#71 - FORTIFEM en invités

Episode 71 December 06, 2024 03:16:16
#71 - FORTIFEM en invités
Bang!Bang! RSTLSS
#71 - FORTIFEM en invités

Dec 06 2024 | 03:16:16

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Show Notes

Ce qui devait arriver arriva ! Du plaisir, de la joie et des artistes incroyables font de cette émission une petite merveille ! FORTIFEM sont donc venus jusqu'à nous pour nous raconter leur parcours, les mélanges entre illustration et musique Metal ! On notera que l'humour est omniprésent, l'autodérision importante, l'équilibre des pensées et l'amour du son puissant !

Ils ont travaillé pour de grands noms, font un travail d'une qualité reconnue, ont participé à la création de visuels pour des expositions, à découvrir absolument si vous ne connaissez pas encore.

Ben, Didier, Enjoy The Noise & Pierre passent des clips, donnent l’actualité et discutent de ce qui est diffusé avec les BANGERS (auditeurs, viewers de l’émission).

BANG! BANG!, c’est tous les dimanches à 19h. C’est l’émission Metal & alternative rock de RSTLSS en live TWITCH et en VOD sur notre chaine YouTube et en podcast sur toutes les plateformes.

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Episode Transcript

[00:00:25] Speaker A: Bonsoir à toutes et à tous les bangers, bienvenue à vous, j'espère que vous avez passé un bon week-end et j'espère que vous appréciez cet excellent début d'émission, un moment agréable, un moment délicat, comme je vous l'ai demandé à chaque fois, augmentez le son, montez le bien pour faire chier vos voisins, c'est ça l'intérêt parce que le métal, ça se vit à blinde. Bon, allez, après ces quelques clichés, comment vas-tu Ben ? [00:00:48] Speaker B: Ben écoute, j'aimerais bien qu'on fasse un circle pit autour de la table de mamie. [00:00:53] Speaker A: On lui fait un bisou. Il se reconnaîtra. Désolé, c'était peut-être une petite vraie étoile. [00:01:00] Speaker B: Non, oui, ça va très bien Pierre. Écoute, on a passé... [00:01:03] Speaker A: Une semaine, moi, à ne pas venir au boulot et toi, à pas arrêter de travailler. [00:01:05] Speaker B: Ouais, c'est ça. [00:01:07] Speaker A: C'est les gens qui vont comprendre le truc au bout d'un moment. [00:01:09] Speaker B: Mais heureusement, on s'est fait une petite sortie commune hier soir, très très sympa. [00:01:14] Speaker A: C'était très bien. Avant ça, moi je voulais dire que j'ai fait un petit concert mercredi, et que vous le savez, pour les petits concerts, et même pour les grands, mais bon, les grands, généralement, les gens achètent leurs billets, mais pour les petits concerts, les groupes français, n'hésitez pas à acheter vos billets en avance, parce que c'est comme ça aussi que ça se maintient les concerts. On en a parlé d'ailleurs la semaine dernière avec Malvina. La vidéo est disponible sur notre page YouTube, il suffit de taper point d'exclamation, bang, pour aller sur YouTube. Voilà. Bibadoubi ! Oui, j'essaye de le faire correctement, t'as vu, je parle pas correctement dans le micro. [00:01:42] Speaker B: Non mais je suis épaté, je suis vraiment... [00:01:45] Speaker A: Bibadoubi, on est allé voir Bibadoubi, c'était hier soir, première date au Bataclan, pardon j'ai tapé dans le câble, ça a dû faire un bruit rumeur. Mais aussi ce soir, Bibadoubi qui fait deux soirs au Bataclan et c'était assez extraordinaire. Alors c'est pas métal, oui, mais ne vous énervez pas, on n'aime pas que le métal, on aime tous les genres de musique. [00:02:02] Speaker B: On a l'ouverture d'esprit, contrairement à certains qui aiment le métalcore. [00:02:10] Speaker A: Quand on dit des choses... On n'a rien contre le Metalcore, arrêtez ! En plus on en écoute ! Je veux dire, il a encensé Poppy la dernière fois en expliquant que c'était de l'excellent Metalcore. C'est plus que ça, mais... Oui, mais voilà, j'en fais un raccourci pour essayer que les gens comprennent. [00:02:24] Speaker B: Et puis on peut aussi dire que le Metalcore existe depuis à peu près 2008, 2009, peut-être même avant. [00:02:29] Speaker A: Peut-être même avant. [00:02:30] Speaker B: Donc ça fait quand même longtemps que ça existe le Metalcore. [00:02:32] Speaker A: Oui et puis on en écoute tous les jours et puis on en met beaucoup dans notre programmation et si vous écoutez SRS Radio, vous allez tomber souvent sur du Metalcore, il y en a vraiment beaucoup. [00:02:42] Speaker B: Bibadoubi, je pense Pierre qu'on était les, ce que je t'ai dit tout à l'heure, je pense qu'on était, enfin qui étaient là volontairement, je pense qu'on était les plus vieux. Dans les plus vieux. [00:02:52] Speaker A: D'ailleurs je remercie énormément AEG qui sont là toujours avec nous et qui sont adorables et qui se disent les vieux ils aiment bien les trucs de jeunes. Non Bibadoubi c'était hyper doux, elle a une voix extraordinaire, elle chante quand même très très très bien. [00:03:07] Speaker B: Elle chante très très bien, ça joue très très bien, le son était excellent. [00:03:11] Speaker A: En plus, ils viennent sur scène avec un verger qu'on découvre au fur et à mesure du concert. [00:03:15] Speaker B: Il y a une belle scénographie. Enfin, on se fout pas de notre gueule. [00:03:20] Speaker A: On voit même à un moment, il y a un agriculteur qui cueille les fruits. [00:03:24] Speaker B: Après l'incendie. [00:03:26] Speaker A: Après l'incendie. [00:03:26] Speaker B: Mais bon, allez voir le show, vous saurez de quoi on parle. [00:03:28] Speaker A: Et puis, il y a un photographe qui est extrêmement présent sur scène. Il est censé être discret, mais en tout cas, on le voit bien. [00:03:35] Speaker B: Il n'a pas trop compris le conseil. [00:03:37] Speaker A: Non, mais en tout cas, c'est vrai que peut-être que certains et certaines d'entre vous ont écouté ça en disant bah Badoubi, c'est un peu banal. En fait, non, il y a un truc en plus. Franchement, je n'arrive pas à savoir quoi, mais elle est en fait touchante. Elle a un truc qui est hyper... [00:03:56] Speaker B: Alors déjà, c'est très sincère. [00:03:57] Speaker A: Oui, c'est ça, voilà. [00:03:58] Speaker B: Et il y a aussi un côté, c'est à la fois très pop, mais un peu indie. il y a toujours un petit truc qui fait que c'est moins évident que ce qu'on pourrait... Et puis, bon... [00:04:09] Speaker A: Il y a le guitariste de temps en temps, hein ? [00:04:12] Speaker B: Ah ouais, il envoie du solo. Il envoie du solo, mais aussi... aussi, Pierre, on s'est rendu compte de quelque. [00:04:18] Speaker A: Chose, enfin, tu... Qu'il y a la tête de Biba Doubi en fond sur la batterie ? [00:04:22] Speaker B: Non. Ça, oui, mais c'est pas ça, on l'avait vu, tout le monde. Non. Ce qu'on s'est rendu compte, c'est qu'il y a une chanson quand même, on était là, attends, ça rappelle quelque chose, un petit peu. Et là, Pierre m'a fait réaliser quelque chose. [00:04:34] Speaker C: Encore. [00:04:39] Speaker A: Une fois, c'est que, en fait. [00:04:41] Speaker B: C'Est une chanson de Nickelback. [00:04:43] Speaker A: Toutes les chansons de Bidabou, Bibadoubi. [00:04:46] Speaker B: Et là on s'est dit, mais c'est vrai, Chet Kruger avec un petit short en cuir, ça se trouve, c'est Bibadoubi. [00:04:51] Speaker A: À s'y méprendre. Rien ne les différencie à part ce short. [00:04:58] Speaker B: Faudrait qu'on voit Chet Kruger avec un petit short en cuir pour être sûr. [00:05:01] Speaker A: N'hésitez pas, si vous savez faire un petit montage, à faire Schott Kruger avec le petit short en cuir ou en simili-cuir. Ah bah c'est vrai. [00:05:10] Speaker B: Parce que c'est, à partir du moment où tu le mets, c'est la même personne. [00:05:12] Speaker A: En tout cas, on ne les a jamais vus dans la même salle. [00:05:14] Speaker B: Bah, exactement. [00:05:14] Speaker A: Voilà, exactement. Mais voilà, c'était un excellent concert, et je tiens à dire un truc, un truc, une truc, je tiens à dire un truc, c'est que, pour une fois, il y avait plus de femmes que d'hommes dans la salle, et ça, ça a fait super plaisir. [00:05:26] Speaker B: Attends, attends, il y a un problème de... Mettez le son plus fort. [00:05:29] Speaker A: Ah, oui, bon, écoutez... Bah, montez chez vous. [00:05:33] Speaker B: Voilà, là maintenant le son est plus fort, pardon. [00:05:36] Speaker A: Donc je disais, ça fait plaisir parce qu'il y avait quand même beaucoup plus de femmes que d'hommes dans un concert et que généralement c'est quand même très masculin les concerts. Là il y avait plus de femmes et quand les femmes elles sont, elles crient, elles hurlent comme les mecs le font, ah bah elles défoncent les cubs. Ah ouais. C'est très très puissant. Quand ça chantait en chœur, wouah, c'était hyper impressionnant. [00:05:54] Speaker B: Ah puis c'était non-stop. [00:05:54] Speaker A: Des fans incroyables. [00:05:55] Speaker B: C'était non-stop. Même pour la première partie, j'ai pas eu son nom, mais même pour la première partie dès qu'elle disait quelque chose, toute la foule était là, ouais ! D'ailleurs, même Bibadoubi a été, à un moment, a été décontenancé par la foule, ça l'a fait rire. [00:06:09] Speaker A: Et je tiens à souhaiter bon anniversaire à cette personne qui a dit C'EST MON ANNIVERSAIRE ! [00:06:14] Speaker B: Ah c'est ça qu'elle a crié, j'ai pas compris. [00:06:16] Speaker A: Donc, happy birthday to you. Et voilà, sinon, qu'est-ce qui s'est passé d'autre ? Ça fait combien d'années qu'on est dans ces locaux ? Ça fait quand même beaucoup d'années qu'on est dans ces locaux, même en dehors de Bang Bang. [00:06:36] Speaker B: Ça fera cinq ans. [00:06:40] Speaker A: Ok, c'est la première fois que j'ai fait quelques poussières. Donc je tenais à le noter, puisque ce soir nos invités c'est Fortifem et que je me suis dit, bon, je les aime quand même énormément et que j'ai pas envie qu'ils voient qu'il y ait de la poussière partout. Alors j'étais à quatre pattes, bon ça m'arrive très sourd, mais j'ai fait les socles de toutes les lampes. Ça fait depuis qu'on est ici que je n'ai jamais fait ça. [00:07:04] Speaker B: Bah non mais du tout c'est moi qui le fais quoi. [00:07:06] Speaker A: Ah mais c'est pour ça que c'est quand même... C'est pour ça que je me dis sûrement, bah non du coup le fais pas tu vois, parce qu'il n'y a pas de poussière. Il est saoulé. En tout cas voilà, vous le savez maintenant, nos invités ce soir sont fortifèbres, on va leur poser plein de questions sur leur amour du métal et bien sûr leurs illustrations extraordinaires. Je n'y connais absolument rien, donc moi je vais poser plein de questions super connes, mais je suis hyper intrigué, donc. [00:07:27] Speaker B: J'Ai envie de comprendre... Comme ce sont des sortes de fous mystiques ! [00:07:30] Speaker A: Ah ben un truc ! [00:07:30] Speaker B: Qui à travers la plume retranscrivent la création de l'homme. [00:07:36] Speaker A: Moi je peux pas faire l'accent de Salvador Dali parce que sinon... Ça finit en pied noir. Voilà. Mon accent naturel revient tout de suite au galop. Et puis j'avais envie de commencer parce qu'on va peut-être se fermer nos gueules parce que la musique c'est important. [00:07:49] Speaker B: C'est d'un bordel. [00:07:51] Speaker A: C'est presque un petit peu d'allemand en vrai. J'avais envie de... Comment dire ? Je sais pas. [00:07:58] Speaker B: Rendre hommage ? [00:07:59] Speaker A: De rendre hommage, oui. De serrer dans mes bras les My Chemical Romance. qui est un groupe que moi j'aime énormément, qui font la tournée anniversaire de Black Parade, et il me semble que c'est le premier batteur, en tout cas il y a un batteur, le batteur qui était jusqu'à 2010, qui est décédé hyper jeune, parce qu'il avait moins de 50 ans quand même. [00:08:18] Speaker B: Alors c'est plus vraiment hyper jeune non plus, Pierre. [00:08:21] Speaker A: Non, c'est parce que moi je fais. [00:08:22] Speaker B: Bien plus, j'avais 50 donc... [00:08:24] Speaker A: J'ai bien compris ! J'ai 44 donc je me dis bon... C'est quand même jeune tu vois. [00:08:30] Speaker B: Ouais c'est pas non plus... [00:08:31] Speaker A: Les gens dans la rue en pleine nuit me disent ah t'as l'air jeune. Bon peut-être parce qu'ils sont sous... Je sais pas. [00:08:36] Speaker B: Ou à jeun. À jeun. [00:08:37] Speaker A: Bon voilà. Mais voilà j'avais envie de passer Black Parade. Je sais que c'est un titre qu'on a déjà passé récemment mais j'aime énormément cette chanson. [00:08:46] Speaker B: C'est le deuxième batteur et il est mort à 44 ans. [00:08:48] Speaker A: Voilà. [00:08:49] Speaker B: Encore un petit espoir. [00:08:52] Speaker A: J'ai dépassé l'âge d'un ami, donc déjà ça me fait dire que c'est une bonne nouvelle. Jusqu'à quand, je ne sais pas. Enfin pour moi après, peut-être pas pour toi. En tout cas, plein d'amour, plein de love pour les My Chemical Romance et tous les fans qui ont dû extrêmement être tristes et touchés. My Chemical Romance, bienvenue encore une fois à vous. N'hésitez pas à dire à tous vos amis là tout de suite via vos réseaux sociaux que c'est parti pour Bang Bang ! [00:09:31] Speaker D: When I was a young boy My father took me into the city To see a marching band He said, son when you grow up Would you be the savior of the broken The beaten and the damned He said, will you defeat them, your demons and other non-believers? The plans that they have made Because one day, I'll leave you a phantom to lead you in the summer To join the black parade C'est génial ! C'est parti ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est génial ! C'est la fin de cette vidéo ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org. [00:14:23] Speaker B: Sous-titres. [00:14:23] Speaker D: Réalisés para la communauté d'Amara.org. [00:14:55] Speaker A: I hurt. [00:14:56] Speaker D: Myself yesterday And I'm planning to do. [00:14:59] Speaker A: It again The pain feels so familiar Why should I seek help? The same old story This is my. [00:15:06] Speaker D: Own, I'm sorry I don't want your remedies I'm in love with misery Complaint, complaint No matter what I try So I've begun to change. [00:15:52] Speaker A: C'est la vie. [00:15:53] Speaker D: C'Est la vie, c'est la vie J'ai perdu la vie, et je suis dans le ciel maintenant Pourquoi est-ce que ce. [00:17:00] Speaker C: Lieu me fait tellement mal ? [00:17:01] Speaker D: Tu te moques, te moques Et tu. [00:17:02] Speaker A: Ne veux jamais changer un peu, un. [00:17:03] Speaker D: Peu Tu fais de la vie pour. [00:17:04] Speaker C: Tout le monde autour de toi Et tu te moques Et te moques, te. [00:17:06] Speaker A: Moques Je ne veux jamais changer, changer. [00:17:07] Speaker D: Je ne suis pas le genre de personne Qui s'en souvient, alors pourquoi m'importe-t-il ? [00:18:09] Speaker A: Petite découverte pour ma part, petite chanson que j'ai bien aimée, que j'avais envie de partager, parce que sur SLS et dans Bang Bang, nous sommes ouverts à tous les pays du monde entier. Vous pouvez d'ailleurs retrouver, bon normal, la nouveauté rock française en podcast, l'actualité rock d'Asie que Kelly nous présente en podcast, mais là c'est de Serbie qui vient de ce groupe, ce qui s'appelle Frenya, voilà, ils ont sorti un album qui s'appelle Your Heaven is My Hell. [00:18:33] Speaker B: Ton paradis c'est mon enfer. [00:18:37] Speaker A: Exactement, ça c'est parce que c'est un américain qui le traduit, parce que si c'était un britannique ça aurait fait comment ? [00:18:42] Speaker B: My paradise, mon paradis c'est un enfer ! [00:18:47] Speaker A: Voilà, c'est parfait, c'est exact. Je vais prendre un petit thé. Voilà, ça s'appelle Frenia, B-H-R-E-N-I-A. Voilà, j'ai eu du mal. Mais... Ah là là, c'est fait beaucoup de poils quand même. Quelle heure est-il ? [00:19:04] Speaker B: C'est l'heure du Flashbang News ! [00:19:11] Speaker A: Et bien sûr comme... [00:19:14] Speaker E: Magnifique. [00:19:14] Speaker A: Ça m'a presque pas fait mal au crâne, mais quand même un petit peu. J'en suis sûr que c'est les gens qui nous regardent là, qui ont mis le son très fort, ils ont dit « Oh putain, les enfoirés, c'est dégueulasse ». Mais ça les a fait rire probablement parce qu'ils nous adorent et on les adore. [00:19:24] Speaker B: Toi t'es lequel des enfoirés ? Patrick Morel ? [00:19:28] Speaker A: Je pense une autre. [00:19:29] Speaker B: Mimi Mathieu ? [00:19:30] Speaker A: Exactement. Parce que j'aime bien quand elle joue... Bon bref. [00:19:36] Speaker B: Joséphine. [00:19:36] Speaker A: Exactement, merci. Didi, c'est toi qui présente les infos, bonsoir. [00:19:40] Speaker E: Gilles Debré, Pierre Treuil. Gilles Debré, Ben. [00:19:42] Speaker B: Gilles Debré. [00:19:43] Speaker A: Comment vas-tu ? Ça va. Voilà, bonne petite semaine. Vous avez vu un concert ? [00:19:48] Speaker E: Oui, je suis allé voir Obituary hier. [00:19:50] Speaker A: Et c'était bien ? [00:19:51] Speaker E: Obituary, c'était bien, oui. [00:19:52] Speaker A: La première partie... Ça ne t'a pas plu. [00:19:56] Speaker E: Déf technique... [00:19:59] Speaker A: C'était un... ça faisait un peu... alors je n'y connais rien et on s'en fout, on aime tous les groupes, mais c'était un peu branlette. Tu veux dire trop technique ? [00:20:08] Speaker E: Genre comme du prog ? Ça m'a fait chier. Ça m'a fait chier, j'ai trouvé ça nul, mais je dis pas que c'était nul, moi ça m'a fait chier. Mais par contre, en plus j'y allais vraiment en tourisme parce que j'avais eu des invitations, et au Bituari, que je connaissais pas plus que ça, C'est vraiment, quand je me suis mis au métal, ils existaient déjà, je voyais des groupes que j'aimais qui avaient du merch d'habituaries, voilà, et donc je me suis dit bah allez, allons-y, et j'ai kiffé, ça envoyait bien, ça grouvait de ouf, j'ai vraiment bien apprécié. [00:20:43] Speaker A: Donc ils méritent cette célébrité et le fait que tous les groupes soient fans d'eux. Bon, partons sur les informations puisque ça sert quand même à ça les news, excusez-moi. [00:20:53] Speaker B: Ah, pardon, je croyais qu'on était juste là pour se raconter notre semaine. [00:20:59] Speaker A: Qu'est-ce qui s'est passé cette semaine ? [00:21:01] Speaker E: Alors, on commence avec Gary Holt, donc Exodus Slayer, qui annonce ses mémoires. Ça va s'appeler « A Fabulous Disaster From The Garage To Madison Square Garden » de Hardway. C'est un peu un titre à rallonge. Avec une préface de Kirk Hammett. Et bah oui, ils ont quand même fondé Exodus ensemble. [00:21:29] Speaker A: Bah écoute, super. [00:21:31] Speaker E: Ça va parler des débuts prometteurs avec Exodus mais freinés par une gestion hasardeuse et des décisions malheureuses. C'est comme ça que c'est vendu. [00:21:40] Speaker B: On dirait la vie de Pierre. [00:21:42] Speaker E: Ses combats contre l'alcoolisme et l'addiction à la méthamphétamine. [00:21:46] Speaker A: On dirait la vie de Pierre. [00:21:49] Speaker E: Et sa rédemption et sa surprenante intégration à Slayer où il a repris la place de Jeff Hahnemann. [00:21:55] Speaker A: Bon, ça, pas encore. On n'est pas à l'abri que je rentre dans Slayer. [00:21:58] Speaker E: Après, on va pas se mentir, on espère qu'il y aura quand même plein de petites anecdotes croustillantes, que ça va balancer sur les collègues. [00:22:07] Speaker A: Oh, il va pas être lisse, lui. [00:22:08] Speaker E: On espère. [00:22:10] Speaker A: Qu'il soit pas trop méchant non plus, mais qu'il puisse raconter les petits potins. [00:22:13] Speaker E: On aime bien quand les gens sont méchants. Ah, la mauvaise ! [00:22:15] Speaker A: Bon, alors... [00:22:18] Speaker B: Toi qui aimes bien lire des... Autobiographies de musiciens. Tu vas la lire ou pas ? [00:22:22] Speaker E: Oui, pourquoi pas. [00:22:25] Speaker A: On fait un appel si vous voulez nous l'envoyer gratuitement quand il sortira. N'hésitez pas pour Didi, j'en ferai un petit résumé. [00:22:32] Speaker E: J'en parlerai dans l'émission. Alors on enchaîne avec le bassiste Bob Daisley, qui en fait était le bassiste d'Ozzy Osbourne et qui a du coup co-écrit la plupart des classiques d'Ozzy tout seul. Et donc, vous n'êtes pas sans savoir qu'Ozzy Osbourne a été... [00:22:52] Speaker B: Quoi ? [00:22:52] Speaker E: Intronisé au Rock'n Roll Hall of Fame alors qu'il avait déjà été intronisé avec Black Sabbath. Et là, il était intronisé tout seul. Et du coup, Bo Daisley n'a pas été mentionné alors que c'est le mec qui a écrit les chansons. [00:23:06] Speaker A: Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe. [00:23:07] Speaker E: Et donc, le type a été interviewé et Bo Daisley a dit... Ça vous étonne ? Moi, ça ne m'a pas du