Episode Transcript
[00:00:22] Speaker A: Et oui, pour vous, nous sommes allés au foudre. La première cérémonie qui récompense l'état lors du métal français. Et bah on a perdu. On a perdu comme des merdes.
[00:00:32] Speaker B: Loser !
[00:00:34] Speaker A: Mais on s'en fout, tu sais pourquoi ?
[00:00:36] Speaker B: Parce qu'on est... Bang Bang ! C'était un fond de gorge, mais c'était ce qu'il s'est passé pendant ces foudres.
[00:00:47] Speaker A: Non, c'est faux, c'est faux Pierre.
[00:00:48] Speaker B: Bah j'ai essayé, mais ça n'a pas marché.
[00:00:50] Speaker A: Ah ouais, j'ai bien vu ça.
[00:00:52] Speaker B: Bienvenue à vous toutes, à vous tous, j'espère que vous allez bien, j'espère que vous avez passé un excellent week-end et j'espère que vous êtes là parce que vous aimez le métal, la musique qui fait du bruit et que vous avez mis le son à fond, les ballons et que vous avez hurlé avec nous parce que c'est un petit peu le rituel désormais. Tous les dimanches à 19h, vous êtes ici en live avec nous pour pouvoir savourer de la musique. Et bien qui nous fait pleurer, qui nous fait trembler, qui nous fait crier et qui nous défoule, surtout qui nous fait ne pas frapper les autres. Parce que c'est quand même ce qui définit plutôt pas mal.
[00:01:18] Speaker A: Sauf dans le pit.
[00:01:19] Speaker B: Oui, sauf dans le pit bien évidemment.
[00:01:21] Speaker A: En toute bienveillance, bien sûr.
[00:01:25] Speaker B: Ben, bonsoir déjà.
[00:01:26] Speaker A: Bonsoir Pierre.
[00:01:27] Speaker B: N'hésitez pas vous aussi à nous dire bonsoir. Bonsoir. Coucou, des coucous comme ça. Ça fait toujours plaisir. Racontez-nous votre week-end aussi, tant qu'à faire. Et que s'est-il passé dans ta semaine, Ben ?
[00:01:38] Speaker A: Alors, cette semaine, qu'est-ce que j'ai fait ? Pas grand-chose avant les foudres, je crois. On a fait quelque chose avant les foudres ?
[00:01:45] Speaker B: On a travaillé, ça.
[00:01:47] Speaker A: Ah, on a travaillé. Ah, si. On a sorti la vidéo sur notre Instagram pour annoncer le concours que nous faisons sur notre Patreon. A savoir que si vous abonnez au tiers Headbanger sur notre Patreon au mois d'octobre, vous participez au tirage de sort pour peut-être gagner Cette magnifique guitare !
[00:02:14] Speaker C: Oh là là, elle est trop belle !
[00:02:17] Speaker B: Elle est de toute beauté !
[00:02:20] Speaker A: Voilà, cette magnifique guitare.
[00:02:22] Speaker B: Sacré manche, hein ?
[00:02:23] Speaker A: Ouais. Il est bien caramel.
[00:02:26] Speaker B: Il m'a l'air bien huilé.
[00:02:28] Speaker A: Il glisse de ouf.
Voilà cette magnifique guitare Schecter, qui offre cette guitare à vous, les abonnés du Patreon Headbanger. Allez voir la petite vidéo sur Instagram, n'hésitez pas à la partager aussi.
[00:02:46] Speaker B: Ça a déjà été fortement partagé, merci pour tous vos commentaires, n'hésitez pas à en laisser. Plus vous laissez de commentaires, plus elle sera virale et plus elle participera au fait que nous puissions survivre financièrement puisque Schecter nous offre cette guitare à vous offrir pour qu'on puisse récolter quelques deniers afin de pouvoir payer Marcel qui est enfermé dans une cage de l'autre côté de ce mur-là.
C'est pas ce qu'il fait, mais souvent.
[00:03:15] Speaker A: Il se croque le miroir. Non, il a les mains posées sur le bouton.
[00:03:18] Speaker B: Très bien. Sur le petit bouton.
[00:03:21] Speaker A: Le bouton to roam.
[00:03:22] Speaker B: Bon, sinon, évidemment, il y a eu les foudres cette semaine. Nous y sommes allés. C'était très bien. On a croisé beaucoup de bangers. Merci infiniment. Merci infiniment. Pour quelle raison ? Parce que même si on n'a pas gagné, il y a quelque chose, moi.
[00:03:35] Speaker A: Qui m'a fait frissonner.
[00:03:35] Speaker B: Je pense que tu es d'accord avec moi, Ben. C'est qu'au moment où ils annonçaient les nommés, Donc ils donnent les nommées, nous étions les derniers à être annoncés et c'est le moment où on a été annoncé où il y a eu le plus de bruit dans le Bataclan et où les gens ont hurlé à la mort et franchement, j'ai eu ma petite larme quand même, bon ça m'a fait trembler encore plus donc je l'ai eu aussi au niveau du bun de la bite mais bon ça c'est bon, c'est comme ça.
[00:03:56] Speaker A: C'est la vulgarité.
[00:03:59] Speaker B: C'est comme ça, je joue !
[00:04:01] Speaker A: C'est un début d'émission qui est quand même bien sale. Il n'y a pas une phrase où il n'y a pas un truc...
[00:04:06] Speaker B: Je suis désolé d'ailleurs pour les parents qui regardent avec leurs enfants parce que je sais qu'il y en a quand même beaucoup. Mais bon, ça leur fera leur éducation, ils deviendront comme moi.
[00:04:11] Speaker A: Ça leur fera la bite comme on dit. Moi je voudrais mettre une mention spéciale à tous les copains de YouTube et tout ça qui ont tous mis une petite story où... Alors j'ai vu le truc le plus mignon. J'ai vu quelqu'un qui filmait la foule. au moment de l'annonce. Et au moment où c'est nous, il y a Aziz, dealer de métal, qui est avec Bachared et Flo. Et on les voit au fond, et Aziz il commence à faire comme ça dès que la musique elle démarre, il est à fond, et après ça annonce qu'on a perdu, et après il fait... Ça m'a fait chaud au cœur.
[00:04:49] Speaker B: Ils l'ont tous plus ou moins fait quand même, c'était très gentil. Et puis bravo aussi à la dame métal qui était sur scène et qui a assuré grave.
[00:04:57] Speaker A: Et à Trine aussi, Trinity.
[00:04:58] Speaker B: Trinity bien évidemment, Trinity, même si elle nous a dit c'était stressant, bon elle est quand même très... Ouais, ça se voyait pas. Non, ça se voyait pas du tout, elle est quand même un truc...
[00:05:06] Speaker A: On voit qu'elle a le talent.
[00:05:07] Speaker B: Donc voilà, bravo et puis bravo pour cette cérémonie, voilà c'était bien sûr mérité pour les Riders of the North Star, on les aime énormément, on leur envoie des love love, mais c'est sûr qu'à.
[00:05:16] Speaker A: Côté d'un groupe aussi grand, comment réussir à gagner ?
[00:05:19] Speaker B: C'est quand même compliqué. Mais c'est très bien, c'est très bien, on a passé un moment.
[00:05:22] Speaker A: Et puis cérémonie, pour une première je trouve que c'est bien, ils ont réussi à faire un truc Pas trop cringe, parce que c'est souvent le problème des cérémonies.
[00:05:30] Speaker B: Oui, bien sûr, surtout les premières.
[00:05:33] Speaker A: On sait que les flammes, c'est même après la deuxième, la troisième. Là, j'ai trouvé que c'était quand même un peu mieux. Il y a des choses à perfectionner, mais c'est bien. Je pense que c'est une bonne chose.
[00:05:43] Speaker B: Et puis bravo à Thomas VDB qui a dit depuis tout ce temps qu'il n'écoutait plus de métal d'être quand même le host de cette cérémonie, ça nous fait bien plaisir. Et puis de toujours refuser notre invitation.
[00:05:52] Speaker A: Quand on lui propose de venir, il fait non mais moi j'ai pas grand chose à dire sur ce sujet. Bon apparemment quand c'est bien payé, il y a des choses à dire.
[00:06:00] Speaker B: Bon, ceci dit, il like quand même pas mal de choses sur notre page, je sais pas s'il fait le lien. En vrai, entre nous et Gondon, on a l'invité ! Ah, les soirées sont longues ! Bon, tout le monde !
[00:06:14] Speaker A: Eh, viens on te payera du jambon cru !
[00:06:16] Speaker B: Allez, tu verras, ici on est bien reçus ! Non, mais bien sûr, il viendra, j'en suis persuadé, il réagira bien le jour !
[00:06:24] Speaker A: De toute façon, à un moment, on aura fait tous les rédacts chefs de la presse rock, il va être obligé de venir !
Je veux dire, il pourra plus rogner son passé.
[00:06:34] Speaker B: Mais je pense qu'il a encore honte.
[00:06:35] Speaker A: De dire qu'il était fan de Korn. Je pense que c'est ça le gros problème.
[00:06:39] Speaker B: Pourtant, il y a beaucoup d'images de lui en ce moment qui tournent sur les réseaux, avec lui en train de parler de ça sur France 3, sur TF1, sur n'importe quelle chaîne de télé.
[00:06:45] Speaker A: À l'époque, il décimait.
[00:06:47] Speaker B: Et puis, avec notre très bon ami Mister Package. Bon, toujours est-il que ce soir, nous allons avoir un invité. On lui a demandé tellement souvent de venir.
[00:06:56] Speaker A: Depuis le premier numéro. On lui a demandé avant de commencer l'émission. On est prêt à créer une émission juste pour que tu viennes. Ouais, je sais pas, il faut que je voie.
[00:07:06] Speaker B: C'est quelqu'un d'assez prétentieux, mais finalement, on l'aime quand même beaucoup. C'est Benoît Fillet. C'est une personne qu'on connaît depuis très longtemps parce que ça fait bien longtemps qu'il travaille dans le milieu de la musique, dans la presse écrite. Il en a vu des artistes et il en a vu des choses aussi qu'il ne fallait pas voir.
[00:07:25] Speaker A: Il en a vu défiler les manches.
[00:07:28] Speaker B: Exactement, puisqu'il était Redakchef, entre autres de Guitar Park. Mais voilà, on va voir quel est son parcours, pourquoi avoir choisi la presse écrite, quel est son âge, parce que bon, la presse écrite quand même !
En tout cas, c'est une chance qu'il.
[00:07:48] Speaker A: Soit pas juste en face de nous quand on dit ce genre de choses parce qu'il pourrait mal le prendre.
[00:07:53] Speaker B: Non mais voilà, je pense que ce soir ça va être une émission où on va bien rigoler parce que c'est une personne qu'on aime par-dessus tout et qu'on suit depuis je pense bien 22 ans. Ah ouais, trop. Parce qu'on était comme ça.
Bon bref, collant sur ça c'est sûr. Bah lui il était en collant par contre, ça c'est certain.
[00:08:13] Speaker A: Il assume pas, encore un truc que les redactrices n'assument pas.
[00:08:17] Speaker B: Ça va, il avait des cheveux bouclés comme ça, blond, et il aimait bien mettre des collants, des léguignes, ok, ça va. Ce soir, nous aurons aussi les informations, les news rock, avec bien évidemment Gladys qui sera là, nous aurons Amélie qui viendra nous parler de sa musique préférée, et vous verrez, c'est tellement préféré qu'elle est allée très très loin dans l'investigation, on en parlera bien sûr avec elle. Et puis, moi j'ai pas fait grand-chose cette semaine, j'avoue. Ah si ?
[00:08:42] Speaker A: Bah si, on a fait un concert aussi.
[00:08:44] Speaker B: Mais si, on a fait une interview.
[00:08:45] Speaker A: Ah on a fait une interview aussi. Avant le concert, on a fait une interview.
[00:08:47] Speaker B: Alors moi déjà j'ai vu les Royal Republic. Bon, je n'en parle pas.
[00:08:51] Speaker A: C'était pas pour nous, donc on s'en fiche.
[00:08:55] Speaker B: Par contre, on a fait une interview dans un endroit qu'on ne connaissait pas d'ailleurs. Chez Gérard Drot Productions. Les bureaux sont bien jolis ma foi.
[00:09:02] Speaker A: Ah bah oui, on est belge quand.
[00:09:04] Speaker B: On parle de Gérard Drot Productions.
[00:09:06] Speaker A: D'accord, je ne sais pas pourquoi, mais en tout cas, les bureaux étaient très très sympas. Tout le monde a été très gentil de nous accueillir. Ils ont mis un espace à disposition pour qu'on puisse faire l'interview qui ressemble un peu à notre setup habituel.
[00:09:19] Speaker B: Tout à fait.
[00:09:20] Speaker A: Et puis, on dit quel groupe c'est ?
[00:09:22] Speaker B: Oui, en fait, j'ai vu que les gens l'avaient dit alors qu'on n'a pas le droit de le dire, donc on va le dire aussi. Puisqu'on n'a pas le droit, c'est Alter Bridge. Puisqu'ils sortent un album au mois de janvier, ce qu'on n'a pas le droit de dire non plus. Donc du coup, voilà. Très très bon album d'ailleurs. Beaucoup plus agressif que les précédents. J'en suis sûr que ça va vous plaire. Et puis ils sont gentils.
[00:09:39] Speaker A: On a passé un très bon moment.
[00:09:41] Speaker B: Il y a des exclusivités que personne ne connaît sur eux.
[00:09:44] Speaker A: Ça c'est sûr qu'on leur a fait parler de choses. Vous allez le découvrir, vous allez être... Oh wow !
[00:09:50] Speaker B: Ah ouais ! Ah mais y'a plein de moments où vous allez dire... Ah ouais !
[00:09:53] Speaker A: Y'a des moments où ils ont fait... Y'a des moments où ils ont fait... Oh oh oh !
[00:09:56] Speaker B: Et après y'a des moments où on.
[00:09:59] Speaker A: Leur a posé la question et ils font... Oh, ça on nous l'avait jamais demandé. Et ils avaient l'air très heureux de répondre à cette question.
[00:10:05] Speaker B: On ne spoile pas, à tourner le mois de janvier ! Il va falloir patienter pour avoir cette vidéo mais en tout cas c'est un groupe qui est extraordinaire et puis ils ont déjà des dates de concerts d'annoncées donc n'hésitez pas à acheter vos billets, vous savez qu'il faut les acheter en avance parce que c'est comme ça qu'on soutient les tourneurs et qu'on soutient bien sûr les groupes. Alors Alter Bridge, bon vous allez me dire mais c'est quand même énorme. Ils nous ont bien dit certaines choses aussi, donc n'hésitez pas à acheter des billets de concert pour aller les voir, les Alter Bridge. Mais on a vu un autre concert quand même, enfin on a vu un concert après. Oui, la même journée d'ailleurs.
[00:10:35] Speaker A: Ben oui, c'était dans la foulée.
[00:10:36] Speaker B: C'était dans la foulée.
[00:10:38] Speaker A: A peine le temps de manger un petit curry et puis on y allait.
[00:10:40] Speaker B: Toujours pas sorti.
Ça va arriver pendant l'émission, je vais balancer un petit peu de curry, hop, un peu de beurre aussi, de beurre au cul. Bon bref, toujours excité.
Non bref, on a été voir Ashen, Ashen avec Baren, mais également Mirabel, trois groupes qu'on aime beaucoup. Et sincèrement, alors on va parler que d'Ashen parce que c'est ceux, les principaux intéressés, les deux autres c'était très bien, mais Ashen c'était quand même, mais à un niveau incroyable, une puissance, de l'énergie, et puis il y a plein de petits bonus inattendus pendant la soirée où j'ai fait. carrément, alors là vous ne me tenez plus les enfants ! On s'est marré, on a dansé, on a hurlé, on a passé un bon moment, on a tapé des mains au rythme, bref, d'habitude on se laisse jamais emporter par les lives et là c'était parti quoi.
[00:11:42] Speaker A: Sacré performance et je suis vraiment, c'est un groupe qui et à découvrir sur scène. Il y a un autre aspect du groupe sur scène et une énergie. Ça fait longtemps que je n'avais pas vu un groupe de Metalcore faire un concert aussi bien. Donc bravo !
[00:12:02] Speaker B: En termes d'énergie, oui c'est vrai. Et puis le public, bien sûr, on l'applaudit parce que le public était extraordinaire. Et ça fait plaisir.
[00:12:08] Speaker A: Sacrée performance, ce que je veux dire. C'est pas que des écrans, du show et des trucs comme ça.
[00:12:13] Speaker B: Ah oui, non, on sent qu'ils donnent de leur corps devant la main.
[00:12:15] Speaker A: Les lights et tout, c'est super. Mais ils se donnent et ça c'est très agréable. Très belle interprétation.
[00:12:21] Speaker B: Et puis des voix, putain les harmoniques, elles font des harmonies de voix aussi, ça c'est impressionnant. Je me suis dit, wouah !
[00:12:27] Speaker A: Ça chante de ouf, c'était vraiment un très très bon concert, je le conseille à tout le monde.
[00:12:32] Speaker B: Voilà, et donc on les félicite et puis n'hésitez pas à rejoindre leurs réseaux sociaux. Quand même, je pense que désormais ils sont lancés et qu'ils n'ont plus besoin de nous. Mais c'est pas grave, on est très heureux pour eux et on leur souhaite d'aller encore beaucoup plus loin. Et à cette occasion, bien évidemment, nous avons choisi un clip de Hachon pour ceux et celles qui ne connaissent pas. Eh bien, ça ressemble à ça. Bienvenue !
[00:13:12] Speaker C: C'est la fin de cette vidéo !
J'ai l'impression d'être dans un film d'horreur.
Open my heart in two No one can see what's under But drop after drop Life dips in every structure It's me again, it's me again, it's me again, it's me again Open, don't wait a second Life's hips and every fracture So I could hold it better Life's hips and every fracture.
[00:16:59] Speaker B: C'Est bon c'est bon.
[00:19:33] Speaker C: Sous-titres La.
[00:20:03] Speaker A: Bague réalisés para la communauté d'Amara.org de l'humeur.
[00:20:04] Speaker B: Mood Ring, à l'instant dans Bang Bang, le meilleur du métal et de l'alternative rock en live Twitch tous les dimanches soirs à 19h. Notez-le, mettez-le dans vos réveils, vos alarmes, tout ce qu'il faut pour ne rien rater de ce direct puisque c'est là que tout se passe. Et n'hésitez pas à laisser des messages et discuter entre vous dans le shmul. A savoir que Mood Ring ont sorti ce tout nouveau single qui s'appelle Half Life.
[00:20:24] Speaker A: En hommage au jeu, j'imagine.
[00:20:26] Speaker B: Alors pas du tout, mais peut-être un petit peu quand même. Toujours est-il qu'il a appris qu'il avait une maladie qui était incurable.
[00:20:34] Speaker A: Il vivra que la moitié de sa vie ?
[00:20:37] Speaker B: C'est une possibilité. La chance ! Du coup, voilà, c'est assez badant. Mais c'est une chanson aussi qui sort à l'occasion d'une nouvelle signature parce qu'ils ont upgradé, ils ont step up les mood rings puisqu'ils sont chez Sharpton Records désormais. Et ça annonce, j'imagine, un album puisque ça fait deux ans quand même que le dernier est sorti. Donc on est bien heureux et heureux d'avoir des mood rings.
[00:20:59] Speaker A: J'ai l'impression que ça annonce surtout des tonalités pointues. Asserrées.
[00:21:03] Speaker B: Ah oui ? Comme des... Des Sharptons. Ah oui ? Comme des... Ah. Attends.
[00:21:10] Speaker A: Ah oui, tu veux dire que c'est.
[00:21:11] Speaker B: L'Heure du FLASHBANG ! C'est Gizmo ! Et c'est présenté par notre Gizmo à nous, Gladys ! Quand vous lui donnez de l'alcool après minuit, elle se transforme !
[00:21:31] Speaker A: Il y a aussi Amélie, elle sait quand tu lui donnes de l'alcool avant minuit !
[00:21:39] Speaker B: Bonsoir mesdames, comment allez-vous ? Attends je vais te mettre un peu comme ça, voilà. Non mais tout va bien. Tu es belle, encore plus belle que d'habitude, toute rose comme un bon beau.
[00:21:50] Speaker A: C'est parce qu'elle est en entraînement.
[00:21:51] Speaker D: C'était la tenue de la flemme pourtant.
[00:21:53] Speaker B: Milf in training ? Ah j'ai cru que c'était marqué Milflatrainer. Non.
[00:21:58] Speaker A: Pire aujourd'hui.
[00:21:59] Speaker B: Mais non mais je sais pas !
[00:22:00] Speaker A: Mange des cacahuètes.
[00:22:02] Speaker B: Alors justement, Justement, est-ce que tu peux nous dire s'il s'est passé des choses cette semaine ?
[00:22:08] Speaker D: Ouais, j'ai fait des news de bonnes nouvelles.
[00:22:11] Speaker B: Des news de bonnes nouvelles ? Alors, c'est pas vraiment que des bonnes nouvelles.
[00:22:16] Speaker A: T'es une bonne nouvelle pour les victimes.
[00:22:18] Speaker B: Mais pas pour... Vas-y, fais-le, je retire mon micro parce que je mâche.
[00:22:23] Speaker D: La première news, c'est quand même que Yann Watkins de Lost Prophet a été tué en prison. La chanteur de Lost Prophet, Yann Watkins, condamné à 29 ans de prison pour crime pédophile, est mort le 11 octobre à la prison de Wakefield en Angleterre après une agression au couteau. Selon la police, il aurait été touché à la jugulaire par un co-détenu après le déverrouillage des cellules et serait mort sur place. Une enquête pour homicide a été ouverte.
[00:22:50] Speaker B: Ouais bon alors le tuer c'est mal de toute façon que ce soit une bonne ou une mauvaise personne mais...
[00:22:56] Speaker A: A la limite ils auraient attendu la fin de la peine comme ça il aurait fait toute la prison. Tu vois ?
[00:23:02] Speaker B: C'est horrible.
[00:23:03] Speaker E: Bah non mais...
[00:23:04] Speaker A: Si tu veux aller jusqu'au bout de la logique c'est ce qu'il faut faire.
[00:23:07] Speaker B: Bon, toujours est-il que oui, c'est une personne qui avait fait des choses horribles. Et alors, la question que je me suis posée, je suis désolé de poser ça en direct, mais est-ce que maintenant les anciens membres de Lost Prophet qui ont souffert, qui souffrent encore parce que les gens les mettent dans le même panier que Ian Watkins alors qu'ils n'ont strictement rien à voir, est-ce que ça va les soulager ou est-ce que du coup c'est pour l'éternité maintenant ?
[00:23:31] Speaker A: Je crois que... Et maintenant ils font partie d'un groupe qui s'appelle No Devotion.
[00:23:35] Speaker B: Ouais, mais je crois qu'ils sortent pas grand chose parce que personne ne veut jouer.
[00:23:38] Speaker A: C'est le gros problème, ils sont obligés d'annuler quasiment toutes les tournées qu'ils arrivent à booker.
[00:23:42] Speaker B: Et voilà, parce que les gens font des amalgames. Donc dites-vous que c'est terminé, donc les autres maintenant vous pouvez les aimer. Après le groupe est pas génial.
[00:23:52] Speaker A: C'est un peu le problème.
[00:23:53] Speaker B: C'est peut-être ça la vraie raison.
[00:23:55] Speaker A: J'ai envie de dire, ça aide pas. À un moment, la musique compte.
[00:23:58] Speaker B: On en avait pas passé ?
[00:24:00] Speaker A: Si, une fois, je crois qu'on en a passé.
[00:24:01] Speaker B: Ah, ça avait été pénible ?
[00:24:02] Speaker A: Non, c'est juste qu'il n'y a pas de petits plus. Après, il y a plein de groupes qui n'ont pas de petits plus et qui tournent quand même.
[00:24:11] Speaker B: Bon, en tout cas, voilà, c'est terminé pour Ian Watkins. Bon, on peut passer à la suite. On peut passer à la news suivante.
[00:24:20] Speaker D: Chevelle, rupture familiale totale. Pete et Sam Laufer ont révélé sur le podcast de Garza, le guitariste de Suicide Silence, qu'ils n'ont plus parlé à leur frère Joe, ex-bassiste du groupe depuis 20 ans. Joe avait été viré en 2005 après des tensions internes. Selon Pete, il menaçait de quitter le groupe chaque semaine. Sam a ajouté « On ne sait pas ce qu'il devient » et Pete conclut « Amère, nos vies sont bien meilleures sans lui ».
[00:24:42] Speaker A: Apparemment il est devenu taxi.
[00:24:44] Speaker D: Ah ouais ?
[00:24:44] Speaker B: Taxi driver ?
[00:24:45] Speaker A: Non, Joe le taxi.
[00:24:46] Speaker B: Ah putain !
[00:24:48] Speaker D: Ah ouais, très sérieusement. Tu me fais avoir à chaque fois.
[00:24:53] Speaker B: C'est triste. C'est pas fameux. Et de ne pas se soucier de ce qu'il est devenu, ça se trouve il n'est plus.
[00:24:59] Speaker A: Bon après, s'ils ne s'entendent plus, ils ne s'entendent plus.
[00:25:01] Speaker B: Il faut toujours se rabibosser.
[00:25:03] Speaker A: Moi perso, je m'en bats les couilles.
[00:25:06] Speaker B: Moi ça me rend triste.
[00:25:07] Speaker A: Ah bon d'accord.
[00:25:08] Speaker B: On peut passer à la suite.
[00:25:11] Speaker D: Lot like birds. Andy Cizek devient membre officiel. Le groupe post-hardcore prog US a officialisé l'arrivée du youtubeur et chanteur Andy Cizek, qui est aussi chanteur dans Macari et Moments, comme quatrième membre officiel. Cizek avait déjà assuré les concerts de Réunion et apparaît sur le single When in Love en feat avec Geoff Rickley de Thursday. Le groupe parle d'un nouveau chapitre excitant et tisse de nouvelles compos.
[00:25:36] Speaker B: Attendez, c'est qui ce youtubeur ? Parce que moi je suis largué, je suis vieux.
[00:25:38] Speaker A: Je vois pas qui c'est.
[00:25:39] Speaker D: On dit Cizek.
[00:25:40] Speaker E: Ok.
[00:25:41] Speaker A: Geoffrey Clee, c'est le chanteur de No Devotion par contre.
[00:25:44] Speaker B: Ah ben voilà, d'un seul coup... Ok, je sais pas si les gens connaissent... Ah mais c'est le mec qui fait les news en France là.
[00:25:56] Speaker A: Ah bah oui, c'est Comment il s'appelle ? Euuuh... Hugo Décrypte !
[00:26:01] Speaker B: Hugo Décrypte ! Finalement !
[00:26:03] Speaker F: Ah y'a un truc, ouais.
[00:26:04] Speaker B: Ah c'est pour ça que des fois il s'absente, c'est parce qu'il va faire de la musique aux Etats-Unis !
[00:26:08] Speaker A: Après c'est Blanche qui est obligée de.
[00:26:10] Speaker D: Faire la voix off... Coucou à Hugo.
[00:26:13] Speaker B: Décrypte et à Blanche, d'ailleurs.
[00:26:14] Speaker A: Hugo, si t'écoutes du métal, n'hésite pas à venir dans l'émission.
[00:26:17] Speaker D: Comme vrai, il y a des créateurs de contenu qui ont plus du talent.
[00:26:20] Speaker B: Oui, bien sûr ! Ça va de soi.
[00:26:22] Speaker D: No doubt, résidence 2026 au Sphère de Las Vegas. Le groupe mené par Gwen Stefani confirme une série de six dates en mai 2026 au Sphère de Las Vegas, les 6, 8, 9, 13, 15 et 16 mai. Cette résidence célèbre les 30 ans de Tragic Kingdom et fera de Gwen Stefani la première femme et liner du Sphère. Un retour événement pour le groupe, leur première série de show prolongée depuis 2012.
[00:26:45] Speaker B: On aimerait bien les revoir ici quand même, parce que vous avez vu 2-3 lives, ça avait plutôt assuré, ils avaient l'air de s'amuser en plus.
[00:26:51] Speaker A: Alors fun fact, vous savez pourquoi l'album s'appelle Tragic Kingdom ?
[00:26:53] Speaker D: Non.
[00:26:54] Speaker A: Parce qu'ils viennent de Anaheim, qui est la ville où il y a Disney World. Et en fait, la ville en dehors de Disney, c'est de la merde. Et du coup, on voit le château, et du coup c'est un Tragic Kingdom.
[00:27:07] Speaker E: Un royaume tragique.
[00:27:09] Speaker B: C'est triste. Ça me rend triste.
[00:27:12] Speaker A: Non, bah il faut pas. Ils ont une équipe de hockey qui s'appelle les Mighty Ducks et qui ont un logo trop cool. Donc tu vois, c'est quand même bien Naïm.
[00:27:19] Speaker B: Ça, ça me rend heureux, tu sais.
[00:27:21] Speaker A: Ah oui, je sais, c'est pour ça.
[00:27:21] Speaker C: Que je te dis.
[00:27:23] Speaker A: C'est des petits canards qui jouent au case, franchement.
[00:27:25] Speaker D: En tout cas, j'espère que c'est un départ sur d'autres choses.
[00:27:29] Speaker B: Oui, oui. Après, à la sphère, ça va être encore un sacré truc. J'aimerais bien vivre ce truc. J'aimerais bien aller dans cette salle.
[00:27:36] Speaker A: Bah, écoute.
[00:27:36] Speaker B: Non, mais...
[00:27:38] Speaker D: Il faut demander le défraiement.
[00:27:39] Speaker B: J'en ai rien à branler. Il y a le mec qui vient de mettre Balan sur la gueule.
[00:27:43] Speaker A: C'est l'armine ou la caravane. Je dis banco, moi.
[00:27:45] Speaker B: Ce sera la sphère. Ah ouais, on nous mettrait, tu sais, on ferait une émission bang bang comme ça avec nous.
[00:27:49] Speaker A: Bah oui, et puis avec du public.
[00:27:51] Speaker B: Ah bah rempli.
[00:27:52] Speaker A: Et puis tous les américains, ils adorent notre émission.
[00:27:54] Speaker B: Faut que je te parle d'un truc d'ailleurs.
[00:27:58] Speaker A: Ah bah génial.
[00:27:59] Speaker D: Du coup, j'ai conclu la première partie des news avec un clip de No Doubt.
[00:28:03] Speaker A: Ah oui, très bon choix.
[00:28:04] Speaker D: Et j'ai choisi It's My Life.
[00:28:06] Speaker B: Oh bah t'as choisi une reprise.
[00:28:08] Speaker D: Bah je l'aime bien celle-là.
[00:28:10] Speaker A: Ouais, on adore Ben Jovi.
[00:28:13] Speaker B: Ben Jovi...
Mais non, mais Gwen Stefani... Moi j'aurais mis...
[00:28:21] Speaker A: Comment s'appelle l'autre là ?
[00:28:23] Speaker B: I'm just a girl.
[00:28:24] Speaker A: Bah voilà, comme toi.
[00:28:26] Speaker D: En fait je voulais mettre don't speak au début puis je trouvais qu'on parlait beaucoup trop pour la choisir.
[00:28:30] Speaker A: En même temps c'était un petit conseil.
[00:28:32] Speaker B: Que tu aurais pu nous donner.
[00:28:34] Speaker D: Ça aurait pu être un petit tacle glissé.
[00:28:36] Speaker B: Ça y est, elle veut qu'on ferme nos gueules.
[00:28:37] Speaker A: Ça fait longtemps.
[00:28:38] Speaker B: C'est ce qu'on va faire et puis on va regarder No Doubt, c'est parti.
[00:32:35] Speaker A: Pierre, je crois qu'elle a besoin de petits conseils make-up parce qu'elle n'a pas mis du waterproof.
[00:32:41] Speaker B: Non, c'est vrai, ça coulait sur son visage. Visage extrêmement blanc comparé au reste du corps. Moi, ça me perturbe toujours ce genre de choses. Moi, quand je me maquille, généralement, j'essaie de mettre un petit peu plus de rougeur ici et un peu plus de sombre ici pour pouvoir faire du volume.
[00:32:55] Speaker A: Mais toi, t'es un pro du contouring.
[00:32:58] Speaker D: C'était pas encore la mode.
[00:33:00] Speaker A: Pierre lui, il leur faisait déjà à l'époque.
[00:33:02] Speaker B: Moi je mettais déjà du crayon autour de mes lèvres. Parce que je suis de Marseille.
[00:33:06] Speaker D: Ça c'était les cagoles qui faisaient ça.
[00:33:07] Speaker B: Ça va je suis une cagole, j'ai le droit non ?
[00:33:09] Speaker C: Et oh ?
[00:33:10] Speaker A: Ça va le jugement ?
[00:33:10] Speaker B: Est-ce que tu m'entends ? Et oh ?
[00:33:12] Speaker A: Est-ce que tu le sens ?
[00:33:13] Speaker B: Et oh ?
Donc it's my life de No Doubt, ok, on espère un retour, comme tu le disais, de No Doubt. Juste avant, bien évidemment, qu'on continue les news, je tiens à dire à toutes les personnes qui ne regardent que les news qu'en ce moment nous offrons une guitare Schecter et que pour la rafler, il suffit d'aller sur patreon.com slash rstlssradio et s'abonner au T-RED BANGERS. Et vous participerez au tirage au sort qui vous donnera peut-être la chance de repartir avec une guitare d'une valeur de 550 euros.
[00:33:40] Speaker A: Au mois d'octobre.
[00:33:41] Speaker B: C'est pendant le mois d'octobre l'abonnement.
[00:33:46] Speaker D: On a Limp Bizkit sans Fred Dust pour une collab avec Battlefield 6. Les musiciens de Limp Bizkit poursuivent leur partenariat avec EA Games, cette fois sur la BO de Battlefield 6. Leur titre instrumental Battlefield, The After Party, co-écrit avec Henry Jackman, mélange nu metal et ambiance symphonique. Les deux morceaux du groupe figurent sur la bande originale du jeu sorti cette semaine.
