#42 - KLONE en invités

Episode 42 April 05, 2024 03:41:00
#42 - KLONE en invités
Bang!Bang! RSTLSS
#42 - KLONE en invités

Apr 05 2024 | 03:41:00

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Show Notes

Dans cet épisode, le groupe KLONE va nous raconter leur parcours, leur tournée internationale et tout ce qu'un groupe de leur ampleur peut vivre comme galères, choses folles et ça va dénoncer ! Ils viennent de sortir leur dernier album "MEANWHILE" fin 2023.

Ben & Pierre passent des clips, donnent l’actualité et discutent de ce qui est diffusé avec les BANGERS (auditeurs, viewers de l’émission).

BANG! BANG!, c’est tous les dimanches à 19h. C’est l’émission Metal & alternative rock de RSTLSS en live TWITCH et en VOD sur notre chaine YouTube et en podcast sur toutes les plateformes.

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Episode Transcript

[00:00:01] Speaker A: C'est moi Orson Welles. [00:00:02] Speaker B: Pas mal non ? C'est français. Bienvenue et oui nous sommes lundi, pour une fois le direct se fait un lundi. Le live Twitch du dimanche se retrouve un lundi. Bon maintenant c'est week-end prolongé donc c'est un peu la fin du week-end. [00:00:34] Speaker C: En fait peut-être qu'on est le dernier jour où on travaille pas avant le début de la semaine. C'est pas le dimanche en fait forcément. [00:00:40] Speaker B: Puis c'est un 1er avril donc ça nous correspond plutôt pas mal puisque comme on est des vieux cons et qu'on. [00:00:44] Speaker C: A des mémoires de poissons. [00:00:45] Speaker B: C'est ça et puis qu'on fait que des blagues de merde bah du coup c'est très bien, on est bon. [00:00:49] Speaker C: On est bien qu'à laisser nous les blagues de merde. [00:00:50] Speaker B: Bonsoir Ben. Bonsoir Pierre. Comment vas-tu ? [00:00:53] Speaker C: Je vais très bien et toi ? [00:00:54] Speaker B: Ça va très très bien. Avant de parler de quelque chose, je tiens à dire qu'aujourd'hui nous avons des invités qui ont fait un concert extraordinaire et qui font de la musique aussi depuis bon bout de temps et c'est la première fois qu'on les reçoit, c'est le groupe Clone ! [00:01:08] Speaker D: Merci ! [00:01:13] Speaker B: Alors, avant toute chose, bravo. Bravo parce que le set hier a été ouf. J'avoue que je vous ai rarement vu en concert. Mais là, j'étais juste comme ça, debout. Il y avait des gens que je connaissais un peu autour de moi. Et ton état ? Putain, ils jouent bien les enfoirés quand même. Et puis alors la voix, mais elle est ouf. Non mais attends, mais c'est quoi cette voix de ouf ? [00:01:32] Speaker C: Moi ce que je trouve dingue, c'est que les enfoirés prennent des groupes de métal maintenant. [00:01:40] Speaker B: C'était vraiment juste extraordinaire, il y a vraiment... qui est donc associée j'imagine aux chansons. [00:01:53] Speaker A: C'était pas prévu hier soir mais qui a été plutôt bien fait de ce qu'on m'a dit aussi. [00:01:56] Speaker B: Ah oui c'est hyper beau ! C'était hyper beau et en plus moi j'étais placé juste à un endroit où justement il y avait la lumière qui passait juste derrière vous sur la scène comme ça et c'était vraiment hyper bien calé du coup ça C'est hypnotique, c'est trop bien ! Donc le son était juste ouf, et puis le public a super bien réagi aussi. C'était pas facile ! [00:02:20] Speaker A: On était dans un mélange de styles improbable. [00:02:26] Speaker B: C'était très très bien, je tenais juste à vous dire un grand bravo parce que c'est hyper calé et que tout le monde, à la post-clop, c'est pas bon de fumer mais on s'en fout, tout le monde était en mode, attends c'est hyper carré, c'est hyper bien, c'est des super pros, c'était que des commentaires super dithyrambiques. [00:02:42] Speaker A: C'est cool. [00:02:43] Speaker B: Parce que c'est rare. Je peux vous dire que oui c'est rare. Quand on filme une clope, généralement on entend les gens dire « Ouais, c'était bien, mais moi je préfère cette époque-là ». Il y a toujours un mec qui arrive pour dire « Je préfère avant ou maintenant ». Non, là c'était plutôt l'anime et puis ces espèces de belles envolées. Enfin moi j'aime beaucoup ce que vous faites dernièrement, donc j'ai été servi. Donc voilà, je voulais juste vous dire ça. Et on va parler de votre album, on va parler de tas de choses, on va regarder des clips, des choses que vous ne connaissez peut-être pas. Vous avez le droit de critiquer. Non mais c'est juste une histoire de goût, je le dis bien à tous les gens qui sont sur les réseaux sociaux. Ce qu'on dit n'est pas force de vérité, on dit juste des choses parce qu'on les dit, c'est comme ça comme une discussion avec vos potes, des fois ils disent des trucs, vous n'êtes pas d'accord, on discute, il n'y a pas de soucis. C'est pas pour ça qu'il ne faut pas écouter les choses qu'on n'aime pas, ça n'a rien à voir. Bon, après, voilà. [00:03:39] Speaker C: Par exemple, il y a des gens qui écoutent PNL, bon, voilà. [00:03:43] Speaker E: On ne peut pas tout dire non plus. [00:03:45] Speaker A: Qui écoutez ? Qui écoutez ? [00:03:47] Speaker B: Je m'en défends ! Arrête ! [00:03:49] Speaker A: Ah si, je t'écoute encore, non ? Je fais des rechutes des fois. [00:03:52] Speaker C: Je ne parlais pas de vous, enfin... [00:03:53] Speaker A: Vous venez de vous balancer, les gars ! [00:03:58] Speaker B: Comment vous l'avez vécu ce live hier, vous, ce trianon ? Déjà la salle est magnifique. [00:04:03] Speaker A: Bien, en arrivant à la salle, je t'avoue qu'on s'est pris une petite claque, on a fait une autre salle cool à Paris-Appelanton, on a fait l'Olympia les dernières, quasiment à la même période. Déjà c'était grosse claque aussi. Et là, trianon, on est arrivé, il y a encore un autre truc en plus, enfin le côté vraiment ancien, théâtre et tout, tant que trop beau, t'arrives, tu fais ah ouais, c'est classe. Je voyais ça plus grand de ce que j'avais vu, c'est la première fois que j'allais dans la salle. Et le fait de voir tout comme ça là, t'arrives, tu fais ouf ! Ça te prend et tu te dis tu vas passer une bonne soirée. Surtout que le Sandi avait fait déjà du bon taf aussi derrière donc on était plutôt confiants là-dessus. Mais ouais, bon public. Et comme je te disais, c'était pas facile parce que nous on jouait entre un groupe un peu à la ultravomite en mode italien et les tambours qui sont très très métal. On était les plus calmes de la soirée. Et finalement, on s'en est très bien sortis. Les gens appréciaient même avoir un moment de pause parmi l'affiche qu'il y avait. Donc non, très bien vécu. soulagé à la fin, parce qu'on était bien fatigués aussi de cette triplette qu'on a fait de concert avec eux. [00:04:58] Speaker E: Pas beaucoup d'ambiance, je vois. [00:04:59] Speaker A: C'est ça le problème, surtout. De toute façon, on va parler un. [00:05:01] Speaker B: Petit peu de tout. Il s'est passé le vent aussi ? [00:05:03] Speaker A: Oui, il y a eu plein de trucs qui ont été cool. [00:05:05] Speaker E: Le concert a été bien cool, ouais. Petit truc technique et tout, mais ça c'est interne, c'est comme normal. [00:05:11] Speaker A: Jacques. [00:05:12] Speaker B: J'en vois en tout cas qu'il se coupe bien les cheveux sur scène. [00:05:14] Speaker A: Ouais, moi aussi. [00:05:19] Speaker B: Un pied à droite c'est calme, à gauche ça donne tout. [00:05:24] Speaker A: Tempête de véhicules. [00:05:25] Speaker B: Il y en a un tas à la France. Ça se voit pas, c'était une poussière d'étoiles, c'était très beau. [00:05:32] Speaker C: Va au premier rang la prochaine fois. [00:05:35] Speaker B: Je tiens à mon dos aussi. Ils ont des kawaïs devant. Bon pendant ce temps, ce que je voulais dire Ben, c'est qu'il faut dire adieu à l'ordinateur. Je l'ai branché hier soir et ça fait pff pff paf ! Donc je l'ai laissé tout à l'heure aussi, il y a eu beaucoup de fumée d'un coup. Et je pense que je remercie cette dame qui était au mix de Vendredi soir. C'était elle le saut de whisky coquin. [00:06:01] Speaker C: Ah c'est ça, tu ne m'as pas vraiment tout dit. [00:06:03] Speaker B: Non, je me suis dit, je lui dis déjà un prémisse. Et après je lui annoncerai que le matériel est mort. Merci madame. [00:06:11] Speaker C: En tout cas, c'est sympa de ta part de lui avoir repayé un verre qui nous a coûté un ordinateur. C'est vraiment un mec sympa. [00:06:20] Speaker B: J'ai regardé sur mon compte bancaire, apparemment je suis parti sans payer, donc ça va. Ils ne le sauront pas vu que personne ne regarde cette émission. pas eux en tout cas. Bon on va commencer donc les clips, on va regarder des clips et on va commencer avec un clip de vous quand même, c'est la moindre des choses. J'avais envie, j'en ai mis deux, en ouverture et en fermeture, c'est les deux clips que vous avez fait pour le dernier album. Je laisserai les gens regarder, on les a déjà diffusés d'ailleurs les deux donc les gens les connaissent. Cet album moi je le trouve vraiment hyper bien, dans tout ce que vous avez fait parce que vous avez changé quand même de de gens et puis vous avez mélangé... [00:06:58] Speaker C: J'ai envie de dire heureusement pour eux parce que depuis le temps, si c'était. [00:07:01] Speaker B: Toujours le même album depuis le début. [00:07:03] Speaker C: Ça serait un peu compliqué quand même. [00:07:05] Speaker B: Non mais là j'avoue que je me suis pris juste une vraie grosse claque. Donc je me suis dit putain, waouh, c'est exactement ce que je voulais au moment où je le voulais. Donc je suppose que la musique fonctionne comme ça. C'est avant tout des rencontres. Avant qu'il continue, on regarde donc un clip de Clone tout de suite. Bienvenue dans Bang Bang. [00:08:17] Speaker D: C'est un peu comme ça. Je t'ai vu dans mes plus profondes. [00:09:24] Speaker B: Rêves. [00:10:07] Speaker D: C'est parti ! You said you did it for the dopamine You didn't mean to leave me so fucked up You did it for the dopamine And could it be that I'm just not enough It's so hard to accept That you're gone and that's it You did it for the dopamine And it didn't mean anything at all J'ai l'impression d'avoir perdu mon esprit J'ai l'impression d'avoir perdu mon esprit J'ai l'impression d'avoir perdu mon esprit J'ai l'impression d'avoir perdu mon esprit J'ai l'impression d'avoir perdu mon esprit J'ai l'impression d'avoir perdu mon esprit J'ai l'impression d'avoir perdu mon esprit J'ai l'impression d'avoir perdu mon esprit J'ai l'impression d'avoir perdu mon esprit J'ai l'impression d'avoir perdu mon esprit J'ai l'impression d'avoir perdu mon esprit J'ai l'impression d'avoir perdu mon esprit C'est pas moi, c'est pas moi C'est pas moi, c'est pas moi C'est pas moi, c'est pas moi C'est pas moi, c'est pas moi C'est pas moi, c'est pas moi C'est pas moi, c'est pas moi Musique d'outro Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org. [00:16:12] Speaker B: Sum 41 avec Dopamine, je vous rappelle qu'ils sortent un double album, dernière sortie pour les Sum 41, ils vont faire aussi la Défense Arena qui est archi complète, ça a été rempli en deux minutes, donc bon voilà, 40 000 places, c'est pas mal. [00:16:27] Speaker C: C'est dommage que ce soit pas 41 000. [00:16:32] Speaker B: Il est tard. Il est très tard. Pensez plus trop si tu veux. Il est trop tard Madame Placard. Mais voilà, Sum 41 bon d'accord ils vont le faire comme tout le monde de toute façon vu que Slayer nous a fait une arnaque de ouf. Pourquoi Sum 41 ne le ferait pas puisque ça a toujours été dévendu ? [00:16:50] Speaker C: Je trouve méchant de ce qu'ils font. [00:16:52] Speaker B: En plus j'adore Sum 41. [00:16:52] Speaker C: Moi je trouve que Sum 41 ils sont assez honnêtes. Ils ont toujours été assez honnêtes sur tout ce qu'ils ont fait. [00:16:59] Speaker B: C'est vrai, quand ils étaient venus en studio, ils étaient bien honnêtes. On a dit plein de cocaïne et puis on a défoncé le portail, on a dit à l'apporteur que c'était une pute. C'est vrai que c'était très honnête. Bon, c'était peut-être pas utile de le dire. Non. Bon, nos invités ce soir, c'est donc Clone. Merci encore une fois d'être là. Sum 41, ça veut dire quoi pour vous ? [00:17:18] Speaker C: Pas grand chose apparemment. Alors que quand on écoute votre musique, pourtant on voit la filiation. [00:17:23] Speaker E: J'avais un pote qui écoutait à fond l'album et je m'en souviens juste d'un morceau, il faisait pas sur leur premier album un espèce de morceau heavy metal à la fin ? [00:17:31] Speaker B: Il y a pas un truc comme ça ? [00:17:34] Speaker C: Pain for pleasure. [00:17:35] Speaker B: Pain for pleasure ! [00:17:39] Speaker C: Parce qu'en fait le guitariste qui pendant un moment n'était plus dans le groupe, il est fan de Heavy, et du coup ils avaient fait ce titre un peu parodie Heavy, ça s'appelle Pain for Pleasure, et c'est aussi le nom du... Des fois ils ont fait des apparitions. [00:17:55] Speaker B: Déguisées, et ils faisaient que des titres Heavy. [00:17:59] Speaker E: Voilà c'est mon seul souvenir marquant du December 14th. [00:18:02] Speaker A: Incapable de chanter un seul morceau, une mélodie que j'ai jamais écouté. [00:18:07] Speaker B: Même je, même... Non, je sais pas du tout, du tout, du tout... Ah. [00:18:15] Speaker A: Oui, c'est ça, j'suis réveillé. [00:18:15] Speaker D: T'es quand même la plus jolie. [00:18:16] Speaker B: Ouais, désolé. [00:18:17] Speaker D: Oh, ça marche. [00:18:17] Speaker B: Attends, t'as pas à être désolé. [00:18:19] Speaker C: T'as le droit, si t'as jamais voulu faire de road trip avec tes copains et écouter de la musique, t'as le droit de faire « Oh putain, la. [00:18:23] Speaker B: Vie c'est cool ! » T'as le droit. [00:18:24] Speaker A: Non mais Noé Fix, j'ai écouté... C'est plus Snowy Fix tu vois, c'est d'une époque... C'est un peu plus vieux. [00:18:34] Speaker B: Bon, on va pas parler de Somme 41 toute la journée. On va parler un petit peu de vous. Là, quand on a commencé à échanger ensemble, vous étiez en pleine tournée. Vous êtes parti loin, très très loin. C'était où et ça s'est passé comment ? Est-ce que c'était facile ? [00:18:53] Speaker A: C'était facile, on est parti faire une croisière, cruise to the edge, un festival sur un gros bateau, il y a le 40 000 tonnes de métal qui est l'équivalent en bourrin. 70 encore plus, pas moins je crois. [00:19:07] Speaker B: Beaucoup de tonnes de métal ! [00:19:10] Speaker A: Et là c'était la même chose mais sur un bateau avec un peu une sorte de maison de retraite. Ils ont la moyenne d'âge, c'est 55-70, facile de voir plus. Et c'est que des métalleux ? Ah non, de tout, là on s'est des vieux mecs qui écoutaient du prog dans les années 70. [00:19:23] Speaker B: Ah oui, c'est à peu près la même chose pour moi. [00:19:26] Speaker A: Ils ont tous un peu pris la foudre. [00:19:30] Speaker B: Je tiens à dire, je me rapproche. [00:19:35] Speaker A: Des 50, donc on va se calmer deux secondes ! On a joué avec Marie-Lyon, c'est des vieilles références, on a joué, il y avait les mecs de King Crimson qui étaient sur le bateau, Adrian Bilou qui jouait en trio. [00:19:46] Speaker C: Petit truc, t'as vu, hier, il travaillait au bar. [00:19:50] Speaker A: Adrian Bilou, il a 76 ans, donc il était sur scène à Envoyer, donc c'est un public assez vieux et forcément friqué parce qu'il faut se payer ce genre de croisière, c'est pas gratos. Mais du coup il est réactif quand. [00:20:01] Speaker B: Même comme public ? Je veux dire il est là, il. [00:20:02] Speaker A: Est présent, il est tout le temps impliqué ? [00:20:04] Speaker C: Ça va, il y a juste un peu plus de place pour les déambulateurs, mais ça va. [00:20:08] Speaker E: Bah Claude là-bas ça fait office de grindcore un peu, tu vois le truc. [00:20:11] Speaker A: On était les plus bourrins et les plus jeunes du paquebot. C'est la deuxième fois qu'on le faisait ce qu'on l'a fait en 2019. On avait fait une tournée aux Etats-Unis aussi avec P9 Salvation en 2019 pour le Grand Voyage. Cette fois on a anquillé le bateau avec le Mexique. C'est la première fois qu'on joue au Mexique, on a fait trois lattes là-bas et c'était assez ouf. On s'est pris des montées de publics hystériques, un peu tout fou, tout à donf, qui chantent. Tu sors de scène, t'as tout le monde. On n'a jamais fait autant de photos qu'au Mexique, avec les gens, c'était assez incroyable. On a l'impression d'être les Beatles, là-bas. Qu'est-ce qui se passe ici ? [00:20:50] Speaker E: C'est un peu légendaire, t'entends toujours parler du public et tout là-bas, en Amérique. [00:20:53] Speaker A: Latine, mais c'est vraiment vrai, ils sont complètement fous. À l'applaudiment, ils sont très très forts, en volume, c'est assez ouf. qui sont contents d'être là. [00:21:01] Speaker C: Après, c'est juste parce qu'ils ont des grandes mains. [00:21:03] Speaker A: Voilà, c'est ça. [00:21:03] Speaker B: Ils sont petits, du coup, ils confondent. Ça claque, quoi. C'est horrible. [00:21:09] Speaker C: On va aller en prison, Pierre. [00:21:10] Speaker B: De toute façon, on est déjà en prison. [00:21:14] Speaker C: La prison de la vie. [00:21:15] Speaker B: Non, mais ouais, belle expérience. Ça fait du bien aussi. Ça donne envie de continuer, de se battre. C'est des trucs qui rechargent un peu les batteries. [00:21:22] Speaker A: Ça donne envie de retourner, en tout cas, sûr. Et puis, on a créé des bons contacts avec le tournoi là-bas, qui gérait tout l'Amérique du Sud. En fait, si on n'avait pas eu des dates en France, On aurait pu enquiller sur le Brésil, sur le Chili, sur plein de trucs cool. [00:21:31] Speaker B: Genre ils auraient pris, allez hop, on y va. [00:21:32] Speaker A: Une fois que t'es là-bas, autant aller à fond quoi. [00:21:34] Speaker B: Il n'y a pas des règles où on doit... Là-bas c'est plus simple. [00:21:42] Speaker C: Non mais c'est plus simple là-bas pour les autorisations. [00:21:45] Speaker B: C'est moins... [00:21:45] Speaker C: Aux Etats-Unis c'est l'enfer. [00:21:47] Speaker A: Aux Etats-Unis il faut le visa de travail, il faut tout un tas de papiers. Nous à l'époque on l'avait fait, c'était genre en pleine période Covid. Donc on avait galéré, on a failli foirer un avion parce qu'il y avait plein de passes à la con qui fallait, spéciaux. [00:21:59] Speaker E: Des applis au Canada notamment, des trucs super compliqués. [00:22:02] Speaker A: Et on a failli rater un avion dix minutes avant que ça décolle. C'était genre, ah non, il vous faut l'application, je sais pas quoi. On avait fait je sais pas combien de papiers, on avait une pile de papiers. [00:22:08] Speaker C: C'est jamais assez. [00:22:09] Speaker A: Les tests, il fallait refaire des tests, encore des tests, c'était un peu la mort. Mais bon, une fois qu'on était lancés, on était contents, parce qu'on a commencé par le bateau, donc t'as 5 jours pour... Tu fais des îles paradisiaques, c'est un peu sur-abusé de partout, et puis la tournée qu'on a faite avec Pain and Obsolution, c'était en tourbus, les deux groupes dedans, il y avait beaucoup, beaucoup de routes, mais on avait rien à gérer, c'était vraiment pépère, on était bien quoi. Puis c'était la première fois, donc on découvrait le pays à la fois... C'était très cool. [00:22:36] Speaker B: On va retenir l'Amérique du Sud donc. [00:22:37] Speaker C: Et puis des nouveaux paysages aussi. Ça c'est un peu agréable aussi. [00:22:41] Speaker E: Toutes nouvelles cultures, nouveaux paysages. Ça fait vraiment du bien. [00:22:45] Speaker A: Et la pollution aussi quand même. Franchement à Paris ça sent très bon à côté. C'est ouf. On n'a jamais senti des odeurs aussi fortes. [00:22:52] Speaker E: Après il y avait un problème dans notre van aussi. [00:22:54] Speaker B: Les cafés qui avaient la chiasse c'était un enfer quoi. On aurait préféré cette odeur. [00:23:02] Speaker C: Ça te brûle moins le fond de la gorge. [00:23:04] Speaker B: Non mais ok, on laissera la pollution de côté. C'est toujours plaisant. Et voilà en France. Est-ce qu'après ça, on sent que la France est difficile par rapport au rock ? [00:23:20] Speaker E: Un petit peu plus, moi je l'ai senti un peu, le public fait un peu plus froid à Fortsuria, donc ils sont complètement chaud bouillants là-bas, donc c'est un peu dur de rivaliser. J'ai un peu senti ce truc-là, c'est un peu plus dur d'aller les chercher, mais bon, une fois bien lancé, c'est à nous aussi de transmettre cette énergie. [00:23:35] Speaker A: Peut-être qu'ils sont plus blasés aussi, genre à Paris. [00:23:37] Speaker E: T'as fait 3-4 concerts en 4 jours. [00:23:39] Speaker A: Là-bas, il y a un côté événement, le fait que des groupes européens aillent jouer là-bas. Il y a tout un effort qui est fait. Eux, ils sont reconnaissants par rapport à ça. En rentrant du Mexique, je suis allé voir La Rochelle, L'Isistrata, The Big Idea, Robot Orchestra. J'ai trouvé ça très mou en termes de public à La Rochelle. C'était vraiment... T'es les applaudissements, t'as un truc qui baisse... Bon les mecs va. [00:24:04] Speaker B: Falloir faire un effort. [00:24:06] Speaker A: Après tu vois à Paris hier c'était très cool, on va pas se perdre du tout. [00:24:09] Speaker B: J'allais revenir à ça, c'est que j'ai l'impression que le public a quand même de nouveau la pêche. Il y a eu l'après-Covid où c'était un peu l'enfer dans le public, où les gens n'étaient pas forcément à l'aise. [00:24:18] Speaker E: Il y avait quelque chose qui était bizarre encore. [00:24:21] Speaker B: Et là j'ai l'impression qu'il y a quand même un retour. ils font que ça démarre. Mais une fois qu'ils ont démarré, ils sont hystériques. Et puis, il y a une nouvelle génération qui est là aussi. On est vieux, hein, donc. [00:24:30] Speaker A: Ah, légèrement. Une nouvelle génération, il faut la chercher sur les concerts rock, je trouve. [00:24:35] Speaker B: Il y en a, oui, mais bien sûr. [00:24:36] Speaker C: Après, ça dépend des styles de musique. [00:24:39] Speaker A: C'est pas forcément les plus jeunes non plus. [00:24:42] Speaker C: Je pense que ça va. Je pense que ça va. Pour le moment, les jeunes sont surtout dans des styles un peu plus modernes. [00:24:49] Speaker B: Il faut le temps des années pour avoir la réflexion aussi. [00:24:54] Speaker C: Je pense qu'avec le temps, ils vont se mettre à écouter des choses un peu plus diversifiées. Je pense qu'il faut s'habituer aussi à ces sonorités qui ne sont pas forcément toujours évidentes. [00:25:05] Speaker B: Mais je trouve qu'il y a un nouveau public qui arrive en France. Enfin, c'est mon impression, après je sais pas si c'est une vérité, mais... Ouais. [00:25:11] Speaker A: C'Est qu'il y a plein de nouveaux groupes aussi. Ouais, ouais, ouais, il y a plein de nouveaux groupes, c'est cool. Il y a Nouvelles Cygnes à Paris, tout ce qui est Novéa, H&M, tout ça, on l'a vu aussi un peu en live, ça c'est... C'est cool, ça fait du sang frais dans le... [00:25:22] Speaker E: Dans la scène. [00:25:22] Speaker A: Ouais, ouais, ouais. [00:25:25] Speaker B: Et avant de faire clone, avant de commencer, parce que ça existe depuis très longtemps, il y avait même un groupe avant, on remonte à quoi ? 