tout étonné de ne pas avoir été invité et que je n'ai même pas été cité. Il explique un peu qu'il était assez souvent deux fois depuis qu'il s'est fait virer du groupe en procès avec Tata Archaron et Tonton Ozzy sur des histoires de thunes. [00:23:32] Speaker B: C'est peut-être pour ça qu'ils ne l'ont pas fait revenir. [00:23:34] Speaker E: Pour ne pas gâcher un peu la fête. Pour un peu le niquer, ils ont réenregistré les albums avec un autre bassiste. pour qu'il ne touche plus aucune thune, et puis en changeant un peu quelques notes pour que... Bah non, c'est... Ouais. [00:23:48] Speaker A: Ouais, mais de toute façon, il n'a jamais été déclaré comme... [00:23:51] Speaker E: Voilà, et puis j'ai envie de vous dire, la semaine dernière, on a dit du bien de... Bah oui, c'est ça ! On ne peut pas dire du bien de... Il faut que dans la semaine suivante. [00:24:00] Speaker A: Il y ait un nouveau dossier qui sorte, quoi. Tata Sharon, on sait qu'elle n'est pas. [00:24:05] Speaker E: Sympa du tout... Tantôt aussi, il est. [00:24:08] Speaker A: Un peu loin, donc lui, il faille... [00:24:09] Speaker B: Tata Sharon, elle a l'air de plus en plus jeune, donc... [00:24:12] Speaker A: En même temps, elle ressemble de plus. [00:24:13] Speaker E: En plus à la mort, quand même, de sa fille. [00:24:16] Speaker A: Sa fille, elle ressemble de plus en plus, c'est vrai. Mais par contre, Tata Sharon, je l'imagine en train de vivre à Nice. Peut-être avec Brandon Boyd. Et Steven Tyler. [00:24:26] Speaker B: J'ai bien l'impression que... T'inquiètes qu'ils ont un... [00:24:30] Speaker A: Ils vont tous au même point au soleil. [00:24:31] Speaker B: Je peux dire que le parc des. [00:24:34] Speaker E: Fidélités, elle est tromponnée très souvent. [00:24:37] Speaker A: Ils font ça l'huile d'olive, je peux vous le dire. [00:24:39] Speaker B: Dans le parc à Mobilo, ils sont bien tous ensemble. [00:24:42] Speaker A: Putain, j'ai une image ! [00:24:43] Speaker E: Alors on enchaîne avec Jeffrey Nothing, l'ancien chanteur de Mushroomhead, qui prépare un nouveau groupe qui reprendrait l'essence de la formation de Mushroomhead qu'il a cofondé en 93. Une annonce intrigante parce que ça pourrait raviver la rivalité entre les membres actuels de Mushroomhead. [00:25:04] Speaker A: Et ça marche encore ça ? [00:25:05] Speaker E: Bah écoute, en tout cas ça fait les news de tous les sites métal US. [00:25:10] Speaker B: Après tu sais peut-être aux Etats-Unis, là ils écoutent Fife et les Guard of Punch. [00:25:15] Speaker A: En termes de visuel c'est tout aussi délicieux. [00:25:19] Speaker B: Il y avait un peu plus de classe dans le Mushroom Head. [00:25:21] Speaker A: Oh waouh ! C'est vrai qu'il n'y avait pas de pantalon jaune. [00:25:24] Speaker E: Exactement. À leur début ils étaient quand même en clash souvent avec Slipknot. [00:25:29] Speaker B: Ouais il y avait un côté un peu Slipknot. Ouais. [00:25:34] Speaker A: Deux secondes main, je sais pas trop. [00:25:35] Speaker E: C'est que là, en gros, en fait, il dit que ça sera vraiment l'esprit du Mushroomhead que lui voulait faire, mais que ça sera pas Mushroomhead. [00:25:44] Speaker A: D'accord, d'accord. [00:25:45] Speaker E: Qui va prendre un autre chanteur comme il avait avant, parce qu'il chantait aussi, mais qui reprend un ancien, je crois que c'est l'ancien batteur. On reprend des anciens qui ne sont plus dans le groupe. On vous dira plus tard comment ça s'appelle, mais on essaye de teaser sur en fait, on est le vrai Mushroom Head, mais ça sera pas... Mushroom Bottom. [00:26:05] Speaker B: Bon bah écoute... Mushroom Fit ? [00:26:07] Speaker A: Peut-être, on sait jamais. Voilà, ça nous a grave intéressés Mushroom Head. Non mais c'est bien, il faut en parler. [00:26:15] Speaker E: Il y a Skidrow qui est toujours à la recherche de son nouveau chanteur. [00:26:18] Speaker A: Ah, j'ai cru deux cheveux. [00:26:22] Speaker E: Rachel Bolland, bassiste de Skid Row, a confirmé que le groupe auditionne actuellement de nombreux chanteurs pour remplacer Eric Grenval. Parce que du coup, le pauvre, lui, il avait rejoint le groupe en 2022, mais il a quitté le groupe pour des raisons santé, parce qu'en gros, il est immunodéprimé après une bataille contre une leucémie. Il ne pouvait pas assurer derrière. Mais ils ne sont pas contre, lorsque du coup, il y avait Lizzy Abe qui avait, sur certaines dates, qui avait remplacé. [00:26:47] Speaker A: Oui, puis tout le monde était d'Izambique. [00:26:50] Speaker E: Ça a toujours été provisoire. Donc là, ils auditionnent des chanteurs, mais ils disent que ce n'est pas impossible qu'ils retentent d'autres, en tout cas en concert avec des guests. Ils disent en gros, on a plein de copains célèbres, d'autres groupes. Ils ont dit, c'est cool ce que vous avez fait, on voudrait bien le faire aussi avec vous, Jean, pour 3-4 concerts. Et donc, ils se disent, pourquoi pas ? [00:27:14] Speaker A: Dans Skid Row, ils avaient des permanentes. [00:27:16] Speaker B: Oui. [00:27:16] Speaker A: On est d'accord. [00:27:18] Speaker B: Des pantalons très serrés aussi. [00:27:19] Speaker A: Ça fait partie des choix dans le casting. [00:27:21] Speaker B: Ouais, mais maintenant c'est moins permanente. C'est-à-dire que je ne sais pas qui reste du live. [00:27:25] Speaker A: Si ils ont la même coupe de cheveux que D-Snider, c'est plus Gomina. Ok. [00:27:30] Speaker E: On s'arrête pour le moment, on fait une petite pause. J'avais envie du coup, enfin je n'ai pas envie d'écouter Skid Row. Je propose d'écouter Lice Weasel qui a sorti un nouveau clip cette semaine et je me suis dit bah... Mais profitons de notre... [00:27:45] Speaker A: Un clip qui a été fait par qui ? J'ai l'impression de parler de Julien. Ah bon ? Ah bah tous les clips là, il y a 90 clips qui sont sortis, c'est tout le temps lui. [00:27:55] Speaker B: Il nous l'a dit. [00:27:56] Speaker A: Il me semble que c'est lui, si je ne dis pas de bêtises. [00:27:58] Speaker B: En tout cas, il travaille avec… Voilà. [00:28:00] Speaker A: Et puis je sais que les Lice Whistle nous regardent et qu'ils sont assidus tous les dimanches. Donc on leur fait des gros bisous, super morceau, très beau clip et puis. [00:28:08] Speaker E: Comme d'habitude… Soutenons la scène française et soutenons les copains. [00:28:11] Speaker A: En plus, bien sûr, on ne va pas se gêner. [00:28:13] Speaker B: Et puis comme dirait Tarkan…. [00:28:16] Speaker D: Bang bang ! Yes ! [00:32:24] Speaker A: Attention ! Il a failli se baisser. [00:32:26] Speaker B: Ah oui, bah ça c'est rigolo. [00:32:27] Speaker A: Oh là là, il faut faire attention quand... [00:32:28] Speaker E: Le verre brisé c'est pas le pied. [00:32:30] Speaker A: Non. [00:32:32] Speaker E: C'était des autocollants qu'il y avait dans ma ville à Annonay. Le verre brisé c'est pas le pied. En gros, mettez vos trucs dans la poubelle à verre. [00:32:41] Speaker A: Ok, l'Ice Whistle c'est donc ce que nous venons de voir et entendre. Si vous avez envie de les suivre, n'hésitez surtout pas. C'est français et ça vaut largement le détour. [00:32:49] Speaker B: C'est français monsieur ! [00:32:54] Speaker A: On aurait pu faire avec lui. Mais il est New Yorker, lui. Enfin, on voit que le bout de sa tête, d'ailleurs. [00:32:58] Speaker E: Le statut de la liberté a été construit par des Français. [00:33:00] Speaker A: C'est vrai, c'est vrai, c'est bien vrai. Qu'est-ce qui s'est passé d'autre dans l'actualité ? [00:33:05] Speaker E: Alors, dans l'actualité, il y a Manson qui abandonne son procès en diffamation contre son ex, Evan Rachel Wood, et s'accompagne. En gros, on en avait déjà parlé il y a un petit mois où il était un peu dans la sauce parce qu'il y avait des nouveaux témoignages, des gens qui avaient contacté le procureur pour dire « Hé, on a des choses à dire ». Et comme je t'avais dit aussi, il allait être condamné à payer le procès. En fait, il avait contre-attaqué en attaquant son ex en disant diffamation. Et en fait, il a perdu. Et donc là, ça y est, c'est officiel. Il va devoir lâcher, payer ses frais de justice. Au départ, il a essayé de négocier. Et si on retirait le truc et je te donnais un peu d'argent, même beaucoup d'argent, et maintenant tu fermes ta gueule et tu parles plus de moi. Elle a dit bah non. Et bon bah d'accord, j'abandonne et puis je paye qu'il arrive. [00:34:01] Speaker A: Ok. Bon. Du coup, les choses finalement... Moi, vous avez vu cette petite vidéo YouTube, ça s'appelle « La nouvelle vie de Marine Manson ». [00:34:12] Speaker B: Non. [00:34:13] Speaker A: Sur YouTube, ils ont envoyé ça. La présentation est assez jolie. Je ne vais pas vous raconter, mais allez donc jeter un œil si ça vous intéresse. Mais voilà, c'est un petit documentaire. Moi, j'ai écouté l'album quand même, et j'avoue que je ne veux pas... Je l'ai écouté en entier, puis je me suis dit, ouais, The Marilyn Manson, c'est pas mal, j'ai pas été déçu, j'ai pas été emballé, mais j'ai pas été déçu, pourtant peut-être pas... [00:34:37] Speaker B: J'ai pas écouté. [00:34:38] Speaker A: T'as pas écouté ? Bon, bah voilà. Bah je suis tout seul, je suis le seul de cette équipe à avoir écouté le nouveau Marilyn Manson. [00:34:44] Speaker E: Il n'y a pas de soucis. [00:34:45] Speaker A: On ne te juge pas. [00:34:48] Speaker E: Un petit peu. Moi, je pensais qu'on n'en parlerait plus. Eh bien, on va encore en parler. [00:34:53] Speaker B: Non, pas encore. Il faut arrêter de parler de lui. Ce groupe, personne n'en a rien à foutre. [00:35:01] Speaker E: C'est un petit peu drôle. C'est qu'il y a des vidéos qui sont sorties. Je ne sais pas si vous les avez vues. [00:35:05] Speaker B: Non. [00:35:05] Speaker E: En fait, il y a des images troublantes de Tim Lundbessis. On fait leur apparition sur Internet. notamment sur Reddit et des vidéos qui ont été publiées de manière anonyme, notamment des échanges rouleux entre lui et sa femme, des images en question semblent provenir de caméras de sécurité chez eux et autour de chez eux. Donc, clairement, soit quelqu'un a piraté leur truc, soit sa femme a balancé les doses. Et donc on le voit vraiment être très agité, être physiquement agressif et se frapper lui-même. Tu vois qu'il se met en colère contre sa meuf et puis il commence à faire... Vraiment comme un... [00:35:52] Speaker B: Tu vois, même lui il s'aime pas, pourquoi on continue à en parler ? [00:35:55] Speaker A: J'ai cru que c'était un singe aux os, je me suis dit il n'a. [00:35:59] Speaker E: Pas regardé la bonne vidéo. Le bon Tim, il a donc publié une déclaration, il explique en gros avoir porté plainte pour violences domestiques contre sa femme. Il a demandé le divorce et que c'est pour ça que ses vidéos ont fuité. Lui aussi, il a des vidéos montrant qu'elle est violente avec lui. mais que c'est des preuves pour le tribunal et que du coup, il ne veut pas les sortir là pour se défendre. Et que les vidéos qui ont fuité, ça montre des moments qu'ils ne le mettent pas en valeur. On le voit vraiment dans son jardin qui casse les meubles, qui refonte tout. Avec sa chartreuse. Mais que du coup, ça ne le met pas en valeur, mais ça n'a rien d'illégal parce qu'on a le droit de casser des meubles chez lui, de se frapper soi-même. J'ai envie de faire l'avocat du diable. On va essayer de le croire, qu'effectivement, il y a des hommes qui se font battre par leurs femmes, ça arrive. Mais dès que quelqu'un est violent envers son conjoint, homme ou femme, il faut se barrer, on est d'accord. Il faut se protéger. Et quand on est un mec bodybuildé de 120 kilos de muscles, et que sa meuf de 50 kilos, si apparemment elle te frappe, eh ben barre toi aussi. Et ne te frappe pas ou ne te met pas des coups dans le mur ou ne casse pas les meubles. Juste fais-toi suivre. Oui, il faut appeler à l'aide. Fais-toi suivre quelqu'un si t'arrives pas à gérer ta colère. Et ça c'est vraiment en admettant que ça soit vrai. [00:37:19] Speaker A: Moi je propose qu'on parle plus de. [00:37:22] Speaker B: Lui, parce qu'en fait ça donne trop d'intérêt à une pauvre merde. [00:37:25] Speaker E: Ouais mais vraiment, les vidéos, on va peut-être pas les publier mais regardez-les, elles sont drôles. [00:37:31] Speaker A: Allez, ce sera la dernière à propos de lui. Donc qu'est-ce qui se passe d'autre ? [00:37:37] Speaker E: En dernière news, qu'est-ce que j'ai ? Non, j'en ai encore deux petites. [00:37:39] Speaker A: Vas-y, vas-y. [00:37:40] Speaker E: J'ai le Nova Rock contre Falling In Reverse qui joue actuellement en ce moment à Paris. Oui, ce soir. [00:37:49] Speaker A: Marcel y est d'ailleurs. [00:37:50] Speaker B: Oui, Marcel n'est pas là parce qu'il préfère aller voir Falling In Reverse. [00:37:53] Speaker E: Vous vous rappelez, je vous avais dit qu'il avait annulé des dates dans certains pays de la tournée en Europe. Il était en train de streamer l'autre jour, je sais pas ce qu'il faisait, il streamait et du coup, il y a des mecs qui lui ont lâché des comms. Mais pourquoi t'es annulé dans notre ville ? [00:38:06] Speaker A: Ils sont venus râler quoi. [00:38:09] Speaker E: Et il a commencé par s'expliquer en disant mais vous m'attaquez toujours, vous me faites des reproches, vous savez pas s'il n'y a pas des problèmes de sécurité, s'il n'y a pas des problèmes de santé mentale, vous ne savez pas, vous vous attaquez direct. Il aurait pu s'arrêter là. Mais non, après il dit, allez vous faire foutre, j'ai envie d'annuler toute la tournée en Europe. Et puis de toute manière, il s'est mis à les insulter. Alors je crois qu'il y a des mecs en Autriche, donc il leur a dit qu'il avait des cordes de saucisse. [00:38:38] Speaker A: J'avais peur de la réflexion, mais je me disais, c'est trop proche, ça va déraper. [00:38:41] Speaker E: Je ne peux pas tout traduire, mais... Il a été un peu loin, voilà, le bon Ronnie. [00:38:47] Speaker B: Moi, je trouve ça génial. [00:38:49] Speaker A: T'as un décor de saucisse, c'est rigolo. [00:38:52] Speaker E: Et le problème, c'est que dans la... Quelques temps après, alors là, on sait pas encore si c'est lié ou pas, mais il a été enlevé de la prog de Nova Rock, qui se passait dans une des villes où il a déjà annulé. Et donc, il y a un mec qui est revenu lui mettre un commentaire en disant « Ah, tu t'es fait virer du concert, enfin, tu t'es fait virer du festival, shit ! » Et lui, il a juste répondu « Ouais, bah en même temps, ils seront obligés de me payer quand même ». Donc ça sous-entend que c'est pas lui qui annule ou... Ok, ouais, bon. [00:39:21] Speaker A: Et puis ils perdent pas d'argent, donc tant pis pour eux. Parce que c'est rempli quand même. Je veux dire que c'est rempli et je le tiens quand même. [00:39:29] Speaker B: Il y a énormément de fans partout. [00:39:32] Speaker A: On a eu le plaisir de vous offrir des places. Le concours a cartonné, mais un truc de malade. Et 80% des participants sont des femmes aussi, donc apparemment Falling in Love ça a plu beaucoup. [00:39:45] Speaker B: Alors que dans le public métal, Il n'y a pas 80% des gens qui écoutent du métal qui sont... Ah ouais. [00:39:53] Speaker A: Non, pas du tout. Et nous, quand on fait les concours, il y a toujours des mecs. [00:39:55] Speaker E: D'ailleurs, j'étais un peu habitué, alors il y avait beaucoup de vieux qui ont passé la cinquantaine, mais il y avait quand même pas mal de meufs et de meufs moins de 30 ans. Plus que la moyenne des concerts où j'ai déjà été récemment. [00:40:09] Speaker A: Tant mieux, on ne nous demande que ça. [00:40:11] Speaker B: Abi Badoubi, il y avait beaucoup de femmes. [00:40:13] Speaker A: Il y avait nous deux, puis... Vous. [00:40:15] Speaker E: N'Avez pas dit tout à l'heure, c'est quel genre ? [00:40:17] Speaker B: C'est pop, folk, folk-rock, pop. [00:40:21] Speaker A: Indie. Indie. Tu fais ta tombouille, tu démerdes, tu vas réécouter. [00:40:26] Speaker B: Indie, India Jones. [00:40:30] Speaker E: Je me retiens de faire demi-lune. [00:40:34] Speaker A: Oui, c'est pas bien, voilà. [00:40:35] Speaker E: Alors on termine avec NotLose et Poppy qui ont fait un live chez Jamie Kimmel la semaine dernière et qui ont déchaîné les rageux et les passions aussi parce que du coup il y a pas mal de gens qui les ont défendus et notamment beaucoup de gens de la scène métal. De gens bons quoi. L'émission a reçu des milliers et des milliers de plaintes après leur passage. [00:40:55] Speaker A: Bah pourquoi ? [00:40:56] Speaker E: Bah parce que genre ça a fait peur aux enfants, on a vu des trucs, des mecs avec des grosses guitares qui hurlaient. [00:41:02] Speaker B: Alors que le guitariste il porte un Sarwell. [00:41:06] Speaker E: Je pense que c'est les mêmes qui ont pleuré des larmes de sang après la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques. [00:41:11] Speaker A: Pourquoi j'ai des images dans ma tête ? [00:41:14] Speaker E: D'ailleurs, ça me fait penser, je ne sais pas si vous avez vu, il y a une congrégation, une association catholique qui est allée bénir le pont là où il y avait pendant la cérémonie des Jeux Olympiques, où il y avait Philippe Catherine et les travestis. Ils sont venus la bénir pour nettoyer des péchés des Jeux Olympiques. Mais du coup, il y a une association gay avec plein de travestis qui sont venus avec des grosses cartes Uno de... Comment ça s'appelle ? [00:41:39] Speaker A: La carte Reverse. [00:41:40] Speaker E: La carte Reverse. Et qui disaient, ah bah non, on annule la bénédiction et on rend ce truc à nouveau gay. Donc très drôle, j'adore ce genre de troll. [00:41:49] Speaker A: C'est amusant, c'est amusant. En tout cas, Poppy, c'était la prestation. [00:41:52] Speaker E: En tout cas, c'était très bien, mais c'est juste que ça devient mal barré aux Etats-Unis si au moindre petit truc. [00:41:57] Speaker A: Au moindre concert... Est-ce que ça n'a pas toujours été comme ça ? [00:42:00] Speaker B: Bien sûr. [00:42:00] Speaker A: Voilà. C'est juste que... Surtout qu'en plus, cette. [00:42:02] Speaker E: Semaine, ils me sont... Alors, c'est peut-être pas chez Kimmel, c'est chez l'autre Jimmy où il y a Body Count qui va jouer leur nouveau titre. C'est vrai que c'est pas le Jimmy. En plus, c'est du métal, et en plus, joué par des Noirs. [00:42:15] Speaker B: Oh mais je suis pas sûr, je pense que c'est un peu facile de faire ce. [00:42:18] Speaker A: Genre de... Et puis surtout que ça a fait du buzz ! Bon bah du coup ça fait parler des deux groupes... Bon après les deux je pense qu'ils ont pas forcément besoin de beaucoup de pubs... Peut-être... Poupille un peu peut-être ? [00:42:28] Speaker B: Non mais Bodycount ils sont hyper... Ah. [00:42:30] Speaker A: Bah c'est vieux comme le monde... [00:42:30] Speaker B: Ils sont connus... aux Etats-Unis, ça passe partout, il n'y a pas trop de soucis. Après, par contre, il y a le truc des discours d'Ice-T qui deviennent de plus en plus anti-police et des trucs comme ça. Bon là, forcément, ça peut être un peu problématique. [00:42:45] Speaker A: Ça part très loin aussi, il y a d'autres discours. [00:42:47] Speaker B: Oui, mais je prenais ça comme exemple. [00:42:50] Speaker A: Oui, c'est déjà un bel exemple. C'est déjà un bel exemple. Bon ben du coup... [00:42:56] Speaker E: Je propose qu'on regarde un extrait de ce live. [00:42:59] Speaker A: Oui, mais très bien. C'est ça l'intérêt aussi de regarder cette émission en live Twitch, parce qu'on peut voir les clips. Eh oui, parce que sinon sur YouTube, là... [00:43:08] Speaker B: Il faut voir la playlist à côté. [00:43:09] Speaker A: Voilà, exactement. [00:43:10] Speaker B: Qui est dans la description si vous regardez sur YouTube. [00:43:12] Speaker A: Exactement. En tout cas, merci pour toutes ces informations mon Didi, vous êtes merveilleux, t'es beau. J'adore le rose. Oui, c'est ma couleur. [00:43:20] Speaker E: Ça va bien avec ma tête rougeau. [00:43:23] Speaker A: Et voilà ! Belle conclusion ! Allez on va regarder ce live de Bad Omens et de No Clues et de Poppy, voilà. [00:43:31] Speaker D: How we doin' ? CHAMPAGNE ! C'est pas vrai ! WAKANDA ! FAUX CHEF ! C'est bon. [00:49:27] Speaker A: J'ai envie de sortir mon skate, j'ai envie de mettre mon baguille. Toute cette époque où j'étais un grand sportif. Bon, j'ai jamais pu monter sur un skate parce que j'ai aucun équilibre. Déjà marcher juste dans la rue, j'y arrive pas. Tout le monde me dit « mais t'es bourré ». Mais non, pas du tout. Je titube même lorsque je ne bois pas. Donc boire, c'est mauvais pour la santé, je le rappelle. [00:49:46] Speaker