#94 - SELIM du KAVE FEST & JEAN PHILIPPE DUGOIN-CLEMENT pour le MENNECY METAL FEST en invités

Episode 96 May 30, 2025 03:26:12
#94 - SELIM du KAVE FEST & JEAN PHILIPPE DUGOIN-CLEMENT pour le MENNECY METAL FEST en invités
Bang!Bang! RSTLSS
#94 - SELIM du KAVE FEST & JEAN PHILIPPE DUGOIN-CLEMENT pour le MENNECY METAL FEST en invités

May 30 2025 | 03:26:12

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Show Notes

Dans cet épisode, on va parler de FESTIVALS. Pour ça, rien de mieux que 2 personnes qui se battent pour cette musique : le Maire de MENNECY qui vient nous dire comment on est perçu par les politiques lorsqu'on écoute cette musique et comment on fait pour être soutenu dans ce genre de projet. Nous recevons aussi Sélim fondateur du KAVE FEST qui vient nous raconter son histoire et nous expliquer toutes les difficultés qu'il y a à monter un festival... Très intéressant dans les 2 cas.

Merci d'écouter cette musique et merci d'être là <3

Amélie, Ben, Didier, Enjoy The Noise, Gladyce, Marcel & Pierre passent des clips, donnent l’actualité et discutent de ce qui est diffusé avec les BANGERS (auditeurs, viewers de l’émission).

BANG! BANG!, c’est tous les dimanches à 19h. C’est l’émission Metal & alternative rock de RSTLSS en live TWITCH et en VOD sur notre chaine YouTube et en podcast sur toutes les plateformes.

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Episode Transcript

[00:00:20] Speaker A: Wow, ça m'a fait vibrer ! Putain ! Bienvenue à vous toutes et à vous tous, et oui c'est Bang Bang ! C'est comme ça tous les dimanches à partir de 19h, c'est en live Twitch et vous êtes de plus en plus nombreuses et nombreux. Merci de nous rejoindre, merci de rejoindre la fine équipe qui défend le métal, merci de célébrer cette musique et merci tout simplement d'en écouter parce que c'est déjà pas mal, ça fait déjà beaucoup. [00:00:43] Speaker B: Merci de nous accompagner tous les dimanches soirs, je sais que c'est une soirée qui généralement n'est pas synonyme de bonne chose pour tout le monde mais on fait ce qu'on peut pour vous divertir et pour vous changer les idées. Est-ce qu'on réussit ? Je ne sais pas mais je l'espère. Au moins on passe du bon temps en bonne compagnie avec de la bonne musique et de bons invités. [00:01:02] Speaker A: Bah toujours et puis on essaye de creuser, d'en savoir un petit peu plus et parfois de poser des questions qu'on n'a pas forcément le temps de poser quand on a que 20 minutes d'interview. Et comme ici on parle longuement, Ben nous a d'ailleurs dit en ouverture de chemeule, est-ce que vous avez préparé votre thermos de café ? Puisqu'il s'est dit c'est bon c'est parti pour 20h l'émission. J'essaye de faire un effort. [00:01:24] Speaker B: Écoutez, quand c'est intéressant, c'est intéressant. [00:01:26] Speaker A: C'est juste que je me laisse aller, puis je parle, puis j'invite des discussions. [00:01:30] Speaker B: Je sais, je suis comme toi, je parle, j'écoute et je me laisse happer par le fil de ce qui se dit. [00:01:37] Speaker A: Parce qu'on a un décompte en fait, les gens ne le savent pas. [00:01:38] Speaker B: Oui, on a une montre. [00:01:40] Speaker A: Qui nous dit combien de temps on parle. Des fois je fais ça, je fais « Ah ça va, on est à 14 minutes, tout va bien » et puis d'un seul coup je me tourne, je dis deux mots et d'un seul coup je me tourne, je fais « Oh putain, 35 minutes, oh là là il faut… » Donc voilà, ça veut dire qu'on passe un bon moment. J'espère que vous avez passé un bon week-end, j'espère que vous vous êtes amusés, reposés, si vous avez travaillé bien. On est avec vous et on vous souhaite beaucoup de courage, peut-être que vous êtes encore au boulot d'ailleurs. Ça arrive, il y en a certains qui ont envoyé des messages en disant bah moi je vous mets un petit peu dans la voiture parce que il y a des chauffeurs de taxi qui nous suivent sur leur téléphone portable alors tout ce que j'ai envie de dire c'est roulez, regardez la route c'est quand même plus important. [00:02:13] Speaker B: Regardez la route mais recrutez, recrutez. Recrutez les clients, on les prend aussi. [00:02:18] Speaker A: J'imagine le mec avec son téléphone en train de regarder bing bing dans son taxi et les clients qui font c'est bruyant, c'est gênant. [00:02:24] Speaker B: Qu'est-ce que c'est que ce zouf ? [00:02:27] Speaker A: Bon en tout cas ce soir on va parler festival parce que oui, la saison approche, il y en a déjà qui sont passées, et il y en a plein plein qui se profilent, il y en a de plus en plus, et pourtant il y en a quand même certains qui disparaissent. Ce n'est pas facile pour tout le monde, les budgets alloués à la culture ont diminué voire disparu, donc on va voir comment ça se passe parce que nous avons invité le maire de Maine-Sy qui va venir, donc pas parler politique parce que ça ne nous regarde absolument pas et que je ne fais même pas attention à ça, je veux juste savoir comment ça se passe entre la politique Et les festivals, comment on fait pour réussir à organiser un festival ? Et surtout, quand on est en politique et qu'on écoute du métal, est-ce que les gens ne regardent pas en disant « Lui, il faut l'éliminer ». [00:03:05] Speaker B: « Lui, pourquoi ils ont voté pour lui ? Ils sont cons là ? [00:03:08] Speaker A: » « Putain, il écoute du bruit et tout, c'est bizarre. Bon, j'en suis sûr qu'en vrai... ». [00:03:11] Speaker B: « Qu'il est fiable... » Ah non, c'était pas une bonne idée. [00:03:15] Speaker A: En tout cas, on va lui poser toutes ces questions. [00:03:16] Speaker B: Non mais ça va être super intéressant. [00:03:16] Speaker A: Bah ouais, surtout que là, le MNC s'envole, la programmation est complètement folle et je sais qu'ils ont galéré pendant beaucoup d'années à essayer de faire des choses cool, etc. Ils se sont battus et ça y est, il y a enfin, je sais pas moi, une explosion, quelque chose qui se passe et je veux tout savoir. Ce sera notre premier invité, il y aura aussi un second invité, c'est Célim qui viendra nous parler tout simplement du CavFest qui a lieu en Ile-de-France aussi. [00:03:38] Speaker B: Oui, c'est début juillet. C'est en Normandie, c'est au château. [00:03:41] Speaker A: J'y sors. J'y sors, c'est en Ile-de-France. [00:03:44] Speaker B: C'est quelque part entre l'Ile-de-France et la Manche. Tu avais à moitié raison. [00:03:51] Speaker A: Merci, j'ai fait fac de géo. Ne m'en voulez pas, j'ai quand même fait plusieurs années de géographie. [00:03:56] Speaker C: C'est loin. [00:03:57] Speaker A: Oui, c'est très loin. Non mais voilà on va en discuter et de toute façon on va passer un très bon moment parce que Célim est adorable et il est vraiment très très cool, il aime vraiment cette musique donc on va savoir aussi comment il a fait pour mettre en place ce festival et quelle en est la thématique puisqu'il y a une thématique donc on verra tout ça. Il y aura aussi Didi pour les news, Gladys est préparée, elle va vous péter la gueule et tout simplement Marcel aux manettes. Enjoy comment vas-tu ? [00:04:21] Speaker B: Écoute, ça va bien, ça va bien, écoute, pas fait grand chose de très marquant cette semaine, mais enfin je suis là avec une bonne énergie et après on découdre. Vocalement déjà j'ai beaucoup donné, je donnerai beaucoup, voilà, c'est tout ce que je peux dire. [00:04:36] Speaker A: On devrait pas trop crier, ça va arriver une seconde fois. [00:04:39] Speaker B: Oui ça va arriver une seconde fois, les habitués, vous êtes habitués, les pas habitués, vous allez sursauter. [00:04:45] Speaker A: Vous allez découvrir, c'est une aventure ! [00:04:49] Speaker B: En tout cas, bienvenue parmi nous ! [00:04:49] Speaker A: Sinon, oui, bien sûr, dites à vos amis de nous rejoindre. Encore une fois, plus on est, plus on pourra défendre cette musique, plus on pourra faire d'événements gratuits et de choses exceptionnelles. On prépare des tas de petits trucs qui devraient vous faire plaisir, mais il faut qu'on soit de plus en plus nombreuses et nombreux, donc on compte sur vous pour transmettre la bonne parole. Vous pouvez d'ailleurs aussi nous soutenir gratuitement, attention on commence par ça, tout simplement nous suivant le dimanche en direct ou alors en rejoignant nos réseaux sociaux ou tout simplement en tapant point d'exclamation BENG si vous êtes en train de regarder le direct pour rejoindre notre page YouTube. Ça c'est très très important. Mettre un petit pouce bleu. J'aime bien dire ça parce que comme il y a Ben qui regarde il doit se dire ah putain il me saoule avec son pouce bleu. [00:05:26] Speaker B: Non mais c'est important. [00:05:28] Speaker A: Et puis un petit commentaire aussi parce que ça nous fait monter dans les algorithmes et bien sûr ça fait apparaître notre chaîne auprès des fans de métal. Et ça c'est plutôt une bonne chose. Sachez que c'est une association. Restless est une association. [00:05:40] Speaker B: Ce n'est pas une start-up dynamique au lieu que ça en a l'air mais non c'est une association. [00:05:44] Speaker A: Et puis surtout si c'était une start-up dynamique on serait vraiment complètement foutus. [00:05:48] Speaker B: Écoute, on est plus ou moins dynamique. [00:05:52] Speaker A: C'est ça. Des fois un peu moins. Non mais voilà, vous pouvez nous soutenir en faisant un don. Si vous n'avez pas beaucoup d'argent, vous pouvez toujours faire un don de 1 euro. C'est déjà énormissime ! Il suffit d'aller sur notre site internet restless.com, c'est en haut à droite. Vous allez dans radio et vous allez voir, vous aurez le lien pour Payaso. C'est fait par le crédit mutuel, donc voilà, c'est sécurisé. Et si, je crois que si vous tapez !don ou si ça marche. Et si vous avez envie de prendre un abonnement, vous pouvez nous suivre sur Patreon. Tous les dimanches, je fais une petite émission, les coulisses de Restless. ou vous pouvez me poser vos questions et puis je vous explique comment ça marche surtout, comment on travaille dans la musique, comment on sélectionne les nouveaux sons, etc. C'est pas tout en bois à savoir, mais je vous dis toute la vérité, rien que la vérité, je le jure. [00:06:34] Speaker B: Parce que la France veut savoir ! Non mais le Patreon, oui, ça vous donne accès à quelques avantages, dont celui de ce fameux live où tu... Réponds avec honnêteté et avec expérience aussi. [00:06:46] Speaker A: Il y a de la vieille expérience. Je ne suis pas si jeune que ça. [00:06:50] Speaker B: C'est toujours intéressant. Regardez comme il est vif ! [00:06:59] Speaker A: Et puis sinon moi je vais te raconter ma semaine, parce que j'aime bien raconter ma vie vu que je suis égocentré. Moi je suis allé dans le sud, je suis allé voir... D'ailleurs bonne fête à toutes les mamans ! [00:07:08] Speaker B: Oui bonne fête à toutes les mamans ! [00:07:09] Speaker A: J'allais oublier ! Bonne fête bien sûr ! [00:07:11] Speaker B: J'espère que vous avez écrit, que vous avez appelé vos mamans, si vous vous entendez bien avec évidemment. Parce que nous savons que malheureusement ce n'est pas le cas de tout le monde, les relations parentales peuvent parfois être compliquées mais si tel n'est pas le cas j'espère que vous avez pensé ! [00:07:26] Speaker A: À votre maman. Et puis si vous êtes maman peut-être que vous avez de la chance, vous vous êtes débarrassé de vos enfants pendant la journée puis vous avez passé un bon moment. C'est une probabilité. Faut profiter, prenez soin de vous. Moi j'étais donc dans le sud, j'étais voir mes parents, écoute c'était formidable. Bon, comme d'habitude, ils se sont engueulés, ils se sont vannés, je me suis dit c'est super. Mais bon, j'étais quand même très content d'y être. J'ai pu faire un trou, encore une fois, c'est-à-dire qu'à chaque fois que j'y allais, on creusait un trou. Il y a comme un rituel, je me suis dit je vais pas revenir avant un petit moment, ne m'attendez pas. [00:07:57] Speaker B: C'était pourquoi cette fois-ci ? [00:07:58] Speaker A: J'en sais strictement, je crois que c'était parce qu'ils voulaient... Non, non, c'était pas pour planter un truc, je crois que c'était pour passer des câbles, je sais pas, j'ai pas tout compris. [00:08:03] Speaker B: Bref, tu m'as fait encore une fois peur. [00:08:07] Speaker A: Sinon, je suis allé à un concert aussi, mais je vais en parler après. Avant cela, hier soir j'ai fait un anniversaire, j'ai fini à 5h30, c'est pour ça que je suis un peu dans le gaz. On a festoyé les 40 ans d'une amie, qui je fais un petit coucou, voilà, s'appelle la mamai. Il y avait des gens que les gens connaissent globalement, ou des gens de festivals, des gens des attaches, je ne sais pas s'il y avait aussi des gens communs. On s'est beaucoup beaucoup marré. Je n'ai passé que de la musique des années 80, je n'ai pas eu mon Gloria Stéphane, je suis un peu déçu. [00:08:37] Speaker B: Tu as fait l'animation de la soirée ? [00:08:39] Speaker A: Ouais. Et Ben, si tu es là, je peux te dire que tes petites chaussures rouges ont eu un grand succès, parce que je les ai utilisées toute la soirée. Le patron du bar m'a dit « Ah non, pas de ça ici ». Ah non, on n'était pas très gay friendly. [00:08:53] Speaker B: C'était des petites chaussures ? [00:08:55] Speaker A: Mes chaussures à talons. [00:08:57] Speaker B: D'accord, celle-là. [00:08:58] Speaker A: J'ai mis la perruque. [00:08:59] Speaker B: Celle-là même. [00:08:59] Speaker A: J'ai voulu mettre le haut d'hôtesse de l'air mais quand je suis rentré dedans, les gens m'ont fait « si tu pleures, lève ça ». [00:09:05] Speaker B: C'est dégueulasse, on va se faire éborgner par un bouton qui va sauter à. [00:09:07] Speaker A: Tout moment, c'est... Non mais c'était extrêmement marrant, voilà, j'ai passé un très bon moment. Mais par contre, finir à 5h30, c'est vrai que... Bah je sais pas comment je faisais. Voilà, peut-être que j'acceptais tout simplement d'être complètement éclaté le jour d'après, mais bon, c'est un peu moins facile aujourd'hui. Sinon, voilà, sinon, vendredi soir, nous sommes allés voir Skoll, du côté du Trabendo. Il y avait Miss France en première. [00:09:30] Speaker B: Partie, puis... Que nous avons reçu il y a deux semaines. [00:09:32] Speaker A: Voilà exactement, vous pouvez voir la vidéo, elle est disponible sur notre YouTube. Et il y avait un autre groupe, je ne me souviens plus du tout de son nom. C'était quoi Marcel le groupe ? « Modern Color » Merci beaucoup. Bon ça je ne l'ai pas regardé parce que j'étais en train de discuter, parce que je suis un salaud. Mais... Comment ? C'était pas mal d'après Marcel. Mais Miss France, c'est mieux. Miss France, fidèles à eux-mêmes, gros sourire, grosse sympathie. Je pense qu'il y a plein de gens qui... Il y a des gens qui sont venus dire, d'ailleurs, à Miss France, qu'ils sont venus au concert parce qu'ils ont vu le groupe dans l'émission et qu'ils se sont dit « attends, ça a l'air trop bien, du coup je vais aller voir Miss France en concert ». Ils sont même pas allés voir Skol, ils sont allés voir Miss France. [00:10:12] Speaker B: D'accord, ils ont vu Miss France et puis après ils se sont barrés. Ou alors non, ils sont restés pour. [00:10:16] Speaker A: Skol mais c'était pas le but de l'émission. Mais du coup c'est cool, ça veut dire qu'on s'est un mois pour 2-3 petits trucs. [00:10:22] Speaker B: Super cool pour eux, en plus Miss France qui était super sympathique quand ils sont venus dans l'émission, je suis très content pour eux. [00:10:29] Speaker A: Et puis School, c'est efficace, c'est très souriant, c'est très agréable, ça fait danser, le public était monumental, un truc de ouf, tout le monde dansait, tout le monde chantait, c'était... Je pensais que ça allait être plus jeune, Mais c'était moyenne d'âge, je dirais 28, 30. J'aurais pensé que ça allait être un peu plus jeune. [00:10:50] Speaker B: Il n'y a pas eu de chute malencontreuse de Pete dans l'escalier ? Parce que le trapendo, il y a quand même des marches. [00:10:57] Speaker A: Non, les gens ont bien pogoté, ils ont slamé et tout. C'était pas rempli, malheureusement. J'aurais aimé qu'il y ait plus de monde. Et pour moi, le son n'était pas parfait. J'ai trouvé ça étouffé d'avoir beaucoup trop de temps d'avant et beaucoup trop d'effets aussi dessus. Mais après bon, si c'est le principe, on m'a dit mais Pierre c'est punk, tu comprends rien, ok. [00:11:19] Speaker B: C'est DIY, ça sonne comme de la vieille merde de garage, c'est normal. [00:11:24] Speaker A: Non mais quand même. C'est le seul bémol que j'ai, parce que sinon tout le reste c'était super, le groupe est hyper gentil, c'est vraiment un truc de fou en fait, ils font du gros son, mais c'est que des petits anges, ils sont en mode, il est camomille, après concert, camomille, vérité. Et en mode, bon, oui, ils font attention à ce qui est fait... [00:11:42] Speaker B: Il est où l'étriqueux pont, merde ? [00:11:43] Speaker A: C'est ouf, c'est très bien, moi, c'est pas un reproche, c'est juste que je suis d'un certain âge et que, bon, quand tu vas dans les backstage, généralement, tu vois pas ça. Mais là, c'était vraiment plutôt très très calme et très souvent très mignon. [00:11:56] Speaker B: Petite question, est-ce que Skol, c'est un groupe straight edge ou pas du tout ? Je sais pas. [00:11:59] Speaker A: Je ne sais pas du tout. Non, je pense pas. Mais par contre c'est un groupe très ouvert d'esprit, qui ont un beau message d'entente et de convivialité comme diraient certains chez nous. Bon du coup je me suis dit qu'on allait ouvrir avec Skoal. Ça fait du bien d'en écouter et puis ça ferait du bien que vous en écoutiez aussi parce que c'est très très très bon. Donc on ouvre avec ça ? [00:12:22] Speaker B: On va regarder une vidéo un petit peu spéciale. [00:12:25] Speaker A: Celle-ci ? [00:12:25] Speaker B: Puisque le morceau c'est toi. [00:12:28] Speaker A: Tu vois Ben, même quand t'es pas là, on offre tout droit les transitions et puis moi, hop, la rampe et c'est la chute. Allez c'est parti, bienvenue à vous ! [00:15:44] Speaker D: Hush my darling, can you see the midnight sun? Midnight sun Close your eyes, it's time to dream The night has come, night has come Don't be scared to slip the darkness Hold you tight, hold you tight Tip tap, tip tap, follow me into the light I wanna float away C'est parti. [00:16:52] Speaker A: ! [00:17:21] Speaker D: C'est. [00:17:51] Speaker E: Génial ! [00:17:57] Speaker D: C'est la fin de cette vidéo ! Merci d'avoir regardé ! Tu prends l'éloignement de moi Je ne veux pas me sentir comme un puppet J'ai vu une lèche, je vais la couper Tout ce que j'ai besoin, c'est de l'amour Tu seras toujours une partie de moi Je ne veux pas me sentir comme un puppet J'ai vu une lèche, je vais la couper Tout ce que j'ai besoin, c'est de l'amour Tu prends l'éloignement de moi Je ne veux pas me sentir comme un puppet Sous-titres Oh. [00:19:22] Speaker A: Que ça change oui, c'est le tout nouveau Electric Callboy à l'instant dans Bang Bang le meilleur du métal comme tous les dimanche soir, c'est en live Twitch et c'est ici, voilà, n'hésitez pas à rejoindre la page, à la liker et à dire à vos amis de nous rejoindre. réalisés para la communauté d'Amara.org Electric Callboy donc qui prend un petit virage en termes d'ambiance. Oh là on est dans un cauchemar, oh oui ! Où sont passées les leggings ? Où sont passées les paillettes ? Bon, ils ont toujours des mèches dégueulasses, c'est quand même ça qu'on aime. [00:19:45] Speaker B: C'est la constante, c'est la constante, le mauvais goût, voilà. [00:19:50] Speaker A: C'est vrai qu'il y a un truc... Très bon ou jamais, le morceau est très bon. [00:19:54] Speaker C: Des petites références à Stranger Things ou même à L'Histoire Sans Fin. [00:19:57] Speaker A: T'as un truc qui gratte l'oreille là. [00:19:59] Speaker C: Imagine, il y a un chien géant qui fait « Ooooooh Triiiiiiouuuu ! [00:20:04] Speaker A: » De quoi ? De Trivium ? Ah non, c'est pas pareil, c'est un autre groupe. Bon, comme on l'a entendu que c'était pour la discrétion, on va lancer ce fameux moment que tout le monde attend. C'est l'heure ! [00:20:18] Speaker D: Et. [00:20:25] Speaker A: C'Est bien sûr présenté par Didi ! Le seul, l'unique, l'incroyable, la beauté ultime. [00:20:33] Speaker C: La beauté rougeâtre et essoufflée. [00:20:37] Speaker A: Alors la beauté se trouve là où on a envie de la retrouver, c'est tout mon petit Didi. Ma maman m'a dit que t'étais très beau et élégant. [00:20:41] Speaker C: Oui parce que ta mère elle est déviante. [00:20:44] Speaker B: Écoute, t'es probablement pas la seule puisque visiblement tu as des fans dans le tchat. [00:20:48] Speaker C: J'ai des fans, c'est notre cher Ben. [00:20:50] Speaker A: Tu as un fan dans le tchat ? En tout cas, tu as mis le t-shirt... T'as vu Laurent Carilla ou... ? [00:20:57] Speaker B: Ah oui. [00:20:58] Speaker C: T'as changé le t-shirt ? [00:21:00] Speaker A: Il les a tous achetés, je pense. [00:21:03] Speaker C: En tout cas, djinn dobré Piotr, djinn dobré Benjoy, djinn dobré Gladys. [00:21:07] Speaker F: Coucou Gladys ! [00:21:10] Speaker A: Regardez, incroyable non ? Elle a sorti son t-shirt à ses cheveux. [00:21:14] Speaker G: Dommage. [00:21:20] Speaker B: Pour ceux qui nous écoutent en podcast, ils n'auront pas ce moment très radiophonique. [00:21:26] Speaker A: Bon mon petit Didier, est-ce qu'il s'est passé des choses dans le monde du métal ? [00:21:30] Speaker C: Alors on aura un peu l'impression ça fait un peu redif aujourd'hui, c'est qu'on va revenir sur des news des semaines précédentes, quelques fois, vous allez voir. [00:21:40] Speaker A: Il y a des nouveaux épisodes, si tu veux savoir. [00:21:44] Speaker C: On commence avec Tony Iommi de Black Sabbath qui joue sur le prochain morceau, sur le nouveau morceau de Robbie Williams, Rocket. [00:21:52] Speaker A: Ah oui, exact. [00:21:54] Speaker C: Robbie a envie de s'encanailler, d'aller dans des ambiances un peu plus rock. [00:21:59] Speaker A: C'est pour ça qu'il fait aussi des pubs avec des chats. [00:22:01] Speaker C: Mais ça c'est pour attirer le... C'est pour attirer Robalford. [00:22:08] Speaker A: Je comprends mieux cette stratégie. Je vois bien, je vois bien. Très bien, et alors t'as écouté ? C'est un son ou c'est pas encore sorti ? [00:22:15] Speaker C: Si si c'est sorti, bon après ça casse pas des briques. Ça reste beaucoup plus rock que ce qu'il a pu faire précédemment. Après c'est pas forcément macabre mais voilà. C'est bien, enfin pourquoi pas. [00:22:29] Speaker G: C'est bien d'essayer quoi. [00:22:33] Speaker A: Oh bah dans la joie et la bonne humeur ! [00:22:35] Speaker C: Elle a décidé de dégommer toutes mes news. [00:22:39] Speaker A: Ah d'accord, ok. [00:22:40] Speaker G: Non, il y en a une, j'ai dit non. [00:22:42] Speaker A: Ok, elle est sur Broad Media Horizon ? [00:22:43] Speaker G: Non. [00:22:44] Speaker C: Alors, on enchaîne avec le drame de la semaine. avec Ronny Radke, Tommy Lee et son ex. [00:22:52] Speaker A: Ah oui, j'ai vu passer. [00:22:53] Speaker C: Parce qu'en gros, il y a Tommy Lee et sa femme qui se séparent un peu, ils divorcent en partie à cause des problèmes d'addiction de Tommy Lee. [00:23:05] Speaker B: Encore, ça fait beaucoup là. [00:23:06] Speaker C: Oui, mais c'est juste que sa femme, c'était pas encore vraiment fait. Et le problème, c'est que sa femme s'est fait quatre fichiers. dire qu'il y a quelqu'un qui s'est fait passer pour Ronnie Radke et a commencé à la draguer sur le réseau social sur Snapchat et du coup elle y a cru et donc ils ont commencé à envoyer des messages à se chauffer un peu. Et Tommy Lee est tombé là-dessus et il a fait « Oh, c'est quoi ce fils de pute de Ronnie Radke ? » Et du coup, il a eu l'embrouillé. C'est juste que c'est triste. [00:23:37] Speaker A: C'est parti en cacahuète en plus. [00:23:38] Speaker C: C'est parti en cacahuète parce qu'une fois de plus... Parce que Ronnie Radke, il pourrait... On le connaît, il aurait pu dire « Bah non, excusez-moi, j'y suis pour rien. [00:23:45] Speaker A: » « Excusez-moi » déjà, ça peut pas être dans son vocabulaire. [00:23:48] Speaker C: Et c'est fait cassicher. « J'y suis pour rien. » Non, on connaît ce bon vieux Ronnie. Qu'est-ce qu'il a fait ? Il a allumé, il a fait des centaines de tweets, de stories, c'est qu'il a vraiment pourri le truc. Et c'est ce que dit la nana en gros. Genre, mon couple, il est terminé. C'est déjà pas cool. Alors oui, je me suis fait 4 fichiers, je