#106 - JENNY OLYSTER en invitée

Episode 106 October 12, 2025 03:47:22
#106 - JENNY OLYSTER en invitée
Bang!Bang! RSTLSS
#106 - JENNY OLYSTER en invitée

Oct 12 2025 | 03:47:22

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Show Notes

  Encore un épisode hyper touchant ! Avec JENNY OLYSTER, on va partir dans une enfance pas comme les autres, mais qui a forgé une personne qui a envie d’aller au bout des choses. Son expérience de vie parlera malheureusement à certaines et certains d’entre vous… J’avoue que ça m’a fait replonger dans certains aspects de ma vie d’enfant, d’adolescent. Mais après, on capte qu’on s’en sort toujours, qu’il faut tenir et on finit même par faire des essais de scream. L’épisode est vraiment intense et cool et la musique est au top ! Du coup, bonne écoute à vous...
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Episode Transcript

[00:00:18] Speaker A: Il peut pas s'en empêcher. [00:00:21] Speaker B: Il était plus court celui-là, mais parce que j'ai un truc qui est passé comme ça, qui est rentré dans les. [00:00:24] Speaker A: Yeux, qui est ressorti, qui est rentré. [00:00:25] Speaker B: Comme ça dans le nez. Bienvenue à tout le monde, bienvenue à vous toutes et à vous tous, j'espère que vous allez bien. Bon dimanche, vous applaudissements. Ben oui, il est 19h et comme tous les dimanches à 19h, on se réunit entre passionnés d'alternatives rock, de métal, de gros sons, de sons extrêmes. Cette émission, elle est là pour ça et on est les seuls quasiment en live Twitch à vous offrir ça hebdomadairement parlant. Ça se dit pas, mais enfin, vous avez compris le principe. Et puis, vous êtes de plus en plus nombreux. Je pense qu'on n'est pas loin des 3900 abonnés sur notre chaîne Twitch. Donc, c'est quand même pas mal. Peut-être qu'on y est même déjà. Je pense qu'on entendra crier cette information d'ici. Voilà. [00:01:04] Speaker A: Et bientôt, bientôt, Dimitri sur YouTube. [00:01:07] Speaker B: Incessamment. [00:01:08] Speaker A: Là, ça va se retarder. [00:01:11] Speaker B: Bref, j'espère que vous avez passé un bon week-end, que la semaine n'a pas été trop compliquée. N'hésitez pas à tout nous raconter dans le chat pendant les clips. On regarde, on lit et des fois, on ressort tout ce que vous dites parce que ça nous amuse bien et ça nous fait plaisir. N'hésitez pas aussi à parler entre vous parce qu'il y a des tas de choses à faire. Ben, comment vas-tu ? [00:01:26] Speaker A: Je vais bien et toi, Pierre ? [00:01:28] Speaker B: Je suis d'une forme... [00:01:30] Speaker A: J'ai remarqué. Tout à l'heure, il s'est passé un truc. Il était là et il s'est mis à courir dans les couloirs de la radio. Je n'ai pas compris. [00:01:40] Speaker B: J'avais très envie de cette boisson gazeuse. [00:01:42] Speaker A: J'ai cru que quelqu'un allait lui voler. [00:01:46] Speaker B: Je sais pas ce qui se passe. J'ai un moment de surexcitation. [00:01:51] Speaker A: Peut-être que c'est un transfert. Je pense que c'est un transfert. Bah t'es excité pour autre chose comme tu l'as pas eu tu t'es excité pour autre chose quoi. [00:02:01] Speaker B: J'ai une petite montée d'hormones ce week-end et une non-satisfaction mais bon j'ai lu vos mails donc c'est ça le principal pendant plus de 7 heures c'était une satisfaction comme une autre. Non mais pour préparer la matinale bien sûr puisque vous le savez du lundi au vendredi j'anime la matinale à partir de 8h. Tu as fait quoi cette semaine mon Ben ? [00:02:18] Speaker A: J'ai eu mal à ma dent. [00:02:22] Speaker B: Ah oui, c'est vrai. [00:02:22] Speaker A: Je me suis tapé quand même deux allers-retours chez le dentiste, qui est bien loin. Voilà. Sinon, qu'est-ce que j'ai fait d'autre ? J'ai travaillé. Qu'est-ce que j'ai fait d'autre ? [00:02:33] Speaker B: Moi, je t'ai vu avec des marionnettes. [00:02:36] Speaker A: Ah oui, c'est vrai. On a fait ça. On a fait ça. Tu avais aussi une marionnette. Enfin, tu avais la main dedans. [00:02:42] Speaker B: Mais dans la mienne. [00:02:44] Speaker A: On a tourné une nouvelle petite vidéo qui devra arriver dans la semaine. [00:02:49] Speaker B: Une vidéo pourquoi ? [00:02:50] Speaker A: Parce que Schecter vous offre encore une guitare. [00:02:53] Speaker B: Tout ce mois d'octobre. Une belle guitare Schecter, encore une fois, que vous allez pouvoir rafler si vous vous abonnez à notre patron au niveau Headbangers. On va la montrer là. Regardez-moi ça comme c'est beau. Elle est belle et en plus ça fait... Voilà, ça marche bien, elle est très bien accordée. [00:03:10] Speaker A: Elle n'est pas accordée, parce qu'on ne sait pas faire nous. [00:03:13] Speaker B: On n'est pas musiciens, donc on ne. [00:03:14] Speaker C: Va pas la garder. [00:03:15] Speaker A: Marcel éventuellement pourra le faire. Chris aussi pourra le faire. [00:03:18] Speaker B: Oui, c'est vrai, Chris aussi. Je mets tout le monde. Chris qu'on retrouve tout à l'heure. [00:03:21] Speaker A: Bon voilà, très belle guitare qui sera à gagner pour tous les gens qui s'abonnent au Patreon sur le tiers Headbanger. [00:03:27] Speaker B: Au mois d'octobre, c'est-à-dire à partir de maintenant. Si vous êtes là et que vous dites, j'ai envie de jouer, j'ai envie de la rafler, il faut aller sur point d'exclamation, point Patreon que vous mettez dans le chat et puis vous allez vous abonner au tiers Headbanger. Je me permets de le dire, si vous n'avez pas forcément les moyens, vous pouvez vous abonner et le mois prochain, esquiver ou prendre un abonnement un peu moins élevé. [00:03:45] Speaker A: Oui, vous pouvez prendre juste pour un mois. Petit conseil, ne le faites pas à travers l'application Apple. [00:03:51] Speaker B: Ah oui. [00:03:52] Speaker A: Faites-le, vous ouvrez le navigateur, même sur votre iPhone, mais vous ouvrez sur le navigateur et là, vous le faites là. Et du coup, là, c'est moins cher parce qu'Apple, ils prennent de l'argent sur le... Beaucoup. [00:04:01] Speaker B: Beaucoup, beaucoup d'argent. [00:04:02] Speaker A: Je crois que c'est 30%. En plus, vous payez 30% plus cher, donc ce n'est pas rentable. [00:04:08] Speaker B: En tout cas, c'est une très belle guitare. Merci infiniment à Schecter de nous soutenir et de vous offrir la possibilité de repartir avec de très, très bons instruments. C'est une guitare d'une valeur de 550 euros environ. C'est un beau cadeau. peut-être que vous pouvez la rafler pour vous, peut-être que vous pouvez la rafler pour l'offrir à Noël. Sinon, oui, t'as eu très mal, donc ça a été une seule... Ah bah. [00:04:27] Speaker A: Si, on a accueilli un petit tournage d'ailleurs de l'ami Baccarède. Caret qui est venu tourner une petite vidéo pour sa chaîne, mais ici. Où ça parle de guitare d'ailleurs. [00:04:40] Speaker B: Tout à fait. Il va s'exprimer avec un très grand guitariste, guitariste de monuments si j'ai pas de bêtises. Ce sera bientôt sur sa chaîne. [00:04:47] Speaker A: Extrêmement gentil. [00:04:48] Speaker B: Oh bah punaise. [00:04:49] Speaker A: On a passé un très bon moment. [00:04:51] Speaker B: C'est bien marrant. Quelqu'un d'extrêmement gentil, effectivement. Écoute, moi cette semaine j'ai rencontré Higuel Aicheri. [00:04:56] Speaker A: Ah et alors ? Il criait fort ? [00:04:58] Speaker B: Alors figure-toi qu'il est bête. [00:04:59] Speaker A: Il gueulait Aicheri ou pas ? [00:05:01] Speaker B: Ouah ouais. [00:05:03] Speaker A: Tu l'avais pas eu au début donc j'étais obligé de... [00:05:06] Speaker B: Je l'ai validé. Non il est très sympathique mais il est complètement punk, je m'attendais pas à ça. [00:05:10] Speaker A: Ah ouais ? [00:05:10] Speaker B: Bah ouais en fait il a des idées de punk, enfin des idées de punk. Il a dit, ouais moi j'aime la musique quand elle est roots, qu'on entend des pins et que ça joue vraiment quand on est sur scène. Je lui ai dit, ah bah ouais mais enfin il faudrait avec son époque. Bah ouais mais c'est pas la mienne. [00:05:27] Speaker A: Il a des convictions. [00:05:30] Speaker B: Oui, oui, voilà. Bon, écoute, c'est comme ça. Sinon, j'ai eu un moment aussi où j'ai dû animer une soirée sur une scène devant un public. Alors, je l'avais déjà fait, tu le sais très bien, puisqu'on l'avait fait avec Bring the Noise. Mais j'avais peur déjà à l'époque, mais généralement, comme j'avais picolé comme un trou, je montais quand même sur scène sans trop de difficulté. [00:05:49] Speaker A: Alors que là, t'avais juste le trou, t'avais pas picolé. [00:05:52] Speaker B: Ah bah j'avais beaucoup de trous là. Non mais horrible, c'est horrible. Mais comment font les artistes pour aller sur scène ? C'est absolument terrifiant. Je te jure, je tremblais, je tremblais. Je n'ai pas pu m'empêcher de dire dans le micro. Ah bah je vous le dis, je me chie dessus là. Et les gens, alors mon patron n'a pas été très heureux de que je le dise. [00:06:10] Speaker A: Après, il y a un truc qu'on dit quand même, c'est que quoi qu'il en soit, il faut faire comme si on était... Et avec un peu de chance, les gens ne le voient pas. [00:06:18] Speaker B: C'est ce qu'on m'a dit, on m'a dit. Tu sais, si tu ne l'avais pas dit, personne ne l'avait capté. Moi je transpirais tellement. [00:06:24] Speaker A: Non mais, ne t'inquiète pas, on a très peu de chances de gagner au foudre, donc tu n'auras pas à monter sur scène. Ça c'est le bon côté des choses. [00:06:32] Speaker B: Ça commence déjà à me faire transpirer. Ça commence par l'arrêt des fesses, c'est ça l'essentiel. [00:06:36] Speaker A: On ira tous les deux, on se donnera la main. [00:06:40] Speaker B: Si on gagne, je veux qu'on se tienne la main. [00:06:41] Speaker A: Ah bah, écoute, avec plaisir. [00:06:44] Speaker B: Vu ta tenue. [00:06:47] Speaker A: Tu t'en es occupé ou pas ? [00:06:49] Speaker B: Non, pas encore. [00:06:49] Speaker A: Il va falloir se dépêcher. [00:06:50] Speaker B: Je sais, mercredi. J'ai un date, je me suis dit que c'était l'occasion de rester tous avec lui. Comme ça, il dira bah écoute, c'est la dernière première, dernière fois qu'on voit. [00:06:59] Speaker A: J'espère qu'il travaille dans la mode. [00:07:02] Speaker B: Pas vraiment, mais bon. Sinon, sinon, j'ai enfin fait une grasse matinée ce matin. Je ne me suis pas réveillé. Je me suis couché vers deux heures, je pense. Je ne me suis pas réveillé avant midi et demi. Oh, j'ai bien aimé. [00:07:15] Speaker A: Ah bah oui, j'imagine. [00:07:16] Speaker B: C'est plutôt sympa. [00:07:17] Speaker A: Alors à dire qu'avant, tu faisais ça tous les jours. [00:07:20] Speaker B: Bah là, ça devait être un truc vraiment exceptionnel, délicieux. [00:07:24] Speaker A: T'as vu, on appréciait encore plus. [00:07:26] Speaker B: C'est vrai, c'est vrai. Après, quand il fallait se lever, je me suis dit, est-ce que je continue encore un petit peu ? C'est pas... Non, en fait, non, si je fais ça, c'est bon, je repars pour 12 heures. [00:07:34] Speaker A: Ah ouais, c'est ça. Après, on retrouve à ses nuits de 24 heures que tu sais faire. [00:07:39] Speaker B: C'est ça, mais tous mes oreillers, j'ai 6 oreillers, là, ils sont tout moelleux, ils sont tout sympas. [00:07:42] Speaker A: Bah oui, si, c'est beaucoup quand même. [00:07:45] Speaker B: Bah écoute... [00:07:46] Speaker A: Il reste de la place pour toi dans le lit ou pas ? [00:07:47] Speaker B: Je me mets au milieu, tu sais, j'en mets un sous mon genou, j'en mets un sous mon bras, j'en mets un sous ma tête. C'est comme si j'étais avec plein de gens. [00:07:54] Speaker A: Tu nous as dit que trois, tu peux nous dire les trois autres ? Ah non, tu nous fais pas toute la liste là, pardon. [00:08:00] Speaker B: Quel enfoiré, putain ! Pierre c'est très intéressant, mais bon... Sinon dans cette émission... [00:08:06] Speaker A: Toi t'as fait quoi cette semaine ? [00:08:07] Speaker B: Merci de me poser la question. Cette semaine j'ai préparé de nouveaux cadeaux, des places de concert, j'en ai des millions. Si vous allez sur notre Instagram, vous savez que vous avez plein de places à gagner. Il y en a pour Coïd & Cambria, il y en a pour Mother's Cake, c'est très très bon. [00:08:23] Speaker A: Je vois qu'il y a peu de. [00:08:25] Speaker B: Gens qui ont participé, mais c'est énormissime. [00:08:27] Speaker A: Les gens ne connaissent pas et sur scène ça défonce. [00:08:29] Speaker B: C'est incroyable. Et puis en première partie, il y a un groupe français très très bon qui s'appelle Ventre. Je vous conseille vraiment chaudement de jouer, c'est sur Instagram. Il y en a un autre, mais je ne sais plus ce que c'est. [00:08:38] Speaker A: Allez sur notre Instagram. [00:08:39] Speaker B: Il y a trop de concerts. Mais il y a aussi des cadeaux. [00:08:41] Speaker A: Juste pour les gens sur Patreon. Par exemple, cette semaine, t'as quand même fait gagner des places. [00:08:45] Speaker B: On va aller voir Parkway. [00:08:46] Speaker A: En dernière minute. [00:08:48] Speaker B: Je l'ai dit avec un accent horrible. [00:08:50] Speaker A: Non mais c'est bien. [00:08:52] Speaker B: Bravo Kévin qui a gagné. Mais il faut être attentif quand vous êtes Headbangers. Il faut vraiment suivre notre patron parce que ça peut tomber d'une seconde à l'autre. Et bien sûr... Bleed From Within, c'est ça ? Non. Lacuna Coil. Voilà, il y a Lacuna Coil aussi à gagner. En même temps, c'est un très bon concert. Mais dans cette émission, ce soir, j'aurai des places de concert aussi à gagner. Des places qui sont ni à gagner sur Patreon, ni à gagner sur notre Instagram. [00:09:16] Speaker A: C'est juste pendant le live. [00:09:17] Speaker B: Juste pendant le live. Alors, il y a deux concerts. Il y en a un que les gens attendent et il y en a peut-être un qui est tendancieux. Voilà, peut-être que... Non, je ne vais pas dire les noms. On attendra la toute fin de l'émission pour offrir le deuxième, mais l'autre sera en cours d'émission. Donc voilà, si vous souhaitez repartir avec ses places de concert, eh bien, il faut rester attentif. Et puis, cette semaine aussi, comme tu me l'as demandé, lundi, je suis allé à un concert. C'était lundi, hein ? Oui, c'était lundi. Je suis allé à l'Adidas Arena voir Architects. [00:09:48] Speaker A: Ah oui, c'était votre petite date en amour avec Marcel. [00:09:51] Speaker B: Tout à fait, on est allé main dans la main aussi. Marcel a eu peur. [00:09:54] Speaker A: Toi, tu vas manger à tous les râteliers. [00:09:55] Speaker B: C'est peu de le dire. Mais non, on est arrivé, première fois que j'allais à la Didass Arena. La salle est plutôt bien disposée, je trouve. C'est très propre parce que c'est tout neuf. Pour bouffer, c'est très compliqué. Mais bon, après, les gens, en général, n'ont pas un concert pour manger, ça va de soi. [00:10:14] Speaker A: Nous, c'est pas le meilleur. C'est pas la meilleure idée. [00:10:18] Speaker B: Non, c'est pas vraiment. [00:10:20] Speaker A: Sauf si tu vas au Lido, c'est un dîner spectacle. [00:10:23] Speaker B: Ah ouais, spectacle. Et par quadrille, ils font pas de Lido. Alors, non. Pourtant, ils pourraient, avec 2-3 déguisements de pirates, un gros chapeau, un coffre avec de l'or. Et puis, ils ont gagné. C'est un peu le show qu'ils ont donné. J'abuse, non. Le show était extraordinaire d'après toutes les personnes qui y sont allées. N'est-ce pas, Marcel ? Ce dynamisme, Marcel m'a ravi. [00:10:46] Speaker A: On sent que ça a été transmis par le groupe. [00:10:50] Speaker B: Mais non, Architects, alors j'ai pas vu les deux premières parties, je suis désolé. Mais Architects, c'était vraiment très très bon, grosse énergie, grosse patate. House of Protection et Wage War. Ça j'ai pas vu, mais Architects vraiment c'était... Il m'a demandé, je vais être franc. Il y avait plein de pain, il y avait plein de problèmes de niveau de voix quand il chantait tout doucement, etc. Ça disparaissait, c'est-à-dire que quand il chante vraiment ou quand il chuchote, il n'y avait même pas la voix. Là où j'étais, peut-être qu'on entendait ailleurs, mais là où j'étais, on n'entendait que dalle. Donc, du coup, c'était un peu décevant de ce côté-là. Mais par contre, il avait un sourire et eux, ils ont tout donné. C'était vraiment de ce côté là, par contre, très très bon. J'ai vraiment passé un bon moment. [00:11:31] Speaker A: En plus, tu l'as beaucoup écouté le dernier album. [00:11:33] Speaker B: Du coup, j'ai chanté, évidemment, pas les bonnes paroles parce que je ne connais. [00:11:35] Speaker A: Toujours pas les bonnes paroles. Mais c'est l'intention qui compte. [00:11:38] Speaker B: Et puis, je faisais plein de super blagues. Et puis, il y avait tout le monde. Il y avait vraiment tout le monde. Et je fais des gros bisous à tous les bangers, toutes les bangers aussi qu'on a croisé. Mais voilà, ils sont tous adorables, plein de bisous à vous, parce que tout le monde est venu en disant, ah ouais, c'est trop bien, merci, etc. Ah bah c'est gentil. Et à demander comment je trouvais le concert, alors j'étais comme ça en train de faire... Mais voilà, très très bon concert, malgré ces petites défaillances techniques, je dirais. Assez peu de bandes, assez peu de bandes, au début en tout cas du concert, assez peu de bandes. C'était très brut, très agressif. Quand ils chantent, quand ils screament, c'est quand même... ça fait peur. Il est en colère ! Voilà, j'ai passé un très bon concert. N'hésitez pas à faire votre review sur notre chat ou en commentaire de la VOD lorsqu'elle sortira. Et c'est l'occasion bien évidemment pour nous de passer un titre. Mais avant cela, je vous rappelle qu'il y aura Gladys pour les news, qu'il y aura Enjoy The Noise pour les rubriques à lui, chroniques, tout simplement de titres qu'il a choisis. [00:12:44] Speaker A: Et c'est qui notre invité ? [00:12:48] Speaker B: Alors attends, il me semble que c'est quelqu'un qui sait faire du growl, qui sait screamer de ouf, qui a de la place. [00:12:53] Speaker A: On pourrait en parler avec elle de ça. Elle pourra nous donner son avis sur Architexte. [00:12:56] Speaker B: Peut-être qu'elle pourra nous donner un cours. [00:12:57] Speaker A: Peut-être même sur Parcours Drive. [00:12:59] Speaker B: Peut-être aussi. Mais c'est qui du coup ? [00:13:02] Speaker A: Je ne sais pas moi. [00:13:02] Speaker D: C'est Jenny Hollister ! Oh my god ! Oh my god ! [00:13:07] Speaker B: Mais on va la recevoir d'ici les trois quarts d'heure. Elle arrive déjà là en fait. [00:13:14] Speaker A: Après les news, c'est elle. [00:13:15] Speaker B: Directement. Architects, on va les écouter avec, et puis les regarder, avec le titre Black Hole. C'est l'un des morceaux que j'aime le plus et puis le clip est très joli. [00:13:23] Speaker A: Puis ça te correspond bien. [00:13:26] Speaker B: Bonne soirée. [00:14:27] Speaker D: Mais j'arrive pas à croire que t'es vraiment là C'est parti ! God only knows if we are experimenting There's nowhere to go when the sky is the limit I see nothing but the cold at the center of the black hole. [00:17:03] Speaker B: In a headline raising eyebrows across the music industry, beloved pop-punk band Newfound Glory has reportedly replaced long-time frontman Jordan Pundick with what they're calling a state-of-the-art artificial intelligence. That's right, the band has unveiled an AI version of Jordan, leaving some fans wondering, can a computer stage dive? Only time will tell. [00:17:34] Speaker E: We'll continue to report on this situation. [00:17:36] Speaker B: As this bold experiment between rock and robotics unfolds. [00:18:10] Speaker D: Que je peux voir venir de tes oreilles. Admettons que cette fois-ci, c'était moi qui j'ai coupé le corde. J'ai appuyé sur les boutons qui ont déclenché ta vie auparavant. J'aimerais que je parlais mieux ta langue. Tu m'entends, oh, tellement bien. On s'éloigne de la façon dont je prononce les mots, en regardant mon train s'éloigner de ses rails. Même quand ma voix est si folle, on ne peut pas entendre l'un l'autre parler. Sous-titres There's a book that I read All about self-help It tells me it's good to réalisés para la communauté d'Amara.org be alone sometimes But can its pages teach me what I can learn from real life? I wish you were patient in hearing me out I don't make it easy, I can tell I've reached my point, then I say these bad words Try to laugh, cause you're mad as hell Even when my voice is so loud We can't hear each other talking Do you think they called the cops? By the time they reached our front porch We already laughed it off Don't let regrets Eat you alive cause in time they'll eat you too And you're my friend To me, and when I look back now I can see Musique d'ambiance. [00:21:20] Speaker B: Dans un développement choquant, ce qui. [00:21:22] Speaker E: A commencé comme un expériment harmé par. [00:21:24] Speaker B: NewfoundGlory pour remplacer leur chanteur à l'aide d'une version d'A.I. a complètement disparu. L'artificiel Jordan a été reportément agressif et insupportable, qui a conduit la bande à prendre des mesures drastiques pour l'enfermer. Même si le groupe dit que tout est complètement sous contrôle, les rapports indiquent qu'il y a du chaos dans les rues. We will continue to monitor this situation and report as we get updates. Stay with us. Ah, ça ne nous rajeunit pas, mais apparemment, eux non plus. Ce que nous étions en train de dire hors antenne, c'était New Found Glory. Non, mais j'aime beaucoup New Found Glory. [00:22:06] Speaker A: C'est quand même bizarre de cette musique, quand les gens... En fait, quand t'écoutes, tu te dis, ouais, c'est des pop-punk, machin. Puis tu les vois et tu fais, les gars, vous êtes quand même un petit peu âgés, là. On a regardé le chanteur, il a 45 ans. [00:22:22] Speaker B: Il a mon âge, ouais. [00:22:23] Speaker A: C'est quand même... Bah, on regarde les. [00:22:24] Speaker B: Cours dans les couloirs. C'est vrai, finalement, il n'y a pas de différence. Non, mais oui, il y en a qui vieillissent bien et il y en a qui ne veulent pas vivre, qui refusent de vivre. Peut-être que c'est le cas de New Found Glory. Sûrement pas le mien. Comme ça, bon. En tout cas, cette chanson s'appelle... Est-ce. [00:22:40] Speaker A: Qu'Il ne devrait pas prendre des doublures pour les clips ? [00:22:43] Speaker B: Moi, ça ne m'a pas tant choqué que ça. [00:22:45] Speaker A: D'accord. [00:22:46] Speaker B: Mais non, après, c'est peut-être parce que je voulais me rassurer. [00:22:50] Speaker A: J'aurais peut-être pu faire une Vanilla Ice. [00:22:52] Speaker B: Oh là là, quel enfer ! [00:22:55] Speaker A: Une Milli Vanilli ? [00:22:56] Speaker B: Ah ça c'est mieux, ça j'aime bien une Milli Vanilli. J'arrive pas à le dire ça fait Milli Milli Milli. Bon Ben écoute, Newfoundbury c'est une chose, le pop-punk c'est bien, je sais que quand on faisait du skate tous les deux, dans notre tendre jeunesse, on était balèze mais faut qu'on passe à... Bah. [00:23:09] Speaker A: Quand on a tout appris à Tony où que tu veux dire ? [00:23:10] Speaker B: Exactement, c'est vrai. [00:23:12] Speaker A: Enfin, Tony Buze comme on l'appelait. Comme on l'appelait à l'époque Anthony Labuze. [00:23:18] Speaker B: Putain, bim. Je ris, je rirais longtemps. Bon, il faut qu'on se concentre Ben, parce que là, à cette heure-là, c'est au côté de la montre, pardon, quand on regarde la montre là, 1, 2. [00:23:35] Speaker A: 3... Ah c'est poil et demi d'heure ! [00:23:37] Speaker B: Pas mal de poil quand même, ils sont pas beaux mais... [00:23:40] Speaker D: C'EST L'HEURE DU FLASHBACK ! MOTHERFUCKER ! [00:23:48] Speaker B: Et c'est présenté par l'incroyable seule et l'unique Gladice ! [00:23:53] Speaker A: Non, je crois que c'est Pink Gladice. [00:23:55] Speaker B: Ah ouais, c'est Pink Gladice. [00:23:57] Speaker A: Elle est so pink. [00:23:59] Speaker B: Oui. [00:23:59] Speaker F: Il faut s'habituer, je change peut-être toutes les 3 semaines. [00:24:02] Speaker A: Toutes les semaines, ce soit différent. [00:24:03] Speaker E: Elle change de skin toutes les semaines. [00:24:05] Speaker B: Bonjour aussi, bien sûr, enjoy the noise qui est avec nous. [00:24:08] Speaker C: Bonsoir. [00:24:10] Speaker E: Je n'ai pas changé de couleur, mon bronzage est un peu passé, désolé. [00:24:16] Speaker B: Mais bienvenue quand même. Quelle était donc la volonté dans ses cheveux ? Parce que c'est très important d'en parler. Ça devient comme ça ? [00:24:24] Speaker F: Ouais, ça me vient quand j'ai envie de pisser, je me dis « oh j'aime plus ma tête » et je change de tête. Et dans deux semaines j'aimerais plus cette tête-là et je changerais. [00:24:32] Speaker A: J'aimerais faire la même chose mais... [00:24:34] Speaker F: Il te faudrait des cheveux déjà pour ça. [00:24:35] Speaker A: C'est bien ça le problème. Alors moi je pourrais me faire une barre de rose. [00:24:37] Speaker B: Bah oui, c'est ce que j'ai. [00:24:38] Speaker F: J'ai encore du rose à la maison, je peux te faire un petit dégradé et tout, y'a pas de soucis. [00:24:43] Speaker B: J'ai eu une montée de... [00:24:44] Speaker F: Pour la célémonie des feux de Pérignon. [00:24:46] Speaker A: J'Étais en train de penser à ça. [00:24:48] Speaker F: Franchement pour la célémonie ça pourrait être très cool. [00:24:50] Speaker E: Ça pourrait faire gagner quelques voix. [00:24:52] Speaker A: Non mais ça y est les votes sont finis. [00:24:54] Speaker E: Ah c'est fini, c'est trop tard. [00:24:55] Speaker B: On sait jamais, on sait jamais, ils peuvent tout changer d'un coup. Ah non laissez tomber cet homme ! [00:24:58] Speaker D: Ah non ! [00:24:59] Speaker F: Vous avez vu sa barbe, on est obligé de lui donner le prix. [00:25:01] Speaker A: Ouais c'est un hommage à Adam Bagdale. Il faut montrer cet homme. Dimebag, il avait la barbe rose. [00:25:06] Speaker D: Qui ? [00:25:06] Speaker B: Dimebag Darrell. [00:25:08] Speaker A: Le guitariste de Pantera. [00:25:09] Speaker F: Ah ouais ? [00:25:10] Speaker A: Ouais. [00:25:10] Speaker B: Il avait une argotie rose. Pas très jolie mais bon après c'était son style. [00:25:16] Speaker D: J'en avais fait gaffe. [00:25:16] Speaker A: C'était au pic de la carrière, il avait la barbe rose. Rouge rose. Selon. [00:25:22] Speaker B: T'es contente ? [00:25:24] Speaker F: Je suis ravie de le savoir. [00:25:26] Speaker E: Petit point fashion. [00:25:27] Speaker B: Est-ce que cette semaine s'est bien passée. [00:25:29] Speaker E: Pour vous deux ? [00:25:29] Speaker F: Ça va, ça va. J'ai même fait un concert avec Marcel. [00:25:32] Speaker B: Ah bon lequel ? J'ai oublié... Non mais parce que j'y. [00:25:35] Speaker F: Suis pas allée pour la tête d'affiche. [00:25:37] Speaker B: Ah t'es allée à Weekend Mass Romance ? [00:25:38] Speaker F: Voilà c'est ça. [00:25:39] Speaker B: Et c'était bien ? [00:25:41] Speaker F: Oui c'était cool. [00:25:41] Speaker B: Enfin Weekend... Pourquoi t'aimes pas ? [00:25:44] Speaker F: Bah parce que j'aime pas. [00:25:45] Speaker B: Oui non mais c'est pas... Non mais. [00:25:47] Speaker A: Toi t'y étais pour... [00:25:48] Speaker F: Je dis pas que c'est mauvais, je dis juste que moi... T'as pas été touchée ? Je n'aime pas. [00:25:53] Speaker A: Toi t'y es allée pour... comment il s'appelle le truc en deux noms ? [00:25:55] Speaker B: T'es mort de rire ! [00:25:57] Speaker C: J'ai oublié le nom. [00:25:57] Speaker A: Mais il y a un très très bon chanteur. [00:25:59] Speaker F: Oui tout à fait. [00:26:00] Speaker B: Mais c'est quoi ? [00:26:00] Speaker F: Vas-y cherche. [00:26:01] Speaker A: Je me rappelle plus du nom, un truc souffrance mourir des destructions. Placé, placé, nom, destruction. C'est pas émo parce que ça parle pas de saison. [00:26:15] Speaker C: J'ai un bug là, j'ai plus de nom. [00:26:19] Speaker A: En plus il est venu faire un feat avec K-Masturbation. [00:26:24] Speaker F: J'ai le nom du chanteur, y'a pas de souci. [00:26:26] Speaker A: Le groupe de Gérard. [00:26:30] Speaker F: En ce moment, je vis une période chelou. [00:26:33] Speaker B: Brand of Sacrifice. [00:26:34] Speaker