Episode Transcript
[00:00:03] Speaker A: BANG BANG BANG BANG BANG BANG BANG.
[00:00:13] Speaker B: Par le pouvoir du prisme lunaire ! Et oui, c'était Lucissou ! Sur... Dans Bang Bang, pardon ! Sur Asles ! Bien sûr, dans Bang Bang, le meilleur du métal et de l'alternative rock, édition 2025 du Hellfest Festival. Et pourquoi ? Comme depuis le début de cette émission, tout simplement parce que nous avons le plaisir de la recevoir. Et qu'elle a joué ! Bonjour !
[00:00:36] Speaker A: Mais oui, je suis tellement contente d'être là avec vous. Vous êtes tellement beaux et tellement mythiques pour moi. Ça me fait plaisir. Je regarde toutes vos émissions. C'est vrai. Mais oui, vous êtes des stars. Vous êtes des stars dans mon cœur.
[00:00:46] Speaker C: Mythique, la blague de la rencontre ou non ?
[00:00:48] Speaker A: Mythique, non, mythique avec un TCH parce que c'est mieux de parler comme ça.
[00:00:52] Speaker B: C'est gentil.
[00:00:53] Speaker C: Franchement, c'est gentil.
[00:00:54] Speaker A: Je sais, je suis très gentille.
[00:00:57] Speaker B: Comment est-ce que tu vas ? Comment ça se passe ce Hellfest ?
[00:00:59] Speaker A: Je vais très bien. Alors là, ce Hellfest, il est sacrément éprouvant quand même parce qu'on n'arrête pas et qu'il fait très, très chaud. Mais je n'ai pas arrêté. Déjà, avant de jouer, j'avais le stress. Tu sais, tant que ce n'est pas fait, c'est comme quand tu n'es pas allé aux toilettes. C'est dur. Et là, ça y est, on a lâché la bombe et maintenant, ça va beaucoup mieux. Mais du coup, là, on enchaîne la promo, tout ça. Mais c'est très cool et je suis très contente de le faire. Mais voilà, ce n'est pas de tout repos et je n'ai pas pu voir tous les concerts que je voulais voir.
[00:01:24] Speaker B: Alors, c'est un peu le problème du festival quand on y joue, c'est que.
[00:01:27] Speaker C: Malheureusement... Ou quand on y travaille.
[00:01:28] Speaker B: Ou quand on y travaille, oui, comme nous, on voit rien.
[00:01:31] Speaker A: Oui, c'est vrai que vous finalement...
[00:01:32] Speaker B: On est assis là, on voit les gens s'asseoir, se lever, c'est tout.
[00:01:36] Speaker A: Et tu leur dis alors, c'était bien ton concert ?
[00:01:38] Speaker B: On leur pose pas la question parce que sinon on les frappe. Non mais effectivement, il y a le jeu, il y a la venue ici, ça représente quoi le Hellfest pour toi ?
[00:01:46] Speaker A: Alors le Hallfest ça fait plus de dix ans que j'y vais et là c'est la consecration quand même. Non oui c'est vraiment le festival où je vais tout le temps. Et là en plus j'étais deg parce que j'avais pas eu de passe et puis j'ai appris après que j'y jouais donc j'avais même pas besoin d'acheter un passe.
[00:02:00] Speaker B: Trop cool !
[00:02:02] Speaker A: Je suis trop contente d'être là, évidemment. Je te dis, ça fait plus de dix ans que je viens, que je vois des groupes de malades. Et ça y est, cette fois-ci, c'était nous qui étions sur la Main Stage 1 en plus. Donc c'était... J'y crois toujours pas. Je pense que je vais réaliser quand je vais rentrer chez moi et qu'il ne se passera plus rien et que ce sera tout tranquille et tout silencieux. Je vais faire... Qu'est-ce qui s'est passé ? Voilà.
[00:02:21] Speaker B: Le phénomène de tous les artistes qui font de la musique après la tournée. C'est la redescente.
[00:02:27] Speaker A: Tu sais, on comprend pourquoi James Hetfield il est déprimé, c'est que c'est qu'il doit vivre des émotions tellement intenses. Et puis après, tu as la rechute. Je pense qu'on vit tous la même chose, en fait.
[00:02:37] Speaker C: Après, tout est fade. J'allais faire une blague, j'allais dire même phénomène par rapport à la chanson. Mais du coup, là, c'était passé.