me suis fait arnaquer, j'ai subi une arnaque amoureuse. Bah tant pis pour ma gueule. Mais est-ce qu'on a besoin d'afficher tous les détails, de mettre des screens, de. [00:24:17] Speaker A: Balancer sur les réseaux sociaux ? [00:24:20] Speaker C: Et voilà, c'est Ronny Radke, comme d'hab. [00:24:23] Speaker A: C'est l'enfer. [00:24:24] Speaker G: Elle doit questionner quand même ses goûts en matière de mec parce que franchement... [00:24:28] Speaker B: On est d'accord aussi. [00:24:29] Speaker A: Elle aime bien les mecs problématiques en tout cas. [00:24:34] Speaker B: Elle les collectionne. [00:24:35] Speaker C: Mais en tout cas, une fois de plus, on voit que Ronnie c'est vraiment une sombre merde. Et qu'à un moment donné, il faut arrêter... C'est pas l'artiste de l'homme, non ? On voit là, il fait que des trucs de merde. Il fait qu'appeler, harceler les gens, tenir des propos racistes, tenir des propos homophobes. À un moment donné, il n'y a pas d'excuses. [00:24:57] Speaker A: Bon, allez, passons à la suite, vite ! [00:24:58] Speaker B: En tout cas, en ce qui concerne Ronny Radke, je crois que c'est quelqu'un qui a un gros problème de gestion du temps, il devrait en passer beaucoup plus à faire de la musique parce que là, ça devient urgent. [00:25:06] Speaker A: Oui, ou se soigner. [00:25:09] Speaker C: On enchaîne avec une petite news sympathique, c'est Lou Coller, de Psychophytol, qui a dit sur les réseaux sociaux que ça y est, Lou Coller, il est guéri du cancer. Non, mais il avait un cancer et donc là, ça y est, c'est guéri. Donc c'est plutôt cool et il y a plein d'autres musiciens qui ont réagi et qui l'ont encouragé, qui ont dit bravo, c'est cool, dont les mecs d'Agnostic Front qui avaient aussi subi Roger Mireille qui avait eu un canneur aussi. Donc voilà, on se réjouit qu'il soit guéri. [00:25:41] Speaker B: Bonne nouvelle ! [00:25:42] Speaker A: On va enfin pouvoir faire une tournée encore une fois, personne. [00:25:44] Speaker G: Si, moi j'y vais moi. [00:25:46] Speaker A: Bah écoute, t'es hétéré, mais ça fait pas tout le budget de la tournée. [00:25:50] Speaker G: Je vaux au moins 10 personnes. [00:25:52] Speaker C: Si tu savais le nombre de groupes qui survivent Grâce à moi. Grâce à elle qui fait 53 concerts par semaine. Le nombre de salles parisiennes qui survivent grâce à elle. [00:26:03] Speaker G: J'ai même plus besoin de me présenter quand j'arrive. [00:26:05] Speaker C: Ah, il y a la patronne. [00:26:08] Speaker A: Bonne fête, la daronne. [00:26:13] Speaker C: On termine ce speak avec une petite news pour toi, car oui, ça y est, c'est officiel, Nicolas Cage connait bien le groupe de métal hardcore Nicolas Cage Fighter, et il apprécie pour de vrai l'acteur, il en a parlé lors d'une interview, en disant qu'il a même cité leurs paroles. C'est quand même ouf. C'était dans une interview au Guardian, donc en plus c'est rigolo qu'ils se mettent à dire qu'il y a un groupe en Australie qui font du hardcore et qui s'appelle Nicolas Cage. [00:26:45] Speaker A: Mais il a pris connaissance de ce groupe là récemment ? [00:26:47] Speaker C: Non, enfin en tout cas là, en fait on sait qu'il est proche du métal parce que son fils a un groupe de métal. Donc on sait qu'il a déjà, on l'a déjà vu à Arborès, il a des t-shirts de groupe. Mais là, il y a vraiment un groupe qui porte son nom, et il les connaît, il est capable de citer des... C'est pas juste un petit clin d'œil, c'est cool, mais non, c'est qu'il est vraiment capable de dire de quoi ça parle. [00:27:07] Speaker A: C'est-à-dire qu'il a récupéré sa mémoire. À Nicolas Schell, j'ai peu de problématiques aussi. [00:27:12] Speaker C: Non, mais il dit, leurs chansons sont motivantes, les paroles parlent d'assumer ses erreurs, de ne pas se victimiser, de chercher des solutions. Ils n'ont pas peur d'écrire des morceaux sur le fait de faire face à ses responsabilités. [00:27:23] Speaker A: OK. Et du coup, ils chantent ? [00:27:25] Speaker C: Non mais moi je trouve ça cool. [00:27:28] Speaker A: Non c'est cool, je le déteste. Oui bah, pourquoi tu le détestes ? Je sais pas, c'est comme ça, j'ai aucune raison. [00:27:35] Speaker C: C'est pas une détestation, c'est une phobie. [00:27:37] Speaker A: Et du coup les gens m'envoient des photos de lui en boucle, partout, ils me mettent des pulls. [00:27:41] Speaker G: J'ai un pote qui a un t-shirt. [00:27:43] Speaker A: Avec sa grosse tête. [00:27:45] Speaker C: Avec Ben, on avait failli acheter un legging avec plein de têtes de Nicolas Cage. [00:27:48] Speaker A: C'est comme ça, le pauvre, je peux pas, voilà. Il m'a rien fait. Personnellement, il m'a rien fait. [00:27:55] Speaker C: Même si tu le détestes. [00:27:56] Speaker A: Mais le groupe est bon. [00:27:58] Speaker C: Et qui fait des films de merde depuis des années. Il est quand même cool par moments. Et du coup, je propose qu'on écoute du Nicolas Cage-Fighter. [00:28:08] Speaker A: Peut-être que les gens vont le découvrir. [00:28:10] Speaker C: En même temps, vaut mieux ça que regarder les films de Nicolas Cage. [00:28:14] Speaker G: Surtout les derniers. [00:28:15] Speaker A: Allez, toutes les 10, c'est parti. [00:28:45] Speaker D: C'est. [00:29:14] Speaker A: La fin ! [00:30:00] Speaker D: C'est génial ! [00:31:28] Speaker A: Ok, ok, Nicolas Skedge, ok, ok, ok, c'est bon. [00:31:32] Speaker E: C'était bien. [00:31:32] Speaker A: Non, c'est très bien. [00:31:33] Speaker C: C'était très bien. [00:31:34] Speaker A: C'est très bien. Ça serait dommage qu'il s'appelle juste Nicolas Skedge quoi. [00:31:36] Speaker C: Nicolas Skedge Fighter, c'est ouf de faire un groupe juste sur un jeu de mots comme ça. Tu dis, ça te ferme un peu certaines portes. Je suis pas sûr qu'il fasse un jour la même stage du Hellfest. Peut-être la Warzone dans l'après-midi. [00:31:51] Speaker A: On sait jamais. Après c'est vrai que c'est pas super original. [00:31:55] Speaker C: Mais quand ton nom c'est juste un jeu de mots avec en plus Nicolas Cage, tu... [00:32:00] Speaker A: Ils ont de l'humour. [00:32:03] Speaker C: Peut-être qu'ils font un expo comme ça, on est sûr de jamais aller dans le mainstream. [00:32:09] Speaker A: On sait pas, on sait pas. Il faudrait les interviewer pour le savoir, bientôt. On les fera venir, spécialement, jusqu'ici. [00:32:15] Speaker B: Qu'est-ce qui s'est passé dans le sketch ? [00:32:17] Speaker A: Ah bah ils les tueront tous là. [00:32:18] Speaker C: Alors, petite news policière, c'est qu'il avait disparu depuis 37 ans, il a été retrouvé là dans la semaine, c'est le buste de Jim Morrison. [00:32:28] Speaker A: Oui, j'ai vu. Je savais même pas qu'il avait disparu, personnellement. [00:32:32] Speaker C: En plus, il y en a eu plusieurs, ils sont tous faits voler. Le dernier, vraiment, c'est qu'en plus, il y avait vraiment des graffitis et là, lors d'une perquisition qui n'avait rien à voir avec ça, ils ont fait « Ah bah dis donc, ça nous dit quelque chose ce truc ! » et donc ils l'ont retrouvé. [00:32:46] Speaker A: Et ils l'ont retrouvé où ? [00:32:49] Speaker C: Bah du coup, dans une maison, chez quelqu'un qui se faisait perquisitionner pour autre chose. [00:32:54] Speaker B: Mais c'est un buste qui était où. [00:32:55] Speaker A: Du coup, ça ? [00:32:56] Speaker C: Qui est sur sa tombe au Père Lachaise. En plus, juste à côté de chez nous. [00:33:00] Speaker B: C'est là où on rentre tous les dimanches après l'émission. [00:33:06] Speaker C: Dans le caveau familial ! [00:33:13] Speaker A: Ça me donne envie de faire plein de... La grande famille du métal ! [00:33:15] Speaker C: Donc on espère que du coup, s'ils le remettent, qu'ils l'attachent bien cette fois-ci, qu'ils mettent un peu de colle... Ouais. [00:33:21] Speaker A: Je crois que ça va aller dans un musée. [00:33:23] Speaker C: Moi, je suis pas sûr. On verra. Il me semble qu'ils ont dit qu'ils comptaient le remettre. [00:33:28] Speaker A: Il paraît que Jim est super content en tout cas. Bah écoutez, j'ai toujours des blagues nulles, c'est pas ma faute, je suis pas là pour faire de bonnes blagues. [00:33:36] Speaker G: Ben me manque ! [00:33:39] Speaker C: Il nous manque à tous. [00:33:41] Speaker B: Je sais pas comment je dois le prendre. [00:33:44] Speaker C: Ben nous apporte des choses que tu ne peux pas combler, je suis désolé. [00:33:51] Speaker A: On peut pas donner de détails mais... [00:33:53] Speaker C: Mais c'est un diamètre énorme. Alors, le 17 mai, Trivium a publié une vidéo sur ses réseaux sociaux où on voit l'équipe de Trivium et une partie de l'équipe de Boulet de Forma Valentine sauver 4 chatons d'un énorme générateur diesel C'est que vraiment sur les dernières dates de la tournée qu'ils ont fait ensemble, ils ont vu qu'il y avait des chats qui étaient vraiment bloqués dans le générateur du concert et ils se sont cassés la tête. Donc on les voit essayer de les sauver, d'attirer la maman avec un petit bol de lait et du thon. Vous savez, viens, viens, viens. Toi t'as pas de cœur, toi t'aimes pas les animaux, mais enfin t'aimes que ta chienne. [00:34:32] Speaker B: Lui, quand la SNCF a annoncé qu'ils attendraient plus pour dégager les chats sous les voies, il était content. [00:34:37] Speaker C: Mais là, on peut voir... [00:34:38] Speaker A: C'est moi qui ai voté oui ! [00:34:40] Speaker C: On peut voir le magistre de Trivium qui appelle les pompiers et qui précise qu'il y a au moins encore deux chats qu'ils n'arrivent pas à récupérer, qui sont dans le générateur. [00:34:48] Speaker A: Mais c'était pas engueulé ? [00:34:49] Speaker C: Si mais le truc c'était... [00:34:52] Speaker A: C'était avant. [00:34:53] Speaker C: C'est juste qu'ils ont publié le truc après et donc c'est plutôt cool, on voit les pompiers après qui viennent et qui sauvent les chats et qui donnent je crois même un casque de pompier à Trivium pour les féliciter. [00:35:05] Speaker A: Pour les pompiers d'ailleurs. [00:35:07] Speaker C: Je suis désolé, pour moi c'est une bonne news pour une fois qu'on a... [00:35:11] Speaker A: C'est juste que je me pose la question de pourquoi ça a été posté après ? Est-ce qu'il y a un effet de communication ? Est-ce qu'il veut se pardonner ? Il y a forcément quelque chose de caché. [00:35:22] Speaker C: Non parce que les mecs de Boulettes, il n'y en a pas des masses, c'est surtout l'équipe technique. [00:35:27] Speaker A: Ah oui d'accord, ils sont là, mais bon pas vraiment quoi. [00:35:30] Speaker C: C'est surtout les mecs de Trivium. [00:35:31] Speaker A: Ils sont là, ils font « Eh bah c'est cramé ! », mais on n'entend pas. [00:35:33] Speaker C: C'est les mecs de Trivium, mais t'as le chanteur qui fait « Non rien à foutre ce chat, il a beaucoup plus de like que moi sur les réseaux sociaux ». [00:35:42] Speaker A: Ça ferait un bon épisode de South Park ! Bon, en tout cas c'est mignon, bien sûr, on aime les chatons. [00:35:48] Speaker C: Alors, on va revenir sur une petite news qu'on avait dit il y a 3-4 semaines avec The Who qui revire leur batteur. [00:35:56] Speaker A: Non, encore ! [00:35:56] Speaker C: Eh oui ! C'est qu'ils l'ont viré une première fois. [00:35:59] Speaker A: Oui, une première fois ils l'avaient pas averti. [00:36:00] Speaker C: Si, si, si ! Ils l'ont viré, après ils ont fait « Ah mais non, en fait c'était une erreur de communication, on l'a pas du tout viré ». Trois semaines plus tard, Non, non, c'est bon ! Ça y est, on a bien communiqué ! En fait, je pense que c'est le chanteur des Who qui a vu que les Foo Fighters avaient viré leurs batteurs et il a appelé son gratteux, il a dit « mais tu vois que c'est possible en fait, on peut les virer, allez, rien à foutre, on y va ! » Donc c'est vraiment, ils passent vraiment pour des gros connards quoi. Cette espèce d'aller-retour... Et donc c'est juste. [00:36:32] Speaker A: Ça, il n'y a pas eu de communication officielle ? [00:36:34] Speaker C: Non, bah c'est juste voilà, c'est fini. [00:36:36] Speaker A: Bon, attendons la semaine prochaine. [00:36:38] Speaker C: Oui, bon peut-être, il y a Pete Townshend qui va me dire, ah non mais finalement c'était encore une erreur de communication. [00:36:43] Speaker B: Et si ça se trouve, la semaine prochaine, tu reviens et tu nous dis que c'est Josh Freeze maintenant, le patteur des houx. [00:36:47] Speaker C: On enchaîne directement sur la dernière news. Avec John Frisch, l'ex batteur des Foo Fighters, qui a pris son renvoi avec humour et qui cette semaine a publié un top 10 des potentielles raisons de son renvoi des Foo Fighters. Raison numéro 10, il a sifflé My Hero une fois pendant une semaine entière de tournée. Il n'a pas pu citer une seule chanson de Fugazi. Deux mots, polyrythmie. Une précision métronomique derrière la batterie jugée sans âme. Il exigeait de commencer chaque répétition par un bain sonore de 20 minutes avec des cloches. Il n'a jamais essayé de se laisser pousser la barbe. Il n'est pas venu au studio car Mercure était en rétrograde. Il a promis à Noodles, donc des guitaristes Offspring, qu'il pourrait être le quatrième guitariste. Il a refusé de se produire sur scène sans la garantie d'une planche Ouija et des Nunchaku après chaque concert. Où toute cette histoire de caniche commence à être un peu excessive. Ce qui est drôle, c'est que là, il y a tous les plus grands batteurs de tous les plus grands groupes de rock qui mettent des commentaires et qui disent bah ça craint ou bah du coup ça fait peur pour nous, on a peur de se faire virer aussi. Il faut savoir que ce post là de John Freeze a été liké par la fille de Dave Grohl. [00:38:24] Speaker A: J'ai vu votre petit commentaire aussi mon Didi. Il est partout ! [00:38:34] Speaker C: Il faut peut-être s'attendre à un truc, les rumeurs disent que c'est Shawn Hawkins, le fils de l'ancien batteur, qui viendrait probablement prendre la batterie. Sachant que, si c'était le cas, ça serait cool. Mais c'est juste qu'ils auraient pu dire, John Freeze, c'est quoi ? On va prendre le fils d'un autre ancien batteur, ça a du sens pour nous, ça a du sens pour les fans. [00:38:57] Speaker A: Ça passe mieux en tout cas. [00:38:58] Speaker C: Et le mec aurait compris. Les fans auraient compris, mais là juste, ils le virent sans rien lui dire, sans donner aucune explication. Donc ils passent vraiment pour des gros connards. Mais ce qui me fait d'autant plus penser à l'excellent documentaire « Back and forth » sur les Foo Fighters, où eux-mêmes reviennent sur le fait qu'ils sont des connards. [00:39:19] Speaker A: Ah oui, c'est vrai, c'est vrai. [00:39:20] Speaker C: Où Dave Grohl explique que lui-même se sent merdeux avec le premier batteur du groupe. Parce que le premier album, il avait fait tous les instruments tout seul. Mais pour le deuxième album, du coup, il y avait le groupe de tournée du premier album qui était là. Et sans le dire au batteur, il avait enregistré toutes ses parties de batterie en lui disant « Non mais si tu veux, tu préfères les tourner avec nous quand même ? » Et en fait, plein de moments dans ce documentaire, tu vois qu'il y a des erreurs de com' où il s'est comporté comme un fils de pute. Et il dit « Ouais, non, j'ai pas assuré ». Et puis là, 20 ans plus tard, le mec, en fait, il refait pareil. Et en plus, il fait ça avec un tueur, avec un mec qui est vraiment une méga-star débatteur. C'est vraiment les mecs qui n'apprennent rien. Mais ça nous montre qu'effectivement, Dave Grohl ne mérite pas sa réputation de bon gars du rock. C'est un connard. Alors qu'il ait trompé sa femme, on s'en fout, c'est sa vie privée. Mais par contre, qu'il traite mal son personnel et qu'il vire les gens sans dire quoi que ce soit. [00:40:18] Speaker A: Je me demande jusqu'à quel point c'est lui qui gère tout, tu crois ? Ou il y a quelqu'un qui a la con ? [00:40:22] Speaker C: Non, non, bien sûr que c'est lui. [00:40:24] Speaker A: Parce qu'imagine, en fait, ils ont deux changés de personnes à la con. [00:40:27] Speaker C: À combien même ? Même s'il lui gère le truc, vu qu'il a déjà l'expérience d'avoir fait des erreurs comme ça... Il l'aurait pu dire à son manager, au moins tu dis qu'on va faire ça. Non, non, c'est clair, il n'y a aucune communication. [00:40:40] Speaker B: De toute façon, Foo Fighters, c'est lui, il a commencé le groupe tout seul. [00:40:44] Speaker A: Oui, mais généralement, quand il y a une grosse machine, il y a quand même des gens qui sont là, qui font aussi, qui font ça. C'est plus compliqué que ça, mais c'est vrai qu'il valide dans tous les cas. [00:40:50] Speaker G: Ça va donc, c'est juste une énorme merde du début jusqu'à la fin, quoi. [00:40:54] Speaker A: Regardez, les yeux perdus dans le vide, elle est partie dans l'espace. Bon, ça fera plaisir à Ben, une petite news comme ça. [00:41:02] Speaker G: Il a toutes les tares, quoi, le mec. [00:41:04] Speaker A: Comment ? [00:41:04] Speaker G: Il a toutes les tares, en fait. [00:41:06] Speaker A: C'est vrai, il est quand même un bon musicien. [00:41:09] Speaker G: C'est quand même pas terrible non plus. [00:41:11] Speaker A: C'est pas assez violent pour toi, j'entends. [00:41:15] Speaker C: Du coup, je propose qu'on s'arrête là et je propose, alors qu'on n'écoute pas un clip des Foo Fighters, je propose qu'on écoute plutôt une nouveauté, le nouveau clip de Jerry Cantrell. [00:41:26] Speaker A: Ah oui, alors je ne savais pas. [00:41:27] Speaker C: Qu'Il y avait un clip qui est sorti. Le clip qui est sorti avec le titre I Want Blood. Vous verrez dans le clip, il y a un petit featuring avec plusieurs personnes de groupes connus, dont les Guns ou Fess No More. [00:41:38] Speaker A: Ça va ? [00:41:39] Speaker C: Bah oui, quitte à avoir des figurants un peu connus. [00:41:42] Speaker A: Et il y a un album qui sort, il y a quelque chose ? [00:41:45] Speaker C: Non, c'est de l'album qui est déjà sorti. [00:41:47] Speaker A: Ok, d'accord. Putain, mais il est sorti à un moment déjà, non ? [00:41:50] Speaker C: Ouais, il me semble, ouais. [00:41:51] Speaker A: Ok. Bon, les papys se sont embêtés un petit peu. [00:41:54] Speaker C: Bah vu qu'Alice In Chain, ils peuvent pas tourner là parce que c'est leur batteur, il me semble qu'il y a eu des problèmes de santé. Il a dû se faire opérer, du coup, autant passer 100 ans à faire des clips sur les morceaux déjà sortis. [00:42:06] Speaker A: Et puis à la la pêche. Regardez un petit peu leur Instagram, vous allez voir. C'est passionnant. On parle là-dessus, non ? On parle là-dessus. Djinko Yebarzo et David Zenia. Merci. À la semaine prochaine et on te retrouve dès demain sur YouTube. Puisque les gens qui ne veulent que consommer Didi, il y en a de plus en plus. Je remarque qu'ils plaient. [00:42:30] Speaker C: Oui bah je sais, c'est moi. [00:42:32] Speaker G: On l'a même reconnu cette semaine. [00:42:33] Speaker C: C'est mes shorts qui font le plus de vues. J'essaye de placer mes billes pour qu'avec Gladys, on fasse l'émission tout seul sans vous l'année prochaine. [00:42:42] Speaker A: Ça peut. Ça peut, ça peut. Bon allez, merci beaucoup. [00:42:48] Speaker C: Bye bye. [00:42:49] Speaker A: Et à dimanche. [00:44:38] Speaker D: Musique. [00:45:07] Speaker A: Du générique. [00:47:23] Speaker D: I'm making an offer that you cannot deny You won't be laughing when I'm making you cry But say, oh yeah, that please get louder You son of a bitch, you're gonna beg and cower Sous-titres Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org réalisés para la communauté. [00:48:36] Speaker A: D'Amara.Org. [00:49:25] Speaker D: I'm making an offer that you cannot deny You won't be laughing when I'm making you cry I'm gonna say, oh yeah, that please get louder You son of a bitch, you're gonna bang and cower Bada bing bada bing bada boom Bada bing bada bing bada boom Bada bing bada bing bada boom. [00:50:15] Speaker A: Et oui, je sais, je sais, on peut me dire, voilà, Pierre, t'as fait la facilité, t'as choisi un Green Day, mais en même temps, j'adore Green Day. Et puis bon, même si cette chanson, eh bien, on a l'impression de l'avoir déjà entendue 400 fois. [00:50:34] Speaker B: Et justement parce que c'est un riff qui est complètement pompé, on peut le dire. J'ai vu dans le chat, je me posais la question, mais oui, The Passenger d'Iggy Pop. [00:50:43] Speaker A: Complètement, mais bon voilà, c'est grindé, c'est grindé. Moi j'aime bien, ils sont sympathiques. Pour le coup, je les ai rencontrés une seule fois et ils ont été vraiment très très gentils. Ils ont pas du tout cette espèce de melon de grosse tête qui fait. [00:50:55] Speaker B: Que... Ça, ça m'étonne pas trop d'ailleurs. [00:50:58] Speaker A: Pourtant, ils pourraient. [00:50:59] Speaker B: À ce niveau de notoriété, on pourrait s'y attendre. [00:51:02] Speaker A: Et puis, ils sont camomilles aussi. J'aurais envie de dénoncer tous les gens qui sont camomilles. [00:51:07] Speaker B: Ça ne se fait pas de donner l'âge d'une dame. Mais bon, ils ont de la bouteille. Ils sont dans le game depuis un certain temps. [00:51:17] Speaker A: Je crois qu'il y a 2-3 piqûres de Botox pour rester un peu jeunes. Je voudrais leur demander leurs petits secrets. Ou alors le rock. Peut-être que le rock nous fait rester jeunes. [00:51:27] Speaker B: Peut-être que le rock est la cure de jouvence par excellence, on ne sait pas. [00:51:32] Speaker A: A voir. Pas totalement sûr. Vous le savez, ce soir, nous faisons une émission spéciale festival. Nous allons parler de festival, nous allons recevoir des gens importants. font les festivals et bien sûr nous allons donner nos avis aussi à la fin de cette émission sur les festivals, ce qu'on a fait, notre parcours à travers les festivals. Est-ce qu'on est plus hôtel ou camping ? Bon, globalement je connais la réponse de toute l'équipe, elle est la même. Tout le monde a mal au dos. Je sais pas, je sais pas, je m'avance un petit peu. Mais là tout de suite, maintenant, nous allons parler du Mensi Metal Fest. Je ne sais pas si vous connaissez ce festival, mais c'est un festival qui est installé déjà depuis un petit bout de temps. C'est un festival qui est dans une ville assez charmante. Et bien sûr, c'est un festival le passionné. Il y a beaucoup de personnes qui se battent pour que ce festival existe. Et nous avons une personne qui a fait que ce festival a pu exister. C'est tout simplement le maire de Mensi. Bonsoir. [00:52:23] Speaker B: Bonsoir. [00:52:24] Speaker A: Alors on va pas parler politique bien sûr, puisque c'est pas le but de cette émission. Mais on va parler de ce festival quand même. Ça fait combien de temps qu'il existe ? [00:52:31] Speaker E: 2012. [00:52:32] Speaker A: Ouais voilà, 2012. Ça fait déjà un petit bout de temps. [00:52:35] Speaker E: 2012 avec une année Covid donc annulée. Et on avait failli le tenir parce que c'est au moment où il y avait eu les déconfinements, reconfinements... Et en gros on nous l'a bloqué huit jours avant. [00:52:48] Speaker A: Ok, bon ça c'était un peu... Non. [00:52:52] Speaker E: Mais c'est presque mieux quand on doit annuler si on vous le dit un mois, un mois et demi avant quand vous êtes à huit jours, enfin c'est juste effroyable en termes de gestion et puis c'est beaucoup plus décevant parce que c'est du dernier moment où vous êtes prêts et puis voilà. [00:53:04] Speaker B: On est prêts, les artistes ont confirmé. [00:53:06] Speaker E: Enfin ça... Ouais alors on avait quand même eu une ou deux chutes parce que notamment on avait Napalm Desk qui devait venir et qui était bloqué pour les questions de transport voilà mais on était en état de le tenir. [00:53:18] Speaker A: Ok, bon... On sent quand même que... Non mais. [00:53:23] Speaker E: Il y a des choses, ça vous appartient pas, dans la vie, c'est ce qui vous appartient pas, faut faire avec. [00:53:27] Speaker A: Quoi... Oui, oui, des fois on n'a pas le choix, mais ça peut quand même aussi énerver un petit peu. Ça se passe le 5, le 6 et le 7 septembre de cette année, c'est toujours à la rentrée, c'est le festival de rentrée, c'est pas celui qui précède la rentrée comme en campagne, c'est celui qui fait partie de la rentrée. Et c'est métal, c'est vraiment métal. Est-ce que c'est parce que tu aimes le métal ? [00:53:47] Speaker E: Ouais, moi quand j'ai été élu maire 2011, je voulais créer un événement sur le sud francilien. Le métal, le hard rock, c'est quelque chose que j'adore, que j'écoute depuis que je suis ado. Alors j'ai plutôt hâte sur des trucs