#66 - JULIEN METTERNICH en invité

Episode 66 November 01, 2024 03:58:53
#66 - JULIEN METTERNICH en invité
Bang!Bang! RSTLSS
#66 - JULIEN METTERNICH en invité

Nov 01 2024 | 03:58:53

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Show Notes

Lorsqu'on fait une émission sur le METAL en vidéo, on diffuse forcément des clips, mais comment fait-on un clip ? Est-ce que c'est simple ? Les contraintes ? Les bons moments ? Comment on trouve la bonne idée ? On ne va pas énumérer toutes les questions, le mieux c'est d'écouter ce podcast !

Pour répondre à tout ça, nous avons eu le plaisir de recevoir une personne souriante, agréable, intelligente et créative : JULIEN METTERNICH.

Ben, Didier, Enjoy The Noise & Pierre passent des clips, donnent l’actualité et discutent de ce qui est diffusé avec les BANGERS (auditeurs, viewers de l’émission).

BANG! BANG!, c’est tous les dimanches à 19h. C’est l’émission Metal & alternative rock de RSTLSS en live TWITCH et en VOD sur notre chaine YouTube et en podcast sur toutes les plateformes.

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Episode Transcript

[00:00:14] Speaker A: Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa Les bangers, c'est unisexe, donc c'est pas grave. [00:00:43] Speaker B: Mais pas les bangles ? [00:00:44] Speaker A: Non, ça n'a rien à voir. Mais bienvenue, bonsoir, nous sommes dimanche, il est 19h, et comme tous les dimanches, c'est le meilleur du métal et de l'alternative rock avec mon très cher ami et tendre époux. T'as dû glacer, tu vas te dire, il nous a caché la vérité. [00:01:02] Speaker B: Non, désolé madame. [00:01:04] Speaker A: Non, il est hétérosexuel. Mais voilà, ben bonsoir. [00:01:07] Speaker B: Oui, bonsoir. [00:01:09] Speaker A: Non, on va pas lancer le débat tout de suite. [00:01:11] Speaker B: Non, on va pas faire ça. [00:01:13] Speaker A: Est-ce que la semaine a été bonne ? [00:01:14] Speaker B: Oh là là, elle a été merveilleuse. Parce que déjà, un, j'ai pu te voir, enfin presque. Au moins deux heures. [00:01:23] Speaker A: Deux heures sur deux jours. Plus de deux jours. [00:01:25] Speaker B: Non je crois pas, on va pas voir, bon bref. Retour en fanfare, je suis allé à un concert, on est allé à un concert avec Didier aussi, c'était très bien. [00:01:37] Speaker A: C'était lundi ? [00:01:37] Speaker B: C'était lundi exactement, et après j'étais malade, voilà. J'ai passé une soirée avec Marcel, après j'étais malade. [00:01:47] Speaker A: Il est troublant. C'est pas un mauvais jeu de mots. [00:01:51] Speaker B: Apparemment il s'est pas bien cadré non plus. J'ai quand même demandé de vérifier 5 fois que c'était bien cadré. Ouais c'est bon. Et puis finalement t'es en bord cadre et puis là on peut mettre à. [00:02:02] Speaker A: Peu près 75 personnes. [00:02:04] Speaker B: Ah regarde Didier va nous arranger ça. Reviens un peu ! [00:02:11] Speaker A: Parfait ! Bravo ! On applaudit ! On applaudit Didier ! Il prie l'information et la technique ! [00:02:17] Speaker B: Comme quoi, faire une école de cinéma, ça sert à rien ! [00:02:20] Speaker A: Ça fait partie des informations qu'on peut vous donner dans cette émission. Gardez votre argent parfois, les écoles c'est bien, mais ça ne fait pas tout. L'apprentissage c'est bien plus intéressant. [00:02:29] Speaker B: On peut en parler tout à l'heure d'ailleurs. Oui, oui, peut-être. [00:02:31] Speaker A: Tout à fait, puisque notre invité n'est autre que... Julien ? [00:02:35] Speaker B: Metternich. Il est réalisateur. Il est beau, en plus. [00:02:39] Speaker A: Il est beau, c'est un beau gosse. [00:02:40] Speaker B: Et en plus, je connais des petits secrets sur lui, je peux vous dire. Une fois, on a mis 21 heures pour faire un Paris-Toulouse, je peux vous dire qu'on a appris beaucoup de choses. [00:02:51] Speaker A: J'ai eu peur, j'ai eu plein de films dans ma tête qui se sont propulsés, je me suis dit 21 ans de route. On peut dire ça comme ça. [00:02:59] Speaker C: C'était un long trajet. [00:03:02] Speaker A: Je veux pas continuer sinon ça va être long. [00:03:03] Speaker B: On va y aller. [00:03:05] Speaker A: Sinon cette semaine, t'as été malin. Moi je suis venu aussi à Wargasm, on va en parler d'ici quelques petites secondes seulement. Mais j'ai été aussi voir Compromat, concert festival arté. Et je conseille aux gens qui aiment les musiques un peu électro d'aller les voir en live parce que c'est ultra punk en fait. C'est spécial, si on aime bien un peu miskitiner le punk, je pense que ça ferait un bon mélange. [00:03:25] Speaker B: C'est ça, c'est du punk électro-clash quoi. [00:03:29] Speaker A: Mais vraiment c'était hyper intense, très très bien fait, et ça part un peu dans tous les sens, ça va dans le public, ça se lame et tout, c'est vraiment très très bon. Sinon j'ai été voir The Apprentice au cinéma, je sais que vous en avez rien à foutre mais c'est de la merde. Voilà, c'est tout ce que j'avais à dire. [00:03:42] Speaker B: D'accord, ça c'est bien. Moi j'ai vu un film documentaire sur la vie de Frank Miller et son oeuvre. C'est ce qu'on est allé voir avec Marcel, c'était très intéressant. Ça dure quand même 1h50 et je m'en suis pas rendu compte donc c'est quand même pas mal. [00:03:58] Speaker A: Tu t'es pas endormi ? [00:03:58] Speaker B: Non mais j'avais envie de pisser à la fin, ça c'est le vrai problème. Et sinon j'ai regardé à la télé, j'ai vu les 40 ans de Bersie dans Taratata. Eh ben ils ont sorti tous les vieux du formol là, et je peux vous dire que le spectacle était là ! Le petit duo Jean-Louis-Aubert-Zaz, on l'a pas vu arriver ! Et Zaz, elle aime le rock, y'a jamais où le dire, elle sait crier ! Tout ce qui vient de l'Aveyron, elle aime bien. Et à la fin, il y avait Indochine. C'est compliqué en live quand même. Il y avait Chaka Pong aussi. Belle énergie, mais chiant. Trop long. Le truc durait pendant des heures, il y avait toute une espèce de mise en scène. [00:04:48] Speaker A: Est-ce qu'il posait encore des questions qui sont nulles ? [00:04:51] Speaker B: Non, alors non, parce que là, c'est juste des artistes qui s'enchaînaient. Donc ça, c'était pas trop mal. Le seul problème, c'est Nagui qui fait le tour de la scène. C'est une espèce de scène carré. Et du coup, il va voir les musiciens, il fait comme ça. Genre parce qu'il est dans le truc. [00:05:05] Speaker A: Parce qu'il aime la bossa nova. [00:05:06] Speaker B: Parce que lui, il faut qu'il dise quand même, c'est moi. Evidemment, il y a un problème d'ego. [00:05:12] Speaker A: Moi, j'aurais fait pareil. [00:05:13] Speaker B: Voilà, mais il y avait... [00:05:15] Speaker A: Il y en a pas rebondi. [00:05:19] Speaker B: Vous avez plein de plans communs avec Nagui, je dirais pas lesquels. Non mais c'était cool, il y avait ma pote Marie-Flore qui était là, qui faisait un titre avec Jennifer, et il y avait aussi Jen de Superbus, en fait il y avait quatre chanteuses qui venaient chanter avec Nagui. [00:05:36] Speaker A: Quand t'as dit Jennifer, j'ai pensé à Jen, mais j'ai pas pensé à Jennifer. [00:05:39] Speaker B: La chanteuse de Jennifer. [00:05:40] Speaker A: Enfin, celle qui s'appelle comme ça sur scène. [00:05:41] Speaker B: Voilà, celle dont le nom en scène est juste Jennifer. Et du coup, il y avait Jen de Superbus avec ses beaux cheveux roses. Et d'ailleurs, Jen n'hésite pas à venir dans