#109 - ROD GLACIAL en invité

Episode 109 October 31, 2025 03:34:51
#109 - ROD GLACIAL en invité
Bang!Bang! RSTLSS
#109 - ROD GLACIAL en invité

Oct 31 2025 | 03:34:51

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Show Notes

  Nous avons déjà reçu des spécialistes du HARDCORE, mais là, ROD GLACIAL a écrit un livre qui retrace les 40 ans du style avec son évolution et ses dérivés. HARDCORE – 40 ans de rage C’est ultra intéressant, c’est raconter avec du recul et de la passion… Un savant équilibre intelligent et fascinant ! On pose plein de questions simples mais parfois pas évidentes pour les non initiés et ROD GLACIAL y répond volontiers et sans contours. Vous pouvez d’ailleurs aussi le retrouver sur DEEZER, il est la personne qui y fait les playlist des musiques extrêmes ! Bonne...
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Episode Transcript

[00:00:03] Speaker A: BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG Tu te fais du mal. [00:00:27] Speaker B: Ben, il faut que je t'avoue quelque chose, ça BANG y est, ils ont fait appel BANG à un nouveau BANG chanteur et c'est moi. Voilà, c'est tout. [00:00:34] Speaker C: C'est bizarre ce micro là, non ? Putain, mais on n'a pas un début d'émission potable. C'est de pire en pire. Il n'y a pas un début d'émission qui n'a pas une référence à ça. [00:00:45] Speaker B: Ce n'est pas ma faute si je suis un obsédé sexuel. Bon voilà, maintenant les choses sont dites, les gens ne s'en étaient pas rendus compte. Je pense que maintenant, il faut avouer que oui, oui, oui, tout est fini, tout est fini entre nous. Bref, bienvenue à vous toutes, à vous tous, j'espère que tout le monde va bien, j'espère que le week-end a été bon et j'espère que la semaine n'a pas été trop pénible, que vous avez célébré le rock'n'roll, que vous avez été à des concerts métal et que vous avez participé pour gagner plein de places sur notre Instagram parce qu'on vous offre des tonnes de places et il y a encore des tickets à gagner, là en ce moment c'est The Darkness, mais il y en a d'autres, ça arrive, ça arrive. [00:01:13] Speaker C: Il y a même un concours dans l'émission, il y a des places à gagner dans l'émission. [00:01:17] Speaker B: Non, tu fais bien de le dire maintenant parce que comme je ne l'ai pas noté, je l'avais déjà oublié. Je te l'ai dit il y a quoi ? Trois minutes. [00:01:22] Speaker C: Peut-être même moins que ça. [00:01:25] Speaker B: Oui, dans cette émission ce soir, Ben, il va y avoir des places à gagner pour aller voir Arkenemy en concert au Zénith de Paris. J'ai des places pour vous et sincèrement, ça vaut largement le coup. Donc restez bien à l'écoute parce que la façon de gagner ces places va être un peu particulière. Préparez-vous à faire le poirier. Ce n'est pas une mauvaise idée, tiens. Faudra pas se baisser. [00:01:49] Speaker C: On n'en avait pas parlé avant mais l'idée me semble pas mal. [00:01:52] Speaker B: C'est plutôt pas mal. Il faut les gagner ces places quand même. [00:01:54] Speaker C: Il faut les mériter je veux dire. [00:01:55] Speaker B: J'espère en tout cas que vous allez bien et que vous êtes heureux et heureux de nous retrouver en ce dimanche soir. C'est comme ça tous les dimanches soirs. Si vous ne connaissiez pas, à partir de 19h, nous célébrons le métal, l'alternative rock, le punk, le hardcore. Le hardcore bien évidemment. Ce soir notre invité n'est autre que. [00:02:13] Speaker C: Roooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo Pour la sortie de son livre Hardcore ! [00:02:22] Speaker B: Il vient tout juste de sortir ce bouquin, on est pile dans les temps, c'est en direct et c'est formidable ce bouquin qui est extraordinaire, il est rempli de tout ce qu'il faut savoir, il y a même des choses que je ne savais pas. [00:02:32] Speaker C: De choses, c'est hyper et c'est très très bien écrit et j'adore parce qu'il y a vraiment ce truc DIY du hardcore avec cet aspect un peu fanzine, ça fourmille. Toutes les pages sont différentes, il y a plein de petits trucs, plein de petits visuels. [00:02:47] Speaker B: C'est dans tous les sens mais en même temps hyper bien organisé, c'est-à-dire que vous avez... Ça donne envie de fouiller dedans. C'est ça, voilà, de toute façon on va en parler maintenant parce qu'on va en parler avec lui, il va arriver d'ici les trois quarts d'heure on va dire, vous aurez les news avec Gladys comme d'habitude. Oh ouais, she's back ! Ah puis je peux vous dire qu'elle a envie de foutre des mandales et là ça va être très très bon on l'aime évidemment Gladys on lui envoie déjà des coeurs avant qu'elle n'arrive et bien sûr mon petit Ben tu es là bonsoir bonsoir comment vas-tu bah écoute ça va C'est une réponse, j'aime ! J'espère que cette émission sera un peu plus développée que des réponses comme ça. [00:03:23] Speaker C: Non, non, mais écoute, petite semaine, voilà, on a travaillé, fait des concerts, vu des amis, un anniversaire, joyeux anniversaire Marie-Flore, voilà. [00:03:34] Speaker B: Merci à Marie-Flor ! Joyeux anniversaire ! [00:03:39] Speaker C: Voilà, petite soirée sympa hier. Ah si, j'ai eu deux trucs drôles quand même cette semaine. Je suis allé dans un bar... Attends. [00:03:49] Speaker B: T'Es allé dans un bar, déjà c'est assez drôle ! [00:03:51] Speaker C: Non mais je suis allé dans un bar, alors en journée, boire un verre. Voilà. [00:03:57] Speaker B: C'était ma réaction. [00:03:58] Speaker C: Ah d'accord. [00:03:58] Speaker B: J'évite de parler, ça fait tard du temps. [00:03:59] Speaker C: Je suis allé dans un bar qui s'appelle le gobelet d'argent, à côté des Halles, dans la petite rue qui est là, qui est un peu en machin. Et il y avait du métal. On s'est dit tiens, on va se poser là. Et au moment de payer, donc on était dehors, et au moment de payer, la jeune fille m'a dit Excuse-moi, t'aurais pas un stickers pour mettre dans les toilettes ? [00:04:21] Speaker B: Ah, c'est pas vrai ? Ah, mais c'est ça ! J'ai vu passer la story, je me suis dit, ok. [00:04:25] Speaker C: Et j'ai trouvé ça... Ah, j'ai pas vu passer la story, mais du coup j'ai trouvé ça trop mignon. Et ça tombe bien, j'en avais dans ma poche. [00:04:30] Speaker B: Tu en avais trois exactement, je peux le dire. [00:04:32] Speaker C: Ah ouais, voilà. Et du coup, bah voilà, ça m'a fait plaisir. [00:04:36] Speaker A: Oh, c'est mignon ! [00:04:37] Speaker C: Et autre expérience, hier j'étais dans le quartier Saint-Michel, je suis allé dans une boutique de figurines un peu kawaii. On rentre dans le magasin, il y avait... Take on me. Donc moi j'étais en train de m'ambiancer comme ça et la musique s'arrête et là démarre du métalcore. [00:04:57] Speaker B: Comme ça ? [00:04:58] Speaker C: Comme ça ! [00:04:58] Speaker B: Ah bah dis donc, ça paraît être un meurtre. Est-ce que c'était pas un peu les radio qui passaient ? Alors... Ça aurait pu ? [00:05:04] Speaker C: Non non, parce qu'ils ont arrêté la chanson pour mettre du metalcore. [00:05:07] Speaker A: Ah oui ? [00:05:07] Speaker B: Ah d'accord, parce qu'ils t'ont vu ? [00:05:08] Speaker C: Bah je ne sais pas. Je voudrais pas être présenteux. [00:05:12] Speaker A: Tiens, prends ça dans la tête ! [00:05:12] Speaker C: Après, on était deux en mode un peu got à rentrer, donc peut-être qu'ils se sont dit, voilà, pour une fois on peut en mettre, on sait que ça va pas choquer. Bref, j'ai trouvé ça drôle. [00:05:22] Speaker B: Bon, moi, Ben, comme tu me le demandes, j'ai... Et toi, Pierre, tu ne. [00:05:27] Speaker C: Me laisses pas le temps aussi. Tu ne m'as pas laissé le temps. [00:05:32] Speaker B: Moi j'ai été voir Duran Duran en concert. Alors c'était une petite surprise parce que je n'avais pas de place. [00:05:41] Speaker C: C'est un peu comme Dupont et Dupont. [00:05:42] Speaker B: Alors exactement, sur scène ça ressemble un petit peu à ça aussi. Non mais incroyable, merci merci les fans de Duran Duran parce que quand on rentre dans un zénith archi complet, un grand zénith, archi complet pour aller voir Duran Duran et qu'on a 45 ans comme moi, et bien on se sent extrêmement jeune. C'est-à-dire que j'étais un enfant, il y avait même des gens qui me disaient « Oh ! Il y a un petit qui est là pour pouvoir venir ! Mais quel âge avais-tu en 81 ? [00:06:09] Speaker C: » « Tu es venu avec tes parents ! [00:06:10] Speaker B: » « Quel âge avais-tu en 81 ? » « J'avais un an mais je ne me souviens pas de Durand ! » « Ah ouais mais tu n'es pas vraiment un vrai fan ! » « Bah quand même ! » « Ah putain, il y a. [00:06:21] Speaker C: Des gatekeepers aussi à Durand-Durand ? [00:06:22] Speaker B: » « Ah bah oui ! » Par contre, ce qui m'a bien fait plaisir, c'est qu'il y avait des animateurs de Radio RTL de... Éric Jean-Jean, pour ne pas dire son nom, qui étaient là-bas, et tout le monde l'a insulté quand il est parti. Tout le monde était vraiment con, lui, je ne sais pas qui c'est, c'était une merde. Hop, voilà. Et... Bon, ça va, on sait qu'il. [00:06:39] Speaker C: Ne regarde pas l'émission. [00:06:40] Speaker B: Si, à mince. En fait, je n'ai pas compris pourquoi les gens l'insultaient, parce que moi, je ne l'ai pas vu super excité. Mais d'après les gens, il était très bruyant. Bon, moi, j'ai chanté, j'ai bougé, je peux te dire, j'ai fait des petites chorégraphies. Oh j'adore ! Et alors il y a deux choristes qui est habillés dans des robes aux mille lumières, ça scintillait, et ils ont fait des blagues, je ne peux pas les faire là parce que c'est des blagues des années 80 et que des blagues british des années 80. Et j'étais là, je fais oh ! Alors ça on n'a pas le droit de le dire mais quand même regardez, bon désolé je peux pas le faire là parce que j'ai quand même fait oh ! J'ai rigolé parce que je me dis bon, les mecs, ils en ont rien à foutre. Plein de blagues à la british, le flingue, le tout. Ils se foutaient de leur gueule. C'était très, très bien. Un orchestre et tout, genre un orchestre. Il disait je suis venu avec mon orchestre. Le chanteur disait je suis venu avec mon orchestre. Ça faisait un peu Kermesse. Mais moi, j'ai trouvé ça formidable. Et puis, j'ai pensé à Marcel parce qu'ils mettent une DeLorean avec des néons qui volent dans tous les sens. Ça aurait pu lui correspondre. Sinon, il m'est arrivé quelques petites aventures qui n'intéressent pas grand monde, mais j'ai très envie de les raconter parce que ça, c'est quelque chose que je n'ai pas l'habitude de faire. Tu t'es endormi Ben ? [00:07:51] Speaker C: Non mais j'essaye de m'isoler. [00:08:04] Speaker B: Oh putain ! Et donc, dans le métro, j'ai vu un truc qui m'a fait rire et je me suis dit je ne sais pas quoi faire. Donc j'aimerais que les gens me disent quelle réaction il faut avoir dans ces cas là. [00:08:15] Speaker C: Attends, tu demandes au docteur Love, c'est le meilleur pour donner. [00:08:18] Speaker B: Alors c'était pas une réaction, c'était pas de l'amour. Il y a une personne qui mangeait goulûment un bon sandwich. [00:08:23] Speaker C: Un bon sandwich. [00:08:24] Speaker B: Un bon sandwich. Après c'est un peu dégueulasse. Dans le métro normalement il ne faut pas manger mais il n'avait peut-être pas le temps. Et donc il a mangé. Il était très gourmand ce monsieur. Et puis quand il a fini, le temps qu'il cherche dans son petit sac, son petit gâteau à manger, il avait une énorme salade collée sur la joue, sur le côté. [00:08:43] Speaker A: Une salade ? [00:08:44] Speaker B: C'était pas une feuille de salade. Collé sur la... Et j'étais là et je me disais... [00:08:47] Speaker C: Mais pas si grosse que ça ! [00:08:48] Speaker B: Elle était comme ça ! [00:08:49] Speaker C: Mais juste là ! [00:08:50] Speaker B: Non elle était là ! Mais comment c'est possible ? Et donc elle pendait et elle secouait en plus parce qu'elle était collée que là, elle était pas collée en bas. Et donc je me suis dit... Pas. [00:08:59] Speaker C: Dans le micro quand même... Et je. [00:09:00] Speaker B: Me suis dit mais qu'est-ce que... Est-ce que je dois lui dire ? Est-ce que je dois aller vers lui pour lui dire ? Est-ce que le pauvre tout le monde va se foutre de sa gueule ? [00:09:06] Speaker C: Excuse-moi t'as un peu de patate là ! [00:09:08] Speaker B: Bah j'ai pensé à ça immédiatement et donc j'ai voulu me lever pour lui parler et j'ai commencé à éclater de rire parce que bon bah du coup ça m'a rappelé évidemment la cité de la peur et je me suis dit peut-être qu'il va très mal le prendre et qu'il va se dire il s'est foutu de ma gueule en ref et qu'il va être vexé du coup parce qu'il va remarquer que tout le monde l'a vu avec une énorme salade sur la gueule et bah du coup il est sorti à la station avant moi et j'ai pas eu le temps de lui dire et il est parti avec sa salade sur le visage Donc est-ce qu'il faut dire aux gens quand il y a un truc comme ça ? Est-ce qu'il faut dire ne regarde pas, laisse la vie faire sur son chemin, sur son cours ? Je ne sais pas. [00:09:39] Speaker C: Moi, je dis quand les gens, je vois, ils ont la lumière de leur téléphone portable allumé dans leur poche. [00:09:46] Speaker A: Ah ouais. [00:09:47] Speaker C: Je leur dis parce que je sais qu'ils vont arriver, ils n'auront plus de batterie. [00:09:50] Speaker B: Mais du coup, ils ont moins honte. [00:09:51] Speaker C: Il y a deux jours, j'ai fait excusez-moi, je crois que votre lumière est allumée. Il y a quelqu'un qui me fait. Ah bah voilà, il y a encore des gens gentils. J'ai pas trouvé ça... J'ai pas su comment le prendre, je me suis pas retourné, j'ai tracé, je vais me faire péter la gueule parce que j'ai oublié d'être gentil. [00:10:06] Speaker B: Moi ça me rappelle les gens à qui je dis bonsoir et qui rigolent quand je repasse une seconde fois. [00:10:10] Speaker C: Ils te répondent pas la première fois, et puis la première fois, alors ? On dit pas bonsoir ? [00:10:14] Speaker B: Bon voilà, sinon écoute, j'étais enfermé aussi dans le métro pendant trois quarts d'heure. C'était mardi il me semble, je sais plus. Et quand il n'y a pas de lumière dans le métro, même pas les lumières de sécurité... Bah il fait noir. Il y a les téléphones, les écrans de téléphones, parce que tout le monde a un téléphone, donc ça illumine quand même un peu. Mais c'est assez stressant, il fait très chaud au bout d'un moment. Bon, il y a une femme qui est un peu balisée, elle a enlevé son houe. Elle était en soutif. Après, elle a voulu enlever son bail. Un monsieur a fait non, non, là, je crois que ça, il ne faut pas. Allez voir le chauffeur et demandez-lui si vous ne pouvez pas prendre l'air là-bas. Mais là, il faut s'arrêter là. Bon, la peau, elle était claustrée, je ne savais pas qu'en fait, quand on était claustron, on pouvait faire une crise aussi rapide et forte et que... Elle chauffait, elle commençait à transpirer, la peau, enfin bref. Et puis sinon, lundi, j'ai niqué, mais enfin bon, ça, c'est un autre... Ah. [00:10:59] Speaker C: Ben, Mazel Tov ! [00:11:00] Speaker B: Ah, ben, ça s'est passé assez rapidement. [00:11:02] Speaker C: Mais... Ah, ben, écoute... De toute façon, quand c'est trop long, c'est pas agréable. [00:11:05] Speaker B: Oui, mais j'avais pas trop le temps. [00:11:06] Speaker C: Donc... Bah, voilà... Oh, bah, voilà une bonne rabat ! [00:11:09] Speaker A: Mais je me suis dit, il y. [00:11:10] Speaker B: A eu la révision des 25 000... [00:11:13] Speaker C: 25 000, déjà, c'est quand même pas mal. Non mais écoute, ça me fait plaisir, j'étais pas au courant. [00:11:19] Speaker B: Je vais garder ce petit secret pour cette émission, pour que les gens puissent le découvrir, voilà. Et j'en profite d'ailleurs aussi pour remercier toutes les personnes qui ont un abonnement Amazon... Oui, pardon. [00:11:28] Speaker C: Et remercier aussi la personne qui s'est défouée. [00:11:31] Speaker B: Elle pleure encore. [00:11:32] Speaker C: Pour se dérouiller. [00:11:34] Speaker B: Non, ça va, c'était très romantique. Non, c'était pas romantique. [00:11:38] Speaker C: Dérouiller, c'est-à-dire retirer la rouille. C'est parce que ça va pas être utilisé depuis longtemps. [00:11:41] Speaker B: Elle met un petit coup de karcher, je veux dire que les métaux sont tout brillants. [00:11:46] Speaker C: Fan de karcher, restez là parce qu'on a une émission où on va en parler bientôt. [00:11:52] Speaker B: Le teasing est incroyable. Et puis c'est vrai, avec une grande star. Une très grande star. [00:11:56] Speaker C: Fan de Karcher. [00:11:58] Speaker B: Mais voilà. Sinon, je voulais donc remercier toutes les personnes aussi qui nous ont rejoint sur la chaîne Twitch. On est quasiment 4000. Je ne sais pas si c'est peut-être déjà le cas. Ah encore deux et on passe les 4000 donc peut-être que vous n'êtes pas encore en train de follow notre chaîne Twitch donc n'hésitez pas à le faire maintenant. Et merci à toutes les personnes qui ont un abonnement à Bazone Prime et qui ont fait des... Désolé. Je suis pas malade, mais je parle avec le nez. J'ai vu qu'il y avait des personnes qui avaient fait des subs. Putain, j'ai eu du mal à le dire. Mais merci à vous et merci aux personnes qui l'ont déjà fait durant la semaine. Voilà. Bon, c'est long. Merci pour les nombreuses bites. Il y a beaucoup de... On en a reçu un sacré paquet, si je peux me permettre. et ça nous aide grandement donc merci infiniment à vous plein de love vous savez on vous répète souvent ça et je sais que c'est relou mais ça participe au fait que cette émission puisse continuer et qu'on puisse payer le mec qui est en train de faire les caméras qui va voir vous allez voir qui fait un On l'a pas dit. [00:13:02] Speaker C: Le... Non, je crois que la semaine dernière, on disait aux gens qu'il fallait y passer. Après, t'as fait des posts partout. Mais oui, cette semaine, nous avons passé les 10K sur YouTube. [00:13:11] Speaker B: Voilà l'applaudissement que tout le monde applaudit dans le chat. [00:13:13] Speaker A: Bravo ! [00:13:13] Speaker C: Bravo à tous, c'est grâce à vous. C'est grâce à vous puisque... Parce que nous, on est déjà abonnés depuis longtemps. Mais c'est grâce à vous, les nouveaux abonnés. Surtout, n'hésitez pas, maintenant, c'est 15 000 la prochaine étape. [00:13:24] Speaker B: Qu'on arrive vite à 20. [00:13:25] Speaker C: Ah ouais, on va vite à 100. [00:13:29] Speaker B: Je crois que 20, ce sera trop rapide. Mais 20, après, ça sera 50. [00:13:33] Speaker C: Non mais on peut faire 15, 20... Allez, disons 15. [00:13:37] Speaker B: 15 000 avant fin décembre. [00:13:39] Speaker C: Avant la fin de la semaine prochaine. [00:13:40] Speaker B: C'est possible, mais après, bon... Si tous les abonnés Instagram s'abonnaient à notre YouTube, on pourrait arriver très rapidement à 30 000. Mais bon, apparemment, tout le monde n'a pas spécialement envie. Qu'est-ce que je voulais dire d'autre, mon p'tit Ben ? Toi, tu as vu des concerts, toi, par contre. Parce que moi, j'ai vu du run, du run. Mais c'est vrai que tu m'as pas raconté tes concerts. [00:13:57] Speaker C: Ben moi, j'ai vu un concert, surtout. [00:13:58] Speaker B: T'as vu des p'tits concerts ? [00:14:00] Speaker C: Ben j'ai vu un concert, surtout. [00:14:01] Speaker B: Ben c'était de quel côté ? De quel côté des p'tits bateaux ? [00:14:03] Speaker C: C'était au côté du petit bain. [00:14:06] Speaker B: Ah, sur la Seine. C'était romantique ? C'était romantique ? [00:14:10] Speaker C: Je suis allé voir un merveilleux concert. [00:14:14] Speaker D: Racontez-moi. [00:14:15] Speaker C: Il y avait surtout, bon, la vraie tête d'affiche a joué en premier, étrangement. Donc je vais garder ça pour la fin. En troisième partie de soirée, il y avait dix fitters qui sont revenus, dix fitters qui sont au top de leur forme. Très très bon live, gros son, grosse énergie. J'ai aimé parce qu'il a moins fait chanter le public, enfin il fait chanter le public, mais il chante quand même. [00:14:42] Speaker B: Il y a une époque où il. [00:14:43] Speaker C: Faisait quand même beaucoup ça. [00:14:45] Speaker B: Il n'avait plus envie de chanter. [00:14:47] Speaker C: Et du coup, je trouve que c'est une musique qui est quand même très émotionnelle. Alors pour ceux qui ne connaissent pas Defeater, il y a un côté un peu scrimo, un peu truc comme ça. C'est très, très incarné. Du coup, quand la voix est un peu absente, c'est... [00:15:00] Speaker B: Dommage, ça enlève. [00:15:00] Speaker C: Ça manque quand même pas mal. Bon, le son, énorme. Petite chanson aussi, une chanson juste guitare-voix où il chantait. Magnifique. Puis après, ça passe en version sa gueule et c'était merveilleux. [00:15:13] Speaker B: C'est agressif le Defeater ? [00:15:16] Speaker C: Ouais, c'est plutôt hardcore quoi. [00:15:19] Speaker B: Il y avait du bon monde en tout cas. [00:15:21] Speaker C: Mais ça reste quand même très musical. Il y a des belles mélodies et tout ça. Mais par contre lui, il gueule. Il fait toujours un peu la même chose. Non, il gueule. C'est moins chialade que la dispute par exemple. C'est plus Scandé là quand même. Mais voilà, ils ont des très bons albums, très bons concerts. Après, il y avait une deuxième première partie que j'ai oublié le nom. C'était vraiment pas ma cam', c'était un peu trop emo punk. Pop-punk, émo, enfin... Oui, c'était trop mignon pour toi. Ouais, beaucoup trop... [00:16:04] Speaker B: On fait comme si on était heureux, on chiale. [00:16:07] Speaker C: Non, non, ils ne chialaient même pas, ils étaient heureux. Crime in Stereo, merci Marcel. [00:16:15] Speaker B: Je connais pas du tout. [00:16:16] Speaker C: Non mais voilà, moi non plus et je sais pourquoi. C'est pas ma cam. Après sur scène ça jouait et tout, mais moi c'est pas mon plaisir. Mais par contre la première partie, c'était The Prestige, voilà. [00:16:28] Speaker B: Ah The Prestige, incroyable. [00:16:29] Speaker C: On va pas se mentir, on les connait, on les aime. [00:16:30] Speaker B: Encore un tourneur extraordinaire. Les meilleurs, on les a fait. [00:16:36] Speaker C: Et du coup, The Prestige qui rejouait à Paris pour la première fois depuis... Fou Yaya, comme on dit dans le jargon. Peut-être pas loin de dix ans qu'ils n'avaient pas joué à Paris. Je ne sais pas, peut-être huit ans, un truc comme ça. Ça faisait vraiment très longtemps qu'ils n'avaient pas joué à Paris. Parce qu'après la tournée de Hammer, donc Hammer qui est sorti pour la première fois il y a dix ans, onze ans. Du coup, ils n'avaient pas rejoué depuis trop. parce que le groupe était un peu en pause et là, ils sont réactivés. Du coup, il y a Hammer, leur dernier album, qui a été réédité grâce à un merveilleux label. Ils l'ont remasterisé, ils l'ont ressorti, ce qui fait que le son est encore meilleur qu'à l'époque. Donc, vous pouvez vraiment redécouvrir tout cet album qui est vraiment incroyable. En me le reprenant en live, les chansons, je me suis repris une grosse gifle. Voilà. Excellent concert. Ils ont eu des petits problèmes techniques, mais ça s'est pas trop eu. Et putain, qu'est-ce que ça fait plaisir de voir des gens heureux d'être sur scène et qui donnent tout ce qu'ils ont pour faire un... pour le public. Avec Alex, du coup, que vous pouvez voir dans nos interviews au Hallfest. qui du coup chante dans The Prestige et qui devient un autre homme quand il est sur scène et c'est