, il construit sa gratte... Zak Wild, c'est son idole. Le plus... Emile, maintenant, lui, il a un champ musical plus large, mais il a gardé ce truc très classic rock... qu'il avait quand il était tout petit finalement, tu vois, il peut mettre en bagnole du rat, du mot de l'écrou, et des trucs que je connais même pas, qu'il me fait écouter, tu vois, qu'il me fait découvrir. [02:54:58] Speaker A: C'est cool ça, d'avoir une éducation comme ça à la base, c'est quand même plutôt pratique. Ouais, je suis un père cool, je crois. [02:55:07] Speaker D: Yes ! Ça par contre, c'était ringard, Pierre, c'était pas cool. [02:55:09] Speaker A: Bah, de toute façon, je suis ringard. Bah oui. Non, vous êtes cool tous les deux. [02:55:15] Speaker D: Lui, c'est sûr qu'il est cool, il écoute que des trucs branchés. [02:55:19] Speaker C: Je disais tout à l'heure, je suis sûr que je suis celui qui écoute les trucs les plus vieux en fait de nous trois. [02:55:24] Speaker D: C'est bien, c'est stylé, c'est branché. [02:55:27] Speaker A: On écoute des trucs vieux aussi. [02:55:30] Speaker D: Moi pas trop. Toi t'écoutes plus de trucs vieux ? [02:55:33] Speaker A: Moi j'aime bien des trucs vieux, ringards. J'aime bien les trucs genre Bonny Tyler tout ça, Kim Wall. [02:55:39] Speaker E: C'est cool ça, c'est cool. [02:55:41] Speaker A: J'suis pas sûr que ce soit branché. Mais par contre quand on passe en soirée, ça marche toujours, même auprès des enfants. C'est vrai. C'est-à-dire que ça permet de faire des lancées de jambes et puis de se déplacer très vite dans les pièces comme ça. Ce sera quoi ton prochain concert ? [02:55:57] Speaker E: Mon prochain concert, mon prochain concert, mon prochain concert... Non, non, non, si, si ! Attends, on est quel jour, là ? [02:56:03] Speaker D: Non, non, non, non... [02:56:04] Speaker E: Dimanche 28. Dimanche 28 avril, je vais voir... Behemoth. [02:56:08] Speaker D: À la Philharmonie ? [02:56:09] Speaker A: Non. [02:56:09] Speaker E: Je vais voir Tenacious D, je pense, le 15 mai. Ok. Je peux vous donner ceux d'après, mais Tenacious D, le 15 mai. [02:56:15] Speaker A: C'est pas mal, ça. C'est pas mal. Bon bah, j'espère que tu vas t'y amuser, et que peut-être... Ça va être drôle ! Oui, je pense que tout le monde va rigoler. [02:56:21] Speaker E: Je ferai de la trompette, jouer. [02:56:25] Speaker A: Tu fais ça ? Il va falloir qu'on vienne alors. Il va falloir qu'on soit présent. Je rappelle donc qu'il a sorti ce superbe bouquin, Laurent Carilla, qui était notre invité ce soir et qui est addictologue, psychiatre. Vous pouvez le rencontrer partout. On te voit partout. [02:56:49] Speaker D: Ne vous dites pas que vous pouvez aller n'importe où et qu'il sera là. Il y a des opportunités qui sont disponibles. [02:57:00] Speaker E: Là où il y a du métal, il est là. [02:57:11] Speaker A: Qu'On embrasse chaudement. Merci beaucoup. On va terminer avec ton dernier choix, qui est évidemment le dieu du métal, Motörhead, Lemmy Kimmister. Cette grande statue au Hellfest. [02:57:23] Speaker E: Ouais, Lemmy, c'est intemporel. Alors pour le coup, lui, c'est un cas clinique d'addiction et il a vécu longtemps et il a marqué tout le monde. [02:57:34] Speaker A: La fin était triste. [02:57:36] Speaker E: Ouais la fin était triste. Moi j'avais jamais vu Motörhead en live et je l'ai vu quelques mois avant son baisser. C'était