Episode Transcript
[00:00:03] Speaker A: Rise of the North Stars sur Bang Bang dans Bang Bang. Bien sûr, à l'occasion de ce Hellfest Festival 2025. Mais t'es là.
[00:00:20] Speaker B: Et oui, pouf pouf, voilà.
[00:00:22] Speaker A: Et l'appareil disparaît. J'ai déjà connu ça, mais c'était pour toi.
[00:00:27] Speaker B: C'était mon père.
[00:00:29] Speaker A: Mais quelle horreur. Désolé. Bien sûr, pour ce Hellfest Festival, nous recevons des artistes et nous avons l'occasion, bien sûr, de diffuser leurs clips et de leur demander un clip à la fin de l'interview. Je dis ça comme ça, ils ont le temps de réfléchir.
[00:00:41] Speaker C: C'est malin.
[00:00:42] Speaker A: Et bien sûr, c'est Rise of the North Star. Bonsoir, bonjour.
[00:00:45] Speaker C: Bonjour, salut les gars.
[00:00:47] Speaker D: Salut à tous.
[00:00:48] Speaker A: Comment ça va aujourd'hui en ce Hellfest, en ce soleil chaudement ?
[00:00:52] Speaker C: Ouais. Il fait très chaud, mais ça va, très bien. Très bien accueilli. Mortel.
[00:00:56] Speaker A: Ça n'a pas changé, le Hellfest, c'est toujours...
[00:00:59] Speaker D: La vérité, moi, je viens d'arriver sur site, là, donc je n'ai pas eu encore le temps de me balader. Là, je retrouve mes marques. Votre setup est cool.
Et sinon, non, je vois la fontaine, elle est toujours rouge, non ? C'est ça ?
[00:01:12] Speaker A: Oui, oui, oui.
[00:01:12] Speaker C: On n'a plus le droit de se baigner. Mais ça fait un petit moment, ça, peut-être, non ?
[00:01:15] Speaker A: Je crois qu'ils ont mis des trucs dedans pour que les gens comprennent qu'il.
[00:01:17] Speaker C: Ne faut pas se baigner. Oui, j'ai vu, ça ne donne pas envie.
[00:01:18] Speaker A: Oui, mais ça ne marche quand même pas. Une fois qu'ils ont un peu bu de l'eau pétillante, du coup, ils sont un peu dans l'eau.
[00:01:25] Speaker B: C'est un peu la surprise de le retrouver ici.
[00:01:28] Speaker A: Oui, bien sûr, c'est la surprise.
[00:01:29] Speaker B: Si elle ne t'attendait pas, là.
[00:01:30] Speaker C: Nous non plus. Pour le coup.
[00:01:33] Speaker A: Ça vous a fait quoi ? Ça a été le stress quand vous avez appris que vous deviez jouer ? De devoir faire un truc ?
[00:01:39] Speaker D: C'est un show d'une certaine envergure. Franchement, généralement, on est un groupe où on prend le temps de réfléchir, on prend le temps de poser les choses.
de peser le pour, le contre, etc. Là, on ne s'est pas posé de questions. Franchement, il y a eu 15 minutes de réflexion. On a fait OK, let's go. Déjà, on est content. C'est un groupe français qui remplace un groupe français. Je trouve ça plutôt bien. Et puis, let's go. On ne va pas se poser de questions. On nous invite. Ils ont besoin d'un groupe.
On est là, c'est parti. Notre album n'est pas encore sorti, c'est pas grave. On a un nouveau titre qui est sorti et qui raconte déjà beaucoup de choses sur le futur. Exactement.
[00:02:25] Speaker A: Vous n'avez pas de stress parce que vous êtes très bons sur scène et qu'à chaque fois, c'est quand même le rouleau compresseur ?
[00:02:30] Speaker C: Exactement. En toute humilité.
[00:02:33] Speaker A: Non, il n'y a pas de problème.
[00:02:35] Speaker D: C'est le guitariste qui répond.
[00:02:38] Speaker A: Non mais c'est toujours quelque chose à gérer. Alors l'urgence ça a été, on va dire, parce qu'il y a l'excitation.
[00:02:43] Speaker D: On verra ce soir sur scène. Ça va le faire trop.
[00:02:46] Speaker B: Vous étiez déjà en train de tourner, les dernières dates n'étaient pas si longtemps.