A: Voilà. [00:26:36] Speaker E: Franchement, Sacrifice, on n'était pas loin. [00:26:39] Speaker F: J'ai le cerveau en compote. [00:26:42] Speaker B: C'était bien globalement, il y avait du monde. [00:26:43] Speaker F: C'était très cool. [00:26:43] Speaker A: J'ai vu des extraits, ça avait l'air très impressionnant. [00:26:46] Speaker F: D'ailleurs, sur Weekend as a Woman, ce seul moment cool, c'était le feat. [00:26:50] Speaker A: Selon moi, selon moi. [00:26:52] Speaker B: On va passer au mur s'il vous plaît. [00:26:54] Speaker A: Pierre, toi t'es déjà venu comme un roman ? [00:26:58] Speaker B: Non. [00:27:00] Speaker F: C'est bon, je peux commencer les news ? [00:27:01] Speaker A: Avec plaisir ! [00:27:01] Speaker B: Il s'est passé des trucs au moins ? [00:27:02] Speaker F: Oui, il s'est passé quelques trucs. [00:27:04] Speaker A: J'ai réussi à choper des trucs sympas. [00:27:07] Speaker F: Qui de moins m'intéressaient après le reste. [00:27:09] Speaker A: Oui mais t'as raison, c'est tout ce qui compte. [00:27:11] Speaker F: Alors on a une première news avec Machine Gun Kelly X dossier, le parfum Lost Americana qui est sorti. Donc il lance son tout premier parfum en collaboration avec la marque française Dossier. C'est un genre neutre, vegan, cruelty free. C'est pensé comme une extension olfactive de son album Lost Americana. Une signature chaude, épicée après minuit. Et le slogan, attention, c'est la voiture est en panne, mais au moins je sens bon. [00:27:35] Speaker A: Pierre, j'ai l'impression que ça parle de toi. Une extension épicée. [00:27:41] Speaker B: Chaude et moite. [00:27:43] Speaker A: Mais attends. [00:27:44] Speaker B: Mais c'est quoi ? Faut arrêter ! [00:27:47] Speaker F: Au moins il a fait avec une marque française, je trouve ça cool. [00:27:52] Speaker B: Le seul truc positif dans cette nouvelle, c'est ça. Après le mec, c'est une extension de son album. Alors déjà, il aille bien. [00:27:59] Speaker A: C'est pour la promo ça. [00:28:01] Speaker B: Enfin bon, ils peuvent le tourner un peu mieux. Non écoute, mon album il met mon parfum. [00:28:06] Speaker A: Regarde. [00:28:07] Speaker B: Tout ça parce qu'il a des belles tétounes. [00:28:09] Speaker F: C'est surtout le slogan qui m'a tué en perso. [00:28:12] Speaker B: Mais bon, oui. [00:28:13] Speaker A: Qu'est-ce que tu penses de tes toons de MG4 ? [00:28:16] Speaker F: Bah ils sont tout noirs maintenant, vu qu'il est tatoué en full black presque partout. [00:28:21] Speaker D: Ah oui ? [00:28:21] Speaker E: Bah lui aussi. [00:28:22] Speaker F: Bah oui. [00:28:22] Speaker B: Et pourquoi ? [00:28:23] Speaker A: Parce qu'il veut ressembler à... Comment il s'appelle ? [00:28:26] Speaker B: Ronny Radcliffe. Il s'est fait une Ronny. J'ai rien contre Machine Gun Kelly en vrai. [00:28:34] Speaker A: Peut-être qu'il espère que ça allait marcher aussi bien que... [00:28:38] Speaker B: Je pense que ça marche mais le problème c'est que moi ce qui me gêne en fait dans ce genre de trucs c'est que si t'avais tout le monde, ah oui effectivement, si t'avais tout le monde qui consommait ce qu'il sort etc c'est cool mais généralement c'est les gens les plus faibles qui se mettent à utiliser les quelques deniers qu'ils ont pour pouvoir acheter ces produits et du coup ils sont encore plus pauvres quoi. [00:28:55] Speaker F: Ça dépend s'il sent bon, s'il sent vraiment bon. [00:28:58] Speaker B: Oui c'est vrai qu'il sent bon. [00:29:00] Speaker F: Par contre s'il pue ouais c'est pire. [00:29:01] Speaker E: Après s'il sent la voiture en panne ou je sais plus quoi là c'est bon. [00:29:04] Speaker F: La voiture est en panne mais au moins je sens bon, c'est le second. [00:29:07] Speaker B: Parce que normalement quand la voiture est en panne apparemment tu pues la merde. [00:29:12] Speaker E: Ou alors tu sens le cambouis parce que t'as essayé de la réparer, je sais pas. [00:29:15] Speaker B: Faut être sexy. Regarde on a l'impression qu'il s'est battu avec sa bagnole là sur les photos. Le charme garagiste. Il peut avoir du charme garagiste, passe moi la suite. [00:29:25] Speaker F: Derrick Wembley de Sum 41, guest en série avec Good Charlotte et Jonas Brothers. A Seattle le 22 septembre, il était déjà apparu sur scène avec les Jonas Brothers. Il avait joué In Too Deep pendant le tour. Et ensuite il est revenu sur Ocean City, le festival Calling, le 20 septembre, avec Good Charlotte. Il a fait Fat Lip et In Too Deep. Donc les vidéos Fancam ne laissent aucun doute, ambiance énormissime, un clin d'oeil à l'amitié entre les Maydayne et Sum41. Il ne faut pas oublier que les Good Charlotte avaient intronisé Sum41 au Canadian Music Hall of Fame. [00:29:58] Speaker B: D'accord, bah alors, maintenant que c'est fini. [00:30:00] Speaker A: Sum, il faut qu'il s'occupe un petit peu. [00:30:01] Speaker F: Je crois qu'il s'ennuie vraiment parce que là, il apparaît partout. [00:30:05] Speaker B: On applaudit, s'il vous plaît, vous aussi chez vous, s'il vous plaît. [00:30:10] Speaker F: Elle était facile mais elle était bien. [00:30:11] Speaker A: Pour ça, je ne suis pas bien difficile. [00:30:16] Speaker E: J'ai juste un peu rigolé à goût de Charlot. [00:30:19] Speaker F: J'arrête pas de dire que je bafouille tout le temps. [00:30:23] Speaker B: Il n'arrive pas à se passer de la scène, donc ça sent quand même le... Peut-être qu'on va refaire une tournée. [00:30:32] Speaker F: Je pense qu'il va revenir. [00:30:33] Speaker A: Quand tu viens aller jouer tes chansons avec un autre groupe, Que tu fasses un feat, que tu viennes chanter les chansons du groupe, c'est une chose. Quand tu viens et tu fais, hé les gars, je fais une chanson avec. [00:30:46] Speaker B: Vous, je fais une chanson avec vous. [00:30:47] Speaker A: Puis après on en fait deux à moi. [00:30:49] Speaker F: C'est un peu l'idée, ouais. [00:30:50] Speaker E: Ça sent le syndrome du manque, là. [00:30:52] Speaker A: Je pense que c'est... Ah, et puis. [00:30:53] Speaker B: Y'A alors le Méloune, hein, aussi. Non, on peut pas lui en vouloir. [00:30:57] Speaker A: Je pense pas qu'il est dans le Méloune. [00:31:00] Speaker B: Autant il paraît qu'il a un beau jardin. des melons verts, des melons jaunes. Je vais me couper dans ces cas-là pour dire une autre news. [00:31:07] Speaker A: Parce que moi, là, j'ai plein de trucs qui arrivent et ils ne font. [00:31:10] Speaker B: Pas que je le dise. [00:31:11] Speaker F: J'aime bien le voir s'enfoncer, tu sais, c'est très jouissif. [00:31:14] Speaker A: Après, on va avoir d'autres problèmes. [00:31:17] Speaker B: Pour laisser pédaler ? [00:31:17] Speaker F: Non, moi, oui, je laisse pédaler. [00:31:19] Speaker B: Bravo, merci. Je dis ça parce que je suis gay. Quoi ? Oui, c'est sûr, on m'appelle la valeur de Sabre. Eh ben ! [00:31:27] Speaker C: Le fakir. [00:31:29] Speaker B: News suivante ! [00:31:31] Speaker F: Tu vois quand j'essaie ça marche pas. [00:31:34] Speaker C: Ils me disent de les couper. C'est fini. [00:31:36] Speaker B: Pardon j'ai chaud. [00:31:37] Speaker F: Tout ça c'est vrai. [00:31:40] Speaker B: J'ai mes petits talents. [00:31:43] Speaker E: Vas-y on prend le canapé là et on fait tout à leur place. [00:31:47] Speaker F: Non mais tu me demandes de te couper tu vois je n'y parviens pas. [00:31:50] Speaker A: Ben prends des ciseaux. [00:31:51] Speaker F: J'ai essayé trois fois. [00:31:53] Speaker C: Elle est tenue de bonbon. [00:31:54] Speaker F: Billy Corgan ! Pourquoi elle compare Youngblood à Elton John ? Dans son podcast, Billy Corgan, de Smashing Pumpkins, explique voir chez Youngblood une capacité à réconcilier pop et rock mainstream, d'où le parallèle qu'il avait fait avec Elton John, pas pour le style, mais pour l'impact culturel et la transversalité. Youngblood avoue que la comparaison l'a mindblown. Mindblown. [00:32:23] Speaker A: Et bah moi je voyais d'autres points communs mais... [00:32:27] Speaker B: Les lunettes ! [00:32:28] Speaker A: Les capacités à faire de la pétisserie ! Ça c'est une private chose, c'est vrai celle-là. [00:32:36] Speaker F: Elle est trop private celle-là. [00:32:37] Speaker B: Mais c'est pas grave. [00:32:38] Speaker A: En off, je vous montre. [00:32:42] Speaker B: On peut pas, sinon notre chaîne va être fermée, donc c'est pas possible. [00:32:47] Speaker A: Non mais je vois ce qu'il veut dire. [00:32:49] Speaker B: Attends, Billy Corgan, il était gentil en fait là. [00:32:51] Speaker F: Bah ouais. [00:32:51] Speaker A: Non mais Billy Corgan est très gentil en ce moment. Il a gagné de l'argent ou quoi ? Ça fait 2-3 interviews que je vois où il dit des trucs quand même gentils quoi. [00:32:59] Speaker F: Ouais. [00:33:00] Speaker A: Ouais ouais. Même sur Nirvana. [00:33:03] Speaker B: Qui a enlevé Billy Corgan ? Où sont ces extraterrestres ? [00:33:06] Speaker F: Peut-être qu'il se sent bien dans sa vie en ce moment et du coup il a envie de partager son bonheur. [00:33:11] Speaker E: Envie d'envoyer des goûts de vibe. [00:33:12] Speaker B: Tant mieux, peut-être que comme ça il fera un bon album. Allez hop, on va passer à la suite. [00:33:16] Speaker F: Ed Breed, procès avec Chris Batty, l'ex-bassiste poursuit le groupe en justice, affirmant avoir été géré abusivement et privé de revenus. Ed Breed réplique, pas de contrat permanent, juste une relation à volonté résiliable à tout moment. Le groupe demande donc l'annulation de 4 accusations sur 6. Restent seulement les litiges autour du merch. [00:33:37] Speaker A: Ok. C'est assez fréquent quand même ce truc parce que c'est un peu ce qui s'est passé avec Deftones. [00:33:43] Speaker B: Oui, avec Sergio Vega, oui. [00:33:45] Speaker E: Une histoire de contrat, pareil. [00:33:48] Speaker A: De mercenaire, quoi. [00:33:49] Speaker F: Je pense que du coup, ils vont encore plus contractualiser Vénère maintenant pour se partager, tu vois. [00:33:53] Speaker B: Alors ça, normalement... [00:33:55] Speaker F: Pourtant, ils sont procéduriers aux Etats-Unis. [00:33:57] Speaker B: Ouais, bon, après, c'est Aïdbryd. Je les aime beaucoup, mais sur scène, c'est très bon. Faut pas faire de Bradfaire avec lui. [00:34:05] Speaker A: Donc... Peut-être de Bradfaire chinois. Non mais après peut-être qu'il avait le doigt sur le dossier mais c'était pas le bon quoi. [00:34:15] Speaker E: Le dossier et le parfum là... Non. [00:34:16] Speaker A: Mais bon... Ceux qui l'ont l'ont et puis voilà ceux qui l'ont pas l'ont pas quoi. [00:34:22] Speaker B: Vraiment pas grave. [00:34:23] Speaker F: Mais du coup comme j'aime beaucoup Ed Breed j'ai choisi un clip d'Ed Breed. [00:34:26] Speaker B: Ah bah d'accord ! [00:34:27] Speaker A: En plus cette chanson elle est comme ça. [00:34:29] Speaker F: Bah et puis elle colle bien du coup je trouve un peu à la news tu vois. Et c'est destroy everything. [00:34:33] Speaker B: Bah oui parce qu'on a clairement en ce moment envie de tout éclater. [00:34:36] Speaker F: Bah voilà. [00:34:36] Speaker B: Tout en voyant l'air. [00:34:37] Speaker F: C'est exactement ça. [00:34:38] Speaker A: Ah ça c'est Kyo. [00:34:38] Speaker D: Ah pardon. [00:34:39] Speaker B: Bah ça ressemble à Hybrid à quelque part. [00:34:41] Speaker F: Ça colle à notre mood et ça colle à la news. [00:34:43] Speaker B: Merci Gladys. Merci Gladys on va leur péter leur gueule. [00:34:46] Speaker D: Putain allez ! [00:34:47] Speaker A: Hybrid ! [00:34:48] Speaker E: On revient avec... [00:35:15] Speaker D: DESTROY EVERYTHING DESTROY EVERYTHING OBLITERATE WHAT MAKES US ONE DESTROY EVERYTHING DESTROY EVERYTHING DESTROY EVERYTHING DECIMATE WHAT THREATENS ME C'est pas vrai ! C'est pas vrai ! DESTROY EVERYTHING Obliterate what makes us weak DESTROY EVERYTHING DESTROY EVERYTHING DESTROY EVERYTHING DECIMATE WHAT THREATENS ME C'est pas la même chose, c'est pas la même chose, c'est pas la même chose, c'est pas la même chose. Détruise tout ! Détruise tout ! Détruise tout ! Détruise tout ! Détruise tout ! Détruise tout ! Détruise tout ! Détruise tout ! Détruise tout ! Ah. [00:38:24] Speaker B: Me voilà un petit peu soulagée. Ça fait du bien, ça fait du bien. Quand on a envie vraiment de défoncer tout le monde, ça fait que ça fait du bien. [00:38:32] Speaker F: C'est pas suffisant pour moi, mais... Non. [00:38:34] Speaker B: On en demande encore beaucoup. C'est une bonne mise en bouche. Dans la playlist ce soir, il y a des morceaux qui envoient vénère, donc on va pouvoir se défouler et claquer des gueules dans nos têtes. Ça ne se fait pas en vrai, bien sûr. Ne soyez jamais violents, s'il vous plaît. Ça ne sert à rien, strictement à rien. [00:38:47] Speaker E: La violence, c'est dans le pit et on relève les copains. [00:38:50] Speaker B: Oui, voilà. Sinon, vous allez vous inscrire au sport. Ça marche aussi. Et puis, vous êtes tout seul, vous pouvez courir ou faire de la boxe. [00:38:58] Speaker F: La suite des news, peut-être ? [00:38:59] Speaker B: Oui, la suite des news, parfait. [00:39:00] Speaker F: Et t'as vu, quel professionnalisme ! John Five, ces trois guitaristes révolutionnaires. Pour le guitariste de Motley Crue, trois noms ont carrément changé la donne. Eddie Van Halen, réinvention du jeu. Alors celui-là, je dirais pas à ma place. [00:39:13] Speaker E: Yngwie Malmsteen. [00:39:15] Speaker F: Le shred néo-classique qui a tout élevé. Et Guthrie Govan, modernité et technique hallucinante. John Five en profite aussi pour saluer la relève comme Polyphia ou Tosin Abbasi. [00:39:27] Speaker B: John Five, il a fait combien de groupes ? Il est allé dans combien de groupes ? Pas il a fait, il a joué. [00:39:31] Speaker E: Dans combien de groupes ? [00:39:31] Speaker B: Beaucoup. [00:39:32] Speaker D: Beaucoup. [00:39:32] Speaker F: Et puis ses albums solos aussi, moi. [00:39:34] Speaker D: Je les ai fait tous. [00:39:34] Speaker E: Et puis ses solos, ouais. [00:39:35] Speaker B: Il a fait des solos, je me souviens plus bien qu'il ait fait des solos. [00:39:36] Speaker F: Il y a plusieurs albums solos, j'en ai trois ou quatre, je crois, à la maison, moi. [00:39:39] Speaker B: Ah ouais, je ne me souvenais pas du tout. J'étais persuadé qu'il avait fait... Il a joué avec RoboZombie. [00:39:43] Speaker E: RoboZombie, Barry Manson, Bob l'écrou maintenant. Enfin, après, je n'ai plus tous les autres en tête. [00:39:48] Speaker D: Il en a un paquet, y on. [00:39:48] Speaker B: Va faire la liste. [00:39:49] Speaker E: Un grand mercenaire, quoi. [00:39:51] Speaker B: Neuf, OK. [00:39:52] Speaker A: Après mon oreillette. [00:39:54] Speaker B: Oui, t'inquiète pas Marcel, c'est très gentil. [00:40:00] Speaker A: On peut donner de l'argent à Wikipédia, pardon. [00:40:03] Speaker B: Envoyer des sous, écrivez à l'arc. Voilà, une bonne vieille blague. Bah écoute, John 5, oui on aime, on soutient, bravo. Qui est guitariste ici ? [00:40:14] Speaker D: Personne ? [00:40:14] Speaker B: Aucun de vous deux ? [00:40:15] Speaker F: Non, j'ai essayé. [00:40:16] Speaker E: Un tout petit peu, je gratouille. [00:40:18] Speaker B: Five c'est un exemple quand même parce. [00:40:20] Speaker E: Que moi je connais pas vraiment toute son oeuvre mais en tout cas ouais de bons riffs bien. Il a un son à lui dans ses albums solo ça on peut pas le nier puis après bon il a fait le mercenaire dans plein de groupes assez iconiques. [00:40:31] Speaker B: Le fameux solo que tout le monde. [00:40:34] Speaker F: A essayé d'apprendre de Sweet Dreams avec Manson là c'est lui. Bon, on n'aime pas Manson, de toute façon, c'est un connard, mais... [00:40:43] Speaker A: Apparemment, on a le choix, mais pas trop. [00:40:45] Speaker F: Musicalement, cette reprise, elle était exceptionnelle. Ce solo de guitare, il était vraiment oufissime. On a tous essayé de le reprendre à la guitare, même moi. [00:40:55] Speaker B: Moi je le faisais à la bouche, sous la douche, mais ça... Un instrument comme un autre. [00:41:00] Speaker A: Ça me rappelle d'autres choses. [00:41:01] Speaker F: Ensuite, on a Oldie Gamsense. Quand l'IA dépasse le groupe original, le chanteur Lucas Poudlain dénonce un groupe IA, Bleeding Verse, qui les cite comme influences et les dépasse en auditeurs mensuels sur Spotify en deux mois. Il appelle à s'opposer à la musique générée par IA. Plusieurs médias ont repris l'affaire. Chiffre à l'appui. On en a déjà parlé. C'est un truc de malade. [00:41:21] Speaker B: Ça me dégoûte. Mais tu m'étonnes qu'ils soient vénères. Ça dégoûte. Le mec il y a un vrai groupe et un groupe qu'il copie en I.A. et ça marche mieux que le sien. C'est horrible. [00:41:30] Speaker F: Ça fout le seum de fou. [00:41:31] Speaker B: Bah évidemment mais comment tu veux pas péter un plomb ? Enfin je veux dire après... De donner. [00:41:36] Speaker E: Envie de te foutre en l'air mais vraiment. [00:41:37] Speaker B: Comme Ben ne parle pas peut-être qu'il devrait se poser des questions aussi. Je t'ai dit à ta place. Mais je pense clairement. [00:41:46] Speaker A: Non, mais j'étais en train de penser. En fait, après, c'est est-ce que le problème, c'est l'IA ou est-ce que le problème, c'est les gens qui sont si facilement cernables ? Parce qu'en fait, l'IA, elle fait le truc pour que ça marche. C'est-à-dire qu'elle comprend ce qui marche et ce qui marche pas. Est-ce que le problème, c'est que les gens aiment les... Tu vois ? [00:42:06] Speaker B: Pour que l'IA puisse produire, il faut. [00:42:10] Speaker E: Qu'Il y ait eu un modèle avant. [00:42:11] Speaker A: Non, mais bien sûr, il y a ce truc-là. Mais ce que je veux dire, c'est que si elle arrive à faire mieux que le groupe qu'elle copie, c'est qu'elle arrive à comprendre pourquoi ça marche et pourquoi ça marche pas. Et c'est-à-dire que les gens sont prévisibles. [00:42:27] Speaker F: Moi, perso, en tant que personne humaine. [00:42:28] Speaker C: Je ne vais pas l'écouter de la. [00:42:29] Speaker F: Musique IA, même si elle est bonne. Je n'irai même pas leur donner de. [00:42:32] Speaker B: L'Audience, ni un play, ni... [00:42:34] Speaker A: En fait, moi, je suis contre aussi. Je trouve pas ça... Voilà, je trouve que la réflexion, elle est drôle. Enfin, elle est intéressante. Curieuse, voilà. [00:42:44] Speaker F: En tout cas, moi, à la place du chanteur, j'aurais envie de tout casser, quoi. [00:42:46] Speaker B: On se remet... On se remet de bois tout de suite. Non, mais évidemment, je ne peux même pas imaginer. Je pense qu'il a juste envie d'oublier tout le monde. [00:42:55] Speaker F: Ça sent tellement injuste. [00:42:57] Speaker B: C'est ça. Il a le seum. [00:42:59] Speaker A: Comme Derrick. [00:43:00] Speaker B: Allez hop, la suite. [00:43:01] Speaker F: Linkin Park, cette surprise chez Kai Senat sur Twitch. Le groupe a créé la surprise en débarquant en plein direct du Mafiaton. Mafiaton ? Un marathon caritatif visant à financer la construction d'une école au Nigeria, Linkin Park a livré un mini-set de 5 titres, dont In The End et Fendt, devant des centaines de milliers de viewers. Ambiance électrique, Emily Armstrong et Joanne ont même cassé du matériel en fin de show, un vrai moment K.O. live qui a fait exposer le tchat, un passage aussi court qu'intense qui a permis de récolter encore plus de dons et rappeler à quel point le groupe reste une machine de scène, même en 2025. [00:43:36] Speaker B: On n'est qu'une part qu'ils peuvent payer une école au Niger à tout seul. [00:43:38] Speaker F: Ils pourraient. [00:43:39] Speaker B: À chaque concert. [00:43:41] Speaker F: Ils pourraient. [00:43:42] Speaker B: Mais bon, ils ont fait un petit geste. Mais c'est cool, quelqu'un a vu ce truc ? [00:43:46] Speaker A: J'ai juste vu des extraits aussi où avec un batteur, un mec qui fait des live streams batterie et qui était là et qui a pu jouer avec eux et machin. L'ambiance avait l'air... Ça avait l'air cool ouais. Ce que j'ai vu, ça avait l'air sympa quand même. [00:44:01] Speaker B: Et c'est qui cette chaîne Twitch ? C'est quoi ça ? [00:44:04] Speaker A: KSNL, c'est un streamer. [00:44:06] Speaker B: Très connu, du coup. [00:44:08] Speaker A: Aux Etats-Unis, oui. [00:44:10] Speaker B: Je suis largué. [00:44:11] Speaker F: Moi, je ne connais pas non plus les streamers. [00:44:12] Speaker A: Déjà, tu ne regardes pas du Twitch français. Je ne te vois pas regarder du Twitch américain. [00:44:19] Speaker B: Non, c'est vrai. Il est vrai, vous avez raison. En tout cas, c'est plutôt sympa. [00:44:23] Speaker C: C'est cool. [00:44:23] Speaker B: À quand... À quand Axel Bauer... [00:44:27] Speaker F: Quand est-ce qu'ils viendront ici pour financer nos chaussures Louis Vuitton ? [00:44:31] Speaker A: Si c'est des chaussons Louis Vuitton pour des enfants au Niger, là je comprendrais. [00:44:38] Speaker F: Je suis pauvre moi aussi. [00:44:40] Speaker B: C'est le délire qui n'importe quoi. Genre la honte. [00:44:43] Speaker A: Ils ont le droit d'avoir des Louboutins aussi au Niger. [00:44:46] Speaker F: Quand j'étais petite, avec mon petit frère, on faisait les fausses trucs où tu cochais des cases, tu faisais payer les gens et ils pouvaient gagner un lot à la fin. Ils achetaient des casques. Ils achetaient des casques. [00:44:57] Speaker A: Ah ouais, les trucs de... Les tombolas, les tombolas de... [00:45:00] Speaker F: Voilà, les tombolas. On faisait ça avec mon petit frère. Bon, on faisait jamais gagner aucun lot, on gardait la thune. Bah pourquoi on ferait pas pareil nous ? [00:45:06] Speaker B: Parce que c'est pas légal. [00:45:08] Speaker F: Mais personne ne le saura. [00:45:10] Speaker A: Bah non, si, tu viens de le. [00:45:11] Speaker B: Dire devant tout le monde. [00:45:13] Speaker A: Et juste sur le principe, ça me pose un petit problème. Mais après, bon, chacun ses valeurs. [00:45:18] Speaker C: Moi, c'est une blague, évidemment. [00:45:19] Speaker B: Oui, bien sûr. [00:45:20] Speaker F: Bon, par contre, je l'ai réellement fait avec mon petit frère. Mais je l'ai fait qu'une fois. [00:45:23] Speaker B: T'étais enfant, ça se pardonne. Il y a d'autres news ? [00:45:26] Speaker F: Oui, on a Psychophytol. Lou Coller... [00:45:29] Speaker B: Ils existent encore. [00:45:30] Speaker F: Récitif du cancer de l'osophage. Après une annonce de rémission en mai, Lou Coller explique dans une vidéo que le cancer est revenu et il a amené des amis. Donc ça doit être métastasé le pauvre. Le frontman remercie les fans et repart en traitement. Des organisations contre le cancer et l'osophage ont relayé son message et les moyens de le soutenir. [00:45:48] Speaker B: Bon alors déjà désolé pour la blague qu'on a fait, c'est vrai. Ah oui, merde. [00:45:53] Speaker F: Ça fout le seum, encore. Il n'y a pas de bonnes news très sympas. [00:45:57] Speaker B: Tu viens de nous faire tes news et moi j'ai mis les news qui me plaisent. [00:45:59] Speaker F: J'ai fait une sur deux. [00:46:01] Speaker B: Non mais je plaisante. [00:46:02] Speaker A: En fait c'est un peu la douille de l'émission. T'es mort, t'es mort. [00:46:06] Speaker B: Toi tu vis, toi tu crèves. On espère qu'il va aller mieux et il ira sûrement mieux puisque ça a déjà été mieux une fois donc il n'y a pas de raison que ça... [00:46:14] Speaker A: Bah si il y a des raisons, quand c'est médiastasé, généralement c'est plus compliqué. [00:46:16] Speaker B: J'essaie d'être positif, je suis désolé mais j'essaie de faire... [00:46:21] Speaker F: C'est surtout que, perso, j'adore Psycho-Phytole en plus, mais réellement, donc... Ça m'a mis un coup. [00:46:26] Speaker B: Je venais à Psycho-Phytole parce que j'écoutais au collège, quoi. C'est très très vieux, Psycho-Phytole. Et je ne savais pas qu'ils étaient encore, qu'ils faisaient encore de la scène. [00:46:33] Speaker F: Si, si, si. Je les ai vus plus d'une fois et il n'y a pas si longtemps que ça, la dernière fois. [00:46:38] Speaker B: Bonnes patates. Enfin, ça donne envie de faire une foudre des patates. Bon, ben, on lui souhaite un bon établissement, bien évidemment. Du coup tu veux nous passer un petit sick of it all ? [00:46:50] Speaker F: Exactement ! [00:47:04] Speaker B: Par de ses goûts musiques. [00:47:06] Speaker E: Des goûts exquis, bien sûr. [00:47:08] Speaker B: Personne ne se plaint de ça. Il y a plein de gens qui envoient des messages privés sur Instagram, je ne les fais pas suivre, je suis désolé, mais qui disent, trop bien, on aime bien Enjoy, pourquoi il n'est pas là ? Pourquoi Pierre, Enjoy, il n'est pas là et toi, pourquoi tu ne t'en vas pas ? Je ne réponds pas et c'est pour ça que je ne les envoie pas parce que ça me vexe un peu. [00:47:23] Speaker E: Donc je suis privé de la ferveur populaire. [00:47:27] Speaker B: Merci beaucoup. A cause de ton égo. Beaucoup de gens sont privés de beaucoup de choses à cause de mon égo. On retrouve cette vidéo si vous n'avez pas eu toutes les news, elle sera demain disponible à partir de 17h30 sur notre chaîne YouTube. N'hésitez pas à leur rejoindre tout de suite, point d'exclamation bang dans le chat, pour atteindre les 10 000, ça nous ferait bien plaisir, ça nous encouragerait à continuer. Et merci infiniment Gladys. [00:47:51] Speaker F: Avec plaisir. [00:47:52] Speaker B: J'ai envie moi aussi de me faire des choses, mais moi aussi j'en ai pas. [00:47:55] Speaker F: Après j'ai des perruques, j'en ai plein à la maison. [00:47:57] Speaker B: On a des perruques roses aussi ici. [00:47:58] Speaker F: Non mais j'en ai de très bonne qualité, moi. [00:48:01] Speaker B: Ça va le mouvement ? Aïe ! [00:48:09] Speaker A: Je suis désolé, 3 euros sur tes muscles. [00:48:11] Speaker B: Je suis sûr que c'est de très bonne qualité. Bon on se retrouve la semaine prochaine. [00:48:16] Speaker F: Tout à fait, et du coup là c'est le titre, Relentless. [00:48:20] Speaker A: Relentless. [00:48:20] Speaker B: C'est presque normal, mais pas tout à fait. [00:48:22] Speaker F: C'était un petit peu fait exprès. [00:48:24] Speaker B: Allez malaise. Thank you ! [00:48:56] Speaker D: Wealth and power Crashing through Wealth is posing its own use Wealth and power Crashing in On the wall but once again So resentful So disliked Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org BANG BANG ! C'est bien ! C'est bien ! C'est bien ! C'est parti la fin de cette vidéo pour ! C'est génial ! Open the fucking door ! Hey. [00:53:06] Speaker C: ! [00:53:06] Speaker D: What can I say ? It's all fun and games ! We are the ones who play ! Keep calling my name ! Wilt. [00:53:26] Speaker B: Wither. Je ne sais absolument pas comment on dit ce nom de groupe. [00:53:30] Speaker A: Wilt Wither. [00:53:31] Speaker B: Avec Front Door Phobia. [00:53:34] Speaker A: Avec en featuring le chanteur de Johnny Booth. [00:53:37] Speaker B: Ah voilà, c'est pour ça que ça envoie du steak. [00:53:38] Speaker A: Ouais, c'est celui avec les dreadlocks. J'espère qu'il va vraiment bientôt... Ils avaient fait un live audiotree où, bon, on comprend que ça devient la limite, là. Je me suis dit, oh, il va pas les garder longtemps, il va falloir qu'ils rasent. [00:53:51] Speaker B: J'ai une idée. On va lui envoyer une photo de ce que ça donne après, de mon crâne, et il va vite dire, oh là là, il faut... Non, mais il. [00:53:57] Speaker A: En est déjà là. [00:53:58] Speaker B: Je pense qu'il se dit... [00:53:59] Speaker A: Là, je pense que ça tient avec de la glu ou un truc... Ah. [00:54:03] Speaker B: Quel horreur mon dieu ! [00:54:04] Speaker A: Non mais c'est vrai que c'est un peu... En fait je trouve ça lui... [00:54:06] Speaker B: C'est gênant un peu. [00:54:07] Speaker A: Non mais je trouve ça lui va pas. C'est ça, c'est dommage. [00:54:10] Speaker B: Quand on adresse sur les côtés mais pas au-dessus, qu'on a plus de cheveux, ça va, parce qu'il y a peu de gens. [00:54:14] Speaker A: Il fait bien, il fait bien. [00:54:15] Speaker B: Tout le monde a le droit de faire la gomme et eux, mais bon. [00:54:17] Speaker A: Il fait bien ce qu'il veut, mais bon. Par contre, je trouve