l'émission. [00:05:52] Speaker A: Oui, ça serait très bien, on serait content. [00:05:53] Speaker B: Bah oui, j'arrête pas de lui proposer, mais... [00:05:55] Speaker A: Après, il faut lui laisser le temps, il faut qu'elle choisisse le moment où. [00:05:57] Speaker C: Elle en a envie. [00:05:58] Speaker B: Mais tu m'as pas laissé le temps ! [00:06:02] Speaker A: Je te sens en intense émotion. Wargasm, il faut en discuter maintenant puisqu'on va diffuser un clip dans l'ouverture d'émission. [00:06:09] Speaker B: En première partie, il y avait Arpi qu'on avait déjà pu voir en première partie de Kassayet, projet un petit peu BDSM chelou, mais qui avance dans le bon sens, je pense. [00:06:19] Speaker A: Alors moi, je vois pourquoi tu dis chelou, mais ça va. [00:06:22] Speaker B: Non mais ça va, mais bon, elle est quand même habillée en latex avec des trucs à clous. [00:06:26] Speaker A: Elle peut envoyer des lettres avec, c'est ça. Je tiens quand même à le préciser. [00:06:29] Speaker B: Pas encore, mais je pense que c'est juste une question de budget, tu vois. Et elle se renverse quand même du sang dessus et tout. On a fait des photos, on attend qu'elles soient validées pour pouvoir vous les montrer. Et après il y avait Wargasm, alors donc c'est la troisième fois que je voyais Wargasm. Enfin j'ai pu entendre avec un son correct. Première partie de Babymetal c'était... un scandale le le le. Je les ai vus au Hellfest, c'était très compliqué parce qu'on n'entendait pas la moitié de... On n'entendait pas tout le côté électro, ce qui est à peu près 90% du projet. Et là enfin c'était bien, mon scène un peu petite je pense, mais en même temps... C'est bien. [00:07:09] Speaker A: Parce que peut-être qu'ils ne savent pas réellement où c'est qu'il se passe. Je pense qu'il y a encore un. [00:07:14] Speaker B: Petit problème de synchronisation. [00:07:16] Speaker A: Parce qu'il y a des fois des regards de... Mais t'avais prévu de faire ça vraiment ? [00:07:19] Speaker B: Après c'est tellement petit qu'il est obligé de savoir ce que font les autres. C'est un peu le problème. Si c'est un peu plus grand, t'as un peu moins de problèmes. Mais voilà, très bon set je trouve. Ils ont réussi à mettre une bonne ambiance, à ambiancer les gens. Voilà, bonne communication, bonne ambiance. Très sympa, à part les gens qui ne connaissent pas les concerts. [00:07:39] Speaker A: Je sens qu'il y a des gens qui étaient un peu problématiques. [00:07:44] Speaker B: Non mais en fait j'étais en train de faire des photos et à un moment je me suis fait bousculer parce que je suis allé faire des photos dans le pit. Je me suis fait bousculer donc je manque de tomber sur quelqu'un et c'était un espèce de vieux con, on peut le dire. Maintenant en fait j'y repense à ça, je me dis que ça se trouve il a le même âge que moi mais dans ma tête quand je le regarde c'était vraiment un vieux con. Et le mec a voulu faire genre « oh tu m'as bousculé vas-y je te repousse dans le pit ». Donc il m'a repoussé sauf que j'avais un appareil photo qui est assez fragile et que t'as pas les mêmes appuis que quand t'as tes bras libres. Et du coup je suis revenu vers lui et le mec m'a repoussé encore. Et du coup je l'ai chopé, je l'ai balancé dans le truc. Après il m'a dit t'es fou. Il m'a dit mais t'es un malade. Après il s'est enfui vers Didier et Didier lui a fait un petit chassé, le mec il est parti rentrer chez lui. [00:08:34] Speaker A: J'exagère peut-être sur la dernière émission. [00:08:36] Speaker B: J'exagère peut-être sur la dernière partie, mais bon. [00:08:40] Speaker A: Waouh, ça en est passé des choses aussi. [00:08:42] Speaker B: Non mais je comprends pas les gens qui connaissent pas comment ça se passe dans un concert. Quand le mec te défonce volontairement, t'as le droit d'être un petit peu énervé, mais quand le mec tombe, s'excuse et que tu le repousses. [00:08:54] Speaker A: Et qu'il est animato, à priori c'est qu'il a pas fait exprès. [00:08:57] Speaker B: Merci, ça me rassure, je me disais que j'étais le seul. [00:09:01] Speaker A: Non, pas du tout, c'est totalement vrai, tu fais bien de dire ce genre de choses, j'en suis sûr que tu n'es pas le seul à avoir vécu ce genre d'expérience en concert. [00:09:07] Speaker B: En tout cas, il faut que ce soit des gens qui fassent des photos pendant les concerts. [00:09:11] Speaker A: Oui, mais même de s'emmerder. J'en suis sûr qu'il y a plein de gens qui sont déjà quand même. [00:09:14] Speaker C: En tout cas, c'est vrai que c'était. [00:09:15] Speaker A: Un très bon concert. Moi, c'était mon tout premier. Et je me suis dit, non, il y a une super bonne énergie. Un clavieriste, attention, c'est le spectacle. [00:09:22] Speaker B: Ah, il fait tout. [00:09:24] Speaker A: C'est vrai qu'il fait un peu tout. Il y a du violon, il y a du clavier. [00:09:26] Speaker B: Non, il ne fait pas de violon. Non, il fait du tambour à un moment. [00:09:30] Speaker A: Du triangle. [00:09:31] Speaker B: Non, non plus. Juste de la guitare, du clavier, guitare et clavier. C'est son magazine préféré. [00:09:38] Speaker A: Et on ne peut pas le louper, il est incroyable. Et le batteur aussi on ne peut pas le louper, je crois qu'il a envie qu'on le voie aussi. Mais ça doit faire partie du show, il monte sur sa batterie, il joue, il monte sur sa batterie, il joue. [00:09:48] Speaker B: C'est tous des petits grimpeurs, ils montent tous sur des petits trucs à un moment ou à un autre. [00:09:53] Speaker A: On m'a tellement parlé encore une fois ce week-end, je sais pas pourquoi, des soupers, et j'ai cru que t'allais dire « c'est tous des soupers » ! Non, aucun rapport Pierre ! Bon, du coup on va regarder un clip, parce que ça fait déjà dix minutes qu'on parle et que peut-être les gens ont envie d'avoir un petit peu de musique et de couleurs dans leurs yeux, qu'ils puissent rêver un instant. Mon petit Ben, j'en suis sûr que tu seras ravi de diffuser avec moi, avec vous, ce clip de Wargasm qui s'appelle « Circle Pit » qui est le titre d'ouverture du concert d'ailleurs. [00:10:19] Speaker B: Et qui est un de leurs derniers clips sortis, qui est sur le dernier EP qui vient de sortir, un double EP, enfin un EP deux titres. Un maxi, comme on dit. [00:10:31] Speaker A: En tout cas, montez le son, faites-le chez les voisins, c'est le moment ou jamais de vous faire plaisir. [00:10:34] Speaker D: Vive le métal, Wargasm ! Légion pour les mecs qui ne peuvent. [00:10:49] Speaker C: Pas s'arrêter. [00:11:40] Speaker D: Sous-titres réalisés para la communauté. [00:11:45] Speaker C: D'Amara.Org. [00:12:38] Speaker D: J'ai hâte de mourir J'ai hâte de mourir J'ai hâte de mourir J'ai hâte de mourir J'ai hâte de mourir J'ai hâte de mourir J'ai hâte de mourir J'ai hâte de mourir Looking for color in the black and white Skyscrapers we created on shaky ground I'm trying to find my patience But you won't let me breathe And I'm not ever right All we are is talking over. [00:14:16] Speaker B: Each other. [00:14:18] Speaker D: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Je n'arrive pas à dormir Je me lève, je ne peux pas Je suis si fatigué de parler De nous Au revoir la voiture ! [00:16:30] Speaker A: J'ai l'impression qu'on pouvait dire au revoir. [00:16:32] Speaker B: À tout le monde J'ai l'impression qu'ils l'ont laissé sur le carreau. [00:16:36] Speaker A: Le tout dernier Linkin Park, le troisième extrait de ce nouvel album de Linkin Park, ça s'appelle « Over Each Other » et comme on le disait en antenne, c'est vrai, il faut le digérer un petit peu, mais c'est celui qui est le moins impactant. [00:16:48] Speaker B: C'est le moins Linkin Parkien. Oui, je trouve que en termes de musique, il n'y a pas vraiment cette patte. Après, je ne sais pas, je ne connais pas trop les derniers albums de Linkin Park. [00:16:58] Speaker A: Alors ça, après, c'est une question de goût. C'est vrai qu'il y a beaucoup de gens qui n'ont pas aimé les derniers Linkin Park parce que c'était plus aussi rock et plus aussi metal. C'était quand même créatif et l'intérêt, c'était de changer aussi. Il y en avait un, mais il y en avait un qui avait envie beaucoup de changer à chaque fois parce. [00:17:11] Speaker B: Que c'était pour... Ça ne l'a pas réussi apparemment. [00:17:13] Speaker A: Non. En tout cas, ça n'a pas plu aux gens, c'est ça qui n'a pas trop réussi. Mais je pense que c'est pour mélanger, pour montrer un peu cette nouvelle face de Linkin Park aussi, parce que c'est un nouveau groupe quand même. [00:17:24] Speaker B: De toute façon, attendons d'avoir l'album en entier pour juger, Pierre. [00:17:28] Speaker A: Alors on m'a dit qu'il ne fallait pas dire que les écoutes seront faites quatre dans un endroit à Paris. D'accord. [00:17:34] Speaker B: Ne le dis pas alors. [00:17:35] Speaker A: Non, je ne le dis pas. Mais du coup, le concert... Le concert a lieu dimanche. Donc je voulais savoir, je peux aller au concert ou pas ? [00:17:42] Speaker C: Dimanche quand ? [00:17:43] Speaker A: Dimanche prochain. [00:17:44] Speaker C: Ah ouais ? [00:17:45] Speaker B: Bah vas-y. [00:17:46] Speaker A: Bah non mais y'a l'émission. [00:17:47] Speaker B: Bah c'est pas grave. [00:17:48] Speaker A: Tu m'autorises aussi ou pas ? De toute façon j'ai pas de place pour l'instant donc je demande juste... Attends. [00:17:53] Speaker B: Moi je propose qu'ils viennent dans l'émission après leur live. [00:17:57] Speaker A: Ah oui alors ça je peux essayer ? Je peux me permettre, mais on sait jamais peut-être qu'ils peuvent traîner dans Paris le lendemain, donc peut-être qu'ils ont envie de manger des petites biscuits. [00:18:08] Speaker B: On en parlera tout à l'heure. [00:18:09] Speaker A: Ok, ok. Je tenais juste avant de commencer l'essentiel, je sais c'est un petit peu long, mais je tenais encore une fois à remercier toutes les personnes qui ont fait des dons, c'est toujours possible. [00:18:18] Speaker B: D'ailleurs vous avez eu vos noms en défilé dans le pré-générique et ce sera aussi à la fin du live. [00:18:24] Speaker A: Voilà, et ce sera aussi sur Youtube pour pouvoir vous retrouver. [00:18:29] Speaker B: Avec les fautes de frappe et tout, vous inquiétez pas. [00:18:32] Speaker A: Ça c'est ma faute. [00:18:32] Speaker B: C'est pas de sa faute, c'est la faute du clavier. [00:18:37] Speaker E: Ne gâchez pas mes futures news. [00:18:39] Speaker A: Ah, bon ok, alors je m'arrête de parler de ça tout de suite, immédiatement. Donc... Mais, mais, mais... [00:18:48] Speaker B: C'est un cochon ? [00:18:49] Speaker A: Oui, oui, le cochon. [00:18:51] Speaker B: J'ai pas vu la différence en. [00:18:54] Speaker A: Tout cas. [00:18:54] Speaker D: C'est l'heure du French Day News ! [00:19:00] Speaker A: Et c'est Didi qui nous présente ! [00:19:09] Speaker F: J'ai de nouveau splité avec Ben, nous. [00:19:11] Speaker E: Sommes deux entités différentes. [00:19:15] Speaker F: J'ai perdu un peu de voix. [00:19:16] Speaker E: C'est pas non plus Jeanne Moreau comme il y a 15 ans. [00:19:19] Speaker F: Ça a progressé. [00:19:20] Speaker A: Bonsoir. Elle est comme dans sa soirée, elle est belle. [00:19:27] Speaker E: Il y a quinze jours c'était ça ! [00:19:28] Speaker A: Je l'ai vu, j'étais gêné. [00:19:33] Speaker F: D'ailleurs vous pouvez voir sur les shorts de l'émission d'il y a quinze jours, vous pouvez entendre ma voix suave. [00:19:39] Speaker B: C'est bizarre, ils ont mis les voix. [00:19:41] Speaker E: Des Gremlins pour Halloween. [00:19:43] Speaker A: Ils sont balèzes quand même, c'est bien fait. Ça c'est du boulot. [00:19:46] Speaker E: Non, la vraie voix que c'était, alors je sais pas si vous avez la référence, c'est Mouk. Il y a un film avec Eric Cantona et un singe qui parlaient. [00:19:54] Speaker A: Vous avez bien ça dans la tête ? [00:20:00] Speaker B: Tout est gênant. [00:20:01] Speaker E: Un film avec Eric Cantona et un singe. [00:20:04] Speaker A: Et il s'enfuit tout, il doit aller dans un truc comme ça. Qui joue le mieux ? Cantona on le respecte. [00:20:12] Speaker F: La comédie ou le football ? [00:20:14] Speaker A: Bon, là n'est pas le sujet, le sujet c'est les informations, les news de. [00:20:18] Speaker C: Cette semaine concernant le... [00:20:19] Speaker A: C'est l'heure du flash bang news ! [00:20:22] Speaker F: Ça me manque de plus le faire ça d'ailleurs. [00:20:24] Speaker A: Non bah te gêne pas, la prochaine fois si t'as envie de crier en même temps. [00:20:26] Speaker B: Enfin quand t'auras de la voix, parce que pas aujourd'hui. [00:20:28] Speaker C: Parce que là, t'as la voix cassée. [00:20:29] Speaker F: Tu vas venir casser la voix. [00:20:32] Speaker E: Alors, il y a un peu moins de news cette semaine, mais on a quand même de la bonne news, de la news triste, comme ça on pourra encore faire des blagues déplacées. [00:20:39] Speaker A: A chaque fois c'est l'erreur de... Oh putain, ça c'était entre nous qu'on devait la faire. [00:20:45] Speaker E: Alors, on commence avec Chris Dautry, je sais pas si vous le connaissez. [00:20:49] Speaker F: La tree ? [00:20:50] Speaker E: Du groupe Dautry, qui en fait il est très colère contre Universal. [00:20:53] Speaker A: Oh là là, à tous ! [00:20:55] Speaker E: Parce qu'en fait il devait publier un nouveau clip le 21 octobre, et il a fait des petites tentatives de teaser donc c'est The Dame sur les réseaux sociaux et ben en fait il se faisait striker par Universal par là. C'est que le mec il essaye de faire de la pub pour dire j'essaye de vendre un peu, de teaser mon prochain clip et je me fais striker. [00:21:20] Speaker A: Tu sais c'est parce qu'il voulait faire des économies à Universal pour payer Fred Durst. [00:21:26] Speaker E: C'est à nous, c'est à eux, ça nous fait non seulement du mal, mais ça fait aussi du mal à Universal Music Group, parce que c'est à eux, on essaie de promouvoir un truc, c'est quoi le problème ? Je comprends pas, arrêtez de faire ça, arrêtez ! [00:21:42] Speaker B: Alors le truc c'est que normalement quand tu veux faire ça, tu contactes ton label et tu demandes de whitelister ton... Ah bon ? [00:21:49] Speaker A: Tu dois pas faire un message sur Instagram pour qu'ils te le voient ? [00:21:52] Speaker E: Après en vrai des fois ça marche pas non plus parce que le label te dit qu'il est whitelist et puis tu te fais quand même striper. Moi j'ai déjà eu des trucs où on reçoit des... on fait des interviews d'artistes, on fait des sessions avec eux. et t'es soi-disant whitelisté et puis tu te fais striker le truc et les artistes font eux-mêmes la demande et ça marche pas non plus. [00:22:13] Speaker A: Non et puis bon, on va dire qu'Universal en plus, ils en ont rien à foutre, ils font comme ils veulent. [00:22:16] Speaker