Episode Transcript
[00:00:14] Speaker A: BING BING ! Mais aïeux ! Ça c'était pour dire que j'avais un certain âge.
[00:00:25] Speaker B: Ou un temps d'avance, parce que la mode c'est cyclique, ça va revenir.
[00:00:29] Speaker A: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant.
[00:00:31] Speaker C: Disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon.
[00:00:37] Speaker A: N'hésitez pas à vous abonner. J'étais parmi les cigales mais qui sont encore en train de dormir.
J'étais en Louberon. Loulou Belloun pour ceux qui habitent par là. Bonsoir à tous les bangers, bien sûr à toutes les bangers aussi. Merci d'être de plus en plus nombreuses et nombreux. Je rappelle qu'on a dépassé les 1300 abonnés sur notre page Twitch et qu'on n'y pensait pas en début de saison. Donc merci infiniment d'être passionné par l'alternative rock, le métal, de valider cette musique et de la défendre en venant nous soutenir aussi. Parce que nous, on est là pour ça. Parce que sachez-le, on perd beaucoup d'argent. Toujours le point levé ! Ce soir nous avons bien sûr un invité, on est content qu'enfin il puisse arriver jusque là, parce qu'il a des tas de choses à nous raconter, j'en ai déjà les mains qui tremblent de bonheur, c'est Eric Canto ! Bonsoir ! Comment vas-tu ?
[00:01:44] Speaker D: Très bien.
[00:01:44] Speaker A: Le voyage s'est bien passé cette fois-ci ?
[00:01:45] Speaker D: Très bien, le train était à l'heure, j'ai pu le prendre, tout s'est très bien passé.
[00:01:49] Speaker A: Bon alors je rappelle que tu es là parce qu'il y a ce bouquin qui est sorti, qui s'appelle Roadbook, dans lequel tu as mis des photos absolument magnifiques que tu fais toi-même et bien sûr quelques anecdotes croustillantes qui permettent peut-être de voir un petit peu l'envers du décor. On va dire ça comme ça.
[00:02:06] Speaker D: C'est un peu le but.
Le but c'était de mettre en avant en fait des photos, mais surtout un peu de les contextualiser, de raconter toutes les anecdotes que je raconte généralement... Avec tes potes ! Autour d'une bière. J'en ai enlevé certaines parce que je ne voulais pas les raconter. Mais j'en ai laissé d'autres quand même, que je trouvais intéressantes pour un peu contextualiser ce travail.
[00:02:27] Speaker A: Alors des photos qui sont magnifiques, alors moi je ne suis pas photographe mais j'avoue que...
[00:02:31] Speaker B: C'est vrai que tu n'es pas photographe ! Je te le confirme !
[00:02:34] Speaker A: On peut bloquer quand même pendant des heures à regarder les photos, à aller chercher tous les trucs et c'est vraiment un très très très beau bouquin. D'ailleurs tu le signes pour les gens que ça intéresse ?
[00:02:45] Speaker D: Absolument.
[00:02:46] Speaker A: Donc on te retrouve où par exemple ? Au niveau du bouquin ?
[00:02:50] Speaker D: On le retrouve dans les FNAC, dans les Cultura et sur mon site erickanto.com.
[00:02:55] Speaker A: Et si on veut te rencontrer ?
[00:02:57] Speaker D: Alors si on veut me rencontrer, il va y avoir quelques séances de signatures qui vont arriver fin du mois de mars. Il va y avoir Strasbourg, Metz, Nancy. Après il va y avoir Bayonne, juste le lendemain de Gaugiret comme par hasard. Comme par hasard ! C'est incroyable !
[00:03:15] Speaker B: C'est quand même bien fait !
[00:03:16] Speaker D: C'est bien foutu ! Ça s'est fait par hasard. Et voilà, puis dans d'autres... L'idée c'est d'aller à la rencontre des gens.
L'idée, bon, c'est de promouvoir le bouquin, mais surtout d'échanger. C'est un tout petit milieu, la photographie de concert. On est plutôt relativement seul dans ce boulot-là. Moi, je voulais faire un bouquin pour partager un peu cette expérience-là, expliquer aux gens que l'envers du décor, parfois, c'était pas sympa, et des fois, c'était très très sympa. Et l'idée, après, c'est d'aller partager avec ceux qui veulent bien passer... voir. Sur Alaphna, tout seul.
S'il vous plaît !
[00:03:53] Speaker B: Il y a quelqu'un ?
[00:03:55] Speaker A: Ils sont fermés, merde !
[00:03:57] Speaker D: Mais c'est la nuit ! Comment on sort ?
[00:03:58] Speaker A: C'est vrai que des anecdotes, tu dois en avoir plein. Forcément, des anecdotes à raconter, d'autres pas.
On connaît un petit peu ça aussi avec Ben.
[00:04:06] Speaker B: Tout à fait !
[00:04:07] Speaker A: On était à WeFM avant et dans Bring The Noise, on avait des artistes qui venaient. Et bon, tous des pas à raconter.
[00:04:11] Speaker B: Après, c'est vrai que maintenant, on balance pas mal.
Il y a quand même des émissions où à chaque fois je me dis peut-être qu'on ne devrait pas le laisser.
On le laisse quand même.
[00:04:21] Speaker D: C'est drôle, c'est drôle.
[00:04:22] Speaker A: C'est jamais dans l'intention d'être méchant.
[00:04:24] Speaker D: Non.
[00:04:24] Speaker A: Et puis de toute façon, si c'est.
[00:04:26] Speaker B: Des connards, c'est des connards.
[00:04:27] Speaker A: Oui.
[00:04:27] Speaker D: C'est vrai.
[00:04:28] Speaker A: Il y en a aussi.
[00:04:29] Speaker D: On citera pas de noms, mais c'est quand même des sacrés connards. C'est pas faux.
[00:04:38] Speaker A: Mais ouais, t'as dû en voir. Ça fait combien de temps que tu fais ça ?
[00:04:42] Speaker D: Ça fait une quinzaine d'années.
Donc, oui, ça fait... Bon, après, il y en a qui sont là depuis plus longtemps, mais ça fait une quinzaine d'années. Après, dans ce bouquin, le prisme aussi, c'était plus de raconter... Enfin, de raconter aussi les louses. C'est un truc qui me fait beaucoup rire, parce qu'en fait, il nous arrive quand même, dans ce boule là, beaucoup de louses, parce que tout est compliqué, et puis, les situations le sont aussi...
[00:05:03] Speaker B: — Puis jamais rien ne se passe comme c'est prévu.
[00:05:04] Speaker D: — Ah ben jamais rien !
[00:05:05] Speaker B: — C'est ça qui s'appelle les louses. — À chaque fois qu'un plan est censé être en or, il devient pourri, et le plan galère devient le truc exceptionnel.
[00:05:16] Speaker D: Bah si, c'est une belle... C'est une belle histoire de vie aussi. Oui, oui, puis en fait, on découvre aussi plein de choses. Moi, il y a des concerts où je voulais absolument pas aller en disant « mais non, je vais pas aller faire ce mec-là ». Parce que je travaille beaucoup dans la passion, c'est-à-dire que j'adore ça. Généralement, quand je vais faire un concert, c'est parce que ou j'adore l'artiste, ou je suis curieux, ou je me dis « tiens, il y a un truc que tu connais pas, pourquoi pas aller voir ? ». Et il y a des fois, j'ai été persuadé de...
Si, par exemple, Mika, je lui dis mais non, jamais de la vie je vais aller faire Mika, Mika, The Voice, c'est pas du tout mon truc, etc. Je t'ai persuadé que c'était... Et des potes m'ont dit mais si, viens, on va boire un coup. Bon, il y avait des bières, j'y suis allé. Chacun ses faiblesses. Et en fait, c'était absolument fabuleux. Je suis arrivé, une scène toute rose avec un piano blanc, je me suis.
[00:06:03] Speaker C: Dit...
[00:06:05] Speaker D: Le concert commence, le mec arrive sur scène, saute partout, j'arrive même pas à le cadrer en fait dans l'appareil, j'ai dit mais qu'est-ce qu'il a ? Avec une voix assez exceptionnelle, le mec au deuxième morceau il arrache sa chemise et se jette dans le public, je fais mais putain c'est quoi ce truc ? Mais c'est Bon Scott en fait ! Avec un peu plus de rose, mais Bon Scott ! Et voilà, mais ce truc-là est très anecdotique mais en fait est très représentatif aussi du fait qu'on a beaucoup de... d'espèces d'idées reçues.
Et c'est extrêmement intéressant parce qu'on est à chaque fois dans la surprise, à chaque fois on tombe sur un truc, on ne s'attendait pas à ça, ou d'autres trucs où on se dit ça va être vraiment génial et c'est vraiment nul.
[00:06:42] Speaker A: Je ne dis pas de nom. Déjà que les gens quand ils vont en concert se disent aussi souvent, je vais passer un trop beau moment sur mon groupe préféré. Ah par exemple Tricky. Je ne suis pas allé, mais alors les critiques de tous les fans en sortant de l'Olympia c'était, j'ai jamais vu un concert aussi à chier, je me suis dit, les pauvres.
[00:07:01] Speaker B: Apparemment maintenant, triquier, tricard !
[00:07:04] Speaker A: Arrêtez de triquiter s'il vous plaît !
[00:07:08] Speaker D: Je crois que je vais vraiment y aller en fait.
[00:07:11] Speaker A: Bon alors avant de continuer à parler de tout ça, juste on va commencer avec Korn parce qu'il y a une actualité, c'est-à-dire qu'ils fêtent les 30 ans de la sortie du premier album. C'est en octobre, ils font un petit concert à Los Angeles, ça te dit pas d'y aller ? Si tu veux ! Franchement je suis en train de regarder.
[00:07:26] Speaker B: Je suis en train de me résilier. Il est possible qu'ils y soient en octobre ?
[00:07:30] Speaker A: Ah ouais bah écoute parce que moi sinon je vais tout seul ça ne me dérange pas. Parce que je suis archi fan de Korn. Ah bon ? Je sais.
[00:07:39] Speaker D: Sans déconner.
[00:07:40] Speaker A: Les gens ont compris merde. Qui l'eut cru ? D'ailleurs je remercie les personnes qui m'ont envoyé des messages privés en disant t'inquiète pas moi aussi je suis hyper fan. C'est la vérité Korn.
[00:07:48] Speaker D: J'ai rempli le superfan moi aussi.
[00:07:49] Speaker B: Ils m'ont envoyé vraiment discrets sur mon compte perso. C'est vraiment les fans anonymes tu sais.
[00:07:54] Speaker A: On peut se retrouver en arrivant avec.
[00:07:57] Speaker B: Une poignée de mains secrètes.
[00:07:59] Speaker A: J'te donne le code !
[00:08:00] Speaker B: Si vous connaissez une amicale de fans.
[00:08:02] Speaker A: De Korn... Bon, en tout cas voilà, et Korn, bon y'a pas mal d'anecdotes, moi je me souviens... Bah j'ai vu que tu voulais parler du dom, du concert au Dom de Marseille.
[00:08:13] Speaker B: Ah, au Dom !
[00:08:14] Speaker A: Parce que c'était en 97 ça.
[00:08:15] Speaker D: Ouais, je crois, pour la tournée Issue.
[00:08:18] Speaker A: Il faisait Life is Pitchy parce qu'il n'y avait pas eu de date pour Life is Pitchy.
[00:08:22] Speaker D: Moi j'avais fait Life is Pitchy. Aussi à Marseille. Enfin il me semble mais j'ai la mémoire un peu défaillante. Alors moi je suis ultra fan de Korn, attention je fais le malin. Moi j'ai un âge canonique qui m'a permis en fait à 20 ans de me prendre le premier album de Korn dans la tête. Ce qui a été un vrai tsunami. Donc je suis extrêmement fan. Bon alors ce qui se passe maintenant c'est...
plus anecdotique, mais quand Life is Pitchy est sorti, ça a été pour tous les gens qui avaient dépassé la puberté à cette période-là, un truc incroyable. Et oui, j'ai une anecdote, alors celle-là elle n'est pas dans le bouquin, d'une belle loose aussi, vous voulez que je.
[00:08:53] Speaker A: Vous la raconte ?
[00:08:55] Speaker D: On a le temps ? Vous me dites, si on n'a pas le temps !
[00:08:57] Speaker B: On a toujours le temps !
[00:08:58] Speaker D: Je crois qu'il ne reste que trois heures, donc c'est peut-être un peu court. Une anecdote qui m'avait fait courir a posteriori. A cette époque-là, je jouais dans un groupe, et on était en train d'enregistrer, et je connaissais le producteur qui produisait, donc il jouait à Marseille. Et donc je lui avais dit, tu peux nous mettre 4-5 places, en fait on va venir. Et en fait, j'étais venu au concert, et je ne sais pas pourquoi, bon j'étais jeune, je ne savais plus exactement ce que je faisais. Je m'étais vite habillé, j'avais pris n'importe quoi, j'avais une espèce de baguette pas possible. espèce de chemise hawaïenne, des lunettes jaunes, voilà. J'avais 20 ans, j'étais... Non mais c'était... Bon, ça devait être discret en fait.
Personne ne me connaissait, enfin pas plus que maintenant, donc j'arrivais tranquillement. Et en fait j'arrive au concert et le producteur me dit « Ah Eric, viens en fait, je vais te mettre à une place, tu verras c'est très très cool, mais fais le tour là parce que je te mets un bracelet ». Ok, j'étais venu avec des potes, donc les potes, je leur ai dit « Désolé les gars, j'ai un truc qui a l'air bien ». Moi j'étais persuadé que j'allais être sur un côté de la scène pour voir le concert, ça allait être très très cool.
Et il me met un bracelet, il me dit bon voilà il faut tout de suite que tu partes parce que...
[00:10:01] Speaker A: Tu la vois.
[00:10:04] Speaker D: Là Louis ? Alors je pars vite rejoindre et je vois 4 énormes mollos qui arrivent et qui entourent donc on était je sais pas une quinzaine de personnes. Et je suis pas trop dans le truc, je parle pas trop avec les gens, je me dis bon on va sur le bord de Seine. Et en fait on part.
et il nous amène à un escalier, et je monte l'escalier, et en fait j'arrive sur scène dans une cage, et donc les hyperfans étaient dans cette cage-là, donc moi au milieu avec ma espèce de chemise hawaïenne, et puis j'avais vraiment rien à foutre là, et surtout j'étais contre le batteur qui était à l'époque le batteur pour la tournée de Face No More, Mike Bording, qui tapait comme un taré en fait, donc je n'ai absolument rien entendu du concert, j'entendais que des casquettes d'air, BAM ! BAM ! J'étais au milieu de gens archi-fans comme des dingues parce qu'ils avaient enfin réussi à être dans la cage. Moi j'en avais strictement rien à foutre d'être dans la cage. Et je voyais tous mes potes en face qui souhaitaient ma gueule. Ce qui est très très bien, à cette époque-là, c'est qu'il n'y avait pas de réseaux sociaux et qu'on ne pouvait pas filmer parce que franchement, c'était la luge.
C'était bien la loose, bon ça c'est le côté un peu casserole mais je suis archi fan de Korn et en fait quand on était parti en tournée avec, enfin en tournée on était parti faire une date avec Mass à Montréal et il jouait, c'était, je sais plus, Lévis-Montréal Festival et Sébastien Paquet, qui travaillait avec Korn et qui connaît très bien Yann, avait appelé Yann, il avait dit on est là mec, viens, venez sur le côté de la scène, on était tous arrivent en courant. On était montés, c'est quand ils ont fait la tournée pour Blind, pour l'anniversaire du premier album. Et franchement, moi, j'ai été la pire débilinette. Je suis monté, j'étais sur la scène. Il y avait le micro de Giger à 50 centimètres de moi. Et donc, ils ont joué l'intégralité du premier album sur scène. Et j'étais comme un enfant.
[00:11:53] Speaker A: Ah oui, tu m'étonnes. Bon, je dis rien.
[00:11:57] Speaker D: J'imagine.
[00:11:59] Speaker B: J'explique pour ceux qui ne le sauraient pas, le micro de Giger, c'est parce que le pied de micro de Jonathan Davis a été designé par Giger.
[00:12:07] Speaker D: Absolument. Celui qui a fait notamment Alien et toutes ces choses-là. Et c'est un micro relativement iconique, c'est un des rares.
chanteur, avoir son propre micro depuis maintenant 20-30 ans. Et puis voilà, c'était le retour aussi de... Comment il s'appelle ? Ed.
Bon tu seras un collègue alors sur Chord ce soir donc on est d'accord.
[00:12:28] Speaker B: Ouais alors non, je suis hyper fan.
[00:12:30] Speaker A: Mais je me fais quand même planter des fois parce que je me plante, je me trompe dans les dates.
[00:12:34] Speaker B: Ouais mais... Et puis les noms des mecs.
[00:12:38] Speaker A: Ouais. Je vous connais Jonathan Davis, ça ça va. Jonathan Davis. L'homme qui se caresse les cheveux le plus souvent. Du monde.
[00:12:48] Speaker B: Même quand il n'y en a plus.
[00:12:49] Speaker A: Du coup voilà, c'est les 30 ans de ce premier album. Bon on va passer à Didas parce que j'imagine que c'est pour le clip, pour la marque. Ouais.
[00:12:58] Speaker B: Il faut en citer deux autres.
[00:12:59] Speaker A: Un peu de sponsoring. Non, non, et puis voilà, il y a eu l'anniversaire aussi avec les fringues qui sont sorties, donc...
[00:13:04] Speaker D: Voilà, et puis c'était un clip quand même... Enfin, on avait monté le niveau, et c'est une époque aussi où en fait il y avait un peu d'argent dans la musique. Enfin, il y en a encore, mais ce que je veux dire par là, c'est qu'il y avait réellement des moyens, et en fait, quand le clip sortait, après il y a eu sur Follow the Leader des trucs complètement tarés, mais...
Ce qui était génial, c'est qu'on voit qu'Aurélien est beaucoup plus dans l'économie, parce qu'on ne vend plus de disques physiques, etc. Et c'est vrai que ça fait toujours un pincement au cœur, parce que quand on a connu... Je parle comme un vieux con, mais bon... T'inquiètes, ils sont habitués avec nous. Ça je me permets avec vous. Mais quand on a connu vraiment ce genre de clip qui sort, et vraiment cette qualité qui accompagne un morceau assez fantastique, on est sur un souvenir assez impérissable.
[00:13:45] Speaker B: Et bien voilà, justement, c'était la semaine dernière je crois, on passait le clip de... le clip de... Lugano-Liche, on avait exactement la même embarque. Comme quoi, les clips de l'époque étaient quand même vachement stylés.
[00:13:57] Speaker A: Oui bon je sais, t'es pas d'accord avec moi.
[00:13:59] Speaker B: De quoi ? J'ai pas entendu ce que t'as dit.
[00:14:00] Speaker A: C'est le meilleur groupe du monde par contre.
[00:14:01] Speaker B: Ah bah c'est le meilleur groupe du monde.
[00:14:03] Speaker D: Pour toi. Après si on peut faire une digression sur le sujet, ça a été quand même un ensemble de groupes absolument révolutionnaires. Moi, à 20 ans, quand se sont arrivés facialement en l'espace de peu de temps, Blue Sugar Sesh Magic des Red Hot, il y avait eu avant un ou deux trucs, mais il y a eu en même temps ça, on a eu Korn qui est arrivé, on a eu Rage qui est arrivé, entre 90 et 93, on a eu des trucs quand même assez fous qui ont véritablement révolutionné.
Aujourd'hui, on est sur beaucoup moins de révolutions, on est sur des choses qui se copient un peu, mais on n'est pas sur vraiment une identité ultra forte qui, à un moment, va générer vraiment une révolution.
[00:14:43] Speaker B: Le Korn, quand c'est sorti, c'était presque dur de comprendre ce qui se passait. Parce que maintenant, aujourd'hui, ça semble plus innovateur. Mais à l'époque, les mecs utilisent des instruments plus comme des des trucs de percussion comme des instruments à notes. C'était incroyable quoi.
[00:15:04] Speaker D: Et le bassiste qui se plaçait par rapport, enfin le guitariste qui remplaçait la basse, le bassiste qui remplaçait... Enfin, c'était extrêmement révolutionnaire. Et ce qui est intéressant aussi, moi j'aime beaucoup l'image, bon c'est pour ça que je fais de la photo, mais... Ah mais voilà ! Je savais bien qu'il y avait un rapport entre les deux. Mais en fait, quand on aime...
et la musique en fait, et l'image, c'était quand même aussi... Il y avait des grands moments, enfin quand Roots est sorti, moi je me souviens du digipack que j'avais acheté, que j'avais ouvert. Il y avait vraiment une direction artistique qui était vraiment forte, on avait aussi des directions artistiques qui étaient extrêmement différentes, et on avait aussi un univers qui était global. C'est marrant parce qu'aujourd'hui on a quand même peut-être beaucoup plus de moyens, et à mon sens, tout le monde essaie de normaliser la chose pour éviter, enfin peut-être en se disant bon au moins on va en vendre quelques-uns, mais il faut quand même voir que quand Korn a sorti le premier album, c'était d'une violence inimaginable. Bon déjà le titre du groupe, les mecs n'étaient pas là pour entrer en top 50, mais...
Faut pas oublier ! Et voilà, et en fait le parti pris, il était global. Il était visuel, avec les clips, il était... Bon, avec les clips et les pochettes. Et il était musical. Moi, Life is Pitchy, à cette époque-là, je bossais dans un magasin qui s'appelait Backstage dans le sud de la France, qui était le premier magasin à faire vendre du merch. Et on avait reçu Life is Pitchy un mois avant sa sortie. Et je me rappelle que cet album, il a tourné pendant un mois.
Mon boss n'en pouvait plus de ce truc, il disait mais putain mais c'est quoi ce... Mais c'était tellement révolutionnaire que moi j'ai écouté cet album pendant un mois non-stop. Et les gens rentraient et ils disaient mais qu'est-ce que c'est que ce truc ? C'est vrai qu'on a un peu moins.
[00:16:52] Speaker B: Ce genre de choses aujourd'hui.
[00:16:53] Speaker A: Il y a plus trop de disquaires comme ça.
[00:16:56] Speaker B: Et puis ils ont encore moins les.
[00:16:57] Speaker D: Volets en retour un mois d'avant.
[00:17:00] Speaker A: Il y a eu quelques soucis entre temps.
[00:17:03] Speaker D: C'est-à-dire que l'avantage c'est qu'on pouvait pas trop le copier.
[00:17:04] Speaker A: Par contre moi je le sais que quand j'étais gamin, je sais pas si tu l'as fait toi, on en avait peut-être pas, on n'a jamais parlé, mais je me souviens que pour Korn, j'allais devant les disquaires avant l'ouverture, genre bien une heure, une heure et demie avant l'ouverture du disquaire, pour avoir la PLV, le machin, et t'attendais, puis dès qu'ils ouvrent la porte, tu faisais « Allez ! », alors que bon, on était dix, mais bon, on se bousculait quand même.
Ça rappelle le pogo.
[00:17:26] Speaker D: Il y avait une rareté qui faisait que, en fait, il y avait une réelle importance après. Bon, la société a évolué. J'ai un pote qui me dit souvent que je suis un peu passéiste, il faut que j'arrête de parler comme un vieux con. Il n'a pas complètement tort non plus. Mais c'est vrai que c'est une époque aussi sans téléphone, sans PS5, sans beaucoup de choses en fait. Et donc la musique avait une importance assez capitale et dans le divertissement globalement et aussi, alors, à mon sens, c'est mon point de vue, Mais il y avait vraiment un enjeu et politique et social dans la musique. Quand Public Enemy sortait, il y avait un propos.
Peut-être qu'on a moins aujourd'hui, vous savez, je sais... Hein ?
[00:18:06] Speaker A: — Non mais ça existe encore, mais c'est beaucoup plus rare, effectivement.
[00:18:08] Speaker D: — Oui, voilà. Mais d'où l'importance que ça avait, en fait. C'était... Il y avait aussi du politique, il y avait aussi... Enfin, c'était... C'était important.
[00:18:18] Speaker A: — Bon, on va quand même regarder où tu veux dire quelque chose.
[00:18:20] Speaker B: — Je voudrais juste... Apparemment, il y a un certain Pascual.
[00:18:23] Speaker D: Qui est... — Il vient d'arriver dans.
[00:18:25] Speaker B: Le chemeule, et du coup, je veux dire... — On avait dit qu'on le bloquait, non ?
[00:18:30] Speaker D: On avait pas dit qu'on le bloquait ?
[00:18:31] Speaker B: Il s'appelle Pascual 1212.
[00:18:34] Speaker D: Je pense qu'on l'a démasqué.
[00:18:37] Speaker B: Un mec qui est né en 1212. On lui fait un bisou.
[00:18:43] Speaker A: On va pouvoir discuter peut-être un peu avec lui, mais en attendant on va regarder un clip. Tout à fait, allons-y. Ce putain de clip d'Adidas de corne, c'est magnifique. Et juste après on revient pour d'autres questions.
[00:19:04] Speaker C: Générique de fin Screwing would be the only way that I can truly move from my screwed up reality So I dreamed and struck it harder cause it's so fun to see my face staring back at me I don't know your name so what let's hope All day I dream about C'est trop bien ! I dream about sex yes all day I dream about sex and all day I dream about sex yes all day I dream about sex and all day I dream about sex yes all day I dream about sex and all day I dream about sex yes all day I dream about sex All day I dream about sex All day I dream about C'est génial!
Ouais ! Comfort and conformity Know your future Give up your dreams So we Speak the words, spell it out, keep doing the same Sing the songs, spread the word, keep doing the same Falling down, can't explain it, I can't figure out I said I don't need you to save me I'll be what you make of me The lies you leave me Holding on like repetitions Fill my head with bad decisions C'est parti pour le Rituel ! C'est parti pour le Rituel ! Savez-vous de votre futur ! Donnez-vous votre temps ! Je serai ce que tu me feras Je te laisserais m'emmener de l'avant à l'arrière comme une répétition J'ai rempli ma tête avec une mauvaise décision Qu'est-ce qu'il y a de tout ce que nous voulons ? Qu'est-ce qu'il y a de tout ce qui nous laisse perdus dans ce jeu ? Vivons pour le rituel Nous sommes si perdus dans ce jeu Vivons pour le rituel.
