Episode Transcript
[00:00:03] Speaker A: Sous-titres.
[00:00:18] Speaker B: Bienvenue à vous toutes et à vous tous, oh oui c'est dimanche soir et on est triste parce que demain c'est le jour pour aller travailler, le premier de la semaine, mais ce soir on va se régaler, on va faire la part belle au métal comme à notre habitude réalisés para la communauté d'Amara.org tous les dimanche soirs, c'est à 19h. Si vous ne connaissez pas Bang Bang, il faut vous abonner à notre chaîne Twitch, comme ça vous ne louperez rien. de Bang Bang. Oui, Bang Bang, c'est du métal, c'est des conneries aussi, c'est du divertissement, c'est du non-sérieux et du sérieux parce qu'on parle quand même avec des artistes. Et ce soir, nos invités, c'est Hachène. Nous aurons aussi... Ils ne viennent pas à l'occasion de la sortie de leur premier album. C'est une véritable petite merveille, mon petit Ben. On va en parler tout au long de cette émission. On va découvrir aussi leur univers et savoir pourquoi. Pourquoi on fait cette musique ? Pourquoi on aime cette musique ?
[00:01:05] Speaker C: Je ne sais pas. Les gens ne nous entendent pas, là ?
Alors ça va pas être toutes les semaines les problèmes.
[00:01:13] Speaker B: Alors sinon on recommencera tout.
[00:01:14] Speaker C: Et c'est exactement ce qu'on va faire Pierre. Apparemment les gens ne nous entendaient pas.
Putain, mais je suis dégoûté ! Bon, en tout cas, pour les gens qui écouteront le replay, il y aura le son. Tant pis pour vous, pour les autres, je suis désolé.
[00:01:29] Speaker B: En tout cas, ce soir, nous allons encore passer des clips, nous allons discuter. Il y aura Gladys qui fera les news. Il y aura Amélie qui viendra nous parler d'un clip, d'une chanson qui lui tient à cœur. Et bien évidemment, nous allons rigoler parce que c'est un peu le principe du dimanche soir. Le week-end est terminé et c'est vrai qu'on a un peu triste.
[00:01:46] Speaker C: On peut redire qui sont nos invités quand même ?
[00:01:48] Speaker B: Hachène ! Hachène !
[00:01:50] Speaker A: Hachène ! Hachène ! Hachène !
[00:01:54] Speaker B: Et donc...
J'ai la tête qui tourne un petit peu. Chez vous, j'espère que vous criez à chaque fois que c'est le début de cette émission. C'est un rituel, il faut hurler chez vous, même en appartement, surtout en appartement, pour que les voisins soient au courant. C'est comme ça, on est là pour faire chier tout le monde. Toujours est-il que, mon petit Ben, bonsoir.
[00:02:13] Speaker C: Bonsoir Pierre.
[00:02:14] Speaker B: Je ne sais pas, les gens vont peut-être nous raconter leur week-end, leur semaine, comment ça s'est passé, s'ils vont bien. Mais toi, comment vas-tu ? Qu'as-tu donc fait cette semaine ? Quelle est donc l'actualité de notre Ben ?
[00:02:23] Speaker C: J'ai écouté de la musique.
Voilà. Ah non si, ce week-end j'ai regardé des séries ce week-end. J'ai regardé plein de choses. J'ai regardé la fin de mercredi. Fin de Wednesday. J'ai regardé la saison 4 ou 3 de Upload. Et j'ai regardé surtout une série japonaise. Voilà, regardez ce poisson Pierre. Non, non, j'ai regardé une série japonaise. C'est drôle parce que c'est une série sur la musique. C'est l'histoire d'une batteuse qui se fait virer de son groupe et qui, un jour, se fait recruter par un génie de la musique. Et donc, c'est une série en dix épisodes. C'est vachement bien fait. Bon, après, bien sûr, c'est un peu mis en scène. Genre les mecs, ils font un an, on ne va pas pouvoir jouer. Ils se retrouvent à faire un live depuis un bateau. Bon, on se doute bien que dans la vraie vie, un groupe qui n'est pas connu, ça ne se passe pas comme ça. Mais la série est vachement bien. Et en fait, ce que j'ai trouvé bien par rapport à toutes les autres séries en général, c'est qu'on dirait qu'ils jouent vraiment. Souvent, à chaque fois, quand il y a des musiciens, c'est un peu pété. Tu n'as pas besoin d'y connaître des masses pour savoir que ce n'est pas eux qui jouent. Et là, en fait, ce n'est pas eux qui ont composé les chansons, mais par contre, tous les quatre acteurs du.
[00:03:40] Speaker B: Groupe, c'est eux qui jouent.
[00:03:41] Speaker C: L'actrice principale, qui est batteuse, elle a fait de la batterie pendant deux ans non-stop, deux ans et demi, pour pouvoir jouer. Et du coup, c'est eux qui qui joue toutes les parties, c'est-à-dire qu'ils ont enregistré l'album qui est disponible sur Spotify. Et c'est eux qui ont enregistré toutes les parties. Enfin, je ne pense pas tout, tout, tout, tout. Mais en tout cas, toutes les scènes où tu les vois jouer, c'est crédible. Et du coup, c'est vachement bien. Et la série est vraiment pas mal. Il y a un côté un petit peu shonen et c'est sur l'amitié, l'amour, la passion de la musique, des choses comme ça. C'est très japonais, mais c'est très bien. Moi j'ai adoré. Ça s'appelle Glass Heart. Le cœur de verre.
[00:04:26] Speaker B: Oh my. Bon bah écoute, donc à noter si vous avez envie de regarder ça. Sinon, rien de fou, pas de concert, pas de cinéma, pas de... Non ?
[00:04:35] Speaker C: Non, je crois pas.
[00:04:37] Speaker B: On t'a pris soin de toi ?
[00:04:38] Speaker C: Non plus.
[00:04:41] Speaker B: Très bien. Bah écoute, moi la semaine elle est.
[00:04:44] Speaker C: Passée assez vite finalement.
[00:04:45] Speaker B: Là je reviens de l'anniversaire de ma filleule. Je lui ai offert un cadeau, quand elle a ouvert elle a fait « je l'ai déjà ». Elle l'a foutue dans un coin. Et elle m'a dit « mais je t'aime quand même ». C'est mignon quand même, les enfants sont formidables.
Sinon, bien sûr, j'ai mixé parce qu'en plus de tout le travail que j'avais, je me suis dit tiens, je vais aller mixer. J'ai mixé jeudi à l'Atomik parce que désormais, c'est de nouveau de retour tous les jeunis, tous les premiers jeudis du mois. Je mixe à Paris du côté de Bastille à l'Atomik 4. La chatte atomique, comme on a mal répété. Et c'est pas rien. C'est pas mal parce qu'une fois qu'on est dedans, je peux vous dire que le son résonne.
[00:05:19] Speaker C: Et la musique est bonne.
[00:05:20] Speaker B: Et donc du coup, du coup, voilà. Puis j'ai mixé hier soir dans un bar dans le 14ème qui s'appelle Tonnerre. Voilà, pour ceux qui ont envie d'y aller. C'est... Tonnerre de Brest. C'est très sympathique. Et quand on boit plus, on voit les gens. Et c'est assez impressionnant parce que quand on mixe et qu'on voit les gens dans le bar arriver 3 heures du matin, il y en a qui fixent un syphon.
[00:05:42] Speaker C: Ah, ils te fixent.
[00:05:43] Speaker B: Ouais, enfin, ils regardent vers toi. Après, je ne sais pas s'ils me regardent moi, mais en tout cas... En tout cas, on a l'impression... Et des fois, il y en a qui bougent plus, comme ça ?
[00:05:52] Speaker C: Ouais.
[00:05:52] Speaker B: Alors du coup, je ne savais pas trop s'il fallait leur parler, s'il fallait.
[00:05:56] Speaker C: Être poli ou quoi.
[00:05:57] Speaker B: Et le patron m'a dit, non, laisse, des fois, il y a quelques petits zombies.
[00:06:00] Speaker C: Ouais, ouais. Après, c'est beaucoup plus fréquent que ce que tu penses.
[00:06:03] Speaker B: Non, mais je découvre.
[00:06:04] Speaker C: Moi, je vais...
[00:06:06] Speaker B: Je découvre parce que normalement c'était moi le zombie. Alors moi j'avais peut-être plus les dents qui faisaient le tour de la tête en même temps mais bon après ça c'est un autre truc.
[00:06:15] Speaker C: Mais Pierre cette semaine t'avais surtout ta matinale.
[00:06:17] Speaker B: Mais oui c'est vrai que j'ai commencé ma matinale cette semaine, ça n'a pas été facile.
[00:06:22] Speaker C: Déjà t'as réussi à faire tous les jours.
[00:06:24] Speaker B: Ouais, j'ai réussi à faire tout le jour. Alors je tenais publiquement à présenter mes excuses à Ben et à Chris, qui est notre chroniqueur de la nouveauté rock française, parce que j'ai fait une énorme crise où j'ai pété un plomb, je les ai fait chier comme un mort. Mais voilà, j'ai eu mon coup de stress.
[00:06:39] Speaker C: Il dit ça, mais ça nous a pas du tout dérangé, on avait rien à foutre.
C'est juste qu'on voyait qu'il n'était pas bien, mais après...
[00:06:45] Speaker B: C'est pas grave, rien à foutre.
[00:06:47] Speaker C: On a l'habitude.
[00:06:48] Speaker B: Mais voilà, voilà. Sinon, quoi d'autre ? Pas grand chose.
[00:06:52] Speaker C: N'hésitez pas à aller retrouver La Matinale sur Twitch de 8h à 9h toute la semaine qui arrive.
[00:06:57] Speaker B: Du lundi au vendredi.
[00:06:58] Speaker C: Du lundi au vendredi.
[00:06:59] Speaker B: Tout à fait. On passe du rock, c'est pas métal. Il y a un tout petit peu de métal.
2-3 petits plaisirs. Il y a eu des costumes. Je peux dire qu'il y a eu des costumes.
[00:07:08] Speaker C: Il y a eu Paula Abdoulafacette déjà.
[00:07:10] Speaker B: J'étais fan de Paula Abdoul, j'ai bien le droit.
[00:07:13] Speaker C: Tu étais.
[00:07:14] Speaker B: Tu es toujours Pierre. J'ai aussi passé du Gloria Estefan. C'est vraiment une émission rock.
[00:07:20] Speaker C: Accrochez-vous pour le dernier titre. Il y a eu du Corinne Charbillé aussi.
[00:07:26] Speaker B: C'est là pour se détendre, on est là pour juste se détendre. Par contre j'ai une idée, pourquoi ça sent le poisson en ce moment dans le métro ? J'ai l'impression qu'il y a quelqu'un qui fait des sardines au barbecue dans le métro.
Ou alors c'est l'odeur de mon slip, je sais pas trop.
[00:07:40] Speaker C: Bah écoute, je sais pas.
[00:07:41] Speaker B: J'aurais peut-être dû le changer.
[00:07:42] Speaker C: Je prends peu le métro, mais dans les lignes où je suis, ça sent pas la sardine.
[00:07:45] Speaker B: Ah.
[00:07:46] Speaker C: Mais c'est à Saint-Denis que ça sent la sardine ?
[00:07:47] Speaker B: Non, c'est ici, là.
[00:07:48] Speaker C: Ah ouais ?
[00:07:48] Speaker B: C'est à Gambetta, ouais. Quand tu sors, on va par l'escalator. Je sais pas, j'ai l'impression qu'il y a quelqu'un qui a jeté des poissons sous les escalators.
[00:07:54] Speaker C: Y a un escalator ?
[00:07:55] Speaker B: Bah oui, y a un escalator.
[00:07:56] Speaker C: Ah, mais sur la place.
[00:07:57] Speaker B: Là, sur la place, oui.
[00:07:59] Speaker C: Bah non, là, y a pas d'escalator.
[00:08:00] Speaker B: Si, si, de ce côté-là, y a un escalator. On va parler de ça longtemps ?
En tout cas, c'était la rentrée, comment s'est passée la vôtre ? N'hésitez pas à nous en parler parce que pendant les clips, on regarde un petit peu ce qui se passe dans le chat. Mais bon, il y a eu des sujets aussi parce que cette semaine, ce vendredi, il y a le nouveau 1056 qui est sorti, évidemment. On les félicite et on les aime énormément. Plein de petits cœurs pour eux. Ils ont fait une release party du côté du feel good. Apparemment, ça s'est passé extrêmement bien.
[00:08:27] Speaker C: Moi, j'ai entendu dire que les gens se sentaient bien. En termes de feel good, ils étaient dedans.
[00:08:33] Speaker B: Et puis sinon, il y a eu cette sortie, cette fameuse sortie, alors on a vu de la pub partout, on s'est dit mais que se passe-t-il ? D'où vient-il ce formidable robot, d'étant nouveau ? C'est Poppy, Amélie et Courtney Laplante qui ont sorti un morceau toutes les trois. Et donc tout le monde a ni, bon, ça va être quoi ?
[00:08:51] Speaker C: Tout le monde a ni ?
[00:08:52] Speaker B: Oui bah excuse-moi.
[00:08:53] Speaker C: Non mais j'ai retrouvé le mot, c'est ça ? Tout le monde a ni ?
[00:08:57] Speaker B: Va bien te faire enculer.
[00:09:00] Speaker C: Je te laisse de ce petit plaisir.
[00:09:05] Speaker B: Cette semaine, personne n'est passé par là.
[00:09:06] Speaker C: Je suis désolé, j'ai pas eu le.
[00:09:08] Speaker B: Temps, je suis en jachère.
[00:09:09] Speaker C: Félicitations.
[00:09:10] Speaker B: La semaine prochaine, on rentre dedans avec des caméras.
[00:09:12] Speaker C: On le fera en live stream, ne vous inquiétez pas.
[00:09:16] Speaker B: Ça serait incroyable. Bon, toujours est-il que... Qu'est-ce que t'en as pensé, toi ? Du titre ? Non mais t'as le droit de pas aimer.
[00:09:26] Speaker C: J'ai pas d'avis particulier.
C'est un titre... Il est correct. Je trouve que... Bah moi, en fait, la chanteuse que je préfère des trois, c'est Poppy. Et du coup, c'est celle qui est le moins... Qui est le moins... Je trouve qu'elle n'est pas assez mise en avant.
[00:09:45] Speaker D: Ah bon ?
[00:09:46] Speaker E: Ouais.
[00:09:46] Speaker C: Je trouve, mais après, bon... Parce qu'à.
[00:09:49] Speaker B: Un moment, on ne sait plus trop qui est qui.
[00:09:51] Speaker C: Ouais. Mais... Bah si, Emily, on la reconnaît tout le temps.
[00:09:54] Speaker B: Oui, c'est parce qu'elle est une canne, mais sinon...
ça c'est pas très gentil mais c'est vrai.
[00:10:02] Speaker C: C'est bien, il y a la signature où tu retrouves les gimmicks de chacune. Le titre est pas mal, après j'ai pas vu le clip encore, je me suis réservé pour le regarder là.
[00:10:12] Speaker B: Alors le clip bon, le clip... Oui bah il est stylé mais bon ça fait la Moi, en fait, je trouve que c'est pas mal. Moi, le morceau, je le trouve très bien. Franchement, le morceau, je le trouve très bien. Après, moi, j'aime bien les trucs qui sont hyper catchy, hyper ouverts pour que le grand public puisse s'y intéresser aussi. Et c'est un bon... Alors, je vais utiliser un mot agressif et vulgaire, mais c'est un bon produit. Et moi, quand je dis ça, je trouve ça cool parce que j'aime les bons produits. Et...
[00:10:37] Speaker C: Il va souvent chez les marchés de producteurs.
[00:10:39] Speaker B: Voilà, où je trouve...
[00:10:40] Speaker C: Les petites tomates du Provençal.
[00:10:43] Speaker B: Je trouve la plante, elle est là. Bref, mais non, je trouve que j'ai trouvé ça hyper efficace, hyper bien. Par contre, je t'en ai touché un petit mot, mais c'est vrai que ça m'a fait un déclic quand j'ai vu cette sortie avec toute la promo qu'il y a eu, etc. Ça m'a fait un déclic et ça m'a rappelé quand le néo métal était à donf et que d'un seul coup, les maisons de 10 ont dit pas. Attendre en train de passer à côté d'un truc, il faut qu'on fasse quelque chose et que d'un seul coup, ils sortent le truc en mettant les moyens, etc. Ce qui fait que c'est un bon truc. Mais du coup, on a l'impression que je n'ai pas envie que ça se repasse. J'ai un mauvais souvenir de ce moment où ça a basculé et où après tout s'est arrêté. Je n'ai pas envie que ça s'arrête. Tu vois, c'est comme si je revivais un très, très mauvais moment. Pas parce que la chanson est mauvaise, encore une fois, mais c'est juste parce que ça me rappelle ce souvenir de... Ah bah ça sonne le glade...
[00:11:27] Speaker C: Le moment où c'était un peu la course à l'échalote.
[00:11:29] Speaker B: Voilà, exactement. Et du coup, je suis... J'ai pas envie que ça soit la fin. Donc je compte sur les personnes qui aiment cette musique pour la faire vivre encore et encore et ne pas s'arrêter à ce... S'ils aiment pas ce genre de choses ou si ça part en cacahuète en termes de sortie, voilà.
[00:11:43] Speaker C: Mais après, je pense que bon, il y a quand même des gens qui se sentaient que ça fait un petit moment que c'est devenu un peu produit dans le sens... Ouais, mais là, j'ai.
[00:11:54] Speaker B: Vraiment l'impression qu'il y a...
[00:11:55] Speaker C: En tout cas, moi, ce que je vois, c'est que ça a fait un million de vues en moins de 24 heures. Et c'est un truc que je ne pensais pas qu'arriverait tout de suite pour des...
[00:12:08] Speaker B: Enfin... Ouais, tu crois ?
[00:12:09] Speaker C: Bah tu vois, à la limite, tu vois, Evanescence, en fait, là, le truc qui est assez incroyable, c'est que ça marche sur les noms. Enfin bon, Poppy, c'est le même nom, mais là, c'est écrit. C'est pas écrit.
[00:12:19] Speaker B: Ah oui, c'est écrit Amélie, c'est pas écrit Evanescence, on est d'accord.
[00:12:21] Speaker C: C'est pas écrit Evanescence, c'est pas écrit.
Spirit Box et ça a fait quand même un million de vues. Alors, je n'ai pas regardé les stats de ce que font les autres maintenant, mais un million de vues en moins de 24 heures, c'est un truc qu'il y a cinq ans, il y a cinq ans, on m'aurait dit que le métal ferait ça. J'aurais dit c'est chaud quand même. Et là, là, ils l'ont fait facile, quoi. Donc, c'est quand même bien.
[00:12:48] Speaker B: Ouais, puis c'est vrai que c'est un morceau aussi, enfin je dis qu'il traîne, mais il envoie quand même. C'est assez vénère aussi. On n'est pas non plus dans un truc tout lisse, tout doux, tout mignon. Alors que dans le néo métal, c'était le moment où tout devenait un petit peu lisse.
[00:13:01] Speaker C: C'est.
[00:13:06] Speaker B: Vrai que cette chanson, ça a aussi sonné la fin de l'Ibis qui chante.
[00:13:11] Speaker C: En vrai, c'est parce que ça s'est.
[00:13:12] Speaker B: Fini un peu avant que... Coucou, on est encore là !
Bon, en tout cas, j'ai décidé de passer quand même le clip, comme ça tu vas pouvoir le voir. Comme cette chanson, elle est bonne et peut-être que les gens ne l'ont pas encore vue. N'hésitez pas à faire votre critique positive ou négative. Peu importe, vous avez le droit de ne pas aimer les choses. Juste, soyez correct. Et puis, si vous êtes négatif, donnez des raisons qui sont responsables.
[00:13:35] Speaker C: Dites-nous pourquoi vous aimez ou pourquoi vous n'aimez pas.
[00:13:38] Speaker B: Voilà, tout simplement. On y va ?
[00:13:41] Speaker C: Allez, c'est parti.
[00:13:42] Speaker B: Bienvenue encore une fois à vous, c'est comme ça tous les dimanches en live Twitch à partir de 19h. Faut liker !
J'ai ouvert moi-même, mais je n'étais pas.
[00:14:09] Speaker F: Cassé J'ai essayé de réparer ce qui.
[00:14:12] Speaker A: N'Était pas mal Sous-titres.
[00:14:57] Speaker G: Réalisés para la.
[00:15:01] Speaker F: Communauté d'Amara.org.
[00:15:13] Speaker A: C'est pas vrai !
C'est la fin de ma vie !
Oh, c'est une grande agence !
[00:19:46] Speaker B: Ah bah je crois qu'elle a brûlé. Je pense qu'elle a fait... En tout cas, vous êtes bien dans Bang Bang, le meilleur du métal et de l'alternative rock. C'est comme ça tous les dimanches soirs en live Twitch. N'hésitez pas à le dire à tous vos amis, vos copains, partout où vous avez des gens qui aiment le métal. Eh bien dites-leur qu'on est là. Comme ça on peut rigoler. Et plus on est, plus on rit, comme on dit. Mon petit Ben, là c'est un choix de ta part, ça s'appelle The Barbarians of California. Juste avant d'en discuter, je voulais juste te dire, je ne sais pas s'il y a d'autres titres qui vont venir pour Emilie, Poppy, parce qu'il y a quelqu'un qui a posé des questions dans le chat. Et Frax qui a dit, nous en France on a un, deux, trois soleils, on a été ravis. C'est cette bonne vanne. On est content.
[00:20:27] Speaker C: Ah maintenant, dites-nous qui est Raled, qui est Faudel et qui est Rachita.
[00:20:32] Speaker B: Putain, tu te souviens même qui c'est ?
[00:20:34] Speaker C: Je me souviens juste de...
[00:20:35] Speaker B: Je sais plus, mais il me semble bien que c'est ça. Qui sont ces gens ? Parce que je connaissais pas, c'est bien. C'est long, mais en même temps, c'est hyper marrant.
[00:20:42] Speaker C: Eh bien, écoute, moi, j'ai découvert... Enfin, j'avais déjà entendu parler, mais je n'avais pas relevé plus que ça. Et quand j'ai entendu ce titre, je me suis dit, ah, c'est quand même un bon, c'est bien catchy. Il y a ce petit côté Evrita Maïdaï qui nous manque tant. Et puis, mais en même temps, produit bien catchy et tout. Et du coup, je me suis dit, mais c'est qui The Barbarian of California ? Parce que déjà, le nom est ridicule quand même. Et du coup, je suis allé chercher un petit peu. Et du coup, c'est... Oui, mais je.
[00:21:09] Speaker B: Me souviens, c'est ceux qui avaient le look hipster. Ça y est, ça me revient. Je me souviens. On en a déjà passé un clip ou pas ? Quoi ?
[00:21:16] Speaker C: Je crois qu'on en a déjà passé. En fait, ils ont déjà sorti un album en 2024, qui était le premier album du tourisme. Et en fait, c'est un duo à la base. Donc c'est Aaron Bruno et Eric Steadman. Alors, Eric Steadman, c'est un ingé son producteur qui a travaillé à l'époque avec Pharre. C'est un mec de Sacramento, donc il a travaillé avec Daft Punk, il a travaillé avec Pharre, il a travaillé, il a produit l'album Carpe Diem de Will Haven. Donc il a fait beaucoup de choses comme ça. Il avait aussi son propre groupe. Donc il a travaillé avec Thrice, soit il mixe, soit il enregistre.
[00:21:48] Speaker B: On sait bien pourquoi tu l'apprécies donc.
[00:21:49] Speaker C: Voilà, c'est un hasard. Mais surtout, lui a un background un peu post-hardcore et tout ça. Et il y a l'autre personne qui est Aaron Bruno. Aaron Bruno, c'est qui alors ?
[00:22:00] Speaker B: Je ne sais pas, déjà il s'appelle Bruno.
[00:22:02] Speaker C: Voilà, mais ça n'a aucun rapport avec Bruno Mars. Mais il y a un petit truc qui est assez fou, c'est qu'il a quand même une chanson dans son autre projet, le suite par lequel il est connu, qui n'est pas sous son nom, mais il a quand même un titre. J'ai regardé quand même sur Spotify et on n'est pas loin du milliard de streams sur un titre. Il y a 980 millions et c'est le chanteur, c'est le chanteur de ce groupe et en fait c'est A Whole Nation.
[00:22:34] Speaker B: Sale !
[00:22:35] Speaker C: Cette chanson que tout le monde a bouffée en boucle pendant des années. En fait, le chanteur qui chante Sale, qui fait la musique et tout ça, c'est le même que celui qui gueule là. Et en fait c'est avec l'argent qu'il a gagné, il a créé son studio et puis maintenant il travaille tous les deux dans son studio, il s'amuse, il enregistre des trucs et il s'est dit bah tiens je vais pouvoir faire la musique que je kiffe, je vais faire des trucs où je gueule et où c'est un peu je me prends pas au sérieux et voilà et du coup...
[00:23:05] Speaker B: C'est vrai qu'il y a ce terrain aussi détaché aussi, genre allez on fait...
[00:23:08] Speaker C: D'Où le nom aussi, The Barbarians of California, où ils se sont dit on va prendre un nom tellement grandiloquent que ce sera ridicule. Et donc voilà, c'est de là que vient ce groupe. Et du coup, comme il est pote avec les Deftones, apparemment, ils vont faire des dates sur la tournée de Deftones aux US. Et nous, en France, on aura 1.
[00:23:27] Speaker B: 2, 3 soleil !
Je prends mon billet tout de suite à Benapuce et sold out.
[00:23:34] Speaker C: Et du coup, vous pouvez écouter l'album précédent aussi, qui a cette vibe très Everytime I Die. Du coup, je dirais Metalcore, mais le Metalcore de... Pas le moderne Metalcore, mais le Metalcore d'avant. Ce côté un peu avec des vibes un peu plus rock'n'roll ou aussi post-hardcore. Et voilà, c'est très intéressant. Je vous invite à aller écouter The Barbarians of California.