incroyable, il est incarné. [00:18:02] Speaker B: Tu sais que je regardais, excuse-moi je te coupe, mais j'ai regardé les photos qu'il y a eu et je me suis dit putain, j'ai même des difficultés à le reconnaître. [00:18:10] Speaker C: Non, mais quand il se met, en fait, il devient une autre personne et il envoie. Mais c'est incroyable. J'étais avec une amie qui ne connaissait pas le groupe et qui a eu les larmes aux yeux sur ma chanson préférée, qui est Cris de coeur, qui est une chanson magnifique. Et en fait, il y a un passage. Je vous invite à écouter cette chanson, mais il y a un passage un peu émotionnel dedans et il l'a tellement bien incarné qu'il y avait un silence. Pour te dire, il y avait plus de silence à ce moment-là dans la salle que quand Diffiter, ils ont fait leur chanson Guitare-Voix. Vraiment, parce que tout le monde était scotché par ce qui se passait. Et puis derrière, il y a une déferlante qui arrive et c'est incroyable. Bref, allez voir The Prestige en live, c'est incroyable. [00:18:56] Speaker A: Voilà. [00:18:57] Speaker B: N'hésitez pas à les follow d'ailleurs aussi sur leurs réseaux sociaux. VEUX PRESTIGE, T H E PRESTIGE, c'est pas très compliqué. [00:19:03] Speaker C: Donnez leur de la cefort, comme on dit sur les réseaux, c'est WE ARE THE PRESTIGE. [00:19:07] Speaker B: Ah oui, merci, parce que je suis en train de me dire, putain, c'est pas ça. [00:19:09] Speaker C: C'est plus facile pour les trouver. [00:19:11] Speaker B: Bon, très bien. Alors, je n'ai pas choisi « Cri. [00:19:13] Speaker C: De coeur » parce que c'est une. [00:19:14] Speaker B: Lyrique vidéo et je me suis dit bon, c'est dommage. [00:19:16] Speaker C: Non, mais c'est un très bon clip. « Bête noire », qui est une chanson qu'ils ont jouée d'ailleurs pendant le set, qui est une chanson bien groovy et qui donne bien l'ambiance de l'album. Donc, c'est un très bon choix, Pierre. [00:19:28] Speaker B: Bon et bien après ce topo et cette petite partie mise au point, juste une mise au point avec donc le métal de Bang Bang, c'est comme ça tous les dimanche soir, notez le bien à partir de 19h, il faut être là avec nous pour célébrer cette musique. Merci pour tout ça Ben et on regarde The Prestige. [00:21:07] Speaker A: Raise your eyes and strut on the sidelines Innocence, innocence They bury me with lies I stand, I recognize, I repent and re-stand BANG BANG I'm in charge of my own life We ain't worthless Médicaments, il n'y a rien à ressentir ! Je vis dans cette douleur, je n'ai aucune idée de ce qui est réel ! J'habite dans l'eau, je tombe dans le noir ! J'essaie de revenir là où nous sommes ! Oh mon Dieu ! C'est parti Je ! vis dans cette douleur Ouh ! [00:26:01] Speaker B: La petite nouveauté qui fait du bien, c'était pas mal, voilà. Alors c'est quasiment inconnu aux bataillons parce que j'ai décidé de checker un petit peu les groupes comme ça qui ne font pas forcément beaucoup de vues. Et tous les clips qui sont diffusés normalement dans cette émission ont moins de 7 jours à partir du samedi qui précède le dimanche. Donc d'hier. [00:26:20] Speaker C: C'était pour que j'expliquais tes règles. [00:26:22] Speaker B: Mais c'est parce que les gens m'envoient trop de mails donc j'aimerais bien qu'ils comprennent comment ça fonctionne, ok ? [00:26:25] Speaker C: Oui mais les gens regardent pas l'émission donc... [00:26:27] Speaker B: Si, justement, trop. Arrêtez ! [00:26:31] Speaker C: Bah likez la page alors ! [00:26:33] Speaker B: Non non mais en tout cas ce morceau-là, voilà, ce groupe c'est Remember the Monsters et le morceau c'est Infected et. [00:26:39] Speaker C: Puis... Repel to all the monsters ! [00:26:41] Speaker B: J'ai pas forcément plus d'informations que ça à vous donner, juste j'avais envie de le diffuser pour que vous puissiez mettre ça dans vos petites notes et donc les ajouter à vos playlists et pouvoir les découvrir plus amplement de par vous-même parce que je sais que vous aimez être libre. C'est beau la liberté mon p'tit Ben ! Et cette liberté on la sent aussi au niveau des news ! C'est la NUFLAGEMENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU C'est bon, la caméra s'était tournée vers nous. [00:27:31] Speaker C: Merci d'être réactif, vous avez remarqué ? [00:27:35] Speaker B: Gladys, merci d'être là pour nous faire ces informations. Merci d'être là pour faire ces informations. Tu es magnifique. Comme d'habitude, tu es magnifique. [00:27:46] Speaker C: Regardez-moi ça. [00:27:50] Speaker B: Regardez un petit peu. [00:27:51] Speaker E: Le podcast ne verra rien, tu sais. [00:27:53] Speaker B: Les gens regardent les shorts et le YouTube. [00:27:58] Speaker E: Mylène Farmer, voilà, ça y est, on peut. [00:28:00] Speaker B: Mylène Farmer, bah non, elle ressemble pas à ça, Mylène Farmer. [00:28:02] Speaker C: Et puis, en vrai, la libertine, elle est là. La liberté de la catin. [00:28:07] Speaker B: Bon bref. [00:28:07] Speaker E: La cata, la cata. [00:28:09] Speaker B: La cata pour la cata. Bon ma petite Gladys, tu as fait, tu as récolté un florilège de news. [00:28:17] Speaker E: Un florilège, j'ai quand même creusé parce qu'il n'y avait pas grand chose qui m'intéressait perso. Mais j'ai fini par trouver des news qui étaient cool. [00:28:25] Speaker C: Voilà, mais c'est pour qu'on t'entende bien. C'est important, les gens, ils aiment bien t'entendre. [00:28:32] Speaker B: Je crois que c'est bien là. [00:28:33] Speaker E: C'est bon là ? [00:28:33] Speaker A: C'est bon ? [00:28:37] Speaker E: Bon, on va commencer ? On commence avec Good Charlotte, de retour avec Vertigo. Le groupe pop-punk emblématique nous propose une petite vidéo de skate pour accompagner Vertigo, extrait de l'album Motel du Cap. Sur ce titre, elle énergie up-tempo. Petit Hendrix vient poser sa voix rock et percutante, tandis que le clip mêle images de glisse et scène live du groupe. Un retour fun et nostalgique pour les fans de la première heure. On a vraiment l'impression d'être retourné début 2000 et franchement c'était très cool à regarder, je trouve. [00:29:07] Speaker B: Alors je savais même pas qu'il y avait un clip de cette chanson qui était sorti, pourtant l'album est très très bon. [00:29:11] Speaker E: Il est sorti cette semaine il me semble. [00:29:13] Speaker B: Et l'album ? [00:29:14] Speaker E: Non, le clip. [00:29:15] Speaker B: Le clip, oui. Le générique de l'album, ça commence à faire un petit moment. D'ailleurs je voulais l'acheter en vinyle, si quelqu'un peut me l'envoyer gratuitement, ça m'intéresse. [00:29:21] Speaker E: Bah vas-y, fais un appel. [00:29:22] Speaker B: Envoyez-moi des sous. [00:29:25] Speaker C: Non, le vinyle. [00:29:26] Speaker B: Ah pardon, des vinyles. L'argent c'est mieux pour Asles. [00:29:28] Speaker E: Moi je préfère les CD perso. [00:29:30] Speaker C: Non mais les gens du label ils peuvent tourner le vinyle. [00:29:32] Speaker B: C'est vrai qu'il y a des labels maintenant qui nous regardent et même des tourneurs. [00:29:35] Speaker E: Alors toujours des vinyles pour eux et des CD pour moi parce que moi j'aime bien les CD. [00:29:39] Speaker B: Envoyez-nous d'abord un mail à pierrearrobasasles.com pour avoir l'adresse parce que sinon ça va être compliqué. Bon bah très bien, on adore Good Charlotte. J'aimerais bien qu'ils repassent en tournée en France. [00:29:49] Speaker E: Bah oui moi aussi j'aimerais beaucoup. Parce qu'ils sont passés il y a 2-3 ans je crois et je les ai ratés. [00:29:53] Speaker B: Ah punaise moi, ça fait bien longtemps que je les ai pas vus. Et c'est des... Encore une fois on le répète mais c'est des gens qui sont très gentils les frères Madden donc ça peut surprendre mais c'est vrai. [00:30:01] Speaker E: Oui ils ont pas des têtes de connard en même temps. [00:30:02] Speaker B: Bah ouais mais on aurait pu croire parce que... [00:30:04] Speaker C: Il ne faut pas juger un livre à sa couverture. [00:30:06] Speaker E: Oui mais il y a des gens qui ont des têtes de connard et qui sont vraiment cons. [00:30:09] Speaker B: J'en profite pour vous ! [00:30:10] Speaker C: Celui-là vous pouvez le juger parce qu'il est excellent. [00:30:12] Speaker A: Voilà. [00:30:12] Speaker B: Très très bon livre et on en parlera tout à l'heure. [00:30:15] Speaker E: Ensuite, on a les Sex Pistols qui préparent peut-être du nouveau avec Frank Carter. Les Sex Pistols se disent prêts à enregistrer de nouvelles chansons avec Frank Carter qui est sur le champ live depuis l'an dernier. Le blastiste Glenn Matlock a confirmé que le groupe avait discuté de nouvelles idées avec Steve Jones et salué le talent de parolier de Carter. Rien d'officiel pour l'instant. Mais l'idée de voir renaître l'esprit pop-punk original fait déjà saliver les fans. [00:30:39] Speaker B: Est-ce qu'on en a un oui ? Nous, on n'est pas super fan de Sex Pistols de base, mais en vrai, est-ce que les fans de Sex Pistols ne seraient pas dégoûtés que ce ne soit pas le chanteur d'origine ? [00:30:51] Speaker E: En tant une grande fan de Sex Pistols de la première heure, enfin de la première, je n'étais pas née quand il commençait, mais ça fait partie des premiers groupes que j'ai écoutés. J'aime assez la voix de Frank Carter. Effectivement, je trouve que c'est un bon parolier. Pour moi, c'est quelque chose que j'envisagerais de vouloir écouter. [00:31:08] Speaker B: Ok. [00:31:09] Speaker E: Ça m'intéresserait de savoir ce qu'il peut proposer justement de nouveau. Et je pense que justement il peut redonner une impulsion que le groupe a perdue depuis un petit moment. [00:31:19] Speaker C: Moi je suis pas inquiet de ce que lui peut faire. [00:31:22] Speaker B: Ah oui non, c'est pas... [00:31:23] Speaker C: J'ai mal compris moi de ma part. Non mais oui je suis d'accord avec toi. En fait je suis pas sûr que ce sera très intéressant. [00:31:31] Speaker B: Parce que c'est un... [00:31:31] Speaker C: On verra qu'il revient de faire galose. [00:31:33] Speaker B: Je suis complètement d'accord avec toi, je préférais que Frank Carter fasse galose et qu'il le fasse à fond et bien. Mais là, je me dis que les fans, au moins, ils ont les chansons qu'ils veulent. Est-ce qu'ils ont envie de nouvelles ? Je ne suis pas totalement sûr. Ils sont contents de les voir sur scène, mais ils doivent être un peu dégoûtés quand même que ce ne soit. [00:31:50] Speaker A: Pas le chanteur d'origine. [00:31:50] Speaker E: Franchement, s'ils arrivent à nous faire des nouveaux Bunger comme à l'époque, pourquoi pas ? Je pense que Pan Carter a le talent qu'il faut pour pouvoir proposer un. [00:31:59] Speaker C: Truc dans ce monde. Moi c'est plus le côté la musique. En fait j'ai l'impression que les vieux ils ont quand même du mal à faire des bangers d'aujourd'hui. [00:32:07] Speaker E: C'est surtout les vieux qui écoutent aussi qui sont très... [00:32:10] Speaker C: Ils n'en parlent pas les vieux. [00:32:14] Speaker E: Ils n'aiment pas, ils n'aiment pas le changement. [00:32:16] Speaker C: Les rabourbis, ils n'aiment pas le changement. J'ai quarante ans de maison dans le métal. Ceux du bar de Solary, on ne les aime pas. [00:32:23] Speaker E: C'est ceux-là qui vont toujours fumer et râler à l'idée qu'il y a du nouveau. [00:32:26] Speaker B: Non mais on verra. [00:32:27] Speaker E: Après ça dépend aussi tu vois, même s'ils nous font quelque chose de complètement différent de ce qui a été fait, si tu le prends avec cette différence en te disant je suis ouvert, t'as l'idée que ce soit complètement différent, ça peut même être très cool. [00:32:36] Speaker B: Après ils pourraient nous faire juste une chanson déjà pour voir si ça intéresse les gens. [00:32:40] Speaker C: Faites une chanson, vous nous l'envoyez, on vous dirait si ça vaut le coup d'en faire plus ou pas. Parce que nous c'est le bon goût. [00:32:48] Speaker B: En toute modestie. N'hésitez pas d'ailleurs à commenter sur la VOD qui arrive dès demain 17h30, n'hésitez pas à nous donner votre avis. [00:33:00] Speaker C: Sur le fait qu'on ait le bon goût ou pas ? [00:33:02] Speaker B: Ah oui aussi, vous pouvez lâcher vraiment tout ce que vous voulez, même si c'est méchant. Bienvenue aux nouvelles personnes d'ailleurs qui mettent des messages dans le chat, ça nous fait bien plaisir. [00:33:10] Speaker E: Ensuite on a The Devil Wears Prada qui annonce Flowers, le groupe post-hardcore metalcore américain continue de surprendre. Après être revenu à ses racines metalcore, The Devil Wears Prada explore de nouvelles sonorités avec Everybody Knows, septième extrait de leur prochain album Flowers attendu le 14 novembre sur Solid State Records. Le morceau aborde l'anxiété et le sentiment d'être dépassé sur un front de production mêlant riff massif et influence drum and bass. [00:33:35] Speaker C: D'accord. [00:33:36] Speaker B: Le morceau, j'ai bien aimé. J'ai bien aimé. D'ailleurs, il passe en matinale la semaine prochaine quand je suis pas là. [00:33:40] Speaker E: C'était surprenant, je trouve. Mais agréablement surprenant. [00:33:44] Speaker C: Mais ils ont le vent en poupe, ils font un gros comeback quand même. [00:33:47] Speaker B: C'est vrai qu'à chaque fois, ils ont disparu, ils sont revenus, ils ont disparu, ils sont revenus. Ça a toujours été un peu... Moi. [00:33:52] Speaker A: Ils me font un peu peur en. [00:33:52] Speaker E: Live, mais sinon, ils sont bons. [00:33:54] Speaker B: Mais c'est vrai que là, c'est un comeback où il y a une com qui est faite et qui est efficace. [00:33:58] Speaker C: Ça a l'air de bien marcher. [00:34:02] Speaker B: Yes. [00:34:02] Speaker E: Par contre, c'est pas le septième extrait, ça fait beaucoup. [00:34:05] Speaker B: Ça fait beaucoup de singles, mais bon, pourquoi pas. [00:34:08] Speaker C: Surtout maintenant que les albums, ils en ont 9. [00:34:13] Speaker E: Je trouve que ça fait beaucoup parce que du coup, en tant que personne qui écoute des albums, je me dis si j'ai déjà entendu 7 titres, je suis quasiment sûre de ne pas être surprise quand je vais écouter l'album et ça m'emmerde. [00:34:26] Speaker C: Je crois qu'il y a un shift qui s'est passé dans la consommation de musique et je crois qu'il y a beaucoup de groupes qui ne considèrent plus. En fait, là où c'est plus malin, c'est que ça fait beaucoup plus parler de faire ce qu'ils font que de sortir un album, de faire trois titres. [00:34:41] Speaker A: Et je pense que le public plus. [00:34:41] Speaker E: Jeune est habitué à ça maintenant dans le dilemme. Mais pour les vieux ringards comme moi qui ont l'habitude d'avoir des découvertes en album, tu te dis bah je vais pas avoir de surprise. [00:34:49] Speaker C: Moi j'ai 40 ans de maison dans le métal. [00:34:52] Speaker E: Je dis pas que c'est une mauvaise idée, c'est juste que j'ai pas cette habitude. [00:34:57] Speaker B: Il te reste quand même deux morceaux. [00:34:59] Speaker E: J'ai pas cette habitude et du coup c'est pas ma manière de consommer la musique tout simplement. Après je veux bien suivre le mouvement mais il va me falloir un temps d'adaptation. [00:35:07] Speaker B: Moi je suis pour les clips pour toutes les chansons de moi. [00:35:08] Speaker C: Ah mais ça d'accord, mais en fait moi ce que je trouve dommage c'est que quand t'as tous les titres qui sortent un à un comme ça, c'est que quand t'écoutes tout ensemble, t'as du mal à trouver une cohésion je trouve. Parce qu'en fait les titres ils ont vécu trop tout seuls. [00:35:22] Speaker E: C'est ça et du coup t'as pas la lecture de titre après titre et de l'histoire que ça raconte. T'es obligé d'écouter vraiment voilà les nombres de fois pour pouvoir l'intégrer de cette manière. [00:35:30] Speaker C: Ouais moi je suis d'accord avec Gladys. T'es un loser Pierre. [00:35:33] Speaker B: C'est pas la première fois qu'on me le dit ! [00:35:35] Speaker E: Ensuite, on a le Sick New World 2026 avec un line-up monumental. [00:35:40] Speaker B: Comme d'hab ! [00:35:41] Speaker E: L'édition 2026 du festival Sick New World s'annonce gigantesque. System of a Down, Deftones et Korn mèneront l'affiche à Force Wars et Las Vegas les 24 et 25 avril prochains. A leurs côtés, un line-up impressionnant, Bring Me the Horizon, Evanescence, Under House, Norman Jean, Slayer, Nutlews et bien d'autres. Et cerise sur le gâteau, des français seront présents avec TSS. [00:36:02] Speaker D: Ah ouais ? [00:36:03] Speaker E: Et ouais. [00:36:04] Speaker B: Avec TSS ? [00:36:04] Speaker E: Ouais. [00:36:05] Speaker A: Waouh. [00:36:05] Speaker E: Donc du coup je me suis dit qu'il fallait le dire. [00:36:07] Speaker B: Ah bah oui très bien. [00:36:08] Speaker E: On a des petits frenchies qui sont quoi ? [00:36:09] Speaker C: Comme on dit croco-rico. [00:36:11] Speaker B: Non et puis TSS on en a déjà parlé mais qui sont un peu boudés par la France et qui finalement cartonnent à l'étranger. [00:36:16] Speaker E: Ouais bah ils cartonnent à l'étranger. [00:36:17] Speaker B: Waouh. Très bien. Je les félicite. Et puis moi je voudrais juste revenir quand même sur... [00:36:23] Speaker C: J'ai fait une blague, personne n'a rigolé. [00:36:26] Speaker B: Ah pardon. [00:36:26] Speaker C: J'ai dit croco-rico. [00:36:28] Speaker B: Ah aussi j'ai entendu mais... [00:36:29] Speaker C: C'était drôle parce que j'ai dit croco au lieu de coco. [00:36:32] Speaker E: Mais des fois ce n'est drôle que pour toi. [00:36:36] Speaker B: Je sens que ça va barder pendant le clip qui arrive. Mais juste attendez, Yesslayer, je voulais juste revenir là-dessus. Yesslayer, c'est-à-dire qu'il vient d'encore récupérer des bonbons là, ils vont venir voler... C'est quoi le... Slayer. Bon bref, passons à la suite. [00:36:58] Speaker E: Le suite, c'est un clip. J'ai choisi Norma Jean parce que j'adore Norma Jean, qui est son président au site New World et que j'aimerais qu'il vienne en France, putain. Et du coup, j'ai choisi le titre Sword in Mouth, Fire Ice. [00:37:10] Speaker B: Bon, je vais vous laisser régler vos comptes. Moi, je vais aller dire bonjour à notre invité qui est arrivé. Bon courage, voilà, Norma Jean. [00:39:00] Speaker A: C'est parti ! C'est J'espère parti ! que vous avez apprécié cette vidéo. c'est Je. [00:41:51] Speaker C: Pardonne à Gladys parce qu'elle a eu un très bon choix, elle est merveilleuse. Je l'aime même si c'est un amour à sens unique. [00:42:04] Speaker B: Ben, merveilleux, non, imagine, mais à la fin, le requin, il mange le monsieur ! Il est venu comme ça, il a fait croqui-croquac ! [00:42:10] Speaker C: Pierre, il faut qu'on souhaite un anniversaire. [00:42:12] Speaker B: À qui encore ? [00:42:13] Speaker C: À Corn Number One Fan. [00:42:15] Speaker B: Non, il a un pseudo qui m'énerve. Ça peut être un homme, ça peut. [00:42:22] Speaker C: Être une femme, je m'en fous. [00:42:24] Speaker B: Bon anniversaire, joyeux anniversaire, joyeux anniversaire, joyeux. [00:42:34] Speaker C: Anniversaire, joyeux anniversaire, joyeux anniversaire, joyeux anniversaire. [00:42:41] Speaker B: T'as de la chance parce qu'on le fait assez rarement, voilà, c'est quand même... [00:42:44] Speaker C: Voilà, Marcel m'a dit il faut que tu le fasses sinon on est virés. [00:42:47] Speaker B: Ah. [00:42:48] Speaker C: C'est bon qu'on brûle parce que normalement c'est lui qui nous obéit. [00:42:51] Speaker B: C'est lui qui va pas tarder à être viré surtout. Ah, enfin. [00:42:54] Speaker C: Enfin on pourra retrouver notre intimité Pierre. [00:42:58] Speaker B: Je crois qu'on s'en est pas séparés d'ailleurs, c'est pour ça qu'il va avoir le psy maintenant. Ma petite Gadis, que s'est-il passé dans les news ? [00:43:06] Speaker E: On a Travis Barker qui collabore avec Vans. Nouvelle collaboration explosive entre Vans et Travis. Le batteur de Blink 182 sort une paire old school personnalisée baptisée Juice Paid. Inspiré de ses tatouages emblématiques, pour accompagner cette sortie, il dévoile un titre inédit du même nom. Une ode au travail acharné et à la persévérance. Les modèles sont disponibles depuis le 23 octobre sur Vans.com. J'ai été voir, j'ai envie d'en racheter. [00:43:29] Speaker B: Alors, si vous avez les contacts de Vans, n'hésitez pas à me les envoyer à pierre-resles.com. Franchement, elles sont très cool. [00:43:36] Speaker E: J'ai un pote qui travaille chez Vans en vrai. [00:43:38] Speaker B: Non mais alors Marcel, déjà, il faut qu'il nous contacte. [00:43:40] Speaker C: Tu choisis, soit t'as des chaussures gratuites, soit t'es payé. [00:43:42] Speaker B: Ah, c'est vrai. Il va falloir que tu choisisses, Marcel. [00:43:45] Speaker C: Tu veux que des chaussures ? Ben d'accord. [00:43:47] Speaker B: On peut te payer avec une paire par mois si tu veux. Ça te va Marcel ? Elle y répond pas. Non mais enfin... Non mais elles sont. [00:43:53] Speaker E: Cool, vous avez vu comme elles sont cool. [00:43:54] Speaker B: Oui, oui, ben elles sont cool, elles sont cool. Ça va, c'est des Vans, moi j'ai jamais aimé donc... Oh j'aime bien. On dégoûte. [00:43:59] Speaker C: Le seul problème c'est que ça fait très mal au dos quoi. [00:44:02] Speaker E: Tu fais du 37 au cas où, voilà. [00:44:04] Speaker B: De quoi ? [00:44:04] Speaker C: Ben non mais les smells des Vans c'est vraiment le... [00:44:07] Speaker B: J'en ai jamais porté un. [00:44:09] Speaker E: Tu mets des smells orthopédiques à l'intérieur et tout va bien. [00:44:11] Speaker C: Ah ouais, d'accord, j'avais pas pensé à ça. C'est un petit truc de petits idées. [00:44:14] Speaker B: Vieux mais qui fonctionne. [00:44:15] Speaker C: Après je prenais trois pointures au-dessus, j'ai l'air d'un clown donc... [00:44:22] Speaker B: Ça me fait rigoler. Je te connais bien. Merci Ben, je t'aime. [00:44:25] Speaker C: Oui, je sais. [00:44:26] Speaker E: Alors ensuite, on a Sid Wilson de Slipknot qui lance son label. [00:44:30] Speaker C: Le DJ ? [00:44:30] Speaker E: Oui, tout à fait. Ce membre de Slipknot, le DJ Sid Wilson, lance son propre label qui s'appelle Vomit Face Records. [00:44:37] Speaker B: Pas mal. [00:44:38] Speaker E: L'objectif, soutenir des artistes alternatifs sans contrainte de style, dans un esprit totalement indépendant. Et c'est donc une nouvelle aventure créative pour le membre le plus imprévisible de Gnott. [00:44:48] Speaker C: Moi je trouve ça super bien. Par contre, où est-ce que ça va aller ? [00:44:51] Speaker B: La démarche est cool. L'idée est très cool, la démarche est très cool. Après, comment va-t-il faire pour que ce soit rentable ? Si ça va dans tous les sens, ça va être compliqué. [00:45:02] Speaker C: Il y a quand même une direction artistique. [00:45:05] Speaker E: Le nom du label, déjà, te donne une direction. [00:45:10] Speaker B: Tout ce qu'il y a là-dedans est à vomir ! [00:45:11] Speaker C: Le but c'est peut-être juste de mettre de la lumière sur des artistes et pas forcément de faire de l'argent. À ce moment-là, bravo ! [00:45:18] Speaker B: C'est ça, c'est cool ! [00:45:19] Speaker E: C'est ce qu'il a l'air de dire, parce qu'il veut soutenir les artistes alternatifs sans contraintes de style. Ça veut bien dire ce que ça veut dire, c'est que le mec, il. [00:45:25] Speaker B: Veut juste aider... Écoutez, notez-le quelque part, on en reparle d'ici un an, voilà, parce que... [00:45:30] Speaker C: Comment est-ce que tu as hâte