[00:25:26] Speaker B: Oh bah dis-donc, le monsieur, dis-donc, il a fait un petit rototo à.
[00:25:29] Speaker D: La fin, j'ai l'impression !
[00:25:31] Speaker A: The Devourers, Prada, Alain Sandon, dans vos oreilles et dans vos yeux également, puisque c'est un petit peu ça tous les dimanche soir, des clips, des commentaires, des.
[00:25:40] Speaker B: Clips et du fun !
[00:25:41] Speaker A: Fun Radio, fait du bruit, tous les dimanches ! C'était ça à l'époque, mais ça n'existe plus, ne cherchez pas. Mais c'est ici en live Twitch. N'hésitez pas à vous ajouter. D'ailleurs, je fais un grand, grand, grand coeur de merci à Mahudel qui a pris un abonnement ce soir et qui participe un petit peu au fait de 12 édits.
[00:25:57] Speaker B: Merci Mahudel.
[00:25:59] Speaker A: Alors, ils vont sortir un album. Si ça vous intéresse, vous n'avez qu'à checker. J'ai essayé de trouver l'info, puis je me suis dit tant pis. Ils font des dates de concert avec Landmarks, en première partie de Landmarks.
La tendance s'est inversée. Quand j'ai vu ça, j'ai fait ouch. Après, ça n'a jamais été un gros carton en France.
[00:26:17] Speaker B: The Devil Wears Prada, c'est un groupe qui est dans le milieu depuis beaucoup plus longtemps.
[00:26:22] Speaker A: Ils ont tellement changé de style avec les années. Là, ils sont revenus à un truc un peu plus bourrin parce qu'il n'y avait quand même que des solos sur l'album d'avant.
J'abuse, mais il y avait des chansons beaucoup plus calmes. Là, bon, ça m'a fait penser à... C'est pas « Peine de l'homme » ou un truc comme ça ? Je sais pas, il y a un truc qui m'a fait penser à un petit passage dans la chanson, si vous le savez, n'hésitez pas à le dire, on le chemeule. Alors, ce soir, notre invité, c'est Eric Canto, qui est donc photographe.
Est-ce que tu travailles aussi ailleurs à côté ? Ne me dis pas où, mais est-ce qu'il faut travailler à côté pour être photographe ?
[00:26:52] Speaker D: Je pense qu'il vaut mieux aussi travailler ailleurs si on veut garder une certaine liberté. Car la difficulté c'est après de choisir est-ce qu'on...
On est prêt à prendre tout ce qu'il y a à prendre pour essayer de vivre uniquement de ça ou est-ce qu'en fait on se réserve à un espace d'espace où on va faire les choses que par passion ? Moi j'ai opté pour ça, c'est-à-dire travailler avec des gens quand j'aime ce qu'ils font ou aller à des concerts quand j'ai envie de voir par curiosité ou parce que j'aime l'artiste.
[00:27:24] Speaker A: Je connais peu de photographes qui sont vraiment rémunérés. Je sais pas, j'ai toujours eu l'impression, peut-être parce que je te connais... Bah merci !
[00:27:34] Speaker B: Je suis pas assez bon pour point.
[00:27:37] Speaker A: B. Justement, il y a plein de gens qui font de très belles photos, mais qui ne sont pas peut-être... Je sais pas si c'est du respect ou quoi, mais qui ne sont pas arrivés à ce niveau de pouvoir être un photographe qui est reconnu. Il y en a quelques-uns, on le connaît.
[00:27:49] Speaker D: Je vais donner un exemple qui explique quand même pas mal de choses. Il y a deux ans, je crois, il y avait Kiss qui était aux arènes de Nîmes. Et en fait, en allant au concert, je croise un type, je dis mais c'est Rosalphine. Alors, Rosalphine, pour les gens qui ne savent pas, c'est peut-être le plus grand photographe de concerts et photographe de musique de la planète. C'est le photographe, entre guillemets, officiel de Metallica, des Foo Fighters, de Guns N'Roses, de tout Aerosmith.
[00:28:17] Speaker A: Il est bien placé.
[00:28:19] Speaker B: Il a dû sortir. Il va être à la retraite bientôt je pense.
Heureusement qu'il y a des gens comme lui pour mettre le pied à l'étrier à des petits groupes.
[00:28:28] Speaker D: Et ce type a suivi des groupes depuis maintenant, depuis 30 ans, c'est-à-dire que c'est peut-être la personne qui a la photothèque la plus énorme.
Et donc je passe le voir, et j'aborde rarement les gens, mais là je me suis dit, bah re-selfie, mais bon, il est là pour qui ? Et donc je vais le voir et je parle 5 minutes avec lui. Et dans le truc, je lui dis, écoute, merci parce que c'est un peu grâce à toi que je fais ce boulot-là. Et il me dit, je suis désolé, mec.
Donc si le mec, en fait, le plus gros photographe... Non, c'est un modèle économique qui est très compliqué, parce qu'on le sait, la musique, c'est un milieu qui est relativement tendu. Après, quand on veut faire des choix et ne pas travailler avec de la variète ou des choses comme ça, le modèle économique, il est très tendu, et on le connaît au niveau des groupes, que ce soit pour les tournées, pour les albums, on ne vend plus tout la même chose, le modèle économique est en train de se réinventer. Il ne s'est pas complètement réinventé, donc il faut faire attention à ne pas penser qu'on peut arrêter son boulot, tout arrêter dans la vie et dire « bon, c'est bon, maintenant je fais de la photo ».
[00:29:29] Speaker A: Oui, mais ne faire que ce qu'on aime. Comme dans tous les travaux, dans tous les boulots, je veux dire, il y a toujours un moment où tu fais quelque chose qui ne te plaît pas forcément.
[00:29:37] Speaker D: Après dans la musique, il y a quand même une énorme centralisation aussi, c'est-à-dire que quand quelqu'un dit, voilà, j'habite Valence ou j'habite Agen et je veux me lancer là-dedans, bon, il n'y a pas...
les acteurs ne sont pas là, c'est-à-dire que la presse n'est pas là, les tournantes sont pas là, le management, etc. n'est pas là, donc c'est... Enfin, il faut faire attention à ça. Moi, je reçois pas mal de messages de gens qui me disent voilà, je veux m'orienter dans la photo musicale. Moi, je fais des pochettes d'albums, je fais des photos de concerts.
j'ai essayé de mettre les gens en garde en disant « Attention, c'est compliqué. Parce qu'en fait, c'est un... C'est... Dans le modèle, en fait, il n'y a pas tant d'argent que ça, donc se faire payer c'est déjà bien, mais ne t'attends pas à... C'est pas parce que tu vas faire à Lenny Kravitz que tu vas rouler en Porsche.
[00:30:24] Speaker A: » Ah oui ? Bah qui roule en Porsche ?
[00:30:27] Speaker D: Ah si, on le connaît. Tu rouleras en jeu, d'occasion. C'est Kravitz, oui.
[00:30:32] Speaker A: Ah oui, il est une Kravitz ? Non, il est dans des vannes. Il est discreet.
[00:30:37] Speaker B: Non mais en plus, c'est qu'il n'y a pas tant de boulot que ça aussi. C'est-à-dire qu'il y a beaucoup de gens qui le font. Après, faire des pochettes d'albums ou des trucs comme ça, là où il y a du budget, enfin des artistes qui sont assez gros pour avoir un budget respectable, Parce qu'il ne faut pas oublier que le budget, ça comprend aussi ce que tu dois mettre dans l'image.
À moins que ce soit juste l'artiste et trois lumières, ça coûte un petit peu...
[00:31:00] Speaker D: En fait, il y a les deux choses. D'un côté, il y a le budget, c'est-à-dire que les budgets se restreignent de plus en plus, parce qu'en fait, il n'y a plus de vente physique. Ça, c'est le premier point. Le deuxième point aussi, c'est que l'image n'a jamais été aussi importante. Et en même temps, on a complètement désacralisé la chose en se disant, moi, avec mon téléphone, je fais des très belles photos.
C'est sûr que n'importe qui peut appuyer sur un appareil photo, sur un bouton pour faire une photo. Après, ce qu'on va demander plus à un photographe, c'est peut-être un parti pris, c'est peut-être de ramener quelque chose. Alors, là aussi, moi, mon cas est un peu particulier dans le sens où je travaille pas pour... Je travaille pour des magazines, mais je travaille pas pour la PQR, je travaille pas pour... Donc, quand je vais faire un concert, je peux très bien ramener une photo en disant, voilà, c'est cette photo qu'il faudrait publier.
Et l'artiste peut être de dos, ça n'a pas d'importance, parce qu'en fait je suis dans une démarche d'essayer de ramener quelque chose qui me semble moins intéressant graphiquement, alors ça reste personnel.
[00:31:53] Speaker B: Qui est peut-être un peu plus artistique dans l'intention. Pour les gens qui ne savent pas, la PQR c'est la Presse Quotidienne Régionale.
[00:32:01] Speaker A: Ah je croyais que c'était un plan cuir régulier.
[00:32:02] Speaker D: Non, c'est pour ça que je précise.
[00:32:05] Speaker B: Parce que Pierre, il suit ça, c'est écrit à 15 ans. Ah c'est ça.
Par contre, on connaît quelqu'un qui a fait une chanson qui s'appelle PQR. Il a fait des gros bisous. Et donc, la presse quotidienne régionale, eux, ce qu'ils veulent, c'est un truc où la tête est bien identifiable. Parce que c'est un encart et il faut que ce soit lisible instantanément.
[00:32:24] Speaker D: Je ne travaillais pas non plus pour des banques d'images, je ne travaillais pas non plus pour des agences. Aussi pour ça, pour pouvoir être complètement libre de faire ce que je veux. Donc des fois, c'est nul. Il faut bien se lacter.
[00:32:35] Speaker B: Assez souvent, d'ailleurs.
[00:32:36] Speaker D: Ouais, souvent.
Non, on connaît pas. Slipknot ? Non, jamais entendu. Mais voilà, après c'est aussi des choix que l'on fait. Moi je sais que ce boulot-là je le fais vraiment par passion, c'est-à-dire que même aujourd'hui, c'est assez marrant parce que moi j'ai arrêté la musique, j'ai arrêté d'être musicien parce que j'étais beaucoup trop flippé, mais flipper c'était à un niveau assez exceptionnel. Mais même aujourd'hui par exemple quand je pars sur des dates avec des groupes, Quand on vient les chercher en disant « Oh les gars, dans deux minutes... » En fait, je flippe. Et en fait, j'ai gardé ce côté-là.
Ah oui, et il y a ce côté-là. Et un concert, pour moi, ça reste vraiment un espace de liberté où il va falloir que j'essaie plein de trucs sans me dire « Ah oui, mais attention, parce qu'il faut que je rentre ça pour tel truc, il faut qu'à 23h j'ai envoyé les fichiers, etc. » Donc ça aussi, c'est des parties prises. Et si on veut en vivre Si on veut vivre uniquement de ça, je précise, en fait il faut être prêt à faire plein de concessions. Moi j'essaie d'acheter mes concessions. C'est beau. On dirait du Mark Levy.
[00:33:50] Speaker B: C'est bien pour ton livre.
[00:33:52] Speaker D: C'est raison d'autant, c'est bien.
[00:33:54] Speaker A: Non mais parce qu'en vrai, comme tu dis, t'as fait partie d'un groupe aussi, mais il faut se faire un réseau. Et le réseau, bon, c'est pas le truc le plus simple à se faire. Il faut savoir aussi parler aux gens, aller là où il faut, rencontrer les.
[00:34:07] Speaker D: Personnes, c'est beaucoup de travail aussi. Je me suis dit, comme c'était trop simple, j'allais mettre des obstacles et j'allais me dire, bah tiens, je vais habiter à Montpellier dans le sud de la France, là où il y a absolument Pas de décideur sur ce sujet-là. Donc là aussi. Mais après, il y a un moment où on fait des choix, où on se dit je veux vraiment faire que ça et je veux développer ça au maximum. Donc dans ce cas-là, on vient vivre à Paris et on bosse ici parce qu'en termes de concert, on va dire que Montpellier, c'est pas... Il y a beaucoup de choses, attention, je n'énigre pas du tout. Aujourd'hui, on a une aréna à 16 000 places, on a Victoire 2, on a le Rock Store, on a Paloma Animes.
On a des super choses. On a aussi des festivals qui arrivent. On a Palmarossa, c'est un nouveau festival avec une prog cette année qui va être assez exceptionnelle. On va avoir en deux jours The Hives, Phoenix, The Kills.
[00:34:52] Speaker B: Il y a moyen de faire deux-trois bonnes photos ?
[00:34:54] Speaker A: Ouais !
[00:34:54] Speaker D: Gossip ? Non, c'est vraiment... On a le festival de Nîmes, on a deux-trois choses, mais ce que je veux dire par là, c'est que si vraiment on veut faire du concert du concert, on vient vivre à Paris.
[00:35:05] Speaker C: Ouais.
[00:35:05] Speaker A: Et puis quand tu sors, tu peux.
[00:35:07] Speaker D: Rencontrer les gens aussi.
[00:35:09] Speaker A: Il y a ce passage-là.
Ce n'est pas facile de les rencontrer non plus. Mais il y a des gens qui comprennent aussi qu'il y a ce travail de relation. C'est-à-dire qu'il faut entretenir, il faut parler aux gens.
[00:35:21] Speaker D: C'est pour ça que l'erreur qui est souvent faite est...
qui nuit un petit peu peut-être au modèle économique aussi de la photo, c'est que beaucoup de gens se disent « Voilà, si j'arrive à photographier tel concert, ça va fonctionner. » Et, à contrario, il y a aussi beaucoup de salles ou de groupes qui disent « Bah écoute, tu sais quoi ? Viens bosser pour nous, gratuitement, tu vas te faire ton book. » mais c'est ton book, le plus beau book du monde.
[00:35:45] Speaker B: Alors qu'en fait il suffit de raser tout autour et tu gardes juste ça et t'as un très beau book.
[00:35:51] Speaker D: Faut que j'y aille là en fait.
[00:35:52] Speaker A: On va passer un petit clip, ça va permettre de respirer un petit peu. D'autant que c'est un groupe qu'on adore et qui est composé de gens extraordinairement gentils, c'est Royal Republic. Ils sont fous, mais ils sont hyper cool. Des gens sains en plus, ce qui est assez rare aussi.
Pour le souligner, peut-être pas d'esprit, mais en tout cas, je les ai jamais vus faire de conneries, ils sont venus pourtant un paquet de fois nous voir. Qu'est-ce que tu pourrais raconter sur Royal Republic ?
[00:36:20] Speaker D: Alors Royal Republic, moi je les ai découverts il y a quelques années justement à Palma, à Nîmes. C'était il y a 4 ans, 4-5 ans. Ce qui était assez drôle, c'est que sur le programme de la Palma, il y avait marqué Royal Republic.
Si vous aimez Queen of the Stone Age, venez. Alors du coup, moi j'aime bien Queen of the Stone Age. Donc j'y suis allé, et j'ai trouvé ça assez fantastique. D'ailleurs, une des photos que j'ai faites ce soir-là servit de couverture à mon deuxième bouquin. Et voilà, donc j'ai suivi le groupe, que je trouvais vraiment bien, et il y a à peu près un an, sur mes notifications Insta, Je vois une notification. J'étais « Allez, pourtant, je retourne, non, rien. » Et puis d'autres arrivent. Au bout de quinze jours, je me dis « Mais putain, c'est quand même incroyable ce truc, parce que cette notification qui reste allumée, ça doit être un bug. » Et en fait, je descends, je descends, je descends, et je me rends compte que c'est pas un bug. Et en fait, c'est Adam, le chanteur de « Royal Republic », qui m'envoie un message, qui me dit « Voilà, on aimerait, mon manager a essayé de te contacter, mais en fait, on n'arrive pas à te contacter sur ton mail. » Bon, déjà...
Mais tu te dis bah putain les mails. Et il me dit voilà, on aimerait que tu viennes avec nous. On fait quelques dates en Europe et on fait l'Olympia, etc.
donc j'étais extrêmement content parce que j'aimais le groupe, donc c'était très très bien. Et donc je suis parti avec eux, j'ai notamment fait l'Olympia, là je les suis, on a fait après le La Palouza, etc., enfin quand ils sont en France, et c'est des gens vraiment assez exceptionnels. Moi, je tourne beaucoup avec ma sisteria, et on rigole énormément, et c'est vraiment... Mais eux, c'est pareil, bon, en anglais, donc ça c'est un peu plus...
C'est un peu moins drôle. Et l'Olympia a été véritablement exceptionnel. On a passé deux jours, en fait, à se balader dans Paris, à faire des photos. Ils m'ont fait des démonstrations de Kung-Fu sous la tour Eiffel. C'était pour un mec qui aime la photo et qui aime bien la musique allemande. Et puis voilà, sur scène, c'est une effectivité qui est assez folle. Et donc, à l'Olympia, il y avait aussi Kokomo. Pareil, qui est un groupe assez dingue que j'avais découvert dans le sud de la France. Et on a commencé à tisser un truc qui est extrêmement cool. Et voilà, mais c'est vraiment...
ce que j'imagine d'un groupe. C'est guitare, basse, batterie, c'est... ça joue, ça envoie, c'est très...
[00:38:41] Speaker A: C'est dans le sens effectif, c'est positif.
[00:38:42] Speaker D: Ah ouais, ouais, ouais. Et voilà, donc un groupe qui ne me déçoit jamais, pour l'instant.
[00:38:49] Speaker A: Bien, pour ceux qui ne connaissent pas, on va regarder le clip qui m'a fait décevoir, je pense, Fireman & Dancer, qu'on avait déjà passé innocent, mais je.
[00:38:57] Speaker B: Crois bien qu'on aime beaucoup.
[00:38:58] Speaker A: Tout leur clip et toutes leurs chansons sont merveilleuses. C'est pour vous, dans Bang Bang.
[00:39:04] Speaker C: Musique du générique Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[00:45:15] Speaker A: Le meilleur de l'alternative rock et du métal, mais aussi de ce genre de musique, Nuclear Blast, qui s'intéresse à Pain, et ça, ça fait bien plaisir, un groupe que j'aime beaucoup, qui revient le 17 mai avec un nouvel album, qui s'appelle I Am, ou I Am, je crois que c'est ça.
[00:45:31] Speaker C: Comme les groupes.
[00:45:32] Speaker A: Exactement, mais sans l'extrait, Quanto, on a idée, on est à Montpellier, pas loin de Marseille, I Am.
[00:45:37] Speaker B: Le raccourci est quand même un peu...
[00:45:39] Speaker A: Non, mais j'en suis sûr que s'il a toujours été dans le Sud, I Am, ça fait partie de sa vie.
[00:45:43] Speaker D: Oui, oui, absolument.
[00:45:44] Speaker A: Moi j'étais à Amalmore de Provence, je dansais le mien.
[00:45:47] Speaker D: J'ai l'âge d'avoir connu Ayam dans sa splendeur.
[00:45:51] Speaker A: Oh ça va, ça marche encore un petit peu.
[00:45:52] Speaker D: Non mais dans sa splendeur...
[00:45:54] Speaker B: C'est juste que maintenant ça a un peu évolué, maintenant c'est Ayam Nakamura.
[00:45:58] Speaker D: Je vais y aller en fait.
[00:45:59] Speaker A: Tout ça à chaque fois, et c'est.
[00:46:01] Speaker B: Mon client là, donc...
[00:46:02] Speaker D: C'est moi qui suis pas très amazed, je suis désolé. Je suis pas très amazed. Non, non, mais à IAM, il y a eu l'époque de l'ombre et lumière, ça a été une époque aussi où il y a eu une émulation complètement folle entre IAM, NTM, Assassin, il y avait aussi Run DMC, il y avait aussi Public Enemy. Ce que j'entends par là, c'est que c'est vrai qu'aujourd'hui, on est moins sur une révolution au niveau d'IAM, qui continue une super carrière, pas de problème sur ce sujet-là. Mais c'est vrai que quand IAM est arrivé en même temps que tout Tous les Français qui sont arrivés à ce moment-là, il y avait une véritable révolution.
[00:46:36] Speaker A: Non mais oui, je suis complètement d'accord. En plus c'est un groupe qui écoute aussi du métal et ça c'est assez intéressant parce que quand tu discutes avec eux, ils ont vraiment une culture musicale très très large et ça c'est cool.
[00:46:45] Speaker D: C'est des gens extrêmement gentils. Moi j'ai fait un portrait avec eux.
Moi j'étais très fan de Shurikan et Akhenaton donc même maintenant j'ai un petit côté MidiNet quand même à ce niveau là. Mais c'est des gens extrêmement gentils, extrêmement simples. C'est toujours très très plaisant à voir. Et puis c'est des gens qui ont vraiment...
a révolutionné le style musical, qu'ils l'ont amené ailleurs. A Ken Atone, il a fait des albums comme « Mettez quémade », qui était assez fantastique. Shuriken aussi, avec son album solo qui était... « Où je vis », je crois. Enfin bon, c'était vraiment bien.
[00:47:14] Speaker A: Le nom, je ne pourrais pas t'aider.
[00:47:16] Speaker D: « Où je vis », je pense.
[00:47:18] Speaker A: Bon, il y a un principe aussi dans cette émission, c'est qu'on fait un petit point sur les news, donc tu as le droit de critiquer, tu as le droit de dire ce que t'en penses, en bien ou en mal, attention, mais on fait un petit point, voilà, donc on est tous là à discuter de ces news.
[00:47:32] Speaker B: Allez, c'est parti pour le flash bang ?
[00:47:34] Speaker A: Mais oui, le flash bang ! news avec pour commencer une info ridicule parce que bon bah autant commencer correctement une arrestation massive qui a eu lieu aux états unis en californie alors vous ne connaissez sûrement pas ce groupe il s'appelle joyce manor c'est du pop punk et bien ils étaient en train de donner un concert tout ce qu'il y a de plus simple les fans ont commencé à faire du stage diving et du crowd surfing c'est à dire se mettre sur la foule sur le dos puis sauter depuis la scène et la police est intervenue La police floridienne est intervenue pour stopper le concert en disant que c'était interdit par la loi. Et donc ils ont arrêté tous les gamins. C'est un groupe qui écoutait par des enfants. Des ados. Voilà, des adolescents. Et ils ont mis en prison, enfin en cébule, les anneaux.
[00:48:15] Speaker D: Et les ont pendus.
[00:48:18] Speaker A: Ça s'est passé assez violemment, il y.
[00:48:20] Speaker D: A des vidéos sur internet où ils.
[00:48:22] Speaker A: Choquent les gamins, ils les foutent au sol avec des menottes et ils les embarquent, le groupe a rien compris. D'ailleurs il a été... le groupe ils l'ont dit, toi aussi vous vous dégagez, interdit de faire des concerts, vous partez, tout a été stoppé. Ça a été assez violent, ça a été une surprise, personne n'a compris pourquoi parce que même dans l'état de Floride ils ont dit non mais il n'y a aucune loi qui interdit de faire ça, ça n'a aucun sens. Donc on ne sait pas ce qui s'est passé, voilà. Donc si vous avez des informations en.
[00:48:44] Speaker D: Plus... Et ça c'est avant Trump en fait ? Oui !
[00:48:47] Speaker B: Ou après Trump, c'est-à-dire que...
[00:48:51] Speaker D: La première prochaine, c'est la mitraillette en fait.
[00:48:53] Speaker A: C'est bizarre, je ne sais pas si en France ça pourrait se passer, mais j'imagine que non parce qu'ils ne se feraient même pas chier.
[00:48:58] Speaker B: Parce qu'il n'y a pas de groupe qui joue comme ça.
[00:49:02] Speaker A: Il y a quand même des gens qui font du crowd-surfing et du sled-jiving en France.
[00:49:06] Speaker B: Ah ouais, c'est vrai.
[00:49:08] Speaker A: Ça arrive. Regarde notre vidéo de Fever 333, ils.
[00:49:11] Speaker B: Sautent depuis le balcon du Trianon.
[00:49:14] Speaker A: Les gens disent « mais c'est un fou, ouf, malade ! » Sinon, il y a un retour, une personne qui va faire un album de reprises de blues, j'imagine que vous êtes un peu au courant, c'est tout simplement Slash.
[00:49:28] Speaker B: Parce que son album... Est-ce que t'as.
[00:49:30] Speaker A: Écouté l'album de reprise d'Adamo ?
[00:49:33] Speaker B: Adamo, il a repris plein de classiques rock en version Adamo, traduit en français, vraiment avec Google Translate.
[00:49:40] Speaker A: C'est à l'ancienne.
[00:49:42] Speaker B: À l'ancienne, l'époque de Yéyé et Revival. On vous le conseille fortement.
[00:49:46] Speaker A: Ils n'ont pas besoin de cacahuètes, c'est clair.
[00:49:48] Speaker D: Mais je crois que j'ai vu un clip qui est sorti de Slash et avec qui il était ? Ça m'a étonné moi, je sais plus qui.
[00:49:54] Speaker A: Alors là je ne sais pas s'il y a un clip qui est sorti mais en tout cas il va faire cet album de reprises de blues et puis il s'est dit je vais inviter des copains qui sont jeunes.
Ah oui !
[00:50:01] Speaker D: De blues !
[00:50:02] Speaker B: Pas de booze !
[00:50:02] Speaker A: Non de blues ! Je crois qu'il y a Brian Johnson. Par exemple il a sorti un single d'un groupe qui s'appelle All In Wolf. Alors j'y connais rien de blues donc je dis ok. Ce titre s'appelle Killing Floor et donc il a pris au chant Brian Johnson. Donc il s'est dit bon ça peut être sympa. Et donc il a mis à l'harmonica une autre personne. Adamo !
[00:50:24] Speaker B: Yvette Turner.
[00:50:26] Speaker A: Il ressemble à Yvette Turner mais beaucoup plus mince. Frédéric François. Avec de l'huile d'olive sur la peau.
