#25 - SUN BRUTAL POP en invitée

Episode 25 November 19, 2023 02:26:51
#25 - SUN BRUTAL POP en invitée
Bang!Bang! RSTLSS
#25 - SUN BRUTAL POP en invitée

Nov 19 2023 | 02:26:51

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Show Notes

Dans cet épisode, une artiste montante nous dévoile les dessous de la scène et nous donne son avis précis et tranché sur un ensemble de chose, tout ce qu'on peut vous dire c'est qu'on adore SUN BRUTAL POP et qu'il faut absolument que vous découvriez son univers ! 

Ben, Enjoy The Noise & Pierre passent des clips, donnent l’actualité et discutent de ce qui est diffusé avec les BANGERS (auditeurs, viewers de l’émission).

BANG! BANG!, c’est tous les dimanches à 19h. C’est l’émission Metal & alternative rock de RSTLSS en live TWITCH et en VOD sur notre chaine YouTube et en podcast sur toutes les plateformes.

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Episode Transcript

[00:00:00] Speaker A: Retrouvez toutes les émissions en podcast sur Restless.com. [00:00:27] Speaker B: Tout est possible ! Ladies and gentlemen ! And non-binary people ! How are you tonight ? Are you ready to bang bang ? Bah non, bang bang ! [00:00:39] Speaker C: Bah oui Pierre ! [00:00:40] Speaker B: Bah mais bang bang du coup ça fait un peu trop sexuel quand même ! On va bang bang ? [00:00:45] Speaker C: Ouais, moi j'ai remarqué depuis que je demande aux gens, je leur dis « Tu veux pas venir faire bang bang dimanche ? » À chaque fois c'est un petit peu chelou ! [00:00:53] Speaker B: Bonsoir Ben ! [00:00:55] Speaker C: Bonsoir Pierre ! [00:00:55] Speaker B: J'espère que tu vas bien ! [00:00:57] Speaker C: Moi aussi j'espère que tu vas bien Pierre ! [00:00:58] Speaker B: Je suis très heureux d'être là comme tous les dimanches en live Twitch, métal, alternative rock et ce soir peut-être un peu rock aussi ! [00:01:05] Speaker C: On ne se refuse rien ! [00:01:07] Speaker B: C'est quand même notre émission donc j'ai choisi des morceaux peut-être un peu plus doux aussi ! [00:01:10] Speaker C: Oh, peut-être un peu plus doux ? [00:01:13] Speaker B: Non mais j'aime la douceur, si on écoute un petit peu Restless Radio, enfin pour ceux qui ne connaissent pas, on a une radio, et bien il suffit de l'écouter pour se rendre compte qu'on passe absolument tous les genres de rock. [00:01:22] Speaker C: Mais ce soir, ce sera… Une radio disponible sur rstlss.com Tout à fait. [00:01:26] Speaker B: Et sur tous les trucs d'écoute de radio. Je pense qu'on s'est bien incrustés à tous les endroits. Qu'est-ce que je voulais dire ? Ce soir, bien évidemment, il y a notre ami, notre très cher et tendre Enjoy The Noise. Il aime le bruit. [00:01:43] Speaker D: Exactement, alors par contre, en termes de bruit, grâce à Ben, je crois que j'ai perdu deux points d'audition, donc je pense que je ne ferai pas l'émission jusqu'à très longtemps, à ce rythme là. [00:01:53] Speaker C: Je risque d'être… C'est la première fois. [00:01:56] Speaker B: Que je vois un meuble se peindre autant ! C'est la révolte ! Je tiens dès le début à remercier Lémi aussi, Lémi 2740, qui vient de prendre un abonnement. [00:02:07] Speaker C: C'est son quatrième mois d'abonnement. [00:02:08] Speaker B: Un grand merci à lui de son soutien, bien sûr, pour ce live Twitch. Ce soir, donc, ça va être un petit peu spécial comme soirée, puisque pour l'instant, nous ne sommes que des hommes, donc évidemment, ça fait un peu bizarre de dire ça. [00:02:19] Speaker C: Qu'est-ce qui vous fait dire que je suis un homme ? [00:02:21] Speaker B: On va pas se lancer là-dedans ! Juste, ce soir, nous allons recevoir l'artiste Sun, cette artiste française qu'on aime beaucoup. qui était déjà venu d'ailleurs dans les bureaux de Restless pour répondre à une interview de Nathan. Vous pouvez retrouver ça sur Spotify, Deezer, etc. [00:02:37] Speaker C: La série s'appelait Meet the Maker. [00:02:39] Speaker B: Exactement. Et nous allons aussi recevoir le directeur et la personne qui l'accompagne pour diriger Les femmes s'en mêlent et les femmes s'engagent. Stéphane et Adriana seront là donc pour répondre aussi à nos questions parce que c'est un dispositif qui a été mis en place il y a fort longtemps. et pour lequel j'ai découvert quand même beaucoup de choses alors qu'on a fait la promotion de ce festival déjà à l'époque quand j'étais à WeFM. Donc a priori je suis passé quand même à côté de beaucoup de choses. Ce ne sera pas la première ni la dernière fois. [00:03:07] Speaker C: Je n'osais pas te le dire mais bon. [00:03:10] Speaker B: Mais ils ne sont pas encore là. Son est encore dans les embouteillages donc on l'attend évidemment. [00:03:15] Speaker C: Dans les emboutes, en route dans les emboutes. [00:03:17] Speaker B: C'est ça. Qu'est-ce qu'on a fait cette semaine nous ? Est-ce que tu as vécu quelque chose d'exceptionnel cette semaine ? [00:03:22] Speaker D: En tout cas, je n'ai pas vu de concert malheureusement. J'ai vu qu'il y avait eu un. [00:03:25] Speaker C: Concert gratuit de Slow Dive au Palais. [00:03:28] Speaker D: De Tokyo et j'ai loupé l'occasion. [00:03:30] Speaker B: Oui, oui, j'ai vu ça. [00:03:32] Speaker C: L'autre fois, je suis rentré et quand on est... [00:03:34] Speaker B: Mais c'est du délire ! [00:03:35] Speaker C: J'ai vu ça, ouais, j'ai légé les. [00:03:37] Speaker D: Glandes parce que c'est parti apparemment en très peu de temps, les places dès qu'elles ont été mises en route. [00:03:41] Speaker C: C'était pas mercredi ? [00:03:43] Speaker D: Je crois que ça, je crois que si, ouais, c'était mercredi. [00:03:45] Speaker C: Parce que en rentrant de ce concert où nous sommes allés, je suis passé devant le Palais de Tokyo et j'ai vu plein de gens et je me dis mais qu'est-ce que c'est que ces jeunes ? Qu'est-ce qu'ils se foutaient au Palais de Tokyo à cette heure-là ? [00:03:59] Speaker B: Bon après au Palais de Tokyo il se passe souvent plein de trucs, mais Slow Dive gratuit au Palais de Tokyo, mais où va la France ? C'est-à-dire que si on commence à faire des trucs cools, c'est n'importe quoi. Non mais on perd nos vraies valeurs, c'est déjà chiant. [00:04:12] Speaker C: Pierre, j'ai envie d'arrêter cette émission tout de suite. [00:04:14] Speaker B: Ouais, non parce qu'on va devenir trop... Bon sinon nous on a fait plein de choses, on a été en chœur, en amoureuse, on s'est tout simplement rendu à la scène musicale pour aller voir Starmania. Je sais que c'est pas du tout métal, mais c'est un opéra rock. [00:04:33] Speaker D: C'est un opéra rock très officiellement. [00:04:35] Speaker C: Je peux dire qu'il y a de la guitare, il y a du guitariste qui fait du solo comme ça. avec des cheveux. [00:04:42] Speaker D: Il y a de la disto ? [00:04:43] Speaker B: Non, il n'y a pas trop de disto. [00:04:45] Speaker C: C'est pas du metal alors ? [00:04:46] Speaker B: C'est pas du rock ? [00:04:47] Speaker C: Il y a de la disto chorus, tu vois ce que je veux dire. Un peu dégueulasse. Mais il y a Johnny Rock fort. C'est du rock qui est fort. [00:04:58] Speaker B: J'adore. J'ai adoré. Franchement, c'est pas donné, on est bien d'accord. [00:05:02] Speaker C: Bon, nous, on n'a pas payé. On le dit, parce que moi, j'aurais pas payé le prix qu'il faut payer. [00:05:07] Speaker B: Quoique... Bah, j'aurais pas pu, donc. [00:05:09] Speaker C: Oui, mais voilà, c'est pareil. [00:05:10] Speaker D: Il faut soudoyer les bonnes personnes. [00:05:12] Speaker B: Et alors, c'est la personne qui me loge, qui... [00:05:15] Speaker C: Le logeur. [00:05:16] Speaker B: Le logeur. [00:05:18] Speaker D: Le logeur. [00:05:18] Speaker B: Il n'y a pas d'histoire de trafic. [00:05:20] Speaker C: De drogue, rien du tout. [00:05:20] Speaker B: C'est vraiment juste une personne qui me loge. Il n'y a pas de... Voilà. Mais non, qui nous a donné deux invitations. Et vraiment, mais incroyable. C'est génial, il n'y a pas un moment où tu t'ennuies, c'est hyper beau, j'ai pleuré, j'ai eu des frissons, j'étais bluffé. On est bien d'accord. [00:05:36] Speaker C: C'est incroyable, c'est le show le plus ouf que j'ai vu de ma life. Il y a des écrans géants qui bougent, il y a des explosions, il y a des voitures, il y a des lumières à gogo en voiture. Quand tu crois que tu as vu toutes les lumières, le sol se retourne et il y a des nouvelles lumières qui apparaissent. [00:05:52] Speaker B: C'est vrai. [00:05:55] Speaker C: Au point que quand les lumières, les trappes se sont retournées au sol pour que les lumières appassent, les gens ont applaudi. [00:06:01] Speaker B: Tout le monde a applaudi genre « Ah ouais ! Ah ouais ! » « Tu croyais que t'en avais. [00:06:06] Speaker C: Eu assez pour ton argent ? [00:06:07] Speaker B: Eh non, y'en a encore ! » Ah ouais, ça n'arrête pas. [00:06:11] Speaker C: Et y'a plein de... Même les choix de mise en scène de lumière et tout, c'est... [00:06:14] Speaker B: C'est hyper beau. C'est incroyable ! [00:06:18] Speaker D: J'avais vu des pubs justement pour le spectacle récemment dans Paris et je me disais, depuis le temps que ça tourne, ça se trouve, c'est la millième réédition, donc c'est un spectacle un peu routinier, un peu au rabais ou je sais pas quoi, mais visiblement pas du tout. [00:06:30] Speaker C: En fait, je crois que ça s'est arrêté pendant longtemps et ils ont recommencé l'année dernière. [00:06:34] Speaker B: Oui, ça c'est une nouvelle... [00:06:36] Speaker C: Mais là, la Seine-Eau, c'est ouf, c'est ultra moderne. En fait, c'est là que tu te rends compte que ça n'a pas vraiment vieilli dans les sujets Starmania. Ça parle vraiment de trucs d'aujourd'hui. Après, il y a 2-3 trucs où c'est un peu kitschou, mais je pense que c'était déjà kitschou à l'époque. C'est dans les noms et les trucs comme ça. Un peu d'humour quand même aussi. Si vous avez l'occasion d'y aller, allez-y. [00:07:05] Speaker B: N'hésitez surtout pas. [00:07:06] Speaker C: C'est vraiment incroyable. [00:07:07] Speaker B: Sinon, on est allé au théâtre aussi. [00:07:09] Speaker C: On est allé au théâtre exactement. [00:07:10] Speaker B: On est allé voir Pèf, enfin Pierre-François Laballe. Voilà. Pour voir Sacré Graal. Ça s'appelle comment ? Je n'arrive jamais à retenir le nom. Spamelotte. Spamelotte, voilà. [00:07:18] Speaker C: Donc c'est la comédie, c'est l'adaptation française de la comédie musicale inspirée par le film Sacré Graal. [00:07:28] Speaker B: J'aime bien toutes les blagues de merde, donc là, il y en a quand même un sacré paquet. [00:07:33] Speaker C: En termes de jeu de mots, régalez-vous. [00:07:35] Speaker B: Et en termes de ringardie, il y en a quand même un certain nombre. [00:07:37] Speaker C: Jeu de mots, accent pourri, humour douteux, tout est là. Imitation, bruit de funès, vraiment, il y a tout. [00:07:45] Speaker D: C'est restless un peu, non ? [00:07:46] Speaker C: Ouais, c'est un truc là. [00:07:47] Speaker B: Bah moi, je disais « Oh, c'est moi ! Oh, c'est moi ! » Je te jure, elle a tout retourné pour moi. [00:07:54] Speaker C: C'est-à-dire que moi, j'ai amené Pierre là-bas en me disant « Il y a de fortes chances que ça lui plaise. » Mais quand le spectacle en lui-même contenait encore plus de refs, je pensais pas que ce serait autant... J'ai l'impression que les blagues étaient faites pour lui. Vraiment. J'ai l'impression que quelqu'un le regarde, l'écoute, l'espionne et a fait un spectacle pour lui. [00:08:18] Speaker B: Mais quand ils font la danse homosexuelle, j'avais l'impression que c'était moi au club gay. Non mais c'était formidable, il y avait vraiment tout. Bref, là n'est pas le sujet, on va quand même parler de métal, parce que c'est ça qui nous intéresse, de métal, d'alternative rock et de toutes ces musiques un petit peu extrêmes et de femmes. Ça va arriver d'ici quelques petites minutes, mais j'avais envie d'ouvrir le bal de ce soir avec un groupe que j'ai vu en concert aussi, du côté du Cirque Électrique. Bon, c'est la première fois que j'y ai allé finalement, parce que j'avais l'impression que j'y étais déjà allé, mais je ne me souvenais pas du tout de cet endroit. Donc bon, a priori, ça veut dire que je n'y suis pas allé. Où j'avais fait une bonne fête. [00:08:50] Speaker D: Où tu n'étais pas en état d'y aller. [00:08:53] Speaker B: J'ai vu du poste, je sais pas comment on peut appeler ça, du poste de corps, du poste poste, des gros sons. Il y avait un groupe qui s'appelle Ventre, que je vous conseille, V-A-N-T-R-E, je vous conseille vraiment sincèrement. [00:09:06] Speaker C: Comme le restaurant. Il y a un restaurant qui s'appelle comme ça, rue de la Fontaine au Roi et je vous conseille, c'est un excellent restaurant qui a une des plus grosses cartes de vin de tout Paris. [00:09:20] Speaker D: Oubliez le guide Michelin, vous engagez Ben. [00:09:22] Speaker C: Ils ont des vins incroyables. Alors moi je bois pas de vin mais la carte des vins elle est énorme et c'est que des bonnes choses. [00:09:28] Speaker B: Bon bah alors voilà, let's go. Mais ce groupe est très très bon aussi. [00:09:31] Speaker C: Et ce restaurant est délicieux. [00:09:33] Speaker B: Si vous aimez un petit peu Tool et justement le post-metal, vous allez retrouver quelques petits éléments. C'est très très bon. [00:09:39] Speaker C: T'en auras l'occasion de parler de Tool. [00:09:40] Speaker E: Un peu après ? [00:09:42] Speaker B: Ah bah si tu veux, tu veux. [00:09:43] Speaker C: Déjà tout détruire maintenant ? Tout l'argent du monde ? [00:09:45] Speaker E: Ouais ! [00:09:46] Speaker B: On en parlera. On va en parler juste en sortant. Mais là, j'avais envie de passer la tête d'affiche qui s'appelle Parlor, qui est un groupe français également, à qui