Episode Transcript
[00:00:03] Speaker A: BANG BAAAAAAAANNNNNNNNN.
[00:00:37] Speaker B: C'est bon, la dernière goutte est sortie. Bienvenue à vous toutes et à vous tous dans Bang Bang, le meilleur du métal et de l'alternative. C'est comme ça tous les dimanche soir en live Twitch à partir de 19h.
[00:00:56] Speaker C: Attention, est-ce qu'on a du son ?
[00:00:59] Speaker B: Il y a des gens qui ne.
[00:01:00] Speaker C: Disent pas de son ?
[00:01:01] Speaker B: Ah non !
[00:01:02] Speaker C: Ah si c'est bon !
[00:01:05] Speaker B: Oh les blagueurs, les putois blagueurs ! Là je me suis dit, ah non.
[00:01:11] Speaker C: Là je ne l'en faisais pas.
[00:01:13] Speaker B: Si ça enregistrait vous vous démerderez.
Toujours est-il que voilà, c'est tous les dimanche soir comme ça, si vous avez envie de vous amuser, d'écouter la musique qui vous plaît et surtout d'apprendre des choses qui ne sont pas banales. Bah oui, parce qu'ici on parle de choses qui ne sont pas banales. Et bien vous avez fait le bon choix. Bang bang et restless. Bonsoir Ben.
[00:01:33] Speaker C: Bonsoir Pierre.
[00:01:34] Speaker B: Comment s'est passé votre semaine ?
[00:01:36] Speaker C: Maladive.
[00:01:37] Speaker B: Ah oui, c'est vrai. C'est vrai, c'est vrai. Vous avez chopé froid.
[00:01:40] Speaker C: Voilà. J'ai déjà un peu malade dimanche dernier.
[00:01:43] Speaker B: Oui, c'est vrai.
[00:01:43] Speaker C: Ça allait pire et maintenant ça va mieux.
[00:01:47] Speaker D: Voilà.
[00:01:47] Speaker B: Là, c'est la fin. C'est là où les poumons ne fonctionnent pas.
[00:01:50] Speaker C: Voilà. Ouais, ouais. C'est bien. Bah si, j'y remarche. T'as vu, j'ai réussi à tenir longtemps quand même.
[00:01:54] Speaker B: C'est vrai.
[00:01:54] Speaker C: Et voilà. Du coup, j'ai fait des tournages malades. C'était super.
[00:01:58] Speaker B: Et du coup, c'est plus simple ou.
[00:01:59] Speaker C: C'Est plus difficile ? Non, c'est pire. C'est pire, vraiment. Apparemment, quand t'as des courbatures et de la fièvre, tout est beaucoup plus pénible.
[00:02:07] Speaker B: Alors, il paraîtrait que c'est le grand retour du Covid.
[00:02:10] Speaker C: Ah, peut-être que j'ai le Covid.
[00:02:13] Speaker B: Non, mais par contre qu'ils allaient pas...
[00:02:15] Speaker C: Tant pis.
[00:02:17] Speaker B: Ils vont en retour mais bon, ils démerderont, ils savent comment il faut faire. Tant pis. Voilà, on va passer.
[00:02:21] Speaker C: C'était juste pour nous faire chier la première fois.
[00:02:23] Speaker B: Je sais pas, mais en tout cas...
[00:02:25] Speaker C: Quand on allait conquérir le monde.
[00:02:27] Speaker B: C'est tout ?
[00:02:30] Speaker C: Je ne sais pas si les votes sont encore ouverts, mais vous pouvez encore voter jusqu'à minuit. Vous pouvez voter pour les foudres. Vous pouvez voter en projet audiovisuel. Il y a d'autres trucs, notamment un clip d'Igor. Votez pour nous.
[00:02:53] Speaker B: Ah bah tiens, en parlant de ça, ce sont nos invités ce soir, Igor.
[00:02:56] Speaker C: T'as vu, je l'ai placé comme ça.
[00:02:58] Speaker B: Vous êtes formidables, vous êtes formidables. Ce soir, il y aura donc JB et Marthe, les deux personnes qui chantent dans Igor. Forcément, j'ai beaucoup, beaucoup de questions. L'album est sorti ce vendredi et il s'appelle Amen. Alors, c'est très bien, Igor, mais je pense que ce n'est pas facile à écouter pour tout le monde. J'ai envoyé le lien de l'album à ma mère, elle a écouté pendant dix secondes, elle m'a dit je crois que je peux pas. Mais on va en discuter parce que c'est très curieux.
[00:03:22] Speaker C: Moi je l'ai pas envoyé à ma mère moi.
[00:03:25] Speaker B: Je savais, je me doutais bien qu'elle allait me dire ça. Non, non, mais ce que je veux dire, c'est que c'est hyper riche, c'est hyper intéressant. C'est vraiment très, très amusant parce qu'il y a de tout. Bref, j'ai beaucoup trop de questions et je pense que cette émission ne suffira pas à tout savoir. D'autant que je pense que Gauthier mérite aussi de donner ses réponses. Mais on verra ça. Ils en savent déjà beaucoup et je peux vous dire qu'ils ont envie de parler et de s'amuser. Et on est très, très heureux de les recevoir. Sinon, pour ce qui est de la petite histoire, il y aura aussi nos amis à... Qui ça ?
[00:03:55] Speaker C: Là, il y a tout le monde.
[00:03:56] Speaker B: C'est vrai qu'il y a tout le monde, mais il y en a certains qui vont rester cachés, puis elles sont en train de tout bouffer.
Mais il y a Gladys qui va faire les news, bien sûr, évidemment, elle va nous parler d'un womanizer et il y aura aussi, tout simplement, peut-être lui qui fait le womanizer.
[00:04:13] Speaker C: C'est pas la chanson de Britney Spears, dites-le-vous bien.
[00:04:16] Speaker B: Womanizer, womanizer, womanizer. T'es pas encore là toi, parle pas. T'as toujours pas compris.
[00:04:27] Speaker C: Donc quoi, c'est vrai ce qu'on dit sur les gonzesses.
[00:04:30] Speaker B: Il a quel enfer.
Alors là j'en connais un paquet qui font héhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhé Sinon, alors moi j'ai beaucoup de choses à raconter sur ma semaine.
[00:04:58] Speaker C: Ah bon ? Bah c'est dingue ça.
[00:04:59] Speaker B: Non parce que j'ai déjà tout raconté dans la matinale. Parce que je fais le matinale maintenant de 8h à 9h. Vous pouvez être en live Twitch pour me voir et puis pour m'entendre parce que je ne fais que parler de moi, de moi et de moi et encore de moi et de moi. Peut-être un peu de musique mais juste...
[00:05:11] Speaker C: Ouais vraiment parce que quand tu lances des chansons il faut bien dire les noms des artistes.
[00:05:14] Speaker E: C'est ça.
[00:05:16] Speaker C: Après tu parles quand même plus de musique que dans les lives TikTok. Ou dans le live TikTok, t'es là, tu fais, non mais je pense que la psychologie, c'est pas comme ça que ça marche. Je parle de cul.
[00:05:29] Speaker B: Non, non, non.
[00:05:31] Speaker C: Moi, chaque fois que je tombe, t'es là, tu fais, non, mais est-ce que les femmes sont vraiment plus dans le social que les hommes ? Je trouve ça bizarre parce que les hommes, ils s'intéressent aussi à la pensée. Wow, putain. Surtout, ne ratez pas le live pour stock.
[00:05:47] Speaker B: C'est pour ça qu'il n'y avait que cette personne.
[00:05:51] Speaker C: T'as vu il s'est même descendu à 6 parce que j'ai entendu cette phrase et j'ai fait oh va chier.
[00:05:59] Speaker B: Bref, sinon moi cette semaine je me suis fait pseudo larguer, bon ça c'était la petite nouvelle. Je suis allé chez le dentiste, il m'a dit que j'avais des dents marrons.
[00:06:07] Speaker C: C'est dingue quand même que tu aies le cul plus propre que ta bouche.
[00:06:11] Speaker B: Plus rosé en tout cas. Quoiqu'il est un peu marron aussi, c'est bizarre.
[00:06:14] Speaker C: Il est plein de merde. Ils t'ont dit votre colon est spotless.
[00:06:21] Speaker B: Ah dedans ouais mais bon.
[00:06:23] Speaker C: Le pourtour, c'est autre chose.
[00:06:24] Speaker B: Je te dis, quand ils ont allumé la lumière dedans, ça faisait tutu tutu tutu. Il y avait des boules à facettes et tout. Il y avait des bruits comme ça, comme dans Star Wars. J'ai pensé à Marcel immédiatement.
[00:06:32] Speaker C: Il était là.
[00:06:36] Speaker B: C'était une semaine un peu de merde parce que j'ai voulu me brosser les dents. Quand je me suis brossé les dents, le lavabo de la salle de bain a explosé et le chat a vomi. C'était formidable.
[00:06:47] Speaker C: Je pense que chez toi, quand tu le dis, on dirait qu'il y a un lien de causalité entre les deux. Et je pense que soit tu dis pas la vérité. Moi, je crois que c'est que tu me dis pas la vérité. Parce que t'as eu la polio quand t'étais petit.
Et puis il y a eu la.
[00:07:06] Speaker B: Sortie de Beefy Clyro, un album que moi je trouve très très bon. Alors je sais qu'il y en a beaucoup qui m'envoyent des critiques pour dire, moi je pense que c'est la fin. Sincèrement, c'est une idée, les gens ont le droit de penser ce qu'ils veulent bien évidemment.
[00:07:17] Speaker C: La fin, tu veux dire qu'ils ont besoin de manger ?
[00:07:19] Speaker B: Non, que c'est terminé, qu'ils ne marcheront plus jamais. Bon, il y a quand même du tube et je pense qu'il y a de la chanson radiophonique, peut-être trop au goût de ceux qui sont fans bien évidemment de Beefy Clyro de la première heure.
[00:07:28] Speaker C: Je pense que ce n'est pas forcément l'album qui marchera le mieux en France.
[00:07:32] Speaker B: Alors, j'ai envie de dire, est-ce qu'il y a un album de Bifficle Aéroglampes ?
[00:07:35] Speaker C: Ils ont quand même eu un petit succès, quand même. Après, mais je pense que là, je pense que le public francophone n'est pas très friand de ce genre de sonorités.
[00:07:48] Speaker B: Je les trouvais pas très bons. Bref, après, voilà. N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez dans le ch'meule. Vous êtes là aussi pour faire vos critiques. Et sinon, il y a eu aussi la sortie de l'ABO de Tron.
Et pas de la B.O. Détron. Et non.
[00:08:01] Speaker C: Et non.
[00:08:02] Speaker A: Et non.
[00:08:02] Speaker B: Et non.
[00:08:02] Speaker C: Non.
[00:08:02] Speaker A: Et non.
[00:08:02] Speaker E: Et non.
[00:08:03] Speaker B: Et non.
[00:08:04] Speaker C: Et non.
[00:08:04] Speaker B: Et non. Et non. Et non. Et non. Et non.
[00:08:06] Speaker A: Et non. non. Et non. non.
[00:08:06] Speaker B: Et non. Et non.
[00:08:09] Speaker A: Et non. Et non. non.
[00:08:09] Speaker C: Et non.
[00:08:12] Speaker B: Et non.
[00:08:12] Speaker A: Et non.
[00:08:12] Speaker C: Et Et non.
Et non.
[00:08:21] Speaker B: Et non.
[00:08:22] Speaker A: Et non. non.
[00:08:22] Speaker B: Et non.
[00:08:22] Speaker E: Et non.
[00:08:24] Speaker B: C'est incroyable. En tout cas, n'hésitez pas à faire vos commentaires si vous avez des albums qui sont Et non sortis, dont vous avez envie de parler, n'hésitez surtout pas. Et puis, nous avons une bonne nouvelle, parce que pour le mois d'octobre, nous allons relancer un concours pour que vous puissiez vous inscrire sur notre Patreon, parce que nous avons besoin de votre soutien. Oui, je sais, financier, je le dis tout le temps, mais vous pouvez faire des dons à partir de 1€ en tapant point d'exclamation, dont, si vous le souhaitez maintenant, Vous pouvez aussi vous abonner sur notre Twitch avec votre abonnement Prime. Mais vous pouvez vous abonner à notre Patron, ça c'est carrément la classe. Et peut-être qu'au mois d'octobre, vous participerez, si vous abonnez au T-RedBunger, à un tirage au sort pour rafler un cadeau offert par Schecter. Voilà, Schecter qu'on remercie infiniment.
[00:09:02] Speaker C: Qui nous aide encore, qui nous soutiennent encore une fois.
[00:09:04] Speaker B: Qui nous soutiennent à fond, qui sont des gens extraordinaires. Et on l'a là, parce que cette fois-ci on l'a. Et elle est plutôt jolie jolie. Alors je vais pousser un peu. Hop, hop.
[00:09:14] Speaker C: Hop, hop, voilà, magnifique guitare. Alors moi je trouve le manche magnifique.
[00:09:20] Speaker B: Ce petit bois là, je sais pas.
[00:09:22] Speaker C: Ce que c'est, ils t'ont dit ce que c'était ?
[00:09:23] Speaker B: Alors oui mais je m'en souviens pas.
[00:09:24] Speaker C: On mettra toutes les infos, on mettra toutes les infos. Un peu modèle Les Paul, on pourrait dire ça. Voilà, avec notamment cette tête moustache. Elle sera magnifique et elle sera à gagner au mois d'octobre, c'est ça ? On va vous refaire une petite vidéo.
[00:09:39] Speaker B: Oui, on aura une vidéo qui circulera un peu partout, on va vous le rappeler assez souvent. Mais si vous vous abonnez au tiers headbanger de notre Patreon, vous pourrez participer au tirage au sort au mois d'octobre. Comme ça, ça vous encourage à comprendre ce qu'est notre Patreon et puis peut-être à nous soutenir aussi un peu financièrement. Donc c'est un très beau cadeau, merci Schecter, Schecter qui fournit bien sûr beaucoup d'instruments à beaucoup de monde et qui sont très généreux, très gentils et passionnés de rock et de métal et qui nous soutiennent donc merci infiniment.
[00:10:08] Speaker C: Elle est vraiment jolie.
[00:10:08] Speaker B: Elle est vraiment belle et puis ça fait plaisir qu'il y ait au moins une marque qui nous soutienne. C'est déjà mieux que rien.
[00:10:16] Speaker C: Bien fluversel.
[00:10:16] Speaker B: Bon, maintenant on va y aller parce que tu m'as dit que ça risquait d'être long, je vois qu'on n'est pas encore dans le drame.
Je ne savais pas quoi mettre pour démarrer cette émission. Je pensais à du Biffic Lairo, mais je me suis dit que comme les gens avaient beaucoup râlé pendant la semaine...
[00:10:30] Speaker C: Et puis ce n'est pas Alternative Rock. Pour le coup, l'album n'est pas Alternative Rock. Il n'y a pas de titre... Moi, si. Non.
[00:10:38] Speaker B: Moi, le deuxième.
[00:10:39] Speaker C: Non.
[00:10:39] Speaker B: Non.
[00:10:40] Speaker C: Tu mens.
[00:10:41] Speaker B: Comment ? En allemand. Du coup, t'as choisi un morceau.
[00:10:46] Speaker C: J'attendais qu'il y ait un clip bien, d'une chanson que j'aime bien, qui sorte, mais il n'y en avait pas. Et du coup, il y a quand même cet album dont je voulais parler. Je voulais parler de Feytooth.
Donc Fey Tooth, j'en avais parlé avant le Hellfest, j'en avais parlé pendant le Hellfest, j'en avais parlé après le Hellfest, et tout le monde se moque de moi quand je dis qu'ils disent qu'ils font du... Elles font du Ferry Doom.
[00:11:10] Speaker B: Tout le monde dit « Oh mais.
[00:11:11] Speaker C: C'Est quoi un Ferry Doom ? » Et puis maintenant les gens écoutent l'album et font « Ah putain mais c'est vachement bien ! » Je fais « Bah oui !
[00:11:17] Speaker B: » Il disait, dis donc, on dirait du Ferry.
[00:11:20] Speaker C: Non, mais en fait, du coup, Feytooth, c'est quoi? Eh bien, c'est un groupe, c'est un trio de Los Angeles qui fait une musique un peu. Il y a un côté, ce côté un peu planant, shoegaze, je dirais même un peu Comment elle s'appelle ? Comment elle s'appelle l'autre là ?
[00:11:41] Speaker B: Ah bah celle-ci alors !
[00:11:43] Speaker C: Chelsea Wolf.
[00:11:44] Speaker B: Ah oui, tout à fait.
[00:11:44] Speaker C: Petit côté de Chelsea Wolf, avec à côté de ça, des passages mais genre ultra lourds, vraiment, d'où le côté doom, beaucoup plus lourds, et avec la bassiste qui se met à chanter avec plus une voix un peu black metal, Moi je trouve que la balance elle est incroyable, les morceaux sont vraiment cool. L'album il est sorti le 5 septembre, donc on est encore dedans. Qu'est-ce que je peux vous dire dessus ?
[00:12:17] Speaker B: C'est très bien quand même, c'est super bien produit, c'est très bien fait, c'est pas surproduit en plus.
[00:12:21] Speaker C: Non, ça fait très naturel, mais par contre, quand ça devient lourd, ça devient vraiment lourd. C'est ça que les parties légères sont vraiment bien aériennes. Mais quand ça rentre dedans, le son de basse, il est ouf. Et du coup, c'est vraiment, vraiment cool. Et du coup, ça s'écrit F A.
[00:12:41] Speaker B: E T O O T H, juste pour ceux qui veulent chercher pendant qu'on n'entend pas.
[00:12:46] Speaker C: Faith Tooth, voilà. Et du coup, qu'est-ce que j'ai à dire ? La chanson s'appelle Hole, c'est-à-dire trou. C'est important pour les gens qui ne.
[00:12:57] Speaker B: Savent pas bien parler.
[00:12:59] Speaker C: Ça parle d'exorciser un peu ces peines, ces douleurs. La chanson est cool. Ce n'est pas ma préférée de l'album.
[00:13:09] Speaker B: Son temps est vachement bien.
[00:13:10] Speaker C: Non, non, mais tout l'album est super. Vraiment, l'album est super. Je vous conseille de l'écouter. Ce n'est pas ma chanson préférée, mais c'est le meilleur clip qu'elle ait. Et le plus joli. Du coup, je me suis dit... Et puis le plus récent.
[00:13:24] Speaker B: C'est vrai aussi.
[00:13:24] Speaker C: Et puis, ça va suffire comme excuse. Et puis, on va écouter Feytooth. Et puis, vous allez adorer. Et puis, vous allez leur demander. Et puis après, elles vont venir en tournée en France.
[00:13:32] Speaker B: Et elles vont ici ?
[00:13:33] Speaker E: Là ?
[00:13:33] Speaker B: Enfin, peut-être pas là, entre les deux.
[00:13:35] Speaker C: À Owelfest, on avait demandé à les avoir en interview. Elles ont dit non.
Et je pense que ce n'était pas une bonne idée parce qu'apparemment il n'y avait pas grand monde qui se sont battus pour les défendre.
[00:13:49] Speaker D: C'est dommage.
[00:13:50] Speaker B: Je crois qu'il n'y a pas eu. Écoute, nous on va quand même faire honneur.
[00:13:54] Speaker C: J'espère.
[00:13:55] Speaker B: Parce qu'on aime beaucoup et puis qu'on a envie de soutenir malgré tout.
[00:13:57] Speaker C: Dites-nous ce que vous en pensez.
[00:13:59] Speaker B: Et puis on va se lancer là-dedans. Encore une fois, n'hésitez pas à prévenir tous vos amis sur tous les endroits où vous connaissez les métalleux. Vous leur dites rejoignez Restless, rejoignez Bang Bang. C'est maintenant et c'est comme ça tous les dimanche soir.
[00:20:28] Speaker A: Tear off my skin, rip it off I feel the tension, I feel it Crawl, thousand lives in a single soul Split by dualities, pull an eternal course Disassociating, slipping back into the void Consciousness is fading, rationally paranoid And I lost myself to finally find In death we live, through life we die Caught in a paradox Caught in a paradox Caught in a paradox In.
[00:21:34] Speaker E: The chaos I find peace on emptiness I feel insecurities.
[00:21:37] Speaker A: Flooding my brain, normalizing Sous-titres réalisés para la communauté Musique d'Amara.org d'outro SUMMON THE RECKONING.
[00:23:47] Speaker C: Eh ben, ça a changé, t'as tout !
[00:23:50] Speaker B: Pourquoi pas, c'est vrai que ça pourrait être tatoué, effectivement. Ça s'appelle The Pretty Wild. Je suis tombé là-dessus, je ne connaissais absolument pas.
[00:23:57] Speaker C: C'est plutôt seul.
[00:23:58] Speaker B: C'est pas tranquille. Et puis, je trouvais ça plutôt bien. Je me suis dit, on n'en a jamais passé. Et comme j'avais que des groupes qu'on avait déjà passé au moins une fois, je me suis dit, ça change un peu. Ça permet aux gens peut-être de découvrir. The Pretty Wild avec Paradox. Paradox. Non, mais c'est pas mal. C'est pas mal. Par contre, je me suis demandé à quel niveau c'était frais ou est-ce que c'était Ces groupes qui font partie du moment où le métal commence à remarcher et donc du coup on... Je sais pas.
[00:24:26] Speaker C: Moi j'ai la réponse.
[00:24:27] Speaker B: Après si elles sont très contentes de là, c'est cool.
[00:24:33] Speaker C: Non mais c'est trop bien. Moi j'ai une autre question Pierre.
[00:24:36] Speaker B: Ah qu'est-ce que, vas-y.
[00:24:37] Speaker C: Je voulais te demander, est-ce que ce.
[00:24:39] Speaker D: Serait pas l'heure ?
[00:24:40] Speaker B: Ah !
[00:24:41] Speaker A: C'est l'heure du flashback !
[00:24:47] Speaker B: J'ai un pois chiche éclaté dans le cerveau, enfin dans le... Je sais plus, je suis perdu.
[00:24:54] Speaker C: C'est un pois chiche qui a fait comme du pop-corn.
[00:24:56] Speaker F: Ça a même fait vibrer mon petit calpin.
[00:24:59] Speaker B: Ah, bonsoir Gladys. Est-ce que ton petit calpin du coup est heureux d'avoir vibré ?
[00:25:04] Speaker F: Il était bien placé ça.
[00:25:05] Speaker B: Et à côté de lui, enfin de lui, de elle, pardon, excusez-moi. Ben du calpin de genre, j'ai oublié.
[00:25:12] Speaker F: Ça commence très très bien.
[00:25:14] Speaker B: C'est enjoy, bonsoir !
[00:25:17] Speaker G: Moi, c'est pas le calepin qui a vibré.
[00:25:18] Speaker D: C'est quoi ?
[00:25:21] Speaker B: C'est me voir ?
[00:25:22] Speaker C: C'est tympan, je crois.
[00:25:24] Speaker G: Il est tympan aussi, un peu.
[00:25:25] Speaker B: Si j'ai tes plaquettes, on peut se mettre... Ah non, toi t'es déjà maqué. Bon. Tant pis, voilà.
[00:25:29] Speaker C: Je vais me maquer.
[00:25:30] Speaker B: Vous voulez pas faire un... Vous voulez pas faire un troufle ? Je demande, elle regarde, peut-être qu'elle peut répondre par message.
[00:25:38] Speaker G: Bah écoute, suis pas son verre à l'air. Elle va être ravie.
[00:25:41] Speaker B: Dis-lui d'aller se faire enculer. Bah oui, mais j'attends que ça ! Bon.
[00:25:46] Speaker C: On l'appelle question-réponse dans le milieu.
[00:25:49] Speaker B: J'aurais dit que c'est le moment des news et je me demandais s'il y en avait eu beaucoup cette semaine.
[00:25:53] Speaker F: Il y en a eu beaucoup mais j'ai trié comme d'habitude celles qui m'intéressaient.
[00:25:56] Speaker B: Tu fais bien, tu fais bien. Et les gens qui veulent en rajouter peuvent en rajouter dans le ch'meul en live et sinon en commentaire sur la vidéo YouTube qui sera disponible dès demain à 17h.
[00:26:06] Speaker C: Ou sur notre Discord aussi.
[00:26:07] Speaker B: C'est vrai, vous avez bien raison.
[00:26:10] Speaker F: Je vais commencer par un news qui va faire plaisir à...
[00:26:13] Speaker C: A moi ?
[00:26:14] Speaker F: Non pas à toi, à Marcel.
[00:26:15] Speaker B: Ah Marcel !
[00:26:17] Speaker F: Je pourrais parler de Ice Nine Kills.
[00:26:20] Speaker C: Ice Nine Kishniles ?
[00:26:21] Speaker F: C'est déjà difficile à prononcer, me rajoute pas des difficultés s'il te plaît.
Donc on a Spencer Charnas qui a dévoilé le single The Great Unknown. Il a confirmé que Ink, je vais dire Ink ça sera plus simple, fête les 20 ans du premier album, Last Chance to Make Amends, tout en bossant sur son premier long métrage. Donc c'est une horror slasher comédie intitulée The Slashing of the Christ, co-écrite avec Paul Sauter et produite par Greg Nicotero qui a produit The Walking Dead.
[00:26:51] Speaker B: Avec que des super noms de famille en tout cas, c'est tout ce que je retiens de la news.
[00:26:54] Speaker F: Je fais l'effort de les prononcer déjà. Pour info Greg Nicotero c'est lui qui a aussi produit The Walking Dead.
Je pense que ça peut être très sympa. Et il est aussi revenu sur l'expérience d'ouvrir pour Metallica. Il a dit que c'était une expérience incroyable de jouer dans des stades autour du monde avec Metallica et que ça lui donne encore des frissons rien que d'y penser. Parce que c'est une musique qu'il a marquée depuis tout petit, parce que c'est en plus un énorme fan de Metallica. Il a confié que recevoir l'appel pour faire seulement quelques dates, puis se voir proposer toute la tournée mondiale avec Metallica, ça a été un moment surréaliste pour lui.
[00:27:25] Speaker B: C'est gratifiant. C'est un moment où tu te dis, bon, c'est con, ça va pas être si mal que ça.
[00:27:30] Speaker F: Puis l'exposition qu'il y a derrière.
[00:27:31] Speaker B: Oui, bien sûr, il y a ça aussi, mais je pense qu'en premier, c'est quand même l'enfant qui est heureux. Après, bon, l'argent qui tombe aussi.
[00:27:39] Speaker C: Je ne sais pas si c'est si bien payé.
[00:27:42] Speaker B: J'espère quand même.
[00:27:43] Speaker C: Pour des stades quand même, ça ne.
[00:27:45] Speaker F: Doit pas être si dégueulasse que ça.
[00:27:45] Speaker C: Tu es payé en reconnaissance éternelle.
[00:27:48] Speaker B: En exposition pour ton travail.
[00:27:50] Speaker F: Après, ça fera de la pub pour son film, pour le prochain album.
[00:27:53] Speaker C: Moi, je pense que juste pour Métallica, tu es content, même si tu ne gagnes pas des milliers d'essences.
[00:27:59] Speaker B: Et puis, c'est vrai que leurs clips, ils sont plutôt imaginatifs. Ça peut être pas mal, à voir, ça sort quand ses parents ?
[00:28:05] Speaker F: Non, on sait pas, il n'y a pas encore de date de sortie.
[00:28:07] Speaker B: Eh ben, on sera attentifs.
[00:28:10] Speaker F: Seconde news.
[00:28:13] Speaker E: Ping, Montécroux.
[00:28:16] Speaker B: Ah non, c'est pas bon.
[00:28:16] Speaker C: Je fais comme Passepartout, j'ai les comptes.
[00:28:18] Speaker B: Ah pardon.
[00:28:20] Speaker F: J'ai les comptes, putain.
[00:28:26] Speaker B: Il y a un flottement. Vas-y, second news.
[00:28:29] Speaker F: Votent les crews Nikki Sixx vs Mick Mars. Sixx qualifie de Crazy Breach Real. Les accusations de Mars sur l'usage de bandes en concert et rappellent que le groupe joue live avec des announcements depuis 85. L'avocat du crew affirme même que l'expert mandaté par Mars a confirmé que le groupe joue réellement. Le tout fait suite au départ de Mars de la route en 2022 et à la procédure qui a suivi.
[00:28:54] Speaker G: J'ai joué avec Enhancements, c'est quoi ?
[00:28:56] Speaker C: C'est des bandes pour rajouter des trucs. En gros, tu joues par-dessus des bandes et il y a des trucs qui sont là pour gonfler un petit peu le son.
[00:29:11] Speaker G: Des guitares en plus.
[00:29:12] Speaker C: Ou peut-être des synthés ou des choses comme ça.
[00:29:15] Speaker B: Après pour le chant c'est mieux.
Enfin, avec tout le respect que j'ai.
[00:29:19] Speaker C: Pour Mote-les-Coups... Non mais apparemment, ils jouent en vrai.
[00:29:21] Speaker G: On pourrait se contenter.
[00:29:21] Speaker B: Oui, on l'entend quand même que derrière, il y a quelqu'un qui essaye de souffler. Il essaie de ronacler. Non, c'est très méchant. Mais d'ailleurs, le pauvre Vince Neil, on est de tout cœur avec lui. Il a passé plein de petits problèmes.
[00:29:36] Speaker F: Ils en sont quand même à devoir prouver. Ils ont quand même eu assez de volonté de prouver qu'ils faisaient tout réellement.
[00:29:41] Speaker C: Oui, bah écoute, c'est parce que à leur niveau, quand t'as un ancien musicien qui va dire de la merde, c'est quand même... Après, je pense que ça leur coûte pas grand chose.
[00:29:52] Speaker F: Oui, non, certes, mais ils auraient super pu dire on n'a rien à vous prouver.
[00:29:55] Speaker C: Comme ça, ils lui font fermer sa gueule et puis... Est-ce que ça fait.
[00:29:59] Speaker B: Pas un peu de pub en plus ?
[00:30:00] Speaker C: Exactement. Bravo Pierre, t'as tout compris.
[00:30:03] Speaker G: Merci.
[00:30:04] Speaker B: Merci, j'étais à l'école jusqu'au CE2.
Ah oui, pardon.
[00:30:09] Speaker F: The Rolling Stones. Andrew Matt confirme les Stones enregistrent de nouveaux morceaux, pas de format annoncé, album ou autre, mais ils sont bien les mains retournés en studio après Acne Diamonds qui est sorti en 2023. Et moi, je dis que s'ils peuvent nous pondre quelque chose comme NJ, je serais très contente.
[00:30:24] Speaker B: Oula, ouais, t'es remonté loin là.
[00:30:25] Speaker F: Bah ouais, je suis remontée là où j'avais envie de remonter quoi.
[00:30:28] Speaker G: Moi, je pensais qu'Acne Diamonds, ce serait le dernier justement.
[00:30:32] Speaker F: Alors c'est pas à confirmer, on sait pas s'il sera un album, un EP, un single, on sait pas, mais il nous compte quelque chose.
[00:30:38] Speaker B: Quand même à 175 ans, ils peuvent encore sortir des albums.
[00:30:41] Speaker G: C'est d'ailleurs un peu un miracle qu'il soit encore vivant.
[00:30:45] Speaker B: Depuis que Keith Richards s'est pris une noix de coco. Ah non, il était tombé d'un cocotier, pardon.