[00:02:50] Speaker D: Ouais, on vient de commencer, ça faisait longtemps qu'on n'avait pas joué. Notre premier show c'était à Nancy, avec Seatnote et Mass hysteria, c'était super. Et on n'avait pas joué depuis 7 mois. C'était cool, on arrivait avec une petite nouvelle Senno, de renouer avec le public, de jouer Neo Paris pour la première fois sur scène.
Là, on a une période extrêmement active où on écrit, où on enregistre, où je dessine.
[00:03:13] Speaker A: Il y a tout.
[00:03:14] Speaker D: Voilà, il y a tout qui arrive. Et du coup, déjà, les timings étaient très serrés. Et là, on vient de rajouter ça. C'est plus ça qui nous met le stress. C'est réussir à tout rentrer en temps et en heure.
[00:03:26] Speaker B: Vous y arrivez toujours, donc il n'y a pas de raison.
[00:03:28] Speaker C: On va faire tout pour.
[00:03:29] Speaker A: Vous êtes plutôt connu pour être bien organisé.
[00:03:32] Speaker C: Je ne sais pas, mais apparemment.
[00:03:34] Speaker B: Un jour, quelqu'un m'a dit « rien ne résiste au travail ».
[00:03:36] Speaker C: Je pense que j'ai la ref.
[00:03:40] Speaker D: Divan du monde 2015.
[00:03:41] Speaker A: Oh waouh. Oh waouh.
[00:03:43] Speaker D: Il était là.
[00:03:45] Speaker A: Ah t'es si vieux ?
[00:03:46] Speaker B: J'étais là même avant.
[00:03:48] Speaker A: J'étais déjà dans le divan du monde, attendez.
[00:03:51] Speaker D: Tiens, rappelle-toi de la casquette que j'avais sur Protect Your Chest. Rappelle-toi de ça ce soir.
[00:03:56] Speaker A: Moi j'ai une question quand même en dehors de ce remplacement, c'est qu'il se passe beaucoup de choses, vous êtes super efficace, il y a toujours quelque chose de carré, quelque chose d'hyper travaillé, avec Showdown on en a atteint un level qui est quand même très élevé, je n'ose imaginer le travail qu'on doit se mettre en tête pour pouvoir réaliser la suite, on fait comment pour gérer tout ça ?
[00:04:20] Speaker C: C'est toujours pareil, il y a énormément d'idées, il y a beaucoup de choses qu'on aimerait et qu'on voudrait faire. Il faut rentrer toujours dans les deadlines du budget, les possibilités, donc on essaye de faire au maximum avec le temps imparti et économiquement ce qu'on peut faire. On prépare aussi plein de choses pour tout ce qui va se passer après les festivals en fin d'année, notamment la date de l'Olympia, etc. Il y a tous ces nouveaux shows à travailler.
Mais c'est toujours réussir à trouver des compromis. V, il a toujours plein de trucs en tête. La scénographie, c'est limite... Si on pouvait avoir un milliard de trucs sur scène, on le ferait. Mais il faut toujours trouver un stade de scène. Qu'est-ce qu'on peut faire avec le temps imparti, la scène du Hellfest, ce qui peut arriver sur place, etc. C'est tout un micmac à réfléchir et on a eu une bonne équipe aussi qui nous a vraiment beaucoup aidé. Je sais qu'il y a une partie de l'équipe qui est arrivée déjà hier soir, qui a testé beaucoup de choses sur place et qui heureusement ils ont pu le faire parce que si ça avait été là au changement de plateau, il y a plein de choses qui n'auraient pas pu être possibles.
[00:05:27] Speaker A: Donc voilà, c'est bien un step up.
[00:05:29] Speaker D: Pour en revenir à l'album, Ouais, c'est toujours le but, l'objectif de vaincre l'album précédent. Et finalement le dernier album est sorti il n'y a pas si longtemps, il y a tout juste deux ans. Et on travaille l'album actuel, donc le quatrième depuis facile un an. Sauf que là, il n'y a pas eu un truc qui s'appelle le Covid et qui nous a donné beaucoup de temps puisqu'on a beaucoup travaillé et en même temps on tournait et en même temps on était déjà en festival. Donc tout ça, tu recrées une espèce de boucle vertueuse où le travail apporte le travail. Et on va voir, c'est un album qui va être plus urgent, qui comportera toujours une prise de risque artistique, sonore et visuelle, et essayer de raconter, de se renouveler, et de toujours raconter quelque chose de nouveau.
[00:06:25] Speaker B: Toujours aller plus loin, c'est toujours un peu l'esprit shônen, quoi.
[00:06:28] Speaker D: Exactement. L'esprit niketsu.