[00:34:12] Speaker B: Ah ouais ?
[00:34:13] Speaker A: Ouais j'ai entendu le titre et... Ah.
[00:34:15] Speaker B: Ça t'a fait chier ?
[00:34:16] Speaker D: Bah c'est instrumental quoi.
[00:34:17] Speaker A: Ouais et puis c'est pas vraiment l'Imbiscuit.
[00:34:20] Speaker D: C'est un côté symphonique donc forcément...
[00:34:22] Speaker E: C'est-à-dire qu'à partir du moment où y'a.
[00:34:23] Speaker B: Pas l'autre con avec sa casquette rouge.
[00:34:24] Speaker A: Du coup y'a pas de... Non mais même y'a pas de gros riff vraiment... Enfin moi je l'ai entendu et franchement...
[00:34:31] Speaker B: C'est insipide.
[00:34:31] Speaker A: Ouais. Après c'est drôle quand tu joues je pense.
[00:34:35] Speaker D: Moi je trouve ça sympa mais c'est pas l'Imbiscuit, c'est une collab avec l'Imbiscuit.
[00:34:39] Speaker B: Pour une fois qu'ils gagnent de l'argent, pas non plus.
[00:34:42] Speaker D: Moi justement j'ai dit que c'était sympa.
[00:34:44] Speaker B: D'ailleurs on a eu des nouvelles.
[00:34:45] Speaker A: Je pense que c'est une IA en fait, ils ont juste mis un morceau d'Imbiscuit dans une IA.
[00:34:48] Speaker B: Ils en sont capables. Mais d'ailleurs il a gagné son procès Freddors contre Universal Music ? Il demande 2 milliards de dollars ?
[00:34:55] Speaker A: Je sais pas, il y a plein de gens qui ont l'air de découvrir cette information.
[00:34:59] Speaker B: Mais si, mais si, on a déjà parlé dans les news.
[00:35:02] Speaker A: Je vais regarder, je vais regarder tout de suite.
[00:35:05] Speaker B: Si elle est clenchée cette douche-là, c'est que j'en sais certain.
[00:35:07] Speaker A: D'accord, bah on va clencher nez alors.
[00:35:10] Speaker D: Alors, on a notre news. Quand l'art devient un métier reconnu, l'Irlande passe à l'action. Alors c'est pas forcément métal, mais c'est en rapport avec la musique. Le gouvernement irlandais va commencer à verser aux musiciens un revenu de base de 325 euros par semaine. À la suite d'un projet pilote lancé en 2022, le gouvernement irlandais a approuvé des plans pour mettre en place de manière permanente un programme de revenu de base destiné à soutenir jusqu'à 2200 artistes, travailleurs, créatifs et musiciens.
[00:35:34] Speaker B: C'est pour tous les... Coucou, je fais de la musique !
Ah bon ? Oui, regardez. J'ai joué dans Soulfly. C'est une bonne idée. 2200 artistes, ça fait quand même du monde.
[00:35:58] Speaker D: En Irlande, ouais, c'est pas...
[00:35:59] Speaker B: Il y a 2200 habitants, donc du coup, ça va faire tout le monde.
[00:36:03] Speaker F: Et du coup, c'est sur quels critères ?
[00:36:05] Speaker D: J'ai pas les critères, parce que c'était encore en phase d'essai depuis 2022. Là, ils veulent vraiment le mettre en place définitivement, donc je suppose que tout va encore un peu changer, les critères de sélection aussi.
[00:36:15] Speaker B: En tous les cas, 325 euros par.
[00:36:19] Speaker D: Semaine pour faire ton art, c'est cool.
[00:36:21] Speaker B: C'est très bien, c'est une belle initiative, c'est sûr. On a l'intermittence, c'est pas mal aussi.
[00:36:27] Speaker D: En Irlande, ils avaient juste rien.
[00:36:29] Speaker A: C'est mieux l'intermittence. C'est le plus intéressant.
[00:36:37] Speaker B: Pour dire qu'on est bien aussi en France, ok ?
[00:36:39] Speaker A: Et pour les gens qui savent pas, savent que... Oui c'est bien, continue. Petit follow-up, du coup j'ai regardé là, aux dernières nouvelles, c'est encore en cours je crois, mais Fred Durst a remporté une nouvelle victoire dans ce procès, donc à 200 millions de dollars, contre Universal, qui dit, un tribunal fédéral vient de rejeter la demande d'UMG, donc Universal Music Group, visant à faire annuler certaines accusations de violations de droits d'auteur. Donc ça continue et ça va dans le bon sens.
[00:37:18] Speaker B: 200 millions, c'est quand même pas mal. 2 milliards, c'est vrai que c'est beaucoup.
[00:37:21] Speaker A: 200 millions, on pourra faire l'émission pendant encore au moins un an.
[00:37:25] Speaker B: Au moins.
[00:37:26] Speaker A: Et vous seriez bien payés, j'aime mieux vous le dire.
[00:37:30] Speaker B: Alors, ça vous ferait plaisir ?
[00:37:32] Speaker D: Si j'étais bien payée, bien sûr. Comme toute personne censée, j'aime l'argent.
J'aime bien manger, j'aime bien payer mon loyer.
[00:37:41] Speaker A: Le procès, c'était pour... En fait, ils reprochent à Universal d'avoir vendu des... d'avoir accordé des droits sans l'accord du groupe.
[00:37:55] Speaker B: Voilà, et qui n'auraient pas été rémunérés.
[00:37:57] Speaker D: Ça, c'est pas cool.
[00:37:58] Speaker B: Ah non, c'est pas cool, non. Parce qu'eux, ils auraient pris l'argent.
[00:38:00] Speaker A: Parce qu'avec Mission Possible, ils n'ont pas pris assez apparemment.
[00:38:06] Speaker B: Voilà voilà, alors la suite !
[00:38:08] Speaker D: Ensuite, Anna Taoué look métal au défilé Balenciaga. L'actrice oscarisée a surpris au défilé Balenciaga samedi à Paris en arborant un t-shirt oversize Balenciaga avec un logo inspiré du merch métal et une cathédrale en dessous. Un look entre gotte et couture qui a fait réagir les fans. Certains disent que c'est un hommage stylé, d'autres disent que c'est une récupération mode.
[00:38:28] Speaker A: Moi j'adore Anna Tauet donc je dirais que c'est formidable.
[00:38:31] Speaker B: Le t-shirt est vraiment très cool. On me l'offre, je le prends.
[00:38:36] Speaker A: Moi j'aime Anna Tauet.
[00:38:38] Speaker D: Et j'aime beaucoup Anna Tauet également.
[00:38:40] Speaker F: Moi aussi, mais j'aime pas Balenciaga, mais on s'en fout.
[00:38:42] Speaker B: Alors qu'est-ce qui se passe, pourquoi t'aimes pas Balenciaga ?
[00:38:43] Speaker A: Tu préfères Balenciaga ?
[00:38:45] Speaker B: Vous m'avez lancé !
[00:38:50] Speaker A: Parce que toi t'es un peu dans la mode, tu connais un petit peu...
[00:38:53] Speaker F: Balenciaga j'aime pas dans le sens où j'ai l'impression que... Beaucoup de trend. Ouais c'est ça, on dirait que leur concept c'est faut choquer d'abord et puis après on voit ce qu'on fait.
[00:39:05] Speaker B: Ah oui, que c'est pas construit ?
[00:39:06] Speaker D: Ils ont sorti des sacs chips, des bracelets, des scotch, etc.
[00:39:10] Speaker F: C'était ridicule. Ils ont sorti des chaussures style Converse, complètement, on dirait des chaussures de clochard, vraiment, c'est complètement défoncé, tout dégueulasse et tout. Et ils vendent ça, je sais plus combien, mais c'est...
[00:39:21] Speaker B: Alors ça, il y a beaucoup de marques qui ont fait ça, hein. Pas des marques de luxe, mais des grandes marques.
[00:39:25] Speaker A: Il y a des peintres qui font des tâches comme ça, puis ils vendent ça à des millions aussi.
[00:39:28] Speaker F: Après ils auront tort de le faire parce que les gens les achètent quoi.
[00:39:31] Speaker D: En vrai je suis pas fan de Balenciaga non plus mais ce t-shirt par contre je l'ai trouvé vraiment cool.
[00:39:37] Speaker B: Écoute moi je fais bonjour à mes amis de chez Balenciaga. Mais ils sont sympas quand même.
[00:39:44] Speaker F: Oui bah j'ai déjà bossé pour eux, ça s'est bien passé.
[00:39:46] Speaker B: Bah maintenant tu bosseras plus pour eux.
[00:39:50] Speaker F: Non mais le pire c'est que j'ai bossé 15 jours, on n'avait rien à faire.
[00:39:54] Speaker B: Ah ouais ça c'est un bon travail ça.
[00:39:55] Speaker F: Moi quand on n'a rien à faire.
[00:39:57] Speaker B: C'Est mon travail préféré.
[00:39:58] Speaker A: Attends, est-ce que tu crois que Pierre il pourra rien faire aussi là-bas ou pas ?
[00:40:01] Speaker E: Ouais.
[00:40:02] Speaker B: Bah en plus je travaille que des copines.
[00:40:03] Speaker A: Non mais peut-être que tu pourrais dire que tu t'entraînes pour... T'es là comme mannequin défilé toi.
[00:40:08] Speaker B: Ah ouais bah...
[00:40:08] Speaker A: Vu comment tu sais marcher.
[00:40:12] Speaker B: Evidemment je rentre dans les critères et ça c'est une réalité. Mais c'est grand et mince, on a tout ce qui me croit présent.
[00:40:18] Speaker A: Je pense qu'on devrait changer les critères juste pour toi Pierre.
[00:40:21] Speaker B: Mais j'en suis sûr que c'est parce qu'ils me connaissent pas encore. Mais si les gens qui décidaient des mannequins pour des films me connaissaient, ils diraient « Ah non mais faut que c'est Pierre évidemment ». Ça semble évident. Comme une crevette au milieu d'une marmotte.
[00:40:33] Speaker A: Exactement.
[00:40:36] Speaker B: On peut passer à la suite ? Je me sens mal.
[00:40:38] Speaker A: Le secret c'est comment on l'a fait rentrer. Enfin bon bref.
[00:40:44] Speaker D: Dernière petite news, si vous savez pas quoi faire pour Halloween, Delilah Bone, icône du Brad Punk et de la rage féministe, sera en concert à la Machine du Moulin Rouge à Paris le 31 octobre 2025, dans le cadre de sa tournée européenne Princess... Princess... Tour...
[00:40:59] Speaker B: Une figure... Princess... Princess... Princess... Princess... Princess... Princess... Princess... Princess... Princess... Princess... Princess... Princess...
[00:41:08] Speaker A: Princess... Princess... Princess... Princess... Princess... Princess... Princess...
[00:41:10] Speaker C: Princess... Princess... Princess... Princess...
[00:41:10] Speaker D: Une figure montante qui fusionnera punk, métal et empowerment féminin. Et du coup j'ai choisi un clip de Delilah Bonney.
[00:41:18] Speaker F: Et moi je serai !
[00:41:19] Speaker B: Et tu sais quoi ? On a des places à offrir ! C'est ça qui est incroyable ! C'est bien fait, mais il faudra attendre un petit peu.
[00:41:29] Speaker A: Suivez-nous sur les réseaux.
[00:41:30] Speaker B: Voilà, tout simplement, suivez-nous sur Instagram, sur TikTok, sur Patreon et un peu partout. J'offrirai des places, un peu pour toi, un peu pour vous. J'avais envie de dire une comédie musicale.
[00:41:42] Speaker A: Et ça me semble une bonne idée, Pierre.
[00:41:45] Speaker B: Ah oui, ah oui.
[00:41:46] Speaker F: Sinon la première partie, elle est très cool aussi.
[00:41:48] Speaker A: En chantant, il faut chanter.
[00:41:49] Speaker B: Tu sais quoi, elle va te faire bien.
[00:41:52] Speaker A: C'est quoi la première partie du coup ?
[00:41:53] Speaker D: C'est Angeline, qui avait déjà fait la première partie de Delilah aux étoiles il y a deux ou trois ans.
[00:41:58] Speaker B: Mais moi je ne connais pas du tout et j'ai regardé un petit peu le clip que tu as sélectionné et je me suis dit ah !
[00:42:03] Speaker D: C'est génial Delilah.
[00:42:05] Speaker B: C'est amusant et puis en même temps ça envoie des petites patates dans la gueule.
[00:42:08] Speaker D: Moi je l'ai déjà vu trois fois et à chaque fois c'est bonne soirée.
[00:42:11] Speaker F: Très bonne soirée.
[00:42:12] Speaker B: Ça fait combien de temps que ça existe ce groupe-là ? Je ne demande pas une précision.
[00:42:15] Speaker F: Moi ça fait deux semaines que je connais.
[00:42:16] Speaker B: Ah oui d'accord.
[00:42:17] Speaker D: Moi je les ai déjà vus trois fois donc ça fait plus que trois ans.
[00:42:20] Speaker B: Ok. Bon bah écoutez c'est déjà... Non mais c'est des informations. Moi je suis preneur vous savez.
[00:42:25] Speaker A: Je peux chercher si vous voulez. Moi je suis à fond sur le...
[00:42:31] Speaker B: Bon en tout cas ça sera le 31 octobre, c'est pour Halloween.
[00:42:34] Speaker D: Elle s'est fait connaître véritablement avec la chanson Dead Man Don't Rape. C'est vraiment la chanson qui l'a fait connaître. Mais ça faisait... Bah non il n'y a pas de clip sur celle-là parce qu'évidemment elle a été censurée par YouTube.
[00:42:44] Speaker B: C'est au-delà d'une théorie puisque c'est une réalité effectivement. Mais moi j'aimerais bien vivre quand même.
[00:42:48] Speaker D: Bah si t'es pas un violeur t'as le droit de vivre.
[00:42:50] Speaker B: Ah d'accord, je crois qu'elle disait que tous les hommes doivent mourir comme ça on est sûr de ne pas avoir de violeurs.
[00:42:54] Speaker D: C'est les hommes qui violent. Les hommes morts ne peuvent pas violer, c'est plutôt le message.
[00:43:00] Speaker B: Oui, oui, je sais, je sais. Mais c'est du coup, je me suis dit, bah dis donc, du coup, il.
[00:43:03] Speaker A: Faut quand même... Premier single 2020.
[00:43:05] Speaker B: Elle a 28 ans. Elle est toute jeune. Elle est toute jeune, c'est formidable. C'est beau d'être jeune.
Bon, vous savez quoi ? Ces news-là, si vous les avez loupées, vous pourrez les retrouver demain à partir de 17h30 sur notre chaîne YouTube. Bang bang ! Mais ça me fout la chiasse !
Oh, j'aime bien aussi ! La bonne blague ! Bon, merci beaucoup. En tout cas, on te retrouve donc demain sur notre chaîne YouTube à partir de 17h30 pour pouvoir revivre, bien sûr, ce bel événement. N'hésitez pas à laisser des commentaires, n'hésitez pas à partager, n'hésitez pas à liker et même mettre des boosts puisque sur notre chaîne YouTube, vous pouvez booster en allant dans les commentaires à droite. Voilà, vous avez les petits doigts là. C'est mal expliqué, mais t'as pas trouvé ?
[00:43:52] Speaker D: Non, j'ai pas trouvé.
[00:43:54] Speaker B: Ah, Marcelle veut te montrer quelque chose derrière dans le noir, bon moi je serais toi je dirais pas.
[00:43:58] Speaker A: Et Marcelle vous met une incrustation tout de suite de comment on fait, comme.
[00:44:01] Speaker E: Ça vous pourrez le voir dans la vidéo.
[00:44:04] Speaker B: Bon bah écoute, tu restes un petit peu quand même avec nous ?
[00:44:08] Speaker D: Vous avez l'invité.
[00:44:09] Speaker B: Je sais, il y a l'invité, mais tu peux quand même être avec nous quelque part.
[00:44:11] Speaker A: Tu peux hanguer.
[00:44:12] Speaker D: Vous observer.
[00:44:14] Speaker A: Hanguer dans le bureau.
[00:44:15] Speaker D: Vous envoyer des petits tacles glissés pendant l'émission.
[00:44:17] Speaker A: On espère. C'est tout ce qu'on aime.
[00:44:19] Speaker B: Tu sais, on t'a engagé pour quelque chose. C'est vraiment parce qu'on adore s'en prendre plein la gueule.
[00:44:23] Speaker A: C'est clairement pas pour ton physique.
Parce que t'es beaucoup trop belle, sinon ça nous fait de la... On a l'air ridicule à côté de toi.
[00:44:30] Speaker B: Bah en tout cas, moi ça va, je suis belle aussi.
[00:44:32] Speaker A: Oui mais moins.
[00:44:32] Speaker B: Moi j'ai essayé de me faire une couleur de cheveux, par contre ils ont disparu.
[00:44:34] Speaker A: Ah c'est ça le problème.
[00:44:35] Speaker D: Moi j'en ai déjà marre de celle-là.
[00:44:37] Speaker B: Bah attends, elle te va trop bien. Et puis à chaque fois tu mets tes deux petites burnes là, qui brillent, ça me fait plaisir. Allez, on va regarder donc... Ça s'appelle comment ?
[00:44:45] Speaker A: Delilah Bonne.
[00:44:46] Speaker B: Bah merci.
[00:44:46] Speaker D: Evel Eightfield Primal.
[00:44:48] Speaker B: Merci, à toi, on l'applaudit !
Générique.
[00:45:11] Speaker C: De fin.
[00:45:35] Speaker F: C'est.
[00:46:04] Speaker B: Parti ! Parce que je ne vais pas juste faire tout ce qu'ils veulent que je fasse Je préfère être cool Petite fille si mignonne et petite Si douce, si innocente Comme un oiseau, elle va tomber Sans son Petite fille si mignonne et petite Si douce, si délicate Comme un oiseau, elle va tomber.
[00:46:51] Speaker C: What you like ?
[00:46:52] Speaker B: I'm a queer lady lover With a dragon by my side Feek a blaster in your mother All the homophobes watching gay porn on their browser Hoping Jesus will forgive them And their jizzy little trials as well Shit to my surprise That's a fact of life Those who hate the gay Kind of want to try Crime of femicide Live a double life Fake it for their wife Like oh my, oh my, oh my god That girl doesn't give one flying fuck That girl doesn't got one shit to give Let's rip away her confidence Like.
[00:47:19] Speaker C: Oh my, oh my, my god.
[00:47:33] Speaker F: Innocent.
[00:47:34] Speaker B: Like a petal, she will fall without a sound Little girl so cute and small, so sweet, so delicate Like a feather, she will fall without a sound Fuck you, fuck you, fuck you Now.
[00:47:51] Speaker C: They'Re on the list, la la, and you're in, yes, yes, yes I can say whatever I want C'est la la.
[00:48:09] Speaker B: La la France !
[00:48:42] Speaker C: Sous-titrage ST' 501 C'est parti !
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Oh.
[00:53:32] Speaker B: Bah dis donc !
[00:53:34] Speaker A: Oh bah dis donc elle est bonne.
[00:53:34] Speaker B: Cette boisson là !
[00:53:37] Speaker A: Burette ?
[00:53:43] Speaker B: C'est vraiment parfait pour tous ceux qui suivent cette émission en podcast audio, parce que là vous avez vraiment, j'en suis sûr, envie de voir ça en vidéo. Bref, vous êtes en bing bing, le meilleur du métal et de l'alternative rock, c'est comme ça tous les dimanche soir, on est là pour rigoler. Le cureau, le cureau alternatif ! Ça y est, cette émission...
[00:54:02] Speaker A: J'essaie de me mettre à ton niveau Pierre, parce que j'ai l'impression que t'étais déjà bien puppé.
[00:54:06] Speaker B: Je suis super excité, je sais pas ce que j'ai, je suis dans un état de foyer.
[00:54:09] Speaker A: Je sais pourquoi tu me l'as dit tout à l'heure.
Tu m'as dit j'ai envie de me faire défoncer le cul, tu me l'as dit tout à l'heure.
[00:54:15] Speaker B: Et il est là, il est juste à côté.
[00:54:20] Speaker E: C'est vrai.
[00:54:20] Speaker A: D'ailleurs, alors...
[00:54:21] Speaker B: C'est horrible, c'est vrai que j'ai dit ça. Maman, je t'aime. Mes parents regardent l'émission, je suis ravi.
[00:54:30] Speaker A: La prochaine fois, dis-le-moi avant.
[00:54:32] Speaker B: Non, mais il faut qu'ils sachent, il faut qu'ils soient au courant.
[00:54:36] Speaker A: Ils étaient déjà au courant, je crois.
[00:54:38] Speaker B: Allez, ce que nous venons de regarder c'est Frail, F-R-A-Y-L-E, ils ont sorti un album vendredi dernier qui s'appelle Hey Ritic and Lullabies, à savoir qu'il y a des ex Mushroomhead dedans, peut-être qu'on pourrait croire que c'est de mauvais goût, mais non, quand même, il y en a certains qui s'en sortent pas mal.
[00:54:56] Speaker A: Les bons champignons de la tête.
[00:54:59] Speaker B: Bon, en tout cas ça s'appelle Bouh, Bouh, parce que c'est le mois d'octobre et qu'au mois d'octobre, bien sûr, c'est Halloween.
[00:55:05] Speaker A: Ils sont fans de Dragon Ball.
[00:55:08] Speaker B: Bouh, c'est dans... Bouh, mais c'est aussi le nom d'une chienne, une copine à moi, mais bon après c'est...
[00:55:13] Speaker A: C'est vrai, t'as d'autres anecdotes perso dont on n'a rien à foutre ?
[00:55:17] Speaker B: Bon, il est vrai que ça, on n'en a rien à foutre. Par contre, ce que tout le monde attend, les gens se battent. J'ai entendu, j'ai vu des drapeaux dans la rue. du côté de la République, son visage.
[00:55:28] Speaker A: Il y avait la police qui faisait la sécurité, qui arrêtait les vélos pour être sûr qu'ils soient en sécurité.
[00:55:32] Speaker B: C'est vrai, c'est vrai. Cette personne c'est qui Ben ?
[00:55:35] Speaker A: Oh c'est un sacré bonhomme.
[00:55:36] Speaker B: C'est un sacré personnage. C'est pas le dernier. Oh non.
[00:55:40] Speaker A: Mais c'est pas le premier non plus, on va pas se mentir.
[00:55:43] Speaker B: Elle est longue cette présentation. Benoît Fillet c'est notre ministre !
Après 65 ans, il a sauté de l'air ! Rom, merci enfin de poser ton putain de cul ici.
[00:56:01] Speaker E: Merci à vous. Non, je suis impressionné en fait. Je pensais que c'était très grand et c'est pas très grand, mais c'est... T'es.
[00:56:06] Speaker B: Pas obligé de t'approcher du micro.
[00:56:07] Speaker E: Oui, j'ai pas l'habitude, tu vois.
[00:56:10] Speaker B: Pourtant, des micros, t'en as utilisé pour des interviews, attention. Qu'est-ce qu'il va raconter comme dégueulasse ?
[00:56:16] Speaker E: J'en ai cassé aussi, mais dans une autre époque.
[00:56:18] Speaker A: Ah ouais ? Ah ouais, on va... Non, non, non, on n'en parle pas.
[00:56:22] Speaker B: C'est... d'accord.
[00:56:24] Speaker A: Il veut qu'on garde une bonne image et dire qu'il respecte le matériel apparemment.
[00:56:28] Speaker B: Oui, c'est ça, parce qu'aujourd'hui quand on casse une guitare c'est mal vu, donc les micros c'est bien sûr la même chose. Bah merci donc d'accepter au bout de trois ans et demi...
[00:56:36] Speaker A: C'est une bonne question, on poserait une question sur le casser les guitares, on en parlera tout à l'heure. Je trouve que c'est une bonne idée Pierre. Gardons-le, les gens comme ça là, ils savent pas. Et ça on coupe au montage.
[00:56:49] Speaker E: Une grosse surprise.
[00:56:53] Speaker B: Donc bienvenue, bienvenue ici. Tu es ici parce que tu es un ami à nous bien évidemment, ça c'est une vérité.
[00:57:00] Speaker E: Parce que vous m'avez contraint les forces.
[00:57:02] Speaker B: Tu sais qu'hier encore il m'a dit, attends mais en vrai je crois qu'on peut pas te déplacer en faisant... Non.
[00:57:08] Speaker A: Il a encore voulu faire ça ?
[00:57:10] Speaker B: J'ai dit c'est danser en direct. Il m'a dit oui mais je lui ai dit mais viens avec tout le monde, viens, ramène-moi tout le monde.
[00:57:15] Speaker E: Voilà, bah je suis venu avec un ami d'ailleurs.
[00:57:17] Speaker B: T'as trouvé quelqu'un dans la rue, surtout j'ai bien l'impression parce que...
[00:57:21] Speaker A: Sinon il serait propre.
[00:57:23] Speaker E: Il était là avant que j'arrive en fait.
[00:57:27] Speaker B: Ah bah nous aussi on l'a trouvé dans la rue. Non non mais en tout cas tu es ici donc parce que tu es un ami à nous bien évidemment mais surtout parce que tu as travaillé dans le milieu du métal et tu travailles encore dans le milieu du rock, de la musique en tout cas.
[00:57:40] Speaker A: Et tu es passionné.
[00:57:42] Speaker B: T'écoutes quand même de la musique qui fait du bruit, tu as un certain âge puisque on voit que tes cheveux sont grisonnants.
[00:57:48] Speaker A: Non ça c'est juste pour le style.
[00:57:49] Speaker E: Mais j'ai encore des cheveux.
[00:57:51] Speaker B: Oui ben ça va !
[00:57:52] Speaker C: Oh !
[00:57:54] Speaker A: Eh dis donc, ça va ?
[00:57:55] Speaker B: Et là t'es content que t'aies viré !
[00:57:57] Speaker E: T'as parlé de ta teinture et t'as perdu tes cheveux t'as dit tout à l'heure.
[00:58:00] Speaker B: Je les ai perdu même son teinture. Tu sais très bien quelles coupes de cheveux j'avais et tu sais très bien pourquoi ils sont partis.
[00:58:06] Speaker E: C'est vrai.
[00:58:08] Speaker A: C'est le moment de rappeler que les dreadlocks c'est pas la meilleure chose à faire.
[00:58:12] Speaker E: Le corps a une très mauvaise influence sur Pierre.
[00:58:15] Speaker B: Quand vous faites des dreads, quand vous êtes vieux vous avez plus de cheveux, ça c'est une certitude. Enfin quand vous êtes blanc surtout.
[00:58:22] Speaker A: Quand c'est naturel, ça va. Quand c'est un problème d'hygiène, c'est différent. Max, si tu nous regardes. Max Cavallera.
[00:58:31] Speaker B: Il a l'air de s'en sortir un peu mieux maintenant. Mais bon, on en reparlera parce que je pense que...
[00:58:36] Speaker E: Il s'est lavé les cheveux, surtout.
[00:58:37] Speaker B: Oui, il s'est lavé tout court. Il a changé de pays.
Il sait plus, il a arrêté de se baigner dans l'Amazon. En Amazone. Enfin bon, je ne sais plus. Bon, il faut que tu te présentes aux gens quand même parce que je ne sais pas quoi dire tellement il.
[00:58:54] Speaker A: Y a de choses que tu as.
[00:58:54] Speaker B: Fait dans ta vie.
[00:58:55] Speaker A: Et puis on ne sait pas ce que tu as envie de dire et ce que tu n'as pas envie de dire.
[00:58:59] Speaker E: Ah bah c'est mieux, c'est sûr que si je commence... Non, bah pose-moi une question.
[00:59:04] Speaker B: Tu sais pas, fais ton métier. Ton métier principal, c'est quoi ?
[00:59:07] Speaker E: Mon métier, c'est vrai qu'à la base, je suis journaliste, mais en fait, je mets beaucoup, beaucoup, beaucoup de temps avant à dire que j'étais journaliste.
[00:59:15] Speaker B: D'accepter des liens ?
[00:59:15] Speaker E: Ouais, avant, je disais... Avant, dès que je rencontrais quelqu'un, tu faisais quoi ? Bah moi, j'écris dans des magazines. Alors je disais ça, j'écris dans des magazines, mais en fait ça veut dire quoi ? Voilà, mais parce que pour moi, journaliste, c'était quelque chose de... De sérieux ! Ouais, de sérieux, bah ouais, mais c'est vrai ! Et ça me faisait bizarre de dire journaliste quand tu fais de la musique, tu vois, t'es journaliste, bah en fait tu fais, comme tu dis, c'est un truc de passionné. Donc toi, tu kiffes la musique, tu vas faire des interviews, tu rencontres des groupes. Mais journaliste, pour moi, c'était autre chose. Et puis après, en fait, après, j'ai rencontré des vrais journalistes et je me suis dit finalement, on est aussi journaliste, parfois plus qu'eux. Mais c'est vrai que je voyais des journalistes de télé, des fois, je voyais l'attitude et les comportements. Je dis ouais, en fait, on est journaliste, finalement. Donc, on a mis très, très longtemps, moi et d'autres collègues aussi, en fait, avant de dire voilà. Et puis j'étais pigiste au début, donc tu vois, voilà, tu gravites un peu sur plusieurs organisations.
[01:00:09] Speaker B: Oui parce que journaliste, globalement, t'as pas un CDI.
[01:00:12] Speaker E: Bah ouais, voilà, et ouais, mais par contre, le jour où t'as une carte de presse, tu fais « Ah ouais, tiens, je suis journaliste ».
[01:00:17] Speaker B: Ah ouais, bah ouais, mais c'est parce qu'on est juste content de pouvoir rentrer gratos partout.
[01:00:22] Speaker E: Bah au musée quoi !
[01:00:23] Speaker B: Je suis la presse ! C'est déjà pas mal !
[01:00:24] Speaker E: Non parce qu'il y a aussi un mythe, les gens croient qu'avec la carte de presse tu rentres partout, genre au concert et tout. Non c'est pas comme ça que ça se passe.
[01:00:29] Speaker B: Ah non pas au concert mais aux endroits... Oui c'est vrai que j'allais dire aux endroits culturels.
[01:00:33] Speaker E: Les lieux culturels mais qui ne sont pas des lieux de... Des lieux de fête ! Voilà.
[01:00:38] Speaker B: Juste culturel.
[01:00:39] Speaker E: Ouais juste culturel.
[01:00:39] Speaker B: Ah ça fait quand même déjà beaucoup d'endroits, c'est déjà pas mal.
[01:00:42] Speaker A: Si t'as envie de te cultiver, c'est bien quoi.
[01:00:44] Speaker B: Bah oui !
[01:00:44] Speaker A: Si t'as pas envie du tout de...
[01:00:46] Speaker B: Bah entre un concert et puis lire des bouquins...
[01:00:49] Speaker A: C'est la culture ! Est-ce que à Otako c'est ta direction ? Avec la carte de presse... Faut que.
[01:00:53] Speaker B: J'Essaye... Donc t'as toujours... T'as toujours... Je sais, mais en fait y'a plein de choses que je sais pas sur toi... T'as toujours écrit dans la presse musicale Oui ?
[01:01:02] Speaker E: Et non. Au début j'ai commencé... J'ai fait des études qui n'ont rien à voir avec la musique. Et puis à un moment je me suis dit, tiens je vais faire des stages. Je ne savais pas si je continuais les études ou pas, j'ai commencé à faire des stages. Je suis allé en maison de disque. Et comment ça s'est passé ? C'est parce que j'avais un ami d'ami qui bossait chez Roadrunner en stagiaire. Et là j'ai réalisé qu'on pouvait faire des stages chez Roadrunner.
[01:01:29] Speaker B: A l'époque ça avait en plus eu un nom incroyable.
[01:01:32] Speaker E: Pour le préciser, c'est le label...
[01:01:35] Speaker B: Métal par expansion.
[01:01:36] Speaker E: Voilà, Sepultura, Machine Head, Fear Factory, les gens passent, Slipknot.
[01:01:40] Speaker A: Fin 96, début 2000, tous les gros groupes étaient là-bas.
[01:01:43] Speaker E: Et donc ça fait juste rêver et j'ai fait « Waouh, on peut faire un stage ! » Donc j'ai postulé, j'ai été pris en stage. Et puis, de fil en aiguille, j'en ai fait deux, trois comme ça. Et le hasard, au bout d'un an, j'ai fait un an de stage, on va dire, un peu plus d'un an. Et le hasard a fait qu'un jour, j'ai un groupe en promo. Je suis au service promo de Pias, c'est H2O. qu'on groupe Punk Hardcore chez Epitaph. Et j'appelle le rédac chef et il me dit écoute ouais ça m'intéresse mais j'ai personne quoi. Et c'était un jeudi de l'Ascension. Et là je lui dis bah de but en blanc je lui dis bah si tu veux moi je la fais. parce que je faisais un fanzine à l'époque avec la personne qui est à côté, dans la pièce à côté.
[01:02:25] Speaker B: Vous faisiez un fanzine ensemble ?
[01:02:26] Speaker E: Ouais, on a fait un fanzine, ouais.
[01:02:27] Speaker A: J'ai jamais entendu parler de ça.
[01:02:29] Speaker E: Il n'y a pas eu beaucoup de numéros, c'est pour ça. Un truc qui s'appelle, ça s'appelait Benzine, et d'ailleurs il y a un autre truc qui s'appelle Benzine aujourd'hui mais qui n'a rien à voir. Et puis on a, voilà, je lui ai proposé l'interview. Et voilà, sans attendre même de rémunération ou de suite derrière, c'était vraiment... Non mais parce que j'étais vraiment dans mon truc, je faisais l'interview du groupe pour mon franzine, j'ai dit bah tiens voilà, dans la démarche promo, je dis allons jusqu'au bout, je te file l'interview. Et puis après il m'a rappelé, il m'a dit tiens ça te dirait d'en faire une autre, puis j'en ai fait une deuxième, une troisième, et c'était le magazine qui s'appelait Urban, c'était un magazine de skate. Donc il y avait du hip-hop, il y avait du rock, il y avait du graffiti, il y avait forcément du skate, de la glisse, tout quoi. et j'ai commencé comme ça et ça faisait partie du groupe Freeway donc qui possédait également Rock Sound et puis après Ardennevy et Groove et tous les styles de musique on va dire, Trax également et voilà, ça a commencé comme ça.