[00:50:31] Speaker B: Brandon Boyd. Steven Tyler.
[00:50:33] Speaker C: Bingo !
[00:50:35] Speaker A: Voilà, Steven Tyler à l'harmonica.
[00:50:37] Speaker B: Ouais, mais ouais. Attends, avec une bouche comme ça, je peux dire qu'il peut en mettre deux, il peut en mettre deux des harmonicas en même temps.
[00:50:44] Speaker A: T'as la performance de fou.
[00:50:47] Speaker B: Je peux dire que du coup, il peut jouer des trucs avec des harmonies et tout.
[00:50:51] Speaker A: Il n'y a rien à rajouter, c'était parfait. Info un petit peu dangereuse, parce que je sais que ça fait polémique.
[00:50:57] Speaker B: Quelqu'un est mort en évaluant deux harmonicas.
[00:51:03] Speaker A: Bon il peut pas non plus, j'ai l'impression qu'il le digère hyper vite.
presque tournée, enfin il y a quand même bien 35 actes, en première partie.
[00:51:15] Speaker B: De Five Finger Death Punch.
[00:51:17] Speaker A: Et avec Slower to Prevail en plus. Autant dire que ça fait extrêmement polémique. La seule chose qui est intéressante, là-dedans je dirais, c'est que bon, quand bien même on n'aime pas Five Finger Death Punch, le chanteur qui sort de prison donc, qui a eu son vécu prison, enfin c'est le storytelling, vrai ou pas vrai j'en sais rien, a dit qu'il fallait laisser une seconde chance lorsqu'on sort de prison. Bon, il n'a pas encore fait, mais.
[00:51:38] Speaker B: Il a laissé une seconde chance avant.
[00:51:40] Speaker A: De rentrer en prison. C'est marrant.
[00:51:44] Speaker B: Le Rehabilitation Tour peut-être ? En tout cas, ça fait deux bonnes raisons de ne pas aller voir Fafi Gardafpunch.
[00:51:53] Speaker D: Alors je sais pas, ouais... Manson, après, moi j'ai un avis sur Manson. Ce qu'il fait aujourd'hui, ça m'intéresse pas vraiment, mais en fait, on t'écrit sur Superstar quand c'est sorti. Alors bon, il y avait les trains de Reznor derrière, bien sûr, mais il a sorti quand même quelques albums assez...
C'est assez génial. Donc le type est complètement taré. Le photographe de Manson, je ne sais plus comment il s'appelle, a déclaré que ça a été la pire histoire de sa vie, Manson. Il l'a fait pendant dix ans. Le type a des gros soucis dans sa tête. Mais quand même, ça reste extrêmement efficace. Alors aujourd'hui, bon, il joue sur son nom, etc. Mais Manson, ça reste une grande figure et complètement taré. Moi, je me souviens avoir il y a quelques années, il y a 12-13 ans, avoir shooté Manson et avoir signé un contrat qui faisait 20 pages. On me stipulait qu'en fait j'avais je crois 30 secondes pour le shooter sur le côté droit et j'avais un énorme garde du corps qui m'accompagnait pour être sûr que je le shoot du côté droit. Moi j'ai trouvé ça génial parce que du coup ça met une pression de fou, mais Ouais, aujourd'hui... Manson fait beaucoup moins rêver aujourd'hui, mais il peut peut-être nous surprendre parce qu'en fait, Manson a sorti des choses, Mechanic Animal, etc. C'était quand même des albums, à mon sens, qui étaient super intéressants.
[00:53:08] Speaker B: Après là, je pense que, musicalement, je pense que tout le monde est assez d'accord pour dire qu'il y a eu des trucs assez fous. Après là, c'est plus le problème légal.
[00:53:19] Speaker A: Après voilà, chacun son avis.
[00:53:20] Speaker B: Tant qu'il n'est pas jugé...
[00:53:23] Speaker A: On va parler d'autres choses du coup ! En plus, il y a ce sauteur tout privé qui fait aussi beaucoup de buzz. Bref, c'est une tournée qui est un peu spéciale. On ne va pas mentir. Metallica, est-ce qu'ils ont besoin d'argent, Metallica ?
[00:53:35] Speaker B: Sûrement, sûrement. Je pense qu'ils en ont très besoin.
[00:53:37] Speaker A: Peut-être que Lars Ulrich va acheter de nouvelles raquettes, je ne sais pas.
[00:53:40] Speaker B: Est-ce que Lars Ulrich est encore en train de vendre des œuvres d'art, je ne sais pas.
[00:53:43] Speaker A: Non, ils sortent une série de vinyles sur certains albums pour l'Europe, des vinyles en couleurs. Donc, ils ont dit que c'est vraiment pour les fans parce qu'on ne fait pas ça pour l'argent, ça coûte extrêmement cher.
[00:53:50] Speaker B: Pour les fans non daltoniens.
[00:53:53] Speaker A: Peut-être, oui, c'est vrai, effectivement.
[00:53:55] Speaker D: Ils connaissent bien Slayer, non ?
[00:53:56] Speaker C: Et.
[00:53:59] Speaker D: Bim !
[00:54:01] Speaker A: On a besoin d'argent dans le trash ou quoi ?
[00:54:06] Speaker D: On veut plus jamais se voir, bon ben on fait des concerts.
[00:54:09] Speaker A: Refused ! Refused qui disent, alors nous revoilà, mais.
[00:54:13] Speaker B: Par contre... Parce que nous aussi on.
[00:54:14] Speaker A: Veut un peu d'argent ! Oui bon ça, on le sait qu'ils font ça pour ça. Ils font un festival en Suède, une seule date pour l'instant qui est annoncée, ils ont dit, ce sera notre toute dernière date en Suède.
Alors qu'est-ce que ça veut dire ?
[00:54:26] Speaker B: C'est-à-dire qu'après ils font une tournée mondiale pendant 16 ans.
[00:54:29] Speaker A: Partout sur la Suède ! C'est ridicule, on est bien d'accord que ça n'a pas de sens, c'est-à-dire que tu peux pas dire « je ne veux plus jouer en Suède » mais rien. Il y a un truc bizarre derrière.
[00:54:37] Speaker D: Est-ce que c'est une annonce qui est.
[00:54:38] Speaker A: Faite pour vendre un peu des billets ou pour dire « ne vous foutez pas la loose », il faudrait qu'on ramène quand même des gens dans ce système.
[00:54:45] Speaker B: C'est-à-dire que le problème de la Suède, c'est si tu veux faire un stade, c'est-à-dire qu'il faut que t'aies la moitié de la population qui vient à ton concert, et ça c'est assez compliqué.
[00:54:54] Speaker A: C'est un festival, y'a d'autres groupes donc...
[00:54:56] Speaker B: Ouais ouais, non mais ce que je veux dire c'est qu'ils veulent plus jouer là-bas parce que c'est pas un assez gros marché.
[00:55:00] Speaker A: D'accord. Ah oui, c'est pas con. Ceci dit, s'ils viennent en France, ils vont pas faire un stade non plus.
[00:55:05] Speaker B: Non mais ils font le Hallfest, ça marche bien. Le Hallfest, c'est la population de la Suède, donc...
Moi je les ai fait.
[00:55:12] Speaker D: Au The Rock aussi, quand ils sont revenus, c'était très très bien. On peut dire ce qu'on veut, refait.
[00:55:17] Speaker B: Sur scène, c'est une claque. Des fois c'est incroyable, et des fois c'est pas incroyable.
[00:55:24] Speaker D: C'est ça qui est bien. C'est que du coup t'y retournes à chaque fois. Je racontais une anecdote sur Curtis Harding, dans le bouquin justement, où je raconte qu'en fait je suis allé voir un sous-concert, et que c'était pas bien. Le mec, j'avais vraiment l'impression qu'il s'emmerdait au plus haut point et qu'il était pas là. Et j'étais assez satisfait en fait du truc, ça m'a pas gêné plus que ça parce que, justement, c'était un soir-sang.
Il n'y avait peut-être pas envie, il n'était peut-être pas en forme, etc. Et je trouve que ça reste le côté vraiment intéressant du concert. Je suis sorti, je suis allé bouffer, c'était pas gênant. Bon, peut-être parce que j'avais pas payé la place, parce que là, peut-être ça peut être gênant si t'as payé 100 balles et que c'est nul. Bon, ça, j'en conviens. Mais ce qui est aussi intéressant, c'est que ça reste du spectacle vivant. C'est-à-dire que c'est la surprise. Alors bon, quand c'est une mauvaise surprise, c'est un peu les boules. Maintenant, quand c'est une bonne surprise et tu vois un concert complètement gigantesque, le pendant, c'est peut-être avoir la chance d'avoir un concert super nul.
[00:56:18] Speaker B: Après le problème c'est si toute la tournée c'est des concerts nuls.
[00:56:22] Speaker D: Si toute la tournée est super nulle.
[00:56:24] Speaker B: C'est pas un problème de pas de chance, c'est un problème de pas d'artistes.
[00:56:27] Speaker A: Qui ont envie de faire des... Ou.
[00:56:29] Speaker B: Qui n'ont pas envie de faire sa tournée quoi.
[00:56:31] Speaker D: Tu penses à des noms ?
[00:56:32] Speaker B: J'ai quelques petites idées mais... Ah ouais.
[00:56:35] Speaker A: Sur une tournée complète ?
[00:56:37] Speaker B: Il y a des trucs qui sont connus pour pas être foufous quand même.
[00:56:39] Speaker A: Ah oui, mais parce qu'ils sont... Ouais.
[00:56:41] Speaker B: Parce qu'ils sont pas bons ou parce qu'ils ont pas envie... Enfin moi je me souviens même des groupes que j'adore, que j'ai vus en live. Après, j'ai quand même bien aimé, mais je voyais bien qu'ils... Finch, par exemple. Finch, à la fin de leur... Quand ils ont... Sur le dernier album, enfin vrai album, quand il tournait, tu vois qu'ils avaient pas vraiment envie de faire des concerts.
Mais bon, moi j'ai passé un très bon concert quand même, parce que les mecs étaient quand même bons.
Après t'as des gens qui savent faire avec, t'as des gens qui savent faire semblant, t'as des gens... Après je pense qu'il y a des musiques où c'est plus facile de faire semblant que d'autres. Refused, quand le mec il est pas dedans, bon bah...
[00:57:15] Speaker A: C'est vrai, il fait pas des moonwalks, il lance pas ses bottines en l'air quoi.
[00:57:17] Speaker B: Exactement, et ce qu'on veut voir dans Refused, c'est de la bottine qui flotte.
[00:57:22] Speaker D: Et le petit costume grenad là qu'il avait.
[00:57:26] Speaker B: Ce serait bon ça comme titre, ce qu'on veut voir chez Refuse, c'est de.
[00:57:29] Speaker A: La bottine qui flotte.
[00:57:30] Speaker D: Et un petit costume grenad. Parce qu'au Hellfest quand même, ça fait bizarre, quand il s'est baladé derrière, on.
[00:57:36] Speaker A: Demandait ce qu'il faisait. Dernière info, pour cette petite partie. Info donc inutile, mais comme je suis hyper fan, j'ai envie d'en parler, c'est See You Space Cowboy qui revient avec un album qui s'appelle Coup de Grasse. Oh là là ! Ils vont nous achever ! Ça sort le 19 avril et dans cet album, vous allez pouvoir retrouver des invités qui sont très équilibrés comme Courtenay Laplante ou Kim Dracula. Donc connaissons déjà ce que font les See You Space Cowboys. Ça peut être chaotique.
[00:58:05] Speaker B: En même temps, c'est assez logique.
Il y a une filiation assez évidente.
[00:58:11] Speaker A: Bon là on va regarder le tout dernier clip qui est fait avec une artiste qui s'appelle Iris Hexé, iris.hexé, je ne connaissais absolument pas.
[00:58:19] Speaker B: Hexéma non ? La petite peau qui se décolle.
[00:58:24] Speaker A: Alors non, ça vient tout simplement d'un programme de Microsoft. Ah, .exe ! Qui est fait pour ne pas agresser les yeux avec la luminosité. Mais bon, elle a choisi ça. Pourquoi ? On n'en sait rien, mais on s'en fout. Le clip est très bon. C'est un peu particulier.
[00:58:38] Speaker B: Parait-ce que c'est le bon clip, alors ?
[00:58:39] Speaker C: Let's go ! A fruitful resolution was just a tease.
For the city will drop us all to our knees With every sense caressed by destructive beauty We've yet to drop the curtain on this dear city Her name should be a light Bluesome nature of the night The wardrobe now blood red from white Empty bottle and all that surely follows Last call sorrows The curtain dies to reveal the carnage Flourishing, now I have my rights La lumière s'enlève, n'est-ce pas merveilleux? La lumière s'enlève, coudes creusent C'est juste une putain d'illusion, je ne peux pas tenir.
C'est parti pour le tournage ! C'est parti ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org I'm a rat who won't race your human races I don't want the pole position I won't live a competition I'm a rat who figured out how to win Without anybody losing Or at least not ever knowing They were beaten Cause I'm a rat I'm a rat I'm a rat I'm a rat And I put myself.
[01:05:43] Speaker A: In that trap And I'm happy about.
[01:05:44] Speaker C: That.
[01:05:47] Speaker A: La petite blague de Noéfix, c'est d'avoir l'autorisation de pouvoir utiliser l'image de Mickey, la première image de Mickey.
[01:05:54] Speaker B: Cher spectateur, chère spectatrice, bienvenue sur Disney+.
[01:05:58] Speaker A: Et donc comme c'est la fin de Noéfix, puisque c'est l'album qui dit adieu, etc. Et bien ils ont utilisé ce son. Et je pense qu'ils n'ont jamais été aussi bons finalement.
[01:06:06] Speaker B: Bah écoute, cette chanson, peut-être qu'ils vont devoir rester du coup.
[01:06:10] Speaker A: Est-ce qu'ils vont faire comme les autres ?
[01:06:12] Speaker B: Ils vont arrêter à 5 ans puis revenir.
[01:06:13] Speaker A: Non mais parce que c'est un peu le truc de tous les groupes là en fait, ils nous disent à chaque fois qu'ils partent mais en fait ils ont tellement envie d'avoir du pognon que...
[01:06:20] Speaker D: C'est très très triste.
Non mais celle que vous me voyez là je suis dépité. Non mais ouais des groupes comme, on va pas les citer, mais Slayer par exemple.
C'est terrible, c'est terrible. On sent vraiment l'appât du gain, on sent vraiment tout ça. C'est triste parce qu'en fait, ce qui porte ces groupes-là, c'est aussi une légende, c'est aussi une construction, c'est aussi le fait de dire voilà, on s'engage à faire un truc, là on s'engage, on arrête. Deux ans après, bon finalement on revient. Mais juste deux dates en fait. Juste parce que en fait... C'est triste.
[01:06:50] Speaker B: Juste parce que quand il y a.
[01:06:51] Speaker A: Six chiffres sur le chèque...
[01:06:54] Speaker D: À six chiffres finalement réfléchis ! C'est... C'est l'hommage.
[01:06:58] Speaker B: 6-0, je pense même à ce niveau-là.
[01:07:01] Speaker A: C'est possible, ouais. Mais en plus, ils avaient vraiment insulté tous les groupes en disant que tout le monde revenait parce que c'était des manches caca. Bon bah là, du coup... On vit sur les raisons, on va.
[01:07:09] Speaker B: Essayer de... Ouais, ouais, mais t'sais quand le fisc vient te taper à la porte et que tu te rends compte que tu dois payer tes impôts sur l'année d'avant...
[01:07:16] Speaker A: Il y a une fille sur la piscine, ça va coûter cher. On va changer de maison alors. En tout cas, Noé Fix, si vous avez apprécié, n'hésitez pas à laisser des commentaires par rapport à ce clip. Dans ton vécu, Eric, à quel moment tu as commencé à écouter du rock ? Parce qu'on parle souvent de l'enfance, etc. La réponse est souvent la même. Mais toi, ça a été quoi ?
[01:07:37] Speaker D: Alors moi, j'ai commencé il y a très très... Enfin, je sais pas, je devais avoir 14-15 ans, quelqu'un qui m'a fait écouter un album de Wasp, que j'ai jamais apprécié, mais que j'ai apprécié à ce moment-là. Comme quoi, on vit plusieurs vies. Et après, la rencontre s'est faite sur, je crois, au moment de la sortie d'Appetite for Destruction de Guns N'Roses. J'ai vraiment tourné l'oreille. Ce qui était assez marrant, c'est que je n'étais pas du tout parti là-dessus. Moi, j'étais très fan du côté un peu funk de Minneapolis, avec Prince, The Times, des trucs comme ça. J'ai découvert le métal de manière assez abrupte par ce biais-là.
[01:08:17] Speaker B: Ça se comprend parce que dans Guns, ce que Guns avait en plus par rapport aux autres, c'est qu'il y a ce côté un peu groove, un peu blues, un peu soul dans les arrangements puis dans la guitare.
[01:08:30] Speaker D: Et en fait le pont il s'est fait avec un groupe peut-être, enfin que vous connaissez sûrement, ce qui s'appelle Living Color. Et Living Color, en fait moi quand j'ai découvert Living Color, c'était sur l'album juste avant, c'était Vivid je crois le premier, ou Time's Up, c'était Vivid le premier. Et en fait c'était vraiment des blacks, qui faisait du métal. Et il y a eu cette espèce de pont, moi, qui m'a amené très rapidement vers le côté un peu plus, à l'époque on disait, fusion. Où là, je suis vraiment rentré avec deux pieds en avant.
[01:08:59] Speaker A: Et dans ta famille, il y avait des gens qui écoutaient du rock ?
[01:09:01] Speaker D: Pas du tout.
mais tellement pas. Il se posait d'ailleurs la question pourquoi je me retrouvais dans cette situation un peu ubuesque.
[01:09:09] Speaker B: Et qu'allait-il donc faire dans cette galère ?
[01:09:11] Speaker D: Mon dieu, on l'a perdu.
Il n'est plus là. Non mais c'est étonnant, mais c'est un peu la magie de la musique, c'est-à-dire qu'à un moment on écoute un truc et...
Et ce truc-là résonne, pour on ne sait quelle raison. Et moi après je suis parti véritablement là-dedans. Après j'ai monté un groupe, après on a fait quelques dates avec des sous-garés, des cinémaristes, des...
de l'Ofofora, etc. Et voilà, et après je me suis jamais arrêté.
[01:09:41] Speaker A: En gros, c'est une musique aussi qui t'a apporté beaucoup d'amitié, beaucoup de gens avec qui t'as passé d'excellents moments. Parce que si t'as fabriqué, si t'as fait un groupe, j'imagine que c'était le principe, c'était les potes, allez, vous savez.
[01:09:50] Speaker D: Quoi, on va faire un truc ! Absolument, et puis ça a été un moment, en fait, qui a été, je pense, un peu unique musicalement, enfin, moi, il me semble, c'est vraiment les années 90, où d'un coup sont arrivées des milliards de choses c'est-à-dire qu'il y avait un espèce de télescopage sur des choses extrêmement créatives, qu'on avait Björk, Prodigy, Chemical Brothers, Radiohead, et puis bien sûr Pantera, et puis bien sûr Rage Against the Machine. Donc, après moi, j'ai eu 20 ans à une période relativement magique de la musique, où chaque album qui sortait était incroyable. Moi je me rappelle un truc, j'aimais beaucoup Prodigy, juste avant l'album The Fat of the Land, où il y a le gros crabe là, J'avais eu un truc très drôle en termes de communication et de marketing. Tout le monde attendait cet album. On a appris, quelques années après, qu'en fait, ils avaient juste trouvé Tomb Raider. En fait, en studio, ils jouaient à Tomb Raider non-stop, c'est pour ça que l'album avait pris six mois de retard. Et en fait, dans les snacks, ils en avaient tellement ras-le-bol, les vendeurs, que le label avait fabriqué une espèce de pancarte où il y avait marqué, non, le nouvel album de Prodigy n'est pas encore sorti, en attendant, achetez ce que vous voulez.
C'était absolument magique, parce qu'en fait t'arrivais, tu voyais ça, tu disais « Ouah, elle est génie ! » Et bon. Et après, ils ont sorti « The Fat of the Land », qui est un album énormissime. Voilà, donc moi la découverte, je l'ai faite par le biais de choses un peu tordues. Enfin pas tordues, mais chacun a son chemin. Mais moi je suis vraiment tombé amoureux du métal mais pas que, c'est-à-dire que je peux très bien écouter du Pantera et après écouter, on parlait de Radiohead, enfin non je parlais tout seul...
Ouais.
[01:11:33] Speaker B: Parce que nous on parle pas de... des gens qui ont des yeux à moitié fermés...
Il a fait une blague l'autre fois, il était dans une interview, il a fait le mec de Bang Bang il est gros, donc c'est bon, j'ai le droit d'attaquer son physique aussi.
[01:11:49] Speaker A: Le mec de Radiohead ?
[01:11:50] Speaker C: Ouais.
[01:11:51] Speaker B: Enfin c'était The Smile, c'est parce que là la radio n'a pas d'actu mais une interview de The Smile et dedans Tom York il a dit « ouais le mec de Bang Bang il est gros ».
[01:11:59] Speaker A: Ouvre les yeux, ouvre les yeux ! Alors qu'en vérité c'est le fils caché de Jean-Édernalier.
[01:12:07] Speaker B: Tu sais ce qui lui est arrivé à Jean Hidern ?
[01:12:10] Speaker A: C'est vrai. Mais c'était notre époque aussi. Bref. Bon. Est-ce qu'il y a eu aussi des moments qui t'ont rendu, alors excuse-moi c'est la question horrible, qui t'ont rendu triste avec le métal ? Peut-être un artiste que t'adorais qui disparaît ? Un truc... Parce qu'on était tous accrochés à la moindre information quand on est ados, quand on est jeunes.
[01:12:32] Speaker D: La mort de Prince ?
[01:12:32] Speaker A: Ah ouais.
[01:12:34] Speaker D: La mort de Lémi ? Ça a été des choses très tristes, mais...
[01:12:39] Speaker B: On se passe de deux ans à.
[01:12:40] Speaker D: Peu près, en plus.
[01:12:42] Speaker A: C'est des trucs qui t'ont un peu...
[01:12:43] Speaker D: Des espèces de figures, en fait.
Des figures créatives. Prins, c'était une figure créative, parce que j'ai continué à suivre... Alors, ça fait partie...
des gens qui ont sorti des choses assez exceptionnelles.
Après, il y a eu Parade, il y a eu Sign of the Time, en fait, il y a eu quelqu'un qui s'est réinventé énormément. Bon, après, il y a, à mon sens, encore une fois, qui a vraiment tourné un peu en rond, mais c'est des gens qui étaient un peu des... des défricheurs, qui amenaient les choses beaucoup plus loin. Lémi, c'était différent. Mais Lémi, parce qu'il n'a pas défriché non plus. Il n'est pas parti... — Ah bah.
[01:13:15] Speaker B: Il a défriché le truc, mais c'est pas...
[01:13:18] Speaker D: Il a défriché des jambes. Non mais Lémi, c'était une espèce de figure tutélaire, on va dire. C'était une espèce de phare dans la nuit. Un mec qui n'avait pas bougé depuis 40 ans. Le doc, qui s'appelle Lémi d'ailleurs, qui est assez exceptionnel. Et je me rappelle d'un Hellfest d'ailleurs que j'avais fait. Un de mes premiers Hellfest avec les masses.
où, en fait, on avait croisé Lémi, on avait croisé Slash, on avait... Et c'est vrai que, pour moi, ça reste des très très grandes figures, et voilà, les disparitions de Lémi, ça a été un truc. On se disait, ce mec, il mourra jamais, en fait. Avec ce qu'il s'envoie, c'est... Bon, après, on s'est dit, allez, quand même, je crois que trois cancers simultanés... — Ah.
[01:13:52] Speaker B: Il a bien poussé sa chance, hein.
[01:13:55] Speaker D: — C'est un défricheur dans tous les sens du terme. Même en maladie, il a tout défriché.
[01:13:59] Speaker B: — En termes d'insolides médicaux, ouais.
[01:14:03] Speaker D: Mais c'est des gens que moi je trouve absolument fascinants. Le doc d'Olimi, je l'ai vu peut-être 4-5 fois, comme le doc sur Foo Fighters, bon je sais que... Aïe, merde, j'ai parlé de Foo Fighters !
[01:14:17] Speaker B: Parce que t'aimes bien les trucs où il y a des gens morts, c'est ça ?
[01:14:21] Speaker D: Ou des gens victulant-mateurs ?
[01:14:23] Speaker B: Ou leurs chanteurs ?
[01:14:25] Speaker D: Non mais je pense que ça... Moi je trouve que c'est vraiment des grandes figures. Quand on regarde l'histoire de Dave Grohl, quand on regarde l'histoire de Lémi, c'est des mecs quand même qui, face à l'adversité, ont continué véritablement, ont eu une passion assez... Enfin, dont ils n'ont pas des mordus. On parlait de Slayer. Est-ce que Lémi aurait pu faire ça ? Pas du tout. Lémi il sera arrêté, il n'aurait jamais rejoué. C'est des gens aussi qui...
[01:14:47] Speaker B: Enfin l'émissaire n'a jamais arrêté.
[01:14:50] Speaker A: Il l'a montré !
[01:14:56] Speaker D: Moi c'est ce que j'en pense, mais le truc de Slayer, bon on va pas non plus tirer sur l'ambulance, mais je le trouve terrible, parce que ces espèces de figures comme par exemple Lémi pouvait l'être, c'est-à-dire un espèce de fou furieux dont la passion est à être sur scène, il rentre chez lui, il va jouer au Bunto dans son bar, et puis les gens pensent que c'est un faux en fait, ils disent mais Lémi de Motorhead il peut pas être en train de jouer au Bunto depuis 4 heures aussi, et il en avait strictement rien à foutre, il est resté dans le même appart.
pendant, je crois, 40 ans, juste parce que l'appart, en fait, était à côté... C'est le Rainbow, là-bas. Et c'est absolument fantastique, parce que moi, je trouve que c'est des gens véritablement uniques. Rien n'a de prix sur eux, en fait, ils ont leur art. Dans le doc, on voit aussi le...