de. [00:45:32] Speaker E: Savoir ce qui va sortir sur ce label ? [00:45:34] Speaker B: Peut-être le nouvel album de Patrick Bowell. [00:45:36] Speaker E: Lui il est vraiment à vomir par contre. [00:45:39] Speaker B: Ensuite on a Def Leppard qui annonce. [00:45:43] Speaker E: Une résidence à Las Vegas. Les légendes du hard rock Def Leppard annoncent leur retour à Las Vegas pour une nouvelle résidence. Le groupe promet un spectacle complet retraçant toute leur carrière de Pyromania à Diamond Star Hallows. Un rendez-vous incontournable pour les fans nostalgiques de l'âge d'or, du glam et de l'arène rock. Bon après c'est Las Vegas c'est loin mais... [00:46:01] Speaker B: Mais non, ils font une tournée, ils passent par Paris à l'Accord Arena, donc on pourra déjà aller les voir là-bas. Et si ça vous plaît et que vous êtes grandement fan, autant aller. J'imagine que c'est à la sphère. Je suppose, parce que c'est tout le temps là-bas maintenant. [00:46:12] Speaker C: Est-ce que c'est assez gros, Def Leppard, pour faire la sphère ? [00:46:15] Speaker B: Ah, je pense que oui. Sincèrement, il y a des groupes que j'ai vus qui passent à la sphère. Je me suis dit, OK, très bien. Donc c'est que les Américains sont très, très friands de voir ce qui s'y passe aussi. Parce qu'en plus du groupe, tu as quand même le show qui a l'air assez ouf. [00:46:29] Speaker E: Le show a l'air vraiment sympa. Colosseum de César Palace. [00:46:33] Speaker B: Alors c'est sûrement plus petit du coup. [00:46:37] Speaker E: Après c'est cool. [00:46:37] Speaker D: Après ça reste Las Vegas quoi. [00:46:39] Speaker B: Allez les voir à Paris, à l'Accor Arena, ce serait déjà ça. Très bien, Def Lepard, bravo. [00:46:45] Speaker C: Après faut aimer Def Lepard quand même. C'est un petit détail dont on n'a pas trop parlé. [00:46:49] Speaker E: C'est-à-dire que moi s'il passe à Paris j'ai envie de les voir mais de là à me déplacer jusqu'à... T'aimes bien Def Lepard ? [00:46:54] Speaker B: C'est ça ! [00:46:55] Speaker C: Parce que moi, même s'ils passent à Paris, même s'ils passent ici, bah s'ils passent ici, je leur parle quand même. [00:46:59] Speaker B: S'ils viennent dans le Quai de Saint-Laurent... [00:47:00] Speaker C: Alors, Defleppard, si vous voulez qu'on vous parle, venez dans l'émission. [00:47:04] Speaker E: J'y réfléchis, mais je les ai déjà vus, en fait. [00:47:07] Speaker A: Bon, je le fais, moi, Defleppard. [00:47:07] Speaker C: Je pense qu'ils ont une vie quand même incroyable. Ah bah, ok. [00:47:11] Speaker B: Ok. Bah alors, du coup, je vais devoir dire oui ou non. [00:47:13] Speaker C: Par contre, ils viennent ici. C'est pas nous qui nous déplaçons. [00:47:17] Speaker B: Ok, je dirais oui au mail alors. [00:47:18] Speaker C: D'accord, on m'a dit oui. [00:47:19] Speaker B: Après y avoir réfléchi. J'ai pas répondu, je me suis dit on va faire comme si j'avais jamais vu ce mail. [00:47:24] Speaker C: Oh non, mais deux flépards ils viennent ici, c'est cool. Y en a qui peuvent pas le faire. [00:47:32] Speaker E: Ceci étant dit, après réflexion, je me rends compte que je les ai déjà Donc j'y retournerai pas parce qu'ils m'ont pas laissé un souvenir. [00:47:37] Speaker B: Tu les avais au Hellfest, non ? [00:47:38] Speaker E: Je sais pas, non, je vais pas. [00:47:40] Speaker B: Ils sont jamais passés au Hellfest ? [00:47:40] Speaker E: Peut-être au Grasse Pop. Peut-être bien au Grasse Pop. [00:47:43] Speaker C: Vus. [00:47:45] Speaker E: Ah si si j'ai vu. Mais ça m'a pas laissé un souvenir qui me fait dire que j'ai envie d'y retourner. [00:47:52] Speaker B: Bah non mais voilà, pour ceux qui sont gatekeepers de 40 ans dans le. [00:47:56] Speaker C: Métal... Moi j'ai 40 ans dans le métal, je peux dire que Def Lepard... [00:48:00] Speaker E: Non mais après je critique pas, le truc c'est que c'est du glam et c'est pas forcément ce que j'écoute. [00:48:04] Speaker B: Moi j'écoute que du métal moderne ou. [00:48:06] Speaker E: Sinon c'est du punk, du hardcore. [00:48:07] Speaker B: Je crois que ma mère elle serait bien contente d'y aller elle a 82 ans. [00:48:10] Speaker E: La mienne aussi sûrement. Dernière news, Thorne Hill rejoint la tournée de Slip Token. [00:48:19] Speaker C: Thorne Hill rejoint la tournée de Slip Token. [00:48:23] Speaker E: Les Australiens de Thorne Hill ont été confirmés en première partie de la prochaine tournée de Slip Token, une étape majeure pour le groupe australien. qui continue de se faire une place de choix sur la scène métal moderne entre ambiance atmosphérique et puissance émotionnelle. Je les ai encore vus l'année dernière. C'est toujours une belle claque. [00:48:42] Speaker B: Franchement, il passe le 1er novembre. Ils sont en concert le 1er novembre à Paris. Ils se pourraient qu'ils passent même dans ce petit canapé. Et mon petit doigt me dit que... Avec des flépardes. C'est peut-être les mêmes personnes. [00:49:00] Speaker C: Ça m'étonnerait pas quand j'écoute le son. Ça se ressemble quand même pas mal. [00:49:06] Speaker B: Non, mais achetez vos places si vous. [00:49:10] Speaker E: Ne l'avez pas encore fait. C'est le 1er novembre et c'est vraiment très cool à voir en live, franchement. [00:49:14] Speaker B: Je pense que je vais y aller. [00:49:16] Speaker E: Moi, l'année dernière, j'ai passé un très bon moment. L'année d'avant aussi, j'y retournerai. [00:49:19] Speaker C: Ça joue très, très bien. Alors en live, moi, j'ai vu la session. [00:49:23] Speaker E: Moi, je préfère en live. [00:49:23] Speaker C: Ouais, moi aussi, je suis d'accord avec toi. [00:49:25] Speaker A: Pourquoi ? [00:49:25] Speaker C: Parce que c'est plus brut. [00:49:27] Speaker E: C'est plus incarné. [00:49:28] Speaker C: Plus brut, plus... Il y a une session auditrice, je crois, qui est vraiment, qui est vraiment bien. Et en fait, je l'ai écouté et j'ai fait, ah putain, c'est pas mal. Et j'ai trouvé ça... En fait, c'est drôle parce que j'ai trouvé ça plus intéressant que les versions album. OK. Je trouve que... Je suis d'accord, ouais. plus incarnée, moins grosse machine et beaucoup plus feeling pour autant les instruments que la voix. Et ça joue, ça chante quand même assez bien. [00:49:56] Speaker E: C'est l'avantage d'un backstage aussi, c'est qu'il est vachement proche du public et il peut encore plus interagir avec le public. [00:50:02] Speaker B: Du coup, ils mettent un peu de fumigène pour que ça fasse comme du brouillard. Si je bave en île, je le vois toujours dans le brouillard. [00:50:11] Speaker C: Tu parles de Sleep Token là ? [00:50:13] Speaker B: Non, Sleep Token, je vois en slip. [00:50:15] Speaker C: Ah, bon bah d'accord. N'écoutez pas, Pierre. [00:50:20] Speaker B: Black Swan Hill, c'est bien un groupe qui ressemble à Deftones. [00:50:22] Speaker C: Oui, mais je vois pas pourquoi il y a... Enfin, tous les groupes jouent avec de la fumée sur scène. [00:50:26] Speaker B: Oh, je vous vois venir. [00:50:29] Speaker C: Sinon, tu vois pas les rayons de lumière, Pierre ? [00:50:31] Speaker B: Bah oui. C'est quelqu'un qui va poter trop fort. [00:50:35] Speaker D: C'était moi. [00:50:37] Speaker B: Oh, bah non, fais pas ça. [00:50:39] Speaker E: Non, mais je l'ai fait avec la cigarette. [00:50:42] Speaker B: Bon bah très bien. Merci beaucoup Gladys, tu es formidable. Ces news étaient très très bien et je tiens vraiment à t'applaudir. C'était très bien, merci. Merci infiniment. C'était bien mieux que moi la semaine dernière, je peux te le confier. [00:50:54] Speaker C: Ah ouais putain. [00:50:54] Speaker E: J'ai regardé, j'ai vérifié quand même. [00:50:55] Speaker B: C'était affreux. J'étais pas du tout dedans. Franchement ça va. Non mais t'es vraiment trop gentille. Non mais toi t'es parfaite, merci infiniment. Et puis on retrouve ces news de toute façon à partir de demain sur notre chaîne YouTube. Si vous n'avez pas encore rejoint notre chaîne YouTube, aïe aïe aïe aïe aïe, faites-le tout de suite, point d'exclamation, bang, dans le ch'meule. Et bien évidemment, faites un like, la petite cloche, le machin, le pouce bleu, si vous voulez, bon je comprends plus rien mais bon vous faites tout. Comme ça c'est l'essentiel. Et puis on se retrouve la semaine prochaine ? [00:51:21] Speaker E: Tout à fait. [00:51:21] Speaker B: Et puis on regarde un clip de Thorneal. [00:51:23] Speaker E: Tout à fait, c'est nerve. [00:51:25] Speaker C: Assez cladex. [00:54:08] Speaker A: Yo, c'est Super Owl, c'est Super Owl Bang ! Bang ! Putain de putain de merde ! Je n'ai plus peur de l'enfer Je n'ai plus peur de l'enfer Bang bang. [00:58:42] Speaker B: Le meilleur du métal et de l'alternative rock, c'est comme ça tous les dimanche soir à partir de 19h en live Twitch. Et n'hésitez pas à le raconter autour de vous, mettre sur vos réseaux sociaux que vous êtes là en train de regarder, faites une petite photo, mettez-la en story, ça nous fera bien plaisir. J'ai remarqué d'ailleurs que quelqu'un a dit je vais déménager, c'est la dernière fois que je le regarde dans cet appartement-là. Je n'ai pas pu m'empêcher bien sûr de rebalancer cette petite information via notre Instagram. Là, ce que nous venons de regarder et de savourer, c'est bien sûr le dernier clip des Rise of the North Star. Excellent clip, excellente chanson avec Falcon, qui fait partie du nouvel album. Alors, juste pour la petite information, on n'aura pas les Rise of the North Star en interview dans l'émission. Oh bah peut-être alors. En tout cas pour l'instant la promo est faite donc je sais pas mais comme ils étaient déjà passés nous allons recevoir les Bukowski par contre. [00:59:33] Speaker C: Bah dites nous si vous voulez les recevoir et puis on verra si... Ah. [00:59:35] Speaker B: Oui si par contre les gens veulent... [00:59:36] Speaker C: Je pense qu'ils seront d'accord pour revenir si on leur demande. [00:59:39] Speaker B: Ah oui c'est ça j'en doute pas un seul instant. Ok bon c'est vous qui décidez. Dites nous. [00:59:43] Speaker C: Ah oui non. [00:59:44] Speaker A: Hop. [00:59:45] Speaker B: N'hésitez pas, en tout cas ce morceau là il est très très bon et puis moi j'aime bien, j'aime bien ce petit vierge. Et puis alors on voit son visage quand même. C'est-à-dire que là on voit le visage même pas, on voit le visage sous la casquette, on voit absolument tout. [00:59:57] Speaker C: Avec la mèche. [00:59:58] Speaker B: Avec la mèche oui, mais c'est... [01:00:01] Speaker C: La petite mèche. [01:00:02] Speaker B: J'ai pas trop fait attention à la mèche, j'étais tellement en mode... Et puis c'est très bien bien sûr, ça évolue, voilà, ça change d'univers et tout ça, très très bien. Merci en tout cas aux raisonneurs ça et ça marche très très bien pour eux. [01:00:17] Speaker C: Ils seront à l'Olympia le 22 novembre. [01:00:20] Speaker B: Dans très peu de temps effectivement. [01:00:21] Speaker C: Je crois que c'est complet. [01:00:22] Speaker B: C'est complet. [01:00:23] Speaker C: Mais peut-être qu'on aura des places à faire gagner, on sait pas. [01:00:26] Speaker B: Ah bah il faut rester à l'écoute de Bang Bang, il faut rester présent, en direct, parce que les places ça s'offre en direct, c'est pas sur la VOD ou sur le podcast. [01:00:35] Speaker C: Peut-être sur Instagram quand même. [01:00:39] Speaker D: Mon petit Ben ! [01:00:40] Speaker C: Excuse-moi, je suis occupé à lire. [01:00:42] Speaker A: Ah bon ? [01:00:42] Speaker D: C'est quoi que tu lis ? [01:00:43] Speaker C: Un excellent livre. [01:00:44] Speaker B: Ah bon ? Et c'est quoi comme livre ? [01:00:45] Speaker C: Un livre sur le hardcore. [01:00:46] Speaker B: Ah bon ? [01:00:47] Speaker A: Et alors ? [01:00:47] Speaker C: Tu connais ce style de musique ? [01:00:49] Speaker B: Non, je connais pas. [01:00:50] Speaker C: Bah, faudrait bien... Faudrait peut-être qu'on invite quelqu'un pour nous en parler, comme ça on pourrait savoir un petit peu ce que c'est. [01:00:55] Speaker B: Mais c'est quoi ce livre ? Il s'appelle Hardcore ? [01:00:56] Speaker C: Il s'appelle Hardcore, c'est 40 ans... 40 ans de rage de Black Flag à Turnstyle. [01:01:02] Speaker B: Ouh là là, ça ça doit être intéressant. Et c'est bien fait ? [01:01:05] Speaker C: Ah c'est extrêmement bien fait, moi j'aime beaucoup. [01:01:07] Speaker B: Et il est d'ores et déjà disponible, tout le monde peut l'acheter. [01:01:09] Speaker C: Il est disponible aux éditions Marabou. [01:01:12] Speaker B: Voilà, et il est disponible absolument de partout, surtout, je peux vous conseiller une chose, vraiment sincèrement. Noël approche, si vous avez des amis qui aiment le hardcore, je pense que c'est le cadeau ultime, le vrai cadeau, celui qui fait plaisir, celui qui va faire que les gens vont se dire « ça va mon pote, c'est pas tant un connard que ça ». [01:01:29] Speaker C: Et en plus, ce qui est bien, c'est que c'est hardcore, mais il y a plein de choses connexes. On va peut-être en reparler plus tard, mais c'est un peu plus large que ça. Il y a aussi des inspirations. Donc en fait c'est beaucoup plus riche, même si vous n'êtes pas full hardcore, c'est quand même très intéressant à lire. [01:01:46] Speaker B: Et puis ça vous apprend aussi l'histoire de ce genre-là, donc vous pouvez aussi juste vous le procurer pour apprendre, c'est quand même plutôt une bonne chose. [01:01:54] Speaker C: Regardez, je prends une page au hasard, regardez qu'est-ce qu'on voit ? On voit Glass Joe, donc c'est forcément un bon livre. C'est au hasard, j'ai vraiment ouvert la page comme ça. [01:02:03] Speaker B: Bon du coup on en parle ce bouquin, mais on en parle parce que notre invité, c'est qui ? [01:02:08] Speaker C: Non mais attends, il est là ? [01:02:09] Speaker B: Il s'était caché. [01:02:11] Speaker C: Ah mais c'est lui là, c'est ça la personne qui est assise là ? Depuis tout à l'heure je me dis. [01:02:14] Speaker B: Mais qui est cette personne ? C'est Rob Gaskin ! [01:02:19] Speaker C: Un maximum de X dans le chat ! [01:02:23] Speaker B: N'hésitez pas à lâcher votre folie, votre joie, votre bonheur de recevoir Rod Glacial. Merci infiniment d'avoir accepté l'invitation et merci d'être là, assis dans ce canapé, célébrissime canapé qui donne envie de ne jamais en partir et qui colle un peu. [01:02:42] Speaker C: Tu vas découvrir ça au fur et à mesure. [01:02:44] Speaker B: Tu vas aimer. Bon, avant toute chose, comme on l'a dit, vraiment bravo pour le bouquin. Il vient tout juste de sortir. [01:02:52] Speaker D: Ouais, il y a trois jours. [01:02:54] Speaker B: Donc très très bien, disponible absolument partout. Il est hyper complet, riche, hyper fourni. C'est-à-dire que, alors, Lui il est intelligent, moi non. Et j'arrive à le lire, donc je veux dire aux gens qu'on apprend des choses, c'est hyper léger, c'est hyper agréable. [01:03:13] Speaker D: T'as pas regardé que les images. [01:03:14] Speaker B: Non, mais j'ai surtout gardé en tête les images. Mais du coup, on apprend quand même, c'est-à-dire que c'est très bien fait. Et c'est vrai qu'on en parle avec Ben, mais même à travers la disposition des images, la façon dont c'est mis en page, il y a ce cet univers hardcore qui est représenté. [01:03:31] Speaker A: Carrément, oui. [01:03:32] Speaker C: J'adore l'aspect DIY fanzine où chaque page est différente. hyper riche. Et en fait, c'est ce que je trouve hyper agréable, c'est que du coup, tu as envie d'aller chercher tous les petits trucs. Et ouais, tu peux diguer pendant deux heures. En fait, c'est incroyable. Et puis, comme je disais, ça fait aspect à la culture aussi. Donc, il y a énormément. Il y a beaucoup de photos, mais aussi des flyers, le merch. Il y a les styles. Enfin, c'est vraiment hyper bien fait. Je ne sais pas combien de temps ça prend à faire, mais ça va être long. [01:04:08] Speaker D: Un an. [01:04:09] Speaker C: Ah ben ça va, finalement, vous voyez. [01:04:12] Speaker B: Ah non, il faut quand même avoir le temps. Non mais c'est vrai qu'il faut avoir la connaissance déjà. [01:04:17] Speaker D: Oui, c'est un truc que j'écoute depuis 25 ans maintenant, donc c'était plus simple à écrire, plus rapide à écrire qu'une commande d'un genre que j'aurais pas trop maîtrisé. C'est ça aussi le truc. [01:04:32] Speaker B: Quand on écrit un bouquin comme ça, mais du coup, comme t'es fan et que c'est ta musique, on en parle un petit peu en antenne, j'avoue, il faut faire des choix. [01:04:41] Speaker D: Le truc, il est difficile aussi. Quand c'est un truc vraiment qui te tient à cœur, tu veux rien oublier, tu veux essayer de citer le maximum de groupes, de labels. Parfois, en me relisant, je me dis... [01:04:53] Speaker B: Merde ! [01:04:54] Speaker D: Pourquoi toutes ces parenthèses reloues ? Mais au moins, je pense que chaque sous-genre du hardcore peut aussi se retrouver dans le bouquin. Et c'est ça qui a été important aussi. À la fois, les gens qui ont découvert le hardcore avec Turnstyle après le Covid peuvent capter d'où vient ce truc, d'où vient cette musique. Et je pense que les gens qui en écoutent aussi depuis longtemps s'y retrouveront aussi. C'est ça aussi, je voulais faire le lien entre toutes les générations et les styles de hardcore. Et pour l'instant, les retours sont assez bons, les gens kiffent et tant mieux. J'espère que ça va continuer comme ça. [01:05:36] Speaker B: C'est un livre qui rassemble. [01:05:37] Speaker D: Exactement. Comme le hardcore ! [01:05:41] Speaker B: On va évidemment en parler, mais avant de revenir bien sûr sur le bouquin et le hardcore, juste, est-ce que tu pourrais dire aux personnes qui ne te connaissent pas ce que tu fais dans la vie d'écrivain ? Mais est-ce qu'il y a d'autres choses ? Est-ce que tu as écrit d'autres bouquins ? Quel est ta vie ? [01:05:56] Speaker D: C'est mon deuxième bouquin. Le premier n'avait pas grand chose à voir, même s'il était... Un peu similaire en termes d'E.A. C'était un bouquin sur le cinéma, sur le polar français des années 80, qui est un truc que j'ai beaucoup digué aussi à une période. Et c'était plus un livre collectif, bourré de chroniques, de films. entrecoupée d'interviews, qui m'avaient pris assez longtemps aussi à faire. Et c'était pas du tout dans une optique... Quand on cherche les droits des images dans le milieu du cinéma, c'est encore un autre délire que la musique. Donc on s'est vachement restreint. Mais le livre est sorti. On n'a pas eu de procès, donc tout va bien. Moi je travaille chez Deezer, je fais des playlists, je suis édito donc je m'occupe des playlists rock, métal et country maintenant. depuis cinq ans, c'est bientôt six ans. Et j'ai eu un plan grâce à mon job. Je savais que Hachette sortait des bouquins sur la musique et donc on a discuté ensemble et on a convenu d'un deal de faire ce livre. Et c'est pour ça que quand je vous ai dit il a pris un an, c'est que il devait prendre un an. On a signé il y a un an pour une sortie mi-octobre. Donc il fallait que le bouquin soit rendu vite et parle vite à l'impression. Et c'était parfait parce qu'au moment où j'ai commencé à l'écrire, je savais déjà que j'allais mettre Turnstyle en couverture, qui est un groupe que j'ai vu à la Mécanique Condulatoire il y a dix ans, voire plus. [01:07:45] Speaker C: Parce que beaucoup de gens ne savent pas que Turnstyle sont là quand même depuis très longtemps avant d'exploser. [01:07:50] Speaker D: Tout ce qui leur arrive est logique et normal si tu suis les évolutions du groupe. Mais évidemment, des gens se sont dit « Ah ouais putain, c'est du marketing ». Ouais, c'en est de toute façon. Tu fais un livre, tu le vends. Il est destiné à être vendu. Mais pour moi, Turnstyle, ça reste un groupe de hardcore. Tu vois, malgré que leur son est très pop et alternatif, tout ce que tu veux, les racines, tu vas à un concert, ça moche, tout leur staff, les gens qui s'occupent de leur management, c'est des gens du hardcore. Il n'y a pas de... Tu vois, ça reste dans l'esprit. Quand ils donnent des interviews, ils parlent encore de hardcore. Quand ils jouent aux Zenith, ils font jouer Ivy son première partie. Ils restent baignés là-dedans malgré leur reconnaissance mainstream. Et c'est du coup le tournant que le hardcore prend depuis... Je pense que c'est vraiment depuis qu'ils ont sorti Glow On il y a quatre ans. Et depuis l'après-Covid, j'en parle dans le bouquin, mais... Il y a beaucoup de groupes qui sont devenus populaires, ce qui n'était jamais vraiment arrivé à cette échelle-là auparavant dans le hardcore, puisqu'il y a aussi TikTok, Insta et tout maintenant. Et c'est une période hyper intéressante à suivre. On ne sait pas ce que ça va donner. Peut-être que dans 4-5 ans, je regretterais d'avoir mis Turnstile en couve. [01:09:24] Speaker B: L'important c'est que c'est du son ce. [01:09:29] Speaker C: Moment où tu le fais. [01:09:30] Speaker D: Là il fallait que le livre sorte maintenant et je ne savais pas qu'ils allaient sortir un nouvel album en 2025, qu'ils allaient encore franchir un step de popularité. [01:09:43] Speaker C: C'est marrant. La photo elle est valable même si c'est pas Turnstile parce que c'est vraiment l'esprit, enfin c'est l'iconographie du hardcore en une photo, c'est ça quoi. Noir et blanc, hyper contrasté, un mec qui se lame, bon... Oui puis faut le savoir. Il faut bien connaître Turnstile pour savoir que c'est lui. [01:10:07] Speaker B: Bah oui, maintenant que tu l'as dit, c'est vrai que c'est son visage, mais je ne l'avais pas du tout capté. [01:10:12] Speaker C: Donc ça, t'es pas tant invendu, c'est bon. T'es safe pour l'instant. [01:10:18] Speaker B: Non mais du coup, on a déjà parlé de hardcore ici dans l'émission, mais toi tu définirais ce style musical comment ? De par sa musique ? De par son attitude ? Je sais pas. Ce que tu peux, c'est très long j'imagine, mais je te laisse te lancer là-dedans si tu y arrives. [01:10:34] Speaker D: Je t'invite à aller à la page 7. [01:10:35] Speaker B: Alors ne dis pas tout, parce qu'il. [01:10:37] Speaker D: Faut acheter le bouquin bien évidemment. Pour des gens qui vont découvrir le truc juste d'un point de vue musical, ils vont se dire ouais c'est une forme de punk, ce qui est vrai, ça tire ses racines dans le punk et il y a une citation que j'adore de du frontman de D.Y.S. ou non du guitariste, je ne sais plus exactement d'ailleurs, non c'est Dave Smollet je crois, qui a aussi après chanté dans Hole, Down by Low, des groupes un peu plus hardcore mélodique, skatepunk. Il dit en gros Le hardcore, c'est quand le punk est arrivé aux Etats-Unis et qu'on l'a américanisé, rendu plus rapide, plus violent, plus agressif. Et on en a fait un truc hyper américain. Et c'est en vrai, c'est ça. C'est un truc qui tire aussi beaucoup sa source du mouvement Straight Edge. Parce qu'avant que le Straight Edge devienne vraiment un truc important et établi aux Etats-Unis, le hardcore en tant que tel n'existe pas vraiment. Il n'y a pas une communauté avant 81 où les gens se revendiquent hardcore. Même si Black Flag existe, il y a plusieurs groupes qui existent en Amérique du Nord. C'est vraiment quand les groupes de Washington DC, Minor Threat et toute cette vague-là, puis Boston, puis ensuite New York, se disent on appartient à cette communauté, c'est notre truc, c'est nous qui l'avons inventé, et voilà