B: De toute façon, c'est des bots qui font ça. [00:22:18] Speaker A: Oui, ils sont traumatisés depuis longtemps. [00:22:23] Speaker E: En même temps, en France, est-ce qu'on connaît vraiment Dautry ? [00:22:25] Speaker A: Non, mais c'est un groupe qui cartonne aux Etats-Unis, ça marche vraiment beaucoup. [00:22:30] Speaker B: Alors que le mec qui a créé Universal, on le connaît ? J'irai pas son nom sinon on va avoir des problèmes. [00:22:36] Speaker A: C'est pas le dernier sur le décapsuleur. [00:22:38] Speaker E: Et bah voilà, ça c'est dit. [00:22:42] Speaker A: Il est bienvenu dans l'émission d'ailleurs. [00:22:45] Speaker B: On peut hein ? Je sais. [00:22:47] Speaker A: Tu sais, j'ai une amie proche. [00:22:49] Speaker B: Je l'ai rencontré plusieurs fois. [00:22:51] Speaker A: Il est très tactile. On le rencontrera peut-être tout plus tard. [00:22:56] Speaker E: Mais sur une échelle de 1 à Pierre. Plus, beaucoup plus. C'est vrai que t'es tactile aussi. [00:23:02] Speaker A: C'est pas un reproche. Je suis pas tactile comme lui. [00:23:07] Speaker B: C'est surtout le sourire qui change le truc. Bon bref. [00:23:10] Speaker E: Alors on enchaîne avec Kill Suite Engage, en fait Jesse Leach qui est un peu dans la merde en ce moment. En gros il y a un de ses amis qui a lancé un appel et un GoFundMe pour lui. Parce qu'en gros en fait il est... [00:23:22] Speaker B: Il participe à une émission métal en France. [00:23:24] Speaker E: Non il traverse une partie difficile. Et il a découvert en fait que sa maison était infestée de moisissures noires. Et du coup il a dû se barrer en urgence avec sa femme et ses deux chats. et il ne vit que dans les AirBnB pour le moment et qu'il a un peu épuisé du coup tout son fric et il a un peu SDF en attendant de régler le problème et que ça coûte une blinde aussi donc il y a un de ses potes qui a vu ça et qui a lancé un GoFundMe ils ont récolté pas mal d'argent mais lui il a dit non non non on annule le truc Je veux pas que les gens payent... Mes fans n'ont pas payé pour moi, donc il a fait stopper. [00:23:58] Speaker B: C'est beau, c'est beau. C'est pas nous qui ferions ça. Les gens, ils ont vu le poteau rose qu'on se payait des Mercedes et puis des vacances aux Etats-Unis. [00:24:11] Speaker E: En même temps, Pierre a vraiment de la moitié fure noire dans son slip. C'était pas de la moitié fure, mais c'était noir. [00:24:17] Speaker A: C'est pas très gentil pour mes collègues. [00:24:21] Speaker B: En tout cas, c'est beau de sa part de ne pas prendre... [00:24:25] Speaker E: On espère que le problème se résoudra vite. [00:24:28] Speaker B: Si vous avez de la javel, pour désinfecter chez lui... Bon, on enchaîne, on enchaîne ! [00:24:33] Speaker E: Alors, on enchaîne avec les produits officiels du When We Were Young 2024, qui sont criblés de faute d'orthographe dans les noms des groupes. [00:24:43] Speaker B: Ça, c'est génial. [00:24:44] Speaker E: C'est que... Et c'est pas qu'un design, c'est plein et du coup c'est pas les mêmes fautes partout. Alors on a par exemple All American Reject, c'est All Amercian Reject. Au lieu de New Found Glory, on a New and Glory. À la place de « We are in the crowd », on a « Sleeping with Syrienne ». [00:25:08] Speaker A: C'est clairement des fautes de frappe d'un stagiaire. [00:25:21] Speaker B: C'est pas un truc d'IA, c'est un truc de stagiaire. Moi j'ai la théorie. Ma théorie est très simple, je l'ai déjà explosé. Ma théorie c'est les mecs ils font attend on va faire du merch mais tout on est obligé de reverser une partie de tous les trucs au groupe donc déjà il y a deux solutions soit ils disent ah non désolé on n'a pas utilisé le nom de votre groupe parce que c'est pas ça qui est écrit dessus soit les mecs ils ont fait très peu de merch avec des fautes comme ça les gens l'achètent pas et en fait ils ont fait du leur gars a fait en scred du marché noir à l'extérieur du festival. [00:26:03] Speaker E: C'est exactement ça. C'est qu'en fait, les mecs qui ont fait le marché noir en dehors du festival, eux, n'avaient aucune faute. [00:26:11] Speaker C: Non, sérieux. [00:26:12] Speaker E: Je suis sûr. [00:26:13] Speaker B: En fait, c'est leur gars, c'est leur gars du festival qui a fait le truc au marché noir. Comme ça, ils n'ont pas à verser de commission aux artistes. [00:26:21] Speaker A: C'est horrible. [00:26:23] Speaker E: Les merchs de festival, le nombre de t-shirts pirate que j'ai acheté en sortant de Rock en Seine avec des fautes, avec Foo Fighters, 3w.foofighters. [00:26:34] Speaker A: Ah oui c'est vrai je m'en souviens. [00:26:35] Speaker E: Avec Radiohead qui a fait 3 dates au Strad de France, en plus de Lyon où il n'a jamais fait de concert. [00:26:41] Speaker A: Il n'y a pas des gens qui. [00:26:42] Speaker B: Vérifient normalement les Strad de France ? Marché Noir, moins. [00:26:45] Speaker A: Oui non mais d'accord mais au marché noir oui mais quand c'est officiel. [00:26:47] Speaker B: Ah là-bas ouais si peut-être. [00:26:48] Speaker E: Et alors ce qui est drôle, ce qui est drôle c'est que du coup ce qui est arrivé vendredi là c'est que du coup New Found Glory ils ont décidé de surfer sur l'actu et ils ont sorti un t-shirt officiel avec la faute de frappe. Ça c'est génie. Et bah du coup je propose qu'on écoute un petit New Found Glory. [00:27:05] Speaker B: Très bonne proposition. [00:27:06] Speaker A: Non oui excellent et puis c'est un groupe qui a toujours eu de l'humour et c'est bien de rebondir comme ça. Par contre les autres c'est vraiment des fils de... [00:27:15] Speaker B: On y va ? [00:27:15] Speaker A: Oui, je te laisse lancer un petit peu. [00:27:17] Speaker B: Bah c'est Newfound Glory. [00:27:45] Speaker D: C'est parti ! que tu penses que je devrais savoir J'ai besoin de ça Tu as besoin de ça Et j'ai besoin de ça. [00:29:55] Speaker C: Aussi. [00:31:01] Speaker B: Est-ce que c'est un problème ça ? [00:31:02] Speaker A: Est-ce que lui manger l'achat ? Mais Marseille ne prévient plus quand on ouvre le micro ! [00:31:09] Speaker B: Il ne faut pas parler de Marie comme ça ! [00:31:12] Speaker A: La pauvre, on lui fait d'énormes bisous. Les gens après ils réfléchissent à plein de trucs. Non, c'était juste pour faire une petite blague, non ? Enfin bon bref, on se l'est. New Found Glory, c'est ce qu'on vient de regarder, bien sûr avec le grand classique. [00:31:22] Speaker B: Par contre ils ont changé de nom. [00:31:23] Speaker A: Oui c'est News and Glory. Avec le grand classique My Friends Over You. C'est un titre quand même qui est extrêmement vieux, alors on reviendra pas sur les années, mais quand tu passes ça à une rock maille, les gens sont hystériques. Ça marche vraiment, et même auprès des gens. [00:31:39] Speaker B: Il y a une raison pour laquelle ça marchait à l'époque déjà. C'est un hymne punk rock. [00:31:46] Speaker A: Ils sont forts quand même. Mon p'tit Didi, on continue ces petites informations ? [00:31:50] Speaker E: On continue avec la petite news un peu triste de la semaine, c'est Paul Diano, le premier chanteur d'Aaron Maidon qui est mort à 66 ans. [00:31:59] Speaker C: A 66 ? [00:32:00] Speaker E: Oui il avait que 66, bah ils sont pas si vieux que ça, enfin. [00:32:02] Speaker A: Ils ont l'air vieux parce que... [00:32:03] Speaker F: Il avait de gros problèmes de santé lui. [00:32:06] Speaker E: Oui il avait de gros problèmes de santé et d'ailleurs même il me semble que l'année dernière ou il y a deux ans le groupe avait financé, il était vraiment dans la merde financièrement et c'est Iron Maiden qui avait payé tous ses frais de santé. [00:32:17] Speaker A: Bon c'est vrai que j'ai vu passer ça. [00:32:19] Speaker E: Et pour le coup on voit plein de groupes qui en ont rien à foutre quand un de leurs anciens membres meurt ou essaye de faire du fric dessus n'est-ce pas Slipknot ? Et là, vraiment, ils ont vraiment rendu des hommages appuyés. J'ai un trou de mémoire sur le chanteur d'Aaron Mayden. Comme Bruce Dickinson n'avait aucun problème à chanter des vieilles chansons qui n'étaient pas les siennes, il a toujours rendu hommage à... à Paul Diano, et là ils ont effectivement continué à rendre hommage et en concert et sur les réseaux sociaux. Il y a eu beaucoup de groupes. [00:32:55] Speaker A: De gens, c'est un groupe qui touche énormément de personnes. Ils seront bientôt au concert aussi, je crois que c'est complet aussi. [00:33:00] Speaker F: Il faut dire que les deux premiers albums d'Iron Maiden, donc ceux où chantait Paul Diano, c'est des albums qui ont influencé un peu tous les Metallica derrière. les groupes qui ont été hyper influents. [00:33:10] Speaker B: Derrière. [00:33:12] Speaker F: Qui ont été influencés par les débuts d'Iron Maiden et les groupes anglais de cette période-là. Donc c'est un peu normal que tout le monde ait sa petite pensée et il y ait de son petit hommage pour le coup. [00:33:25] Speaker B: Moi j'aime pas Iron Maiden donc... Donc. [00:33:28] Speaker A: Je m'en bats les couilles. [00:33:29] Speaker E: Alors on enchaîne avec le petit roman de la semaine. [00:33:37] Speaker B: Un beau roman ? [00:33:37] Speaker E: Vu que chaque semaine on a quasiment comme une grosse news qui est à rebondissement. Et ben là c'est Azaïl est dying. Avec ce cas-là, ça s'est passé vraiment en plusieurs visites. Toute la semaine, j'écris mes petites news tous les matins, je regarde ce qu'il s'est passé. Et puis là, j'ai le dossier Azaïda Laing. Tous les jours, je rajoute un petit truc. Donc, ça a commencé le bassiste. Donc il a démissionné moins d'un mois avant la sortie du nouvel album. Ah oui, oui, exact. Alors, qu'est-ce que j'écrivais ? Il a déclaré sur Instagram qu'il se barrait, il a été simple et direct, il a dit bon... Bisous, au revoir. Après beaucoup de réflexion, je pense que c'est la bonne étape dans mon parcours personnel et professionnel. Petit indice chez vous pour suivre ce qui a pu se passer, ils continuent à suivre sur les réseaux sociaux tous les membres du groupe, à l'exception du chanteur. [00:34:26] Speaker F: Tim Lambézis. [00:34:28] Speaker A: Tiens, tiens, tiens ! [00:34:29] Speaker B: C'est bizarre, ça me dit quelque chose. [00:34:31] Speaker E: Il y a des rumeurs qui ont commencé à circuler sur la squelette, ils ont une tournée européenne et donc que ça allait être annulé. Et puis en fait, tous les groupes qui sont censés jouer avec eux ont dit clairement que c'est annulé. Eux n'ont toujours pas commenté le truc. Donc ça sent un peu la merde. Et puis là, t'as le guitariste Ken Suzy qui a quitté le groupe aussi, immédiatement suivi par le batteur Nick Pierce. [00:34:56] Speaker A: Du coup, il reste que le chanteur, quoi. [00:35:00] Speaker E: Là, ils étaient censés tourner avec Decapitated et Of Sulfur, donc eux, ils ont clairement dit que c'était... Et donc là, il reste juste le chanteur et le guitariste Phil Grosso qui... En tout cas, on suppose qu'il est encore dans le groupe parce qu'il n'a pas encore dit qu'il s'était barré. [00:35:19] Speaker B: Peut-être qu'il a déjà été tué. Tu ne vas pas partir du groupe, je vais te buter avant que tu partes. [00:35:27] Speaker E: En tout cas, lui, effectivement, il a dit, je vais bientôt faire une déclaration. [00:35:33] Speaker A: Ah bon ? [00:35:34] Speaker E: Oui mais plutôt c'est juste pour la tournée, parce que quand même ils sortent l'album vraiment dans moins d'un mois. [00:35:40] Speaker A: J'ai vu, je sais plus quel site. [00:35:42] Speaker B: A fait une blague sur le titre de l'album. [00:35:43] Speaker C: Ça y est on fait la tournée en acoustique ? [00:35:45] Speaker A: Bah ouais au gros, puis il va appuyer sur un bouton, ça va lancer un CD, puis il va chanter au-dessus. [00:35:48] Speaker B: Un CD ? [00:35:49] Speaker A: Ouais parce qu'il aura plus les moyens. [00:35:52] Speaker E: Effectivement, donc on rappelle que le... Ah. [00:35:53] Speaker A: Là c'est le disque ! [00:35:54] Speaker E: Que le groupe s'est reformé en 2018 après que Tim Lambethi soit sorti de prison pour tenter de faire assassiner sa femme. Mais il y a même sa femme actuelle qui a dû faire une déclaration parce que du coup des rumeurs disaient que les autres membres s'étaient barrés du groupe parce qu'il était violent aussi avec elle. Donc elle est sortie du bois pour faire « non non c'est pas vrai, il est pas violent avec moi, c'est pas du tout pour ça que le. [00:36:16] Speaker A: Groupe s'est séparé ». [00:36:17] Speaker B: « C'est pas pour ça que j'ai des cocards ». Parce que je suis vraiment très mal à droite. [00:36:20] Speaker A: Arrêtez, arrêtez, c'est horrible. Mais non, mais il a dû, il a dû, c'est obligé. [00:36:24] Speaker B: Ça rappelle cette vanne de texte, tu sais ? [00:36:26] Speaker A: Non, ben voilà, les vannes de texte, faut jamais les rappeler. [00:36:30] Speaker B: C'est vrai que sa carrière à France. [00:36:32] Speaker A: 2 s'est arrêtée directement. [00:36:34] Speaker E: Tu vas te faire virer des amours, fais attention. [00:36:36] Speaker F: Non mais c'est surtout aussi que je sais plus lequel des musiciens s'est barré et dans son communiqué il disait je me barre pour rester intègre en fait avec mes conditions morales. [00:36:48] Speaker A: Ça veut dire que l'autre il recommence à être dégueulasse ? [00:36:51] Speaker E: Donc ça pue en fait. Quand ils s'en répètent ils s'entraînent du coup à appeler des tueurs à gage ? [00:36:58] Speaker A: On sait jamais. [00:36:59] Speaker B: Excuse-moi, attends après on joue laquelle ? Sinon t'as pas le numéro d'un mec. [00:37:03] Speaker A: Pour tuer ma femme ? Il y a une autre news ? [00:37:21] Speaker F: En plus de ça, il y a un de leurs albums qui est disparu des plateformes de streaming, je crois. [00:37:26] Speaker B: Il a mis un tueur à gage dessus aussi, potentiellement. [00:37:31] Speaker F: C'était l'album de son retour en plus, je crois. [00:37:35] Speaker E: Du coup pour finir sur une note un peu plus positive et rester dans l'esprit d'une playlist par Marie, il y a un documentaire sur Simple Plan qui est prévu pour 2025 sur Prime Vidéo pour fêter leurs 25 ans. [00:37:52] Speaker B: Simple Plan, non mais 25 ans de carrière c'est quand même bien. Simple Plan qu'on a reçu Interviews super Well-Fest que vous pouvez retrouver sur notre chaîne YouTube. [00:38:04] Speaker A: Point d'exclamation bang, vous vous abonnez c'est gratuit et nous ça nous fait plaisir. [00:38:09] Speaker B: De vous partager plein d'interviews. Et du coup il y a cette interview de Simple Plan en plus en français donc vous n'avez même pas à. [00:38:16] Speaker E: Vous plaindre que c'est pas en québécois. [00:38:19] Speaker B: Non mais bon, qui n'aime pas Céline Dion ici ? Personne. [00:38:24] Speaker