[00:30:49] Speaker C: Ah pardon, j'ai cru que t'allais dire autre chose.
Je te connais sans, je sais pas.
[00:30:53] Speaker B: Non, non, il y avait rien de pervers, pour une fois.
[00:30:56] Speaker C: Bon, après, de toute façon, tout le monde sait que c'est des trucs qui vont être faits en IA, et puis ils diront que c'est eux qui l'ont fait.
[00:31:00] Speaker F: En vrai, Acne Diamond, c'était pas si dégueu.
[00:31:03] Speaker B: Non, l'album était pas mal.
[00:31:03] Speaker C: C'était déjà pas eux qui l'avaient fait.
[00:31:06] Speaker B: Bon, et le Rolling Stone, c'est pas super métal.
[00:31:12] Speaker F: C'est rock'n'roll, quand même.
[00:31:13] Speaker B: Oui, c'est vrai.
[00:31:14] Speaker F: Voilà. Quatrième news. System of a Down à Paris. Apparemment, les tarifs piquent. System of a Down annonce donc deux Stades de France le 2 et 4 juillet. Les prix officiels démarrent à 73 euros et montent jusqu'à 183 euros selon les catégories. Ça râle très fort sur les réseaux sociaux. Certains crient aux 400 balles la place parce qu'il y a les revendeurs, les paquets de VIP, etc. Alors moi c'est cher mais j'ai fait un petit comparatif avec d'autres ventes aux Stades de France. Au final ça me paraît pas si déconnant. Là où vraiment la fourchette a plus haute qui me semble un peu plus hors normes. C'est sur les places un peu moyennes en termes de visibilité, mais sinon, ce n'est pas si déconnant que ça, donc je ne comprends pas trop.
[00:31:55] Speaker B: Alors, ce qui était... C'est toujours histoire de râler parce qu'en fait, c'est bien qu'il passe en concert.
[00:31:59] Speaker F: Il a rârté du concert aussi.
[00:32:00] Speaker B: Voilà, mais en vrai, c'est quand même un groupe qui chante plein de trucs anti-système et qui est anti-capitaliste et plein de choses comme ça et qui, du coup... Tu vois, Rage Against The Machine, ils se sont arrêtés pour ça, enfin...
Il y en a un qui a décidé d'arrêter parce qu'il commençait à trouver que c'était trop une machine à fric. Et là, bon, ça va vers tout ce qu'il raconte. Moi, ça ne me gêne pas, mais c'est vrai que ça fait cher. Et franchement, vu tous les concerts qu'il y a, t'as envie de les voir. Et puis, je pense qu'il y a un peu de frustration aussi parce qu'il n'y en aura pas pour tout le monde. Le premier Stade de France a été vendu avant que ce soit mis en vente. Du coup, les gens étaient un peu tristes. Il y a le second. On n'est pas à l'abri.
[00:32:42] Speaker C: C'est combien les places ? Il y a combien de places au Stade de France ?
[00:32:48] Speaker B: 80.000.
[00:32:49] Speaker C: 80.000 ? Tu veux dire qu'en configuration concert il y a 80.000 places ?
[00:32:54] Speaker B: Ouais.
[00:32:55] Speaker C: Donc on fait...
[00:32:55] Speaker B: Enfin quand c'est au maximum, après des fois ils enlèvent mais... Bon, mettons il.
[00:32:58] Speaker C: N'Y en a que 65.000.
[00:32:59] Speaker B: Mettons. Moi je connais leur cachet.
[00:33:02] Speaker F: Tu fais une fourchette à 100 balles.
[00:33:03] Speaker C: 65.000 à 100 balles. Ok, multiplié par deux parce qu'il y a deux soirs. On est quand même sur du 13 millions d'euros.
[00:33:12] Speaker G: 13 millions d'euros de chiffre d'affaires.
[00:33:15] Speaker B: Tu déduis le chiffre personnel. Il n'y a pas que Système non plus.
[00:33:24] Speaker F: Il n'y a pas que Système sur scène non plus.
[00:33:26] Speaker C: D'accord, d'accord. On parle de 13 millions pour deux soirs.
[00:33:30] Speaker B: Le cachet de Système, il est à 3 millions la soirée.
[00:33:34] Speaker G: Il va y avoir peut-être qu'ils vont faire une Metallica et faire un gros don à une association.
[00:33:38] Speaker B: Tu rigoles ou quoi ?
[00:33:40] Speaker F: C'est ce que je dis, au final, oui c'est cher. Quand tu compares avec d'autres groupes qui ont joué dans le même stade, c'est pas déconnant.
[00:33:52] Speaker C: C'est pas parce qu'il y en a d'autres où c'est encore plus scandaleux que ça ne doit pas être scandaleux.
[00:33:58] Speaker F: C'est pas plus cher, c'est dans la fourchette.
[00:34:00] Speaker C: Non mais c'est quand même un problème de trouver ça normal que ça coûte aussi cher.
[00:34:04] Speaker F: J'ai pas dit que c'était normal, j'ai.
[00:34:06] Speaker C: Juste dit que c'était pas déconnant. J'ai dit que c'était pas déconnant par.
[00:34:09] Speaker F: Rapport aux autres groupes qu'on joue.
[00:34:10] Speaker C: C'est les tarifs normaux. Même les autres c'est déconnant.
[00:34:14] Speaker B: Le cachet de système est plus élevé que celui de Metallica mais moins élevé que celui de Linkin Park. Linkin Park qui viennent d'annoncer que Metallica c'était des vieux ringards et des machos. Est-ce qu'ils ont complètement tort ?
[00:34:28] Speaker C: Est-ce que dans Linkin Park les cachets c'est en fonction de l'ancienneté ou pas ?
[00:34:32] Speaker F: Putain t'imagines ?
[00:34:33] Speaker B: Alors, soyons francs, j'imagine qu'Emilie gagne très très peu sur ces 4 mois.
[00:34:38] Speaker C: Elle gagne moins que les autres.
[00:34:39] Speaker B: Ah bah oui largement, on se pense que c'est même pas comparable. Mais c'est peut-être pour ça qu'il dit c'est des machos parce que bon il faut aussi que la famille s'adresse.
[00:34:48] Speaker C: Parce que nous regardez, elle gagne pas beaucoup d'argent mais on lui donne de la notoriété.
[00:34:52] Speaker B: C'est bon, c'est peut-être un peu triste. Après c'est des raccourcis mais c'est peut-être vrai.
[00:34:57] Speaker F: Mais du coup, pour aller dans le sens de ce que les gens râlent.
[00:35:00] Speaker C: Sur les réseaux sociaux... Attends, 98 000 personnes en configuration concert d'après le site du Stade de France.
[00:35:06] Speaker B: 98 000 ?
[00:35:07] Speaker C: Non !
[00:35:08] Speaker G: On était à 80 000... Non, non, non.
[00:35:10] Speaker C: Moi, j'ai compté 65 000. J'ai compté 65 000, juste pour mémoire. Just for the memory. Avec tout ça, j'ai envie de dire.
[00:35:21] Speaker G: Millenne Farmer, c'était moins cher.
[00:35:23] Speaker B: C'est vrai. Bon, après, c'est elle qui prend tout le poillon.
Et puis là, elle a un grand bras qui fait comme ça, et puis elle est dessus, elle fait... Je me moque, mais j'y étais, j'ai trouvé ça bon.
[00:35:35] Speaker C: Le show, le show.
[00:35:36] Speaker B: Ah bah, c'était parti pour le show.
[00:35:37] Speaker C: Alors, je pense qu'il y a plus de show à Mylène Fermeur...
[00:35:40] Speaker F: J'ai la rêve, j'ai la rêve.
[00:35:41] Speaker C: Je pense qu'il y a plus de show à Mylène Fermeur que de show.
[00:35:43] Speaker B: À... Ah si, c'est vrai. Il y a plus de peste à.
[00:35:45] Speaker G: Clermont, d'accord, c'est pas trois tapis.
[00:35:48] Speaker C: Je crois que le seul effet qu'il y a, c'est quand il fait... Dans son micro.
[00:35:53] Speaker B: Il fait quoi, il fait une gorge profonde ou quoi ?
[00:35:55] Speaker C: Exactement, t'as pas vu le truc ?
[00:35:58] Speaker B: Je vais lui apprendre.
[00:35:59] Speaker C: Marcel va vous le mettre.
[00:36:01] Speaker B: Pas là, dans la VOD. Il y a peut-être un budget charanthèse pour Serge Tanken, parce que comme il change de charanthèse à chaque chanson.
[00:36:11] Speaker C: Darren Malakian il change de guitare à chaque chanson et lui de charentaises. Il était là, attendez les gars, moi aussi faut que je monte ma panoplie de charentaises, j'ai un modèle signature.
[00:36:23] Speaker G: Moi aussi faut que j'ai ma petite collection pour faire chier les rodis.
[00:36:27] Speaker C: Et bien sûr !
[00:36:28] Speaker B: Non mais après ce qui est dommage, ce qui est dommage aussi, après je suis très content qu'ils jouent et je suis sûr que les gens seront très heureux d'aller au concert et que ça va très bien se passer. C'est pas ça le problème mais c'est qu'ils se détestent aussi tous entre eux quoi. Je veux dire il y a quand même une absolue non-entente entre chaque membre. Il n'y en a qu'un qui est plutôt à dire coucou je suis là, c'est Chaveau c'est ça ? Et les autres... Bah celui qui fait de la musique en dehors quoi. Il y en a un qui en a fait un petit peu. Mais disons que les autres se détestent, c'est la guerre. Donc je me demande comment sur scène ça rend. Je n'ai pas regardé.
[00:37:04] Speaker C: En tout cas, je pense que ça ne peut pas être pire qu'à l'époque.
[00:37:07] Speaker B: Non, c'est vrai, parce qu'ils se détestaient déjà.
[00:37:09] Speaker C: Maintenant, ils ne peuvent plus bouger, donc il faut se concentrer un peu sur ce qu'ils jouent. Parce qu'à l'époque, ils bougeaient et c'était un peu la foire. C'était un peu la boulangerie sur scène.
[00:37:21] Speaker F: Mais du coup, pour abonder dans le sens des râleurs, dont je fais partie généralement, et pour marquer la contradiction, j'ai choisi un clip de System, qui s'appelle Lost in Hollywood, et c'est une live version.
[00:37:35] Speaker B: J'ai accepté la live version. Elle m'a menacé.
[00:37:41] Speaker C: J'en ai mis une la semaine dernière, je ne peux rien dire.
[00:37:46] Speaker F: On regarde peut-être ? Je viens de la lancer là, je l'ai dit !
[00:37:50] Speaker C: C'est Marcel qui fait pas son taf là !
[00:37:52] Speaker F: Marcel, fais ton boulot !
[00:38:47] Speaker E: Vous êtes fou, vous êtes fou Ces.
[00:38:51] Speaker B: Rues vicieuses sont remplies de stress Vous ne devriez jamais venir à Hollywood Ils vous trouveront deux fois plus tard.
[00:39:20] Speaker A: I've.
[00:39:20] Speaker B: Never gone to Hollywood Vous ne devriez.
[00:39:51] Speaker A: Jamais aller à Hollywood Ils vous prendront et vous tueront Ils vous regarderont de manière dégueulasse Vous ne devriez jamais aller à Hollywood Oh, you maggots smoking five.
[00:40:34] Speaker B: Gums and tongs.
[00:41:11] Speaker A: C'est des airs, I.
[00:41:12] Speaker E: Don'T wave my back, I just don't care.
[00:41:17] Speaker A: Fourni people come to pray. Oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh.
[00:41:33] Speaker B: Oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh.
[00:41:34] Speaker A: Oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, Les lignes.
[00:41:39] Speaker E: Oh, et les oh, lettres disent oh.
[00:41:41] Speaker A: Oh Nous sommes venus à Rio de Janeiro Les seuls gens sont venus prier Toutes les remarques, toutes les batailles.
[00:43:17] Speaker B: Système of a Down en live Rock in Rio 2015 avec Lost in Hollywood, titre choisi par Gladys concernant bien sûr l'annonce de la tournée européenne.
Moi, je me souviendrai toujours quand j'étais, quand on avait créé Bring The Noise et que j'avais eu... Comment il s'appelle ?
[00:43:49] Speaker F: Serge ?
[00:43:50] Speaker B: Non.
[00:43:51] Speaker C: Daron.
[00:43:51] Speaker B: Daron, ouais. Quand il avait fait son groupe Scars On Broadway, il passait par la maroquinerie, il y avait un tourbus géant devant et j'avais eu le droit de faire une interview, donc j'étais content. C'était intéressant, j'étais rentré et il avait dit je ne veux pas faire l'interview. Il avait été hyper désagréable et les autres membres du groupe n'avaient pas de tourbus. Y'a que lui qui se réveille là !
[00:44:10] Speaker F: Pourquoi ça m'étonne pas que c'était lui quoi !
[00:44:11] Speaker B: Bah c'est quand même dommage non ? Je sais pas ! Après c'est normal, il a pris l'habitude d'avoir ça mais bon les autres ils auraient quand même le droit aussi à avoir un truc.
[00:44:20] Speaker C: Après peut-être qu'il voulait pas partager le bus avec une blatte géante.
[00:44:23] Speaker B: Une blatte géante ?
[00:44:25] Speaker C: Ouais je trouve qu'il ressemble un peu à une blatte.
[00:44:28] Speaker F: Moi je l'ai toujours trouvé très antipathique ce mec. Enfin je l'ai jamais trouvé sympathique.
[00:44:34] Speaker B: Bon après il fait de belles choses quand même.
[00:44:35] Speaker F: Ouais je préfère ça, genre même vocalement.
[00:44:39] Speaker B: Après ils sont complémentaires, séparément c'est plus compliqué.
[00:44:43] Speaker C: Il y en a un qui s'en sort mieux que l'autre quand même.
[00:44:46] Speaker B: Oui c'est vrai.
[00:44:47] Speaker G: Globalement.
[00:44:48] Speaker C: On n'a pas à se mentir. C'est plus facile d'écouter Skarzen Broadway que d'autres projets, je dirais pas desquels.
[00:44:55] Speaker B: Charentaises Music.
[00:44:57] Speaker C: Si ça s'imitait à la chaussure.
[00:45:00] Speaker F: Non mais Serge Tankor il avait fait un feat vraiment super bien avec Tech N9ne.
[00:45:05] Speaker C: En fait la vraie question c'est en fait je pense que quand il y a quelqu'un qui est là pour lui dire ce qu'il faut qu'il fasse, ça marche. Quand c'est lui qui décide ce qu'il faut faire, ça ne marche pas.
[00:45:16] Speaker B: Il fait un peu trop de vocalises et d'effets. Enfin, peut-être un peu trop. Non mais il est très jeu de.
[00:45:23] Speaker C: Voix, il fait des trucs super bien, mais je pense que quand il est solo à décider, c'est pas foufou.
[00:45:29] Speaker F: Parce qu'il est un peu perché le mec.
[00:45:31] Speaker C: Bah oui, il a mauvais goût, tout simplement. Tu regardes ses pieds, tu fais OK.
[00:45:38] Speaker F: Bon allez, on continue les nouvelles. Avec massive attaque, le duo de Bristol demande à son label de retirer de tout leur catalogue de Spotify, dénonçant les investissements de Daniel Heck dans l'IA militaire Helsing et rejeunant par ailleurs la campagne No Music for Genocide. Plusieurs médias confirment, dont The Guardian et The Pitchfork.
[00:45:58] Speaker B: Ça a toujours été le truc de Massive Attack.
[00:46:00] Speaker F: Ça n'étonne personne.
[00:46:02] Speaker G: Quand on les voit en concert, de toute manière, il ne faut pas s'étonner. J'ai vu dans leurs derniers concerts qu'ils faisaient une espèce de mise en scène avec leur écran où ils utilisent de la reconnaissance faciale pour cibler des gens dans le public et les afficher devant tout le monde.
[00:46:18] Speaker F: C'était au Rock en Seine, non ? Je ne suis pas folle, l'année dernière.
[00:46:20] Speaker B: Excellente question, je n'en sais strictement rien.
[00:46:22] Speaker F: Il me semble que je les ai vus l'année dernière et déjà l'année dernière...
[00:46:25] Speaker C: Il y en a un, c'est Banksy, non ?
[00:46:27] Speaker B: Il est là, il est là, c'est lui !
[00:46:29] Speaker F: Il y avait d'ailleurs des images en boucle de guerre, de manchandises.
[00:46:33] Speaker B: Oui, dans le dernier clip.
[00:46:34] Speaker F: C'est Massive Attack.
[00:46:36] Speaker B: Après c'est Massive Attack, ça a toujours été comme ça pour n'importe quelle guerre.
[00:46:40] Speaker F: Ensuite, Iron Maiden. Les Brits reviennent le 22 juin 2026 à Paris, la Défense Arena, pour filmer un show spécial et pour une sortie live. Donc, ils ne veulent pas de téléphone dans la salle de concert. On ne sait pas si ce sera juste les gradins, la fosse ou aussi les gradins, parce qu'ils vont faire un live après.
[00:46:58] Speaker B: Attends, mais la moyenne d'âge des gens qui sont là-bas, ils n'ont pas de téléphone portable.
[00:47:01] Speaker G: Si, mais les Nokia 3310.
[00:47:03] Speaker B: Les 3310 de collection !
[00:47:06] Speaker G: Mais par contre ça va être interdit dans la salle parce que si tu les jettes, tu tues quelqu'un.
[00:47:10] Speaker B: Ils n'ont pas la force de jeter des téléphones non plus.
[00:47:12] Speaker G: Tu les laisses tomber, pareil.
[00:47:13] Speaker B: Je plaisante.
[00:47:15] Speaker G: Tu casses un pied.
[00:47:16] Speaker F: Du coup ils vont imposer les pochettes Thunder là, comme il y a eu déjà sur Ghost.
[00:47:22] Speaker B: Après pourquoi pas. Pourquoi pas. Ils reviennent, mais ils n'ont pas joué cette année ? Non. Si. C'est cette année qu'Iron Maiden. C'était il y a pas si longtemps.
[00:47:30] Speaker F: En tout cas ils passent en juin 2010.
[00:47:33] Speaker B: Stop ! Stop ! C'en est trop ! Trop de Iron Man, trop de Dick Hiddleston !
[00:47:40] Speaker G: Ils vont faire leur petite escale annuelle je pense à la Défense Arena.
[00:47:44] Speaker B: C'est ça, maintenant c'est devenu un abonnement. Bon en tout cas, allez.
[00:47:46] Speaker F: On sait pas si c'est filmé pour le cadre d'un DVD, un CD, un film.
[00:47:50] Speaker B: Un DVD ?
[00:47:51] Speaker C: Ah ouais, le DVD c'est fini.
[00:47:52] Speaker F: J'en ai moi des DVD, j'ai une DVD Tech chez moi.
[00:47:55] Speaker C: Bah oui, mais tu les as achetées quand ?
[00:47:56] Speaker F: Et j'ai une CD Tech aussi.
[00:47:57] Speaker C: Tu les as achetées quand ?
[00:47:58] Speaker F: J'en achète encore souvent, j'aime bien.
[00:47:59] Speaker C: Qui sortent aujourd'hui ?
[00:48:01] Speaker F: Je suis très matérialiste, tu sais.
[00:48:02] Speaker C: Oui, ça je sais.
[00:48:03] Speaker B: Mais ils sortent aujourd'hui ou pas ?
[00:48:05] Speaker F: Mais oui, tu as encore des DVD.
[00:48:08] Speaker C: Il y a des groupes qui sortent encore des DVD ?
[00:48:10] Speaker F: Bah oui, tu vas à la FNAC, t'en trouves ?
[00:48:12] Speaker C: Waouh.
[00:48:13] Speaker B: Je suis d'accord avec toi, parce que même moi, d'ailleurs j'ai jamais rien eu. Après ça peut...
[00:48:19] Speaker C: Il y a encore des groupes qui.
[00:48:24] Speaker G: Sortent des cassettes alors à partir de là.
[00:48:26] Speaker C: Non mais ça d'accord !
[00:48:27] Speaker B: Non mais ça c'est pour le faire parler quoi.
[00:48:29] Speaker C: Personne les écoute. Ils les sortent.
[00:48:32] Speaker G: Pour l'objet vintage, mais écoute, dans quelques années à peine, le DVD sera vintage.
[00:48:38] Speaker C: Il est déjà vintage.
[00:48:40] Speaker B: Même le blue est vintage.
[00:48:42] Speaker F: Les vinyles c'était vintage et c'est revenu à la mode, c'est pareil.
[00:48:45] Speaker C: Oui mais parce que les gens ils ont encore des platines.
[00:48:47] Speaker F: Bah moi j'ai toujours un baladeur CD.
[00:48:49] Speaker C: Et j'ai toujours un... T'as un lecteur de DVD ?
[00:48:51] Speaker F: J'ai encore un lecteur de DVD ouais. En plus ça coûte pas cher maintenant les lecteurs de DVD.
[00:48:55] Speaker B: Ah bah j'espère parce que bon... Bah.
[00:48:56] Speaker G: Si t'as un ordinateur, ah quoique... Il y avait de moins en moins de lecteurs...
[00:49:00] Speaker B: Il y avait une brocante à Pigalle, il n'y avait que des lecteurs de DVD.
[00:49:02] Speaker F: J'allais faire quoi de mes DVD le jour où... J'en avais au moins 300.
[00:49:07] Speaker B: Non mais je... Vous avez des DVD vous ?
[00:49:09] Speaker C: Non mais en fait je me dis qu'aujourd'hui si un artiste sort un live, il le met en ligne en streaming.
[00:49:16] Speaker F: Non mais c'est tellement plus jouissier dans les mois.
[00:49:19] Speaker C: Je suis d'accord !
[00:49:19] Speaker B: Mais c'est juste que c'est moins rentable.
[00:49:20] Speaker C: Je suis d'accord.
[00:49:20] Speaker G: Écoutez, le jour où la civilisation s'effondrera et qu'il n'y aura plus internet, on sera bien contents d'avoir nos DVD.
[00:49:26] Speaker C: Je suis désolé mais les...
[00:49:27] Speaker G: On peut...
[00:49:28] Speaker B: On peut...
[00:49:29] Speaker F: Si demain il n'y aura plus internet.
[00:49:30] Speaker B: Moi je sais des trucs pour regarder.
[00:49:31] Speaker C: Les groupes sortent des CD mais ils mettent quand même leurs albums sur des plateformes de streaming.
[00:49:36] Speaker F: Bien sûr.
[00:49:36] Speaker C: Voilà, bah pourquoi les DVD... Ils sortent un truc en DVD et pas en streaming ?
[00:49:41] Speaker F: Bah si, ils peuvent faire les deux. L'un n'empêche pas l'autre.
[00:49:44] Speaker B: Après c'est Iron Maiden effectivement, peut-être que c'est mieux de sortir un DVD.
[00:49:48] Speaker F: Déjà c'est leur génération !
[00:49:50] Speaker G: Leur public, ils achètent plus d'objets physiques.
[00:49:52] Speaker B: Ils sortaient les disques avant, les disques...
[00:49:54] Speaker C: Les laserdisques !
[00:49:54] Speaker B: Les laserdisques ! Putain !
[00:49:56] Speaker C: Un live, c'est 5 laserdisques ! Faut que tu changes toutes les 3 chansons !
[00:50:01] Speaker G: Avant les VHS, ils sortaient des Betamax !
[00:50:03] Speaker B: Putain !
[00:50:05] Speaker F: A mon avis, ils peuvent faire matériel et immatériel.
[00:50:09] Speaker B: Oui, bien sûr, ça sera très bien. J'espère qu'ils joueront quand même mieux que la dernière note.
[00:50:13] Speaker C: C'est vrai que ma question était bête parce qu'on parle d'Iron Maiden. Du coup, ils vont le sortir en VHS. Parce que leur public, ils sont encore en train de regarder des VHS.
[00:50:22] Speaker F: Par contre, on ne vend plus de magnétoscopes maintenant aussi ?
[00:50:25] Speaker C: Non.
[00:50:26] Speaker F: Non, je ne crois pas.
[00:50:26] Speaker C: Les gens l'ont. Ça, c'est incroyable ces machines.
[00:50:29] Speaker F: Oui, c'est comme le 3310.
[00:50:32] Speaker B: Très bien.
[00:50:32] Speaker F: News suivante. Breaking Benjamin x Master Chief.
[00:50:35] Speaker B: Chief.
[00:50:37] Speaker C: Chief.
[00:50:37] Speaker F: Clin d'oeil geek au festival...
[00:50:40] Speaker C: Après je vois les chiefs sur la moquette. Je suis désolé.
[00:50:44] Speaker F: Clin d'oeil geek au festival Loud House and Life, un cosplay de Master Chief de Halo a débarqué sur scène pendant le set. Le Master Chief est arrivé sur scène pendant Blow Me Away, morceau culte du groupe qui figurait sur la bande son de Halo 2.
[00:50:58] Speaker B: Je viens de lâcher une caisse et tout le monde vient de l'entendre, c'était horrible. Le public l'a exposé, c'est un clin.
[00:51:11] Speaker F: D'Œil direct à la connexion historique entre Breaking Benjamin et Halo, le titre ayant marqué beaucoup de joueurs en 2004. Benjamin Burnley a salué le cosplayer rappelant combien Halo 2 avait contribué à populariser leur musique et remerciant les fans gamers.
C'était donc un moment fun et nostalgique qui souligne l'ancrage geek-gamer du groupe.
[00:51:31] Speaker B: Ça aussi, c'est notre époque. Mais très bien, Breaking Benjamin. Quel Français connaît Breaking Benjamin ?
[00:51:38] Speaker F: Moi, je l'ai passé il y a deux semaines.
[00:51:41] Speaker B: Je sais, mais je me pose toujours cette question. Ils font pas des concerts, là ? Non, c'est qui ? Ah non, c'est Three Days Grace. Excusez-moi, je confonds tout le monde.
[00:51:48] Speaker F: Ça aussi, j'aime bien, moi.
[00:51:50] Speaker B: Écoute, tant mieux pour toi.
Non, je plaisante, on aime bien aussi, je plaisante.
[00:51:57] Speaker F: Bah oui, c'est cool.
[00:51:58] Speaker B: Ok.
[00:51:59] Speaker F: Et du coup, dernière petite news, Aerosmith plus Youngblood, le duo My Only Angel est sorti et est en slip et commun One More Time qui sortira le 21 novembre. Première musique depuis 2012 pour Aerosmith. Et franchement, malgré les critiques, ce single montre que Youngblood s'est envoyé du vrai rock quand il le veut. Et oui, je le redis.
[00:52:18] Speaker C: Ah ouais, toute la semaine.
[00:52:19] Speaker B: J'allais dire, t'aurais pas envie de le pécho un peu celui-ci ?
[00:52:21] Speaker E: Non.
[00:52:22] Speaker B: Par contre, j'ai remarqué qu'il mettait des pantalons plus que taille basse.
[00:52:24] Speaker F: Ouais, t'as vu.
[00:52:25] Speaker B: Attends, j'ai fait... Dis donc, ce V, il est à la naissance pénienne.
[00:52:29] Speaker F: Oui, c'est pas inintéressant.
[00:52:31] Speaker B: Après, voilà, bon, moi, c'est pas mon genre de mec.
[00:52:33] Speaker C: V comme Vénice.
[00:52:36] Speaker E: V comme vient ici.
[00:52:38] Speaker B: Mais non, c'est pas mal, c'est pas mal. La chanson m'a pas embarqué mais c'est quand même pas mal. Et puis de voir la niçoise Steven Tyler avec son bronzage huile d'olive, moi.
[00:52:48] Speaker C: Ça m'a... Steven Tyler aussi portait des pantalons ultra bas à un moment.
[00:52:52] Speaker B: Bah oui, je pense que c'était sympa.
[00:52:54] Speaker F: C'est pour ça qu'ils sont copains.
[00:52:55] Speaker B: Ils se sont échangés les leggings. Ah t'as mis le casque, j'ai mis le leopard.
[00:53:01] Speaker G: Ils ont échangé les dressings.
[00:53:02] Speaker B: Non mais oui, c'est parce que c'est une grosse influence.
[00:53:04] Speaker C: Toi tu mets la ceinture aussi avec ? Ben j'y mets juste un foulard !
[00:53:22] Speaker B: My Dreams, parce que je suis bilingue. Enfin, sur quelques mots seulement. On conseille aux gens d'aller écouter ça dans le groupe. Il y a plein d'extraits où on les voit chanter ensemble. C'est très américain, parce que sur les extraits, il y a une espèce d'ambiance où tout le monde est heureux. On est là, je partage les mêmes émotions.
[00:53:39] Speaker F: En même temps, s'ils faisaient la gueule, ça ne donnerait pas envie de regarder.
[00:53:42] Speaker B: Moi, j'aime bien quand les gens font la gueule, OK ?
[00:53:43] Speaker F: C'est pour ça que tu m'aimes bien.
[00:53:44] Speaker D: C'est pour ça que je t'adore.
[00:53:45] Speaker B: Love, love.
[00:53:47] Speaker F: Et du coup, j'ai choisi un clip d'Aerosmith, à Dream on, parce qu'il n'y a pas besoin d'en dire plus.
[00:53:52] Speaker B: Ce clip, je ne l'avais jamais vu.
[00:53:54] Speaker C: Je ne l'ai jamais vu non plus.
[00:53:55] Speaker F: À la base, j'avais mis une version live, mais il m'a dit ça fait un peu trop de live pour moi.
[00:54:01] Speaker C: Comme elle me dénonce, vas-y.
[00:54:02] Speaker F: J'ai fait une concession.
[00:54:03] Speaker G: Trop de concert.
[00:54:05] Speaker B: Mais non, je ne suis pas un grand fan de live comme ça. Moi, je préfère voir un vrai live.
[00:54:10] Speaker F: Oui, j'ai fait la concession.
[00:54:12] Speaker B: Merci, vous êtes bien aimable.
[00:54:13] Speaker F: Donc Marcel, tu peux envoyer le... Bah.
[00:54:15] Speaker B: Oui, d'abord on dit aux gens que ces news, ils en ont loupé une partie, ils peuvent retrouver le tout dès demain à partir de 17h30 sur notre page YouTube bien évidemment, point d'exclamation bang si vous êtes dans le schmull en ce moment même, et que dans quelques, on va dire dans un bon quart d'heure... Oh, il y a Trinity qui vient de nous raid !
[00:54:31] Speaker C: Ah Trinity, coucou Trinity !
[00:54:34] Speaker B: Love, love, love, exciting à nous ! Bon bref, et Et donc voilà, je sais plus ce que je disais.
[00:54:42] Speaker C: C'est disponible dès demain sur le Youtube.
[00:54:45] Speaker F: Et qu'ici un bon quart d'heure, on allait avoir nos invités sur le canal.
[00:54:47] Speaker B: Voilà Igor, mais avant cela, il y aura Enjoy qui va nous raconter ce qu'il a envie de nous présenter comme musique. Progressif, qu'est-ce qu'il va y avoir, je ne sais pas.
[00:54:57] Speaker C: Speculé, non pas trop.
[00:55:00] Speaker B: Ah du spéculoos ?
[00:55:24] Speaker A: All these lies in my face getting clearer The past is gone It went by like dusk to dawn Sous-titres Half my life's in réalisés para la communauté d'Amara.org books, written pages Living, learning from.
[00:56:31] Speaker E: Fools and from sages You know it's.
[00:56:38] Speaker A: True All the things come back to you Sous-titres.