[00:24:00] Speaker B: Très bien Ben, très bien Ben, mais l'heure passe et nous allons finir par trépasser.
[00:24:05] Speaker C: Comment c'est possible ?
[00:24:07] Speaker B: Je regarde ma montre complètement transparente, un peu comme si j'étais Wonder Woman dans son avion et je vois que...
[00:24:12] Speaker A: C'EST L'HEURE DU FLASHBACK !
[00:24:17] Speaker B: C'est vibrer le peu de cerveau que j'ai. Et puis bien sûr c'est présenté par, qu'elle est sexy, elle est magnifique, elle est formidable, et qu'est-ce qu'elle est méchante en plus, c'est Gladys !
[00:24:28] Speaker F: Applaudis-moi d'ailleurs.
[00:24:30] Speaker B: Et elle est accompagnée d'Amélie, bonsoir.
[00:24:32] Speaker G: Bonsoir.
[00:24:32] Speaker B: Toi t'es moins méchante.
[00:24:35] Speaker G: J'sais pas.
[00:24:37] Speaker C: C'est parce qu'on a pas tout vu ça.
[00:24:39] Speaker B: J'en ai déjà vu suffisamment.
[00:24:41] Speaker F: Elle est vicieuse, elle cache bien son jeu moi j'te dis.
Moi au moins on sait à quoi on s'attend.
[00:24:47] Speaker G: Moi je ne suis pas sortable.
[00:24:50] Speaker B: Parce que toi Gladys elle est sortable. Tu te fous de ma gueule ou quoi ? Dans cette équipe sérieusement il n'y a que Ben et Enjoy The Noise qui sont sortables. Parce que Marcel tout le monde le déteste. Bon il n'est pas là donc on en profite pour le dire.
Coucou Marcel ! Il en a rien à foutre, il est en Hongrie en train d'élever ses chèvres avec des tomates et tout, c'est n'importe quoi. Il enlève la peau, il est quand même soigneux. Il va être content au montage génieuse. Mais que ce soit moi ou vous deux, nous on n'est pas sortables. Moi je suis très raisonnable, franchement, je.
[00:25:31] Speaker F: Vois pas de quoi tu parles.
[00:25:32] Speaker B: C'est vraiment tout ce qui nous caractérise, être raisonnable. Dans la demi-mesure.
[00:25:37] Speaker F: Exactement.
La preuve, je teste, dans la soirée, on en a parlé tout à l'heure.
[00:25:41] Speaker B: Oui, c'est vrai. Autant moi, je donnais tout d'un coup, comme ça, on me retrouvait sous la chaise, mais avec les dents qui claquent.
[00:25:48] Speaker C: Même pas.
[00:25:49] Speaker B: Des fois, on le retrouvait pas.
[00:25:51] Speaker C: Ça, c'est quand il finit dans des clubs ragged and soul, après s'être fait frotter la table avec du papier de verre.
[00:26:00] Speaker B: Exactement, c'est un vague souvenir de l'année dernière.
[00:26:04] Speaker C: Tu vois, tu arrives à remettre les choses dans l'or.
[00:26:06] Speaker B: Oui, mais il faut que je retienne pour l'appli.
[00:26:09] Speaker C: Je crois que c'était l'année d'avant encore. Encore ?
[00:26:11] Speaker B: Ah ouais, ça commence à dater tant que ça. Incroyable. Et ce n'est pas Ardenzoul, c'était un club clandestin zouk qu'il y avait dans le Nord de Paris. Impressionnant, hein ? J'ai quelques images, enfin il y avait des culs qui me frappaient sur le visage mais bon... C'était toute une histoire. Alors on va parler un petit peu des news parce que c'est comme ça l'intérêt de ce rendez-vous. Gladys, est-ce qu'il s'est passé de bonnes choses ?
[00:26:32] Speaker F: Ou des bonnes et des moins bonnes. J'ai choisi les news qui m'intéressaient le plus parce qu'en fait il y a eu beaucoup de choses qui se sont passées cette semaine. J'ai choisi du coup 8 news. Qui m'intéressait moi davantage. Si ça vous intéresse tant mieux, sinon tant pis.
[00:26:47] Speaker B: Et on invite les gens qui veulent parler des autres news de les mettre en commentaire sur le AVOD.
[00:26:52] Speaker F: Surtout qu'il y a eu même beaucoup de sorties d'albums, d'EP etc. Bon ça j'ai pas évoqué.
[00:26:57] Speaker B: On en avait beaucoup trop.
[00:26:59] Speaker F: On commence par la première qui parle de Cannibal Corpse, qui ont un remplacement en deluxe pour la tournée US. Le groupe death metal culte Cannibal Corpse doit se passer de son guitariste Rob Barrett pour la tournée 2025. Mais pas de panique, c'est Brandon Ellis de Black Dahlia Murder qui prendra la place.
Du gros riff garanti et un renfort qui va faire saliver les fans.
[00:27:19] Speaker B: Oui, on rénovera un truc nouveau.
[00:27:22] Speaker F: Un bon remplacement quoi.
[00:27:23] Speaker C: Ça pourrait être bien.
[00:27:24] Speaker B: On sait pourquoi l'autre il est pas là ? Il a dit désolé je vais cultiver des poivrons pour Marcel.
[00:27:28] Speaker C: Je crois qu'il prépare un two man show avec Sim.
[00:27:36] Speaker B: Ah bah il va falloir qu'il cherche longtemps !
[00:27:37] Speaker C: Je sais pas, tu parles de poivrons, pourquoi il est récultivé vers des poivrons ? Je veux dire, ça n'a pas plus de sens, Pierre !
[00:27:42] Speaker B: Mais si, il m'est mort !
[00:27:43] Speaker C: Mais non !
[00:27:44] Speaker B: Mais si, il est mort !
[00:27:45] Speaker C: Mais non ! Il est en carte, maintenant !
[00:27:47] Speaker B: Ah, bravo ! Alors là, je ne m'y attendais pas du tout !
[00:27:52] Speaker C: Moi non plus, je ne m'y attendais pas !
[00:27:53] Speaker B: Je ne m'y attendais pas du tout, et waouh ! Je crois que mon zizi est devenu tout petit, il est en train d'avoir été déjà pas bien grand !
[00:27:59] Speaker A: Petit maltago !
[00:28:00] Speaker B: Je m'en vais, il se rend dans ma tête ! Bon, ma couille qui ? Ma couille qui ?
Quel enfer !
[00:28:07] Speaker C: C'est comme Macaulay... Macaulay-Couiqui !
[00:28:10] Speaker F: Il n'a plus s'arrêter ! C'est parti !
[00:28:13] Speaker B: Je suis content de cette soirée ! Ah là là, quel succès !
[00:28:17] Speaker C: Je suis désolé pour les invités qui.
[00:28:19] Speaker B: M'Ont arrivé dans la chaîne !
[00:28:21] Speaker F: Si c'est ça chaque news, elle va nous durer longtemps !
[00:28:24] Speaker B: Plus c'est long, plus c'est bon.
[00:28:25] Speaker F: Ensuite on a Vendedt, je sais pas si ça se dit comme ça.
[00:28:29] Speaker B: Le fils de Corey Taylor.
[00:28:31] Speaker F: Père à membre fondateur avant la tournée, coup de jour pour le groupe parce que ce groupe qui est quand même composé du fils de Corey Taylor et de Sean Cran de Slipknot, leur guitariste fondateur du coup Griffin Taylor, le frère de Corey, quitte le navire juste avant la tournée. Aucune raison officielle n'a été donnée mais ça fait jaser et le groupe a confirmé qu'ils allaient quand même continuer. Donc on sait pas pourquoi.
[00:28:53] Speaker B: Il y a eu une engueulade dans la famille, quoi.
[00:28:55] Speaker C: Il en avait marre de jouer des riffs de Slipknot.
[00:28:58] Speaker B: Bon, écoutez, faudra peut-être qu'on ait notre propre identité.
[00:29:02] Speaker C: Non, on va mettre des masques. Très bonne idée.
[00:29:07] Speaker F: En plus Griffin Taylor il est super sympa parce que moi quand je les avais couverts en Beyond the Stage, il m'avait expliqué qu'il prenait une canne à pêche avec lui dans toutes les tournées et il a pêché dans la scène !
[00:29:16] Speaker B: Avec des petits canards et il tourne en haut comme ça !
[00:29:18] Speaker F: Non mais il pêchait dans la scène et moi je le vois faire et je lui dis mais mec tu vas rien pêcher là !
[00:29:22] Speaker B: Mais il pêche, il va pas aller manger !
[00:29:23] Speaker F: Mais n'empêche qu'il allait rien choper !
[00:29:25] Speaker B: Mais d'ailleurs il a le droit de.
[00:29:25] Speaker C: Pêcher dans la scène !
[00:29:26] Speaker F: Et il a rien chopé !
[00:29:26] Speaker B: J'aimerais quand même qu'on rectifie les droits de...
[00:29:28] Speaker C: Il n'y a rien chopé par une blénoragie !
[00:29:31] Speaker F: J'allais dire par des mycoses mais c'est pareil ! Non mais c'était le mec le plus zen de la tournée quoi. C'était le mec qui avait besoin de pécher juste avant d'arriver sur scène.
[00:29:37] Speaker A: Tu veux dire que c'est les autres.
[00:29:37] Speaker B: Qui risquent d'avoir fait chier ? Non mais c'est ce que tu supposes.
[00:29:41] Speaker F: On en sait rien.
[00:29:42] Speaker B: C'est ce que tu supposes.
[00:29:42] Speaker F: Voilà, une supposition.
[00:29:44] Speaker B: Bon, très bien. Très bien, bah apparemment eux ils pensent qu'ils sont très bons pour pouvoir s'en sortir sans lui, on verra bien.
[00:29:50] Speaker F: Il est quand même vraiment bon.
[00:29:51] Speaker B: Ah oui il est bon, bien sûr qu'il est bon. Bon, la suite, la suite, on leur souhaite bon courage quand même.
[00:29:56] Speaker F: Ensuite on a Nithastros qui est depuis 10 ans clean.
[00:30:00] Speaker B: C'est qui ?
[00:30:01] Speaker F: C'est la guitariste, la schradeuse de Alice Cooper. Elle a fait aussi des Milovato, elle a fait des solos aussi. Et donc du coup, elle vient de fêter ses 10 ans sans alcool ni drogue. Et elle raconte qu'elle a trouvé une discipline de vie qui l'a rendue plus productive et créative, comme toi.
[00:30:17] Speaker B: Un beau message pour tous les fans.
[00:30:22] Speaker F: La scène métal peut aussi rimer avec sobriété et contrôle. Je te regarde droit dans les yeux.
[00:30:27] Speaker B: Mais alors attendez, mais si on contrôle pas le reste ça va ? Non parce que sexuellement ça devient n'importe quoi.
[00:30:32] Speaker F: Non mais c'est pas grave.
[00:30:33] Speaker B: Ah oui. Non parce que bientôt il va me falloir plus de coussins.
[00:30:36] Speaker F: Bon attention là, sontez quand même.
[00:30:40] Speaker B: Elle était horrible celle-là.
Très bien, c'est vrai que c'est bien d'être sobre et de ne plus prendre de drogue.
[00:30:52] Speaker F: Surtout quand on ne sait pas contrôler sa consommation.
[00:30:55] Speaker B: Souvent quand on part dans la drogue, on ne sait pas contrôler sa consommation.
[00:31:00] Speaker F: C'est pour ça que je ne me cantonne qu'à la vodka.
[00:31:02] Speaker B: Très bien.
[00:31:04] Speaker C: L'abus d'alcool est dangereux pour la santé.
[00:31:06] Speaker B: Merci Ben.
[00:31:07] Speaker F: Ça dépend, je suis polonaise.
[00:31:09] Speaker B: Mais enfin pour les polonais c'est valable aussi.
[00:31:11] Speaker F: Oui mais nous on est élevés là-dedans.
[00:31:13] Speaker C: Oui, c'est pas forcément une bonne chose.
[00:31:15] Speaker G: C'est du lait.
[00:31:17] Speaker B: Tiens je te donne du simple. Oh t'avais de la vodka, c'est de la patate.
[00:31:21] Speaker F: Ensuite donc on a Limp Bizkit qui tise un nouveau titre sans prévenir.
[00:31:25] Speaker C: Ils tisent aussi ? Ils sont pas sombres.
[00:31:28] Speaker B: I'm sober.
[00:31:31] Speaker F: Donc ils ont quand même choisi une méthode bien what the fuck pour teaser leur prochain son. La batteuse Kristina Rybalchenko, connue pour ses covers virales, était en train de jouer quand soudain on entend un extrait inédit du groupe et bim Fred Durst débarque en mode caméo surprise et dit « Kristina c'est notre nouveau morceau, il est pas encore sorti, comment t'as fait ? Surtout ne le mets pas sur internet avec un jeu d'acteur.
[00:31:52] Speaker B: » C'est le principe de l'imbiscite.
[00:31:56] Speaker C: C'est le principe de Fred Durst.
[00:31:58] Speaker F: Trop tard, Internet a déjà gagné. Résultat, pas de date de sortie, juste un mystérieux « bientôt » et un refrain déjà culte. Je sais pas si vous l'avez entendu.
[00:32:05] Speaker B: Ah ouais, mais non, je l'ai pas entendu.
[00:32:07] Speaker F: C'est très cool.
[00:32:08] Speaker B: C'est du Limp Bizkit qui est bien ou...?
[00:32:11] Speaker F: C'est plutôt prometteur, je trouve.
[00:32:12] Speaker B: Très bien, très bien. On va écouter ça pendant le petit coup d'oeil.
[00:32:17] Speaker C: En tout cas, très malin comme stratégie de la part de Limbiskit.
[00:32:22] Speaker F: Je trouve bien.
[00:32:23] Speaker B: Mais toi, qu'est-ce que tu en penses ?
[00:32:24] Speaker C: Surtout quand tu le parles comme ça. Tout le monde, les juges, les prend pour des vieux cons qui n'ont rien compris. Notamment des gens qui les ont vus en concert il n'y a pas si longtemps. Non, mais ils n'ont rien compris aux codes d'aujourd'hui. Moi, je m'y connais. Je suis fan de Bring Me The Horizon. Bon, je ne dirais pas de qui je parle.
[00:32:42] Speaker F: J'ai pas dit ça.
[00:32:44] Speaker B: J'ai dit c'était un vieux con rageux.
[00:32:51] Speaker F: Qui l'avait cassé les couilles à tout le monde en train de faire son vieux que rageux. C'est pas la même chose.
[00:32:54] Speaker C: Mais en attendant, il a fait une bonne stratégie marketing.
[00:32:57] Speaker F: Je suis capable de le reconnaître.
[00:32:59] Speaker C: Oui, c'est vrai et bravo. En tant que boulicheuse de...
[00:33:02] Speaker F: C'est ce qu'on appelle être professionnel.
[00:33:05] Speaker C: Je t'applaudis.
[00:33:07] Speaker A: Merci.
[00:33:10] Speaker F: Bouge pas trop parce que sinon j'ai mon e-bar qui va...
[00:33:12] Speaker C: Alors les gens n'attendent que ça. Je mets la caméra sur toi mais je crois que tu peux faire ce que tu veux, ça sert à rien.
[00:33:18] Speaker B: Filme du scotch.
[00:33:20] Speaker C: Je crois qu'il n'y avait pas besoin. J'ai mis du gaffe. Non mais pas dans le sens là.
[00:33:24] Speaker B: Ils sont beaux tes seins en plus. Bah nous on les a déjà vus donc... Bah toi ? Bah...
[00:33:30] Speaker F: Quand ?
[00:33:32] Speaker B: Bah nous tu sais on a vu beaucoup de choses.
[00:33:35] Speaker F: Mais oui, il s'en veut une.
[00:33:36] Speaker C: Marcel, il n'arrête pas d'ouvrir des photos de toi sur son ordinateur.
[00:33:39] Speaker B: Quand il va au toilette, on voit qu'il a laissé sur son écran dur le temps.
[00:33:44] Speaker C: Oh, dégueulasse ! Il a des fonds d'écran qui échangent avec toutes les photos qu'il a sur son ordinateur. De temps en temps, il y a des photos de toi.
[00:33:50] Speaker B: Et après, il y a des hamsters, mais c'est très bizarre.
Et des poivrons !
[00:33:56] Speaker F: Et des petites biquettes aussi ! Bon du coup, pour fêter ça, j'ai pris un titre de Limp Bizkit, Waxed Off, classique !
[00:34:04] Speaker B: Ah ouais, ça marche toujours ça !
[00:34:05] Speaker C: Histoire de casser des trucs quoi !
[00:34:08] Speaker B: Et bah écoute, on regarde ce petit clip et puis on revient parce qu'il y a d'autres news j'imagine ?
[00:34:11] Speaker F: Oui tout à fait !
[00:34:12] Speaker B: Aaaaaaah !
[00:34:13] Speaker A: Limp Bizkit !
It's just one of those days when you don't want to wake up Everything is f***ed, everybody sucks You don't really know why, but you want to justify If someone's head off, no human contact And if you interact, your life is on contract Your best bet is to stay away, motherf***er It's just one of those days It's all about the he said, she said, fools I think you better quit, let it slip Or you'll be leaving with a fat lip It's all about the he said, she said, fools Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est quoi ce bordel ? C'est quoi ce bordel My day keeps going this way, I just might break something tonight.
[00:35:57] Speaker B: I ?
[00:35:57] Speaker A: Pack a chainsaw, I'm fucking your ass raw. And if my day keeps going this way, I just might break something tonight. I pack a chainsaw, I'm fucking your ass raw. And if my day keeps going this way, I just might break your breaking face tonight. Give me something straight.
Ouais ! On t'a jeté le micro là !
[00:37:05] Speaker C: Tu l'as tout cassé !
[00:37:06] Speaker A: Les biscuits in the house, yo !
[00:37:08] Speaker C: Tu vas me casser des trucs ou quoi ?
[00:37:10] Speaker B: Bon moi je suis, on était en train d'en discuter Antoine, mais je suis extrêmement confiant quant au retour de l'Imbiscuit, excusez-moi parce que j'ai pas bien placé mon micro. Je dis, il recommence à être chiant, il recommence à faire des trucs où il est confiant, machin, etc. Son mal-être intérieur, son mental va mieux.
Ils vont dire tu sais quoi on va faire un petit peu de sous.
[00:37:29] Speaker C: Moi je pense qu'ils voient que Ronny Radke arrive à avoir du succès en étant un troll énorme. Il fait attend c'est moi le original troll. Rendez moi ma couronne.
[00:37:42] Speaker B: C'est vrai que c'est modifié un peu de ça. Mais bon, très bien, on attend de voir et je vais aller checker ce petit son de l'Imbiscuit.
[00:37:49] Speaker F: Il est sur Insta, tu peux le trouver sur Insta.
[00:37:51] Speaker B: C'est facile à trouver.
[00:37:51] Speaker F: Ils ont mis la publication en collab.
[00:37:54] Speaker C: C'est pas si hasard que ça finalement.
[00:37:57] Speaker F: C'est pas du tout un hasard.
[00:37:58] Speaker C: Je croyais que comme elle était russe, c'était une pirate.
[00:38:05] Speaker B: Il croyait que c'était la cousine de son ex-femme.
[00:38:08] Speaker C: Peut-être.
[00:38:09] Speaker B: Peu importe.
[00:38:12] Speaker C: C'est passé d'autres choses cette semaine ?
[00:38:13] Speaker F: Oui tout à fait. Alors on a Innu News de Shadow F Intent. Je ne sais pas si vous connaissez. Je me doutais que toi tu ne connaîtrais pas.
[00:38:20] Speaker B: Je ne connais pas grand chose.
[00:38:21] Speaker F: Le chanteur Ben Duer.
[00:38:24] Speaker B: Oui, peu importe, vas-y continue.
[00:38:26] Speaker F: A révéler comment il a appris à scrimer et spoiler, c'est pas joli joli au début. Beaucoup d'heures à s'écorcher la gorge, des tutos YouTube et surtout des années de persévérance. Aujourd'hui, pour moi, il est l'une des plus grosses voix du Discord. Et je vous invite à regarder un peu ses interviews, elles sont vraiment super cool.
[00:38:42] Speaker B: Mais du coup quoi, il était au toilette, il a été constipé, il a crié très fort pour que ça sorte ?
[00:38:46] Speaker A: À CHIER !
[00:38:47] Speaker F: Il expliquait dans l'interview notamment qu'au début il était plus dans un truc de murmure pour essayer de placer, enfin ça c'est très technique après, mais du coup pour les gens qui veulent commencer à scrimer, je trouve que ce qu'il explique, il explique très bien.
[00:38:59] Speaker B: Il explique qu'il faut pas faire du coup aussi ?
[00:39:01] Speaker F: Aussi. Il s'est bien écorché la gueule.
[00:39:04] Speaker C: Il s'est cassé la voix, comme Patrick Bruel.
[00:39:08] Speaker B: Putain, j'sais pas pourquoi y'avait un truc qui planait dans ma tête et bah c'était ça. C'était ça qui se préparait.
[00:39:13] Speaker C: Je sais Pierre.
[00:39:14] Speaker B: Y'avait pas de coche, y'avait pas de coche.
[00:39:15] Speaker C: J'suis là, j'suis là pour te soulager.
[00:39:16] Speaker B: Enfin... Babar pas de coche. Non parce qu'on sait que Patrick Bruel il a un gros bazar.
[00:39:22] Speaker F: Ah bon ?
[00:39:23] Speaker B: Ah ouais, il est gigantesque. Dans le business tout le monde parle que de ça, vraiment. C'est pas une plaisanterie.
[00:39:27] Speaker F: Bah il a que ça d'énorme quoi. Enfin si, la tête.
[00:39:31] Speaker B: Bon, et d'autres news ?
[00:39:34] Speaker F: Alors, Jack Osborne démonte... Ça fait bizarre.
[00:39:36] Speaker C: Quand même, une grosse tête et une.
[00:39:37] Speaker B: Grosse... Bah, s'il n'y a rien entre...
[00:39:41] Speaker F: Une grosse tête mais vide, précisons.
[00:39:47] Speaker B: C'est un sablier, les gars, j'ai une image avec...
[00:39:50] Speaker C: Je savais que ça allait te parler.
[00:39:51] Speaker B: Et du coup, quand je mets le sablier de l'autre côté, ça tombe.
[00:39:54] Speaker F: On va les laisser finir. Ça dépend.
[00:39:56] Speaker B: Bon, vas-y.
[00:39:57] Speaker C: Ne soyez pas jalouse de notre connivence.
[00:40:00] Speaker B: Mauvaise.
[00:40:01] Speaker F: On a la nôtre.
[00:40:03] Speaker C: Elle est alcoolique, la vôtre.
[00:40:05] Speaker F: Elle est joyeuse, du coup.
Jack Osbourne démonte Roger Waters. Dans une récente interview, Jack n'a pas mâché ses mots contre Roger de Pink Floyd, qui l'accuse d'être antisémite et complotiste. Le fistondosie dit carrément qu'il ne supporte plus ses prises de parole. Autant dire que le clash rock intergénérationnel est lancé.
[00:40:30] Speaker B: Ah oui d'accord, en même temps si l'autre dit vraiment de la merde... Non.
[00:40:33] Speaker C: Mais il a dit de la merde sur Black Sabbath en disant qu'ils n'avaient jamais apporté grand chose à la musique, qu'il ne comprend pas l'engouement qu'il y a autour de ce groupe... Ah oui vraiment ? Ouais, que...
[00:40:43] Speaker B: Tu veux dire qu'il est jeu alors que l'autre il est mort ?
[00:40:45] Speaker C: Que la sitcom des Osborn c'était pathétique... Enfin bon en gros il a dit plein de trucs pas très sympas, juste après la mort de...
[00:40:53] Speaker B: Il a bien choisi son moment quoi...
[00:40:55] Speaker C: Bon maintenant qu'il est prêt je vais.
[00:40:56] Speaker B: Pouvoir le dire, il ne va pas.
[00:40:57] Speaker C: Venir...
Donc ouais, c'est un peu nul quoi.
[00:41:00] Speaker B: Bah ouais, c'est naze.
[00:41:02] Speaker F: Du coup, assez legit de répondre.
[00:41:04] Speaker B: Oui, et puis c'est bien que le fils prenne la relève.
[00:41:06] Speaker F: Tout à fait.
[00:41:07] Speaker B: Jacques, Jacques, Jacques, écoutez. Elle était bien celle-là.
[00:41:17] Speaker C: Elle lui donne les notes maintenant. On va leur faire des petites pancartes.
[00:41:23] Speaker F: Ensuite Seattle ferme l'expo Nirvana. Donc le Museum of Pop Culture de Seattle va bientôt mettre fin à son exposition dédiée à Nirvana, une page qui se tourne pour ce lieu emblématique, que j'aurais pas pu voir du coup, qui a accueilli depuis des années guitare, photos et objets cultes du groupe. Les fans espèrent qu'une nouvelle expo dédiée au grunge verra le jour. Peut-être à Paris, qui sait ?
[00:41:47] Speaker C: Ça serait bien.
[00:41:48] Speaker B: Je vais mettre quelques notes quand même.
[00:41:51] Speaker F: Laissez-moi rêver.
[00:41:52] Speaker A: Laissez-moi rêver.
[00:41:56] Speaker C: Ça avait l'air incroyable. D'ailleurs, il n'y a pas que des trucs de Nirvana. Il y a aussi des trucs... Enfin, toute la scène grunge.
[00:42:03] Speaker B: C'est juste qu'il y avait certains objets très rares à voir.
[00:42:06] Speaker C: Après, peut-être qu'il y a quand même des objets qui vont rester dans leur exposition.
[00:42:10] Speaker B: Il y a une permanente qui... Enfin, pas les cheveux.