triste comme concert et à la fois c'était vachement bien. Moi j'ai adoré l'hommage qu'a fait James Hetfield récemment, je sais pas si vous l'avez vu. Il s'est fait tatouer avec des cendres aussi de Lémi. Moi du coup je me suis racheté deux tonnes de merchandising de Motörhead. [02:58:03] Speaker A: Non. [02:58:07] Speaker E: Mais d'un coup, tu sais, j'ai vu ce truc, cette image de James Hetfield et je me suis racheté plein de trucs de Motörhead, j'ai réécouté Motörhead même si je l'écoute régulièrement. [02:58:15] Speaker A: Tu t'es replongé totalement dedans. [02:58:16] Speaker E: Ouais. [02:58:17] Speaker A: C'est quoi qui te fascinait chez les Mickey? C'était en dehors du cas clinique. [02:58:20] Speaker E: C'est une légende. C'est une légende. D'abord, il a écrit des grandes chansons. Moi, j'aimais bien sa vie rock'n'roll à 100%. Je pense que j'aurais adoré avoir une. [02:58:29] Speaker A: Vie rock'n'roll à 100%. Le fait qu'il était dans son appartement dont il n'a jamais changé, c'est ça ? [02:58:34] Speaker E: Ouais, il était à côté du Rainbow. [02:58:35] Speaker A: Là, dans son petit appart, sa vie... [02:58:39] Speaker D: Où il avait entassé toute sa life... Il y a tout dedans ! Mais moi ce que je trouve génial, c'est que c'est un mec qui est resté vrai du début à la fin. Et ce qui est drôle, c'est parce. [02:58:48] Speaker A: Qu'Il y a... [02:58:50] Speaker D: On écoute Motörhead sans se poser plus de questions, on peut croire que c'est un mec un peu bas du front ou un truc comme ça, alors qu'en fait c'était un mec qui était hyper érudit, très très cultivé, et très gentil. [02:59:02] Speaker A: Il donnait beaucoup de conseils, bon, pas sur que des bonnes choses, mais il donnait beaucoup de conseils. [02:59:06] Speaker E: Après lui, il a toujours bu du Jack et pris du speed, donc... [02:59:10] Speaker D: Il a mis des shorts quand même beaucoup trop courts. [02:59:13] Speaker E: Est-ce qu'il faisait chaud à Los Angeles ? [02:59:17] Speaker D: On l'a vu au Hellfest jouer au Flipper et il avait un short. J'ai cru voir une baloche qui dépassait. [02:59:22] Speaker A: Il avait un kiwi. [02:59:26] Speaker E: C'est son côté... [02:59:28] Speaker A: Mais non, je m'en foutis ce souci à ce niveau-là. [02:59:30] Speaker D: Il avait beaucoup d'humour aussi. [02:59:31] Speaker A: Il avait expliqué que c'était juste parce que c'était pratique. Je vais pas m'habiller parce que j'ai envie de porter des choses qui sont belles. Non, c'est juste que c'est court. Donc je mets mon short rose à pastel, pastel rose avec des franges. Parce que comme ça, il fait frais, quoi. [02:59:43] Speaker D: C'est ça. En plus, c'est quand même un mec qui a beaucoup d'humour. Il collectionnait les trucs nazis. Et un jour, il y a quelqu'un qui lui a demandé « Mais vous ne trouvez pas que c'est un peu problématique de collectionner des trucs nazis ? » Il a fait « Bah si les gentils avaient eu des trucs stylés, je collectionnerais les trucs des gentils. [03:00:00] Speaker E: » Il avait toujours cette phrase-là, mais il connaissait très très bien la Seconde Guerre mondiale. [03:00:06] Speaker A: C'était un historien. Il était très protecteur aussi. C'était quelqu'un qui protégeait beaucoup les femmes. Il avait sauvé pas mal de nanas aussi pendant les concerts. Quelqu'un de très bien. Bon allez, on va regarder ce clip de