[00:57:17] Speaker E: Réalisés para la communauté d'Amara.org.
[00:57:49] Speaker A: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Oh.
[01:01:45] Speaker B: La belle musique ! Oh le beau groupe ! Oh Monkeys on Mars ! C'est Mars Red Sky avec Monkey 3 et ce Season 8 Pirates, je suppose que ça se dit comme ça. Je tenais juste encore une fois à remercier Trinity parce qu'on l'adore, on l'aime beaucoup et qu'elle nous soutient mais tellement et ça fait chaud au cœur. Merci Trinity.
[01:02:03] Speaker C: Ça fait chaud au kokoro.
[01:02:07] Speaker B: Et d'ailleurs on peut le dire pour.
[01:02:11] Speaker C: Ceux qui ne savent pas, c'est une émission qui a lieu tous les dimanches soir de 19h à 22h où on parle de métal et d'alternative rock. Avec des invités, ce soir nous avons Igor en invité.
[01:02:22] Speaker B: Et puis nous en parlons de façon assez légère et c'est compréhensible. Je veux dire même quand vous connaissez pas, vous pouvez vous y intéresser. On parle beaucoup de santé mentale aussi globalement. C'est un sujet important.
[01:02:33] Speaker C: Et on dit de la merde aussi.
[01:02:34] Speaker B: Oui, on dit beaucoup de merde. C'est vrai qu'on dit beaucoup de conneries, mais parce qu'on est là pour rigoler. Parce que la vie, elle est suffisamment chiante pour pas s'amuser. Alors. Tiens.
[01:02:41] Speaker D: Tu as bien raison.
[01:02:42] Speaker B: Notre amie.
[01:02:44] Speaker F: T'as vu, on a changé les places. On est malins.
[01:02:47] Speaker G: On a swappé.
[01:02:48] Speaker B: Vous avez le même décolleté. Par contre, t'as plus de poils Gladys.
[01:02:52] Speaker C: Non, c'est des tatouages Pierre.
[01:02:53] Speaker B: Ah pardon, excuse-moi. J'ai du mal à reconnaître, je vois pas très bien, je suis un peu myope. Comment vas-tu ?
[01:03:00] Speaker G: Écoute, ça va bien, ça va bien.
[01:03:01] Speaker F: Vous avez vu comme il est bronzé ?
[01:03:03] Speaker G: Voilà, c'est le bronzage parisien.
[01:03:06] Speaker B: Oh eh oh, t'as pas été qu'à Paris, eh oh, ça va. Je sais que tu ne peux pas bronzer, donc c'est pour ça que cette blague...
[01:03:12] Speaker G: C'est bien malheureux, je rougis mais ne bronze pas.
[01:03:16] Speaker B: Bon après t'as pas un teint, bon on va pas parler de ça. Petite séquence beauté.
[01:03:21] Speaker G: Petite séquence beauté et dermatologie, mais on le voit bien.
[01:03:25] Speaker B: Très bien, bon tu es revenu parce que t'as envie de parler musique et que ça nous fait bien que tu sois parmi nous parce qu'à chaque fois tu en parles merveilleusement bien. Et là tu as choisi ça pour moi.
[01:03:33] Speaker G: Oui me flatte, parce que c'est deux groupes que j'aime beaucoup. Alors, ce qu'il y a de bien avec le stoner, parce que là on parle de stoner rock, c'est que depuis longtemps, il y a une espèce de culture du featuring, du fait de faire des collectifs. Ça, ça existe depuis les années 90, avec les fameuses Desert Sessions de Josh Omi au Rancho de la Luna, où il invitait plein de copains, de PJ Harvey à Marc Lanegan, etc. pour enregistrer des albums. Et en fait, ce qu'on constate, c'est que dans la scène Stoner, cette idée de faire des collectifs, elle ne s'est jamais vraiment éteinte, ou en tout cas pas ces dernières années, parce qu'on constate qu'il y a de plus en plus de groupes qui se mettent en commun pour faire des projets, même des projets éphémères. Par exemple, il y a quelques années, on avait vu le groupe Elder et Kadavar qui s'étaient associés pour faire Eldovar.
[01:04:23] Speaker B: Ça ne s'invente pas.
[01:04:26] Speaker G: Toujours une petite création de nom. Ça avait donné un album bien sympa de rock psychédélique. Et là, ce coup-ci, on a le groupe Mars Red Sky, donc les Français Mars Red Sky et les Suisses de Monkey Free qui s'associent. Et ça donne du coup... Monkeys on Mars. Donc Mars Red Sky, c'est un petit peu le floron du stoner français actuellement. Donc des bordelais qui sont là depuis 2007, qui ont sorti cinq albums, qui passent bien dans le game, qui sont allés jouer jusqu'aux Etats-Unis, des festivals à Las Vegas. J'ai failli dire des festivaux, dis donc. Festival à Las Vegas, enfin bon... On va dire que c'est le bon spot Mars Red Sky entre la lourdeur du doom et l'éther du psychédélique. Enfin voilà, entre la lourdeur et tu pars dans des états mentaux seconds. Et Monkey Free, du coup, groupe suisse qui est que instrumental, généralement. Donc de space rock très épique, avec des solos à la Pink Floyd, etc. D'ailleurs, leur dernier album qui était sorti l'an dernier, très bon, qui s'appelle Welcome to the Machine, histoire de vraiment appuyer le fait que c'est des fans de Pink Floyd, évidemment. Et donc du coup ce projet, Monkeys on Mars, qui va sortir un EP de deux morceaux, de 11 minutes et 13 minutes, donc c'est des bonnes grosses pièces, on va dire, qui ne seront que deux, donc du coup ça restera je pense parfaitement digeste pour tout le monde. Là on a entendu un de ses morceaux mais en version edit raccourci à trois minutes et je trouve que ça s'annonce super bien sachant qu'on est vraiment face à deux groupes qui sont coutumiers du fait de catapulter leur audience dans le cosmos chacun à leur façon et qui le font super bien. Donc, très bonne initiative. Moi, je fais partie des gens qui sont très, très, très impatients d'écouter le projet en entier, sachant que c'est les deux groupes dans leur intégralité qui jouent ensemble. Donc, c'est-à-dire, oui, deux basses et deux batteries. Donc, ça va envoyer du lourd. Et bon, pour le coup, ça va parler d'espace. Malheureusement, aucun featuring annoncé avec le saxophone de Thomas Pesquet.
Si, justement, il y a des lives qui sont déjà prévus. Il y a des lives qui sont déjà prévus. Il y a des lives qui sont prévus d'ailleurs cette année, en fin d'année, en 2025. Donc entre la France, la Belgique et même, je crois, il y a un live qui est prévu en Allemagne. Et ils prévoient d'en faire d'autres en 2026.
[01:06:59] Speaker F: Moi, il y a une salle, ils ne peuvent pas faire une petite salle parce que de batterie, de basse, de machin...
[01:07:04] Speaker G: J'avoue, je n'ai pas regardé exactement dans quelle salle ils allaient jouer... Ah bon, ça ne sera pas la boue noire.
[01:07:07] Speaker B: Parce que sinon... Ah ouais, si c'est.
[01:07:09] Speaker G: La boue noire, ça va être un petit peu compliqué, ça va être un petit peu serré, les pauvres. Mais bon, en tout cas, ça promet. Les deux groupes sont super bons en live, en plus. Pour les avoir vus, j'ai vu Mars Red Sky de multiples fois, Monkey Free, au moins une fois, c'était toujours très bien.
[01:07:24] Speaker B: On avait fait Mars Red Sky en session live acoustique dans Bring The Noise à l'époque à OUFM, donc c'était très bon.
[01:07:29] Speaker G: Donc voilà, très très bon projet, je trouve. Le premier morceau, même réduit à un édit de trois minutes, je le trouve super prometteur et donc très content de cette grande alliance, cette grande amitié franco-suisse.
[01:07:47] Speaker C: Du coup, j'ai quand même une petite question. parce que moi j'étais à deux doigts, je trouvais tout le projet super, et puis t'as annoncé la patatras, y'a pas le saxophone de Thomas Pesquet, donc déjà déception. Ma question, est-ce qu'ils ont proposé et il a refusé ?
[01:08:04] Speaker G: J'en ai aucune idée, je t'avoue c'est vraiment une vanne 100% moi-même, je sais pas s'ils ont envisagé le truc. Ce serait très drôle s'ils l'avaient proposé.
[01:08:12] Speaker C: Je pense que ça mériterait qu'ils le contactent. Je suis sûr qu'ils diraient oui en plus. Ah je suis sûr qu'il dirait oui et je suis sûr qu'il referait un édit de la chanson juste pour le mettre.
Parce que là, c'est quand même incroyable.
[01:08:26] Speaker B: Depuis les saxophones étaient à la mode.
[01:08:27] Speaker G: Si ils n'y ont pas pensé, je serais très heureux d'être à l'initiative de cette soirée.
[01:08:31] Speaker C: Je pense qu'il faut écrivez tous, massivement, sur tous les réseaux, X, Blue Sky, tout ce que vous voulez. Et vous le taggez les deux et vous leur dites, hé, vous avez pensé au feat avec Thomas Pesquet ?
[01:08:47] Speaker B: Si vous faites ça, vous êtes des oufs.
[01:08:49] Speaker C: Moi, je trouve ça incroyable.
[01:08:50] Speaker B: Faites-le.
[01:08:51] Speaker G: Do it.
[01:08:52] Speaker C: Just do it.
[01:08:52] Speaker B: Maintenant. Right now.
[01:08:53] Speaker F: Et on pourra dire qu'on pèse dans le game, qu'on a une influence dans la musique.
[01:08:56] Speaker D: Alors ça bon... Non mais une vraie là, tiens.
[01:09:00] Speaker B: C'est bien, il faut avoir un peu d'ego, mais là en vrai, tu sais, on est des merdes.
[01:09:04] Speaker C: C'est vrai. Mais attends qu'on sorte notre modèle de charentais signature.
[01:09:12] Speaker B: Ah pfff, ne te pète tous nos petits secrets.
[01:09:14] Speaker C: Je n'ai pas dit les autres idées que j'ai.
[01:09:16] Speaker B: Ah oui, c'est vrai. Je les connais, attention les stations quand même.
[01:09:20] Speaker C: Ce week-end, j'ai bombardé Pierre d'idées de merch. J'aime mieux vous dire que vous n'êtes pas prêts.
[01:09:25] Speaker B: Oh, dis donc, on est dans l'originalité. Si on n'est pas connu avec ça, en tout cas, on ne sera peut-être pas connu pour le bon côté, mais on sera connu.
[01:09:31] Speaker G: Ah bah là, les gens vont voir la science féconde.
[01:09:33] Speaker F: Il n'y a pas de mauvaise pub.
[01:09:34] Speaker B: Celle-là, c'est clair qu'elle ne sera pas mauvaise. D'autres choses à dire ?
[01:09:41] Speaker G: Je pense que tout a été dit. Le P va sortir le 17 octobre. Enfilez vos plus belles combinaisons et prenez place dans la capsule. Je pense que ça va bombarder dans la stratosphère.
[01:09:54] Speaker B: Il est revenu.
[01:09:55] Speaker F: C'est beau, c'est poétique.
[01:09:56] Speaker B: Il est à pleine forme.
[01:09:59] Speaker C: Il y a un trail du chant lexical.
[01:10:01] Speaker B: Non mais c'est formidable. Moi je suis ému.
[01:10:04] Speaker G: C'est le retour de la chronique.
[01:10:06] Speaker B: J'en ai la culotte qui palpite. Donc oui, à ce moment-là de l'émission, on fait la part belle à nous abonner. Patreon, les Headbangers plus précisément. Vous le savez, toutes les semaines vous avez l'occasion de nous proposer des clips, internationaux ou français bien évidemment. Et il y a une battle qui se fait pendant une semaine, enfin pendant 2-3 jours pardon. Et vous pouvez voter, proposer à vos amis.
[01:10:30] Speaker C: Ça dépend quand tu te réveilles.
[01:10:31] Speaker B: Bon des fois c'est 2-3 heures avant l'émission Écoutez, c'est compliqué, mais cette fois-ci j'y ai pensé assez tôt, vendredi, donc vous avez pu voter. Et il y a eu plusieurs propositions, c'est intéressant parce que là les gens se sont battus. Sushi Heist, Kevin Parent, Petit Punk, Romain et Jean Bapt qui ont proposé pas mal de clips. Et bon, je suis au regret ou au plaisir, je ne sais pas, enfin moi je suis content, mais au regret pour les autres d'annoncer que c'est encore une fois Sushi Heist qui a gagné.
Elle rafle tout, c'est-à-dire qu'en ce moment, elle gagne tous les cadeaux. Elle est là à l'antenne tout le temps. Kevin commence à tirer la gueule parce que ça fait quatre semaines qu'il propose le même clip. Elle me dit en off... Elle me dit en off, fais-le gagner quand même. Je lui dis, c'est le jeu.
[01:11:19] Speaker D: Elle me dit, mais moi je passe pour quoi ?
[01:11:21] Speaker B: Je lui dis, t'as le droit de gagner, t'es la meilleure.
[01:11:23] Speaker F: C'est la meilleure, c'est tout.
[01:11:25] Speaker B: C'est la meilleure, c'est tout.
[01:11:27] Speaker G: C'est bien, on pourrait nous accuser de corruption, mais non, c'est dans l'autre sens.
[01:11:32] Speaker B: Tout à fait. C'est mieux si je mets du son pour qu'il... Et du coup, à chaque.
[01:11:36] Speaker C: Fois, le gagnant nous laisse un petit vocal pour expliquer son choix.
[01:11:41] Speaker B: Et là, donc, on y va.
[01:11:44] Speaker F: Hello Bang Bang, comment ça va ?
[01:11:46] Speaker E: Alors, cette semaine, pas de clip, mais un petit live parce que du coup, toutes les chansons, elles n'ont pas de clip. J'ai choisi The Distillers, un groupe de punk rock de Los Angeles en 98.
et guitariste reconnu pour sa voix rock et son énergie brut. Leur style mélange puissance, intensité et des mélodies sombres, ce qui en fait un groupe culte du punk moderne. Le morceau que j'ai choisi aujourd'hui c'est Die On The Rock, sorti en 2003 sur l'album Corel Thing. Et c'est un titre rapide, intense et porté par des guitares percutantes et la voix unique de Brody Dale qui reflète parfaitement l'esprit et la force des Deestillers. Voilà, alors du coup j'ai des choses à vous demander. Est-ce que la semaine prochaine, s'il vous plaît, vous pouvez voter pour Kevin ?
Abonnez-vous au Patreon et vive la musique, vive le métal, cœur sur vous et surtout Motherfucker !
[01:12:36] Speaker F: Ça va devenir ma meilleure amie, elle.
[01:12:38] Speaker B: Est trop beau ! Bravo, belle explication, bravo Sushi Ice !
[01:12:40] Speaker C: Bah en plus maintenant ils nous écrivent des chroniques !
[01:12:42] Speaker B: Bah oui c'est sur un énergisant, c'est très bien écrit !
[01:12:44] Speaker C: Alors là ?
[01:12:45] Speaker B: On est dans quelque chose de très précis, de bien présenté, alors merci, bah on va t'engager hein Sushi Ice ! Bon la vie est dans le sud-est donc ça fait un peu loin mais pourquoi pas !
[01:12:54] Speaker F: Mais encore une fois, encore une fois, un super bon choix. Encore une fois.
[01:12:57] Speaker B: Mais bien sûr, et puis Brody Day, on l'aime beaucoup.
[01:13:00] Speaker C: Ah, même si, apparemment, c'est pas une personne vraiment très très sympa.
[01:13:06] Speaker F: Elle fait de la bonne musique, mais oui, en tant que personne, c'est pas...
[01:13:08] Speaker C: Apparemment, c'est un peu compliqué. Il y a eu des petites histoires. Bon, on ne dira pas. Après, son ex va jouer au Stade de France, donc... C'est que ça va pour lui. Bon, après, j'ai réécouté... Cette semaine, j'ai réécouté l'album qu'il a écrit juste après.
C'est quand même assez sombre.
[01:13:24] Speaker B: C'est pas faux. Il y a eu plein d'autres choses aussi.
[01:13:27] Speaker C: Oui, ça en fait l'air d'être pas mal quand même.
[01:13:30] Speaker B: C'est comme s'il avait la crotte au cul. Ah la crotte au cul.
[01:13:34] Speaker G: Enfin résumé.
[01:13:35] Speaker B: Non mais voilà, moi je suis très content de ce choix et n'hésitez pas donc, à faire comme elle vous le propose, à vous inscrire sur notre Patreon ! C'est parti !
[01:14:13] Speaker A: J'ai envie de mourir J'ai envie de mourir J'ai envie de mourir J'ai envie de mourir Je suis fort avec la flamme de ton âme J'ai épuisé les liens dans tes pensées Je t'ai tué, mon seul héros J'ai pris la peur de ton âme Sous-titres réalisés para la.
[01:15:58] Speaker C: Communauté d'Amara.org.
[01:16:00] Speaker A: J'ai toujours eu l'impression d'être un champion.
[01:16:39] Speaker B: Pardon, désolé mais il se passe des choses en rentaine incroyables. C'était les Distillers en live et c'était un choix de Sushi Ice. Et merci Sushi Ice, merci à tout le monde d'ailleurs de participer et de vos inscriptions sur notre Patreon. Merci infiniment de votre soutien. Et puis pour ceux qui ne sont pas sur Patreon, merci quand même bien sûr de votre soutien d'être là présent, à chatter, à liker, à partager, etc. Et toujours le poing levé. Évidemment, toujours.
Mon brave Enjoy ! Mais évidemment vous ne pouvez pas vous limiter à une chanson, il y en a deux.
[01:17:12] Speaker G: Deuxième ?
[01:17:13] Speaker B: Bah oui ! De quoi s'agit-il ?
[01:17:15] Speaker G: Alors c'est le moment où j'enfile mon... où j'enfile mon costume d'avocat.
[01:17:20] Speaker C: Oh j'espère que t'avais un petit legging ! Avec un petit juste corps !
[01:17:24] Speaker B: Juste corps !
[01:17:26] Speaker G: Mon costume d'avocat des causes perdues ou presque, parce que je vais parler d'un des groupes les plus sous-estimés de la galaxie métal qui s'apprête à sortir un album après 32 ans d'absence.
[01:17:37] Speaker C: Iron Maiden ?
[01:17:37] Speaker B: Ah non.
[01:17:41] Speaker G: Alors, on ne part pas sur la Grande-Bretagne, on part sur la Suisse. Le groupe s'appelle Coronaire.
[01:17:48] Speaker B: T'entends quoi avec la suite ?
[01:17:49] Speaker C: Oh, Corona !
[01:17:50] Speaker B: J'ai bien l'impression qu'il est parti en Suisse mettre de l'argent de côté, lui. C'est pour ça qu'il a pas bronzé.
[01:17:56] Speaker G: Voilà, c'est pour ça que j'ai pas bronzé. Corona, alors déjà, le nom est classe. Le nom est classe, déjà. Et Corona, qu'est-ce que c'est ? Parce que je dis, c'est un des groupes les plus mésestimés de la galaxie. Corona, c'est un groupe qui a été formé en 1983. C'est un groupe de thrash. Donc, c'est vraiment paressant. Et...
Depuis les années 80, en fait, ils ont un parti pris qui est de faire du thrash metal, mais avec un parti pris qui est très groovy, avec un parti pris qui est un peu plus sophistiqué dans les compositions, un peu plus technique, un petit peu plus progressif. Voilà, vous l'attendiez de ma part.
Ouais, Coronaire c'est un groupe qui essayait de pousser le thrash metal un peu plus loin que ses homologues à l'époque. C'était un parti pris qui était assez novateur à l'époque parce que bon, c'était période charnière entre les années 80 et 90 où le métal extrême se définissait et commençait à définir un peu ses contours. Donc des groupes comme ça, c'est le genre de groupe qui ont pas trop boomés à l'époque, mais qui ont quand même eu une influence gigantesque après. Ça n'a pas empêché Coronaire de sortir à l'époque cinq albums, donc entre 1987 et 1993, avant de jeter l'éponge en 95 ou 97, je ne sais plus, parce qu'ils voulaient passer à autre chose et puis ça ne marchait pas des masses. Donc depuis, en fait, le groupe, chacun des trois musiciens, parce qu'ils ne sont que trois, Faut savoir aussi, c'est juste trois mecs. C'est juste trois mecs. Donc les trois, ils sont partis faire leurs petites affaires de leur côté. Le guitariste Tommy Vetterli, il a fait la navette pendant des années entre créateur d'un côté, Stéphane Escher de l'autre. Tu vois, le grand écart. Ouais, exactement. Musicien de session pour Stéphane Escher et en même temps, il jouait dans Corona.
[01:19:51] Speaker B: Enfin bon, voilà.
[01:19:54] Speaker G: On a quand même affaire à des musiciens assez accomplis pour pouvoir faire un peu la navette entre les deux.
[01:19:59] Speaker C: Après Stéphane Echard a aussi un passé post-punk. Non mais ce que je veux dire c'est qu'il y a quand même un côté alternatif.
[01:20:08] Speaker G: Et en fait ce qui s'est passé c'est que depuis leur split en 1996 le groupe est passé du statut de groupe un petit peu secret bien gardé, à groupes progressivement cultes et hyper influents pour toute une nouvelle génération de groupes de thrash ou de groupes de death, etc. Et pendant des années, en fait, il y a des organisateurs de concerts, des festivals qui leur ont proposé du bif pour se reformer, pour rejouer, etc. Ils ont systématiquement refusé pendant longtemps. En 2010, le Hellfest se termine à peine, qu'ils annoncent des premiers noms pour 2011, et paf, ils annoncent Coroner. Là, tout le monde pète son câble, tout le monde dit « Quoi, Coroner revient ? Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? » Et en fait, oui, Coroner sont revenus. Pendant des années, ils ont retourné, du coup, mais sans annoncer d'album. Et ce qui se passe, du coup, c'est qu'ils ont mis 15 ans à se reformer pour refaire des lives, ils ont remis 15 ans pour annoncer un nouvel album, puisqu'il y en a un qui va sortir. cette année, donc le 17 octobre. Il a fallu du temps de gestation, mais en même temps...
[01:21:11] Speaker C: On n'est pas pressé ! On n'est pas pressé, ah bah non !
[01:21:14] Speaker G: On n'est pas pressé, mais du coup ça fait qu'il y a beaucoup de monde. Il y a beaucoup de monde maintenant qui attend cet album parce que le groupe est devenu culte depuis. Donc il y a toute une nouvelle génération entre les vieux fans et la nouvelle génération de musiciens et de fans qui ont rejoint le cortège. Forcément, ça fait énormément d'attentes. Et donc l'album il s'appelle Dissonance Theory, il sort ce 17 octobre et il y a déjà deux singles qui sont sortis et ce que je vous propose en fait c'est d'écouter le deuxième qui est sorti ce vendredi qui s'appelle Symmetry.
[01:21:43] Speaker F: Moi je connaissais Corona mais je connaissais pas Corona.
[01:21:45] Speaker B: Alors c'est pas tout à fait la même chose mais après...
[01:21:48] Speaker G: J'aimerais bien une reprise de Corona par Corona, ce serait super intéressant.
[01:21:52] Speaker B: Ou inversement, non peut-être pas. Ou un featuring. Un petit featuring ce serait cool. Ouais parce que si elle fait tourner les nates, Ça peut aller avec les métiers.
[01:22:04] Speaker G: Corona R. Corona R, ouais.
[01:22:05] Speaker B: R Corona. C'est pourquoi tu me regardes comme ça, Ben ?
[01:22:08] Speaker C: J'attends de voir où ça va.
[01:22:11] Speaker B: Non, je ne vais pas aller plus loin. Non, non, mais juste, il me semblait que Corona R était revenu avant, mais si tu dis 2010...
[01:22:17] Speaker G: Voilà, 2011, ils sont de nouveau actifs depuis 2011, sans album, et là 2025, nouvel album.
[01:22:24] Speaker D: Enfin.
[01:22:25] Speaker B: Moi c'est vrai que j'ai regardé quand même un petit peu la chanson, je me suis dit ah bah tiens, j'avais l'impression que j'avais pas disparu. Après c'est pas le groupe que j'écoute ou dont j'étais fan.
[01:22:36] Speaker C: Moi j'en avais pas entendu parler depuis...
[01:22:38] Speaker B: Depuis mes 15 ans.
[01:22:40] Speaker C: Depuis pas loin ouais. Je pense ouais.
[01:22:44] Speaker B: Je sais pas pourquoi.
[01:22:45] Speaker F: Moi je suis passée à côté.
[01:22:47] Speaker B: On va regarder ça, c'est un choix.
[01:22:49] Speaker G: En tout cas, c'est giga bien Corona. Même les morceaux qui sont sortis, je les trouve vraiment canons. Je voulais faire un petit pas de côté aussi, parce que Corona, ils ont un destin, je trouve, qui est assez semblable à celui d'autres groupes comme At The Gates, par exemple, qui sont des groupes qui sont absentés pendant des années sans avoir connu un vrai succès, un vrai succès massif, puis qui sont revenus plus tard avec du coup un nouveau cortège de fans bien plus important, qui sont revenus sur le devant de la scène. Et du coup, évoquer At The Gates, ça me permet de payer mon petit hommage à Thomas Lindbergh, donc le chanteur d'At The Gates, et d'autres, plein d'autres projets, donc un monsieur très important des scènes extrêmes et alternatives en général, qui nous a quittés cette semaine après une bataille contre le cancer, et donc voilà. Une grosse perte pour la scène métal mine de rien et quelqu'un qui a fait de grandes choses.
[01:23:42] Speaker B: Très bien. Sur cette petite bonne note.
[01:23:46] Speaker C: On se retrouve avec Igor juste après.
[01:23:49] Speaker B: Ah oui, il faut leur dire au revoir. C'est vrai que vous partez, t'as vu, on a changé un truc dans cette rentrée, c'est qu'on te coupe moins la parole.
[01:23:56] Speaker G: J'avoue, c'est appréciable.
[01:23:58] Speaker B: Donc on fait des efforts.
[01:24:00] Speaker C: Même quand ça parle de cancer et tout. Alors qu'avant...
[01:24:04] Speaker G: Alors qu'avant lol le cancer, bah évidemment.
[01:24:07] Speaker C: On le connaît bien sûr.
[01:24:08] Speaker B: Bon, merci beaucoup Gladys.
[01:24:10] Speaker F: Avec plaisir.
[01:24:11] Speaker B: Toujours aussi magnifique.
[01:24:12] Speaker F: Merci.
[01:24:13] Speaker B: Et merci beaucoup Enjoy. Toujours aussi magnifique.
[01:24:15] Speaker D: De rien.
[01:24:16] Speaker B: C'est parti, Corridor.
[01:24:43] Speaker A: C'est parti !
C'est génial !
C'est pas moi !
C'est Le désir de pas moi ! toutes les choses, c'est d'y aller, bientôt Le désir de tout, c'est d'y aller, bientôt.
[01:29:34] Speaker C: Je m'offrirai à toi pour rien.
[01:30:37] Speaker A: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[01:31:39] Speaker B: Waouh, waouh, waouh. Oh waouh, oh my, oh waouh. C'est pas banal. Non, c'est pas banal, c'est pas banal. Mais par contre... It's not banals. On est bien content d'en diffuser, c'est pas la première fois parce que c'est vrai que ça nous a toujours impressionné. Et tu sais quoi Ben ?
[01:31:55] Speaker C: Non.
[01:31:56] Speaker B: C'est Igor. Ça s'appelle Igor avec trois R. Ou alors Igorrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr Jimmy et Marthe ! Je le dis correctement cette fois-ci ?
[01:32:14] Speaker E: Tu peux rouler le R s'il te plaît ?
[01:32:16] Speaker B: Marthe ! Quel type de roulage ?
[01:32:20] Speaker E: L'italienne, c'est pas mal !
[01:32:24] Speaker B: C'est chouette, c'est chouette. En tout cas, bienvenue. Merci d'avoir accepté l'invitation.
[01:32:28] Speaker D: Merci de nous inviter, c'est cool.
[01:32:29] Speaker B: Merci de venir répondre à ces questions qui sont sûrement illimitées parce que concernant Igor, j'arrive pas trop à concevoir tout. Mais du coup, on va parler un petit peu de votre vie dans un premier temps parce que d'habitude, on commence avec de la promo. Mais je pense que c'est intéressant d'avoir peut-être votre parcours avant de faire la promo pour comprendre pourquoi vous êtes tombé là dedans. Il y a sûrement un cheminement. En tout cas, je suppose. Mais on va voir ça. Ma première question est assez habituelle, c'est quelle a été votre première rencontre avec les musiques alternatives ou amplifiées ? Est-ce que vous vous en souvenez ? Quel âge et qu'est-ce que c'était ? Je vous laisse. Celui qui veut commencer commence.
[01:33:15] Speaker E: Qu'est-ce que tu entends par musique alternative ?
[01:33:18] Speaker B: Quelque chose qui est différent de ce qui passe globalement... Pas de variété française.
[01:33:22] Speaker E: Ça va, on est sauvés.
[01:33:24] Speaker C: Après les Beatles et les Rolling Stones, un truc un peu plus... Le moment où tu t'es dit, oh waouh.
[01:33:31] Speaker B: Où tu t'es dit, ah j'ai peur.
[01:33:33] Speaker C: Ce qui fait moins consensus peut-être.
[01:33:35] Speaker B: Voilà.
[01:33:35] Speaker E: Tu veux commencer ?
[01:33:38] Speaker D: Moi je sais. Let's go. Je pense que ça a été Nirvana à la télé. Ça devait être le clip Archepinbox quand ça passait sur MTV. Je crois que quand j'ai vu ça, j'ai fait waouh, qu'est-ce qui se passe ? J'ai vraiment eu un truc. J'ai dû voir des clips de pro DJ aussi.
C'est les deux trucs dont je me souviens les plus alternatifs qui m'ont fait « Waouh, qu'est-ce que c'est que ce truc ? » Nirvana et Prodigy, et après ça a été... Moi j'avais de la chance, j'avais beaucoup de Zik à la maison. Mon père écoutait beaucoup de hard rock, de rock. Donc j'avais déjà, on avait beaucoup beaucoup de disques, c'était cool. Mais après c'était vraiment par les clips, c'était ça ouais. C'était Nirvana, Prodigy, et je pense que ça a été Limp Bizkit.
[01:34:26] Speaker B: Je m'attendais à tout sauf à ça. Je suis fan de Limbiskit.
[01:34:31] Speaker D: Limbiskit vraiment entre Significant Other et Chocolate Starfish. J'ai vraiment découvert quand l'album est sorti. C'était quand il faisait la BO de Mission Impossible. Pendant tout l'été il y a eu ça et je me rappelle être allé acheter le single en CD. à Jean Casino. Et il y avait ça et ça à ce moment-là c'était le coup de foudre. Et à partir de là, ça a été... Voilà.
[01:34:59] Speaker B: C'était différent de ce que ta famille écoutait. Ça t'a excité certes, mais c'était différent donc c'était un peu moi j'arrive à me sortir de ce qu'ils ont. J'ai un truc à moi.
[01:35:09] Speaker D: Ouais parce que quand même à la maison il y avait quand même, tu vois, il y avait du Black Sabbath, il y avait Deep Purple, Led Zeppelin, Kiss, mon père il avait la cassette de Kiss.
Mais après voilà, ces trucs-là, c'était quand même plus... plus lourd.