[00:42:12] Speaker C: Pas les coiffures. Sinon, Kirk Hammett, il y serait tout le temps.
[00:42:21] Speaker B: Excusez-moi les dégouttes !
[00:42:23] Speaker C: J'ai fait le freezoo !
[00:42:25] Speaker B: Bah il est coquet, il est coquet. Pas du nez, des chevaux bref. Il est coquin aussi, avec ses petits leggings. Il se met du petit vernis sur les zones de doigts de pied.
[00:42:38] Speaker C: Oh regarde, j'ai mis du noir !
[00:42:40] Speaker B: J'ai mis des sandales mais tu peux voir.
[00:42:43] Speaker C: C'est bon, tu peux enchaîner, je crois.
[00:42:45] Speaker B: Que ça s'appelle la fatigue.
[00:42:47] Speaker F: Alors dernière news, The Offspring fait revenir le Pretty Fly Guy sur scène. Flashback direct année 98, lors de leur concert au Kia Forum de Los Angeles, The Offspring a invité sur scène le vrai Pretty Fly Guy, alias Guy Cohen. Je sais pas si ça se dit Guy ou Guy.
[00:43:04] Speaker B: Oui Guy, on dirait Guy, comme Guy Montagné.
[00:43:09] Speaker F: Le gars du clip, du coup, culte de Pretty Fly Guy, for a white guy. Aujourd'hui, il a 45 ans, il est toujours aussi décalé, le public a évidemment explosé de nostalgie.
[00:43:19] Speaker B: Ah oui, forcément.
[00:43:20] Speaker F: J'aurais aimé être là.
[00:43:22] Speaker C: Toi, t'as un peu la fomo, non ?
[00:43:24] Speaker F: Ouais, en ce moment, je vais te faire plein de trucs.
[00:43:26] Speaker C: Je pense qu'il faut que tu retournes en Angleterre un petit peu.
[00:43:28] Speaker F: Je m'en manque.
[00:43:29] Speaker B: Là, il faut qu'elle aille aux Etats-Unis.
[00:43:31] Speaker F: Partout, sauf à Paris.
[00:43:34] Speaker B: Bon ok ok, on va débloquer un budget de 500 millions d'euros pour que tu puisses te déplacer chaque jour, partout dans le monde.
[00:43:39] Speaker C: En voyage spécial.
[00:43:41] Speaker F: Exactement.
[00:43:42] Speaker B: Tu seras tellement spécial que tout le monde te remarquera, ça va être un succès pour SLS.
[00:43:46] Speaker F: Tu vois ?
[00:43:46] Speaker B: Ou pas.
[00:43:47] Speaker F: Je suis un atout majeur, vous en avez pas conscience.
[00:43:49] Speaker C: Ah bah si si, on en a bien conscience.
[00:43:51] Speaker B: T'es tellement un atout que pour l'instant SLS c'est toujours rien.
[00:43:54] Speaker F: Bâtard.
[00:43:57] Speaker C: Ça tire à balader.
[00:43:58] Speaker B: On existe toujours pas aux yeux du monde.
[00:44:00] Speaker F: Mais parce que je reste cantonnée à Paris là ! Ils vont m'envoyer sur le terrain les gars !
[00:44:05] Speaker C: Bah on va réfléchir !
[00:44:07] Speaker B: Bah moi on m'a déjà envoyé dans le bois mais si tu veux venir avec moi on peut se donner ! Mais je sais pas si c'est le bon public !
[00:44:12] Speaker C: C'est encore Paris ! Boulogne c'est considéré comme Paris !
[00:44:15] Speaker B: Mince, zut alors !
[00:44:17] Speaker F: Bon du coup j'ai choisi un clip d'Easter Spring parce que bah voilà. Et j'ai choisi mon clip préféré et mon titre préféré qui est Gunaway.
[00:44:24] Speaker B: Ah bon Gunaway c'est marrant !
[00:44:25] Speaker F: Ouais j'adore cet album que je trouve sous coté et j'adore cette chanson.
[00:44:28] Speaker B: Je ne me souviens même pas ce que c'est comme chanson. Après j'ai gardé que les chansons d'offspring de quand j'étais ado.
[00:44:36] Speaker C: Eh ben on va écouter ça.
[00:44:37] Speaker F: On va redécouvrir ça.
[00:44:39] Speaker C: Tu dis ça ?
[00:44:40] Speaker B: Ce que je dis c'est que je voulais te remercier pour ces news. Elles étaient excellentes. Bravo à toi. C'est très très bon. Vous faites du bon travail Gladys. Et d'ailleurs je tiens à dire à tout le monde que ces news sont à retrouver tous les lundis en VOD sur notre chaîne YouTube. Et que si vous n'êtes pas encore abonné à cette chaîne gratuitement, Eh bien, vous devez le faire maintenant, sinon c'est une mauvaise chose de votre part. Vous êtes méchants, méchants, oh les vilains. Et vous devez donc faire point d'exclamation bang dans le live. Et si vous êtes dans le podcast, allez, faites un effort. Allez donc sur YouTube, vous tapez bang, bang, restless et vous tomberez dessus. Voilà, c'est gratuit. Nous, ça nous encourage, ça nous fait plaisir. On est bientôt à dix mille. Voilà.
[00:45:17] Speaker C: Allez.
[00:45:20] Speaker B: Merci Gladys mais on se retrouve quand même les filles, on reste là, on reste assis. Maintenant qu'on est bien moulées dans ses canapés. Allez c'est parti pour The Offspring !
[00:46:10] Speaker A: Je suis C'est parti !
C'est génial !
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est.
[00:50:24] Speaker B: La fin !
[00:51:02] Speaker A: Putain de putain de putain de putain de putain de putain de de putain de putain de de putain de de putain de putain de putain de putain de putain de putain de putain de putain putain de putain de putain de putain putain de putain putain de putain.
[00:51:36] Speaker C: Ce clip est sponsorisé par la SPA. Autant d'animaux réunis dans une seule chanson, c'est quand même incroyable, non ?
[00:51:43] Speaker B: « To the Grave », ça s'appelle. Alors, c'est pas un clip, mais bon, ça faisait plaisir à une meuf, on avait envie de lui faire plaisir. Sinon, de toute façon, elle nous donnait un coup de couteau. « To the Grave » avec « Show them the bodies ». Juste, je tiens à signaler qu'Hashen arrive, ce sont nos invités. Pas de panique, ils sont en train de se préparer. Je pense que là, ils sont fin prêts ?
[00:52:03] Speaker F: C'est surtout une préparation psychologique pour passer devant vous, je précise.
[00:52:08] Speaker B: En fait, ils sont déjà partis en disant, on claque la porte, c'est vraiment des sales cons. Ils nous ont abandonnés. Ils arrivent, ne vous inquiétez pas. On va parler pendant très longtemps puisqu'on sera avec eux jusqu'à 22 heures. Et ce titre-là, c'est un choix de Gladys. Gladaïs. Quand elle met ce glace dans sa bouche.
[00:52:30] Speaker C: Oui, Gladys Ninoutou sur The Grave, qui.
[00:52:32] Speaker F: Est un de mes groupes de deathcore préférés depuis un petit moment déjà. Sur ce morceau, on est quand même sur un morceau qui arrache tout. Il y a une volonté de casser des gueules.
[00:52:40] Speaker B: C'est efficace, ça dure une cinquante secondes.
[00:52:42] Speaker C: Il n'y a pas qu'une volonté, il y a une effectivité.
[00:52:46] Speaker F: C'est du discours sans filtre, c'est brut.
[00:52:48] Speaker B: Ça va droit au but. T'aimes bien ça hein ?
[00:52:51] Speaker F: Ah ouais j'aime bien ça. Et sur scène c'est encore mieux. Vraiment j'invite tout le monde à aller voir au moins une fois sur scène, moi je les ai vus 3-4 fois. C'est une dinguerie, en plus ils débarquent avec une grosse tête de cochon sur la tête.
[00:53:02] Speaker B: Ah bon ? Ah ouais bah c'est pour ça que...
[00:53:03] Speaker C: Est-ce que c'est un peu comme le clip où il y avait Zaz, la P4, où elle chante avec du flambadou et elle a une vraie peau de cochon posée sur le visage ? Vous avez déjà vu ça ?
[00:53:14] Speaker F: Le flambadou !
[00:53:15] Speaker C: Je vous conseille d'aller regarder ça, ça va remonter.
[00:53:19] Speaker B: Si vous n'arrivez pas à trouver, ce sera dans la VOD.
[00:53:20] Speaker C: Ça va remonter, ça c'est dans votre estime. C'est le rap de la Veyron, rap de la Veyron, P4.
[00:53:28] Speaker F: Ok, je sais pas si j'ai envie de voir.
[00:53:30] Speaker B: Pour toi quand tu le vois, tu vis quelque chose, je peux te dire. Mais c'était Zaz avant Zaz.
[00:53:36] Speaker F: Ok, ok, ok.
[00:53:37] Speaker B: La bienfait de changer, parce que ça c'était pas prometteur.
[00:53:42] Speaker C: Faut à la suite non plus.
[00:53:45] Speaker F: Du coup j'ai écrit des jolies phrases. J'ai dit que dès les premières secondes t'as un mur de son, de riff, massif. Une batterie qui martèle comme un peloton d'exécution. La voix de Dave Evans qui te hurle dessus comme si chaque syllabe était une larme. Je trouve que c'est l'idée parce que les paroles c'est pas de la dentelle non plus. Faut savoir que le groupe est vegan. Et que toutes les paroles de chansons, quasiment toutes, il me semble, parlent justement de l'industrie de la viande, etc. Le message est très très clair. Tu sais où tu vas quand tu vas les voir en concert. La tête de cochon, c'est pas pour faire joli. Il y a un vrai message derrière. Ils sont vraiment très très impliqués.
[00:54:24] Speaker C: Un peu comme Kettle Decapitation aussi, qui est un peu dans ce créneau.
[00:54:28] Speaker F: Tout à fait.
[00:54:28] Speaker B: Et du coup, quand on n'est pas vegan, il vaut mieux pas aller au concert ?
Faut pas le dire quoi.
[00:54:34] Speaker F: Moi je suis végé tu vois, j'y vais quand même. J'ai été végane pendant très longtemps mais je suis végé, j'y vais au concert.
[00:54:40] Speaker C: Non mais Pierre, c'est pas parce que tout le monde n'est pas extrémiste, tout le monde ne va pas te tuer parce que tu manges de la viande.
[00:54:48] Speaker F: Il tire à balles réelles, il tire sur l'hypocrisie de l'être humain, il tire sur tout ça. Après c'est à toi de soit prendre conscience ou en avoir rien à foutre en fait.
[00:54:54] Speaker C: Au pire, je sais qu'il en a rien à foutre lui.
[00:54:58] Speaker B: Parce que je bouffe pas mal de saucisses. Je l'ai vu dans sa tête. Et il les mange crues.
[00:55:05] Speaker C: Parce que cuit-cuit ça fait mal.
[00:55:09] Speaker F: Mais du coup, il y a une véritable intention de faire passer un message et le font d'une manière prodigieuse, je trouve, dans la violence, certes. Mais quand tu regardes vraiment les paroles, il y a une poésie même dans les paroles, même si c'est brutal, ça te confronte sur tes biais cognitifs, etc. Donc, je trouve ça génial.
[00:55:24] Speaker B: C'est très bien.
[00:55:25] Speaker F: Du coup, en fin de compte, ce que je dis de Show Them The Bodies, c'est que c'est plus qu'un titre violent. C'est un rappel brutal que nos erreurs, nos crimes, nos cadavres collectifs ne disparaissent pas. On peut tout détourner le regard tant qu'on veut, mais la vérité, elle, elle reste là. Et To The Grave est là pour s'assurer qu'on ne l'oublie pas.
[00:55:41] Speaker C: Jusqu'à la tombe.
[00:55:43] Speaker B: Très bien.
[00:55:44] Speaker F: Après, on n'est pas là pour faire un débat sur le véganisme.
[00:55:47] Speaker B: Non, bien sûr, mais après, les gens font ce qu'ils veulent. Mais ils s'expriment bien aussi dans ce genre de groupe et qu'il y ait des gens qui parlent de ça. Effectivement, j'ai pas fait attention.
[00:55:54] Speaker F: Et qu'ils n'ont pas peur de s'exprimer parce que... Oui, puis qu'ils s'expriment bien.
[00:55:57] Speaker B: Je veux dire, apparemment, d'après ce que tu dis, parce que j'ai pas à bien dire, mais ils s'expriment bien, ils le font bien. Et puis la musique représente pas mal.
[00:56:04] Speaker F: Ils assument sur scène, t'as des banderoles véganes, ils assument parfaitement.
Ils pourraient très bien se faire huer pour ça. On connaît très bien les gens, les vrais carnistes qui disent être vegan c'est pas bien. Ils pourraient perdre une partie de leur public et ils l'assument et ils vont quand même jusqu'au bout.
[00:56:18] Speaker C: C'est bien d'avoir des convictions.
[00:56:20] Speaker B: Alors moi j'ai juste un truc à dire, c'est que ceux qui ont la conviction d'aimer le rock et d'aimer le métal, ils ont fait le bon choix, ils sont sur SLS. Ici on est là quand même pour ça, on déconne, on plaisante, on critique mais en fait on aime bien sûr tous les artistes pour Même ceux qu'on aime pas, on les aime bien, ils ont le droit d'exister, vous inquiétez pas, tout le monde a le droit d'aimer ce qu'il a envie d'aimer. Ça s'appelle la liberté, c'est une chose qui est indiscutable. Merci. Et bien évidemment, si vous aimez ça, donnez-nous de l'argent. Voilà, c'est très simple. La vérité c'est qu'on est une association pour ceux qui ne nous connaissent pas. On est une association qui est là pour défendre le rock, pour créer des événements, faire des choses qui sont pour défendre cette musique qui nous a aidés, qui nous a accompagnés. C'est ça la valeur de Restless. Donc si vous avez envie de nous aider financièrement pour qu'on continue à le faire et le faire encore plus et mieux, et bien vous pouvez bien sûr faire un don, ça c'est une possibilité, en direct, point d'exclamation, don, ou alors sur le site restless.com, vous allez dans écouter radio et vous avez un encas rouge où c'est marqué payasso, vous allez dessus et vous faites un don. S'il est de plus de 12 euros vous devenez adhérents à l'association, ça vous donne beaucoup, beaucoup de droits. Et si vous avez envie de nous suivre, vous pouvez nous suivre via Patreon. Notre Patreon, c'est des abonnements. Il y a trois tiers, 1 à 6,66, 16,66 et 26,66. Bien sûr, selon le tiers, vous avez des cadeaux, des choses que vous gagnez, des accès à des choses exclusives, dont le fait de choisir un clip. Et à toutes les semaines, il y a une battle qui se fait et ça nous fait toujours bien plaisir pour les propositions que vous nous faites. N'hésitez pas à en faire, c'est la rentrée, faut y aller, vous pouvez, même si vous avez déjà donné, etc. Vous pouvez continuer, n'hésitez surtout pas quand vous êtes abonné, Headbanger, parce que ça c'est réservé à ces abonnés là. Et bien là, cette semaine c'est Kevin et Sushi Heist, qui s'accrochent, Sushi Heist. Moi j'en ai rien à foutre, moi je vais tout donner. moi je vais y aller à fond et puis de toute façon je vais prouver c'est quoi la bonne musique et alors dans cette battle évidemment c'est Sushi Ice qui a gagné oui oui pour la troisième fois consécutive elle est encore là et elle aime beaucoup Gladys.
[00:58:17] Speaker C: C'est pas pour rien que c'est une.
[00:58:19] Speaker F: De mes chouchoutes, elle gagne, t'as vu. C'est la patronne.
[00:58:27] Speaker B: Bref, elle a choisi Bring Me The Horizon avec Can You Feel My Heart. Et vous le savez, cette petite battle donne l'occasion d'essayer un petit message vocal. Et c'est avec des moyens techniques.
[00:58:37] Speaker C: Car celui qui gagne présente le titre. Voilà. C'est ça, il nous laisse un petit vocal.
[00:58:40] Speaker B: C'est une exclusivité absolument incroyable. Et alors en plus avec des moyens techniques formidables. Alors c'est parti. Bang bang !
[00:58:49] Speaker G: Hello tout le monde ! Bon, à force de participer, je me sens presque comme un membre de l'équipe. Il manquerait juste que je m'assoie à côté de vous. Aujourd'hui, j'ai des choses à dire. Pierre, tu nous as encore oubliés. Avec les autres headbangers, on avait des revendications à faire.
[00:59:03] Speaker F: On voulait qu'exceptionnellement, cette semaine, il y.
[00:59:05] Speaker G: Ait un double clip des bangers. Et on voulait que ce soit Gladys qui les présente, parce que c'est des clips spéciaux Gladys. Mais t'as pas voulu. Mais ne t'inquiète pas, Pierre, on t'aime quand même.
[00:59:15] Speaker B: Ensuite...
Ah, excusez-moi. Ensuite, je vais couper la chic.
[00:59:20] Speaker C: Putain, mais il est pas...
[00:59:21] Speaker G: Alors, la semaine prochaine, s'il vous plaît, votez pour lui. Donnez-lui un max de votes pour son titre, Race First Into This World. Des bisous, Kévin.
[00:59:30] Speaker F: Et pour moi, cette semaine, j'ai choisi.
[00:59:32] Speaker G: BMTH, Can You Feel My Heart, juste parce que je kiffe ce son, que je kiffe cet album. Et j'ai pas plus à dire sur eux parce que je pense que Gladys t'a déjà tout dit sur eux.
[00:59:42] Speaker F: En tout cas, oubliez pas de voter.
[00:59:43] Speaker G: Pour Kévin la semaine prochaine. Je vous envoie du soleil. Encore une fois, vive la musique, vive le métal, cœur sur vous et des bisous, Motherfucker !
[01:00:09] Speaker B: Non mais voilà, en tout cas, c'est gentil, tous ses messages sont adorables et c'est une personne qui a l'air vraiment très très très gentille. Sache que tu es la bienvenue, si tu passes sur Paris 1 de ces 4, envoie-nous un petit message, ça nous fera bien plaisir de te croiser ! Voilà, tout simplement, et on va regarder ce clip comme...
[01:00:23] Speaker F: Je paierai une vodka !
[01:00:25] Speaker B: Alors...
[01:00:26] Speaker C: Un verre, tu peux dire un verre.
[01:00:27] Speaker B: Il n'y a pas besoin de préciser ce que c'est.
[01:00:30] Speaker F: Bah si, vodka forcément.
[01:00:31] Speaker B: Ça se trouve, elle ne boit pas d'alcool la pauvre.
[01:00:33] Speaker F: Bah elle essaiera.
[01:00:35] Speaker B: C'est horrible, mon dieu.
[01:00:38] Speaker F: Elle n'a pas goûté les bonnes.
[01:00:39] Speaker B: Très bien, on va passer à la musique parce que je crois que ce soir on va avoir des problèmes.
[01:00:43] Speaker C: Le prosélytisme là.
[01:00:44] Speaker B: Bring me the horizon, can you feel my heart.
[01:01:31] Speaker A: Can you feel, can you feel my heart?
Can you feel my heart?
Can you feel my heart? Can you feel my heart? Can you feel my heart?
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[01:03:05] Speaker B: J'ai.
[01:03:05] Speaker A: Peur de m'approcher et j'hate d'être seul. J'ai envie que ce sentiment ne se ressent pas du tout. Plus haut je m'approche, plus bas je tombe. Je ne peux pas cacher mes démons, ils savent comment sauter. J'ai peur de m'approcher et j'hate d'être seul.
J'ai peur de m'approcher.
[01:04:38] Speaker B: Bring Me The Horizon dans Bang Bang, le meilleur du métal et de l'alternative rock, comme tous les dimancheoirs, c'est en direct en live Twitch à partir de 19h, donc si vous aimez ce genre musical, n'hésitez pas à être au rendez-vous, ça nous fait plaisir et ça soutient ce genre musical avec Bring Me The Horizon, choix de Sushi Ice qui a été fait donc, puisqu'elle est abonnée Patreon, Headbangers, faites de même si vous avez envie de nous soutenir et si vous pouvez, bien évidemment, parce que si vous ne pouvez pas, ne vous mettez pas dans le caca.
[01:05:03] Speaker F: Et du coup, je trouve le hasard très mignon parce qu'il faut savoir qu'Oli Sykes est aussi vegan par rapport à la chronique précédente. Il a un super restaurant.
[01:05:12] Speaker C: Il y a quelqu'un qui a dit encore un chanteur vegan mais carniste en PLS ce soir. Alors, en vrai, quand on mange de la viande, on s'en bat un petit peu les couilles. Je suis désolé de vous le dire, mais chacun fait ce qu'il veut et je pense que ça ne pose de problème à personne.
[01:05:25] Speaker B: Et du coup, du coup, il connaît Monsieur Sheffield ? Bon, c'est pas grave.
[01:05:29] Speaker C: Excusez-moi, mais c'est qui cette personne-là ?
[01:05:32] Speaker B: Ah oui c'est vrai !
[01:05:33] Speaker F: C'est l'âme !
[01:05:35] Speaker B: C'est l'âme, voilà, référence que les plus jeunes ne trouveront pas peut-être. En plus Jimmy Roquoie... Ouais, Jimmy Roquoie, c'est encore plus vieux, donc oui... C'est sûr.
[01:05:43] Speaker F: Superbe.
[01:05:43] Speaker B: C'est tout rose, c'est tout beau, c'est tout...
[01:05:44] Speaker F: C'est sponsorisé par Gladys.
[01:05:46] Speaker B: Ah, c'est tes affaires, c'est ton matériel si je peux m'exprimer ainsi ?
[01:05:49] Speaker G: Tout rose, c'est forcément Gladys.
[01:05:51] Speaker B: T'as rien de rose toi ? Non. C'est une question.
[01:05:54] Speaker F: Elle a l'âme noire et tout, t'as vu ?
[01:05:57] Speaker B: L'âme noire, j'ai compris.
[01:06:00] Speaker F: Moi aussi, des fois, j'y arrive.
[01:06:03] Speaker C: Je suis épaté.
[01:06:05] Speaker F: Je suis inspirée.
[01:06:06] Speaker C: Épaté, apaté, apaté, apaté.
[01:06:09] Speaker B: T'as la ref ? Non, j'ai pas la ref.
[01:06:12] Speaker C: Parce que t'écoutes pas Blackpink.
[01:06:15] Speaker B: Et pourquoi donc ce déguisement ?
[01:06:19] Speaker C: Blackpink, vous avez compris, Blackpink ?
[01:06:20] Speaker B: Bah oui, Black et Pink.
[01:06:22] Speaker G: Mais là, ça pue cette Pink, ma chronique.
[01:06:24] Speaker C: Bah vas-y alors.
[01:06:25] Speaker B: Pourquoi on va parler de Pink ?
[01:06:25] Speaker G: Parce qu'on va parler de Sin Queen. Le rose, tout ça, bah oui. Et Khewy qui passe en concert demain à Paris, au backstage il me semble.
[01:06:35] Speaker B: Tout à fait, oui, on a fait gagner des places sur notre Instagram. On fait gagner beaucoup de places d'ailleurs, n'hésitez pas à jouer.
[01:06:40] Speaker C: Abonnez-vous sur notre Instagram, restlessradio.
[01:06:43] Speaker G: C'est Anna Collins qui a créé ce groupe. Elle a inventé même le terme de son style de musique qui est du Bimbocore. C'était aussi le nom de son premier EP. C'est un mélange un peu inattendu entre l'esthétique hyper féministe, barbie, girlie, pop et avec des breakdown metalcore.
[01:07:06] Speaker C: D'où mélange !
[01:07:07] Speaker G: Voilà, d'où mélange, assez surprenant. D'ailleurs je trouve qu'il y avait une belle description de Kerrang qui disait que c'était un puzzle déchiqueté de son qui s'entrechoque combinant des murs féroces de guitare djent et des rythmes de trap percutant qui s'assemblent pour créer une dureté bouillonnante qui attira les fans de Ghostman et Ashnikko.
C'est vrai que c'est un beau mélange. C'est plutôt bien résumé. Moi, ce que j'aime bien, c'est que c'est une nana qui va en dehors des sentiers battus. Vraiment, elle va utiliser cette image de bimbo, un peu Paris Hilton des années 2000, mais en cassant les codes de la princesse fragile. Il y a vraiment tout ce truc-là qui est assez frontalier, on va dire. Et elle a surtout tout ce côté, tout ce message féministe qu'elle a fait passer dans ses paroles. J'avais lu un truc comme quoi en 2015, en fait, elle voulait travailler pour Outlast Records, un label, en tant qu'administratrice de l'industrie musicale. Et en fait, le milieu, elle le trouvait trop misogyne, donc ça a un peu dégoûté. Du coup, elle est partie pour écrire des chansons un peu plus pop, un peu plus même latino, hip-hop et tout ça. Et finalement, elle est quand même revenue dans ce milieu-là et s'est dit, pour mélanger justement tout ça, pourquoi pas mélanger le côté alternatif avec ces sons-là et le côté métal. Et voilà, du coup, c'est venu un peu de là. Elle a autopublié Are You Tired en 2020. Et du coup, ce qui est marrant, c'est qu'Opless Records, pour qui elle voulait bosser, a signé avec elle en 2021. Et en 2022, elle sort Pink Rover. C'est une chanson sur l'objectification des femmes et du harcèlement de rue. Déjà, on voit où on met les pieds. Elle aime bien dénoncer. Elle a ce côté très engagé. Et là, j'avais noté toute une petite tirade. J'ai le temps ?
