Episode Transcript
[00:00:03] Speaker A: FLAMBEAU !
[00:00:18] Speaker B: Flambeau ! Flambeau ! Flambeau Le métal.
[00:00:33] Speaker A: !
[00:00:33] Speaker B: Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa Je suis pas encore dans la rue avec un portefeuille en train de gueuler.
[00:00:51] Speaker C: Sois pas si dur avec toi Pierre Lès, d'autres personnes l'être.
[00:00:54] Speaker B: C'est vrai, bah ils le font bien. En tout cas j'espère que vous allez bien, j'espère que votre week-end s'est bien déroulé, j'espère que vous avez écouté plein de musique et que vous avez adoré toutes ces belles sorties qui ont eu lieu ce vendredi. Beaucoup qui n'étaient pas métal, c'est vrai, mais quand même quelque chose à se mettre sous la dent, ça c'est une certitude. On en parle bien évidemment dans la matinale, mais là, ce soir, c'est métal et uniquement métal. On va envoyer du lourd, il va y avoir du gros son et des groupes que je ne connaissais pas, donc on va pouvoir partager ça avec vous et je pense que vous allez fortement apprécier. N'hésitez pas à monter le son, d'autant que Ben, bonsoir, tu es là avec moi comme tous les demains.
[00:01:27] Speaker C: Ah oui, je suis là, je n'avais pas vu. Bonsoir Pierre.
[00:01:30] Speaker B: Bonsoir.
[00:01:31] Speaker C: Bonsoir.
[00:01:32] Speaker B: Alors, comment s'est passé votre sommeil ?
[00:01:36] Speaker C: J'ai travaillé, je suis allé à un concert. Et tout à l'heure, j'ai fait l'émission des coulisses à ta place.
[00:01:44] Speaker B: Oui, parce que je te dis, je suis là, je t'envoie la photo.
[00:01:49] Speaker C: Quand j'ai vu qu'à 16h30, tu n'étais toujours pas là, je me suis dit, on te le fait ou pas ? Et du coup, on peut peut-être expliquer pour les gens qu'ils savent ce que c'est ?
[00:01:58] Speaker B: Oui, bien sûr, les coulisses, il faut expliquer ce qu'est cette émission. Les coulisses, c'est une émission qui a lieu sur notre Patreon pour tous les abonnés Headbangers normalement. Alors là, je ne sais pas si tu l'as ouvert à plus.
[00:02:07] Speaker C: Non, j'ai fait juste Headbanger.
[00:02:08] Speaker B: Mais voilà, normalement, c'est pour réserver aux Headbangers. Donc, c'est le dernier tiers auquel vous pouvez vous abonner. Et tous les dimanches, on discute ensemble. Ça donne un petit instant entre nous où on vous donne des informations qu'on ne donne nulle part ailleurs.
[00:02:22] Speaker C: D'ailleurs, en effet, j'ai montré des photos de moi avec des cheveux.
Donc vous voyez, à quoi j'en suis réduit. Parce qu'au bout d'un moment, à quasiment une heure de parler, moi j'étais KO. J'arrivais plus et du coup j'ai commencé à montrer des images pour ne plus avoir à parler. Je n'ai pas le talent de Pierre pour meubler.
[00:02:39] Speaker B: Ils sont adorables. Tu étais avec les deux meilleurs, mais bien sûr les gens regardent, les autres abonnés de Bungers regardent après. N'hésitez pas. Bien sûr, allez checker qu'est-ce qu'on vous offre, les possibilités de cadeaux et de bonus lorsque vous êtes abonné à Patreon, patreon.com slash rstlssradio pour ceux qui écoutent le podcast ou qui sont en VOD et puis le direct, point d'exclamation, dans le chat Patreon.
[00:03:01] Speaker C: Et d'ailleurs, on rappelle qu'il y aura de nouveau un concours au mois d'octobre pour gagner une guitare pour tous les abonnés Patreon du tiers Headbanger.
[00:03:10] Speaker B: Exactement, on remercie Schecter fortement, on vous l'a montré la semaine dernière, donc si vous voulez la regarder, vous regardez sur la VOD qu'il y a sur notre chaîne YouTube.
[00:03:17] Speaker C: Et puis il y aura une petite vidéo, il faut qu'on fasse ça cette semaine.
[00:03:19] Speaker B: Bah oui, parce que ça commence mercredi.
[00:03:21] Speaker C: Il faut qu'on fasse ça là, on va vous faire une petite vidéo. On a l'habitude que ce soit serré.
[00:03:27] Speaker B: Bon, pas pour tout le monde mais enfin bon bref, toujours est-il que...
[00:03:30] Speaker C: Enfin, on vous l'espère en tout cas.
[00:03:32] Speaker B: Oui, je le souhaite aux gens. J'ai chaud un peu d'un coup.
[00:03:36] Speaker C: Tu veux nous parler de ton week-end ? Tu veux parler de hier soir quand tu m'as envoyé un message à 22h en disant peut-être que je veux sortir finalement ?
[00:03:44] Speaker B: Non mais j'ai, oui alors, ma semaine n'a pas été très...
[00:03:47] Speaker C: Tu veux annoncer notre invité peut-être avant ?
[00:03:48] Speaker B: Non, non, non, je raconte ça, je vais juste annoncer les gens qui seront là parmi nous. Mais oui, hier soir, je voulais aller à l'anniversaire du Feel Good, à qui on souhaite un merveilleux anniversaire. C'est le bar référence, bien sûr, pour le métal à Paris. Si vous n'y passez pas lorsque vous aimez du métal, lorsque vous aimez le métal, c'est qu'il y a un problème quelque part. Mais puis on leur fait des bisous parce qu'on les aime, ils sont trop gentils, trop chouettes. et très bienveillant, donc n'ayez pas peur d'aller là-bas, vous serez protégés et ça surveille. Toujours est-il que, bon, je me suis dit les 22h30, il y a un ami qui m'a dit, bon ça serait bien que tu viennes me soutenir parce que je suis pas au top niveau joie, bonheur, et je lui ai dit ok...
[00:04:27] Speaker C: C'était pas moi !
[00:04:27] Speaker B: Non, c'était pas toi.
[00:04:29] Speaker C: Moi il m'a pas répondu quand je lui ai envoyé ça.
[00:04:33] Speaker B: Et je me suis dit bon, je vais, je vais aller faire un tour pour le voir. Et puis après, j'irai au feel good. Bon, je suis parti de la maison, il était 23h30. Je suis à Saint-Denis et c'était pour aller du côté de Belleville. J'ai mis une heure à côté de chez moi. Et je vais dire un truc, Ben. J'ai là, j'ai fait contact avec quatre personnes qui travaillent dans la culture à la mairie de Paris.
[00:04:56] Speaker C: Ah ben, c'était un club gay.
[00:04:58] Speaker B: C'était un bar homosexuel.
[00:05:02] Speaker C: Culture Paris, à un moment on connaît.
[00:05:05] Speaker B: Les... Et j'ai fait une très bonne connaissance aussi avec une personne qui est à la sécurité parisienne. Ce qui fait que je lui dis, ah mais je veux faire des concerts ce soir, elle dit pas de problème, tu me demandes, j'organise. Donc écoute, on a... Bon bah j'attends.
[00:05:16] Speaker C: Que ce soit vrai maintenant.
[00:05:17] Speaker B: Non, alors on m'a dit, il y a des endroits, je te dis tout de suite, ça si tu me dis je vais le faire là, je pourrais dire, bah non. Mais Imani, il faut pas avoir peur de la mairie, il faut avoir peur des habitants.
[00:05:26] Speaker C: Il faut plus nous dire d'aller à des endroits où on a le droit.
[00:05:29] Speaker B: C'est ce que cette personne va faire.
[00:05:31] Speaker C: Oh, préparez-vous, peut-être qu'Astèze va enfin pouvoir faire des choses.
[00:05:36] Speaker B: Je vais demander aussi une chose que tu connais, que je ne dirai pas aux gens parce qu'on n'a pas le droit quand même de tout annoncer. C'est méchant.
[00:05:42] Speaker C: Même moi, je suis dans le même état que vous, je ne sais pas de quoi il parle.
[00:05:46] Speaker B: Mais si, mais si.
Pas ça.
[00:05:51] Speaker C: Le Gypsy King ?
[00:05:52] Speaker B: Peut-être.
[00:05:53] Speaker C: On va pouvoir faire le concert du Gypsy King ?
[00:05:54] Speaker B: On va pouvoir faire le concert du Gypsy King. Non mais j'ai demandé, j'ai demandé, puis on m'a dit, ah ça c'est beaucoup plus compliqué, il vaut mieux le faire en extérieur. Mais bon, comme je sais que...
[00:06:02] Speaker C: On en a parlé en antenne parce que je comprends rien. C'est trop codé.
[00:06:06] Speaker B: En tout cas, voilà, non mais ils étaient très sympathiques et ils ont dit mais non mais c'est pas très compliqué de faire des demandes. J'ai fait bah... Il suffit de venir nous voir en vrai. Mais il faut savoir où vous traînez. C'est un bar Kabil gay. C'est incroyable. Très intéressant.
[00:06:23] Speaker C: J'ai bien envie d'y aller.
[00:06:24] Speaker B: Ils font des pizzas délicieuses de couscous. Il y a des cocktails. Ils sont pas du tout gays. Par contre, je crois qu'ils ont compris que c'était une clientèle qui a abandonné.
[00:06:35] Speaker C: C'est à côté de chez moi, ça m'arrange.
[00:06:37] Speaker B: C'était très sympathique.
[00:06:39] Speaker C: Je prendrai l'adresse.
[00:06:40] Speaker B: Toujours est-il qu'on était là, c'était aussi l'anniversaire d'une personne à qui je fais des bisous qui s'appelle Elsa, et on s'est dit, sortons ! Nous sommes donc allés du côté du point éphémère. Le concert est un lieu très ouvert. Certains diraient walkiste parce que c'est beaucoup trop ouvert pour eux, mais c'est juste bienveillant, puis t'as le droit de venir comme tu es, y'a pas de problème.
[00:07:04] Speaker C: Et puis tu peux stand on the rooftop ?
[00:07:06] Speaker B: Aussi, c'est vrai, c'est vrai que tu peux aller sur le... Oui j'ai bien compris. Je l'ai bien vu. Mais pas dans le cul.
Mais toujours éthique. Ça me perturbe.
[00:07:18] Speaker C: T'aurais pas dit non à l'époque, mais bon.
[00:07:20] Speaker B: C'est quand même pas trop mon genre. Putain, quel enfer. Mais on est arrivé et c'était plutôt normal dans l'espace classique, mais dans la salle de concert, c'est clubbing le week-end. Et quand je suis rentré dans cet espace clubbing, Là, c'est ouvert un monde parallèle à moi. Je me suis senti vieux. Mais à juste titre, c'est que les gens me semblent avoir 12 ans déjà. Mais putain, c'est un truc qu'on a le droit d'être adolescent.
[00:07:46] Speaker C: Non, c'est plus que t'as tenu le couple de cheveux. J'ai l'impression que t'as...
[00:07:49] Speaker B: Alors j'avais quand même ma casquette, parce.
[00:07:52] Speaker C: Que sinon ils m'auraient accusé à l'entrée.
[00:07:53] Speaker B: Parce qu'ils acceptent tout, mais c'est pas ça.
[00:07:55] Speaker C: Mais pas les gens de bleu de 90 ans.
[00:07:59] Speaker B: Et en fait, la musique, c'est que des classiques, genre les Doors, Queen, mais pitchés à 50% plus vite.
[00:08:06] Speaker C: D'accord.
[00:08:06] Speaker B: Donc c'est assez bizarre.
[00:08:08] Speaker C: Donc t'es avec des chipmunks qui chantent ?
[00:08:10] Speaker B: C'est que des chipmunks, tout le temps, et dessus ils rajoutent des... Mais pas en rythme. Et ils mettent des fois deux chansons aussi en même temps.
[00:08:17] Speaker C: C'est DJ Midi ça !
[00:08:18] Speaker B: Et puis j'ai demandé à Gaëlle, je lui ai dit, mais c'est pas en rythme quand il y a les enchaînements, mais c'est hyper techniquement difficile de ne pas le faire en rythme. Et j'étais là, moi je pense que.
[00:08:28] Speaker C: Je peux le faire. T'as trop de talent, tu te rends pas compte.
[00:08:33] Speaker B: Mais non mais j'ai dit non mais...
[00:08:35] Speaker C: Tu leur as donné des flyers de la Outimix ?
[00:08:37] Speaker B: La nana me dit mais c'est parce que vous êtes vieux vous comprenez pas j'ai fait non mais il n'y a rien qui est en rythme je fais en plus je comprends pas je mets du temps à comprendre quelle est la chanson et ils m'ont dit mais non mais c'est parce qu'en fait j'ai fait on dirait juste une soirée épileptique pour hyperactif et tdha tdh mais c'est exactement ça je fais Ah bah voilà, fallait le dire tout de suite ! Mais c'est l'hystérie musicale, il y avait du gayber, après des fois il y a des moments où il y a des blancs. Du gabber.
[00:09:05] Speaker C: Parce que gayber c'est autre chose, je sais que ça te parle mais c'est pas la même.
[00:09:11] Speaker B: Hello les sweeties ! Bref... Y'en avait !
[00:09:15] Speaker C: Ramène la plaquette par ici !
[00:09:17] Speaker B: Mais c'était ouf et je suis resté sur mon estrade parce que je regardais...
[00:09:22] Speaker C: Ah bah tu scrutais !
[00:09:24] Speaker B: Et c'est incroyable, les jeunes mettent des habits qui vont pas aussi ensemble et puis ils ont des mulettes où ils rasent sur les côtés mais ils laissent des cheveux comme ça qui remontent et qui tombent un peu autour et puis après derrière ils font des bouclettes très longues, je parle des hommes. Et les filles avaient du style au moins.
[00:09:45] Speaker C: Et ils avaient des petits marcelles très serrés.
[00:09:49] Speaker B: Alors tout le monde fait à peu près 1 kg pour 1m90. Je me disais mais c'est incroyable.
[00:09:55] Speaker C: Il y a des raisons à ça Pierre mais on ne peut pas le dire.
[00:09:58] Speaker B: J'ai bien vu que cette raison était vraiment ultra-effective pendant cette soirée parce qu'il y a quelqu'un qui s'est arrêté, qui est rentré, qui m'a regardé dans les yeux, j'ai fait son regard très très noir me transperce. J'ai vu des yeux complètement noirs. Les pupilles prenaient toute la tête même.
[00:10:14] Speaker C: Ah ouais, carrément.
[00:10:15] Speaker B: En tout cas, quand il fait nuit.
[00:10:17] Speaker C: Ils n'ont pas de problème. Complètement nichtalop, les gars.
[00:10:20] Speaker B: Ils l'étaient tous, complètement. Et puis donc, on m'a fait rencontrer une personne de chez Balenciaga qui a pris mon contact aussi.
[00:10:27] Speaker C: C'est Lady Balenciaga ?
[00:10:28] Speaker B: Le métal, c'est carrément notre dada. Pour la cérémonie des foudres, peut-être que je pourrais voir si j'ai pas des fringues pour vous.
[00:10:38] Speaker C: Pour toi, je pense, pour moi, c'est compliqué. Je pense que Balenciaga, à la limite, s'il prenne cinq fringues et qu'il les épingle ensemble, ça peut faire le tour de mon corps. Mais c'est vraiment le max !
[00:10:49] Speaker B: Alors justement je lui ai dit non mais on n'a pas besoin de ça, on a déjà des idées rigolotes, on a des idées rigolotes et ouais mais alors quand je lui ai dit mes idées rigolotes, il m'a fait snow chic !
Voilà, et puis après il m'a dit, j'ai un énorme bip et si tu veux je peux te montrer. J'ai fait, mais on était en train de parler de vêtements, quel est le rapport ? Il m'a dit, ah ça peut te faire plaisir aussi, mais ces vêtements !
[00:11:08] Speaker C: C'est pas faux !
[00:11:08] Speaker B: Et j'ai dit, non, non, non, non.
[00:11:10] Speaker C: Ah merde, putain, on avait un contact, on allait s'en sortir et Pierre a tout fait capoter.
[00:11:14] Speaker B: Non, non, mais il m'a dit... Et.
[00:11:15] Speaker C: Pas à cause d'une capote.
[00:11:16] Speaker B: Il m'a dit, tu es adorable ma chérie. Non, mais il peut pas habiller les femmes, par contre, ça je te le dis tout de suite, c'est pas possible.
[00:11:22] Speaker C: On sait pas à qui il parle là, par contre.
[00:11:24] Speaker B: Et voilà.
[00:11:25] Speaker C: Sûrement à Marcel.
[00:11:28] Speaker B: Ben celle qui est cachée. Enfin voilà, c'était ma petite aventure. Sinon j'ai fait un scanner des poumons, tout va bien. Il y a juste trois petits points qui sont pas très cool mais apparemment c'est pas très gênant. Il m'a dit non mais ça c'est... Oui c'est des trucs qui sont... Des crottes de nez. Il m'a dit, bon... Vous avez respiré.
[00:11:43] Speaker C: Trop fort vos crottes de nez, elles sont intérieures.
[00:11:46] Speaker B: Pas très pro comme... Il m'a dit ils sont crasseux mais ça va.
[00:11:56] Speaker C: Alors ça c'est peut-être les années de fumage.
[00:11:58] Speaker B: Oui, mais il m'a dit pour votre âge ça va quand même, c'est plutôt pas mal.
[00:12:01] Speaker C: Ah bah allons.
[00:12:01] Speaker B: Voilà, bon écoute. Sinon ce soir nous allons avoir Gladys bien sûr.
[00:12:04] Speaker C: Donc un résultat quand même moins bien que la coloscopie.
[00:12:07] Speaker B: C'était moins propre.
[00:12:08] Speaker C: Les poumons sont moins propres que ton cul.
[00:12:10] Speaker B: Ils ont été moins souvent lavés quoi.
[00:12:13] Speaker C: Tu devrais essayer de faire des lavements, tu sais, tu te mets une poire dans les poumons.
[00:12:17] Speaker B: Ah bah oui, finalement. Finalement, je vais voir ça, je vais mettre de l'âge à veine, notre ami Trump nous l'a conseillé il y a quelques années. Mais sinon, bien sûr, nous allons avoir Gladys qui va nous faire les news, qui va aussi parler de sa musique préférée. Et notre invité ce soir, c'est Jean-Charles Degroux, qui a sorti ce bouquin-là dont je vous ai déjà moult fois parlé en matinale, la biographie Les Enfants Sauvages Gogira. Il nous en parlera bien évidemment, mais on parlera de son parcours, de comment il a découvert cette musique, qu'est-ce que ça lui fait comme émotion, des papillons dans le corps. Et puis voilà. Mais avant, il y a de la musique. Et c'est là que je te laisse parler de ton concert de cette semaine.
[00:12:54] Speaker C: Oui, tout à fait. Donc lundi soir, je suis allé à un concert. Je suis allé voir. Je suis allé du côté du backstage. J'ai vu, il y avait une très belle femme projetable tout devant la scène. Certaine Gladys. Je n'en ai jamais entendu parler.
[00:13:10] Speaker B: Elle se maquille mal, je crois.
[00:13:11] Speaker C: Quoi ?
[00:13:11] Speaker B: Elle se maquille mal.
[00:13:12] Speaker C: Comme un camion volé. On adore. Et du coup, non, au concert, il y avait le comeback, le comeback de Poison the Well.
[00:13:24] Speaker B: T'as été persuadé qu'ils n'existaient plus ?
[00:13:25] Speaker C: Bah, ils n'existaient plus !
[00:13:27] Speaker B: Ah, bon ben non !
[00:13:27] Speaker C: Mais là, ils sont revenus ! En fait, ils ont fait une petite tournée anniversaire pour les 25 ans de leur premier album. Et puis, ça se passait bien. Alors, aux États-Unis, il faut savoir quand même que cette tournée s'est faite avec deux premiers partis qui étaient Better Lovers.
[00:13:47] Speaker B: Donc le groupe des Ances.
[00:13:49] Speaker C: Ancien d'Evrita Maidaï avec le Gregg Pusciato de Dillinger et Skiplane. Pas mal. Et Glass Joe. C'est un petit set sympa.
[00:13:59] Speaker B: C'est pas mal. Mais il n'y a que Better Lover qui était récent mais avec des gens vieux quoi. Enfin pas tous. Ils sont tous vieux en fait.
[00:14:06] Speaker C: Et du coup ils ont fait ça. Et puis finalement ils se sont dit ah mais c'est bien en fait de refaire de la musique. Et du coup ils ont enregistré un titre donc il y a déjà un titre qui était sorti. Et puis là ils ont annoncé pendant le concert que du coup ils allaient sortir un nouvel album. Donc ça revient, ça va continuer quoi. Et du coup, concert, alors en première partie, il y avait Body Web. Alors moi, je ne connaissais pas, je ne connaissais pas du tout. J'ai une amie à moi, je ne dirai pas son nom, mais qui est magnifique, qui nous a dit, qui m'a dit Ah, mais moi, je suis venu pour eux parce que vraiment, c'est mes petits chouchous. Bon, moi, j'ai regardé le set, je ne connaissais pas.
[00:14:40] Speaker B: Et tu t'es dit, je comprends pourquoi je ne les connais pas.
[00:14:42] Speaker C: Non mais en fait je me dis... C'est quoi comme style ? Alors ils sont australiens et c'est du néo. C'est vraiment du néo avec un peu de metalcore mais surtout néo. Et en fait chaque chanson tu fais... Alors là c'est la batterie de Slipknot avec le chant de System, avec la guitare de Soulfly et ainsi de suite.
[00:15:05] Speaker B: Oh bah ça c'est moins sympa.
[00:15:08] Speaker C: Moi ça me faisait penser à trop de choses et comme je te le dis souvent, moi quand ça me fait trop penser à autre chose, j'ai du mal. Du coup après ça jouait bien, il y a un DJ, enfin un turntable. C'est vraiment la totale, ils sont 6 sur scène, 5 ou 6. Est-ce qu'il a un bonnet ? Il avait un truc sur la tête je crois.
[00:15:28] Speaker B: Bon bref, on s'en fout, on s'en fout.
[00:15:29] Speaker C: Et puis après, l'arrivée. Alors du coup, Poison The Well vient jouer au backstage. Qu'est-ce qui se passe ? Tous les gens de la scène 2008, tous les gens qu'on voyait à tous les concerts de l'époque, en sabotage, tout.
[00:15:44] Speaker B: Ça, ils étaient tous là.
[00:15:46] Speaker C: Il y a des gens qui sont venus de toute la France, des gens de Bordeaux, des gens de Toulouse. Tout le monde était là pour voir les yeux. Le chanteur n'a plus la même voix qu'à l'époque, mais par contre, il est quand même là. Il ne laisse rien passer, il chante et il gueule comme un putois enragé. Ce n'est pas une vraie expression. Le set était super bien. Le son était bien au concert ?
où est-ce qu'il y a le son, il y a un problème. Bref, c'était cool. J'aurais aimé. En fait, je n'ai pas voulu aller dans le pit parce que ça va être des concerts de vieux. Il n'y a que des gens grands qui veulent foutre des patates.
[00:16:34] Speaker B: Moi, je n'avais pas envie.
[00:16:38] Speaker C: Je suis resté derrière, je suis resté tranquille et j'ai beaucoup apprécié. J'étais avec Jamie. Comme quoi, on serait peut-être amis quand même. Malgré ce que les gens pensent dans les commentaires YouTube. Non, non, c'était super bien. On a passé un très bon moment avec les copains. Bon concert. Bonne setlist. Donc beaucoup de vieux titres, mais ils ont quand même joué des titres plus récents. Et puis voilà. Et du coup, là, il fallait choisir un clip pour passer aux gens. Et du coup, il n'y a pas de clip du premier album. Et il n'y a pas le clip de ma chanson préférée. Mais du coup, j'ai mis une autre chanson que j'aime bien et qui est le plus vieux clip qu'ils aient. Comme ça, ça reliait un petit peu avec l'époque qui était représentée. Et donc, voilà, ça va être Poison the Well avec la chanson Bocelli. Je ne sais pas comment on dit.
[00:17:30] Speaker B: Ouais, je ne sais pas non plus. Mais écoute, c'est vrai que c'est un vieux morceau.
[00:17:34] Speaker C: Ah, 2002.
Le clip est nul.
[00:17:37] Speaker B: Ça nous rajeunit.
[00:17:38] Speaker C: Le clip, il est vraiment dans un hangar. Il n'y a pas d'effort, tout ça. Mais par contre, on voit bien les racines post-hardcore du groupe et ça, c'est bien.
[00:17:45] Speaker B: Eh bien voilà, on va commencer avec ça. Bienvenue à vous. N'hésitez pas à bien vous installer parce que c'est parti pour 3 heures.
[00:17:53] Speaker A: Mais j'adore This will never happen But I adore her That will never happen I've been lost in my head All my thoughts disappear Moins fort et plus dur !
Burn it, burn it like my words Burn it, burn it like my words MOTHERFUCKER !
Résistance ! Turning upon myself ! An invisible weapon ! I'll find myself ! Close the blinded eyes ! And choke on the outcome !
C'est trop bien !
FAUT.
[00:24:54] Speaker C: PAS RESTER SOUS LA PLUIE MONSIEUR VOUS ALLEZ ATTRAPER FROID !
[00:24:59] Speaker B: VARIOLS à l'instant donc avec I find the dark et non pas variole et ça me fait penser qu'il faut que je fasse mon vaccin contre la variole du singe on sait jamais au milieu tout va si vite Mais non voilà, j'avais envie de passer ça, j'ai eu quelques nouveautés qui ont poppé évidemment, c'est compliqué de faire une sélection parce qu'il y en a beaucoup des morceaux qui sont là. Et là je me suis dit, tu sais quoi, je vais sélectionner des trucs qui sont peut-être un peu agressifs et je voulais avoir ton avis en vrai. Là on n'entendait pas très bien finalement dans le studio, mais le son est saturé à un niveau absolu, c'est-à-dire que tout fait Et je me suis dit, alors moi, bon, j'ai trouvé ça peut-être un peu too much. Je sais pas si c'est vraiment saturé ou si c'est un plugin qu'ils ont.
[00:25:43] Speaker C: Foutu par-dessus pour ça.
[00:25:45] Speaker B: Peu importe. Mais voilà, je suis d'accord avec toi.
[00:25:49] Speaker C: C'Est un peu too much. Ouais, mais après, c'est bien. Un titre, c'est bien, tu vois. Je pense qu'écouter un album comme ça, bon, je sais pas si ça garde son intérêt bien longtemps, quoi.
[00:26:00] Speaker B: Ouais.
[00:26:01] Speaker C: Mais j'écouterai le reste et je te dirai.
[00:26:04] Speaker B: Faut pas hésiter vous aussi à laisser vos commentaires dans le chat en direct et puis en commentaire tout simplement sur notre chaîne YouTube. N'hésitez pas à la rejoindre si ce n'est déjà fait. Je compte sur vous pour le faire. Vous tapez point d'exclamation bang dans le chat et comme ça c'est fait, vous nous rejoignez. Merci.
[00:26:18] Speaker C: C'est fait et c'est fait Eric.
[00:26:19] Speaker B: C'est fait Eric ! Je pense qu'il est l'heure.
[00:26:23] Speaker C: Attends je sais pas.
[00:26:24] Speaker B: What time is it ?
[00:26:25] Speaker A: Oh yeah !
[00:26:26] Speaker C: Oh my god !
[00:26:28] Speaker A: C'est l'heure du flashback !
Et.
[00:26:40] Speaker C: C'Est présenté par... Gladys !
[00:26:46] Speaker B: Gladys ! Gladys ! Bonsoir Gladys !
[00:26:50] Speaker D: Bonsoir !
[00:26:51] Speaker B: Elle a l'air si...
[00:26:53] Speaker D: Si trop maquillée.
[00:26:55] Speaker B: Alors normalement j'étais pas ce que je voulais dire. J'allais dire si gentil et du coup ça me semblait bizarre parce que normalement t'es pas gentil.
[00:27:00] Speaker D: Non mais ça devait pas durer t'inquiètes.
[00:27:01] Speaker B: Ah bon voilà.
[00:27:02] Speaker C: Moi perso je trouve pas que tu sois trop maquillé avec la lumière ça marche trop bien regarde.
[00:27:06] Speaker B: Mais non mais t'es magnifique.
[00:27:07] Speaker C: Oh là là mais la star là. Vas-y 4 vendis là.
[00:27:11] Speaker B: De toute façon on a bien fait de t'embarquer parce que nous personne ne voulait nous regarder avant que t'arrives.
[00:27:14] Speaker C: Tout à l'heure j'ai fait l'émission les coulisses et les gens m'ont dit ah non mais depuis qu'il y a les meufs il y a une vraie dynamique dans l'émission c'est vraiment cool.