qu'il a une voix incroyable. Je vous invite d'ailleurs à écouter Johnny Booth. Très, très bon groupe. [00:54:24] Speaker B: Et puis ce groupe-là aussi, Will Wither. Voilà. Et juste avant de recevoir notre invité, Ben, je crois qu'il est l'heure d'offrir des places de concert. Je crois que c'est maintenant ou jamais. Ben oui, déjà, parce que je pense. [00:54:37] Speaker A: Oh neverrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr. [00:54:50] Speaker D: Bon. [00:54:54] Speaker B: Des places pour aller à un concert, si vous avez envie d'aller voir Bleed, From Within, du côté du Bataclan. Ce sera mardi, donc c'est dans deux jours. C'est offert par Vericho, et bien si vous avez envie d'aller les voir, il suffit de jouer immédiatement. Et vous savez quoi ? Comme j'ai envie d'embêter notre ami Marcel, ça se passe uniquement dans le chat. Donc mettez votre participation. Il va récupérer tous vos pseudos si vous avez envie de jouer. C'est maintenant ou jamais. Il faut laisser un mot. [00:55:25] Speaker A: Il faut mettre un mot. Il faut qu'ils écrivent un mot pour participer au concours. [00:55:30] Speaker B: Oui. [00:55:30] Speaker A: Quel est ce mot ? [00:55:31] Speaker B: Bleed from within ? [00:55:32] Speaker A: Non, c'est nul. Il faut que ce soit drôle. [00:55:34] Speaker B: Ah, Marcel mange mon cœur. [00:55:37] Speaker A: Non. [00:55:38] Speaker B: Non. Marcel mon amour. [00:55:41] Speaker A: Et bah voilà, faut que vous mettiez mot, voilà, exactement. Mot, vous mettez mot. [00:55:46] Speaker B: Si vous mettez mot, et bien vous participez, bien évidemment, à ce tirage au sort. Et je vous avertirai dans la nuit. [00:55:51] Speaker A: Par contre, faut pouvoir ne participer que si vous pouvez aller au concert. [00:55:55] Speaker B: Oui bien sûr, vous aurez la réponse dans la soirée donc il faut rester à l'écoute bien évidemment, mais sur le chat parce que si vous participez et que vous n'êtes plus là, vous ne pourrez pas savoir si c'est vous qui avez gagné. Donc n'hésitez surtout pas. Il y a quand même quelques places, j'en ai pas une, j'en ai pas deux, j'en ai quelques-unes. [00:56:09] Speaker E: Il y a plein de gens qui. [00:56:10] Speaker A: N'Ont jamais écrit qui écrivent là, comme par hasard. Ils sortent de leur lurking j'ai l'impression. [00:56:16] Speaker B: C'est trop cool, on a quelques places comme ça et c'est vrai que Vericho, on les remercie, parce qu'ils nous en offrent beaucoup. [00:56:23] Speaker A: Mardi soir au Bataclan. [00:56:24] Speaker B: Mardi soir au Bataclan. Bon, en dehors de tout cela, maintenant, il est l'heure de quoi ? De recevoir notre invitée, la seule, l'unique, la grandiose Jenny Lister ! [00:56:34] Speaker D: Oh my god ! I can't believe it ! She's here ! [00:56:40] Speaker C: Salut ! [00:56:42] Speaker A: Ça va ça ? C'est où ? [00:56:43] Speaker C: C'était parfait, c'était parfait. [00:56:45] Speaker A: Sinon tu nous dis on en fait un plus, on peut faire plus. [00:56:49] Speaker C: On va faire plus après. [00:56:51] Speaker A: Oh my god ! [00:56:52] Speaker B: Ouh là là, je sens qu'il va y avoir de l'exercice et que ça va être peut-être ridicule pour nous mais... Le ridicule ne tue pas. [00:56:59] Speaker C: Exactement. [00:57:00] Speaker B: Bonsoir, merci d'avoir accepté l'invitation, merci d'être là. [00:57:04] Speaker C: Je suis ravie d'être là. J'avais eu qu'une hâte, c'était d'être là ce soir donc je suis tout simplement ravie. Merci beaucoup pour l'invitation. Et puis voilà, on va parler de petites choses sympathiques, je pense. [00:57:14] Speaker B: Oui, bien sûr. On va tâcher de savoir qui tu es pour les personnes qui ne te connaissent pas. Je pense qu'il y a quand même une majeure partie qui te connaissent. Mais voilà, pour ceux qui ne sont pas au courant, tu fais quand même beaucoup de choses. Et puis, on va parler de ton parcours avec cette musique, etc. Et probablement de technique vocale, puisque c'est quand même ta spécialité. [00:57:31] Speaker C: Exactement. [00:57:32] Speaker B: Donc il y a ce côté-là, mais qu'est-ce que tu fais ? Est-ce que tu peux te présenter ? Quels sont les endroits où tu fais du contenu ? [00:57:40] Speaker C: Ok, petit résumé. Du coup, moi, je suis chanteuse et screameuse, chanteuse de métal le plus principalement. Et je fais du contenu sur les réseaux sociaux, principalement Instagram. Du coup, je fais des covers parce que c'est comme ça que tu peux grandir sur les réseaux et te faire une communauté. Et puis voilà, j'ai d'autres projets musicaux en cours aussi, mais on y viendra peut-être un petit peu après. Et puis après, je crée principalement du contenu sur la musique, mais j'essaie un petit peu de varier aussi sur le lifestyle alternatif. Je fais ce qui me plaît, en fait. Je n'ai pas trop de... Ouais, mais je ne me mets pas trop dans une case où je dois faire que ça, que ça. J'aime bien faire ce que j'ai envie de faire sans me mettre de limites. [00:58:16] Speaker D: Voilà. [00:58:16] Speaker B: Très bien, très, très bien. Vous pouvez évidemment retrouver Ginny Hollister partout, c'est pas bien compliqué, on écrit Ginny Hollister, normalement on tombe sur toi. [00:58:24] Speaker C: Normalement, c'est bon. [00:58:26] Speaker B: Hollister, O-L-Y-S-T-E-R. [00:58:29] Speaker A: Tout à fait, bien sûr. [00:58:30] Speaker B: Alors, comment ? [00:58:31] Speaker E: Tu fais bien de préciser. [00:58:33] Speaker B: Oui. [00:58:33] Speaker C: Non, parce que des fois, il y a des gens qui font une erreur et qui oublient le L, du coup ça fait Oyster. [00:58:37] Speaker B: Ah oui, c'est vrai. [00:58:38] Speaker C: Alors qu'en anglais, on sait ce que ça veut dire, ça veut dire huître, donc c'est pas très... Voilà. [00:58:42] Speaker A: C'est moins... C'est moins toi, quoi. [00:58:43] Speaker C: C'est pas très fancy du tout. [00:58:44] Speaker B: Non, du tout. [00:58:45] Speaker C: Donc n'oubliez pas le L. [00:58:47] Speaker A: Bien que tu sois une perle. [00:58:48] Speaker D: C'est mignon ! [00:58:50] Speaker B: J'attendais pas ça ! [00:58:51] Speaker C: J'apprécie beaucoup le compliment. [00:58:57] Speaker A: T'es aussi pire, t'es une perle, mais pas pour les mêmes raisons. Et là, je ferais pas la blague, l'azu de la blague. [00:59:03] Speaker B: Bah moi je l'ai fait. [00:59:03] Speaker A: C'était pas ça. [00:59:06] Speaker B: Tu l'as raconté après. Non, j'ai pas envie d'éteindre ta gueule. On va donc recommencer du début, de ce moment où tu étais comme ça. [00:59:15] Speaker C: J'étais petite. [00:59:17] Speaker B: A quel moment tu as rencontré les musiques alternatives, extrêmes, enfin un peu plus amplifiées ? C'était quelle musique et comment ? [00:59:25] Speaker C: Alors ça a plus été vers mes, on va dire, 13-14 ans, quelque chose comme ça. Quand j'étais plus petite, j'écoutais beaucoup de rock parce que mes parents, c'était le style qu'ils écoutaient le plus. Donc ça va être beaucoup de Dépêche Mode, Queen et plein d'autres. Non, je n'ai pas les noms qui me viennent, mais voilà, tout ce genre de groupes comme ça, classique rock. Donc voilà, j'ai grandi beaucoup avec ça, avec aussi la pop comme j'étais une gamine. Voilà, forcément, tout ce qui était Selena Gomez, Lady Gaga. Donc j'avais un petit peu déjà ce mélange-là. Et puis après, quand j'étais au collège début lycée, je n'étais pas dans une période très fun, on va dire, à cause du harcèlement et autres. Et je suis tombée sur des musiques un peu plus alternatives, ce qui était plus du alternative rock. Donc on va plutôt partir sur Panic at the Disco au début, dans ce milieu-là. Après, ça a été The My Chemical Romance, qui m'a tout doucement menée au fur et à mesure au métal. Mais ça a été vraiment un moment où je me sentais mal et j'avais besoin de me sentir connectée à quelque chose un peu différent, on va dire. Et je me suis sentie à ma place dans cette famille qui est le métal en soi. Donc voilà, c'est plus vers l'époque collège que j'ai vraiment commencé à... [01:00:28] Speaker B: Il y avait ses parents qui avaient cette musique, ils en écoutaient beaucoup et il y avait une grosse distribution musicale. [01:00:34] Speaker C: Je ne viens pas d'une famille de musiciens, mais par contre qui apprécient énormément la musique. Donc voilà, j'ai grandi constamment avec la musique autour de moi. [01:00:41] Speaker B: C'est cool, c'est déjà bien. [01:00:43] Speaker C: Oui, oui, parce que tu baignes dedans depuis... Oui, complètement. Mais voilà, c'était vraiment très important, déjà dans la famille même, que la musique avait vraiment sa place majeure dans la vie. [01:00:53] Speaker B: Tu peux ne pas répondre à des questions, t'es un loin de moi. Tu sentais que tes parents, ils voulaient te transmettre quelque chose au niveau musical ? [01:01:02] Speaker C: Transmettre. J'ai des petites périodes un peu effacées. Oui, oui, on en écoutait tout le temps. La voiture, c'était constamment présent. Et puis, je sais que c'était important pour eux et que ce soit important pour moi de compter pour eux aussi. Donc, voilà, j'ai vraiment toujours été dedans et ça m'a beaucoup aidé. Ça fait un peu cliché de dire la musique m'a sauvée, mais c'est quand même la réalité, même si voilà. [01:01:23] Speaker A: C'est le cas pour beaucoup de gens. Quand on est passionné, généralement, c'est que ça a fait quelque chose. [01:01:27] Speaker C: Oui, voilà. Mais c'est vrai qu'on a toujours entendu cette phrase un peu cliché. La musique m'a sauvé la vie et tout. Mais bon, voilà, c'est une vérité quand même. Donc voilà. [01:01:35] Speaker B: Bon, il y a eu ce moment un peu difficile de collège où les gens n'étaient pas sympas. [01:01:40] Speaker C: Les gens ne m'aimaient pas, non. Non, j'ai toujours été... J'étais très, très timide quand j'étais petite, très introvertie. Donc ça dérange les gens, malheureusement, d'être un petit peu différente. Et oui, j'ai toujours eu pas un peu de soucis, tout ce qui était scolarité. Donc j'ai grandi. J'ai grandi toujours un peu dans mon coin et ça a été un peu plus compliqué à cette période collège-lycée. Donc c'est là où je... Heureusement qu'il y a eu... [01:02:02] Speaker B: Il y a eu le lycée aussi. [01:02:02] Speaker C: Dans... Ouais, j'en ai pris un peu plein l'âgé sur chaque période. Et donc la musique m'a beaucoup aidée à ce moment-là parce que j'étais vraiment... Ça allait pas. Donc je me suis vraiment enfermée et de voir qu'il y avait en fait des artistes qui avaient vécu la même chose et qui en parlaient dans leur musique. et qui communiquait, qui disait de tenir bon, que c'était pas normal d'en parler. En fait, ça m'a vraiment soutenu énormément dans cette période. Et c'est ce qui m'a permis d'avancer, de vouloir faire de la musique professionnellement parlant aujourd'hui. [01:02:31] Speaker B: Ça t'a forcément envahi puisque c'était... Quand la musique devient notre meilleure amie, généralement, on a envie d'être dedans. [01:02:38] Speaker A: J'ai une petite question. Comme tu disais, il y a souvent ce message d'il faut aller au-dessus. Mais ça implique d'écouter les paroles. Est-ce que tu as écouté les paroles et le fait que ça parle de ça, ça t'a rendu encore plus passionné ou est-ce que tu aimais déjà la musique et après ça t'a amené à écouter les paroles et tu as compris des choses nouvelles Alors ? [01:03:05] Speaker C: J'Aimais déjà la musique. Et effectivement, après, quand j'ai compris le message de ces chansons que j'aimais déjà, juste musicalement parlant et aussi les prises de parole des artistes dans des interviews, etc. Ça a amplifié, en fait, cet effet d'amour que j'ai eu pour cette musique très rapidement, au final. [01:03:22] Speaker B: Cette musique, tu l'avais entendue ? T'es tombée dessus à la radio ? T'es tombée dessus sur internet ? [01:03:28] Speaker C: Je crois que c'était du YouTube. À ce moment-là, je pense que j'avais mis une playlist et j'ai commencé à tomber. Je n'ai plus de souvenirs exacts, mais je pense que c'était... Pour moi, ça a vraiment commencé sur du Panic! At The Disco. C'était à l'époque de, je ne saurais pas dire quel album exactement, mais c'était dans les 2-3 premiers. Et j'ai accroché aussi avec l'univers visuel qui était très attentif. J'avais un clip que j'avais adoré qui était The Ballad of Mona Lisa de Panic. Ce clip m'a bouleversée. Et puis au fur et à mesure, dans les playlists, les morceaux suivent. Et ça a été My Chemical Romance. En fait, c'est venu naturellement. Et je me suis dit, ah, j'aime bien ça. [01:04:05] Speaker B: Je pense que si c'était sur les playlists YouTube, ce qui est intéressant avec les groupes comme Panic! At The Disco ou I'm a Chemical Woman, c'est qu'il y a un petit côté pop finalement. Et donc du coup, quand tu suis les artistes pop, ça peut popper. Excusez-moi, moi, c'est les solos qui viennent. Mais ça peut arriver dans ta playlist, comme ça par exemple. Effectivement. [01:04:21] Speaker C: Quand j'ai goûté quand même du rock, même du Muse, c'est un nom qui est venu. Muse, c'est un de mes groupes préférés. Et je pense que oui, à force d'écouter, il y a des propositions. Et comme ça reste un style qui est un entre-deux quand même par rapport au métal, je pense que c'est ça aussi qui est pour ça que ça a poppé. Et puis après, j'ai eu des trucs un petit peu plus violents. Après, c'est parti sur un peu plus hardcore. [01:04:44] Speaker B: C'est intéressant et puis tu parlais aussi de cet univers visuel, parce que c'est vrai que pour Panic! at the Disco, tout ce qui est un peu émou, il y a quand même quelque chose de... un gros symbole de douleur quand même dans leur musique. On le voit aussi, donc en dehors des paroles, on voit qu'il y a. [01:05:00] Speaker C: Quelque chose qui... Ah oui, c'est retranscrit directement au visuel aussi. Et j'ai toujours beaucoup aimé l'art. Je faisais beaucoup de dessin et de peinture quand j'étais jeune, donc le visuel a toujours été important pour moi. Et c'est vrai que de voir un style de musique où le visuel est extrêmement mis en avant et surtout dans cette souffrance au final, parce que j'étais dans une période de souffrance et de voir... C'est comme si c'était une version de toi qui était visible à l'écran et tu t'identifies d'une certaine manière. Je ne sais pas comment l'expliquer, mais c'est vraiment de voir ça transmis dans un style, tu te dis... [01:05:35] Speaker B: Il y a l'émotion, je veux dire. [01:05:37] Speaker C: Et moi, ce que ça m'a fait, c'est surtout que j'avais cette sensation d'appartenir à quelque chose que les autres, mes harceleurs par exemple, n'avaient pas. Ils n'écoutaient pas ce style. Vraiment, d'appartenir à un groupe séparé, c'était mon univers, mon truc à moi. C'était vraiment ma bulle dans mon coin et que personne n'entrait. Les autres restaient loin. [01:06:00] Speaker E: En plus du coup, le fait de tout découvrir via internet, via YouTube, etc. J'imagine que ça a augmenté aussi l'effet d'avoir sa propre bulle, d'avoir son propre espace. Ce qu'il y a de bien aussi, justement, c'est que par rapport à d'autres personnes qu'on aurait pu découvrir via la télé, les clips, etc, le fait d'avoir sur YouTube les playlists et tout, ça t'a permis d'en découvrir beaucoup d'un coup, j'imagine ? [01:06:20] Speaker C: Oui, c'est ça, parce que ça a été le premier groupe et puis après j'en ai découvert d'autres et puis j'ai écouté au fur et à mesure. C'est comme ça que j'ai fait beaucoup de découvertes. Et voilà, en même temps, il y avait Instagram qui commençait aussi, mais c'est pas trop par ça. C'était encore l'Instagram de base où c'était juste pour les photos. Voilà. Mais YouTube a beaucoup aidé pour sa découverte, clairement. [01:06:41] Speaker B: Dans ce genre musical quand même, le métal, on va dire un métal en ce sens large. [01:06:46] Speaker C: Oui, la grande famille. [01:06:48] Speaker B: Il y a quand même ce côté où on peut se faire son monde. Effectivement, quand on est seul ou quand on a de la douleur, on rentre dans de l'imaginaire aussi, on crée des choses. Je trouve que c'est plus le cas que dans notre musique, dans la variété française. Je ne pense pas qu'on imagine grand chose. [01:07:03] Speaker A: Je pense aussi parce que c'est un peu moins convenu, peut-être. [01:07:08] Speaker C: Je pense que c'est pas quelque chose qui est extrêmement mis en avant, que des personnes que tu vas croiser comme ça au quotidien, t'as peu de chances que tu croises des métalleux facilement, plus des gens classiques, on va dire, lambda, sans vouloir que ce soit insultant ou quoi que ce soit. Et je pense que c'est pour ça aussi qu'il y a ce côté un peu particulier où tu te sens un peu à part dans ton monde, mais que tout le monde ne peut pas avoir accès. Je pense que c'est ça qui donne ce sentiment-là aussi. [01:07:33] Speaker B: Qui dégage cette force aussi téléphoniale. [01:07:37] Speaker E: En plus, quand t'es jeune, t'as, je sais pas si t'avais ça aussi, c'est le petit parfum, entre guillemets, d'interdit quand tu commences à écouter ça. Moi, par exemple, quand j'ai commencé à en écouter, au début, je le disais même pas à ma famille, pas à mes parents ni rien. J'écoutais ça un peu en cachette. [01:07:52] Speaker C: Je pense que j'ai eu une petite période comme ça où c'était mon petit secret, un petit peu. Et bon, après, ça s'est su parce que dans la voiture, forcément, la musique, le matin, il fallait y aller et se motiver un peu. Bon, les musiques commençaient à être mises un petit peu dans la voiture, mais oui, ça faisait... Je me souviens qu'en fait, quand je rentrais des cours, c'était ma petite bulle et je pouvais écouter mes clips, regarder mes clips et souffler un coup. [01:08:13] Speaker B: Donc tes parents, comme c'est le service du rock, ils n'ont pas... Il n'y a pas eu de questionnement trop ? [01:08:19] Speaker C: Ils ont senti un petit peu le switch quand après il y a un petit peu le style forcément vestimentaire qui a suivi. Même si à cette période-là, je restais quand même assez simple. Je n'ai pas eu un look extrême quand j'étais à l'école. [01:08:32] Speaker B: Il y a eu des étapes. [01:08:32] Speaker C: Mais même, je n'ai pas eu tout de suite ce look alternatif. J'avais juste les cheveux noirs habillés en noir, mais classique, pas trop extravagant. [01:08:40] Speaker A: Je buvais des verres de sang classique quelque part, rien d'incroyable. [01:08:48] Speaker C: Non mais c'était déjà trop pour beaucoup de personnes. Mais je sais parce qu'il y a des jeunes qui assument complètement et qui ont vraiment un style déjà très assumé. Ça me fascine parce que déjà même moi quand j'étais juste en jean, j'ai botti dans un simple, mais même déjà là à ce moment-là... Voilà, c'était la gothique, alors c'était pas du tout ça, c'était pas le style, donc voilà. Et je ne sais plus ce que j'étais en train de dire avant, c'est super triste. [01:09:11] Speaker B: C'est juste qu'on partait sur ce moment d'adolescence, d'enfance. Alors là, il y a eu beaucoup de souffrance, mais c'est vrai qu'on s'habille en noir, je sais pas pourquoi, parce que c'est un mimétisme, je sais pas vraiment pourquoi on s'habille en noir. Parce qu'il y a ce truc... Le deuil de beaucoup de choses, peut-être, je sais pas. [01:09:27] Speaker A: Je pense que c'est comme ça qu'on est à l'internet. Il y a ce truc que tu sais, mes vêtements sont aussi noirs que mon âme. [01:09:36] Speaker F: Moi, je pense qu'il y a un. [01:09:37] Speaker C: Côté aussi pour se cacher un petit peu. Moi, je sais qu'à l'époque, j'étais une petite fille normale. J'étais tout le temps mis en bleu, d'ailleurs. Bleu et marron, tu vois. Et bon, après, forcément, quand j'ai commencé à écouter ce style, j'ai eu envie de ressembler un petit peu à ces artistes-là. Mais moi, je pense qu'il y avait aussi ce côté de se sentir un peu caché. En fait, tu deviens comme une ombre, un petit peu en noir, tu vois. Et ça me donnait peut-être une sorte bouclier, je ne sais pas, quelque chose comme ça. [01:10:03] Speaker A: Oh, puis aussi, juste le côté, comme tu dis, un peu le... [01:10:06] Speaker C: Après, c'est badass d'être habillé en noir. Je ne suis plus en mode... Je me calcule tout le temps en noir. [01:10:12] Speaker E: Ça conjugue l'avantage d'être un peu une ombre quand t'es timide et en même temps, ça te donne un peu l'air badass. [01:10:17] Speaker C: En fait, c'était un sort d'entre deux. C'était un peu... Je ne me mets pas trop en avant, mais c'est badass quand même. [01:10:22] Speaker B: Regarde comment je suis, ça ne te donne pas envie de t'approcher de moi, sinon ça va mal se passer. [01:10:26] Speaker A: Et puis, il y a aussi quand même le côté, tu rentres dans un groupe, quoi. Enfin, il y a ce truc d'appartenance, les gens qui s'habillent en noir. Enfin, maintenant, ça devient très commun, mais c'est vrai que quand t'es jeune et t'es habillé en noir, c'est pas si commun, quoi. [01:10:40] Speaker B: Ouais, les ados habillés en noir, il n'y en a pas tant que ça. [01:10:42] Speaker A: Non, mais parce que déjà, tu regardes les vêtements pour les enfants, il y a quand même beaucoup de trucs avec de la couleur et tout ça. Et c'est vrai que le noir, c'est pas le truc. [01:10:52] Speaker C: C'est pas les premières couleurs. [01:10:53] Speaker B: Les parents disent pas tiens, je vais habiller tout en noir. À part quand c'est des parents métallurgistes. [01:10:57] Speaker A: Moi, j'aimerais avoir des enfants juste pour ça. [01:11:00] Speaker B: Tiens, regarde, mets des larmes là, sur le côté ! [01:11:03] Speaker C: Mais j'ai rien fait ! [01:11:05] Speaker A: Excusez-moi monsieur le docteur, à partir de quel âge on peut scarifier son enfant ? [01:11:09] Speaker C: Comme Alex Terrible qui s'est fait son énorme psychiatrie. [01:11:13] Speaker A: Ce qui est bien c'est qu'il le dit. Il dit non je ne me suis pas battu pour l'avoir, je l'ai fait faire. [01:11:18] Speaker C: C'est bien parce qu'il avait dit que c'était un ours encore entier. C'est l'ours qu'il a dévié pile poil, pour pas qu'il se le prenne dans l'oeil. C'est un ours fancy. [01:11:28] Speaker A: C'est un ours chirurgien. [01:11:30] Speaker B: J'ai une image consciencieuse. [01:11:33] Speaker A: Scalpel ! [01:11:34] Speaker B: C'est un joli son pour un ours. Je ne sais pas ce que ça fait comme son, mais je les vois juste avec leur bouche faire comme ça là. [01:11:44] Speaker A: C'est des tentacules ça. [01:11:48] Speaker B: Tu as choisi des clips, évidemment, parce que dans ce parcours, il y a des musiques qui t'ont marqué, probablement. En tout cas, il y a une histoire, j'imagine, autour de ça. On a joué un petit jeu tout à l'heure avec Ben, c'était, alors à ton avis, qu'est-ce qu'elle a choisi ? Bon, je n'en ai trouvé qu'un. [01:12:01] Speaker C: C'est déjà bien, c'est déjà bien. [01:12:02] Speaker B: C'est déjà pas mal. [01:12:02] Speaker C: Ça a été dur de choisir parce que j'ai eu beaucoup d'influence et de vraiment choisir, mais parce que je sais que j'ai un truc à raconter pour chaque, précisément. [01:12:10] Speaker B: Alors le premier... [01:12:12] Speaker A: C'est les chauves-choureaux, ça ! [01:12:13] Speaker B: Le premier, effectivement, on s'habille en noir, forcément. Avenged Sevenfold avec Nightmare. Beaucoup de symboles dans l'ensemble. Fucking Nightmare ! Vas-y raconte-nous. [01:12:26] Speaker C: Alors, Avenged Sevenfold, c'était le premier groupe réellement de métal, qui est arrivé juste après finalement plus le rock alternatif, donc J.M.I.K.M. plus K.O.T.M.O. et qui était encore, on va dire, métal soft. Plus accessible. [01:12:40] Speaker A: C'est le cran d'après. [01:12:41] Speaker C: C'est le cran d'après et qui m'a très vite, très vite plu. Et c'est ça, en fait, c'est ça qui a été lancé, qui m'a aidé à me lancer sur tous les autres styles de musique après. Et Avenged Sevenfold a été vraiment un des premiers groupes que j'ai adoré de métal et qui restera toujours dans mon cœur parce que c'est grâce à eux, déjà le guitariste Sinister Gates qui m'a donné envie de jouer de la guitare. Donc c'est ça qui m'a fait aussi me lancer moi-même dans la musique. Et voilà, et même pour le style lui-même, de l'écouter juste, ça a été vraiment le premier groupe qui a tout lancé en fait. [01:13:16] Speaker B: Et puis c'est le morceau à rallonge aussi quand même, parce que dans Avenged Sevenfold, c'est là aussi où on découvre des morceaux plus longs, avec plus de violons. [01:13:23] Speaker C: Il y a des morceaux très travaillés, pas forcément dans les plus connus. Mais quand tu écoutes les albums, il y en a qui sont de vrais pépites. Et vraiment, j'ai beaucoup aimé découvrir le côté plus technique, les solos de guitare, etc. Et ça m'a tout de suite plu. Alors j'ai pris Nightmare parce que c'est le plus connu. Évidemment, je ne sais pas lequel exactement. Je ne me souviens plus sur lequel j'étais tombée en premier. Mais vraiment, ça a été le groupe numéro un. [01:13:46] Speaker A: Après cette chanson et ce clip, je me souviens que quand c'est sorti, c'était partout. Il est possible que ce soit vraiment celle-là qui ait fait la... [01:13:54] Speaker C: C'est possible, j'en ai plus souvenir, mais c'est largement possible que ce soit celle-là. [01:13:57] Speaker A: C'est le moment où ça a explosé. [01:13:58] Speaker E: En plus, c'était juste après le Death at the Rave, donc c'était un tournant, on va dire, dans l'histoire du groupe, même s'ils étaient déjà très bien lancés avant. [01:14:07] Speaker A: En tout cas, en Europe, c'est le tournant. [01:14:10] Speaker E: En Europe, ça a bien pris à ce moment-là. [01:14:13] Speaker B: Petite question, dernier album d'Aventure Unfold ? [01:14:19] Speaker C: Je les aime énormément, mais j'avoue que. [01:14:21] Speaker B: J'Étais un petit peu... Moi, je ne suis pas fan, donc je me suis dit il y a sûrement un truc très particulier, mais j'ai l'impression qu'il ne va pas très bien en ce moment le leader. [01:14:30] Speaker C: Il y a eu une énorme pause où il a eu des problèmes aux cordes vocales. C'était vers 2018, si je ne dis pas de bêtises, j'avais vu à ce moment-là un live qu'ils avaient fait au Hellfest, je crois. Je n'étais pas au Hellfest, malheureusement, donc je l'avais regardé sur Arte et c'est vrai que là, niveau voix, ça avait été catastrophique. [01:14:46] Speaker E: Je crois que j'y étais à ce moment où il a arrêté, justement, juste avant Nightmare, je crois, où il avait eu un problème vocal et il a fait monter quelqu'un sur scène pour chanter. [01:14:56] Speaker C: Oui, je crois qu'il y avait quelque chose comme ça. [01:14:58] Speaker E: Oui, j'y étais. [01:15:00] Speaker C: Et il a eu de gros problèmes au niveau des cordes vocales. Si je ne dis pas de bêtises, il a eu comme des sortes de poches de sang qui se sont formées sur les cordes vocales. Ça a été quelque chose de très lourd. Je ne suis pas médecin, je ne sais pas. Je ne sais plus si c'était des nodules, mais il y a eu quelque chose d'assez important. Et c'est vrai qu'il a récupéré sa voix, mais pas à 100%. Après, je ne sais pas si ça a été un album qui a été construit autour du fait qu'il ne peut peut-être pas faire autant de choses avec sa voix qu'avant. [01:15:27] Speaker B: Ah oui, il aurait été adapté pour ça. [01:15:29] Speaker C: Voilà, peut-être. J'en ai aucune idée, peut-être. [01:15:31] Speaker B: Je ne t'ai pas posé la question. [01:15:32] Speaker C: Comme je pense pour Brimic, il y a eu l'album Amo, très pop, peut-être parce que c'était ce moment aussi, il n'avait plus de voix. Il ne pouvait plus faire grand-chose. Donc c'est peut-être possible que ce soit des albums qui soient spécialement faits pour suivre les techniques vocales possibles, l'état de la voix. Après, Après j'ai des gens qui m'ont. [01:15:51] Speaker B: Dit qu'ils l'ont trouvé extraordinaire. [01:15:52] Speaker C: Après moi j'aime beaucoup le côté old school d'Avenged Sevenfold duquel je suis tombée amoureuse à l'époque donc je suis toujours très accrochée