Il va rechercher en fait la réédition des premiers albums des Beatles en mono. On voit vraiment une passion mais inébranlable. Bon et après on a des gens, on leur file un chèque, ils ont dit non plus jamais de ma vie. Oh bah oui d'accord.
C'est dommage.
[01:15:51] Speaker A: C'était triste pour ses surnommées, c'était triste aussi de le voir sur scène à la fin quand même parce que c'était terriblement dur.
[01:15:57] Speaker D: C'était extrêmement triste.
[01:15:58] Speaker A: Il galérait et tout.
[01:15:59] Speaker B: Je l'avais vu au Hellfest en 2015, quelques mois avant sa mort.
Je pensais qu'il était diminué, il n'arrivait plus à jouer correctement l'intro des South Pades, enfin c'était... Ouais mais c'est un.
[01:16:14] Speaker D: Espèce de juste aboutisse, moi dans mes toilettes, j'ai tous mes passes. Je vous parle un peu de mes toilettes ou pas ? Vous me dites !
[01:16:21] Speaker B: Est-ce que tu as un petit... C'est une toilette japonaise avec le petit jet d'eau ?
[01:16:25] Speaker D: Non, pas encore. Mais j'ai tous mes passes.
[01:16:29] Speaker B: Donc continuez à acheter le livre pour qu'il puisse se laver les fesses !
[01:16:36] Speaker D: Ça rendra service à du monde ! Et notamment, j'ai encadré en fait la couvre de Libé, quand Lémi est mort, qui est en fait une photo de Lémi, et c'est peut-être le seul truc que j'ai encadré. Voilà, moi j'avais une espèce d'énorme affection pour ce mec.
Pour sa musique, certes, mais aussi pour ce qu'il était et surtout le fait de s'en foutre à ce point-là. Il y a une anecdote sur son short absolument ridicule.
[01:17:00] Speaker A: Son mini-short à franges.
[01:17:02] Speaker D: Et c'est qui ? C'est les mecs de Limp Bizkit, non ? Ou qu'ils lui disent... Non, c'est les.
[01:17:05] Speaker B: Mecs de...
[01:17:08] Speaker D: Qui lui expliquent et qui lui disent mais qu'est-ce que c'est que ce short en fait c'est absolument ridicule et qui leur expliquent qu'ils n'ont strictement rien à foutre parce qu'en fait au moins il est aéré, il s'est rendu au thé, il fait chaud, il a un short ridicule et c'est vraiment ça, c'était vraiment ça Nemi, c'était un mec en fait, il avait une passion dans la vie, c'était un truc, la vie des gens ils sont contre-foutés, je trouve ça joli, surtout de nos jours. On s'en bat les couilles quoi, c'est un peu ça.
[01:17:31] Speaker A: Non mais c'est bien, Bring me the horizon par contre c'est pas la même chose.
[01:17:34] Speaker B: À Bring Me The Horizon, il met moins des t-shirts.
[01:17:38] Speaker A: Par contre, on va voir un peu plus tard, parce que j'ai réservé un petit clip de Suicide Alternatives. J'ai pensé que c'était récent, les métalleux, les coureux qui portent des crop tops, mais non ! Ah bah non ! Ah bah non ! Ah bah non ! Ah bah non ! Ah bah non !
[01:17:46] Speaker B: Ah bah non !
[01:17:46] Speaker A: Ah bah non ! Ah bah non ! Ah bah non ! Ah bah non ! Ah bah non !
[01:17:48] Speaker C: Ah bah non !
[01:17:49] Speaker B: Ah bah non !
[01:17:49] Speaker D: Ah bah non ! Ah bah non !
[01:17:49] Speaker B: Ah bah non ! Ah bah non !
[01:17:50] Speaker D: Ah bah non !
[01:17:50] Speaker A: Ah bah non ! Ah bah non ! Ah bah non ! Ah bah non !
[01:17:52] Speaker D: Ah bah non !
[01:17:52] Speaker C: Ah bah non ! Ah bah non !
[01:17:52] Speaker D: Ah bah non !
[01:17:53] Speaker C: Ah bah non !
[01:17:53] Speaker D: Ah bah non ! Ah bah non !
[01:17:54] Speaker C: Ah bah non ! Ah bah non !
[01:17:54] Speaker A: Ah bah non !
[01:17:54] Speaker B: Ah bah non ! Ah bah non ! Ah bah non !
[01:17:56] Speaker C: Ah bah non ! Ah bah non !
[01:17:56] Speaker B: Ah bah J'en rêve de m'habiller comme ça, mais bon, à Paris, il y a des quartiers où ça passe, mais il y en a d'autres où ça.
[01:18:02] Speaker A: Ne passe pas trop. Voilà, mais Bring Me The Horizon, ouais, groupe intéressant. Nous, bon, on n'est pas contre, mais c'est vrai que le côté pop qui s'est transformé, puis... Non, mais on peut.
[01:18:15] Speaker B: Reconnaître un truc, c'est qu'ils ont su imprimer une tendance.
[01:18:18] Speaker A: Déjà, ils ont su... Oui, c'est vrai.
[01:18:19] Speaker B: Ils ont su... Ils ont lidé un truc en tout cas. Ils ont proposé des choses nouvelles.
Après, on aime ou on n'aime pas, ça c'est... Et force est de constater qu'ils ont quand même imposé un truc sur toute la scène Metalcore. Je veux dire, maintenant, tous les groupes finissent par faire, deux ans après, tout le monde fait ce qu'ils faisaient deux ans avant. Il y a des groupes même qui avaient de la bouteille et qui se sont plus ou moins conformés à la direction qu'avait indiquée Bring Me The Horizon.
[01:18:48] Speaker A: Après il y a eu les problèmes de drogue...
[01:18:49] Speaker B: On peut parler d'Architectes ou des groupes comme ça qui sont quand même très...
Mélodisés sur les refrains, au point de perdre le côté extrêmement violent qu'ils avaient au départ.
[01:19:03] Speaker D: Bring Me, moi je trouve que ce qu'ils ont fait c'est quand même extrêmement intéressant malgré leur jeune âge.
du deuxième au cinquième album, je trouve qu'ils ont vraiment été des fricheurs. Moi, ce que je trouve vraiment génial, c'est de prendre chaque album et de se dire, au prochain, changeons tout. Et ça, je trouve que c'est formidable, jusqu'à That's the Spirit, où ils avaient fait, juste après, un album symphonique.
Ils sont, moi je trouve que c'est super impressionnant. Alors aujourd'hui c'est un peu moins macabre parce qu'aujourd'hui on est sur une espèce de recette et on est sur un truc que je trouve moi très intéressant. Et d'ailleurs j'étais parti avec eux, c'est un truc que je raconte dans le bouquin, j'étais parti avec eux sur des dates et notamment c'était sur le sonisphère.
[01:19:45] Speaker A: Ah bah tiens !
[01:19:48] Speaker D: Il y a du dos sur le son de l'histoire ?
[01:19:49] Speaker A: Elle est en pleine forme !
[01:19:54] Speaker B: La meilleure relation que Pierre a eue avec des artistes en... Ah bon ?
[01:19:58] Speaker D: C'était avec qui ?
[01:19:59] Speaker A: Au lycée Aix.
[01:20:00] Speaker D: Ah d'accord.
[01:20:01] Speaker A: Ça s'est pas très bien passé.
[01:20:02] Speaker D: D'accord.
[01:20:03] Speaker B: Bon après depuis, ah oui d'ailleurs on en parle maintenant ? De quoi ? Non mais du fait qu'il t'a dessiné avec une tête de bite.
[01:20:11] Speaker A: Il voulait plus répondre aux questions clairement et je lui ai dit il faut quand même faire un dessin et il a dit non au début puis après il a dit ah si il a pris la feuille puis il a dessiné une espèce d'énorme chibre avec ma tête à la place du gland. C'était anomale ! Et alors ce qui est très drôle.
[01:20:28] Speaker B: C'Est que pendant des années on s'est dit qu'il l'aimait vraiment pas et il y a quelques semaines j'ai vu une vidéo popée sur tiktok où c'est une meuf dans le public qui a une pancarte avec qui écrit dessine mon premier tatouage Et donc il prend le feutre, il dessine sur la feuille et il dessine la même teub qu'il avait dessinée pour le papier. En fait, il sait dessiner que ça en fait. Ses talents en dessin sont très limités.
[01:20:50] Speaker A: Il semblerait qu'en fait, il a une passion teub. Enfin, en dessin en tout cas.
[01:20:54] Speaker B: Est-ce que tu la gardes ce dessin depuis ?
[01:20:57] Speaker A: Je dessine pas.
[01:20:59] Speaker B: Est-ce que tu l'as gardé quelque part ce dessin ?
[01:21:01] Speaker A: Oui, il est là, il est ici. C'est vrai que je ne l'ai pas ressorti, mais il faudrait que j'aille chercher. Il est très beau, c'est un très joli dessin, mais c'est juste que ça.
[01:21:07] Speaker D: Ne se fait pas.
[01:21:08] Speaker B: Très joli, il ne faut peut-être pas exagérer.
[01:21:09] Speaker A: Non, mais je ne sais pas dessiner.
[01:21:11] Speaker B: Non plus, donc la façon dont c'est fait, je me dis que c'est pas... T'avais quand même des yeux en forme de couille.
[01:21:16] Speaker D: C'est bien fait, parce que comme il ne fait que des tops tout le temps, il a le coup de main pour faire les tops.
[01:21:21] Speaker A: Mais ouais, j'avais un peu envie de le claquer. C'est une personne qui est assez complexe à comprendre, je pense. Et je dis pas que c'est un sale con, mais je le pense.
[01:21:30] Speaker B: Non, mais je pense que maintenant, il va mieux quand même.
[01:21:33] Speaker A: Non, je pense que maintenant, il va mieux.
[01:21:35] Speaker D: C'était assez compliqué à cette période.
[01:21:37] Speaker A: Tu as accepté pas mal de choses sur lui.
[01:21:40] Speaker D: Moi, il y a un truc que j'avais retenu sur ce festival qui m'avait fait bon sourire, on va dire. En fait, j'étais avec le groupe, et en fait, on était descendus, je devais faire quelques photos pour un magazine live. Et en fait, dans la configuration, au niveau du Sonisphere, il y avait les scènes qui étaient en bas, et il y avait tout en haut, au niveau du Zenith, les loges.
Et donc après le concert, moi j'étais à ce festival-là, j'étais extrêmement fan de Slipknot, je le suis toujours, un peu moins, mais j'étais très très... Et je voulais arriver à choper les mecs de Slipknot, et c'était absolument impossible. C'était la seule loge qui était accessible par personne, même les mecs de Metallica se baladaient, eux c'était accessible à personne, personne. Et après le concert des Bring Me, en fait moi je monte pas dans le... Y avait des petites navettes en fait pour monter, et je monte à pied tranquillement.
[01:22:23] Speaker C: Et...
[01:22:25] Speaker D: Et y'a un mec qui s'arrête, en quad, et qui nous dit, j'étais avec un pote, il nous dit « Ah, vous voulez que je vous remonte ? Ouais, ok ». Et en fait, il nous remonte. Mon pote monte devant, et moi je reste derrière, et ils discutent, j'entends pas trop, enfin c'est un anglais, j'entends pas trop ce qu'il se passe, et on monte, on monte, on monte, bon ça dure une minute, une minute. — Et là tu vois que dans.
[01:22:42] Speaker B: Sa poche arrière y'a un masque.
[01:22:45] Speaker D: — Et ben c'est presque ça.
Et en fait, on monte et on nous descend, on dit « Merci mec, c'est cool, merci, salut ». Et mon pote, qui est anglais, il me dit « Ah oui, il est vachement sympa ». Je fais « Ah ouais, c'est sympa ce mec ». Il m'a dit « Apparemment, il joue ce soir ». Je fais « Ah bon, dans quoi ?
[01:23:02] Speaker C: ».
[01:23:02] Speaker D: Il me dit « Dans Slipknot ». En fait, c'était le site de Slipknot. Voilà.
[01:23:07] Speaker B: Quel est le mec le plus accessible.
[01:23:11] Speaker A: Dans le groupe ? C'est celui qui, entre guillemets, est équilibré ?
[01:23:14] Speaker B: Non.
[01:23:14] Speaker D: Alors non.
[01:23:18] Speaker B: C'est le DJ, donc c'est celui qui a des Transformers tatoués sur les mains.
[01:23:22] Speaker A: D'accord.
[01:23:23] Speaker B: Autant te dire que ça ne va pas très bien.
[01:23:26] Speaker A: Justement, on en parle, c'est l'occasion de le montrer à nouveau. Le roadbook à se procurer absolument. C'est un superbe cadeau aussi pour tous les fans de métal, de rock aussi. Des anecdotes, des choses qui vont vous faire sourire, des choses où vous allez dire non, No fucking way ! Non mais ça on en a plein !
[01:23:43] Speaker B: Il y a la photo de Lenny Kravitz quand son pantalon a craqué. Achetez-le !
[01:23:48] Speaker A: Bah d'ailleurs on voit pas sa tête. Il y avait plus la place. Bon, très bien. En tout cas voilà, c'était un super bouquin et c'est pour ça que tu es parmi nous, c'est pour pouvoir aussi en faire un petit peu la promo. Et des photos extraordinaires. Et un talent extraordinaire, je voudrais qu'on le dise.
[01:24:06] Speaker D: Merci, merci.
[01:24:07] Speaker B: Un talent extraordinaire.
[01:24:09] Speaker A: On n'a pas un talon, peut-être aussi, mais en fait ça on n'en est pas au courant. On va regarder donc un clip que tu as choisi de Bring Me The Horizon, qui est un clip où ils ont encore des mèches. Ils étaient jeunes. Ils diraient que c'est pas ma période préférée moi, mais bon voilà.
[01:24:25] Speaker D: Ils ont qu'il y avait l'invention. Après, c'était pas ce qu'ils ont fait de mieux.
[01:24:31] Speaker A: Quel bon choix !
[01:24:31] Speaker D: C'est pour ça que j'ai choisi ! Je suis toujours sur les bons coups !
[01:24:36] Speaker A: J'ai choisi, bon...
En fait je suis tombé dessus, je me suis dit mais celui-là...
[01:24:40] Speaker B: J'ai fait un shuffle et voilà... Non.
[01:24:42] Speaker D: Mais peut-être que ça permet aussi de faire découvrir... Peut-être qu'il y a un petit côté accessible qui n'est pas toujours accessible au niveau de Bring Me... Ça peut être un mauvais choix aussi...
Non.
[01:24:51] Speaker A: Non, ça m'a ramené à cette période-là surtout. J'avais complètement zappé ce côté mécheux et puis tout est flou.
Méchant, méchant ! Si on est jeune, c'est un truc de ouf. Non pas qu'ils soient jeunes aujourd'hui, mais bon, ils ont pris un peu d'âge.
[01:25:07] Speaker B: On regarde le clip ? Quand tu veux.
[01:25:08] Speaker A: Eh ben c'est parti.
[01:25:49] Speaker C: C'est la fin de cette vidéo.
C'est la fin de l'horloge ! C'est un jeu qui m'énerve ! Merci d'avoir regardé ! Sippin' on your smoothies Wish I knew a war That we're cookin' That we're cookin' on Wish I knew war Wish I knew war Pickin' up potatoes Twenty dollars each C'est parti ! C'est bon.
Et voilà, voilà ce qu'il se passe.
[01:32:50] Speaker B: Dans la tête de Lee Sykes.
[01:32:54] Speaker A: Ce qui se passait, pardon, il a arrêté, c'est fini. Le meilleur de l'alternative au hockey du métal et aussi des gens sous acide, c'était cette chanson. Je l'avais écoutée, je me suis dit non, je ne vais pas la passer.
[01:33:11] Speaker B: Après tu t'es dit, finalement les acides, c'est bien, ça permet de détartrer les cafetières.
[01:33:17] Speaker A: On peut en parler parce qu'effectivement, il faut le faire.
J'ai fait un café tout à l'heure, ça fait paf paf paf, y'a un truc à voler, j'ai fait un. Voilà. Bon, c'était quand même agréable. Kim Gordon, donc. On sait bien qu'elle a bien abusé de Droghuzi.
[01:33:34] Speaker B: Kim Gordon, qui ne resitue pas figure assez iconique du rock alternatif et indépendant puisque c'était la bassiste de Sonic Youth jusqu'à la fin en 2011. et qui vient de sortir son deuxième album, qui s'appelle The Collective, qui est issu du travail, encore une fois, avec un producteur qui s'appelle Justin Rezon, qui a travaillé avec des artistes pop, des artistes rock, des artistes très expérimentaux, à la Yves Tumor, des trucs comme ça, et en fait, ça donne cette espèce de...
[01:34:06] Speaker A: La chanson précédente était quand même beaucoup plus classique.
[01:34:09] Speaker B: Ouais mais là du coup on part vraiment dans du gros bad effectivement, de la grosse descente d'acide.
[01:34:17] Speaker A: En tout cas elle fait ça en plein jour.
[01:34:19] Speaker B: C'est une espèce de hip-hop très noisy.
Je sais que ça se fait pas de dire l'âge d'une dame, mais vu que ça sort partout dans la presse, 70 ans quand même.
[01:34:32] Speaker A: Elle est très jeune dans sa démarche.
[01:34:35] Speaker B: Et dans sa démarche, on dirait pas une artiste de 70 ans du tout. Et c'est ça que je trouve assez hallucinant.
[01:34:41] Speaker A: De toute façon, elle a jamais vieilli dans sa tête.
[01:34:44] Speaker B: Elle est toujours restée très roots.
Roots, Bloody Roots. Pendant qu'on parle de... Cela ne nous regarde pas. En parlant de bassiste, je ne sais pas si vous avez vu, mais Pazlanchantine quitte les Pixies.
[01:35:03] Speaker A: Ah oui, si, si, oui, oui.
[01:35:04] Speaker B: Elle parle des Pixies et du coup, il y a des gens que j'ai vus et que j'ai regardé parce que du coup, je suis ami avec elle sur Facebook parce que, bon, on s'est déjà rencontré une ou deux fois, elle est très sympa. Au détour de quelques nachos et du guacamole. Non, et c'est très drôle parce que dans les commentaires, Dans les commentaires sous le post, il y a plein de gens qui font « Let's do a reunion tour with A Perfect Circle » puisqu'elle jouait, c'était elle la bassiste du premier A Perfect Circle. Et alors A Perfect Circle qui font une tournée, qui vont faire une tournée et du coup le batteur sera Josh Freeze.
Il revient, il revient pour la tournée. Voilà, je balance des petites news comme ça.
[01:35:46] Speaker A: Il pourrait éventuellement ressortir un album qui pourrait être bon ?
[01:35:49] Speaker B: Ah non, ça je crois que c'est pas possible parce que ça implique Maynard, du coup forcément ça va être un peu fort. Parce qu'à partir du moment où il intervient sur un projet, maintenant ça devient nul.
[01:35:59] Speaker A: Non mais c'était pas à cause de lui que l'album était pourri le dernier ? Ah bon ?
[01:36:02] Speaker B: Alors apparemment, le dernier album, ouais, le dernier album en fait, du coup Billy Wardell avait fait tout un album, machin, et tout l'album était prêt, il avait juste à venir faire ses voix, et il a dit, non mais on devrait pas faire un truc rock, on devrait faire un truc un peu différent, plus électro.
[01:36:20] Speaker D: Et l'autre il était là...
Et du.
[01:36:27] Speaker B: Coup, ils ont refait des trucs et si vous l'écoutez, c'est quand même pas génial. Voilà.
[01:36:33] Speaker A: Très bien.
[01:36:35] Speaker B: Comme dans tout, d'ailleurs. À partir du moment où il vient poser les voix, ça devient moins bien.
[01:36:40] Speaker A: C'est dommage. Il y a des groupes qui t'ont déçu. Il y a des moments qui ont été un peu affreux avec des groupes. Quand je dis déçu, c'est des moments où je me sens comme ça. Moi, je sais que Tu vas peut-être en parler un peu plus tard, parce qu'on va parler de machine-aide, mais... Mais que t'es parti pour faire des photos et tu t'es dit aïe aïe aïe, il est trop drogué, ou ça a l'air d'être sale con... Aïe aïe aïe !
[01:37:05] Speaker D: Il frise le caco ! Alors pas vraiment... Ah bon t'as pas.
[01:37:10] Speaker A: Envie d'en parler ? T'as le choix.
[01:37:11] Speaker D: Non non non, je me demande... Non non, pas vraiment, j'ai rarement été déçu. Mais après, comme je disais tout à l'heure, Comme je choisis un peu, souvent, j'essaye de savoir un peu où je vais, quoi. Si j'entends vraiment parler que c'est des gros cons, j'évite d'essayer de faire un portrait ou ce genre de truc-là. Si, il y avait eu un truc qui avait été, je crois, un de mes seuls mauvais souvenirs. Je devais faire un portrait de Quentin Dupieux. Et tout avait été calé avec son manager, etc. Et je devais faire ça à 20h30. Et en fait, je suis arrivé et il a dit « Ah, désolé, il est en retard. » Bon, pas de souci.
21h, 21h30, 22h, 22h30, 23h... Mais à 23h, il arrive ! Non ! Il est enfin sorti du pieu ! Je crois qu'on peut arrêter là. J'ai plus rien à dire, c'est la fin de la soirée.
Et en fait, il arrive, et bon...
J'étais pas non plus... Bon. Il arrive, et je lui dis bah écoute, est-ce que t'aurais quelques... une vingtaine de secondes ? Il me dit ah non non, mais moi en fait je fais pas de photos, je fais A. Parce que c'est embêtant, parce qu'en fait je suis là pour ça.
[01:38:25] Speaker A: Bah oui oui.
[01:38:26] Speaker B: Parce que moi je suis photographe en fait. Après je peux vous préparer vraiment une petite paella, mais...
[01:38:33] Speaker D: Il faut qu'il y ait un petit réchaud et...
[01:38:36] Speaker B: En plus, là, j'ai pas de moule, donc...
[01:38:39] Speaker D: Mais je lui dis que c'est un peu embêtant parce que, enfin, c'était convenu, donc il y a le Mac derrière, il y a tout ton... Genre ouais, mais non... Et OK, je fais mes... Même pas 10 secondes ?
[01:38:51] Speaker B: Ah non, non...
[01:38:52] Speaker D: J'ai dit, puisque j'attends, ça fait quand même quatre heures de retard, non ? Ok, je me suis barré, mais je pense que ça a été une des rares fois, parce que j'ai souvent eu la chance, pour des magues, de faire des portraits, et j'ai jamais eu de mauvaise réception, pourtant des gens qui n'avaient pas non plus et qui n'était pas connu pour être spécialement sympathique, etc, etc... Non, j'ai rarement été vraiment déçu. Et puis bon, là, sur le truc, quand t'es un Dupié, comme je m'en foutais complètement...
C'était pas grave du tout. C'est juste que t'aurais pu te faire.
[01:39:23] Speaker B: Un petit resto à la place, quoi.
[01:39:27] Speaker D: Oui, c'est exactement ça. Mais bon voilà, c'était pas machiné, c'était pas des gens vraiment... Encore une fois, moi je fonctionne vraiment... Enfin voilà, il y a des gens que... J'aimerais pas que la statue soit déboulonnée sur certaines personnes qui sont pour moi des gens importants.
C'est beau ce que j'aime bien.
[01:39:45] Speaker B: Je crois que c'est pour ça qu'il t'a jamais pris en photo Pierre. Parce qu'il a peur d'être déçu.
[01:39:50] Speaker A: En plus il prend bien la lumière.
[01:39:55] Speaker B: J'ai rarement vu quelqu'un qui brillait autant que toi.
[01:39:58] Speaker A: C'est vrai qu'aujourd'hui particulièrement j'avoue, j'ai eu un petit sourire, j'ai fait « dis.
[01:40:01] Speaker B: Donc cette crème elle marche bien, elle.
[01:40:02] Speaker A: Dégouline par contre ! » parce que j'essayais de me rajeunir. Tu voulais rajouter quelque chose sur Kim.
[01:40:06] Speaker B: Gordon ou pas du tout ? Non, pas du tout.
[01:40:08] Speaker A: Voilà, on va passer un petit peu à la suite alors quand même parce que c'est important de continuer.
[01:40:12] Speaker B: On va rester vraiment sur l'idée de rajeunir, oui, effectivement.
[01:40:15] Speaker A: Mais il met des pantacourts. Vous allez le voir dans le clip.
[01:40:19] Speaker D: Alors ça va.
[01:40:20] Speaker A: Avec des docs, montons. Judas Priest, tu voulais en parler ?
[01:40:24] Speaker B: Judas Priest, qui viennent tout juste de sortir leur album aussi, Invincible Shield.
Le Bouclier Invincible. Le Bouclier Invincible, voilà.
[01:40:34] Speaker A: Donc Judas Priest, bon... Excusez-moi, c'est Rob.
[01:40:40] Speaker B: Ça ressemble le plus à Johnathan Davis.
[01:40:43] Speaker A: Il sait certainement pas avouer quelque chose, il aime les vaches. Pas pour rien qu'il a un ranch.
[01:40:49] Speaker B: Judas Priest, 52 ans de carrière et voilà encore un album. En tout cas, les morceaux, les singles, je n'ai pas écouté l'album en entier, mais les singles étaient plutôt sympas. Et puis Rob Halford, toujours en voix, plus de 70 ans.
Voilà à quoi il tourne. Apparemment, il est né la même année que Kim Gordon.
[01:41:08] Speaker A: Parce que c'est pas les mêmes personnes.
[01:41:10] Speaker B: On les a jamais vues dans une pièce ensemble. Ils prennent pas d'acide ensemble visiblement.
[01:41:17] Speaker A: Moi j'ai rien à ajouter. On va y aller alors. On regarde un petit peu ce clip, vous allez fortement apprécier, parce que c'est un clip avec beaucoup de recherche.
[01:41:26] Speaker B: En 2024, vous n'aurez jamais vu ça. Vous avez aimé le côté expérimental du clip de Kimbo Gordon ? Attendez de voir celui de Judas Priest.
