Episode Transcript
[00:00:14] Speaker A: Debout les campeurs et haut les cœurs, n'oubliez pas vos bottes parce que ça caille aujourd'hui !
[00:00:20] Speaker B: Ça caille tous les jours par ici.
[00:00:21] Speaker A: On n'est pas à Miami ! On en est même loin et il faut s'attendre à quelques problèmes de circulation ce soir avec ce, comment déjà ? Oui, ce blizzard ! Blizzard ?
[00:00:31] Speaker B: Vous avez dit blizzard ?
[00:00:32] Speaker A: Comme c'est étrange ! C'est le jour de la marmotte ! Voilà.
[00:00:38] Speaker B: Voilà, un petit happening.
[00:00:40] Speaker A: Je l'ai quand même planté dès le début.
[00:00:41] Speaker B: Dites-nous si vous avez la ref, voilà. Sinon, bienvenue dans BANG BANG !
[00:00:48] Speaker A: Eh oui, le meilleur du métal et de l'alternative. Roxas, on peut l'alcool quand je serai, non ?
[00:00:52] Speaker B: Non.
[00:00:52] Speaker A: Tout le temps.
Bref, bienvenue à vous toutes, à vous tous, j'espère que vous allez bien les bangers, que le week-end s'est bien bien déroulé, on va le terminer en beauté bien évidemment, puisqu'on est là pour s'amuser, rigoler, passer un excellent moment, de la bonne musique, des news présentées par Didi, il y aura aussi Enjoy The Noise et notre invité ce soir, je pense qu'on va parler d'horreur. Je vais expliquer ce que j'en pense moi de l'horreur, c'est possible que je me mette à pleurer.
[00:01:21] Speaker B: On reçoit...
[00:01:22] Speaker A: On reçoit qui ? Taos Meraki, bien sûr ! Elle sera là pour répondre à mes questions. On parlera bien sûr de sa vie avec le métal. Voilà, tout simplement, c'est le principe de cette émission. Et je voulais dire quelque chose, merci. Merci à toutes les personnes que j'ai pu croiser cette semaine. Alors, je ne me souviens pas de tout le monde. Tout dépend de l'heure.
Mais merci pour tous ces messages, merci pour votre gentillesse. Figure-toi, Ben, qu'à ma cisteria, alors comme c'était la grande messe, c'était vendredi soir, il y avait absolument tout le monde. J'ai fui assez rapidement parce que je me suis dit que sinon j'allais être très mal terminé. Je suis parti très très vite. Mais tout le monde, tout le monde était extrêmement gentil et j'ai croisé énormément de personnes qui suivent BengBeng.
et que ce soit en direct sur les réseaux ou sur notre chaîne YouTube, et ils m'ont dit qu'ils trouvaient ça extraordinaire.
[00:02:06] Speaker B: Et ça fait plaisir.
[00:02:07] Speaker A: Et ils m'ont dit tu diras à Ben parce que Ben il faut lui dire que c'est trop bien.
[00:02:11] Speaker B: J'ai vu des gens hier qui me l'ont dit et ça m'a fait bizarre. Plein de gens qui font « Ah ça va ?
[00:02:16] Speaker A: ».
[00:02:17] Speaker B: Comme je reconnais jamais les gens je suis désolé. Après il y a quelqu'un qui a vu que j'étais confié il m'a fait « Non mais on se connaît pas ». Je fais « Ah ouais ». Tu me rassures.
Non, il était très gentil en plus. Il m'a demandé, il espérait avoir des news de Tim Lambazis.
[00:02:35] Speaker A: Il se reconnaîtra. Moi sinon j'ai croisé aussi un jeune, figure-toi qu'il y a des jeunes qui nous regardent, un jeune qui vient de Bretagne, alors je suis désolé pour ton âge, tu regardes, je suis désolé si je me trompe, mais je pense qu'il.
[00:02:50] Speaker B: A moins de 18 ans.
[00:02:52] Speaker A: Et il est venu me dire que, comme il était tout seul dans son village, il avait beaucoup de douleur à écouter du métal, que c'était pas forcément facile, mais que grâce à nous, il continuait à en écouter et qu'il était très heureux de nous retrouver tous les dimanches. Mille bisous !
[00:03:06] Speaker B: Sache que si tout s'écroule autour de toi, bats-toi, bats-toi, bats-toi encore.
[00:03:11] Speaker A: C'est beau.
[00:03:12] Speaker B: C'est pas très métal cette Dorothée, mais ça marche quand même.
[00:03:16] Speaker A: C'est un peu métal Dorothée, non ? Bientôt on va te réinviter. Apparemment.
J'en apprends tous les jours. Je ne sais pas, je ne vais pas demander. Mais sinon, il m'assistera, c'était très très bien. Mais avant cela, je suis allé voir The Prestige. C'était du côté de Savigny le Temple. Pareil, à l'empreinte à qui je fais d'énormes bisous parce qu'ils sont adorables. Et je n'étais jamais allé dans cette salle a priori.
[00:03:38] Speaker B: C'est ouf, elle est trop bien cette salle. Quand on habite à Paris, ce n'est pas simple.
[00:03:42] Speaker A: Alors, de Saint-Denis, c'est encore moins simple. Ils m'ont dit « ah oui, toi t'es venu de l'autre côté ». Mais bon, il y a le RER, quand tu sors, t'es directement à ça. Tu n'as pas de chemin à faire. Il faut quand même partir assez tôt.
[00:03:53] Speaker B: Pour avoir le RER. Surtout qu'il y a des travaux.
[00:03:56] Speaker A: Il y a des travaux tout le temps. Superbe salle, superbe son, superbe accueil. Et le concert de The Prestige, monumental. Franchement, j'ai halluciné.
Ils ont dit on est un peu vieux, ça fait 6 ans, 7 ans.
[00:04:07] Speaker B: 6 ans, je sais plus, je suis désolé.
[00:04:08] Speaker A: Mais qu'on n'a pas fait de scène, etc. Ça se voyait pas trop. Ça a envoyé le pâté mon gars. Et Alex le chanteur...
Bah en fait, il hurle vraiment. Il avait toutes ses techniques. Non, non, lui, il a vraiment envie juste de...
[00:04:21] Speaker B: Je pense que là, il avait envie de tout éclater.
[00:04:24] Speaker A: Ah, j'ai même vu ses jambes faire des ronds comme les bras.
[00:04:26] Speaker B: Ah ouais ?
[00:04:26] Speaker A: Du coup, je me demandais comment il faisait pour ne pas toucher le sol.
[00:04:29] Speaker B: Ah ouais ? Comme Sonic ?
[00:04:33] Speaker A: Il m'a dit j'ai une technique, je t'expliquerai, je préfère pas savoir. Mais voilà, The Prestige, vous pouvez les suivre.
[00:04:37] Speaker B: Pourquoi tu l'as demandé si t'as pas envie de savoir ? Est-ce que t'as dit que tu l'avais demandé et là t'as dit j'ai pas vraiment envie de savoir ?
[00:04:43] Speaker A: Non j'ai demandé comment il fait mais je veux pas que je le fasse moi en fait, c'est ça que je voulais dire.
[00:04:46] Speaker B: Ah ouais d'accord.
[00:04:48] Speaker A: Oui bah ça va je suis encore en fin de soirée moi, ok ? De hier. Oui bah j'ai bien vu.
[00:04:53] Speaker B: T'es arrivé quand moi je partais.
[00:04:56] Speaker A: Et j'ai mixé jeudi aussi, alors il y a eu une grosse baston. Alors je dédouane les personnes qui sont les habitués, parce que franchement ils ont été hyper gentils, hyper rigolos, mais il y a un monsieur qui n'était pas un habitué, qui n'a pas compris que quand il y a un pogo, c'est que c'est pas grave en fait, il ne faut pas se battre à ce moment-là. Et puis sinon, donc ma sister, comme je le disais, c'était ouf.
Ils ont joué hyper longtemps.
Mais c'était hyper, hyper fou. Et ils ont dit qu'ils étaient hyper, hyper vieux. Et qu'ils commencent à avoir très mal au dos pendant le concert. Et il y avait des gens, des jeunes aussi qui m'ont dit, parce qu'à un moment ils expliquent qu'ils étaient rodis il n'y a encore pas si longtemps que ça, qu'il fallait se battre un petit peu pour gagner de l'argent quand on est en groupe et pourtant c'est massystérieux. Et il y a un fan qui m'a dit « mais il ne gagnait pas de l'argent depuis toujours ? » Et j'ai dit non, désolé, je sais pas, j'ai pas envie de casser ton âme, mais effectivement, c'est pas forcément facile.
[00:05:46] Speaker B: Entre les tournées, c'est toujours un peu plus compliqué.
[00:05:48] Speaker A: Après, il y a eu cette histoire de Covid, etc. Mais concert incroyable.
[00:05:52] Speaker B: Et puis il y a eu des petits featurings apparemment.
[00:05:54] Speaker A: Il y en a eu quelques-uns.
[00:05:56] Speaker B: À la fin, c'était un florilège. Le chanteur de Wild She Sleep, c'est le chanteur de Rise of the North Star.
[00:06:02] Speaker A: Tout à fait.
[00:06:02] Speaker B: Venir faire Roots Bloody Roots, ça avait l'air pas mal ça.
[00:06:06] Speaker A: T'as envoyé le pâté. Tout le long c'était juste ouf. Et puis un message toujours hyper positif à Bloch, avec beaucoup d'amour, Mouss a été assez ému. Mousse de masse. Moustapha. Mais Jimmy a pleuré.
Il a voulu dire un truc et il s'est effondré en larmes parce qu'il était hyper ému. On lui fait des bisous. Et puis voilà, tout le monde était très très heureux, il y avait des flammes, c'était énorme. C'était juste les 30 ans, donc joyeux anniversaire, joyeux anniversaire, on va pas faire toute la chanson.
J'ai préféré m'arrêter aussi. Et voilà, donc très très bon concert. N'hésitez pas dans le ch'meul à nous raconter si vous y étiez ou alors en commentaire sur notre chaîne YouTube lorsque ce sera en VOD. Point d'exclamation. Bang !
[00:06:54] Speaker B: Voilà.
[00:06:56] Speaker A: Du coup, j'avais envie de passer un mass hysteria, j'ai choisi le clip le plus vieux et ça va se voir.
[00:07:02] Speaker B: Très bien.
[00:07:02] Speaker A: Et ils ont mis les images en grand sur un écran géant. Ça faisait son petit effet.
parce que c'est une autre époque. Les gens n'étaient pas pareils. Il y en a certains qui me voilà. Bref, on passe le clip et puis après on se retrouve pour les news.
[00:07:17] Speaker B: J'espère bien.
[00:07:18] Speaker A: Allez c'est parti les bangers !
[00:07:50] Speaker C: This is the test.
[00:07:51] Speaker B: This is the test.
[00:09:01] Speaker D: Donnez-vous la paix Demain, la notion n'est pas en complexité Et je n'ai pas.
[00:09:08] Speaker A: La prétention d'en éclairer Les contours, sinon de l'oblier net Car grâce aux sons.
[00:09:13] Speaker D: D'Enfance, d'adolescence Nous savons désormais Donnez-vous la paix, donnez Donnez-vous la paix, donnez Donnez-vous la paix, donnez De chercher de renouveler.
[00:09:28] Speaker A: Sans cesse.
[00:10:46] Speaker D: BANG BANG ! La chandelle réveille la terre en moi, dans l'ombre de mes yeux C'est pas possible !
[00:15:43] Speaker A: Debout les campeurs et haut les cœurs, n'oubliez pas vos bottes parce que ça caille aujourd'hui !
[00:15:48] Speaker B: Ça caille tous les jours par ici.
[00:15:50] Speaker A: On n'est pas à Miami ! On en est même loin et il faut s'attendre à quelques problèmes de circulation ce soir avec… comment déjà ? Oui, ce blizzard !
[00:15:59] Speaker B: Blizzard ? Vous avez dit blizzard ?
[00:16:01] Speaker A: Comme c'est étrange ! C'est le jour de la marmotte ! Voilà, qui a trouvé la ref ? Je ne sais pas, on n'a pas regardé les commentaires.
[00:16:09] Speaker B: Il y a des gens qui l'ont eu. Racoonian qui est toujours sur le coup.
[00:16:12] Speaker A: Evidemment, le meilleur, Racoonian. On lui fait d'énormes bisous. On l'aime fort fort très très fort. Et ce qu'on vient de voir comme clip, c'était tout simplement Death Heaven avec Magnolia. Alors j'ai entendu vos blagues. Non, ce n'est pas une reprise. On aurait pu imaginer parce que ce sont de très très grands fans de Claude François. Je le fais bien ou pas ?
[00:16:31] Speaker B: Par centaines.
[00:16:34] Speaker A: Bref, je n'en dirai pas plus, mais c'est redevenu un peu vénère, voilà, on est content. Je tenais à parler d'une chose très importante, Ben. Parce qu'aujourd'hui, c'est un jour très spécial. Aujourd'hui, c'est un jour où on lance ce qui va changer la face du métal en France. Bon, j'en fais peut-être un peu trop.
[00:16:50] Speaker B: Ça va changer la phase de la pérennité de cette émission.
[00:16:56] Speaker A: Et oui, c'est ce qui va permettre bien sûr de pouvoir continuer et vous offrir peut-être même plus. Je vous laisse aller découvrir notre Patreon, ça y est, il est ouvert, il est là, il est beau, il suffit d'y aller.
[00:17:06] Speaker B: Point d'exclamation Patreon.
[00:17:08] Speaker A: Voilà, et si vous avez envie de nous soutenir et que vous le pouvez, attention, c'est très important, ne faites pas un don si vous n'avez pas de sous, c'est pas grave, il n'y a pas de problème.
Liker un poste, j'ai eu du mal.
[00:17:21] Speaker B: Vous partagez, vous en parlez à vos amis.
[00:17:23] Speaker A: Voilà, c'est déjà énorme et de passer du temps avec nous aussi c'est déjà très très gentil. Mais voilà, pour ceux qui le peuvent, nous avons désormais un Patreon.
[00:17:30] Speaker B: On peut expliquer un peu ce que c'est Patreon pour les gens qui ne savent pas Pierre ? Donc Patreon c'est un système où il y a différents abonnements et vous avez des contreparties en fonction de ces abonnements. Donc jusqu'ici vous avez fait des dons et c'était très gentil mais nous ça nous dérangeait un petit peu qu'il n'y ait pas de choses en retour directe. Donc là il y a des petites contreparties au fur et à mesure dont des trucs que vous nous avez demandé fréquemment.
Donc par exemple pour le dernier tiers, ceux qui vont bien allonger la caillasse, parce qu'on peut le dire, on a besoin d'argent, vous pourrez avoir l'émission dès demain avec les clips.
[00:18:11] Speaker A: Ça y est ! Il y a beaucoup d'autres choses.
[00:18:12] Speaker B: Oui, il y a plein d'autres choses.
[00:18:14] Speaker A: Vous aurez le droit à des petites photos de nous.
[00:18:16] Speaker B: Il y a des vidéos pour vos anniversaires. Il y a vraiment beaucoup de choses.
[00:18:20] Speaker A: C'est vrai qu'on faisait une vidéo pour l'anniversaire.
[00:18:23] Speaker B: Donc faites en sorte d'être abonné le mois de votre anniversaire au moins parce que sinon vous n'aurez pas... Parce que.
[00:18:28] Speaker A: Là vous allez être content du voyage.
[00:18:29] Speaker B: Vous n'allez pas être déçu. Ça va être quelque chose.
[00:18:31] Speaker A: Peut-être qu'il y aura des déguisements. Plein de surprises en tout cas et on compte sur vous pour passer l'information et puis bien sûr partager. Voilà. Qu'est-ce qui se passe ?
[00:18:42] Speaker B: Je sais pas, j'ai l'impression d'avoir entendu Clark Kent rentrer dans le bureau.
[00:18:45] Speaker E: Parce.
[00:18:47] Speaker A: Que c'est l'heure du flashbang ! Et c'est présenté par Didi, bonsoir ! J'ai mis des lunettes parce qu'il y.
[00:19:09] Speaker C: A au moins une dizaine d'émissions où tu dis que Ben et Enjoy sont intelligents parce qu'ils ont des lunettes.
[00:19:15] Speaker A: Donc là t'as vraiment juste envie de dire que je suis vraiment un gros con quoi.
[00:19:18] Speaker C: J'avais envie d'avoir l'air intelligent.
[00:19:19] Speaker F: Tu es le dernier sans lunettes. Qu'on conclure ?
[00:19:22] Speaker A: Oh putain merci, c'est la classe. Bon bah ça va, écoute, c'est pas grave.
[00:19:26] Speaker B: Bah oui.
[00:19:27] Speaker C: Du coup, est-ce que j'ai l'air intelligent.
[00:19:28] Speaker A: Ou du tout ?
[00:19:28] Speaker C: Tu me diras à la fin des news.
[00:19:29] Speaker A: Il y a plein de gens qui adorent.
[00:19:32] Speaker B: Un peu de suspense.
[00:19:33] Speaker C: Alors les news, on commence avec une petite news sur un tournage de clip vidéo de Wednesday 13, donc mercredi 13, qui a récemment été interrompu parce qu'ils ont aidé à déjouer un incendie criminel en Californie.
Ils étaient en train de tourner et puis ils ont vu que derrière la table régie, il commençait à y avoir des grosses flammes, donc ils y ont été. Ils ont aidé à éteindre, sauf que les gens ont fait « C'est vous qui avez mis le feu avec votre clip de merde ! » Mais bon, ils ont quand même aidé à éteindre.
[00:20:04] Speaker E: Sympa.
[00:20:05] Speaker C: Le chanteur, il dit sur les réseaux sociaux « Oh mon dieu, au milieu du tournage de notre vidéo, j'ai vu un incendie se déclarer derrière moi sur le bord de la route. Nous avons couru, nous avons essayé de l'éteindre aussi vite que possible. Les pompiers sont arrivés et l'ont officiellement éteint.
[00:20:17] Speaker A: » C'est une belle déclaration. Et j'ai oublié que les Californiens avaient l'accent du sud.
[00:20:23] Speaker C: Tous les Américains, la Californie, c'est le sud des Etats-Unis, donc ils ont l'accent du sud.
[00:20:26] Speaker A: C'est vrai, c'est vrai. Méditerranéens.
[00:20:29] Speaker B: Tant mais en Seattle, ils parlent avec l'accent ch'ti ou quoi ?
[00:20:33] Speaker C: Le grunge belout !
[00:20:35] Speaker B: Ça c'est belge, mais c'est pas grave.
[00:20:39] Speaker C: C'est à quoi ? Une frontière, c'est à quelques kilomètres.
[00:20:41] Speaker B: Ça tient à si peu de choses.
[00:20:44] Speaker A: Il a toujours des dreads, le chanteur de Wednesday 13. J'ai des bonnes questions.
[00:20:48] Speaker B: La mode capillaire, c'est vraiment tout ce qui intéresse Pierre.
[00:20:51] Speaker C: Surtout les dreads, ça lui rappelle son adolescence.
[00:20:55] Speaker A: Et je me suis dit peut-être qu'il s'en servait pour mettre dans l'eau et qu'il a peut-être claqué sur le feu avec. Bon d'accord, passe à la suite.
[00:21:02] Speaker C: Alors la suite avec une petite news Fear Factory, ça vous a l'air bon ? Mais non mais là c'est...
[00:21:08] Speaker A: Tu nous sors vraiment des groupes modernes !
[00:21:09] Speaker B: Tim le bassiste va remplacer...
[00:21:12] Speaker C: Je suis désolé si en ce moment l'actu est vraiment... Ce mois de janvier il se passe pas grand chose.
Donc là, après des décennies de lutte juridique, il y a les anciens membres de Fear Factory, donc Burton Siebel, le chanteur, et Christian Hold, qui se sont retrouvés par hasard. Il y avait une soirée, un événement musical, et ils se sont retrouvés par hasard.
Et alors que Christian avait porté plainte contre...
Et si Burton a quitté le groupe et qu'il s'est mis en faillite, c'est un peu à cause de la plainte au départ. Mais malgré quelques différends, comme vous disiez, ils ont quand même fait un petit selfie tous les deux qu'ils ont posté sur leurs réseaux sociaux.
[00:21:55] Speaker A: Ils ont tagué Nuka Zara.
[00:22:01] Speaker C: Peut-être qu'ils ont été pris par surprise, ils ont fait bon bah on va se la jouer cool mais ils ont quand même fait leurs petites photos ensemble.
[00:22:06] Speaker A: Ils se sont dit bah on a vraiment plus de thunes, essaye de convaincre Dino quand même qu'on revienne parce que ça nous donnera pas plus de thunes. Ah c'est pas faux.
[00:22:13] Speaker B: Mais bon, écoute... Moi j'ai pas d'avis sur ce...
[00:22:17] Speaker A: Mais qui s'occupe de Fierfacto ? A part Orton Sibel déjà il s'appelle Orton Sibel.
[00:22:23] Speaker F: Mais il avait sorti un album l'an dernier, je sais plus, on avait passé.
[00:22:27] Speaker A: Un ou deux morceaux.
[00:22:29] Speaker F: C'était pas ouf, on va pas se mentir.
[00:22:31] Speaker C: Il y a plein de choses dont on parle.
[00:22:32] Speaker A: Mais les clips étaient rigolos.
[00:22:36] Speaker B: Parlez pas tous en même temps. C'est un petit conseil, voilà. Après vous faites ce que vous voulez, c'est pas mon émission.
[00:22:43] Speaker A: Bon, quoi d'autre ?
[00:22:43] Speaker C: On enchaîne avec le groupe belge Amenra qui annonce la séparation avec leur bassiste Tim de Gitter, qui quitte le groupe après 7 ans de collaboration artistique et personnelle.
A priori, c'est en bon terme. Mais le bassiste, il a dit sur ses réseaux quand même qu'il espère continuer à produire et mixer les prochains albums, parce que c'était lui qui s'en occupait. Et il dit bon, j'espère quand même qu'ils vont me... Mais bon, rien n'est sûr.
[00:23:09] Speaker B: Non, mais bon, après, je ne pense pas que ce soit...
[00:23:13] Speaker A: Je me suis demandé si c'était passé, je n'ai pas regardé.
[00:23:15] Speaker C: Non, mais vraiment, ils ont fait une déclaration comme quoi c'était très cool de bosser avec lui, mais nos chemins se séparent. Ils préfèrent partir.
[00:23:22] Speaker A: Oui et puis en plus il a sorti un autre truc, voilà non ?
[00:23:24] Speaker B: Bah il fait « douze shakers » là.
[00:23:26] Speaker F: « Douze escadères », ouais.
[00:23:27] Speaker B: Ouais, je sais pas comment on dit.
[00:23:29] Speaker F: C'est « douze escadères ».
[00:23:29] Speaker A: « Douche-cars ».
[00:23:30] Speaker C: « Douche-cars ».
[00:23:31] Speaker B: Ça veut dire les apporteurs de la mort ou un truc comme ça.
[00:23:34] Speaker A: Ah c'est sympa. Très bien. Bon, si c'est en bons termes tout va bien. Et il y en a un qui font quand même des salles, ils ont une tête d'affiche, je ne sais plus où, mais j'ai halluciné, ils font des masses salles immenses.
[00:23:43] Speaker C: Ah oui, ça commence à vraiment bien marcher.
[00:23:45] Speaker B: Amènera.
[00:23:46] Speaker A: Amènera, oui.
[00:23:46] Speaker C: Amènera l'international.
[00:23:49] Speaker A: Bravo. Voilà. J'ai rien d'autre à dire, tu peux continuer.
[00:23:52] Speaker F: Ça devient assez énorme.
[00:23:54] Speaker C: Du coup, je propose pas qu'on écoute un petit Amenra.
[00:23:58] Speaker B: Ah d'accord, ok.
[00:24:01] Speaker F: Parce que c'est dimanche soir.
[00:24:03] Speaker B: Moi j'aime bien.
[00:24:04] Speaker A: Moi j'aime bien aussi.
[00:24:06] Speaker B: Je pense que si c'est pas Amenra, tu nous proposes quelque chose de mieux.
[00:24:09] Speaker C: Je vous propose une petite nouveauté.
[00:24:10] Speaker A: Petite nouveauté, un petit Novelist.
[00:24:16] Speaker C: Il faut soutenir la scène française, les Belges ça va 5 minutes, mais on soutient la scène française. Les Novelist ont sorti un nouveau clip et je vous propose qu'on se regarde ça.
[00:24:25] Speaker B: On va regarder ça.
[00:24:26] Speaker A: Moi je ne l'ai pas vu, je ne l'ai pas entendu, donc je ne sais pas.
[00:24:28] Speaker B: Moi je l'ai vu.
[00:24:29] Speaker D: Allez on regarde ! Je rêverais de tout, un grand design L'amour s'effondre, il m'étonne, j'espère qu'il est blindé C'est comme si ma parole allait, mon homme C'est parti ! C'est parti !
[00:28:42] Speaker A: Debout les campeurs et les... Non, Pierre ! Ah bah non, stop.
[00:28:45] Speaker B: Je pense que les gens, ils ont compris, on va pas la refaire.
[00:28:48] Speaker A: Parce que je... Non ? Non.
[00:28:50] Speaker C: T'as un spix en fin, quoi.
[00:28:51] Speaker A: C'est ça. C'est souvent ce qu'on me dit quand je parle.
[00:28:55] Speaker F: Mais le meilleur humour, c'est l'humour de répétition. Et l'humour de répétition.
[00:28:59] Speaker A: Bon, bref. Merci en tout cas pour ce petit novelliste, c'était sympathique, moi j'aime bien. Moi je suis client, mais après, voilà, ça plaît ou ça plaît pas, toi ça s'en fout.
[00:29:06] Speaker B: Après parce que t'as aussi un peu envie d'avoir les mêmes cheveux, Pierre.
[00:29:10] Speaker A: La.
[00:29:12] Speaker C: Combi aussi. Les petites toiles d'araignée autour des goûts, toi t'aimeras bien.