[00:27:23] Speaker D: Tu vois ? Ouais.
[00:27:25] Speaker B: Alors moi comme j'ai un ego surdimensionné, comme j'ai un ego surdimensionné, tu vas pas tarder à être licencié, je te le dis.
[00:27:29] Speaker C: En plus, vous chassez dans la même cour, quasiment.
[00:27:33] Speaker B: Non, on n'a pas le même syptôme du tout. Non, pas du tout, non. Elle me fait un regard, je fais... Pardon.
[00:27:40] Speaker C: Et inversement. Son cap ne peut pas trop le dire.
[00:27:46] Speaker B: Bon bref. Que s'est-il passé ? Comment vas-tu déjà ?
[00:27:49] Speaker D: Ça va, ça va. Je peux aller.
[00:27:51] Speaker B: Tu n'allais pas aller à l'anniversaire du Feel Good, non ?
[00:27:53] Speaker D: Non, bah non. Mais par contre, j'ai fait le même concert du coup, en début de semaine que ce cher Ben.
[00:28:00] Speaker B: Oui, vous avez apprécié.
[00:28:01] Speaker D: On n'a pas du tout le même point de vue sur la première partie.
[00:28:05] Speaker C: Toi, t'as adoré.
[00:28:07] Speaker D: Les goûts, les couleurs quand même.
[00:28:08] Speaker B: Voilà, tout à fait.
[00:28:09] Speaker D: En même temps, vous n'avez pas kiffé Varials alors que c'est génial.
[00:28:11] Speaker C: J'ai pas dit que j'ai pas kiffé.
[00:28:13] Speaker D: Pourquoi suis-je étonné ?
[00:28:14] Speaker C: A quel moment j'ai dit que j'ai pas kiffé ?
[00:28:16] Speaker D: Ouais, c'est trop saturé.
[00:28:17] Speaker C: Non, j'ai dit qu'au bout d'un moment ça va être fatigant.
[00:28:19] Speaker B: C'est pas beau de faire l'accent d'un homosexuel comme ça. Tu sais que c'est dangereux. La loi peut te punir.
[00:28:24] Speaker C: Attention, la mère de Paris va te tomber dessus.
[00:28:28] Speaker B: Bon allez, que s'est-il passé cette semaine ?
[00:28:31] Speaker D: Alors on commence avec Wither et l'affaire Gillian Loren Schreiner. Je pense que je le dis bien. En avril, Gillian Loren Schreiner, autrice et épouse du bassiste de Wither, Scott Schreiner, avait eu une confrontation tendue avec la police de Los Angeles au cours de laquelle elle a été blessée et inculpée. La justice vient de trancher, plutôt qu'un procès classique, elle bénéficiera d'un programme de suivi pour raison de santé mentale. Si elle respecte ce programme pendant deux ans, toutes les charges retenues contre elle seront abandonnées.
[00:29:01] Speaker B: Ils avaient quand même pété le slip quoi. Enfin je veux dire c'était parti dans tous les sens.
[00:29:06] Speaker D: C'était parti très très loin.
[00:29:08] Speaker B: On avait parlé dans l'émission et genre c'était improbable. Alors Weezer on imagine ça toujours t'sais, un peu mignon, un peu voilà.
[00:29:16] Speaker D: Je les ai vus cet été en plus ils sont mignons comme tout.
[00:29:18] Speaker B: Et puis elle, elle est folle apparemment. Mais bon après c'est parti en cacahuète.
[00:29:24] Speaker C: Ça arrive à des gens bien d'être fous.
[00:29:27] Speaker D: On est bien placés pour le savoir.
[00:29:30] Speaker B: De rire, ça donne envie de lâcher une caisse. Bon, la suite.
[00:29:35] Speaker E: T'as un peu tout le temps envie.
[00:29:35] Speaker C: De lâcher une caisse.
[00:29:36] Speaker D: Alors je vais dire le titre, vous allez encore, voilà. Bring Me The Horizon.
[00:29:40] Speaker C: Oh non ! Ah bah tiens ! Je ne m'attendais pas à ce qu'on parle d'autre groupe là.
[00:29:43] Speaker B: Oui, il a ouvert une boutique de Torero.
[00:29:46] Speaker D: Un moment fort et des clins d'oeil au hardcore. BMTH a créé la surprise Louder Than Life en jouant pour la première fois A Bullet With My Name On avec Spencer Chamberlain. Donc moi j'étais super contente.
[00:30:00] Speaker C: C'est le chanteur de Under House.
[00:30:03] Speaker D: Super contente de savoir qu'ils ont fait le feat en live. Super déçue de ne pas l'avoir vu en vrai. Parce que gros sum. D'autant qu'ils ont fait 10 geat aussi là-bas et ils l'ont pas fait en Europe. Donc énorme sum.
[00:30:14] Speaker C: Donc ils vont bien se calmer.
[00:30:15] Speaker D: Donc ouais, ça serait bien qu'ils nous fassent la même chose en Europe. Parce que les Ricains, on en a ras le cul.
[00:30:20] Speaker B: Ils ont tout et on n'a rien. Ils vont faire une tournée l'année prochaine et ils sont en tête d'affichés.
[00:30:23] Speaker D: Il n'y a pas de tournée en 2026 avec BMTH. Est-ce qu'on aura Spencer Chamberlain ? Je ne pense pas.
[00:30:30] Speaker C: S'il joue sur le même jour.
[00:30:32] Speaker B: Il est obligé d'être en France en tout cas.
[00:30:34] Speaker D: Et aussi en coulisses, on a vu une photo d'Oli avec Brian Garris et Isaac Hale de Knot Lose. Et du coup, je me dis que j'aimerais bien avoir un feat Les deux groupes. Et que ça serait assez exceptionnel, j'en suis.
[00:30:49] Speaker C: Ça ils peuvent te le faire, je pense.
[00:30:51] Speaker B: À mon avis ça va finir par tomber à un moment ou à un autre.
[00:30:53] Speaker D: Finger crossed.
[00:30:55] Speaker B: C'est quoi ces ongles ? Oh là là, le démon !
[00:31:02] Speaker D: Et je les ai fait tout seuls, en plus, comme Ingram.
[00:31:05] Speaker B: C'est ceux qu'on enlève et qu'on remet ?
[00:31:07] Speaker D: Non, moi je les colle avec de la glu. Sinon ça tient pas.
[00:31:12] Speaker E: Ripple les vrais ongles.
[00:31:14] Speaker B: D'écoute, c'est hyper attentif, il doit y avoir une technique de ouf. Non, je mets de l'aigle, ne faites pas ça évidemment, ça ne marche pas du tout et c'est très dangereux.
[00:31:22] Speaker D: C'était juste pour dire que voilà, dans les festivals américains, et notamment le Louder Than Life, ils ont vraiment des trucs de malade.
[00:31:28] Speaker B: En même temps, c'est le rendez-vous.
[00:31:29] Speaker C: En même temps, là-bas, il y a un public, ce n'est pas comme la France.
[00:31:32] Speaker D: Je suis là, moi.
[00:31:33] Speaker C: Apparemment, je suis désolé de te dire ça, mais tu ne comptes pas assez pour lui.
[00:31:39] Speaker B: Voilà !
[00:31:40] Speaker C: Alors que pour nous, tu es tout.
[00:31:42] Speaker D: Il n'y a pas que Bring Me, il y a plein de trucs que j'ai vu dans ce festival.
[00:31:45] Speaker B: Mais il y a tout le monde ! Pourquoi nous, non ? Pourquoi nous, on n'a pas ça ?
[00:31:47] Speaker C: Parce que c'est la France, c'est la France.
[00:31:49] Speaker B: En fait, t'es en train de me casser les bonbons pour dire, oui, vous pourrez me payer un voyage. Et puis quand même, moi, en tant que grande journaliste que je suis...
[00:31:55] Speaker E: Exactement !
[00:31:56] Speaker C: Exactement ! T'as ton média, demande ton média !
[00:31:58] Speaker B: C'est vrai, démerde-toi !
[00:32:01] Speaker C: Pour le reste, je veux dire, tes chroniques toutes, tu les fais pour ton média.
[00:32:04] Speaker D: Le truc, c'est qu'avant, les accréditations, c'est facile. Le défraiement, c'est le moins.
[00:32:09] Speaker C: Ah ouais, bah je vois que ton média...
[00:32:11] Speaker B: Tu es mon pognon ! Tu sais, le niveau...
[00:32:13] Speaker C: Demande à la direction de ton média, y'a pas de soucis !
[00:32:17] Speaker D: C'est moi la direction, putain... Bah je sais bien !
[00:32:20] Speaker B: J'suis même pas sûr qu'aujourd'hui, un festival américain donne facilement des accrès d'un... Non.
[00:32:25] Speaker D: Mais moi j'connais les orgas !
[00:32:27] Speaker B: Bah ça va...
[00:32:28] Speaker C: Tu te souviens, on avait demandé pour...
[00:32:29] Speaker B: Excuse-moi, j'ai que mes entrées dans le rap, j'ai couché qu'avec des rappeurs, bon bah chacun son truc, ok ?
[00:32:33] Speaker C: Tu te souviens qu'on avait demandé pour le Sick New World, là ?
[00:32:35] Speaker B: Oui.
[00:32:36] Speaker C: On avait demandé, les mecs ils ont répondu, ils ont fait... Nope ! C'était vraiment, il n'y avait pas de... C'était... Limite, ils auraient pu mettre « nope ». C'était vraiment l'étape.
[00:32:46] Speaker D: Moi, je n'ai pas eu un « nope ». J'ai eu un « on reviendra vers toi pour savoir si c'est validé ou non ».
[00:32:50] Speaker B: Oui, mais tu as envoyé ça avec ton média ou avec ton compte perso ?
[00:32:53] Speaker D: Avec mon média. Oui, mais dans ma signature, il y a le nom de mon média et il y a aussi mon nom en tant qu'agent.
[00:32:59] Speaker B: Moi, quand je leur donne mon OnlyFans, tout de suite, ils m'ont bloqué.
[00:33:05] Speaker D: Voilà, bref.
[00:33:07] Speaker B: Ensuite...
[00:33:08] Speaker D: On a Metallica Exodus, Gary Holt défend Kirk Hammett. Dans The Metallica Report, Gary Holt a rappelé que Kirk Hammett avait déjà marqué. Kirk ?
[00:33:18] Speaker C: Kirk.
[00:33:18] Speaker D: Kirk Hammett avait déjà marqué l'histoire du thrash avec Exodus avant de rejoindre Metallica en 83. Pour lui on oublie trop souvent que Kirk était un pionnier du son B-A-R-E-A et pas seulement le remplaçant de Mustaine. Holt insiste, Hammett a eu un vrai rôle fondateur dans les naissances du thrash et mérite qu'on reconnaisse pleinement son importance dans l'évolution du genre. Et j'ai sorti cette news parce que d'habitude il tire sur tout le monde et là il a dit un truc sympa donc je me disais...
[00:33:45] Speaker C: Après je pense que la vérité c'est surtout qu'il aime bien les mecs en legging et c'est vraiment pour ça qu'il le défend mais... Qui c'est ? Elle est permanente, c'est vrai que...
[00:33:57] Speaker B: Quand on peut encore en faire un vrai, bon... On connaît des gens qui font des permanentes, mais qui devraient...
[00:34:03] Speaker C: Je laisserai être expert de cette question, Pierre.
[00:34:06] Speaker B: Je vais te la refoutre. J'ai jamais essayé de me faire une permanente.
[00:34:08] Speaker C: Non, c'est vrai.
[00:34:09] Speaker B: J'ai eu beaucoup d'autres choses horribles, mais pas de permanente.
[00:34:11] Speaker C: Non.
[00:34:12] Speaker B: Mais n'est jamais trop tard !
[00:34:13] Speaker C: C'est vrai.
[00:34:13] Speaker B: Si je me fais faire des implants, avec mes poils de barbe... Qu'est-ce qu'il y a ?
[00:34:18] Speaker C: Non, mais on pourra passer à la mienne suivante.
[00:34:22] Speaker D: Green Day, une belle histoire au Riot Fest. Au Riot Fest de Chicago, une maman s'est retrouvée séparée de son fils autiste de 16 ans au milieu de la foule. Elle ne l'a pas retrouvée de toute la journée jusqu'au moment du set de Green Day. A la surprise générale, le groupe a fait monter le garçon sur scène pour lui chanter. Joyeux anniversaire ! Il a invité à interpréter Know You And Me avec eux devant des milliers de personnes. Un moment magique qui a permis à la mère de retrouver son fils et qui s'est transformé en souvenir inoubliable pour les deux. La disparition s'est conclue par un instant d'émotion pure partagé par tout le public.
[00:34:51] Speaker B: C'est mignon, mais enfin bon, elle a quand même attendu la fin de la journée pour le retrouver.
[00:34:55] Speaker D: C'est ça qui m'intrigue quand même.
[00:34:56] Speaker B: Non mais attendez, il n'y a pas un acte manqué cette matinée ?
[00:34:58] Speaker C: Bah elle était là, putain, trop cool, je peux profiter de la journée. Bon, quitte à l'avoir perdu, autant le récupérer quand la journée est finie.
Je peux dire que quand ils l'ont fait monter sur scène, elle était là, putain, j'espère pouvoir encore passer un bout de la journée sans le gamin, maintenant je vais être obligé de le reprendre.
[00:35:15] Speaker D: Oui, c'est pas un gamin, un gamin, il a 16 ans quand même.
[00:35:17] Speaker C: Non, mais c'était pour la blague, je pense qu'elle n'a pas vraiment dit ça.
[00:35:20] Speaker B: Non, et puis je pense qu'elle était très inquiète.
[00:35:22] Speaker C: Mais alors, il avait une pancarte pour monter sur scène ? Parce que c'est quand même un hasard.
[00:35:28] Speaker D: Un hasard de dingue.
Je n'en peux plus. C'est trop fatigant de venir ici.
[00:35:36] Speaker B: L'écrit un petit peu au stabilo comme ça, on sait jamais. Pardon, autant pour moi. Bon bah du coup tu...
[00:35:42] Speaker C: C'est une bonne chose que tu puisses pas avoir d'enfant toi.
[00:35:46] Speaker D: Du coup j'ai choisi un clip de Green Day et un clip que moi j'aime beaucoup et qui s'appelle Good Riddance.
[00:35:51] Speaker B: Oh punaise, il n'est pas tout récent celui-ci.
[00:35:53] Speaker D: Bah non. Mais en même temps on n'est pas tout jeunes tous nous ici.
[00:35:57] Speaker B: Toi t'es très jeune toi, on sait que t'as 25 ans.
[00:35:59] Speaker D: Avec 12 ans d'expérience quoi.
[00:36:01] Speaker B: Oh punaise.
Gladys, Gladys, Gladys.
[00:36:21] Speaker A: Another turning point, a fork stuck in the road Time grabs you by the wrist, directs you where to go So make the best of this test and don't ask why It's not a question but a lesson learned in time It's something unpredictable, but in the end it's right I hope you had the time of your life So take the photographs and still frames in your mind Hanging on a shelf in good health and good time Tattoos and memories and dead skin on trial For what it's worth, it was worth all the while It's something unpredictable, but in the end it's right It's something unpredictable But in the end it's right I hope you had the time of your life It's.
[00:38:15] Speaker E: Something.
[00:38:15] Speaker A: Unpredictable But in the end it's right I hope you had the time of your life.
[00:38:41] Speaker B: Eh beh V joue bien.
[00:38:42] Speaker C: Les guitares hein !
[00:38:42] Speaker B: Oh pardon excusez-moi je croyais que c'était encore la musique Je t'aime J'aimerais pouvoir.
[00:38:48] Speaker C: En dire autant.
[00:38:51] Speaker B: Green Day à l'instant dans Bang Bang, c'est comme ça tous les dimanches à partir de 19h en live Twitch. Dites-le à vos amis de nous rejoindre, plus on est, plus on rit. Et dans le chat, parlez entre vous, n'hésitez pas à commenter, en bien ou en mal, vous avez le droit d'ailleurs aussi. Ne vous privez pas, mais ne soyez pas vulgaires et agressifs gratuitement. Donnez des valeurs bien sûr à vos critiques négatives, ça on adore.
[00:39:09] Speaker C: Des arguments.
[00:39:10] Speaker B: Des arguments, mais pas comme le fait que par exemple on est financé par LFI ou des trucs comme ça.
[00:39:17] Speaker C: Parce qu'ils nous donnent pas un rond !
[00:39:19] Speaker B: À la limite, ils nous donnaient de l'argent. On prend tous les financements, même ceux de choses horribles. On prend tout. C'est pour ça qu'on adore la Suisse d'ailleurs, ils ont fait ça aussi. Bon bref, en tout cas... Ça a.
[00:39:30] Speaker C: Bien marché pour eux.
[00:39:31] Speaker B: On adore les amis suisses. Qu'est-ce qui s'est passé d'autre ?
[00:39:36] Speaker C: Grand ou petit ?
[00:39:38] Speaker B: Ah bah oui, pardon, je viens de comprendre.
[00:39:39] Speaker C: Par rapport aux petits Suisses.
[00:39:41] Speaker B: Les petits suicides. Comme dans les nuls, quand ils te tapent sur sa tête. C'est un super moment, ça c'est de la culture.
[00:39:48] Speaker C: Gros moment de télé là, pas raté.
[00:39:51] Speaker D: Avenged Sevenfold tournée repoussée. Monsieur Shadows a annoncé que la prochaine tournée d'Avenged Sevenfold devrait être mise en pause. Le chanteur souffre d'une blessure à la voix.
[00:40:04] Speaker C: J'ai trop peigné une blessure à la voix.
[00:40:06] Speaker D: Ils ont marqué partout, je ne sais pas trop ce qu'ils veulent dire par là.
[00:40:09] Speaker C: Il a mal à la gorge quoi.
[00:40:10] Speaker D: Je suppose qu'il a un problème des cordes vocales. Je suppose qu'il a un problème au niveau des cordes vocales, parce que les blessures à la voix ça peut être que ça. Du coup, ça l'empêche de tenir les concerts prévus. Pour l'instant, aucune nouvelle date n'a été fixée. Le groupe préfère attendre l'évolution de sa santé avant de se prononcer. Le frontman a expliqué qu'il devait absolument éviter de forcer sous peine d'aggraver la situation. C'est un coup dur pour les fans. Mais aussi une preuve que le groupe choisit la prudence pour assurer la qualité des shows à venir. Shadows a promis de donner des nouvelles dès que son état le permettra et a remercié le public pour sa patience et son soutien.
[00:40:43] Speaker C: Bon, on espère que c'est pas très grave.
[00:40:45] Speaker B: Oui, ça déjà, c'est vrai, c'est la première chose. Ensuite, j'ai l'impression que ça fait quand même un petit moment avant la sortie du dernier album où mentalement, il n'a pas l'air au top. Et je me dis, est-ce qu'ils préfèrent pas cacher ces raisons qui sont peut-être très personnelles et qui nous regardent pas de toute façon ? En mettant juste un... Enfin, juste. En espérant que ce soit pas grave quand même.
[00:41:07] Speaker C: Oui, dire ça plutôt que ça va pas bien dans la tête.
[00:41:10] Speaker B: Voilà. Parce que des fois c'est compliqué de le dire, c'est pas facile, mais du coup... Ça fait un petit bon... Je m'en fous parce qu'enfin à Vengement Fall j'ai jamais été vraiment un fan, il y a des trucs bien mais...
[00:41:22] Speaker D: J'ai beaucoup d'amis qui sont archi fans.
[00:41:24] Speaker B: Sur scène moi ça m'a toujours... Je sais pas, pareil, la copie d'Attitude de Metallica, de trucs comme ça, ça m'a toujours un peu rebuté mais... Et puis lui, j'ai jamais eu l'envie de faire une interview de lui.
[00:41:35] Speaker C: Moi ce qui m'a toujours fait bizarre dans ce groupe c'est qu'en haut ils sont très stock mais par contre ils ont des toutes petites jambes.
On dirait vraiment des armoires à glace sur des cure-dents.
[00:41:46] Speaker B: C'est parce qu'il développe en haut, mais il ne bouge pas les jambes.
[00:41:50] Speaker C: Non, le leg day, il le skip à chaque fois. Ils font que les bras. Moi je vais à la salle, je soulève des gros haltères. Faire les jambes, oh non.
[00:41:59] Speaker B: Oh là là, dis donc.
[00:42:01] Speaker C: Après, on peut plus mettre des slims.
[00:42:04] Speaker B: J'allais dire les leggings, non les slims, effectivement. Bon bref, on leur souhaite quand même que ça se passe bien et qu'ils reviennent pour les fans, parce que c'est vrai qu'il y a quand même énormément de fans.
[00:42:11] Speaker D: Sinon, moi, je vais avoir tous mes potes en DM qui vont chouiner, là, ça va me saouler.
[00:42:15] Speaker B: OK.
[00:42:16] Speaker D: Pourquoi ?
[00:42:17] Speaker B: Parce qu'ils t'envoient des messages quand il y a une tournée qui est annulée ? Non mais c'est bizarre quand même.
[00:42:20] Speaker D: Non mais on va parler de musique, ou alors je vais juste dire « Coucou ça va ? Ah bah non, Vengeance Evil Fun, ils.
[00:42:25] Speaker A: Ont annulé la tournée.
[00:42:25] Speaker D: » Et voilà.
[00:42:26] Speaker B: Oh mais ils reviendront, ils n'ont pas de plus de 7000 ans.
[00:42:28] Speaker C: Ils commencent à quand même être... Oui.
[00:42:31] Speaker B: Mais ils n'ont pas 7000 ans, ils en ont 4000.
[00:42:34] Speaker C: On remarque Metallica, ils font encore plein.
[00:42:36] Speaker B: De tournées et puis... D'ailleurs je me pensais, Metallica, pourquoi ils n'ont pas fait un duo avec Yvette Turner ?
[00:42:42] Speaker C: C'est vrai. Plutôt que Marianne Faithfull.
[00:42:44] Speaker B: Ça se ressemble un peu, mais c'est vrai. Les deux sont mortes.
[00:42:49] Speaker C: Non, c'est pas ça le point commun.
[00:42:51] Speaker B: Passons à la suite !
[00:42:53] Speaker D: Ghost ! Je vais faire plaisir à des gens là. Tu m'avais dit que j'allais faire plaisir à quelques personnes. La malédiction de Montezuma à Mexico. Ghost a dû annuler un concert prévu à Mexico. Une décision qui a surpris de nombreux fans. Tobias Forge a pris la parole ensuite en évoquant sur un ton mi-sérieux, mi-amusé la fameuse malédiction de Montezuma. Une expression souvent utilisée pour parler des problèmes de santé ou de logistique qui frappent les artistes étrangers lors de leur passage au Mexique. Il n'est pas entré dans les détails, mais l'annulation serait liée à un mélange de soucis médicaux et techniques. Forge a insisté sur le fait qu'il était désolé pour les fans mexicains, rappelant combien le groupe aime jouer dans le pays, tout en laissant planer un peu de mystère avec cette référence à la malédiction.
[00:43:34] Speaker C: C'est ça, d'aller manger des tacos dans la rue, c'est pas vraiment une bonne idée.
[00:43:38] Speaker B: Alors ne jamais manger ce qui se présente à vous dans la rue, même si ça a l'air très bon et que...
[00:43:41] Speaker C: Si c'est bien cuit, ça peut aller, mais...
[00:43:46] Speaker B: Je vous rappelle, vous êtes occidentaux et que c'est très compliqué.
[00:43:48] Speaker D: On pense qu'il y a la turista, quoi.
[00:43:50] Speaker C: Ben oui, c'est ça.
[00:43:50] Speaker B: Il y en a une méga chiasse, il y en a foutu partout.
[00:43:53] Speaker C: Comme Peter et Steven.
[00:43:54] Speaker D: Il y en a une méga chiasse.
[00:43:56] Speaker C: Ben oui, mais ça c'est boire une boute dans une bouteille. Alors la grosse erreur au Mexique, c'est l'agua fresca. C'est des boissons qui sont faites dans des grosses citrines, c'est des fruits mixés avec de l'eau. Et en fait, c'est hyper rafraîchissant, c'est local, tu prends ça. En fait, c'est fait avec de l'eau du robinet ou des glaçons qui sont faits avec de l'eau du robinet. Et du coup, tu chopes la chiasse parce que... Faut boire de l'eau en bouteille quand vous êtes occidentaux.
[00:44:24] Speaker B: On est un peu fragiles, il faut quand même le comprendre. Et c'est con parce que les fans mexicains par contre c'est des gens qui sont hyper impliqués, très très... Ouais, comment on dit ? Très fans.
[00:44:35] Speaker C: Ils sont très supportifs.
[00:44:38] Speaker B: Ils sont passionnés de ouf et du coup ça a dû les rendre très tristes par contre. Tant pis on n'est pas mexicains.
[00:44:47] Speaker C: Ensuite, Queen, Marion... Comme The Ghost d'ailleurs.
[00:45:01] Speaker D: Queen, Brian May entretient l'espoir. Interrogé sur l'avenir de Queen, Brian May a laissé entendre que le groupe n'avait pas totalement fermé la porte de nouveaux projets. Il a révélé que quelques sessions d'essais avaient eu lieu en studio, restées jusqu'ici confidentielles. Même s'il n'a pas parlé d'un album ou d'un calendrier précis, il a insisté sur le fait que rien n'est figé et qu'il garde l'esprit ouvert. Un message qui suffit à rallumer l'espoir chez quelques fans. Queen pourrait encore surprendre, que ce soit par de nouveaux morceaux ou par un projet spécial dans les avenirs à venir. Perso, en tant que grande fan de Queen, Ça me laisse totalement indifférente.
[00:45:33] Speaker B: J'ai jamais adhéré.
[00:45:34] Speaker C: Je pense qu'à un moment, il faut accepter que c'est fini.
[00:45:36] Speaker B: J'ai jamais adhéré, mais il parait que c'était pas si nul.
[00:45:38] Speaker C: Non, mais...
[00:45:40] Speaker B: Déjà, ils avaient un point commun. Les dents ? Non, non.
[00:45:44] Speaker C: La moustache ?
[00:45:45] Speaker B: Ah, ça doit être ça.
[00:45:46] Speaker C: La moustache ? Le cigare à moustache ?
[00:45:50] Speaker B: Non mais c'est à me rendre étrange.
[00:45:52] Speaker C: De les voir jouer.
[00:45:54] Speaker B: Moi j'adore, j'avais l'image évidemment d'une vieille teub avec une grosse moustache.
[00:45:59] Speaker C: Ah on parlait de ça ?
[00:46:00] Speaker B: En tout cas moi c'est ce que j'ai en tête en permanence mais pas la moustache.
[00:46:04] Speaker D: Perso je m'imagine pas du tout aller voir Queen parce que sans Freddie... J'ai toujours connu Queen avec Freddie et Mercury.
[00:46:11] Speaker B: Pas toujours.
[00:46:13] Speaker D: On l'a découvert avec ça et j'ai jamais vraiment écouté même ce que faisait l'autre. Dans les lives ou autres, j'ai pas fait.
[00:46:19] Speaker B: Mais il est bon, c'est un très bon chanteur.
[00:46:21] Speaker C: Je trouve qu'il match pas de ouf.
[00:46:24] Speaker B: C'est juste que c'est un univers qui est un peu différent et qu'on est trop accrochés à l'union.
[00:46:29] Speaker C: Il y a un autre gars qui avait fait un concert, je crois, qui était vachement bien. Et c'est pas celui qu'ils ont gardé, ils ont gardé l'autre qui... Je sais plus comment il s'appelait, Adam... Je sais plus quoi, là.
[00:46:37] Speaker B: Non, c'est Adam qui est resté.
[00:46:38] Speaker C: Bah oui, c'est ça. Mais c'est lui qui est pas moins bien, je trouve.
[00:46:40] Speaker B: Ah oui.
[00:46:41] Speaker C: Il y a un autre gars qui était passé, qui était mieux. Adam Lambert, c'est celui qui est maintenant. Bon écoute, voilà. Après, je me dis, si tu veux entendre les chansons une fois en vrai, c'est mieux que rien, quoi. Mais bon...
[00:46:58] Speaker D: Il y a des gens qui sont.
[00:47:03] Speaker C: Contents d'aller voir System of a Down, non ?
[00:47:05] Speaker D: J'étais contente d'aller voir Linkin Park avec lui.
[00:47:07] Speaker C: Alors que c'est pas le line-up original.
[00:47:09] Speaker D: En général je suis relativement...
[00:47:12] Speaker C: C'est des clowns reptiliens, on le sait tous.
[00:47:15] Speaker B: Y'a Jacques Chirac avec eux.
[00:47:16] Speaker C: Même le chanteur c'est complètement lui.
[00:47:20] Speaker B: Qu'est-ce qu'il se passe ?
[00:47:21] Speaker D: C'était le chanteur que Ben aurait voulu.