B: Ah oui, attention, sauf de l'eau. [00:49:48] Speaker A: Ah oui, ça c'est important parce que si on ne boit pas d'eau... On meurt de soif. Ce que nous venons de regarder, c'est un groupe que je ne connaissais pas et voilà, j'aime beaucoup ce style, ça m'a fait penser au soleil à l'été, donc j'avais envie de le partager, ça s'appelle The Wollstone Butchers, et la chanson s'appelle Live Dead Die Fast. [00:50:07] Speaker B: Bah d'accord. [00:50:07] Speaker A: Voilà, c'était bien ? [00:50:09] Speaker B: Bah je sais pas si c'est un bon conseil mais... Ah oui non ! [00:50:12] Speaker A: Je parlais juste du groupe, c'est pas trop ton genre ce ciné. Non. Bon, alors maintenant, ce que je te propose Ben, du coup, on va rentrer dans le moment hyper intéressant de cette émission, le moment que tout le monde attend, ce moment où l'excitation monte un petit peu, il dit « Ouais, ça y est, je vais pouvoir enfin avoir le truc bien ! » C'est de recevoir nos invités ! Et c'est qui nos invités ce soir ? [00:50:35] Speaker B: C'est FortiFait ! [00:50:36] Speaker A: Applaudissez-vous aussi, s'il vous plaît, criez ! Bonsoir, merci d'être là, merci d'être venue, merci d'avoir accepté cette invitation. Le canapé est confortable, la nourriture est délicieuse. Vous avez le droit. On va parler de tas de choses. Alors, vous connaissez le principe de l'émission, il me semble. Je vous en remercie d'ailleurs. Ça fait toujours plaisir de savoir qu'il y a des gens qui regardent. Et je pose plein de questions. Vous avez le droit de refuser de répondre. Vous avez le droit de dire tout ce que vous souhaitez. Il n'y a pas d'interdit. Voilà. C'est un moment de liberté. Du moment, bien sûr, qu'il y a quand même du respect. [00:51:29] Speaker B: Enfin, sauf entre nous. Alors, c'est vrai qu'il faut le savoir. C'est que nous, on ne se respecte pas. [00:51:32] Speaker A: Non mais c'est parce que nous c'est notre jeu, c'est comme ça qu'on... [00:51:34] Speaker B: C'est comme ça qu'on s'aime finalement ! [00:51:38] Speaker A: Et c'est ça un petit peu, une amitié de 20 ans c'est de l'amour. Vous aimez bien nos personnages ou pas du tout ? [00:51:44] Speaker C: C'est pas mal ouais. Je m'en fiche de répondre à cette question. [00:51:49] Speaker A: Ah il a tout compris ! Bon, pour les gens qui vivent dans une grotte et qui ne vous connaîtraient pas, est-ce que vous pourriez vous présenter, nous dire ce que vous faites dans la vie ? [00:52:02] Speaker C: Mais en général, on se contente de dire qu'on dessine. Mais en vrai, ça va faire 12-13 ans qu'on dessine pour la musique, pour l'édition et tout ça. On fait des dessins détaillés, scrupuleux, un petit peu colorés des fois. Et on emprunte un petit peu à la gravure, au tatou. Et en fait, on travaille pour des pochettes de disques, pour des affiches de concerts, pour des fly, mais aussi pour dans des bouquins ou dans des pubs et tout ça. [00:52:32] Speaker A: C'est... venu. [00:52:33] Speaker B: J'ai l'impression qu'ils avaient déjà répondu à cette question une fois. [00:52:36] Speaker A: Non mais parce que c'est hyper complet. Je veux dire à un moment, bon, moi je dis illustrateur, bon, c'est parce que c'est la description qui est juste probablement. Bah du dessin, vous avez dit du dessin, donc moi je suis ok, je trouve ça même plutôt mignon, je trouve que c'est peut-être qu'illustrateurs c'est trop pompeux vous trouvez ? [00:52:58] Speaker C: Non non non, enfin le truc en général on se défend plutôt, vous êtes des artistes non ? [00:53:03] Speaker F: Ouais, plus illustrateurs. [00:53:05] Speaker C: On est des graphistes, on est des illustrateurs, on préfère le côté petite main plutôt que le côté grosse tête. [00:53:12] Speaker A: Artiste ça a forcément cette connotation ? C'est vrai que quand on parle d'artistes, souvent on sait qu'ils ont de la grosse tête, mais... Non, mais c'est qu'on. [00:53:18] Speaker C: N'A pas cette ambition, quoi, je crois. [00:53:21] Speaker F: Ouais, non, puis c'est qu'on aime bien se mettre au service des gens, en fait. Je pense que notre univers, il s'est créé un peu au fur et à mesure des collaborations avec des musiciens et tout ça. Mais on n'est pas là avec un package ou un monde à développer réellement comme ce qui, pour moi, est un artiste, quoi. [00:53:43] Speaker A: Pourtant, vous avez votre patte. [00:53:46] Speaker C: Oui, mais on la met au service de gens et on ne se sert pas plutôt de ces collaborations pour forger une grosse histoire qu'est la nôtre. [00:53:57] Speaker A: Ok, alors vous avez donné plein d'exemples. Je me suis un peu perdu, moi. Moi j'y connais strictement rien. [00:54:05] Speaker B: Non mais la vérité c'est qu'ils mangent à tous leurs ateliers, dès qu'on leur propose un truc, ils font oui. Un logo pour du papier... Mais bien sûr ! Papier toilette, on adore, on utilise tous les jours. J'exagère un peu. [00:54:20] Speaker A: Pas tous les jours. Pardon. Ça dépend. Ça dépend comment on fait. Bon bref. [00:54:24] Speaker B: Ça va trop loin. [00:54:26] Speaker A: Déjà ! La première blague sur le caca, ok bon pourquoi pas. [00:54:30] Speaker B: Ah mais c'est parce qu'ils adorent le Japon, ils ont des toilettes japonaises, c'est pour ça. [00:54:34] Speaker A: C'est vrai ? Bah oui ! Oh je suis jalousie ! [00:54:37] Speaker B: J'ai jalousie. Bonjour, jalousie ! [00:54:41] Speaker F: C'est pas des vrais, c'est un truc que tu rajoutes. C'est comme ça, sauf que c'est la version moi. [00:54:48] Speaker A: Attention, ne travaille pas du tout avec eux. [00:54:51] Speaker B: Non, par contre, moi, ils me harcèlent sur Youtube. [00:54:54] Speaker C: C'est du dropshipping à ce niveau-là. Ignorez-les, prenez les trucs à 30 balles. [00:54:58] Speaker B: Ça marche tout aussi bien. [00:55:00] Speaker A: Vous travaillez donc sur beaucoup de choses très différentes, il y a un cadre qui vous intéresse le plus ou qui vous excite le plus ? [00:55:08] Speaker C: Je connais pas les bonbons, aide-moi ! principalement de la musique, des gens dont on aime la musique, enfin en général en fait on essaie de bosser avec des gens dont on aime la musique. [00:55:26] Speaker A: Et ça nous arrive des fois en fait. [00:55:27] Speaker C: Ouais non là ça colle pas, je sais pas si on est les meilleures personnes, va peut-être contacter ci ou ça, mais globalement quand on sent que ouais en fait on peut être au service d'un truc qui nous inspire, qui nous éclate et qui nous amuse beaucoup, ouais c'est mieux. [00:55:42] Speaker F: Et puis le support vinyle, c'est trop bien. Et pouvoir illustrer un bon gros gatefold. [00:55:49] Speaker A: Ça c'est le kiff. C'est marrant, c'est parce que c'est un objet qui a une importance. [00:55:58] Speaker F: Oui, je trouve que c'est un très beau support, le vinyle. Il y a un petit papier cartonné, tu sais que ça peut vite trôner chez les gens. Et puis même tout ce qu'on peut faire maintenant au niveau des couleurs des vinyles, ça rajoute aussi quelque chose. Il y a plein de petits trucs comme ça. [00:56:23] Speaker C: L'objet est un pouvoir quand même et pouvoir se dire c'est mon truc qui va représenter visuellement ce disque qui va compter pour des gens déjà pour les artistes qui vont composer mais en plus pour tous les gens qui vont l'écouter et puis bah que ton dessin après se retrouve sur des t-shirts que tu croises dans la rue en train de dire ah putain ah la vache pourquoi il me regarde bizarrement celui-là mais on peut pas le dire mais ça nous arrive des fois on est on est dans un bus on regarde tous les deux quelqu'un il fait oh il y a un problème ils doivent connaître le groupe alors qu'on est il y a presque un côté je le connais c'est mon petit. [00:57:03] Speaker A: Après on dit toujours dans cette émission que les fringues métal et les t-shirts de groupe, en l'occurrence, c'est un petit peu ce qui fait qu'on peut se regarder, on se comprend aussi, on a l'impression de faire partie un peu de cette même famille. Donc ça va, ils peuvent croire que vous êtes femmes de groupe. [00:57:17] Speaker B: Ça dépend des groupes, des fois on. [00:57:18] Speaker A: Dit que c'est un peu la même famille mais c'est un peu comme le. [00:57:21] Speaker B: Tonton qui est un peu gênant quoi. Des fois t'es là et tu fais... Fafi, Garde of Pudge, vraiment... Oui mais. [00:57:28] Speaker A: On ne va pas revenir sur les pantalons jaunes. [00:57:32] Speaker B: La blague a déjà été faite aujourd'hui. [00:57:33] Speaker A: On ne peut pas la refaire. On peut passer sur le bouc dret tressé ? [00:57:40] Speaker C: Pour dévoiler le t-shirt. [00:57:43] Speaker A: C'est un travail, c'est un travail. Est-ce que... Illustrateurs... Alors déjà la question c'est à quel moment vous avez décidé que ça allait être votre métier ? Ou en tout cas que ça l'est devenu. Parce que peut-être qu'au début c'était juste le kiff et qu'après c'est... Ouais, ouais. [00:58:01] Speaker F: Ouais, c'est complètement ça. En fait, toi t'étais en... Enfin, Adria était en agence de pub et moi j'étais graphiste freelance. Et puis l'illustration, on en faisait un petit peu à côté, mais voilà, pour le kiff, quoi. Et puis on a commencé à dessiner un peu ensemble, quoi. Et puis bah là, ça intéressait des gens. Bah toi, t'avais déjà des potes qui étaient dans la musique. Pour qui tu faisais des affiches de concerts, aussi ? [00:58:29] Speaker C: Ouais, je faisais des affiches pour des concerts de hardscore et des trucs comme ça. Et puis on a commencé à faire de plus en plus de sérigraphies et trucs comme ça donc. Et au bout d'un moment... [00:58:40] Speaker A: C'était déjà pas mal, hein ? Ouais ! Parce que jamais de voir quelques sérigraphies... [00:58:46] Speaker C: Ouais mais quand tu fais un petit truc en dilettante, que tu t'en tapes, je sais pas, une par semaine ou un truc, c'est déjà pas mal. Mais le truc c'est qu'on avait un boulot à côté et en fait, Moi j'allais, j'allais, j'allais, j'allais au taf, je retrouvais Jessie à la maison le soir, comment se passait ta journée, ok, et puis bah on prenait le night shift après et puis on avançait sur notre travail d'à côté. Sauf que le travail d'à côté a commencé à prendre de plus en plus de temps, on avait, moi j'avais de plus en plus d'espoir d'arriver au boulot et puis au bout d'un moment, on a dit, allez, tu sais quoi, on va tenter. On a dit, j'ai dit au revoir un joli salaire bien placé d'agence à 20% de ça. Mais quand je me suis retrouvé à gagner 500 balles à la place de 3000, je me suis dit Je fais important, c'est quand même du plaisir, mais chaque euro était plus important parce qu'on faisait enfin un truc qui nous plaisait et on n'allait plus au boulot. [00:59:50] Speaker F: C'était bien. Oui, puis après, on s'est dit on le tente pour quelques mois. On va voir si jamais ce n'est pas possible. On a toujours la possibilité de reprendre le taf à côté. [01:00:01] Speaker A: En freelance, j'imagine. Je suis désolé, mais après, retrouver du taf tout de suite, je doute pas de la qualité de ton travail passé. [01:00:08] Speaker C: Parce que c'est culotté, c'est ça aussi. On a peur. C'était il y a une douzaine d'années, donc c'était un petit peu plus soft de ce côté-là. En tout cas, moi, c'était à une époque où, quand on rentrait dans une agence de pub ou un truc comme ça, on n'avait pas 14 entretiens, 6 périodes d'essai renouvelées, c'était un peu plus chill. Quand tu laisses passer, quand tu laisses un trou dans ton CV de quelques années d'illustration, c'est plus chaud de retourner direct. Par contre, si tu viens de sortir et que tu te dis, enfin si tu fais un petit peu le chat, je viens de sortir mais en fait non non je veux rentrer, là ça. [01:00:48] Speaker F: Peut être un peu rapide. [01:00:50] Speaker A: Après quelques mois c'est court pour s'installer. [01:00:52] Speaker C: Oui. [01:00:53] Speaker F: Ça faisait un an déjà qu'on le faisait le soir. [01:00:56] Speaker A: Là on s'est dit ok, c'est le. [01:00:59] Speaker F: Moment de le tenter peut-être. Et puis bah... Continuez, ça fait 12. [01:01:05] Speaker A: Ans maintenant donc... Oui et puis bon, j'ai comme l'impression que vous n'êtes pas demandé que par des gens qu'on ne connaît pas, il y a quand même des grands noms. Et puis on vous voit même dans des expos, enfin je veux dire tout, et puis tout ce que vous faites, des gens... Des émissions même ! Non mais... C'est vrai ? Des vrais ou des... ? [01:01:25] Speaker C: À la pleine Sainte-Denis, si ! [01:01:26] Speaker A: Non mais c'est quand même, ça doit être aussi... Je sais pas, c'est cool quoi. Vous êtes content de voir vos illustrations sur ça, mais de voir des grands noms s'intéresser, est-ce que ça rend le truc encore plus cool ou c'est juste pareil que si c'était... ? [01:01:47] Speaker C: Disons qu'en fait quand on part sur un truc, En fait, si on passe huit heures à dessiner pour un petit groupe, pour un grand groupe, c'est autant d'heures qu'on passe et au final on met notre nom et on n'a pas envie de... faire un moins bon truc, donc le même soin va pour tout et effectivement c'est génial de bosser pour un grand groupe mais des fois en fait le grand groupe tu te rends compte que ah ouais en fait là je mets le pied dans une industrie où le dessin que je fais va juste passer dans les mains d'un manager qui va le passer au truc de merch et il n'y a pas vraiment de validation d'artiste, c'est chiant alors que plus petits groupes où tu vas passer avec des mecs qui vont être ultra honorés et qui vont dire en plus ils ont bossé avec machin ou alors des fois c'est vraiment simple mais en tout cas on préfère au final avoir une collaboration qui est prise plus humaine et puis valorisée quoi. [01:02:46] Speaker A: Après, il y a peut-être des grands trucs qui ont été passionnés par votre travail. [01:02:53] Speaker C: Non, non, je pensais à des collabs avec des grands groupes où là on. [01:02:58] Speaker A: Sait que tout l'enchec. [01:03:00] Speaker C: Et puis il y en a d'autres avec des grands groupes où ils en ont rien à foutre. Mais au final, non, non, non, on sait qu'on a des gros gros qui ont vu nos trucs. C'est bien ça. [01:03:10] Speaker A: Ça fait plaisir. Alors nous, dans les invités que j'avais à WeFM, quand j'étais à WeFM à l'époque, je faisais Bring The Noise, on disait souvent que c'était les petits groupes qui étaient vachement plus relous que les grands. Beaucoup plus exigeants, on disait non, moi je peux pas venir s'il n'y a pas ça, ou des trucs comme ça, alors que les grands groupes américains venaient et jouaient leurs morceaux. Ça se passe pas pareil dans l'illustration. [01:03:30] Speaker C: Bap ! [01:03:32] Speaker A: Ça peut ! [01:03:34] Speaker F: Ça peut, ouais, ça peut. Il y a des gens qui ont des grandes attentes et qui pensent que l'album qu'ils vont sortir va être... va révolutionner le monde de la musique. [01:03:43] Speaker A: Après, il vaut mieux, parce que comme ça, au moins, ils sont confiants. [01:03:46] Speaker F: C'est cool, mais c'est vrai que du coup, ils te mettent un petit poids où il fait OK, en fait. [01:03:50] Speaker B: Après, je pense qu'il y a aussi un truc, c'est que quand un petit groupe vient chercher une illustration, le budget qu'ils vont mettre pour eux représente une part beaucoup plus grosse que pour un gros groupe, même si on sait que le gros groupe va forcément payer un petit peu plus cher, mais ça représente toujours moins pour lui que pour un petit groupe. Du coup, ils disent « j'ai tout mis dessus ». Pour les clips, c'est un peu pareil. T'as des petits groupes, ils vont pas mettre beaucoup d'argent, mais pour eux, ça représente beaucoup. Du coup, ils veulent la totale pour le même argent que... Enfin, pas le même argent que... Ouais. [01:04:24] Speaker C: Bah, tu sens le moment où, effectivement, chacun des membres du groupe a cagnoté et en veut pour son argent perso, alors que le grand groupe... Ouais, c'était 32 minutes de vente de T-shirts qu'on peut réinjecter dans une autre commande, ça va pas. [01:04:39] Speaker A: Ça vous procure... C'était à quel âge que vous avez commencé, parce qu'on a expliqué votre parcours, mais c'est à quel âge que vous avez eu cet attrait pour l'illustration ? [01:04:50] Speaker F: Moi je dessine depuis que je suis toute petite. Je commençais à 2-3 ans, mes parents ils m'ont mis... Enfin non, pas 2-3 ans, j'exagère. Je dessinais un petit peu, mais vers 5-6 ans, ils m'ont fait prendre des cours d'aquarelle parce qu'ils sentaient que ça faisait toujours partie de ma vie, mais je pensais pas qu'un jour je pourrais vivre l'illustration. [01:05:15] Speaker A: Est-ce que c'est quelque chose qui est inné ou est-ce que c'est du travail ? [01:05:21] Speaker F: C'est du travail. Je pense pas dessiner très bien. [01:05:26] Speaker A: Tout le monde n'a pas l'air d'être dans cette année. [01:05:30] Speaker B: L'important c'est que ceux qui achètent pensent que oui. [01:05:34] Speaker C: Non mais en vrai pour tout c'est du boulot et effectivement tu gagnes juste je vais dire en confort mais oui il n'y a pas un savoir-faire de ouf. En tout cas ni moi ni Jessie on a été des dessinateurs forts en dessin académique je sais pas quoi. On a contrebalancé ça avec un petit savoir-faire de graphiste qu'on avait. Et puis voilà, on n'est pas des personnes forcément bonnes, on est des personnes patientes. [01:06:04] Speaker B: Pour le coup, je pense qu'il n'y a pas de... C'est jamais inné de savoir. Après, il y a quand même avoir un cerveau qui marche, enfin avoir un œil, c'est-à-dire voir si une forme marche ou des choses comme ça. Je pense que c'est des choses... Mais ça se travaille. Ça s'apprend, oui et non. Il faut qu'on t'entraîne ton oeil. Plus tu vas regarder des choses et plus tu vas comprendre. Et puis après, mais je pense qu'il y a des gens qui ont une facilité. Souvent, quand on voit des artistes et qu'on leur dit non, mais c'est super dur ce que vous faites, les gens font bah non. Mais je pense parce qu'en fait, il y a une certaine facilité. C'est le truc de trouver dans quoi on a une valeur ajoutée assez facilement. [01:06:52] Speaker F: Trouver dans quoi t'es à l'aise. [01:06:55] Speaker A: Ouais, c'est ça en fait. C'est au-delà de la passion, c'est le truc où tu te sens bien. [01:07:01] Speaker B: C'est le truc qui est bien, c'est que généralement tu finis... En fait, le truc où tu te sens bien, c'est le truc que t'as envie de faire pour le plaisir. Et du coup, si tu t'en sors. [01:07:10] Speaker C: Bien, c'est... Et on a tous des cerveaux qui sont faits de manière un petit peu différente. Moi, tu me mets devant un tableau avec des chiffres, je sais pas quoi faire et je panique. Alors qu'il y en a qui sont ultra confort. De l'autre côté, tu mets quelqu'un face à une feuille blanche, il y en a qui vont stresser et d'autres. L'intérêt, c'est de trouver, oui, là où on peut être bon et là où on peut être confort, quoi. Et c'est... Quand t'as la chance, en plus, de pouvoir te démerder pour en faire quelque chose de viable, c'est le paradis, quoi. [01:07:41] Speaker A: Je vous ai demandé de choisir des morceaux. J'ai beaucoup aimé vos échanges de mails avec moi. [01:07:53] Speaker B: Je veux dire, pour juste terminer sur le... Vous disiez, ouais, on n'est pas spécialement... Je pense que par contre, vous avez un esprit et un humour qui se... Enfin, une façon de voir les choses qui se ressent aussi dans ce que vous faites. Et ça, je pense que ça fait une grande partie de votre succès. [01:08:12] Speaker A: On en parle, on développe juste après parce que c'est très intéressant. parce que peut-être qu'encore une fois il y a des gens qui ne connaissent pas toute cette partie là mais c'est très intéressant d'ailleurs tu as bien raison d'en parler j'ai pas mis dans l'ordre que vous m'avez donné parce que voilà je vous ai dit pourquoi j'ai donné votre réponse je peux pas le dire désolé c'est entre nous mais on va commencer par Bolt Thrower si je ne dis pas de bêtises, avec ce titre « C'est nos taffs ». Je le dis comme je pense, je ne connais absolument pas pourquoi ce choix... Il y a quelques trucs que je connais mais... Moi ce que je sais. [01:08:46] Speaker B: C'Est qu'on a dû repasser un petit peu le clip dans l'ordinateur pour que la qualité soit un petit peu plus améliorée. Parce que sinon les gens n'allaient pas entendre clairement le volume et même pas au quart de tous les autres trucs qu'on passe. [01:09:04] Speaker C: Mais c'est bon, c'est un vieux clip. C'est années 90 et c'est juste le meilleur groupe du monde. C'est un