on fait du hardcore, on fait pas du punk, on fait pas du métal, et ça va aussi avec l'esprit de communauté, une certaine éthique, un style de danse, vestimentaire, des tatouages, des trucs, après plein de trucs se sont greffés au fil des évolutions du genre, mais C'est vraiment un truc qui prend sa racine à la fois sur les deux côtes américaines à un moment précis. [01:12:44] Speaker B: Du coup, c'est une scène que je connais très mal, je ne peux pas mentir. Mais du coup, c'est très précis. Il y a plein de trucs très précis. Du coup, ça me semble peu ouvert. [01:12:56] Speaker D: Au départ, c'est un truc communautaire. Je crois qu'à New York, il y a une citation aussi dans le livre, quand t'étais pas dans le hardcore, t'étais un civil. C'est comme l'armée en fait. Et évidemment, ça ressemblait de l'extérieur. la scène new-yorkaise, tout le monde était en treillis, en trucs militaires, les groupes s'appellent Agnostic Front, machin, ont des imageries très basées là-dessus, des trucs de confrontations et tout. Comme c'est le cas en Angleterre aussi, un peu à la même période, avec les groupes genre Discharge et tout ça, il y a un truc, ouais, très... Bah, faut... [01:13:37] Speaker B: C'est un peu vénère, quoi. [01:13:39] Speaker D: Ouais, faut faire ses preuves pour... Si tu connais pas les codes, bah ouais, tu peux... tu peux te prendre un coup dans le pit ou des trucs comme ça, c'était pas ouvert. C'est ça aussi qui est intéressant de montrer aujourd'hui, c'est très bien que le hardcore évoluait aussi dans ce sens-là. On est passé d'un truc qui, à plusieurs époques, a été quand même... certaines foies fermées et vraiment dans des philosophies très arrêtées où il fallait vraiment faire ses preuves ou être connaisseur parce qu'il y avait plein de gatekeepers qui voulaient pas édulcorer le truc et puis ça s'est vachement démocratisé à plein de périodes différentes. D'abord dans Fin des années 80, début 90. Et puis après, il y a eu plein de périodes que je raconte dans le livre où le truc s'est ouvert. [01:14:35] Speaker C: Parce que ça s'est fusionné aussi avec d'autres genres. C'est vrai que... Souvent quand on dit, on peut parler de hardcore et puis les gens sont jamais d'accord sur ce qu'est du hardcore. C'est un truc qui est quand même très compliqué, comme des gens aujourd'hui qui disent Turnstyle c'est pas hardcore. C'est vrai qu'il y a tellement, c'est aussi un genre qui est très riche. Et c'est ça qui est vachement bien dans le livre, c'est qu'on voit tous les artistes dont tu parles, tous les sous-genres, et en fait c'est hyper varié parce qu'en fait c'est aussi un style qui s'est hybridé avec d'autres styles et ça l'a encore enrichi. Mais c'est vrai que du coup, c'est bien parce que ça permet de de comprendre un peu d'où viennent certaines choses, parce qu'il y a des choses qui sont quand même issues du hardcore, que les gens ne considèrent pas hardcore. Mais par contre, ma question, c'est est-ce qu'il y a une vérité ? Est-ce que tout le monde a un peu sa vérité, tu penses ? [01:15:39] Speaker B: Est-ce qu'il y a une vérité ? [01:15:40] Speaker D: C'est subjectif, oui. Il y a des trucs que je considère hardcore que des gens vont dire... Non, jamais de la vie. Il y a certaines personnes, je pense aussi aux Etats-Unis, qui à une époque, si un groupe n'était pas straight-edge, c'était pas du hardcore. [01:15:58] Speaker C: Il y a encore des trucs. En Europe, il y a des scènes comme ça, je pense notamment en Belgique et tout ça, où il y a des scènes... [01:16:06] Speaker D: Dans les années 90, ouais, ils étaient... [01:16:08] Speaker C: Même encore aujourd'hui, il y en a encore. [01:16:10] Speaker B: Attention, je vais utiliser ce mot, mais c'est pas très sympa. Des relous. [01:16:16] Speaker C: Gatekeeper, quoi. [01:16:18] Speaker B: C'est pas sympa, mais... Gatekeeper de l'extrême. [01:16:21] Speaker C: Avec un peu de violence. Bon, après, tu vois comme tu veux, mais... [01:16:24] Speaker B: J'ai rien dit, elle ne m'en voulait pas. [01:16:28] Speaker C: On peut parler peut-être de stratège parce que c'est un truc qu'on a cité plusieurs fois. Bah nous on sait, mais il y a peut-être des gens qui ne savent pas. Je ne sais pas si tu veux expliquer un peu. [01:16:37] Speaker D: Du coup, c'est une éthique, on va dire, un lifestyle qui prône l'abstinence, drogue, alcool, tabac et même parfois sexuel, plus végétarisme. On ne fait pas de mal aux autres, ni à son corps pour... On se change soi-même, si tu veux, avant de donner des leçons aux autres. Donc ça partait de ça aussi. [01:17:06] Speaker B: C'est logique. [01:17:07] Speaker C: Et rester fidèle à ce qu'on est, quoi. [01:17:09] Speaker D: Cet EQ. Et après, c'est un truc qui a dépassé ceux qui l'ont créé aussi. Quand Ian Mackay de Minor Straight écrit le morceau Straight Edge, ils ne s'attendent pas à ce que des gens de plein de villes aux Etats-Unis prennent ce truc au sérieux. Parce que bon, il faut le dire, les ricains ne sont pas non plus très finaux. Mais c'est ça qui est bien dans l'hardcore. C'est spontané et c'est un truc qui n'existe pas vraiment en France et en Europe. C'est qu'ils y vont à donf. Ils ne réfléchissent pas mille ans avant de créer un groupe. [01:17:51] Speaker C: C'est pas théorisé avant d'être fait, c'est la pratique. [01:17:53] Speaker D: Ils font le truc et ils en parlent après. Nous, c'est l'inverse. Et du coup, quand plein d'autres kids à Boston, New York ou autres ont commencé à... à instituer le Straight Edge. Est-ce que ça devient un mouvement ? Bah oui, il y a eu des dérives et tout, et du coup les propres créateurs du truc s'en sont désolidarisés. Nous on disait ça limite, c'était aussi dans une optique de, on est vraiment anti-rock'n'roll. Sex, drugs, rock'n'roll, c'est pas nos trucs. Nous, c'est pas de drogue, pas de sexe et pas d'alcool. Donc, c'était aussi un pied de nez à ça et des gens l'ont théorisé après et en ont fait un mouvement, parfois une secte. Tu vois, genre... Ouais, bien sûr. Dans les années 90, ce que je dis aussi dans le bouquin, t'as plein de JT aux Etats-Unis qui relatent des agressions. [01:18:55] Speaker B: Ah oui, carrément. [01:18:55] Speaker D: Des incendies d'entrepôts de fourrure, des trucs comme ça, des attentats devant des trucs qui vendent des produits issus des animaux. Et ouais, ça a basculé. [01:19:14] Speaker B: Après ça c'est comme... [01:19:16] Speaker D: Il y a toujours dans des mouvements, des musiques comme ça, Soit le black metal, j'avais pas voulu apprendre... [01:19:24] Speaker B: C'est un autre style mais... Mais du coup le hardcore, avant de passer quand même une chanson, le hardcore c'est quand même, me trompe peut-être, mais c'est une musique qui est directe. Simple, on n'est pas dans la complexité, on est dans quelque chose qui envoie et qui doit faire en sorte qu'on ait envie de foutre des patates. Je ne sais pas trop comment déviner ça. [01:19:49] Speaker D: C'est ça la différence peut-être fondamentale avec le punk, si on veut vraiment un raccourci. S'il y a une moche part, c'est du hardcore en fait. C'est aussi simple que ça et le punk c'était hyper genre juste rapide, on va à l'essentiel, on dit ce qu'on a à dire et le hardcore a amené une attitude, des codes différents et qui a enrichi le truc et l'a transformé aussi à plein d'époques quoi. [01:20:18] Speaker B: C'est marrant quand même de choisir un truc aussi puissant, agressif. Quand on écoute du hardcore, c'est vrai qu'on a tendance à sentir son corps qui a envie de s'exprimer. On a de l'énergie, on va dire. Alors que dans l'état d'esprit, c'était justement tout l'inverse. Une espèce de purification dans soi. [01:20:36] Speaker D: Après, il y a eu de tout temps, il y a eu les deux aussi. C'est que même à l'époque où le hardcore se crée, le hardcore vient de Californie à la base, de toute façon c'est Black Flag, les Germs et tous ces groupes là qui quand même, dès la fin des années 70, créent plus ou moins le genre. Là-bas, ça se droguait, ils vivaient dans des squats. Quand tu lis le journal de tournée de Black Flag, Get in the Van, c'est la violence à tous les concerts. C'est horrible, quoi. T'as pas envie d'être à cette époque. [01:21:14] Speaker C: C'est pas sympa, quoi. [01:21:15] Speaker D: Non, c'est ça le truc. Ça a toujours été un truc de confrontation. Et que ce soit les flics qui interdisaient les concerts de Black Flag ou le public qui agressait le groupe, genre c'était toujours... [01:21:29] Speaker C: Un espèce de surenchère quand même. [01:21:31] Speaker D: Ouais, fallait se battre pour exister dans ce milieu-là quoi. Et à New York c'était pareil, c'était les premiers groupes new-yorkais, c'était des squatters, des punks, des gens de la rue quoi. C'est eux qui ont aussi amené le hardcore dans un délire différent, chaque ville américaine ont apporté leur truc à l'identité du hardcore. Et après, même l'Europe s'y est mise plus tard, mais tu peux reconnaître dans des sonorités un style européen par exemple, ou tu sais que ça vient de telle ville, tu sais que ça vient de Boston, parce que ça s'entend dans des détails. [01:22:10] Speaker B: C'est hyper intéressant ça. Et donc après il y a eu un moment où... C'est Minor Threat qui a fait basculer le truc sur du bon côté, Non mais je sais pas, j'essaye de comprendre. [01:22:22] Speaker C: Bon côté ! [01:22:23] Speaker B: Et puis après ça a rebasculé, mais leur intention était bonne. [01:22:26] Speaker D: Bien sûr. [01:22:27] Speaker C: Je pense, ouais. [01:22:28] Speaker D: Tous les groupes de Discord Records de l'époque, c'était, on va dire, le bien. Même si quand tu lis, il y avait l'image qu'ils dégageaient, ce qu'ils écrivaient, leur éthique. Donc Discord, c'est pas de disques à plus de 10 dollars à l'époque. On ne vend pas de merde parce que c'est capitaliste. Le public, le groupe, c'est la même chose. Tout le monde monte sur scène. C'est cette scène-là qui a créé le hardcore en tant que tel. Mais à côté de ça, c'était pas des mecs sympas non plus, tu vois. Il y a Yann Maquet que tu vois aujourd'hui qui est hyper peace, c'est vraiment le skate dad hyper tranquille qui joue dans son groupe de folk. Genre il cognait des mecs qui buvaient des bières aussi à une époque, tu vois. [01:23:23] Speaker B: Ah ok d'accord. Donc, il y a... Personne n'est tout. [01:23:26] Speaker D: Blanc, tout noir, il y a... Et puis toujours évolué. [01:23:28] Speaker B: Il y a des mots boués. Bien sûr. [01:23:30] Speaker D: Pas été con... [01:23:31] Speaker B: C'est mieux dans ce cas là. [01:23:32] Speaker D: Mais le hardcore c'est aussi ça, c'est un truc de branleur. C'est genre, d'un côté, il y a une éthique, il y a des valeurs et tout, mais t'as aussi, t'es pas à l'abri de débordements, t'as les concerts, ça peut être dangereux. Je parle à l'époque. Aujourd'hui, ça va. [01:23:50] Speaker C: Oui, aujourd'hui, c'est plus safe. À moins d'aller dans des trucs vraiment obscurs, dans des squats obscurs et d'aller dans le pit comme ça. [01:24:01] Speaker D: Mais tant mieux ! Mais même après... Moi je préfère ça ! Bien sûr, je dresse un portrait un peu dur du hardcore des débuts parce que, en vrai, si tu regardes les photos de concerts de l'époque, bon, il y a très peu de meufs. Jusqu'aux années 90, c'est rare qu'il y ait des meufs dans le public et dans les groupes aussi. [01:24:22] Speaker C: Il y a quand même une attitude qui est très mascule. [01:24:25] Speaker D: Ouais, bien sûr, c'est un truc genre... C'est un exutoire, les kids se lâchent, mais c'est aussi un truc très jeune. Donc t'as pas aussi ce truc qui existe dans tous les autres sous-genres du rock, on va dire, de séduction, de sex appeal, les mecs ils sont obstinents. Ils ont aucun intérêt à créer des groupes pour draguer des meufs. Ils s'en foutent, ils ont la haine et ils veulent écrire des morceaux contre Reagan, contre la société américaine qui est hyper conformiste à l'époque. Leur vie, ils se font chier dans leurs suburbs. Et évidemment, ça ne draine que des outsiders, qui soient de middle class ou de la rue ou d'autres milieux. C'est un peu un groupement, comme le punk l'était en Europe, de marginaux. [01:25:20] Speaker C: Je trouve ce qui est intéressant en fait, là je me rends compte pendant que tu en parles, c'est que le hardcore c'est quand même un style de musique récent, qu'on a pu voir naître. mais aussi avec une énorme rupture avec ce qui se faisait avant. Enfin, je veux dire, même par rapport au punk, il y a quand même une rupture qui est quand même assez forte. Et tout ça, ça arrive entre le début du punk et le début du hardcore. Il n'y a pas beaucoup de temps. En fait, là où le rock, c'est un truc qui est né il y a très longtemps et qui s'est nourri pendant des années et des années. C'est vrai que là, il y a une grosse rupture qui est très nette et qui est très récente finalement. Donc peut-être que Tous les styles ont été... Enfin, peut-être pas aussi clivants au début, mais c'est vrai que c'est un des rares exemples qu'on peut avoir de gros clivages qui arrivent dans une période où on était... Même les gens qui l'écoutent aujourd'hui, c'est une génération au max, quoi. [01:26:23] Speaker B: On peut le raconter. [01:26:25] Speaker C: Tout le monde a pu le connaître autour de nous. À une génération, c'est possible. C'est vrai que c'est peut-être ça qui fait que la perception est aussi fraîche, vivide. [01:26:38] Speaker D: C'est pas un genre mort quoi. Parce que j'expliquais... Parfois le livre ressemble un peu à un musée, mais t'as pas le choix, puisqu'il y a une histoire à raconter. [01:26:50] Speaker C: C'est bien dynamique. [01:26:51] Speaker D: J'ai fait l'effort justement... Parce qu'en fait, il n'y a jamais eu de livre sur le hardcore de 80 à 2025. Il y a énormément de livres sur les années 80-90. Mais personne n'a pris la peine de raconter ce qu'il y a eu après. [01:27:10] Speaker B: Les gens qui sont en capacité d'écrire, ils se sont dit dans les récents, c'est pas de l'hardcore, on s'en bat les couilles. [01:27:13] Speaker D: Ouais, je sais pas, alors que c'est intéressant, tu vois, quand Internet devient un truc qui est le haut débit et tout, MySpace arrive, les sites de peer-to-peer, Bandcamp après, tout ça fait que le hardcore devient autre chose aussi. [01:27:32] Speaker C: Mais en plus, je trouve que tout ce que tu viens de citer, c'est des choses qui sont vraiment cohérentes avec l'esprit hardcore. Ce côté DIY, ce côté un peu, mine de rien, pas rentrer dans les codes classiques, enfin tout pouvoir faire en indé, c'est que tout ce que tu as cité, c'est des choses qui permettent de faire ça. Et du coup, c'est à se demander si quelque part c'est pas né aussi de l'esprit hardcore. [01:27:57] Speaker D: Ouais, le hardcore a perpétué l'éthique DIY du punk et on a fait un truc vraiment structuré aussi. Tu pouvais vivre, pas très bien, mais du hardcore en circuit quasiment fermé de clubs, de labels, de magazines, etc. et pas avoir besoin forcément d'aller toquer à une porte de major, bon, beaucoup l'ont fait. Mais à un moment, évidemment, t'as envie aussi de te mesurer à d'autres pubs. [01:28:37] Speaker C: Après, si c'est cohérent avec ce qu'ils ont envie de faire, pourquoi pas. [01:28:42] Speaker B: On va regarder un petit peu de musique avec toi. Voilà, on va regarder un petit clip. Alors, c'est bien parce que tu as fait des choix, je me suis dit trop bien. Parce que le premier, je ne le connais absolument pas. Je ne vais pas mentir, ça s'appelle Leeway. C'est ça, avec le titre Kingpin. Pourquoi ce choix ? Et qui c'est ? Je ne connais pas du tout. [01:29:03] Speaker D: C'est justement l'occasion. Leeway, c'est un groupe pas... Je pense... respecté à sa juste valeur parce qu'il arrivait un peu tard à l'époque du crossover où les groupes new-yorkais mélangeaient hardcore, thrash, etc. Et même un peu rap, on va le voir dans le clip. Ils sont arrivés un peu en bout. Leur album sort en 88, je crois, ou 89, leur premier. Ça, c'est un morceau issu du deuxième album, donc début 90's. Et ils viennent, donc c'est un groupe qui jouait avec tous les groupes de New York Hardcore de l'époque, que ce soit Chromax, Psychophytoll, etc. Tous les groupes qui débutaient au milieu des années 80. Et ils ont tenté eux aussi l'aventure en major, tu vois, genre ils ont fait des... deux albums plus rock au milieu des années 90 et après, ils sont un peu éteints et ils ont tourné comme beaucoup de groupes aussi en Europe, ce qui a perpétué un peu leur héritage. Le chanteur de ce groupe-là, moi, c'est un des chants que je préfère dans le hardcore. Et c'est ça aussi, quand tu cherches les différences entre le punk, le métal et d'autres sous-genres du hardcore. Pour moi, Leeway, même si musicalement, tu peux te dire, ouais, mais ça a été suivi et revu, genre c'est des riffs de Exodus, de Slayer, j'en sais rien, tu vois, ou d'autres groupes plus techniques. Mais le mélange de ce chant, leur attitude, tu vois bien que c'est un mec qui adore le rap, son placement de voix, il a un timbre unique. Les deux premiers albums de Lee West, c'est légendaire pour moi. J'ai pris ce clip parce que c'est un peu aussi à l'image de Hardcore. Il est pourri. C'est filmé dans un entrepôt désaffecté par un pote. Il y a quelques plans rapprochés. Il n'y a pas de recherche. Je ne sais même pas exactement quand il a été réalisé. J'imagine en 91, 92. [01:31:19] Speaker B: L'image est dégueulasse. [01:31:20] Speaker D: L'image aussi est dégueulasse. Je trouve que ça me semblait assez cool d'introduire avec ce clip parce que c'est vraiment aussi la transition des années 80 aux années 90, ce que le hardcore va devenir et ce que pas grand monde a raconté aussi. dans des livres, l'iouais est souvent un peu mis de côté parce qu'on sait jamais trop les foutre non plus. Surtout le chanteur est décédé il y a deux ans je crois maintenant et c'était un peu... Ça m'a fait de la peine. [01:31:58] Speaker B: Bah oui, j'y t'aime beaucoup, oui. Bon bah écoute, on va regarder ça tout de suite. Je vais le découvrir en entier parce que du coup, j'ai pas tout regardé. J'ai gardé la surprise pour être comme les bangers en train de regarder cette émission. Si vous n'avez pas encore liké la page, n'hésitez pas à le faire. Nous rejoindre aussi sur YouTube pour l'exclamation bang et on regarde Leeway. [01:32:32] Speaker A: C'est le contrôle, c'est le contrôle, C'est le contrôle, C'est le contrôle, contrôle, C'est le contrôle, C'est le contrôle, C'est le contrôle, C'est contrôle, C'est le contrôle, C'est. [01:32:50] Speaker D: Le. [01:33:01] Speaker A: Contrôle, C'est le contrôle C'est trop bien ! Tu ne peux pas faire ce que je dois faire ! C'est pas vrai ! C'est la fin de cette vidéo. C'est la fin de cette vidéo. Oh, c'est great! I see new fantasy! You won't have no mistake! You won't have no mistake, I see new fantasy! C'est J'en la fin de cette vidéo ! ai assez ! Je n'en peux plus ! J'en ai assez ! [01:39:12] Speaker B: Thématique de la soirée, oui c'est vrai, avec à l'instant Speed et Oh My Angels, clip qui vient de sortir tout récemment, en tout cas cette semaine, avec donc du hardcore, et notre invité Rod Glacial, encore une fois merci d'être là, le livre est à se procurer absolument, il s'appelle Hardcore 40 ans de rage, voilà. Non mais il est très très... Il y a un red, de qui ? [01:39:37] Speaker C: Merci pour le red, alors je ne vois pas qui c'est, le roi des... [01:39:40] Speaker B: Le roi des... Ah le roi des temps ! [01:39:43] Speaker C: Merci le Roi des Tarbas ! Vous êtes tous bienvenus dans cette émission. [01:39:49] Speaker B: Est-ce qu'on dit le Roi des Tarbas ? Non. [01:39:55] Speaker C: Bon, si tu peux me laisser parler ou ça se passe comment Marcel ? [01:39:59] Speaker B: Welcome à tout le monde, vas-y ! [01:40:01] Speaker C: Donc Bang Bang, une émission sur le métal et l'alternative rock, tous les dimanches sur Twitch et en replay sur YouTube. Vous pouvez prendre l'exclamation Bang et vous avez le lien pour nous suivre aussi sur YouTube. Et ce soir, nous recevons Rod Glacial pour parler de son livre Hardcore, 40 ans de rage de Black Flag à Turnstile. [01:40:24] Speaker B: Voilà. [01:40:25] Speaker C: Donc ça parle du hardcore et de tous ses dérivés. [01:40:27] Speaker B: Très très bon bouquin, vous pouvez vous procurer, qui est sorti il y a quelques jours et qui est un très très beau cadeau si vous aimez le hardcore et qui est un très très beau cadeau pour les gens qui aiment la culture musicale aussi parce qu'on en apprend. Même si on n'est pas fan, n'hésitez pas encore une fois à nous follow sur notre chaîne Twitch et merci infiniment pour leur aide. Merci, merci, merci, merci. Et welcome à tout le monde bien évidemment. Et merci pour tous ces messages, je vois des tout premiers messages. Donc on était sur ce petit hardcore, la speed qu'on vient de regarder, tu disais en antenne, ah bah très bien, bonne transition, bonne kiosque. [01:41:01] Speaker D: C'est cool parce qu'on parlait de Turnstyle qui est devenu méga populaire pour des raisons évidentes parce que leur son est devenu beaucoup plus accessible aussi. Speed c'est l'inverse. C'est genre ils font la même chose depuis 4 ans, 5 ans. Mais ça monte, ça monte et c'est cool. C'est comme dans une autre catégorie, Noctluz qui est un groupe qui n'a pas du tout édulcoré sa musique et ça ne les empêche pas de passer chez Fallon ou dans des late shows. Et c'est quand même, ouais, c'est bon signe aussi pour la culture de se dire tu peux aussi conserver, rester fidèle au son que tu veux produire, même si après Turnstyle ils font C'est logique, leur progression, mais d'autres groupes continuent à avoir un son dur à ce point-là et à parler à beaucoup plus de gens que c'était le cas à une époque. Et Speed, oui. Speed aussi, ils sont hyper malins. Dès leur premier clip, il y avait du skate, du streetwear, du machin... Voilà, c'est un... Ils ont compacté la culture hardcore. Je crois que leur premier clip, leur premier morceau, il durait une minute. C'était vraiment genre on en met le maximum, on moge dans la rue, etc. Et bam, voilà. Et ouais, c'est un super passeport pour le hardcore. Un clip de speed, quoi. [01:42:38] Speaker B: Ils sont en concert, on le disait, l'approchainement du côté... [01:42:42] Speaker D: Mardi prochain, ouais. [01:42:43] Speaker B: C'est dans quelle salle ? À l'Élysée ? [01:42:45] Speaker D: À l'Élysée Moire, ouais. [01:42:46] Speaker B: On a fait gagner des places d'ailleurs sur notre Instagram. N'hésitez pas à nous suivre parce qu'on offre énormément de places de concerts. Le hardcore, on parlait de ce côté un petit peu extrême, mais aussi du côté très ouvert, très sur les bonnes valeurs aussi. Évidemment, il y a un peu de tout qui s'est présenté. Ce côté bonne justice, c'est pas la justice faite par l'État. C'est quand même assez politique aussi, globalement. C'est juste un fuck à ce qui se fait, une demande de liberté, c'est ça ? Si je comprends bien. [01:43:16] Speaker D: Dès le départ c'est un truc anti-establishment parce que c'est juste logique en fait, c'est naturellement, c'est pas une posture. Les groupes pourraient exister, les labels pourraient exister, fallait se démerder soi-même. C'était