[01:35:24] Speaker B: Ouais, c'était plus vieux, puis il y.
[01:35:25] Speaker D: Avait une attitude, c'était un peu nouveau, c'était...
[01:35:27] Speaker C: Sauvage.
[01:35:28] Speaker D: Ouais, puis c'était en contraste avec les trucs des années 80, tout ça, c'était... C'était un frais, quoi. C'était... Ouais, c'était chouette. C'était chouette, c'était des bons moments, voilà. Vraiment, c'était ça. Après, ouais, le néo-métal, l'imbuscade, il y a après plein d'autres trucs, quoi, tu vois.
[01:35:41] Speaker B: C'était un peu ce côté différence, nouveauté, fusion.
[01:35:44] Speaker D: Un peu de Rage Against The Machine aussi, je me rappelle de certains trucs aussi qui passaient.
[01:35:49] Speaker B: Petit côté rébellion ?
[01:35:50] Speaker D: Ouais c'était ça, mais en fait moi c'était surtout de voir, il y a des fois il y avait des lives où tu voyais le groupe jouer et il y avait les foules. Et t'sais t'avais des énormes pogos, des trucs comme ça, et puis là c'était dingue quoi tu vois.
[01:36:01] Speaker B: Il y avait ce truc de ça rassemble, moi aussi je veux faire partie de ce truc, on a le droit de frapper dans tous les sens.
[01:36:06] Speaker D: Ouais, il y avait un peu de ça.
[01:36:08] Speaker B: On a envie de se défouler quand on est plus jeune, on a beaucoup d'énergie.
[01:36:11] Speaker D: C'est ça, exactement, c'était ça.
[01:36:14] Speaker B: Et toi Marc ?
[01:36:15] Speaker E: Alors, moi, ce n'était pas dans l'enfance parce que dans l'enfance, mes parents n'écoutaient pas de musique alternative, en fait. Donc, j'ai écouté énormément de musique classique toute mon enfance. J'allais aux concerts avec mon père parce qu'il était conseiller pour la musique et la danse. Donc, j'ai vu beaucoup de choses comme ça. C'était génial, mais... Par contre, il m'emmenait de temps en temps dans une boîte de nuit à Rouen, en fait, l'Exocet. Ça, du coup, c'est mes souvenirs enfants de rock. Sauf que du coup, je ne sais pas les noms des groupes que j'ai entendus. Moi, je serais petite, ils devaient me garder, donc j'étais à l'étage, là où c'était un peu privé, et juste j'assistais aux concerts. Voilà, donc ça, c'est mes premiers moments assez marquants de musique un peu rock alternative, vraiment chouette.
[01:37:04] Speaker B: C'est déjà alternatif aussi dans l'histoire.
[01:37:06] Speaker E: C'est clair.
[01:37:09] Speaker D: Mon père m'a amenée en boîte de nuit, t'as quand même une sortie.
[01:37:11] Speaker B: J'avais trois ans, j'étais en club.
[01:37:14] Speaker E: Mon père qui aujourd'hui est théologien. Bref, je ne suis pas là pour faire ma psychanalyse. Du coup, voilà. Et après, je pense que la deuxième étape, c'était... Bon, j'adorais complètement la musique, j'étais fascinée. Du coup, j'étais très contente de pouvoir... Ils en écoutaient quand même beaucoup. et pas mal de chansons françaises et un peu de rock. Donc bon, c'était cool de pouvoir écouter ça à la maison. Mais je pense que la première porte, c'était MTV. Quand il a commencé à avoir toutes les chaînes là, du coup, j'ai commencé à regarder MTV, les clips, j'étais absolument fascinée. J'ai adoré quoi comme clips ? Tellement de clips. Je me souviens évidemment de Frozen, de Madonna, où elle tombe et ça se transforme en corbeau et tout ça, ça m'a...
[01:38:03] Speaker D: Flash gothique un peu, il était gothique.
[01:38:06] Speaker E: Ouais, trop beau, incroyable.
[01:38:07] Speaker C: Ça aurait pu être un clip des Vanessence.
[01:38:09] Speaker B: Ça aurait pu être un clip des Vanessence.
[01:38:11] Speaker D: C'est pas Thomas Sakerlund qui a fait ce clip ?
[01:38:15] Speaker C: Ah, je suis pas sûr.
[01:38:16] Speaker D: Tu sais, c'est le Suédois qui a... Ouais, Jonas Akerlund. Jonas Akerlund, ouais, qui a fait tout plein de clips. Il était super connu dans les années 80. Et c'est lui qui a fait le film, là, sur Lord of Chaos, le film sur Black Metal. Il me semble que c'est lui qui avait fait ça, parce qu'il...
[01:38:31] Speaker C: Il a fait beaucoup de clips. Il en a fait beaucoup pour Rammstein aussi.
[01:38:34] Speaker D: Aussi, ouais, ouais, peut-être.
[01:38:35] Speaker C: Genre Pussy, tout ça, c'est lui aussi.
[01:38:36] Speaker D: Il a fait plein de clips de ouf, lui.
[01:38:38] Speaker C: C'était un peu... Il y a des films très barrés aussi.
[01:38:40] Speaker D: Ouais, ouais, mais c'était un gars... En fait, c'est un Suédois qui était dans le premier line-up de Bathory, le groupe de Black. C'est le premier bassiste de Bathory. Je vais faire mon Jérôme. Salut Jérôme !
[01:38:53] Speaker B: Non mais c'est bien ! Tu sais quand même... Premier bassiste de Bathory !
[01:38:59] Speaker C: C'est bien lui, c'est bien lui.
[01:39:00] Speaker B: C'est le principe de cette émission, c'est à discuter aussi.
[01:39:04] Speaker D: Il ne faut pas s'énerver. Et donc en fait, c'est pour ça que je pense que l'esthétique un peu dark et tout ça, il vient de ces trucs-là.
[01:39:13] Speaker B: Si un jour on m'avait dit Bathory et Madonna, c'est sûr que ça part improbable, mais les choses se font quand même.
[01:39:19] Speaker D: Il avait fait des clips pour Satyricon aussi, qui sont assez chouettes aussi.
[01:39:22] Speaker B: Ça serait plus logique.
[01:39:23] Speaker D: Ouais voilà.
[01:39:24] Speaker B: Quand on réfléchit simplement. Donc ouais, t'as déjà eu un attrait quand même pour cette imagerie un peu dark.
[01:39:31] Speaker E: Oui, parce que là pour le coup, c'était pas tellement la musique qui m'a attirée, c'était plutôt l'imagerie. Et après, je pense que oui, Evanescence, ça m'a beaucoup plu. J'ai eu un petit moment, mais assez jeune, ma sœur écoutait Nightwish, donc du coup j'étais quand même là, c'est stylé, c'est badass ou ça ma grande sœur. Mais après c'était pas non plus des musiques qui me touchaient au cœur, donc je pense qu'au lycée j'ai commencé vraiment par moi-même à écouter des choses et là c'était plus... J'ai adoré Björk, Radiohead. J'étais une grande fan de Daft Punk. Même, comment il s'appelle ? Venetian Snare. Je trouvais ça génial. J'aimais beaucoup l'électro japonaise aussi. J'avais des parrains danseurs contemporains, ils dansaient beaucoup sur de l'électro. Et du coup, j'écoutais de l'électro des groupes japonais que j'adorais.
[01:40:23] Speaker B: C'est quand même globalement très alternatif. C'est génial, j'adore.
[01:40:30] Speaker E: En fait, j'adorais que ça soit compliqué déjà. Et puis, j'ai fait dix ans de conservatoire musique classique. Et c'est vrai que la musique classique en soi, parfois elle est abordable, parfois pas. Musique classique, ça veut dire tellement de choses. Et du coup, c'est vrai que je pense que la musique classique, c'est déjà une porte ouverte vers des musiques compliquées. ou étrange, ou complexe, on ne sait rien, et des univers assez signés, quoi. Et donc, je pense que c'était un peu... Après, j'ai considéré que la musique, c'était un... Il y avait les catégories, tout ça, ça ne m'a jamais trop parlé, c'était plus un...
[01:41:08] Speaker B: Un ressenti, t'étais au feeling ?
[01:41:09] Speaker E: Un grand truc, et je tirais le fil de ce qui me plaisait, et puis, voilà. J'en ai écouté beaucoup, beaucoup, beaucoup. Après, c'était un refuge tout le temps, voilà.
[01:41:18] Speaker C: Non, parce que j'ai vérifié, quand tu as parlé de l'Exocet, ça m'a rappelé parce que Muse a fait un de ses premiers concerts en France à l'Exocet.
[01:41:28] Speaker E: J'ai vu Muse à Rouen, je crois, ou je ne sais plus, je les ai vus en concert. D'ailleurs, je ne pense pas que c'était à l'Exocet.
[01:41:35] Speaker C: En 2000, ils les ont joués.
[01:41:39] Speaker B: En tout cas, ces deux parcours mais quand même, on a la chance d'avoir de la famille qui est dans la musique, c'est quand même quelque chose, parce qu'on a cette chance-là. Deux catégories, parce que bon, le classique avec de l'électro, etc., mais il y a quand même le classique.
[01:41:54] Speaker C: Attends, j'avais une autre question. Du coup, tu as étudié le classique pendant dix ans au conservatoire ?
[01:42:00] Speaker E: Ouais.
[01:42:00] Speaker C: Mais en tant que musicienne ou en tant que chanteuse ?
[01:42:03] Speaker E: Je faisais en fait les parcours où je faisais de la musique tous les après-midi. OK. Trop bien, ce qui m'a sauvée, parce que j'étais très... J'avais la bougeotte déjà, donc... Du coup, je faisais de la chorale, de l'orchestre, je faisais de la clarinette, c'était ça la question en fait.
[01:42:18] Speaker C: Ah, comme Christian Morin.
[01:42:22] Speaker B: C'est d'abord temps de le changer.
[01:42:23] Speaker C: Non mais... Attends, en France, on a des talents, c'est bien de le souligner quand même.
[01:42:28] Speaker B: Bien sûr.
[01:42:28] Speaker E: Ouais, non, je faisais... Je le connais pas, désolé. Je faisais de la clarinette classique et jazz aussi. Et le jazz, notamment, c'était un grand truc.
[01:42:36] Speaker B: Ça a commencé à quel âge ?
[01:42:37] Speaker E: 5 ans.
[01:42:38] Speaker B: Ah ouais, d'accord, ok.
[01:42:40] Speaker E: 5 ans jusqu'à 18 ans, je fais le conservatoire.
Mais pas le chant lyrique, le chant lyrique j'ai commencé bien plus tard.
[01:42:52] Speaker B: Il faut quand même, j'imagine, il faut des bases aussi.
[01:42:55] Speaker E: Ça a aidé.
[01:42:57] Speaker D: Ré bémol.
[01:42:59] Speaker B: Quand t'étais toute jeune... Ça a du vocabulaire par ici.
Quand tu étais toute jeune, excuse-moi, je me suis concentrée là-dessus, mais le classique et tout ça, ça te parlait ? Il n'y avait pas un éloignement des autres enfants ?
[01:43:18] Speaker E: En fait...
Je pense que j'avais déjà un éloignement des autres enfants.
[01:43:24] Speaker B: T'en as foutu. T'as le droit de venir, t'en avais rien à foutre.
[01:43:28] Speaker C: Je crois qu'elle avait accepté son statut de weirdo. Quand elle écoutait de l'électro japonaise, elle a fait...
[01:43:34] Speaker D: C'était un peu mercredi, c'est ça, au.
[01:43:37] Speaker C: Lycée de Saint-Saëns ?
[01:43:38] Speaker E: J'avoue.
[01:43:38] Speaker C: C'était un peu, c'est ça ?
[01:43:39] Speaker E: Je suis obligée de l'admettre. Oui, c'était un peu... Ma sœur m'a appelée comme ça.
[01:43:44] Speaker D: Mercredi ?
[01:43:45] Speaker B: C'est trop drôle !
[01:43:47] Speaker C: En l'époque c'était soit Mercredi soit Daria.
[01:43:50] Speaker E: En fait pour la musique classique, très petite, moi j'entendais de l'opéra beaucoup à la maison. Et je me disais, c'est incroyable comment une voix, un corps de quelqu'un peut faire cette chose. Parce que les instruments de musique, je me disais, les instruments, ils existent, mais comment un corps peut faire ça et tout ? Et je trouvais ça fascinant. Et par contre, je me disais vraiment, je pourrais jamais faire ça de ma vie. Je suis trop nulle, quoi. Et c'était un peu un rêve. En fait, depuis que j'étais toute petite, j'avais très envie. Après, j'étais assez timide. Moi je le suis toujours, mais je veux dire...
[01:44:22] Speaker B: Pour moi c'était un truc pas accessible.
[01:44:26] Speaker E: Et j'ai commencé du coup très tard, à 24 ans. J'ai repris en fait la musique après des études, j'ai repris la musique.
Et du coup, la question, c'était la musique classique. Non, en fait, déjà, j'étais dans des classes de gens qui faisaient de la musique.
[01:44:43] Speaker B: C'était un cursus spécial ?
[01:44:46] Speaker E: Oui, c'était un cursus où j'avais l'école le matin et la musique l'après-midi.
[01:44:49] Speaker B: Je ne connaissais pas ça.
C'est pas partout. Ça existe encore.
[01:44:54] Speaker C: Oui, oui, mais c'est pas partout. C'est comme, t'en as, c'est sport, sport, études. C'est génial.
[01:44:59] Speaker E: C'est ça. Du coup, j'en faisais beaucoup, quoi.
[01:45:01] Speaker B: C'est tes parents qui ont décidé un petit peu de ça. À 5 ans, j'imagine, c'est pas toi.
[01:45:04] Speaker E: Si, si, c'est des petits 6 ans, en fait. Mais c'était mes parents qui avaient décidé qu'on allait tous faire ça, tous les enfants. pour avoir une base et tout. Après on pouvait choisir notre instrument et mon père, il achetait plein d'instruments de musique comme ça pour le plaisir et parfois il les essayait. Il jouait du clavecin, de l'orgue et tout, il faisait plein d'instruments. Et du coup, il avait une clarinette dans son bureau et moi je m'amusais à la monter, à la démonter, tout ça, je ne savais pas trop comment ça marchait. Et en fait, c'était plutôt une rencontre parce qu'un jour il m'a présenté le prof de clarinette qu'il connaissait du conservatoire de Rouen. Et ce monsieur était incroyable, il a tourné le bec et il a joué... Il m'a dit souffle dedans et il a joué un morceau magnifique de l'autre côté en ayant tourné l'instrument comme ça. Et ce souvenir-là, c'est un truc trop beau pour moi parce que c'est ce qui m'a... Ça m'a fascinée, cet homme. Et après, il a été génial tout le temps, donc il m'a vraiment... Ça a été une histoire vraiment magnifique avec ce monsieur qui m'a appris plein de choses en musique.
[01:46:04] Speaker C: C'est dingue qu'elle ne se soit toujours pas rendu compte que c'était une mise en scène depuis le début pour la faire faire de la clarinette. Elle a l'impression que ça vient d'elle, alors que tout était planifié. L'histoire est trop parfaite.
[01:46:15] Speaker E: Je suis OK.
[01:46:17] Speaker B: C'est vraiment une histoire géniale. Ce rapport à la musique, cette façon que les parents aussi dirigent les enfants vers la musique, ça permet d'avoir une autre vision du monde, d'avoir des émotions différentes aussi. Quand on se rapproche de l'art, c'est quand même plus sympa que quand on fait Moi j'ai toujours été pourri à l'école donc j'aurais bien aimé qu'il y ait un peu plus d'art dans ma vie.
[01:46:39] Speaker C: Ça veut pas dire que t'aurais été meilleur.
[01:46:41] Speaker B: Non mais peut-être que j'aurais été émotionnellement différent. Quel enfoiré.
[01:46:48] Speaker C: Toujours en revenir à son orientation sexuelle celui-là.
[01:46:50] Speaker B: Non je parlais émotionnellement, j'ai pas dit sexuellement.
[01:46:53] Speaker C: On a bien compris.
[01:46:54] Speaker B: Bon ça malheureusement je l'ai pas choisi. Je crois que si mais bon c'est un hommage. C'est demain soir, TikTok.
[01:47:03] Speaker E: Maintenant.
[01:47:04] Speaker B: J'ai barbouillé plein de questions partout, c'est un enfer. Mais voilà, c'était quoi l'image que vous aviez après en tête de toute cette culture alternative ? Est-ce que c'était votre évasion ? Est-ce que c'était quelque chose de transgressif ? Est-ce que c'était quelque chose qui vous permettait d'être rebelle et de ne pas ressembler aux autres parce qu'en fait, vous vous emmerdez dans la vie ? Il y avait un truc au fond de vous.
[01:47:25] Speaker D: C'est ça, ouais. Ouais, c'était un échappatoire. Je pense que quand t'es un ado, bon, t'as des périodes un peu difficiles.
[01:47:35] Speaker B: Des fois, tu...
[01:47:36] Speaker D: Comment dire ? Ouais, surmonter ces périodes-là, des fois c'est pas simple. Et ouais, la musique, c'est un sacré échappatoire. Moi, je me souviens, tu vois, c'était mon rituel avant d'aller en cours. J'avais, bon, soit mes CD, mes playlists. Enfin, c'était même pas des playlists ou alors des cassettes ou des trucs comme ça. Je me faisais mes compiles. Je m'écoutais mes albums et j'étais dans ma bulle. Il n'y avait personne qui pouvait me parler. J'arrivais, je prenais mon bus. Pendant le 15-20 minutes du truc, je m'asseyais à côté de mon pote qui écoutait du black metal. On était tous les deux et on ne se parlait pas. On écoutait des trucs, on se montrait nos machins et puis on arrivait. Et puis c'était bulle jusqu'à l'arrivée des cours. Et puis à chaque fois, dès que la classe finissait, c'était remusique, remusique.
C'était ma bulle, l'échappatoire. Je ne saurais pas l'expliquer vraiment pourquoi, mais c'était ma façon de déconnecter. Et ça ne m'a pas quitté depuis.
[01:48:30] Speaker B: Ça permet aussi de ne pas vous regarder les autres et de ne pas les subir aussi. Moi, c'est ce que je faisais dans le bus.
[01:48:36] Speaker D: Ouais, aussi, peut-être que c'est des périodes où, émotionnellement, c'est un peu compliqué. Tu sais pas trop où t'es, t'as ta place, t'es pas un adulte, t'es pas un enfant, t'es pas un adulte, tout ça. Et peut-être d'extérioriser une sorte de sensibilité, de violence, sensibilité, parce que c'est assez confus à cet âge-là, en fait, toutes les émotions.
On se bouscule en fait, tu vois, et tu te crées un espèce d'imaginaire. Moi, j'avais tout un imaginaire dans ma tête et tout. Et la musique, ça me permettait de voyager, de m'évader complètement. Ouais, carrément.
[01:49:07] Speaker E: Moi, je te rejoins là-dessus. C'était un peu pareil. En fait, j'étais une enfant très mélancolique et la musique, ça venait vraiment sublimer ça. Et je suis contente avec le temps de ne pas avoir... Parfois, ce n'est pas facile d'être mélancolique ou d'être dark, comme on dit.
[01:49:29] Speaker B: Mais...
Non, parce que t'es dark et.
[01:49:36] Speaker D: Que tu restes, t'es toujours dark.
[01:49:37] Speaker E: Tu trouves ? Moi, je suis classique. T'es un peu dark. Je suis classico-dark.
[01:49:47] Speaker C: Ça négocie ses verbes.
[01:49:49] Speaker B: C'est bien d'être dark. Ils aimeraient bien que je sois un.
[01:49:53] Speaker E: Peu gothique, mais je suis juste moi. J'ai le droit d'avoir ma propre personnalité.
[01:49:58] Speaker C: C'est pas parce que je suis suivi par 200 chauves-souris en permanence.
[01:50:03] Speaker D: Non, j'ai pas dit et j'ai rien dit.
[01:50:08] Speaker E: Et du coup, je te sauve un peu, cette mélancolie, je pense que ça m'a fait du bien de ne pas y renoncer et puis de la transformer, d'en faire quelque chose. Et pour moi, beaucoup dans la musique religieuse, je suis soliste dans un corps de musique religieuse aussi. Et là, c'est vraiment un endroit où je peux plonger dans des mondes assez sublimes et parfois un peu sombres, mais qui me parlent beaucoup. Et moi, je trouvais ça trop beau, pareil, quand j'étais dans le bus ou dans un train ou dans n'importe quel... Je trouve d'ailleurs que les moyens de transport, ça a quelque chose d'assez fascinant de pouvoir écouter de la musique en roulant, en voyant des personnages, des paysages. Et j'adorais ce truc-là d'avoir... Ouais, au début, on avait des petits Walkmans, après des Dixmans, après maintenant, c'était les... Mais en fait, je fais toujours ça dans le bus. Je trouve ça tellement romantique de voyager avec le paysage.
[01:51:10] Speaker B: Il a dit romantique.
[01:51:11] Speaker E: Oui, romantique.
[01:51:12] Speaker B: Oui, on les regarde.
[01:51:17] Speaker C: Une petite chemise à jabot et puis c'est parti.
[01:51:19] Speaker D: Romantique.
[01:51:21] Speaker B: Non mais c'est vrai que ça permet, tu le disais, vous vous rejoignez là-dessus, ça fait travailler aussi l'imaginaire. Il y a le paysage qui passe, il y a la musique qui est là, on se crée des petites histoires, on imagine, c'est bon pour le cerveau finalement. Cette petite mélancolie, je mets petite pour dire mignonne, elle peut être difficile mais finalement elle nous apporte de la créativité aussi.
[01:51:42] Speaker E: Du coup, on plonge dans des mondes et à la fin, ça fait du bien. C'est trop bien. J'écoute des tas de fois le même morceau, parfois, juste pour pouvoir ressentir encore ce moment, ce petit moment mi-douloureux, mi-extatique.
[01:51:58] Speaker B: C'est vrai, génial.
[01:52:00] Speaker C: Et c'est drôle parce qu'il y a aussi ce truc que tu disais de voir des paysages défiler. Il y a toujours ce truc où il y a un moment dans ton trajet où la musique vient matcher le truc que tu es en train de vivre. Alors, est-ce que parce que la musique shift ta perception des choses et fait que tu commences à avoir un feeling qui matche avec ce qui se passe ou est-ce que c'est... On ne sait pas.
[01:52:25] Speaker D: Ou tu mets de la musique des fois en fonction du paysage. Moi, je fais ça un peu des fois.
[01:52:29] Speaker C: Mais je trouve que c'est magique ça, ce truc de...
[01:52:31] Speaker E: C'est un peu comme l'astrologie, on ne sait pas quoi.
[01:52:34] Speaker D: Ne me lance pas sur le sujet.
[01:52:38] Speaker B: On va peut-être faire un peu d'astrologie.
[01:52:40] Speaker C: Moi je vais aller chercher mes pierres de lune.
[01:52:43] Speaker B: Moi je pensais au... Quand t'es dans le métro et que t'es dans le noir et que t'es vraiment en bad et que t'as cette petite lumière qui passe et que t'as la musique et que tu fais... Et là ça te rentre dans un délire très dark. Mais qui est hyper bien pour toi. Tu te sens à l'aise dans ta zone de confort.
[01:52:59] Speaker D: Vous avez le métro ici ça c'est...
[01:53:01] Speaker E: Ça c'est pas mal pour avoir vraiment envie de s'évader.
[01:53:05] Speaker C: C'est drôle parce que jusqu'à évader, j'ai cru que c'était autre chose qu'à l'aller.
[01:53:17] Speaker B: Bon on va passer à un petit clip parce que le but c'est aussi de passer de la musique et je vous ai demandé de faire des choix alors pas beaucoup mais le premier c'est je suppose que c'est ton choix si je ne dis pas de bêtises Anna Calvi avec le titre Susan and I Anna Calvi dont on a déjà parlé Anna Calvi in the rocks Pourquoi ce choix ? J'imagine plein de choses mais j'aimerais avoir ton avis.
[01:53:45] Speaker E: Énorme coup de cœur quand je l'ai découverte. J'ai trouvé... Déjà, elle écrit sa musique, elle joue de la guitare trop bien, elle chante. Et en fait, je ne sais pas, j'ai adoré sa façon d'utiliser la voix. elle est capable de faire des toutes petites voix susurrées et puis de passer vers des voix hyper intenses comme ça en voix de poitrine et puis tout d'un coup elle va passer un peu en lyrique enfin ça m'a parlé tout de suite je connaissais avant Igor parce que bon je vous expliquerai comment j'ai découvert Igor Je connaissais avant Igor et j'ai adoré vraiment autant sa présence sur scène, je trouvais qu'elle était tellement...
[01:54:22] Speaker D: Elle est très charismatique.
[01:54:23] Speaker E: Elle est charismatique mais parce qu'elle est tellement dedans qu'en fait, du coup, elle nous donne tout son monde. Il y a vraiment un monde qui est trop beau. Ce clip-là, j'adore parce qu'il y a de la danse et moi j'adore la danse et j'en ai fait aussi et je trouve qu'il mélange bien ce que j'aime, moi, peut-être qu'on en parlera tout à l'heure, mais de...
Ce mélange de grâce et de trucs badass, je sais pas, hyper dark, je trouve qu'elle, elle a trouvé ça.
[01:54:52] Speaker D: Elle a son univers ?
[01:54:53] Speaker E: Ouais.
[01:54:54] Speaker D: Elle a un truc très authentique et très personnel.
[01:54:57] Speaker E: Ça m'a vraiment trop touchée. Et puis cette façon d'utiliser la voix, je me disais, wow, j'ai trop envie de faire ça.
[01:55:03] Speaker B: Ça a été une source d'inspiration, donc ?
[01:55:05] Speaker E: Oui, grosse source d'inspiration. J'ai adoré, j'ai beaucoup écouté.
[01:55:11] Speaker B: Regardez ça, peut-être que des gens vont découvrir et vous allez voir, c'est vrai qu'il y a du caractère. On ne peut pas dire le contraire. À laquelle vie ?
[01:56:24] Speaker A: Sous-titres.
[01:56:54] Speaker E: Réalisés para la communauté d'Amara.org.
[01:57:02] Speaker A: Oh non !
C'est pas vrai !
C'est Où vas-tu quand tu as enfin tout ce que tu veux ? Tes espoirs et tes rêves deviennent réalité, mais ce sentiment n'est jamais perdu. Quelque part, j'ai encore besoin de beaucoup plus. Est-ce que j'aurai trouvé la paix que j'ai cherché ? Il y a des années et parti ! j'y suis toujours allé.
J'ai peur de tout, peur de rien J'ai peur de tout, peur de rien J'ai peur de tout, peur de rien J'ai peur de tout, peur de rien J'ai peur de tout, peur de rien J'ai tout, rien J'ai peur de tout, peur de rien J'ai peur de tout, peur de rien J'ai peur de tout, peur de rien J'ai peur de tout, peur de rien J'ai peur de tout, peur de rien J'ai peur de tout.
[02:00:33] Speaker B: Peur de rien J'ai peur de tout.
[02:00:34] Speaker A: Peur de rien J'ai C'est la fin de cette vidéo.
We throw it all and survive Strong heart with a stronger mind The only thing worse than fear Is having none cause you don't care You don't fucking care It's been years and I'm still running Voilà.
[02:02:02] Speaker E: Tu m'as.
[02:02:02] Speaker B: Aaaah, ça c'était un peu plus... Brut. Je sais pas quoi vous pouvez dire. En tout cas, on aime beaucoup ce groupe. Drain avec Scared Of Everything And Nothing. J'avais envie de le passer parce que c'est une musique qu'on défend beaucoup quand même dans cette émission. C'est une musique, moi, que j'aime bien parce que ça donne envie de se défouler. Puis quand on n'a pas envie de frapper les gens parce que je n'aime pas la violence, eh bien, ça permet de l'avoir dans sa tête, tout simplement. Et puis dans le pit aussi, mais moi, je vais pas dans le pit parce que j'ai trop peur de me prendre une patate. Voilà.
[02:02:31] Speaker C: Et puis de croiser Brad.
[02:02:34] Speaker B: Brad Pitt. C'est bien, il y a un côté. Il l'a fait, il l'a dit. Et à l'antenne, il y a eu d'autres jeux de mots, mais on ne peut pas tous les donner. Juste question, on passe des clips ici comme ça de nouveautés. Quand vous entendez ce genre de musique, ça vous parle ou pas ?
[02:02:53] Speaker D: The Drain ?
[02:02:54] Speaker B: Ouais.
[02:02:54] Speaker D: Ouais, c'est chouette. C'est chouette, c'est pas... Comment dire ?
[02:02:59] Speaker B: C'est pas ton go-to.
[02:03:01] Speaker D: Non, je veux pas dire que c'est pas mon style. Je capte un peu d'où ça vient, etc. C'est pas trop ce que j'écoute, mais je peux être client. Je pourrais être client de trucs un peu comme ça, mais The Drain, je connais pas de ouf. Mais je crois que j'ai écouté... J'avais écouté quelques titres, je crois, parce que je crois qu'il y a les gars de Pogo, KKH Control, qui aiment bien.
[02:03:19] Speaker B: Ah oui c'est possible.
[02:03:20] Speaker D: Voilà, et je crois que j'avais dû capter... Enfin, je geek beaucoup de musique. J'en écoute tout le temps, donc je vais toujours déchecker un peu les machins chouettes, là. Et j'avais dû écouter Drain et j'avais bien aimé. Et donc là, voilà. Et là, ce qu'on a écouté, c'était chouette.
[02:03:33] Speaker B: Oh bah c'est basique, hein. Ouais, ouais, mais c'est cool. On n'est pas... On est loin de la complexité, effectivement.
[02:03:38] Speaker D: Non, mais c'est cool, c'est... C'est super cool.
[02:03:41] Speaker B: Et toi, Marthe ?
[02:03:42] Speaker E: Non, c'est pas mon truc.
[02:03:44] Speaker B: C'est pas grave, je veux dire, les goûts, les couleurs.
[02:03:47] Speaker E: Bien sûr, bien sûr. Mais après, je pense que c'est aussi des choses que je pourrais aimer si j'étais au concert, par exemple, en live et que l'énergie du truc et tout. Même dans le métal, moi, j'aime bien les trucs planants, les trucs un peu plus Ouais, plus planant. Donc du coup, ça, c'est pas trop mon truc, mais... Plus profond, peut-être.
[02:04:15] Speaker B: Qui demande un peu plus de réflexion. Bon, là, c'est sûr qu'en termes de.
[02:04:18] Speaker C: Réflexion, on n'est pas... Ah voilà, c'est casquette.
[02:04:20] Speaker B: Là, on est... Par rapport à Parkway Drive.
Ah non, on ne dit pas les pirates.
[02:04:28] Speaker D: Ils ne sont pas pirates, par contre.
[02:04:30] Speaker B: Il y a des chansons où ça.
[02:04:32] Speaker C: Fait un peu de la gigue.
[02:04:34] Speaker E: C'est comme tout, en fait. C'est-à-dire que si tu comprends quelque chose, tu es à même de plus l'aimer. Alors que là, j'ai écouté vite fait.
[02:04:44] Speaker D: On parle et tout.
[02:04:46] Speaker E: Si ça se trouve, si j'écoutais l'album ou si je les voyais en concert, j'aurais un coup de cœur.
[02:04:50] Speaker C: Alors, je pense pas, mais... Ça se.