groupe qui a eu le bon goût aussi de s'arrêter quand ils étaient au top, c'est un groupe de death metal qui joue une musique comme son nom l'indique du death mais extrêmement positive qui parle de victoire globalement. C'est juste, ça va parler de la guerre mais surtout de la victoire et de manière finalement assez positive sur l'entraide, sur la fraternité, sur le truc. C'était des concerts où au lieu de montrer les cornes, les gens vous élevaient de la victoire. Et c'est un groupe qui a brillé en mettant tout le monde d'accord sur sa musique extrêmement épique et extrêmement agressive, mais en plus avec un engagement direct anti-raciste, hyper inclusif, hyper de... Et je trouve ça assez beau qu'un groupe dont l'image, tu pourrais te dire c'est quoi ce rouleau compresseur et finalement un gros cœur comme ça. [01:10:13] Speaker A: On développera le côté gros cœur éventuel du groupe métal. C'est une discussion qu'on met souvent sur le tapis pour pouvoir voir ce que les gens pensent, parce que la réponse est souvent similaire. Bon, moi je connaissais pas, peut-être que les gens ne connaissent pas, on va découvrir donc ce choix fait par nos invités ce soir, Bolt Thrower. [01:11:41] Speaker D: C'est parti ! c'est bon. [01:12:58] Speaker A: C'est bon. [01:15:00] Speaker D: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org. [01:16:30] Speaker A: Voilà, c'était du hardcore ! Du hardcore non mais voilà c'est une découverte je ne connaissais pas non plus ce groupe. [01:16:35] Speaker B: Du hardcore, des imitations de Chirac. [01:16:37] Speaker A: Et puis apparemment ils sont sponsorisés, on a bien vu ça. [01:16:40] Speaker B: Ah ouais, j'espère qu'ils sont sponsorisés. [01:16:42] Speaker A: Veste bleue, fond blanc. Je sais pas, ça a inspiré beaucoup de choses à nos invités. Je sais pas s'ils ont envie d'en parler mais bon voilà. Le groupe s'appelle Locked Shut et la chanson s'appelle Toothache. Voilà, parce qu'apparemment il a eu mal aux dents. Bon je fais un résumé assez rapide mais ça a l'air d'être ça. Et puis on n'est pas content qu'on ait mal aux dents. [01:17:01] Speaker C: Je sais pas, je parle pas anglais. [01:17:03] Speaker B: Est-ce que d'ailleurs, si je ne m'abuse, dans la chanson il n'y a qu'un refrain en fait ? Il n'y a pas eu de couplet, j'ai l'impression. Il a juste répété cinq fois la même chose. Quatre fois parce que c'est du hardcore, ça ne dure pas si longtemps. [01:17:16] Speaker C: Peut-être du moment où il se passait du floss. [01:17:20] Speaker A: Ça ça aurait été bon. Un vrai truc. Voilà, ça c'est graphique. Bon, juste avant de passer votre choix et puis d'avoir cette petite nouveauté choisie par mes soins. Désolé. On parlait de votre caractère, de votre humour, de votre façon d'être. Tu as peut-être plus à dire avant qu'ils puissent nous en parler ? [01:17:42] Speaker B: Non, moi je pense que j'ai dit ce que j'avais à dire. [01:17:44] Speaker C: Ok, bah salut, bonne journée. [01:17:46] Speaker B: J'ai dit qu'ils avaient beaucoup d'humour. Et ça, c'est vrai. Ça, c'est quelque chose qu'on peut quand même dire. [01:17:51] Speaker C: Quand on a mon physique, on a de l'humour. [01:17:54] Speaker B: Je connais bien le problème. [01:17:56] Speaker A: C'est pour ça qu'en fait on a tous beaucoup d'humour alors. C'est pour ça aussi qu'on se voit alors. C'est pour ça peut-être qu'on aime le métal aussi, je ne sais pas si ça a un lien. [01:18:05] Speaker C: Quand est-ce que ça commence l'émission ? [01:18:10] Speaker A: Je vais être mal à l'aise. L'humour c'est important pour vous ? Parce que tout le monde n'en a pas dans le métal. [01:18:20] Speaker C: Chez l'illustrateur j'en sais rien. C'est essentiel mais après tu me diras c'est un petit peu la même chose. Bon vous vous permettez les blagues mais c'est la même chose que tu déconnes en coulisses et puis dès que les gens montent sur scène ok. on va être à nouveau méchant comme quand on avait une interview de... c'était FIP où en fait le mec nous parlait comme ça tranquille et puis d'un coup il a pris sa voix radio et là on s'est dit ah il y a vraiment deux faces quoi et donc ouais je t'ai dit alors c'est bon c'est parti Et non, tout le monde a un petit peu une persona et un truc comme ça. Je sais pas si on peut être à la scène comme on peut être. [01:19:08] Speaker A: À la ville quoi. [01:19:08] Speaker C: Mais en tout cas, nous, on n'a pas vraiment de... comment dire... d'obligation, de posture quoi. On veut, parce qu'on aime bien rester dans les coulisses. [01:19:24] Speaker A: C'est vrai, vous l'avez dit déjà tout à l'heure. Tu veux dire quelque chose, Manon ? Quand tu respires, généralement, je sais que tu veux dire quelque chose. [01:19:30] Speaker B: Non, non, non, non. Si, je peux rebondir sur le fait que... Non, mais je trouve que... En fait, vous avez de l'humour et vous avez aussi une façon un peu décalée de voir les choses. Et je trouve que c'est surtout ça qui se ressent, parce que vous ne faites pas des illustrations qui sont spécialement... Il n'y a pas des blagues en illustration. Par contre, il y a ce décalage que vous mettez en avant et qui rend le truc... Parce qu'il y a souvent cet aspect un peu gravure avec beaucoup de symboles qui sont... classique du métal, c'est-à-dire la mort, les têtes de mort, les squelettes, des choses comme ça. Donc il y a tous ces codes-là, mais qui sont amenés avec un décalage, je trouve, aussi. Et du coup, le côté très classique de la gravure avec un peu de décalage et tout, je trouve que c'est ça qui fait votre patte et qui fait qu'on reconnaît... Je trouve que ça participe à la reconnaissance, à l'identification de votre travail. [01:20:28] Speaker F: Je vois ce que tu veux dire. C'est vrai que c'est vraiment ce petit équilibre-là entre gravure un peu vieillotte et ramener un peu de pop culture aussi. C'est vraiment le truc qui nous amuse le plus. Et je pense du coup à ce qu'on avait fait pour Igor. Vraiment là c'était pour le groupe Igor, c'était vraiment parfait ce qu'on avait pu faire pour son album parce qu'il est tout aussi dans l'humour et dans les choses un petit peu détournées donc on avait vraiment pu faire une scène un peu historique mais alors avec plein de petits easter eggs partout et c'était vraiment un projet où on se retrouvait vraiment dedans. [01:21:09] Speaker C: C'est aussi une façon qu'on a aussi de prendre du plaisir, c'est souvent de faire les trublions ou alors de prendre par contrepied juste pour pas t'en donner aux personnes ce qu'elles voudraient exactement, mais comme on peut le faire, comment est-ce qu'on peut injecter un décalage ? Bon, après, tu vois, il y a des groupes où ça s'y prête pas parce que groupe sérieux et tout ça et donc c'est pas notre truc de rajouter une petite blague juste pour se marrer mais en tout cas on essaie de réinjecter quand on fait un truc je vais dire un petit peu un petit peu ancien machin d'essayer de rajouter un peu de modernité que ce soit par la couleur ou quand on fait un truc un petit peu chiant de rajouter un petit peu de fun par je sais pas par une inspiration par une façon de représenter le truc en tout cas on aime bien rajouter un petit peu de piment là dedans de cette façon là quoi. [01:22:04] Speaker A: Est-ce que c'est un trip de... je sais pas si c'est une habitude, je suis désolé, mais de mettre des petits détails cachés, un truc, un clin d'oeil que... [01:22:11] Speaker B: Alors peut-être ça je... [01:22:12] Speaker F: Je sais même pas si on l'a déjà fait. [01:22:17] Speaker A: Non mais il y a un petit endroit où vous deux vous savez mais les gens ne savent pas et même le client ne sait pas forcément. [01:22:25] Speaker F: Juste pour nous non, mais par contre c'est un truc qu'on demande quasiment systématiquement si le projet s'y prête, c'est si tu veux rajouter des petits détails cachés, tu nous dis et c'est vraiment un truc qu'on adore faire. Avec Carpenter Brut notamment ça peut aller assez loin, la liste est assez longue. Des trucs qu'on comprend même pas en plus des rêves. Ok on va le faire mais... [01:22:51] Speaker C: Un point quand on doit faire un print de... par exemple c'était l'intérieur d'un disque où on avait rajouté sans déconner 80 à peu près petites blagouses et des petits trucs comme ça. Et à la fin on a fait un print juste pour ça. On a fait, ouais vous pouvez juste retirer le calque des blagues. [01:23:14] Speaker B: Pour la petite anecdote, je connais quelqu'un qui a dessiné un carré Hermès et qui a placé une bite dessus. Il l'a fait. [01:23:24] Speaker A: C'est chic ! [01:23:30] Speaker B: C'est comme ces motifs là, tu sais, les trucs de bord de mer. Tu sais, il y a les digues de bord de mer. Et en fait, il y en a où c'est... [01:23:36] Speaker A: Les digues ? Les digues de bord de mer. Ou tout simplement les balcons. Les balcons parisiens. Qu'est-ce qui vous... Vous avez des artistes qui vous ont inspirés ? Est-ce qu'il y a des trucs complètement décalés qui vous ont inspirés aussi pour votre travail ? qui ne seraient pas des noms d'illustrateurs, je sais pas, des dessins animés, je sais pas. [01:23:55] Speaker C: Bah des tonnes déjà, on est une espèce de, bah un peu comme vous, une espèce de gros bol mutant d'influence que ça a, qui va de... des films des années 90, aux mangas, aux jouets, aux tout ça, aux figurines, enfin on est vraiment des gosses de la pop culture. Ensuite, que ce soit des artistes, mais que ce soit des artistes morts ou vivants, que ce soit Gustave Doré, mais que ce soit aussi, je sais pas, que ce soit Goya, que ce soit enfin des peintres. ou alors des tatoueurs, des musiciens aussi parce qu'au final on a grandi à la pochette de disque quoi et ça aussi ça développe une esthétique, je dirais un paysage visuel dans lequel on va s'amuser et puis on a la chance du coup d'être illustrateur dans la musique et de faire partie d'une espèce de communauté extrêmement protéiforme et vivante avec des peintres, avec des illustrateurs, avec des photographes, avec des cinéastes et on commence à se connaître entre nous et donc on se rend voir, ah putain il a fait un truc qui défonce, faut que je l'éclate pour le prochain. Il y a une espèce d'émulation assez folle, c'est trop bien, on est trop heureux, en plus quand un groupe qu'on aime bien Putain, il bosse avec lui, ça tue ! Et c'est ça qui est vraiment plaisant en fait, d'être... Et je crois que même quand... C'est la même chose que quand t'es musicien et que tu fais, ah putain j'ai entendu leur nouveau truc là, ça défonce, ils nous foutent la misère, faut qu'on fasse mieux qu'eux. Et qu'on se retrouve dans un festival, et c'est vraiment un truc... [01:25:43] Speaker A: Après tant que c'est dit avec le sourire, parce qu'on pourrait dire ça avec. [01:25:46] Speaker C: Une... Faut que je l'éclate ! [01:25:49] Speaker B: C'est une compétition amicale et... Positif quoi. [01:25:54] Speaker C: C'est une émulation, pas de la rivalité quoi. [01:25:57] Speaker A: Et justement ça existe la rivalité où des gens... Comme partout il y a des gens malentendus, on dira... En fait ma question elle est nulle. [01:26:09] Speaker C: Mais même des fois en fait il y a des gens qui sont saoulés parce que on te voit un peu trop souvent ou t'es pas assez authentique pour eux ou des trucs comme ça ou alors ouais il y a des gens qui sont vraiment dans l'art, je vais dire, mais académique, tu vois, peinture, aquarelle, crayon et tout ça, qui vont faire « Oh putain, eux c'est des connards, ils font des collages et puis ils les redessinent, c'est pas des vrais artistes, je les respecte pas. » Et donc il y a une espèce de, je sais pas, c'est un petit peu de pureté artistique ou de trucs comme ça. Il y a des trucs, mais des fois on est surpris d'entendre des gens un petit peu te casser du sucre sur le dos dans les commentaires, tu fais « Bon bah, Parce qu'on l'est. [01:26:55] Speaker A: Pas, mais c'est pas grave. C'est toujours des trucs qui... Je sais qu'on est sensibles à ça. [01:26:59] Speaker B: Non mais je pense qu'en plus dans le métal, il y a énormément de puristes un peu où ça devient maladif, il faut avoir fait tel truc ou tel machin. Si t'écoutes machin, tu peux pas exister. [01:27:14] Speaker C: Et puis même vis-à-vis des prises de position et tout ça, nous je sais qu'on n'a pas hésité une paire de fois à prendre position pour des trucs de société. Et forcément, il y en a, je sais, qui s'agrencent, mais bon, nous on essaie d'aller droit dans nos bottes. Si on n'est pas d'accord, on n'est pas d'accord. [01:27:30] Speaker F: C'est ok de ne pas être d'accord. Et puis on a le souci d'habiter à Paris, ça énerve déjà suffisamment les gens globalement. C'est vrai ? [01:27:36] Speaker A: Ah. [01:27:39] Speaker C: Ouais ? Non, on s'est déjà rendu compte qu'il y a des gens, ça c'est les bobos parisiens, c'est de la merde. [01:27:48] Speaker A: Quand même. [01:27:49] Speaker B: Moi, je voulais parler de justement, tu parlais de prise de position. Il y a quand même un truc qui est revenu assez souvent et moi qui m'a marqué et j'en ai parlé avec d'autres gens et qui m'ont dit que ça les a beaucoup marqué aussi. C'est le lavage de jambes dans la douche. [01:28:02] Speaker C: C'est essentiel. [01:28:04] Speaker B: Voilà. Donc je voulais savoir si tu pouvais nous en dire un petit peu plus parce que je pense que c'est un sujet important. [01:28:09] Speaker C: Je ne vois pas de quoi tu parles du tout. Il va falloir que tu en fasses une illustration. C'est un cheval de bataille un peu idiot que j'ai en fait. Une fois j'ai fait un questionnaire sur Twitter où j'ai demandé aux gens vous lavez les jambes, rassurez-moi. Et là en fait il y a la moitié des gens qui m'ont fait ben non, je crois que l'eau savonneuse qui ruisselle me lave les jambes. Le ruissellement ça n'existe pas, Macron l'a bien montré. Donc en fait, je rappelle assez souvent aux gens de se laver les jambes, et maintenant j'ai des gens qui font « tu fais chier, je pense à toi sous ma douche ». [01:28:45] Speaker B: C'est exactement la conversation que j'ai eue la semaine dernière avec une certaine Diane, qui m'a dit « à chaque fois que je suis sous ma douche, je pense à lui ». [01:28:56] Speaker C: Et figure-toi que j'ai un petit écran qui s'allume chez moi où je vois « ah ok, on pense à moi ». [01:29:04] Speaker F: Même moins ! [01:29:08] Speaker C: Des fois je viens vérifier à la maison. Lavez-vous les jambes s'il vous plaît. [01:29:15] Speaker A: Et le dos. Ça me paraît assez normal mais bon effectivement je ne connaissais pas ce coquin. [01:29:22] Speaker B: Depuis que j'ai vu ton message... Et. [01:29:25] Speaker A: On s'avone les cuisses, les mollets aussi. [01:29:27] Speaker C: Derrière les genoux. [01:29:31] Speaker A: C'est vrai que c'est pas à l'endroit où... Dans le pli ! C'est ça ! C'est fameux. Pour les personnes qui voudraient faire de l'illustration, devenir professionnels, je me permets d'utiliser ce mot qui est peut-être un peu vulgaire pour certains, il y a des conseils, c'est facile. [01:29:47] Speaker C: Ah du savon, déjà ! [01:29:50] Speaker A: Du savon et du stylo. Globalement c'est vraiment les deux pour une thématique. [01:29:59] Speaker C: Je dirais déjà montrer aux gens qu'on existe. En fait c'est important parce qu'il y a des tonnes de personnes qui font des trucs pas mal mais qui savent pas comment bosser. Il faut toujours commencer par quelqu'un, par quelque chose, par une collab. Et puis s'il y a un groupe que tu aimes bien, Dealer, moi j'aimerais bien vous faire un truc. [01:30:17] Speaker F: Faut pas hésiter à contacter les gens sur Instagram, typiquement c'est super facile maintenant quoi. [01:30:23] Speaker C: Essayez de choper de la thune parce que si on bosse gratuit c'est pas des bonnes collaborations parce que il faut que tout le monde y donne du sien pour que le... pour que ce soit productif. [01:30:34] Speaker A: Faut pas avoir peur de demander une somme pour moins. [01:30:36] Speaker C: Un petit peu, juste une compensation, c'est ce qui paraît normal et puis c'est comme ça en fait. Nous par exemple on a eu un parcours un petit peu chelou parce que on parlait des gros groupes pour lesquels on a bossé mais par exemple On a un petit label qui nous demande de faire son logo, enfin petit bon label qui s'appelle Strutrunner, on fait le logo, ça se passe bien, et puis on fait une pochette pour eux. Et puis la pochette marche bien, on a un autre groupe qui vient nous voir. Il nous dit, vous pourriez me faire une pochette ? Le groupe s'appelle Regarde les Hommes Tombés, c'est super, ça défonce, amour à eux. Et en fait, on leur fait la pochette. Et là, en fait, il y a Matt Ify Trivium qui voit la pochette, il fait, putain, ça a l'air cool. Il écoute, il fait, ça défonce, j'adore ce groupe. Et puis on le voit avec un t-shirt, on fait « Oh, c'est marrant ! » Trop drôle de te voir avec un t-shirt quand on fait « Putain, c'est vous qui avez fait ça ? » « Oh, faut qu'on bosse ensemble ! » « Ok ! » On se retrouve à bosser avec Trivium, et puis ça se passe bien, et puis ils nous recommandent à d'autres gens, et là on se retrouve à bosser pour un groupe que j'écoutais à 16-18 ans, qui te contacte « Salut, voilà, je m'appelle Thomas, je fais partie du groupe de black metal norvégien Empror » « Oui, je connais, oui » Je regardais s'il n'y en avait pas un autre. Mais en fait, tu te retrouves à bosser avec tes idoles juste parce qu'à la base, t'as fait du bon boulot pour un groupe prometteur. Mais un petit groupe, des fois, c'est vraiment le fil du pull. C'est comme ça, plus tu fais, plus tu fais. Et plus les gens voient tes trucs, plus les gens voudront tes trucs. Et c'est ça qui est cool. Tout le monde a une espèce d'origine story un petit peu drôle. Comment tu t'es retrouvé à faire ça ? Parce qu'un hasard ou un enchaînement de situations, c'est ça qui est trop bien. [01:32:30] Speaker A: Une rencontre ? [01:32:35] Speaker B: Je pense que les gens l'ont tous. [01:32:36] Speaker A: Eu dans la tête, j'ai pas besoin de... Mais ouais, donc il faut oser, il faut pas avoir peur, il faut travailler... Et être gentil. Ah, poli-gentil, oui, c'est pas mal. C'est vrai qu'aujourd'hui ça semble très compliqué. [01:32:51] Speaker C: Nous, à chaque fois, à chaque fois, on rappelle qu'il faut être gentil. Faut bien répondre aux mails, faut être gentil, avoir les jambes propres aussi, mais faut être gentil. Non, c'est essentiel et globalement, si t'y mets de l'amour, si t'y mets de la bonne énergie, c'est cool quoi. [01:33:05] Speaker A: Ça se ressentira forcément. [01:33:06] Speaker B: Est-ce que t'as demandé aux gars d'Umperor s'ils se lavaient les jambes ou là tu t'es dit bon pour eux je vais bien faire... [01:33:12] Speaker C: Je demande pas aux musiciens parce que je serais souvent déçu. [01:33:14] Speaker A: J'ai des chances. C'est quelque chose qui m'intrigue. Il y a beaucoup de gens qui doivent se perdre dans leurs influences, dans les trucs qu'ils ont vus, qui n'arrivent pas à trouver leurs pattes. Je ne sais pas comment on arrive à avoir son propre style, à réussir à le défendre, à le garder. [01:33:41] Speaker C: Je pense que comme l'analogie avec un musicien, t'as pas forcément ton style dès le départ, c'est un truc très fluctuant, où t'as des choses plus ou moins confortables, des fois tu sors de ta zone de confort et tu te fais, ah putain ça défonce, et je vais continuer comme ça, enfin, ça arrive de faire fausse route, et l'intérêt c'est que voilà, t'évolues comme ça et tu trouves ta patte, mais en fait on n'a pas, même nous, on n'a pas vraiment une patte précise, tu vois, on a plusieurs cordes à notre arc qui font que qui font qu'on n'est pas non plus lassé de rechier inexorablement le même truc. [01:34:20] Speaker F: Mais c'est vrai que même sans avoir décidé d'avoir un style vraiment à proprement parler au début, je pense que les trucs qu'on a fait au début, si on les regarde maintenant, ils sont quand même assez proches de ce qu'on fait. Il y a juste plus de couleurs. [01:34:32] Speaker A: Il y avait un peu plus de joie peut-être. C'était pas des groupes qui sont trop sombres. Qu'est-ce que nous avons comme musique ? Voilà, c'est le deuxième choix, c'est un groupe très connu, Nine Inch Nails, avec The Perfect Drug. Quelque chose, une histoire avec ce groupe, quelque chose, une envie ? [01:34:58] Speaker F: Moi c'est surtout que c'est un morceau qui est sur la BO de Lost Highway et c'est un peu avec la BO de Lost Highway que j'ai découvert ce qu'il