[00:29:15] Speaker F: Franchement, contrepartie Patreon.
[00:29:22] Speaker A: Je ne répondrai jamais à ça. Bon alors, il y a d'autres news cette semaine.
[00:29:25] Speaker C: Oui, alors une petite news qu'on va dédier à la fille de Taus. Une news slipknot avec Eloy Casagrande qui a expliqué la signification de son masque.
Cette semaine.
[00:29:36] Speaker A: Alors attention ça, ça va faire un short, donc raconte-nous.
[00:29:39] Speaker C: Ah oui parce que oui, alors petit coucou à tous les fans de Slipknot qui ont zéro premier degré, enfin qui sont justement que premier degré, ils ne comprennent pas que nous aussi on aime bien.
Alors le masque a été fait en collaboration avec Clown qui du coup gère la DA du groupe. Donc Clown il a demandé à ce que le masque il soit blanc pour rappeler la mémoire de Joey Jordison et respecter son héritage.
Surtout ces slip notes qui bénéficient de l'héritage, comme d'habitude, on en a déjà parlé.
Alors Casagrande, lui, il a suggéré d'avoir les lignes noires en hommage à la culture indigène brésilienne. Et pour l'expression du visage qui est un peu colérique, du coup, c'est Clun qui a dit, en fait, il a regardé jouer sans masque.
Et du coup il fait cette tête là, il fait comme ça... Et il a dit en fait il faut ça, c'est ta manière de... C'est ta tête quand tu joues du slipknot.
[00:30:31] Speaker A: Donc c'est ce qu'on va le faire en masque, voilà.
[00:30:33] Speaker C: Et quant au trou de balle...
Pardon.
[00:30:38] Speaker B: Parce que pour ceux qui ne savent pas, il y a un trou au milieu du front.
[00:30:42] Speaker A: Ah je croyais qu'il y avait un fion sur la gueule.
[00:30:45] Speaker B: Non.
[00:30:45] Speaker C: Casagrande a expliqué que c'était en mémoire d'un braquage dont il était victime il y a deux ans.
où il s'est vraiment fait braquer avec les mecs qui lui ont pris son téléphone, son sac, et qui lui ont mis un flingue sur la tête.
Et donc il s'est dit voilà, ça m'a un peu choqué, du coup je voulais...
[00:31:01] Speaker A: Je voulais me rappeler tous les jours.
[00:31:02] Speaker C: Exorciser le truc en mettant ça dans son masque.
[00:31:05] Speaker F: Du coup conséquence, quittez Sepultura et rejoignez Slipknot peut-être.
[00:31:08] Speaker C: Sinon, de temps en temps, sur les photos promo, il y a une fermeture éclair sur la bouche.
Là, il n'y a pas eu d'explication qui a été donnée, mais connaissant Kloon et Corey Taylor, c'est pour lui rappeler qu'il doit fermer sa gueule, qu'il n'est que batteur.
[00:31:19] Speaker E: Ça.
[00:31:23] Speaker B: C'Est vrai, ça a été annoncé.
[00:31:25] Speaker C: Donc là, c'est bon, les trolls vont pouvoir mettre 50 commentaires sur le Instagram.
[00:31:30] Speaker A: C'est gros, j'ai la vraie explication.
[00:31:32] Speaker C: Non, Kloon a fait une vidéo il y a trois ans, il explique que les fermetures éclaires, c'est...
[00:31:37] Speaker B: C'est parce qu'il aime bien les braguettes.
[00:31:39] Speaker A: Alors, il y a une personne qui m'a annoncé ce week-end, Corey Taylor est mort.
[00:31:42] Speaker B: Ah bon ? Non, je crois pas.
[00:31:44] Speaker A: Non, il n'est pas mort. Mais le mec était super triste que ce ne soit pas le cas. Il aurait aimé être triste.
[00:31:52] Speaker C: Non, il aurait aimé que Gore était mort. C'est pas beau, c'est pas beau.
[00:31:55] Speaker F: Ou alors il l'a confondu avec Marianne Faithfull.
[00:31:57] Speaker B: Ah c'est vrai d'ailleurs, je me suis dit on aurait pu mettre un petit memory.
[00:32:05] Speaker C: Apparemment, c'est vrai que ça vient en Jean-Marie Le Pen.
[00:32:09] Speaker A: Mais non, mais c'est quand elle chante comme ça.
Bon, bref, allez, continue.
[00:32:15] Speaker C: Alors là, ça va être la news sérieuse, mais intéressante, toujours.
[00:32:19] Speaker A: Bah tout de suite, évidemment.
[00:32:20] Speaker B: J'espère bien.
[00:32:21] Speaker A: On ne te paye pas tout ça pour que ce soit intéressant.
[00:32:23] Speaker F: On ne finance pas toute cette équipe.
[00:32:26] Speaker C: Tous ces tickets resto, tous ces chèques culture, tous ces salaires et la Porsche de la fonction. Spreadshirt.com est à l'origine d'une étude qui a analysé plus de 84 000 annonces de t-shirts de groupes et d'artistes vendues sur des sites internet de revente populaire. Et les données ont été collectées entre décembre 2023 et septembre 2024. Alors ça inclut que des t-shirts vintage, enfin des t-shirts des premières éditions, pas des rééditions H&M ou voilà. H&M ?
[00:32:58] Speaker F: Non, non, non, non.
[00:33:02] Speaker C: C'est juste pour dire qu'il n'y a aucun problème avec les gens qui portent des t-shirts de groupes qu'on achète en grande surface, c'est exactement ce que je fais moi par exemple aujourd'hui. C'est juste pour voir l'étude, c'est pour montrer la valeur et quel groupe vend le mieux.
[00:33:13] Speaker A: Ah d'accord.
[00:33:15] Speaker C: Et donc c'est les Grateful Dead qui sont en tête de liste en termes de valeur de revente de t-shirts.
[00:33:20] Speaker A: Parce qu'il y a trop de couleurs dessus, donc ça attire les gens.
[00:33:22] Speaker C: Alors bien qu'on peut trouver effectivement en plus des copies des mêmes t-shirts, genre chez H&M, à des prix abordables.
Le t-shirt « Panther » du groupe se retrouve en tête de liste des t-shirts qui peuvent se revendre jusqu'à 2750 dollars. Nirvana arrive en deuxième position. Le t-shirt « Manche longue in utero » se vend jusqu'à 2000 dollars.
Le tee-shirt noir, bleu et violet de la tournée Sleever de 92, il est arrivé également en dixième place des tee-shirts les plus vendus. Il peut se vendre jusqu'à 1 200 dollars. Et ben... Qui, qui ?
[00:34:01] Speaker A: Enfin, t'es collectionneur à ce niveau-là, mais c'est chaud quand même de dépenser autant d'argent, non ?
[00:34:07] Speaker F: C'est un bébé de la sueur de qui, en fait ?
[00:34:09] Speaker A: Ben non, de personne, c'est juste que c'est...
[00:34:11] Speaker C: Il y a des tee-shirts de Björk qui sont retrouvés dans le top 10 en termes de valeur de revente.
Les T-shirts L'Other Than Love de Soundgarden de 89 ont atteint 1349 dollars. Les T-shirts L'Aube de Metallica de 96, 1250. Tout ça c'est encore dans le top 10. Et si on décompose par groupe, donc selon l'étude, Nirvana se classe au premier rang avec une revente moyenne de 278 dollars. Ils sont suivis par les Red Hot Chili Peppers, et les superstars du R'n'B des années 70, Earth, Wind & Fire, qui se classent troisième avec 235 dollars par t-shirt. Le rock est très présent dans le... parce que c'est plus un t-shirt de groupe, une culture rock effectivement. Il y a beaucoup de... le groc est très présent du coup dans le top 10, il y a les Guns, qui sont en cinquième, il y a Green Day et Paul McCartney et donc Pearl Jam aussi, qui sont en neuvième.
[00:35:07] Speaker F: Il n'y a même pas Kiss ou alors c'est uniquement les t-shirts neufs actuels.
[00:35:10] Speaker B: Qui valent déjà trop cher ? Ils inondent tellement le marché avec du.
[00:35:25] Speaker C: Nouveau que... Et puis pour le coup, c'est clair, ils signent des trucs, le moindre magasin qui leur propose un deal, ils signent.
[00:35:31] Speaker B: Ah bah de toute façon, maintenant c'est.
[00:35:31] Speaker A: Plus eux là, ils ont vendu les droits.
[00:35:33] Speaker B: C'est plus eux qui signent maintenant.
Donc je pense que ça... Oui, ça va signer.
[00:35:37] Speaker A: Il soignait sa coupe de cheveux.
[00:35:38] Speaker B: Ah, belle permanente.
[00:35:41] Speaker C: Est-ce qu'on se fait une petite news Voici du Metal ?
[00:35:44] Speaker B: Ah oui !
[00:35:44] Speaker A: S'il te plaît !
[00:35:45] Speaker B: On attendait bien ça !
[00:35:47] Speaker C: Alors voici Slem Of Dawn, comme on dit, c'est le leader de Falling In Reverse, Ronnie Radke, qui a confirmé que lui et la star du catch, Saraya, avaient rompu. Du coup, il aura un peu plus de temps pour aller troller sur les réseaux sociaux.
[00:35:59] Speaker A: Et ça explique sa belle nouvelle !
[00:36:02] Speaker C: Ça explique peut-être, s'ils se sont séparés, pourquoi il est aussi présent en ce moment et qu'il troll dès qu'il peut. C'est vrai qu'il est partout.
[00:36:09] Speaker A: C'est vrai qu'il est partout.
[00:36:09] Speaker F: C'est vrai qu'il est partout.
[00:36:10] Speaker A: C'est vrai qu'il est partout. C'est vrai qu'il est partout. C'est vrai qu'il est partout. C'est vrai qu'il est partout. C'est vrai qu'il est partout. C'est vrai qu'il est partout. C'est vrai qu'il est partout. C'est vrai qu'il est partout. C'est vrai qu'il est partout. C'est vrai qu'il est partout. C'est vrai qu'il est partout. C'est vrai qu'il est partout. C'est vrai qu'il est partout. C'est vrai qu'il est partout. C'est vrai qu'il est partout. C'est vrai qu'il est partout Bon, je ne dirais pas quoi, parce que je n'ai pas envie de cautionner ni quoi que ce soit, mais je vous conseille de regarder. Et Jacobi Chadix, tu vois qu'à la fois il se dit « il ne faut pas que je rigole », mais il se tient, il est comme ça, il fait… J'ai pas le droit, j'ai pas le droit. Il dit des trucs assez bien à lui.
[00:36:41] Speaker C: Alors j'ai une dernière news mais qui est pas du tout de l'univers du métal mais j'ai pensé à nous quand je l'ai vu. C'est une femme en Angleterre qui passe en premier jugement là en fait. Elle est condamnée parce qu'en fait elle envoyait des selfies d'elle en train de péter aux ex de son petit ami.
Elle se disait qu'ils se sont mal comportés avec mon mec et tout, sauf qu'il y a une des ex qui l'a un peu mal pris et qui a dit qu'elle était émotionnellement atteinte donc c'est pas bien, on le répète, de harceler les gens.
[00:37:20] Speaker A: Ah oui ça non, c'est sûr.
[00:37:21] Speaker C: Mais si on est obligé de le faire, envoyer des vidéos de soi en train de péter, c'est quand même...
[00:37:27] Speaker A: C'est quand même l'enfer. C'est pas possible. La nature humaine est formidable, non ? C'est toujours un level au-dessus. Moi j'ai jamais fait ça.
[00:37:38] Speaker F: Les humains sont formidables.
[00:37:40] Speaker A: Du coup, t'as une chausson sur les moutons.
[00:37:41] Speaker C: Non, pour pas terminer là-dessus, ce week-end, il y avait un concert caritatif pour récolter de l'argent pour les folles Los Angeles, pour continuer que ça brûle mieux. C'était une blague. Et du coup, il y a Nirvana qui se fait reformer.
[00:37:57] Speaker B: Je croyais que c'était pour acheter de l'essence pour arroser le stress-tech.
[00:38:00] Speaker C: Pour que les mecs de Wednesday 14 les éteignent après.
[00:38:04] Speaker A: Il y avait un concert caritatif, il.
[00:38:07] Speaker C: Y avait plein de trucs intéressants, dont la reformation de Nirvana, avec plusieurs personnes qui sont venues jouer avec eux, dont Saint-Vincent qui avait déjà joué avec eux lors d'une reformation précédente, King Gordon. Ça c'était mieux.
[00:38:22] Speaker A: C'était quand même mieux. Ça va dans l'ordre.
[00:38:25] Speaker B: Moi j'ai essayé de regarder, j'ai eu un frisson de gêne. Pour Saint-Vincent ? Pour tout, vraiment, sauf celle que t'as choisie.
[00:38:34] Speaker C: Sauf celle-là !
[00:38:35] Speaker B: J'ai pas regardé, je suis pas allé justement là.
[00:38:37] Speaker C: Bah du coup tu verras peut-être un frisson de jeune là maintenant, mais en tout cas moi j'ai choisi celle-là parce qu'il y a Violette Grohl, la fille de Dave Grohl, et donc ça veut dire que ça va un peu mieux si elle accepte de faire des trucs avec papa et que papa est autorisé à refaire des concerts, même si là c'était un peu caritatif. Donc il y a une bonne raison.
[00:38:53] Speaker B: C'est vrai que sa nouvelle fille pouvait pas jouer encore.
Oups.
[00:38:58] Speaker A: Toussoun, l'homme le plus sympa du monde.
[00:39:01] Speaker C: Ouais ça va, on a le droit de se foutre de sa gueule, il a tué personne, il a trompé sa femme, on peut se foutre de lui quand même.
[00:39:08] Speaker A: On peut le faire rarement donc ça va.
[00:39:09] Speaker B: On l'a pas force en tout cas.
[00:39:12] Speaker F: J'ai vu quelqu'un sur les réseaux sociaux dire que ce mouv' de Nirvana, d'avoir fait une reformation avec que des chanteuses et en même temps ne pas jouer Smell Like Teen Spirit, c'est un des trucs les plus punks qu'ils aient jamais fait.
[00:39:22] Speaker B: Wow, ils ont quand même fait des trucs punks quand même.
[00:39:25] Speaker A: Mais c'était reformé il n'y a pas longtemps, non ? Ils avaient fait un truc... Non, c'était.
[00:39:27] Speaker C: Il y a quelques années, oui, effectivement. Il y avait effectivement Senn Vincent et Paul McCartney.
[00:39:32] Speaker A: OK. Je ne me souviens plus. Voilà, l'information est donnée. Merci beaucoup. Et du coup, on va regarder ce live ?
[00:39:37] Speaker C: On va regarder un titre.
[00:39:39] Speaker A: Non, parce que j'avais envie de protéger Ben quand même.
[00:39:42] Speaker B: C'est gentil.
[00:39:44] Speaker C: Juste un titre, ça suffira bien.
[00:39:47] Speaker A: Merci beaucoup Didier pour toutes ces informations, ce travail incroyable. Et puis tu as l'air merveilleusement intelligent.
[00:39:54] Speaker C: C'est pour ça que j'ai mis la news sur le prout à la fin.
[00:39:58] Speaker A: C'était le mieux, le meilleur.
[00:39:59] Speaker E: Merci les p'tits coeurs.
[00:40:01] Speaker A: A la semaine prochaine. Et les news on les retrouve en VOD, sur Youtube.
[00:40:05] Speaker C: Dès demain.
[00:40:07] Speaker A: Au revoir. Tu peux y aller.
Hi Ellen!
[00:43:47] Speaker D: All in all is all we are All I know is love.
[00:45:20] Speaker E: Par la.
[00:45:20] Speaker D: Tendresse de ma tête C'est parti pour le tour de l'île ! C'est parti !
[00:48:02] Speaker A: Ouh le joli petit clip, ouh les moyens sont un peu plus importants qu'avant, et tant mieux parce qu'on adore ce groupe là, c'était tout simplement Skoll, avec le titre qui est, alors moi j'ai mes yeux avec, c'est formidable, Skoll Oven, elle est bonne, elle est bonne cette vanne. Not Hell Not Heaven, voilà tout simplement. Qu'est-ce que je voulais dire mon petit Ben, j'ai l'impression qu'il est temps pour nous.
[00:48:24] Speaker B: D'arrêter l'émission, c'est fini ?
[00:48:26] Speaker A: Non, pas du tout. Mais voyons, que dis-tu ? De passer aux choses sérieuses et de recevoir notre invité, qui s'appelle... Stavos Markasimos ! Désolé, je parle très fort, t'as vu.
On me l'a dit plusieurs fois. Le monsieur parle trop fort.
[00:48:42] Speaker F: Mais tu as écorché son nom aussi, je crois.
[00:48:45] Speaker A: C'est Merakshi. En plus, il dit ça aussi dans la story.
[00:48:48] Speaker E: Dans la story, tu l'as dit ? J'ai pas écouté.
[00:48:50] Speaker F: Dans la story, je crois que tu t'étais pas planté.
[00:48:52] Speaker C: Une fois sur deux.
[00:48:55] Speaker A: Écoute, c'est être professionnel.
C'est comme te donner le bon code pour rentrer.
[00:49:03] Speaker E: Si tu voulais pas que je vienne, elle fallait le dire à un moment.
[00:49:06] Speaker A: Elle fallait la m'envoyer. Soit je sais pas lire le code, soit je suis pas au bon endroit. C'est que je lui avais envoyé le mauvais code. C'est un bon travail. Bon déjà, merci beaucoup d'avoir accepté l'invitation.
[00:49:17] Speaker E: Je commence à regretter, mais ça va.
[00:49:19] Speaker B: Tu commences seulement.
[00:49:21] Speaker E: Là, tout à l'heure, il y avait le buffet.
[00:49:24] Speaker A: C'est bon, j'ai mangé les gilets. Bisous les gars. Non mais merci beaucoup. Et au début d'émission, je ne sais pas si tu connais un peu le principe, on demande toujours à la personne de se présenter, de dire ce qu'elle fait dans la vie. Parce qu'il y a beaucoup de choses, j'ai l'impression. Donc on va t'écouter et essaye de nous dire un petit peu tout.
[00:49:41] Speaker E: Ok, je suis autrice, je pense que c'est comme ça qu'on peut résumer la chose. J'écris des livres, surtout des essais. J'écris et j'anime un podcast sur des histoires surnaturelles vraies, vraiment avec 15 paires de guillemets.
Qu'est-ce que je fais d'autre ? J'ai une newsletter sur l'actualité de l'horreur sur petit et grand écran tous les dimanches. Voilà, j'ai fait de la BD, j'ai fait du Youtube, j'ai fait plein de choses. J'ai fait un podcast sur la mort, j'ai écrit sur les règles, j'ai écrit sur la sorcellerie.
[00:50:14] Speaker A: Oui, il y a deux thématiques qui sont importantes, c'est l'horreur effectivement et le féminisme, si j'ai bien compris.
[00:50:20] Speaker E: Voilà, c'est mes deux piliers.
[00:50:23] Speaker A: Bon, c'est déjà pas mal. Alors, le féminisme, j'y connais assez peu et puis je me permettrais pas d'en parler parce que bon, c'est pas mon truc. Mais l'horreur, ça m'a toujours fasciné. Et j'avoue, j'ai regardé un petit peu tes stories, tes shorts, etc. C'est vrai que t'as l'air méga passionné. T'es à fond, t'expliques comment il faut aller voir le film, etc. Et je me suis dit que moi, je n'arrive jamais à aller voir un film d'horreur.
[00:50:42] Speaker E: Il ne faut pas se forcer. En fait, c'est vraiment ce que je dis à tout le monde, c'est que je pense qu'on est une grande majorité à aimer l'horreur sans savoir qu'on aime l'horreur parce qu'on l'associe à un truc hyper basique. Mais si vraiment l'émotion peur génère que des trucs négatifs et que ça te met mal, il y a plein de niveaux d'horreur qui ne font pas peur. Tu vois, ne serait-ce que le gothique, Tim Burton et compagnie. Si tu aimes Tim Burton, tu aimes l'horreur. C'est juste que tu n'aimes pas flipper ta race et ça je pense qu'il faut pas se forcer parce qu'effectivement moi c'est les trucs qui font pleurer je peux pas c'est après j'y pense pendant six mois Tu vois le truc avec le robot qui est sorti cet été là, tout le monde est allé le voir, tout le monde disait j'ai chialé pendant 45 minutes, pour moi c'est un cauchemar, c'est vraiment... Là, dans ces moments-là, je dis mais pourquoi vous vous infligez ça ? Parce que moi je suis capable d'y penser pendant 6 mois et de pleurer sur commande, juste tu sais, je suis en train de faire la vaisselle et je me mets à pleurer parce que j'ai repensé au robot. Donc voilà, de la même manière que je ne supporterais pas qu'on me force à regarder un film qui fait pleurer, je ne pousserais jamais les gens à dire mais non mais si vas-y traumatise-toi, ça va être marrant.
[00:51:45] Speaker A: Après on peut être un petit peu attiré quand même, les quelques films que j'ai vus je suis quand même resté jusqu'au bout et quand c'était terminé j'avoue que j'étais un peu...
J'ai beau avoir un âge avancé, pardon 44 ans, mais je me chie toujours dessus et j'y pense la nuit vraiment, je peux faire des cauchemars.
Je me souviens que moi j'ai eu très longtemps peur des Gremlins, ce qui n'est pas forcément un grand film d'horreur.
[00:52:07] Speaker E: Quand tu le revois adulte, tu te dis « putain c'est fou parce que ça c'est le genre de truc qu'on regardait enfant et c'était jugé comme un film d'horreur pour enfants ». Et quand tu le revois adulte, c'était vraiment une autre génération.
Moi je ne me verrais pas mettre ma fille devant ça aujourd'hui.
[00:52:19] Speaker A: C'est vrai que c'est un peu violent.
[00:52:20] Speaker F: J'ai découvert Gremlins quand j'étais gosse mais ça m'avait traumatisé au premier degré à l'époque.
[00:52:25] Speaker A: Je l'ai regardé pendant longtemps sous mon lit.
[00:52:27] Speaker B: C'était une époque où on mangeait des produits chimiques et tout ça. Le rapport au danger était bien différent.
[00:52:34] Speaker A: C'est vrai, pas de ceinture et puis des clopes au volant.
[00:52:38] Speaker B: Partout, des clopes partout.
[00:52:39] Speaker A: Oui, partout, c'est vrai.
[00:52:41] Speaker E: T'avais les espaces no-fumeurs dans le restaurant, vous me donnez vraiment l'illusion de l'âge quand même. Je suis pas en train de manger mon steak dans un cendrier.
[00:52:47] Speaker B: J'ai quand même l'impression que l'espace fumeur est à un mètre de moi.
[00:52:51] Speaker A: C'était horrible. Mais bon, la vie bien faite et maintenant c'est interdit. On apprécie les fumeurs, ne vous inquiétez pas. Et qu'est-ce que ça t'apporte, l'horreur, toi ? C'est parce que t'aimes bien les émotions fortes ?
[00:53:04] Speaker E: À la base, c'est ça. Et en fait, je me suis rendu compte rapidement que c'est le seul genre dans lequel je me sens représentée.
[00:53:10] Speaker B: Et... Attends, ça, ça m'inquiète. C'est le seul genre où je vois des gens qui me ressemblent. Pardon.
[00:53:18] Speaker F: Alors, excusez-moi.
[00:53:24] Speaker E: Non mais en vrai, je me suis toujours sentie un peu à côté, pour plein de raisons. Et j'avais... Forcément, j'aime l'horreur et le métal, donc j'avais pas beaucoup d'amis quand j'étais au collège, comme beaucoup de gens.
[00:53:35] Speaker F: Ou des amis bien choisis.
[00:53:37] Speaker E: Voilà.
Ou alors des amis que c'était les seuls que j'ai rencontrés. T'écoutes WeFM et ben écoute on va être amis. Je te déteste mais on peut parler.
[00:53:47] Speaker A: D'Offspring donc c'est cool.
[00:53:51] Speaker E: Et en fait il y a toutes les questionnements. En fait je pense que j'ai trouvé dans l'horreur ce que certaines personnes trouvent dans la religion.
Parce que la religion, on y va pour trouver des réponses à ses questions, pour avoir une impression de contrôle, il y a quelqu'un au-dessus de toi qui gère ça. Dans les films d'horreur, c'est un peu ça, parce que t'as pas trop le contrôle sur les choses. Et en même temps, les monstres sont quand même soumis à un certain nombre de règles qui changent pas trop. C'est-à-dire que si tu veux pas te faire tuer par Jason, ne va pas à Crystal Lake. Si tu veux pas te faire manger par Xenomorph, ne va pas dans l'espace. En fait, si je suis chez moi dans mon appart, en théorie, Si je joue pas avec une planche de Ouija, ça va aller. Donc j'ai quand même un semblant de contrôle et en même temps ça parle de la mort, ça parle du rapport au corps, à la maladie, à la mortalité, à la religion justement, ça parle des relations entre humains et je trouve que c'est le genre qui parle le mieux de ce que c'est que d'être humain. et dans tout ce que ça représente de plus beau et de plus moche et je pense qu'on a énormément besoin de faire face à sa propre laideur pour l'appréhender et travailler sur les choses qui sont un peu bancales chez nous. Et voilà, l'horreur c'est ma religion et ma thérapie en fait.
[00:54:57] Speaker A: Ok, du coup je me pose des questions parce que si j'aime pas l'horreur, c'est que j'aime pas me regarder dans un miroir.
Enfin, voir la vérité en tout cas.
[00:55:04] Speaker F: Tu préfères te concentrer sur les choses belles.
[00:55:06] Speaker A: Oui, probablement. Je ne vais pas répondre à cette phrase là, je me tourne vers mon ami parce que je suis un peu gêné.
Ok, et du coup, ce podcast, c'est une fois par semaine que tu fais la newsletter, par exemple ?
[00:55:21] Speaker E: La newsletter, ouais, c'est tous les dimanches.
[00:55:22] Speaker A: Et c'est disponible sur Patreon ?