[02:04:54] Speaker B: Fait même sans écouter, t'as compris le concept, il n'y a pas besoin de chercher plus loin. Il n'y a pas un gros fond, on n'est pas dans de la réflexion, c'est pas mental, c'est vraiment juste balancer des points. C'est très masculin. Oui, alors après... Je ne dis pas que les filles ne donnent pas des coups de poing, mais c'est eux...
[02:05:12] Speaker C: Tout de suite, les raccourcis là.
[02:05:14] Speaker B: Tiens, en faisant des raccourcis, j'en ai un autre. Quand on écoute cette musique souvent, quand on est ado, jeune adulte, on a tendance à se dire tiens, j'écoute une musique qui est différente des autres, donc je vais m'habiller aussi différemment. Donc on passe par des styles vestimentaires plus ou moins abstraits. En tout cas, il y a de la créativité aussi. Réussi ou pas, ça je ne sais pas.
[02:05:32] Speaker C: Il y a une réaction, il y a une réaction qui trahit des choses là déjà.
[02:05:36] Speaker B: Et puis des fois capillairement aussi, mais après bon, est-ce qu'il y a eu des moments comme ça ? Non, parce que là vous êtes quand même... Ça va.
[02:05:44] Speaker C: Beau gosse.
[02:05:45] Speaker D: C'est beau gosse, classique, chic, il y.
[02:05:48] Speaker B: A quelque chose, c'est beau, voilà. Quand on est plus jeune, bon, on essaye. Est-ce qu'il y a eu des moments où...
[02:05:54] Speaker C: J'en vois vous être trouvés. Mais des fois, pour se trouver, il faut chercher.
[02:05:58] Speaker D: Ouais, on se cherchait, ouais. Moi, je me suis cherché un peu.
[02:06:01] Speaker B: Il y a eu quoi comme...
[02:06:02] Speaker D: Alors, capillairement quoique.
[02:06:06] Speaker B: Si t'as pas envie de le dire, t'as le droit.
[02:06:07] Speaker D: Comme j'allais dire, en préambule d'émission, j'ai découvert la musique... Quand je suis rentré dans le métal, c'était l'époque néo-métal, début des années 2000. Et c'est vrai qu'il y avait ce truc avec... J'ai une petite fascination pour Max Cavallera. Il avait ce truc un peu dreadlocks, tout ça. Et je me rappelle, c'est un peu lui qui m'a donné envie de me faire pousser les cheveux. Donc j'ai commencé à avoir les cheveux longs quand j'avais 13 ans, 14 ans, un truc comme ça. Et je me souviens qu'au début, je me faisais pousser les cheveux, j'essayais de me faire des petites dreadlocks, mais je ne savais pas le faire parce que mes cheveux n'étaient pas adaptés à ça. Donc en fait il fallait que je me... Des crêpes ? Bah ouais mais il n'y avait pas de tuto, il n'y avait pas de trucs comme ça donc après on entendait les trucs donc il fallait mettre de l'eau sucrée, des fois du miel, des fois pas se laver les cheveux. Donc en fait j'ai pu s'expérimenter des ingrédients là-dedans.
[02:07:05] Speaker B: Et c'est là que les parents font... Bah ma mère elle me disait à.
[02:07:09] Speaker D: Un moment donné, lave-toi !
[02:07:12] Speaker C: Tu m'as flingué 5 tées d'oreiller !
[02:07:14] Speaker D: J'ai essayé d'esquiver, j'ai essayé de faire des petites restes, mais après j'ai abandonné. Capillairement parlant, j'ai été très stable. J'ai voulu faire des teintures, mais non, j'ai jamais osé. J'étais très sérieux.
[02:07:29] Speaker B: Il y a eu une tentative rapidement même.
[02:07:30] Speaker D: Ouais, vestimentairement parlant, j'ai un peu expérimenté.
[02:07:35] Speaker B: Oh, les baggy !
[02:07:36] Speaker D: Ouais, à l'époque, c'était le truc des baggy, des chaussures de skate, des trucs amples. D'ailleurs, c'est génial, parce que maintenant, c'est la mode des baggy, donc j'ai l'impression qu'à 20 ans après, c'est génial.
[02:07:48] Speaker B: Y'a bi comme moi.
[02:07:49] Speaker D: Ouais, c'est ça.
[02:07:49] Speaker B: T'y connais rien !
[02:07:50] Speaker D: Mais après, y'a eu un petit passage, New Rock. Il y a un petit passage.
[02:07:55] Speaker B: Il y a eu un revirement.
[02:07:56] Speaker D: Ouais, parce que de néo, je suis passé au metal extrême. Donc en quelques mois. Donc il y a eu bague. C'était une petite période de skate, bague articulée, new rock et Sweet Cradle of Yilt.
[02:08:10] Speaker C: Une transition quoi.
[02:08:11] Speaker B: Ouais, il y a une transition. J'ai transitionné.
C'était parce que t'as rencontré des gens qui t'ont mis là ? Ou c'est parce que tu t'es dit j'en ai marre de cette musique de con, j'ai envie de quelque chose de plus complexe, de plus... Bah je pense qu'à cette époque-là...
[02:08:27] Speaker D: En fait j'ai l'impression qu'à cette époque-là, avec le recul maintenant, tout va très vite. En fait, il y avait un espèce d'émulsion de musique, si tu te souviens...
Tu passes de l'Imbiskit et six mois après tu découvres même pas, trois mois après ton pote te fait découvrir Machine Head, après il y a eu Slipknot qui a sorti Iowa. Et là, il y avait de l'extrême, vraiment des influences extrêmes. Moi c'est ce qui m'a le plus fait plus vénère. Et puis les mecs ils avaient une allure de ouf, ça venait des enfers ce truc-là. Donc après moi j'ai kiffé. J'ai rencontré des gens et des potes et puis eux qui étaient déjà dans la musique extrême, qui écoutaient du black et du death. Et donc là on m'a passé des cassettes de Cradle of Filth, Cannibal Corpse. C'était un peu dur au début, mais après il y a tout l'univers qui m'a happé, et après le black metal. Et moi là, c'était le black metal, et là quand je suis tombé dans le black metal, ça a été... Mais pas longtemps après en fait, tu vois, en un an, deux ans, et le black, là j'étais...
[02:09:25] Speaker B: Ils t'ont expliqué, ils t'ont appris... Ouais de ouf !
[02:09:27] Speaker D: Mais ça c'était dingue aussi de... En fait, c'est ça, quand je me souviens de l'époque, la première fois que j'écoute Mayhem des Mysteries d'Homme Satana, je me rappelle, mon pote me le prête, je vais chez moi, il m'a raconté dans la journée toute l'histoire. Donc ouais, le gars s'est fait buter par son bassiste et c'est le mec de bourzou mais il brûlait des églises et puis les gars en prores et tout. Et moi je comprenais rien, je me perdais là-dedans.
[02:09:51] Speaker B: Ça fait beaucoup d'informations fortes.
[02:09:52] Speaker D: Et en fait je mets un disque où en fait les mecs se sont entretués il y a quelques mois et en fait il y a un truc qui se passe et moi je suis happé par ce truc là, je fais waouh c'est trop... C'est mystique, il y a une résonance qui s'est passée et je ne saurais pas l'expliquer et moi ça m'a complètement twisté.
[02:10:10] Speaker C: Ils n'en parlaient pas au Club de Rotay de ça ?
[02:10:13] Speaker D: Ils n'en parlaient pas.
[02:10:14] Speaker B: Alors qu'en cachette.
[02:10:15] Speaker D: Non, mais il y avait tout ce folklore, cette musique. Enfin voilà, il y avait cette espèce de recherche d'authenticité, à qui le plus ouf, le plus méchant, tout ça, moi ça m'a parlé. Et derrière, j'ai digué le truc à fond. Donc vestimentairement parlant, on est passé des baguilles à vampires. Il y avait un peu une petite stade de vampires et puis après en noir, tout ça.
[02:10:39] Speaker B: Oui, après on devient plus classique, ça c'est l'âge. Suivante.
[02:10:47] Speaker E: Alors.
[02:10:50] Speaker B: Parce qu'il faut assumer aussi.
[02:10:51] Speaker C: À partir de quand tu t'es habillée tout en noir ?
[02:10:53] Speaker E: 5 ans. J'ai toujours aimé le noir, mais non, en fait, c'est marrant parce que l'histoire des vêtements, chez moi, j'avais le droit de faire absolument tout ce que je voulais. J'avais une maman qui était institutrice, mais elle était aussi couturière. Pire que Montessori. On avait vraiment le droit, on était libre. Et son mari, mon beau-père, il était artisan tapissier. Donc en fait j'étais dans une maison où il y avait des kilos de tissus et où ma mère, dès que j'avais envie d'une fringue ou d'une robe ou d'un truc, avec ma sœur on adorait se déguiser donc elle nous la faisait. D'ailleurs elle a continué à me faire des fringues toute ma vie et tout ça. Donc ce qui fait que parfois j'arrivais à l'école avec des trucs que les autres n'avaient pas. Il y avait une raison, ça passait ou ça cassait. Mais en fait, souvent, j'étais assez suivie là dedans parce que c'était stylé d'avoir des fringues faites maison.
[02:11:53] Speaker B: Peut-être le charisme aussi qui a aidé. Quand on est enfant, c'est qui tout double un petit peu. La weirdery.
[02:11:58] Speaker E: C'est vrai.
[02:12:00] Speaker B: C'est triste mais c'est... Ouais je pense.
[02:12:02] Speaker E: Que j'étais pas très peureuse comme enfant malgré la timidité donc forcément j'avais des amis et c'est vrai qu'ils suivaient un peu, ils aimaient bien mes trucs. Pas tous, bon voilà. Et c'est pas grave et... Qu'est-ce que je disais ? Ben ouais, les fringues, du coup, c'était un truc assez cool. Et en fait, moi, j'avais le droit d'être comme je voulais, mais ma sœur, elle a un peu pris la place de celle qui se teignait les cheveux. Ma grande sœur, elle a eu toutes les couleurs de cheveux. Du coup, elle était vraiment dans les colliers à pics, les pompes comme ça, les robes de Vampirella et tout, voilà. Non, Vampirella, elle n'est pas en robe.
[02:12:36] Speaker B: Mais... Vous avez compris le principe. Les dentelles, tout ça.
[02:12:40] Speaker E: Ouais, c'est ça. Elle avait tous ces trucs-là. Donc moi, finalement, non, les vêtements, ce n'était pas un truc où je n'avais pas besoin de montrer qui j'étais. En plus, comme j'avais une grande liberté à la maison déjà, tout ça, j'avais pas besoin de dire à mes parents...
[02:12:54] Speaker B: Mais t'as pas eu ce truc où.
[02:12:56] Speaker D: Des fois, l'angoisse, où le matin, t'as une idée en tête, genre une dinguerie, tu te dis, je vais mettre ce sweat-là, j'ai reçu cette bague en pique, ou je sais pas. Et tu sais que tu vas te faire peut-être un peu... Pas punir, mais interdire. Interdire de mettre le truc, du coup, tu te caches et tu te mets.
[02:13:12] Speaker B: Les vêtements au lycée.
[02:13:14] Speaker D: Non, t'as pas eu ce truc. Non, tes parents, c'était pas comme ça.
[02:13:16] Speaker E: Je faisais vraiment tout ce que je voulais. C'était comme si je mettais une robe, ils me disaient que c'était pas assez court.
[02:13:20] Speaker B: Pour aller en bas, c'est un autre problème. Dans le sens, fais ce que tu veux.
[02:13:28] Speaker E: Je me souviens, avec ma sœur, on mettait des robes avec des pantalons et on découchait des couches de trucs. Ils nous disaient pourquoi t'as le droit de t'habiller comme tu veux ? C'est pas un problème, tu m'en fous ?
[02:13:37] Speaker C: Oui, il y avait un côté un peu non-conformiste.
[02:13:38] Speaker E: Oui, oui, complètement. Du coup, parfois j'arrive avec des trucs un peu bizarres, mais ce n'était pas très important.
[02:13:44] Speaker C: Déjà, toi, t'as pas commencé la musique à 5 ans ?
[02:13:46] Speaker D: Non, je ne sais pas comment ça...
[02:13:48] Speaker C: Il y a des choix dès le début où on voit bien que ce.
[02:13:51] Speaker B: N'Est pas le même environnement.
[02:13:52] Speaker E: Moi, à la maison, on avait le droit de danser debout sur la table, enfin chez ma mère et mon beau-père. Chez mon père, c'était plus le classique, mais très intéressant aussi. Donc on avait le droit un peu de tout faire. C'était la fête la plupart du temps. Ils invitaient des potes musiciens, on s'habillait comme on voulait, on était dans une grande maison à la campagne.
[02:14:09] Speaker B: Impossible d'éviter de faire du bruit ! La maison du bonheur !
[02:14:12] Speaker E: Avec ma sœur on faisait du roller dans le salon, elle nous déguisait de toutes les façons possibles, nos petits frères on les a déguisés, on les a travestis, on a tout fait ! Donc j'avais pas ce besoin de montrer...
[02:14:26] Speaker C: Il y avait plus de subversion là-dedans parce que c'était la vie de tous les jours.
[02:14:31] Speaker E: Du coup j'étais plutôt normale. J'ai pas de tatouage, j'ai pas eu fait de piercing, j'ai pas eu besoin de ça.
[02:14:39] Speaker D: Le proviseur de l'école t'a pas appelé ? T'as pas appelé tes parents parce que t'avais un t-shirt profonçant quoi.
[02:14:46] Speaker E: Trop profonçant !
[02:14:48] Speaker C: Ou on brûle des aiguilles ou des choses comme ça.
[02:14:50] Speaker B: Au hasard.
[02:14:52] Speaker E: À l'époque j'étais quand même pas très... Non je n'osais quand même pas encore mettre des décolletés et des t-shirts transparents. Je n'osais pas encore à l'époque quand j'étais jeune. J'étais un peu quand même timide.
[02:15:04] Speaker B: Oui, c'est pas forcément facile. Il y a eu l'appel du proviseur à la famille pour dire « votre enfant a l'air triste, j'ai l'impression qu'il y a un problème avec votre enfant ».
[02:15:12] Speaker D: Non, c'est pas ça, mais je pense qu'à l'époque on commandait des t-shirts un peu craignos, tu vois.
[02:15:16] Speaker B: T'es pas obligé de dire ce qu'il y avait dessus, juste voilà, on a compris.
[02:15:20] Speaker D: C'est vrai qu'on mettait des trucs quand même, des t-shirts de Marduk et tout.
[02:15:24] Speaker B: Avec des slogans bien...
[02:15:27] Speaker D: Je crois que je me rappelle, moi et mon pote, on s'était fait... Alors lui s'était fait convoquer et viré du lycée. Mais il avait un t-shirt Cradle of Hills, Cruelty and the Beast, où il y avait la nana dans la baignoire de sang. Ça, ça passait pas trop.
[02:15:44] Speaker C: C'est bizarre.
Franchement, l'éducation nationale, non, ça passait pas trop.
[02:15:49] Speaker D: Les t-shirts Marduk et tout, non plus, ça passait pas trop. C'est maintenant, quand ils repensent, c'était drôle, mais ils vont se cacher. Moi, je me cachais, j'avais pas le.
[02:15:57] Speaker E: Droit de... Ouais, t'avais pas le droit, toi.
[02:15:58] Speaker D: Mais on m'avait offert un t-shirt, tu vois, à mon anniversaire, un t-shirt Impalade Nazarene avec un Christ empalé. Et je me rappelle ma mère quand.
[02:16:07] Speaker B: Elle le lavait, elle le lavait et.
[02:16:10] Speaker D: Du coup quand elle me le lavait elle me le rongeait et des fois elle me le cachait.
[02:16:13] Speaker B: Elle me le cachait, elle voulait pas.
[02:16:17] Speaker D: Que je le mette et tout. Et même au fur et à mesure je crois qu'un jour elle me l'a jeté.
[02:16:22] Speaker C: Elle passait le fer à repasser très chaud.
[02:16:24] Speaker B: Et le t-shirt se dégradait au fur et à mesure.
[02:16:31] Speaker D: J'ai eu des trucs comme ça. On a eu des petits conflits.
[02:16:35] Speaker C: Moi j'ai une petite question parce que du coup, pour toi on a compris que la musique s'est rentrée très tôt dans ta vie, dans la pratique. Mais pour toi ça arrivait quand ? Peut-être que tu t'es dit tiens j'ai envie de... Déjà, est-ce que tu as fait d'un instrument avant de faire du chant ?
[02:16:55] Speaker D: Alors moi à la base je suis guitariste, je ne suis pas chanteur, même j'ai du mal à me considérer comme chanteur. Je suis un peu un chanteur par défaut, on va dire. Mais j'ai commencé la guitare parce que mes potes du collège, lycée avec qui je traînais, faisaient de la zigue, pas forcément de groupe mais pratiquaient d'un instrument et je trouvais ça trop cool. J'avais un copain en fait, C'était un peu un petit génie de la guitare. Et il arrivait, il reprenait tous les trucs, tous les morceaux, etc. Moi, ça me fascinait. En été, j'ai demandé à un pote de me prêter une guitare. J'ai un peu testé et puis je me rappelle à la rentrée, j'ai donné à mes parents pour qu'ils m'inscrivent. Du coup, ils m'ont inscrit dans une petite école de musique à côté de chez moi et j'ai attaqué les cours.
Et voilà. Et en fait, un an après, par contre, moi, un an après, j'ai fondé mon propre groupe.
[02:17:52] Speaker B: Ça a été intense. Quand c'est arrivé, c'est parti quoi.
[02:17:57] Speaker D: Je suis un peu intense. En fait, au bout d'un an de guitare, j'ai fondé mon groupe et que j'ai gardé pendant presque 20 ans, un truc comme ça. et mon groupe de lycée qui était un Death Black qui s'appelait Svartkron. Et en fait c'est là que j'ai commencé. Donc en fait moi je faisais de la guitare et c'est là que j'ai commencé à apprendre la musique mais moi mes parents sont pas du tout musiciens, enfin vraiment j'étais pas du tout dans un truc de musique. Et j'ai commencé comme ça, avec mes potes du lycée. Du coup on a commencé à faire de la musique comme ça. Mais ouais, ça allait très rapidement. J'ai commencé la musique, j'ai acheté une guitare, et un an après je faisais un groupe et même pas un an et demi après j'enregistrais un EP. Voilà, ça allait très rapidement.
[02:18:40] Speaker B: T'avais envie ? C'est-à-dire qu'il y a eu un switch qui s'est passé, t'avais la jalousie de voir ton pote jouer super bien, tu t'es dit, lui je vais lui faire sa race en fait.
[02:18:50] Speaker D: Alors oui et non, mais en fait moi mon souhait le plus cher c'était.
[02:18:55] Speaker B: Qu'Il joue avec moi, mais il voulait pas.
[02:18:58] Speaker D: Il ne voulait pas, il trouvait que c'était un peu... Mais finalement, il a quand même... Plus tard, il a quand même...
[02:19:02] Speaker B: Il a réalisé !
[02:19:03] Speaker D: Il n'a pas ré... Ouais, je ne.
[02:19:05] Speaker B: Sais pas, il n'a plus...
[02:19:05] Speaker D: Mais non, plus tard, il a rejoint le projet, il est resté longtemps, on a fait de la musique ensemble et ça, c'était super.
[02:19:12] Speaker B: Trop bien.
[02:19:13] Speaker C: Ouais.
[02:19:14] Speaker D: On a fait de la musique ensemble, on a fait des bons trucs ensemble. Et voilà. Non, non, non. Par contre, ça, c'était très cool.
[02:19:21] Speaker B: Avoir accompli ça, ça t'a... T'as senti quelque chose en toi. Tu t'es senti accomplir quelque chose ou être enfin toi ou je sais pas.
[02:19:29] Speaker D: Oui, complètement. Je me rappelle mon premier... La première fois que je monte sur une scène, c'était du coup la cantine du lycée.
[02:19:38] Speaker B: Ah ouais, génial.
[02:19:40] Speaker D: C'était la première, c'était la cantine du lycée. Il y avait ce qu'on appelait la fête, la fête lycéenne qui se débroulait, je sais pas, avant les vacances d'avril, un truc comme ça. Et en fait, on avait le droit de... de venir, je sais pas, faire un truc artistique qu'on avait trouvé. Et donc en fait, nous, on nous avait laissé un préfabriqué pendant quelques semaines pour répéter, donc on était tranquille. Et on nous a laissé jouer un morceau ou deux. Et en fait, on a joué un.
[02:20:07] Speaker C: Morceau, ils nous ont dit bon, C'est.
[02:20:09] Speaker B: Génial, ils ont dit, oh ça tournait pas vraiment ça. Tout le monde a dû rester scotché. Ouais, ouais, c'était ça.
[02:20:15] Speaker D: Donc, en fait, tout le monde était un peu assis. Puis là, du coup, tout le monde s'est levé. Il y a eu un espèce de mini mouvement de foule et tout. Donc là, panique à bord. Mais je me rappelle de le sentiment que j'ai eu la première fois que j'ai fait ça. C'est indescriptible, quoi. C'est des espèces de sensations d'adrénaline qui sont tellement intenses. Mais je pense que c'est une drogue, en fait. C'est quand tu reçois ça et après tu te dis.
toute ma vie.
[02:20:42] Speaker C: Et du coup tu chantais ?
[02:20:44] Speaker D: Alors je chantais pas à l'époque. Je chantais pas à l'époque et en fait du coup mon collègue avec qui je prenais le bus, c'était lui le chanteur, mais du coup on s'entendait pas de ouf et en fait j'ai vite compris que dans la zik, si tu maîtrises pas un peu tous les paramètres et les gens etc, enfin je maîtrise pas les gens, mais si tu En fait, des fois quand t'as une vision très très claire et très très précise d'un truc, d'un projet, il faut que t'arrives à le faire toi-même et moi je me suis dit bah en fait dans ce truc-là je veux faire guitare, chant et donc c'est comme ça que j'ai appris. J'étais un peu fan de Max Cavallera, il faisait guitare, chant, enfin tous ces gars-là tu vois, Max Cavallera, il y avait le gars de dissection que j'adorais aussi, John Notved, qui faisait de la guitare, chant, C'est même le même Joe Duplantier, Gojira, tu vois, qui faisait aussi les trucs.
[02:21:30] Speaker C: Je m'entendais parler.
[02:21:31] Speaker D: Voilà, un petit gars, un petit gars d'Eland. Et voilà, c'était mes inspirations et en fait j'adorais le côté... Mais c'était super dur à faire donc j'ai appris en fait à faire le... à chanter par défaut parce qu'il a fallu le faire en fait.
[02:21:44] Speaker B: Ouais donc au début pas forcément les.
[02:21:46] Speaker D: Techniques et puis... Ah, aucune technique.
[02:21:48] Speaker B: T'as appris vraiment tout seul ?
[02:21:49] Speaker D: Ouais, complètement, complètement, complètement.
Oui, j'ai appris.
[02:21:53] Speaker B: T'as dû t'arracher la... Ouais, bah je.
[02:21:55] Speaker D: Sais pas, je me rappelle même plus comment j'ai commencé à faire ça en testant. Ouais, je pense que j'avais des potes qui répétaient, puis il y avait un micro qui traînait, puis j'essayais de faire des cris, et puis au départ c'était dur, et après ça devenait un peu moins dur.
[02:22:10] Speaker B: T'osais quand même ?
[02:22:11] Speaker D: Ouais, ouais, je sais pas.
[02:22:12] Speaker B: C'est cool.
[02:22:12] Speaker D: Je pense que je m'en foutais, quoi. Ouais, c'est bien.
[02:22:15] Speaker B: Ça sert quand même.
[02:22:18] Speaker D: Ouais, ouais, enfin...
Je sais pas, je sais pas. Il y avait ce truc-là et puis c'était trop cool. C'était des époques... Quand j'y repense, c'était trop marrant, en fait, d'aller avec des copains, faire n'importe quoi, prendre un micro, hurler. Et puis d'un coup, ça se structure, ça devient un truc un peu plus...
[02:22:37] Speaker B: Il y avait de l'amusement, mais c'était grattant et c'était constructif. Il y avait quelque chose qui se créait vraiment. C'était intelligent aussi.
[02:22:43] Speaker D: Mais en fait, après, pour moi, ce qui était important, Et du coup, c'est ce qui est un peu en corrélation avec ce qu'on disait au début de l'émission par rapport à tout ce monde intérieur. Ça a été de matérialiser ce monde intérieur que j'avais à l'intérieur. Toutes ces histoires que je me faisais pour m'échapper. Là, en fait, j'ai trouvé un vecteur où pouvoir exprimer ça musicalement, au niveau des textes, au niveau de tout. J'avais des histoires, je pouvais les écrire et les faire. Et ça, c'était un peu...
Un existoir.
[02:23:15] Speaker C: Et toi, Marthe, du coup, parce que du coup, tu as fait de la musique, tu as fait du chant, du chœur, machin, un truc. Et tu nous as dit que tu t'es arrêtée avant de t'y remettre.
[02:23:27] Speaker A: Oui.
[02:23:28] Speaker C: Et alors, pourquoi? Tu ne croyais plus en la musique?
[02:23:33] Speaker E: Si, en fait, j'ai passé mon bac musique, donc avec la clarinette. Et puis à ce moment là, je pense que je voulais faire une école de danse, en fait.
parce que j'aimais, j'adorais danser aussi. Et sauf que je n'avais pas du tout, du tout, du tout confiance en moi et que j'avais énormément le trac. J'ai toujours le trac, le trac monstrueux. Et en fait, Voilà. Et du coup, j'ai été torturée, tout ça. Voilà, comme on a dit. Et donc, je me suis dit, j'ai trop de questions dans ma tête. Il faut que j'arrive à essayer d'y répondre. Et donc, j'ai fait de la philo.
[02:24:14] Speaker B: Voilà. Non, mais oui, c'est... Moi, je ne m'attendais pas à cette chute là, franchement.
[02:24:18] Speaker E: J'ai fait de la philo. Et alors, il y avait un autre domaine que j'adorais aussi et qui me nourrissait beaucoup. Je suis quelqu'un de très visuel, en fait. j'ai fait aussi de l'histoire de l'art et donc j'ai fait tout ça jusqu'à presque jusqu'à la thèse et après en thèse j'ai fait en fait je ne peux pas travailler assise c'est impossible donc entre temps j'étais rentrée au conservatoire en chant J'ai aussi eu un enfant à 20 ans dont je me suis occupée toute seule. Et en fait, ça a été très... J'en parle là parce que ça a été un truc très important dans ma vie, parce que ça m'a vraiment fait me questionner sur qu'est-ce que je veux être comme exemple pour lui. Est-ce que je veux être quelqu'un qui a trouvé un taf pour m'occuper de lui, le nourrir, etc. Ou est-ce que je veux être quelqu'un qui fait ce qu'il aime et qui donc n'est pas frustré, voilà, et tout ça.
[02:25:11] Speaker C: Inspirant.
[02:25:12] Speaker E: Ouais c'est ça et donc le chant à ce moment là s'est imposé comme une vérité en mode j'ai toujours voulu faire ça j'ai jamais osé en sortant du bac je voulais déjà faire ça un peu au fond de moi mais je n'osais pas et en fait à 24 ans mon fils il avait déjà trois ans j'ai passé la porte d'un conservatoire on m'a accepté j'avais chanté un Ave Maria de Caccini Et il y avait une place, en fait, en milieu d'année, j'ai osé, je me suis dit, bon, j'y vais. De toute façon, en milieu d'année, ils n'auront pas la place. Ils avaient une place. Et en plus, ils m'ont prise. Donc, j'étais là. Oups.
[02:25:44] Speaker B: OK, maintenant, ça se concrétise. Putain, je ne peux plus reculer.
[02:25:48] Speaker E: C'est ça. Et en même temps, j'étais en histoire de l'art. Et en fait, très vite, j'ai arrêté la thèse. Je n'ai même pas fait. Je me suis inscrite.
[02:25:56] Speaker D: Et puis, voilà.
[02:25:57] Speaker E: Et je ne faisais que chanter. Et comme en plus, bon, voilà, j'étais avec un enfant.
En fait, j'avais la chance d'être dans un endroit où je pouvais chanter la nuit, donc je le couchais et après, je travaillais toute la nuit pour essayer de rattraper le retard, pour essayer de devenir chanteuse lyrique. Et c'était un peu genre, OK, c'est mon rêve d'être chanteuse lyrique depuis que j'ai cinq ans et maintenant, je vais le faire. Et étrangement, le fait d'avoir cet enfant toute seule, ça m'a donné vraiment énormément de force et de courage parce qu'à côté de ce travail là, c'était relatif, c'était plus grand chose en fait que de... de vingt chromatis d'humidité, mon trac et tout, c'était plus grand chose.
[02:26:37] Speaker C: C'est plus la plus grande épreuve que tu avais à surmonter.
[02:26:40] Speaker E: Non, voilà, j'avais déjà accouché en fait. Du coup, j'ai chanté, chanté et en fait, ça a été très thérapeutique, ça a été un échappatoire. Encore une fois, la musique est revenue comme un boom sur mon cœur, mon âme, tout, enfin ma vie. Et j'ai passé les étapes et progressivement, je crois qu'à 30 ans, j'ai commencé à être professionnelle en chant lyrique. à chanter pour des petites compagnies d'opéra, pour faire du chœur, d'être soliste en chœur. Et puis de fil en aiguille, c'est devenu mon métier comme ça. Donc je suis devenue vraiment chanteuse pro à 30 ans.
[02:27:18] Speaker B: Bon, on va continuer à parler de ça. Après, on va faire une petite pause musicale. Là, on passe à Nanine Schnees.
[02:27:26] Speaker D: Sans transition.
[02:27:27] Speaker B: Nine Inch Nails avec donc un titre qui fait partie de Tron et qui est sorti récemment, qu'on a diffusé. Sorti hier je crois.
[02:27:34] Speaker D: L'album est sorti hier.
[02:27:35] Speaker B: L'album est sorti vendredi.
[02:27:36] Speaker D: Oui dimanche.
[02:27:38] Speaker B: C'était hier quelque part. Donc c'est toi qui as choisi ça. Un morceau récent.
[02:27:45] Speaker D: Alors moi j'ai choisi ce morceau là parce que ça a été mon petit morceau de l'été.
Quand ils l'ont sorti, ah ouais, je l'ai écouté en boucle. J'ai adoré ce morceau. J'adore le groupe, déjà. Je ne peux pas dire que je suis un fan depuis mille ans, mais c'est un groupe que j'adore. Je trouve dans la justesse, dans l'authenticité, la sincérité, dans la longévité. Je trouve qu'il y a un truc incroyable avec ce groupe qui revient bien. Et là, qu'est-ce que c'est que ce banger, quoi, qui nous sortent là. Le morceau, je l'écoute comme ça en me disant bon, là, claque absolu. J'ai adoré en plus la collab qu'ils ont, en plus, je crois que ce morceau est un peu en collab avec Boys Noize qu'ils ont pris sur leur tournée. Et il y a un petit côté Geza Wolstein que j'adore aussi. Je trouve qu'il y a des petites, même, il y a des petites références sur la fin du morceau, sur certaines notes de synthé et tout, qui me font penser à Geza Wolstein, je trouve ça... Incroyable. Du coup, ça me donne envie d'aller voir le film et je me suis dit, wow, quel retour, quoi. C'est des oufs. C'est des mecs... Ça ne t'attendait pas.