[01:03:19] Speaker B: Et quand t'as commencé comme ça, t'avais même pas cet objectif d'être déjà chez des Rock Sound et des machins comme ça ?
[01:03:24] Speaker E: Non, mais non, puis en plus, alors moi du coup, je venais de finir mon stage Roadrunner, là j'étais chez Pias, après j'ai enchaîné sur 13 Beats Records qui faisait à l'époque Loud Blast Et Rammstein, pour l'anecdote, parce que Rammstein en fait, je suis une petite parenthèse, Rammstein sur les deux premiers, parce que maintenant on célèbre là, je crois que c'est le 30e anniversaire du premier album, il faut savoir qu'en 94, 95, dans ces eaux-là, Rammstein n'intéressait pas Universal France. Rammstein était chez Universal Allemagne, et en France ils en voulaient pas. Donc en fait il y a ce petit label Tresbis, avec des gens qu'on connaît aujourd'hui chez Very Chords, qui se sont emparés de ce groupe, qui l'ont développé. Ça a commencé à marcher, ça a fait une locomotive, il y a eu un buzz. Et là, Universal, sur le troisième album, sur Mouteur, a fait « Tiens, c'est.
[01:04:16] Speaker B: Pas mal, ça marche !
[01:04:18] Speaker A: » « Maintenant que le boulot est.
[01:04:19] Speaker E: Fait, on va le récupérer ! » Effectivement, avec Mouteur, il y a eu une puissance de feu, c'est le cas de le dire, et ça a cartonné. Et donc ça, c'était l'époque Tresbis.
Voilà et donc j'avais vraiment pas l'intention moi de... Enfin c'était pas l'idée en fait de faire de la presse. Moi vraiment je voulais faire des labels. Et puis ben de fil en aiguille j'ai commencé à faire des trucs comme ça. Et puis je suis resté quoi, voilà.
[01:04:44] Speaker B: C'est parce que ça t'a intéressé ou parce que tu t'es dit bon on m'envoie tout envers là-bas alors ?
[01:04:49] Speaker E: Non non non mais je faisais déjà mon fanzine mais moi j'avais vraiment un côté très amateur. Et d'ailleurs, voilà, je me rappelle, un petit salut à Isabelle, Isabelle Sherrod-Ronner à l'époque, c'est elle qui m'a un petit peu donné quelques tuyaux pour faire... Bah tiens, je savais même pas ce que c'était qu'un chemin de fer, moi, pour faire un... Enfin, tu vois...
[01:05:07] Speaker A: C'est là où on met les trains pour...
[01:05:08] Speaker E: Voilà, exactement. Pour le magazine, sur le rail, voilà.
[01:05:13] Speaker A: On peut dire qu'un chemin de fer.
[01:05:16] Speaker E: C'Est le plan du magazine page par double page et on va organiser toutes les rubriques, les chroniques, les interviews.
[01:05:26] Speaker B: C'est comme une maquette ?
[01:05:27] Speaker E: C'est le plan de la maquette.
[01:05:30] Speaker A: La maquette c'est plus la forme ? Et là c'est la répartition.
[01:05:35] Speaker E: On parle technique, t'as vu ?
[01:05:37] Speaker B: C'est tout l'intérêt de cette émission, on.
[01:05:39] Speaker A: Va apprendre des choses. C'est comme un conducteur d'émission. C'est la sept listes d'un groupe.
[01:05:46] Speaker B: Très bien. C'est intéressant, je ne le connaissais même pas moi. Mais non, bien sûr que je sais, mais c'est pas parce que je dis plein de bêtises et qu'on… Toi ?
[01:05:55] Speaker A: Des bêtises ?
[01:05:57] Speaker B: Je fais rien que des bêtises.
[01:05:57] Speaker A: C'est toujours pertinent.
[01:05:59] Speaker B: De toute façon, j'ai mangé tout le chocolat, je suis un peu dérondé.
[01:06:01] Speaker A: Il a mangé tout le chocolat.
[01:06:05] Speaker B: Non mais très bien, mais est-ce que... Enfin, tout ça, ça s'est passé comme ça ? Je veux dire, tu nous dis ça comme si tout coulait les trucs les uns après les autres, ça a été difficile, tu sentais qu'il fallait faire tes preuves, ou il y avait quand même beaucoup de rigolades et la sympathie a créé le fait que les gens se font des bras.
[01:06:21] Speaker A: Je crois que là, j'ai suivi les opportunités au fur et à mesure.
[01:06:23] Speaker E: En fait, c'est ça, ouais.
[01:06:24] Speaker A: C'est un bon lundi. J'ai fait la même chose.
[01:06:28] Speaker E: Non mais après c'est vrai que c'est un milieu de passionnés, tu rencontres des gens qui te disent bah tiens voilà ça te dirait d'écrire pour mon mag ou machin voilà. Donc juste après ça moi j'ai fait des magazines qui n'ont rien à voir, enfin pas rien à voir mais c'était des magazines plus lifestyle et autres, des magazines gratuits pendant quelques mois avant que je me fasse virer. Et Non, non.
[01:06:50] Speaker A: C'est sûr qu'en termes de style vestimentaire...
[01:06:55] Speaker E: Attends, attends, j'ai fait un effort, regarde !
[01:06:59] Speaker B: Non.
[01:07:04] Speaker E: J'Ai fait ça, j'ai fait un petit peu de presse gratuite, et puis je faisais mes études en parallèle en fait, j'avais repris mes études.
[01:07:10] Speaker B: On peut savoir ce que tu faisais ?
[01:07:11] Speaker E: De l'économie, rien à voir, de la science économique, en fait j'essayais d'avoir un métier sérieux, en fait voilà j'essayais de faire un métier sérieux puis finalement pas du tout. D'ailleurs, pour l'anecdote, un peu d'argent. Quelques années après, je suis dans un café, je vois la table à côté de moi, il y avait des têtes qui m'étaient familières, mais on ne se connaissait pas, c'est des gens qui étaient à la fac sur les mêmes bancs que moi, mais de visu, et ils me font, alors qu'est-ce que tu deviens ? Alors ils me font tout, banque, finance, comptable, que des trucs avec beaucoup d'argent.
Ou qu'il est passionné peut-être, mais moi non. Et ils me disent, et toi t'as fait quoi ? J'ai dit bah moi j'ai fait options rock'n'roll, ça les a fait marrer. Mais c'est vrai, à ce moment-là, j'étais peut-être chez Roxande à ce moment-là. J'ai fait Roxande, ouais. Voilà.
[01:08:00] Speaker B: Bon, c'est toujours une aventure, c'est pas un milieu facile non plus. C'est-à-dire qu'on se fait plaisir, mais il y a quand même des obligations, il y a un rythme qui est assez tendu. Parce que s'amuser c'est un coup quand même !
[01:08:13] Speaker E: En fait c'est un milieu où t'as effectivement le côté les pigistes, c'est vrai que tu cours un peu après la pige et ça prend autant de temps finalement. Alors après quand t'as un magazine régulier c'est chouette quoi, moi j'avais vraiment beaucoup de magazines très réguliers. Donc j'ai fait du guitar part beaucoup en pigiste au début, j'ai fait du batteur magazine, j'ai fait un peu après de manière plus épisodique sur d'autres sujets.
[01:08:35] Speaker B: Comment ça se passe quand on est pigiste ? Tu as rencontré les gens, ils t'ont proposé de travailler avec eux, toi tu as dit ok et après c'est toi qui reproposes, ils reviennent vers toi ?
[01:08:43] Speaker E: Au début, par exemple sur Guitar Parts, c'était un jour, tu vois, tout à l'heure tu as évoqué les dreadlocks de Max Cavallera. C'est sur le deuxième album de Soulfly, c'était Primitive. Je vais en interview, je rencontre... Tu sais, tu rencontres des journalistes dans la salle d'attente, dans la plateforme passée, et puis on discute et je rencontre le rédacteur de Guitar Parts qui me dit Bah ouais, tu fais quoi, toc toc ? Bah tiens, moi, le métal, bon, je fais, mais c'est pas mon truc, voilà. On cherche quelqu'un.
ça te dirait de faire un essai. Donc il m'a donné une pile de 3-4 disques, j'ai fait des chroniques d'abord, il a regardé ce que j'écrivais, après il te rappelle, tiens ça te dirait de faire telle interview, puis tu y vas vraiment pas à pas je dirais. Et alors après effectivement quand t'es pigiste dans le magazine, c'est ça qui est chouette, c'est que le téléphone sonne, tu réponds et tu vas faire ce qu'on te demande, tu acceptes ou pas les propositions, Et puis après, toi aussi, tu fais des propositions et c'est ça aussi qui est super motivant. Et c'est ça qui enrichit un magazine, c'est que toi, tu es un peu les antennes. Tous les pigistes sont un peu les antennes de la rédaction.
[01:09:55] Speaker B: Oui, chacun leur style, chacun leurs idées.
[01:09:57] Speaker E: Tu apportes d'autres idées, d'autres couleurs musicales aussi. Et c'est ça qui est super intéressant, je trouve.
[01:10:05] Speaker B: Et financièrement, c'est pas intéressant quoi, Pigiste ?
[01:10:09] Speaker E: Financièrement, il faut en faire beaucoup, mais après ça dépend.
[01:10:13] Speaker B: En faire beaucoup, mais en faire beaucoup, est-ce que c'est travailler normalement ? Non parce que quand tu travailles, je sais pas combien de travail...
[01:10:19] Speaker A: Après on va pas se mentir, le travail c'est quand même d'écouter des disques, d'aller à des concerts et de rencontrer des artistes.
[01:10:24] Speaker B: C'est du boulot, mais c'est quand même un boulot ok.
[01:10:28] Speaker A: Enfin je veux dire, il y en a, ils poussent des caisses... T'as raison.
[01:10:32] Speaker E: Mais c'est vrai que c'est un truc, un moment dans ta tête, quand t'es jeune, tu sors de tes études, tu te dis mais qu'est-ce que j'ai envie de faire vraiment ? Est-ce que j'ai envie de faire un boulot ou... Un boulot, juste pour... Et après aller m'éclater le soir, ou un boulot où je m'éclate vraiment ?
[01:10:44] Speaker B: Voilà, la réponse était... Du coup, tu acceptes que ce soit un peu moins rémunéré et tu te débrouilles, tu essaies d'en faire plus.
[01:10:52] Speaker E: Tu vis aussi ta passion, tu vis de ça, c'est super motivant.
[01:10:57] Speaker F: Il y a une façon un peu d'écrire, est-ce que chacun a un peu un style ?
[01:11:02] Speaker E: Ouais, on reconnaît bien les styles d'écriture.
[01:11:07] Speaker B: Quand t'as des vieilles blagues pourries, c'est lui.
[01:11:09] Speaker E: Non mais c'est vrai, à force, on se connaît et puis tu connais les tics de langage, tu vois les tics d'écriture. C'est surtout quand t'es pigiste, tu le sens pas vraiment. Mais après, quand t'es en interne, après j'étais rédac chef et là je vois les styles de tout le monde. Et il y a des trucs que tu supportes plus parce que à l'aveugle tu sais qui a écrit en fait. Alors il y a des mots, voilà, tu vois il y a des mots que je supporte pas. Ce nouvel opus, je déteste opus. Je déteste, je déteste, je sais pas, le quoi-tu-ors, je déteste, enfin tous ces trucs-là.
[01:11:40] Speaker A: La nouvelle galette.
[01:11:41] Speaker E: Ouais, la nouvelle galette.
[01:11:43] Speaker B: Putain tout ce que je dis, je vois même pas écrire encore.
[01:11:46] Speaker E: Non mais tu sais ça, non mais non mais... Non mais t'as le droit.
[01:11:48] Speaker B: De pas aimer, je...
[01:11:48] Speaker E: Tu vois, ses collègues, enfin... ses camarades, enfin je sais pas, tous ces mots-là, c'est daté quoi, mais bon voilà, après faut renouveler, mais ouais.
[01:11:58] Speaker B: Bon, tout ça c'est très intéressant, on va de toute façon en parler pendant toute l'émission, parce que moi j'ai envie de tout savoir. Parce que j'ai commencé sur un truc qui n'était pas du tout ce que j'avais prévu donc... Mais c'est très bien, c'est aussi le principe de cette émission.
[01:12:10] Speaker A: C'est parce qu'il est captivant. Il nous a emmenés par sa narration quelque part ailleurs. Quelque part il est meilleur journaliste que toi Pierre.
[01:12:17] Speaker B: Ah bah oui parce que moi je ne me le suis pas. Ça va rendre, c'est une certitude. Mais moi ils ont compris ma patte les artistes. Maintenant quand ils arrivent ils font bon bah il va falloir qu'on soit vulgaire encore une fois. J'en ai eu la preuve une peu plus tard que vendredi.
[01:12:30] Speaker E: Avec Altair Bridge.
[01:12:31] Speaker B: Non avec Royal Republic. Ils m'ont parlé de pénis pendant 30 minutes. Donc j'ai fait mais il est 18h30 les enfants là. Donc ils m'ont dit ah bah la dernière fois t'as parlé de chat. J'ai fait ah bah oui mais bon. Bref, tu as choisi Suicidal Tendencies comme premier clip. Alors, c'est pas ton t-shirt mais on pourrait croire que c'est un peu la même famille.
[01:12:48] Speaker E: C'est un peu la même famille. Non j'ai choisi ça parce que c'est pas... Non mais par rapport au skate, tu m'as dit tiens trouve-moi un clip qui a un rapport avec tes débuts, ben c'est un peu ça. C'est pas les débuts... Sinon j'aurais pris Final Countdown Europe, tu vois les premiers émois genre... Les choucroutes permanentes et les posters dans...
[01:13:06] Speaker B: On en parle juste dans l'esprit d'après. Ne t'enflamme pas trop parce qu'on a beaucoup de questions.
[01:13:10] Speaker E: Et donc voilà, il possède tout ce qu'il y a. Et là, du coup, c'est un clip que je ne connaissais même pas parce qu'il en fait très, très tard. Je crois qu'il est 2012.
[01:13:18] Speaker B: Alors moi, j'ai pris un très vieux clip.
[01:13:20] Speaker E: T'as pris un vieux. Moi, j'ai trouvé un plus récent.
[01:13:22] Speaker B: Il y en avait un récent, oui. J'ai pris le vieux, moi.
[01:13:24] Speaker E: T'as pris le vieux, c'est bien.
[01:13:26] Speaker B: Je me suis dit, ça doit être celui-là qui lui a parlé.
[01:13:29] Speaker E: Non, mais sur Suicide Awe, je parlais de la presse. Moi, avant la presse musicale, il y a la presse, justement, skate. Et c'est marrant, j'ai fait mes débuts dans un magazine de skate. C'était un peu le hasard, mais je lisais un magazine qui s'appelait No Way, après qui s'appelait Anyway. Et dedans, il y avait toujours des super groupes, des super chroniques. et c'est là où tu te fais ta culture musicale et il y avait un spectre qui était large et d'ailleurs au début c'était très rock, la culture skate, ça s'est élargi vers le hip hop et après ça s'est élargi vers l'électro et sur tous les styles en fait. Et tu te forges une culture musicale en lisant des chroniques en fait. Et surtout voilà, il n'y a pas internet, il n'y a pas tout ça, il n'y a pas même les médiathèques, ils n'ont pas ceux-là.
C'est vraiment les copains, t'échanges, on fait des copy-cassettes. Et c'est chouette d'avoir vécu tout ça. Ça fait vieux de dire ça, je suis pas très jeune. Mais c'est assez génial en fait. Et j'ai vu plein de vos invités qui étaient un peu cheveux grisonnants et.
[01:14:24] Speaker B: Qui racontent un peu les mêmes choses.
[01:14:26] Speaker A: On invite des gens qu'on connaît, on connaît les gens de nos âges.
[01:14:30] Speaker E: On a invité des jeunes, il y a des jeunes des fois.
[01:14:32] Speaker A: Il y a des gens qui se perdent.
[01:14:37] Speaker E: Non mais quand vous en avez un, vous le gardez.
[01:14:39] Speaker B: Non mais c'est vrai qu'on avait cette chance de pouvoir échanger, d'avoir une vraie relation avec la musique et nos amis et les gens qui pouvaient nous l'amener. Et quand c'était un magazine de skate, l'avantage aussi, c'est que comme c'est ouvert, même si t'aimes le rock, tu peux être curieux d'aller écouter autre chose. Ce qui n'était pas facile à l'époque finalement. Parce qu'on en parle souvent, à l'époque, quand t'étais dans le rock, on te donnait pas le reste.
[01:15:01] Speaker E: C'était assez cloisonné, ouais. C'est vrai.
[01:15:04] Speaker A: Après c'est aussi une période où on a connu aussi cette espèce de fusion entre les styles.
[01:15:12] Speaker B: Oui aussi, bien sûr.
[01:15:13] Speaker A: Rage Against The Machine et tout ce qui était funk-metal avant avec Faith No More, Red Hot et puis après hip-hop-metal et quand même.
[01:15:25] Speaker F: Le skate c'était un milieu que tu connaissais un peu ? Ou ça t'a perdu ?
[01:15:29] Speaker E: Ah bah on le faisait, ouais ouais. Moi j'étais mordu de skate. Ah je crois que j'étais mordu de skate avant la musique. La musique c'est comme tout le monde, toi t'en écoutes... Faut que je parle là dans le micro.
[01:15:38] Speaker A: Non non t'inquiète.
[01:15:39] Speaker E: Non mais tu... Plus le skate ouais, on faisait tous les week-ends.
[01:15:45] Speaker B: Donc toi t'étais sportif ?
[01:15:46] Speaker E: C'est pas du sport c'est du skate.
[01:15:48] Speaker B: C'est pas du journalisme, c'est pas du sport. En fait ton mec n'a fait que du skate.
[01:15:52] Speaker F: C'est du lifestyle quoi.
[01:15:54] Speaker E: Mais ouais c'est ça. Et d'ailleurs, moi, je trouve ça impressionnant ce que c'est devenu le skate aussi. À l'époque, c'était... Tu vois, on parlait de le rap, enfin les garçons et les filles, il y avait très très peu de filles au skate à l'époque. Et aujourd'hui, j'ai envie de dire 55 ans. Enfin, je ne sais pas, il n'y a pas de barrière, en fait. Et je trouve ça vachement bien. À l'époque, tu voyais une fille en skate, tu dis wow, d'où elle sort ? Et ça a beaucoup changé dans la musique, partout. C'est très bien.
[01:16:18] Speaker F: C'est vrai qu'il y a ce truc-là, enfin, je ne sais pas, c'est partout.
[01:16:24] Speaker E: C'est devenu un sport, mais effectivement nous on était plutôt dans le côté street.
[01:16:32] Speaker F: Et puis ça a l'air d'être un peu genre t'es avec les potes, tu fais des figures, t'écoutes de la musique, enfin moi j'ai cette image là en.
[01:16:39] Speaker E: Tout cas du skate. Tous les week-ends on était à la Défense, on allait trouver un nouveau spot. Tu finis avec les yeux rouges, tout ça quoi. Ça c'est pour certains ouais.
C'est pas pour moi.
[01:16:48] Speaker B: Ah monsieur clean, monsieur propre, il s'est mis des cheveux. Bon, suicidal tendencies. Je suis désolé Ben.
[01:17:01] Speaker E: Oui, et justement, juste sur Suicide Hall, un petit mot. Alors Mike Muir, et ce qui est impressionnant avec ce groupe, tu vois, il y a plein de groupes dont vous parlez, dont on parle, qui changent de musiciens en permanence. On reconnaît plus les groupes, on les boude. Et Suicide Hall, c'est un groupe, c'est peut-être le seul, il peut changer 15 000 fois de line-up, il prend toujours les meilleurs et le groupe est toujours au top, voilà.
[01:17:25] Speaker B: Ah, puis c'est toujours du Suicide Hall, ça.
[01:17:26] Speaker E: Et c'est toujours du Suicide Hall.
[01:17:27] Speaker B: Je veux dire, il bouge toujours en faisant comme ça.
[01:17:29] Speaker E: Ouais mais... Et puis vous avez vu les derniers concerts où Hellfest c'était... Voilà, il y a plus de monde sur scène que dans le public parfois parce qu'il fait monter 200 personnes. Mais c'est la folie, en fait c'est drôle. Moi je trouve ça génial, enfin je trouve ça...
[01:17:42] Speaker B: Le côté léger, le côté... Ouais, c'est d'ailleurs...
[01:17:44] Speaker E: Enfin tu vois bon, voilà, Hellfest et souvent il y a le côté festif, on l'oublie parfois dans certains festivals et justement eux le donnent. Voilà, moi je trouve que parfois dans certains festivals, t'as vraiment ce côté, bon bah vas-y t'as joué 50 minutes, pilote automatique, c'est la même setlist qu'hier, c'est un peu froid, y'a pas d'âme, et quand t'as des groupes comme ça qui arrivent à créer une énergie, donner leur énergie, créer une ambiance, bah ouais, moi j'adhère, toujours.
[01:18:07] Speaker A: Puis un contraste qui est quand même assez drôle entre le nom et l'attitude du groupe. C'est quand même un des groupes les.
[01:18:14] Speaker B: Plus... Ah bah qui prônent la vie !
[01:18:17] Speaker A: C'est vrai, c'est vraiment Good Vibe.
[01:18:19] Speaker E: C'est vrai, quand tu tapes leur nom sur Google, ils ont toujours un numéro d'urgence.
[01:18:22] Speaker B: Quand j'ai checké le clip, c'était marqué « Attention, vous savez que dans cette musique, il y a des messages de Mefacha ». Bah pas du tout !
[01:18:29] Speaker A: C'est juste le nom du groupe, c'est tout !
[01:18:31] Speaker F: Alors que c'est ultra groovy quoi !
[01:18:33] Speaker B: Bien sûr, et puis bien évidemment, pour tout ce qui est mal-être, il y a des numéros, c'est le... Putain, je sais plus. On va chercher ça. Mais voilà, il y a des numéros gratuits pour pouvoir vous renseigner et être aidé. Il n'y a pas de problème, il ne faut pas hésiter. Bon, on regarde ce petit clip ? Comme ça, tu vas découvrir le vieux, parce que toi, tu ne connais que le récent. Allez, Suicide Alternatives.
Rappelez-vous.
[01:19:14] Speaker E: Pas de skateboarding jusqu'à ce que vous ayez fait votre travail à la maison.
[01:19:31] Speaker C: C'est quoi ce truc là ?
[01:20:27] Speaker B: C'est parti !
[01:21:31] Speaker D: C'est ce que l'héritage représente, c'est ce.
[01:21:34] Speaker F: Que l'héritage représente C'est ce que l'héritage.
[01:21:35] Speaker B: Représente C'est ce que l'héritage représente C'est ce que l'héritage représente C'est ce que.
[01:21:42] Speaker C: L'Héritage représente C'est ce que l'héritage représente.
[01:21:45] Speaker B: C'est ce que l'héritage représente C'est ce que l'héritage représente C'est ce que l'héritage représente C'est ce que l'héritage représente C'est ce que l'héritage représente C'est ce que.
[01:22:00] Speaker E: L'Héritage représente.
[01:22:07] Speaker C: Hi.
[01:22:14] Speaker B: Mom, hi dad.
Musique.
[01:24:01] Speaker C: D'Ambiance Je ne peux pas résister à cette métamorphose.
[01:24:17] Speaker B: Un dernier coup d'oeil pour l'amour.
[01:25:32] Speaker C: Sous-titres.
[01:25:46] Speaker B: Holy Wars ! Bah non, pour une fois, c'est pas moi qui suis en train de bouffer, ni aller me sustenter. Par contre, Amélien vient de sortir un téléphone de ses fesses et ça c'est toute la magie de Bang Bang. Holy Wars ! Donc c'est ce que nous venons de regarder avec Métamorphosis. J'avais envie tout simplement. Au réalisés para la communauté d'Amara.org revoir Gladys, au revoir, des bisous. Ce foulard te va bien, j'ai l'impression vraiment d'être en Pologne.
J'ai passé ça parce que je me suis dit que c'était intéressant quand même de passer aussi des groupes avec des leaders et des femmes en premier plan.
[01:26:21] Speaker A: On allait déjà passer du Holy Wars.
[01:26:22] Speaker B: C'est vrai, je ne me souviens pas du tout.
[01:26:24] Speaker A: Je crois, ouais.
[01:26:25] Speaker B: Mais c'est possible. De toute façon, je ne me souviens pas de ce qui s'est passé il y a deux jours.
[01:26:27] Speaker E: Si t'étais avec Altorbridge.
[01:26:30] Speaker B: Comment ?
[01:26:31] Speaker E: Tu étais avec Altorbridge.
[01:26:32] Speaker B: Ça je m'en souviens parce qu'ils auraient décollé du coup, je m'en souviens.
[01:26:34] Speaker A: Et après, il y a un mec qui voulait nous casser la gueule aussi.
[01:26:38] Speaker B: Ça je m'en souviendrai toujours aussi, par contre ça va rester gravé, c'est le mec qui voulait nous péter la gueule. Tous ces groupes féminins justement, bon alors là c'est pas... on était en train de discuter, les goûts, les couleurs ça ne se discute pas justement, on a le droit d'aimer, on a le droit de pas aimer, c'est ce qu'on dit aux gens, vous avez le droit de critiquer, y'a pas de problème, à partir du moment où c'est pas gratuit et que c'est pas vulgaire juste pour être méchant. Les groupes...
[01:26:59] Speaker A: C'est important.
[01:27:01] Speaker B: Bah oui c'est important.
[01:27:02] Speaker A: Ah oui non mais oui, y'a plein de gens qui mettent des commentaires vraiment...
[01:27:05] Speaker B: Ah bah qui sont juste là pour être aimés.
Bon après tout le monde n'est pas intelligent non plus. Mais il y a de plus en plus de groupes féminins comme ça, de femmes aussi, qui font du scream, qui font du growl, qui font du truc comme ça. Qui font de la guitare aussi bien sûr, de tous les instruments, des chanteuses batteuses, des moissonneuses batteuses, tout ça.
[01:27:28] Speaker E: C'est vrai que pendant longtemps, les femmes dans ces musiques un peu plus dures, un peu plus violentes, étaient cantonnées à des rôles de bassistes ou à des rôles de chanteuses à voix. Après il y a quand même, tu vois, Arkenemy, ça a toujours été, voilà, Angela qui était, voilà, qui grôle quoi. Il y a eu plein d'exemples comme ça qui étaient assez puissants et moi, assez convaincants pour moi.
[01:28:00] Speaker B: Est-ce que la presse à l'époque, tu te souviens si la presse à l'époque c'était le fait de ne pas avoir beaucoup de groupes qui arrivaient ou il y avait quand même cette sélection qui se tourne souvent dans la presse globalement comme dans les médias vers quelque chose qui marche et donc les groupes un peu plus symphoniques pour les femmes ?
[01:28:15] Speaker E: Ouais, tu parlais d'Evanescence tout à l'heure. Evanescence, il y a eu un gros buzz effectivement sur ce groupe. Après, comment dire, les anglo-saxons, ils n'ont pas eu de problème à faire des couvertures ou à faire vraiment des numéros hors série spécial métal féminin, des choses comme ça. Il y en a eu en France, à l'époque de Roxane, il y en a eu également. Il y a eu un spécial fille. Sur Guitar Part j'ai eu du mal à faire une couverture féminine, je ne savais pas comment la faire, je ne voulais pas que ce soit trop marketé pour faire un one-shot, je voulais que ça ait du sens, et j'ai réussi à le faire, j'étais assez content. Il y a des fois une idée qui germe comme ça, qui met peut-être des mois ou des années, un peu comme venir ici, Et quand tu le fais, t'as envie de le faire bien.
Et un jour, en discutant, on s'est dit que le mieux serait de ne pas faire un numéro pour dire qu'il y a des filles qui font de la guitare, pour faire un côté un peu racoleur. On s'est dit qu'il faut vraiment qu'elles racontent, qu'il y ait des retours d'expérience. Et du coup, on a fait trois guitaristes ensemble. On n'est pas dans l'aspect metal. On avait eu Laura Cox, qui est plus dans un côté hard rock, blues, blues rock. Voilà, il y avait Rock Chloé et puis il y avait Gal Buswell qui était plus Rock Blues. Et puis on a fait une couverture, une interview croisée et c'est peut-être la couverture dont je suis le plus fier. On avait appelé ça « Elles sont guitaristes ». Alors c'est un numéro qui a moins bien marché, tu vois. Mais en termes d'audience, on va dire, sur les réseaux sociaux, de retour, ça a vraiment cartonné. Voilà, c'est peut-être le numéro qui a fait le plus parler du magazine. Et moi, j'en étais assez fier. Et c'était, tu vois, il y avait des espèces de clichés. Bon, par exemple, il y avait Laura qui racontait. Un jour, elle va dans un magasin de guitare pour choisir avec son guitariste. Ils viennent pour chercher des guitares et le vendeur s'adresse au garçon, forcément, plus qu'à la fille. Et tu dis bah tiens, tu vois, c'est une espèce de cliché comme ça. Et donc, c'était assez intéressant d'avoir ce genre de retour. Voilà, je trouve.
[01:30:28] Speaker B: Non, très bien, très très bien. Bon, on parle aussi bien évidemment de cette vie de rock'n'roll et de cette tendre enfance où tout s'est décidé, où ton sérieux faisait de toi cet homme qui allait devenir journaliste et rédacteur en chef, qui aurait pu le croire un jour, mais...
Pas mes parents, mon père.
[01:30:49] Speaker E: M'A toujours dit, bon j'étais rédac chef de Roxandre, je crois il me dit, bon quand est-ce que tu vas trouver un vrai métier ? Mais papa je suis rédac chef de Roxandre ! Il s'en fout, il savait pas ce que c'était !
[01:31:01] Speaker B: Oui, c'est plus ça quelque part.
[01:31:03] Speaker A: Il aurait pas failli que tu travailles pour Marie-Claire.
[01:31:04] Speaker B: Je savais pas ce que c'était non plus.
[01:31:07] Speaker A: C'est juste vraiment parce que c'était...
[01:31:10] Speaker E: C'est vraiment... Non, oui, il aurait voulu.
[01:31:12] Speaker B: Que ce soit des métiers plus genre ingénieur ou des trucs de mathématiques.
[01:31:15] Speaker E: Banquier.
[01:31:16] Speaker B: Banquier, oui, d'accord. C'est lui qui t'avait dirigé donc un petit peu.
[01:31:19] Speaker A: La moula quoi. La moula, ok.
[01:31:20] Speaker B: Ouais ben forcément après... C'est à quel moment que t'as... Tu parlais des perruques tout à l'heure, des permanentes pardon, pas des perruques, excusez-moi.
[01:31:28] Speaker A: Eh oui, c'est quoi ta rencontre ?
[01:31:29] Speaker B: C'est quoi la rencontre ?
[01:31:31] Speaker E: En fait, quand tout à l'heure j'ai cité Europe, c'est vraiment pour... C'est vrai que quand moi j'étais gamin, j'avais 10 ans, Y'a Fire In The Countdown, c'est numéro top 50 et pour moi c'est nouveau quoi. Alors je vais pas dire que c'est ça le déclic parce que je me suis pas dit tiens j'aime le hard rock. En fait si à un moment tu te dis j'aime du hard rock parce qu'il y avait ça, il y avait un autre truc, c'était Survivor. Tu vas voir Rocky III, t'as Half The Tiger, t'as l'impression d'écouter un truc mais dangereux quoi.
[01:31:58] Speaker B: Tu vois quelque chose de... Waouh tu.
[01:32:00] Speaker E: Vois c'est du hard rock ! Et je connaissais pas ACDC, je connaissais pas tout ça quoi à cette époque là. C'est vraiment le top 50 et donc dans le top 50 y'a aussi d'autres trucs qu'on Rien à voir avec le cheveu permanenté et le spandex, mais rien à voir. Donc voilà, tu vois, ça va de.
[01:32:17] Speaker B: Ta Pink Floyd... T'es tombé en fait à la télé par hasard sur ce truc donc ?
[01:32:22] Speaker E: Bah oui, pas par hasard en fait, c'est le top 50, c'est tout ce que t'entends à la radio, à la télé. C'est après que tu commences à creuser en grandissant, tu vois, t'arrives au collège. J'entends Iron Maiden, je sais pas ce que c'est, mais l'imagerie, l'imagerie te parle, après on te file une cassette, voilà, tu sais pas vraiment si t'aimes en fait, c'est juste que tu...
[01:32:44] Speaker B: Il y a cette attirance de l'internet.
[01:32:46] Speaker E: Voilà, il y a une attirance parce que tu sais pas ce que c'est, tu comprends pas les paroles, mais t'as une espèce d'imagerie. Je pense que c'est par ça que tu rentres dans ce genre de...
[01:32:54] Speaker B: Le côté monstre un peu ?
[01:32:55] Speaker E: Ouais, aussi, ouais.
[01:32:56] Speaker B: Bon, pas que les gens rigging en permanence sur des monstres, mais bon, après...
Mais il y en a certains, bon, quand on regarde Twisted Sister, on peut avoir peur quoi !
[01:33:06] Speaker E: Non mais c'est différent, c'est juste différent, c'est différent de... Cébine Pâturel, voilà.
[01:33:14] Speaker B: C'est lui une pâturière, il était un peu punk à sa façon, il mangeait tout le chocolat quand même.
[01:33:18] Speaker E: Il ne fait rien que des bêtises.