[00:55:25] Speaker E: Voilà, c'est ça, c'est à 2 euros sur Patreon, donc pour 2 euros, il y a 4 newsletters par mois, et parfois des petits bonus, mais tous les dimanches, quoi qu'il arrive, c'est rarissime que je rate un numéro, et donc je fais le tour de tout ce qui se passe sur grand et sur petit écran, donc toutes les annonces de films qui vont sortir, les mises en prod, les castings, les nouvelles bandes annonces, tout ça, dès qu'il y a un truc qui se passe, à propos d'un film ou d'une série, je le mets dans la newsletter.
[00:55:47] Speaker A: Punaise, c'est un gros gros travail ça non ?
[00:55:49] Speaker E: Ouais, c'est un beau travail de veille. Et surtout j'essaye de faire un édito aussi au début pour avoir un petit truc à raconter genre sur les films que j'ai vus dans la semaine ou genre une idée qui me trotte dans la tête par rapport à l'horreur pour que ce soit un peu plus fourni et que les gens en aient pour leur argent quoi.
[00:56:01] Speaker A: Et ça te prend combien de temps de travailler là-dessus ?
[00:56:03] Speaker E: Par semaine, je pense que ça va me prendre deux heures, mais sur toute la semaine, c'est-à-dire que je le fais au fur et à mesure. Chaque jour, je rajoute les news du jour.
[00:56:09] Speaker B: Tu bookmarkes la veille un peu tous les jours. C'est ça. Les jours où j'oublie et où je.
[00:56:13] Speaker E: Suis le samedi justement en train de faire toute la newsletter d'un coup, en général, je m'en veux parce que ça prend beaucoup de temps.
[00:56:19] Speaker A: Alors moi, comme je ne sais pas travailler, personne ne le sait, mais bon, c'est un petit peu ma qualité.
[00:56:23] Speaker B: L'illusion est parfaite.
[00:56:25] Speaker A: C'est un peu ma qualité, je me suis toujours dit, putain, c'est un travail, moi je mettrais 20 heures pour le faire. Non, mais ça serait un enfer. Je veux dire, même faire une news sur notre site internet, j'oublie souvent de les faire, tu vois. Donc, écrire, réfléchir, synthétiser. Tout ça, c'est... Putain, je parle plus le français en plus, ça craint.
[00:56:45] Speaker F: On sait pourquoi c'est si long, alors ?
[00:56:50] Speaker A: Désolé, c'était pas pour toi, c'était pour lui ! Je me sens pas visée, t'inquiète ! Je reste au frais. Laura, t'as découvert ça quand ?
[00:56:57] Speaker E: Quand j'avais 3 ans. C'était l'autre époque. C'est mon père qui m'a raconté cette histoire-là. Un jour, on était en train de faire une soirée, c'est vraiment l'enfance des années 80-90. Lui, il était avec ses potes dans une salle et moi j'étais devant la télé. Il était probablement 23h et donc j'avais 3 ans.
et il fumait des joints avec ses potes dans le salon pendant que moi j'étais devant la télé et il arrêtait pas de m'entendre rigoler donc au bout d'un moment il est venu voir pour voir ce qui me faisait marrer et j'étais devant le retour des morts vivants.
Et à partir de ce moment-là, il m'a expliqué ce que c'était, il m'a dit ah c'est un film d'horreur, c'est un genre de film, il y a des dessins animés puis il y a des films d'horreur et à partir de ce moment-là je lui ai dit je veux regarder que ça. Et c'est devenu mon obsession et c'est le premier choix culturel que j'ai fait toute seule en fait.
Et mes parents se sont toujours demandé d'où ça venait, ils n'ont jamais compris.
[00:57:52] Speaker A: Est-ce qu'ils se sont inquiétés ?
[00:57:53] Speaker E: Non ça va, ils l'ont plutôt encouragé parce qu'ils ont vu que c'était en fait...
[00:57:57] Speaker A: Après ils t'ont expliqué que tu prenais.
[00:57:58] Speaker B: De l'adhésion par rapport aux trucs aussi.
[00:57:59] Speaker E: C'est ça. Et le jour où j'ai eu mon premier traumatisme, quand j'avais 8 ans, ils m'ont dit On avait prévenu que ça risquait d'arriver quand même.
J'avais poussé, poussé, poussé le curseur à chaque fois. On essayait d'aller voir le plus flippant, plus flippant, plus flippant en disant je vais trouver ma limite à un moment, mais je veux la trouver. Et je l'ai trouvé. Je n'ai plus dormi pendant dix ans. C'était Chucky 2.
[00:58:21] Speaker B: Parce que là, pour le coup, des poupées... Tu peux en avoir chez toi.
[00:58:30] Speaker E: Et là c'était un peu trop proche du familier et j'avais justement une poupée rousse qui avait à peu près la même taille. Et il y a eu le chair de poule aussi avec le panthère maléfique, pareil ça m'a traumatisé. Donc tout ce qui est jouets, qui devient méchant, c'est... Quand t'es gosse, ça marche très bien !
[00:58:48] Speaker A: Et c'est vrai que c'est une représentation de tout à l'heure, tu disais ça, je réfléchissais à ça, la représentation de l'humain, le bien, le mal, etc. Et la poupée, c'est le gentil, mais qui est faussement gentil, finalement, dans les films noirs.
[00:58:58] Speaker E: C'est vraiment la perversion de l'innocence pure, quoi. C'est le truc le plus... Enfin, le symbole de l'enfance, et donc de la pureté et de l'innocence, qui devient méchant, c'est le truc le plus flippant possible, parce que c'est censé être un truc qui te réconforte. Et là, d'un coup, il te tue. Bah ouf !
[00:59:13] Speaker A: C'est pas bien, les poupées, elles sont méchantes !
[00:59:15] Speaker E: Et en plus, quand t'as un gamin de 6 ans qui te fait courser par une poupée qui tue, tu veux dire, personne te croit, tu finis dans un asile, quoi, parce que c'est globalement ce qui arrive à Monty. Il perd sa mère, il perd tout le monde, il finit à l'école militaire, miskine.
[00:59:30] Speaker F: C'est pour ça que maintenant, il y en a qui réalisent des films en mettant comme monstres, genre Winnie l'ourson ou des trucs comme ça.
[00:59:39] Speaker A: En vrai, le symbole n'est peut-être plus le même, ou c'est peut-être moins bien fait, je ne sais pas. Ça ne m'a pas inspiré en tout cas, personnellement.
Je ne sais pas... Je me permets, Ben ! Ah, c'est revenu ! Ça revient.
[00:59:53] Speaker B: D'accord, il y a une caméra qui ne marche plus.
[00:59:56] Speaker A: Bon, on verra ça. C'est quel genre de film d'horreur, avec le temps, qui te passionne le plus, que tu es le plus en recherche ?
[01:00:06] Speaker E: J'aime bien tout ce qui est possession, body horror, horreur corporelle, la mouche, tout le cinéma de Kronenberg par exemple, tout ce qui est perversion du corps ou The Substance qui est sorti l'année dernière et qui a eu le succès qu'on a vu, ça typiquement. Et après j'aime beaucoup les teen movies avec des femmes qui tuent des hommes.
[01:00:30] Speaker B: C'est ce qu'elle disait, il n'y a pas de truc qui me ressemble plus que ça. Elle l'a dit, elle nous avait prévenus.
[01:00:39] Speaker A: Et du coup, Manon, tu mélanges ça avec le féminisme aussi ?
[01:00:42] Speaker E: Bah oui, du coup, oui. Déjà, je pense que quand on grandit en tant que femme et qu'on se cherche dans des films et qu'on cherche des modèles féminins cools, c'est surtout dans l'horreur qu'on en trouve des chouettes et des forts, parce que sinon, on n'avait pas grand-chose.
Et maintenant que les femmes et les personnes non-binaires et les personnes queers ont pu prendre leur place dans la réalisation et l'écriture des films d'horreur, on commence à avoir une vraie diversité qui est hyper intéressante et qui parle justement de toutes ces thématiques, de qu'est-ce que c'est que d'habiter ces corps-là et d'être dans des sociétés qui nous traitent plus ou moins bien selon les cas. Et ça se reflète vachement dans plein de films qui aujourd'hui parlent à beaucoup plus de gens.
parce qu'on a longtemps cru que le cinéma d'horreur, c'était vraiment un truc de mecs blancs cis de base. Et en fait, non, ça a toujours été un cinéma des personnes en marge. Et déjà, Béla Lugosi, qui jouait Dracula dans les années 30, le disait à l'époque, c'est les femmes qui vont voir les films d'horreur. C'est les femmes qui réclament de l'horreur. C'est les femmes qui réclament du sang et des frissons et qui sont amoureuses de Dracula. Et voilà, il y a toujours eu un truc très féminin dans le fait d'aimer l'horreur.
[01:01:46] Speaker A: Et au niveau du féminisme aujourd'hui, ce que tu fais toi, ça aide des gens. T'as déjà eu l'impression d'avoir tendu une main, en tout cas.
[01:01:56] Speaker E: Oui, bah oui c'est...
[01:01:57] Speaker A: Je pose une question con mais c'est comme je sais pas.
[01:02:00] Speaker E: C'est difficile, c'est toujours difficile de répondre à ça sans dire oui effectivement je suis un modèle pour beaucoup de gens.
[01:02:04] Speaker A: Parce que du coup t'es publique un petit peu.
[01:02:07] Speaker E: Non mais par exemple avec mon bouquin Vénère qui est sorti en 2022 qui parle donc de ce que c'est que de vivre avec énormément de colère quand on est une femme dans un monde qui refuse cette émotion parce que les femmes n'ont pas le droit d'être en colère, ça fait moche, ça fait mauvais genre.
Ça a été un peu un cri de ralliement et depuis j'ai reçu vraiment énormément, et je continue à recevoir régulièrement des messages de meufs qui me disent « putain bah merci, ça fait du bien de se sentir représentée et d'avoir l'impression qu'on n'est pas seule et que c'est normal en fait ». Et c'est un peu le rôle que j'ai pris à cœur dans mon boulot, c'est juste de montrer une autre présentation.
et de montrer ce dont moi j'ai manqué en grandissant. Vraiment, en toute modestie, c'est vraiment juste à ma petite échelle, je pense qu'on a besoin de plein de représentations et plein de modèles différents, et j'en incarne un, et c'est cool et ça me va, et je ne veux pas aller au-delà de ça, je n'ai pas d'attention plus que ça.
[01:03:00] Speaker A: Non, non, bien sûr, mais c'est comme t'as l'occasion. Comme toi tu peux le faire, il y a des gens qui n'oseraient pas le faire, et du coup ils vont se retrouver, etc. Ce dont t'avais besoin finalement quand t'étais plus jeune.
[01:03:10] Speaker E: C'est ça. Et c'est vraiment, si moi je peux le faire, c'est-à-dire qu'il y a plein d'autres gens qui peuvent le faire, des gens qui me ressemblent plus ou moins qui peuvent le faire. Je ne suis pas l'élue, l'unique, je n'ai pas été touchée par la grâce divine. Enfin voilà, si j'ai réussi, il y en a plein d'autres qui peuvent réussir. Et le but justement c'est d'ouvrir les portes pour qu'il y ait de plus en plus de gens comme nous qui puissent prendre leur place.
[01:03:26] Speaker A: Quand on a reçu Malvina, qui est donc une artiste aussi, elle parlait un peu de ça, du fait qu'elle avait vu quelques représentations qui l'avaient inspiré, mais qu'au final, elle pensait qu'il fallait montrer aussi ce côté de la femme qui est plus agressif aussi, qui a le droit aussi de crier et puis de ne pas être contente, j'ai envie de dire, c'est ça, c'était un peu le message. Du coup, c'est votre nouvelle génération qui amène ça. Tu as déjà aussi des Pas plus vieille qui en dit... Désolé, c'est peut-être méchant. C'est pas beau à dire vieille, mais... Plus âgée, voilà, c'est ça. Mais qui t'ont dit merci aussi, ou.
[01:04:03] Speaker E: Qui... Oh, il y en a plein qui m'ont dit, soit, bah ouais, non, on essayait à l'époque, mais on était trop peu nombreuses, donc on n'a pas eu autant de... Moi, si j'arrive à faire ce que je fais aujourd'hui, c'est parce qu'il y a d'autres qui ont vraiment balisé le chemin avant moi, et j'ai rien inventé, et je marche dans la trace des autres. Et je prépare des trucs pour les prochaines et voilà, c'est vraiment juste un truc de transmission. Et il y en a plein qui m'ont dit « Putain, ça fait du bien de voir qu'en fait on n'a pas travaillé pour rien et qu'effectivement la génération suivante prend le relais ». Et moi j'en vois déjà des plus jeunes qui sont en train de prendre le relais aussi et c'est parfait. Et moi j'ai pas du tout l'intention d'être une espèce de...
de milestone où genre, tu sais, ça s'arrête à moi et j'incarne... Non, non, moi je ne respire qu'à l'obsolescence. Vraiment, je ne rêve que que dans dix ans, tout ce que j'ai écrit soit obsolète. Ce ne sera pas le cas. Ça va prendre beaucoup plus de temps que ça, mais je n'ai pas envie d'être...
Je n'ai pas envie de rester dans l'histoire. Moi, je n'en ai rien à foutre. Je veux juste être... Incarner un truc pendant un moment qui représente un moment de notre vie ou de notre époque. Et après, on passe à la suite, quoi.
[01:05:01] Speaker A: Après une fois que t'as fait quelque chose, normalement ça reste tout le temps. C'est pas ton envie, mais t'as compris, c'est juste que c'est une bonne démarche.
[01:05:08] Speaker E: Je veux pas que ma fille dans 15 ans lise mes bouquins et dise, ouais, grave, pareil.
[01:05:12] Speaker A: Non, je t'en supplie. Ce serait une bonne chose, effectivement, ce serait pas pareil.
[01:05:18] Speaker B: Moi j'ai une question. Est-ce que le fait d'être habitué à l'horreur et du coup à la peur, t'as permis d'oser plus dans ta lutte féministe ? Parce que du coup, souvent je pense que ce qui peut retenir les gens, c'est la peur de ce qu'on va penser, de ce qu'on va dire, de ce qu'on va devoir affronter. Est-ce que le fait d'avoir l'habitude de te faire peur, est-ce que quelque part ça te...
[01:05:45] Speaker E: Alors, il y a un peu de ça, mais ça m'a surtout rendu teubé, parce que du coup, ça m'a donné l'impression que je ne fais pas la taille et le poids que je fais, mais je fais... Je suis Dwayne Johnson dans ma tête, quoi. Vraiment, je suis Sigourney Weaver. Il n'y a pas de problème. Il y a un problème. Je fonce dans le tas. J'oublie juste que non, je n'ai pas fait d'arts martiaux depuis mes 15 ans, que je suis fragile, je suis vieille et que maintenant, je peux me faire me bloquer le dos en éternuant.
[01:06:13] Speaker A: Parce qu'il y a des moments, je.
[01:06:14] Speaker E: Marche dans la rue, on me dit « ouais, s'il m'arrive un truc, je le défonce ». C'est pas sûr, c'est pas sûr. Alors ça m'est arrivé malheureusement de me retrouver dans ce cas-là et effectivement de devoir user de violences pour m'en sortir. Mais c'est des petites douches froides de « ah ouais, la réalité c'est pas comme à la télé, c'est moins marrant ». Donc il y a de ça, mais il y a aussi le fait, je pense, d'évoluer justement dans des sphères culturelles qui sont en marge, comme le métal ou l'horreur. J'ai l'habitude d'être en marge, j'ai l'habitude de ne pas correspondre à la norme et donc j'ai l'habitude de fâcher les gens et qu'on ne me comprenne pas et qu'on ne soit pas d'accord avec moi. Et quand il s'agit de droit et de vie humaine, là, franchement, si on n'est pas d'accord, je m'en bats les couilles.
[01:06:56] Speaker A: Bon, tu es là aussi donc pour parler de métal. Oui. Parce qu'on va passer un peu de musique. Et le premier morceau que tu as choisi, alors j'ai bien aimé elle m'envoyer ses choix, elle a dit je suis désolé c'est hyper basique. Je lui ai dit je suis un mec basique donc les choix me plaisent.
[01:07:10] Speaker E: C'est très basique et très adolescent surtout.
[01:07:12] Speaker A: Ouais, parce que c'est un petit peu à ce moment-là aussi, on va parler de ton enfance après, mais c'est un peu... C'est à l'adolescence qu'on se forge une identité globalement, je dirais, et le métal, ça t'a aidé à cette identité, j'imagine. Et Linkin Park, ça t'a aidé, parce.
[01:07:25] Speaker E: Que là, c'est Numb. Ouais, c'est vraiment, c'est mes daddy issues, toute l'histoire avec mon père. Quand on les a vus au Hellfest, juste avant R.I.P. la mort de Chester, j'étais en train de faire des feux comme une adolescente, en train de chanter des chansons à tue-tête, parce que mon père venait de mourir, et je disais « Ouais, voilà, bien fait ! ». Bon bref, ça c'est mon histoire personnelle, mais...
Tout le monde est au courant. Je parle tout le temps de mon père et du fait que je suis contente qu'il soit mort. Mais voilà, ça fait partie de ces groupes où en fait, les paroles sont simples. Elles disent exactement pile poil ce que t'as dans la tête quand t'as 14 ans et j'avais pas besoin de métaphores, j'avais pas besoin de plus que ça. C'était juste, le monde il est nul, personne ne me comprend. Et bah voilà, super, très bien. C'est ce dont j'avais besoin.
[01:08:01] Speaker A: Est-ce que quand on est adulte on est toujours aussi avec ces textes-là dans la tête ?
[01:08:04] Speaker E: Bah du coup j'ai deux trucs, j'ai mon côté vraiment genre j'aime la musique, j'aime l'artiste, j'aime les jolis mots machin et il y a des moments où juste j'ai envie que ça dise exactement « taper des gens pas contents ». Et ça me va très bien et j'arrive à cohabiter avec ces deux trucs-là.
[01:08:19] Speaker A: Bon bah du coup quelque chose de spécial sur le titre Numb en particulier ?
[01:08:23] Speaker E: Non, c'est juste, voilà, si vous avez un parent qui n'a pas été cool avec vous et qui ne vous a pas laissé exister comme vous avez envie d'exister, c'est peut-être que ça vous parle or.
[01:08:35] Speaker A: Regardez Linkin Park. C'est vrai que c'était un petit peu l'histoire, malheureusement, de Linkin Park. C'est parti, je ne sais pas quoi dire.
[01:08:53] Speaker D: Je suis fatigué de devenir ce que tu veux que je sois Je me sens si infidèle, perdu sous la surface Je ne sais pas ce que tu.
[01:09:20] Speaker A: M'Attendais.
[01:09:27] Speaker D: J'ai become so numb, I can't feel you there I've become so tired, so much more aware I'm becoming this, all I want to do Musique de David Teixeira Et chaque seconde que je perds, c'est plus que je peux prendre ! Je deviens tellement malade, je ne te ressens pas ! Je deviens tellement fatigué, tellement plus conscient ! Je deviens ceci ! Tout ce que je veux faire, c'est être plus comme moi, et être moins comme toi ! C'est parti pour le tour du monde ! C'est parti pour la fin ! Et le dwelling est le sommet de la réalité Près du décalage entre les lignes de l'enfer Et le rêve des fleurs qui conduisent à un sexe d'isolation Je suis enceinte dans l'avortement L'amour est plus fort L'amour est plus fort L'amour est plus fort L'amour est plus fort L'amour est plus fort L'amour est plus fort L'amour est plus fort C'est génial!
[01:14:41] Speaker B: FLAMME !
[01:14:41] Speaker A: FLAMME !
[01:14:42] Speaker D: FLAMME !
[01:15:13] Speaker A: Yeah, je connais rien sur ce groupe là.
[01:15:18] Speaker B: Je suis désolé, j'ai coupé la fin.
[01:15:19] Speaker A: Je suis désolé, j'ai coupé. Je ne connais rien sur ce groupe, je croyais même que c'était Ginger au début. C'est moi qui fais la prog et je ne sais même pas ce que je passe.
[01:15:28] Speaker B: Ça s'entend que ce n'est pas Ginger.
[01:15:29] Speaker A: Je me suis dit, c'est vachement vénère, c'est très vénère. Et on vient d'apprendre sur le ch'meul, si vous êtes en train de regarder en direct, bien évidemment, que la chanteuse est française et le reste du groupe américain, le nom c'est Face Yourself. Et la chanson, c'était Sidération.
[01:15:41] Speaker E: On vient d'apprendre sur le quoi, pardon ?
[01:15:43] Speaker F: Le ch'meule, qu'on appelle le tchat.
[01:15:46] Speaker E: Ah.
[01:15:48] Speaker B: Bah ça remarche plus, c'est génial. Attends, attends, je vais régler ce petit problème tout de suite. Voilà, voilà, voilà, on est revenu, tout va bien normalement. Les caméras marchent.
[01:16:01] Speaker A: Un petit test ?
[01:16:02] Speaker B: Voilà !
[01:16:04] Speaker A: Bravo la technique, elle est formidable. Applaudissez-le s'il vous plaît de chez vous, même si on ne le voit pas. Ce soir, on va aussi parler de ta rencontre avec le métal, de ce que ça t'a apporté, etc. On en a déjà un tout petit peu parlé, mais on va aller, enfin si tu l'acceptes, un peu plus long.
Alors là je suis foutu ! Non mais à quel âge tu as rencontré les musiques un peu plus alternatives, le rock qui peut être un peu plus agressif ?
[01:16:34] Speaker E: Je pense que c'était en primaire, je me souviens plus exactement à quel âge, je devais avoir 8-9 ans, j'étais à un mariage et il y avait un mec plus grand qui devait avoir 12 ans.
qui se faisaient chier parce que c'était le seul de cet âge-là et du coup il m'a fait écouter des trucs pour qu'on s'occupe et il m'a fait écouter Iron Maiden et vraiment je suis restée complètement médusée, je suis tombée folle amoureuse et c'est un amour que j'ai toujours... Iron Maiden c'est un de mes groupes préférés, c'est un de mes groupes doudous, je les adore quoi qu'il arrive et en plus après j'ai découvert leur univers visuel.
C'est pour ça que j'ai 45 000 t-shirts d'Iron Maiden dans mon placard.
[01:17:16] Speaker B: Alors qu'ils sont pas dans le top, apparemment.
[01:17:18] Speaker E: Mais c'est ça ! Vraiment, j'aurais cru. Et je fais partie de ces gens qui étaient très contentes. Alors j'essaye de ne plus acheter de fast fashion neuve maintenant, mais j'étais très contente à l'époque que H&M fasse des t-shirts comme ça. Parce que quand t'étais une meuf et que tu voulais autre chose que des t-shirts de merch informes à 45 balles, eh ben t'étais bien contente de pouvoir avoir ton débardeur Ramones et ou ton crop top Iron Maiden. Donc j'ai pu faire ma collègue avec ça.
Mais voilà, je devais avoir 8-9 ans, et après j'ai découvert WeFM, j'ai découvert Offspring sur WeFM, et j'ai dit « Oh, ça aussi j'aime bien ! » Et donc, petit à petit...
[01:17:52] Speaker A: Tu te souviens de cette émotion que t'as ressentie la première fois où tu l'as entendue ?
[01:17:59] Speaker E: J'avais l'impression de vivre un film dans ma tête. Ça m'a vraiment évoqué tout de suite plein d'images, et je pense que comme j'étais déjà les deux pieds dans l'horreur à cette époque-là, c'est cohérent, parce que vraiment, ça va ensemble.
Fear of the dark en plus où alors même tu vois ça parle de The number of the beast, t'es là genre mais c'est du univers c'est les trucs que j'aime, ça parle des trucs que j'aime bien, y'a des démons, y'a du son, c'est trop bien ! Et ça me rendait heureuse visuellement et après je me suis rendu compte que dans les années 2000 fin des années 90, début 2000, dans tous les films d'horreur qui sortaient, les bandes-sous-moins étaient chanmées. Et il y avait tous ces groupes-là. Et du coup, à chaque fois, chaque film qui sortait, c'était une nouvelle découverte. Et j'ai des chansons maintenant qui sont associées à des films pour toujours. Je pourrais jamais les dissocier. Et du coup, c'est vraiment, ça cristallise mon enfance et mon adolescence. Et ce moment où je me suis fait mon identité culturelle à travers les films d'horreur et à travers les musiques alternatives. En fait, c'est ça que j'aime. Sachant qu'avant ça, ma vie, c'était Michael Jackson.
[01:19:00] Speaker B: Alors ça arrive très souvent.
[01:19:03] Speaker E: Michael Jackson j'ai découvert quand j'avais 5 ans et c'est devenu ma religion numéro 2. Je mettais des pantalons à feu de plancher, des mocassins, j'apprenais les chorégraphies par coeur, je regardais Moonwalker tous les soirs en roulant.
[01:19:14] Speaker A: J'étais une trafane.
[01:19:15] Speaker E: J'ai appris l'anglais à cause de Michael Jackson pour pouvoir comprendre ses paroles.
[01:19:18] Speaker A: Quand j'aime, moi je suis...
[01:19:26] Speaker F: Il y avait déjà la bascule avec l'horreur, le clip de Thriller, tout ça ?
[01:19:29] Speaker E: Justement, c'est vraiment tout ça. En plus après tu vois le réel de Thriller, tu fais « Oh mais attends, tout concorde ! » Et c'est ça que j'adore dans l'horreur, c'est que vraiment, le monde de l'horreur, c'est une espèce de tableau géant avec les fils rouges.
Il y a que des trucs qui se référencient les uns les autres. Et si tu connais Bidule, il est dans le film de machin et lui il fait Bidule, il rend référence à trucs. Et son nom de famille, c'est une référence à Essai. Et quand tu découvres ça... Moi j'ai découvert ça avec Scream. J'ai regardé Scream pour la première fois, j'avais 10 ans quand c'est sorti. Et je me disais, attends, il y a des trucs qui me manquent. Et au fur et à mesure que je faisais ma culture cinématographique, je reliais des trucs à Scream et je revenais en arrière. Et ça m'a permis de faire exploser le truc. Et maintenant, je peux passer des heures à dire, mais tu sais que cette scène...