[00:02:47] Speaker B: Il se passe aussi ça au Hellfest.
[00:02:48] Speaker A: On est souvent dérangé par des gens bizarres.
[00:02:51] Speaker B: C'est tout le principe du métal. Du coup, quand t'es monté sur scène, après tout s'est réalisé, t'as eu l'excitation, tu vois ce qui se passe ou tu rentres dans un... Est-ce que t'as.
[00:03:01] Speaker A: Réussi à apprécier le moment ? Alors je savais que j'allais rentrer dans un espèce de tunnel, mais on savait que ça allait se passer, mais on s'est dit il faut vraiment sortir de ce tunnel pour profiter du moment et réaliser et se souvenir de chaque seconde. C'est facile ? Ouais, non, si, je l'ai fait. Je l'ai fait. Mais c'est clair que c'était hyper rapide. Et puis on a joué 30 minutes. 30 minutes, ça passe comme ça. Et c'était tellement bien de voir tout le monde, de voir déjà mes amis au premier rang, mais aussi après des gens que je connaissais pas, qui connaissaient les paroles de mes chansons. C'était fou de voir ça. Enfin voilà. Et puis le public, il est super réactif. Ils étaient tous à fond. Il y a même des gens qui ont pogoté alors que jamais personne n'a pogoté avant mes concerts. Et j'étais trop heureuse. J'ai dit ça y est, c'est fait, quoi. Non, c'était super. Et le après, pareil, tu rencontres plein de gens dans les backstage. J'ai rencontré Audrey Horn. C'est un super groupe et j'étais trop contente de leur parler. Enfin voilà, c'est trop cool.
[00:03:51] Speaker C: Trop bien.
[00:03:52] Speaker A: J'ai fait ma copie.
[00:03:53] Speaker B: T'as bien raison, ce serait dommage de s'en couler.
[00:03:55] Speaker A: Voilà, exactement.
[00:03:57] Speaker B: Donc le Hellfest, c'est un peu une étape ?
[00:03:59] Speaker A: C'est une sacrée étape et franchement, sacrée étape. La prochaine, ça serait quoi ? De jouer peut-être à 19h ? Je ne sais rien. Non, en fait, la prochaine, c'est Wembley. Mais ça vient bientôt.
[00:04:10] Speaker B: On est en train de le préparer.
[00:04:12] Speaker A: On est en train de le préparer, voilà.
[00:04:13] Speaker B: C'est quoi ton actu en ce moment ?
[00:04:14] Speaker A: Je sors le prochain album qui sortira le 29 août. Ça fait depuis le mois de janvier qu'on sort un single tous les mois, histoire de maintenir l'algorithme et de faire parler de nous. Ça marche, c'est une super stratégie. Je conseille à tous les musiciens de faire ça. Par contre, ça demande une énergie de dingue parce que chaque single veut dire un clip. Il ne faut pas le faire à moitié. J'ai fait à fond, à fond, à fond. Là, je suis un peu épuisée, épuisée mais heureuse.
[00:04:42] Speaker B: Et puis en plus, il y a tout un univers autour de Stark. Il y a les clips, il y a la musique, mais il y a toi.
[00:04:48] Speaker A: Oui, il y a moi. Je suis assez présente sur les réseaux sociaux. Pas parce qu'ils le font, mais parce que ça me fait plaisir. Et dès que je peux dire des conneries, des trucs, je le fais. Et si ça me fait rire, c'est que c'est bon, ça marche. Je le fais vraiment pour moi d'abord, parce que ça me fait marrer. Et je pense que les gens le ressentent. Et c'est cool.
[00:05:04] Speaker B: Parce que moi, c'est tout ça qui m'a frappé, en fait. Il y a la musique, il y a l'énergie, il y a la volonté, il y a le combat parce que ce n'est pas facile aussi de réussir à faire de la musique.
[00:05:13] Speaker A: Tu vois, en fait, ça serait tellement facile. Il suffirait que je montre mes nichons, mon cul. Il y en a plein qui le font, mais moi, j'ai décidé de ne pas le faire. J'ai décidé de me faire connaître juste par ma musique et mon talent. Et voilà, c'est tout.
[00:05:25] Speaker B: Ah puis y'a l'humour !
[00:05:27] Speaker C: Tu veux pas montrer tes nichons et ton cul ?