on fait d'énormes bisous. C'était ouf. C'est une bonne grosse tarte d'énergie et de puissance. Ils m'ont dit, t'aurais dû prendre des boules quies. J'ai fait, je mets jamais de boules quies au concert. Mais quand même, ce serait mieux. J'ai fait, arrêtez, ça va, je sais ce que c'est les concerts. Effectivement, pendant le concert, j'ai fait, ah ouais, c'est vrai, c'est fort. [00:10:16] Speaker C: Après le concert, il est allé voir, il a fait « J'ai bien aimé, mais par contre, pourquoi vous avez mis un espèce de sifflet en permanence tout le long ? [00:10:23] Speaker B: » Dans le bus, en rentrant, c'était un petit peu le cas. Mais voilà, du coup, j'avais envie de passer un clip parce que c'est bien aussi de défendre la scène française et qu'on est très heureux d'avoir ce genre de groupe. Je ne sais pas si vous connaissez Parlor ? [00:10:33] Speaker D: Pas du tout, non. [00:10:34] Speaker C: Moi, je connais parce que je connais des gens qui jouent dedans, mais... [00:10:37] Speaker B: C'est pas trop ton truc non plus ? Si, si, non, si, si, si, si, j'aime bien. [00:10:41] Speaker C: Après, c'est juste, j'ai jamais... jamais beaucoup écouté, mais alors petit clin d'œil dans le clip. Il faut savoir que le batteur est chef opérateur, donc il travaille sur beaucoup de clips et le réalisateur du clip est aussi un réalisateur de clips. En fait, ils travaillent ensemble. C'est Julien Metternich qui a fait un milliard de clips de toute la scène. Il a fait des clips pour Bukowski, il en a fait des milliers. Et c'est celui qui faisait NRV TV, il y a très longtemps. Je ne sais pas si vous vous souvenez. C'est lui qui était à l'initiative de ça. Et du coup, il est dans le clip et il joue leur propre rôle. Donc c'est assez drôle. Petit clin d'œil sympathique. [00:11:28] Speaker B: Et puis avec cette petite musique qui vous mettra dans une bonne petite ambiance, on y va donc dans Bang Bang avec Parlor. [00:11:33] Speaker E: C'est pour vous, bienvenue ! C'est génial! Musique douce ... Waouh ! La Création … La Création … Une. [00:19:15] Speaker B: Belle petite claque à l'instant donc, oui je sais, ça va, j'ai bien compris, c'est pas féminin évidemment c'est We Lovin'. [00:19:20] Speaker C: Donc bon... Ouais mais c'est moi qui l'ai imposé. [00:19:23] Speaker B: Tu l'as pas imposé, tu m'as dit y'en a un nouveau et comme j'ai envie de te faire plaisir aussi... Oui. [00:19:26] Speaker C: C'Est vrai, puis il faut les soutenir quand même parce que bon... [00:19:29] Speaker B: C'est vrai que tout le monde s'en fout. À ne pas se mentir, qui en a quelque chose à foutre de We Love N ? À part nous et les quelques personnes qui les suivent. Pourtant c'est vraiment très très bon et comme on l'a déjà dit, on ne va pas revenir là-dessus. Ce sont de très bons musiciens et ils ont influencé énormément de groupes. [00:19:43] Speaker C: Et en live, c'est vraiment fou. Le son qu'ils ont en live, c'est juste un bulldozer. [00:19:50] Speaker B: Ah, ça allait bien avec Parlor. Bon, c'est sûrement beaucoup plus professionnel que Parlor. Les copains, je vous aime bien, mais on ne va pas se mentir. [00:19:56] Speaker C: J'ai quand même l'impression que Parlor... [00:19:58] Speaker B: Ils sont plus vieux que vous. [00:19:59] Speaker C: Parlor, ils font plus de concerts. [00:20:01] Speaker B: C'est possible aussi ! [00:20:03] Speaker C: En France en tout cas. [00:20:04] Speaker B: C'est sûr. [00:20:07] Speaker A: Pierre, Pierre, Pierre ! [00:20:08] Speaker B: Je vois quelqu'un qui est arrivé ! [00:20:09] Speaker E: Il y a quelqu'un qui est arrivé dans les studios Pierre ! [00:20:10] Speaker B: Oh mon dieu ! [00:20:11] Speaker E: Je suis ému ! [00:20:12] Speaker B: J'en peux plus ! Mais bien sûr, notre invité est arrivé. Bienvenue Thompson ! [00:20:19] Speaker A: Salut ! [00:20:19] Speaker B: Alors je t'appelle Sun ou je t'appelle... [00:20:22] Speaker A: Caroline Rose Sun, non tu peux faire Sun, ça va plus... Sun ouais, c'est toi ? [00:20:25] Speaker B: Parce que je me suis dit, je sais pas si je dois dire le prénom, si je sais pas... Non bah. [00:20:28] Speaker A: Maintenant je fais que Sun, même avec les gens de mon entourage comme ça c'est plus... Ouais ça fait style ! C'est plus court, franchement... Ouais Sun c'est plus court... Caroline Rose... Ouais bah c'est joli ! [00:20:39] Speaker B: C'est joli aussi, on va pas dire que... [00:20:40] Speaker A: C'est gentil pour ma maman ! [00:20:44] Speaker B: Bon, en tout cas, tu es là ce soir pour être cette voix féminine parce qu'évidemment, bon ben... Bon, soit, je suis homosexuel, donc ça va, mais là, il y a quand même deux hommes. Deux hommes hétérosexuels, c'est impossible. C'est vous qui êtes sales, messieurs, écoutez, c'est pas moi. [00:20:57] Speaker C: Bah, excuse-moi... Oui, c'est vrai que ce. [00:20:58] Speaker B: Qu'On fait, nous, entre nous, c'est très sale. [00:21:02] Speaker C: Oh, ça dépend si c'est bien fait. [00:21:04] Speaker B: Bon, on s'arrête là. [00:21:06] Speaker D: Malheureusement, des fois, j'en suis témoin. [00:21:08] Speaker B: C'est terrible. Là, il y a méprise. T'es allé voir Starmania avec lui aussi ? Ok. Désolé. Il fallait bien qu'on fasse des blagues graveleuses. [00:21:23] Speaker D: Comme ça c'est fait. [00:21:23] Speaker C: C'est pas si graveleux que ça non plus. [00:21:25] Speaker A: C'est pas le côté masculin. En tournée, il y en a qui se plaignent de moi. [00:21:30] Speaker B: Donc on en est d'accord, les femmes aussi savent faire des blagues graveleuses ? [00:21:33] Speaker A: Ouais je pense que... Ouais. Moi je pense que je gagne, sincèrement. [00:21:37] Speaker B: On va peut-être pas leur jouer. Joue pas ! Joue pas comme ça ! Ce soir donc tu vas être là aussi, on va parler de ton actualité, on va discuter évidemment de tout cela puisque tu n'es pas quand même venu que pour dire « Oui ! Je vais tous vous massacrer les keums ! » Mais au moins je sais que tu es quelqu'un qui n'a pas sa langue dans sa poche, donc tu vas pouvoir nous expliquer comment ça se passe en étant une femme dans le milieu du rock, de l'alternative rock. Parce que nous on peut pas le vivre évidemment, donc on peut pas en parler, on peut peut-être voir, mais pas le sentir et le vivre. Mais avant de discuter aussi des groupes que tu aimes bien et que tu as choisis parce que t'as fait une petite sélection, il y a des trucs qui sont un peu vénères quand même. Il y a un truc que j'ai écouté, j'étais comme ouah ! Je peux l'essayer mais ah oui, je sais que t'aimes bien ! Mais d'abord, notre ami que tu connais probablement, Enjoy The Noise, ici même présent, notre petit meuble préféré. Je le resterai à jamais je pense. Non mais c'est mignon. Mais tu as choisi Svalbard, on sait bien que tu les aimes beaucoup et c'est vrai que c'est un groupe à chanteuses. [00:22:39] Speaker D: C'est un groupe à chanteuses. Et puis une des chanteuses, je pense que j'écoute le plus depuis quelques temps maintenant. Donc c'est Renat Chéry, qui a toujours en plus... Il me semble que c'est elle en grande partie qui écrit les textes du groupe. Donc c'est toujours avec des thèmes qui sont tout sauf gratuits. Ça parle très souvent d'oppression sociale, de cause animale, de violences sexistes et sexuelles. Ce que j'aime bien aussi avec Svalbard, c'est que généralement, tu regardes les textes. Il n'y a pas d'équivoques. Tu comprends tout de suite de quoi ça veut parler. Il y a très peu de licences poétiques, c'est très limpide, ça ne va pas par quatre chemins, le message est. [00:23:14] Speaker C: Straight to the point. [00:23:16] Speaker B: C'est une personne qui est formidable, qu'on en a déjà parlé, mais qui est hyper émotive, hyper... Comment dire ? Elle est vraie, mais de ouf. Elle a l'air très sensible aussi, fragile. Mais par contre, elle ne se laisse pas faire. C'est-à-dire que, je ne sais pas si c'est féminin ou pas, je me tourne un peu vers toi, mais elle est comme ça, toute douce. Les mecs ont tendance à vouloir parader un petit peu pour montrer qu'on est fort. Là, elle est très vraie, elle ne ment pas. Et derrière, on sait qu'elle est capable de foutre des bonnes patates C'est-à-dire qu'elle. [00:23:46] Speaker C: Est sensible, mais elle se laisse être sensible, mais elle se laisse pas faire. [00:23:51] Speaker A: Presque encore plus fort. [00:23:53] Speaker C: Se laisser être sensible. [00:23:57] Speaker B: Pour le coup, en live, elle lâche bien les chevaux. Elle lâche pas ses mots, comme tu dis. Si elle a quelque chose à dire sur quelqu'un, elle ne s'en prive pas. [00:24:06] Speaker D: Je pense pas, j'ai jamais rencontré, j'ai juste vu sur scène une seule fois. Mais après, à côté de ça, son aura personnel, c'est le genre de personne à qui t'as envie de devenir pote en fait, je trouve. [00:24:18] Speaker B: Ah oui, ça c'est sûr. Moi je l'ai trouvée hyper touchante. On ne savait même plus quoi dire parce qu'elle nous disait des trucs tellement forts qu'on était à... [00:24:27] Speaker E: Qu'est-ce qu'on fait ? [00:24:29] Speaker B: On pleure ? Toi, tu connais Svalbard ou pas ? [00:24:32] Speaker A: Non, pas du tout. [00:24:33] Speaker B: Tu vas pouvoir découvrir là, mais est-ce que dans la scène, etc., justement, les femmes, elles se doivent de montrer une façade très forte et très puissante pour ne pas se faire marcher dessus ou est-ce que, bon, ça doit aller un petit peu mieux, j'espère, ça me permet de dire des choses, attention, mais est-ce que ça va un petit peu mieux qu'avant ? [00:24:50] Speaker A: Je crois que c'est dur à dire, en fait, ça dépend, on est tous tellement différents et différenteux aussi, quoi. Donc moi, perso, j'ai plutôt toujours été assez entière et ça m'a fait beaucoup de torts. C'est-à-dire que ça ne te fait pas du tort sur le moment, tu te défends, etc. Mais après, il y a quand même pas mal de Gandalf dans cette scène, des gatekeepers, des gens qui programment des choses, etc. et qui vont pas forcément, enfin j'ai l'impression que ça leur fait rétrécir le sexe, parfois certains genres de... [00:25:24] Speaker B: Comme quand tu fais moi ! [00:25:25] Speaker A: Voilà, et en fait j'ai l'impression que c'est du coup il y a un petit peu une hype autour d'une meuf qui elle est douce, elle est tout ce que tu veux en fait mais en plus elle te grôle comme je sais pas quel mec et ça crée une sorte de suprameuf qui n'existe pas Là où c'est vrai que moi j'ai croisé à l'étranger beaucoup de femmes, entournées des meufs françaises avec lesquelles je me retrouvais en coplateau, qui étaient souvent des nanas qui envoient du steak, qui ont des personnalités très fortes et qui se sentaient un peu poussées vers l'extérieur parce que ne correspondant pas à, je sais pas, une parisienne avec la frange, le petit costume un peu retenu ou alors qui est pas dans une finesse. Parce qu'on en fait quoi finalement ? Des bonnes femmes qui sont pas dans la finesse. Tu vois, il est plutôt... [00:26:13] Speaker B: C'est vrai que je me pense à ça mais... [00:26:17] Speaker A: Parce que oui, le cliché de la meuf qui n'est pas sûre d'elle et puis après elle va aller sur scène, elle va tout casser. Et j'ai envie de la voir tout casser, c'est trop cool. Ça, on l'a vu. Mais finalement, les nanas juste qui assurent, qui prennent leurs grattes, qui ont une main droite de bâtard. Enfin, tu vois tout ça, les batteuses où on se dit pas... C'est pas ces boobs qui gigglent, qui font le show, c'est juste le fait qu'elles blastent comme... Voilà, celles-là, elles existent, mais on les montre pas forcément. [00:26:45] Speaker B: D'accord, parce qu'elle ne rentre pas dans une image qui vend ? [00:26:49] Speaker A: C'est ça, dans une pseudo-féminité qui a un truc tout fake. Quand on regarde dans nos familles, nos mères, nos tantes, c'est pas... Ma mère. [00:26:58] Speaker B: A toujours ressemblé à un mec, donc... Bon, peut-être que ça explique certaines choses. Je t'aime maman. [00:27:09] Speaker A: Maman ça va pas, désolé. Il ne le pense pas, il ne le pense pas. [00:27:13] Speaker B: C'est à elle de choisir, sinon c'est moi qui me prendrais la tarte. Parce que ça se gênera pas pour me foutre une baffe. Ok, bah on va se regarder ce petit clip de Svalbard comme ça tu vas pouvoir découvrir. [00:27:25] Speaker D: C'est issu de leur dernier album qui est sorti en septembre chez Nuclear Blast. Premier album chez Nuclear Blast. C'était leur troisième ou quatrième album, je sais plus où en était le compte exactement. [00:27:35] Speaker B: Une personne assise sur les réseaux sociaux parce qu'elle fait beaucoup de choses aussi, elle ne fait pas que se balader. [00:27:40] Speaker D: Elle est aussi passionnée de montagnes russes, ça c'est un truc qui revient très régulièrement sur ses réseaux sociaux. Elle écrit sur des sites spécialisés, elle teste des parcs d'attractions et tout, c'est vraiment son truc. [00:27:50] Speaker B: En tout cas c'est génial de pouvoir le dire en disant j'en ai rien à foutre de ce que les gens pensent, non je suis fan de ça. [00:27:55] Speaker D: C'est marrant d'ailleurs, une des dernières fois où ils sont passés en France, c'était en support de Cult of Luna, et juste avant le concert à l'Olympia, elle postait des photos de loin du parc Astérix pris sur la route en disant « j'y retourne bientôt, j'ai trop hâte ». [00:28:11] Speaker C: Je vous tiens au courant, ne vous inquiétez pas. [00:28:13] Speaker B: Je vais vous mettre une petite note, vous verrez, la qualité. Bon allez, on y va, on regarde ce petit clip et on se retrouve juste après bien sûr, Svalbard, Eternal Spirits. [00:31:21] Speaker E: SAUVE ! Ouh, my chest, I feel alive contrôle oh non Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org. [00:36:00] Speaker B: Et voilà, si vous ne connaissiez pas justement cet artiste sun, artiste française qui explose j'ai envie de dire, qui fait son petit bonhomme de chemin et qui va même à l'étranger, et bien ça y est c'est chose faite. Vous l'avez découvert avec ce clip absolument incroyable qui s'appelle donc « Wave », chanson que vous pourrez voir en live j'imagine. Et justement, je me tourne vers toi quand même parce que là on vient d'écouter un morceau. L'actualité, ton actualité. Il y a un EP qui est sorti, c'est ça ? [00:36:26] Speaker A: Ouais, il y a un EP. Donc moi j'ai deux EPs, Brutal Pop et Brutal Pop 2. Brutal Pop 2, il est sorti cette année. Et là, je viens d'enregistrer en fait mon premier album. Et donc on est dans la phase un peu relou où il y a plein d'aller-retour avec plein d'ingé-sons et ça, ça va, ça, ça va pas. [00:36:43] Speaker B: Excitant quand même comme moment. [00:36:45] Speaker A: Excitant mais douloureux parce que moi en fait je fais tout du début à la fin. A la base je compose, je programme les batteries, je fais tout en fait. Ensuite je vais en studio avec des musiciens et je leur fais jouer les parties. et ensuite je fais la réale et tu vois par exemple faire la réale donc la production quand t'es une meuf et que t'es pas sur des machines mais que tu fais de la prod avec des musiciens donc c'est difficile. [00:37:11] Speaker B: L'humain. [00:37:11] Speaker A: L'humain et il n'y a pas beaucoup de nanas qui font, que je connaisse en tout cas, qui fassent de la prod on va dire, comment on peut dire ça, bio quoi, de la prod avec des vrais êtres humains. [00:37:21] Speaker E: Mais c'est un peu ça quoi. [00:37:23] Speaker C: J'aime bien l'expression. C'est la meilleure version que j'ai entendue pour dire ça. [00:37:29] Speaker A: Et du coup, voilà, c'est compliqué parfois. Donc là, on a passé cette étape. Et puis maintenant, on est à l'étape des mixeurs où pareil, il faut parfois expliquer. Écoute, ma réelle, elle est faite, s'il te plaît, mais pas un petit riser là au milieu. J'ai bien réfléchi à mon arrangement. [00:37:44] Speaker B: Donc, tu veux dire qu'en vérité, En s'en rendant compte ou pas, parce que j'imagine qu'ils le font aussi naturellement, cette. [00:37:52] Speaker A: Position un peu dominante de conseil ou de pas conseil ou carrément de proposer de faire des ajouts ou d'ajouter un ping-pong delay quelque part. Là où moi j'aurais donné une pré-prod très claire et des pistes à traiter dans cette direction avec un texte comme ça très clair. Donc quand je suis à côté, c'est plus simple. Mais depuis le Covid, en fait, beaucoup de choses se font à distance. Moi, je bossais avec Andrew Shepp, qui est un mec, bon, il est en Angleterre. Je n'ai pas allé le voir et normalement, il sait. Mais bon, on sent quand même qu'il faut faire pas mal d'aller-retour, du coup. Donc voilà, je fais ça en ce moment et c'est un peu… parfois c'est un peu chiant, franchement. [00:38:34] Speaker B: C'est bon, on va se mentir, au bout d'un moment t'as quand même juste envie de dire si je te dis de faire les choses, fais-les. Enfin je veux dire, on va pas non plus tourner autour du pot, je te paye pour faire quelque chose. [00:38:42] Speaker C: Attends Pierre, tu veux dire qu'au défaut…. [00:38:44] Speaker B: Non, moi je ne suis pas payé. [00:38:47] Speaker C: Non non mais c'est parce que je voulais savoir, parce que j'ai quand même l'impression que j'investis un petit peu d'argent. Donc je voulais savoir si j'avais le droit de te demander... Non apparemment j'ai pas le droit de te demander des... [00:38:54] Speaker B: Non non non non. [00:38:55] Speaker C: Non d'accord. [00:38:56] Speaker B: Il y a déjà beaucoup de faveurs. [00:38:59] Speaker A: Oh ! On en a parlé tout à l'heure des faveurs. [00:39:02] Speaker B: Je ne mange pas de ce pain là. C'est vrai que ça doit être, enfin je sais pas parce que j'ai toujours travaillé avec des mecs mais je sais qu'on m'a déjà dit, des femmes avec qui j'ai travaillé m'ont déjà dit, t'as eu des attitudes, tu t'en es pas rendu compte mais t'as eu des attitudes qui étaient blessantes ou où tu Tu m'as traité peut-être pas comme je t'aurais traité un pote. [00:39:28] Speaker A: T'étais peut-être moins friendly. Oui, en fait c'est plutôt la fatigue de devoir constamment rappeler, écoute, c'est moi qui fais la réale. Parce que même moi j'ai pas envie de devoir rappeler ça constamment. Parce que c'est pas mon kiff de dire, c'est moi le boss, voilà, regarde, j'arrive avec mes grosses couilles. C'est pas trop ça. J'ai pas envie de le rappeler j'ai juste envie qu'on soit clair dès le départ et très souvent en fait c'est à mon manager de prendre les gens à part pour pas que soit à moi de le faire et dire écoute c'est quand même elle. Il va falloir quand même que tu passes un petit peu comme elle te demande, sinon ça va être difficile. En fait je gueulais avant, mais tu peux pas faire ça, tu peux pas avoir ce rapport là par exemple même avec des musiciens, tu peux pas avoir un rapport de force en tout cas. c'est pas bon, ça crée rien de bien. Et moi, quand je travaillais avec d'autres producteurs, donc quand j'étais produite, genre le premier EP, il a été produit par Dan Levy, donc de The Do. Et par exemple, lui, il n'avait aucun problème à se faire comprendre en studio de par tout ce qu'il a fait, son aura et tout ça, mais aussi parce que c'est un mec, voilà. Donc ça c'est en ce moment et je fais les premières parties de Chagapong sur pas mal de dates. Et moi... [00:40:43] Speaker B: Tu sais que c'est moi le chanteur ? [00:40:46] Speaker A: Je me disais bien qu'il y avait un... [00:40:48] Speaker C: C'est un peu pour ça qu'on t'a invitée. [00:40:51] Speaker A: Il kiffe ton taf. Il kiffe mon taf, ouais. Mais écoute, en tout cas, Samaha, tu vois, la chanteuse, elle m'a toujours vachement soutenue sur les réseaux, elle partage et tout. Et quand la nouvelle est tombée, pour moi c'est vraiment bien. En tant que compositeur justement, t'as la SACEM, tout ça, qui rend le tour de ce genre de date. C'est des expériences de fous d'avoir tout ce public. [00:41:15] Speaker C: J'en profite pour faire un petit... Parce qu'on essaye aussi un peu d'expliquer aux gens comment ça se passe. Et aussi pour les musiciens qui commencent et qui ne savent pas. Quand vous inscrivez à la SACEM, donc à chaque fois qu'il y a une diffusion de votre musique, ça vous rapporte des droits, mais ça compte aussi pour les lives. En fait, quand on fait un live, il y a une déclaration SACEM qui est remplie où on dit quelles chansons on a jouées et ça déclenche des droits qui retombent. Et plus la salle est grande, plus il y a de retombées, donc voilà. [00:41:47] Speaker A: Ça peut vraiment financer plein de choses pour un projet d'accompagner un gros groupe comme ça sur une longue période. Et en plus là, au niveau du public, on n'est pas loin de la brutal pop, donc ça se passe bien. [00:42:01] Speaker C: C'est bien, ça te fait découvrir encore plus. [00:42:03] Speaker A: Ouais, c'est trop cool. [00:42:04] Speaker B: Ah oui, c'est ça, c'est une exposition aussi. Et puis si t'es accompagné d'une personne qui est super gentille avec toi, c'est important aussi de se sentir Mais ils. [00:42:13] Speaker A: Sont tous trop cools. Enfin franchement, il y a une ambiance vraiment hyper bienveillante. Ça m'a rassurée aussi de voir que tout le monde était cool. Ils viennent tous écouter, ils sont fans, ils font des stories. Donc tu te sens aussi heureuse d'être choisie. Et c'est très rare, je dois dire. D'habitude, il y a les... Enfin déjà, très souvent, les gens ne payent pas les premières parties. [00:42:30] Speaker B: C'est très rare. [00:42:32] Speaker A: Et très souvent, notamment dans les trucs métal assez indés. Voilà, moi j'ai déjà reçu des mails hallucinants de « Ouais, tu veux faire la tournée de… » « ben c'est 20 000 euros. » Tu fais « Ben non, en fait, merci. Tu vas te démerder avec ton tourbus que tu vas payer de ta poche. » Parce que c'est un peu ça la réalité. Donc voilà, mais en tout cas, voilà, album et tournée avec Chaka Poump. [00:42:56] Speaker B: Son, brutal pop, de toute façon c'est pas compliqué non plus à trouver, vous tapez ces trois mots et vous tombez sur tout. Ce qui concerne donc évidemment cette artiste, tu as choisi des morceaux, dont ce t-shirt, c'est vrai que j'avais pas vu parce qu'avec cette chevelure, on voit pas tout, mais immolation. J'ai dû le censurer. [00:43:14] Speaker A: J'ai dû le censurer pour des raisons évidentes, non je rigole. J'ai dû le censurer parce que c'était Jésus sur la croix qui brûle. Parce que c'est l'album « Close to a world below » et en fait j'ai pris beaucoup de remarques à cause de ce t-shirt. Vraiment, il y a encore des gens. [00:43:30] Speaker B: Qui... Non mais est-ce qu'on t'a pas fait des remarques aussi ? Parce que t'es une meuf... Je sais pas, t'as déjà entendu des potes qui avaient des t-shirts comme ça qui se sont pris des remarques ? [00:43:36] Speaker A: Oui, genre « Name 3 », genre ce fameux jeu là « Name 3 », genre « Seeds en 3 » pour voir si tu connais vraiment. [00:43:43] Speaker B: Ah oui, oui ! [00:43:44] Speaker C: Moi la seule personne homme qui a eu des soucis avec des t-shirts c'est notre monteur Marcel qui est hongrois et du coup en Hongrie apparemment les t-shirts métal ça passe pas top top. [00:44:00] Speaker A: C'est vrai ? [00:44:00] Speaker C: Parce que c'est encore très religieux, très conservateur. [00:44:03] Speaker A: Là j'ai eu ça en France. Après c'est vraiment Jésus sur la croix qui brûle. [00:44:08] Speaker C: Je parle pour un homme, sinon j'ai jamais entendu d'hommes, ni de filles. [00:44:15] Speaker D: Ce qui me concerne ça m'est jamais arrivé. Même t-shirt avec des croix renvessées. [00:44:20] Speaker B: Toi t'as une coupe de cheveux de genre idéal. [00:44:23] Speaker D: Oui c'est à cause de ma gueule. [00:44:25] Speaker B: On me pardonne tout. Tu fais pas méchant, tu vois ce que je veux dire. Je pourrais mettre un t-shirt mardouf fuck. [00:44:31] Speaker D: Me jesus on me pardonnerait. [00:44:32] Speaker B: Tu fais pas méchant. [00:44:36] Speaker A: Non, je rigole, je rigole. [00:44:37] Speaker B: Donc immolation ? [00:44:38] Speaker E: Ouais, immolation. [00:44:39] Speaker C: Mais peut-être que ça rejoint ce que tu disais tout à l'heure où, tu sais, ne pas rentrer dans le code de la... parce que blonde aux cheveux longs, y'a les purs, machin, et du coup ça provoque un petit clash, quoi. [00:44:52] Speaker A: Ah bah c'est sûr que... [00:44:52] Speaker D: C'est subversif, quoi. [00:44:53] Speaker A: Bien sûr, c'est quelque chose que j'aime entretenir, oui. [00:44:57] Speaker B: Il faut ! Et ce titre alors ? [00:45:02] Speaker A: Harnessing Ruin, c'était un album qui est sorti en 2008, qui n'est pas forcément mon album préféré mais le clip est cool, et puis c'est toujours ce chanteur bassiste avec ses cheveux jusqu'aux genoux. J'adore, j'ai été bercée par tout ce qui est brutal death, là c'est un peu death qui tire vers le black par moments aussi. Et j'adore, c'est un groupe ultra puissant, ultra cool de la scène new-yorkaise. J'aurais trop aimé en être... C'était pas tout à fait mon époque, mais j'aurais adoré voir ça. Et je les ai vus en live, en première partie de Cradle of Filth, au Bataclan, il y a longtemps longtemps. Du coup, Cradle, j'aime pas du tout, mais eux, c'était trop bien. [00:45:44] Speaker B: Voilà c'est dit ! Vous connaissez au moins ses goûts, attention, ça ne veut pas dire que Craddle, il ne faut pas l'écouter. [00:45:49] Speaker A: Non, non, non, allez-y s'il vous plaît. [00:45:51] Speaker B: Mais pas moi. Allez-y, je ne sais pas ce que. [00:45:54] Speaker C: Ça donne en live en ce moment. [00:45:56] Speaker B: Déjà à l'époque, ce n'était pas... [00:45:57] Speaker A: Il y avait une chanteuse lyrique et puis il y avait des pole-danceuses, donc c'est là qu'ils m'ont un peu perdue. [00:46:04] Speaker B: C'est allé directement très loin. [00:46:05] Speaker C: Ils ont voulu aller dans la subversion mais pas la bonne. [00:46:08] Speaker A: En tout cas une que moi je. [00:46:10] Speaker C: Trouve moins... Ok bah on va pas. [00:46:12] Speaker B: Parler de ça, on va rester sur ce Immolation et justement nos oreilles vont brûler de plaisir j'ai envie de dire parce que je suis un peu poète quand même. [00:46:19] Speaker C: Oui bah je vois ça. [00:46:19] Speaker B: On a un level quand même... [00:46:21] Speaker C: Parfait. [00:46:22] Speaker E: Bon allez c'est parti Immolation de Bang Bang ! C'est la première fois que j'entends ce mot. C'est pas un jeu, c'est une histoire. La lumière qui s'effondre, s'effondre pour la bataille, s'effondre pour la guerre. Nous allons bientôt affronter la chance de l'avenir. Et quand c'est terminé, nous l'appellerons de retour à la marche. Musique du générique de fin Je t'ai eu ! Je t'ai eu ! Je t'ai eu ! Je t'ai eu ! Oh non ! I got you ! It's all the same when you're getting something I got you ! And I don't care about the things I have I got you ! And I don't want anybody else I got you ! Walk in the room and I stop watching I got you ! It's all the same when you're getting something I got you ! [00:54:02] Speaker B: Bang Bang à l'instant, donc avec... [00:54:04] Speaker C: Tout à fait, Pierre, c'est le nom de l'émission. [00:54:06] Speaker B: Je sais déjà au moins une chose. [00:54:08] Speaker C: Avec Amil and the Sniffers. [00:54:10] Speaker B: Alors ça, on en a déjà parlé la semaine dernière aussi, on en a beaucoup parlé durant les deux premières saisons de Bang Bang. C'est un groupe qui est