[01:33:19] Speaker B: C'est un peu le principe.
[01:33:21] Speaker E: D'ailleurs je fais une petite dédicace à Romuald qui était le rédac chef de Guitar Part avant et quand on faisait des bouclages en général au moment tu en as marre, tu essaies d'écouter autre chose. Lui c'était sa chanson Pétage de câble, il mettait « Je ne fais rien que des bêtises » à fond dans le bureau. Et là on le voyait danser sur la table et ça pétait un câble.
[01:33:41] Speaker A: En tout cas je sais pas si elle était punk, mais en tout cas elle était pas diabétique apparemment.
[01:33:47] Speaker B: Bonne information, merci Ben. Merci professeur. Bon ouais donc t'as cette rencontre avec donc le top et tout ça, c'est différent, je suis attiré par le visuel. J'ai envie de mettre des collants. T'avais envie de mettre des collants ?
[01:34:01] Speaker E: Non ! J'ai jamais mis de collants, c'est un mythe.
[01:34:05] Speaker B: T'as jamais mis de collants ? Même pas avec du léopard ? Avec des éclairs dessus ?
[01:34:09] Speaker E: Rien ? Non.
[01:34:10] Speaker B: Même pour te déguiser à Halloween ? Non.
[01:34:13] Speaker E: Non. Je suis désolé de te décevoir.
[01:34:15] Speaker B: Il a pas d'humour.
[01:34:15] Speaker A: On va en sortir les photos.
[01:34:19] Speaker B: J'ai des dossiers.
[01:34:22] Speaker A: Et ce bon d'achat pour des collants au nom de Benoît Guillette. Et ce guide, mes collants et moi par Benoît Guillette.
[01:34:31] Speaker B: Non mais oui, t'étais juste attiré par un son. Le son est un peu plus fort aussi, un peu plus électrique. Quand tu me diras Europe, c'est pas forcément plus puissant que Patrick Juvet.
[01:34:44] Speaker A: Le synthétiseur il perce quand même.
[01:34:49] Speaker B: Et tes amis au collège, à l'école ?
[01:34:54] Speaker E: Je pensais vraiment au lycée un peu plus, mais au collège en fait t'es.
[01:34:56] Speaker A: Un peu... T'en avais rien à foutre.
[01:34:57] Speaker B: T'Étais sur le skate ?
[01:34:58] Speaker E: Non mais même, moi fin de collège, début lycée, j'étais sur le skate et c'est ce que je disais tout à l'heure. T'as l'Ottendancies, t'as Fugazi... T'as déjà des.
[01:35:07] Speaker B: Potes qui t'en parlent, t'as des gens.
[01:35:08] Speaker C: Autour qui t'en parlent.
[01:35:08] Speaker E: Ouais, on a des copains.
[01:35:09] Speaker B: Y'avait des plus vieux qui étaient peut-être là.
[01:35:10] Speaker E: Ouais, y'a des plus vieux qui te filent en général, tiens écoute ça, là ils te disent tiens les Bad Brains, viens les Ramones, tiens machin...
Et t'écoutes tout ça, puis tu mélanges avec un peu de... Parce que moi on parle de métal, mais en fait je crois que moi je vois les choses, je mets ça dans la catégorie rock. Vraiment plus large. Et quand tu vas aux Etats-Unis d'ailleurs, tu vas dans des énormes magasins comme Amoeba, c'est rock. Voilà, ils se disent pas, il y a rock, il y a blues, il y a jazz, mais c'est rock en général. Et donc ça va de David Bowie à Madame Ars ou... Enfin pour eux c'est pareil quoi.
[01:35:42] Speaker A: Comme la radio Rassless.
[01:35:44] Speaker E: Ouais mais moi je trouve ça bien de pas trop mettre dans déguise.
[01:35:49] Speaker B: Oui après c'est juste pour que les gens comprennent. Oui c'est pour qu'on comprenne. C'est pour les accompagner.
[01:35:52] Speaker E: Oui mais parfois... Ça serait bien qu'il.
[01:35:55] Speaker B: Arrête d'essayer de comprendre parce que de.
[01:35:56] Speaker A: Toute façon il comprend rien.
[01:35:56] Speaker E: Non mais parfois dans nos magasins il y a eu des classifications qui font que tu retrouves rien parce qu'on a mis « rock français ». Mais ben c'est du... Non enfin mélangez ça avec le reste. L'ofophora c'est aussi bien que... Je sais pas moi... Je vais venir voir un Slipknot ou Korn ou ce que tu veux. Renault. Voilà.
[01:36:14] Speaker A: Est-ce qu'il a le même prénom ?
[01:36:15] Speaker C: Voilà.
[01:36:16] Speaker E: C'est beau ce que tu dis.
[01:36:19] Speaker B: C'est vrai ! Non mais d'accord, donc là il y a tout ce mélange entre le sport, que tu ne considères pas comme le sport, mais ça reste du sport pour les gens qui nous regardent.
[01:36:30] Speaker A: Et ton métier de journaliste, que tu.
[01:36:34] Speaker B: Considères pas comme... Vous voyez en fait, quand vous êtes rédacteur, vous êtes juste chiant. Tout ça pour vous donner un peu de valeur.
[01:36:41] Speaker E: Mais non, tu fais sauter les barrières.
[01:36:45] Speaker B: Comment ça je me fais sauter les barrières ? C'est un nihiliste.
[01:36:50] Speaker E: Quelque part, ouais.
[01:36:52] Speaker B: C'est vrai ? Mais oui ! Ils reviennent Nile, ils ont annoncé leur retour et tout leur morceau qui a été retravaillé et j'ai vu ça, alors on m'a envoyé un mail, ils ont un attaché de presse, ce qui est incroyable parce que Nile, je pense qu'on n'a jamais eu d'attaché de presse de toute leur vie Une fois je suis.
[01:37:07] Speaker E: Allé les voir en première partie je crois, si je dis pas de bêtises, de Disturbed à la boule noire mais je me suis cassé, Disturbed c'était vraiment mauvais Mais Nile était cool donc j'étais vraiment venu pour Nile.
[01:37:18] Speaker A: Ah oui, la première partie.
[01:37:20] Speaker B: Nile, N-I-H-I-L, pour ceux qui ne connaissent pas. C'était un petit peu toulesque quand même.
[01:37:27] Speaker A: Il y avait un truc un peu indus.
[01:37:29] Speaker B: C'était un peu indus. Enfin indus c'est pas le côté poisson pané.
[01:37:34] Speaker A: Non mais le côté un peu froid.
Le poisson pané qui vient de la vallée. La vallée de l'Indus.
[01:37:54] Speaker E: J'suis intimidé.
[01:37:55] Speaker B: Donc y'a ça qui se passe. Après c'est au lycée que tu commences à t'affirmer musicalement.
[01:38:02] Speaker A: Au début t'écoutes un peu ce qui passe.
[01:38:04] Speaker B: Là quand tu fais du skate t'as des pommes que tu gonfles.
[01:38:07] Speaker A: Je mange ça tout l'heure atelier.
[01:38:09] Speaker B: C'est beau.
[01:38:13] Speaker E: Non mais ouais au lycée tu écoutes. Mais après il y a aussi le... On est en pleine époque Nirvana, Rage Against The Machine, il faut qu'un petit peu... Ouais à peu près dans ces eaux là. Donc on est vraiment... Début 91. Je suis content, on a vraiment vécu une époque géniale avec tout qui se mélange. Je disais tout à l'heure le côté crossover. C'est vrai que là, tu ne te poses plus la question de savoir si c'est rap, si c'est rock ou autre. Il y a eu la BO de Judgment Night aussi. Film que j'ai jamais vu d'ailleurs.
[01:38:42] Speaker A: J'ai jamais vu le film. La BO est mieux que le film.
[01:38:44] Speaker E: C'est ce que tout le monde m'a dit, donc à chaque fois je me suis dit, je ne vais peut-être pas faire l'effort.
[01:38:47] Speaker A: C'est la BO de Spawn. La BO de Spawn est mieux que le film.
[01:38:50] Speaker E: Et ça c'est une BO aussi qui a vraiment changé quelque chose chez toi. Qui a tout changé ouais je pense.
[01:38:58] Speaker A: Moi j'ai une petite question.
[01:38:58] Speaker E: Le rap.
[01:39:00] Speaker B: Non mais t'as déjà travaillé dans des magazines de rap ?
[01:39:02] Speaker E: Aussi ouais.
[01:39:02] Speaker B: C'est vrai ?
[01:39:03] Speaker E: Ouais. Je suis fait un petit peu.
[01:39:04] Speaker C: Bah arrête.
[01:39:04] Speaker E: Bah si un petit peu. Bah pas beaucoup, j'ai fait 2-3 piges comme ça ouais.
[01:39:08] Speaker B: Mais attends mais je te connais pas en fait, t'es qui ? Non mais tu savais qu'il avait fait ça ?
[01:39:12] Speaker A: Moi j'ai toujours cru qu'il avait une aversion pour le rap. Bah moi aussi je l'aurais jamais imaginé chanter du rap ou des trucs comme ça quoi. Et moi j'ai une petite question pour toi, est-ce que tu penses que c'est parce que t'étais dans l'univers du skate que t'as été sensibilisé au rock et au rock un petit peu plus ? Et où cette musique, enfin du coup ça aurait pu être complètement autre chose tu penses ?
[01:39:35] Speaker E: Moi je pense, en fait c'est une culture, c'est vrai que le skate c'est une vraie culture à part entière et comme je disais il y a vraiment L'autre jour, il y a deux jours, j'ai croisé un gars qui lisait des magazines de skate comme moi à l'époque, il est un peu plus jeune, et lui, il est carrément tombé dans le graffiti par le skate. Donc ce que je veux dire par là, c'est que c'était un bon canal pour mélanger toutes les cultures, je dirais.
[01:40:00] Speaker A: Mais ce que je veux dire, c'est que tu disais, après le skate s'est passé plus dans le hip-hop, maintenant dans l'électro, mais ma question c'est, est-ce que tu penses que si t'avais fait du skate plus tard, T'aurais écouté du hip-hop ?
[01:40:12] Speaker E: Totalement.
[01:40:13] Speaker A: Ou tu penses qu'il y a quand même une histoire un peu d'atome crochu ? Tu vois par exemple le mec qui est tombé dans le Graf, c'est parce que finalement il aimait quand même les arts graphiques et enfin le côté... Ah.
[01:40:21] Speaker E: Mais je pense totalement, je pense totalement qu'il y a vraiment un côté générationnel parce que c'est allé progressivement et je pense que les gens qui sont arrivés un petit peu après, ils ont été un peu plus imprégnés par d'autres cultures que je l'ai été.
[01:40:30] Speaker B: Tu t'es laissé porter.
[01:40:31] Speaker E: Ouais ouais ouais. Mais tu vois, par exemple, tu vois.
[01:40:33] Speaker B: Le côté... Ouais il s'est laissé porter, il est quand même devenu une référence de rock.
[01:40:36] Speaker A: Waouh. Pas jusque-là quand même.
[01:40:39] Speaker E: Faut peut-être pas exagérer non plus mais...
[01:40:40] Speaker B: Non mais dans la presse ?
[01:40:42] Speaker C: Non.
[01:40:42] Speaker E: Non.
D'ailleurs aujourd'hui vraiment je me fais violent parce que je ne parais jamais, j'aime bien être dans l'ombre en général.
[01:40:49] Speaker B: Alors ça on sait bien que tu n'aimes pas quand toi parce que tu as mis trois ans et demi à venir. On a bien compris.
[01:40:56] Speaker E: Non mais c'est ça qui est génial en fait. D'ailleurs il y a différentes façons de vivre ça. Il y en a qui sont très présents à l'image et moi je suis plus de la presse écrite voilà. Mais la presse écrite est en train de, comment dirais-je, souffrir. Mais il y a d'autres manières de parler de musique, comme chez vous.
[01:41:14] Speaker B: Oui, bien sûr. Mais du coup, je suis resté sur ta question.
Il n'y a vraiment pas eu d'excitation sur le côté énervé, sur le côté défouloir, sur le côté émotionnel, tu n'as pas eu ça ?
[01:41:27] Speaker E: Mais d'ailleurs, dans le skate, il y a ça en fait. Tu as un côté très physique, même si ce n'est pas du sport. Non, non, ce n'est pas vrai, c'est du sport. Non, mais il y a un côté super énervé, super physique et tu te fais mal aussi.
[01:41:39] Speaker B: Tu en avais besoin quand même ?
[01:41:40] Speaker E: Oui, tu as besoin, je pense. Je pense qu'on ne va pas par hasard dans ces musiques-là, on ne vient pas pour se la péter déjà. On y vient parce qu'il y a quelque chose de physique qui t'attire. Tout à l'heure, je parlais de l'imagerie. Il y a un côté un peu différent, il y a un côté peut-être dérangeant, il y a un côté que ça bouscule un peu les codes. Alors aujourd'hui, justement, on parle de métal qui est devenu mainstream, qui est devenu... Monsieur Tout-le-Monde peut écouter du métal, mais c'est un peu, je dirais, comme le jeu vidéo, quoi. On vieillit avec, donc du coup, forcément, il s'est installé, et puis il a fait des petits, et puis il y a d'autres manières d'écouter du métal. Et puis aujourd'hui, il y a moins.
[01:42:16] Speaker B: De barrières aussi, donc...
[01:42:17] Speaker E: Il y a moins de barrières ? Il y a moins de barrières, si ce n'est peut-être qu'il y a, en termes de... Moi, par exemple, quand j'écoutais des... je regardais des magazines de métal, Il y avait des groupes que je trouvais, à l'époque, je trouvais ringards et que ça ne m'intéressait pas. Les groupes, je vais te les citer, Motörhead, quand je lisais ça dans les années 90, je trouvais Motörhead vieux, ringard, je trouvais ça poussiéreux, ça ne m'intéressait pas. Puis en vieillissant, j'ai trouvé ça vachement bien. Alors je me suis dit peut-être que j'ai vieilli et j'aime bien les trucs un peu moins durs et un peu plus calmes. Ou alors peut-être mon oreille, je me suis fait à ça. Même Alice Cooper, par exemple, je n'écoutais pas Alice Cooper. J'avais des gens qui allaient voir Alice Cooper en concert, je disais « Oh, c'est nul, c'est vieux ». Dès que je voyais les pages dans les magazines, je tournais. Moi, ce qui m'intéressait, c'était Rage Against The Machine. C'était des groupes plus actuels de mon époque. Mais aujourd'hui, je ressens la même chose. Je me dis, moi, j'aime ces vieux machins qui ont fait les 30 ans de tel ou tel album. Et les groupes actuels qui remplissent des arénas, je ne sais pas qui c'est. Ou alors je les vois en festival. Justement, c'est là que je découvre. Je fais, OK, tu vois, Architecte, par exemple. C'est vachement bien fait, mais c'est vrai que ce n'est pas un truc qui me touche. C'est bien fait. Je trouve ça un peu froid, un peu clinique, comme j'ai aimé d'autres trucs cliniques comme Fair Factory à l'époque.
[01:43:31] Speaker B: C'est pas sympa de comparer Architects à Fear Factory quand même.
[01:43:33] Speaker A: Non parce que ça chante mieux quand même dans Architects. C'est les bonnes notes quoi.
[01:43:38] Speaker E: C'était bien Fear Factory avec Burton quand même.
[01:43:42] Speaker A: T'as le droit d'avoir un avis.
[01:43:43] Speaker E: Et d'ailleurs pour le côté mélange des genres avec le côté indus et le côté électro.
[01:43:52] Speaker A: C'était précoeur ça.
[01:43:53] Speaker E: Remanufacture, ça a marqué quand même.
[01:43:57] Speaker B: D'ailleurs, quand t'es journaliste comme ça, il faut mettre de côté ses goûts un peu, il faut savoir être neutre ?
[01:44:02] Speaker E: En fait, il y a un peu les deux. Quand j'étais pigiste, c'est vrai qu'on m'a proposé des trucs et j'avais vraiment mon intégrité. J'étais là en mode non, jamais. On m'a proposé Offspring, j'ai refusé Offspring, je trouvais que c'était de la merde. Non mais j'aimais le punk rock, j'aimais le côté... Non mais j'aimais bien aussi Pennywise, j'aimais bien des groupes plus pop, mais Offspring c'est vraiment un truc que je détestais. Je trouvais que Dexter Holland chantait vraiment mal, et c'est vrai, il a chanté très très mal toute sa vie, mais, mais, mais... Mais alors peut-être que j'ai vieilli et il y a... c'était quoi l'an dernier ? Non, il y a deux ans, il y a deux ans. Rancancen et Hellfest, je les ai vus donc à deux mois d'intervalle et je me suis dit c'est passé un truc, il a pris des cours de chant ou... Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Non mais qu'est-ce qu'il s'est passé ?
[01:44:51] Speaker A: Bah Autotune Live. C'est ça ?
[01:44:52] Speaker E: Non mais je sais pas, j'ai pas reconnu. Et en fait, il y a des chansons et effectivement il y a un côté plus pop Alors les « Come on everybody », là je trouve ça atroce ces trucs-là, mais il y a un côté, quand il joue du vrai, du vieux offspring, il y a un côté punk rock que je trouve maintenant bien, alors qu'à l'époque j'aimais pas ça.
[01:45:11] Speaker A: Ah parce que depuis, il y a eu pire.
[01:45:15] Speaker B: C'est juste parce que t'as été rincé.
[01:45:16] Speaker A: Par tellement de merde depuis que tu.
[01:45:17] Speaker B: T'Es dit « ah finalement c'était pas ça ».
[01:45:18] Speaker E: Non et d'ailleurs, je faisais des chroniques un peu, voilà, j'étais C'était un peu piquant à l'époque. Je me faisais démonter par les lecteurs de Guitar Part qui demandaient de me virer, de ne pas savoir de quoi ils parlaient.
[01:45:31] Speaker F: Mais tu te sentais quand même libre de donner ton avis ou on t'orientait un peu ?
[01:45:34] Speaker E: Oui, bien sûr, tu es libre. Et d'ailleurs, c'est ce qui est le plus important, c'est quand tu as ton rédac chef qui te laisse libre d'écrire ce que tu veux.
[01:45:41] Speaker B: Oui mais il faut quand même que ce soit juste. Parce que je veux dire, si tu fais une critique d'album et qu'Ambien ne t'aime pas, il faut prendre du recul.
[01:45:49] Speaker E: Tu donnes tes arguments et voilà, c'est à toi d'être un peu fin et un peu malin. pour écrire quelque chose d'un peu pertinent. Maintenant, alors quant à l'artiste...
[01:46:00] Speaker A: Après, ça implique quand même que les gens aient envie de lire, de les comprendre.
[01:46:04] Speaker B: Oui, oui, bah oui.
[01:46:05] Speaker A: On voit qu'il y a des gens, tu le dis des choses et ils ont décidé de ne pas comprendre ce que tu veux dire et de revenir sur leur...
[01:46:13] Speaker E: C'est le jeu de l'écriture aussi. C'est vrai que c'est à toi de trouver un petit peu les mots pour exprimer ce que tu ressens ou pas d'ailleurs sur un album. et puis au lecteur d'essayer de faire l'effort effectivement de comprendre que c'est parfois aussi... C'est de l'humour des fois, parfois c'est un peu piquant, parfois... Voilà. Maintenant d'ailleurs... T'as une chronique avec deux.
[01:46:32] Speaker B: Numéros aujourd'hui, je suis pas sûr que ça puisse réussir.
[01:46:34] Speaker E: Ouais alors après moi j'ai toujours pris le parti, et ça c'est vrai, j'ai toujours pris le parti de... Je trouve qu'il y a très peu de place dans un magazine. et je préfère passer, mettre de la place pour les choses qui en valent la peine. Il y en a beaucoup qui valent la peine et des fois on n'a pas la place d'en parler plutôt que de passer mon temps à descendre des albums. Si ce n'est un album attendu, une grosse machine, un groupe important, si l'album est mauvais, comme une fois il y avait un album de Muse qui était épouvantable, je l'ai défoncé et l'attaché de presse m'a dit « tu n'y es pas allé de main morte ». Mais au moins j'ai dit ce que j'avais à dire sur ce groupe parce que c'était un groupe qu'on suivait.
[01:47:05] Speaker B: Tu n'as plus jamais à retravailler avec elle.
[01:47:07] Speaker E: Non mais tu sais quoi, justement, en toute intelligence, il m'a dit écoute, t'as détesté l'album, si tu veux, je t'invite au concert. Et je suis venu au concert, et le concert était vachement bien. C'était de la merde ! Non, non, non !
[01:47:20] Speaker B: Il y a plein de groupes comme ça.
[01:47:23] Speaker E: Je vais vous parler de Lodéry Lod, je déteste Lodéry Lod de Metallica, mais malgré tout, ils continuaient à être un très bon groupe de scène à l'époque. Et même s'ils faisaient des albums de merde.
[01:47:32] Speaker A: Et puis ils se sont rattrapés avec ses Tanger.
[01:47:34] Speaker B: Alors que tu vas pas te faire des amis de toute façon, mais ça on s'en fout.
[01:47:37] Speaker E: Alors sur cet anger d'ailleurs, l'anecdote, il y a Universal qui nous réunit tous dans l'auditorium, il y a des énormes baffles, il y a un truc très solennel, je sais pas ce que c'est, le mec du label américain qui arrive avec son CD, qui le met dans le lecteur, et on nous bombarde les oreilles avec un son qui nous décolle les tympans.
Et on se regarde tous quoi, on se regarde en fait. Qu'est-ce que c'est que ce truc ? Alors déjà le son trop fort, c'est pas possible d'écouter à ce volume-là.
[01:48:08] Speaker B: Et ça et la caisse claire quoi.
[01:48:11] Speaker E: Bon on est tous d'accord, voilà bon. C'était une souffrance quoi.
On fait pas un métier facile, c'est.
[01:48:19] Speaker B: Contrairement à ce que tu disais.
[01:48:21] Speaker A: Il faut avoir ses bouchons.
[01:48:22] Speaker B: Il y a plein de métiers où.
[01:48:24] Speaker A: Il faut avoir ses petits accessoires. Quand tu fais de la manute, t'as des gants.
[01:48:28] Speaker E: J'ai mes petits bouchons depuis 20 ans. A cause de ça.
[01:48:32] Speaker B: Au final, c'est pas un si mauvais album que ça.
[01:48:34] Speaker E: Mais tu l'écoutes pas, t'as pas envie de l'écouter.
[01:48:36] Speaker B: Ah non, moi j'écoute pas Metallica, donc voilà. J'écoute Metallica, mais j'écoute pas Metallica. Parce que c'est osé quand même.
[01:48:43] Speaker E: C'est pas osé, c'est un album qui est poussif, il y a des morceaux de 5 minutes et tu t'ennuies quoi. C'est une formule qui se répète, tu t'ennuies sur cet album.
[01:48:51] Speaker A: Tu parles de Megadeth ?
[01:48:54] Speaker E: Non, je parle de Satanger. Mais attention, je suis moins dur sur Satanger que je ne le suis sur l'Aude.
[01:49:05] Speaker A: Ah ouais ? Bah l'Aude, c'est lequel ?
[01:49:08] Speaker B: Moi j'aime bien moi.
[01:49:08] Speaker A: Moi c'est Reload qui est mieux.
[01:49:10] Speaker B: C'est dans celui-là où il y a...
Ça c'est Reload.
[01:49:16] Speaker A: Il y a Fuel aussi sur Reload.
[01:49:18] Speaker E: Attention, il y a des bons morceaux sur les deux, t'arrives à faire un bon album avec les deux, mélangés.
[01:49:23] Speaker A: Ça ne servait à rien d'en faire deux.
[01:49:24] Speaker B: Eh ben voilà. Bon, il y a encore des gens qui regardent là où tout le monde est parti.
[01:49:31] Speaker E: Non mais au moins c'est un album. Moi, il y a des gens qui m'ont dit j'ai découvert Metallica avec cet album. Et chacun, tu vois, on a tous un album. Par exemple, moi j'aime bien, j'ai ma petite madeleine de poux, j'aime bien Genesis avec Invisible Touch. Les gens qui ont aimé Genesis dans les années 70, ils vont me dire « Ah non, c'est de la merde, c'est les années 80, les synthés ». Bon bah moi, c'était le groupe que j'ai aimé, c'est Genesis, c'est celui-là. Voilà, c'est comme ça.
J'aime bien certains.
[01:50:02] Speaker A: C'est vrai que quand t'as commencé avec Europe, derrière... C'est vrai que t'es contaminé quoi.
[01:50:06] Speaker B: Et les saxophones ?
[01:50:07] Speaker E: Ah non, ah non.
[01:50:09] Speaker A: Mais tel est le cas, on peut quand même dire qu'à ce moment-là de leur carrière, devoir faire un nouvel album à ce moment-là, ça devait quand même pas être facile.
[01:50:18] Speaker E: Ah mais c'est clair.
[01:50:19] Speaker B: Ah oui, bien sûr.
[01:50:21] Speaker A: Et Reload, je trouve que sauve un peu la mise de l'aude.
[01:50:24] Speaker E: Oui, oui, oui.
[01:50:25] Speaker B: C'est vrai que je ne me souviens pas de l'aude. C'est le seul que j'ai pas.
[01:50:28] Speaker A: J'arrive pas à me rappeler d'une chanson sur l'aude.
[01:50:31] Speaker E: Mais je crois qu'il y en a.
[01:50:32] Speaker A: Une qui est bien.
[01:50:32] Speaker E: Il y en a deux ou trois qui sont bien. Et là, je l'ai réécouté parce qu'ils l'ont réédité. Je me suis dit, bon, allez, vas-y, donne une chance. Et effectivement, il y avait trois chansons à sauver.
[01:50:41] Speaker A: Après il y a ce problème aussi, c'est qu'il y a des groupes, ils sortent un album. Non mais ça c'est un truc assez général. Il y a des groupes, ils sortent un album et en fait quand il y a une attente, il y a une anticipation. T'as plus de chances d'être déçu que quand un groupe arrive de nulle part et qu'il te pond un truc. Et souvent, C'est pour ça qu'il y a des albums, il faut les réécouter plusieurs fois et des fois prendre un peu de recul. Et quand tu les réécoutes, tu te dis finalement c'était quand même pas si mal. Est-ce que tu as perdu cette anticipation que tu avais ?
[01:51:13] Speaker F: Je ne sais pas si c'est avec cette histoire-là avec Metallica, mais des fois certains groupes ont des contrats où ils sont obligés de sortir des albums tous les ans, tous les deux ans.
[01:51:24] Speaker B: Ah oui, de devoir aller vite.
[01:51:26] Speaker F: Voilà, t'es obligé d'aller vite, t'as cette contrainte de sortir un truc parce que t'as signé t'es obligé, donc du coup le côté créatif il est différent.
[01:51:34] Speaker A: Je crois que la Metallica, je pense qu'ils auraient pu faire ce qu'ils voulaient, parce que c'était les rois du monde à ce moment là. Mais enfin, je pense. Tu parles sous contrôle. Et je pense que par contre ce qu'ils avaient c'est qu'ils étaient tellement en haut qu'ils avaient trop de pression. Moi je pense que c'est ça.
C'est que t'as fait le plus gros, à l'époque ils avaient fait le plus gros album métal ever.
[01:51:58] Speaker E: Et encore aujourd'hui d'ailleurs, si je regarde sur la setlist, c'est assez flagrant, le Black Album, ils en jouent 5-6 à chaque fois. Parce que c'est le... Et puis même.
[01:52:10] Speaker B: C'Est l'album mythique, même les autres groupes jouent leurs chansons à eux. C'est ce que les gens attendent aussi.
Bon, on va peut-être passer à la musique, parce que l'art humain ne viendra.
[01:52:20] Speaker A: Pas répondre à nos questions.
[01:52:21] Speaker E: J'ai pas choisi de clip de Metallica, t'as vu.
[01:52:23] Speaker B: Non, justement. Alors là, bon, Cavallera conspiracieuse, je me suis dit mais qu'est-ce qu'il s'est passé ?
[01:52:31] Speaker E: Mais qu'est-ce qu'il m'a fait ?
[01:52:32] Speaker A: Ça c'est le syndrome de Stockholm Roadrunner.
[01:52:35] Speaker E: Mais parce que tu m'as dit trouve des anecdotes, j'ai des anecdotes à raconter.
[01:52:40] Speaker B: Ah, on aime les anecdotes.
[01:52:43] Speaker E: Non mais disons que pourquoi Cavallera conspire ainsi ?
[01:52:46] Speaker A: Parce que... Parce que quand tu l'as.
[01:52:47] Speaker B: Eu, il avait plus de dents.
[01:52:48] Speaker E: Si tu regardes dans ce groupe, il y a les frères Cavallera qui se retrouvent après 12 ans, je crois, de brouilles. Et Joe Duplantier à la basse. Et donc ça permet de parler également de Gojira. Et j'ai relu d'ailleurs, avant de venir, j'ai relu mon interview parce que j'avais fait l'interview des frères Cavallera d'un côté, donc c'était un moment pour moi important parce que, tu vois, c'est ça, tu as aimé Sepultura, tu as vu le concert, ils se sont séparés, il y a d'autres histoires qui naissent derrière. Sepultura qui a fait des bons trucs aussi avec le nouveau chanteur Derrick Green et puis Soulfly qui est né. J'étais chez Roadrunner à ce moment-là quand Soulfly sort son premier album.
Ah non, non, je ne suis pas d'accord avec toi là-dessus. On peut en débattre. Et puis il y a ce projet qui débarque avec Jodhu Plantier, c'est assez improbable. Donc j'ai relu l'interview de Jodhu Plantier et effectivement, à l'époque, Ils ont contacté Gojira, ils voulaient Jean-Michel, le bassiste, qui n'était pas dispo. Et Joe, bassiste mais en studio, s'est proposé. Et c'est comme ça qu'il a intégré ce projet. Et le clip, donc ce clip qui est assez amusant, il y a un côté gore, et ce clip a été tourné à Montreuil. Et ils ont invité des journalistes à venir et j'en faisais partie.
[01:54:22] Speaker B: T'es dans le clip ?
[01:54:23] Speaker E: Non, on est dans les coulisses, on a fait un reportage, on a filmé des images du clip, on a fait l'interview peut-être le jour même avec les Cavalera. Donc se retrouver en face des frères Cavalera, tu vois, je sais pas comment dire, il y avait vraiment ce côté « waouh, ça y est, on y est ». Même si c'est pas une reformation, peut-être qu'elle arrivera un jour, de Sepultura avec les frères Cavalera.
[01:54:45] Speaker A: On le sait qu'elle arrivera.
[01:54:46] Speaker B: On sait qu'elle est déjà signée mais on n'a pas vraiment parlé.
[01:54:49] Speaker E: Et puis elle est déjà arrivée de toute façon, ils ont fait leur tournée qui avait l'air conspiracy justement, où ils reprennent les premiers albums de Sepultura. Donc elle a déjà eu lieu on va dire.
[01:55:01] Speaker A: Et puis du coup c'était un peu la fois où t'as été le plus proche d'être dans un clip quoi. Elle a presque été dans un clip.
[01:55:11] Speaker E: J'ai presque été dans un clip.
[01:55:13] Speaker B: Moi, je me souviens, je suis dans un clip, mais j'en parlerai pas maintenant.
[01:55:16] Speaker E: Moi, je suis dans un clip de... J'ai fait plein de trucs dans ma vie.
[01:55:21] Speaker B: J'ai fait du porno.
[01:55:22] Speaker E: Non, je suis dans le clip de Michael Youn.
[01:55:26] Speaker B: What ?
[01:55:26] Speaker F: Mais non.
[01:55:27] Speaker E: Comme des connards.
[01:55:28] Speaker A: Ah, parce que... Mais non, c'est Vincent Desagna. Vous vous ressemblez, mais vous n'êtes pas les mêmes personnes.
[01:55:33] Speaker E: Non mais j'avais fait le casting pour être à la base dans les musiciens sur scène et finalement c'est des copains à moi qui sont sur scène et c'était un groupe qui existait à l'époque, un groupe qui s'appelait Somerset et moi je suis dans le petit groupe de fans on va dire qui le portent et qui s'accrochent aux barrières et tout ça quoi et c'était assez marrant sauf que écoutez, cette chanson, donc c'est My Sherona Enfin comme des connards. Qui devient, ouais, et tu l'entends pendant douze heures, on a fait ça de midi à minuit, c'est une horreur. C'est un cauchemar.
[01:56:07] Speaker B: Le regard qu'il y a dedans, c'est j'ai senti le lait du bleu.
[01:56:10] Speaker E: C'est un cauchemar. Et tu gagnes 120 balles, t'es content parce que tu fais 120 balles, mais t'as écouté comme des connards pendant...
[01:56:15] Speaker B: Mais du coup tu l'as allé dépenser dans ta soirée parce que t'as oublié envie de chier quoi.
[01:56:17] Speaker E: Je ne peux plus, je ne peux plus écouter cette chanson, même Maïchirona, je ne peux plus, voilà. Donc j'ai pas choisi Maïchirona.
[01:56:22] Speaker A: Déjà avant, moi je pouvais pas, donc...
[01:56:24] Speaker B: On suit...
[01:56:25] Speaker E: On suit, on suit...
[01:56:26] Speaker C: On s'empêche.
[01:56:26] Speaker B: On boume, on boume, on Ça c'est les bananas pizza. Ou Trump. Chacun choisira. On va regarder ce petit clip qui est complètement gore, très rigolo, tourné à Montreuil, donc Cavallera Conspiracy avec Sanctuary. J'ai pris la version non censurée, histoire que ce soit vraiment à fond et que cette émission s'arrête maintenant. Let's go !
Arrêtez.
[01:57:30] Speaker C: I don't give a fuck cause arrêtez everybody ! die tonight Call me negative, call me what you want You are nothing, never was, never will My hostility, my sanctuary My reality, my sanctuary Underground C'est parti !
Oh ! Oh ! Oh !