[01:41:44] Speaker C: Merci à mes Tipeurs et souscripteurs ! Abonnez-vous à notre chaîne ! Abonnez-vous à notre chaîne ! Great, deep beneath the ground, excommunicated! Greatness, power, strength and union! Invincible, AMESSA united! Invincible!
Crushing the earth, shattering disbelief Consecrating beneath sacred sound Scattering, scarring, the heathens are running Destroying the gods that we've crammed Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est parti pour la première partie de la série ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org I'm not a game you can play C'est la fin de cette vidéo.
C'est la fin de cette vidéo.
I'm gonna give you goodbye And we ain't going nowhere In a fucking state Fucking bullshit, we all live for work You ain't worth anything but your mouth I hear you talking, what the fuck's that about? Gays in the south You better watch your mouth, punk ! Don't consider yourself violated My point is not for sale Put the realest shit back on the shelf Give that bullshit to your fucking self I'm burning your brains On the fucking wall I'm burning your brains On the fucking wall I'm burning your brains On the fucking wall I'm burning your brains On the fucking wall.
[01:51:12] Speaker B: Eh bah dis donc !
[01:51:14] Speaker A: Eh ça déménage !
[01:51:17] Speaker B: La mouche qui pète.
[01:51:18] Speaker A: Attends, depuis le début on a été plutôt soft.
[01:51:22] Speaker B: C'est vrai bien. Je me suis dit bon allez on.
[01:51:24] Speaker A: Va mettre un petit peu de trucs qui défouraillent.
[01:51:26] Speaker B: Ouais c'est bien. Non mais parce que quand même les sélections de nos invités c'est un peu de la musique... Chaque fois ils nous mettent des classiques. Oh là là ! Parfum la jambe là comme ça, la guinguette.
[01:51:37] Speaker A: La guinguette ! Non mais là ça s'appelle Filth. Alors bon, j'étais en train de regarder, groupe formant 89. Je pense que j'étais pas sur le bon groupe.
[01:51:46] Speaker B: Après si, peut-être que le chanteur a l'air d'être un peu plus ancien que les autres.
Ouais mais je pense qu'il est hyper jeune.
[01:51:54] Speaker A: Après dans le clip, on voit pas trop bien, mais j'ai regardé 2-3 photos de presse. En tout cas, il faut pas les emmerder. Voilà, ils sortent un nouvel album. Ça casse des bouches. Ouais, je pense qu'ils foutent des patates dans la gueule à tout le monde. Mais avec gentillesse et bienveillance.
[01:52:07] Speaker B: Et seulement parce qu'ils travaillent dans un magasin de frites.
[01:52:12] Speaker A: Ah bon, pourquoi ?
[01:52:12] Speaker B: Bah, ils donnent des patates, du coup.
[01:52:15] Speaker A: Bon, cette chanson, si vous voulez avoir le nom, c'est Southern...
Hostility. Je vous laisserai deviner de quoi ça parle.
[01:52:22] Speaker B: Je pense de l'hostilité du sud.
[01:52:23] Speaker A: De l'hospitalité texane. Donc ce soir notre invité, je le répète, c'est Eric Canto, photographe, qui a sorti un bouquin extraordinaire que vous pouvez suivre sur les réseaux sociaux. Il aime bien les réseaux sociaux parce que je vois que tu postes beaucoup de choses quand même, ça prend du temps.
[01:52:41] Speaker D: J'essaye.
[01:52:43] Speaker A: Parce qu'on est moins actifs en vrai, je pense.
[01:52:45] Speaker B: Nous on poste tous les jours maintenant.
[01:52:48] Speaker A: Tu mets plein de trucs, tu partages et tout, t'as quand même...
Oui, je.
[01:52:51] Speaker D: Suis pas si actif que ça, en fait c'est par période, il y a des fois je partage plein de trucs, et après ça me saoule un peu et j'arrête. Et je devrais pas, parce que c'est mal. Mais voilà.
[01:53:00] Speaker A: Oui, tu peux te saouler un moment aussi, c'est-à-dire qu'il faut avoir un peu de calme.
[01:53:03] Speaker B: Tu as le droit d'être un humain.
[01:53:04] Speaker D: Ouais, voilà, exactement.
[01:53:05] Speaker C: Je ne suis pas une machine.
[01:53:07] Speaker A: Un machine. I'm just a human, after all. Take a blame on me.
[01:53:16] Speaker C: Ah, bien ouais.
[01:53:16] Speaker B: C'est moi, Rag'n'Bones. Vous me reconnaissez ? Le gros barbu qui chante.
[01:53:22] Speaker A: T'es vachement plus beau que lui.
[01:53:23] Speaker B: Ah bah merci. Parce que moi j'ai toutes mes dents.
[01:53:31] Speaker A: Est-ce que c'est méchant si c'est vrai ?
[01:53:37] Speaker B: Bon allez.
[01:53:39] Speaker A: Là j'ai vu ta sélection et c'est vrai que ça m'obsède. Machine Head, parce que Machine Head, moi et Rob Flynn a failli me péter la gueule une fois au Zénith de Paris.
J'étais venu, je me suis dit, il s'est coltiné toute une journée, j'étais le dernier à faire des interviews, c'était pour Bring the Noise quand j'étais à OUFM, et je me suis dit, il s'est coltiné toute une journée d'interviews avec les mêmes questions parce qu'on sait très bien ce que c'est la promo d'un artiste et il répète tout le temps les mêmes trucs, parce que c'est les questions qui reviennent, et je me suis dit, il faut que je trouve un truc un peu rigolo et un truc simple, un truc qui ne me prend pas beaucoup de temps non plus mais qui...
[01:54:10] Speaker B: Oui parce que... Non voilà, je crois.
[01:54:12] Speaker A: Que je suis sorti d'une fête.
La vie est une fête Pierre. Et je me suis dit faisons un petit portrait chinois. Je lui ai demandé à quoi il pourrait se comparer.
Ça ne lui a pas du tout, du tout plu. Déjà, il ne voulait pas répondre. Quand je suis arrivé, j'étais debout, j'attends que l'artiste s'assoie pour pouvoir m'asseoir en façon de politesse. Déjà, quand je me suis assis, il m'a dit « Ah bon, tu ne fais pas ça debout ? » Et puis je me suis levé, il a fait « Non, mais en fait, je n'ai pas envie de faire un tabou avant que je commence. » Et là, je lui ai dit « Non, mais je sais que tu répètes tout le temps le même truc. Je vais te faire un portrait chinois. » Et là, il a tapé sur la table basse.
puissance.
[01:54:52] Speaker B: Comme si c'était un marteau de 10 tonnes quoi.
[01:54:54] Speaker A: Voilà, qui peut casser des murs. Vous l'avez ?
[01:54:56] Speaker B: 10 tonnes Hammer. Pour ceux qui ne savent pas, c'est une chanson.
[01:55:01] Speaker A: Et puis ça enlève des briques dans les murs.
[01:55:03] Speaker D: On en reparlera un peu plus tard.
[01:55:05] Speaker A: Mais il s'est véné, il m'a dit que j'étais qu'une sale merde, qu'il allait me péter la gueule et il hurla à la mort et je te jure que j'ai rarement eu peur mais là je me suis dit Je devais me faire tuer par l'attaché de presse, qui était Karim Sancho, à qui on fait un énorme bisou parce qu'on l'aime énormément, et qui n'est plus dans le travail mais en tout cas qui est une personne extraordinaire. Je me suis dit, elle va me péter la gueule, ça va être le comble, et lui il va me tuer de toute façon avant. C'est des expériences comme ça qui m'ont refroidi. La fois d'après, il était venu faire une session acoustique après. Non mais je t'adore en fait.
[01:55:37] Speaker B: Après moi Pierre j'ai déjà dit que j'allais te péter la gueule et je t'ai aussi dit que je t'aimais.
[01:55:42] Speaker A: Ouais mais alors je te rassure... Ouais je vais te péter la gueule ! Tu vois, c'est un truc qui m'a donné une mauvaise expérience avec Rob Flynn. Après, pareil, il y a des jours avec, il y a des jours sans. J'ai déjà dit, les artistes peuvent avoir aussi des moments où ils en ont plein le cul.
Et ça tombe sur toi. Bon, voilà. Qu'est-ce qu'il y a ?
[01:56:04] Speaker B: Non, non, mais c'est bien peut-être que du coup, il faut aller aux interviews avec un petit rouleau de PQ au cas où ils en ont plein le cul. Je me dis, ça peut être une solution.
[01:56:11] Speaker A: Une fare et du PQ pour les aider. Je pense que là, ils m'auraient vraiment pété la gueule. Mais n'importe lequel. Mais toi, du coup, Machinen, ton expérience ?
[01:56:20] Speaker D: Moi j'ai eu deux expériences au niveau de Machine Head. Une première il y a très très longtemps où en fait je jouais dans un groupe et on devait... En fait on nous avait demandé d'assurer la première partie mais c'était avant la sortie du premier album. Et donc on avait accepté. Mais en fait on savait pas du tout ce que c'était Machine Head. Et j'ai découvert par hasard sur une vidéo en fait ce qu'était Machine Head. Et ça avait été très compliqué parce qu'on s'était dit mais c'est qui ces fous furieux ? Donc c'était pour le clip de David Yann où on voit Kat Golgoth, Chicano, on s'est dit mais on va pas jouer devant ça, enfin... Mais c'était un peu ça donc, on s'est dit mais ils vont nous tuer. Donc ça c'était la première expérience, d'autant que cette expérience-là finalement, ils ont annulé au dernier moment, et du coup on n'y est pas allé, très bêtement.
On a fait des merguez à la place, on a mangé des merguez. Donc on a loupé et Machine Head et Meshuggah dans une petite salle et la deuxième... Et Meshuggah ? Meshuggah.
[01:57:14] Speaker B: Ah !
[01:57:14] Speaker D: Meshuggah !
[01:57:15] Speaker A: C'est bon ça.
[01:57:16] Speaker B: Avec les merguez ça va bien.
[01:57:19] Speaker D: Et la deuxième chose en fait, enfin la deuxième fois c'était par rapport à la photo en fait, Machine Head pendant une période en fait ils ont refusé de faire des interviews et des photos. Ça a duré vraiment pas mal d'années. Et ils sont passés pas loin de chez moi, et en fait, moi j'ai fait une demande, et on m'a dit non non, il n'y aura absolument personne, c'est impossible. Vraiment noé sur le truc, ça sera impossible. Et j'avais un pote qui avait eu le mail de Roplin, et j'ai envoyé vraiment une bouteille à la mer, j'ai envoyé un mail à Roplin en lui disant bah voilà, je suis photographe, je sais que tu veux plus de photos, je sais que tu veux plus tout ça.
Moi je suis très fan, tu passes à 20 bornes de chez moi, donc je pouvais pas ne pas t'envoyer ce truc-là.
je t'enverrai pas d'autres mails, je te laisse juste mon travail, si tu peux m'accorder de faire deux titres, ça serait cool. Et j'envoie ça, mais alors, persuadé que je n'aurai jamais de réponse de ma vie, en une bouteille à la mer. Et le lendemain, je reçois un mail de son manager, qui me dit « Rob vient de me dire que ce soir, en fait, on t'attend ». ils s'arrêteront dix secondes pour que tu fasses un portrait et en fait tu fais cinq titres. C'est juste une chose de ne pas les mettre en agence. Ça tombe bien, je ne suis pas du tout en agence donc... Oui, et ça a été... Parce que machinel, j'avais gardé un peu cette image des espèces de gros, de fouchons, alors que Rob Linn est tout petit. Enfin je veux dire, il ne fait pas non plus... C'est pas un Golgoth. Voilà, Rob Linn quand il arrive.
Mais ce qui était quand même archi cool, c'était de se dire qu'on pouvait, en poussant un peu, arriver à faire un truc. Du coup, ils sont descendus. Alors, en plus, ils sont descendus juste avant de monter sur scène. Mais alors, ils ne rigolaient pas. Mais de chez, ils ne rigolaient pas. J'avais l'impression qu'ils venaient, en fait, me frapper, les mecs. Et ils se sont tous mis... Ah non, mais ils n'étaient pas là pour rire. Et donc, j'ai fait... J'ai eu droit à, allez, six secondes.
J'ai fait 3-4 clichés, et après j'ai pu faire quelques morceaux. Alors aujourd'hui ils ont changé un peu de point de vue, donc ils refont les festivals alors qu'ils ne les faisaient pas. Et on peut faire des photos de concerts. Mais ce qui était intéressant dans le truc, c'est de se dire...
En fait c'est jamais perdu, rien n'est vraiment acté dans ce milieu-là. Il y a toujours une espèce de porte dérobée où on peut essayer de passer. Mais voilà, Roplin c'est deux souvenirs, les merguez et...
[01:59:25] Speaker B: Ce qu'on peut dire, c'est aussi que les groupes, au bout d'un moment, ils mettent des restrictions assez drastiques parce qu'en fait, ils n'ont plus envie de se prendre la tête. Ça ne veut pas dire qu'au cas par cas, ils ne sont pas prêts. En fait, c'est un espèce de truc génial. C'est comme les riders. Ce qu'on appelle les riders, c'est la liste. Tous les groupes envoient à la salle la liste de ce qu'ils veulent dans leur loge.
des préférences de petits gâteaux, des petites boissons, qu'est-ce qu'ils veulent comme alcool, des choses comme ça. Et en fait, il y a plein de groupes qui mettent des riders hyper compliqués parce qu'ils se disent, de toute façon, on n'aura jamais tout ce qu'on veut, donc on va mettre des conditions beaucoup plus grandes comme ça. Et je pense que c'est un peu la même chose. En fait, c'est toujours les trucs pour avoir le maximum de tranquillité, tu demandes toujours plus. Et du coup, C'est un peu la même chose, tu restreins les autorisations, parce que comme ça tu te dis, ben voilà, et puis s'il y a quelqu'un qui ose ou quelqu'un dont le travail sort de l'ordinaire, ben là tu vas quand même le prendre.
[02:00:28] Speaker D: Alors effectivement il y a ça, il y a aussi une autre problématique, c'est que les groupes sont de plus en plus entourés maintenant. Ils ont des agents, ils ont des managers, ils ont des agents, enfin des gens qui gèrent leur image, etc. Qui choisissent pour eux aussi. Et c'est très très compliqué parce que Aujourd'hui, demander des accréditations, il faut vraiment avoir un support média conséquent, surtout quand on n'est pas à Paris.
C'est assez compliqué, mais dès qu'on court circuit de ces gens-là, En fait, il n'y a jamais de soucis. Et il y a eu sur une salle comme Paloma, où pendant des années, il y avait une... La fille qui s'occupait de la communication, c'est Léon Rousseau, qui était assez fantastique. Moi, je rentrais, elle me filait dans l'accès, et j'allais voir le tourmanager. Je lui disais, bon voilà, ça, c'est le support, c'est le titre de presque pour lequel j'aimerais faire un portrait. Est-ce que tu peux demander à l'artiste s'il a, allez, 15 secondes à me consacrer ? J'ai jamais eu un refus. De personne.
ni Ghost, ni Jamie Cullum, ni... Enfin, ni... De personne. Bien entendu, j'aurais fait ça dans une démarche par le label, etc. Ça aurait été non, obligatoirement. Donc il y a ce... Sans que l'artiste... L'artiste, c'est pas du tout ça. Pour l'artiste, généralement, il y a quand même un côté positif à avoir.
une pub, quelle que soit la taille, là on parle de support presse qui tire à 15 000, 20 000, c'est quand même beaucoup mieux de l'avoir que de ne pas l'avoir. Alors après, moi je comprends aussi que c'est quand même des gens qui sont sursollicités, qu'aujourd'hui il y a aussi du mal à regarder ce que vaut véritablement le média. On a quand même énormément de supports aussi digitaux, il y en a qui sont très forts, enfin très importants, d'autres qui ne le sont pas du tout.
Mais il faut aller chercher, véritablement, s'il y a une personne qui passe par jour ou s'il y en a 100 000 qui passent par jour. Donc d'un côté, c'est pas évident. Avant, il y avait 3-4 gros magazines, donc c'était relativement simple. Mais dans le même temps, on a quand même aussi beaucoup de gens maintenant qui... qui font en sorte de ne pas être emmerdés. On dit non à tout le monde, au moins on ne sera pas emmerdés, on ne va avoir aucun retour négatif, etc.
[02:02:26] Speaker B: C'est un peu l'hommage.
[02:02:27] Speaker A: — Il n'y a pas d'obligation de passer par l'attaché de presse comme pour les journalistes ?
[02:02:34] Speaker D: C'est un peu la foire à la saucisse.
[02:02:37] Speaker A: Parce que nous, si on ne passe pas par les attachés de presse, on peut se coltiner à l'eau de refus.
[02:02:43] Speaker B: Et de... Parce qu'en fait, la différence, c'est que là, je pense que dans le cas de la photo, c'est toujours à toi d'aller chercher la demande.
Alors que quand les attachés de presse, ils viennent aussi te proposer des choses, donc si tu les court-circuites, derrière ils disent, tu veux pas travailler avec moi, je travaille pas avec toi. Alors que là, le rapport est pas le même, je pense.
[02:03:14] Speaker D: Et puis souvent, dans le côté photo, en fait, il faut vraiment pousser les murs, parce que plein de gens demandent, par exemple, des accréditations, donc il y a des festivals maintenant qui vont dire oui à 3, 4, 5 personnes qu'ils connaissent, et puis après ils vont dire non, parce qu'ils reçoivent 100, 200 demandes, etc. Et après, il y a un truc important aussi, c'est de pousser les murs. Moi j'ai bossé là avec Pierre-Emmanuel Barré, c'est un humoriste que j'aime beaucoup beaucoup.
En fait, j'avais vu qu'il faisait une tournée il y a quelques années pour rôder son spectacle, et j'avais demandé à son agent de faire un portrait. Il m'avait dit oui, j'y étais allé. J'avais rencontré, il m'avait dit, tu sais, moi j'aime pas du tout les photos, etc. J'avais dit, écoute, moi non plus, donc buvons un coup. On a bu une bière, la bière, on a parlé de nos vies. Il m'a dit, tu fais quoi ? Je fais des pochettes. Tiens, par exemple, ma cistera. Ah, j'adore ma cistera. Bon, bref. Et au moment de partir, à un moment, il me dit, bon, par contre, je suis désolé, Eric, mais là, il va falloir que j'aille sur scène.
comment on fait pour les photos, je fais écoute, mets-toi là, je mets un fond noir, voilà. Je fais 3 photos, enfin je fais 4 photos, je te les envoie, enfin je l'envoie à ton agent, je les envoie. Sois tranquille, si c'est pas bien, on les publie pas.
Si c'est bien, on les publie. Il s'est assis, je lui fais faire 2-3 conneries, ça a duré 6 secondes, et voilà, il est parti, et voilà. J'ai renvoyé en fait ces photos donc à son agent le lendemain, Il répond, je me suis dit bon. Et deux, trois jours après, en fait, il m'a fait un retour en me disant écoute, les photos sont géniales. On te les prend, on te les achète pour la tournée. Après, ils m'ont recontacté, on a refait pour les prochains spectacles aussi toutes ces photos, parce qu'en fait, il a horreur.
Il est très mal à l'aise en public, il est vraiment limite agoraphobe. Ce qui est incroyable, parce qu'il est sur scène. Et c'est incroyable par rapport à ce qu'il envoie quand même, parce que c'est un mec extrêmement vénère. Mais ce que je veux dire par là, c'est que le côté photo de concert ou photo d'artiste, il y a souvent vraiment un côté démerde, débrouille, pousser les murs et tenter des trucs. Même si on se prend des coups de pelle, en fait on s'en prend pas tant que ça des coups de pelle.
C'est mon expérience.
[02:05:13] Speaker B: Après j'ai envie de te dire, ça dépend aussi de la qualité de ton travail. Et je veux dire, maintenant quand tu présentes ton travail, déjà il est bon. Et puis en plus, les références que t'as sont quand même... Donc il faut aussi dire que ça aide. Après moi je sais avec quel groupe t'as commencé, on peut dire que c'était pas...
[02:05:35] Speaker D: C'était pas joli joli, tu veux dire avec le mec il y avait des.
[02:05:38] Speaker B: Restes très très longues, le type s'appelait.
[02:05:41] Speaker D: Pasquale, c'était pas... Avec des poches troncs.
[02:05:45] Speaker B: Et puis des poches chasses quand même.
[02:05:50] Speaker A: C'est pas toujours facile.
[02:05:51] Speaker B: C'est comme moi avec Pierre.
[02:05:53] Speaker D: Chacun doit porter sa croix, c'est ça le truc.
[02:05:57] Speaker B: Fais comme ça pour voir.
Et je me demandais aussi, comme tu disais, que selon les occasions, t'as genre une, deux minutes et tout pour faire le shooting, comment est-ce que t'arrives à composer avec un timing aussi serré pour arriver à faire, tirer une photo suffisamment forte ?
[02:06:11] Speaker D: C'est une très bonne question.
On pose peu, mais elles sont très très...
[02:06:15] Speaker B: On m'appelle le sniper. Je ne l'ai pas posée parce que je connais la réponse.
[02:06:18] Speaker A: Oui, mais les gens qui nous regardent.
[02:06:19] Speaker D: Ne la connaissent pas. Alors sans dédompte, la manière dont je suis positionné, en fait, je me rends compte, je te tourne le dos depuis le début. Je vais le mettre comme ça. En fait, Ce qu'il faut comprendre, c'est que globalement, quand on va faire des photos pour un concert, on a droit à un morceau, deux morceaux, trois morceaux, max. Des fois, ça descend à 30 secondes quand on a des gros jobards comme Marilyn Manson. C'est une roulette russe qui change à chaque fois. Des fois, on se dit, bon ben, alors, oui, je précise une chose, ou soit c'est dans le pit, enfin dans le crash barrière, pardon, c'est juste devant la scène, ou soit, des fois, il y a des attachés de presse ou des managers qui sont extrêmement créatifs. Ils vont pouvoir te dire que c'est tout au fond de la salle ou tout en haut des arènes. Alors que bon, il y a quand même plein de gens qui sont juste devant la barrière avec leur téléphone et qui vont filmer tout le truc. Après ça, c'est un autre débat. Ce qui est sûr, c'est que généralement, c'est un, deux ou trois morceaux de devant.
ou à la console. C'est devenu une norme. Alors, la légende dit que ça a été le colonel Parker qui a instauré ça au niveau d'Elvis, et que tout le monde a repris ça, parce que si Elvis le faisait, c'est que ça devait être cool. Bon. Mais il faut savoir qu'il y a quelques années, c'était absolument pas le cas. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on a des photographes de concert qui ont un certain âge, qui ont connu les périodes où, en fait, ils partaient avec les groupes, où ils passaient toute la soirée sur scène.
[02:07:37] Speaker A: Voilà.
[02:07:37] Speaker D: Aujourd'hui, c'est extrêmement normé. Et en fait, tout le monde se copie. Même les petits groupes ! C'est assez marrant parce que même souvent les petits groupes sont beaucoup plus emmerrants que les gros, c'est assez... Il y a un petit côté prise de melon sur les petits groupes des fois qui sont assez gênants en fait.
Mais en fait, l'architecture aujourd'hui c'est vraiment ça. Donc on n'a pas tant de temps que ça. Et l'idée c'est d'essayer, ou soit en amont, d'aller regarder un peu en vidéo ce qui se passe sur YouTube au niveau de la tournée, essayer de se faire une idée.
C'est le premier point.
La deuxième chose, c'est se dire qu'on va avoir deux minutes, trois minutes, que ça va être extrêmement intense et qu'il va falloir essayer de trouver quelque chose d'intéressant, un angle. Donc on check un peu les lumières, comment ça va se passer.
Voilà comment il bouge. S'il va tourner peut-être un peu plus sa tête à droite qu'à gauche, parce qu'il y a aussi des fois où... J'ai l'impression de te tourner le dos tout le temps.
[02:08:31] Speaker B: En bas c'est la configuration.
[02:08:32] Speaker D: Il y a un mec qui est derrière moi. Oui, et des fois c'est une roulette russe parce que des fois c'est bon voilà, on veut 4 photographes à droite, 4 photographes à gauche. Faut bien savoir où le mec va se placer parce que quand on est à gauche et que le mec en fait, il tourne la tête à droite tout le long du truc, par des photos d'oreilles ou de nuque, voilà.
Top, top.
[02:08:52] Speaker B: Et puis les photos de nuque, maintenant ça marche quand même pas.
[02:08:54] Speaker D: Ouais voilà, il y en a moins. Il y en a beaucoup moins aussi, ça joue aussi.
[02:08:58] Speaker A: Eh ben on va regarder un petit peu.
[02:09:00] Speaker B: Après, juste pour terminer, souvent les...
[02:09:04] Speaker A: Les zoniques ?
[02:09:04] Speaker B: Non, non. La raison pourquoi généralement c'est aussi que les premiers titres, c'est aussi une question de transpiration.
[02:09:13] Speaker D: Et c'est toute la bêtise de la chose. Ah bah oui, bien sûr. Il y a une raison à ça.
[02:09:16] Speaker B: Parce qu'ils ne veulent pas être luisants.
Moi j'ai fait des photos, j'ai fait des photos de Deftones et... Alors c'était à quelle époque ? Je crois que c'était...
[02:09:26] Speaker A: C'est parce qu'il sort de la mer.
[02:09:27] Speaker B: Donc... Non, non, mais c'était au Zenith, Dovetones au Zenith, avec Watcha en première partie. Ah oui, c'était il y a un petit moment. Et il y avait un contrat où tu disais, du coup, tu avais je ne sais plus combien de trucs, et par contre, tu t'engageais à supprimer toutes les photos où Chino transpirait trop ou toutes les photos qui ne le mettaient pas en valeur.
C'est un peu la... Généralement t'es là pour sublimer l'artiste, t'es pas là pour lui foutre la honte. Mais c'était un contrat quoi, il fallait que...
[02:10:01] Speaker A: Je le savais pas depuis tout à l'heure.