qui datent d'il y a quelques années que sur les plus récents. Et en fait, en regardant, il n'y avait pas d'événement de ce type. Sur le sud francilien, il y avait des scènes comme le plan, l'empreinte qui tourne. A Paris, il y a tout, mais quand on descend sur le sud de l'île de France, c'est grosso modo l'Essonne, le sud Seine-et-Marne, c'est 2 millions d'habitants, il n'y a rien. Et donc voilà, j'avais envie de porter ça, de créer un marqueur culturel pour la ville, un marqueur qui diversifie. Et puis on a lancé ça petit à petit, alors ça a évolué en fonction des années et puis des moyens des communes. Depuis 15 ans, il y a quand même de moins en moins de fric. Donc on essaye d'équilibrer autant qu'on peut. On a eu des extérieurs et puis certaines années, on a ramené en intérieur pour des questions de coûts. On l'a fait sur un jour, deux jours, trois jours. Là, ça fait déjà quelques années qu'on est sur une jauge trois jours en extérieur. Vendredi, samedi, dimanche. On couple avec une convention de tatouage. et on est dans un cadre qui est très sympa. On est dans un parc au milieu de bâtiments du 17ème et c'est un côté assez familial. [00:55:08] Speaker A: Bon, t'es content ? [00:55:11] Speaker E: Si je ne l'étais pas, honnêtement, je ne suis pas masochiste. [00:55:17] Speaker A: 5, 6, 7 septembre ? [00:55:20] Speaker E: On peut l'être, mais c'est pas mon quartier. [00:55:22] Speaker A: Je ne le juge pas. Non mais y'a une belle affiche cette année, je sais pas, je me suis dit putain il s'est passé un step-up en fait, on n'a pas vu venir le truc, on s'est pris l'affiche dans la tronche et on s'est dit putain ouf, Blind Guardian, Carpenter Brut, Macisteria, Dagobah, Loud Blast, Anciferum, Chargotte, Akihavel, etc. etc. Je vais pas tous les citer parce qu'il y en a quand même un sacré nombre. Bravo déjà, parce que je sais que ça n'a pas été facile. Quand on lance l'idée, qu'on dit tiens, j'ai une idée, on parle aux gens de la politique et on dit j'aimerais bien faire un truc métal, j'imagine que c'est pas forcément reçu. [00:55:59] Speaker E: Bah c'est une prise de risque. Quand on le lance, c'est une prise de risque. Quand on est maire, quand il y a un événement qui existe sur une commune, a fortiori quand c'est la commune qui le porte, bah voilà, vous savez que si ça se passe pas bien, ça sera pour votre gueule. Vous savez que les gens qui vous aiment bien vont dire de toute façon c'est la folie, la lubie du maire qui se fait plaisir avec de l'argent public et puis c'est ce qu'on veut. [00:56:21] Speaker A: Et puis il n'y a pas d'habitants. [00:56:22] Speaker E: De la commune, et puis c'est des ordres de dégénérés, enfin je caricature. Enfin, on a même eu droit une année à nous expliquer que les ultra-basses allaient désinguer les bâtiments autour, enfin... [00:56:32] Speaker A: Voilà. [00:56:33] Speaker E: Donc il y a quand même une part de risque politique dessus. Après, moi je... Enfin, sur ma commune, on fait énormément pour la culture. Je fais aussi bienvenir de l'opéra, on fait de l'initiation au théâtre dans les écoles, de l'apprentissage de l'initiation à la clarinette, aux instruments dans les écoles, on soutient énormément de choses. Et voilà, la scène métal n'était pas représentée dans le stade francilien, on le porte et ça se passe bien. Et en fait, paradoxalement, moi ma majorité m'a suivi, j'ai vraiment là-dessus jamais eu de difficultés. Donc à partir de là, il n'y a jamais eu d'incident. [00:57:14] Speaker A: Ça se passe bien, les gens ont. [00:57:15] Speaker E: L'Habitude, maintenant ils savent qu'ils ont un maire qui est particulier en termes de goûts musicaux. Globalement, comme le reste va à peu près bien, ils l'acceptent, ils prennent un package et ils le prennent avec. Mais ce qui est quand même assez marrant, plaisanterie mise à part, on est dans un cadre, enfin c'est les deux bâtiments historiques, c'est la médiathèque, c'est le conservatoire. Donc pendant toute la semaine qui précède où il y a l'installation, y compris les matins de l'exploitation, C'est ouvert, donc il y a des gens qui viennent, qui se baladent, qui voient les montages de scènes. Pendant les trois jours où il y a le festival, il y a des publics qui se côtoient parce qu'il y a des familles qui vont se balader dans le parc. Et en fait, ça contribue aussi quand même à casser un peu des clichés, des idées reçues. Voilà, donc c'est pas mal de ce point de vue-là. Il y a des gens aussi qui viennent parce que ça se passe à côté de chez eux, ils viennent voir. Bon, ils sont pas plus branchés que ça, ils restent deux heures, ils prennent une bière et voilà. Mais c'est... Ouais mais ça permet aussi de créer des liens, de créer du lien, de découvrir d'autres choses, puis de découvrir que le métal c'est ultra large quoi. Quand on fait Phil Cumble, c'est pas du death metal quoi. Il y a un spectre qui est ultra large et souvent les gens l'assimilent à la partie la plus dure et absolument pas la partie qui est beaucoup plus rock. [00:58:29] Speaker A: Bien sûr, les plus grands solos sont dans le métal. Faut quand même le dire. Les belles chansons d'amour, les tristesses... [00:58:35] Speaker B: Tu sais pas, Still Loving You, je pense que n'importe qui, métallou ou pas, de toute manière connaît déjà. [00:58:42] Speaker E: Il y a des standards énormes comme ça qui ont été faits, quoi. Parce que c'est des musiciens qui ont un talent pas possible et puis la guitare s'y prête. [00:58:51] Speaker A: Il y a quelque chose de charmant dans le métal malgré tout. Il n'y a pas que du bruit. Pas que. Il y en a aussi mais bon après c'est pas du bruit pour ceux qui connaissent. Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est toujours une éducation à prendre et travailler son oreille. [00:59:06] Speaker B: Je me pose une question pour ce qui est d'être une référence en événement métal, en festival métal dans le sud francilien. Qu'est-ce que ça fait d'avoir réussi là où le download a échoué ? [00:59:20] Speaker E: Il n'y avait pas les mêmes enjeux. Nous, ce n'était pas une boîte de prod derrière. On n'était pas sur les mêmes budgets. Non, c'est terriblement dommage parce qu'ils avaient une affiche assez extraordinaire. Maintenant, ça n'a pas pris. Ça n'a pas pris. Je pense qu'il aurait fallu qu'ils arrivent à s'en créer un peu plus dans la durée. Et en fait, il y avait de tels budgets sur le download qu'il y avait un besoin de rentabilité immédiate. [00:59:45] Speaker A: C'était plus un business que finalement le passionné. [00:59:49] Speaker E: Et puis quand vous prenez en frontal tous les festivals du mois de juin, enfin déjà vous avez le Hellfest qui tombe sur la même période, peu ou prou, donc qui a une aspiration absolument énorme. En Ile-de-France, vous rajoutez les Solidays, enfin il y a quand même... un nombre de festivals sur une période assez restreinte qui fait que ça tire. C'est aussi pour ça que nous on l'a fait en septembre, parce qu'on est vraiment sur la fin de la saison, on n'est plus sur les vacances scolaires, on est sur la fin de la saison des festivals. Quand vous prenez juin, juillet, août, Île-de-France et secteur touristique, c'est quasiment toutes les semaines que vous en avez. [01:00:33] Speaker A: En plus, en début septembre, les Franciliens sont rentrés de vacances, donc normalement, ils sont prêts à se dire « Bon, j'ai pas vraiment envie de commencer à travailler tout de suite ». [01:00:41] Speaker B: Ça donne une raison de ne pas trop pleurer. [01:00:43] Speaker E: C'est des retraités qui partent en vacances à cette période-là. Sauf ceux qui viennent à Mennesie. [01:00:49] Speaker A: Parce qu'ils font leur petite balade métal. Il y a des personnes âgées qui écoutent du métal, peut-être qu'on n'y croit pas. [01:00:55] Speaker E: Mais c'est très intergénérationnel en fait, quand vous voyez... Vraiment le festival qu'on a est assez familial, il y a des mômes qui viennent avec, il y a quelques personnes âgées, mais c'est très intergénérationnel. [01:01:09] Speaker A: C'est la qualité du rock globalement, il n'y a pas que le métal, il y a le rock. [01:01:12] Speaker B: C'est la qualité aussi des petits festivals, enfin si on regardait des festivals qui s'organisaient dans des villes de taille petite ou moyenne, parce que pour avoir vu Rock in Bourlon par exemple, les habitants qui s'invitent sur le festival, qui viennent voir, j'ai vu des retraités qui venaient s'enjailler devant Full Of Hell ou des trucs comme ça, c'était très drôle à voir. [01:01:32] Speaker A: Et puis nous, dans nos stats, on a des gens de plus de 80 ans, donc ça veut dire qu'il y a quand même des... Il y a quand même des... [01:01:37] Speaker E: Le Zeppelin, Alice Cooper, c'est... [01:01:40] Speaker A: Elles existent depuis un petit moment. C'est vrai qu'on parle beaucoup de cette vision, des clichés que c'est du métal, l'almency, il s'est passé quoi pour qu'il y ait ce step-up qui s'est effectué ? Parce que là, l'affiche, elle me fascine. C'est-à-dire que vraiment, encore une fois, je le redis, mais on le regarde tous les ans, on le soutient, on a toujours soutenu le MNC, nous. Et là, quand j'ai vu cette affiche, je me suis dit, c'est juste un concours de circonstances ou c'était une volonté vraiment de... [01:02:08] Speaker E: On essaye chaque année de le monter un petit peu. C'est aussi un pari. On parie sur le fait d'avoir un déficit qui se maintienne, qui n'explose pas. Donc l'année dernière on a plutôt eu de bonnes recettes, billetteries, billettes, sponsors... Voilà, donc on a pris le parti d'augmenter un tout petit peu nos budgets sur la base de nos recettes. Après, la plupart des groupes sont déjà venus dedans. Ceux qui ne sont pas, Macisteria on les a déjà faits, Dagoba on les a déjà faits, Lodblast on les a déjà faits, Antiferum ils étaient en tête d'affiche il y a deux ans. Akiavel, on les a déjà fait. Ceux qu'on n'avait jamais fait, c'est Blind Guardian et Carpenter Brut. Carpenter Brut qui sont deux gros noms. Carpenter Brut, moi j'ai très envie de voir parce que je les ai jamais vu sur scène. On m'a dit vraiment que j'ai envie de voir ce que ça donne en live, en vrai, sur scène. [01:03:01] Speaker A: Bonne grosse fête bien puissante. [01:03:03] Speaker B: Clairement. [01:03:05] Speaker A: Qui c'est qui fait la programmation ? Comment ça s'organise ? C'est une association ? C'est dans la mairie même ? [01:03:11] Speaker E: C'est dans la mairie. On gère intégralement depuis le service culturel. [01:03:17] Speaker A: C'est génial parce qu'on n'imagine pas ça en fait. [01:03:22] Speaker E: Ça crée un événementiel total par rapport au service. Alors on est une commune avec une très grosse programmation culturelle, on a un théâtre, 650 places, on fait plus de. [01:03:31] Speaker B: 40... Qui est connu ? [01:03:32] Speaker E: Et on fait plus de 40 spectacles extérieurs professionnels sur l'année. Alors beaucoup de théâtre et de stand-up, mais on a quand même une densité, c'est tous les week-ends une à deux dates, quand on enlève les périodes de vacances scolaires de relâche. Mais pour le coup, ça fait un événementiel différent, sur lequel le service culturel va le porter intégralement, sur la gestion régie, la gestion de l'organisation des montages de scène, l'organisation de la sécu du site, l'organisation de la prod... de la prog qu'on fait là-dessus. Et puis toute une équipe de bénévoles. On a tous les ans 30-40 bénévoles. Certains sont là depuis le début, d'autres sont partis, d'autres reviennent ou arrivent. Et voilà, tout ça, ça vit pas mal. C'est aussi, vous avez des services techniques où les gars pendant une semaine ils bossent sur autre chose que le courant donc c'est aussi quelque chose qui crée un peu une émulation, qui crée une logique un peu de groupe quoi. Ça sort d'un ordinaire. [01:04:30] Speaker A: Je peux imaginer. Est-ce que ça vous ouvre ? les esprits des gens qui n'étaient pas habitués à cette musique et qui ont bossé finalement sur le festival ? [01:04:39] Speaker E: Il y a pas mal de gens, oui. [01:04:40] Speaker A: Qui se sont dit, ah c'est cool en fait. [01:04:42] Speaker E: En fait, beaucoup de gens qui connaissaient pas, ils vous disent, il y a certains trucs j'aime bien, d'autres pas, mais il n'y a plus l'image cliché, je n'aime pas. Effectivement, selon la typologie, il y a une variété de styles qui est énorme. Il n'y a plus le réflexe de dire j'aime pas. [01:04:58] Speaker A: Il y a un peu plus de réflexion, quoi. [01:05:00] Speaker B: C'est comme les enfants, tu goûtes avant de dire j'aime pas. [01:05:02] Speaker A: Non mais je trouve que la démarche est quand même sympa, c'est-à-dire de mettre en place ce genre de décalage culturel, je dirais, parce que bon, la France, elle est rock, mais on ne le dit pas assez, c'est la bataille qu'on mène ici avec Restless, pour dire, beaucoup de Français écoutent du rock, beaucoup de Français écoutent du métal, pas assez médiatisé, mais il y a des choses qui sont faites comme le Mensi, et ça se soutient, enfin je pense que c'est quelque chose qu'il faut vraiment soutenir pour montrer aussi aux autres communes qu'il ne faut pas avoir peur, quoi. [01:05:29] Speaker E: Et que ça se passe bien, et qu'il y ait un public, il y a du monde qui vient dans la commune, autour de la commune, très au-delà de la commune, mais c'est bon enfant. [01:05:37] Speaker A: Ça se passe bien. Et puis il y a des métalleux qui se baladent, qui viennent d'en dehors de la ville. [01:05:42] Speaker E: Ça fait bosser l'hôtellerie, ça fait bosser les AirBnB, ça fait un peu bosser les commerces, enfin voilà, ça fait... [01:05:48] Speaker B: Les professionnels sont contents. [01:05:49] Speaker E: Ça fait quand même de l'activité. [01:05:51] Speaker A: Je trouve ça très très bien, c'est une excellente démarche. Je rappelle encore une fois, le MNC, il faut y aller, on vous répète tout le temps, Faut acheter les billets en avance, n'attendez pas le dernier jour, c'est pas bien ça. Si vous voulez soutenir les dates de concerts qui vous plaisent, les événements, les choses qui sont faites pour faire vivre le métal, eh bien c'est vous qui devez acheter les billets. Donc c'est vous qui devez agir en avance. Donc n'hésitez pas à acheter vos billets pour le Men'sy Metal Fest qui est le 5, 6, 7 septembre, avec encore une fois une superbe affiche où vous allez... Tu me tues, pardon. Pas de problème. La politique ne revient à aucun souci. Tu vas tout le temps au festival, tu as tout le temps pu y aller, t'es au premier rang, non pas au premier rang quand même, prends pas le risque. Non, parce que moi je prends plus le risque à cause de mon dos. [01:06:35] Speaker E: Non mais déjà je suis trop vieux, voilà, je suis un faux jeune. Faut être réaliste sur l'âge de ses artères. Non, après moi je bosse quoi, c'est... C'est pas en tant que représentation, c'est je suis le truc... Enfin voilà, il y a des équipes techniques qui bossent, mais enfin... Je suis maire, c'est une organisation municipale, donc je suis sur place, ouais, à peu près tout le temps, mais c'est pas comme d'aller voir un concert pour le plaisir. C'est différent, après j'en profite, on va pas se plaindre, mais je considère que c'est professionnel. [01:07:13] Speaker A: Oui, il y a quand même ce côté-là. Cette musique, elle fait ton quotidien aussi, en dehors du festival ? [01:07:18] Speaker E: Moi j'écoute en permanence de la musique. C'est-à-dire que, peut-être que c'est une chose, mais dans mon bureau j'ai H24 de la musique. Donc j'écoute de tout, pas que du métal. Et c'est un truc en fait qui est très déstabilisant, parce que quand vous recevez des gens, mon bureau c'est des pubs de partout, j'ai des pubs uniquement sur la musique, des pubs de partout, de la musique, et c'est marrant parce qu'il y a des gens que ça déstabilise. Bah ouais. [01:07:46] Speaker A: Parce que c'est pas classique quoi. [01:07:48] Speaker E: C'est pas standard. [01:07:49] Speaker A: Donc ils ont pas les codes. [01:07:51] Speaker E: Mais depuis que je suis môme, je vis avec de la musique, c'est un truc dont moi je ne peux pas me passer. [01:07:55] Speaker A: C'est quelque chose qui t'a aidé, c'est quelque chose qui t'a apporté ? [01:07:58] Speaker E: Je sais pas, enfin ça correspond aussi, t'as des périodes, ça correspond à des sensibilités, des humeurs, des choses que tu as. Il y a des périodes où tu vas écouter uniquement du Death, d'autres où tu vas être sur quasiment de la variété. Enfin voilà, moi j'écoute en permanence de la musique, tout le temps. Je peux pas vivre sans. [01:08:20] Speaker A: C'est vrai qu'il y a des gens, j'ai déjà eu un prof, je digresse un peu, mais j'ai déjà eu un prof de maths qui m'a dit je n'écouterai jamais de musique, je ne comprends pas pourquoi on écoute de la musique. Ça m'avait semblé complètement fou parce que c'est rare les gens qui n'en écoutent pas. [01:08:32] Speaker B: Les gens tristes ça existe. [01:08:35] Speaker A: Mais même pas parce que la musique. [01:08:38] Speaker E: Peut être triste ou peut correspondre parfois à des périodes de blues. Mais voilà, c'est un truc, ça fait partie de la vie, enfin pour moi en tout À cas. [01:08:47] Speaker A: Quel moment le rock et le métal, en tout cas les musiques un peu amplifiées sont rentrées dans votre avis ? [01:08:51] Speaker E: Collège. Collège, ouais, vers 12-13 ans. 12-13 ans, moi j'avais à l'époque c'était les cassettes, c'était même pas les CD. J'avais récupéré de mon beau-père Van Halen II, ZZ Top, Très Ombresse, voilà, et le premier que je me suis acheté, c'était pour la pochette à l'époque, c'était The Number of the Bista. [01:09:20] Speaker B: J'aurais parié sur du Mayden justement, quand t'as dit pour la pochette, il y. [01:09:23] Speaker A: Avait une grande chance que ce soit du Mayden. [01:09:25] Speaker E: Mais ce CD qui est extraordinaire, le truc est de 82 ou 83, Enfin, écoute, ça n'a pas eu de rythme, quoi. C'est assez dingue. Il y a des choses qui sont vachement datées en musique, en cinéma, qui passent... C'est très marrant. [01:09:42] Speaker A: Est-ce que c'était une époque qui était plus ouverte au rock et au métal qu'aujourd'hui ? Est-ce que c'est une sensation en tout cas que t'as ? [01:09:48] Speaker E: Je pense qu'il y a un truc qui a fait très très mal au rock en général et particulièrement à la scène française, qui a été une bonne chose par ailleurs pour la musique, ça a été les quotas de chansons francophones. qui ont été posées. Parce que le rock et le métal, c'est pas des musiques qui se prêtent aux sons français. C'est vraiment... Le plus facile, c'est l'anglais. Alors, bon, il y a la scène allemande qui est pas mal montée, parce que c'est assez guttural et ça donne des sons. c'est vraiment le rock, à la base, c'est très anglophone. Alors qu'à l'inverse, le rap est très francophone, la variété est très francophone. Et donc, effectivement, par rapport aux diffusions radio, ça a créé un appel d'air très fort sur de la production française qui n'était pas rock. Et je pense que 20 ans après, 25 ans après ces dispositifs qu'il y a du début des années 2000, Ça a certainement soutenu la production française, mais ça a fait très mal au rock et au hard rock. [01:10:54] Speaker A: On est bien d'accord, on est bien d'accord. Qu'est-ce qu'on peut souhaiter aux MNC de grandir encore ? Il y a déjà des... Enfin, je vous demande pas de dire lesquels sont-ils, mais il y a des plans d'avenir ? Tu vois déjà d'autres choses ? Vous êtes déjà sur l'année prochaine ? [01:11:08] Speaker E: Alors l'année prochaine on commencera à y être après l'exploitation là, bon en plus on aura quand même une élection municipale entre deux. Alors ceci étant, on va le préparer avant l'élection municipale, parce que si on attend le mois d'avril et que ça soit passé pour bosser dessus, il n'y en aura pas, donc on va commencer à le préparer. Non, moi l'objectif c'est de continuer à le grossir petit à petit. Après on est dans un site, quand on est sur place il y a quand même un cocon. Et moi je veux lui garder un côté un peu familial, un peu... Enfin je veux pas une usine. Il y a des usines, c'est parfait. On n'arrivera jamais à faire sur la même scène, le même jour, Maiden, Metallica et ACTC. Très bien, on le fera pas. Mais voilà, on a aussi un truc qui est à taille humaine et où je pense que les gens peuvent vraiment prendre du plaisir. [01:11:58] Speaker A: Est-ce qu'on peut avoir peur pour un festival comme ça, si les élections changent ? Si par exemple, ce n'est plus toi qui émerges ? Je ne sais pas. [01:12:07] Speaker E: Non mais là pour le coup, c'est le premier truc qui sautera. Parce que c'est identifié... C'est identifié sur moi. Donc... Non non, là pour le coup... Enfin voilà. Si je suis pumaire et que si demain j'arrête et que c'est quelqu'un qui est dans ma majorité, comme le truc fonctionne, ça coûte un peu de fric quand même à la ville. Ça sera probablement maintenu, si c'est une alternance... Bon. [01:12:33] Speaker A: Ouais, ok. Parce que je me suis dit comme ça, ça ramène des gens, ça crée un mouvement... [01:12:38] Speaker E: La vie politique est très con, parfois. Non mais c'est assez primaire. [01:12:46] Speaker B: Il pourrait y avoir tous les professionnels de la ville et aux alentours qui sont contents justement des retombées. [01:12:52] Speaker A: La culture a pas cette force. [01:12:54] Speaker E: Je crois pas, je crois pas. Voilà, mais il y aura une édition en 2026. [01:13:01] Speaker A: Oui, de toute façon c'est tout ce qu'on souhaite, et puis même d'autres. C'est tout le principe, et comme ça rend des gens heureux, et que je sais que tous les artistes qui sont passés par chez vous à chaque fois sont hyper contents, on est bien au-dessus. [01:13:11] Speaker E: Oui, parce qu'il y a un bon accueil. Et il y a un truc auquel on tient quand même énormément, c'est que tous les groupes qui viennent, parce qu'il y a des groupes étrangers, internationaux, et puis il y a des groupes locaux aussi, dont c'est... Enfin, qui rament pour avoir des scènes pour lesquelles c'est pas évident qu'ils démarrent. et on les reçoit tous de la même manière. Ils bossent tous sur les mêmes scènes, ils ont les mêmes loges, ils sont accueillis de la même manière. On essaye d'avoir vraiment un truc. C'est aussi un moyen de permettre à des groupes qui démarrent d'être accueillis dans des conditions totalement pros. Ça c'est un truc important. Parce que sur les années, on va faire 30-35 groupes, il y en a la moitié, c'est de la scène locale. Donc ça aussi je crois que c'est un truc important, ça permet d'essayer de soutenir, de pousser. [01:13:56] Speaker A: Je vois en plus qu'il y a le soutien même national et effectivement local, puisque vous prenez les gagnants de certains tremplins métal, ça a été aussi un choix j'imagine pour tendre la main et venir On est là aussi pour aider les petits groupes, les jeunes groupes. [01:14:10] Speaker E: Ça aide les groupes et puis ça aide aussi les scènes où les tremplins sont organisés parce que ça permet de faciliter, d'avoir un peu de com', un peu de pub pour eux. Donc voilà, c'est plutôt des logiques gagnantes. [01:14:23] Speaker A: Tout le monde n'a pas forcément cette logique. [01:14:26] Speaker E: Ouais mais du coup ça vit pas mal ici. [01:14:28] Speaker A: Bon en tout cas, merci d'organiser ce festival, merci de l'avoir mis en place surtout. [01:14:33] Speaker E: Ouais et puis on va continuer. [01:14:35] Speaker A: Dans cette belle ville de Maine-Sy J'en refais un coucou à toutes les personnes qui habitent là-bas, j'en connais quelques-unes, donc ils sont très contents. Ils m'ont tout raconté tous les ans, c'était « ah non mais là maintenant le théâtre il en refait », il y a eu toute une espèce de... C'est vrai que la culture a une belle place et ça c'est très très cool. [01:14:50] Speaker E: On a poussé beaucoup sur ces sujets-là, ouais. Et puis on va continuer, c'est pas fini. [01:14:55] Speaker A: Très bien. 5, 6, 7 septembre. N'oubliez pas, prenez vos places en avance, c'est important. Spécial festival, merci beaucoup à toi. [01:15:03] Speaker E: Merci. [01:15:03] Speaker A: Bon courage. Merci d'être venu aussi, d'ailleurs, de t'être déplacé parce que c'est pas forcément facile un dimanche. Pour le métal, on y va. [01:15:10] Speaker E: On a des choses pires dans la vie. [01:15:11] Speaker A: Oui, oui, c'est sûr. Oui, c'est sûr, c'est sûr. Tu as choisi