Motörhead, Overkill en plus. Ça c'est le hit et c'est pas tout neuf non plus. [03:00:28] Speaker D: Et on se retrouve après parce qu'il y a une petite surprise pour toi je crois. [03:01:02] Speaker B: Musique de rock en fond ... C'est parti ! Bastards ! Bastards ! Musique du générique m. [03:09:57] Speaker A: Oh les cochons ! Bang bang ! Mote les croûts avec leur tout nouveau morceau qui s'appelle « Dogs of War ». On embrasse quoi ? [03:10:11] Speaker D: Je trouve la prod moderne, ça c'est un truc quand même que Motley Crue a su faire au fil des années, c'est adapter leur prod au temps. Autant je ne suis pas fan de Motley Crue, mais je trouve qu'ils ont toujours su adapter leur son au temps, à l'époque. Après, par contre, j'ai un doute sur le fait que... Jovinsnil qui chante. [03:10:36] Speaker A: Ouais, faut dire, la chanson, elle est bon. Elle est pas si mauvaise que ça en vrai. [03:10:40] Speaker D: Bon allez, ça va, elle révolutionne pas la musique. [03:10:44] Speaker E: C'est pas du grand mot de l'écrou. [03:10:45] Speaker A: Non, c'est un peu mou. [03:10:47] Speaker E: Ouais, mais il y a plein de rappels à plein d'albums dans le clip, à Generation Swine, même à la fin, un peu à Dr. Feelgood avec les camisoles, etc. Mais c'est vrai que... [03:10:57] Speaker C: Le logo, c'est celui de Dr. [03:10:58] Speaker D: Feelgood. [03:10:58] Speaker E: Ouais, il y a plein de trucs bien, mais le morceau, c'est... Il est bien, mais je sais pas... [03:11:04] Speaker A: On aurait pu s'en passer. [03:11:05] Speaker E: Non, mais je sais pas... Et pourquoi. [03:11:06] Speaker A: Ils reviennent encore, c'est-à-dire que tout a marché ? [03:11:08] Speaker D: Non, mais ça fait une petite relance, c'est bien. Enfin, je pense que pour... Pour réexister un petit peu sur la scène, c'est un titre qui n'est pas mauvais. [03:11:17] Speaker C: Pour justifier une nouvelle tournée... De toute. [03:11:19] Speaker E: Façon, ils ont dit qu'ils sortiraient pas un album, à priori, qu'ils sortiraient que des titres. [03:11:22] Speaker A: S'ils ont dit qu'ils sortiraient pas un album, c'est que... Ou alors ils vont. [03:11:24] Speaker E: Sortir un paquet de titres. Tu vois, ils vont sortir des titres, des titres en... Et Nicky Six avait dit récemment qu'il tournerait tous les ans, sur 20 dates uniquement, mais je sais pas quelle est la réalité du propos. [03:11:35] Speaker A: Ah ouais, parce que sur scène, c'est quand même pas... Enfin, c'est... C'est faux ! Après, ça fait l'affaire, mais ce qui me gêne, c'est l'imagerie de Maud Lécroix. Avec le temps, du coup, ça prend cher. Il y a toute l'utilisation du corps féminin qui est utilisée à outrance. Bon, là, on voit plus que des fesses. J'ai cru que c'était un clin d'œil à Zizi Top, moi, donc je me suis peut-être trompé. [03:11:59] Speaker E: Ouais, peut-être un clin d'œil à Girls, Girls, Girls, tu vois. [03:12:02] Speaker D: Il y a le néon Girls, Girls. [03:12:03] Speaker E: Girls à un moment. [03:12:05] Speaker A: Mais ouais c'est... je sais pas. Le concert qu'il y a eu au Hellfest, bon après comme on disait aux rentaines c'était en playback mais... [03:12:12] Speaker E: Il y avait beaucoup de playback je pense. [03:12:13] Speaker A: C'est pas grave. Bah il y a eu un concert où... comment il s'appelle le batteur ? [03:12:19] Speaker E: Tommy Lee. [03:12:20] Speaker A: Tommy Lee il est arrivé, elle