[00:06:30] Speaker B: Mais il faut aller dans la salle du temps, ça serait quand même beaucoup plus pratique.
[00:06:34] Speaker D: Il est où ?
[00:06:36] Speaker C: C'est beau, c'est beau.
[00:06:37] Speaker D: Si tu pouvais nous trouver ça, ça serait cool.
[00:06:41] Speaker A: Est-ce que vous vous sentez grandis humainement de l'expérience Showdown ? Ça vous a apporté quelque chose ?
[00:06:51] Speaker C: Déjà, ça a apporté une chose évidente, c'est qu'il y a eu deux nouvelles personnes qui ont intégré le groupe. et tout le cycle au showdown a permis à faire en sorte qu'ils s'intègrent de plus en plus et que maintenant ils font partie d'une groupe que voilà c'est vraiment des gens, enfin des personnes qu'on apprécie énormément avec qui ça se passe très bien.
[00:07:07] Speaker D: Très bon musicien.
[00:07:08] Speaker C: Voilà très bon musicien donc ça aide à plein de niveaux.
[00:07:11] Speaker D: Ils encaissent moyen les béguilles.
[00:07:13] Speaker C: Ouais c'est juste ça.
[00:07:14] Speaker A: Ok.
[00:07:16] Speaker B: En même temps pour un batteur, j'ai envie de dire, c'est pas sympa quoi !
[00:07:21] Speaker C: Mais oui, en tout cas, il y a toujours ce truc là. Pareil, il y a eu l'équipe qui a un peu grandi, l'équipe technique qui travaille avec nous. Pareil, le booking qui a changé, Opus Live qui est avec nous, qui a fait plein de choses. Donc c'est vrai que le cyclo showdown, il y a eu... C'est une sorte de renouveau à plein de niveaux. Dans le groupe, les équipes qui sont avec nous, que ce soit la presse, la Maison 10, ce genre de choses. Oui, ça va.
[00:07:46] Speaker D: Tout s'est encore plus professionnalisé. Et aussi, c'était chouette, sur le cycle showdown, pour la première fois de notre vie, on allait jouer en Amérique latine. Et découvrir un territoire comme ça pour la première fois, en fait, ça allie un groupe. Là, tu vois, le 5, il est de nouveau majeur. Parce qu'on a découvert des trucs ensemble. Brésil, c'était la claque. C'était génial et on a découvert ça, tous les 5 ensemble. Et là, l'album, on l'a écrit comme un groupe. Et chacun apporte, même si c'est Brice et moi qui composons beaucoup, qui écrivons beaucoup. Il y a beaucoup... Alexis, notre bassiste. Yoru, il a une vibe vraiment hip-hop et tout, il fait du scratch et nous c'est quelque chose qu'on veut depuis toujours. Sauf que du bon scratch, ça se fait pas comme ça.
Et lui, il le fait très bien. Et puis du coup, il y en a dans Neo Paris et c'est des vrais Scratchs qui ont été conçus...
[00:08:44] Speaker C: À l'ancienne avec des platines.
[00:08:45] Speaker D: Voilà, exactement, à l'ancienne avec des platines.
[00:08:47] Speaker B: Et d'ailleurs, il y a eu un très très bon retour sur ce titre. J'ai vu plein de gens qui étaient hyper excités du retour. J'ai vu beaucoup de gens très excités de vous voir jouer ce soir. Donc là, tout le monde vous attend. Un peu de pression ou ça va ?
[00:09:03] Speaker D: Je pensais avant de monter sur scène, il y en aura un peu. Non mais c'est l'envie de bien faire.
[00:09:08] Speaker C: Il y a surtout beaucoup d'excitation, je pense. Moi je suis vraiment pressé d'y être. En plus c'est toujours pareil, c'est des choses que tu vas attendre. Tu penses depuis très longtemps, tu l'attends et en fait ça dure une heure et ça passe comme ça. Et le moment limite, t'as l'impression que tu l'as pas vécu tellement ça va vite. Donc ouais, franchement très excité. Un peu de pression, on a envie que tout se passe bien, qu'il n'y ait pas de problèmes techniques.
[00:09:30] Speaker D: On espère que les gens seront heureux et passeront un bon moment.
[00:09:36] Speaker C: Mais en tout cas, Néo Paris, les retours qu'on a eus, on est très contents. On a travaillé avec Flo Landmark sur le mix, le master, pour avoir un petit côté beaucoup plus moderne dans le son. Et on est vraiment très contents du travail qu'on a fait.