un morceau, un clip. En tout cas, on m'a transmis ce choix. Marilyn Manson avec This is the new shit, un vieux morceau. [01:15:25] Speaker E: Ouais parce que c'est un truc, j'étais pas vieux à l'époque, c'est un clip qui m'a marqué avec une rythmique absolument dingue et j'aimais l'esthétique du clip, je trouvais qu'il y avait un peu une espèce de truc lynchien dedans et une rythmique absolument extraordinaire. [01:15:45] Speaker A: Très bien, on va le passer pour te faire plaisir et puis bon festival j'ai envie de dire. [01:15:50] Speaker E: Merci. [01:15:51] Speaker B: Bonne chose pour les éditions 2025 et 2026. [01:15:53] Speaker E: 27 et 28 on le croit. [01:15:58] Speaker A: Merci beaucoup en tout cas à toi. [01:16:00] Speaker E: A bientôt. [01:16:38] Speaker D: Rebel party, party sex Everybody ! Sous-titres. [01:18:42] Speaker A: Réalisés para la communauté d'Amara.org. [01:19:36] Speaker D: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est parti ! [01:21:39] Speaker A: C'est vrai, j'ai été coincée dans le. [01:21:40] Speaker D: Silence qui a mis un peu de douleur et de violence sous une feuille d'appareil à l'arrière que j'ai posé en volant. Mais je l'ai montré aussi profond et bas. Bas, bas, bas, bas ! Je n'ai pas besoin de douleur et je n'ai pas besoin d'amour. C'est pas moi, c'est pas moi C'est pas moi, c'est pas moi C'est pas. [01:22:36] Speaker A: Moi, c'est pas moi. [01:22:40] Speaker D: I'll be back with no noise I don't need the fame and I don't need another war I will take away the runners, ladies Watch me, judge me, want me Tell me you like the way I scream Ouh. [01:23:53] Speaker A: Là là, ça c'était bon ça, on que c'était bon ! Qui a pu faire ce choix si délicieux ? Qui a pu avoir ce génie de choisir son... Je sais pas, c'est toi Enjoy ? Ah non, t'es un homme. Désolé. Si t'es un homme, je suis désolé, t'es forcément moins fort et moins intellectuel, moins poussif, moins émotionnel que la plus grande des grandes. Je suis obligé de dire ça parce que sinon elle me pète la gueule. [01:24:15] Speaker B: Je m'applaudis moi-même. [01:24:20] Speaker G: Je trouve que mon choix est merveilleux. [01:24:22] Speaker A: C'est très très bon, on était en train d'en parler hors antenne. Moi j'ai mes petites raisons de pourquoi j'adore, mais c'est très bien fait, très bien produit. Mais je ne connais pas Paralyx. [01:24:32] Speaker G: C'est un jeune groupe, Paralyx en vrai. C'est un jeune groupe mais qui ont déjà une grosse identité. Ils ont déjà un album de sortie, mine de rien. Et là c'est un clip qui va faire écho au prochain album en fait. La petite surprise. [01:24:46] Speaker A: Elle nous dit tout ! [01:24:48] Speaker G: Ce titre s'appelle Glass Rot, je le dis bien. Et du coup, la chanteuse du groupe, Lina, elle m'a expliqué en coulisses que pour ce titre, ils se sont littéralement mis le feu. C'est-à-dire que c'est pas des effets spéciaux, c'est pas une métaphore. Ils ont utilisé du matos de cascade digne de grosse production ciné en s'auto-enflamment les bras, les épaules, les mains. [01:25:12] Speaker A: A ne pas faire chez soi, soyons bien d'accord. [01:25:14] Speaker B: Bien sûr, c'est fait par des professionnels. [01:25:16] Speaker A: Faut pas du tout faire ça. [01:25:17] Speaker B: Faites pas ça avec la gazinière à la maison, c'est une mauvaise idée. [01:25:20] Speaker G: Non mais tu vois, pas de CGI, pas d'effet numérique, rien. C'est vraiment juste du vrai, du brut, du réel. Et là, on parle d'un effet pratique au service de la sincérité du propos parce qu'au-delà de ça, les paroles aussi, elles sont ouf. J'en parlerai un petit peu après. Le morceau frappe fort aussi parce qu'il est chanté en anglais et en arabe, ce qui est quand même pas franchement commun. Et donc du coup, le thème de cette chanson, c'est la difficulté de se montrer vulnérable, de s'ouvrir quand on grandit avec cette idée qu'il faut cacher ses failles pour survivre. Et Lina m'en a parlé avec beaucoup d'authenticité et c'était assez bouleversant parce que je me suis retrouvée dans ses propos. Et je pense qu'il y a beaucoup de gens qui vont s'y retrouver aussi. Donc voilà, le clip qui accompagne cette esthétique est sombre, intense, presque cinématographique j'ai envie de dire, parce que quand même la scène dans la baignoire avec le sable là, je trouve que ça accompagne bien le propos et la langue arabe aussi. Donc toutes ces petites rêves elles sont pépites pour moi. Et ils ont tout fait avec les moyens du bord. [01:26:17] Speaker A: Ok, DIY. [01:26:18] Speaker G: De ouf. Et ça renforce encore plus le respect que j'ai moi pour ce groupe parce que c'est quand même visuellement archi cool quoi. Et voilà, donc le groupe, pour moi, mérite d'être connu, il est encore jeune, il y a un nouvel album qui va sortir bientôt. [01:26:30] Speaker A: On peut déjà se nourrir du premier. [01:26:32] Speaker G: Tout à fait, qui est déjà très très bon, il n'y a rien à acheter dessus. Et du coup, si vous aimez les artistes qui ne trichent pas, qui vivent leur musique dans leur chair et qui repoussent les limites pour raconter des vraies choses, je vous encourage tous à les suivre et à les soutenir. Voilà voilà. [01:26:48] Speaker A: Ils se sont mis le feu pour. [01:26:51] Speaker B: Attirer votre attention, s'il vous plaît. [01:26:52] Speaker G: Franchement, j'ai vu les backstage, c'était intense. Moi je l'aurais pas fait perso. [01:26:57] Speaker A: C'est très fort symboliquement. [01:27:00] Speaker G: Je suis une tapette, je fais pas ça. J'aurais trop peur de me cramer le peu de cheveux qu'il me reste. [01:27:10] Speaker B: Ça les ferait boucler au pire. [01:27:12] Speaker A: Je n'ai rien à dire. Je préfère pas en bon diable. [01:27:16] Speaker G: Je relève pas, je suis sympa en vrai. [01:27:20] Speaker A: Non mais c'est vrai que c'est très joli, on parlait de la langue arabe aussi, qui est utilisée dans quelques groupes, un petit peu, de ci de là, plus rock dans le rock et dans le punk que dans le métal, mais il y en a quand même, et on disait que de faire du scream aussi... [01:27:35] Speaker G: C'est pas évident parce que quand t'écoutes la langue arabe t'as quand même beaucoup de R roulé, ce qui n'est pas forcément le cas dans le scream, il est reproduisible dans le scream, je sais pas comment elle s'est démerdée pour le faire, mais elle se démerde super bien quoi, et moi ça me force l'admiration de ouf. [01:27:50] Speaker A: Il y a un travail supplémentaire, c'est ça ? Je ne sais pas, elle a dû travailler, elle a dû s'entraîner. [01:27:55] Speaker G: Après, les profs de chant à côté, donc. [01:27:57] Speaker A: Ah oui, d'accord. Les détails que je ne connaissais pas. Je me fais avoir. [01:28:02] Speaker G: J'ai même pris des cours avec elle. [01:28:04] Speaker A: C'est pas vrai. [01:28:05] Speaker G: Très sympathique. [01:28:07] Speaker A: Eh bien, merveilleux. Ça s'écrit comment, Paralyx ? [01:28:10] Speaker G: P-A-R-A deux L-Y-X. [01:28:13] Speaker A: Voilà, parce que nos amis qui écoutent en podcast n'ont peut-être pas l'orthographe puisqu'ils n'ont pas l'image. [01:28:19] Speaker G: Et puis c'est français bordel, faut soutenir la scène française aussi. [01:28:22] Speaker A: C'est un beau mélange, c'est un mélange qui donne envie bien sûr que les gens soient ensemble main dans la main et qu'ils arrêtent de se taper sur la gueule. Voilà, c'est tout ce que j'ai envie de dire. Chacun son petit message politique aujourd'hui. Vous le savez, je fais une petite pause comme d'habitude parce que nous avons un Patreon, ce patron nous aide à tenir. Lorsque vous vous y abonnez, que ce soit MiniBanger, BigBanger ou HeadBanger, c'est trois tiers différents qui vous donnent accès à certaines choses à chaque fois. Bien évidemment, plus la somme donnée est importante, plus vous avez de cadeaux, de choses exceptionnelles, de moments avec nous. [01:28:58] Speaker B: Plus vous occasionnez de joie chez nous aussi. [01:29:02] Speaker A: Et ça, ça n'a pas de prix. Oui, parce qu'on est rarement joyeux en vrai. C'est vraiment l'équipe de gens qui sont déprimés en permanence. Non, mais c'est vrai que ça nous permet de payer, je disais systématiquement, mais le loyer et de payer Marcel, ça dépend des moments. On a besoin de votre aide encore aujourd'hui, donc je vous incite évidemment, si vous avez les moyens. Si vous n'avez pas les moyens, c'est pas grave. Vous êtes là, vous regardez, c'est déjà énorme. Mais si vous avez la possibilité, n'hésitez pas à vous y abonner. Et ceux qui sont abonnés de Banger ont la chance de pouvoir choisir un clip et en plus de se battre les uns avec les autres en toute amitié, ça va de soi. Et le gagnant a le droit d'avoir une petite minute vocale dans cette émission. Alors là, pour... [01:29:45] Speaker B: La minute vocale de grande qualité, toujours. Les moyens de la prod sont tous partis dans cette séquence. [01:29:52] Speaker A: Je me suis acheté un téléphone avec votre argent, le mec il a 15 000 ans ce téléphone. Et en plus à chaque fois que j'appuie sur un bouton ça fait autre chose. Mais bon, il y a eu quoi comme candidat ? Il y a eu Laurent Deber à qui je dis merci, un Bordelais, enfin quelqu'un qui habite près de Bordeaux. Kévin Parent qui a fait deux propositions, c'est-à-dire qu'il s'est dit « tu sais quoi, j'y vais à fond ». Et il a bien raison, il ne faut pas s'en empêcher. Si vous avez envie de faire des propositions, que vous étiez déjà là la semaine dernière ou peu importe, faites-le, faites-vous plaisir. Ça ne sert à rien de se priver, même si c'est très gentil de laisser la place aux autres. Et vous pouvez le faire toutes les semaines. Il y a aussi Evan et Corentin Pitiot. Et c'est justement ce dernier, me semble, qui a gagné. On va diffuser son clip. Il avait choisi Throne avec On The Verge. [01:30:38] Speaker G: C'est cool. [01:30:39] Speaker A: Et morceau que je ne connaissais pas parce que je connais assez mal Throne. Non mais je connais très très mal Throne. Je ne connais pas tout non plus. [01:30:45] Speaker G: C'est un des plus connus. [01:30:46] Speaker A: Oui mais je connais très très mal Throne. Tout le monde s'est excité. Je n'ai pas eu la curiosité d'aller l'écouter. Donc je préfère être sincère. Je préfère être sincère. Marcel, tu dois écrire plus gros quand tu écris sur l'écran. Ah bon ? Super, bah je m'en souviens pas du tout. [01:31:01] Speaker B: Super, bah moi non plus. Malheureusement, tu vois. J'allais dire, je ne connais aucun morceau d'Australone, mais si, je suis censé en connaître un. [01:31:08] Speaker G: Ben, dans le chat, t'as fait un super jeu de mots avec Paralix. [01:31:11] Speaker A: Et il a dit quoi ? [01:31:11] Speaker G: Tu as découvert comment ? Par Alix. [01:31:15] Speaker A: Voilà. [01:31:16] Speaker G: Même à distance il continue quoi. [01:31:19] Speaker A: Moi qui disais tout à l'heure qu'il. [01:31:21] Speaker G: Me manquait, tu vois, il a tout ruiné là. [01:31:25] Speaker A: C'est pour ça que tu veux le remplacer, c'est ça. Même à distance elle défonce les gens. Eh bien écoute mon petit Ben, moi je suis avec toi, je te fais des petits cœurs d'amour, des petits cœurs bisous bisous. [01:31:36] Speaker B: Le putsch est en cours, attention. [01:31:39] Speaker G: Il dit vous inquiétez pas, je reviens pas. [01:31:42] Speaker A: Ah bah punaise, je pense que ce serait un drame. Globalement pour l'intégralité, c'est tout partir en cacahuètes. C'est la seule personne qui fait en sorte que tout est un ciment. C'est le ciment de cette association. Merci Ben, pour tout ça. Bon, et merci aussi Corentin Pitiot pour son message. On va l'écouter tout de suite. Je ne l'ai pas écouté. Donc je suis désolé si... [01:32:03] Speaker G: Te trompe pas cette fois. [01:32:04] Speaker A: C'est vrai que la semaine dernière... [01:32:05] Speaker B: C'est parti. [01:32:11] Speaker C: Alors. [01:32:19] Speaker B: Simple. [01:32:32] Speaker A: Efficace, direct. [01:32:33] Speaker B: Ils nous souhaitent juste de la violence. [01:32:34] Speaker A: Mais ça c'est beau. [01:32:36] Speaker G: Alors que je suis la violence incarnée. [01:32:38] Speaker A: Bon écoute, moi je commence à trembler, je crois que d'ailleurs j'ai fait pipi dans la culotte. Oui parce que je porte des culottes, je ne porte pas des slips moi, je suis un peu différent. [01:32:46] Speaker B: C'était ça je voyais, ouais ok. [01:32:47] Speaker A: Depuis qu'hier j'ai fini au Red Bar, je peux vous dire que j'ai fait un revival. J'étais avec une personne qui travaille dans un gros festival que beaucoup de gens montrent du doigt. Et elle m'a dit, il y a des gens qui ont quand même un sexe assez énorme. Voilà, on terminera sur cette note et on balance le clip, c'est parti ! [01:33:02] Speaker B: Balance le clip pour tout changer. [01:33:19] Speaker A: Bonjour ! Au revoir ! [01:33:25] Speaker B: C'était bien ce clip de Throne. [01:33:27] Speaker A: Dites-vous un truc, c'est qu'on a réussi quand même à revenir. Il y a eu un moment, un gros moment de panique. Bon, nous on riait beaucoup. On voyait Ben qui a dû d'abord avoir une montée de chaleur et ensuite... C'est pas possible les bras cassés. Tu vois Ben, tu es vraiment indispensable. La preuve par l'exemple. Le pot, je ne le vois pas, mais je pense qu'il ne doit pas être bien. Ne t'inquiète pas Marcel, ce n'est pas grave. Ça montre que nous sommes aussi des gens de vrais humains. On peut faire des erreurs, c'est pas très grave. Surtout pour l'annoncement de clips. Et puis comme ça vous avez vu comment s'affichent les timers chez nous pour qu'on voit quand on s'affiche. [01:34:05] Speaker B: On vous en parlait tout à l'heure. [01:34:07] Speaker A: Vous connaissez même ce que nous voyons nous, sans être là, c'est ça qui est formidable. Qu'est-ce qu'il dit ? [01:34:14] Speaker C: C'est pour ça que je ne veux. [01:34:15] Speaker A: Pas vous revoir ! Bon, est-ce que le clip peut partir ? On essaye ? On tente le coup ? Et on essaye ! [01:34:23] Speaker B: C'est parti ! [01:34:45] Speaker D: J'ai essayé de changer d'avis avec ma tête Une autre nuit, je suis tombé, j'essaie de me séparer Je ne peux pas croire ce que mon vie est devenu et je ne peux pas dormir J'ai du mal à respirer, je dois sortir Pour me réveiller, j'ai appris la vie de la rue C'est trop dur, parce que je tente de marcher Je n'arrive pas à attendre ! Je n'arrive pas à attendre ! J'ai déjà laissé tout ce que j'avais ! J'ai déjà laissé tout ce que j'avais ! J'ai déjà laissé tout ce que j'avais ! J'ai déjà laissé tout ce que j'avais ! [01:35:32] Speaker A: J'ai déjà laissé tout ce que j'avais ! [01:35:32] Speaker D: J'ai déjà laissé tout ce que j'avais ! J'ai déjà laissé tout ce que j'avais ! J'ai déjà laissé tout ce que j'avais ! J'ai déjà laissé tout ce que j'avais ! J'ai déjà laissé tout ce que j'avais ! J'ai déjà laissé tout ce que j'avais ! J'ai déjà laissé tout ce que j'avais ! J'ai déjà laissé tout ce que j'avais ! J'ai déjà laissé tout ce que j'avais ! J'ai déjà laissé tout ce que J'essaie de me toucher avec mon esprit Et je ne peux pas faire une lutte Je suis ennuyé, mes démons rient et crient Ils attendent qu'on s'arrête Donc, putain, j'en ai assez J'en ai assez, laissez-moi vivre Croyez-moi et allez, je serai dans mon équipe Car je perds toujours tout ce dont je n'ai pas le courage. [01:36:42] Speaker A: C'est bon. On se méfie à chaque fois. Est-ce qu'on va être là ? Est-ce qu'on va pas être là ? Marcel, je plaisante, c'est juste pour te tirer un petit peu. Nous venons de voir le clip de Throne, qui est un clip qui a été choisi par un banger. [01:36:55] Speaker B: Ça défrise les poils de Sgeg. [01:36:56] Speaker A: Tu lui as volé sa blague du coup. Non, parce qu'en rentrène, après, elle a dit. Mais non, mais moi, je m'en fous parce que... Et moi, je lui ai dit moi non plus. J'ai pas de poils. [01:37:04] Speaker G: Mais non, mais lui, il a un Sgeg, visiblement. Il a des poils. [01:37:06] Speaker A: C'est vrai qu'il est très petit, mais quand même. Voilà c'est bon. [01:37:13] Speaker C: On disait en off qu'on était trop sages. [01:37:19] Speaker A: Très bon choix, merci, en tout cas n'hésitez pas. Et merci à toutes les patréons, toutes les personnes sur Patron, comment on dit ? [01:37:26] Speaker B: Tous les patriotes. [01:37:27] Speaker A: À tous les patriotes. Tous les bangers qui sont abonnés à notre Patreon. Voilà. En dehors de cela, nous avons toujours Gladys, qui est ici même, dans ce magnifique canapé, habillée de son t-shirt même couleur que ses cheveux. Elle est là et elle va vous défriser les poils de... Voilà, je vous laisse mettre de... Ça. [01:37:46] Speaker G: Peut ne pas être quinze gags d'ailleurs. [01:37:47] Speaker A: Non, il y en a partout des poils, donc voilà. [01:37:50] Speaker B: C'est pas une exclusivité. [01:37:52] Speaker G: Moi aussi je vais envoyer de la violence parce que là on parle choc, moche-pite et renaissance avec le nouveau titre de Haye Prévol qui vient de dégainer ce titre qui s'appelle Voil Nature. Et attention, ça frappe fort. Je suis très très contente parce que premier effet marquant, c'est le tout premier titre du groupe sans Brian, je vais pas dire son nom de famille parce que sinon je vais m'étouffer, leur ancien chanteur clean qui a récemment quitté le navire pour des raisons médicales parce qu'on a su qu'il s'était fait opérer tout ça. Et pourtant pas de flottement parce que Eric reprend le micro en solo et le résultat est sans appel. C'est violent. Il l'avait annoncé, je cite Eric quand il l'a dit, il a dit « agressif, rapide et lourd, tout ça en deux minutes dix, monte le son et passe-toi la tête à travers un mur ». Franchement, c'est exactement ça. Une décharge d'adrénaline pure, sans détour, brutale, comme un ubercut en pleine gueule. C'est vraiment super bon. Le clip est réalisé par Ori McGuinness, qu'on connaît pour ses boulots sur Spiritbox et Bad Omens. Et c'est à la hauteur du son, c'est sombre, stylisé, viscéral. C'est le genre de vidéo qui t'aspire direct dans l'univers du morceau. Et ce qui est très fort, c'est que malgré ce gros changement de line-up, I Prevail ne perd pas une seule once de son énergie. Le groupe est clair, Eric est désormais le frontman officiel et Dylan Bowman, guitariste historique, continuera de soutenir au chant en live. Les shows restent prévus, le feu continue de brûler et les classiques du catalogue seront toujours joués pour faire trembler les salles. En résumé, Violent Nature, c'est la déclaration de guerre d'un groupe qui refuse de ralentir. Une sorte de reset violent, nécessaire, avec un message clair. I Prevoy les plus vivants que jamais, et est pris à tout arracher. [01:39:32] Speaker B: Vous avez compris, c'est le moment d'aller vous faire un petit recharge de camomille. [01:39:36] Speaker G: Mais franchement, moi je suis... J'adore la voix de Brian en clair, mais je suis presque contente qu'il soit plus là parce que... [01:39:43] Speaker A: Alors j'allais justement vous poser la question parce que là c'est encore plus efficace qu'avant ? [01:39:47] Speaker G: Bah c'est juste que de la violence quoi ! [01:39:51] Speaker A: Du coup tu penses que c'est un penchant qui va rester sur la durée ? [01:39:54] Speaker G: Alors ça sera peut-être moins vendeur parce qu'il n'y aura plus les petits refrains à minettes assez sympathiques que j'aime bien aussi. C'est vraiment beaucoup plus violent mais... Moi j'aime bien. Plus ça casse des gueules, plus je suis contente. Eric fait le job. Il le fait merveilleusement bien. Il a une voix incroyable. [01:40:13] Speaker A: C'est une personne connue ? Il a été dans d'autres groupes ? Je ne sais pas du tout. [01:40:17] Speaker G: Mais je pense par contre qu'il a travaillé son scream à mort parce qu'il a plus de variations dans le scream qu'auparavant vu qu'il n'est plus empêché par ses voix claires qu'il venait de couper. Il m'a foutu vraiment une énorme baffe. [01:40:28] Speaker A: Ok, donc bon... [01:40:31] Speaker G: C'est un 10 sur 10. [01:40:32] Speaker A: Bon virage en tout cas. [01:40:34] Speaker G: Pour moi c'est un très bon virage, c'est presque bénéfique en fait au final. [01:40:38] Speaker A: Bien sûr ça dépend des goûts mais toi tu es satisfaite et ça nous donne envie de découvrir cette belle chanson. [01:40:45] Speaker B: Cette belle chanson de ces gentils troubadours. [01:40:48] Speaker A: J'étais en train de me dire qu'il fallait quand même la féliciter parce que c'est quand même très très bien écrit. C'est joli, c'était bien fait, et d'ailleurs, on encourage tout le monde qui suit Restes à suivre Milkshake... [01:41:02] Speaker G: Média. [01:41:03] Speaker A: Média, pardon, oui, parce que si... Peut-être qu'on va tomber sur autre chose. [01:41:06] Speaker G: Mais Milkshake. [01:41:07] Speaker A: Mais Milkshake Média, voilà, c'est le média où tu écris, tu n'es pas seule, mais en tout cas, tu diriges ça... [01:41:15] Speaker G: D'une main de maître. [01:41:16] Speaker A: Et le mot est faible. [01:41:18] Speaker G: J'ai des flagelles dès qu'ils sont pas bons. [01:41:22] Speaker A: Non mais voilà, c'est toujours... D'une main. [01:41:23] Speaker B: De fer dans un gant de velours. [01:41:24] Speaker A: Et bien merci beaucoup Gladys ! [01:41:27] Speaker G: Avec grand plaisir ! [01:41:29] Speaker A: A très bientôt ! [01:41:30] Speaker G: Merci, bonne soirée ! [01:41:31] Speaker B: Et maintenant la bagarre ! [01:42:12] Speaker D: J'ai mis mon goût sur la putain de vie Jusqu'à ce que le ressenti s'éloigne m C'est Mahore et c'est nul ! Sous-titres ... réalisés para la communauté d'Amara.org Musique. [01:48:22] Speaker A: Douce. [01:48:58] Speaker D: C'est parti ! Sous-titres. [01:50:40] Speaker A: Réalisés para la communauté d'Amara.org J'ai bien cru qu'il allait lui rentrer dans le cul. Attention, je parle juste de cette voiture. Avec des bons gros phares. Bah oui, ça fait peur. Du coup, on sait pas trop, est-ce que c'est... Parce que la voiture, elle est abandonnée, il y a juste un chauffeur, mais il est tout seul. Ça peut pas être sympa. Non, mais tu sais, conduire la nuit, des fois on dit c'est bien, mais bon... Enfin, je sais pas, c'est un sujet dont on s'en fout. Mais là, c'est l'essentiel, c'est que c'était... [01:51:22] Speaker B: C'était le nouveau clip de Tourniquet. [01:51:26] Speaker A: « Turnstyle », qui nous sort encore un morceau par rapport à ce nouvel album, avec encore une fois quelque chose de plus léger. [01:51:35] Speaker F: Contemplatif. [01:51:36] Speaker A: Ouais, je sais pas trop comment on peut dire. Bref, « Turnstyle », on aime bien, quoi qu'il arrive sur scène, il faut aller les voir. Et on remercie Trinity. Trinity, merci beaucoup. On fait des millions de bisous à Trinity, puis il y avait son chéri l'autre fois qui a fait un raid, j'ai oublié de le remercier aussi. Donc voilà, des gros bisous aux deux qui sont adorables, géniaux et qui aiment la musique que nous diffusons. Si vous venez nous rejoindre, bienvenue à vous. Si vous aimez le principe métal, discours, discussion autour de la musique, des métiers de la musique, Et bien vous, d'appuyer sur le petit cœur pour liker la page, ça nous fera bien plaisir. Et si vous n'aimez pas le métal, c'est sûr que c'est un peu plus compliqué. Mais bon, écoutez les discussions, c'est déjà pas mal. [01:52:12] Speaker B: On vous rappelle aussi qu'on avait reçu Trinity dans une émission l'an dernier, vous trouverez le replay sur YouTube. [01:52:17] Speaker A: C'est vrai, si vous tapez point d'exclamation bang, vous allez sur notre chaîne YouTube et vous retrouverez ça sans problème. Nous passons à la suite, émission spéciale festival, on a eu tout à l'heure le maire de Menzies qui est venu nous parler de son festival. Il y a des festivals partout en France, il y en a beaucoup mais qui disparaissent encore une fois. On va discuter de tout ça avec un invité que j'ai rencontré un soir en train de boire une petite pinte, à boire avec modération bien sûr, ce qui n'est pas mon cas. Et on a discuté, et c'est vrai que ce festival, beaucoup de gens en parlent. Et c'est un peu le festival montant, j'ai l'impression, c'est le CavFest. Et nous recevons Célim, merci d'être là Célim, bonsoir. [01:52:54] Speaker F: Merci de me recevoir, c'est un plaisir les gars. Et le Twitch aussi. [01:52:58] Speaker A: Merci d'être venu. Le Cafest, c'est au mois de juillet. Je vais reprendre les dates pour ne pas dire de bêtises. 