par essence un truc communautaire. communiquer, enfin échanger avec des gens du monde entier. Il y a un réseau de fanzines, de tape trading, de machins qui se créent comme dans le punk et le metal, tu vois, et genre ça crée un circuit qui peut coexister en parallèle de tout ce qui se fait de populaire aux mêmes époques. [01:43:57] Speaker B: Parce que le métal, c'est vrai qu'on dit souvent que les gens qui écoutent du métal, c'est des gens qui se sont sentis un peu à part. Pas comme les autres, et du coup, ils sont entrés dans cette communauté-là. Mais le hardcore, bien sûr, ils se sentent à part, mais non compris, il y a quelque chose d'encore plus poussé, c'est ça ? [01:44:12] Speaker D: Ouais, t'as un truc de... de mouton noir du rock, quoi. Mais qui n'est pas du tout dans une posture... [01:44:22] Speaker B: C'est pas des chialeuses comme les métalleux ? [01:44:23] Speaker D: Voilà, de crybaby, genre c'est... OK, tout le reste, ça nous indiffère, au meilleur des cas où ça nous fout la haine. Du coup on va faire notre truc et que ça vous plaise ou pas. Voilà c'est exactement genre c'est carré et donc parfois ça peut être aussi jugé très générique, tu vois il y a énormément de groupes. Tu ne peux pas saisir les spécificités musicalement. Vachement de groupes se ressemblent, mais parfois tu as des détails, des gimmicks, des déas, machins différents. Tu es un discours différent, donc ça génère une nouvelle scène. Ça a été comme ça sans arrêt dans l'histoire. Et c'est aussi des confrontations, comme dans le sport américain, entre des villes, des machins. Boston a toujours voulu être mieux que les autres. Donc plus violent au concert, de la musique plus agressive. New York c'était un truc plus qui fusionnait avec plein d'autres genres musicaux. LA, Californie c'était plus le skate, la culture skate, etc. Donc tu peux aussi créer des passerelles. [01:45:39] Speaker B: Et toi t'es tombé dedans quand ? Dans le hardcore, parce que je ne te parle pas d'avant. [01:45:44] Speaker D: Mais en fait, très tôt, et c'est pour ça d'ailleurs que j'ai pas été... En fait, je pense que j'ai loupé des trucs pendant mon adolescence. J'ai pas été dans le New Metal, par exemple. Ce qui est ma génération. Genre, je suis de 86, logiquement... Hybrid théorie, j'ai 14 ans quoi. Donc c'est mon truc. Mais en fait non, parce que genre j'écoutais déjà du hardcore au collège via des surveillants un peu cool, des frères de potes qui avaient un groupe, qui me faisaient des cassettes. Puis on en parlait hors antenne, l'émission qui passait tous les jeudis soirs sur la 6 qui s'appelait Best of Trash. C'était un truc incroyable. Moi j'avais pas pour des ados qui avaient déjà MTV ou un accès, j'avais même pas Canal en clair moi, donc je pouvais même pas mater nulle part ailleurs et les groupes qui y passaient. Donc je ne matais pas, je crois que j'enregistrais Best of Trash quand ça passait. Avant, je ne pouvais pas, j'allais au collège le lendemain, donc je ne veillais pas aussi tard. [01:46:55] Speaker B: Les parents ne sont pas très contents. [01:46:56] Speaker D: Je me matais ça le week-end et on découvrait des nouveaux clips avec mes cousins à chaque fois. On était là, putain, trop bien. Mais ça ouvrait aussi vers un truc. Il y a eu à la fois ça et les vidéos de skate. Donc ça t'ouvrait vraiment sur un panel de genres un peu alternatifs au sens large. Tu avais à la fois du grunge, du néo-métal, du hardcore, du skate-punk, des trucs plus émo, etc. Et genre, ouais, c'est une éducation hyper cool quand tu as entre 11 et 15 ans. [01:47:30] Speaker B: C'est quand même tôt, hein ? 11 ans, l'art de l'enfance, je veux dire, c'est quand même vénère. [01:47:35] Speaker D: Mais voilà, c'est ça le truc, c'est que dès 11-12 ans, j'avais des cassettes avec Minor Threat, Gorilla Biscuit, Sycophitole, des trucs comme ça. Donc, à partir du moment où tu découvres des trucs aussi « real », entre guillemets, musicalement, esthétiquement et tout, très codés et codifiés, tu peux pas revenir à Green Day. Tu vois, genre c'est pas possible. T'as eu le truc le plus pur qui soit déjà, t'y as déjà accès. Logiquement, tu t'écoutes Green Day Offspring et après, je sais pas, t'écoutes Cidre Den in Seas. [01:48:09] Speaker B: Ouais, c'est-à-dire que t'as déjà eu le label au final, quoi. [01:48:13] Speaker D: Du coup, Il y a eu un manquement puisque peut-être je pouvais moins connecter avec d'autres ados de mon âge, mais j'ai eu la chance aussi de traîner avec des potes qui étaient dans le skate et qui ont découvert ça en même temps que moi, le hardcore, etc. [01:48:31] Speaker B: Tu as quand même dit un truc qui m'a fait juste halluciner, c'est quand même très jeune, et tu as des surveillants qui te file les cassettes de hardcore ! Excuse-moi, mais c'est quand même cool. [01:48:42] Speaker D: Il y en a toujours eu, dans chaque bahut, il y avait le pion un peu alternatif, un peu nord, qui faisait des tapes à des ados. Il n'y avait pas que du hardcore. T'as plein de trucs de punk, de métal. [01:49:01] Speaker B: T'as été séduit mais c'est un truc qui t'a fait dire, putain je peux me défouler. C'est quoi exactement que t'as ressenti ? Si tu t'en souviens bien sûr. [01:49:10] Speaker A: Pourquoi ? [01:49:11] Speaker C: Pourquoi c'est ça qui t'a accroché ? [01:49:14] Speaker D: C'est dur un peu à... [01:49:16] Speaker B: Quand on est gamin, c'est difficile l'adolescence. Tous nos invités disent franchement le collège c'est l'enfer. [01:49:26] Speaker D: Moi j'ai pas eu de trauma lié à ça, j'étais ni dans les bullies, ni dans les bullies. J'étais toujours un peu... En fait il y avait ça aussi, soit t'étais dans les scooters, Ou alors dans des trucs un peu arty, machin, ou la bande des skaters, tu vois, moi c'était plus ça. Et vu qu'on allait déjà à des concerts, tu vois, méga tôt, moi j'ai eu la chance aussi de grandir en Bretagne où c'était Rennes à l'époque, c'était une ville méga importante du hardcore, j'en parle dans le livre, il y avait Overcome Records, le Super Bowl of Hardcore tous les ans, t'avais des concerts toute l'année, Rennes, Nantes, Vannes, un peu aussi. Il y avait une émulation, tu vois, genre pendant cette époque-là. Donc j'avais même accès à des concerts parfois où tu pouvais voir, j'ai vu Madball assez jeune et c'est marquant, tu vois, genre. [01:50:28] Speaker B: Ah bien sûr, oui, j'imagine. [01:50:29] Speaker D: Puis t'allais choper après tes CD au Virgin. Mais ouais, la Best of Trash, moi, En fait, ce qui m'a attiré, et je pense que ça se ressent aussi quand on voit comment le livre est structuré et tout, j'ai toujours aimé l'idée du crossover. C'est pour ça que j'ai voulu aussi faire ce bouquin, parce que moi, ça ne m'intéresse pas de dire que le hardcore après 86, c'est de la merde. Tu vois, c'est un truc dilué. Ce qui est, en gros, le postulat de American Hardcore, le bouquin crucial qui a été écrit il y a longtemps maintenant, je crois début des années 2000 aux Etats-Unis, qui a été traduit aussi en français. Et moi, justement, c'est à partir de 1986, tu as Chromags, tu as plein de nouveaux groupes comme ça, indéfinissables. qui commence à naître. Et en fait, moi, toutes les passerelles entre les genres, ça m'a toujours... les accidents un peu, genre... Et quand tu... Mad Best Of Trash, à l'époque, t'as Body Count, donc le groupe hardcore de Ice-T, le rappeur, t'as Biohazard, t'as Doggy Dog, c'est les premiers CD que j'achète, tu vois, quand je suis... J'ai l'argent de ma première communion, je vais à Carrefour, à l'époque, On m'amène à Carrefour et j'achète mes deux premiers CD, c'est Dog Eat Dog, qui est un groupe de fusion new-yorkais qui vient aussi du hardcore, et Body Count, alors que je suis un plouc de Bretagne. Mais il y a ce décalage-là aussi. Quand tu viens de la campagne un peu, tu vois les clips de New York Hardcore, c'est incroyable. Tu te dis, ah ouais, putain, c'est... Tu peux faire une musique qui n'est pas du rap, mais qui vient aussi d'un milieu similaire. Il y a de la substance, de la matière. [01:52:31] Speaker C: C'est très riche, très riche culturellement. Et je pense que ça, c'est un truc qui est... Dans le Néo, il y avait ça aussi, mais je pense que ça venait aussi de là, tous les précurseurs. [01:52:47] Speaker D: Tu mates les promos pics de Biohazard quand ils arrivent en major chez Warner, c'est le style de Limbisky, de Colchamber, de tous les groupes New Metal qui vont arriver après et on n'est que en 92-93. Mais les mecs sont déjà on dit keys, et même musicalement. C'est un des premiers groupes qui collabore avec Onyx, ils ont le morceau phare sur la bande-son de Judgment Night, qui est un gros film mainstream à l'époque. Ils ont vachement fait pour la culture hardcore aussi, la démocratiser, quoi. Au grand dam de plein de gens aussi, tu vois. Genre c'est qui ces gus, tu vois, qui prennent pour des rappeurs alors qu'ils viennent des concerts aux CBGB et ce genre de... Et Biohazard, tu vois, on parlait de Leeway tout à l'heure, c'est pareil. Tu peux pas dire... Est-ce qu'ils sont vraiment... True, tu vois. Est-ce que c'est un vrai groupe de hardcore ? Ils ont un peu surfé sur plein de trucs, ils ont été un peu dans la scène mais ils ont été populaires quand même très vite. Ils sont durs à catégoriser, je trouve. Ils mélangent tellement plein de trucs, genre la fusion, du rap, du New York Hardcore, parfois des trucs plus punk même. Ils reprenaient, même ils le font encore, Un de leurs morceaux phares sur scène, c'est une reprise de Bad Religion, tu vois, par exemple. C'est étonnant venant de ce genre de groupe. Mais ouais, c'est un groupe important à ce moment-là de l'histoire du hardcore. [01:54:45] Speaker B: Du coup, le hardcore, ça t'a apporté, pour ton identité aujourd'hui, on a bien compris... Pas trop de richesse. [01:54:50] Speaker D: Comment ? Pas énormément de richesse. [01:54:53] Speaker B: Autre que Cloution tu veux dire. Ça t'a apporté une façon de vivre, ça t'a apporté... Ouais c'est une façon. [01:55:01] Speaker D: De voir aussi, comme le punk, genre tu prends pas tout ce qu'on essaie de te vendre... [01:55:09] Speaker B: C'est pour ça qu'on a du recul sur le son. [01:55:10] Speaker D: Quand je dis c'est pas pour pour flexer que je dis ouais non j'ai pas pu m'intéresser à Green Day ou à Linkin Park parce que j'écoutais des trucs ça s'est juste fait comme ça et en fait c'est dur de revenir à un truc qui est mainstream par essence quand t'as déjà écouté les trucs underground à l'époque. Et tu peux trouver ça cool, te nourrir de certains trucs, mais ouais, de toute façon, ce que t'écoutes entre tes 13 et tes 17 ans, c'est ce que tu vas écouter plus ou moins toute ta vie. Il y a un truc de nostalgie, tu ne peux pas lutter contre et c'est pour ça qu'il y a bientôt 40 piges, j'écoute encore du hardcore et je n'arrive pas vraiment à m'enlasser parce que ça me renvoie aussi... [01:55:59] Speaker C: C'est la confort music ! [01:56:00] Speaker D: Exactement ! [01:56:03] Speaker C: Comme les plats qu'on mangeait quand on était petits, qu'on les mange quand on est plus vieux. [01:56:06] Speaker D: C'est un peu ça, ouais. [01:56:09] Speaker B: Mais du coup, là, dans ton domaine. [01:56:11] Speaker D: De travail aujourd'hui, c'est... Bah si, ça s'incorpore aussi. Vu que je fais des playlists de métal, j'ai une playlist de hardcore. [01:56:22] Speaker B: Tu te régales plus dans la playlist de hardcore que... Bien sûr. [01:56:25] Speaker D: Là, il y a des choix un peu plus niches parfois. Quand tu fais une playlist metal, tu. [01:56:33] Speaker C: Mets quand même un Linkin Park de temps en temps. [01:56:36] Speaker B: Vous n'avez pas dit qu'il fallait que je le mette, j'ai fiché la merde ! [01:56:40] Speaker C: Du coup j'ai une petite question, bon là tu parlais de Doggy Dog, bon Doggy Dog on est quand même sur la trompette. C'est saxophone, mais bon Doggy Dog c'est quand même très, c'est un peu Happy Smile. On est quand même un peu loin du côté vraiment hardcore. [01:57:03] Speaker D: Mais si tu veux, c'est une partie « Suicidal tendencies », malgré le fait qu'ils écrivent des morceaux un peu deep sur l'alignation, des trucs comme ça. Il y a des morceaux parties, tu vois. [01:57:16] Speaker C: Oui, mais ce que je veux dire, c'est que du coup, c'est vraiment hardcore au sens large. Est-ce que tu disais que dans les best of thrash, il y avait aussi du métal, du grunge, des choses comme ça. Il y a quand même des trucs que tu as un peu pris là-dedans ou tu es vraiment resté hardcore à hardcore ? [01:57:30] Speaker D: Ah non, bien sûr. Moi, j'ai appris à faire du skate avec un clip de Pennywise. J'adorais NOFX, j'ai quand même eu ce truc-là, punk, qui m'a branché aussi, parce qu'il y avait le côté américain, skate, il fait beau tout le temps, ça te fait kiffer aussi, tu te dis, ouais, ça existe ! [01:57:56] Speaker C: En bretagne c'est moins... Non c'est faux. [01:57:59] Speaker D: Par contre, c'est faux. [01:58:00] Speaker B: Il faut une autre façon de vivre l'hardcore. [01:58:01] Speaker C: On va pas se mentir, il fait. [01:58:03] Speaker B: Quand même un peu moins... [01:58:04] Speaker D: Tu peux pas se quêter tous les jours. [01:58:06] Speaker C: Contrairement à Los Angeles, vraiment il pleut. [01:58:09] Speaker B: Deux jours dans l'année. La piscine vide est remplie de flottes de pluie. [01:58:12] Speaker D: Il y a cette phase-là aussi du hardcore qui est un truc de... Ouais, où t'es là quand même aussi pour t'amuser dans le pit, tu vois, genre c'est pas forcément... C'est ça que les gens comprennent pas non plus forcément, c'est pas de la violence brute, tu vois, genre il y. [01:58:32] Speaker B: A aussi des codes... C'est pas forcément gratuit. Non, mais quand on connaît pas qu'on regarde, franchement, sincèrement, alors c'est beau à voir, en même temps, c'est un peu flippant. Moi, je sais que je me suis toujours dit je vais jamais aller dans le pit. Une fois J'ai tenté de m'aventurer sur les bords. Je me suis fait éjecter parce que j'ai pas les codes et que j'ai pas les mouvements probablement qui se marient à ce mouvement rapide. Mais ça peut paraître de la violence. Après de la cartoula aussi un petit peu. [01:58:59] Speaker D: Oui, il y a ça. Il y a eu plusieurs périodes aussi, mais ouais, en gros, les meilleurs concerts, c'est quand c'est le chaos et le bordel, quand c'est pas vraiment... Les gens respectent pas trop les codes non plus et que les gens se marchent dessus, sautent les uns sur les autres. On va voir dans un clip tout à l'heure, mais le clip de Psychophytol où... au milieu des années 90, c'est leur premier album en major, et ils décident de rendre hommage à leur culture, le hardcore, et ils font un clip où ils montrent tous les styles de danse qui existent. Et à la fin, t'as le pile on, qui est un truc aussi hardcore par essence, où les gens se superposent sur scène. Un très sandwich humain, les gens se sautent dessus, Après, c'est pas de la. [01:59:52] Speaker B: Violence, c'est du chaos. C'est de la liberté, en fait. [01:59:55] Speaker D: C'est ce qu'on veut. Et le truc, c'est qu'en plus, au-delà de la musique, il y a un truc quand même qui prend aux tripes, etc. Quand tu commences à aller à des concerts de hardcore, tous les autres concerts que tu peux voir après, ils sont tièdes. Jumper, OK, mais je ne sais pas, il manque un truc. À une époque, si tu... Si tu rentrais pas avec un t-shirt déchiré, quelques bleus et tout... Dormoir... Ouais, c'était pas marrant, tu vois, t'avais pas passé une si bonne soirée finalement... D'ailleurs. [02:00:32] Speaker C: C'Est un peu ce qui est reproché à Turnstyle aujourd'hui, c'est que beaucoup de gens qui viennent voir n'ont pas du tout ces codes et que du coup, le pit vraiment c'est des gens qui se bousculent au max, quoi. Par rapport à quand ils jouaient il y a quand même... Il y a 10 ans, c'était... C'était des choses, quoi. [02:00:51] Speaker D: C'est vrai. [02:00:52] Speaker B: Mais il y a aussi cette règle... sont dans le hardcore. Et je sais que quand je vois des concerts, ils sont venus me voir en disant ça fait chier, ces gens dans le pit là, ils n'ont pas les codes. J'ai pas pu danser. [02:01:08] Speaker C: Mais même dans le métal, dans les pogo, il y a des gens qui n'ont pas compris le principe. Parce que dans le pogo, tu peux bousculer les gens, mais tu ne vas pas foutre des patates. [02:01:20] Speaker B: Bien sûr, ce n'est pas le but de blesser les gens. [02:01:22] Speaker C: Et dans un pit, tu laisses tout le monde. Normalement, il y a un peu des trous. [02:01:26] Speaker D: En fait, c'est ça, les meilleurs pits, c'est aussi les moments où des gens ont des styles un peu propres à eux et ne reproduisent pas forcément ce qu'ils ont vu sur des vidéos de concerts au stade, ce qui a été longtemps aussi le cas. En même temps, tu vois, dans les années 90, ça s'appelait le violin dancing. Fin des années 90. Tout le monde s'insurgeait, enfin beaucoup de gens en Europe, parce que ce truc était importé des Etats-Unis où les gens se battent au concert littéralement. Du coup t'as plein de fanzines qui faisaient des colonnes genre anti-violent dancing, anti-moche, genre non ça c'est pas possible, on vient d'une culture punk. genre machin truc où chacun est censé se respecter ouais mais c'est aussi la culture tu vois genre tu peux pas dire il y a dès le départ en fait tu peux pas dire aussi ouais le hardcore c'est devenu beaucoup de gens dans les années 90-2000 disaient le hardcore c'est devenu un truc violent Mec, si t'étais un concert de Black Flag en 82, t'avais plus, je pense, de chances de te faire défoncer qu'un concert, genre, à la loco en 2000, tu vois, genre, je sais pas, mais... Mais voilà, c'est juste que les codes ont changé. Et oui, évidemment, parfois, c'était grotesque. Il y a des concerts où c'était vraiment... Tu as du vide. Ce n'est pas le truc communauté, comme tu peux le voir dans le clip de Psycho Pistol, où c'est quand même assez organique. Tu as à la fois un bon concert de hardcore, et en général, tu as beaucoup de slums. [02:03:15] Speaker B: C'est un chaos. [02:03:16] Speaker D: Les gens sont collés aussi à la scène, tu peux leur marcher dessus, faire des saltos... [02:03:24] Speaker C: Le stage dive, il est recommandé souvent par les groupes. Il y a des phrases cultes un peu comme ça, tu en parlais un peu tout à l'heure, mais « this stage is your stage, this mic is your mic », où ils disent « tout le monde peut le prendre ». Il y a des groupes où des fois, ils posent le truc par terre et il y a des gens qui viennent le prendre et qui font Ils font une partie, ils le reposent, il y a quelqu'un d'autre qui vient le reprendre, ou ils le jettent dans le public et puis c'est les gens qui chantent. Des fois c'est heureux, des fois c'est malheureux. [02:03:54] Speaker D: Les meilleurs concerts, c'est ça, c'est quand le chanteur chante le moins possible. Tout le monde connaît les morceaux. [02:04:04] Speaker C: On en parlait tout à l'heure parce qu'il y a Deefeater qui jouait la semaine dernière. Et moi j'aime bien quand même quand il chante, parce que je trouve qu'il a quand même une meilleure voix que la foule. Et que quand t'as des grosses punchlines avant que ça pète, t'as quand même envie que ce soit... de bien l'avoir quoi. Mais après je comprends dans cette culture... Moi c'est toujours le truc qui m'a un peu... Moi j'aime bien les gens qui chantent quoi, globalement. [02:04:28] Speaker B: Non mais c'est vrai qu'avant de passer un disque, parce qu'on va pas tarder bien sûr à passer le clip, c'est vrai que j'ai jamais pensé à cette vision qu'avait cette danse et ce pit. Parce qu'en fait, moi nous on a toujours vécu avec, j'ai pas l'impression, je me souviens pas mes premières sorties où j'allais faire la teuf sur... [02:04:44] Speaker C: C'est né avant nous, donc... Donc je. [02:04:46] Speaker B: Me souviens pas et du coup c'est vrai que je me suis jamais posé la question de comment ça pouvait être perçu. les premiers pogos et les moments où les gens balançaient les bras dans tous les sens. Je veux dire, ils veulent défoncer la gueule de tout le monde, mais c'est marrant que tu en aies parlé. Ça a éveillé une curiosité en moi. [02:04:59] Speaker D: On parlait tout à l'heure de Minor Strait qui invente le Straight Edge et après s'en désolidarise et tout. Et il y a eu une histoire similaire toujours avec la même scène de Washington DC. c'est qu'après Miles Ray, du coup, Ian Mackay et d'autres gens du Hardcore de Washington créent Fugazi, qui devient le groupe d'Indie Rock par excellence. Et Fugazi, à un moment, interdit les slams à ses concerts, tu vois. Parce que ça s'est devenu n'impe, évidemment. Le crossover aussi avec les pleins de sous-genres du métal dans les années 80 amène aussi une autre population qui perpétue ce truc très macho du pit. Et la scène émo qui naît avec Fugazi et d'autres groupes dit bah non en fait nous on veut que ça soit l'inverse en fait, que ce soit un truc aussi inclusif que ça devrait l'être, que tout le monde puisse danser et genre qu'on se prenne pas des. [02:06:07] Speaker C: Pieds dans la gueule. [02:06:08] Speaker D: Quand on est des meufs, qu'on se prenne pas un mec de 90 kilos sur la tronche quand on n'a rien demandé. Et en fait, ouais, c'est recevable aussi, tu vois, genre logique. Et du coup, tout ça a coexisté aussi. Je crois que même Smashing Pumpkins à un moment interdisait les slums. [02:06:24] Speaker B: Tu vois, il y a eu... Tu vois, t'es relou, ouais. [02:06:30] Speaker D: Il y a eu aussi cette face du post-hardcore qui voulait plus de respect dans les concerts et moins de débordements. [02:06:44] Speaker C: Après je pense que c'est une logique où la musique, parce que c'est quand même une musique qui diminue un peu en intensité pour gagner du coup en émotions et en trucs, et c'est vrai que quand tu commences à vouloir véhiculer des émotions, c'est moins facile quand le public est obligé de regarder ce qui lui tombe sur la gueule toutes les deux secondes. [02:07:08] Speaker B: On va regarder ce fameux step down de See Coffee Tall. Est-ce qu'on a déjà dit pas mal de choses ? On y va juste ? [02:07:15] Speaker D: On y va, je pense. [02:07:16] Speaker B: C'est parti, let's go ! C'est Sandor Weisberger, je vous présente un exposé calme sur une nouvelle forme d'art violente menaçant la fibre de l'enfance de notre nation, le punk hardcore. Rejoignez-moi, car mon enquête nous emmène dans cette salle de réhearsal délapidée, qui a tout fait mal. [02:07:58] Speaker A: C'est la fin de cette vidéo ! A la prochaine ! C'est la fin de cette vidéo ! [02:10:41] Speaker D: Qu'est-ce que tu penses ? [02:10:42] Speaker B: Ce n'est pas si mauvais, cette musique hardcore. Ah là là, ça, ça fait du bien aussi et c'est une autre forme encore une fois de notre genre musical traité ce soir, le bouquin Hardcore. Je tiens quand même à le remontrer. Un livre qui vient tout juste de sortir, un livre magnifique complet qu'il vous faut pour votre Noël. Ah oui, gling gling, faites sonner les cloches Père Noël. [02:13:13] Speaker C: C'est pas un petit livre, il y a beaucoup de choses dedans. [02:13:15] Speaker D: Un kilo 300. [02:13:16] Speaker