96 après le début de... Ouais ça, j'ai essayé de trouver, j'ai dit 95-96. [00:25:38] Speaker A: On avait 15-16 ans, c'est des reprises un peu, on parlait du Glicky Joe tout à l'heure, c'était parti des morceaux qu'on reprenait. [00:25:45] Speaker B: Trop bien ! [00:25:46] Speaker A: Thérapie, Glicky Joe, Mégalès, A tout le monde. [00:25:48] Speaker C: On avait fait une espèce de setlist. [00:25:49] Speaker A: Trust aussi, il y avait des trucs très... [00:25:51] Speaker C: A tout le monde c'est facile à chanter avec l'accent. [00:25:54] Speaker B: En même temps c'est des tubes, du coup c'est cool. Ils avaient commencé à jouer tôt quand même, que ce soit ensemble ou pas. [00:26:08] Speaker A: Ensemble. [00:26:10] Speaker B: Quand je parle même d'avance, tu peux dire ce que tu faisais avant aussi. [00:26:14] Speaker E: J'ai quand même eu des petits groupes du Iron Maiden, beaucoup de heavy metal, j'étais à fond dans le heavy metal. J'étais à la batterie à ce moment-là avant, vraiment il y a longtemps avant. Longtemps maintenant. [00:26:26] Speaker B: Et avant ça, il y a eu... Avant que vous soyez dans le rock, que vous écoutiez du rock, il y avait quelque chose d'autre avant ou vous avez été éduqué avec le rock ? Parce que souvent les gens disent c'est mes parents, c'est mon oncle, c'est ma sœur. [00:26:38] Speaker E: Moi je suis né un peu dedans en rock, heavy metal, ça, très très jeune. Et mon père qui faisait partie d'un groupe qui avait un peu sa petite fame à l'époque qui s'appelait Blasphème. [00:26:47] Speaker B: Ah bah oui. [00:26:48] Speaker E: Donc voilà, moi je suis né dedans, je suis le fils du heavy metal quoi. [00:26:51] Speaker B: Le fils du metal quoi. Bah c'est cool ! [00:26:55] Speaker C: T'as aucun mérite à être dans un club ? [00:26:57] Speaker B: Non, du tout, du tout ! C'est pas du tout ! [00:26:59] Speaker E: J'ai vu une pochette... [00:27:00] Speaker B: Dis ça papa ! J'ai regardé déjà les interviews de mon père et tout, j'étais wow, je veux faire ça ! [00:27:07] Speaker E: Inconsciemment donc ouais ouais je suis tombé bien dedans petit, c'était très naturel de venir à ça et j'étais fasciné par ça quoi. [00:27:14] Speaker B: Ouais et puis en plus du coup t'as eu plein de découvertes. Ouais j'avais tous ces dignes, j'avais plein. [00:27:18] Speaker E: De trucs et tout donc dès très jeune j'en bouffais de la musique et ça me parlait. [00:27:21] Speaker B: Donc c'est toi qui as amené aux potes la musique ? [00:27:23] Speaker E: Ouais j'en ai converti quelques-uns, j'étais en Vendée et tout ça, tous mes potes étaient obligés d'écouter du heavy quoi, j'ai tous converti quoi, de trio, Iron Maiden, de tout, Iron Maiden, tous se rejoignent là. Donc ouais, c'était une bonne époque. [00:27:38] Speaker B: Mais bon, l'époque est toujours bien. Toi t'étais moins... Moi j'étais plus dans. [00:27:43] Speaker A: Le rock et dans la culture de mes parents. Il y avait moitié chanson française et moitié du Pink Floyd, du Beatles, du Rolling Stones, des Doors. Les trucs les plus beaux à comparer c'était, il y avait deux vinyles de Thrust. Du Deep Purple aussi, ces choses-là. [00:27:57] Speaker B: C'est déjà bien, je me baigne quand même dans le rock. [00:28:00] Speaker A: J'ai mis des clics perso, quand j'avais 12-13 ans, j'ai découvert ACDC, Nirvana à l'époque, il y avait déjà tout ça, il y avait Rage Against The Machine, puis il y avait les radios surtout aussi qui diffusaient, moi j'écoutais Fun Radio. [00:28:10] Speaker C: Fait Du Bruit, il y avait donc. [00:28:12] Speaker A: Du Pantera, du Megadeth qui passait à la radio à l'époque même, tu vois, on en parlait, mais il y avait des diffusions assez ouf dans ce style. Danse 8 aussi, toute cette scène un peu... Les mélanges de styles, le Fofora. Tous ces trucs-là, ça passait à la radio, même sur NRJ, je crois, à l'époque. Radio Guns & Machines, ça passait sur NRJ, quand même, à l'époque. Thérapie, aussi. Et d'un coup, qu'est-ce qui s'est passé ? Parce que le style a pourtant... [00:28:37] Speaker B: Ils ont remarqué que ça nouait un peu plus l'esprit, les autres genres de musique, et que du coup, les gens restaient plus... sur place, ça râlait moins, c'était moins à chercher, c'était voilà. [00:28:46] Speaker A: Et puis il y avait un 6 aussi. [00:28:47] Speaker B: Et puis la mode a changé, il y a un moment où les gens se sont rassurés. Voilà, il y en avait eu beaucoup des émissions. Zégut, tout ça, les grands classiques. Et du coup c'est comme ça que vous vous êtes fait des amis, c'est comme ça que vous avez créé votre monde, après à l'école. [00:29:02] Speaker A: Ou alors c'est à ce moment là. [00:29:04] Speaker B: Où vous avez que tout le monde autour de vous qui vous a envoyé chier et puis vous vous êtes retrouvé tout seul Pas forcément dans une bonne phase parce que l'adolescence c'est difficile. [00:29:12] Speaker E: C'est vrai que ça crée un peu ses exclusivités quoi. [00:29:14] Speaker A: Il y avait des clans à l'époque. [00:29:14] Speaker B: Il y avait des clans quoi. [00:29:17] Speaker A: Nirvana c'était assez fédérateur à un moment. Il y a eu toute une période, je me souviens, c'était Nirvana, Nirvana, on avait plein de potes, on avait tous des cassettes pirates de je sais pas combien de lives. J'avais un pote qui avait une collection de cassettes audio de 40 lives. Toi t'aimais pas toi ? [00:29:29] Speaker E: J'aimais pas ces gens là. [00:29:31] Speaker A: Il était ailleurs en main-d'oeuvre. Ça faisait partie des clans. [00:29:35] Speaker E: En plus c'est Bimetal donc ils n'avaient pas compris, il n'y a même pas de solo de guitare, enfin il y. [00:29:37] Speaker B: En avait, mais qu'est-ce que je voulais comprendre ? [00:29:39] Speaker C: On joue en deux notes comme ça... [00:29:41] Speaker B: Et en plus mec... Qu'est-ce qu'il a quoi ? Donc non, j'étais pas trop de cette. [00:29:47] Speaker E: Team-Là à cette époque-là, ouais. Mais oui, il y avait des clans, forcément, au collège et tout, attention, quoi. [00:29:52] Speaker B: Il y avait les vrais, et les faux. [00:29:54] Speaker E: Puis on vient de campagne et tout, donc forcément, quand tu vois un t-shirt un peu métal et tout, c'est l'impression que tu le connais, le gars un peu, il te reconnaît et tout, il y a quelque chose comme ça qui est assez rare, quoi. [00:30:03] Speaker A: Mais il y avait un truc intriguant, moi j'ai le souvenir aussi, petit, je voyais des mecs dans la rue avec des t-shirts Iron Maiden, j'arrivais de l'âge, c'est cool. c'est ouf quoi. Je m'étais fait un truc dans ma tête, c'était genre, qu'est-ce que c'est que ces mecs qui se doivent s'éloigner d'une espèce de secte là, je m'y suis mis. [00:30:14] Speaker B: Ils ont dégorgé des poulets. [00:30:15] Speaker A: Ouais, ça m'intriguait vraiment. Et un jour quand j'ai écouté Iron Man, je me suis dit, mais c'est quoi cette voix et tout. Pourquoi les mecs ils portent des collants ? [00:30:21] Speaker B: Je m'y prenais pas. [00:30:22] Speaker A: Je m'y attendais à un truc beaucoup plus méchant. [00:30:24] Speaker B: Après c'était méchant quand même, au moment où Ryan Maiden se sont fait, c'était quand même très très... Juste pour l'anecdote. [00:30:31] Speaker A: Moi quand j'avais à 12 ans, il y avait à Châtellerault dans mon bled où j'étais, on avait la fête de l'humanité, mais genre la fête du parti communiste c'était, et qui était une petite fête de l'humanité là-bas, et en fait c'est là-bas que j'ai découvert mes trucs, les gros trucs de grind, de brutal death, il y avait une scène où il n'y avait que des trucs super bons comme ça, moi j'avais jamais entendu ça de ma vie, Je me suis retrouvé dans des groupes qui sautaient de partout, qui se lamaient tout le temps. Mais qu'est-ce que c'est que ce truc-là ? Et ça m'avait surpris. Et après j'ai découvert ce style, genre avec les grosses voix et machin, parce qu'au début la première fois que t'entends ça, tu fais « Qu'est-ce qu'ils ont ces mecs-là ? » Ouais c'est ça, tu te dis « Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il s'est passé dans leur vie pour qu'ils soient aussi vénères ? [00:31:02] Speaker C: » C'est le morceau qui est comme ça ou c'est le son qui est. [00:31:04] Speaker B: Chelou comme ça ? [00:31:07] Speaker A: Mais c'était sympa, j'ai trouvé tous très très sympa en tout cas. Il y avait un truc, ça m'intriguait, je fais « Pourquoi ils sont comme ça ? » Découvre petit à petit tout le monde quoi. [00:31:14] Speaker B: Est-ce que comme beaucoup c'était canalisateur d'énergie aussi ? [00:31:17] Speaker A: Ouais, ça me rendait fou. Ouais, ouais, ouais, je me souviens, j'étais débile sur les concerts, ça me rendait fou quoi. T'avais des montées d'adrénaline. Les premiers gros concerts que j'avais fait c'était l'Ofofora à l'époque de peu, au confort moderne. Et j'avais vu aussi Machine Head à l'époque en 97 avec Anton à Nantes à l'Olympique. Là c'était vraiment, c'était le père d'un pote au lycée. On sortait de l'lycée, on a filé sur le concert, on s'est retrouvés devant Machine Head, Anton, tout ça, puis on s'est dit, wouah, qu'est-ce que c'est que ce truc de fou. Fallait hanky, fallait faire le fou. On s'est bien calmé depuis. [00:31:49] Speaker B: C'est exactement ce qu'on se disait à la fin du concert de Bad Situation qui était très très bien derrière. À la fin on a dit on s'assoit sur les petits toits sur le côté et on regardait les jeunes on se disait on est vraiment des vieilles. [00:32:06] Speaker A: Merdes, c'est pas grave ! [00:32:08] Speaker C: Le meilleur moment c'est quand on était assis côte à côte sur les trucs comme des vieux croutons là et il. [00:32:12] Speaker B: Y a des gens qui font ah mais c'est vous Beng Beng ! Alors qu'on était assis pas dans le même sens, ils nous ont quand même reconnus ! On les remercie pour tous ces gentils mots d'ailleurs, c'est vraiment très très gentil. Dans les morceaux que vous m'avez demandé, puisqu'il y a ça aussi, je vous ai demandé de faire des sélections, il y a, je vais y arriver à retrouver ma playlist, il y a Pantera justement. [00:32:47] Speaker A: On parle de ce truc qui sent. [00:32:51] Speaker B: Un peu trop la virilité, un truc comme ça, mais qui quand même nous a fait bien plaisir. On a eu envie de frapper sur ce truc-là. [00:32:59] Speaker A: J'ai découvert en quatrième, en fait je faisais du rugby aussi à l'époque, on faisait vachement le trade de cassettes. Et un jour on m'a prêté Cowboys From Hell, et je me souviens la première fois où je me suis assis sur mon lecteur CD, j'écoutais que les intros au début, j'adorais les intros des morceaux, j'écoutais que les intros, j'avais un peu du mal avec la voix aussi, mais putain le son ! Il y avait un truc qui m'a pris drès, puis le gratteux, le solo, j'ai tout de suite accroché quoi, puis c'est resté. J'écoute toujours Pantera aujourd'hui, je suis fan, je les ai vus en quelle année ? 98 ? [00:33:24] Speaker E: T'as eu la chance de les voir. [00:33:26] Speaker A: Aux Zénith pour le Reventing the Steel je crois c'était l'album, ouais. Et j'étais heureux, j'étais très heureux. [00:33:32] Speaker B: Je pense que c'est celui-là dont j'avais. [00:33:33] Speaker A: Parlé à la fin. [00:33:33] Speaker B: On va pas revenir sur cette petite anecdote. [00:33:35] Speaker C: Avec le viking pisseur ? [00:33:36] Speaker B: Voilà. [00:33:37] Speaker A: Oui, oui, oui, il y avait... Putain, je sais plus si c'était avec en groupe, mais il y avait toute... C'était la dernière note de la tournée ? C'était un peu n'importe quoi sur scène ? [00:33:43] Speaker B: Ouais, non, bref, ça va pas très bien. Mais ouais, donc c'est plus la musique qui t'a attiré dans le panthéra que le chant ? [00:33:49] Speaker A: Ouais, parce que le chorus romaine, j'ai préféré sa voix après, quand il a arrêté de faire des guenons dans les aigus. Et ça, c'est pour Eldrick, les voix comme ça. [00:33:57] Speaker C: J'ai compris. [00:33:59] Speaker A: Le son de gratte et les riffs de gratte, c'est trop sa patte. Pour moi c'est mon gratteux préféré dans ce style, en tout cas, rythmique et solo, c'est genre la tuerie. [00:34:10] Speaker E: Et ce groove ! Ça fédérait pas mal de styles à cette époque-là, justement, c'était vraiment le crossover entre les vieux métals, les trucs plus trash, les trucs qui groovent et tout. Pareil, ça m'a parlé tout de suite, instantanément. Et puis ce gros son de guitare ! C'est de l'imbac d'Arel ! [00:34:25] Speaker C: Ce qui est drôle, c'est que je trouve que c'est vraiment le... Pour moi, ça symbolise vraiment la transition. Je trouve que la production est encore un peu heavy, mais les riffs sont les riffs du futur. Du coup, il y a un espèce de truc, c'est un peu le jalon, la jonction. C'est vrai que tu te dis, tu prends ces riffs-là, tu les produis comme on produit les trucs aujourd'hui. [00:34:50] Speaker D: Moi. [00:34:53] Speaker C: Je trouve que c'est toujours un peu le truc quand je réécoute, je trouve les riffs fous et je trouve. [00:34:56] Speaker B: La prod elle est un peu... [00:35:03] Speaker C: Tu peux pas dissocier les deux, mais c'est vrai que des fois c'est le truc qui fait que moi quand je réécoute des fois je suis lâché. C'est dommage, ça y est encore plus loin. À l'époque, c'était la révolution. [00:35:20] Speaker A: Même Broken, ce clip, il passait justement à l'époque sur la 6 en boucle sur Best of Trash, ce morceau. Il y a une ambiance dans la vidéo que j'aime bien, l'espèce de truc où t'y répètes un peu. J'aime bien la façon dont c'est filmé. [00:35:31] Speaker B: Et puis il tape des pieds. [00:35:34] Speaker A: Il va y avoir plein de fourmis. [00:35:40] Speaker B: Non, puis alors à la disparition de Dimebag, ça a dû... Quand t'es musicien, je pense que ça doit faire encore plus quelque chose, non ? [00:35:48] Speaker A: Ouais, le 8 décembre, c'était l'anniversaire de sa négation de mon père, je me souviens, ça m'avait marqué. Et je me souviens que ça m'avait bien affecté, quand même. Autant il y a plein de morts souvent, t'as tout le monde qui est là « oh putain, il est mort ». Y'en a plein qui me touchent pas mais celui-ci vu que c'était vraiment un truc de jeunesse, de nostalgie. [00:36:02] Speaker C: Et puis tu te dis qu'il pouvait encore faire des choses. [00:36:04] Speaker A: Ouais ! [00:36:05] Speaker B: Parce qu'il y en a... [00:36:08] Speaker C: Il y en a quand il meurt à 70, 80 ans, qu'ils ont pas fait d'album depuis 20 ans, tu te. [00:36:11] Speaker A: Dis « ouais, merde ». [00:36:12] Speaker C: C'est bon, il a donné ce qu'il avait à donner. Bon voilà, c'est triste mais c'est pas... [00:36:16] Speaker E: Il avait quoi, il avait 36, un truc comme ça ? [00:36:18] Speaker D: J'ai. [00:36:22] Speaker A: Revu, il y avait une fille sur YouTube qui avait fait une vidéo qui expliquait un peu la mort et la psychologie du mec en question qui a tué Justin Bieber. Et justement tu revoyais aussi les vidéos de l'ambiance du concert où les gens croyaient que c'était une blague. Et du coup à un moment tout le monde a réagi que c'était pas une blague, j'imaginais l'ambiance... Et là c'était genre... Et non en fait là le mec qui était au micro le chanteur il s'est dit non non là appelez le SAMU quoi, c'est pas une blague, c'est... L'horreur. Lui ça en direct là c'est... Bon. [00:36:53] Speaker B: Du coup on comprend mieux pourquoi après Phil Anselmo se retrouve en sandales well-fait, avec des doigts de pied tout tôt là. [00:36:59] Speaker C: Je pense que ça a quand même. [00:37:01] Speaker B: Dû faire un petit... Bien sûr, ça a dû l'affecter. Je plaisante et c'est toujours très déçant, mais c'est un mec... Surtout que c'est. [00:37:08] Speaker C: Un mec qui a quand même une image de mec hyper solide et tout ça, alors que dans le fond, il est quand même fragile. Les substances, tout ça... [00:37:19] Speaker A: Il a pris cher, lui. [00:37:21] Speaker B: Mais je pense que ça va un. [00:37:22] Speaker C: Peu mieux, j'ai l'impression. [00:37:24] Speaker A: Quand il y avait sa marque au front, tu te sentais qu'il s'était passé quelque chose de... [00:37:27] Speaker B: C'était un crelet, quoi. [00:37:29] Speaker C: Je pense que c'est aussi lié à ça. Je pense que, enfin, ça va pas être facile de se... Non, il a. [00:37:34] Speaker B: Juste perdu un frère, quoi. On va regarder le clip, hein. Que toi, c'est la vie d'histoire négative. I'm broken, the panther, the beng beng. [00:38:34] Speaker D: C'est la fin de cette vidéo. C'est parti ! Oh, putain ! On ne peut pas y croire, on ne peut pas y croire When the radio stops, I know We'll hear screaming This fire started with the smallest spark We'll fall apart, do the dancefloor for shelter Dispose of passion to ignite the sun C'est pas fini ! C'est pas fini ! C'est pas fini ! C'est génial ! C'est génial ! [00:46:29] Speaker B: Oh dis donc, je te vois cow-boy de l'espace ! Ils ne sont pas contents. Elles ne sont pas contents, on va dire, parce que c'est Studio Space, cow-boy. Et vous avez entendu crier, et c'est tout simplement Madame Laplante qui chante aussi, qui est un featuring. Courtenay. Courtenay Laplante, bien sûr. [00:46:46] Speaker C: Chanteuse de Scratebox. [00:46:47] Speaker B: C'est pas une blague, c'est son nom. Ça va être Courtenay Laplante, là. Ça s'appelle The Dance Floor for Shelter. Bon bref, vous n'avez qu'à chercher, il y a un nouvel album et moi j'adore ce groupe, ça me rappelle beaucoup les trucs émo. [00:47:07] Speaker C: Mèche, mèche bottineau. [00:47:08] Speaker B: Ah ouais, j'avais une mèche dégueulasse à l'époque comme ça, je faisais exprès qu'elle me tombe sur le téton parce que je trouvais ça sexy alors que c'était grandement de la merde. [00:47:14] Speaker C: Surtout tu mettais des t-shirts col W. [00:47:17] Speaker B: C'est V mais plus grand. C'est ça, je décolle. Quelle belle époque. Moi j'ai toujours suivi la mode. J'ai jamais vraiment cherché. [00:47:27] Speaker C: Surtout aujourd'hui. [00:47:28] Speaker B: J'ai un poids. Va t'enculer quoi. Je n'y crois pas. Bon alors, nos habités, on va en parler avec des gens intéressants parce que tu ne m'intéresses pas. [00:47:40] Speaker C: C'est pas ce que tu disais hier soir ! [00:47:41] Speaker B: Clown ! Clown qui était donc justement hier en concert au Trianon, qui ont donné un concert extraordinaire. Clown qui ont sorti un album qu'il faut absolument écouter aussi, je vous le conseille chaudement. Il est vraiment exceptionnel. On en parlera un peu plus tard, mais pour moi il y a eu un PAF ! Je me suis pris une claque de step, je sais pas, je vais vous poser des questions. Faut en offendre ça, parce que des fois je formule des phrases qui peuvent être très blessantes, mais c'est pas volontaire. Il est gentil en vrai ! [00:48:06] Speaker E: Celui d'avant c'était de la merde mais. [00:48:07] Speaker A: Celui d'en dessous c'est mieux. [00:48:08] Speaker B: C'est possible que ça sorte comme ça. On connaît Clone depuis toujours pour vos qualités de musicien. C'est-à-dire pour ce côté un peu geek et ce côté un peu aller chercher, à creuser. Y'a tout le monde qui dit c'est des oufs les mecs, ils cherchent tout, ils font dini comme ça. Bref, j'entends des millions de commentaires là-dessus. Est-ce que c'est vrai ? [00:48:32] Speaker A: Est-ce que vous êtes vraiment des geeks. [00:48:34] Speaker B: De la musique ? Est-ce que vous êtes vraiment à chercher plein de trucs, à avoir plein de matos ? [00:48:38] Speaker A: Ah non ! En fait c'est plutôt le contraire, moi personnellement c'est moins j'en ai, mieux je me porte, j'ai juste une pédale de reverb, un accordeur, et au niveau matos, je suis une burde, je n'y connais rien. [00:48:50] Speaker E: Plus j'en mets, plus ça déconne. [00:48:51] Speaker A: Il y a eu des problèmes derrière moi. Ouais non mais franchement le matos... [00:48:55] Speaker E: Enfin, geek ça dépend de quel côté, si c'est purement matos, non pas plus que ça. Après oui, faire des expérimentations, chercher des choses et tout, oui bien sûr, ça fond. [00:49:05] Speaker A: C'est surtout basé autour de la reverb, dans le son de clone, c'est simple, tu mets de la reverb. Il était content. C'était le truc, la découverte... Il y a un album, il y a eu tout, je sais plus, Air Come The Sun, c'était le premier album où moi, pour imposer aux ingé-sons qui sont très genre, ouais, vas-y mollo sur la reverb, tellement ça me saoulait d'avoir à négocier à mettre de la reverb en mix, j'avais tout mis sur mes prises brutes, tu vois, les guitares et tout, j'avais tout passé en reverb direct, le mec il avait pas eu le choix, c'est bah, tout est, non bah c'est, allez là, tu peux pas l'enlever. Il y en a trop, ouais, il y en a trop, mais je préfère qu'il y en ait trop qu'il n'y en ait pas assez. Pour le meilleur et pour le pire, quoi. Et depuis, c'est vraiment le truc, la reverb dans l'esthétique, c'est ce que j'explique souvent à certains sondiers qui voulaient pas mettre de reverb, c'est pas rien. Toi Pink Floyd, tu enlèves la reverb, c'est plus Pink Floyd. A nous, la reverb, ça fait partie de l'identité du groupe parce que... Le Grand Voyage, par exemple, qui est un album aussi qui est très reverberé, on l'a fait chez FrancisCast. Francis était très chaud de mettre de la reverb sur les prises batterie, il nous avait mis une reverb de ouf. On était très très contents. Et t'écoutes Tag Mancher aussi, il y a souvent des prods qui font comme ça, c'est un esthétique que nous on kiffe à fond. Bon je vois Francis parce qu'on a beaucoup aimé bosser avec lui. Il essaie de venir ici. [00:50:09] Speaker C: Ah trop cool ! [00:50:09] Speaker B: C'est juste qu'il dit « j'ai peur ». [00:50:15] Speaker C: En tout cas moi j'ai appris quelque chose Pierre dans cette interview, c'est qu'on peut réussir avec une seule pédale et ça, ça me rassure. [00:50:23] Speaker B: Non mais c'est ouf du coup, ça m'impressionne parce que tout le monde est vraiment... En tout cas vous avez une image de gens ultra... Non mais pas que de... C'est positif, c'est genre vraiment aller faire des recherches comme tu disais, peut-être pas dans le matériel mais dans les compositions, dans les expérimentations et puis de mecs ultra carrés, des mecs musicalement sur scène. Il n'y a pas de... Voilà, c'est très droit. [00:50:49] Speaker E: On se prend quand même bien la gueule sur notamment beaucoup sur les batteries. Il faut qu'on ait un résultat qui corresponde vraiment à la compo. Donc voilà, s'il faut avoir les breaks, s'il faut avoir la tendance, s'il faut avoir le coup de grosse casse, le coup de chanel, le machin. Généralement, on est assez pointilleux là-dessus. Tous les batteurs qui ont joué pour Clone ont respecté ce truc-là. [00:51:06] Speaker A: Morgan, qui est un très bon batteur en studio, sur le Meanwhile, l'album le dernier qu'on a sorti, on était derrière lui il y a trois ans. « Vas-y, essaie ça, vas-y, là tu peux, on a bien... » « Arrête de m'embêter ! [00:51:16] Speaker E: » Il est friand de ça, il aime bien. [00:51:17] Speaker A: Ouais, il aime bien aussi. C'est une façon de bosser qui est plutôt cool. [00:51:20] Speaker C: C'est drôle, sur les derniers albums où il y a cette nouvelle ambiance, moi ça m'a fait penser un peu à un groupe qui s'appelle Dredge. Ah bon ? [00:51:29] Speaker A: J'aime beaucoup ce groupe. [00:51:31] Speaker C: Et je trouve qu'il y a ce truc dans la batterie où c'est que des breaks hyper intelligents, hyper... Enfin, il y a toujours un petit truc, une petite surprise sans que ça te sorte du morceau. [00:51:42] Speaker A: Mais j'aime beaucoup ce batteur, le son de batterie qu'il y a sur genre El Cielo, ces albums-là, j'ai beaucoup écouté ces disques aussi. Et la proche, je sais plus qui c'est, c'est Terry Dight, je crois qu'il a fait quelques albums. [00:51:52] Speaker C: Je crois que les premiers, ouais. [00:51:53] Speaker A: Ouais, j'ai un souvenir de ça. [00:51:55] Speaker C: C'est un son un peu rough, un peu noise. Et en même temps, il y a. [00:52:00] Speaker A: Beaucoup de reverb aussi. [00:52:03] Speaker C: C'est drôle, c'est drôle. Ma question c'était, est-ce que vous écoutez Dredge