Episode Transcript
[00:00:14] Speaker A: BANG !
[00:00:15] Speaker B: BANG !
[00:00:19] Speaker C: Eh oui, bonsoir, bienvenue à vous toutes et à vous tous, bienvenue les bangers dans l'émission Alternative Rock, la meilleure de toute Twitch. Bon, y'en a pas 50 en même temps, donc peut-être y'en a 2-3, mais on est quand même la meilleure. Bon, peut-être pas la meilleure non plus, mais on dira qu'on est la meilleure.
[00:00:34] Speaker A: En tout cas autoproclamée meilleure.
[00:00:35] Speaker C: Voilà, la meilleure le dimanche soir à partir de 19h. Comme ça on est sûr que c'est nous.
[00:00:39] Speaker A: Ouais, je pense, y'a pas de doute.
[00:00:41] Speaker C: Ben, comment vas-tu ? Bonsoir.
[00:00:42] Speaker A: Je vais très bien et toi Pierre ?
[00:00:43] Speaker C: Écoute, je vais très bien par une espèce de... de pu qui est dans mes poumons. Ah ouais, ben ça c'est... Ben t'as.
[00:00:49] Speaker A: Recommencé à fumer en même temps.
[00:00:51] Speaker C: Ben ça va, ça vient. Ça s'en va et ça revient. C'est fait de tout petit rien mais ça reste bien collé au fond des poumons.
[00:00:56] Speaker A: Ça balance.
[00:00:57] Speaker C: Et puis j'ai eu la grippe cette semaine moi.
[00:00:58] Speaker A: Ouais c'est vrai.
[00:00:59] Speaker C: Donc voilà, ça c'est mon événement de la semaine, la grippe. Et puis j'ai fait un mariage hier.
[00:01:04] Speaker A: T'as fait un mariage et puis t'as fait un peu de radio aussi.
[00:01:06] Speaker C: Ouais, ben ça on en parlera une autre fois.
Ça ne regarde pas les gens tout le temps, je ne peux pas être nu devant tout le monde.
[00:01:12] Speaker A: T'es un talon, voilà, il faut le dire.
[00:01:14] Speaker C: Un talon ?
[00:01:15] Speaker D: J'en ai deux.
[00:01:15] Speaker C: Un étalon. Oh là, j'en ai connu plein des étalons.
[00:01:19] Speaker A: Les talons de Roubaix, on t'appelle.
[00:01:20] Speaker C: Les talons de Roubaix, de Gouvieux. Bref, non, j'ai fait un mariage hier, j'ai mixé 9h30. Et bah ? C'est fatigant. Ils sont très gentils.
[00:01:32] Speaker A: En tout cas, ça devait être bien mixé à la fin.
[00:01:34] Speaker C: Même au début, j'étais très serein. J'ai attendu trois heures avant de boire mon premier verre d'eau.
[00:01:41] Speaker A: Ah oui, de l'eau.
[00:01:43] Speaker C: Non, j'ai même pas bu une goutte d'alcool tout le long du truc. Je suis un homme qui change.
[00:01:49] Speaker A: Bon, par contre, quand ça s'est fini...
[00:01:51] Speaker C: Ah bah là, je m'en suis mis une bonne.
[00:01:54] Speaker A: Puis tu es sûr d'être aimé une.
[00:01:55] Speaker C: La veille aussi ? Surtout la veille. Non, là je m'en suis pas mis, mais la veille, oui, j'ai fini à...
9h je pense.
[00:02:03] Speaker A: De ce qu'on m'a dit, la fête était bonne. Bonjour Super Tartelette.
[00:02:09] Speaker C: Voilà, puis on fait des bisous à Augmentsher, à Igor qui va venir ici, enfin le groupe Igor, qui sont très contents aussi.
[00:02:16] Speaker A: C'est bien.
[00:02:16] Speaker C: Ils ont de sacrés yeux.
[00:02:18] Speaker A: Bravo, tu as fait des bons contacts.
[00:02:19] Speaker C: Pierre, je suis fier de toi. Ils ont de sacrés yeux Igor quand même. Bah t'écoutes la musique toi ? tout le monde a été adorable, et Hangman Share ont très très envie de venir.
[00:02:29] Speaker A: Mais vraiment. Et me l'ont dit en regardant.
[00:02:32] Speaker C: J'ai envie de venir, tu comprends pas. Et je me suis dit, oh ça doit être sympa. C'est une autre forme de gentillesse. Non, je les aime beaucoup et on aura peut-être les deux personnes de Hangman Share qui ne répondent jamais aux questions.
[00:02:44] Speaker A: Bah ça va être une émission qui va être très longue du coup ! S'ils répondent pas ?
[00:02:48] Speaker C: Si, s'ils répondent !
[00:02:48] Speaker A: Ah, pour nous ils répondront !
[00:02:49] Speaker C: Pour nous ils répondront, si, justement, c'est l'intérêt, c'est de changer un petit peu le point de vue. Et tout ça, ce sera pour l'année prochaine. Enfin, si on existe toujours.
[00:02:58] Speaker A: Ouais, enfin ça va, l'année prochaine c'est dans trois semaines.
[00:03:00] Speaker C: Oui, non, ce sera peut-être après janvier, donc c'est là où ça devient plus compliqué. On en reparlera en janvier. Sinon voilà, le mariage hier, j'ai passé du punk marocain, parce que c'était à moitié marocain, à moitié français, et ça s'est terminé avec des chansons traditionnelles françaises de mariage, en karaoké. C'était très bien.
[00:03:22] Speaker A: Du coup t'as mis musulmanes de...
Non. Non, parce que du coup ça a pu marcher là.
[00:03:28] Speaker C: Mais on m'a demandé Michel Sardou. J'ai dit ok, j'ai du Michel Sardou.
[00:03:32] Speaker A: C'est plus juste d'avoir un Michel Sardou au mariage.
[00:03:35] Speaker C: Mais pas un musulman. Non, pas celle-là. Non, celle-là je l'ai gardée, je l'ai jetée.
[00:03:39] Speaker A: Africa Dieu peut-être ? Non plus. D'accord. Je l'ai, mais je ne l'ai pas passé. Apparemment il n'y avait pas une super ambiance.
[00:03:48] Speaker C: Voilà voilà, sinon, qu'est-ce qui s'est passé ? Ah bah oui, j'allais oublier, mon dieu, l'événement qui a été l'événement de tout le monde.
[00:03:54] Speaker A: C'était plus important que le mariage même, sauf peut-être pour les mariés, mais sinon...
[00:03:58] Speaker C: C'est vrai, pardon.
[00:03:59] Speaker A: L'événement de la semaine c'était quand même le concert de Slipknot.
[00:04:01] Speaker C: Eh oui, le concert de Slipknot à la Core Arena, archi-complet, c'est un Core Arena blindé, des gens d'un certain âge.
[00:04:09] Speaker A: Où il y avait de tous les âges. Où il y avait de tous les âges, il y avait quand même des jeunes.
[00:04:13] Speaker C: Mais il y avait quand même beaucoup de gens de notre âge, pas si vieux finalement.
[00:04:18] Speaker A: Il y avait quand même des gens plus jeunes.
[00:04:21] Speaker C: Mais je trouvais que, alors je vous parlerai du groupe après, je vais te laisser faire ta critique en deuxième parce que c'est la plus intéressante. Mais bon, moi je me suis amusé comme tu as pu le constater.
n'était pas au même endroit mais tu l'as vu.
[00:04:32] Speaker A: Ah oui, alors on était en face. Moi j'étais... J'avais les places dans les gradins d'un côté, Pierre était en face, je l'ai repéré et après je me suis amusé à le filmer.
[00:04:40] Speaker C: Et bah...
[00:04:41] Speaker A: Il vit bien les morceaux. Il se tapotait sur la tête.
[00:04:46] Speaker C: Je me suis frappé la tête, j'ai jetbangué.
[00:04:48] Speaker A: Et son voisin était comme ça.
[00:04:53] Speaker C: Mais ma voisine de devant, elle a jurelé, parce que j'hurlais en même temps, ça t'a pas le son, mais j'hurlais vraiment tout le temps. Pas les paroles, j'hurlais juste.
[00:04:59] Speaker A: Moi c'est une chance que je t'entendais pas, ouais.
[00:05:01] Speaker C: Et la meuf devant, elle était là, elle faisait « Ah ouais, moi aussi, moi aussi ! » Et puis il y avait une amie à elle ou sa copine, je sais pas qui était là, et qui la regardait, elle disait « Des fois, elle disait à mon voisin, ils y vont un peu fort.
[00:05:11] Speaker A: » Une complicité quennée quoi.
[00:05:14] Speaker C: C'est ça, il y a eu deux hystériques.
[00:05:17] Speaker A: Alors concert de Slipknot, on peut en parler un petit peu ?
[00:05:19] Speaker C: C'était court, le son brouillon mais je me suis quand même très amusé.
[00:05:22] Speaker A: Ils ont joué que le premier album et des chansons, enfin toutes les chansons faites jusqu'au premier album. Rien d'après 99, donc si vous vouliez entendre tous les tubes d'après, ils n'ont pas été là. Comme souvent dans leur live maintenant, tous les morceaux, tous les deux morceaux, ils sortent de scène pendant cinq minutes.
[00:05:43] Speaker C: Un petit peu d'oxygène.
[00:05:44] Speaker A: Pour respirer un petit peu, ils retirent les masques, ils font « Oh, dis donc, il fait chaud, non ? » Puis ils y retournent.
[00:05:48] Speaker C: « Ah, j'ai un peu mal au dos. Mais t'as pas envie de m'envier. Ah, bah bon, je... » Voilà. Moi, j'ai...
[00:05:54] Speaker A: Pour dire ce que j'en ai pensé, j'ai trouvé que c'était bien, je suis très content d'avoir vu Eloï Casagrande, je trouve qu'il fait très bien le boulot. Ça joue mieux qu'à d'autres époques. Par contre, j'ai trouvé qu'ils ont vieilli. Donc ça, on le sait. Mais là, du coup, il se passe pas grand chose. C'est-à-dire que le son, il est moins bon que sur l'album.
L'énergie, elle est moins bonne que sur l'album. Et visuellement, il se passe pas grand chose. On va pas se mentir.
[00:06:23] Speaker C: Oui, c'est vrai. Il y a juste le percussionniste de ton côté, le nouveau, qui, lui, bouge un peu.
[00:06:30] Speaker A: On dirait juste que c'est un petit testico. C'est un peu gênant. Il fait un peu le mec bourré. À un moment, il fait semblant de pénétrer, de mettre des lumières dans son entrejambe pour se frotter, des choses comme ça.
[00:06:43] Speaker C: Ouais, mais c'est vrai que c'est pas fameux.
[00:06:45] Speaker A: Non, c'est pas très élégant. Moi, vraiment, il y a un truc que j'ai trouvé bien. C'est Cid qui fait tous les interludes, qui les retravaille et qui les fait.
[00:06:56] Speaker C: En direct et tout.
[00:06:56] Speaker A: Et ça, j'ai trouvé ça vachement bien. Je trouve qu'il y avait des gros... Enfin, il a fait des espèces de remix avec vachement de basses et tout. Ça, c'était vraiment cool. Donc, une vraie valeur ajoutée. Ouais, ouais, c'est ça. Et surtout, ils sont en combinaison, mais lui, il a une combinaison d'écureuils volants quoi. C'est-à-dire que c'est un truc méga oversize et ce que j'adore c'est qu'il faisait des petites danses hip-hop. C'est-à-dire que les autres ils sont en train de gueuler et lui il est là. Il fait limite du breakdance. À un moment il était dans TLC. À un moment il était comme ça. Et moi j'ai pensé à toi à ce moment-là.
[00:07:33] Speaker C: Je le regardais je me disais il a vraiment pas grand chose à faire parce qu'il se balade. Il faisait ses petits pas.
[00:07:40] Speaker A: Ça me rappelle quelqu'un qui fait des lancers de jambes.
Et ça, c'était bien. Mais sinon, ouais, en fait, je suis resté sur ma faim. C'est-à-dire que j'ai passé un bon moment, mais je ne l'aurais pas vu. Ça n'aurait pas changé ma vie. Je suis très content d'avoir été invité. Merci, les invités.
[00:07:54] Speaker C: Merci Live Nation. Merci Live Nation de m'avoir invité. Et merci pour les places, parce que c'était quand même de bonnes places.
[00:08:00] Speaker A: Oui, c'était de très bonnes places. Mais tu vois, je me dis j'aurais payé, je sais pas... 450. Ah c'est 150 là ?
[00:08:06] Speaker C: Non mais là où t'étais c'était 150. Ah ouais ?
[00:08:08] Speaker D: Bah.
[00:08:11] Speaker C: J'aurais eu mal au cul. Alors après je pense que les gens ils étaient vraiment juste prêts, ils avaient envie juste d'en foutre plein la gueule à plein de gens, enfin de mon côté en tout cas.
Tout le monde descendait dans l'escalier, il y en a même qui ont sauté par-dessus la barrière.
Ce qui est dommage parce que ils sont sortis de la salle.
[00:08:26] Speaker A: Ils ont perdu leurs chevilles.
[00:08:27] Speaker C: Bah oui, parce qu'il y a des mecs qui se sont jetés dessus pour pouvoir les sortir. Parce que tu n'as pas le droit de passer d'un endroit à un autre, c'est plus... On n'est plus en 1990, donc on ne se balade pas dans les salles. Et donc en fait, le mec, il saute parce qu'il a envie d'aller en découdre dans les bites. Et il s'est fait plaquer au sol, genre rugby, football américain. Et ils l'ont bien embarqué, à mon avis, il est resté dehors, le pauvre. Alors que je pense qu'il avait juste envie de s'amuser. Il y avait de la place en plus, bon. Après, c'est les règles.
[00:08:49] Speaker A: On aurait bien aimé que ce soit sur scène qu'il se passe ça, quoi.
[00:08:52] Speaker C: Alors Sibnaut, ils ne se sont jamais plaqués, ça n'avait jamais été vraiment très violent sur scène.
[00:08:56] Speaker A: Sid sautait dans le public, des choses comme ça. Là, Corey Taylor, il n'allait que de sa place aux loges et à sa place. C'est tout ce qu'il a fait. Quand même sur le dernier titre, il s'est assis sur les marches pour reprendre un petit peu son souffle.
[00:09:14] Speaker C: T'as vu qu'il fait la moitié de la taille de tous les autres ?
[00:09:16] Speaker A: J'ai pas vraiment fait gaffe. D'où j'étais, la perspective ne me permettait pas de voir.
[00:09:22] Speaker C: Mais il est là et les autres sont là.
[00:09:24] Speaker A: Après il est plié en deux la moitié du temps. C'est aussi pour céder à chanter.
Ça aide un petit peu quand tu te...
[00:09:34] Speaker C: Après, ça a chanté, mais c'est vrai que le son est toujours bruyant. Slipknot, le problème, c'est que le son, en live, je sais pas, ça a toujours été bruyant. Je sais pas comment ils se démerdent. Ils engagent un ingé son qui est bruyant.
[00:09:42] Speaker A: Et puis, le vrai truc, c'est... Est-ce qu'ils ont besoin d'être autant ? Vraiment. En fait, à la base, les percussionnistes, tout ça, ils jouent pas vraiment. On est d'accord.
[00:09:50] Speaker C: Ah bah là, ils jouaient pas non plus.
[00:09:51] Speaker A: Bah non. Mais ils sont là pour mettre l'ambiance, mais là, ils la mettaient même pas.
Du coup, bah les gars, faites une économie. C'est pareil, l'autre qui avait des pics avant, maintenant qui est le nouveau, Tortillaman, je sais pas quoi. Qu'est-ce qu'il fait ? À part prendre l'autre sur ses épaules à un moment ?
[00:10:07] Speaker C: C'est vrai que Romain à un moment il m'a dit, le mec là-haut, il fait quoi ? J'ai dit bah, il est debout.
[00:10:13] Speaker A: Mais il bougeait même pas ! Il bougeait même pas la tête !
[00:10:16] Speaker C: Tu voyais qu'il appuyait sur des boutons de temps en temps ?
[00:10:18] Speaker A: Non, il fait semblant je pense.
[00:10:19] Speaker C: Ah peut-être, j'ai même pas vu, je voyais pas ce qu'il y avait devant lui.
[00:10:22] Speaker A: Moi j'ai vu qu'il n'y avait rien. De mon côté, j'avais l'impression qu'il n'y avait rien. À un moment le mec il est monté sur ses épaules et il a marché partout devant lui.
Donc à un moment, s'il y avait du matériel, il aurait pu marcher. Je ne sais pas.
[00:10:36] Speaker C: Bon, dites-nous ce que vous en pensez, n'hésitez surtout pas dans le shmella en direct sur Twitch. Et si vous regardez la VOD sur notre page YouTube, point d'exclamation bang, eh bien n'hésitez pas à les laisser en commentaire. Faites-nous votre petit report, ça nous ferait plaisir de savoir ça. Peut-être que vous, vous avez surkiffé, que vous étiez très sérieux en train de prendre des petites notes et tout.
On permet de douter parce que ça chantait quand même.
Mais voilà, n'hésitez surtout pas à faire vos commentaires. Bon, ça nous prévira pas de passer un slipnote du premier album. J'ai choisi la chanson où le public a hurlé parce que le public a bien chanté malgré tout. C'était Spill It Out. Il me semble que toi aussi t'as entendu.
[00:11:05] Speaker A: Ah, j'ai entendu cette chanson, oui.
[00:11:08] Speaker C: Non mais le public, tu l'as entendu.
[00:11:09] Speaker A: Ah oui, j'ai entendu le public, oui.
[00:11:11] Speaker C: Bon, il disait juste Spill It Out, ça n'allait pas plus loin. Voilà, donc bienvenue à vous. C'est l'avant-dernière de cette année, donc il faut profiter.
C'est bon, on y va.
[00:11:44] Speaker E: Did you never give a damn in the first place?
[00:11:51] Speaker D: Maybe it's time you had the tables turned.
[00:11:52] Speaker C: Cause in the interest of all of.
[00:11:53] Speaker D: Us, I got the problem solved in the first place. Yeah, little girl, please tell me, will you be able to try and stop dropping off?
[00:11:57] Speaker E: You were dead from the get-go in Mount Vernon.
[00:11:59] Speaker D: Tell my gosh sucker, are you scared of me now?
[00:12:00] Speaker E: Then you tell me that I'm not.
[00:12:01] Speaker D: Always there as I never was. Don't listen to me, there appears to be no cure.
[00:12:03] Speaker C: Don't tell me you're scared, think I'd fear your bullshit. Just another go-pro talking up the shit. It's another way to break through the noise.
[00:12:07] Speaker D: But the truth is that it's hard.
[00:12:08] Speaker C: To catch a bend.
[00:12:09] Speaker E: Gotta be that way if you want it.
[00:12:10] Speaker C: Sanity, literal profanity, it's mine.
[00:12:27] Speaker D: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[00:13:14] Speaker B: C'est.
[00:16:30] Speaker C: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Musique.
[00:17:39] Speaker B: De David Guetta.
[00:18:43] Speaker C: Le tout nouveau novelliste, et je sais que vous avez été nombreux à me demander le passé, et bien voilà, c'est chose faite, et ça me fait bien plaisir, ça s'appelle Koda.
[00:18:57] Speaker A: Attention, mise en scène !
[00:18:58] Speaker C: Je tiens à dire que moi aussi je peux...
[00:19:01] Speaker A: On a exactement les mêmes lus, on les avait avant.
[00:19:04] Speaker C: Tout le monde nous copie, parce qu'on les avait déjà. Dans Elf aussi ils les ont eus.
[00:19:10] Speaker A: D'ailleurs Elf ils les ont eus ici.
Je te rappelle qu'ils les ont essayés quand ils sont venus. D'ailleurs, l'interview est disponible sur notre chaîne YouTube. Pour une exclamation bang. Et puis si vous êtes déjà sur YouTube, vous êtes déjà dessus.
[00:19:25] Speaker C: Voilà. Allez voir donc cette interview de Hans, elle est très très bonne. Et ce sont des gens très gentils, un peu bizarres parfois, mais du coup ça donne beaucoup d'humour.
[00:19:32] Speaker A: Oui, on les aime.
[00:19:33] Speaker C: Voilà, on les aime fort.
C'est le sketch habituel, les gens l'aiment donc je l'en fais. Mais je vois sur ma montre, j'ai beaucoup trop de poils.
[00:19:46] Speaker B: Mais c'est l'heure du FLASHBACK NEWS !
[00:19:52] Speaker C: Et c'est présenté par Didi, bonsoir !
[00:19:57] Speaker A: Gilles Debray, ah oui j'avais pas mis les... Excusez-moi, je m'occupe pas bien des petits textes.
[00:20:02] Speaker C: Oui mais normalement il y a notre.
[00:20:04] Speaker A: Monteur vidéo mais bon... Et il préfère aller en Hongrie. Retourner avec ses nazis préférés.
[00:20:08] Speaker C: Oh putain.
[00:20:12] Speaker A: Je te rappelle qu'il est fan de Slaughter to Prevail et de... De Dealer.
[00:20:17] Speaker C: Ceux-là c'est des violeurs. Wow, j'ai hyper chaud.
[00:20:23] Speaker A: Tu crois qu'il va le laisser dans le replay ça ?
[00:20:26] Speaker C: Non mais c'est horrible. Alors la Hongrie c'est un très beau pays malgré tout.
[00:20:31] Speaker A: Victor si tu nous regardes...
[00:20:36] Speaker C: Donc c'est quoi l'actualité ? Allons-y !
[00:20:39] Speaker F: Cette semaine il n'y avait pas grand chose mais moi j'ai quand même, avec l'équipe de rédaction, on a fouiné pour trouver des petits trucs.
[00:20:44] Speaker C: Comme vous êtes nombreux en plus.
[00:20:45] Speaker F: Alors on va commencer par le 7 décembre dernier, il s'est passé une date mémorable pour Maiden et surtout les fans de Maiden.
Avec Nico McBrain, le batteur emblématique du groupe qui a joué son dernier concert lors du concert de São Paulo. Il a dit, ça y est, ça fait plus de 40 ans, j'en ai marre, j'arrête.
[00:21:04] Speaker C: Alors les fans ont été surpris ?
[00:21:06] Speaker F: Oui, le groupe le savait quand même.
[00:21:08] Speaker C: Oui, je me doute bien que le groupe le savait, puisqu'il avait déjà le remplaçant.
[00:21:12] Speaker F: Oui, effectivement, le remplaçant a été annoncé dans la foulée, donc c'est Simon Dowson, l'ancien batteur du projet British Lion, c'est le side project de Steve Harris, et donc il rejoindra le groupe en tant que batteur de tournée en 2025. Nico McBrain, lui, il a arrêté les tournées, mais il va continuer à être impliqué dans la musique du groupe, dans les enregistrements, a priori.
[00:21:34] Speaker C: Il manque encore un peu de thunes, quoi.
[00:21:38] Speaker F: Il a quand même tenu 40 ans. Il a tenu 42 ans, puis le truc, c'est qu'il a fait un AVC en 2023, qui avait affecté ses capacités motrices, donc il avait dû réapprendre un peu à jouer.
C'est un peu compliqué, donc...
T'as vraiment un sale humour, dans l'émission t'es le pire.
[00:21:55] Speaker A: Vraiment...
[00:21:57] Speaker F: Si à l'arrière tu mettais des smileys sur ton visage pour que les gens comprennent que c'était ironique.
[00:22:02] Speaker A: Les fans de Slipknot vont pas être très contents. Et à toi les fans d'Iron Maiden, parce que ceux-là...
[00:22:07] Speaker C: Les fans d'Iron Maiden, je vois bien déjà un certain Herbé du Showcase qui va pas être content.
[00:22:11] Speaker A: Vous savez qu'ils ont peur du noir.
[00:22:14] Speaker F: Alors, on enchaîne encore avec un ancien, c'est Brian May de Queen qui vient de retrouver l'usage de son bras après un AVC.
[00:22:22] Speaker C: Oui, tu me diras, ils ont tous 2000 ans.
[00:22:24] Speaker A: Il y a un truc dans l'eau en Angleterre, j'ai l'impression.
[00:22:28] Speaker F: La route vers la guérison n'est pas encore terminée, il réapprend doucement à rejouer de la guitare pour réentraîner son bras gauche à réagir et surtout à ce que les messages du cerveau au bras se reforment comme il faut.
Là il rejouait du piano et là il recommence à se mettre à la guitare.
[00:22:45] Speaker C: Ok, ça doit être vénère quand c'est ta passion et que t'en vis et que tu peux pas t'en passer.
[00:22:50] Speaker F: Oh il en vit plus, il a plus besoin de faire quoi que ce soit pour en vivre.
[00:22:54] Speaker A: Je pense qu'il vit de ce qu'il a fait avant.
[00:22:55] Speaker C: Tu crois que ça coûte combien de se faire ses cheveux comme ça là ?
[00:22:58] Speaker F: Moi, c'est pas tant ses cheveux, je pense que c'est ses chemises. Je sais pas si tu l'as déjà vu, Queen en live, je pense qu'il a un énorme budget chemise satin.
[00:23:08] Speaker D: Je me suis dit, ça doit être.
[00:23:09] Speaker C: Un truc moche, ça doit être satin.
[00:23:12] Speaker A: Déjà à l'achat, mais après rien que pour les laver. Parce que ça, tu le mets pas en machine à 40.
[00:23:17] Speaker C: Et puis alors pour enlever tous ses cheveux.
[00:23:22] Speaker F: Ah mais ça y'a des trucs, il a du bon sachet ! Et la LAC ?
[00:23:24] Speaker A: Et la LAC Pierre ? Toi tu connais un petit peu en LAC ?
[00:23:27] Speaker C: Tu sais que Brian May finalement ressemble aux cousines dans les Simpsons ?
[00:23:29] Speaker A: C'est vrai !
[00:23:30] Speaker C: La tante, les deux tantes ! Selma, Selma et Selma !
[00:23:34] Speaker F: On les a jamais vues dans la même pièce, c'est vrai ! On enchaîne avec les problèmes de santé. J'avais envie de parler d'Alicia White-Gullows, la chanteuse d'Ark Enemy, qui a contracté, lors de sa tournée au Mexique, une giga infection.
[00:23:55] Speaker C: Une méga chiasse !
[00:23:57] Speaker F: Non mais ça a commencé dans l'oreille et ça s'est répandu dans tout le haut du corps mais c'est vraiment vénère à base de sang et de pus qui sortent des yeux, du nez, de la bouche. Elle était vraiment pas bien.
[00:24:08] Speaker C: Ça, ça s'appelle un film.
[00:24:09] Speaker A: C'est le début d'un film d'horreur.
[00:24:11] Speaker F: Mais pour le coup, ça aurait été mortel sur scène d'avoir vraiment du pu qui coule de...
[00:24:15] Speaker C: Pour elle, je sais pas, mais après...
[00:24:17] Speaker F: Pour le public. Pour le chanteur, je suis pas sûr. Mais du coup, il y a un concert où du coup, qui s'est déroulé sans elle. Les musiciens ont assuré sans elle. Et apparemment, c'était quand même pas si mal que ça. Les fans étaient contents, malgré tout. Tu préfères quand même voir jouer le.
[00:24:30] Speaker C: Groupe que... Arrêtez pas là, c'était quand même vachement bien.
[00:24:33] Speaker F: Non mais c'est que les mecs, ils sont bons. C'est ça qu'on voulait dire.
[00:24:36] Speaker A: Et c'est sympa de leur part d'avoir quand même fait quelque chose pour le public.
[00:24:40] Speaker F: Exactement. Mais ils ont fait un énorme tournoi au Mexique.
[00:24:43] Speaker A: D'accord.
[00:24:43] Speaker F: C'est surprenant.