B: Oh le beau bébé. [02:13:19] Speaker C: L'accouchement s'est bien passé ? [02:13:20] Speaker B: Notre invité c'est Rod Glacial et nous venons de regarder Space avec How Did It Come To This. Et donc une autre forme de hardcore quelque part, avec une femme au chant et une forme beaucoup plus moderne, enfin en tout cas qui s'est beaucoup plus répandue dernièrement et qui a donné naissance à des tonnes de groupes. [02:13:43] Speaker C: Parce que c'est vrai que quand même, pendant longtemps, c'était pas très féminin. [02:13:48] Speaker D: C'est sûr. [02:13:49] Speaker C: C'est un peu la fête à la saucisse. [02:13:50] Speaker D: On le voit au fil du bouquin. C'est pour ça qu'il y a un flyer qui est marrant que j'ai mis, mais qu'on voit pas trop. C'était une publicité du label Trust Kill et qui proposait un nouveau style de hardcore new school, comme on disait à l'époque. Et le flyer, c'était « Hardcore is no longer homoerotique, welcome to the 90's kids ». Et c'était une meuf percée, look alternatif sur le flyer. Donc c'est vrai que jusqu'aux années 90, au milieu des années 90, c'était un peu dur d'être une meuf dans le hardcore je pense. [02:14:33] Speaker C: Pierre, c'est pour toi, je viens de voir une photo, regarde, il y a Beyoncé là. Donc forcément, ça va te parler, tu vois. [02:14:40] Speaker B: Moi depuis que je suis tombé amoureux du batteur de Turnstyle, de toute façon... Bon après j'ai fait chier tout le monde. En plus c'est réciproque. C'est mon mec, c'est mon mec ! [02:14:47] Speaker C: Et en plus c'est réciproque. [02:14:49] Speaker B: Je pense que j'ai fait chier tout le monde en regardant ça. Mais très bel homme, on ne peut pas dire le contraire. Vous le savez aussi dans cette émission, si vous êtes là tous les dimanches, et bien les bangers, c'est comme ça qu'on vous appelle, parce que vous êtes les meilleurs, et bien les bangers ont le droit de choisir une chanson et de laisser un message d'une minute. Un vocal donc, que nous avons tout simplement le plaisir de diffuser dans cette émission. Eh bien sachez que les bangers, pour être bangers et proposer un clip, eh bien il faut nous rejoindre sur Patreon. Bah oui on a besoin de votre aide, vous imaginez bien que ça ne se passe pas si simplement, parce que tout ça ça a un coût Ben, tu le savais ? [02:15:23] Speaker C: Non. [02:15:26] Speaker B: C'est lui, on joue bien. C'est un coup, donc on compte sur vous pour nous soutenir. Alors si vous êtes là, c'est déjà un soutien. Si vous faites un don via votre votre abonnement Amazon Prime, c'est déjà gigantesque. Si vous avez envie d'aller encore plus loin, vous avez un don qui s'appelle les Headbangers. Vous recevez automatiquement des stickers. Vous participez ce mois-ci à un tirage au sort pour repartir avec une guitare Schecter d'une valeur de 550 euros. Donc n'hésitez pas à nous rejoindre. Vous pouvez le faire que pendant un mois. Ça, c'est le petit secret. vous n'êtes pas obligé de rester abonné et vous serez en plus adhérent à l'association mais surtout vous nous proposez des clips et là cette semaine c'est Dourchan, Maxime, Mathieu Graphine et Kevin Parent qui nous ont proposé des clips divers et variés et l'heureux gagnant c'est Maxime Maxime qui est là déjà depuis un bon moment et Maxime qui va nous écrire des petits articles sur notre site aussi parce qu'on vous fait participer bah oui si vous avez envie de parler de scène française et bien vous pouvez vous lâcher sur notre site restless.com Et je vais faire écouter ce petit vocal, on est prêts ou pas ? [02:16:23] Speaker A: Ah oui, oui. [02:16:24] Speaker B: Ah bon, très bien. [02:16:25] Speaker C: Moi je suis en train de lire ce livre passionnant en même temps, donc... [02:16:27] Speaker B: T'en fous de ce que je dis ? [02:16:28] Speaker C: Oui, toujours. [02:16:29] Speaker B: T'en fous de Maxime ? [02:16:29] Speaker C: Toujours. [02:16:29] Speaker B: Ah non, pas de Maxime. Allez, on écoute ça et juste après on revient. Bonsoir à tous, bonsoir les bangers. Aujourd'hui je vous propose un peu de post-black metal avec le morceau Hellbound du groupe Guerrilla ou Guerrilla comme on dit dans le bouche aux doigts. Guerrilla est un groupe portugais, ce qui est déjà assez rare pour le noter. Groupe assez jeune avec un premier album sorti en 2016 mais qui a tout de même une grosse productivité, un album tous les deux ans depuis. Ce qui nous amène au morceau d'aujourd'hui, Hellbound, deuxième single du futur album Loss, qui sortira le 20 mars 2026. Le précédent single nous a apporté un post-black metal très beau, alternant entre passages clairs et saturés. Ici, Hellbound, c'est tout l'inverse. C'est sombre, beaucoup plus violent, limite death metal, mais qui garde toujours ce petit côté éthéré que le groupe gère merveilleusement bien. Si ce morceau vous a plu, ils passeront par l'île et par Paris le 5 et 6 novembre prochains. Sur ce, bonne soirée à tous, des bisous ! [02:17:27] Speaker C: Quelle voix ! [02:17:29] Speaker D: ASMR là ! [02:17:30] Speaker C: Petite chronique là ! [02:17:32] Speaker B: Petite voix sexy Maxime ! En tout cas c'est DIY aussi, t'as vu ici on a vraiment des effets spéciaux incroyables ! [02:17:40] Speaker C: Ici on est hardcore ! [02:17:41] Speaker B: C'est ça, c'est la culture hardcore dans le fait de faire cette émission ! C'est un petit peu la culture aussi de Bang Bang ! [02:17:49] Speaker C: Ah bah oui ! [02:17:50] Speaker B: En plus maintenant il n'y a quasiment plus personne qui boit ! [02:17:53] Speaker A: Et ouais ! [02:17:55] Speaker C: Après il y a plein de gens qui boivent dans le hardcore aussi. [02:17:58] Speaker B: Oui, oui, c'était juste pour faire un petit clin d'œil mon petit Ben. On va se faire tatouer des petites. [02:18:04] Speaker C: Croix sur les mains. [02:18:05] Speaker B: Bon ça va aller, je ne suis pas tatouage. [02:18:07] Speaker C: On fera avec un marqueur, l'ancienne. [02:18:09] Speaker B: Moi je veux des paillettes. Il n'y a pas dans l'hardcore les paillettes ? Arrêtez on va en parler tout à l'heure parce que j'ai des questions là-dessus. J'ai des questions là-dessus parce que moi ça me perturbe. Non mais voilà on va faire juste... On va applaudir les 4000 followers qu'on a sur Twitch désormais. [02:18:27] Speaker C: Merci à tous ! [02:18:28] Speaker B: Merci à tout le monde bien évidemment de nous suivre et de nous soutenir. Merci infiniment d'aimer cette musique et de le faire via Restless bien évidemment. On est indés et on est bien content de l'être et on se battra encore et encore jusqu'à ce qu'on puisse le faire. on peut plus. [02:18:43] Speaker C: Toujours le point levé. [02:18:45] Speaker B: Elle viendra bientôt dans l'émission. Ça c'est hardcore. Ça c'est hardcore. Bon allez Maxime, on va te faire plaisir et on passe donc ton choix. Gaé-Réa avec Hellbound, c'est parti. Si vous voulez faire un choix, abonnez-vous à notre patron ! [02:19:50] Speaker A: J'ai perdu mon esprit, mon esprit. Je suis un mensonge, un mensonge. J'ai perdu mon esprit, mon esprit. Je suis un mensonge, un mensonge. J'ai perdu mon esprit, mon esprit. J'ai perdu esprit, mon esprit. Je ne suis pas un fantôme, vous n'allez pas trop proche J'ai envie de mourir, j'ai envie de mourir J'ai envie de mourir, j'ai envie de mourir J'ai envie de mourir, j'ai envie de mourir You're bound and free Lost in the flames Sous-titres C'est la première fois que j'ai écouté cette chanson. réalisés para la communauté d'Amara.org C'est incroyable. J'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends, j'attends La terre s'abandonne, la terre s'abandonne, la terre s'abandonne La terre s'abandonne, la terre s'abandonne, la terre s'abandonne, la terre s'abandonne c'est bon C'est la mort, c'est la mort C'est la mort, c'est la mort REEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE. [02:28:16] Speaker C: Non mais Pierre, toi aussi tu crieras comme ça si... Tu sais, il s'en mêle les cheveux de ouf. Et après il faut tout... Donc forcément... [02:28:23] Speaker B: Tu sais que j'étais en mode... Putain mais il s'est mis ce petit effet là, je me rappelle ce petit spray qu'on met dans les cheveux pour que les cheveux restent bien séparés. Mais c'est vrai qu'il a dû comprendre que ça s'en mêlait, donc il faut mettre cette petite cuve comme ça. [02:28:34] Speaker C: En fait, il a mis le truc, il a fait comme ça. Et il a dit, ah c'est bon ça va pas s'en mêler les gars, je vais pas avoir l'air con tu sais. [02:28:42] Speaker B: Tu vois bien que les autres ils ont les yeux fermés c'est parce qu'ils ont plein d'huile dans les yeux C'est. [02:28:47] Speaker C: Surtout qu'après il a fait Oh mais c'est coincé ! Et après il a vu le prix. [02:28:55] Speaker A: Du démêlant Putain ! [02:29:00] Speaker B: Ah ok d'accord, ça s'appelle comment d'ailleurs ce qu'on vient de regarder ? Injusted avec... Nefarious Tongues ? [02:29:07] Speaker A: Eh ouais. [02:29:07] Speaker B: Ok, bah je sais pas ce que ça veut dire mais enfin on est bien content. [02:29:10] Speaker C: Les langues néfariennes. [02:29:12] Speaker B: Bon écoutez, toujours est-il que voilà, c'était pour Marcel que j'ai passé ça, si ça vous a fait plaisir, n'hésitez pas à discuter entre vous de ce petit groupe fort sympathique. On est en train de parler de hardcore donc ce groupe là, on le fout de côté et on revient à nos moutons avec ce merveilleux bouffet. [02:29:26] Speaker C: Mais pas dans ça, parce qu'il y a des codes. [02:29:28] Speaker B: Oui, il y a des codes. [02:29:29] Speaker D: Il y a un corps dans leur style musical, c'est du deathcore. [02:29:33] Speaker B: Ah ouais, alors là, on n'a pas fini parce que... [02:29:35] Speaker D: Il y a des moshparts. Il y a des moshparts. [02:29:38] Speaker C: Il a dit tout à l'heure, moshparts, hardcore. [02:29:41] Speaker B: En plus, on peut faire un roulé-boulé. [02:29:43] Speaker C: Nous aussi, on est hardcore. Toi, t'es la moshpart. [02:29:53] Speaker B: Parce que je suis laid ? [02:29:54] Speaker C: Non, parce que tu touilles bien. [02:29:56] Speaker B: Oh putain, j'ai une image, mon dieu, mais quelle horreur. Chaudron ! Je sais bien mais c'est juste que je voulais reparler de ce bouquin, on est quand même là pour... Voyons Ben ! Merci Marise ! Merci Marise ! Hardcore ! [02:30:11] Speaker D: Ça devient gênant là les gars, on l'a vu je crois. [02:30:13] Speaker B: Hardcore ! Hardcore ! Hardcore ! Achetez donc ce livre, il ne coûte pas cher et en plus il est complet, vous aurez toute l'histoire, celle qui n'a même pas été racontée, écrite par notre invité de ce soir encore une fois, merci d'être là, Rod Glacial ! [02:30:26] Speaker C: Attention mainstream ! Attention ! [02:30:31] Speaker B: Ah non, non ! Ah non, non ! [02:30:32] Speaker C: Tiens, y'a Doggy Dog. [02:30:34] Speaker B: Doggy Dog qui ont fait un clip de Paris d'ailleurs. Doggy Dog, le clip de Paris là, avec pas mal de gens qu'on connaît. Y'a Carline dans le clip de Paris. [02:30:42] Speaker C: Ah bah oui, bah Carline, pour le coup, elle... [02:30:44] Speaker B: Tu dois la connaître, Carline, peut-être, non ? Ça te dit rien ? [02:30:46] Speaker C: Elle a sacrément moché. [02:30:48] Speaker B: Elle peut pas s'en empêcher. [02:30:51] Speaker C: Moché et amoché. [02:30:52] Speaker B: Elle a foutu des mandales, c'est vrai aussi. Ne se laisse pas faire, elle a bien raison. On est sur le hardcore, moi j'ai plein de questions. Est-ce que le hardcore, ça t'a permis de canaliser ton énergie ? Ou est-ce que t'es quelqu'un qui n'avait pas besoin ? T'as le droit de dire non, hein ? [02:31:06] Speaker C: T'as le droit de ne pas savoir. [02:31:08] Speaker B: Oui, j'ai le droit de ne pas. [02:31:09] Speaker D: Savoir, mais non, je pense que c'est évident, non ? [02:31:11] Speaker B: Je sais pas, parce que tu sens quelqu'un de très serein. Je me suis dit bon, est-ce que c'est le hardcore qui l'a rendu serein ou est-ce qu'il a toujours été serein ? [02:31:20] Speaker C: Peut-être qu'il ne s'est jamais posé la question parce qu'il en écoute depuis si longtemps. [02:31:26] Speaker D: C'est ça, en fait. [02:31:27] Speaker B: Ça fait partie de moi. Il y a un enfant nerveux qui est devenu un adulte serein. [02:31:31] Speaker D: J'étais plutôt calme, je crois, quand j'étais... Non, en vrai, non, c'est vrai. J'étais quand même assez agité en cours. Donc pour longtemps. [02:31:46] Speaker B: Le hardcore ça n'a pas aidé pendant les cours, mais par contre... [02:31:48] Speaker D: Voilà, c'était vraiment minimum, strict minimum. Je faisais énormément le con, mais je bossais plutôt correctement, donc ça passait. Il y a eu des périodes quand même un peu relou, mais pas de crise d'ado vraiment. Tu vois genre. Bah non. [02:32:10] Speaker B: Ah bah oui parce que c'était trop tôt. [02:32:11] Speaker D: Parce que j'étais déjà Straight Edge. [02:32:12] Speaker B: Bah oui. [02:32:13] Speaker C: Oh la la. [02:32:14] Speaker B: Bah oui, bah oui. [02:32:15] Speaker D: Bah oui. [02:32:15] Speaker A: Yes. [02:32:16] Speaker D: Pas de scooter, pas de drogue. [02:32:18] Speaker B: Pas de scooter, pas de drogue. [02:32:19] Speaker D: Moins de problèmes. [02:32:21] Speaker B: Ah oui, ça fait. Je reviendrai pas là-dessus. [02:32:23] Speaker C: Par contre dans le Straight Edge, il y a le scooter parce que j'avais jamais entendu parler de... [02:32:26] Speaker D: Il y a un morceau mais j'en parle pas. [02:32:32] Speaker B: Est-ce que le hardcore t'a amené tes amis et toutes les personnes que tu contours encore aujourd'hui ? [02:32:37] Speaker A: Bah bien sûr, ouais. [02:32:38] Speaker D: Beaucoup, beaucoup, ouais. Et c'est ça que... Je sais pas, de toute façon c'est en filigrane dans le bouquin, mais le hardcore c'est vraiment un truc de potes où tu bouges au concert avec tes potes, t'es dans le pit avec tes potes, tu fais des groupes avec tes potes, et c'est vraiment un truc... C'est une famille un peu, tu vois, genre... Beaucoup de gens, évidemment aussi, qui n'ont pas de... qui ont des soucis, des traumas familiaux, des trucs comme ça, se retrouvent aussi là-dedans parce que c'est un truc où les gens sont proches, font plein de trucs ensemble et... [02:33:15] Speaker B: C'est soudé, quoi. [02:33:17] Speaker D: C'est ça, ouais. [02:33:17] Speaker B: T'as monté un groupe déjà, toi ? Jamais. [02:33:19] Speaker D: Enfin, j'ai eu un... des petits groupes à la fac, des trucs... Bah attends. [02:33:23] Speaker A: C'Est quand même faire un groupe ! [02:33:24] Speaker C: Vous en avez parlé ou l'avez fait ? À la française ou à l'américaine ? [02:33:29] Speaker D: Un peu les deux. [02:33:32] Speaker B: Ouais, t'en as un bon souvenir. [02:33:34] Speaker D: Ouais, c'est marrant, mais c'est pas mon truc. [02:33:36] Speaker A: Ok. Ouais. [02:33:37] Speaker B: Est-ce que... Et tu fais de la. [02:33:38] Speaker C: Musique que tu joues ou... ? [02:33:40] Speaker B: Non. [02:33:41] Speaker A: Non. Non, pas du tout. [02:33:41] Speaker C: T'as du chanteur. [02:33:42] Speaker D: Voilà. Les gens qui savent rien faire. [02:33:46] Speaker B: C'est pas les bassistes ça ! Dans leur corps, le bassiste est quand même très important, non ? [02:33:52] Speaker D: Bah ouais, t'écoutes d'un morceau de Suicide Doll, ça slap ! [02:33:57] Speaker C: Est-ce que... Excuse-moi, mais le hardcore est quand même suffisamment épuré pour qu'il soit tous importants quand même. Ça je veux dire, t'en retire un, c'est quand même... [02:34:07] Speaker D: C'est ça, ouais, le truc. [02:34:10] Speaker C: Qu'est-ce qu'il y a ? [02:34:10] Speaker B: Ça me fait rire. [02:34:11] Speaker C: Épuré ? [02:34:12] Speaker B: Vous me faites rire. [02:34:12] Speaker A: Pourquoi ? [02:34:13] Speaker B: Bah non, pas du tout. [02:34:13] Speaker C: Parce que j'ai dit épuré. [02:34:14] Speaker B: Mais non, pas du tout, parce que c'est ça, c'est épuré, vous avez les mots qui me faites rire. Vous me faites rire ! [02:34:19] Speaker C: Ah bah... Vous me passionnez ! Vous voyez-moi ! Vous me voyez, moi ? [02:34:25] Speaker B: Ah, c'est ça, oui. Est-ce que le hardcore t'a apporté l'amour ? [02:34:30] Speaker D: Non. [02:34:31] Speaker B: Est-ce que... Est-ce que l'amour, c'est le hardcore ? [02:34:35] Speaker D: Ça peut être hardcore, ouais. [02:34:36] Speaker B: Ah oui, ça oui, c'est sûr. L'amour, ça fait autant de bien que ça fait terriblement mal. Bon, en dehors de ces questions à la con, est-ce qu'aujourd'hui, la scène hardcore, la façon dont tu la vois... Est-ce. [02:34:48] Speaker C: Que Rick Hunter, c'est hardcore ? [02:34:49] Speaker D: Non. [02:34:52] Speaker B: Pourtant, il faut quand même le regarder. [02:34:54] Speaker C: Je vais continuer à poser des questions vraiment intéressantes, moi, Pierre. [02:34:57] Speaker B: Ah pardon, vas-y, je te laisse. [02:34:58] Speaker C: Non, vas-y, j'attends que tu commences la tienne et je vais te couper pour... Ah oui, d'accord. [02:35:02] Speaker B: Est-ce que, du coup... Il faut le faire, du coup. [02:35:05] Speaker C: Ah oui, d'accord. [02:35:06] Speaker B: Est-ce que, du coup, le hardcore d'aujourd'hui ouvert avec plus de femmes... Tabasco. [02:35:11] Speaker C: Tabasco, c'est hardcore ? C'est hardcore. [02:35:14] Speaker B: Ça pique pas tant le cul que ça. Alors, piquer le cul, c'est hardcore ou pas ? [02:35:18] Speaker C: C'est le circle pit. [02:35:19] Speaker B: Non, mais c'est très ouvert le hardcore aujourd'hui. C'est vrai qu'on voit beaucoup de femmes lead singers. Souvent, il n'y a pas que ça. Non, attention, je ne suis pas en train de... En généralité, je dis juste que c'est le truc qu'on voit le plus. Cette ouverture, elle s'est faite à quel moment ? C'est le moment où c'est devenu le plus commercial ? Post-Covid ? Parce que moi, je ne connais pas ce milieu-là. Et donc, du coup, j'ai l'impression que c'était ça. [02:35:41] Speaker D: Il y avait des groupes avec des femmes au chant, dans les années 2000, des groupes importants quand même, Walls of Jericho, des trucs comme ça. Mais ouais, c'était quand même... des cas un peu isolés. Là, je ne pense pas que ce soit le fait que le hardcore soit un peu plus accessible qui ait fait qu'il y ait des... Parce que même avant ça, tu avais des groupes avec des chanteuses mais méga vénères et pas du tout... Oh bah c'est toujours très vénère. Ouais, mais tu as des groupes comme Skawl qui tentent des formules un peu plus pop quoi. [02:36:21] Speaker C: Mais... Qu'on démarrait d'ailleurs plus vénère et qu'on switchait sur un truc un peu plus grunge. [02:36:28] Speaker D: Mais c'est très bien, c'est cool. C'est interdit aux femmes, ça me débecte. [02:36:40] Speaker C: On ne laissera que ça. Le short, il va faire agir. Je trouve que c'est vrai dans le hardcore parce que peut-être que c'est un milieu, tu me dis si je me trompe, mais j'ai l'impression que c'est quand même un milieu un peu plus inclusif par nature. Enfin, surtout dans les dernières années. Mais c'est un truc assez global quand même, la présence de de plus de femmes dans la scène, parce que même dans le métal, il y a tous les Jinjer, Spiritbox, tout ça carrément. [02:37:12] Speaker D: Oui, et c'est pas des groupes qui marchent parce qu'il y a une meuf au champ. Tu vois, c'est pas de la discrimination positive non plus. C'est des groupes qui sont hyper bien. Tu vois, genre, c'est pas genre, ouais, on va être fan de ce groupe parce que... Il faut faire avancer le truc, non c'est vraiment naturel en fait, c'est juste bien. [02:37:32] Speaker B: Parce que les meufs aussi ont le droit de vouloir foutre des mandales. [02:37:34] Speaker D: Ouais, et puis il y a aussi ce côté qui agace les meufs qui sont dans des groupes. Tu vois souvent ce truc passer, il y a un t-shirt où c'est quoi ? « Female Frontier is not a genre ». C'est pas parce que... [02:37:51] Speaker B: C'est pas ça qu'il faut mettre en avance, c'est la musique bien sûr. [02:37:53] Speaker C: C'est drôle parce que c'est un truc qui est revenu quand on en parlait au Hellfest justement de ça. [02:37:59] Speaker B: On en avait parlé aussi avec les grandes masachistes. Avec plusieurs artistes. [02:38:07] Speaker C: Mais c'est vrai que... Et en même temps j'ai l'impression que la discrimination positive en fait dans la musique ça marche pas trop parce que à un moment tu peux amener des groupes mais le public il va les voir que si c'est vraiment bien. [02:38:20] Speaker D: Ouais et puis on verra les disques qui restent aussi tu vois genre on peut pas non plus dire on sait pas dans cinq ans si les gens écouteront encore Skowl ni Speed d'ailleurs tu vois genre qui sont les groupes qui marchent beaucoup en ce moment quoi. [02:38:35] Speaker C: Est-ce que tu penses que... C'est vrai que la production musicale s'est quand même beaucoup accélérée. En plus, du coup, tu dois le voir aussi avec ton travail où tu dois curer des playlists. Est-ce que tu penses qu'il y a encore des albums qui sortent aujourd'hui qui vont vivre très aussi longtemps que des trucs des années 80, 90, début 2000 ? [02:39:02] Speaker B: Ouais. [02:39:03] Speaker C: Pour toi, ça existe toujours autant ? [02:39:06] Speaker D: Pas le dernier, mais Glauon de Turnstile. Je pense que c'est un album qui est hyper 2021. On se dira, ouais, Le hardcore alternatif en 2021, c'était ça, c'était ce son là, ces effets, ces notes, ce truc un peu vaporeux. Genre ouais, il y a encore des disques comme ça. Vraiment récemment là, je pourrais pas te dire, vous dire, Mais en tout cas. [02:39:38] Speaker B: Tu as ce feeling que oui, ça peut encore se faire. [02:39:41] Speaker D: Il y a un groupe comme Gridiron qui est plus un mélange de, on va dire c'est du Limbiscuitcore, les mecs rappent et font des morceaux très groovy mais hyper brutaux en même temps. leurs deux albums, même si c'est hyper influencé par les années 90, je pense que ça va très bien vieillir aussi parce que le son, ils amènent un truc différent, très actuel et c'est bien produit. Il y a pas mal de groupes quand même encore comme ça. C'est ça aussi, le hardcore, c'est continuellement une ressucée de trucs qui existent déjà, mais ça dépend comment tu l'amènes, un style de chant, tu vas commencer la moche-parte dès le départ et pas après, deux couplets. Il y a plein de variations qui parfois ont créé des sous-genres. Depuis quelques années, on parle beaucoup de slam, slamcore. qui est un truc qui existait déjà, qui est issu du death metal new-yorkais, hyper, du son très compact, où les chanteurs, ça ressemble à des cochons qu'on égorge en gros, tu vois, c'est le truc méga extrême. Et il y a plein de groupes de hardcore qui font du slam maintenant, qui se retrouvent avec des line-ups de festivals mélangés, où t'as des logos de groupes incompréhensibles, puisque c'est le death metal aussi, qui jouent avec des groupes de hardcore. [02:41:17] Speaker C: Aucun rapport avec Grand Corps Malade ? Non, non, c'est ça. [02:41:21] Speaker D: Ah oui, pardon ! [02:41:22] Speaker C: Je voulais juste être sûr que, pour. [02:41:24] Speaker D: Les gens... Peut-être qu'ils préparent un album, on sait pas. [02:41:28] Speaker B: Ouh, ça serait incroyable, franchement là ! T'imagines ? [02:41:33] Speaker C: Et j'avais une petite question aussi, parce qu'on voit quand même un gros revival au-delà de Storm Style, il y a un gros