savait déjà comment ça jouait de la batterie. Elle est arrivée pendant. C'est un peu gênant, ça, quand même. [03:12:33] Speaker E: Après, c'est cool de voir Mötley sur scène. Moi, j'adore John 5, mais Mötley sans Mick Mars, c'est pas Mötley. Enfin, c'est des trucs de vieux, des trucs des pattes du métal. [03:12:47] Speaker D: Après il y a toujours ce côté un peu nostalgique, c'est vrai que quand tu t'as découvert avec un certain line-up et tout ça, t'as envie de voir ça. [03:12:55] Speaker E: Moi j'ai découvert Mötley, il sortait Shatter the Devil. Je l'ai acheté en cassette à l'époque. Et donc j'ai suivi la carrière avec tous les déboires, avec tout le côté... Je pense que tout n'est pas très vrai dans toute l'histoire. [03:13:11] Speaker D: Non, je pense qu'ils en rajoutent un petit peu. [03:13:13] Speaker E: Ça fait partie du spectacle. [03:13:16] Speaker A: Après, il n'y a pas une maladie aussi chez les chanteurs aux Etats-Unis ? Je veux dire, on regarde Axel Rose. Rose ? C'est le côté Luberon qui ressort. [03:13:25] Speaker D: Axel Rose du Luberum. [03:13:27] Speaker A: Quand on le regarde lui, ils ont pris un peu de volume quand même. Il s'est passé quoi ? [03:13:33] Speaker E: Ils sont âgés quand même. [03:13:34] Speaker A: Ces antidépresseurs et l'alcool ? [03:13:35] Speaker E: Ouais mais je pense qu'il y a l'âge, il y a le parcours de vie et tout. Tout le monde n'est pas, à part Jen Simons qui est toujours aussi beau. [03:13:47] Speaker A: Evidemment. [03:13:47] Speaker D: Non mais c'est dur en étant aussi vieux et en ayant eu ce mode de vie de rester fit jusqu'à la fin quoi. [03:13:54] Speaker A: Mais t'imagines ? [03:13:55] Speaker D: Ils sont surtout gros du ventre. Ils grossissent beaucoup du ventre quand même. Ouais bah ça c'est... Bon ça arrive. [03:14:01] Speaker A: Ils le jouent. Non mais c'est pas ça. [03:14:02] Speaker D: Et Chino Moreno il est pas si vieux et puis... Ouais mais lui ça. [03:14:05] Speaker A: Fait le yo-yo donc... Donc voilà apparemment là il a remincié un peu et puis bon bah après ils vont manger des Doritos et puis voilà quoi. Un Taco Bell. [03:14:15] Speaker D: Tu dis ça parce qu'il est mexicain ? Bah bravo ! [03:14:19] Speaker A: En tout cas ouais, ça doit pas être facile quand t'es une méga-star comme ça de peut-être te regarder dans le. [03:14:23] Speaker D: Miroir... Et puis que vive la pression de... Enfin ouais, je sais pas... Ça va. [03:14:26] Speaker A: Être compliqué, non ? [03:14:27] Speaker E: Je sais pas, je sais pas, mais c'est vrai que Vince Neal il a quand même fait, il a eu des coachs pour la nouvelle tournée quoi, je pense qu'il a refait du sport, il a perdu du poids... [03:14:38] Speaker D: Après j'espère qu'il les a pas trop payés quoi. Parce que ça a pas marché de ouf quoi. [03:14:42] Speaker E: Ouais mais bon après tu sais, après c'est une morphologie, un métabolisme et tout, tu contrôles plus après à un certain âge. [03:14:47] Speaker D: Bah moi je me suis bien rendu compte qu'après, arrivé à 40 ans ça devient compliqué. [03:14:52] Speaker E: Après 50 ans, tu vois, c'est pareil. [03:14:55] Speaker D: J'imagine bien que ça va pas en s'arrangeant. [03:14:58] Speaker E: Faut faire attention quoi. Faut se réguler, comme ce que j'écris dans le bouquin finalement. [03:15:02] Speaker D: Exactement ! [03:15:04] Speaker A: On y reviendra en ça. On