me parlait au niveau métal quand j'avais... je sais plus quand est-ce. [01:35:12] Speaker A: Que c'est sorti... Ouh là, ça commence à dater ! Mais ça a quelques années, attention ! [01:35:17] Speaker F: Et du coup, oui, sur cet album de Lost Highway, il y avait aussi Marine Monson et Rammstein. Donc tout ce qui est métal Indus qui a été un peu une de mes portes d'entrée dans le métal. [01:35:32] Speaker A: Avec un film qui est quand même très particulier et qu'il faut comprendre. [01:35:36] Speaker F: Je crois que je préfère la BO que le film. [01:35:40] Speaker A: Le film est très bien quand même. [01:35:41] Speaker F: Il est très bien, mais c'est vrai. [01:35:43] Speaker A: Qu'Indus... T'as vu le film, t'as eu ça dans les oreilles, ça t'a amené... De toute façon on va parler de toute cette histoire avec le métal parce que là on parle d'illustration mais vous êtes aussi là pour parler musique, on va y venir juste après. Autre chose à dire sur Nine Inch Nails ? Vous n'avez jamais travaillé avec Trent Reznor ? [01:36:00] Speaker C: Non mais c'est... [01:36:02] Speaker A: Enfin n'appelle Trent, tu regardes, c'est quelque chose quoi. [01:36:05] Speaker C: Mais non non, c'est drôle, c'est qu'à chaque fois qu'on se retrouve à écouter Nanny Schnell, on hallucine à quel point ce groupe est encore hyper contemporain. Parce que tous les groupes sont retournés vers eux. Même on réécoutait la Noctlus tout à l'heure, qui va choper des influences directes de tout ça ? Et ça reste encore hautement qualitatif. Enfin il suffit d'écouter déjà toutes les B.O. qu'il fait avec Atticus Cross. Il a toujours été en avance et je trouve qu'il n'y a pas grand chose qu'il a fait qui a perdu en panache. [01:36:42] Speaker A: Je pense que c'est suffisant, c'est très très bien. De toute façon, on adore Nine Inch Nails et puis Trent, au lieu de venir juste aux toilettes, essaie de faire un effort, reste dans l'émission et puis travaille avec eux. [01:37:06] Speaker D: Allez, Nine Inch Nails ! [01:37:14] Speaker C: J'ai mon cœur, mais mon cœur n'est pas bon Et tu es l'unique qui. [01:37:17] Speaker D: M'A compris Je viens de loin, mais. [01:37:21] Speaker C: Je ne sais pas où tu m'emmènes Je ne devrais pas y aller, mais. [01:37:23] Speaker D: Tu m'attrapes et tu m'attrapes Fais tourner le soleil, tire les étoiles du ciel Plus je t'offre, plus je t'offre C'est parti ! C'est parti ! C'est parti ! ... ... ... ... BANG BANG Climbing up a hill of feathers You can't get it by yourself. [01:41:17] Speaker A: It's been crushing me to watch you cry for help And you can't find me every reason I ain't quitting on those eyes To be looking up at me. [01:42:02] Speaker C: Pas de Ah j'ai coupé la. [01:44:39] Speaker A: Chic à celui-là ! Bah en même temps il était dans le noir, à un moment il faut qu'il dorme. Ah bah il aime pas trop ça. [01:44:43] Speaker B: Être dans le noir. Fais dodo mon petit, c'est pas bon. Ça lui fait faire des cauchemars. [01:44:46] Speaker A: Ah bah y'a des petits fantômes qui se battent. [01:44:47] Speaker B: Je te raconte pas, terre en nocturne. Paf, il a pissé au lit. [01:44:53] Speaker A: Alors, ça s'appelle comment ? Greyscale. C'est mon choix, je l'avoue. C'est moi qui passe des trucs tout doux, tout mignons, là, comme ça. Parce que moi aussi j'avais peur dans le noir. Ceci dit, j'ai pissé au lit très longtemps aussi. Ça c'était un fléau. [01:45:08] Speaker B: Beaucoup de choses que les gens ne voulaient pas forcément savoir. [01:45:10] Speaker A: Et alors tu te racontes ? [01:45:12] Speaker B: Non bah non, ça je le sais déjà moi, tu m'as déjà tout raconté. [01:45:14] Speaker A: Tu m'as déjà tout dit. Bon, maintenant on va parler musique avec vous, Fortifem, donc nos invités, merci. Si vous voulez, c'est un vaste sujet. On a déjà fait une émission spéciale caca, on peut faire... Let's go ! [01:45:31] Speaker B: C'est un peu triste de ne pas avoir été invité pour la spéciale caca, j'ai l'impression. [01:45:35] Speaker A: Il y a beaucoup de gens quand même qui nous avaient dit, c'était quand même particulier. On a juste raconté, on a osé raconter nos déses... Bon allez ! Le métal ! [01:45:44] Speaker B: Est-ce que le métal c'est caca ? [01:45:48] Speaker A: Parfois. Non mais à quel moment, quel âge, comment vous avez rencontré les musiques un peu plus extrêmes ? Quand je dis extrême, attention, ça peut être même juste du hard rock, des trucs comme ça, parce qu'en France, on n'était pas trop habitués aux trucs violents. [01:46:01] Speaker C: Vas-y, commence-toi. Bon d'accord. J'ai à peu près 6 ans et je pique des cassettes à mon demi-frère qui avait 6 ans de plus que moi. Et c'était des cassettes de Gangsta Rap et de Bérurier Noir. Et je me suis mis à apprendre par cœur la disco de Bérurier Noir que je connaissais sur le bout des doigts à 10 ans. Et c'est devenu le groupe le plus important pour moi, petit. [01:46:28] Speaker A: C'est marrant de faire en tout cas une compile comme ça. [01:46:31] Speaker C: Ça c'est déjà... Ouais, j'aimais autant Ice Cube que Berruyer Noir et puis je suis resté à Berruyer Noir et puis ça a continué, ça a continué ensuite le lycée avec la sortie de Life Is Pitchy de Korn et puis je suis resté là-dedans. [01:46:50] Speaker A: C'était évident ! [01:46:50] Speaker C: Je suis resté là-dedans et puis un petit virage ensuite vers le black metal qui m'a jamais quitté. Assez rapidement après le black metal. Parce qu'on avait 16-18 ans, on avait un copain un petit peu plus vieux qui habitait dans une caravane et qui nous passait des cassettes et des cd de black metal. [01:47:13] Speaker B: Il ne s'appelait pas Abba Raphaël ? [01:47:14] Speaker C: Non. [01:47:15] Speaker B: J'y ai pensé trois fois aussi. [01:47:19] Speaker A: C'est qui Raphaël ? Ah mais non, bon d'accord. C'est lui la même. Et c'était dans quel coin, ça, de France ? [01:47:28] Speaker C: Remis sur scène dans l'aube. D'accord. [01:47:32] Speaker A: Je me permettrais de dire... [01:47:33] Speaker C: C'est une centaine de kilomètres de Paris vers l'Est. [01:47:38] Speaker A: Ah oui, bon ça va, c'est Paris. On va dire que ça peut rester Paris quand même. [01:47:42] Speaker F: C'est pas loin. [01:47:44] Speaker A: Et de ton côté ? [01:47:45] Speaker F: Bah... Moi c'était... Bah ouais mes parents avaient pas mal de disques assez cool quoi, donc j'écoutais... Il y avait du David Bowie, il y avait des trucs un peu plus électro et donc... un petit intérêt pour la musique assez rapidement, mais métal, c'est comme je disais tout à l'heure, c'était plus métal indus et puis aussi rock japonais, tout ce qui est visual k, c'était à peu près la même époque. Mais je me disais pas, j'aime le métal, j'aimais ce genre-là, mais j'étais pas forcément très curieux pour autour de ça quoi. J'écoutais aussi plein d'autres genres musicaux. Et puis en fait c'est en rencontrant Adrien surtout que je me suis intéressée à d'autres genres de métal et que j'ai vu que c'était vraiment très vaste et qu'il y avait plein de trucs bien quoi. Bon après, New Metal aussi, je pense que c'était un peu mon époque, je trouvais ça cool en plus, les clips et tout ça, les maquillages, machin, mais c'était pas mon genre de prédilection pour autant. [01:48:53] Speaker A: Le visuel, c'est vrai que c'est assez rare qu'on nous en parle, on nous en a déjà parlé une fois. Moi je me souviens juste du lycée à mon ami Mathieu, à qui je fais un coucou, qui m'avait fait découvrir une personne que j'aimais énormément et qui m'avait fait découvrir ça. Par contre c'était tout ce qui est arc-en-ciel. Donc c'était avec tous les costumes et tout. J'avoue que c'était quelque chose qui me surprenait parce qu'on n'avait pas trop l'habitude, en Occident en tout cas, d'avoir ce genre d'images, c'est ça qui t'avait fascinée aussi ? [01:49:26] Speaker F: Ouais, ouais, ouais, bah même X-Japan aussi, qui était super démonstratif aussi. Ouais, ouais, ce côté visuel-là, je trouvais ça très intéressant. [01:49:38] Speaker C: Pourquoi le guitariste est déguisé en Marie-Antoinette ? [01:49:41] Speaker A: Il y a beaucoup de références françaises, je dirais, entre guillemets, dans toute l'histoire française. C'est assez amusant. Bon bref, les vulgaires qu'il y ait, n'hésitez pas à nous en parler. On a un Discord d'ailleurs, j'en profite pour faire un peu de promo au milieu de cette discussion. Point d'exclamation Discord, ou alors vous avez en description sur Youtube le lien pour pouvoir nous rejoindre. On discute de musique, vous échangez, parfois il y a même des gens qui ont des billets de concert en trop et qui les offrent. Donc rejoignez-nous. [01:50:04] Speaker B: Ou qui les vendent. [01:50:05] Speaker A: Ou qui les vendent, bien sûr. [01:50:06] Speaker B: Mais sans plus-value. [01:50:07] Speaker A: Sans plus-value, voilà. Tout c'est dans le respect, tout ça, c'est très très bien fait. et les gens sont tous extrêmement gentils, voilà. Il y en a quelques-uns déjà d'inscrits et ça discute pas mal. C'est quelque chose qui vous a amené à rencontrer des gens, le métal, toi tu parlais de... parce que tu as appris ça de cette cassette d'autrui, mais après, ça a dû créer un entourage, ou pas, parce qu'il y a des gens que ça isolait aussi le métal. [01:50:30] Speaker C: Ouais, ben pfff... En fait le métal je dirais que ça peut t'isoler quand t'es justement artiste, artiste musicien et que tu fais ton truc dans ton coin et que c'est vraiment ta production et ta catharsis ou ton truc comme ça dans certains genres qui sont pas forcément très généreux ou alors que tu te retrouves un petit peu dans un circuit que ce soit les excès, les drogues, les alcools, les trucs comme ça qui peuvent aussi t'isoler. Mais nous globalement en fait le truc c'est qu'on a cette chance de... on fait pas de musique. Et donc en fait on se retrouve à évoluer dans un milieu musical entouré d'artistes sans jamais avoir à porter une seule flycase quoi. Donc c'est plutôt cool et on peut bénéficier de toute la liberté, toute la créativité de ce milieu sans, je dirais de manière périphérique, mais comme toi quand tu fais des clips ou comme toi quand tu parles de musique, tu vois, à rencontrer des gens et donc à baigner quand même dans cet univers vivant. Et donc ouais, on se retrouve à avoir beaucoup de copains, musiciens plus ou moins connus, ou alors des personnes qui gravitent autour de la musique, soit des gens qui écrivent pour la musique, des gens qui arrangent la musique, des gens qui font que la musique sonne bien, ou des trucs comme ça. C'est trop cool quoi, de savoir que chacun a son petit taf quelque part, ou alors, enfin taf ou pas, mais à peine sa plus-value. Et c'est vraiment, vraiment intéressant. [01:52:10] Speaker A: Pourquoi ? La musique, elle vous apporte quoi émotionnellement ? Enfin je veux dire, il y a quelque chose qui... On sait très bien qu'on écoute la musique surtout pour ce que ça nous procure. Soit la possibilité de frapper. de crier ou alors de pleurer, il y a tellement d'émotions. Comme l'art, comme l'illustration aussi, c'est des choses qui procurent des émotions. La musique, le métal, pourquoi ça vous a aidé, ça vous a apporté quelque chose, ça vous a donné une émotion ? Ou vous fait prendre conscience d'une émotion ? [01:52:42] Speaker B: Quel est le petit plus de cette musique peut-être ? [01:52:44] Speaker F: Pourquoi ça résonne plus chez vous ? C'est le côté cathartique, je pense, principalement. Enfin, ouais, c'est enveloppant et puis ça fait sortir des fois des émotions que t'as pas envie de garder pour toi. [01:53:09] Speaker C: C'est un truc, on y pense souvent. J'ai toujours beaucoup d'amitié et d'intérêt pour les gens qui par exemple écoutent de la pop ou des trucs comme ça parce que c'est cool, c'est frais, ça fait danser. Alors que moi en fait j'écoute de la musique parce que j'ai envie que ça m'arrache le cœur, j'ai envie que ça me marche dessus, j'ai envie que ça me fasse sortir et ressentir des choses profondes et qui me mettent nu face à moi-même. Comme propre. [01:53:41] Speaker A: C'est important en vrai, on se lave. [01:53:42] Speaker B: Les jambes, c'est essentiel. [01:53:44] Speaker C: Et c'est le truc qui fait qu'on s'est dirigé vers des musiques plus extrêmes parce que le rapport avec l'être et ses sentiments, avec ses combats, avec ses démons peut-être même, on a un rapport hyper franc et hyper beau, que ce soit par les paroles, par la musique et tout ça. En tout cas, ouais, moi j'écoute du métal parce que j'ai besoin de me... Peut-être de me sentir encore plus mal que je ne me sens pour peut-être essayer de relativiser sur ma condition. Mais en tout cas, c'est comme la bouffe, je ne m'apprécierais pas de manger de la bouffe fade et beige jusqu'à la fin de ma vie quand je peux avoir un truc qui arrache la gueule. [01:54:29] Speaker A: Oui, je comprends. Et peut-être que vous avez un style de métal selon le moment aussi ? Les moments où on... Moi c'est Portishead quand je suis triste, je fous ça et je suis sûr de chialer encore plus. [01:54:41] Speaker B: Ça c'est du bon métal. [01:54:44] Speaker A: Mais vous, vu que c'est métal... D'ailleurs. [01:54:48] Speaker B: Toi, Jessy, maintenant, t'écoutes toujours des trucs... T'écoutes plus de black metal et de choses comme ça aussi ? Du coup, on s'est un peu arrêtés à la rencontre, mais... [01:54:58] Speaker F: En fait, surtout qu'on bosse côte-côte. On a la Sono et Adrien a une discothèque de je ne sais même plus combien de titres qui grossit de jour en jour. Donc c'est surtout lui qui a la main sur la musique, moi j'écoute un peu ce qu'il met. En effet j'ai du mal à suivre. [01:55:20] Speaker B: Oh là là, il y a des. [01:55:22] Speaker F: Règlements de compte qui sont en train d'apparaître. [01:55:26] Speaker A: Je subis ! [01:55:28] Speaker F: Mais ça me va très bien parce que des fois il me dit vas-y tu veux mettre un truc et en fait je sais pas trop. Maintenant, globalement, c'est plus en concert que je vais m'écouter du métal. De moi-même, je pense qu'à la maison quand je bosse, Je suis pas sûre que j'irais forcément vers du métal. Enfin, certains trucs oui, genre du black atmosphérique par exemple, ça je trouve ça super. Mais il me faut des trucs un peu plus calmes quoi, globalement. Donc il n'y a plus trop métal par moment. Non mais non non mais c'est génial ! Oui, des fois on fait des poses FIP, des fois on fait des poses K-pop, voilà. [01:56:09] Speaker A: Oui, c'est quand même varié. [01:56:11] Speaker C: Ouais, non mais on varie en fait. Disons qu'on a juste une amplitude un petit peu plus haute. Effectivement, on bouffe de la K-pop pas mal. Mais autant on peut écouter des prods vraiment chiés sur une cassette monopiste, raw black metal enregistré en 94 et on écoute ça très très beaucoup, ou alors des fois du hardcore beaucoup plus contemporain, propre. Enfin, on a tout un spectre, mais ouais, effectivement, qui inclut autant de la K-pop que des musiques extrêmes et sans trop de limites sur l'extrême. [01:56:54] Speaker B: Vu que vous parlez de K-pop, on peut parler un peu de cette collaboration que vous allez faire. Vous allez faire des illustrations pour de la K-pop aussi ? [01:57:02] Speaker C: Je serais hyper chaud ! Mais on a eu par exemple un truc un petit peu rigolo... L'année dernière, encore les enchaînements, les enchaînements regardent les hommes tomber. On se retrouve à bosser avec Matthew Trivium, qui bosse pour, enfin, dont le merch est tenu par une compagnie qui s'appelle Bravado, qui gère pas mal de gros noms. Et en fait on bosse avec une nana qui bosse là-bas, ça se passe super bien, elle fait, j'aimerais bien vous proposer un truc, on a une artiste qui aimerait bien un visual metal un peu, Et vous pouvez nous faire un truc ? On s'est retrouvé à faire un visuel super métal pour Kim Pétrasse. [01:57:38] Speaker B: Alors, faut savoir que nous on est. [01:57:45] Speaker A: Pas dans Kim Pétrasse. [01:57:46] Speaker B: En France, on est la radio qui a diffusé le plus de fois Coconut. Mais vraiment. [01:57:52] Speaker A: C'est vrai, c'est vrai. [01:57:54] Speaker E: Plus d'une fois par heure. [01:57:55] Speaker C: J'ai senti ce « oh » qu'il y a eu. [01:57:59] Speaker A: Ah oui j'ai vu un bond ! [01:58:00] Speaker B: Je savais pas que vous aviez travaillé pour Kim Petras. [01:58:02] Speaker A: C'est génial. [01:58:03] Speaker B: Je suis impatient de voir le... [01:58:05] Speaker C: On lui a fait un petit logo métal et tout ça. On l'avouerait assise sur un dragon dont elle vient de planter une épée dans sa tête. [01:58:14] Speaker B: On a fait ok ! [01:58:15] Speaker F: C'était très cool. On aimerait beaucoup travailler plus pour la pop mais bon après c'est vrai que. [01:58:19] Speaker B: Bon... Ouais faut que ça s'y prête quoi. [01:58:21] Speaker F: Voilà. Là c'était dans un cadre où ouais... [01:58:24] Speaker A: C'est une époque où je pense que c'est peut-être plus simple qu'avant. [01:58:29] Speaker B: C'est presque un peu à la mode. [01:58:31] Speaker F: Oui, tous les logos type métal que tu peux croiser maintenant dans la pop. [01:58:38] Speaker C: C'est hyper drôle, on a un pote qui est un italien qui a commencé comme assistant d'un groupe Un mec qui s'appelle le Lord of Logos, il se fait surnommer comme ça, et qui s'appelle Christophe Pagel. Et donc notre pote, Luca De Vignon, il s'est retrouvé à faire de plus en plus de logos, mais un peu métal. Et ensuite... Pas que métal, il a commencé à faire des logos pour Rihanna, à faire des logos pour Lil Nas ou des trucs comme ça. Et maintenant, en fait, il fait plus beaucoup de logos de métal. Il a encore ce côté incisif, mais je dirais que c'est une amplitude qu'il a rajoutée. beaucoup de pop en fait. Et c'est ça qui est hyper drôle. De pouvoir justement... Plus tu vas loin, plus tu peux revenir près, et plus tu peux y retourner aussi. C'est une liberté confortable. L'intérêt c'est pas trop aussi s'ancrer dans un truc. En tout cas nous c'est pas quelque chose qui nous intéresse de rester... Ouais moi je fais que du métal extrême... C'est rigolo de temps en temps de pouvoir faire des choses un petit peu qui changent quoi. [01:59:48] Speaker B: Puis si en plus un jour tu veux en vivre, Vaut mieux ne pas faire que du métal. [01:59:51] Speaker A: Vaut mieux ne pas faire que du métal. Pas faux. À l'endroit où il y a les budgets les plus intéressants. [01:59:59] Speaker B: On ne va pas se mentir, si ils enregistrent sur des cassettes en monopiste, bon, il y a une raison. [02:00:05] Speaker A: Est-ce que... On parle souvent de ça, c'est un truc qui nous tient à cœur et on va probablement en parler de plus en plus, puisque l'année prochaine, c'est une année qui est dédiée à ça en France, la santé mentale. Vous avez déjà entendu parler ? Non, mais on dit souvent que, je ne sais pas si c'est vrai ou pas, mais que le métal est un peu plus axé là-dessus. On parle un peu plus, à plus de facilité aussi, depuis un petit moment. On n'a pas attendu que ça arrive là, depuis les années 90. [02:00:35] Speaker B: Je trouve que même sur beaucoup de sujets comme ça, je trouve que le métal, en fait, on ne s'en rend pas compte parce qu'on ne comprend pas trop les paroles. Mais en fait, si tu regardes sur la condition des femmes, Dès les premiers groupes, dans le punk et dans le hardcore et dans tout ça, toutes les femmes ont toujours mis quand même des mots assez précis sur ces situations-là. Je trouve que sur l'antiracisme, enfin dans le hardcore, ce qui est quand même un truc qui est là depuis longtemps, c'est vrai que je trouve qu'il y a énormément de choses qui ont été directement posées depuis les années 80. Peut-être même avant, je ne suis pas assez spécialiste. Mais c'est vrai qu'on parle souvent de ça et du coup la santé mentale, c'est vrai que ça devient... Quel groupe de métal ne parle pas de santé mentale par la torture des paroles ? [02:01:30] Speaker C: Ah ouais, ouais, bah c'est... Déjà, c'est pas parce qu'on en parle aussi que le sujet est bien, bien... Je dirais le... Enfin, même... J'allais dire que le problème du tabou est élevé. Non, en fait, parce que c'est pour ça qu'il y a des gens... Ah, bah il s'est suicidé, mais je pensais qu'il allait bien, ou des trucs comme ça. On a les problèmes tout le temps. Si en plus tu rajoutes les... les morts, entre guillemets, accidentelles par overdose et par des trucs comme ça, qui sont pas forcément que des trucs liés aux excès, mais disons que c'est une musique qui au moins invoque ça et qui, si