revival, enfin un gros retour de la scène hardcore. Moi je connais des gens qui n'écoutaient pas spécialement même de métal plus que ça, et qui s'y mettent maintenant grâce à la scène hardcore. [02:41:54] Speaker D: Ça te fait chier. [02:41:55] Speaker C: Non. Pour le coup, je suis content parce que du coup, je peux parler musique avec ces gens-là alors qu'ils t'emmerdaient avant. Alors que quand ils écoutaient Jul, c'était plus compliqué. [02:42:08] Speaker B: C'est sûr que ça fait un... [02:42:09] Speaker C: Le shift est assez violent. Moi, je pense qu'il y a quand même des briques entre. Mais toi, est-ce qu'en préparant ce bouquin, est-ce qu'en réfléchissant à ça, tu vois Pourquoi il y a ce retour du hardcore ? Est-ce que tu penses que c'est un truc plus sociologique où les gens, ils ont besoin de... ils cherchent des trucs qui sont un peu plus vrais ou ce truc un peu plus authentique dans une société où tout devient vraiment très... peut-être trop aseptisé ou trop conformiste ? Ou est-ce que c'est, je sais pas, enfin... [02:42:46] Speaker D: Elle est trop longue ta question. [02:42:47] Speaker C: Pourquoi le retour du hardcore ? [02:42:49] Speaker D: Et surtout j'ai beaucoup écouté Jul en faisant ce livre qui est hardcore, c'est très DIY Jul. Par contre au niveau du fric, il. [02:42:59] Speaker C: N'Est pas trop anti-capitaliste, il n'est pas trop dedans. [02:43:03] Speaker D: Je ne sais pas s'il y a un truc où les gens... Après, il y a un truc aussi, je pense que les majors ont épuisé tous les styles alternatifs qui existaient. En fait, tu le vois aussi dans les groupes liées au hardcore depuis dix ans, c'est des mélanges de grunge, de shoegaze, de... Et si tu veux, Nothing par exemple, c'est un groupe qui vient du hardcore, c'est des mecs qui étaient dans des groupes de hardcore et tout, Super Heaven pareil, et... Mais ils se sont inspirés de tous les mélanges des 20-30 dernières années. Mais ça ne fait pas d'eux des groupes moins real non plus. Donc c'est vraiment subjectif. Je pense qu'il y a des gens qui iront toujours vers des genres de musiques extrêmes, brutaux et tout pour parce que c'est un besoin aussi d'exutoire et tout et c'est sain tu vois genre c'est mieux de faire ça que de... [02:44:17] Speaker C: De les frapper des gens dans la rue. [02:44:18] Speaker D: Exactement ! C'est mieux de les frapper à un concert ! C'est le consentement la différence ! Je pense que c'est un peu trop tôt pour le savoir. Mais je pense qu'aux Etats-Unis, tu as deux trucs. Tu as à la fois des gens qui vont être attirés par ça via les TikTok autour de Turnstyle. Mais est-ce que ça va aussi donner envie aux gens de creuser ? Est-ce qu'il y a des nouveaux kids qui vont faire des groupes et inventer des nouveaux genres ? C'est ça qui est intéressant. Est-ce que, par exemple, tu le détestes ou pas, mais Machine Gun Kelly, je pense qu'il a donné envie à plein de kids de faire de la guitare. Alors qu'il y a dix ans, tous les gens voulaient faire du rap sur Soundcloud, tu vois. Et là, lui, il sort son album il y a 5-6 ans de Pop Punk, alors que c'est un mec issu du rap. Oui, c'est un putain d'opportuniste certainement, mais... Voilà, est-ce que ça va créer... Après, il y a eu plein de nouveaux... nouveaux artistes qui mélangeaient de l'hémorrabe, du pop-punk, des trucs comme ça, un peu plus vénères. T'as toute la scène aussi trap-metal avec des trucs comme City Morgue qui sont hardcore, tu vois, genre c'est un peu les bio-hazards des années 2020. Ils hurlent, ils ont des visuels un peu abusés, ils sont street, mais en même temps il y a des guitares, t'as des riffs métal et tout. Et on verra, mais ouais. En fait, il y a tout. On est dans une époque où il y a tout, tout est disponible. Genre, tu peux te faire un résumé d'un sous-genre musical en un quart d'heure, mais on verra ce qu'il en ressort. [02:46:23] Speaker B: Du coup, les nouvelles générations, fans de Hardcore et qui font partie de cette famille de Hardcore, peuvent écouter autre chose. [02:46:30] Speaker D: Bah ouais, moi c'est ça aussi. [02:46:32] Speaker C: Je pense qu'ils écoutent autre chose. [02:46:33] Speaker B: Parce qu'avant, quand tu faisais partie du hardcore, tu n'écoutais que du hardcore ? [02:46:36] Speaker D: Ouais, et puis surtout, tu n'avais pas accès. Moi, je parlais des émissions et tout, il n'y avait pas de disques de hardcore. Quand tu étais en Europe, en France, il fallait commander des trucs en Allemagne, genre c'était compliqué quoi. Il fallait se bouger aussi, c'était un autre truc. C'est hyper... C'est une rhétorique de boomer, mais... Si tu voulais t'intéresser à un truc, fallait te bouger le cul. Tu vois, genre, si tu voulais diguer des genres musicaux pas populaires, fallait t'intéresser. Donc, de fait, t'étais dans la culture, t'étais un activiste par essence, par défaut, parce que tu commandais un fanzine à un gars, tu payais un ticket de concert. [02:47:20] Speaker C: Tu faisais vivre l'économie au milieu de. [02:47:22] Speaker D: Cette T'avais pas besoin forcément d'être un groupe, c'est ça qui a fait tourner le truc pendant des années aussi quoi. Et là, moi le premier, quand j'ai eu l'internet haut débit et l'accès à SoulSeek, genre alléluia quoi, j'ai pu récupérer plein de trucs que j'ai jamais pu acheter, trouver, c'était incroyable. [02:47:45] Speaker C: Voir des lives et des trucs comme ça. [02:47:46] Speaker D: Bah ouais, des vidéos qui ne savaient même pas qu'elles existaient. C'était cool, quoi. Et ça n'a pas... C'est ce que je dis dans le bouquin, c'est que, en fait, quand Myspace arrive et tout ce qui a découlé... le téléchargement illégal et tout, tout le monde a eu accès à tout en même temps. Donc ça, d'une certaine façon, uniformisait le hardcore de ces régionalismes, de ces sensibilités géographiques, etc. ou musicales. Mais d'un autre côté, ouais, Enfin, dans l'histoire du rock, on était moins à la bourre sur les Etats-Unis et les pays anglo-saxons qu'on l'a été de tout temps. Il y avait des groupes qui valaient le coup, qui commençaient à tourner, à être signés sur des labels étrangers aussi, américains. Du coup tu te disais ouais c'est cool, on vit le même truc et évidemment beaucoup plus de groupes venaient jouer en Europe aussi, c'était moins ghettoisé, c'était un bénéfice aussi pour la culture. [02:48:56] Speaker B: Le fait que le hardcore soit très 2025, on va dire, entre guillemets. Il y a aussi ce côté très ouverture d'esprit, bienveillance un petit peu dans l'idée. Il y a aussi de tout qui est représenté. On parlait des femmes, mais il y a aussi toutes les ethnies qui sont présentes. On regardait dans Speed, il y avait le chanteur est asiatique, c'est ça, d'origine asiatique. Mais il y a aussi la communauté noire. Il y a tout qui est représenté dans le hardcore. Ça parle peut-être plus aux jeunes aussi, ce mélange. [02:49:25] Speaker D: Je pense pas qu'il y ait de sous-genre du métal, voire du rock au sens large, où il y a autant de renouveaux. Et encore une fois, aux Etats-Unis comme en Europe. Tu vois des festivals comme Sound and Fury, qui est l'un des plus gros festivals de hardcore en Californie. Le public, c'est un public de festival ici. [02:49:51] Speaker B: C'est hyper mélangé. [02:49:51] Speaker D: C'est hyper varié et tout. Et ça commence beaucoup plus à être le cas à Paris aussi. L'autre fois, par exemple, un groupe comme Fleshwater qui jouait au Glazart, jamais vu un concert avec autant de kids et de gens mixtes, variés et tout. C'est cool à voir. [02:50:11] Speaker B: Ça fait plaisir. [02:50:12] Speaker D: Bien sûr. Moi j'ai commencé à aller à des concerts fin des années 90 début 2000 et il y a eu des périodes, c'était chaud quoi, genre c'était toujours les mêmes gens. C'est cool aussi, puisque la plupart c'était potes. Mais c'est agréable aussi de voir des nouveaux gens et que le truc se renouvelle et ça passe par des groupes comme Turnstyle et il faut toujours qu'il y ait un Un groupe un peu ambassadeur qui va attirer des gens qui connaissent pas et s'ils restent pas, on s'en fout. Ils vont aller à des concerts, ils. [02:50:48] Speaker A: Vont voir à quoi ça ressemble. [02:50:49] Speaker C: Et ils auront donné des ronds à l'économie. [02:50:51] Speaker D: Exactement ! Et qu'ils auront acheté mon bouquin, go quoi ! [02:50:54] Speaker B: Je vais poser une question très personnelle, il y a du hardcore gay ? [02:50:59] Speaker D: Oui, bien sûr. Il y a un groupe qui s'appelait Limp Wrist. Hyper bien d'ailleurs, dans les années 2000, qui faisait des morceaux. [02:51:08] Speaker B: Ah oui, en plus des années 2000 ? [02:51:09] Speaker D: Oui, un morceau. Ça a même commencé avant. Tu avais des groupes dans les années 80, The Dicks, Big Boys, des groupes qui étaient tous texans. Pardon, excusez-moi. [02:51:19] Speaker C: C'est un très bon nom d'ailleurs. [02:51:21] Speaker B: Ah bah la liberté de... Non mais. [02:51:22] Speaker C: The Dicks, ils s'appelaient tous Richard. Et Richard, le diminutif aux Etats-Unis, c'est Dick. [02:51:29] Speaker D: T'avais une scène vraiment comme ça, et après t'as eu le groupe La Limbrist, t'avais un morceau qui s'appelait I Love Hardcore Boys, donc quand même beaucoup de second degré, t'es sur la vanne, mais en même temps c'était un bon couir et tout, et ça existait à toutes les époques. [02:51:50] Speaker B: Et aujourd'hui, les critiques aussi dans le hardcore, c'est que les groupes de hardcore, c'était mieux quand c'était dans les petites salles ou les squats que dans les grandes salles. [02:52:00] Speaker C: C'est vrai que depuis la miroite, maintenant, c'est devenu compliqué. [02:52:04] Speaker D: Ça va être compliqué. [02:52:04] Speaker B: Tu peux toujours aller à l'endroit où il y avait. [02:52:07] Speaker C: Tu sais que j'ai un projet, on aimerait faire un espèce de concert un peu sauvage. Et du coup, d'un groupe qui a une base hardcore, je me suis dit... [02:52:18] Speaker D: Sur le cimetière de l'admiratrice. [02:52:20] Speaker C: Bah ouais, pourquoi pas le faire là-bas ? Je les ai contactés, ils ont dit non, ce genre de musique ne nous intéresse pas. [02:52:28] Speaker B: Alors j'ai déjà demandé ça aussi à une salle alternative parisienne qui a dit non tout ce qui est avec des guitares ça ne concerne pas la musique alternative. Ah ok d'accord ! Bah du coup pourquoi vous l'accédez ? [02:52:40] Speaker D: C'est pas bizarre ! [02:52:42] Speaker C: Si vous voulez venir avec Jul, pas de problème ! [02:52:44] Speaker B: Alors je sais pas s'ils auraient dit oui pour Jul mais c'est vrai que c'était un peu... mine de rien c'est quand même un genre musical le rock. [02:52:51] Speaker D: Ouais mais c'est ça qui est dommage aussi c'est que ça a beau être de plus en plus accessible et populaire À Paris, quand même une ville progressiste, il n'y a pas de concert de hardcore intra-muros on va dire. Genre il faut aller au Glazart, au Cirque Électrique, j'en sais rien, t'as quelques trucs parfois, quand c'est des gros groupes à l'Élysée Montmartre, ok. Mais c'est rare, genre t'as pas de programmation, C'est fouter quoi en fait ? [02:53:24] Speaker C: Ça ramène quand même pas mal de monde. Les concerts à Glazart sont quand même full. [02:53:33] Speaker D: Soit les gens ont peur, ou connaissent pas, ils osent pas s'aventurer là-dedans, soit je pense que c'est beaucoup de flemme, genre on veut pas s'intéresser à ça, on préfère... [02:53:44] Speaker B: On sait pas si c'est rentable alors. [02:53:45] Speaker D: Ouais, on préfère continuer à faire jouer des groupes indie-rock un peu mid, chiant, tu vois. que les parisiens vont aimer. Non mais voilà, non mais c'est vrai. [02:53:56] Speaker C: Genre Turnstile ? [02:53:58] Speaker D: Voilà, c'est ça. Si ça peut les amener à aller voir Speed après, c'est cool tu vois. [02:54:04] Speaker C: Il y a quand même un truc, ça a quand même évolué quand même la mentalité dans le hardcore parce que moi je me souviens que au début que je commençais à faire des clips, je parlais avec des groupes et des groupes qui avaient des grosses racines hardcore disaient oui mais Dans le hardcore, on ne fait pas de clips, parce que c'est fake. [02:54:26] Speaker D: J'y pensais quand vous m'avez demandé des clips pour l'émission. C'est que dans les années 80, il n'y a pas de clips, quasiment. À part le clip de Suicide Doll, qui est un des premiers clips hardcore à passer sur MTV, tu as le clip de Chromax peu de temps après. Aucun groupe de la première époque du hardcore n'a de clips, quasiment. Ça n'existe pas. [02:54:50] Speaker B: Par manque de moyens ou par volonté ? [02:54:52] Speaker D: Ouais, les deux je pense. En gros, tu fais un clip quand t'arrives dans un gros label. C'est du matos promo. Par essence, les groupes de hardcore, c'était eux qui créaient leur propre label. Tous les groupes de hardcore, Black Flag, Dead Kennedys, Milo Strait, tous les groupes de la première époque 80-85. C'est des mecs qui ne vont pas toquer à des portes, qui n'envoient pas de démos. Ils créent leur label pour sortir leur musique. Comme ça, tout le monde s'est mis à faire pareil dans le monde entier après. Du coup, le clip, avant les années 90, c'est rare. [02:55:32] Speaker B: On va en regarder un, d'ailleurs, de clip. T'as choisi... Ce dernier clip que tu as choisi, c'est Madball, avec Down by Low. Madball, évidemment. [02:55:42] Speaker A: Ouais. [02:55:42] Speaker B: Madball, pareil, ça fout des mandales, quoi. La dernière fois que je les ai vus, c'était à Glazart, peut-être. [02:55:48] Speaker D: Ouais ? T'es sûr, Glazart ? Ils jouent dans les salles plus grosses, non, maintenant ? [02:55:53] Speaker B: Ouais, je suis pas totalement sûr. Peut-être aussi le J-Bus, mais bon... [02:55:59] Speaker C: C'est vrai le J-Bus, c'est des concerts hardcore avant, mais c'est fini. [02:56:03] Speaker B: C'est fermé le J-Bus, ouais. [02:56:04] Speaker C: Non, ils font encore des soirées. [02:56:06] Speaker B: Ah oui, c'est vrai qu'ils font des soirées gays, pardon, tant pour moi. Turnstile, il y a un score, mais différent. [02:56:12] Speaker D: Madball, ouais, ce clip-là, c'est vraiment... Surtout ce clip-là, tu le vois quand t'as 13 ans, ça fait peur. Le chanteur est horrible, il est tatoué. La façon dont c'est filmé, c'est méga... T'as l'impression que c'est des gargouilles, quoi, les mecs, des gremlins. Ils sont là en contre-plongée, ils montent leurs tatouages, t'as un truc très gang et tout. [02:56:41] Speaker C: Oui, c'est un truc que depuis le début on en parle et c'est un truc qui me reste dans la tête, c'est qu'il y a quand même tout ce qu'on dit sur le hardcore, c'est violents, machin, c'est vraiment l'affiliation, c'est l'équivalent des gangs. [02:56:56] Speaker D: Même quand c'est Panaca, ça y ressemble. [02:56:59] Speaker C: Quoi ? [02:56:59] Speaker D: Non mais c'est vrai. [02:56:59] Speaker B: Il y en a qui viennent de gang aussi. [02:57:00] Speaker C: Mais c'est ça justement, c'était ça ma question. Quel est le rapport entre... [02:57:05] Speaker D: Tu peux pas en parler sinon je vais avoir des problèmes. Non mais oui ! [02:57:11] Speaker C: Non mais même dans cette rivalité Est-Ouest... [02:57:13] Speaker D: Non mais dès le départ, déjà les bandes Straight Edge de Boston et tout étaient catégorisées comme des gangs parce qu'ils se déplaçaient en meute, machin, ils faisaient chier les gens dans d'autres villes, etc. Suicider Tenancies était liée à des gangs chicanos de Californie et tout. Après, dans des groupes de New York, ils avaient Agnostic Front, Madball, etc. Ils étaient affiliés à des gangs aussi, qui s'appelaient DMS. Il y avait un autre, j'ai oublié, même Psychophthole, qui avait le Holloway Crew, qui était une sorte de, pas vraiment un gang, mais aussi une bande un peu de rue, etc. Ouais, de tout temps t'as eu ce truc un peu, et t'sais, t'façon comme chaque gang, tu sais, tu sais pas vraiment quels liens existent entre le, réellement entre les membres des groupes et les organisations et tout. Mais encore aujourd'hui, ouais, t'as le FSU qui est un énorme gang aux Etats-Unis, et tu vois beaucoup de gens de groupes avec le t-shirt, tu vois genre. Et... Tu sais pas, c'est est-ce que les gangs tiennent le hardcore, on sait pas. [02:58:34] Speaker C: Est-ce que c'est pour la provoque ou. [02:58:35] Speaker D: Est-Ce que c'est... Ouais, y'a aussi ça aussi, parce que t'as des groupes à l'époque européens qui mettaient des t-shirts d'IMS. Donc ça devient un folklore, ça n'a plus de sens, tu te dis, ouais, tu sais plus le vrai du faux et... Mais ouais, cette esthétique-là, qui est clairement lancée par des groupes comme Biohazard et les groupes de New York Hardcore de la fin des années 80, début 90, c'est, tu vois Speed aujourd'hui, c'est la même esthétique. 35 ans après, des mecs derrière, des mecs qui mochent. Mais c'est aussi une façon de montrer, voilà d'où on vient. On n'oublie pas les potes. [02:59:21] Speaker C: Pledge Your Allegiance. [02:59:22] Speaker D: Ouais. Même si c'est pas un gang, c'est une bande de potes, il y a ces codes-là qui sont restés depuis cette époque, quoi. [02:59:31] Speaker B: On va regarder le clip de Madball, encore quelque chose à dire dessus, on. [02:59:33] Speaker D: Peut y aller ? On peut y aller, je pense. [02:59:35] Speaker B: Eh ben on fonce, c'est un choix. Donc, Rod Glacial, Madball. [02:59:42] Speaker A: You wake up every morning In this living hell I know your worst enemy is me Tu ne sais jamais ce qui peut se passer dans cet état. La prison c'est ce que je ressens, la vengeance c'est ce que je cherchais. Pas d'invitation, pas de retour. Je dois le faire, je n'ai pas d'autre choix. Je dois faire ce que je dois faire pour l'équipe. Je ne peux pas pardonner mon frère. Je ne peux pas laisser mes sentiments s'effondrer. Back on the crew You're waiting at the back We got it for you Ready or you're born It's something you'll never do Now this life is over And yours is too And my lord, we made a promise to each other A promise that you chose to break We stuck together no matter what, my brother C'est et parti pour le tournage ! d'offrir nos voies. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org J'ai la tête parfaite ! Je te montre le chemin de la bataille ! Tu es en train de t'arrêter ou de t'abandonner ? J'ai la tête parfaite ! Je te montre le chemin Tu es en train t'arrêter ou de t'abandonner la bataille ! ? J'ai la tête parfaite ! J'ai la tête parfaite ! J'ai la tête parfaite ! J'ai la tête parfaite ! J'ai la tête parfaite ! J'ai la tête parfaite ! J'ai la tête parfaite ! J'ai la tête parfaite ! J'ai la tête parfaite ! J'ai la tête parfaite parfaite ! J'ai la tête parfaite ! J'ai la tête parfaite ! J'ai la tête parfaite ! J'ai la tête par. [03:04:07] Speaker B: Mind the man's. [03:04:08] Speaker A: In search of a dead end Mind the man's in search of a dead end Mind the man's in search of a dead end Open mind and eyes Naviguer ! [03:06:19] Speaker B: La scène française à l'honneur dans Bang Bang bien évidemment comme d'habitude et sur Rassless comme on le fait tous les jours on défend cette belle scène hexagonale avec à l'instant le groupe Jiro J-I-R-O pour ceux qui écoutent l'émission en podcast et le titre Worth It on est en train de vérifier ils sont de banlieue parisienne de banlieue parisienne voilà Parisian Suburbs Oh yeah you mean like oh Voilà donc Giro le son très bon et encore une fois la preuve qu'en France ça y est les choses se passent et les groupes sont très bons et il y en a beaucoup, beaucoup tellement même qu'on n'est pas au courant de tout ce qui se passe après on aime on n'aime pas ça c'est autre chose mais sur SLS on essaie de rassembler tous ces groupes là en une seule plateforme et puis on est bien content de vous diffuser ça. Que se passe-t-il On parlait ? [03:07:07] Speaker C: Du rapport au gang, au gang tout à l'heure, et c'est vrai il y a Mewsod qui relève un truc intéressant dans le chat, il dit Speed c'est A Gang Called Speed sur Instagram, leur blaze. [03:07:20] Speaker D: C'est le nom de leur premier disque. [03:07:22] Speaker B: La scène française, juste entre parenthèses, la scène française et puis parisienne, le hardcore quand même, enfin parisien. [03:07:29] Speaker D: Elle est abordée dans le livre. [03:07:30] Speaker C: Paris Hardcore Coup, qui est quand même... [03:07:32] Speaker D: C'est ce que je dis, au début du mouvement, ça met du temps à prendre en Europe. Parce que l'Europe, ça reste des scènes liées au punk, etc. La narcho-punk, les scènes squat, etc. Et il y a très peu d'équivalent de ce qui se fait à la même époque aux Etats-Unis. Ce qui est marrant aujourd'hui, c'est qu'on l'oublie, mais l'Italie, c'était un des pays les plus en avance sur le hardcore, genre au début des années 80, alors qu'ailleurs, France, Allemagne, Angleterre, c'était un autre genre de hardcore, ils revendiquaient pas l'appartenance au hardcore, mais c'est vraiment l'Italie sur le continent qui était le pays à l'avant-garde de ce style-là. Et ça a mis du temps à arriver. Avant la fin des années 80, il n'y a pas vraiment de hardcore en France. Et c'est des labels venant du punk qui se mettent à produire des compilations, des samplers, à organiser des concerts, etc. Vraiment à l'orée des 90's quoi. Et après ça devient un truc plus établi dans les années 90. Donc dans plusieurs, il y a des régions, c'est marrant parce que la géographie du hardcore en France elle est bizarre aussi. Un des premiers groupes par exemple à faire un genre de hardcore, la Madball comme on vient de voir ou comme ça se faisait à New York avec les Cromax et tout. C'est un groupe qui venait de Pau. qui s'appelait 8Force, et qui suivait une précédente formation qui s'appelait Oncle Slam, donc là on est bien en France, dans la gaudriole et les jeux de mots, et c'était hyper bien fait, il y avait parfois du scratch, un truc qui sort en 91 en France, qui était vraiment dans l'esprit de ce que faisaient les groupes new-yorkais. Et après, ce groupe là, ils étaient sur un sampler d'un label qui s'appelait Jungle Hop, parisien, qui a pas mal popularisé le genre aussi. Ça a donné des idées à des groupes comme Kick Back, comme d'autres groupes, Drowning, des groupes plus... qui sont devenus des groupes méga importants en France après, de se lancer, de faire des trucs similaires, c'est possible ici aussi quoi. Et t'avais des échos en Belgique, en Allemagne. Je parle aussi dans le bouquin, il y a une histoire qui est vraiment inhérente au hardcore, il y a un énorme label allemand qui s'appelait Lost & Found, et qui a toujours été décrié comme des vendus, etc. Parce que ce que ce label faisait, il sortait des discographies en CD de groupes américains sans leur accord. Et des bootlegs de live de groupes assez connus au départ, Minor Stray, des trucs comme ça, genre pour le marché européen, ils faisaient leurs trucs dans leurs coins, ils vendaient en Deutschmark plein de CD, à un moment ils avaient des énormes catalogues de ventes par correspondance et tout. Mais au même titre, tu vois que Best of Trash, dans un registre plus souterrain, ça a fait découvrir le hardcore à plein de gens en Europe, parce qu'en le piratant en quelque sorte, il le distribuait, tu vois, il