du coup ? [00:52:07] Speaker A: Moi j'ai écouté le groupe Paria, j'ai au moins trois albums d'eux que j'ai écoutés. [00:52:12] Speaker C: Paria c'est l'avant dernier. [00:52:13] Speaker A: C'est quelle période ça à peu près ce groupe là ? Je sais pas, je suis vieux. [00:52:17] Speaker C: C'est 2010, ça a commencé entre 2000. [00:52:19] Speaker A: Et... 2002-2003 pour Val Cielo. [00:52:24] Speaker B: Le premier c'est le vert là ? [00:52:25] Speaker C: Non, ça c'est le troisième. Le vert il est sorti genre en 2009 ou un truc comme ça, autour de 2010, qui est moi mon préféré. [00:52:35] Speaker A: Les motifs aussi, le premier c'est les motifs. [00:52:38] Speaker C: Après t'as El Cielo, après t'as celui qui est vert là, et après t'as Paria. Et après y'en a un autre qui est pas mal. [00:52:46] Speaker A: En fait y'a un truc dans la voix de ce groupe là, j'aimais bien, y'a un truc laissant aussi. [00:52:53] Speaker C: La voix, c'est ce qui sépare tout le monde sur ce groupe. C'est soit t'adore, soit tu détestes. C'est vrai que c'est très spécial. Moi j'adore. [00:53:01] Speaker A: Moi j'aime bien aussi, mais sur la longue, j'ai toujours un moment où je me dis tiens, on sent qu'il a une limite dans ses notes. qui poussent un peu, qui galèrent. [00:53:13] Speaker C: En live c'est mieux parce que c'est plus sur les derniers albums où il retient pour pas saturer et en live il se permettait plus de saturer et du coup t'avais un petit truc en plus qui était vraiment cool. [00:53:26] Speaker A: J'ai jamais vu en live. [00:53:27] Speaker C: Et un batteur qui joue du clavier en même temps. Donc il y a des morceaux où il fait des mélodies avec la main gauche et il joue... Disney. [00:53:37] Speaker A: Très bon batteur. Grosse frappe le batteur aussi. Très grosse frappe. [00:53:41] Speaker C: Pour la petite anecdote, je les avais vus en showcase au Virgin des Champs. C'est immense, c'est très grand le Virgin des Champs. Et il faisait un showcase et le batteur, il a tapé sa caisse claire, la baguette a explosé et elle a atterri à 15 mètres dans les escaliers. [00:53:58] Speaker A: Grosse frappe. [00:54:00] Speaker C: Et t'es là, tu fais ouah, et c'est arrivé très très vite, c'est pas... Donc ça, ça a sa peau de caisse claire à la fin du live, elle est creusée. [00:54:12] Speaker B: Y'a des groupes comme ça aujourd'hui, des nouveaux groupes, qui vous inspirent un peu ? Qui peuvent vous fasciner ? Tout du monde ? À part PNL ? Y'en a qui vivent en tête là ! J'en ai un qui me vient en. [00:54:22] Speaker A: Tête mais c'est plus si récent, c'est genre Carnivool aussi, un groupe australien qui est Sound Awake, qui a un pur album. Après dans les trucs récents franchement... [00:54:30] Speaker B: C'est un peu une question de... Ouais c'est vrai, à chaque fois c'est... [00:54:34] Speaker A: Dans ces festétics là en tout cas, c'est con mais je suis toujours coincé dans mes... Je découvre toujours des choses, en plus je sors des groupes avec l'homosphère donc je découvre pas mal de la scène française avec des fois des très bonnes surprises. Mars Red Sky j'aime bien aussi par exemple. Eggman chair, dans les bons pressants, il y a pas mal de trucs français au final dans lesquels j'ai plus me retrouvé que les trucs ricains. Mais ouais, après, ou alors il y a des trucs très bourrins, genre Last Day of the Breast of Humanity. [00:54:59] Speaker E: Ah, You May Tease the Breast ? [00:55:01] Speaker A: Oui, oui, oui, ça c'est vraiment... Ça c'est tradition, mais ça me fait... J'aime bien Napalm Blast aussi, ça n'a rien à voir, mais genre, il y a un côté... On met toujours un peu de mal. [00:55:09] Speaker E: À découvrir la nouveauté quoi, c'est vrai qu'il y a cette libido musicale. C'est vrai que c'est fou avec le temps. [00:55:14] Speaker A: Qu'est-ce qu'il y a eu ? Slip Token ? [00:55:16] Speaker E: Si, Slip Token, c'est vrai que c'était très très cool. [00:55:18] Speaker A: C'est très convenu de dire, j'ai l'impression que c'est le truc... Ah non non non, c'est bien quoi ! [00:55:22] Speaker B: Je sais que j'ai du mal à accrocher mais... [00:55:25] Speaker C: Dans les trucs un peu prog, métal... [00:55:28] Speaker A: Les Proust aussi ! Les Proust aussi, on a fait pas mal de dates avec eux et moi j'ai découvert pas mal en live mais c'était plutôt... Chouette de se prendre à la Bourg-en-Laye aussi, parce que pareil, pur batteur. Parce que le chant, il peut... Soit t'as l'air, soit t'as l'air pas, mais c'est quand même des grosses performances en live. Après, qu'est-ce qu'on a eu d'autre, en ce qu'on ressent ? On a fait David Hilton de scène, mais c'est plus un nouveau, c'est un ancien. C'est un peu un ancien aussi. [00:55:54] Speaker B: Et puis c'est un peu un emblème aussi. [00:55:55] Speaker A: Ouais, ouais, par contre, ouais. [00:55:56] Speaker C: Et puis on peut dire que c'est mieux quand même depuis qu'il accepte de vraiment se raser le crâne, plutôt que. [00:56:00] Speaker B: Quand il avait des dreads en plus de la calvitie. Il y avait un choix artistique, esthétiquement. En même temps, il a toujours voulu être décalé. Il était bien décalé. Et quand vous êtes en enregistrement, quand vous travaillez vos nouveaux morceaux, c'est collégial ou il y a un côté très sérieux qu'on pourrait imaginer venant de clones ? [00:56:22] Speaker A: Des fois, on les joue après les morceaux, après avoir enregistré. C'est arrivé quelques fois. Les derniers, genre Le Grand Voyage, on les a jamais joués une seule fois. Les derniers, c'est Minouel. Pardon, mais je veux dire dans les derniers. Les derniers. Ah ouais, les derniers. Mais ouais, dans les derniers. Minouel, pareil. Minouel, on l'a un peu bossé en répét' avant. C'est vrai qu'on a fait des sessions. [00:56:40] Speaker E: De répét', mais sinon, il n'y a. [00:56:42] Speaker A: Pas eu trop de répét'. Collégial, c'est toujours un peu... Oui, on rigole. Ouais, on rigole, mais c'est un peu pénible au début de jouer ces nouveaux morceaux que tu ne maîtrises pas, que tu galères à... Il faut le temps de se les approprier, quoi. [00:56:53] Speaker E: Ça devient collégial quand ça commence à sonner en fait quoi. [00:56:55] Speaker A: Mais on répète pas beaucoup quand même en fait. C'est très rare qu'on répète en fait. Quand il y a des concerts, genre on se fait une session de 3-4 jours. En fait c'est juste que le fait du batteur qui habite loin et maintenant il est même des fois au Chili donc c'est un peu genre... ça fait un peu de route. [00:57:10] Speaker C: Quand tu tournes au Mexique c'est moins gênant. [00:57:15] Speaker A: C'est dur d'avoir tout le monde bien en même temps, de caler. Et donc on se fait des grosses sessions avant de partir quand on a une grosse tournée d'un mois, on se fait 2-3 jours, 4 jours à fond. Et après en fait, ou parfois, genre sur une triplette comme on a fait ce week-end là, la répét' c'était Toulouse, ensuite on a joué, on a joué, il y avait un côté là. Non mais c'est con mais des fois en fait, on fait des meilleurs concerts sans avoir répété avant, que quand tu fais une pure répét' et que ton live il va être moins bien que ta répét'. [00:57:38] Speaker C: Bah parce que, pourquoi ? [00:57:39] Speaker B: Parce qu'il y a la tension, si tu te dis il faut pas que le monde... Ouais je sais pas trop. [00:57:41] Speaker E: Ça c'est que je sais pas, des fois tu donnes ton répét', ça sonne bien, t'as un espace d'énergie dans le son, puis le lendemain en fait bah. [00:57:46] Speaker A: Tu l'as pas quoi Peut-être c'est aussi. [00:57:49] Speaker C: Le fait d'avoir retenu un petit peu... Tu sais, tu retiens du coup ce que t'as à donner, tu le donnes au moment où t'as le donné, et tu l'as pas divulgâché pendant ta répétition. [00:58:00] Speaker A: Y'a une petite magie des fois qui s'opère quand t'as pas trop préparé ton truc, mais en même temps on se dit ça, mais en même temps les morceaux on les a joués je sais pas combien de fois en live avant, et puis t'as un truc dans le cerveau qui revient, qui se remet en mode automatique et puis ça se passe bien quoi. [00:58:11] Speaker E: On a tous maintenant une certaine expérience et tout, donc voilà, quand on se rejoint pour jouer ensemble, on est prêts. [00:58:17] Speaker C: Ce que j'allais dire pour les gens qui savent pas comment ça se passe, mais quand on est musicien depuis aussi longtemps, il y a aussi ce truc où tu sais jouer, tu sais jouer en groupe, tu sais jouer... Enfin, quand tu débutes, t'as besoin de beaucoup répéter pour apprendre à jouer avec tes camarades et tout ça. Mais quand tu fais ça depuis des années et des années, à un moment c'est... Il y a des réflexes, c'est comme des gens qui apprennent les sports de combat. Quand tu sais faire des sports de combat, tu sais esquiver, tu sais machin. T'as pas besoin de répéter le match avant. [00:58:51] Speaker B: Mais il y a toujours quand même celui dans l'équipe où tu dis «. [00:58:54] Speaker A: Ah mais lui il est un peu. [00:58:56] Speaker B: En retard quand même ». C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai. Mais si c'est le batteur et qu'il. [00:58:59] Speaker C: Faut qu'il soit dans le fond du temps, c'est très bien. [00:59:03] Speaker B: Bon, nous allons passer aux news, les news de cette semaine. [00:59:06] Speaker D: Et oui, c'est le BING BING FLASH NEWS ! [00:59:10] Speaker B: Vous avez le droit de critiquer, vous avez le droit de commenter, vous avez le droit de dire tout ce que vous voulez sur ces news. Tu as le droit, tu vas pas te déçu, ce n'est que ton avis donc tu as le droit de dire ce que tu penses. On va commencer avec Guillaume Aldebert, vous connaissez Guillaume Aldebert ? C'est une personne qui fait de la musique, c'est un rockeur pour enfants. Il fait plein de chansons rock et métal pour les enfants. Il va sortir un album totalement métal avec plein de featurings dont, il a laissé une photo dernièrement sur les réseaux sociaux, Max Cavallera et son fils Max Cavallera qui sont venus enregistrer tout ici en France avec lui. Il y aura aussi Serge Tancan qui sera en duo avec Amélie Nothomb, je vous laisse imaginer le délire. Je pense que ça va se sentir le plus bien. [00:59:48] Speaker C: C'est vrai qu'elle, elle est forte de Tool. [00:59:50] Speaker A: Oui j'ai vu ça. [00:59:51] Speaker B: Elle adore le prog donc je pense qu'elle vous écoute. [00:59:54] Speaker A: On n'a pas encore eu de contact avec elle. Peut-être si tu nous écoutes. [01:00:01] Speaker B: Il y aura aussi Ultra Vomi, Mass Hysteria, Loud Blast, Tagada Jones. Je vous laisse regarder, il y a beaucoup de featuring. Il y a pas mal de fringues qui sortent aussi en rapport avec cet album, c'est hyper cool, c'est très amusant, c'est vraiment pour les enfants. C'est pour les tout-petits. [01:00:15] Speaker C: Ah oui, genre des vêtements pour enfants. [01:00:18] Speaker B: Exactement. Et puis l'album s'appelle Hell de Berre, donc elle a acheté le métal. [01:00:24] Speaker C: Parce qu'il s'appelle Al de Berre, et là c'est Hell de Berre. [01:00:27] Speaker B: Exactement. Enfantillage 666. Ça sort le 26 avril et donc le titre qui est fait avec Max Cavallera et son fils s'appelle Le cartel du cartable. [01:00:36] Speaker C: Trop bien. [01:00:38] Speaker B: Après c'est un peu cliché parce qu'il. [01:00:39] Speaker C: Est brésilien quand même, mais c'est ce que j'ai l'air. [01:00:43] Speaker B: Il aurait pu le favela... Vous savez quand j'ai vu ça je me suis fait bon, il faut avoir de l'humour mais bon quand même. Mais pourquoi pas le recevoir un jour d'ailleurs, cet Aldebert. C'est un français, hein ? [01:00:52] Speaker A: Oui, c'est un français. Aldebert, oui. T'as écouté déjà ? Non, non, mais c'est que je crois qu'il y a Martin de Vigore qui va peut-être... Ah bon, d'accord. [01:00:57] Speaker B: Et il y a une tournée de malade, il fait des dates mais de ouf, je sais pas combien de dates mais il doit y avoir une trentaine donc c'est quand même pas n'importe quoi. Et c'est pour les gamins donc... Bah. [01:01:05] Speaker C: L'Avantage c'est qu'il y a des enfants. [01:01:07] Speaker B: Ouais Oui, ils sont obligés de venir avec les parents, c'est ça. [01:01:12] Speaker A: C'est malin, c'est malin quand même. Des slams d'enfants comme ça. C'est les parents qui les jettent. [01:01:28] Speaker B: Bien sûr à ne pas faire, ce sont des blagues. [01:01:31] Speaker C: Je n'aimais pas vos enfants. [01:01:34] Speaker B: Sinon, autre news très intéressante, 7-Eleven, on connaît, il n'y en a pas en France. C'est des convenience stores, des superettes, des. [01:01:43] Speaker C: Magasins de quartier, des dépanneurs pour nos amis québécois. [01:01:47] Speaker B: Konbini. Il y a une autre marque avec eux qui se sont associés pour créer une eau pétillante au goût de hot dog qu'ils ont appelé Big Bite Hot Dog Sparkling Water. [01:01:57] Speaker C: Putain mais c'est des fans de l'Imbiscuit. [01:01:59] Speaker B: Alors justement ils ont fait un communiqué de presse pour dire non, ils n'ont rien à voir l'Imbiscuit avec ça, c'est juste que sur le truc effectivement il y a un hot dog un peu comme la pochette de l'Imbiscuit. [01:02:08] Speaker C: Mais attends, l'album de l'Imbiscuit s'appelle Chocolate Starfish and Hot Dog Flavored Water. [01:02:14] Speaker B: Ils ont pas chié dans les bouteilles donc a priori il n'y a pas de... [01:02:18] Speaker C: Pour le moment ! [01:02:19] Speaker B: Alors attention, il y a goût ketchup, il y a goût moutarde. C'est de l'enfer, c'est dégueulasse. [01:02:27] Speaker C: Après, je sais pas vous, excusez-moi mais il va falloir lancer un débat. Vous connaissez ces gens qui mangent des. [01:02:35] Speaker B: Trucs et qui boivent pour dire du. [01:02:38] Speaker C: Liquide en même temps qu'ils mangent, par exemple, ils croquent dans un burger et avant d'avoir fini d'avoir mangé le burger. [01:02:45] Speaker B: Ils prennent un peu de coca. [01:02:47] Speaker C: Il y a des gens qui font ça. Est-ce que vous êtes de cette école ? [01:02:50] Speaker A: Je ne les connais pas. [01:02:51] Speaker B: Maintenant tu bois le coca pour que tout parte. Mais normalement moi j'avale et après je bois. C'est la même chose. [01:03:03] Speaker C: Là du coup je me dis si ton burger par exemple il est que avec du ketchup et que tu voulais un peu de moutarde, tu peux boire l'eau à la moutarde. [01:03:12] Speaker B: Je vois pas l'intérêt sinon c'est dégueulasse. [01:03:18] Speaker A: Qui fait ça là en fait ? [01:03:19] Speaker B: C'est Vanillion. [01:03:20] Speaker A: Tu verras ça quand même si on prend des cafés souvent. [01:03:23] Speaker B: Tu sais, c'est pour ça qu'ici il n'y aura pas. [01:03:25] Speaker A: De toute façon, ils ne sortiront jamais sans moi. Ouais, mais dans 5-6 ans, tu verras que peut-être tu auras un petit décalage mais il faut une éducation. [01:03:33] Speaker B: De l'eau à la moutarde. Je pense qu'il y a plus de chance qu'en France... [01:03:40] Speaker C: En France, ça c'est ton rêve. En France, il y a plus de chance que ce soit de l'eau, goût ou vin. [01:03:46] Speaker A: Ouais, peut-être. [01:03:48] Speaker B: Ça serait dégueulasse aussi de toute façon. [01:03:50] Speaker C: Bah je sais pas, c'est du vin du coup. [01:03:52] Speaker B: Sans alcool quoi. Sans alcool, l'effet est plus folle. Alors bon, on était en train de parler de l'himniskit, je vais rester un petit peu sur Fred Durst de l'himniskit et Billy Corgan, attention. Oh là là, le combo me fait peur. On a deux sacrées personnes. [01:04:05] Speaker C: En tout cas, c'est deux personnes qui aiment se déguiser. [01:04:09] Speaker B: Sauf qu'il y en a un, c'est volontaire, l'autre non. Je vous laisse savoir qui fait quoi. Tous les deux vont faire des podcasts, pas ensemble mais pour la même boîte, on passe la marque aussi. Freders va faire un podcast sur les ovnis et la théorie du complot. Bingo ! [01:04:27] Speaker C: Ce qui est bien, c'est qu'il va recevoir Stéphane Carpenter. [01:04:33] Speaker A: Il est platiste à fond. [01:04:36] Speaker B: À mon avis, il n'y a pas que lui. [01:04:37] Speaker C: Il est platiste et fumiste. [01:04:39] Speaker B: Et Billy Corgan a dit, moi je serais plus traditionnel mais je vais parler de moi. [01:04:47] Speaker C: Il reste fidèle à lui-même en tout cas. [01:04:51] Speaker B: Voilà, je sais pas ce que vous en pensez. Rien. Moi ce que je pense, c'est que. [01:04:58] Speaker C: Le monde est un vampire, Pierre. [01:05:02] Speaker B: Sinon, on va parler d'une autre bonne personne, Daron Malakian. Le Daron. Chanteur et guitariste de System of a Down, pour ceux qui n'ont pas compris. Il a décroché plusieurs rôles dans un épisode qui va sortir très prochainement. Il fait comme ça. [01:05:19] Speaker C: Il fait le méchant, ils l'ont pris. [01:05:20] Speaker B: Parce qu'il a pas besoin de mettre de masque ! C'est pas beau, mais c'est vrai. Il va jouer dans une série animée de Adult Swim qui s'appelle Royal Crackers. Il fait trois personnages dans un épisode qui s'appelle Bidai. Il joue le roi Omar, le prince Omar et le roi Omar Senior. Ça raconte l'histoire d'une famille qui avait des snacks et qui est ruinée. Après, il a un potentiel à voix de cartoon quand même. Parce que dans le système, c'est lui. [01:05:57] Speaker C: Qui faisait les voix un petit peu... [01:05:59] Speaker D: C'est vrai, c'est vrai. [01:06:02] Speaker B: Et ça, ça doit être le menton, tu sais, qui suit comme ça, un peu comme Édouard Balladur. Ah ouais, c'est ça. [01:06:07] Speaker A: C'est beau ça. [01:06:09] Speaker B: D'ailleurs, on n'a jamais vu les deux personnes dans la même pièce. [01:06:12] Speaker C: Après lui, il avait un petit collier de barbe un peu à la Roberu. [01:06:16] Speaker B: Pour cacher le... Vous êtes jeunes, vous ne comprenez rien. [01:06:18] Speaker A: C'est ça, c'est ça. [01:06:20] Speaker C: De toute façon si t'es jeune t'écoutes pas Système et puis c'est tout. [01:06:23] Speaker B: Et puis tu nous regardes pas non plus parce que tu dois dire que vraiment on est des sales merdes. [01:06:26] Speaker C: T'inquiètes ils nous le disent ça. [01:06:28] Speaker B: C'est vrai. [01:06:30] Speaker E: Mais peut-être que Système c'est encore un truc de jeune quoi. [01:06:31] Speaker A: Ouais moi aussi alors que maintenant... Allez ça a 30 ans. [01:06:35] Speaker B: Mais Système, pas les nouveaux sons qu'ils peuvent sortir. Tu vois, Serge Sanken il a sorti encore une dernière fois. Laissez-le là-bas. Ne l'écoutez pas, ça n'existe pas. Le monsieur là-bas avec les pantoufles et le bajama là. Rentrez, allez à l'EHPAD. Sur scène il a des... Ah ouais, des petites pantoufles quoi. Il est en pépère. Il est en pantoufles sur scène, c'est ouf. Des charentaises exactement. Moltonné parce que c'est quand même la scène donc il faut faire attention. [01:07:03] Speaker C: Chol, pour l'odeur. [01:07:08] Speaker B: Du coup, on va regarder un clip quand même de Scars on Broadway pour Nero de Malachian. Alors, attention, il est très vieux, donc la qualité est infâme. Mais on s'en fout, ça mettra peut-être un peu plus en valeur Nero de Malachian, je sais pas. Mais cette chanson, je l'aime beaucoup, c'est They Say. C'était juste un énorme classique. C'était au moment où le système était un peu prêché à la trappe, il avait essayé de rebondir. Scars on Broadway qui reviennent, qui font quelques dates, donc on sait jamais peut-être ce fameux album qui va sortir. Depuis si longtemps, ben voilà, on espère quand même. [01:07:38] Speaker D: On y va ? J'ai vu les gens devant moi J'ai climbé la fenêtre, la fenêtre de la nouvelle J'ai regardé leur montrer la tragédie Si tu étais moi, pourrais-tu défendre les droits donnés à tous les hommes? Allons foutre le monde avec toute sa force Ils disent que c'est tout They say it's all about to end C'est pas la peine d'en parler. C'est pas la peine d'en parler. We will win, now watch the president fuck society If you were me, could you defend The given rights to all the men? Let's fuck the world with all its strength They say it's all about to end They say it's all about to end They say, they say I fall in love with the old times I never mention my own mind Let's fuck the world with all its trend Thank God it's all about to end They say it's all about to end They say. [01:10:30] Speaker B: They say it's all about to end ! Scars on Broadway. Ils voulaient mettre la date 2008. C'est vieux. C'est très très vieux. Ils voulaient pas savoir ça. Du coup voilà maintenant c'est fait. Mais bon moi j'aimais beaucoup cette chanson Scars on Broadway donc avec Darren Malakian de System of a Down. Peut-être un retour pour ce groupe là. Autre news, le batteur de Cannibal Corpse, il se lance dans un nouveau projet solo, il a une super bonne idée, il a dit je vais faire un truc, tout le monde s'est dit putain il va faire de la musique. Non, il va faire du stand-up. Il a décidé de se lancer dans le spectacle autre que musical. Bon apparemment le premier c'est un mélange de death metal et de comédie. Il y a des gens qui ont déjà vu ce que ça donnait. Alors c'était hier soir d'ailleurs, je crois la première ou avant-hier. Donc peut-être qu'il y a des extraits, j'ai pas fait attention. Mais il y a déjà beaucoup de critiques. Parce qu'il y a des blagues apparemment qui vont assez loin. Et qu'il y a des gens qui sont pas sûrs de son idée d'avoir sorti cette blague sur, bon je vous le dirai pas, mais je vous laisserai découvrir. Après lui il dit non mais il faut aussi savoir rire de tout, etc. Il a une gueule marrante un peu. Je vois bien faire ça ce gars-là. Ça doit être surprenant au début, mais après pourquoi pas. En vérité, de toute façon, il fait ce qu'il veut. Et puis il peut s'essayer à ça, même si ça marche pas, il s'en fout parce que Canibal Corp, ça marche très bien et que la tournée qui est là est complètement ouf. [01:11:53] Speaker C: Après je pense que c'est moins choquant que ce soit lui que si c'était Corpse Grinder qui faisait du... [01:11:57] Speaker E: Lui, c'est plus le bassiste qui m'aurait étonné. Tu penses en rire un peu et. [01:12:01] Speaker B: Tu te dis tu vas pas être. [01:12:01] Speaker A: Très drôle tous les jours. [01:12:04] Speaker B: Mais bon voilà, pourquoi pas. En France, ça risque d'arriver dans très longtemps si jamais il le fait. En tout cas, ça peut être de la merde comme ça peut être très bien. Sinon, Matt Heafy de Trivium, vous le savez, c'est un grand fan de comics, de séries, de tout ce truc-là. Eh bien, il a créé la musique originale pour accompagner True Believers. Alors moi, je n'y connais strictement rien aux comics. True Believers ? J'ai jamais été fan de comics, donc. [01:12:35] Speaker A: Je ne connais pas non plus. [01:12:37] Speaker C: Pas plus d'infos sur ça, True Believers ? [01:12:39] Speaker B: Non, je n'ai pas cherché. [01:12:40] Speaker C: Très bien, excellent. [01:12:41] Speaker B: Non, je m'en fous, puis je m'en fous de Trivian aussi, donc comme ça. [01:12:43] Speaker C: Au moins... Oh, Poul Harder, The Strings of the Martyrs, elle était bien. [01:12:47] Speaker E: Non, mais Off the Shadows, In the. [01:12:48] Speaker B: Dark, Off the... From the Death of Heaven. Non, il est très gentil en plus. C'est vraiment quelqu'un de très très gentil. [01:12:57] Speaker C: Il est un peu beau gosse aussi. [01:12:58] Speaker B: Oui, c'est vrai qu'il est... Il y a les belles gosses aussi. [01:13:03] Speaker C: Je sais pas qui c'est. [01:13:04] Speaker E: Elle va chanter avec... [01:13:06] Speaker A: Je crois que j'ai vu la news. [01:13:07] Speaker B: C'est la chanteuse de Hailstorm. Elle va chanter à la place du chanteur de