Du coup, elle disait par rapport à ça, avant d'écrire Bimbo Core, son premier EP, j'avais l'impression que si je n'étais pas exactement comme l'industrie du rock voulait que je sois, je n'y arriverais jamais. C'est grâce à ce projet que j'ai pu m'extraire de cet espace et être moi-même sans complexe. J'ai écrit cet EP pour être hyper féminine et extravertie car les femmes ont passé bien trop de temps à se faire petite pour le confort des autres. J'ai réalisé que plus je suis forte et plus je sors des sentiers battus, plus le sentier s'élargit et plus il y a de places pour que d'autres femmes puissent y entrer. Donc j'aime bien ce côté du coup vraiment à se...
[01:09:32] Speaker C: Il faut que tu le tournes un petit peu. Tiens-le un peu vers toi. C'est pour qu'on t'entende mieux et que tu t'appuies dedans avec ton petit carnet. Désolé, je veux que les gens puissent bien profiter de ce que tu as à dire.
[01:09:47] Speaker G: Du coup, j'aime bien sa volonté d'évoluer. En tout cas, il y a ce côté personnel pour elle mais qui est fait partagé. Et puis voilà, justement, peut-être que d'autres femmes vont s'inquiéter. C'est plutôt cool comme démarche. Le clip que j'ai choisi, on l'a déjà passé, mais je l'aime beaucoup.
[01:10:07] Speaker B: Tu sais bien, c'est ton choix.
[01:10:09] Speaker G: Il s'appelle Barbie and Ken. C'est en collaboration avec le groupe punk américaine. Putain, j'ai chaud.
[01:10:14] Speaker B: Tu peux l'enlever.
C'est pas là, mais ça y est !
[01:10:19] Speaker C: Moi je croyais qu'elle voulait chanter pour ceux qui sont loin de chez eux.
[01:10:21] Speaker B: Et puis finalement non !
[01:10:23] Speaker G: Pareil, j'étais en train de chercher une chanson, je crois que j'en connais peut-être.
[01:10:26] Speaker C: Je crois qu'il n'y a que la reprise qu'elle a faite qui est connue.
[01:10:29] Speaker G: Ouais, bon bah voilà.
C'est un côté qui est... Enfin j'aime bien parce que dans ce clip, c'est Barbie et Ken, donc il y a tout ce côté imagerie, tout est beau, tout est rose, et après avec leur gros breakdown, ça vient tout casser, ils se foutent sur la gueule, et c'est assez marrant. Il y a ce côté ironique en fait dans ce qu'elle fait, qui est plutôt chouette, même si ça dénonce, il y a toujours un côté un peu humoristique, ironique.
[01:10:54] Speaker B: Elle garde un peu de légèreté, bien que le sujet soit...
[01:10:56] Speaker G: C'est ça, ouais. Qu'est-ce que j'ai mis d'autre ? J'ai mis encore plein d'autres choses.
[01:11:02] Speaker C: Le carnet est rempli de notes.
[01:11:05] Speaker G: Son album sort en 2024, c'est Hot Singles In Your Area. D'ailleurs le single 18+, le but de cette chanson c'était de dénoncer les abus sexuels et comportements prédateurs au sein de la scène alternative. Et donc là ce qu'elle dit, pareil je fais une petite citation, je ne fais pas d'accent cette fois, on va éviter.
Que les gens se disputent pour savoir quel groupe se dispute sur les mesures de sécurité mises en place sur la scène, ou même se disputent pour savoir si les paroles sont bonnes ou juste à la limite du dérangeant, c'est précisément le but de cette chanson, faire parler les gens de ce que nous avons refusé d'aborder sur la scène ces dix dernières années. Donc voilà, toujours cette volonté de nous déranger.
[01:11:59] Speaker B: Il faut taper du poing, oui.
[01:12:00] Speaker G: Oui, c'est ça. Il y a un clip aussi, enfin une chanson, qui s'appelle Milf. Et je trouve ça très drôle parce que c'est un mélange de country et de metal. Et voilà, c'est un peu dans le...
[01:12:09] Speaker B: Ah, il y a différents trucs qu'elle expérimente dans sa musique.
[01:12:11] Speaker G: Ouais, ouais. Enfin là, sur ce morceau-là, en tout cas, c'est très country. Même le clip, il est très country. Et c'est un peu, de ce que j'ai vu, c'était un peu pour être le pire cauchemar d'une personne conservatrice. Donc ça m'a fait rire.
[01:12:22] Speaker B: Ah bah oui, forcément, oui. C'est vrai que c'est associé à ça, généralement.
[01:12:24] Speaker G: Donc voilà, et puis petite dernière chose... Si, ce que j'ai trouvé super intéressant, alors je sais pas si c'était cette année, bah je pense, le Download Festival, elle y a joué, et en fait elle a fait un don de ses cachets à des associations caritatives pour soutenir la Palestine. Donc il y a ce côté engagé en plus de... Voilà, pas que féministe, ça va un peu au-delà, et puis voilà.
[01:12:48] Speaker B: T'aimes bien.
[01:12:51] Speaker F: On y va demain quoi.
[01:12:52] Speaker G: J'ai hâte de voir demain parce que j'ai jamais vu.
[01:12:54] Speaker B: J'ai jamais vu non plus, t'as déjà vu ?
[01:12:56] Speaker F: C'est pas encore complet d'ailleurs, donc il est temps d'acheter une place pour venir avec nous demain, faire la fête avec nous.
[01:13:01] Speaker C: Et boire de la vodka apparemment. Je crois que c'est dans les plans.
[01:13:03] Speaker F: Vous pouvez venir me payer un verre aussi. Je l'accepterai avec grand plaisir.
[01:13:08] Speaker B: J'ai envie de dire, elle perd pas le Nord.
[01:13:10] Speaker F: En même temps, je viens du Nord.
[01:13:11] Speaker B: On avait compris.
[01:13:13] Speaker C: C'est sa blague.
[01:13:15] Speaker B: C'est pour ça qu'il a dit...
Bon, en tout cas, excellent choix et c'est vrai qu'il y a beaucoup d'humour et ça nous fait bien plaisir de le diffuser. Puis je vois, je tiens juste à préciser une chose, c'est qu'elle a écrit ses notes en rose. Ah oui ?
[01:13:26] Speaker G: Jusqu'au bout, hein ?
[01:13:27] Speaker B: Oui, c'est très bien. Je constate qu'il y a vraiment un effort absolu, donc bravo. Bravo Amélie, merci bien pour ce choix. Maintenant, les filles, malheureusement, on peut vous faire des bisous parce qu'on va laisser la place au groupe Hachenne qui va venir.
[01:13:39] Speaker F: Oui, parce qu'on n'est pas assez bien, nous.
[01:13:41] Speaker C: Comment t'as deviné ?
[01:13:45] Speaker B: Mais en tout cas merci infiniment, on vous retrouve dans la VOD qui sera disponible elle à partir de vendredi et puis on part pour ce scene queen !
[01:13:53] Speaker G: Let's party !
[01:13:56] Speaker A: Pink rover, pink rover, please send the coward over And if that bastard whistles, put a knife up to his boner ! Hi Cody, I mean Ken, are you free right now ?
Let's party !
Barbie's been a princess way too long.
[01:14:28] Speaker G: Barbie's got a gun with no safety.
[01:14:30] Speaker A: On Barbie needs to listen when I fucking talk Barbie thinks Ken is about to get shot Ken et Barbie s'assoient dans un arbre K-I-L-L-I-N-G Barbie et Ken dans une maison de rêves rouges Deux entrer, il n'y a qu'un qui sort J'ai coupé toi Tu m'as coupé Nous sommes dans l'harmonie parfaite J'ai coupé toi Tu m'as coupé Nous sommes dans l'harmonie parfaite Hey Ken Oui Barbie Do you wanna fucking party? Do you wanna let me tie you to the back of my Ferrari? Will you let me cut your head.
[01:15:20] Speaker G: Off if I tell you that I'm sorry?
[01:15:21] Speaker A: Ken's got the axe and he's ready.
[01:15:23] Speaker C: To attack Drop the coat and hit.
[01:15:24] Speaker A: The veil on your plastic ass Barbie's in pink but my Glock's jet black Roll your eyes one more time and I'll make it kick back Ken and Barbie sitting in a tree K-I-L-L-I-N-G Barbie and Ken in a pink dream house Two go in, only one comes out I cut you You cut me We bleed in perfect harmony I cut you, you cut me We bleed in perfect harmony Shut the fuck up ! Shut the fuck up ! Shut me ! I'm alive ?
C'est parti !
So far from losing!
She's spinning me, in the corner of her eyes It's sinking deeper, deeper down through my flesh Think I had enough of this blood that she opates Wake up, oh it's time to drain all of your pain Drop dead, drop dead Listen to the spinning of the heads and the voices we all paint My eyes, she's on my head, defend your shame motherfucker I'm gathering pictures from the shattered scene C'est parti !
Open my heart in two No one can see what's under But drop after drop Life seems in every structure It's me again, it's me again, it's me again, it's me again J'ai l'impression d'être dans un film d'horreur.
[01:19:56] Speaker C: Et BMV ?
[01:19:58] Speaker B: J'ai une colère à ceux-là ou quoi ? Là, ça envoie du pâté.
[01:20:01] Speaker C: Moi, j'aimerais pas les rencontrer. J'aimerais jamais te le dire.
[01:20:04] Speaker B: Bang Bang, le meilleur du métal et de l'alternative rock. C'est comme ça tous les dimanches soirs à partir de 19h. Bienvenue à vous. Si vous venez d'arriver, vous avez fait le bon choix. Ici, on est là pour s'amuser, mais aussi se renseigner, en savoir un peu plus sur nos artistes préférés et surtout lorsqu'ils sont français. On aime à défendre cette scène française et elle est délicieuse en ce moment. Et on est ravis, bien sûr, de recevoir les personnes que nous venons de voir en clip. C'est Hachène !
[01:20:27] Speaker C: Je suis content même si j'ai un peu peur.
[01:20:31] Speaker B: Bonsoir messieurs.
[01:20:33] Speaker D: Bonsoir, bonsoir.
[01:20:34] Speaker B: Merci d'avoir accepté l'invitation, merci d'être venus.
[01:20:37] Speaker D: Très heureux d'être là.
[01:20:38] Speaker B: On s'était déjà vu au Hellfest, c'est vrai, on avait passé un très très bon moment.
[01:20:42] Speaker C: Trop court moment.
[01:20:43] Speaker B: Ouais c'était très rapide mais en même temps ça donnait déjà l'envie de voir la suite, d'en savoir plus surtout parce que le jeu de cette interview, de cette venue ici dans les studios, c'est de parler beaucoup de vous.
[01:20:53] Speaker C: Plus sûr c'est que là vous allez trouver ça trop long. La dernière fois c'était trop court, là.
[01:20:58] Speaker B: Ce sera trop long.
[01:20:58] Speaker C: On voit pas du tout tout dans.
[01:20:59] Speaker D: Le format mais c'est très cool.
[01:21:02] Speaker B: Bon, il y a un nouvel album qui sort vendredi qui s'appelle Chimera. On va dire Chimera pour les gens qui ont envie de l'écrire correctement s'ils ne parlent pas correctement anglais. C'est votre premier album. Si je ne dis pas de bêtises, il n'y a eu qu'un EP avant.
[01:21:17] Speaker D: C'est ça.
[01:21:18] Speaker B: Donc c'est quand même... C'est arrivé vite. C'est-à-dire que là c'est le début d'une aventure de ouf.
[01:21:25] Speaker E: Nous ça nous a pas paru si rapide que ça, mais ça y est c'est là et c'est le grand moment.
[01:21:33] Speaker B: Vous auriez aimé ou t'aurais aimé que ça aille plus vite ?
[01:21:36] Speaker E: Je pense... Tout le monde veut que ça aille plus vite.
[01:21:42] Speaker D: Un album, il vient aussi au niveau du timing, à quand tu peux le faire. Et je pense qu'on avait envie d'apprendre à faire un bon album avant d'en faire un album. Donc on a pris, je dirais pas trop de temps, on a juste pris le temps qu'il fallait pour avoir la maturité dont on avait besoin en tout cas, je pense.
[01:21:59] Speaker E: En vrai, je suis assez content du temps qu'on a pris sur l'album. C'est plus avant où en fait, il y avait peut-être une impatience à travers le groupe parce qu'on sortait un single, puis ensuite il se passait six mois et ensuite il y avait un autre single. On était en train d'apprendre à écrire en fait. On apprenait sur le tas en faisant des clips en même temps.
[01:22:18] Speaker B: En tout cas bravo, parce que l'album on l'a écouté. C'est vrai que pour des gens qui.
[01:22:24] Speaker C: Ne savaient pas écrire, vous avez travaillé très vite quand même.
[01:22:27] Speaker B: Je suis sûr que vous aussi.
Ah ouais putain, bon ok, très bien, parce que le travail est quand même juste ouf, c'est un album qui est dense, il y a beaucoup de choses dedans, c'est très varié aussi, c'est très hervé quand même, parce que ça envoie quand même vénère quasiment tout du long, avec quand même ce petit plaisir à la fin, moi j'ai fait aaaah, parce que moi je suis un vieux de la vieille, je suis un peu un vieux con, et à chaque fois je me dis, mais pourquoi les groupes de métal ils font plus la petite chanson sympa, la petite douceur ? Et il y a cette petite douceur, mais bon. Mais ouais, vous êtes contents ? Vous êtes stressés ? Vous êtes excités ? C'est quoi la sensation, là, maintenant, tout de suite ?
[01:23:05] Speaker D: C'est tout à la fois, là.
[01:23:06] Speaker E: C'est un peu tout à la fois. Personnellement, en vrai, je suis assez excité et moins stressé depuis que j'ai pu discuter un peu avec des gens qui sont pas proches de nous et qu'ont écouté l'album. Et ça a un peu dissipé certains doutes que je pense qu'on avait tous les deux. Et non, en vrai, on a trop hâte.
[01:23:27] Speaker B: C'est la preuve, ça, quand même, il doit y avoir des doutes au début.
[01:23:30] Speaker E: Non, mais en fait, c'est plus des trucs de... Je trouve qu'on s'est permis vraiment d'aller là où on voulait aller sans trop se poser de questions. Et une fois que c'est fait, eh ben t'as ce truc de... Ok, on a été super honnête dans notre démarche, mais est-ce que... Est-ce qu'on comprend ? Est-ce que ça va être compris, tu vois ? Et...
[01:23:47] Speaker D: Je pense que c'est à peu près le lot de tous les artistes de se poser la question, est-ce que je vais être compris ? C'est une peur, en fait, jusqu'à ce que ça soit sorti et qu'il y ait, je pense, des mois qui se sont écoulés et où t'as pu avoir des retours, t'es toujours dans le doute. Et en vrai, c'est bien de douter. Ça montre que... Je sais pas... Que tu tiens. Oui, puis que t'as l'épaisseur de terre aussi. Faut être à la fois très confiant et aussi se dire qu'on va mourir avec la ceinture blanche. On est toujours des apprentis, quoi.
[01:24:16] Speaker E: Ouais, clairement.
[01:24:17] Speaker B: En tout cas, c'est vrai que la scène française est assez folle en ce moment, il y a beaucoup de groupes et quand on écoute l'album, ça sort quand même de ce qu'on a déjà entendu des groupes français.
[01:24:27] Speaker E: D'accord.
[01:24:28] Speaker B: C'est ce que je trouve, c'est très personnel. Mais je me soutiens, je vais comparer à Landmark, je vais comparer à Rizzle, je vais comparer à tous ces groupes-là, à Novelist, etc. Mais il y a quelque chose de différent. Il y a quelque chose de différent peut-être.
Plus de mélodies aussi, plus de... Il y a quelque chose, alors dans les choix musicaux que vous avez faits, ça m'explique quelques éléments, mais j'ai trouvé que moi il y avait une vibe très 90 avec des grandes mélodies et une volonté aussi de chant clair, bon là entendu dans cette chanson en l'occurrence aussi, qui est très ouverte. C'est un mélange que vous avez choisi dès le début, comment on choisit ce qu'on va faire ?
[01:25:08] Speaker C: Est-ce que c'est un choix ou ça s'impose à vous ?
[01:25:11] Speaker D: C'est...
[01:25:12] Speaker E: C'est bien dit, je pense.
[01:25:14] Speaker D: En fait, la réponse idiote que je vais dire, c'est que c'est un petit peu les deux. C'est-à-dire, je pense que quand on a commencé à faire de la musique ensemble, on s'est rendu compte qu'on avait envie de faire des choses, mais on pouvait pas tout faire, parce que comment je chantais, et ce qui sortait le mieux de ma voix, ça mettait des barrières, ça mettait des limites, et heureusement qu'il en fallait, parce que sinon on peut partir dans tous les sens, parce que malheureusement, avec les gars d'Hashun, on a envie on a toujours envie de tout faire, de ce qui nous intéresse. Et vu que oui, on a un socle Metalcore, mais qu'on a plein d'inspirations diverses et qu'on sait pas trop choisir, on a envie de trouver des moyens à insuffler toutes ces inspirations qui ont rien à voir avec notre genre dans ce genre-là. Donc on garde les codes du Metalcore parce qu'on adore cette musique-là, mais on sait aussi qu'on aimerait donner un visage à Sean où les gens se disent « Ouais, c'est du Metalcore », mais en même temps, tellement autre chose aussi.
[01:26:12] Speaker E: C'est ça, mais avec le temps, j'ai l'impression que la personnalité musicale de chacun dans le groupe se développe vachement et c'est ça qui fait, qui axe vraiment ce que finalement on va faire et peut-être qu'on fera pas finalement. Et je pense que c'est un peu ça qui nous guide maintenant. C'est un peu J'ai l'impression qu'avec le temps qui passe, on se trouve de plus en plus et donc ça définit vachement où est-ce qu'on évolue.
[01:26:39] Speaker B: De toute façon, l'album va sortir, il y a une teinte, donc ça va être un petit peu l'identité du groupe qui s'installe. Ça n'empêche pas bien sûr de... d'essayer d'autres choses et de construire, ça va de soi. Mais là, en tout cas, je trouve qu'en tout cas, il y a une teinte différente de ce qui se fait déjà. Et puis bravo parce que l'album est très, très bon. Merci à tout le monde de mettre déjà dans ses favoris sur les plateformes d'écoute légales et de se préparer parce qu'il y a vraiment beaucoup, beaucoup de grosses surprises. C'est quand même...
malgré tout très violent. Non mais mon ressenti final, c'est parce que je m'attendais à quelque chose quand même avec beaucoup plus de douceur, beaucoup plus de...
[01:27:15] Speaker E: Mais celui-ci c'est très mélodieux et très violent.
[01:27:17] Speaker B: Ouais, c'est ça, c'est ça. Mais après, vu les sujets entamés, bon...
[01:27:21] Speaker D: En fait, je pense que c'est plus ça qui a dirigé l'album aussi et à quel point il est devenu de plus en plus...
violent, ce que j'allais dire sombre, alors qu'en fait il est à la fois sombre et en même temps il y a une facette très lumineuse en fait, si on devait parler comme ça. Mais pour revenir à ce que tu disais à propos des groupes français, ce que je trouve assez cool avec la scène française, c'est qu'on a justement tous ce côté très français, on est tous des perfectionnistes à notre échelle et avec nos goûts chacun, ce qui fait que moi je ne Je ne vois pas de groupe qui sonne comme Landmarks, je n'entends pas de groupe qui sonne comme Novelist, pas de groupe qui sonne comme Resolve et pas de groupe qui sonne comme 1056 non plus. Et je pense que c'est ça qui nous lie tous les groupes qui sortent de cette grande famille qui est naissante et qui va continuer je pense à grandir, c'est qu'on a tous notre patte à nous et je trouve ça assez élégant. On a pas à ce côté, tu sais, comme souvent ce qu'elle dit, le truc à l'américaine, machin. Alors évidemment, des fois, il y a des trucs qui sonnent très, très gros et peut-être qu'on respecte aussi certains codes de la musique anglo-saxonne, mais on a aussi cette touche française. Mais Gojira, pareil.
[01:28:30] Speaker E: Il n'y a pas deux groupes comme Gojira. Je vois pas ce truc de genre, tu sais... copier sur son voisin.
[01:28:36] Speaker B: Du coup, il n'y a pas de compétition.
[01:28:38] Speaker D: Même si on s'inspire tous mutuellement, je pense.
[01:28:43] Speaker E: Mais vous motivez non plus.
[01:28:45] Speaker C: Il y a une émulation. Chacun se donne envie à l'autre d'aller plus loin. Oui, c'est ça.
[01:28:52] Speaker D: On a la chance des fois de se rencontrer, on se congratule beaucoup. On est vachement impressionné par ce que les autres font. Et du coup, ça donne l'agnac. Surtout quand on voit que certains réussissent vraiment très fortement. Et ouais, on est très très content d'appartenir à cette petite famille.
[01:29:07] Speaker B: Ça fout la pression quand même quand on regarde les autres, c'est cosy borant. Les gars, il va falloir quand même qu'on assure parce que si on n'atteint pas le niveau-là... Bon, il atteint, mais les gens vont vraiment le découvrir, je pense qu'ils vont être très heureux. Mais c'est une pression de ouf. Je veux dire, après, à quel moment on sait s'arrêter ?
Allez, let's go, on y va.
[01:29:25] Speaker E: Tu veux dire par rapport aux autres groupes ?
[01:29:27] Speaker B: Les autres français, oui. Parce que comme on dit, c'est de l'émulation. Donc tu dis, c'est les autres qui te portent, etc.
[01:29:32] Speaker D: Il y a qu'en fait, on se rend compte que vu que les autres font vachement bien, on se dit qu'on peut faire pareil. Pour moi, c'est plus ça. C'est plus, je dirais, une source de motivation et un exemple qui nous fait dire, OK, donc on peut écrire cette musique-là. et être reconnu par ses pairs, pouvoir partir en tournée aux Etats-Unis, faire l'Europe en headline, enfin c'est des trucs comme ça que jusqu'ici étaient quand même uniquement faits par Gojira et quelques autres groupes, mais il n'y avait pas la scène moderne, en tout cas celle sur laquelle on pouvait se sentir un peu concerné quoi. avec lesquels on pouvait se comparer, on n'avait pas de recul là-dessus, en fait. Et je me rappelle avoir eu une conversation avec Nico et Kevin de Landmarks. Je leur ai dit, les gars, c'était pour la soirée de la sortie de Downer, le premier EP de 1056. Je leur avais dit, les mecs, merci de faire ce que vous faites et d'arriver au niveau où vous allez actuellement, là. Parce qu'on voyait que Gojira, et en fait, le fait que vous soyez là, ça nous donne énormément d'espoir pour la suite.
[01:30:34] Speaker E: Je trouve que, en vrai, le combat, il est vraiment... Enfin, la compétition, elle est entre toi et toi-même, en vrai, pendant tout le process de création artistique, quoi. Et d'avoir d'autres personnes qui vivent dans des contextes... Bah, t'sais, c'est pas, genre, les Américains, tu vois, c'est... Non, c'est les Français, comme toi. Ils sont chez eux, quoi. C'est ça. Et de voir qu'eux, ils y arrivent, tu te dis, bah, en fait, pourquoi moi, j'y arriverais pas aussi, quoi.
[01:30:58] Speaker C: C'est drôle parce que tu parlais de voir les autres réussir et que ça inspire. J'avais entendu des gars de Landmarks dire que quand ils avaient été invités par Rise of the North Star au Trianon, c'est le moment où ils ont fait cette date, ils ont fait « Ah ouais, donc en fait, on peut faire des salles comme ça en faisant du métal.
[01:31:18] Speaker E: » C'est la même chose.
[01:31:18] Speaker C: Et du coup c'est drôle parce que c'est vraiment ce truc qui se transmet.
[01:31:21] Speaker E: C'est totalement ça je pense.
[01:31:23] Speaker B: On vive la France et puis c'est un album qui aussi est très cohérent, bien qu'il y ait beaucoup de variations, mais très cohérent. Moi, ça m'a fait penser à une bande-son de série ou de film. J'ai eu l'impression que c'était plus ça que vraiment un album au sens du terme. Et puis, il y a beaucoup d'histoires. Alors, je ne sais pas de qui c'est personnel. Qui écrit les paroles ?
[01:31:45] Speaker D: Znif et moi.
[01:31:47] Speaker B: Parce qu'il y a de l'introspection, il y a de la rage, il y a des douleurs. Dans le dossier de presse, c'est écrit qu'il y a une guérison, il y a un travail là-dessus, etc. Faut en dire un peu plus déjà avant que je pose mes autres questions.
[01:32:03] Speaker E: Déjà, je pourrais dire que que les histoires et de ça sont souvent, enfin même quasiment tout le temps, inspirées d'abord de l'histoire de Clément et de ce que lui a vécu. Mais par contre, on a ce truc où, vu qu'on compose la musique et les paroles et tout ça, on essaie de faire matcher les choses le mieux possible, je pense qu'il n'y a pas vraiment de sujet dont on parle dans la chaîne où tout le monde dans le groupe ne s'identifie pas d'une manière ou d'une autre. Donc je pense comme ça qu'on arrive à écrire ensemble.
[01:32:35] Speaker D: Puis on avait besoin de quelque chose qui, je dirais, nous donne une envie et surtout un moyen de pouvoir exprimer ce côté viscéraque dans notre musique. Et donc, on a fait appel, en fait, à des sujets qui nous...
[01:32:54] Speaker E: Les trucs les plus vrais.
[01:32:56] Speaker D: C'est ça, c'est ça, en fait. Il fallait que ça vienne des tripes, il fallait qu'on y croit et aussi...
Me concernant, quand j'interprète, il faut pas que je mette du temps avant de rentrer en personnage. Et donc le meilleur moyen aussi de délivrer une prestation authentique, c'est de faire ressortir quelque chose de personnel. Et c'est notre meilleur outil thérapeutique. Donc forcément, on vient creuser dans les trucs dont il est... Il est difficile de parler, de prime abord, et le fait de le mettre en musique fait que derrière, on en parle aussi avec plus de facilité. C'est ce truc où une fois, puisque c'est sorti une fois, et bien quand il y a quelqu'un qui vient nous parler, qui nous pose des questions sur les morceaux, du coup j'en parle, j'en parle aussi à mes proches, il y a même des sujets que j'avais jamais développés avec eux.