[01:20:10] Speaker A: T'es la seule personne avec qui il ne faut pas regarder un film d'horreur, c'est ça ?
[01:20:14] Speaker E: Alors si, pendant les films, on respecte, mais par contre si on évoque les films d'horreur pendant une soirée et si j'ai un peu bu, il faut partir loin parce que pendant une heure et demie, je ne vais pas te lâcher et te donner plein de détails qui ne t'intéressent pas.
[01:20:25] Speaker A: Ou alors tu t'en vas de la discussion après plus intelligent aussi, plus cultivé en tout cas.
[01:20:29] Speaker E: Ouais mais pour une culture t'as pas forcément demandé à boire quoi.
[01:20:33] Speaker A: Et si tu sais le thriller John.
[01:20:34] Speaker B: Landis et le loup-garou de Londres et machin.
[01:20:36] Speaker A: Putain parler incompris je suis perdu. Après tu dis t'as connu Oui FM et t'as écouté Offspring, t'as pas été un peu déçu du coup que ce soit pas si l'horreur, que ce soit un peu mignon ?
[01:20:46] Speaker E: Alors oui et non.
[01:20:48] Speaker B: Il y a quand même un scolopendre sur la pochette.
[01:20:52] Speaker A: C'est vrai qu'ils sont pas super beaux non plus.
[01:20:53] Speaker E: Offspring fait une apparition dans le film.
[01:20:57] Speaker F: La main qui tue.
[01:20:59] Speaker E: C'est dans une scène dans laquelle Dexter se fait scalper.
par la main, il se fait arracher vraiment les yeux, il y a son cerveau et tout, c'est génial. Donc si, en fait, il y a toujours un lien qui est fait. Tout se recoupe, toujours.
[01:21:12] Speaker A: C'est bon, je les accepte parce qu'ils ont été dans un film d'horreur. Voilà. Tous les groupes que tu as écoutés n'ont pas fait partie du film.
[01:21:17] Speaker E: Non, mais par contre, tu sentais bien que ça faisait partie de leur univers. Il y avait des trucs qui se répondaient. Et en même temps, je n'aime pas que l'horreur et le macabre. Je suis aussi pleine de joie et de bonne humeur.
Et du coup j'aime bien le punk rock parce que le punk rock c'est on est tous copains et on va à la plage et on saute dans des piscines toutes habillées, c'est super !
[01:21:33] Speaker A: C'est vrai que j'ai cette image là aussi.
[01:21:35] Speaker B: Mais il y a le petit lien Teen Movie aussi quand même.
[01:21:42] Speaker A: Et donc quand t'écoutais Offspring et Oui FM, t'avais...
[01:21:46] Speaker E: J'avais 9-10 ans.
[01:21:48] Speaker A: Parce que j'étais déjà parti sur le collège.
[01:21:50] Speaker E: Non, collège c'est Linkin Park justement. C'est mon premier CD gravé qu'un pote m'a fait en quatrième parce que je lui ai dit que j'aimais bien Linkin Park et du coup il m'a gravé Météora. Et ça a été l'ouverture vers un monde de... Ah, en fait, même quand on n'a pas d'argent, on peut avoir les épaules.
Parce que j'avais pas du tout les moyens d'avoir tous les albums et en plus tu pouvais pas, à part que si tu passais 4 heures au Virgin à l'époque, à écouter les CD pour être sûr que t'aimes bien, fallait prendre le risque quand même d'acheter un CD en entier sans savoir si t'allais aimer ce qu'il y avait dedans.
Donc voilà, il m'a fait mon premier mix CD, c'était un CD gravé rose bonbon, avec Linkin Park, il avait dessiné des petits.
[01:22:31] Speaker A: C'est super mignon.
[01:22:32] Speaker E: Voilà, c'est trop mignon. Xavier, si tu m'écoutes... D'ailleurs il m'a envoyé un message y'a pas longtemps sur Facebook, c'est fou, bref.
[01:22:37] Speaker B: Et tu as pas répondu. Oups !
[01:22:39] Speaker E: C'est si j'ai répondu !
[01:22:42] Speaker B: Je me rappelais que j'avais pas répondu, merde !
[01:22:45] Speaker A: En tout cas, ce lien aussi avec le métal, ça a toujours été un lien de partage, parce que tu disais au mariage, il y a eu ce garçon qui était partagé à Iron Maiden, il y a toujours ce truc de transmission, ça a créé des liens.
T'étais contente en tout cas, parce que, je sais pas, tu disais tout à l'heure que... J'avais pas d'amis.
[01:23:01] Speaker E: Voilà. Non, tu peux le dire.
[01:23:02] Speaker A: J'ai adoré.
Elle a fait son deuil depuis. Du coup là c'était le lien, tu pouvais avoir un contact, un échange.
[01:23:13] Speaker E: En fait j'ai trouvé ma communauté et ça a complètement basculé l'été de mes 16 ans grâce à internet. J'étais sur une salle de tchat MSN, parce qu'à l'époque il y avait des salles de tchat MSN. une salle de tchat qui s'appelait Punk Rock Metal and the Death sur laquelle on s'est retrouvés tous pendant un été. En fait, on s'est rendu compte qu'on était les mêmes à venir tous les jours pendant tout un été, à tel point qu'au bout d'un moment, on s'est dit, venez, on se rencontre. Et donc, on a fait une rencontre à l'Opéra Bastille, évidemment, parce que où est-ce que se retrouvaient les métalleux ?
[01:23:42] Speaker B: Près de la rue Keller.
[01:23:43] Speaker E: Voilà, exactement.
[01:23:45] Speaker B: On allait à l'Indien et Goéland.
[01:23:47] Speaker E: Exactement. Et après, on finissait au Furieux où on pouvait boire des Monaco parce que ça, on avait le droit quand on était mineur.
qui est devenu le feel good maintenant.
[01:23:54] Speaker B: Encore une fois c'était une autre époque.
[01:23:56] Speaker A: L'école c'est mauvais pour la santé.
[01:24:00] Speaker E: Et ce bar dans lequel j'ai emmené ma fille il n'y a pas longtemps justement. Donc vraiment boucle bouclé de genre c'est trop beau.
Transmission encore.
[01:24:06] Speaker F: Elle a certainement pas bu en Monaco.
[01:24:08] Speaker E: Non mais par contre le DJ lui a passé une version métal de Frozen, c'était super.
Et donc c'est là que j'ai rencontré ma première vraie bande de potes.
qui était juste à la base des gens qui étaient intéressés par la même culture musicale que moi et on se retrouvait tous les samedis à Bastille et on finissait tous les samedis soirs au Furieux et dans des états compliqués. Ça a été la première fois que j'ai pu avoir des petits copains parce que enfin les gens me trouvaient intéressante et belle et des gens qui me voyaient de la valeur en moi. C'était la première fois que ça m'arrivait depuis le début de mon adolescence.
J'avais des mecs qui apprenaient l'intro de Kids on the Right de Offspring parce qu'ils savaient que c'était ma chanson préférée à l'époque. Parce que c'est aussi une chanson qu'on retrouve dans le film The Faculty, qui est un de mes films d'horreur préférés.
Tout est lié ! Obsessionnel, vraiment ! Cette bande de potes, aujourd'hui mon meilleur ami qui est aussi mon tatoueur, date de cette époque-là et ma vie ne serait pas celle qu'elle est aujourd'hui si je n'avais pas rencontré ces gens-là à cette époque-là.
[01:25:18] Speaker A: C'est quand même une valeur émotionnelle forte, le métal.
[01:25:22] Speaker B: C'était l'été de quelle année ?
[01:25:23] Speaker E: C'était 2004. On a fêté nos 20 ans. Tu te rends compte, Pierre ? C'est quand on s'est rencontrés. Et t'es déjà vieux. Non, 2003, pardon, 2003.
[01:25:30] Speaker B: C'est très important.
[01:25:45] Speaker A: Oui mais j'avais pas encore créé le business de Noise.
[01:25:46] Speaker B: Non mais tu faisais l'après-midi.
[01:25:48] Speaker A: Je faisais l'après-midi, oui. J'étais déjà au IFM. J'étais déjà des trucs pas bons.
[01:25:52] Speaker E: Moi j'étais au collège.
[01:25:54] Speaker A: Oui bah ça va ! J'étais stagiaire pour pas d'argent. On leur fait des gros bisous à ouf.
[01:26:02] Speaker B: Ça a duré que 5 ans.
[01:26:02] Speaker A: C'est une autre époque ! C'est le nom de l'émission, c'était une autre époque. À ce moment-là, tout s'est envolé. Tu penses que c'est une musique qui t'a fait basculer dans quelque chose de... Tu racontes que c'était pas super joyeux avant et que t'es passée là, à cette espèce de sensation de liberté, d'acceptation.
[01:26:28] Speaker E: Surtout, j'ai trouvé mon identité. J'avais l'impression qu'elle avait toujours été là, mais je savais pas qu'elle pouvait s'exprimer comme ça.
J'ai compris que je pouvais m'habiller comme les gens que j'aimais bien dans les films d'horreur. C'était pas juste un truc de film que je pouvais écouter.
[01:26:44] Speaker B: C'est un truc de film et.
[01:26:49] Speaker E: Du furieux. J'ai commencé à bosser ma garde-robe. Pareil, pas évident quand on n'avait pas énormément de moyens. Il faut être riche pour être gothant. En tout cas, à Paris, à cette époque-là, il n'y avait pas grand-chose. Il n'y avait pas Vinted. Aujourd'hui, c'est beaucoup plus facile.
Mais ma mère m'a acheté ma paire de New Rocks pour mes 17 ans. Ah bah les New Rocks... Bah je les ai encore d'ailleurs. Je n'arrive pas à m'en séparer, je ne les porte plus mais je suis incapable de les jeter.
[01:27:16] Speaker A: L'objet de collection ?
[01:27:17] Speaker E: Ah ouais. En plus ma fille elle a dit qu'elles étaient trop cool.
[01:27:19] Speaker B: Ouais, c'est génial, tu les gardes pour les donner à ta fille.
[01:27:23] Speaker E: Au grand désarroi de son père mais hey ! Il n'est pas le seul à décider !
[01:27:31] Speaker A: Et à partir de là, donc t'avais un groupe d'amis, ça s'est multiplié, t'as rencontré encore plein de gens. Est-ce que ça t'a permis aussi d'avoir une autre vision du monde en dehors du fait de t'accepter, mais de voir que peut-être les gens étaient sympas ?
[01:27:45] Speaker E: Oui, justement, c'est ça. Parce que c'est une communauté. Il faut trouver sa communauté. Une fois qu'on trouve sa communauté, putain, on peut respirer, on peut être soi-même. J'ai envie de roter, excusez-moi.
[01:27:56] Speaker A: T'es à l'oie.
[01:28:18] Speaker E: Il y a bientôt un clip, t'inquiète pas ! Aujourd'hui on est vachement revenu de la grande communauté du métal parce qu'on a vu effectivement que quand on met un peu trop de lumière sur certains trucs, c'est pas aussi mignon et bisounours que ça prétendait l'être. Mais par contre à une échelle plus petite de vraiment mon cercle à moi, Oui, ça m'a permis d'avoir une famille, des gens qui m'acceptaient tel que j'étais, même si on avait aussi nos petites querelles selon les groupes, parce qu'il y a ceux qui écoutaient des trucs qui n'étaient pas commerciaux, il fallait pas écouter. Il y a des trucs que j'écoutais en cachette à l'époque, justement, j'en ai mis dans la sélection. Parce que je voulais pas perdre ma crête, surtout que je suis arrivée en étant la petite meuf qui écoutait Iron Maiden. C'était un peu genre, ouais, moi j'écoute des vrais groupes de vieux papis.
Alors que bon, c'est quand même pas inaccessible Iron Maiden, il y a pire.
[01:29:17] Speaker B: C'est pas si violent.
[01:29:18] Speaker E: Non, en vrai non, pas du tout. C'est même complètement, enfin c'est ce que mon mec appelle la musique de générique d'animé.
[01:29:24] Speaker A: Charpunaise ! C'est un puriste métalleux ?
[01:29:29] Speaker E: Non, lui il est plus Stoner, Stoner, Grunge, Seattle, tout ça, voilà.
[01:29:33] Speaker B: Moins licra, quoi.
[01:29:35] Speaker F: Moins licra, plus flanel.
[01:29:36] Speaker E: Alors que moi, il se moque de moi parce que j'écoute beaucoup de ce qu'il appelle du rock de camionneur aussi, genre Forainer, ce genre de trucs.
[01:29:41] Speaker A: Ah ouais, le bon rock FM. J'aime beaucoup Kansas. Ça aussi, il y a des chauffeurs poids lourds dans le Stoner, non ?
[01:29:53] Speaker E: Après c'est pas un snob, c'est juste des petites guéguerres. Il faut maintenir un peu cette mythologie. On est une grande famille mais on a chacun des petites factions qu'on défend.
[01:30:06] Speaker A: Ça se voit un peu moins maintenant, quand même, ces différences.
[01:30:09] Speaker E: Et ça, justement, c'est un truc que j'apprécie énormément à mon âge et à notre époque, c'est que, justement, aujourd'hui, parler d'aimer Linkin Park ou avoir une affection pour des groupes comme ça, tu te rends compte que tous ceux qui faisaient semblant de ne pas aimer à l'époque, aujourd'hui, ils chialaient dans leurs jambes pareilles en se tirant le T-shirt en disant « vie est trop dure et personne ne comprend ». On a été tous dans le stade et on prend plus plaisir à revisiter ces trucs-là et à dire en fait, Le curseur c'est j'aime ou j'aime pas. C'est j'aime ou j'aime pas et je choisis en fonction de ça et je me pose plus ce genre de questions et c'est pour ça qu'il y a des groupes dont je suis ultra fan aujourd'hui et je sais qu'ils sont considérés comme risibles par les puristes et la scène genre Bad Omens vraiment c'est le meilleur exemple c'est ce que mon mec encore une fois j'arrête pas de le citer c'est ce qu'il appelle le The Weeknd du métal Je trouve ça très bien trouvé, c'est ce qu'il a dit. Il dit aussi que c'est le... Je ne fais que le système avec une catastrophe. Mais il est génial, c'est pas de ma faute. C'est le métal qui se tire en t-shirt. Tu chantes en te tirant le t-shirt comme ça dans les clips.
Et j'adore Bad Omens, je suis très cliente de Bad Omens parce que ça parle à la midinette de 14 ans qui est toujours en moi, parce que je serai toujours sa midinette de 14 ans et que j'y tiens. Et à côté de ça, je suis capable d'écouter aussi des trucs beaucoup plus hardcore quand j'ai envie de patater tout le monde. Et je trouve que c'est très bien de laisser ces trucs exister ensemble.
[01:31:29] Speaker A: La communauté dont on parlait, elle n'est pas tout le temps jolie. Effectivement, après, on peut dire que toutes les communautés sont un peu comme ça aussi.
Ce n'est pas spécifique, je pense, au métal.
[01:31:41] Speaker E: Non, je pense que le métal, c'est juste qu'on a longtemps prétendu l'inverse. On a vachement capitalisé là-dessus, alors que...
[01:31:49] Speaker A: Après est-ce qu'il n'y a pas, je ne sais pas si c'est capitaliser ou essayer de faire comprendre aux gens qui ne supportent pas le métal ou qui ont une vision de cette communauté un peu particulière, de leur dire finalement elle est un peu, elle est comme les autres, ce n'est pas chelou, ne vous inquiétez pas, il n'y a pas eu de communication un petit peu là-dessus.
[01:32:05] Speaker B: Oui parce que ça partait d'un a priori beaucoup plus violent.
[01:32:08] Speaker E: Comme avec l'horreur, c'est la même chose. On souffre des mêmes clichés quand on est fan d'horreur.
T'as forcément un problème psychologique, t'es forcément un pervers, t'as forcément des pulsions inavouées.
[01:32:19] Speaker B: C'est pas vrai, y'a pas un fond de vérité.
[01:32:22] Speaker E: Est-ce que c'est pas le cas de tout le monde ? Nous, au moins, on a trouvé un moyen, un sens de décompression où on peut exprimer ces trucs-là de façon contenue et contrôlée.
[01:32:32] Speaker B: Prendre du plaisir sans le faire.
[01:32:34] Speaker E: Pendant une heure et demie, tu dis « aaaah », tu laisses tout s'exprimer. Mais c'est comme quand tu vas à un concert de métal justement, tu vas dans un mosh pit et après t'es content et tu tapes pas sur le mec qui t'a énervé dans le métro parce que t'as pu te défouler justement dans la fosse.
[01:32:51] Speaker F: Du coup, je me demandais aussi, en tant que meuf vénère, est-ce que le métal t'a aidé justement à révéler cette partie-là et à l'assumer plus ?
[01:33:01] Speaker E: Absolument, j'ai toujours écouté beaucoup de pop aussi, j'écoute parfois un peu de rap et de R'n'B, j'ai pas de limites par rapport à ça, j'écoute même de la country. Je me souviens qu'à l'époque, j'écoutais tout sauf la country ! En fait non, je me rends compte que le country est un truc super. Mais par rapport à ces émotions-là et à tout l'univers visuel que j'ai en moi et toute cette colère que j'ai depuis environ ma naissance, il n'y a que dans le métal que j'ai pu trouver autant de soulagement.
Et bah ouais, quand t'es vénère et que t'as envie de taper sur tout le monde et que t'es dans les couloirs du métro et que t'as quelqu'un dans tes oreilles qui crie « tuée, tuée, tuée, tuée », ça fait du bien ! Tu te sens accompagnée, tu te sens comprise. Moi c'est pas Petit Bambou qu'il me faut.
[01:33:46] Speaker A: Tu as choisi dans tes clips forcément celui qui représente peut-être le plus, l'horreur.
[01:33:52] Speaker E: Oui, j'ai découvert dans un film d'horreur justement.
[01:33:55] Speaker A: De lui ou il a joué ?
[01:33:57] Speaker E: Non, non, non, c'était dans La Main qui Tue, encore une fois. Ils font tout un truc sur ce clip de Dragula et c'est comme ça que j'ai découvert. Putain mais de quoi il parle ? Est-ce que c'est un vrai clip vraiment ? Et je suis allée chercher.
Mais j'aime bien ! J'ai rencontré Rob Zombie et il m'a dit, on a pris une photo ensemble, il m'a dit « Oh, vous ne pourrez pas croire que je suis ton père ? » Et ça m'a dit « Non ».
[01:34:21] Speaker A: Ok, je prends. Oui papa ! C'est une personne qui semblait gentille.
[01:34:24] Speaker E: Avec moi, il était avec sa femme, ils étaient là tous les deux et ils avaient l'air très sympas. Ils ont été très agréables, très cools. Et c'est vrai qu'en plus physiquement ils ressemblent un peu à mon arme.
[01:34:35] Speaker B: Vous vous êtes rencontré professionnellement ?
[01:34:38] Speaker E: Non, c'était à une séance Panic Cinéma, il était venu présenter, je ne sais plus quel film, peut-être un Halloween, je ne me souviens plus. C'était il y a longtemps, une dizaine d'années.
[01:34:50] Speaker F: Ah oui d'accord, parce que les séances Panic Cinéma auxquelles je suis allé, il n'y avait pas Rob Zombie qui était invité, malheureusement.
[01:34:55] Speaker E: C'était assez impressionnant, dans une toute petite salle en plus, et il est venu, donc j'ai trouvé ça cool de sa part, et en plus il a pris le temps de prendre des photos avec tout le monde, il a été très très sympa.
[01:35:05] Speaker A: Elle était trop contente.
[01:35:07] Speaker E: De ouf !
[01:35:07] Speaker A: Elle était à fond.
[01:35:09] Speaker E: Je ressortais cette photo toutes les trois semaines. Vraiment, de l'homme. Ah vous avez parlé de Rob Zombie, regardez !
[01:35:17] Speaker B: Regardez, j'ai un poster derrière moi, avec une 4x3.
[01:35:19] Speaker A: Lui, vous voulez parler de lui ?
[01:35:23] Speaker E: Oh mais c'est qui à côté ? Quelle coïncidence !
[01:35:28] Speaker A: On se ressemble, non ? C'est le truc. Dragula donc, mais on va parler juste après, on va avoir Enjoy The Noise qui va nous parler un peu de musique, mais on parlera aussi un petit peu des messages du métal, si tu veux bien, dans le split d'après. On part pour le clip ?
[01:35:44] Speaker B: Enfin, on en a encore après.
Bon on y va quoi ! On continue l'émission c'est vrai que !
[01:35:52] Speaker A: Mais là le kick est énorme et c'est vrai que ça donne envie de danser, le dragula c'est le truc pour faire la teufie !
[01:35:56] Speaker E: Il marche toujours trop bien !
[01:35:58] Speaker A: Ça tourne toujours ! Quand tu vas dans des clubs métal, il y a toujours un petit dragula ! Toujours efficace !
[01:36:05] Speaker D: C'est parti pour le kick !
[01:36:39] Speaker A: Je suis le soleil exséminé qui passe par les arbres qui s'éloignent de la.
[01:36:45] Speaker D: Pluie Je suis le ciel qui regarde les aigles s'éloigner de la terre et les conquérir Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est la fin de cette vidéo ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[01:46:06] Speaker A: Très très beau morceau de Messa, si je dis bien le nom. Messa avec ce titre, At Races, que tu as choisi mon petit Enjoy, puisque c'est ton moment.
[01:46:15] Speaker F: Oui, c'est une nouveauté, Messa. Le groupe n'est pas tout à fait nouveau, même si c'est un groupe qui est quand même assez jeune, qui tourne bien en ce moment dans la scène Doom et dans la scène Stoner, groupe italien. Du coup, Messa, il me semble que ça veut dire messe en fait, en italien tout simplement.
Groupe de Cittadella, donc dans le nord de l'Italie, avec des influences qui sont très blues, doom, stoner, un peu prog, parfois un peu jazz d'ailleurs, toujours avec la voix assez envoûtante de Sarah Bianchin. Donc vraiment, groupe qui est excellent à la fois en studio et en live, pour les avoir vus.
Et donc, nouveau morceau, donc At Traces qui annonce un nouvel album. Donc l'album, ça s'appelait The Spin. Ce sera leur quatrième. Il sort le 11 avril et ce sera chez Metal Blade, chez qui ils ont signé il n'y a pas longtemps.
[01:47:00] Speaker A: C'est très beau. C'est très, très joli ce côté plein de noms.
[01:47:03] Speaker F: Avec ce côté très, très gothique, je trouve, justement, dans le son de la guitare, dans le truc un peu entraînant, un petit peu rock gothique années 80. Dans le son de la guitare, j'ai pensé un petit peu à Angman's Chair, ce qu'ils peuvent sortir depuis quelques années.
[01:47:18] Speaker A: Que nous allons recevoir très bientôt avec un des membres qui ne répond jamais aux questions. Donc on va pouvoir avoir un autre point de vue. L'intérêt de ça c'est d'avoir un autre point de vue sur le groupe puisque c'est toujours les deux mêmes qui répondent. Bref, ça c'était une petite parenthèse, j'en profite aussi pour rappeler aux personnes qui viennent de nous rejoindre que merci déjà et puis que vous avez fait le bon choix, vous allez voir on rigole quand même beaucoup. Et on a ouvert un Patreon, voilà si vous avez envie...
On a ouvert un Patreon tout à l'heure, c'était à quelques minutes on va dire. Et si vous avez envie d'y participer, sachez que dedans il y a plein plein de choses qu'on va ajouter, qu'on va faire toute la semaine. Si j'arrive à être réveillé, attends ! Et ça, c'est Paris un jour ! Mais bon, Enjoy, tu nous parles d'autres choses.
[01:48:18] Speaker F: Oui, dernier petit truc sur Messa aussi, ils commencent à annoncer des dates de concerts, des festivals aussi, donc ils ont été annoncés au Resurrection Fest en Espagne, à l'Alcatraz en Belgique, ils ont été annoncés aussi au Roadburn, donc aux Pays-Bas, et puis il me semble que c'est le 29 juin au Molotov à Marseille. Donc pour la petite date française.
Ils passent souvent dans le sud de la France vu qu'ils sont du nord de l'Italie, c'est pas très loin.
[01:48:44] Speaker B: Je crois qu'il dit n'importe quoi parce qu'il a dit qu'Alcatraz était en Belgique, alors que pas du tout.
[01:48:49] Speaker A: C'est vrai, je pense que c'est un menteur.
Putain au Molotov, mais à Marseille il se passe de plus en plus de trucs là, j'ai l'impression. A Massia. C'est bien, dans le sud qu'il se passe enfin un peu de choses.
[01:49:03] Speaker F: A Marseille, à Montpellier aussi, j'ai l'impression que les dates c'est de plus en plus fréquent.
[01:49:08] Speaker B: Ah puis apparemment il y a un festival metal qui est en train de se créer sur la Versette.
[01:49:12] Speaker A: Versette, voilà.
On verra bien, on n'en sait pas plus pour le moment, mais une personne a été forcée d'accepter de faire un festival à 7. C'est Sarah qui a lancé l'idée. On lui fait d'énormes bisous. Si je crache sur tout le monde, ça va être très bien. On va se battre. Je sais pas me battre, donc tu vas gagner direct. Je te le dis tout de suite, je vais me mettre à pleurer dans un moment.
Donc tu as déjà gagné ! Enjoy, tu voulais nous parler d'un autre groupe ?
[01:49:38] Speaker F: Ouais, donc le clip qu'on va passer juste après, c'est un morceau qui s'appelle Chemicals, et c'est un groupe qu'on a déjà passé il y a quelques émissions de ça, puisque c'est SOM, S-O-M.
[01:49:46] Speaker B: Comme la baie ?
[01:49:48] Speaker F: Comme la baie, voilà, comme la bataille, comme...
[01:49:52] Speaker B: Après l'orthographe, c'est pas mon forme en fait.
[01:49:55] Speaker A: Les boutons !