[02:10:03] Speaker D: Je le savais pas. C'est véritablement pour ça et c'est vraiment dommage parce que du coup on est face à des artistes qui pour certains prennent que des poses, ils savent qu'ils vont se poser comme ça. Alors il y en a certains c'est pas mal, genre Kiss, c'est bien. Scorpion c'est... On sait que le show guitariste il fait ça, son truc, etc. Bon personnellement...
Voilà, c'est extrêmement prévisible, tout le monde a la même photo, ça n'a aucun intérêt. Je comprends leur approche qui dit « au moins on aura pas trop de photos dégueulasses », donc ça se comprend complètement, mais ça enlève beaucoup de choses.
[02:10:28] Speaker B: — Ça enlève un peu la magie.
[02:10:29] Speaker D: Et puis le... — Exactement.
[02:10:30] Speaker B: — Ils sont pas dedans, quoi.
[02:10:32] Speaker D: — Ouais ! Et puis, ça montre aussi... Alors moi, je comprends complètement qu'il y ait le côté business et commercial, c'est-à-dire qu'ils ont un business à faire tourner, ils veulent pas prendre de risques, etc. Mais on sort quand même pas mal du côté un peu rock'n'roll qui, moi, me plaît. Quand je bosse avec des groupes, on va prendre l'exemple de Ma Cisteria, en fait, Je vais où je veux, quand je veux, je fais ce que je veux, je viens sur scène.
[02:10:54] Speaker B: Après, c'est différent quand tu bosses avec les groupes, parce qu'en fait, il y a une relation de confiance, et les mecs savent très bien que... Bien sûr.
[02:11:01] Speaker D: Mais par contre, par exemple, ils m'ont jamais dit, voilà, pas après le cinquième ou le sixième morceau, parce qu'on est en sueur, on est machin, on est bulles, c'est justement là où il y a véritablement un intérêt. — C'est un mouille de maillot, en fait, en quelque sorte. — Exactement ! Et puis c'est là où ça va partir en cacahuètes, c'est là où y'a les mecs qui vont monter sur scène, c'est là où on va avoir l'accident. Sauf que l'accident... — Où tu peux.
[02:11:19] Speaker B: Capturer les moments les plus intenses.
[02:11:20] Speaker D: — C'est ça. Moi, ce que je recherche, j'essaye de trouver, c'est un peu l'accident, parce que c'est ça qui va faire, qui va différencier la chose, mais surtout, qui va rendre le truc intéressant. Si c'est pour avoir la même pose que tout le monde, encore une fois, moi j'suis pas là pour ramener un truc sur la PQR pour qu'ils puissent faire leur seconde de couverture en disant « Voilà, Micheline était là, c'était super, elle a souri ». et après je comprends que ça soit pas le cas pour tout le monde.
[02:11:42] Speaker B: Pierre Michelin, c'est la chanteuse de Machine Head ?
[02:11:44] Speaker A: Tout à fait.
[02:11:45] Speaker B: On n'a qu'à la regarder alors !
[02:11:46] Speaker A: Exactement, j'attendais que ça, moi je bois ses paroles et en même temps je vois déjà Michelin derrière les briques.
[02:11:53] Speaker C: Allez, Michelin dans le parpaing, c'est dans Bang Bang ! Burn the reef with the shotgun blast ! J'ai vu ton âme s'effondrer dans le ciel J'ai vu ton âme s'effondrer dans le ciel J'ai vu ton âme s'effondrer dans le ciel.
[02:16:29] Speaker A: Eh ben on va y arriver ! J'ai mis un clip qui marche pas dis donc !
[02:16:32] Speaker B: Eh ben dis donc alors ! C'est dommage ! C'est dommage parce qu'il était bien !
[02:16:37] Speaker A: Alors le clip, bon, bien, je suis pas sûr vraiment qu'il est bien. Mais il est amusant parce que c'était la Teenage Shoes D qui reprend Baby One More Time. Voilà, donc qui a fait un peu le buzz sur internet. Pas une reprise qui est folle parce que c'est exactement la même chanson. C'est juste qu'ils sont tous les deux en train de faire les cons. Teenage Shoes D qui sont plutôt amusants.
On aime bien.
Pour les news, j'en ai encore !
[02:16:58] Speaker B: Quand il y en a plus, il y en a encore !
[02:17:01] Speaker A: On va commencer avec Quicksand.
[02:17:03] Speaker B: Ah Quicksand, les sables mouvants.
[02:17:06] Speaker A: Ils annoncent une tournée européenne, donc on est content, parce que Quicksand, c'est pas forcément qu'ils viennent fréquemment. Ils vont venir avec Hot Water Music et ils passent pas par la France.
[02:17:17] Speaker B: La France n'existe plus dans la carte.
[02:17:19] Speaker A: Si vous êtes courageux, vous pourrez aller les voir en vert en Belgique. En vert et contre tous.
Sinon Linkin Park, encore une fois cette semaine, Linkin Park qui a des problèmes avec son premier bassiste, qui demande les royalties du premier EP. Je ne savais même pas qu'il y avait un premier EP qui était sorti, donc le mec il se bat quand même pour quelque chose.
[02:17:46] Speaker B: Quand il s'appelle encore Hebrew Theory, c'est ça ?
[02:17:48] Speaker A: Ouais, non, non, c'était juste avant. Bref, peu importe. Vaut-il que Linkin Park, on dit ok, on va prendre nos avocats ? Ça s'est réglé assez rapidement.
[02:17:57] Speaker B: Lui, il a dit je vais prendre mes crevettes, et puis on se fera un petit apéro.
[02:18:01] Speaker D: J'aime ça.
[02:18:02] Speaker A: Info surprenante en tout cas pour ma part, Decapitated, vous connaissez ce groupe-là ?
[02:18:07] Speaker B: Bah bien sûr, c'est ce qu'on peut peut-être.
[02:18:10] Speaker A: Ils font la musique de Extraordinary, la série de Disney+. Ah c'est vrai ? Ils ont un titre à eux.
[02:18:16] Speaker B: Il y a la deuxième saison qui est sortie là et j'ai commencé à la regarder hier.
[02:18:20] Speaker A: Ah donc ils ont... Pas du tout.
[02:18:22] Speaker B: Mais... Decapitated chez Disney, oui, il faut être sincère.
Extraordinary, c'est assez drôle comme série.
[02:18:27] Speaker A: C'est britannique, j'ai cru que c'était un super héros un peu rigolo.
[02:18:30] Speaker B: Non, alors en fait, c'est dans un monde où tout le monde a la puberté, enfin entre la puberté et les 18 ans, tout le monde a un pouvoir, sauf l'héroïne de la série, qui elle n'a toujours pas de pouvoir et qui du coup est un peu une looseuse. C'est un peu Harry Potter, mais du point de vue d'une moldue. Voilà, c'est un peu ça. Et du coup, elle essaye de de trouver son but dans la vie puisque...
[02:18:57] Speaker A: Elle n'en a pas. Je pense qu'elle va utiliser Capitated pour régler les comptes.
[02:19:00] Speaker D: C'est pas impossible.
[02:19:01] Speaker A: J'imagine. Bon, info inutile, Straight From The Path sont en studio.
[02:19:05] Speaker C: Voilà.
[02:19:05] Speaker B: D'accord.
[02:19:05] Speaker A: J'ai l'impression qu'ils font des albums tous les ans. Autre info rapide, Black Sabbath, Paranoid.
[02:19:10] Speaker B: Ah bah ouais.
[02:19:11] Speaker A: Un milliard de lectures sur Spotify.
[02:19:13] Speaker B: Ah bah bravo.
[02:19:14] Speaker A: Un milliard. Non mais...
[02:19:15] Speaker B: Un milliard !
[02:19:16] Speaker A: Un milliard !
[02:19:18] Speaker B: Depuis 1970, il était temps qu'on m'appelle.
[02:19:21] Speaker A: Tu n'aurais jamais imaginé que c'était ce genre de titre qui pouvait faire un milliard d'écoutes. Je sais que c'est un classique, mais.
[02:19:28] Speaker B: Ça n'existe pas ça. T'imagines si Spotify existait déjà à l'époque, combien il y aurait toujours d'écoutes dessus ?
[02:19:33] Speaker A: C'est sûr qu'il y en aurait plus, mais bon, il doit être content Papy Ozy.
[02:19:38] Speaker B: Je pense que c'est plutôt Sharon qui est contente.
[02:19:41] Speaker A: C'est ça. Exactement.
[02:19:44] Speaker B: Ça devrait se résumer à ça.
[02:19:45] Speaker A: Sinon l'ancien chanteur de Tie Hard is Murder, vous savez celui qui a été mis de côté parce qu'il avait quelques petits propos particuliers, bon après voilà, il a ouvert son agence immobilière.
Si vous regardez sur ses réseaux, il a présenté sa nouvelle agence immobilière. Il est alors très content. Il a vendu des appartements, des maisons, il est bien.
[02:20:02] Speaker B: Il faut de tout pour faire un monde.
[02:20:04] Speaker A: Mais j'ai l'impression que quand on quitte un travail agent immobilier, c'est quand même le truc que tout le monde essaye.
[02:20:08] Speaker B: Je crois que ça s'appelle TTBM Immobilier.
Et bien du coup, entre gens problématiques, il pourrait s'associer avec Stéphane Plaza, voilà.
[02:20:20] Speaker A: Je ne sais pas quoi dire. Sinon pour les Black Dahlia Murder, ils vont être en tour européenne du 14 juin au 18 août. Ils passent par la France.
Pour la France, ça ne sera que deux festivals, c'est le Hellfest et le Motocultor. Ils y trouvent assez peu d'intérêt. Par contre, la news, effectivement, est inintéressante comme ça, mais c'est juste que je vous conseille d'aller voir les photos, justement, presse du groupe. Comme t'es photographe, je me suis dit, je vais me concentrer sur les photos, sur une news. Il ressemble de plus en plus à Max Cavallera, mais au pire moment de sa vie.
[02:20:46] Speaker B: Ah, la Monodred, tout ça ?
[02:20:49] Speaker A: La Monodred, non, mais il se passe quelque chose.
[02:20:52] Speaker B: Le Rubicon, quoi.
[02:20:56] Speaker A: Il a dû boire un petit peu...
[02:20:57] Speaker B: C'est ça, un peu rougeau...
[02:20:59] Speaker A: On l'a, on l'a. Je sais qu'il ne faut pas traiter le physique, mais bon, là, c'est complètement d'empêcher.
[02:21:05] Speaker B: En tout cas, il n'y a pas à faire de photo.
[02:21:07] Speaker A: Exactement, de toute façon, on s'en fout de la coyeur sang, c'est la musique qu'on aime.
[02:21:10] Speaker B: C'est vrai. Là, c'est le cochon.
[02:21:13] Speaker A: Sinon, J. Weinberg, on en parlait la semaine dernière, on disait qu'il allait rejoindre Infectious Groove. Il rejoint Suicidal Tendencies, mais on est bien d'accord que c'est la même chose.
[02:21:24] Speaker B: C'est très drôle.
[02:21:25] Speaker A: C'est tout ce jeu dessin.
[02:21:27] Speaker B: On disait qu'il avait rejoint une fictious group, il a aussi rejoint Suicide Alternatives. Le batteur de Suicide Alternatives est parti remplacer, va remplacer Eloy Casagrande dans C'est pour toi. Et Eloy Casagrande, moi j'en mets ma main à couper, il va dans Cigna. Je le dis depuis je ne sais pas combien de mois, tout le monde dit...
[02:21:48] Speaker C: Le triangle quoi.
[02:21:49] Speaker A: Le triangle des Bermudes.
[02:21:51] Speaker B: Du coup, c'est vraiment une boîte à partouze, le métal.
[02:21:58] Speaker A: C'est toujours le cas, c'est vrai. Enfin, pas les partouzes, j'en sais rien. On va s'arrêter là-dessus pour ces news, je pense.
[02:22:04] Speaker B: C'est mieux, non ? C'est la fin des news, alors.
[02:22:06] Speaker A: Et on va regarder le clip, quand même. Le clip, « Suicidal tendencies, you can't bring me down ». Ah bah oui, on a été... Bon, toi, t'étais plus vieux que nous, mais...
[02:22:15] Speaker D: Je suis toujours.
[02:22:16] Speaker A: « Suicidal », ça t'a fait ta vie, aussi ?
[02:22:18] Speaker D: Oui, Infectious Groove, j'étais très très fan d'Infectious Groove. Suicide Love, je les ai fait plusieurs fois, c'était à chaque fois super bien. Et j'ai fait Mike Muir, par contre, c'est vraiment une patte. J'ai fait vraiment plusieurs portraits de ce mec, c'est super. Et d'ailleurs, la dernière fois que je les ai fait, il y avait Dave Lombardo qui était vraiment ultra cool.
Et il y a une anecdote que je raconte sur Suicidal qui avait fait mon bonheur. En fait Suicidal monte sur scène, donc moi j'avais bon les deux premiers titres, ils envoient, ça part, tout le monde parle dans tous les sens, je vois un mec qui escalade, qui monte sur scène, il est en caleçon, et il se met face aux gens, il ouvre les bras et il baisse son caleçon.
Point. L'histoire s'arrête comme ça. Et là je me suis dit bon, alors franchement c'est formidable parce que... Ah bah j'ai shooté ! J'ai shooté, ah bah oui ! Bah je crois que c'est la photo d'ailleurs qui est dans le bouquin. Et c'est formidable. Et je me suis vraiment fait cette réflexion, je me suis dit tant qu'il y aura un mec qui montera sur scène et qui baissera son flûte comme ça, bah le rock'n'roll il sera pas complètement mort non plus.
[02:23:19] Speaker A: Un peu de folie quoi.
[02:23:21] Speaker D: Un peu de folie, un peu de lâcher prise. Ah lui il avait un gros gros lâcher prise alors je sais pas à quel étage il était.
Apparemment il était pas venu tout seul dans sa tête, il était venu avec plusieurs amis, mais c'était quand même... Mais premier titre ! Encore on se dit bon fin de concert, tout le monde est très fatigué, etc... Oui voilà, lui, premier titre, il monte, il baisse son fût, bonjour ! Voilà.
[02:23:41] Speaker A: Welcome to the League of Suicidal Tendencies. Bon on va arrêter ce clip, il est mythique, et cette chanson aussi, c'est dans Bang Bang.
[02:23:52] Speaker C: Sous-titrage Société Radio-Canada Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org And just cause you don't understand what's going on Don't mean it don't make no sense And just cause you don't like it Don't mean it ain't no good And let me tell you something Before you go taking a walk in my world You better take a look in the real world Cause this ain't no Mr. Rogers neighborhood Can you say feel like s**t ? Yeah maybe sometimes I do feel like s**t I ain't a happy rider but I'd rather feel like s**t Than be full of s**t And if I offended you, oh I'm sorry But maybe you needn't be offended But if I apologize, one more thing Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est incroyable !
[02:31:20] Speaker B: C'était bien ça Zion, c'est original comme...
[02:31:23] Speaker A: J'ai chaud, j'ai extrêmement chaud.
[02:31:25] Speaker B: On a plein de problèmes techniques ce soir.
[02:31:26] Speaker A: Ouais, bah deux trucs c'est moi, les deux problèmes ça vient de moi.
[02:31:29] Speaker B: Moi je l'ai pas dit.
[02:31:32] Speaker A: Non mais je confirme, moi je présente mes excuses, d'autant que c'est un clip qui a été choisi par Enjoy The Noise donc...
[02:31:39] Speaker B: En même temps, quel clip ?
[02:31:40] Speaker A: Goose The Way, ça parle de Goose The Way.
[02:31:42] Speaker B: En tout cas les gens ont pu apprécier le bruit.
[02:31:46] Speaker A: Et c'est Noise, donc 1 minute 50.
[02:31:49] Speaker B: Hard Corner, ils vont sortir un album la semaine prochaine, le premier depuis 2018. Donc voilà, superbe clip comme vous avez pu le voir.
[02:31:57] Speaker A: Ils ont sorti un single il y a deux semaines.
[02:31:59] Speaker B: Ils sortent single sur single et tu sens que c'est le clip de fin de run. Les gars, on a plus de budget pour les clips. Faites des photos d'un gâteau.
[02:32:12] Speaker A: Je vais mettre plein de mousse et puis je vais faire des petits dessins.
Ok. J'enseigne, j'enseigne. Dans tout ce que tu as pu faire, tu as choisi ce que tu as choisi de me montrer. Alors, je me suis dit Iggy Pop, c'est quelque chose, c'est un personnage aussi extrêmement gentil. Moi, je sais qu'on l'a eu plusieurs fois au IFM aussi. Belle rencontre, un mec souriant, qui est un peu perdu parfois, on ne sait pas s'il sait qu'il est là. Il se met souvent tout nu aussi.
En fait, torse nu, c'est certain. Ça a été une expérience particulière avec lui ?
[02:32:47] Speaker D: Ouais, la Iggy Pop j'ai shooté plusieurs fois. En fait j'ai une expérience qui était un peu drôle, c'était avant de commencer la photo. Ce qui est dommage c'est qu'en fait l'anecdote on l'a pris à l'envers vu qu'on a dit qui c'était. En fait un jour j'ai reçu une lettre chez moi il y a très longtemps, j'avais 24-25 ans et je reçois une lettre chez moi.
Une lettre écrite en anglais qui venait des Etats-Unis et j'ouvre et je lis cette lettre et je me dis mais putain, qui c'est qui m'écrit ça ? La lettre c'était vraiment, tu sais Eric, l'alcool... Je me dis mais qui c'est qui m'écrit un truc comme ça, c'est quoi ce délire ? Bref, et je pose ma lettre, et six mois après, je fais le ménage. Et je retombe sur cette lettre. Et je relis cette lettre, je regarde derrière la signature, je comprends pas qui m'écrit ça. Je me dis mais qu'est-ce que c'est que ce truc en fait ? Et je pars bosser, et je bossais dans un magasin qui s'appelait Backstage, et en haut il y avait les productions de FM Productions, enfin, il y avait les bureaux de FM Productions qui produisaient tous les concerts du sud de la France.
Et en fait, je me prends un café et je discute donc avec Robert Francis, le boss de l'époque, et en buvant mon café, je regarde en haut, il avait des grands, grands tableaux avec des photos signées, et tout d'un coup je reconnais une signature, et c'était la signature d'Iggy Pop. Et là, l'espace de quelques secondes, je me dis, bon, alors, ou soit tu es complètement défoncé, et là il faut que tu arrêtes absolument tout, et en fait je comprends pas tout de suite, et ça dure quelques secondes, ça dure 5-6 secondes, et à un moment en fait je percute le truc, il s'avère que deux ans et demi avant à peu près, je rentre à 7-8 heures du matin d'une soirée très très très excessive, et c'était une époque où Guipop avait sorti un album qui s'appelle American Kaiser, J'ai écouté beaucoup cet album, et en fait, sur la galette, il y avait marqué un truc du style « If you want to work with me to PO Box », machin bidule. Et en fait, je me souviens... Quelques brides...
À ce moment-là, en fait, avoir pris un papier, écrit un truc, je ne sais absolument pas ce que j'ai bien pu lui écrire, avoir posté ce truc-là, être allé me coucher, enfin, j'étais allé me coucher avant, mais voilà. Et en fait, il m'avait répondu deux ans après. Alors, c'était l'époque où Iggy Pop, aujourd'hui c'est vraiment un icône, etc. L'époque d'American Kaiser, Iggy Pop, c'était pas non plus... Il remplissait pas... Enfin, c'était pas... C'était pas Iggy Pop qu'on connaît aujourd'hui vraiment, une espèce d'icône comme ça.
et voilà donc j'ai une relation très particulière avec Hip Hop que j'ai shooté après plusieurs fois.
Mais ce truc de découvrir à un moment qu'en fait Iggy Pop t'as écrit une lettre en disant « Bon mec, calme un peu ». Alors du coup j'étais super fier, parce que les mecs, il y a Iggy Pop qui m'a dit « Descends un peu parce que là, si Iggy Pop te dit que t'as... » Ah bah là...
[02:35:26] Speaker B: C'était en quelle année ça ?
[02:35:27] Speaker D: Alors c'était à l'époque d'American Kaiser, c'était en 81...
[02:35:32] Speaker B: 14. Donc ça confirme bien ce que je pensais, c'est que t'as pas trop suivi son conseil.
[02:35:36] Speaker C: Non !
[02:35:36] Speaker B: Quand je t'ai connu, quand je t'ai.
[02:35:39] Speaker D: Connu, tu faisais pas semblant ! Putain, on sort les dossiers alors ! J'ai écouté Hip Hop, ce qui fait qu'aujourd'hui je suis là face à vous, posé, j'y suis arrivé, mais oui j'ai écouté à moitié ses conseils.
Mais du coup bon voilà, Iggy Pop... 1 sur 2 quoi ! Ouais voilà, j'ai pris un bout, j'ai pris un petit bout.
[02:36:01] Speaker A: C'est quand même énorme comme anecdote quand même. J'avoue que là c'est le truc de ouf. Une petite fierté.
[02:36:07] Speaker B: Oui, une grande fierté. Trois pierres il t'a pas écrit Iggy Pop ?
[02:36:10] Speaker A: Non et je pense qu'il ne se souvient absolument pas de moi parce que...
Ça a été très succinct. Et puis cette chanson, Lost in Life, le film aussi, Trainspotting, il y a des films comme ça qui t'ont marqué juste avant de passer le clip ? Des films qui te donnent aussi, parce qu'on parlait du cinéma, mais la photo, ça fait partie un petit peu de... C'est à dire qu'il y a un lien quand même, non ?
[02:36:31] Speaker B: Oui, l'image, ça s'appelle.
[02:36:34] Speaker A: C'est ça, je trouvais pas le mot.
[02:36:36] Speaker D: Stuntbeast ? Oui, il y a des films éminemment...
[02:36:39] Speaker B: Stuntbeast, c'est la série, là.
Twin Peaks ?
[02:36:44] Speaker D: Moi je vais y aller, moi, parce que... Moi je vais parler dans le micro, ça sera mieux. Oui, au niveau des films, moi j'aime beaucoup tout ce qu'a pu faire David Fincher, tout ce qu'a pu faire Nolan, l'époque un peu Fight Club. On a l'impression qu'à chaque fois je parle de ce qui s'est passé il y a 20 ans et pas trop ce qui passe aujourd'hui.
[02:37:07] Speaker B: Resté il y a plus que 20, mais...
[02:37:08] Speaker D: Un petit peu plus, ouais.
[02:37:10] Speaker A: T'es gueule !
[02:37:13] Speaker D: On va dire que c'était il y a 20 ans et que j'ai 32 ans. Alors que non. Oui, donc des films comme Fight Club, des films de Nolan, des films comme ça qui sont tous sortis sur cette période-là, et notamment L'armée des douze singes, Terry Gilliams, des films qui étaient quand même très rock'n'roll, qui avaient une véritable vision, on parlait tout à l'heure de la vision politique et sociale des groupes.
Je trouve qu'il y avait vraiment un espèce de ping-pong qui était intéressant, d'autant que c'était des BO qui étaient un peu folles. Les Dust Brothers pour Fight Club, avec du Pixies, avec plein de choses comme ça. Et des parties pré-artistiques qui étaient là aussi extrêmement tranchées. Bon, Netflix n'était pas encore là, donc on n'était pas encore sur des films qui doivent être vus et par les Chinois, et par les Hindous, et par les Allemands. Donc on avait la possibilité, je pense, que les directeurs artistiques et les réalisateurs pouvaient produire leur variant artistique qu'ils avaient envie de produire sans avoir des obligations de diffusion qui sont peut-être aujourd'hui plus présentes.
[02:38:11] Speaker B: Je pense aussi que c'était l'année 90, début 2000, il y avait quand même un esprit beaucoup plus rock, je parle pas que dans la musique, mais un peu plus punk, plus un peu destroy, qui s'est quand même fait un peu happé par le politiquement correct et le...
[02:38:31] Speaker A: On a lissé un peu.
[02:38:32] Speaker B: Ouais, un petit peu. On parlait de David Fincher par exemple, vraiment rien que dans l'esthétique de films comme Seven et tout, il y a quelque chose de très grunge, de très impulse.
[02:38:40] Speaker A: Et puis ça c'est violent quand même. Très bien. Regardez ce petit clip où monsieur est torse nu tout le long. Il pose, il fait des belles poses, à la fin vous allez voir. C'est parti, Iggy Pop.
[02:39:07] Speaker C: We got a liquor and drugs And a cash machine He's gonna do it in a strip tease Hey man, where'd you get that lotion? And I've been working since I bought the gear We got some hard luck Yes, I'm gonna dance like hypnotized chickens Well, I'm just a modern guy Look, cause I've had it in my ear before Cause I've lost my mind Cause I've lost my mind Where is it, Pauline ? It's right here ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Wouh ! With a liquor and drugs And a glass machine I know he's gonna do another striptease Hey man, where'd you get that lotion? Your skin starts itchin' once you buy the gear With the bucks on promo Oh, love, love, love We'll dance like if we're riding chickens Oh putain ! à suivre C'est génial!
C'est la fin de cette vidéo, merci d'avoir regardé NAAAN !
[02:45:20] Speaker A: Bang, bang, le meilleur du métal est de l'alternative au oxide comme ça tous les dimanches en live Twitch. Donc n'hésitez pas à dire à tous vos amis fans de métal de nous rejoindre, de venir en direct pour pouvoir discuter, échanger, critiquer aussi en bien ou en mal, peu importe. L'essentiel c'est de faire ça quand même en étant un petit peu intelligent. Pas juste dire des saloperies parce que ça sert pas à grand chose.
[02:45:40] Speaker B: Sauf à nous faire monter sur les réseaux sociaux éventuellement si vous commentez des...
[02:45:44] Speaker A: C'est vrai que ça nous fera gagner.
[02:45:45] Speaker B: Donc...
Allez-y, insultez-nous, on adore ça.
[02:45:50] Speaker A: Le groupe que vous venez de voir à l'instant c'est Greyscale Season qui vont sortir un nouvel album dans lequel vous retrouverez cette chanson qui s'appelle It Consumes Me et je tenais juste à faire un énorme bisou à Didier Didi qui a choisi ce morceau-là et qui m'a dit ça serait cool que tu le passes donc voilà on le salue bien.