[00:47:23] Speaker C: Garder, c'était pas le retiens. Non c'était pas lui je crois, y'en a encore eu un autre.
[00:47:26] Speaker E: Mais bon bref.
[00:47:27] Speaker D: En tous les cas, moi d'habitude je suis très ouverte quand y'a un changement de line-up.
[00:47:31] Speaker B: Pour Alice in Chains ça va bien.
[00:47:32] Speaker D: Mais Queen, vraiment j'peux pas quoi.
[00:47:35] Speaker B: Ecoute, bon, très bien. Ce qu'on leur souhaite, c'est qu'ils aillent bien et qu'ils soient heureux, c'est tout.
[00:47:41] Speaker C: Par contre, je serais curieux, si ils faisaient de nouvelles chansons, je serais curieux de voir si ça a quelconque intérêt. Parce que quand t'as rien fait pendant aussi longtemps, est-ce que tu sais encore... Bah de nouvelles chansons !
[00:47:53] Speaker B: Ouais mais des nouvelles chansons il y en a eu avec... Ah ouais ? Bah oui !
[00:47:56] Speaker C: Ah bah tu vois ça... Je savais même pas !
[00:47:59] Speaker B: C'était moins... Bah en même temps il manque un élément qui faisait partie de...
[00:48:04] Speaker D: Il manque la folie de Freddy en fait parce que ce qu'il faisait la musique de Queen c'était la folie de...
Dernière news, Lorna Shore, une percée historique. La tornade Deathcore Lorna Shore continue de franchir des capes impressionnantes. Leur nouvel album vient de faire son entrée dans le top 100 en France. Une première pour le groupe à l'international aussi. Les chiffres explosent avec de très belles positions dans plusieurs charts mondiaux. Le groupe a tenu à remercier chaleureusement ses fans pour ce soutien massif, rappelant qu'il n'aurait jamais imaginé atteindre une telle reconnaissance sur les marchés où le discord reste habituellement très underground. Une confirmation que l'en-achor est en train de devenir un nom incontournable de la scène extrême.
[00:48:41] Speaker B: Ouais mais enfin avec une coupe de cheveux comme ça et puis des lunettes en forme de cœur, je veux dire, on est obligé de percer quoi. Bon, puis il chante peut-être bien aussi, mais c'est pas mon style de chant, encore une fois.
[00:48:51] Speaker C: Mais moi, il y a un truc où je me demande... J'ai quand même l'impression qu'il y a beaucoup de gens qui écoutent leur Nashorn pour dire, ah regarde, j'écoute un truc vraiment extrême.
[00:49:03] Speaker D: Alors qu'il y a plus extrêmement...
[00:49:05] Speaker C: C'est bien emballé, tu vois ce que je veux dire. Le mec, il le vend bien.
[00:49:12] Speaker D: Je pense qu'ils sont très très bons en com' surtout.
[00:49:13] Speaker C: Il est très généreux. Je pense que c'est ce qui fait la différence avec d'autres groupes plus extrêmes, c'est qu'en com' ils sont bons, lui il a l'air sympa, il fait poupaille. Puis il est pas moche, on va pas se mentir. Mais j'ai quand même l'impression qu'il y a des gens qui écoutent juste pour dire « Ah, regarde ce que j'écoute ». Parce qu'on a connu des gens comme ça quand on était jeunes, qu'il y a des gens qui écoutaient des trucs un peu extrêmes juste pour dire « J'écoute des trucs extrêmes ».
[00:49:41] Speaker B: De toute façon, ça doit exister encore, il n'y a pas de raison que ça n'existe plus.
Après, ce qui est intéressant, c'est de savoir quelle est la catégorie d'âge qui écoute Lornachor. C'est des jeunes, vraiment, principalement ?
[00:49:54] Speaker D: J'ai l'impression que ça touche un peu.
[00:49:56] Speaker B: Plus... Ou c'est des gens comme Martel ?
[00:49:57] Speaker D: Je pense que c'est mythique. Ouais, moi, si on me considère comme jeune, je fais partie de la génération qui écoute aussi, mais je connais des.
[00:50:06] Speaker B: Jeunes, des moins jeunes. Parce que les jeunes, ils sont très... Il y a une espèce d'ouverture, et puis les trucs extrêmes et tout ça, plus c'est particulier, plus ils sont attirés aussi. C'est le principe de la jeunesse globalement, mais... Mais je sais pas, je sais pas. Après, est-ce que ça restera dans leur discographie préférée, favorite, je ne sais pas. Mais tant mieux pour eux.
[00:50:23] Speaker C: En tout cas, bravo leur nature.
[00:50:24] Speaker B: Et ça fait partie des projets, en tout cas, qui sont ultra travaillés en termes de... Pour Live Nation, c'est une priorité, par exemple. Donc ils vont faire leur maximum. Ça veut dire qu'ils savent...
[00:50:34] Speaker C: Ils vont faire un zénith, c'est ça ?
[00:50:35] Speaker B: Un zénith, ouais. Ah ouais ! Non mais tous les groupes de métal, ils font des trucs, des grosses salles quand même. C'est très surprenant. Ça veut dire que ça va pas tarder à se casser la gueule. Moi je reviens là-dessus mais...
[00:50:47] Speaker C: J'espère qu'on aura le temps de prendre de la thune avant.
[00:50:50] Speaker B: On en parlera plus tard. Mais j'en suis sûr que là...
[00:50:57] Speaker C: C'est une question de jour !
[00:50:59] Speaker B: Attends encore quelques jours et ça viendra.
[00:51:02] Speaker D: Avant de lancer le clip, je te laisse annoncer l'invité du coup.
[00:51:06] Speaker B: Mais oui, notre invité de ce soir, c'est Jean-Charles Degrouille, il est là déjà, on le voit, il a sorti une biographie de Gros-Gérard.
[00:51:13] Speaker C: Mais il est menaçant.
[00:51:17] Speaker B: Vous allez voir, on va bien rigoler, il va nous apprendre plein de choses, il va nous raconter sa vie. Vous allez voir que c'est un grand, grand passionné et que c'est une personne pleine de tendresse aussi. Enfin, sauf quand on l'emmerde. Mais toujours est-il que voilà, ce sera notre invité dans quelques secondes. Et Gladys, toi, on te retrouve demain en VOD sur notre page YouTube. Donc si on a envie de te revoir dans ton intégralité, de pouvoir zoomer.
[00:51:37] Speaker D: De pouvoir... Zoomez pas trop, s'il vous plaît. J'assume moyen ma tête.
[00:51:41] Speaker B: Abonnez-vous donc à notre page YouTube, notre chaîne YouTube, elle n'attend que vous et n'hésitez pas à en parler autour de vous. Vous me demandez souvent, par messages privés, comment on peut faire pour aider. Vous prenez nos vidéos et puis vous les partagez sur les réseaux sociaux et puis vous dites aux gens de nous rejoindre et ça nous fera déjà beaucoup, beaucoup de bien et ça nous aidera énormément. Gladys, merci infiniment.
[00:52:00] Speaker D: De toute façon, je reste sur le canapé.
[00:52:01] Speaker B: Je vais faire une sieste.
[00:52:04] Speaker D: J'ai choisi des truites que je voulais en parler. Et puis là on va écouter Lornachor.
[00:52:10] Speaker B: T'as dit j'ai choisi des truites. Mais qu'est-ce qu'elle raconte celle-ci ?
[00:52:14] Speaker C: Peut-être aussi, on sait pas.
[00:52:16] Speaker B: Ah ok, je me disais aussi.
[00:52:19] Speaker C: C'est quoi la chanson de Lornachor ?
[00:52:21] Speaker D: J'ai pris le plus classique, To the Hellfire. Juste pour les bruitages de cochons.
[00:52:26] Speaker B: Bah en même temps ça c'est dans toutes les chansons.
[00:52:28] Speaker D: Ouais mais celui-là...
[00:57:54] Speaker A: Fuck it !
C'est génial !
[01:01:37] Speaker B: Spite à l'instant donc dans Bang Bang, le meilleur du métal et de l'alternative rock tous les dimanches à partir de 19h en live Twitch. Venez donc vous régaler, peut-être soignez vos oreilles, vous défoulez parce que demain c'est lundi et que ça fait chier. Donc on a envie de se faire plaisir le dimanche soir et c'est pour ça qu'on est là mon petit Ben.
[01:01:53] Speaker C: Est-ce qu'on devrait pas se mettre un petit, tu sais, derrière, un petit écriteau, on met Hangar, Forêt et on met un trait à chaque fois qu'il y a un groupe qui... Parce que là, on a encore eu un clip Hangar. C'est le deuxième depuis le début de l'émission.
[01:02:05] Speaker B: Qui est assumé Hangar. Ça va pas être les seuls. Il y en a d'autres. Il y a aussi, pas Clairière, Carrière.
[01:02:13] Speaker C: Mais quand même moins souvent. C'est vrai que Forêt, Hangar, c'est quand même le top...
[01:02:20] Speaker B: Avec des lumières comme ça, c'est un peu mystery.
[01:02:22] Speaker C: D'ailleurs, on peut dire, on a tourné une petite interview cette semaine.
[01:02:26] Speaker B: Ah oui, on peut le raconter.
[01:02:27] Speaker C: On a tourné une interview avec Avatar, qui sortira au moment de la sortie de l'album d'Avatar. Et ils ont dit le nom de l'album, on peut le dire. C'est Don't Go To The Forest. Le mec donne des conseils pour les gens qui font des clips. Il l'a dit clairement. Il en a fait le nom de son album.
[01:02:45] Speaker B: Voilà. Bien vu.
Oui, c'était un moment très sympathique et franchement, sincèrement, la vidéo va être très très bien. Je suis hyper content. Comme on lui a dit très franchement ce qu'on pensait parce que c'est pas notre musique, vous verrez tout ça, j'en dis pas plus. C'était New World Killer, en tout cas ce morceau-là, j'avais envie de choses qui bastonnent un peu. Mais maintenant, il est grand temps de recevoir notre invité, c'est Jean-Charles Degraume !
[01:03:09] Speaker A: Je suis drôlement impressionné.
[01:03:14] Speaker E: Wow, t'as l'accueil ! T'as l'accueil !
[01:03:16] Speaker B: On est dans l'hystérie, on est dans le plaisir, on est dans la folie. C'est féérique ! Bonsoir, merci d'avoir accepté l'invitation déjà.
[01:03:25] Speaker E: Bonsoir à vous Gladys, Ben, Pierre, merci de me recevoir. De rien, je suis trop content d'être là.
[01:03:30] Speaker B: On se connaît déjà depuis un petit moment, on se croisait sans vraiment se parler. On a commencé à un peu plus parler quand on se voyait au Hellfest.
[01:03:39] Speaker E: On se tournait autour.
[01:03:41] Speaker B: Et on fait pourtant ce métier autour du métal parce que c'est ton métier de travailler autour de cette musique. sous différentes formes, que ce soit le journalisme, bon, c'est ça principalement, c'est le journalisme, mais il y a aussi l'écriture, il y a aussi la vidéo, il y a plein de choses que tu fais dans la vie. Juste pour les gens qui ne te connaissent pas et qui sont en train de regarder, est-ce que tu pourrais décrire là où tu travailles et dire deux, trois petits mots là-dessus ?
[01:04:09] Speaker E: Effectivement, je suis journaliste rock qui est un fantasme qui remonte à il y a j'étais gamin, ou quelque part dans la vie, je ne voulais être que journaliste rock, il n'y a rien d'autre qui m'intéressait dans la vie, je voulais être journaliste rock depuis gamin. J'y suis parvenu par l'alignement des planètes, et donc je travaille comme pigiste pour plusieurs magazines de rock, ce qui reste comme magazine papier de rock, des magazines web, des web TV, des radios, et à côté de ça, j'écris aussi des bouquins sur le rock, sur le métal particulièrement, et ça va faire Ça fait 24 ans exactement que je fais tout ça, en ayant démarré humblement, en montant, après être monté à la capitale, et puis en faisant mes armes, en faisant mes preuves, et puis voilà, tu sais comment ça se passe. Les rencontres, les opportunités qui se font, et puis j'ai pu travailler d'assez nombreux médias, des plus modestes ou plus reconnus, et je fais ça en toute humilité et surtout en gardant quelque chose d'intact, la passion. Voilà, ça il faut que ce soit...
[01:05:15] Speaker B: Ce qui n'est pas forcément facile.
[01:05:17] Speaker E: Ce qui n'est pas facile parce que toi comme moi on a croisé beaucoup de gens blasés ou parfois un peu odieux qui n'avaient plus aucun recul par rapport à ce qu'ils faisaient. des gens qui pensaient que tout était soit dû ou facile ou quoi que ce soit, il y en a encore. On les connaît et ces gens-là qui t'as l'impression qu'ils sont presque dead inside. Ils sont dépourvus de toute passion, de toute âme, de toute humanité, de tout le truc qui te fait... Moi je peux encore chialer en écoutant un morceau, je peux vibrer, je peux... C'est ce qui fait la sève du truc et c'est ce que j'aime transmettre. Pardon, mes réponses sont toujours très longues.
[01:05:53] Speaker B: Ah bah non Robert !
[01:05:54] Speaker C: C'est très bien nous, ça nous fait moins de questions.
[01:05:56] Speaker B: C'est comme un mieux à un invité qui parle.
[01:06:01] Speaker E: Je vais accaparer la parole.
[01:06:04] Speaker B: Non mais c'est cool, on peut dire les médias dans lesquels tu travailles, il n'y a pas de problème. Tu travailles pour Hard Force, tu travailles pour Metal XS, tu travailles pour New Noise.
[01:06:16] Speaker E: Quelques piches pour Rolling Stone aussi.
[01:06:18] Speaker B: Oui c'est vrai, c'est vrai.
[01:06:19] Speaker E: Quelques piches pour Rolling Stone. Voilà, sinon dans le passé j'ai pu travailler pour... J'ai fait mes armes chez Rock Sound en 2002 avec Pierre que vous avez reçu il n'y a pas très longtemps. J'ai travaillé pour Crossroads pendant des années, qui était un peu plus classique rock, qui était un peu à l'opposé de ce qu'était Rock Sound. Puis Rock One, pour lequel j'ai bossé pendant très longtemps, où j'étais en compagnie de Noémie, je m'occupais de métal dans Rock One pendant des années. Rock'n'Folk aussi pendant des années, X-Rock, un tout petit peu Ardénevi sur la dernière période. Je dois en oublier, je dois en oublier.
[01:06:59] Speaker C: Le total quoi.
[01:07:00] Speaker B: Ouais, ça a fait... C'est quand même quasiment tout le panel de ce qu'on connaît.
[01:07:04] Speaker E: Le seul pour lequel j'ai pas vraiment bossé c'était Rock'hard, et encore j'ai quand même eu un article une fois publié dans Rock'hard. Voilà, donc c'est presque, tout est presque coché.
[01:07:12] Speaker B: Tac, tac, tac, tac, tac.
[01:07:14] Speaker E: La to-do list... Voilà.
[01:07:16] Speaker B: Bon, dans l'émission, c'est vrai qu'on revient souvent sur ce parcours pour comprendre pourquoi t'en es arrivé là, quelles ont été les idées, les rêves, les émotions. Et notre question, la question habituelle en début d'émission, c'est toujours à quel moment tu as rencontré le métal et c'était quelle chanson et c'était dans quelles circonstances ?
[01:07:34] Speaker E: Déjà, j'ai eu la chance, ça a préparé un peu le terrain. Le terreau était déjà là, mes parents écoutaient que du rock. Mes parents n'écoutaient que les Beatles, les Rolling Stones, du blues, du rock'n'roll, vraiment des oldies des années 50. Et j'ai quand même une particularité, ça je le salue parce que quelque part ça m'a rattrapé. Des années après, j'ai mon papa qui a vu Elvis Presley en concert. Donc c'est un truc qui a un peu toujours irrigué la famille. Mon père l'a vu quand il vivait à New York dans les années 70, Madison Square Garden 72. Mon papa assistait à ce concert mythique et ça a toujours été un peu toujours là, dans le foyer, cette musique qui était là. Sauf que quand j'étais gamin, forcément la musique de mes parents, c'était la musique des darons, la musique des vieux, j'en avais rien à foutre. Vous pouvez passer les Beatles, les Stones ou quoi, ça m'ennuyait. Ils écoutaient les Pink Floyd également, ça me faisait peur. Chaque fois qu'ils foutaient les Pink Floyd quand j'étais gamin, je hurlais de peur quand ils passaient les Pink Floyd. Ça me foutait la trouille. Quand j'avais 3 ans, 4 ans, je me refermais dans ma chambre en... presque en pleurant. Quand j'étais... Voilà.
[01:08:38] Speaker B: Ah, le psychédélisme !
[01:08:39] Speaker E: C'est ça, c'est ça. Non, mais t'as vraiment des trucs, des passages complètement psychés. Darkseid, The Hooded Moon, quand t'as 3 ans, tu comprends pas ce qui se passe. Tout le monde est sous LSD sauf toi et tu te dis mais qu'est-ce.
[01:08:48] Speaker A: Qui se passe ?
[01:08:50] Speaker E: Je suis tout seul dans ma chambre, la moquette est verte, c'est horrible. Non après voilà, tout traditionnellement quand j'étais gamin, jusqu'à l'âge de 11-12 ans, j'écoutais le Top 50, enfin les trucs, ce qui passait, pour essayer de comprendre l'univers musical là où j'allais. on évoluait quoi. Et puis je m'en rendais compte quand même vers l'âge de 11-12 ans, j'étais plus attiré par les trucs un peu plus à guitare qui passaient dans le top 50. Les trucs genre In Excess, Midnight Hall où t'avais quand même un peu de guitare autre que des synthés, bon tant pis ou n'importe quoi. Et en classe de quatrième, on est en 1988, un mec dans ma classe qui me dit « Ah, t'écoutes... » parce que j'étais tout le temps un peu le geek dans le collège, j'ai grandi à Biarritz, voilà, avec un certain environnement, un certain code, et j'étais un peu le mec tout seul dans mon coin à écouter ma musique dans le Walkman, etc., dans les couloirs du collège. Et puis, il y a un mec, un grand dadé, qui vient me voir et qui me dit « Ah, t'écoutes des groupes avec des guitares ? » Je fais « Ouais, je préfère les... » que j'aime le plus, quoi. Il me dit bah tiens, écoute ça. Il me tend une cassette d'Iron Maiden. Seventh Son of the Seventh Son, qui venait de sortir quelques mois auparavant, en 1988.
Et moi, le visuel m'a un peu effrayé parce que j'avais une vague connaissance de ce qu'était le hard rock. Et dans ma tête, c'était le truc un peu... Il ne faut pas toucher à ça.
[01:10:20] Speaker B: C'Est le temps, les gens sont malsains.
[01:10:23] Speaker E: Tu grandis à Biarritz, tout le monde est gentil, tu n'as que des surfeurs et des petits bourgeois. Et d'un seul coup, tu vois ces pochettes, ce truc un peu... C'est Satan, quoi. C'est le danger, c'est le danger. Pas de touche, on n'y va pas. Et je rentre chez moi en bus, j'ai ma petite mini chaîne Philips dans ma chambre, deux fois 4 watts, j'insère la cassette, lecture.
Là, il y a une intro un peu, voilà, un peu cinématographique, un peu à l'acoustique, la voix de Brosy Kinson qui chantonne. Et là, un seul coup, un peu de synthé et là, des riffs. Et là, je suis scotché, mais scotché sur mon lit à écouter ça. J'ai 13 ans et j'ai su instantanément que ma vie allait changer avec ça, qu'il y aurait un avant et un après. Ça a vraiment été vraiment le moment décisif de Voilà, j'ai grandi et je découvre vraiment ma voie. J'ai su que ça allait changer ma vie.
[01:11:23] Speaker B: Est-ce que tu crois que ça correspond avec le fait que tu avais 13 ans et donc c'est l'adolescence, le moment aussi où on normalement cherche un petit peu à être soi ? Ouais.
[01:11:31] Speaker E: Forcément. Déjà, ça fait déjà 2-3 ans que je regarde que des films d'horreur. Ah oui, d'accord, il y a le.
[01:11:36] Speaker B: Moment déjà d'en venir.
[01:11:37] Speaker E: Que je tue des animaux à main nue.
[01:11:40] Speaker B: Comme tout le monde, quoi.
[01:11:42] Speaker C: Voilà, exactement.
[01:11:42] Speaker E: J'ai gagné un grand pentagramme fait sur ma moquette. des choses classiques quand on est après adolescente, tu vois, les pages de la redoute, les premiers ébourds. Et tout correspond, tu vois, je tombe sur Iron Maiden, ça correspond à tous les films que je regarde sur le canal.
pas le samedi soir, mais tous ces films d'horreur dont je me gave. Et puis, il y a une cohérence d'univers, de tons, d'irrévérences. Et c'est ça qui me plaît, parce que dans un environnement très léché, très, très... Comment dire ?
Ouais, Biarritz, c'est vraiment la petite Californie, tu vois, où tout est super codé. Et j'avais envie de saupoudrer tout ça de beaucoup de poils à gratter, tu vois. Et le métal m'apparaissait comme le truc ultime pour dire un peu fuck you à tout cet environnement basé sur des codes qui ne me correspondaient pas en tout cas.
[01:12:35] Speaker D: Tu ne te sentais pas du tout comme eux, quoi.
[01:12:36] Speaker E: Non, je ne me sentais pas du tout, du tout à ma place. Et Dieu sait si j'aime Biarritz en tant que ville. L'environnement est magnifique. C'est vraiment un endroit... Je ne peux pas te plaindre, je suis malheureux, j'ai grandi à Biarritz. Enfin, tu vois, t'as pas grandi à la Courneuve ou dans des villes... – Au nord de la France. – Voilà. Mais c'était, quand tu ne te sens pas à ta place en termes de culture, de positionnement par rapport à certains environnements culturels, sociaux, économiques, que t'es un peu tout seul, que les nanas ne te regardent pas, les mecs te tournent le dos ou se foutent de ta gueule parce que t'es nu en sport. Tout ça, ça joue sur le côté un peu...
Je suis pas content, mais je ressemble plus au petit Nicolas à l'époque, tu vois, qu'un gros guerrière qui dit, vous allez voir, je vais vous casser la gueule en écoutant des métal. Mais je trouve la catharsis, je trouve le truc qui va m'aider à me sentir un peu fort. C'est tout con, mais c'est des trucs, même des années après, j'y repense en souriant, en me disant Heureusement qu'il y a eu ça, quoi. Heureusement qu'il y a eu ça.
[01:13:40] Speaker B: C'est marrant parce que c'est quand même un truc qui revient assez souvent dans ce genre musical, où il y a ce moment peut-être un peu de faiblesse où on doute de nous. Et d'un seul coup, cette musique, elle vient te dire... Allez !
[01:13:52] Speaker E: Tu sais quoi ?
[01:13:52] Speaker B: Je vais te donner dans ton imagination le fait que tu peux péter des gueules, au moins si tu ne le fais pas. Mais d'un seul coup, il y a cette force.
[01:13:57] Speaker C: Et que tu peux ressentir les trucs douloureux que tu ressens. De toute façon, c'est la musique des Misfits.
[01:14:04] Speaker E: C'est la musique des laissés pour cons, des inadaptés. Et heureusement, quelque part, t'as une espèce de main qui se tend vers toi en disant, viens, viens dans notre monde.
[01:14:13] Speaker C: Tu n'es pas tout seul.
[01:14:14] Speaker E: Tu n'es pas tout seul, viens. C'est fabuleux. Et c'est fabuleux. En plus, tu vois, j'ai... Contrairement à plein de... Après, je me suis fait plein de potes avec les années, quand je suis arrivé à Paris, etc. Ou même avant, quand j'étais étudiant. Mais vraiment, à cette époque-là, j'avais pas de grands frères ou de cousins ou de potes qui disaient, viens voir mes disques, je vais te montrer tout ce qui existe, tout ce que je peux te... Je me suis construit tout seul là-dedans. Donc, c'était vraiment un peu le... seul face à tout cet univers un peu où tu te sens acculé par la différence et tu dois te construire. Mais la force de cette musique, c'est qu'elle te donne, elle te durcit le cuir quelque part. Et même quand tu ressembles à, encore une fois, à 13 ans, je suis tout blanc avec des tâches de rousseur, les, comment dire, une coupe en brosse avec des bagues habillées par papa et maman chez Carrefour. Enfin, tu vois, c'est...
[01:15:06] Speaker D: Mais le mec qui t'a donné la cassette, c'est pas devenu ton meilleur pote ?
[01:15:12] Speaker E: C'est un pur hasard, c'est pas devenu un pote parce que le mec était pas spécial. On l'est jamais devenu copain, il est juste une espèce de...
[01:15:17] Speaker B: C'est peut-être un ange.
[01:15:20] Speaker D: Le mec il a changé la life.
[01:15:22] Speaker C: Mais il a jamais... Peut-être qu'il existait pas en fait.
[01:15:24] Speaker E: C'est un ange, il est venu avec une cassette.
[01:15:27] Speaker C: C'est drôle, c'est drôle. Tu lui as rendu la cassette ?
[01:15:30] Speaker E: Je lui ai rendu. Par contre, quelques mois après, il m'a filé un album à vinyle. Je ne lui ai jamais rendu. Je suis désolé.
[01:15:37] Speaker C: Tu te souviens de son nom ?
[01:15:38] Speaker D: C'est pour ça qu'ils ne sont pas amis finalement.
[01:15:39] Speaker E: Oui, j'ai son nom. J'ai son nom.
[01:15:42] Speaker B: Il n'est pas trop tard pour le renvoyer.
Toujours est-il qu'à ce moment-là, comment perçoit ta famille ce changement, ce changement sûrement de caractère, d'univers, de moment où peut-être tu t'enfermes encore plus dans ta chambre pour voir...
[01:15:57] Speaker C: Ils sont ok ou ils sont flippés ?
[01:15:58] Speaker E: Un peu les deux quoi, parce que c'est marrant parce que mon papa il a fait les 68 quand même, tu vois, et donc il est un peu habitué aux changements, aux trucs où il faut switcher les mentalités, switcher la culture, et c'est vrai que film d'horreur vraiment extrême, plus arriver dans le métal, plus lire Stephen King, plus être tout seul, tu dis futur tueur en série.
[01:16:22] Speaker C: Le pentagramme sur la moquette. Ils n'ont pas trop aimé.
[01:16:26] Speaker E: Tu vois je suis passé quand même d'un gamin qui allait jouer au golf pour essayer de se trouver une voix ou essayer de se trouver un centre d'intérêt à d'un seul coup avoir des t-shirts de métal toujours ressemblés à rien mais ne pensait que métal.
Donc ouais, ils étaient un peu inquiets, comme je pense pour n'importe quel parent, quand tu vois ton ado qui, d'un seul coup, vrit ou passe...
[01:16:51] Speaker B: C'est le principe de l'adolescence aussi, globalement. Je veux dire, les parents se posent forcément des questions. C'est un moment un peu de rébellion et c'est quand même mieux que ça passe que par la musique que par autre chose.
[01:17:01] Speaker E: C'est archi sain, quoi, pour avoir élevé une ado. Enfin, moi, je sais que pour élever notre fille, il faut rester à dos dans ta tête pour comprendre ces phases et que ça se passe du mieux possible. Mais c'est vrai qu'en 88, 89, 90, je pouvais être un peu inquiet parce qu'il n'y avait pas...
[01:17:20] Speaker B: Il n'y avait pas trop cette culture, on n'avait pas l'habitude en France de connaître ce genre de... de métamorphose.
[01:17:27] Speaker E: Surtout dans un endroit où tout est relativement homogène. Si j'avais grandi à Paris, ça aurait été vraiment différent parce que tu peux trouver ta tribu ou dans une grande ville ou dans une cité ou je sais pas, tu trouves ta tribu.
[01:17:39] Speaker B: Ouais. Bon, les parents sont quand même... Ils ne t'empêchent pas de...
[01:17:43] Speaker E: Ils vont bien.
[01:17:44] Speaker B: Ils ne t'empêchent pas de... Voilà, ils te laissent... Est-ce qu'ils t'aident un peu aussi ? Est-ce que de temps en temps, ils te permettent d'aller...
[01:17:51] Speaker E: Alors, ils m'offrent des disques. Ils m'offrent des disques pour anniversaire, pour Noël. J'ai droit à mes petits albums, donc c'est quand même cool. Ils m'ont offert ma chaîne stéréo et puis ils m'ont laissé partir à mon premier concert quand... Donc c'était... Ouais, ils ont quand même été... Cool. Ils veillent à ce que je ne vrille pas, mais ils accompagnaient quand même ma passion et ils ont toujours été assez supporteurs quand même.
[01:18:15] Speaker B: Et puis quelque part quand tu fais ça, tu maîtrises aussi un petit peu le truc, tu sais où il en est. Tu peux juger le truc, ça te.