[00:24:45] Speaker A: Pourquoi pas. Ah mais ça cartonne ce genre de musique.
[00:24:48] Speaker F: Oui, en Amérique du Sud et l'Amérique centrale.
[00:24:50] Speaker C: D'accord. Tout à fait. On lui souhaite prompte républicain. J'ai une phrase ce soir, je vous préviens.
[00:24:58] Speaker A: Que ça tombe mal.
[00:25:00] Speaker F: Je pense que tu pourras le sortir après aussi. Alors System Of A Down ! On leur souhaite un propre rétablissement. Ils ont annoncé une série de concerts des stades avec soit Deftone, soit Korn, soit Avenged Heavenfold. Bon malheureusement ça sera qu'aux Etats-Unis. Ah oui, il y en a 5 comme d'habitude. Et alors le truc c'est que là, il y a quelques jours après la mise en vente, ils ont doublé les concerts, c'est qu'ils font le lendemain aussi.
Mais il y a un message dans tout ça quand même, quand on voit ces concerts de ouf aux Etats-Unis, c'est allez bien vous faire foutre les français.
[00:25:35] Speaker C: Bah oui, on a bien compris.
[00:25:36] Speaker A: Allez bien vous faire foutre le reste du monde, sauf les anglais.
[00:25:40] Speaker C: Non mais on s'en fiche des autres, c'est la France qui vise, je sais bien.
On le sait.
[00:25:45] Speaker F: D'accord.
[00:25:46] Speaker C: Pourtant les Arméniens, ils devraient nous gêner.
[00:25:47] Speaker A: Et bah on souhaite un prompt rétablissement à la France.
[00:25:50] Speaker F: Et c'est pour ça que je propose, au lieu de mettre un clip pour illustrer, de mettre un clip de System of a Down, de mettre un clip de métal français.
[00:26:12] Speaker A: Non ?
[00:26:13] Speaker F: C'est bien, c'est bien chanté. Avant la dernière émission de l'année, on est déjà en dérapage.
[00:26:19] Speaker A: Vivement la prochaine ! Ah parce que toutes les autres, on n'était pas en dérapage ?
[00:26:22] Speaker F: Non mais là, le dérapage, ils sont vite venus.
[00:26:26] Speaker C: On chante, on soutient quelque chose, c'est juste... C'est Shershan Khan qui fait chier.
[00:26:30] Speaker A: J'ai l'impression qu'il y a un invité qui nous chauffe en backstage aussi.
[00:26:36] Speaker F: Il a déjà les bidons d'huile prêts à balancer sur le sol. Je propose qu'on écoute Landmarks avec Sulfure slash Sombre.
[00:26:44] Speaker C: C'est le tout nouveau morceau qui est sorti. Ils ont balancé et le son et le clip. C'est-à-dire qu'il y a tout eu. Je n'ai pas encore vu le clip donc je vais le découvrir là.
[00:26:52] Speaker F: Il serait Sulfure.
[00:26:54] Speaker C: Et Sombre aussi un peu. On va regarder ça parce que je ne sais pas quoi dire d'autre. Allez c'est parti, Landmarks.
[00:27:06] Speaker B: Merci d'avoir regardé cette vidéo !
[00:27:37] Speaker C: Walking through the mist Touching the rocks.
[00:27:40] Speaker B: In the storm.
[00:28:47] Speaker C: I'm tearing up the river, but my reflection is cold.
[00:29:30] Speaker B: C'est la fin !
[00:29:58] Speaker C: We're drowning in sulfur We're drowning in sulfur Ça fait des années que j'ai perdu tous mes repères J'aime pas vraiment les médailles, moi j'aime surtout le revers J'essaie de me retrouver, j'ai rien à vous prouver Non, si j'étais vous, j'aurais.
[00:30:46] Speaker D: Déjà changé de repère Seul, comme attiré.
[00:30:48] Speaker C: Par le vide, le fond se ravint.
[00:30:50] Speaker D: Je peux leur jeter la pierre, mais les forces revint J'ai déjà battu le.
[00:30:53] Speaker C: Fer, j'ai déjà lavé l'honneur et le.
[00:30:55] Speaker D: Sang sur la main.
[00:31:40] Speaker A: Et BMV ?
[00:31:41] Speaker C: T'as vu ? C'est là, il a un tas de sujets. Et c'est pas non plus le... V, les lézards. Tu te rappelles ? Non ? Diana, la majeuse d'or.
Voilà, les plus jeunes évidemment ne comprenons peut-être pas.
[00:31:54] Speaker A: Bah moi déjà je comprends pas.
[00:31:56] Speaker C: Bah la série V, tu te souviens pas ?
[00:31:57] Speaker A: Non, moi j'ai pas regardé ça.
[00:31:58] Speaker F: Et les visiteurs.
[00:32:00] Speaker C: En tout cas, là, c'était Landmarks, hein, bien sûr, pour rester dans le domaine musical.
[00:32:02] Speaker A: Ah oui, d'ailleurs, attends, faut que je retire Landmarks. Et hop, je remets Flashback News. Hop là. C'est parti, c'est bon.
[00:32:09] Speaker C: C'est bon, c'est au point, les gars. C'était Landmarks. Moi, je trouve le clip très bien. Bah oui, j'aime bien, je trouve ça cool. Il y a du but de plus en plus, on sent que ça va plus loin.
[00:32:18] Speaker F: C'est très bien.
[00:32:19] Speaker C: On leur dit bravo.
[00:32:20] Speaker F: — C'est pas pour rien que j'ai proposé.
[00:32:21] Speaker C: — Oui, oui, et puis ils seront nos invités aussi l'année prochaine, donc... — Ah ! — Oui, oui, si, si, tout ça, c'est prêt.
[00:32:26] Speaker F: — Et peut-être après janvier.
[00:32:28] Speaker A: — Et BMV ?
[00:32:28] Speaker C: — Bah, c'est après janvier aussi, c'est pas ma faute, mais... — Si l'émission.
[00:32:31] Speaker A: Existe encore, moi !
[00:32:32] Speaker C: — Voilà.
[00:32:33] Speaker A: — Donnez-les qu'à vous.
[00:32:34] Speaker C: — D'ailleurs, tiens, bah j'en profite, donnez des sous.
[00:32:35] Speaker A: — Bonne exclamation, don.
[00:32:36] Speaker C: — Voilà.
[00:32:36] Speaker A: — Puis vous pouvez faire un don.
[00:32:38] Speaker C: Non mais on en a parlé ce week-end, il y a des gens qui m'ont dit mais vas-y je le fais maintenant, donc on a eu des noms pendant que j'étais en train de faire la fête, les gens ont allé sur le site pour faire des dons. Donc point d'exclamation don ou vous allez sur notre site internet restless.com, vous allez d'en écouter et puis vous trouverez tous les liens qu'il faut. Tout simplement ou venez sur notre Discord, j'en profite parce qu'il y a de plus en plus de personnes, il y a vraiment beaucoup de monde qui vient tous les jours. Donc ça échange, des fois ça offre des places de concert, c'est vraiment friendly et vous pouvez faire des dons là-dessus aussi.
Voilà.
[00:33:06] Speaker A: Et bientôt le Patreon.
[00:33:07] Speaker C: Ah, très très très bientôt le Patreon. Parce qu'on a reçu des trucs secrets.
[00:33:12] Speaker F: On a bientôt Léon Vifane, de Pierre.
[00:33:16] Speaker C: De mes pieds parce qu'il faut, j'essaie toujours de montrer mes pieds à Azoulay.
[00:33:19] Speaker A: Pour... Allez, allez, on enchaîne.
[00:33:23] Speaker F: Je sais pas si vous voulez en parler avec notre invité après, mais c'est le Hellfest Open Air qui a annoncé son affiche pour l'édition 2025. Oui.
[00:33:30] Speaker C: Tout le monde n'arrête pas de se foutre de leur gueule parce qu'il y a Muse. Ça, on en parlera en janvier avec notre invité Eric du Hellfest. Je lui dis, Cornemuse F-Exprime a dit, on en parlera.
[00:33:44] Speaker A: Il y avait un site internet qui s'appelait comme ça ?
[00:33:46] Speaker C: Tout à fait, oui. Cornemuse.org ou .net, je sais plus.
[00:33:49] Speaker F: On a du corn, du muse, du scorpion, c'est Linkin Park en headline. Donc corn et scorpion Judas Priest, un peu comme une année sur deux.
[00:33:58] Speaker A: Voilà.
[00:34:00] Speaker C: Bah moi normalement je suis pas fou !
[00:34:01] Speaker A: C'est les dernières fois.
[00:34:03] Speaker F: Ils ont réussi à avoir Turnstile, enfin. Ils ont dû sortir le... Vu que la dernière fois, rappelez-vous, Turnstile était prévu, sauf que leur album était sorti.
[00:34:11] Speaker C: Ah oui, ils avaient demandé une augmentation.
[00:34:12] Speaker F: Ils avaient explosé et que du coup ils avaient demandé 30 000 de plus et que le Hellfest avait dit bah non du coup.
[00:34:17] Speaker C: Bah là du coup ils sont obligés de les prendre parce que bon bah ça fait 18 ans qu'ils tournent sur le même album et à un moment ça va s'arrêter.
[00:34:21] Speaker F: On a Poppy, c'est cool, on a Cypress Hill aussi, ou effectivement Muse qui risque de faire un peu râler les métalleux de base.
[00:34:27] Speaker A: Après je crois que Muse, j'ai vu une annonce quelque part où ils disaient, Muse va vous prouver qu'ils ont bien leur place ici, donc je pense qu'ils vont faire un set, enfin on sait qu'ils aiment le métal, d'ailleurs souvent, enfin moi j'ai des souvenirs de fin de morceau où ils balançaient des gros riffs, ils avaient même fait des covers, ils reprenaient du Deftones en live, ils reprenaient Head Up je crois.
[00:34:48] Speaker C: Ouais, c'est Adobe qui vend pas.
[00:34:50] Speaker A: Donc, je pense qu'ils vont savoir se défendre.
[00:34:53] Speaker C: Ils vont faire un set vénère, ouais. Eux, ça doit les éclater, je sens.
[00:34:57] Speaker F: Oui, j'espère. Après, j'y serais pas, mais j'espère pour.
[00:34:59] Speaker C: Les gens, pour eux.
[00:35:01] Speaker F: J'ai jamais été fan de Muse. Moi, le seul vrai point que je leur accorde, c'est que très souvent, ils prennent Biffica Hero en première tournée quand ils viennent en France et que du coup, là, c'est...
[00:35:12] Speaker A: C'est vrai.
[00:35:13] Speaker C: Bon bah let's go.
[00:35:14] Speaker F: Moi je suis content. Par contre je sais pas si vous avez vu mais il y a Ben Barbeau qui a parlé dans la presse et qui a du coup expliqué que les Foo Fighters en fait ils étaient peut-être censés venir et ils auraient annulé tout leur projet de tournée pour 2025. On sait pourquoi. Mais c'est à cause de ça que...
[00:35:30] Speaker A: Je vais dire que Dave Grohl a dû se retirer.
[00:35:32] Speaker C: Oui.
[00:35:33] Speaker F: Parce qu'il ne l'a pas fait à un moment donné.
[00:35:36] Speaker A: C'est ça.
[00:35:37] Speaker C: C'était la blague !
[00:35:40] Speaker A: C'est la blague qu'il y avait, il y avait en fait tous les sites de news quand il annulait la tournée, il y a tous les sites de news où on dit « Dave Grohl.
[00:35:50] Speaker C: Pulls out of the tour » et.
[00:35:52] Speaker A: Tout le monde a dit « Ah.
[00:35:53] Speaker C: Finalement il peut !
[00:35:55] Speaker F: » Mais en gros, vu qu'il s'était plus ou moins booké un peu partout, et comme ils ont annulé, ça fait un espèce d'appel d'air. En tout cas, alors je sais pas s'ils ont le même management ou quoi, mais du coup c'est pour ça que Muse va faire une grosse tournée cet été, c'est qu'en gros ils vont remplacer Foo Fighters un peu partout.
[00:36:14] Speaker A: Ah ouais d'accord.
[00:36:15] Speaker F: Et donc c'est pour ça que Levelfest l'a eu, peut-être pas au prix où ils auraient pu l'avoir normalement.
[00:36:19] Speaker A: Ah oui, pour remplir le... Parce que Foo Fighters n'allait pas refaire encore le LCS cette année.
Non mais je pense que du coup...
[00:36:28] Speaker F: Potentiellement, enfin je ne sais pas.
[00:36:29] Speaker C: Franchement ça aurait été nul.
[00:36:31] Speaker A: Non mais je pense que c'est juste que Muse du coup ils avaient... Peut-être que tout n'était pas booké pour Foo Fighters et ils ont rajouté quelques petites dates.
[00:36:38] Speaker F: Du coup effectivement, ça vous dirait Muse ?
[00:36:42] Speaker C: Franchement c'est une super idée.
[00:36:44] Speaker A: On en parlera avec Eric quand il va venir.
[00:36:46] Speaker C: Moi je suis très très content.
[00:36:48] Speaker A: Moi je pense que ça va être bien. Et puis je trouve ça cool que...
Enfin si ils font... Si ils jouent le jeu je trouve que c'est super.
[00:36:54] Speaker C: Totalement.
Tu peux continuer. C'est l'émotion.
[00:37:02] Speaker F: J'attends que Pierre finisse de parler parce que souvent quand je commence mes news, il continue de parler, il me coupe.
[00:37:07] Speaker A: C'est vrai qu'il est pénible.
Je te déteste.
[00:37:10] Speaker C: Sorry.
[00:37:12] Speaker F: Alors on enchaîne avec Primus. Ils sont venus un peu sur la recherche de leur nouveau batteur. Ils disent que c'est encourageant. Mais en fait, ils ont reçu pas mal de vidéos et ils invitent les gens qui candidatent du coup à se lâcher, à ne pas forcément montrer ce qu'ils valent sur la disco de Primus, de montrer des trucs perso, de ne pas hésiter à être un peu foufou. Eux, ils ne veulent pas un clone de l'ancien batteur de Primus, donc ils disent lâchez-vous, continuez à envoyer des trucs et ils vont commencer à faire la sélection et inviter des gens pour les voir, les rencontrer en direct à partir de janvier.
[00:37:48] Speaker C: Ça t'intéresse quelqu'un d'être batteur de Primus ?
[00:37:50] Speaker A: Bah écoute, ça doit pouvoir te faire faire ton intermittence.
Oui.
[00:37:55] Speaker F: Entre ça ou faire le Père Noël à Auchan, c'est vrai.
[00:37:58] Speaker C: Primus, c'est un peu les Pères Noël à Auchan. Oh, t'es méchant.
[00:38:03] Speaker A: Bah attends, c'est cool.
[00:38:04] Speaker C: Non mais c'est cool, mais...
[00:38:05] Speaker A: Tu dois faire des grosses tournées, tu joues à travers le monde. Enfin, je veux dire, c'est pas désagréable. Quand tu fais de la musique, t'as envie d'en vivre.
[00:38:12] Speaker C: Non mais bien sûr.
[00:38:12] Speaker A: C'est plus facile quand t'es dans Primus que quand t'es dans True Lumbek.
[00:38:17] Speaker C: Ah bah j'adore moi.
[00:38:20] Speaker F: Alors, on va faire la petite news là du « Voici du métal ».
[00:38:23] Speaker A: Ah oui, c'est nous.
[00:38:25] Speaker F: Non, je ne sais plus. Quelqu'un qui est sur le... Je crois que c'est sur Facebook qui nous avait sorti un nom de... « Voici System Of A Down ».
[00:38:35] Speaker C: C'est nous.
[00:38:37] Speaker F: C'est Machine Gun Kelly, MGK et Megan Fox qui ont rompu quelques semaines seulement après avoir annoncé une grossesse. Selon TMZ, le duo s'est séparé pendant le week-end de Thanksgiving.
où ils étaient ensemble à Vail dans le Colorado et Fox aurait trouvé des éléments sur le téléphone de MGK qui étaient dérangeants et qui lui ont donné envie de quitter le voyage plus tôt que prévu.
MGK dans le caca !
[00:39:28] Speaker C: Ah oui, c'est... Ah bah attention, c'est envoyé !
[00:39:31] Speaker F: Et David de Beverly je te dis ça ! Il a quand même eu sa petite carrière dans le rap, enfin... Pardon ? Oui !
[00:39:38] Speaker C: Oh putain, il y a... Il y a beaucoup d'informations dans le groupe !
[00:39:42] Speaker F: C'était pas un si mauvais rappeur que ça, Brian Austin Green.
[00:39:45] Speaker C: Ok, ok, ok.
[00:39:46] Speaker F: Bah après... Ça, c'est dit !
[00:39:48] Speaker C: Vélo, t'as le tournement de sainte, mais elle doit être blindée de drogue, non ?
[00:39:55] Speaker A: Vous ne pourriez pas l'entendre mais c'est là le fameux jingle.
[00:39:58] Speaker C: Il est toujours dans la machine, toujours.
[00:40:00] Speaker F: Alors en enchaîne avec, alors je vais avoir du mal à le prononcer, c'est Sanguissugabog.
[00:40:05] Speaker A: Ah ouais, Sanguissugabog.
[00:40:06] Speaker F: Sanguissugabog, voilà, qui a provoqué un peu cette semaine, qui a beaucoup fait parler d'eux avec un t-shirt Fridwidgey.
Donc son Gifu Gabog c'est la formation emblématique de death metal que tout le monde connaît. Moi je connais que ça d'ailleurs.
[00:40:20] Speaker A: Non mais ça fait beaucoup de bruit parce que c'est très... C'est le nom du groupe avec un logo que tu peux pas lire.
[00:40:27] Speaker C: Ah d'accord ok.
[00:40:28] Speaker A: Et en fait la musique est très... C'est vraiment... C'est un peu binaire.
C'est vraiment fait pour faire... comme ça. Et du coup, tout le monde aime bien parce qu'il y a un côté un peu... C'est de neurones, mais c'est très efficace.
[00:40:45] Speaker F: Ils aiment bien un peu, bon pas à l'image d'un Ronnie Radke qui est lui vraiment un génie du troll, mais ils aiment bien provoquer sur les réseaux sociaux. Et là, ils avaient commencé par... Alors, vous avez suivi cette histoire du meurtre du PDG de United Healthcare aux Etats-Unis.
Du coup, le présumé coupable, Luigi, en fait, ils ont fait des photos montage de lui avec eux.
[00:41:08] Speaker A: Attention, c'est pas Luigi, aucun rapport avec Mario.
[00:41:11] Speaker F: Non, c'est Luigi Mangione.
[00:41:12] Speaker C: T'es pas plombier, quoi.
[00:41:13] Speaker F: Et donc, ils ont fait des photos avec lui, des photos montage avec lui en disant « Mais non, le jour du meurtre, il était en tournée avec nous, il a acheté tous nos t-shirts, sauf nos hoodies, et il nous a clairement dit qu'il aimait pas les flingues qu'on pouvait imprimer soi-même. » Parce que le mec, il imprime un mec qui portait un hoodie le jour du meurtre.
Donc ils font ça et donc déjà ça a fait un peu scandale et en plus du coup et depuis ils ont sorti un t-shirt avec Luigi de Luigi et Mario qui bute Bowser mais vraiment habillé comme sur la vidéo du meurtre.
[00:41:46] Speaker A: C'est un peu de mauvais goût quand même.
[00:41:47] Speaker F: Mais du coup ils se font tomber dessus mais ils assument à mort le chanteur, il répond à toutes les insultes sur les réseaux sociaux, c'est assez rigolo.
[00:41:58] Speaker A: C'est bien pour le référencement aussi, bah.
[00:42:00] Speaker F: Du coup lui c'est content, il est content, on parle de lui...
D'ailleurs je voulais dire...
[00:42:04] Speaker C: C'est la pire phrase du monde ! J'aimerais bien qu'on marche mieux, alors je voulais sortir un truc horrible... Et d'ailleurs.
[00:42:09] Speaker A: Si j'étais né en 17 !
[00:42:10] Speaker C: C'est bon, c'est Coleman qui l'a écrit, on a le droit !
[00:42:17] Speaker F: On va terminer avec la petite bonne nouvelle, c'est Gojira qui a partagé la vidéo officielle de sa performance au JO.
Effectivement, depuis les JO, soit on avait les versions avec les commentaires de Daphné.
[00:42:32] Speaker C: Soit des commentaires portugais.
[00:42:33] Speaker A: Les commentaires de Daphné Burki. Qui parle non-stop pendant tout le truc. « Ah, qui c'est qui vous met cette belle musique ? Qui c'est qui programme du métal ? Regardez ! Et moi j'ai travaillé pendant 6 ans là-dessus !
[00:42:45] Speaker C: » Elle est pas contente.
[00:42:46] Speaker F: Je la déteste.
[00:42:47] Speaker A: Elle est insupportable.
[00:42:49] Speaker F: Entre ça et en fait il y avait aussi beaucoup de problèmes de droit où en gros le CIO avait les droits et du coup les gens qui mettaient des trucs se faisaient striker direct donc là enfin il y a une version officielle de leur passage qui est sortie et comme ça on peut se le regarder en toute légalité.
[00:43:05] Speaker C: J'ai toujours... Et d'ailleurs on voit la.
[00:43:07] Speaker A: Fin qu'on ne pouvait pas voir. Il y a une explosion à la fin que j'avais jamais vue dans les... Non mais j'avais pas vu dans le live, on l'avait pas vue et...
De.
[00:43:19] Speaker F: Toute manière, dans le live, on voit bien l'organisation des JO avec plein de caméras, plein de gouttes d'eau, comme si on ne pouvait pas prévoir qu'il y avait de la pluie.
[00:43:26] Speaker A: Et puis c'est surtout des changements de plans qui n'existent pas. Il reste cinq heures sur des plans pas forcément les plus cools. Toutes les pages de batterie, tu ne les vois pas. Enfin vraiment, des gens qui connaissent bien leur métier à part.
[00:43:41] Speaker C: Du coup ça va remettre en valeur vraiment tous ses mauvais côtés.
[00:43:44] Speaker F: Ça reste une prestation historique.
[00:43:45] Speaker A: Et qui fait qu'ils sont nommés au Grammy. Pour la performance métal.
[00:43:52] Speaker F: Une fois de plus, Cocorico.
[00:43:54] Speaker C: Non mais c'est très bien.
[00:43:54] Speaker F: Encore un que Serge Tankia n'aura pas.
[00:43:58] Speaker C: J'ai l'impression qu'on l'a vu en boucle depuis le 1er juin.
[00:44:02] Speaker A: Est-ce que Gojira c'est pas un peu des Cocorico Boy ?
[00:44:07] Speaker F: Voilà, je pense que je...
[00:44:08] Speaker C: J'ai encore une vision avec quelqu'un de frisé.
Merci !
[00:44:13] Speaker A: On va ajouter des lardons et des oeufs. Petite frise aux lardons.
[00:44:18] Speaker C: Djinkuje barzo. Djinkuje barzo.
[00:44:20] Speaker F: Djinkuje barzo. Djinkuje barzo.
[00:44:21] Speaker A: Djinkuje barzo.
[00:44:22] Speaker F: Djinkuje barzo. Djinkuje barzo. Djinkuje barzo.
[00:44:23] Speaker C: Djinkuje barzo. Djinkuje barzo. Djinkuje barzo. Djinkuje barzo. Djinkuje barzo. Djinkuje barzo. Djinkuje barzo. Djinkuje barzo. Djinkuje barzo.
[00:44:29] Speaker F: Djinkuje barzo. Djinkuje barzo.
[00:44:30] Speaker C: Djinkuje barzo. Djinkuje barzo. Djinkuje barzo. Djinkuje barzo.
[00:44:34] Speaker A: Djinkuje barzo.
[00:44:34] Speaker C: Djinkuje barzo. Djinkuje barzo. Djinkuje barzo. Djinkuje bar.
[00:44:40] Speaker D: Ah ça ira, ça ira, ça ira !
[00:44:42] Speaker C: Les aristocrates à la lanterne !
[00:44:44] Speaker D: Ah ça ira, ça ira, ça ira !
[00:44:46] Speaker B: Les aristocrates, on les pendra ! C'est beau.
[00:48:47] Speaker D: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[00:49:30] Speaker B: Oh putain ! Oh putain ! Oh putain !
[00:51:10] Speaker C: Au BMV, c'est là-bas, Yolande ?
[00:51:11] Speaker A: Eh ben dis-donc, ceux-là, ils n'ont pas eu de rabe de chouquette.
[00:51:17] Speaker C: Ils n'ont pas eu les navettes. Et ils ont dit à Noël, j'ai les navettes. Qu'est-ce que c'est au Martin ?
[00:51:22] Speaker A: Dis-donc, t'as oublié la fleur de ronger.
[00:51:23] Speaker C: C'Est beaucoup moins doux. Eh oui, j'ai déjà hâte d'être dans le sud.
[00:51:28] Speaker A: Moi aussi. Je n'irai pas.
[00:51:31] Speaker C: Non. J'allais dire, pourquoi tu veux venir à la maison, tu veux venir qu'on aille manger en couple chez les parents.
[00:51:36] Speaker F: Il est temps de leur dire.
[00:51:39] Speaker A: Ta mère a dû vous suspecter depuis si longtemps !
[00:51:41] Speaker C: Ma pauvre maman !
[00:51:42] Speaker A: Ce n'est pas vrai, Madame Jeannaza !
[00:51:44] Speaker C: Non, voilà. Et quand tu regardes, elle m'a dit, j'ai vu que tu m'insultes, tu crois que je vois pas ? Elle m'a dit, je sais que tu m'insultes dans ton émission. Je fais, je t'insulte pas, c'est un clin d'œil pour te dire que je t'aime. Parce que je dis toujours que c'est une cochonne.
[00:51:55] Speaker A: C'est pas vraiment une insulte si c'est vrai.
[00:51:57] Speaker C: Ben voilà, quand c'est vrai, on a droit. Là, le groupe qu'on vient de voir et de peut-être découvrir s'appelle No Life, et donc avec ce titre, One Eater, Avec deux T. Les gens ont dit c'était un peu fou j'ai pas tout compris mais voilà. Et avec le chanteur de 1056 donc voilà encore une fois ce petit clin d'œil à la scène française. Tout à fait. Même à l'international maintenant on vient chercher les groupes français pour être en featuring donc ça c'est plutôt une bonne nouvelle.
[00:52:23] Speaker A: Allez, prends ça dans les dents, oncle Sam.
[00:52:26] Speaker C: Mais quelle heure est-il ? Je le fais à chaque fois ou pas ?
[00:52:28] Speaker A: Non, il faut trouver une autre transition Pierre.
[00:52:31] Speaker C: Putain, j'ai pas travaillé plus.
[00:52:32] Speaker A: Attends Pierre, cherche quelqu'un pour me faire tatouer. Tu connaîtrais pas quelqu'un qu'on pourrait inviter pour lui poser des questions ?
[00:52:39] Speaker C: Je pense qu'il a une aiguille qui pourrait bien te toucher.
[00:52:41] Speaker A: Je suis pas sûr qu'il va rester. Je crois que c'est pas la meilleure intro.
[00:52:48] Speaker C: On accueille Thomas Lamiera, bonsoir !
[00:52:52] Speaker D: Bonsoir à vous, merci beaucoup.
[00:52:55] Speaker C: Alors déjà, merci de venir répondre à nos questions, merci d'être là dans ce canapé.
[00:53:01] Speaker D: Avec grand plaisir.
[00:53:01] Speaker C: Que t'as pas connu, celui-là, je pense pas que tu l'aies connu ce canapé, parce qu'il était déjà avec moi au IFM à l'époque.
[00:53:07] Speaker D: Ouais, en général j'étais plutôt debout, et des fois en slip.
[00:53:11] Speaker C: Du coup je... Nan ouais, alors t'as pas été sur ce canapé, on s'est rassemblé parce qu'il colle.