australien et qui est... [00:54:19] Speaker C: C'est australien, je croyais que c'était anglais. [00:54:20] Speaker B: C'est australien. [00:54:21] Speaker D: Ça a une gueule à être anglais bizarrement. [00:54:23] Speaker C: Bah les australiens c'est un peu des anglais. [00:54:24] Speaker B: On va pas se mentir. Mais c'est vrai. [00:54:28] Speaker C: C'est des tolères quoi. [00:54:29] Speaker B: Après ils sont suréunis, c'est pareil tu me diras aussi. Mais non, elle est très très active dans la défense des droits féminins, dans justement lutter contre les a priori, puis le fait que les femmes ne peuvent pas agir ou faire comme les hommes, toutes ces conneries là quoi. Elle est très dans le « vous voyez comme je suis, j'en ai un à branler, j'ai les physiques que je veux, je m'habille comme je veux, je chante comme je veux, je dis ce que je veux » et puis en fait ça fait comme vous. Mais vous n'avez pas à me dire que je n'ai pas à le faire. Et je pense que c'est un bel exemple et de ce que tu me dis, t'as l'air d'être un petit peu… Peut-être pas dans tes paroles etc, mais en tout cas dans ton vécu, dans ton attitude. [00:55:03] Speaker A: Oui c'est ça, dans ma musique pas trop parce que moi j'ai juste envie de faire de la musique en fait, il y a plein de belles choses à dire et pour le coup j'ai toujours voulu juste écrire des chansons et pas spécialement faire rentrer ça, c'est juste le fait que bah oui je suis une femme donc parce que je suis une meuf il faut que je « deal with all this ». Je ne sais pas comment on peut dire ça mieux, mais il faut que je me débrouille avec ça parce que je suis franco-allemande. En fait, on l'oublie souvent, mais le français, c'est ma deuxième langue. C'est venu à 15 ans. Et depuis ma naissance, jusqu'à mes 15 ans, en fait, je parlais allemand. Donc voilà. [00:55:35] Speaker E: Et anglais. [00:55:36] Speaker A: C'est vrai ? [00:55:37] Speaker C: Je suis une petite poisson. [00:55:39] Speaker E: Une petite potatoe ? [00:55:40] Speaker B: Oh, c'est mignon ! [00:55:42] Speaker A: Tu es une petite potatoe. [00:55:44] Speaker C: Tu es un petit schmetterling. [00:55:47] Speaker A: Un petit schmetterling ? Oui, oui, oui. Alors là, il y a du niveau. C'était la Corée qui t'a appris ça ? [00:55:56] Speaker C: Non, c'était mon ex. [00:55:57] Speaker B: Je pensais que c'était une grosse bourse, mais bon, c'est chacun son truc. [00:56:00] Speaker A: Ah ouais ? Ok, intéressant. [00:56:03] Speaker B: Désolé, on apprend les phrases dont on a besoin. [00:56:10] Speaker A: Vous avez noté les meufs. [00:56:14] Speaker B: Quoi les meufs ? [00:56:17] Speaker A: Oui c'est vrai ça. [00:56:19] Speaker B: Oui mais ça va c'est une expression, on n'a pas non plus commencé. Vous remarquerez que j'ai fait exprès de mettre nos invités et ES. Quand bien même, il y a des hommes aussi en invité ce soir. Mais pas pour l'instant, mais ça va venir. Donc j'ai décidé que les femmes devaient être en majorité parce que c'est vrai que c'est tout le temps le masculin. Alors pourquoi pas un peu le féminin ? [00:56:38] Speaker A: Ouais, mais même pas un peu, juste tout court quoi. Tu vois ? Pas un peu. Non mais c'est sûr qu'un projet comme « A Million The Sniffers » et tout, c'est hyper cool parce que ça prolonge un peu tout ce qui était les Riot Girls, l'héritage de L7, Babes in Thailand, Lunatics, machin. Donc c'est super pour ça vraiment. Moi je trouve que ça... Alors après voilà, c'est plus compliqué parfois quand t'as pas ça dans ta musique et que t'as pas ce combat qui est littéralement dans tes paroles et tout ça. Du coup, parfois on te colle à ça et t'essaies de t'en défaire et du coup ça crée un problème un peu de tu veux être sorore mais tu veux aussi juste qu'on écoute ta musique. Et puis en même temps, il y a aussi des meufs qui... qui milite dans leur musique et moi je soutiens ça tellement fort, notamment il y a d'autres groupes comme Avoid qui sont vraiment... Camille qui est incroyable, en France il y a les Toybloids qui sont là au rendez-vous depuis longtemps et qui continuent à faire le taf quoi. Donc voilà, ça fait plaisir de voir ça en tout cas. [00:57:41] Speaker B: Les gens qu'on aime beaucoup et qu'on diffuse énormément sur la sèche et dont tu es très proche aussi. On le sait. Je me tourne vers monsieur parce que lui il a choisi peut-être un autre genre de musique parce que c'est pas comme... Oui alors on est sur quelque. [00:57:55] Speaker D: Chose de plus métal du coup. Arch Enemy, bah oui. Arch Enemy, groupe suédois majeur sur la scène death mélodique depuis les années 90 et qui a comme particularité depuis le début des années 2000 d'avoir des front women. Au départ c'était pour remplacer un chanteur, donc un mec qui était jugé pas assez bon en fait. Et ça s'est groupillé un petit peu de manière fortuite parce que la chanteuse, la première chanteuse d'Arch Enemy, c'est une allemande d'ailleurs qui s'appelle Angela Gossow et qui était en fait une journaliste qui leur a filé une démo, elle chantait dans un groupe de death metal, elle leur a filé une démo à la sortie d'une interview justement et puis... Ils ont écouté ça, ils l'ont trouvé super et donc du coup ils l'ont recontacté, c'est comme ça que ça s'est écroupié. [00:58:37] Speaker B: C'est un groupe international qui a accepté une démo d'une nana journaliste et qui l'a écoutée en plus après une interview. Non parce que les artistes américains ne font pas ça. Ah pardon ! Oups, pardon, excusez-moi. [00:58:49] Speaker D: Non mais là on parle de Suédois, c'est une autre culture. [00:58:51] Speaker B: Oui mais c'est vrai, attends pour moi, il y a des gens qui respectent les... [00:58:53] Speaker A: Après Angela Gosso, elle a aussi comme particularité, donc qu'elle sait screamer et tout ça, mais elle est extrêmement belle. [00:59:00] Speaker D: Elle a un physique plutôt grande blonde. [00:59:04] Speaker B: Ils n'ont pas choisi. Il y a ça aussi un petit peu. Tu me diras, je n'ai pas envie d'être le... On va s'en prendre plein la gueule. Mais quand les mecs sont choisis pour chanter, on en choisit quand même rarement. [00:59:17] Speaker A: Un trombone non plus. C'est pour ça qu'en effet... [00:59:24] Speaker C: On peut dire que 30 secondes sous Mars n'aurait pas fait la même carrière si c'était pas Gérard Leto. [00:59:28] Speaker A: Ou Incubus. [00:59:29] Speaker C: Oh si Incubus quand même. [00:59:31] Speaker A: Ah Brandon Boyd quand même. [00:59:32] Speaker C: Ah non mais il est très beau. Mais la musique est bien. [00:59:34] Speaker A: Mais s'il était moins beau par exemple. [00:59:36] Speaker C: Ah je sais pas moi j'ai vraiment pas écouté pour le... Incubus j'ai pas écouté pour son physique. [00:59:41] Speaker B: Bah ni 30 secondes sous Mars. [00:59:42] Speaker C: Surtout maintenant. [00:59:44] Speaker A: Pareil, Angela Gosso, elle a vraiment des talents, mais ça s'ajoute. [00:59:48] Speaker C: C'est un petit bonus. [00:59:50] Speaker A: On ne va pas rentrer dans les débats de les artistes, il faut qu'ils fassent rêver, etc. Avec leur physique aussi, je suis assez d'accord, mais ils n'ont pas pris quelqu'un d'atypique à l'époque. Parce qu'elle correspond vraiment aux mannequins. Vous vous souvenez du groupe Drain STH ou pas ? Et en fait c'était un groupe féminin de suédoises, groupe la batteuse, bassiste, guitariste, chanteuse, qui était donc produit par Tommy Iommi, qui est aussi le mari de la chanteuse. Et en fait le groupe, elles déchiraient, elles étaient trop fortes techniquement, elles tournaient avec Clawfinger, elles avaient vraiment ce son-là. Et elles étaient tellement belles, parce que je pense qu'ils voulaient vraiment réunir un maximum de choses, je sais pas si ça s'est fait naturellement ou pas. bah en fait tout le monde a parlé que de leur physique et tout le temps et donc tu te dis bon bah c'est jamais bon en fait parce que les meufs vraiment la batteuse elle tabasse sa mère la guitariste elle était vraiment solide c'était vraiment les compos elle déchirait le son était énorme en fait j'aurais dû vous mettre ça ce soir mais Drain STH, Drain Stockholm et c'est pour moi c'est une de mes plus grandes influences et voilà il y a toujours ce truc du physique Du. [01:01:03] Speaker B: Coup c'est difficile parce qu'on va dire soit on va t'insulter du fait que tu sois trop jolie soit on va. [01:01:07] Speaker A: Dire que t'es pas bien donc en. [01:01:09] Speaker B: Fait ne viens pas. [01:01:10] Speaker A: C'est quand même l'enfer. Il y a un petit côté comme ça où j'ai parlé avec pas mal de nanas en off où parfois on me disait ouais moi j'ai l'impression que je peux jamais gagner en fait c'est jamais bon quoi. Ah ça fout le seum, désolé. [01:01:26] Speaker C: Après tu sais, moi je comprends, tu vois, nous on fait une émission qui bute, on est hyper beaux, et tu vois ça marche pas, et je sais que c'est parce que les gens sont un peu jaloux quoi. Ils sont là, oui, ils peuvent pas être beaux et talentueux comme ça, y'a un problème. [01:01:39] Speaker A: Y'a un souci, c'est clair. [01:01:40] Speaker B: Bah ça va, je fais une token tromblons, tu sais. [01:01:45] Speaker C: D'ailleurs t'es viré. Parce que je pense que c'est à cause de toi. [01:01:49] Speaker D: Je comprends, d'un point de vue commercial. [01:01:51] Speaker B: Mieux vaut que je parte. Bon, on va revenir à quelque chose d'un peu plus sérieux. C'est très intéressant. Moi, je n'ai pas l'intelligence non plus. Je suis con comme un balai. [01:02:02] Speaker C: On va trouver un jour un talent à toi. [01:02:05] Speaker B: J'en ai un, mais je ne peux pas en parler ici. [01:02:07] Speaker A: On a entendu grosse voix. [01:02:08] Speaker C: Ah bah il sait les faire disparaître. [01:02:15] Speaker B: C'est chaud ! Je suis à la fois gêné et en même temps j'ai envie de rire en disant bon en même temps... Moi. [01:02:21] Speaker A: Je suis bien ! [01:02:21] Speaker B: C'est vrai, il faut l'accepter ! [01:02:23] Speaker A: C'est bien, moi j'aime bien l'ambiance chez vous. [01:02:25] Speaker B: Donc ce titre de We Will Rise. [01:02:28] Speaker D: Ouais donc deuxième, c'était leur deuxième album je crois en collaboration avec... On dit Angela ou Angela du coup ? [01:02:35] Speaker B: J'hésite toujours. [01:02:36] Speaker A: Tu fais comme tu veux. Tant que tu dis pas Merkel à. [01:02:39] Speaker B: La fin ça va. [01:02:41] Speaker D: Moi j'ai pris l'habitude de dire Angela. [01:02:43] Speaker A: Du coup donc... Oui Angela oui. [01:02:45] Speaker D: On va continuer avec Angela, donc deuxième album avec Angela au son. Et puis, elle est restée, je crois, un petit peu plus de 10 ans, 12, 13 ans, quelque chose comme ça dans le groupe avant de faire passage de témoin avec la chanteuse actuelle, donc Alissa White Glutz. Encore une fois, très, très, on va dire physique, physique, très, très vendeur, on va dire, mais qui reste quand même une sorte d'icône et une influence majeure, je pense, pour beaucoup de chanteuses de métal actuelles, on va dire. Ça se comprend. Et puis voilà, ce qui est très fort avec ce groupe, c'est que, groupe de mecs, mais qui a eu le pif à un moment donné de choisir une frontwoman et qui a continué dans cette voie-là. Angela Gossoff est restée dans l'entourage du groupe parce qu'après avoir laissé le poste de chanteuse, elle est devenue leur manager, en fait. Donc, elle s'occupe de toute la partie booking, commercial, etc. Donc, elle reste impliquée dans le succès du groupe. C'est un des premiers groupes que j'ai connu dans la sphère métal avec vraiment une chanteuse hurleuse. Moi j'ai commencé à écouter du métal déjà avec des voix féminines, j'ai commencé avec le métal symphonique. Et puis après c'était en voyant des documentaires, en me renseignant etc. où j'ai connu Art Shenmi avec Angela qui était justement loué pour son attitude assez agressive sur scène, notamment par des spectatrices, qui disaient que c'est le genre de personnalité sur scène qui m'invite à faire la même chose de mon côté. Je pense que des personnalités comme ça ont effectivement inspiré beaucoup de chanteuses qu'on voit actuellement dans le circuit, et je trouve ça très intéressant. [01:04:24] Speaker B: Il faut des personnes qui donnent l'exemple et qui donnent envie aussi de le faire et qui enlèvent cette peur d'affronter quelque chose qui est inconnu. On va regarder ça tout de suite, parce que je ne connais pas ce clip donc je m'y intéresse. Comme tout le monde, comme toi ? [01:04:39] Speaker C: Comme tous ceux qui le veulent. [01:04:41] Speaker B: Allez c'est parti, Ark Enemy de Bang Bang. [01:05:00] Speaker E: Hé ! Hé ! Hé ! Je suis l'ennemi Je suis l'attitude Regardez-moi prudemment C'est génial! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Oh, putain ! We all rise above We all rise We all rise. [01:12:52] Speaker B: Bang ! Bang ! Le meilleur du métal et de l'alternative rock en live Twitch tous les dimanches à partir de 19h bien sûr. N'hésitez pas à cliquer sur le petit cœur, à nous follow, à en parler à vos amis et à suivre aussi notre page YouTube où vous pouvez retrouver toutes les VOD. [01:13:13] Speaker C: Il suffit d'aller taper sur bangbangrstlss sur Youtube et bien sûr vous allez le trouver. Ou sinon si vous êtes dans le chat maintenant, vous tapez !bang et ça s'affiche tout de suite. [01:13:22] Speaker B: Il l'a fait notre petit Marcel, je vois qu'est-ce qu'il est chiant. [01:13:25] Speaker C: Il est en retard mais il est efficace. Pierre, je tiens à te féliciter pour ce choix. Je trouve que c'est vraiment un excellent choix. C'est la première fois que tu me surprends autant avec un aussi bon choix. [01:13:35] Speaker B: Je t'emmerde. Donc, merci Sun d'avoir choisi ce groupe. Qui s'appelle ? Parce que je ne connaissais pas non plus. [01:13:42] Speaker A: C'est Geriot. En fait, c'est une chanteuse-guitariste. On ne la voit pas trop dans le clip parce que je pense qu'elle ne se met pas trop en valeur justement. Et en fait, elle, c'est une guitariste Jackson, et moi je suis Fender, elle est endorsée Jackson, moi je suis endorsée Fender, et du coup, à un moment, j'ai eu vent de ce qu'elle faisait par là en fait, et j'ai découvert son truc, et je me suis dit, mais c'est pas possible, c'est un groupe anglais. Il commence à faire les premières parties d'Architecte. Et je me disais, mais c'est incroyable, cette meuf, elle est juste trop forte techniquement. Et je me disais, bon, elle joue que la gratte, d'accord. Finalement, je me rends compte que non, elle screame, non, elle grolle, non, elle chante, elle est trop forte. Et en plus, elle est assez mimie. Donc, je pense que c'est un choix, peut-être aussi, de pas trop se mettre en avant. Mais du coup, c'est la petite découverte de ces derniers temps. J'adore ce travail. [01:14:34] Speaker B: Ah oui, ça envoie bien quand même. Effectivement, toi t'as dû bien aimer. Moi j'ai aimé beaucoup. [01:14:39] Speaker D: Bon gros parpaing, oui. [01:14:41] Speaker B: H E R I O T, voilà, à suivre bien évidemment dans ses choix. [01:14:45] Speaker C: Donc ça c'est comme on appelle Hériot et pas parpaing ? [01:14:48] Speaker B: Non parce que ça ne s'écrit pas avec un H. [01:14:50] Speaker D: Mais il y a un G à la fin de Parpin, ne l'oubliez pas. [01:14:53] Speaker C: Parce que c'est du sud. [01:14:54] Speaker B: Parping ! Parping ! Dans tout ce que tu as vécu, dans ton ascension, est-ce que tu penses que le fait d'être une femme a... Ascension, soleil ? [01:15:08] Speaker A: Non ça c'est faux. [01:15:10] Speaker B: C'est le hasard. [01:15:12] Speaker C: J'essaie de lui faire croire qu'il est intelligent des fois. [01:15:15] Speaker B: Il est trop honnête, je le sais. Est-ce que l'ascension était plus difficile ? Est-ce que tu penses qu'il y a plus d'obstacles que lorsque t'as un mec pour pouvoir réussir ? [01:15:25] Speaker A: Oui, absolument. Je pense tout à fait. En fait, moi, mon cri de guerre avec Mésicos avant de monter sur scène ou avant n'importe quoi, c'est devenu « we shall pass » en allant contre « you shall not pass », donc Gandalf qui empêche la créature de passer. Moi en fait j'ai vraiment, et j'en ai parlé avec beaucoup de gens, et j'ai souvent cette sensation de gatekeeper, vraiment de ces gens qui sont aux portes d'endroits... [01:15:51] Speaker B: C'est parce qu'ils ont peur ! [01:15:52] Speaker A: Je sais pas pourquoi en fait, et je m'en fous parce que je peux pas comprendre leurs problèmes, c'est à eux de gérer leurs soucis. Mais c'est sûr que ça a été dur à plein d'endroits qui ne sont pas le public en fait. Parce que parfois on peut se poser la question pourquoi est-ce qu'un projet ne rencontre pas son public ? Il y a des petits groupes qui galèrent et tout ça. C'est parce qu'ils n'ont pas l'opportunité de montrer aussi. Parce que les plus gros groupes ont des plus gros canaux, on arrose plus large donc forcément on touche plus de personnes. C'est un engrenage. Et souvent on fait culpabiliser des plus petits groupes et notamment avec des femmes ou des artistes féminines. Alors que bon bah si machin truc chouette il veut pas te passer dans son festival ou dans sa radio ou dans sa smac. Et puis si t'es pas dans un label, tout ça c'est un engrenage, il y a des étages de réussite qui font que t'arrives dans des sphères où tout ça devient possible ou pas. Et voilà, il y a aussi des gens qui ferment les portes aux meufs systématiquement. Moi, j'ai rencontré plusieurs artistes comme justement Avoid, mais aussi Estelle May, Fanchon, Mango in Euphoria, ou alors en France, il y a ODC. C'est ODC ? Je ne sais plus dans quel sens c'est. ODC. En gros, il y a pas mal d'artistes où les Giant Fragments, Matras, machin. J'ai rencontré beaucoup de groupes qui vont à l'extérieur, qui vont s'exporter. Et souvent, je me retrouve à l'étranger à rencontrer des françaises qui envoient du steak sévère. Mais c'est comme si vraiment, ces nanas-là, on leur dit « ouais, mais va ailleurs, va faire ça ailleurs, ouais, ouais, c'est bien ». Et j'ai vraiment cette sensation-là. Quand on regarde même la représentation, on regarde dans nos médias en France, spécialisé rock-metal. Là, on arrive sur une pente très glissante. Tu vois, par exemple, pour moi, quelque chose que je comprends pas, c'est que quand, par exemple, on a un service public en France, ce qui est génial, tu vois, moi je suis franco-allemande, en Allemagne, on n'a pas le service public. Et donc quand on a des émissions par exemple qui tournent autour d'une esthétique spécialisée sur le service public, moi je pense que ce serait nécessaire de pousser ces artistes locaux de qualité, tu vois. Et même si on trouve que c'est pas forcément mon genre de musique, etc. Parce que quand on est à la radio publique, on fait pas son propre truc dans son coin. Et on sent qu'il y a énormément de gatekeepers dans ces radios, à ces endroits-là, qui veulent absolument maîtriser la chose et qui laissent passer un certain genre de femmes, qui sont jamais celles qui gueulent fort devant et voilà, ou qui sont spécialement fortes dans quelque chose, ou inventives, ou qui sortent des codes de ce qu'est une femme. Je sais pas si c'est clair parce que j'essaie de contourner le problème. [01:18:38] Speaker B: C'est juste que j'essaie de trouver comment rebondir. [01:18:40] Speaker A: De qui elle parle ? Non, non, pas du tout. [01:18:45] Speaker B: Ça je m'en fiche. C'est juste que le service public, c'est très compliqué. Il y a beaucoup de choses qui devraient être révisées. [01:18:52] Speaker C: Même sur la représentation des styles musicaux, rien que là, déjà, on se rend compte qu'il y a quand même une sélection qui est faite pour ce qu'elle a le droit de citer, pas le droit de citer sur le service public. dans une certaine mesure. Et alors après, quand tu commences à rentrer dans ce que tu dis, c'est encore une couche supplémentaire. C'est vraiment le cumul d'être une femme dans le métal. Je pense qu'en effet, c'est pas... [01:19:18] Speaker B: C'est quand même incroyable de ne pas... On le sait, on en parle beaucoup, mais j'arrive pas à le matérialiser. Je suis désolé, je préfère le dire. [01:19:27] Speaker C: C'est vrai, c'est une discussion qu'on a souvent avec Pierre. Et en fait, on n'arrive pas à le comprendre parce qu'on n'envisage pas la chose de cette manière. Donc en fait j'ai du mal à comprendre, quand tu dis tu sais pas pourquoi, enfin je pense que t'as quand même une petite idée de pourquoi, mais moi j'ai du mal à comprendre pourquoi ça n'a pas plus de place, parce que pour le coup moi j'écoute... J'écoute énormément de projets avec des voix féminines. Pas parce que j'ai envie de me dire que j'écoute des trucs avec des voix féminines, juste parce que je kiffe ça. Et je trouve que c'est différent et que ça apporte un truc, ça apporte de la variété dans des styles qu'on connaît. par cœur. Et c'est vrai que j'ai du mal à comprendre pourquoi il y a des freins comme ça. [01:20:16] Speaker A: En fait, j'ai l'impression, excuse-moi, je ne veux pas te couper, mais c'est aussi, c'est un petit peu comme quand on dit ces mots qui font un peu, on est un peu plus systémique, etc. Le truc avec ça qui est vrai, c'est qu'il y a quelque chose comme ça qui est en place, il y a des choses qui sont en place. Tu vois, par exemple, il y a encore 30 ans, on disait le rap, tu vas voir, ça va être partout, on rigolait. Mais en fait, une fois que tu arroses tout le monde avec une même chose, un même style, bah oui, ça va forcément prendre. Et donc si tu n'arroses pas les gens avec des meufs qui font certains trucs, bah on va toujours... Ou si tu leur fais... Moi c'est ce qu'on me fait souvent, elle est ovnie. Je suis pas ovnie du tout en fait, y'a rien d'ovnie à ce que je fais, c'est pas chelou, c'est un mix de pop et métal, y'a rien de... Je suis pas Nina Hagen, je fais pas un truc expérimental, tu vois. Non mais tu vois, et souvent on dit oui, une sorte de Nina Hagen 2.0, parce que je suis franco-allemande. [01:21:07] Speaker C: Pas du tout, je mélange pas du métal. Après, les résumés... Les journalistes vont souvent dans le... [01:21:12] Speaker D: Tu me regardes en disant ça ? [01:21:14] Speaker B: Non ! [01:21:14] Speaker C: Mais je veux dire, il y a des raccourcis qui sont faciles et puis les gens sautent dessus parce que c'est facile. [01:21:23] Speaker A: Bon ça oui, c'est une chose, c'est vrai. [01:21:25] Speaker B: Après je ne comprends pas moi à quel moment il n'y a pas les personnes, bon les hommes on va le dire, ils se disent tiens je ne peux pas lui laisser sa chance ou c'est bien parce que c'est une femme. En fait je n'arrive pas à saisir ce truc de... de blocage automatique qui. [01:21:41] Speaker A: Se fait... Et des femmes aussi, parce que c'est un système. Donc, il y a des femmes aussi qui vont... On regarde Alexandra Sublès qui vient de nous lâcher sur le féminisme d'Amazon, c'est pas mon truc, je sais pas quoi. Moi, j'aime les hommes. Oui, c'est bien, moi aussi, mais c'est pas le problème. Putain, t'es allé à bordel. Et donc c'est un petit peu ça le truc, c'est que moi aussi je me demande pourquoi des programmateurs par exemple qui se font assaillir de plusieurs côtés par des gens qu'ils connaissent et qu'ils respectent par un projet, pourquoi finalement ils ne le prennent pas ? Au bout d'un moment, en fait même quand tu analyses, en restant humble, en te disant si je me regarde et si je regarde ce que je fais, ce que ça vaut, là où je peux m'améliorer et si je regarde, d'autres projets avec des mecs qui valent à peu près la même chose. Pourquoi est-ce que moi, quand on parle de moi à machin truc chouette qui programme à machin, pourquoi est-ce que finalement, même si six personnes différentes lui en parlent, pourquoi est-ce qu'il n'y va pas ? Et c'est là où je te dis qu'on ne peut pas comprendre. Et c'est dommage. Et tu te dis juste machin, fais pas chier, arrête, voilà, je sais pas aller où de la caméra, mais arrête. Maintenant programme-nous, ok c'est bon, t'as bien, on a compris, ça peut faire bizarre, moi je suis pas du tout méchante, ok, les autres elles sont pas méchantes, on en a marre de s'exporter, on est françaises, on arrête la maladie auto-immune maintenant, d'accord, c'est bon. [01:22:59] Speaker C: Je pense que le seul argument que je vois à ne pas programmer des trucs féminins, c'est de se dire qu'il n'y a pas de public, donc ça va être un échec. Mais c'est ce que tu dis. Mais c'est là où c'est une mission du service public, en fait. Et c'est là que c'est chelou que sur le service public, il n'y ait pas plus de place pour ça. [01:23:22] Speaker A: Oui, d'autant plus que sur ce même. [01:23:24] Speaker C: Service public, ils n'ont pas perte d'argent. [01:23:26] Speaker A: Et surtout, ils ont l'argent pour faire des émissions sur le basse-batterie dans le métal, alors qu'on sait que c'est le guitare-batterie Pantera, Sepultura, Gojira, Kitty. C'est le guitare-batterie, les amis, qui est la base du métal. C'est pas le basse-batterie, excusez-moi, mais il fallait quand même que ça sorte. [01:23:44] Speaker B: Non, non, mais c'est valable dans plein de domaines. Quand on regarde le nombre d'années que j'ai travaillé en média, le rôle de la femme est quand même juste ouf. C'est-à-dire qu'il n'est même pas caché. C'est-à-dire que moi, quand je travaillais et qu'on me disait « tiens, ça serait bien qu'il y ait une présence féminine avec toi », un énorme bisou à Aurélie au passage, c'était « il faut que tu sois potiche parce qu'en fait, t'es le second rôle, n'oublie pas ». Après, Pierre. Après moi, je m'ennuie, c'est pas une bonne chose. À côté de toi, je sais, je. [01:24:11] Speaker C: Suis à côté de toi et je sens bien que Je resterai toujours deuxième quoi, enfin je veux dire, tu es. [01:24:17] Speaker B: Une étoile qui illumine, tu es un peu un soleil toi aussi. Bon on va passer peut-être à la chanson suivante. Un groupe, alors là par contre un groupe qu'on adore, un groupe qui a fait notre adolescence, un groupe qui n'a pas forcément été mis en. [01:24:33] Speaker E: Avant. [01:24:33] Speaker C: Je fais bien ce passage, hein ? [01:24:35] Speaker A: On essaye. Kitty, quand j'ai connu ça, j'étais petite, j'ai fait mais c'est quoi, c'est génial, je veux faire ça plus tard moi aussi. Et voilà, en effet, elles se sont prises des vagues de haine pour rien en fait. [01:24:49] Speaker B: Ah bah elles se sont fait massacrer du début à la fin. [01:24:51] Speaker A: Parce qu'elles faisaient les premières parties de Slipknot, de Panthéra, moi je les ai vues en live à Elysée-Montmartre, ça déchirait et tout. La meuf elle faisait de la double à 16 ans quand elle était là, mais ça n'existe pas. Mais il y a toujours un mais, ouais mais elles sont un peu chum, ouais mais c'est un peu, on sait pas, ouais je sais pas. Il n'y a rien à dire, juste ça déboîte, c'est tout. [01:25:10] Speaker B: Et d'ailleurs, je ne sais pas si. [01:25:12] Speaker C: Tu es au courant, donc tu dois connaître l'artiste Poppy ? [01:25:15] Speaker A: Je sais qu'elle a fait une reprise de Split et j'ai adoré le fait. Merci à elle, parce que à un moment donné, Kitty, il y a 2-3 ans, je suis allée voir sur Insta et je vois qu'elles ont très peu de followers. Et elle me follow back et elle commence à liker, dire « Waouh, bravo, t'as plein de talent ». Et je dis « Non, non, non ! ». Attends, c'est toi la star en fait meuf, c'est toi qui a donné envie à plein, c'est comme Terry B de My Ruin et tout ça, c'est des meufs qu'on oublie et qu'on n'aime pas citer parce qu'on aime bien faire genre on a été inspiré par, je sais pas, Georges Fischer, mais c'est pas vrai. Toutes les screameuses, elles ont été inspirées par Angela Gosso, par Terry B, par Kitty, c'est la vérité, tu vois. Et du coup, ça m'a fait trop plaisir de voir que Poppy, elle rétablisse un peu Kitty, quoi. Et maintenant, elles ont plein de followers, elles refondent les dates et tout. [01:26:00] Speaker C: Ah ouais c'est vrai ? J'avais pas suivi ce truc-là. [01:26:02] Speaker D: J'ai vu que ça retournait et puis en plus avec le revival New Metal, avec les festivals aux Etats-Unis comme le Sick New World etc. où elles sont reprogrammées de temps en temps. [01:26:12] Speaker B: On espère juste qu'elles enregistreront avec un meilleur son. Non je plaisante. [01:26:15] Speaker C: Non mais c'est vrai que le son... [01:26:18] Speaker A: C'était disparaître. [01:26:20] Speaker C: C'est un groupe qui n'a pas eu ce qu'il méritait. Un peu mieux produit ça aurait été... [01:26:24] Speaker A: En fait c'est ça, c'est un côté un peu Gucciote au niveau de la prod. [01:26:29] Speaker D: En plus comme elles avaient la double casquette New Metal plus groupe de meufs. [01:26:32] Speaker C: En fait, elles avaient la double peine en quelque sorte. Mais là où on s'en rend compte, c'est justement avec la reprise de... Parce que moi j'ai pas grillé tout de suite que c'était... En fait je savais pas que c'était une reprise. Et je l'ai écoutée, je me suis dit putain mais ça me rappelle un truc. Et j'ai mis du temps, et au bout d'un moment je fais la pire... Non mais c'est... [01:26:51] Speaker A: C'est Kitty, ouais. [01:26:52] Speaker B: Moi pareil, j'ai buggé, j'ai pas espéré. [01:26:56] Speaker C: Et c'est là où tu te rends compte que la prod, ça joue... Parce qu'en fait, quand t'écoutes bien, c'est le même morceau. C'est juste que la prod est différente, et ça change tout à la manière d'aborder le bruit. Ça l'a rendu aussi plus moderne. [01:27:10] Speaker B: C'est pas les mêmes moyens non plus, c'est pas la même époque. [01:27:12] Speaker C: Ce que je veux dire c'est qu'à l'époque, il y a des trucs qui sonnaient énormes. [01:27:17] Speaker A: Elle, elle le jouait, elle avait genre 15 ans. À l'époque, il n'y avait aucune meuf de 15 ans qui faisait ça, moi j'en connaissais pas. [01:27:24] Speaker C: Non, même maintenant, il n'y a pas beaucoup de meufs de 15 ans qui jouent ça. [01:27:29] Speaker B: J'imagine qu'il y en a beaucoup qui frappent bien aussi. [01:27:31] Speaker C: Il doit y en avoir, mais on. [01:27:33] Speaker A: Ne les voit pas. Il y a des niches, en effet, sur Insta et tout ça. TikTok, ouais. Mais il y a toujours ce petit côté de giggle qui moi, je me dis, je sais que ça fait partie du jeu, mais je me dis, c'est bon. [01:27:46] Speaker E: OK. [01:27:46] Speaker B: Eh ben on va regarder Kitty alors ! On va y aller comme ça les plus jeunes vont pouvoir découvrir aussi parce que c'est important de connaître ses premières vagues dans ce style musical aussi en néo métal en l'occurrence avec Kitty et ce What I Always Wanted. [01:28:00] Speaker E: Tout est dit ! Oh yeah ! Quel bonheur de trouver quelqu'un C'est parti ! Je ne peux pas croire que c'est possible. [01:36:41] Speaker B: Un classique, ça c'est du grand grand classique des années 90 évidemment. [01:36:45] Speaker C: C'est un titre que t'as choisi pour notre invité c'est ça ? [01:36:48] Speaker B: C'est pas très sympa Pierre ? [01:36:51] Speaker C: Alors que je la trouve très intelligente ! [01:36:53] Speaker B: Non mais on connaît tous la signification de cette chanson et surtout Garbage ce combat aussi féminin, pas féministe je dirais dans le sens extrême mais en tout cas de dire voilà les femmes ont le droit d'exister. Elle est militante et tout mais elle est pas... [01:37:06] Speaker A: Elle est extrémiste même, elle est du bon côté de la... Non mais elle est assez brûlante. [01:37:12] Speaker B: Elle a coupé quelqu'un. C'est ça moi je trouve fort et puis cette chanson évidemment c'est pour tous les connards qui disent bah non ça va c'est qu'une meuf donc en fait elle peut pas le faire. Donc c'est très bien et Garbage bon bah voilà toute son histoire et ses difficultés qui ont eu lieu aussi. C'est quelqu'un qui parle très ouvertement aussi de tous les problèmes de santé qu'elle a eu qui sont des problèmes de santé féminin aussi et personne ne lui a mis pour une fois des bâtons dans les roues. Pourtant, on sait que des fois, quand les femmes tombent enceintes ou tombent un peu malades, on leur dit c'est bon, tu dégages. [01:37:41] Speaker A: Je trouve que physiquement, quand même, elle s'en est pris plein la gueule. Parce que j'ai entendu beaucoup de gens dire, même maintenant qu'elle s'est laissée vieillir, en fait, elle n'a pas fait de lifting, elle ne s'est pas fait injecter de partout, elle n'est pas défigurée. Et en fait, moi, j'ai entendu des gens dire quand même, elle se laisse aller. Bah écoute, elle vieillit en fait, c'est tout. [01:37:58] Speaker B: C'est méchant. [01:37:59] Speaker A: En plus, elle a été malade. [01:38:01] Speaker B: Elle n'a pas beaucoup changé non plus. [01:38:02] Speaker D: C'est pas se laisser aller, on appelle ça le temps. [01:38:04] Speaker A: Voilà c'est ça, le temps et la gravité. [01:38:06] Speaker C: Surtout que ça lui va plutôt pas mal. [01:38:08] Speaker A: Oui elle est toujours hyper bien, on est d'accord. [01:38:10] Speaker B: Et puis elle a un truc, elle dégage un... Je sais pas... Et puis elle aime beaucoup la France. Cocorico comme on dit. On n'est pas du tout bons. Ça c'était mon choix à Garbage bien sûr. Pour toutes les personnes qui ne connaissent pas vraiment, allez vous enseigner, allez écouter tout ce que Garbage a fait et surtout lisez toutes les paroles. Vous allez voir c'est très très intéressant. Je me tourne vers Enjoy The Noise. Chris, je ne sais jamais si je vais dire son prénom. [01:38:39] Speaker C: Déjà c'est pas le meuble dont les deux autres joueurs ont choisi, c'est pas mal. [01:38:42] Speaker D: Déjà c'est une promotion là. [01:38:45] Speaker B: Tu as choisi, alors là je vais. [01:38:46] Speaker D: Te laisser dire le nom, I Wrestle No Bear Ones. I Wrestle No Bear Ones, groupe américain de Matt Metal slash gros bordel en fait. Quand ça peut aller allègrement au delà des limites du bon goût, ils y allaient, très franchement. Groupe qui a eu une carrière relativement brève, en fait, 2007-2016, il me semble, et qui a eu toujours des chanteuses, en fait. À l'origine, c'était Christa Cameron, qui était une hurleuse et chanteuse déjà assez impressionnante. Et puis la deuxième chanteuse, maintenant tout le monde la connaît puisque c'est Courtney Laplante, qui a fondé ensuite Spiritbox avec son mari, qui était aussi dans I Wrestle The Bare Ones sur les dernières années. Donc voilà, groupe qui a, malgré lui, en fait, eu une petite importance pour une des grosses têtes d'affiche du moment, une des vocalistes qui sont les plus mises en avant, en tout cas depuis ces dernières années. [01:39:46] Speaker B: Je vais revenir sur Spiritbox. Excuse-moi, je me permets, je pose des questions. Désolé ! Dans les dernières sorties, je trouve que justement tout ce qu'elle se permettait de faire disparaît un petit peu. Alors c'est peut-être un choix, c'est possible. Ou est-ce que c'est quelqu'un qui les pousse un petit peu pour qu'on utilise un petit peu plus sa plastique ou le fait qu'elle soit une femme et qu'on la mette dans une catégorie très féminine, musicale. [01:40:10] Speaker C: Est-ce qu'elle se serait fait rattraper par le marketing ? [01:40:14] Speaker B: Après si c'est un choix, très bien, ça c'est cool. [01:40:19] Speaker A: Tu veux dire parce que Megan Thee Stallion et tout ça ou plutôt parce que je trouvais ça cool qu'il fasse un feat avec... Parce que là il. [01:40:24] Speaker B: Y a des chansons très très... [01:40:25] Speaker D: C'est très pop en fait les dernières chansons. [01:40:27] Speaker B: C'est très pop et je trouve que... Enfin après c'est bien parce qu'elle s'assume, elle bouge et tout. Je sais pas en fait, comme je ne sais pas. [01:40:32] Speaker A: J'ai l'impression. [01:40:32] Speaker B: Je me pose la question de, est-ce qu'on l'a poussé ? Est-ce qu'il y a un mec qui a dit, vas-y fais un peu plus ta meuf ? Je crois pas. [01:40:37] Speaker A: Je crois pas parce que... Comment dire ça sans être horrible ? [01:40:42] Speaker B: Bah ce que je viens de dire déjà est horrible. [01:40:46] Speaker A: En fait, elle ne correspond pas non plus à la meuf de toutes les meufs. C'est-à-dire que moi je trouve plutôt que c'est beau de voir une meuf plutôt naturelle qui s'assume Elle est très jolie, mais je veux dire... [01:40:59] Speaker C: Elle ne rentre pas forcément dans les stéréotypes... [01:41:01] Speaker A: Ce n'est pas Claudia Schiffer, ce n'est pas Angela Gosso qui l'a. Elle est comme ça, elle a des abdos de ouf, c'est surhumain. Au contraire, elle donne envie de... Déjà, je trouve ça inspirant qu'elle s'habille un peu comme ça. Moi, je trouve ça plutôt... Tu vois, ça me... D'accord, ok, ok. [01:41:17] Speaker B: Comme je la voyais très charmante, plantureuse, je ne sais pas... J'imagine, parce que je ne suis pas Théo, donc je... Plantureuse ! [01:41:23] Speaker C: Plantureuse, j'ai compris. [01:41:25] Speaker A: Mais je pense qu'il y a un côté où elle s'assume aussi et peut-être après musicalement c'est peut-être aussi parce qu'elle se sent un peu à l'étroit. Souvent quand tu sais screamer et chanter, c'est vrai que le scream c'est un monde assez restreint et le chant, il y a tout plein de choses que tu peux explorer et souvent on sent que les chanteurs qui sont sur les deux fronts ont envie de faire les deux. [01:41:51] Speaker C: Non mais c'est bien d'avoir ton point de vue puisque pour le coup tu sais faire les deux aussi. [01:41:56] Speaker A: Ouais et c'est pour ça que moi pour le coup je me suis créé carrément un truc où je suis sûre que musicalement à chaque chanson c'est marrant pour moi mais j'ai mis du temps en fait en arrivée là à me dire vraiment faut que ce soit cool et tout ça mais je comprends parfois c'est pas... et puis en plus Spiritbox il y a des mélanges qui sont plus de l'ordre de la prod que de l'écriture elle-même Et donc je pense que parfois en studio, tu peux peut-être te laisser un peu, tu te dis allez beau gosse, on va faire des trucs stylés, t'as écouté un peu trop Crosses, tu te dis on va faire que des trucs de producteurs. Donc voilà, peut-être c'est ça. En tout cas, c'est toujours vachement bien. [01:42:29] Speaker B: Ah oui, c'est juste que je me suis posé la question. C'est vrai qu'on entend beaucoup de choses et comme encore une fois, on ne le dit pas, Tu peux être amené à te poser la question. Puis on a déjà vu beaucoup d'artistes, malheureusement, qui ont été poussés par les labels et les maisons de disques. Non, non, non, ce serait bien que tu fasses plus ça qu'autre chose. [01:42:43] Speaker A: C'est vrai que ce que tu as dit off-caméra, c'était assez juste. [01:42:46] Speaker B: Je ne dis pas tous les secrets. [01:42:49] Speaker E: Pardon. [01:42:50] Speaker A: Mais souvent, en fait, c'est les meufs elles-mêmes. C'est-à-dire nous, on se met beaucoup la pression aussi. Une pression invisible, moi je le vois même, moi je suis actrice aussi, et je vois que quand je prépare un rôle, il y a des choses où on me prépare, mais très souvent je vais bien au-delà par juste trouille de pas être à la hauteur physiquement en fait. Donc je pense qu'il y a aussi... [01:43:12] Speaker C: C'est un drôme de l'imposteur un peu... Ouais, puis tu... [01:43:15] Speaker B: Physiquement putain mais c'est... Si tu as été choisi pour faire un rôle, c'est que tu n'as pas de poser cette question. [01:43:22] Speaker A: Je ne sais pas, ça ne me viendrait pas l'idée. Forcément. Et puis bon, après, c'est encore une fois un système, c'est-à-dire s'il y a plusieurs rôles féminins sur un film, tu vas te comparer, etc. Ça aussi, ce n'est pas facile. de le déconstruire, en fait, chez soi. Et donc, il faut le savoir. Parfois, ça m'aide aussi quand j'en parle. Par exemple, avec mon manager Bassem, j'en parle ou avec mon agent de cinéma Sébastien, on en parle et qu'ils me disent non, mais là, tu te détends tout de suite. C'est bon, il n'y a pas de problème. C'est très bien. En effet, ils t'ont choisi pour ça. Tu n'as pas commencé à vouloir perdre 10 kilos. Ça n'a rien. [01:43:58] Speaker B: C'est très intéressant. [01:43:59] Speaker A: Mais je le dis, je me mets à nu, voilà, on doute. [01:44:02] Speaker B: Non mais c'est très bien, c'est important de dire ce genre de choses parce qu'il y en a peut-être qui se posent des questions sur eux-mêmes. [01:44:08] Speaker C: Comme toi Pierre, des fois tu doutes un petit peu. [01:44:09] Speaker B: Oh là là, si j'étais quelqu'un qui ne doutait pas de soi... Moi je. [01:44:12] Speaker C: Sais, mais Pierre, on va pas se mentir. [01:44:13] Speaker B: Je ne serais pas la même personne. [01:44:14] Speaker C: Je suis chiant pour ça d'ailleurs. Quand tu te mets à préparer l'émission trois jours avant pour être sûr que... [01:44:19] Speaker B: Tu vois ce qu'il y a ? Je pourrais aller avec le poing, tu sais. Ah bah... Toujours le poing levé. Tu vises la Lune ? Ça fait partie du plan, oui. [01:44:36] Speaker D: Donc I Wrestle The Bare Ones. [01:44:38] Speaker C: À savoir que si vous voulez le chercher, ça s'écrit vraiment