[00:09:52] Speaker D: Sans perdre notre patte à nous, cette lourdeur qui est importante pour nous.
[00:09:58] Speaker C: Entre tradition et modernité.
Très important.
[00:10:03] Speaker A: Quand je l'ai entendu le morceau, je ne sais pas pourquoi, alors ne me demandez pas pourquoi, je n'en sais pas. J'ai eu des larmes aux yeux et j'ai eu l'impression qu'il y avait une réalisation pour vous. En vérité, à chaque fois, j'ai l'impression que le step est un peu plus loin dans le fait de pouvoir faire ce que vous êtes. C'est la recherche d'un groupe, j'imagine, de pouvoir être soi. Mais là, on voyait des trucs, on pouvait même les sentir. Peut-être parce qu'on se connaît pas. Mais il y avait une vibration sur le truc. Je me souviens, on en avait parlé du coup.
[00:10:31] Speaker C: C'est cool d'avoir ce retour.
[00:10:32] Speaker D: Ouais, c'est important. Je pense que quand il y a des groupes, nous, on est français, pour la majeure partie, parisien, banlieue parisienne, t'es ce qu'on appelle un artiste de proximité pour plein de gens. Et les voir évoluer, Je pense que c'est bien, même moi je le sentais quand j'étais jeune et que j'allais voir des groupes de notre époque et tout, toute l'équipe équiroque et tout ça, les groupes de la Team Nowhere et tout, les voir se réaliser. En fait, ils ont emmené toute une génération avec eux et je pense peut-être qu'avec nous ça fait ça parce qu'on n'est pas inaccessibles. et que du coup j'espère qu'il y a plein de gens et des mecs de notre génération et des gens un peu plus jeunes qui peuvent, qui se sentent réaliser des choses et qui se disent ouais c'est possible et je peux le faire et qu'on les emmène avec nous.
Parce que c'est notre but.
[00:11:26] Speaker A: Puis moi, on en avait parlé un petit peu aussi, il y a le clic-clic avec le stylo. C'est ça qui m'a fait peur, en fait. Et je remercie l'idée. L'idée était passée, mais c'est ça qui m'a fait peur parce que j'ai trouvé ça vraiment hyper beau.
[00:11:39] Speaker D: Merci.
[00:11:39] Speaker A: C'est vraiment le truc.
[00:11:40] Speaker C: Avec le bruit de chargeur pour dessiner, quoi.
[00:11:42] Speaker A: Oui, mais c'est l'une des plus belles armes. On disait qu'on avait besoin de ça aussi pour pouvoir s'exprimer, être soi, se réaliser personnellement. Et là, c'est vraiment toute la symbolique. Ça fait brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr Dans le monde de.
[00:11:57] Speaker C: La musique, ça fait un rapport au dessin évidemment, mais un rapport à l'écriture, sur les morceaux, sur ce que tu veux dire dans tes lyriques, etc. C'était un beau clin d'œil que V a trouvé en tout cas, d'utiliser ce stylo sur ce passage-là.
[00:12:15] Speaker A: Est-ce que dans le milieu, ça c'est la question un peu plus difficile, mais est-ce que dans le milieu vous avez été bien entouré quand même, enfin je suppose qu'il y a eu quand même beaucoup de gens qui étaient plutôt à vous booster aussi, à vous accompagner correctement. On dit souvent que dans le milieu il y a des gens qui sont quand même pas forcément très aimables.
[00:12:31] Speaker C: À quel niveau tu veux dire ça ?
[00:12:33] Speaker A: Les professionnels, médias, je parle pas des fans, je parle vraiment des gens qui travaillent dans ce milieu. Vous vous débrouillez beaucoup tout seul aussi quand même.
[00:12:42] Speaker D: Ben la vérité c'est qu'on est jamais allé taper à la porte des médias, etc. Et on a toujours essayé de s'appuyer sur nos propres forces. C'est l'essence même de l'indépendance. C'est-à-dire, j'ai pas de contacts, j'ai pas ci, j'ai pas ça, de toute façon je vais quand même y arriver par mes propres moyens. Et du coup... Ben après, tu vois, qu'on nous réponde ou pas, qu'on parle de nous ou pas j'ai envie de te dire les concerts qu'on a fait à Paris ont toujours été sold out et on en faisait la promo tout.
[00:13:19] Speaker A: Seul c'est vrai c'est parce que c'est rude quand même c'est pas le truc le plus simple la promo c'est jamais le truc le plus agréable non plus à part avec nous exactement ce qui.