jamais les artistes, les musiciens, s'en sortent pas et se font griller par leur démon, au moins ils auront peut-être aussi trouvé moyen de de catalyser ou de sensibiliser des gens de leur public qui peuvent être victimes ou sujets à des trucs comme ça quoi. Enfin des trucs comme ça, des conditions mentales ou des inconformes. Et c'est quelque chose d'assez précieux mais c'est un truc aussi c'est que le métal à la base c'est pas vraiment une musique de gens qui vont bien quoi. [02:02:53] Speaker A: Ah bon ? [02:02:53] Speaker C: Non mais... Parce que moi je trouve. [02:02:55] Speaker B: Quand même, quand tu vois les clips et tout, tu te dis, ces gens-là sont parfaitement écrits. [02:02:59] Speaker D: Bah ils ont l'air tous heureux, regarde-moi ça ! [02:03:02] Speaker C: Mais en vrai, ça pourrait être... Ok, j'ai l'air agressif, mais c'est un catharsis, une fois que j'expulse ça, c'est cool. Ben ouais, mais le punk aurait pas aussi sonné si les gens n'étaient pas vraiment en colère contre des trucs. Et donc globalement, c'est qu'il y a plus de taf aussi à... aller mieux. [02:03:23] Speaker F: Après je trouve que dans notre entourage justement, de gens qui sont dans le métal, je trouve que le dialogue est plus simple. Les gens arrivent facilement à dire s'ils vont pas bien et les gens sont vraiment enclins à les aider. si c'est un truc par rapport au métal ou si c'est juste qu'on a un cosme où la parole est quand même assez libérée. Mais je pense qu'il y a quelque chose où on est OK avec dire ses émotions et sa sensibilité. Et je pense que ça va de pair quand même avec quelque chose sur scène pour eux aussi, pour certains musiciens. [02:04:03] Speaker C: Je crois aussi, et c'est con, c'est peut-être une bêtise, mais je crois que le Covid a aussi aidé. Quand les gens se sont retrouvés au pied du mur et tout ça, ça a peut-être fait spiraler certains, mais en tout cas, une fois qu'on en est sortis, que les gens aient pris conscience que le confort et la liberté de se mouvoir, de se rencontrer, de se voir, pouvait être tiré. En tout cas, j'ai l'impression qu'il y a un rapport beaucoup plus sain et simple pour parler de ça va pas, il faudrait que je fasse ci, ça, ou alors j'ai vécu des choses pas ok et je peux en parler. Et en tout cas, ça se libère aussi et c'est quelque chose à saluer. dans notre genre, dans nos domaines, on a cette chance, alors qu'effectivement, j'ai l'impression que, par exemple, et je parle un truc duquel j'ai un avis un petit peu extérieur quand même, mais je sais pas si, par exemple, dans le hip-hop, on puisse autant parler de, bah je sais pas, oui, vous êtes tout aussi sujet à la dépression ou à des trucs, mais cette injonction à garder bonne figure est peut-être un petit peu plus forte dans certains genres, quoi. [02:05:14] Speaker A: Parle un petit peu moins de sa sensibilité peut-être. [02:05:17] Speaker B: Moi c'est vrai parce que pendant que tu parlais de ça j'étais en train de penser à des exemples et c'est vrai que quand tu penses à Korn où le mec décrit très clairement des choses horribles qu'il a vécu et que ça finit en pleurs. Je trouve que c'est assez beau de dire un groupe Le mec met son égo de côté et montre sa vulnérabilité au maximum de ce que tu peux montrer. Enfin, je veux dire, t'enregistres en train de pleurer et quand on l'écoute, on sait que c'est pas faux. Personne ne pleure comme ça. Enfin, le mec est en train de carrément... Il pleure sa race, comme on dit. Non, mais blague à part... offrir cette vulnérabilité et alors que t'es censé... t'es un groupe qui est quand même... qui est devenu énorme. Je trouve ça assez incroyable et c'est un exemple de dire bah ok, t'as le droit de pleurer, t'as le droit de... Enfin je sais pas, toi qui as beaucoup écouté Korn... Ah bah moi j'ai aimé Korn. [02:06:22] Speaker A: Non, alors moi je suis une chialeuse. C'est juste, je suis comme ça. Je pleure vraiment beaucoup beaucoup. Des choses dans ma vie se sont passées qui m'ont empêché de pleurer pendant des années. Je me rattrape bien. Non mais je m'arrête très bien, c'est pour ça que j'en parle, parce que je veux dire aux gens qu'il ne faut pas avoir peur de pleurer, ce n'est pas une honte, on a le droit d'être triste, on a le droit de ne pas se sentir bien, mais c'est juste qu'il faut en discuter, il ne faut pas garder ça pour soi. Et Korn, moi j'aimais pas le métal, moi j'étais Bon Jovi ou tout ces trucs-là, que j'aime toujours, je sais les gens m'en veulent pour ça. Oui j'écoute U2, bon ça va, j'ai le droit. [02:07:00] Speaker B: Garde la foi, garde la foi. [02:07:02] Speaker A: Je préfère Bon Jovi. Mais... Mais Korn, quand je l'ai écouté, je n'ai pas aimé. C'était trop violent. Pour moi, il n'y avait pas la mélodie parce que je ne voulais pas l'entendre et que je n'avais pas l'oreille aussi. [02:07:13] Speaker B: Au pire, elle n'est pas hyper évidente la mélodie. Surtout que j'ai le côté percussif qui est très important. [02:07:19] Speaker C: Tu n'aimes pas quand ça slap. [02:07:21] Speaker A: Bah maintenant, si. Mais ça m'a aidé à accepter aussi beaucoup de choses. [02:07:26] Speaker B: Maintenant, il n'aime que les grosses basses bien rondes. [02:07:30] Speaker A: Mais... Bah j'ai le droit. Mais quand j'ai lu les paroles, parce que c'est ma sœur qui m'a dit, en fait regarde les paroles, parce qu'elle connaissait mon mal-être. [02:07:38] Speaker C: On dirait pas qui je suis en temps réel. [02:07:39] Speaker A: Non mais c'est ce que j'ai, elle m'a dit, tiens regarde les paroles, l'ile est. Et j'ai lu les paroles, et bah là tout de suite j'ai tout compris. Et c'est là que je suis rentré là-dedans, parce que je me suis dit, putain mais en fait c'est évident, et oui ça m'a aidé à aller bien, aller mieux. Puis surtout à ne pas se sentir tout seul, parce que souvent on a l'impression qu'on est tout seul alors que bon... Il faut se rendre à l'évidence, tout le monde a à peu près avec les mêmes problèmes. Globalement, on a tous des moments difficiles. Moi non, moi tout va bien. [02:08:05] Speaker B: Je suis pas un loser comme toi, donc c'est facile. [02:08:09] Speaker A: En tout cas, c'est important. Voilà, si vous vous sentez mal, il faut juste en parler et aller voir des spécialistes. Vous voulez pas en parler à votre famille, ça c'est complètement compréhensible. Vous avez des numéros gratuits et vous avez des hôpitaux gratuits, enfin pour Paris, c'est peut-être un peu plus compliqué, je suis d'accord. mais il y a vraiment des numéros et il faut pas rester comme ça. Que ce soit à l'école ou quelque chose, on n'a pas forcément envie d'en parler aux gens qui sont les plus proches de nous, mais il y a des gens qui sont très très sérieux et qui vous aideront merveilleusement bien. Voilà, désolé, c'était la petite parenthèse. [02:08:36] Speaker C: Sois pas désolé, c'est trop important de se rappeler le pire qu'on vit, c'est peut-être pas le pire qui a été vécu par tout le monde et que tout le monde est peut-être passé par là. que ce soit un deuil, que ce soit une perte, que ce soit ne pas se sentir à sa place. Et c'est par l'échange qu'on peut grandir et si jamais effectivement... Soit les disques de corne ou ce qui se passe dans un discord ou des trucs comme ça, devenez pas des incels s'il vous plaît, peut amener à. [02:09:12] Speaker A: Justement se. [02:09:15] Speaker C: Sentir moins seul et avancer, c'est magique et c'est aussi le pouvoir le second pouvoir de la musique quoi. [02:09:25] Speaker A: Et bien qu'on puisse penser l'inverse, les humains peuvent être de merveilleuses personnes, de merveilleuses choses. [02:09:30] Speaker B: Capables du meilleur comme du pire. [02:09:32] Speaker A: Voilà. On va passer un peu de musique parce que voilà, je pense que j'ai compris. Pour une fois. [02:09:38] Speaker B: Moi j'essaie de, tu vois. [02:09:40] Speaker A: Non mais tu m'éparpilles. [02:09:40] Speaker B: Je suis sur le coup Pierre. [02:09:41] Speaker A: Tu es parfait, tu es parfait, je te félicite vraiment encore une fois. [02:09:44] Speaker B: Et pourquoi je suis aimé avec lui ? Juste parce qu'il me fait des compliments. [02:09:47] Speaker A: De temps en temps ? N'importe quoi, sachez que c'est vraiment tout ce qui se fait, encore une fois, je le répète mille fois, mais c'est grâce à Ben, c'est Ben qui sait faire les choses. Moi je blablate... Tu parles bien quand même. Je parle beaucoup. Bien c'est autre chose. [02:09:58] Speaker B: Apparemment ça fait 25 minutes. [02:10:00] Speaker A: Oui, ça va ! J'ai compris. Alors, dire en gré, parce que du coup je l'ai pas mis à la fin, parce que comme tu en as parlé, c'est sûr qu'il a eu l'intelligence de venir. Ce serait intelligent de le mettre là, voilà, ce serait bien. « Dear and great », je sais pas comment on dit exactement. « Dire en gré », j'aime bien, en français c'est bien, on va pas se faire chier non plus. [02:10:16] Speaker F: Oui, oui, ça ressemble à les mots français. Oui, « direct en gré », c'est…. [02:10:19] Speaker C: « Dire en gré »… « Pour. [02:10:20] Speaker A: Ceux qui seraient de sol »… Putain, ça, je m'y attendais pas ! [02:10:30] Speaker C: Petit coopératif agricole, « dire en gré ». [02:10:35] Speaker A: C'est ton choix, j'imagine. Je te laisse en parler du coup. Parce que c'est particulier, c'est quand même très violent aussi. [02:10:43] Speaker F: Ouais, puis ils ont eu vraiment des périodes différentes et des disques très très différents ça a commencé. Assez calme, assez... métal assez posé, et maintenant oui, on part vers du métal alternatif, un peu violent quoi. Et puis là, c'est un clip de la période où j'ai découvert et qui est peut-être ma préférée d'eux au final, donc 2000. Et ouais, c'était... Je suis Je suis quelqu'un de très monomaniaque en général, donc j'ai été fan de Dieren Gray pendant cinq bonnes années. C'était un peu uniquement ce que j'écoutais quasiment. [02:11:29] Speaker A: Tu les as déjà vus en concert ? [02:11:31] Speaker F: Bah ouais, parce qu'ils continuent de tourner et ils viennent à Paris quasiment tous les ans. J'avais un peu lâché quand même à un moment et puis là, les deux dernières fois qu'ils sont venus, on y est allé et c'était cool. [02:11:45] Speaker A: Voilà. Et c'est là que j'ai crié. [02:11:50] Speaker B: Moi j'ai deux questions. J'ai deux questions. Un, est-ce que quand tu réécoutes, ça te fait une sensation toujours un petit peu magique ou c'est plus de la nostalgie quand tu réécoutes ? [02:12:01] Speaker F: Il y a des morceaux, comme j'avais arrêté à un long moment d'écouter, quand je me suis remis, je me suis dit en fait, ça va, ça tient la route, il y a encore des trucs que j'aime vraiment beaucoup. Après, il y a de la nostalgie forcément. Mais non, je m'en écoute encore volontairement et pas que par nostalgie. [02:12:19] Speaker C: C'est vrai que ça passe le... Il y a des groupes, tu les réécoutes, tu fais « oh putain c'est hyper embarrassant en fait ». [02:12:28] Speaker B: Tu parles de Colchamber ? [02:12:29] Speaker C: Moi j'ai toujours bien aimé. [02:12:30] Speaker B: Moi j'aime toujours. [02:12:32] Speaker C: Mais par exemple, je réécoutais, je réécoutais, on reparlait de Korn, je réécoutais des Korn, je fais « ah non ça. [02:12:38] Speaker A: Va quand même ». [02:12:39] Speaker C: Non mais c'est vrai, c'est mortel. Bon, même en live, le voir faire semblant de pleurer 30 ans après, calmos quoi. Mais effectivement, il y avait des choses qui paraissaient incroyables et qui sont un petit peu embarrassantes, mais en vrai, ça passe toujours. Bon, je suis pas fan de tous. [02:12:55] Speaker F: Les albums quand même, il y en a, j'ai du mal. [02:13:01] Speaker B: Et du coup, ma deuxième question, vous avez un amour certain pour le Japon. Vous y êtes allé plusieurs fois, tout ça. Est-ce que cet amour du Japon est lié à cet amour, pour dire en gré, ou est-ce que c'est juste parce que quand on aime le tout l'aspect graphique, le Japon c'est incontournable parce qu'en fait là-bas tout est assez graphique quand même. Pour l'œil c'est quand même très très agréable comme pays. C'est une bonne question, elle est bien longue. [02:13:36] Speaker F: Non mais après j'aimais le Japon un peu déjà avant que par la musique et du coup j'ai eu des correspondantes japonaises et elles m'envoyaient des cassettes audio et je crois que c'est sur une de ces cassettes là qu'il y avait du Dieren Gray. ça m'a fait tirer un peu la ficelle comme ça. Et après ouais, je pense peut-être que si Dianne Grasse n'était pas japonais, peut-être que j'aurais pas eu le même intérêt. Mais après ils ont une spécificité quand même, et je trouve que les groupes de métal au Japon ils ont... Je sais pas, généralement ils sont tous déjà sur-forts, quoi, musicalement. Ils ont vraiment une technique assez impressionnante. Et ils arrivent à... à mélanger plein de genres de métal qu'ils ont vus et à en faire quelque chose de très particulier. [02:14:29] Speaker B: De très japonais. [02:14:30] Speaker F: Bah ouais. [02:14:32] Speaker C: Il y a cette espèce de mélange de cultures que nous on fait mais non ça se fait pas, tu vas pas mélanger ça et ça, tu vas pas avoir un passage free jazz au milieu de ton morceau. Bah pourquoi ? [02:14:44] Speaker B: Black metal et reggae. [02:14:46] Speaker C: Ouais voilà pourquoi pas. Mais donc des japonais à droite. Mais après c'est vrai que quand on va au Japon, le truc c'est qu'on retrouve pas tellement la musique parce que c'est pas musical le Japon. t'en chie un petit peu pour trouver des disquaires, il y a des salles de concert un petit peu partout mais dans les étages et les trucs comme ça. Par contre en fait tu comprends un petit peu plus ce qui peut amener. Quand tu vois la gueule de la ville, quand tu vois la vie, quand tu vois la manière dont la nuit est jamais vraiment la nuit, tu commences à comprendre un petit peu ce qui fait que, et puis tous les codes de la société et tout ça, tu commences à comprendre un petit peu les ingrédients qui ont fait que un groupe est devenu ce groupe là et même tu revois les paysages passer en accéléré dans leur clip et tout ça donc c'est comme si tu décodais un petit peu quoi. [02:15:49] Speaker F: Bah puis je pense qu'on parlait de santé mentale typiquement je pense Je pense que des gens dans la société japonaise, ça peut être un bon exutoire la musique. [02:16:01] Speaker A: C'est vrai que c'est un pays qui ne fait pas la fatigue forcément. Bon bah on va regarder un petit clip histoire de quand même... En plus il est joli ce clip, il est vieux donc mais il est joli, il est très coloré. [02:16:12] Speaker F: On peut échouer des générations, voilà. [02:16:16] Speaker A: Non mais c'est une petite histoire, on adore. Et puis Dierre Angret, on les a déjà reçus en interview à l'époque de WeFM et ça avait été des gens très sympathiques. Tu peux y aller. [02:16:25] Speaker B: Celle-là, là ? [02:16:25] Speaker A: Dierre Angret, maintenant, tout de suite. Là ? [02:16:28] Speaker D: Direct now ! Maman... Arigatou gozaimashita. [02:16:48] Speaker A: Maman, mon ikutsu arigatou gozaimashita. [02:17:32] Speaker D: Onisau kuchi dake no naru hou e. [02:17:38] Speaker A: Ion de asoi ga osanai hi wo. [02:17:43] Speaker D: Maimichi maidai tomo ni uta to Mikazuki se ni wa yuranai Oh yeah ! C'est bon, c'est bon ! [02:18:40] Speaker A: C'est bon ! [02:18:41] Speaker D: C'est bon ! [02:18:43] Speaker A: C'est bon ! [02:18:43] Speaker D: C'est bon ! C'est bon ! C'est bon ! C'est bon ! C'est bon ! C'est bon ! C'est bon ! C'est bon ! [02:19:48] Speaker F: C'est bon, c'est bon. [02:20:16] Speaker D: C'est parti ! C'est bon, c'est bon. C'est parti ! C'est génial ! [02:24:17] Speaker A: J'ai mis quand même des choses où ça crie. Bon après ils sont en short au milieu d'une salle vide. [02:24:22] Speaker B: Alors il y avait un petit débat quand même. Est-ce qu'il est pieds nus ? Est-ce qu'il est pas pieds nus ? Est-ce que c'est des sockets couleur chair ? [02:24:28] Speaker C: Des espadrilles. [02:24:30] Speaker A: Je déteste les espadrilles moi. [02:24:33] Speaker B: Ah ouais ? Pourtant c'est français. [02:24:35] Speaker C: Tu détestes la France ? [02:24:38] Speaker A: Ça m'arrive parfois, ouais. Ça dépend des moments. Mais j'aime beaucoup mon pays, j'irais vivre nulle part ailleurs. C'est sûr. Non, parce que j'ai trop d'habitudes françaises. Tout le monde me détesterait à l'étranger. [02:24:49] Speaker B: En parlant de la France, est-ce qu'on parle de ce cadeau qu'on a eu ? On n'a toujours pas parlé ? [02:24:53] Speaker A: Alors attendez, il y a plusieurs choses. D'abord, ça s'appelait Bleed, et c'était un vieux groupe, un Bleeding Through. Mais ça existe encore ! Réaction à Joe ! Mais oui, ils sont toujours là. Bon, on aime, on n'aime pas. [02:25:04] Speaker B: Pour le meilleur et pour le pire. [02:25:06] Speaker A: Exactement, merci Ben. Ensuite, on a dit... [02:25:08] Speaker B: C'est un vieux groupe, mais une nouvelle chanson. [02:25:10] Speaker A: Oui, ça vient de sortir il y a deux jours, donc voilà. Juste après, on a dit, tiens, peut-être que ça pourrait ressembler à du Colchamber. On nous a dit, je ne dirais pas qui, alors que Dez Fafara ressemble à Vincent Lagaffe. [02:25:25] Speaker B: Et c'est vrai que cette hypothèse n'avait jamais été portée à nos oreilles. [02:25:31] Speaker A: Et là, c'est une lumière. [02:25:34] Speaker C: Attention, tu peux tout relier. Big deal through. Tout est lié. [02:25:41] Speaker A: Ah ouais, bleeding through, big deal through, Vincent Lagaffe, Colchamber. C'est ça. [02:25:46] Speaker B: Tout se tient. It's stunning, comme disent les anglo-saxons. [02:25:51] Speaker A: Putain c'est incroyable ! Alors là je ne vais pas dormir de la nuit, je peux vous dire que ça va tourner et le pire c'est que je vais me réveiller en. [02:25:56] Speaker B: Disant... Ça va tourner ma neige ! [02:25:57] Speaker A: Je suis toujours... Et voilà, bon... Cadeau ? [02:26:00] Speaker B: On parle de ce cadeau ? [02:26:01] Speaker A: De ce cadeau oui ! [02:26:01] Speaker B: Ah oui parce que quand même... [02:26:03] Speaker A: Alors nos invités, ils ont dit non mais tu veux que j'amène quoi ? C'est vrai que vous êtes extrêmement gentils, très très très bien éduqués, polis, merveilleux. On vous love d'ailleurs, on vous envoie des tonnes de cœurs parce que c'est que du bonheur. J'avais passé un merveilleux moment d'ailleurs aussi au concert de Health, on s'est croisés. Et je vous ai dit n'amenez rien parce qu'on vous invite. Donc n'amenez pas un cadeau ou quelque chose à manger ou quoi que ce soit. Bon on a quand même eu un petit cadeau. [02:26:30] Speaker B: Ouais et pas n'importe lequel. [02:26:32] Speaker A: Alors attendez voilà. [02:26:33] Speaker B: Est-ce que... Voilà on va le mettre comme ça au niveau de... [02:26:36] Speaker A: Eh bien alors ça se voit peut-être pas forcément mais c'est une VHS déjà. Bon bravo. [02:26:41] Speaker B: Voilà une belle VHS. [02:26:42] Speaker A: Une VHS de 2b3 au Zenith. [02:26:45] Speaker B: Dedans on retrouve Partir Un Jour, Toujours Là Pour Toi, La Salsa et tous les tubes des To Be Free en concert enregistrés en 16 neuvièmes numériques. J'aimerais vous dire que la qualité... Oh là là, derrière il se salue et tout. Attends, je... [02:27:04] Speaker C: Précise le salut. [02:27:07] Speaker A: Il fait coucou. [02:27:08] Speaker B: Ils ont des perruques blondes. [02:27:10] Speaker A: Juste un coucou. [02:27:12] Speaker B: Ils ont des perruques blondes. [02:27:14] Speaker C: On peut relier to be free au nazi. [02:27:19] Speaker B: Attends parce que je me suis dit, je vais quand même l'ouvrir pour vérifier que c'est bien la bonne cassette dedans. [02:27:25] Speaker A: Oh non ! [02:27:25] Speaker D: Oh mais j'avais pas vu ! [02:27:29] Speaker A: Mais c'est trop chou mignon ! C'est trop mignon ! [02:27:34] Speaker B: On a une petite carte. Alors attends, faut que je mette comme ça pour montrer aux gens. Bon y'a un petit mot secret je vais pas dire parce que y'a des gens qui nous ont trouvé un nouveau. [02:27:44] Speaker A: Nom Bah du coup j'avais pas ouvert. [02:27:47] Speaker B: J'Avoue que j'avais... Bah voilà c'est une très belle question, merci à vous que. [02:27:51] Speaker A: J'Ai été laissé sur le corps de Philippe, c'est ça ? Bon j'ai pu le casser, mais voilà... Désolé. [02:27:58] Speaker C: Parce que quand on parlait de salut bizarre et qu'on parlait de nazis après, y'a un vrai truc avec les to be freaks qui est très drôle. [02:28:06] Speaker B: C'est le moment où on est