Skid Row. Elle remplace le chanteur de Skid Row sur la tournée, attention. [01:13:15] Speaker C: Parce que c'est la même tessiture. [01:13:18] Speaker B: Bah oui. En tout cas, elle a vraiment une superbe voix, donc ça va coller. L'autre s'est barré. Enfin, il a été viré, je crois. Ah peut-être, Sébastien, je ne connais pas. [01:13:27] Speaker E: Non plus à fond. [01:13:28] Speaker C: Après, c'est vrai que Skid Row, ce n'est pas le groupe qu'on suit le plus ? [01:13:32] Speaker B: Non, c'est un groupe qui a une grande histoire, mais c'est vrai que par contre, s'ils l'ont fait dernièrement, parce qu'ils. [01:13:36] Speaker A: Ont sorti des choses... Et puis. [01:13:40] Speaker D: Leur. [01:13:40] Speaker C: Quartier à Los Angeles, c'est très malfamé. [01:13:43] Speaker B: Je ne connais pas. [01:13:43] Speaker C: C'est là où il y a tous les drogués. [01:13:45] Speaker B: C'est là que vient le nom d'ailleurs. Sinon je n'ai pas beaucoup d'autres news. La dernière, la principale, c'est que Korn va sortir son 15e album. [01:13:58] Speaker C: Un de plus et sûrement le meilleur. [01:14:01] Speaker B: Alors la déclaration officielle... C'est pas Jonathan Davis qui l'a faite. Il me semble que c'est Ed. qui a dit, c'est notre meilleur album, on essaye que des trucs complètement différents, vous allez voir, vous allez être surpris, mais c'est vraiment notre meilleur album. [01:14:18] Speaker C: La dernière fois qu'ils ont dit ça, c'était pas une bonne surprise. [01:14:20] Speaker B: Exactement. C'est surtout qu'il prépare le teint. Vas-y, dis-leur en boucle, comme ça ils vont finir par y croire et puis bon, ils seront contents. Il a parlé de Dieu cette fois ou pas ? C'est Ed ou c'est l'autre ? C'est Ed qui parle de Dieu. Il est toujours un peu dans le délire. [01:14:39] Speaker C: Après quand il est revenu c'était mieux. [01:14:40] Speaker B: Quand c'est lui c'était moins corne. C'était corne ! Où est-ce que vous avez quelque chose à foutre ? [01:14:53] Speaker C: Sur Corne ? [01:14:54] Speaker A: J'ai écouté un peu, j'étais pas fan à l'époque, j'ai mis du temps un peu à kiffer, mais j'ai bien aimé Follow the Leader je crois quand même, cet album-là. Et Intouchables, je pensais plutôt. [01:15:08] Speaker C: Ça c'est le film, c'est le film avec Marcy. [01:15:12] Speaker B: J'ai jamais vu dans la même pièce non plus. [01:15:14] Speaker A: En live quand même, c'est cool. [01:15:16] Speaker C: C'est vrai que je trouve que j'avais jamais remarqué, mais Daniel Otteuil ressemble beaucoup à Jonathan Davies. Et alors Pierre, j'ai une petite question pour toi. [01:15:27] Speaker B: Est-ce que Réginald est de la partie ? Alors je ne sais pas si Réginald est de la partie, il est toujours. [01:15:31] Speaker C: En cure de désintox. [01:15:32] Speaker B: Mais il est en cure de désintox à l'extérieur, donc bon... Askidro, apparemment. Non, mais on connaît l'histoire, effectivement. Moi, je suis un grand, grand fan, donc je suis un peu plus souvent à chercher toutes les petites infos et tout ça, mais c'est juste qu'en fait, il en chie vraiment. [01:15:48] Speaker C: C'est pas drôle. [01:15:50] Speaker B: Et puis, il en parle très clairement aussi. Et puis, tu as bien vu que ses communiqués sur les réseaux sociaux sont un peu particuliers. Après, la drogue, ça n'a jamais aidé à faire des choses. [01:16:00] Speaker C: C'est aussi chelou que son eyeliner, je dirais. [01:16:03] Speaker A: C'est vraiment... [01:16:06] Speaker B: C'est un peu la partie qui a une particularité de Korn, c'est-à-dire que, en fait, si tu regardes vraiment séparément et que tu ne connais pas l'histoire du groupe, tout est ridicule. Mais en vrai, à ce coup, tu fais comme ça, pris du temps et que les années sont passées et que maintenant les vieux écoutent ça parce que c'est devenu un peu le groupe incontournable américain, parce qu'il y a une histoire derrière, du coup les gens ne voient plus ça. [01:16:24] Speaker C: C'est là où être en Europe, t'as de la distance par rapport à ça. [01:16:28] Speaker B: Je veux dire, Jonathan Davies fait des photos au milieu des cerisiers en fleurs. [01:16:31] Speaker C: Il a bien raison, c'est un peu notre petit pétale de printemps. [01:16:36] Speaker E: C'est un peu le Nicolas Serkis. [01:16:40] Speaker C: C'est vrai qu'il y a un truc aussi. Pas dans les cheveux. [01:16:44] Speaker B: Je ne sais pas si Nicolas Serkis a les cheveux aussi séparés. Non, c'est pas vrai. Nicolas, si tu nous écoutes, tu es le bienvenu. Avec grand plaisir. Voilà, c'est tout ce que j'avais comme informations. N'hésitez pas à faire des critiques sur la vidéo YouTube. Vous pouvez laisser des commentaires, rajouter des news si j'en ai oublié. Et puis, bien évidemment, nous dire qu'on est des merdes, ça va de soi. C'est le classique. On fait comme ça ? [01:17:07] Speaker C: Tout à fait. Un petit clip ? [01:17:09] Speaker B: On va regarder quand du coup ? Un petit go the life ? Ça fait partie de Follow the Leader. Et puis, vous allez voir, ils sont tellement beaux. [01:18:22] Speaker D: C'est parti pour le tournage ! How I stay... Each day I can feel it swallow Inside something too full I don't feel your deathly ways Each day I feel so hollow Inside always beating me Hey hey ! JUSQU'À L'ENCULÉ J'ai jamais tué ! Je n'ai jamais vu ce que cela signifie ! [01:22:09] Speaker B: C'est mort ! [01:22:10] Speaker D: Cette bouteille m'a laissé me faire pretendre ! Mon seul souhait est d'accrocher à l'arbre noir ! C'est l'occasion de tomber dans mes bras ! Je vais être le seul ! Oh la vache ! [01:24:38] Speaker B: Diamond Construct, alors je vous le passe aussi pour une personne, pour Marcel, la personne qui s'occupe du montage vidéo de Bang Bang et de tout ce qu'on peut faire. Enfin des replays, que le live c'est. [01:24:56] Speaker C: Moi qui le fais. [01:24:59] Speaker B: Tiens, bah allez ! [01:25:01] Speaker C: On va pas mentir, Pierre, c'est vrai qu'il faut qu'on le dise. Depuis le début, on fait croire qu'on en est tous les deux, alors que, vous pouvez en juger, il y a quand même 15 personnes en régie qui gèrent tout. [01:25:08] Speaker A: Grosse équipe. [01:25:11] Speaker B: Y'a un blé pas possible. C'est dégueulasse quoi ! Comme tous les gens dans le métal, y'a tellement d'argent, on est tous à l'eau. [01:25:20] Speaker C: Comme disaient certaines personnes dans les commentaires, non mais j'arrive pas à croire qu'on les paye et qu'on les mette à un poste aussi élevé. Y'a des gens qui ont dit ça. [01:25:30] Speaker A: Qui ? [01:25:30] Speaker C: Qui ? [01:25:32] Speaker B: Qui ? Des gens d'internet ! [01:25:35] Speaker A: Les gens d'internet ! [01:25:37] Speaker C: On fait partie d'un gros groupe, une multinationale. [01:25:40] Speaker B: Je sais pas si vous êtes au. [01:25:41] Speaker A: Courant, mais on a capté le milieu. Le milieu n'est pas le nôtre. [01:25:44] Speaker B: Vous avez vu, on a choisi les discrétions. Dans le souterrain. [01:25:49] Speaker C: Il y a quand même cet escalier en marbre et d'horreur qui prête un peu, qui nutraille un petit peu quand on arrive. [01:25:56] Speaker B: On peut en reparler un petit peu musique ? [01:25:58] Speaker D: Oui, d'accord ! [01:26:00] Speaker C: C'est bien la première fois que je te vois avoir envie de faire une émission. [01:26:04] Speaker B: Non mais nos invités ce soir ce sont Klon, évidemment si vous ne connaissez pas ça s'écrit K-L-O-N, Klon. C'est vrai que j'ai du mal à le dire parce que je viens du sud-est donc du coup je viens de dire Klon. clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon. [01:26:20] Speaker A: Clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon. [01:26:21] Speaker B: Clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon. [01:26:24] Speaker C: Clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon. [01:26:26] Speaker A: Clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon. [01:26:29] Speaker C: Clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon. [01:26:31] Speaker B: Clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon, clon Avoir les clonettes qui dansent avec vous sur scène, au-delà d'être complètement légiscus comme phrase, c'est vrai, c'est-à-dire que ça fait tellement d'années que vous êtes là aussi, les gens vous connaissent, c'est-à-dire qu'ils soient là, vous écoutez ou pas, on connaît ce nom clone, d'autant plus qu'il y a la clonosphère, ça aussi c'est très connu, on en parlera juste après. [01:26:56] Speaker C: Est-ce que ça a un rapport avec la kiosphère de Kyo ? [01:26:59] Speaker A: C'est marrant parce que moi ça venait de Kaosphère à cause de Meshuggah et j'ai découvert pas longtemps après avoir trouvé ce nom, ça date de genre 98, 99, je sais plus mais il y a eu Kiosphère, pas longtemps après je me suis dit putain ils m'ont piqué mon truc les salauds ! Mais non je n'étais pas, si tu te doutes, non ça venait de Kaosphère quoi, de Meshuggah et je sais pas pourquoi c'était un truc, il y avait eu Organiclone ou Clonosphère, bon je me souviens j'ai bossé dans un centre d'appel à l'époque Et ça s'est fait complètement par hasard, je ne sais même pas ce que ça allait devenir. Du coup, le hasard fait que c'est toujours ici et que rien n'a changé. On fait avec, c'est bon. Le nom de clone, je t'avoue que le nom de clone ou de clonosphère, c'est pas... Avec du recul, je n'aurais pas appelé mon nom comme ça. Pour l'anecdote, ça vient d'un morceau de Vision of Disorder qui s'appelait Clone sur l'album Imprint. J'adore, j'adore Vision of Disorder. C'est venu de là le nom de clone, même moi aussi. [01:27:49] Speaker C: C'est un de mes groupes préférés. [01:27:51] Speaker A: Je sais pas si je préférais mais en tout cas j'ai aimé beaucoup aussi. [01:27:53] Speaker C: J'ai aimé beaucoup aussi. [01:27:54] Speaker B: J'ai aimé beaucoup aussi. [01:27:54] Speaker C: J'ai aimé beaucoup aussi. J'ai aimé beaucoup aussi. [01:27:56] Speaker A: J'ai aimé beaucoup aussi. J'ai aimé beaucoup aussi. [01:27:58] Speaker B: J'ai aimé beaucoup aussi. [01:27:59] Speaker A: J'ai aimé beaucoup aussi. J'ai aimé beaucoup aussi. J'ai aimé beaucoup aussi. J'ai aimé beaucoup aussi. [01:28:02] Speaker B: J'ai aimé beaucoup aussi. [01:28:03] Speaker A: J'ai aimé beaucoup aussi. J'ai aimé beaucoup aussi. J'ai aimé beaucoup aussi. J'ai aimé beaucoup aussi. [01:28:06] Speaker C: J'ai aimé beaucoup aussi. [01:28:07] Speaker A: J'ai aimé beaucoup aussi. [01:28:08] Speaker C: J'ai aimé beaucoup aussi. J'ai aimé beaucoup aussi. [01:28:10] Speaker B: J'ai aimé beaucoup aussi. J'ai aimé beaucoup aussi. [01:28:12] Speaker C: J'ai aimé beaucoup aussi. J'ai aimé beaucoup aussi. [01:28:15] Speaker A: J'ai aimé beaucoup aussi. [01:28:16] Speaker C: J'ai aim C'est un peu le truc, c'est ça qui les a fait pas marcher. [01:28:21] Speaker A: Mais le premier album aussi, moi j'ai découvert avec le premier album sur les samplers Roadrunner à l'époque. Putain le son quoi, il y avait un son de cochon. [01:28:29] Speaker C: Ça groove bien. [01:28:30] Speaker A: Ouais, carrément. [01:28:32] Speaker C: Voilà c'est bon Pierre, tu peux... [01:28:34] Speaker B: Il vient de m'assassiner par le sampler Roadrunner en plus, c'est carrément un autre monde. [01:28:39] Speaker A: À son goût les soirantes de choc qu'il y avait à l'époque. Non mais il y en avait jusqu'à notre campagne, dans les petits bleds ou autour de j'habite. Dans les tout petits bleds, il y avait les soirées bande de chats, c'était super bien organisé. Et j'ai découvert plein de groupes comme ça, genre les samplers typo négatif dessus, tous decide, je sais pas ce qu'il y avait, mais il y avait Sepultura, il y avait tout le catalogue qui était dessus, et mine de rien pour découvrir à l'époque, vu qu'on n'avait pas internet. Et j'en save pas qu'à l'époque, nous on n'était pas là. [01:29:03] Speaker B: C'est à l'époque. On a acheté les magazines pour pas déjà... [01:29:06] Speaker C: Déjà quand on avait un téléphone, ça ressemblait à ça. Voilà, c'était ça. [01:29:11] Speaker B: Sans la fourrure peut-être, mais... Parce que les parents, bon, ils n'aimaient pas trop. Pourtant mamie, elle était heureuse. Bref, on ne va pas venir jusqu'au fait qu'elle se frotte au téléphone, mais bon. Ça sent l'odeur. Chacun a le droit à avoir du plaisir, il n'y a pas de raison. Donc aujourd'hui, là où vous en êtes, est-ce que vous avez toujours besoin de travailler à côté ? Il y a la clonosphère, mais est-ce que vous avez des boulots à côté de clones ? [01:29:38] Speaker A: Non, oui, on tourne des activités, genre Yann il file des cours de chant. [01:29:41] Speaker B: D'accord, oui, c'est un boulot. [01:29:43] Speaker E: En fait, pour répondre à ta question, on a la chance d'être intermittents du spectacle, donc ça c'est cool quand même, mais principalement, mais majoritairement, même tout le temps en fait, grâce à Clone. [01:29:52] Speaker A: Ça fait dix ans quand même du coup qu'on est intermittents. Et ouais, ça fait un peu genre... On a fait une tournée, on a eu une tournée en 2012 avec Gojira, en Europe, qui était cool. En 2013, on a fait une autre tournée en Europe avec Orphelin, on a fait pas mal de dates. Et c'était la première fois qu'on est devenu intermittent. C'était en 2013. 2013, ouais. Et à partir de là, on est retombé une fois par là. On a eu la case RSA avant très longtemps. Faut dire qu'avec toi, on a fait 10 ans, voire 15 ans peut-être de concert. Toi, t'étais pas tout le temps là. J'étais RSA quand même. Il est arrivé au moment où on a commencé à faire des cachets. [01:30:26] Speaker C: Il a flairé le truc. Ok les gars, c'est vraiment pour vous faire plaisir. [01:30:31] Speaker E: On a pensé à moi. [01:30:32] Speaker A: Moi j'étais un peu même anti-intermittent avant. Pourquoi tu veux pas faire de la musique en étant payé, sinon t'étais un vendu. J'ai vu ce truc là longtemps, vu que quand t'es au RSA t'as un autre système de pensée. Après quand t'as goûté tu fais ah. [01:30:42] Speaker B: Putain mais c'est vachement bien ! [01:30:43] Speaker E: Et après quand t'es intermittent ça représente les campings, les thés, ceux qui jouent un peu dans les campagnes, des reprises, des covers, des karaokés. [01:30:51] Speaker B: Ah oui c'était ça, ok. [01:30:52] Speaker A: Pour moi c'est pas possible de devenir intermittent en faisant cette musique. Je m'étais pas dit, c'était pas un but. [01:31:00] Speaker B: J'imagine que c'est pas un but. Aujourd'hui, je pense qu'il y a quand même cette chance de pouvoir composer. [01:31:07] Speaker C: Si il y avait pensé avant, il aurait changé d'avis plus tôt. [01:31:11] Speaker A: C'est con, mais quand tu commences la musique, t'as le choix entre... Soit tu bosses à côté, t'as pas beaucoup de temps du coup ton projet il avance pas et nous on s'était dit bon bah en fait voilà qu'est-ce qu'on sait pas qu'est-ce qu'on faisait pour qu'on le faisait mais genre le fait d'être au RSA t'avais du temps pour taffer ton truc et puis d'être surtout disponible parce que quand tu veux tourner et que t'as ton patron qui te fait ouais non ça va pas être possible que je te file ton jour et bah à un moment en fait moi j'ai lâché même des petits taffs que j'ai eu parce que genre le mec il voulait pas me laisser partir je fais bah non je m'en vais j'ai un concert je peux pas Oui. [01:31:37] Speaker B: Parce que t'avais l'envie, t'avais déjà cette projection de j'ai envie d'en faire quelque chose aussi. [01:31:42] Speaker A: Bah oui et non parce que je m'étais pas dit vraiment que c'était possible. Pour moi c'était genre un truc inaccessible. Ah oui donc t'as tout lâché juste parce que c'était cool quoi. Non mais tout ce qui nous est arrivé, moi je me suis jamais dit quand j'ai commencé la musique que un jour j'allais pouvoir retourner aux Etats-Unis, que j'allais pouvoir aller en Australie, faire des trucs comme ça. [01:31:56] Speaker B: Mais t'avais quand même de l'ambition, t'avais. [01:31:58] Speaker A: Envie de faire quelque chose, non ? Contrairement à d'autres qui sont très ambitieux, moi je me suis concentré à faire de la zik. [01:32:05] Speaker C: Un peu plus au jour le jour, sans projection à long terme. [01:32:10] Speaker A: Juste en fait, c'est que dans le milieu, j'ai remarqué, parce que j'ai quand même eu au premier album qu'on a sorti, je me souviens que j'avais dans cet esprit, je m'étais dit ouais... il va se passer quelque chose en fait, et quand t'as trop d'attentes et que. [01:32:19] Speaker B: T'Es déçu, après tu retombes. [01:32:22] Speaker A: Alors que quand t'attends rien dans la musique et que tu fais tout ce que tu peux pour faire tes choses comme il faut, quand t'as des bonnes nouvelles qui te tombent dessus, bah t'es content et t'as pas de déception. Et moi j'ai bossé pas mal de groupes, quand t'es groupe, tu sors deux premiers albums et que t'attends trop, et que t'es déçu. La plupart du temps, les gens, ils arrêtent parce qu'ils sont trop... Ils se sont fait toute une idée. [01:32:38] Speaker B: D'Un truc qui n'existe pas. [01:32:40] Speaker A: Et en fait, quand tu retombes, c'est triste. Comme les groupes qui ont fait des parcours, genre Acme, je crois qu'ils ont fait un premier album qui a fait bouh, qui est monté à fond. Puis après, c'était la chute un petit peu... Et ça, c'est dur. Et nous, on a eu de la chance quelque part. Je sais pas si c'est la chance, mais genre on a... Tout doucement, mais sûrement en tout cas on a réussi à construire un truc. [01:32:57] Speaker C: Comme Gojira. [01:32:58] Speaker A: Gojira ils ont été un peu plus vite. [01:32:59] Speaker C: C'était un peu plus rapide. C'est le même principe, il y a plein de gens qui découvrent maintenant et qui voient l'ampleur, il faut se rendre compte que ça fait 25 ans. [01:33:10] Speaker B: Je pense qu'ils étaient un peu plus. [01:33:12] Speaker E: Ambitieux dès la base. [01:33:14] Speaker A: Plus ambitieux et ils étaient aussi mieux entourés et eux ça a pris très vite au début déjà. Il y avait déjà au bout des. [01:33:20] Speaker C: Deux premiers albums, Ça a pris très vite, il faut relativiser par rapport à. [01:33:24] Speaker B: Ce qu'on a aujourd'hui. [01:33:28] Speaker A: Par rapport à leur style de musique, je veux dire, et à l'époque à laquelle ils ont commencé. A The Link, déjà, ils remplissaient une locomotive, ils avaient déjà un statut en France qui faisait que c'était à l'aise. Nous, on a mis du temps en France à s'installer. Parce que c'est plus difficile, j'ai l'impression en tout cas, de faire le style qu'on fait nous en France, qu'un style qui est plus rentre-dedans, où il y a peut-être un public qui va être pris plus facilement dans le son. Mais non, c'est pas simple en tout cas, la route elle est compliquée. C'est fastidieux et long et plein de. [01:33:54] Speaker E: Compromis et plein de choses mais... Oui. [01:33:56] Speaker B: Et puis c'est pas facile de... L'intermittent c'est pas si simple que ça. [01:33:59] Speaker C: Non plus parce que... Non, non, on. [01:34:00] Speaker E: Y va tous les ans de... [01:34:01] Speaker B: Tu stresses toujours en disant, putain est-ce que je vais y arriver ? Après il y a un label, il y a quelque chose... Ouais, il y. [01:34:08] Speaker A: A pas mal de gens aussi qui bossent autour. Mais après, pareil, l'intermittence. On bosse avec notre manager, il est hollandais, il ne comprend pas ce que. [01:34:13] Speaker B: C'Est qu'en parler d'étranger. [01:34:15] Speaker A: C'est en parlant d'intermittence. Qu'est-ce qu'il y a ? Bah si, si, nous, on sait qu'il nous faut 43 cafés. Parce qu'à la fin, il faut manger, tu vois. C'est con, mais c'est quand même... On a vraiment de la chance. Le fait d'avoir discuté avec pas mal de groupes qui tournent à l'étranger aussi et qui... Quand tu expliques notre système, genre le Mexicain qui nous a fait jouer dernièrement, Ils disaient, putain, vous en France, vous avez des shows, putain, par rapport à plein d'autres, au niveau des lumières, au niveau du son, vous avez un truc qui se détache de plein d'autres groupes étrangers. Et quand j'expliquais qu'en effet, nous, on avait du temps de bosser des résidences, qu'on avait des subventions qui payaient des fois même. Les mecs, on était dans les salles avec des pures conditions techniques, ça faisait qu'on pouvait préparer les shows à l'avance et que les shows étaient plus qualitatifs. Le mec que toi il me parlait, il a fait tourner Igor, il faisait aussi Alceste, des trucs comme ça là-bas. Ils disaient, putain, à chaque fois, les groupes français, vous avez un... un show qui a de la gueule quoi, par rapport à plein d'autres qui en ont un peu rien à branler. Et c'est pas qu'ils n'ont rien à branler, c'est juste qu'ils n'ont pas le temps de taffer le truc. Tu parles avec des anglais, et nous on a tourné avec Kings X en 2011, qui est un vieux groupe, je sais pas si vous connaissez, période grunge un peu. Ils ont eu leur carton aux Etats-Unis, ils ont fait pas mal de trucs assez fat. Et eux, on a tourné avec eux à l'époque, le chanteur il n'a plus de façon de balayer. En fait s'ils tournent pas, ils n'ont rien. Ils sont dans la merde. Les Anglais, pareil. Napalm Blast, tout ça, c'est... [01:35:26] Speaker C: Il y a quelques années, il y avait le chanteur de Thursday qui avait un peu pris la parole. Thursday était un groupe un peu émou. [01:35:33] Speaker B: Un peu hardcore, un peu tardiveur, qui. [01:35:35] Speaker C: Avait parlé de ça et qui avait mis un peu l'action sur le fait que aux Etats-Unis, c'était hyper compliqué que tous les mecs de cette groupe... À un moment, c'était la grosse scène, enfin, dans les années 2010, par là, quoi. Ou avec les Evrita Maïda et tout ça, qui tournaient comme des porcs. Et en fait, les mecs travaillaient tous à côté. Ils expliquaient qu'en fait, ils travaillaient non-stop. Après, ils tournaient, ils tournaient, ils tournaient, ils tournaient. Après, ils rentraient, ils retravaillaient. [01:36:01] Speaker A: C'est horrible. C'est fou. [01:36:02] Speaker B: C'est incroyable. [01:36:04] Speaker C: Du coup il avait alerté sur le fait en disant on va être obligé d'arrêter de faire de la musique parce que en fait c'est trop compliqué, physiquement on peut plus quoi. [01:36:14] Speaker A: Ça doit être cool en plus de. [01:36:15] Speaker B: Passer d'une salle où il y a plein de gens qui sont en train de crier, de chanter tes chansons, à vendre des pizzas par exemple. J'imagine parce que ça va pas être simple. [01:36:23] Speaker A: Tu vois il y avait le chanteur de My Dying Bride, je sais pas si vous savez ce que c'est dans ce groupe-là aussi, et j'avais lu les interviews à l'époque où le mec il était pompiste à côté d'un vitrine d'essence. [01:36:30] Speaker E: Dans lesquelles La bête de Symphonix, le gars, il a un foodtruck mexicain. [01:36:37] Speaker A: Du coup, on a quand même grave de chance. Et j'espère que... Là, on fait les malins parce que c'est cool. Deux, trois ans, tu sens qu'il y a toujours une période en France où genre, oui, les intermittents, c'est bon. [01:36:48] Speaker B: Il y a les élections l'année prochaine. [01:36:50] Speaker C: Chaque élection, tu te dis... [01:36:52] Speaker A: Mais il y en a eu plein. Je me souviens que Sarkozy et Hollande, ils avaient dit oui, les intermittents. Et à chaque fois que ça commence à discuter, à réformer... Ça monte au créneau, quand même. J'ai l'impression que c'est un pays en fait qui est là, mais le fait de... C'est con mais l'Europe, si la politique c'est de s'aligner sur ce qui se passe dans les autres pays en Europe, bah nous on est mal en fait. [01:37:09] Speaker