à ça. Mais c'est pas pour autant que ce sera un groupe que je laisserai. Mais c'est vrai que j'ai pas eu le... [01:16:05] Speaker B: C'est juste pour avoir un avis de quelqu'un qui s'y connaît mieux que moi. [01:16:08] Speaker C: Par contre, The Stage, celui qui était d'avant, donc qui était de 2016 ou 2017, je crois, cet album, il y a beaucoup de gens qui ne l'ont pas aimé, mais je l'ai trouvé incroyablement différent. [01:16:20] Speaker B: Là, je n'ai absolument aucune chance en fait. [01:16:22] Speaker C: Oui, forcément, mais si tu n'écoutes pas, mais voilà. [01:16:25] Speaker B: Je vais l'écouter, je vais le noter pour pouvoir l'écouter. [01:16:28] Speaker C: Je te donnerai quelques morceaux qui sont cool. [01:16:30] Speaker B: Avec grand plaisir. On va se lancer dans Avex. [01:16:33] Speaker E: Tu aimeras ses plus progressifs. [01:16:35] Speaker B: Il m'a traumatisé ! Allez c'est parti, premier choix de Jenny, Haben Sevenfold. [01:17:10] Speaker D: Sous-titrage Société Radio-Canada Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est ton putain de cauchemar ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org. [01:19:47] Speaker C: Your. [01:19:48] Speaker D: Tragic fate is looking so clear, yeah It's your fucking nightmare Sous-titres réalisés para la communauté Sous-titres d'Amara.org réalisés para la communauté d'Amara.org C'est parti ! Your tragic fate is looking so clear It's your fucking nightmare C'est parti ! Today I may bleed But tonight you will die Smashed in your sleep In the blackest night You buried the truth Under layers of lies There's no return Now you've crossed the line Push me, I push you back Tippy point Tippy point C'est parti ! Abonnez-vous ! Avec quelqu'un d'autre à l'intérieur Tu essaies de arrêter la merde et d'arrêter l'âme qui bat Tu prieras pour le silence Tu prieras pour la paix Je suis à mon point d'arrivée Tu ne me trouveras pas Tu ne me trouveras jamais Je suis à mon point d'arrivée Tu ne me trouveras pas Tu ne me trouveras pas Je suis à mon point d'arrivée C'est parti ! [01:27:41] Speaker B: C'est la moutarde qui me monte au nez. [01:27:45] Speaker A: Tu me voles ma blague de tout à l'heure. [01:27:49] Speaker B: Exactement. Alors Megadeth, bien sûr on aura reconnu Megadeth, ça se reconnaît à des kilomètres et des kilomètres, mais ce morceau il est très très bien. David Moutard, Dave Mustaine avec donc son équipe et ce Tripping Point, le morceau est quand même bien. Parce qu'en vrai on n'arrête pas de critiquer, on n'arrête pas de blaguer, parce qu'on blague souvent sur les groupes très connus parce que c'est mieux de blaguer sur des groupes connus que sur des groupes pas connus pour leur foutre leur carrière en l'air alors que là ils n'ont pas besoin de nous. Mais là le morceau il est quand même plutôt pas mal. [01:28:18] Speaker E: Non mais le morceau est plutôt cool, puis aussi un truc qu'il y a bien avec Megadeth c'est que généralement c'est toujours des musiciens type top qui sont dedans quoi. [01:28:25] Speaker C: Oui, niveau techniquement parlant il n'y a pas grand chose à dire après ça. [01:28:28] Speaker A: Oui ça joue, ça shred. [01:28:29] Speaker C: Oui voilà. [01:28:31] Speaker A: Après le morceau est un peu chiant. [01:28:33] Speaker C: Moi c'est pas le style que j'apprécie. [01:28:35] Speaker B: Moi non plus. [01:28:36] Speaker C: Mais voilà, enfin comme ça. [01:28:37] Speaker A: Non mais enfin je veux dire si t'aimes Megadeth c'est bien. [01:28:40] Speaker B: En tout cas il est un peu pâleau quand même, David. Enfin qu'il aille un peu au soleil. Pourtant il fait des croisières je crois. [01:28:46] Speaker C: Il a un peu moins atteinte de peau tu vois. [01:28:48] Speaker B: Il a l'air moins bien quand même. Toi t'as l'air en bonne santé. On lui souhaite d'aller très bien bien évidemment. [01:28:55] Speaker E: À la fin du clip il retrouve le soleil. Voilà. [01:28:58] Speaker B: Ah le voilà ! Mes vacances payées par mes fans en Grèce. Bon, allez, on se moque, on se moque, mais on est avec notre invitée, Jenny Hollister, encore une fois, merci d'être là. [01:29:11] Speaker C: Merci pour l'invitation, surtout. [01:29:14] Speaker B: On a passé le collège, on est sur le lycée, passons l'état d'âme, parce qu'on ne va pas non plus te remuer les couteaux dans la plaie. Est-ce qu'au lycée, justement, tu as commencé un peu plus à t'assumer en tant que fan de métal ? [01:29:31] Speaker C: Pas du tout. Pas du tout. Non, en fait, j'ai fait la seconde en établissement, qui s'est extrêmement mal passée. Donc, en fait, j'ai demandé à mes parents d'être mise en école à la maison, donc au CNED. Parce que je n'y arrivais plus, honnêtement. C'était juste plus possible pour moi. Et donc, à ce moment-là, j'ai continué mes études en parallèle. Et c'est comme ça que j'ai pu avoir la chance et le temps aussi de mettre à la musique en même temps. [01:29:57] Speaker B: OK, d'accord. [01:29:57] Speaker D: C'est à ce moment-là, alors ? [01:29:58] Speaker C: C'est à ce moment-là, du coup, que j'ai commencé par la guitare. Parce que comme je disais, Sinister Gates, j'ai adoré. Et j'avais déjà appris des cours de guitare quand j'avais peut-être 10 ans, quelque chose comme ça. Mais ça avait été deux, trois cours avec un prof nul. Du coup, j'avais abandonné. Je n'étais pas du tout dans cette mouvance musique vraiment dans ma tête à ce moment-là. C'était histoire de jouer un instrument en étant plus jeune. Mais voilà, ça ne m'avait pas passionné plus que ça. Et du coup, c'est revenu à ce moment-là, avec cette découverte de cette musique. Et donc, j'ai commencé par la guitare à ce moment-là, donc vers 14, 15 ans, je pense. Le lycée, c'est à peu près ça. Et du coup, le fait d'être scolarisée à la maison, ça m'a permis de bosser en parallèle. Et je me suis mise complètement à fond dedans. Et c'est là où j'ai réalisé que c'était ce que je voulais faire de ma vie. Et l'ironie de l'histoire quand même, c'est que je voulais être prof d'anglais à l'origine. Moi qui ai toujours eu des problèmes au niveau scolarité, je voulais être prof. [01:30:55] Speaker A: Tu voulais retourner à l'école. [01:30:57] Speaker C: Je voulais ressouffrir de nouveau apparemment, je sais pas pourquoi. [01:30:59] Speaker B: C'est vrai que c'est assez... C'est assez ironique. [01:31:01] Speaker C: J'adore l'anglais depuis très jeune, donc j'ai été dans cette optique de vouloir transmettre l'anglais. Mais au final, je sais même pas pourquoi ça m'est venu en tête. Et en fait, j'ai eu un switch. Dès qu'il y a eu la musique qui est vraiment rentrée dans ma vie, j'ai eu un switch direct. ça dégage, j'aurais resté là-bas. Et ouais, en m'étant vraiment à la guitare et tout, je me suis vraiment dit que c'est ce que je voulais faire, ce que je voulais faire de ma vie. C'était encore une sorte d'entre-deux, c'est-à-dire que j'avais encore le côté plus boulot stable, de se dire propre, etc. [01:31:31] Speaker B: C'était encore un entre-deux. [01:31:34] Speaker C: On a envie, mais. Et donc, plus j'avançais, plus au final, J'en ai eu marre parce que les cours à la maison ça m'énervait et puis de toute façon j'en pouvais plus en fait, ça a été vraiment un ras-le-bol et je me suis mise du coup complètement dans la musique, en mode que ça, je faisais que ça. Et au fur et à mesure j'ai commencé à chanter parce que toujours timide encore à cette époque, j'étais un peu cachée derrière ma guitare donc c'était une sorte de bouclier toujours. Et en fait, j'ai voulu commencer à chanter et je m'y suis mise. Et c'est venu assez rapidement quand même pour le chant clean. Le scream, c'est quelque chose qui est arrivé plus tard. Et c'est à ce moment-là où je me suis vraiment dit, c'est ça que je veux faire. [01:32:11] Speaker B: T'as pris des cours et tout, c'était genre... [01:32:13] Speaker C: Quasiment pas. En fait, j'ai vraiment commencé toute seule. J'ai voulu à un moment prendre des cours plus pour la technique de respiration, donc tout ce qui est technique respiratoire, respiratoire, le diaphragme, etc. Pour être sûre de respirer correctement, pour le bon soutien. J'ai eu quelques cours, mais faut se dire... Voilà, malheureusement, c'était pas plus... Enfin, ça passait pas grand-chose. J'ai cherché un terme en particulier, je l'ai pas trouvé, mais c'était pas assez professionnel pour que ça m'apprenne de vraies choses, on va dire. Donc en fait, j'en ai marre. Et j'ai continué toute seule, avec des vidéos qui m'ont un petit peu aidée aussi. Et puis en fait, c'est à force de chanter. Il n'y a pas de secret, c'est chanter tout le temps, tout le temps. jusqu'à ce que tu trouves ta voix, comment respirer correctement, les techniques que tu préfères faire que d'autres. Et voilà, j'étais obligée de tenter tout le temps. [01:32:58] Speaker B: Mais du coup, là, t'es chez toi. Enfin, t'es chez tes parents, je veux dire. [01:33:01] Speaker C: Ouais, j'étais chez moi. [01:33:03] Speaker B: Et tes parents se disent, bon, on va l'accompagner. [01:33:07] Speaker A: Mais est-ce qu'ils savent déjà que tu fais un peu moins l'école et que tu fais plus de la musique ? [01:33:11] Speaker C: Oui, parce qu'ils m'accompagnent. Ils étaient présents. Par contre, j'ai toujours eu des parents qui ont été très supportifs, qui m'ont beaucoup soutenue et qui voyaient que c'était difficile pour moi, que je n'y arrivais plus. Forcément, je comprends qu'en tant que parent, ça fait peur quand ton enfant dit je vais lâcher un peu le truc, surtout pour faire de la musique. Alors on sait que c'est quand même... Pourquoi pas ? Pourquoi pas, mais on sait que c'est pas le métier le plus stable, le plus facile à avoir, on va dire. [01:33:41] Speaker A: Pas le truc qui rassure le plus les parents. [01:33:43] Speaker D: Exactement. [01:33:44] Speaker B: En même temps, ils disent que t'as l'air d'être plus heureuse avec ça, donc... [01:33:46] Speaker C: Oui, voilà, c'est pour ça que j'ai pas été... Ils font pas partie des parents qui m'ont interdit ou qui m'ont dit non, tu feras ça et pas ça, voilà, loin du tout. [01:33:53] Speaker A: Être heureux pour que son enfant soit épanoui, c'est une chose, mais il faut aussi penser un peu à son avenir. [01:33:59] Speaker B: Quand son avenir a l'air déjà cassé parce que t'es mal dans ta peau et que tout va mal, quand il y a un truc qui rend bien, t'as envie de dire, on va aller, on essaie. [01:34:07] Speaker A: Ça veut pas dire que tu te dis, toute sa vie, l'enfant pourra faire de la musique, tu vois, c'est ça le truc. [01:34:13] Speaker C: Oui, moi, je comprends l'inquiétude qui est normale. Je pense que même moi, en tant que parent, je me dirais je laisse mon enfant faire parce que je sais que c'est ce qui lui fait plaisir et il est épanoui dedans. Mais ça empêcherait pas l'inquiétude quand même de dire parce qu'on sait que c'est un métier compliqué et que tout le monde ne peut pas, auquel peut pas avoir accès. Il y a peu de place pour vraiment réussir à en vivre surtout. Donc voilà, mais ils m'ont soutenue dans tous les cas, même s'il y avait cette petite crainte, je suppose, qui est normale. Et je suis très vite arrivée, du coup, à mes 18 ans, où j'ai commencé à vouloir faire des concerts. Donc j'ai commencé à me produire avec ma sœur. Et du coup, ça fait six ans que je suis intermittente du spectacle maintenant. Donc j'ai commencé très tôt et j'ai eu l'intermittence assez tôt aussi, du coup, vers mes 19-20 ans. [01:34:56] Speaker B: Ok, alors attends, là t'as fait un tour, t'avais créé un groupe avec ta sœur ? [01:34:59] Speaker C: Oui, alors ma sœur chantait un petit peu. C'est de la musique aussi. Et on a décidé de vouloir essayer d'en vivre à ce moment-là, parce que moi, je ne me voyais pas faire autre chose. J'étais têtue, je voulais faire que ça. Non, je ne veux pas retourner faire des études ou quoi que ce soit. J'ai dit non. [01:35:11] Speaker A: Elle est plus jeune ou elle est plus vieille ? [01:35:12] Speaker C: Elle est plus jeune. C'est moi l'aînée. Et du coup, je l'ai un peu embarquée dans... Mais elle, par contre, a continué ses études à côté. Elle continue. Moi, j'ai juste continué là-dedans en mode têtu. Et puis, la preuve que ça a fonctionné, parce que maintenant, ça fait six ans que je fais des prestations et que j'arrive à en vivre avec l'intermittence. C'est que, entre guillemets, l'intermittence, mais ça me permet quand même d'en vivre et de pouvoir faire d'autres projets à côté. J'ai fait un grand bond sur le côté de lycée à ça, mais parce que ça a été des années où j'ai bossé, avancé et ça m'a permis de faire ça. Après, ça, c'est des prestations basiques. guitare-voix acoustique. Donc en parallèle, par contre, j'ai appris du coup le scream ensuite. [01:35:51] Speaker B: À partir de ses 18 ans ? [01:35:53] Speaker C: Ouais, ça a été un petit peu avant, je pense. [01:35:56] Speaker B: T'étais tombée sur d'autres trucs, d'autres groupes un peu plus vénères. Du coup, là, on a l'évolution qui se fait en même temps que toi t'as arrêté l'école. [01:36:03] Speaker C: L'évolution a été en parallèle un peu après. Je crois que ça a plus été vers mes 20 ans que j'ai commencé. Ouais, ça fait à peu près 3-4 ans, donc c'est ça. Donc c'est plus vers mes 20 ans. Et c'est là d'ailleurs qu'il y a un troisième clip qui est censé rentrer, un deuxième pardon, qui est censé, qui a une histoire liée à ça. Parce que c'est quand je suis tombée sur ce clip que j'ai dit je veux faire ça en fait, je veux apprendre. [01:36:21] Speaker B: Tu as eu un exemple quelque part, parce qu'on parlait italien, c'est Arkenemy qui va arriver. [01:36:26] Speaker C: C'est ça, tout à fait. Et c'est donc j'écoutais déjà un peu plus de métal où ça avait plus de scream que par rapport à Vengeance 74, donc ça a progressé à ce niveau là. Et le jour où je suis tombée sur Arch Enemy, du coup, j'ai vu une femme, il n'y en avait pas beaucoup, moins qu'avant, qui sont mises en avant. En tout cas qu'aujourd'hui, comme on a Spiritbox Ginger, mais il y a 5, 6 ans, c'était pas à ce point là. Il y avait déjà Arch Enemy qui était en place. Et c'est vrai que quand je suis tombée sur leur musique, ce clip, j'ai dit ah ouais, c'est cool. Et du coup, je dis je veux faire ça et je l'ai fait. Ça a été un exemple. En fait, j'étais juste fascinée parce que je n'avais pas la technique. Donc je me disais, on peut vraiment réussir à faire ça avec une voix de femme, finalement. Et j'ai fait une fixation dessus. Je lui ai dit, je vais faire ça et je vais l'apprendre. And I did it. [01:37:19] Speaker B: Quand on est une femme et qu'on est jeune, sans les exemples, on s'imagine que c'est que des voix masculines. [01:37:24] Speaker C: Dans le métal, c'est vrai que c'est un fait. C'est très masculin. Ça, pour le coup, c'est un fait. Le vestiaire. C'est un peu compliqué de se faire sa place, mais il y en a qui arrivent. Et c'est vrai que d'avoir un exemple comme Artinomi, comme Alissa, ça a été le déclic direct pour dire je veux faire, je veux avoir la même voix qu'elle. Je veux faire peur aux gens, moi aussi. [01:37:49] Speaker B: C'est bien, c'est intéressant. C'est un peu une vengeance aussi. [01:37:52] Speaker C: En fait, moi, surtout, j'ai eu le sentiment de me dire que si j'arrivais à faire ça, je vais dépasser une sorte de limite de mes propres capacités. Je ne sais pas, je me suis dit, ça va être un step up au-dessus de pouvoir faire une technique qui n'est pas forcément simple non plus. Le scream, il faut bien l'apprendre. Et je me suis dit que ça me donnerait vraiment un sorte de courage de plus. Je ne sais pas, je l'ai vraiment vu comme un truc à rajouter, qu'il fallait que je rajoute à mon arc, en fait. [01:38:17] Speaker B: Il y a eu un des clics et peut-être que tu t'es dit que c'était ça qui te sauvait, qui te donnait finalement ce que tu étais toi, tu pouvais enfin t'exprimer. [01:38:24] Speaker C: Ouais, exactement, sur le côté de ce côté exprimé, que ça allait être très libérateur et de pouvoir vraiment sortir tout ce que j'avais à dire, tout ce que je gardais en moi finalement. Parce que chanter, c'est une chose, mais le scream est beaucoup plus amplifié finalement que le chant clean en soi. Donc ouais, je pense qu'il y avait ce côté-là aussi. [01:38:42] Speaker B: Il y a eu toutes ces années d'accumulation de tristesse qui se sont lâchées dans... Maintenant que tu gueules... [01:38:50] Speaker C: C'est libérateur. [01:38:51] Speaker B: Tu as senti un peu ton corps aussi sur l'accès par rapport au passé. [01:38:55] Speaker C: Sur l'accès, et puis t'apprends plein de choses sur ton corps aussi, parce que quand tu screams, t'es obligé, t'as tout ton corps qui est en action. C'est pas juste ton ventre, ta respiration et ta gorge en soi. T'as plein... On en reviendra peut-être après sur le côté plus technique, mais tu utilises plein de trucs, donc c'est... C'est très intéressant d'apprendre. La phase d'apprentissage du scream est très cool. [01:39:15] Speaker B: Et là, du coup, parce que c'est un cursus que j'ai du mal à saisir, évidemment, parce que je ne l'ai pas suivi. Quand on est à la maison, qu'on apprend tout seul, qu'on se débrouille. Enfin, je t'imagine que ce n'est pas le truc le plus simple. Parce que tu ne sais pas, même si toi, tu as un objectif, t'es un peu dans un vide. Tu suivis des choses, c'est toi qui décides de là où tu vas, de ce que tu veux faire, comment tu le fais. Tu te prends en main toute seule, finalement. [01:39:40] Speaker C: Ouais, j'ai plus trop de souvenirs exacts de cette période, de souvenirs précis. Je sais qu'en parallèle, je continue à beaucoup bosser l'anglais parce que j'avais toujours, on va dire, le plan B qui restait présent quand même. Et puis parce que j'aimais ça, j'aimais beaucoup. Et puis je me suis dit, pour la musique, ça sert aussi. Moi, je n'aime pas chanter en français. Je me suis dit, si je chante, ça va être en anglais et pas en français du tout. J'avais l'apprentissage qui continue en parallèle. Et après, j'ai été du coup dans une école de musique pour faire quelques cours comme ça. J'ai fait quelques cours de guitare à ce moment-là qui m'ont aidée. Mais finalement, la guitare est vraiment passée en second plan à partir du moment où j'ai commencé à chanter et surtout screamer parce que j'ai vraiment senti que c'était ma place et mon truc. Et après, voilà, quelques chants, quelques cours de chant aussi, mais qui n'ont pas qui n'ont pas servi plus que ça. Mais j'ai été en contact avec d'autres élèves musiciens, donc de pouvoir avoir des avis d'autres personnes et puis du soutien aussi, ça a pas mal aidé. Mais par contre, ça a été beaucoup de travail solo, autodidacte complet. [01:40:41] Speaker B: Non mais il y a quand même cette espèce d'échange qu'il n'y a malheureusement pas eu avant, avec des gens qui comprennent aussi, qui veulent faire la même chose, ou en tout cas qui veulent faire de la musique. Donc ça, ça peut aussi aider. Je repense au fait que tu fais de la... Tu t'es avec ta sœur pour faire de la musique, il y a ce fait de monter sur scène aussi, au. [01:40:59] Speaker C: Fin de... Étonnamment, c'est que je suis quelqu'un, comme je disais, depuis tout tout petit, très timide, qui n'arrivait pas à parler, prendre la parole en public. Ce n'était pas possible d'aller demander une question à quelqu'un d'inconnu. Je n'y arrivais pas. C'était très compliqué. Et étonnamment, la scène Il y avait toujours le petit stress, évidemment, mais ça passait de manière beaucoup plus fluide. Mais moi, je n'ai jamais compris comment j'ai réussi quand même à dépasser cette peur-là pour monter sur scène. Mais par contre, aller demander dans un magasin à un vendeur, c'est un truc du classique. J'étais incapable de le faire. Mais monter sur scène, oui. [01:41:35] Speaker A: Donc à la même époque, tu restais timide, mais pas sur scène. [01:41:39] Speaker C: Ouais, dans le sens que je n'étais pas angoissée à être malade de dire que je n'allais pas pouvoir mettre un pied en stress complet. L'angoisse naturelle quand tu es sur scène. Mais j'étais à ma place. Étonnamment. [01:41:53] Speaker A: Parce que tu avais confiance dans ce que tu avais à faire ? [01:41:56] Speaker C: Pas plus que ça, parce que les premières fois où j'ai commencé à monter sur scène, je n'étais pas à un niveau de dingue. C'est les premiers concerts, on sait que ce n'est pas exceptionnel, mais c'est quelque chose que j'aimais faire, enfin. C'est ça, quand tu es à l'école et que tu dois lire des trucs, des textes, etc. Je détestais ça, donc j'étais en angoisse. Là, je savais que je montais, même si ce n'était pas forcément parfait, mais que c'est quelque chose que j'aimais faire. Donc j'étais à l'aise en fait, ça valait le coup. Mais c'était très naturel, j'ai pas eu de... [01:42:21] Speaker B: La libération quoi en fait, c'est juste ça, c'est juste comme tu dis, tu te lances enfin dans le truc, en plus t'es excitée à l'idée de réussir à le faire et donc si tu réussis d'aller encore plus loin, c'est-à-dire que l'accomplissement ne peut que pousser la réussite quoi. [01:42:36] Speaker C: Ouais, je crois que je me souviens, en plus, le premier concert que j'ai fait, je me suis rétamée dans le sens que j'étais censée faire un solo, je l'ai raté. Mais par contre, j'en garde un bon souvenir quand même, parce que c'était le premier où j'avais réussi à avoir au moins l'étape de me dire que je monte sur scène et je tente de faire le truc. Mais bon, c'est pas passé, mais j'ai essayé au moins. [01:42:53] Speaker A: Et t'as réussi à y retourner derrière ? [01:42:56] Speaker C: Oui, ça ne m'a pas freinée en mode je suis nulle, je ne remonterai plus sur scène, c'est fini, non. [01:43:00] Speaker A: C'était déjà avec ta sœur la première fois ? [01:43:02] Speaker C: C'était avec ma sœur, mais on a eu une sorte de formation vite fait de groupe avec deux autres filles à l'époque. On faisait des petites reprises comme ça, rien de exceptionnel, mais ça a été le tremplin un petit peu. Et après, on n'a fait que des concerts toutes les deux sur le côté plus professionnel pour l'intermittence. Mais non, ça ne m'a pas... Je sais qu'il y a des gens quand ils ratent Très vite, les choses, après, ça peut vite les démotiver. Je n'étais pas très fière de moi, mais je me suis dit, je ferais mieux la prochaine fois. [01:43:29] Speaker A: Il y a aussi ce truc, on dit que quand tu tombes de cheval, il faut remonter dessus tout de suite. Il ne faut pas attendre parce que sinon, tu ne peux jamais y retourner. Toi, ça ne t'a pas... Non, j'ai continué, j'ai continué. Le fait d'être en groupe, c'est aussi un peu différent parce que tu prends moins le truc comme un truc ultra personnel. [01:43:47] Speaker C: Oui, et puis disons que les autres musiciennes étaient au même niveau que moi. Si elles avaient été à un niveau un peu plus professionnel, oui, je me serais peut-être sentie un peu plus mal, un peu plus merde, je ne suis pas assez bien douée. [01:43:59] Speaker A: Là, tu peux dire oui, c'est le groupe. [01:44:00] Speaker E: Ça dilue un peu la sensation de responsabilité. [01:44:04] Speaker C: Et puis bon, les gens étaient gentils. C'est le petit groupe d'ados qui faisait la musée. Ils n'allaient normalement pas jeter des tomates dessus. [01:44:11] Speaker A: Quel que soit le niveau du groupe, on devrait éviter de lancer des tomates. [01:44:16] Speaker C: Bien évidemment. [01:44:17] Speaker E: Et de huer aussi. [01:44:18] Speaker C: Encore moins sur des enfants qui tentent un truc. [01:44:21] Speaker B: Mais du coup là, tu fais ça, donc il y a des gens que tu côtoies, donc on est un peu plus dans quelque chose... [01:44:27] Speaker C: Un peu plus sympathique. [01:44:28] Speaker B: Ouais, un peu plus sympa, ou tu peux échanger aussi, il y a des gens qui te conseillent des groupes, toi tu conseilles des groupes... Et mon prof. [01:44:35] Speaker C: De guitare était quelqu'un d'adorable, donc il m'a beaucoup aidée aussi à découvrir peut-être d'autres groupes, à apprendre plus de trucs à la guitare logiquement, mais... qui m'a beaucoup aidée et soutenue à ce moment-là. Parce que c'est vrai que je passais d'une période où j'étais très seule finalement, parce que j'étais complètement isolée, à enfin un peu en contact social. Mais j'ai eu de la chance de tomber sur des gens bien. Je pense que ça m'aurait remis un coup sur la tronche. Mais voilà, j'ai eu cette chance-là. [01:45:01] Speaker A: Est-ce que tu as cette phase où à l'école, j'imagine que au collège, tout ça, tu n'avais pas trop d'amis du coup ? [01:45:08] Speaker C: Pas du tout, non. [01:45:09] Speaker A: Je ne sais pas, je ne voulais pas supputer de... Non, t'inquiète. Mais du coup, après, tu viens à étudier à la maison. Est-ce que, par contre, avec le développement des réseaux sociaux et tout ça, tu trouves des gens avec qui partager ? Ou est-ce que tu restes quand même dans ta bulle ? [01:45:25] Speaker C: Alors les réseaux sont venus un petit peu plus tard. Je crois que j'ai créé mon compte Insta quand j'avais 18 ans, 17-18 ans. Donc finalement, à peu près au moment où j'avais déjà fait des cours de musique, etc. où j'avais déjà côtoyé des gens. Mais avant, je n'étais pas du tout sur les réseaux. Je crois que j'avais un compte Instagram et je postais mes dessins à l'époque. Et en plus, c'était quelque chose que j'avais caché à mes parents parce que c'était censé être interdit les réseaux. Un jour, j'ai créé un compte Insta, m'en voulait pas, mais je postais juste mes dessins. Donc, je n'étais pas sur les réseaux dans le sens contact avec des personnes. C'est vraiment venu vers... J'ai été assez tard finalement dessus. [01:45:59] Speaker B: Tant mieux. [01:46:00] Speaker C: Tant mieux, clairement. [01:46:01] Speaker A: Mais du coup, tu n'avais pas de gens avec qui tu parlais musique ou des choses comme ça. [01:46:04] Speaker C: Enfin... Hormis quand j'étais en extérieur à l'école, non, j'étais dans ma bulle. J'étais toute seule. Mais ça m'a permis de bosser du coup finalement. J'ai continué à avancer. [01:46:17] Speaker B: C'est une chance aussi que tu aies été isolée mais dans l'envie de travailler parce que c'est quand même difficile de s'automotiver. C'est quelque chose que je ne connais pas. [01:46:29] Speaker C: Je dis pas que c'était pas forcément facile tous les jours. C'est toujours plus agréable quand tu peux avancer et travailler avec d'autres personnes qui sont là. Mais ça m'a permis de me mettre dans ma bulle et de continuer parce que j'avais Je ne vais pas dire que je n'avais pas autre chose à faire, mais c'était un peu ça. J'avais décidé que c'était la musique, donc je bossais l'anglais, la musique et point, voilà. [01:46:50] Speaker A: Ce que tu avais envie de faire. [01:46:51] Speaker C: Ce que j'avais envie de faire. [01:46:51] Speaker B: Et avec les années qui passent, il y a toujours ce rituel YouTube où là, tu rends note d'autres choses, des magazines, des webzines, pour découvrir. [01:46:59] Speaker C: Du coup, il y a les réseaux qui sont venus un petit peu. Quand j'ai créé mon compte Insta, j'ai commencé à poster des covers. Je branchais un micro sur une enceinte. Je mettais la musique en fond, c'était pas du tout qualitatif, et filmer au téléphone par ma mère, c'est vraiment le truc. C'est mignon, c'est mignon. [01:47:14] Speaker E: Productions familiales. [01:47:15] Speaker C: C'était ça. Et du coup, ça a été les premiers covers qui étaient postés, qui n'étaient pas foufous du tout, c'est sûr. Mais par contre, j'ai commencé aussi à découvrir d'autres groupes un petit peu par les réseaux. Instagram commençait à se développer de plus en plus aussi, même déjà il y a 6-7 ans à peu près. Et puis après, j'ai commencé un petit peu à parler avec certaines personnes. C'était très en surface, c'était des gens qui me suivaient, qui likaient, etc. Mais ça a commencé à me donner un sort de soutien, de me dire que j'avais