4, 5, 6 juillet. C'est à Gisors. Moi j'avais mis ça complètement de l'autre côté, mais je me souviens. C'est en Normandie. [01:53:11] Speaker F: C'est en Normandie, mais c'est la Normandie vraiment... [01:53:14] Speaker A: Proche de France. [01:53:15] Speaker F: On est à ça, quoi. On est vraiment la frontière. Donc, Brest-Elept, je crois qu'il fait la frontière historique. Et en gros, on est vraiment à une heure en voiture de Paris et on est terminus l'énergie. Donc, c'est vraiment... [01:53:27] Speaker B: C'est même accessible via les transports entre-vents depuis Paris. [01:53:29] Speaker F: On est vraiment un festival à l'origine parisienne. L'assaut est né en banlieue parisienne. Et le Cafès, donc c'est territoire de Normandie et ils nous soutiennent de ouf. Donc, grand merci qu'on soit là-bas au final. Mais on est vraiment à la frontière. [01:53:43] Speaker A: Alors, t'es fondateur, comment ça s'est passé cette histoire ? C'est arrivé comment le Cafès ? [01:53:48] Speaker F: Alors, c'est arrivé parce que à l'époque du lycée, fin collège début lycée, on avait une grosse bande de potes qui s'appelait la cave parce que c'est l'endroit où on a grandi, c'est une grande cave dans la maison de mes parents où on passait notre vie à boire des bières et à geeker. comme n'importe quel anneau de l'époque. Et il s'avère qu'à l'époque j'étais dans un groupe de métal qui était un petit groupe de def mélo bien sympathique et j'étais très mauvais batteur. Nul. Et je me suis dit bon la musique c'est pas pour moi par contre un truc que j'aime bien faire c'est organiser des soirées. Venez on organise un truc les gars, tout le monde s'est chauffé, toute la bande de potes du groupe à l'époque plus la bande de potes environnantes qui écoutent même pas de métal à la base, c'était vraiment en mode on faisait des soirées ensemble. Donc c'était plus le noyau geek que le noyau métalleux. On a dit venez on fait un truc dans le jardin. de mes parents. Et on a dit bah gros, c'est né dans le jardin. [01:54:39] Speaker A: Les parents sont sympas quand même. [01:54:40] Speaker F: Les parents sont très cool. [01:54:41] Speaker A: Et les voisins aussi. [01:54:42] Speaker B: Très tolérants. [01:54:43] Speaker F: On s'est battus, on était en mode j'avais quoi, 18 ans, et c'était en mode, mon père me disait je veux bien, à condition que tu fasses signer une pétition de tous les voisins qui prouvent qu'ils sont d'accord. Donc je suis parti faire du porte à porte, machin, etc. On est parti voir la mairie, ils nous prenaient pas du tout au sérieux, ils étaient en mode vous faites ce que vous voulez, on s'en fout. Et au final... Et là ils ont. [01:55:02] Speaker A: Fait aïe aïe aïe. [01:55:03] Speaker F: Voilà au final on a répété l'expérience pendant trois ans donc de 2016 à 2019 et on a fait quatre éditions du coup, quatre éditions dans mon jardin, on a créé une scène qui était en fait une terrasse et c'est trop drôle et on a fait un bar, c'était vraiment des placots qu'on a fait monter un petit peu, on a rafistolé des trucs comme on voulait, c'était le barbecue à l'époque parce qu'on faisait bar et barbecue donc on faisait des petites saucisses et des gros fruits de l'henneken achetés au super-U qui plaisaient. C'était vraiment pas latireux, c'était vraiment home-made possible. Et à un moment, il y avait 400 personnes dans mon jardin, donc j'ai dit peut-être qu'il faut passer à autre chose. [01:55:39] Speaker B: Et puis il y a eu tout. Voilà, il a pris l'ampleur. [01:55:42] Speaker F: Moi j'ai fait ma reconversion professionnelle à ce moment-là parce que j'ai vraiment pris goût au truc. Et après il y a eu le Covid, donc 2-3 ans d'inactivité et on est revenu très fort direct au château de Gisors, donc on est passé d'un jardin à un château en 2 ans de Covid. Paris dont je ne reviens toujours pas aujourd'hui et maintenant on est là quoi. [01:56:01] Speaker A: C'est fou quoi, mais du coup comment on arrive à faire ça ? C'est-à-dire que, bon déjà 400 personnes, normalement la police intervient bien avant ! Non mais c'est cool que ça soit pareil ! [01:56:13] Speaker F: Trop bien ! En fait au fur et à mesure on s'est... C'est pas qu'on s'est professionnalisé au sens propre du terme, mais c'est qu'on s'est posé les bonnes questions. Dans le sens où la première fois c'était un truc de fête de potes, on a vu que ça nous avait fait kiffer, que c'était cool, etc. On a dit bah venez on refait ! On a refait l'année d'après et on a appris des trucs. On a appris qu'il fallait une licence pour vendre de l'alcool. Donc on a fait la demande de dérogation auprès de la ville. Ils nous ont dit que ça commençait à être sérieux votre histoire. Donc on a fait la déglaration aux prefectures. J'ai appris qu'il y avait des trucs de jauge. Donc des événements de moins de X personnes demandent temps de sortie de sécu, le nombre d'agents, etc. Tu apprends au fur et à mesure, par-ci, par-là. Et à chaque fois qu'on apprend des nouvelles choses, on fixe la jauge, les budgets en conséquence. Et du coup, 2019, 400 personnes, 2 agents de sécu, plusieurs sorties de secours. La déclaration en préfecture, donc les filles qui sont passées ils ont vu le bout de papier, ils ont dit bon c'est bon tu vois. Respect des horaires, communication avec la ville totale, mais ça nous a pris 4 ans d'en arriver là. [01:57:06] Speaker A: Bah parce qu'il y a des tonnes de choses à savoir, parce qu'en fait c'est pas si simple que ça. [01:57:09] Speaker F: C'est d'une complexité, mais moi c'est ce qui me fascine. J'ai découvert que c'est ça qui me donnait vraiment goût au taf, c'est que en fait ton taf consiste à tout savoir. Pas dans le sens omniprésent, mais dans le sens où à chaque fois que tu veux faire quelque chose, c'est des sujets et des problématiques différentes. Que ça soit... Typiquement, on a des gros sujets sur l'accueil artiste. Chaque année, on grossit. Chaque année, on a plus de groupes. Il y a des manières de bosser que je ne connaissais pas. Et du coup, tu découvres et t'apprends et ainsi de suite. Pareil, tu vas regarder la bouffe parce qu'on fait toute la nourriture. On a une grosse équipe cuisine de bénévoles. On fait toute la bouffe nous-mêmes. C'est que des produits bio. locale et du coup fait par nos bénévoles. Pareil, il y a des normes à respecter, que ce soit des normes mais après les normes incendies, les normes d'hygiène... [01:57:52] Speaker A: C'est vrai qu'il y a un peu des normes de cuisine... Bah oui, en. [01:57:54] Speaker F: Cuisine c'est tout blé, au début on n'y passait pas, mais en fait quand tu veux des... Quand tu veux avoir des barnums où tu mets 20 personnes qui travaillent la bouffe et que tu veux pouvoir faire des burgers pour 6000 personnes, bah t'as des bouteilles de gaz, t'as tant de planches, t'as tant de... Enfin t'as tout. Et donc faut des tantinifugés, y'a un passage de... Enfin bref. T'apprends des tas et t'as tout. [01:58:12] Speaker B: À chaque étape, c'est quoi les règles. [01:58:13] Speaker C: Du jeu, quoi ? [01:58:14] Speaker F: Exactement. Chaque étape, on doit faire quoi ? [01:58:17] Speaker A: C'est des trucs qui peuvent décourager. Vous avez eu du courage, vous avez eu de l'envie. Après peut-être que vous êtes une équipe de potes qui avait déjà un esprit de débrouillardise ou je sais pas. [01:58:30] Speaker F: C'est ça qui nous a sauvés, c'est le côté équipe. En fait, jamais je n'aurais pu le faire seul, c'est une évidence, genre le crew et la bande de potes qui est à la genèse de ça et les gens qui nous ont rejoint au fur et à mesure parce que c'était une bande de potes du lycée qui a beaucoup évolué, on est tous allés dans des facs différentes, on a rencontré des gens, on a tous ramené son plus sain qui était le bête de pote de la fac et c'est une équipe qui a continué à grossir et au fur et à mesure on a continué à grossir, on est passé de 20 personnes à genre 60-70 tu vois, et chacun a ramené sa petite pierre à l'effigie, son petit savoir-faire, son petit truc, et maintenant on a chacun de nos sujets, on est on va dire une dizaine à vraiment travailler au bureau de manière active à comprendre quels sont les enjeux qu'on va rencontrer et pouvoir y répondre. [01:59:12] Speaker A: Il y avait déjà des gens avec certaines spécialités qui ont servi ? Ou c'est vraiment appris sur l'otar ? [01:59:19] Speaker F: Ouais, on a vraiment appris sur l'otar. On a vraiment appris sur l'otar, mis à part la technique. Notre Dyrtek est également un très bon ami et il a commencé comme nous, il était ingé son d'un petit groupe et il est venu avec nous, il a appris, etc. Et aujourd'hui, il maîtrise la scène du Kevfest, mais parce qu'il a appris sur l'otar. Et pareil pour tout, la cuisine, c'est un ami restaurateur qui travaillait pour ses parents. [01:59:42] Speaker A: Il avait une petite base mais il allait apprendre. [01:59:45] Speaker F: Il faisait du service avec ses parents en Bretagne dans une crêperie. [01:59:49] Speaker A: Et je lui dis, gros, tu sais. [01:59:52] Speaker F: Faire de la cuisine, gère la cuisine. Et t'es en mode, bah je vais apprendre. Et il a appris en un instant. Pareil pour l'accueil artiste. C'était des potes qui avaient des groupes, donc ils avaient fait des petites tournées, des trucs et tout. Ils avaient vu les backstage, les petites salles, etc. mais vraiment dans la petite salle parisienne ou des petites tournées et tout et j'aurais dit bon bah maintenant faut accueillir tel groupe faut accueillir ses petits clés, faut accueillir Pliny et tout bon bah on va se former, on va apprendre à lire des Raiders, on va voir ce que c'est et ainsi de suite quoi. [02:00:16] Speaker A: Bravo, bravo. Ah, on revient d'avoir un second red de Metal Kombat. Merci Junkie, qui est le nom de la personne qui gère le Metal Kombat. Personne dont j'ai parlé tout à l'heure et qui est adorable et qu'il faut absolument soutenir. Une personne très gentille, tout le temps. C'est très étrange, ça me surprend les gens tout le temps gentils. Je pense qu'on voit des gens gentils, mais quand ils sont gentils à ce niveau là, c'est très étrange. [02:00:40] Speaker F: Il n'y a même pas la vanne. [02:00:43] Speaker A: Méchante, c'est-à-dire que nous on aime bien faire des vannes, c'est pour rigoler, et c'est vrai que ça peut être blessant, j'avoue, mais lui il n'y a même pas, je ne sais pas, je n'ai jamais vu, en tout cas je n'ai jamais eu le droit à ça. Bon bref, peu importe. Allez donc suivre sa chaîne aussi, ça mérite amplement votre attention. Comme d'ailleurs le CavFest, si vous êtes là en train de regarder, c'est le moment ou jamais de prendre votre téléphone, de rejoindre leur page Instagram, et puis tout ce qu'il faut, et d'acheter vos tickets pour y aller, c'est début juillet. C'est sûrement le premier week-end, j'imagine, de juillet. [02:01:11] Speaker F: C'est le premier week-end de juillet, 4, 5, 6, exactement. Et pour ceux qui écoutent en podcast, c'est CavFest avec un K, donc K-A-V-E, c'est pas un C. [02:01:17] Speaker A: Oui, c'est vrai, tu fais bien de le préciser. Donc c'est devenu ce que c'est devenu. Alors on t'a dit, après on est passé directement au château, alors c'est vrai que là aussi les gens vont dire Il connaît un mec de la mairie, tu imagines bien qu'il y a plein de gens qui se posent des questions. [02:01:32] Speaker F: Pareil, coup de chance. De chance et d'éther, il faut de la détermination. On a quand même fait une demande. En 2019, je faisais de la physique chimie, j'étais à Jussieu, donc Paris, Fac de Paris en physique chimie. J'étais en mode, est-ce que j'ai vraiment envie de faire ça toute ma vie ? Je crois pas. Donc je me suis reconverti, j'ai fait un master en gestion de projet spécialisé dans le milieu de la culture. Et c'est là où j'ai dit, mais du coup c'est venu après. J'ai fait le cafeste version jardin. On a quand même fait Bukowski la dernière année en 2019 donc ça a commencé à être cool tu vois. Et j'étais en mode bon bah ça va être quoi la suite ? Et je me suis reconverti et en me reconvertissant j'ai fait un stage dans un petit château qui s'appelle Château Neuf-sur-Rêpe qui est juste à côté de Gisors à 20 minutes. Et je leur ai dit, après mon stage d'intendance, gestion du patrimoine, parce qu'ils voulaient rénover le château et tout, j'aimerais bien faire un événement chez vous. Ils m'ont dit, avec plaisir, on va pousser ta candidature à la maire. La maire a dit non. Par contre, le dossier est passé en sous-préfecture. Et à la sous-préfecture, ils nous ont dit, en fait, il s'avère qu'à Gisors, le maire, il aime bien le métal. et ils font déjà le Gisors Metal Fest là-bas. Du coup on lui a envoyé votre dossier et peut-être ils vous relancent. Et c'est-à-dire que le meilleur nous a relancé, on a dit ça a l'air sympa votre dossier, est-ce que vous voulez venir le présenter chez nous ? Donc on est parti à Gisors, on a présenté le Cafest, on leur a dit voilà ce qu'on veut faire. Donc ça c'était en 2020, avant le Covid, juste avant. Et il nous a dit bah ok Banco, on vous prête le château. [02:02:47] Speaker B: On est toujours sur des histoires de mères métalleux quand même. [02:02:50] Speaker A: Comme quoi encore une fois ça existe, c'est ça qu'il ne faut pas... Et on ne parle pas politique, on parle juste qu'il y a une personne qui est dans la politique et qui aime le métal. [02:03:00] Speaker F: Et du coup lui il a juste fait l'ouverture parce qu'il n'est pas porteur du projet, il a juste dit bon bah on va créer une table, je vais appeler mes élus, je vais être présent, on va voir ce que ça dit et vous, vous allez présenter votre projet, on voit si on le prend ou on ne le prend pas. [02:03:10] Speaker A: Et alors là on est comme ça ? [02:03:12] Speaker F: Bah ouf, 2020 j'avais quel âge ? J'avais 24. Donc j'étais vraiment en mode bon, va falloir discuter avec les élus et tout, je leur explique un peu le projet, la genèse. En plus, on n'avait rien, dans le sens où on est venu d'un jardin chez la maison de mes parents. Donc on a fait un jardin, 400 personnes, là on aimerait bien prendre votre château et faire deux jours 1000 personnes par jour. Ils étaient en mode ok. Donc il faut que ça soit passé. Et ils nous ont un peu aidé au début à rentrer en contact avec la sous-préfecture, les pompiers, la gendarmerie, etc. [02:03:42] Speaker A: Pour mettre en place les process. [02:03:44] Speaker F: Exactement. Ils nous disent bon voilà, les exigences de chacun faites. Et on a réussi. Donc on a réussi aussi parce qu'on a eu la chance de ouf d'avoir le Covid. Parce que comme je te disais, le dossier est passé en 2020 et moi je commençais mon master. Et du coup, en 2022, vu qu'on a eu deux ans d'annulation, ça nous a laissé en réalité deux ans pour peaufiner. notre travail et mieux comprendre les enjeux parce qu'en deux ans j'ai pu comprendre deux trois trucs et ça nous a vraiment sauvé donc même en termes de com on a fait un crowdfunding à l'époque on a fait beaucoup de choses on a vraiment eu deux ans pour renaître et partir d'une page très très vierge et c'est comme ça que le cafeste version château est né quoi C'est. [02:04:19] Speaker A: Cool, ça veut dire que ça existe quand même le soutien aussi, autant dans les autorisations, ce qui est déjà compliqué à avoir. [02:04:28] Speaker F: C'est déjà pas mal. Nous c'est vraiment un soutien qui est, j'allais dire moral, c'est pas le terme, mais pour reparler chiffres un peu, le soutien financier représente 10% du festival. [02:04:39] Speaker A: Ce n'est pas non plus énorme. Ça laisse quand même une marge de risque. [02:04:43] Speaker F: Ça laisse une marge de risque énorme. Donc on est vraiment autoproduit à 100%. C'est vraiment un travail de bénévole et de crew à 2000%. Par contre, en termes d'intelligence, de ressources, d'ambition du projet, de long terme, de construction, là on est entouré. Dans le sens où... Mais pas que de la mairie. [02:04:59] Speaker A: Parce qu'il y a la mairie, il. [02:05:00] Speaker F: Y a la souffriture, tous les services autour. Et même des partenaires. Parce que forcément, au Château, on a commencé à bosser avec des gens comme Opus Live, avec Vericho, avec... avec pas mal d'acteurs de l'ombre, entre guillemets, que des bookers, etc. Et en fait, ces gens-là, ils sont très bienveillants parce qu'ils savent qu'on débute, ils savent qu'on apprend. Il y a des choses qui m'ont été remontées, des retours, d'axes d'amélioration, etc. Mais toujours en mode, le projet, il est kiffant, il a un potentiel. Maintenant, si vous voulez X trucs, si vous voulez avoir tel artiste, si vous voulez développer telle chose, il faut penser à ça, mais toujours avec beaucoup d'intelligence. [02:05:34] Speaker B: C'est cool ça, les entités justement qui sont dans le milieu et qui profitent pas de l'inexpérience ou du début d'expérience d'organisateur d'événements pour essayer de leur faire à l'envers ou leur faire avaler des choses au-delà de... [02:05:47] Speaker F: Je fais le booking aussi. Et même en termes de booking, ils sont pertinents de ouf. Genre, ils prennent le temps de voir l'affiche qu'on a, ils prennent le temps d'avoir des suggestions qui sont intelligentes. Forcément, quand ils ont des groupes en tournée et qu'ils doivent les vendre, ils les vendent, tu vois, les mailings et les compagnies. C'est leur taf, logique, tu vois. Mais ils vont jamais... Enfin, des fois c'est pertinent, c'est vraiment des appels, c'est vraiment on se rencontre et dit tiens ça. Typiquement, Thrones, c'était opus à l'époque, et je connaissais pas, et c'est Manu chez eux qui m'a dit prend genre fonce et bon au final ils sont pas venus ils étaient malades l'année dernière mais c'est lui qui m'a suggéré fort il m'a dit ouais bah il digue en fait c'est des gens qui connaissent la scène donc et c'est smart pareil pour 1056 même chose. [02:06:29] Speaker A: Ouais ouais ouais non mais c'est bien après soyons clairs C'est bien qu'ils soient bienveillants au moins, qu'ils t'expliquent, qu'ils t'amènent des choses. En même temps, ils ont besoin aussi de scènes, ils ont besoin de gens qui sont passionnés. Je pense qu'il y a aussi un feeling. Quand tu rencontres les personnes, ils voient les gens qui ont l'air un peu sérieux et ceux qui parlent beaucoup et qui, bon, finalement il ne se passe pas grand-chose. Ou qui n'ont pas les épaules, ça arrive, c'est pas grave, je ne juge personne et je n'accuse personne. Et surtout que ce n'est pas des. [02:06:53] Speaker F: Épaules faciles à avoir, dans le sens où... Surtout quand t'es autofinancé, si t'es pas entouré, si t'as pas une équipe, c'est juste impossible. Genre moi j'ai vraiment la chance d'avoir des potes qui sont derrière et qui sont chauds et qui kiffent, mais sans ça c'est une charge mentale et tu peux pas tout faire. En fait ça demande tellement de choses, c'est une petite entreprise quoi. C'est de la compta, au juridique, à la gestion des flux, des gens, de la bouffe, de l'alcool. [02:07:24] Speaker B: Une multitude de métiers qui n'ont rien à voir les uns avec les autres. [02:07:26] Speaker F: Exactement. Et c'est ça que je trouve moi ultra stylé. C'est que du coup tu découvres des tas de métiers ultra intéressants, des logistiques, des problématiques qui ne sont pas les mêmes, et tu dois concorder un peu tout ça. [02:07:37] Speaker A: Qu'est-ce qui fait la différence du café, à part le château évidemment, parce que le lieu est quand même extraordinaire. [02:07:43] Speaker F: Le cadre est fou, le cadre est fou, ça c'est, je pense, notre plus grosse force. Parce que, comme je te disais, on a commencé dans la maison, petit jardin et tout. [02:07:51] Speaker A: C'est cool, c'est mignon. [02:07:53] Speaker F: Et en fait, ce qu'on s'était dit, c'était ça, on voulait garder le côté entre des murs. Mais quand tu veux faire rentrer 2000 personnes dans des murs, il faut des gros murs. Donc on est parti chercher des châteaux et on a tapé aux portes de tous les châteaux environnants de la région parisienne. Et on est tombé sur le château d'Isor. Mais en vrai, en vrai de vrai, je pense que ce qui fait la DIV en plus du lieu, c'est l'ambiance. Alors, je pense que tous les festivals ont leur ambiance et j'ai pas envie de dire que le nôtre est meilleur parce que chacun a son truc, chacun a son histoire, il y a déjà plein de choses partout qui se font trop stylées partout en France, genre chacun a sa DA, etc. Mais nous on a notre DA à nous, elle plaît à certaines personnes, il y a un écho qui se fait chez certains et je pense que c'est ça qui... les gens s'y sentent bien quoi. On a même créé un petit espace qu'on a appelé le Daron Crew où nos mamans normalement des gens du fest viennent et créent une espèce de safe zone, safe place où elles vendent des cookies et du thé avec des photos des anciennes éditions dans une petite scène qui n'est pas une scène musicale où on fait de la magie, de l'hypnose, des cracheurs de feu enfin vraiment un truc très familial très un peu décalés. On a des chevaliers qui font des combats devant le festival et qui font des jeux de tir à la corde avec les gosses. Il y a quelque chose de construit. [02:09:02] Speaker A: Autour de ça, il y a le côté château, c'est familial aussi. [02:09:06] Speaker F: C'est purement de l'esthétique, dans le sens où on n'est pas un festival de folk, on n'est pas le Cernunos, que ce soit sur l'IFH ou sur... Et encore une fois, c'est un minos ! [02:09:15] Speaker A: Je rigole juste parce que c'est marrant la comparaison. [02:09:17] Speaker F: Mais on n'a pas un grand marché médiéval, on n'a pas tout ça. Par contre, on a des chevaliers en armure qui se baladent, qui font les pogos avec les gens, donc c'est très déconnant. C'est rigolo de ouf, exactement. On a notre mascotte avec le gros t-shirt rouge K-Fest et son gros casque de chevalier qui se balade avec tout le monde et tout. Et on a la petite zone down crew, hypnose, petits groupes folk, acoustique, etc. Et c'est la petite zone un peu chill et tout. Et c'est les mamans qui gèrent ça, quoi. Donc c'est trop vraiment... L'ambiance familiale se ressent, je pense. C'est très important. [02:09:44] Speaker A: C'est important parce que ça sécurise aussi les gens, ils se sentent bien. [02:09:46] Speaker F: Exactement, ils se sentent chez eux. Et nous c'est un peu le but. Et pareil, et je pense que ça se ressent, je l'espère en tout cas. Mais le crew, c'est vraiment que des potes quoi. Moi, la maison de mes parents, on reçoit encore très régulièrement là-bas. Et on fait des barbecues et des raclettes et tout ce qu'on fait en fonction des saisons. Et on fait des différents événements avec toute l'équipe. pour fédérer, pour se rencontrer entre nous, parce que forcément tout le monde ne se connaît pas, de plus en plus, on est de plus en plus gros, et voilà, et c'est ça l'enjeu. Je pense que c'est créer un truc où nous on se sent bien, et du coup le festivalier aussi, je pense. [02:10:17] Speaker A: Tout à l'heure tu disais qu'il y a une aide qui est aux alentours, à approximativement 10%, c'est vrai qu'il y a beaucoup de choses qui disparaissent aujourd'hui, on sait bien que la situation en France n'est pas forcément top, parce qu'on avait beaucoup d'aide pour la culture, pour plein de choses et tout est en train de baisser, baisser, baisser, baisser mais très très rapidement voire disparaître. Du coup vous n'avez pas cette peur là. La peur elle est là forcément mais ce que je veux dire elle n'est pas aussi fort du coup parce que c'est que 10% donc peut-être que... Moi. [02:10:45] Speaker F: J'Ai un cerveau qui est très... ça va un peu avec mes études et je pense ma mentalité mais il y a vraiment un truc de... de... Self-payment, c'est pas le terme, ça fait pompe de ouf. Mais en gros, il faut se démerder. [02:10:57] Speaker A: C'est très rude, c'est très... Faut le traiter d'autre. [02:10:59] Speaker F: Moi, c'est un peu comme ça que je vois les choses. J'ai sûrement ton modèle économique qui doit dépendre de toi et pas trop d'autres choses, même si les aides en France, c'est génial et qui nous ont permis. [02:11:07] Speaker A: Ah oui, je ne crache pas dessus, c'est juste qu'il y a une situation qui est comme ça. [02:11:11] Speaker F: Oui bien sûr, la situation est comme. [02:11:11] Speaker A: Ça, et eux ils ne peuvent rien. Je veux dire, on peut râler, ça ne changera rien. Voilà, exactement. [02:11:15] Speaker F: Donc vu que ça ne changera rien, quoi qu'il arrive, il faut apprendre à faire