démonétisés là. [02:28:09] Speaker C: Je crois que c'est la plus belle anecdote de To Be Free qui existe. [02:28:12] Speaker B: Qui est pas très connue. Tu peux décaler un tout petit peu le micro ? Non, le baisser vers toi. Voilà. [02:28:17] Speaker C: Qui est pas très connue, en fait, c'est qu'ils avaient une vieille prof de danse au départ. Elle s'appelait Lucette, Lucette Destouche, et c'était la femme de Louis Ferdinand Céline qui était leur prof de danse au départ. Et, à force, Elle est devenue vraiment copine avec Philippe Nicolic, à un point où ça parlait de lui filer l'ayant droit de l'oeuvre de Louis Ferdinand Céline à Philippe Nicolic. Manque de peau, il est mort avant la vieille. [02:28:48] Speaker B: Oh merde ! [02:28:50] Speaker A: C'est une sacrée histoire, je sais pas comment on dirait. [02:28:55] Speaker B: Qu'est-ce qu'il a fait pour qu'elle l'aime autant ? [02:29:00] Speaker C: Bah il dansait bien, il avait de beaux abdos et peut-être il a invité en coulisses dans un concert tourné en 3D en 16 9e numérique ? [02:29:11] Speaker A: Attendez, vous l'avez regardé ? [02:29:14] Speaker C: Non. J'ai la salsa dans la tête depuis tout à l'heure. Tout l'été je t'emmène avec moi, viens danser, viens danser la salsa. [02:29:23] Speaker F: Comment tu la connais ? [02:29:24] Speaker C: Bah écoute, je connais mes classiques. [02:29:25] Speaker A: D'accord, il y en a un qui a regardé la vidéo. [02:29:27] Speaker F: Je ne la connais pas. [02:29:28] Speaker B: Vous voyez, quand il vous disait qu'il avait un panel assez large, on s'est. [02:29:31] Speaker F: Dit écoute, c'est to be free. [02:29:34] Speaker B: Immortal. [02:29:35] Speaker A: To be free or not to be, du coup. [02:29:37] Speaker C: Pas aussi immortel que ça. [02:29:42] Speaker A: Parce qu'il est mort. Je pense que les gens ont compris. C'est blague. On aime bien, mais bon désolé. Pour ceux qui n'aiment pas. Mais ça vient au fait qu'enfin il arrive un moment où je suis obligé de discuter avec nos invités de la France justement. [02:30:02] Speaker B: La France. [02:30:04] Speaker A: De la France. Alors non pas de ce que vous pensez du pays ni de la politique, on s'en fout. Enfin, on s'en fout pas, mais je veux dire, c'est pas le sujet. Le sujet, c'est la musique et le métal en France. On aime les métals étrangers, souvent britanniques et américains surtout, c'est vrai, c'est plus facile. Peut-être nordique, plus le black metal, je sais pas. Le métal français, c'est quoi pour vous ? C'est qui peut-être, un nom peut-être, qui vous vient comme ça directement ? Vous n'avez pas envie de croiser qui. [02:30:31] Speaker C: Que ce soit ? Le truc c'est qu'il y en a plein. Ah ça c'est déjà bien de dire. Par exemple je sais que moi mes années de croissance dans le métal ont été marquées justement par une scène florissante en France côté néo métal. On avait la Team Nowhere, on avait des trucs comme ça qui assuraient une espèce de scène locale. Il y avait je sais pas une dizaine de groupes qui se renvoyaient tous. la balle et c'était vraiment, vraiment, vraiment intéressant. Quand j'ai commencé à m'intéresser au black metal, j'apprends aussi que pendant que les Norvégiens se tuaient entre eux et brûlaient des églises, on avait aussi des mecs assez similaires chez nous. En tout cas, non, on a toujours eu une espèce de... C'est beaucoup plus underground, mais on a toujours eu une grosse, grosse histoire. de métal et de hard rock et de musique extrême, qui est très intéressante en France. Et moi là, voilà, je pense à tous ces groupes trésors qu'on a et qui miroitent partout. J'arrête pas de penser, je suis trop content par exemple qu'Ang Mancher, qui est un des joyaux du métal français, enfin commence a brillé à l'international parce que c'était le secret le mieux gardé de la France depuis des années. [02:31:57] Speaker A: C'est vrai. Fais des bisous à Kubi et à Mehdi, je connais plus. [02:32:03] Speaker F: Après je pense forcément à Alceste, qui quand même commence à être vraiment un gros groupe à l'international, et qui fait une musique exceptionnelle, et qui montre que t'es pas obligé de chanter en anglais en fait, aussi pour que ça marche, puisqu'ils chantent quasiment tout le temps en français. [02:32:24] Speaker A: Qui vont faire un Olympia en plus, blindés. [02:32:26] Speaker F: Ouais, leur premier Olympia, enfin. [02:32:28] Speaker B: C'est le premier. [02:32:31] Speaker A: Alors là je pense que c'est le premier. [02:32:33] Speaker C: C'est le premier. [02:32:34] Speaker B: Moi je crois que c'est le premier. Je dirais que c'est le premier. [02:32:36] Speaker C: C'est le premier ouais. [02:32:37] Speaker B: Je crois que c'est le premier. [02:32:39] Speaker A: C'est le premier ? Je crois bien que c'est le premier. [02:32:43] Speaker B: D'ailleurs, Alceste, qu'on a reçu dans l'émission, vous pouvez la retrouver sur notre page YouTube, c'était très intéressant. [02:32:49] Speaker A: Un très bon moment. Et la scène actuelle, elle est quand même... Enfin, moi je me tue à dire ça, après on me dit que non, mais chacun son avis, c'est pour ça que ça m'intéresse. Elle est quand même énorme aussi, ça bouge vraiment. Et vous parlez d'international pour ces groupes-là, mais il y en a qui cartonnaient encore plus. On a reçu Rise of the North Star, on en a parlé un petit peu avec les Landmarks. Il y a un gros gros truc qui se passe. [02:33:12] Speaker C: Ce qui est marrant, c'est qu'en fait, on est aussi un pays qui n'aime pas beaucoup ses talents. En fait, quand je pense, tu nommes Rise of the North Star, on nomme Alceste, c'était des groupes qui, au final, sont plus connus à l'international qu'en France. En tant que groupe français, qu'en France en tant que groupe français, quoi. Et il y a même des groupes, par exemple, je sais pas, je pense là, récemment, c'est Landmarks qui commence vraiment à... à grimper partout. C'est pas un groupe qui est, même s'ils sont très intégrés localement, mais au niveau du pays, il n'y a pas beaucoup de gens qui se disent, ah ouais c'est un groupe français et tout. Enfin, il n'y a pas, je vais dire, un ancrage culturel que tu comprends et une espèce de différence de, putain, fan français reconnaît groupe français. Il y a une espèce de... En fait, on a toujours eu en France un petit peu aussi ce... Comment dire ? Peut-être un conflit ? Oui, peut-être un complexe que de se dire, ah ouais non mais de façon, de façon c'est soit t'es en France, soit t'es à l'international, mais quand t'es à l'international après... Et puis de temps en temps, il y a des groupes qui charbonnent et qui sont tout le temps là et qui continuent à se hisser, à se hisser. Je pense aux Macisteria qui, depuis que j'écoute du métal, sont là et continuent encore à gravir. Et à force de charbon, ont toujours un truc fidèle et généreux, qu'on soit attaché ou pas à leur truc. Putain, ça marche, quoi. [02:34:44] Speaker A: C'est un truc de fou. [02:34:44] Speaker B: Et puis c'est efficace en live, c'est-à-dire même si c'est même pas la musique que t'aimes le plus, t'es obligé d'être entraîné. [02:34:52] Speaker C: C'est exactement ça, moi je les avais pas vus, ça devait faire 15 ans. On a pris leur concert, mais dans la gueule, un truc fou quoi. Et ça marche, mais... Disons qu'il faudrait souvent, nous on est très intégrés dans la scène vraiment locale, scène principalement hardcore. Mais on a des orgas qui se bougent le cul. En tout cas, à Paris, on a beaucoup de chance. On a, par chaque genre, deux à trois orgas qui charbonnent et il y a moyen de voir des concerts de groupes émergents ou vraiment florissants dans des concerts à moins de 15 balles tous les soirs. C'est un plaisir, en tout cas, nous. On est un petit peu des diggers et on aime bien aller choper des petits partout. [02:35:43] Speaker B: D'ailleurs je conseille de vous suivre sur les réseaux pour découvrir ces petites pépites où on se retrouve avec des groupes qui sont conseillés. Des fois c'est très dur de pouvoir écouter une chanson. Il faut aller sur un Ben Camp et alors là il y a peut-être... [02:36:00] Speaker A: Pour avoir le lien qui peut permettre d'écouter. [02:36:02] Speaker B: Parce que ça n'existe pas sur YouTube, ça n'existe pas sur Spotify, ça n'existe. [02:36:06] Speaker A: Pas... Ah ouais t'aimes bien aller chercher loin quand même. [02:36:08] Speaker C: Ah non c'est des trucs... J'ai même des groupes que je peux pas partager parce que c'est juste sur VK, le Facebook russe où j'aimerais bien partager mais je peux pas. [02:36:22] Speaker B: Découvrez cette nouvelle perle danoise ! [02:36:25] Speaker C: Je sais pas trop prononcer le nom. [02:36:26] Speaker A: C'Est écrit en cyrillique ! [02:36:32] Speaker C: Tu cliques et la pochette que t'aimes bien, si jamais c'est ce genre-là et qu'ils ont eu l'intelligence de mettre cette pochette, c'est que ça doit être bien. C'est le genre de gymnastique qui fait que tu découvres des trucs, puis des fois tu passes à côté de trucs chants mais on peut pas tout écouter. [02:36:47] Speaker A: Ben le disait souvent, souvent dit dans l'émission aussi, qu'à l'époque quand on allait chez Discard qu'il n'y avait pas Spotify et tout, qu'on ne pouvait pas savoir ce qu'il y avait dans l'album, Je disais, la pochette me plaît, donc je vais me lancer à l'aventure. [02:37:00] Speaker B: Tu regardais les catégories, tu regardais la pochette, tu fais ouais ça ça doit être pas mal. Bon ça m'est arrivé d'avoir des trucs vraiment nuls. [02:37:08] Speaker A: Oui bon bah ça c'est l'avantage de pouvoir écouter rapidement une chanson. [02:37:11] Speaker C: C'est la force par exemple du groupe Crazy Town, qui avait une super pochette mais l'album était affreux. [02:37:15] Speaker A: Il en est mort aussi. [02:37:15] Speaker B: Je sais pas si la pochette est mieux que les chansons. [02:37:21] Speaker A: Comme Malady, comme Malady. Petit papillon. Un peu trop tôt. Chant en français, chant en anglais ? [02:37:31] Speaker B: Bon, de toute façon, quand on crée, on comprend pas. [02:37:34] Speaker C: En fait, le truc, c'est que moi, j'ai toujours considéré la voix dans le métal comme un instrument. [02:37:39] Speaker B: J'écoute très peu les paroles. [02:37:41] Speaker A: T'écoutes pas les paroles, toi, ouais, c'est vrai. [02:37:43] Speaker B: Ouais, bah, c'est vrai. Enfin, vu la musique que t'écoutes, vous viendrez, quoi. [02:37:46] Speaker F: Ouais, c'est plus par rapport aux paroles, globalement, et chants anglais, quoi. Après, chants français, ça me dérange pas, hein, mais... [02:37:51] Speaker A: C'est une question de vouloir, vraiment, c'est pas... Y a pas de piège ! [02:37:57] Speaker B: Y a pas de mauvaise réponse. [02:37:58] Speaker A: Non, voilà, c'est ça. [02:37:59] Speaker B: Après, on arrêtera de vous parler, mais... [02:38:01] Speaker A: C'est juste que le français souvent nous dit que c'est tellement direct, on comprend bien que des fois... Des fois ça. [02:38:06] Speaker F: Te sort un peu du truc, ouais. [02:38:08] Speaker A: Donc c'est plus radical, on va dire, que quand c'est en anglais, effectivement, soit tu prêtes pas attention parce que c'est musical, mais toi tu regardes, s'il aime bien, tu regardes un peu les paroles pour voir si c'est un peu plus... [02:38:21] Speaker F: Non, non, non, même pas, enfin des fois j'écoute, oui justement, je lui parle des paroles et bah... Non, lui il était vraiment dans le son, quoi. [02:38:31] Speaker B: C'est une façon de consommer. Moi, ça m'arrive souvent d'écouter juste parce que même si t'écoutes pas les paroles, il y a ce que ça te fait ressentir. Et après, des fois, tu vas chercher les paroles pour savoir si... Bon, généralement, tu te rends compte que ça veut pas dire grand chose. [02:38:51] Speaker A: Ça parlait mal dedans. Mais eux ils les écrivaient pas. On aurait pu ne pas les comprendre. C'est ça, c'est assumé. Après c'est bien. [02:39:01] Speaker B: C'est très poétique. Quand tu comprends pas. [02:39:04] Speaker C: C'est sympa de capter la métaphore en tête. [02:39:10] Speaker A: En concert plutôt gradin ou fausse ? [02:39:13] Speaker C: Alors, ça c'est... Ça dépend de l'âge ? Je vais me faire détester mais... J'aime bien être en gradin mais aller en fausse de temps en temps. Pour ça le airdrop c'est super. Tu trouves un pote qui a une place en fausse, tu te fais airdroper sa place comme ça tu peux aller en fausse et retourner à ton gradin après. [02:39:32] Speaker A: Il vient me donner une combine ! [02:39:37] Speaker C: Mais je crois que... Je préfère au cas où pour des concerts que j'ai envie de mater en gradin, mais quand j'ai envie de les vivre, oui c'est en fosse, mais ça on parle de gros concerts. En général, 90% de nos concerts, il n'y a pas de place assise. [02:39:55] Speaker A: Oui, c'est surtout si tu prends des groupes qui ne sont même pas sur ce point de vue. [02:39:59] Speaker B: Des fois il n'y a même pas de place. [02:40:01] Speaker F: Des fois il y aura forcément un poteau devant. [02:40:05] Speaker C: Dans le pit ou à côté quoi. [02:40:07] Speaker A: Oui, c'est ça. [02:40:08] Speaker B: Je me souviens, j'ai vu Loma Prieta avec Bird's in Row, Rue Oberkampf, vous voyez bien où je les ai vus. Bah, je les ai pas vus, je les ai juste entendus quoi. T'sais, t'es en bas des escaliers, dans la pièce, avant la pièce, et bah t'entends, mais tu ne vois pas de scène, pas trop de gens grands, pis pas assez de place dans la pièce quoi. [02:40:34] Speaker C: On doit voir, instaurer ce truc de photo d'école. Non, les grands vous mettez derrière ! [02:40:41] Speaker A: On a mis 2-3 petits tabourets aussi. Bah à la Boule Noire au moins il y a des bancs sur les côtés, on peut se mettre debout, ça peut servir. [02:40:49] Speaker B: Mais à la Boule Noire ils ont remonté la scène ! Moi je me souviens les premiers concerts que j'ai faits à la Boule Noire, j'ai vu Glass Joe, mon groupe préféré, je les ai vus là-bas, la scène elle arrivait en dessous des genoux. [02:40:59] Speaker A: Je m'en souviens parce que j'ai eu. [02:41:02] Speaker B: Des bleus, j'étais tout devant, j'ai eu des bleus parce que je me suis fait avoiner par toute la... Et après ils ont remonté la scène, ce qui n'était pas une mauvaise idée parce que du coup on pouvait voir. Par contre il faut pas qu'ils sautent trop les musiciens, sinon ils s'assomment. [02:41:19] Speaker F: Ah oui, ils l'ont beaucoup monté. [02:41:21] Speaker A: C'est pas très haut de plafond. Donc du coup, quand vous allez voir des concerts de hardcore, il y a quand même le moment où vous allez dans le... faire une petite danse au. [02:41:28] Speaker C: Milieu de... Ah, danse beaucoup trop vieux, mais... Je ne vais pas si vieux, arrêtez ! Je suis là pour prendre des coups, mais... Lunettes ! [02:41:36] Speaker B: Lunettes... Lunettes Peets, c'est chiant. [02:41:38] Speaker A: C'est vrai, oui. [02:41:40] Speaker C: Moi, perso, je me mets juste les branches dans la bouche et ça me permet de se lamer librement et des choses comme ça. [02:41:47] Speaker A: Donc il y a quand même, ça vit le live. Parce que moi je suis plus Grana. [02:41:51] Speaker F: Moi je suis plus sur le côté, genre j'aime bien être... Concert de hardcore, j'aime bien être vraiment sur le côté, mais quand même devant. Avec les bras comme ça, et puis voilà. [02:42:01] Speaker B: La fameuse garde. [02:42:03] Speaker F: Ça m'a pas empêché de me faire casser des lunettes quand même, l'an dernier. [02:42:08] Speaker C: Ah oui, c'est vrai qu'on avait une météore à arriver qui s'est pris des boucliers dans la tronche. [02:42:12] Speaker F: Mais c'est le jeu. [02:42:13] Speaker A: Oui, ça fait partie du jeu. Il y a un groupe, Alceste, on a compris, il y a d'autres groupes français que vous auriez... [02:42:20] Speaker B: On regarde les hommes tomber... Par exemple. [02:42:23] Speaker C: On parle de hardcore, il y a des groupes de hardcore français incroyables qui sont en train de tout péter. Le hardcore français et parisien, et pas que parisien, n'a jamais été aussi fort en ce moment. On a Ed Bussa qui est un groupe de... de musique de moche, pique, juste, de baston, qui ont fait une tournée avec No Clues et Defeven, qui était un plateau un petit peu particulier, mais qui était incroyable quand il réfléchit bien. On a Warsdop, qui sont fous, on a Sorcerer, qui ont sorti un album brillant, et qui commencent à tout ravager. On a aussi Kalsini, qui est un groupe parce qu'on a Il n'y a pas beaucoup de filles sur scène, qui est un groupe qui défonce. Il y a des groupes partout et si vous trouvez un concert de hardcore, vous y allez, vous allez découvrir environ 4 bons groupes. A chaque fois, en tout cas, les concerts de hardcore n'ont jamais été aussi intéressants. En France ? [02:43:33] Speaker B: Il y a un gros revival hardcore en ce moment. Depuis quelques années là. [02:43:38] Speaker C: On a une amie qui a fait un docu, Clara Griot, qui a fait un... [02:43:42] Speaker A: C'est notre invité la semaine prochaine. Ah ouais ! Le style ! [02:43:44] Speaker C: Ah trop bien ! On va laisser des bisous sur la canapé. [02:43:51] Speaker A: Ne mettez pas vos lèvres sur ce canapé, s'il vous plaît. C'est juste un conseil personnel. [02:43:56] Speaker C: Bon bah d'autres bisous alors. Non et donc qui a fait un docu sur justement cette scène qu'on pensait, enfin qui a renaît de manière incroyable quoi. [02:44:10] Speaker A: On parle de l'hardcore, l'hardcore américain montre beaucoup de femmes qui sont en ligne. [02:44:15] Speaker B: En ce moment il y a une grosse... Avec Skoll, Jel, Capra... [02:44:20] Speaker A: Il y en a plein, il y en a beaucoup. En France, tu as parlé de... Kelsin. Kelsin, ça se profile aussi ? Ou ça ose pas encore ? Parce qu'on a un petit peu en retard généralement. [02:44:31] Speaker C: Non, il y en a, mais ça commence... Après, en fait, c'est horrible ces gens où on est en train de dire, ouais, il y en a peut-être une ou deux... Alors qu'il y a des styles similaires, mais par exemple... Dans le punk, oui, on a beaucoup plus de groupes mixtes. Ça dépend des sous-genres. [02:44:55] Speaker A: On sent qu'il y a quand même. [02:44:57] Speaker B: Un truc qui se passe. [02:44:58] Speaker C: Ça n'a jamais été aussi simple. Par exemple, on a des petites salles qui sont mortelles qui permettent à des groupes de faire leurs armes. Et donc, j'ai jamais vu autant de jeunes dans les concerts. Ça, c'est quelque chose qui est précieux parce qu'au bout d'un moment, la limite d'âge remontait un petit peu, et là. [02:45:17] Speaker A: Maintenant il se revient en pensable. Et c'est plus dans le hardcore pour les petites salles ? [02:45:23] Speaker F: Oui, j'ai l'impression. [02:45:25] Speaker B: Et les jeunes aussi, c'est plus hardcore et metalcore, je trouve, qu'il y a des jeunes. C'est vrai que moi j'ai un souvenir d'il n'y a pas si longtemps d'aller voir Converge, et où je me disais mais il n'y avait pas de femmes et pas de jeunes. Je crois que tout le monde avait les cheveux blancs et c'est assez... [02:45:46] Speaker A: Un peu triste. [02:45:48] Speaker B: Alors que bon, la musique est quand même... Je sais pas si vous aimez Converge. [02:45:54] Speaker C: Mais effectivement, ils sont un peu encroutés aussi. Non mais maintenant Converge font plus que de la musique pour les gens qui écoutent Converge quoi. [02:46:04] Speaker A: C'est du pâté en croûte qu'avec la croûte. [02:46:07] Speaker B: Ouais, je trouve que c'est plus accessible ce qu'ils font maintenant que ce qu'ils faisaient au début quoi. [02:46:11] Speaker C: Ouais, mais c'est pas aussi harangueur pour séduire de nouvelles personnes. Tu rentres pas dedans par hasard, tu fais « Ah ouais, la pochette, j'ai déjà vu ». Tu te retrouves avec la photo d'un mannequin qui n'a pas accepté d'être venu à Jane Doe. [02:46:29] Speaker B: Pas si Jane Doe que ça, finalement. [02:46:30] Speaker A: Juste avant de passer à la musique, pour les groupes de hardcore français, les petits groupes qui ne connaissent pas les noms de salles parisiennes, il y a deux ou trois noms d'Île-de-France. Au moins Paris, c'est l'Île-de-France. [02:46:41] Speaker C: En fait, c'est des organes qui se bougent le cul. Par exemple, on a Deliverance Records qui fait pas mal de concerts Mais en plus j'ai l'impression qu'on a un copain qui est sur ce même fauteuil qui parlait de ça. Guillaume Vissé de la Merde qui disait, enfin je dis pas, c'est son pseudo. Par exemple, au Glazart, ça bouge énormément, on a des orgas, on a Paris Hardcore Show, on a Arracasso, et que