[01:18:21] Speaker C: Permet de garder un oeil.
[01:18:22] Speaker D: C'est vachement plus sain.
[01:18:24] Speaker E: Carrément, mais c'est vrai que par contre ce qu'il supportait pas c'était la musique assourdissante, dans le sens où je mettais la musique forcément très forte.
[01:18:31] Speaker B: Tu ne t'écoutes pas Iron Maiden ou.
[01:18:33] Speaker E: Black Sabbath en mettant 3 sur 10. Je me rappelle que mon père il rentrait du travail, il entendait la musique à l'autre bout de la rue. Il disait « Putain Jean-Charles, je t'entends depuis l'autre bout de la rue ».
[01:18:46] Speaker B: C'est pareil moi.
[01:18:47] Speaker C: C'est pas encore assez fort.
[01:18:50] Speaker B: Mais pourquoi ? Achetez-moi une nouvelle chaîne, j'ai envie que ça gueule. C'est vrai que c'est l'avantage de pouvoir mettre le son fort aussi. Quand t'es dans une cité ou dans un immeuble parisien, c'est vrai que c'est plus compliqué, tu peux le faire. Mais les voisins viennent se plaindre avant les parents.
Quand t'as la possibilité, c'est vrai que t'as envie de sa gueule et tu cries, tu chantais aussi avec eux, tu tentais.
[01:19:11] Speaker E: Je tentais avec ma voix qui est en train de muer, j'essayais d'accompagner ces morceaux. C'est dur de rivaliser avec Bruce Dickinson quand t'as une voix de préado qui...
[01:19:22] Speaker B: Bon, je t'ai demandé de choisir des clips aussi. Il y en a trois au total. Et bon, forcément, on ouvre sur Le Prince des Ténèbres avec The Osborne et ce Miracle Man. Bon, d'actualité, etc. Mais pourquoi ce choix ?
[01:19:39] Speaker E: Parce que c'est le plus grand coup de cœur de ma vie et que c'est mon plus grand héros, tout simplement. Et que six mois après cette rentrée en quatrième, à la rentrée en troisième, en septembre, il y a un mec, c'est un peu le Nelson des Simpsons du collège, qui vient me voir, et moi j'étais un peu l'ombre sur le visage, il vient me casser la gueule parce que c'est vrai que j'étais plutôt... On venait assez facilement me faire chier quand j'étais gamin. Et là, il vient me voir, je me dis, putain, c'est bon, je vais me prendre plein la gueule, quoi. Il me dit, t'écoutes du hard rock ?
[01:20:15] Speaker B: Ouais.
[01:20:17] Speaker E: Demain, je t'amène une cassette.
Un autre ange ! Donc c'était vraiment l'image du bully, tu vois, l'American, le mec costaud, qui avait... Très populaire, hyper costaud, très intimidant... Quaterback.
[01:20:32] Speaker C: De l'équipe de foot !
[01:20:33] Speaker B: Exactement !
[01:20:34] Speaker E: Mais c'était vraiment le mec assez impressionnant et quand il vient vers toi, tu dis que tu serres vraiment les fesses. Et le lendemain, il est arrivé avec une cassette, Ozzy Osbourne.
Et moi, je n'ai jamais entendu parler d'Ozzy Osbourne de toute ma life. Je ne sais pas qui c'est. J'ai une culture hard rock qui est vraiment balbutiante. Je commence à lire des magazines dans la presse dont je me nourris. Mais Ozzy Osbourne, je n'ai jamais entendu parler de ce mec-là. Il me dit, écoute ça. Pareil, même scénario, je rentre chez moi, je mets la cassette. Il a un coup de cœur incroyable et pareil, j'ai su que ce mec-là allait changer ma vie, mais vraiment à un stade supérieur, ce qui l'a vraiment changé ma vie. Et tout n'a été que quelque part dans ma vie croisade pour me rapprocher le plus de lui, de découvrir tout son univers, tout son art, toute sa personnalité, toute sa musique, ses concerts. Et ça a vraiment été mon héros.
[01:21:26] Speaker B: C'est quoi qui déclenche ça ? Comment on en arrive au point de...
[01:21:29] Speaker E: J'ai trouvé dans sa voix à la fois une vulnérabilité, de l'émotion, de la folie évidemment, des mélodies incroyables qui quelque part faisaient écho aux Beatles que j'entendais quand j'étais gamin parce que Ozzy Osbourne a toujours déclaré que sa plus grande source d'inspiration c'était les Beatles donc peut-être qu'il y avait cet écho là quelque part. Puis le son, je trouvais qu'à l'époque, c'était l'album No Rest For The Wicked, qui est sorti il y a exactement 37 ans aujourd'hui. Deux t-shirts. Et c'est un disque qui, forcément, ce n'est pas son meilleur album. Mais pour moi, de manière extrêmement intime, ça a tout changé. C'est le game changer absolu. Et voilà, c'est depuis, donc ça fait exactement 37, 36, 37 ans que je suis fanatique de ce mec.
[01:22:21] Speaker B: Ce switch qui peut arriver sur une voix, sur un texte, une musique, je ne sais pas. On est d'accord qu'on a eu toutes et tous ce genre de trucs. Il y a quand même un artiste qu'on a dans notre cœur, des fois on ne le raconte pas trop ou des artistes, mais c'est vrai.
[01:22:37] Speaker C: Et tu ne sais pas expliquer pourquoi. Il y a des trucs, tu les écoutais une fois et comme tu dis, tu l'entends et tu fais... Ok.
[01:22:43] Speaker E: C'est le principe du coup de foudre. Tu n'expliques pas. C'est ce truc immédiat qui te hape, qui te transforme. C'est extraordinaire. Donc, en une chanson, ce mec-là m'a retourné. Et depuis, tout n'a été que quête pour... J'ai aucun souci en tant que professionnel, que journaliste avec parfois tout le côté un peu... pompeux et prétentieux qu'il peut y avoir dans notre univers, de dire je suis juste un fan. Et c'est ça que je veux communiquer. C'est ça que je veux partager ta passion.
On est dans des choses, dans des sphères extrêmement simples, authentiques. Et pourquoi se donner des airs ? Pourquoi tout intellectualiser à outrance ou prétendre être au même niveau que ces gens-là ?
Non, on est juste des fans qui ayons le privilège de pouvoir les côtoyer, de raconter ce qui se passe, et transmettre, et espérer donner aux autres petits gamins qui sont tout seuls dans leurs coins de dire, regardez tout ça les gars, on va vous aider en vous tendant la main, quoi. Voilà, c'est ça le but, quoi, et ça n'a jamais changé. Jamais.
[01:24:05] Speaker B: Très bien, merci Ozzy ! Merci Ozzy !
[01:24:08] Speaker E: Merci Ozzy !
[01:24:09] Speaker B: Et on va regarder ce clip que moi je ne connais pas, donc voilà, j'ai vu, parce que je l'ai vu tout à l'heure en le préparant, mais j'ai vu le début et la fin, donc je vais me le regarder très attentivement parce que ça a l'air d'être assez amusant aussi.
[01:24:19] Speaker E: C'est un grand moment ! C'est parti !
[01:24:22] Speaker B: Ozzy Osbourne !
[01:24:31] Speaker C: Please forgive me for I have sinned.
[01:24:33] Speaker B: Against you my lord.
[01:25:06] Speaker A: Je ne sais pas d'où il vient Et je ne sais pas d'où il vient I'm deeply crying Such a hypocritical man Oh he can't die He don't know where he's going Le grand grand grand monstre !
C'est parti !
C'est la fin de cette.
[01:27:45] Speaker E: Vidéo.
[01:27:48] Speaker A: Mettez un pouce bleu !
[01:28:40] Speaker E: Sous-titres.
[01:28:51] Speaker A: Réalisés para la communauté d'Amara.org C'est parti !
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[01:35:12] Speaker B: C'est.
[01:35:14] Speaker C: Une forme vicieuse !
[01:35:17] Speaker B: Non mais je voulais absolument laisser cette explosion à la fin de mon travail. Et j'adore ce groupe-là, Kadavar, donc à l'instant dans Bang Bang, le meilleur du métal et de l'alternative rock encore une fois. Merci d'être aussi nombreuses et nombreux à nous regarder en live Twitch, bien sûr tous les dimanche soir et à nous suivre sur YouTube. Merci infiniment pour votre aide, votre soutien et vos mots extrêmement gentils. Merci aussi à nos haters qui nous font monter globalement fortement dans l'algorithme. Et c'est grâce à vous que nous marchons si bien. Voilà.
[01:35:43] Speaker C: Aimez-moi, détestez-moi.
[01:35:46] Speaker B: Ce titre-là s'appelle Total Annihilation, dans sa poésie, et Cadavare sur scène, c'est quand même juste extraordinaire, c'est un très très bon groupe. Après, il faut aimer ce genre musical, ça va de soi, mais...
[01:36:00] Speaker C: Comment on détermine ce que c'est ?
[01:36:02] Speaker B: C'est psyché, mais après...
[01:36:03] Speaker C: C'est un peu stoner psyché...
[01:36:05] Speaker B: C'est stoner psyché, ouais, globalement, mais c'est devenu un peu plus, entre guillemets, pop. Je me comprends, ça s'est ouvert un peu. C'est un peu plus mainstream, voilà. Et je sais qu'il y en a qui ont râlé, mais moi je trouve que l'album qui est sorti, il est juste incroyable. Tous les morceaux s'enchaînent et se dévorent. C'est pas forcément globalement mon style musical en plus, mais c'est juste que... Et puis ils sont hyper sympas. Quand on les voit sur scène, on est happés, on est transcendés. Et puis pas besoin de prendre des champignons. À la fin, ils font des trucs bizarres dans leur sens. Ça, c'est vraiment le... C'est la surprise. Kadavar, tu t'aimes bien ?
[01:36:42] Speaker A: Je kiffe.
[01:36:42] Speaker E: Je kiffe depuis le premier album. Étant un immense fan de Stoner, c'est intéressant de voir de très près tout ce qui se fait dans cette scène-là depuis...
une bonne trentaine d'années. Forcément quand ce groupe là est arrivé au même moment que l'éclosion de cette scène occulte, il y a une petite quinzaine d'années où tous ces groupes qui se revendiquaient fils de Black Sabbath en jouant sur l'imagerie 70's, Kadavar était complètement là-dedans à ce moment-là. Mais je les ai vu évoluer d'une belle manière en expérimentant, en mettant des choses qui étaient un peu plus en dehors des codes du stoner. Et là, je trouve que le dernier album, il y a même des choses très classique rock, y'a du Pink Floyd, y'a du Who, je trouve dans leurs sons tout en flirtant avec l'expérimentation un peu d'électronique et je trouve qu'ils ont une belle orientation.
[01:37:28] Speaker B: Voir absolument en concert, je vous le conseille chaudement. Bon, on a passé le collège, on se dirige vers le lycée.
[01:37:35] Speaker E: C'est l'horreur le collège, c'est l'horreur.
[01:37:37] Speaker B: Alors ça c'est ce que tout le monde dit aussi.
[01:37:39] Speaker E: Ah oui, c'est horrible le collège.
[01:37:40] Speaker B: On est seul, on s'est emmerdé, bon, physiquement c'est très compliqué, mais le lycée, c'est l'expérimentation vestimentaire, peut-être capillaire. Tu es passé par là aussi ?
[01:37:51] Speaker E: Capillaire. On va dire qu'il y avait, j'avais droit aux t-shirts, j'avais droit aux t-shirts de Hard Rock, j'étais le seul dans un lycée rempli de gamins en chevignons, tu vois, et de fringues ultra chères, de marques très codées. J'étais le seul avec des t-shirts Metal Up Your Ass de Metallica. Osbourne, Haydn, c'était le seul geek, vraiment le mec infréquentable à dénoter. Mais j'avais pas droit aux cheveux longs. Mes parents c'était catéorique, cheveux longs c'est la porte. Donc j'étais un faux rebelle dans le.
[01:38:24] Speaker B: Sens où tant que j'avais le gîte.
[01:38:25] Speaker E: Et le couvert j'ai dit bon allez.
[01:38:26] Speaker C: Je vais rester à la maison.
[01:38:29] Speaker B: On a tous fait ça globalement.
[01:38:31] Speaker E: Fuck you, mais bon, je ne me fais pas pousser les cheveux.
[01:38:33] Speaker B: Quand tu es au lycée, tu commences déjà à écrire quelques trucs, tu commences à faire dans ta tête des chroniques d'albums. Est-ce que tu penses déjà à ça ?
[01:38:44] Speaker C: Est-ce que tu en lis de plus en plus ? Oui, aussi. À l'époque, c'est quoi ton moyen de découverte d'artiste ?
[01:38:50] Speaker E: C'est des magazines, c'est des magazines. Alors c'est des magazines, j'en achète, mettons sur l'argent de poche que j'ai chaque mois, je m'achète un disque et le reste c'est un ou deux magazines quoi. Donc c'est Artforce et Hard Rock Magazine principalement que j'achète religieusement tous les mois et je dévore, je lis même tous les articles de groupes que je n'ai absolument jamais entendu parler de ma vie mais pour étoffer ma culture, ma connaissance.
reconstituer le puzzle de toute cette arborescence folle. Et encore, à l'époque, c'était pas aussi dingue que ça l'est aujourd'hui, où t'as au moins peut-être une centaine de chapelles différentes dans le métal. À l'époque, t'avais les Trasheurs et les Glamouzes, tu vois. On parlait de ça. Donc, après, ma tribu... Je ne me la suis jamais vraiment trouvé dans le sens où j'aimais autant Slayer que Motley Crue. Je n'arrivais pas à me trouver le look qui allait bien parce que j'aimais autant ces groupes-là. Je m'habillais comme un gentil petit Ardos, mais j'affichais autant les différentes couleurs.
Et c'est toujours le cas aujourd'hui. J'aime autant certaines musiques extrêmes que j'écoute encore du glam ou du hard rock des années 70. Donc je n'ai jamais voulu me cantonner.
[01:40:03] Speaker B: À une... Oui, tu ne t'es pas enfermé.
[01:40:04] Speaker E: Non.
[01:40:05] Speaker B: Du coup, c'est vrai qu'à l'époque, il y avait quand même des tribus bien déterminées, même dans le métal. Et puis, ça ne se parlait pas, voire ça se fightait.
[01:40:12] Speaker E: Et ce n'est que récemment où tu rencontres des anciens trasheurs, très affirmés à l'époque. A l'époque c'était, il fallait tuer ces pédés de mot de l'écrou, de cun ou de rat, alors que les mecs c'était les premiers à faire la bringue dessus parce que c'était comme ça que tu ramenais les nanas et que tu.
[01:40:26] Speaker C: Faisais la fête quoi !
[01:40:27] Speaker E: Tu fais pas la fête en écoutant Merciless ou Aggressor toute la nuit.
[01:40:33] Speaker C: Tu peux, mais c'est pas la même ambiance.
[01:40:34] Speaker E: C'est moins fun. Et c'est vrai que parallèlement à la presse, ce qui m'a fait découvrir tout cet univers, c'était les clips. Voilà. Tu m'apprendais de choisir des clips. J'étais super heureux parce que j'avais une banque de données de clips incroyables à l'époque grâce à M6 qui avait l'audace à l'époque de diffuser des clips au moins une fois ou deux par semaine où t'avais une heure ou deux de clips de métal toujours confondus. Et c'était... Et je faisais des... Je me suis confectionné des... cassettes vidéo entières de compilations de tous ces clips et ça m'a nourri. C'était fabuleux, quoi.
[01:41:09] Speaker B: Ah oui, tu avais ce réflexe d'avoir ton magnétoscope. C'est génial parce que... Nous deux, je sais, mais tout le monde n'a pas eu ce réflexe, donc ça fait plaisir de voir quelqu'un...
[01:41:19] Speaker E: En plus, je payais pas les cassettes vidéo vierges. Mon père était photographe, il avait un magasin de photos et donc il avait les cassettes vidéo. Et donc, toutes les semaines, je lui disais, tu peux me donner un carton.
[01:41:29] Speaker C: De cassettes vidéo vierges ?
[01:41:30] Speaker E: Et grâce à ça, j'enregistrais. tout ce qui passait à la télé. Donc tous les clips sur M6, les Null Par Ailleurs sur Canal quelques années plus tard, tout ce qui pouvait avoir un trait au rock, au hard rock, au métal, qui était disponible à la télévision, j'enregistrais tout et je me repassais ça en boucle.
les codes, regarder les mouvements, tout analyser. Je me suis nourri de ça avant de pouvoir enfin arriver dans une vie où il y avait une vie rock, des bars, des concerts dans des clubs ou quoi que ce soit. Avant tout, je n'ai fait que vivre ça un peu par procuration, un fantasme. tout cet univers, donc tous ces clips, et donc le clip d'Ozzy Osbourne qu'on vient de voir, c'était... Et je me rappelle que chaque semaine, je guettais les séries de clips pour dire est-ce qu'ils vont passer un clip d'Ozzy, etc. Et la première fois où ce clip est arrivé à la télé, je me disais oh, il ressemble donc à ça, c'est donc ça Ozzy Osbourne. Et j'ai dû le voir 5000 fois ce clip.
[01:42:26] Speaker B: Parce qu'il faut rappeler qu'à l'époque, il.
[01:42:28] Speaker C: N'Y a pas internet, il n'y a pas tout ça. L'accès à la connaissance est très limité.
[01:42:33] Speaker E: Ça paraît dingue de dire que... Il y a 35 ans, ta seule source de satisfaction, c'était une heure de vidéoclip au milieu de la nuit sur une chaîne publique de la télévision française. Et que si tu avais la chance d'avoir un magnétoscope, tu pouvais l'enregistrer et revoir qu'aujourd'hui, tout est facile. YouTube, tu peux enregistrer n'importe quel clip de black metal polonais des années 90. Alors que là, c'était un peu comme un petit trésor que tu chérissais. Et tous ces clips, ils font un peu partie de ton ADN, parce que tu les as décortiqués, tu les as appréciés, t'as bavé dessus, t'as compris les blagues, tout cet univers.
[01:43:14] Speaker B: C'est intéressant que tu lises les blagues, parce que c'est vrai que le métal est un univers où la blague et l'humour sont graves.
[01:43:20] Speaker C: Notamment ce clip d'Ozzy Osbourne, que tu nous as expliqué l'histoire derrière. C'est hyper intéressant, d'ailleurs n'hésitez pas, je pense que ça va se trouver en ligne, enfin il y aura des petites anecdotes là-dessus.
[01:43:32] Speaker E: C'est un vrai pied de nez à la bigoterie américaine, ce clip, voilà.
[01:43:36] Speaker C: Et encule un cochon, c'est bien, c'est bien, c'est bien. Et on parle plus de Lord Nashor.
[01:43:44] Speaker E: Qu'est-ce que tu veux faire après Ozzy Osbourne qui encule un cochon ?
[01:43:48] Speaker C: C'est ma petite idée, mais je vais pas le dire ici.
[01:43:53] Speaker D: Mais il y a aussi des choses qu'il faisait à l'époque qui seraient beaucoup moins bien vues aujourd'hui.
[01:43:57] Speaker B: Non mais bien sûr, évidemment, on en plaisante.
[01:43:59] Speaker D: On parle de la bigoterie, mais je pense qu'aujourd'hui on est mal placé pour en dire quoi que ce soit. En termes de censure, etc.
[01:44:04] Speaker B: C'est sûr que c'est pas la même chose. Mais quand tu regardes ces clips à l'époque, t'avais ces cassettes, tu regardais, t'avais cette chance, tu décortiquais, mais après t'avais encore plus la chance d'aller le raconter à quelqu'un. et de le montrer si l'autre n'avait pas sa cassette. Et là, il y avait quand même ce moment où on se sentait un peu important aussi, où on se disait, moi aussi je peux transmettre quelque chose. Alors bon, c'était pas non plus... Mais il y avait ce... Et ça crée un lien.
[01:44:26] Speaker E: Ouais, complètement.
[01:44:27] Speaker B: T'avais des amis comme ça qui tu.
[01:44:29] Speaker E: Pouvais... Pas au collège, au début du lycée. Au début du lycée, ouais, ça a commencé à changer. Effectivement, mon meilleur pote du lycée, qui est resté un de mes meilleurs amis aujourd'hui, voilà, on a vraiment commencé à...
J'ai expérimenté les choses d'adolescence, les nanas, les premières fêtes, et je l'ai initié au métal à cette époque-là. Et puis j'ai pu jouer mon rôle de petit grand frère qui allait l'initier à tout ça. Et après, on a rencontré plein de potes qui qui étaient plus âgés que nous et qui m'ont à leur tour transmis énormément de choses et tout s'est fait de manière naturelle et on a créé une grande famille de potes où tout devenait normal.
[01:45:10] Speaker B: Oui, c'est ça. Du collège d'Oulourin, il y a une libération qui s'opère et c'est cool, j'ai des amis. Et tu trouves ta tribu et le.
[01:45:19] Speaker E: Dénominateur commun, c'est cette musique et les mêmes délires et les mêmes codes et les mêmes valeurs. Et voilà, c'est tout ce qui nous unit tous parce que On peut encore une fois aujourd'hui connaître, rencontrer des gens et on va avoir ce petit truc qui fait qu'on parle le même langage.
[01:45:35] Speaker B: Il y avait cette envie déjà peut-être d'être journaliste ou quoi, mais est-ce que tu as eu envie d'avoir un groupe ? Ou est-ce que tu as eu un groupe d'ailleurs ?
[01:45:43] Speaker E: Oui, on a eu notre trio de glam metal acoustique. C'était bidon, mais on avait un pote qui se débrouillait bien la guitare. Et moi je chantais, puis après j'étais batteur. On a fait quelques reprises, des reprises des Guns, des reprises de Love Hate, qui était un groupe qu'on adorait à l'époque, en 90, 91. Et voilà, on a fait quelques répètes dans un garage, mais c'est pas allé tellement loin parce que...
Je savais que j'étais pas bon. J'étais carrément pas bon.
[01:46:16] Speaker C: Et ça, c'est déjà bien de s'en rendre compte.
[01:46:18] Speaker B: Oui, prenez exemple.
[01:46:20] Speaker E: Si vous n'êtes pas bon, laissez tomber. Je ne suis pas bon et le pire défaut que je puisse avoir, c'est de ne pas être patient. Donc ça m'a saoulé et j'ai plutôt voulu me retrancher dans l'écriture, dans la transmission. A l'époque, je n'écrivais pas des articles parce que l'idée même d'un fanzine m'était inconnue.
[01:46:43] Speaker C: C'est pas une culture très présente en France, la culture du fanzine, dans les milieux très alternatifs, mais j'ai l'impression que.
[01:46:53] Speaker E: Dans le... Même dans le métal, pour le coup, pour avoir côtoyé d'autres gens par la suite qui ont fait leurs premières armes avant la presse plus institutionnelle que tu trouves dans les kiosques, il y en a plein qui ont commencé par le fanzine et dans plein d'environnements, dans plein d'endroits, dans plein de coins de France. Mais moi, à l'époque, je n'imaginais même pas que ça puisse se faire, en fait. C'est vrai que je n'ai pas gravité autour de ces petits microcosmes de passionnés underground et do-it-yourself. Je n'ai pas connu ça. Mais j'écrivais des nouvelles, j'écrivais des ébauches de romans un peu dark, etc. Donc, j'ai essayé de commencer à tailler un peu ma petite plume, on va dire. Mais à travers différentes choses qui sont restées dans des classeurs archivés sous verrou.
[01:47:40] Speaker B: Non, jamais. Et tu te souviens que tu avais un rêve ou les études déjà, tu as continué tes études.
[01:47:49] Speaker E: Les études, c'était vraiment faire plaisir à papa et maman. Ouais, ouais, c'est moi. Non, mon rêve, c'était les journalistes de rock. C'est ça qui m'intéressait.
[01:47:57] Speaker B: Ouais, t'avais déjà cette envie vraiment. Mais comment tu t'es dit, tiens, je dois faire quoi ? Parce que bon, on peut avoir le rêve, mais c'est compliqué quand on est en province de... Souvent les Parisiens, ils sont bien installés, mais...
[01:48:08] Speaker E: J'ai fait des études par dépit, histoire d'avoir un bac plus deux qui puisse m'ouvrir des portes. Je cache pas que j'ai eu assez rapidement un job alimentaire qui était plaisant et qui me permettait de pouvoir dormir tranquillement et de manger, ce qui est déjà pas mal. Mais parallèlement à ça, ce job alimentaire me donnait énormément de temps libre. Et quand je suis arrivé à Paris, je suis allé taper aux portes, mais vraiment de la manière la plus artisanale et naïve, candide possible.
[01:48:41] Speaker B: Ce taf-là t'a permis de venir à Paris ?
[01:48:42] Speaker C: Oui.
[01:48:43] Speaker B: Je peux savoir ce que c'est ou tu n'as pas envie d'en parler ?
[01:48:45] Speaker E: Je suis hôtesse de l'air.
[01:48:47] Speaker B: Non mais c'est très bien. Non mais c'est vachement bien.
[01:48:49] Speaker E: Je suis Stewart dans une grosse compagnie aérienne nationale.
[01:48:57] Speaker C: Je vois bien ce que ça peut être.
[01:48:59] Speaker B: C'est un quiz.
[01:49:00] Speaker C: C'est pas si facile.
[01:49:03] Speaker E: C'est un boulot alimentaire qui me va très bien parce que t'as pas de prendre la tête.
[01:49:09] Speaker B: C'est génial.
[01:49:10] Speaker E: T'as beaucoup de temps libre.
T'as des opportunités sympas. Et puis, voilà, quand je suis arrivé à Paris, ils m'ont dit OK, j'ai ça, c'est très bien, mais je veux faire vraiment quelque chose de ma vie telle que j'ai toujours voulu le faire. Je suis journaliste, donc je suis allé taper aux portes. J'avais écrit un livre sur le hard rock. que j'avais écrit pendant un an, où je racontais l'histoire du hard rock de Hendrix et des Kings jusqu'à l'époque Slipknot en 99, tu vois, quand Slipknot arrive. Et je suis allé, avec ce bouquin, je suis allé faire imprimer et relier dans les trucs à CopyFact, tu vois, du côté jucieux. J'en ai fait je sais pas combien d'exemplaires. J'ai fait Allez, je prends mon courage à deux mains et je vais aller sonner aux portes. Je suis allé voir plein de rédacteurs en chef, je suis allé chez OUI FM, où j'ai été... C'est là où j'ai eu le meilleur accueil, grâce à quelqu'un qui s'appelait Marco. C'est lui qui m'a ouvert certaines portes en me faisant rencontrer des gens. Et en quelques semaines seulement, j'ai pu commencer en tant que pj'st chez Rock Sound.
Et c'est grâce à Marco.
[01:50:20] Speaker B: Très bien, on lui fait un coucou.
[01:50:21] Speaker E: À Marco, guérilla radio. Voilà, exactement. Et ce mec-là m'a donné ma petite chance et je le remercierai toujours parce que des fois ça suffit juste à une rencontre.
[01:50:36] Speaker B: Bien sûr, c'est souvent...
[01:50:38] Speaker C: Il suffit d'une étincelle.
[01:50:39] Speaker E: Exactement.
[01:50:41] Speaker B: Allez vers elle.
[01:50:41] Speaker E: Exactement. Mais voilà, il y a un soir, il m'avait filé une invite pour aller voir Fu Manchu au Divan du Monde. Donc on est début 2002. Et après ça, le concert incroyable. Je suis archi fan de Fu Manchu.
Et on va boire un coup dans le quartier Pigalle. Et puis, il y avait plein de pigistes, machins, des gens du métier. Moi, je suis là. Qu'est-ce que tu fais ? Je travaille chez Air France, un peu timide.
[01:51:09] Speaker C: Et puis... Ah, c'est Air France, alors ?
[01:51:10] Speaker B: Oui !
[01:51:11] Speaker E: I got it !
[01:51:14] Speaker C: Heureusement que tu l'as dit, parce que je n'aurais jamais trouvé si long.
[01:51:18] Speaker E: Et voilà. Et puis, on discute. On dit, tiens, appelle le rédacteur en chef de Roxanne. Il cherche des gars, quoi. Il cherche des gars. À l'époque, il y avait Thomas VDB, Thomas Vandenberghe qui travaillait chez Roxandre. Très rapidement, il est devenu rédacteur en chef. Ça a été mon rédacteur en chef très rapidement chez Roxandre. On a fait quelques papiers. Après, Roxandre s'est cassé la gueule avec le groupe de presse correspondant et on a rebondi assez vite. J'ai fait mes premières armes comme ça.
[01:51:47] Speaker B: C'est vrai que c'est souvent lié à une rencontre, à un moment. Et alors la rencontre d'après concert, le petit verre avec les gens du milieu, c'est vrai que souvent, c'était ça qui faisait rencontrer tout le monde.