quand même des personnes aussi qui étaient là et avec qui je pouvais parler, même quand j'étais seule. C'est-à-dire que ce n'était pas des gens que je voyais qu'en extérieur, à l'école musique par exemple. Donc ça m'a aidée, il y a eu un bon côté des réseaux pour ça. [01:48:01] Speaker B: Il n'y a jamais eu de magazine dans ta vie ? Jamais de webzine ? [01:48:04] Speaker C: Il y en a eu, mais c'était plus quand j'étais dans ma période ado où c'était tous les trucs Selena Gomez, Disney, Disney Channel, les trucs comme ça. Quand j'étais plus jeune, j'avais beaucoup les magazines, j'en avais beaucoup. Sur le côté métal, moins parce que je n'en trouvais pas, tout simplement, dans les coins. les magasins, les tabacs, etc. Je n'en trouvais pas. Du coup, je suis restée principalement sur le digital. Donc, ce qui était un compte Insta qui relayait des infos. [01:48:32] Speaker B: Surtout les réseaux. J'essaye de me mettre aussi parce qu'on n'a pas le même âge. [01:48:37] Speaker C: Ouais, non, mais c'est vrai que magazine, finalement, il y en avait très, très peu. [01:48:40] Speaker A: Et même radio, c'est pas hyper distribué aussi. C'est vrai qu'il y a des magazines encore, mais comme tu dis, on ne. [01:48:45] Speaker C: Les trouve pas partout. [01:48:46] Speaker A: Tu viens de quelle région ? [01:48:48] Speaker C: Alors moi, j'étais de Paris à l'origine et il y a plus de dix ans maintenant, il a fallu décider de déménager aux Pays Basques, donc vers Biarritz par là bas. Sauf qu'on n'est pas sur la ville même, on est dans un petit village pas très loin. Sinon, tu dois faire 30 minutes de route pour aller trouver un truc où tu es sûr de trouver quelque chose. Mais voilà, il n'y avait pas d'accès facile du tout. Je ne pouvais pas trouver quelque chose facilement en papier. [01:49:11] Speaker B: On est dans le Pays Basque en ce moment, j'invite à la suite. [01:49:15] Speaker C: Non, non, je n'ai pas trop l'accent. [01:49:20] Speaker B: Il a fait notre... Non, on n'a. [01:49:22] Speaker E: Pas du tout l'accent. [01:49:24] Speaker B: Juste avant de passer Arkenemy, je rappelle que nous avons lancé un concours quand même, des places de concert à gagner. Si vous avez envie de gagner des places pour aller voir Bleed from Within du côté du Bataclan mardi, C'est offert par Vericho et par Restless. Eh bien, vous tapez point d'exclamation mot dans le chat s'il vous plaît. Point d'exclamation mot, pas juste mot, point d'exclamation mot pour pouvoir participer. Si tout à l'heure vous avez tapé juste mot, refaites-le avec point d'exclamation mot pour que ce tirage au sort puisse se faire s'il vous plaît. Voilà, puis amusez-vous bien, n'hésitez pas à participer. Au moins, ça vous donnera l'occasion d'avoir des places gratuites. Encore une fois, on en a quelques-unes à distribuer, donc c'est plutôt cool. On va regarder ce petit clip d'Arch Enemy. Quelque chose à dire particulier sur ce titre-là, The Eagle Flys Alone. [01:50:11] Speaker C: Moi, je sais qu'à ce moment-là, en tant que gamine, j'ai trouvé Alissa magnifique et ça a été un modèle, même sur le côté de la personne physique et tout. Et le morceau, le clip, tout est beau. Et c'est vraiment ça qui a fait le switch dans mon cerveau en disant je veux faire du scream. Voilà. Donc voilà, vous regardez ce clip, vous allez comprendre le pourquoi du comment. [01:50:31] Speaker B: En même temps c'est très bien Arcanomy donc on va y aller, on va lancer ça et on se retrouve juste après ! [01:51:39] Speaker D: When I was born, the seed was sown I will not obey, my life is my own And all those who wish to enslave me Expose the lies that enrage me I don't believe in heaven, I don't believe in hell Never joined the herd, could not adjust well Slave and master is not for me I chose my own path, set myself free C'est parti ! Sous-titrage Société Radio-Canada C'est parti ! Sous-titres C'est. [01:57:22] Speaker C: L'Heure réalisés para la communauté d'Amara.org ! [01:58:00] Speaker D: C'est la fin. [01:58:40] Speaker E: J'en peux plus. [01:58:43] Speaker B: Une petite fontaine qui fait du bruit, qui détend. Clip dans l'entrée de l'appartement. [01:58:48] Speaker E: Clip en forêt, oui, mais forêt zen, attention. [01:58:50] Speaker B: C'est important. Alors, vous êtes bien dans Bang Bang, le meilleur du métal et de la Tarantive Rock. Bienvenue à ceux qui viennent de nous rejoindre. N'hésitez pas à liker la page, à nous suivre, ça nous fera bien plaisir. Ce que nous venons de regarder, d'écouter, ça s'appelle Author and Punisher avec Titanis. C'est un choix de vous, Maître Enjoy. [01:59:08] Speaker E: J'ai vu les gens qui prêchotaient dans le chat que c'était ton choix. [01:59:13] Speaker B: On en avait déjà diffusé, il me semble. [01:59:16] Speaker A: Tout à fait. [01:59:19] Speaker B: C'est violent, c'est lourd. Enfin, c'est pas violent, c'est très lourd. [01:59:24] Speaker E: C'est très lourd et ça vient de sortir. Il vient de sortir un album donc ce vendredi 3 octobre. L'album s'appelle Nocturnal Birding. Et puis il y a du coup des featurings comme ici avec un groupe indonésien qui s'appelle Kuntari. Ça mériterait une chronique à lui-même parce que c'est un projet expérimental assez intéressant. Il y a aussi un featuring avec nos grosses brutasses françaises de Fange. Donc voilà c'est la réunion de la lourdeur avec la lourdeur. Et donc du coup pour ceux qui ne sont pas familiers avec Author and Punisher, en fait c'est un projet qui a 20 ans mine de rien. C'est un projet américain d'un seul mec qui s'appelle Tristan Shone. Et en fait, ce fameux Tristan Schoen, c'est un ingénieur en mécanique et en microscopie à la base. Et son truc, en fait, c'est de faire un one man band, mais en mode Rémi Bricas du futur. Rémi Brica du Turfu, l'homme orchestre high-tech, parce que c'est un type qui induce. Vous avez entendu, c'est de l'induce particulièrement fat. Et le gars fabrique la plupart de ses instruments et de ses contrôleurs lui-même. Toujours basé, d'après ce qu'il dit, sur des technologies open source. Alors pour ceux qui ne sont pas trop familiarisés avec le terme open source, ça veut dire que c'est des technologies dont les plans ou le code sont rendus publics. En gros, c'est pas la propriété d'une entité, d'une entreprise, ni rien. C'est-à-dire que n'importe qui pourrait prendre les mêmes ressources et faire la même chose sans avoir de problèmes de conflit de propriété intellectuelle. [02:00:59] Speaker A: En gros, c'est les gens qui travaillent sur des choses et qui les partagent avec les gens pour que d'autres gens. [02:01:03] Speaker B: Travaillent dessus et nourrissent. [02:01:05] Speaker A: C'est ça. de plus en plus de logiciels même. [02:01:08] Speaker E: Exactement, donc en fait, en gros, n'importe qui, en plus Tristan Schoen, il est assez ouvert là-dessus, il publie des tutos pour fabriquer des pédales d'effet, des trucs comme ça, donc il est assez actif sur internet. A priori, n'importe qui pourrait refaire exactement ce qu'il fait, par contre, rêvez pas, le gars il est super fort, donc bon, il faut quand même des compétences. [02:01:26] Speaker A: Et puis il a accès aussi à des matériaux quand même, parce qu'il a des contrôleurs. Vraiment, pour ceux qui ont vu Terminator 2, la scène dans l'usine à la fin, C'est à peu près les contrôleurs qu'il a sur scène. [02:01:39] Speaker E: C'est ça, c'est du matériel assez lourd. Il y a un reportage de Noizé, je crois, qui date d'il y a quelques années, qu'il suivait justement dans son atelier. Il expliquait quand même le type de matériaux qu'il choisit, le prix que ça pourrait valoir s'il faisait fabriquer par quelqu'un d'autre. C'est assez onéreux, donc le fait de pouvoir le faire lui-même, fait maison, c'est quand même un sacré avantage. [02:02:03] Speaker B: Attends, mais du coup, il reproduit des espèces de mécanismes d'industrie ? [02:02:08] Speaker A: En fait, c'est des contrôleurs. En fait, ce n'est pas des instruments au sens où c'est le son que la machine fait, mais c'est une machine qui sert à actionner, à déclencher les sons. et à contrôler le son. [02:02:25] Speaker E: En gros, c'est comme un synthétiseur, c'est comme un clavier pour jouer sur un logiciel, sauf qu'en fait, c'est des pistons, c'est des coulisses, c'est des trucs, c'est des trucs mécaniques qui active des samples, des sons, etc. En fait, c'est une approche... [02:02:39] Speaker B: C'est autant visuel que sonore. [02:02:40] Speaker E: C'est extrêmement visuel pour l'avoir vu en live au Rock in Bourlon 2023. C'est assez impressionnant. C'est assez fascinant de le voir jouer. En fait, finalement, c'est une approche très analogique d'un style qui est lui très numérique. [02:02:53] Speaker A: C'est très physique, le jeu sur scène. Il a énormément de leviers, de choses... [02:03:00] Speaker E: De leviers, de bras articulés, de trucs comme ça. Son micro, c'est un espèce de rack de micro monté en série ou je sais pas quoi, et avec différents traitements et tout. En fait, quand tu le vois jouer, t'as l'impression de voir un mec qui contrôle un méca, sauf qu'en fait il fait de la musique. T'as l'impression qu'il est en train de tirer au canon plasma ou un truc comme ça, sauf qu'en fait non, il fait des percus. C'est assez fascinant à voir. On en parlait d'ailleurs hors antenne avec Marcel, il avait fait un remplacement sur une tournée avec Perturbator quand Elf avait dû se désister, c'était lui qui avait remplacé. C'est un type franchement si vous avez l'occasion d'aller le voir en live déjà, c'est hyper lourd et tu ressens vraiment la vibration en live, t'as vraiment quelque chose de très physique quand tu le vois jouer parce qu'en plus il actionne ses trucs, c'est des mécanismes qui sont assez lourds donc tu vois que le mec il s'implique quand même, il y a vraiment le mouvement, c'est un homme orchestre augmenté en gros. [02:04:03] Speaker A: C'est très bien. [02:04:04] Speaker E: Et puis vous avez entendu le son, donc c'est de l'induce très très fat avec une ambiance très apocalyptique et tout. C'est pas du tout dans le style genre Fear Factory, petite galopade à la guitare, etc. Non là c'est vraiment style marche funèbre jusqu'à la fin de toute vie sur terre. La fin du monde mais du rayon du salon bricolage. [02:04:28] Speaker B: C'est un peu ça. [02:04:31] Speaker E: Tout l'album est bon ? Tout l'album est très bon. Si vous avez aimé ce type de lourdeur, ça c'est tout le long de l'album. Vous avez encore pire. Vous avez encore plus apocalyptique, encore plus lourd. Et ce qu'il y a de bien, c'est qu'en plus de l'album, il va partir en tournée. Il fait quelques dates en France et aux alentours, donc je les ai notées, si ça intéresse du monde. L'album, je rappelle, il vient de sortir. Nocturnal Birding, il est sorti chez Relapse Records. Et du coup, il passe son concert cet automne en France, donc à Marseille, Montpellier, Nile-Vange et à Paris, au Backstage by Domile. Et à Lille aussi. Et pour nos habits belges, il fait une date à Bruxelles. Donc tout ça, il fait une date à Bruxelles, tout ça entre octobre et novembre. [02:05:17] Speaker B: D'accord, ok. Ah oui, donc là, maintenant. [02:05:19] Speaker E: Là, c'est imminent. [02:05:20] Speaker B: Il faut acheter vos places tout de suite. C'est marrant qu'il fasse Marseille et Montpellier. Peut-être qu'il a envie de se baigner en Méditerranée, je ne sais pas. C'est plus facile. C'est vrai que c'est un des endroits les plus classiques. Généralement tu fais Lille, Nantes, Strasbourg non ? [02:05:33] Speaker A: Je crois que c'est juste en fonction de là où il peut amener son matériel. [02:05:39] Speaker B: Il est obligé de trouver des salles. [02:05:41] Speaker A: Où il y a des rampes. [02:05:43] Speaker E: Il y a des accès PMR mais c'est pas pour le fauteuil, c'est pour amener le matériel. [02:05:48] Speaker B: Ça m'intrigue vachement. [02:05:51] Speaker A: On a deux escaliers, je fais pas la date. [02:05:54] Speaker B: Ça doit être super, tu l'as déjà vu toi en live. [02:05:59] Speaker C: Non, je ne connaissais pas du tout, mais c'est intéressant. [02:06:02] Speaker A: C'est le seul artiste... Comment il s'appelait ? Nothing More ? Il avait son espèce de truc un. [02:06:10] Speaker B: Peu... Ça me semble limité à côté de ce que les autres ont. [02:06:14] Speaker A: C'était plus soft. Un peu. Mais là, c'est vrai que je ne connais pas d'autres artistes qui font un truc aussi visuel dans son interprétation. [02:06:26] Speaker B: En plus, dans le clip, on voit un moment où il a un masque géant avec des... Je ne sais pas ce qu'il dit. Il a un truc sur la tronche. [02:06:31] Speaker E: Ça, je ne l'ai vu que dans le clip. [02:06:32] Speaker A: En live, je ne l'ai pas vu. Après, c'est peut-être son nouveau... C'est peut-être son nouveau jouet. C'est peut-être la nouvelle tournée. [02:06:39] Speaker E: C'est peut-être un nouveau Props, je ne sais pas. [02:06:41] Speaker B: Le mec était fan de Meccano et du coup il a fait ça. On ne se parle pas du groupe. [02:06:44] Speaker E: Généralement, quand il joue sur scène, soit il est tout seul, soit il est accompagné d'un guitariste. Par exemple, moi quand je l'avais vu, il était accompagné du guitariste du groupe Ecstatic Vision. Donc groupe plus psychédélique à la base, mais qui était là pour envoyer du gros riff bien gras à côté de ses machines. [02:07:00] Speaker B: Tous ces gens ont beaucoup d'imagination ensemble. On va dire ça comme ça. En tout cas, c'est super, merci infiniment. Quelque chose d'autre à dire ? [02:07:09] Speaker E: Non, je crois que j'ai à peu près tout balancé. [02:07:11] Speaker B: Arrive à ce moment-là, bien sûr, un moment très important Ben. Puisque c'est l'heure du clip des Bangers. Le clip des Bangers, il est choisi bien évidemment par qui ? Pas les bangers, mais les bangers aussi. [02:07:21] Speaker A: Proposés par les bangers. [02:07:23] Speaker B: Ah oui, parce qu'en fait, c'est tous ceux qui sont inscrits sur notre Patreon au niveau Headbangers. Ils ont le droit de proposer des clips. Ils font ça toute la semaine. Et ces clips là se retrouvent dans une compétition à partir de vendredi. Et là, les gens se battent, les gens votent et finissent par gagner une personne qui a le droit finalement de laisser un message d'une minute que nous diffusons dans cette émission. [02:07:43] Speaker A: Une minute maximum. [02:07:44] Speaker B: Oui, maximum. [02:07:45] Speaker A: Vous pouvez faire 10 secondes si vous voulez. [02:07:47] Speaker B: Connard ! Personne nous a encore laissé des messages comme ça mais bon on n'est pas à l'abri. Insultez-nous ! Ça nous gêne pas en tout cas. [02:07:53] Speaker E: Vous pouvez laisser un message juste pour dire, tenez, et voilà. [02:07:56] Speaker B: Démerdez-vous. [02:07:57] Speaker E: On disparaîtra dans un nuage de fumée. [02:07:59] Speaker B: En battle, il y a eu Baptiste, PFZ, Maxime, Kevin Parent, Sushi Heist et Boulinosaur, beaucoup de monde quand même, et de très très bons clips. [02:08:08] Speaker E: Et laisse-moi deviner, c'est encore Sushi Heist qui a gagné. [02:08:10] Speaker D: Bingo ! [02:08:13] Speaker B: Sushi Ice gagne toutes les semaines, elle est favorite, c'est pas ma faute. Elle choisit des trucs que les gens aiment, donc elle a bon goût. Je pense que c'est quand même assez significatif, non ? Donc elle nous a laissé un petit message. Je vais mettre du son, je pense que ce sera mieux, voilà. Et je vais tenter de faire ça correctement. [02:08:30] Speaker F: Hello Bang Bang, comment ça va ? [02:08:32] Speaker C: Alors ce soir pour le clip des Bangers, j'ai choisi Get The Shot. C'est un groupe de hardcore canadiens formé en 2009. Leur musique mélange la puissance du métal et la rage du punk, créant un son brutal, rapide et sans compromis. Le morceau que j'ai choisi ce soir. [02:08:44] Speaker F: C'Est Survival, d'Agnet, qui est sorti en. [02:08:46] Speaker C: 2017 sur l'album Infinite Punishment. C'est un titre fort, percutant, marqué par des riffs puissants et une voix criée pleine de rage. Il résume parfaitement l'identité du groupe. Une musique intense, engagée et authentique. Alors Kevin, c'est qui le patron ? [02:09:01] Speaker D: C'est moi le patron ! [02:09:20] Speaker B: Merci, merci Sushi Heist. [02:09:23] Speaker E: Je remarque que l'état d'esprit a changé parce que là il y a deux semaines c'était voter pour Kevin parce que aidez-le le pauvre. [02:09:30] Speaker B: Et là c'est qui le patron ? [02:09:32] Speaker A: C'est pour bien montrer que si c'est. [02:09:34] Speaker B: Elle qui décide dans tous les cas. Il y a cette petite battle au sein de notre Patreon entre Kevin et Cécile et puis ils s'entendent très bien. C'est vraiment juste pour se taquiner parce que ce sont deux très très grands passionnés. Et donc on va lancer ce fameux morceau. N'hésitez pas à rejoindre notre Patreon dans le chat en direct c'est point d'exclamation Patreon. Pour ceux qui sont en train d'écouter le podcast puisque ça sera bien sûr mis sur toutes les plateformes, n'hésitez pas à le faire via notre site internet restless.com et en haut à droite vous avez le petit logo Patreon. Vous cliquez dessus et ce sera fait. Voilà, on y va ? Un petit get-two-shot ? Let's go ! [02:11:28] Speaker D: Tu ne peux pas m'échapper ! Non ! Non ! Non, Dieu ne me sauvera pas ! Non ! Non ! Non, Dieu ne me sauvera pas de toi ! Non ! Non ! Non, Dieu ne me sauvera pas ! Non ! Non ! Motherfucker, merciless destruction Slip it down on you And you can't hide from the fucking truth Kill the world this time We make a stupid sacrifice No one can save me No one can save me from you J'en ai marre ! J'en ai marre ! Rénové, sustainable. [02:14:30] Speaker B: Get The Shot à l'instant donc choix de Sushi Ice si vous avez envie vous aussi de proposer des clips internationaux n'hésitez pas à vous abonner à notre Patreon ! Quel que soit le niveau en tout cas ça nous soutient et puis au niveau Headbangers vous avez plein plein de cadeaux et de choses à avoir en échange de votre abonnement. [02:14:48] Speaker A: Juste pour petite info, Get the Shot seront tournés avec Rise of the North Star et ils sont à Paris le 22 novembre. À l'Olympia, il y aura Get the Shot avant Rise of the North Star. [02:15:00] Speaker B: C'est vrai qu'il y a cette Olympia de Rise. [02:15:03] Speaker A: Toute une tournée, il y a beaucoup de dates donc ils passent forcément près de chez vous. [02:15:07] Speaker B: Vous avez vu, maintenant vous voulez assister à ça sur scène, vous allez en prendre plein la gueule. Merci Sushi Heist et merci bien sûr à tous les participants. N'hésitez pas à reproposer des clips. Dès maintenant, c'est parti. C'est ouvert ! C'est ouvert ! [02:15:21] Speaker A: T'as fait. [02:15:22] Speaker B: Oh Enjoy, t'as l'air tout sensible. Je te vois comme ça. [02:15:26] Speaker A: Mais pourquoi ? [02:15:27] Speaker B: Je suis jaloux de tes cheveux. Je suis désolé. Je reviens, je regarde ses vœufs, c'est pas possible. J'ai envie de t'aider, de tirer face à toi, de coller sur moi. [02:15:35] Speaker A: Moi, je prendrais plutôt la coupe de Ginny à choisir. [02:15:37] Speaker B: Je suis pas sûr que ça maille. [02:15:39] Speaker C: On peut tenter. [02:15:41] Speaker A: Sur moi je pense que ça serait très très bien. [02:15:43] Speaker C: Ça serait très bon. Tu veux la couleur aussi qui va avec ? [02:15:46] Speaker A: Bien sûr. [02:15:47] Speaker C: Côté citrouille, chauve-souris un peu ? [02:15:49] Speaker A: J'aurais dit renard mais... [02:15:51] Speaker C: Alors oui, normalement c'est pensé être renard mais c'est juste que c'est Halloween. [02:15:54] Speaker B: C'est vrai qu'on est au mois d'octobre. Avant de revenir justement à tout ce style, à la voix, aux techniques... Et. [02:16:03] Speaker A: De faire des face swaps entre nous deux ! [02:16:06] Speaker B: Oh shit ! [02:16:07] Speaker C: J'ai l'appli pour le faire, attention ! [02:16:09] Speaker B: Ah bah ça sera fait pendant les deux clips ! Je vous le dis tout de suite ! [02:16:13] Speaker E: Ce sera fait hors antenne ! [02:16:15] Speaker B: Enjoy, c'est toujours à toi parce que tu as un second morceau à nous proposer. [02:16:19] Speaker E: Exactement. Du groupe, du coup, je te laisse le prononcer. [02:16:24] Speaker B: Ils se sont croisés les doigts dans une porte. [02:16:27] Speaker E: Alors en fait, du coup, ça se prononce Two Eyes. [02:16:31] Speaker D: Ah ! [02:16:32] Speaker E: Ça se prononce Two Eyes. Il y avait un petit piège et je voulais justement te voir foncer de dentelle baissée. [02:16:39] Speaker B: Bah oui, merci, merci. Tu es licencié. Tu ne gagnes pas d'argent, pardon. [02:16:43] Speaker A: On peut quand même le virer. [02:16:44] Speaker B: Ah oui, pardon. [02:16:45] Speaker E: Pour ce que ça me change, du coup. [02:16:48] Speaker D: Oh ! [02:16:49] Speaker A: Ah, parce que le plaisir, ça compte pas ? [02:16:52] Speaker B: Il n'y en a plus ! [02:16:53] Speaker A: Il n'y en a plus et puis. [02:16:54] Speaker B: La fame... Ah oui, ici c'est mort ça ! [02:16:57] Speaker E: Du coup, Two Eyes, qu'est-ce que c'est ? C'est un duo français, ça existe depuis 2017. C'est un duo entre une chanteuse et un multi-instrumentiste. La chanteuse c'est Hélène Ruzick, le multi-instrumentiste s'appelle Benjamin Racine. C'est pas Rémi Bricasse cette fois-ci, non c'est pas lui. Ce serait drôle, mais c'est pas lui. Et donc c'est un groupe qui joue ce qu'ils appellent de la ghost wave. Alors la ghost wave, qu'est-ce que c'est ? C'est un mélange entre de la noise, de l'induce, de la musique goat, du shoegaze. C'est vraiment un mélange de plein de trucs, mais promis, vous allez voir, ça reste cohérent. [02:17:35] Speaker A: Il y a un peu de poterie aussi. [02:17:37] Speaker E: J'ai la rêve ! [02:17:39] Speaker B: Oh là là, c'était loin ! À quand la cover ? Tu aurais vu ça dans un site très vaporeux, comme un fantôme. [02:17:46] Speaker A: Je crois que c'est ça. Je crois que c'est ça. [02:17:48] Speaker C: C'est plutôt ce que ça donne comme impression d'entendre Ghost comme ça. [02:17:52] Speaker E: En tout cas, c'est quelque chose d'assez planant en réalité. Il y a vraiment ces aspects shoegaze, post-rock, un peu gothique qui sont très prépondérants. Les côtés indus s'entendent aussi pas mal. En fait, si vous aimez à la fois Elf et Chelsea Wolf, ça va vous plaire. Clairement, vous serez en terrain connu, en tout cas vous allez vous y retrouver. Ils viennent de sortir un album, donc eux aussi le 3 novembre, donc c'est-à-dire vendredi dernier par rapport à... 3 octobre. Voilà, 3 octobre, pardon, par rapport à aujourd'hui, c'était vendredi dernier. L'album s'appelle Apostles of the Flesh et du coup ça vient tout juste de sortir. Alors ils avaient déjà, c'est leur deuxième album, leur premier album avait des côtés presque un petit peu cold wave, il sonnait un petit peu plus électronique, il y avait plus, déjà la batterie c'était de la boîte à rythme donc il y avait un côté un peu plus froid, là cette fois-ci ils ont fait appel à un batteur donc avec une vraie batterie, il y a un côté un petit peu plus chaleureux, peut-être un peu moins électronique. Mais en même temps, comme je disais, les côtés un peu indus, on les entend toujours. Et à côté de ça, il y a toujours la voix assez cristalline de la chanteuse. Il y a toujours de très belles ambiances. Il y a des belles ambiances sombres, un côté gothique qui est assez présent. Si vous aimez aussi des groupes comme Wolvenest par exemple, c'est un petit peu dans le même genre d'ambiance avec un côté moins frontalement métal pour le coup. Two Eyes c'est pas franchement métal, c'est plus à la croisée des genres qui sont périphériques au métal. Mais en même temps ça peut plaire à un public métal assez facilement, déjà d'une par l'imagerie et de deux par le son qui reste dans les côtés un petit peu dark et alternatif. [02:19:41] Speaker B: Moi, tu m'as vendu du rêve. Même l'album précédent, j'ai très envie de l'entendre parce que le truc Cold Wave, on aime bien. On a envie de danser et puis en même temps d'être sombre. [02:19:51] Speaker E: C'est un groupe qui n'est pas du tout connu. Là, pour le coup, c'est un projet qui est très confidentiel. Alors, ils ont quand même quelques dates qui sont bookées. Je pourrais en parler. Mais à côté de ça, on sent qu'ils cherchent une imagerie et en même temps on a envie de leur donner plus de moyens pour qu'ils vraiment la développent et qu'ils soient en pleine possession de quoi donner corps à leur univers parce que franchement il y a du potentiel. Musicalement c'est du tout bon et t'as vraiment envie que ça devienne un projet qui se concrétise vraiment et qui soit vraiment canon sur tous les plans. T'as vraiment envie de ça. [02:20:29] Speaker B: Tandis que tu cherches les dates, je rappelle comment ça s'écrit, le trait d'union, i, i. Exactement, deux i. [02:20:36] Speaker A: Deux i. [02:20:39] Speaker B: Ça fait zizi deux i. [02:20:41] Speaker C: Je savais que ça allait venir. [02:20:44] Speaker B: Je l'ai plairé. Voilà, prévisible ? Non, pas du tout. [02:20:51] Speaker E: Les dates, je les ai. Il y en a 4 dont je peux parler. Le 17 octobre au Luxembourg, à Lux Expo. Ce sera au salon Tattoo Legends. A chaque fois ce seront des dates. J'ai dit c'est un duo mais ce sera des dates avec un groupe complet. Donc 17 octobre au Luxembourg, 23 octobre à Nancy, à l'autre canal. Ils vont jouer avec Bruy et Alceste. [02:21:15] Speaker B: Oh bah c'est une belle date alors. [02:21:16] Speaker E: Belle date. Le 26 octobre ils seront à Iverdon les Bains, ça c'est en Suisse, dans une salle qui s'appelle les Citrons Masqués, je ne connaissais pas mais le nom est rigolo. Et puis le 27 décembre ils seront en Savoie à Barberaz au Brin de Cinq. [02:21:29] Speaker D: Voilà. [02:21:30] Speaker B: Ok. [02:21:31] Speaker D: Bon. [02:21:31] Speaker B: Bah pas Paris. [02:21:32] Speaker A: Bah pas encore. [02:21:33] Speaker E: Pas encore. [02:21:34] Speaker A: Ils vont venir jouer quand on va les inviter. [02:21:37] Speaker B: Venez. Non mais ça m'a donné envie aussi de voir ce que ça donne sur scène du coup. Mais bon, en attendant, on va déjà savoir ce que ça donne en clip et en audio ici même dans l'émission. Merci infiniment de ces belles découvertes. Je te poserai quelques questions un peu plus tard sur ton expérience avec Bruy, parce qu'ils ont joué à la maroquinerie. Ça vient de me remonter, je voulais savoir comment c'était passé. [02:22:01] Speaker E: Pour faire court, ça s'est super bien passé, c'était une expérience incroyable comme d'habitude, mais en encore mieux. C'est encore mieux qu'avant, en plus le son de la maroquinerie était tip top, ils ont un ingé son qui rend très bien toutes les facettes de leur son. C'était génial. Pas mal d'émotions dans la soirée aussi parce que c'était, comme ils le présentaient, une espèce de release party un peu à retardement et il y avait beaucoup de gens qui étaient venus exprès pour les voir à Paris. C'était vraiment une très très belle date et ça confirme que c'est un groupe extrêmement intéressant et talentueux. [02:22:40] Speaker B: Très bien. Bon, alors on va quand même se concentrer sur les autres. Two Eyes, trait d'union I.I., trait d'union, c'est donc Enjoy The Noise qui nous offre ça. [02:27:10] Speaker D: C'est parti ! [02:31:10] Speaker B: C'est vivant cette émission ! C'est du live les gars ! C'est ça qu'on aime dans Bang Bang, c'est que c'est vrai, c'est direct et c'est sans chichi comme dirait mon père. Je crois qu'il dit ça, j'ai envie de le gifler. Au revoir Chris ! Au revoir, enjoy the night ! [02:31:24] Speaker A: Il a dû partir mais il vous aime. [02:31:26] Speaker B: Voilà, en fait il a juste envie de bouffer, plus vous parler. Donc ça c'est la stricte vérité. Je n'avais pas envie de le balancer. [02:31:31] Speaker C: Mais maintenant c'est fait. [02:31:32] Speaker A: Il a dit maintenant que mes morceaux sont