C: Après il y a en Belgique aussi où il y a un système un peu... pas tout à fait pareil mais... [01:37:14] Speaker A: Mais c'est à vie. [01:37:15] Speaker C: Ouais, enfin il y a une espèce de rente pour les artistes. [01:37:19] Speaker A: T'as aussi un certain nombre de concerts à faire, c'est un peu plus compliqué mais par contre une fois que tu l'as ton statut, ça peut durer pas mal de temps. [01:37:26] Speaker C: On verra ce que ça donne. [01:37:27] Speaker A: On pourra dire en Belgique au pire si ça va pas, on verra, c'est pas si loin. [01:37:30] Speaker B: On partira tous en Belgique. [01:37:33] Speaker C: Je pense que si ça s'arrête en France, ça s'arrête aussi en Belgique. [01:37:35] Speaker B: Oui, c'est possible, malheureusement. [01:37:36] Speaker C: On verra. [01:37:37] Speaker B: Abysson, nos amis belges. Tu disais que votre manager est hollandais, alors ça je ne le savais pas. [01:37:42] Speaker A: Rob Pellman, Rob Lochand. Sûrement sans pétition. [01:37:44] Speaker B: Rob Lochand, il comprend pas les blagues qu'on lui fait des fois. [01:37:53] Speaker C: Du coup c'est bizarre parce que dans son nom il n'y a pas de frrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr. [01:38:18] Speaker B: N'en dites pas plus ! Mais vous êtes toujours sur le label... Cascope. [01:38:24] Speaker A: C'est compliqué les labels. On est en transition là, on a fini notre deal avec Cascope, qui était un label anglais, qui nous a signé... Alors on va refaire l'histoire très très vite, on a fait plein de labels en France, on a fait Season of Mist, on a fait Very Chords, on a fait Musicast au tout début aussi, c'est pour les anciens, et on a eu Pelagic Records qui est arrivé en 2015. Et j'ai été obligé de casser un contrat qu'on avait avec lui pour aller chez Cascope. Ça coûtait de l'argent, il a fallu casser un contrat pour pouvoir aller chez Cascope, sortir deux disques, même trois disques parce qu'on a fait aussi un live en plus chez eux. Et là aujourd'hui on doit toujours un album à Pélagic. Pélagic record Robin Stabbe, The Ocean. [01:39:00] Speaker B: Attention. [01:39:02] Speaker A: Très gros enculé. [01:39:03] Speaker B: Je le glisse parce qu'on est un peu en conflit. [01:39:09] Speaker C: Je crois que c'est bien que ce soit pas traduit finalement l'album d'ailleurs. [01:39:13] Speaker B: Non mais je... [01:39:14] Speaker A: J'ai aucun soucis. J'ai aucun souci à lui dire dans nos... Ouais, ouvertement. De toute façon, c'est un... C'est un mec qui ne fonctionne que dans le conflit, en fait. Et c'est du conflit qui surenchère sur le conflit qui... Et en fait, juste l'anecdote, c'est que tous les groupes qui sont chez lui sont en prise de gueule totale avec lui. C'est vraiment compliqué. [01:39:32] Speaker C: Bon bah vous savez où ne pas signer. [01:39:35] Speaker A: Du coup, on assume la promesse du prochainiste, c'est genre, n'allez pas là-bas, il ne faut pas aller chez eux. Et j'ai beaucoup de groupes qui sont chez eux ou de gens qui ont bossé autour de son projet qui... On dirait que c'est genre, lui c'est vraiment un sacré connard quoi, c'est le truc qui... Donc voilà, et on lui doit un disque ? Et voilà, on a une petite surprise d'un poème qui se prépare pour lui dans une chanson cachée. [01:39:55] Speaker C: Juste, du coup, j'explique juste vite fait comment ça se passe parce que les gens ne savent pas forcément. En fait, quand les artistes signent avec un label, généralement, ils signent pour un certain nombre d'albums. Donc, quand on dit « je dois encore un album », c'est que le contrat se finit que quand tous les albums ont été réalisés. [01:40:13] Speaker A: Pour être plus précis, c'est une option. Une option que nous, on ne peut pas... L'option n'est pas pour nous. C'est lui qui choisit s'il y a une option ou pas. Et toi, dans nos discussions, C'est le. [01:40:21] Speaker C: Truc qui a changé par rapport à avant. En fait, c'est selon qui a la position de force au moment où tu signes. C'est qu'il y a un nombre d'albums pour un album avec une ou deux options. C'est le mec qui décide à la. [01:40:36] Speaker A: Fin si l'action est faite ou pas. Et moi je lui rappelle très souvent que tu sais, ce n'est qu'une option, tu n'es pas obligé de... C'est ce qui revient souvent dans ma communication. [01:40:46] Speaker C: Et du coup, normalement, c'est si le producteur décide, sans le potentiel, il peut... Comment on dit ? Soit il garde l'option, soit il le fait, soit il la lève et à. [01:40:58] Speaker B: Ce moment-là il libère le groupe. [01:41:01] Speaker A: J'étais à deux doigts de faire sauter l'option, mais j'ai pas été assez loin dans mon discours pour que ça passe ce qu'on aimerait bien. J'ai appris par un mec en Hollande, en fait on devait jouer sur son festival, Pelagic Records, Pélagique en Hollande qui est organisée prochainement. On a refusé de faire la date parce qu'il y a déjà plein d'histoires avec lui. Et en plus moi je vais aussi être papa et que ça tombait au moment où ma copine allait accoucher. Et en fait il m'a sorti quand même un truc genre ouais c'est vraiment pas professionnel de ta part. Mec c'est bon qu'est-ce que tu crois que je vais aller me faire chier à jouer sur ton festoche alors que oui je vais être papa donc j'ai autre chose à foutre. Je te rappelle qu'en France on a l'intermittence. En tout cas c'est compliqué et malheureusement on ne peut pas lever l'option. [01:41:45] Speaker B: Donc s'il y a une prochaine sortie c'est pour vous d'essayer de... [01:41:48] Speaker A: Le disque est prêt en fait, on est en train de le mixer là et ça va sortir au mois de novembre chez lui et donc on se retrouve obligés de faire comme ça. Voilà. Pour l'histoire, on fait un album avec des morceaux qui sont assez anciens en fait, qui sont des espèces de fast-bae de titres qu'on n'est pas fini à l'époque, mais qui sont très cool quand même. Et voilà, on lui donne les morceaux. C'est 40 minutes. Le contrat est marqué 40 minutes avec une musique dans le style que vous avez déjà fait auparavant. Tout est très très détaillé et on est obligé de faire ça. Il y aura certainement une interview assez longue aussi, pour aller jusqu'au bout du truc. On est pressé que ça se termine. [01:42:25] Speaker C: On a envie de rebondir sur autre. [01:42:26] Speaker E: Chose en fait, on a une nouvelle créa pure. [01:42:29] Speaker B: Parce que j'ai aussi la tête, parce que ça doit être toujours là quoi. [01:42:32] Speaker A: En fait c'est juste que quand tu te fais chier à faire du son et que tu sais que derrière t'as un mec qui va le sortir juste pour le sortir et puis qui va pas faire grand chose et puis qui fera tout pour... [01:42:39] Speaker B: Pour vous faire chier un peu. [01:42:40] Speaker A: Pour faire chier et puis pour pas bien le bosser quoi, parce que vraiment, moi à l'époque où j'ai eu ce truc, pour revenir au truc, on a fait le grand voyage, j'ai envoyé l'album à Robin, j'ai jamais eu de retour sur le single que ce soit, et il me disait « oui, vous avez sorti un album éplode qui s'est un peu moins vendu, ce qui est souvent ce qui arrive quand tu fais un disque entre deux albums, et qui est un truc à part ». Et du coup il m'a dit oui, vu que vous avez moins vendu de cet album, bah en fait on va moins vendre du nouveau, alors qu'on n'en a jamais vendu autant que l'album du Grand Voyage. Donc moi je lui ai dit, je lui ai dit écoute, bah tu vois le Grand Voyage on est presque à 9000 ventes, ce qui est plutôt très cool aujourd'hui de faire ça, et je lui ai dit, donc tu vois ce que tu m'avais dit à l'époque, c'était faux. Et là il recommence à me ressortir une chanson, oui parce que là si vous sortez un truc, on va pas en faire beaucoup. Je lui ai dit bah écoute, tu me l'as déjà dit il y a 4 ans, je t'ai prouvé que c'était faux. Et là, tu vois, on sort un disque, on se fait chier à le faire, donc si tu veux pas le bosser, en fait, tu me le dis, pis il bosse le pas, t'as le choix de pas le faire. Laisse-nous respirer, tu vois, genre... Voilà, mais non, donc on va... On va se taper le bosh une dernière fois. [01:43:38] Speaker C: Dans le fond, il s'y retrouve quand même. [01:43:41] Speaker A: Bah oui, c'est ça. Je me permets d'être cash parce que c'est... De toute façon, apparemment, c'est fini. [01:43:46] Speaker C: Ouais, ça sera bientôt fini. [01:43:49] Speaker A: Quand tu signes un deal, c'est con, mais quand tu signes des fois et que tu fais pas gaffe à certains détails, tu peux regretter parfois après. T'as l'impression que c'est cool. Je vais sortir sur un label et tout, t'es content. Puis t'as toujours l'image extérieure du truc que ça te renvoie. Et puis après, quand tu mets le nez dedans et que tu contactes des groupes qui bossent avec eux depuis un certain temps, tu découvres un monde qui est différent. [01:44:09] Speaker C: Et ça, c'est un autre truc qu'on peut dire aux gens, aux groupes qui commencent et tout, c'est même si vous êtes content que des gens s'intéressent à ce que vous faites, faites quand même très attention à ce que vous signez. Roadrunner, tous les groupes ont été lessivés en partie à cause de ça, parce qu'ils ne pouvaient pas refuser les dates, ils ne pouvaient pas refuser les trucs. Et surtout, je crois que les contrats, c'était genre ils prenaient 100% du merge des produits dérivés. Ça c'est un truc qu'il faut... Il faut le dire aux groupes parce que les gens ne savent pas, ils sont tout contents. Mais quand on signe un contrat avec un label et qu'ils prennent de l'argent sur votre merch, c'est-à-dire que tout ce que vous allez vendre sur les dates de concert, tout ce que vous allez vendre en ligne, tout ça, ça ne va pas aller dans votre merch. Et aujourd'hui, il faut bien dire que là où les groupes peuvent gagner de l'argent, c'est les cachets des concerts. quand les concerts sont payés, quand on. [01:44:59] Speaker A: Débute, tout passe dans les frais. [01:45:02] Speaker C: Et en vrai, le seul argent que les groupes gagnent, c'est le merch. C'est que ce qu'ils vendent sur les tables de merch. Donc si votre label prend l'argent là-dessus, ça veut dire que vous jouez, vous tournez comme des malades pour pas gagner un rond. Donc après, si c'est ce que vous avez envie de faire, c'est très bien. Par contre, il faut en être conscient parce que Quand on débute, on se dit « Ouais, on s'en fout, on est jeunes, machin ». Au bout de 4-5 ans, quand on s'est fait chier à faire 2 albums ou 3 albums et qu'on tourne comme des malades et qu'on touche pas un rond et qu'il faut une vie qui se construit à côté, parce que quand on a 18 ans, 20 ans, on s'en fout. Quand tu commences à avoir 24, 25, que tu commences à avancer dans la vie, tu te dis « Ouais, ce serait bien que je puisse habiter dans un endroit correct, commencer à avoir une vie de famille ou des choses comme ça ». Pas gagner d'argent, ça devient compliqué, donc il faut faire attention. [01:45:49] Speaker B: Merci pour le message. [01:45:52] Speaker A: C'est vrai que c'est dur de s'imaginer ça quand t'es dans le public et même moi quand j'étais jeune, je t'imagine pas tout ça, comment ça fonctionne, ce qui se passe vraiment derrière. C'est surtout parce que c'est facile à lire, j'ai leur besoin d'un avocat, c'est. [01:46:01] Speaker B: Pour décrire des trucs. [01:46:03] Speaker C: Non mais à la limite, ça vaut le coup de prendre un avocat juste pour lire le truc, même si ça coûte quelques centaines d'euros à terme, c'est un investissement que vous n'aurez pas à perdre. Et je pense qu'il commence à y avoir, par exemple, il y a la Fédération des Musiques Métalliques, qui peuvent peut-être vous aiguiller vers des gens pour vous accompagner là-dedans, parce qu'il faut faire attention. Les labels, ils sont gentils, mais c'est aussi des businessmen. [01:46:31] Speaker A: Il faut qu'ils mangent eux aussi. Chacun a son entreprise à défendre. Le groupe est dissocié de... Même s'ils bossent ensemble, c'est pas les mêmes comptes, c'est pas les mêmes... Retour derrière, il y a des choses qui ne sont pas évidentes à capter, même sur les concerts. Quand on vend du merch, aujourd'hui, les dates qu'on a faites en Angleterre, quand on t'impose un concessionnaire qui va te prendre 20%, et que tu as une taxe à la fin de 20%, et que c'est ton manager aussi qui prend 20% sur tes ventes, et que ton disque, tu l'achètes 8-9 boules à ton label, avec les taxes du Brexit, c'était le cas par exemple, tu te retrouves à payer les frais de port, plus la taxe qui arrive d'un moment à l'autre. Oui, vous avez aussi une taxe de douane à payer. Toi, tu vends ton disque à la fin, t'oublies de le vendre 20 boules, voire plus, parce que derrière, t'en as tellement qui te pompent... Et puis pour pas en tirer beaucoup finalement. Des fois, c'est limite si tu perds de l'argent, genre, à vendre dans ce que nous... Quand tu l'achètes cher. En Italie, en Suisse... En Italie, c'est la mort. Il y a plein d'endroits... Même aux Etats-Unis, on nous avait imposé aussi quelques mecs, puis à la fin, quand tu comptes, c'est... Ah, tu prends ça ? Ah, tu prends ça aussi ? Ah oui, j'ai aussi une petite TVA... [01:47:33] Speaker C: Les concessions, alors les gens ne savent pas forcément ce que c'est, mais c'est quand les groupes arrivent pour vendre leur merch dans une salle, il y a des salles qui disent, nous on prend 20% sur tout ce que vous vendez. [01:47:46] Speaker A: C'est un emplacement de marché. [01:47:48] Speaker C: Des fois ça comprend des gens qui sont là pour vendre, mais des fois même pas. Tu fais le taf et tu leur donnes de l'argent. [01:47:58] Speaker B: C'est juste une question de la place quoi. [01:48:00] Speaker C: Et c'est pour ça qu'il y a des groupes qui refusent de vendre du merch, c'est pour ça qu'il y a des groupes qui vendent leur truc au cul du camion. [01:48:06] Speaker A: J'ai pensé moi aussi à faire ça à un moment franchement quand ça t'énerve. [01:48:10] Speaker C: Et c'est aussi pour ça que des fois il y a des salles où on se retrouve avec du merch qui coûte 80 balles ou des trucs comme ça pour des suites. Parce qu'il y a tellement de taxes qui viennent se mettre dessus. [01:48:22] Speaker B: C'est pour ça que Tool c'est cher alors finalement c'est pas... [01:48:27] Speaker A: C'est pas beau, c'est de... [01:48:27] Speaker D: Voilà, c'est vrai. [01:48:28] Speaker A: Ah, j'ai eu le saut de main. [01:48:29] Speaker D: Je t'ai envigné, excusez-moi ! [01:48:29] Speaker B: Désolé, le commerce... On a la pose grosse casse, je sais plus, c'était 1000 balles, un truc comme ça ? 1500 euros. Ah ouais, d'accord. Les dédicaces, elles sont normalement... Pas utilisées, mais dédicacées ! [01:48:40] Speaker C: Le vin, ça marche pas très bien, moi, quand même. [01:48:42] Speaker A: L'anecdote, on a eu un groupe avec Orphan Aid, on a tourné avec eux à un moment, en 2013, les mecs, ils vendaient leurs cordes rouillées à la fin des concerts, ils s'étaient rendus un point... Et ils avaient aussi le Jack Daniel's, que t'avais dans le catering, les mecs, ils collaient un sticker, ce qu'ils avaient à eux, dessus, ils se f. [01:49:06] Speaker C: J'ai toujours trouvé ça cool quand les mecs vendent une peau de caisse claire explosée et qu'ils la vendent 40 balles. Tu vois, tu dis encore 40 balles si c'est un groupe que tu kiffes vraiment. Au moins c'est un truc unique. [01:49:19] Speaker A: Si on l'a pour acheter en fait, ils disent c'est ça, c'est genre en fait tant qu'il y a des mecs qui achètent, ils se sont contents, nous aussi. On a même expérimenté, aux Etats-Unis aussi. [01:49:24] Speaker E: Les pots de Morgane, c'est vrai qu'on. [01:49:26] Speaker A: A fait ça aussi. Ouais, c'est vrai qu'on a fait ça aussi, ça part bien. [01:49:28] Speaker B: Mais il est donc pas 1500 euros quoi. Non, pas encore. [01:49:29] Speaker A: Il est même bien, il est même bien. [01:49:31] Speaker B: Tu voulais dire quelque chose ? [01:49:35] Speaker C: Non, non, c'est tout. [01:49:35] Speaker B: J'allais passer un choix musical de la part des clones. [01:49:39] Speaker C: Ouais, parce qu'on parle depuis un petit moment là. [01:49:40] Speaker B: Qui est Radiohead avec Beyond the Witch. Alors je me souvenais carrément pas de ce clip. [01:49:44] Speaker A: Ah, il est trop bien. [01:49:45] Speaker B: Il est énorme. Et du coup je l'ai regardé entier avant de le diffuser là. [01:49:49] Speaker C: C'est vrai qu'il y a un côté radiohède, c'est ce que je me disais. [01:49:52] Speaker A: On nous l'a déjà dit sur l'album « Dear Cobb Dixon », c'était Ludovic Egras à l'époque qui nous avait dit, il nous avait fait une chronique terrible, il disait « ouais, on avait fait notre OK Computer ». J'étais là, je me disais « bon. [01:50:02] Speaker B: Vas-Y, vous l'aurez ». [01:50:04] Speaker A: Mais voilà, mais en tout cas, c'est... Je sais que moi, ça fait longtemps que j'aime bien et que Yann, le chanteur, a découvert un peu sur le tard, mais qui a fini par rentrer dans le délire des voix de Tom York. Moi, j'ai accroché Radiohead avec Kid. J'étais pas... Moi, j'ai Horror de Creep, et je crois qu'il y en a qu'aussi. C'est la chanson qui a fait que je n'ai pas aimé la radiohead pendant très longtemps. C'est à l'époque à la radio où. [01:50:26] Speaker C: T'Avais Blur... Pourquoi ? [01:50:27] Speaker A: Parce que ça tournait trop ? Ou parce que c'était trop milleux ? Non, c'est parce que Spenso il me... Tu sais, c'est le morceau que tout le monde reprend à la guitare sèche et t'as toujours un mec qui te casse les couilles le soir genre « oh vas-y ». Et Crip, non. Et après j'ai découvert en tout cas Kidé où là je suis rentré direct dans les prods de voix et tout, j'ai fait « putain, c'est trop... » J'ai capté le... C'était une porte d'entrée dans leur univers et l'album d'après aussi, Hell To The Thief, qui est trop trop grand, et tout ce qu'il y a eu par la suite aussi. [01:50:49] Speaker C: Moi, ce qui m'a fait penser à Radiohead dans vos morceaux, c'est aussi les débuts de morceaux. Cette espèce de construction un petit peu, des petites intros avec des petits sons, machin. Cette espèce de build-up qu'on retrouve aussi chez Radiohead. [01:51:03] Speaker A: Oui, d'accord. Des petites bidouilles électroniques. Il y avait un très bon morceau, ça c'est un des derniers albums en date, et ce morceau, la première fois que j'ai entendu je me suis dit putain... Il y a des groupes, tu te dis quand ils vont faire pour faire mieux, et eux quand même ils sont balèzes, tu vois il y a eu les Beatles, il y a Radiohead dans la pop pour moi c'est... Ouais, et toujours la prise de risque. Tout en venant de ce truc là de creep, tout part de ça. Ce truc, c'est pas un mauvais morceau mais c'est juste que c'est le truc qui est trop passé. [01:51:32] Speaker B: Ça t'a épuisé, ça t'a mangé le cerveau. Juste avant de lancer le morceau, vous pensez quoi de The Smile ? [01:51:40] Speaker A: Beaucoup aussi. [01:51:41] Speaker B: J'ai pas vu sur scène mais j'aimerais vraiment voir ce que ça donne sur scène. De toute façon, il doit y avoir ce vrai côté Radiohead je pense, non ? [01:51:48] Speaker C: Il y a les deux... Ouais, c'est. [01:51:50] Speaker A: Cool parce qu'il y a du riff de gratte, et rythmiquement, ça paraît simple, mais c'est compliqué en fait. [01:51:58] Speaker C: Mais du coup, la question que je me pose toujours avec The Smiles, c'est pourquoi pas avoir fait un Radiohead... [01:52:04] Speaker A: Très bonne question, je me suis demandé aussi. [01:52:06] Speaker B: Il y a peut-être une question de droit. [01:52:07] Speaker A: Ou peut-être pour se permettre aussi des choses qu'ils n'auraient pas fait dans Radiohead. [01:52:12] Speaker B: Tu sais très bien que lui, ça l'emmerde aussi. C'est pour ça que Radiohead aussi... Comme. [01:52:17] Speaker C: Ça, il n'est pas obligé de jouer quid. Il l'a rejoué dans les derniers concerts, il l'a refait. [01:52:25] Speaker B: Mais c'est juste qu'il en avait marre et qu'il veut changer et que c'est quelqu'un qui aime bien toucher un peu à tout. C'est vrai que The Smile, c'était l'occasion de ne pas refaire vraiment du Radiohead. [01:52:33] Speaker A: Peut-être que c'est plus rock aussi d'assumer ce côté rock. [01:52:36] Speaker B: Je pense qu'il a bien poussé derrière. [01:52:38] Speaker C: Non mais c'est vrai que du coup, ils peuvent faire des concerts sans jouer aucune chanson de Radiohead. [01:52:41] Speaker A: Ouais, peut-être ça aussi, ouais. C'est-à-dire que tu joues que des nouveaux trucs. [01:52:48] Speaker D: C'est pas cool. [01:52:48] Speaker B: C'est marrant qu'il s'appelle Vosmiles parce qu'on voit jamais quand il sourit. [01:52:52] Speaker C: Par contre, on le voit quand il a l'œil à moitié fermé. [01:52:54] Speaker B: Est-ce que ça passe sans lui ? On va regarder ce clip de Radiohead, Burn the Witch. [01:53:18] Speaker D: Musique Red Cross is our murder This is a low-flying panic attack Since I'm a six-point stack host What is my retention from around your fucking mouth? Your smoke on the skin from down the colon blade You wish my past would not bring me pain I don't need contact C'est quoi ce bordel ? C'est quoi ce bordel ? Tu n'as pas compris, tu n'as pas compris, tu n'as pas compris, tu n'as pas compris, tu n'as pas compris, tu n'as pas compris, tu n'as pas compris. [01:58:22] Speaker B: Tu n'as pas compris, tu n'as pas. [01:58:23] Speaker D: Compris, tu n'as pas compris, tu n'as pas compris, tu n'as pas compris, tu n'as pas compris, tu n'as pas compris, tu n'as pas compris, tu n'as pas compris, tu n'as pas compris, tu n'as pas compris, tu n'as pas compris, tu n'as pas compris, tu n'as pas compris, tu n'as pas compris, tu n'as pas compris, tu n'as pas compris, tu n'as pas compris, tu n'as pas compris, tu n'as pas compris, tu n'as pas compris, tu n'as pas compris, tu n'as pas compris, tu n'as pas compris, tu n'as pas compris, For the kindness I took And you will completely cut your tongue It's out Underneath my skin There's no fucking living God! Family versions must be a disgrace! Just grab a recognize your own flaws and fix your face! I can tell you if God exists, then he's fucking ashamed! Fucking honest! When the chances have gone too far When you can't get much what you want No way to raise your fucking palm when you're done C'est génial ! Yeah ! Yeah ! Yeah ! Yeah ! Yeah ! Yeah ! Yeah ! [02:00:42] Speaker B: Un petit peu de pub. [02:00:43] Speaker C: Ça s'écrie, ça s'écrie Pierre. [02:00:45] Speaker B: Bon, on les remercie. Merci Radiohead. Frioling évidemment, je ne pouvais pas passer à côté de ce clip, on les aime beaucoup Frioling. Les petits frifris comme on les appelle. On leur fait un grand coucou. Juste sachez-le, ils font des dates, il y a Glazart qui revient assez souvent dans leurs choix et je pense que c'est à voir sur scène, voilà vraiment. Et suivez ce groupe sur les réseaux parce qu'ils sont plutôt cool. Il y a vraiment un gros travail, comme ils l'avaient dit ici, en étant venus en invité, ils avaient dit qu'on aime vraiment travailler toute l'image, qu'on est vraiment tout un truc visuel, on n'est pas que de la musique. Donc il y a une concentration sur chaque truc, ce qui est un peu moderne. C'est vrai que les jeunes groupes ont peut-être plus facilement ce truc-là du début que les groupes des années 90, qui sont formés dans les années 90 ou 2000. Il y a un vrai gros travail, il n'y a pas de honte à dire « non mais j'aimerais faire un truc qui soit léché, qui soit joli ». [02:01:33] Speaker C: L'accès à la communication est quand même beaucoup plus... [02:01:37] Speaker A: Limite c'était mal vu à