[01:33:43] Speaker B: C'est d'abord sorti en musique et après.
[01:33:45] Speaker E: T'As pris un parcours.
[01:33:47] Speaker C: Ça te permet de mettre une distance au moment où tu dis les mots. Enfin, le premier jet, à travers la musique, c'est peut-être moins direct pour toi. Et du coup, derrière, après, ça te permet d'ouvrir la porte.
[01:34:00] Speaker D: En fait, au début, c'est même très souvent... Des fois, je me dis... Je vais parler de ce sujet-là. Je l'avais un peu enterré. ça va le faire revenir puissamment parce que je vais le laisser aussi me dominer pour délivrer la prestation dont on a besoin.
[01:34:16] Speaker E: C'est déjà arrivé que tu vives des sujets de morceaux pendant deux semaines, des trucs comme ça.
[01:34:21] Speaker D: Ouais, ouais, des fois c'est un peu violent. Mais à quel point on a envie de faire les choses vraies, c'est que par exemple le morceau Outlier, le deuxième clip qu'on a sorti, on a fait jouer ma famille. C'est la vraie famille. D'accord. Et en fait, je m'étais dit que ça pouvait être intéressant et que les choses seraient plus vraies. Et en fait, c'est vrai que ce n'était pas très compliqué de jouer...
[01:34:42] Speaker E: Mais du coup, les discussions après avec.
[01:34:43] Speaker D: Ta grand-mère... Ma grand-mère, pendant le tournage, elle m'a dit... Je crois que j'ai loupé un truc. Alors qu'elle a été présente genre vraiment dans ma vie, elle m'a sauvé quoi. Mais du coup ça permet de ce genre de conversation, parce qu'elle est au tournage et puis elle se rend compte que... Alors évidemment j'extrapole certaines choses, mais c'est pour... Pour libérer en fait, et aussi pour permettre de... Et c'est la façon dont.
[01:35:04] Speaker B: Tu le vis aussi.
[01:35:05] Speaker D: C'est ça !
[01:35:05] Speaker E: C'est ça, mine de rien... Je t'ai jamais vu exagérer un truc, parce que de base tu vis les choses vachement fort, donc...
[01:35:14] Speaker D: Mais je pense...
[01:35:15] Speaker E: C'est naturel quoi.
[01:35:16] Speaker D: C'est ça, mais après t'sais... Je pense qu'il y a une partie de moi qui suis aussi un petit peu des fois gêné de me dire je vais lâcher quelque chose d'énorme, je vais essayer de le faire avec le plus d'émotion possible.
pour aller au bout du sujet quoi et c'est une mise à nu qui est des fois un peu difficile à...
[01:35:37] Speaker B: C'est la chose dont on a le plus peur parce que c'est aussi donner ses fragilités et donner au monde...
[01:35:43] Speaker D: En fait j'ai toujours trouvé ça magnifique c'est ça qui nous motive je pense aussi à faire de la musique aussi intense c'est qu'il y a une forme de beauté ultime dans le drame. Je trouve que les plus beaux films, c'est les films, c'est les drames. Et je sais pas, il y a quelque chose de très attirant, en fait, là-dedans, dans cette tristesse.
[01:36:10] Speaker B: C'est un peu bizarre, d'ailleurs. C'est vrai, je suis d'accord avec ça.
[01:36:14] Speaker D: Ouais, c'est ça, je pense qu'on est des gros romantiques, en réalité.
[01:36:17] Speaker B: On va aussi regarder des clips que vous avez choisis parce que ça vous représente beaucoup et il y a eu beaucoup de titres que vous avez choisis. Bon, on a fait une petite sélection parmi ceux-là. Et le premier que j'ai décidé de passer parce que je me suis dit c'est génial d'avoir choisi ça et que je pense que personne ne l'avait choisi avant. C'est Steve Vai. Je ne sais plus lequel, c'est toi. Steve Vai avec For the Love of God. Pourquoi ? Qu'est-ce que ça représente ? Il y a une histoire derrière pour toi.
[01:36:46] Speaker E: Alors ouais, carrément, je pense que c'est en vrai un des premiers clips que j'ai vraiment vu et que je regardais en boucle sur la DSL qui buguait chez moi.
[01:36:56] Speaker B: C'est... Bon souvenir.
[01:36:59] Speaker E: C'était... Bah du coup, j'ai commencé la musique très jeune, mais j'ai commencé la guitare à 9 ans. et j'ai toujours été, aussi loin que je me souvienne, attiré par la musique, par la guitare, pardon, genre, mais j'ai un souvenir de voir Babar faire de la guitare électrique et me dire je veux faire ça, tu vois, donc c'est...
[01:37:16] Speaker B: C'est trop bien !
[01:37:17] Speaker E: C'est quoi cette anecdote ?
[01:37:19] Speaker B: C'est trop bien ! Et voilà où on connaît les choses.
[01:37:22] Speaker C: Ça sort en interview et pas sur l'album !
[01:37:25] Speaker E: Mais du coup, ce souvenir, j'avais moins de 4 ans. C'était quand j'étais encore à Paris.
[01:37:33] Speaker D: Jean-Babar et Shredder à mort ?
[01:37:35] Speaker E: Je me souviens de cette image et de voir ça en maternelle et d'être... Je sais même pas si maternelle. Et je me disais, wow, c'est trop stylé, je veux faire ça. Et donc j'ai commencé par le lutte renaissance. Je sais pas si vous voyez ce que c'est, la guitare renaissance baroque.
[01:37:52] Speaker C: C'est un peu arrondi derrière, là.
[01:37:54] Speaker E: C'est ça, exactement. J'ai commencé par ça, parce que je pensais qu'il n'y avait que ça dans mon conservatoire. Il se trouve qu'il y avait de la guitare, mais le temps d'attente était très long, donc j'ai commencé quand j'avais 9 ans. Et quand j'ai commencé la guitare, je me suis mis à écouter tous les Shredder, Steve Vai, Joe Satriani, etc. Et Steve Vai, c'était un peu, je pense, mon plus gros coup de cœur. Et je pense que c'est ma porte d'entrée vers cette esthétique un peu plus sombre et un peu mystique, qui est un peu le métal pour moi. Et il y a eu pas mal d'années, avant que j'écoute un groupe de métal ou de rock, j'écoutais Steve Vai. Donc voilà pourquoi ce choix.
[01:38:35] Speaker B: C'est un truc de guitariste de regarder.
[01:38:38] Speaker C: À fond... Steve Vai c'est un truc de guitariste.
[01:38:40] Speaker B: Non mais de regarder à fond tous les guitaristes comme ça, les guitareros on va dire.
[01:38:44] Speaker E: Je sais pas moi, j'ai commencé par ça, j'aimais bien les trucs qui allaient vite et j'étais pas intéressé par le reste, j'étais vraiment genre je veux faire de la guitare comme ça.
[01:38:52] Speaker B: Ouais, ça a été l'objectif, t'es assez bloqué là-dessus, c'est cool.
[01:38:56] Speaker E: Sur les premières années ouais, après il y a eu Slipknot, tout ça, qui sont arrivés et j'ai un peu élargi mes horizons mais c'était ça le début. Et du coup, ce clip, c'est un clip que j'ai beaucoup regardé. Et je pense qu'il était déjà kitsch à l'époque. Je pense qu'il est encore plus kitsch maintenant. Mais voilà, c'est ça.
[01:39:20] Speaker B: On va faire revivre certains souvenirs, alors, avec ce choix que tu as fait. C'est parti donc pour le clip de Steve Vai, nos invités. C'est la chaîne.
[01:44:14] Speaker A: Nous.
[01:44:25] Speaker E: Pouvons être humains, mais nous sommes toujours des animaux.
[01:44:40] Speaker A: C'est la seule chose qui arrête lentement.
[01:44:43] Speaker D: Le mal Mais c'est fait de toutes.
[01:44:50] Speaker A: Les choses que j'ai à prendre Jésus n'arrête jamais J'espère que vous avez apprécié cette vidéo.
C'est.
[01:47:04] Speaker C: Parti !
[01:47:18] Speaker A: Oh putain, c'est fou!
Jésus.
[01:48:09] Speaker B: Slipknot dans Bang Bang avec Duality, un clip n'est jamais fini Il a travaillé son chemin formidable.
J'ai jamais rencontré de type que ce soit qui éjacule comme ça.
[01:48:23] Speaker C: C'est pas une éjaculation.
[01:48:24] Speaker B: Mais de bonheur de chanson.
[01:48:26] Speaker C: Ah par contre, qu'est-ce qu'elle est bonne cette chanson, je sais pas qui l'a choisi mais c'est un bon choix.
[01:48:29] Speaker B: Ce sont nos invités H&M bien sûr, puisque ils sortent leur premier album ce sera ce vendredi et je vous conseille sincèrement de déjà le mettre en favori. Il s'appelle Chimera et vous allez voir, vous allez en prendre plein la gueule, on va encore un tout petit peu en parler avant de rentrer vraiment dans leur vie personnelle parce qu'on a envie d'en savoir plus. parce que c'est là où on comprend pourquoi aussi ils font ce genre de musique. Slipknot évidemment, je dis évidemment parce que j'ai l'impression que tout le monde a aimé Slipknot, je sais pas. Qui a choisi Slipknot, je sais plus non plus.
[01:48:58] Speaker E: C'est un choix commun.
[01:49:01] Speaker B: Alors parce que Clown tape sur une caisse de bière, enfin un bidon de bière et puis qu'il fait que ça dans le blip.
[01:49:06] Speaker E: C'est l'unique raison.
[01:49:07] Speaker D: Ouais, on aime juste les barils en fait.
[01:49:10] Speaker B: Non mais pourquoi ce choix alors du coup ?
[01:49:13] Speaker C: Bah ils auraient pu travailler dans le pétrole et finalement ils se sont dit c'est ce qui les amenait, c'est Slipknot qui les a ramenés vers la musique.
[01:49:19] Speaker E: Ah ouais c'est ça, ça nous a ramenés à la raison.
[01:49:21] Speaker D: Alors pourquoi Slipknot ? Parce que je pense que c'est peut-être le premier groupe qui nous a amenés vers vraiment le métal bourrin bourrin.
[01:49:30] Speaker E: Personnellement, en vrai, j'ai pas eu ce parcours d'écouter du Linkin Park avant ou des trucs comme ça, non, c'est un.
[01:49:37] Speaker B: Peu... Ah t'es passé direct de Guitar Hero à Je t'envoie des patates dans la gueule ?
[01:49:42] Speaker E: Ouais un peu, et ça et System. Moi c'était les premiers trucs que j'ai écoutés, mais je pense que c'est parce que c'est les disques que j'ai pris par hasard à la médiathèque, Je trouvais le nom cool, et... Ouais, voilà, c'est...
[01:49:52] Speaker D: Un noeud coulant, c'est génial, ouais, let's go.
[01:49:54] Speaker C: Le mec, il a 14 piges, il.
[01:49:56] Speaker D: Voit un noeud coulant, il se dit bien évidemment !
[01:49:58] Speaker E: Je trouvais le logo cool. Il est sur moi actuellement.
[01:50:02] Speaker B: Oui, c'est vrai, c'est vrai.
[01:50:02] Speaker E: Je trouve toujours le logo très stylé.
[01:50:06] Speaker B: Il fait très old school ce nouveau série, j'avais fait longtemps que j'avais pas vraiment regardé, mais c'est vrai que... Comme.
[01:50:10] Speaker C: Toi quand ils ont essayé de le restyliser là, ils se sont fait lâcher par tout le monde.
[01:50:13] Speaker E: Ils ont fait ça ?
[01:50:14] Speaker D: T'es pas au courant qu'ils ont essayé de faire ça ?
[01:50:14] Speaker C: Il y a 6 mois avant la sortie du... Avant la ressortie du premier album, ils avaient fait un rebranding, ils avaient changé le S stylisé là, et ils se sont fait chier dessus instantanément, et du coup le truc n'est jamais sorti. Ils sont revenus direct, ils ont fait un non non mais en fait c'était une blague.
[01:50:35] Speaker D: Non c'est une blague, pas son avis.
[01:50:37] Speaker B: Oupsie oupsie, on remet le logo mais écoutez quand même.
[01:50:41] Speaker D: Slipknot, énorme influence pour tout le monde dans la chaîne. On a, je pense, tous été très fortement inspirés par ce groupe-là. Inspirés aussi par, je dirais, le concert Slipknot, les fans Slipknot. Enfin genre, tu vois, il y avait vraiment cet engouement qui est autour de ce groupe-là, l'univers qu'ils ont réussi à créer, le côté, pour le coup, très viscéral, très rentre-dedans, où on se déchire la tronche et on n'a rien à foutre des conséquences. Je veux dire, voir Dead Bank de Corey Taylor, C'était genre jouissif de regarder sur YouTube des vidéos live de Slipknot donc en fait ça nous a énormément nourri quoi.
[01:51:16] Speaker E: Et puis dans le sens où c'est vraiment un groupe quoi. Il y a la musique mais il y a aussi genre tout l'aspect visuel, tout l'aspect, enfin tout le lore autour et tout ça et je pense que ça c'est aussi ce qui a participé à ce qu'on aime autant ça et quelque chose qui nous inspire encore beaucoup aujourd'hui.
[01:51:31] Speaker D: Je crois que c'est le premier gros qui m'a fait vraiment être fou dans ma chambre, à sauter partout, à casser des lattes, tu vois vraiment...
[01:51:39] Speaker C: Un bon nom d'album, c'est à casser des lattes. Ou du sextape !
[01:51:46] Speaker B: C'est vrai que moi c'est des planches solides. Il n'y a pas de problème. Sinon ça grince. C'est fini les clics claqués. Non mais en plus c'est un groupe qui rassemble, qui a pu rassembler ces personnes qui se sentent mal, qui représentaient fortement ça. Encore plus que les autres parce que là ils se déchaînaient. C'était vraiment l'exutoire.
[01:52:11] Speaker D: Il y a ce truc de rassembler.
[01:52:14] Speaker C: Moi, il y a un truc que je trouve drôle, c'est que quand même, à l'époque de Slipknot, il y a des gens qui n'aimaient pas Slipknot. Et aujourd'hui, je ne vois personne qui n'aime pas Slipknot.
[01:52:22] Speaker B: Pas qui n'aime pas Slipknot aujourd'hui, oui.
[01:52:24] Speaker C: Mais qui aime bien les anciens Slipknot. Non, mais je veux dire qu'ils ne reconnaissent pas le génie de Slipknot.
[01:52:28] Speaker B: Oui, bien sûr.
[01:52:28] Speaker E: Ça leur a pris un peu plus de temps.
[01:52:30] Speaker D: Peut-être aussi parce qu'à l'époque, de l'éponyme et d'Ayowa, c'était tellement bourrin. Il n'y avait pas eu encore Subliminal Verses, il n'y avait pas eu encore...
[01:52:41] Speaker C: À la limite, je crois que c'est à cette époque-là où les gens trouvaient... En fait, le côté... Ce qui gênait les gens, c'était le côté marketé. T'sais, les masques, tout ça. Et les gens disaient, ouais, non, mais c'est commercial.
[01:52:53] Speaker B: Industrie plante Alors que c'est un exemple puisque tout le monde avait déjà fait ça et puis il y avait Kiss Globalement les groupes font ça Alors que.
[01:53:01] Speaker C: Kiss eux c'était vraiment pas du tout de vitesse Il y avait vraiment zéro, c'est pas des gens qui sont intéressés par l'argent La musique avant tout Après.
[01:53:10] Speaker B: C'Est un bon exemple quand même, je veux dire, c'est vrai que quand on a un groupe, on a envie de créer cette communauté, on a envie de balancer des émotions, on a envie que les gens se sentent concernés, on a envie que tout se mélange, mais il y a aussi l'image, il n'y a pas que la musique quoi, c'est ça que je veux dire.
[01:53:22] Speaker E: Personnellement, je trouve que l'univers d'un groupe sera beaucoup plus immersif si ça ne se limite pas à la musique.
[01:53:28] Speaker D: Ouais c'est ça. Puis on partage énormément de choses personnelles dans la musique, que ce soit n'importe quel groupe, personnel ou pas, mais on délivre un message et on a envie que les gens s'y accrochent parce qu'on a envie de partager ça. Et quand on fait en sorte que cette communauté puisse se rattacher à quelque chose qui les font se sentir être unis entre eux, je trouve que ça donne aussi l'opportunité de faire des concerts encore plus fous. Quand on voit les communautés qu'il y a derrière les groupes, c'est ce qui fait aussi que les concerts sont géniaux. Et si ça donne plus de sens, c'est ça. Je trouve que c'est cool de fonctionner par univers comme ça.
[01:54:10] Speaker B: Et du coup visuellement, il y a beaucoup de costumes, il y a beaucoup de visuels quand même. Quand on vous voit dans vos clips, quand on vous voit sur scène, quand on vous voit ce soir, il y a quand même du style. Vous voyez, nous on a travaillé notre style à fond.
[01:54:26] Speaker C: Moi j'ai mis mes plus beaux vêtements.
Magnifique !
[01:54:30] Speaker B: Il y a énormément de créations.
[01:54:34] Speaker E: On voit pas sur la caméra mais.
[01:54:35] Speaker B: Le coton est très très beau. Et ça aussi, ça vient d'où ? Vous avez toujours eu ce style vestimentaire ? Vous avez toujours eu cette extravagance ?
[01:54:45] Speaker D: Oui, je pense extravagance, oui.
[01:54:49] Speaker E: Personnellement, j'ai toujours voulu la voir, mais j'ai pas toujours osé.
[01:54:52] Speaker B: Donc là, c'est le moment ou jamais.
[01:54:54] Speaker E: Bah ouais, je pense qu'année après année, je me permets de plus en plus de choses. Et voilà.
[01:54:58] Speaker D: Mais dans le contexte du groupe, on l'a toujours eu parce qu'à partir du moment où on a fait quelque chose avec Ashen, on s'était dit qu'on allait saisir l'opportunité de tourner des clips pour s'habiller, je dirais, de manière la plus extravagante, mais sur le plus artistique possible. On utilise plus le vêtement comme un outil d'épanouissement artistique. On se dit, dans ce contexte là, let's go. Et puis en plus de ça, on le porte sans trop être gêné. Parce que ça peut arriver aussi des fois de se sentir gêné en se disant, ouais je me sens pas bien comme ça, et bah si ça arrive qu'on se pose ces questions là et qu'on se ressente ça, on le met pas, on essaie pas de se travestir, on a juste saisi une opportunité avec la musique quoi.
[01:55:44] Speaker B: C'est toute la frustration de l'adolescence qui d'un seul coup se sent libérée par un rejet qui prend vie ?
[01:55:50] Speaker E: Il y a pas mal de ça.
[01:55:52] Speaker D: Moi, ouais, normalement. Je sais que j'ai toujours eu envie de faire ça, mais j'étais très sensible et gêné d'être pointé du doigt.
[01:55:59] Speaker B: Pareil.
[01:56:00] Speaker E: Je voulais pas qu'on me regarde. Et en même temps, en vrai, non, je mettais un peu des bracelets à clous et tout ça, alors que j'étais dans un lycée où personne n'écoutait de musique rock ou métal. mais parce que je pense que je n'arrivais pas à m'en empêcher d'avoir quand même, enfin d'exposer un peu. Le truc c'est que j'étais, genre on était deux ou trois dans mon collège donc il n'y avait pas vraiment de communauté de toute façon tu vois.
[01:56:22] Speaker B: Ah oui, mais c'était justement que tu ne connaissais pas mais que tu voulais faire partie quoi.
[01:56:26] Speaker E: C'est ça, c'est sûr, c'est sûr.
[01:56:27] Speaker B: Et là c'est le moment où jamais de se lâcher donc là il y a toutes les idées qui viennent. Mais c'est cool, je trouve ça cool parce que ça rajoute quand même un truc. Alors ça me fait penser à plein de groupes américains où quand moi j'étais ado je me disais Il y a des mecs qui... c'est nos limites quoi, ils y vont à fond, il y a un peu de jalousie, un peu de... Oh putain j'aimerais bien faire ça ! Et puis alors quand on va voir les parents, eh dis donc j'aimerais bien faire ça ! Et bah tu regardes ? Regarde mon fils ! Tu ne vois jamais ça sous mon toit !
[01:56:55] Speaker C: Regarde cette photo de Colchamber !
[01:56:58] Speaker B: J'aimerais bien ressembler à eux ! Bah non, non. Mais c'est vrai, enfin les parents, après c'est normal, ils essayent souvent de nous protéger ou alors ils ont des idées biaisées.
[01:57:06] Speaker D: Ouais bien sûr.
[01:57:07] Speaker C: Non mais après je pense qu'il y a aussi des fois les parents ils savent si leur enfant il est prêt à assumer, parce qu'il faut l'assumer, comme tu dis, il faut se sentir bien dedans. Et il y a un truc des parents de vouloir aussi protéger les enfants en disant Non, je pense que tu n'es pas prêt à t'assumer à la face du monde et des implications que ça peut avoir.
[01:57:26] Speaker E: Je pense que ça peut partir d'un bon fond et ça peut avoir du vrai dans certains contextes. Moi, je vois comment je m'habille à certains moments, je me disais peut-être que mes parents auraient pu me dire...
[01:57:40] Speaker B: Je suis d'accord, oui. Pourquoi ils m'ont laissé porter ces camionneurs fluos ?
[01:57:47] Speaker C: En ce qui concerne la musique, vous travaillez beaucoup vous-même. Il y a beaucoup de DIY. On en parlait un petit peu tout à l'heure en off. Et je voulais savoir si pour les visuels aussi, c'est que des idées à vous ou comment ça se passe ? Parce que c'est dur de savoir faire de la musique, de savoir faire du visuel. Comment se travaille cet aspect-là et comment ça se travaille aussi sur l'album peut-être ?
[01:58:15] Speaker E: Je commencerais par dire qu'on apprend en même temps, à chaque release qui sort, on essaie de devenir un peu meilleur. je pense éduquer au maximum notre art sous toutes ses formes. Et donc, depuis le début, on a, je pense, vraiment les mains dans tout, mais on travaille aussi avec plein de gens. On a pu travailler pour les artworks des premiers singles, On était avec des gars qui faisaient de la 3D parce que perso c'est un truc que je ne savais pas faire et personne ne savait faire ça dans le groupe. Du coup j'ai appris et il y a certains trucs que j'ai fait en 3D après. Mais le dernier artwork d'Angel C'était moi qui l'avais fait, je crois.
[01:59:10] Speaker D: T'es chiant.
[01:59:11] Speaker E: Attends, je réfléchis.
[01:59:13] Speaker C: Si, si, si !
[01:59:13] Speaker B: Regardez, ce groupe est en train de redécouvrir leur travail.
[01:59:16] Speaker E: Si, si, parce que le truc de base était horrible. Et donc du coup... Non, bref, il y avait... C'était un 50-53. Ouais, c'était bizarre. C'était quelque chose d'un peu étrange comme manière de travailler. Mais sinon, pour les clips, en vrai, on en a fait que...
qu'un seul vraiment full DIY. Sinon, là, tous les derniers clips, c'était avec Bastien Sablé, qui est un mec qui fait des clips pour Ayana Kamoura, Julien Doré, tout ça. Et à côté, à la base, il faisait du métal. Il avait un groupe avec un des gars de Ultra Vomit. Et on s'est rencontrés un jour et il adorait ce qu'on faisait et il s'est dit, faisons des choses ensemble. et ce qui a permis de pousser un maximum nos envies créatives et les siennes aussi parce que c'est un peu devenu son terrain de jeu pour pouvoir faire vraiment tout ce qu'il avait envie de faire.
[02:00:16] Speaker C: Il a.
[02:00:24] Speaker D: Surtout un oeil très mode parce qu'il a fait aussi de la publicité pour la lingerie etc. et il a toujours rêvé de faire mode et du métal. Et c'est pour ça que quand il a vu Ashan et notre attrait pour toute la partie esthétique et toutes les idées aussi qu'on avait de visuels, il s'est dit ouais si on fait un truc ensemble ça va être génial quoi et bah on s'est éclaté à le faire. On a commencé par Angel, on a fait Kaimera, Desire et là on a fait Cover Me Red et Meet Again. Et du coup c'est vrai qu'on est très très content de l'aspect très léché de l'image, de son montage, de toutes les idées qu'il a ramenées qui nous ont aussi énormément aidé à des moments où on a été beaucoup plus dans le rush et on avait moins le temps d'écrire vraiment presque du scénario.
Et ça a donné d'un équipe, donc c'est très très cool.
[02:01:17] Speaker B: Après pour atteindre un certain niveau de qualité, j'imagine que c'est bien de vouloir se démerder tout seul, mais c'est bien de s'entourer des bonnes personnes aussi.
[02:01:24] Speaker E: Ouais, clairement. Il y a des deux, parce qu'il y a vraiment ce truc où je trouve que c'est important d'essayer de devenir meilleur artistiquement sous toutes les coutures.
[02:01:33] Speaker D: C'est formateur. Tu sais comment ça se passe.
[02:01:35] Speaker E: C'est ça.
[02:01:35] Speaker D: Tu connais la valeur du travail, tu sais ce qu'il faut. donc comme compétences pour arriver à ces choses là donc aussi quand tu proposes des idées à quelqu'un tu sais si c'est réalisable ou pas. Et du coup ça aide énormément aussi à être le plus terre à terre possible même si t'es pas réel donc des réels avec beaucoup d'expérience comme Bastien des fois quand on propose des idées il se dit ouais ça c'est peut-être pas réalisable par contre c'est ça qui aussi qui était cool avec Bastien c'est que sa force de proposition fait que même si on amène une idée qui est pas réalisable ça va faire naître en lui d'autres idées qui seront réalisables ou tout du moins pas trop réalisable mais juste lui il va se démener pour que ça soit réalisable quoi et en bout de course bah en fait t'as un clip qui est génialissime quoi.