A: Alors j'en parlais hier soir. Non en fait la discussion était trop bizarre. [00:38:29] Speaker B: Je propose qu'on en parle pendant le clip de Simple Plan. [00:38:31] Speaker A: Parce que c'était à la gaieté lyrique. [00:38:32] Speaker B: C'était gay et lyrique. [00:38:36] Speaker A: Comme Céline. Comme son public. Bah quoi, moi aussi j'en fais partie ok ? [00:38:42] Speaker B: C'est vrai. [00:38:43] Speaker A: C'est bon moi j'en ai un. [00:38:45] Speaker B: Ah c'est dommage, elle s'est pas passée à la caméra. [00:38:50] Speaker A: T'inquiète, ça sera remonté. Merci beaucoup Didi, tu es un homme, je suis un amour. Et on retrouve ta petite vidéo dès demain. [00:38:57] Speaker E: J'ai pas mis de chassé à personne. [00:38:59] Speaker B: Ah oui, non, pas moi. [00:39:00] Speaker E: Mais j'avoue que j'ai vu la fin de l'altercation et je me suis dit, est-ce qu'il faut que j'intervienne ? [00:39:05] Speaker B: Parce que ce qu'il faut savoir, c'est que moi du coup, je faisais les photos. [00:39:09] Speaker E: Ben et ma meuf, je m'en suis. [00:39:10] Speaker A: Rendu compte pendant le concert. [00:39:12] Speaker B: Exactement, il était derrière moi, il me protégeait. Il me protégeait de tous les gens qui bousculaient. Il était là, non, lui faites pas de mal. [00:39:19] Speaker E: C'était pas tout à fait, mais oui, c'est que dès que ça partait en pogo et que ça commençait à bousculer, du coup je mettais mon gros bras. [00:39:26] Speaker B: Autour de Ben pour qu'il puisse faire des photos tranquillement. Je me suis senti protégé comme jamais. Jamais j'ai ressenti ça avec toi Pierre. [00:39:35] Speaker A: J'ai senti monter cette chaleur en moi de bonheur. [00:39:38] Speaker E: Mais c'est le truc que je fais avec ma meuf quand on va en concert métal et je l'ai fait automatiquement pour toi. Je pense que je protège les gens que j'aime, c'est tout. [00:39:44] Speaker A: T'as ta meuf, il y a quelqu'un. [00:39:45] Speaker E: Qui t'approche, il lui met trois coups de tête et... J'ai déjà fait des photos de concert, je sais comment ça peut être relou du coup, et je sais aussi le prix du matos de Ben, donc je voulais juste protéger son matos et son dos. [00:39:56] Speaker B: Il m'a bien protégé le matos. [00:39:57] Speaker A: Un sacré beau matos. [00:39:58] Speaker F: C'est très matérialiste en fait. [00:39:59] Speaker B: Et du coup, pour le remercier, je vais faire un petit sandwich cure d'après. [00:40:05] Speaker E: Ah, le fameux ? Ah, le fameux. [00:40:05] Speaker B: Je lui ai fait des coureurs, elle. [00:40:06] Speaker E: A bien aimé, c'était bien juteux. [00:40:08] Speaker B: Ourfadouroum, si vous voulez y aller, rue Saint-Denis, Faubourg Saint-Denis, c'est délicieux. [00:40:12] Speaker A: C'est vrai. Bon, sur ces bonnes paroles, merci encore une fois Didier, on te retrouve la semaine prochaine. Dovid Zegna. Et puis bah, on regarde un petit clip, un petit clip de Simple Plan. C'est Welcome to My Life que t'as choisi, oui c'est ça. [00:40:25] Speaker E: On reste dans le classique. [00:40:26] Speaker A: Ouais, puis c'est pour Marie, voilà. Allez. [00:40:32] Speaker C: Do you ever feel like breaking down ? [00:40:40] Speaker B: Do you ever feel out of place ? [00:40:42] Speaker D: Like somehow you just don't belong And no one understands you Do you ever wanna run away ? Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Welcome to my life Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org No you don't know what it's like When nothing feels alright You don't know what it's like To be like me To be hurt To feel lost To be left out in the dark To be kicked When you're down To feel like you've been pushed around To be on the edge To break you down And no one's there to save you Welcome to my life. [00:42:43] Speaker A: Musique d'outro. [00:43:05] Speaker D: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Welcome to my life Welcome to my life Welcome to my life. [00:44:29] Speaker C: Sorry to be the one who spills the tea. [00:44:32] Speaker D: But we're as bored as we can be From the trigger pointed to my heart It already feels like all of us are dead Was it one shot, it never went too bad, oh It's dying to the moment, was it the-the-the-the danger zone? Who she is and who she's with, with everybody, it's the same So blow up the music before I blow up the shit I blow up the shit Now you take freedom C'est parti ! C'est parti pour le tournage ! Feeling I'm having a mental... breakdown. Fuck that party. [00:47:07] Speaker B: Du coup quand tu dis c'est parti c'est classe c'est bon ? Bienvenue dans Bang Bang ! [00:47:16] Speaker A: On pourrait lancer un petit spectacle. [00:47:17] Speaker B: T'as vu, les gens ils ont l'impression qu'on sait pas faire. [00:47:19] Speaker A: Et puis y'a tellement de bruits qui sont nul à chier qu'on pourrait faire de l'humour aussi. C'est vrai. [00:47:25] Speaker B: J'ai regardé une vidéo de mec qui fait des couteaux et il a voulu faire des blagues. C'était très très gênant. J'adore regarder des makers sur Youtube. Et là y'a le mec qui faisait des couteaux et déjà il dit bon alors là y'a des techniques secrètes alors je vais pas vous montrer comment je fais. Du coup bon bah du coup pas grand chose. Et après il faisait une petite mise en scène et tout et c'était très très gênant. Tout le monde n'est pas fait pour devenir des stars de YouTube. Tu le sais bien. [00:47:56] Speaker A: A priori, je m'en suis rendu compte. Juste pour dire, ce que nous venons de regarder, ça s'appelle Enemy Inside, bon vous avez le nom maintenant, mais juste pour préciser pour ceux qui sont en podcast ou parce qu'on vous écoute aussi en podcast, beaucoup, ça marche très bien, on est à 1000 abonnés sur Spotify. [00:48:12] Speaker B: Oh bah dis donc ! [00:48:12] Speaker A: Non mais c'est quand même bien. [00:48:14] Speaker B: Ah bah je comprends pourquoi les gens ne nous donnent pas d'argent. [00:48:21] Speaker A: Non mais voilà, et c'est avec le chanteur de Clawfinger, la personne qui t'a invité si jamais vous êtes jeune et que vous ne connaissez pas, Clawfinger c'est un très très bon groupe nordique qu'on a pu voir au Hellfest et c'est vraiment juste excellentissime. [00:48:33] Speaker B: N'hésitez pas à aller voir sur Spotify, vous écoutez les titres les plus écoutés, vous n'allez pas être déçu, ça va bouger. [00:48:40] Speaker A: Et je voulais juste, avant de recevoir notre invité, faire une autre petite parenthèse. Très rapide, il y a eu Health cette semaine en concert du côté de la machine de Moulin Rouge. Incroyable. Vraiment gros gros set, gros gros son, c'était blindé. Blindé, j'ai croisé des millions de stars du métal français, tout le monde était là. Et là j'étais très gêné parce que j'ai eu un pass à l'accès, pour me la raconter deux minutes, mais je crois que c'était une erreur. Et à la fin je suis allé dire merci au groupe et il y en a un qui était tout seul comme ça même d'une pièce et puis je vais pas tout raconter parce que bon après c'est l'intimité. Mais du coup je sentais que bon en fait a priori je devais pas être là quoi. Et je dis eh coucou et il me dit ah coucou ça va ? Oui bravo c'était vraiment génial. [00:49:22] Speaker C: Ah merci. [00:49:24] Speaker B: Peut-être qu'ils ont plein l'habitude de quand les gens leur fassent des compliments. Tu sais c'est un peu des gothiques