avec. Nous on essaie de développer avec, dans le sens où chaque année on revient les voir, chaque année ils nous aident de ouf, et quand on vient les voir c'est avec une proposition forte. Dans le sens où c'est de leur dire, voilà, nous ce qu'on veut, c'est réussir à rayonner à l'échelle de la région, du pays, de ce que vous voulez, et on essaie de construire un plan avec eux. Je donne un exemple, mais 2027, alors c'est dans mon temps, mais c'est les 100 ans de... 1000 ans, pardon, de Guillaume le Conquérant, qui est un personnage emblématique de la région Normandie. Et du coup, on est déjà en train de monter un dossier pour la région, parce que c'est important pour eux, avec la ville, etc. En mode, écoutez, 2027, on aimerait bien faire une journée spéciale folk, avec du, je sais pas moi, du skaal, du hellung, sait-on jamais, si on grossit à ce point, tu vois. Mais ce genre d'esthétique et tout. Et dire, bah voilà, cette journée, elle va être axée, elle va être gratuite, à nouveau, parce qu'on a déjà fait des journées gratuites pour la fête de la musique. et l'année dernière, et on veut faire un truc ultra accessible et qui va dans la dynamique d'État. Donc c'est comme ça qu'on le pense. [02:12:09] Speaker A: C'est intelligent, mais c'est comme ça qu'il faut le faire. C'est cool, et puis c'est important aussi. [02:12:14] Speaker B: Et puis c'est malin. [02:12:15] Speaker A: Oui, c'est malin. Malgré tout, c'est un travail de séduction. Donc il faut que tout le monde soit content, les politiques et puis les... Comment on appelle ça ? [02:12:26] Speaker F: Il faut que tout le monde s'y retrouve en fait. [02:12:27] Speaker A: Oui, voilà, il faut qu'ils trouvent leur intérêt là-dedans pour qu'ils puissent dire oui, c'est cool, etc. Et leurs intérêts, ce. [02:12:31] Speaker F: Qui est bien, c'est qu'ils sont très communiqués dans le sens où ils nous disent voilà ce qu'il faut cocher comme cases. Alors c'est pas cocher des cases bêtes, c'est vraiment très intelligent, mais ça va être des enjeux écologiques. Nous, l'année dernière, on a fait appel à Leader qui est un fonds d'aide européen que peu de gens connaissent. C'est vraiment de l'aide européen à l'échelle des régions, donc c'est des échelles, enfin c'est des associations, non, mais c'est des gens en région qui prennent l'argent de l'Europe pour les investir dans les régions. Et ils ont fait ça en Normandie, et leader ils nous ont dit bah écoutez c'est très simple, nous on fait ça une fois dans la vie d'un projet, vous l'aurez plus jamais, par contre on prend ce que l'Etat vous donne, et on fait x4 dessus. Donc si vous arrivez à avoir 10 000€, on vous donne 40 000€ supplémentaires. Mais ça sera une seule fois, et voilà les cases qu'il faut cocher, et voilà quels sont les enjeux qui sont importants pour nous. Et typiquement il y avait l'enjeu d'écologie. Voilà, nous on est devenus, on s'est labellisé Ecofest, ça veut dire qu'on a revu tous nos process de manière à avoir le moins de déchets possible, de manière à travailler le plus en local, de manière à prendre cet enjeu. On le faisait déjà instinctivement, l'effort il n'a pas été très fort, parce qu'en fait c'est plus simple au final de bosser avec des gens locaux et de faire... on avait déjà ces valeurs là, tu vois, genre bosser avec la brasserie qui est à côté, c'est plus simple que d'acheter ta bière je ne sais où, tu vois. Et donc on a mis des process écologiques en place, il y avait d'autres sujets très importants pour eux, qui sont des sujets d'inclusion, qui étaient importants pour nous aussi de base, typiquement avoir plus d'artistes ou de membres femmes dans la musique, c'est un sujet qui est important, qui était de base quelque part dans nos têtes, ils nous ont dit maintenant il faut le formuler, il faut l'axer, et on l'a formulé, on l'a axé. ils nous ont parlé de quoi d'autre. Enfin voilà quoi, c'est des enjeux comme ça. D'accessibilité, les PMR, voilà, d'accessibilité mais également en termes de prix, de faire en sorte que ce soit gratuit pour les moins de 16 ans, 12 ou 16, je sais plus pour nous. Mais d'avoir... On a fait le pass culture pour que les jeunes puissent acheter leur place facilement. Enfin voilà, c'est que des trucs comme ça, c'est des actes qui sont très smart, qui sont socials, parce que c'est le rôle de l'État. Et du coup nous on joue le jeu. on va dans ce sens-là, et eux ils nous soutiennent financièrement, ils nous permettent de nous développer, mais par contre on repose quand même beaucoup sur notre travail et forcément sur ce qu'on propose aux gens. [02:14:27] Speaker A: Et puis c'est encore apprendre des choses, et puis c'est travailler avec, et puis ça va dans le bon sens. [02:14:32] Speaker F: Exactement, il faut travailler intelligemment avec ces gens-là. Ils ont des budgets qui sont très serrés, il y a des tas de festivals qui, comme tu l'as dit, meurent. J'avais vu un chiffre qui m'avait affolé, qui donne le vertige, c'est que Tous les 5 ans, c'est la durée de vie maximum d'un fest, généralement. 90% des fest en 5 ans c'est tchao. Parce que problème de trésorerie, parce que problème de gestion, parce que ce que tu veux. Et cet enjeu il est monstrueux, c'est-à-dire qu'il y a un cap, un petit... Nous on y est bientôt, là c'est la 4ème édition, la 5ème c'est l'année prochaine, 2026. Pour l'instant on touche du bois et tout va bien mais il suffit qu'on se toule une fois et forcément vu que les enchevaux grossissent chaque année on double quasiment le budget. [02:15:11] Speaker A: Parce qu'on investit moins. [02:15:14] Speaker F: Mais ça veut dire que si cette année on se floppe, c'est pas la même chose que si on se floppait l'année d'avant. et c'est ainsi de suite, donc typiquement là cette année les ventes se passent bien, on a été un peu raisonnable sur l'augmentation et tout, l'année prochaine on veut vraiment passer à la jauge encore supérieure, donc on va réinvestir beaucoup d'argent, si là on slope on est dead, et c'est 5 ans tu vois, donc c'est... y'a des petits enjeux comme ça qui sont connus, heureusement y'a des acteurs locaux qui aident, heureusement le public est archi présent, et voilà. [02:15:44] Speaker A: Il y a un super soutien quand même, parce que pour un festival jeune comme le vôtre, c'est vrai qu'on voit tout le monde se mobiliser, en parler, être super content. Ça aussi vous l'avez bien travaillé, c'est-à-dire que quand on a un festival, on fait venir aussi les personnes qui communiquent. C'est important, les gens imaginent que c'est du copinage, ça marche pas comme ça. Il faut faire de la communication, c'est la base de tout. À partir du moment où on ne communique pas, c'est mort. [02:16:12] Speaker F: C'est un métier à part, la communication, on fait appel à des gens pour en parler dans la presse, pour organiser des interviews. C'est bête à dire, mais Insta et Facebook et la suite méta de manière générale, ou Google, Ads Google, ça pompe un budget monstre. En fait t'as pas le choix, si tu veux faire de l'habillerie, si tu veux vendre, faut connaître ces outils-là, faut savoir s'en servir. Et le bouche-à-oreille c'est génial, je pense. [02:16:36] Speaker A: Que c'est le principal. [02:16:37] Speaker F: Pour nous à notre échelle c'est ce qui fait le plus, mais il y a un moment où ça suffit plus et si tu veux choper une nouvelle personne, faut travailler ton image, faut avoir des vidéastes, faut avoir... être là et faire des interviews, faire des tas de trucs quoi, c'est toute une logistique. [02:16:49] Speaker A: Et c'est important de le signaler parce que c'est pas juste... Déjà c'est pas juste faire un festival, il y a tout ce que tu as dit, la logistique, la prise de tête, les multiples réunions... [02:17:00] Speaker F: On fait des AG tous les mois, tous les mois, l'assaut, on se réunit, on discute, on voit les sujets, les axes, les trucs à améliorer, les trucs qui à l'inverse vont bien, comment on va dispatcher les budgets, comment on fait machin, et c'est trop bien parce qu'en plus de ça tu... tu confrontes ta réflexion, t'es pas tout seul. T'es en mode, ça vous en pensez quoi ? J'ai eu des tas d'idées de merde. Y'en a pas... Non mais c'est vrai ! [02:17:18] Speaker A: C'est normal ! [02:17:20] Speaker F: Y'a des tas de fois où je dis, les gars on ferait pas ça, et tout le monde me dit, non, idée de merde. Et on l'a pas fait, et tant mieux ! Et y'a d'autres fois où on dit, on ferait pas ça, et ils me disent, je sais pas, j'insiste un peu, c'est une bonne idée, ça arrive, tu vois. Mais globalement, c'est bien d'être entouré, et je pense que c'est très important dans la vie de créateur de projet, que ça soit de musique, que ça soit... La musique c'est le même processus, le processus d'art, le processus d'être confronté à des gens, de mettre quelque chose à l'avant de la scène, etc. C'est parce que t'attends un retour dans le fond, tu vois, t'attends une... Est-ce que les gens connectent à la même émotion que moi derrière ce que je mets et tout ? Moi je trouve que c'est pareil, quand tu crées un projet, quand tu veux créer une esthétique, un esprit, une ambiance, le fait d'avoir ce retour, le fait que les gens kiffent le Kaftfest tel qu'il est et qu'ils ressentent ça, c'est le plus important, c'est qu'ils ont compris ce qu'on fait en fait. [02:18:01] Speaker A: Et puis à la fin, pendant le festival, c'est le rush, c'est la course. Le temps n'existe plus, on ne sait même pas quel jour on est. Tout s'envole dans tous les sens. [02:18:08] Speaker B: Et puis c'est fini. [02:18:09] Speaker A: Alors ça plonge, mais on est content. [02:18:11] Speaker F: Mais de ouf, c'est une énergie. J'espère que les gens dans le chat et ceux qui l'ont fait, les rushs comme ça, l'intensité, c'est émotionnellement trop bien. Moi, la première édition dans le château, j'en ai chialé. Parce que c'était vraiment... Forcément, on a découvert. [02:18:23] Speaker A: Entre le jardin et le château. [02:18:24] Speaker F: Ça marche, mais on était... Mais quand je te dis qu'on était morts... On a fait montage-démontage le jour d'exploit, la totale en bénévolat forcément. Donc quand tu portes des barrières A pendant trois jours et que t'installes des barres en bois parce qu'on aime bien l'esthétique tu vois, et que t'installes tout et que tu comprends pas ce qui se passe et que tu vois la billetterie qui monte doucement mais t'es pas encore à ton seuil de rentabilité donc t'as le stress dans la tête en plus. T'as tout tout tout tout ça en jeu et tu vois samedi soir on l'a fait, les gens sont venus, le bar t'as jamais vu autant tuer couler, t'es en mode qu'est-ce qu'il se passe, qu'est-ce qu'on est en train de faire ? Et t'as tous tes potes qui sont là et qui triment leur mer, ils bossent pendant 15 heures d'affilée, toi t'es en mode mais qu'est-ce que je leur fais faire ? [02:18:59] Speaker A: Bon, je crois que j'ai pu avoir d'amis à la fin ! [02:19:01] Speaker F: T'en chiales un peu, tu vois, t'as l'âme aux yeux, t'es en mode wow, bravo les gars, on l'a fait quoi. Et l'année d'après, pareil, rebelote, des nouvelles personnes qui viennent, la même énergie, et on se retrouve. Certains sont en Bretagne, certains qui sont des très bons potes à moi, qui habitent en plus à 15 minutes, mais forcément avec le temps qui passe, on se voit que dans le cadre des âgés, ou 6 fois dans l'année, tu vois. Et du coup, quand on se retrouve là pendant 4-5 jours, parce qu'il y a 3 jours de festes, le temps avant, le temps après, Eh ben ça fait trop du bien, on a l'impression d'être en colonie de vacances ensemble. La colonie de vacances est un peu intense quand même. [02:19:30] Speaker A: Oui, un peu hardcore. Au moins, il y a l'énergie d'être entre potes. [02:19:33] Speaker F: Il y a une énergie d'être entre potes, d'être tous ensemble qui est vivifiante. [02:19:38] Speaker A: Comment ça se passe pour la programmation ? Tu travailles dessus toi, c'est ça ? [02:19:40] Speaker F: Tout à fait. Pas seul. On a des petits ateliers de travail. C'est depuis que j'avoue que j'ai beaucoup été solitaire sur les années d'avant. Mais ça intéresse de plus en plus de membres de l'assaut et du coup, on s'est fait un petit atelier de travail où on échange des groupes. On se dit bon bah voilà ce qu'on va faire. Nous on a des grilles à cocher, c'est bête à dire mais j'ai un cerveau très méthodique, et dire bon bah il faut qu'on trouve des groupes à la mode, il faut qu'on trouve des groupes un peu old school qui parlent à une génération plus globale, et il faut qu'on représente tous les styles. J'adore le côté hétéroclite du festival. [02:20:07] Speaker B: Ce que j'allais dire justement, une des forces je trouve du festival c'est d'avoir une affiche qui est très variée. [02:20:11] Speaker F: Ah on a de tout, on a vraiment de tout et le problème de quand t'as de tout c'est que tu peux pas mettre Cannibal Corpse à côté de Pléni, ça marche pas. Donc il faut réussir à faire du tout cohérent et créer du éclectique mais accessible. Et en fait c'est ça qui est très dur, c'est genre bon bah ok tu peux avoir un Septic Flesh et juste avant un Frowns, parce que les deux ont une sonorité qui reste moderne. Septic Flesh, leurs nouveaux albums, leurs nouveaux sons, ok c'est un vieux groupe, ok ça parle à genre toute une génération, mais ils ont quand même de la modernité dans leurs nouveaux sons. Je prends des exemples plus gros qu'on n'aura jamais, mais In Flames, c'est typiquement la même théorie pour moi. C'est un groupe qui date des années 80-90, ils ont touché une génération avec des trucs bien dev, bien comme il faut, et leurs nouveaux albums, ils sont toujours dev, mais plus mélo, plus moderne, même dans la sonorité il y a un truc qui est actuel, et donc tu peux mettre un In Flames à côté d'un groupe tout jeune qui a. [02:21:03] Speaker A: Un son... Ça dénote pas quoi. [02:21:04] Speaker F: Ça dénote pas. Et bah ça c'est le plus gros enjeu, c'est ce qui est le plus difficile. [02:21:07] Speaker A: Il y a plus qu'un travail de choix. [02:21:11] Speaker F: Il y a un travail de stratégie en fait. [02:21:13] Speaker A: C'est hyper intéressant parce que tu as bien schématisé le truc, les cases, les trucs pour que les gens soient contents parce qu'il faut offrir à lui, offrir à elle, etc. Et ça c'est pas juste faire en sorte que ça marche, c'est faire en sorte que les gens soient contents parce que c'est ça qui fait que ça marche. [02:21:29] Speaker F: Bah oui, c'est que les gens ont des groupes qu'ils veulent voir et qu'ils découvrent aussi. Parce que si tu viens voir un groupe et que le groupe d'avant et le groupe d'après tu te fais chier, bah tu viens qu'une seule journée. Nous ce qui nous intéresse c'est que les gens viennent trois jours, dans le fond. Donc il faut travailler tout ça, il faut travailler toute cette logique. Et aussi le côté, j'allais dire quoi ? J'avais un point qui était pertinent, je l'ai perdu. Merde. Il va revenir, ouais. [02:21:47] Speaker A: Mais la programmation c'est toujours le truc un peu fou. Tu disais, l'Inflame, ce qu'on n'aura jamais... Moi je vous souhaite de réussir à... [02:21:55] Speaker F: Tu m'as rappelé mon point. La réalité budgétaire. Tu peux rêver d'affiches de fous, tu vas dire bonjour j'aimerais eux, genre j'sais pas moi, Electric Coal Boy tu vois, on va dire bah c'est 70 000 euros. Bah c'est tout mon budget. Du coup je n'aurais pas Electric Coal Boy, il faut trouver autre chose tu vois. Et donc tu vas chercher d'autres groupes et tu vas chercher des trucs à la fois pertinent, à la fois... tu cherches les bonnes affaires, t'es vraiment... t'es au frip quoi, tu regardes, ah tu vois, ça c'est sympa, c'est pas cher, c'est cool, et ce qui est bien c'est que quand t'es entouré de gens qui connaissent et des agents qui sont pas là pour t'entuber, qui sont smarts, voilà exactement, et bah tu arrives à faire de très belles affaires, genre t'as vraiment des... Bien sûr, parce que c'est. [02:22:41] Speaker A: Comme ça que ça fonctionne aussi, après il y a le Est-ce que c'est un intérêt ? Est-ce que si je fais pas un effort, ça va pas nous servir normalement sur l'OS ? [02:22:49] Speaker F: Est-ce qu'on est prêt à mettre 5000 balles de plus pour tel groupe ? Mais on sait que là ça va le faire, parce que c'est une bonne offre. Genre typiquement, exemple drôle, l'année dernière on a eu Pliny, Alpha Wolf et encore le même jour. et en fait on n'avait pas prévu d'avoir Alpha Wolf, j'ai fait une erreur de mail, j'ai envoyé l'offre de tête d'affiche à Alpha et à Pliny en même temps, Alpha a pris 1000 ans à me répondre, je suis en mode bon ciao tu vois, et du coup j'ai signé Pliny. Et Alpha me relance genre 4 mois plus tard en mode on accepte l'offre, je suis en mode bah non... J'ai déjà fait mon budget en fait, c'est pas possible. Et le mec insiste, il me dit bah si si, parce que nous on s'est engagé sur une date avec Die Artist Murder à Paris le mardi, donc on a pris les billets d'avion, donc vous allez la faire la journée. Et moi je suis en mode bah ok, on va trouver une solution économique, on va réfléchir ensemble, le mec a été très intelligent, il m'a dit ouais je comprends, c'est vrai qu'on s'était pas répandu et tout, on va vous le faire à beaucoup moins cher. [02:23:40] Speaker A: Que le prix initial. [02:23:41] Speaker F: Il faisait les deux dates, tu vois, parce que normalement on n'a pas signé de contrat et normalement ces contrats d'exclusivité sur la région parisienne tu joues pas trois jours après, tu vois. [02:23:50] Speaker A: On n'est pas le Hellfest, on peut. [02:23:51] Speaker F: Pas faire d'exclusivité d'un mois, mais par contre à Paris tu vas pas jouer le lendemain, ça n'a pas de sens. Du coup il jouait samedi chez nous, il jouait mardi à Paname. Bon, il n'abuse pas, tu vois. Donc ça, il l'a compris, il a dit on va aller dans votre sens. J'ai un peu appelé les agents en mode est-ce que tu penses que c'est une bonne offre, etc. Des agents qui n'avaient rien à voir en plus avec ce groupe, pour avoir du recul, tu vois. Et ils m'ont tous dit très bonne offre, fonce. Et donc on les a pris et ça nous a coûté 7000 euros de plus par rapport au budget initial. [02:24:14] Speaker A: Oui mais voilà, évidemment c'est cool. [02:24:16] Speaker F: Mais finalement trop bien tu vois, ça nous a fait une super offre, un bête de groupe et l'affiche elle est devenue un petit cran au-dessus pour pas beaucoup d'argent en plus et c'était bien. Et Alpha en plus c'était un concert mais démentiel. [02:24:26] Speaker A: Ah oui c'est ce que je pense à l'instant. Non mais voilà c'est très intéressant. Et justement dans ces budgets j'imagine que ça aussi c'était une découverte. On est surpris dans les deux sens, des fois on se dit ah bah il coûte que ça et des fois on se dit oh putain lui il se fait pas chier. [02:24:44] Speaker F: J'ai été plus souvent agréablement surpris que désagréablement surpris. [02:24:47] Speaker A: Ouais parce que souvent on imagine que les gens coûtent cher. [02:24:50] Speaker F: Et en fait c'est relativement raisonnable et surtout comme je te le disais je suis devenu chargé prod c'est devenu mon métier à côté et forcément le métal ça paye moyen et il y a plus de projets dans l'électro et tout et moi je bosse beaucoup pour des festivals électro et les prix des dj eux ils en tuent les gens. [02:25:07] Speaker B: Ils. [02:25:07] Speaker F: Sont tout seuls, une petite clé USB branchée, y'en a 2-3 ils font du live, ils sont stylés et tout, mais par contre c'est très très cher, parce que c'est beaucoup plus commercial. Et du coup en vrai dans le métal, quand tu résumes un peu les frais que eux ils ont, que ça soit les billets d'avion, que ça soit les gros playriders, les machins, ils sont plusieurs, ils ont leurs techos, leurs matos et tout, en vrai c'est très raisonnable, c'est pas des gens qui... c'est pas trop des voleurs. [02:25:27] Speaker A: C'est intéressant, faut le dire, parce qu'il y en a beaucoup qui boivent, après il y en a qui coûtent très cher évidemment, mais ça... [02:25:31] Speaker F: Mais ils méritent ! [02:25:32] Speaker A: C'est-à-dire que s'ils ont une grosse carrière et qu'ils sont connus par la moitié. [02:25:35] Speaker F: De la planète, forcément... Ça ramène, tu vois ce que je veux dire ? T'as pas le choix, genre... Et c'est bien aussi que ça existe, moi je suis... Enfin, on crache beaucoup sur des gros festivals et de la grosse machine, entre guillemets, avec des gros stades, du machin, des trucs énormes, mais en vrai sans ça on serait tous morts, dans le sens où si t'as pas des gens... [02:25:51] Speaker A: Ça donne de l'intérêt aux autres. [02:25:53] Speaker F: Évidemment, c'est les fondateurs. Si t'as pas, moi je le dis parce que j'ai commencé avec ça, mais si j'avais pas fait le Hellfest quand j'étais gamin, j'ai fait mon premier Hellfest, je devais avoir 14-15 ans, si je l'avais pas fait et que j'étais pas retourné et que j'avais pas vu l'évolution du truc et l'énergie qui est mise derrière, jamais de ma vie j'aurais fait le Hellfest. [02:26:08] Speaker A: Ça te motive, ça te donne des. [02:26:12] Speaker B: Idées, ça te fait rêver un peu. [02:26:15] Speaker F: Ça te fait rêver, ça définit le festival métal en France. Après tu fais autre chose, tu te démarques, mais ça inspire. C'est comme les groupes qui sont nés parce qu'ils ont écouté du Metallica quand ils étaient ados. Tu fais pas du Metallica like pour autant, mais s'il n'y avait pas eu Metallica, ta musique aurait été différente. Et je pense que cette logique elle est adaptable partout. Il faut du mainstream, il faut du géant. Et moi j'aime bien le géant, j'ai rien contre. Ça fait du bien. [02:26:40] Speaker A: Bon, en tout cas, on redit, le K-Fest, K-A-V-E, c'est à Gisors, donc on le redonne, c'est le premier week-end du mois de juillet, 4... Non, 4, 5, 6. J'étais en train de dire est-ce que c'est le jour d'après ou pas. 4, 5, 6 juillet, c'est combien la place ? Le pass ? [02:26:56] Speaker F: Le pass, vendredi, est un peu moins cher, on a resté sur l'accessible, je crois que c'est 29. [02:27:00] Speaker A: Ah oui, c'est très accessible. [02:27:02] Speaker F: En plus, ça commence à 17h et on a quand même de la belle télé. On accueille Den Cambria qui est un de mes groupes préfs. [02:27:08] Speaker B: C'est assez rare en France. [02:27:10] Speaker F: Il passe très rarement et très vieux. Et comme je vous le disais, moi je suis geek à la base. J'ai commencé le métal parce que chez moi, mes parents c'était Shakira et Daft Punk, rien à voir. Ah merci, merci. Il est fort, il est fort ! Il me rappelle mes prix. [02:27:26] Speaker A: Marcel est en train de mettre tout sur notre écran. [02:27:29] Speaker F: Il est si chaud. Du coup, 44 euros les passes samedi et 44 euros le passe dimanche, 96 euros pour le passe trois jours et 28 euros pour le passe samedi. Franchement, c'est ce qu'on veut, on veut de l'accessible et voilà. Et même les prix sur place sont pas chers, genre la pinte elle est à 7 balles et c'est de la bière artisanale. Brasser en local, brasserie normande, etc. Plus du cidre. Il y a tout, bien sûr. On fait en sorte que les gens s'y sentent bien. Même la bouffe, comme je te disais, petit burger artisanal, de la bonne viande de chez le Boucher, des légumes issus de la fermette bio dans laquelle on fait notre camping, donc les gens vont camper dans l'endroit où on chope nos tomates. Enfin, vraiment trop bien, quoi. [02:28:04] Speaker A: C'est cool, c'est cool. Bravo en tout cas de faire ça et bravo de s'y accrocher parce que c'est pas... c'est vraiment pas facile, il faut pas s'imaginer que... C'est un long fleuve tranquille, de temps en temps... C'est un boulot de tous les jours, c'est quelque chose de très fatigant, il y a du stress mais il y a une satisfaction et j'imagine qu'il y a cette envie de faire avancer les choses, de participer aussi à la scène. [02:28:26] Speaker F: Là je t'ai dit très mauvais musicien donc... fallait bien que je trouve autre chose à faire, et je me suis retrouvé à faire de l'orgueil, et ça me va mieux. [02:28:34] Speaker A: Je ne suis pas un bon organisateur, je ne suis pas du tout organisé. [02:28:38] Speaker F: Mais tu fais autre chose. [02:28:39] Speaker A: Oui, mais je parle beaucoup. Bah si tu le fais, on sait. [02:28:43] Speaker C: Ce qui se passe. [02:28:44] Speaker A: Ça peut faire chier tout le monde. [02:28:46] Speaker B: Ça tu le fêteras bien, t'inquiètes. [02:28:48] Speaker