[01:52:01] Speaker E: Ça peut être déterminant.
[01:52:02] Speaker B: Je ne sais pas si ça existe encore aujourd'hui. Parce que c'est un peu différent, le monde a un peu changé quand même. Mais c'est vrai qu'à l'époque, c'était hyper important. C'était le petit moment de bringue, s'il y avait ce... Enfin, c'est comme ça que je le perçois.
[01:52:14] Speaker C: Il fallait, il fallait, il y avait le petit moment social après les concerts. C'était presque plus important que d'aller voir le concert.
[01:52:22] Speaker B: De rester au bar pendant le concert pour pouvoir voir les gens. Il y a Machin qui est arrivé, il y a Binul qui est là. Et c'était ce qui pouvait paraître être Enfin, qui peut être mal vu aussi, parce qu'il y a des gens qui disaient, ouais, mais regarde, il est là-bas, il traîne, il parle alors qu'il y a le concert. Ce qui n'est pas forcément très classe pour le groupe, je vous l'accorde, mais...
[01:52:39] Speaker E: Il faut avouer qu'il y a une partie de représentation.
[01:52:42] Speaker B: Oui, bien sûr, bien sûr.
[01:52:43] Speaker E: Dans ce milieu.
[01:52:44] Speaker C: Du réseau.
[01:52:44] Speaker E: Montrer que t'es là.
[01:52:45] Speaker D: C'est ça, c'est du réseautage.
[01:52:46] Speaker E: C'était les débuts du réseautage, exactement. C'était avant de se faire mille copains en une semaine sur... sur Facebook ou Instagram, tu regardais qu'ils pouvaient te donner un coup de main, qu'ils pouvaient être influents pour te faire rentrer quelque part. On a tous plus ou moins joué.
[01:53:03] Speaker B: De faire une chose comme ça.
[01:53:05] Speaker E: Sans être opportuniste et sans se dévoyer.
sans faire la pute, tout simplement. Mais des fois, une affinité, un truc, une sensibilité avec quelqu'un, vous pouvez t'ouvrir une porte. Je suis très content que ça soit passé comme ça.
[01:53:24] Speaker B: Finalement, ça s'est passé comme une cascade. D'un coup, c'est vrai qu'il y a eu deux, trois trucs. Bon, peut-être que ça a pris un certain temps, mais d'un seul coup, tu as rencontré des gens et comme tu étais content, tu étais plus à l'aise avec toi-même aussi sûrement. Du coup, tu parles plus facilement.
[01:53:37] Speaker E: C'était très rapide. Du coup, en quelques semaines à peine, je passais du mec qui vient de sa petite province, tout timide, tout candide, avec ses trucs photocopiés sous le bras. Les portes de la presse musicale s'ouvrent. Et c'est vraiment l'archétype idiot du petit provincial à la capitale.
[01:53:57] Speaker B: Moi je suis une vienne de province.
[01:54:00] Speaker C: Il y a beaucoup de gens dans le milieu viennent de province. Il y a très peu de journalistes qui sont parisiens depuis toujours.
[01:54:11] Speaker B: Ils sont peut-être plus blasés comme tu dis.
[01:54:15] Speaker C: Peut-être que t'as moins faim quand t'as accès à tout le temps. T'as moins ce côté, j'en veux quoi. Et je pense que ça a aussi changé avec les générations, parce que je pense que maintenant, quand même, beaucoup de choses sont facilement accessibles. Mais je pense que quand t'es dans des générations où t'as pas eu Internet ou tout ça, où il fallait que t'ailles diguer en permanence pour... En fait, ça forche ton caractère dans le truc de... je veux apprendre des choses, je veux chercher, je veux décortiquer, comme tu disais. Les clips, on les regardait. Tu avais une cassette avec ton best of trash et tu le matais, tu le matais. Il n'y a rien d'autre à mater, donc tu décortiquais.
[01:54:55] Speaker E: T'analyses chaque article, écris chaque clip et ça te nourrit, ça constitue ton ADN culturel.
Il n'y aurait jamais ça. C'est vrai qu'aujourd'hui, tout paraît un peu trop facile.
[01:55:09] Speaker D: Mais c'est parce qu'il y en a trop.
[01:55:10] Speaker E: Il y en a trop. Tout est trop accessible.
[01:55:11] Speaker D: On est bombardé d'infos.
[01:55:12] Speaker B: C'est notre difficulté.
[01:55:14] Speaker D: C'est ça, c'est exactement ça.
[01:55:15] Speaker E: J'ai envie de vous dire quelque chose. C'était mieux avant.
[01:55:20] Speaker C: Alors, ça tombe bien que tu le dises.
[01:55:22] Speaker B: Non, en tout cas, pour en revenir sur le fait que t'aies écrit ton bouquin, que tu l'aies photocopié, enfin, imprimé. Franchement, il faut avoir l'écrit aussi, parce que tu te confrontes à quelque chose que tu connais pas. Et puis, la peur de... Enfin, moi, c'est quelque chose, la vie des gens, la peur de l'échec, la peur du jugement aussi, que les gens te disent « dégage ». Parce que, à part le cachet, c'est quand même un milieu qui n'est pas tout le temps de commode, où quand on a envie de te dire « on va te faire foutre », on peut te le dire d'une façon assez violente. Donc voilà, on va en revenir parce que de toute façon il nous reste encore beaucoup de temps à discuter. On va passer un petit clip. Et alors là, un grand homme, Henri Rollins avec Rollins Band. Et bah écoute, ce clip là je l'avais jamais vu de ma vie. C'est vrai que je suis mais j'étais content que tu fasses ça. Mais le low self opinion, je t'avoue, je me suis fait, ah mais c'est cool, ça change.
[01:56:19] Speaker E: Voilà encore, comment dire, une autre révélation.
découvert sur M6 en pleine nuit, un mardi soir. En 92, je commence à vraiment écouter des choses un peu plus dures, un peu plus viriles. Je découvre Pantera, je vais voir Pantera en concert de l'autre côté des Pyrénées. À l'époque, je commence à aller voir des concerts à San Sébastien en Espagne.
45 minutes en voiture de chez moi, donc j'ai 16 ans, 17 ans, mes parents me laissent y aller avec mon pote, ou ils nous emmènent, vont manger des tapas pendant qu'on est... Voilà, on va voir Metallica sans Sébastien, on va voir Aerosmith, on va voir tout ça, on est vraiment des gamins, et on voit Pantera, donc...
Et donc dans cette même veine-là, je suis de plus en plus attiré vraiment par le trash, par le hardcore, même par des choses beaucoup plus brutales, tout en écoutant raté Dokken d'un autre côté. Et puis je tombe sur ce clip ultra minimaliste, fond blanc, fond noir, un mec torse poil avec un short noir tatoué qui a l'air super pas vénère, qui regarde la caméra avec son regard, genre toi, il est à pied, je vais te bouffer. Il est taillé, il a l'air vraiment en colère. Et le morceau s'appelle Low Self Opinion, donc c'est, voilà, c'est, grosso modo, ça veut dire manque de confiance en soi, quoi. Et le truc me parle, il me prend ça en pleine gueule. Je vois ce mec qui est en train de te dire, toi, relève-toi, relève-toi et regarde, regarde les gens dans les yeux, assume ce que tu veux être. C'est une espèce de leçon de vie.
[01:57:57] Speaker C: Ce clip.
[01:57:58] Speaker E: C'est genre, voilà, respecte-toi, laisse personne te marcher dessus. Et c'est quelque part, c'est un message qui est inhérent à toute notre culture, de fabriquer sa propre identité d'une part, son propre esprit critique, et de refuser les conventions, les convenances, rester rebelle, non pas par esprit de pure contestation, mais juste, voilà, affiner son observation du monde, quoi. Et même si t'es tout seul, ben fuck off, reste tout seul, mais assume et reste la tête haute, quoi. J'ai l'impression que ce clip, c'est une espèce de... C'est les dix commandements de comment devenir un homme, quoi. Et c'est vrai qu'à travers ce mec, super vénère, super viril, qui est loin des codes du métal qui sont les miens jusqu'à présent, où t'as des cheveux longs, des costumes ridicules. Là, on est juste un mec en short qui a juste envie de tuer la terre entière. Je me reconnais complètement à l'accord.
[01:58:56] Speaker C: Il y a un côté plus cru, quoi.
[01:58:57] Speaker E: Et un côté complètement cru qui est vraiment lié au hardcore.
les bases de là où il vient. C'est quand même le quatrième chanteur de Black Flag qui, entre 81 et 85, contribue à définir ce que va devenir le hardcore moderne. Et ce mec-là, ouais, c'est une des grandes révélations de ma vie, tant d'un point de vue personnel, parce que le mec te dit, lève-toi et marche, quoi, quelque part.
C'est un peu même l'écho en mode hardcore de Johnny Cash, quoi. Walk the line, quoi. C'est marche de roi, quoi. Et en héroïne, c'est un peu ces espèces de philosophies-là. Donc c'est tant humainement, philosophiquement et musicalement, je trouve sa musique extraordinaire. Après, quand tu grandis, quand t'analyses un peu le truc, tu réfléchis à tout son univers musical qui est un mélange de hardcore primitif, des stoogies, de jazz et de black sabbath. Il y a du swing, du groove dans le Rollings Band et tout est là dans ce clip et c'est la baffe totale.
[02:00:01] Speaker B: Il en parle bien !
[02:00:04] Speaker C: J'étais déjà fan et j'ai encore plus envie d'être fan !
[02:00:10] Speaker B: On va let's go, on va regarder ça et peut-être que vous allez découvrir, si vous êtes jeunes, c'est vrai qu'Henry Rollins et Ron Inman, c'est pas connu de tout le monde, mais ça mérite amplement votre attention. Et c'est parti !
[02:00:21] Speaker A: I think you got a long shelf life And I see you standing all by yourself Unable to express The pain of your distress You withdraw deeper inside You alienate yourself And everybody else They wonder what's on your mind J'en ai.
[02:01:11] Speaker B: Marre de vous !
[02:01:12] Speaker A: Vous vous trouvez ridicule ! Ils t'ont tiré dessus et vous ont laissé derrière ! Vous dormez seul ce soir Vous ne vous demandez jamais pourquoi Tout ce malheur s'accumule à l'intérieur de vous Vous vous victimez toujours Donc vous pouvez vous critiquer Et tous ceux qui vous entourent La hatred you project Does nothing to protect you You leave yourself so exposed You wanna open up when Someone says light loves You find all your doors closed C'est la fin de cette vidéo.
C'est la fin de cette vidéo ! Merci d'avoir regardé !
C'est pas vrai ! C'est pas vrai !
Si vous pouvez voir le vous que je vois, quand je vois vous me voir, vous voyez vous-même tellement différemment, croyez-moi. Je connais la même douleur qui brûle à l'intérieur de votre esprit. Je connais la même douleur qui vous traite tellement d'une sorte. Si vous pouvez voir le vous que je vois, I'm not here to deny all that I don't believe They're saying I'm not going to quite balance I don't have the tools to say I'll be waiting I'll be forever and ever and ever Until I Disappear, disappear Forever and ever I'll try Until I J'espère que vous Jusqu'au avez apprécié cette vidéo !
bout, I'll jusqu'au bout Jusqu'au bout, jusqu'au jusqu'au bout.
[02:08:12] Speaker B: Be waiting.
[02:08:18] Speaker A: J'ai l'impression d'être dans un film.
[02:09:00] Speaker C: Ah le troisième hangar du... Ah oui pardon ! C'est un hangar amélioré, mais bon c'est quand même un hangar.
[02:09:06] Speaker B: C'est un hangar amélioré virtuellement et en vrai aussi.
[02:09:10] Speaker C: Je sais pas trop, je crois que c'est un vrai truc.
[02:09:12] Speaker B: Ah oui, il y avait une... Bon, à voir, à voir. En tout cas, cet artiste, c'est Don Broco, Don Broco, qui nous sort ce morceau qui s'appelle This is the Pyrrh, dont on veut nous parler.
[02:09:20] Speaker C: Est-ce que tu crois qu'il a une collection de livres ?
Est-ce que Drone Brocoli... Ah putain ça.
[02:09:26] Speaker B: Y est je l'ai eu en même temps que tu l'as dit et je me suis dit putain c'est pas celle-là mais si.
[02:09:31] Speaker C: Non mais moi j'ai grandi avec Rock Sound et les jeux de mots c'est obligatoire.
[02:09:36] Speaker B: Il est probablement coupable un peu.
[02:09:38] Speaker E: C'est compliqué de faire les sous-titres c'est parfois embarrassant. Il y en a qui sont très forts.
[02:09:48] Speaker B: Oui, mais il ne faut pas se gêner. Pourquoi Don Broco, ma petite Gladys ?
[02:09:51] Speaker D: Alors, figure-toi que ce n'est pas quelque chose que j'écoute habituellement, mais c'était dans les sorties de la semaine et j'ai eu un coup de cœur, donc je me suis dit, vas-y.
[02:09:58] Speaker B: Ouais, ben écoute, raconte-nous, raconte-nous. Parce que c'est vrai que je l'ai vu passer et puis bon, je l'avais gardé pour notre petite émission et je vois que tu l'as mis, ça m'a fait plaisir.
[02:10:07] Speaker D: Eh ouais, parce que je suis douée, qu'est-ce que tu veux ?
[02:10:09] Speaker B: Évidemment.
[02:10:10] Speaker D: Donc les Britanniques de Don Broco, qui est considéré comme du rock alternatif post-hardcore, enfin ils ont une étiquette, mais en vrai, de ce que j'ai pu comprendre, ça change tout le temps. Reviennent avec Disappear, troisième extrait de leur prochain album, encore sans titre ni date, donc on ne sait pas quand est-ce que ça va débouler, mais c'est déjà très attendu. Fidèles à leur réputation de groupe qui brouille les frontières entre les styles, ils livrent ici un morceau puissant, mêlant gros riff rock, touche d'électro et une intensité émotionnelle à fleur de peau.
Le clip en noir et blanc, vous l'avez vu, est très minimaliste, je trouve, mais percutant. Ça souligne la gravité du morceau. L'esthétique brute est contrastée, mais en avant l'énergie viscérale de la performance, avec une réalisation saluée par tous les fans. Parce que j'ai vu tous les petits commentaires sous la vidéo. Ils ont tous kiffé.
[02:10:54] Speaker B: Alors, les fans de Don Broco sont quand même de grands fans. C'est à dire qu'ils lâchent pas l'affaire.
[02:10:59] Speaker D: Je comprends. Étant moi-même une grande fan de pas mal de groupes, forcément. Pas que, même si bon, ça reste médiocre. Côté paroles, le chanteur Rob Diabani explique que Dizapierre parle de la lutte pour aimer et soutenir quelqu'un en plein chaos personnel. Il évoque le poids émotionnel d'accompagner une personne dans une épreuve terrible quand le fardeau devient trop lourd, mais que la culpabilité vous ronge car vous savez que ce que ressent l'autre personne est bien pire que ce que tu traverses toi-même.
Avec ce titre, donc, Don Broco confirme encore une fois son statut de formation unique et imprévisible, capable de livrer des hymnes massifs sans jamais perdre cette touche d'audace et d'expérimentation. Si l'album continue sur cette lancée, je pense que ça peut devenir le meilleur album de leur carrière.
[02:11:43] Speaker B: En tout cas, le sujet est intéressant. Je n'avais jamais entendu un groupe traiter de ce sujet-là. Le sujet tourne toujours dans la douleur, dans le métal, on parle de santé mentale, on parle de beaucoup de choses.
[02:11:53] Speaker C: Mais de la... De Tacos, de Torista...
[02:11:58] Speaker B: Ah ça c'est peu finalement !
[02:12:00] Speaker C: Guttalax mais bon...
[02:12:04] Speaker B: Y'en a qui font que des clips avec de la merde, hein, donc... Mais... Enfin, pas du vrai caca.
[02:12:08] Speaker C: Ah ouais.
[02:12:09] Speaker B: Bref.
[02:12:10] Speaker C: Des groupes de merde, y'en a plein, oui.
[02:12:11] Speaker B: Ah, des groupes de merde d'un paquet. Ça, y'en a un paquet. Et puis c'est souvent ceux qui ont le melon le plus gros.
[02:12:17] Speaker C: Ah, le melon, c'est vrai que ça marche aussi. Surtout si tu manges la partie verte. Ça, c'est pas bien.
[02:12:23] Speaker D: Non mais il est vrai que par contre, le sujet de...
[02:12:25] Speaker B: Mais non, mais ouais, de parler de...
[02:12:27] Speaker C: Pardon, excuse-moi, je suis parti sur... Pardon. Moi, c'est l'humour, hein, tu sais.
[02:12:32] Speaker D: Pas drôle, mais quand même.
[02:12:33] Speaker B: Ceci dit, une chiasse où t'as mangé du piment, ça pique beaucoup, ça tombe les fesses.
[02:12:37] Speaker D: C'est reparti.
[02:12:38] Speaker B: J'en suis sûr que les gens sont d'accord avec nous.
[02:12:40] Speaker D: Mais vas-y, c'était sérieux là.
[02:12:42] Speaker C: Bon alors attends, on reprend.
[02:12:44] Speaker B: Le sujet traité, effectivement, il n'est pas fréquent, il est atypique. Le fait de parler, d'être là pour un ami, mais de souffrir, d'aider, mais de se dire que c'est pas pire que lui.
[02:12:58] Speaker C: Et en même temps, ça me rappelle quelque chose.
[02:13:01] Speaker D: Sors là, sors là.
[02:13:03] Speaker E: J'ai oublié de venir.
[02:13:04] Speaker B: Moi j'attendais aussi, mais j'ai oublié.
[02:13:06] Speaker C: C'est très poétique moi, je trouve.
[02:13:12] Speaker B: Et c'est poignant, et c'est touchant.
[02:13:13] Speaker C: Et c'est très proche de la vie de certaines personnes, oui. C'est comme ça. Je joue.
[02:13:21] Speaker B: Mais non, mais je sais plus ce que je voulais dire.
[02:13:24] Speaker C: En tout cas, c'est super bien. Merci beaucoup pour cette chanson.
[02:13:26] Speaker B: Cette chanson, ceci dit, ne sort pas non plus globalement du lot. Ça reste une bonne chanson, mais c'est assez simple, c'est bien, ça s'écoute facilement. Je ne sais pas si ça reste en tête quand même.
[02:13:34] Speaker D: Écoute, moi, je n'écoute pas du tout dans le broco à la base. J'ai dû entendre des morceaux par-ci, par-là et ça ne m'avait jamais transcendée. Pour que j'ai un coup de cœur, c'est qu'il y a un petit truc quand même.
Après, on a tous une sensibilité personnelle.
[02:13:50] Speaker C: Bien sûr, mais c'est une très bonne chanson. Pierre, chaque semaine les gens sur Patreon peuvent voter. Il y a un concours. Les gens proposent des chansons et les gens votent.
[02:14:01] Speaker B: Pour les abonnés Headbangers de notre Patreon, vous avez la possibilité de faire des propositions de clips avec la possibilité, si vous gagnez après vote, de laisser un message d'une minute, un vocal qui passe dans l'émission où vous êtes libre de dire ce que vous voulez parce que je ne l'écoute jamais avant. Donc c'est toujours un petit peu tendu dans mon cœur en disant, j'ai bien l'impression que ça va être la dernière fois qu'on passe en live sur Twitch, mais je sais que vous êtes des gens merveilleux, intelligents.
[02:14:28] Speaker D: Est-ce que Kevin a gagné cette fois-ci ?
[02:14:29] Speaker B: Kevin a gagné, mais bien sûr, après une bataille de plusieurs semaines. Il était toujours en face de Sushi Heist, c'est quand même la bataille tous les deux. Mais il y avait aussi Baptiste PFZ à qui on fait d'énormes bisous, du love love. Et bon, là, carrément, On a senti que la tension est montée, qu'il commençait à croire que tout était contre lui, que Sushil se demandait s'il fallait pas qu'elle disparaisse. C'était vraiment un épisode très complexe.
[02:14:57] Speaker C: Apparemment, il a envoyé des gens qui sont venus devant sa porte, qu'on frappait et qu'on dit « Oh, cette semaine, tu proposes rien ».
[02:15:06] Speaker B: Il y a eu des menaces. Toujours est-il qu'il a proposé un lot de clips où j'ai fait ok c'est la dernière fois que vous faites ça parce qu'il m'en a proposé 4, L2, c'était n'importe quoi. Mais n'empêche qu'il a gagné et son fameux Raised Fist que je ne connais absolument pas ce groupe.
[02:15:21] Speaker C: Et toujours le poing levé.
[02:15:23] Speaker B: Peut-être, peut-être qu'elle est dedans. C'est le titre Friends and Traitors qui a raflé. Et donc j'ai un petit message.
[02:15:30] Speaker C: Ça m'en rappelle quelque chose aussi.
[02:15:31] Speaker B: Je t'emmerde.
[02:15:33] Speaker C: Je ne parlais pas forcément d'eux, toi Pierre, tu n'es pas le centre du monde.
[02:15:39] Speaker B: Mais j'aime bien le croire.
[02:15:40] Speaker C: Ça, on a remarqué. N'hésitez pas à écouter Le Matinal tous les matins.
[02:15:45] Speaker B: Je m'en prends plein la gueule.
[02:15:49] Speaker E: Et t'aimes ça.
[02:15:50] Speaker B: Normalement j'aime ça, mais pas toi.
[02:15:51] Speaker C: Ah d'accord, génial, raciste.
[02:15:55] Speaker B: Alors, est-ce qu'on peut écouter le vocal ?
[02:15:56] Speaker C: Avec grand plaisir, parce que lui je l'aime bien.
[02:16:00] Speaker B: Je n'aurai qu'une chose à dire, enfin ! Enfin, ça a été long, dur, et Pierre ne me contredira pas, quand c'est long et dur, c'est toujours meilleur à la fin. Je suis content. Je peux enfin proposer Rise Up Fist, Friends and Sweaters. Je souhaiterais bien évidemment remercier Ma famille, mes parents, mon petit frère, sans qui rien n'aurait été possible. Et évidemment, mon manager, Sushi Ice, qui a poussé dans mes retranchements. Elle a continué à faire la bagarre très longtemps, malheureusement. La roue tourne à tourner, comme dirait Frank Ribéry. Maintenant, c'est moi le boss. C'est terminé, tu peux arrêter de proposer des chansons sushis, c'est moi le patron maintenant. Voilà, pour clôturer et arrêter mes bêtises, je vous propose Rise of Fist, un groupe de punk hardcore finlandais, suédois pardon, originaire de Lulea et qui fait bien. Allez, bon courage, à plus.
La description du groupe était succincte, mais...
[02:17:09] Speaker C: Alors on dit Umeo, parce qu'il y a un ronron sur le A, et du coup ça se dit O. C'est le groupe d'où viennent Refused et d'où vient Cult of Luna, par exemple. C'est un peu la capitale du hardcore de Suède.
[02:17:24] Speaker B: Il y a un reportage là-dessus aussi, un documentaire.
[02:17:26] Speaker C: Je crois qu'il y en a un, ouais.
[02:17:27] Speaker D: Il y a un concert de Refused dans pas longtemps aussi.
[02:17:30] Speaker C: Ah ouais, ça c'est pas de rapport.
[02:17:31] Speaker E: Avec la ville, mais... Géographiquement, c'est un peu le Clermont-Ferrand de la Suède. C'est au milieu de nulle part des étendues, des élans et des forêts. Les clips, c'est que de la forêt.
[02:17:45] Speaker C: Moi, j'ai eu la chance d'aller là-bas pour filmer un groupe. Quand je suis arrivé dans cette ville, j'ai fait ah ok, donc vraiment il n'y a rien. Tu comprends pourquoi ils font de la musique. Moi j'aurais dit le Seattle. Tu sais, il y a ce mythe que tous les groupes de grunge à Seattle, ils ont fait de la bonne musique parce que comme il pleuvait tout le temps, ils n'avaient rien d'autre à faire.
[02:18:11] Speaker E: C'était dépressif quoi.
[02:18:12] Speaker C: Et je pense que Umeho c'est un peu pareil.
[02:18:15] Speaker B: Et en plus il fait nuit la moitié de l'année.
[02:18:17] Speaker C: Ah bah 6 mois de l'année c'est... Parce que c'est très au nord.
[02:18:21] Speaker B: Ouais.
[02:18:21] Speaker C: C'est vraiment...
[02:18:22] Speaker B: Je ne savais pas trop où elle se situait effectivement.
[02:18:23] Speaker C: C'est au nord.
[02:18:24] Speaker E: Ouais, c'est au centre nord de la région.
[02:18:27] Speaker C: Bon, il y a des choses après.
[02:18:30] Speaker B: Mais après c'est de la glace dans le cœur.
[02:18:33] Speaker C: Il n'y a pas vraiment de gens qui vivent au-dessus.
[02:18:34] Speaker B: Il n'y a personne qui fait de la gratte dehors.
[02:18:36] Speaker C: Non.
[02:18:37] Speaker B: Peut-être pas là-bas non plus, mais bon. Ok, on va regarder ça, je ne connais absolument pas, personne ne connaît Raist Fist ici, on est bien d'accord ?
[02:18:43] Speaker C: Moi si, je connais, mais je n'ai jamais vraiment écouté. Mais je crois que c'est pas mal. Je m'en souviens pas, c'est bien.
[02:18:49] Speaker B: Écoute, on va découvrir ça, c'est parti.
[02:19:22] Speaker A: Not all these pages You shall have filled with rage When I jump into the stages With the malice of bullshit for ages This time I'm breaking in Offensive Your smile's the only state of mind I'm thinking of From her diamond we expanded Never delivered or landed More than the label demanded Competition calling us to follow those guidelines Stay right-handed God, music from the heart Lyrics from the hip to my head And not left-handed Bande d'enculés !
MA GUEULE !
[02:22:15] Speaker C: Et toujours le point levé...
[02:22:18] Speaker B: C'est chouette, c'est chouette, on est d'accord, on était là, c'est pas mal, c'est pas mal.
[02:22:21] Speaker C: On a validé, et je voulais dire, alors je l'ai pas dit, mais bravo Kévin, ton message était super, très drôle.
[02:22:26] Speaker B: Très très drôle, bon après Kévin a.
[02:22:28] Speaker C: Beaucoup d'humour, et puis les gens qui.
[02:22:30] Speaker B: Nous suivent sont des gens formidables.
[02:22:32] Speaker D: Est-ce qu'on peut considérer que c'était un peu un hangar aussi ?
[02:22:34] Speaker C: Ah ouais, les gens posent la question. Alors je pense que c'est un hangar, mais ça n'était pas représenté en hangar, donc ça ne compte pas vraiment. Parce que ça peut être du coup un studio.
[02:22:42] Speaker E: C'est un petit hangar, c'est un truc de stockage.
[02:22:45] Speaker C: Une bête chargement !
[02:22:49] Speaker B: Non mais très bien, pas mal effectivement. Moi la voix, je pense qu'au bout d'un moment peut-être que je ne serai pas trop friand.
[02:22:58] Speaker D: Moi j'adore.
[02:22:58] Speaker B: Mais sur scène c'est très bien. Et puis moi j'étais surtout impressionné par ses lancers de jambes. C'est pas très musical.
[02:23:04] Speaker C: Ce stade-là c'est quasiment des coups de pierre tournés.
[02:23:06] Speaker B: Et puis il y a les deux en même temps. Il reste les pieds en l'air et puis il vole.
[02:23:10] Speaker C: Pierre tu vois qu'il te reste plein de choses à apprendre.
[02:23:11] Speaker B: Moi qui me disais qu'il n'y a que les Pussycat Dolls qui pouvaient faire des trucs comme ça, finalement il y a aussi de belles performances physiques. Merci en tout cas à vous et n'hésitez pas si vous avez envie de nous soutenir à vous inscrire à notre Patreon, ça commence à partir de 6,66€ et vous pouvez d'ailleurs si vous avez un groupe avec 6,66€ proposer votre clip. Quand vous le proposez on est obligé de le diffuser, il faut que ce soit français, pas en français mais français. Voilà tout simplement.
[02:23:35] Speaker C: Ce sera le clip de fin d'émission.
[02:23:36] Speaker B: Exactement voilà donc n'hésitez surtout pas et nous ça nous soutient financièrement parce que tout ça c'est financé par nous et que au bout d'un moment ça peut.
[02:23:43] Speaker C: Être... Et par vous du coup !
[02:23:44] Speaker B: Bah maintenant par vous aussi mais ça serait bien que ce soit que par vous.
[02:23:48] Speaker C: Ou par des sponsors.
[02:23:49] Speaker B: Le mieux ce serait que ce soit par des sponsors.
[02:23:51] Speaker C: Des gens qui ont des millions et qui savent pas quoi en faire. Nous, on peut leur donner des solutions.