[00:13:29] Speaker D: Est difficile surtout c'est que tu sais pas comment toi ton projet est défendu en off je peux pas savoir c'est impossible tu vois je peux pas je.
[00:13:36] Speaker C: Peux pas tout maîtriser quoi ouais on.
[00:13:39] Speaker D: Peut pas tout maîtriser il y a un moment où t'es obligé de Oui.
[00:13:43] Speaker A: De laisser le truc vivre.
[00:13:44] Speaker D: Voilà, exactement.
[00:13:45] Speaker C: Faire un peu confiance.
[00:13:45] Speaker A: Il y a la détermination quand même. J'en parlais avec quelqu'un il y a quelques minutes qui me disait ce qui a fait que Gojian est Gojian aujourd'hui, c'est sa détermination. Sûrement pas le côté rockstar, le côté visible, le côté « m'as-tu vu ? », le côté aussi « j'en fais des kilos ». Et vous, c'est pareil. C'est-à-dire que vous êtes quand même des gens déterminés, vous êtes accrochés, vous n'avez pas lâché. Je veux dire, au bas, vous avez toujours été là.
[00:14:07] Speaker B: Bon après, ils ont quand même un côté rockstar.
[00:14:09] Speaker C: Parce qu'on met des lunettes de soleil.
[00:14:10] Speaker A: Il s'habille un peu mieux que Gougir, on va se mentir, mais bon. C'est une blague, évidemment, c'est une blague.
[00:14:15] Speaker C: Même si c'est vrai.
[00:14:18] Speaker D: La sobriété à la française, moi j'aime bien.
[00:14:21] Speaker A: Mais non, mais la détermination.
[00:14:22] Speaker C: Oui, c'est sûr qu'il y a une détermination qui est là, évidemment, mais je pense qu'il y a un amour de la musique avant tout.
[00:14:30] Speaker D: L'amour du riff ?
[00:14:31] Speaker C: Ouais, voilà, l'amour du riff.
[00:14:33] Speaker A: Ça fait partie du nouveau single, on a des petits indices sur le nouvel album.
[00:14:36] Speaker C: Next punchline. Non mais oui, il y a un amour de la musique qui est toujours là, je veux dire, que ce soit composition, envoyer des pré-prod à V, au reste du monde du groupe, et puis avoir les retours, putain, c'est mortel, vas-y, ouais, on a des idées qui arrivent, on taffe sur le morceau.
[00:14:51] Speaker D: Au fond, on dit qu'on l'aime pas aussi.
[00:14:52] Speaker C: Parfois, évidemment, il y a des choses qui ne passent pas. Et qui sont sur les repacks. Non, mais voilà, il y a toujours un truc... Je ne sais pas, de toute façon, je fais un coup de gratte dans ma chambre ou dans mon bureau, je suis content.
[00:15:06] Speaker A: Voilà, c'est ça aussi.
[00:15:08] Speaker C: Tant qu'il y a ça, il n'y.
[00:15:09] Speaker D: A pas de raison de...
[00:15:09] Speaker A: L'excitation est toujours là.
[00:15:10] Speaker C: Le son, machin... La création est toujours là. C'est aussi ça, c'est une motivation qui est toujours là. En plus de la détermination, mais ça aide énormément. La passion.
[00:15:21] Speaker A: On va passer au clip ?
[00:15:22] Speaker B: Bah oui on va passer au clip, avant que vous reveniez nous voir pour la sortie de l'album bien sûr.
[00:15:25] Speaker D: Avec grand plaisir, toujours.
[00:15:27] Speaker A: Vous allez choisir un petit clip comme d'habitude, peut-être qui représente le Hellfest aujourd'hui ou qui représente votre état d'esprit peut-être à cet instant ?
[00:15:35] Speaker D: Alors écoute, moi je sais qui joue aujourd'hui, je vais choisir Blind The Corn. Parce que, parce que, parce que, parce que... parce que 15 ans d'avance, 10 ans d'avance, parce que... parce que pur groupe, pur riff, pur son, pure attitude. Moi, je kiffe ce premier album. Et voilà, je suis très content de jouer sur un festival où il y a ce groupe que j'écoutais. Et maintenant, on partage une affiche avec eux. On est très contents et très fiers.
[00:16:05] Speaker A: Donc, c'est super. Merci beaucoup. Merci infiniment. Et puis, on se revoit bientôt. Avec plaisir.
[00:16:10] Speaker B: Bon concert.
[00:16:11] Speaker C: Merci. Bon fest à vous.
[00:16:12] Speaker A: Merci.
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