[00:53:15] Speaker D: C'est peut-être à cause de moi.
[00:53:17] Speaker C: Ah bah voilà, c'est ça. Comment tu vas déjà ?
[00:53:21] Speaker D: Mais plutôt bien.
[00:53:22] Speaker C: Parce que ça fait un bail qu'on ne s'est pas vu.
[00:53:23] Speaker D: Effectivement. Bah oui, j'ai disparu des radars de la musique pendant très très longtemps. Et ça me va très bien.
Et tant mieux !
[00:53:33] Speaker C: Ça m'a sauvé la vie. Là, tu es revenu en France, si je m'ai compris.
[00:53:38] Speaker D: Exactement, depuis dix jours.
[00:53:40] Speaker C: Voilà, donc c'est très récent. Il y a eu l'aménagement, tout s'est bien passé.
[00:53:44] Speaker D: Ouais, ouais, nickel.
[00:53:45] Speaker C: T'es pas trop triste de remettre les pieds à Paris ?
[00:53:48] Speaker D: Non, non, non, ça m'avait manqué quand même.
[00:53:49] Speaker C: Ah ouais ?
[00:53:49] Speaker D: Ça m'avait manqué, ouais.
[00:53:50] Speaker C: T'étais en Belgique pour dire... Ouais, j'étais.
[00:53:52] Speaker D: En Belgique à Liège.
[00:53:53] Speaker C: Ah, une magnifique ville quand même, vous êtes très...
Non, mais je veux dire dans...
[00:53:59] Speaker A: Mais ils font des bonnes gaufres !
[00:54:00] Speaker C: Même pas !
[00:54:01] Speaker D: Non, ben le gaufre... C'est que les goussades sont meilleures en fait.
[00:54:03] Speaker A: Ah ouais ?
[00:54:03] Speaker D: Mais après voilà... Ouais, bon bah... Bon.
[00:54:05] Speaker C: Ben voilà, on va vous légendre un petit peu la Belgique. Ben n'allez pas à Liège, de toute.
[00:54:07] Speaker A: Façon maintenant il est là, donc il.
[00:54:09] Speaker C: N'Y a plus besoin de... Non mais il y a une scène alternative à Liège quand même, il y a des... Oui, il se passe des gaufres. Voilà, il y a quand même des choses qui se passent, enfin en Belgique en règle générale. Aujourd'hui donc, pour les gens, parce qu'il y a des gens qui m'ont dit « oh merde » quand j'ai fait la petite story, il y a des gens qui m'ont envoyé « oh merde, coma ». Donc il a fallu que ça me remonte quand même dans la tête parce que j'avoue que j'avais complètement oublié ce nom et j'ai dit oui mais il est tatoueur. Aujourd'hui tu es entre autres professionnellement tatoueur. C'est ton boulot, ça fait combien de temps que tu fais ça ?
[00:54:35] Speaker D: Ça fait 11 ans. Ça fait 11 ans, et du coup, ouais, voilà, du coup, j'ai même quitté Acme pour devenir tatoueur. C'est ce que j'avais envie de faire, et voilà.
[00:54:44] Speaker C: C'était un truc que t'avais en tête déjà depuis très longtemps ?
[00:54:46] Speaker D: Ouais, en fait, à partir du moment où j'ai commencé à me faire tatouer, ça a commencé à me trotter dans la tête, et puis au bout d'un moment, j'ai envie de passer de l'autre côté de l'aiguille. Ne pas faire tatouer, je préfère faire mal aux gens, ouais.
[00:55:00] Speaker C: Et je veux dire, avant de le devenir, tu faisais du dessin déjà ?
[00:55:04] Speaker D: C'est moi qui m'occupais déjà des pochettes d'Akmeh et puis du coup du merch et tout ça. Et avant, j'étais graphiste dans une boîte, j'ai fait une école d'art, voilà.
[00:55:13] Speaker C: Ouais, donc t'étais fin prêt pour juste après apprendre à tatouer, c'est un truc qu'on apprend tout seul ? Moi j'y connais rien.
[00:55:19] Speaker D: Non, non, non, j'étais apprenti dans un salon pendant quasiment une année et voilà, il t'apprend les bases, donc tu nettoies d'abord les chiottes, après tu nettoies un peu plus le reste jusqu'à ce que tu passes à la sté, puis après tu nettoies les machines, les machins, tu fais les postes, et puis ainsi de suite, et puis voilà.
[00:55:33] Speaker C: Alors tu sais que moi je n'ai aucun tatouage, je n'ai vraiment strictement aucun tatouage.
[00:55:37] Speaker D: Et bah surprise, ça tombe bien.
[00:55:40] Speaker C: Non mais du coup c'est vrai que je ne m'y suis jamais intéressé et je ne sais absolument pas comment ça se passe. Je sais que Ben lui est très curieux, donc il a dû voir, puis t'as déjà filmé des...
[00:55:48] Speaker A: Je suis déjà filmé des tatoueurs.
[00:55:50] Speaker C: Voilà, donc je ne sais absolument pas comment tout se passe. Donc quoi, quand tu vas faire ton apprentissage, t'apprends j'imagine à désinfecter, les règles...
[00:55:59] Speaker D: Tu dois même passer d'ailleurs un diplôme.
[00:56:02] Speaker C: Ah oui ?
[00:56:02] Speaker D: D'accord. Maintenant t'as même un test à la fin de ton truc, c'est du coup, c'est le... Comment ça s'appelle ? L'hygiène et salubrité ? Voilà. Donc ça c'est un peu chiant mais voilà, comme ça du coup t'apprends à bien tout stériliser, à bien tout nettoyer, à bien tout faire comme il faut.
[00:56:16] Speaker C: C'est juste une question de sécurité en fait, c'est juste pour que ce soit bien fait, qu'il n'y ait pas de problème.
[00:56:20] Speaker D: Parce que si tu fais des conneries ça peut avoir des grosses conséquences.
[00:56:24] Speaker A: Parce qu'au cas où t'es pas au courant, Pierre, en fait, un tatouage ça consiste à dessiner mais en glissant de l'encre sous la peau.
[00:56:30] Speaker C: Ouais. Donc... Ça peut s'infecter.
[00:56:33] Speaker D: Il y a du sang et tout ça, ouais.
[00:56:35] Speaker A: Ça peut s'infecter, ça peut... Et même dans les produits que tu utilises, il faut faire très attention parce que tu...
percent la barrière.
[00:56:43] Speaker C: Ça a toujours eu cette image quand même d'art alternatif, de quelque chose de différent, où on est très libre, libéré, on fait... Après...
[00:56:53] Speaker D: On est très libre, on est très libre, on a des clients quand même. Ils sont souvent très chiants.
On fait avec, on fait avec. Heureusement, du coup, plus tu t'es connu et puis plus ils viennent pour ton style et puis pour ta patte. Donc ça, c'est vraiment cool. Mais au début, ouais, tu tapes des signes de l'infini et des trucs horribles à faire.
[00:57:10] Speaker A: Est-ce que tu pourrais me faire un petit attrape rêve avec des petites plumes ? Ouais, cool. Un petit dauphin.
[00:57:20] Speaker D: Je choisis l'endroit.
[00:57:23] Speaker C: L'attrape rêve ! Oh oh ! Y'a des endroits qui piquent un peu.
[00:57:29] Speaker A: Plus que d'autres, j'imagine ?
[00:57:31] Speaker D: Y'en a, ouais ouais, effectivement, ouais. Y'a des endroits horribles, absolument horribles, et puis y'a des endroits où tu sens quasiment rien.
[00:57:36] Speaker C: C'est quoi les endroits où on le flambe ?
[00:57:39] Speaker D: Ah ouais, les côtes, ça fait bien mal, le ventre, sternum, tout ça, mais en fait le pire c'est les paumes des mains.
[00:57:43] Speaker C: Ah ouais ?
[00:57:44] Speaker D: Ah ouais, t'as toutes les terminaisons nerveuses et c'est l'enfer de l'enfer, ouais.
[00:57:46] Speaker F: Et en plus ça te tient rarement.
[00:57:48] Speaker D: En plus ça te tient rarement, ouais, c'est dégueulasse, ouais.
[00:57:50] Speaker C: D'accord, ok. Faut vraiment vouloir... Ouais, faut vouloir avoir ça pendant...
[00:57:53] Speaker D: Il est vrai qu'il y a plein de gens quand même qui ont la paume des mains. Parce que tu regardes pas vraiment la paume des gens et en fait il y a pas mal de gens qui ont la paume des mains.
[00:57:59] Speaker C: — Ah ouais, je ne savais même pas ce que c'était, j'ai jamais fait attention... D'ailleurs, je le vois pas quand les gens sont tatoués, parce que je trouve ça tellement naturel maintenant, aujourd'hui, il y en a beaucoup de gens tatoués, il y en a beaucoup plus qu'avant.
[00:58:07] Speaker D: — Il y en a beaucoup, ouais. Énormément.
[00:58:08] Speaker C: — Ça s'est démocratisé. — Ouais. — L'image n'est plus celle d'avant du mauvais biker... — C'est ça, du loupard.
[00:58:14] Speaker D: Du marin...
Non, non, non, maintenant, Françoise, du coup, qui va au champ, du coup, elle a son petit tatou d'attrape-rêve... Elle l'a, et tout, avec ses petites fleurs, et tout... Bah ouais, ouais, bien sûr !
[00:58:24] Speaker C: Et au début t'as fait partie d'un... on appelle ça comment le cabinet ?
[00:58:30] Speaker D: Un salon de tatouage.
[00:58:31] Speaker C: Tu faisais partie de ça ? Tu devais faire des clients comme ça ou tu avais déjà choisi un salon qui était plus ou moins rock ou pas rock d'ailleurs ?
[00:58:39] Speaker D: Quand je cherchais mon apprentissage, j'ai vraiment fait le tour de tous les salons de Paris et d'Île-de-France pour voir qui était d'accord. J'ai montré mes dessins, tout ça. Je me suis fait jeter pas mal de fois. J'ai été accepté dans un salon dont je terrai le nom parce que je déteste le patron cordialement.
Et voilà.
[00:58:57] Speaker C: D'accord.
[00:58:57] Speaker F: Mais on s'était... Je me suis fait tatouer là-bas quand il était apprenti.
[00:59:02] Speaker C: Et pas par lui.
[00:59:04] Speaker A: Par qui tu t'es tatoué ?
[00:59:05] Speaker F: Par quelqu'un qui est devenu très d'extrême droite récemment.
[00:59:08] Speaker C: Ah merde ! Bon, on va pas parler de ça !
[00:59:12] Speaker D: On en parlera pendant le clip.
[00:59:13] Speaker A: Ah, c'est avec qui qu'on parlait de faire des gros remplissages où il y avait des... des quoi ?
[00:59:21] Speaker C: Une amie à nous.
[00:59:23] Speaker A: Vous la verrez bientôt.
[00:59:26] Speaker C: Je voulais pas dire ça.
Mais on n'a pas dit quand.
[00:59:30] Speaker A: On n'a pas dit que c'était fait. C'était juste une blague.
[00:59:32] Speaker C: Oui, c'est vrai.
[00:59:33] Speaker F: Après, on s'était rencontrés bien avant. Je me rappelle à l'avant-première du film Slice.
[00:59:42] Speaker C: Ah bon ? Et voilà, ça c'était la question.
[00:59:47] Speaker F: Un film très généreux avec des mutants qui baisent avec leurs créateurs.
[00:59:50] Speaker D: Ouais, ouais, je me souviens de ce film. Et ouais, c'était la première fois que je voyais un film en numérique d'ailleurs, je crois. C'était pas sous les champs ?
[00:59:56] Speaker F: Je me rappelle plus où c'était, mais je me rappelle que t'étais là.
[00:59:58] Speaker D: Bon voilà.
[01:00:01] Speaker C: Donc t'as fait le tour. Dans ce que t'as dit, tu t'es fait jeter plein de fois juste parce qu'ils n'avaient pas de fonds pour pouvoir t'accueillir.
[01:00:08] Speaker D: Ils n'aimaient pas les dessins, ils n'aimaient pas mon style.
[01:00:11] Speaker C: C'est un milieu rude ?
[01:00:13] Speaker D: C'est un peu un milieu rude, ouais.
[01:00:17] Speaker A: J'ai l'impression que ça s'est quand même.
[01:00:18] Speaker D: Beaucoup plus... Ça s'est beaucoup calmé. Et du coup maintenant c'est un peu n'importe quoi, ça part un peu dans tous les sens et tout le monde ouvre un salon.
[01:00:24] Speaker F: Il y en a beaucoup trop et qui se ferment très rapidement parce qu'il y en a trop. Sans parler des tatoueurs qui font ça chez eux sans avoir fait la formation dont ils parlaient tout à l'heure.
[01:00:34] Speaker C: Ah ça c'est le côté punk.
[01:00:35] Speaker D: Ça c'est le côté punk mais j'ai des grosses anecdotes là-dessus du coup avec un mec qui a failli perdre un bras une fois parce que son truc c'était super infecté et ça se barrait vraiment aux couilles. Donc du coup non non il faut vraiment les scratchers faire ça à la maison. Même là t'as des tattoos kit qui sont disponibles sur Amazon. N'achetez pas ça pitié pitié. Parce que souvent en plus après les gens ils viennent voir un tatoueur genre s'il te plaît tu peux me sauver avec mon truc là tu peux essayer de me... Des fois non on peut pas quoi.
[01:01:02] Speaker A: Désolé, il y a trop de pus qui coulent.
[01:01:05] Speaker F: Ça va être tatoué trop profond et du coup ça va faire des cicatrices en relief et c'est dur à rattraper.
[01:01:15] Speaker D: Le relief, tu peux rien faire.
[01:01:18] Speaker C: Mais tu le vois quand ça s'infecte ? Il faut pas attendre ?
[01:01:21] Speaker D: Tu le vois, mais bon, il y a toute une phase, la phase de cicatrisation, elle est quand même un peu compliquée, des fois ton tattoo est vraiment moche, même s'il n'est pas infecté, il est vraiment moche, voilà, c'est un peu dégueulasse.
[01:01:30] Speaker F: Ça croûte, quoi.
[01:01:31] Speaker D: Ouais, ça croûte, ça saigne, c'est un peu... Ça suinte.
[01:01:33] Speaker C: Ouais.
[01:01:35] Speaker D: Et donc du coup, tu peux vite avoir l'impression que ça s'infecte, mais en fait, pas du tout. Par contre, quand ça s'infecte, tu le sais tout de suite, la couleur change.
[01:01:42] Speaker A: Et l'odeur.
[01:01:42] Speaker D: J'en ai un qui s'est infecté, c'est à l'époque, quand j'étais dans l'ACME, celui-là.
et en fait du coup à la bonne époque je passais mon câble autour de mon bras là et bah du coup je venais de faire le tattoo et il s'est super infecté.
[01:01:54] Speaker F: Mais Pierre il peut pas savoir parce qu'en fait il a une perpétuelle infection dans les yeux.
[01:01:59] Speaker C: Tu me vois.
[01:02:02] Speaker F: Là ?
[01:02:02] Speaker C: Ma main ? Voilà, tout ça ce n'est que de l'amusement. C'est pas ma faute, j'ai mis mes doigts dans le cul puis je les ai mis dans mes yeux donc forcément ça s'est infecté.
[01:02:12] Speaker A: Les petits verres.
[01:02:14] Speaker D: Pourtant c'est le tien, donc peut-être que du coup...
[01:02:17] Speaker C: C'est plus compliqué sans un compteur d'accords ! C'est le seul mec qui a un piagnard dans les yeux ! Il a plus le contrôle du cerveau maintenant ! Ça explique bien les choses ! Mangez plus ! Et puis au final, après avoir fait ce salon où bon voilà...
Bah voilà.
[01:02:38] Speaker D: Du coup j'ai commencé à avoir ma clientèle, tout ça, machin, et puis je voulais ouvrir mon salon, et puis finalement je ne l'ai pas fait, je suis parti effectivement à Liège rejoindre ma compagne, qui était ma patronne pendant deux ans et demi, et puis là on est revenu sur Paris.
[01:02:51] Speaker C: Et le tatouage en Belgique, tu l'as senti plus libéré encore plus qu'en France ? Ça senti que c'était mieux ?
[01:02:57] Speaker D: C'est vraiment très différent, là-bas ils vivent vraiment sur le flash. En fait le flash c'est un petit dessin que t'as déjà préparé, que tu mets dans un catalogue et puis ils font bah je veux ça. Voilà. Donc du coup tu choisis le truc et puis tu y vas. En France, en tout cas à Paris, ce que j'ai pu voir c'est que du coup c'est quand même plus, les gens veulent plus un truc personnalisé. Donc du coup voilà, pour ça, machin, j'aimerais bien prendre cet élément-là et tu construis plus un truc avec les gens et ça moi c'est un truc qui me parle plus.
[01:03:19] Speaker C: Ouais, c'est plus créatif.
[01:03:21] Speaker D: Parce que... Après, il y a des gens avec qui ça va très bien le flash.
[01:03:24] Speaker C: Ah oui, je n'ai pas dit qu'est-ce qui est mauvais. Qui s'éclatent et qui... Bah pour moi.
[01:03:27] Speaker D: Effectivement, c'est beaucoup plus créatif. Après, il y en a qui préfèrent au flash parce que du coup, ils n'ont aucune barrière, ils font ce qu'ils veulent et ils posent le truc et puis voilà. Mais ouais, moi j'aime bien créer le truc avec la personne.
[01:03:37] Speaker F: Et il y a de plus en plus de tatoueurs, de mon expérience, je me suis fait tatouer 2-3 fois cette année, il y a de plus en plus de tatoueurs qui ont plus, qui commencent à marcher et du coup ne veulent faire que leurs flashs ou font très peu de projets comme ça avec les gens. Si tu veux un tatouage de moi, c'est un flash ou rien.
[01:03:55] Speaker D: C'est bien dommage, je trouve ça dommage.
[01:03:56] Speaker C: Ouais, parce qu'en fait ils t'amènent une idée les gens, non ? Ils te racontent peut-être une histoire... Ça.
[01:04:00] Speaker D: Dépend, parce que si tu choisis un flash, voilà, tu choisis ça... Oui, pour la création... Oui, souvent, si t'as une histoire derrière, donc du coup je le fais pour mon fils qui est malade, je le fais pour ma mère qui est morte, je le fais, voilà, donc du coup, plutôt que de marquer « Maman t'es morte » ou « Mon fils t'es malade », bah du coup, voilà, on essaie de trouver un truc qui va un peu plus loin. En fait, je pars toujours du principe que du coup, Le symbole, en fait, il est plus dans l'acte de tatouer que dans le design en lui-même. Et donc du coup, bah voilà, t'as pas besoin d'être aussi grossier et balourd pour faire ta photo.
[01:04:33] Speaker F: Mais de dire que souvent les gens ont des idées de merde au départ et que c'est du travail du tatoueur de les amener à avoir un truc.
[01:04:41] Speaker C: Un peu moins cool.
[01:04:43] Speaker D: Il y a des histoires tristes, c'est pas pour ça que tu dois faire un tatouage triste. Il y a eu beaucoup de gens qui sont venus me voir après le Bataclan et qui voulaient se faire tatouer et tous en fait il y avait vraiment ce truc de la mort, des trucs terribles. En fait vous en êtes sortis, vous étiez unis, vous essayez de partir sur un côté quand même un peu plus positif dans ce qui s'est malheureusement passé mais voilà d'essayer de faire quelque chose quoi.
[01:05:07] Speaker A: Histoire qu'à chaque fois que tu le regardes ça te donne de la force.
[01:05:09] Speaker D: Plutôt que ça t'enfonce.
[01:05:11] Speaker C: Il y a un rôle un peu psy en étant tatoueur non ?
[01:05:14] Speaker D: Souvent on parle, on parle beaucoup et quand tu fais une séance de 3, 4, 5, 6 heures du coup tu discutes et puis bien sûr à un moment ça finit par vriller quoi. Ça commence à te raconter ta vie. Effectivement il y a un petit peu. Comme je donne pas les meilleurs conseils du coup les gens partent dans un état...
[01:05:35] Speaker C: J'ai eu mal et ma mère c'est une pute ! C'est comme ça !
[01:05:43] Speaker A: C'est le problème c'est qu'il n'a pas beaucoup de photos de ses tatous cicatrisés parce que les mecs se foutent tous en l'air en sortant.
[01:05:48] Speaker C: Ouais ils doivent revenir en plus après, non ?
[01:05:55] Speaker D: Où ils font leurs soins eux-mêmes, on leur explique bien comment il faut faire, il y a des crèmes et tout ça machin.
Et puis en général on leur dit de revenir un mois et demi, deux mois après pour voir comment c'est cicatrisé.
[01:06:06] Speaker C: Et il n'y a pas un second passage ? Je sais pas quoi, il y a quand même des couleurs ?
[01:06:08] Speaker D: Si, tu peux faire une retouche, mais c'est pas obligatoire.
[01:06:10] Speaker C: Ah ouais, d'accord, ok. Ok, ok, j'y connais vraiment rien, je suis désolé, je vous pose vraiment des questions à l'encontre.
[01:06:14] Speaker A: Des fois, il n'y a pas besoin, c'est comme quand tu fais la peinture chez toi, Pierre. Des fois, tu fais deux couches, il n'y a pas besoin d'en faire une troisième. Des fois, quand ça a fini de sécher, tu fais « Ah ! » « Il faut peut-être en remettre un petit peu par ici. » C'est pareil, là.
[01:06:27] Speaker F: Parce que le mec, il a un peu trop gratté son mur alors qu'il n'aurait pas dû, et il en remet une petite couche sur les pigments qui sont partis.
[01:06:32] Speaker D: Ne grattez pas vos murs.
[01:06:35] Speaker C: Le plâtre, c'est mauvais ! Est-ce que... Du coup, aujourd'hui, t'es quand même très heureux de faire ça. T'es épanoui. T'as senti que d'avoir fait ce choix, c'était le bon.
[01:06:47] Speaker D: Ouais, complètement. En fait, j'ai beaucoup de gens qui veulent que je leur tatoue des trucs acmé. Donc des plans d'acmé et tout, donc ils viennent. Et on en discute et ils me font « Mais du coup, ça te manque pas quand même, la scène et tout ça ?
[01:06:57] Speaker A: ».
[01:06:57] Speaker D: Ouais, la scène, c'était vraiment cool, j'adorais ça, mais en fait, tout le reste, c'est super chiant.
Rester à neuf dans un petit camion pendant six heures, huit heures, vu que ça sent la chaussette et la transpi, j'en avais un peu ras le cul. Manger tout le temps du taboulet, c'était un peu chiant. Aujourd'hui, tous les jours, je crée un nouveau truc pour quelqu'un. Ça me fait avancer et ça me permet d'être vraiment libre artistiquement. Ça me plaît vraiment bien.
[01:07:23] Speaker C: Ouais, et puis c'est plus confortable. Enfin, je veux dire, au moins t'es installé.
Y'a pas de van, y'a pas de.
[01:07:29] Speaker D: Van, y'a juste 20 minutes de métro.
[01:07:31] Speaker C: Ça passe, ça passe. Franchement, c'est cool, ça va.
[01:07:34] Speaker F: Et puis il peut se faire des petites conventions de temps en temps pour refaire le truc un peu camion pourri.
[01:07:39] Speaker D: Ouais, c'est ça. Avec ton matos là, ton bordel. Dans le train, dans le machin, ouais. On peut faire ça. Je suis pas très convention, j'avoue.
Je fais pas trop de conventions et je fais pas trop de guests. Les guests, c'est quand tu vas dans un autre salon, du coup, je sais pas, à Marseille, à Nantes... Et voilà, tu restes une semaine avec les mecs et c'est... C'est vrai que c'est cool, mais moi je suis feignant. Mais en fait, je crois qu'avec Acme, on est tellement partis sur la route.
[01:08:02] Speaker C: Que franchement... Ouais, c'est bon, t'as eu ta dose.
[01:08:06] Speaker A: Et d'ailleurs, ça te fait chier de faire des trucs Acme ou ça te fait plaisir ?
[01:08:09] Speaker D: Non, pas du tout. Ouais, non, ça me fait super plaisir. Et puis du coup...
Tu sais, quand tu faisais les concerts, à la fin, j'essayais toujours de rester un petit peu avec les gens, tu discutes, mais tu peux pas discuter avec 400 personnes. Donc là, du coup, t'es face à face et tu discutes. Alors voilà, qu'est-ce qui s'est passé dans ta vie ? Tu vois, j'ai écouté Acme parce que ceci, parce que cela. Et du coup, ouais, c'est vachement cool ça. Moi, j'aime vraiment bien ce contact. Ça m'a jamais fait chier de faire un truc Acme.
[01:08:35] Speaker A: C'est presque la partie la meilleure qu'il y avait dans Acme que tu as gardé au final.
Parce que discuter avec les gens après un concert c'est quand même un truc qui est assez kiffant.
[01:08:44] Speaker C: Toi t'aimais bien ouais.
[01:08:45] Speaker D: Moi j'aimais bien ouais mais je trouve que c'est important ouais. J'ai toujours trouvé que c'était important d'aller dans la salle après discuter un peu avec les gens, aller au stand de merch et puis être cool et montrer qu'on est comme tout le monde quoi.
[01:08:57] Speaker C: Oui bien sûr et puis t'as toujours été quelqu'un de beaucoup dans l'échange, t'es très humain aussi.
[01:09:03] Speaker D: J'espère.
Non mais c'est difficile de parler de soi !
[01:09:07] Speaker C: Mais oui, oui, effectivement. Moi je me souviens de discussions, quand on se voyait, il y avait des discussions qui pouvaient être interminables, ou des moments de discussions aussi très personnelles, très intenses, et quand t'as des gens qui peuvent te répondre ou qui sont là, t'es attentif aussi, tu sais écouter, c'est des qualités quand même. Merci beaucoup. Donc tatoueur quelque part, bah voilà, tu continues un petit peu dans cette semaine-là. T'as un salon du coup à Paris ?
[01:09:32] Speaker D: Ouais, je bosse du coup aux gamins à dix doigts.
qui est un salon qui est magnifique, qui est incroyable et c'est tout un tout un immeuble. C'est sur sept niveaux et on est beaucoup. Beaucoup d'artistes très talentueux. Et plein de guests super incroyables qui viennent de partout dans le monde et vraiment l'endroit est assez incroyable.
[01:09:53] Speaker C: C'est dans quel coin ?
[01:09:54] Speaker D: C'est dans le 11ème.
[01:09:55] Speaker C: Ok, ah oui, donc c'est pas très loin.
[01:09:57] Speaker D: Rue Saint-Antoine.
[01:09:59] Speaker C: Oui, oui. Du Faubourg Saint-Antoine peut-être. Oui, voilà, pardon. Les gens trouveront.
[01:10:05] Speaker D: Juste pas très loin de Bouillé-FM, ouais.
[01:10:06] Speaker C: Voilà, de l'ancien. Maintenant c'est ici les Moulineaux, ils sont loin. Le chemin était un petit peu plus long.
[01:10:11] Speaker D: Bien fait.
[01:10:13] Speaker A: Ah, c'est moins le fun qu'avant.
[01:10:17] Speaker F: Non, c'était pas au même endroit.
[01:10:20] Speaker C: Et alors tatoueurs, les gens qui veulent être tatoueurs, est-ce que t'as senti aussi une évolution de ton travail avec les années ? Tu t'es senti t'améliorer ou t'as gardé une patte ?
[01:10:29] Speaker A: Ou alors tu fais les mêmes dessins, tu fais les mêmes armes, toujours !
[01:10:33] Speaker C: T'as gardé une patte que t'avais déjà chopée depuis le début ?
[01:10:35] Speaker F: T'étais quelqu'un d'humain toi non ? Ou t'étais une grosse merde ?