[02:23:56] Speaker B: C'est vrai. J'ai besoin de nouveaux slips parce que j'ai quelques trous qui se font au niveau des murnes et c'est dégueulasse.
[02:24:01] Speaker C: Ça c'est pas payé par ça Pierre.
[02:24:03] Speaker E: C'est nul.
[02:24:05] Speaker B: Si vous êtes vendeur de slips, pensez à moi.
[02:24:09] Speaker C: Et c'est une transition parfaite parce que Gladys a choisi un autre clip.
[02:24:13] Speaker B: C'est vrai et qu'elle ressemble à un slip.
[02:24:17] Speaker C: C'est le plus beau des slips alors.
[02:24:19] Speaker D: Là je me vexais là.
[02:24:19] Speaker B: Non mais attends c'est très beau les slips.
[02:24:21] Speaker D: Bref j'ai choisi le clip de The All American Rejects, Search Party. Les Rejects sont de retour et franchement c'est comme si le temps n'avait pas de prise sur eux avec Search Party qui sonne à la fois familier et nouveau. Une mélodie nostalgique, des guitares pleines de mélancolie et la voix de Tyler Ritter. qui porte toujours cette émotion à fleur de peau. Vous allez voir, le clip est signé James Raves. Il plonge le groupe dans une espèce de jeu vidéo étrange entre GTA et Resident Evil. C'est super intéressant et ça colle parfaitement au texte parce que Tyson parle de fouiller dans ses propres cicatrices, celles laissées par la famille, de voir que derrière les monstres, il y a surtout des cœurs brisés. C'est tout mignon.
Donc c'est intense, poétique, profondément personnel. Les fans l'ont senti tout de suite. Beaucoup parlent d'un épisode de série HBO dont l'ambiance est forte. D'autres disent que les Rejects veillissent comme un bon vin. Et puis il y a ce riff final, lourd et mémorable, qui laisse une trace. En fin de compte, du coup, Search Party, c'est plus qu'un retour. C'est une confession, une plongée dans la mémoire et la réconciliation. Et les Rejects prouvent qu'ils savent encore nous faire nous toucher là où ça fait mal.
[02:25:24] Speaker B: Alors, on en revient à cette fameuse chiasse.
Non, mais alors, non, mais pour une.
[02:25:31] Speaker C: Trace, excuse-moi, tu l'as cherché.
[02:25:35] Speaker B: Non, mais par contre, ce que moi, je voulais dire, c'est que je sais qu'ils ont une fan base aussi qui est assez importante. En France, il ne me semble pas trop.
[02:25:43] Speaker D: Non, mais on espère, on essaye de les faire venir en France, vraiment. Les fans français essayent de toute leur force.
[02:25:50] Speaker B: Pour moi, c'est un groupe qui était en mode en train de disparaître ou qui était même d'ailleurs disparu. Je pensais que ça n'existait plus pour être franc. Mais c'est un groupe que moi j'aime bien. Je veux dire, tu passes du All American Rejects en soirée, ça, ça marche. Mais par contre, je ne sais pas, ça n'a pas...
[02:26:04] Speaker D: Ils font encore des gros festivals aux Etats-Unis, mais ils ont du mal avec l'Europe. Ils sont passés au Slam Dunk anglais l'année dernière. Ils étaient juste à côté, mais ils ne sont pas venus en France.
[02:26:17] Speaker B: Envoyez-leur des messages, si vous aimez bien. Il ne faut pas hésiter.
Un message par personne, ça suffit amplement. Pas de forçage non plus, quand même.
[02:26:28] Speaker D: Il y a des groupes comme Norma Jean, par exemple, qu'on essaie de voir en France sans arrêt et qu'on n'arrive pas à faire venir. Il y en a plein et pourtant, ils cartonnent chez eux.
[02:26:35] Speaker B: Ah oui, alors ça, des groupes qui cartonnent aux Etats-Unis même, qu'on n'entend même pas parler ici.
[02:26:40] Speaker D: Les Rejects, il y a énormément de fans en France.
[02:26:42] Speaker B: Tu crois ?
[02:26:43] Speaker D: Ouais.
[02:26:44] Speaker B: Je ne sais pas. Pour moi, c'était un groupe... Je vais dire un truc, peut-être que tout le monde va me tuer. Pour moi, c'était un groupe de teen movie.
[02:26:52] Speaker D: Ils ont fait beaucoup de bandes-son.
[02:26:54] Speaker B: C'est pas méchant.
[02:26:55] Speaker C: Ça veut pas dire que ça peut être public.
[02:26:58] Speaker D: Pour moi, ils sont aussi connus que Good Charlotte.
[02:27:01] Speaker B: Ah ouais ? Good Charlotte, c'est beaucoup plus connu.
[02:27:04] Speaker C: Good Charlotte, ils ont eu des titres qui sont rentrés sur la radio.
[02:27:08] Speaker B: L'American Rejects, il y en a quand même sur WeFM.
[02:27:10] Speaker C: Non mais sur WeFM, je veux dire, Good Charlotte, ça pouvait passer sur des.
[02:27:14] Speaker B: Radios un peu plus... Ouais, peut-être plus grandes.
[02:27:17] Speaker C: Tu vois, je ne veux pas dire de trucs, mais du Europe 2, des trucs comme ça. Je ne suis pas sûr que l'American Rejects soit rentré sur Europe 2.
[02:27:24] Speaker B: C'est possible que ça ne soit pas passé sur eux, ni même sur NRJ, c'est sûr. Bah écoute, moi, j'ai trouvé le clip plutôt sympa. Et puis, c'est vrai que le clip d'avant aussi était vraiment très, très bon. Et la chanson aussi. J'ai l'impression aussi qu'il y a une volonté du label de mettre de l'argent dans le groupe.
[02:27:42] Speaker D: Donc, surtout quand on voit le clip.
[02:27:43] Speaker B: Il y a un revival, on le sait en termes de musique en ce moment. Tu dois le ressentir toi aussi.
[02:27:47] Speaker E: C'est assez incroyable. Je me sens parfois un peu largué de voir tous ces nouveaux groupes qui apparaissent de manière massive dans des très grandes salles, avec beaucoup de moyens, alors qu'il y a deux ans, on n'a jamais entendu parler d'eux. Donc il y a un gros renouveau en ce moment.
[02:28:02] Speaker C: C'est bien.
[02:28:03] Speaker E: Oui, bien sûr, c'est bien pour la dynamique de la scène. Il faut que ça plaise aux gamins et puis c'est les gamins qui créeront l'histoire et l'avenir de notre musique, vu que tous les autres sont en train de mourir à petit feu. Donc il faut que ça... Il faut que ça bouge, ouais.
[02:28:18] Speaker D: Mais les vieux reviennent aussi.
[02:28:19] Speaker E: Les vieux reviennent aussi, ouais. Mais c'est vrai que toute cette nouvelle génération de groupes, quand même assez agressifs dans l'ensemble, me laissent assez pantois parce que j'ai pas la connaissance du truc. Mais j'ai l'impression que c'est vraiment massif.
[02:28:34] Speaker B: On en parlait effectivement tout à l'heure avec Laurent Nachor.
[02:28:38] Speaker E: Entre autres, tous ces groupes-là, toute cette génération, j'ai l'impression que ça arrivait un peu comme du jour au lendemain, que ça remplit des zéniths, voire des Bercy.
[02:28:47] Speaker B: Alors avant de passer ton choix Gladys, juste, je suis obligé de poser la question parce que tout le monde pose la question systématiquement, Sleep Token...
[02:28:56] Speaker E: J'ai pas d'avis sur Sleep Token, j'ai pas encore eu la curiosité de Sleep Token quoi, c'est pas...
[02:29:03] Speaker B: Le côté R&B metal ne t'a pas emporté, pour l'instant.
[02:29:07] Speaker E: Pour l'instant, ça me laisse de marbre. Après je sais pas...
[02:29:11] Speaker B: Après c'est une question de goût, je.
[02:29:13] Speaker E: Veux dire... Ouais, complètement, mais je passe complètement à côté du phénomène en ce moment, je sais pas, c'est une question.
[02:29:18] Speaker D: De... Faut pas commencer par le dernier album par contre.
[02:29:20] Speaker B: Oui c'est moins représentatif de ce qu'il y a eu.
[02:29:22] Speaker C: C'est pas le meilleur.
[02:29:23] Speaker D: C'est le plus mauvais.
[02:29:24] Speaker E: Des fois j'arrive avec des trucs, c'est déjà trop tard, je sais pas. Mais pour l'instant ça me laisse de marre.
[02:29:30] Speaker B: Ok, par contre l'All American Rejects je pense qu'il va plaire à tout le monde parce que c'est vrai que c'est quand même quelque chose qui fait d'air et qui donne envie bien sûr de partager un moment entre amis, c'est ce que nous sommes en train de faire bien évidemment. Putain l'enfoiré. Je veux parler avec les gens, les bangers.
[02:29:44] Speaker C: Ah oui bah eux c'est nos amis.
[02:29:45] Speaker B: On les aime les bangers. Allez c'est parti, merci Gladys pour ce choix.
[02:29:48] Speaker D: Avec plaisir.
[02:30:06] Speaker A: Sous-titres Mais je réalisés para la communauté d'Amara.org ne pense pas que ça ferait de bon. Quand le spell que tu as cassé est cassé, je sais le chemin que tu as choisi. Il semblerait qu'il s'éloigne sous une brèche. Tu es assis là comme un trône. En mangeant les os d'un mort, j'ai apporté le clown à ta recherche.
C'est quoi ça ?
Oh la la !
Hello?
[02:32:46] Speaker C: Hello?
[02:32:47] Speaker B: Anyone there? Am I the only one here? Oh, get out of my way!
[02:32:51] Speaker A: Who are these clowns?
[02:32:53] Speaker B: Oh, hey Tyson!
[02:32:54] Speaker C: Oh, hey Nick!
[02:32:55] Speaker E: Check me out!
[02:32:56] Speaker B: What do you think?
[02:32:57] Speaker A: You look super fly! Super fly! Hey, check me out Nick! Ok, le dîner est prêt ! Maman, j'ai un jeu ici ! Hey Chris, comment ça va ?
[02:33:08] Speaker B: Je ne comprends pas vraiment ce jeu.
[02:33:11] Speaker A: Votre dîner s'appelle !
[02:33:13] Speaker C: Merde !
[02:33:14] Speaker A: Les gars, je dois y aller. Chris !
[02:33:17] Speaker B: Non !
[02:33:18] Speaker A: Il te débague, mon gars ! Oh mon Dieu ! Et vu que c'est juste une blague pour toi Pourquoi j'irais pour un gros c'est bon Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[02:35:10] Speaker B: So, that's the ending ?
[02:35:13] Speaker E: They were the good guys.
[02:35:14] Speaker A: They just wanted a hug. I don't know...
C'est quoi ce bordel ? J'ai envie de ressentir l'énergie ! Dans cette prison où l'intérieur est enfermé ! Raffinant les morceaux de rochers ! Ma condition est une tragédie !
Y'a une seconde d'attention, c'est bien d'avancer, mais qu'est-ce qu'il y a derrière ?
C'est génial!
[02:38:39] Speaker C: Excusez-moi, c'est que j'ai un petit truc dans la gorge.
[02:38:41] Speaker B: Par contre, moi, vous savez, je suis prêt.
[02:38:44] Speaker D: Je suis sa fan number one.
[02:38:47] Speaker B: Face Yourself, à l'instant, donc dans Bang Bang, musique agressive, violente, puissante, musique que tu écoutes d'habitude Gladys. C'est vrai que là, la programmation...
En dehors de toi pour une fois, elle était un petit peu rude. Technique vocale, rouge à lèvres un peu trop rouge mais bon ça c'est un détail.
[02:39:08] Speaker C: Après c'est un détail pour vous, pour moi ça veut dire beaucoup.
[02:39:12] Speaker B: J'aurais pas mis le même.
[02:39:13] Speaker C: Après sur toi ça aurait vraiment fait vulgaire Pierre. Non mais toi ils te font un nude.
[02:39:22] Speaker B: Il faut que ce soit plus brillant. N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez. Si vous avez envie de discuter, vous pouvez le faire aussi en commentaire sur la VOD. Ne vous gênez surtout pas et sachez qu'il y a des commentaires aussi que vous pouvez laisser désormais sur Spotify. Si vous avez envie de nous insulter ou dire des choses bien, c'est bien aussi. Faites ce que vous voulez, vous êtes totalement libres. C'est ton genre de musique ça ?
[02:39:42] Speaker E: Ça a bien changé le hard rock.
Titon, bah je... Ça, à petite dose, mais j'écoute des choses qui sont du même acabi, quoi. Mais je peux pas écouter autant d'extrêmes que je pouvais en écouter avant. Mais il y a des choses, oui, qui forcément, qui m'excitent pas mal.
[02:40:02] Speaker B: C'est le côté, le chant couchon comme l'ornacheur. Je sais pas comment on appelle ça. C'est un nom, d'ailleurs, ce chant ?
[02:40:08] Speaker C: Big Squeal.
[02:40:08] Speaker E: Ouais, Big Squeal, c'est ça.
[02:40:12] Speaker C: Après, il y a plein d'autres trucs.
[02:40:14] Speaker D: Oui, sauf qu'elle, elle fait toutes les techniques vocales possible.
[02:40:17] Speaker E: À la base, c'était une blague, mais c'est devenu, ça s'est institutionnalisé, le pique squeal. On parle de ça pour caractériser ces chants un petit peu porcins, effectivement.
[02:40:28] Speaker C: C'est chiant. Un petit peu porcin.
[02:40:31] Speaker B: Ok.
[02:40:33] Speaker C: Apparemment, les premières traces de ça dans le métal, c'est sur le clip d'Ozzy Osbourne. C'est ça, c'est ça.
[02:40:43] Speaker E: On l'entendait faire grouille à un moment.
[02:40:46] Speaker D: En tous les cas, ils ont sorti beaucoup de choses cette année sur celle, donc allez voir, écoutez.
[02:40:54] Speaker B: Bon, on en revient quand même à notre invité. Jean-Charles Légault, merci infiniment d'être là parmi nous et de venir répondre à nos questions, de raconter ton histoire aussi, qui, bien sûr, parle et touche et qui rappelle beaucoup de souvenirs aussi de la jeunesse de beaucoup de fans de métal. Mais c'est ce qui nous lie aussi.
[02:41:10] Speaker E: Je pense qu'on est tous restés des kids et on a tous ce genre. C'est très banal, en fait, ce que je raconte. On a tous ce même genre d'expérience et de petite portée émotionnelle qui nous a qui nous a habité et puis qui continue, parce qu'on a aussi croisé plein de gens dans notre parcours qui ont écouté du hard rock, du métal pendant un temps, puis qui ont arrêté, qui ont voulu grandir, qui ont voulu faire des choses, devenir un peu plus sérieux dans la vie. Et puis, j'arrête les conneries maintenant. On a connu plein qu'on a laissé sur le bord de la route. Mais nous, force est de constater que quelques années après, on est encore là dedans.
[02:41:47] Speaker B: J'ai vraiment envie de savoir si tu te souviens de ta première interview ?
[02:41:51] Speaker E: Oui, pour le coup, c'était pas très intéressant parce que c'était un fauneur.
[02:41:57] Speaker B: Ah putain, est-ce qu'on déteste Valet ?
[02:42:00] Speaker C: Pour les gens qui ne savent pas, un fauneur, c'est une interview par téléphone.
[02:42:03] Speaker E: Pardon de parler dans un petit peu le jargon.
[02:42:06] Speaker C: On est là pour vulgariser. Je vais vulgariser un peu plus. Couille, voilà.
[02:42:12] Speaker B: Ah oui, c'est pas vulgarisé. J'étais surpris, j'ai su rester pantois. Non, mais oui, on déteste les fauneurs, on déteste les houmes. On déteste les houmes.
[02:42:24] Speaker E: C'est déjà un peu mieux, puis faute de mieux pendant ce qu'on a connu, cette petite... cette petite période, entre parenthèses, faute de mieux, tu pouvais au moins avoir un face-à-face avec l'artiste via une caméra interposée. Mais ouais, la toute première interview, c'était un phoner, donc une interview par téléphone, donc le degré émotionnel n'est pas très haut, même si t'angoisses un peu parce que t'as le trac et t'as pas envie de te viander. La première vraie interview en face à face, c'était quelques mois après et c'est une interview qui a duré toute une journée, parce que je suivais un groupe qui s'appelait J'étais pour la première fois à Paris pour faire sa promo. Donc de midi jusqu'à « Le Métro.
[02:43:10] Speaker A: » qui était un groupe en train.
[02:43:10] Speaker E: De faire la après le concert, j'étais avec eux pour faire un cuisine. reportage sur eux. Et c'était The Darkness. Donc c'était cool parce que je regardais déjà leurs clips sur MTV et The Darkness en 2003. Donc c'était déjà énorme en Angleterre. Ils avaient vendu plus d'un million d'albums de Permission to Land.
Le clip faisait bien marrer parce qu'on commençait à assister à un petit renouveau du hard rock très cliché années 80 avec des touches de Queen, de Van Halen, d'Aerosmith, etc. Mais porté en grande dérision avec un petit côté Monty Python très anglais dans l'esprit. Et donc le groupe arrive à... à Paris et ils sont quasiment inconnus et nous, on les attend parce qu'ils nous font marrer. Ils jouent à l'époque à la boule noire pour faire une espèce de showcase où il n'y avait que des Anglais dans la salle. Ça n'intéressait pas la France, The Darkness, à l'époque. La première grosse interview, c'était génial. Je me suis régalé de passer cette journée avec eux.
[02:44:11] Speaker B: Et au tournée des interviews, tu en as fait des milliards, ça je n'en doute pas.
[02:44:15] Speaker C: Quelques millions, seuls quelques millions.
[02:44:17] Speaker B: Ça n'arrête jamais parce que c'est quand même le principe du métier. Tu as rencontré ton héros du coup ?
[02:44:23] Speaker E: Ouais, ouais, ouais.
[02:44:25] Speaker C: Le canin.
[02:44:26] Speaker E: Plein, plein. C'est vrai que je suis devenu certainement pas blasé, mais il y a plein de trucs qu'on peut me proposer depuis pas mal d'années.
Je vais dire non parce que j'ai vraiment envie de me faire plaisir en fait. J'ai pas envie de faire des interviews pour faire des interviews, les accumuler et interviewer des groupes de power metal allemands, ça c'est impossible que je me retrouve.
[02:44:47] Speaker B: Dans des trucs comme ça.
[02:44:48] Speaker C: Ils nous proposent souvent de venir.
[02:44:51] Speaker E: Alors tu vois, faire des trucs, me retrouver avec des mecs de Powerwolf ou même Sabaton, tu vois ces trucs, je dis non, je peux pas faire ça.
il faut qu'il y ait un minimum d'implication émotionnelle dans un truc. J'ai la chance de faire des interviews à 90% de groupes que j'aime vraiment et la plupart de mes héros, j'ai pu les rencontrer. Pour répondre à la question, oui, Ozzy Osbourne, oui, c'est fait, c'est validé, c'était en 2007.
[02:45:25] Speaker B: Comment c'était passé ? C'était quoi le contexte ?
[02:45:26] Speaker E: C'était incroyable. Déjà, je venais de sortir mon premier livre, qui était la biographie d'Ozzy Osbourne, qui était sorti en 2007. Et quelques deux, trois mois après, on me propose d'aller faire la promo d'Ozzy Osbourne à Londres. À l'époque, c'était pour Crossroads, pour son album Black Rain en 2007, qui n'est pas le meilleur, Ça permet de rencontrer.
[02:45:52] Speaker B: Quand même, donc c'est cool.
[02:45:53] Speaker C: Ça reste quand même la même personne.
[02:45:56] Speaker E: Exactement. Et la promo se fait dans les studios Abbey Road.
[02:46:00] Speaker B: Ah, trop bien.
[02:46:01] Speaker E: Avec tout son staff, ils avaient réquisitionné le studio 2.
accessoirement le studio qui a vu naître tout le répertoire des Beatles et une partie du répertoire des Pink Floyd. Donc, tu te retrouves dans cette pièce qui a un petit peu d'âme. Il y a quelques fantômes qui traversent les murs, voilà, insonorisés de cette grande pièce. Et donc, après l'écoute de l'album qui se fait avec plusieurs journalistes européens en début d'après-midi, tu attends fébrilement. Et moi, j'avais les Voilà, j'étais un gamin, quoi. J'étais un gamin à qui on dit, tiens, le Père Noël, il existe vraiment et tu vas voir, il est à 17h30, tu vas le rencontrer pour 30 minutes en tête à tête, quoi.
[02:46:41] Speaker C: Par contre, on te prévient, il a pris beaucoup d'acide avant.
[02:46:44] Speaker B: Et t'avais quel âge, là ?
[02:46:46] Speaker E: Quel âge j'ai, là ? En 2007, j'ai 32 ans. J'ai 32 ans, mais j'ai 14 ans, quoi.
[02:46:51] Speaker B: Oui, bien sûr, bien sûr, forcément, oui.
[02:46:53] Speaker E: Et donc, quand c'est enfin ton tour de passer, t'as l'attachée de presse britannique qui vient te chercher et puis elle te présente, voilà. Jean-Charles Degrou, Ozzy Osbourne, Ozzy Osbourne, Jean-Charles Degrou. C'est pas possible, c'est une blague, quoi. C'est un moment d'une intensité incroyable quand tu as attendu ce moment-là pendant toute ta vie, quoi. Exactement. Et que tu t'effaces à... On t'offre 30 minutes en tête-à-tête avec ton héros. Et le plus dur, c'est de garder une contenance.
[02:47:23] Speaker B: Eh oui, bien sûr, c'est ça.
[02:47:24] Speaker E: Vous savez tous. Parce que t'es pas gagnant d'un concours où tu peux jouer ta groupie et puis pleurer et t'accrocher. Tu représentes un média, tu représentes un magazine, donc tu dois rester digne, sérieux, professionnel. Et voilà, mais j'étais au fond de moi, je pense qu'on entendait mon cœur battre, j'avais les mains moites et on l'a senti parce que l'interview, il y avait une table ronde. Et au lieu de s'installer en face de moi, comme la plupart du temps, il s'est assis côte à côte. Il s'est assis vraiment tout près de moi. Et je devais bafouiller, j'avais les mains qui tremblaient, et il m'a tapoté la main en disant « It's gonna be ok, it's gonna be ok ». Tout mignon, tout mignon. Mais voilà, c'était un grand moment.
[02:48:07] Speaker D: Du coup, meilleure interview de ta vie ?
[02:48:09] Speaker E: Techniquement, c'est pas la meilleure, dans le sens où je pense que j'étais vraiment pas...
[02:48:13] Speaker B: On perd un peu ses moyens quand même.
[02:48:15] Speaker E: On perd un peu ses moyens. Je pense qu'en 2007, ça fait donc 4-5 ans que je faisais ça, donc je n'étais pas autant rodé peut-être qu'aujourd'hui, ou peut-être pas suffisamment pertinent, ou peut-être un petit peu trop sujet à une fébrilité. Mais en l'ayant relu il n'y a pas longtemps pour un projet, elle est pas mal, elle tient la route, mais ce n'est pas la meilleure interview techniquement. Mais émotionnellement, c'était incroyable de dormir 30 minutes dans les yeux, dans les yeux.
Avec ton héros, c'est complètement fou. On m'aurait dit ça à 14 ans, j'aurais dit non, c'est pas possible.
[02:48:50] Speaker B: Oui, mais après, il y a aussi une frustration aussi, parce qu'on a envie de poser plein de questions, on a envie de partager plein de choses. Il y a quand même un moment où, quand tu sors, tu es hyper content, on voit qu'il arrive, tu es quand même très heureux.
Il y a ce goût amer qui dit, putain, j'aimerais vraiment qu'on me laisse plus dedans.
[02:49:08] Speaker E: Et ça s'arrête.
[02:49:09] Speaker B: Et maintenant je sais que c'est possible, on peut le faire.
[02:49:10] Speaker E: Sinon on se revoit, on s'appelle, on garde le contact.
[02:49:14] Speaker C: T'as oublié de me donner ton numéro.
[02:49:15] Speaker E: On se fait une bouffe, on se refait ça. C'est trop con de s'arrêter là. Donc oui, c'est super court, 30 minutes d'interview et on a tous ressenti ça avec d'autres musiciens qu'on aime et il y en a eu.
plein d'autres, des gens incroyables, où t'as cette chance, ce cadeau, même si, encore une fois, tu viens faire ton travail de manière...
[02:49:34] Speaker B: Mais ça reste compliqué.
[02:49:36] Speaker E: Mais il faut gérer l'émotion qui est en toi. Et ça, c'est... C'est un bel exercice.
[02:49:41] Speaker B: Ah oui, oui, c'est... Et du coup.
[02:49:45] Speaker C: Il y a la question... Tu en as rencontré d'autres, des gens que t'admirais, j'imagine.
[02:49:48] Speaker E: Oui, beaucoup, oui, beaucoup.
[02:49:49] Speaker C: Et il y a toujours cette question de...
Est-ce que ça t'est arrivé d'être déçu par des gens de l'Académie qui sont tombés ?
[02:49:56] Speaker E: Déçu, non. Il y a eu une fois où il y avait un moment de malaise pendant une interview avec un mec que j'admire, qui s'appelle Chris Cornell, que j'ai eu la chance d'interviewer trois fois. Et la dernière interview, c'était pour la reformation de Soundgarden. Et il y avait un moment de tension pendant l'interview.
Pour remettre les choses dans le contexte, il avait donné un concert pour la sortie de son troisième album solo qui s'appelait Scream, un album de R&B produit par Timbaland qui était effroyable quand on s'appelle Chris Cornell. Chris Cornell faisait du Justin Bieber ou du Justin Timberlake. Musicalement, c'était la même chose. On était dans les mêmes dynamiques. Et donc, à l'époque, Chris Cornell habite Paris.
Il a même ouvert un restaurant dans le huitième. Et il joue, il fait un concert, un showcase à La Cigale. On est... Quelle année c'était ça ?
[02:50:54] Speaker B: Je me souviens très bien de ce concert.
[02:50:56] Speaker E: 2009, 2010, des choses comme ça. Et donc il investit La Cigale et joue le premier morceau de son album.
Dans le public, il n'y avait que des mecs qui écoutaient du grunge 15 ans avant, que les mecs ont trié en Marcel, en t-shirt Nirvana, machin, qui attendent poliment que le premier morceau s'arrête. Et là, il joue le deuxième morceau de son album, le troisième morceau. Il joue tout l'album de ce... Et.
[02:51:18] Speaker B: Dans un état de tristesse, on sent qu'il n'est pas...
[02:51:23] Speaker E: On sent qu'il n'est pas à sa place. Et dans le public, tu vois qu'il commence à y avoir plein de majeurs levés. Les gens qui le huent, les gens qui disent que ce n'est pas le Chris Crandell qu'on vient voir. Je me souviens qu'il a quitté la scène, il a joué tout son album. Le rappel, j'ai revenu jouer 3-4 morceaux de Soundgarden, des trucs en solo et de Audioslave. Et puis après basta, le public était fou de rage. J'avais jamais vu un concert aussi embarrassant. Et moi, je me dis, tiens, je vais lui rappeler ce grand moment d'embarrassement dans l'interview. Et surtout, en s'entendant de ce concert, je me suis dit, Là, il est en bout de course dans sa carrière solo. Et pour rebondir, il n'y a qu'un truc, reformer Soundgarden. Je suis prêt à parier n'importe quoi, qu'il allait reformer Soundgarden en moins d'un an. Neuf mois après, reformation de Soundgarden. Et donc, l'interview se fait pour la promo du nouvel album à l'époque de 2012-2013. Je n'ai plus la date en tête. Donc, je lui pose la question, je lui dis qu'il n'y a pas un moment où Tu t'es senti un peu en bout de course, à un moment, une impasse et qu'il était temps de justifier un revirement de situation, de rebondir en faisant quelque chose de plus classique et d'attendu par les fans pour sauver un petit peu la course de cette carrière. Là, ils me regardent et me disent je ne sais pas du tout de quoi vous parlez. Il y a eu un concert à Paris qui était embarrassant et pour le public et pour vous, vous n'aviez pas l'air à l'aise. Et là, d'emblée, il me dit non, j'ai jamais donné de concert pour cet album à Paris.
[02:52:57] Speaker D: Le déni.
[02:52:57] Speaker E: Le déni total. Je suis un peu surpris, je me dis c'est pas possible, il a toute sa tête. Et j'insiste, je dis à l'époque vous habitiez Paris, c'était la date du concert, on était nombreux à y être, c'est un concert un peu particulier. Et le mec continue à nier, en bloc.
[02:53:18] Speaker C: Voilà un billet de concert pour le... Et une photo !
[02:53:21] Speaker A: Mais non, il n'existe pas !
[02:53:23] Speaker C: Et une photo de moi à ce concert, avec la date !