[00:05:29] Speaker A: Mais toi tu pourrais ouais, peut-être ça marcherait toi aussi. On pourra monter un Unifan je pense tous les trois.
[00:05:34] Speaker B: Alors c'était dans nos projets mais...
[00:05:35] Speaker A: C'était la question que t'allais me poser après ?
[00:05:37] Speaker B: Non ! C'était mon projet mais justement je voulais en revenir à moi.
Pose-moi des questions ! Non mais du coup, ouais, là, maintenant que t'as eu ça, la promo, t'en parlais tout à l'heure, la promo, c'est la douleur. Il faut le faire, la promo, pour un artiste.
[00:05:53] Speaker A: Moi, c'est pas du tout la douleur. Je suis trop contente. Moi, j'adore ça, moi !
[00:05:56] Speaker B: Non parce que c'est...
[00:05:57] Speaker A: Mais tu rencontres plein de gens, plein de journalistes, c'est trop cool. Non ça va, que ce soit le petit blog ou l'autre truc, moi j'y vais, je suis contente. Mais moi j'adore les gens en fait. Et j'adore rencontrer des gens et ça m'intéresse vraiment, mais vraiment, sincèrement, de vous rencontrer. Ça me fait trop plaisir d'échanger avec vous. Et si je le fais pas parce qu'il faut le faire, je le fais parce que c'est cool.
[00:06:17] Speaker C: Maintenant que c'est fait, tu as changé d'avis mais... Ouais peut-être après j'ai dit.
[00:06:21] Speaker A: Non, eux c'est des gros cons, putain, relou.
[00:06:23] Speaker B: Elle est beau. Ah enfin si, on savait que...
[00:06:24] Speaker A: Sympa, merci.
[00:06:26] Speaker B: Donc quoi, t'aimes bien l'exercice de la promo ?
[00:06:30] Speaker A: Bah je trouve ça trop cool, c'est normal, c'est dans ton intérêt aussi, tu fais de la musique, c'est ton bébé, donc t'es contente qu'on en parle, moi je suis trop reconnaissante, oui j'ai enchaîné les interviews avant hier, hier et aujourd'hui, mais je suis trop contente parce que ça veut dire que les gens s'intéressent à ma musique, donc c'est quoi, c'est la reconnaissance, je suis très contente.
[00:06:48] Speaker B: Et ça en vrai, ça fait plaisir.
C'est cool, parce que ça, c'est les grands artistes. On a souvent rencontré des artistes qui disaient qu'ils en avaient marre de faire de la promo, qu'ils en avaient marre.
[00:07:00] Speaker A: De répondre aux mêmes questions à chaque fois. Moi, je suis fraîche et jeune dans ce milieu. Pas dans la vie, mais... Et donc, pour moi, c'est un début, tu vois. Et du coup, forcément, je découvre et je suis trop contente. Et je le fais avant, peut-être que dans dix ans ou même dans six mois, je te dirai pas la même chose.
[00:07:14] Speaker B: Oui, je te souhaite de me dire que ça te fait chier, ça voudrait dire que ça a cartonné de ouf.
[00:07:19] Speaker A: Ça voudrait dire que j'ai toujours le même plaisir intact.
[00:07:22] Speaker B: Moi je suis sûr que tu resteras comme ça.
[00:07:24] Speaker A: On verra.
[00:07:24] Speaker B: T'as l'air quand même...
T'as l'air quand même d'être quelqu'un de franche, de direct, de sincère.
[00:07:30] Speaker A: Je ne sais pas mentir. C'est un défaut. Mais je ne sais pas mentir, ça se voit quand je mens. Quand j'ai menti, ça s'est vu. Et du coup, je ne mens plus maintenant parce que c'est trop la houle. Quand les gens voient que tu mens, c'est nul. Donc voilà, je préfère dire les choses vraiment.
[00:07:47] Speaker B: Et le public métal ?
Quand tu l'as eu devant toi, t'as dit danse extincte, tu sens que c'est des gens sympas ou c'est dur ? C'est un milieu dur.
[00:07:55] Speaker A: Trop pas. Non, non, non. Non. De toute façon, c'est Madonna qui disait ça. Music make the people come together. Et c'est ça. Et c'est... Elle avait raison. Et c'est trop cool. Ils sont tous gentils. Ils sont tous à fond. Ils sont tous bienveillants. Il n'y en a aucun qui m'a mal parlé ou... Même là, je me fais reconnaître des fois dans le festival. Les gens, ils viennent me voir. Ils sont tous gentils. Et puis, ils me demandent la permission de me prendre en photo. Et non, ils sont trop gentils.