Un, deux, trois, cinq, neuf, vingt !
[02:02:34] Speaker E: J'entends un bruit, comme une caméra qui tourne dans d'autres directions.
[02:02:38] Speaker C: J'entends seulement le bruit.
DECEPTION !
Oh.
[02:04:09] Speaker E: Regarde !
[02:04:10] Speaker A: Qu'est-ce que c'est sur le chemin de la violence ? On dirait une imprinte. Mais qu'est-ce que c'est ?
[02:04:15] Speaker B: J'ai l'impression que les réformes face à moi, mes yeux sont comme un lapin.
[02:04:18] Speaker A: Il y a quelqu'un qui s'est lancé un petit café apparemment.
[02:04:21] Speaker B: C'est le café du lapin.
[02:04:23] Speaker A: C'est qui qui s'est fait un petit café ? Ce n'est sûrement pas le groupe L'empreinte.
[02:04:27] Speaker B: Non, parce que L'empreinte, on vient de regarder L'empreinte.
[02:04:30] Speaker E: L'empreinte, c'est à Savigny-le-Temple.
[02:04:34] Speaker B: Oui, c'est pas pareil.
[02:04:35] Speaker A: D'ailleurs en février, à L'empreinte à Savigny-le-Temple, il y aura Feytooth.
Le 17 février, allez-y, ça va être très très bien.
[02:04:44] Speaker B: Et puis de toute façon, allez-y si vous êtes invité de ce côté-là, l'Empreinte c'est une salle magnifique et ce sont des gens extraordinaires.
[02:04:49] Speaker F: Et c'est accessible en transport.
[02:04:51] Speaker B: Oui, c'est pas très loin, c'est sûr on sort et vous êtes sur la porte d'entrée donc c'est pas très compliqué.
[02:04:56] Speaker E: On s'habite à Savigny-le-Temple.
[02:04:57] Speaker A: Quoi ?
[02:04:58] Speaker E: On s'habite à Savigny-le-Temple, c'est accessible en transport.
[02:05:00] Speaker B: J'habite à Savigny-le-Temple, j'y vais.
[02:05:02] Speaker A: En RR depuis Paris.
[02:05:04] Speaker B: T'habites intramuro, c'est ça que tu veux nous faire dire ? C'est ça ? Tu veux dire que les gens qui sont de l'autre côté du périph ?
[02:05:09] Speaker E: Je sors plus, je sors plus.
[02:05:10] Speaker A: Il est jamais à les rives gauches déjà, donc il n'y a pas de salle de concert.
[02:05:13] Speaker E: J'ai du mal à trouver votre studio déjà.
[02:05:19] Speaker A: Qu'est-ce que c'est le Nord là ?
[02:05:20] Speaker B: Désolé, il ne vit que dans le 8ème arrondissement et dans son 580 mètres carrés. C'est comme ça, vous savez.
[02:05:24] Speaker A: On appelle ça l'Élysée.
Et oui, c'est Macron.
[02:05:29] Speaker B: Vous ne l'aviez pas reconnu. Il est fan de métal, il est ici. Empreinte, c'est donc toi, Amélie, qui l'a choisi ce groupe-là ? Parce que moi, je ne connais pas du tout.
[02:05:38] Speaker F: Oui, c'est un groupe qui a sorti ce clip-là vendredi dernier. Et je l'ai trouvé vraiment très cool, ce clip. Ça me faisait penser à The Prodigy, un peu, le côté caméra. Je ne sais pas trop comment on dit. POV.
[02:05:50] Speaker A: First person.
[02:05:51] Speaker F: Voilà, comme dans les jeux vidéo.
[02:05:52] Speaker A: Caméra subjective, si tu veux le dire comme on disait avant.
[02:05:56] Speaker F: Caméra subjective.
[02:05:58] Speaker E: On apprend plein de choses dans cette émission.
[02:06:03] Speaker A: BengBeng est une émission culturelle. Pour ceux qui ont la ref, on va voir si des gens ont la ref de ce que je viens de dire.
[02:06:12] Speaker F: C'est un groupe qui vient de Amiens, qui est assez jeune. J'aimais beaucoup elle. Comme je disais, ça faisait penser à The Prodigy. Ça me faisait penser aussi au niveau des couleurs à un film horrible, irréversible. Il y a un côté un peu comme ça... La nuit, les gens pètent des câbles. Evidemment en moins trash.
[02:06:35] Speaker B: Oui, c'est pas l'histoire de ce clip-là en tout cas.
[02:06:38] Speaker F: Non, mais par contre au niveau des couleurs, ça me faisait penser à ça. Le côté rouge, vert, tout ça. Et ouais, donc du coup, ce morceau-là, je l'aimais bien aussi parce que, bon, j'ai choisi du metalcore, mais pour le coup, je trouve que c'est pas le metalcore que j'aime pas, entre guillemets, où c'est un refrain chanté, on va dire ultra... Qu'est-ce qu'il m'a dit ?
[02:07:00] Speaker B: Ah le salaud !
Mais oui, effectivement, il n'y a pas ce contraste. Non, c'est pas ça. C'est parce que je suis en train de te regarder. Puis il boit ce café qui vient de se préparer là-bas, mais qui est venu en toute discrétion.
C'est vachement plus agressif tout du long.
[02:07:16] Speaker F: En fait, c'est qu'il n'y a pas ce côté... J'ai pas le mot.
[02:07:22] Speaker B: Chant clair ?
[02:07:22] Speaker F: Non, attendu, voilà.
[02:07:24] Speaker B: Ah, c'est pas prévisible.
[02:07:25] Speaker F: Voilà, c'est pas prévisible. Et je trouve aussi que la voix du chanteur, donc Yanis, il a quand même un grain dans sa voix qui est assez différent et qui apporte un truc en plus que les groupes de Metalcore.
[02:07:37] Speaker B: Moi j'ai pas capté, ça gueule, ça gueule, c'est tout ce que ça fait.
[02:07:39] Speaker F: Ce morceau-là est plus violent, on va dire. Ils ont d'autres morceaux où ça peut être chanté parfois sur les refrains. Mais je trouve que c'est un groupe.
[02:07:50] Speaker B: Qui... Leur univers est plus intense que le metalcore classique.
[02:07:55] Speaker F: Il y a un truc. Je pense qu'il y a encore peut-être des choses à pousser. Parce que moi ce que je trouve en général dans le multacorps, c'est que le son est souvent surproduit, trop lisse. Et je pense que son grain de voix, ça peut être un atout. Et qu'en plus de ça, le son, s'il rajoutait un petit peu de relief, un truc un peu plus poussé, ça irait bien avec sa voix et ça ferait un truc...
[02:08:20] Speaker A: Après je trouve que la voix ressemblait aussi un peu à des moments où la voix du chanteur de Hachène Ben.
[02:08:27] Speaker F: Oui, il y avait forcément le featuring avec Clem. Mais c'est vrai que leur voix était assez proche quand même.
[02:08:33] Speaker A: Ça matche bien ensemble je trouve.
[02:08:35] Speaker B: Non c'est bien, je ne connaissais pas du tout Amiens. J'aime bien les petits canots Amiens quand on se balade.
[02:08:41] Speaker A: Empreinte c'est pas Amiens le groupe.
[02:08:42] Speaker B: Non mais la ville d'Amiens, c'est joli les petits canots.
[02:08:44] Speaker A: D'ailleurs qui vient de Amiens aussi ?
[02:08:47] Speaker B: Tu viens de la mer ? Non !
[02:08:49] Speaker A: Macron.
[02:08:51] Speaker B: Ah ! Super ! Je ne sais pas si c'est vrai.
[02:08:55] Speaker A: Ou non, mais je ne sais pas du tout.
[02:08:56] Speaker E: Non, je crois que c'est Amiens.
[02:08:58] Speaker A: C'est Amiens, non ?
[02:08:59] Speaker E: Oui, parce qu'on m'a ramené des petits...
[02:09:01] Speaker A: Ah, les concougnettes ?
[02:09:01] Speaker E: Non, les macarons, des petits macarons.
[02:09:04] Speaker B: Ah oui, oui.
[02:09:05] Speaker A: De chez Tronieux.
[02:09:07] Speaker E: Oui, c'est ça. Tu connais ?
[02:09:08] Speaker B: C'est quoi cette histoire ?
[02:09:09] Speaker A: La famille de Brigitte Tronieux. C'est une panne de...
C'est la même famille, ils sont frères et soeurs.
[02:09:20] Speaker B: Je suis pas du tout dans ce complot.
[02:09:23] Speaker A: Mais c'est une famille de chocolatier confiseurs et ils ont une spécialité, c'est les macarons de Amiens.
[02:09:34] Speaker E: C'est très bon, j'ai goûté ça.
[02:09:37] Speaker B: T'es pas trop vaporeux comme les macarons parisiens ?
[02:09:39] Speaker E: Ah non, au contraire, au contraire. C'est moins sucré, c'est... Ah, c'est bien.
[02:09:43] Speaker A: C'est pas... Du coup, c'est des macarons... C'est plus comme un cookie. Ouais. C'est... Y'a pas de crème et c'est.
[02:09:49] Speaker E: Pas... Ouais, ouais, ouais, ouais.
[02:09:50] Speaker B: C'est pas ça le principe du macaron.
[02:09:51] Speaker E: Non, c'est le véritable macaron.
[02:09:53] Speaker A: Y'a différents types de macarons.
[02:09:54] Speaker B: Ah, je savais pas.
[02:09:55] Speaker A: En fait, macaronner, c'est juste la manière dont tu mélanges les poudres avec les oeufs bâtis.
[02:10:01] Speaker E: Alors là... C'est bien, on peut continuer sur les...
[02:10:03] Speaker A: Eh bah oui, c'est de la...
[02:10:04] Speaker E: C'est vraiment en train de changer cette émission.
[02:10:06] Speaker B: Et d'où, d'où... Tout ça, ça part d'empreintes et d'un.
[02:10:08] Speaker E: Mec qui fait...
[02:10:11] Speaker A: Et d'où la chorégraphie à Macarena. Non, ça marche pas.
[02:10:17] Speaker B: J'étais en mode, c'est ça c'est vraiment incroyable mais j'y crois pas.
[02:10:21] Speaker A: Non mais du coup les macarons, il y a beaucoup de macarons qui sont... Par contre c'est quand même à base de noisettes ou d'amandes.
[02:10:28] Speaker B: Ça c'est toujours très bon ça, délicieux.
[02:10:30] Speaker E: Bon bah merci pour... Bah de rien.
[02:10:32] Speaker F: C'était bien son petit cours sur les macarons.
[02:10:33] Speaker A: Bang Bang est une émission culturelle.
[02:10:34] Speaker B: Et la recette... Non mais merci à Empreinte de venir d'Amiens du coup parce que comme ça on a pu apprendre tout ça. Bah non mais c'est très bien. Voilà, on fait un coucou à toutes les personnes qui nous suivent depuis Amiens et il y en a beaucoup mine de rien, il y a beaucoup de gens de province. On leur fait des gros bisous parce qu'on est quasiment tous de... Bah t'es de province aussi quelque part.
[02:10:49] Speaker A: Non je suis de banlieue.
[02:10:50] Speaker B: Ouais mais banlieue tellement lointaine...
[02:10:52] Speaker A: Toi t'es de province toi.
[02:10:53] Speaker B: Mbembe, je suis de province. Mais je suis même de province. De province, de province, à où ? Parce que moi, moi je mangeais des olives. Olives ! Voilà, ça c'était moins culturel mais...
Mais d'accord, ok. Ah mais oui, c'est vrai qu'on a un truc qui se passe maintenant. Alors je sais pas si j'ai reçu le message, j'ai même pas vérifié.
[02:11:14] Speaker A: C'est bon, je les ai cacahuètes.
[02:11:15] Speaker B: J'ai cru que c'était ce que t'allais faire. Mais non, à cette heure-là, à ce moment-là, c'est fini sur empreinte ? Parce que t'as peut-être envie de nous dire autre chose ?
[02:11:22] Speaker C: Non, non.
[02:11:22] Speaker B: Tu les as déjà vues en concert ?
[02:11:23] Speaker F: Oui, je les ai déjà vues en concert.
[02:11:25] Speaker B: Ah, bah alors ça donne quoi ?
[02:11:26] Speaker F: C'était très bien.
[02:11:28] Speaker B: Quel est le membre du groupe qui joue le mieux ?
celui qui joue.
uniquement un bonnet headbanger, c'est une règle, c'est comme ça, c'est tout. Vous proposez des morceaux internationaux, français, peu importe, mais il faut qu'ils soient métal ou alternative rock. Et il y a une petite battle à partir du vendredi où vous pouvez permettre à vos amis de voter pour vous, vous encourager. Celui qui gagne, eh bien, a le droit d'avoir une minute de parole dans cette émission. Et c'est incroyable parce que comme on est regardé par des milliards de personnes, vous allez être entendu par la planète entière. Ce qui est certain, c'est que cette fois-ci dans la battle, il y a eu... Excusez-moi, il faut que je tourne ma petite fiche. Il y a eu...
[02:12:17] Speaker A: Je fais un petit reveal avec des lumières comme...
[02:12:20] Speaker B: Il y a eu Kevin Parent, il y a eu Maxime, il y a eu Sushi Ice. Et devinez qui, qui, qui a gagné ? Sushi Ice ! Comme chaque semaine ! Donc s'il vous plaît, tous les autres abonnés de Bangerz, proposez des clips, proposez des... C'est juste aussi pour les redécouvrir. Il y a un gagnant, oui, mais en vérité, l'essentiel, c'est de redécouvrir des morceaux, c'est de pouvoir les partager.
[02:12:50] Speaker A: Et de participer, comme dirait Pierre de Couibertin.
[02:12:53] Speaker B: C'est ça, Pierre de Couibertin.
[02:12:56] Speaker E: Il n'a jamais rien gagné, Pierre de Coubertin.
[02:12:57] Speaker A: Non, mais il a tout le temps participé.
[02:12:59] Speaker B: C'est ça qui compte ! Alors Sushi Heist a choisi un morceau de Orbit Culture pour sa souplesse et sa délicatesse avec Bloodhound et voilà donc son message en espérant que j'arrive à appuyer sur le bon, c'est bon ? C'était donné il y a... Ah oui c'était aujourd'hui !
[02:13:16] Speaker F: Hello Bang Bang, hello le ch'meul, comment ça va ? Alors cette semaine j'ai choisi Bloodhound du groupe Orbit Culture. C'est un groupe de métal qui vient de Suède qui a été formé en 2013 et franchement ils envoient du lourd. Leur son mélange la puissance du death metal avec des touches plus modernes et mélodiques, ce qui crée une ambiance à la fois sombre et intense. Bloodhound c'est un titre de leur dernier album Death Above Life, sorti le 3 octobre 2025. Dès les premières secondes t'as des riffs énormes, une batterie qui frappe fort et une voix qui te prend direct au trip. Pour moi, c'est un morceau qui parle de force, de persévérance et de rage, tout ce qui en fait l'énergie du métal moderne. Bref, elles sont massives et parfaites pour se défouler et ressentir toute la puissance du genre. Ensuite, les headbangers, s'il vous plaît, proposez des clips, qu'on fasse des battles de dingue, ça serait énorme. Et à tout le monde, abonnez-vous, soutenez Restless, et puis voilà, vive la musique, vive le métal, cœur sur vous et... Motherfucker !
[02:14:11] Speaker A: Merci Sushi Ice !
[02:14:29] Speaker B: Bah oui, ça c'est Takam ça, c'est un truc qui est en haut du pâté.
[02:14:33] Speaker F: Bah oui, j'avais fait une chronique sur lui, et il passe à Paris bientôt, et j'ai hâte de les voir.
[02:14:37] Speaker B: T'aimes les trucs trop violents. Pourquoi les femmes elles aiment les trucs plus violents que les hommes ? Bah je sais pas. Ecoute, c'est une question que je posais ! Ne fais pas ta tête de pingouin !
[02:14:50] Speaker E: C'est une très bonne question.
[02:14:56] Speaker B: C'est Mars Attack. J'allais dire Mars Volta mais c'est quasiment pareil, ils ont été aussi dans l'espace.
[02:15:02] Speaker A: Mars Volta c'est pareil mais avec des cheveux comme ça.
[02:15:07] Speaker B: Tu les as déjà fait Mars Volta en interview ?
[02:15:09] Speaker E: Mars Attack non mais Mars Volta oui.
[02:15:11] Speaker B: Moi je les ai fait une fois, c'était très compliqué. Ils étaient bien drogués.
[02:15:16] Speaker A: Alors Omar Rodríguez.
[02:15:19] Speaker B: Tu vas me faire dire.
[02:15:20] Speaker A: Non, pas toi. Est-ce que, parce qu'on est d'accord que tous ses albums solos, c'est un peu, il va en studio avec des potes, il appuie sur rec, il joue pendant une heure et puis après il fait « Ouais les gars, c'est bon, on a assez ».
[02:15:33] Speaker E: Non, je ne suis pas client en solo, non, c'est pas. Mais en Add O'Drivin et Mars Volta, oui, bien sûr.
[02:15:40] Speaker A: Est-ce que tu ne trouves pas qu'il y a quand même un gap entre lui en album et en live ?
[02:15:47] Speaker E: Tu veux dire en niveau qualité ?
[02:15:49] Speaker A: Ouais, en niveau, bah juste les morceaux.
[02:15:52] Speaker B: Juste savoir les jouer quoi. Pas être là pour les jouer, pas être juste physiquement là.
[02:15:57] Speaker E: Bah même à l'époque de Hat de Drive In, il y avait un concert sur deux, c'était pas évident. Ça pouvait être flamboyant, ça pouvait être catastrophique.
[02:16:05] Speaker B: C'est marrant quand c'est juste des sautes d'humeur quoi.
[02:16:08] Speaker E: Bah ouais, mais c'est du live, c'est comme ça.
[02:16:11] Speaker A: L'autre fois on en a parlé je crois, mais je crois les meilleurs lives de At The Drive-In c'est quand ils sont reformés et qu'ils faisaient la gueule. Et du coup ils bougent pas mais par contre ils jouent trop bien. Par contre, il est dans son coin comme ça, alors tout est nickel.
[02:16:27] Speaker E: Mais le chanteur, ça allait pas du tout.
[02:16:28] Speaker A: Ah si, ça allait.
[02:16:29] Speaker E: Moi j'ai vu l'Olympia seulement.
[02:16:31] Speaker A: Ah non, je parle pas de cette reformation-là. Ils ont fait une tournée aux Etats-Unis de quelques dates avant ça, genre en 2017, un truc comme ça.
Ou c'était avec... Jim Ward dans le...
[02:16:46] Speaker E: C'est 2015, ouais, ça doit être ça.
[02:16:48] Speaker A: Ouais, c'est ça. Et là, c'était bien. Après, quand ils sont repassés avec... Sans.
[02:16:52] Speaker E: Jim, ouais, c'était moins bien.
[02:16:54] Speaker A: Ouais, bah c'est lui qui tenait la barraque.
[02:16:56] Speaker B: Tu étais un peu là-bas, Jim Queen.
[02:16:59] Speaker A: Excusez-moi, on a... J'ai jamais envie d'avoir son avis parce.
[02:17:02] Speaker B: Que je sais que... Parce que Sushi Ice, t'as raté son morceau.
[02:17:04] Speaker A: Ouais, mais... Ah oui, oui, oui.
[02:17:05] Speaker F: Moi aussi.
[02:17:05] Speaker A: Il en parle pas, mais il a une passion pour le post-hardcore.
[02:17:08] Speaker E: Ah oui, aussi.
[02:17:08] Speaker B: On en parle après, on a encore du temps. On se fait d'abord un Orbit Culture.
[02:18:03] Speaker C: C'est parti pour la fin du jeu !
C'est bon, c'est bon C'est génial !
Non, non, fuck it all, putain de merde, putain de merde, putain de merde.
[02:22:16] Speaker B: Amélie Aval !
[02:22:17] Speaker A: En tout cas on est très content de recevoir notre invité Benoît.
[02:22:23] Speaker E: C'est pas ce que tu disais il y a deux minutes.
[02:22:26] Speaker B: Orbit Culture, Orbit Culture avec Bloodhound, c'était un choix de Sushi Ice. Si vous aussi, vous avez envie de faire des propositions, de participer aussi à la matinale que je fais tous les matins, ou alors de gagner, de participer au concours pour gagner la guitare Schecter, offerte par Schecter, une guitare d'une valeur de 550 euros, et bien allez sur notre Patreon, c'est vraiment le meilleur moyen de nous soutenir, vraiment de sécuriser aussi l'existence de Restless. Sincèrement, c'est le meilleur des moyens. Patreon.com slash RSTLSSradio ou pour une exclamation Patreon. Dans le shmul, il faut s'abonner au T-RedBanger, tout simplement.
[02:23:00] Speaker A: Pierre, j'ai une question pour Amélie. Est-ce que tu penses que Orbit Culture va faire un featuring avec Culture Beat pour faire Orbit Culture Beat ?
[02:23:10] Speaker F: Ce serait incroyable, franchement.
[02:23:12] Speaker A: Bah voilà, c'est lancé. On le met ça sur Instagram et puis réagissez à Orbit Culture, Culture Beat. Je pense qu'on trait quelque chose.
[02:23:21] Speaker F: On les attend le 6 novembre à Paris.
[02:23:24] Speaker A: Culture Beat ?
[02:23:25] Speaker B: Je serai dans la salle là. Un véritable petit verger. Hop, je ramasse ces petites pommes. Tous ces fruits défendus. Oui, banane.
Très bien, en tout cas merci à Sushi Ice, merci bien évidemment à Kevin et à Maxime, merci infiniment. C'est encore à toi Amélie, parce qu'évidemment comme tu viens, tu t'incruses, tu veux nous balancer du gros son, alors là ok français, mais est-ce que là on va continuer sur notre gros pays ?
[02:23:57] Speaker F: Là on va repartir plutôt en Suède. Et du coup là j'avais envie de faire...
[02:24:04] Speaker A: On y reste quoi.
[02:24:05] Speaker B: Ouais voilà.
[02:24:06] Speaker F: Et parce que tu parlais de France. Là je voulais faire plus un hommage à At The Gates parce que leur chanteur est mort le 16 septembre.
[02:24:14] Speaker A: À les portes.
[02:24:15] Speaker B: Les portes du paradis.
[02:24:18] Speaker A: Du pénitencier.
[02:24:20] Speaker F: Le chanteur Thomas Lindbergh qui est décédé d'un cancer assez rare de la bouche et du palais, donc très dur. C'est un groupe qui est les pionniers du death metal.
On dit aussi Godeborg parce que c'est la ville où ils étaient nés et ça a donné le nom du style aussi. Et franchement c'est un groupe mythique qui a influencé toute la scène actuelle, même à l'époque, avec les In Flames, les Dark Tranquillity, tout ça. Et du coup, là j'ai choisi un clip plutôt... Alors, je ne savais pas trop quel clip choisir parce que genre Slaughter... J'allais dire Slaughter to Private, pas du tout. L'album Slaughter to...
[02:25:10] Speaker B: Je ne connais pas du tout At The Gate.
[02:25:12] Speaker F: Je l'ai noté mais je n'ai plus le nom. Enfin, un de leurs albums qui est mythique. Il y avait un clip mais que je trouvais moins intéressant parce que c'était dans un hangar.
[02:25:20] Speaker A: Et on a déjà fait le clip hangar pour aujourd'hui.
[02:25:23] Speaker B: Voilà.
[02:25:24] Speaker A: Il y a eu le clip forêt aussi.
[02:25:25] Speaker B: Il y a eu le clip forêt ? Je ne sais pas, je ne me souviens plus.
[02:25:26] Speaker F: Slaughter of the Soul. Cet album-là qui est juste mythique. J'adore. Tous les morceaux sont énormes et le plus connu c'est Blinding by Fear qui a d'ailleurs été repris par un groupe qui fait un peu du country.
[02:25:40] Speaker A: The Weeknd ? Non, ça c'est Blinding by the Light.
[02:25:44] Speaker F: Oui, je ne l'avais pas. Non mais il y a un groupe, je n'ai pas réussi à le retrouver, mais il y a un groupe de country qui a repris Blinding by Fear et c'est juste génial.
[02:25:53] Speaker B: Un vrai groupe ?
[02:25:54] Speaker F: Oui, un vrai groupe. Je crois qu'ils font plusieurs types de covers et ils ont fait cette cover-là et j'essaie de la retrouver pour la faire écouter parce qu'elle est géniale. Bon c'est plus gay du coup parce que c'est de la country.
[02:26:05] Speaker B: Je croyais que c'est parce qu'ils étaient de ma communauté.
[02:26:07] Speaker F: Peut-être aussi, je sais pas. C'est un groupe qui date des années 90-95, ils ont eu une petite pause quelques années, ils sont revenus pour faire une tournée, enfin juste pour faire une tournée comme ça en 2007, repose, et ils sont revenus avec un album en 2014 il me semble ou 2010, je sais plus. Et c'est un des albums que justement le chanteur a préféré dans toute la carrière du groupe. Et le clip que j'ai choisi est tiré du coup de cet album là.
[02:26:40] Speaker B: C'était le dernier ?
[02:26:41] Speaker F: C'était pas le dernier, non non. C'est l'avant dernier il me semble. C'est At War With Reality. Je vais vous le dire vraiment mieux parce que c'était At War With Reality.
[02:26:56] Speaker A: Oh tu l'avais ?
[02:26:57] Speaker F: Presque, à quelques mois près. Mais voilà, 19 ans après, ils ont sorti quand même cet album-là, 19 ans après l'album...
[02:27:05] Speaker B: Le dernier album.
[02:27:07] Speaker C: Voilà.
[02:27:07] Speaker F: Et par rapport à l'actualité, bon là il n'y en a pas évidemment, mais en gros, son cancer, je crois que ça date de 2023, que ça a été détecté, ils étaient en train de commencer à créer un nouvel album et il a vraiment, même en En étant malade, il a voulu tout enregistrer en une journée, les voix. Donc les voix sont enregistrées pour le futur album.
[02:27:31] Speaker A: En vrai, moi je trouve que ce.
[02:27:33] Speaker F: Serait vraiment chouette de sortir un album post-mortem. Moi j'avais pensé faire une tournée comme avait fait Suicide Silence avec que des featurings de gens qui les ont connus. Je trouve que ce serait vraiment chouette.
[02:27:48] Speaker B: Après c'est un coup ça.
[02:27:50] Speaker A: Après c'est une tournée que tu fais qu'une fois et c'est un coup oui et non parce que je pense que les gens sont prêts à faire des efforts pour la mémoire symbolique du truc. Là c'est un peu comme Freddie Mercury qui avait enregistré toutes les dernières paroles, toutes les dernières chansons. Il est mort avant.
[02:28:16] Speaker B: Très bien.
[02:28:17] Speaker E: C'est gay votre émission.
[02:28:18] Speaker A: C'est pour ça qu'on a Pierre.
[02:28:20] Speaker B: Tu dis ça parce que je suis pédé ? Parce que j'ai pas envie de dire ce mot-là ?
[02:28:23] Speaker A: Il est homophobe, je te rappelle qu'il a écrit des trucs de rap.
[02:28:26] Speaker B: Quand je pense que j'ai couché qu'avec des rappeurs.
[02:28:32] Speaker A: Il y a ce que tu dis en public et ce que tu dis en privé. Vie publique, vie privée.
[02:28:40] Speaker B: C'est ça. Ok, donc At The Gate, mais je connais hyper mal moi, c'est pas vraiment mon style de musique, donc c'est pour ça que je t'écoute religieusement.
[02:28:49] Speaker F: D'accord.
[02:28:50] Speaker A: Mais merci.
[02:28:51] Speaker F: De rien, si ça peut te faire découvrir des morceaux. Je ne sais pas si tu vas aimer.
[02:28:54] Speaker A: En tout cas, il y a plein de gens qui ont réagi, donc je pense que ça va plaire au public.
[02:28:58] Speaker E: Les musiciens après The Gates avaient donné naissance à The Haunted.
[02:29:03] Speaker F: Les deux jumeaux, je ne sais plus comment ils s'appellent, mais les deux jumeaux étaient dans The Haunted.
[02:29:07] Speaker A: C'est un Mayden.
[02:29:08] Speaker B: Mais The Haunted, c'est quand même très différent de The Gates.
[02:29:10] Speaker E: Oui, mais le premier album, il est assez vénère.
[02:29:15] Speaker B: Ok, non mais merci, vous êtes un spécialiste, un vrai journaliste.
[02:29:18] Speaker A: Oh là là, c'est ça, donc c'est un journaliste.
[02:29:20] Speaker B: Il a de la mémoire.
[02:29:21] Speaker E: De moins en moins avec l'âge.
[02:29:23] Speaker A: Et pâté.
[02:29:24] Speaker B: Je tiens à remercier aussi toutes les personnes qui nous font des subs Prime avec leur abonnement Amazon Prime. Je vois qu'il y en a quelques-uns qui sont passés. Donc merci infiniment pour votre aide financière. Amélie, encore quelque chose à dire ? Tu voulais pas me parler d'autre chose ? Juste avant de passer à The Gate.
[02:29:39] Speaker F: Mon concert que j'ai fait en Grèce.
[02:29:42] Speaker B: Voilà parce que tu m'as dit je voudrais en parler mais je vois que t'as complètement laissé tomber l'affaire.
[02:29:45] Speaker F: J'ai complètement oublié.
[02:29:46] Speaker B: Donc t'as peut-être envie d'en parler parce que t'as un beau t-shirt.
[02:29:49] Speaker F: Oui je l'ai mis du coup.
[02:29:51] Speaker B: Mon dessin voilà.
[02:29:52] Speaker F: Septique Flèche. Septique Flèche. En fait voilà Septique Flèche que j'aime beaucoup. Pour moi c'est un groupe qui m'inspire énormément quand je dessine mes créations.
[02:30:02] Speaker B: Ok.
[02:30:03] Speaker F: Parce que je sais pas pourquoi précisément mais il y a un côté orchestral qui est assez prenant. Un côté énervé aussi évidemment. Quand j'écoute ça, ça me met vraiment dans un truc créatif. J'ai l'impression que les lignes sortent toutes seules. Je les ai déjà vues plusieurs fois, mais là j'ai vu qu'ils rajoutaient une date en Grèce, à Athènes.
dans l'Odéon, donc l'Acropole, le théâtre de l'Acropole, avec un orchestre symphonique. Et là j'ai fait... On n'a qu'une vie. Un peu ouais, je pense que dans ma tête j'ai dû faire... Mais j'ai fait, on n'a qu'une vie, c'est bon, je prends des billets pour aller les voir.
[02:30:48] Speaker B: Let's go j'y vais à pied et puis voilà quoi.
[02:30:49] Speaker F: Ouais j'ai vu après pour l'avion. Franchement je prends les billets ça va être incroyable et tout. Je savais qu'ils avaient fait ça déjà au Mexique il me semble. Bon au Mexique c'est plus loin quoi mais là je me suis dit à Grèce.
[02:31:00] Speaker A: Et puis ils n'ont pas l'acropole.
[02:31:02] Speaker B: Voilà ils n'ont pas l'acropole.
[02:31:04] Speaker A: En dernière nouvelle.
[02:31:06] Speaker F: Je me suis dit pourquoi pas faire mes vacances en Grèce. Donc c'est pour ça que je suis partie à la base en Grèce. Et franchement c'était incroyable. Le son était ouf. Pas besoin de bouchons. Tout était hyper bien calé, calibré. C'était incroyable. Je crois que c'était 60 musiciens. Donc il y avait le groupe, il y avait une chorale de femmes, une chorale d'enfants et une chorale d'hommes. Il y avait des invités un peu particuliers. J'ai pas retenu les noms mais il y a un monsieur qui fait une flûte un peu orientale, j'arrive pas à trouver le nom, mais c'est une flûte un peu spéciale, c'est rond au bout et ça fait un peu égyptien.
Et une nana qui faisait du chant lyrique et en même temps elle jouait aussi d'un autre instrument assez ancien. Alors moi je pensais au même instrument que dans L.U.V.C. mais je ne suis pas sûre que ce soit le même.
[02:32:03] Speaker B: Alors on n'est pas spécialistes d'L.U.V.C.
[02:32:04] Speaker C: ?
[02:32:04] Speaker F: Non mais ça ressemble à une sorte de violon mais t'as des touches en même temps.
[02:32:08] Speaker A: Ah bah non, avec une roue qui tourne. C'est pas une vieille à roues ?
[02:32:13] Speaker F: Je sais pas. Bon, bref.
[02:32:15] Speaker A: Bref, il y a eu des instruments anciens.
[02:32:17] Speaker B: C'était dans un endroit de ouf.
[02:32:20] Speaker F: Et ce qui m'a fait bizarre au début, c'est que le seul truc que j'ai peut-être à redire, c'est les lumières, il y a des moments, je sais pas si c'est parce qu'ils font pas régulièrement ça là, il y a des lumières, des fois, c'était pas forcément calé sur la personne qui chantait à un moment. Genre à un moment, il y a une des chanteuses, elle était dans le noir.
Un peu dommage. Mais ce qui m'a fait bizarre un petit peu au début, c'est qu'on s'est rassis. Donc forcément, pas de circle pit, pas.
[02:32:48] Speaker B: De... Ça ne s'y prête pas, mais.
[02:32:53] Speaker F: Pour le coup, j'ai mis quelques morceaux à rentrer dedans un peu. Et après, c'était parti. Vraiment, les gars, ils ont... Ils nous ont transportés. Il y avait des gens à côté qui étaient comme ça, assis. C'était trop drôle quoi. J'ai rien compris ce qu'ils racontaient parce qu'ils parlaient en grec. Ils étaient à la maison. Mais on n'était pas les seuls étrangers à aller les voir. Et si ça intéresse les gens, ils postent pas mal sur Instagram des répétitions avec l'orchestre symphonique et tout. Et c'est quelque chose d'assez impressionnant parce qu'on se dit qu'il faut réunir tout ce monde là pour s'entraîner et tout ça, ça doit pas être évident.