[01:49:55] Speaker E: Les petits boutons !
[01:49:57] Speaker B: Donc nous y sommes... Je sais pas comment le prendre...
J'ai l'impression que je suis un peu vexé quand même.
Bon allez, j'arrête, promis.
[01:50:28] Speaker F: Donc, super groupe dans le sens alliance de musiciens qui étaient déjà très expérimentés puisque c'est des musiciens qui viennent tous de groupes comme Caspian, comme Genius et Constance, donc c'est des groupes qui sont tous...
[01:50:42] Speaker A: C'est des groupes qu'il n'y a que toi qui connais, non ?
[01:50:44] Speaker F: C'est des groupes qui sont connus pour tous ceux qui sont intéressés par la scène post-rock, post-metal, en tout cas c'est des musiciens à chaque fois qui ont.
[01:50:51] Speaker B: De la bouteille, qui envoient le courrier.
[01:50:53] Speaker F: Voilà, un petit peu.
[01:50:55] Speaker A: C'est comme ça tout le temps. On est super cons.
[01:50:59] Speaker B: Franchement, celle-là elle était pas mal parce qu'il vous a fallu un petit temps pour...
[01:51:05] Speaker E: C'est pas forcément une bonne chose.
[01:51:08] Speaker B: C'est le temps de dire non je.
[01:51:10] Speaker A: Dois pas rire et je dois pas m'attendre.
[01:51:11] Speaker E: Une bonne blague normalement c'est censé... Non.
[01:51:14] Speaker B: Bah ça dépend, ici c'est un peu élevé.
[01:51:18] Speaker F: C'est de l'élévité d'humour, c'est ça. On connaît le concept.
Donc des poids lourds de la scène post-rock et post-metal, qui ont déjà sorti, il me semble, deux albums, qui ont déjà tourné depuis quelques années dans 21 pays, donc autant dire les mecs qui veulent se faire connaître. Et puis ils viennent de sortir un nouveau clip pour Chemicals, c'est exactement mon kink, c'est-à-dire c'est du rock qui est hyper mur du son, avec à la fois cette lourdeur et cette planance qui est Vraiment pour tous les fans de Deftones, de Oliphone, un petit peu de guitare cristalline à la Tesseract. Tout ça, c'est pour les gens qui kiffent tout ça. Et puis moi, ça me parle évidemment.
Ça me parle évidemment, c'est un petit peu comme le nouveau morceau de...
[01:52:08] Speaker A: J'espère que c'est ton choix quand même.
[01:52:09] Speaker F: Donc... Ah oui, c'est mon choix, mais en tout cas, tout ce qui... C'est mon choix avec Christine...
[01:52:12] Speaker B: Enfin, avec Évelyne... Évelyne Thomas.
[01:52:14] Speaker F: Évelyne Thomas, voilà. Mais pas Christine Bravo, parce que j'allais me planter.
[01:52:18] Speaker B: Christine Bravo, elle chantait dans le Journée. Et ça, c'est un autre dossier. On vous montrera plus tard les évidences.
Y'a un live, tu connais Jordi ? Y'a un live où le chanteur c'est Christine Bravo.
[01:52:32] Speaker E: C'est vraiment...
[01:52:34] Speaker B: C'est t'assumer prendre. Les vêtements, tout, la pipe de cheveux, la totale.
[01:52:39] Speaker A: Alors on sait pas si c'est gentil pour Christine Bravo ou pour lui, mais chacun fera son choix.
[01:52:44] Speaker B: Moi je pense que c'est sympa pour les deux.
[01:52:46] Speaker F: Maintenant je suis très curieux de voir ce fameux live de Jordi quand même.
[01:52:51] Speaker A: Bon continue. Pardon. Le pauvre, il se fait à chaque fois massacrer.
[01:52:56] Speaker B: Non, la semaine dernière, on ne l'a pas coupé.
[01:52:58] Speaker A: Non, mais quand même, le dernier split, il était traumatisé, il n'a plus bougé.
[01:53:00] Speaker F: Le dernier split, j'étais en position fétale dans ma tête.
[01:53:03] Speaker B: Ce n'est pas de notre faute.
[01:53:06] Speaker A: Non.
[01:53:07] Speaker F: Pour une fois.
[01:53:08] Speaker C: Ou pas.
[01:53:13] Speaker F: C'est un petit peu comme le morceau de Messa qu'on a écouté tout à l'heure. Pour moi c'est vraiment de la musique que tu blastes quand tu écoutes ça la nuit. C'est un petit peu comme des mains lumineuses tendues dans les ténèbres.
T'as envie d'écouter ça le soir. En tout cas moi j'ai envie d'écouter ça le soir. Dans ta playlist nocturne. Oui c'est typiquement le genre de musique qu'on peut trouver dedans.
Et puis pour ce qui est de Somme, donc actualité, leur troisième album qui va sortir le 14 mars chez Pelagic Records et ça va s'appeler Let The Light In.
[01:53:43] Speaker A: Bon on nous a dit qu'il fallait pas aimer Pelagic, bon on va faire comme ça.
[01:53:47] Speaker F: Somme, c'est bien.
[01:53:48] Speaker B: Ils sont pas très gentils mais ils.
[01:53:49] Speaker A: Sortent des bons albums. C'est comme ça. Je ne sais plus plus quoi dire donc on peut y aller.
[01:53:54] Speaker F: On peut lancer le clip.
[01:53:55] Speaker A: Très bien, on va y aller. On regarde ça tout de suite, Somme. Je crois que tu peux appuyer sur le bouton.
[01:54:00] Speaker B: Maintenant.
[01:54:01] Speaker C: En Somme, tu peux.
[01:54:12] Speaker D: C'est pas possible.
Oh, il rentre.
c'est Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[02:03:58] Speaker A: Ne vous battez pas... Ah pardon ! Au milieu, y'a des couteaux !
[02:04:02] Speaker F: On est dans un climat de violence exceptionnel !
[02:04:04] Speaker E: Non mais c'est bien, on parlait du fait de la communauté, on sème le.
[02:04:08] Speaker A: Nez, on se juge !
[02:04:10] Speaker E: On se juge ! Y'a du jugement dans cette pièce !
[02:04:12] Speaker A: C'était en rentaine, normalement ils savaient pas ! On est là pour faire semblant d'être gentils quoi !
[02:04:16] Speaker B: En tout cas, c'était bien Nine Inch Nails... Hop !
[02:04:19] Speaker A: Last Train ! Oui, avec One by One, c'est le tout dernier single qui est sorti en clip, donc là, dernièrement cette semaine. Effectivement, bon...
[02:04:25] Speaker B: L'intro c'est quand même très Nine Inch Nails.
[02:04:27] Speaker A: La façon de chanter un petit peu... Est-ce que c'est grave ?
[02:04:29] Speaker B: Le fait que t'aies que... La façon de chanter avec juste un pattern de batterie derrière, c'est quand même...
[02:04:36] Speaker A: Bon après c'est le retour de Nine Inch Nails donc... Bien sûr c'est pas.
[02:04:38] Speaker F: Eux qui sont à l'accord Arena en juillet là !
[02:04:41] Speaker A: Voilà, donc il y a le concert de Nine Inch Nails, les places ont été mises en vente, c'est peut-être aussi un lien, je ne sais pas. Mais est-ce qu'il y en a encore des places en vente pour Nine Inch Nails ?
[02:04:47] Speaker B: Je crois qu'il y en a encore.
[02:04:47] Speaker A: Ah ouais ?
[02:04:51] Speaker E: Non.
[02:04:51] Speaker A: Ah c'est pas bon.
[02:04:52] Speaker B: Celles qui sont très chères, je pense qu'il y en a encore.
[02:04:53] Speaker A: Après c'est vrai que ça va jusqu'à 200 balles je crois.
[02:04:54] Speaker E: Ah mais d'accord.
[02:04:55] Speaker F: Ah oui.
[02:04:55] Speaker E: Ah non mais il faut, il faut, il faut, il faut, on est tous pauvres.
[02:04:59] Speaker B: Bah moi j'y vais pas.
[02:05:00] Speaker A: Lui il y a 14 jours, il va arrêter maintenant. Mais Last Train c'est un groupe français qui sort un nouvel album et qui cartonne. C'est un groupe français qui fait du rock et qui marche très très bien. Et ça commence même à marcher à l'étranger aussi pour eux et la France marche plutôt pas mal à l'étranger en ce moment.
[02:05:17] Speaker B: J'ai cru entendre qu'il y avait des morceaux aussi beaucoup plus heavy que ça.
J'ai entendu notre amie Shaker Maker qui était venue faire l'émission, elle a écouté le vinyle, elle a fait une Tid Story. J'ai entendu des titres, ça a l'air d'un voyer sévère comme on dit. Je suis impatient d'écouter plus.
[02:05:37] Speaker A: Après on parlait de l'accent.
Non mais on parlait de l'accent et de la langue aussi. Bon alors, quand on est français, est-ce qu'il faut chanter en français, est-ce qu'il faut chanter en anglais ? Et les français, est-ce qu'il ne faut pas assumer...
[02:05:48] Speaker E: J'ai rien dit, mais je ne sais.
[02:05:50] Speaker A: Pas pourquoi tu me regardes. Non mais c'est même pas ça, c'est un vrai débat et c'est un sujet qui a été très compliqué à l'époque.
[02:05:57] Speaker B: Et je pense, Pierre, qu'il y a autant d'avis que de personnes sur cette planète.
[02:06:00] Speaker F: Non, c'est vous !
[02:06:01] Speaker A: Mais je veux quand même que vous parliez.
Non mais c'est un truc qui m'a souvent dégoûté moi quand ça chantait en français que c'était sur du métal déjà je ne comprenais pas je me disais le français n'a rien à faire là-dedans alors bon maintenant j'ai changé un petit peu d'avis quand même parce que peut-être un peu moins con après ça reste à vérifier. En tout cas là-dessus.
[02:06:18] Speaker B: Et puis t'es fan de David Charvet aussi.
[02:06:21] Speaker A: T'es pas obligé de tout dire, ok ? Ok, je retourne à mes boutons ! Je l'ai toujours confondu avec Dalida.
[02:06:30] Speaker B: D'ailleurs j'ai une idée de jeu.
[02:06:33] Speaker E: Il est en train de te faire le même traitement, tu te balles ou pas, ça te plaît ?
[02:06:36] Speaker A: Ouais mais dans ma tête c'est comme ça, donc en fait ça va. Tout se passe normalement.
C'est un chaos là-dedans, du coup là j'ai l'impression que ça se passe normalement.
Il me code assez pour ça. Donc t'as une idée de jeu ? Tu veux vraiment parler ? Non parce que je suis pas sûr qu'on puisse tout dire.
[02:06:49] Speaker B: Bon d'accord je vais garder ça encore un peu secret.
[02:06:51] Speaker A: Mais oui on va sortir des jeux.
[02:06:52] Speaker B: J'ai rencontré quelqu'un hier qui travaille dans les jeux de société.
[02:06:57] Speaker E: Moi j'en connais des gens qui travaillent.
[02:07:01] Speaker B: Dans les jeux de société.
[02:07:03] Speaker A: C'est qui ?
[02:07:03] Speaker B: Elle a pas encore commencé. Elle commence dans deux semaines.
[02:07:06] Speaker E: Ok donc je la connais pas.
[02:07:08] Speaker A: J'ai pas envie de la connaître. Non mais je sais, c'était une vanne. Elle est très gentille, on lui fait un coucou. Bon, on la regardera jamais mais... Mais donc cet accent... J'ai tout fait pour qu'on ne revienne pas mais... Si, je m'accrochais à mon truc. J'ai bien vu. J'ai un sacré coquillage mon gars. Je te rappelle qu'hier on disait qu'on entendait la mer lorsqu'on mettait son oreille...
[02:07:32] Speaker B: Pose pas de questions, t'as pas envie de savoir.
[02:07:36] Speaker A: Donc oui, on peut avoir l'accent, mais je pense qu'effectivement, comme on le disait, si c'est assumé, je pense que ça passe mieux. Même si, évidemment, on a habitué qu'on aimerait bien que tous les Français sachent chanter correctement en anglais.
[02:07:47] Speaker B: Est-ce que Dave Mustaine, on lui en fait des caisses quand il fait «.
[02:07:51] Speaker A: A tout le monde !
[02:07:53] Speaker B: A tous mes amis ! » On lui dit pas « Attention, ton accent est pas top !
[02:07:58] Speaker F: » Non mais Dave Mustaine, il est toujours drôle en fait, donc bon.
[02:08:01] Speaker A: On lui parle d'un peu facilement. Alors ça c'est méchant, parce qu'on a bien compris que c'était pas un humoriste.
[02:08:06] Speaker E: Quand on entend ça, on ne peut que rire.
[02:08:08] Speaker B: Je vais trouver un autre exemple. Quand l'amour n'est plus là.
Robin Williams, exactement. Est-ce qu'on lui dit quelque chose à Robin Williams ?
[02:08:19] Speaker E: Moi je trouve ça ridicule.
Mais c'est pas une bonne chose. C'est un vieux réflexe et je trouve que justement en France on a un peu ce truc de... Chamer les accents.
[02:08:28] Speaker B: Et c'est pour ça qu'il y a beaucoup de gens qui parlent pas bien en vrai.
[02:08:30] Speaker E: Exactement. Et moi-même j'en suis... Je vois que j'ai ce réflexe-là quand j'entends un mauvais accent, non pas que mon accent à moi soit parfait, mais j'ai quand même ce réflexe-là.
[02:08:37] Speaker B: Surtout que toi t'as appris à parler avec Michael Jackson, du coup c'est...
[02:08:44] Speaker E: Je parle quand l'on ne m'attendait.
[02:08:48] Speaker A: Le délire.
[02:08:50] Speaker E: Mais donc oui, c'est de la merde et c'est un réflexe que j'essaye de perdre parce qu'effectivement, j'ai vraiment un souvenir des cours d'anglais et je crois que c'est encore le cas aujourd'hui, dès que quelqu'un essaye de mettre les formes et de faire un effort d'accent, t'as tout le monde qui se fout de sa gueule. Ou alors même quand tu veux dire un titre... en anglais ou un nom d'artiste et que tu le prononces correctement. Genre ne serait-ce que dire Stephen King au lieu de dire Stéphane King. T'as toujours des gens qui vont dire « Stephen King, pardon, t'es bilingue ». Non, je respecte les noms et c'est pas grave. Et on a vraiment cette culture de shamer les accents et de shamer le fait de vouloir prononcer correctement, qu'est de la merde. Et je vois bien, donc, quand j'entends un titre comme ça et que j'entends l'accent français, j'ai ce truc de... Ça me fait... Alors que c'est pas juste parce qu'ils ont envie de s'exprimer en anglais.
[02:09:35] Speaker B: Elle est un peu vénère ?
[02:09:36] Speaker A: Bah la loi ! Je suis pour, y'a pas de problème !
[02:09:38] Speaker B: Non mais c'était pour faire la blague.
[02:09:39] Speaker A: Venir... Ouais moi le regard me fait peur, j'ai envie de me mettre en boule sous la table !
[02:09:46] Speaker B: J'aurais oublié de retirer le titre ! Je vais m'occuper de ça !
[02:09:54] Speaker A: Après, est-ce que c'est les français qui sont comme ça ou est-ce que c'est plus dans le métal ? Parce que dans le rock, on est quand même... Non, ça c'est la France. Ah ouais ?
[02:10:00] Speaker F: C'est français, ouais.
Et c'est même pas francophone au sens large, c'est français. Parce que les Québécois, eux, ils utilisent l'accent et tout le monde s'en fout.
[02:10:10] Speaker A: Et puis il est dégueulasse. Pierre Popper ?
[02:10:14] Speaker B: Non, quand ils parlent anglais, ils ont un bon accent.
[02:10:17] Speaker A: C'est ce que j'allais dire.
[02:10:17] Speaker B: Parce qu'il y en a qui refusent de parler anglais.
[02:10:19] Speaker A: Pourquoi les Québécois, quand ils chantent en français, on n'entend plus leur accent ? Alors pourquoi les français quand ils chantent en anglais, ils ont un accent français ? On pourrait faire le lobby ?
[02:10:25] Speaker E: Parce que nous on n'est pas à fond dans la culture à ce point là.
[02:10:29] Speaker A: On est vraiment nuls alors.
C'est une blague, attention, ne faites surtout pas ça. On va passer la Strain en tout cas, je vous conseille d'écouter effectivement, c'est très très bon. Et sur scène ça se passe vraiment très très bien aussi, ça envoie vénère. On parlait d'émotions, etc. L'horreur, le métal, que ça t'a aidé, etc. Est-ce que tu disais que ça t'a canalisé ? Ça t'a permis de...
Qu'est-ce qu'il se passe ?
[02:10:59] Speaker B: J'ai rien dit.
[02:11:00] Speaker A: Bah tu te parles, c'est bien !
[02:11:02] Speaker B: Mais non, mais j'ai bande organisée qui est partie dans ma tête.
Bande organisée, on est canalisé, je le suis. Déjà que tout à l'heure, la blague d'imposte n'a pas fait vraiment... C'est là, c'est une rêve, vraiment.
[02:11:17] Speaker A: Mais par contre, moi j'ai compris. C'est Marseille bébé ! Donc ça t'a canalisé, mais ça t'a canalisé aussi au niveau de la nervosité, de ton envie de te défouler. Oui bah avant d'organiser c'est bon ?
[02:11:31] Speaker B: Oui bah j'ai rien fait !
[02:11:35] Speaker A: Ça t'a aidé à pouvoir faire échapper tes émotions ? Tu répondras jamais ! Bon, j'allais dire je ferais bien de faire enculer mais ça me ferait plaisir.
Ce serait trop dans un service. Je fais un appel à un divers célibataire, messieurs. Je suis là. Par contre, soyez généreux. Donc canaliser.
[02:11:56] Speaker E: Ils ne demandent pas d'argent, t'inquiète pas.
[02:11:59] Speaker B: Ils ne parlaient pas d'argent.
[02:12:04] Speaker A: J'ai chaud.
[02:12:05] Speaker C: C'est bizarre.
[02:12:07] Speaker A: Est-ce que l'horreur, ça t'a canalisé aussi ? Voilà, je vais rebondir pendant 20h.
[02:12:11] Speaker B: Ça fait 8 minutes, on n'a pas.
[02:12:12] Speaker A: Encore commencé à parler. On a parlé des accents.
[02:12:17] Speaker E: Ah c'est vrai. Oui, ça m'a canalisé l'horreur. Voilà, question suivante. Non.
[02:12:23] Speaker B: On voit qu'elle a l'habitude de l'idée des interviews.
[02:12:25] Speaker A: Et donc, l'anglais, tu m'as dit que j'ai aussi appris l'anglais grâce aux chansons.
[02:12:30] Speaker E: Oui.
[02:12:31] Speaker A: Ça c'est bon.
[02:12:33] Speaker B: Mais j'ai essayé de le mettre devant toi jusqu'à là, t'es vraiment parti loin.
[02:12:37] Speaker A: C'est un peu bizarre mais...
[02:12:42] Speaker B: Si je le place là, c'est qu'il doit être la pire. Pose pas de questions.
[02:12:47] Speaker A: C'est bon ou pas ? Du coup, à partir de quel âge t'as commencé à comprendre ce qui se racontait dans les chansons ?
[02:12:56] Speaker E: À partir du collège, je pense. Début collège. Oui, parce que j'ai commencé à apprendre en primaire. J'ai fait mon premier cours, première année d'anglais en CM2.
[02:13:04] Speaker A: C'est vrai que vous avez eu cette chance.
[02:13:07] Speaker E: Non, c'était un atelier, une activité à laquelle ma mère m'a inscrite parce qu'elle a vu que j'avais envie d'apprendre l'anglais. Mais non, moi je ne faisais pas partie de cette génération. On commençait en sixième. Et donc quand je suis arrivée en sixième, j'avais déjà un bon niveau. Et en fait, c'était juste le truc que j'aimais le plus faire, qui m'intéressait le plus.
[02:13:24] Speaker A: T'as dû t'emmerder en cours, putain.
[02:13:27] Speaker E: Ouais, ouais, parce que ouais, et puis même en termes de prononciation, l'accent qu'on nous apprend en cours d'anglais en France, c'est un gros problème aussi. Les veux et les feux et n'importe quoi. Mais bref, c'est un autre sujet.
[02:13:39] Speaker A: On n'a jamais eu d'interview de moi en anglais.
[02:13:44] Speaker E: Par pitié.
[02:13:45] Speaker A: Mais c'est pas ta faute !
[02:13:46] Speaker E: Tu es victime du système scolaire français, ok ?
[02:13:48] Speaker A: On va dire ça.
[02:13:49] Speaker B: Pas que là-dessus d'ailleurs.
Non mais je suis désolé, excusez-moi, ça a l'air méchant, mais ici, c'est moi qui le connais le mieux.
[02:14:00] Speaker E: C'est vrai.
[02:14:00] Speaker B: Donc je sais de quoi je parle.
[02:14:02] Speaker A: J'ai un truc de la mode. Bon... Ok. Elle a son nom de conne. Donc oui. Donc à partir de ce moment-là où t'as appris à parler anglais, t'as compris les paroles. Et donc t'as compris qu'il y avait des groupes qui avaient des paroles de merde, mais t'as compris aussi qu'il y avait des groupes qui donnaient un message qui t'ont aidé en plus de la musique. Ce que je parlais de canaliser, c'était les énergies par la musique et les émotions un peu plus profondes probablement en dehors de l'énervement, plus de la tristesse qui ressorte avec les paroles.
[02:14:29] Speaker E: J'avais pas, je connaissais pas de, à l'époque en tout cas, je connaissais pas de chansons populaires qui parlaient d'avoir envie de crever, qui parlaient de pas s'en tirer à sa place, qui parlaient d'avoir un parent défaillant, d'avoir... Enfin, tous les trucs que j'avais dans ma vie qui étaient bofs, même de se faire bouler à l'école, tout ça, c'est des trucs qu'on trouve vachement dans ce genre-là.
Et aussi, dans l'imaginaire, beaucoup de chansons qui parlaient de scénarios qui ressemblaient à des trucs de films d'horreur que j'aimais bien aussi. J'aimais beaucoup les Ramones.
Ma chanson préférée des Ramones, c'est Pet Semetary, justement. Encore une fois, le lien est fait, toujours. Et même le message de « ne m'enterrez pas dans un cimetière pour animaux » où je vais potentiellement ressusciter, parce que c'est ça le concept du bouquin slash film. Et la phrase de « je ne veux pas revivre ma vie ». Surtout vraiment si je crève ne me faites pas revenir parce que si je suis partie c'est pour une bonne raison. Il se trouve que depuis je n'ai plus envie de mourir et ça c'est génial. Je recommande vraiment, c'est possible d'en arriver là. Ça c'est un message qui est important parce que vraiment j'ai cru pendant longtemps que je n'y arriverais jamais à ce moment là. Et un jour tu te réveilles et tu te dis attends mais c'est quand la dernière fois que j'ai pensé avoir envie de mourir ?
[02:15:39] Speaker A: Aucun souvenir. Alors là tu vas me lancer dans un sujet parce que c'est ce qui m'est arrivé aussi.
[02:15:43] Speaker E: Ah ouais ?
[02:15:44] Speaker A: T'as aussi des tours de sortie ? Je dis que j'ai envie de mourir, mais j'ai plus cette sensation. Parce que de le dire, c'est pas pareil que d'avoir ce truc qui a glu dans ton corps. Je le dis, mais c'est plus sur le ton de la blague.
Peut-être qu'Enjoy ne s'est pas prononcé, je ne sais pas, mais... Peut-être qu'il n'a pas envie. Merde, il ne va se remettre pas. Non mais moi j'ai eu un choc électrique dans la colonne vertébrale un soir et depuis je n'ai plus eu envie de mourir.
C'est inexplicable, je ne sais pas. J'ai fait un lien parce que je ne sais pas si c'est un lien, mais en tout cas j'ai fait le lien parce que ça ne m'était jamais arrivé. Et à partir de là, je n'ai plus envie de mourir. Et c'est vrai que c'est assez incroyable.
[02:16:29] Speaker E: Tu t'es reprogrammé ?
[02:16:31] Speaker A: Ou je ne sais pas.
[02:16:32] Speaker B: Ou il s'est fait reprogrammer. Il s'est fait foudroyer par le... Par l'envie de vivre.
[02:16:38] Speaker A: Par l'envie d'avoir envie.
[02:16:41] Speaker E: C'est ça, c'est vraiment ça.
[02:16:44] Speaker A: C'est les paroles qui t'ont aidé à ça ou c'est ces paroles-là qui t'ont aidé à suivre un chemin pour pouvoir ne plus avoir envie de mourir ?
[02:16:52] Speaker E: Comme une psychothérapie ? Voilà, c'est ça. Vraiment, 100%. La thérapie, les antidépresseurs. Vraiment, être suivi, médicalisé si on a besoin. C'est très important et il ne faut pas le prendre à la légère. Et ça marche quand on trouve un bon thérapeute. Moi, ma psy m'a sauvé la vie et elle m'a largué il y a deux ans, un an. Elle m'a dit en fait on peut continuer à se voir mais autant aller au café parce que vraiment vous n'avez plus besoin de moi.
meilleure rupture de ma vie. Oui, t'as dit, vous voulez dire que.
[02:17:17] Speaker C: Ça va être gratuit ?