l'époque, de travailler son image, c'était genre, oh tu. [02:01:42] Speaker B: Te prends pour qui ? C'était hyper mal vu aussi, ça veut dire qu'il veut du pognon, on en a rien à foutre de la vérité. [02:01:46] Speaker C: Même il n'y a pas si longtemps, je me souviens, j'avais proposé de faire un clip à Birds in Raw, il y a quelques années, et la réponse a été non, les clips c'est pour les vendus. Depuis ils en ont fait. [02:01:59] Speaker B: Après ils ont le droit de changer d'avis. [02:02:03] Speaker C: Bien sûr, ils ont eu raison d'ailleurs parce que leur carrière depuis qu'ils font des clips décolle. Donc ils jouent encore plus à l'international. [02:02:10] Speaker A: C'est très bien. C'est très cool en live aussi. [02:02:13] Speaker B: On peut féliciter tous les groupes d'oser faire des choses qui sont beaucoup plus jolies. [02:02:19] Speaker C: Au moins de s'attarder à faire du visuel. [02:02:22] Speaker A: Ou d'avoir un truc qui matche avec leur musique. Voilà c'est réussi, c'est vrai que tous. [02:02:25] Speaker B: Ne réussissent pas non plus. [02:02:29] Speaker C: L'important c'est d'essayer. [02:02:38] Speaker B: J'aurais pu préparer ça pendant le week-end. [02:02:39] Speaker C: Tu te rappelles ? Non, le clip, pendant le clip ! [02:02:41] Speaker A: Il a bossé, il a bossé là. [02:02:43] Speaker B: J'ai bossé, attends, j'ai dû boire plein de bières, j'ai du bon geste ordi qui a fumé, c'est n'importe quoi. [02:02:49] Speaker C: Il a méfu. [02:02:52] Speaker B: La clonosphère, on va en parler de la clonosphère, parce que ça fait partie grandement de tout ça. Moi je vais dormir, je fais une petite sieste. Le canapé toi il est bien, si tu veux un petit, on a des plaides si tu veux aussi. Un petit plaid de la vie quoi. La clonosphère donc, ça fait depuis très très longtemps aussi que ça existe. Quel est le principe de la clonosphère déjà ? Parce qu'au début on imagine que c'est un truc contre potes. Genre on tourne ensemble et puis comme ça on se soutient, c'est cool. Mais il y a beaucoup d'autres choses. [02:03:19] Speaker A: C'est une asso à la base qui était pour gérer clones. En fait moi j'ai fait la date officielle au JO de l'inscription de l'association, c'est le 11 septembre 2001, la fameuse date. [02:03:30] Speaker B: J.E.U.S c'est les journales officielles, pas les Jeux olympiques. [02:03:33] Speaker A: Allez comprendre pourquoi, qu'est-ce qu'ils... Voilà. Mais ouais, du coup ça s'est créé à ce moment-là et moi c'était pour organiser des concerts dans mon bled à l'époque où j'ai... Le premier concert que j'ai organisé à HTLRO c'était Clone, Hearts in Silence et Gojira. Avant la sortie du premier album de Gojira. Et après j'ai fait plein de prods de concerts à l'époque, après j'ai fait du booking pour les groupes, il y avait un espèce de collectif artistique comme il y avait avec la Team Nowhere, avec Antistatic à Toulouse, il y avait plein d'enquêtes à France. Corias aussi dans le sud carrément. Il y avait Dirty... [02:04:02] Speaker B: Car il y a des tripods ! [02:04:06] Speaker A: Dirty 8 aussi il y avait vers Strasbourg. Il y avait tout ce réseau-là qui se montait en France et c'était pas mal de... d'entraide, genre nous il y avait des potes à Poitiers, on avait Acrid, Trépallium, Mystic and Element, il y a eu GTI aussi, c'était des groupes de Nantes qu'on kiffait, puis on s'est rencontrés, on s'entendait bien musicalement, on s'appréciait les uns les autres, et puis il y avait surtout de l'entraide pour des plans de concerts, pour de la promo parce que personne n'avait rien au début, de démarchage, etc. Et du coup moi j'ai fait ça au début par défaut parce qu'il fallait que je fasse ça pour mon groupe, et puis j'ai fait ça juste parce qu'il fallait le faire quoi. Et j'y connaissais rien, à l'époque j'ai commencé à faire ça, je me souviens qu'il y avait un mec qui s'appelait Pascal qui gérait le groupe Biocide, je sais pas si vous vous rappelez quelque. [02:04:47] Speaker B: Chose dans le suédois. [02:04:49] Speaker A: C'était un manager en fait et au début j'ai contacté la presse pour Clone, j'ai contacté Roxandre, j'ai contacté tout ça et je connaissais pas. Et quand tu viens d'un petit bled tout pourri et que t'es pas sur Paris et que tu t'imagines ce milieu en voyant ça de loin, tu faillis t'imaginer, tu fais « oh putain j'ai appelé le rédac chef de Roxandre ». « Bonjour, je m'appelle Guillaume, faudrait... » T'sais, t'es un peu flippé, t'as un décalage de... T'es un peu dans la flippe, même les premiers rendez-vous qu'on avait eus pour des labels à l'époque, quand on venait à Paris faire des rendez-vous, on avait la flippe, c'était super stressant pour nous, t'étais là, tu te dis « Ouais, dans quoi je m'engage ? » C'est un peu étrange. Donc j'ai fait tout ça, et en apprenant sur le tas, avec des conseils des gens qui m'ont conseillé, de contacter le personnel de ma part, Et puis voilà, du coup, sans me rendre compte, j'étais en train d'apprendre un métier que j'aimais bien que c'est un métier. Et en fait, c'est qu'un jour, j'avais de plus en plus de groupes qui me contactaient pour « Ouais, est-ce que tu pourrais m'aider pour faire ça ? Ouais, est-ce que tu pourrais… » Moi, je ne comprenais pas pourquoi ils me disaient « Bah, tu sais, tu peux le faire, ce que je fais, ils t'appellent. » Ils t'appellent les mêmes, tu sais. Pour moi, je ne comprenais pas que c'était un métier de me contacter à la presse. J'ai découvert qu'attacher de presse, c'était un métier. Et un jour, j'étais contacté par un mec qui m'a proposé ce service d'attaché de presse. Et puis du coup, j'ai capté que ce que je fais, c'est un taf et ça a une valeur. Parce que pareil, j'ai fait ça très longtemps. J'étais en RSA, moi, j'étais bien, j'avais mon sac. Et du coup, j'ai fait ça un peu. [02:06:04] Speaker C: Et c'est un salaire mirobolant quand même, le RSA, on peut le dire. [02:06:07] Speaker A: On était quand même à 400, 430, 458, je ne sais plus. Et du coup, tu t'habitues à vivre avec ça. Et puis moi, je faisais ça, c'était de la passion, quoi. Du coup, tu te poses pas de questions. J'ai foncé droit et j'ai fait du coup toutes les branches de métier, le booking, pour moi à l'époque, pour le groupe. Je suis content parce que j'ai appris par moi-même des choses qui font que ça me sert aussi. J'aime bien avoir ce côté où tu sais faire à peu près tout ce qu'il y a à faire autour de la musique pour pouvoir être autonome. Si je veux faire un disque, je veux le sortir tout seul, que je vais me démerder, je peux faire ça sans avoir à piailler. Parce que le truc qui est d'or dans la musique, au début, quand tu commences et que personne ne te connaît, c'est que tu chiales à droite à gauche « S'il te plaît, tu peux écouter mon 10 ? S'il te plaît, tu peux... » Du coup, t'as un petit côté humiliation tant que tu cotes rien dans le milieu. T'es pas légitime, quoi. Et tu te sens un peu genre une sous-merde, t'sais, puis on a tendance à te faire ressentir que tu n'es qu'une merde. Et t'as un truc comme ça qui s'installe. Ouais, ouais, voilà. Donc c'est pas évident. Et petit à petit, quand t'as des portes qui s'ouvrent un peu à droite à gauche et que ça le fait... Bah t'es content, et du coup je suis content de partager... J'ai une activité qui est genre de presse, parce qu'on sait pas vraiment un label, c'est... Moi j'ai gardé toujours ce que j'ai fait pour Clone, et c'est ce que je fais pour des groupes qui me contactent, qui sont émergents, que personne connaît, donc je refais le taf de merde que personne veut faire au début quand t'as un groupe de musique qui est super chiant à faire et qui est dur de solliciter plein... Tout ce petit monde qui est très sollicité aussi, genre vous, vous avez plein de gens qui vous contactent, et donc de réussir à faire en sorte que... Juste déjà de faire réussir à écouter un mec le son, c'est dur. [02:07:38] Speaker B: C'est très dur. [02:07:38] Speaker A: D'avoir le petit truc qu'il va faire qu'un mec il dit bon il faut que je sois curieux quand même parce que la curiosité aujourd'hui c'est rare. [02:07:43] Speaker C: Et qu'il écoute sérieusement, pas qu'il fasse plaid, qu'il soit aussi dans le mood pour recevoir le truc. [02:07:49] Speaker A: Mais oui parce que ça joue. Moi je sais que des fois c'est con mais genre quand je contacte quelqu'un je dis je fais au feeling à chaque fois, genre là c'est le moment, j'y vais, je tente et des fois ça passe, des fois le mec, sauf si t'en as rien à branler, mais ça se joue des fois à une ou deux heures près selon ce que le mec est en train de faire au moment de son contact, il va passer à côté parce qu'après il y a un autre mec qui passe et c'est vraiment du pur hasard, ce qui fait que des fois, voilà, c'est compliqué mais du coup j'ai la chance d'avoir énormément de groupes qui me contactent en direct pour bosser leur projet, mais nous on n'en fait pas plus de 10 par an à peu près avec Pat, avec qui je travaille sur Kiosphère, et déjà ça me suffit largement parce que je fais plein de trucs à côté. j'applique juste la recette que j'ai fait pour mon groupe à l'époque et j'ai aussi d'autres groupes à côté qui me contactent pour qui je peux pas bosser mais je prends beaucoup de temps au téléphone à expliquer au moins de mes expériences, filer des conseils. J'ai des petits jeunes dans un groupe qui s'appelle Sceptaria Je leur fais de la promo au passage. Ils sont tout jeunes, ils ont la vingtaine et ils sortent leur premier album. Je les trouve très en avance musicalement pour leur jeune âge et du coup je suis en train de les aider dans leur départ. Je passe beaucoup de temps à leur expliquer plein de choses parce que quand ils connaissent rien et que t'arrives là-dedans, tu t'imagines tout un truc. Pour leur éviter des désillusions, moi je suis très cash, je fais pas rêver les gens, je suis plutôt genre « t'excite pas ». Avec un peu de chance, il va se passer au mieux ça. N'espère pas trop pour ne pas être déçu. Dites-toi bien que tu montes ta carrière. Au moins, mets-toi déjà sur trois disques. File-toi des petites étapes à accrocher au fur et à mesure où tu vas avancer. Mais ne sois pas trop exigeant parce que... d'autant plus que le milieu aujourd'hui est encore beaucoup plus compliqué et il y a encore beaucoup, beaucoup plus de groupes qu'à l'époque où moi j'ai commencé. Et voilà, quand tu fais du rock ou du metal aujourd'hui en France et que t'arrives là-dedans et que t'y connais rien et que tu connais personne, c'est chaud quoi. T'as beau faire la meilleure musique qui soit, si t'as pas un minimum de réseau que t'as réussi à t'habiller, moi mon réseau que j'ai aujourd'hui de tous les gens que je connais, ça s'est fait en plus de 15 ans. Et puis toi à l'époque, je me souviens, Guillaume Lé, je sais pas qui était chez Antoine, qui m'a toujours soutenu, qui est un pur mec avec qui on s'entend très bien à côté, il y a plein de gens que je connaissais qui ont... On va le voir bientôt. Mais tu vois, il y a plein de gens dans ce milieu que j'ai connus, qui étaient à un certain poste, puis qu'aujourd'hui sont devenus, genre, rédacteurs ou tout, qui ont monté dans leur carrière. Et c'est cool, parce que ça aide. Du fait de moi aussi que je les connaisse, si j'insiste sur un truc et je leur dis... [02:10:02] Speaker C: Tu vas décéder, Pierre. [02:10:06] Speaker B: Excusez-moi, vous allez aller direct. [02:10:11] Speaker C: C'est parce qu'on a parlé de Gimeless, ça t'est resté en travers de la gorge. [02:10:15] Speaker B: Il fait un énorme bisou et il dit « oh putain ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu ». Non mais c'est la fête de Berlin qui revient. [02:10:25] Speaker A: Mais voilà c'est compliqué et je fais en sorte de pouvoir aider comme je peux. à ma manière quoi, mais c'était pas voulu à la base, j'ai pas fait ça pour faire ça, ça s'est fait par défaut comme tout ce qui nous est arrivé aussi avec l'ONU, il n'y avait pas de plan écrit à l'avance, c'était on verra ce qui se passera. [02:10:41] Speaker C: C'est des opportunités, des rencontres, des... genre. [02:10:45] Speaker A: Là tu nous avais dit à Paris-Autrillien non ? C'est sérieux ? [02:10:48] Speaker B: Ce sont des rencontres, c'est ça le. [02:10:51] Speaker A: Choix, c'est tout ça quoi. [02:10:53] Speaker C: Il n'y a pas de bonne ou de mauvaise situation. [02:10:57] Speaker A: Mais tu vois, pour Clown à Paris, pareil, avant de faire du monde, avec un public qui est à fond, on s'est tapé des espaces curiels avec une rangée de dix personnes, on a fait une boule noire en 2010, on a réussi à partir de 2010 à avoir un peu de public à Paris, mais sur les trois, quatre premiers disques, on a galéré. Pour Clown à Paris, c'était genre... Paris. [02:11:13] Speaker C: C'Est compliqué pour tout le monde. [02:11:17] Speaker A: Quand t'y arrives t'es content. Toi on a rempli le trabendo en tête d'affiche la dernière fois qu'on est passé là, c'était genre... Ouais ! T'en as réussi avec des gens qui étaient abjures et tout, c'était... [02:11:24] Speaker B: C'est bien le trabendo, j'aime bien ça. [02:11:27] Speaker A: Ouais, ouais, ouais. Mais c'est qu'il y a un long moment, toi, quand tu sors 3 disques et que tu sens que c'est galère, à un moment tu te dis, ouais, putain, dans quoi je m'embarque, ça va être chaud quoi. Il y a toujours cette espèce de. [02:11:34] Speaker E: Gap quoi, j'ai l'impression, à chaque fois, là où tu... [02:11:35] Speaker A: Il y a un moment où t'arrives à déclencher quelque chose... T'arrives à un. [02:11:38] Speaker B: Truc et t'arrives pas à passer sur ce step-là. Ouais c'est ça. [02:11:41] Speaker A: Mais tu te demandes pourquoi tu te fais chier à faire tout ça, ça sert à rien, t'es à la loose, t'es à la loose quoi, ça va, tu vas rester là-dedans et puis à un moment il y a un petit truc magique qui se passe, t'es content quand ça arrive, tu te dis ah ça y est, ça porte ses fruits, mais voilà c'est long. [02:11:58] Speaker B: Tu te confonds dans une autre loose, quand du coup... C'est ça le truc que je trouve. [02:12:02] Speaker C: Le plus dingue, c'est qu'à chaque fois que tu crois que t'as passé un step, en fait tu te rends compte qu'il y a encore vraiment tout un escalier derrière Chaque marche est une épreuve quoi. [02:12:11] Speaker A: Et à chaque niveau auquel tu arrives, il y a d'autres difficultés. [02:12:14] Speaker B: Un nouveau boss. Quand tu deviens plus gros, t'as plus. [02:12:17] Speaker A: De gens qui bossent autour, donc t'as plus de salaire à sortir, t'as ton problème économique qui change juste de case. [02:12:24] Speaker B: On s'en rend bien compte nous aussi. [02:12:29] Speaker C: C'est le principe de l'entreprenariat en même temps. À un moment, un groupe c'est un peu une entreprise. [02:12:36] Speaker A: T'es obligé de réfléchir de cette façon, parce que t'as des dépenses, t'as des recettes, t'es dans une économie, t'as beau faire style... [02:12:43] Speaker C: En quoi t'investis, dans quoi tu... Plus. [02:12:45] Speaker A: Vite tu comprends ça, plus vite t'évolues, je pense. Ouais, vraiment. Et puis il faut vraiment pas se tromper d'investissement quand tu fais de la musique, en tout cas, parce que... Ah bah chaque... [02:12:53] Speaker C: Vu que les recettes sont pas énormes. [02:12:55] Speaker A: T'As toutes des dépenses... [02:12:56] Speaker B: Si tu fais les mauvais choix, non. [02:12:57] Speaker A: Chaque mauvais choix, ça peut te niquer ton groupe. [02:13:01] Speaker C: Si pour peu qu'humainement il se passe un peu de tension dans le groupe ou des choses comme ça, tu rajoutes le problème économique par dessus. [02:13:08] Speaker A: Ça peut vraiment flinguer. C'est vraiment des coups de poker pour moi dans la musique. Il y a eu plein de risques qu'on a pris avec Lone, genre de choix de tourner à un moment de tour support où il fallait raquer. [02:13:17] Speaker C: Pareil, c'est un truc qu'on peut expliquer, le tour-support, parce qu'il y a plein de gens qui ne savent pas forcément comment ça se passe. Il y a plusieurs types de tour-support. [02:13:26] Speaker A: Il y a le tour-support où tu vas raquer pour être sur l'affiche et raquer à côté tes frais habituels de tournée, etc. Là c'est très violent. [02:13:34] Speaker C: En gros, tu n'es pas payé, des fois c'est le label ou le groupe. [02:13:41] Speaker A: Qui avance de l'argent, le label il donne jamais d'argent, il avance de l'argent. [02:13:44] Speaker B: C'est juste une dette que tu te. [02:13:48] Speaker A: Crées ailleurs, que t'as déjà tes dettes. [02:13:49] Speaker C: Au moins t'as pas à la sortir de ta poche. C'est un problème à régler plus tard. [02:13:53] Speaker A: Tu décales le problème. [02:13:58] Speaker C: En gros, du coup, il y a des tournées qui se montent et la tournée a besoin de financement. Et du coup, on va proposer à des groupes de venir jouer, souvent gratuitement, sur la tournée en échange d'une modique somme d'argent qui peut représenter des milliers d'euros. Et le groupe, du coup, fait une tournée. C'est pour ça qu'il y a des groupes... Enfin, il y a des groupes, on ne comprend pas ce qu'ils viennent faire sur l'affiche, mais c'est le groupe qui a pu payer pour venir faire l'attachement. [02:14:22] Speaker A: Le plus gros pouvoir d'achat, souvent, il se retrouve à être placé... C'est un histoire de puissance financière. [02:14:28] Speaker B: Ça scandalise toujours les gens. Ça ne sert pas encore aujourd'hui, en 2024, pourtant. Ça fait longtemps que c'est mis en place, ce genre de système. [02:14:34] Speaker A: Ça existe depuis toujours. Et quelque part, en termes de... Parce que ça peut paraître, en effet, stupide. Mais en fait, en termes d'investissement, entre de racker plein de pubs dans des mags, etc. et faire cet investissement-là de tourner, au final, là, tu joues devant les gens, donc en fait, tu vas quand même te retrouver avec un public qui va être là, attentif à t'écouter, plus ou moins selon l'ouverture d'esprit des gens, mais au moins qui voit ce que tu vends en live. Du coup, si tu vaux quelque chose en live et que tu fais bien ton taf, et que t'arrives à conquérir. [02:15:00] Speaker C: Le public, sur le long terme, c'est. [02:15:02] Speaker A: Mille fois plus intéressant que de puber comme un baiser. [02:15:04] Speaker B: Après voilà, faut avoir la chance de ne plus mourir. [02:15:08] Speaker E: Il faut bien mettre, c'est quand même bien d'avoir des gens devant soi. [02:15:12] Speaker A: Et toi, nous on a fait plusieurs types de tournées, au tout début on en a fait un peu dans ce type-là. Et si tu fais bien le travail, il paraît que tu vends du marge suffisamment pour récupérer ton blé. Et il y a des subventions qui sont là aussi pour t'aider. Mais voilà, les dernières tournées qu'on a fait avec toi en tour-support, on a eu la chance d'être payés et bien placés. Même les tournées qu'on a fait au Mexique, on était aussi bien payés qu'en France, voire même mieux que ce qu'on a fait là des fois. Donc c'était... À un moment, le tour-support, selon la code de ton groupe, si tu ramènes du public, t'as une bonne position en tour-support. Donc là, t'as une valeur ajoutée à l'affiche. Mais si t'es le premier slot que t'es inconnu au Bataillon que tu sortes ton premier album, c'est compliqué de demander de l'argent. Parce que tu te rends compte au final que quand tu ouvres avec la tête d'affiche, t'as l'impression que tu te fais entuber. Alors que eux, pareil, ils galèrent aussi. [02:15:54] Speaker B: À financer leur tournée. [02:15:59] Speaker A: C'est ça, tout le monde s'entraide, c'est sympa en fait. [02:16:02] Speaker C: Et c'est là où c'est vraiment ce truc d'entrepreneuriat parce que du coup t'investis en disant quelles sont les retombées que je peux avoir à court terme, le merch, les retombées à long terme, découvrir les gens que t'arrives à convertir. [02:16:20] Speaker B: Il y a toujours une personne dans le groupe qui est calée là-dessus. C'est souvent le leader aussi qui sait où il veut aller, qui fait des trucs et qui dit, tiens il faut. [02:16:28] Speaker A: Penser à ça parce que les autres. [02:16:29] Speaker B: Sont peut-être un peu plus... Je pense que c'est un peu... [02:16:32] Speaker A: Il y en a qui s'en foutent un peu. [02:16:35] Speaker B: Moi je serais fait partie de ceux. [02:16:36] Speaker C: Qui s'en foutent un peu. C'est un peu par la force des choses qu'il y en a un qui est obligé de s'y intéresser. Soit c'est quelqu'un du groupe, soit c'est quelqu'un qui va prendre les décisions pour le groupe, mais ça veut dire que c'est aussi quelqu'un qui prend de l'argent sur l'argent qui rentre. Ça coûte de l'argent aussi. C'est un manager ou un agent. [02:16:52] Speaker B: Il y a une certaine logique quand même. Après, si les autres prennent ça mal et qu'ils prennent de l'argent parce qu'ils font tout le travail à leur place, à un moment, c'est normal. [02:16:59] Speaker C: Non, mais ce n'est pas ça. Ce que je veux dire, c'est que par la force des choses, souvent, il y a une personne dans le groupe qui s'y attelle parce qu'il se dit, si je veux que le groupe puisse gagner un peu d'argent... c'est rien, clairement. [02:17:11] Speaker A: Tu peux attendre longtemps. [02:17:12] Speaker B: Il y a plein de groupes qui sont en position. [02:17:13] Speaker A: Il y a des groupes que je connais, ils sont là, ils attendent le mail du label qui va te contacter pour signer ou le plan concert où tu fais les groupes qui font des post-it, qui disent « ouais, on cherche des notes ». Tu peux attendre un bout de temps avant que t'aies un mec qui te dise « ouais, carrément ». T'es toujours dans la posture de tu frappes à la porte et pas qu'une fois avant qu'elle s'ouvre. « Oh, tu vas l'ouvrir cette porte ? » Parce que sinon... [02:17:34] Speaker B: On va hésiter à relancer. [02:17:35] Speaker A: Ah ouais, c'est que ça. Moi, j'ai plein de plans que je décoince. Si j'y étais pas allé 4-5 fois. [02:17:40] Speaker B: Pour en revenir tout à l'heure à juste un petit truc, aujourd'hui il y a une chance peut-être pour les petits groupes lorsqu'ils sont aidés par des attachés de presse, c'est qu'il y a moins de communication autour des gros groupes, c'est-à-dire qu'ils utilisent moins les attachés de presse, du coup tu reçois moins de mails qui concernent les gros groupes, tu dois aller chercher à l'information. Du coup comme tu vas pas la chercher, bah du coup tu t'intéresses plus facilement. Je dis ça parce que c'est ce qui se passe ici. Je les vois les mails parce que c'est plus noyé au milieu de gros noms qui étaient juste en objet où tu voyais ça donc tu cliques. Parce que tu es obligé de passer ça aussi pour que toi ça puisse fonctionner. Bon après c'est tout un système. Mais du coup tu peux sortir des trucs. C'est pour ça que sur Restless on a quand même sorti pas mal de trucs qui étaient inconnus aux bataillons et qui finalement aujourd'hui commencent à avoir un petit peu de place. Grâce à nous ! Je trouve que c'est pour ça qu'il faut pas lâcher l'affaire. T'envoies un mail, t'as pas de réponse, t'envoies un deuxième mail, t'as pas de réponse, et des fois ils passent par les réseaux sociaux, ils envoient juste un petit lien en disant tu peux pas l'écouter. Après t'as une critique, on l'a fait, quand les gens prennent un peu de temps tu peux faire la critique, d'enregistrement, etc. En plus c'est que des critiques très personnelles, ça veut pas dire que c'est une vérité, donc ne soyez pas déçus non plus lorsqu'un mec peut vous dire « ah ouais mais c'est pas encore à la bonne qualité », ça veut pas dire