hindus s'ils font comme ça. [00:49:33] Speaker A: Et c'était moins gothique en loge quand même. [00:49:35] Speaker B: J'imagine bien. [00:49:35] Speaker C: Ils avaient mis des eaux roses. [00:49:37] Speaker A: Attention les couleurs. [00:49:40] Speaker B: Pour manger de la pizza c'est toujours mieux d'être habillé en harlequin. [00:49:42] Speaker A: Oui et de la pizza non réchauffée. Notre invité, c'est l'heure de l'invité, ce soir nous recevons un réalisateur, un créateur, un artiste, quelqu'un d'extraordinaire, qu'on connaît assez bien et qui nous connaît a priori assez bien, je suppose qu'on peut dire ça, c'est tout simplement Julien Méternich ! Mais pourquoi je dis moi j'ai tout le temps envie de dire Méternier ? [00:50:09] Speaker C: Ouais tu peux, il y a des origines autrichiennes, j'ai pas trop fait mon... Je suis pas trop allé chercher dans les ancêtres parce que bon on sait jamais ce que tu peux trouver quoi. [00:50:18] Speaker B: Travailler dans le métal des fois ça aide hein mais bon... Oh putain la. [00:50:24] Speaker A: Vie de cette émission mais... J'ai chaud ! Mais je suis en plein temps de repose. Bonsoir, merci d'accepter cette petite invitation. [00:50:34] Speaker C: Merci beaucoup, moi je suis trop content d'être là. J'ai l'impression d'être dans ma chambre déjà. C'est un peu la même déco, que ce soit dans ma chambre d'ado ou la chambre d'aujourd'hui, enfin dans mon salon. Les gens qui me connaissent savent que potentiellement il y a pas mal de trucs sur mes murs et il y en a toujours eu pas mal. Donc voilà, comme à la maison. [00:50:49] Speaker A: Et comme ici, tu ne fais pas les poussières. Parce que c'est moi qui suis censé les faire et c'est vrai que je n'ai jamais fait les poussières depuis qu'on a cette émission. C'est pour ça que j'éternuais, ne vous inquiétez pas. C'est pour ça qu'on tombe tous malade. [00:50:58] Speaker C: Ça se voit pas trop, ça s'écline quoi. Il faut juste pas lécher le téléphone. [00:51:02] Speaker A: Il a dit qu'on va caler les caméras comme ça pour pas qu'on voit au-dessus. Sinon c'est l'enfer. [00:51:06] Speaker C: Merci Ben. [00:51:07] Speaker B: De rien. [00:51:09] Speaker A: Pour les personnes qui sont en train de regarder, pour les personnes qui vont écouter, etc. Qui es-tu ? [00:51:13] Speaker C: Que fais-tu ? [00:51:14] Speaker A: Formidable robot. Détends-toi. [00:51:16] Speaker C: La question est méga ouverte de ouf. [00:51:18] Speaker A: Tu fais un petit résumé. [00:51:22] Speaker C: Moi je suis réalisateur déjà. Je suis réalisateur, cadreur, monteur, scénariste. Et aujourd'hui je fais pas mal de clips dans le métal et je bosse dans la vidéo. sur d'autres projets moins musicaux. Mais en tout cas, je suis assez fidèle de la scène métal depuis maintenant plus de 20 piges. [00:51:46] Speaker B: Pour ceux qui ne savent pas, on se connaît quand même depuis très longtemps. Depuis plus de 20 ans à peu près. Et en fait, à l'époque, pour ceux les plus jeunes aujourd'hui ne savent pas, mais à l'époque, il avait un média, il était un des premiers en France à faire ça. [00:52:01] Speaker A: En vidéo. [00:52:02] Speaker B: Qui s'appelait Enervé TV. Et du coup, il allait à tous les concerts faire des reports en vidéo, faire des interviews. C'est le... Il était le premier. A l'époque, Youtube n'existait même pas ou commençait juste à peine. [00:52:19] Speaker C: Ça arrivait, c'était un peu... Moi ce que j'appelais Youtube à l'époque pour moi c'était un peu la poubelle du web quoi. C'est-à-dire que n'importe qui pouvait faire une vidéo et c'était juste la loose. [00:52:27] Speaker A: Pour moi c'est plus le cas. [00:52:28] Speaker C: C'est un peu moins le cas, mais en tout cas c'était vraiment genre il y avait... Tout le monde pouvait faire n'importe quoi et c'était un peu... Moi j'avais un peu peur entre guillemets à l'époque, on se disait bon bah les gens vont commencer à s'habituer à ce type de vidéos un peu médiocres, filmées n'importe comment etc. Et je me suis dit... J'ai pas envie de laisser passer ça. Ouais même pas mais je me suis dit ouais il y a beaucoup de choses qui se passaient et je me dis ouais c'est quand même dommage de faire des trucs un peu un peu loose et puis dans le métal ça n'existait pas effectivement il n'y avait pas de médias métal vidéo ça c'est clair et quand il y en avait c'était c'était un peu mal foutu aussi c'était un peu genre ouais bon c'est du métal il n'y a pas de budget on s'en fout un peu voilà et moi voilà moi j'ai grandi avec la fin de Metal Express et Et puis Best of Trash, mais Best of Trash c'était que des clips. Mais j'avais vu, j'avais eu la chance de voir une émission de Metal Express où je me disais, ah mais attends, ça a existé. Il y avait une émission avec quelqu'un qui interviewait des groupes, qui les mettait en avant, qui voilà. Et je me suis dit, moi j'ai envie de faire ça. Et donc voilà, j'ai lancé le truc. Et puis voilà, exactement, c'est ça qui est super intéressant d'être ici aujourd'hui, c'est que je sais ce que c'est quoi, voilà on a lancé le truc, moi je me suis dit on va faire des interviews et puis t'essayes de regrouper des gens, des gens motivés parce qu'il n'y avait pas d'argent, donc tu disais à des gens ça te dirait de participer à ce projet. Il n'y a toujours pas trop d'argent en tout cas pour faire ce genre de choses et puis tu montes une équipe et t'as des gens qui te suivent et puis t'as des gens qui, ouais moi je sais faire un site internet, eh ben on va faire un site internet, moi je sais faire, comment faire... [00:53:55] Speaker A: On se débrouillait chaque Parce qu'il faut. [00:53:57] Speaker B: Aussi dire que c'était une époque où les outils pour faire de la vidéo et tout ça, c'était très loin même, ne serait-ce que les caméras, c'était hyper compliqué. On filmait sur des petites cassettes avec une qualité pas ouf. [00:54:11] Speaker C: J'ai des cartons de cassettes DV que je devais numériser à chaque interview, etc. Quand t'avais deux caméras, tu numérisais tes cassettes. C'est vrai que c'était beaucoup plus difficile, mais on s'en rendait pas compte à l'époque parce que c'était ce qui... Parce. [00:54:21] Speaker B: Que déjà, c'était un progrès par rapport à... [00:54:23] Speaker C: Déjà, voilà, exactement. Mais c'était dingue, et moi... Ouais, donc au début t'es tout seul, et puis après t'as un mec qui vient faire le site, puis t'as un mec qui vient faire le cadre, et puis au fur et à mesure, ça a pris un petit peu d'ampleur, et... [00:54:36] Speaker A: C'était à quel âge que t'avais lancé ce média ? [00:54:39] Speaker C: Bah écoute, je te dis, c'était en 2008. Après, moi les calculs... Ça fait combien d'années ça ? [00:54:45] Speaker A: Ça fait 5 ans, non ? [00:54:48] Speaker C: Bon, excusez-moi, j'ai pas trop envie de calculer. Moi non plus. C'était il y a 15 ans. Ouais, c'est ça. Et donc j'étais... Je revenais... J'avais créé une boîte avec un pote et donc on faisait des films pour les entreprises et en même temps je faisais NRV TV. Et on a réussi à faire ça pendant 2-3 ans et voilà, ça... Ça a pris de l'ampleur, on n'a jamais réussi à trouver le point d'équilibre et arriver au moment où ça va intéresser des gens pour qu'ils puissent potentiellement financer le truc, donc on a essayé de faire des partenariats, des machins, mais c'était super intéressant et je me suis rendu