[00:08:18] Speaker B: C'est vrai qu'il y a cette espèce de douceur, je trouve que cette année c'est encore plus particulier. On s'est dit ça tout à l'heure, on trouve que les gens sont beaucoup plus sereins, calmes, un peu moins picolés, je dis bien un peu moins.
[00:08:28] Speaker A: Je pense que ça c'est parce que le festival est devenu peut-être un peu plus mainstream et que les gens sont peut-être un peu moins vénères. Mais c'est vrai que cette fois-ci, alors que toutes les éditions précédentes J'ai trouvé qu'il y avait moins de monde. Enfin, que c'était moins compact. C'était un peu plus diffus et c'était moins l'horreur pour essayer d'accéder à un concert. Après, bon, je dis ça, j'ai passé le festival dans la zone VIP et à répondre à des questions.
[00:08:54] Speaker B: Mais même ici, c'est moins... L'habitude, il y a toujours des gens, souvent quelques petits énergumènes qui se baladent derrière nous pour faire... Bon, non.
C'est pas trop masculin non plus le festival ?
[00:09:07] Speaker A: Ouais non c'est bien mixte, y'a de tout, c'est 50-50 là non ? Je sais pas vous en pensez quoi ?
[00:09:11] Speaker B: Alors 50-50 je me permettrais pas de dire ça mais... Y'en a plus. Y'a de plus en plus de filles.
[00:09:16] Speaker A: Et c'est très bien.
[00:09:17] Speaker B: Mais ce qui est cool c'est qu'il y a eu cet effort de scène aussi. Alors, on en a déjà parlé avec les autres artistes féminines, qui est une bonne chose, mais qui en même temps...
[00:09:25] Speaker A: C'est une bonne chose mais ça catégorise et il vaut mieux mélanger tout le monde. Mais c'était bien d'avoir fait l'effort mais maintenant il faut arrêter. Maintenant ça suffit, tu l'as fait.
[00:09:35] Speaker C: Il ne faut pas arrêter de faire l'effort.
[00:09:36] Speaker A: Maintenant il faut mélanger tout le monde et c'est bien tout le monde sera content. On n'est pas une équipe de foot, on n'est pas en train de faire de l'athlétisme, on est tous pareils et il faut nous mélanger. Mais c'est cool d'avoir fait ça, c'était bien.
[00:09:48] Speaker B: Pour que ce soit la musique qui soit mise en avant et pas forcément...
[00:09:51] Speaker A: Oui voilà, on parle pas de couilles ou de verre, non non, on parle de musique donc c'est tout le monde au même niveau.
[00:09:57] Speaker B: Bon très bien, il y a des choses que tu veux aller voir là encore sur le festival ?
[00:10:01] Speaker A: Evidemment, je suis venue pourquoi ? Pour voir, bon pour jouer, mais pour voir direct entre elles, tout à l'heure.
Je l'ai déjà vu l'autre jour. Il y a deux ans, là, le mec, j'ai pleuré. Je suis tellement fan. C'est vraiment Alice in Chains, j'ai envie de pleurer rien que de le dire. C'est parce que je suis fatiguée aussi. Alice in Chains, c'est le sound. Comme Soundgarden et tout ça. Et c'est vraiment des groupes qui m'ont... Mais en intravenous, quoi.
[00:10:28] Speaker B: Et puis c'est triste.
[00:10:32] Speaker A: Alors, tu sais quoi, c'est très drôle parce que j'ai écouté Alice in Chains toute ma vie et j'ai toujours trouvé ça puissant, mais j'ai jamais trouvé ça triste. Et tout le monde, je vois passer tous ces mèmes qui disent genre si tu veux te suicider, c'est que tu as écouté Alice in Chains, tu sais, tu as plein de mèmes comme ça. J'en vois passer plein.
[00:10:48] Speaker C: Je peux comprendre vu les paroles.