[02:02:17] Speaker E: Enfin dont nous on est très contents en tout cas.
[02:02:18] Speaker B: Bon en tout cas cet album aussi il y a une particularité c'est que il a 12 chansons. Alors je sais que dit comme ça tu vas me dire et alors ? Bah les albums d'aujourd'hui ils sont quand même plus courts que 12 j'ai l'impression qu'il y a aussi une volonté de faire un truc un peu à l'ancienne de retrouver des valeurs peut-être des 90's. J'ai l'impression qu'il y a beaucoup de trucs qui reviennent des 90's.
[02:02:36] Speaker D: Bah je suis assez d'accord en vrai.
[02:02:38] Speaker B: Et puis vous avez un petit côté Lady Gaga, voilà, c'est dit, c'est dit.
[02:02:42] Speaker E: Je prends, je prends. C'était pas dans les ans spie.
[02:02:46] Speaker D: Pour moi, building, c'est quand même costaud Lady Gaga.
[02:02:49] Speaker E: Carrément, ça me plaît.
[02:02:50] Speaker B: Mais ouais, ce 12 titres, vous vous êtes dit c'est cool ou c'était une volonté ? On vous a pas dit c'est trop ? Parce que c'est vrai que 40 minutes, c'est aussi pas mal. Enfin, c'est pas une durée extraordinaire, mais je veux dire, on n'est plus dans les 30 minutes en règle générale pour un album aujourd'hui qui sort, 10 titres, voire 9.
[02:03:04] Speaker E: Ouais, je sais pas, c'est ce qu'on a...
[02:03:08] Speaker B: C'était 12 morceaux cohérents aux ennemis, ok ?
[02:03:10] Speaker E: Ouais, et ça s'est un peu fait quand on avait 8 ou 9 morceaux, on était un peu bon, qu'est-ce qui manque à l'album pour avoir un truc qui soit pas seulement une collection de singles et qui soit quand même un album où t'as un petit peu de temps pour rentrer dans l'album, ensuite t'as vraiment une évolution et tu parcours un peu l'album comme un petit voyage. Un film quoi.
et donc du coup c'est à ce moment là qu'on a un peu fait le point, on s'est dit bon ok je pense qu'il me manque un morceau comme ça, il me manque un morceau comme ça et ensuite on s'est mis au travail et ça a fait du coup 12 titres.
[02:03:49] Speaker D: J'en avais toujours aussi cette idée dans la tête qu'il fallait que cet album nous fasse nous sentir je dirais entre guillemets un accompli dans le sens où j'avais envie et je sais que c'était partagé par tous, de cocher toutes les cases où je me dis, si c'était le dernier album, on serait très fiers de ça. Et donc on avait aussi envie de ce côté un peu, je dirais, cinématographique, orchestral, ou très narratif, pour se sentir, je dirais, complet.
[02:04:20] Speaker B: Satisfait, content.
[02:04:21] Speaker D: Oui, satisfait, voilà, c'est ce que je voulais dire.
[02:04:24] Speaker B: Et cette dernière chanson, l'apaisement, le dernier morceau qui est très doux, qui m'a surpris. Musicalement, en tout cas, il y a de l'apaisement.
[02:04:35] Speaker D: Après, dans les paroles, c'est de l'espoir, je dirais. C'est plus... Un message d'encouragement auprès de toutes les personnes qui pourraient nous écouter, qui pourraient être touchées par tout ce qui se seront appropriés.
[02:04:51] Speaker B: Ouais, d'accord.
[02:04:52] Speaker D: Parce que je sais que quand les gens vont écouter cet album-là, s'ils l'écoutent comme nous, on a écouté les artistes qui nous ont aussi inspirés pour faire cet album-là, il y a forcément un moment où ça te fait revenir sur des choses personnelles et où des fois, bah oui, la tristesse peut nous envahir quoi et on avait envie de dire la tristesse n'est que passagère et on va se prendre par la main on va se rappeler ça va aller mais s'auto persuader que ça va finir par aller parce que je pense que c'est c'est peut-être le Je dirais le meilleur remède lorsqu'on est vraiment dans le fond du trou, c'est de s'auto persuader, même si on n'y croit pas au début, que ça va aller parce qu'il y a un moment où forcément ça revient et les choses s'apaisent et ce morceau, j'ai envie qu'on l'écoute pour ça.
[02:05:37] Speaker E: Clairement, il a tout dit, j'ai rien à rajouter.
[02:05:41] Speaker B: Très bien.
[02:05:42] Speaker C: Vous avez bien répété les gars. Ça a l'air sincère et tout alors qu'on sait que c'est des... Je te voyais réviser avec tes fiches tout à l'heure. C'est faux bien sûr.
[02:05:51] Speaker B: On va passer un clip, et celui-ci je crois pas qu'il ait été choisi une seule fois.
[02:05:55] Speaker C: Non, je ne crois pas.
[02:05:56] Speaker B: Et Boulettes comme j'aime à les appeler. Ah oui, boulettes ! Ballette formes à Valentine avec Tears Don't Fall.
[02:06:02] Speaker E: Bien sûr.
[02:06:03] Speaker A: They crash around me !
[02:06:06] Speaker B: Ouais, on a beaucoup ri. Moi avec qui je me suis engueulé quand même. On l'a beaucoup dit.
[02:06:12] Speaker C: On s'était battu à l'époque de Bring the noise.
[02:06:16] Speaker B: Pourtant on l'a passé quasiment dans toutes les émissions. Ça ne m'empêche pas de la passer encore mais ça avait été un très très mauvais moment.
[02:06:23] Speaker D: Qu'est-ce qui s'est passé ?
[02:06:24] Speaker B: Le chanteur a quand même une tête de con, après je ne dis pas qu'il ne fait pas de la bonne musique, c'est très bien, il s'appelait et tout ça, mais il est passé par des faces je pense extrêmement mauvaises. La vrai c'est la vie, et moi je pardonne donc je m'en fous, mais ça c'était très très mal passé. J'étais même parti je crois en Angleterre une fois pour faire une interview et quand je suis arrivé il avait reconnu que c'était moi et il avait dit en mode, c'était avec Olivier il me semble, il avait dit lui dégage et j'étais là non mais il faut enfin là non on va le faire il faut qu'on travaille en fait et donc on se met d'accord et puis on avait réussi à le faire mais c'était tendu et franchement j'avais passé un très mauvais moment.
Ils avaient eu un melon énorme et puis après ils s'étaient écrasés dans leur carrière. Bon c'est des choses qui arrivent mais c'est très douloureux pour eux et donc bon bah je pense pas que ça aide aussi à être délicat avec soi.
[02:07:16] Speaker D: Et avec les autres.
[02:07:18] Speaker C: Mais parce que c'était après le top du top.
[02:07:22] Speaker D: C'est vrai que c'était un peu abusé ce qui s'était passé pour eux quand même. T'as l'intérêt de bien l'accrocher parce que bon t'as vite fait de prendre le melon. L'époque The Poison, Scream and Fire... Ah.
[02:07:31] Speaker B: Ouais, ça a explosé. Mais en même temps, oui, personne n'était là à l'époque aussi pour expliquer. Aujourd'hui, il y en a un petit peu plus.
[02:07:39] Speaker C: D'ailleurs, je me permets de rebondir là-dessus, parce que c'est une conversation qu'on a eue. Alors, on a tourné une interview cette semaine. Dans ses canapés, il y avait The Rasmus, qui avait fait In the Shadow, le méga tube. Et ils sont venus pour présenter leur nouvel album. Cette interview sortira d'ailleurs jeudi sur notre chaîne YouTube.
[02:07:59] Speaker E: Incroyable.
[02:08:00] Speaker C: Et on a parlé de ça, de qu'est-ce que ça fait quand t'as fait un titre qui est aussi huge que In the Shadows, comment tu fais derrière ? Et on a parlé de ça avec eux notamment.
[02:08:10] Speaker D: C'est hyper intéressant ça, parce que c'est vrai que pour eux, pour le coup, c'est la caricature de on a fait le titre interplanétaire et puis après Silence Radio.
[02:08:18] Speaker B: Pour le grand public. La réponse est très intéressante.
[02:08:21] Speaker D: On regardera ça.
[02:08:23] Speaker B: Mais bon, alors donc ce choix, Bullet For My Valentine, en dehors de ces.
[02:08:25] Speaker D: Histoires, Pourquoi ce morceau et pourquoi ce clip ? Parce que je me rappelle que c'était l'époque MTV où je regardais des clips à la télé.
[02:08:35] Speaker C: Et tes larmes ne tombaient pas. Elles s'écrasaient autour de toi.
[02:08:39] Speaker D: C'était vraiment l'époque émo, mais les années Metalcore émo, avec Keyswitch, tout ça quoi. Enfin bon, Keyswitch c'est pas émo, mais il y avait une vague violette qui avait vraiment ravagé cette période-là, 2005, 2006, 2007 là. Et vraiment, c'était la période où je mettais mes écouteurs avec mon baladeur et je chialais comme ça. C'est une grande période quoi.
[02:09:00] Speaker B: Mais la douleur qui s'exprimait par la musique que t'écoutais faisait du bien quoi.
[02:09:04] Speaker D: Mais toujours en fait, il y a vraiment toujours eu ce côté... Ce que je retenais en moi de rage s'exprimait vraiment au travers de...
[02:09:15] Speaker C: La musique que t'écoutais ?
[02:09:15] Speaker D: Ouais ouais. Et puis je le vivais à fond quoi. Quand j'écoutais de la musique, je le vivais à fond. Je partais dans les champs, je prenais mon chien, je hurlais dans les champs jusqu'à ce que j'ai plus de voix et puis ensuite je rentrais chez moi. Et Violette, c'est partie de ces titres que j'écoutais en boucle.
[02:09:27] Speaker B: Et là, on peut la chanter celle-ci.
[02:09:30] Speaker D: Bien sûr.
[02:09:31] Speaker B: Tout le monde la chante. De toute façon, tu passes ça en club, ça marche tout le temps. Mais c'est un truc de fou. C'est d'une efficacité absolue. Et la musique, quand on a envie de pleurer et qu'au final, on n'arrive pas à pleurer, on crie, c'est vrai que ça peut aider. C'est des trucs qui restent ancrés en nous aussi à jamais et des morceaux qui font partie de notre ADN, je pense.
[02:09:49] Speaker D: Complètement.
[02:09:50] Speaker B: Eh bah on va regarder ça tout de suite, hein, nos petits boulettes. C'est parti ! Vous êtes bien dans Bang Bang ?
[02:10:30] Speaker A: Le monde que je ressens à côté de moi Se casse lentement Est-ce qu'elle m'entend ? Si je lui appelle son nom Est-ce qu'elle m'attend ? Si elle connaissait ma forme ? Il y a toujours quelque chose de différent quand on court La voie que je cherche dans la mauvaise direction Il y a toujours quelqu'un qui m'attaque Can anybody help me make things stop ? Your tears don't fall They crash around me A conscience calls The guilty to come home Your tears don't fall They crash around me A conscience calls.
[02:11:30] Speaker B: Je.
[02:11:31] Speaker A: N'Entends pas de cris Les visions restées à l'intérieur de moi Seulement disparaîtra-t-elle de moi ? Si je l'appelais, qu'allait-elle m'appeler ? Si elle connaissait ma forme ? Il y a toujours quelque chose de différent de partir et de courir Le chemin que je marche dans la mauvaise direction Il y a toujours quelque chose de particulier C'est la fin de cette Oh, vidéo ! yeah !
This battered room I've seen before The broken bones, they heal no more, no more With my last breath I'm choking Will this ever end, I'm hoping Let's go!
Would she hear me If I called her name? Would she hold me If she knew my shame? There's always something different going wrong C'est la fin de cette vidéo.
It's so sad, nothing ever blows in the shade And your shields are hard to open Your body's big, it's killing your friends It makes you sick, everyone who's just here, turn it up My old friend, I don't know but I'm gonna set you free From the castle made out of sand Will you still love me when I'm gone?
[02:15:10] Speaker D: No, no, no, I know my friends are dead.
[02:16:08] Speaker A: UNE CERTAINE YOUNG WOMEN.
[02:16:56] Speaker D: C'est.
[02:17:25] Speaker A: La fin de cette vidéo.
C'est la fin du monde ! FAUT L'ARRÊTER DE CHERCHER SEUL !
[02:18:32] Speaker B: Crystal Field !
[02:18:33] Speaker A: Eh ben allez, avancez !
[02:18:34] Speaker B: Ils n'arrêtent pas d'être énervés ! Hachen, ce sont nos invités ce soir à l'occasion de la sortie de leur nouvel album, premier album, qui s'appelle Chimera. Ce sera vendredi, notez-le, le 12. C'est la date à ne pas rater. Vous allez vous régaler. 12 morceaux extraordinaires, très variés, violents, agressifs, avec plein de mélodies. Sincèrement, il y a de l'attitude, il y a de la classe, il y a du chic, il y a du lourd. On a l'impression, encore une fois, d'avoir quelque chose fait à l'américaine, j'ose le dire, mais c'est vrai qu'aujourd'hui, on a la chance de pouvoir le faire aussi en France. Et d'ailleurs, on se débrouille plutôt pas mal dans le monde.
[02:19:03] Speaker C: À la française, on peut dire.
[02:19:04] Speaker B: À la française, maintenant. Les Américains, on capte bien de fermer leur gueule.
[02:19:11] Speaker C: La French Touch a changé de camp.
[02:19:13] Speaker B: Non mais bravo vraiment, en plus pour un premier album, c'est vrai que du coup ça envoie pas mal et c'est quand même très bien fait. Toutes mes félicitations.
[02:19:22] Speaker E: Merci beaucoup.
[02:19:22] Speaker B: Et ce clip, on était en train de parler.
[02:19:24] Speaker C: J'adore parce que t'as dit ça envoie pas mal, genre. Alors que tout à l'heure, quand on l'a écouté, on était là genre... Ah oui, ça charcle quand même. Là tu te fais, ouais ça envoie pas mal.
[02:19:34] Speaker B: Mais non, ce que je veux dire par là c'est que le level est assez élevé quoi. On parlait de ce clip justement, on parlait de technique, de machin, moi j'écoute parce que je n'y connais rien et puis j'avoue que j'oublie tout de suite. Ma mémoire est effacée par toutes les choses que j'ai pu me mettre dans le nez mais toujours est-il que...
[02:19:49] Speaker C: C'est bizarre d'ailleurs.
[02:19:51] Speaker B: Je parle pas de pénis.
[02:19:54] Speaker C: J'imagine bien, vu ce que tu sélectionnes.
[02:19:56] Speaker B: Ça serait pu des narines. Passons à la suite.
[02:20:03] Speaker C: Vous disiez que c'était un clip qui avait été physique ?
[02:20:06] Speaker E: Ouais.
[02:20:07] Speaker B: Et pourquoi ?
[02:20:08] Speaker E: C'était pas le plus long et c'était pas le plus interminable à filmer, dans le sens où y'en a où c'était vraiment plusieurs journées de 24 heures, où tu te couches à 7h du matin alors que t'as commencé à 7h du matin. Et du coup, avoir une gueule présentable sur le clip, c'est pas toujours simple.
[02:20:25] Speaker D: En fait, ça s'est jamais arrivé.
[02:20:26] Speaker E: Parce que les nuits blanches, en fait, du coup. C'est ça. Mais celui-là, c'était pas...
[02:20:32] Speaker C: Ce qu'il veut dire par là, c'est que normalement, enfin, quand vous les verrez en vrai, c'est des sacrés beaux gosses. Dans les clips, c'est la version Mid-Tia.
[02:20:40] Speaker E: C'est la version Wish. Mais du coup, c'est un clip qu'on a fait en deux jours. La première journée était vachement chill et la seconde était beaucoup, beaucoup plus compliquée, étant donné qu'on est vraiment descendu dans une grotte et que du coup, avec tout le matériel, les guitares, tout ça et tout ce qu'il faut pour filmer. Et en fait c'était une grotte où Bastien nous avait dit, ouais ouais c'est chill les gars, vous allez voir. Mais le truc c'est qu'il y était allé à pied, sans matériel, etc. Ouais.
[02:21:13] Speaker B: Mais il a jaugé quand même j'imagine !
[02:21:14] Speaker C: Ouais mais t'oublies !
[02:21:15] Speaker B: Il y a des trucs tu les.
[02:21:19] Speaker C: Fais et tu fais ça va et en fait quand tu as 30 kilos de matos à porter ce n'est plus la même chose.
[02:21:24] Speaker E: Il y a aussi un truc à prendre en compte c'est que Bastien est vraiment un sacré oustiti et il a cette manière de se déplacer dans des endroits où personne ne peut aller ou du coup si pour lui ça passe ça passera sûrement pas pour toi.
[02:21:39] Speaker D: Il finit par quand même ramper tellement il se donne. C'est à dire qu'à la fin d'un tournage il peut plus marcher. Le tournage qu'on a fait avec lui, à la fin, il peut plus marcher. En fait, le nombre d'heures qu'on passe à tourner, lui, il le passe en gainant des abdos, avec le dos en vrac et en tenant une caméra. C'est-à-dire que lui, il tient ça du début à la fin et puis on enchaîne, on enchaîne, on enchaîne, on fait très peu de pauses.
[02:21:59] Speaker E: Et donc ouais, ce clip là, c'est vraiment le clip où on trouve que c'est un miracle qu'on n'ait ni cassé de matériel, ni... Qu'on ne se soit pas blessé, quoi. Ouais, c'est ça.
[02:22:08] Speaker D: Parce qu'on marchait sur des lames de rasoir de pierre.
[02:22:11] Speaker E: Avec du vide de chaque côté.
[02:22:14] Speaker D: Des chaussures trop grandes, enfin c'était des trucs vraiment débiles quoi. Mais pour l'art quoi, on est allé jusqu'au bout de toutes les idées qu'il avait énoncées sur les plans de la caverne et des machins. Puis en plus de ça, en arrivant sur place et en découvrant aussi le décor naturel, il y a plein de nouvelles idées qui ont jailli et en fait le clip s'est un peu fait pas tout seul, mais il y a plein de nouvelles choses qu'on a intégrées qu'on n'avait pas pensé de faire aussi.
[02:22:37] Speaker E: Et on a eu des frayeurs au début, on se disait mais est-ce qu'il y avait des trucs qui marchaient pas, une lumière qui marchait plus et tout ça qui était hyper important. Ce qui fait qu'entre le moment où on a commencé à rentrer dans la grotte et le moment où on a commencé à filmer, il a dû se passer presque 5h, quelque chose comme ça. Et on a dû rentrer dans la grotte à 14h et on est sortis à 3h du matin.
[02:22:58] Speaker B: Ah, le monde n'est pas le même !
[02:23:00] Speaker E: Et c'était une sacrée aventure, mais je pense que c'est tous le clip dont on est le plus fiers actuellement. Et mine de rien, les souvenirs de cette escapade très sombre et étrange dans une grotte, c'était vraiment super.
[02:23:17] Speaker D: Le décor était tellement ouf quoi, c'est ça.
[02:23:19] Speaker C: Une fois que c'est fini, c'est que des bons souvenirs.
[02:23:21] Speaker E: Mais tu sais, c'est ce qu'on se rappelle à chaque fois.
[02:23:24] Speaker C: En fait, il y a deux phases. Il y a la phase où le moment où tu le fais et de toute façon, tu n'as pas le choix, donc tu le fais. même si tu vas crever. Après, il y a la phase d'après où tu... Quand le truc est fini, tu réalises de ce qui s'est passé, tu fais... Putain, mais on est fou ! Et il y a la phase encore d'après où tu fais... Putain, c'est dingue quand même ! C'est cool.
[02:23:45] Speaker E: J'essayais d'être dans la phase... Tristan, c'était pareil. On essayait vraiment d'être dans la phase... Putain, c'est dingue ! Pour pas, genre, justement, se focaliser sur... Ouais, c'est ça.
[02:23:53] Speaker B: Vous avez pas croisé Batman ?
[02:23:56] Speaker E: Non.
[02:23:56] Speaker B: C'est dommage.
Non parce qu'ils pourraient faire une BO de Batman je pense. Non ?
[02:24:01] Speaker C: Bah je leur souhaite en tout cas.
[02:24:02] Speaker B: Je vous le souhaite effectivement.
[02:24:04] Speaker C: Surtout si c'est George Clooney avec des petits tétons moulés. Non, j'espère que ce sera un meilleur Batman que ça.
[02:24:11] Speaker D: Si c'est Tim Burton, ça ne me dérange pas, moi.
[02:24:14] Speaker B: Je me permets une chose qui est dans ma tête depuis tout à l'heure. Je me dis, mais parce que vous donnez plein d'idées, vous donnez plein de façons que les choses viennent. Ça vient comme ça, ça vient d'ici, ça vient de là. J'ai l'impression qu'il y a quand même globalement, dans l'ensemble de ce que vous vivez au quotidien, un chaos pas possible. Et je ne sais pas comment vous arrivez à l'organiser pour donner tout ça, justement. Parce qu'il y a plein de choses qui viennent de partout, il y a tellement de thématiques, il y a tellement de choses, depuis tout à l'heure j'entends, il y a eu ça, on a eu cette idée, c'est venu comme ça, on était avec lui, c'est fou non ?
[02:24:42] Speaker E: Bah il faut bien de la matière pour faire ça.
[02:24:45] Speaker B: Ouais mais c'est à dire qu'il y a un moment où tout s'organise et ça se fait naturellement. Ou il y a quelqu'un qui dit, bon ça suffit, on va poser ça là maintenant, on va faire un petit tableau.
[02:24:55] Speaker E: Je dirais que Clem et moi on a beaucoup eu ce truc d'apprendre à organiser nos idées parce que à la base c'était vraiment pas... Parce que c'était.
[02:25:05] Speaker D: Un point faible en fait d'être désorganisé.
[02:25:07] Speaker E: C'est ça. Mais par contre, il y a bien une personne dans le groupe à qui on doit un peu l'organisation et le fait que les choses... Enfin, qui nous a vraiment appris à organiser les choses et qui, encore aujourd'hui, est à la tête de vraiment l'organisation des choses. Et c'est Tristan. Et big up à Tristan, si tu le regardes. Et vraiment, ça fait... C'est ça qui a, je pense, vraiment fait la plus grosse différence. C'est quand lui s'est dit, bon les gars, je prends Ce rôle-là, ça va peut-être pas être fun au début, parce qu'à la base on est juste des amis et on n'a pas envie de...
[02:25:43] Speaker B: Bien sûr, mais après il faut que quelqu'un le cadre.
[02:25:45] Speaker E: Et il a fait ça merveilleusement bien et je pense qu'on lui sera redevables de ça pour toujours, d'avoir pris cette décision d'être le méchant.
[02:25:55] Speaker D: Tous les groupes ont besoin de quelqu'un qui vient un petit peu sonner le holà quand les choses ne sont pas délivrées en temps et en heure. Et vu que quand on est tous les deux enfermés dans une chambre avec Nice, on a tendance à plus se rendre compte du temps qui passe. En fait, il fallait quelqu'un qui soit là pour nous rappeler de l'agenda. Et ça nous a aidé à finir l'album en temps et en heure. Ça nous a aidé aussi à nous forcer à adopter des méthodes de travail basées sur l'organisation. C'est plus uniquement le « bon là, je me laisse pendant ». Je me laisse pendant deux mois, pendant l'année qui coule, je laisse l'inspiration vivre à moi. On sait très bien que c'est un effort, je dirais, c'est un effort conscient, mais c'est un travail de se forcer à ce que l'inspiration vienne. Et oui, il y a potentiellement des fois le moment où on a l'impression qu'il n'y a rien qui vient, mais il faut se forcer. Et il y a plein de manières de faire. Je me rappelle Universe X, Il avait déjà dit une fois, quand lui il bosse par exemple, parce que lui c'est un mec qui est très créatif aussi, le mec de BMTH là, des fois quand il a besoin de s'inspirer, il fait des pauses, mais des pauses inspiration. Il se met un film, il regarde une série, il lit un manga, il joue à un jeu vidéo, et en fait...
[02:27:09] Speaker B: Il libère son esprit.
[02:27:09] Speaker D: En fait, c'est ça, faire des pauses qui nous enrichissent, mais des pauses qui nous font vraiment du bien. C'est hyper important. Les marchés, moi, c'est un truc que je fais énormément aussi. Et ça, ça nous aide à garder cette créativité-là, du coup.
[02:27:21] Speaker E: Après, t'as un peu le revers de la médaille.
[02:27:23] Speaker C: Qu'est-ce que t'allais dire ? T'as dit aller marcher, mais j'ai entendu les marchés. C'est vrai, je fais les marchés, le marché aux poissons, tous les mercredis matins.
[02:27:33] Speaker E: Je vais au marché aux poissons.
[02:27:33] Speaker C: Attends, on tient un coup de banane, il y a deux euros là.
Voilà, je suis désolé.
[02:27:38] Speaker B: Ça peut détendre aussi, hein.
[02:27:40] Speaker C: Et puis tu peux faire des affaires !
[02:27:42] Speaker D: Bah je le dis pour les affaires, moi.
[02:27:44] Speaker E: Mais du coup, dans ce truc de faire des poses où tu t'inspires, il y a aussi le truc auquel... Enfin, moi je suis vachement tombé dedans, c'est... Je me suis mis à... à ce que toutes mes poses deviennent possiblement des zones d'inspiration. Et donc du coup, t'es toujours dans le truc...
[02:27:56] Speaker D: En fait, il y a le truc où il faut faire attention à pas faire des poses pour travailler ailleurs, quoi.
[02:28:00] Speaker E: Ouais, c'est ça.
[02:28:01] Speaker D: Faut que j'aille m'inspirer, du coup je fais une pose pour aller m'inspirer.
[02:28:03] Speaker E: Non, en fait, mec, là t'es en.