[01:10:39] Speaker C: Je suis le Fogiel de Bang Bang ! Oh non, pas Fogiel ! C'est juste pour savoir si toi tu l'as senti ou si je pense que t'as gardé un truc.
[01:10:47] Speaker D: Je suis super intéressé par la technique des autres donc du coup j'aime bien regarder comment ils utilisent leurs d'harmographes parce que du coup ça te fait découvrir un petit peu des fois des techniques, des nouvelles textures, des nouvelles choses et ça du coup ça m'intéresse toujours. Alors est-ce que j'ai évolué ? Je ne sais pas. J'espère, pour moi.
[01:11:02] Speaker F: Tu es dans ton style carrément. Enfin moi du coup qui te suis depuis le départ.
[01:11:07] Speaker D: Toi tu es un pécho toi.
[01:11:10] Speaker F: Je me rappelle très bien, même en avoir discuté avec Charlotte Blum, on était en train de parler de toi et je lui ai montré du coup, parce qu'elle ne te suivait pas sur Insta à l'époque, je lui ai montré ce que tu faisais à ce moment-là, elle me disait « mais oui mais en fait c'est vraiment, il est vraiment bon ».
[01:11:28] Speaker D: Je pensais que c'était une grosse merde.
[01:11:32] Speaker F: Comme elle avait dit Pierre, je pensais que c'était une grosse merde.
Tu t'es vraiment amélioré au fil des années et t'as maintenant un style qui est le tien aussi. Enfin, t'as des spécialités...
[01:11:44] Speaker D: J'adore faire des crânes !
[01:11:45] Speaker F: Ouais, il y a les crânes, il y a les textures d'encre aussi, il.
[01:11:48] Speaker D: Y a des choses comme ça où.
[01:11:49] Speaker F: Tu es très bon et qu'il y a peu de gens qui font en tout cas pas aussi bien que toi.
[01:11:54] Speaker A: Merci beaucoup.
[01:11:56] Speaker F: T'es pas venu pour rien ! Quand il est apprenti, c'est normal que tu débutes, tu fais plein de choses, mais là effectivement il a son style à lui, il a vraiment une touche...
On peut reconnaître ces tatouages, on aurait pu faire un blind test... Tatou. Tatou de Thomas ou pas quoi.
[01:12:14] Speaker C: Donc tête de crâne ?
[01:12:16] Speaker D: Ah j'adore faire des crânes, c'est ma passion. Donc dans différents styles différents, justement, comme on disait tout à l'heure en peinture et tout, ou alors plus réaliste, ou alors justement vraiment super dessiné, un peu façon BD, mais j'adore faire des crânes. Les crânes, les squelettes, c'est ma passion.
[01:12:29] Speaker C: D'une raison ?
[01:12:30] Speaker D: Je sais pas. Il va y avoir une sorte de memento mori là-dedans, tu vois, un truc qui est un peu... Je sais pas trop.
[01:12:35] Speaker F: Synclastique de l'histoire de l'art.
[01:12:36] Speaker D: Aussi, ouais, ouais, clairement.
Donc voilà, je sais pas, en tout cas ça m'attire, j'adore faire ça. J'adore reproduire aussi les effets de peinture comme ça, c'est vraiment... J'adore ça aussi.
[01:12:46] Speaker C: Ok, est-ce que le tatouage rapporte ? Alors, combien tu...
[01:12:53] Speaker D: Il rapportait, il rapporte plus vraiment, ça devient compliqué parce qu'il y a vraiment beaucoup, beaucoup, beaucoup de tatoueurs maintenant. C'est ultra saturé et du coup, c'est compliqué. Il y a presque plus de tatoueurs que de gens qui veulent se faire tatouer. Donc ouais, c'est un peu compliqué.
Mais voilà, c'est ma passion et je continuerai. Et puis après, s'il faut aller bosser dans une enseigne ailleurs, j'irai en litant.
[01:13:17] Speaker C: Oui, il n'y a pas de soucis. Je crois que ça va aller.
[01:13:20] Speaker A: Tu n'y arriveras pas là.
[01:13:22] Speaker C: Oui, je pense que ça devrait aller.
Tu as choisi des morceaux à chaque fois on demande à nos invités de choisir des titres puisque là on développe au fur et à mesure un petit peu tous les sujets qui te concernent et le premier titre que tu as choisi j'imagine que c'est un petit peu celui de ton enfance, de ta jeunesse ? Nirvana ?
[01:13:42] Speaker D: Bah oui, c'est le truc qui a changé ma vie quoi. J'écoutais déjà beaucoup de musique à l'époque parce que mon père en écoutait énormément donc il m'a fait découvrir plein de trucs, mais Nirvana c'était le truc où je me suis dit, un peu tu vois comme le tatouage, je me suis dit putain je veux faire ça quoi. Je trouve ça, le mec il se livre, il donne tout et c'est ça que j'avais envie de faire quoi. Et donc du coup bah ouais, le jour où il y a eu le Semester of Inspiration, j'avais un pote qui m'avait fait écouter Bleach, le premier album, C'était un peu passé comme ça, j'avoue. Et par contre, quand il y a eu effectivement Smashing Lactine Spirit, c'est incroyable, c'est fou, c'était dingue. Et le clip, du coup, est complètement dingue.
Et voilà, du coup, ça a changé ma vie. Je crois que c'est vraiment une des raisons pour lesquelles j'ai fait de la musique.
[01:14:24] Speaker C: Ça a basculé à ce moment-là. Ton esprit, ton corps, tout a fusionné en disant, allez, c'est ça.
[01:14:29] Speaker D: Je veux faire ça, je veux me livrer et je veux tout donner.
[01:14:34] Speaker C: OK, on va regarder le clip.
[01:14:35] Speaker F: Vous voulez un petit fun fact sur ce clip ? Il y a Burton Sewell de Fairfactory qui est dans le public.
[01:14:40] Speaker C: C'est vrai. Et maintenant il n'est plus rien.
[01:14:44] Speaker D: Bon.
[01:14:44] Speaker F: Bah oui parce que sinon ça rapporte de l'argent à d'autres personnes.
[01:14:49] Speaker A: Après j'ai envie de te dire Kurt Cobain ne fait plus grand chose non plus.
[01:14:54] Speaker C: Dave Grohl il met... Allez allez, Nirvana donc le choix de Thomas Mesleitinspirit.
[01:15:30] Speaker B: Musique d'outro C'est parti ! C'est parti ! Et je oublie juste pourquoi je te kisse Et oui, je suppose que ça me fait sourire J'ai trouvé que c'était difficile, difficile C'est horrible ! Surtout quand je sors, sans jamais bouger d'là The future and the past, the stories and the facts Are written in our eyes, don't get sore Friendship is the fire, so get your toes and kick back La lumière n'avague personne J'ai trouvé de l'or, au plus rien de rien The future and the past The.
[01:21:40] Speaker D: Stories and the facts Are ripened in.
[01:21:41] Speaker B: Our eyes Don't get sore Danger is upon us Don't forget you're causing me pain Danger J'ai encore plein d'étages J'ai trouvé de l'amour Quand la mer je fais beau et noir La lumière n'aveut ni personne J'ai trouvé de l'amour Dans mes rêves.
[01:22:54] Speaker C: Les Pogo Car Crash Control, je ne pouvais pas m'empêcher de les passer puisque c'est la grande, grande nouveauté de cette semaine. Je suis très, très heureux de les voir revenir. Cette chanson, je la trouve bien, mieux, de mieux en mieux d'ailleurs parce que la première fois où je l'ai entendue, j'avoue que j'ai été un peu perturbé. Le chant anglais.
[01:23:10] Speaker A: Il y a plein de choses nouvelles. La production.
[01:23:14] Speaker C: Ça change de style aussi, musical. En tout cas pour ce titre. Oui, en tout cas pour ce titre, on va voir pour le reste. Et tout le monde participe, Lola chante aussi, ça fait bien plaisir. Et voilà, bon, toujours le petit meulet, le style. J'ai tellement hâte qu'ils viennent, parce que l'année prochaine ils seront ici aussi.
[01:23:34] Speaker A: Ah bah disons, vous avez intérêt à faire un paquet de dons pour que l'émission continue parce que sinon, vous voyez tous les bons invités qu'on va...
Vous allez rater !
[01:23:43] Speaker F: On a eu le guitariste il n'y a pas longtemps, et on a eu le chanteur pendant les Wrestling Soul Bards il y a deux ans.
[01:23:48] Speaker C: Et puis là, ce serait le chanteur et Lola a priori qui viendraient. On va voir. En tout cas on fait des bisous à toute l'équipe des Pogos parce qu'ils regardent donc on leur fait des énormes bisous.
[01:23:57] Speaker A: Et on les aime beaucoup.
[01:23:58] Speaker C: Et on vous aime et franchement, bravo.
Il y a un changement de cap, c'est couillu, mais c'est très bien fait.
[01:24:03] Speaker A: De toute façon ils step-up à chaque fois.
[01:24:06] Speaker C: Et je pense que là il va y avoir de l'inter. Je pense qu'ils ont envie de retourner aux Etats-Unis.
[01:24:10] Speaker A: Je pense que s'ils ont chanté en anglais un petit peu dans le morceau, c'est pas sans raison.
[01:24:14] Speaker C: Exactement.
[01:24:15] Speaker A: Je me permets d'imaginer que...
[01:24:17] Speaker C: Pour l'instant, il n'y a que ce morceau. C'est le petit cadeau de fin d'année. Ils avaient envie de faire plaisir à leurs fans. Bon, il y a un album, quoi.
Il y a un album qui arrive et une énorme tournée et une date d'ailleurs qui a été annoncée à La Cigale, voilà donc si vous avez envie de les voir sur scène, et c'est là où ils sont les meilleurs, eh bien il faut acheter directement vos billets, n'oubliez pas les concerts, il faut acheter les billets en avance, faut pas attendre le dernier moment parce que sinon ça peut être annulé. Voilà, c'est dit. Notre invité ce soir c'est Thomas Lamiral, encore une fois merci d'être là.
[01:24:46] Speaker D: Mais avec grand plaisir encore une fois.
[01:24:48] Speaker C: On a parlé de tatouage dans cette première partie, moi la seconde partie c'est l'enfance.
[01:24:55] Speaker A: Tu veux t'allonger un petit peu sur le canapé ?
[01:24:57] Speaker D: Finalement c'est moi qui vais me faire.
[01:24:58] Speaker C: Tatouer du coup... Non mais l'enfance musicale... On a parlé de Nirvana tout à l'heure etc mais toi quand t'étais tout.
[01:25:08] Speaker D: Petit... D'ailleurs je vois qu'il y a des posters de Kurt Cobain, il y a les plémos derrière et il n'y a pas un truc acmé quoi ? A quel âge ?
[01:25:20] Speaker A: On va le coller direct !
[01:25:21] Speaker C: Tiens un crâne, comme par hasard ! Avant Nirvana, il y a un autre style de musique que tu as écouté où tu as toujours baigné dans le rock ?
[01:25:38] Speaker D: Mon premier concert c'était Public Enemy donc j'ai fait du rap aussi.
[01:25:43] Speaker C: Ouais mais c'est un bon truc, c'est.
[01:25:44] Speaker D: Quand même... Ouais ouais mais j'étais très très fan. En fait, au départ je faisais du skate, j'écoutais les Stones, les trucs de mon père, tu vois les machins. Après j'ai commencé à faire du skate donc ça a été Suicidal et tout ce qui va avec. Et puis du coup j'ai découvert effectivement Public Enemy.
et tout ce hip-hop là qui sortait à l'époque et effectivement j'ai été à fond dedans quoi. Et très vite en fait j'écoutais en même temps quand même du rock mais c'est devenu le truc principal et après j'ai trouvé que le rap ça doucissait et c'était plus du coup ce truc un peu... C'était plus d'un seul coup je fume des joints, des putes, j'en avais plus rien à foutre et du coup j'ai plus vraiment écouté de rap quoi.
[01:26:22] Speaker C: Ok, et là donc ça a été le début, t'as basculé. C'est tes potes avec qui tu faisais du skate écoutaient du rock ou écoutaient Public Enemy ?
[01:26:29] Speaker D: Les deux en fait. Les deux à l'époque on pouvait écouter plusieurs styles de musicaux, ça se faisait.
Aujourd'hui c'est beaucoup plus...
[01:26:36] Speaker C: C'est rare, c'est rare, non aujourd'hui...
[01:26:38] Speaker A: Chez les jeunes, j'ai l'impression qu'ils sont beaucoup plus fluides dans leurs goûts musicaux.
[01:26:45] Speaker C: Maintenant que t'es revenu à Paris tu le verras peut-être plus, peut-être, je sais pas. Alors peut-être qu'en Belgique ils séparent encore les gens, je ne sais pas.
[01:26:53] Speaker A: Maintenant, je trouve quand même avec tout ce qui est TikTok et tout ça où il y a beaucoup de trends, des trucs qui passent et du coup il y a vraiment des trends avec des morceaux de métal, des trucs avec des morceaux de hip hop. Alors après, est-ce que...
Ils écoutent de tout, après est-ce qu'ils aiment, est-ce qu'il y a ce côté très Lady Gay et tout ça, ça je pense moins.
[01:27:15] Speaker C: Oui, ils vont peut-être m'en rechercher.
Mais oui, toi tu mélangeais. Moi j'ai l'impression qu'à l'époque, on l'a toujours dit avec Ben, quand moi j'étais au collège et au lycée, généralement un mec qui écoutait du metal... Déjà un mec qui écoutait du black metal ne pouvait pas parler à un mec qui écoutait du death metal ne pouvait pas parler à un mec qui écoutait encore moins du no metal, ce qui était mon cas.
[01:27:32] Speaker A: Ça, ça a toujours pas changé.
[01:27:33] Speaker C: Maintenant c'est ceux qui écoutent du metalcore qui s'en prennent dans la gueule. Moi je m'en fous, nanana, j'ai tout pris. Mais oui, à quel moment... Donc il y a eu Nirvana, c'est là où tu t'es dit je veux faire de la musique, mais...
C'est Nirvana le premier truc le plus violent rock que t'as écouté ?
[01:27:48] Speaker A: Le plus alternatif ?
[01:27:50] Speaker D: Je pense qu'on peut dire que Suicide Isle est déjà quand même un peu plus violent que Nirvana.
Après c'était pas un concours de violence mais c'est... Ouais Nirvana tu vois ce truc de vraiment le mec se livrait, on avait l'impression qu'il allait mourir à chaque instant sur scène.
Finalement, non, ça a été après, mais...
[01:28:08] Speaker A: Mais du coup... Parce qu'on rappelle, pour.
[01:28:10] Speaker C: Ceux qui ne savent pas... C'était la scène, mais il est tombé.
[01:28:14] Speaker A: Pour ceux qui ne savent pas, il s'est suicidé, le chanteur.
[01:28:17] Speaker D: Mais bon, voilà, du coup, moi j'ai toujours eu envie de faire ça, donc on a fait un groupe avec des potes, on reprenait du Nirvana et tout ça.
[01:28:23] Speaker C: Vers quel âge ?
[01:28:25] Speaker D: Oh là là, j'en ai aucune idée. Maintenant, je vais avoir 50 ans.
[01:28:29] Speaker C: Environ...
[01:28:31] Speaker D: Si t'as trois empris c'est presque 20... 12, 13, 14... Ah oui c'était jeune, très jeune. 94 comme on dit en Belgique.
Oui, très jeune, 20 ans, une vingtaine d'années. Et du coup, on a fait notre groupe, on faisait des petits trucs, c'était sympa. Après, on a commencé à faire nos compos. Et puis après, tu commences à découvrir un peu plus Pantera. Et puis après, il y a eu Korn qui est arrivé. Et alors là, le grunge était fini et tout le monde avait des dreads et tout le monde avait des survêtes Adidas.
[01:29:06] Speaker A: Tiens, tiens, tiens !
[01:29:09] Speaker F: Oh ça va, on est ici tous quoi ! J'ai jamais eu de jogging adidas, mais oui j'ai eu les dreads. Moi j'ai eu les dreads rouges à la Max Cavalera.
[01:29:19] Speaker C: J'avais pas le pantalon de jogging, j'avais la veste de jogging. J'avais des baguettes qui me tombaient juste au genou.
Où la ceinture est au genou.
[01:29:27] Speaker F: Oui voilà ! T'as toujours aimé montrer cette partie de toute manière.
[01:29:33] Speaker C: Oui bien sûr, j'ai un beau boule alors pourquoi pas l'utiliser.
[01:29:36] Speaker D: Effectivement, c'est vrai.
[01:29:40] Speaker C: Mais ouais, donc là t'as fait un groupe, c'était déjà un style comme Acme ou t'avais un... ?
[01:29:44] Speaker D: Non, c'était quand même beaucoup plus...
Mais en fait, avant de rentrer, avant que ça soit Acme, c'était Neurosyndrome. Et Neurosyndrome, c'était métal, tu vois, c'est servouillé sur un truc quand même un peu plus mélodique.
On n'était pas non plus dans vraiment Korn, quoi. C'était presque un peu plus poétique métal, quoi, tu vois.
et donc du coup j'ai remplacé le chanteur et puis après on a commencé à changer de nom et là à Acme on a commencé à écouter d'autres trucs.
[01:30:11] Speaker C: Et toute cette musique, tu parles de Kurt Cobain en disant qu'il se livre, tu faisais attention aux paroles déjà ?
[01:30:18] Speaker D: Ouais, ouais, ouais. Je comprenais rien mais j'avais envie de... Surtout sur Nirvana, je veux dire, même si tu parles anglais, tu comprends rien. C'est obscur, tu vois, c'est presque des scènes. T'as un sentiment, un truc qui se dégage de tout ça. Et c'est toujours un truc qui m'a plu, ouais, effectivement. Du coup, comme j'étais très mauvais guitariste, du coup, ils m'ont dit bah tiens, tu vas chanter un petit peu.
Et puis voilà, je suis devenu chanteur, donc j'ai commencé à écrire mes textes, et puis après il y a eu Acme, et puis voilà, je fais de plus en plus chier pour écrire mes textes.
[01:30:52] Speaker C: C'est une musique qui, depuis ta jeunesse, t'as fait du bien, t'as aidé à quelque chose, t'as juste donné l'occasion de te défouler.
[01:31:02] Speaker D: L'occasion de me défouler, mais aussi je pense qu'il y a eu un petit peu de, tu vois, c'était une sorte d'exutoire.
Bien sûr, je devais avoir, je ne sais plus quel âge j'avais, mais je devais avoir 25, 6, 7, tu vois, t'as encore des trucs.
dans la tête un peu au chiant, donc du coup, ça a été une façon de me livrer. Ça m'a fait vraiment du bien.
[01:31:24] Speaker C: D'être sur scène donc après tout ça c'était quelque chose... Sur scène, moi j'ai.
[01:31:27] Speaker D: Toujours voulu mourir sur scène. Donc du coup je criais ma race tout ce que je pouvais. Peu importe, il y avait un concert le lendemain. Et ça c'était vraiment bien. C'est un truc qui peut me manquer ça, c'est vraiment de gueuler tout ce que je peux là, c'est le truc qui me manque un peu.
[01:31:41] Speaker C: Tu peux le faire mais après ça... Je le fais à la maison chez les voisins.
[01:31:49] Speaker D: Qu'est-ce qu'il se passe ?
[01:31:50] Speaker C: Ça fait partie du show. L'écriture que tu as eue dans Acme en plus, on parle directement là-dessus, mais bon, on va se concentrer là-dessus. Mais l'écriture, t'as une écriture très particulière.
T'as toujours pareil comme...
[01:32:05] Speaker A: C'est drôle parce que ce que tu disais sur Kurt Cobain, je trouve que c'est assez vrai aussi dans ta manière d'écrire, où le choix des... En fait, Les phrases sont pas forcément évidentes, mais la sonorité des mots et des phrases véhiculent beaucoup d'émotions aussi. Enfin, moi, c'est toujours comme ça que j'ai ressenti Acme.
[01:32:25] Speaker D: En tout cas, c'est ce que j'ai toujours essayé de faire.
[01:32:26] Speaker A: Ça a marché, alors tant mieux, je suis plutôt content.
[01:32:29] Speaker D: Mais ouais, ouais, c'est effectivement ça. Donc, du coup, il y a plein de gens qui se disent « Qu'est-ce que ça veut dire ? Qu'est-ce que c'est machin ? » En fait, pourquoi ? Il faut que ça te dise quelque chose. En fait, c'est de la musique. Il faut que ça te fasse sentir quelque chose.
Donc après, s'il y a un message, c'est cool, je suis très content pour Macitaria, pour Lofo, qui savent le faire super bien. Moi, je ne sais pas le faire et ce n'est pas ce que j'ai envie de faire de toute façon. Je préférais justement faire ces espèces de tableaux, ces espèces de trucs, de moments. Alors du coup, moi, effectivement, je me créais un truc dans la tête, une situation.
pour à peu près chaque chanson. Et puis du coup, des fois, je parle de ce que je vois dans ma tête, tu vois. Donc, du coup, t'as la main comme ça, t'es comme si tu fais tel geste. Et du coup, voilà, je parle de ce geste. Bien sûr, quand tu parles d'un geste dans une chanson, personne ne va comprendre pourquoi il a la main comme ça. Mais bon, voilà, pour moi, c'était important de le dire.
[01:33:16] Speaker C: Mais c'était des thématiques et des sujets que t'avais en tête. Toi t'avais une thématique, après que les gens comprennent c'est autre chose. Et puis d'ailleurs tout le monde s'adapte, enfin prend le texte.
[01:33:27] Speaker A: Chacun y voit un peu ce qu'il.
[01:33:29] Speaker D: A envie d'y voir. C'est un truc que j'ai beaucoup aimé aussi, c'est que du coup après tu discutes avec les gens et les gens te font « ah ouais pour moi ça me fait ressentir ça ». Tant mieux, cool, tant mieux. Maintenant c'est ta chanson.
[01:33:40] Speaker C: Ouais c'est ça aussi, quand tu l'écris, t'es à fond, ça peut te donner quelque chose, ça peut te donner... Ça te donnait de la douleur d'écrire ou ça te... ?
[01:33:47] Speaker D: Ouais c'était...
Je suis pas littéraire donc du coup effectivement pour moi c'était compliqué, ouais. Mais j'ai toujours eu ce côté un peu graphique des mots, tu vois, il y a des mots que j'aimais bien, je trouvais qu'ils sonnaient bien, et ben voilà, je préférais placer ce mot-là plutôt que de parler un peu plus simplement. C'est juste parce que je voulais placer le mot.
[01:34:11] Speaker A: Moi, il y a un autre groupe où ça fait ça, c'est Feverish. Je trouve que ces textes, c'est encore plus compliqué que... Mais par contre, c'est le choix des mots qui... Les mots amènent des émotions. C'est un peu comme des petites touches. Et après, l'histoire, tu te la fais de toi, mais toutes les petites émotions que ça t'a apporté. Enfin, moi, je trouve ça...
[01:34:32] Speaker D: Superbe, ça, d'ailleurs. Il me manque beaucoup.
[01:34:37] Speaker C: Ça fait longtemps ça aussi.
[01:34:38] Speaker A: J'ai réécouté il n'y a pas si longtemps.
[01:34:40] Speaker D: On est vieux Pierre, on est vieux. C'est comme ça.
[01:34:44] Speaker A: D'ailleurs on en a parlé l'autre fois, j'en ai parlé et je disais que c'était pas disponible sur Spotify mais apparemment maintenant c'est disponible sur Spotify.
[01:34:51] Speaker D: Exactement, la mort du signe vient de sortir sur Spotify il y a quelques temps.
[01:34:54] Speaker A: Est-ce que c'est un signe ?
[01:34:57] Speaker C: Bravo !
[01:35:00] Speaker F: Merci Ben.
[01:35:01] Speaker A: Non mais c'est super. Enfin moi c'est un groupe que j'adore. D'ailleurs vous avez fait des tournées ensemble plusieurs fois.
[01:35:07] Speaker D: Ouais ouais, au même moment on avait un petit projet, un petit side project du coup il y avait Etienne à la basse, moi au chant et puis du coup il y avait deux févriches, on avait commencé à faire un petit truc et malheureusement c'est tombé à l'eau. Je crois que c'est mon seul regret dans la musique, c'est que ce truc là se soit tombé à l'eau.
[01:35:22] Speaker A: Oh il n'est pas trop tard.
[01:35:26] Speaker D: Un petit peu quand même.
[01:35:28] Speaker A: Non jamais trop tard.
[01:35:31] Speaker C: Après ça peut juste sortir. Il n'est pas obligé d'avoir le van.
[01:35:36] Speaker A: Moi j'y crois encore, on est vivant tant qu'on n'est pas mort. C'est pas ça les paroles de la chanson. J'y crois encore, on est vivant.
[01:35:44] Speaker C: Tant qu'on est morts...
[01:35:47] Speaker A: C'est un truc genre... Ellen Segarra ou un truc comme ça.
[01:35:53] Speaker D: C'est moins ta... C'est moins ma gamme.
[01:35:54] Speaker A: Alors que Kurt Cobain, lui, écoutait vachement Ellen Segarra.
[01:35:57] Speaker C: Bah d'ailleurs, il s'est tué à cause de ça.
[01:35:59] Speaker A: Exactement.
[01:36:00] Speaker D: Mais j'ai pas son dernier album ! Pour un mec qui écrit en français, j'ai jamais écouté de trucs français. Et même les groupes qui chantaient en français autour de nous, j'ai jamais été ultra super fan de l'écriture.
[01:36:11] Speaker C: Même le rap ? Je parle du rap, il y a du bon rap ! C'est quoi le bon rap ? NTM par exemple.
[01:36:19] Speaker D: Ouais, NTM, les trois premiers albums, je les trouve vraiment incroyables. Après, Passe-Passe Le Moins, c'est plus mon truc.
[01:36:25] Speaker C: Oui, dès que ça en vaut des thématiques comme ça.
[01:36:27] Speaker D: Mais au début, putain, incroyable. Qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?
[01:36:32] Speaker C: Ouais, c'est maintenant !
[01:36:35] Speaker D: C'est ça moi que j'attendais du rap en fait et effectivement c'est tombé dans...
dans n'importe quoi.
[01:36:41] Speaker C: Bon il y en a quand même du bon, c'est juste qu'il faut le trouver.
[01:36:43] Speaker F: Après c'est souvent les vieux, là quand je vois effectivement, on disait tout à l'heure que Cypress Hill joue Hellfest. Cypress Hill, quand tu les vois sur scène, il y a quand même une énergie qui est des fois beaucoup plus rock que plein de groupes de la programmation.
[01:36:54] Speaker C: Là maintenant ils n'ont plus trop d'énergie.
[01:36:56] Speaker A: Moi je les note non plus donc bon...
Qui sommes-nous pour juger ?
[01:37:00] Speaker C: Ouais mais ça sent quand même fort l'herbe.
[01:37:05] Speaker F: Il y a plein d'anciens comme ça, comme tu disais, ce que tu écoutais aussi, Public Enemy, ils ont aussi une sacrée patate sur scène, même s'ils ne sont pas polonais.
[01:37:16] Speaker A: Sacrée patate. J'ai bien compris. À l'Est, à la nourriture de l'Est.
[01:37:21] Speaker C: On pense à Marcel, l'Hongrie, pour le chou aussi.
L'écriture, donc tu disais que tu prenais des mots comme ça, c'était quand même très sombre. C'était très sombre, les sujets sont quand même tous très sombres. Acme c'était sombre globalement.
[01:37:38] Speaker A: Moi je trouve que c'était surtout assez sombre mais c'était aussi fort.
[01:37:43] Speaker D: Sombre et fort.
[01:37:44] Speaker A: T'as vu ?
[01:37:45] Speaker D: Bam bam bam !