[02:33:39] Speaker B: Oui adapté et puis c'est toujours très très beau les groupes de métal avec des orchestres uniques. C'est toujours un truc qui colle bien, surtout dans ce genre musical en tout cas. Bon bah écoute, maintenant qu'on a bien ne plus parler de Gates, on va le passer ! Pour pouvoir balancer ce fameux morceau qui s'appelle Heroes and Tombs, si je ne dis pas de bêtises. Let's go !
[02:35:12] Speaker C: Désolé pour les sous-titres...
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Je me suis rendu compte que la recherche était mon symbole. Et puis, je me suis rendu compte qu'il y avait une nuit de foule, avec rien de mal. Les motifs d'un détruiseur de combats.
You want something from me, don't you? Something daddy's money couldn't buy Do anything for attention, won't you? Burn the bridge, cut the ties You picked the wrong time, wrong place, wrong one to fuck with You picked the wrong time, wrong place Wrong one to fuck with You could be the biggest The baddest in the business Only one of us is living a lie You picked the wrong time, wrong place Wrong one to fuck with This is my house, bitch I built it from the ground up now, but now it burns me You fucked around and now you're finding out I ain't afraid to burn this motherfucker down C'est Abonnez-vous parti !
!
It didn't have to be this way But now mine is not a hand you shake Put your head down, this ain't a handout All you ever do is think, think, think, think Your apologies, your alibis And the reasons you gave Stick it up your ass, I know it's all an act Back up before the big dog bites me Sous-titres L'Amérique.
[02:41:17] Speaker B: ! L'Amérique !
[02:41:19] Speaker A: Non, là c'est pas celle-là.
[02:41:20] Speaker B: Là c'est... America !
[02:41:23] Speaker C: Fuck yeah !
[02:41:24] Speaker A: Réalisés para la communauté d'Amara.org Pardon, j'ai craché.
[02:41:25] Speaker B: Mais ça m'a excité ! J'ai cru que c'était un petit poisson qui essayait de communiquer avec moi depuis son aquarium !
Bon ça s'appelle, alors je ne sais pas comment ça se prononce, Gideon, Gideon, Gideon, G-I-D-E-O-N, c'est du metalcore, bon bah ça merci vous avez compris.
[02:41:39] Speaker A: Non, c'est du country metal, c'est le lien.
[02:41:42] Speaker B: Alors eux se définissent comme metalcore.
[02:41:45] Speaker A: Ah, Marseille il m'a dit non, c'est country metal ils disent.
[02:41:47] Speaker B: Et donc du coup, cette chanson s'appelle Wrong One, à savoir que dans cette chanson ils disent, je vous dis direct les gars, il faut arrêter de déconner, ok ? Il ne faut pas confondre la coquetterie et la classe. Ah non pardon, ça c'est dans un film.
[02:41:59] Speaker A: Et bah c'est bien, tu dois avoir.
[02:41:59] Speaker B: Le cul qui brille.
Faut pas confondre la gentillesse et la faiblesse, ok ? C'est pour ça qu'ils sont pas contents, parce qu'ils en ont assez qu'on les prenne pour des... Bref, en tout cas, ils sont joyeux. Voilà, tout simplement. Et pas gays, c'est différent.
[02:42:13] Speaker E: Ils sont pas texans, non.
[02:42:14] Speaker B: Non, mais par contre, ils sont célébrés par Guiltrip et coup Blaykan et puis ils vont faire une tournée en 2026.
[02:42:19] Speaker A: Déjà, la chanson commence, il fait... Blaykan, ils font... Ah, c'est des copains. Ils viennent de la même meute.
[02:42:25] Speaker B: On comprend pas que je lui fais des petits cadeaux comme ça, pour le séduire, mais bon, voilà. D'ailleurs, j'ai une copine qui m'a dit « Qu'est-ce qu'il est charmant, Marcel, il doit se lever plein de meufs ! » Bah oui, Marcel est un gros baiseur !
[02:42:37] Speaker A: Et on a un truc qui n'arrête pas de le répéter dans le bureau, donc... Ça fait « Marcel est un gros baiseur !
[02:42:44] Speaker B: » Ça ne le dit pas en français ! Ah oui, c'est vrai !
[02:42:47] Speaker A: Non, par contre, il y a son nom hongrois qui est « Authenticus Magargare.
[02:42:51] Speaker B: » On sait ce que ça veut dire, non ?
[02:42:54] Speaker A: Ça veut dire « l'authentique poutre hongroise ». Il doit y avoir un message caché.
[02:42:58] Speaker B: Mais je ne le connais pas.
On est bien ici dans ce bureau. Ça s'appelle du harcèlement moral pour Marcel et puis du sexisme envers Amélie. Mais ils sont bien, ils reviennent quand même.
[02:43:09] Speaker F: Non on rigole donc.
[02:43:11] Speaker B: C'est horrible, vraiment l'équipe horrible. J'espère que t'es ravie d'être là. Dis-moi, j'avais juste une question aussi. Si j'ai la ref là, c'est bon. J'espère bien parce que vu où tu travailles, ça serait dommage de pas avoir la ref.
[02:43:27] Speaker E: J'ai vachement aimé ce groupe en plus.
[02:43:31] Speaker B: Les bébés brunes ?
[02:43:32] Speaker E: Non je déconne.
[02:43:33] Speaker B: Bah pourquoi pas, c'est pas...
[02:43:36] Speaker E: C'est pas Rock et Folk.
[02:43:39] Speaker B: C'est ce que je t'ai dit, c'est parce que t'étais pas chez Rock et Folk.
[02:43:41] Speaker A: Rock et Folk.
[02:43:42] Speaker E: On dit pas ça ?
[02:43:44] Speaker B: Rock'n'Folk, oui c'est pareil.
[02:43:46] Speaker A: Non mais j'ai pas de jugement, je rigole juste. Tu rigoles ?
[02:43:50] Speaker B: Tu te fous de ma gueule ?
[02:43:52] Speaker A: Tu veux te battre ?
[02:43:54] Speaker B: Non c'est parce qu'on a failli se faire péter la gueule l'autre soir, c'est pour ça que ça nous fait rire.
[02:44:01] Speaker A: C'était rigolo.
[02:44:03] Speaker B: C'était très rigolo.
Toujours est-il que j'avais cette question. Bon t'as été journaliste, t'as été pigiste et d'un coup tu te retrouves de l'autre côté, c'est-à-dire être rédac chef, un peu le méchant dans cette équipe.
[02:44:14] Speaker E: Non c'est pas le méchant, tu bosses en équipe justement.
[02:44:17] Speaker B: Ouais mais c'est pas comme un... On le perçoit pas comme le patron le rédac chef ?
[02:44:21] Speaker E: Ouais mais en fait t'as deux façons d'être la chef, tu peux effectivement être le chef dans ta tour d'ivoire et piloter les équipes ou alors tu fais partie de l'équipe. Moi j'ai toujours fait partie de l'équipe et je mettais les mains dans le cambouis comme les autres quoi. Donc non j'ai pas... Ou alors peut-être qu'ils m'ont jamais dit qu'ils me considéraient comme le méchant.
[02:44:38] Speaker A: Ah parce que nous ils nous l'ont dit.
[02:44:39] Speaker E: Ah mince !
Non mais j'ai fait plusieurs magazines en relax-chef et en fait ça c'est toujours bien.
[02:44:46] Speaker B: Toujours dans le rock aussi ?
[02:44:48] Speaker E: Dans le rock, ouais. J'ai fait « Roxane » de 2 ans, de 3 ans, j'ai fait « Guitar Part » de 17 ans quand même, c'est pas mal.
[02:44:57] Speaker B: C'est pas mal ouais, 17 ans c'est très long.
[02:44:59] Speaker E: Ouais c'est pas mal, c'est pas mal. Putain, 17 ans ! Non mais c'est beau, c'est beau.
[02:45:03] Speaker B: 17 ans c'est beau oui.
[02:45:03] Speaker E: Ouais c'est beau. Mais il y a un côté, oui, tu pilotes, comme je disais tout à l'heure. Là, tu es de l'autre côté, tu écoutes l'épigiste et c'est chouette quand tu as l'épigiste qui t'amène des sujets. Et puis, toi, t'en proposes, t'en imposes des fois. Tu fais, tiens, tu me fais ça. Et ça, ça ne passe pas toujours bien. Il y a un magazine, surtout quand c'est un magazine qui existe déjà depuis longtemps, il y a un lectorat, il a des attentes sur l'actualité musicale, et puis surtout un magazine comme Guitar Parts, même Rock Sound également, il fallait faire un peu le grand écart entre le côté métal, rock, alternatif, punk-rock, il y avait un petit peu de... il faut aller un petit peu pour tous les goûts. Donc il y a des groupes effectivement que moi j'aimais pas spécialement à titre personnel mais dans mon équipe il y avait quelqu'un qui adhérait et qui comprenait.
[02:45:51] Speaker B: Bien... Qui avait trouvé le pj's, qui écoutait tous les mainstream et le commercial.
[02:45:54] Speaker E: Ouais non mais pas forcément mais...
[02:45:55] Speaker B: C'est comme ça que Marc O'Malley est sélectionné ?
[02:45:57] Speaker E: Non mais même en... Même en extrême par exemple, si t'as du métal un peu plus extrême, moi c'était pas ma cam' mais fallait quelqu'un qui comprenne cette culture. Et parfois justement c'est ça qui est amusant d'ailleurs, c'est que parfois des trucs étaient peut-être un peu hermétiques mais on a réussi à trouver les portes d'entrée pour aimer certains trucs. Tu dis c'est pas mon truc mais ça j'aime bien.
[02:46:19] Speaker B: Non, pas mal, pas mal, pas mal.
[02:46:20] Speaker A: Comme quoi la passion est communicative.
[02:46:23] Speaker E: Ouais, mais même quand je bossais en label, il y avait ça aussi. Moi, on m'avait donné, comme j'étais le punk de service, on me donnait tous les trucs Epitaph, E-Rake, Metal Blade. Et puis dans le bureau, ça écoutait un petit peu tous les genres. Et du coup, je me suis peut-être fait aussi une oreille grâce à ça, en fait, à écouter les musiques des autres. Et puis dans les rédactions, c'est pareil. Chacun mettait son truc. Il y avait de la musique en permanence. C'est ça que j'aimais bien, cette ambiance en permanence. Il y avait de la musique dans les bureaux. Il n'y avait pas Spotify, il n'y avait pas tous ces trucs-là à l'époque, mais chacun mettait ses CD et puis on découvrait des trucs.
[02:46:56] Speaker B: Tu as été rédacteur jusqu'à il n'y a pas très longtemps.
[02:46:57] Speaker E: Jusqu'à il y a un an. J'ai arrêté il y a un an.
[02:47:00] Speaker B: Du coup, il y avait Spotify quand même qui existait déjà.
[02:47:02] Speaker E: Oui, ces dernières années, mais après les rédactions, on était plus chacun chez nous à domicile, donc c'était plus pareil. Il n'y avait plus cette ambiance, cette émulation. C'est le travail de rédac, je trouve ça génial. C'est assez génial.
[02:47:16] Speaker B: Oui, le fait de tous être là et de s'encourager, de s'équiper.
[02:47:20] Speaker E: Et puis d'abord, après Guitar Parts, il y avait aussi les musiciens qui passaient, on avait un studio, comme chez vous quoi, donc on avait les studios, les invités. Ah non, non, on était à la cave, on était à la cave.
[02:47:31] Speaker A: Oui, mais nous, on a une jolie image quoi.
[02:47:34] Speaker E: Ah vous, vous c'est bien, vous c'est bien.
[02:47:35] Speaker A: Oui voilà, donc c'est mieux ici.
[02:47:36] Speaker E: Ah oui, c'est mieux.
[02:47:37] Speaker A: Ah oui, bien sûr.
[02:47:38] Speaker E: On est totalement. Ah mais grave.
[02:47:39] Speaker A: Ah mais d'accord, nous on fait des trucs mieux que...
[02:47:41] Speaker E: Mais nous, on faisait ça à la cantine au début, tu vois, on poussait les tables.
[02:47:44] Speaker A: On combinait ça aussi avec leur émission Small Talk.
[02:47:48] Speaker B: Ah oui.
[02:47:48] Speaker A: Et puis, ça marchait.
Après c'est Konbini.
[02:47:54] Speaker B: Une belle cantine peut-être ?
[02:47:56] Speaker A: Parce que les gens qui aiment bien la guitare, il y en a quand même moins. Que sur Konbini ?
[02:47:59] Speaker E: Ah peut-être !
[02:48:01] Speaker F: Et du coup, les interviews étaient plus axées sur le matériel des musiciens, tout ça ?
[02:48:05] Speaker E: Alors au début, à l'époque où j'étais pigiste, Guitar Pass c'était plus un magazine très... la guitare dans toutes ses formes. Donc c'était vraiment de l'actu musicale. Et puis après quand je suis arrivé, c'est vrai qu'on a un peu plus... L'époque avait changé aussi, il y avait le net, il y avait beaucoup de concurrence un peu partout. Et c'est vrai qu'on s'est spécialisé davantage sur le matériel, sur le jeu des musiciens. Il y avait toujours une partie vraiment très orientée aux guitaristes. Pour avoir une spécificité, c'est vrai que les gens qui jouaient de la guitare, ils avaient besoin d'avoir un truc un petit peu différent dans l'interview de ce qu'on pouvait lire ailleurs peut-être. C'était un peu l'idée.
[02:48:44] Speaker B: Polyvalence finalement.
[02:48:46] Speaker F: Oui et puis c'est intéressant aussi pour les gens justement qui veulent faire de la musique ou qui jouent déjà de la musique.
[02:48:52] Speaker E: Et on avait un magazine de basse, on avait un magazine de batterie et donc vraiment on était très très spécialisés.
[02:48:57] Speaker F: Il n'y avait pas des tablatures aussi ?
[02:48:58] Speaker E: Il y avait des tablatures, oui. Le mag, ce qui a fait le succès du magazine c'était ça, c'était les tablatures originales parce que ça coûtait très très cher. Il n'y avait pas internet, je parle dans les années 90. Et puis progressivement, il y a eu... Tu trouvais tout sur le net. Donc on a fait des leçons de guitare. Et le truc qui a été génial, la période géniale, c'était les masterclass avec les artistes. Donc là, en fait, on recevait les artistes, mais pas uniquement pour les questionner, mais aussi pour les faire jouer. Donc quand t'es en face de toi, il y a eu des bons moments, par exemple, l'anecdote avec Jim Root, que je trouvais que c'était un super guitariste et je le tannais vraiment pour faire un peu comme vous, à l'usure. Mais viens, viens ! Et il ne voulait pas venir. Et je l'ai eu. Je l'ai eu, mais ça a été dur. Je le vois en direct et je lui dis, mais moi, tu sais le nom des notes ? Je ne connais pas. Je ne sais pas.
Mais t'as pas besoin, tu me montres, tu joues au ralenti, tu nous expliques un petit peu ta façon de jouer, t'as pas besoin d'être un technicien.
[02:50:01] Speaker B: Parce qu'il y a deux types de.
[02:50:03] Speaker E: Musiciens, il y a ceux qui ont de la théorie musicale et d'autres qui n'ont pas vraiment, qui ont un peu appris sur le tas. Mais nous dans le magazine c'était vraiment ça, c'était de se dire mais il en faut pour tous les goûts et même tu peux et dans tous les styles et tous les goûts et à partir du moment où tu as quelque chose à transmettre, viens. Et du coup il y a eu ça et il me fait ah c'est ça bah ouais pas de problème je veux bien et puis un mois plus tard il vient à Paris et le management nous redit non. Et donc il y a à l'époque Karine chez Roadrunner qui a fait des énormes bisous et qui a vraiment poussé, qui a dit mais j'étais là, il a dit oui et qui a vraiment insisté. Et donc il y a ça aussi, c'est vrai qu'il faut aussi saluer le travail des attachés de presse en France parce que je trouve qu'ils font vraiment un gros boulot aussi d'interface avec ces grosses machines américaines qui parfois ne comprennent pas toujours nos médias, ne comprennent pas les enjeux et c'est vrai que c'est nos attachés de presse qui font l'interface. et qui poussent également pour qu'il se passe des choses. Et justement, c'est ce que je disais parfois, il est facile de faire des choses avec des groupes français parce qu'on a vraiment un échange direct avec eux. Et puis avec des groupes américains, pourquoi les Américains arrivent à faire des trucs super et nous on galère ? C'est parce qu'il faut qu'il y ait un relais et qu'il y ait ces attachés de presse qui fassent du forcing et qui poussent. Et il y en a qui font un super boulot pour ça.
[02:51:26] Speaker A: Il y a aussi le fait que les groupes français voient directement le retour de ce qu'ils investissent, enfin du temps qu'ils vont investir dans une interview, en France. Et c'est vrai que pour des artistes internationaux qui vivent aux Etats-Unis, quand le truc sort en France, ils ne voient pas la différence.
[02:51:45] Speaker E: Ils ne connaissent pas forcément nos médias, après ils les connaissent, comme nos festivals tu vois aujourd'hui.
[02:51:50] Speaker B: Parce que je veux dire, c'est qu'ils.
[02:51:50] Speaker A: N'Ont pas le retour direct de l'impact que ça peut avoir sur les gens de faire un truc comme ça. Parce que chez eux, ils n'en ont pas parlé quoi.
[02:51:57] Speaker E: Dans l'histoire de Jim Routh, ça s'est passé comme ça, il a vraiment aimé ça. On était au Zenith, c'était Slipknot, il y avait ces histoires de masques, de.
[02:52:07] Speaker A: Contraintes... Oui, c'était avant qu'ils aient révélé...
[02:52:09] Speaker E: Alors il commençait, parce qu'il avait déjà révélé avec... Weston Sower. Ouais, Weston Sower. Et je lui ai dit, attends, tu mets le masque. Il me fait, vas-y, fuck this shit. Et puis il fait le truc comme ça. Et ça a été une super vidéo. Et quelques années plus tard, il revient. C'était le... Comment il s'appelait ce festival ?
C'était pas le Download ? Le Sonisphere, exactement. Ah non, c'était Annecy. Et là, on me dit, tiens, Jimmy veut faire une masterclass. Je me dis, ouais, mais j'ai pas mes caméras, quoi. J'avais pas de réponse. On n'a pas pris le matos. Et après, il a fait un tutoriel de guitare. Enfin voilà, en gros, ça a été un déclic pour lui. Il s'est dit bah en fait, oui, j'ai des trucs à transmettre, je peux le faire. Mais il y a eu... On a fait des trucs, on a fait Machine Head, on a fait... Machine Head, une petite anecdote avec Phil Demel, qui... C'était The Blackening, l'album. Je crois qu'il y avait deux concerts à l'Élysée Montmartre. Et on book une masterclass avec Phil Demel. qui est un super gratteux et un mec assez sympa et en fait il prend une cuite, il est déchiré et il nous dit, il fait que de la merde et il nous dit les mecs je suis désolé mais faut pas passer ça quoi. Et par respect pour l'artiste bah tu dis bah écoute oui je comprends. Tant pis on s'est déplacé on a fait un c'est une vidéo mais elle est inexploitable.
Et pendant des années, chaque fois que je le croisais, donc il y avait un petit sourire complice, il venait me voir, il me fait ça va et puis il me fait... Toujours ce côté gêné et super embêté. Et il n'y a pas beaucoup d'artistes, je pense, comme ça, de ce calibre-là.
[02:53:42] Speaker B: On va dire, qui ont cette sensibilité de se dire, j'ai un peu déconné.
[02:53:47] Speaker E: Et en fait, c'est chouette aussi parce que voilà, tu te dis, c'était un loupé et la prochaine fois, ce sera mieux. Et puis voilà, on t'entretient, c'est comme ça qu'on développe une relation aussi sur le long terme. Ce n'est pas évident avec les artistes internationaux, comme je disais, c'est qu'ils se rappellent de toi, qu'ils se rappellent de ce qu'on a fait, qu'ils voient vraiment ce qu'on a fait ensemble et puis qu'ils se disent ah ouais, j'ai confiance, ça va bien se passer, tu vois.
[02:54:10] Speaker B: Oui, bien sûr, il y a ça, cette confiance effectivement. pour qu'ils soient à l'aise et qu'ils se permettent d'être un peu plus eux.
[02:54:16] Speaker E: Un peu comme Royer République avec toi.
[02:54:19] Speaker B: Oui, alors je ne sais pas à quel niveau. J'avoue que maintenant que je ne bois plus et que je suis sort, j'ai une autre vision aussi, une autre lecture de ça.
[02:54:27] Speaker A: Là, je pense que ce n'est pas lié à ça.
[02:54:29] Speaker B: Je pense que ce n'est pas ça. Je pense que c'est... C'est bizarre parce que des fois, toi-même, tu sais, tu reçois des artistes et ils viennent faire leur promo. Mais des fois, tu te dis, tu vois qu'ils n'ont pas envie. Tu sais, il y a des moments où tu vois qu'ils ont... Mais pas qu'ils sont... Et aussi ils ont le droit d'avoir des moments de faiblesse ou quoi, et là je me suis dit qu'ils avaient pas envie, ils sont partis en cacahuètes là-dessus. Et je pense que c'est parce qu'ils se sont dit que peut-être la dernière fois j'étais vulgaire, j'étais pas forcément le meilleur des journalistes.
[02:54:53] Speaker A: Pas si vulgaire non plus. À moins qu'aujourd'hui par exemple.
[02:54:59] Speaker B: Non, mais bon bref, c'est vrai que c'est difficile de réussir à créer une relation. Et après, quand tu as cette relation, c'est incroyable parce que l'artiste revient systématiquement, il veut faire des choses avec toi, il est de plus en plus à l'aise et il a envie de te livrer des trucs qu'il garde. Je ne sais pas comment il se démerde, peut-être qu'il garde des petits trucs pour le délivrer à chaque...
[02:55:16] Speaker A: Je ne sais pas s'il garde des choses, mais...
[02:55:18] Speaker E: C'est toujours étonnant, il y a des moments où je me dis toujours, voilà, bon, on est en France, ils sont déjà passés aux Etats-Unis, ils ont déjà fait la promo, ils ont déjà raconté ça 15 000 fois. Tu ne cherches pas le scoop. Mais voilà, on cherche pas le scoop.
[02:55:30] Speaker A: Non mais t'as envie de faire un truc qui...
[02:55:31] Speaker E: Mais tu veux un truc qui te tient et un truc un peu original avec des questions, peut-être pas des réponses à l'emporte-pièce, t'as envie de trouver un truc un peu sympa. Et parfois, le mec te lâche une info.
[02:55:41] Speaker B: Ah ouais, c'est ça, ça sort d'un jour.
[02:55:42] Speaker E: Et tu te dis, attends, j'ai mal entendu, j'ai mal entendu.
Tu revérifies et tu cherches partout et tu la vois nulle part et tu te dis mais non c'est pas possible, il m'a pas lâché ça quand même. Et en fait si, et quand ça arrive c'est un peu la petite pépite d'or que t'as trouvé au fond de l'arrivée.
[02:55:59] Speaker B: Alors ça c'est très bien quand l'attaché de presse ou le manager n'est pas dans la pièce.
[02:56:02] Speaker A: Vraiment ça arrive quand il n'est pas là.
[02:56:05] Speaker E: Surtout tu n'en parles pas, mais c'est le type qui dit voilà on enregistrerait un deuxième album.
[02:56:09] Speaker B: Ouais le truc qu'il fallait.
[02:56:10] Speaker E: Moi j'ai eu le coup de Slash il y a 2-3 ans qui me dit, qui me lâche comme ça, il me fait « bon bah là on fait la tournée, toc, après on retourne en studio, on va enregistrer un album et puis ensuite on reviendra, je reviendrai avec mon album solo et... » Attends, j'ai pas compris là, tu fais un album avec... « Ah ouais ouais, on va enregistrer en studio », mais je cherche, je trouve pas l'info. Bon, alors après, malheureusement, tu fais de la presse écrite, tu passes ton info, elle passe un petit peu à la trappe, quoi. Et deux ans après, t'as tout le monde qui fait « Ils vont faire un album solo ! » « Un album solo !
[02:56:41] Speaker A: » « Je l'avais dit !
[02:56:42] Speaker E: » « Je l'avais dit ! » Non, mais après, c'est pas ça que tu cherches, en fait. Ce que tu cherches, c'est aussi ce petit moment un peu psychique, ce petit côté un peu complice. Et puis, effectivement, surtout des réponses où C'est vrai qu'une interview qui se tient, et puis moi, je crois que c'est l'exercice que je préfère, l'interview. La chronique, tu as fait une chronique tout à l'heure. Moi, je trouve ça dur de faire des chroniques. Je trouve de plus en plus dur, justement, de faire une chronique de Metalcore.
C'est pas évident de trouver, même quand t'es spécialiste, de trouver vraiment les nuances en fait sur certains groupes.
[02:57:21] Speaker F: Après tu me dis de faire une chronique sur le black metal.
[02:57:24] Speaker E: Non bah voilà, il y a ça aussi, c'est vrai qu'on est un peu spé.
[02:57:28] Speaker B: Après le jeu de la chronique aujourd'hui, il est plus dans le jeu de dire ce que tu ressens, de ce que tu penses, pas d'être dans la réalité, plus dans ce que toi tu as envie de délivrer, de ce que tu as vécu.
[02:57:37] Speaker A: Ça c'est ton précession. Je pense qu'il y a beaucoup de gens qui essayent de faire un truc où ils décrivent... Ah oui, mais quand.
[02:57:44] Speaker B: On est à l'oral, c'est un peu moins comme ça.
[02:57:46] Speaker E: Non mais il y a ce côté, je pense qu'on en a fait beaucoup à une époque aussi, on faisait des chroniques au kilomètre. et c'est un exercice et au bout d'un moment tu tournes un petit peu en rond et c'est vrai que d'en faire peut-être moins et tu peux les faire mieux et je rêverais de bosser à Télérama pour ça.
[02:58:03] Speaker A: Moi j'ai plein de choses à relever, j'ai plein de choses à relever sur ce qui a été dit. Est-ce que je peux ?
[02:58:08] Speaker E: Oui bien sûr.
[02:58:09] Speaker A: Parce que déjà, quand t'as fait plein de chroniques, c'est dur de trouver un synonyme de opus galette.
[02:58:15] Speaker E: C'est vrai, c'est vrai.
[02:58:18] Speaker A: C'est un fait. T'as le droit d'en mettre un, faut.
[02:58:22] Speaker E: Pas que ce soit systématique.
[02:58:24] Speaker A: Et après, je voulais dire aussi, parce qu'il y a des gens qui savent peut-être pas, mais quand on parle de faire des interviews et d'essayer d'avoir des choses un peu originales, c'est aussi que souvent, les artistes, ils sont en promo pendant une journée et ils voient défiler tous les médias à la chaîne. C'est-à-dire que les mecs, ils arrivent dans un bureau à 9h du matin, Et des fois, ils repartent à 20h, 21h et ils ont eu 30 minutes pour manger le midi et ils ont juste enchaîné une tonne d'interviews avec que des gens qui leur posent les mêmes questions.
[02:58:54] Speaker E: Maladroitement avec un anglais un peu hésitant. Non, je rigole.
Non mais c'est vrai, parfois on est là, on a un anglais fluide et parfois c'est, tu sais pas, ça patauge et c'est catastrophique quoi. Non vas-y je te laisse finir, t'es.
[02:59:08] Speaker A: Tout le temps là. Et c'est aussi dur pour eux de trouver une manière de répondre différente parce qu'en fait quand on a dit une idée cinq fois, six fois, après elle ressort toujours de la même manière et c'est là où c'est dur en tant que journaliste d'essayer de trouver un moyen, un axe qui fait que on les sort de leur routine. Et c'est ça qui est passionnant.
[02:59:32] Speaker E: Là, il y a un côté, la petite étincelle dans le regard et tu les réveilles, effectivement. Et à un moment, ah tiens, ça y est.
[02:59:38] Speaker A: Tu sens que ça se débloque.
[02:59:39] Speaker E: Et ça, c'est juste, ça, c'est le moment qui est génial, en fait, dans l'interview. Il y a un autre truc qui est génial aussi, c'est quand tu as la consigne qui te dit surtout... Je t'en parle pas. Mais c'est normal, c'est des consignes qui sont données et tu dois les respecter. Et bien sûr, si tu fais tout ton interview, je me rappelle une fois, j'ai fait Mick Jones d'anciennement Clash. Il faisait un groupe qui s'appelle Carbon Silicon et un journaliste d'un grand quotidien qui lui pose toutes, toutes, toutes ces questions sur Clash. Et il sort, il fait je suis dégoûté, il ne veut pas en parler. Et en fait, ce n'est pas qu'il ne veut pas en parler, c'est qu'il est là pour défendre un projet. Et en fait, il en parle de lui-même.
[03:00:21] Speaker A: Et le jeu, en fait, c'est de.
[03:00:23] Speaker E: Trouver la porte d'entrée pour que le type te déroule sa vie, son histoire, mais sans poser les questions de but en blanc. Rappelle-moi ce moment-là dans ta carrière. Et d'ailleurs, lui, il disait, tu vois, il a quitté le groupe en 82 de mémoire. Il disait, ça faisait donc vingt quelques années et il me dit, moi, le mec que je vois sur scène, c'est plus moi, c'est pas moi. Je suis devenu un autre. Et quand je le vois, je n'ai pas l'impression de me voir. Il avait presque un détachement total par rapport à ce qu'il avait été. Puis il était défoncé à l'époque. Ça joue aussi, mais ça joue aussi.
[03:00:59] Speaker A: Et voilà.
[03:01:00] Speaker B: Bref.
[03:01:01] Speaker A: Et du coup, ça vient à l'autre point. C'est génial.
[03:01:03] Speaker E: Cette transition.
[03:01:05] Speaker A: Tu parlais des questions qu'on ne peut pas poser, qu'on nous dit qu'il ne faut pas poser. Et juste avant, tu parlais aussi des management qui refusent des choses que les artistes voudraient faire. Il y a quand même cet aspect de surprotection des managers. où ils veulent pas prendre le risque que l'artiste soit pas content et du coup ils vont mettre des grosses barrières partout juste pour se dire bon ça pourrait être mieux mais au moins je prends pas de risque et il y a un côté où moi je pense qu'ils se couvrent beaucoup au détriment des artistes, enfin des expériences...
[03:01:42] Speaker E: C'est très vrai aux Etats-Unis, je trouve. C'est vrai pour les Américains. Après, pour les Français, justement, ils connaissent les médias, ils connaissent leur environnement, et donc, au contraire, c'est eux qui font un gros boulot, en fait, pour débloquer des choses. Mais je me rappelle d'un artiste, c'était Andrew WK, qui passait à l'Elysée Montmartre et il faisait des séances photo. Il y a un photographe d'agence qui arrive, qui se tape un peu l'incruste et il dit je peux faire des photos avec toi ? Ouais bien sûr, pas de problème. Il est attaché de presse.
colère, il lui dit mais vous n'êtes pas sur mon planning. Et l'autre lui dit mais oui mais c'est moi l'artiste, j'ai envie de faire la photo, ça va prendre cinq minutes, je prends sur moi. Et il dit c'est ma promo, plus les gens vont me voir, plus ils vont me connaître, plus ils vont peut-être écouter ma musique. Donc si ça prend cinq minutes, voilà, je le fais, il n'y a pas de problème. Et c'est vrai quand les artistes, avec le manager, c'est vrai quand l'artiste peut Des fois, ils sont un peu trop couvés, je trouve. Et quand ils prennent un petit peu leur élan, on va dire, ou leur liberté, c'est beaucoup plus simple pour nous. Quand ils te reconnaissent, ils s'amusent plus.
[03:02:55] Speaker B: Est-ce qu'ils ont le droit de parler ? C'est juste que ça peut sortir du cadre.
[03:03:00] Speaker E: Après, il y a tellement d'enjeux, surtout aujourd'hui, il y a des stratégies qui sont mises en place des mois à l'avance pour débloquer les singles, des informations. Il y a un plan de com' qui était déjà lourd à l'époque, mais je pense qu'il doit être encore plus compliqué aujourd'hui.
[03:03:14] Speaker A: Aujourd'hui, s'il y a un truc qui fuit, comme tu disais, quand c'est à la presse écrite, il n'y a que les gens qui l'ont lu, qui le savent. Maintenant, c'est sur Internet. C'est vrai que ça se diffuse beaucoup plus.
[03:03:27] Speaker E: Et après, c'est vrai que vous disiez par rapport sur Alter Bridge, dont on ne devait pas dire qu'il y a un album qui arrive. Mais alors si, de toute façon, on voit bien qu'il y a des clips.
[03:03:38] Speaker B: Qui sortent, donc c'est bien qu'il y ait un album.
[03:03:39] Speaker E: Mais il ne faut pas trop en dire parce qu'il y a une actualité qui arrive à un certain moment et on a la chance aussi d'avoir, nous dans nos métiers, d'avoir ces artistes qui viennent en amont et de pouvoir Quand on a la chance de pouvoir travailler en amont, c'est génial en fait. On a le temps de préparer, on a le temps de façonner nos sujets, on a le temps de les programmer et pas tout faire dans l'urgence, comme ça pouvait être le cas même pendant le Covid et autres où c'était un peu le bordel, c'était un peu le boxon.
[03:04:10] Speaker B: Pour ça, la chance, c'est que c'est revenu un petit peu à l'ancienne.
[03:04:12] Speaker E: Ouais, exactement. Moi, je trouve aussi, on avait un peu déshumanisé tout ça. Et je trouve que là, il y.
[03:04:19] Speaker A: A des artistes qui reviennent à la rencontre des gens.
[03:04:21] Speaker E: Et moi, là, je trouve que ça fait vraiment du bien. J'en refais pas mal. Et justement, dans des bonnes conditions, ils prennent le temps. On sent qu'ils sont vraiment demandeurs de renouer, retrouver du contact. Parce que les zooms, c'est chouette. C'était chouette de se voir et de se faire des sourires, mais je ne sais pas, ça reste un peu froid, comme le phoner, donc l'interview par téléphone.