qu'il faut arrêter. [02:19:01] Speaker A: Non c'est bien d'avoir un jugement, c'est con mais tu commences à faire de la critique au début, t'es vraiment pas sûr de toi, t'as besoin de te faire rassurer, Quand t'as le milieu qui te valide, t'es un peu content. Après tu te rends compte que t'as l'impression que c'est cool et que ça va te permettre à ton groupe d'exploser. Après tu te rends compte que c'est cool, je suis validé, mais en fait j'ai encore autre chose à faire pour que maintenant le truc qui décolle. Parce que le succès de Steam, on a été là-dedans pendant très longtemps. Ouais, on a des bonnes chroniques, mais je suis toujours à ça depuis 15 ans. Du coup, ça fait pas tout. Les gens peuvent s'imaginer que parce que t'as de la bonne presse, derrière tout le carton, malheureusement, c'est plus compliqué que ça. Donc c'est pour ça que le live, au final, c'est le meilleur. [02:19:39] Speaker B: Le live, c'est la base. [02:19:40] Speaker A: Bah ouais, faut tout miser là-dessus. Si t'as pas beaucoup de drons et tu dois miser quelque part, faut faire du live. Comme des cochons. C'est vrai, faut insister lourdement quoi. [02:19:50] Speaker B: Je vais faire une transition là, tu m'as donné une transition de folie en parlant de cochons typo négative. Voilà, c'est tout ce que j'ai trouvé. [02:19:59] Speaker A: Alors que c'est un morceau d'amour. [02:20:01] Speaker B: Et puis typo négative n'est que de l'amour. Alors des fois plusieurs, mais c'est que de l'amour. [02:20:07] Speaker C: Des fois dans les fesses. [02:20:08] Speaker B: Ça reste de l'amour quand même. Non mais typo négative, on nous en a déjà demandé non ? [02:20:13] Speaker C: Je sais pas, mais on en a déjà passé. [02:20:15] Speaker B: Si, on en a déjà passé. Mais j'avoue que j'ai été surpris du choix. On aime beaucoup, on est hyper fan de Taïfa Légative. du monde, de l'univers, de cette voix. [02:20:27] Speaker A: De ce personnage qui fait flipper le monde. [02:20:29] Speaker C: Et puis après, tu vois, il y. [02:20:29] Speaker B: A « Ma chérie, je t'aime ». [02:20:33] Speaker A: J'ai eu la chance de voir Type Negative au Hellfest l'année juste avant où il décède et je ne l'avais jamais vu en live. Il s'est fait un gros son de cochon et je m'attendais à ne pas être spécialement… À que ce soit un peu rincé. Ouais, et en fait, c'est un gros son. Puis en fait, c'était trop marrant aussi parce que c'était… À côté de leur image, ils sont super marrants les mecs, ils balançaient des faux applaudissements, des fourris entre les morceaux. C'était une grosse blague quoi. [02:20:55] Speaker C: J'aurais trop aimé. [02:20:56] Speaker A: C'était franchement très très fun l'état d'esprit du truc, puis grosse blague quand même aussi en termes de performance, puis de son, d'identité, de groupe, il y avait vraiment du confort. Et pareil, ce truc-là, moi j'ai découvert avec les fameux sampleurs Honte de Choc. Il y avait deux morceaux de cet album Octoboros sur un sampler à un moment qui traînait. Et je me souviens que mes potes se foutaient de ma gueule parce que j'aimais bien, y'avait le truc genre « Oh, t'écoutes ça ? » Quand t'es un peu un frère métallos, t'es un peu limite avec tes points négatifs. Et ouais, j'ai toujours kiffé ce son-là. [02:21:22] Speaker B: C'est très romantique. [02:21:23] Speaker A: Ouais, ouais. Très lourd. Un peu gothique à l'époque, je crois. C'est ce qu'ils disaient de cette scène, c'était un peu... Ouais, mais le chinois, il est gothique. Il est comme ça. Ouais, il a l'air triste. J'aimais bien parler d'Azios à l'époque aussi. [02:21:36] Speaker B: T'étais triste ? [02:21:37] Speaker A: Ouais, j'étais très triste, ouais. [02:21:41] Speaker B: Love you to death. C'est la chanson choisie. [02:21:44] Speaker A: Je propose juste de la regarder. [02:21:46] Speaker B: Comme ça, on se délecte de ce merveilleux climat aussi. Attention à la pomme d'Adam. [02:22:04] Speaker D: In her place, one hundred candles burning A salty sweat drips from her breast Her hips move and I can feel. [02:22:22] Speaker A: What they're saying, swaying They say the. [02:22:29] Speaker D: Beast inside of me is gonna getcha, getcha, getcha C'est la première fois que j'y vais. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Je t'aime... Je m'occupe de moi. C'est parti pour le tour du monde ! C'est pas vrai! [02:29:20] Speaker B: Blushing ça s'appelle. [02:29:22] Speaker C: Ah bah ça me fait rougir dis donc. [02:29:23] Speaker B: Blushing voilà j'ai rien à dire juste que j'ai trouvé la chanson très bien et comme je me mets chaud à. [02:29:28] Speaker C: L'Arrache bon bah... Et putain mais y'a les gens qui se regardent dans des miroirs du coup tu t'es dit tiens... [02:29:32] Speaker B: Bah je me suis demandé si c'était pas un clip fait par les mecs de... de Turnstide. Parce qu'elle se lève, elle bouge, elle se rassoie. [02:29:41] Speaker C: Il n'y avait pas assez de plans fixes de mecs qui chantent comme ça. [02:29:44] Speaker B: Ah ouais, puis qui regardent en faisant « ah regarde là-bas il y a un peu plié ». Ah bah non parce qu'en fait j'ai jeté une canette. Ah non mais il y a un fil électrique, voilà. Bon, on va accélérer le pas. Là, nous allons parler uniquement de votre choix musical. Nous allons passer à un groupe que tout le monde connaît évidemment, c'est Cypulturin. Ah oui ? [02:30:05] Speaker A: T'as qu'à oser y dire toi, t'étais Euraze, Be Neither Human. [02:30:07] Speaker E: Ouais j'étais bien Euraze, enfin j'ai commencé par Euraze, voilà. [02:30:10] Speaker B: Ah putain, puis quand ils ont sorti Roots, t'as dit... Et bah quand c'est. [02:30:13] Speaker E: Ça exactement, j'ai connu Sepultura, j'aimais pas Sepultura à la base parce que c'était Roots, c'était Roots, je crois que j'aime. [02:30:18] Speaker A: Pas et tout, j'étais ici il y. [02:30:19] Speaker E: A fait des années. Pour que je refasse le parcours inverse, c'est Euraze, K.O.C.D, tout ça. Et Roots finalement, c'est gros album de fous, énorme son. Tu m'incroyais ou quoi ? J'ai repris le serpent par le début. [02:30:32] Speaker A: De la queue, tu vois. [02:30:35] Speaker C: Tu vois aussi il fait souvent ça, il commence par le bout de la queue et puis il finit par se délecter de... [02:30:44] Speaker B: Bon, très bien. Je sais pas quoi dire, donc c'est Pulchira, ouais. [02:30:48] Speaker A: Mais Kazidi, ouais, gros gros... Ouais, moi c'est un des premiers que j'ai acheté. [02:30:51] Speaker B: Ouais, c'est la chanson Territory qui a été choisie. [02:30:54] Speaker A: Territory, ouais, Territory, parce que bah... Adric a eu aussi, vas-y, raconte. [02:30:58] Speaker E: J'ai eu la chance de l'interpréter en jouant avec Gojira, puis c'était Chino Moreno qui chantait quand même. [02:31:03] Speaker B: What ? [02:31:03] Speaker E: Eh ouais, vous saviez pas ça, vous. [02:31:06] Speaker A: Saviez pas ça, les gars ? Ah non. [02:31:08] Speaker E: J'ai eu la chance de faire 9 concerts avec Gojira, j'ai remplacé Christian en fait, quand il a eu juste son gamin. Et du coup voilà j'ai fait la tournée avec eux et c'était en première partie de Deftones. Donc voilà sur la dernière date et tout il y a eu Chino qui a fait ce truc avec nous donc voilà. [02:31:23] Speaker A: Une vidéo sur Youtube ? [02:31:24] Speaker E: Ah ouais elle y est, c'est trouvable et tout quoi. [02:31:26] Speaker B: Bah c'est quand tu veux pas être tout fou. Bah ouais ouais ouais, tu veux être. [02:31:29] Speaker E: Le gyro aux Etats-Unis avec Chino Moreno qui interprète Sepultura. [02:31:33] Speaker A: Bon des fois la vie c'est de. [02:31:35] Speaker C: La merde mais des fois c'est cool. [02:31:36] Speaker B: Donc voilà, c'est le choix de morceau ouais. Ça donne envie quand même de... Tu sais, ça fait rêver quand même. Ce que tu dis, ça peut arriver. Ça veut dire aussi aux gamins, si tu t'accroches et que tu travailles bien, tu peux peut-être réussir à faire des trucs. [02:31:51] Speaker C: Disons que ça, ça arrive plus souvent aux Etats-Unis qu'en France. [02:31:53] Speaker B: Non, mais évidemment. [02:31:54] Speaker C: Parce que c'est très rare que des gros groupes se rencontrent en France. [02:31:57] Speaker B: Jean-Claude Chipolata en France, évidemment, il est moins connu que Gino Moreno. C'est sûr. [02:32:03] Speaker C: Et pourtant, la chipolata est une très bonne saucisse. [02:32:08] Speaker B: C'est là où tu sais finir ton cours, c'est tard. [02:32:11] Speaker C: Il faut dire que c'est important quand même. [02:32:16] Speaker B: Surtout aux herbes. Les herbes brésiliennes. J'avoue que c'était Roots qui m'avait fait rentrer totalement dans... dans cette culture, mais j'ai redécouvert très rapidement ce qui avait été fait avant parce que Zégut faisait BlaBlaMetal et il en passait à fond, il disait il y a ça à l'ancienne, il y a ça aussi et c'est vrai que c'était très bon. [02:32:37] Speaker C: A l'ancienne alors que ça avait deux ans ? [02:32:39] Speaker B: Oui mais bon... Voilà. [02:32:41] Speaker A: Mais comme j'ai dit, gros album. [02:32:44] Speaker C: Ouais, bah moi j'avais découvert dans nulle part ailleurs, justement. Ah, avec Refuse Resist qui était le passé ? [02:32:50] Speaker A: Non, Oui, c'est ça. [02:32:51] Speaker C: Ils avaient fait deux morceaux. [02:32:53] Speaker A: Et d'ailleurs c'était passé au zapping même à l'époque ce truc-là, parce que j'en sais rien. Qu'est-ce que c'est qui passe à la télé là, qu'est-ce qui se passe ? [02:32:57] Speaker B: Putain, il avait pas encore ses dreads en plus. C'était des cheveux sales à l'époque. Il s'est pas encore collé. [02:33:06] Speaker C: Je pense que deux semaines après, vraiment, il y avait du jus de poulet dans l'air. [02:33:10] Speaker A: C'était mon premier skud avec une voix grosse que j'avais chopée. J'avais pas beaucoup de disques en cinquième, sixième. quatrième même, et Kéo s'est dit, quand t'es jeune et que t'avais pas d'internet à l'époque, quand t'achetais un skud tu le retournais bien dans tous les sens, et du coup ce disque-là j'avais bien... Moi je reprenais un titre de cet album à l'époque avec l'avant-clone Clinch Feast, la douzième track de cet album-là. et puis ouais quand même grosse claque ouais, puis ce territoire en live c'est quand ils le jouent toujours aujourd'hui c'est genre branlé quoi. [02:33:42] Speaker B: Et puis t'es obligé de gueuler en même temps. [02:33:44] Speaker A: Ouais t'es content ouais. [02:33:47] Speaker B: Tu peux être un morceau d'actualité aussi. [02:33:49] Speaker A: Voilà c'est ça exactement j'ai revu comme ça aussi alors que c'était pas lié spécialement à ce dont tu penses. Je crois qu'il y avait un autre, j'avais recherché en fait, le sujet était autre, même s'il y a des images du vieux saint. Mais ouais, gros track de sculpture, grosse branlée live, Grosse énergie puis gros riff aussi. [02:34:18] Speaker B: En plus sur scène c'était... T'es même le nouveau Sepultura, celui qui s'arrête du coup là. Mais c'était quand même bien aussi. Après c'est pas pareil parce que quand t'es gamin tu t'accroches aux personnages de Cavallera, etc. [02:34:29] Speaker A: Mais quitte à choisir perso moi, entre ce que j'ai vu de live de Sepultura et de Cavallera tout seul ou à côté, je trouvais que Sepultura avec leur super batteur... Qui n'est plus dedans. On a fait une date avec eux à Antibes, c'était vraiment parce que nous on jouait en acoustique, avec Claude dans des arènes à Antibes, il y avait nous, Art Attack, Art Attack, Trust, Carpenter Root, Trust et Sepultura. On s'est fait tout le live de Sepultura sur le côté à Mathéo le batteur, vraiment j'étais à côté, c'était genre putain... Regardez jouer ce mec, c'était vraiment trop trop beau. [02:35:02] Speaker C: C'est vrai qu'il s'est toujours pas annoncé qu'il est dans Slipknot, mais bon... [02:35:06] Speaker A: C'est ça, c'est sûr. On s'en doute, quoi. [02:35:09] Speaker B: Je l'annonce depuis 3 mois, donc il. [02:35:10] Speaker C: Va falloir qu'il le fasse. Je vais passer pour un con. [02:35:14] Speaker B: On lui enverra un petit message pour qu'il le fasse vite. [02:35:16] Speaker A: On y va ? [02:35:17] Speaker B: Allez, on regarde ce clip de Sepultura Territory, c'est vieux. [02:35:20] Speaker A: Ouais, c'est vieux. [02:35:20] Speaker D: 94. [02:35:21] Speaker A: C'est ça, je crois. [02:36:21] Speaker D: Oh ! Oh, putain ! J'ai eu des années de lutte, j'ai fait de mon sang pour croire en ce homme, un être humain raciste, raciste qui vivrait en haine et en regret de la valeur que vous possédez. Scratch whatever itch you need Cause it's blind leading blind And we're all fucked the same Except for the rain or the cold world The cold world eats itself alive Stemming the plague with a smile No artificial stimulation will detoxify the shame inside C'est parti ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Because there's a galaxy burned into your legacy forever Did you do it to yourself? Did you neutralize the shame? Inside! Where the miracles go to die And the letters are filled with spine Inside! There's the leaves of time Where the riches deplete the sun. [02:45:01] Speaker B: Alors, je ne sais pas si vous connaissiez... [02:45:03] Speaker C: Eh ben dis donc, celle-là, c'est Relika ? [02:45:05] Speaker B: C'est français ça, oui. C'est Relika, R-E-L-I-Q-A. On aurait pu imaginer un K, non ? C'est avec un Q. Avec un K, c'était déjà pris, Pierre. Ah ouais ? Ah bon ? [02:45:27] Speaker C: Ah oui, il y a déjà, je crois qu'il y a déjà... Reli-K avec un K ? [02:45:29] Speaker B: Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-K. Reli-. [02:45:56] Speaker C: Alors voilà, on voit une petite influence à vous, ça vous a fait penser à quoi ? Il y a Igor qui a été cité, un petit peu. [02:46:03] Speaker E: Ah non, ça ne me fait pas penser à Igor. [02:46:04] Speaker C: Ah non, mais le visuel, l'espèce de créature, ça m'a fait penser un peu à Igor. [02:46:09] Speaker B: Non, pas du tout. [02:46:11] Speaker C: Moi, ça m'a surtout fait penser à un côté... On commence à voir l'influence de Sleep Token. Ce truc avec un plan un peu fixe, machin, caméra... Ginger peut-être non ? [02:46:24] Speaker A: Un truc comme ça non ? [02:46:25] Speaker C: Pas visuellement mais musicalement un peu ouais. [02:46:27] Speaker A: C'est plus proche de Ginger que de Igor. [02:46:30] Speaker B: Ouais j'ai l'impression. [02:46:32] Speaker C: Je parlais dans le visuel, pas dans la musique. [02:46:34] Speaker A: D'accord mais t'es dans la musique. [02:46:35] Speaker C: Ah non non non, moi je parlais que du visuel. La musique j'y connais rien. [02:46:39] Speaker A: La musique dans la peau nous. [02:46:45] Speaker B: C'est parti pour les concerts ! Il y en a un paquet encore, donc vous n'allez sûrement rien retenir. Mais dès demain, mardi 2 avril, il y aura Echo and the Bunnymen au Trianon. Liam Gallagher et Jake Bugg à la salle Playel. Toute petite salle quand même pour ces deux personnes. Stuck in the Sound, ils sont toujours là et ça cartonne pour eux, c'est très cool, on les embrasse, point éphémère donc, mardi. The Academic aux étoiles, Lord of the Lost pour les gothiques, enfin pour les gothiques, pour les personnes qui s'habillent en noir et des cheveux longs noirs, à l'Elysée Montmartre, mercredi 3 avril, Mars Red Sky, ils seront au Trabendo, je vous conseille d'aller les voir, on en parlait tout à l'heure, et FFF à l'Olympia. Jeudi 4 avril, August Burns Red au Bataclan, c'est archi complet. [02:47:22] Speaker C: Avec Throne et Dying Wish. [02:47:25] Speaker B: Si vous avez envie d'avoir mal au cervical. Dionysos au Zenith, Leskop à la cigale. Vendredi 5 avril, Yard acte au cabaret sauvage. Stuck in the sand encore une fois, mais à la boule noire cette fois-ci. Puggy au trabendo, Johnny Mafia, j'adore Johnny Mafia, à la maroquinerie, c'est là où je serai en tout cas. J'en suis au Judas Priest, à l'Altoni-Garnier, à Lyon. Pour une fois j'ai noté une date en dehors de Paris, donc n'hésitez pas à y aller. Seuneau, ce sera le samedi 6 avril. Voilà, si vous avez envie d'entendre des sons qui durent très longtemps. [02:47:51] Speaker C: Avec un peu de chance, ils l'auront branché. [02:47:53] Speaker B: L'Elysée, Montmartre. Porridge Radio, j'adore, au centre Pompidou. Serapi, au flot, bon ça j'ai quelques doutes. Orsk, au plan à Ressorangi. Slift, à l'espace Julien à Marseille. Je ne savais même pas que cet endroit faisait encore des concerts, bravo Marseille ! Dimanche 7 avril, smash hit combo et imparfait au plan à son enregistre, Black Rain à la maroquinerie, lundi 8 Judas Priest mais cette fois-ci aux Zénith de Paris, Blind Channel et Ghost Kid, ça c'est une grosse date aussi à la machine du Moulin Rouge, Dirty Neil et Sick Joy C'est Joyce, j'en ai beaucoup passé. C'est le mec qui vit comme ça et puis qui pleure, qui fait « je suis en dépression ». Ce sera au point éphémère. Comme tout ce que t'écoutes. Le 19 avril, Peggy à la cigale. Cazé à Petitbain et c'est justement ce concert-là que je vais vous offrir. Cazé qui seront donc en France à Petitbain. Pas au Petitbain, à Petitbain je tiens. Je vous offre des places tout de suite si vous souhaitez y aller. Vous m'envoyez un petit email pierre-restless.com, pierre-rstlss.com N'hésite pas à mettre votre nom, votre prénom puisque c'est sur liste donc ça m'avancera, si vous gagnez, pour vous mettre sur cette liste. Je termine sur un mercredi 10 avril, Clockworks au Supersonic. Jeudi 11 avril, Knucklehead, on les adore, ce sera à la maroquinerie. Drag Thunder, c'est vendredi 12 avril au Backstage. Et le samedi 13 à Ville, Jesus & Mary Chain à l'Elysée Montmartre. Et le Hardcore Caresfest, avec entre autres Loco Muerte. Ce sera à Tismons, voilà, si vous avez envie aussi de vous défouler. [02:49:13] Speaker D: Aïe aïe, loco muerte ! [02:49:15] Speaker B: Exactement, mais c'est pas ça qu'on va regarder ? Ah, comme j'ai offert des places pour Cazé, on va se faire un vieux titre de Cazé, c'est pour ceux qui connaissent pas. Vous connaissez Cazé ? [02:49:23] Speaker A: Rapose ? Non. [02:49:25] Speaker B: Ah pas du tout, non non, Cazé c'est A S E Y. [02:49:28] Speaker A: Non, moi j'étais sur la rappeuse. [02:49:29] Speaker B: Non, non, là c'est du pop-punk un peu plus bourrin des fois. [02:49:32] Speaker A: D'accord. Français ? [02:49:33] Speaker B: Ah non, c'est pas français. C'est pas du tout français, non non. [02:49:35] Speaker A: Ah non, c'est pas du tout français. [02:49:37] Speaker C: Ça je l'entends d'anglais donc j'allais me dire que... [02:49:39] Speaker B: Tu vas bien te le mettre au fond de ton cul ce clip et puis on va le regarder. [02:49:45] Speaker C: Bah du coup ça va être compliqué non ? [02:49:46] Speaker D: Ça va faire de la reverb. [02:49:47] Speaker C: Non mais parce qu'il s'est mis au. [02:49:48] Speaker D: Fond de mon cul. A la prochaine ! C'est parti ! Générique Je pense que la façon dont ton amour me fait ressentir doit signifier que je suis vraiment addicté. Parfois je me demande si ton amour est vraiment réel ou si je suis simplement afflété. Je ne peux pas arrêter de penser C'est parti ! C'est la fin de cette vidéo. C'est bon, c'est bon. Alors Pierre, c'était quoi cette chanson ? [02:57:24] Speaker B: Je sais pas, j'ai vu plein de vieux, je crois que c'était un Ehpad. Par contre, ils ont eu une offre sur les couleurs de cheveux et puis sur la masse capillaire. Non mais on a reconnu Ozzy Osbourne quand même. Billy Morrison qui a donc invité Ozzy Osbourne et Steve Stevens pour faire cette chanson que je trouve plutôt bien. Bon après ça ressemble à tout ce qui a été fait avant. On n'a pas de surprise mais c'est cool, ça fait toujours plaisir de les voir. [02:57:48] Speaker C: C'est bien, c'est que Ozzy Osbourne partage quand même un peu un souvenir d'enfance. Il aurait rajouté acide et il aurait. [02:57:53] Speaker A: Eu la totalité quoi. [02:57:54] Speaker B: Mais là c'est juste crack, cocaïne. Il peut pas tout dire d'un coup. C'est une histoire d'amour en fait, ça fait un parallèle entre l'addiction à l'amour et l'addiction à la drogue que tu peux avoir lorsque tu consommes. [02:58:10] Speaker C: D'accord merci. [02:58:11] Speaker B: Non mais parce qu'ils disent bien attention si on l'a appelé comme ça c'est juste parce que ça fait un peu choc et qu'on est des vieux cons mais c'est une vraie histoire d'amour, il y a un vrai truc très profond derrière. [02:58:19] Speaker C: Il y a une histoire d'amour avec le crack et la cocaïne quoi. [02:58:21] Speaker B: Non ! Bon, clone, c'est bientôt la fin de cette émission, mais le crack et la cocaïne, comment vous placez ? Ça me met plus... Ah non, c'est pas ça, pardon. [02:58:34] Speaker C: Non, parce que nous, on est trous, alors la cocaïne, c'est vraiment pour les bourgeois. [02:58:38] Speaker A: Nous, c'est l'arabe là, quoi. Héroïne, crack... [02:58:42] Speaker B: Dans tout ce que vous faites aujourd'hui, tout ce que vous voyez, tout ce dont on a parlé depuis le début de l'émission, est-ce que vous sentez quand même qu'il y a en ce moment un retour du rock et qu'en France il se passe quelque chose autour du rock ? [02:58:53] Speaker A: Non, c'est difficile à dire. J'ai pas l'impression, peut-être que ça va arriver. J'ai l'impression qu'on est encore plus dans le rap à fond. Même si je compare toujours avec mes années de grunge, d'adolescent, là j'ai l'impression qu'il y avait quelque chose qui se passait. Il y avait même toute la scène de Guns N'Roses Tout ces trucs-là, j'ai l'impression d'être dans une grosse période de rock, mais là, depuis... Et moi surtout, c'est que je vois sur les concerts, que ce soit les nôtres ou des groupes un peu plus anciens que j'ai écoutés, les jeunes se font rare. J'ai l'impression, vraiment... Ouais, alors c'est peut-être aussi le cas. Ouais, ouais, ouais, c'est peut-être aussi le cas. Mais nous, on n'a pas un public de jeunes du tout, quoi. [02:59:27] Speaker C: Ouais, parce que vous faites de la musique de filles. [02:59:29] Speaker A: Bah, j'ai l'impression, ouais. C'est les pantoufles, tu vois. Les pantouflares. [02:59:32] Speaker C: Les charentaises. [02:59:33] Speaker E: Les charentaises, comme l'autre, là. [02:59:35] Speaker B: Comme Serge ! J'ai tellement envie de dire d'autres trucs, mais je ferme ma gueule. [02:59:38] Speaker C: Ferme bien ta gueule. [02:59:39] Speaker B: Peut-être un petit peu plus, depuis le. [02:59:43] Speaker E: Hellfest, les Gojiras, tout ça, qui ont ouvert quelques trucs. [02:59:46] Speaker A: Parce qu'il y a quand même beaucoup. [02:59:47] Speaker B: De jeunes groupes qui sont là et qui créent. [02:59:49] Speaker A: Il y a du bon et du. [02:59:50] Speaker B: Mauvais, évidemment, mais en tout cas, j'ai l'impression qu'il y a quand même beaucoup plus de jeunes qui se motivent à faire du métal, alors que c'est quand même plus compliqué que de faire du rap. Non pas que ce soit pas simple d'écrire, mais bon, tout dépend. [03:00:00] Speaker C: Mais en termes de production, on peut dire que c'est plus compliqué de faire. [03:00:05] Speaker A: Du metal que de faire du hip-hop. Quoique aujourd'hui, avec les cartes-sons, machin... Ouais. [03:00:10] Speaker C: Après, ça dépend d'un tourneur, il y. [03:00:12] Speaker B: En a un en haut qui coûte moins cher que toi tout seul. [03:00:15] Speaker C: À un moment, faire des prises batterie, si tu veux vraiment les enregistrer... Après, oui, tu peux les programmer et puis... C'est cool, sur votre album c'est comme ça que vous faites. [03:00:28] Speaker A: Les guitares c'est pareil. Moi je le fais à la bouche la guitare. [03:00:31] Speaker B: Et