[02:28:49] Speaker B: Trop, mais effectivement... Ah ouais, ouais, à.
[02:28:51] Speaker D: 60 ballets, je crois. Enfin, ils arrivent, ils font ça... C'est impressionnant. Ça force le respect. Et voilà, donc c'était plus... Ouais, pour souligner le truc, parce que moi, ça a été mon morceau d'été.
[02:29:02] Speaker B: Tu les as vus à Bercy ?
[02:29:04] Speaker D: Non, je n'y étais pas.
[02:29:06] Speaker B: Bon, alors on va changer de sujet.
[02:29:08] Speaker D: Non, je n'y étais pas.
[02:29:09] Speaker C: C'était vraiment bien.
[02:29:11] Speaker B: Sans vouloir.
[02:29:15] Speaker D: Bah j'sais pas, j'me suis dit ouais non j'y vais pas et en fait ouais j'ai regretté tout l'été.
[02:29:20] Speaker B: Bon les repas sont bons j'le pense.
[02:29:22] Speaker D: Bah après je sais, ouais ouais mais c'est vrai que ça avait l'air incroyable ce live. Puis justement, d'un groupe comme ça qui a, bah en préambule d'émission vous parliez de System, tout ça, tous ces groupes, vous avez parlé de Metallica, tout ça. Moi j'suis pas trop partisan de, comment dire de... de critiquer les groupes. Je trouve que c'est dur. Mais par contre, ce qu'il faut souligner, c'est quand c'est bien, c'est bien. Et eux, c'est vraiment bien. Je pense qu'ils ont des super moyens, tout ça, mais je trouve qu'ils ont une espèce de justesse et de qualité et de bon goût.
[02:29:56] Speaker C: Généralement on critique les trucs qu'on n'aime vraiment pas, généralement on n'en parle pas. Et System, je pense qu'on peut leur envoyer une ou deux petites piques, ça changera rien en fait, qu'ils vont quand même prendre 10 millions pour faire deux concerts.
Mais par contre, là, je suis d'accord avec toi, c'est que là, le show de Nine Inch Nails, il est incroyable.
[02:30:27] Speaker D: Il est ingénieux.
[02:30:28] Speaker C: C'est ça, c'est que c'est intelligent. Et en fait, c'est comme la musique. Leur musique, c'est qu'ils ont compris ce qu'ils font et ils savent pourquoi ils le font et ils savent comment ils le font. Et en fait, dans les shows, c'est pareil. C'est hyper intelligent. Je ne pense pas que ce soit extrêmement coûteux. C'est juste que c'est bien utilisé, c'est hyper intelligent, c'est comme dans leur musique quoi.
[02:30:52] Speaker D: De foutre un petit boiler, je trouve en plus que c'est hyper actuel, ça reprend un peu des codes électro qui sont, je sais pas si c'est fait exprès, mais qui sont tendance à la musique techno tout ça.
[02:31:06] Speaker B: Et la première partie qui est là.
[02:31:11] Speaker D: Et qui amène au show, ses allers-retours, c'est incroyable ce qu'il fait ça.
[02:31:16] Speaker C: Je pense que c'est aussi que c'est dans l'ADN de Nine Inch Nails depuis le début. Et c'est vraiment ce que tu disais, il y a des trucs qui font penser à Gaza Feuchtein et je pense que c'est les choses qui t'ont inspiré à Gaza Feuchtein par cette scène. Du coup, c'est ça qui est drôle, c'est que quelque part il y a.
[02:31:31] Speaker D: Le... Oui, je pense, oui, mais...
[02:31:33] Speaker C: Je suis d'accord avec toi, je suis complètement d'accord.
[02:31:35] Speaker D: Mais je trouve ça très inspirant. Qui, à l'heure actuelle, amène un artiste avec lui en tournée, un artiste comme ça, comme Boyz II Men, même si on peut voir certaines corrélations, c'est quand même ouf, et le fait participer et fait un truc, une collab avec sa première partie.
J'ai trouvé ça énorme. Normalement, les premières parties, c'est allez, tu joues devant nous, démerde-toi avec ce que t'as. Et là, c'est carrément, on fait une collab ensemble.
[02:32:04] Speaker C: À tel point que le set, la première partie, il n'y a pas de pause entre la première partie et le début du concert.
[02:32:11] Speaker D: C'est un spectacle.
[02:32:11] Speaker C: C'est que la fin de Boys Noice, c'est en montée, ça s'arrête et juste derrière, il démarre. Il n'y a pas de séparation.
[02:32:19] Speaker D: C'est la meilleure idée du monde.
[02:32:21] Speaker C: C'est vraiment un show commun.
[02:32:23] Speaker D: Donc ouais, gros coup de, enfin je veux dire, ils n'ont pas besoin de ce coup de projet. Mais en tout cas, moi, c'est un truc qui m'a vraiment animé cet été. J'ai écouté l'album, du coup, la BO. Mais bon, c'est vrai qu'il est très BO. Il n'y a pas vraiment de vrais morceaux. Enfin, le long morceau où il y a du chant, tout ça, il y en a quelques-uns, mais qui sont très, très cool. Mais c'est vrai que celui-là, gros banger.
[02:32:45] Speaker B: Très bien. On va regarder ça tout de suite. Nine Inch Nails.
[02:33:04] Speaker A: Oui, it makes me feel better C'est trop beau !
[02:36:30] Speaker E: Musique.
[02:36:38] Speaker A: Douce ...
[02:40:48] Speaker D: Sous-titres.
[02:41:18] Speaker A: Réalisés para la communauté d'Amara.org.
[02:41:52] Speaker C: Jusqu'à la dernière goutte.
[02:41:53] Speaker B: En même temps, quand c'est Igor, I-G-O-3-R, à l'instant donc, c'est peut-être une découverte pour vous. En tout cas, c'est un groupe qui marche énormément et on en est bien content parce que ça mérite amplement. Ils ont sorti un album ce vendredi qui s'appelle Amen. On va en parler bien évidemment, mais on est avec les chanteurs, chanteuses de cette formation.
[02:42:17] Speaker C: Vocalistes.
[02:42:18] Speaker B: Vocalistes.
[02:42:19] Speaker C: Comme ça, tu peux dire juste vocaliste et ça fait les deux.
[02:42:22] Speaker D: Très bien.
[02:42:25] Speaker B: Et on a déjà fait deux grands passages à découvrir qui vous êtes finalement, vos sensibilités aussi et votre histoire, ce qui vous fait aujourd'hui. C'est quand même important. Et on en vient à ce moment où donc... Alors j'étais très touché quand même, je suis très touché par les deux parce que finalement, il y a quand même beaucoup d'émotions. C'est différent, mais il y a quand même quelque chose de très fort. Et ce que j'apprécie, c'est quand les gens ne cachent pas aussi à qui ils sont. Et dans la musique, je pense que c'est quand même important, dans l'art globalement, c'est mieux. À quel moment, maintenant, on va se diriger vers Igor, mais à quel moment Igor arrive dans votre vie, soit dans l'écoute, comprendre qu'il y avait un peu de ça, soit dans ce moment où je ne sais pas ce qui s'est passé pour que vous rejoigniez le groupe ?
[02:43:17] Speaker E: Tu veux commencer ?
[02:43:18] Speaker D: Je suis arrivé en premier.
[02:43:19] Speaker E: Oui, donc tu parleras le premier.
[02:43:21] Speaker D: Voilà, exactement.
[02:43:22] Speaker E: Très bien.
[02:43:25] Speaker D: Alors moi j'ai découvert, Igor, je pense que j'ai dû entendre parler du groupe 7 bêtes pour la sortie d'Hallelujah en 2012. À l'époque je traînais beaucoup sur VS Webzine.
[02:43:39] Speaker B: Et là t'as vu que c'était marqué, on les emmerde, tu t'es dit oh je vais me concentrer.
[02:43:43] Speaker D: Alors c'était pas ça du tout, non non, c'est vrai qu'il y avait ce groupe qui est revenu et je me rappelle très bien, c'est un truc très marquant, je crois que c'est l'album Alléluia sort et le teaser c'est la maman de Gautier.
qui est sur un teaser et qui dit, bonjour, c'est la maman de Gauthier, mon fils chéri sort, alléluia, aujourd'hui avec.
[02:44:04] Speaker B: Un concentré de blast beats et de.
[02:44:05] Speaker D: Machins et il y a des passages comme ça et tout. Donc voilà, ça déjà, ça m'avait fait extrêmement rire. Je ne comprenais pas tout de cette.
[02:44:15] Speaker B: Musique là à l'époque.
[02:44:16] Speaker D: Et puis bon, en plus, je faisais complètement autre chose à ce moment là. Après il me semble que je me souviens d'avoir un pote qui m'avait fait écouter, enfin pas écouter, mais voir une vidéo YouTube de tout petit Moineau à Dour, je crois que c'était en 2014, quelque chose comme ça, et je sais que cette vidéo-là elle avait un peu buzzé parce que la performance est assez ouf. Donc ça j'avais un peu écouté à ce niveau-là.
Et après du coup, à l'époque, avec mon ancien groupe, Svartkron, on avait ouvert pour Igor. On était sur la même agence de booking à l'époque et on avait ouvert pour eux à Nîmes, à La Paloma et on s'était un peu rencontrés. Moi, je connaissais bien aussi le batteur de l'époque, Sylvain, parce qu'il était dans Trépolium.
déjà joué ensemble donc on se connaissait pas mal et voilà et on s'était rencontré je crois qu'on s'était vu là on s'était vu au Brutal Assault avec Igor avec Gauthier on avait un peu discuté on s'était recroisé quelques fois et voilà donc ça moi c'est comment j'ai découvert le groupe quoi et après en fait comment j'ai intégré le groupe bah Gauthier m'a appelé un jour Et c'était assez... Moi, je ne m'y attendais pas du tout. J'étais peinard et je reçois un HVA, Gauthier m'appelle, je dis mais qu'est-ce qu'il veut ? Et il me dit, écoute gros, salut, est-ce que ça te dit de chanter dans Igor ?
On s'achantait dans les gores.
[02:45:44] Speaker E: Je lui disais, tu veux que je.
[02:45:44] Speaker D: Vienne faire une apparition, un guest ? Je ne comprenais pas. Votre album vient de sortir. C'était l'album Spirituality in Distortion. L'album avait un an, je me rappelle. On était en fait en 2021, juste pendant les deux Covid là. Et là, je lui dis, mais gros, mais de quoi tu parles en fait ? Vous n'avez pas un chanteur et tout ? Qu'est-ce qui se passe ? Ouais, mais non, c'est compliqué. Et je fais...
[02:46:08] Speaker B: Ouais, j'ai pas le.
[02:46:10] Speaker D: Truc là, je comprends pas. Et puis même, je me voyais pas trop faire ça, je comprends pas.
[02:46:15] Speaker E: Ils me disent, non, mais si, si, réfléchis-y et tout.
[02:46:17] Speaker D: Et là, derrière, toute l'équipe, monsieur qui est derrière, m'envoie des messages. Réfléchis-y. Et en fait, il y avait un espèce d'entourage commun que j'avais avec Igor, que ce soit Au niveau de la production, du management, l'ingé son du groupe, c'est l'un de mes meilleurs potes. Le batteur du groupe, je le connaissais bien. En fait, il y avait cette espèce d'environnement propice et moi, j'étais à un espèce de moment de ma life où je faisais mes projets, mais du coup, mon groupe principal, Svartkond, ça battait de l'aile, je commençais à avoir des idées d'arrêter.
Et même si je n'avais pas envie de laisser mes gars et partir dans une autre aventure, je n'avais pas envie de les quitter. Mais au fond de moi, ça m'intéressait. Et après, j'avais le truc où je ne savais pas si ça allait me plaire.
[02:47:05] Speaker B: Oui, oui.
[02:47:06] Speaker D: De changer de place où j'arrivais, d'intégrer un groupe déjà existant avec une certaine hiérarchie et d'arriver à être juste chanteur aussi. Parce que comme je disais, moi, je suis guitariste, donc faire que du chant, je n'avais jamais fait. Donc, c'était toutes ces questions-là qui sont arrivées et c'était... Je me suis beaucoup, beaucoup posé de questions. Justement, j'ai vachement consulté mes proches et tout. Tout le monde m'a dit mais fais-le, fais-le, fais-le. Et moi, je ne pouvais pas m'engager si je n'étais pas sûr de moi. Et il n'y avait aucune... Il n'y avait aucune chance d'être sûr parce qu'en fait, quand même quand Gauthier m'a proposé, c'était assez marrant. Je n'ai même pas eu d'audition. C'était, viens chanter dans les gorges.
[02:47:45] Speaker B: Après, tu avais déjà vu chanter.
[02:47:46] Speaker D: Ouais, il m'avait déjà vu chanter, mais bon, moi, je m'attendais peut-être qu'il y a d'autres gars sur le coup ou tu viens chanter, on fait un test, etc. Non, c'est tu viens chanter. Donc, c'était un peu en mode, c'est quand même un peu étrange. Et donc, j'ai fait un peu traîner. J'ai pas mal réfléchi. J'ai accepté au final. Et voilà. Et en fait, le premier live est arrivé. Et voilà. Et en fait, moi, j'ai commencé par les lives.
Parce qu'en fait, du coup, l'album Spirituality in Distortion venait de sortir, mais vu qu'il est sorti en plein Covid, le groupe n'a pas pu tourner. Il y a eu un changement de chanteur et moi, je suis arrivé à ce moment-là. Donc en fait, j'ai pris le relais, j'ai assuré les lives de Spirituality in Distortion pendant quatre ans.
[02:48:30] Speaker A: Voilà.
[02:48:31] Speaker D: En gros, c'est ce qui s'est passé.
[02:48:33] Speaker B: Après, on verra la suite, bien évidemment. A toi.
[02:48:38] Speaker E: Alors moi, bien que j'aie toujours écouté toutes sortes de musiques, j'avais jamais entendu Igor, ni entendu parler, ni entendu cette musique. Donc j'étais passée à côté. Comme plein de choses, je suis passée à côté plein d'autres choses, j'en suis sûre.
[02:48:55] Speaker B: On ne peut pas tout connaître.
[02:48:56] Speaker E: Voilà, c'est ça que bien aussi, c'est qu'on a encore plein de trucs à découvrir et tout. Mais Igor, je ne connaissais pas. Et à l'époque, quand j'ai eu le premier message de Gauthier, moi, j'étais en train de faire des concerts. C'était le confinement.
Et moi, j'ai eu la chance de pouvoir faire des concerts super, c'est-à-dire que c'était des concerts sous les fenêtres d'immeubles des gens, dans les cours de Paris. Et aussi, parfois, on est allé dans des banlieues, dans des cités HLM et tout ça. Et en fait, c'est une metteur en scène géniale qui s'appelle Louise Lévesque qui m'a demandé de chanter là-dedans. Et j'ai adoré ce projet, moi, et on en a fait énormément des concerts.
[02:49:36] Speaker B: C'était du chant classique ?
[02:49:38] Speaker E: C'était du chant classique, je chantais du Bellini, je chantais Castadiva, gros tube du classique, Mon coeur s'ouvre à ta voix de Saint-Saëns, aussi un grand tube du classique et je ne sais plus d'autres morceaux. En fait, il y avait toute une petite mise en scène dans la cour avec des bougies, un vrai piano qu'on amenait à 4 meufs.
qu'on déplaçait sur roulettes, un tout petit piano mais je faisais ces concerts à ce moment là et en fait il se passait plus rien artistiquement malheureusement à ce moment là et donc on a commencé à avoir une chaîne de télé puis une autre puis une autre puis une autre parce que on était les seuls à faire quelque chose et quelque chose de cool puisqu'en fait on amenait la musique classique aux gens alors que d'habitude c'est les gens qui viennent voir de la musique donc déjà cette démarche là me plaisait beaucoup et en fait c'est un peu une comment dire je parle beaucoup là dessus mais c'est important parce que Gauthier était devant sa télé.
[02:50:35] Speaker D: T'As pas vu au zapping ?
[02:50:37] Speaker E: Et il m'a vue au zapping. Et en fait, il s'est dit c'est qui cette meuf ?
[02:50:45] Speaker B: Il peut porter un piano tout seul.
[02:50:48] Speaker C: Ça va être bien pour la tournée.
[02:50:51] Speaker E: Le premier truc qu'il m'a dit dans le message, et ça m'a vraiment fait plaisir, c'est j'aime beaucoup ton timbre de voix. Ça, c'est le premier truc qu'il m'a dit. Je m'en souviens maintenant. Et après, je pense qu'il a trouvé super cool que c'était un peu rock'n'roll comme ambiance. En plus, j'avais une robe corbeau que je m'étais faite avec ma mère, avec plein de plumes noires et des santiags. Comme ça, on chantait par monts et par vaux dans les cours d'immeubles, parfois dans les cités et tout. Ça l'a touché. Il y a quelque chose qui l'a...
[02:51:22] Speaker D: C'est le premier message que tu as ghosté, c'est ça ?
[02:51:26] Speaker E: Alors je vais raconter cette histoire mais parce que...
[02:51:29] Speaker B: Là tu dénonces ! Oh la la !
[02:51:31] Speaker E: Ah vache, c'est pour une bonne cohésion d'équipe !
[02:51:36] Speaker C: C'est drôle parce que quand il parlait du fait qu'il n'avait pas passé d'audition je me suis dit ah c'est vraiment un truc qui est vraiment basé sur juste l'humain avant la performance et en fait là je me rends compte que bah non apparemment parce qu'il balance sous les rails...
[02:51:51] Speaker E: En fait, ce qui s'est passé, c'est.
[02:51:52] Speaker D: Que... Non mais c'est drôle, moi je.
[02:51:53] Speaker G: La trouve drôle cette analysette.
[02:51:54] Speaker E: Elle est super drôle et en plus, vu comme je suis fan d'Igor maintenant, voilà, je suis fan du groupe dans lequel je chante.
[02:52:00] Speaker D: Rattrape-toi, rattrape-toi.
[02:52:01] Speaker E: Du coup, je peux raconter ça parce qu'en plus je le connaissais pas, j'avais jamais entendu. Donc, Gauthier me contacte, je ne sais pas qui c'est, il m'écrit un message sur Facebook, un très très gentil message, c'est une personne extrêmement gentille, qui me dit, voilà, j'adore ta voix, est-ce que tu veux travailler avec moi ?
[02:52:17] Speaker D: Et là, elle répond pas.
[02:52:19] Speaker C: On sait qu'en tant que femme, ce n'est pas toujours rassurant ce genre de message.
[02:52:25] Speaker E: Il faut savoir que je n'ai pas une activité très intense sur les réseaux, je suis très maladroite avec internet et tout ça, je ne suis pas une fille de ce temps, ça ne m'intéresse pas trop. Ouais carrément, moi je suis plus bougie qu'alèche, genre ambiance Barry Lyndon tu vois c'est trop mon truc. Et du coup il me contacte, il m'écrit le message, je me dis bon c'est qui, c'est qui, voilà je me dis c'est qui ce type ?
[02:52:51] Speaker G: C'est qui ce mec ?
[02:52:52] Speaker E: Qu'est-ce qu'il me veut quoi ? Donc non, juste je lui dis bonjour, merci beaucoup, c'est gentil mais...
[02:52:57] Speaker D: Je pensais qu'il te draguait.
[02:52:59] Speaker E: Alors je ne mettais aucune intention derrière ce message, j'ai juste dit je sais pas qui c'est et moi en bonne sauvage que je suis, j'ai répondu, merci c'est très gentil mais... Ou peut-être le premier message j'ai pas répondu. Il me renvoie un autre message un peu plus tard et là je dis merci c'est gentil mais j'ai pas le temps, j'ai trop de trucs à ce moment là. Quand j'ai des projets moi...
[02:53:19] Speaker C: Je suis professionnel.
[02:53:20] Speaker E: Non, il me suffit d'un projet pour que ça prenne toute la place dans ma tête et que je me dise, je suis débordée. Donc je n'avais pas écouté, toujours pas écouté. Deuxième message. Et je crois qu'il m'a envoyé un troisième message en me disant, j'ai composé ce morceau là de piano. Est-ce que tu voudrais pas avec... C'était silence. Est-ce que tu voudrais pas voir ce que tu peux faire avec ta voix dessus ? Et je me dis, putain, il est lourd.
[02:53:43] Speaker B: En même temps, le mec en vient.
[02:53:45] Speaker C: À me faire des morceaux !
[02:53:46] Speaker E: Non mais la fille, n'importe quoi ! Incroyable ! J'ai failli passer à côté de ça, tu te rends compte ? Et je ne l'écoute pas, le morceau, et je dis, je suis désolée, je suis vraiment débordée, un truc comme ça, où je réponds ?
[02:53:57] Speaker A: Je ne sais plus.
[02:53:58] Speaker E: Et encore longtemps après, j'ai un message de notre cher manager, Sébastien.
[02:54:06] Speaker B: Ah bah lui il ne lâchera pas l'affaire !
[02:54:09] Speaker C: Il a envie de venir dans l'émission !
[02:54:12] Speaker B: Il sera invité un jour, il sera invité !
[02:54:15] Speaker E: Il faut qu'il me dit bon ok tu nous as mis des vents mais est-ce que t'es sûr on va faire des tournées et tout ça ? Je suis le manager du groupe est-ce que t'es bien sûr que tu veux pas chanter pour nous tout ça ?
[02:54:26] Speaker D: Est-ce que c'est comme ça que ça s'est passé ?
[02:54:28] Speaker E: Bah ouais, il peut confirmer, je pense. Il confirme. Et donc là, je me dis, ah ouais, il y a un manager dans ce groupe. Et puis ils font des tournées et tout. Je fais genre, ils font des tournées, je fais bon, d'accord, je fais bon.
[02:54:42] Speaker B: Comme je vais les niquer, je vais bien les niquer. Attendez, on gagne sa vie en faisant.
[02:54:45] Speaker C: De la musique ou quoi ?
[02:54:47] Speaker E: Oui, juste là. Non mais en plus, moi, je veux dire, j'avais toujours écouté du rock, j'avais des amis qui faisaient du rock déjà, j'avais eu un petit groupe de rock au lycée, tout ça, j'étais vraiment intéressée par toutes sortes de musiques, j'étais pas la fille la plus classique de la terre, voilà. Mais je me disais, le métal, c'est pas trop mon truc. Quand Seb, il me dit un groupe de métal, je fais... C'est pas que c'est pas mon truc, je me dis, moi, je suis pas chanteuse de métal, je me vois pas dans un groupe de métal.
[02:55:12] Speaker D: Tu t'es pas projetée dans le projet.
[02:55:14] Speaker E: Bah en fait je ne connaissais même pas le projet donc pour moi c'était je fais du classique, je vais pas aller pourrir ma voix lyrique que j'ai mis dix ans à construire dans un groupe de métal. C'était mes a priori.
[02:55:24] Speaker D: T'as mélangé l'écharpe, les torchons et les serviettes.
[02:55:26] Speaker E: Voilà exactement, j'ai donné de la confiture aux cochons.
[02:55:30] Speaker C: Tu sais quoi, je vais pas traîner dans un camion avec des mecs qui se sont mis de l'eau sucrée sur les cheveux pour se faire des drados, c'est bon.
[02:55:36] Speaker E: Exactement, voilà j'ai quand même...
[02:55:40] Speaker B: Elle est de bonne guerre.
[02:55:41] Speaker E: On m'a demandé d'être sincère dans cette émission.
[02:55:44] Speaker D: Vas-y, vas-y, je sais que t'avais des a priori.
[02:55:47] Speaker E: Je dis, on pourra en discuter après si vous voulez, j'ai plein d'anecdotes.
[02:55:54] Speaker B: On n'aura peut-être pas le temps. La vapeur s'inverse.
[02:55:59] Speaker E: Mais donc je me dis bon, ok, je devais avoir un peu plus de temps aussi dans ma vie, je sais pas. Donc je vais écouter Igor.
[02:56:06] Speaker B: Ça a été curieuse quand même.
[02:56:07] Speaker E: Oui, en plus j'ai toujours aimé écouter des nouveaux trucs et tout ça, donc je me dis bon, ça a l'air d'être un vrai groupe, c'est pas juste...
[02:56:14] Speaker B: C'est pas juste un mec qui essaye.
[02:56:16] Speaker E: De... Ouais, même s'il était très sympa, vraiment Gauthier, c'est quelqu'un d'absolument adorable et tout, donc j'étais là mais c'est juste ça m'intéresse pas de chanter dans autre chose que du classique à ce moment-là. Je vais écouter Igor, et là j'ai fait genre mais c'est quoi ce truc ? J'ai adoré, j'ai eu un énorme coup de cœur, je me suis dit c'est... C'est original, c'est inventif, c'est créatif, c'est un langage en soi, c'est compliqué. Donc du coup, je réécoutais pour essayer de comprendre. Et moi, j'aime bien quand il y a plusieurs grilles de lecture et tout ça.
[02:56:48] Speaker B: En niveau des couches, il n'y en a pas mal.
[02:56:51] Speaker E: J'ai regardé les clips, j'ai fait wow, trop beau. Et puis il y a une chanteuse là qui chante plein de façons différentes et tout. Je trouvais super parce qu'elle faisait l'or dans le groupe et tout. J'étais hyper... Et là, du coup, panique. J'ai fait mais il faut absolument que je le fasse. Donc je réécris à Seb.
[02:57:08] Speaker B: Non, pardon, je n'ai pas répondu, mais en fait...
[02:57:10] Speaker A: Exactement.
[02:57:12] Speaker E: Donc là, je dis, je réécris.
[02:57:13] Speaker C: Je télécharge le morceau, je chante dessus.
[02:57:16] Speaker E: Je réécris à Seb en disant oui, carrément, je t'appelle, je t'explique et tout ça. Donc on fait un appel commun. À l'époque, je n'avais pas de smartphone, donc...
[02:57:26] Speaker B: En 2000 ou combien ?
[02:57:27] Speaker E: J'avais un téléphone de dealer là, les petits.
[02:57:32] Speaker B: Un 33-10, on y revient !
[02:57:34] Speaker C: Non, même pas !
[02:57:35] Speaker B: C'est les petits prépayés l'été ! Ah, les motoros là !
[02:57:40] Speaker E: Un truc pour pas qu'on m'embête en fait !
[02:57:42] Speaker D: Donc ça c'était quoi ? C'était l'été 2023 quand on cherchait une autre chanteuse ?
[02:57:45] Speaker E: Franchement, les dates, oui, je crois que c'était ça.
[02:57:47] Speaker D: Est-ce qu'on nous confirme ?
[02:57:50] Speaker E: Les dates, je sais pas.
[02:57:51] Speaker B: Ouais, c'est pas très grave.
[02:57:52] Speaker C: C'était il y a deux ans, quoi.
[02:57:53] Speaker E: Oui, voilà, peut-être deux ans et demi, deux ans et demi. Et du coup, je dis bah oui, je veux grave le faire. Donc, il voulait organiser un call à trois avec Gauthier. Ce n'était pas possible parce que je n'avais pas de smartphone.
[02:58:03] Speaker C: Parce que tu ne t'allais pas prendre le train pour un appel téléphone.
[02:58:07] Speaker B: À trois.
[02:58:09] Speaker E: Ah, ouais.
[02:58:11] Speaker B: Allez, donc.
[02:58:14] Speaker D: Je ne l'avais pas vu venir ça là-dessus.
[02:58:16] Speaker E: J'avoue, on ne les voit pas bien.
[02:58:18] Speaker C: Non.
[02:58:19] Speaker E: Et du coup, bref, j'arrive quand même à voir Gauthier finalement au téléphone et Seb. Et Gauthier me dit, bon, bah, t'es mignonne, sauf que maintenant, moi, j'ai plein de chanteuses qui veulent chanter dans mon groupe. Tu m'étonnes.
[02:58:30] Speaker D: Il a fait ça ?
[02:58:31] Speaker E: Non, mais très gentiment. Il m'a dit, mais excuse-moi, est-ce que tu peux m'enregistrer les morceaux que je vois quand même ? Donc moi, j'ai eu mon audition. Il m'a dit, il m'a envoyé quelques morceaux et je les ai enregistrés de chez moi avec un matériel forcément pourri, puisque je ne suis pas très technique.
[02:58:45] Speaker C: Tu vois, c'est qu'elle a enregistré avec son téléphone de dealer.
[02:58:49] Speaker E: Franchement, presque.
[02:58:52] Speaker B: Et voilà.
[02:58:53] Speaker E: Malgré ça, une belle saturation naturelle. Du coup, t'as un petit grain sur la voix, magnifique, super. Et du coup, il m'a dit oui, c'est bon.
[02:59:05] Speaker C: Et maintenant, on peut t'avouer qu'en fait, il n'y avait personne d'autre et c'était juste pour te punir qu'il t'a foutu.
[02:59:11] Speaker E: Quelqu'un d'autre ou pas, ça m'a juste mis la panique.
Non, mais s'il avait d'autres idées de chanteuses qui voulaient aussi le faire.
[02:59:22] Speaker D: C'était pas... C'était pas folichon, franchement.
[02:59:27] Speaker E: Après, je pense que c'est parce que...
[02:59:29] Speaker D: Les choix, je crois, n'étaient pas folichons.
[02:59:31] Speaker E: Je pense que c'est pas évident, effectivement, de trouver une chanteuse lyrique qui veut.
[02:59:36] Speaker C: Bien... Qui est dans le délire aussi.
[02:59:40] Speaker E: Qui est dans le délire de... de faire d'autres musiques par exemple, j'avais toujours.
[02:59:44] Speaker C: Tenté d'aimer ce groupe parce que je.
[02:59:47] Speaker E: Pense que c'est peut-être plutôt des gens qui sont dans le métal ou dans les musiques alternatives qui vont écouter Igor et qui du coup vont être amenés à la voix lyrique par ce biais que l'inverse.
[02:59:56] Speaker B: Oui, ou ce ne seraient pas les mêmes techniques globalement.
[03:00:00] Speaker C: Autant pour des sessions Tu peux trouver peut-être une chanteuse qui va prêter sa voix parce que c'est un one shot, mais s'impliquer dans un projet, c'est ça.
[03:00:10] Speaker D: Je pense que ça a été un gros sujet, ça.
[03:00:12] Speaker E: Oui, parce que le fait que j'ai eu le coup de cœur, ça a compté beaucoup. Parce que c'est vrai qu'après, au téléphone, Seb, il me dit oui, donc les tournelles se font en bus avec que des gars. Et moi, j'étais là. OK. Et après, bon, j'ai rencontré les gars et il s'est avéré qu'ils étaient sympas. Comme des petits anges.
[03:00:29] Speaker B: Lui, il a eu ce crush artistique, moi aussi. Je veux dire, il t'a bombé trois messages.
[03:00:36] Speaker D: Il m'en avait parlé avant, parce qu'on a eu une chanteuse entre. Et il m'en avait parlé, il m'a fait tiens, putain, c'est dommage que j'ai contacté une chanteuse que j'ai vue au zapping, mais elle m'a pas répondu. Mais du coup, je m'énerve et je me dis que tout est... Tu vois, des fois, les choses sont bien faites et bien à la limite, tu avais besoin de ce temps-là pour faire tes trucs et t'arrives au bon moment, je pense. En fait, je suis juste très contente.
[03:01:05] Speaker E: De ne pas être passée à côté, quoi.
[03:01:06] Speaker D: Ouais, mais bon, tu vois...
[03:01:08] Speaker C: Encore un bon manager, c'est important.
[03:01:10] Speaker B: Voilà.