[02:28:04] Speaker D: Train de bosser, quoi, c'est pas une pose.
[02:28:06] Speaker C: Parce que moi une fois j'ai fait une pause inspirationnelle comme ça, bon ça a duré deux semaines, par contre j'ai maté plein de films, c'était la meilleure pause de ta vie !
[02:28:19] Speaker B: Après c'est utile des fois. Il faut savoir aussi prendre du temps pour soi.
[02:28:24] Speaker D: Mais je t'avoue que la raison pour laquelle on parle de à quel point l'organisation ça a été important, à quel point Tristan a été important, c'est que pendant très longtemps, si H1 sortait peu de musique, c'est juste parce qu'on avait On était des enfants dans la cour de récréation. Il faut sonner la cloche et rentrer en salle et finir le projet parce que sinon tu disparais. On a appris à être des musiciens.
[02:28:50] Speaker C: C'est important qu'il y ait quelqu'un qui ait un rôle de manager dans le groupe.
[02:28:54] Speaker D: C'est totalement le rôle qu'il a.
Ah.
[02:28:56] Speaker B: Mais du coup c'est difficile quand même malgré tout parce que je veux dire tu prends un petit groupe et là ils vont regarder et il y a un petit groupe qui regarde qui se dit bon donc il faut décider qu'il y en ait qui fassent ça mais ça peut foutre la merde aussi je veux dire... Ah bah il faut que.
[02:29:05] Speaker D: Tout le monde soit ok avec ça.
[02:29:06] Speaker B: Ouais c'est ça Ou être vraiment dans une entente extraordinaire ce qui est sûrement le cas chez vous quoi Là dessus.
[02:29:12] Speaker D: On a beaucoup de chance ouais en.
[02:29:13] Speaker E: Fait Bah je pense que avant d'être...
[02:29:15] Speaker C: Après ils sont que deux advenus hein.
[02:29:17] Speaker B: Mais parce qu'il n'y a pas de.
[02:29:19] Speaker D: Place en canapé !
[02:29:20] Speaker C: C'est le canapé ! On nous a dit deux !
[02:29:22] Speaker B: C'est moi, c'est moi !
[02:29:24] Speaker C: Non mais je rigolais bien sûr !
[02:29:26] Speaker E: Mais je pense que ouais...
[02:29:26] Speaker C: On a besoin de nous envoyer des messages pour nous dire...
[02:29:28] Speaker B: C'est fini ! Bande de salauds !
[02:29:32] Speaker E: Et un truc qu'on s'était dit sur les premières années de notre existence, c'est que je crois qu'on a passé plus de temps à discuter qu'à vraiment faire de la musique. Et c'était plus limite un groupe de parole. Et non, mais vraiment, c'est abusé. Quand j'y repense, je me dis mais qu'est-ce qu'on parlait ? Qu'est-ce qu'on avait de chaud à dire ? Mais au final, c'est ce qui nous a avant tout soudés hyper fortement et ce qui fait qu'il y a très peu de problèmes qu'on n'a pas réussi à régler juste avec une petite conversation.
[02:30:01] Speaker B: Ce temps-là a été donc finalement nécessaire pour construire ce qu'il y a aussi aujourd'hui.
[02:30:06] Speaker C: Ça donnait des bases saines.
[02:30:07] Speaker D: Ça donnait la confiance. Parce que faire un groupe de musique c'est professionnellement, c'est engageant déjà, ça nous demande de l'investissement personnel, puis c'est dangereux, enfin je veux dire c'est précaire, faut pas l'oublier, y'a beaucoup de gens qui s'imaginent que ça y est, y'en a qui peuvent devenir des rockstars parce que t'as 500 000 auditeurs par mois, pas du tout, ça reste quand même quelque chose de très précaire, il faut avoir confiance impérativement à 100% en tout le monde. Sans ça, c'est ultra angoissant. Et c'est pour ça que quand on s'est dit, Tristan, il aura ce rôle de chef d'orchestre, on n'a pas eu peur. On le connaissait et on savait que grâce à lui, on allait pouvoir travailler de manière organisée et optimale, tu vois, et mettre, je dirais, les meilleurs atouts de chacun dans le projet. Est-ce que chacun se rend compte aussi que si toi, tu fais pas ça, c'est parce qu'il y a quelqu'un d'autre de plus performant qui peut le faire et c'est pas grave.
[02:31:02] Speaker E: Et c'est OK !
[02:31:03] Speaker D: Et c'est OK !
[02:31:04] Speaker C: Ouais, faut trouver où est ta valeur ajoutée pour pas te passer plus de temps que ce que l'autre mettrait, comme.
[02:31:10] Speaker D: Ça tu... Et t'as fait ça, et puis après... Et on a beaucoup discuté justement de la valeur de chacun, et de... Bah moi j'aimerais faire ça, mais j'y arrive pas, je suis triste. C'est pas grave mec, t'es bien meilleur que d'autres dans d'autres choses, et ce qui compte c'est que t'es confiant, c'est que t'es pas peur qu'on te souffre dessus, que tu disparaisses, juste parce qu'on a... Voilà, on a envie de travailler ensemble et on se fait tous confiance quoi.
[02:31:29] Speaker B: C'est un beau travail.
[02:31:29] Speaker C: Toi Pierre, personne ne passe l'aspirateur comme toi dans le groupe.
Tu vois, chacun ses points forts et toi c'est vraiment ça. Bravo.
[02:31:39] Speaker B: Tu dis ça parce que je mets une mini-jupe. Sans culotte. Alors... Non, là tu veux me dire pardon ?
[02:31:44] Speaker C: Tu pètes une secrète.
[02:31:47] Speaker B: Ça m'a perturbé. Ah bon ?
[02:31:51] Speaker C: C'est étrange ça. Je me demande bien pourquoi.
[02:31:53] Speaker B: C'est parce que mes parents regardent et.
[02:31:54] Speaker C: Je veux même pas qu'ils sachent. Trop tard. Que je fais ça, tu me mets un pantalon pour passer à l'aspirateur.
[02:32:00] Speaker B: J'ai plein d'idées... Mon fils, pourquoi tu fais ça ?
Sinon, dans cette émission, on a tendance aussi à parler quand même, on a déjà parlé un petit peu de Voddy à travers toutes les questions qu'on a pu aborder depuis le début. Mais moi, j'aime toujours voir ce que c'est l'enfance, comment vous la vivez, etc. Alors, je pense qu'il y a eu quand même des douleurs et des trucs difficiles ou de la solitude, peut-être. Mais qu'est-ce qu'il y avait avant, justement, le métal ? C'était à quel âge ? Et avant, il y avait quoi ? Il y avait la radio ? Il y avait les parents qui écoutaient de la musique ?
[02:32:33] Speaker E: Je peux commencer ?
Je peux y aller, c'est juste que je commence beaucoup depuis tout à l'heure.
[02:32:38] Speaker D: C'est pas grave.
[02:32:39] Speaker C: Si tu veux commencer, je commence. Si t'es meilleur pour commencer, c'est ton rôle.
[02:32:43] Speaker E: Alors personnellement, la musique a toujours été hyper présente dans ma famille. Mon père est né en 1950. Et du coup, comme on en parlait tout à l'heure, il est de doublé nationalité américaine et française. Quand il avait 20 ans, c'était les périodes hippie. C'était 1970, il a vu Hendrix en concert. Il a vécu pour la musique sans être un musicien pendant une grosse partie de sa jeunesse. Et donc je pense qu'il y a eu une grosse partie de mon éducation musicale qui s'est faite avec des centaines de conversations et à écouter des disques. Il y a des albums qu'on a en commun et qui sont ses albums préférés, qui sont les miens aussi, genre je dirais Arctic Monkeys, A.M., Björk, Vespertine et Kida de Radiohead. Et donc du coup je pense que ça nous a vachement rapprochés et j'ai appris énormément par lui et donc j'ai eu la chance aussi d'avoir un père vraiment vraiment derrière moi dans la musique et à pas me dire non fais des études normales tout ça et ça ça du coup fait je pense une grosse différence par rapport à pas mal de gens Des fois, on a l'habitude de parler à des gens au merch qui nous disent « Ouais, j'aimerais bien faire ça, mais mes parents... » Je trouve que c'est le truc le plus triste. Enfin, moi, ça me déprime. Mais du coup, moi, j'ai eu cette chance-là.
[02:34:21] Speaker B: Ouais, c'est la chance quand même, parce que c'est vrai que c'est pas donné à tout le monde.
[02:34:24] Speaker E: Ouais, non, vraiment. Et puis ouais, j'ai commencé l'éveil musical quand j'avais 4 ans, un truc comme ça, et puis du coup, le lutte.
Et c'était ça que je faisais à côté d'aller à l'école, donc je me suis jamais vraiment trop posé de questions. Je pensais que ce qu'on faisait à côté de l'école, l'école, ça allait être notre métier après, donc... Ouais, c'était hyper...
[02:34:48] Speaker B: Donc il y avait déjà un truc de foot.
[02:34:50] Speaker D: Un mec qui payait 15 000, ouais.
[02:34:52] Speaker E: Moi, je pensais que... Du coup, je me disais que ceux qui faisaient du judo, ils allaient devenir judokas professionnels, je sais pas. C'est mignon, c'est le raisonnement d'un enfant.
[02:35:02] Speaker C: Il avait quand même 15 ans.
[02:35:08] Speaker B: C'est très très cool ça. Partager autant aussi avec son rep et tout, c'est une grosse chance.
[02:35:18] Speaker C: Quand tu t'es mis à jouer du lutte, il s'est pas dit Hendrix, il est loin quand même.
[02:35:24] Speaker E: Si, un peu, mais d'un autre côté, la prof que j'ai eue, qui s'appelle Claire Antonini, si jamais, c'est une personne vraiment reconnue dans le milieu du lutte et qui était, par ailleurs, une prof vraiment extraordinaire. Et c'était vraiment la personne qu'il fallait que je rencontre dans ma vie pour tomber vraiment amoureux de la musique. Donc, j'ai eu beaucoup de chance là-dessus aussi.
[02:35:48] Speaker C: C'est beau. Merci, Claire.
[02:35:50] Speaker B: Est-ce.
[02:35:56] Speaker C: Que du coup tu vas mettre du lutte dans des morceaux ou pas ?
[02:35:59] Speaker E: C'est pas trop prévu.
[02:36:03] Speaker C: J'ai cru voir des espèces d'armures de chevalier, des choses comme ça.
[02:36:06] Speaker E: C'est vrai que c'était le moment de faire ça.
[02:36:09] Speaker D: C'est le morceau que t'as déjà fait. On m'a refusé le DJ Rideau alors tu sais.
[02:36:14] Speaker C: Véridique. Il y a des raisons, il y a des raisons. Incubus, c'est fini.
[02:36:19] Speaker E: C'est bien Incubus quand même.
[02:36:21] Speaker D: Moi j'étais un gros fan de Dombe.
[02:36:23] Speaker B: C'était un putain d'ombre.
[02:36:24] Speaker D: C'était un groupe de musique tribale sénémarnaise, ils venaient de Fontainebleau et ils faisaient des concerts de malade. Lui c'était un bassiste qui slappait, il faisait du didgeridoo. Il y avait un gars au djembé et tout, c'était extraordinaire. J'ai adoré ce truc.
[02:36:40] Speaker B: Il y avait des gens qui faisaient des hop hop hop, des bolasses.
[02:36:43] Speaker C: Et les pieds étaient nus.
[02:36:45] Speaker D: Et depuis je leur dis, ouais les gars ça vous dit pas on met un peu de didgeridoo dedans ?
[02:36:48] Speaker B: Non ! Non !
[02:36:50] Speaker E: Je peux faire du diabolo éventuellement.
[02:36:52] Speaker D: Il sait très bien faire du diabolo lui.
[02:36:53] Speaker B: C'est prometteur.
[02:36:55] Speaker C: Tu vois avant le métal, diabolo, didgeridoo, t'as la règle.
[02:36:58] Speaker D: C'est sur mon CV t'inquiète.
[02:36:59] Speaker B: Attention les 7projects vous êtes pas prêts.
[02:37:02] Speaker C: Putain je suis pressé qu'ils fassent leur festival ça va être vraiment super bien. C'est la fête de l'humain c'est bon.
[02:37:10] Speaker E: Ça va être super.
[02:37:11] Speaker B: Ok, toi donc, Clem.
[02:37:12] Speaker D: Moi, pareil, j'ai une maman très très mélomane. Et j'ai eu beaucoup de chance parce qu'en fait c'était une gros fan de... Elle a toujours été passionnée par la rythmique. D'ailleurs, en vrai, le côté djembé, didgeridoo, ça vient de ma maman. Mais à côté de ça, elle écoutait aussi beaucoup beaucoup de musique classique.
[02:37:32] Speaker E: Ma mère faisait du djembé aussi, je sais pas si tu...
[02:37:34] Speaker D: Mais on a eu la même maman.
[02:37:35] Speaker C: Ah vous avez la même mère ? Vous êtes un demi-frère.
[02:37:38] Speaker E: Oui, c'est ça.
[02:37:39] Speaker D: Et du coup en fait je me rappelle juste de la quantité de vinyles qu'il mettait et qu'il passait en boucle et moi qui sautait partout dans le salon et j'ai eu le droit à Beethoven, j'ai eu le droit à Mozart, j'ai eu le droit à mon père Michael Jackson, James Bond et c'est tous ces trucs là en fait. Art of Noise aussi mon père a écouté beaucoup Art of Noise. Et en fait c'est ce mélange là qui est arrivé juste avant le métal. J'écoutais très peu de rock malgré le fait que ma mère écoutait Pink Floyd etc. Elle a jamais mis de vinyles de Pink Floyd, c'est d'ailleurs, j'ai jamais compris pourquoi. Et en fait je suis passé directement sur Linkin Park d'un coup. Comme ça, donc en fait le métal c'est arrivé à 12 ans quoi.
[02:38:17] Speaker B: T'as découvert ça comment ?
[02:38:19] Speaker D: La radio et en fait la radio ça m'avait juste un peu perturbé je m'étais dit oh c'est quoi ce son c'est trop bizarre j'avais au début un peu ce réflexe de me dire c'est pas mon éducation faut pas que j'aille là bas un peu comme si je faisais une bêtise puis il y a un pote à moi qui m'a dit non par contre il faut vraiment que t'écoutes cet album là il m'a prêté il m'a prêté Météora et quand j'ai découvert Météora dans ma chambre et que juste ça a commencé par le cul la bouteille qui se cache, je me suis dit ok je suis un rebelle là et en fait cette sensation de faire une bêtise en écoutant de la musique j'ai trouvé ça génial puis après on m'a filé l'album de Marine Monson, This is a new shit, non c'était The Gonads of Grotesque, il y avait l'album éponyme de Slipknot, j'ai eu Korn follow the leader et puis ça ça m'a retourné le crâne J'ai crois que j'ai écouté quasiment les mêmes albums pendant 2 ans et demi, 3 ans. Vraiment le côté très... écouter que ça et vraiment... et les écouter en les redécouvrant à chaque fois parce que tu mets ton oreille sur des petits bruits des machins tellement les prods elles sont folles. Et ouais le metal c'est... après j'ai écouté quasiment plus que ça quoi. J'ai une petite période rap US pendant la période metal.
Mais sinon, je suis devenu un nerd du métal, quoi, d'un coup.
[02:39:27] Speaker E: Je savais pas que t'allais vraiment écouter plus que ça pendant une période.
[02:39:30] Speaker D: En fait, j'écoutais du métal tout le temps, tout le temps, et j'ai eu des périodes électro, rap US, et ils sont venus s'embriquer là-dedans.
[02:39:38] Speaker E: Mais c'était la base, quoi.
[02:39:39] Speaker D: Voilà, c'est ça. Mais par contre, sinon, c'est le truc qui me donnait envie de...
[02:39:42] Speaker E: Je fais l'interview, maintenant.
[02:39:43] Speaker B: C'était très bien, j'apprécie.
[02:39:44] Speaker C: On va y aller.
[02:39:45] Speaker D: C'était le métal tout le temps, quoi.
[02:39:47] Speaker B: Bon bah justement on va regarder un autre clip que vous avez choisi de 1975. J'avoue aussi que...
[02:39:53] Speaker C: C'est pas l'année où il a été fait !
[02:39:55] Speaker B: Avec People. J'avoue je connais très très mal 1975 et pourtant beaucoup de gens connaissent très très bien. C'est toi qui l'as choisi ? Non ? C'est les deux aussi ?
[02:40:05] Speaker E: C'est nous deux. C'est un peu commun ouais.
[02:40:07] Speaker B: Alors pourquoi ? Alors ce clip en plus est très particulier mais pourquoi ?
[02:40:11] Speaker E: Pourquoi ?
[02:40:14] Speaker D: Je pense que c'est notre amour du subversif à l'anglaise qui est vraiment là pour le coup et à 100% montré par The Net 75 dans l'excellence de ce qu'ils peuvent faire.
[02:40:25] Speaker E: Il y avait aussi un peu ce truc où c'est un groupe qu'on a tous les deux beaucoup beaucoup écouté et il y avait un peu ce truc d'eux se permettre de faire tout ce qu'ils ont envie de faire Donc en vrai, ne nous mettons pas trop de barrières non plus. Je pense que si on se permet autant de choses, c'est en partie grâce à ce groupe-là.
[02:40:44] Speaker D: Ouais, et aussi BMTH.
[02:40:46] Speaker E: Ouais aussi, forcément. Et ensuite, parce qu'il fallait qu'on mette un truc anglais, parce que c'est... Enfin, on a écouté tellement...
[02:40:53] Speaker D: Très très innovant de l'Angleterre.
[02:40:54] Speaker E: Ouais, même pas mal de Britpop et tout ça.
[02:40:57] Speaker C: On pourrait dire crazy, là.
[02:40:58] Speaker E: C'est vraiment quelque chose qu'on a beaucoup écouté pendant la création de l'album.
[02:41:03] Speaker B: Plus sur l'esprit britannique qu'américain, alors ?
[02:41:05] Speaker D: Je dirais plus dans le côté songwriting sur la fin de l'album. On a écouté des groupes comme Oasis, The Cranberries, Yungblud aussi qui est un pont entre ces époques-là et notre époque aussi. Et en fait on s'est rendu compte que beaucoup de ce qu'on aimait venait d'Angleterre. Et on a essayé de comprendre un peu pourquoi.
[02:41:33] Speaker E: Et on a découvert plein de choses. Voilà.
[02:41:36] Speaker B: Et puis tu disais les british sont un peu plus fous.
[02:41:39] Speaker D: Ouais, ils sont plus artsy en fait. Il y a plus de je m'en foutisse mais un petit peu d'esprit provocateur. Justement le côté très subversif à l'anglais, ce que je trouve très intéressant parce que c'est à la fois beaucoup d'humour, beaucoup de second degré à même t'entrer dans ta face quoi. Et ça, je trouve ça hyper inspirant.
[02:41:59] Speaker B: Parfait. Teddy, on va regarder ce petit clip ? T'es prêt Ben ? Est-ce qu'on peut passer le clip ?
[02:42:04] Speaker D: Oui.
[02:42:05] Speaker B: Alors c'est parti !
[02:42:27] Speaker A: J'aime pas aller dehors pour nettoyer tout.
[02:42:42] Speaker C: Le monde.
[02:43:39] Speaker A: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org The best people start talking with the cash C'est.
[02:45:16] Speaker B: Parti !
[02:46:20] Speaker A: C'est.
[02:46:50] Speaker E: Trop beau !
[02:48:28] Speaker B: Ah, Trent Reznor, bon même s'il a fait un peu trop de muscu un moment dans sa vie, bon finalement c'est un très bel homme et il fait de la très bonne musique.
[02:48:33] Speaker C: Comme quoi quand on arrête de faire les muscus ça finit par retomber.
[02:48:37] Speaker B: Nine Inch Nails. Et Gilles Lelouch. Et Gilles Lelouch. Nine Inch Nails dans Bang Bang le meilleur du métal et de l'alternative rock avec bien sûr ce tout dernier single de cette formation qui est sale qu'elle en peut plus mais qu'on aime tellement. Ça vous parle un petit peu Nine Inch Nails ?
[02:48:53] Speaker E: Clairement, c'est un groupe qu'on s'est mis à écouter il y a très peu de temps. Moi j'ai découvert l'année dernière.
[02:49:03] Speaker D: Quand justement on s'intéressait à la production de Marilyn Manson.
[02:49:06] Speaker E: Oui, c'est un peu par là que c'est venu. Et j'ai un peu eu ce moment où je me disais, mais pourquoi j'ai pas écouté ça avant ? C'est tout ce que j'aime et plus. Et non, j'aime beaucoup.
[02:49:19] Speaker B: Comment être ultra crade en faisant quand même des refrains de ouf et puis des chansons qui sont folles, quoi.
[02:49:25] Speaker D: Moi, je sais que je n'ai jamais entendu des prods sonner aussi bien de cette époque-là. Je trouve ça grandiose, en fait, d'arriver à sonner comme ça.
[02:49:35] Speaker B: Et puis c'est un univers, on parlait du live aussi.
[02:49:37] Speaker C: En live, ce qui est hyper intéressant, c'est que c'est quand même des trucs coûteux, mais je pense qu'il y a beaucoup de tournées qui sont plus coûteuses que ça. C'est juste que c'est hyper intelligent, c'est des choses simples, mais utilisées de manière différente. Et surtout, ce que je disais, c'est qu'il y a une évolution au cours du show. qui fait que t'as pas l'impression de voir deux fois la même chose. Enfin, souvent, tu vas avoir des écrans géants. Et puis, en fait, c'est toujours la même mécanique avec juste les images qui changent. Alors que là, le truc évolue.
[02:50:14] Speaker B: Il y a les deux scènes.
[02:50:16] Speaker C: Il y a une scène au milieu de la salle et puis une scène classique. Et en fait, ça alterne entre les deux. Et en fait, à chaque fois que ça bascule de l'un à l'autre, il y a eu des changements dessus dans.
[02:50:28] Speaker E: Les techniques de projet.
[02:50:29] Speaker C: Exactement, il y a eu des changements de type de projection. Par exemple, il y a des projections sur des tulles. Donc tu vas avoir trois couches de tulle en profondeur sur la scène. Et du coup, quand ils projettent, t'as l'image trois fois, mais qui est déformée puisqu'elle est projetée sous un angle différent sur chaque tulle. Et après, ils vont retirer un tulle, ils vont remplacer un truc. Et en fait, chaque chanson...
[02:50:55] Speaker E: On va tout copier.
[02:50:56] Speaker C: Alors, je vous le souhaite. Par contre, il faut appeler votre tourneur tout de suite qui commence à mettre de l'argent de côté. Mais du coup, tout le show évolue. Il n'y a pas deux fois où c'est la même chose. Ça change en permanence.
[02:51:12] Speaker B: Et puis cette balance électro et rock, parce que la scène centrale, c'est beaucoup plus électro, minimaliste avec cette espèce de prison.
[02:51:21] Speaker C: Il faut que tu parles dans le micro, par contre. Il y a des lumières juste au-dessus qui descendent et qui, du coup, viennent fermer l'espace, c'est-à-dire que même s'ils sont au milieu de la foule, t'as l'impression que c'est très resserré. C'est vraiment stylé.
[02:51:39] Speaker B: Et puis ils passent dans la foule pour pouvoir remonter sur la grande scène, et les gens se poussent automatiquement, c'est formidable. Il y a des gens qui sont là quand même pour dire pardon, mais je veux dire, il n'y a pas de gens qui se jettent dessus, il y a un respect et tout, c'était hyper classe.
[02:51:52] Speaker E: Il y avait, parce que du coup, juste avant il y avait The 1975, et eux aussi, c'est vraiment une leçon pour nous en termes de scénographie, ce qu'ils ont fait sur la dernière tournée, je vous conseille d'aller voir, c'est vraiment une espèce de maison, mais coupée sur le côté, limite, enfin pas maison de poupée, mais tu vois, il y a toutes les pièces de la maison, et tout le show évolue dans ce décor-là, et c'est incroyable, il y a un moment il est sur le toit, il y a un lampadaire, et il y a un jeu de lumière qui se fait, avec la télé, il se passe tellement de choses, et c'est vraiment incroyable à regarder.
[02:52:26] Speaker B: J'irai voir ça, j'irai voir ça. Je vous rappelle que Hachène sort son premier album, c'est vendredi, tic tac, tic tac, ça se rapproche. Pas les bonbons, c'est l'horloge. Et vous allez en prendre plein la gueule et vous allez adorer, j'en suis persuadé, avoir absolument... Réservez-le tout de suite.
[02:52:44] Speaker C: Dans votre plateforme d'écoute, vous pouvez réserver, comme ça vous pouvez l'écouter directement.
[02:52:49] Speaker B: Vous serez averti, vous ne pourrez pas le louper, à minuit ça fera HACHÈNE, HACHÈNE ÉCOUTE !
Et c'est ça qui est bon, je me rappelle quand on était plus jeunes, nous on allait devant le disquiaire attendre qu'il ouvre pour pouvoir aller acheter les albums. Bah là c'est un petit peu la même chose quelque part, on a ça, on a l'alerte.
[02:53:06] Speaker C: Sauf que tu peux le faire de ton lit à minuit.
[02:53:07] Speaker B: Voilà, ce qui est quand même plutôt pratique aussi. On va pas dire le contraire. Tournez, qu'est-ce qu'il se passe pour H&M en plus de cette sortie ?
[02:53:16] Speaker D: Là, dans le temps le plus court, on fait notre tournée française en headline, la première, où on joue dans des villes comme Bordeaux, on fait Marseille, Lyon, etc. Lille, Toulouse, Paris. et elle se remplit super bien, on est très très content. Le show du Hellfest a énormément aidé, évidemment. Et du coup, c'est vrai que c'est agréable de se dire qu'une première tournée comme ça va se passer comme ça. On a hâte et en même temps je pense qu'on n'est pas prêts. Tristan, qui a un peu plus d'expérience, me disait voir des gens venir juste pour vous sur la tête d'affiche comme ça, sur une salle blindée, vous n'êtes pas prêts.