[00:10:50] Speaker A: Mais justement, et donc j'ai amené mon CD tout à l'heure parce que dans la voiture, dans notre Renault Trafic pour venir jusqu'ici, il n'y a pas le Bluetooth et tout ça. Donc j'ai amené des CD et j'ai amené mon CD que j'avais acheté quand j'avais 15 ans de dirt. Et j'ai ouvert le truc, j'ai vu qu'il y avait les paroles, et donc on a écouté l'album, j'ai lu, j'ai dit putain mais c'est hyper dark en fait ce qu'il dit, j'avais jamais réalisé que c'était lui qui veut se mettre le truc dans la bouche, il veut se suicider, j'avais jamais fait gaffe que c'est... Les paroles sont beaucoup plus glauques que la musique en elle-même. Et moi comme j'écoutais ça quand j'avais 16, 14, 15 ans, je sais plus, et ben ça me paraissait pas aussi glauque.
[00:11:25] Speaker B: Parce que c'est très très particulier. Je pense que plus sombre c'est compliqué.
[00:11:31] Speaker A: Mais il a quand même des chansons qui sont...
[00:11:33] Speaker B: C'est beau, c'est très beau.
[00:11:34] Speaker A: Je les aime pour la puissance. Et c'est pareil, Soundgarden, c'est des super belles compositions qui sont ultra puissantes. Et moi, j'aime bien quand ça donne tout. J'aime pas les trucs à moitié. Par exemple...
[00:11:46] Speaker B: Attention, bim, préparez-vous.
[00:11:49] Speaker A: Non mais j'allais faire une blague, mais j'ai plus le nom de son nom. Par exemple, Carla Bruni, j'aime pas trop.
[00:11:55] Speaker C: Ah pourtant elle chuchote à fond.
[00:11:58] Speaker A: Bah justement parce qu'elle est toute mièvre, moi j'aime pas quand c'est mièvre. Voilà, moi j'aime quand c'est puissant. Le pouvoir de la puissance.
[00:12:04] Speaker B: Le pouvoir de la puissance, c'est bien. Bon, on termine toujours nos interviews... Attends.
[00:12:11] Speaker C: Avant ça, est-ce qu'on peut demander si c'est bien un tatouage d'Eddie Mitchell ?
[00:12:13] Speaker A: Tout à fait. Mais là, il faut faire comme ça pour que ce soit plus réaliste parce qu'il est un peu plus gros en vrai.
[00:12:18] Speaker B: Parce que depuis tout à l'heure... Merci.
[00:12:22] Speaker C: J'ai...
Ouais, non mais moi c'est le... Depuis tout à l'heure, depuis tout à l'heure je bloque sur le Eddie Mitchell.
[00:12:28] Speaker B: J'avais même pas vu, j'ai cru que c'était Mon père. Comment ?
[00:12:33] Speaker A: Mon père.
[00:12:33] Speaker B: Non mais... Alors, peut-être. Je ne le connais pas.
[00:12:37] Speaker A: Tu connais pas mon père ?
[00:12:38] Speaker B: Non, non, non.
[00:12:38] Speaker A: Bientôt.
[00:12:39] Speaker B: Bah qu'il vienne aussi.
[00:12:41] Speaker C: Non mais il m'hypnotise depuis tout à l'heure, je suis désolé je t'ai pas regardé une seule fois, depuis tout à l'heure...
[00:12:45] Speaker B: J'ai cru que c'était Johnny Cash, voilà pardon.
[00:12:47] Speaker C: Ah.
[00:12:48] Speaker B: Mais sûrement le nez.
[00:12:49] Speaker C: Peut-être Johnny Crash, peut-être.
[00:12:54] Speaker B: Tu l'as déjà rencontré, Dimitriel ? Non.
[00:12:56] Speaker A: Je l'ai vu au concert à l'Olympia, mais je l'ai jamais rencontré.
[00:12:58] Speaker C: Est-ce que c'était la dernière chance ?
[00:13:00] Speaker A: Il est malade de peau.
[00:13:01] Speaker C: Ah, c'est un peu...
[00:13:02] Speaker B: J'ai pas suivi, pardon.
[00:13:03] Speaker C: Je pense qu'il a un peu nullé toutes les...
[00:13:06] Speaker A: Il a nullé toute sa tournée, ça sent mauvais.
[00:13:08] Speaker B: Bon, désolé pour la blague alors.
[00:13:10] Speaker C: Ça rappelle un petit peu ce qui s'est passé avec... C'est un peu comme les autres vieilles canailles, tu vois. Je pense que... Et le reste d'eux.
[00:13:17] Speaker B: Bon, on va... Et on va tous y passer.
[00:13:19] Speaker A: C'est l'interview où on se suicide à la fin.