[01:37:47] Speaker F: Moi j'ai la visée !
[01:37:49] Speaker D: Est-ce que t'as vraiment envie de parler de trucs, quand il t'arrive des trucs sympas, tu vois ? Ou si, mais t'es Patrick Sébastien, tu vois ? C'est génial ! Du coup, c'est pas intéressant, tu vois, quand tu lis le truc, je m'éclate dans la vie, c'est super. En général, tu vois, t'as envie de sortir des trucs. Je pense que tous les groupes qui sont derrière toi, là, ou tous les groupes qu'on regarde là, effectivement, ils en ont gros sur la patate aussi, que ce soit personnellement ou quand ils voient le reste du monde. Donc oui, oui, effectivement, t'as envie de sortir tout ce truc-là, quoi.
[01:38:17] Speaker A: T'as vu c'est drôle que dans la musique le sombre est accepté alors que dans les tatouages tu disais ouais c'est bien de mettre un côté un petit peu plus positif.
[01:38:27] Speaker D: C'est vrai.
Avec mes zombies, mes chauves-souris zombies.
[01:38:32] Speaker A: Oui mais ça n'existe pas vraiment ça.
[01:38:34] Speaker D: Oh c'est ce qu'on dit.
On ne sait pas.
[01:38:37] Speaker F: À Liège il y a une grosse communauté de chauves-souris zombies.
[01:38:41] Speaker C: C'est possible il y en a à Stalingrad aussi.
[01:38:47] Speaker A: Ça suce !
[01:38:48] Speaker C: Oh putain ! On va pas casser ta librane, il.
[01:38:50] Speaker D: Y a aussi un troisième. Je vais prendre des trucs, c'est bien le show est revenu.
[01:39:00] Speaker C: Dans le 3ème alors ? Ça je peux t'en raconter des trucs dans le 3ème, je connais par cœur tous les petits recoins. Mais ce qui est certain, c'est qu'on parle de musique ce soir. Non mais les sujets sont sombres, tu dis que pour eux ils ont besoin de cracher quelque chose, mais les rappeurs aussi, je veux dire musicalement il se passe toujours quelque chose, mais il y a des gens qui savent aussi donner du positif. C'est-à-dire que tu penses que de dire le négatif en étant violent, ça permet justement aux gens de se sentir compris ou d'avoir un truc et après d'être mieux ? Il y a un positif dans tout ce truc-là ? Un truc positif ?
[01:39:31] Speaker D: Il y a un truc déjà, quand tu partages ton négatif avec plein de gens, finalement il y a un truc assez positif, c'est qu'on est déjà ensemble, et on remue un petit peu le truc, et puis du coup on se rend compte qu'on n'est pas tout seul, et que du coup effectivement l'autre à côté il pense comme moi, puis lui aussi, alors que du coup lui il est complètement différent mais en fait on est la même. Et du coup, il y a quand même, oui, ce côté, tu vois, fédérateur qui est quand même plutôt pas mal. Donc oui, il y a des trucs super positifs. Et après, je dis pas que tout le monde fait du négatif. D'ailleurs, il y a un groupe que j'ai choisi qui s'appelle The Chariot. Effectivement, ils essayent d'être plutôt plein d'espoir et plein de merci Jésus-Christ, tu vois. Alors que du coup, moi, merci Jésus-Christ, pas du tout.
[01:40:08] Speaker A: Voilà.
[01:40:09] Speaker C: Bonjour.
[01:40:13] Speaker A: Non mais c'est vrai qu'aussi dire le problème, enfin dire ce qui va pas, c'est aussi avancer vers un moyen de trouver une solution ou au moins de l'exorciser quoi.
[01:40:22] Speaker D: Exactement et là on tombe sur le côté psy et je vous encourage tous effectivement à parler quand il y a un truc qui ne va pas.
[01:40:27] Speaker C: Ah oui c'est important, on ne le dira jamais assez. C'est quoi le numéro français ? Je crois que c'est 3114 si jamais vous avez des idées sombres, je crois que c'est ça. C'est totalement gratuit et c'est 24 sur 24.
[01:40:39] Speaker A: On l'apprenne parce que c'est souvent dans notre émission quand même ce genre de sujet.
[01:40:45] Speaker F: C'est un peu souvent dans le monde de la musique en ce moment.
[01:40:47] Speaker C: Oui, après c'est vrai que tout le monde se suicide, c'est quand même pas non plus une bonne chose.
[01:40:53] Speaker A: Enfin pas tout le monde, mais quand.
[01:40:54] Speaker D: Même une bonne partie. Il y en a, il y en a.
[01:40:56] Speaker C: Disons qu'il y en a des très connus. Kurt Cobain par exemple. Tu imagines toujours que les stars ils sont contents ?
[01:41:02] Speaker F: Après c'est juste qu'on sait pas, mais par exemple dans l'univers des comptables, il y en a peut-être aussi beaucoup des suicides, on sait pas.
[01:41:07] Speaker A: Il y a énormément de suicides... De comptables ? Ouais, chez les agriculteurs aussi.
[01:41:11] Speaker F: Ah oui, ça c'est vrai, ça c'est.
[01:41:12] Speaker A: Pas... Bah non mais partout, je veux dire.
Chez les agriculteurs, c'est la folie en ce moment.
[01:41:20] Speaker C: C'est tellement rude que du coup...
[01:41:23] Speaker A: La stat est très élevée. C'est chaud.
[01:41:26] Speaker C: C'est pas cool.
[01:41:27] Speaker D: Je pourrais refaire des textes pour Acme, là.
[01:41:29] Speaker C: Sur l'agriculture ?
[01:41:30] Speaker D: Oui, justement, sur le ras-le-bol. Imaginez justement cet agriculteur qui est là, qui n'en peut plus, qui est au bout de sa vie et qui fait tout pour se battre pour ses animaux, pour sa ferme. Et du coup, c'est vrai que ça serait un truc intéressant à faire.
Il y a plein de choses à écrire ça, le monde est vraiment pourri, mais dans l'violence.
[01:41:49] Speaker C: Et effectivement, on n'a pas fini de faire parler. Bon, avec toutes ces petites histoires jolies jolies, on va passer à quelque chose d'un peu plus fun, on va dire, les Queens of the Stone Age.
[01:42:01] Speaker D: Ouais, j'adore, c'est Ben qui m'a fait découvrir ça, avec l'album bleu, pareil, un peu comme Ditch, du coup c'est un peu passé comme ça. Et quand l'album rouge est sorti, waouh. Incroyable. Et depuis, je suis effectivement un très gros fan de Josh Homme. Je dois... Voilà. C'est pas toujours facile à assumer parce qu'il fait pas toujours des bonnes choses.
Mais par contre, effectivement, je suis assez fan du bonhomme et je trouve que c'est vraiment un gros, gros, gros pilier du rock aujourd'hui.
[01:42:28] Speaker C: Pourquoi ? C'est quoi qui te...
[01:42:30] Speaker D: Mais son écriture, son intelligence, la façon d'y faire les morceaux qui ont l'air simples et qui sont finalement un peu plus complexes qu'il n'y paraissent. Et je trouve ça vraiment...
finement dosé.
Et ça, c'est pas forcément toujours facile. Et bravo, bravo. Et encore là, ce dernier album qui est sorti il y a pas très longtemps, j'ai pas trop aimé celui d'avant, la vilain, bon, il y a quand même des morceaux cools. Mais là, le dernier, je trouve qu'il est vraiment... Bravo, bravo. C'est vraiment... Il pose bien tout comme il faut, là, c'est vraiment... C'est impeccable. Un très très gros album de rock.
[01:43:01] Speaker C: Et puis c'est assez pop aussi dans l'idée.
[01:43:04] Speaker D: Ah bah tu as Ackmé, j'ai rien contre là, papa !
[01:43:07] Speaker F: Non mais il y a une démarche aussi, Jochum, à travers ces Desert Sessions, d'inviter des artistes en résidence et de composer ensemble. Et puis des fois, il y a des morceaux qui finissent dans Queen of the Stone Age parce qu'ils sont tellement éclatés, que le truc marche tellement et que les Desert Sessions sont un peu confidentielles. Il y a un processus créatif qui est intéressant.
[01:43:30] Speaker C: Bon après ça il le fait plus... Et puis on a eu cette pompe de rétablissement... Oui effectivement tu peux aussi aller...
[01:43:37] Speaker A: Décidément... Il n'y a pas que les exécuteurs.
[01:43:39] Speaker F: Apparemment, ils ont joué un premier concert.
[01:43:41] Speaker C: Et puis la tournée a été annoncée et puis a priori ils vont revenir en France.
[01:43:45] Speaker D: Pour la Negan qui est sortie, où il a chanté avec le mec de DépêcheMod et tout... Ah ouais ?
[01:43:50] Speaker C: Oui, pour Mark Lanegan à Londres. Il y a eu le concert spécial.
Il y a eu plein de stars d'ailleurs, il y avait PJ Harvey, il y avait plein de gens, ça devait être pas mal. Et ouais, ce Go With The Flow, il y a un côté sexy dans Queens of the Stone Age.
[01:44:05] Speaker D: Ah bah oui, il y a un côté cul quand même.
Surtout dans ce clip là en plus, c'est l'autoroute dans la dame. Il y a un côté super sexy effectivement, je pense que ça le branche et effectivement le groove est toujours un peu sexe. J'aime bien aussi, c'est vraiment... Encore une fois, tu vois, c'est pas racoleur et c'est pas dégueulasse, c'est juste vraiment justement le sexe cool tu vois.
[01:44:33] Speaker C: Il y a une forme de classe.
[01:44:35] Speaker D: Ouais, je le trouve classe le bonhomme et je trouve qu'il classe sa musique et classe sa démarche. Je le trouve classe, voilà c'est ça. C'est James Bond en fait, pour moi c'est James Bond.
[01:44:44] Speaker C: Ah, ça c'est une bonne définition, moi j'entends. Ça va faire plaisir à ma sœur.
[01:44:51] Speaker F: Ok.
[01:44:51] Speaker C: Bisous Christelle.
[01:44:54] Speaker A: Je voudrais dire qu'il faut quand même faire attention à ne pas confondre la classe et la coquetterie, parce que ça c'est deux choses différentes quand même.
[01:45:00] Speaker C: Tu fais bien Ben, tu fais bien, c'est très très important.
Ben regardons tout de suite ce clip alors de Queens of the Stone Age choisi par Thomas Go With the Flow.
[01:45:07] Speaker A: Et dites nous dans le chat si c'est de la classe ou de la coquetterie.
[01:45:41] Speaker B: C'est juste des photos après tout.
[01:46:36] Speaker D: It's.
[01:46:36] Speaker B: So safe to play alone Little soldiers in a row Falling in and out of love Something sweet to throw away I want something good Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[01:49:03] Speaker D: C'est génial!
[01:50:08] Speaker B: A la prochaine ! Thank you so fucking much !
[01:51:34] Speaker C: Ah bah le générique nous on l'aimait pas ! Bah oui normalement je l'enlève mais bon bah j'ai encore une fois bien fait mon travail.
[01:51:40] Speaker A: En même temps t'es arrivé une demi-heure avant le début de l'émission.
[01:51:44] Speaker C: J'étais bien dans mon lit ? Qu'est-ce que j'aime dormir ! Donc on vient de regarder Undergrowth avec Generation of Surrender, un tout nouveau morceau que vous pouvez retrouver en exclusivité ici, parce qu'on est les seuls à passer des clips et à faire plaisir aux gens. Tu sais qu'on est les seuls vraiment.
[01:52:00] Speaker A: À faire du son, clips. Je n'en doute pas une seule seconde.
[01:52:03] Speaker C: Une véritable émission.
[01:52:04] Speaker A: Et d'ailleurs je te félicite.
[01:52:06] Speaker C: Je te félicite aussi. Il ne manquerait plus qu'une chaîne nous appelle pour pouvoir passer chez eux. On sait jamais, peut-être un W9, un truc comme ça ? On sait jamais.
[01:52:15] Speaker A: On peut toujours espérer.
[01:52:19] Speaker C: L'espoir fait vivre, après la tente fait mourir.
[01:52:21] Speaker D: Let's touch the wood.
[01:52:23] Speaker F: À chaque fois, on touche tous le bois, sauf lui.
[01:52:29] Speaker A: Après, tu sais, lui, il est une bite en bois.
[01:52:32] Speaker C: Moi, je me touche la queue, c'est tout.
[01:52:36] Speaker A: D'accord, merci.
[01:52:39] Speaker C: Bon bah alors du coup, on parlait de tout à l'heure, t'as dit ah ils chantent pas, il y a STA longtemps et hors antenne, t'as dit ah ils chantent en anglais, c'est quelque chose pour un groupe français qui te gêne ?
[01:52:49] Speaker D: Non mais qui m'étonne ! Tu vois où je me dis bon d'accord tu choisis l'anglais alors du coup si le mec est un peu effectivement bilingue pourquoi pas mais du coup j'ai toujours eu ce truc là de... Pourquoi ? Pareil pour les tatous tu vois quand tu te mets un truc Only God Can Judge Me ça va putain tu peux le dire en français Je me dis pourquoi en fait t'es obligé de le marquer en anglais ?
[01:53:13] Speaker C: Je trouve ça intéressant comme produit parce qu'il y a beaucoup de gens qui ont eu du mal avec le rock chanté en français.
[01:53:21] Speaker D: Mais oui parce que c'est hyper dur de chanter en français. Mais il faut se bouger le cul quoi ! Donc non, après si t'es plus à l'aise en anglais, vas-y en anglais quoi. Mais c'est vrai que je suis toujours un peu surpris. Ah bon, pourquoi pas en français quoi. On peut faire des trucs en français. Des fois ça sonne bien.
[01:53:38] Speaker C: Oui, il faut travailler comme tu dis. Il faut jouer plus sur les sonorités comme tu le faisais. Et ce chant alors !
[01:53:45] Speaker D: Il est cool ce sticker que t'as mis derrière là du coup. Bien joué !
[01:53:48] Speaker C: C'est là là ?
[01:53:49] Speaker D: Bien joué ! On l'a mis dans l'éteinte.
[01:53:51] Speaker C: Coucou au plémo ! Excusez-moi, je vous ai fait tousser, pardon. C'est toutes ces soirées que j'ai pu faire, elles sont au fond de mes poumons.
[01:54:11] Speaker A: Je sais que ça va déraper.
[01:54:14] Speaker C: Parce qu'on aurait pu dire que c'était.
[01:54:15] Speaker F: Au fond du cul.
[01:54:17] Speaker D: Non, non, non ! On y est, on y est.
[01:54:19] Speaker C: On continue là-dessus du coup peut-être ? Non ? Non, ça va aller. Et ta façon de chanter, comment t'as choisi cette façon de chanter ? C'est nul naturellement ou ?
[01:54:29] Speaker D: Bah ouais, du coup, pourquoi ? Qu'est-ce qu'il y a de ma façon de chanter ?
[01:54:31] Speaker C: T'as une façon de chanter qui est quand même imparte. Personne ne chante comme ça. Ah bon ? T'avais un ton qui... Mais non, mais tu criais ou t'avais ce ton...
[01:54:40] Speaker D: Entre Etienne Daou et Cavallera quoi. On me l'a sorti à l'époque. Il faut dire que les deux premiers albums, en termes d'enregistrement, le mec me faisait chuchoter et du coup ça me plaisait pas trop trop. Moi je voulais chanter, je voulais pas juste... Et du coup ouais, les sombres efforts avec Polaroid, des fois j'aurais bien voulu que ça soit un petit peu plus quoi. Mais bon après je chantais comme une truffe en plus à l'époque donc...
C'est peut-être pour ça, c'est peut-être pour ça qu'il t'a dit.
[01:55:12] Speaker C: Non mais pousse pas trop ! Il aurait pu l'emmener ailleurs. Pourquoi il chuchotait ?
[01:55:17] Speaker A: Parce qu'il avait envie de crier.
[01:55:18] Speaker D: Je sais pas. Mais c'est vrai que du coup... Ah.
[01:55:20] Speaker C: Ça crie quand même !
[01:55:21] Speaker D: En fait le truc c'est que dans Acme j'ai toujours voulu hurler ma race, tout le temps, je pense qu'on aurait fait... Moi le groupe du coup que j'aurais voulu être c'était Unfold. Et en fait, même un peu tous dans le groupe on aimait tous Unfold, on voulait faire ça, mais en fait je pense que juste on avait besoin Et on avait le truc qui sortait, bah c'était Acme quoi. Et on avait ce truc de mélodie, de truc qui sortait obligatoirement, qu'on le veuille ou non, c'était comme ça, il fallait qu'il y ait de la mélodie. Même si on voulait être ultra violent au final. On pouvait pas faire autrement.
[01:55:50] Speaker A: Ça c'est assez souvent... Les références de tous les musiciens... Enfin je connais plein de groupes qui écoutent beaucoup de trucs vénères mais qui font pas du tout de musique vénère quoi. parce que c'est quand ils sortent c'est quand ça sort ça sort pas comme ça c'est comme je pense que tu peux aimer certains styles de dessin et pour autant quand toi tu dessines ne.
[01:56:12] Speaker D: Pas faire ce que t'aimes enfin non.
[01:56:15] Speaker A: Si ce que t'aimes regarder mais ce.
[01:56:17] Speaker D: Que t'aimes voilà Tu sors ton propre truc à toi, ouais, effectivement. Des fois j'aimerais bien copier des mecs, parce qu'il y a des mecs en tatou que je trouve ils ont des trucs, ils font des trucs hallucinants, mais bah voilà, je fais mon truc à moi et je peux pas faire autrement.
[01:56:30] Speaker C: C'est l'un des meilleurs conseils qu'on puisse donner à tout le monde, non ?
[01:56:33] Speaker A: C'Est bien de trouver ton truc. Après si ton truc marche pas, c'est plus compliqué.
[01:56:39] Speaker C: Ça fait 30 ans putain ! Faut laisser tomber.
[01:56:43] Speaker A: Mais en tout cas, j'ai envie de dire pour Ahmed, même si t'étais pas...
forcément satisfait de ce que tu as fait, on peut dire que ça a marqué énormément de gens.
Moi, j'ai eu des chansons d'Akmeh qui ont réapparu dans mon récap de cette année. C'est-à-dire que j'ai réécouté pas mal d'Akmeh et c'est vrai que je me rappelais de l'époque. Je me souviens vous avoir vu dans des petites salles, des clubs.
Je crois qu'il y avait un concert à la Seine-Bastille pour la sortie de Sombréfort.
[01:57:16] Speaker D: Ouais, avec Droningpool, je crois, non ? Il est mort aussi. Il est mort, c'est un compte de rétablissement. Mais oui, je crois que c'était ça, ouais.
[01:57:29] Speaker A: Et voilà, du coup, c'est vrai qu'il y a des chansons, quand je les réécoute, on se rappelle du live et tout ça. C'était une très très belle époque.
[01:57:37] Speaker D: Ouais, l'époque était super. Avec tous les groupes, effectivement, de la Nowhere et tout. Tout le monde partageait la scène et puis du coup, Nowhere a finalement aussi fait aimant, tu vois, avec plein de groupes de provinces qui ont envie de partager le truc avec nous et de faire grossir le machin. Et effectivement, c'était une époque incroyable. C'était vraiment super.
[01:57:54] Speaker C: Ça a bougé énormément.
Vous vous revoyez ?
[01:57:57] Speaker D: Non, personne, non.
[01:57:59] Speaker C: C'était la mauvaise question.
[01:58:01] Speaker D: J'en vois personne mais j'avoue que moi par contre je suis vraiment, je suis dans mon appart.
[01:58:05] Speaker C: T'es casanier ?
[01:58:06] Speaker D: Ouais franchement j'ai un peu du mal.
[01:58:09] Speaker A: Voilà. Il n'y avait pas grand monde de la Nowhere à Liège non plus ?
[01:58:13] Speaker D: Il n'y avait pas grand monde de la Nowhere alliée, effectivement.
[01:58:15] Speaker A: Donc ça limitait quoi.
[01:58:17] Speaker C: Paris, ça a peut-être changé alors. Tu me diras, il n'y a plus grand monde à Paris non plus.
[01:58:22] Speaker D: Je croisais Etienne souvent dans les concerts. Du coup, je suis resté en contact avec Julien. Je parle de temps en temps avec Benjamin. Et puis du coup, Charlotte, maintenant qu'elle est à Marseille, je n'entends plus trop parler. Quand elle a besoin d'un truc Ikea, elle m'envoie quand même un petit message.
Parce qu'en Ikea Belgique, il est un peu différent alors du coup... Coucou Charlotte !
[01:58:45] Speaker C: On lui fait des gros bisous d'ailleurs aussi.
[01:58:47] Speaker A: Et bah c'est peut-être, elle ose pas envoyer un message, elle trouve une excuse bidon.
[01:58:51] Speaker D: Oh non mais on est tous des branleurs, et puis voilà c'est tout.
[01:58:54] Speaker C: Et puis c'est pas parce qu'on n'envoie pas des messages qu'on ne pense pas les uns aux autres.
[01:58:56] Speaker D: Exactement, c'est bien vrai.
[01:58:57] Speaker C: On n'est pas obligé d'envoyer tout le temps des messages, sinon ce serait très bizarre. Bon je te l'envoie parce que je suis obligé. Bah c'est tellement gentil, vraiment tu peux les faire enculer quoi.
[01:59:04] Speaker A: Mais après je pense qu'il y a aussi ce truc de quand t'as partagé des liens très forts avec des gens, En fait, tu peux ne pas parler à la personne pendant deux ou trois ans, et quand tu les reparles, c'est comme si c'était hier et tu te dis pas « Ah oui, non, j'aurais dû mettre l'effort, mais... » Moi, ça.
[01:59:21] Speaker D: M'Arrange que ce soit pas comme si c'était hier, parce que du coup, quand je suis parti d'Akmeh, c'était un peu compliqué. C'était un peu compliqué, donc du coup, c'est très bien, les choses se sont apaisées, et maintenant, c'est toujours agréable de les voir.
[01:59:34] Speaker C: Julien nous a souvent parlé de ta façon d'écrire, etc. Je crois qu'il y a un côté fan aussi, il est très amoureux.
[01:59:43] Speaker A: Je crois que c'était une belle rencontre pour Julien.
[01:59:46] Speaker D: Et King ? Oui.
Tu vois, si jamais je devais refaire de la musique, je voudrais Julien dans mon groupe. Voilà. Peu importe le style de musique que ce soit, du coup. Et il y a pas très longtemps, ils m'ont envoyé des morceaux. Du coup, on me disait « Ouais, qu'est-ce que t'en penses ? » Et c'était très joli, c'était très chouette, mais c'était extrêmement calme, c'était vraiment très posé et tout, très doux. Et je crois que j'ai envie de faire totalement l'inverse, quoi. Si aujourd'hui je devais refaire un groupe, vraiment le truc que j'en sens là, vraiment, c'est juste le chaos total.
[02:00:20] Speaker A: C'est drôle parce que j'ai parlé il n'y a pas si longtemps à un autre chanteur d'un groupe de la Nowhere, je ne dirai pas lequel, et il disait que si on refaisait un album, il faudrait que ce soit vénère. Faudrait que ça gueule quoi. Je pense qu'au bout d'un moment, quand t'as arrêté de gueuler pendant longtemps... T'as.
[02:00:36] Speaker D: La frustration là, t'entends plus, c'est là il se... Bah ouais ouais, je crois qu'ouais, effectivement.
[02:00:42] Speaker C: Donc t'as ça quand même ? Même si tout à l'heure tu disais oui, je refais pas de musique... Ouais.
[02:00:46] Speaker D: Mais c'est compliqué de refaire un groupe tu vois, à 50 ans... Ah bah c'est fatigant ! Refaire des répètes, refaire un machin composé...
[02:00:53] Speaker F: Mais t'avais Refain avec un autre groupe... Une petite participation... Ouais une petite participation.
[02:00:59] Speaker D: Avec l'Amira là s'appelle. Du coup c'était un pote qui était tatoueur mais en fait c'était une grosse merde et du coup bah voilà du coup je regrette un peu ce feat mais c'est une grosse merde.
C'est Jean-Pierre Mottin, s'il ne faut pas le citer du coup. C'est Jean-Pierre Mottin qui est la grosse merde.
[02:01:17] Speaker A: Lorsque les désirs se heurtent à la réalité.
On l'a ?
[02:01:23] Speaker C: Lui il ne l'a pas. J'essaye de rebondir, j'essaye de trouver quelque chose.
[02:01:28] Speaker F: Pourquoi ?
[02:01:28] Speaker A: Pour ne plus qu'on parle de la grosse merde ? Ah merde, j'en ai reparlé. Moi je le connais pas, je juge pas.
[02:01:36] Speaker C: C'est le moment, si tu veux régler les comptes, c'est le moment. Ouais, Rammstein !
[02:01:45] Speaker F: Alors Sophie, en cinquième, elle t'avait refusé de...
[02:01:48] Speaker D: Tu m'as pas emballé, et bah tant.
[02:01:49] Speaker C: Pis pour toi, tiens. Dans les groupes aujourd'hui qui sortent, je parle pas français, je parle vraiment globalement, parce que la France c'est dans le speak d'après, mais...
[02:02:00] Speaker A: Eh, attention, il y a des structures.
[02:02:02] Speaker D: Du coup je peux me préparer un peu. Bien joué, bien joué.
[02:02:05] Speaker C: Mais ça t'intéresse la musique actuelle, ça t'intéresse les sons que tu as créés ? Parce que tu parles de puissance, mais il y a quand même des groupes qui envoient vénère aujourd'hui.
[02:02:12] Speaker D: Ouais mais ça envoie, mais je trouve qu'il y a moins d'âme. Tu vois, je m'y ressens pas.
[02:02:16] Speaker A: Ça manque de sincérité ?
[02:02:18] Speaker D: Non, peut-être pas.
[02:02:19] Speaker A: Dans le ressenti ?
[02:02:20] Speaker D: Ouais, moi dans mon ressenti en tout cas. Du coup, quand je vois les trucs qu'on a vus là et tout, putain ouais, effectivement, ça envoie vénère. Par contre, j'ai aucune émotion. C'est juste effectivement très technique, très propre, très cool. C'est lourd, c'est méchant et tout. Mais j'y ressens pas quelque chose de... Voilà, ça me touche pas.
Tu vois ? Pas vraiment très vénère, mais The Bronx, tu vois, du coup, pareil, des albums assez cool. Quand tu les vois en live, putain, les mecs, ils donnent... Pareil, demain, s'ils ont un concert, il va être annulé parce que ils donnent tout sur scène, quoi. Et c'est ça que j'aime, quoi. Et là, du coup, quand on voit tous ces trucs, effectivement, j'ai moins ce truc de... Tu vas au-delà, quoi.
[02:03:00] Speaker C: C'est moins chaud.
[02:03:01] Speaker D: Pour moi. Pour moi. Après, voilà, je comprends que... — De.
[02:03:05] Speaker C: Voir les petites choses, j'essaie de savoir toutes ces petites choses qui peuvent éventuellement...
[02:03:09] Speaker D: — Ouais, je pense qu'elles seront propres à chacun, c'est que du coup, voilà... Pour toi, ça va te parler, pour Bennon, pour... Voilà, on a tous nos trucs, quoi.
[02:03:17] Speaker C: Moi, je suis une cielleuse.
[02:03:18] Speaker D: Moi aussi.
[02:03:21] Speaker A: Moi, je te rejoins beaucoup, mais j'en parle souvent. D'ailleurs, je trouve que c'est l'interprétation, la manière dont l'implication de l'interprétation dans la musique a changé, j'ai l'impression quand même. Maintenant, il y a plus un côté performance ou production, tout ça, où je pense qu'on vient d'une génération où il y avait quand même le grunge, le néo.
où il y avait ce côté quand même assez viscéral, un peu mettre les tripes sur la table et puis faites ce que vous en voulez quoi. C'est vrai que maintenant je trouve qu'il y a à vouloir trop maîtriser, à vouloir que ce soit parfait, que ce soit... Toute cette perfection dans le son, dans tout ça, c'est un peu au détriment d'une énergie.