en un mot. [01:44:41] Speaker D: En un seul mot, oui. [01:44:41] Speaker C: Il n'y a pas d'espace minuscule. [01:44:42] Speaker D: Tout attaché, c'est I Wrestle The Bare Ones. Un jour, j'ai catché un ours. [01:44:45] Speaker B: Voilà, c'est ça. [01:44:46] Speaker C: Et on peut dire que c'est quand même un groupe qui a eu sa grandeur de gloire grâce à MySpace. [01:44:53] Speaker D: Oui, c'était vraiment l'année 2008. [01:44:54] Speaker C: Le voyage dans le temps, non mais. [01:44:55] Speaker E: Ça fait deux émissions. [01:44:56] Speaker B: Quand on parle de MySpace, j'ai vraiment l'impression qu'on traîne qu'avec des vieux. [01:45:02] Speaker C: Je peux dire qu'ils ont été en top player un paquet de fois, ceux-là. Ils ont eu leur petit succès, effectivement. Surtout avec cette chanson. [01:45:08] Speaker D: Oui, et puis là, du coup, j'ai choisi un morceau de leurs premières années, époque Christa Cameron, justement, le morceau, déjà rien que le titre, Taste Like Kevin Bacon. [01:45:16] Speaker C: Déjà, le jeu de mots est incroyable. [01:45:18] Speaker D: Déjà le titre, puis en plus le morceau est à la fois très cool et très drôle. C'est vraiment le genre de truc que je glissais dans les playlists de soirée pour faire marrer les gens. C'est vraiment le genre de morceau où quand il tombe, les gens commencent à dire... What ? Putain attends... Il est chou ton morceau quand même. [01:45:38] Speaker B: Bon bah on va regarder ça tout de suite avant. On va s'en délecter. C'est dans Bang Bang. [01:49:10] Speaker E: Musique du générique J'fais comme Edith, je. [01:49:44] Speaker A: Vois la vie en rose J'essaye, je médite, ouais je médite J'fais comme Edith, je vois la vie en rose J'essaye, je médite. [01:49:55] Speaker E: Ouais J'ai rempli les vies de les épais C'est la vie trop pour tes sœurs On traite tant de la magie pour des stress C'est tant de l'hérésie pour faire lever la tête J'ai rempli les vies de les épais C'est la vie trop pour tes sœurs On traite tant de la magie pour des stress C'est tant de l'hérésie pour faire lever la tête. [01:50:12] Speaker A: Non, tu n'es. [01:50:13] Speaker E: Pas seule Non, tu n'es pas seule T'as trop quitté peur T'as trop quitté peur Donne-moi tes rêves Dans la tête de meuteur, la vérité est ailleurs, la vérité est ailleurs J'analyse mon aigreur, trois accords mineurs, et clignote la cordeur Par diapason, je monte du son, j'étire la corde en pleurs, arrache des bouts de pleurs J'arrache parfois mes oeufs de ce petit petit fauteuil, scellé dans mon mini-mini-cercueil. [01:51:04] Speaker A: Toum, c'est bouffeur de foie, moi, je bouffe mon coeur, j'évite la douleur Toum. [01:51:07] Speaker E: Barré, fade, vieux film d'horreur et feinte peur Dans la tête de meuteur, la vérité est ailleurs, dans la tête de meuteur. [01:52:26] Speaker B: Eh ouais, on a déjà diffusé ce clip et on aime beaucoup ce groupe, oui c'est IMPARFAIT, c'est français et on les avait soutenus déjà même il y a, parce que c'est pas un groupe qui date d'hier, ça date d'un peu, ils ont quand même de l'expérience maintenant IMPARFAIT, c'est toi qui l'a choisi ce morceau d'ailleurs Sen. [01:52:43] Speaker A: Ouais, moi je suis de retour. [01:52:45] Speaker B: Oui voilà, on a refait un changement de plateau. [01:52:46] Speaker A: Je suis de retour, désolé, après une grosse décepée. [01:52:48] Speaker D: Vous avez les coulisses. [01:52:51] Speaker A: Voilà. Oui, Imparfait. Je suis très très fan d'Imparfait. En fait, on a déjà fait plein de dates ensemble, enfin plusieurs dates ensemble. J'adore Prisca, j'adore leur zik, en fait moi ça m'a un peu fait revivre les années néo-métal et tout. Néo-merdale, comme on disait à l'époque, parce qu'on était trop cool, on était des death-métalleux, voilà. En tout cas moi je faisais partie de ce team là, et en cachette j'écoutais du Néo. [01:53:19] Speaker C: Après t'as fait ton coming out. [01:53:20] Speaker A: Et après j'ai fait mon coming out, j'ai dit non en fait j'aime bien Korn. Ouais voilà désolé. [01:53:23] Speaker C: Attends j'en connais un autre comme ça. [01:53:26] Speaker B: Moi par contre je disais dès le début que j'aimais bien le Néo Metal, j'avais des dreadlocks et des baguilles. [01:53:30] Speaker C: Non mais juste t'as mis un Korn et t'as fait un coming out. [01:53:42] Speaker A: Un parfait, groupe trop cool, je trouve important et qu'à mon goût on voit trop peu encore sur la scène française. [01:53:48] Speaker B: Ah oui, ça reste discret la communication des médias sur Un Parfait. Après ils ont beaucoup évolué donc ils ont beaucoup changé, ils ont une diversité dans leur création qui peut-être perturbe, je sais pas, j'essaie de comprendre. [01:54:05] Speaker C: Il y a un côté quand même assez dur à cerner, je pense que les gens aiment bien les trucs faciles à catégoriser et que là d'un titre à l'autre ça change. [01:54:14] Speaker A: C'est du néo métal d'un titre à l'autre. Il n'y avait pas que du néo-métal. [01:54:18] Speaker C: Je trouve que c'est très varié. C'est d'un extrême à l'autre je trouve un peu quand même. C'est vrai tu trouves ? Dans le néo-métal. Il y a toujours eu ce côté un peu mélange. [01:54:29] Speaker A: Moi justement je trouve ça très créatif et en même temps il y a une patte pour laquelle on revient et moi j'aimerais bien les voir plus partout parce que je trouve vraiment qu'il y a un truc qui matche totalement avec un revival. [01:54:43] Speaker B: Ah oui oui, c'est l'époque où ils. [01:54:46] Speaker A: Devraient vraiment... Et même dans les festivals, tu vois, tu te dis bah, mes télés, ils foutent l'ambiance de ouf, ils font lever les gens, faire des vrais barques et tout, voilà, c'est parfait. [01:54:57] Speaker C: Des cabrioles, putain... Oui bah écoutez, c'est un terme... [01:55:00] Speaker B: Je sais pas, je me suis rédigé en biquette en train de sauter comme ça, je sais que mon visage à la place... Oui je sais, j'ai des rêves, j'ai le droit. Marcel, c'est à toi de faire un montage. Je vais encore avoir une gueule si on me pose sur une guiquette. Exactement. [01:55:13] Speaker D: Comme l'autruche. [01:55:14] Speaker C: Tu pourrais parler un peu dans ton micro Michel ? [01:55:17] Speaker B: Non, je boude. [01:55:18] Speaker C: Soit tu hurles, soit tu parles pas dans ton micro toi. [01:55:20] Speaker B: C'est parce que dès que j'ai quelque chose comme ça devant la bouche, je suis perturbé. La grosse voix, c'est ça ? La grosse voix, c'est ça. T'as écouté tout ce qui s'est passé là, avec les femmes s'emmêlent, les femmes s'engagent. Je vais te demander ça, t'as le droit de ne pas répondre si t'as pas envie. T'en gardes quoi ? Qu'est-ce que ça t'a inspiré ? Est-ce que c'est bien ? Est-ce que c'est pas bien ? [01:55:43] Speaker A: Non, c'est très bien, au contraire. [01:55:45] Speaker B: Je trouve ça nul. [01:55:48] Speaker A: Non, je trouve ça hyper important et je connaissais pas bien parce que justement, tout ça, c'est un peu des noms qu'on voit passer finalement. Moi, je n'ai pas encore été programmée aux femmes sans mèles. [01:55:59] Speaker B: Le lien a été fait. [01:56:01] Speaker A: Voilà, merci Restless. Mais du coup, voilà, il y a un côté comme ça. où je trouve ça hyper important et tout comme More Women On Stage sont des choses qui sont importantes et qui portent un message et je trouve ça courageux. Et je vois justement, là, quand j'entends les galères avec les salles, avec les financements et tout ça, je me dis que merci à eux de faire ce taf, en fait. [01:56:27] Speaker B: Oui, parce qu'ils s'accrochent. [01:56:28] Speaker A: Il s'accroche totalement et moi je suis très reconnaissante qu'il y ait des hommes aussi qui se sentent responsables. Et je pense que c'est ça qui est important, c'est qu'il y ait des mecs qui se sentent responsables et comme il disait, qu'ils soient féministes eux-mêmes en fait. C'est-à-dire que lui il se sent féministe et je trouve ça génial. Je me dis ben ouais, c'est pas sale, c'est juste... Non mais tu vois, c'est pas cringe, c'est pas comme écouter du néo métal et... Mais tu vois, il y a un côté où c'est pas cringe. [01:56:57] Speaker C: Ça tient à Balrel ici. [01:56:58] Speaker A: Bah c'est Bang Bang ! [01:57:01] Speaker B: C'est vrai, t'as tout compris. C'est vrai. Dans les choix que tu as faits, c'est un groupe japonais, Babymetal, avec le featuring de Tom Morello, donc un homme qui est venu poser son jeu. [01:57:17] Speaker D: Son jeu, son jeu. [01:57:18] Speaker B: Je peux terminer mes phrases s'il vous plaît ? [01:57:21] Speaker C: Oui, termine-les bien. [01:57:23] Speaker B: Oui bah je… J'ai rien dit Pierre, c'est bon. Bon, très bien. Babymetal, groupe qui cartonne quand même, où il y a une majorité d'hommes aussi dans le public. [01:57:38] Speaker A: Et dans le groupe aussi, parce qu'en fait, elles, elles sont trois chanteuses devant. Elles sont encore trois ? Ouais, finalement, elles sont à nouveau trois. Elles étaient trois, puis deux, maintenant à nouveau trois. Et donc ouais, mais c'est des mecs. [01:57:50] Speaker B: Derrière qui... Bon, enfin, c'est quand même elle qui représente le groupe. [01:57:53] Speaker A: Et puis surtout, c'est une fusion de genres intéressante. Moi, j'ai tout de suite été fan du côté kawaii metal. J'ai trouvé ça génial. [01:58:00] Speaker B: Qu'est-ce qu'on pourrait dire sur BABYMETAL ? [01:58:04] Speaker C: Déjà, elles ont transformé le signe du métal en petit renard. Ah oui ! [01:58:07] Speaker A: Donc déjà, ça c'est bien. [01:58:08] Speaker B: Je savais qu'à chaque fois tu dis, mais je l'oubliais à chaque fois. [01:58:14] Speaker A: Et puis ça parle aussi de la créativité de la culture japonaise. Moi, je trouvais ça intéressant, c'est qu'il y avait un micro-trottoir à Tokyo. On demandait aux gens, vous pensez quoi de BABYMETAL ? Et en fait, il y a plein de gens de Tokyo qui ne connaissent pas. Ils disaient, je ne connais pas en fait. Et finalement, il y a cette volonté du Japon de s'exporter et j'ai l'impression qu'avec Babymetal, ils ont vraiment compris quoi prendre, quels sont les éléments à mettre ensemble pour finalement attirer nous, qui goberons totalement le truc. [01:58:46] Speaker B: Oui, après ça, du moins qu'on passe un bon moment et qu'on est content, c'est essentiel, c'est le principe. [01:58:50] Speaker A: Exactement. Et du coup, je trouvais ça marrant de dire, voilà, là-bas, ils sont très connus, mais ils sont presque encore plus connus ici en Europe. [01:58:58] Speaker B: J'ai entendu, moi je sais qu'il y a des filles dans notre entourage, je sais pas si t'es qui, mais des filles qui pourraient éventuellement travailler ici, qui ont dit j'aime pas trop parce que j'ai l'impression que c'est des filles qu'on les utilise et qu'on les met comme des enfants, etc. [01:59:16] Speaker C: Heureusement que c'est pas quelqu'un qui écoute. [01:59:17] Speaker B: De la K-pop qui dit ça ! Non mais c'est intéressant, c'est son avis. [01:59:23] Speaker C: Après c'est l'industrie musicale japonaise, japon, coréenne. [01:59:32] Speaker A: Après il y a aussi ce truc de, enfin souvent on parle de cette question de l'âge et tout au Japon et puis qu'il y a des mecs creepy. qu'on met en avant des jeunes femmes, mais c'est vrai que par contre quand tu prends juste le métro à Tokyo et que tu vois des dames qui, bah vu leurs fringues, elles ont l'air peut-être d'avoir 50 ans et en fait elles font genre ton âge, tu te dis bon... Il y a aussi ça, c'est qu'elles font extrêmement jeune, c'est différent, donc je veux pas défendre Babymetal, mais j'ai l'impression que notamment d'ailleurs, le clip qu'on va voir, elles sont adultes et leurs jupes sont devenues plus longues. Donc j'ai l'impression que la jupe courte et tout ça, le côté foufou, c'est aussi vachement un truc d'enfant là-bas. Alors peut-être oui, par moments un peu bizarre, un peu creepy, mais je pense que peut-être on peut pas comprendre. [02:00:23] Speaker B: Il y a la musique quand même. Quand bien même la musique est quand même très importante, c'est très spécial. Si c'était un truc très kawaii, mignon justement, un peu pop, peut-être que ça serait un peu plus bizarre. [02:00:34] Speaker A: Totalement. Là, pour le coup, je pense qu'il n'y aurait aucun intérêt. Mais là, je trouve ça trop cool. En effet, ça mouline derrière. Et puis même elle, elle s'assure. Elles font des chorés en live. La chanteuse, elle a quand même une prestance et tout ça. [02:00:49] Speaker B: Oui, il y en a une qui incarne plus le groupe. [02:00:52] Speaker D: Qui était généralement la plus âgée des trois, d'ailleurs. [02:00:55] Speaker B: Très bien, eh ben on va regarder ça tout de suite ! [02:00:57] Speaker C: Tout à fait Pierre ! [02:00:58] Speaker B: Babymetal, alors je vous dis pas le nom de la chanson parce que je ne sais pas lire le japonais donc. [02:01:02] Speaker E: Je suis extrêmement désolé, mais c'est avec Tom Morello ! Metsamura Matsuri no Beta Ondo Matsuri da Matsuri de Yottoi de Wakka ni natte Wakka ni natte Piara Odoro Metsamura Nikisan Nekisan mo Matsuri da Matsuri de Yottoi de Wakka ni natte Wakka ni natte Minna de Uta wo Sore Sore Sore Dokkoisho Odoru Ahou Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org On ne peut pas danser, on ne peut pas voir. Si on est les mêmes, on peut danser. Mais quand on va danser ici, quand on va danser ? On va dormir. On va dormir. C'est génial ! J'en fais ma message et la sienne. [02:07:50] Speaker B: Oh bah dis-donc, on se rapprocherait pas doucement mais sûrement de la fin de cette émission ? [02:07:54] Speaker C: Ah bah je sais pas, mais en tout cas le monsieur, il avait envie de crier. [02:07:58] Speaker B: Bah là tout le monde