[03:04:46] Speaker A: C'est plus dur de créer une atmosphère et une connivence.
[03:04:50] Speaker E: Donc une bonne interview.
[03:04:51] Speaker A: Du coup, j'ai une dernière question. Au fur et à mesure, tu dis, tu rencontres les artistes. Il y a des liens qui se créent naturellement. Je sais que Jim Routh, on l'a croisé un milliard de fois. Et une fois, je me souviens, il était avec Stone Sour au Hellfest, et je suis allé faire des photos, et il m'a reconnu, il m'a fait. et un mec super sympa alors que vraiment je crois je lui avais dit bonjour une fois trois ans avant et le mec se souvient enfin il y a ce lien et est-ce que des fois t'as et on sait aussi qu'il y a ce truc des management qui sont frileux des fois machin est-ce que des fois tu t'es dit oh je vais passer par la porte de côté Ou est-ce que c'est un truc que tu es toujours interdit de faire ?
[03:05:42] Speaker E: C'est vrai que je n'ai pas cultivé le contact. Souvent j'ai pris le mail, mais c'était vraiment pour un échange très ponctuel, notamment dans la guitare. Tu me parlais des spécificités d'un truc de guitare. Quand je fais Skunk Nancy, le mec me parle de ses guitares ou de ses pédales d'effet. Alors c'est chouette, on peut les lister, mais il me dit « Ah, je pourrais t'envoyer des photos ». Ben ouais, carrément, hop, on prend le mail. Et c'est vrai que t'as son mail après, voilà, et on sait à qui on a affaire et c'est vrai que ça simplifie les choses. mais j'ai toujours respecté les protocoles et la chaîne parce qu'en fait, chacun a son métier, chacun a ses plannings, chacun a ses contraintes et tu ne peux pas te court-circuiter. Ou alors, je préviens l'attaché de presse et je lui dis, tiens, j'ai son contact, est-ce que... Ouais, pas de problème. Et comme ça, ça permet peut-être aussi de débloquer du temps. En tout cas, il faut toujours tenir informé les gens qui bossent, dont c'est le métier, c'est important. Par contre, tu parlais aussi du lien qu'on peut avoir. Moi, je n'ai pas entretenu forcément le lien. Tiens, t'es à Paris, on va faire l'interview, mais plus ce côté. Quand on se croise, on sait que ça se passe bien. Là, tu prenais un exemple. Moi, j'ai Jochum. Je l'ai fait la première année avec Queen of the Snedge, quand ils sont venus en 98. Je le fais en interview. Je le refais quatre ans plus tard. Il se rappelait très bien de moi. Je lui dis, ouais, je suis assez étonné parce que t'en as vu pas mal. Et il me dit, il me dit, j'ai une mémoire d'éléphant et les gens sont toujours surpris. Je le revois 12 ans plus tard, 13 ans plus tard, avec les Girls of Death Metal au Trianon. Et il sort de la salle. Il y a plein de monde. Il se retourne, il fait, hey ! il s'arrête et là je fais ok, donc on fait l'interview juste derrière et il se repasse 10 ans et je le revois à Rock en Seine et dans l'assistance, il me fait... Parce que c'est un type qui a...
[03:07:37] Speaker B: Il a passé un bon moment probablement, donc il a eu une première impression qui était bonne.
[03:07:43] Speaker E: Ouais, et puis je pense que ses premiers moments, tu vois quand un groupe est en démarrage comme Queen of the Stone Age, au début il joue à l'Arapaho, Je le raconte parfois, à ce concert, il n'y avait pas grand monde, il y avait peut-être une centaine de personnes dans la salle. Sur 100 personnes, il y a 50 billets qui sont achetés par la maison de disques, qui est Roadrunner à l'époque, pour maintenir le concert, parce que le concert, sinon, il est annulé, tout simplement. Donc il faut payer de la place, donc il y a des journalistes qui viennent, il y a ce concert qui est maintenu. Et je pense que c'est les premiers concerts de Kuno The Stonehedge, c'est Divan du Monde, c'est Boule Noire, c'est voilà. Bon, c'est là que ça se construit, une fanbase. Et c'est là que lui aussi, il sait qui l'a soutenu, on va dire, qui était là. Il ne veut pas dire qu'il est copain, mais ça veut juste dire qu'il s'en souvient. Il se souvient et il a un peu de reconnaissance pour les médias ou pour les fans qui étaient présents. Et d'ailleurs, moi, je voyais quand je suis allé à la FNAC, quand il y a eu la mise en vente du concert du Grand Rex pour le Catacombe, il y a plein de fans qui étaient là, vraiment, qui avaient leur billet du premier concert de Queen of the Stone Age pour le faire dédicacer. Parce que c'est une fan base qui dure, qui est là depuis une vingtaine d'années, 25 ans et plus.
[03:08:55] Speaker B: Bon c'est des belles histoires. On va passer un peu de musique quand même. Surtout que j'entends Marcel Bayer derrière donc.
[03:08:59] Speaker A: Du coup de musique.
[03:09:00] Speaker B: Bon bah il aime pas trop quand on parle longtemps. Deftones.
[03:09:05] Speaker E: Il aime pas trop tout.
[03:09:07] Speaker B: Deftones. Il a choisi My mind is a mountain parce que je t'ai dit un truc un peu récent aussi.
[03:09:12] Speaker E: Tu m'as dit un truc un peu récent, je me suis dit un groupe vieux qui fait un truc récent.
[03:09:17] Speaker B: Mais ouais, Deftones, des millions d'histoires aussi avec Deftones.
[03:09:20] Speaker A: Un truc récent, c'est quand même une chanson qui a 10 ans au début. Au début de la chanson, il a 10 ans. C'est la même que sur... Oui, je rigole !
[03:09:31] Speaker E: Deftones...
[03:09:34] Speaker A: Déjà, t'as vu le bassiste cette semaine en première partie de Refused.
[03:09:38] Speaker E: Exactement ! Sergio Vega, d'ailleurs je pense que c'est la plus grosse erreur de Deftones. c'est d'avoir dégagé Sergio Vega, déjà de ne pas lui avoir donné une place, la place qu'il méritait, et de l'avoir vidé comme un mal propre. Il a, je pense, énormément apporté au groupe. Je pense qu'il a, de mon point de vue, sauvé le groupe. Voilà, ça c'est mon point de vue.
[03:10:00] Speaker A: C'est l'heure qu'avant ils n'avaient pas de bassiste donc... Il était mort.
[03:10:04] Speaker E: Même musicalement sur l'album qu'ils ont fait en 2010, tu sens pour moi une influence quicksand.
[03:10:14] Speaker A: C'est drôle parce que je trouve que cette influence existe aussi sur... Je ne sais pas ce que tu penses de cet album, mais je trouve cet album très post-hardcore, mais ce post-hardcore quicksand...
[03:10:26] Speaker E: Mais de toute façon, ils étaient déjà fans de Quicksand et ils étaient déjà copains. Je crois qu'il avait déjà fait des remplacements de Chi Cheng sur quelques dates avant son accident. Donc il y avait déjà ce côté fan, fan d'eux.
Mais ouais, moi je trouve que le dernier album est magnifique, je pense qu'il rentre peut-être dans mon top 3, je pense. Ouais, top 3, top 4. Ouais, des meilleurs albums de Death Note.
[03:10:55] Speaker A: Réfléchis bien quand même à ce que tu dis.
[03:10:56] Speaker E: Non vraiment, vraiment, mais oui mais vraiment.
[03:10:58] Speaker A: Réfléchis bien.
[03:10:58] Speaker E: Non vraiment, vraiment.
[03:10:59] Speaker A: Il y en a quand même quelques-uns.
[03:11:00] Speaker E: Celui-là me met une claque. Il m'a mis une claque, ça faisait très très longtemps que je n'avais pas écouté un album en boucle. Je l'ai mis, remis, je l'écoute trois fois par jour et je... Ouais, je suis bluffé par cet album. Voilà.
[03:11:13] Speaker B: Tu vois, c'est...
[03:11:15] Speaker E: Mais la première écoute, j'ai dit bon, c'est plutôt pas mal. Ouais, c'est du Deftones. On reconnaît, c'est du Deftones comme avant, mais je trouve qu'il a vraiment un truc en plus. Alors peut-être parce que j'avais été un peu déçu ou peut-être j'avais un peu boudé les deux derniers. Et donc je retrouve ce que j'attendais de Deftones peut-être. Voilà. Mais voilà.
[03:11:38] Speaker A: Moi, je trouve qu'il manque de titres marquants.
[03:11:43] Speaker E: Ah non.
[03:11:44] Speaker B: Je trouve.
[03:11:44] Speaker A: Pardon, tu ne peux pas donner mon avis à moi.
[03:11:47] Speaker E: Mais tu vois, en même temps, c'est ça qui est génial. Tu vois, sur Deftones ou sur cet album en particulier, c'est un album qui fait parler. Il y a, par exemple, j'adore Biffy Clyro, le dernier album... Ah bah je.
[03:12:01] Speaker A: Suis d'accord, moi ça fait quelques albums que j'ai... Non, non, non, non, non.
[03:12:04] Speaker E: Les précédents je les ai écoutés très bien. Non mais c'est mon avis ! Je suis pas d'accord avec toi.
[03:12:08] Speaker B: C'est vrai ?
[03:12:09] Speaker E: Le dernier Biffy ?
[03:12:11] Speaker B: Je l'écoute, c'est les deux qui tournent, c'est une boucle.
[03:12:14] Speaker E: Je pense que Deftones m'a court-circuité. Je ne l'ai pas assez écouté. Je l'ai écouté deux fois et j'ai fait non, je vais passer, je reviens à Deftones. Et sur Deftones, plein d'anecdotes, plein d'anecdotes. On les a vu un milliard de fois. On a vu des bons et des très mauvais concerts aussi. Et en même temps, justement, c'est un groupe qui est, c'est un vrai groupe, c'est un groupe qui a ses failles.
[03:12:36] Speaker A: Mais qui a quand même une longévité...
[03:12:40] Speaker E: Ouais, qui est assez exemplaire malgré tout en fait.
[03:12:42] Speaker B: Qui s'est accrochée aussi.
[03:12:43] Speaker A: Non mais ils n'ont pas d'album vraiment nul à chier quoi.
[03:12:46] Speaker E: Non, c'est ce que je me dis toujours, c'est un groupe que je suis entièrement d'accord.
[03:12:49] Speaker A: Les deux derniers c'est vrai, surtout Gore, que j'ai vraiment du mal...
[03:12:52] Speaker E: Moins passionnant.
[03:12:53] Speaker A: C'est surtout la prod en fait je pense que...
[03:12:55] Speaker E: Voilà, mais pas mauvais. Juste moins passionnant, je suis d'accord.
[03:13:00] Speaker A: Globalement ils ont quand même...
Et tu.
[03:13:03] Speaker E: Vois ce qui est génial, on peut en discuter et c'est un groupe sur lequel tu vas te dire c'est cet album là ou c'est celui là. Alors soit au moment où tu l'as découvert, comme on disait tout à l'heure, soit parce que ton top, il va changer. Il peut changer tout le temps. Ce qui n'est pas le cas de plein d'autres groupes.
[03:13:19] Speaker B: Ah non, ça c'est sûr.
[03:13:21] Speaker E: Et Deftones, c'est vraiment ce groupe où en permanence, tu attends la suite et ça peut détrôner un album que t'aimais bien.
[03:13:29] Speaker A: Il y a des vibes vraiment différentes. Il y a quand même des groupes qui font toujours un peu le même truc. Deftones, il y a quand même une évolution qui est assez marquée.
Et selon ton humeur, c'est pas le...
[03:13:40] Speaker B: Tu peux choisir un album.
[03:13:42] Speaker A: C'est pas le même truc.
[03:13:43] Speaker E: Par contre, j'ai essayé de comprendre parce que je lisais partout. Oui, Deftone, ça cartonne sur TikTok, ça cartonne sur TikTok. Je n'ai pas TikTok, je n'avais pas TikTok, je n'avais pas regardé TikTok. Et j'ai essayé de comprendre ce que c'était Deftone sur TikTok. Vous avez regardé aussi ? Alors j'ai regardé, ils ont une page, ils ont 500 000 abonnés sur leur compte TikTok officiel. Il n'y a pas une vidéo.
[03:14:10] Speaker A: Non, non, mais parce qu'en fait...
[03:14:11] Speaker E: C'est génial !
[03:14:12] Speaker A: En fait, le truc de TikTok, c'est qu'il y a des trends.
[03:14:15] Speaker E: Voilà.
[03:14:15] Speaker A: Donc c'est que tout le monde fait le même type de vidéo. T'as une action à faire sur une musique.
[03:14:21] Speaker E: C'est ça.
[03:14:21] Speaker A: Ou une chorégraphie. Ça dépend de la trend. Et en fait, du coup, les gens repartagent toujours. Donc les gens connaissent 10-15 secondes d'un morceau.
[03:14:31] Speaker E: Marchez sous la pluie en écoutant Deftones.
[03:14:34] Speaker A: Mais ouais, ça peut être ça. Du coup, il y a plein de gens qui connaissent le groupe.
[03:14:40] Speaker E: Mais je trouve ça assez fascinant.
[03:14:43] Speaker A: Il y a aussi énormément de groupes...
[03:14:45] Speaker B: Ah oui, c'est fascinant.
[03:14:46] Speaker E: Non, mais c'est fascinant. Ça ne me parle pas, mais justement, ça correspond à des façons d'écouter la musique différente de la mienne. Et je trouve ça assez fascinant qu'un groupe puisse exister auprès d'un autre public de cette manière-là, en fait. Et surtout un groupe qui a 30 ans de carrière, en fait.
[03:15:04] Speaker B: Et qui soit tout jeune.
[03:15:05] Speaker A: Moi je dirais que c'est une façon différente de consommer la musique. Peut-être pas de l'écouter du coup, puisqu'il y a beaucoup de gens qui connaissent vraiment que des passages. Mais je ne dis pas ça parce que je suis un vieux con. Par contre, il y a énormément de groupes maintenant qui sont très inspirés de Deftones. Et ça, c'est vraiment, depuis ces cinq dernières années, c'est vraiment... Alors qu'avant, il n'y en avait pas tant.
Et là depuis 5 ans, mais ça devient de l'avalanche quoi.
[03:15:32] Speaker E: Je regardais un youtubeur qui raconte, qui parle de groupes qui l'écoutent, dont j'ai jamais entendu parler, et à la fin il dit bah voilà, le point commun c'est Deftones. Sérieusement. Et donc, alors par contre, voilà, là il est vieilli un petit peu, ils font, allez quand même, les mecs ils ont bientôt 60 ans, quand même, attends. Non mais arrête, ils sont 35 ans.
[03:15:52] Speaker A: Et bien... 50 c'est déjà pas mal.
[03:15:55] Speaker E: 50, 55 si tu veux, mais oh...
[03:15:58] Speaker B: On va regarder ce petit clip de Deftones. Allez c'est parti, c'est My Mind is a Mountain.
[03:18:41] Speaker C: C'est C'est génial!
pas possible !
C'est la police, c'est la séparation !
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[03:23:15] Speaker B: Hell is nothing. C'était un groupe qui vient de sortir ce clip et sorti vendredi. Cette chanson sorti vendredi elle annonce un nouvel album qui devrait sortir début 2026. Un groupe français qui mélange djent et progressif. Bon après on aime ou on n'aime pas, les goûts et les couleurs bien sûr ça ne se dispute pas. Mais toujours est-il que voilà c'est un très bon morceau et un groupe prometteur et il faut rester attentif bien évidemment. Ce nom là, Hell is nothing et la chanson s'appelle Pale Disease. Comme une abeille.
[03:23:45] Speaker A: Elle reste en tête cette mélodie quand même. Plus que Deftones.
[03:23:52] Speaker B: Cette émission est vraiment piquante. Elle me peut comme une bonne sauce.
[03:23:59] Speaker A: C'est le chorizo de Twitch.
[03:24:03] Speaker E: C'est gras et ça.
[03:24:08] Speaker B: En tout cas voilà, notez bien ce nom.
[03:24:10] Speaker A: Et on dit bien chorizo et pas corizo comme certains diraient.
[03:24:14] Speaker F: Moi j'ai toujours dit chorizo.
[03:24:15] Speaker A: Ah oui je sais, c'est pour ça que je préfère me le dire. Parce que là, chorizo...
[03:24:20] Speaker B: Tout ça on en fout, j'en bouffe pas. Alors très bien, bah ferme ta gueule.
[03:24:25] Speaker E: C'est vraiment bienveillant cette émission.
[03:24:28] Speaker A: Déjà au moins quand on l'entend, il ne termine pas par connasse, donc il y a un progrès.
[03:24:33] Speaker B: Elle souffre, tu vois pas qu'elle souffre, elle a pas la lettre depuis elle est à côté de toi, elle t'a laissé des mots dans une poche pour que tu puisses l'appeler. Elle est à la télé, elle fait comme ça.
[03:24:43] Speaker A: Elle cligne des yeux. Elle envoie SOS depuis tout à l'heure.
[03:24:45] Speaker F: En vrai je cligne vraiment beaucoup des yeux, mais ça c'est naturel.
[03:24:48] Speaker B: Oui, c'est pas un message codé. C'est S.O.S.
[03:24:51] Speaker E: C'est cette lumière.
[03:24:53] Speaker B: Écoute, ça va, c'est pour que tu sois beau. On a dû faire beaucoup d'efforts. C'est pour ça que tu l'as...
[03:24:59] Speaker A: On l'a augmenté.
[03:25:02] Speaker B: La scène française, pour toi, elle est bonne. On en parlait un tout petit peu.
[03:25:07] Speaker E: Et Bébrune ?
[03:25:09] Speaker B: L'extension de retour ?
[03:25:10] Speaker E: Là, vraiment, je découvre dans votre émission des groupes dont j'ai jamais entendu parler.
[03:25:15] Speaker B: C'est quand même bien pour un spécialiste.
[03:25:17] Speaker A: Ça vous dit le niveau des médias français ?
[03:25:20] Speaker E: Non mais c'est vrai que j'écoute moins de métal, j'ai écouté beaucoup de blues dans le magazine, dans mes derniers magazines.
[03:25:27] Speaker A: Moi j'écoute du jazz.
[03:25:29] Speaker E: Non mais on a écouté beaucoup de blues rock et on a fait un peu moins de métal, c'est vrai.
[03:25:33] Speaker B: Tu t'en es détaché avec les années ?
[03:25:35] Speaker E: De fait, un petit peu, ouais.
[03:25:37] Speaker B: À cause du travail ?
[03:25:38] Speaker E: Ouais, sur le boulot, on a fait moins de groupes métal. On en a fait, bien sûr. On était peut-être plus dans une catégorie très guitare, plus technique, shred, et voilà. Grâce à ce genre de choses. Mais à la scène française, moi j'ai... Moi je trouve, d'ailleurs, enfin si, petite.
[03:25:56] Speaker A: Parenthèse, je trouve que... Que Gojira, ça devrait marcher ?
[03:25:58] Speaker E: Non, je t'ai toujours dit. Il y a des groupes qui sont là depuis très longtemps et qui ont vraiment bien bossé, qui ont développé une vraie fanbase. Je pense à Macisteria, par exemple. Et on les a vus progressivement monter et monter et monter sur les affiches de gros festivals. Et là, par exemple, j'ai failli, pour le dernier morceau, j'avais j'ai failli prendre Contradiction. Il y a un live où Hellfest qui sort de ma cisterne. J'étais à ce live, il était totalement dingue. Il y avait vraiment un public C'est les jours où Metallica passait, ils avaient le Snake Pit, il y avait une ambiance vraiment particulière. Ils ont vraiment fait un concert exceptionnel. Mais ce n'est pas la première fois qu'ils ont fait un concert exceptionnel, ils en ont fait plein. Et aujourd'hui, je trouve qu'ils ont la reconnaissance qu'ils méritent. Il y a plein de groupes comme ça. Il y a plein de groupes qu'on...
[03:26:50] Speaker B: C'est surtout que la scène française en.
[03:26:52] Speaker E: Vérité aujourd'hui, elle est énorme. Il y a 30 ans, la scène métal en France, ils y allaient un peu à la rame quand même. Aujourd'hui, c'est chouette de parler de Gojira. Je trouve que c'est très, très chouette. C'est un bel ambassadeur. Et peut-être qu'eux et d'autres, justement, ont vraiment ouvert la brèche à tous ces groupes-là qui ont un super son, qui ont une super prod. Parlons de Ludblast, parlons de plein d'autres groupes avant. et qui sont toujours là et qui font encore des trucs vachement bien.
[03:27:23] Speaker B: J'allais aussi venir sur cette presse, presse écrite qui doit se renouveler. C'est compliqué ? Ce que je veux dire c'est que j'ai espoir que ça revienne la presse écrite dans le sens où on en parle un petit peu dernièrement avec des artistes. J'avais envie de te toucher, je suis désolé.
T'as fait un peu de frissons ? Non. T'as pas de zizi qui a frétillé ?
[03:27:47] Speaker E: La presse doit se renouveler.
[03:27:49] Speaker B: Non mais en fait le papier, d'avoir l'objet aussi, je pense que c'est un.
[03:27:53] Speaker A: Truc qui va revenir. C'est pas écolo, on va pas se mentir.
[03:27:55] Speaker B: C'est pas drôle.
[03:27:56] Speaker A: Couper des arbres.
[03:27:57] Speaker B: Le numérique c'est pas très écolo non plus.
[03:27:59] Speaker A: Pardon, on coupe pas d'arbres.
Non, par contre, on reste sur la planète !
[03:28:04] Speaker B: Non, mais j'ai espoir, parce que moi j'aime beaucoup le papier, mais c'est compliqué aussi, mentalement, compliqué de renouveler, compliqué d'amener, compliqué de mixer, compliqué de trouver les idées. Les maisons de disques ont rejeté le numérique à un moment, bon maintenant ils l'embrassent parce que ils se sont bien trouvés dedans.
[03:28:22] Speaker E: En fait, quand on dit presse, tu vois, tu dis presse, tout de suite tu dis presse papier, moi je reste attaché au format, à la presse. en tant qu'au magazine, à l'écrit, je trouve que tout est important d'avoir de la vidéo, d'avoir de l'écrit et puis de l'audio, tout ça, tous ces médias. Le format magazine, j'aime bien, je reste attaché à ça. Après, le fait que ce soit sur papier ou en digital, effectivement, on est d'accord que le feuilletage, c'est encore un autre... c'est un espèce d'entre-deux. Mais d'avoir des sites de référence, d'avoir des médias de référence, d'avoir des gens dont le boulot, effectivement, c'est de creuser, c'est de révéler des groupes, c'est de continuer à alimenter cette musique, alimenter cette scène. C'est super important. C'est vrai qu'il y a des moments, des fois, tu te dis, tiens, c'est compliqué de trouver des informations sur certains groupes, des informations sur certains concerts. Il y en a tellement partout. C'est chouette d'avoir des canaux de référence, voilà. Des webzines, il y en a plein. Il y a des trucs très bien, il y a des trucs... Comme des médias officiels, on va dire, il y a de tout. C'est à toi de faire ton shopping, on va dire. Mais c'est vrai que c'est... Moi, des fois, j'ai des trucs, je vois, en dernière minute, où on me dit, mais où est-ce que tu as vu cette info ? Parce que nous, on bouffe de ça tous les jours, en fait. Vraiment, on creuse, on... Mais la plupart des gens, ils n'ont pas forcément le temps, alors à part mettre des alertes, des notifications, des choses comme ça, c'est pas toujours évident. Je trouve qu'il y a de plus en plus d'infos, et elle est de plus en plus diffuse. Et c'est de plus en plus confus.
[03:30:03] Speaker A: Je pense aussi qu'il y a des gens qui écoutent de la musique et qui ne s'intéressent pas forcément à tout le côté. Je trouve un truc où on s'en rend compte, c'est sur des artistes comme Monson ou Rammstein, où avec tout ce qui s'est passé en ce moment, il y a plein de gens qui disent Et des gens qui en parlent comme si de rien n'était parce que je pense qu'ils ne sont sincèrement pas au courant de toutes les histoires. Parce que si tu ne vas pas sur les sites, ça ne fait pas le tour des chaînes d'infos pendant 48 heures. Quand ils en parlent, ça dure 30 secondes.
[03:30:40] Speaker E: En fait, il y a plusieurs manières d'aimer ça et de vivre cette musique. Soit tu te concentres vraiment, tu n'écoutes que la musique, tu vas au concert, ou alors tu dévores, comme on le faisait justement avec les magazines, acheter toutes les couves de Metallica, peu importe. Tu avais Hard Force, tu avais Hard Rock, tu avais tous ces magazines. Et moi j'ai beaucoup, j'ai consommé énormément de presse. Tu vois, j'ai parlé de consommer de la musique. Je pense pas qu'on consommait de la musique à l'époque, par contre on consommait du papier. Ça, je les ai encore. J'ai encore mes archives à la maison.
[03:31:12] Speaker B: Il y en a plein.
[03:31:12] Speaker A: Il y en a plein.
[03:31:12] Speaker B: Il y en a plein.
[03:31:13] Speaker E: Il y en a plein.
[03:31:14] Speaker C: Il y en a plein.
[03:31:14] Speaker B: Plein.
[03:31:14] Speaker C: Il y en a plein. plein.
[03:31:14] Speaker B: Il y en a plein.
[03:31:14] Speaker E: Il y en a plein. Il y en a plein. Il Il y en a plein. Il y en a plein. Il y en a plein. Il y en a plein. Il y en a plein. Il y en a plein. Il y en Je a plein. Il l'invite à venir Thomas, si tu nous entends. Ils sont très sympas et tu as plein de trucs à dire.
[03:31:32] Speaker A: Thomas c'est le premier qui m'a acheté une photo je crois. Quand j'ai commencé à faire de la photo, j'ai vendu une photo à Roxanne.
[03:31:41] Speaker E: C'était lui.
[03:31:43] Speaker A: Après j'avais bien fait les photos pour son premier spectacle.
Tu avais fait son affiche.
[03:31:49] Speaker E: Il a plein de trucs à raconter, Thomas, mais il les a déjà racontés dans son bouquin, c'est pour ça.
[03:31:57] Speaker B: Il y en a beaucoup d'autres. Tu sais, il y en a tous beaucoup d'histoires qu'on ne peut pas raconter.
[03:32:01] Speaker A: Que l'on sent libre de raconter plus tard.
[03:32:05] Speaker E: C'est vrai.
[03:32:07] Speaker A: Quand tu reviendras, tu verras.
[03:32:08] Speaker E: Je reviendrai, mais là j'ai besoin d'une première pour voir un petit peu comment ça se passe.
[03:32:13] Speaker B: Non mais on réunira tous les journalistes pour qu'ils disent « Eh, c'est l'émission, on lâche toutes les infos qu'il ne faut pas !
[03:32:19] Speaker A: » Non mais on devrait faire un truc comme ça.
[03:32:21] Speaker E: Mais c'est vrai, j'y pense, parce qu'il y a plein de journalistes qui m'ont raconté des anecdotes inracontables. Et c'est vrai, je me dis « Mais il y a un bouquin à faire là-dessus !
[03:32:29] Speaker A: » En fait, il faudrait que ce soit un truc anonyme, où on ne sait pas qui a dit quoi. Et tu vois, ça balance tout.
[03:32:38] Speaker F: Maintenant que vous venez de lancer l'idée...
[03:32:40] Speaker E: On lance un appel.
[03:32:43] Speaker B: Envoyez votre témoignage.
[03:32:45] Speaker A: On peut l'éditer nous-mêmes.
[03:32:48] Speaker B: C'est nous l'éditeur.
[03:32:52] Speaker A: Restless, le plus grand média. J'aimerais pas vouloir lancer des médias sur internet en face de nous aujourd'hui en tout cas.
[03:33:00] Speaker E: C'est vraiment pas une bonne idée.
[03:33:03] Speaker B: C'est un poème que tu parles de semaine. Parce que justement, l'histoire est bien faite. J'allais te demander, qu'est-ce que tu fais aujourd'hui ? Est-ce que tu as un média sur internet ?
[03:33:11] Speaker E: Mais c'est une bonne question.
Il y a un an, je me suis retrouvé sans média. Là, il faut que je cherche des piges. D'ailleurs, si vous m'entendez, je cherche des piges. J'avais envie de faire des trucs, donc je me suis dit, crée ton média, puis repartir de zéro. En gros, je suis reparti de zéro quand même. Et j'ai plein d'archives vidéo qui dorment. En 2004, j'ai fait un magazine éphémère qui s'appelle Rock Wanted, qui a fait deux numéros qui étaient super. C'était magazine papier et DVD. Donc on n'avait pas encore YouTube à l'époque, donc c'était quand même... C'était pas des pionniers, parce qu'on n'était pas des pionniers, parce qu'il y avait déjà un ou deux magazines qui faisaient ça. Mais donc il y avait des reportages, il y avait... Donc avec Velvet Revolver, au Bataclan par exemple, il y avait Sparta, dont on parlait en off tout à l'heure. Il y avait... Donc je faisais des reportages comme ça, j'avais carte blanche, donc je me suis vraiment éclaté. Et on a fait deux numéros, les ventes n'étaient pas au rendez-vous, on faisait 18 000 exemplaires, ce n'était pas assez pour l'éditeur, il voulait 25 000. Donc ça fait rêver aujourd'hui. Et du coup, je me suis dit tiens, j'aimerais bien ressortir ces archives. Il y en a qui sont inédites et moi ça me tient à cœur parce qu'il y avait des trucs que j'ai fait... Tu vois, t'as fait ça vraiment avec le cœur.
Tu choisis le groupe. Tu vois, Sparta, c'est un groupe qui est après The Driving, donc il y a eu Sparta et Mars Volta. Mars Volta était bien exposé, Sparta peut-être pas assez. Et moi, j'étais content de faire Sparta. Je trouve que Jim Ward est un super musicien, super mélodiste, super chanteur. Là, il reforme le groupe et je me dis tiens, j'aimerais bien mettre un petit coup de projo sur Sparta d'hier et peut-être que demain, quand ils viennent, il y a cet archive qui ressort. C'était ça un petit peu l'idée. Donc je cherche un lecteur, un lecteur.
[03:35:02] Speaker A: Dvcam, pas de la mini dv, un.
[03:35:06] Speaker E: Dvcam, pour exhumer un peu ces vidéos. Donc ça je fais ça, à côté de ça il y a un ancien collègue qui s'appelle Florent Passamonti, qui est donc plutôt orienté blues à la base, qui a sa chaîne YouTube sous son nom. et puis qui commence à développer davantage d'interviews et donc on a fait Alter Bridge également.
[03:35:25] Speaker A: Parce que c'est blues, ouais.
[03:35:26] Speaker E: Non mais justement, il veut ouvrir... Alors ouais, ceci dit, c'est ça qui est drôle, ils ont toute la musique qu'ils aiment, elle vient d'eux.
[03:35:35] Speaker A: Bah oui, aux Etats-Unis, tout vient du blues. Elle vient de là, elle vient du blues, tout.
[03:35:39] Speaker E: Bah voilà, vous avez vu Martin Monty, Elie Mojaz, il a fait son album Sinatra aussi. Vous avez vu ce truc. Marc Tremonti qui a fait un album. C'est assez génial en fait. C'est ça qui est bien, c'est aussi de les sortir et c'est ça qui est génial dans les interviews. On parle de métal, on parle de rock, on parle de guitare, ok. Mais ensuite, on parle de musique en général et quand j'ai Miles Kennedy qui me parle d'Oscar Peterson, j'étais sur le cul. Parce que je ne m'attendais pas du tout à ça. Donc c'était assez amusant. Donc voilà, il y a cette chaîne YouTube Voilà.
[03:36:16] Speaker A: Et puis... J'espère juste que Boulinosaur est en train de regarder ça parce que c'est la personne qui imite le mieux Michel Jonas.
[03:36:24] Speaker B: Par contre là, il a arrêté de regarder, il s'est mis debout.
[03:36:26] Speaker A: Mais c'est.
[03:36:34] Speaker B: Très bien, on demeure.
[03:36:38] Speaker A: Putain, ça y est, c'est fini. Je vais l'avoir dans la tête pendant 5 ans.
[03:36:41] Speaker B: Donc oui, tu fais ça avec ton collègue.
[03:36:42] Speaker A: Donc voilà, les interviews sur YouTube.
[03:36:44] Speaker E: Donc voilà, ce que je n'ai pas fait avec vous, je l'ai fait avec un autre.
[03:36:47] Speaker A: Tu te montres ou c'est en off ?
[03:36:48] Speaker E: Non, là on le fait en off pour l'instant, mais on est en train de chercher un petit peu un format.
[03:36:53] Speaker B: C'est tout nouveau ?
[03:36:55] Speaker E: C'est bien après qu'on lui a proposé.
[03:36:57] Speaker A: De faire des trucs avec vous, t'inquiète pas.
[03:36:58] Speaker E: Non, c'est sur sa chaîne pour l'instant, ça se développe sur sa chaîne et puis on verra comment ça évolue.
[03:37:02] Speaker B: Il lui doit lui donner de l'argent parce que c'est pour ça qu'il y.
[03:37:04] Speaker A: Est, sinon il serait pas.
[03:37:05] Speaker B: Nous on peut pas lui donner de l'argent.
[03:37:07] Speaker E: Même pas, même pas.
[03:37:08] Speaker B: Alors que nous on lui a proposé juste d'avoir accès à plein de matos et tout, mais il a dit non, c'est pas ça que je veux.
[03:37:12] Speaker A: Il veut continuer un tournée en DVCAM apparemment.
Le problème c'est qu'il tourne plein d'interviews là mais il n'y a pas de quoi les sortir.