[02:46:06] Speaker B: Il m'a dit merci Didi, il m'a.
[02:46:08] Speaker A: Dit je vous lâcherai pas parce que ça me manque trop.
[02:46:12] Speaker B: Tu nous manques énormément.
De toute façon à la rentrée c'est toi qui fais les news donc...
Il n'est pas au courant, mais là on installe le truc, après c'est toi qui reprends, comme on avait dit au début.
[02:46:25] Speaker A: Et voilà, en tout cas, j'ai bien aimé, donc je voulais le partager. Notre invité, je le répète, c'est Eric Canto, vous voyez ?
[02:46:31] Speaker B: Oh là là, mais le talent ! Moi je l'ai vu grandir ce petit, je me souviens, il y a longtemps.
[02:46:40] Speaker D: Je l'ai connu, il n'était pas plus haut que ça.
[02:46:43] Speaker B: Comme trois pommes. Je dis ça en rigolant, mais c'est vrai qu'on s'est rencontrés au début où tu commençais à faire de la photo. Oui.
Après, on ne s'est pas vus souvent, parce qu'on n'habite pas à côté, mais j'ai vu ta carrière progresser et tout, et j'ai toujours été très admiratif de.
[02:47:02] Speaker D: Tout ce que tu as fait. Merci beaucoup. Je tenais à te le dire.
[02:47:05] Speaker C: Merci beaucoup.
[02:47:06] Speaker A: Il n'en dit jamais, en tout cas moi il ne me l'a pas dit.
[02:47:15] Speaker B: Depuis 20 ans, chaque jour passé avec toi est une marque d'admiration de sa part.
[02:47:18] Speaker A: De courage aussi.
[02:47:19] Speaker B: D'abnégation un peu, mais d'admiration aussi.
[02:47:22] Speaker A: Tu es donc photographe, voilà on aura bien compris. En rentraine, je t'ai posé une question que je vais forcément poser à l'antenne. Est-ce que dans ce milieu de photographe, bon métal en l'occurrence parce que le reste peut-être que tu ne l'as pas fréquenté assez, mais est-ce que les photographes se respectent ? Est-ce que c'est une famille ? Ou est-ce que ça se tire dans les pattes un peu ? comme ça peut être entre les journalistes qui sont à la radio et les journalistes web qui sont maltraités par les autres parce qu'on les estime moins bons alors qu'ils font le même travail ?
[02:47:51] Speaker B: D'après Pierre, toi dans ton cas Pierre t'es quand même moins bon, mais voilà on peut avoir la réponse maintenant.
[02:47:56] Speaker D: Je vais parler que de ce que je connais, non moi j'ai jamais vu de prise de tête à aucun niveau en fait, c'est toujours très très bon enfant, c'est toujours très respectueux.
il doit sûrement avoir des endroits où ça se passe moins bien, mais c'est un tout petit monde aussi. Par exemple, je vais prendre l'exemple du Festival d'Animes. Je fais le Festival d'Animes depuis maintenant une quinzaine d'années. On est quatre, cinq photographes, on est les mêmes chaque année, et c'est le moment où on va boire des bières, on fait les deux premiers titres, on sort, on va boire des bières, on rentre, on fait les deux premiers titres, et après on ressort, on revoit les bières, mais c'est... — Ben lundi, dans.
[02:48:28] Speaker B: La fin du boulot...
[02:48:30] Speaker D: Il y a un gros budget BR, mais non, ça reste, dans ce que je connais moi, peut-être que par ailleurs c'est différent, mais dans ce que je connais moi, c'est très bienveillant, et ça donne vraiment des coups de main. On parlait de l'anecdote de 50 Cent, c'est une anecdote où je devais faire 50 Cent à l'aréna, et la prod avait dit « bon voilà les gars, prévoyez vraiment du matos, parce que vous allez être tout au fond de l'aréna ». Donc l'aréna à Montpellier, je crois qu'il est légèrement plus grand que celle que vous avez à Paris, donc c'est vraiment très grand pour nous.
Et donc j'avais demandé à mes potes photographes, les gars vous auriez pas, vous pourriez pas me dépanner parce que là il faut au moins que je prenne un 400 et tout de suite ça a été ouais, pas de soucis, on se dépanne le truc. Et ce qui est marrant dans l'histoire c'est que je suis arrivé donc avec un objectif extrêmement gros, très très lourd, etc. Et comme je devais être obligatoirement au fond de la salle, je me suis dit bon je prends rien d'autre, de toute façon il va être tellement loin.
Et quand j'arrive, le mec de la Sécu nous dit « Bon, les gars, par contre, petit changement de programme, vous êtes juste devant dans le... dans le pit. » Je fais « Mais comment ça dans le pit ? » Et donc je me suis retrouvé à avoir 50 cents, mais j'avais que des bouts de 50 cents, parce qu'en fait j'avais un objectif qui était tellement énorme qu'il a fallu que j'attende un moment où il part tout au fond de la scène. Mais tout ça pour dire que... —.
[02:49:46] Speaker A: Bon, ça a dû te saouler quand même.
[02:49:48] Speaker D: — Ah mais ça m'a saoulé ! — Sur l'instant. — Ah oui, oui, oui.
Mais bon, ça fait partie de toutes les emmerdes qu'il y a un peu tout le temps. Mais ce que je veux dire par là, et ce qui est intéressant, c'est que voilà, il y avait un besoin de matos, il y a tout le temps quelqu'un... Moi, ça m'est arrivé de péter du matos au début d'un concert, il y a tout le temps quelqu'un qui prête un boîtier de secours. Donc voilà, à ce niveau-là, c'est vraiment très très cool, je trouve.
[02:50:07] Speaker A: Et quand vous voyez des photographes instagrammeurs ou je ne sais quoi venir avec leur téléphone et avoir un droit à un pass photo pour venir faire la photo et qui ne sait pas trop se placer où parce que c'est pas son métier et qui peut éventuellement embêter ?
[02:50:21] Speaker D: Moi j'en vois pas trop.
Il y a eu une période où c'est un peu parti en cacahuète il y a quelques années sur certains festivals mais très rapidement ça n'a plus du tout été clair. C'est surtout, ceux qui ne comprenaient pas, il y avait quand même des tour-managers qui venaient expliquer c'est qui le guignol avec son téléphone qui est devant.
Je trouve qu'on n'est pas trop embêtés avec ça, des gens qui viennent avec un téléphone, Non, moi je trouve pas, mais encore une fois c'est de ce que j'en ai vu moins.
[02:50:48] Speaker A: Et une petite dernière question avant qu'on parle du clip suivant. La pénibilité, je vois Ben en fait quand il travaille dans la vidéo, et je le vois partient, la pénibilité de la lourdeur du matériel, c'est-à-dire que vous portez toujours plein de choses, vous avez des sacs, généralement la santé, bon bah... Les années passent, c'est un truc que tu vis toi ?
[02:51:09] Speaker D: Alors moi pas trop.
J'essaie d'être de plus en plus léger, mais moi, il y a eu des périodes où ça m'a déclenché des problèmes de dos, parce qu'en fait j'avais plusieurs boîtiers, plusieurs objectifs quand je portais sur des festivals comme les Europe ou les trucs comme ça.
j'avais 10 kilos dans le dos, enfin 10 ou 15 kilos dans le dos. Après, plus on avance dans le temps, plus... Plus de façon on se dit que c'est foutu. Non mais plus on avance... Foutu pour foutu, j'aurais mal partout. Non mais plus on avance dans le temps, plus on sait à peu près ce qu'on vient chercher. On prend une ongle focale, on prend un grand angle, un boîtier, au début en fait on a peur, on met deux boîtiers, voire trois boîtiers au cas où on est le premier lâche. Après on se rend compte que ça lâche pas vraiment, si ça lâche ça serait vraiment...
Enfin pour ma part, moi maintenant je pars relativement léger sur l'histoire. Mais après c'est sûr que dans des festivals... Ah oui oui, parce qu'il y a des festivals, je prends l'exemple des Europe ou du Hellfest, enfin quand on part le matin, on part pour un sacré moment, et on va pas avoir trop le temps de poser le matos, donc en fait on est très chargés, en plus c'est des objectifs qui coûtent relativement cher, donc on essaie de faire attention. Moi, sur Phoenix, aux Europe, j'ai pété un 70-200. Bon, on avait rencontré avant, il y avait les gens de Jack Daniel, en fait, qui se baladaient dans le backstage.
Nous, on les a rencontrés.
[02:52:23] Speaker B: Il y a peut-être un lien de causalité.
[02:52:25] Speaker D: Alors, moi, on m'offre, je prends. Sauf que là, on a trop pris, dans tous les sens du terme.
[02:52:33] Speaker B: Et Iggy Pop était bien loin.
[02:52:34] Speaker D: Non, mais par contre, je suis arrivé et je suis allé pour changer un objectif, donc c'était Phoenix et j'ai fait tomber un 70-200, qui a explosé.
[02:52:43] Speaker A: 2000 balles.
[02:52:44] Speaker D: Ouais. Ah oui, ça coûte vraiment...
Oui !
[02:52:48] Speaker B: Selon le modèle, c'est entre 1008 et 2004.
[02:52:50] Speaker A: Tu fais comme l'échappatoire.
[02:52:55] Speaker D: Un sac photo, c'est une Twingo ?
[02:52:56] Speaker C: Ah ouais !
[02:52:57] Speaker D: C'est ça.
[02:52:58] Speaker B: Ah bah moi, souvent je dis c'est le sac à 15 ou le sac à 20. Parce que t'as... Moi c'est... Tu peux très vite avoir 20 000 balles de matos dans un sac à dos.
[02:53:12] Speaker D: Un objectif, un boîtier, c'est minimum 2500-3000 balles. Hein ? Si on en a deux au cas où, ça fait, bon, voilà.
[02:53:21] Speaker A: C'est un coup d'être pro, peut-être que ça coûte plus cher.
[02:53:25] Speaker B: Après, on peut dire quand même que t'es pas obligé d'avoir du matos aussi performant pour faire de bonnes photos. C'est juste que c'est...
c'est plus rapide, c'est meilleur dans des basses-lumières, des choses comme ça, donc c'est du confort. Mais tu peux débuter avec des choses qui coûtent moins cher.
[02:53:43] Speaker D: Absolument, après c'est aussi, par exemple quand on va faire des festivals, on va faire des grandes scènes, des petites scènes, dans les grandes scènes très souvent on a besoin d'avoir un 70-200 parce que les mecs sont quand même très très loin, il faut qu'on essaie de sortir un ou deux trucs. on va basculer après sur une plus petite scène, donc là on va peut-être essayer de se mettre au grand angle. Donc il y a des besoins, on peut faire ça avec un truc beaucoup plus brut et beaucoup plus simple, par contre on aura moins de possibilités. Après il y a des gens qui sont au 35mm tout le temps, qui foutent tous les consoeurs au 35mm et qui font des trucs terribles.
[02:54:13] Speaker A: Putain, en fait, je réalise aussi le festival, c'est le marathon, quoi. Ah oui.
[02:54:20] Speaker B: Le marathon et l'exercice de musculation en même temps.
[02:54:25] Speaker D: Il faut vraiment être passionné. Ouais. Maintenant, beaucoup de festivals, en fait, je les fais quand je suis avec un groupe. Parce que du coup, il y a le backstage. Du coup, on n'a pas un marché. Mais quand on va faire au début, quand on n'a pas le choix. Par exemple, à El Phez, on va se garer à 5 kilomètres, on va marcher comme un inde pour arriver au début, à l'entrée du festival. Et après, on va se taper tout le festival. Pendant toute la journée, on va rentrer le soir, mais c'est même pas qu'on est rincé, c'est qu'on est complètement sec.
[02:54:51] Speaker B: Et puis c'est trois jours.
[02:54:55] Speaker A: Bienvenue à la santé. C'est difficile, vous comprenez bien, juste pour préciser. Tu as choisi aussi une artiste qu'on a entendue plusieurs fois dans Bang Bang, Björk, avec la chanson Army of Me. Björk, pour l'image aussi ou pour une histoire ?
[02:55:13] Speaker D: Björk, pour l'image, pour aussi quand Björk est arrivé, ça a été quand même quelqu'un avec une très très forte identité. Moi, j'ai trouvé ça assez passionnant dès le départ. Là, aujourd'hui, elle est quand même partie très très loin. Donc, c'est un peu comme les ballons à l'hélium, quand ça monte trop, on.
[02:55:26] Speaker B: Les voit plus tôt. Et là, c'est pas sûr qu'elles reviennent.
[02:55:30] Speaker A: Mais ça prit dans le ciel quand même.
[02:55:33] Speaker D: C'est shiny. Là, c'est très particulier, mais c'est vrai que là aussi, il y a quand même une certaine révolution. Mais il y avait une anecdote que j'ai mis aussi dans ce bouquin. Décidément, qu'est-ce qu'il y a comme anecdote dans ce bouquin ? Mais c'est vrai, moi je trouve que c'est un bouquin super intéressant.
Et on n'a pas parlé du QR code. Et on n'a pas parlé des QR code. Mais on en reviendra sur les QR code. Mais concernant Björk, ce qui est intéressant pour les gens qui aiment la photo de concert, etc. C'est que des fois on se retrouve là encore dans des galères. Quelques années, Björk passe aux arènes de Nîmes. Et donc la production m'appelle, elle me dit bon voilà, Björk ne veut aucun photographe. Par contre, elle veut que toi tu fasses des photos.
Et t'as dit « Ah mais attendez.
[02:56:11] Speaker B: Y'A un problème, je suis photographe !
[02:56:13] Speaker D: » Moi, je suis fier comme un bar tabac, j'arrive, je fais « Oh là là, attendez... » Du coup, j'arrive en me disant « Vu qu'elle veut que je fasse les photos, je vais pouvoir faire des photos de la scène, des photos derrière, je vais vraiment faire un truc super bien ! » Parce que quand l'artiste, ça m'est arrivé avec des groupes comme The Bloody Beetroot, etc. où les mecs te choisissent et du coup, toi tu peux faire énormément de choses et...
Bon. Et donc j'arrive, et je vois le tourmanager.
[02:56:37] Speaker A: Ça sent la vieille histoire, là.
[02:56:39] Speaker D: Vous en voulez des louses ? Les métiers font rêver, mais la réalité, c'est pas la même. Et j'arrive au tourmanager, un anglais, donc moi j'ai un anglais qui est approximatif, je vois un peu où on va, mais je vois pas trop les particularités. Et donc je dis au type « Bon bah super, qu'est-ce qu'on peut faire ? » Il me dit « Bah c'est pas compliqué, tu peux faire le deuxième et le troisième morceau du fond des arènes. » Alors moi je me dis bon, j'ai pas dû comprendre en fait, encore satané anglais, j'ai dû comprendre à l'envers, j'ai fait non mais moi en fait je suis le photographe que Burek veut voir shooter en fait. Il dit ah non non t'as pas compris. C'est deuxième, troisième morceau et surtout faut pas qu'elle te voit. J'ai dit mais comment ça, faut pas qu'elle me voit. Elle dit ouais, si elle te voit, elle va se jeter sur toi.
[02:57:19] Speaker A: Elle déteste...
[02:57:21] Speaker D: Elle déteste les photographes. Alors là, c'est la première douche, tu fais ah d'accord...
[02:57:25] Speaker B: C'est Britney Spears qui attaque les paparazzis, tu sais. Mais elle a attaqué, oui.
[02:57:30] Speaker D: Enfin, attaqué. Oui, elle s'est jetée.
[02:57:31] Speaker A: Mais il serait mieux qu'elle le fasse plusieurs fois.
[02:57:33] Speaker B: Elle l'a fait pour protéger sa fille ou quoi ?
[02:57:36] Speaker A: Oui, mais je pense qu'elle le fait aussi parce que... Parce qu'elle aime bien se battre.
[02:57:40] Speaker D: Mais en fait, le plus drôle dans l'histoire, c'est que je me suis retrouvé donc à me dire « Bon ben je vais faire ça de la fausse, ça va être pourri, etc. » Et là il me dit « Bon ben par contre, il y a un truc qui est important, au bout du troisième morceau en fait, quand t'as fini, tu me rejoins sur le côté de la scène, parce que elle veut te voir. » J'ai dit « Comment ça, elle veut me voir ?
[02:57:58] Speaker A: » Ah bah tu me pètes la.
[02:58:00] Speaker C: Gueule à la fin !
[02:58:00] Speaker B: C'est sûr que t'as rien compris.
[02:58:02] Speaker D: Je me dis « Faut vraiment que je fasse un truc pour mon anglais, là ça devient catastrophique. » Je fais les deux-trois photos.
[02:58:09] Speaker C: Je.
[02:58:09] Speaker D: Vais voir le tourmal, hop il me prend, il m'installe à côté de la loge, il met une petite bouteille de champagne, et voilà. Et donc j'attends pendant le concert, alors en plus moi j'étais emmerdé parce que j'avais bien envie de voir le concert plutôt que passer tout le concert en tournant loin un écho. Concert se finit, Björk arrive, Björk, pas.
[02:58:24] Speaker B: Björk parce que ça c'est la bouffe.
[02:58:26] Speaker D: Björk, Björk c'est la chanteuse. Peut-être aussi. On les a jamais vus ensemble en plus. Et elle arrive, ils viennent me chercher, et je rentre dans l'âge de Björk. Alors Björk, elle était dans un espèce de truc en lin blanc, enfin un truc complètement démaquillé comme ça.
et elle me montre un siège, je m'assois, je prends l'appareil photo et je me dis bon, elle m'attaque, elle m'attaque pas... Et je fais passer les photos, elle me fait « Great, this one ! » « Not this one ! » « Not this one ! » « Great, this one ! » Et ça dure dix minutes.
[02:59:06] Speaker B: — Et toi tu retiens rien !
[02:59:07] Speaker A: — Ah bah non !
[02:59:09] Speaker D: Pas du tout ! Moi je me dis à quel moment elle m'attaque, la meuf ! Moi je suis sur la défensive, tu sais ! Moi je suis prêt à bondir à n'importe quel moment et elle finit, elle se lève, elle me fait « thank you ». Donc je me lève et je sors, et je sors des arènes et je fais « wow ». Ces gens-là sont bizarres.
[02:59:27] Speaker A: On vient de rentrer dans un monde parallèle.
[02:59:29] Speaker D: Ce qui n'enlève rien au génie de la femme, à son talent et à tout ça. Mais c'est vrai qu'on n'est jamais déçu.
Jamais de déception ? Jamais, jamais, jamais, jamais ?
[02:59:40] Speaker A: Ah bah en plus, oui, chacun est.
[02:59:42] Speaker D: Différent donc... Et d'autres sont plus différents.
[02:59:44] Speaker B: Que les autres ? Comme Shakira, par exemple. Chacun en raf, ou je sais pas, j'ai eu une blague avec Shakira, j'ai.
[02:59:49] Speaker D: Essayé de la faire à la connerie.
[02:59:52] Speaker B: Au moment où je l'ai faite, je me suis dit, ah, non, pas ouf.
[02:59:54] Speaker D: C'est un non négatif.
[02:59:55] Speaker A: Bah tu sais ce que je propose.
[02:59:57] Speaker B: Ah bah qu'on écoute Björk.
[02:59:57] Speaker A: Qu'on regarde Army of Me de Björk parce que c'est un clip exceptionnel et une chanson qu'on adore tout simplement. C'est un choix d'Eric Canto.
[03:00:56] Speaker C: And if you complain once more You'll be damned I'm your queen And if you complain once more You'll be damned And if you complain once more You'll be damned I'm your queen And if you complain once more You'll be damned I'm your queen I'm your queen We won't save you Your rescue squad Is too exhausted And if you complain once more You'll be damned, I agree And if you complain once more You'll be damned, I love you And if you complain once more You'll be damned, I love you Et si tu te moques encore une fois, tu vas mourir, je serai là pour t'aider oh non.
[03:07:12] Speaker A: Oh.
[03:07:13] Speaker C: Oui.
[03:08:10] Speaker D: Tout à l'heure.
[03:09:23] Speaker A: On dirait presque la voix de Megadeth.
[03:09:25] Speaker B: Exactement, c'est exactement ce que je me suis dit. On dirait David Moutarde.
[03:09:32] Speaker A: C'était donc Creeper à l'instant, je vous le dis à la française comme ça c'est plus simple, avec les titres Lovers, Led Astray, je vous conseille d'aller voir parce que Creeper on en passe beaucoup sur la radio restless que vous pouvez écouter via les applications Tune In, My Tune In Radio, etc. On va faire un petit point sur les concerts Rapido pour vous dire ce qui se passe sur les deux prochaines.
[03:09:49] Speaker B: Semaines Rapido avant de retrouver Eric Canto.
[03:09:51] Speaker A: Bien sûr, on revient après, il faut rester avec nous. Il y a donc demain les Dead Poets Society qui seront à la maroquinerie. Je me permets de dire que normalement ils devraient être en interview sur SLS aussi, donc restez attentifs. Mardi 12 mars, il y aura Ugly Kid Joe au Trabendo, on vous a offert des places, et bien j'espère que vous êtes les gros gagnants, sinon tant pis.
East et October Drift, ça aussi ce sont des artistes restless, où ils passeront au point éphémère. Le jeudi 14 mars, il y a Orsk au backstage. Je vous offre des places à la fin de ce speak, donc restez bien attentifs. Il y aura aussi Jean-Jean, notre ami au Supersonic et Supersports, autres squels. On fait un bisou à ce pub qui est amusant.
[03:10:33] Speaker B: Je me permets de dire que le 14, il y aura aussi le Illégal Comedy Club de Pascal Jobert. Si vous voulez rire plutôt qu'écouter de la musique, vous pouvez aller retrouver son Instagram Pascal Jobert et prendre votre place. C'est gratuit pour le Illégal Comedy Club.
[03:10:51] Speaker A: C'est vrai que c'est gratuit en plus.
[03:10:51] Speaker B: C'est gratuit.
[03:10:52] Speaker A: Je vais vous oublier.
Merci de cette précision. Le vendredi 15 mars, jour exceptionnel à.
[03:10:57] Speaker B: Chaque année, c'est l'anniversaire de Pierre, n'hésitez pas à lui envoyer un petit message, pierre-rstlss.com, si vous lui envoyez des sous, il vous enviera une lettre comme Iggy Pop où il vous dira qu'il ne faut pas boire, ne le croyez pas.
[03:11:09] Speaker A: C'est exceptionnel, on ne peut pas y croire. Donc il y aura les blagues pumazes du côté du Zénith de Paris, il y aura Dirty Honey à la machine du Moulin Rouge, on continue le dimanche 17 mars, il y aura Filter, Et à Petit Bain, bah on pourra pas y aller.
[03:11:23] Speaker B: Ah ouais c'est bien dommage parce que j'y serais bien allé moi.
[03:11:25] Speaker A: Bah j'y serais bien allé aussi.
[03:11:26] Speaker B: Ouais moi aussi.
[03:11:27] Speaker D: Bah vas-y.
[03:11:28] Speaker A: Bah après on peut enregistrer hein.
[03:11:30] Speaker C: Ah c'est vrai.
[03:11:30] Speaker A: On dit pas aux gens.
[03:11:32] Speaker B: Quelle bande de blaireaux, on va encore les avoir !
[03:11:36] Speaker A: Il y aura aussi Caravan Palace, on en parlait la dernière fois, du côté de Sergi, donc voilà, régalez-vous !
[03:11:40] Speaker B: C'est pas métal, mais ça envoie !
[03:11:42] Speaker A: C'est très bon à voir sur scène, je ne mets pas que des trucs métal ! Mardi, dimars, oh tiens, botch à l'Elysée Montmartre !
[03:11:47] Speaker B: Oh oh, moi je sais où je serai !
[03:11:49] Speaker A: Exactement ! Il y aura aussi Structure, j'adore !
[03:11:53] Speaker B: C'est le dimars ?
[03:11:54] Speaker C: Oui.
[03:11:54] Speaker B: 19, peut-être ?
[03:11:56] Speaker A: 19 mars, pardon.
[03:11:57] Speaker B: Oui, parce que dimars, ce n'est pas possible puisque on est déjà 10.
[03:12:02] Speaker A: Tout à fait, le 19 mars, c'est un mardi. Boccia à l'Elysée Montmartre et structure au Trabano. Je sais où tu seras, je serai où je serai. C'est bizarre comme phrase, mais bon, peu importe. Mercredi 20 mars, attention les ventilateurs, il y aura Dragon Force du côté du Bataclan avec Amarante et Infected Rain. Il y aura également le jeudi 21 mars, alors ça c'est pas métal non plus, mais c'est à voir sur scène, je vous le conseille vraiment vivement, c'est Rosin Murphy à l'Olympia.
Il y aura vendredi 22 mars, alors beaucoup de concerts, je suis désolé, mais Born of Osiris, ça fait Katila au backstage, dans une petite salle, à mon avis ça va être l'enfer. Lysistrata à la maroquinerie, c'est français on adore. Akiavel à Antony, c'est tout en Ile-de-France, j'ai pas les concerts de province, n'hésitez pas à les ajouter dans les commentaires de la vidéo YouTube.
comme ça au moins vous partagez avec tout le monde. Akiavel donc très bon, c'est français aussi. Ventre, c'est français, j'adore ce groupe, ça sera au Supersonic. Et Dieren Gray, il faut deux Bataclan, c'est-à-dire deux jours de suite, le 22 et le 23 mars. C'est quand même assez incroyable. Une fois que t'as posé les instruments...
Oui, c'est ça. Tant qu'à faire, ils ont fait un long voyage, donc autant rester longtemps. Et Métro Berlin, c'est pas du tout métal, mais on vous offre des places sur notre Instagram. N'hésitez pas à aller jouer si vous aimez ce genre de musique. Moi, je vous offre des places, donc comme je vous l'ai dit, pour aller voir Orsk, ce groupe français qui fait dans l'indus, qui fait comme du Marilyn Manson. Ça envoie vénère. C'est très, très bien fait. Visuellement, c'est très intéressant. Eh bien, il faut absolument que vous y alliez. Je pense que vous avez envie d'y aller pour gagner. C'est pas très compliqué, vous le savez. Le jeu se fait toujours de la même façon. C'est un tirage au sort parmi les mails que vous allez m'envoyer. Alors vous envoyez votre nom, votre prénom.