passés, il n'y aura plus de. [02:31:34] Speaker B: Bonne musique, je peux partir. [02:31:36] Speaker E: C'est bon, j'ai passé mes trucs. [02:31:39] Speaker B: Bref, merci à Enjoy et on se retrouve très bientôt. [02:31:42] Speaker A: On n'aurait pas dû lui dire qu'il n'était pas payé, tu vois. [02:31:44] Speaker B: C'est pour ça qu'il part. Il s'est barré direct. Ce que nous venons de voir et d'écouter, vous l'avez compris puisque c'était écrit, c'est Health. Nos amis de Health avec Vibe Cup. A savoir qu'il y a deux morceaux qui sont sortis et qu'on avait envie de passer ce groupe-là. On vous rappelle. [02:31:59] Speaker A: Apparemment, ils sont en bonne santé. [02:32:02] Speaker B: Si jamais vous avez envie d'en savoir un peu plus sur eux, ils sont venus ici même dans ce canapé, ils étaient assis là et ils ont répondu à nos questions. C'est disponible sur notre chaîne YouTube ! Point d'exclamation bang dans le chat et sinon vous allez sur YouTube vous tapez bang bang restless et vous allez tomber sur tout ce qu'on a fait ou health bang bang, bref vous vous démerdez et vous allez trouver. Nous avons fait le tirage au sort pour les places de Bleed From Within du côté du Bataclan mardi et ce sont les deux personnes que j'ai notées, que j'ai rangées. [02:32:37] Speaker A: C'est Axel12 et PVHSHSH. PVSHR. [02:32:44] Speaker C: J'essaie de lire comme je peux. [02:32:46] Speaker B: Pusher. [02:32:50] Speaker A: Axel12 et Pusher. [02:32:54] Speaker B: Alors juste pour ces deux personnes, bravo, vous avez gagné chacun deux places, mais maintenant il va falloir qu'on puisse rentrer en contact parce qu'il va falloir vos coordonnées. Donc je vous laisse voir ça avec Marcel qui est en arrière boutique. [02:33:06] Speaker A: Oui. [02:33:07] Speaker B: Merci Marcel. Ouvrez vos DM sur Twitch et comme. [02:33:14] Speaker A: Ça on va prendre vos coordonnées pour vous dire comment récupérer vos places. Du coup vous aurez deux places donc vous pouvez y aller avec quelqu'un. [02:33:25] Speaker B: C'est une belle soirée. [02:33:27] Speaker A: Et si vous ne connaissez personne, vous proposez à quelqu'un qui est dans le chat. [02:33:30] Speaker B: Oui, pourquoi pas, c'est vrai. [02:33:32] Speaker A: Mais c'est vrai. [02:33:34] Speaker C: Et puis les concerts, c'est un moyen de rencontrer des gens aussi. [02:33:37] Speaker B: Tout à fait. [02:33:37] Speaker C: C'est parce qu'il y a deux places. Mais en vrai, même si tu peux faire un concert tout seul, ça peut être cool. [02:33:41] Speaker A: Même si tu n'as qu'une place, tu peux rencontrer des gens au concert. Généralement, il y a d'autres gens. [02:33:47] Speaker B: On espère pour le groupe en tout cas. [02:33:49] Speaker C: Je sais qu'il y a des gens pour qui c'est un frein de faire des concerts seuls. J'ai jamais fait de concert seul, mais c'est vrai que ça peut être une expérience cool à faire. Et je sais qu'il y a des gens qui sont un peu réticents par rapport à ça. [02:33:59] Speaker A: Petit conseil, allez-y tôt et faites la queue. Comme ça, dans la queue, vous êtes amenés à discuter avec les gens. [02:34:05] Speaker C: C'est comme ça qu'une fois, j'étais toute seule pour un concert. Oui d'ailleurs, j'en ai fait un toute seule et j'ai rencontré deux filles qui étaient trop sympas. Du coup, je suis restée avec elles pendant le concert. Voilà, c'est des choses qu'ils font comme ça, c'est cool. [02:34:15] Speaker B: Normalement les gens ils ont la même passion que vous vu qu'ils aiment le groupe que vous allez voir. [02:34:18] Speaker C: Normalement, sauf si tu tombes sur des vrais cons, normalement ça devrait bien se passer. [02:34:21] Speaker B: Ce qui paraît aussi malheureusement. [02:34:23] Speaker A: Moi j'ai rencontré Pierre à un concert. J'aimerais pouvoir en dire autant. [02:34:31] Speaker B: C'est un éternel, un bras qui restera jamais. [02:34:33] Speaker A: Elle marche tellement bien. [02:34:34] Speaker B: Elle marche très bien. Jenny, encore une fois, merci d'être là. On va continuer à te poser plein de questions. Bon, là, on est installé. Ça y est, on est dans un milieu où tu fais ta musique, tu t'exprimes, tu cries. [02:34:48] Speaker C: Je commence à crier. Je commence à bien crier. [02:34:50] Speaker B: Et donc tu postes des covers un petit peu sur Instagram, c'est le début, c'est fait maison, mais n'empêche que c'est fait, donc c'est pas mal. Et à quel moment tout s'est enclenché ? Donc c'est il n'y a pas si longtemps. C'est il y a combien de temps que tu t'es lancé là-dedans ? [02:35:06] Speaker A: Une semaine ? [02:35:07] Speaker C: Non, il y a six jours, qu'est-ce. [02:35:09] Speaker E: Que tu racontes ? [02:35:11] Speaker C: Tu veux dire quoi ? Un petit peu l'engouement sur les réseaux. [02:35:13] Speaker B: Un peu plus ? [02:35:14] Speaker C: Ça a été assez progressif quand même. Du coup, comme je dis, ça fait depuis, on va dire 2019, donc ça fait six ans maintenant que j'ai créé mon compte. Donc au début, cover sympathique, mais peu qualitatif en soi. Donc j'ai essayé de... que ça progresse, niveau qualité de son, images au fur et à mesure, mais ça restait quand même assez basique. Et à un moment, j'ai voulu essayer de vraiment m'enregistrer, donc de savoir bosser la MAO et de... Alors au début, pour des covers de guitare, parce que j'ai chanté, mais c'était pas encore... Voilà, j'étais encore sur... Oui. [02:35:47] Speaker A: MAO, musique assistée par ordinateur. [02:35:49] Speaker C: Oui, pardon. [02:35:50] Speaker A: Je le dis pour ceux qui ne sauraient pas. [02:35:53] Speaker C: Tout ce qui est pour s'enregistrer, pour faire du mix, etc. J'ai commencé en faisant des covers de guitare au début, en m'enregistrant. Plus propre, le son était de bonne qualité. J'ai commencé à apprendre comment récupérer des musiques sans qu'il y ait les pistes de guitare. Et puis après, au fur et à mesure, j'ai voulu faire des covers de chant et c'est à peu près en même temps que j'ai commencé à faire mes covers de scream, parce que c'est à ce moment là que je commençais à faire des trucs plus qualitatifs et que je commençais à savoir quand même screamer correctement. Et puis voilà, j'ai commencé à poster mes covers un petit peu, forcément. Quand il y a eu du scream qui est sorti, ça a fait un gros balaboum parce que c'est pas quelque chose qu'on voit partout fait par une femme en plus. [02:36:36] Speaker B: Ça a senti que les gens étaient. [02:36:37] Speaker C: Vraiment... Ah oui, ça a été un wow, tu sais faire ça et tout. Et pourtant, c'était pas encore exceptionnel du tout. C'était les premiers covers de ça. C'était même pas un an que je faisais du scream. Mais voilà, il y a un côté rareté un petit peu qui a fait que ça a pas mal interpellé. Et puis après, j'ai continué à en poster au fur et à mesure. Moi, je m'améliorais forcément dans ma technique. J'essayais de m'améliorer aussi un peu dans le mix. Je ne sais pas, je ne suis pas du tout un gesson loin de là. Je fais vraiment tout à l'oreille avec le peu de connaissances que j'ai. J'arrive à me débrouiller pour que ce soit quand même écoutable. Et puis du coup, j'ai continué à faire mes covers. Et puis il y a un jour où j'ai fait un cover d'un morceau de Feet for a King. En fait, c'est un sort de challenge, un scrim de 24 secondes que j'ai fait. Et cette vidéo, elle a explosé. J'ai fait quasiment un million de vues, je crois. Je suis à 800 000 et quelques. Et c'est comme ça que j'ai eu pas mal d'abonnés qui sont arrivés. J'ai été super contente parce que... Quand tu es sur les réseaux, tu ne sais pas. Tu poses ton truc, des fois ça fonctionne, des fois ça ne fonctionne pas. Tu ne sais pas à l'avance ce qui va. Et puis là, comme il y avait le côté challenge, je pense que c'est ce qui a plu aussi. Et à partir de là, ça m'a vraiment motivée à faire de plus en plus de covers. Et puis voilà, c'est comme ça que j'ai commencé un petit peu à avoir des contacts aussi dans le milieu de la musique, des gens que j'ai rencontrés, qui m'ont donné des conseils, etc. Un milieu quand même compliqué, on ne va pas se mentir. Surtout quand tu débarques et que tu es une femme. Et que t'es dans un rôle où tu fais le taf d'un mec, dans le sens où tu peux être dans le milieu de la musique, mais les gens ont tendance à te prendre soit pour la meuf qui fait le merch, ou alors qui est la copine d'eux, ou alors que... Et c'est vrai que quand t'arrives dans le rôle de quelqu'un qui est toi-même, du coup, musicienne ou chanteuse, etc., il y a quand même... C'est pas facile, on va pas se mentir. Mais j'ai eu des gens quand même bienveillants qui m'ont aidée, d'autres un peu moins, mais bon, ça c'est comme partout. Et puis voilà, au fur et à mesure, je continue à faire mes petites vidéos. Et puis mon nom, mon nom, c'est un petit peu propagé en France quand même. J'en suis ravie. Et puis voilà, j'en suis là et ça m'a ouvert quelques opportunités aussi, donc je suis bien contente. [02:38:38] Speaker B: Bon, on va parler évidemment de tout ça, parce que là c'est un beau résumé. Mais du coup, moi ce qui m'impressionne toujours c'est quand les gens se débrouillent tout seuls, ce que tu fais quand même depuis très longtemps du coup. Mais ouais, t'as appris à faire du montage vidéo, du montage son, t'as tout appris comme ça, tu t'es démerdé en apprenant sur YouTube en ayant des tutos, comment t'as fait ? [02:39:01] Speaker C: Pour la MAO, je connaissais quelqu'un à l'époque qui m'a un petit peu appris les bases quand même pour m'enregistrer. Voilà un petit peu comment fonctionne un logiciel d'enregistrement, enfin un logiciel de MAO, pardon. Donc, voilà, j'ai eu les bases quand même qui m'ont été apprises. Après, pour tout ce qui est un peu mixte comme ça, essayer de me débrouiller un peu, ça a été vidéo YouTube, conseils d'une personne à droite à gauche. Et puis après, à l'oreille en soi, après, tu fouines toi-même au final. C'est comme ça que t'apprends. Pareil pour montage vidéo. Bon, après, j'en suis pas du montage non plus. [02:39:31] Speaker B: Oui, mais c'est joli. [02:39:33] Speaker C: C'est de la synchro. Après, c'est vrai, c'est un synchro plan son, tu vois, mais bon, j'essaie quand même de toujours faire ça un peu plus joliment et au moins que ça reste toujours dans le sens où j'en sois contente. Ce n'est pas forcément le meilleur montage, le meilleur truc, mais au moins, je sais que c'est regardable, c'est écoutable et j'en suis contente. Mais ouais, sinon, c'est beaucoup. En fait, on a la chance aujourd'hui avec les réseaux YouTube, etc. de pouvoir tellement de moyens d'apprendre que ce soit un tuto pour tout, en fait. Ce qu'on n'avait pas il y a quelques années. Et en plus, gratuitement. Donc, c'est quand même pas mal. On a cette chance là. [02:40:03] Speaker B: Et du coup, même pour le visuel, moi, j'ai la chance d'avoir Ben parce que lui, il sait faire de belles choses, de faire des décors, des lumières, des trucs comme ça. Ça aussi, t'as peaufiné le truc. C'est très joli à chaque fois qu'on regarde. [02:40:17] Speaker C: Sur mes vidéos, ouais. En vrai, c'est joli. [02:40:19] Speaker B: Tu dis ça pour moi, chaque fois, ça me fascine. [02:40:25] Speaker A: Mais il part de loin. [02:40:28] Speaker C: Non, mais dans le sens que, par contre, le visuel est très important. On ne va pas se mentir. Si tu fais une vidéo à l'arrache, tu peux avoir ce qui est un peu triste. Mais les réseaux, l'image est quand même très importante. Tu pourrais faire une vidéo où tu vas être à l'arrache en gros jogging sans lumière ou avec une qualité de merde. Ça n'a pas fonctionné. [02:40:44] Speaker B: C'est pas séduisant. [02:40:45] Speaker A: Au pire, toutes les vidéos qu'il aime, c'est comme ça. C'est en jogging. [02:40:49] Speaker C: Malheureusement, pour les gens, niveau attractivité, ça ne va pas être une vidéo qui va attirer l'oeil, qui va faire rester les gens, malgré qu'une performance pourrait être incroyable et même mieux qu'une autre vidéo où tu as une belle image. Mais malheureusement, les réseaux, on sait qu'il faut... Les gens ont beaucoup moins d'attention par rapport à avant, surtout avec ce côté réel, très court. Tu swipes constamment, donc si t'as pas, en l'espace de 3-4 secondes, un truc direct qui t'accroche l'œil, c'est mort. Donc t'es obligé soit d'avoir une accroche sonore, un truc que tu dis, ou visuel direct. Et malheureusement, et heureusement, c'est pas forcément négatif, mais t'es obligé d'avoir un... un visuel travaillé quand même au minimum. [02:41:24] Speaker B: C'est juste que c'est... C'est juste que c'est dommage... Enfin, c'est juste que c'est particulier. Tu fais du son et qu'en fait, c'est l'image qui doit quand même d'abord attirer la personne pour lui dire écoute quand même un petit peu. [02:41:36] Speaker C: Parce qu'à la base, les réseaux Instagram, c'est quand même visuel. C'est des photos à l'origine. C'est pas censé être... C'est pas Soundcloud, par exemple. Donc, il faut quand même que ça soit relié au son dans tous les cas. [02:41:47] Speaker A: Et puis, je pense aussi que ce n'est pas parce que, par exemple, tu es chanteur, chanteuse dans ton cas, que sur les réseaux, tu n'es que chanteuse. En fait, sur les réseaux, tu es obligé d'être aussi créateur de contenu. Ce n'est pas que montrer ce que tu sais faire. Il y a aussi le côté marketing qui rentre en ligne de compte. Et c'est ça le job sur la plateforme. Ce n'est pas chanteur. [02:42:16] Speaker C: En fait, aujourd'hui, quand t'es musicien, dans tout univers créatif, t'es obligé de savoir presque tout faire. T'es obligé de savoir te vendre, savoir toi-même utiliser les réseaux pour faire ta propre promo. Le côté aussi de parler de ta vie, parce que finalement, les gens ont beaucoup plus d'attachement envers quelqu'un qui... Si tu postes juste constamment ton travail, tu vas avoir une sorte de... Les gens vont admirer ce que tu fais. Mais il faut que... Personnellement, moi, c'est de mon point de vue, je trouve que c'est mieux quand les gens peuvent s'attacher à la personne. donc partager un peu d'autres choses, voilà. Moi, de mon point de vue, c'est comme ça que ça fonctionne. Quand je suis des personnes, j'aime bien suivre un petit peu la vie et qui est la personne elle-même, même si j'apprécie énormément son travail, mais ça te permet d'avoir un attachement plus, tu vois, quelque chose qui connecte. Et du coup, c'est pour ça que c'est important de jouer là-dessus aussi. pour moi. [02:43:06] Speaker B: Non, mais c'est des stratégies et des façons de... C'est un travail, quoi. Enfin, je veux dire... Ah oui, et. [02:43:11] Speaker C: Des fois, on ne va pas se mentir, ça me saoule. Mais comme pour tout, tu sais, quand tu dois réfléchir qu'il faut poster ça à tout prix, donc tu es en train de dire merde, j'ai plus de vidéos, donc il faut que j'en fasse. Moi, très souvent, je fais mes vidéos à l'avance, comme ça, j'ai un peu de stock. Et comme ça, quand je sais que je bouge, j'ai quelque chose à poster. Mais ce n'est pas du tout le travail le plus compliqué, loin de là. Mais c'est vrai que des fois, tu te dis, tu as un petit peu de pression de dire qu'il faut que ça soit bien, qu'il faut que tu postes. [02:43:33] Speaker B: Il faut calculer quand même, c'est un truc... [02:43:35] Speaker C: Il faut que ça soit quand même préparé et réfléchi d'une certaine manière. [02:43:40] Speaker B: Donc c'est pas... Enfin, c'est accessible à tout le monde, mais... [02:43:44] Speaker C: Il faut mettre du sien. Il faut pas se dire que tu fais un peu en mode... Tu t'en fiches un peu, non. Si tu veux vraiment en tout cas que ça avance et que ça t'apporte quelque chose, il faut que ça soit un peu travaillé et réfléchi. [02:43:55] Speaker B: Et du coup, tout à l'heure, tu disais, bon, il y a plusieurs facettes des réseaux. Il y a le côté, je suis une femme, je fais de la musique, donc j'imagine qu'il y a des commentaires. Mais il y a aussi juste les réseaux sociaux qui ne sont quand même pas faciles. Je sais que nous, on en parle souvent, mais on ne regarde pas tout le temps. On n'a pas tout le temps les commentaires parce que sinon, je pense qu'on finirait par se jeter par la fenêtre. [02:44:16] Speaker C: Les gens sont violents. J'ai de la chance quand même. J'ai pas tant eu de... J'ai pas eu, par exemple, une vidéo qui a buzzé où je me suis pris de la haine, par exemple. J'ai quand même été franchement, par rapport à d'autres personnes, ça a été très chill pour moi. Forcément, j'ai déjà eu des cons qui me disaient que mon micro n'était pas branché alors qu'ils ne savent pas comment SM7B fonctionne. Donc le micro est branché là, en dessous. Et tu vois, et c'est parce qu'un mec avait dû interagir et dire non, mais si elle a raison, je suis un gesson que le mec a fini par partir. Tu vois ce genre de truc un petit peu comme ça. Mais bon, franchement, en vrai, j'ai pas eu de trucs violents, vraiment, à part à part deux, trois cons comme ça. Donc j'ai eu beaucoup de chance parce que je sais qu'il y a d'autres femmes et même hommes, n'importe quelle personne. Mais en plus, dans le milieu, en tout cas, mais t'as les femmes où tu peux t'en prendre. Je vais t'en prendre beaucoup pour rien, en fait, tout simplement. [02:45:03] Speaker B: Oui, ça part facile dans un truc qui n'a pas forcément de sens. [02:45:06] Speaker C: Le nom de fou, c'était apparemment du playback. Je n'étais pas au courant. Je modifiais ma voix, je n'étais pas au courant non plus. [02:45:11] Speaker B: Ils se font jaloux, peut-être. [02:45:11] Speaker C: Oui, j'étais full autotune, je n'étais pas au courant non plus. Mais ça, c'est des gens qui ne m'ont pas vu chanter en vrai. [02:45:17] Speaker B: Oui, et puis peut-être qu'ils ne connaissent pas finalement le son que ça peut produire, enfin que tu peux produire. Ils ne connaissent pas tant que ça. [02:45:22] Speaker C: Sauf ce sont des gens qui ne t'y connaissent pas. [02:45:23] Speaker B: Voilà. [02:45:24] Speaker C: Ou alors qui ont juste envie de cracher de la haine pour rien à un moment. Puis en fait, je me dis qu'à quoi ça te sert de passer une certaine partie de ton temps dans ta journée à venir essayer de prouver à quelqu'un que cette personne... Ou à envoyer de la haine. Envoyer de la haine, tout court. [02:45:37] Speaker A: Tu peux juste, si tu n'aimes pas, tu regardes pas. [02:45:41] Speaker C: Ça m'arrive de tomber sur du contenu que je n'apprécie pas. [02:45:43] Speaker B: Ce que je fais, c'est que je fais... Je ne bloque pas, je n'insulte pas. [02:45:47] Speaker C: Je ne suis pas en train de dire que c'est de la merde. Non, je préfère garder mon temps pour regarder des trucs que j'aime bien, pas perdre mon temps à aller insulter des gens. Il y en a qui vont loin. [02:45:59] Speaker B: C'est assez fascinant, Internet. Et justement, et la communauté métal, comme tu fais des trucs très techniques quand même, en termes de chant. [02:46:09] Speaker C: J'essaie au maximum de faire le plus, de toujours essayer de progresser, de faire le plus technique possible, en tout cas. J'ai encore de la marge, j'ai encore beaucoup à apprendre et je suis toujours en recherche d'eux, en tout cas, faire mieux, c'est sûr. [02:46:21] Speaker B: Et oui, donc tu as senti cette communauté masculine un peu jalouse. [02:46:27] Speaker C: Il n'y en a pas énormément, mais en fait, malheureusement, c'est toujours une minorité, mais la minorité fait toujours beaucoup de bruit. Non, mais c'est vrai, finalement, c'est toujours une minorité dans plein de cas. [02:46:36] Speaker A: De toute façon, tu le vois, tu peux avoir trois commentaires négatifs et 6000 likes. Ça montre bien que ceux qui parlent... [02:46:46] Speaker C: Malheureusement, l'humain a tendance à... Tu peux avoir 300 commentaires positifs, tu en as 15 qui sont négatifs, si tu as t'attardé là-dessus. [02:46:55] Speaker B: Ouais, c'est ça. [02:46:56] Speaker C: Mais parce que parce que parce que je pense aussi qu'il y a un côté des réseaux. C'est pour ça que j'apprécie beaucoup quand il y a des gens qui me suivent et qui viennent me dire bonjour en concert, comme la dernière fois à Parkway Drive, parce que ça rend le truc réel aussi. Quand tu postes des vidéos, il y a toujours des gens qui disent c'est trop bien et tout. Tu lis, mais t'es comme un peu imperméable, c'est à dire que ton cerveau le lit. Et quand c'est un commentaire négatif, c'est Ça rend le truc plus réel, en fait, de ça. Et c'est pour ça que je trouve que c'est très bien les réseaux, mais le côté vrai, de pouvoir voir les gens vrais qui te disent ça en vrai, c'est complètement différent et c'est très important, je trouve. Et je suis toujours extrêmement ravie quand des gens viennent me dire un petit mot. Ça fait toujours extrêmement plaisir. Tellement. Ça change de cette barrière qu'est un écran, au final. [02:47:38] Speaker B: T'as senti un soutien de l'agente féminine, de toute cette communauté femme métal ? [02:47:45] Speaker C: Oui, complètement. Parce qu'on a de plus en plus de représentations. Mais on avait parlé justement pendant l'interview au Hellfest, on avait déjà fait un petit tour là-dessus. On a de plus en plus de représentations, mais toujours pas assez. Malheureusement, sur scène, on en a Donc ouais, dans les plus grands groupes, comme on disait Spiritbox, Jinjer et d'autres. Mais c'est vrai qu'il faudrait qu'il y ait de plus en plus de groupes qui arrivent à ce même niveau et à cette même notoriété et qui soient mis en avant. Et pareil, comme on avait dit aussi, des femmes sur scène, c'est très bien, mais aussi en backstage, en ingé son, en ingé light, dans tout le côté de tech, crew, etc. Il y en a, mais toujours pas assez. Et voilà. Mais par contre, oui, du coup, au niveau soutien, c'est... [02:48:26] Speaker B: C'est cool. [02:48:26] Speaker C: C'est très cool. Et il y a beaucoup d'hommes aussi, je tiens à le dire. C'est pas... Tous les hommes sont méchants, loin de là. Non, mais dans le sens qu'encore une fois, c'est une minorité des gens qui vient de dire que t'as pas ta place, que c'est ci, que c'est ça. Mais malheureusement, cette minorité fait beaucoup de bruit. [02:48:40] Speaker A: Plus que les gens... Et ils aiment. [02:48:43] Speaker C: Bien, ils aiment bien, tu vois, se mettre en avant et être là. Pointer du doigt les gens. [02:48:48] Speaker A: Je pense que le fait que ça blesse aussi fait qu'on y porte plus d'attention. [02:48:53] Speaker C: Ben oui, c'est humain. [02:48:53] Speaker A: Forcément, si ça fait mal, ça fait mal, quoi. Ça te marque plus. [02:48:58] Speaker B: Et l'erreur à ne pas faire, c'est répondre. C'est dur de ne pas répondre, c'est très dur. [02:49:03] Speaker C: C'est très dur parce que ça m'est déjà arrivé, je l'ai très vite regretté. [02:49:06] Speaker B: C'est juste que si tu réponds, t'as mis une pièce dans la machine, alors là... [02:49:09] Speaker C: En fait, je pars du principe que c'est différent quand t'as un commentaire qui peut être négatif mais constructif. [02:49:13] Speaker B: Oui, non, bien sûr, bien sûr. [02:49:15] Speaker C: Là, répondre et débattre, il y a des fois où ça m'est arrivé, et j'ai expliqué à la personne qui a compris, mais quand c'est l'insulte gratuite et que ça part pour rien, ou c'est de te dire que t'as pas fait un truc alors que si je te dis que si, par exemple l'histoire du micro qui était branché, Et le problème, c'est que c'est l'ego qui parle. Mais t'as envie de répondre, t'as envie de remettre. Et ça m'est déjà arrivé. Alors que je sais que c'est une perte de temps, mais des fois, ça titille. T'as envie de... [02:49:39] Speaker B: Il suffit que ce soit pas au bon moment où t'es un peu down ou quoi. [02:49:42] Speaker C: Là, ça part, ça part direct. Je me mets en mode Ronnie Radki, je vous le dis. [02:49:47] Speaker B: Parce que généralement, quand on est énervé, qu'on répond, on n'est pas forcément... Voilà, c'est pas les meilleurs trucs. [02:49:51] Speaker C: Par contre, on sait que c'est pas le truc à faire. L'ignorance est le plus grand mépris possible par rapport à ces gens-là. Mais bon, des fois... T'as envie de. [02:49:57] Speaker A: Faire des petites vidéos clash ? Je vais pas dire ça, je l'ai déjà fait. [02:50:03] Speaker C: C'était il y a quelques années parce que quelqu'un avait décidé de m'afficher en disant que j'avais une technique de merde, etc. Alors que le gars était à chier, désolé. Pour le moins, il ne savait pas chanter. Et pourtant, il était en train de me décendre. Là, j'en avais eu marre. J'étais pas de bonne humeur. J'ai dit, tu sais quoi, je vais t'afficher en story, j'ai rien à faire. Maintenant, je le fais plus parce que je sais que c'est inutile. Mais c'était il y a 3-4 ans, voilà. [02:50:24] Speaker A: Je pense aussi, quand tu commences à avoir une communauté un peu grande, il y a des choses que tu peux faire quand tu n'as pas beaucoup de followers. Quand tu commences à en avoir beaucoup. [02:50:33] Speaker C: C'Est vrai que ça devient... Finalement, si tu es quelqu'un qui va tout le temps après te plaindre de ci, de ça, ça donne très vite une mauvaise image. Il vaut mieux être vraiment... Oui c'est. [02:50:41] Speaker B: Ça, mais c'est vrai que c'est compliqué. [02:50:43] Speaker C: Mais c'est compliqué par contre. [02:50:44] Speaker B: On est tous passés par ce moment, on répond, on fait un truc, voilà. C'est aussi, on est humain. [02:50:48] Speaker C: Voilà c'est humain et finalement on devra avoir le droit de répondre, on doit mettre les gens à leur place mais finalement des fois ça peut même se retourner contre toi alors que tu voulais juste remettre des choses à leur place. [02:50:56] Speaker A: Moi généralement quand je réponds je m'insulte encore plus que ce qu'ils m'ont insulté. Je trouve ça très drôle. [02:51:02] Speaker B: C'est assez désemparant. [02:51:04] Speaker A: Quand je me souviens, il y a un mec qui avait écrit des trucs et j'avais écrit avec mon compte perso. Et la personne n'avait pas compris que c'était moi. Du coup, j'en rajoutais. Et à la fin, quand il s'est rendu compte que c'était moi, il a fait Ah non, mais pardon, en fait, c'est pas ça que je voulais dire. [02:51:19] Speaker C: Oh, mon Dieu. [02:51:21] Speaker B: Après, ça montre qu'il y a quand même un petit peu de gentillesse. [02:51:24] Speaker A: Bah oui, ça veut surtout dire que c'est des gens qui cherchent... Il y a aussi des gens qui cherchent l'attention en étant méchants. [02:51:28] Speaker B: Oui, bien sûr, bien sûr. [02:51:29] Speaker A: Ça, c'est comme sa technique de drague, là, le negging. [02:51:32] Speaker D: Hein ? [02:51:32] Speaker A: Il y a un moment, il y avait ce truc où les mecs, ils disaient... [02:51:35] Speaker B: J'ai jamais entendu ça. [02:51:36] Speaker A: Il y a une technique de drague qui consiste à... C'est horrible, c'est un truc de pervers narcissique. C'est en fait, tu vas voir une meuf et tu lui dis un truc méchant. Et du coup, elle est blessée. Et du coup, après, si tu es un peu gentil, elle est flattée. [02:51:52] Speaker C: Ah oui, c'est clairement de la grosse connerie. [02:51:53] Speaker A: C'est horrible, mais je pense que sur les réseaux, il y a des gens qui sont un peu comme ça, où ils disent des trucs méchants pour attirer l'attention. [02:52:01] Speaker C: Mais le pire que ce que j'ai vu, c'est que je prends l'exemple de Ronny Radke parce qu'on connaît le personnage qui répond, il fait parler de lui comme ça. Mais j'ai vu beaucoup de personnes qui justement s'amusaient à l'insulter et tout. Et dès que Ronny leur répondait, ils étaient trop contents. Non mais vraiment, je pense qu'il y a des gens qui cherchent ça. Ils savent qu'ils vont être mis en avant, qu'ils vont avoir leur moment de truc. C'est malsain, mais pourquoi ? [02:52:21] Speaker A: Je me demande. Ils cherchent vraiment le truc. C'est comme cette tendance dans le stand-up où t'as les stand-upers qui rostent les premiers rangs et les mecs qui veulent être