bootleggait des disques qui étaient à des prix, genre infernaux, tu vois, genre des bootlegs de... ou des 45 tours sortis dans les années 80 qui étaient introuvables ici, ils t'en mettaient 4 sur un CD avec les pochettes, les livrets, ils faisaient leur truc et tu pouvais l'acheter un peu partout, le trouver, ça circulait bien en Europe. Le label avait une distribution assez bien foutue. Et ouais, dès les années 90, tu vois, c'est un label qui commence début milieu des années 90, donc plein de gens en Europe découvrent le hardcore aussi grâce à ça, grâce au compil et au CD pirate de ce label-là. [03:12:16] Speaker B: Genre... Ouais, ils faisaient de la maille sur les autres, mais quelque part, ça a servi aussi à développer le style en Europe, quoi. Vas-y, je te laisse le dire. J'ai vu, mais je te laisse, je n'ai pas vu. [03:12:28] Speaker C: On a oublié d'en parler, Pierre, mais on a un concours. On l'a dit tout à l'heure, on a des places à faire gagner et on va le faire maintenant comme ça. [03:12:34] Speaker B: Oui, comme ça, pendant qu'on parle, vous pouvez jouer. C'est un concours pour aller à un concert demain soir. Ah oui, c'est en région parisienne, c'est même à Paris même. Vu que c'est aux Zénith de Paris, il va y avoir Ark Enemy demain soir, du côté du Zenith. Ça va envoyer sévère et ça va être de l'histoire. De l'histoire, bien sûr, parce qu'Ark Enemy, c'est pas non plus un groupe récent, mais c'est très intéressant. Et si vous souhaitez y aller, vous pouvez participer là, en direct uniquement, bien évidemment, dans le chat en tapant point d'exclamation Ark Enemy en un seul mot, je le précise. Point d'exclamation, c'est important, point d'exclamation Ark Enemy. Vous participez. Nous, on continue à discuter et il y aura un petit tirage au sort d'ici, d'ici la fin de l'émission. On fait ça ? Ça te convient Ben ? [03:13:13] Speaker C: Oui, moi ça me va très très bien. [03:13:14] Speaker B: Eh ben c'est parti ! Donc c'est un concours exclusif à ceux de Direct. N'hésitez pas à jouer, c'est l'occasion de découvrir aussi. Donc participez, ça vous donne l'occasion de gagner. On continue sur l'Hardcore. Désolé, c'était une petite parenthèse parce qu'on a oublié de faire le jeu. Moi, ce coup, ça m'est venu aussi comme ça. Quelle est l'image des parents quand ils voient leurs enfants partir dans le hardcore ? Parce qu'il y avait cette image des parents qui perdaient leurs enfants, qui partaient dans le punk. Et merde, il va prendre un chien et puis il va partir avec une caravane, il ne se lavera plus. Mais le hardcore, du coup... [03:13:47] Speaker C: C'est des stratèges déjà, c'est bon, c'est fait. [03:13:49] Speaker B: Ils sont déjà un peu rassurés. Mais ils ne comprennent pas. Le dernier parent, il le voit pas ce côté stratège, même si tu leur dis, il se prend pour un con. [03:13:57] Speaker D: Ça reste du bruit, ouais. Et en plus avec de la violence. Bah ouais, bonne question, je sais pas. [03:14:05] Speaker B: Toi tes parents ils ont bien réagi ? [03:14:06] Speaker D: Ouais, enfin c'était... Ils voyaient direct que c'était un truc aussi fraternel, enfin, de potes, qui venaient à la maison régulièrement. [03:14:18] Speaker B: Oui, donc ils avaient quand même un oeil, ils voyaient que ça se passait bien. [03:14:20] Speaker D: Oui, c'était... Tu sais que t'es bien entouré, donc y'a pas de... Y'a pas de lézard, quoi. [03:14:29] Speaker B: Bon, bah en tout cas, c'est vrai. [03:14:30] Speaker C: Que c'est un peu... There's no lizard. [03:14:31] Speaker D: Voilà, comme on dit. [03:14:33] Speaker C: C'est comme ça qu'on dit aux Etats-Unis. [03:14:35] Speaker B: Tu as la US vibe ! [03:14:37] Speaker C: Et si tu le dis en Angleterre ? J'ai le Jelly Lizard ! [03:14:44] Speaker B: Ok. Tout ça, toi, ça t'a procuré beaucoup de choses. Je sais plus où j'en suis en fait. J'étais sur la déprime, les parents, le hardcore. J'étais parti dans mon délire, dans ma tête. Je me suis perdu pendant tout ce temps-là. En tout cas, ce bouquin, il est à posséder absolument. Si vous avez envie de faire un merveilleux cadeau pour Noël, et bien achetez-le immédiatement. [03:15:02] Speaker C: Ne vous dites pas... Ou pour autre chose que Noël. S'il y a des anniversaires avant, vous. [03:15:06] Speaker D: Pouvez aussi... Halloween, pour Halloween. [03:15:07] Speaker B: Alors voilà, pour Halloween, première fête. [03:15:09] Speaker C: Après, c'est vrai qu'on fait rarement des... [03:15:11] Speaker D: Pour la Toussaint ? [03:15:12] Speaker C: Ce que vous faites, c'est que vous en achetez vraiment une trentaine et quand les enfants viennent demander des bonbons, vous leur mettez ça à la place pour Halloween. Comme ça, déjà ça t'en fait vendre plein. [03:15:25] Speaker D: Il faut commencer très tôt. [03:15:27] Speaker C: Et c'est important de faire la culture des enfants avec des choses de qualité. et leur montrer qu'il n'y a pas que Jul, même si l'auteur de ce livre aime beaucoup Jul. Voilà, c'est son artiste préféré. Mais comme quoi, entre Aya Nakamura et Jul, il y a le hardcore. [03:15:45] Speaker B: Voilà, c'est une belle phrase. Bravo, j'ai envie de t'applaudir. [03:15:48] Speaker C: Aya qui revient, Aya Nakamura qui revient et qui va faire le stade de France. [03:15:51] Speaker B: Elle sera bientôt là, dans le canapé pour parler metal. [03:15:54] Speaker D: Peut-être un style en première partie. [03:15:57] Speaker C: Tu crois qu'il le ferait ? [03:15:58] Speaker D: Bah bien sûr. [03:15:59] Speaker C: Putain, c'est vraiment des manges de merde. [03:16:01] Speaker B: Par un souci, ce serait extrêmement surprenant. T'imagines le délire ? Ça serait fou. Ce serait un croisement... C'est-à-dire que t'es obligé de le faire pour créer l'improbable, pour créer le truc qui... [03:16:12] Speaker C: Après, le public, la réaction, c'est autre chose. Je pense qu'elle les invitera jamais. [03:16:18] Speaker B: Tu crois vraiment ? [03:16:19] Speaker C: Ouais. Prove me wrong ! [03:16:25] Speaker B: Est-ce que quand on écoute du hardcore, quand on est jeune et qu'on grandit, forcément on fait ses études, etc. Est-ce que c'est pas parce qu'on écoute du hardcore qu'on reste dans un coin, les gens font les choses qu'on aime. [03:16:36] Speaker D: Il y a une vie à côté du hardcore. [03:16:38] Speaker B: Mais est-ce que du coup, comme le métal ça disparaît, parce que le métal quand on vieillit, il y a un moment où il y a quand même une bonne partie des gens qui laissent tomber le métal. Mais là, le hardcore, comme c'est un peu plus particulier, les gens sont peut-être un peu plus ancrés dans une culture, dans une communauté, c'est un peu plus... fort. Je vais me faire engueuler par les métallurgues en disant, attends tu rencontres les métallurgues. Mais bon. [03:16:57] Speaker D: Non mais oui, je suis d'accord. [03:16:58] Speaker B: Est-ce que quand tu vieillis, ça disparaît quand même un petit peu ? [03:17:01] Speaker D: Bah tu vas plus dans le pit déjà. [03:17:03] Speaker B: En fait, c'est ça le truc, c'est. [03:17:05] Speaker D: Que c'est un, par essence, un style qui n'est pas amené à vieillir. Parce que, comme on en parlait tout à l'heure, un concert de hardcore, ça dure 30 minutes, pas plus, sinon tu perds en intensité, genre ça n'a plus de sens. [03:17:22] Speaker B: C'est pour ça que c'est pas cher en fait. [03:17:24] Speaker D: Dans un genre où les morceaux durent deux minutes, c'est normal, c'est logique que les concerts soient courts et rapides, intenses et tout. Et ouais, genre tu... C'est hyper triste de voir Sous sa idole aujourd'hui, je trouve. Tu vois, genre... Quand tu vois les... Ouais, ils bougent toujours pareil, Mike Muir, t'as... Ouais, mais y'a un truc... [03:17:50] Speaker B: On dirait un chamallow, mais... Ouais, bah. [03:17:52] Speaker D: Après y'a un truc... Bah moi je. [03:17:53] Speaker C: Trouve qu'ils s'en tirent bien quand même. [03:17:55] Speaker D: J'exagère un peu parce que quand j'étais plus jeune, justement, je me disais, putain, genre, je comprenais pas les groupes qui se reformaient. Il y a un truc aussi dans le hardcore, c'est que les réunions de show, c'est la honte. C'est pas trop quoi. Bah voilà, t'as fait ton temps, t'as sorti tant de disques, on marquait la culture, passe ça à autre chose. Tu vois, genre, il y a des. [03:18:20] Speaker C: Nouveaux... T'as fait ce que t'avais à faire. [03:18:21] Speaker D: T'As des nouveaux groupes qui arrivent et surtout tu le feras jamais mieux que pendant ton prime tu vois genre donc quel intérêt. Et en fait évidemment quand tu vieillis tu te dis mais en vrai les gars c'est leur vie aussi tu vois. Psychophytol ils ont besoin de tourner, ils ont besoin de payer les factures donc normal c'est leur taf quoi. [03:18:41] Speaker B: Mais du coup c'est pas l'esprit du hardcore dire c'est leur taf ? [03:18:44] Speaker D: En fait, il y a un épisode sur lequel je reviens aussi dans le bouquin, c'est que t'as toute une frange du hardcore américain politisé à nar et tout, qui était évidemment complètement opposé à ce que le hardcore soit évidemment une marchandise, un énième genre récupéré par les majors, etc. Et d'un autre côté, t'avais des groupes comme Psychophthole, Madball, qui signaient sur des gros labels, parfois des majors. Psychophthole, c'était East to West, donc Warner. Mais qui restaient fidèles à, on a vu le clip tout à l'heure, tu vois, ils arrivent en major, ils sortent Scratch de Surface, qui est un album vénère, tu vois, c'est pas Glow On, quoi. qui a un des meilleurs albums de l'ère moderne, je vous en reparle quand même, mais ils avaient autant droit de cité que des groupes policiers, ils étaient autant hardcore finalement que juste ils avaient envie de... de besoin même, surtout, de vivre de leur musique parce que... Oui. [03:19:54] Speaker B: Ils ne savaient pas faire beaucoup d'autres choses. [03:19:56] Speaker D: Exactement. Ils avaient des jobs et alimentaires et voilà. Pour eux, c'était une aubaine. Quand tu viens d'un milieu modeste, de pouvoir vivre de ça honnêtement. Aujourd'hui, je suis complètement OK avec les groupes qui se reforment. T'as plus le choix. [03:20:22] Speaker B: Tout le monde s'est reformé. [03:20:24] Speaker C: De toute façon, je n'en ai rien à foutre de ton avis aussi. [03:20:26] Speaker D: Déjà, autant que ce n'est pas moi. [03:20:28] Speaker C: Qui signe les cachets. [03:20:32] Speaker D: Et après, oui, c'est agréable de voir un groupe. Je n'avais jamais vu Quicksand quand ils ont joué avant Refuse l'autre soir. C'est cool. Tu réécoutes des... Bon, souvent, t'es déçu aussi. C'est normal, c'est le jeu du truc. Mais c'est assez intéressant qu'à 50 piges, les gars continuent à jouer et qu'il y ait du monde surtout et un public plus jeune qui va pouvoir voir Quicksand en 2025. Donc on verra, mais comme on disait c'est un genre encore jeune, donc là il commence déjà à avoir des gens morts, mais les groupes des années 80, certains jouent encore, tu vois Agnostic Front joue encore, ils vont sortir un nouvel album, genre c'est encore possible quoi. Donc c'est un bel exemple. [03:21:25] Speaker B: En conclusion, le hardcore a son histoire, le hardcore a des valeurs, le hardcore c'est un noyau, mais c'est aussi un style musical qui s'est mélangé à plein d'autres styles, qui au fur et à mesure s'est peut-être un peu plus ouvert à quelque chose de mainstream, c'est peut-être un mot un peu agressif. Mais il y a quand même encore plus agressif, c'est-à-dire qu'il y a le côté édulcoré qui apparaît pour certains, donc il commence à y avoir deux écoles, ceux qui sont nouveaux et qui aiment bien Saint-Ouverture, qui continuent à bien danser, à s'exprimer physiquement pendant les concerts. On prend Turnstyle et beaucoup d'autres exemples, je vais prendre Turnstyle parce que c'est ce dont on parle le plus. Mais il y a deux écoles. Est-ce que ces deux écoles s'affrontent ? [03:22:13] Speaker D: Non, tu vois, c'est ça qui est bien aussi, c'est que c'est des écoles qui cohabitent et il faut les deux. Il y aura toujours du hardcore dans des petits groupes, des petites salles, ça existera. [03:22:26] Speaker B: C'est la version primaire un peu. [03:22:27] Speaker D: Toujours, tu vois. Et il y aura une frange À chaque époque, il y a eu des groupes qui ont signé en major, qui en sont revenus dans tous les sous-genres du hardcore et ça continue. Mais ce qui est intéressant aussi, on ne sait pas où ça va aller. Aujourd'hui, est-ce que TikTok va tuer le hardcore ? Est-ce que ça va l'amener dans des trucs différents ? [03:22:54] Speaker B: C'est intéressant. [03:22:55] Speaker C: Est-ce que le hardcore va tuer TikTok ? [03:22:57] Speaker D: Possible aussi. [03:22:58] Speaker B: J'y crois moins, mais on peut toujours espérer. [03:23:02] Speaker D: Oui, on ne peut pas savoir où. [03:23:05] Speaker B: Ça va aller, mais en l'occurrence, si c'est un cycle ou si là c'est lancé et que ça va continuer comme ça, on va parler de mélangement. [03:23:13] Speaker D: Ça évolue, mais moi je trouve que ça... [03:23:17] Speaker B: C'est vivant moins ! [03:23:18] Speaker D: Ah ouais, carrément, c'est agréable quand t'as connu plusieurs époques du truc et certaines moins réjouissantes. C'est toujours bon signe quand le public rajeunit de toute façon. Peu importe le style de musique que tu fais. Il y a un peu d'espoir. [03:23:37] Speaker B: Peut-être le hardcore qui va ramener le rock devant la scène. [03:23:40] Speaker D: Moi j'ai longtemps cru. [03:23:43] Speaker B: Ça veut dire que t'y crois plus ? [03:23:44] Speaker D: Si ! Pour moi, la plupart des groupes, enfin les groupes les plus intéressants, qu'on aille chez Ivis, Turnstyle, ou des groupes un peu plus anciens, des années avant Turnstyle, Trapped Under Ice, ils ont proposé, ils ont amené des nouveaux trucs musicalement. C'était, alors que le rock, il stagne depuis longtemps quand même. Et beaucoup des groupes intéressants de nos cygnes des 15 dernières années sont souvent issus du hardcore. C'est un fait. Et du coup, c'est intéressant et c'est un bon cygne. On dit que ça infuse la culture populaire. [03:24:35] Speaker B: C'est une belle conclusion. Et on rappelle que ce bouquin, vous pouvez vous le procurer. Il est disponible hardcore 40 ans de rage, écrit donc par Rod Glacial. Encore une fois, merci pour toutes ces réponses. Merci pour ce très bon moment. J'ai appris plein de choses. [03:24:53] Speaker C: Bang Bang est une émission culturelle. [03:24:56] Speaker B: Entre autres. de divertissement quand même un petit peu aussi. On est là pour s'amuser, pas pour se prendre le chou. Sinon ça sert pas à grand chose. Donc si vous souhaitez le suivre, Rod Glacial, vous marquez ça sur les réseaux sociaux. Vous ne pouvez pas tomber sur autre chose que toi. Et puis de toute façon, en description de la vidéo YouTube, vous allez trouver tous les liens qu'il vous faut même pour acheter le bouquin. Et si vous êtes curieux dès maintenant, allez-y, Rod underscore Glacial. [03:25:23] Speaker C: Il me semble... J'ai pas montré, Marcel. Je m'en vais pas tourner les pages pour que tu montes pas. [03:25:30] Speaker B: Non mais c'est dingue ! [03:25:34] Speaker C: L'appareil photo il est foutu, c'est pas grave ! [03:25:38] Speaker B: Très bien. On te retrouvera au prochain concert de Hardcore. C'est quoi ton prochain concert pour terminer ? [03:25:44] Speaker D: Speed je pense, à mardi. Et il y aura Turnstyle le 16. Et il y aura certainement un event autour du livre ce jour-là. Avec potentiellement la présence du groupe. [03:25:57] Speaker B: Monsieur nous dit ça à la fin, le teasing jusque là pour... N'hésite pas. [03:26:03] Speaker C: À nous taguer au moment où on puisse relayer ça sur Instagram. On passera le bouquin pour que tu le fasses dédicacé et comme ça on prend le récupère. Nous mettrons « Allez vous faire foutre bande de merde ». [03:26:20] Speaker B: Au feutre argenté s'il vous plaît. [03:26:23] Speaker C: C'est parfait, page noire, c'est parfait pour le feutre argenté. [03:26:26] Speaker B: Y'a des dédicaces prévues ? Ou c'est pas hardcore ? [03:26:30] Speaker D: C'est vrai que c'est pas hardcore. Mais lui il est pas vraiment un. [03:26:34] Speaker C: Porc, il veut en vendre. [03:26:35] Speaker B: Il a raison, je ne peux que lui souhaiter d'en vendre des tonnes. Et moi j'ai joué en fait les. [03:26:40] Speaker C: Gens l'achètent parce que c'est vraiment trop bien. [03:26:41] Speaker B: Il est super bien et moi j'adore, quand je l'ai ouvert, pareil quand tu parlais des fanzines, j'ai ouvert le truc et j'ai senti cette encre des fanzines et j'ai fait oh putain ça sent comme ces putains de vieux papiers là que au bout d'un mois ça ressemblait plus à rien parce que ça avait pris la flotte mais là celui-là il faut pas le mettre sous l'eau évidemment. [03:26:57] Speaker D: Il passe pas trop sous l'eau ouais. [03:26:58] Speaker C: Le papier est de bonne qualité, c'est de très bonne facture. La couverture est très agréable, belle hardcover. Franchement c'est... [03:27:08] Speaker B: C'est un bel objet ! [03:27:09] Speaker C: Au-delà du contenu, l'objet est vraiment beau. Tu mets ça sur ta petite table, comme ça. [03:27:14] Speaker D: Elle est hardcore ta table. [03:27:16] Speaker C: La discussion elle se fait en direct. [03:27:20] Speaker B: Bien vu. [03:27:21] Speaker C: Par contre tu t'approches pas trop près parce qu'elle te fait des petits moulinets quand tu passes. [03:27:25] Speaker B: Ceci dit tu me donnes un coup de ce bouquin, effectivement ça va pas. On termine toujours cette émission aussi en mettant en exergue une personne ou un webzine ou un podcast qui parle de métal et c'est vrai que je ne l'avais pas encore fait, enfin je ne pense pas, corrigez-moi si c'est le cas, mais Arthur Alternatif nous a déjà reçu ici même dans l'émission. [03:27:44] Speaker C: On l'a pas fait un milliard de fois. [03:27:45] Speaker B: Non, c'est vrai. [03:27:47] Speaker C: Mais vous pouvez retrouver l'émission qu'on a fait avec Alter Alternatif sur la page de YouTube ou point d'exclamation bang si vous regardez sur Twitch maintenant. [03:27:53] Speaker B: Exactement. Et Arthur, vous pouvez le suivre aussi, qui fait son propre groupe, mais qui défend cette musique, le métal, surtout ces genres, le hardcore, d'ailleurs, beaucoup aussi. Il fait une espèce de pas de tremplin, mais de récompense des nouveautés françaises. [03:28:07] Speaker C: Triomphe du Les métal. [03:28:08] Speaker B: Triomphes du métal, tout à fait. C'est toujours quelque chose qui est très intéressant et je le félicite d'ailleurs de se battre pour ça parce que malheureusement pour lui, il n'est pas beaucoup aidé. Mais c'est intéressant de le suivre. Arthur Alternatif, tout simplement, on te fait des bisous. Écoute, il y a un gagnant, Ben. [03:28:29] Speaker C: Oui, il y a un gagnant. [03:28:30] Speaker B: Et qui c'est ? [03:28:31] Speaker C: Ah je sais pas, j'arrive pas à lire, il y a trop de lettres. [03:28:33] Speaker B: C'est Bati Antifax, Antibor bref, etc. Bah tu t'as gagné deux places, voilà. Il faut que tu nous envoies un petit message privé s'il te plaît. Voilà, soit sur Twitch là, tout de suite, qu'on récupère tes coordonnées. Il me faut juste ton nom et ton prénom pour te mettre sur liste. Et donc tu as deux places demain, tout simplement, aux Zénith de Paris. Voilà, bravo à toi en tout cas. Merci d'avoir participé. Et puis on se quitte avec un choix encore des Bangers, parce que chaque fin d'émission aussi, nos abonnés Patreon ont le droit à partir de l'abonnement le moins cher. Donc comme ça au moins c'est ouvert à tout le monde et si vous avez un groupe vous pouvez d'ailleurs l'utiliser pour nous obliger à passer votre groupe. C'est une bonne façon de se faire connaître, pour 6,66€ ça va, c'est pas très cher. C'est un groupe français donc qui a été choisi cette fois-ci par Jean Bapt. On l'aime beaucoup Jean-Baptiste, on l'aime infiniment Jean-Baptiste, merci à toi d'avoir choisi. Pamplemousse, vous connaissez Pamplemousse ? C'est un groupe de La Réunion à la base. Alors on l'a bien connu nous avant qu'il soit connu parce que notre ami de Guerilla Radio à l'époque sur WeFM était réunionnais donc nous en avait déjà un petit peu parlé, enfin après la fin bien sûr. Mais il dit, alors Jean-Baptiste il a fait une petite phrase. Les fabuleux Pamplemousse viennent de sortir un dernier single avant la sortie imminente de leur prochain album et c'est Français, ma petite dame. Alors ça fait 15 ans qu'on nous l'a proposé donc l'album est sorti depuis. Mais Pamplemousse maintenant je crois qu'ils habitent en France d'ailleurs. Donc je pense qu'ils sont plus souvent au concert et c'est très... [03:29:59] Speaker C: En France métropolitaine. [03:30:01] Speaker B: En France métropolitaine, oui pardon. Oui c'est vrai, c'est vrai, non c'est un oui. [03:30:04] Speaker C: Bah oui, et bah oui, et bah oui. [03:30:06] Speaker B: Écoutez ! [03:30:07] Speaker C: Bah ouais ! [03:30:09] Speaker D: On dérapait pas juste avant la fin quand même. [03:30:14] Speaker C: De toute façon, on dirait que c'est de ta faute. [03:30:16] Speaker B: En tout cas, en étant en train de faire la fin de l'émission, il a baillé. C'est quand même un signe de ça y est, ils m'ont bien gonflé, ils m'ont bien saoulé. [03:30:25] Speaker C: Il avait même envie de venir. Il y a des gens qui l'ont forcé. On le sait. [03:30:29] Speaker B: Bravo. C'est super. Moi, j'ai envie de chialer. Je vais pleurer par l'urètre. [03:30:33] Speaker C: On va écouter Pamplemousse plutôt. [03:30:35] Speaker B: On se quitte là-dessus. Merci encore une fois infiniment d'avoir été nombreux et nombreux à nous regarder et à nous rejoindre sur la chaîne Twitch. N'hésitez pas à vous procurer ce bouquin Hardcore 40 ans de rage. Encore une fois merci Rod. Et puis on se retrouve la semaine prochaine. Je sais même plus c'est qui notre invité. Déjà c'est une spéciale la semaine prochaine. C'est une spéciale Halloween. Il n'y aura pas de musique spéciale Halloween mais peut-être qu'on sera déguisé. [03:30:59] Speaker C: Ah si bon c'est qui l'invité ? On peut le dire ou pas ? [03:31:01] Speaker B: Bah si on peut le dire mais il faut le dire. [03:31:03] Speaker C: Ah bah c'est Reda. [03:31:03] Speaker B: Ah mais c'est Réda, mais c'est qui Réda ? [03:31:05] Speaker C: Bah Réda, le guitariste de YouTube ! [03:31:09] Speaker B: Ah c'est le guitariste de YouTube, il sera là avec nous donc pour répondre à nos questions, on est ravis de le recevoir à Réda la semaine prochaine. Spécial Halloween, on va bien s'amuser. Vous en attendant, bon courage pour demain matin, c'est lundi. Ah ça fait chier d'aller au boulot ! Mais c'est comme ça, on est tous obligés ! Alors régalez-vous de Restless et n'hésitez pas, ne nous lâchez pas, rejoignez-nous partout et parlez de nous partout ! Bonne semaine, bisous ! [03:32:01] Speaker A: C'est parti pour le tournage ! [03:34:06] Speaker C: Un. [03:34:16] Speaker A: Pour le guillot. [03:34:19] Speaker D: Deux pour le spectacle. [03:34:22] Speaker B: Et voilà, c'était mon souvenir. [03:34:39] Speaker E: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon. [03:34:48] Speaker D: N'hésitez pas à vous abonner.

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