[02:53:27] Speaker E: Et j'avais jamais vu cette... la vraie mauvaise foi, tu vois. Et moi j'insiste encore...
[02:53:32] Speaker C: Mais c'était peut-être une manière de dire... Tais-toi ! Petit con !
[02:53:36] Speaker E: Et il m'a dit, mais vous êtes qui ? pour me juger, quoi. Déjà, un, je ne vous juge pas, mais derrière le journaliste, il y a un fan qui, à un moment, a été déçu et qui s'est dit, voilà, peut-être que la seule issue pour rebondir, c'était, voilà, reformer Soundgarden, ce qu'il vous avait fait. Donc, c'était un moment où il n'était pas content. Il n'était pas content du tout. Mais sinon, à chaque fois, ça s'est plutôt bien passé.
[02:54:02] Speaker D: Heureusement que ce n'était pas un violent.
Si ça avait été un mec violent...
[02:54:07] Speaker C: Moi je me souviens de quelques interviews qu'on a fait où des fois on s'est dit que ça n'allait pas très.
[02:54:12] Speaker B: Bien se passer quand même. On a eu plein de très mauvaises expériences, des artistes gros cons qui ont changé et qui sont devenus moins cons aujourd'hui.
[02:54:21] Speaker C: Après il y a aussi des artistes où t'as posé des questions.
[02:54:26] Speaker B: Mais non, mais il y a un moment, on a... Zakk Wylde. Ouais, alors Zakk Wylde, il était content, parce qu'au début, il était pas content. Quand j'ai posé la question, il était vraiment vénère, vénère.
[02:54:35] Speaker E: C'était quel type de question ?
[02:54:36] Speaker B: Peut-être un peu sexuel.
[02:54:38] Speaker C: Non, tu lui as demandé s'il aimerait pas avoir plus de doigts pour... Il a dit... Mais est-ce que des fois, t'as déjà eu envie d'avoir plus de doigts pour pouvoir jouer des trucs encore plus fou ?
[02:54:49] Speaker B: Mais si, parce que quand il joue, j'ai l'impression qu'il a des millions de doigts. Mais c'était juste une image.
[02:54:55] Speaker C: Et lui, il a dit qu'il aimerait bien avoir un pénis supplémentaire.
[02:54:58] Speaker B: Non, il a dit, j'ai deux bites. Il a dit, non, par contre, j'ai la chance d'avoir deux bites parce que ma femme a dit, mais là, c'était OK. Mais c'était amusant. Bon, ça, c'était... Mais oui, c'est vrai qu'il était peut-être un peu en mode, mais c'est quoi ta question de merde ? Après, il y a la compréhension de la question. Mon anglais n'étant pas forcément fameux.
[02:55:13] Speaker E: Isaac Wilde, pour l'avoir fait...
12 fois je crois, ils tournent toujours un peu tout en dérision.
[02:55:18] Speaker B: D'accord, ok, bon ça va alors.
[02:55:20] Speaker E: C'est rarement sérieux ces réponses.
[02:55:23] Speaker C: Moi ce que j'adore c'est que la tachette presse avait dit à Pierre juste avant, surtout pas de questions à la con.
Elle arrive, deuxième question.
[02:55:31] Speaker B: Elle a dit pas de questions à la con, je suis obligé de poser une question à la con. Ne me dis pas ça. L'esprit de provocation. Je ne vois pas, en fait, quand on est journaliste, enfin, je ne suis pas journaliste, mais quand on va poser des questions aux artistes, t'as envie aussi qu'il y ait un peu de vie, on en parlait juste avant l'émission, qu'il se passe quelque chose, que l'artiste soit lui-même aussi. Parce qu'on connaît des tonnes d'interviews qui se passent où Il y a des réponses qui sont toutes faites, parce que le management a décidé, la maison disque.
[02:55:59] Speaker C: A décidé... Laissez la police faire son.
[02:56:02] Speaker B: Travail, est-ce qu'on y est assuré que... C'est exactement ça, et où t'es là.
[02:56:05] Speaker C: Tu te dis putain mais... Juste réponds.
[02:56:10] Speaker B: Je te demande pas de dire un truc de ouf. mais juste réponds-moi avec ton cœur.
[02:56:13] Speaker E: Dans ce cadre-là, effectivement, ça peut être décevant quand tout est ultra formaté. Ils récitent leurs arguments promotionnels et qu'il n'y a rien vraiment d'humain et de personnel. Ça, c'est arrivé plein de fois, mais il y en a qui ne sont peut-être pas forcément à l'aise avec le fait de se lâcher un petit peu ou de laisser parler leurs émotions.
[02:56:33] Speaker C: C'est aussi le problème des presses junket, enfin les trucs où ils en enchaînent 75. Et une fois qu'ils ont trouvé la formulation, derrière, ils vont la ressortir à chaque fois.
[02:56:43] Speaker E: Tu retrouves toujours les mêmes réponses dans les mêmes magazines.
[02:56:44] Speaker D: Le problème, c'est peut-être que toutes les questions sont les mêmes.
[02:56:47] Speaker B: Après tu parles d'un album, forcément il y a des thématiques qui reviennent.
[02:56:53] Speaker C: Des fois tu peux poser la question que tu veux et ils donnent bien la réponse qu'ils ont envie de donner.
[02:57:01] Speaker B: Ce que je te disais pour Linkin Park que j'avais fait, c'était d'une tristesse où vraiment j'étais Une des fois où je les ai fait, en tout cas, il répondait exactement ce qu'il fallait répondre. On avait joué au foot et je posais une question sur un autre truc et il répondait quelque chose sur l'album. Et j'étais en mode, ça n'a aucun rapport avec ma question. Je ne suis pas très bon en.
[02:57:23] Speaker C: Anglais, mais quand même.
[02:57:24] Speaker B: Il y avait le manager qui était derrière, qui m'a regardé et qui faisait... et qu'il donnait des signes. Et là, il est en train de leur donner des ordres. Enfin, je veux dire, c'est pas n'importe qui non plus. Je veux dire, ils connaissent leur métier. Ils auraient fait une réponse courte sans s'étendre là-dessus. Et puis après, parlons de l'album. Ils peuvent me dire aussi, mais parlons de l'album. Il n'y avait rien. Il n'y avait pas de mots. C'était très bizarre. Il y avait vraiment une ambiance où tu te sens mal à l'aise. Alors, c'est pas à cause de moi, mais juste, il y a un malaise global.
Bon, t'as jamais fait gérer de l'étau en interview du coup ?
[02:57:54] Speaker E: Non.
[02:57:54] Speaker B: Ah bah voilà c'est pour ça alors t'as jamais rencontré des cons alors.
[02:57:57] Speaker E: Non effectivement il a pas très bonne réputation ce garçon.
[02:58:00] Speaker C: Il a pas très bonne presse comme on dit.
[02:58:04] Speaker E: Non non, globalement, à part des artistes où il s'est rien passé, du même moment où c'était très froid, ou des gens que j'ai eu la chance une fois de rencontrer, une autre personne que j'admire, qui est Eutraïne Reznor, je l'ai vu faire en interview il y a une vingtaine d'années, le mec est assez froid, il est très professionnel, très formidable.
[02:58:25] Speaker C: C'est la période bodybuilder là ?
[02:58:27] Speaker E: T'as raison de le signaler parce qu'il m'apparaissait assez costaud. C'était pour la sortie de With Thief en 2005. Effectivement, il avait soulevé un peu de fonte. Mais effectivement, le personnage est assez froid, assez distant.
mais voilà, chacun à sa place, il n'y a pas le hug à la fin.
[02:58:49] Speaker C: C'est avec toi qu'on en a parlé l'autre jour, on se demandait si... On parlait de s'il allait arrêter le bodybuilding. Non, mais je sais plus avec qui j'ai parlé de ça, du fait qu'on ne savait pas trop si c'était un connard ou pas. Et moi, j'ai dit non, je pense que juste, il n'en a rien à foutre de devoir faire des cours bêtes. Je pense qu'il est très... Il est pro, mais il n'est pas...
[02:59:11] Speaker B: Je pense qu'il est plus sympa aujourd'hui qu'à l'époque aussi. Parce qu'il y a plein de choses qui sont passées, qu'il s'est occupé de ses enfants. Sa vie, elle a pris une tournure un peu plus chaleureuse, je dirais, peut-être, par rapport à avant.
[02:59:22] Speaker E: À moins tourmentée, quoi, en tout cas.
[02:59:23] Speaker B: Voilà, c'est ça. Il y a des artistes qu'on rencontre et qu'on comprend que la journée va être compliquée. Et que tu les rencontres avant le concert et que tu te dis, je ne sais pas comment va être le concert, parce que là, il n'est pas dans un état total.
Déjà vu, c'est bon.
[02:59:39] Speaker E: Ou même des mecs qui sont des vrais tarés. Je pense notamment à Jazz Coleman, le Killing Joke. C'est passionnant. Il est passionnant, mais en même temps, il est taré parce qu'il peut te parler d'un sujet super important où il te regarde avec ses yeux, ses yeux dorés qui brillent. On dirait un méchant Don James Bond. Jazz Coleman, il a ce regard hyper intimidant, pénétrant. Il va te parler d'un truc de théorie du complot. C'est comme ça. Et d'un seul coup, il se met à rire. Il rit encore plus fort que toi, Pierre. Tony Truant, le rire de Jazz Coleman ! Il fait flipper quoi, il fait vraiment flipper ce mec. Moi il me fait penser au méchant dans Indiana Jones, c'est le temple maudit là, tu sais le... Comment il s'appelle ? Tu vois le... Enfin bon bref, il a le même regard, ce truc de complètement habité de gourou quoi.
[03:00:27] Speaker C: Et t'as fait Rollins ou pas ?
[03:00:28] Speaker E: Non.
[03:00:30] Speaker C: Bon bah il t'en reste.
[03:00:31] Speaker E: Mais après Rollins il est un peu hors-circuit maintenant quoi, il fait plus grand chose, il est presque en semi-retraite quoi.
[03:00:37] Speaker B: C'est lui qui fait les interviews.
[03:00:39] Speaker E: C'est vrai qu'il a arrêté la musique depuis 22, 23 ans. Il ne fait plus de musique du tout. Il ne fait que du stand-up ou du journalisme ou de l'écriture. La seule fois où il est venu à Paris, c'était il y a deux ans pour son spoken word. On a fait des demandes, mais il n'y a pas eu de... Il n'a rien fait. C'est un des rares que... J'ai pas pu faire.
[03:01:01] Speaker B: Y'a pas des anecdotes rigolotes ? Des trucs d'hommes de presse ? Parce que franchement je pense qu'il y a toujours des petites anecdotes. Alors ce qui est disable évidemment.
[03:01:11] Speaker E: Après nous on raconte tout.
Un truc rigolo, c'était la deuxième fois où je fais Marilyn Manson, dans une suite, dans un grand hôtel de la rue Castiglione, près de la place Vendôme. Je me rappelle, c'était un jour, il faisait super beau, un temps magnifique à Paris. Tous les rideaux étaient tirés, c'était dans le noir, la clim était à 14, enfin le repère...
[03:01:36] Speaker C: La morgue.
[03:01:36] Speaker E: La morgue, exactement, le repère du vampire. Et on est dans le salon de sa suite. Il parait un salon avec plein de fauteuils, etc., des canapés et tout. Je m'attends à ce qu'il s'asseye en face de moi et non, il s'assoit dans le canapé, mais en pareille cuisse contre cuisse. C'est intimidant quand tu vois un peu le personnage avec sa voix gutturale, son maquillage, parce qu'effectivement, Marilyn Monson, même off caméra, il n'est pas en vanne, c'est en t-shirt et en fantongue. C'est vraiment, il joue son personnage.
[03:02:05] Speaker B: C'est dommage parce que bon, ça pourrait être drôle.
[03:02:07] Speaker E: C'est génial, j'aimerais voir Marilyn Monson.
[03:02:09] Speaker C: Ce serait encore plus intimidant.
[03:02:11] Speaker E: Probablement, probablement.
[03:02:13] Speaker C: Et donc, je ne sais pas s'il.
[03:02:15] Speaker E: Avait pris des trucs avant l'interview, mais au fur et à mesure de l'interview, il se laissait un peu glisser dans le canapé, de manière un peu nonchalante. On a fini l'interview, il avait sa tête sur ma cuisse. Donc voilà, c'est tout con, mais je garde cette image de Marilyn Monson qui a fini l'interview avec sa tête sur ma cuisse et j'étais avec mon micro au-dessus de lui en train de lui parler. La tachette presse est arrivée pour mettre fin à l'interview.
Voilà, c'est un moment, je ne pensais pas avoir cette proximité avec Marilyn Monson. Je pensais que ça ne serait plus distance, mais non, non.
[03:02:51] Speaker C: La vraie question, c'est est-ce que ce n'était pas trop dur de retirer tout le fond de teinte sur ton pantalon après ?
[03:02:57] Speaker E: Excellent, pas mal. C'est le gras des cheveux.
[03:03:02] Speaker C: Il sent la frite.
[03:03:04] Speaker E: C'est son côté Picard. C'est vraiment dégueulasse. C'est Brian.
[03:03:11] Speaker A: C'est Brian Warner.
[03:03:15] Speaker B: Bon, on va passer à un petit clip quand même. Un clip forcément d'un groupe dont on va parler après, puisque bon, tu es là aussi pour ça. Gojira.
[03:03:23] Speaker E: Gojira. Gojira. Incroyable. Quel destin, quel destiné, quel parcours. Je suis super fier de ce groupe. Je suis fier comme si c'était mes potes, comme si c'était mes petits frères, alors qu'on ne se connaît pas plus que ça. Je les ai interviewés beaucoup de fois, mais sans qu'on soit copains, amis. Il n'y a rien qui nous lie, mais Forcément, je viens du même coin qu'eux. Donc il y a cette espèce de fierté régionale, tu vois. Et en les ayant suivis depuis suffisamment longtemps maintenant, d'être témoins comme on l'est tous, parce que je pense qu'on est tous fans de ce groupe, on a tous une admiration assez forte pour leur musique, leur personnalité, leur humanité, leur parcours, leur philosophie, leur attitude, enfin tout. Je pense qu'on est tous super fiers d'eux. Mais moi, ça, je les porte vraiment dans mon cœur. Et voilà, il y a cette petite fibre régionale. Forcément, il y a des lieux. On a des lieux en commun. Il y a des personnes en commun. Il y a des petites choses qu'ils font dans leur accent, dans leurs mots, dans leurs références qui me rappellent mon enfance. Donc, oui, j'ai une fierté particulière et la trajectoire, elle est juste incroyable.
Moi, je me souviens de premières interviews avec eux où ils étaient déterminés à réussir. Mais une chose que je n'avais jamais ressenti ni vu chez même n'importe quel anglo-saxon, déjà arrogant d'ambition. Là, c'était vraiment les mecs qui... Comment tu joues du death metal au milieu de la forêt des Landes ?
Plantons le décor, tu joues du death metal, assez technique, assez orthodoxe, dans la forêt des Landes et tu deviens un des plus gros groupes de la planète.
[03:05:13] Speaker C: Sans faire de concession.
[03:05:15] Speaker E: Sans faire de concession, sans retourner ta veste, ni baisser ton froc, en restant toi-même, en ayant une intégrité inouï, je trouve, dans le milieu de la musique ou du show business aujourd'hui, même s'ils ont pris des initiatives de faire partie d'une équipe américaine, d'avoir un environnement aujourd'hui qui est rodé. C'est plus les copains dans le van à traverser l'Europe, mais cette trajectoire est complètement dingue. Donc, il y a une fierté immense, une fierté de fan depuis longtemps et qui est immense. J'ai à chaque fois envie de célébrer la victoire de Gojira.
[03:05:54] Speaker B: Et là t'as choisi le clip Lowland.
[03:05:58] Speaker E: C'est pas la facette la plus connue de Gojira où on s'attend à le parpaing dans la gueule, cette démonstration de puissance à la fois technique, toujours émotionnelle, mais voilà, du gros riff, une batterie technique. Là, ce morceau est beaucoup plus intimiste. Il est presque ambiante, ce morceau. C'est vraiment Gojira à nu, je trouve, même s'il va crescendo dans l'émotion, dans la puissance qui vient au fur du morceau.
Mais ce morceau, voilà, c'est un véritable hommage à la maman du plantier, c'est un hommage à leurs racines, c'est un hommage à leurs terroirs. Le clip, je le trouve magnifique. Il est plein de poésie. Il y a plein de petites choses qui, moi, me parlent parce que j'ai eu la chance d'aller chez eux à l'époque où ils enregistraient From Mars to Sirius, qui est sorti il y a pile 20 ans. Mais j'avais été faire un reportage dans leur maison, dans leur studio. à l'époque, puis il y a quelques prises de vue qui sont là sur la côte landaise, juste à la sortie de Bayonne et tout, donc tout ça me parle. C'est un très très beau clip.
[03:07:01] Speaker B: On va regarder ça, puis on reviendra juste après pour continuer à parler justement de Gojira !
[03:08:52] Speaker A: C'est parti pour le tour du monde !
C'est parti !
[03:12:10] Speaker B: Oh putain !
[03:12:58] Speaker A: Bébé !
Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe ! Aïe !
FAUX ESC- C'est le pire.
C'est.
[03:15:34] Speaker C: Ah oui mais c'est une bière, il faut l'attraper au vol quoi !
[03:15:37] Speaker B: Des discussions en rentant une porte ! Il y a deux émissions, il y a celle que les gens voient et la parti off !
[03:15:44] Speaker E: !
[03:15:45] Speaker C: Un jour on va faire un tiers sur Patreon très très cher, où les gens ils pourront voir le off.
[03:15:50] Speaker D: Ouais mon dieu.
[03:15:51] Speaker B: Alors après voilà.
[03:15:54] Speaker C: Faudra signer une décharge de...
[03:15:57] Speaker B: Alors nous c'est pas grave, après le pauvre invité des fois il dit rien et nous on dit des trucs horribles autour et lui il sera mis dans l'eau alors qu'il en a rien dit. Mais bon bref, toujours utile que là c'était The Acacia Strain avec Swamp Mentality. J'avais envie de passer tout simplement cette chanson, pas parce que j'aime ce groupe là, bon même si mes collègues adorent, mais tout simplement parce que nous arrivons au mois d'octobre, et que le mois d'octobre c'est le mois d'Halloween, et que voilà, les petits monstres, les trucs qui font peur, ça fait plaisir, c'est un univers qui nous plaît. et que nous allons offrir une guitare au mois d'octobre. Halloween qui sera célébré avec un tirage au sort. Je vous rappelle qu'il faut vous préparer parce qu'il faudra vous abonner à notre Patreon au tiers Headbanger. Pour repartir avec un ticket pour ce tirage au sort. Notre invité Jean-Charles Degrou, encore une fois merci d'être là. Tiens le livre, hop, Marcel revient.
Le livre, celui-ci, vous le connaissez parce que je vous l'ai présenté depuis un petit moment, depuis le 12, parce que c'est le 12 qu'il est sorti, il me semble. Je vous l'ai présenté, je vous ai dit, voilà, ça, c'est le bouquin qu'il vous faut. Et je sais qu'il y en a beaucoup qui ont écrit dans le chat, oh, ça, je vais me le procurer. Donc, c'est clairement la Bible qu'il vous faut. En tout cas, celle qui vous parlera le plus aujourd'hui de Gojira, les enfants sauvages que tu as écrits et qui est sorti donc dernièrement. On parle que c'est le groupe quand même que tu considères un peu comme frère aussi, de par la région, de par les émotions. Tu nous as dit plein de choses en rentaine que c'était un groupe qui avait beaucoup d'émotions, qui ne s'en cachait pas, qui vivait les choses.
[03:17:32] Speaker E: C'est un groupe de mecs qui n'ont pas de... complexes à afficher leur hypersensibilité. Si il faut chialer, on peut chialer, alors qu'on est dans un univers très machiste, de gros bras tatoués, de grandes gueules, de toute une imagerie, de toute une attitude qui est souvent un petit peu... un petit peu superficielle. Et eux n'hésitent pas à afficher leurs sentiments, ses émotions, et je pense que ça nous parle particulièrement. Ils ne trichent pas. C'est un groupe qui ne triche pas.
Je ne sais pas si c'est lié à leurs racines, à leur éducation. En tout cas, ils ont réussi à mener leur art, qui est à la fois extrêmement brutal, tout en amenant cette sensibilité à fleur de peau. Il y a quand même des morceaux, même dans la brutalité, il y a des moments d'émotion, on sent quelque chose qui te fout la chair de poule. C'est extrêmement fort de jouer sur les deux tableaux.
[03:18:31] Speaker B: Quand on écrit un livre comme ça, je ne sais pas comment ça se passe. Comment ça a déroulé pour écrire ce bouquin ? Tu as l'idée ? Tu les démarches ? Tu leur poses des questions ? Est-ce qu'il faut une autorisation ? A la base, ça fait déjà plusieurs.
[03:18:46] Speaker E: Années qu'avec mon éditeur, on voulait écrire un livre sur Gojira. On voulait à la base faire un livre avec Gojira. On voulait faire un livre de conversation. Ça, ça remonte à il y a 6-7 ans, facilement, avec des propositions qui ont été faites, essayer de toucher le management sans retour. Gojira est devenu tellement gros que des petites initiatives sont mises de côté. Et puis je pense que pour faire un bouquin de ce type, ce n'est pas une interview de 30 minutes qui suffit pour que les acteurs racontent des anecdotes. Il faut des jours, voire des semaines d'entretien pour arriver à une forme de confidence, de connivence, Voilà, de partage, de lâcher prise et tout. Et voilà, puis encore une fois, je ne suis pas leur ami. Je suis juste un journaliste qui a eu la chance de les côtoyer à de nombreuses reprises il y a des années. Mais voilà, on n'était pas dans un monde de confidence, quoi. Donc l'idée n'a pas pu se faire telle qu'on la voulait. Donc on a laissé tomber l'affaire. J'ai fait d'autres choses entre temps. Mais voilà, forcément, l'actualité aidant s'est dit, voilà, à un moment, il faut parler de ce groupe. d'en faire un livre qui vient synthétiser, raconter ce parcours, d'autant plus que voilà, dans quelques mois, on va fêter leurs 30 années de carrière. Et personne n'avait encore fait ça. Et je m'estimais légitime, en tout cas, de le faire avant tout en tant que fan et avec donc la connaissance.
[03:20:16] Speaker B: Globale que j'avais de ce groupe depuis.
[03:20:19] Speaker E: Et puis après, pour répondre vraiment à ta question, c'est un vrai travail de d'historien, j'ai envie de te dire. Tu prends toutes les pièces du puzzle et tu les rassembles pour écrire la plus belle histoire possible, la plus juste, la plus empreinte de vérité et de manière la plus littéraire pour que ce soit un livre agréable à lire et qui vient vraiment coller au plus près de cette vérité qui est les 30 ans de trajectoire de ce groupe hors normes.
[03:20:47] Speaker B: Quand bien même tu les connais, tu les as fait en interview, il y a quand même un travail qui est assez rude. Après c'est que j'étais très mauvais à l'école donc forcément ça me paraît insurmontable.
[03:20:58] Speaker E: C'est très scolaire quoi, tu pioches dans des archives, tu relis tout, tu réécoutes tout. Des albums que j'ai réécouté des dizaines et des dizaines de fois avant d'en faire une... une chronique la plus juste de ce qu'il représente. C'est un travail de longue haleine, tu te lèves le matin avec Gojira, tu te couches avec Gojira, c'est obsessionnel et tu...
T'es au plus près d'eux et en regroupant plein d'interviews, t'essaies de capter ce qu'ils sont et de le retranscrire de la manière la plus juste, la plus honnête surtout. J'ai envie de dire que forcément ce livre sort après les JO, avant la tournée, donc il y a forcément un caractère opportun.
[03:21:44] Speaker B: C'est logique, tu ne vas pas sortir un livre à un moment où tout le monde s'en fout. C'est normal.
[03:21:49] Speaker E: Sortir un livre à un moment de creux, ça n'a pas forcément de sens d'un point de vue économique, éditorial, etc. Mais j'ai envie de te dire qu'ayant grandi dans le même environnement qu'eux, en m'étant baigné dans les mêmes vagues qu'eux, on a des valeurs locales. Il y a une compréhension de l'environnement qui est... Je m'estimais...
plus proche de cet environnement et de là où ils ont grandi, de pouvoir raconter d'où ils viennent avec forme d'exactitude.
[03:22:22] Speaker B: Et du coup, quand tu fais ce bouquin, tu l'écris, t'es content d'un résultat, tu le présentes à l'éditeur, j'imagine. Il y a une vérification du groupe.
[03:22:32] Speaker E: Non, parce qu'à partir du moment où tu n'as pas travaillé avec eux, ça reste une biographie non officielle. Donc il n'y a pas d'autorisation. À partir du moment où tu ne fais pas de déclamations, tu es libre d'écrire un livre sur une personnalité publique.
forcément, si t'écris que des conneries, à un moment, le management va te dire... Là, vous allez devoir nous rendre des comptes, ça ne va pas du tout. Mais à partir du moment où tu fais un travail journalistique d'historien et qu'il n'y a rien à redire, tu ne t'écris pas de la merde sur l'artiste...
[03:23:01] Speaker B: C'est sourcé, etc.
[03:23:02] Speaker E: Voilà, exactement. Le seul gros travail qui est fait derrière, c'est de mise en forme, de mise en page avec l'éditeur, de correction, d'aller-retour sans cesse pour faire la chose la plus... plus digeste. Exactement. Tu n'écris pas comme tu parles ou tu peux te répéter trois fois la même chose.
[03:23:23] Speaker B: Ce n'est pas le même exercice que le journalisme de magazine.
[03:23:26] Speaker E: Exactement.
[03:23:27] Speaker B: Il faut aussi switcher, j'imagine, parce que tu fais encore du journalisme pendant que t'écris ça.
[03:23:31] Speaker E: Tout à fait. C'est vrai que je n'écris pas du tout de la même manière, même si j'ai ma façon d'agencer les mots, mais je n'écris pas du tout de la même manière un livre qu'un article. Il y a un article dans la presse, il faut que ce soit beaucoup plus synthétisé parce que tu as tellement de caractères à faire, tu ne peux pas dépasser. Quand tu écris sur Internet, tu as un boulevard, il n'y a pas vraiment de limite. Mais à chaque fois, tu t'adaptes selon les contraintes éditoriales.
[03:23:55] Speaker B: Bon, très bien. Puis c'est sorti, donc il faut se le procurer. C'est un beau cadeau de Noël en plus. Pour n'importe quel fan de Gojira, un bouquin, pouvoir se plonger dedans. Est-ce qu'après, on est hanté par le groupe ?
[03:24:06] Speaker E: Ouais, c'est vrai que là, c'est que du plaisir parce que le gros du travail, il est terminé. C'est vraiment du boulot.
[03:24:15] Speaker B: C'est épuisant quand même.
[03:24:16] Speaker E: C'est épuisant. Quand tu renvoies le fichier final, tu valides le fichier final avant qu'il parte chez l'imprimeur.
On peut plus quoi, t'as juste envie que ça se termine. Après, on envoie le fichier, il reste des fautes et on s'en branle. Non, non, je plaisante, mais t'as envie que ça parte. T'es proche de l'écœurement en termes, parce que le bouquin, tu le relis sans cesse en macro, en micro.
Tu relis tout pour repérer les répétitions et puis également les fautes de frappe, la moindre coquille. Donc, c'est vraiment... Tu examines tout, donc t'en peux plus, quoi. Donc après, maintenant, aujourd'hui, c'est que du plaisir parce que tu le fais vivre. Tu fais de la promo, tu fais des interviews, tu fais des choses qui sont très agréables, quoi. Parler avec des confrères, des amis, des gens qui sont curieux, qui ont envie d'en savoir un peu plus. C'est la partie la plus cool du job, quoi.
[03:25:02] Speaker D: Ça t'a mis combien de temps à l'écrire ?
[03:25:04] Speaker E: Un an. Exactement un an, tous les jours, des heures et des heures par jour, quoi.
[03:25:10] Speaker B: Du coup, quand il est l'heure que ça sorte, c'est comme un album où les artistes, des fois, ils ont un peu les pétoches.