[02:04:04] Speaker D: De l'émotion, ouais. Effectivement, c'est bien dommage.
[02:04:10] Speaker F: En tout cas en France, les groupes français ont compris qu'ils devaient aussi se caler à un certain niveau de groupes américains pour espérer marcher à l'international, vu qu'en France on peut difficilement en vivre sur le long terme.
Effectivement.
[02:04:24] Speaker A: Mais après, je dis ça, c'est dans toute la scène internationale. Je trouve qu'il y a peu d'artistes. Moi, cette année, il n'y a qu'un ou deux albums où j'ai vraiment été un peu touché plus que par...
Il y a plein de trucs que j'ai trouvé cool, mais des trucs qui m'ont vraiment touché, il n'y en a pas eu tant que ça. Justement à cause de ce truc-là, je trouve que ça perd un peu d'authenticité. Enfin, c'est à mon goût.
[02:04:49] Speaker C: Oui, comme tu dis. Mais du coup, tu n'écoutes rien de récent. Tu restes sur tes...
[02:04:53] Speaker D: Si, si, j'écoute beaucoup de trucs récents, mais... C'est ça, mon berde !
[02:04:56] Speaker A: Voilà, moins métal, quoi.
[02:04:58] Speaker D: Non, vraiment... Il n'y a rien qui est resté, quoi. Voilà, ça passe. En ce moment, j'écoute beaucoup Black Breath.
qui est très sympa et voilà j'aime bien justement là je sens ce côté un peu ça glisse à tout moment là ça peut être une catastrophe et j'aime bien ça. Assez malsain.
[02:05:22] Speaker A: Ouais. C'est pas pour le coup c'est pas de la musique joyeuse.
[02:05:25] Speaker D: Non, on n'est pas aux joyeux, effectivement.
[02:05:27] Speaker C: Mais c'est justement ce côté, peut-être, je vais dire crade, malsain, mais ça te touche, c'est quelque chose qui va chercher quelque chose en toi.
[02:05:35] Speaker D: Peut-être, effectivement.
[02:05:36] Speaker C: Mais c'est peut-être pas forcément l'interprétation de la façon dont c'est fait, si ?
[02:05:38] Speaker D: Oh si, quand c'est fait, même la production, elle est quand même un peu crado. Je me demande s'ils n'ont pas enregistré en live, donc du coup, il y a vraiment ce côté spontanéité, vraiment, je capture le moment. Alors des fois, il y a des moments où ça bouge un petit peu, mais franchement, c'est trop cool.
C'est Etienne qui adorait ça d'ailleurs. Etienne, pour le coup, qui est très, tu vois, batteur, vraiment, qui était très propre, qui était machin, et il adorait Entoomd. Et Entoomd, il me racontait, tu vois, là ça bouge, regarde là, du coup, tu vois, il ralentit un petit peu, et ça le fascinait. Et il adorait ça, mais par contre, il était incapable de le faire.
[02:06:13] Speaker C: Parce qu'il est très carré, effectivement.
[02:06:15] Speaker D: Il est trop propre, mais c'est bien, c'est bien.
[02:06:17] Speaker C: C'est un autre genre de truc. Et c'est quoi les vieux trucs qui te restent, que t'écoutes ? Les vieux groupes que t'aimes encore écouter ? Enfin les vieux groupes ou les vieux albums, j'en sais un.
[02:06:27] Speaker D: Ouais, vieux groupes, vieux albums, je sais pas, en ce moment je tourne un peu en boucle, malheureusement, j'écoute un peu tout le temps. Et puis c'est pareil, tu vois, au shop, tu peux pas écouter tout le temps des trucs super extrêmes parce que...
[02:06:35] Speaker C: Oh putain, mais tu dois subir, parce que si vous écoutez tous la... C'est une pélisse commune ?
[02:06:39] Speaker D: Alors, dans le shop à Liège, j'avais fait une playlist, on faisait ce qu'on appelle une playlist de l'amour, en fait, c'est chacun choisit 3-4 albums, tu vois, puis tu les mets en bout, enfin en aléatoire. Mais sinon, j'aimais bien aussi, genre, imposer mes choix. Et là, je viens d'arriver, du coup, au gamin, donc je le fais pas tout de suite. Mais préparez-vous ! En fait j'ai fait une grande playlist qui s'appelle « Une autre playlist » et du coup dedans y'a genre 3000 morceaux et c'est absolument que du rock-pop truc machin et c'est assez calme et c'est assez cool. Mais je crois que j'écoute pas un artiste en particulier quoi.
[02:07:15] Speaker C: Ah ouais, t'as jamais...
[02:07:17] Speaker D: Si, si, si, mais à l'époque où j'achetais des albums, tu vois, t'achètes un album, tu fais, tu sais, tu l'écoutes à la fnac et tout, et puis après, voilà, et puis là, du coup, tu le ponces parce que, voilà, t'as déposé. Ouais, bah ouais, complètement, je te l'ai dit tout à l'heure. Et là, du coup, bah maintenant, avec Spotify, ouais, effectivement, je consomme de la musique, donc j'ai mon sac, et puis, bah du coup, je mets plein de trucs dedans, et je sais pas ce que c'est.
[02:07:36] Speaker C: Et puis, en fait, y a des trous et ça s'en va derrière.
[02:07:39] Speaker F: Pour rebondir un peu sur ce que tu disais, mais moi, le dernier gros tatouage que je me suis fait faire sur le mollet, Les mecs ils ont mis du reggae pendant tout le long du tatouage, et il a mis du métal juste à la fin quand c'était fini. J'étais dégoûté, je pense que la musique m'a fait plus mal que le tatouage. En tout cas ça a démultiplié la souffrance.
[02:07:59] Speaker A: Mais je pense que tu dois avoir le droit de dire, enfin déjà que tu subis, Tu subis la douleur, tu dis non mais...
[02:08:05] Speaker C: Choisis ta musique.
[02:08:06] Speaker F: Bah le truc c'est quand t'es avec un seul tatoueur mais là on était dans une cave avec le salon de tatouage avec...
[02:08:11] Speaker C: J'ai pas envie de savoir la fin de cette histoire !
[02:08:13] Speaker F: On était 5 mecs à se faire tatouer en même temps donc c'est...
[02:08:16] Speaker A: Tu peux pas imposer...
Non mais tu peux dire... Pas imposer ce que t'écoutes mais tu peux dire est-ce qu'on peut écouter autre chose ?
[02:08:23] Speaker D: Ouais, est-ce qu'on peut écouter un autre style ? Effectivement pour le reggae, je comprends, moi je serais toi j'aurais craqué.
[02:08:28] Speaker A: Déjà je comprends même pas que ce soit encore autorisé.
En 2024, j'ai l'air... À part le.
[02:08:34] Speaker F: Reggae français, là je peux comprendre.
[02:08:37] Speaker C: Coco Rico ? Du reggae français ?
[02:08:41] Speaker F: C'était une vanne, tu sais, déjà Michel...
[02:08:43] Speaker C: Ça fait longtemps qu'on l'a pas vue.
[02:08:46] Speaker A: Ça fait longtemps qu'on l'a pas vue au pays.
[02:08:49] Speaker C: Bon, donc on sait que t'aimes les trucs vénères, on sait que t'aimes les trucs sombres. Ta peinture, on peut en parler ?
[02:08:55] Speaker D: Avec plaisir, oui.
[02:08:55] Speaker C: Ça fait combien de temps que tu.
[02:08:57] Speaker D: T'Es intéressé à... Que je peins vraiment ? Ça fait un petit moment, mais je faisais plein de trucs de mon côté, plus des effets de la matière, tout ça, j'ai essayé les pinceaux, parce que j'ai pas vraiment pris de cours et la dernière fois que j'ai été à l'école, du coup, c'était il y a une trentaine d'années.
[02:09:12] Speaker C: Ah le vieux !
[02:09:14] Speaker D: Nous aussi. Du coup j'ai un peu réappris tout seul la peinture et effectivement c'est un truc qui m'éclate totalement quoi.
Vraiment je me sens ultra libre et voilà je peux me poser des fois une demi-heure et des fois je reste quatre heures devant la peinture et ça me fait vraiment du bien.
[02:09:30] Speaker C: T'apporte quoi de différent de la musique ou de tatouage ?
[02:09:34] Speaker D: Le calme, la sérénité.
[02:09:38] Speaker A: Des fois je reste 4 heures devant la peinture, mais sans peindre, vraiment je reste juste devant comme ça.
[02:09:42] Speaker D: Ça peut m'arriver mais moins longtemps, moins longtemps.
[02:09:45] Speaker A: Pardon, désolé.
[02:09:46] Speaker D: Mais ouais ouais, du coup ça peut m'arriver des fois de rester dessus et puis tu fais, putain il faut que je rebosse là, ici, ça m'est arrivé ce matin d'ailleurs.
[02:09:53] Speaker A: Et du coup du calme et de la sérénité.
[02:09:54] Speaker D: Calme et sérénité du coup, ce qui effectivement dans la musique t'as plus ce côté livré, dans le tatouage t'as un peu partage, tu vois, tout ça, et puis du coup la peinture c'est moi avec moi-même En général, j'écoute des trucs de Thinkerview, des interviews, et voilà, ça me détend, je suis là, je fais ce que je veux, quand je veux.
[02:10:12] Speaker F: C'est ton yoga, toi, quoi.
[02:10:13] Speaker D: C'est mon yoga, moi, voilà, exactement.
[02:10:15] Speaker A: C'est pour ça que je ne suis.
[02:10:17] Speaker D: Pas du tout une shape.
[02:10:17] Speaker F: On est chugolais comme toi, voire pire.
[02:10:24] Speaker A: Est-ce qu'il y a une grosse différence entre faire de la musique avec un groupe où c'est un processus qui est plus long et qui est collaboratif, avec maintenant ce que tu fais qui est beaucoup plus solo ? tu dessines seul.
[02:10:42] Speaker D: J'ai quand même le client, tu vois, la vie du truc du client, quand même.
[02:10:45] Speaker A: Mais par exemple dans la peinture ou des choses comme ça, ou quand tu fais des flashs, voilà, pour le coup, tu es tout seul. Est-ce que après avoir passé autant de temps à faire du travail pour le groupe, avec le groupe, tout ça, parce que je pense aussi au design et tout ça que tu faisais avec le groupe où les membres du groupe avaient leur avis à donner, quoi.
Est-ce que ça t'a aussi fait beaucoup de bien ça, d'être moins tributaire des autres et d'être un peu plus juste toi à décider ? Ou est-ce qu'au début c'était un peu compliqué de se retrouver seul aux commandes ?
[02:11:24] Speaker D: Non, mais le truc c'est que du coup les membres du groupe et même le label et les autres, l'éditeur, tout ça, machin, m'ont quand même laissé beaucoup carte blanche. Si vraiment ça ne leur plaisait pas, ils me le disaient, il n'y avait pas de soucis, puis on changeait, puis machin. Mais personne ne m'a jamais trop emmerdé du coup pour tout ce qui est design.
[02:11:41] Speaker A: Et pour la musique.
[02:11:42] Speaker D: En fait, pour ce qui est texte, vraiment, ils avaient compris que j'avais mon truc, que j'étais incapable de faire autre chose. Je me suis retrouvé une fois, du coup, à chanter avec les Macisteria sur Furia. J'étais complètement perdu. C'était l'enfer pour moi.
Mais je les aime beaucoup. Mais du coup, en fait, j'ai beaucoup de mal à faire ce qui n'est pas à moi. Je suis complètement perdu là-dessus. Donc, du coup, ils m'ont laissé vraiment carte blanche. Ils ont vraiment été cools. Donc, quand je me suis retrouvé dans le tatouage, je savais comment emmener ma barque et je me suis adapté.
[02:12:19] Speaker C: Et puis là, la peinture aujourd'hui, du coup, ça t'apaise. C'est un moment de simplité. J'ai vu que t'as mis en vente des toiles, donc c'est passé un cap aussi, je suppose.
[02:12:28] Speaker D: Ben ouais, pour moi, c'était un gros truc. Ça m'arrangeait bien pour le déménagement, parce qu'il y avait quelques thunes à sortir, donc c'était parfait. Je vous remercie d'ailleurs.
[02:12:35] Speaker F: Il faut financer les meubles éclairs.
[02:12:37] Speaker C: Non mais c'est ce passage justement, parce qu'on est souvent rude avec soi-même sur son travail.
[02:12:44] Speaker D: Ouais, ça a été assez dur de les vendre parce que tu te dis bah j'ai pas l'impression que ce soit vraiment fini quoi. Est-ce que ça je peux le retoucher ? Je peux peut-être mieux faire ici ? Et puis un moment tu te dis bon...
C'est pas la peine, je tourne en rond. Oui, bien sûr, je peux faire mieux, mais si je ne l'arrête pas, je ne ferai que celle-là.
Donc chez moi, j'en ai 4-5 qui sont en cours. Et voilà.
[02:13:06] Speaker C: Tu en fais plus en même temps ? Il n'y a pas un truc dans.
[02:13:08] Speaker D: Lequel tu te lances ? Des fois, je me lance dans un truc, je commence, et puis il est à moitié terminé, que du coup, je reprends un autre. L'autre, il n'est même pas terminé, je viens de le commencer, qu'il me fait chier, du coup, je passe à un autre.
[02:13:19] Speaker C: Ça dépend de quoi ?
[02:13:21] Speaker D: Le ressenti encore une fois. Il y a zéro règle. Du coup, je ne dois rien à personne. Si je n'ai pas envie de faire ça, je ne le fais pas. Et puis voilà, je prends une autre toile et puis feu go !
[02:13:31] Speaker C: Finalement, encore une fois, quand on écoute tout ce que tu racontes, on peut dire que ta vie allait cool parce que tu as fait ce que tu voulais.
[02:13:42] Speaker D: Oui, toute ma vie, même quand j'étais graphiste, j'ai eu la chance de faire toute ma vie tout ce que je voulais. Après, je pense que je m'en suis donné les moyens à chaque fois. Mais j'ai eu aussi de la chance, tu vois, notamment dans la musique où, du coup, je sais ce que c'est que d'être un groupe et il y a une grosse partie chance, quoi. Et j'ai eu cette chance, ouais.
Mais j'ai fait ce que j'ai voulu. Et ça...
[02:14:05] Speaker C: C'est ouf, c'est quand même bien. Il y a beaucoup de gens qui aimeraient faire ça et qui, malheureusement, sont peut-être bloqués, je ne sais pas, il faut le juger.
[02:14:11] Speaker D: Ça demande aussi beaucoup de sacrifices, beaucoup d'implication. Tu sais, dans l'acmé, le truc, c'est que tu n'es jamais avec ta famille. Tu n'es quasiment jamais avec ta famille. Tu vois, c'est tout le temps un peu les jours se répètent.
les célistes, les machins, du coup des fois c'est un peu... le jour de la marmotte quoi, donc du coup c'est...
Ouais voilà, c'est pas toujours facile, c'est pas toujours évident, des fois psychologiquement c'est difficile. Quand t'es, je sais pas, t'es un peu plus faible parce que du coup, je sais pas, moi je déteste les périodes de Noël, là c'est l'enfer pour moi. Tu vois quand t'es un peu dingue et que tu pars en tournée du coup avec plein de gens et que du coup bah là tu te sens vraiment pas bien, bah t'as pas le choix. En fait tu y vas et puis il faut que tu donnes le meilleur de toi-même. Donc ouais il y a des fois c'est vraiment pas facile. Surtout que des fois, ce serait plus facile, tu sais quoi, de prendre un job, ok, je m'en fous, je m'implique pas, je fais le truc, je prends ma thune et j'en ai rien à foutre.
[02:15:00] Speaker A: Déjà, j'allais dire, surtout les tournées, quand t'enchaînes cinq jours à manger du taboulet, du jambon, tu manges froid pendant... C'est assez horrible. À quel moment tu prends ta douche ? Les conditions. Ça, c'est un vrai problème. Aléatoire. Et ce que tu disais, Seroths, je pense très souvent à cette question de...
prendre un job où tu t'impliques pas et où tu fais de telle heure à telle heure et puis c'est fini. Et puis dans le fond je me dis mais en fait je pense qu'on n'est pas câblé d'une manière qui fait qu'on peut accepter ça quoi. Je pense qu'on serait encore plus malheureux parce qu'on n'arriverait pas à ne pas s'impliquer dans un truc de merde.
[02:15:37] Speaker D: Mais j'ai vendu des fruits et légumes et j'ai vendu des ordinateurs aussi dans des boutiques.
[02:15:42] Speaker A: Alors qu'est-ce qui te vend le mieux ?
[02:15:44] Speaker D: Les fruits et légumes ça part bien quand même.
Mais du coup j'avais quand même ce truc d'essayer de conseiller les gens. Il fallait que je trouve quand même quelque chose qui me motive parce que sinon j'allais terminer comme... Bon on dira pas de non s'il y a déjà plein de morts mais... On a parlé beaucoup de la mort aujourd'hui mais bon ouais voilà du coup tu sais j'avais besoin de trouver quelque chose qui me motivait.
[02:16:08] Speaker C: C'est vrai que quand t'es pas bien et que t'es au milieu de tout le monde comment tu fais ?
[02:16:11] Speaker A: Bah t'es pas bien au milieu de tout le monde.
[02:16:13] Speaker D: C'est chiant parce que si les gens ne t'écoutent pas, il n'est pas bien au milieu de tout le monde avec toi.
[02:16:16] Speaker C: C'est ça le monde en fait. Mais tout le monde se tait quoi. Bon allez on va boire un verre alors. Avec modération ça va de soi.
[02:16:25] Speaker A: Ah bah non justement, généralement c'est ça.
[02:16:27] Speaker C: C'est là où l'obligation... C'est pas bon pour la santé. Ça c'est sûr. Le chariot. Ah le chariot, on parlait de veau et légumes.
[02:16:36] Speaker D: Le chariot, grosse découverte, bah du coup déjà avant il y avait Norma Jean. Voilà, j'aimais bien Norma Jean, il y avait des trucs qui me faisaient un peu penser à The Coon of Stonehenge d'ailleurs, ces espèces de riffs là qui se répétaient et tout, c'est un petit peu hallucinant et tout, ça j'aime bien, c'est bien mon truc. Et du coup après Josh Scogin là il s'est barré puis il a fait The Chariot et là ça a été waouh.
Pour moi c'était un peu genre le grunge avec le metalcore machin, tu vois, tout mélangé là-dedans et ça avait l'air d'être complètement free. En live c'était n'importe quoi, ça passait plus de temps à balancer ses instruments dans toute la pièce plutôt que de jouer.
[02:17:13] Speaker A: Mais ça jouait bien quand même ! Ça bougeait.
[02:17:17] Speaker D: Ils jouaient bien ensemble.
[02:17:19] Speaker A: Ça marchait.
Parce qu'on connaît des groupes qui font un peu trop de cabrioles mais il ne se passe plus rien. Tu te prenais quand même une bonne mandale.
[02:17:28] Speaker D: C'était quand même quelque chose en live. Et donc ce chanteur, cette voix...
[02:17:33] Speaker A: C'est pas grave.
[02:17:37] Speaker D: Cette voix saturée qu'il a, du coup, c'est incroyable. Par contre, j'accroche moins à 68. J'ai bien aimé le premier et le deuxième album.
[02:17:44] Speaker A: 68, pour ceux qui ne le savent pas, c'est son nouveau projet. Il y a un duo, Batterie et lui à la guitare et au chant.
Mais il y a un côté beaucoup plus rock, vraiment expérimental.
[02:17:58] Speaker D: Au début, ils ont essayé de faire quand même des chansons un peu pop, où tu avais quand même des refrains, et puis tous tes repères un peu classiques. Et puis là, du coup, plus ça va, plus c'est expérimental. Et puis il y a du jazz à deux.
[02:18:12] Speaker A: Après, le batteur est incroyable. Je les ai revus, ils sont passés au Supersonics, c'était fou.
Et là je crois qu'ils ont sorti une reprise de Intergalactic, des Beastie Boys. C'est une performance en soi.
Mais elle est bien, elle est bien. Après je sais pas trop l'intérêt de cette reprise.
[02:18:34] Speaker C: J'ai l'impression qu'ils se font plaisir.
[02:18:36] Speaker A: Je crois qu'il n'en a plus rien à foutre.
[02:18:39] Speaker D: Il n'a rien à prouver, il fait ce qu'il veut et ça fonctionne. Il est bien, le mec a le talent. Alors par contre il y a encore ce côté Jésus-Christ qui me...
En tout cas, il crie très fort.
[02:18:51] Speaker C: C'est un Jésus-Christ qui crie fort. Jésus crie très fort.
[02:18:55] Speaker A: Et ce qu'il faut se dire sur ce clip, en fait, la chanson, la version clip, est une version live.
[02:19:02] Speaker D: Mais est-ce que c'est vrai, vrai, ça ?
[02:19:03] Speaker A: Ouais, c'est vrai.
[02:19:04] Speaker D: C'est vrai, vrai, ça ?
[02:19:04] Speaker A: Ouais, c'était vraiment fait...
[02:19:06] Speaker D: On voit le casque, à un moment, du mec qui tombe, le guitariste qui a fait tomber son micro sur la guitare, et t'entends...
[02:19:12] Speaker A: En fait, j'ai des amis qui sont allés enregistrer dans ce studio-là, et du coup, ils ont posé les questions, et je crois qu'ils ont fait une répète, mais la chanson, ils l'ont jouée deux fois.
Et tout est live, c'est-à-dire qu'ils ont vraiment, vous allez voir, la caméra se déplace, et ils ont installé des instruments partout dans le studio. Il y a plein de guests qui viennent, il y a notamment Dan Smith, de Listener, qui fait son featuring où il fait du spoken words.
Et tout est live et tout est vrai. Le concept est génial en plus de ce clip-là.
[02:19:57] Speaker D: Le concept est vraiment très cool, ouais. Jusqu'à la fin.
[02:20:01] Speaker C: Ouais.
[02:20:01] Speaker A: On est parti. Tu veux ajouter quelque chose ?
[02:20:06] Speaker D: Bah non. Mais je vous en remercie en tout cas, c'est très sympa de me le proposer.
[02:20:11] Speaker C: Voilà. Voilà, voilà. Bon, on regarde les chariots.
[02:20:14] Speaker A: David Delahose.
[02:20:19] Speaker D: Long live.
[02:20:22] Speaker B: Relance les ballons ! J'ai de ma distance et j'ai tout.
[02:22:08] Speaker C: Dans mon cœur J'ai de ma distance.
[02:22:09] Speaker B: Et j'ai tout dans mon cœur J'ai.
[02:22:10] Speaker C: De ma distance et j'ai tout dans mon cœur J'ai de ma distance et.
[02:22:11] Speaker B: J'Ai tout dans mon cœur J'ai de.
[02:22:12] Speaker C: Ma distance et j'ai tout dans mon cœur J'ai de ma distance et j'ai tout dans mon cœur J'ai de ma distance et j'ai tout dans mon cœur J'ai de ma distance et j'ai tout.
[02:22:16] Speaker E: Dans mon cœur J'ai de ma distance.
[02:22:17] Speaker C: Et j'ai tout dans mon cœur J'ai.
[02:22:18] Speaker B: De ma distance et j'ai tout dans.
[02:22:19] Speaker C: Mon cœur J'ai de ma distance et.
[02:22:20] Speaker E: J'Ai tout dans mon cœur J'ai de.
[02:22:21] Speaker C: Ma distance et j'ai tout dans mon cœur J'ai de ma distance et j'ai tout dans mon cœur J'ai de ma distance et j'ai tout dans mon cœur J'ai de ma distance et j'ai tout.
[02:22:26] Speaker B: Dans mon cœur J'ai de ma distance et j'ai tout dans mon.
[02:22:36] Speaker C: Ok.
[02:22:51] Speaker E: If I could see the words inside your silence, but I can't speak about your pain for you. How long can we burn for anyway? Turning over and back again, the tongues ablaze like lions without teeth hungry. Staring at the forest of flames and our eyes talking with the trees. If we can drift long enough, we'll be home And sails blown by the fire within, pushing me to you And you can live inside me, sewn together Breaking and healing, growing, breaking again and again You're a part of me, you're my home and I'm your home But I'm no place you'll want to be, so I'm out here again Sports hit behind my teeth But we'll say a word for fear of failure spreading It takes some of us longer to get to your dead end We have old blood stained with loose living Ran through.
[02:23:34] Speaker F: Charcoal hearts to make it red Et.
[02:23:35] Speaker E: Nous pouvons être en feu de nouveau, vous et moi. Vous voulez ceci ? Dites ce que vous voulez. Dites ce que vous voulez. Nous pouvons parler pendant que l'eau s'ouvre. La tête à l'intérieur d'une main se tourne. Ensemble, encore une fois. Coupé pour Chie-P running to our veins. Nous pouvons l'ébranler par des bruits de bois cassés. Des lèvres poussées entre nous. Et construire cette route de retour chez nous pour chacun d'entre nous. Nous ne sommes pas les mêmes. Nous sommes les mêmes.
[02:25:40] Speaker B: Jésus … Mwaaah !
[02:29:16] Speaker C: Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, aïe.
[02:29:46] Speaker A: Voilà. Ce que je fais, c'est que je change les caméras, vous voyez ? Hop, hop, voilà.
Ouais, c'est pour montrer que c'est moi qui le fais. Donc voilà, là, parce que je m'occupe... En fait, tous les gens que vous voyez là sont tous les gens qu'il y a dans cette pièce. Il n'y a pas plus de gens. Donc voilà, c'est juste pour faire l'émission. Comme ça, c'est dit, vous arrêtez de vous poser des questions et vous pouvez concentrer sur les propos très intéressants de notre invité Thomas.
[02:30:10] Speaker F: Pourquoi Pierre met des fois la main dans son pantalon ?
[02:30:13] Speaker C: C'est quand je suis en boulangerie, c'est tout. Bon, pas que.
[02:30:17] Speaker A: C'est vrai qu'il aime bien tirer sur son petit... son petit jocari.
[02:30:20] Speaker C: Alors, très bien. Mon petit jocari, c'est joli. Quel poète. Est-ce que tu es romantique ?
[02:30:30] Speaker D: Je crois l'être, mais ma compagne te dirait que non. Je crois que c'est un peu le cas de tous les mecs, non ?
[02:30:35] Speaker C: Oui, oui.
[02:30:37] Speaker D: On imagine qu'un mec écrit peut l'être un peu plus. Apparemment, pas forcément. Il semblerait que non. Il semblerait que non. Je croyais que oui, mais non.
[02:30:46] Speaker C: Bon, tu l'es quand même. C'est chacun sa façon de voir le romantisme aussi, peut-être.
[02:30:50] Speaker D: Peut-être, effectivement.
[02:30:53] Speaker C: Bon, la France, c'est aussi ça le sujet souvent de cette émission. La France, avec tout ce que ça peut composer, je ne sais pas, je ne sais plus ce que je voulais dire. Mais je te laisse poser une question.
Là j'ai plus, j'ai pas. Je suis perdu, je suis perdu.
[02:31:12] Speaker F: Tu voulais parler du rock français, du metal français ?
[02:31:15] Speaker C: Ouais, de tout. Je suis perdu là. Je nage, je panique.
[02:31:20] Speaker A: Est-ce que tu trouves que... Quand tu faisais de la musique en France, c'était un moment où il y avait une effervescence qui était assez folle. Est-ce que aujourd'hui tu trouves qu'il y a encore...