Yann n'existe pas, il n'y a pas de chanteur. [03:00:35] Speaker A: C'est un hologramme. [03:00:36] Speaker C: C'est un vocaloïd. [03:00:36] Speaker B: C'est une femme. [03:00:37] Speaker A: C'est japonais là. [03:00:40] Speaker B: Voilà toute la vérité. Il aura fallu toute une émission pour connaître la vérité. [03:00:47] Speaker E: Donc on est des gros geeks finalement. [03:00:50] Speaker A: On clique, nous on clique. On zoome et on clique. En fait on fait des blagues comme ça des fois tu sais quand on est en train de faire gaffe aux mises en place etc puis en fait on n'écoute plus la musique, on la regarde. On coupe les sons et on regarde juste par rapport à la grille c'est bon. Ah c'est beau là, là c'est beau. [03:01:07] Speaker C: Après ils écoutent l'album une fois qu'il. [03:01:09] Speaker A: Est tout, que tout est fini, ils. [03:01:11] Speaker C: Font « Putain ça sonne de la merde ! [03:01:13] Speaker B: » « Bah c'était joli ! [03:01:14] Speaker A: » « On regarde les ondes des sinusoïdes, c'est bon ! [03:01:17] Speaker B: » Bon bah du coup, moi je voulais juste parler de toute la nouvelle génération. Non mais je vais passer à ça à la fin. C'est chou en fait. [03:01:26] Speaker C: Toi tu vois dans les groupes qui te contactent, tu vois quand même qu'il y a plus de jeunes. Donc s'il y a plus de jeunes qui en font, c'est aussi qu'il y a plus de jeunes qui en écoutent. [03:01:33] Speaker A: Bah ouais ouais, mais juste, en fait, c'est que je me dis peut-être que juste du fait qu'il y ait moins de médias, gros médias encore, qui restent vraiment sur ce style-là, j'ai l'impression que ça bloque toute une partie des gens. Et surtout, c'est qu'en fait, déjà, on n'a plus du tout les mêmes codes, le fait que l'éclectisme, il est présent beaucoup plus chez les jeunes que nous, notre génération. Il y avait les mecs qui écoutent du reggae, les mecs qui écoutent du rock, les mecs qui écoutent de la techno, là aujourd'hui... Bah il y a. [03:01:55] Speaker C: Ceux qui écoutent de la musique et les autres, quoi. [03:01:57] Speaker A: Ouais, mais je veux dire, non, mais tu vois, dans les potes que j'ai qui sont jeunes, ils appent beaucoup plus facilement de style que ce que nous on faisait à l'époque. Il y avait des sectes, nous c'était très sectaire par catégorie musique, et là le fait qu'eux ils aient accès aussi à une infinie de musiques, d'ailleurs que nous c'était vraiment réduit, pour moi j'ai galéré à choper certains albums, c'était la galère pour trouver du son quoi, même pour trouver certains clips. Moi je faisais du trade à l'époque avec des vieilles cassettes vidéo, on s'échangeait des trucs, je galérais avec mes deux magnétoscopes, monter des cassettes de 240 minutes avec des clips de 3 minutes. Je me souviens d'avoir passé tellement de temps à faire des trucs chiants comme ça alors qu'aujourd'hui tu cliques en deux secondes, t'as tout ce qu'il faut et c'est beau le clic quand même, belle invention. [03:02:33] Speaker B: Ce que je vois bien c'est surtout qu'ils ont lancé l'enregistrement pour Culture Pub. [03:02:36] Speaker A: Et puis que... Ah oui, après, ouais, exactement. Et Emmanuel, j'imagine bien qu'il a passé quelques bons moments. [03:02:46] Speaker C: Bah les cassettes de 240 minutes ne servaient qu'à ça. Attends, c'est quoi le film en deuxième partie de soirée sur Canal le premier samedi du mois ? J'ai vraiment très envie d'enregistrer... [03:02:58] Speaker A: C'est frustrant quand même, hein ? Tous ces pixels... Et tout le monde. [03:03:01] Speaker B: Nous faisait croire qu'on mettait en place avant d'aller voir le truc... [03:03:03] Speaker C: Alors que maintenant, on a un clic... [03:03:05] Speaker A: On a un clic, on part dans des choses... Ouh ! [03:03:08] Speaker B: Ouh là, c'est passé à couler ! Ouh là là, ça veut plus partir ! Bon bah je vais le laisser, je. [03:03:12] Speaker C: Vais le laisser quand même. [03:03:14] Speaker B: Pour m'instruire. Dans les morceaux que vous avez choisis, là c'est pas Jeune, c'est Queen, Bohemian Rhapsody. [03:03:22] Speaker A: C'est Adrian qui a choisi je crois. C'est un peu ouais, parce que je sais pas si c'est des trucs d'enfance. [03:03:26] Speaker E: Mais tiens, c'est un rapport à l'enfance. Moi ce clip, il y a une partie qui me faisait peur en fait. A chaque fois, je partais quand c'était le milieu, il y avait toutes les têtes et tout, je partais de ce truc là. Ouais voilà, c'est ça exactement. [03:03:39] Speaker A: Queen, ça me touchait très très fort. Moi aussi quand même. J'avais le Greta Thunberg. C'est ça, non ? [03:03:49] Speaker E: On m'amenait carrément chez la nounou avec. [03:03:51] Speaker B: Une paire de baguettes de batterie à. [03:03:52] Speaker E: Le concert de Queen à Wembley. [03:03:54] Speaker B: Donc en fait je restais, je bouffais. [03:03:56] Speaker E: Le concert tout le temps. Donc voilà, c'était un peu l'attraction du truc et ça permettait aux gens de pouvoir respirer, de ne pas avoir le gamin trop relou. Et ouais c'est ça, donc ce rapport avec Queen qui est très très fort. C'est vraiment cool. [03:04:09] Speaker A: Wembley, le live, il est fou. Même le We Are The Champions, je sais pas quand c'est sorti, j'ai plus qu'à le jeter. Il y avait quand même un truc assez fou. On s'est retapé le film, il y a pas longtemps. Moi je l'avais pas vu, on s'est fait dans l'avion il y a pas longtemps. J'étais presque triste à la fin, j'ai failli pleurer. Ah mais il est mort ! [03:04:26] Speaker B: Et pourquoi il est mort ? [03:04:29] Speaker C: Il est bisexuel dans le film. [03:04:32] Speaker B: J'en connais d'autres comme ça. Le film, il y a plein de trucs qui sont passés à la trappe. [03:04:36] Speaker A: Les trucs les plus sombres. Les plus breus sont comme dirait les jeunes. Mais ouais, quand même, gros groupe de baisers. [03:04:46] Speaker E: Tu disais les Beatles, puis après Radiohead, mais c'est vrai qu'entre les deux, il. [03:04:49] Speaker A: Y a eu Queen quand même. En musique de stade, c'est baisé quand même. [03:04:54] Speaker E: Écrire, composer, arranger, c'est incroyable. [03:04:57] Speaker C: C'est surtout que je trouve que Queen, il y a un truc, il y a eu une grosse influence quand même sur beaucoup de groupes après, dans ce sens, truc de stade. Je pense à Muse, qui a fait ce truc, et même Biffy Clyro, je sais pas si vous connaissez Biffy Clyro. [03:05:13] Speaker B: Mikey McCormands aussi. [03:05:14] Speaker C: Oui, non, mais je veux dire pour le côté anglo-saxon, quoi. C'est vrai qu'il y a ce truc un peu que je trouve que surtout les... En fait, Mikey McCormands, il y a le côté un peu opéra. Mais je trouve que dans la culture anglaise, il y a ce truc de production un peu délirante. [03:05:34] Speaker E: Les mecs, ils osent, quoi. [03:05:35] Speaker A: C'est ça qu'il faut. [03:05:37] Speaker E: C'est pas peur de... d'aller loin. [03:05:40] Speaker C: C'est vrai que c'est fait pour des stades. [03:05:42] Speaker A: C'est vraiment composé pour le stade. [03:05:45] Speaker C: Il y a quelques années, il y avait Grindé qui devait jouer et je crois que juste avant de monter sur scène, c'est un stade mais blindé, rempli de 90 000 personnes ou un truc comme ça. Et avant le début du show, il passe Bohemian Rhapsody et il y a. [03:06:02] Speaker B: Toute la foule, tout le stade qui chante. [03:06:05] Speaker C: Et en fait, cette vidéo qui est sortie, tu vois rien du concert de Green Day, tu vois juste les caméras qui filment la foule en train de chanter la chanson. C'est incroyable, c'est un hymne rock. [03:06:16] Speaker B: Et puis t'as tout de suite les frissons, quoi. [03:06:18] Speaker A: Ouais, quand même. Et puis petit, c'est fou ce morceau quand même, quand tu analyses bien ce qui se passe. [03:06:23] Speaker C: D'ailleurs il y a une version de. [03:06:25] Speaker B: Kenny West, là où il se fait huer, c'est énorme ! Là c'est très gênant. [03:06:35] Speaker C: Quand t'essayes de chanter par-dessus, j'ai vraiment. [03:06:39] Speaker B: Très envie de regarder. C'est énorme, je crois que c'est un. [03:06:42] Speaker E: Gros festoche en Angleterre. [03:06:44] Speaker C: Et je crois que sur YouTube, il y a un documentaire qui parle de la fabrication de cette chanson. Ils sont dans un studio avec Brian May et ils réécoutent track par track. En fait, ils ont tout en pistes séparées et du coup, ils expliquent toute la jeunesse du morceau et ils font écouter toutes les petites choses qu'on ne peut pas forcément entendre. C'est incroyable. [03:07:11] Speaker A: Je vous conseille d'aller le voir. Ouais, j'ai vu ce que c'est, c'est... Y'a le Black Album comme ça aussi, qui est fait sur... Ouais, ouais, j'ai vu ce truc. J'ai pas vu le Queen du coup, ça me donne envie de regarder parce que ça va être cool. [03:07:19] Speaker C: C'est hyper intéressant. [03:07:20] Speaker B: Alors bah faites ça, et puis regardez le truc avec Easy West comme ça vous avez un peu les deux mondes très séparés. Le panel des délices. Allez, c'est parti pour le clip de Queen ! [03:07:29] Speaker D: Is this the real life ? Is this just fantasy ? Je suis juste un bon garçon Je n'ai pas besoin d'une femme Parce que je suis facile Easy go Little high Little low Any way the wind blows Doesn't really matter to me To me Mama Just killed a man Put a gun against his head Pulled my trigger, now he's dead Mama, life had just begun Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org I see a little silhouetto of a man Scaramouche, Scaramouche Will you do the fandango Thunderbolt and lightning Very, very frightening me Galileo Galileo Galileo Galileo Figaro Magnifico I'm just a poor boy and nobody loves me He's just a poor boy from a poor family Sparing his life from this monstrosity Easy come, easy go. [03:11:09] Speaker B: Bismillah! [03:11:11] Speaker D: No! We will not let you go! Let him go! Bismillah! We will not let you go! Let him go! Bismillah! [03:11:18] Speaker B: We will not let you go! [03:11:19] Speaker D: Let me go! We will not let you go! Let me go! We will not let you go! Never let me go! Oh mamma mia! Mamma mia! Mamma mia! Let me go! Beelzebub has a devil put aside for me! For me! Nothing really matters Nothing really matters to me C'est la nouvelle vague Où l'ancienne s'est cassée A l'exil pendant deux jours Il m'a envoyé des lettres Je vais mourir parce que je m'en fous C'est trop fort Je veux rentrer à l'abri J'essaie de traverser le craque-cinéma J'essaie de traverser le craque-cinéma Ça ne m'a jamais sauvé De l'explosion de l'or Et de mon avion dans les étoiles Parce que mon SOS I've been on my sheets since day one And I can see the darkness in your sometimes It's getting colder here And I still feel you Pulsing through the threads of my veins I'm coming back to earth I'm crashing through the walls now I feel the gravity rush back to my legs The phases and concepts, fall like the moon I've been waiting for some time, to confess J'ai un peu peur, j'ai peur, j'ai peur J'ai peur, j'ai peur, j'ai peur J'ai peur, j'ai peur, j'ai peur c'est Musique du générique C'est parti ! [03:17:59] Speaker B: C'est simple, efficace. [03:18:03] Speaker C: Un peu de reverb sur une caisse. [03:18:04] Speaker B: Claire et. [03:18:06] Speaker A: C'Est terminé. [03:18:07] Speaker B: Alors ça s'appelle The Dangerous Summer. On a déjà beaucoup passé sur la radio Restless. D'ailleurs si vous ne savez pas, on a une radio. Vous pouvez l'écouter via Tunin ou MyTuner Radio. Exactement, la note marche pas pour l'instant, donc n'essayez pas de la télécharger. R.S.T.L.S.S. Et rejoignez-nous aussi sur la page YouTube, il suffit de taper les points d'exclamation ben comme ça, vous êtes quasiment 2500 là, c'est pas mal. On commence à être à un bon chiffre. Continuez, n'hésitez pas à laisser des commentaires. Et justement, qu'est-ce que vous pensez des groupes qui font des fins en fade-out ? [03:18:40] Speaker A: Ça dépend, ça dépend, ça dépend. T'aimes pas toi ? [03:18:43] Speaker B: Non, je ne suis pas trop fan. [03:18:44] Speaker A: Ah ouais ? Ça dépend des fade-out, si c'est passé juste dedans. Ou il est passé dans l'album, ça dépend aussi. [03:18:50] Speaker C: De toute façon, dans le heavy, déjà, c'était quasiment obligatoire. [03:18:53] Speaker A: Ouais. [03:18:54] Speaker C: Je pense... [03:18:54] Speaker E: Si c'était le premier morceau, c'est un peu la misère. Si c'est la fin de l'album, ça peut être classe. [03:18:59] Speaker A: Mais en vidéo, quand tu sais pas comment le finir et que tu te dis bon bah on va faire ça parce que sinon on va pas s'en sortir, ça peut te sauver des fois une fin de morceau. [03:19:06] Speaker B: Tu peux pas juste faire paf comme ça ? [03:19:08] Speaker A: Je suis pas musicien, tu comprends ? [03:19:11] Speaker B: Si tu termines sur un truc... [03:19:14] Speaker A: En live, en tout cas, en effet, il vaut mieux... On avait un morceau qu'on faisait en fade-out en acoustique comme ça, qu'on arrivait. [03:19:19] Speaker B: À baisser les volumes et c'était cool. [03:19:22] Speaker A: D'accord, en live, ok, mais c'est rare quand c'est fait en live. [03:19:26] Speaker C: Souvent, le batteur, il galère. [03:19:27] Speaker A: C'est bon, c'est là que c'est tripant de jouer en petite patte de fourmi. [03:19:34] Speaker B: Bon, en tout cas voilà, merci d'être venu faire cet interview, merci d'avoir répondu à toutes ces questions, de nous avoir fait rire aussi parce que ça on a passé un bon moment. [03:19:43] Speaker C: On a bien rigolé ! [03:19:44] Speaker B: Je suis foutu la poire ! Qu'est-ce qu'elle est le futur en dehors de ce que vous nous avez dit pour cet album qui va arriver ? [03:19:56] Speaker A: Il y a quelques trucs, là on se barre au mois de mai en Angleterre, on fait une dizaine de dates avec Riverside encore. dans des salles très cool, le coco à l'ombre, les trucs bien fat en acoustique. Donc là on se tape une dix, quinzaine de dates en acoustique. On a le Hellfest sur la Seine-Altar vendredi à 16h30 en électrique. On joue deux fois Hellfest, on fait le vendredi et le dimanche on fait la fermeture après Foo Fighters, mais dans un endroit un peu obscur, de fan zone je crois que ça s'appelle. [03:20:27] Speaker C: Ou Cult, non ? [03:20:28] Speaker A: Ouais, un truc comme ça je crois. Ça a changé de nom, je crois que c'est l'ancien Cult qui est devenu Fanzone. Cet été on va être un peu tranquille et après on refait des dates à la rentrée, on va faire encore de l'acoustique pas mal sur le mois d'octobre, dont je crois qu'il y a un petit bain à Paris qui s'est calé aussi. dernièrement, donc on va essayer d'inviter des gens à jouer le jeu, d'ouvrir pour nous, mais genre de faire aussi cet exercice qui est pas si évident quand tu fais du rock, mais il y. [03:20:51] Speaker C: En a certains qui... Oui parce qu'il y a des groupes, enfin parce qu'il y a un côté un peu réadaptation. [03:20:55] Speaker A: Aussi, parce qu'il y a des trucs. [03:20:57] Speaker C: Qui marchent pas forcément. Il y a des groupes qui jouent la même chose mais du coup ça rend pas de ouf. [03:21:01] Speaker A: Voilà, il y a certains groupes modernes par exemple qui font du gros son à sample comme tu disais tout à l'heure, ça en acoustique c'est plus le même intérêt. [03:21:08] Speaker C: Surtout s'ils laissent les samples mais qu'ils. [03:21:09] Speaker B: Jouent au grand guitare acoustique. [03:21:11] Speaker A: Mais tu vois regarde Nostromo par exemple avaient fait un live acoustique qui était très cool. Et c'était trippant quand même de faire du grind en acoustique, c'était trippant quoi. [03:21:20] Speaker C: Tous les morceaux sont complètement réarrangés. [03:21:23] Speaker A: Mais il y a quand même du blast, il y avait des trucs qui étaient rigolos avec des balais, des bassins, des balais, c'était très rigolo ouais. Donc voilà il y a ça, et puis nous en fait là en ce moment on termine donc un album qui va sortir aussi le 8 novembre chez le fameux label. Donc on a ça qui est sur les plans, puis voilà on a d'autres trucs sur l'année prochaine qui se mettent en place de tourner. Ça tourne quoi, ça sert à jamais quoi. Il faut y aller. [03:21:46] Speaker C: Sur quel réseau vous êtes le plus actif pour savoir votre actualité ? Où est-ce que c'est le mieux de vous suivre ? [03:21:52] Speaker A: On y va mollo, nous, sur les réseaux. On va sur Facebook et Instagram. On n'a pas de TikTok. Déjà, l'Instagram, on l'a eu très tard. Et Facebook aussi, on l'a eu très tard. Nous, on était restés sur Myspace, on a eu un blocage un peu trop long. J'essayais de me connecter, je voyais que. [03:22:02] Speaker B: Ça ne marchait pas. [03:22:05] Speaker A: On s'est dit, bon, allez, il faut qu'on y aille quand même. Mais ouais, il y a de l'actu quand même qui est postée régulièrement, je pense, là-dessus. Instagram, Facebook, un jour TikTok, mais quand ça ne sera plus à la base. [03:22:14] Speaker B: TikTok, ce n'est pas la peine. Vraiment ? [03:22:18] Speaker A: T'es sûr ? Parce que tout le monde me dit, genre pour la zik... Non mais si. [03:22:21] Speaker C: Tu veux t'abuser à faire plein de. [03:22:22] Speaker A: Petites vidéos... Non, par contre, c'est vrai. [03:22:24] Speaker B: Si tu fais ça sur TikTok et que tu mets un truc tous les 15 ans, ça marche pas. [03:22:27] Speaker A: Vous faites ça, vous ? [03:22:28] Speaker C: Nous, on poste les... Parce qu'on a les mêmes contenus. [03:22:30] Speaker B: Et puis on va faire de la merde dessus. [03:22:32] Speaker A: D'accord, ok, ok. [03:22:32] Speaker C: Non, mais c'est vrai que pour la communication, c'est bien d'avoir un truc où tu sais que tu peux aller chercher l'information, elle sera là, quoi. Par exemple, Instagram, je pense que c'est. [03:22:42] Speaker A: Un peu le... Oui, voilà, c'est ça, ouais. C'est un peu l'entre-deux, quoi. [03:22:45] Speaker B: Ça permet d'avoir des gens un peu plus jeunes, enfin middle-aged. Facebook, télésyndicataire. [03:22:51] Speaker A: Les gens du Moyen-Âge. [03:22:52] Speaker C: Vous votre public c'est plus Facebook je pense ? [03:22:56] Speaker A: Non ça répond plus sur Instagram au final. Non mais il y a plus de gens qui suivent sur Facebook que sur Instagram parce qu'on n'a pas assez communiqué sur le truc. [03:23:03] Speaker C: On mettra tous les liens dans la description de toute façon comme ça si. [03:23:06] Speaker A: Vous voulez suivre ce groupe merveilleux. On va les cacher s'il vous plaît. [03:23:14] Speaker B: Les tips. Putain je me suis tenu de pas faire l'accent et toi tu dis ça. [03:23:17] Speaker C: J'ai juste dit manger bébé, excuse-moi. [03:23:20] Speaker B: Ah la dame qui a Saint-Denis, elle a sa main qui s'adore. Non mais ok. [03:23:29] Speaker A: Merci à vous en tout cas. [03:23:30] Speaker B: Je le retrouve dans le petit bain aussi, c'est annoté, donc ne pas rater. Allez les voir en live, vraiment, c'est un truc que je vous conseille chaudement. Et puis surtout, n'hésitez pas à mettre en boucle, que vous soyez concentrés ou pas, leur album, leur dernier album, qui est une véritable petite pépite. C'est à consommer sans modération. Vous allez voir, vous allez pouvoir rêver, mais en même temps, ça donne envie de bouger. [03:23:50] Speaker A: Il y a des petits moments où. [03:23:52] Speaker B: T'As envie d'y fuser. Ah ouais, c'est bon. [03:23:54] Speaker C: Et hop, après tu peux... D'ailleurs au Mexique, les gens disent « una pepita ». [03:23:57] Speaker A: Voilà. [03:23:59] Speaker C: En parlant de l'album. [03:24:04] Speaker B: Ce que j'allais dire, attention, c'est pas bien. [03:24:06] Speaker C: Non, non, mais j'ai rien dit. [03:24:08] Speaker B: Donc, mille fois merci. Et puis, n'hésitez pas, quand vous repassez sur Paris. [03:24:12] Speaker A: Le café est bon ici. [03:24:14] Speaker C: Alors, on peut vous offrir des bières. [03:24:16] Speaker B: Aussi, mais comme bon... Il est tard. C'était trop tard, je sais pas trop. En tout cas, merci. Et on va regarder justement un clip du dernier album. [03:24:27] Speaker A: Avant... Bistandé. [03:24:28] Speaker B: Bistandé. [03:25:50] Speaker D: C'est quoi ce délire ? C'est parti pour le tour du monde ! Qu'est-ce qu'elle lui a donné ? C'est parti pour le tour du monde ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est parti ! [03:31:57] Speaker B: Vite, vite, vite parce que là il y a un monsieur cochon qui était en profil, ça m'a fait peur. Bon, et bien voilà, Activiste, qui sont de retour, donc voilà, si vous avez envie de découvrir ce groupe, petit facet, parce qu'il y a plein de genres de musiques dans ce qu'ils font, donc je ne sais pas comment les décrire, mais vous en avez eu un aperçu, n'hésitez pas à écouter tout ce qu'ils font, n'hésitez pas à faire aussi, à liker nos pages, Instagram, Facebook aussi, c'est important parce qu'il y a les vieux attachés de presse qui font « non mais sur Facebook il n'y a personne ! » Bon, parce qu'ils n'ont pas compris qu'il y avait d'autres réseaux sociaux, Mais voilà, Instagram, TikTok, on est partout, on est sur Threads, on est partout. N'hésitez pas aussi à vous abonner à notre chaîne Twitch, vous êtes de plus en plus nombreux. On arrive à 1500, c'est-à-dire que ça monte très rapidement. [03:32:43] Speaker C: La petite chaîne qui monte, qui monte, qui monte. [03:32:46] Speaker B: Merci à toutes les personnes aussi qui ont fait, mis des subs, comme on dit, qui ont payé, qui ont foutu de l'argent. [03:32:53] Speaker C: Qui ont pris des subs. [03:32:55] Speaker B: Qui ont sub. [03:32:57] Speaker A: Donnez-nous des sous. [03:32:59] Speaker B: D'ailleurs je tiens à remercier Caro et Christina qui ont versé de grosses sommes sur notre Tipeee, donc merci beaucoup. [03:33:09] Speaker C: On n'en endormira pas dehors. [03:33:12] Speaker B: On dormira dans un beau tipi. Oh la vache ! [03:33:15] Speaker D: Oh. [03:33:20] Speaker C: Il est temps d'aller se coucher Pierre. [03:33:21] Speaker B: Là j'en peux plus mais je crois qu'il faut d'abord que je me branle et puis après j'y retourne. [03:33:25] Speaker C: D'accord bah écoute ça tombe bien ils sont pas encore partis donc... [03:33:28] Speaker D: Salut les gars salut salut ! [03:33:32] Speaker B: Que la fête commence ! Non mais voilà, merci aussi, je ne me souviens plus de son nom. On le remercie sur les réseaux. Il s'est abonné, nous donne un... Nous sommes tous les mois. D'accord, oui. Merci beaucoup. Mon boulot, je le fais bien quand même. [03:33:45] Speaker C: Il est très reconnaissant aux gens qui lui donnent de l'argent. [03:33:51] Speaker B: Merci beaucoup Claude encore une fois, c'est une excellente soirée, bravo à vous, continuez comme ça. Et puis à la fin j'avais envie de passer ce clip de Steve Vai et de... comment il s'appelle ? Jo Satriani et Steve Vai qui ensemble font une chanson kitschissime mais qui est évidemment bonne parce que c'est pas n'importe qui. Je l'ai mise à la fin parce que c'est quand même pas forcément facile à passer au début de l'émission. Mais vous allez vous régaler, vous allez voir au niveau des yeux on en prend plein la gueule. Il y a de la couleur, il y a des tourbillons, il y a... Merci, passez une bonne semaine, bon courage pour demain et puis on se retrouve dimanche. [03:34:27] Speaker D: Au revoir, des bisous ! Un pour le caillou. [03:40:28] Speaker A: Deux pour le spectacle. [03:40:31] Speaker E: Et voilà, c'était mon souvenir. [03:40:47] Speaker B: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. [03:40:53] Speaker D: Spotify, Deezer, Apple, Amazon. [03:40:56] Speaker B: N'hésitez pas à vous abonner.

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