A: Mais je trouve qu'il y a quand même une énorme satisfaction de participer à quelque chose, de voir qu'on amène aussi un petit truc, pas forcément qu'on change le monde mais à notre niveau en tout cas d'avoir apporté un petit truc en plus. [02:29:02] Speaker F: Et je pense que c'est quelque chose à partager aux gens de manière générale dans le sens où il y a mille et une façons de vivre sa scène, il n'y a pas que être dans un groupe. Il y a des tas de gens, surtout maintenant avec les réseaux Instagram, TikTok, il y a de plus en plus de gens qui font de la review, qui montent des artistes, etc. Je pense que n'importe qui, que ce soit dans sa chambre ou dans une asso ou autre, peut faire vivre la scène, peut faire vivre sa passion, peut faire des designs pour du merch, peut faire du... Enfin, il y a tout, il y a tous les métiers en fait. [02:29:29] Speaker A: Ouais, carrément. Et puis c'est vrai que ça fait plaisir de voir sur les réseaux de plus en plus de gens, de jeunes. Ça c'est important. Enfin toi t'es jeune mais... Mais voilà, il y a une relève, il y a vraiment quelqu'un de public, il y a des gens qui sont à fond et puis qui le font en plus avec leurs mots et puis la modernité qu'ils ont. [02:29:46] Speaker B: En plus pendant des années le discours ça a été mais les têtes d'affiches dans le métal ça se renouvelle pas, ça va devenir un milieu de vieux et en fait non, on voit un renouvellement. [02:29:58] Speaker F: C'est un style de musique qui est tellement intense et qui est tellement, comment dire ça, particulier. Pour moi, c'est inscrit dans le temps. Le métal, c'est comme le jazz. Dire que le jazz va mourir demain, ça n'a pas de sens. C'est un style de musique entier. Il va y avoir forcément des nouvelles idées. Il va y avoir des choses qui vont changer, évidemment. [02:30:16] Speaker B: Ça va infuser aussi dans d'autres genres musicaux, comme le jazz l'a fait. [02:30:20] Speaker F: Oui, tout à fait. Ça va se mélanger. Ça va devenir un des styles qui va, je l'espère en plus, devenir de plus en plus populaire et de plus en plus accessible à tout le monde quoi. [02:30:28] Speaker A: Je pense que ça est devenu quand même, enfin pas populaire comme on l'entend genre de la pop, mais il y a plus de gens qui en écoutent, en tout cas qui sont plus curieux. Les jeunes, comme on le disait, écoutent tellement de choses différentes que du coup c'est cool, il y a moins de barrières, il y a moins de clichés aussi. Ils ont bien compris que bon, à part montrer son cul sur Canal+, parce qu'apparemment ils ne savent montrer que ça chez Canal+. Enfin, je sais qu'il y en a plus chez TF1, pardon, mais... [02:30:50] Speaker B: Enseignement Canal Plus. [02:30:51] Speaker F: Enseignement Canal Plus. [02:30:52] Speaker A: L'émission, je suis resté là-dessus. [02:30:53] Speaker C: T'entends pas ? [02:30:54] Speaker F: Non, non, il y en a partout. Mais même, comme je vous le disais, moi, le jeu vidéo, c'est ce qui m'a plongé dedans. Genre, Guitar Hero en premier, mais pas que. Les bandes-sons... Comme beaucoup. Comme beaucoup, de ouf. Mais les bandes-sons de jeux, et maintenant, les séries aussi. Arcane, il n'y a pas longtemps, il y avait une scène de combat dans Arcane 2, et c'était le guitariste de périphérie qui avait fait la bande-son, et j'étais en mode, putain, c'est un banger ce truc ! Je s'assame, t'appuies, tu vois, ah bah... Logique ! Ok, c'est bon, c'est clair. En fait, ça s'immisce un peu partout, ça s'immisce dans tellement de choses, c'est omniprésent en réalité. [02:31:26] Speaker B: Et justement, ce côté geek, on le retrouve un peu dans l'ADA du festival, finalement ? [02:31:30] Speaker F: Peut-être, ouais. Des Chevaliers, de la musique rock, de la bonne bière, de l'hypnose, ouais, je pense qu'on peut le retrouver. C'est l'énergie des potes, quoi. [02:31:38] Speaker A: Un jour, il va installer des consoles. [02:31:40] Speaker F: On sait ce qu'on y a pensé. [02:31:42] Speaker B: C'était une de mes mauvaises idées. [02:31:45] Speaker A: C'est-à-dire qu'après, il faut le matériel et puis surtout... Il faut le matos. [02:31:50] Speaker F: Il faut le matos et quand tu regardes les gens qui ont des boards d'arcade, ce genre de choses, etc. C'est des prestats qui coûtent relativement cher et qui du coup sont très bien quand tu fais du salon et que tu veux vraiment un truc stylé. Pour nous, c'était pas pertinent à cette taille-là. Par contre, on est en partenariat avec... Je suis tenté de citer des marques ou pas ? [02:32:06] Speaker A: Tu fais ce que tu veux. [02:32:07] Speaker F: On est en partenariat avec Monster qui ont un petit stand, ils nous font beaucoup de dotations donc ils nous offrent beaucoup de canettes pour le staff parce qu'il faut tenir genre la semaine. Et ils nous font en plus de ça une petite zone un peu gaming où potentiellement il y aura justement un Guitar Hero, on n'est pas sûr encore mais on est en pleine discussion parce qu'ils hésitent à en faire un espace jam et un espace vraiment gaming et tout, on verra. Mais en tout cas il y a un peu cette dynamique, cette date d'ADN, elle est encore très présente. même chez nous, quoi. Enfin, je passe ma vie à faire ça, moi. Les vidéos, c'est... c'est deux tiers de mon temps de libre. J'abuse, mais un tiers, peut-être. [02:32:39] Speaker A: Deux tiers de mon temps de travail. C'est pas ce que je voulais dire. [02:32:43] Speaker F: C'est très présent, d'accord. [02:32:44] Speaker A: Bon, le CavFest, il faut y aller. Achetez vos tickets en avance. Surtout, soutenez la scène. C'est important, ne pas attendre la dernière minute. On le dit 15 fois par émission, ça peut être relou, mais c'est vraiment important. [02:32:55] Speaker B: En vrai, ça sera vite là. [02:32:57] Speaker F: Oui ça arrive. [02:32:59] Speaker A: En plus c'est dans pas très longtemps. [02:33:00] Speaker F: C'est dans pas très longtemps et alors on n'est pas au sold-out complet de tous les jours mais le samedi on va le sold-out à coup sûr. Dans le sens où... Donc faut se dépêcher. Un peu. Si on veut faire les trois jours, faut un peu se dépêcher. Mais voilà. [02:33:13] Speaker A: Non mais tout est dit, en tout cas bravo, on en reparlera bien évidemment parce que là c'était un premier passage mais c'était juste histoire de mettre en lumière un petit peu... Le goût de mouche. Non parce qu'on s'était rencontrés, on avait parlé et puis on avait très envie de raconter aussi ta vie, cette expérience. C'est folle d'avoir fait ça dans son jardin aussi. Je veux dire, qui, déjà quels parents ont dit oui ? [02:33:35] Speaker F: D'Excellents parents qui eux-mêmes... Mon père, il a créé sa boîte assez jeune et du coup il a toujours vécu là-dedans et quand il m'a vu... Tu sais, t'as un peu envie que tes gosses ils se bouchent... Qu'ils se débrouillent ! Voilà, qu'ils se débrouillent ! Et donc je suis en mode, bah vas-y, je vais faire ça avec mes potes, machin et tout. Pour eux c'était un peu le... Bah, il a l'air motivé qu'ils le fassent. Mais ils staffent encore chez mes parents, ils staffent encore. Mon père, il fait les allers-retours en voiture à l'aéroport pour aller chercher les groupes. Ma mère supervise le daron, donc quoi. c'est le chef des mamans. Et ma sœur gère le cashless. Donc ils sont à fond derrière et ils ne s'y attendaient absolument pas. [02:34:14] Speaker A: Et ça fait du bien en plus. [02:34:15] Speaker F: Ils sont très contents et ils n'écoutent pas une once de métal. Mais pas une once, c'est vraiment pas du tout un truc familial. Mais par contre ils ont accepté, ils ont fini par s'y intéresser et maintenant ils kiffent parce que c'est un moment de partage. [02:34:28] Speaker A: C'est cool. Très bien. Parfait. C'est parfait, c'est tout ce qu'on veut entendre. Et puis quand il n'y a pas la famille, il y a aussi les amis. Et il y a toujours un moyen de trouver les gens qui nous donnent un peu cette énergie et qui nous donnent la vibration et le battement de cœur pour pouvoir faire les choses. Il ne faut pas se bloquer, se dire que c'est impossible. Il faut se donner les moyens en tout cas. Il faut travailler. Il faut transpirer un moment malheureusement. [02:34:53] Speaker F: Il faut se donner le temps, l'envie quoi. Moi je pense que c'est vraiment juste... ça peut être un petit truc, une petite déter. Au début c'était pas grand chose. [02:35:03] Speaker B: Et puis pas se bloquer au fait de je ne connais pas le métier donc je peux pas le faire. Découvrir au fur et à mesure c'est possible. [02:35:09] Speaker F: Les gens sont très bienveillants, pour en tout cas d'expérience. C'est peut-être un retour karmique, j'en sais rien, mais les gens sont bienveillants. Tu n'as jamais de mecs qui vont te prendre de haut, qui vont être en mode, ils savent que tout le monde débute à un moment. Je pense que c'est le plus important à savoir, c'est que tout le monde peut essayer. La première chose, c'est écouter, je pense. Par exemple, exemple qui est nul, parce que ça décourage, mais qui en même temps est pertinent, on reçoit une quantité de groupes, de nombre de groupes qui est phénoménale, c'est ingérable. Des mails, on en a genre 12 000, parce qu'il y a trop de groupes en France qui veulent jouer. Et en fait, beaucoup de gens se jettent à l'eau sans prendre le temps d'écouter ou d'observer ce qui se fait autour et de comprendre un peu la logistique. Et je pense que la première étape, c'est le conseil que j'ai donné à un des membres de l'asso qui a son groupe aussi. c'est bah, regarde comment les autres font, regarde, étudie les festivals qui ont un peu la même programmation et au lieu d'aller directement voir le festival, vois les autres groupes qui sont programmés, vois quelle date ils font et en fait observe tout ce qui t'entoure pour un peu capter ce qui se passe et toi-même avoir une démarche et une approche qui est différente. [02:36:14] Speaker A: Voilà. Mais en même temps, c'est la bonne nouvelle de recevoir autant de mails. C'est juste que malheureusement, oui, on ne peut pas répondre à tout le monde. [02:36:21] Speaker F: 25 groupes maximum par an. [02:36:22] Speaker A: Et puis tout entendre, tout écouter, on le répète souvent, mais nous aussi on reçoit un nombre incalculable de mensonges. Et même sur les réseaux sociaux, on reçoit des tonnes de clips. Et alors j'essaie de tous les regarder, mais il y a des fois, quand j'en reçois 50 dans la journée, je me dis non mais là, je peux pas. J'ai un moment de panique, d'anxiété. [02:36:38] Speaker F: Et du coup, il ne faut pas se décourager, il faut juste comprendre comment ceux qui y arrivent le font. Parce que je pense que des gens talentueux, il y en a 12 000. et comment les groupes qui réussissent y arrivent, et c'est pas une question de copinage comme tu le disais, c'est pas du tout ça, c'est une question de... C'est une question de manière de bosser, de logique, d'aller voir bah ok bah là il faut qu'on fasse tel clip, faut qu'on mette un peu de sponso Insta, faut qu'on fasse tel truc, on participe à tel concours, en fait c'est du try-hard intelligent. [02:37:02] Speaker A: Tout à fait, je pense que tout est bien là, il y a eu une complète totale, on va passer au morceau maintenant. [02:37:08] Speaker B: Le travailleur d'intelligence, à conclure. [02:37:10] Speaker A: Coydon Cambria donc du coup, forcément, qu'on retrouve au festival. Tu as choisi LE morceau ? [02:37:18] Speaker F: C'est LE morceau. [02:37:20] Speaker A: Ce morceau-là, je l'adore aussi. [02:37:22] Speaker F: C'est excellent. Alors moi j'aime beaucoup ce qu'ils font de nouveau aussi. [02:37:26] Speaker A: Ce qu'il fait récemment, j'aime bien. [02:37:28] Speaker F: Et Claudio Sanchez, guitariste exceptionnel. Et la voix surtout, il a une voix tellement marquée. Par contre, ce que je trouve intéressant dans ce morceau, c'est que c'est un peu la jeunesse. C'est pas le premier morceau que j'ai écouté, moi c'est Ozzy Osbourne qui m'a plongé là-dedans. Mais ça fait partie vraiment de la base collège de tu découvres, t'écoutes et après tu creuses. Et pour moi c'est l'accessibilité. C'est dans le sens où c'est métal, mais ça reste un truc que tout le monde peut écouter et c'est ça que j'aime bien moi. [02:37:53] Speaker A: C'est très compliqué, complexe. C'est vrai que c'est très ouvert. Ce morceau, on a envie de danser, de bouger, de crier. [02:38:03] Speaker F: C'est joyeux de ouf. [02:38:03] Speaker B: C'est fédérateur. [02:38:05] Speaker F: C'est fédérateur, c'est pour ça que j'ai choisi ça. Et je trouve qu'en plus, ça manque dans la musique métal. Là, toute la violence, la colère, c'est trop bien. Ça fait du bien, ça te permet de... Je trouve qu'on a un public qui est très calme et très gentil de base. Je pense que ça passe également pour la musique. Il y a tellement d'intensité dans ce qu'on écoute. qu'en fait dans ta vie t'es après t'es détendu tu vois mais je trouve que le métal joyeux ça manque un peu et j'aime bien un petit truc à la skin dread, un truc un peu plus genre kiffant avec une bonne énergie, une vibe très positif j'aime beaucoup ça et je trouve que Coïd ils. [02:38:34] Speaker A: Le font bien Super, merci beaucoup Célim, bravo encore une fois pour le CapFest. Début juillet, il faut acheter vos tickets et surtout rejoignez le réseau parce qu'il y a toutes les informations qui sont très clairement données. Donc c'est ce qu'il y a de mieux à faire et comme ça en plus ça encourage, quand les chiffres montent on est toujours encore plus dans l'idée de « on va y aller ». Ça donne de l'énergie. Merci beaucoup. [02:38:55] Speaker F: Merci encore. [02:38:56] Speaker A: A très bientôt. [02:38:57] Speaker F: Avec plaisir. [02:38:58] Speaker A: C'est parti, qu'on y donne comme on y a. [02:39:40] Speaker D: You could have been all I wanted But you were an artist Now dead in the ground You choked off the stories of fables But if you really loved me You would have been doing my will Well, if you're just a cypher's ooze Sous-titres oh réalisés para la communauté d'Amara.org non C'est la fin de. [02:41:22] Speaker A: Cette vidéo. [02:41:28] Speaker D: Une dernière fois pour vous. je suis. [02:46:15] Speaker A: SMILE Eh oui, la Suisse, la Suisse en vidéo, et la Suisse dont je me suis assez souvent moqué, mais j'aime bien. [02:47:30] Speaker B: Pourquoi des moqueries sur la Suisse ? [02:47:33] Speaker A: Non, pas la Suisse, moqueries sur Kao Zé Homme. Ah d'accord, ok. Ils sont Suisses, ils me semblent bien, si je dis pas de bêtises. [02:47:39] Speaker B: Je te fais confiance sur ce point-là. [02:47:40] Speaker A: De toute façon, s'ils sont pas Suisses, c'est pas grave, ça change rien, ça reste de la musique, c'est international, c'était ce qu'on était en train de dire hors antenne. Juste, Kao Zé Homme qui faisait beaucoup de musique qui ressemblait à du corne, Et là, je trouve qu'ils ont pris quand même une toute autre tournure, ça fait déjà depuis un petit moment. Et je me suis dit, comme je les ai un peu vannés et qu'ils font du bon boulot, il faut les soutenir quand même. [02:48:00] Speaker B: Il y a un petit côté légèrement plus indus, là, ce coup-ci. [02:48:03] Speaker A: Ouais, ça en voit beaucoup plus aussi. C'est plus rapide, c'est plus intense, il y a beaucoup de choses. Et c'est du travail et puis voilà, ils ont un univers qui est à eux. Et sincèrement, je pense que si vous avez apprécié ça, il faut aller écouter tout le reste. Et même quand ils faisaient de la musique qui ressemble à Korn, c'était très bien fait. Donc bon, il n'y a pas de soucis. C'était juste pour... [02:48:21] Speaker B: C'est le fan de Korn qui parle alors... [02:48:25] Speaker A: Ce qui n'est pas vœu de qualité. Je plaisante, je sais qu'il y a d'autres fans de Corne, j'étais en train de parler de moi, c'est tout, ne vous inquiétez pas. Bon, on se retrouve un peu tout seul là du coup ? [02:48:34] Speaker B: Oui, en tête à tête. [02:48:35] Speaker A: Entre quatre yeux ! Qu'explique-t-il de nous deux ? Bon alors on se retrouve tous les deux et du coup j'avais envie de faire ce passage-là tranquillement ensemble parce qu'on a déjà fait des festivals, je sais que tu es quelqu'un qui a fait des festivals et je me posais des questions, je me suis dit pourquoi ne pas parler tous les deux aussi tranquillement. C'était quoi ton tout premier festival ? [02:49:02] Speaker B: Mon tout premier festival, je crois que c'était Rock en Seine. Mon tout premier festival, c'était Rock en Seine, c'était 2009. C'était une année où on s'était chauffé avec des copains. C'était l'année où ils avaient eu The Earth Spring, Faith No More, Prodigy, enfin. [02:49:19] Speaker A: C'Était une belle affiche. [02:49:22] Speaker B: J'ai commencé direct avec un gros festival, je pense qu'on est très nombreux en fan de festival à avoir commencé par des grosses machines. [02:49:32] Speaker A: Ah bah oui bien sûr, c'est ceux dont on entend parler et puis qui ont l'air accessibles. [02:49:36] Speaker B: Tu peux aussi commencer avec un festival à taille plus modeste, plus proche de chez toi par exemple. [02:49:42] Speaker A: Ça m'entendait pas. [02:49:43] Speaker B: On est nombreux, ouais. C'est-à-dire que moi à l'époque j'étais étudiant à Lyon et des festivals rock dans la région, en tout cas de cette envergure, il n'y en avait pas. Donc du coup, rock en scène, en plus c'était une période pendant laquelle j'étais étudiant, je faisais des stages, donc rock en scène c'était parfait parce que ça arrivait à la fin de l'été, au moment où je n'avais plus de stage, où je pouvais faire un petit peu ce que je veux de mon temps avant la rentrée et donc il y avait le petit le petit week-end rock en scène qui passait bien et j'ai fait ça pendant cinq ans. De 2009 jusqu'à 2013. 2009, 2010, 11, 12, 13. [02:50:19] Speaker A: À chaque fois rock en scène ? [02:50:20] Speaker B: À chaque fois rock en scène. C'était mon rendez-vous de fin d'été et c'était à chaque fois des très bonnes affiches en plus. Ça m'a permis de voir pour la première fois des groupes de chœurs comme Deftones, ça m'a permis de voir Queens of the Stone Age, de voir. [02:50:39] Speaker A: De. [02:50:39] Speaker B: Voir plusieurs fois Josh Omi, notamment avec Dave Grohl, le jour où ils avaient fait un happening autour de Them Crookvultures, en s'appelant les petits pois sur la programmation, et j'ai vécu les questionnements dans le camping du style, c'est qui les petits pois ? Et les premières rumeurs comme quoi, oui, en fait, ce serait Them Crookvultures. Donc, ouais, des moments comme ça. [02:51:05] Speaker A: Des gros souvenirs. [02:51:06] Speaker B: Des beaux souvenirs. [02:51:08] Speaker A: Rock en scène, il faut savoir pour les gens en rock en scène, c'est vrai que c'est le festival parisien, alors il y a les critiques qui vont avec, etc. On va passer ça parce qu'on n'est pas là pour raconter ce genre de choses, c'est pas le sujet de cette émission. Mais rock en scène pour les gens des médias, enfin tous les gens qui travaillent dans la musique, quel que soit le genre musical, globalement rock, c'est vrai. [02:51:27] Speaker B: Sachant que le rock en scène tape beaucoup plus large que le rock, c'est peu de le dire. [02:51:31] Speaker A: Mais c'est quand même les médias et les professionnels rock, qui s'y rejoignent, c'est le festival qui signifie que c'est la rentrée des classes et qu'on se voit, on échange, tu deviens quoi, tu vas faire quoi, c'est quoi ta rentrée, etc. C'est vrai que c'est ce moment-là pour les médias et pour les gens du métier de la musique. Donc c'est assez amusant. Mon premier festival, c'était les Euroken de Belfort. Oui. [02:51:56] Speaker B: Donc là aussi, grosse machine. [02:51:57] Speaker A: Oui, très grosse machine. Effectivement, je ne sais plus du tout l'année. Je n'ai pas envie de te dire de conneries. Je ne sais même plus qui est à l'affiche parce que je n'ai pas préparé. C'est juste mon souvenir qui vient là. J'étais jeune, c'était avant... J'étais à la fac, donc c'était avant 2002. Donc ça remonte un petit peu. Et je me souviens très bien qu'on était surexcités, on avait été au camping, évidemment, parce qu'on était jeunes et qu'on s'est dit c'est cool. [02:52:23] Speaker B: Et quand t'habites pas à côté, forcément, c'est la solution économique qui permet d'être sur place. sans l'aide de ton véhicule, donc c'est cool. [02:52:32] Speaker A: T'as 19 ans, tu te dis bon allez vas-y, de toute façon on s'en fout, c'est cool le camping. [02:52:36] Speaker B: Et puis au pire tu fais la fête au camping en plus. [02:52:37] Speaker A: Voilà, mais en fait c'est dans l'insouciance totale et quand c'est ton premier festival, c'est après l'avoir vécu que tu te dis je vais en tirer quelques leçons. [02:52:45] Speaker B: En termes d'hygiène déjà. [02:52:48] Speaker A: En termes d'hygiène, alors aujourd'hui c'est un peu mieux fait, c'est vrai, globalement dans tous les festivals. Il y a plus de respect d'entretien, des zones pour se laver, etc. À l'époque, il n'y avait vraiment aucune surveillance, il y avait des douches posées d'ici, de là, au milieu des tentes. C'était un délire. C'est-à-dire que ça ne se passe plus comme ça. Et souvent, malheureusement, quand on ouvrait la douche, on faisait hop, hop, hop, je ne veux plus jamais voir ça de ma vie. C'était assez horrible. Et du coup, on allait se doucher dans un fast-food très connu. Tous les gens se rejoignaient là-bas, ça schlinguait la mort là-dedans, c'était un enfer. Et les gens allaient se laver toutes les parties du corps dans l'évier commun qui avait des chiottes. C'est un qu'il ne faut pas avoir, il ne faut pas être pudique. [02:53:32] Speaker B: Et avec l'affluence des Euroques, j'imagine qu'il y avait beaucoup de monde. [02:53:37] Speaker A: Il y avait beaucoup de monde et ça puait. Ça puait. Je puais aussi. Tout le monde puait. C'est-à-dire qu'il n'y avait pas de... Je ne juge pas quelqu'un de plus que l'autre. C'est juste que tout le monde était dans la boue. En plus, les Eurocaines, c'est merveilleux parce que le camping, on se dit ça va bien se passer. S'il fait beau, vous crevez de chaud. C'est l'enfer dans la tente. Il y a des tentes maintenant qui sont un peu plus modernes. [02:53:58] Speaker B: Réveillé dès 8h30 du matin par la chaleur infernale où t'es en train de. [02:54:02] Speaker A: Cuire en rôti dans ta petite tente. Du coup, tu cuis vraiment dans ton jus. C'est vraiment horriblissime. Et sinon, il pleut. Et quand il pleut... Vous pataugez dans la merde et puis vous laissez vos chaussures dehors parce qu'elles sont remplies de flotte, donc il pleut toujours dans les dégueulasses, même si vous mettez sous la protection, de toute façon c'est foutu, vous en avez plus rien à foutre. Et l'avantage c'est qu'il y a quelques personnes qui se lavaient sous la pluie. [02:54:28] Speaker B: En mode cube Tahiti douche là. [02:54:32] Speaker A: Surtout en termes de pollution. [02:54:34] Speaker B: Mais en beaucoup moins sexy. [02:54:35] Speaker A: Surtout, bon t'as pas à te mettre nu devant les gens, ça me viendrait pas à l'idée. Mais bon, il y avait des gens qui apparemment n'étaient pas trop udiques. C'était très bizarre, je me disais mais pourquoi ? Donc c'était un peu violent. Moi, ma première expérience, j'ai kiffé. C'est la première fois aussi où je voyais tant de gens se rassembler, tant de gens être pas vraiment conscients qu'ils sont là aussi. Parce que bon, les festivals, c'est des moments de grandes fêtes, malheureusement. [02:54:58] Speaker B: Et c'est des moments d'état second pour beaucoup de gens. [02:55:00] Speaker A: Il faut faire très attention à vous. c'est un moment de fragilité, donc il peut arriver des tas de choses, il y a quand même beaucoup beaucoup de monde, et plus il y a de monde, plus il y a de possibilités qu'il se passe quelque chose, quelle que soit la sécurité, etc. [02:55:13] Speaker B: On ne peut pas tout voir. Vous n'êtes pas chez vous, donc c'est pas aussi safe. [02:55:18] Speaker A: Il faut juste faire attention. Il ne faut pas être paranoïaque, mais il faut juste faire attention. Et prendre soin de soi, c'est quand même plutôt pas mal. Mais ouais, j'avais vu plein de trucs. Les hurricanes, j'y suis retourné quand même pas mal de fois. J'aimais bien le côté la plage avec l'étang, etc. C'était plutôt sympa. Par les moustiques, mais... [02:55:37] Speaker B: C'est tendu d'eau, ça a son petit désavantage. Tu me diras, après les moustiques, t'en