Est-ce que tu vois des choses naître un peu comme ça ? Moi j'ai l'impression qu'en ce moment ça revient, surtout dans le metalcore pour le coup en France. Mais est-ce que toi tu as continué à écouter des groupes français ? Est-ce que tu as continué à trouver une effervescence un peu ? Non mais t'as le droit de pas...
[02:31:56] Speaker D: Franchement, j'écoute pas de groupe français, ou très peu. Et du coup, la scène française, j'avoue que depuis que j'ai un peu arrêté de faire de la musique, j'avoue que je ne me suis plus du tout intéressé. Comme tu disais, il y a eu cette effervescence du coup avec la Team Nowhere et puis tous les groupes dont on parlait tout à l'heure. Et je sais pas s'il y a encore ce truc-là, tu vois. Enfin, je sais qu'il y a encore la Team Nowhere d'ailleurs, qui continue de se battre avec des groupes là.
Mais je sais pas si les mecs s'allient pour faire des plateaux, pour essayer de proposer des trucs en salle, essayer de proposer des trucs ensemble. Je vous avoue que je ne sais pas du tout. Je m'y suis pas du tout intéressé.
[02:32:33] Speaker A: Je suis merde. Après je pense qu'il y a un peu de ça, il y a un peu de groupes qui se regroupent. pour produire des choses. Après, c'est vrai que l'économie a aussi changé par rapport à l'époque et que les choses ne marchent plus vraiment de la même manière. Je pense qu'aujourd'hui, l'intérêt de faire un collectif ne sera plus le même que de faire un collectif à l'époque où il fallait se battre pour vendre des plateaux et des choses comme ça. Aujourd'hui, je pense que c'est un peu différent, bien que ça pourrait quand même être utile. Mais du coup, est-ce que tu n'as pas dans la scène, il y a une grosse scène un peu plus noise ? Enfin, je pense à des groupes comme l'Isistrata ou des choses comme ça.
Est-ce que t'as déjà écouté ça ?
[02:33:14] Speaker D: Non, mais je suis friand de toutes nouvelles choses, donc donne, donne.
[02:33:19] Speaker C: Parce qu'il y a une scène en fait, en vérité, diverses et variées, on va avoir le noise, mais il y a aussi le post-punk, bon bref, il y a plein de styles très différents qui se rejoignent d'ailleurs au bout d'un moment. Mais il y a énormément de chants français aussi, qui sont très bons, très nouveaux.
C'est vrai qu'on va te faire une petite liste alors !
[02:33:35] Speaker D: Non parce que moi en fait j'adore découvrir des trucs, je suis souvent très déçu, mais par contre j'adore découvrir des trucs et écouter des sons nouveaux, donc moi avec grand plaisir !
[02:33:45] Speaker C: Et il te semble que la France à l'époque avait peut-être plus l'envie de notre génération qu'à d'autres moments, qu'avant ou qu'après ?
[02:33:54] Speaker D: Tu veux dire, pardon ?
[02:33:55] Speaker C: Ta génération, la nôtre, on a quasiment le même âge, mais tu sentais que tout le monde avait envie de faire des choses, comme tu l'as dit, la Team Noire, oui.
[02:34:04] Speaker D: Je te remercie.
[02:34:08] Speaker C: Il y a eu la Team Domaire, tu disais, mais c'était une génération. Il y avait des gens qui avaient envie de faire des choses, peut-être que parce que c'est un moment où plus de gens étaient touchés aussi par la scène internationale ou qu'il y avait un accès au rock qui était différent. Parce que la France...
[02:34:19] Speaker D: Je sais pas, là j'ai l'impression qu'il y a vraiment... Depuis tout à l'heure on a lancé des groupes français là et du coup c'est cool parce que il y a l'air d'y avoir énormément de groupes. Mais est-ce qu'ils font des trucs ensemble ?
[02:34:28] Speaker C: Si, alors comme l'a dit Ben, cette scène, on a vu Athen56, on va dire que c'est surtout un label qui regroupe et qui bouge comme un collectif.
[02:34:39] Speaker A: Par exemple, pendant le Covid, ils ont fait un live stream, enfin donc un concert où ils s'étaient regroupés à trois groupes sur le même... Ils avaient fait un plateau et les trois groupes s'enchaînaient. Du coup, pour les gens, c'était cool de pouvoir voir Enfin, tu vois, ils essaient de mettre des moyens en commun. Donc ça revient un peu à ce qu'il se faisait à l'époque. Oui, c'est un peu comme le collectif.
[02:35:02] Speaker D: Mais au moins, du coup, ils font des trucs ensemble.
[02:35:04] Speaker C: Et puis quand il y en a un qui grossit un peu plus, qui va plus vite, il embarque les autres et les plus petits pour les montrer. Donc, il tourne et puis celui qui marche mieux après, il reviendra l'autre. Enfin, tu vois ce que je veux dire ? Pour se montrer et puis pour... Ça, c'est vraiment cool.
[02:35:17] Speaker D: Et vraiment, je pense que la France en a besoin. Et surtout le rock.
[02:35:23] Speaker C: C'est ça, c'est là où je voulais en venir. T'as toujours senti que la France avait un problème avec le rock ?
[02:35:27] Speaker D: Ah oui, il y a toujours eu. On s'en fout un peu. Et puis plus...
Non mais c'est vrai, tu vois, rien qui passe... Que Gojira passe au JO, c'est genre... Waouh ! Qu'est-ce qui s'est passé, quoi ? À un moment, qu'est-ce qui s'est passé ? Aucune émission n'y passe.
[02:35:44] Speaker A: J'ai un petit indice, c'est grâce à Daphné Burki apparemment.
En tout cas c'est ce qu'elle a dit dans le truc.
[02:35:50] Speaker D: Merci mademoiselle Burki d'avoir dit un truc.
[02:35:53] Speaker A: Non mais c'est vrai que c'est ce truc assez fou quand on voit que quand ils sont passés... Enfin le seul autre truc qu'il y a eu à la télé avec Gojira c'est quand ils sont passés à Quotidien où on leur a demandé de jouer... De 30 ans.
que le refrain et de couper l'intro, de couper la fin et de faire...
[02:36:09] Speaker F: Et tout ça pour après enchaîner tout de suite sur « Eh regardez des images du Hellfest où des gens montrent leur cul !
[02:36:14] Speaker D: ». Ouais voilà.
[02:36:16] Speaker A: Non mais c'est vrai qu'en France il y a quand même un sacré problème sur le rock quoi.
[02:36:21] Speaker C: Dans les médias. Mais il y a des gens qui écoutent. Ah oui !
[02:36:24] Speaker A: Il y a des gens qui écoutent dans les médias.
[02:36:26] Speaker D: Le public est complètement là, regarde le Hellfest quoi.
Y'a des gens qui ont envie d'écouter cette musique, qui ont envie d'être ensemble pour partager ces bons moments quoi. Bah ouais ouais y'a donc le public mais encore une fois bah voilà c'est un peu dangereux, on sait pas trop comment ça fonctionne, on a pas les codes, bah non on fait pas quoi.
[02:36:42] Speaker C: Ouais, après on dit que c'est un peu dangereux, c'est ça que je comprends pas, parce qu'après, le rap, la variété rap est explosée.
[02:36:49] Speaker A: Ça, c'est à cause des loupards. C'est vraiment une musique de loupards.
[02:36:52] Speaker C: C'est des motards.
[02:36:53] Speaker F: Non, ce qui est dommage, c'est qu'à un moment donné, ça a marché, justement, dans les années 90, quand il y a des groupes comme No One is Innocent, Lofo, Macisteria qui ont explosé, ou après c'était aussi le Marils, où après chaque label voulait, chaque maison de disques voulait son groupe de métal fusion français.
[02:37:12] Speaker C: Donc c'est la faute des labels ?
[02:37:15] Speaker F: Non, justement, c'est qu'à un moment donné, ils ont essayé.
[02:37:18] Speaker C: C'est que ça pouvait passer, tu pouvais.
[02:37:20] Speaker F: Avoir un Silmarils qui passait sur M6 le matin à 9h du mat. C'est plus possible maintenant.
[02:37:26] Speaker C: Bon, tout dépend de la chanson. Y'en a qui ont fait essayer de passer partout.
[02:37:30] Speaker F: Cours Vite passait le samedi matin.
[02:37:33] Speaker A: Parce qu'il fallait aller à l'école.
[02:37:37] Speaker C: Non, oui, ça s'est arrêté. Il ne se comprend pas pourquoi.
[02:37:40] Speaker A: Parce que le marché international a changé aussi.
Quand le néo s'est un peu essoufflé, que d'autres trucs sont apparus.
Enfin, je veux dire, il y en a eu, mais pas parce que c'était une mode. Je pense que c'était une trend et que les gens ont pris parce que c'était ce qui passait partout.
aux Etats-Unis, et puis quand ça s'est calmé aux Etats-Unis, ils ont pris autre chose.
[02:38:02] Speaker C: Pourtant, ça reste de la musique et donc de la culture, et en France, on est plutôt fort là-dedans, non ?
[02:38:06] Speaker D: On est quand même plutôt pas mauvais là-dedans, ouais, c'est quand même un peu dommage. Mais voilà, quand tu parles de culture, effectivement, à la télé ou à la radio, ils sont plus là pour ça, en fait.
[02:38:15] Speaker C: Oui, c'est vrai qu'il n'y a plus.
[02:38:16] Speaker D: Trop de culture globalement. Ils sont pas là pour ça, ils sont juste là pour te divertir, pour te vider le cerveau après ta journée relou.
[02:38:24] Speaker A: — Et te vendre de la lessive.
[02:38:25] Speaker D: — Et voilà.
[02:38:25] Speaker C: — Ah c'est vrai qu'il faut laver ses vêtements.
[02:38:27] Speaker D: — Parce que c'est beaucoup plus facile de vendre effectivement des conneries que des gouttes qui gueulent.
[02:38:31] Speaker F: — Ouais mais ça reste rageant.
[02:38:32] Speaker D: — Ça reste super rageant parce que moi du coup les mots... — Évidemment.
[02:38:34] Speaker F: Que tu vois que certaines émissions vont promouvoir des groupes non-rock, non-metal, qui ont du mal à remplir une boule noire.
Mais ils se font mettre quand même à 19h40 à la télé, et t'as des groupes français qui remplissent des putains de salles immenses à travers l'Europe, à travers le monde, et qui sont invités que quand ils ont un Grammy quoi, enfin quand ils sont nominés au Grammy. C'est quand même pas normal.
[02:38:56] Speaker D: C'est pas normal du tout. On vous emmerde.
[02:38:58] Speaker C: Putain, on vous avait dit que ça.
[02:39:01] Speaker A: Allait dépoter ce soir.
[02:39:05] Speaker C: Mais déjà à l'époque, il y avait des soucis comme ça quand les labels... Parce que je t'ai entendu dire, quand ils le voulaient bien.
[02:39:11] Speaker D: Oui, bien sûr que du coup t'avais plein de portes qui se fermaient, t'arrivais, t'étais un groupe de... comme on était à l'époque, de néo, voilà, tout ça, machin...
La belle il s'en foutait un petit peu.
[02:39:21] Speaker A: Néo-Métal, Néo-Métal, je précise bien, c'est un groupe de Néo-Métal.
[02:39:24] Speaker C: Oui, New-Metal, pour ceux qui ne comprennent pas Néo.
[02:39:27] Speaker A: Oui, non, parce que j'ai peur de...
[02:39:30] Speaker D: Ils ont Wikipédia, ils font comme tout le monde, ils regardent sur Internet.
[02:39:32] Speaker C: C'est trop long. Comment ça s'écrit ? Faut mettre le smiley là qui sourit.
[02:39:37] Speaker A: Néo c'est dans Matrice.
[02:39:39] Speaker C: Non mais il y avait des portes fermées, c'était... Bah oui, bien sûr, même bien qu'il y ait une vague et tout.
[02:39:44] Speaker D: Il y avait des magazines qui voulaient pas parler de nous, il y avait des salles qui voulaient pas nous avoir, il y avait... Oui, bien sûr, bien entendu.
[02:39:51] Speaker C: C'est chaud quand même, parce qu'il y.
[02:39:53] Speaker D: Avait quand même un truc, il se passait quelque chose. Oui, il y avait quand même un truc, mais pour eux, c'était un truc qui allait passer, et ça finit par passer d'ailleurs. Et du coup, ben voilà, ils ont gagné.
[02:40:01] Speaker A: Après, je pense qu'entre le début de quand vous avez commencé et la fin, il y a eu quand même un gros changement. Parce qu'au début, je pense que c'était difficile, mais avec tout le travail qui a été fait, puis les salles remplies, les salles sold out au bout d'un moment... Ah, c'est vrai qu'il y avait.
[02:40:17] Speaker C: Une confiance, Bah c'est-à-dire qu'au bout d'un.
[02:40:19] Speaker A: Moment les mecs ils...
[02:40:19] Speaker D: L'argent c'est l'argent. Ouais c'est ça.
[02:40:21] Speaker A: Exactement.
[02:40:22] Speaker C: Ah oui bah oui.
[02:40:23] Speaker D: Tu sais pour un concert, du coup nous à l'époque on touchait 150 euros pour un concert. Du coup tu sais t'as toujours... Les gens qui sont dans le public ils sont persuadés. Putain là il a rempli... Il y a combien de personnes là-dedans ? Il y a au moins 2000 personnes avec un ticket à 20 balles. Wow putain ils doivent toucher... Bah 150 balles mon pote. Ah ouais ?
[02:40:42] Speaker A: Ouais.
[02:40:42] Speaker D: Donc non ceux qui s'en foutent plein la fouille c'est effectivement pas les artistes.
[02:40:44] Speaker C: Bah 150 balles et du taboulet. Bon, ça fait 151,50 euros.
[02:40:50] Speaker D: Du coup, tu peux déduire après le kebab que tu vas manger à côté.
[02:40:54] Speaker C: C'est chaud. C'est chaud parce que c'est le prix qui est payé à un groupe dans des salles gratuites parisiennes pour jouer. Donc, je ne pensais pas que tu avais autant, aussi peu de respect du travail.
[02:41:08] Speaker D: Ton cachet, c'était 150 balles.
[02:41:11] Speaker C: Ok. Bon, bah faites de la musique hein, on avait dit... Bah si vous en.
[02:41:15] Speaker D: Faites, essayez d'être le maximum indépendant quoi.
[02:41:17] Speaker C: Ouais ouais, tes conseils ce serait... Soyez.
[02:41:19] Speaker D: Votre propre tourneur, soyez votre propre label, enfin on va essayer de vous marder hein. Ah oui c'est... Bien sûr que c'est du boulot, mais ils prennent tout sinon.
[02:41:25] Speaker C: J'en suis sûr que t'es le premier à me dire que c'est chiant comme boulot.
[02:41:28] Speaker D: Ah c'est... Ouais ouais, moi franchement aujourd'hui j'en referais pas de coupe. Rien que pour ça, ça me ferait tellement chier. Tellement de trucs à faire. Déjà...
sur les réseaux. Déjà en tant que tatoueur, ça me saoule, ça me gonfle. Je déteste faire ça.
Je suis extrêmement mauvais. Donc du coup, en tant que groupe, t'es complètement obligé. C'est la déprime totale.
[02:41:47] Speaker C: En tant qu'artiste aussi, tu le fais, tu le fais un peu, donc pourquoi tu le ferais pas pour un groupe ? Je le fais, mais tu vois, je.
[02:41:51] Speaker D: Suis pas là à faire des vidéos TikTok sur... Ah, t'as vu, c'est ma main qui est en train de peindre. Ah voilà, t'as vu, je fais ça, puis là j'ai été chié. En fait, je m'en fous, quoi. Ça m'intéresse pas.
Enfin, le pire, c'est que ça m'intéresse quand je le regarde chez les autres. Tu vois, quand je regarde un artiste qui peint et tout, que je vois ses trucs, ça m'intéresse.
[02:42:07] Speaker A: Mais moi, de le faire... Est-ce que ça te demande de faire... Le travail que ça te demande est supérieur à l'intérêt que tu... Ah mais... T'as envie de le partager.
[02:42:17] Speaker D: Totalement, moi ça me fait chier mais grave.
[02:42:20] Speaker C: Est-ce que c'est pas le syndrome de l'artiste ça ? Peut-être, peut-être. Il a besoin de s'exprimer dans son truc mais pas...
[02:42:27] Speaker D: En parlant d'artiste, on passe un petit bonjour au Forty Fame.
[02:42:33] Speaker C: Oui, chacun sa notion de...
Non, je.
[02:42:36] Speaker D: Les adore en plus.
[02:42:37] Speaker C: Oui, c'est vrai que c'est des artistes.
[02:42:39] Speaker D: Que tu...
que j'ai croisé un paquet de fois et avec qui je m'entends bien et avec qui ils m'ont aidé à déménager même d'un appartement déjà.
[02:42:47] Speaker A: Ils ont amour pour les crânes en commun je crois.
[02:42:50] Speaker D: On aime bien ça.
[02:42:51] Speaker C: Tu te laves les jambes toi ?
[02:42:53] Speaker F: Tu te laves les jambes quand tu prends ta douche ?
[02:42:57] Speaker D: J'y arrive encore.
[02:43:00] Speaker F: C'est vrai que c'est un facteur quand on commence à avoir du vide.
[02:43:04] Speaker D: Je vois pas toujours où je pisse.
[02:43:05] Speaker C: Mais...
[02:43:08] Speaker A: Ah bah vu qu'on l'a pressé tout à l'heure, je sais pas comment.
[02:43:10] Speaker C: Ça... Bah là je suis en train de finir ! 20 secondes ! 20 secondes !
[02:43:19] Speaker A: MA PROSTATE !
[02:43:21] Speaker D: Non, j'ai vérifié, c'est tout Robert.
[02:43:23] Speaker C: Pendant que tu pissais. Mais du coup c'est parti encore plus dans tous les sens. Arrête, c'est bon, ça va. C'est vrai que je t'ai pas raconté pourquoi j'ai eu de l'herpès à l'œil. Ok, ok. Voilà. C'est peut-être pour ça qu'on ne vous.
[02:43:36] Speaker A: Appelle pas pour faire de la télé.
[02:43:38] Speaker C: Ça c'est potache !
[02:43:41] Speaker D: À la limite c'est ce qu'il faudrait.
[02:43:42] Speaker C: Faire plus d'ailleurs ! Tu vas encore en concert ?
[02:43:49] Speaker D: Je commence à avoir des petits problèmes avec la foule.
[02:43:53] Speaker C: C'est un truc qui t'angoisse ?
[02:43:55] Speaker D: J'ai vraiment des soucis de plus en plus et c'est compliqué. Donc s'il y a vraiment un artiste que j'adore, j'irai, mais dans le fond de la salle, Pepe Bernardo, c'est tranquillou.
[02:44:07] Speaker C: Développement de l'agoraphobie ?
[02:44:08] Speaker D: Ben ouais je sais pas peut-être, je ne sais pas pourquoi mais effectivement j'ai beaucoup plus de mal ouais.
[02:44:14] Speaker C: Les collisions sont trop cons alors t'as pas envie de les voir.
[02:44:18] Speaker F: Non mais je pense que c'est un truc, en vieillissant c'est le cas de plusieurs personnes, moi c'est pareil aussi. Après le confinement, je rêvais d'aller à des concerts, je faisais vraiment des rêves où j'allais voir Deftone ou des rêves où j'allais au Hellfest et quand on a été enfin au Hellfest ensemble, juste quand c'était terminé, J'avais envie de buter tout le monde. Je supportais pas les gens, les mecs qui viennent fumer juste à côté de toi alors que t'as juste 25 000 mètres carrés. Non, je supporte plus les gens non plus.
[02:44:47] Speaker D: Ça c'est fou. Est-ce que le Covid a créé ça d'ailleurs ?
[02:44:51] Speaker C: C'est fort probable.
[02:44:51] Speaker F: C'est possible que ça a rajouté un rôle.
[02:44:53] Speaker C: Le confinement en tout cas.
Le Covid je sais pas, le confinement oui.
[02:44:57] Speaker A: Ma question c'est, est-ce que ça te l'a fait même dans les petites salles ou c'est dans les grosses salles ?
[02:45:02] Speaker D: Non, c'est dans toutes les salles. Si du coup c'est une petite salle qui est complètement blindée, ça va être l'enfer. Si c'est une grande salle qui est complètement blindée, ça va être l'enfer.
[02:45:09] Speaker A: C'est à partir du moment où il.
[02:45:11] Speaker D: N'Y a plus d'espace.
[02:45:13] Speaker C: Donc en fait il faut que t'ailles voir des artistes qui marchent pas quoi.
[02:45:16] Speaker D: Bon en général c'est ce que j'écoute.
[02:45:23] Speaker C: Donc c'est ok. Bon ça va alors. Non mais c'est bien, donc tu as une vie musicale quand même, bien que tu nous dises depuis le début que tu n'écoutes pas forcément beaucoup de nouvelles choses.
[02:45:30] Speaker D: J'écoute pas, enfin si j'écoute plein de trucs.
[02:45:32] Speaker C: Oui que tu les gardes en tout cas, que tu les sélectionnes pour les choses que tu aimes.
[02:45:36] Speaker D: J'ai un Spotify qui est extrêmement fourni où j'ai vraiment beaucoup beaucoup de choses où je me dis tiens il faut que j'écoute et puis des fois je me pose voilà et puis j'écoute, simple ou pas, je reprends un morceau machin mais en fait j'ai C'est vraiment ça, j'amasse les groupes en fait, mais je ne sais pas qui est qui et comment s'appelle le morceau et ni à quoi il ressemble quoi. Ou même d'où ils viennent.
[02:45:56] Speaker C: Bon ça c'est pas très grave.
[02:45:57] Speaker D: Non, je m'en fous moi complètement.
[02:45:58] Speaker C: C'est l'âge de la musique donc c'est de l'art.
[02:45:59] Speaker D: Si la musique est cool du coup, moi peu importe.
[02:46:03] Speaker C: Bon et Gwelaer Tach qui existe toujours.
[02:46:05] Speaker D: Gwelaer Tach, ouais c'est en train de se barrer en couille un peu quand même. Il y a encore un guitariste qui est parti là.
[02:46:10] Speaker C: Ah bon ?
[02:46:11] Speaker D: Ouais, après le chanteur. Donc ouais, c'est en train... Ça sent le sapin un peu quand même.
[02:46:15] Speaker C: C'est la bière ça ?
[02:46:18] Speaker D: La norvégienne, c'est pas la meilleure. Mais ouais, j'adore Vellartak.
Ça par contre, c'est un truc, j'aime bien ce côté un petit peu musique de feuilleton télévisé, tu vois, mélangé avec du death metal. Je trouve que c'est vraiment très, très cool.
[02:46:36] Speaker C: C'est pas le côté speed, un peu vite vers l'attaque quand même, non ? Il y a pas un côté un.
[02:46:39] Speaker D: Peu... Ça joue genre...
[02:46:40] Speaker C: On conduit vite quoi.
[02:46:42] Speaker D: En fait, je crois que c'est ce truc répétitif là, tu sais, des fois où ils jouent le même riff pendant 10 minutes.
[02:46:46] Speaker F: Ouais, je trouve que c'est plus ça, il y a un côté tribal un peu planant des fois.
[02:46:50] Speaker D: Et moi ça m'éclate ça. J'adore ça chez Queen Of The Stone Age, j'adore ça chez que vers l'attaque.
[02:46:54] Speaker C: Vous savez ce qu'il faut faire pour que Thomas puisse aimer votre musique. Faites des bonnes boucles, pas que des boucles.
[02:46:59] Speaker F: Soit des boucles, soit des trucs où tu sais pas si t'es capable de jouer le lendemain.
[02:47:04] Speaker C: Soit des boucles ou le chaos. Ça on le comprend tout simple sur ce niveau-là, quand ça envoie. Et quand c'est vrai, que ça envoie vraiment, que ça donne du cœur.
[02:47:13] Speaker A: Quand la musique est bonne, quand la musique sonne.
[02:47:16] Speaker F: Sauf quand t'es justement le concert du lendemain et que c'est pourri.
[02:47:20] Speaker C: Du coup c'est de la merde.
[02:47:21] Speaker F: Je me rappelle d'un concert de Deftone au Zénith. Tu vois qu'ils étaient déjà passés par Paris en début de tournée et là ils avaient rajouté un Zénith en fin de tournée. Tu vois que c'était le concert de trop, qu'il n'y avait vraiment plus aucune voix, plus aucune énergie nulle part.
[02:47:35] Speaker C: Et puis t'as plus envie, ça fait 2000 fois que t'as joué les mêmes chansons, ça doit être chiant ça.
[02:47:38] Speaker D: Bah tu les vis toujours différemment parce que le public voilà t'as un truc tu vois s'il n'existe pas moi ça me dérangeait pas de la jouer parce que du coup à chaque fois c'était un peu différent quoi. Toi effectivement tu racontes toujours les mêmes les mêmes trucs mais au moins tu le vis différemment donc ça c'est pas...
[02:47:52] Speaker C: Ça dépend de l'énergie du public ?
[02:47:53] Speaker D: Ouais.
[02:47:54] Speaker C: C'est quelque chose qui t'a apporté beaucoup ça ?
[02:47:55] Speaker D: Ah ouais énormément. Enormément. Mais j'aimais bien quand même me retrouver devant un public super froid.
[02:48:01] Speaker C: Ah ouais pourquoi ?
[02:48:02] Speaker D: Et aller les faire chier quoi.
[02:48:05] Speaker C: C'est parce que t'aimes bien te faire chier !
[02:48:06] Speaker D: Ouais, c'est parce que j'adore faire chier !
[02:48:08] Speaker A: C'est son côté un peu sale gosse.
[02:48:10] Speaker D: Ouais, ça m'a fait sortir de plein de situations super chiantes. On a fait une première partie de Rammstein, je pense que les mecs n'étaient pas très très contents de nous voir.
[02:48:18] Speaker C: Oui, c'est sûr que c'est un choix.
[02:48:19] Speaker D: Je leur ai dit que du coup Rammstein s'était annulé et puis c'était que nous, et puis du coup, bah voilà, et puis ça a quand même créé un truc, tu vois. Et du coup, bon, à la fin les gens étaient bon, tu m'as quand même fait marrer, c'était quand même cool et tout, même si j'aime pas votre musique.
Moi en fait je crois que je préfère jouer pour les gens qui aiment pas ma musique que pour les gens qui l'aiment au final.
[02:48:37] Speaker C: C'est le challenge d'aller les chercher.
[02:48:39] Speaker D: Ouais, de leur prouver que du coup ce qu'on fait c'est pas si mal que ça quoi.
[02:48:42] Speaker F: Et de leur casser les couilles du coup.
[02:48:44] Speaker D: Et de leur casser les couilles, je suis pas trop mauvais là-dedans.
[02:48:47] Speaker C: Non c'est intéressant.
[02:48:48] Speaker A: Après quand vous jouiez quand même devant votre public... Bah c'est cool, c'est un.
[02:48:53] Speaker D: Osmo, c'est vraiment incroyable.
[02:48:54] Speaker A: L'émotion elle était, enfin... J'ai vu beaucoup de gens énormément pleurer dans les premiers rangs quoi.
[02:49:02] Speaker D: Ça a pu nous arriver. En tout cas nous, je sais pas, moi ouais ça m'est arrivé des fois. Des fois quand je tombais là par terre, des fois... Tu sais pas trop pourquoi mais bon... Du chaleur !
[02:49:11] Speaker A: Il faut que ça sorte, ça sort.
[02:49:12] Speaker D: À un moment ça sort, ça sort, ça sort, ouais c'est ça.
[02:49:15] Speaker C: Quand on maîtrise trop ses émotions ça non ? Je crois que tu les maîtrises plus.
[02:49:19] Speaker A: Au moment où tu chiales.