[02:17:20] Speaker E: Déjà qu'elle me faisait pas payer grand chose, la pauvre en plus, c'est vraiment un ange. Bref, et donc oui, c'est de pouvoir mettre des mots sur le truc que tu ressens à l'intérieur de toi et t'as l'impression d'être tout seul. Et surtout quand t'es ado, en fait, tous les adultes autour de toi prennent ton mal-être à la légère parce que t'es ado, c'est normal. Et pour eux c'est pas la fin du monde parce qu'effectivement eux ils ont les impôts et la taxe d'habitation et les rendez-vous chez le médecin et ils ont tout un tas de trucs à gérer et maintenant je le vois, maintenant que je suis adulte, effectivement c'est chiant d'être adulte et il y a des trucs de l'adolescence qui sont cools mais la différence c'est que mes émotions je les connais, les travers de la vie je les connais, je sais que je peux survivre à plein de trucs, je connais tous les aléas de la vie, c'est bon ça y est j'ai fait le tour, je suis rodé mais quand t'es ado tu découvres tout pour la première fois et toutes tes émotions elles sont mais décuplée, tout est une question de vie ou de mort, t'as une engueulade avec un pote, c'est ton monde entier qui s'effondre, t'as la personne que t'aimes qui te rejette, c'est terminé, c'est tout, t'as ton estime de toi qui est absorbée dans un vortex, et en fait les adultes prennent, enfin, oublient à quel point c'est vraiment intense et c'est vraiment... Enfin, t'as pas de point de comparaison, t'as pas de... t'as pas la possibilité à ce moment-là de se dire Dans 6 mois j'aurais oublié. Parce que dans 6 mois tu ne sais même pas si tu seras vivant en fait. Tu n'as aucune notion de l'avenir, du futur, tu ne peux pas te projeter. Tu n'es que dans tes émotions très très très très fortes. Et donc la musique, elle aide vachement à ça parce qu'elle pose exactement les mots sur ce truc-là de « oh là là, mon monde est en train de s'écrouler, toute mon identité est reliée à cette douleur que je ressens là maintenant tout de suite, et enfin j'ai des mots là-dessus ». Et putain ça m'a...
Ouais, ça m'a aidé de ouf, et à chaque fois que je faisais une crise, je savais exactement sur quel album il fallait que je table, quelle parole il fallait que j'invoque, ce qu'il fallait que j'écoute. Et ça m'a accompagnée toute ma vie, et c'est pour ça que, voilà, quand j'ai vu Linkin Park au Hellfest et que j'ai renoué avec cette douleur adolescente, j'ai régressé immédiatement parce que j'ai tellement de tendresse pour l'adolescente que j'ai été. Et j'ai toujours vraiment la taousse de 17 ans, elle est toujours sur mon épaule, elle est toujours avec moi, tout ce que je fais, je le fais pour elle.
Et je veux pas oublier cette partie de ma vie parce que quand on devient adulte, on oublie tout de l'adolescence. Et en fait, on reste des gosses. Toutes nos passions, tous nos intérêts, tous nos trucs, tout se construit à l'adolescence. Et ça, on le garde toute notre vie. Et donc, ça fluctue, ça évolue de certaines manières. Mais le fond se construit vraiment à l'adolescence.
Et je veux jamais perdre le lien avec ce truc-là. Et j'espère être une bonne mère à l'adolescence. Tout court pour ma fille de toute sa vie. mais surtout à l'adolescence, réussir à l'accompagner, comme ma mère a su le faire avec moi justement, heureusement j'ai eu cette chance-là, pour ne jamais lui renvoyer sa douleur dans la gueule en disant « Mais c'est les meilleures années de ta vie ! » Non. Non, vraiment.
[02:20:02] Speaker A: On ne pourrait pas me payer pour revivre mon adolescence, vraiment.
[02:20:09] Speaker B: Tu parlais de toujours rester connecté à ça, moi je connais quand même pas mal de gens qui qui ont un peu honte peut-être d'avoir écouté du métal ou d'avoir été fan de Neo ou de trucs comme ça et qui crachent un peu dessus aujourd'hui. Et moi je suis là et j'arrive pas à comprendre parce que moi j'écoute plus les mêmes choses qu'à l'époque et je peux toujours le réécouter avec une certaine nostalgie où ça me...
C'est la Madeleine de Proust, tu la réécoutes et tu te rappelles de toute une époque, de toutes les émotions que tu as traversées aussi à travers. Et moi, il y a des groupes que j'ai découverts quand j'étais ado et qui me suivent toujours aujourd'hui. Et à chaque fois, c'est des trucs que j'écoute vraiment.
presque que quand je vais mal, et c'est une sorte de boom. Alors qu'à l'époque, c'était aussi que ça allait mal. Et ces gens qui crachent sur leur passé comme ça, tu penses qu'ils essayent de se prouver quelque chose et qu'ils vont y revenir derrière ? Ou est-ce que tu penses que...
[02:21:15] Speaker A: Ils le font en cachette !
[02:21:17] Speaker B: Tu vois ce que je veux dire ? Tu perçois ça comment ? C'est genre refuser, c'est rejeter son... Parce que, comme tu dis, moi je suis assez d'accord avec ce que tu dis, c'est toi de l'époque et voilà, il faut pas perdre ce lien parce que...
[02:21:31] Speaker E: Non mais je pense que c'est juste des gens qui ont pas...
raisons x ou y, l'environnement dans lequel ils sont, comment ils ont été élevés, les potes qu'ils ont ou je sais pas quoi, je pense que c'est des gens qui ne se sentent pas autorisés à être en connexion avec leurs émotions et leurs vulnérabilités. Parce qu'en fait ça demande quand même pas mal d'humilité et de vulnérabilité d'être en lien avec ton toit adolescent et de te tirer le t-shirt sur Linkin Park. Personne ne comprend. Il y en a qui sont beaucoup trop cool pour ça aujourd'hui.
Et en fait, je pense que c'est l'ennemi du cool, c'est justement de croire que t'es trop cool. Historiquement, les gens les plus cools qu'on connaît, c'est les gens qu'on n'a rien à foutre. C'est les gens qui sont juste qui ils sont, qui aiment ce qu'ils aiment et qui se posent pas la question de à quoi ça va ressembler. Et on voit les gens qui font ce qu'il faut pour avoir l'air cool et ceux qui le sont juste naturellement. Et je trouve qu'il y a vraiment un... Et surtout aujourd'hui, Alors attention, je vais repasser dans mon envie, dans une société à une époque où on est vachement dans le paraître parce qu'on vit à travers des vitrines, à travers les réseaux sociaux, on fait de la curation de qui on est, de ce qu'on aime et tout ça pour montrer un peu, regarder quel genre de personnes je suis.
[02:22:37] Speaker B: On pense que montrer des choses suffit à définir ce qu'on est.
[02:22:41] Speaker E: C'est ça.
[02:22:41] Speaker B: Ce qui est une grosse erreur.
[02:22:42] Speaker E: Bien sûr. Et il y a beaucoup de gens, il y a aussi le problème des relations parasociales où en fait on suit beaucoup de personnalités publiques qui montrent des trucs de leur vie et on se dit « ah bah je connais tout de la vie de cette personne alors que en fait tout le monde est 20% ». Personne ne montre 100% de sa vie, c'est pas possible. Et tant mieux.
[02:22:57] Speaker B: Oui parce qu'on n'a pas envie de voir des photos de caca le matin.
[02:23:00] Speaker E: Ou des choses comme ça.
[02:23:01] Speaker A: Par exemple.
[02:23:02] Speaker B: C'est un exemple parmi d'autres.
[02:23:03] Speaker F: Alors quoi, il est concerné, finalement ?
[02:23:04] Speaker B: J'aurais pu vous rendre autre chose comme exemple, je suis vraiment désolé. C'est vraiment le premier truc qui me.
[02:23:08] Speaker A: Tasse pas la tête. Non, pas tous.
[02:23:11] Speaker E: On a parlé de points bières, on a parlé, vous avez fait des blagues sur se faire enculer et machin, maintenant on est sur le caca, on est bien dans l'ambiance métal, y'a pas de soucis.
[02:23:19] Speaker B: Alors, se faire enculer, c'était pas une blague. Il charge vraiment, donc c'est gentil de... C'est gentil de le catégoriser comme ça.
[02:23:29] Speaker C: Mais ne rigolez pas.
[02:23:30] Speaker B: Une sorte de stigmatisation qui est en.
[02:23:33] Speaker A: Train d'apparaître là, je trouve ça un petit peu...
[02:23:36] Speaker B: Je suis désolé Pierre. Tiens, un jour l'homosexualitas sera accepté.
[02:23:42] Speaker A: Mais oui, bon bref.
[02:23:45] Speaker E: Oui, bref. Donc oui, je pense que c'est juste se laisser la possibilité d'être pas cool. Le futur cool, c'est de ne pas être cool.
Et plus ça va, plus je me dis, je serais plus heureuse quand j'aurais embrassé tous les trucs en moi que je juge pas cool ou que les gens jugent pas cool. Et en fait, je me rends compte qu'il y a plein de gens qui remarquent que leur trentaine et leur quarantaine, c'est vraiment fait pour faire tous les trucs qu'ils ne pouvaient pas faire quand ils étaient adolescents parce qu'ils n'avaient pas les moyens ou qu'ils ne voulaient pas avoir l'air pas cool. Et du coup, on est plein à régresser sur plein de trucs, à s'acheter les pompes qu'on ne pouvait pas s'acheter quand on avait 15 piges, à écouter les groupes qu'on écoutait en cachette à l'époque. Et là, on est tous en groupe en disant en fait, on kiffait tous.
[02:24:28] Speaker A: Je connais toutes les paroles.
[02:24:29] Speaker E: Voilà, exactement. Et en fait, il y a un truc de lâcher prise. Plus on avance en âge, plus on l'atteint. Et je trouve ça merveilleux. Et surtout quand on est une femme, parce qu'on a plein de trucs qu'on ne s'autorise pas. On a encore plus de contrôle sur nos vies, sur plein de choses. Et notamment dans la communauté métal. Si tu voulais prouver que tu étais une vraie métalleuse, il fallait écouter des vrais trucs de gros métalleux. Tu n'avais pas le droit d'écouter des trucs de MidiNet. Tu n'avais pas le droit d'écouter du Linkin Park, du Evanescence, du Avril Lavigne et compagnie. Parce que sinon, ça prouvait que tu étais juste une meuf.
Et c'était l'enfer, parce que c'était vraiment que les mecs qui dictaient ce qui était cool à l'époque et qui dictaient ce qu'il fallait écouter. Et ça m'a saoulée parce que j'ai passé toute mon adolescence à dire bon en fait, déjà, moi Iron Maiden, j'écoutais ça, t'étais encore en train de jouer avec tes crottes de nez, donc mollo. D'une et de deux, s'il y avait...
[02:25:12] Speaker B: J'étais cool avant que tu sois cool, ok.
[02:25:14] Speaker E: Mais au-delà de ça, si moi écoutais Avril Lavigne, ça me fait du bien parce qu'elle parle de trucs que toi tu peux pas comprendre parce que t'es un mec de 25 ans.
[02:25:21] Speaker B: Et que tu veux pas sortir avec des skaters.
[02:25:26] Speaker E: Il y a plein de trucs où en fait, il faut accepter de ne pas être la cible. Tu n'es pas la cible et ce n'est pas grave. Et du coup, ton jugement, on s'en fout parce que ce n'est pas à toi que ça s'adresse. Et juste trouver les trucs qui s'adressent à toi.
[02:25:36] Speaker B: Mais c'est aussi vrai, je pense qu'autant les gens ne doivent pas juger le goût des autres, mais je pense qu'il faut aussi ne pas avoir quelque chose à foutre de ce que les gens pensent de ce qu'on aime.
[02:25:50] Speaker E: Bien sûr, mais ça, c'est difficile.
[02:25:51] Speaker B: C'est très dur, mais je pense que l'exercice doit être fait dans les deux sens. C'est aussi à tout le monde de trouver la force en soi, d'assumer qui on est et de dire, OK, moi, c'est ça. Et puis, si t'es pas content, tu te casses. Et quand t'es une petite meuf de.
[02:26:11] Speaker E: 15 ans qui débarque dans un groupe...
[02:26:13] Speaker B: Je vais dire, même pour des mecs, c'est aussi compliqué. Je parle de mon expérience. Je pense que c'est le problème de l'adolescence. c'est qu'on est fragile et qu'on veut être validé par des gens qui ne sont pas forcément des gens forcément bienveillants ou qui se rendent compte de la portée de ce qu'ils font. Mais c'est important d'assumer ces goûts, enfin ce qu'on aime.
[02:26:35] Speaker E: Ouais, mais c'est risquer l'ostracisation aussi, quand t'es ado. Ouais. C'est hyper dur, parce que du coup tu te dis, ok, soit je m'aligne sur tout le monde et j'ai des potes, soit je vais à l'encontre de tout le monde et on se fout de ma gueule.
[02:26:44] Speaker B: Mais en même temps, j'ai envie de dire, quand déjà tu commences à écouter du métal dans un milieu où il n'y a personne qui en écoute, t'as déjà fait un choix d'être ostracisé. Je veux dire, un peu plus ou un peu moins. Ouais, mais les amis que j'avais au lycée, qui écoutaient du métal, on n'écoutait pas vraiment les mêmes groupes, ils étaient beaucoup plus punk et tout ça, moi j'aimais pas trop le punk, j'étais plus néo et métal. Mais ça empêchait pas de se retrouver sur quelques trucs. Après je pense que c'est aussi une façon d'être, je pense qu'il faut être bienveillant, mais ça c'est sûr que... Je pense que dans les générations actuelles, c'est un message qui est quand même plus passé. Nous à l'époque, moi j'ai eu de la chance...
Moi j'ai eu de la chance, après on était trois, On était trois sur un lycée de je sais pas combien, donc c'était... Voilà.
Moi je trouve qu'un truc qu'apprend cette musique, c'est justement être fort face à la vie des autres.
[02:27:47] Speaker A: C'est à la fois une rébellion aussi de montrer que t'es différent mais c'est peut-être ton seul ami aussi la musique. Et du coup dans le métal effectivement avec les paroles etc t'as l'impression qu'on t'écoute. En vérité bon c'est juste un album mais c'est la force après de cette musique je pense et je connais pas assez les autres genres de musique pour dire qu'il n'y a que le métal mais j'ai quand même l'impression qu'on est dans un style de musique qui est.
[02:28:08] Speaker E: Quand même plus Dans la pop, dans la country aussi, il y a beaucoup de choses qui vont taper dans le mal-être profond. Je suis tout seul avec mon tracteur et je suis bourrée et tout le monde m'a quitté. C'est une autre histoire. Il y a beaucoup de mal-être dans la country aussi. Beaucoup d'histoires de femmes qui tuent les hommes et ça c'est génial. Mais dans la pop, il y a beaucoup de choses dans lesquelles je me suis retrouvée aussi pour le coup.
[02:28:33] Speaker A: C'est vrai que maintenant, ça se fait encore plus, effectivement. D'avoir des messages, de tendre la main et de dire t'es pas tout seul.
[02:28:39] Speaker E: Mais à l'époque, c'est vrai que les trucs pour aller taper vraiment dans le profond de la dépression et de cette envie de mourir, cette envie de disparaître et ce rejet de qui tu es, il n'y avait que le métal qui me parlait à l'époque.
[02:28:51] Speaker A: Et les films d'horreur.
Est-ce que c'est important ? Donc c'est une forme de psychanalyse, le métal, est-ce que cette communauté qui donc du coup n'est pas forcément très sympa, pourquoi il y a des gens qui sont toujours des puristes, des gatekeepers, des... qui viennent faire chier quoi ? Parce que ça aussi, ça existe dans tous les genres de musique ?
[02:29:11] Speaker E: Je sais pas, je sais pas à quel point, mais c'est vrai que dans le métal c'est très présent.
[02:29:14] Speaker A: Dans l'horreur c'est très présent aussi. Tu sais cette thème de métal, sors-moi 5 titres de bidule, t'es là, bah...
[02:29:18] Speaker E: Et justement, quand t'es une meuf et que t'as un t-shirt H&M d'un groupe, oh là là ! Le nombre de fois où y'a des mecs qui m'ont accosté, je ne les connaissais pas qui viennent me voir en me disant « Mais t'écoutes vraiment Iron Maiden ? » Mais tu serais venu poser la question si j'étais un grand baraque de... T'aurais regardé tes pieds et t'aurais dit « Oh, moi aussi, on est copains ! » Et là non, tu viens chercher à prouver un truc et ça me...
[02:29:40] Speaker A: On parlera pas de l'hygiène des métalleux alors ?
[02:29:49] Speaker E: Ah mais je crois que c'est un film !
[02:29:52] Speaker B: « Smell like teen spirit » ?
[02:29:53] Speaker E: Ou dire un titre à côté et vraiment...
[02:29:56] Speaker A: Il a bugué, c'est bien !
[02:29:57] Speaker E: Parce que je ne veux pas jouer à Zeus, en fait, j'ai rien à prouver, surtout à cette personne que je ne connais pas, je ne vois pas pourquoi je lui prouverais quoi que ce soit, donc je ne vais pas me faire chier à dire « alors si je connais... » Non, pars avec toi, reste avec ton idée que je ne connais pas, je m'en fous.
[02:30:09] Speaker A: Il ne faut pas perdre son énergie pour les cons.
[02:30:11] Speaker E: Ah non, la flemme !
[02:30:12] Speaker F: Ça fait le tir instantanément, finalement.
[02:30:15] Speaker E: Exactement, ça sert aussi à ça.
[02:30:17] Speaker A: Et là, le clip qu'on va passer, on est complètement dedans. Évanescence, Bring me to life. Ça, je l'ai écouté en cachette. J'en ai parlé dernièrement en soirée où il y avait beaucoup de métalleux et il y en a beaucoup qui ont avoué qu'ils m'ont dit Je peux pas l'avoir chez moi mais j'aime bien écouter en voiture.
[02:30:33] Speaker F: Et puis de ce fameux film d'horreur qui était Daredevil finalement.
[02:30:40] Speaker B: C'est une horreur de film.
[02:30:44] Speaker E: Je voulais tellement être Elektra pourtant.
[02:30:47] Speaker A: Ouais mais ça c'est autre chose.
[02:30:48] Speaker E: Mais du coup ouais voilà, ça fait partie des groupes que j'écoutais en cachette parce que je voulais pas admettre que j'aimais bien et surtout que j'avais un crush énorme sur le chanteur avec qui il y a ce featuring qu'il a disparu, c'est le seul truc qu'il avait. J'essayais d'écouter son groupe à l'époque, c'était inécoutable, j'avais trouvé ça à chier. Mais je le trouvais beau et en fait je pense qu'il est pas si beau que ça, c'est juste qu'il avait le style de mec exact que je cherchais à l'époque et il y en avait pas des masses.
Donc voilà, j'ai beaucoup beaucoup regardé ce clip, je me suis beaucoup imaginé à sa place sur le rebord de la fenêtre avec mon mal-être. Si je vais mourir, oh non, retiens-moi !
[02:31:19] Speaker B: Regarde, je tire sur mon t-shirt !
[02:31:20] Speaker E: Voilà, exactement !
[02:31:22] Speaker A: Après, quand on connaît la vie de la chanteuse, c'est parlons aussi.
[02:31:26] Speaker E: Oui.
[02:31:26] Speaker A: Parce que c'est pas une super belle vie non plus. Non. Donc on peut se... Non mais c'est.
[02:31:30] Speaker E: Pour ça, tu découvres à plusieurs niveaux, puis au fur et à mesure, tu dis, ah ouais, ça me parle pour ça, puis après, cinq ans après, ça te parle pour un autre truc, puis tu grandis avec ces trucs-là.
[02:31:38] Speaker A: Eh ben on va regarder ce clip d'Evanescence et puis on va vérifier si le mec est beau, bon après ça on fera une critique tous les deux.
[02:31:44] Speaker B: Le jugement, après ce clip.
[02:31:46] Speaker A: Oui mais ça sera en rentaine du coup les gens ne savent pas.
[02:31:48] Speaker B: Ah d'accord.
On vous dira le truc sur le tchat.
[02:32:12] Speaker D: Oh mon dieu ! Oh mon dieu ! WAKE ME UP ! WAKE ME UP INSIDE ! I CAN'T WAKE UP ! WAKE ME UP INSIDE ! VAMOS ! CALL MY NAME AND SAVE ME FROM THE DARK ! WAKE ME UP ! BID MY BLOOD TO ROCK ! I CAN'T WAKE UP ! BEFORE I COME UNDER ! VAMOS ! WAKE ME UP INSIDE WAKE ME UP.
[02:34:47] Speaker A: I can't believe I couldn't see, kept in the dark, but you were there.
[02:34:50] Speaker D: In front of me. I've been sleeping in bones and you should see what's come to open my eyes to everything. Without a thought, without a voice, without a soul, don't let me die here.
[02:34:59] Speaker E: Bring me to life.
[02:35:00] Speaker D: Wake me up. Wake me up inside. I can't wake up. Wake me up inside.
[02:35:18] Speaker A: J'arrive pas à me réveiller.
[02:36:42] Speaker D: In the winter's icy clear Where the snowflakes gently.
[02:36:46] Speaker E: Sleep At the well unfolds a code.
[02:36:48] Speaker D: Of honor they abide Two strangers face to face A match up to collide Revenge and solace To the barrier they stride Pistols poised A defenseless target inside Honor man whispers Setting point of gonorrheide Event practice A distance of ten steps away Where hardly On t'aime comme c'est straight Barrel to barrel Break your silence Pistoles poised barrel to barrel The rocks on the winter's side Her eyes threatening death's web Have you catched her sight? Place your bets, place your bets The winter town loses in the duels and parades Mon excuse est de définir la vérité Dans la bataille entre moi et toi La réconciliation semble un rêve Si nous restons aux pieds devant dans la lumière de l'hiver Parce que le prix est si élevé, le prix est si élevé Si la douleur n'est pas là.
[02:39:13] Speaker A: La mort ou non ne sera pas.
[02:39:14] Speaker D: Là La mort est ici, la mort.
[02:39:17] Speaker A: Est là.
[02:39:39] Speaker D: Amidst the smoke and cries.
[02:39:43] Speaker E: Of pain.
[02:39:50] Speaker D: A moment of doubt A chance to reclaim There's no way to hide The wounds run deep and wide J'ai tout mérité, c'est vrai Même si j'ai perdu mon temps I have bet on my old me.
[02:40:55] Speaker B: Voilà, je pousse les boutons, t'es contente ? Ambiance de merde, je vais vraiment presser qu'elle soit finie cette émission.
[02:41:03] Speaker A: Bon bah là c'était Ginger, là je peux le dire enfin. C'était ce groupe ukrainien, donc Ginger, qui vient de sortir ce clip qui s'appelle « Duel ». Voilà, tout simplement, on va pas plus en parler. Mais tu connaissais Ginger ?
[02:41:14] Speaker B: Oui.
[02:41:15] Speaker A: T'aimes bien ?
[02:41:15] Speaker E: Oui.
[02:41:16] Speaker A: T'es contente quand même qu'il y ait plus de représentation de la femme dans le métal ? Ça a été long mais c'est pas encore gagné non plus.
[02:41:22] Speaker E: Non mais beaucoup plus, beaucoup plus. Là justement c'est ce que je te disais tout à l'heure en off, je vois dans la programmation, il y a pratiquement que des groupes avec des meufs depuis le début, je trouve ça chanmé et surtout avant il y avait vraiment un style, avec la chanteuse lyrique, le mélo symphonique, Nightwish, With Intemptation, tout ça c'est les seuls trucs que j'écoutais où il y avait des meufs où je disais, au bout d'un moment ce serait bien que ça mette un peu de patate.
[02:41:44] Speaker B: Alors à l'époque, il y avait Walls of Jericho.
[02:41:47] Speaker A: Il y avait Ed's.
[02:41:49] Speaker E: Oui, mon premier concert.
[02:41:50] Speaker A: Ah bah ça va, c'est bien. Othep.
[02:41:53] Speaker F: Othep, Arch Enemy aussi.
[02:41:54] Speaker A: Ouais mais il n'y en avait pas autant.
[02:41:56] Speaker E: Tu vois, si tu peux tous les citer, c'est qu'il n'y en avait pas tant que ça. Parce qu'aujourd'hui, tu te dis, vas-y cite-moi 10 groupes avec des meufs, il y en a plein. Il y en a plein. Et dans tous les styles différents. Donc c'est vraiment très très bien.
[02:42:06] Speaker B: Je ne dis pas qu'il y en avait plein avant.
[02:42:07] Speaker E: Ouais, non mais c'est ça.
[02:42:11] Speaker B: Super ambiance !
[02:42:12] Speaker A: En étant autrisque, en écoutant du métal, t'as déjà eu des jugements de ce milieu ? Non, ça passe tranquille, il n'y a pas de problème.
[02:42:20] Speaker E: Ah oui, il n'y a aucun problème. Au contraire, c'est justement les professions artistiques dans ce monde là.
[02:42:24] Speaker A: C'est bon, on est tous entre barges.
[02:42:25] Speaker E: Voilà, exactement, c'est vraiment les troubadours. Au contraire, c'est quand tu as un métier réglo que les gens te regardent bizarrement dans ce milieu. Non, non, au contraire. Et puis surtout, j'ai la chance immense de pouvoir en vivre, ce qui est rarissime. Moi, j'ai grandi, j'ai toujours entendu le discours de c'est sympa comme envie, mais tu ne pourras pas en vivre, c'est rarissime. Eh bien, voilà.
Avec internet, c'est quand même plus facile parce qu'il y a quand même beaucoup plus de possibilités. Mais non, je ne peux jamais, aucun problème là-dessus. Juste beaucoup de pression sur quand est-ce que tu écris un film d'horreur ou quand est-ce que tu écris des romans d'horreur.
[02:42:58] Speaker A: La question suivante.
[02:42:59] Speaker E: La fiction, c'est dur. C'est très dur la fiction.
[02:43:02] Speaker A: C'est un autre exercice.
[02:43:04] Speaker E: J'ai fait une fiction jusqu'ici, donc je ne suis pas totalement satisfaite. C'est un scénario de BD.
Vraiment, juste, j'ai fait parler mes fantasmes adolescents parce que c'est quatre adolescentes qui se mettent à la sorcellerie et ça tourne mal et c'est vraiment un hommage à tous les trucs avec lesquels j'ai grandi.
[02:43:18] Speaker B: Tu t'appelles The Craft ?