ce soit à l'espace, espace avec deux S comme dans l'Ursaf. [02:47:24] Speaker F: Je sais pas s'ils vont pouvoir continuer. [02:47:25] Speaker C: Si, si, ils en refont, sinon on a toujours des concerts au club qui est le plus petit moshpit de France. Et les murs les plus douloureux de France. Enfin... Oui, il y a des choses. [02:47:41] Speaker A: De toute façon, on va en parler la semaine prochaine forcément. Donc on verra les détails de toute cette belle scène française. Le dernier morceau donc, alors... Excusez-moi, j'ai juste reçu votre lien. C'est bien Damien Jé, c'est ça ? L'artiste ? Non, pas du tout. Diam Sikir. D'accord, ok, donc j'ai mal... J'ai pas compris, Damien Jé c'était peut-être le truc, la personne qui héberge le clip. [02:48:04] Speaker B: Ah oui, d'accord. Aucun rapport avec Damien Jean, donc c'est mon rêve. Tu te souviens de ça ? [02:48:11] Speaker C: Ouais, ouais, le grand écart, là. [02:48:13] Speaker A: Mais moi je vois pas ! [02:48:15] Speaker C: C'est mon rêve ! Feu d'artifice ! [02:48:18] Speaker B: Feu d'artifice à la fin, la totale. Tu te souviens pas, Mathieu, il avait réussi à avoir un CD dédicacé ? [02:48:23] Speaker A: Bah bien sûr ! [02:48:27] Speaker B: On le passait à l'époque dans Bring The Noise, en fin d'émission, et Mathieu, qui faisait la traduction, avait contacté le gars et on avait réussi à avoir un CD single dédicacé. C'était Damien Jean. [02:48:41] Speaker A: Je leur dois quand même ça, ils me passent mon morceau dans une émission métal. Ouais, alors du coup je me suis trompé dans le nom. Ouais, ouais, je l'ai changé. [02:48:48] Speaker B: T'inquiète pas, j'ai l'habitude que tu fasses pas bien ton boulot. [02:48:50] Speaker A: Alors du coup, je ne sais pas du tout du coup c'est quoi le nom du groupe et le nom de la chanson. [02:48:56] Speaker C: Diapsikia, tu nous demandais de prendre des groupes qui ont compté pour nous et qui comptent, c'est une espèce de projet à la base qui sort du pire des black metal, un black metal très très porté sur les excès, sur la drogue et des trucs comme ça, qui ensuite est devenu une espèce de projet un peu mutant entre la chanson française, entre le rap, entre le metal expérimental, et pour une personne qui au final est sortie un peu des égouts après avoir connu les pires des choses, pour finir par rencontrer Dieu. mais en vrai. et pas forcément devenir une grenouille de Bénitier parce qu'il a vécu beaucoup trop de choses horribles et a infligé beaucoup trop de choses horribles à d'autres mais en tout cas pour sortir cet album qui était le dernier album du groupe qui s'appelait 180 et cette chanson qui marque et en fait toute la carrière me marque qui parle beaucoup de choses comme de tous les petits blancs qui souffrent de ne pas souffrir et des choses comme ça en tout cas beaucoup de de choses qui m'attachent et autant de petits coups de poing dans le ventre quoi. [02:50:13] Speaker B: Il le vend bien. [02:50:15] Speaker A: Moi je trouvais en tout cas que c'était, j'écoutais quand même la chanson, moi j'ai trouvé ça bien donc on va voir ce que les gens en pensent. Je connaissais pas, désolé. [02:50:22] Speaker B: Je crois qu'il y a plus de gens qui connaissent pas que de gens qui connaissent. [02:50:25] Speaker A: Du coup j'ai écrit Damien Viau alors que ça n'avait rien à voir. Merci beaucoup Ben, merci pour cette explication, on regarde tout de suite. [02:50:56] Speaker D: Plus aucune ambition Toute la vérité Applique Plus aucune ambition Ça se déshabille Grosseur d'ombre bourrose A l'envie A l'envie de connaître sa mère Notre douleur de ma récompense L'oreille du doute auquel je transpire. [02:51:23] Speaker C: A moi. [02:51:28] Speaker D: Pascal ! Est-ce que ça a vraiment sauvé un jour ? [02:51:33] Speaker A: Dis-moi la vérité. [02:51:34] Speaker D: Est-ce que ça a sauvé ? Il vous a rêvé, il vous a aimé, il vous a même croqué. Mais qu'est-ce que vous lui avez dit ? [02:52:28] Speaker A: Il y a le sentir, quand il. [02:52:29] Speaker F: Vous ennuie avec vos rires et vos. [02:52:31] Speaker D: Gros culs, c'est de foutre. [02:52:35] Speaker A: Vos pires idées, utilisées, vous avez réussi. [02:52:38] Speaker D: Mais lui ne marchait d'aussi. Vos pires idées, jamais lutté. Vous n'avez plus l'optique. [02:52:51] Speaker A: Vous m'avez vaincu, j'applaudis en le chant. [02:52:54] Speaker D: Ce journal détendu Tout ce qui vous reste de sang, de liquide, de génitaux Vous, gentils clowns acrobates, gauche, droite Devant un temple gaudreux Les guillemots d'enchaquement Trahison. [02:53:19] Speaker C: Cordée à la passion Sourire à la. [02:53:21] Speaker D: Boucherie Par cœur, les petits blancs n'hésitent. [02:53:41] Speaker C: Pas à souffrir Par cœur, j'enchaîne l'Akamax de la sous-layère Connu par cœur, Kalvir suit son Game of Thrones Mon monsieur. [02:53:50] Speaker D: Suis fier d'avoir ses jambes d'or Il. [02:53:53] Speaker C: Est très bête, j'lui suis fait pour. [02:53:55] Speaker D: Souffrir C'est quoi le problème que remet tout les tatoués de crânes et de femmes en Sibérie ? Et tu m'as perdu ! Nous rions contre les morts, nous célébrons notre défaite Super fetter lifestyle, wie immer alles gut Jeder Schuss ein Treffer, jeder Song ein Hit Jeder ein Gewinner und alle machen mit C'est la fin de cette vidéo. Tout est possible, le chemin est clair Le plus important, c'est que tout est merveilleux Tout est merveilleux, ici vient l'avenir Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Ah. [03:00:04] Speaker B: Oui Pierre, je vais l'arrêter à un moment. [03:00:06] Speaker A: Arrête le clipage. [03:00:08] Speaker C: C'est wunderbar. [03:00:09] Speaker A: C'est formidable. C'est wunderbar. C'est wunderbar. Alors, ce qui est formidable c'est vraiment de faire... [03:00:14] Speaker B: C'est une attitude germanique, colossale par son intelligence. Ch'nell, ch'nell petit homme, et ouvre bien tes grands yeux pleux. [03:00:24] Speaker A: C'est dans un film. Oui, bien sûr. [03:00:25] Speaker B: Je vous conseille de regarder. [03:00:28] Speaker A: C'est pas la classe américaine, c'est... Non, c'est... [03:00:30] Speaker B: C'est dans Sa Détourne. [03:00:32] Speaker A: Voilà. [03:00:32] Speaker B: Mais c'est le même principe que la classe américaine. [03:00:36] Speaker A: Et c'est là où il y a Wonder Woman. Bah oui, c'est ça qu'il y a. [03:00:42] Speaker B: Mais si vous avez rien compris, c'est que vous êtes bêtes ! Je vais te montrer de la finesse allemande ! [03:00:49] Speaker A: Je vais vous montrer ça tout de suite après. [03:00:51] Speaker B: C'est incroyable. [03:00:52] Speaker A: Il faut le regarder, mais pas maintenant. On peut le regarder sur le téléphone. [03:00:58] Speaker B: Avec ton slip plein d'étoiles, on dirait. [03:01:00] Speaker A: Un Milky Way ! Ça nous fait barrer, désolé, on est obligés de parler à chaque fois. Mais quand vous allez voir, vous allez très facilement comprendre pourquoi c'est vraiment un bon petit plaisir. Et ce qui est incroyable, vous ne vivez pas, je suis désolé, je vais vous donner envie, mais c'est d'être hors antenne, de regarder des clips avec Fortifem. C'est juste... Mais je pleure ! [03:01:23] Speaker B: Non mais je pense... [03:01:24] Speaker A: Mais je pleure ! Parce que là je vais pas tout dire, parce que bon... C'était des comparaisons en disant, regarde on dirait tel acteur, on dirait tel acteur... [03:01:31] Speaker B: Tu sais quoi Pierre ? Je pense que ce qu'on va faire, c'est que, quand on va lancer notre Patreon, si les gens donnent assez, on les invite, pour pouvoir les faire commenter, et on fait juste, on regarde les clips, et on commente en même temps. [03:01:45] Speaker C: Je sors de derrière le canapé. On dirait Fabrice Yukini quand même. [03:01:51] Speaker A: Ça m'a tué ça ! Et effectivement, c'est vrai qu'il y avait ce petit côté... [03:01:54] Speaker B: Il y avait, c'est les dents ! [03:01:56] Speaker A: Voilà ! Alors, je vais juste vous donner quelques informations. Pendant ce temps, n'hésitez pas, si vous avez la possibilité, de faire point d'exclamation « don », si je ne dis pas n'importe quoi, pour faire un don à l'association Restless. Nous sommes d'une association, donc l'argent, nous ne pouvons pas le toucher de nous. Sachez-le, c'est juste pour vous rassurer. Par contre, ça servira à faire en sorte qu'on continue, puisque je vais forcément vous relancer à un moment ou à un autre, à part s'il y a un sponsor. Si vous êtes une boîte, que vous êtes un bon sponsor, on est ouvert à toutes les propositions, même du PQ1. [03:02:25] Speaker B: Et on peut faire du beau contenu. [03:02:27] Speaker A: Même sur du PQ. Tout à fait ! [03:02:30] Speaker B: Et si c'est pour des toilettes japonaises, on a des invités qui seraient bien contents de participer. [03:02:35] Speaker A: Voilà, donc on est ouvert à tout, n'hésitez surtout pas à me contacter, pierrearobase.com. [03:02:40] Speaker B: Pierre est plus ouvert à tout que moi. [03:02:43] Speaker A: Très ouvert surtout depuis quelques années, mais bon bref, avec tout le monde qui est passé... À 60% ! Mais qu'est-ce que je voulais dire, ça m'a perturbé, j'ai une image de Montfion du coup, je sais pas, mais j'ai vu que ça et j'ai vu un train. Voilà, point d'exclamation. Ce que je voulais dire, c'était vous remercier énormément d'être venu, d'avoir accepté l'invitation. Merci beaucoup pour cette cassette de To Be Free. [03:03:08] Speaker B: Tu vas aller dans le décor dès. [03:03:10] Speaker A: La fin de l'émission. On a un magnétoscope, il me semble, non ? [03:03:12] Speaker B: Quoi ? [03:03:12] Speaker A: On a un magnétoscope ? [03:03:13] Speaker B: On a un magnétoscope, bien sûr. On a des TLCRT, on a tout ce qu'il faut. [03:03:17] Speaker A: On a tout ce qu'il faut pour regarder en condition. [03:03:19] Speaker C: On va s'y mettre. [03:03:21] Speaker A: Donc voilà, on peut faire ça pour terminer en apéro. Merci mille fois pour votre travail. je vous le dis mais tout le monde est fasciné donc moi ça me tue des gens qui arrivent à faire des trucs aussi beaux je l'ai déjà dit mais c'est juste trop bien vous êtes tout choubidou et vous êtes ultra marrant donc il y a vraiment j'ai l'impression rien à dire après on se connaît pas encore assez Attends, après un. [03:03:49] Speaker C: Concert de To Be Free on verra. [03:03:54] Speaker F: Merci beaucoup à vous, merci pour l'accueil, merci pour toute cette force et cette joie. Et puis quand même... [03:04:07] Speaker A: Je parlais un peu beaucoup de gens morts quand même... [03:04:10] Speaker B: Après on y passera tous. [03:04:11] Speaker A: Bon, sur ces superbes paroles... Est-ce que vous avez un dernier mot à dire peut-être aux gens ou juste comme ça ? [03:04:19] Speaker C: Un grand merci déjà, merci, et soyez gentils. [03:04:24] Speaker A: C'est bien, j'aime bien ça. C'est vrai que tout le monde n'a pas trop compris. Merci Ben. [03:04:31] Speaker B: Merci à toi Pierre. [03:04:32] Speaker A: Pas merci à Marcel parce que... Bah. [03:04:33] Speaker B: Lui il est bien allé au concert, il s'est bien amusé. [03:04:36] Speaker A: J'espère en tout cas qu'il a passé un bon moment, ça reste l'essentiel quand même. On est content de lui faire plaisir un petit peu quand même parce qu'il travaille beaucoup. [03:04:43] Speaker B: Ah tiens j'ai oublié de retirer le... [03:04:45] Speaker A: Et merci à Didier qui était là pour les news et oui effectivement j'ai pas dit au début d'émission mais Enjoy The Noise n'était pas là parce qu'il travaille beaucoup aussi et qu'apparemment au mois de décembre on risque de peu le voir voilà il a beaucoup beaucoup de travail pour Noël c'est le moment de gagner des sousous pour mettre dans la peau poche et pour ravivre le reste de l'année. [03:05:02] Speaker B: Et alors d'ailleurs j'en profite il y a Ibichella, costume, qui est là. Sache que nous avons vu ton message et que Pierre va te recontacter très vite. [03:05:15] Speaker A: Voilà. [03:05:16] Speaker B: J'en profite parce que je viens de voir qu'elle mettait un message et qu'on parlait de... [03:05:18] Speaker A: Si t'es sur Paris, sache qu'il va falloir que... Voilà. [03:05:20] Speaker B: Voilà, il faut qu'on parle. J'arrive pas à cligner qu'un... Non mais il faut faire... Il faut avoir l'air gentil et un peu menaçant pour que ce soit un peu ambivalent. Mais ce sera plutôt gentil en vrai. [03:05:34] Speaker A: Je sais pas si ça rend quelque chose de bien. J'ai l'impression que j'ai l'air d'un con sur tout. [03:05:39] Speaker B: Après ça change pas de ouf. [03:05:40] Speaker A: Voilà, alors la semaine prochaine... [03:05:42] Speaker C: Mais tu m'étonnes qu'ils soient ultra sensibles. [03:05:44] Speaker A: Mais non, je le sais déjà. Mais c'est une façon... Moi je le. [03:05:47] Speaker B: Connaissais à l'époque, je peux te dire. [03:05:49] Speaker C: Que... Arrête avec tes jambes sales toi. [03:05:52] Speaker B: Moi elles sont très propres mes jambes maintenant. [03:05:54] Speaker A: Elles sont bien savonées. [03:05:56] Speaker B: Elles sont bien savonées tous les jours. Avec une petite brosse. [03:06:00] Speaker A: Ah moi j'ai pas la petite brosse. [03:06:01] Speaker B: Ah bah ouais. [03:06:02] Speaker A: J'utilise qu'une poison mais j'ai plus d'ongles. [03:06:03] Speaker B: Mais comment tu fais pour te laver le dos alors ? [03:06:07] Speaker A: Bah moi j'ai mes mains qui passent derrière le dos. Partout ? Ah bah ouais. [03:06:11] Speaker B: Bah tu montres ça. [03:06:13] Speaker A: Bah oui, ça fait mal mais tu tiens le temps. Je pense que dans quelques années effectivement j'y arriverai plus. Déjà de temps en temps je me dis, par contre j'arrive à me raser tous les poils du dos aussi tout seul. Voilà, c'est intéressant, ça vous plaît ou pas ? [03:06:26] Speaker B: En termes de contenu, vous mettez combien pour cette phrase ? [03:06:32] Speaker A: J'espère qu'il en fera un short, je lui ai dit, mets des trucs un peu différents. [03:06:36] Speaker B: Si avec ça on ne perce pas sur TikTok, je ne comprends pas. [03:06:38] Speaker A: Tu paries ? C'est ça le truc qui est fou. Je lance le défi. Sinon, c'est l'heure de se quitter. [03:06:45] Speaker B: Attends, moi je voulais demander, est-ce que vous avez une petite recommandation ? Quelqu'un à qui vous voulez envoyer de la force ? Du soutien ? Je vous prends un peu au dépourvu. Musique ou illustration ou artiste ou whatever peut-être. Ou une assaut, voilà. [03:07:07] Speaker A: Si moi j'avais une petite question aussi mais après je pense après. [03:07:12] Speaker C: Déjà j'ai envie d'envoyer des gros bisous et de la force à notre petit copain Versez Zéro qui ouvre mercredi pour le groupe de black metal Mayhem au Bataclan qui fête leurs 40 ans de carrière et donc on a notre petit pote tout seul qui va invoquer des démons tout seul sur scène au Bataclan et c'est sa première grosse grosse salle sol tout. [03:07:35] Speaker F: Ouais donc si vous allez à ce concert là, arrivez en avance pour bien voir Versez Zéro. [03:07:41] Speaker C: Et puis pareil, si vous arrivez aussi à l'Olympia pour Alceste, venez tôt parce qu'il y a nos copains de Douze Escadeurs qui ouvrent et qui vont jouer forcément tôt et c'est vraiment glorieux, c'est très beau. C'est le groupe avec le bassiste du groupe Amenra qui fait un projet entre rap et sludge, c'est immense. [03:08:06] Speaker B: On en a déjà diffusé dans l'émission. [03:08:10] Speaker A: Versez-Eau aussi il me semble. En tout cas sur Restless je sais qu'on l'a déjà diffusé puisque je l'avais croisé et qu'il m'en avait parlé. On lui fait des bisous. [03:08:20] Speaker C: Et puis sinon on fait juste des bisous à tous les gens qui essaient de faire des choses pour améliorer ce monde et puis pour faire marcher tous les orgas, toutes les orgas, tous les assos, tous les gens qui font des t-shirts, tous les gens qui font des stickers, tous les gens qui vont coller des affiches et tous les gens qui participent à ça et qui font qu'on a une vie alternative et qu'on peut en profiter en viro quoi. [03:08:45] Speaker A: C'est beau. Ma toute dernière question elle est horrible. Club Dorothée ou pas Club Dorothée ? [03:08:53] Speaker C: Si forcément on était Club Dorothée. [03:08:55] Speaker A: Je dis pas apprécié, validé, je dis juste... Que vous y êtes passée ou pas. [03:09:02] Speaker F: Je pense pas que j'aurais eu les mêmes centres d'intérêt enfin s'il n'y avait pas eu le Club Dorothée quand même. [03:09:07] Speaker C: Moi j'ai quand même été con pour regarder à chaque fois quand c'était mon anniversaire pour voir si j'allais apparaître. [03:09:13] Speaker A: J'étais pas abonné. Je crois que t'étais pas tout seul. [03:09:16] Speaker B: Je faisais pareil au Fun Club. Au fan club de Dorothée. [03:09:21] Speaker C: J'étais un petit peu amoureux d'Ariane quand même. [03:09:27] Speaker B: Je vais pas le dire parce qu'après on me dit tout le temps qu'on. [03:09:30] Speaker A: Parle que de Jean-Bor. C'est pas de notre faute s'il meurt avant nous ! Je vais essayer de rebondir, elle me dit « Tu sais quoi, ferme ta gueule, tu vas dire un truc trop pas bien, ça va pas le faire du tout ! » Ben, tu voulais dire excuse-moi chez nous ? [03:09:46] Speaker B: Non, non, c'est tout, moi j'ai fini. [03:09:48] Speaker A: Et pour terminer, voilà, alors n'hésitez pas à vous abonner sur notre chaîne YouTube, à nous suivre sur les réseaux sociaux, à laisser des commentaires. Vous savez, si vous n'avez pas les moyens de faire des dons, le don peut être juste un commentaire, un like, partager des trucs. ça change absolument tout pour nous et ça peut que nous aider. Donc merci mille fois à toutes les personnes qui le font, je sais que vous êtes extrêmement nombreuses et nombreux. Tous vos messages et quand on vous croise dans la rue vous êtes extrêmement gentils. Franchement ça fait extrêmement chaud au cœur parce qu'on ne voit que des gens qui sont d'une gentillesse et d'une envie qu'on continue, ça a fait chaud au cœur, ça nous encourage. [03:10:19] Speaker B: Contrairement aux commentaires qu'on a... [03:10:21] Speaker A: Après ça c'est les réseaux sociaux, c'est pas grave. N'hésitez pas à répondre à ceux qui font des mauvais commentaires parce qu'il y en a eu dernièrement des trucs pas cool du tout. Mais on les supprime normalement mais des fois on les voit pas. [03:10:32] Speaker B: Moi je vais arrêter de les lire. [03:10:33] Speaker A: Donc on a Marcel quand même qui suit vraiment tout et qui en supprime quand même quelques-uns. Il m'envoie, je fais oui c'est bien. Mais des fois on passe à côté donc n'hésitez pas à répondre. pas méchamment, attention, juste dire que ça ne sert à rien d'être comme ça, parce que ça ne sert à rien d'être méchant, comme vous le dites. Et on va se quitter, en tout cas merci mille fois, bon courage pour votre lundi, bon courage pour votre semaine, mettez la musique à fond, écoutez RSS, vous allez sur le site internet ou sur une application, vous pouvez écouter notre radio, il y a plus de 13 000 morceaux qui tournent, donc on n'est pas une radio au tube 40 morceaux qui tourneront. Et on va se quitter avec des français, les Drop Dead Chaos qui viennent de sortir un morceau, un clip pour Unpredictable avec cette nouvelle formule puisqu'il y a un chanteur en moins. Découvrez, savourez, on leur fait des bisous et on se donne rendez-vous la semaine prochaine. Encore une fois, des gros bisous, merci ! Bravo à vous, bravo à tout le monde, vive le métal et merci d'être passionné. C'est grâce à vous que la musique et l'art existent aussi. C'est parce que vous le consommez et puis vous l'aimez. Voilà, des bisous ! Ciao ciao ! [03:11:34] Speaker C: Salut ! [03:11:38] Speaker E: DON'T YOU SMELL MY-. [03:11:59] Speaker D: C'est parti pour le tournage ! C'est la fin de cette vidéo ! Merci d'avoir regardé ! C'est génial ! C'est parti pour le tournage ! Tu ressens ma haine, mais tu es toujours vivant Et ce n'est pas prédictable Nous ne pouvons plus s'enfuir maintenant, perdus dans les mots de la loi Essayons de trouver le son, nous sommes revenus Nous sommes comme des enfants en train de mourir, mais nous nous réveillons de nouveau de la lumière et de la réalité C'est la fin de cette vidéo. [03:15:41] Speaker C: Un pour le caillou. Deux pour le spectacle. [03:15:47] Speaker F: Et voilà, c'était mon souvenir. [03:16:04] Speaker C: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. [03:16:10] Speaker A: Spotify, Deezer, Apple, Amazon... N'hésitez pas à vous abonner !

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