[03:37:19] Speaker E: Ceci dit j'ai retrouvé une vieille caméra dv et je me dis mais il y a vraiment un truc sympa à faire avec ces vieilles caméras.
[03:37:25] Speaker B: Tu en parleras avec Ben, on va parler de ça ici.
[03:37:27] Speaker A: C'est aussi une traite sur TikTok.
[03:37:29] Speaker E: Et donc je peux lancer un appel aussi ? Bah vas-y, fais. En fait, le problème c'est qu'en ce moment j'ai plein d'idées. Et donc on parlait de Deftones tout à l'heure. Et j'ai une idée sur Deftones, on en a parlé.
[03:37:39] Speaker B: Tu voudrais montrer que la terre n'est pas plate ?
[03:37:41] Speaker E: Non, je lance un appel, ils peuvent me contacter. Tiens, je vais lancer un appel à tous les gens qui étaient... A chaque fois que je croise quelqu'un, est-ce que tu étais au concert de Deftones au Divan du Monde le 14 octobre 1997 ?
[03:37:52] Speaker A: Regarde.
[03:37:53] Speaker B: Sur le mur.
[03:37:54] Speaker E: Mais oui ! Cette affiche, j'ai la même.
[03:37:56] Speaker B: Bah oui c'est normal.
[03:37:57] Speaker E: Et donc si vous étiez au concert de Deftones le 14 octobre 97, alors après les gens vont dire, non j'étais un petit peu après l'Élise Montmartre en 98. C'est très bien aussi, attention. Mais bah contactez-moi.
[03:38:08] Speaker B: Est-ce que vous étiez à l'étage ?
[03:38:10] Speaker A: Il y avait la moitié des plumeaux qui étaient.
[03:38:12] Speaker E: Exactement et j'ai croisé donc au concert de Kevin, on avait discuté avec le guitariste. Avec David. Ouais qui est très sympa et il m'a raconté plein d'anecdotes sur ce concert et je pense qu'on a tous Enfin, je pense que tous ceux qui étaient à ce concert ont été profondément marqués. Il y a des concerts, il y a des marqueurs, il y a des albums, il y a des chansons, il y a des concerts qui sont des marqueurs. Et celui-là en est un, et je pense que ce serait bien qu'on en discute tous ensemble.
[03:38:36] Speaker B: Voilà.
[03:38:37] Speaker A: On va faire un short avec ça.
[03:38:38] Speaker E: Tu veux voir ?
[03:38:39] Speaker B: Oui, moi je laisse. Ce serait bien qu'ils trouvent un média qui pourrait rassembler tous ces gens.
[03:38:44] Speaker A: Non, je pense qu'il va faire ça sur le sien.
Il aime bien les trucs où il n'y a pas trop d'audience.
[03:38:51] Speaker B: Mais d'ailleurs, t'as dit le nom tout à l'heure de ton média, toi ?
[03:38:53] Speaker E: Ça s'appelle rockwanted.com.
[03:38:55] Speaker B: Ah, tu as repris le nom du magazine.
[03:38:56] Speaker E: Ouais, j'ai repris le nom du magazine.
[03:38:58] Speaker A: Parce qu'un échec une fois, ça ne suffit pas. Non, mais ça te tenait à cœur.
[03:39:03] Speaker E: Ouais, mais en fait, pour le coup, je n'aime pas le nom. C'est pas moi qui l'ai trouvé ce nom-là, je ne l'aimais pas. et je commençais à bosser sur un autre truc et puis je me suis dit ouais mais j'ai ces vidéos qui s'appellent Rock Wanted et je pense qu'il faut les ressortir sous ce nom là.
[03:39:16] Speaker A: Ouais mais alors sauf que tu vois, je vais te donner juste une technique très simple, c'est que tu vas sur un autre média et puis c'est le nom de l'émission.
[03:39:23] Speaker E: Ouais mais j'avais pas... Non mais d'accord.
[03:39:25] Speaker A: T'Avais pas envie de bosser avec nous.
[03:39:26] Speaker B: Non mais la vérité c'est qu'on se connaît très bien et je pense qu'il me connaît peut-être beaucoup trop en se disant le mec n'est pas sérieux, l'autre. Ah ben il est sérieux, mais l'autre c'est un fêtard, il fait n'importe quoi, en plus il dit que des horreurs, donc j'ai pas envie d'aller dans un.
[03:39:41] Speaker A: Truc... Et alors t'as changé Pierre, maintenant t'es un modèle d'erreur.
[03:39:45] Speaker E: Non Pierre, je sais de quoi tu es capable, je te connais, je connais différentes facettes.
[03:39:51] Speaker B: Bah oui, tu connais les pires.
[03:39:52] Speaker E: Non, non, j'ai pas peur.
[03:39:55] Speaker B: Eh bah alors viens.
[03:39:56] Speaker E: Eh bah ok, allez.
[03:39:57] Speaker B: Fais gaffe parce que ça c'est sur internet, donc t'es en train de t'engager sur un truc.
[03:40:01] Speaker E: Les gars, j'ai résisté, je suis venu dans votre émission, donc tout est possible.
[03:40:06] Speaker A: Nous avons les moyens de vous faire changer d'avis. J'ai pas fait l'accent mais il y était.
[03:40:12] Speaker E: J'ai un autre projet dont je vous parle après.
[03:40:15] Speaker B: Il y a plein de trucs. Toutes les aventures et tout ce qui s'est passé ne t'ont pas enlevé l'amour et la passion.
[03:40:22] Speaker E: Justement, le truc c'est qu'on a parlé beaucoup métal. Mais métal au sens large et comme je disais, moi je mets ça dans la culture rock. Mais c'est vrai que là je suis en train de faire un site où je vais parler de Brian Wilson et de Thomas de...
J'aime bien et en même temps je me dis ouais j'ai envie peut-être de redonner peut-être plusieurs plusieurs chapelles quoi voilà.
[03:40:51] Speaker A: Mais bien sûr mais c'est exactement ce qu'on fait sur Asles.
[03:40:55] Speaker E: Je peux pas être partout.
[03:40:56] Speaker A: Tu viens de Supertramp, tu dois être à l'endroit où ça fait tout quoi.
[03:40:59] Speaker B: Et on passe Supertramp. Tu sais qu'en fait cette émission-ci elle est métal.
[03:41:02] Speaker A: Et on passe même Nord Désir, Supertramp.
[03:41:05] Speaker E: Par contre, je me disais, je vais peut-être faire une image, je vais peut-être changer de nom, tu vois, marquer, je sais pas, un truc, reste in peace ou je ne sais quoi, parce qu'on ne fait que des rubriques nécros en ce moment. C'est une horreur. Il n'y a que des morts. Vraiment que des morts, que des mauvaises nouvelles.
[03:41:20] Speaker A: À un moment, il n'y avait que des rubriques Me Too, donc...
[03:41:23] Speaker B: C'est une tendance, il y en aura d'autres après.
[03:41:26] Speaker E: Ouais, mais je n'aime pas la nouvelle tendance.
[03:41:29] Speaker B: Il va falloir que tu t'intéresses aux nouveaux groupes, aux nouveaux artistes.
[03:41:32] Speaker E: Je m'y intéresse, mais c'est vrai que ça va très très vite. Mais je pense qu'il y a d'autres médias qui le font très bien. Là, je me suis mis sur mon petit créneau de sortir des archives. J'aime bien l'idée de ressortir une vieille interview de Drive-In que j'ai faite en 2000, il y a 25 ans. J'avais craqué sur le groupe, c'était Relationship of Common, j'ai reçu le disque, à l'époque j'écoute 30 secondes, j'ai pris une claque. J'ai écouté 30 secondes de trois morceaux, j'ai appelé la tachette presse et je lui ai dit c'est où, c'est quand ? Elle m'a dit bah écoute, il n'y a pas de tournée en France, c'est en train de se caler, il y avait une date à Amsterdam, je lui ai dit je vais à Amsterdam. Et j'ai pas, tu vois, j'attendais pas qu'on me paye le voyage de presse. J'en ai fait, j'en ai profité, je suis très content. Mais il y avait aussi ce moment où tu te dis, j'aime le groupe et je prends mon billet de train, je prends mon billet d'avion et si tu me donnes la possibilité de les rencontrer, je les rencontre. Et t'attends pas qu'on t'envoie le disque ou t'attends pas que... Tu vois, et encore une fois, j'en ai profité largement et j'en suis très content et c'est une chance dans ce métier, tu vois, d'avoir des places de concert, d'avoir des disques. mais à un moment faut pas se bloquer à j'ai pas le voyage de presse donc je fais pas. Et ça je l'ai fait un paquet.
[03:42:48] Speaker B: De fois et tu sais quoi et.
[03:42:49] Speaker E: Tu kiffes encore deux fois plus parce que tu sais pourquoi t'es là et voilà et tu pars en week-end tu dis chéri on part à Londres, on part en week-end à Londres.
[03:43:01] Speaker B: T'as une soirée de libre !
[03:43:05] Speaker E: Et tu vois Deftones avec Pascal qui était là tout à l'heure, voilà on avait donc 98 il joue à l'Elysée Montmartre et on voulait faire l'interview et on est parti à Lille. On avait un projet d'émission, on voulait faire un pilote d'émission télé. On était fous, on était jeunes et on a fait des trucs géniaux. On les a filmés à l'hôtel, on avait une rubrique qui s'appelait « Five minutes alone ». On donnait la caméra, tu vois, à la référence, on donnait la caméra au mec et on leur dit « t'as cinq minutes, tu vas où tu veux, tu fais ce que tu veux, on découvrira les images ». Ils sont partis avec la caméra, ils ont tapé à la porte de Franck Delgado que personne connaissait à l'époque, qui est le clavier de Deftones. qui était le membre caché du groupe, et ils l'ont réveillé, l'autre il a la tête enfarinée, comme ça, sans... Voilà.
[03:43:56] Speaker A: La tête dans le cul, le mot était mal choisi.
[03:44:00] Speaker E: Et en fait, nous on découvrait les images et c'était vraiment du caviar. Donc cette émission, bien entendu, n'a jamais vu le jour, mais on a fait des trucs super. Et c'est ça que j'aimerais bien exhumer.
[03:44:09] Speaker C: Voilà.
[03:44:09] Speaker B: Bien sûr, c'est important.
[03:44:11] Speaker E: Tout ça. De l'archive et la recontextualiser. Et puis peut-être que 25 ans après, en lui mettant justement quelques petites anecdotes, ça rafraîchit et puis ça donne un petit côté un peu un peu sympa pour les fans, tout simplement.
[03:44:25] Speaker B: Moi, je rebondis pas là-dessus.
[03:44:27] Speaker A: Non, moi, je trouve ça super bien. Je suis juste dégoûté que ça se fasse... Sur Sherwood, Rock Wanted ?
[03:44:32] Speaker B: Que Rock Wanted soit une catégorie de restless ?
[03:44:37] Speaker E: J'avais besoin de faire ça, j'avais besoin de faire mon petit truc à moi.
[03:44:41] Speaker A: Au moins tu pourrais juste le faire avec des moyens.
[03:44:45] Speaker E: Mais j'ai un autre projet pour vous.
[03:44:47] Speaker B: J'ai cru que tu l'avais dit avec un accent.
[03:44:49] Speaker E: J'ai pas dit avec un accent.
[03:44:50] Speaker B: Non mais quand t'as dit ben j'ai.
[03:44:51] Speaker E: Un autre projet... Non, je prends jamais d'accent.
[03:44:57] Speaker A: Non mais en tout cas pour revenir à ce que tu disais de ce truc de faire les choses sans en attendre... Enfin, tu vois, c'est... On comprend parce que c'est exactement...
[03:45:06] Speaker B: C'est pas fait.
[03:45:07] Speaker A: C'est... Il y avait...
[03:45:09] Speaker B: C'est pareil sur l'OUIFM et ici.
[03:45:10] Speaker A: OUIFM où il y en a qui gagnaient de l'argent.
et de tout arrêter pour refaire un truc où on en perd. Enfin moi j'en perdais déjà à l'époque.
[03:45:20] Speaker E: Non mais tu fais, comment dire, il y a des compromis à faire et à un moment il ne faut pas se bloquer à cette mécanique. Mais bien sûr il y a des fois où tu avais un voyage de presse, tu ne sais pas trop.
[03:45:34] Speaker A: Il faut aller à Los Angeles pour écouter une nouvelle slipnote.
[03:45:37] Speaker E: Non, mais c'est vrai qu'il y avait des voyages de presse à une époque qui était dingue, aujourd'hui c'est impensable. Tiens, venez voir le concert de Jared Leto à New York. Moi je ne l'ai pas fait celui-là, mais ça existait. Mais ça existait.
[03:45:52] Speaker B: Bien sûr ça existait. Aujourd'hui ça existe.
un petit peu, de temps en temps, il y a un truc qui se passe.
[03:45:59] Speaker E: Mais par contre, ce qui est génial, c'est quand tu fais un voyage de presse sur un truc que tu kiffes et tu sais que tu vas pouvoir faire quelque chose d'assez exceptionnel. C'est juste génial. Après, nous, ce qu'on a toujours fait aussi, autant que possible, on a profité d'un voyage. La plupart des journées, ils se faisaient ça. Ils profitaient d'un voyage pour faire autre chose derrière. Alors nous, après, c'était autre chose sur la guitare. On allait au Nam Show. Tu parlais d'Anaheim. On allait à Anaheim. Le Namm Show, c'est le gros salon de la musique. Vraiment, ça s'appelle Namm Show parce que c'est un vrai spectacle. Il y a toutes les stars du rock, du metal et des instruments qui sont là, qui font des séances de dédicaces à la chaîne. Il y a des showcases, il y a des concerts.
[03:46:43] Speaker A: La présentation de tous les nouveaux trucs.
[03:46:45] Speaker E: C'est totalement dingue. Donc toutes les nouveautés matérielles, toutes les marques sont là. Et à chaque fois, on essayait de booker une rencontre chez un musicien.
Pas toujours en promo d'ailleurs. Quand c'était en promo, c'était plus facile. Je me rappelle une fois on est allé chez Zach Wild et c'était assez génial parce que c'est pas le même mec. Il est chez lui, il est à domicile. Il est totalement détendu, t'as pas une demi-heure, t'as trois heures, tu prends tout ton temps, tu fais l'interview, tu fais une masterclass filmée, il joue ce que tu veux. Il fait la séance photo, il se met au piano, enfin c'est...
[03:47:24] Speaker A: C'est ce que tu as dit. Vous savez jouer les jeux interdits ?
[03:47:26] Speaker E: Ouais, non... On aurait pu. On aurait pu, je pense qu'il aurait accepté. Il te montre sa collection de guitares, il a... Et son studio, c'est son antre, c'est là où il compose, c'est là où il crée. Il a une petite cuisine et pour l'anecdote, il est fan de films d'horreur et il a la poupée de l'Exorciste qui est à table. La table, Black Label Society. Mais c'est des moments assez géniaux parce que tu partages une espèce, je peux pas dire d'intimité, mais une proximité, une certaine proximité. Et je l'avais déjà fait plusieurs fois en interview, mais là c'est... c'est un moment qui te reste et il te reçoit. Il reçoit des journalistes, il sait ce qu'il fait, mais après il te file plein de t-shirts, il te file des médiators, on a fait des concours. Je ne sais pas, c'était un autre rapport. Et ça, c'est vraiment les grands moments. Tous les moments qui me restent, c'est plus ceux-là. Il y a les bonnes interviews, mais il y a aussi ces moments un petit peu décalés.
[03:48:37] Speaker B: Absolument géniaux.
[03:48:39] Speaker E: Je voudrais raconter encore un truc parce que je suis bavard.
[03:48:42] Speaker A: De toute façon les gens sont déjà partis, c'est bon.
[03:48:43] Speaker E: C'est le meilleur moment, c'est toujours la fin, c'est comme quand il y a le rappel, c'est les meilleurs morceaux.
[03:48:48] Speaker B: Je vais vous dire, la foi au machin a mis des doigts dans le cul.
[03:48:50] Speaker E: Non, non, non. Mais moi, tu vois, on parlait des déclics. Je savais pas que je voulais faire ce métier, mais j'avais une première rencontre avec des artistes. En 94, j'ai gagné un meet and greet. Les Meet & Greet, c'est ce moment où des fans sont invités à se faire des dédicaces, à se faire des photos avec les artistes après un concert. Et c'était à Aerosmith, à Bercy. Pour moi, c'était magique. C'était ma semaine à Aerosmith. Je n'avais pas de place, j'ai gagné des places, j'ai fait la dédicace. C'était assez génial. Et donc, quelques années plus tard, Moi, je me retrouve dans un magazine et c'est comme c'est les médias qui organisent ce genre de rencontres. Je fais tout pour en organiser. Et encore une fois, c'est avec Roadrunner. Et merci, Karine, encore. Non, mais c'est vrai, parce qu'encore une fois, c'est grâce au travail et puis à la complicité qu'on peut avoir avec les labels et avec les tourneurs ou autres. qu'on peut créer des événements et donc du coup qu'on peut développer un artiste en France et puis qu'on peut créer du lien avec les fans et qu'on peut créer des histoires et donc là en l'occurrence avec Roadrunner on avait fait une rencontre avec Airbourne, une rencontre avec Slash et Slash c'était au début on y allait, on faisait gagner, alors il y avait les marques aussi, Marshall et autres qui faisaient gagner, on avait fait gagner une guitare, un ampli J'avais acheté la bio, je l'avais fait dédicacée, donc on faisait gagner la bio dédicacée, on faisait gagner 50 lots Slash, en bonus pour les 10 premiers, 2 places de concert, et en bonus en dernière minute, une rencontre Meet & Greet. Et je peux te dire que les fans... Donc c'était un concert au Bataclan de Slash, ce soir-là il y avait Alice Cooper qui était invitée, Et je peux te dire que les fans étaient aux anges, parce que c'est... En plus, c'est un petit meet and greet. Donc, on avait fait... T'as dix fans avec un invité. Et c'est magique. Et tu vois les yeux des fans qui brillent. Et toi, t'avais les mêmes, tu vois, quelques années plus tôt. Donc, en fait, c'est aussi pour ça que je pense que tous les mecs que vous recevez, tous les journalistes que vous recevez, ils ont ça. En fait, on reste des fans. On est fan de musique, mais on est aussi... On reste un fan quand on est devant... Alors, on reste un fan quand on est devant un artiste qu'on interview et dont on est fan. Mais moi, je mets toujours le côté fan pour la fin, bien sûr. À la fin, tu vois comment ça s'est passé. Sinon, on peut faire une photo ensemble ? Alors, je fais jamais les deux. Je fais soit la dédicace, soit la photo parce qu'il n'y a jamais beaucoup de temps.
[03:51:15] Speaker A: Nous, on a choisi, on ne fait pas l'interview. Comme ça, on peut faire une photo. C'est une solution.
[03:51:22] Speaker B: Coucou, on peut faire une photo ?
[03:51:24] Speaker E: Ou une interview plus courte.
[03:51:27] Speaker A: Il est bien l'album ?
Pour Michel !
[03:51:32] Speaker E: Quand l'album n'est pas bien, c'est chiant.
[03:51:34] Speaker B: Bon, c'est pas grave, c'est lui qui doit répondre. Bon bah écoute, merci infiniment en tout cas pour tout ça. Il y en aura encore des tonnes et des tonnes à lire.
[03:51:42] Speaker E: Mais je reviendrai ! Si vous m'invitez, je reviens.
[03:51:44] Speaker B: Non, non, tu travailleras ici.
[03:51:46] Speaker E: Si vous m'invitez, je reviens travailler.
[03:51:50] Speaker B: Tu pourras peut-être faire des chroniques.
[03:51:51] Speaker A: C'est facile, je vais y passer l'année prochaine.
[03:51:54] Speaker E: Mais c'est trop tard, vous faites ça tard là, j'ai un enfant qui dort à cette heure là.
[03:51:58] Speaker A: Bah il dort, c'est pas de problème.
[03:52:00] Speaker E: Bah faut lui faire à manger quand même.
[03:52:01] Speaker A: Bah non il dort.
[03:52:02] Speaker B: T'as vu toute la bouffe qu'il y a dans le coin ?
[03:52:04] Speaker E: Une émission enregistrée, je reviens.
[03:52:06] Speaker A: Qui dordine.
[03:52:07] Speaker E: Non vous faites pas d'enregistrement de toute façon.
[03:52:10] Speaker B: Oui nous on est dans le live, nous on est dans le direct, nous on est des gens, on est des vrais tu vois, on est dans la street.
[03:52:14] Speaker A: Nous on n'a pas besoin de prompteur.
[03:52:17] Speaker E: Non c'est vrai, je peux dire les coulisses, je suis assez bluffé, il n'y a pas de prompteur.
[03:52:24] Speaker B: Il y a des papiers, trois questions.
[03:52:27] Speaker E: Griffonnées à l'ancienne avec des petites notes comme ça, je fais la même chose. J'adore, voilà. Et je suis impressionné par le studio et par votre professionnalisme derrière toute cette...
[03:52:38] Speaker B: Pardon, tu veux dire quoi ?
[03:52:42] Speaker E: C'est quoi ?
[03:52:43] Speaker B: Tu veux parler de notre passé, de mon passé ?
[03:52:44] Speaker E: Non, cette bonne humeur communicative.
Quel failleau !
Non mais c'est intimidant, c'est intimidant.
[03:52:58] Speaker B: Je pense que Pascal se sent assez heureux. Et Pascal m'a dit que tu peux.
[03:53:01] Speaker E: Y aller, ça se passe bien.
[03:53:03] Speaker B: Il est venu au moins cinq fois.
[03:53:05] Speaker A: Il a fait l'émission au moins cinq fois. Tu ne racontes pas combien de Meshuggah on a passé ?
[03:53:13] Speaker E: C'est pour ça que je n'ai pas pris du Meshuggah.
[03:53:15] Speaker A: Meshuggah, Deftones et... Non mais Deftones je.
[03:53:19] Speaker E: Ne pouvais pas résister.
[03:53:21] Speaker B: Bon, en tout cas, voilà, d'habitude, on parle toujours d'un média qu'il faut aller suivre. Écoute, là, je les renvoie vers toi, tout simplement.
[03:53:27] Speaker C: Merci.
[03:53:27] Speaker B: Comme ça, au moins, vous avez tous.
[03:53:29] Speaker E: Les liens en description.
[03:53:30] Speaker B: Mettez un like, mettez des... Follow, like, etc. Bien sûr. Tu sais, ils le savent.
[03:53:35] Speaker E: Alors, je vais citer un grand homme qui m'a dit un jour. Tu sais, là, il y a la télé, la radio. Là, il y a la presse écrite et là, il y a le web. Voilà.
[03:53:46] Speaker A: C'est moi, il se moque de moi. Je ne me moque pas parce que.
[03:53:54] Speaker E: Ces mots résonnent et aujourd'hui je comprends.
[03:53:56] Speaker B: Ce que tu dis. Tu le sens ?
[03:53:59] Speaker A: Tu la sens la différence ?
[03:54:01] Speaker E: Je sens la différence.
[03:54:02] Speaker A: Surtout à la fin du mois.
[03:54:06] Speaker B: Et au début du mois, après c'est compliqué de m'attendre.
[03:54:09] Speaker E: Non, par contre, on peut faire des choses formidables.
[03:54:12] Speaker A: On est libre.
[03:54:13] Speaker E: En fait, on est toujours un peu libre.
[03:54:16] Speaker B: Non, mais là, t'es beaucoup plus libre. Tant que t'as pas un grand patron qui veut faire de l'argent... Moi, j'ai.
[03:54:21] Speaker E: Eu cette chance de ne pas avoir de pression de patrons qui me disent tu fais ça. Vraiment.
[03:54:31] Speaker B: Oui mais il faut rapporter de l'argent, il ne va pas te dire il faut que tu fasses un coup, il va te dire il faut que ça rapporte des sous.
[03:54:35] Speaker E: Ce qui n'a pas été le cas de mon prédécesseur, Thomas VDB, justement c'est une des raisons je pense pour laquelle il a aussi changé de direction parce que voilà, il y avait un éditeur qui s'appelait Cyberpress qui n'était pas très fun.
Et Duck n'a pas été très fun, même quand j'y étais. C'est juste qu'il comprenait tellement rien qu'il nous laissait carte blanche.
[03:54:57] Speaker B: Mais bon, quand il faut gagner des sous aussi, après, tu sais qu'il faut faire des gros artistes, etc.
[03:55:01] Speaker E: Il faut faire les bons choix aussi. Il faut faire les artistes qui marchent. Moi, j'ai eu la chance sur la guitare d'être d'avoir un patron qui nous faisait confiance. De toute façon, c'est pas compliqué, il voit les chiffres. Si les chiffres, ça a marché, elle est super la couverture. Parfois, il était un peu sceptique. Mais c'est vrai qu'on a fait moins de métal parce que malheureusement, en tout cas pour l'époque, le métal chez moi était moins vendeur que le blues. On avait un lectorat qui vieillissait. On a fait Gojira, je suis très content d'avoir fait Gojira. J'ai fait Gojira à Guitar Parts, j'ai fait Gojira chez Roxand. C'est vrai que ça s'y prêtait plus à Roxand à l'époque. Et Gojira, on a attendu très longtemps avant de le faire. Et je pense qu'on a attendu qu'ils aient cette aura. La légitimité, ils l'ont toujours eue dès le premier album.
D'ailleurs, je me rappelle très bien du moment où il y avait ce premier album sur le bureau des rédacteurs de Guitar Part à l'époque. Ouais, je me rappelle, je me rappelle. Je lui ai dit écoute ça, c'est génial. Je lui ai dit la même chose pour Coldplay à l'époque. Je lui ai dit écoute ça, c'est génial. Et je me suis pas trompé.
[03:56:04] Speaker B: T'inquiète pas Ben, on va pas faire Coldplay.
[03:56:05] Speaker E: Bah j'adore Coldplay.
[03:56:06] Speaker A: Moi j'aime bien le premier album.
[03:56:08] Speaker E: J'aime beaucoup tout Coldplay moi.
[03:56:10] Speaker A: Ouais, bah ça c'est un problème.
[03:56:11] Speaker B: Bon bah du coup, tu travailles plus ici. Alors et... Mais non !
[03:56:14] Speaker E: Non mais voilà. Mais j'ai d'autres passions, je vous les raconterai.
[03:56:17] Speaker A: Ouais, bah ouais.
[03:56:18] Speaker E: On peut passer ?
[03:56:19] Speaker B: Si tu peux passer juste la passion Coldplay, ça nous va.
[03:56:22] Speaker E: J'aime Supertramp, j'aime Coldplay, j'aime les Rolling Stones, c'est mon groupe préféré.
[03:56:26] Speaker B: Coldplay y'a que le premier album sur SLS, après le reste on l'a pas mis. Je te le dis Ben, je te le dis tout de suite.
[03:56:32] Speaker A: Ah bah ça me rassure.
[03:56:34] Speaker B: Bon, sur ces bonnes paroles, on peut les toucher ?
[03:56:36] Speaker E: Vous dites que vous êtes métal, vous n'êtes pas que métal.
[03:56:39] Speaker B: Mais non, ben tu vois.
[03:56:39] Speaker A: Ah bah non, mais Bang Bang c'est une émission métal.
[03:56:42] Speaker E: I know, I know.
[03:56:43] Speaker A: Et Restless, c'est une émission rock, au sens large, il y a de la folk à du grind.
[03:56:50] Speaker E: C'est pour ça, tu vois, j'ai fait une petite sélection, même quand j'ai passé sous Cyworld, je me suis dit, c'est peut-être pas assez métal pour eux.
[03:56:56] Speaker A: C'est un truc soft des fois.
[03:56:57] Speaker B: Mais bon... Par contre, tu dis que t'es un enfant, il est 23h, on va peut-être s'arrêter là maintenant.
[03:57:03] Speaker E: Oui, je vais libérer le baby-sister.
[03:57:05] Speaker B: Voilà, je pense que... Et puis Marcel, on l'entend plus, ça veut dire qu'il est tombé dans les pommes, parce qu'il a dû dormir une heure cette nuit, parce qu'il fait des couches.
[03:57:14] Speaker E: C'est pour ça que je viens pas, je suis bavard.
[03:57:16] Speaker B: Mais non, ça on adore, ça c'est pas le choix.
[03:57:17] Speaker A: Mais les gens ont demandé à ce que tu reviennes, donc faites-le revenir, c'est écrit. Croco du 91. C'est infidèle.
[03:57:24] Speaker B: C'est un grand grand fidèle.
[03:57:25] Speaker E: Tu n'arrives pas à lire d'ici, ce n'est pas vrai.
[03:57:26] Speaker A: Si, j'arrive à le lire.
[03:57:27] Speaker B: Mais si, mais arrête d'être parano.
[03:57:29] Speaker E: On a dit qu'il n'y avait pas de compteur.
[03:57:30] Speaker F: Et en dessous, il y a quelqu'un.
[03:57:30] Speaker A: Qui a dit, parce que Marcel a tout bougé, mais en dessous, il y a quelqu'un qui avait écrit, super intéressant ce monsieur.
[03:57:36] Speaker E: Marcel, il faudrait que tu mettes ça en plus gros parce que j'ai pas mes lunettes.
[03:57:39] Speaker A: Non mais laisse tomber. Marcel, arrête, arrête. On joue pas à Pac-Man.
[03:57:45] Speaker B: C'est explosé.
[03:57:47] Speaker A: Mais le cauchemar.
[03:57:49] Speaker E: D'ailleurs, je connaissais pas Marcel et il fait un boulot incroyable, je vais vous dire. Ça bombarde d'infos, de pochettes en temps réel. Je suis bluffé.
[03:57:59] Speaker B: Il y en a eu trois. Entre temps, tu ne l'as pas entendu bailler parce que moi je suis là, j'ai l'oreille dirigée.
[03:58:03] Speaker A: Ben si, il y a le moment où il a dit à Amélie, touche pas ton micro.
[03:58:06] Speaker B: Mais bon, elle ne l'a pas vue.
[03:58:08] Speaker E: Elle était concentrée, moi je l'ai vue. Je voulais lui faire un...
[03:58:13] Speaker A: On ne peut pas.
[03:58:14] Speaker E: On ne peut pas, sinon tu aurais touché le micro.
[03:58:16] Speaker B: Ça s'appelle le direct. Bon, très bien. Donc Rock Wanted, vous êtes bien d'accord ? Il faut aller là-dessus, rockwanted.com.
[03:58:23] Speaker A: Pendant encore un ou deux mois avant que ça soit mergé avec...
Non, j'ai.
[03:58:28] Speaker E: Un autre projet pour vous, pour que ça m'éloigne.
[03:58:29] Speaker B: C'est terminé l'émission ! Tu fermes ta gueule un peu, merci !
[03:58:34] Speaker A: Mais c'est rock ! C'est rock !
[03:58:36] Speaker E: J'ai voulu parler de mon t-shirt aussi, vous en avez parlé j'imagine.
[03:58:40] Speaker B: Les gens ils connaissent quand même Psycho-Beatle.
[03:58:42] Speaker E: Des difficultés qu'on traverse. Ça me touche vraiment. Il y a des musiciens comme ça, ça nous touche. Et là ça me touche parce qu'il y a quelques mois, il annonçait que ça allait beaucoup mieux. Et bon ben là malheureusement il rechute et je pense qu'il faut soutenir. Et soutenir c'est aussi ça. C'est soutenir Estless. C'est soutenir les artistes. Ils ont des situations, on croit, parce que d'extérieur, on se dit ouais les mecs ils tournent, ils vendent des disques.
[03:59:18] Speaker A: Ils sont sur les grandes TVF, ils sont connus.
[03:59:21] Speaker E: En fait, la réalité, elle est quand même tout autre pour des groupes de cette catégorie-là. C'est pas des méga stars, en fait. C'est pas des méga stars qui vendent des millions d'albums. C'est des gens qui ont développé une vraie fan base, qui ont une vraie communauté, mais qui ne sont pas des multimillionnaires.
[03:59:34] Speaker C: C'est tout.
[03:59:37] Speaker E: C'est tout ? C'était le mot de la fin. C'était le mot de la fin, moi je tenais à le dire.
[03:59:41] Speaker B: Alors très rapidement, merci infiniment à tout le monde, merci à Méli, merci bien sûr à Gladys, merci à Marcel qui est en train de faire craquer ses doigts tellement il en veut de Merceden. Il y a des signes, Marcel on sait quand il y a un à 21h30, il dit ça devrait être terminé.
[03:59:57] Speaker E: Non mais là il est très tard.
On a perdu nos éditeurs, là.
[04:00:00] Speaker B: Non, il y a toujours du monde. Je remercie infiniment les personnes qui ont regardé, les personnes qui vont écouter le podcast et les personnes qui vont travailler demain matin. Bon courage à vous, on est de tout cœur avec vous. On se retrouve dans la matinale à partir de 8h si vous avez envie d'avoir un petit peu de rock'n'roll dans votre cœur et dans vos oreilles avant d'aller bosser. Et puis, c'est Kevin qui a choisi le dernier titre puisque le dernier morceau, c'est un morceau d'un groupe français. Si vous êtes mini-banger sur notre Patreon, vous avez l'occasion de pouvoir imposer A partir de Minibeng. A partir de Minibeng, tu as bien raison de le préciser. Et il dit Abnatural, groupe René de New Metalcore. Il sort un nouvel album le 12 septembre, donc ça veut dire qu'il est déjà sorti. Bonne découverte, faites-vous plaisir. Et puis il a mis un smiley avec des lunettes de soleil. Merci Kevin, qui est un fidèle auditeur aussi, fidèle bangers. On vous applaudit. Merci infiniment d'être là. Comme il a dit, sans vous, ce n'est rien. Et rendez-vous dimanche prochain. Bisous.
[04:00:52] Speaker E: Bye bye.
Un pour le caillou. Deux pour le spectacle.
[04:05:57] Speaker B: Et voilà, c'était mon souvenir.
[04:06:14] Speaker F: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon... N'hésitez pas à vous abonner !