[02:43:19] Speaker E: Voilà, il y a des affiches de The Craft en arrière-plan dans les planches. C'est très similaire, enfin pas très similaire parce qu'en vrai il y a vraiment des histoires de démons et tout ça mais c'est l'inspiration clairement et j'essaye d'écrire mon premier roman là et c'est pas évident, évident. Donc c'est pas parce qu'on sait écrire qu'on sait tout écrire.
[02:43:37] Speaker B: Donc plus roman que scénar.
[02:43:40] Speaker E: J'arrive pas encore, j'aimerais bien mais déjà c'est con à dire mais ça améliore mais écrire en France un film d'horreur c'est déjà casse-gueule de base.
[02:43:48] Speaker B: Est-ce que ce qui te bloque, c'est plus de trouver une idée qui est développable ou est-ce que c'est d'écrire toute la partie dialogue ?
[02:44:02] Speaker E: Ah non, le dialogue c'est ce que je préfère écrire justement, c'est ce que je sais mieux le faire, c'est ce que je sais mieux... Ouais, tu vois, je sais moins les mots.
[02:44:10] Speaker A: C'est mon métier.
[02:44:11] Speaker B: Moi, boutons.
[02:44:13] Speaker E: Moi, écrire bien. Ouais, les dialogues c'est ce que je préfère et je trouve que justement dans la BD que j'ai écrite ce que j'ai mieux fait c'est les dialogues. Donc écrire des dialogues pour un film d'horreur j'adorerais mais par contre c'est trouver l'idée autour.
[02:44:26] Speaker B: Avec les petits plots entre temps, garder le rythme et tout ça.
[02:44:31] Speaker E: Exactement, ça c'est pas évident. Donc on sait jamais, j'ai pas l'intention de mourir demain justement, comme on le disait tout à l'heure. Donc je ne sais pas encore ce qui se profile, mais en tout cas j'ai déjà un premier projet de roman sur lequel je suis en train de travailler, qui est à 80% autobiographique, donc j'ai fait facile d'abord pour commencer. Si j'ai 80% de trucs vrais, c'est plus facile de broder autour et comme ça c'est un bon exercice pour voir si après j'arrive à inventer une histoire de toute pièce ou pas, on verra.
[02:44:55] Speaker B: Et alors du coup, j'ai une autre question corollaire à ça, qui est l'horreur. Il y a des codes qui sont assez établis et c'est vrai que c'est assez rare de voir des films qui sortent vraiment de ces codes, je trouve. Après, je regarde assez peu parce que c'est des codes qui me dérangent.
Moi, j'ai beaucoup de mal avec ça. En fait, il y a ce côté un peu... Il y a toujours un truc un.
[02:45:18] Speaker F: Peu... Oui, ton hommage.
[02:45:20] Speaker B: Ouais, alors ça c'est un truc que je trouve à la fois cool et à la fois un peu dérangeant, mais je comprends que ça fait partie du système. Après moi j'ai du mal avec tout ce qui est trop incohérent, tout ce qui est trop grotesque quelque part.
C'est vrai que ça me dérange et moi, c'est un peu ça qui me... Ça me fait sortir du truc, en fait, souvent. Mais du coup, c'est vrai que ça... Enfin, peut-être que je me trompe, mais il y a souvent des codes qui reviennent, qui sont très établis, quand même, avec des types, le slasher, le machin, le truc. Est-ce que c'est écrire avec ces codes qui est difficile, que tu trouves un peu plus difficile ? Non, justement... Ça, ça aide ?
[02:46:03] Speaker E: Bah ouais, en fait quand t'as un squelette qui est déjà là, t'as juste à rajouter des trucs dessus, l'habiller et tout ça, c'est plus facile. Mais pour pas faire un truc qui ressemble exactement aux 50 qu'ont été faits avant, t'as quand même une petite pression de faut que j'arrive à trouver le truc qui moi va faire que mon film est unique, même s'il part d'un point de départ similaire.
[02:46:25] Speaker B: Parce que moi, c'est le problème que j'ai. J'ai l'impression qu'à chaque fois que je joue à un film d'horreur, je vais en voir un, je finis par venir. C'est quand même toujours la même...
[02:46:34] Speaker E: Si tu vas voir tous les blockbusters...
[02:46:37] Speaker B: Non, je suis allé voir... Non, le dernier que j'ai vu avec des codes comme ça, c'est The Substance.
Mais j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de trucs très... Tu les vois venir quoi.
[02:46:52] Speaker A: Ça m'a fait pleurer mais bon.
[02:46:53] Speaker E: Moi aussi.
[02:46:54] Speaker A: J'ai l'ai aperçu comme un film d'horreur. Je pensais à ma tête. Au cerveau.
[02:47:00] Speaker B: Non mais j'ai pas vu ça comme un... C'est des codes d'horreur. Je trouve pas que ce soit un film d'horreur. Mais c'est des codes... Oui enfin.
C'est pour ça lui il dit c'est pas un film d'horreur.
[02:47:11] Speaker A: Ah non mais pour moi c'est une explication psy mais bon après... Oui il y a de l'horreur dedans oui effectivement.
[02:47:17] Speaker E: C'est un film d'horreur.
[02:47:18] Speaker A: Oui j'ai dit oui ! Ne frappez pas !
[02:47:21] Speaker E: Parce que ça aussi c'est un truc de dès qu'il y a un film qui sort un peu des cercles des fans d'horreur, les gens disent non mais c'est pas vraiment un film d'horreur. C'est comme le silence des agneaux, parce qu'il a gagné un oscar, les gens disent « c'est pas vraiment un film d'horreur, je suis désolée, y'a un mec qui mange des gens, y'en a un autre qui fait des vêtements aux poules.
[02:47:37] Speaker A: C'Est un film d'horreur ».
[02:47:39] Speaker E: Et en fait y'a toujours l'urgence, c'est un thriller psychologique. En fait l'horreur c'est un chapiteau immense.
C'est vraiment, il y a 45 portes d'entrées différentes, il y a plein d'étiquettes, il y a plein de façons de faire un film d'horreur. Et en fait, il y a vraiment ce rejet du label film d'horreur pour plein de trucs. Et je comprends pas parce qu'on l'a tellement associé à film d'horreur égal film con-con, pas très...
Non, film d'horreur, c'est tout, c'est pas une ensuite, c'est pas un gros mot.
[02:48:04] Speaker B: Oui parce que pour beaucoup de gens le film d'horreur c'est juste le truc slasher avec des trucs comme ça ou des trucs hyper gore.
[02:48:11] Speaker E: Et c'est pour ça qu'il y a plein de gens qui disent qu'ils aiment pas les films d'horreur parce qu'ils pensent que c'est que ça aussi. Ou alors que c'est que des trucs qui vont les traumatiser alors que comme je le disais au début, pas forcément.
[02:48:22] Speaker A: Donc la difficulté, est-ce qu'on n'est pas trop difficile avec soi-même aussi quand on fait ton travail ? C'est-à-dire comme tu veux changer, se faire ouf ?
[02:48:29] Speaker E: Surtout, en fait, c'est une des questions qui revient le plus, c'est « Ah, et ça ne te dirait pas d'écrire un film d'horreur ou d'écrire un roman d'horreur ? » Je l'ai tout le temps cette question et ça veut dire que potentiellement ça peut intéresser des gens de voir ce que j'ai à faire.
Énorme pression, parce que si je me plante là-dessus, la honte ! Ça fait 30 ans que je parle de films d'horreur, si j'en fais un pourri, horrible ! Donc très très risqué. C'est pour ça que, pour l'instant, c'est pas dans mes projets. Je trouve que je parle assez bien du cinéma d'horreur, ça veut pas dire que je sais en faire.
[02:48:59] Speaker A: Ah c'est pas pareil effectivement, mais bon...
[02:49:00] Speaker E: C'est pas le même métier.
[02:49:01] Speaker A: Après c'est sûrement l'envie quelque part, il y a toujours un petit truc qui dit, peut-être pas de le faire mais de, je sais pas, participer à un truc un peu plus... Ouais, ça ouais.
[02:49:08] Speaker E: J'aimerais bien avoir les mains dans le cambouis à un moment. Clairement. Dans le latex et le sirop de glucose.
[02:49:16] Speaker A: T'as déjà rencontré des gens connus qui font de l'horreur ?
[02:49:19] Speaker E: Oui, j'en ai rencontré pas mal.
[02:49:21] Speaker F: Rob Zombie déjà ?
[02:49:22] Speaker E: Voilà, Rob Zombie par exemple.
[02:49:23] Speaker A: C'est vrai, on l'a dit tout à l'heure.
[02:49:24] Speaker B: Je fais une photo ?
[02:49:24] Speaker E: Bah écoute, c'est marrant parce qu'on dirait mon père dessus.
[02:49:29] Speaker B: Faudrait que tu nous l'envoies comme ça on le mettra dans le replay.
[02:49:34] Speaker A: Mais donc t'as rencontré des gens ouais.
[02:49:35] Speaker E: Ouais je renverse de la bière par tout ça et on a ce soir de soleil.
[02:49:37] Speaker B: Non c'est une boisson d'endroit.
[02:49:39] Speaker E: C'est en alcool, du cidre. Non ça aussi il y a de l'alcool de Normandie. Allez on s'enfonce, Canada dry.
[02:49:45] Speaker A: Wow, notez bien ce nom. Je ne sais pas si ça existe.
[02:49:48] Speaker B: Encore mais... Bah oui c'est du ginger ale.
[02:49:51] Speaker A: C'est du ginger ale ! Bon, donc t'as rencontré... Est-ce que c'est comme dans la musique, tu peux être déçu ?
[02:49:58] Speaker E: Oui, évidemment. J'ai la chance d'avoir des gens dans mon entourage qui ont participé à des films d'horreur qui ont pas mal marché. Notamment Vermine. Et le prochain Heavy Dead. Donc j'ai la chance d'avoir des infos sur le prochain Heavy Dead que je ne divulguerai évidemment pas. Mais c'est juste le plaisir de pouvoir dire moi je sais, vous vous savez pas.
[02:50:19] Speaker B: Moi aussi j'ai des infos, je peux te dire que les mecs de l'Ice Train ils vont me présenter le prochain.
[02:50:23] Speaker A: Maillot de ce show aux Eurocane. Bim ! Merci les personnes qui en ont parlé.
[02:50:29] Speaker B: Le timing !
[02:50:32] Speaker E: Merveilleux. Tu pouvais pas la sortir à un meilleur moment.
[02:50:35] Speaker A: Il y a des endroits où les fans d'horreur se rejoignent, se rassemblent ?
[02:50:38] Speaker E: Oui, les conventions, les festivals...
[02:50:40] Speaker B: Il n'y a que ça ?
[02:50:42] Speaker A: Non mais il n'y a pas des trucs comme des bars, des endroits plus ouverts ?
[02:50:47] Speaker E: On feel good, on peut retrouver le morceau !
[02:50:50] Speaker A: Ok, donc c'est lié forcément.
[02:50:53] Speaker E: Ou au ciné quoi, et dès qu'il y a un événement ou une projection, il y a des ciné-clubs qui font... Notamment là cet été j'ai vu The Faculty, ou je sais plus, bon bref. Il y a un ciné-club qui a passé The Faculty, et bah trop agréable de pouvoir le voir en salle déjà, pour la première fois, et c'est le genre de moment où tu te dis, ah ok, donc là c'est... Enfin tu sais, ils font toujours au début de ces séances-là, qui l'a déjà vu et qui le découvre, et donc tu vois les gens qui sont venus le revoir exprès, tu te dis, je suis avec mes gens. Et potentiellement après la séance on peut se parler, prendre des verres et tout ça mais c'est pas... Non faudrait créer un espèce de Tinder de l'horreur.
[02:51:22] Speaker A: Non mais à nos droits pour échanger.
[02:51:25] Speaker B: Je sais pas pourquoi dans le concept je me dis qu'il y a un truc pas hyper rassurant.
C'est vrai, qu'est-ce que t'aimes ? Ah moi j'aime les films où on découvre des gens. Ah ouais trop bien, bah on se rencontre.
[02:51:36] Speaker A: Moi c'est les aiguilles dans les yeux.
Ah bah super.
[02:51:39] Speaker E: Non mais du coup tu sais, tu fais des tris sur des trucs que toi t'aimes pas du tout. Et comme ça t'es sûr de pas te matcher avec quelqu'un. Genre si toi t'aimes pas du tout le torture-porn, ça va pas te faire matcher avec quelqu'un qui aime le torture-porn. Comme ça vous êtes sûr de pouvoir regarder les mêmes films ensemble.
[02:51:50] Speaker A: Bon après j'allais pas jusqu'à la rencontre forcément qu'elle est plus loin que juste parler d'une passion commune. Ecoute...
[02:51:56] Speaker E: Un date avec un film noir c'est quand même...
[02:52:00] Speaker A: C'est un concept.
[02:52:02] Speaker E: C'est le meilleur date.
[02:52:03] Speaker A: Bon en tout cas c'est une idée si quelqu'un a envie d'ouvrir un lieu pour que les gens puissent échanger autour de ça.
et peut-être dater avec un vino.
Voilà, la marraine elle est là et ce serait hyper intéressant.
[02:52:13] Speaker F: On t'évoquait tout à l'heure par exemple Panic Cinéma qui était un de ces collectifs, enfin une de ces associations qui organisait, du coup ils ont arrêté il y a peu de temps finalement, mais qui grâce à eux par exemple faisait qu'on pouvait voir sur grand écran des films comme, qu'est-ce que j'ai vu, j'ai vu Event Horizon sur grand écran.
L'Entre de la folie, enfin des choses qui... Des films qui sont sortis il y a genre 20, 30 ans, etc. Ils arrivent à en avoir une copie et ils la projettent à la Cinémathèque et c'était trop cool.
[02:52:40] Speaker E: Ouais, c'est vraiment... Faut être à l'affût des petits événements comme ça, les petits cinémaclubs et comme ça tu... Moi j'aurais.
[02:52:45] Speaker A: Jamais les couilles de parler aux gens...
[02:52:46] Speaker B: Si seulement il y avait une newsletter où on pouvait retrouver toutes ces infos, ce serait vraiment pas mal.
[02:52:51] Speaker A: Toutes les infos seront bien évidemment dans la description. Tout à fait, donc il y aura tout ce qu'il faut pour qu'ils puissent te rejoindre.
[02:52:58] Speaker E: Parfait.
[02:53:00] Speaker A: Au niveau du métal français sans parler de la langue. C'est pas là-dessus. T'en penses quoi du métal français aujourd'hui ?
[02:53:06] Speaker E: Alors je suis une très mauvaise française culturellement parlant parce que je ne consomme pratiquement pas grand-chose de français que ce soit en film, en livre, en musique, en podcast, peu importe. J'ai tellement habitué mon oreille à l'anglais très tôt grâce à Michael Jackson.
[02:53:22] Speaker A: Que.
[02:53:23] Speaker E: Tout le contenu que je consomme il est en anglais. Pratiquement tout.
[02:53:28] Speaker A: Et c'est comme un projet ?
[02:53:30] Speaker E: Non, c'est pas le potion, c'est naturellement, je vais vers des trucs anglophones et surtout américains. Mais j'ai écouté du métal français, Eds notamment. J'étais ultra fan, ultra fan. Vraiment, j'ai... Candice ! Je voulais être elle, je voulais être avec elle, je savais pas trop, mais un mélange des deux.
Et voir une meuf comme ça, justement, quand j'avais 16 ans, c'était hyper important.
Donc voilà, qu'est-ce que j'ai écouté ? J'ai écouté un peu Acme. Parce que ça se tirait le t-shirt et j'aimais bien.
[02:54:06] Speaker A: Coucou Thomas.
[02:54:06] Speaker E: Je vis dans mon immeuble donc. Je le vois, je.
[02:54:10] Speaker A: Tire mon t-shirt. Mais qu'est-ce qu'il se passe ?
[02:54:14] Speaker E: Non mais il y avait un côté un peu, ça parlait vraiment à mon cœur de Midinette sanglante. Tu vois, j'aime l'amour mais je suis dark. Mais j'aime l'amour mais je suis dark. Et j'aime quand c'est triste et quand c'est tragique, quand c'est obsessionnel.
[02:54:27] Speaker A: Oui, j'ai bien compris qu'on parlait de canaliser, mais on s'est aussi déployé d'autres émotions. Ça a permis de mettre des mots peut-être.
[02:54:37] Speaker E: Mais oui, mais en vrai, même par rapport aux fantasmes, mais pas forcément les fantasmes sexuels.
Tout mon imaginaire, en fait, je l'ai construit grâce au film et à la musique. Et c'est hyper rassurant de voir que t'as autant d'esprits dans le monde qui finalement connectent avec les mêmes thèmes, les mêmes visuels, le même chant lexical. Tu te dis « ok, donc je suis pas complètement timbré ». Ou alors si je suis timbré, en tout cas on est beaucoup et on arrive à fonctionner, c'est cool !
[02:55:03] Speaker A: On est humain donc on est beaucoup tardé.
[02:55:04] Speaker E: Et on n'est pas tous des zinzins qui... On finit pas tous en taule ou en HP. Et après, si on fait un passage par la taule ou par l'HP, c'est possible aussi. S'il faut en passer par là, parfois c'est important aussi. On ne dénigre pas ça pour autant. J'ai beaucoup de gens dans ma famille qui vont se passer par là. Beaucoup de respect pour les taulins et les zinzins.
[02:55:22] Speaker A: Je ne sais pas comment rebondir.
[02:55:25] Speaker B: Faut faire comme si de rien n'était.
[02:55:30] Speaker E: On peut parler de Kio, je saigne encore.
[02:55:32] Speaker A: On fait des gros bisous à Kio aussi.
[02:55:38] Speaker B: Tu parlais de ça, du fait de, entre 30 et 40, d'oser écouter les trucs que tu avais envie d'écouter. Quand il est venu, il nous l'a dit, parce qu'il est venu faire l'émission et il nous a dit, oui.
[02:55:53] Speaker E: Dans.
[02:55:53] Speaker B: Le public, il y a plein de gens qui viennent aujourd'hui nous voir et qui auraient voulu venir nous voir à l'époque, mais ils osaient pas parce que c'était la honte.
[02:56:01] Speaker E: J'en fais partie, alors que j'ai saigné encore. Qu'est-ce que je l'ai écouté ? Une dernière danse, oh là là, j'ai failli le dire.
[02:56:07] Speaker B: Je suis revenue, parce que j'aime les mots.
[02:56:12] Speaker A: J'aime les mots, j'aime l'émotion, bravo. Moi aussi, mais des mots M-A-U-X.
Très bien ! Le métal ! Back to school, Deftones, on en parlait aujourd'hui, tout le monde... Pardon, tout le monde...
[02:56:27] Speaker B: Je l'ai pas caché. Non, non, bah si, sûrement.
[02:56:29] Speaker A: Je l'ai remonté tout à l'heure.
[02:56:30] Speaker B: Ouais, ouais.
[02:56:31] Speaker A: Parce que j'étais... Bon bref...
[02:56:32] Speaker B: Ferme ta gueule. Allez, enchaîne.
[02:56:33] Speaker A: Ferme ta gueule.
[02:56:35] Speaker B: Je te déteste.
[02:56:35] Speaker A: Deftones, moi aussi, mais c'est pour ça qu'on s'aime.
[02:56:38] Speaker B: Non.
[02:56:38] Speaker A: C'est pas une relation... Non, non, non. Ah, pardon.
[02:56:40] Speaker B: C'est très malsain.
[02:56:42] Speaker A: C'est bizarre ce qui se passe ?
[02:56:43] Speaker E: Non, non, c'est bizarre. C'est légèrement abusif, mais tout va bien.
[02:56:45] Speaker F: C'est très intéressant.
[02:56:47] Speaker E: Vous avez un département de ressources humaines chez vous ?
[02:56:49] Speaker A: Non sinon on sera en prison.
C'est un groupe sensuel.
[02:57:08] Speaker E: C'est un groupe extrêmement sensuel.
[02:57:10] Speaker B: Ils ont gagné d'ailleurs.
[02:57:11] Speaker A: Ils ont été élus groupe le plus.
[02:57:13] Speaker B: Sensuel parmi tous les genres de musique.
[02:57:16] Speaker E: C'est vraiment le groupe des énormes baiseurs.
Même quand tu baises pas, t'écoutes Deftones, t'as l'impression d'être en train de baiser. C'est merveilleux.
[02:57:22] Speaker A: Ah oui, d'accord.
[02:57:24] Speaker B: Peut-être Crossy, c'est peut-être encore pire.
[02:57:26] Speaker A: C'est pas pareil.
[02:57:28] Speaker B: C'est pas la même baise.
[02:57:30] Speaker A: Je suis d'accord. Sliptote a été élu 4ème groupe qui donne envie de baiser. J'ai jamais compris.
Non mais je peux comprendre ce qu'il se passe quand on dit que c'est parce qu'on a une maison.
[02:57:42] Speaker B: C'est à cause du masque d'éléphant je crois.
[02:57:44] Speaker A: Alors c'était pas ce groupe là ?
[02:57:49] Speaker B: Non mais c'est une référence hors antenne.
[02:57:53] Speaker F: Ou à cause des masques à braguettes aussi, on sait pas.
[02:57:54] Speaker A: Il y a peut-être un lien. C'est en train de basculer. Mais donc Deftones, oui, les veilles sexuelles. Oui. La voix de Chino Moreno.
[02:58:03] Speaker F: Ça devient très bizarre parce que j'ai actuellement un t-shirt Deftones, je vais peut-être fermer.
[02:58:06] Speaker A: J'explique pour les auditeurs de podcast.
[02:58:12] Speaker E: Non, oui, j'ai découvert Deathstone, je pense que c'était sur MTV2 à l'époque, donc avec les clips. MTV2 que je n'avais pas chez moi et que je regardais que quand on faisait des beuveries chez les potes et qu'on se réveillait en espèce de tas le lendemain dans le salon, tout plein de sébum et d'alcool et qu'on allumait la télé et on regardait des clips jusqu'à ce qu'on ait le courage de rentrer chez nous. C'est vraiment ça que ça cristallise pour moi, notamment ce morceau-là, parce que c'était celui qui tournait le plus sur MTV2 à l'époque.
[02:58:37] Speaker A: « Back to school ».
[02:58:38] Speaker E: « Back to school », voilà.
Et le clip, c'est vraiment le fantasme que j'avais du lycée américain, tel que j'aurais aimé le vivre. Et après, il y a eu « La reine des damnés ».
[02:58:50] Speaker A: Ah bah oui.
[02:58:50] Speaker E: Et il y a eu « Change ». Et il y a eu ce montage sur Change dans l'Arène des Danais avec Lestat et Akasha qui font des goussi-goussi dans un jacuzzi. Vraiment, ça a été... Goussi-goussi dans un jacuzzi.
[02:59:03] Speaker B: Celle-là, elle est parfaite.
On voit qu'elle y a beaucoup pensé.
[02:59:09] Speaker E: J'ai vu ce film, je pense, 40 fois facile à l'époque. Et vraiment, à chaque fois, j'étais hypnotisée. Et pour moi, le sexe, c'était ça.
C'était ces visuels, c'était cette musique, ça cristallisait extrêmement.
[02:59:26] Speaker B: Déjà, il n'y a pas de jacuzzi.
[02:59:29] Speaker A: C'Est vachement moins sensuel.
[02:59:30] Speaker E: En grandissant, on se rend compte que baiser dans l'eau, bof, c'est horrible.
[02:59:34] Speaker A: Je ne me prononce pas.
Ça risquerait vraiment de devenir sale.
[02:59:40] Speaker E: Pas terrible. Surcoté. Du point de vue hétérosexuel, c'est sûr. Extrêmement surcoté. Par contre, baiser sur Deftones, c'est super.
Ça, y'a pas de problème, ça marche. Mais voilà, c'est marrant parce que vraiment là, dans mon angle de vue, j'ai Chino qui me regarde, mais il me.
[02:59:55] Speaker B: Regarde, mais il fait pas semblant de me regarder. Il attendait que tu lui dises ça.
[03:00:00] Speaker A: Comment cet homme a toujours pu rester sexy avec son évolution physique ?
[03:00:03] Speaker E: Parce que vraiment pas macabre, mais comme c'est l'image de Deftones, ça le rend sexy.
[03:00:09] Speaker B: Il chante quand même un peu en gémissant.
[03:00:14] Speaker E: Et les hommes qui gémissent, ça aussi, c'est sous-côté pour le coup.
[03:00:17] Speaker A: Il faut plus gémir alors.
[03:00:19] Speaker E: Parce que les hommes sont habitués à ne pas faire de bruit juste à la dernière seconde.
C'était avant qu'il fallait parler mon pote.
[03:00:25] Speaker B: En plus ils font ça comme bruit, c'est vraiment...
[03:00:29] Speaker A: Il y a un élan, il y a un élan, il y a un élan ! Il faut sortir... Je crois qu'il a une hernie qui vient d'exploser ! C'est peut-être moi le problème... Je sais pas comment rebondir le bruit, j'ai envie de dire plein de choses mais je me dis non...
[03:00:44] Speaker B: Il y a beaucoup de blagues ! Moi aussi depuis tout à l'heure, je fais le tri, c'est très compliqué... Messieurs.
[03:00:51] Speaker A: Faites un effort !
[03:00:55] Speaker E: Une petite expression de temps en temps, un petit son, c'est pas mal.
[03:01:00] Speaker A: Prenons l'exemple sur Chino. Est-ce qu'il parle pendant l'amour ?
[03:01:05] Speaker E: Quand il fait ces espèces de vocalises là !
[03:01:11] Speaker A: Non mais ça c'est quand il fait la baleine.
[03:01:15] Speaker B: Ouais, quand il fait la baleine dans les passages vénères, il fait des bruits comme ça.
[03:01:20] Speaker E: Ça c'est une truie.
[03:01:21] Speaker A: Je confonds un peu les deux. Parce qu'une baleine n'est pas une truie de merde, je ne sais pas.
[03:01:27] Speaker B: Dans les deux cas, c'est pas très gentil pour le chinois, c'est ce que j'aime moins.
[03:01:31] Speaker A: Non, mais c'est pas lui la truie.
[03:01:32] Speaker B: Bah je sais pas, j'ai l'impression que c'est ça qu'elle a dit.