sent que t'es quand même un professionnaliste. Achetez-le ce bouquin, achetez-le. Merci de nous l'avoir offert. [03:15:12] Speaker E: Avec plaisir. [03:15:13] Speaker A: Je vais très volontiers remplir toutes les petites questions. [03:15:17] Speaker E: Et tu m'envieras un message sur Instagram, un secret médical. [03:15:21] Speaker D: Alors moi du coup je ne l'ai pas encore lu, mais par contre je trouve aussi que la mise en page est très sympa. [03:15:26] Speaker E: Merci. [03:15:27] Speaker D: Et franchement ça donne... en fait c'est... alors quand on voit que ça a l'air d'être sympa, ça a l'air d'être un gros pavé, mais en fait la manière dont c'est présenté dedans c'est très digeste et très clair en fait, c'est presque... Il y a des passages presque un peu bullet point et du coup c'est bien parce que c'est facile à intégrer quoi. [03:15:51] Speaker E: Ouais, tu peux lire les chapitres que tu veux surtout, ce qui t'intéresse. [03:15:53] Speaker D: Super bien. [03:15:55] Speaker A: C'est un livre plein de douceur comme cet homme. Oh merci ! T'es quelqu'un de serein. I'm sweet. [03:16:04] Speaker D: You're so sweet. [03:16:07] Speaker A: Ça donne envie de le... Non. [03:16:08] Speaker D: On va couper l'émission et on verra ça après Pierre. [03:16:11] Speaker A: Ah c'est l'after. [03:16:13] Speaker E: L'after bang bang. [03:16:16] Speaker D: Ah c'est pas bang le premier mot de l'after. [03:16:20] Speaker A: Bon, en tout cas, merci beaucoup encore une fois. [03:16:22] Speaker E: Merci Marité, c'est cool. [03:16:23] Speaker A: Merci Enjoy d'être là à chaque fois, de nous subir. Merci beaucoup Ben pour ta magnifique réalisation et ton génie. Et merci à vous toutes et à vous tous d'être de plus en plus nombreux et nombreux. Merci les bangers, comme on vous appelle. N'hésitez pas à en parler autour de vous. Point d'exclamation bang pour rejoindre notre chaîne YouTube. Et puis le partage et les commentaires, c'est important. Voilà. [03:16:44] Speaker D: Il faut qu'on parle de ce concert que je suis allé voir, Pierre, on n'en a pas parlé. [03:16:47] Speaker A: Ah oui, c'est vrai. C'est vrai que t'es allé voir un concert ? [03:16:49] Speaker D: Ah oui, je suis allé voir Émilie Simon. Alors, on a dû attendre un petit peu pour vous passer Émilie Simon parce que c'est sûr que passer Émilie Simon dans une émission métal... Oui... Retour d'Émilie Simon, un album qu'elle a mis dix ans à écrire. C'est ce qu'elle a dit dans le live. En fait, elle a fait juste deux concerts là pour un peu annoncer son retour. Donc, elle a fait le concert au Trianon. pour la sortie de l'album Polaris. C'est assez intéressant parce que c'est un truc qu'elle a écrit où il y a un peu une partie narration et une partie chanson. Et en fait, je crois que c'est un peu servi de cet album. Il y a deux personnes qui se parlent, mais c'est un peu elle qui se parle à elle-même. Et du coup, en live, elle explique un peu tout ça. C'était hyper intéressant. Moi, j'étais très content d'enfin voir Émilie Simon en live et c'était merveilleux. Elle a toujours ces petits systèmes, je ne sais pas si vous connaissez un peu, mais elle a une manchette de contrôleur et elle agit sur la musique, sur les boucles, sur sa voix, les effets de sa voix en temps réel sur son bras en même temps qu'elle chante. [03:18:01] Speaker A: Steve Austin quoi. [03:18:03] Speaker