au premier rang pour se faire roster parce que c'est leur moment de gloire. Ça, moi, je trouve que c'est un peu malsain. [02:52:38] Speaker C: Moi, pour moi, c'est complètement malsain. Mais surtout quand c'est la personne qui va insulter, être méchante, c'est juste en attente d'un retour d'attention. Si tu veux de l'attention, sois gentil. [02:52:50] Speaker B: Oui, il suffit de discuter. [02:52:51] Speaker A: Mais tu vois, tu l'as dit toi-même, les trucs gentils passent comme ça, alors que les trucs méchants, c'est le seul truc que tu retiens. [02:52:58] Speaker C: Je prends l'exemple de Ronny, le nombre de commentaires de voix qui le soutiennent, tu vois. Mais par contre, je trouve ça triste des fois parce que je me dis mais prête de l'attention aux gens qui sont là pour toi. [02:53:07] Speaker B: Après c'est son personnage. [02:53:10] Speaker C: Lui, il est rentré dans ce côté où c'est le personnage, le gros con qui raconte le monde et qui pète un câble et tout. [02:53:15] Speaker A: C'est un troll et c'est ce qui fait que plus il le fait, plus les gens parlent de lui. [02:53:20] Speaker C: Après, il faut avoir un sacré mental parce qu'après le Hellfest, j'avais fait 2-3 vlogs et il y a eu un jour, misère, j'ai osé dire que j'étais au bord d'un malaise et que du coup j'avais pas pu voir autant de concerts que je voulais faire. des commentaires que je me suis pris, que je méritais de rester chez moi, que j'avais piqué la blague. Et j'en ai pris quelques-uns quand même. Il y a des gens qui n'ont vraiment pas été cools. Et c'est vrai que je me suis dit, il faut avoir un sacré mental quand tu es à un certain niveau et que tu en prends des centaines de milliers par jour. Et en fait, je me dis à un moment, je pense que c'est peut-être même normal de péter un câble comme ça. Parce que les gens ne se rendent pas compte que c'est dur à encaisser des choses comme ça. Déjà, même 3, 4, 5 commentaires, j'étais là... Ouais, bon, ça va, je crois que j'ai compris. Si vous voulez que je tombe comme une mouche, dites-le moi. Je vais aller au soleil sous 40 degrés. [02:54:01] Speaker A: Je pense que cette année au Hallfest, il y a eu particulièrement une grosse vague de gens pas gentils. Mais je pense qu'il y a beaucoup de gens qui étaient... Je pense que c'est même pas des gens qui écoutent cette musique. Je pense que c'était une grosse vague très gratuite liée à plein de choses. C'est plus politique qu'autre chose, je pense. Et pour en revenir à ce que tu disais de quand on est au top du truc, enfin, on est en haut de l'échelle et que du coup, on s'en prend des millions. Je pense aussi que. On a la chance de pouvoir en avoir rien à foutre. Tu vois, je pense que tu as. [02:54:42] Speaker B: Déjà le fruit de ton travail. [02:54:44] Speaker A: En fait, en plus, tu peux carrément prendre une distance par rapport à tout ça. Enfin, tu vois, je pense que tu vois, les mecs de l'arts ulriques, par exemple, je veux dire, tout le monde fait des vannes dessus et je pense qu'ils s'en foutent parce qu'en fait, après. [02:54:59] Speaker C: Il y a une différence entre le côté vanne, tu vois, où on sait que le mec n'est pas doué, voilà, entre de l'attaque. [02:55:05] Speaker A: C'est plus une vanne. [02:55:07] Speaker C: Non mais bon, il faut se le dire, à un moment tout le monde le dit, ça en fait. Dans le sens, il y a le côté vanne, mais tu vois, des fois, des commentaires, j'ai pu voir, parce que Ronnie, c'est quelqu'un que je suivais beaucoup à un moment, bon, après certaines choses qu'il a pu faire et dire, bon, voilà, je me suis un peu détachée du personnage, mais j'ai vu des commentaires qui sont extrêmement violents, menaces de mort, etc. C'est pas le même niveau que... [02:55:24] Speaker A: Je pense que, en fait, le fait de lui, je pense qu'il sait très bien que c'est un personnage que les gens n'aiment pas. [02:55:33] Speaker C: Ah oui, après lui, lui, ça fait là dessus. [02:55:36] Speaker A: Et du coup, je pense que lui, il est carrément détaché par rapport à ça, parce qu'il l'a complètement accepté. [02:55:41] Speaker C: J'espère. [02:55:41] Speaker A: Parce que je pense que je pense que dans sa vie personnelle, il est loin de son personnage public. [02:55:48] Speaker C: Oui, j'espère. [02:55:50] Speaker A: En tout cas, beaucoup de choses le montrent quand tu saisis, tu vois un peu derrière les lignes. Bon, après, je ne sais pas. [02:55:57] Speaker C: On ne le connaît pas. Mais tout ça pour dire que maintenant, malheureusement, il y a des gens qui se permettent trop. Je pense. [02:56:12] Speaker A: Que les gens ont vraiment... En fait, il y a une dissociation de la violence. En fait, j'ai l'impression qu'on est dans une société où il y a beaucoup de violence en permanence et que les gens ne se rendent plus compte de l'impact de ce qu'ils disent. C'est-à-dire que quand dire je vais... [02:56:32] Speaker D: Quand... [02:56:32] Speaker A: Enfin, je veux dire, je veux dire, je veux veux On en a déjà parlé, il y a plein de gens qui se permettent de dire des choses comme mort à quelque chose, tu vois. Et là, je parle même des musiciens qui s'engagent sur des trucs et qui souhaitent la mort d'autres gens. Et en fait, je pense qu'il faut quand même se rappeler que souhaiter la mort de quelqu'un, c'est C'est pas bien. Bien que tu n'aimes pas la personne, souhaiter la mort, c'est quand même quelque chose... [02:57:01] Speaker C: Ce qu'on a pu voir récemment, c'est ceux qui célèbrent carrément la mort de personnes. Sans rentrer dans les détails, j'ai trouvé ça complètement aberrant. [02:57:07] Speaker A: En fait, je pense qu'il y a un problème de banaliser la violence, la rend peut-être... [02:57:14] Speaker C: Pour certaines personnes, c'est peut-être quelque chose de normal de souhaiter la mort de quelqu'un. [02:57:17] Speaker A: Oui, mais c'est peut-être ça le problème. [02:57:19] Speaker C: C'est complètement ça le problème, mais comment est-ce qu'on en est arrivé là où que ce soit quelque chose qui soit presque normal pour certaines personnes. [02:57:25] Speaker A: Moi, j'ai un peu de mal avec ça et c'est... Du coup, c'est pour ça que quand certains artistes, tu vois, je pense que... qu'on soit d'accord ou pas d'accord avec les gens souhaiter la mort. Enfin, quand des artistes, il y a eu là, il y a eu quelques cas où des artistes se sont fait annuler de concert parce qu'ils avaient dit mort à un tel ou un tel et qu'ils se font annuler et que derrière, ils font les victimes. [02:57:49] Speaker C: J'ai envie de dire ça, je suis d'accord. [02:57:51] Speaker A: Peut être qu'il faut se poser la question quand même. C'est pas parce que t'es pas t'es pas d'accord avec quelqu'un que tu dois propager ce message parce que Quand tu es un artiste et que tu le dis, comme on disait tout à l'heure, quand tu commences à avoir beaucoup de followers et tout ça, les gens, en fait, il y a des gens qui ne sont pas forcément très intelligents et qui vont prendre ça comme parole d'évangile et qui vont dire, ah, mais machin, il l'a dit, donc c'est comme ça et ça doit être comme ça. Et je pense qu'il faut faire très attention aujourd'hui parce qu'il y a des gens qui sont... et qui prennent tout au premier degré. [02:58:25] Speaker C: Moi j'ai vu pas mal de, justement, quelques trucs comme ça passer où c'est des artistes qui ont des paroles pour moi qui n'avaient pas à être dites en tout cas en plein concert et après effectivement parce qu'il y avait ce côté victime, ben je suis désolée mais non. Parce que si, sans prendre d'exemple, mais si tu parles de quelqu'un qui est pour toi quelqu'un d'horrible, que tu n'apprécies pas, mais qu'est-ce que t'es toi en souhaitant la mort à cette personne ? [02:58:46] Speaker B: T'es trois fois pire en souhaitant la mort. [02:58:48] Speaker C: Voilà, à un moment, c'est comme ceux qui célèbrent, encore une fois, dans un fait récent, qui célèbrent la mort de quelqu'un. Je dis ben non, ben non, je suis désolée, t'es dix fois pire. Tu peux pas faire ça. Donc ça, moi, c'est le genre de truc que je supporte pas. Mais bref, on s'éloigne un peu du sujet. Mais non, mais parce que c'est... [02:59:06] Speaker A: Dans la mécanique, c'est la même chose. [02:59:08] Speaker C: Pour n'importe quoi, que ce soit la musique, politique, plein de trucs, c'est quelque chose d'extrêmement présent sur les réseaux. Et je vois beaucoup encore de choses qui sont choquantes et qui ne devraient pas avoir lieu. Et je pense que les gens se disent qu'ils ne se rendent peut-être pas compte de l'impact qu'ils ont en étant derrière un téléphone. Pour moi, ce ne sont pas des gens surtout exposés, pour la plupart, et qui sont dans une position où à eux, recevoir des commentaires de personnes extérieures. Ils ne se rendent peut-être pas compte, mais... [02:59:33] Speaker B: On va te remonter un peu le moral, on va passer un clip que tu as choisi d'un groupe bien évidemment que tu adores, Bring Me The Horizon. [02:59:41] Speaker A: Oh non qu'il crève ! Je rigole bien sûr. [02:59:45] Speaker B: Avec le morceau, The One, en tout cas à mes yeux. [02:59:49] Speaker C: Il est exceptionnel. [02:59:50] Speaker B: Shadow Moses, je te laisse parler du groupe et de cette chanson. [02:59:54] Speaker C: Alors pourquoi Bring Me parce que c'est un de mes groupes préférés et qui m'a appris à Archinomy, qui m'a énormément poussé à vouloir travailler ma voix et à développer tout mon côté musical, artistique. et qui m'a en parallèlement beaucoup aidé aussi dans ma période qui était assez difficile. Et voilà, ça a toujours été le deuxième groupe, je crois, après Avenged Sevenfold, qui a été vraiment, que j'ai vraiment porté dans mon cœur et qui, comme je disais, qui m'a envoyé vers la musique. Et bon, j'ai pris Shadow Moses parce que c'est le morceau... J'ai découvert à peu près... période-là, à cette sortie d'album. Mais par contre, après, j'ai écouté tous les anciens, etc. parce que je n'étais pas encore assez grande, on va dire, pour connaître cette musique à ce moment-là, quand elle est sortie. Mais c'est un groupe que je porte énormément dans mon cœur. Et d'ailleurs, petit fun fact, c'est que Hollister, pas du tout un nom qui existe. Ce n'est pas du tout mon vrai nom. C'est que j'ai voulu créer ce personnage des réseaux. Alors Jenny, c'est mon deuxième prénom, donc c'est quand même ma vraie identité. Mais Hollister, enfin, j'ai mélangé du coup Oliver, d'Oliver Sykes, avec Sinister Gates parce que l'un m'a inspiré pour la voix et l'autre pour la guitare. Et j'ai voulu mélanger. Ça a créé Hollister. Et je me suis dit que c'était une jolie signification. Et c'est grâce à eux que je fais de la musique et que j'en suis là aujourd'hui quand même. Donc, voilà. [03:01:08] Speaker B: Très bien. Très bien. Ben voilà, ben on sait. Je t'ai persuadé que c'était son Je garderais ça quand même en tête, parce que c'est ton vrai nom, parce que c'est ce qui t'a construit. [03:01:16] Speaker C: Sur mon personnage artistique, complètement, oui, c'est sûr. [03:01:20] Speaker B: Autre chose à dire sur Bring Me, à part que ça t'a aidé ? [03:01:22] Speaker C: À part qu'ils sont géniaux. Pour moi, honnêtement, c'est un des groupes qui a su évoluer de la meilleure des manières et qui propose toujours quelque chose de différent. Pour le coup, que ce soit Sur le côté visuel, il y a toujours une recherche précise musicale. Bon, moi, perso, la période AMO, l'album pop, je n'ai pas trop compris, mais c'est pour ça que je disais tout à l'heure, c'est peut-être des périodes comme ça où, au niveau de la voix, ça ne suit pas et qu'il y a quelque chose qui est fait pour adapter à ce moment-là. Et maintenant, il a réappris à chanter correctement, justement, et les morceaux sont redevenus un petit peu... un peu patate, quoi. [03:01:55] Speaker B: Et puis après, il y a des. [03:01:56] Speaker C: Périodes dans une phase artistique, c'est que tu prends n'importe quel groupe, il n'y en a pas un qui va rester toute sa vie sur la même lignée, le même style, le même truc. C'est forcément que ça va varier à un moment. Puis même, tu ne peux pas créer constamment sur la même fréquence, on va dire. [03:02:11] Speaker A: Au moment où l'album sort, les gens sont peut-être pas forcément contents, mais après quand tu fais des concerts, ça te permet d'aller chercher des chansons dans des référents répertoires et de varier un petit peu les plaisirs. [03:02:22] Speaker B: Et puis il faut bien des chansons pour se récupérer aussi. [03:02:27] Speaker C: Mais complètement, tu peux pas être en mode cardio pendant tout le truc. [03:02:31] Speaker B: Bon allez, on va regarder ce clip Shadow Moses de Bring Me The Horizon. C'est donc choisi par Jenny Hollister. [03:04:59] Speaker D: C'est la mort éternelle ! Verrons-nous jamais la fin ? C'est la mort éternelle ! Encore et encore, et encore et encore ! De la mort à la mort, vous dites ! Les secrets ne dorment pas jusqu'à ce qu'ils soient tombés sur le sol ! Appelez les sirènes, réveillez la vérité ! Mesdames et Messieurs ! C'est la mort éternelle. Verrons-nous jamais la fin ? C'est la mort éternelle. Encore et encore et encore et encore. Abonnez-vous à notre chaîne ! Oh. [03:08:48] Speaker B: Oh bah moi ça j'ai beaucoup beaucoup aimé voilà j'aime énormément mais je ne putain connais ! que ce morceau voilà j'en ai parlé avec toi Ben parce que je me suis dit mais d'où sortent-ils ces Hellwood Stray et bien ils sont allemands. [03:09:00] Speaker A: Ils sont allemands ils avaient fait la tournée de Rise of the Star aussi. Sur la dernière tournée, au moment où l'album est sorti, c'était eux sur la tournée. [03:09:11] Speaker B: Cette chanson s'appelle Ivory Tower. La tour d'ivoire. [03:09:16] Speaker A: Ebony, ivory, living in perfect harmony. [03:09:22] Speaker B: Pierre dans le lit ! Ouais, c'est pas forcément tout le temps une harmonie. Alors ! Enfin, voilà, bref. [03:09:28] Speaker A: C'est sûr que quand les bonnies essayent. [03:09:31] Speaker B: De... Arrête, chute ta gueule ! Regarde, on nous rappelle qu'il faut demander à Peucheur ! Peucheur ! Peucheur ! Poucheur, il faut que tu regagnes tes DM parce que sinon tu ne repartiras pas avec tes places de concert. [03:09:43] Speaker A: Tu ne réponds pas maintenant, tes places vont être remises en jeu. [03:09:46] Speaker C: Et ça serait dommage parce que Beats from Wisin, c'est un super groupe. [03:09:48] Speaker B: Voilà, alors s'il te plaît Poucheur. [03:09:50] Speaker A: Tu seras au concert ? [03:09:51] Speaker C: Bien sûr, bien sûr, oui. Bien sûr. [03:09:53] Speaker B: Sur scène. [03:09:54] Speaker A: Du coup, en plus, comme ça vous pourrez rencontrer Jenny et lui dire à quel point elle est merveilleuse. [03:10:01] Speaker B: Donc voilà, Poucheur, réponds s'il te plaît. Justement pour tout ça, ces techniques de voix, ce style qui quand même n'est pas banal. [03:10:12] Speaker C: C'est pas quelque chose qui vient naturellement. Un premier abord, c'est sûr. [03:10:16] Speaker B: On a déjà entendu nos parents crier. Enfin, moi, je l'ai déjà entendu. [03:10:21] Speaker C: Ils se font mal au corps vocal. Tu sais, ça tousse un peu. Je suis trop criée. [03:10:25] Speaker A: Moi, ça me fait ça à chaque fois. Quand j'essaye de faire des bruits d'animaux, ça me fait ça. Après, je fais... [03:10:31] Speaker B: C'est normal. On est éclatés, surtout qu'on a plus de voix. Mais du coup, tout ça là, aujourd'hui, tu maîtrises, c'est comment, c'est quoi ? Enfin, si t'as envie d'en parler, bien évidemment. [03:10:40] Speaker C: Ouais, on va partir sur un petit côté technique. Bon, principalement, dans les deux techniques qui existent dans le scrim, t'as le false chord. Donc ça va être une technique qui est... où le son va résonner de manière forte. Il y a beaucoup de puissance qui est mise. Et après, t'as le fry. Je vais pas trop m'attarder sur le fry parce que c'est pas la technique que j'utilise et je pourrais pas l'expliquer correctement. Voilà, c'est une basse comme ça, le Fry. Exactement. Mais par contre, c'est pas du tout celle que j'utilise. Moi, c'est le False Chord. Je vais essayer de la vulgariser et de la résumer le plus possible. [03:11:11] Speaker A: Oh, nous, on aime quand c'est vulgaire. Tu peux y aller. [03:11:16] Speaker C: Après, j'ai essayé de vous faire faire un petit exercice pour voir si... Ça va être rigolo, ça va être rigolo. En gros, pour simplifier, le false corde, c'est pas les cordes vocales, c'est ce qu'on appelle les bandes ventriculaires. Et en fait, elles vont vibrer très rapidement avec l'air, ce qui va créer cette saturation. Vraiment, je l'explique de la manière la plus simple possible, sans entrer dans le côté technique. Et du coup, le son va être projeté très fort. Et c'est pour ça qu'après, c'est extrêmement important d'avoir une bonne gestion de la respiration parce que ça va être principalement un travail du diaphragme pour soutenir correctement et pour laisser... En fait, quand tu commences à faire du scream en false corde, l'air, tu l'expires... Je veux dire, tu l'exportes, tu l'expires très vite. Du coup, tu es très vite essoufflé parce que ça demande beaucoup d'intensité quand même. C'est assez sportif et c'est pour ça que c'est un travail de respiration et surtout de soutien du diaphragme pour que tu arrives à gérer comment l'air va sortir, donc en petite quantité pour pouvoir durer plus longtemps sur tes lignes de champ. [03:12:14] Speaker A: Contrôler le flux, quoi. [03:12:15] Speaker C: Voilà, exactement. Et en false corde, c'est quand même assez compliqué parce que ça demande quand même beaucoup, beaucoup d'intensité et beaucoup de maîtrise, ce qui n'est pas forcément simple au début. On ne va pas se mentir que tu es vite et souple. [03:12:26] Speaker A: Du coup, l'idée, c'est que tu contrôles le flux pour avoir un volume constant, maintenir une note aussi, peut-être, j'imagine. Enfin, ça aide. Et pas tout vider. [03:12:38] Speaker C: C'est surtout plutôt sur le côté de ne pas être essoufflé, de pouvoir tout simplement tenir une phrase. Parce qu'au début, quand tu screams, tu vas réussir à faire des sons, des screams isolés, on va dire. Quand tu dois tenir une chanson complète, Avec cette intensité, tu as intérêt à avoir une très bonne gestion du scream, du scream de ton flux d'air et de comment tu... à quelle dose tu sors l'air quand tu screames, parce que sinon, tu n'as plus de souffle, tu évites... voilà, tu n'as plus rien. Donc, finalement, ce n'est pas t'en trouver comment produire le son, c'est après comment le gérer et comment le tenir, qui est plus compliqué au final. [03:13:15] Speaker A: Faire des cris de 23 secondes, par exemple. [03:13:17] Speaker C: Alors ça, on ne va pas se mentir, c'est clairement fait en fraille. Quand c'est des durées très longues comme ça, false corde, c'est impossible. Alors c'est un dieu le gars, tu vois, c'est pas possible, mais c'est physiquement très compliqué. Donc tout ce qui va être des notes très longues en général, c'est vraiment du fraille. Parce que le fry, sans rentrer dans les détails, ça va être vraiment à un volume assez faible et c'est une toute petite dose d'air en fait. [03:13:40] Speaker A: Ça marche mieux, ça marche surtout quand tu as un micro ou des choses comme ça. [03:13:43] Speaker C: Le fry sans micro, ça n'a pas d'effet. Le false cord sans micro, ça envoie. Il faut clairement que ça soit amplifié quand c'est du fry. pour que c'est une gueule, on va dire. Mais par contre, c'est une technique assez safe parce que justement, elle est quand même, elle engendre le moins, t'as moins de risque de te faire mal en voulant trop forcer, en voulant avoir un son trop fort. [03:14:07] Speaker D: Voilà. [03:14:07] Speaker C: Après, moi, personnellement, j'ai toujours, toujours senti le fry est venu, le fry, le false cord est venu naturellement. Donc c'est comme ça que je suis partie sur la technique. Et je me dis quand tu screams, t'as envie de crier, t'as envie qu'il y ait du volume. Moi, le fry me donne la sensation que t'es en retenue. Et tandis que c'est censé être libérateur et vraiment tout donner. C'est pour ça que je préfère cette technique et que c'est celle que j'ai choisie. [03:14:30] Speaker B: C'est cool. En même temps, oui, quand on a envie de créer, autant créer. [03:14:33] Speaker C: Voilà, sans se faire mal. [03:14:35] Speaker B: Oui, c'est mieux. [03:14:36] Speaker A: Au-delà de la durée, excuse-moi, au-delà de la durée des notes qu'on peut faire dans une technique ou dans l'autre à cause du fluideur, est-ce que les deux sont interchangeables ou il y a vraiment des choses que tu peux faire que dans une technique et d'autres que tu peux faire que dans l'autre ? Par exemple ? [03:14:53] Speaker C: Disons que si on compare vraiment juste false cord et fry, le fry va être beaucoup plus pratique pour faire des scrims très aigus. Donc on entend principalement dans le deathcore par exemple, très très aigus comme ça, ça va être très vite plutôt du fry ou alors un hybride entre du false cord, ça va être vraiment entre la limite des deux. Donc le fry va être plutôt mis en avant et plutôt privilégié sur les très aigus. Medium, les deux techniques vont. Dans les graves, le false chord a beaucoup plus d'intensité. Vraiment avoir de beaux graves en fry, c'est plus compliqué. [03:15:26] Speaker B: Et tu peux passer de l'un à l'autre comme ça ? [03:15:28] Speaker C: Quand tu gères les deux techniques, tu peux. Mais par contre, il faut vraiment bien savoir comment switcher de l'une à l'autre. Comme quand tu switches du chant clean au scream. Il faut savoir réussir à switcher parce que tu passes des cordes vocales aux bandes ventriculaires. Et c'est pour ça que le problème au début, c'est quand tu apprends du scream et que tu n'arrives pas à distinguer les deux. C'est pour ça que tu te fais mal, parce que tu screames en utilisant tes cordes vocales. Et c'est là pourquoi ça fait mal, parce que du coup, il ne faut pas les utiliser. [03:15:54] Speaker B: En fait, je comprends, mais je ne comprends pas. [03:15:57] Speaker C: En fait, le problème, c'est que quand expliquer le chant, c'est compliqué parce que ce n'est pas comme une guitare où tu peux montrer le mouvement, c'est que tout est interne. Donc après, à moins d'avoir des schémas où tu peux montrer visuellement, c'est compliqué à expliquer quand tu ne peux rien montrer. [03:16:11] Speaker A: Même toi, quand tu le fais, il faut que tu apprennes à ressentir les choses dans ton corps. [03:16:15] Speaker C: C'est ça, c'est-à-dire que quand quelqu'un t'explique, parce qu'au début, j'ai appris toute seule. Après, j'ai quand même pris quelques cours avec un coach pour être sûr de ne pas faire de la merde et de ne pas me bousiller là-bas, parce que ce n'est pas le but, évidemment. Et il faut réussir à comprendre ce que le gars t'explique, c'est-à-dire qu'il va falloir beaucoup capter les sensations d'un switch, que quand tu utilises ça ou ça, c'est tout un travail d'observation et de sensation, finalement. Au début, quand tu cherches à trouver l'équilibre et le point, finalement, où il faut que tu scrimes. [03:16:45] Speaker A: J'ai regardé un milliard de fois des vidéos où ils expliquent la technique de respiration avec le diaphragme. Je n'ai toujours pas réussi à comprendre. Il faut respirer avec le haut du ventre et pas le... [03:16:59] Speaker C: En fait, le diaphragme, pour expliquer, c'est comme si t'avais une sorte de ceinture à ce niveau-là. Et si tu l'utilises pas, l'air, il va sortir tout seul. Si je l'utilise, donc j'active, ça veut dire que c'est un muscle qui va s'activer. Et là, je contrôle la dose d'air que je sors. Et c'est pour ça que c'est très important, parce qu'effectivement, si je scrime et que je lâche l'air, j'ai déjà plus de souffle. [03:17:22] Speaker B: Mais j'étais persuadé que ça suggérait ici, moi. [03:17:24] Speaker A: La respiration, c'est là. [03:17:27] Speaker B: J'avais comme l'impression que ça montait ici, il y avait un stock qui se faisait là. [03:17:31] Speaker A: C'est comme ça que tu te blesses, en fait. Parce qu'en fait, tu mets trop d'air et là, tu resserres, c'est ça ? [03:17:35] Speaker C: Quand tu as une respiration de poitrine, les respirations noyées, par exemple, quand tu noies ou que tu reprends une respiration, il ne faut surtout pas l'utiliser parce que déjà, tu n'as pas beaucoup de stock, donc tu évites ta cour de souffle. Et effectivement, du coup, tu as une tension qui se crée là, qui ne va pas. Tandis qu'il faut que ce soit une respiration ventrale, bas du ventre. Et après, tu actives la ceinture, le diaphragme qui est là, au niveau du plexus, ici. [03:17:55] Speaker B: Eh bien, je crois que ce n'est. [03:17:57] Speaker D: Pas fait pour moi. [03:17:58] Speaker C: Mais on peut essayer, on peut essayer de faire un petit truc pour voir si au moins ça va bien. C'est un exercice que beaucoup utilisent pour essayer d'expliquer. En gros, il faut vraiment... Il faut imaginer que vous êtes saoulés, vraiment d'une journée qui est chiante. Ça, ça va être facile. Imaginez que vous en avez vraiment marre. Voilà, c'est vraiment une journée de merde et tout. Et vous... J'allais dire, vous vous éclatez, vous vous affalez dans le canapé. Vous êtes en gros... Ah bah ça. [03:18:24] Speaker A: C'Est ce qu'on fait tous les jours. [03:18:27] Speaker B: Non, ça venait trop de là, non ? [03:18:29] Speaker C: Par contre, au début, c'est normal que ça puisse piquer, même si on le fait bien, parce que le corps n'est pas habitué. Parce qu'après, il y a le corps qui va avoir la mémoire de comprendre que ça, ça va être du script. Donc au début, même si on peut bien le faire, ça va faire mal. C'est normal. Mais il faut vraiment essayer d'avoir ce... Tu vas être là. Voilà. Voilà. Vraiment t'es saoulé. J'en ai marre. Voilà. [03:18:55] Speaker A: C'est pas bien. [03:18:55] Speaker C: Si, c'est ça. [03:18:56] Speaker A: C'était trop pas assez... Toi tu le fais mieux toi. [03:18:59] Speaker C: S'Il est sorti un peu plus facilement. Mais il faut vraiment essayer justement de sentir le... Il faut imaginer qu'il y a une censure. Voilà, il faut imaginer qu'il y a comme une sorte d'écharpe au pire et qu'en fait, il faut tirer un peu, il y a un nœud et ça active. En fait, il faut tousser. [03:19:16] Speaker B: Quand vous toussez, vous sentez le muscle qui s'active. [03:19:20] Speaker C: Voilà, c'est ça, c'est ça qu'il faut utiliser. C'est ce muscle. Et après, en fait, tu joues avec... [03:19:29] Speaker B: Ah bah j'ai hâte que les voisins nous en parlent d'eux. [03:19:30] Speaker C: Pardon. [03:19:32] Speaker A: Non, ils n'entendent pas. [03:19:33] Speaker B: Ils n'entendent pas, ça va. [03:19:35] Speaker C: Et en gros, ça va être ces bandes comme ça qui vont vibrer, qui vont créer la saturation. Et en fait, ça va être l'air qui va sortir, qui va créer ça et le soutien qui va être important. Donc ça va faire... [03:19:52] Speaker A: Tout a résonné dans le studio. [03:19:53] Speaker B: Je ne le referai pas, mais c'est impressionnant. C'est impressionnant de ouf. [03:19:58] Speaker C: Après, pour jouer sur les sons, ça va être tout ce qui est résonateur. Donc plus tu as la bouche fermée, plus ça va être grave, plus c'est ouvert. Après, tu as plein de résonateurs. Si tu veux mettre plus de nez, c'est ce qui s'appelle du twang. Du coup, tu vas plus mettre de résonateurs ici dans le nez pour faire des screams un peu plus... Voilà, tout ce qui va être, par exemple, les screams très aigus à la Will Ramos. Il fait ça en mode gobelin un peu. Tu mets full dans le nez en résonateur. Il y a beaucoup, beaucoup de trucs. [03:20:20] Speaker A: Le gobelin, j'adore parce que c'est vraiment ça. [03:20:23] Speaker C: Il y a des gens qui appellent ça cri de sorcière. Moi, on me dit que je fais des cris de sorcière, j'adore. [03:20:31] Speaker B: Par contre, c'est vrai que c'est impressionnant quand tu