[03:01:34] Speaker A: Non, il a toujours été sexy, même quand... bref. Très bien.
[03:01:39] Speaker B: Tu préférais quand il avait son pantalon un petit peu bas quand même.
[03:01:41] Speaker A: Bah je le portais comme ça.
[03:01:43] Speaker E: C'est la fameuse vidéo du live où il perd son short vraiment.
[03:01:45] Speaker A: Ah ça j'ai pas vu.
[03:01:48] Speaker E: Il saute partout et il perd son short. Et il continue à chanter.
[03:01:51] Speaker B: Ah oui je l'ai vu.
[03:01:54] Speaker A: Ok, il était nu ?
[03:01:55] Speaker E: Non, non, et son gros calbute de skater évidemment.
[03:01:58] Speaker A: Moi j'ai vu Inkebus, je le répète souvent parce que c'était très agréable. Brandon Boyd en 97. Énorme groupe de buzzer ça aussi. Qui a perdu son pantalon, il avait pas de dessous. Je peux te dire que moi j'étais très content.
[03:02:09] Speaker E: Ça c'était un groupe aussi quand t'étais une meuf, c'était cliché des Minkubas, parce que vous aimez juste parce que le chanteur est sexy.
[03:02:13] Speaker A: C'est un beau gosse, c'est comme pour vous, c'est comme pour quelques groupes.
[03:02:16] Speaker E: Et alors ?
[03:02:16] Speaker B: Il est où ?
[03:02:17] Speaker A: Ah oui, il est là.
[03:02:19] Speaker E: Avec son bras dans les cheveux.
[03:02:20] Speaker F: Avec une intensité encore.
[03:02:22] Speaker E: Là j'ai envie de le gifler par contre.
[03:02:25] Speaker A: On l'appelle la niçoise, parce qu'il va souvent pour un soleil. Alors, un peu d'huile d'olive et un.
[03:02:30] Speaker B: Peu de jus de rose.
[03:02:32] Speaker A: Et back to school, effectivement, il y a ce fantasme du lycée, du truc qu'on aurait aimé faire aussi, péter les vides, parce qu'à l'école, on a tous souffert un petit peu, je pense. Tout envoyé péter.
[03:02:41] Speaker F: Faire du skate dans les couloirs.
[03:02:42] Speaker A: Et de pouvoir prendre le micro et d'aller dire à tout le monde, allez bien se faire un...
[03:02:46] Speaker E: Voilà.
[03:02:46] Speaker B: En papahouté.
[03:02:47] Speaker A: Voilà. Exactement.
[03:02:49] Speaker B: C'est pas une référence à la chanson.
[03:02:49] Speaker E: Après, le mot, tu l'as dit, minute 2 de l'émission, donc si c'est maintenant que tu te censures...
[03:02:53] Speaker A: Je suis toujours comme ça.
C'est après avoir fait tout le pire que je dirais, il faut pas que je fasse ça.
[03:02:59] Speaker B: Après je dis, en fait, je suis timide.
[03:03:04] Speaker A: Pas tous mes secrets ! Envoyez-nous une imitation de Shino Moreno en MP3.
[03:03:21] Speaker B: C'est con que j'ai pas mon petit mégaphone, j'aurais pu le refaire.
[03:03:25] Speaker A: Il me semble qu'on peut nous envoyer du son assez facilement. Un petit lien, un mail. Avec votre imitation de Shino Moreno, ce serait merveilleux. La semaine prochaine, on fera un petit concours. Ça serait pas mal. Appelez-moi. Je ne reviendrai plus de toute façon.
[03:03:40] Speaker E: Je vais vous bloquer.
[03:03:45] Speaker A: Et là elle fait un look bloc. Ah non, c'est connu !
[03:03:46] Speaker B: Pierre, je crois qu'elle l'a vraiment fait.
[03:03:51] Speaker A: Je crois que je tombe dans les pommes et je me désagresse comme ça sur le sol. Ça fait un film d'horreur. Ok, alors ok.
[03:03:58] Speaker E: Ok, alors je te bloque.
[03:03:59] Speaker A: Bon, allez, on va aller à l'inter. On va regarder le clip. On se retrouve juste après les deux clips comme d'habitude, mais là c'est Deftones.
[03:04:22] Speaker D: So ride, ride, ride back to school I can't look back, I sift through.
[03:04:37] Speaker A: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org All that quit, all that quit, who ruined it? You did, now grab a notebook and a pen Start taking notes on me and everyone who's on the top You think we're on the same page, but no we're not I'll be the man, watch your backpacks, pen and pencils Just like he's not flipping them while you just keep it simple You just can't go wrong, rocking the clothes, copping the.
[03:05:39] Speaker D: Dance Cause really it's everything that you want Put your back to square C'est la fin de cette vidéo.
C'est la fin du monde !
[03:06:54] Speaker A: Qu'est-ce que c'est que ça?
[03:07:24] Speaker D: Oh, oh, oh...
Et maintenant que vous nous avez besoin, mais que vous ne l'avez pas fait, où allez-vous ? Car à l'école, nous sommes les leaders de l'ensemble.
C'est pas possible !
[03:11:21] Speaker A: J'ai coupé la fin, je suis désolé. Après il y a toute une séquence, bon, ça n'avait pas grand-chose que je la laisse, mais c'est dommage parce qu'on n'a pas eu le temps vraiment de voir. Bruit, voilà, ça s'appelle Bruit, c'est français et c'est très très bon en live.
[03:11:35] Speaker F: C'est super bon en live, c'est super bon sur album d'ailleurs, ils annoncent leur deuxième album qui va sortir là...
Très bientôt, en fait, dans les mois qui viennent. Le premier était super bon, avec un.
[03:11:46] Speaker A: Nom à rallonge, donc... Allez donc chercher ça ! C'est notre métier, allez donc chercher !
[03:11:51] Speaker C: Je crois que c'était...
[03:11:52] Speaker F: Il me semble que c'était « The machine is burning and everyone knows it could happen again ». Enfin, un truc vraiment... Pour le référencement, c'est génial.
[03:11:59] Speaker B: Super, par contre, tu retravailles à ton accent.
[03:12:01] Speaker F: Vous êtes bien français, vous !
[03:12:04] Speaker E: Non mais c'est bien de retenir le titre, parce qu'effectivement, le nom du groupe, impossible à googler, quoi. Bruit.
[03:12:09] Speaker F: Surtout c'est bruit en plus avec le signe plus petit ou égal à, enfin y'a un plus, un petit signe en plus.
[03:12:15] Speaker B: Bruit band wiki.
[03:12:17] Speaker E: Oui mais d'accord je suis pas bête.
[03:12:19] Speaker C: Bruit band.
[03:12:19] Speaker B: Non mais c'était juste pour dire bruit band.
Pierre, je crois que mon humour ne marche pas.
[03:12:27] Speaker A: Ouais, j'ai entendu borne, je suis resté bloqué, je suis parti dans un autre monde. Ça s'appelle la frustration.
[03:12:32] Speaker E: Tu veux qu'on remette Deftones ?
[03:12:34] Speaker A: Non mais c'est juste à dire ma couche ! Et j'ai pas envie ! J'ai peur ! J'ai froid et j'ai faim ! C'est vrai que j'ai faim.
[03:12:47] Speaker B: Ah bon ?
[03:12:48] Speaker A: J'ai faim à tous les niveaux. Tu as faim de bite ? Tu veux faire ma thérapie ?
[03:12:53] Speaker E: Non, ça va.
[03:12:57] Speaker B: Elle a dit qu'elle a envie de vivre. C'est pas pour retomber dans des travers hyper négatifs.
[03:13:04] Speaker A: Laurent. Je parle de Laurent Carilla. C'est un addictologue qui est passé par ici et avec qui je communique pour faire une bonne thérapie. Je vous conseille de le contacter si vous avez besoin d'aide. Quelqu'un de très bien. Le groupe qu'on a passé, c'est le genre de musique qui te plaît aussi ?
[03:13:23] Speaker B: Est-ce que c'est le genre de tatouage qui te plaît ? Oui.
[03:13:24] Speaker E: C'est vraiment la midi-net qui parle. Ça aussi c'est un truc que j'ai appris à assumer. Parfois il y a des groupes que j'écoute en partie parce qu'il y a un membre qui...
[03:13:37] Speaker B: Il faut bien dire que Noah est l'un des meilleurs joueurs de sa génération.
[03:13:41] Speaker A: T'es vraiment un salaud. Un mal perdu.
[03:13:45] Speaker E: Par contre, surcôté, ça je suis d'accord.
[03:13:48] Speaker A: Physiquement ?
[03:13:50] Speaker E: Non, ça non ! Non, mais il fait plus d'un mètre quatre-vingt-dix, c'est vraiment moi dans ces moments-là, c'est juste mon cerveau primitif qui fait.
[03:13:55] Speaker A: « Gros, grimper ! » Mais en vrai, pourquoi ça a été une honte à un moment de pouvoir écouter un groupe parce qu'on trouvait un mec beau dedans ?
[03:14:05] Speaker E: Parce que c'est un truc de filles, et que les trucs de filles c'est la honte ! Parce que c'est pas censé être les.
[03:14:12] Speaker A: Bonnes valeurs, c'est ça ?
[03:14:12] Speaker E: Ouais, c'est pas pour ça que t'écoutes de la musique, tu vois, c'est genre « Oh, tu l'écoutes juste parce que tu veux ken le chanteur » Bah après tu découvres la musique. Et si c'est ça ma porte d'entrée, et si j'ai les deux en même temps, merveilleux ! J'aime la musique et j'aime le chanteur. Bah écoute, tout va bien. C'est comme ça mon univers de fantasme est bien, tout est complet.
[03:14:29] Speaker B: Toutes les cases sont remplies.
[03:14:30] Speaker A: C'est pour ça que c'est bien parfois il y en a qui ont des masques.
[03:14:33] Speaker E: Ouais mais ça marche aussi.
[03:14:34] Speaker A: Oui c'est vrai que ça marche.
[03:14:37] Speaker E: C'est aussi efficace.
[03:14:37] Speaker B: T'es trop Vanilla. T'es trop Vanilla Pierre.
[03:14:46] Speaker E: Quand tu vois le nombre de meufs qui sont en sang sur Sleep Token.
[03:14:51] Speaker B: Alors après Sleep Token, il y a ce truc des petits pantalons en lin.
[03:14:55] Speaker A: De Star Wars, de Cirque du Soleil. Mais il n'a pas de slip.
[03:15:00] Speaker B: Et il met des lumières.
[03:15:01] Speaker E: Evidemment, mais ils en jouent de ouf. Et en même temps, pourquoi pas ? Pourquoi pas, si ça les éclate, si tout le monde y trouve son compte. Allez, allez, amusez-vous ! Putassier ?
[03:15:11] Speaker A: Non, c'est pas ça qui me gêne, c'est peut-être plus le côté un peu...
Enfin, je veux dire, à partir du moment où tu vois des parties, c'est quand même dommage, non ?
[03:15:18] Speaker E: Bah, pourquoi pas ? On parle de sang, de tuer des gens, de taper sur des trucs, pourquoi on ne montrerait pas un peu du kiki ?
[03:15:23] Speaker A: C'est pas un secret, tu veux dire ? Ah, c'est vraiment la meilleure des émissions !
[03:15:36] Speaker E: Les choses peuvent être sexuelles sans qu'elles soient perverses. Tu vois, c'est à partir du moment où ça fait partie de la promesse et où t'es conscient que ça fait partie du package et que tu adhères à ce package.
Et ben pourquoi pas, si ça fait partie de la promesse du groupe et qu'ils en jouent. C'est juste, si t'y vas pour autre chose et qu'au bout du troisième album le mec il sort son zizi pour aucune raison, là tu fais aaaaah, chelou.
Ça c'est pas un vrai. Ça fait partie de la promesse du groupe aussi. Avec Buck Dish, tout le monde a honte de parler. Il fallait que la vidéo charge pendant 600 ans pour que tu puisses voir.
[03:16:21] Speaker B: La version du Family Values de 97 où t'as tous les américains qui sont...
[03:16:27] Speaker E: Exactement. Moi c'est pas ce qui m'a le plus choqué par rapport à Einstein ces derniers temps mais enfin bref. Toujours est-il que quand c'est consenti, j'ai aucun problème avec le fait qu'il y ait du sexe qui soit vendu dans le truc, du moment que ça fait partie du fait que c'est acté, que c'est conscient, bah go ! On a besoin aussi de ça. Enfin, tu vois, on parle de canaliser des trucs. Le sexe, ça fait partie des trucs qu'on a besoin de canaliser aussi, qu'on a besoin d'explorer. On a besoin d'explorer ses fantasmes, les trucs qui nous font vibrer, pas vibrer. C'est comme ça que tu apprends à comprendre où est ton plaisir aussi.
[03:16:59] Speaker A: Pardon ?
[03:17:00] Speaker B: Faut que tu te canalises, Pierre.
[03:17:02] Speaker A: J'en cherche des gros canaux, mais...
[03:17:06] Speaker B: En bande organisée.
[03:17:07] Speaker A: J'en connais plein, mais j'ai plus envie de faire les mêmes, donc...
Faut essayer d'autres voies.
[03:17:29] Speaker E: Du moment, encore une fois, après, le problème justement avec Bad Meds, c'est que c'est parti en sucette et Noah Sebastian l'a très mal vécu, il a été réduit à état d'objet. Les meufs, elles sont insane, enfin les meufs, il n'y a pas que les meufs, mais essentiellement des meufs, elles sont devenues insane et il l'a mal vécu et à partir du moment où la personne le vit mal, Ben moi, je ne vois pas l'intérêt de continuer à alimenter le fantasme et à faire des montages de lui, enfin j'ai jamais fait ça, mais si c'était mon genre...
[03:17:56] Speaker A: Mais il se pourrait que si vous.
[03:17:58] Speaker B: Tapiez son nom avec nude... Si vous tapez son nom avec écrit nude derrière, peut-être qu'il y a des.
[03:18:05] Speaker E: Montages ou... Donc ça non, mais quand c'est vrai...
[03:18:11] Speaker B: T'as pas cherché non plus ?
[03:18:12] Speaker A: Non.
[03:18:13] Speaker E: C'est ok on peut retourner le truc, nous aussi on a le droit de fantasmer sur des mecs et nous aussi on a le droit de les voir un peu comme des « oh là là juste il est beau, je m'intéresse pas grand-chose de savoir ce qu'il a à raconter, c'est pas très… ». Juste j'aime bien le regarder. Mais faut pas, faut respecter l'humain qui est derrière, faut pas qu'on retourne le truc complètement dans l'autre sens et qu'on fasse exactement ce que nous on a subi non plus sinon c'est pas marrant.
Parce que c'est pas comme ça qu'on va gagner. Mais voilà, avoir nous cette possibilité aussi de fantasmer sur des mecs qui font exprès de nous allumer sur scène... Mais oui !
[03:18:43] Speaker B: Allons-y !
[03:18:44] Speaker A: Allons-y ! Ok, c'est pas le truc qui fait dire que le mec il sait qu'il est beau et t'as envie un peu de l'oublier. On parlait de Lenny Kravitz en fait !
[03:18:52] Speaker B: Si tu sais que t'es beau, si.
[03:18:54] Speaker E: Tu sais que t'es sexy et que tu plais et que t'as envie d'en jouer dans ton art, aucun problème. Si je te rends compte dans la vraie vie et que ta personnalité c'est que ça, aucun intérêt. Mais si c'est ta personnalité artistique, vas-y, éclate-toi, je m'en fous. Si tu te sens bien là-dedans et si tout le monde y trouve son compte, c'est chouette. Moi je trouve ça trop cool.
[03:19:11] Speaker A: C'est une forme d'expression quelque part.
[03:19:13] Speaker E: Et maintenant tu trouves l'expression « baby making metal » c'est le métal qui.
[03:19:17] Speaker A: Donne l'envie de Ken.
[03:19:19] Speaker E: Et t'as des playlists entières de baby-making metal, avec Bad Omens et Slipknot Ken notamment.
[03:19:25] Speaker A: Et j'adore !
[03:19:27] Speaker E: Et je tape baby-making metal sur Spotify régulièrement pour écouter les playlists et découvrir des nouveaux groupes, parce que ça devient.
[03:19:33] Speaker A: Vraiment un truc !
[03:19:34] Speaker E: Et du coup je fais « Est-ce qu'il est beau ? » Non, ça m'intéresse pas, je vais juste écouter sa musique, mais je ne regarderai pas de montage TikTok avec lui dessus.
[03:19:43] Speaker A: Ok, je ne le connaissais pas du tout. On va noter ça. Si vous avez déjà écouté ces playlists-là, n'hésitez pas à nous les partager. Parce qu'on connaît les groupes, mais... Enfin, pourquoi pas.
[03:19:53] Speaker B: Après, je ne sais pas si j'ai besoin de savoir qui sont dans cette playlist-là pour écouter.
[03:19:56] Speaker A: Non, mais c'est rigolo.
[03:19:57] Speaker E: Oui, c'est cool de les voir tous ensemble et de voir quels groupes sont associés à ce genre de trucs.
[03:20:02] Speaker F: Déjà, tu dois avoir toute la disco de Deftones, facile.
[03:20:05] Speaker E: Évidemment, c'est les darons du Babymaking Metal. C'est pour ça que tous les groupes.
[03:20:09] Speaker B: Maintenant, ils se mettent à faire du Deftones.
[03:20:11] Speaker A: En fait, ils veulent juste Ken. Quand t'as un groupe, t'es pas plus là pour Ken.
[03:20:16] Speaker B: Peut-être qu'ils ont pas le physique qu'ils peuvent...
Ils ont pas le physique, du coup ils essayent la musique quoi. Faut trouver une chance sur deux.
[03:20:24] Speaker A: Faut trouver quelque chose quoi.
[03:20:27] Speaker B: Si ça marche pas au grattage, tu peux essayer au tirage quoi. C'est comme le tac-au-tac.
[03:20:31] Speaker A: J'ai beaucoup trop d'images encore une fois, je pense que c'est pas les bonnes.
[03:20:33] Speaker B: Non, c'est une référence des gens des années 80 ça.
[03:20:36] Speaker A: Bah c'est ce qu'on fait tout le long de cette émission. C'est vraiment une émission de vieux. Mais je sais qu'encore il y a plein de jeunes qui nous regardent et on leur fait des bisous.
[03:20:43] Speaker B: Enfin on leur fait des coucous pardon. Avec tout le respect à la distance qui est nécessaire.
[03:20:49] Speaker A: Écoutez, c'est gênant.
Mon petit Ben un petit mot ?
[03:20:54] Speaker B: Je ne sais pas.
[03:20:55] Speaker A: Ne me sors pas juste un mot, je vois bien la blague venir.
[03:20:59] Speaker B: J'allais dire artichaut mais... Ok. Parce que quelque part un coeur d'artichaut c'est quoi ?
[03:21:05] Speaker A: C'est tendre ?
[03:21:05] Speaker B: C'est un truc recouvert de foin. C'est chiant.
[03:21:09] Speaker A: C'est dégueulasse. Non c'est bon. En tout cas...
Parce qu'à la fin, je cherche toujours comment pouvoir m'évader. Parce que je ne sais jamais...
[03:21:18] Speaker B: Tu veux que j'installe une petite échelle là ?
[03:21:20] Speaker A: Je ne sais jamais conclure cette émission.
[03:21:22] Speaker E: Ouais bah on a compris que toi.
[03:21:23] Speaker A: Quand même, c'était que tu savais pas conclure. Oh la balle perdue !
[03:21:28] Speaker B: Le mec il a rien dit, il a été sympa pendant toute la soirée. Et là, bim !
[03:21:33] Speaker A: Bah moi aussi je suis un peu vexé maintenant.
[03:21:35] Speaker F: Nous vivons toujours dans un climat de violence sexuelle.
[03:21:38] Speaker A: Avec tous ces efforts que je fais, je me nettoie tous les jours pour être libre d'accès !
[03:21:43] Speaker B: Tu te souviens le moment où elle a dit « si c'est pour faire subir le pression qu'on subit les femmes, eh ben on vaut pas mieux qu'eux ».
[03:21:53] Speaker E: J'ai mes failles, je suis sensible à la pire pression moi aussi. Je pense, voilà.
[03:22:00] Speaker A: Ah j'ai chaud. Bon, donc merci beaucoup. T'es sûr que tu veux pas que je te bloque après ça ? Je pense que je suis très rouge.
Ça s'est fait automatiquement. En tout cas, merci beaucoup d'avoir répondu à toutes ces questions en ce bon moment. Bien évidemment, pour toutes les personnes qui ont envie de te suivre ou de découvrir ton univers, il y a tous les liens en description et ils seront également sur notre Instagram avec les shorts que nous allons poster dans la semaine qui arrive après.
[03:22:32] Speaker B: L'épisode sera disponible à partir de vendredi sur YouTube avec toutes les infos en description et il y aura aussi des shorts toute la semaine après la publication de la vidéo sur YouTube.
[03:22:43] Speaker A: Moi ce que j'ai envie de dire c'est que surtout l'épisode sera disponible demain en entier avec les clips. Pour ceux qui paieront.
[03:22:48] Speaker B: Pour les patriotes.
[03:22:51] Speaker A: C'est vrai qu'on dit ça. Les patriotes ? Ah ouais ? Ou les patrons.
[03:22:55] Speaker B: On peut dire ça aussi.
[03:22:56] Speaker E: Les patrons, c'est parce que je suis bilingue.
[03:23:02] Speaker A: Non on aime bien les gens comme ça.
[03:23:03] Speaker B: Non, nous on fait pas ça aux femmes. Désolé.
[03:23:05] Speaker E: Mais quand elles demandent ?
[03:23:07] Speaker B: Ah bah ça c'est différent.
[03:23:10] Speaker A: Moi j'aime bien aussi mais...
Bon bref, merci Enjoy pour ce moment, je suis ravi que cette fois-ci on ne t'ait pas non plus fait sortir du monde.
[03:23:25] Speaker F: Parce qu'il y a eu un commentaire.
[03:23:28] Speaker A: De mec qui dit « aïe aïe aïe, je crois qu'ils ont massacré Enjoy dedans, il ne réagit plus ».
[03:23:37] Speaker F: Mais c'est vrai que j'étais un peu liquide à l'intérieur.
[03:23:40] Speaker A: Merde, mort, détruire, merde, mort, détruire. Et bon, tu reviendras encore toi parce qu'il y a d'autres sujets qu'on pourrait aborder.
[03:23:49] Speaker E: En tout cas, tu sais où on.
[03:23:50] Speaker A: Est, donc si t'as envie de venir boire un thé... Maintenant que j'ai le bon code, ouais.
J'aurais peut-être pas dû donner l'école. Ils auraient peut-être dû aller.
[03:24:04] Speaker B: Ouvrir. Fallait pas l'inviter.
[03:24:06] Speaker A: Merci beaucoup Ben, et merci aux personnes d'ailleurs qui nous ont conseillé de t'inviter.
[03:24:10] Speaker E: Merci à elles, j'espère que vraiment vous vous êtes ravis.
[03:24:13] Speaker A: Si, si, en fait on est contents. Parce que quand on n'est pas contents, ça se passe pas comme ça. Ça se voit plus par un traumatisme global. Mais on aime bien souffrir. Merci Ben pour la technique, pour tes questions magnifiques.
[03:24:26] Speaker B: Moi t'sais les boutons c'est mon truc.
[03:24:30] Speaker A: Et justement, le dernier morceau est un sacré bon bouton. D'ailleurs, sur le Patreon, il y a cette possibilité de nous proposer des clips, de voter pour des clips, d'expliquer pourquoi vous voulez ces clips-là. Et on en parlera, on passera vos choix et puis on vous dira ce que vous en avez dit, bien évidemment, sur le Patreon. Donc n'hésitez surtout pas à commencer déjà à faire vos propositions. Là, c'est un groupe français qui m'a envoyé ce petit clip, ça s'appelle Aished Winter, je sais pas comment on dit ça, tu sais, toi qui parles bien anglais.
[03:25:01] Speaker E: Aished Winter ?
[03:25:03] Speaker A: Ouais moi j'aurais dit Aished Winter.
C'est pas le frère d'Ophélie. Et ça c'était ma plus bonne blague.
[03:25:11] Speaker F: Encore une fois une belle référence pour.
[03:25:12] Speaker B: La Gen Z. J'en suis bouche bée.
[03:25:15] Speaker A: Non c'est très très bon, je vous conseille d'aller les soutenir bien évidemment puisqu'il faut soutenir la scène française, c'est important. En dehors de ce que nous avons dit.
Ils sont beaux ? Je n'ai pas vu physiquement, je ne me suis pas enseigné.
[03:25:34] Speaker B: J'aimerais pouvoir... Faut que j'installe une caméra dans cet axe-là, parce que là, il.
[03:25:38] Speaker A: Y a l'air de... J'ai écouté la musique, pour le coup, mais c'était un envoi de clips. On va regarder peut-être qu'ils sont dans le clip.
[03:25:46] Speaker B: C'est vraiment un mec du passé, c'est une autre époque où on écoutait la musique.
[03:25:51] Speaker A: Je suis bloqué encore une fois là ! Bon allez !
[03:25:55] Speaker B: Bonne soirée !
[03:25:55] Speaker A: Merci à tout le monde !
[03:25:57] Speaker B: On envoie les clips !
[03:25:58] Speaker A: Merci beaucoup ! Plein de bisous !
[03:26:00] Speaker B: A la semaine prochaine !
[03:26:01] Speaker A: Demain matin c'est lundi, ça fait chaud mais à la semaine prochaine !
[03:26:04] Speaker F: Courage à tous les travailleurs !
[03:26:05] Speaker E: Bisous !
[03:26:06] Speaker D: Envoyez des sous ! C'est la fin ! Un pour l'équilibre.
[03:30:44] Speaker E: Pour le spectacle.
[03:30:47] Speaker D: Et voilà, c'était mon souvenir.
[03:31:03] Speaker A: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon. N'hésitez pas à vous abonner.