[00:13:22] Speaker B: Après du singe change, c'est ça ?
[00:13:24] Speaker C: Non, on attend de mourir de vieillesse, c'est pas... Enfin, de viesse, de... Bon.
[00:13:29] Speaker B: Bon, très bien. Alors après, pour une petite note de bonheur, fais-toi plaisir avec un clip, alors pas de toi puisqu'on en a déjà passé un, mais un clip qui te tient à cœur, un truc fort.
qui te viendra à l'esprit. Ça peut être actuel, ou un truc que t'as envie de partager.
[00:13:42] Speaker A: Ah c'est dur, attends, on va faire.
[00:13:44] Speaker B: Une musique d'assassin pour que tu puisses réfléchir.
[00:13:46] Speaker A: Ouais, ouais, ouais, non, les chiffres et les lettres, les chiffres et les lettres. Attends, merde, parce que je vais pas répondre à n'importe quoi, c'est hyper important pour moi en plus.
[00:13:55] Speaker B: Je dirais...
Ça me stresse encore plus.
[00:14:05] Speaker A: Non mais attends, j'ai vu tellement de milliards de clips. Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? J'en sais rien. Tu sais ce qui me vient dans la tête ? C'est Black & White de Michael Jackson. Je sais pas pourquoi.
[00:14:19] Speaker B: Ça serait la deuxième fois qu'on choisit Michael Jackson dans l'émission.
[00:14:22] Speaker A: Parce qu'il y a ce truc, tu sais, lui c'était vraiment le précurseur des clips en fait, en même temps.
[00:14:28] Speaker B: Ah bah des clips films, oui.
[00:14:29] Speaker A: C'était lui un des premiers à faire des vrais clips, donc c'est pas con quand même. She's black, she's white. Et tu sais t'avais des gens qui... Du morphing. Ouais du morphing, c'est la première fois qu'il y avait ça et c'était un truc de fou. Et bah j'ai pensé à ça, donc je vais dire ça.
[00:14:41] Speaker C: J'ai cru qu'elle allait dire Black Olsen du coup, parce qu'elle parlait de ce gars.
[00:14:43] Speaker A: Et j'ai pensé à Black Olsen aussi dans ma tête. Parce qu'il y avait toutes les déformations, c'était trop beau.
[00:14:47] Speaker C: Black Olsen or white.
[00:14:47] Speaker A: Black Olsen or white. Yeah yeah yeah.
[00:14:51] Speaker B: Je suis désolé, j'ai un peu honte, mais à chaque fois qu'on me dit Black or White, je pense à Sébastien, c'est fou, et à, comment il s'appelait ce comique français, Sim, non pas Sim, Paul Prébois. C'est honteux, attention.
[00:15:08] Speaker A: Et c'était quoi la chanson ?
[00:15:09] Speaker B: C'était Black or White. C'est très honteux. C'est tout ce qui est interdit en 2025.
[00:15:13] Speaker C: Et c'était du coup un vieux comique. Tu vois qui c'est Paul, vraiment ?
[00:15:17] Speaker A: Oui, vite fait.
[00:15:18] Speaker C: Et c'était qui faisait la même chose mais genre mal éclairé avec des perruques et tout. C'était dégueulasse.
[00:15:25] Speaker A: Ouais mais en même temps c'est drôle les trucs dégueulasses tout pourris.
[00:15:27] Speaker B: Il y a des trucs des gens qui sont pas très bien.
[00:15:29] Speaker A: Mais voilà, après faut voir le contenu.
[00:15:31] Speaker B: Et pas le contenant. Non voilà. On va appeler Michael Jackson du coup c'est mieux.
[00:15:36] Speaker A: Allez, it's black, it's white.
[00:15:38] Speaker B: Merci beaucoup à toi. Et puis j'espère à très bientôt. Ouais, c'était trop cool.
[00:15:44] Speaker A: Je suis trop contente. Et bah ouais, à la rentrée, quand mon album sera sorti, bam, on en refait une autre. En plus, on va faire ça à Paris, donc c'est ça l'occasion.
[00:15:51] Speaker B: Et bah voilà, on va faire d'une pierre deux coups.
[00:15:53] Speaker A: Allez, c'est beau.
[00:15:54] Speaker B: Merci beaucoup, bon festival.
[00:15:55] Speaker A: Merci à vous et profitez bien.
[00:15:57] Speaker C: Merci.
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