D: Et il a fait ça depuis le début. [03:18:04] Speaker A: C'est super Jimmy du coup. [03:18:05] Speaker C: Ça me fait penser, c'est pas Imogen Heap aussi qui fait ce genre de délires ? [03:18:10] Speaker D: Peut-être, je ne connais pas Imogen Heap, mais en tout cas... [03:18:13] Speaker C: Certainement, juste avec un sketch du Saturday Night Live, tu connaîtras très certainement. [03:18:18] Speaker D: Mais du coup, elle fait ça depuis son premier album, elle a ce truc-là, et du coup, elle continue à l'utiliser sur scène. Et voilà, c'était super bien, une espèce de bulle un peu hors du temps, hors de tout. J'ai trouvé ça magnifique. Et du coup, il y aura une grosse tournée un peu plus tard, après les festivals d'été, j'imagine. Enfin, à l'automne. Et en tout cas, c'était incroyable et j'invite tout le monde à aller la voir en concert, voilà. Et écoutez aussi ces nouveaux titres. Alors, ça chante en anglais, en français, ça varie, mais il y a des chansons qui sont très... C'est très énergisant, je trouve. Enfin, ça donne du courage d'écouter ça, donc c'est très sympa. [03:19:02] Speaker A: On conseille et puis de toute façon c'est une artiste extraordinaire qui est extrêmement intéressante aussi et qui a un univers bien à elle. Elle ne suit pas les tendances, elle. [03:19:10] Speaker D: Fait ce qu'elle a envie de faire. Et d'ailleurs chaque album est vraiment différent, je vous invite à réécouter un peu sa discographie. Ouais voilà, non mais il y avait ça, en fait en plus à chaque fois elle trouve une thématique différente et du coup elle avait fait un premier album qui était très... enfin qui avait un peu moins de thème, après elle avait fait Végétale, après elle avait fait la BO de La Marche de l'Empereur avec que des sons de glace, d'eau et de choses comme ça. Toute la BO de La Marche de l'Empereur qui est incroyable, le film du coup sur les manchots et pas les gens qu'on calmera. Je pense à Star Wars moi. Et après, l'année dernière, elle avait sorti cet album où ça parle du coup de ce nouveau personnage qu'elle a créé, Lily Mercier, qui devenait vampire et qui se vengeait. Et là, Polaris, qui est elle, qui part visiter l'étoile polaire avec un tigre de diamant. [03:20:09] Speaker A: Peut-être que c'est la raison pour laquelle on voit ce tigre. [03:20:12] Speaker D: Exactement Pierre ! [03:20:13] Speaker A: Dans cette chanson. Tiger ! Si finement nommé. Emile et Simon donc pour se quitter. On se donne rendez-vous la semaine prochaine bien sûr. Alors je ne sais pas qui seront nos invités. [03:20:25] Speaker D: Mais ils seront là. [03:20:27] Speaker A: On va voir ça demain. En attendant bon courage pour votre semaine. Prenez soin de vous. [03:20:33] Speaker D: Merci encore. Merci à vous. [03:20:34] Speaker B: Et bang bang ! Et à bientôt ! Ciao ! Can't you see I'm walking on fire It doesn't burn anymore My wounds are healed So let's play bigger My tiger and I are out tonight Tu ne sais pas ? J'ai résolu l'équation c'est. [03:23:38] Speaker A: Un pour le caillou. Deux pour le spectacle. [03:23:45] Speaker E: Et voilà, c'était mon souvenir. [03:24:01] Speaker A: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant. [03:24:04] Speaker B: Disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon. [03:24:10] Speaker A: N'hésitez pas à vous abonner.

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