[03:25:17] Speaker E: Un petit peu. Tu sens que c'est pour certains sujets que tu peux être attendu au tournant, que t'as les fans ultra qui vont venir. On va pas le louper, on va pas le louper là. On va voir s'il écrit de la merde, on va voir si c'est juste un journaliste opportuniste qui pourrait se servir de Gojira pour briller un peu et se dire, tiens, je profite de l'autorité du groupe pour faire un truc qui peut un peu casser la baraque éventuellement. Non, encore une fois, c'est écrit avec honnêteté, avec mes tripes, comme la même manière que j'écoute de la musique. Mais oui, il y a une petite appréhension parce que t'as... T'es content de ce que t'as fait, l'éditeur est content, mais après, est-ce que les fans vont être contents ? Et c'est vraiment le jugement des fans, parce qu'on sait qu'il y aura des lecteurs potentiels, de mecs qui viennent de découvrir Gojira grâce aux JO, qui auront peut-être la curiosité d'en apprendre plus sur le groupe. C'est-à-dire, tiens, ça m'a pas déplu, pourquoi pas, je bouquinais. Mais les fans ultra qui sont souvent, on le sait tous et on l'est aussi, on peut être un peu impartial et très exigeant et que le moins le truc qui te plaît pas il y en a un. Puis tu vas juger sur deux trois phrases qui vont te déranger. Donc ouais, tu peux être attendu au tournoi et ça, pour l'instant, les retours sont bons. Donc c'est la première ou deuxième chronique qui va donner le là. Tu vois, si il y a un tel ou un tel qui dit que c'est bon, tu fais Oui, ça c'est bon, c'est passé. Ça donne le ton de ce qui va suivre, quoi.
[03:26:44] Speaker D: Est-ce que le groupe allume ?
[03:26:45] Speaker E: Pas encore, pas encore. J'attends... C'était la grande question, juste quand je l'ai réceptionné, le bouquin de chez l'imprimeur, c'est est-ce que je le renvoie ? Parce que le groupe était occupé, il partait en tournée avec Korn au Canada, donc il n'était pas disponible. C'était soit tu leur envoies un colis via le management, puis ils le découvrent comme ça.
Moi personnellement, je voulais attendre de le remettre en main propre. Je veux qu'il le remette en main propre. Et puis, s'ils veulent me donner leur retour ou s'ils n'en ont rien à foutre, je ne sais pas. De toute façon, je n'attends pas d'une validation parce qu'encore une fois, c'est un truc qui n'a pas été fait avec eux. Donc, ils n'ont pas l'air à faire de la puce. Achetez le livre sur Gojira fait par le mec du Pays Basque. Non, je n'attends pas ça du tout. Je veux juste le remettre en main propre et leur dire voilà les gars, c'est la somme de toute ma passion pour vous. Et voilà, c'est ce que j'ai fait avec mes tripes. C'est pour vous, c'est cadeau. Vous en faites ce que vous voulez.
[03:27:42] Speaker B: C'est un beau cadeau.
[03:27:42] Speaker E: Voilà, c'était tout.
[03:27:44] Speaker C: Tu disais qu'il y avait tout ce travail d'historien, d'aller chercher, pour raconter l'histoire, comme tu disais, la plus fidèle. Est-ce que tu as aussi parlé du fait de réécouter beaucoup les albums pour les analyser ? Du coup, est-ce que tu racontes l'histoire, mais que aussi tu...
Tu expliques des choses ? Est-ce qu'il y a aussi une part d'analyse sur le parcours et tout ça ?
[03:28:11] Speaker E: Le fait d'avoir été un journaliste musical et d'avoir écrit quelques milliers de chroniques, ça aide à la mise en perspective de l'œuvre. Et je trouve le plus passionnant dans notre métier, en ce qui me concerne, Justement, c'est cette mise en perspective, c'est de comprendre pourquoi telle oeuvre est ce qu'elle est, quels sont les facteurs, les éléments qui ont concouru à ce que ce disque soit comme ça ou que tel groupe soit comme ça. C'est tout un enchevêtrement de facteurs qui viennent expliquer un résultat.
[03:28:41] Speaker C: C'est hyper intéressant parce que ça explique aussi pourquoi c'est intéressant que ça arrive maintenant. Parce qu'en fait, le parcours de Gojira, il a aussi beaucoup évolué ces dernières années. Et c'est important. J'ai envie de dire que ce qui s'est passé ces dernières années pour Gojira, ça remet aussi en perspective tout ce qui s'est passé avant, tout leur parcours. C'est vrai que c'est hyper intéressant.
[03:29:08] Speaker E: Je trouve que raconter une histoire, c'est des premiers pas quand ils sont ados et qu'ils découvrent Metallica puis le death metal jusqu'à aujourd'hui. Il faut tout lier et tout mettre en perspective et raconter les causes et les conséquences de tout. de tout ce qu'ils ont pu entreprendre, quoi. Et c'est passionnant à faire, c'est passionnant à décortiquer, d'assembler justement les différentes pièces du puzzle et dire que ben ça, ça entraînait ça, etc. C'est de l'analyse, quoi. C'est en ça que c'est très scolaire. Ça reste pas moins passionnant, parce que quand t'es fan, t'essaies de tout comprendre et après de transmettre ce que toi, tu as modestement analysé, qui te semble juste par rapport à ce qu'ils veulent montrer ou représenter.
Mais j'essaie voilà, à mon tour, de transmettre ça et à ceux qui n'auraient pas toutes les pièces du poste dire « Ah bah oui, on n'avait pas vu ça comme ça ».
[03:29:58] Speaker C: Parce que notamment, la première partie de la carrière de Gojira, tout le monde sait à peu près d'où ils viennent, qu'est-ce qu'ils faisaient, mais l'histoire complète, on ne la connaît pas. Enfin, je voyais même en off, tu nous aurais raconté les premières fois que tu les as rencontrés, des choses comme ça. Et c'est vrai que ça, peu de gens savent, parce qu'il y a un côté aussi, le fait que tu les as interviewés tout au long de leur carrière. Il y a aussi un aspect un peu insider, même si vous n'êtes pas proche. Tu as été proche par la sorte de choses.
[03:30:30] Speaker E: Je raconte toujours la même anecdote, mais elle a du sens pour moi et elle m'a marqué à l'époque.
sans retourner la situation, sans retourner l'histoire à l'avantage d'eux. J'ai été invité dans leur studio en mai 2005, où ils étaient en train de peaufiner From Mars to Sirius, qui est donc sorti il y a exactement 20 ans. On a vu plein de postes ces jours-ci, célèbres les 20 ans du plus grand album de métal français et un des albums les plus importants du métal ever, en tout cas contemporain. Et donc, ils m'ont fait écouter les pistes brutes de From Mars to Seriouty, ils m'ont dit. J'avais eu, pour qu'ils me donnent l'adresse exacte de leur manager à l'époque, Richard, qui, on s'était eu au téléphone, il m'avait dit, écoute, t'es vénard parce que, en dehors d'eux et de leur ingénieur du son, personne n'a encore écouté le disque.
Personne n'a écouté le disque, même moi, leur manager, j'ai pas encore écouté la moindre note de ce qu'ils viennent de sortir en studio. Et moi, je me retrouve à passer une journée entière au studio des Milans, à Hondre, à écouter, à me prendre Backbone, The Heaviest Matter of the Universe en pleine gueule, et à me dire à me prendre littéralement une claque en plus sur leurs matos.
[03:31:45] Speaker C: En plus, dans les écoutes de studio, ce qu'on peut dire, c'est que pour les gens qui n'ont jamais eu l'occasion d'écouter sur une écoute de studio, c'est le son est excellent, mais il y a aussi la pression. C'est l'exatitude de quand on écoute un album au casque. mais avec la pression qu'on peut avoir en concert. Enfin, ressentir, c'est pas aussi fort, mais il y a ce truc-là, quoi, qui rend toute écoute magique.
[03:32:09] Speaker E: Complètement, complètement. C'est une expérience.
[03:32:11] Speaker C: Et donc, j'imagine que quand déjà t'es privilégié, tu te prends ça dans la tronche.
[03:32:16] Speaker E: Vraiment, et je rigole. J'avais fait un article une fois que j'avais appelé « J'ai vu l'avenir du métal ». C'était à la fois une blague, le côté un peu pseudo-prophétique, tu vois. Mais on n'est pas loin de la vérité dans le sens où Jusqu'alors, je n'étais pas grand supporter du métal made in France. Il y avait fait plein de chroniques pour des groupes français, mais je n'étais pas un ardent défenseur du métal français. Je ne vais pas me réattribuer des honneurs...
[03:32:45] Speaker C: Tu ne disais pas que c'était forcément l'avenir du métal international ?
[03:32:48] Speaker E: Non, il y avait certains groupes que je trouvais intéressants, mais jusqu'à 2005 et cet album, Pour moi, la scène métal, elle n'avait pas ni une ambition, ni une portée internationale. On ne va pas se mentir.
[03:33:00] Speaker C: Je pense que beaucoup de gens sont d'accord avec toi.
[03:33:04] Speaker E: Je pense, mais après, voilà, tu as toujours ceux qui ont toujours défendu ardemment les Français et tout à leur honneur. Moi, à l'époque, je n'y croyais pas plus que ça. Il y a des disques que je trouvais cool, mais je n'étais pas... défenseur acharné. Là, ce disque a fait la différence. Leur message, leur discours ont fait la différence. Je me suis retrouvé face à un groupe qui avait cette ambition sans être des trous du cul qui allaient écraser tout le monde pour dire on va arriver jusqu'au sommet. Non, c'était des mecs d'une humilité incroyable, d'une modestie incroyable, mais qui avaient la rage et la faim au ventre et qui ont sorti un disque qui allait appuyer leurs propos en disant on veut y arriver, on va y arriver, Voilà avec quoi on va y arriver. Et tu te prends From Mars to Sirius en pleine gueule. Et là, en l'espace de quelques mois où le groupe ne fait que jouer un peu partout en France, à quelques dates limitroff en Europe, à faire quelques premières parties, certaines de... comment dire... avec de l'envergure, ils ont fait une première partie de...
de Slipknot à Nancy, ils avaient ouvert pour Machine Head à Lyon, etc. Donc c'était déjà pas mal pour un petit groupe régional. Mais à partir de ce disque-là, les Anglais commencent à dire Ils sont pas si mauvais les français, il se passe un truc là. Et c'est grâce à une journaliste de Kérang qui contamine tout le monde avec ce disque. Il faut écouter ça, il faut écouter ça. C'est le métal 2.0 quoi. Et ça a explosé grâce à plein de gens passionnés partout dans le monde qui se sont pris ce disque en pleine gueule. Ça a été vraiment le point de départ de l'ascension folle de Gojira à l'international. Et donc, pour venir à ce moment où j'étais le premier petit privilégié dans leur petit studio devant la console, sous les toits, avec le Velux. Je revois le Velux, je la revois habillée en mode monsieur tout le monde. C'est fou, c'est fou.
hyper admiratif. Un point sans borne.
[03:35:09] Speaker B: C'est un livre positif.
[03:35:11] Speaker E: C'est ce que je disais l'autre jour, j'en parlais avec le garçon qui les représente chez Warner, via Roadrunner.
C'est presque une hagiographie. Tu ne peux pas dire de mal de ce groupe.
[03:35:26] Speaker B: Il n'y a rien qui permet de...
[03:35:29] Speaker E: Il n'y a pas de polémique, il n'y a pas de sujet un peu touchy, il n'y a pas de truc un peu dégueulasse. Il n'y a pas d'histoire perverse.
C'est presque... C'est l'anti-The Dirt, quoi ! Tu vois, il n'y a pas de drogue, il n'y a pas de sexe, ils boivent de l'eau, ils ne fument pas... Il y a un truc... T'as envie de dire, c'est pas très rock'n'roll, finalement, la biographie de Gojira, quand t'es habitué à lire des bios sur... La pire bio que j'ai pu lire, c'est celle de Al Jorgensen de Ministry. The Dirt, c'est le petit prince à côté, quoi ! C'est vraiment... C'est un truc hallucinant de dégueulasserie, la bio de Al Jorgensen. Donc, ouais, j'aurais pu choisir un sujet un peu plus...
un peu plus rugueux. Gojira c'est des gentils garçons, ils font rien de mal. Mais là où tu vas pas raconter une trajectoire sex-drug et rock'n'roll, ce qui peut mettre un peu d'épices dans bon nombre d'ouvrages, parce que souvent on s'en délecte tous de lire des bouquins.
[03:36:27] Speaker C: Puis qui laisse la place à des petites légendes, des choses qui sont pas toujours vérifiables ni vérifiées.
[03:36:34] Speaker E: Voilà, c'est cocasse, c'est croustillant et ça participe à alimenter ces légendes, justement. En Gojira, il n'y a rien de tel.
[03:36:41] Speaker C: Après, une fois, quand même, Joe, il a pris une camomille après 21 heures.
[03:36:45] Speaker E: On peut parler de ça ?
[03:36:47] Speaker C: On le balance là parce que c'est en live.
[03:36:52] Speaker E: C'est un livre qui raconte juste une trajectoire. Mais dans cette trajectoire, elle n'est pas assurée de moments...
[03:37:01] Speaker B: Elle est passionnante de réussite et de conviction, de volonté, de plein de choses. C'est un exemple globalement.
[03:37:08] Speaker E: C'est presque un manuel. Vous voulez réussir dans la musique ? Voilà.
[03:37:13] Speaker B: Bah écoute, on conseille à tout le monde bien sûr de se le procurer, je le remontre ici, puis de toute façon vous aurez tout en lien et si vous avez des questions n'hésitez pas à m'envoyer ça par mail pierre.resles.com Ou en commentaire, ça se trouve partout de toute façon et vous commandez sur internet.
[03:37:30] Speaker E: Très agréablement surpris pour le coup de le trouver partout. J'ai écrit plein de bouquins qui étaient sur des sujets un peu plus confidentiels, sur des niches musicales un peu plus pointues, qui n'allaient pas être en tête de gondole ou en vitrine. Et là, il y a eu un gros effort de fait de la part de l'éditeur et de tout le système qu'il y a autour, la distribution et tout. C'est un livre qui est bien présent. C'est cool.
[03:37:55] Speaker C: Ça fait plaisir.
[03:37:56] Speaker E: Ça fait très plaisir.
[03:37:57] Speaker C: Et possiblement des gens qui vont découvrir aussi, peut-être à travers le livre, à force d'avoir entendu, je pense qu'il y a des gens, ils ont juste entendu Ogio, ils voient un bouquin sur le truc et tu dis, vas-y je vais apprendre qui c'est. Ce qui est génial sur Gojira, c'est que ça ouvre une Enfin, apprendre l'histoire de Gojira et leur engagement et tout ça, ça ouvre une autre perspective sur les clichés du métal. Enfin, que les clichés du métal, dont on a un petit peu marre le quotidien de les mecs qui montent leur cul et puis boivent de la bière. C'est sympa, mais c'est bien de voir.
[03:38:34] Speaker B: Qu'Il y a autre chose.
[03:38:35] Speaker E: On sait que c'est ça. Quand tu fais Hellfest, puis 2, puis 3, puis 4, tu les vois tous ces clichés. Mais voilà, il y a autre chose. Il y a d'autres facettes de notre bien belle communauté et culture.
[03:38:47] Speaker B: En tout cas, bravo, bravo. Maintenant, j'imagine que tu te dis je vais pas en réécrire un tout de suite.
[03:38:51] Speaker E: J'attends un peu. J'ai d'autres projets. Il y a deux trucs qui sont quasi terminés. Deux trucs sont quasi terminés, qui sont prêts à être enfournés.
Mais on en parlera en temps et en heure. Mais là, pour l'instant, on laisse digérer un peu le truc, savourer la sortie et rien précipiter.
[03:39:13] Speaker C: Un petit peu de promo.
[03:39:14] Speaker E: Un peu de promo, c'est agréable d'être bien entouré.
[03:39:17] Speaker B: C'est toi de l'autre côté, pour une fois. C'est toi qui pose les questions.
[03:39:20] Speaker E: C'est cool de parler d'ego. On a tous plus ou moins un ego. Moi, j'essaie de rester le plus modeste possible, mais c'est agréable de parler. En tout cas, de s'accaparer la parole sur des choses qui nous tiennent à cœur. En tout cas, c'est sûr.
[03:39:34] Speaker C: De toute façon, je pense qu'on fait tous un peu ce truc pour partager notre passion. Nous, ce qu'on dit souvent avec Pierre, c'est qu'on essaie de rendre à cette musique ce qu'elle nous a donné. C'est une musique, comme tu disais, il y a des périodes dans notre vie où on ne se sent pas bien, où on ne se sent pas écouté, reconnu, au sens... de l'ego, mais juste de l'existence. Et c'est vrai que cette musique, elle nous a tous aidés. Je pense que c'est aussi pour ça qu'on a envie juste de partager. Et après, je trouve ça génial de te recevoir parce que déjà, ça montre qu'il y a plein de gens, plein de parcours différents et qu'on peut y arriver quand on a envie et que voilà. Et puis il y a aussi toutes ces petites anecdotes. C'est génial, je pense, pour les gens aussi autant que pour nous. Alors que même nous qui connaissons un peu l'envers du décor, à chaque fois que tout le monde a des expériences différentes et il y a des anecdotes, c'est génial. Et je pense pas que ce soit le temps de parler de soi. C'est juste... partager des expériences qu'on a eu la chance de vivre. En fait, il y a beaucoup de gens qui... C'est pas forcément pour se la péter. C'est juste pour... Voilà, nous, on a eu la chance de vivre ça et on veut aussi le partager avec les gens.
[03:40:47] Speaker D: Inspirer les autres.
[03:40:48] Speaker E: Complètement. Et encore une fois, D'un point de vue personnel, je ne m'assois pas sur une montagne de culture ou de connaissances. C'est que j'aime partager ce que j'ai acquis comme connaissances et pouvoir la retransmettre à travers un livre ou des articles ce que je sais. Mais je prends bien plus de plaisir à apprendre. et à ouvrir les nouvelles portes et à découvrir des nouvelles choses pour lesquelles je suis complètement novice et je ne connais rien et je vais m'inspirer de ceux qui sachent et qui vont m'apprendre à nouveau, qui vont me prendre par la main comme ces anges jadis. qui vont dire, tiens, petit, décrouve ça, c'est de la bonne, quoi. Et c'est ça qui me tire vers le haut, littéralement, quoi. C'est pas de m'asseoir sur son petit patrimoine en disant, voilà, je sais, apprenez, achetez mes bouquins. J'ai raison, j'ai raison. Non, c'est pas ça. Il y a bien plus à apprendre. Et quand t'es avec vraiment beaucoup d'humilité, l'univers de la musique, En fait, plus tu sais, plus tu apprends, plus t'es complètement désœuvré et démuni face à l'immensité de tout ce qui existe, des nouvelles scènes, des nouvelles sphères musicales où t'avais pas idée et tu découvres des pans entiers où t'as des milliers de références. En fait, je sais rien. Je ne sais rien.
en vous écoutant parler de certains groupes où j'ai une méconnaissance totale de tout ça, il y a certaines choses qui vont attiser ma curiosité et tant mieux, j'ai envie d'apprendre, de découvrir, etc. Et que ça continue pour le plus grand malheur de mon entourage qui subit la musique sans arrêt et une collection de disques qui va faire, je pense qu'un jour mon plancher va s'écrouler tellement avec le poids monstrueux de tout ce qu'on accumule.
Mais voilà, c'est une forme de malédiction la passion. En tout cas merci beaucoup.
[03:42:43] Speaker B: En tout cas merci beaucoup, bravo. Il y a encore tellement de choses à dire, on va quand même s'arrêter là parce que sinon on va passer à lundi.
[03:42:51] Speaker E: Moi je vais bien rester en canapé.
[03:42:52] Speaker D: Il va finir la tête sur ma jambe.
[03:42:55] Speaker C: On est en 2025, c'est plus possible.
[03:43:02] Speaker B: En tout cas, voilà, on le redit. N'hésitez surtout pas à le moquer. Vous pouvez que le reconnaître et on vous donnera toutes les infos qu'il vous faut. Merci. Merci, Jean-Charles. Merci pour ta sympathie. Merci pour ta gentillesse. Merci pour ta sensibilité aussi. C'est toujours un plaisir de parler avec toi. Et puis, on est toujours comme des enfants à t'écouter. J'ai l'impression d'apprendre plein de trucs aussi. C'est hyper cool.
[03:43:27] Speaker C: C'est ça qui est génial avec les gens passionnés, c'est que quand ils en parlent, Ça se transmet. C'est très agréable.
[03:43:36] Speaker E: C'est gentil.
[03:43:37] Speaker C: Je pense qu'à lire, c'est aussi délicieux.
[03:43:39] Speaker E: On s'y efforce. En tout cas, merci de m'avoir reçu. J'ai adoré l'expérience et d'être un peu comme dans ma piôle d'ado et en même temps chez Wine's World. Je peux faire chwing.
[03:43:52] Speaker A: Chwing !
[03:43:54] Speaker B: On peut y aller, j'en ai marre.
[03:44:00] Speaker C: De la tenir ! C'est elle qui dit ça ?
[03:44:03] Speaker E: C'est super, merci à vous.
[03:44:05] Speaker B: Merci, merci, de toute façon on se reverra, ça c'est certain. Tu repasseras par ici aussi ? Chaque fin d'émission aussi, on se permet de faire la pub d'un podcast, d'un magazine, quelque chose qui parle du métal. Si vous avez vous-même un magazine, un podcast, une chaîne YouTube, peu importe quel que soit le niveau, à partir du moment où c'est respectable quand même... N'hésitez pas à m'envoyer tout ça par mail pierre-resles.com Je me ferais un plaisir bien sûr d'en parler. Et là c'est un podcast lyonnais, si je ne dis pas de bêtises, j'espère que je ne vais pas me faire engueuler, qui s'appelle R.O.A.R. R.O.A.R. Je vous conseille vraiment d'aller vous renseigner sur ça. R.O.A.R. Vous tapez ça sur Metal et R.O.A.R. Vous allez trouver tous les liens qu'il vous faut.
[03:44:50] Speaker C: Parce que c'est aussi une chanson de Katy Perry.
[03:44:53] Speaker B: Oui, je pense qu'ils font la différence. Mais même si Katy Perry est très métal, mais toujours est-il qu'ils font énormément de contenu et ils font des sessions live. Ils mettent tout leur pognon là-dedans aussi.
[03:45:07] Speaker C: On connaît ça.
[03:45:08] Speaker B: Et voilà, ils ont chié, mais ils font du super bon boulot, et ils sont de Lyon, et on sait que quand on n'est pas à Paris, c'est quand même beaucoup plus compliqué. Et je sais qu'on parle, je parle beaucoup avec l'un d'entre eux, et ça me touche beaucoup à chaque fois qu'il parle, je sens toutes ses émotions, son envie de faire plein de belles choses, donc je vous conseille d'aller soutenir.
[03:45:26] Speaker C: Tu n'es pas seul !
[03:45:26] Speaker B: Voilà ! J'en ai les larmes qui montent aux yeux que c'est de la connerie. Mais bon voilà, allez les soutenir et vraiment, n'hésitez pas à vous abonner à leurs réseaux sociaux, etc, etc. C'est comme ça aussi qu'on soutient et que les choses vont avancer et que la France montrera enfin son vrai visage, celui du métal. Parce qu'on est nombreuses et nombreux ici, dans ce beau pays, à écouter ce genre de musique.
[03:45:48] Speaker C: Vous n'êtes pas seul. Ce n'est pas sale.
[03:45:51] Speaker D: Le cou est encore sous la douche.
[03:45:54] Speaker B: Bon bref, c'est plein d'autres références qu'il y a.
[03:45:57] Speaker C: En fin d'émission aussi, Pierre, il y a un clip qui est choisi par.
[03:46:01] Speaker B: Les bangers sur Patreon.
[03:46:05] Speaker C: Quel que soit le tiers que vous avez sur Patreon, vous pouvez proposer un clip et on est obligé de le diffuser. Il faut que ce soit un groupe français.
[03:46:11] Speaker B: Tout à fait. Et là, c'est Nicolas Ponce qui nous l'a proposé. Alors, il y a un grand message. Je ne sais pas si je dois tout lire.
[03:46:17] Speaker C: Il est grand.
[03:46:18] Speaker B: Il est très très long. Mais en gros il a dit je vous propose le dernier clip de mon groupe donc c'est bien il fait la promo de son groupe et il a raison parce que au moins il attend pas qu'on en écrive un article ou quelque chose non il impose et on va regarder ça ensemble ça s'appelle Warhouse F.R. Ça s'appelle Slipknot Is Not New Metal, c'est le nom de la chanson. C'est sorti le 29 juin, 26 ans après l'album éponyme de Slipknot. Il s'agit d'un hommage au groupe, reprenant certains de leurs gimmicks de composition mélangés à notre vibe metalcore deathcore. C'est également une critique adressée aux personnes qui mettent des choses dans des cases sans les comprendre et parfois sans même les connaître. Oui, ça nous fait grincer les dents. Quand on entend des gens dire que Slipknot c'est du néo-métal même si au final le plus important c'est de kiffer la musique sans se soucier des étiquettes. C'était surtout l'occasion de sortir un son à la manière de notre groupe préféré et de faire un clip teinté de second degré. Bon visionnage et merci à l'équipe Bang Bang pour votre contenu toujours qualitatif et pour votre humour absolument formidable qui ne cesse de me faire rire. A plus Nico ! Je tenais surtout à lire la fin.
[03:47:21] Speaker C: Parce que...
Donc déjà on est désolés. On est désolés que tu aies un sens de l'humour aussi nul. C'est pas de chance.
[03:47:29] Speaker B: Comme quoi, on n'est pas seuls. Vodk nous renvoie la même histoire. Non mais c'est très gentil. Et vous voyez, si vous avez un groupe, n'hésitez surtout pas. Ou que vous connaissez des gens qui ont des groupes, n'hésitez pas à leur dire qu'ils peuvent le faire. Et voilà, quel que soit... Faut juste que le clip soit diffusable quand même sur Twitch. Si vous avez un clip qui est avec des trucs... Bon, très bizarre à regarder, on peut pas. C'est pas nous qui voulons pas, c'est juste qu'on a l'interdiction. Donc voilà, on va se quitter avec ce clip-là. Merci beaucoup Gladys.
[03:47:54] Speaker D: Avec plaisir.
[03:47:55] Speaker B: Encore une fois, merci Jean-Charles.
[03:47:57] Speaker C: Bomba Megatona.
[03:48:00] Speaker B: C'est vrai, j'avais oublié.
[03:48:01] Speaker C: Bah oui, je voulais le dire tout à l'heure et puis j'ai pas voulu te couper.
[03:48:04] Speaker B: Merci Ben.
[03:48:06] Speaker C: Attends, on redit merci à Jean-Charles parce que du coup, j'ai coupé.
[03:48:08] Speaker B: Ah bah non, merci. On l'applaudit.
[03:48:09] Speaker C: Merci. Tu reviendras pour le prochain livre ?
[03:48:14] Speaker E: Avec grand plaisir.
[03:48:15] Speaker C: C'est quoi ? C'est quoi ?
[03:48:16] Speaker B: Il n'a pas l'air d'être bien. C'est un indice.
[03:48:22] Speaker C: Tu vas avoir du mal à lui faire des interviews là. Petite question du coup, son décès, ça t'a énormément touché ou comme tu savais que ça allait arriver, ça a réussi à...
[03:48:37] Speaker E: C'était dur. J'avais été au concert à Birmingham deux semaines avant. Déjà, le concert avait une portée émotionnelle incroyable, très forte. C'était vraiment fou ce qui s'est passé ce samedi-là. Et puis, ouais, 17 jours après, ouais, c'était dur. J'ai l'impression de perdre quelqu'un de très, très proche.
[03:48:55] Speaker C: Bon, je ferai plus trop de blagues alors.
[03:48:58] Speaker E: Non, mais voilà, la vie continue. Et puis, on écoute Ozzy, on célèbre la vie. Let's get crazy, quoi.
[03:49:05] Speaker B: Exactement. Merci Marcel !
[03:49:06] Speaker C: Ah non ça c'est Prince. Let's get nuts.
[03:49:10] Speaker B: Et quand même merci à Marcel.
[03:49:11] Speaker C: Merci Marcel ! De rien !
[03:49:13] Speaker B: Voilà parce que Marcel le dimanche ça le fait chier de venir donc faut quand même le remercier. Et puis merci à toutes les personnes qui sont présentes et qui suivent le métal, qui écoutent cette musique. Vous savez, sans vous cette musique n'existe pas, sans les passionnés, sans votre envie de découvrir, d'écouter et d'aller au concert. N'oubliez pas d'acheter vos places de concert. Pas forcément des groupes les plus connus mais de ceux que vous avez envie C'est ça le principal. Et puis bon courage pour la semaine. Voilà, tout simplement. Demain c'est lundi, c'est chiant. Mais c'est comme ça. Des bisous, merci à vous. Bon courage pour la semaine. Et rendez-vous demain matin pour la matinale à 8h.
[03:50:49] Speaker A: C'Est.
[03:52:12] Speaker E: Et c'est ce qu'il faut faire !
[03:52:59] Speaker A: I should go, get with you, don't deny you, embrace me Un pour le caillou.
[03:54:46] Speaker E: Deux pour le spectacle.
[03:54:50] Speaker B: Et voilà, c'était mon souvenir.
[03:55:07] Speaker D: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon. N'hésitez pas à vous abonner.