[02:53:53] Speaker E: Et sur autant de shows.
[02:53:55] Speaker D: Très très fort pour nous émotionnellement je pense. Et on coche une autre case dans la bucket list des choses qu'on rêvait de faire. On va jouer au Bataclan pour Three Days Grace le 15 décembre. Concert complet et ça c'est très très cool.
[02:54:10] Speaker B: Vous avez fait Papa Roach aussi.
[02:54:11] Speaker D: Ouais il y a eu Papa Roach aussi en août. C'était aussi extraordinaire émotionnellement.
[02:54:16] Speaker E: Incroyable. Et ensuite tournée européenne avec Resolve qui commence mi-janvier. C'est ça.
[02:54:24] Speaker D: Les français à l'attaque de l'Europe. Non mais c'est fou.
[02:54:27] Speaker E: On a trop hâte. En plus, les copains, ça va être un super moment, je pense.
[02:54:30] Speaker D: Ouais, ça va être génial.
[02:54:31] Speaker C: Tu parlais du concert du Hellfest. Il y avait peut-être d'autres choses à dire sur ce sujet de ce concert ?
[02:54:37] Speaker D: Ouais, bah du coup...
[02:54:39] Speaker C: Je sais pas si on peut le dire.
[02:54:40] Speaker E: Si, si, si, je pense. Je sais pas. Il y a la vidéo qui sort mardi.
[02:54:43] Speaker C: Ah là, ok.
[02:54:45] Speaker E: Et on a très hâte.
[02:54:46] Speaker C: Sur la chaîne YouTube du Hellfest, c'est ça ?
[02:54:48] Speaker E: Ouais, c'est ça. Donc si... Si, voilà.
[02:54:52] Speaker B: Bon bah écoutez, de toute façon le.
[02:54:56] Speaker C: Replay est vendredi, donc s'ils l'ont pas vu en direct...
[02:55:02] Speaker D: Les gens du chat, soyez des gens discrets !
[02:55:05] Speaker C: Enfin sauf pour les fans de la chaîne, alors là vous faites bien tourner l'information parce qu'il faut exploser les vues dès le début.
[02:55:11] Speaker B: C'est vrai, c'est vrai.
[02:55:12] Speaker C: Un live qui a scotché tout le monde, tout le monde en parlait au Hellfest. Je pense que vous êtes content que tout le monde puisse le découvrir.
[02:55:20] Speaker D: C'est clair, c'est clair. On est très content de ce qu'on a fait. On a eu Niels qui a fait le mix du coup de la vidéo qui sortira mardi.
On est tous très contents de ce que Nils a fait, parce que c'est vrai que... Parce que jusqu'ici c'était toujours.
[02:55:33] Speaker C: Un peu bof, là il a quand même bien bossé. On a la chance d'être très très.
[02:55:37] Speaker D: Fans de ce gars-là et d'être dans.
[02:55:39] Speaker E: Son groupe, donc on va être...
[02:55:41] Speaker D: Voilà, mais surtout qu'il a fait un travail monstrueux sur ce mix-là et surtout que les images sont magnifiques, on se rend vraiment compte de ce qu'on a vécu. Et c'est vrai que les gens ont vu que des stories, des petites vidéos sur les réseaux, donc ils ne pouvaient pas vraiment se rendre compte de...
[02:55:56] Speaker C: Éventuellement un petit feat, vite fait.
[02:55:58] Speaker D: Ouais, il y a 2-3 petites surprises qui se représentent dans cette vidéo, évidemment.
[02:56:02] Speaker C: Ça n'a pas été coupé au montage.
[02:56:03] Speaker E: C'est des surprises pour tout le monde. Personne n'est au courant.
[02:56:07] Speaker B: Non mais c'est cool parce que c'est vrai que Sundate, c'était l'occasion de montrer ce que vous pouviez faire. Et c'est tout passé, le tourneur a participé un peu à ça, comment ça s'est passé ?
[02:56:16] Speaker D: Bah en fait c'est Damien Bottamy qui nous travaille chez Vericho qui a contacté le Hellfest pour savoir s'ils étaient intéressés, ils étaient aussi intéressés donc en fait de fil en aiguille ils nous ont proposé des plages horaires, des scènes et des machins et puis c'est eux qui ont décidé en fait, c'est le Hellfest qui décide en finalité. Et donc on a été très surpris, en vérité, de la confiance qu'ils ont donnée à Ashen. Et du coup, big up à Riku qui nous a donné cette opportunité-là, et on vous remercie vraiment du fond du cœur.
[02:56:51] Speaker B: Et bravo à Damien ! Damien, p'tit merdeux, merdeux, tu viens ici, bientôt. On a voulu jouer à tes jeux vidéo à la con, là, tu viens là.
[02:57:00] Speaker C: En tout cas, ce que je trouve bien, c'est que vous vous êtes quand même organisé pour avoir une petite avancée de scène. Ça, c'est quand même... Non, je sais.
[02:57:07] Speaker D: Que c'est pas... Non, on a payé pour ça.
[02:57:10] Speaker E: Non, mais la chance, en vrai, c'est trop bien.
[02:57:12] Speaker D: Je vais te dire une anecdote. En 2017, j'étais au Hellfest en tant que festivalier parce que j'adore le Hellfest et j'y vais très souvent. Et j'étais là pour voir Linkin Park et Aerosmith et il y avait cette avancée de scène. Et quand j'ai vu cette avancée de scène, je me suis dit Si tout est plané de sa ligne et que j'ai de la chance, le jour où je ferai mon premier Hellfest, s'il vous plaît, qu'il y ait cette avancée de scène-là. Quand on a découvert, je crois que c'est 48 heures avant le Hellfest, un truc comme ça.
[02:57:38] Speaker E: C'est le soir d'avant.
[02:57:39] Speaker D: Le soir d'avant.
[02:57:40] Speaker E: On a découvert qu'il y avait cette avancée de scène. Et on était encore pas sûrs, on était un peu... On se demandait si on allait avoir le droit d'aller dessus.
[02:57:45] Speaker D: Oui, oui. J'ai hurlé. J'ai hurlé parce que... J'étais un peu plus sûr qu'on allait avoir le droit, puisqu'il y avait une Northland qui avait joué cette année au Hellfest et j'avais vu Marcus Bridge marcher avant cette scène et le voir être à proximité des gens, je me dis mais ça doit être incroyable d'être avec les gens et pas d'avoir cette distance festival et vivre ce truc là, honnêtement c'est galvanisant de fou quoi.
[02:58:09] Speaker E: Ouais, j'ai fait un petit solo sur cette avancée et quand je repars de l'avancée, sur la vidéo on me voit sourire comme un Google, c'est super.
[02:58:16] Speaker C: C'était vraiment genre waouh. Il y a plusieurs fois où quand.
[02:58:21] Speaker D: On revient là, on fait...
[02:58:23] Speaker E: Il y a des images de nous tournant le dos au public en train de souffler en mode mais qu'est-ce qu'il se passe ? C'est vrai que c'était fou.
[02:58:30] Speaker B: Bravo en tout cas, bravo pour tout ça.
[02:58:32] Speaker C: Et d'ailleurs, je tiens à t'informer de quelque chose. En fait, Linkin Park se sont reformés et ont fait installer l'avancée de scène exprès pour vous. Ce n'était pas un hasard.
[02:58:42] Speaker D: Ils ont entendu la prière, ils ont fait... Oh, ne bouge pas.
[02:58:48] Speaker B: Non mais c'est vrai que là vous êtes en train de parler de ça comme ça, on voit que vous êtes assez ému, content, joyeux, accompli.
[02:58:57] Speaker C: Deux autres synonymes.
[02:58:59] Speaker B: Non mais que ça efface peut-être aussi le passé, en tout cas que ça met de la lumière dans ce passé. et que vous êtes super content, on le voit aussi sur les réseaux, je vois bien vos réseaux, je suis quand même, et c'est souvent toi qui parle quand même, mais on voit le côté hyper naturel, il n'y a pas de... Généralement c'est toujours travail un petit peu, là il y a vraiment le... Oh putain ! Et je trouve ça hyper... C'est vrai qu'il y a peu de gens qui le font comme ça. C'est très brut. Et je trouve ça cool parce que ça fait vrai et qu'on voit que voilà il y a... Vous êtes excités quoi, vous êtes contents et en fait ça nous donne envie de participer aussi à l'aventure, ça nous donne envie d'être là quoi. Donc c'est cool, je trouve ça très bien.
[02:59:42] Speaker D: Merci beaucoup.
[02:59:43] Speaker B: Je voulais vous féliciter de ça et qu'il ne faut pas hésiter à continuer parce que tu parles d'être proche des gens. Je pense que quand on met beaucoup trop de trucs aussi dans les web et tout ça, c'est bien parce que c'est joli, mais ça en relève un petit peu de ce truc de proximité.
[02:59:56] Speaker C: La spontanéité !
[02:59:57] Speaker B: La spontanéité, tout à fait.
[02:59:59] Speaker D: En fait, je trouve que c'est possible et que c'est assez intéressant d'avoir à la fois une esthétique très léchée, un rendu très professionnel, puis de montrer aussi ce qu'il y a derrière. Après, il y a des groupes qui font le choix d'être totalement à l'opposé, d'être très discrets, voire même mystérieux. Et je trouvais que ça ne collait pas forcément avec nos personnalités. et qu'on avait plus intérêt à montrer qui on était parce qu'il y a des trucs, je dirais vraiment, je les trouve sympathiques ces gens. Et c'est quelque chose qui vient aussi peut-être un peu casser...
Je dirais une image que les gens pourraient dire comme étant prétentieuse. Quand tu fais quelque chose, tu sais, de ultra extraverti, grandiloquent. Oh regarde, ils se costument, etc. Ils utilisent le vêtement, machin. Puis des fois, évidemment, il y en a qui ne comprennent pas. Eh ben, j'ai envie qu'ils voient ce qu'il y a derrière aussi. Pas pour aller forcément récupérer tout le monde. Il y aura toujours des haters, il y aura toujours des gens qui aimeront, etc. Mais juste pour dire à les gars, en fait, juste, regarde ce qu'il y a derrière, quoi, tu vois. On est là pour kiffer, on est des passionnés et on raconte notre histoire. Vu que notre musique est assez introspective, je pense que c'est intéressant de pouvoir aussi en parler face caméra. parce que jusqu'ici on n'était pas un groupe qui avait fait beaucoup d'interviews. C'est seulement là, depuis un mois, qu'on parle de l'album, etc. On avait vachement besoin de s'exprimer sur notre musique parce qu'on trouvait qu'il y avait assez à en dire pour le faire de cette manière-là. Et aussi notre parcours. C'est une chance inouïe de jouer pour Papa Roach. C'est une chance inouïe de faire le Hellfest. Le Hellfest, il n'y a pas eu de vlog, etc. Pour Papa Roach, on s'est dit qu'on le ferait parce qu'on a vraiment l'impression de cocher des casses de... Wow, le rêve, il est en train d'être vécu. Et je me rappelle une réflexion de Nico, de novelliste, qui m'avait dit un jour, les gars...
apprécier le chemin parce que très souvent on est tellement la tête dans le guidon qu'on oublie à quel point c'était incroyable tous ces petits événements qui s'accumulent et cette remarque qu'il a fait je l'ai jamais oublié je me suis dit il faut il faut le garder en tête et la manière que j'ai eu moi personnellement de justement de me rendre compte de ce qu'on vivait et de remercier la chance et juste la vie de rencontrer ces gars là et de vivre ça c'était de tenir un journal en fait et les réseaux ça sert à ça Et en.
[03:02:25] Speaker E: Vrai, c'est quelque chose... Au début, on s'est posé des questions, c'était pas directement qu'on s'est dit, vas-y, on va faire des vidéos où on casse un peu le quatrième mur et on se met à parler normal. Et en fait, parce qu'on avait ce truc de... Si on se met à faire ça, est-ce que ça va pas impacter l'univers qu'on est en train de créer musicalement et tout ça ? Est-ce que ça va pas... Tu sais, justement...
[03:02:48] Speaker B: C'est justifié comme question.
[03:02:50] Speaker E: Et... Et on s'est dit, en vrai, on va le faire et on verra. Et au final, on est très content de l'avoir fait. Et donc, s'il y a d'autres groupes qui se posent ces questions, sachez que pour nous, c'était plus positif que négatif.
[03:03:03] Speaker B: Après, ça dépend peut-être aussi de la personne, de ce que la personne fait, ce qui se dégage. Je veux dire, il y a plein de... Des choses qu'on ne maîtrise pas forcément aussi là dedans.
[03:03:13] Speaker D: Bien sûr, il y a des gens qui ont tout intérêt à rester discrets parce qu'ils n'aiment pas parler devant la caméra et du coup, c'est pas un exercice qui est facile à faire et c'est surtout quelque chose qui peut des fois être fait à contre cœur. Et si tu n'as vraiment pas envie de faire ça, ne le fais pas. Ce n'est pas obligatoire. Et puis oui, tu peux construire un univers et ne pas avoir envie qu'il soit... Je veux dire dénaturer, mais c'est pas ça, mais qu'il puisse être...
[03:03:37] Speaker B: C'est sûr que ça coupe le personnage, l'histoire, l'univers.
[03:03:40] Speaker D: On a envie de faire les deux, et on espère que ça ira dans le bon sens.
[03:03:46] Speaker E: Et que ça fonctionnera.
[03:03:47] Speaker B: De toute façon, ça a l'air de le faire, donc y'a pas de... Il n'y a pas de soucis. En tout cas, vous sortez votre premier album. C'est vendredi, encore une fois, bravo. Ça va arriver. J'aimerais être une petite souris juste pour voir vos gueules au moment où ça sort et puis de dire ça y est, c'est là. Les gens, ils l'ont dans les oreilles. Ils vont pouvoir se l'accaparer. C'est plus à nous. Ça y est, c'est aux autres. Et puis de faire vivre ça en concert. On viendra vous voir. Vous passez à la Marroquinerie.
[03:04:13] Speaker D: C'est juste à côté.
[03:04:15] Speaker E: Aucune excuse de ne pas être là.
[03:04:17] Speaker B: On reviendra, on reviendra. A part si c'est un dimanche. J'espère que c'est pas un dimanche.
[03:04:20] Speaker E: C'est pas un dimanche.
[03:04:21] Speaker B: C'est pas un dimanche. C'est parfait.
[03:04:23] Speaker C: Il y a aussi un clip qui va sortir avec l'album. Un peu après, le même jour.
[03:04:27] Speaker D: Ouais, ça arrive le même jour. Le 12 septembre.
[03:04:30] Speaker E: 17H.
[03:04:31] Speaker D: 17H, un truc comme ça peut-être.
[03:04:32] Speaker E: 17H. 17h. 17h.
[03:04:34] Speaker D: C'est le clip Meet Again du premier morceau de l'album.
[03:04:38] Speaker C: Superbe.
[03:04:40] Speaker B: Très bien. Je ne sais pas ce qu'on peut dire. Vous avez quelque chose à dire aux gens ? Peut-être un message ?
[03:04:45] Speaker C: On peut dire aux gens qu'il faut acheter les places de concert. On le dit souvent. Alors bon, eux, ça va, ça remplit très vite. Donc voilà. Mais du coup, ne traînez pas. Achetez vos places maintenant, parce que sinon, vous n'en aurez pas.
[03:04:57] Speaker B: Et après, vous avez.
[03:04:57] Speaker C: Oui, j'avais l'occasion de les voir dans une petite salle. La prochaine fois, ce sera seulement merci.
[03:05:03] Speaker E: Tic-tac, tic-tac, comme les bonbons.
[03:05:06] Speaker C: Parce que la prochaine date c'est le Stade de France à Paris, donc il va falloir se bouger.
[03:05:12] Speaker B: T'imagines le step-up, tu fais la maroquinerie, la date d'après tu fais le Stade de France.
[03:05:18] Speaker D: Après t'es sur le divan parce que t'es Eurasmus.
[03:05:26] Speaker B: En tout cas, merci beaucoup pour tout. Merci pour ce que vous faites. Accrochez-vous, continuez, ne lâchez rien. C'est forcément une belle aventure, mais il y a d'où les débats, forcément, comme on l'a dit. mais je pense que vous avez bien compris que ça valait le coup de se battre. Il y a toujours un petit moment dans cette émission qui est à la fin où on aime bien dire des collègues, on va appeler ça comme ça, les autres qui font du contenu métal, les autres qui parlent de métal, parce qu'on est là tout le temps à parler de nous et être centrés sur nous, mais c'est vrai qu'il y a d'autres sites, il y a d'autres endroits, il y en a beaucoup même, et il y en a qui font merveilleusement bien leur travail, alors on en a déjà donné un.
[03:06:01] Speaker C: Je ne sais pas de qui tu as parlé, mais moi j'ai déjà... Il faut qu'on parle de quelque chose. Il faut qu'on parle du compère Baccarède avec qui tu as fait un live récemment et j'ai vu que c'était sorti sur YouTube. J'ai regardé un petit peu parce que c'est assez long. Il rivalise avec nous, attention.
Non mais c'est hyper intéressant et du coup c'est plus sur le chant, les techniques de chant, des choses comme ça. Vous parlez de plein d'autres choses aussi mais c'est hyper intéressant et ça montre aussi une autre facette de toi parce que là du coup c'est une discussion un peu entre potes et c'est hyper intéressant parce que nous on n'est pas du tout potes donc c'est pas du tout le même.
[03:06:39] Speaker E: On se déteste.
On est d'accord ?
[03:06:42] Speaker B: Ah bah évidemment, ça va de soi.
[03:06:44] Speaker C: De toute façon, vous êtes là juste pour qu'on fasse des vues, je vais vous le dire. Mais du coup, je voudrais dire aux gens d'aller checker la chaîne de Baccarède. Non mais on peut parler, c'était juste parce que là c'est l'occasion.
[03:06:57] Speaker B: Un Baccarède, on l'aime beaucoup en plus.
[03:06:58] Speaker C: C'était cette semaine ou la semaine dernière.
[03:07:00] Speaker D: Il est très très très fort.
[03:07:01] Speaker B: Ah et puis il est hyper gentil, c'est quelqu'un qui est nature, qui a envie aussi, qui a faim et franchement c'est cool parce que nous quand on est des vieux cons, c'est vrai que quand on pense, on se dit « Ah c'est vrai qu'on était comme ça, c'est bien !
[03:07:13] Speaker C: » Non mais c'est très cool et en plus vous faites du karaoké de Linkin Park.
[03:07:17] Speaker E: Oui on a fait quelques folies comme.
[03:07:19] Speaker D: Ça, c'était très très cool. Non je vois au début quand il met Linkin Park, je me dis « Merde, quelle connerie ! » C'est inchantable.
[03:07:25] Speaker C: Et puis c'est pas les chansons les plus faciles.
[03:07:27] Speaker D: Mais non il a fait exprès, il a fait exprès.
[03:07:29] Speaker B: Alors que lui il s'est préparé !
[03:07:32] Speaker D: Il était très très gentil, on s'est bien marré, on a passé un temps à essayer d'expliquer ce qu'on fait, ce qui n'est quand même pas facile non plus parce qu'on n'est pas coach, on n'a pas forcément les mots les plus appropriés.
Ouais c'est ça, et puis on a ce côté tous les deux à vouloir, à quand même avoir envie de transmettre des choses et à le faire bien, donc quand on sait qu'il faut expliquer des choses très nébuleuses, expliquer ce qui se passe ici c'est un peu chelou quoi. Mais on a passé un super moment et je sais que j'ai eu pas mal de retours de gens qui nous ont dit qu'ils avaient appris des choses donc j'étais content.
[03:08:04] Speaker E: Moi j'ai progressé, je sais à peu près tout ce qui se passe dans la gorge de Clément, c'est bizarre de dire ça.
[03:08:11] Speaker C: C'est pas la première phrase un peu chelou quand vous parlez de rester enfermé dans ta chambre pendant...
[03:08:16] Speaker E: J'ai été surpris que vous ne le releviez pas.
[03:08:19] Speaker C: On essaye de laisser les invités s'exprimer.
[03:08:21] Speaker B: Quand même, on coupe déjà suffisamment la parole.
[03:08:23] Speaker C: Avec Pierre, j'ai appris à pu être dans le jugement.
[03:08:28] Speaker E: Mais du coup j'ai appris plein de trucs dans les jours qui ont suivi après avoir regardé ce truc là donc bravo Clem et Baccaret.
[03:08:34] Speaker D: Bah écoute merci.
[03:08:35] Speaker E: Super duo, je veux d'autres vidéos.
[03:08:36] Speaker D: Bah y'en aura d'autres t'inquiète pas.
[03:08:38] Speaker E: Tout de suite.
[03:08:38] Speaker C: Oui et en plus je crois que c'est le début d'une nouvelle série qu'il veut faire où à chaque fois c'est avec un chanteur différent et parler un peu comme ça de leurs ressentis, de leurs petits secrets, voilà. C'est hyper intéressant je trouve.
[03:08:48] Speaker E: Très bien.
[03:08:49] Speaker B: Bah au moins lui il peut en parler correctement. Ah bah plus que nous.
[03:08:52] Speaker D: Ah oui il maîtrise à fond.
[03:08:55] Speaker B: Voilà.
[03:08:55] Speaker C: Voilà. Tu voulais du coup parler d'autre chose ?
[03:08:57] Speaker B: Non, on va en parler la semaine prochaine.
[03:08:58] Speaker C: Ah bah d'accord !
[03:08:58] Speaker B: Notez-le, B-A-K-A-R-E-D.
[03:09:02] Speaker C: Comme ça se prononce. C'est bon.
[03:09:04] Speaker B: Voilà, tout simplement. Et puis vous le savez aussi, en fin d'émission, il y a toujours un choix, celui de nos abonnés Patreon, encore une fois, si vous êtes... Si vous avez un petit peu de monnaie, que vous voulez nous épauler, que vous voulez nous aider, nous accompagner, vous pouvez vous abonner à Patreon et vous pouvez choisir le morceau de fin d'émission. Il faut que ce soit un groupe français par contre. Et là, je passe absolument tout ce qui est noté. Donc si vous avez un groupe, c'est l'occasion aussi de nous forcer à passer votre clip. S'il ne passe pas et que vous vous dites, c'est des salcons. C'est vrai que ça coûte un petit peu d'argent, mais toujours est-il que ça passera. Là c'est Maxime. Alors attends, j'essaie de reprendre mon papier. Voilà, voilà, excusez-moi. Maxime, donc il dit, un clip que beaucoup ont pu voir car l'algorithme de YouTube a été particulièrement généreux et le proposant à l'époque à quasi toutes les personnes qui tapaient death metal dans la barre de recherche. Cela les a conduits à être repérés et intégrés dans un passage de South Park. On notera d'ailleurs le détail de la série, la guitare de Butters et la basse de Kenny sont les mêmes modèles. que l'on voit dans le clip original et c'est un groupe français qui vient de Dijon et ce groupe là s'appelle Death Decline avec le titre Useless Sacrifice donc voilà, je ne savais même pas du tout.
[03:10:10] Speaker C: On en a passé à côté de.
[03:10:12] Speaker B: Beaucoup de choses finalement.
[03:10:14] Speaker E: Ce soir je chercherai l'épisode de South Park.
[03:10:15] Speaker B: Ah bah ouais c'est incroyable non ? Voilà donc merci à Maxime donc n'hésitez pas à vous abonner à notre patron ça nous aide et ça peut nous permettre donc de payer loyer, de payer notre monteur vidéo et bien sûr de vous préparer de belles surprises parce qu'on aimerait faire des choses complètement folles comme on le faisait à l'époque de Bring The Noise lorsqu'on était bien sûr maître de cette émission.
[03:10:34] Speaker C: Et qu'on avait des sponsors.
[03:10:36] Speaker B: Et ouais c'est surtout ça.
[03:10:39] Speaker C: Si vous avez compris.
[03:10:42] Speaker B: Allez, clin d'oeil. C'est bizarre, ça me fait des flashs comme ça avec cette lumière, c'est inintéressant.
[03:10:47] Speaker C: Non mais je crois qu'ils sont captivés, ils adorent. Non mais on est là, tu en es bon public.
[03:10:52] Speaker D: Tu peux continuer, on se marre.
[03:10:55] Speaker B: Pour nous regarder, il faut être bon public.
Bon en tout cas, merci infiniment, on va se laisser, parce que c'est l'heure quand même, on va pouvoir boire un petit verre et puis manger 2-3 petits trucs, tant que vous avez eu l'occasion de commencer. Mais merci infiniment, bon courage à vous, on va se finir.
Bon je vais m'arrêter là. Bon courage aussi à toutes les personnes qui travaillent demain. Bah oui c'est lundi, désolé mais vous avez passé un bon dimanche soir et au moins vous allez faire de beaux rêves avec nous. Bisous bisous, bon courage, bonne semaine. On se retrouve demain en matinale, n'oubliez pas de 8h à 9h. Je suis en live Twitch pour du rock, pas du métal. Et puis c'est comme ça du lundi au vendredi. Et lundi soir c'est le live TikTok aussi. Bisous, bon courage, bonne semaine.
[03:11:35] Speaker C: Elle était longue cette fin de phrase non ?
[03:11:37] Speaker B: Je sais pas mais je suis con.
[03:11:38] Speaker C: Tu veux qu'on enchaîne ? Là, j'appuie là.
[03:14:55] Speaker A: C'est parti !
[03:17:08] Speaker E: Pour le spectacle.
[03:17:11] Speaker B: Et voilà, c'était mon souvenir.
[03:17:16] Speaker A: Toutes.
[03:17:28] Speaker G: Nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées.
[03:17:34] Speaker F: Spotify, Deezer, Apple, Amazon.
[03:17:36] Speaker G: N'hésitez pas à vous abonner.