[02:49:20] Speaker D: Là au moment où ça casse, ça craque totalement et puis tu y vas quoi. Mais c'est beau quoi, c'est un moment waouh.
[02:49:26] Speaker C: Ah bah là c'est le truc en plus. Là toi t'es capoté.
[02:49:30] Speaker D: Ah ouais, il y a des fois où je suis sorti de scène, il y a même des fois où j'ai cru que sur scène j'allais mourir. Je pouvais plus, j'arrivais plus à respirer.
Je n'en pouvais plus du tout. Mais c'est génial, c'est ça. Et si on avait fait ce dernier projet, ce dernier concert, je pense que du coup, je pourrais peut-être finir par réussir.
Je n'ai pas du tout la condition physique pour faire des concerts et effectivement, je pense que ça aurait été une catastrophe pour moi.
[02:49:55] Speaker C: Finalement c'était le seul moment où t'as fait du sport, quand t'avais un groupe.
[02:49:58] Speaker D: C'est ça ! Je perdais des litres d'eau par soir, j'étais trempé et tout, c'était vraiment mon seul sport que j'ai fait de ma vie quoi. Sinon j'ai eu des dispenses.
[02:50:10] Speaker A: Et d'ailleurs, j'ai une question. Du coup, il y avait ce concert d'adieu qui devait être fait avec tous les membres du groupe.
[02:50:17] Speaker D: Donc du coup, même les anciennes et les nouveaux.
[02:50:19] Speaker A: Voilà. Et du coup, à cause du Covid, ça a été annulé, repoussé.
[02:50:25] Speaker D: Non, je ne crois pas que c'était à cause du Covid.
[02:50:30] Speaker A: Il y a eu une fois à cause du Covid.
[02:50:32] Speaker C: Et après, il y a eu une.
[02:50:33] Speaker D: Autre fois où c'est là que Vincent a annoncé qu'il avait eu son cancer à la thyroïde. Et du coup, concert annulé.
[02:50:40] Speaker A: Et du coup, tu l'attendais ce concert ? Est-ce que c'était un truc...
T'en avais besoin pour faire une... Non, j'en ai pas besoin.
[02:50:49] Speaker D: J'ai pas besoin de fermer le truc. En fait, tu vois, moi que le café soit encore ouvert, ça me dérange pas. Ça reste en suspens, tu vois. C'est un peu... On sait pas trop ce qui peut se passer. Même si moi je le sais, mais...
Mais là, du coup, tu vois, c'est parfermé. Mais ouais, c'est un truc que j'attendais parce que c'était cool de rejouer, voilà, même déjà rien que de refaire des répètes avec, tu vois, avec Julien Amben et puis du coup avec Vincent. C'était vraiment très, très, très cool, quoi. T'as donné une...
[02:51:18] Speaker C: Attention, je vais te m'échanter, seconde jeunesse.
[02:51:32] Speaker A: Au Zeus-bord !
[02:51:33] Speaker C: I'm the fucking god of darkness !
[02:51:38] Speaker D: C'était Prince of Darkness, non ? Je ne sais plus ce qu'il disait.
On lui souhaite un prompt déploiement. Ça va, je suis quand même relativement assez jeune, j'arrive encore à bouger. Le matin, c'est plus difficile, c'est diesel, tu vois, mais ça va. Non, non, du coup, ça m'a juste fait kiffer, quoi. C'est un truc à kiffer à faire.
[02:52:05] Speaker C: Je vais me permettre, moi, maintenant, de parler d'un très... de tourner autour de moi, comme d'habitude, d'être très égocentré.
Le fait d'être parti de OUI FM, ça m'avait fait quelque chose de mal, ça m'avait fait quelque chose de douloureux.
[02:52:18] Speaker D: Pourquoi ?
[02:52:19] Speaker C: Parce que j'avais l'impression de perdre un truc, que ça m'échappait, et que pour les bonnes et mauvaises raisons, mais il y a un truc qui n'allait pas.
et que ça m'avait fait beaucoup de mal alors que c'était le moment où je m'étais senti le plus vivre. Et là aujourd'hui, j'ai repris dans la semaine un remplacement d'Aurélie chez OUIFM. J'avais très peur d'y retourner.
et finalement d'avoir eu dix ans qui ont séparé cette situation, je ne vois plus du tout le truc de la même façon et en fait je me dis putain je me suis pris la tête vraiment pour rien et je... Mes émotions je les ai pas du tout du tout comprises, enfin ou alors elles étaient exponentielles genre ça, elles explosaient dans tous les sens et là aujourd'hui quand j'y vais je suis content mais en fait Mais t'es content d'être là aussi quoi. Je sais que je peux le faire, je le fais. Et en fait, ça me soulage. Et psychologiquement, ça m'a fait énormément de bien. Je pense que ça m'a fait prendre un virage.
parce que j'ai compris un truc. Et il a fallu quand même dix ans, bon c'est long, mais...
Mais tu vois j'ai l'impression que de regoutter un petit peu à ça, ça m'a fait dire en fait c'est plus simple que ce que je voulais faire, ça sert à rien. On disait que si je fais quelque chose j'ai envie de m'impliquer, j'ai envie d'amener quelque chose, j'ai envie de... Et comme tu dis je vendais des fruits et légumes, j'étais obligé d'ajouter un truc. Bah là j'ai compris que je pouvais le faire aussi simplement et que peut-être j'aurais dû plus écouter les conseils qu'on me donnait à l'époque.
et ça m'a soulagé de revenir et de faire quelque chose comme ça, ça pourrait pas te faire ça ? Ou alors toi t'es parti tranquille, tu t'es dit tout va bien ?
[02:53:52] Speaker D: Je sais pas là, du coup ça fait quand même un moment, 50 ans, refaire un groupe, enfin ou en tout cas même si c'était Acme, déjà je pense que ça sera pas Acme parce que Etienne il est passé à autre chose et puis on est tous aux quatre coins de la France et de l'Europe donc du coup Moyen quoi, mais t'imagines, là, reprendre les répètes, s'organiser, machin... Moi après il faut que je cale avec mes dessins, avec les clients, les bidules... Franchement, flemme. Tout simplement, c'est juste de la flemme.
[02:54:23] Speaker A: L'idée, oui, mais l'énergie est nécessitée.
[02:54:26] Speaker D: Je sais que je pouvais être là en claquant les doigts, rechanter nickel, parce que du coup j'ai complètement perdu la voix totalement.
et être à peu près en forme correctement, oui je dirais, mais par contre j'ai pas envie de me taper 5-6 mois du coup à essayer de me remettre dans le truc quoi.
[02:54:43] Speaker C: Parce que, ouais, donc toute cette partie s'est digérée ?
[02:54:46] Speaker D: Ouais, je pense.
[02:54:48] Speaker C: Voilà. C'est bien. Voilà, c'est tout ce que je voulais savoir.
[02:54:52] Speaker A: Merci. T'es obligé de parler de toi pour ça ?
[02:54:54] Speaker C: Oui parce que ça me...
[02:54:57] Speaker A: Mais oui je rigole, mais non mais en plus c'est hyper intéressant. Parce que je pense que ça rejoint plein de trucs, plein de conversations qu'on a depuis tout à l'heure. Ce truc de prendre du recul par rapport à une situation quand le temps a passé.
Ah bah en fait c'était pas si...
[02:55:11] Speaker C: C'est pour ça que des fois je me dis putain les vieux quand ils me disaient tu vas voir et que je me disais c'est vraiment des vieux cons. Bon, je suis un vieux con mais...
[02:55:17] Speaker D: Je suis un vieux con aussi.
[02:55:19] Speaker C: Mais c'est mon tour quoi. Ah vieux con. Et finalement...
[02:55:22] Speaker A: Toi aussi.
[02:55:23] Speaker C: Finalement ils avaient souvent raison.
[02:55:25] Speaker D: Bah ouais.
[02:55:25] Speaker C: Mais on avait pas trop envie de les écouter. Ce titre, dès l'article parce qu'on était parti là-dessus, il faudrait peut-être le passer un moment. Ah oui c'est vrai. 1985.
[02:55:33] Speaker D: Ouais, au départ j'étais parti sur un autre clip. parce que je le trouvais plus joli. Mais en fait, la chanson par contre, 1985, me parle beaucoup plus. Même si c'est complètement norvégien, j'ai absolument aucune idée de ce qu'il raconte, ça doit être encore du folklore et de la mythologie scandinave, j'en ai aucune idée.
[02:55:48] Speaker C: Ou alors il raconte complètement des conneries.
[02:55:50] Speaker D: Ou complètement des conneries.
[02:55:51] Speaker A: Le fait qu'il fasse quand même une chanson sur ton année de naissance, ça.
[02:55:54] Speaker D: T'A un peu... Ah, j'ai des années de pire moment là.
[02:56:00] Speaker C: Moi je suis né avant aussi, 5 années avant.
[02:56:02] Speaker A: On est tous nés avant. On est tous nés avant ici.
[02:56:06] Speaker D: Et ben voilà, notre année de naissance.
C'est un super groupe, ça me fait kiffer. Je trouve que pareil, en live il y a une super énergie, ça joue ultra super bien.
Et c'est rigolo. Et changer de chanteur, c'est pas forcément évident. Et ils ont bien réussi aussi, même si le dernier album est un peu chiant. Mais en tout cas, le premier qu'ils ont sorti avec le chanteur, le nouveau chanteur, était vraiment très cool. Et bravo, parce que c'est chiant. D'ailleurs, je dis bonjour à Vincent qui, du coup, a dû reprendre le micro derrière moi. Et du coup, je sais que ça n'a pas dû être facile pour lui. Et je l'ai tatoué il n'y a pas très longtemps. Et donc, du coup, je passe le bonjour.
[02:56:43] Speaker C: On lui fait d'énormes bisous. Bon, on va regarder ça alors. Petite pause, on a le droit de venir.
[03:03:30] Speaker D: Musique du générique.
[03:04:23] Speaker B: No, we never had a golden age Yeah, we took it on great nights too late And it's our chain I don't wanna be just a memory I don't wanna be just your memory But a memory's how we can be, oh no C'est parti ! C'est parti !
[03:06:22] Speaker C: Ils sont moelleux ces petits... Ah non, pas ces sudo, pardon. DLA Capters à l'instant, donc, sur... Dans Bang Bang, je vais finir par dire une connerie, moi.
[03:06:32] Speaker A: On voit que... C'est des choses qui te tiennent plus.
[03:06:34] Speaker C: À cœur que d'autres ! Je pense que ça a remis une case en marche. Avec un nouveau morceau, ils existent encore, c'est ça la surprise, c'est pour ça que je veux passer ce morceau-là, c'est pour faire un petit clin d'œil à Oli bien sûr, puisqu'elle en est grave fan, mais c'est surtout parce qu'ils ne sont pas morts et ils sont revenus, avec ce « I don't wanna be just a memory ». Bon, après c'est pas... Moi j'ai jamais été fan, donc je sais pas, mais voilà, ça doit faire plaisir à certaines personnes.
[03:06:57] Speaker D: C'est cool les capteurs, non ?
[03:06:59] Speaker C: Sur scène, par contre, c'était sympa, mais son album, j'ai jamais trouvé ça... Moi.
[03:07:03] Speaker D: J'Aimais bien, moi j'aimais bien.
[03:07:04] Speaker C: C'est du rock'n'roll. Voilà, c'est sincère, là y'a pas de chichi, je peux te le dire.
[03:07:09] Speaker A: D'accord, bah dis-le moi.
[03:07:10] Speaker C: Ils mettent des petits chapeaux et tout.
[03:07:13] Speaker A: Moi j'ai un problème avec ce genre de chapeau, l'espèce de casquette gavroche là. Ça me dérange.
[03:07:19] Speaker F: Ça fait du mal à Picky Blinders.
[03:07:21] Speaker C: Ça doit faire beaucoup de mal à la mode. C'est vrai qu'en Suède il y a un truc avec les chapeaux. C'est vrai que Dennis, il avait mis... Non.
[03:07:32] Speaker D: Non mais ils sont habillés très rock'n'roll aussi. De toute façon, ils sont habillés là, non ? Oui, ils sont très rock'n'roll.
[03:07:38] Speaker C: C'est juste que Dennis, il a perdu ses cheveux.
[03:07:40] Speaker A: On va pas se mentir, il perd d'un cheveu.
[03:07:41] Speaker D: Il y a aussi ça, oui.
[03:07:44] Speaker A: Pas comme toi.
[03:07:46] Speaker D: J'ai de la chance à ce niveau-là, ça va, je suis blanc, mais... Ouais.
[03:07:51] Speaker A: Bah ça c'est pas gênant de blanchir.
[03:07:55] Speaker D: Non. En fait, c'est un peu les poils de cul, les poils blancs, du coup...
[03:07:57] Speaker A: Merci, d'accord.
[03:07:58] Speaker D: Super, j'ai une tête de cul, c'est.
[03:08:00] Speaker A: Ça que tu veux dire ?
[03:08:02] Speaker D: Mais non, jamais je dirais ça.
[03:08:04] Speaker A: Non, je vous entends très fortement.
[03:08:06] Speaker D: C'est autre chose.
[03:08:08] Speaker C: Bon, très bien. Thomas, donc, notre invité ce soir, Thomas, merci infiniment d'être venu.
d'avoir répondu à nos questions. On te retrouve donc parce que tu fais de la peinture, on te retrouve sur Instagram, mais tu es aussi tatoueur au salon.
[03:08:22] Speaker D: Les gamins à dix doigts.
[03:08:23] Speaker C: Voilà, c'est pour qu'ils puissent terminer la phrase.
[03:08:25] Speaker A: De toute façon, on va mettre tous les liens dans la description sur YouTube.
[03:08:28] Speaker F: J'ai cru que t'allais dire tout de suite, de toute manière, un tatouage sur Pierre en direct.
[03:08:32] Speaker C: Non, non, non.
[03:08:33] Speaker A: Non, mais par contre, moi, j'ai cru qu'il allait dire, tant que tu fais de la peinture, on peut t'appeler si on veut voir faire son salon.
J'aurais trouvé ça très drôle.
[03:08:41] Speaker C: Non, je peux pas penser à ça du tout.
[03:08:44] Speaker A: D'ailleurs, tu fais pas vraiment les... Non.
[03:08:48] Speaker C: Ça fait une grande toile.
[03:08:49] Speaker F: Dommage.
[03:08:50] Speaker D: Ça fait très très grand. Ça prend beaucoup de temps.
[03:08:53] Speaker C: C'est vrai que tes toiles, c'est quoi comme taille ? J'ai pas vu quand tu les as vendues la taille que c'était.
[03:08:57] Speaker D: Du coup, elles sont, je sais plus, c'est du 40-40-30-40, un truc comme ça je pense. Et il y en a des plus grandes.
[03:09:04] Speaker A: Tu peins à l'huile ? A l'acrylique.
[03:09:07] Speaker D: Mais je me mets à l'huile tout doucement, j'essaye pareil, je suis en train d'essayer des trucs. Et du coup ouais, j'aimerais bien me mettre à l'huile après ouais.
[03:09:15] Speaker C: Et bon, à suivre, sur Instagram, l'adresse c'était Thomas Lamiral.
[03:09:20] Speaker D: Thomas Lamiral vous démerdez.
[03:09:21] Speaker F: Thomas underscore L underscore Amiral.
[03:09:24] Speaker A: Ça s'écrit là régulièrement. Ah non je l'ai pas, si, ça va. Et du coup il y a un compte juste pour les peintures qui s'appelle Thomas Lamiral Art.
[03:09:32] Speaker D: Voilà.
Vous êtes bien mieux documenté.
[03:09:42] Speaker A: Si vous allez sur celui qu'on a indiqué là, qui est écrit sur votre écran, vous pouvez retrouver tous les autres comptes sur ce compte là. Il y a des petits liens cliquables dans la bio.
[03:09:54] Speaker D: Exactement, merci beaucoup.
Et bravo à vous, bravo de vous battre et de continuer d'être là.
[03:10:01] Speaker A: Bah merci de venir.
[03:10:03] Speaker C: Merci de nous, c'est grâce à vous qu'on peut être là.
[03:10:04] Speaker A: On sait que ça fait plaisir à plein de gens.
[03:10:06] Speaker D: C'est aussi grâce à vos dons. Donnez, achetez des mugs, achetez des trucs.
[03:10:10] Speaker A: Ah oui, c'est vrai. On a plein de choses à vendre. Alors Pierre, il est... Ah voilà !
[03:10:13] Speaker C: Excusez-moi, pardon, je me suis trompé de casquette.
[03:10:15] Speaker A: Ah voilà.
[03:10:16] Speaker C: Alors je l'aime beaucoup, je remercie beaucoup Circle Pit.
[03:10:18] Speaker A: Hop, ils sont très gentils.
[03:10:20] Speaker C: Mais voilà, elle coûte pas cher.
Allez mon fils, viens donc sur restless.com ! Non mais sur notre site restless.com, il y a tout ce qu'il faut.
[03:10:28] Speaker A: Il y a des petits porte-clés, il y a des mugs, il y a des sous-vers, il y a des...
[03:10:33] Speaker D: Très très bonne qualité d'ailleurs !
[03:10:34] Speaker A: Ah oui, t'as vu !
[03:10:35] Speaker C: Et si vous avez des questions, n'hésitez pas !
[03:10:37] Speaker A: Est-ce que les boissons sont meilleures dedans ?
[03:10:39] Speaker D: Mais totalement ! Le café est incroyable !
[03:10:44] Speaker C: Il me tient éveillé ! Non mais oui, reste-laisse.com pour faire des cadeaux de Noël, c'est bien. Ça nous permet de continuer à vivre aussi. Il reste pas du tout beaucoup, donc il faut se dépêcher, c'est tout ce que je peux dire.
[03:10:58] Speaker A: Peut-être qu'on en refera l'année prochaine si le projet continue, parce que pour le moment on n'en refait pas.
Si ça continue pas, on va pas rester avec des...
[03:11:06] Speaker C: J'étais au Feel Good vendredi soir.
[03:11:11] Speaker A: Bah tu y allais tous les soirs.
[03:11:13] Speaker C: Surtout vendredi soir.
[03:11:14] Speaker A: Et puis hier soir aussi tu y es passé.
[03:11:16] Speaker C: Non, hier soir, non, j'étais à l'Atomique. J'ai mixé à l'Atomique.
[03:11:19] Speaker A: Non, mais après ?
[03:11:20] Speaker C: Non, non, j'y suis pas passé.
[03:11:21] Speaker A: Ah, d'accord.
[03:11:21] Speaker C: Non, non, je suis rentré. Non, mais très bien, très bien.
[03:11:23] Speaker A: En tout cas, vendredi soir, t'y es bien passé, ça, c'est sûr.
[03:11:25] Speaker C: Ah, vendredi soir, j'y étais du début à la fin. Et puis même quand c'était fermé, j'y étais toujours. Mais ils ont dit, mais alors du coup, c'est cool, les missions et les gens sont très gentils, donc ils viennent te dire bravo, etc. C'est quand même très agréable. Merci à vous. Et du coup, alors ça continue. J'ai fait oui, oui, jusqu'au 31 janvier. Et on dit, mais après ? Ah bah là, alors là, Voilà.
[03:11:47] Speaker A: Pour le moment, c'est là.
[03:11:48] Speaker C: Quand j'ai vu la personne à Slipknot que j'ai saluée, je sais pas si elle est en train de regarder, pareil, je lui ai dit, t'es dans les loges, donne de l'argent.
Voilà, c'était pour blaguer, mais c'est vrai quand même, donnez l'argent.
[03:11:58] Speaker A: D'ailleurs, j'ai croisé aussi des auditeurs à Slipknot qui sont venus me parler, dont celui qui a écouté plus de 60 000 heures de podcast.
Donc il a dû les écouter beaucoup de fois.
Merci, merci.
Et ton ami qui travaille dans la pub et qui a besoin de Réal, n'hésite pas à m'embaucher, comme ça je peux mettre l'argent dans la haut-boîte.
[03:12:21] Speaker C: Voilà, et si vous êtes une marque, n'hésitez pas à venir nous démarcher pour sponsoriser l'émission, ça permettra d'éviter de demander de l'argent aux gens, parce que bon, on n'en a plus beaucoup partout, donc ça serait mieux. Et puis vous en avez donc...
[03:12:33] Speaker A: On arrête de réclamer de l'argent à partir de maintenant.
[03:12:35] Speaker C: Alors, les sous... Non mais voilà... Non.
[03:12:38] Speaker D: Mais c'est important de le faire moi je pense, arrêtez, vous vous parlez de ça, c'est super pudique vous en rigolez, mais non, donnez des sous, ils en ont besoin, donnez des sous, merde.
[03:12:46] Speaker F: Ceux qui ne peuvent pas donner, lâchez des commentaires partout sur les réseaux sociaux pour nous faire monter dans les algorithmes et que plein d'autres personnes nous découvrent.
[03:12:54] Speaker C: Si vous n'avez pas d'argent, ne nous donnez pas d'argent, ça c'est une règle aussi.
[03:12:59] Speaker F: Mais alors 10 commentaires par jour minimum.
[03:13:03] Speaker C: Les mecs sont punis quoi.
[03:13:04] Speaker A: Et des commentaires sympas, pas ceux qui nous insultent.
[03:13:08] Speaker F: Remarque si vous pouvez critiquer les fans de Slipknot.
[03:13:11] Speaker A: Faites de la controverse.
[03:13:12] Speaker F: Parce qu'eux ils vont répondre et du coup ça nous fera monter dans l'algorithme.
[03:13:16] Speaker D: Chester aussi non ?
[03:13:18] Speaker F: On a surtout des fans très premier degré de Slipknot qui comprennent pas quand on fait du second degré On va.
[03:13:25] Speaker A: Te raconter l'histoire, elle est pas mal.
[03:13:29] Speaker C: Les histoires, il y en a beaucoup. Qui partent de rien.
[03:13:31] Speaker D: Amis de Slipknot.
[03:13:33] Speaker C: Mais on aime les fans de Slipknot, ça va de soi. Merci Didi pour tes news et puis d'être resté avec nous.
Djinko Ibarzo. Merci Ben pour la technique, pour la qualité, pour tout. Pour les cafés.
T'es obligé de tout raconter !
[03:13:55] Speaker A: Un peu périmé mais c'est des cafés qu'on ne trouve pas partout apparemment.
[03:14:00] Speaker D: Un peu difficile à trouver mais merci beaucoup.
[03:14:02] Speaker A: Tout le plaisir est pour moi.
[03:14:03] Speaker D: Vous pouvez vous applaudir d'ailleurs parce que vous le méritez bien.
[03:14:05] Speaker C: Allez on applaudit ! Et de toute façon, les enfants sont formidables ! On se retrouve quand même la semaine prochaine. Dimanche prochain, il y a une émission. Ce sera le 22, si je ne dis pas de bêtises. Tout à fait. Ce sera une émission où on va vous faire une petite surprise, parce qu'on va vous faire découvrir, si tout se passe bien, normalement deux personnes, qui devraient, si tout se passe bien, faire partie De l'équipe.
[03:14:29] Speaker A: Voilà, peut-être.
[03:14:30] Speaker C: Peut-être des nouvelles têtes. On va faire un test. C'est les gens qui vont voter. Si ils disent non, bah... Ah ouais, non, moi je suis un salaud, j'en ai rien à foutre. Je pense que les gens vont voter oui.
[03:14:40] Speaker F: Je pense qu'il est à nouveau dans les médias depuis 15 jours et c'est à nouveau une merde, quoi.
[03:14:45] Speaker C: Ah non, mais on fera comme ça ?
[03:14:51] Speaker A: On les enfermera dans un ring avec.
[03:14:53] Speaker C: Des armes et puis... Je peux vous avoir une cage.
[03:14:58] Speaker A: J'ai vu que t'as déjà ramené les gants donc...
[03:15:01] Speaker C: Merci infiniment à vous, merci d'aimer le rock'n'roll, merci d'aimer le métal, merci d'être des passionnés, merci tout simplement de faire vivre cette musique et d'être là à regarder, que ce soit en live, sur les shorts ou sur Youtube. Et voilà, c'est tout ce que je voulais vous dire.
[03:15:16] Speaker A: Et pour Noël, en plus des dons que vous nous faites, parce que vous êtes super sympas, n'hésitez pas à offrir des places de concert, parce que c'est très bien, ça fait vivre la scène, ça assure les tourneurs, les groupes, qu'ils vendent suffisamment de places pour pouvoir maintenir les concerts, parce qu'on vous en a déjà parlé. Souvent, ce qui se passe, c'est que vous achetez vos places à la dernière minute, les gens, ils se disent « on va pas remplir », et du coup, ils annulent la date. Donc pour Noël, profitez-en, offrez des places de concert, c'est un beau cadeau.
[03:15:43] Speaker C: En plus vous pouvez les offrir avec.
[03:15:45] Speaker A: Des chèques culture, donc avec un peu de chance vous les payez moins cher.
[03:15:48] Speaker C: C'est vrai, c'est un avantage. Bon courage pour la semaine aussi puisque demain c'est lundi et que le lundi ça fait chier tout le monde, il faut se réveiller, il faut aller au boulot. Mais après une fois qu'on y est, à part si les collègues sont chiants, ça devrait bien se passer.
et puis le lundi soir, après vous êtes très contents. Des gros bisous, love love love love, passez une bonne semaine, prenez soin de vous et de vos proches aussi, c'est important, et puis même si les fêtes de fin d'année ça ne plaît pas à tout le monde, Thomas nous l'a dit tout à l'heure.
[03:16:13] Speaker D: Non, c'est chiant.
[03:16:14] Speaker C: Bon, voilà, pensez que sur Restless et dans Bang Bang, on vous fait passer ça plus facilement.
[03:16:20] Speaker A: Oui, et dites aux gens que vous aimez et que vous les aimez, c'est important.
[03:16:23] Speaker C: C'est vrai aussi.
[03:16:24] Speaker A: C'est pas mal ça.
[03:16:25] Speaker D: Faites attention à vous et faites attention aux autres.
[03:16:27] Speaker C: Très bien, sur ces bonnes paroles, on va faire l'annonce du dernier clip, le tout nouveau Waves, avec ce titre Sooner, un groupe qu'on aime beaucoup, qu'on a toujours soutenu et des gens qu'on aime fortement. Donc voilà, c'est le choix de cette semaine.
[03:16:41] Speaker A: Notamment, c'est le groupe de Benoît de Plemo.
Et c'est un groupe de rock un peu indie... C'est pas vraiment alternative rock, on va pas se mentir. Non, pas du tout, mais c'est quelque.
[03:16:53] Speaker C: Chose qui est très très beau, donc autant le partager.
[03:16:55] Speaker A: La musique est belle et le clip est joli.
[03:16:57] Speaker F: Et quand la musique est bonne... Qu'elle sonne.
[03:17:01] Speaker A: Qu'elle ne triche pas quelque chose.
[03:17:02] Speaker C: Ah bah ça c'est toujours le plus important, c'est ce qu'on a dit tout au long de l'émission. Merci encore, bravo, et à la semaine prochaine.
[03:17:10] Speaker B: Bisous ! You've got to please everyone You've got to always be on their side And you've got to be everywhere on time You've got to be soon.
[03:18:00] Speaker A: Je me.
[03:18:00] Speaker F: Suis.
[03:18:34] Speaker B: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Tu dois partir plus tôt Beaucoup de fois, tu vas attendre Le temps.
[03:19:45] Speaker A: De.
[03:19:45] Speaker B: Partir plus tôt Tu dois être ton propre, ça fait tellement longtemps Tu dois partir plus tôt C'est le moment que tu as toujours attendu Le temps de partir plus tôt Tu dois être ton propre, ça fait tellement longtemps.
[03:20:41] Speaker D: Un pour le caillou. Deux pour le spectacle. Et voilà, c'était mon souvenir.
[03:21:05] Speaker C: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon. N'hésitez pas à vous abonner.