A l'adresse suivante, c'est un email, pierre-restless.com, pierre-rstlss.com. Et puis, le tirage au sort se fera assez rapidement, vous aurez la réponse demain, je pense. Donc voilà, n'hésitez pas à jouer, parce que si vous ne tentez pas votre chance, vous ne pouvez pas gagner !
[03:13:54] Speaker B: Qui ne tente rien n'a rien !
[03:13:56] Speaker A: Exactement, et pour se mettre un petit peu en bouche, voici donc le clip « Tension » de Orsk qu'on applaudit.
[03:14:02] Speaker C: Oh la poche ! Raiden from the sky ! Tchao ! C'est parti ! Oh mais bon ça s'arrête sec !
[03:20:45] Speaker A: Ah bah ça envoie du pâté.
[03:20:47] Speaker B: It sends a pâté.
[03:20:49] Speaker A: Pâteuse. Oh putain je viens de cracher.
[03:20:52] Speaker B: J'en ai partout.
[03:20:53] Speaker A: J'ai giclé, excusez-moi, c'est l'émotion. On vient donc d'écouter, de regarder Lightwalker avec donc Burnescar.
[03:21:01] Speaker B: Ah Burnescar, c'est les testicules du mec, du méchant dans le Roi Lion.
[03:21:07] Speaker A: Je croyais que c'était quelqu'un qui avait des escargots. Très bien.
[03:21:11] Speaker B: En parlant de Burn Oscar, notre invité.
[03:21:14] Speaker A: Je le rappelle, ce soir, c'est la personne qui a fait ce bouquin. Oui, il est magnifique. Il faut absolument le posséder lorsqu'on est fan de métal et de rock et lorsqu'on aime les belles photos parce qu'elles sont vraiment exceptionnelles. Beaucoup de génie, beaucoup de qualité et beaucoup de talent. de talent et des anecdotes aussi, plein de petites histoires que vous allez dire « ah oui c'est bien, j'aime bien savoir ça » et vous pourrez les raconter à des dîners parce que ça aussi c'est pas mal parce que vous brillez grâce à ce bouquin et il.
[03:21:38] Speaker B: Y a plein de choses dans ce.
[03:21:39] Speaker A: Bouquin, tu voulais pas préciser quelque chose ?
[03:21:42] Speaker B: Non mais j'allais demander comment tu fais un peu pour le bouquin, au niveau de l'écriture mais aussi des anecdotes et aussi pour produire ça, enfin c'est pas.
[03:21:52] Speaker D: Facile de... — Généralement, au niveau des bouquins, j'essaie de les autoproduire, donc je fais du participatif. Donc pour ce bouquin, ça a été la même chose. En fait, j'ai lancé un... C'était un Ulule, qui a bien fonctionné. En fait, on a acheté le livre en amont, avec de très belles surprises, notamment un matin où j'ai ouvert mon Ulule et j'ai vu qu'il y avait eu un don d'une belle, belle somme pour participer au bouquin.
Il n'y avait pas de message, il n'y avait rien. Je regarde le mail, je fais mais ça me parle.
et c'était La Bohème, donc la boîte de Mathieu Chédide.
[03:22:32] Speaker B: — Que t'as suivi en... — Que.
[03:22:34] Speaker D: J'Ai suivi sur plusieurs dates, que j'apprécie pour sa générosité et surtout sa simplicité. C'est quelqu'un qui est vraiment comme on le voit dans la vie. Et j'ai trouvé ça assez formidable, parce que quand on travaille dans la photo, on travaille avec des artistes pour des artistes, On n'a pas tous les jours des retours comme ça, c'est-à-dire quelqu'un, il dit rien, il participe au projet, il attend rien en retour. J'ai trouvé ça assez fantastique. C'est très gentil.
Et sur la conception du bouquin, ça a été un long travail, parce qu'en fait il y avait l'aspect photo, il y avait aussi l'aspect anecdote. Moi j'avais à cœur de faire quelque chose d'assez immersif. Je raconte beaucoup à mes amis toutes les galères qui m'arrivent, ou tous les plans assez géniaux qui m'arrivent, parce qu'au final je trouve ça toujours assez génial.
Je leur raconte autour d'un verre, je leur raconte dans un bar... Et là, j'avais à cœur, en fait, de raconter ça et de mettre en perspective la photo, la photo, l'histoire ou l'anecdote qu'il y a à côté. Et j'ai aussi à coller tout un principe de QR code, de manière à ce que ça soit encore plus immersif. J'avais pas du tout pensé à faire ça au départ du bouquin.
Mais je me suis rendu compte que j'ai une petite manie, c'est ça les vieilles personnes en fait, on a tous des toques. Moi j'ai un de mes toques, il y en a quelques-uns, mais un de mes toques, c'est quand je fais un concert, il y a toujours un moment où je sors mon téléphone, je le colle sur l'objectif, et je filme 10-15 secondes pour moi. Juste pour regarder, je trouve ça cool, que ça soit Kravitz, que ça soit Muse, que ça soit Foo Fighters, etc.
Et je me suis rendu compte qu'au final, j'avais quand même énormément de petits films qui pouvaient être accolés à ça, et donc j'ai fait un système de QR code qui permet à la personne d'ouvrir la page, voir la photo, lire l'anecdote, et d'avoir un petit côté immersif où, en flashant le QR code, la vidéo de l'artiste s'ouvre, et il y a cet aspect un peu immersif.
C'est vraiment un côté partagé, ces aventures-là, que je raconte souvent autour de moi, mais j'avais envie d'amener un peu les gens, en fait, avec moi dans cette expérience.
[03:24:43] Speaker B: Ça reconnecte un peu l'anecdote et la photo au réel, au fond du monde.
[03:24:47] Speaker D: Contrairement. Comment tout ça s'est goupillé. Et voilà, je trouve que c'est vraiment un marqueur. Voilà, ce concert, c'était ça. Et aujourd'hui, on est sur des choses qui sont de plus en plus... avec l'IA, etc.
où il y a de moins en moins d'histoires. Là, je voulais qu'il y ait une véritable histoire et qu'on puisse embarquer, en fait, avec le photographe dans le concert.
Super.
[03:25:07] Speaker A: Très bien, c'est très très bien. Une raison de plus de le acheter, de le commander.
[03:25:11] Speaker D: Ça fait beaucoup de raisons.
[03:25:12] Speaker A: Il y en a tellement. On pourrait continuer encore des heures et des heures.
[03:25:16] Speaker D: Non.
[03:25:16] Speaker A: Non, je veux rentrer.
Mais oui, je regardais un petit peu. J'ai vu que tu avais vu Miley Cyrus, moi j'aime bien. Ça s'est bien passé ?
[03:25:27] Speaker D: Alors, on ne s'est pas rencontré.
[03:25:28] Speaker A: Tu sais que c'est de métal, mais j'ai juste envie de le savoir.
[03:25:31] Speaker D: J'ai fait uniquement du live avec Miley Cyrus, parce que là on rentre dans des choses extrêmement compliquées, dès qu'il y a des prods américaines, déjà arriver à faire des photos de concert c'est extrêmement compliqué, aller plus loin, ça l'est encore plus. Mais moi je suis toujours client, d'aller voir des grosses productions comme ça, c'est pas du tout ce que j'écoute.
Bon. Mais je suis client d'aller voir. Il y a des choses très larges aussi, il y a Rihanna, il y a Kylie Minogue, des trucs comme ça. Je vais voir quand même pour ne pas m'ouvrir idiot. Et parce que bon, en termes de scénographie, il y a souvent des trucs qui sont intéressants. Ce n'est pas mon cœur de truc, mais je n'ai pas non plus...
[03:26:05] Speaker A: Je pense que c'est tout ce que j'adore. Avec Gorne, à ce moment-là, ça ressemble un peu.
[03:26:09] Speaker D: Je n'ai pas envie de passer à côté de ce truc-là parce que je n'ai pas spécialement envie non plus de me bloquer que sur un truc et de rien voir d'autre. Il y a un moment...
Bon voilà, ça peut devenir un peu chiant.
[03:26:19] Speaker A: — C'est très varié, il y a quand même... Il y a même des photos qui... qui donnent envie un petit peu de pleurer, quand même, dans ce bouquin, parce qu'il y a des artistes qui ont disparu aussi. Et tu les as vus, et donc tu partages un petit peu ce moment que t'as passé avec eux. En tout cas, aller voir sur scène et le sentiment que t'as eu. Je pense à George Michael, en l'occurrence, aussi.
[03:26:40] Speaker D: J'ai vu ton petit texte, c'était très touchant, aussi. — Eh ben, merci. Mais là aussi, j'ai essayé de partager parce que...
Moi, je trouve ça intéressant.
Les livres fonctionnent très bien, donc je suis content, parce que je suis pas tout seul. Mais c'est toujours aussi intéressant, je trouve, de partager la petite histoire derrière. Dans ce livre, je parle d'un album de Macisteria qui s'appelle « Failles ». C'est le premier album sur lequel j'ai travaillé avec le groupe. Et je trouvais intéressant de raconter, en fait, comment s'était construite cette pochette. C'est un type très buriné, très froid, avec un visage très marqué.
Et je trouvais intéressant d'expliquer ce qui s'était passé, comment la chose s'était copiée. Pour faire simple, en fait j'avais travaillé avec Yann, qui est le guitariste du groupe et qui est un fou d'images et qui travaille énormément sur l'image sur chaque album avec moi. Et il m'avait dit voilà, moi j'ai envie d'un mec buriné. J'ai envie d'un mec qui a vécu. Ce qui était intéressant c'est que je suis parti avec ça sous le coude, et j'ai fait les centres d'accueil, j'ai fait les Emmaüs, j'ai fait pas mal de centres comme ça pour essayer de trouver quelqu'un qui puisse correspondre.
Et cette photo, qui est dans le bouquin, donc qui fait la pochette, c'est un homme qui s'appelle Michel. Et je suis allé pas loin de chez moi, à l'Emmaüs, qui est à côté de Montpellier. Et je suis allé voir le directeur, parce que je voulais pas passer en direct, parce qu'il peut avoir après des problèmes... — T'es sûr ? — Différents problèmes, je voulais essayer de faire les choses bien. Et je vais voir donc le directeur, et je lui dis « Voilà, je cherche quelqu'un qui a un peu... qui a un visage un peu buriné, qui a vécu. » Il m'a dit « Ah, bah il faut voir Michel.
[03:28:15] Speaker A: » — Ah.
[03:28:16] Speaker D: « Donc Michel, c'est la tente là-bas, machin... » Bon, ok. Et je vais voir, donc, dans cette tente, et je tombe sur ce fameux Michel. Extrêmement souriant. Un garçon, mais... Et je lui explique, je lui dis « Bon, voilà, Michel, je fais des photos pour un album, est-ce qu'éventuellement ça pourrait vous intéresser que je fasse quelques essais, quelques photos ? » Et il me dit « Ah oui, super, super. » Et donc je fais 4-5 photos, et en fait il avait un très grand sourire, il a une tête vraiment qui a été assez fracassée par la vie, et à un moment je lui dis « Michel, est-ce que ça serait possible de faire une tête un peu plus sombre, un peu plus énervée, enfin un peu moins souriante. Il me fait « Ouais, ouais ! » et il me fait un truc, j'appuie dessus, je regarde, je fais « Bon, ok, ben on a la pochette, je pense. » Je le remercie, je pars, j'envoie donc au groupe, ils me disent « Bon ben, mortel, c'est la photo. » Et ce qui est intéressant, c'est que je suis retourné le voir, ce Michel, et je lui ai... Je lui ai dit « Voilà, est-ce que vous êtes d'accord qu'on utilise ça comme pochette, etc. ? » Il a dit « Ah oui, c'est génial. » Et en fait, Michel, il a suivi toute la vie de l'album. Donc je suis revenu régulièrement lui amener plein des t-shirts. Il s'est baladé avec son t-shirt Faille jusqu'à la fin de sa vie. Il y avait l'affiche de la tournée qui était placardée dans le réfectoire des Mahus. Peut-être qu'elle y est encore. Et ce qui est marrant et qui me met toujours un peu pas la larme à l'œil, mais Quand le groupe est passé, Mass est passé à Montpellier, je leur ai dit « Bon les gars, y'a Michel qui est dans le coin, faudrait... Ça serait cool de l'inviter ! » Ils m'ont dit « Génial, tu me mets toutes les places que tu veux. » Et donc je suis allé les voir, il est venu avec ses potes, et c'était assez fou parce que... Moi, quand je cherchais une photo, j'avais une problématique, mais j'étais au milieu de la problématique que lui avait... des problématiques que lui avait traversées. Donc on est toujours un peu gêné de se dire « Franchement, bon... » Mais tout s'était très bien passé. Mais lui, quand il est rentré dans... C'était au Roxtor. Tout le monde l'a reconnu.
Et en fait, il savait pas comment recevoir ça, parce qu'il avait pas du tout cette habitude-là. Et le groupe a été génial parce qu'en fait, je sais plus à quel moment...
ils l'ont fait monter sur scène, et en fait, tout le monde l'a... Il y a eu une standing ovation, comme on dit. Enfin, les gens étaient déjà debout, mais... Tout le monde a applaudi, et j'ai vu ce Michel qui avait traversé des trucs terribles, en train de pleurer. On a terminé la soirée dans un after assez génial, et je suis passé régulièrement le voir jusqu'à ce qu'il disparaisse quelques années après. Il a poncé ses t-shirts FAIL, qu'on lui a ramenés et ramenés. Et voilà, ces anecdotes, je trouve que c'est aussi intéressant de les raconter, parce qu'il y a tout l'humain derrière, et l'humain, des fois, c'est quand même très très joli.
[03:30:51] Speaker A: — Exactement.
[03:30:53] Speaker B: — Très belle histoire. — Je me souviens de cette pochette de FAIL, visuellement, elle m'avait marqué en plus, donc... C'est intéressant justement de savoir qui était ce bonhomme, qui était en portrait dessus.
[03:31:03] Speaker D: — Il s'appelait Michel Six, et c'était un sacré bonhomme.
[03:31:08] Speaker A: Bon bah du coup, j'ai rien à dire. T'as choisi un clip, enfin un clip, un extrait live parce que c'est la chanson de l'album mais avec des images de live de Chien de la Casse. On regarde ça tout de suite ? Ah bah oui !
[03:31:21] Speaker C: Ah bah c'est parti ! Nous les chialons et les cassent, les sentons fous de liberté. C'est qu'on suit à la trace comme des loups depuis la puberté.
C'est aussi à la trace qu'emmenaient les loups depuis la puberté Nous les chiens de la casse, les enfants fous de liberté C'est ensuite à la trace qu'entrent des loups Je suis sûr, je vérifie encore et je ne sais pas pourquoi, je suis sûr, je suis incertain.
C'est parti ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[03:38:53] Speaker A: Oh.
[03:38:54] Speaker B: Là là, c'est chiant ! Pardon, pardon, excusez-moi, c'est sorti tout seul.
[03:38:57] Speaker A: Alors, c'est chiant pour certains, hein, ce serait si on le merdait pour d'autres.
[03:39:00] Speaker B: Non, c'est chiant pour tout le monde. C'est chiant pour tout le monde.
[03:39:03] Speaker A: Là, ce qui me rassure, c'est juste que je voulais passer le clip pour montrer que Brandon Boyd fait un peu moins d'UV, il a mis moins d'huile d'olive sur sa gueule, du coup, bon bah, il est un peu plus humain.
[03:39:10] Speaker B: Par contre, il a encore une mèche blanche.
[03:39:12] Speaker A: Ouais, alors, comme tu le disais en rentraînement, effectivement, ça fait un peu plus Steven Tyler.
[03:39:16] Speaker B: Et par contre, il chante de plus, il se remet à chanter comme Mike Patton, c'est ce que je disais.
[03:39:24] Speaker A: Non, par contre, ils ne referont jamais du bon Inkebus.
[03:39:26] Speaker B: Non, bah non, il réenregistre les ensortiments du duo là. Morning View réenregistré en live.
Enfin, en live. Ils sont retournés dans le manoir, je crois, et puis ils ont réenregistré en live les chansons. C'est pas une façon d'avoir les droits sur les morceaux. Exactement.
[03:39:45] Speaker A: Et puis bon, ils sont morts de niquer les gens aussi.
[03:39:46] Speaker B: Et puis les versions, elles sont pas mieux.
[03:39:50] Speaker A: Ah non, elles sont pas...
[03:39:51] Speaker B: C'est un peu plus mouli, gars.
[03:39:52] Speaker A: C'est un peu plus moulifiaque.
Bon, en tout cas, je voulais juste te dire un truc, c'est que si vous avez loupé une partie de l'émission, il suffit de mettre point d'exclamation BANG pour pouvoir vous inscrire, vous abonner à notre chaîne YouTube. Comme ça, vous ne louperez rien. Il y a quelques petites surprises d'ailleurs aussi qui vont arriver. Donc, pour ne rien louper, voilà. ! Pour liker, oui.
[03:40:17] Speaker B: Je vois notamment Alumin qui dit, première fois que je viens sur ce Twitch avec grosse surprise d'y voir Eric Canto dont je suis le travail depuis un moment. Excellente émission, hyper intéressant. Merci beaucoup. Merci. Si tu veux retrouver l'interview en entier, toute l'émission en entier, elle sera disponible à partir de vendredi.
[03:40:36] Speaker A: Exactement. Dès que tu veux, tu peux regarder les autres. Voilà ce qui t'intéresse. Parce qu'il y a des trucs qui sont sympas quand même.
[03:40:41] Speaker B: Ah bah nous c'est sympa. C'est pour ça qu'Eric a bien voulu venir, c'est pas parce qu'on se connaît, c'est juste parce qu'il a trouvé l'émission intéressante.
[03:40:48] Speaker A: Il nous a envoyé des messages super gentils, moi je me souviens quand on est entré en contact.
[03:40:54] Speaker D: Quand on aime, on compte pas. C'est vrai que c'est extrêmement intéressant d'avoir une émission qui parle de ce type de musique-là et d'avoir le temps de s'exprimer, d'échanger, de parler, de ne pas être tenu par un timing, etc. Et puis c'est super intéressant de voir les groupes différemment, de voir aussi les gens qui bossent dans le milieu de la musique différemment. Moi je trouve que c'est génial, ça devrait être remboursé par la Sécurité Sociale.
[03:41:20] Speaker B: Ils écoutent ! Apparemment, là, ils ont prévu de faire des économies sur la Sécu, donc c'est mal barré.
[03:41:29] Speaker A: Ils font des économies aussi sur le culturel. Apparemment c'est ce qu'ils font déjà depuis 20 ans. Est-ce qu'il y a une chose que tu as envie de partager, de dire en plus ? À part qu'il faut évidemment se procurer ce superbe livre indispensable à la vie d'un rockeur ou d'un métalleux. Il y a tout là-dedans, que du.
[03:41:52] Speaker B: Ou d'un passionné de live et de...
[03:41:55] Speaker A: Parce qu'il n'y a pas que du.
[03:41:56] Speaker B: Rock et du métal dedans, on peut le dire aussi. Il y a une bonne partie, on voit que c'est de là que tu viens, mais c'est beaucoup plus riche. On parlait de Björk et de M tout à l'heure par exemple.
[03:42:05] Speaker D: Oui, c'est vrai, ça va de Björk à M en passant par Slip Token, en passant par...
par Rihanna, en passant par Metallica, enfin ça reste assez vague. Ça s'adresse à des gens qui aiment la musique, qui aiment le live, et qui veulent en savoir un petit peu plus sur ce qui se passe en coulisses.
Ah oui ! Je me suis permis de mettre toutes mes plus grosses gueules de cons et j'avoue que... Alors après, il faut regarder précisément mais... J'ai quand même des très belles gueules de cons avec des tas d'artistes assez incroyables.
[03:42:42] Speaker A: En plus on sent, quand on regarde ces photos-là, on sent que tu te fends, que vous êtes en train de vous marrer ou qu'il y a un moment vraiment plutôt amusant qui se passe.
[03:42:48] Speaker D: Il y a des auteurs dont on ne parle pas dans ce livre. Et heureusement pour eux et pour moi.
[03:42:53] Speaker C: Voilà.
[03:42:53] Speaker A: C'est comme ça. Merci d'avoir accepté notre invitation. Tu reviens ici quand tu veux, tu sais que c'est la maison. Donc si t'es à Paris, hop, toc toc toc, il y a toujours des gens pour t'accueillir.
[03:43:05] Speaker B: La prochaine fois, tu m'envoies un message à moi, parce que apparemment Pierre ne peut pas te répondre, mais moi si tu m'écris, je viendrai te chercher, t'inquiète pas. Au pire, encore une fois, par un coup de chance, je passerai par là.
[03:43:18] Speaker A: Oui bon il a attendu 7 minutes dehors parce que je ne regardais pas.
[03:43:22] Speaker B: Mon téléphone comme d'habitude.
[03:43:23] Speaker A: Ouais enfin 7-10 minutes doucement.
[03:43:25] Speaker B: Ouais c'est pareil.
[03:43:27] Speaker D: Une petite demi-heure.
[03:43:28] Speaker A: Bon 3 heures. Bon ok ça faisait 6 jours. Je me disais bien c'est qui cette tante ? Bon, merci Enjoy The Noise aussi, on va se finir, si je peux me permettre l'expression, sur Burton Sibel.
[03:43:47] Speaker B: Ah oui, prenons des nouvelles de Burton Sibel parce que bon, on sait à peu près ce que font les Fear Factory et le clan Dino Cazares actuellement, mais Burton Sibel, qu'est-ce qu'il devient ? Il sort des singles. Donc il vient de sortir un single. On ne s'y attendait pas. Ça, on ne l'attendait pas vraiment.
[03:44:04] Speaker A: Est-ce qu'il sort des bons singles ?
[03:44:06] Speaker B: Ah ça je vous laisserai juger par contre.
[03:44:08] Speaker A: Le mec il va pas dire c'est de la merde. Je me prononcerai pas.
[03:44:17] Speaker B: Donc ouais il vient tout juste de sortir un clip pour un single qui s'appelle Antidroïd. Il reste dans la thématique...
Après il a raison, un moment ça va revenir, c'est déjà en train de revenir, il s'est dit « ah les gars moi j'étais là avant, moi c'était moi le… » tout ça.
Et du coup, un nouveau titre.
[03:44:45] Speaker A: Mais c'est un album qui sort ?
[03:44:46] Speaker B: Non, pour le moment, que des singles. Il n'y a pas d'annonce d'album, pas d'annonce de plus. Je crois qu'il cherche un label. Il sort des titres en disant... Tout ce qu'on sait, c'est qu'il cherche des auteurs-compositeurs pour faire des morceaux avec lui.
[03:45:01] Speaker A: Pour le faire à sa place.
[03:45:02] Speaker D: Ok, d'accord, bon, on est là.
[03:45:06] Speaker B: Et un chanteur aussi. Lui, il s'est dit, moi, mon talent, c'est vraiment l'interprétation.
[03:45:13] Speaker A: Le mec est visionnaire. Il n'a pas changé. Il a des bons ongles. Le clip est nul. La chanson tu te demandes si à un moment ça va arriver, non. Si à un moment ça va décoller, non. Il n'y a rien qui se fasse. Et puis tu arrives à la fin, tu fais quel supplice.
[03:45:28] Speaker B: C'est parfait pour terminer l'émission du coup !
[03:45:31] Speaker A: C'est pour ça que je l'ai mis à la fin, je me suis dit que ça mérite un début.
[03:45:35] Speaker B: Ça me donne vraiment envie.
[03:45:37] Speaker A: Il faut rester vraiment jusqu'au bout parce qu'il ne faut pas louper ça.
[03:45:39] Speaker B: Il a des petites lumières, des petits.
[03:45:41] Speaker A: Câbles lumineux qui tournent autour de ses bras. Je peux vous dire qu'il est biomécanique.
[03:45:47] Speaker B: Je crois que c'est 2 euros sur AliExpress.
[03:45:50] Speaker A: D'ailleurs lui aussi il est en voiture.
Non mais c'est méchant mais bon voilà.
[03:45:55] Speaker B: C'est méchant mais c'est vrai donc c'est pas méchant.
[03:45:57] Speaker A: C'est un peu triste. Je tenais aussi à remercier Schumach pour son abonnement Prime, qu'il a partagé avec nous. Merci énormément à toutes les personnes qui ont rejoint la page aussi, je vois que vous êtes quand même pas mal nombreux.
[03:46:10] Speaker B: On vous rappelle que si vous avez Prime, vous pouvez sub et c'est gratuit, voilà. Ça ne vous coûte rien, donc n'hésitez pas.
[03:46:18] Speaker A: Non, ça fait pas niggling quand même. Bon merci beaucoup Ben.
[03:46:21] Speaker B: Ben merci à toi Pierre.
[03:46:22] Speaker A: Désolé d'avoir foiré deux clips. C'est pas grave.
C'est pas pire que d'habitude.
[03:46:30] Speaker B: Les clips étaient réussis dans nos cœurs. Moi mon dicton préféré c'est « It's all about expectation ». T'es déçu seulement si tu t'attends à plus.
[03:46:42] Speaker A: Au revoir aussi, passez une bonne semaine.
[03:46:46] Speaker C: On vous aime, vive l'Europe ! I am a manifesting generator All human design Exposing my heartbeat Under the light In modern casualty I sever the machine that no longer serves me I was born to be dead, I was raised in a factory There's no fantasy in the weight of my salvation Ever been destroyed by your own creation J'ai le fils mort ! J'ai séparé la machine qui ne m'entend plus Je me battais là-bas, j'étais en train d'aller à la factory J'ai détruit votre fantaisie, le poids de ma tombation Je n'ai jamais été détruit par vos calculs J'ai séparé la machine qui ne m'entend plus.
[03:50:32] Speaker A: Un pour le caillou.
[03:50:36] Speaker D: Deux pour le spectacle.
[03:50:39] Speaker A: Et voilà, c'était mon souvenir.
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