l'as fait, t'es là, t'es juste en train de nous le faire tranquillou et ça envoie quand même fortement du son. [03:20:39] Speaker A: En fait, quand on écoute au micro, je ne sais pas si on s'en rend compte, le volume est vraiment fort. [03:20:43] Speaker C: Oui, le fry, je n'ai pas réussi à le faire là, mais ça va être vraiment de... ça va pas être un volume plus fort que ça, ça va être vraiment à petit dos, c'est-à-dire que le false corde, oui, ça fait un peu mal aux oreilles. Si je te crime dans l'oreille, tu vois, ça va faire mal. [03:20:59] Speaker B: Parce que je suis complètement sourd et j'ai quand même senti la force de la voix. [03:21:02] Speaker A: Mais c'est vrai que ça amène de la pression aussi, que t'as pas en fraille. Les chanteurs qui chantent juste dans le micro comme ça et qui font Moi. [03:21:11] Speaker C: Je suis moins fan personnellement. Après par contre le fry est très utile pour moi je pense qu'en fait c'est bien de savoir faire les deux et de pouvoir les varier parce que ça te permet d'avoir vraiment une palette assez importante et après bon en soit pour les très aigus comme je disais c'est quand même plus pratique de les faire en fry. [03:21:26] Speaker B: Mais quand tu fais ça là, tu fais ça pendant une heure. A gueuler même de là, comment tu fais pour gérer ton air, le rentrer, le ressortir ? Ah bah c'est beaucoup de travail ! Déjà il faut savoir quand il faut. [03:21:37] Speaker A: Que tu respires dans les phrases, et. [03:21:39] Speaker B: Puis au micro ça fait... [03:21:40] Speaker C: C'est très souvent ça, c'est que finalement quand t'as des chansons à prendre en tiers à gérer, il faut avoir le mécanisme de savoir exactement à quel endroit tu vas pouvoir reprendre un petit peu d'air pour tenir telle phrase, parce que c'est quand même du cardio en fraille avec cette intensité et cette puissance, quand tu dois tenir une chanson même et après tout un concert on va dire d'une heure, Il faut que tout soit calculé, que tu saches à quel moment il faut respirer. [03:22:01] Speaker B: Du coup, des fois, tu prends des grandes capacités d'air, des fois des plus petites. C'est ça que tu gères aussi ? [03:22:06] Speaker C: Ouais, des fois, t'as des micro-respirations parce que tu sais que t'as pas le temps de prendre une vraie inspiration, mais ça va juste te redonner la petite dose d'air qui va suffire pour te faire tenir la note d'après. Et voilà, c'est... [03:22:15] Speaker B: Panique, quoi ! [03:22:16] Speaker C: Ouais, mais c'est pour ça que c'est compliqué. Tu peux pas arriver comme ça. [03:22:20] Speaker B: Donc on peut dire aux personnes... [03:22:21] Speaker A: Il faut que ça soit un petit. [03:22:21] Speaker C: Peu travaillé en amont, quand même. [03:22:22] Speaker B: On peut dire aux personnes que quand ils montent les escaliers et qu'ils arrivent pas à respirer, c'est foutu. [03:22:26] Speaker C: Je retravaille. [03:22:28] Speaker A: J'ai quand même une question. Quand tu passes de... Bon, tu commences à faire ce que tu nous expliquais pour ressentir le son. Mais comment tu passes de ça à... C'est-à-dire que tu essaies de faire tenir la note de plus en plus longtemps, de la faire varier. Comment tu passes de... [03:22:47] Speaker C: Dans les étapes de progression, au début, tu essaies de chercher justement comment produire ce son. Donc quand tu l'as et que tu sais que c'est pas sur tes cordes vocales et que t'arrives à comprendre où la saturation se crée, maintenant, c'est beaucoup le travail de respiration qui joue parce que tu vas pas réussir. C'est pas parce que t'arrives à sortir un stream comme ça que tu vas réussir à tenir une chanson. Est-ce que j'ai hâte de le faire ? [03:23:10] Speaker A: C'est. [03:23:17] Speaker C: Bien de réussir à sortir le scream comme ça, mais pour tenir, comme je disais, sur une chanson, c'est compliqué. Donc moi, comment j'ai fait, c'est que je n'arrivais pas. Au début, une chanson entière, c'était impossible. Donc je prenais des phrases et après, c'était un couplet. Et je m'entraînais en boucle dessus jusqu'à ce que j'arrive à savoir exactement quelle quantité d'air je dois prendre, laquelle je dois sortir, à quel moment je peux en reprendre un petit peu. Et après, c'est comme ça. [03:23:40] Speaker A: C'est très technique. [03:23:41] Speaker C: Après, il y a la mémoire du corps. Le corps va comprendre que et s'habituer. Mais au début, tu es obligé de répéter en boucle pour que ton corps comprenne que et que toi aussi t'enregistre comment faire telle ou telle ou telle chose. Après, ça dépend aussi des chansons. Tu as des morceaux plus compliqués. Forcément, si tu utilises beaucoup de graves ou tu as beaucoup de switch entre graves et aigus. Après, tout dépend de plein de choses. Mais c'est principalement un travail de répétition. Et au début, bout par bout, en tout cas. Ça sert à rien d'essayer de te fatiguer à faire une chanson, à essayer de tenir une chanson en tire direct. [03:24:08] Speaker B: Tu sais que tu pousses. [03:24:09] Speaker C: C'est pas possible. Il vaut mieux faire progressivement et que tu t'habitues à avoir le bon soutien au niveau de la respiration. Sinon... Et tu risques de te faire mal, parce qu'en voulant trop forcer, en n'ayant pas assez de souffle, tu peux vite switcher sur les cordes vocales. [03:24:23] Speaker B: Parce que tu arrives plus... [03:24:24] Speaker C: Là, ça pique. Il faut vite arrêter. Quand c'est ça au début, il faut arrêter direct. [03:24:28] Speaker B: Tu peux bouffer des strepsils, ça marche pas. [03:24:31] Speaker A: Si c'est au début, ça arrive 2-3. [03:24:36] Speaker C: Fois, ça ne va rien te faire. Si on prend l'exemple d'Oliver Sykes, lui, il s'est bousillé la voix parce qu'il scrimait n'importe comment et qu'il n'avait pas de technique. Et c'est pour ça, d'ailleurs, qu'à un moment, il n'arrivait plus à chanter et qu'il a dû réapprendre. Lui, principalement, c'est du fray qu'il fait pour moi sur les concerts maintenant. Peut-être un petit peu de false corde dans les graves, mais au moins, il a la technique pour ne pas se faire mal. [03:24:56] Speaker A: C'est le cas de beaucoup de chanteurs. Quand on avait eu le chanteur d'Architects en interview, je lui avais posé cette question parce que moi, j'adore l'album Hollow Crown. Et je lui ai dit mais tu ne joues plus de chansons de cet album. Ce que j'ai fait à l'époque, je ne peux pas le refaire parce que je me suis niqué la voix et je ne savais pas ce que je faisais. J'avais 16 ans. [03:25:23] Speaker C: Mais parce qu'aussi à l'époque, il n'y avait pas autant de savoir sur le scrim et autant d'accès à l'apprentissage du scrim, ce qui est le cas aujourd'hui. [03:25:29] Speaker A: C'était pas autant théorisé qu'aujourd'hui. [03:25:32] Speaker C: Non, c'est sûr. C'est sûr. Et c'est pour ça qu'eux qui ont commencé du coup maintenant, il y a quand même quelques années, ils n'avaient pas autant d'accès. Ouais, voilà. Et c'est pour ça. Sur les anciens morceaux de Bring Me, reproduire le type de scream qu'Oliver fait est d'ailleurs très compliqué parce que... [03:25:49] Speaker A: C'est une voix cassée. [03:25:49] Speaker C: C'est une voix où il forçait énormément sur ses cordes vocales, ce qui donnait un effet. Par contre, sa voix rentrait bien sur les morceaux parce que ça fait vraiment réel. On dirait vraiment qu'il crie pour de vrai. Mais par contre, à reproduire, ça va être compliqué. Il faut jouer sur les techniques pour réussir à avoir ce son sans se faire mal. Mais lui, il s'est bousillé la voix. Pas de doute, les cordes vocales, elles ont pris cher. [03:26:08] Speaker A: J'ai deux questions pour toi. Déjà une, est-ce que tu kiffes plus faire des morceaux où ça passe de voix claire à voix scrimée ou est-ce que tu préfères quand ça scrime au-delà de... [03:26:23] Speaker C: Au-delà du morceau, oui. Ça dépend. On ne va pas se mentir, quand il y a du clean, ça te permet quand même d'avoir un peu de repos et de pouvoir reprendre. Ça t'économise. Quand c'est que du stream continu, il faut le tenir. Après, c'est du travail et je ne suis pas encore à un niveau d'excellence du tout. J'ai un bon niveau, mais c'est encore du travail quand même continu toute ta vie finalement, parce que à un moment, c'est comme du sport, c'est-à-dire que si tu t'arrêtes de faire du scrim pendant un certain temps, il va falloir recommencer pour que ton corps se réhabitue. Tu ne perds pas le truc, mais il faut se remettre, voilà, il faut se réchauffer bien comme il faut. Moi, après, par goût, j'aime bien faire les deux. J'aime beaucoup le chant clair parce que j'ai commencé par ça. J'aime bien les morceaux variés, mais j'aime bien aussi... En fait, ça va dépendre. Les deux me plaisent en soi. [03:27:06] Speaker A: Et ma deuxième question, moi, je suis très sensible, je suis très sensible à l'interprétation. Aujourd'hui, je trouve que, comme on dit, il y a toute cette théorie sur le chant qui est devenue très, très répandue. Ouais, ouais, même populaire, enfin populaire, au sens où tout le monde en entend parler. Et du coup, il y a quand même ce... Je trouve que maintenant, il y en a beaucoup de chanteurs qui sont des très bons chanteurs, mais très bons techniquement. parfois un peu au détriment de l'interprétation. Est-ce que toi, t'as un truc que t'aimes plus l'un que l'autre ? Est-ce que t'es plus sensible à l'interprétation ou au côté technique ? Ou est-ce que pour toi, il faut qu'il y ait vraiment les deux pour que ce soit... Tu vois ce que je veux dire ? [03:27:52] Speaker C: Je vois complètement ce que tu veux dire, parce que des fois, moi-même, je sais que, en fait, comme c'est quelque chose d'assez technique à faire, le scream, t'es toujours, même quand t'as un bon niveau, quand t'es en train de le faire, t'as toujours cette concentration, en fait. T'es toujours obligé d'être concentré, de réfléchir, de respirer correctement parce que tu peux vite te foirer. Donc, de mon point de vue, c'est compliqué d'avoir une liberté de pouvoir mettre de l'émotion à 100 %, parce que tu restes un peu dans une forme de contrôle, de technicité pour être sûr de ne pas te faire mal, de ne pas louper un truc, etc. Il y a beaucoup de chanteurs, effectivement, qui sont très bons techniquement parlant, mais parce qu'eux se focusent complètement sur la technique. Moi, je suis plutôt de la team de même en live, en concert, que ça soit pas forcément parfait, mais qu'il y ait de l'émotion. Tu vois, même un scream qui peut être un peu, un peu faiblard, mais qui va être, qui va être comme un vrai cri ou c'est un peu moins ressenti. Je préfère ça. Et même moi, j'essaie plutôt d'essayer des fois de me détacher de la technique pour essayer de... Mais c'est quelque chose, un équilibre à trouver aussi, mais t'es obligé d'avoir une sorte de contrôle, d'être focus quand même sur ce que tu fais. Et c'est pour ça que j'aime bien quand il y a du Shankling qui intervient, parce que ça te permet d'avoir des petits breaks quand même, et de pas être en mode focus. Après, je pense que tu peux avoir cette liberté d'être moins focus sur ta technique quand t'as un niveau, et que tu fais ça depuis très longtemps, et que c'est vraiment machinal, c'est automatique presque. [03:29:12] Speaker A: Ton corps fait et toi t'ajustes. [03:29:14] Speaker C: Mais quand t'es encore, il faut trouver un équilibre entre les deux. [03:29:20] Speaker A: Est-ce que le fait que les limites soient poussées de plus en plus, enfin là je trouve qu'il y a quand même des chanteurs qui amènent des nouveaux trucs. On parlait d'Alex Terrible, mais il a quand même un scream qui est très particulier et qui est devenu, on le retrouve de plus en plus maintenant, il y a beaucoup de gens qui s'en inspirent, cette espèce de technique où on a l'impression qu'il y a une chambre d'écho. [03:29:54] Speaker C: C'est beaucoup de résonateurs qui sont mis en action pour ce scream, mais par exemple, je ne suis pas capable de le faire, moi, honnêtement, pour l'instant. [03:30:02] Speaker A: Ce que je veux dire, c'est qu'il y a cette grosse vague technique avec Will Ramos qui envoie un panel de technique. [03:30:11] Speaker C: Je le trouve presque insolent parce qu'on dirait qu'il fait tellement ça avec une facilité de monstre, une aisance assez incroyable. Mais c'est dans le sens que peut-être qu'il y a trop de trucs techniques. [03:30:24] Speaker A: Alors moi, pour moi, oui. Pour moi, par exemple, Lord Nashor, pour moi, c'est un peu trop... [03:30:29] Speaker B: Un peu trop démonstration. [03:30:31] Speaker A: Comme quand il y a trop de guitares et que ça fait des solos... [03:30:35] Speaker C: En fait, c'est vrai qu'il y a de plus en plus de groupes qui sont très dans la technicité des démonstrations où ça va être que du shred tout le temps, alors que des fois, des trucs plus simples fonctionnent mieux et que t'as pas besoin. Sinon, t'as presque l'impression d'assister à des masterclass, des fois. [03:30:47] Speaker A: Après, c'est intéressant aussi, mais c'est vrai que moi, j'écoute quand même plus des trucs un peu hardcore et tout ça, où c'est beaucoup plus brut, parce que c'est ce que j'aime. Donc après, je comprends, j'admire la technique. Enfin, quand j'écoute les trucs, je me dis, mais comment un mec qui peut passer de ça à ça et que... Mais toi, je veux savoir, est-ce que le fait que la technique se développe autant ces dernières années, parce que là, on parle de ça, c'est les cinq dernières années. [03:31:12] Speaker B: Oui, ça c'est... Oui, c'est assez récent. [03:31:15] Speaker A: Enfin, 5, je dirais peut-être même moins que ça. Enfin, si, peut-être 5. [03:31:19] Speaker C: Ça passe vite. Oui, oui. [03:31:21] Speaker A: Mais ce que je veux dire, c'est que là, ces dernières années, il y a eu quand même beaucoup de trucs hyper techniques dans le chant, alors qu'avant, on était plus habitué dans la guitare. Alors, je dis pas qu'il n'y a jamais eu de chanteur hyper technique avant, mais c'est vrai que là, le panel se développe dans le métal. C'est Hyper impressionnant. Est-ce que c'est un truc que tu trouves un peu fascinant et excitant ou est-ce que c'est un truc... [03:31:44] Speaker C: J'adore, moi, essayer d'avoir toujours, comme je disais, le plus de cordes à mon arc. Après, moi, de mon point de vue, du coup, ça crée une sorte de sensation où tu as toujours, du coup, ce côté, je ne fais pas assez. Et alors qu'en fait, tu peux avoir une très bonne technique sur un type de scrim et que t'as pas forcément besoin de savoir faire 36 autres trucs. Mais au fond de toi, moi, de mon point de vue, ça te crée une sorte de mais il faudrait que j'arrive quand même à faire ça parce que parce qu'il y a de plus en plus de techniques, de scrims impressionnants qui sont mis en avant de plus en plus. Et des fois, ça peut créer peut-être une sorte de sentiment d'infériorité, de pression, parce que toi, tu ne le fais pas. Alors qu'en fait, sur le fond, tu peux rester à ta technique, que tu fais très bien. Moi, je pense que je suis plutôt partisane du fait de savoir avoir peut-être moins différentes techniques, mais très bien les faire qu'en avoir trop que tu ne sais pas assez gérer. Et malheureusement, on est peut-être un peu trop poussé à ça aujourd'hui, à avoir beaucoup, beaucoup de trucs et pas réussir à les gérer tous correctement. Donc, encore une fois, c'est toutes questions d'équilibre au final. [03:32:47] Speaker A: Du coup, ça mène à une autre question. [03:32:51] Speaker B: Non, non, pas du tout. [03:32:52] Speaker A: J'allais dire, il y a aussi parce qu'il y a un corollaire à ça, c'est qu'il y a aussi. [03:33:00] Speaker C: Si tu. [03:33:01] Speaker A: Fais ta musique, tu as juste besoin de savoir ce que tu as envie de faire. Et il y a aussi le côté où là, par exemple, tu fais des covers et des choses comme ça. Et du coup, ça implique de savoir faire un peu ce qui se fait dans la chanson que tu reprends. Donc, la question, c'est aussi est-ce que du coup, tu fais, tu commences à faire des choses à toi? [03:33:21] Speaker C: Est-ce que... Oui, je ne peux pas encore en parler parce que c'est vraiment en phase de développement et je ne veux rien spoiler, mais je suis en train de préparer plusieurs trucs qui sont très cool. Ça ne va pas arriver tout de suite, tout de suite, mais il y aura l'année prochaine, c'est sûr, quelque chose. Mais oui, ce qui est bien, c'est que comme je disais jusqu'à maintenant, je ne faisais que des covers. Donc quand c'est ça, tu es obligé de te mettre presque dans la peau du chanteur ou de la chanteuse dont tu reprends le morceau. Donc ça veut dire que tu vas essayer de recopier sa technique, même si le but n'est jamais de recopier à 100%, de le faire avec ta propre voix, mais tu es obligé à un moment d'utiliser les mêmes techniques si tu veux avoir un peu le même son et faire comme le morceau. Mais c'est vrai que du coup, tu es toujours dans ce côté où tu reproduis quelque chose. Et c'est vrai que de pouvoir maintenant, moi, faire mes propres trucs avec mes propres techniques et comme je le sens. C'est cool. C'est cool parce que je sais que je n'ai pas à devoir imiter ou à me dire qu'il faut que je fasse peut-être quelque chose comme ça. Je le fais de manière plus naturelle avec ce que je préfère faire et mon ressenti. Mais par contre, pour apprendre et développer ta voix, c'est excellent de faire des covers parce que tu as différents types de techniques, différents types de voix. Et c'est très bien d'écouter aussi, de développer ton oreille pour savoir en écoutant quelles techniques peuvent être faites sur ce morceau ou sur celui-là. C'est tout un travail qui est très intéressant. Mais après, l'étape créative de toi-même est forcément incroyable. [03:34:46] Speaker B: C'est un autre travail. Il y a beaucoup d'autres choses à dire sur ce travail-là. [03:34:51] Speaker C: Ça pourrait être long, mais oui. [03:34:53] Speaker A: J'adore parce que quand elle a dit sur ce morceau ou celui-là, elle a fait comme ça. [03:34:57] Speaker B: C'est le métal. Trop de métal, trop de métal. Bon, moi j'allais poser la question sur le futur, mais bon, du coup, tu nous as touché un petit peu. Il faut te suivre, quoi. Il faut être là, attentif. [03:35:09] Speaker C: L'année prochaine, il y aura des trucs cools. [03:35:12] Speaker B: J'ai hâte de découvrir ça. [03:35:14] Speaker C: J'ai hâte aussi. [03:35:17] Speaker B: Non, non, c'est cool, c'est cool. [03:35:18] Speaker A: N'oubliera pas de nous envoyer qu'on passe ça. [03:35:20] Speaker C: Mais bien sûr, s'il te plaît. [03:35:22] Speaker B: On pourrait parler encore des milliers d'heures, mais bon, il va falloir s'arrêter un moment parce que on a dépassé de beaucoup, beaucoup de minutes la fin d'émission, mais c'est pas grave, c'est du plaisir. On te retrouvera de toute façon, tu connais la maison et les gens qui sont déjà passés repasseront. C'est juste qu'on aimerait bien avoir tout le monde. Il y a du monde quand même au niveau du métal. [03:35:40] Speaker C: C'est bien qu'il y ait du monde à mettre en avant. C'est très bien. C'est très cool l'émission que vous faites parce que ça permet de découvrir des personnes qu'on ne pourrait pas forcément connaître et de mettre des talents en avant et que les gens aient une visibilité qu'ils n'ont pas forcément par eux-mêmes, qu'ils n'ont pas autant en tout cas. [03:35:58] Speaker B: Merci. [03:35:58] Speaker A: Merci beaucoup. [03:36:00] Speaker B: Quand on te retrouve sur tes réseaux sociaux, pour les personnes qui sont là, n'hésitez pas, bien sûr, à chercher Jenny Hollister et bien sûr... Et pas Hollister. [03:36:08] Speaker C: S'Il vous plaît ! [03:36:09] Speaker B: Non, pas Hollister, ça marche pas. Hollister ! TikTok, Instagram... Vous avez Twitch aussi, on. [03:36:16] Speaker C: Te retrouve... Twitch, la petite émission que j'anime avec la dame métal, ma grande copine, où on parle justement de musique alternative, du milieu, enfin de musique métal et aussi du lifestyle alternatif, tout ce qui va toucher... [03:36:26] Speaker D: Voilà. [03:36:27] Speaker C: Sur un plan plus large, on va dire. [03:36:29] Speaker B: Avec du plaisir et de la légèreté aussi. [03:36:32] Speaker C: Exactement. Des sujets toujours apportés en bienveillance, évidemment. Donc voilà. [03:36:36] Speaker B: Très bien. Et donc voilà. N'hésitez pas à suivre tout ça pour les personnes qui sont sur la VOD. Tous les liens sont en description. Donc, il ne faut pas hésiter à checker les informations. Et puis, de toute façon, on mettra tout ce qu'il faut lorsqu'on mettra les shorts aussi à disposition. Bref, il va y avoir tout ce qu'il faut. Merci infiniment pour tout. [03:36:53] Speaker F: Merci à vous. [03:36:54] Speaker C: J'étais ravie d'être là. [03:36:55] Speaker B: Ça m'a fait trop plaisir de pouvoir. [03:36:56] Speaker C: Parler un peu de tout ça. [03:36:57] Speaker A: C'est un plaisir de te revoir. [03:36:58] Speaker C: Moi de même, je suis trop contente. [03:37:00] Speaker B: Et puis j'ai entendu cette voix et du coup j'ai su ressauter elle. Je t'ai aimé ! Non mais c'est juste assez impressionnant. Je pensais pas en vrai que c'était fort comme ça. [03:37:10] Speaker C: Voilà, il y a des gens qui se rendent pas compte. [03:37:11] Speaker B: C'est vrai que quand t'es sur scène. [03:37:12] Speaker C: Et que t'es en micro, tu peux penser que c'est le micro qui donne ce volume mais alors que c'est en micro, ça a quand même déjà... [03:37:15] Speaker B: Je fais partie de ces gens-là, je peux pas mentir. [03:37:17] Speaker C: Et là, du coup, je me le. [03:37:18] Speaker B: Suis pris dans la gueule du coup. Mais non mais c'est trop bien, c'est trop bien. Je trouve ça vraiment très très bien. Marcel est en train de nous écrire quelque chose. Bon, Pusher, si tu ne réponds pas là pendant l'émission, c'est-à-dire jusqu'à la fin, il reste quelques minutes. [03:37:34] Speaker A: PVSHR, tu nous écris sur tes DM Twitch, sinon ? [03:37:39] Speaker B: Sinon les places seront mises en jeu, mais pas dans le live, ce sera sur Patreon pour nos abonnés. Donc ce serait dommage que tu passes à côté de ça, Pusher. Allez, réponds aux DM, pardon. Je voulais donc terminer, alors comme d'habitude, par mettre en avant un autre média, un média qui s'appelle L'Entre, alors L'Entre, L apostrophe A N T R E, c'est un podcast, c'est très très intéressant, je vous laisserai aller checker parce que je l'ai déjà écouté je crois deux ou trois fois, ils communiquent avec nous aussi, ils aiment beaucoup Bang Bang, et sincèrement voilà, vous pouvez, voilà, l'émission du métal ! [03:38:17] Speaker A: Alors qu'en vrai c'est nous. [03:38:19] Speaker B: C'est nous l'émission du métal. Ce qui est bien c'est qu'il y en a plein des émissions du métal. Ah bon ? [03:38:23] Speaker A: Ah bah on change de crèmerie Pierre. [03:38:24] Speaker B: C'est tant mieux. [03:38:25] Speaker A: Faisons une émission sur autre chose. [03:38:28] Speaker B: Ouais mais je crois que surtout il y a beaucoup de choses. [03:38:30] Speaker A: Une émission sur la truite. [03:38:32] Speaker B: Il y en a déjà. [03:38:32] Speaker C: Bah sur les huîtres. [03:38:35] Speaker B: Ne me lance pas dans ce sujet là, je suis archi fan d'huîtres. Je suis parti jusqu'en Irlande pour un festival d'huîtres avec une amie qui s'appelle Virginie. [03:38:43] Speaker C: T'as kiffé l'Irlande ? [03:38:44] Speaker B: J'ai bien aimé mais j'ai pas vu. [03:38:46] Speaker C: Ah t'as pas pu visiter ? [03:38:47] Speaker A: Non j'ai vu que les huîtres. [03:38:48] Speaker B: J'ai vu que les huîtres donc du coup ça m'a pas... Mais j'ai fait deux villes. Après je pense qu'il faut visiter, avoir une voiture et les moyens de transport pour pouvoir kiffer. Mais en train quand tu traverses le pays t'as l'impression de voir un paysage assez vide. C'est hyper beau. [03:39:01] Speaker C: C'est beaucoup de plaines. Après, il faut vraiment connaître les petits coins et vraiment faire un road trip, c'est le mieux à faire. [03:39:06] Speaker A: Bon, on ira avec toi. Apparemment, tu connais bien. [03:39:09] Speaker C: J'ai des origines irlandaises. [03:39:10] Speaker B: On partira en road trip. Un tour bus et puis let's go. [03:39:15] Speaker A: Il y a des invités à thème. [03:39:20] Speaker B: Bon, en tout cas, voilà, L'Antre, n'hésitez pas, c'est vraiment très très bon, très amusant, et ils sont vraiment passionnés quand vous les entendez parler, c'est vraiment, ils ont envie de donner tous les petits détails, tous les petits trucs, et ils le font tellement avec passion que vous êtes emportés par ce qu'ils racontent, donc voilà, n'hésitez pas à les rejoindre. Et puis il y a un dernier cadeau à vous offrir, donc le fameux concert que je garde pour la fin parce que je n'ai pas envie qu'on me nous casse les bonbons avec ça, mais j'avais envie quand même d'offrir des places parce que je sais qu'il y a beaucoup de gens qui sont fans de ce groupe là, mais il y a Disturbed qui passe le 12 octobre du côté du Zénith de Paris, pour les avoir vus à l'Elysée Montmartre, moi j'avais passé un excellent moment, c'était... Bon et puis le... On est obligés de le faire ! Et donc si vous avez envie de gagner des places, en toute discrétion, vous pouvez participer à un tirage au sort que je vais faire après l'émission. Mais vous m'envoyez un petit e-mail à pierre-restless.com. Vous participez, vous me mettez juste votre nom et votre prénom et je fais un petit tirage au sort et la personne sera contactée cette nuit. C'est le 12 octobre le concert de Disturbed à Paris. Donc si vous n'êtes pas de Paris, il faut quand même avoir le moyen de venir jusqu'ici. Mais on a des places à vous offrir et c'est offert par Live Nation qu'on remercie infiniment. Ils ont décidé que ça y est, ils nous aimaient bien. C'est une bonne nouvelle pour nous. Donc merci infiniment les jeunes, ils sont adorables. Donc voilà, Disturbed en concert, place à gagner, pierrearobazresles.com. Et on se quitte avec un titre qui est choisi encore une fois par nos abonnés Patreon, mais cette fois-ci à partir du Minibanger, le premier tiers. Et c'est Kevin ! Bah voilà, Kevin ! Ah bah voilà, justice est faite ! Kevin a son morceau ! [03:41:03] Speaker C: Chacun son tour ! [03:41:05] Speaker B: C'est une guerre partagée finalement ! Kevin qui a dit « Je viens de découvrir Canine, groupe de deathcore strasbourgeois et donc pas parisien. Coucou Gladys ! En bref, de la lourdeur, de la lourdeur et encore de la lourdeur pour notre plus grand plaisir, la structure de la chanson. Point d'interrogation break down, puis break down, puis break down. Et pour terminer Breakdown, des bisous. Donc voilà pour ce groupe là, moi je ne connaissais pas du tout Canine, j'avais déjà entendu le nom mais je n'avais jamais écouté. Donc ça va être l'occasion de le diffuser, bon courage à vous toutes et tous pour cette semaine, parce que demain c'est lundi donc c'est chiant. Merci d'être de plus en plus nombreuses et nombreux. Merci infiniment. Ça fait chaud au cœur. Merci pour vos messages personnels. Merci pour tout ce que vous faites, les likes, les partages et vos abonnements, votre soutien. Bref, tout est parfait. Merci. Merci beaucoup. On se retrouve demain pour la matinale à partir de 8 heures. Oui, je serai là pour vous passer du rock'n'roll, pas que du métal, non, du rock'n'roll. Et puis, etc. On en parlera sur les réseaux. Bisous. Bonne nuit. [03:42:32] Speaker D: Viteur. [03:42:42] Speaker E: 8 basse drop activé. [03:43:28] Speaker D: Laissez-moi dans votre chez-vous Me, my, soul Give me, my, irony A droit d'ouvrir un tout-difficile paradis Looking out for the mutants 4 3 2 1. [03:46:47] Speaker C: Un pour le caillou. [03:46:50] Speaker B: Deux pour le spectacle. Et voilà, c'était mon souvenir. [03:47:11] Speaker C: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon... N'hésitez pas à vous abonner !

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