crie, ça crie dans tous les sens, j'ai entendu tic-tic, toum-toum comme ça, brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr. [02:08:20] Speaker D: On pardonnera ! [02:08:21] Speaker B: Bon, c'est toi qui l'as choisi. [02:08:22] Speaker D: Oui, Veil of Maya, pour le coup, un groupe d'hommes. Mais il y a une petite astuce, en fait, c'est que le morceau qu'on vient d'écouter, donc Mikasa, il est issu de leur album de 2015, qui était le premier album un petit peu metalcore qu'ils ont fait. Avant, c'était du deathcore, c'était plus vénère que ça. Et en fait, cet album s'appelle Matriarch et tous les titres sont tous des références à des personnages de la culture populaire, mais que des personnages féminins. Donc t'as Aerith, Mikasa, Ellie, Lilou, Lucy, enfin t'as plein de références comme ça. Et voilà, ils se sont amusés justement à mixer un peu toutes ces références. Donc le morceau qu'on a vu, c'était Mikasa, qui est un personnage de l'Attaque des Titans, un manga ultra connu. [02:09:06] Speaker B: Il y a un travail, il y a un effort, on peut les féliciter. Allez, tout le monde donne une note. [02:09:13] Speaker C: Lavez votre petit panneau. [02:09:15] Speaker B: J'ai mis trois. [02:09:16] Speaker C: Faut pas le dire. Comme ça les gens ils savent pas. [02:09:18] Speaker B: Ce qu'on a mis. Donc ça je peux avoir la sympa ? Non, ah elle a mis un. Ça j'achète ! [02:09:25] Speaker C: Je me suis douté quand ça a commencé, elle fait « C'est quoi ça ? [02:09:28] Speaker A: » Non, bah oui, c'est bien. [02:09:33] Speaker B: Il faut de tout pour faire un mot. On a le droit de ne pas aimer les choses, on a le droit. [02:09:37] Speaker A: De ne pas attiser. Musicalement j'aime bien, après les concepts en général, au mot concept on perd souvent, je m'endors. Mais je salue, bravo, c'est un très beau travail. [02:09:49] Speaker B: Pourquoi ça t'endort les concepts ? A part si tu n'as pas envie d'en parler évidemment. [02:09:53] Speaker A: Non, je pense que c'est parce que j'ai traîné beaucoup dans le milieu de death metal et tout, il y a beaucoup ça. Et quand j'étais ado, j'allais à ce qui était la Loco avant. Et j'allais le dimanche après à la Loco voir huit groupes de metal extrême, dont des groupes comme Nile ou des choses comme ça. où c'est que des trucs de concepts d'Egypte ancienne, où t'es là, sérieux mec, vu la force de la zik, imagine si on y mettait un peu un truc, un problème, un tout petit peu quelque chose de plus palpable. [02:10:25] Speaker C: Excuse-moi mais la construction de pyramides c'est pas facile facile. Le mec dénonce des problèmes, la condition des esclaves égyptiens, qui n'étaient pas des esclaves d'ailleurs. Il faut le dire, les pyramides n'ont pas été construites par des esclaves. [02:10:43] Speaker D: Elles ont été construites par des extraterrestres. [02:10:45] Speaker B: Elles ont été construites par Elon Musk. Vous ne connaissez pas ? [02:10:48] Speaker C: Vous ne regardez pas ? [02:10:49] Speaker E: Il y a une théorie avec le. [02:10:50] Speaker C: Mec qui a des cheveux comme ça ? [02:10:53] Speaker A: Et la terre est plate bientôt, non ? Quoi ? [02:10:56] Speaker C: Bien sûr qu'elle est plate. Et les pyramides, elles servent à capter l'électricité. Toi, t'es au courant de rien. [02:11:04] Speaker B: Notre prochain invité, c'est Maître Gims. [02:11:07] Speaker C: Maître Gims va pouvoir tout expliquer, tu vas voir, tu vas moins faire la maline. [02:11:11] Speaker D: Bah expliquez tout le concept. [02:11:12] Speaker B: Ah oui bah ça va être long mais en tout cas ça te sera très intéressant. D'ailleurs on fait une petite communication avec nos amis. Journal intergalactique. Voilà c'est vraiment la fin de cette émission. Tu sais c'est le moment où on commence à nager un peu dans la merde. Qu'est-ce qu'on commence à dire là ? Je pense qu'on voudrait parler d'un autre groupe avant. [02:11:32] Speaker C: On voudrait parler d'un groupe de Brooklyn. [02:11:33] Speaker B: Qui s'appelle Carbomb. [02:11:36] Speaker C: Tu sais que je les ai rencontrés ? [02:11:37] Speaker D: Ah tu les as rencontrés ? [02:11:38] Speaker C: J'ai rencontré le guitariste de Carbomb, je suis allé dans son studio. [02:11:41] Speaker B: C'est la pête. Trop cool. [02:11:42] Speaker C: Parce qu'en fait il a... [02:11:44] Speaker D: Je vous balance. [02:11:46] Speaker C: Il a son studio avec Joe Duplantier. Ils sont dans le même studio ! [02:11:53] Speaker D: C'est ça, parce que justement, les deux derniers albums de Carbombe ont été produits au Silvercord Studios, fondé par Joe Duplantier. Dernier album sorti en 2019, mixé par Adam Getgood de Périphéries, histoire d'avoir vraiment le son moderne, hyper ciselé, hyper rentre-dedans. Et en fait, Carbombe, c'est du matte métal, mais hyper expérimental. C'est mon petit plaisir pour la fin, c'est un truc qui part vraiment dans tous les sens, qui est hyper brutal, sans concession, et le morceau que j'ai choisi c'est « Dissect Yourself ». J'ai rien d'autre à dire que… Est-ce que j'ai dit que c'était expérimental ? Non je sais pas. [02:12:30] Speaker B: Le seul truc que j'ai à dire c'est « Piu Piu ». Ah, Marcel va être content ! [02:12:37] Speaker C: Il y a une recherche de son dans Carbomb, C'est les mecs qui sont quand même... [02:12:41] Speaker B: Je me connais pas du tout, je... [02:12:42] Speaker C: Qu'est-ce que... Quel bruit je pourrais faire avec ma guitare ? Mais il faudrait que ça latte. Et en fait, c'est un peu ça le... [02:12:48] Speaker B: Il y a des breaks avec des pistolets lasers... [02:12:50] Speaker C: Mais souviens-toi, alors il y a... [02:12:52] Speaker B: Tu comprends ce que je veux dire, c'est ma façon de parler. [02:12:54] Speaker C: C'est quand même le groupe, quand ils ont joué au... Ils ont joué au Hellfest et le chanteur n'a pas pu venir. Oui, j'y étais. Et c'est le groupe où il se passe tellement de choses dans la musique que tu te rends pas compte qu'il manque un chanteur. [02:13:07] Speaker D: Tu t'en rends compte après le premier morceau quand il commence à le dire, tu vois. Quand il dit machin, il a pas pu prendre l'avion, voilà. [02:13:14] Speaker C: Ils ont fait le concert en instrumental, mais tu prenais quand même la torniole, quoi. [02:13:19] Speaker B: Comment fait ton cerveau pour analyser tout ce qui se passe, alors ? Enfin, pas le mien, mais le cerveau normal. [02:13:26] Speaker C: Bon bref, c'est un très bon groupe. [02:13:27] Speaker D: Voilà c'est ça, pour les fans de Meshuggah ou de The Ninja Escape Plan, ça fait le taf, ça fait plaisir. [02:13:34] Speaker B: On va découvrir ça, alors Carbombe avec, je dis pas le titre parce que ça m'a dégoûté. Oh qu'on aime bien ça ! [02:18:52] Speaker C: Oh c'est Capra, ben oui ! [02:18:54] Speaker B: Capra, quand on l'a découvert, on est tombé amoureux en deux secondes, on s'est dit ça c'est du bon son. [02:18:59] Speaker C: Ce qu'il faut savoir c'est que Capra, une de leurs premières chansons s'appelait « Samouraï à carré ». Et ça, moi directement j'ai fait « ok j'écoute ». Et puis après, c'est du hardcore, enfin hardcore gentil. C'est sympa, ça change un peu. [02:19:18] Speaker B: Maintenant, il y a beaucoup de trucs. [02:19:20] Speaker C: Comme ça qui sortent en ce moment-là. [02:19:21] Speaker B: Il y a beaucoup de groupes dans ce style-là féminin, en tout cas avec une chanteuse. Bon, il n'y a rien à dire d'autre sur le Capra, c'est juste qu'on est passé à un groupe de hardcore avec une chanteuse, on va rester dans cette thématique. Je tiens à remercier encore une fois les femmes sans mêle et les femmes sans gage, surtout n'hésitez pas à aller checker, c'est pas cher et c'est soutenir quand même une bonne cause et puis c'est aller voir des concerts et si vous êtes une femme, n'hésitez surtout pas à être curieuse et aller voir les ateliers, ça coûte rien et puis ça fait rencontrer des gens, c'est toujours hyper sympa. Et puis il est contacté comme tu dis, t'as totalement raison. Je te remercie également Sun d'avoir accepté en extrême urgence ce last moment. [02:19:59] Speaker A: Avec plaisir. [02:20:00] Speaker B: J'ai bien aimé ce soir, ça m'a envoyé de la vanne. On en a eu 2-3. En tout cas merci. [02:20:07] Speaker C: J'ai l'impression qu'elle s'est un peu retenue, je pense que la prochaine fois elle osera un peu plus. [02:20:11] Speaker A: Vous commencez à me connaître là. [02:20:14] Speaker B: C'est le warm-up. Mais en tout cas, merci beaucoup. Elle vient de sortir un EP encore une fois, Sun. C'est pas compliqué. Sun Brutal Pop, si vous souhaitez la retrouver sur les réseaux sociaux. [02:20:24] Speaker A: Et des concerts avec Chaka Ponk. Le prochain, je fais le Zenith à Clermont-Ferrand le 7 décembre. Et le 8, la Arena à Montpellier. Et puis il y aura d'autres trucs. Et je fais le No Hell Festival. No Hell Festival le 2 décembre à Osward la Ferrière. Et l'année prochaine il y a plein d'autres dates donc n'hésitez pas à me suivre sur les réseaux. [02:20:50] Speaker B: J'espère que t'as passé une bonne soirée. [02:20:51] Speaker A: Trop bien, ça m'a fait du bien de bitcher un petit peu. [02:20:55] Speaker B: C'est une partie de la nature française. [02:21:00] Speaker C: Elle est venue dans l'émission, il y a la biggest bitch. [02:21:03] Speaker B: The bitch is back ! Bon en tout cas merci aussi, bien sûr, enjoy the noise ! Toujours là pour bitcher évidemment ! Toi t'es super raisonnable de ce côté là ! [02:21:13] Speaker C: C'est un peu notre bitch boy, t'as compris ? [02:21:16] Speaker B: J'ai compris, merci, ça va ! Par rapport au groupe ? [02:21:19] Speaker C: Tu vois ? [02:21:19] Speaker B: Je crois que j'ai envie de chier. Les Beach Boys ! [02:21:22] Speaker C: Non mais j'ai la crotte au cul là. [02:21:24] Speaker A: Tu veux dire que je te fais chier ? [02:21:25] Speaker E: La crotte au cul ? [02:21:26] Speaker A: T'as le cigare au bord des lèvres tu veux dire ? [02:21:28] Speaker B: Oui, on va pas aller plus loin. Est-ce que tu as la taupe au guichet ? Bon ça va, ça va. Vous voulez que je vous montre ? [02:21:36] Speaker C: Moi je trouvais que la crotte au cul c'était un peu plus élégant. [02:21:38] Speaker A: Peut-être que la grosse voix c'était plutôt. [02:21:40] Speaker B: Dans l'autre... Bah là elle est en train de repartir. Bon bah sur ces bonnes paroles, écoutez la semaine prochaine je ne sais pas qui sera notre invité. J'ai un petit nom qui est en cours mais je ne vais pas me prononcer parce que je pense que ça va me porter malheur. Donc on va garder la surprise mais si on a ces personnes là. Je pense que ça va jaser. On va se faire insulter mais on sera très contents. [02:22:09] Speaker D: C'est tout à fait nous ça. [02:22:10] Speaker B: En même temps on a le droit de recevoir qui on veut et c'est des gens qui sont très gentils donc pourquoi on les recevra pas. Et on va se quitter sur, ben c'est toi qui m'as dit, tiens Pierre t'as même pas mis du Nobro. Ah bah oui c'est vrai du Nobro. [02:22:23] Speaker C: Bah ouais moi j'ai écouté des chansons là y'a pas longtemps et puis je me suis dit ah bah tiens on pourrait mettre Nobro. [02:22:28] Speaker B: C'est un groupe qui est quand même. [02:22:30] Speaker C: Assez engagé puisque le dernier album s'appelle... [02:22:34] Speaker B: Je ne ferai pas de traduction française. [02:22:40] Speaker C: Après, ce n'est pas ma chanson préférée. [02:22:42] Speaker B: Attends, je vais chercher. [02:22:43] Speaker C: Non, mais je vais chercher moi. Tu vas plus vite ? [02:22:47] Speaker B: Oui. [02:22:47] Speaker C: Après, ce n'est pas ma chanson... [02:22:48] Speaker D: On peut faire une petite musique d'ascenseur. [02:22:49] Speaker C: À la bouche pendant que vous cherchez ? C'est pas ma chanson. C'est bon, c'est bon. Ça s'appelle Set Your Pussy Free. Voilà, libérez votre chaton. Comment t'as pu oublier ça ? Je me souvenais d'une partie mais pas de tout. Après, cette chanson-là, c'est pas ma chanson seule que vraiment j'écoute, mais c'est le dernier clip qui est sorti, donc voilà. [02:23:18] Speaker B: C'Était pour mettre en ordre les nouveautés. Qu'on ne mette pas que les chansons les plus connues. [02:23:22] Speaker C: Exactement, Pierre. Merde, on est libre ici. [02:23:27] Speaker B: On est libre, ok ? Allez, bisous, portez-vous bien, bon courage pour la semaine. N'oubliez pas, vous écoutez Restless Radio, vous suivez Sun, et puis, des gros bisous. [02:23:37] Speaker E: Bisous ! [02:23:38] Speaker B: Attendez, je fais comme ça moi aussi. [02:24:03] Speaker E: It was the summer and it felt like the end But I didn't want to be just another ex-girlfriend Thought, hey, maybe I can play too Maybe one. [02:24:12] Speaker A: Day I'll be just as good as you. [02:24:17] Speaker E: Uh Woah, woah, woah, woah, woah, woah Saved up and bought myself a bass Woah, woah, woah, woah, woah, woah Je rêve d'un moyen de sortir de ce lieu Où sont mes filles ? Où sont mes filles ? Sors de chez moi, je ne peux pas m'en occuper Où sont mes filles ? Où sont mes filles ? J'ai acheté un van, puis on s'est mis sur la route. Le Rocket, l'Istro, Barfly, puis chez moi. On vend des T-Shirts dans un sac de verre. 20$ plus pour celui qui est sur mon dos, ouais. Même s'il y a un ami de la show. On doit continuer à chanter. Hey, c'est parti, Nobro ! Où sont mes filles ? Où sont mes filles ? Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Super badass when I'm with these girls. Un pour le caillou. [02:26:21] Speaker B: Deux pour le spectacle. Et voilà, c'était mon souvenir. [02:26:41] Speaker A: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon. N'hésitez pas à vous abonner.

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