[03:01:15] Speaker E: En fait, tant que je n'avais pas écouté cette musique, c'est vrai que je ne pouvais pas me projeter.
[03:01:23] Speaker D: Non, mais c'est important.
[03:01:25] Speaker B: C'est ça l'histoire qui est belle aussi. Mais ça reste vous, c'est ça.
[03:01:30] Speaker D: J'allais dire un truc super profond, mais en fait... Mais tu sais, des fois, t'as des espèces de propositions qui arrivent comme ça, de sortie de nulle part, à un moment de ta vie où tu comprends pas pourquoi. Et moi, ce truc-là, tu vois, a en quelque sorte changé ma vie. Et ça m'est arrivé sur le coin de la gueule, mais ça m'a même fait peur, tu vois, quand c'est arrivé. J'ai vraiment douté. Je me suis dit, mais c'est vraiment peur.
Qu'est-ce qui se passe ? En fait, des fois, tu as des trucs comme ça qui arrivent et tu ne sais pas pourquoi, mais c'est des opportunités à saisir. Et si tu ne le fais pas, tu vas peut-être plus t'en mordre les doigts. Et ça n'arrive pas souvent. C'est des opportunités d'une vie qu'il faut savoir saisir. Mais il faut que ça arrive au bon moment.
[03:02:10] Speaker B: Il faut passer au-delà de sa peur aussi.
[03:02:14] Speaker E: Moi j'avais très très peur. J'avais très peur parce que...
[03:02:19] Speaker D: On avait très très peur, on a eu toi aussi.
[03:02:20] Speaker E: Oui mais toi à la limite t'étais quand même dans le délire déjà. Moi c'était plein de choses...
[03:02:25] Speaker B: Je connaissais déjà un peu le milieu métal.
[03:02:27] Speaker D: J'avais très très peur.
[03:02:28] Speaker E: Ouais, je comprends.
[03:02:30] Speaker C: Mais en même temps je te comprends parce que ce côté de ne pas faire d'audition, c'est-à-dire que tu t'engages un peu dans le truc sans savoir comment ça va se passer.
[03:02:41] Speaker D: J'avais peur, moi, de pas aimer. En fait, de le faire pour des mauvaises raisons. Et en fait, je suis pas quelqu'un... J'avais envie de m'engager et d'assurer derrière. J'avais pas envie de m'engager et pour dire après, un mois plus tard, ça me plaît pas. Je sais très bien ce que c'est que de faire un projet, de le mener, etc. Tu t'engages, tu t'engages. Et c'est un CDI, en gros. Enfin, tu vois, il n'y a pas de... Et voilà, ça pour moi c'était important de vraiment le faire, mais c'était dur de pouvoir s'engager et d'être sûr sans avoir testé. Et donc il a fallu, et là c'était un peu ce truc s'enfiler quoi, c'était ça qui me s'est flippé.
[03:03:26] Speaker B: Après, s'il n'y avait pas eu cette rencontre déjà précédente, discussion, qui fait que l'humain était...
[03:03:31] Speaker D: Alors, l'humain, l'humain est le projet de vie. Et c'est ça, quand je te dis, tu sais, la bonne proposition, la bonne rencontre au bon moment de ta vie, moi, c'est ce qui m'a le plus parlé. Parce qu'en fait, autant il y a eu la proposition artistique, la proposition professionnelle, mais en fait, à un moment donné, on s'est vu. Parce qu'en fait, le hasard des choses fait que Gauthier et moi, on n'habite pas très, très loin l'un de l'autre.
Donc on a pu se rencontrer, moi je suis allé le voir, je suis allé à sa rencontre, je suis allé chez lui.
Et j'ai vu son environnement, j'ai un peu sondé son être. Et je me suis dit, est-ce que je me projette avec cette personne-là ? Et le discours qu'il a tenu a fait écho avec ce que j'avais envie de vivre pour les cinq, dix prochaines années. Et j'ai vu que c'était en raccord avec ce que j'avais envie de vivre. Il y avait cette espèce de bienveillance, un truc aussi très sain. C'est aussi ce qu'il y a, je pense, dans le projet. Ce qui nous porte, c'est qu'il y a quelque chose qui est très sain, même autour de nous, notre environnement. On n'est pas dans un espèce de délire autodestructeur ou tout ce qui va avec, etc. On a dépassé ce truc là. Et c'est ce qui fait aussi, je pense, que le groupe passe des étapes parce qu'on a balayé un peu tout ce bullshit qu'il y avait de tout ça. On est dans un truc très sérieux. C'est un projet. Moi, j'ai vu quelqu'un qui était ultra ambitieux.
ultra-travailleur, j'avais jamais vu quelqu'un comme ça. Il parlait autant de son projet, de sa musique comme ça, avoir envie, avoir des rêves, mais c'était des rêves concrets. Je n'étais pas en face d'un fou qui me racontait des conneries. Là, je voyais quelqu'un qui me disait, bah là, moi, je veux faire ça, ça, ça. Et là, on en est là, on peut arriver là. Et je fais, ouais, OK, ben...
[03:05:06] Speaker E: En fait, il y a la folie, sauf qu'il la concrétise. C'est-à-dire qu'elle est là, la folie, mais c'est ça qui est trop beau.
[03:05:13] Speaker D: Il y a beaucoup de détermination.
[03:05:15] Speaker E: Oui, s'il y a bien un endroit où on a le droit d'exprimer la folie, c'est dans l'art. Et en fait, Gauthier, il a décidé qu'il irait au bout de sa folie et c'est ça qui fait que les projets sont colossaux et incroyables et que ça fait rêver les gens parce qu'il va jusqu'au bout.
Il est tellement perfectionniste et le moindre détail, même dans la musique, c'est incroyable. Il n'y a rien qui est laissé au hasard dans sa musique. Il a tout pensé et puis il peut y penser pendant des jours sur cinq secondes de musique. Il est impressionnant parce qu'en plus il fait tout chez lui.
pour l'enregistrement de n'importe quel bruit, n'importe quel son de la vie et aussi n'importe quel instrument. Du coup, c'est aussi pour ça qu'il s'est intéressé, je pense, à la voix d'opéra, la voix lyrique, parce qu'il va enregistrer cette voix lyrique. En même temps, il a de la voix criée. C'est assez incroyable. Des instruments du monde entier. Il a enregistré des instruments fantastiques, la sitar, les grandes trompes, les duncheon trop bien.
[03:06:22] Speaker D: Voilà.
[03:06:23] Speaker E: C'est un mec qui va vraiment jusqu'au bout.
[03:06:26] Speaker D: Oui, il y a un côté très passionnant en fait quand tu intègres ce projet là. Justement aussi, c'est ça aussi qui est assez fascinant. Mais moi, c'était plus une... C'était en ayant intégré le projet que j'ai vu après. J'ai intégré le truc. Et après, quand j'ai pu un peu le côtoyer en studio, Mais ça a été fait très rapidement parce que pour préparer les lives, il y avait des petits trucs à faire. Moi, j'ai beaucoup préparé les lives avec lui en studio où il y avait tout ce travail de réinterprétation de la voix d'un chanteur où il fallait se positionner par rapport à ma palette, qu'est-ce qui correspondait le mieux. Et moi, j'avais envie de savoir ce que tu préfères, etc.
Et en fait, même à ce moment-là, je me rappelle que même quand on préparait les premiers lives, il m'a fait écouter des trucs, mais qui n'étaient pas forcément des trucs pour Igor. Je crois que c'était des trucs d'un autre projet qu'il avait. Et là, j'étais un peu bluffé quand même. Je me suis dit, waouh, là, on est sur un autre niveau de composition, de son, de... Enfin, tu sais, des trucs que je n'avais jamais entendus. et j'ai fait c'est fou quand même là ce qui se passe et du coup toute la période des quatre années de live elle a été ponctuée de passages en studio où on s'est capté pour bosser des démos des trucs comme ça et à chaque fois en fait tu voyais en fait c'était comme un des petites plantes qui grandissaient, tu vois, et d'une démo un peu... Tu fais, ouais, c'est ça ton idée ? Ah, wow, c'est ça ton idée ? Et en fait, ah, tu t'as mis ce piano-là, c'est un vrai truc, et finalement il y a ci, ça. Et moi, j'ai vu vraiment grandir, voire évoluer les morceaux de A à Z, et c'était fou. Ça, cette expérience-là, elle est dingue, vraiment.
[03:08:05] Speaker B: Il n'est pas là. Mais du coup, je me suis toujours dit, est-ce qu'il a toujours été comme ça, à se permettre d'aller jusqu'au bout de ses idées ? Parce que dans le ressenti de ce que j'ai du projet, je pense que c'est quelqu'un qui...
dans une over-réflexion tout le temps, ça tourne. Pas forcément adapté au monde qui nous entoure. C'est comme ça que je l'ai ressenti. Après, je ne vous connaissais pas, donc je ne sais pas. Et je me suis dit de réussir à atteindre ce truc-là où justement, il se dit c'est cool, je peux le faire. Il y a quand même un monde entre l'enfance où c'est très complexe et.
[03:08:40] Speaker D: Puis là... c'est sa façon à lui de s'exprimer, de toute façon c'est son vecteur d'expression et c'est comme ça qu'il s'enlève, c'est toujours comme ça qu'il nous l'a présenté.
[03:08:48] Speaker E: Je pense que comme beaucoup de musiciens, ce qu'il n'arrive pas à dire dans la vie, il le dit vraiment avec sa musique. C'est un peu banal ce que je dis là mais c'est vrai, pour le coup c'est très représentatif. Et c'est marrant, effectivement, il est souvent dans son monde. Parfois, on est dans le bus et je me dis qu'il est en train de composer quoi là.
[03:09:09] Speaker D: Il ne parle à personne.
[03:09:11] Speaker E: Il est dans son monde. Après, quand on trouve les moyens de se parler, c'est une personne très à l'écoute et très ouverte aux autres. Mais il faut trouver le moyen. Oui, il a sûrement quelque chose de...
singulier, je dirais, comme moi aussi, comme tellement de gens qu'on croise et tout ça. Et je pense que dans sa tête, aller jusqu'au bout des choses, ça fait partie des trucs qui font qu'il peut vraiment dire jusqu'au bout un truc qu'il a à dire et qu'il doit, j'imagine, je n'en sais rien, le rassurer ou en tout cas le rendre fier.
[03:09:50] Speaker B: Bien sûr, et puis qu'il permette ce qu'il porte.
[03:09:53] Speaker E: Ouais, exactement. De toute façon, je pense que si t'es pas hantier, tu peux pas faire un truc pareil.
[03:09:59] Speaker B: C'est sûr.
[03:10:01] Speaker C: Tout au bout de nos rêves, là où la raison s'achève.
[03:10:04] Speaker B: Voilà. Très bien. Tu disais aller jusqu'au bout des choses et dans cette émission, effectivement, on aime bien aller jusqu'au bout des choses. Et alors là, tu y es allé parce que tu nous as proposé musicalement et visuellement Vivaldi interprété par Isabelle Léonard. Voilà.
[03:10:20] Speaker D: Faut toujours qu'elle fasse son intéressante. C'est quand même fou.
[03:10:22] Speaker B: Je suis là pour ça. Moi c'est le classique. Je ne sais plus qui nous avait proposé du classique.
[03:10:29] Speaker E: Bruit.
[03:10:30] Speaker B: Bruit, voilà le groupe qui nous avait proposé aussi du classique. Bon là le morceau je l'ai écouté, j'ai dit c'était 10 minutes je crois.
[03:10:38] Speaker E: Oui c'est trop long.
[03:10:38] Speaker B: Je le suis permis.
[03:10:39] Speaker E: Bien sûr oui. Je voulais qu'on le coupe parce qu'effectivement c'est très long.
[03:10:44] Speaker C: Même pour les gens qui aiment.
[03:10:46] Speaker B: C'est très beau, par contre, c'est sûr, c'est très beau. Mais alors, du coup, je me suis permis de couper là où tu as dit à peu près. J'ai attendu juste le moment où ça descend parce que j'ai quand même... Si je coupe un peu plus tôt, ce n'était pas très beau.
[03:10:56] Speaker E: Je ne savais pas combien de temps fallait.
[03:10:58] Speaker B: Non, non, mais on aurait pu. C'est juste que je savais aussi qu'on allait beaucoup parler parce que c'est tellement intéressant. C'est vrai qu'on parle beaucoup. Je pense qu'il y a tellement de trucs à dire que voilà. Mais Vivaldi, donc, pour les gens qui écoutent du métal et tout, là, on va encore balancer quelque chose qui nourrit forcément cette musique et le métal aussi, je pense.
[03:11:15] Speaker E: Bien sûr. En fait, c'est marrant parce que moi, dans la musique classique, je suis extrêmement fan de musique baroque. Gauthier aussi, d'ailleurs. Il a écrit pas mal de chansons baroco-sataniques. Il y a des titres d'Igor qui montrent qu'il est très... D'ailleurs, pour lui, Il veut plus une voix lyrique baroque, faire comme un espèce de, je ne sais pas si ce mot lui plairait, néo-baroque ou quelque chose comme ça, qu'il n'est pas du tout métal symphonique.
[03:11:42] Speaker B: On est d'accord, rien à voir, c'est un style.
[03:11:46] Speaker E: Il utilise la voix lyrique de toute façon.
[03:11:47] Speaker C: Et on ne peut pas lui en vouloir.
[03:11:50] Speaker B: Comme ça ? Les doigts ?
[03:11:53] Speaker E: Non, chacun son truc. Mais en tout cas, pour la blague. Oui, bien sûr. En tout cas, je pense quand même que la musique baroque, c'est une musique sur laquelle on peut danser. En fait, c'est très rock'n'roll. C'est-à-dire que je pense qu'il y a plein de... Par exemple, si t'écoutes « L'hiver » de Vivaldi, là le morceau que j'ai passé c'est avec du chant lyrique parce que c'était important pour moi de montrer une chanteuse lyrique, une chanteuse exceptionnelle américaine.
Je sens trop bien qu'elle ait une voix chaude, en plus elle est méso-soprano. Moi aussi je suis méso-soprano, ça me plaisait de montrer un peu cette voix-là. Et qu'est-ce que je disais ? Si, Vivaldi, les opéras de Vivaldi, la musique baroque, Purcell, même Le génie du froid. Klaus Nomi qui avait repris Le génie du froid de Purcell. Klaus Nomi c'était... Tu connais pas la ref ?
[03:12:52] Speaker D: Deuxième album de Vivaldi, chanson n°8. Le premier album de Vivaldi, évidemment. Le deuxième album, bon, je l'ai un peu tape tradé.
[03:13:02] Speaker B: Si je viens avec la fille dans.
[03:13:04] Speaker C: La baignoire de sang.
[03:13:05] Speaker E: J'adore.
[03:13:05] Speaker D: Je l'ai un peu tape tradé à l'époque. Belle chronique sur New Noise.
[03:13:11] Speaker B: Alors fais des bisous d'ailleurs au passage.
[03:13:14] Speaker C: Par contre sur VS ils avaient pas trop aimé.
[03:13:16] Speaker D: Il n'a pas été en sélection du mois sur VS. On te laisse finir Marc.
[03:13:20] Speaker E: C'est une musique qui est très dansante. Il y a quelque chose d'hyper rythmé, qui prend au trip. et qui est assez abordable aussi, c'est-à-dire que dans la musique classique, il y a des choses beaucoup moins abordables, beaucoup plus abstraites que la musique baroque, voilà. Donc pour moi, c'était important de passer du Vivaldi et puis du chant lyrique pur et dur, comme je l'aime. Et voilà, c'est ça, c'est que moi, quand même, je ne mets rien au-dessus de la musique classique, même si j'aime vraiment beaucoup cette sorte de musique. Je pense que c'est mon sommet. Donc, voilà.
[03:13:53] Speaker B: Eh ben on est là pour ça, pour partager ce qui représente l'un et l'autre. Donc on va regarder ce passage-là de musique classique, sélectionné par Marthe.
[03:14:27] Speaker A: ...
... ...
C'est parti L'ombre ! et l'âme, injustes et horreurs, agitatez l'alimentation, Oh!
Ah! Ah!
EXPLODE ! BANG BANG ! J'ENCRAIIIIIIIIS ! C'est parti ! C'est parti !
BANG.
[03:21:37] Speaker C: BANG Allez big down ça !
[03:21:41] Speaker B: Moi je connais sans les down. Alors I prevail et Pray donc dans Bang Bang.
[03:21:45] Speaker C: Tu dis ça, tu dis ça. Je te rappelle que tu t'es fait larguer cette semaine.
[03:21:48] Speaker B: Quel enfoiré ! Je devais pas être la meilleure.
[03:21:53] Speaker C: Donc finalement t'es bien down.
[03:21:55] Speaker B: Bon c'était I prevail avec Pray.
[03:21:57] Speaker C: T'as pas passé la période d'essai ?
[03:21:59] Speaker B: Putain même pas quoi. Comme ça. L'audition. Enfin pas tant.
Ça vous inspire quoi ça ? Vous avez le droit de ne pas aimer, je veux dire, c'est pas grave. Moi, c'est pas trop mon truc.
[03:22:15] Speaker D: C'est vrai que cette scène un peu metalcore, tout ça, c'est un peu convenu peut-être. Ça n'a jamais été mon truc. J'écoute pour me renseigner. J'écoute un peu tout ce qui se fait. Mais c'est vrai que cette alternance saturée de Jean Clerc, J'ai un peu du mal avec ça. J'ai un petit peu du mal. Très générique aussi dans le son, tout ça. Mais... Ça suffit.
[03:22:44] Speaker B: Tu as pas besoin d'en dire plus, sois bien. Il y a des trucs chouettes après.
[03:22:48] Speaker D: Qui se font, mais bon...
[03:22:49] Speaker B: C'est pas dans ton délire.
[03:22:52] Speaker E: Pour une fois, je suis d'accord avec Jean-Baptiste.
[03:22:55] Speaker B: Pour une fois. D'accord avec Serge. Non, non, non.
Ok, bon passons à la suite, passons à la suite. Igor, donc nos invités, si vous venez de nous rejoindre évidemment. C'est nos invités puisqu'ils ont sorti un album vendredi qui s'appelle Amen. Et justement cet album on va un petit peu en parler parce que là on est arrivé avec votre rencontre, vos goûts, votre émotion avec Gautier qui est quand même l'épicente, qui est quand même le personnage... Non pas celui-là.
Peut-être qu'il aime cette chanson, mais en tout cas, on lui posera la question une autre fois. Mais quand on écoute cet album, globalement, c'est une belle continuité de ce qu'il s'est déjà fait. Je trouve, je trouve, je vais donner que mon avis personnel. Attention, no offense, vous avez le droit de me corriger aussi. Mais je le trouve encore plus cohérent. Je trouve qu'il y a quelque chose qui s'est concrétisé. J'ai l'impression qu'il y a une notion de réellement là où il voulait aller. Dans le précédent, il y avait peut-être de test, je sais pas, c'est l'impression que j'ai.
[03:24:02] Speaker C: Attends, comment ça fait les tests ?
[03:24:04] Speaker B: Ah ouais, d'accord.
[03:24:05] Speaker C: Excusez-moi, j'ai passé un bon moment.
[03:24:07] Speaker B: C'est ce qui se passe dans ma tête quand je pense à ça, excuse-moi. Et c'est hyper riche. Alors bon, ça on sait très bien que c'est toujours très dense, qu'il y a beaucoup de choses, qu'il y a de multiples couches.
[03:24:18] Speaker C: Un peu d'écoute à faire pour...
[03:24:19] Speaker B: Alors chaque écoute est toujours une surprise. C'est ça qui est bien aussi, parce que généralement des albums, après tu les connais par cœur. Ce qui peut être pratique aussi, parce que ça te permet de vivre simplement sans réfléchir. Mais là, il y a quand même cette découverte systématique. Je ne sais pas, encore une fois, où le personnage est singulier, comme tu le disais, très créatif dans sa tête. Ça doit aller à 2000 km heure et ça va aller dans tous les sens, surtout parce que c'est une musique aussi qui peut paraître chaotique, mais qui ne l'est pas. C'est une musique qui symbolise pour moi plein de choses. toutes les émotions qui peuvent passer dans notre corps et qu'on ne maîtrise pas aussi, autant l'énervement que l'amour, la tristesse, mais ça peut passer d'un truc à l'autre très rapidement. Parce qu'il y a des gens qui sont comme ça et je pense que...
genre de syndrome et de symptômes, je ne sais pas comment te prononcer. Du coup, c'est quelque chose qui m'a vraiment ultra parlé et j'ai trouvé qu'il y avait de l'humour. J'ai trouvé qu'il y avait plein de niveaux aussi. C'est un ressenti. J'ai trouvé qu'il y avait beaucoup d'implications de réalité et de symboles sur le monde moderne. qui quelque part est un petit peu comme ça aussi. Quand on regarde toutes les informations qu'on reçoit, on en reçoit trop. Et surtout, ça va dans tous les sens. Et surtout, il y a du vrai, il y a du faux. Bref, on est perdu dans un espèce de chaos, ce symbole d'album. Et puis, il y a plein de clins d'œil, il y a plein de musiques différentes. J'ai eu l'impression que... J'ai eu l'impression que... J'ai eu l'impression que... En fait, il avait envie de rassembler tout le monde. En fait, de dire voilà, il n'y a pas à faire de choix, il n'y a pas à réfléchir, il n'y a pas à être bon ou mauvais. On est qui on est. En fait, tout se mélange et c'est beau. Et finalement, dans cette cacophonie, quelqu'un qui ne connaît pas ce genre de musique. Ma mère, en l'occurrence, je l'ai fait écouter, elle m'a dit wow. Elle a 81 ans. Bon, ça a été un peu spécial, mais elle trouvait ça... Mais je trouve que c'était beau parce qu'en fait, elle a essayé de comprendre quand même. Et donc le côté baroque aussi, les côtés oriental ou indien, je ne sais pas trop. Moi, je n'arrive pas trop à faire la différence, désolé. Mais tout ce truc qui se mélange, très parlant aussi pour la culture française. pour notre pays qui est à la fois magnifique dans sa diversité et en même temps complètement conflictuel. Il y a tout ça qui s'est passé.
[03:26:36] Speaker D: C'est marrant ton analyse, elle est hyper intéressante.
[03:26:41] Speaker E: T'as fini ?
[03:26:43] Speaker B: Oui vas-y, de toute façon on peut me couper la parole.
[03:26:46] Speaker E: Il a jamais vraiment fini, ça ne sort jamais. Moi ça me parle beaucoup ce que tu dis. Effectivement il y a en plus pas mal de morceaux plus spécifiquement qui parlent du cerveau, même dans les albums précédents, il y avait Opus Brain, Je ne sais plus, mais je pense que c'est une question qui revient souvent. Le clip d'ADHD, là, c'est des cerveaux. Et effectivement, je trouve qu'Igor, ça parle énormément du monde d'aujourd'hui. Alors, je ne sais pas s'il le fait consciemment ou inconsciemment. En tout cas, il a la liberté de... de parler de ça. Et pourquoi ? Oui, ce monde qui va à toute vitesse. Moi, je sais que dans Opus Brain, pour moi, par exemple, c'est un morceau qu'on va encore jouer sur scène et qui est génial, qui n'est pas dans la mène, mais c'est ce truc de toutes les connexions qui vont trop vite du cerveau, qui, du coup, devient complètement fou. Et la voix lyrique, elle arrive pour apaiser un peu ce cerveau et ramener à quelque chose de plus traditionnel, peut-être un temps où le temps était plus long, on avait le temps justement, et tout ça. Donc je pense qu'il se permet aussi de voyager dans les époques. C'est aussi pour ça qu'il y a « et » dans les pays, et c'est pour ça qu'il y a de la musique orientale, indienne, enfin... Et qu'il laisse l'ouverture à l'interprétation. Moi, c'est ça que j'adore. En fait, c'est une musique qui laisse vraiment une très grande place à l'interprétation libre. Même jusqu'aux textes, qui sont des textes inventés.
[03:28:17] Speaker B: Oui, alors ça, c'est ce que j'ai dit. Après, parce qu'il n'y a pas les paroles, je me suis dit, mais qu'est-ce qu'il raconte ?
[03:28:25] Speaker D: Tu ne le sauras pas.
[03:28:27] Speaker E: En fait, le but du texte inventé, c'est que la voix, déjà, soit un instrument de musique. Donc là, je déviens un petit peu.
[03:28:33] Speaker B: Mais la voix... Plus qu'un instrument pour le son.
[03:28:37] Speaker E: Elle est utilisée tellement de façon différente. Moi, dans l'album, je fais des toutes petites voix, des voix lyriques, des voix... À un moment, je crie. D'autres moments, je fais une voix plus un peu... en voix de poitrine plus un peu bulgares, les voix du monde, un peu comme ça. De temps en temps, c'est des nappes de voix. De temps en temps, c'est des petites voix fines. Après, un gros vibrato. Parfois, il me dit, vas-y, fais ta grosse dame lyrique. Après, il me dit, là, on va plus faire... Voilà. Et en fait, la voix, elle est utilisée vraiment comme un instrument de musique qu'on tire dans tous les sens duquel on pourrait exploiter tout le potentiel. Et du coup, le texte, c'est plus des mots qu'on utilise, des mots inventés que moi, j'invente. que j'écris, selon le... Et avec Gauthier, je lui demande son avis, ça tu trouves que ça fait bien ou pas ? Selon l'ambiance qu'on veut donner. Donc dans certains morceaux, on va vouloir donner une ambiance plutôt apocalypse, fin du monde, mais avec une ambiance un petit peu aussi, je sais pas, de renaissance, enfin de... ou même moyenne, avec des références aux temps anciens. Et donc la langue, elle va sonner comme une langue, un petit peu comme ça, comme on voit dans les films, un peu...
[03:29:42] Speaker D: Un peu morte ?
[03:29:44] Speaker E: Ou une langue ancienne qu'on aurait réutilisée dans un monde désolé où il n'y a plus rien, selon les morceaux. En tout cas, je trouve que toujours ces morceaux parlent effectivement de maintenant ou de plus tard, d'un futur un peu apocalyptique quand même.
[03:30:02] Speaker D: Il y a pas mal de morceaux qui évoquent ça.
[03:30:03] Speaker B: Ça ne fait pas ressentir que ça va aller en s'améliorant.
[03:30:06] Speaker E: Selon les morceaux et avec des références justement de cultures plus traditionnelles ou des temps plus anciens et tout ça. Moi j'adore ce voyage entre les époques et ce voyage entre les styles.
C'est tellement de choses effectivement, mais quand on réécoute plusieurs fois, et c'est ça qui est génial, c'est qu'au début ça a l'air, ça peut avoir l'air pour certaines personnes d'une cacophonie, en fait quand on réécoute plusieurs fois on comprend tout. Tout est lisible. Et je pense que c'est encore une fois, on aime ce qu'on comprend aussi. Et je crois vraiment à ça, c'est que comme dans le jazz, parfois on est un peu là, c'est compliqué, c'est un peu chiant, mais si on plonge dedans et qu'on comprend, on peut davantage aimer. Et je pense qu'Igor, plus on comprend par l'oreille, c'est une compréhension qui n'est pas forcément rationnelle, elle peut être juste artistique, plus on comprend, plus on aime. Et ça, je trouve ça trop bien parce que du coup, on ne s'en lasse pas.
[03:31:05] Speaker D: Il faut reprendre l'entrée.
[03:31:08] Speaker E: Même pour moi, je ne me lasse pas de le chanter quand on fait je ne sais pas combien de concerts. C'est très agréable.
[03:31:13] Speaker B: Ce côté aussi, je ne sais pas quelle culture fait ça. Peut-être les japonais qui voient de la poésie dans l'apocalypse aussi. Il y a ce truc là où c'est beau. On est presque en train de voir tout s'effondrer et de voir ça comme vraiment une oeuvre magnifique. C'est peut-être très classique d'ailleurs ça.
[03:31:33] Speaker E: Ah oui, cette espèce de... C'est un peu le sublime, c'est un peu justement les références dans la musique. Il y a énormément de choses, mais le thème de la ruine, on va synthétiser ça comme ça. Le thème de la ruine, c'est quelque chose qui est très beau, qui est très sublime et qui a été utilisé par plein de gens dans l'histoire de l'art.
[03:31:50] Speaker D: Même dans l'apocalypse en général.
[03:31:52] Speaker E: Voilà, dans les films.
[03:31:55] Speaker D: Un monde qui collapse, qui s'ouvre et qui tombe, bien sûr.
[03:32:00] Speaker E: Pour moi, dans l'album Silence, le dernier morceau, c'est peut-être le morceau qui exprime le mieux une espèce d'apocalypse moderne. J'adore ce morceau, il est triste mais il est très fort et je le trouve, je sais pas moi, il me parle beaucoup.
[03:32:19] Speaker C: En plus, t'as eu la chance de l'écouter avant tout le monde.
[03:32:21] Speaker E: Ouais, c'est sûr.
[03:32:25] Speaker B: Non mais ouais, c'est très riche et culturellement c'est beau aussi parce que tout est mélangé mais tout va ensemble. Donc peut-être un message qu'on a trop peu.
[03:32:37] Speaker D: Et encore, je pense que c'est même pas le... Ah pas du tout, pas du tout, pas du tout.
[03:32:44] Speaker E: Après quand on le connaît, c'est cohérent.
[03:32:47] Speaker D: Mais il y a ce côté-là, tu vois, je sais pas si t'as ces souvenirs-là mais...
Aussi, ce qui m'a frappé, c'est même quand on joue cette musique-là en live, on la joue face à un public qui est tellement ouvert, et du coup, qui est très... donc le terme, je sais pas, qui est très varié. On arrive dans des endroits où on voit des gens, on n'a pas l'habitude de voir ces gens-là dans le public métal, ça vient de différents horizons, du public métal, électro, des gens qui amènent des curieux parce qu'il y a aussi beaucoup ce truc de bouche à oreille où les gens se disent, putain moi je connais ce groupe là qui joue, viens on va aller voir. Et donc en fait t'as des personnes qui ramènent d'autres personnes et nous on performe cette musique là et on voit ces gens qui sont un peu estomaqués et merveillés et donc en fait voir ces sensations là sur scène c'est dingue quoi tu vois on a des fois des souvenirs et puis Même dans le.
[03:33:46] Speaker E: Classique, il se trouve que moi, j'avais plein d'amis du classique qui connaissaient. Donc avant moi, quand j'ai dit je vais chanter dans un groupe, ça s'appelle Igor, ils m'ont fait sérieusement.
[03:33:54] Speaker B: T'es énorme malade.
[03:33:57] Speaker D: Et c'est marrant de voir ces regards s'illuminer et pour le coup il y a un espèce de côté hyper fédérateur quand on joue en concert et ça c'est incroyable. Parce que c'était quelque chose que j'avais jamais vraiment vécu dans ma vie. De voir ces gens-là... Par rapport à.
[03:34:14] Speaker C: La scène...
D'où tu viens, c'est sûr que le gap il est un petit.
[03:34:19] Speaker D: Peu... Ah oui mais c'est sûr que moi mes concerts c'était des gars avec des cheveux longs qui faisaient la gueule quoi, c'était ça un peu le truc tu vois. Et là il y a ce côté, c'est une espèce de communion avec tout plein de gens, c'est incroyable.