trouves un petit peu dans tous les campings de festivals. Vu que c'est en été, de toute manière, les moustiques, c'est parfait. [02:55:47] Speaker A: Dès qu'il y a des déchets aussi. [02:55:49] Speaker B: Dès qu'il y a des déchets, dès qu'il y a un petit peu d'eau, s'il a plu en plus, hop, c'est parti. [02:55:53] Speaker A: Par contre c'est incroyable, on parle de déchets, je rebondis là-dessus, mais quand tu vois la tonne de saloperies qu'on fout en l'air, quand tu regardes les poubelles en sortie de festival, qui sont des amas parce que la poubelle n'existe même plus, c'est quand même flippant. C'est un truc qui m'avait fait flipper. [02:56:13] Speaker B: C'est quelque chose qui ne te donne pas confiance dans la société de consommation. Généralement, quand tu repars, tu te dis Ah ouais, la gueule de bois du festoche là, elle est violente. [02:56:22] Speaker A: Et tu te sens coupable. Après, j'ai sûrement pas fourni tous les efforts qu'il y avait à fournir, mais c'était fou de voir ça. Bref, mes premiers festivals. [02:56:33] Speaker B: Et dans ces moments-là, tu dis, oula, force et respect aux bénévoles qui ramassent toutes ces merdes aussi en plus. [02:56:39] Speaker A: Pour ça, faites un effort, il y a des poubelles, il y a des lieux pour essayer d'être propres, c'est quand même juste la moindre des choses, au moins pour les bénévoles. Si vous n'aimez pas l'écologie par exemple, faites-le au moins pour les bénévoles. A moins que vous n'ayez aimé rien du tout. Je peux rien faire pour vous, je suis désolé, je n'ai rien à dire. Mais voilà, des festivals t'en as fait, après t'as fait les plus petits parce que je sais que maintenant c'est ta. [02:57:05] Speaker B: Petite passion, tu parlais de Rock in Bourlon. que je prévois de le faire, donc toujours avec la même équipe. Mais avant ça, j'avais quand même fait plusieurs années de Hellfest, donc pour revenir dans un cadre beaucoup plus rock, dur et métal. J'avais fait quelques petites expériences de petits festivals sur une journée, type un Pagan Fest au Trabendo, ce genre de choses. Mais sinon, gros festival, Hellfest. Et puis là, depuis depuis trois ans maintenant, c'est Rock in Bourlon, qui est un festival à beaucoup plus petite échelle et qui est plus reposant. C'est-à-dire, c'est au bout d'un moment, peut-être que tu seras comme moi, même si toi tu continues à aller au Hellfest aussi, beaucoup pour raisons professionnelles. Quand tu fais des grosses machines comme le Hellfest, comme les Eurock ou les choses comme ça, au bout d'un moment t'as un petit peu une lassitude, tu commences à devenir légèrement agoraphobe et t'as envie de faire un festival peut-être un petit peu plus pantoufle, sans que ce soit... Sans que ce soit le festival transat complet. [02:58:18] Speaker A: C'est plus que pantoufles, c'est à taille humaine. [02:58:20] Speaker B: C'est à taille humaine, c'est tu respires plus, déjà. Généralement, en plus, c'est très bien organisé. C'est comme nous disait Célim tout à l'heure, puisque c'est le cas du CapFest. Chez le Rock in Bourlon, par exemple, c'est la même chose. Ils travaillent beaucoup avec les acteurs locaux. C'est des gens du coin qui font la bouffe, etc. C'est généralement très bon. C'est un autre confort, on va dire, c'est tu te prends moins la tête, t'es moins à calculer de « Ah mais si je fais ça à telle heure, je vais pas pouvoir aller chercher à bouffer avant d'aller voir tel groupe, j'aurai pas le temps, ah mais il y aura trop de monde, là si j'y vais... Enfin, » t'es moins à faire des calculs d'experts comptables pour essayer de t'organiser au mieux, tu vas beaucoup plus cool. Et en plus de ça, dans les plus petits festivals, t'es moins à calculer aussi à « faut que je me pointe à telle heure, à tel endroit parce que sinon je ne verrai rien, je serai trop loin de la scène ». Là, tu te pointes n'importe où, tu te pointes n'importe quand, tu te déplaces, t'as une bonne vue, t'as une bonne expérience. [02:59:17] Speaker A: Ça a été quoi le groupe en festival que t'as le plus apprécié ? Généralement c'est des grands groupes parce que c'est un petit groupe. [02:59:26] Speaker B: Des très bons concerts qui m'ont vraiment marqué en festival, j'en ai vu beaucoup. [02:59:32] Speaker A: C'est vrai que c'est une question un peu conne. [02:59:35] Speaker B: Rien que mon tout premier rock en scène avec The Prodigy, dont j'étais très fan, qui conclut le festival en plus, mais tu phases. Le fait de voir Face No More sur scène en plus, c'était au moment où ils faisaient leur gros retour. Tu savais pas trop à quoi... Je me souviendrai toujours, quand ils se sont pointés, on rappelle que c'est un rock en scène, donc c'est avec une partie du public qui est assez profane du rock, en réalité, ils voient débarquer Face No More, ils ont dû voir sur le programme Légendes du métal, Expérimental, Fusion, etc. Ils voient débarquer cinq mecs en costard d'orchestre de mariage et qu'ils commencent à faire une reprise de Peaches and Herbs, donc vraiment une... une espèce de slow hyper kitsch avec en plus les réals sur les écrans géants qui s'amusent à superposer la pleine lune avec Mike Patton et tout, c'est vraiment le truc hyper cheesy. Et il y a des gens, ils ont phasé, que ce soit le premier morceau qu'ils arrivent là-dessus, ils se sont dit mais attends je suis tombé où ? Mais je me casse ! Avant qu'il termine la chanson et que Mike Patton fasse rugir un mégaphone pour enchaîner sur From Out of Nowhere, et où là le concert il démarre vraiment et tu te prends un pain dans la tronche. Ça crée vraiment des souvenirs assez fous. Première fois que j'ai vu Nine Inch Nails aussi, pareil, à Rock en Seine. Quand j'ai vu Queens of the Stone Age, qu'ils ont forcément comme ils le font souvent, fini le concert sur Song for the Dead, qui est un putain de pain dans la tronche. Et puis il y a aussi, sur d'autres festivals, des groupes que tu retournes voir parce que t'en as l'occasion et qui t'ont tellement fait chialer la première fois que tu y retournes. Le premier groupe qui me vient et que j'ai vu plusieurs fois, notamment deux fois au Hellfest, c'était Envy. Le groupe japonais Envy, première fois que je les vois au Hellfest, je suis tombé à genoux, mais littéralement. À la fin du concert, j'étais en soumission totale tellement j'avais trouvé ça magistral. J'y suis retourné l'édition suivante. qui était l'édition post-Covid. Et ensuite, après, je suis retourné les voir quand ils sont passés au Trabendo. C'est le genre de truc, en fait, qui te font être heureux d'être en vie. Vraiment, voir ce genre de choses. [03:01:59] Speaker A: Mais ça fait pleurer quand même. [03:02:00] Speaker B: Exactement. Et puis, tu as toujours aussi souvent en festival, le côté communautaire, le côté collectif. qui est, quand t'es à un concert, qui est un super concert avec vraiment une énergie assez unique au sein du public, que t'es avec les bons potes au même moment, que vous kiffez en même temps, que vous en rediscutez après au camping en vous disant « Putain. [03:02:25] Speaker A: Qu'Est-Ce que c'était trop bien ! [03:02:26] Speaker B: » Parce que je l'ai vécu aussi notamment en enregistrant des podcasts au camping, au Hellfest, où on revient forcément sur la journée, on revit les trucs en en reparlant et en couchant ça sur bande et tout. Ça crée vraiment des super souvenirs et c'est quelque chose d'assez unique. [03:02:42] Speaker A: Voilà, vous avez bien compris. Le festival, c'est un truc à vivre. C'est un truc à vivre. [03:02:47] Speaker B: Si vous êtes fan de musique, les festivals, ça fait partie vraiment du vécu de Meloman, qui est conseillé de vivre au moins une fois dans sa vie parce que généralement, on y retourne. Et puis on parle de festival, nous on parle surtout de festival open air, mais il y a aussi des festivals en intérieur, il y a des festivals qui sont... Avec des échelles de confort et de standings qui sont très différents. Donc festival, ça veut dire plein de choses à la fois. [03:03:17] Speaker A: Je suis en train de me poser la question, est-ce que c'était The Rock'n, mon premier festival ? Pendant tout ce temps-là, je me suis dit... Parce que j'ai fait aussi Lollapalooza au Texas en 97. [03:03:24] Speaker B: Ah ouais, d'accord. [03:03:25] Speaker A: J'avais fait Korn, Prodigy et Snoop Dogg. Et là je me suis dit mais on peut faire ça ? [03:03:32] Speaker B: C'est possible. [03:03:33] Speaker A: Parce que c'est vrai qu'en France c'était pas encore vraiment de mise de mélanger un petit peu les gens. C'est encore pas trop le cas mais mais ça avait été un moment incroyable. J'étais content j'avais eu Korn donc j'étais trop heureux. [03:03:44] Speaker B: Oui en plus c'était pendant la période dorée de Korn. [03:03:47] Speaker A: C'était le moment où c'était bien crade et bien violent et puis même Prodigy va comme tu l'as dit moi ça fait partie des trucs. [03:03:52] Speaker B: Prodigy époque 97, ça devait être époque The Fat of the Land en plus, donc vraiment, là aussi, la golden era de Prodigy quoi. Là où ils ont vraiment explosé... Ah. [03:04:03] Speaker A: Puis ils ont explosé tout le monde. Ils ont explosé, mais ils ont explosé tout le monde. [03:04:06] Speaker B: C'est clair. Et du coup, moi aussi voir The Prodigy, même bien des années après, sur un groupe qui m'avait marqué pendant mon adolescence, et les voir sur scène... En clôture de mon premier festival, c'était quelque chose. Et d'ailleurs, quand j'ai appris pour le décès de Keith Flint, ça m'a rendu d'autant plus triste que... Grosse présence scénique quand même. Vraiment un grand personnage. [03:04:30] Speaker A: On ne va pas rebondir là-dessus parce qu'on va rester sur une bonne note. Moi, dans les groupes que j'aimerais voir, il y a ce groupe-là, The Armed. Je n'ai jamais eu la chance de les voir en concert, pourtant ils sont déjà fâchés. très très particulier. À comprendre en tout cas, il faut chercher un petit peu. Souvent on ne trouve pas. Après c'est un collectif, donc forcément ça mélange énormément de styles, etc. Et c'est un groupe que j'aimerais voir pour voir si c'est bon ou pas, parce que j'ai eu deux sons de cloche, on m'a dit, il faut qu'elle en faire, je n'irai plus jamais de ma vie. Pourtant un fan de The Arm, donc je me suis dit c'est qu'il me ment pas, c'est pas juste pour dire non je suis contre ce truc où on se la raconte entre intellectuels parce que c'est un petit peu cette histoire là aussi. Et un autre qui m'a dit je connaissais pas mais j'adorais. Donc je ne sais pas ce que je vais en penser. Et de toute façon vous êtes les seuls juges de ce que vous voyez. C'est à vous de décider ce que vous trouvez bon ou pas bon. C'est pas aux autres de vous le dicter. Quand bien même c'était mauvais mais que vous avez trouvé ça bon, vous avez le droit. C'est autorisé en tout cas, c'est pas interdit. Et donc j'ai envie de voir The Arm. C'est pour ça que j'ai choisi ce petit clip. Parce que les armes sont passées par des phases un peu diverses et variées. Là, alors attention, le clip est un tout petit peu violent. Evidemment, c'est scénarisé, donc tout ça c'est faux. Mais il y a un monsieur qui tape un autre monsieur un moment, donc voilà. Juste pour vous dire que si vous n'aimez pas ça, ne regardez pas. Mais c'est de la fiction, voilà. Et c'est pour montrer la violence de la société. C'est une image globale, bon bref. Il y a une recherche intellectuelle derrière. Et donc là, je n'ai même pas fait de recherche, juste je pense qu'il y a un nouvel album, mais ce titre-là, il en voit quand même vénère. Ça m'a surpris, agréablement, ça va dans tous les sens et j'avais envie de le partager avec vous. Donc on balance le clip. [03:06:10] Speaker B: Allez, The Armed, le morceau s'appelle « Well Made Play ». [03:06:57] Speaker D: C'est génial ! J'haïs votre fierté, votre vie et votre persévérance ! Ces choses sont faciles à apprendre, il n'y a pas de puissance forte à brûler. C'est l'âge de la survie, plus vous êtes heureux, plus vous pleurez ! Vous ne travaillez pas du tout, passez le sac à moi. La dernière fois, nous avons essayé de faire le bon boulot. Cette fois-ci, Tu peux être un ! DEUX ! Je sais exactement ce qu'ils ont à vendre. Mirafarra va les nourrir. Je suis dingue. C'est le focus que j'ai reçu par l'élite. J'ai juste besoin d'un vote. Votre vie ne m'accroche pas. Ce n'est pas à moi. C'est une tragédie dans l'ouverture. Sous-titres C'est réalisés para la communauté d'Amara.org la fin. And always on and on and on You taste it We could build an imposter map And then live the screams. [03:13:05] Speaker A: Eh ben, ça c'est une belle production ! [03:13:07] Speaker B: Long de prod, ouais ! [03:13:10] Speaker A: Écoute, j'avais pas... Je me suis dit, il y a un nouveau Dance Game in Dance, j'avoue que j'ai pas... Je me suis dit, faut que je le passe parce que bon... C'est un groupe qui a marqué son époque, après je connais pas vraiment toute leur histoire. Tu me parlais d'un chanteur qui a été, bon bref, un peu problématique... Oui. [03:13:23] Speaker B: C'Est du passé, ça. [03:13:25] Speaker A: Ok. Mais en tout cas le morceau est bien, j'avais juste entendu le son. Mais le clip est quand même dégueulasse. [03:13:31] Speaker F: Après il est amusant. [03:13:32] Speaker B: Il est très amusant, il est spectaculaire, beaucoup de second degré j'ai l'impression, et un peu dans les dents Ronnie Radke qui essaie de se laver. a joué justement très spectaculaire dans ses clips aussi, mais j'ai l'impression que c'est une espèce de réponse un peu second degré peut-être. Peut-être que ça n'a strictement rien à voir et que c'est juste moi qui extrapole. [03:13:54] Speaker A: On est en train de discuter, c'est ça un petit peu l'intérêt de la discussion. De toute façon, quand on dit des choses, c'est des choses qu'on pense. Après, on ne dit pas que les gens sont obligés de nous obéir aux doigts et lettres et d'être nos esclaves. Non, pas du tout. Vous avez le droit de choisir ce que vous voulez. [03:14:08] Speaker B: Même si vous feriez bien de nous suivre. On va pas se mentir. [03:14:14] Speaker A: Bon, en dehors de Dance, Evening Dance, juste, on parlait de festivals, avant d'arrêter de parler des festivals, on aura l'occasion d'en reparler évidemment, parce que des festivals il y en aura tout le temps, et on est très très amoureux des festivals. Juste, n'hésitez pas à nous raconter votre expérience, même si vous n'êtes pas là en live, comme vous l'avez fait dans le Ch'meule, où vous racontez bien sûr vos expériences, vous avez échangé entre vous, c'est très cool. D'ailleurs, merci à toutes les personnes qui discutent et qui parlent entre elles, c'est tout l'intérêt de ce chat, de ce Ch'meule, en direct, pendant le live Twitch. Sinon si vous êtes en train d'enregarder la VOD ou d'écouter le podcast sur Spotify, quand bien même je sais qu'il ne faut pas être Spotify mort, bon bref, on ne va pas épiloguer là-dessus, mais vous pouvez laisser des commentaires et répondre les uns aux autres maintenant, il y a un autre système. Donc n'hésitez pas à dire quel a été votre premier festival, votre expérience qui a été bien et pas bien, et puis sur la VOD, sur Youtube pareil, en commentaire. [03:15:03] Speaker B: Oui, on les lira en plus vos commentaires. Ça nous intéresse en fait de savoir, de comparer nos expériences. Nous, on vous a donné nos premières expériences de festival, nos expériences les plus fortes, etc. N'hésitez pas à nous laisser les vôtres. [03:15:14] Speaker A: Tout à fait, tout à fait. Et puis c'est un échange. De toute façon, cette émission, elle se fait avec vous, on est ensemble. C'est vrai qu'on est dans le canapé, qu'on parle, que le retour est pas direct, je dirais. Mais en tout cas, on lit. [03:15:24] Speaker B: C'est nous qui avons la meilleure place, on va pas se mentir, mais sinon... [03:15:29] Speaker A: N'hésitez surtout pas, en fait on lit vraiment tout et puis des fois on répond, voilà, vraiment ça ne passe pas à la trappe. Et puis il y a d'autres personnes qui les liront aussi, qui répondront peut-être. Donc c'est toujours intéressant de connaître vos avis, vos idées et vos expériences. On est ravis de tout ça. Sinon, je tenais aussi à dire que Encore une fois mais Restless a besoin de vous, a besoin de vous évidemment pour regarder, pour partager, communiquer autour de Restless, de Bang Bang. C'est une web radio, c'est un site web, ce sont des podcasts, ce sont des live Twitch et ça sera plein d'autres choses si vous le souhaitez parce que c'est vous qui avez la décision entre vos mains. Donc si vous avez envie de nous porter, vous pouvez le faire gratuitement bien sûr, parce qu'il n'y a pas besoin de dépenser l'argent que vous n'avez pas si vous n'avez pas ces moyens-là. C'est pas grave, c'est déjà incroyable de suivre en live, c'est déjà incroyable de commenter, c'est déjà incroyable de partager. [03:16:20] Speaker B: Commenter, liker, c'est déjà nous aider. [03:16:22] Speaker A: Et puis si vous avez un tout petit peu de moyens, nous sommes une association Donc n'hésitez pas à faire un don via Payasso, c'est au Crédit Mutuel, c'est notre banque. Donc vous allez sur notre site internet ou dans les liens en description. Il y a tout ce qu'il faut pour trouver ce Payasso. Et puis si vous avez un peu plus de moyens, vous avez le Patreon avec des cours. contrepartie. Voilà, on discute avec vous, on échange, on fait des jeux, on vous offre des cadeaux et on vous propose de choisir des clips de fin d'émission, etc. Bref, on a envie de partager un maximum avec vous et merci à toutes les personnes qui nous ont déjà aidés. Surtout une chose, ne vous ruinez pas, ce n'est pas le but. On n'est pas là pour vous soutirer de l'argent, on est là juste pour essayer de construire un truc ensemble. Donc si vous pouvez le faire, c'est cool. Si vous ne pouvez pas le faire, c'est cool aussi. Il y a vraiment... [03:17:03] Speaker B: Faites à la hauteur de vos moyens, en tout cas, nous on vous sera toujours très reconnaissants. [03:17:07] Speaker A: Tout à fait. Ça va être l'heure de se quitter déjà. Pour une fois, on est presque à l'heure. On est presque à l'heure. Même en ayant enlevé un spic et en discutant avec tous les deux, on arrive quand même à éclater le truc. Célim était hyper intéressant, passionnant. Je vais même réécouter parce que je pense qu'il y a plein de trucs Écoutez, décale, je suis passé parce que je réfléchissais à ce que j'allais dire. On ne peut pas faire deux choses en même temps. Quand on est en bas de l'échelle, on ne peut pas faire autrement. [03:17:38] Speaker B: En bas de l'échelle, vas-y. Autoflagelle-toi. [03:17:43] Speaker A: Écoute, c'est une maladie. On n'y peut rien. [03:17:46] Speaker B: Comment ça ? Je ne connais pas cette maladie. [03:17:49] Speaker A: On a fait une équipe qui tourne autour de tout ça. [03:17:54] Speaker B: Non, non, je suis dans le déni. Non, je ne le cherche pas. [03:17:57] Speaker A: Ça fait partie de cette maladie ? [03:17:58] Speaker B: Voilà, c'est un des symptômes. [03:18:01] Speaker A: Si vous l'avez aussi, on est entre nous, vous voyez. Non, non, mais voilà. [03:18:05] Speaker B: On se ressemble. [03:18:06] Speaker A: C'est ça. On n'est pas seuls. Voilà, c'est ce que je voulais dire. C'est trop simple. Non, non, non. Bon en tout cas merci, merci d'avoir été nombreux à vous, merci d'avoir échangé, merci d'être présentes et présents, merci de faire en sorte que cette musique elle existe encore une fois, c'est vous qui avez tout ça entre vos mains, c'est vous qui décidez. S'il y a quelque chose que vous n'aimez pas, il faut le dire ou alors il faut vous manifester ou aller voir ailleurs, c'est pas très grave. Et si vous aimez, de partager, de dire c'est cool. On ne peut pas plaire à tout le monde, c'est comme ça. [03:18:36] Speaker B: Comme le disait le prophète. [03:18:41] Speaker A: On ne doit pas plaire à tout le monde. [03:18:44] Speaker B: Je sais que le prophète, il a une drôle de tronche là. Il dit comme ça quand on a la ref. [03:18:53] Speaker A: Bon, on va passer à la suite. Vous le savez donc sur Patreon, vous avez le droit de choisir le clip de fin d'émission. C'est forcément un groupe français, c'est très très important. [03:19:00] Speaker B: Autre avantage de nous soutenir, vous pouvez choisir ce genre de choses. [03:19:03] Speaker A: Oui, et puis si vous avez un groupe, on a un Discord, vous pouvez partager et communiquer, faire votre publicité. On vous laisse, c'est cool, vous pouvez y aller, c'est gratuit. Et si vous avez, je sais pas c'est lequel le groupe dans le Patreon, mais Si vous avez quelques deniers, vous pouvez payer un abonnement Patreon et forcer l'émission à passer votre clip. Évidemment, on regarde quand même si le clip est passable sur Twitch, parce que si ça nous fait péter la chaîne, c'est pas cool. Mais bon, autant qu'à faire. [03:19:30] Speaker B: Évitez les trucs trop posés ou trop violents. En gros, ça se résume à ça, généralement. [03:19:38] Speaker A: Et là, c'est un choix, mais je crois que... J'ai pas noté le nom de qui a fait le choix, putain, je suis vraiment une merde. Mais je crois que c'est Kevin qui avait proposé d'ailleurs un clip, le clip des Bangers. [03:19:51] Speaker B: Écoute, Kevin, si c'est toi, gloire à toi, si c'est pas toi, gloire à toi quand même. [03:19:59] Speaker A: On a notre intelligence artificielle qui est en train de vérifier. [03:20:03] Speaker B: On a Marcel GPT qui est en train de checker l'info. [03:20:06] Speaker A: Mais il me semble bien que c'était Kévin, en tout cas Kévin qui est très très présent et qui ne se prive pas de proposer des trucs et ça c'est cool. Faites-le, mettez des clips, même partagez, discutez. C'est un espace pas très long qui est aussi fait pour entre passionnés et partagés et le Discord aussi. Il y en a un qui est gratuit, il y en a un qui est payant. Vous choisir après, je vous laisse libre de faire comme vous voulez. C'était bien Kévin. Écoutez, c'est la première fois que j'ai de la mémoire. [03:20:30] Speaker B: Gloire à Kévin et gloire à ta mémoire aussi. [03:20:32] Speaker A: C'est peut-être la seule fois qu'elle se manifeste. Donc il faut le noter dans le calendrier, c'est un jour de fête. [03:20:37] Speaker B: Elle a vu de la lumière, elle est rentrée, elle fait coucou. Elle est repartie aussitôt. J'espère que vous avez profité de ce moment fugace. [03:20:48] Speaker A: Putain, merci beaucoup Enjoy en tout cas. Merci pour ton aide. La semaine prochaine, nous allons avoir la Dame Métal, je crois, si je ne dis pas. C'est ça, c'est la Dame Métal. Je me suis dit, mon dieu, je baraille, j'écore son nom. Et nous allons avoir une amie à nous qui va refaire son passage, qui est Audrey, ce Fairfood, qui va repasser aussi faire un petit coucou. Ça fait longtemps et eux c'est cool et je suis très content de les recevoir. On va passer un bon moment, si tout se passe bien en tout cas. Mais non, il n'y a pas de raison, ça se passe mal. On va se quitter donc avec le choix de Kevin qui est l'Isistrata avec le titre Asylum, démo version. Je vous dis en français parce qu'on va tous faire chier. Et puis on se fait des bisous, bon courage pour la semaine, je sais que demain c'est lundi et que ça fait chier tout le monde. Mais c'est le cas pour tout le monde, donc courage, courage, on est avec vous, n'hésitez pas à écouter de la musique, écoutez celle qui vous fait plaisir, celle qui vous défoule ou celle qui vous fait pleurer, mais faites-vous plaisir, elle vous accompagnera toujours. Et si vous avez envie de découvrir, nous avons une web radio, donc n'hésitez pas à aller sur le site ou sur une application radio, vous tapez RSTLSS et vous tomberez sur nous. Voilà, des bisous ! [03:21:58] Speaker B: Courage les grossons ! [03:21:59] Speaker A: Mon courage ! Et puis à dimanche prochain, on vous love ! [03:22:02] Speaker B: Bisous ! [03:22:53] Speaker D: C'est ça, on n'a rien à craindre ! C'est parti ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org. [03:25:36] Speaker F: Un pour le caillou. Deux pour le spectacle. Et voilà, c'était mon souvenir. [03:26:00] Speaker G: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant. [03:26:02] Speaker A: Disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. [03:26:06] Speaker G: Spotify, Deezer, Apple, Amazon. [03:26:09] Speaker A: N'hésitez pas à vous abonner.

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