[03:34:34] Speaker E: Oui, c'est incroyable. Moi, j'avais très peur que le chant lyrique... En plus, moi, je suis une vraie chanteuse lyrique qui est venue au métal. Je pense que Laura, elle était peut-être un peu plus déjà dans ce milieu et elle avait développé le lyrique. Donc, pour le coup, Gauthier, il a vachement exploité chez moi le côté très lyrique de la voix en allant dans des sur-aigus et des choses comme ça. Et donc, moi, j'avais un peu peur. du public, que ça leur casse la tête, que ça les touche pas, qu'ils trouvent que c'est une voix un peu vieille ou un peu... Je sais pas, les clichés qu'on peut avoir de la voix lyrique et tout, que je peux complètement comprendre. Et moi, j'avais un peu cette peur par rapport au public.
[03:35:15] Speaker D: Alors c'est ce qui marche le plus pour toi au final ?
[03:35:18] Speaker E: Non, je pense que c'est tout, mais...
[03:35:20] Speaker D: Ah si, quand même, il y a des passages où... Wow aussi.
[03:35:22] Speaker E: En tout cas, il y a eu pas mal de passages où d'un coup ça s'arrête, c'est très lent parce qu'il y a un morceau où c'est moi avec une petite cithare et je me mets à chanter comme ça et j'avais ma peur qu'il n'y ait pas d'écoute ou que ce soit un peu difficile pour moi de me concentrer et les gens, c'est le calme absolu dans la salle et ça c'est très touchant pour moi parce qu'il y a un accueil.
[03:35:41] Speaker D: Il y a un accueil, il y a beaucoup de respect aussi. J'ai.
[03:35:49] Speaker C: Deux questions, une sur le public. Du coup tu dirais que c'était très varié mais tu dirais que c'est la base plutôt quand même un public métal ou il y a aussi quand même un public très électro.
[03:36:01] Speaker D: Je pense que la base elle est métal.
[03:36:03] Speaker C: Parce que c'est peut-être le facteur un peu le plus discriminant j'ai envie de dire. Parce qu'il y a plein de gens et je pense que c'est plus facile Je me trompe peut-être, mais je pense que c'est plus facile de trouver des gens qui écoutent de l'électro dans les gens qui écoutent du métal que des gens qui écoutent du métal dans les gens qui écoutent de l'électro. J'ai l'impression que dans un sens, les voix saturées, c'est quand même un facteur assez discriminant. Peut-être moins maintenant, mais pendant le temps.
[03:36:32] Speaker D: Oui.
Oui, oui, mais j'ai l'impression que dans la façon où on la voit extrême et utilisée, il y a cette espèce de truc où j'ai l'impression qu'elle est quand même utilisée, j'ai envie de dire, à bon escient. Tout est très contrôlé, en fait. Il y a finalement que si tu regardes bien, il n'y a pas tant de champ que ça. Elle accompagne, elle intervient à des moments et en plus, elle est placée d'une certaine façon qu'elle va vraiment...
[03:36:53] Speaker C: Elle accompagne.
[03:36:54] Speaker D: La voix va vraiment accompagner et rajouter des impacts, elle va être très rythmée, etc. Et elle ne va pas polluer le reste. Quand tu écoutes du métal maintenant, j'ai l'impression que tu écoutes un morceau de métal, tu as le morceau instrumental et un chanteur qui va... Et là, ce n'est pas du tout le cas.
[03:37:15] Speaker E: En fait c'est beaucoup de dialogues, c'est-à-dire que par exemple il y a la voix saturée, ensuite je lui réponds, après parfois moi je dialogue avec la guitare, mais c'est pas du tout tout le temps, c'est pas guitare plus voix plus.
[03:37:27] Speaker B: Batterie, même à un certain moment je.
[03:37:29] Speaker E: Dialogue avec la batterie en fait, puis ça s'arrête, puis ce dialogue là il est hyper... et c'est hyper dur à mettre en place pour que ça marche. Si jamais on est pas bien calé, on sent que sur scène ça peut être un peu pas fluide et que le message il est plus dur à faire passer, quand on est calé c'est incroyable. C'est à dire qu'il y a du coup une espèce de vrai dialogue entre tout le monde qui fait que, je sais pas, comme les personnages pour moi d'un opéra ou d'une pièce de théâtre, j'en sais rien, qui dialoguent tous ensemble et parfois même se coupent la parole, il y a pas mal de moments où la batterie me fait genre ta gueule. Il y a plein de petites blagues, dont Igor, que j'adore aussi, parce que comme tu disais, c'est une musique très drôle, et en fait, c'est à la fois plein de blagues, où une blague est de temps en temps tellement profonde et tragique et tout, et moi j'adore cette palette de sentiments dont t'as parlé aussi, ça c'est un des trucs qui me plaît énormément, pouvoir partir dans tous les sens, et puis deux secondes après d'être foufou, et puis après peut-être on pleure, mais c'est très à l'image de la vie, C'est vrai qu'il y a.
[03:38:32] Speaker D: Beaucoup de second degré en fait. En fait, sans forcément dire que c'est rigolo, je trouve que c'est ça, qu'il y a des choses qui ne se passent pas.
[03:38:38] Speaker C: La comédie, plus comme dans une pièce de...
[03:38:41] Speaker D: Je trouve qu'il y a plus un côté, je dirais, ouais c'est ça, ça se prend pas, des fois ça se prend pas au sérieux, il y a beaucoup de second degré et des trucs comme ça. Et c'est vrai que c'est un peu comme ça qu'on classifie aussi des fois nos morceaux. Et c'est vrai que dans le nouvel album Amen, je le trouve qu'il est beaucoup plus premier degré.
Peut-être aussi. En tout cas, moi, je le ressens comme ça. Il y a peut-être moins de morceaux qui font sourire. C'est un album qui est beaucoup plus sérieux, qui est beaucoup plus dur, beaucoup plus solennel aussi. Quelque chose de plus empreinte de quelque chose. Il y a cette espèce de...
[03:39:18] Speaker B: C'est dur.
[03:39:19] Speaker C: Un peu plus dur.
[03:39:19] Speaker B: Ouais, il est un peu plus dur.
[03:39:21] Speaker D: Il est un peu plus noir.
[03:39:22] Speaker G: C'est un album un peu...
[03:39:23] Speaker D: Voilà.
[03:39:23] Speaker E: Ouais, c'est cool.
[03:39:24] Speaker D: Et...
[03:39:26] Speaker B: À côté d'Ark, ça y est.
[03:39:27] Speaker C: Non, mais... Vas-y, ça fait moins tâche quand tu débarques sur scène avec tes 200 chauves-souris derrière toi.
[03:39:33] Speaker E: Ouais, il faut bien. Je ne vais pas les laisser toutes seules.
[03:39:36] Speaker D: Non, mais voilà. Mais il y a ce truc, c'est vrai, où même s'il y a encore des morceaux un peu plus...
plus second degré. Et même encore, je trouve que ceux-là, ces morceaux-là, ils ont été un petit peu retravaillés différemment avec la nouvelle formule du projet. Mais ouais, il y a vraiment quelque chose qui est très touchant, en tout cas, dans le morceau que tu parles, Silence, qui est mon morceau préféré du disque. C'est mon morceau préféré. Qui est hyper tragique, en fait, et qui est hyper beau, en fait, au final.
sans en faire la promotion, c'est en en parlant, en fait, finalement, après Roi Lecture, tu vois, en ayant enregistré l'album il y a un an et maintenant, en le réécoutant maintenant d'une oreille un petit peu plus fraîche, il y a quand même des trucs qui sont très, très, très poignants, en fait, et aussi très efficaces. De toute façon, c'était, je pense, aussi la volonté du groupe.
d'aller vers quelque chose d'un peu plus lisible ou justement en fait d'essayer de sortir de cette espèce de case de c'est le groupe un peu fric, un peu bizarre, inclassable. OK, ça l'est, mais ça peut un peu desservir, ça fait un peu les clowns. En fait, c'est un truc qui est super sérieux, qui est très réfléchi, même beaucoup plus réfléchi que certains autres groupes. Donc en fait, il y a cette volonté de aussi d'arriver et de faire aussi des morceaux qui justement ne nécessitent pas mille lectures pour être immédiat.
[03:41:09] Speaker G: Tu vois un peu comme le morceau.
[03:41:10] Speaker D: De l'année de Chelsea qu'on parlait où je pense qu'il y a des titres dans l'album qui au bout de la première écoute on fait ah ouais quand même il y a un truc qui se passe, il y a ce côté immédiat et même si c'est fourre-tout ben c'est quand même bien amené en fait.
[03:41:22] Speaker C: Peut-être que ça s'affine aussi avec le temps de réussir à trouver de plus en plus...
[03:41:26] Speaker D: Les lives aident.
[03:41:27] Speaker C: Et alors du coup j'allais justement poser une question par rapport, vous avez un peu abordé le sujet, mais du coup, alors pour toi, je sais pas s'il y a plus de différence pour toi ou pour toi, mais performer cette musique en live, c'est quelque chose de différent des projets que vous aviez, peut-être encore plus pour toi que pour toi.
Ça demande plus de rigueur, ça demande plus de souplesse, ça demande plus de... Comment tu comparerais, vous compareriez vos performances d'avant en live et les performances avec Igor ?
[03:42:09] Speaker E: Vocalement, c'est du stretching de fou, c'est-à-dire que vraiment, pour passer de sons aussi aigus et très amples à des sons très graves, parfois un peu... la voix presque un peu gutturale et tout ça, moi je passe de... tellement de voix différentes que si jamais je suis pas techniquement vraiment prête, bien placée sur le moment des concerts et tout, je me flingue parce que la voix c'est très fragile et en fait une telle performance, alors que j'ai chanté de l'opéra et tout, j'ai fait des concerts, parfois des récitals toute seule où je chante je sais pas combien d'aires d'opéra, mais Igor c'est une performance vocale qui est c'est peut-être la plus dure que j'ai faite, parce que l'énergie aussi, l'énergie du public, c'est-à-dire que la voix, pour ne pas la casser, il ne faut pas tout donner. Or quand il y a une salle devant toi qui donne tout, qui crie, qui crie encore plus que toi, t'as juste envie, plein de moments j'ai envie de gueuler aussi, et je dois quand même être dans le contrôle, être dans un peu de contrôle, donc le plus difficile pour moi c'est déjà de garder ma voix toute la tournée, J'ai une vie de nonne. J'ai une vie boring. Je ne fais pas la fête, je ne bois pas d'alcool, je ne fume pas, je fais du sport tous les jours. J'essaie de dormir parce que dans le bus, ce n'est pas toujours simple avec les mouvements, mais j'essaie de dormir le plus possible. Je dois avoir cette vie-là. Si le soir, j'ai un peu trop forcé, le lendemain, je ne peux pas trop parler pendant la journée. C'est un peu dur pour ça. C'est très solitaire pour moi, en plus j'adore faire la fête, donc parfois je fais la fête avec eux, je danse, tout ça, mais je bois pas du tout. Et je m'y tiens parce que je sais que le moindre... Et tu parles pas. Ouais, je parle pas, j'essaye de...
[03:43:52] Speaker D: C'est très exigeant.
[03:43:53] Speaker E: C'est très très exigeant. C'est un peu comme un sportif pour faire ça, pour pas se péter quand il y a 30 concerts de suite en dormant dans un bus.
Je mange bien, je dois pas tomber malade, si je tombe malade... En fait, c'est énorme. Parce que dans le set, il y a des morceaux qui me demandent des notes tellement aigües que si jamais j'ai crié, je pourrais pas les faire. Enfin, c'est des choix à faire. J'aimerais bien crier parfois parce que je trouve ça cool et stylé. Je sais que si je le fais plusieurs concerts de suite trop, la voix lyrique sera plus là. Et puis comme JB fait déjà... Parfaitement, j'essaye de me tenir à mon rôle lyrique et d'avoir cette voix saine et pure. Et c'est à ça que tient aussi Gauthier et puis le groupe. Et puis moi aussi, je fais tous mes projets à côté de classique, donc je ne dois pas non plus perdre ma voix pour ça. Donc cette partie-là, elle n'est pas facile, mais elle vaut le coup. Moi je me dis quand il y a je ne sais pas combien de milliers de personnes qui ont payé leur place pour venir et qu'ils attendent, j'ai cette responsabilité sur mes épaules de vouloir leur donner le mieux. Du coup, je le fais et je suis heureuse de le faire. Et le dernier soir, en général, c'est gros lâchage de ballon.
Là, il ne faut pas me croiser. Mais voilà. Et après, au début, pour finir sur la question qui était plus de cette scène-là, au début, c'était un challenge hyper dur pour moi parce que je... Même si, encore une fois, je n'étais pas la fille la moins... Comment dire ?
J'étais pas la fille la plus coincée de la terre, j'en sais rien, ou en tout cas qui n'aurait jamais approché ce milieu, ou qui en aurait peur, j'en avais pas peur. Mais de là, être sur cette scène, avec les hirs dans les oreilles aussi, moi je suis habituée à m'entendre en chant lyrique avec la voix qui est réverbée par la pièce, par l'église ou par la salle de concert qui est faite pour, là j'avais...
Le son comme ça, donc on ne s'entend pas du tout pareil. Si tu mets tes mains sur tes oreilles, voilà. Donc, heureusement, j'ai le retour dans les hirs et j'ai fini par m'habituer. Mais au début, je les ai enlevés, ça me gênait. Donc, techniquement, ça a été très dur, ça. Donc, je fais plus à la sensation, aux gestes pour être juste, par exemple, parce que sinon, avec les hirs dans les oreilles, le risque, c'est un peu d'être bas avec la voix et tout. Ça, c'est difficile. Et ensuite, Arrivé à m'approprier déjà un groupe qui existait, avec une identité, une chanteuse qui était géniale et que les gens adoraient. Donc, c'est toujours le problème d'arriver après et de devoir... D'ailleurs, il y a deux chanteuses parce qu'après, il y en a eu une autre qui n'est pas restée très, très longtemps, mais qui était aussi...
[03:46:35] Speaker D: Il y a eu certains challenges.
[03:46:36] Speaker E: Qui était aussi une meuf qui a su rigrafe, quoi. Donc, du coup, je sais là...
OK, comment je vais faire pour faire plaisir à ces gens qui attendent quelqu'un d'autre ? C'est toujours problème quand il y a un changement de line-up. Et du coup, la question, c'était est-ce que j'imite ou est-ce que je m'approprie, je suis moi et ça passe ou ça casse ? Parce que moi, par exemple, je ne suis pas très... J'aime bien cette idée de la femme forte et tout ça, et je le suis aussi. Mais je pense que sur scène, j'ai justement cette mélancolie, cette fragilité qui fait que c'est plus dur pour moi de jouer le... J'arrive, je me cage, je headbang et tout. Je le fais aussi de temps en temps parce que ça me plaît et que c'est dans le move et qu'avec le temps, j'ai appris à le faire. Ouais, quand je le ressens. Mais en fait j'étais là, moi ce que je ressens de cette musique c'est le côté plutôt gracieux et justement fragile et un peu... que le côté femme du métal, voilà. Et j'ai rien contre, mais c'est juste pas trop ma personnalité. Et du coup j'avais ce challenge de me dire est-ce que je vais les convaincre en étant moi, quoi. Et c'était hyper dur, au début j'étais... le premier concert à Tilburg, je crois, avec les gens qui criaient « Igor ! Igor ! » et moi j'étais sur le côté de scène et je me disais « Mais qu'est-ce que je fais là ? » J'avais tellement peur, je me disais « Mais est-ce que je vais leur plaire ? Est-ce que ça va passer ou pas ?
[03:48:08] Speaker D: » En plus, tes premières dates, c'était quand même sur la tournée, c'était quand même une grosse tournée.
[03:48:14] Speaker E: C'était intense, et en fait, C'est parti et puis progressivement j'ai trouvé ma place sur scène. Au début je ne faisais pas énormément de choses. Et maintenant je suis très heureuse parce qu'en fait c'est une scène où j'ai...
le droit d'être qui je veux être. Donc, en fait, j'ai complètement trouvé ma place parce que moi, j'étais un peu frustrée parfois dans le classique de ne pas pouvoir bouger comme je voulais ou me mettre à crier ou me mettre à, je ne sais pas, à faire une voix un peu avec de l'air, un peu comme ça, parce que le sentiment voulait que je voulais faire ça. En lyrique, c'est aussi très codifié. En fait, j'ai trouvé un endroit d'expression, de liberté. Maintenant, je danse sur scène et je vois que le public y réagit.
J'essaie juste d'être sincère. C'est le seul truc. Mais au début, j'avais un peu peur que ma sincérité, elle ne plaise pas tout le monde. D'ailleurs, elle n'a pas plu à tout le monde. Il y a eu plein de hate text.
[03:49:05] Speaker B: Ça, on ne peut pas plaire à tout le monde. C'est tout le temps comme ça.
[03:49:08] Speaker E: C'est pas grave. Les haters, ils prennent le temps dans leur journée d'écrire quelque chose sur moi.
[03:49:16] Speaker B: Il faut marcher l'algorithme. Je trouve ça incroyable.
[03:49:18] Speaker E: Je me dis wow. Donc maintenant, j'aime bien presque.
[03:49:22] Speaker D: Mais c'est vrai qu'il y a un côté hyper challengeant. C'est-à-dire qu'il y a un espèce de niveau d'exigence technique, physique. Quand on est sur scène, il y a des passages, quand on les voit arriver, on se dit « Oh putain, il y a ce truc-là à faire là ».
Les fois j'ai des gouttes, il y a des gouttes de sueur qui arrivent. Donc là il faut... Il faut être en pleine maîtrise. Moi j'ai mes petites techniques pour me calmer.
[03:49:50] Speaker C: Concentrer.
[03:49:51] Speaker D: En fait il y a aussi ce truc où on a des rôles dans le projet où on intervient. Ce n'est pas un concert, on est tout le temps sur scène.
[03:50:03] Speaker C: Oui bien sûr, c'est ça.
[03:50:06] Speaker D: Donc en fait on a vu qu'on déjà on est deux chanteurs mais on se partage trucs et comme je disais il n'y a pas énormément enfin il y a moins de chants que dans d'autres groupes. Donc en fait on arrive, on a des trucs et en fait moi en tout cas pour moi tout est très technique et intense et à fond. C'est à dire qu'il y a un peu de nuances mais c'est très très très exigeant mais ça doit être très fort, très impactant et en fait c'est un gros effort physique et mental. très concentrée, donc il faut être vraiment près à un moment X et être parfait en fait, parce qu'en plus il y a ce côté, cette musique là, elle est structurée d'une telle manière où elle est à cheval entre le métal et la musique électronique où c'est quand même très très calé quoi, tu vois, il n'y a pas de... Oui, tu.
[03:50:51] Speaker E: Ne peux pas trop improviser.
[03:50:53] Speaker D: Non, il n'y a pas d'improvisation.
[03:50:54] Speaker E: Il y a une toute petite marge d'improvisation, bien sûr.
[03:50:57] Speaker D: Il y a quand même ce côté, même si on fait appel à des personnes, il y a une notion organique, mais il y a quand même une notion qui est très écrite et très électronique.
Voilà, c'est... Techniquement, en fait, je me suis retrouvé à faire des choses que je ne pensais jamais avoir à faire dans ma vie. Crier autant de notes sur un coup à un instant ou aussi longtemps, etc. Ça a repoussé un peu mes limites. Et c'est ce qui est hyper chouette aussi, c'est qu'au moment où je suis là...
[03:51:31] Speaker E: On met bien à l'épreuve.
[03:51:33] Speaker D: Et après, ça te fait progresser. Et même le nouvel album, c'est ce qui a été le cas en studio, c'est-à-dire d'arriver, de se transcender à un moment donné. Tu vois cette partie-là, si tu pouvais.
[03:51:47] Speaker E: La faire un peu plus comme ça.
[03:51:50] Speaker D: On est quand même à la limite du truc.
[03:51:52] Speaker E: Gauthier il lâche pas.
[03:51:53] Speaker D: Ouais tu peux y arriver, tu peux y arriver.
[03:51:56] Speaker C: Et toi tu dis oui non mais après faut aussi le faire en live.
[03:51:58] Speaker E: C'est ça le problème, c'est qu'on fait des trucs de ouf en enregistrement et après t'es là dedans.
[03:52:03] Speaker D: Donc il y a ce truc là, c'est très très très demandant mais bon je veux dire pour nous les chanteurs mais pour tous les autres membres du groupe à la batterie. à la guitare, etc. Tout a pris un step en termes de technique, etc. Et ça commence à être compliqué à faire. Mais voilà, c'est assez demandant, donc j'ai des contraintes qui sont peut-être un peu moindres que de Marthe en tournée.
[03:52:31] Speaker E: Non, je pense pas. Je pense pas parce que c'est pas.
[03:52:33] Speaker B: Les mêmes, c'est juste pas les mêmes.
[03:52:34] Speaker D: En termes de vie sur le tour, Il y a cette volonté d'essayer de faire les choses bien et ne pas non plus se fracasser la santé non plus.
[03:52:48] Speaker B: On est peut-être un peu plus adulte aussi.
[03:52:49] Speaker D: On est plus adulte et puis il y a ce truc d'exigence par rapport au nombre de personnes qui ont payé un ticket pour venir voir le concert. Il faut faire un peu gaffe. À tout ça, voilà.
[03:53:04] Speaker B: En tout cas, quoi qu'il arrive, cet album, il est très, très, très bon. Vous pourrez le féliciter de notre part. Enfin, je me permets de dire de notre part.
[03:53:11] Speaker C: Oui, oui. Vous pouvez vous féliciter aussi.
[03:53:14] Speaker B: Vous pouvez vous féliciter aussi. Enfin, tout le monde, toute l'équipe. Bravo, vraiment. C'est un super album. Hyper heureux en plus que ça soit français. Donc ça, c'est juste hyper chauvin. Donc je suis très content. et ça fait bien la leçon à d'autres mais non c'est magnifique, c'est hyper complexe mais c'est magnifique et moi en tout cas ça m'a rempli d'émotions et alors je le répète souvent parce que je parle beaucoup de moi, vous aurez compris mais ça m'a fait presque penser à une psychanalyse presque, il y a une déconstruction.
[03:53:50] Speaker C: Il y a une déconstruction dans ce truc. Il découvre. Il parle avec des gens maintenant. Ça y est, maintenant, tout est une psychanalyse.
[03:53:58] Speaker B: Non, mais je trouve ça cool.
[03:54:00] Speaker D: Ça fait sens.
[03:54:03] Speaker B: J'aimerais beaucoup rencontrer Gauthier. Je pense que vous avez des millions de choses à raconter. Non, pas celui-là. Si on peut le rencontrer aussi, ça.
[03:54:13] Speaker C: Ne me dérangerait pas.
[03:54:14] Speaker B: En tout cas, bravo pour les performances.
[03:54:16] Speaker E: C'est toujours en voix de tête les...
[03:54:18] Speaker C: C'est quoi ? C'est la chanson qui est comme ça, moi j'y peux rien ! Tu connais pas cette chanson ? C'est un des pires tubes des années... Après je le chante pas très bien, je le reconnais...
[03:54:29] Speaker E: J'ai pas dit ça !
[03:54:30] Speaker C: Non mais moi je le dis !
[03:54:31] Speaker E: J'ai posé une question !
[03:54:32] Speaker C: Non mais j'ai pas de problème, de toute façon, voilà. Moi désolé, je n'ai pas fait 65 ans de classique...
[03:54:40] Speaker B: En 20 ans. En 20 ans, voilà.
[03:54:43] Speaker E: Autodidacte quand même Jean-Baptiste.
[03:54:45] Speaker C: Mais il ne chante pas Gautier non plus.
[03:54:49] Speaker B: Ou il peut le faire mais à sa façon, ça sera plus rugueux. Très aiguë, on imagine.
[03:54:56] Speaker D: J'ai certains talents cachés.
[03:54:59] Speaker C: On va mettre la chanson après et puis on va se faire une petite compète.
[03:55:03] Speaker B: Très bien. Ça me ravit. En tout cas merci mille fois d'être venu. Merci à vous pour l'amusation. Tout ce que vous avez pu raconter. C'était ultra intéressant et je pense qu'il y a encore des millions de choses à connaître mais bon. Il faut quand même qu'on puisse dormir un moment.
[03:55:19] Speaker C: C'est bien d'avoir appris à les connaître aussi eux.
[03:55:22] Speaker B: Ah bah carrément, oui bien sûr.
[03:55:23] Speaker C: Pas que le projet, mais c'est hyper intéressant.
[03:55:25] Speaker B: Et puis d'avoir une vue extérieure aussi des gens qui sont arrivés pendant, c'est hyper intéressant. Je pense que le regard est encore plus vrai, je pense.
[03:55:34] Speaker C: Et des parcours inspirants.
[03:55:35] Speaker E: Ça fait très plaisir d'en parler, donc merci. On était super à l'aise.
[03:55:40] Speaker D: Ouais, c'est vrai, merci d'avoir mis à l'aise ce sujet-là, franchement.
[03:55:43] Speaker C: Dans le temps, on n'a rien fait.
[03:55:44] Speaker D: Mais... Non, mais voilà, c'est vrai.
[03:55:45] Speaker C: C'est le canapé, ça.
[03:55:46] Speaker B: J'avoue.
[03:55:47] Speaker E: J'avoue.
[03:55:49] Speaker D: Non, mais on est bien, on est bien, là.
[03:55:53] Speaker B: On vous retrouve bien sûr en tournée. Vous avez vos dates avec vous ou pas du tout ? Parce que j'ai un noté comme un con.
[03:56:00] Speaker D: Je sais pas.
[03:56:03] Speaker B: On peut retrouver toutes vos dates sur Twitter, réseaux sociaux, partout.
[03:56:08] Speaker D: Nous on attaque la tournée à partir du 1er octobre. Donc on a des dates françaises qui vont commencer à Bordeaux.
[03:56:16] Speaker B: Elles sont là mais bon...
[03:56:18] Speaker C: On va avoir Bordeaux, Toulouse, Bilbao, Barcelone, Madrid, Istres, Lausanne, Francfort, Nijmegen, Nijmegen, Nijmegen.
[03:56:27] Speaker B: Nijmegen, ça se prononce pas en vrai ça.
[03:56:30] Speaker D: Bruxelles, Colne, Nancy, Lyon-Paris, l'Olympia pour les parisiens, Nantes.
[03:56:35] Speaker B: C'est cool ça.
[03:56:36] Speaker D: Qui va être complet, désolé.
[03:56:37] Speaker C: T'as dit Lyon, Bristol ?
[03:56:39] Speaker D: Lyon, Lyon, Lyon.
[03:56:40] Speaker B: C'est quand même des belles dates.
[03:56:42] Speaker C: Londres et Manchester.
[03:56:43] Speaker D: Voilà, Manchester.
[03:56:44] Speaker B: Et c'est marrant parce que vous terminez par Manchester, ça reste que d'être fameux. C'est une ville festive on dira.
[03:56:53] Speaker C: Si vous voulez entendre les cris, c'est sur cette date.
[03:56:56] Speaker D: Belle tournée à venir, beaucoup de dates en France.
[03:56:59] Speaker B: C'est cool, c'est super.
[03:57:01] Speaker D: Il y a des belles salles en plus.
[03:57:04] Speaker B: Bravo et de beaux visuels mais enfin bon on ne va pas partir là-dessus parce que sinon on n'aura vraiment jamais terminé. Merci encore une fois, beaucoup beaucoup pour tout et allez écouter cet album, il est sorti. N'hésitez pas à le mettre en favori bien évidemment ou alors achetez tout ce qui tourne tour, un CD, un vinyle ou du merch, ça sert beaucoup le groupe et ça les aide, c'est toujours très très agréable. Achetez vos billets de concert. En avance ! N'attendez pas le dernier moment, c'est très important pour les groupes de savoir aussi que les salles sont remplies, et puis pour les promoteurs, c'est encore mieux.
[03:57:32] Speaker D: Comme ça ils en rajoutent.
[03:57:33] Speaker C: Ils font « Ah bah ça marche du feu de Dieu, on fait plus de dates ! » Et comme ça vous pouvez voir plus de fois les groupes que vous aimez.
[03:57:39] Speaker B: Tout est là. Cette émission aussi, on donne des médias, médias métal à suivre, etc. Alors là, j'ai reçu ça et c'est le classique des classiques, le fameux Métallian. Voilà. Alors ça, c'est le magazine qu'on connaît lorsqu'on est vieux depuis si longtemps, qui a beaucoup évolué aussi, qui était très métal extrême, très métal sombre et qui désormais est très ouvert sur toutes les nouvelles tendances, etc. La preuve, Lorna Shore dans le... Ah oui ?
[03:58:07] Speaker G: Et puis Igor ?
[03:58:08] Speaker B: C'est beaucoup plus ouvert, c'est vrai que lorsqu'on m'a dit tiens il y a Metallian j'ai fait ah ouais mais Daftones voilà c'est beaucoup plus ouvert et c'est très bien écrit, c'est très bien fait, sincèrement merci à Metallian d'exister encore parce que c'est pas facile pour les magazines et donc je sais que voilà. Et n'hésitez pas à vous y abonner, c'est des magazines, ça sert aussi les gens qui travaillent pour ce magazine, ça peut les rassurer, c'est très important dans notre milieu. Donc Metalian, ça fait partie de ceux qu'on remercie de faire leur travail, parce qu'ils le font bien, voilà. Notez-le et n'hésitez pas à acheter. Sinon, on termine aussi avec le choix Patreon. C'est toujours un choix français, c'est très important puisqu'il faut défendre la scène locale. Elle est très bonne en France et elle est hyper riche donc il faut la mettre en avant. Et c'est Mathilde, elle, qui a choisi sur Patreon le groupe Tokar. Je ne connaissais pas, je suis désolé.
Pardon ? Vous avez dit quelque chose ?
[03:59:08] Speaker C: Non, non.
[03:59:08] Speaker B: Ah du coup j'avais cru entendre quelque chose. Avec le titre « Reality Sucks », bon voilà, je pense que...
[03:59:15] Speaker C: En même temps le titre est assez...
[03:59:16] Speaker B: Les choix sont efficaces, là on est simple, direct. Merci Mathilde de l'avoir proposé, n'hésitez pas à le faire. C'est à partir du premier tiers, donc vous n'êtes pas obligés de vous abonner au plus cher. Vous pouvez prendre juste le premier, si vous avez un groupe vous pouvez le faire aussi, comme ça on est obligés de passer votre clip. Merci infiniment Ben, merci Marcel, merci Gladys et Enjoy bien sûr qui sont déjà par-ci, et merci encore une fois à vous. Amusez-vous bien, bon courage aussi, allez dormir en même temps, et merci mille fois. Bonne semaine à tout le monde, des cœurs, love love, on se retrouve demain matin pour la matinale à partir de 8h pour ceux qui ont le courage, et sur TikTok à partir de 22h. Bon courage pour la semaine ! C'est chiant, faut se lever.
[03:59:55] Speaker A: Bisous !
[03:59:58] Speaker D: Qu'est-ce que j'avais dit ?
[04:00:01] Speaker C: J'avais dit mollo, sur le Destroy !
[04:01:21] Speaker A: J'enlève l'esprit d'âme ! En tant qu'adulte, c'est une teenager, j'ai suffi, c'est ça ! En tant qu'adulte, c'est une teenager, j'ai enlevé l'esprit d'âme !
[04:01:51] Speaker D: Pour le spectacle.
[04:01:54] Speaker B: Et voilà, c'était mon souvenir.
[04:01:59] Speaker A: Toutes.
[04:02:11] Speaker E: Nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon. N'hésitez pas à vous abonner.