compte, sans le faire exprès en fait, d'avoir créé un média. C'est-à-dire que moi au début je voulais faire des interviews, je voulais faire des vidéos, et puis à un moment donné je me suis retrouvé dans des concerts où on me donnait, tiens, voilà ton passe-presse. Je me suis pas rendu compte que j'étais en train de... D'accord, quand tu. [00:55:30] Speaker A: As voulu faire ce projet là, t'avais pas dans l'idée que ça allait devenir une plateforme ? [00:55:35] Speaker C: Ouais, et puis que ça allait intéresser des gens et j'ai eu beaucoup de chance avec, là je voulais saluer des gens qui ont été très importants pour moi pendant ce projet là, ça a été les équipes de Roadrunner à l'époque, qui étaient Karine Sancho, Sabrina... Koen Ailo et Charlotte Seth qui travaillaient avec Karine à l'époque. Elles m'ont donné vraiment ma chance, elles ont dit tes vidéos elles sont géniales, on va te donner des groupes. Donc déjà c'est sûr que quand tu commences à avoir des groupes Roadrunner à l'époque, c'était cool pour la petite émission. Et puis voilà, Cinti Remedia, d'autres petits trucs par-ci à droite à gauche, on a essuyé des plates, on a fait des petits groupes, on a fait des gros groupes, mais c'était une aventure assez extraordinaire. Et j'ai appris mon métier, j'ai appris vraiment beaucoup de choses. Tout était gratos, donc si je me viandais, je n'en avais rien à foutre. Mais bon, on essaie de faire les choses correctement, et avec une certaine esthétique, un certain visuel, et puis voilà, au fur et à mesure, voilà. [00:56:27] Speaker A: C'est quand même fou de lancer un truc comme ça, sans vraiment connaître comment fonctionne aussi un média. [00:56:33] Speaker C: C'est-à-dire que tu tenses dans un truc. [00:56:35] Speaker A: Sans vouloir que ce soit comme une chaîne de télé on va dire, mais au final c'est un peu ça et tu dois découvrir en même temps comment on démarche et comment on fait. Parce que c'est pas simple en fait, enfin je veux dire ça tombe pas du ciel. [00:56:48] Speaker C: On a découvert tout au fur et à mesure, surtout les partenariats qui sont un petit peu venus sur le tard. Je me suis dit mais comment je peux faire pour gagner de l'argent ? Moi j'ai pas fait d'école de commerce. Donc je me suis dit comment je peux faire pour récupérer des sous, alors surtout en plus avec les visibilités qu'on avait, qu'on n'avait pas, ça c'était en développement, donc quand t'es en développement, personne te donne de l'argent, tout le monde attend, etc. Donc on a essayé de faire des... Voilà, vous connaissez un peu le sujet. Donc tout d'un coup, on comptait aussi sur les labels pour nous aider, c'est-à-dire qu'on faisait une interview de Machine Head, je me suis dit, putain Machine Head, groupe international, tout le monde va le regarder dans le monde, tu vois. Et puis en fait, non, ça stagnait un peu. La communication, je me rappelle, il y avait l'interview que je montais facile en 5 jours, il fallait tout sous-titrer à la main, il n'y avait pas d'intelligence artificielle qui sous-titrait les trucs, enfin bref. Et puis après, je me rappelle... [00:57:30] Speaker B: Mais même les logiciels étaient... [00:57:31] Speaker C: Les logiciels étaient beaucoup plus lents, enfin bref. Et je me tapais aussi une journée de petits messages copie-collés sur tous les putains de forums de métal. et tout d'un coup quand il y avait un Hellfest ou un truc qui relayait ton interview en disant regardez c'est cool etc alors là bon on se tapait peut-être 100 ou 200 vues de plus mais c'était un travail gigantesque et au fur et à mesure on s'en rendait compte et on se disait bon ben on avance on avance on avance on avance et effectivement j'ai créé un truc qui est devenu pas plus gros que moi mais qui est devenu un média et je me suis jamais dit que j'allais créer un média je voulais je voulais faire en sorte que la scène métal soit représentée d'une manière correcte et moi je me suis toujours battu pour ça en fait c'est à dire que voilà on sait très bien et on aborde souvent le sujet en France c'est que que le métal existe il est là moi j'ai pas envie d'en écouter tous les jours dans les supermarchés etc c'est pas mon but par contre je veux qu'il soit représenté, entendu, qu'il y ait des médias qui soient là. [00:58:23] Speaker A: Qui aient autant de visibilité que le reste. [00:58:26] Speaker C: Si t'as pas envie d'écouter, t'écoutes pas. Si t'as pas envie de regarder un clip, tu regardes pas. Mais pour moi, c'était important que ce style de musique, qui m'a aidé sur plein de trucs, que j'ai toujours respecté, etc., soit représenté de la meilleure manière qu'il soit. Donc il fallait que je fasse un média qui soit... Oui, et puis tu. [00:58:41] Speaker A: Voulais pas le faire à moitié. Tu voulais pas que ce soit bâclé comme tu disais. Ce qui est un peu ton cas aussi Ben, c'est pour ça que je comprends mieux cette forte amitié qu'il y a entre vous. Il y a une vision qui est quand même très commune. C'est pas parce que c'est un truc qui marche pas ou c'est pas parce qu'il faut pas mettre du cœur et que ce soit pas bien fait. Il faut y aller à fond. [00:59:04] Speaker F: L'histoire du métal elle est vraiment faite en plus de... Elle est vraiment faite par des amateurs qui se sont professionnalisés etc. C'est la partie des fanzines et toute cette culture là qui se sont ensuite professionnalisés. [00:59:14] Speaker C: De toute façon, ce métier, tu le fais. Moi, mon métier aujourd'hui, ça a commencé par la passion. C'est galère, c'est difficile. Je n'ai pas les budgets de clips de rap ou de clips de variétés françaises. À un moment donné, il y a des moments où je me dis, c'était galère, pourquoi j'ai fait ça ? [00:59:31] Speaker A: Mais il y a toujours des moments où c'est un peu tard. [00:59:33] Speaker C: Mais tu vois c'est à l'intérieur de toi, c'est un truc qui me suit depuis des années, je peux pas vraiment l'expliquer mais c'est comme ça quoi. [00:59:40] Speaker A: Tu l'as dans les tripes. [00:59:41] Speaker C: Ouais et c'est vrai qu'avec Ben on avait la même vision en tout cas, que ce soit dans les clips ou que ce soit dans cette émission là et puis aujourd'hui donc avec Bang Bang c'est que tu... on avait envie de faire des trucs, on se dit ok il n'y a pas de thunes, ok c'est du métal, c'est compliqué, mais on n'a pas envie de faire un truc cheap, on n'a pas envie de faire un truc, on va se démerder, on va se démerder pour faire un truc... [01:00:00] Speaker B: Faire le maximum de ce qu'on peut pour que, avec les moyens qu'on a, et que les gens ne se sentent pas lésés quoi. [01:00:08] Speaker A: Ouais c'est ça, et que les gens qui découvrent ce disque-là c'est vraiment de la merde parce que c'est mal fait aussi, ça donne globalement une mauvaise image quoi. [01:00:15] Speaker F: Faut que ça aille de la gueule et que tout le monde puisse en être fier. [01:00:18] Speaker C: Et puis à partir du moment où tu t'engages avec un groupe, que ce soit pour le groupe et que ce soit pour moi aussi, je veux que ça me plaise. Donc je vais le faire de la meilleure manière qui soit et je veux pas que ce soit pourri. [01:00:29] Speaker A: Putain mais ça a dû être des galères et des heures, pas beaucoup de sommeil ? [01:00:34] Speaker C: Je m'en rappelle, c'était génial mais c'était une période que vraiment j'aimais où je me retrouvais effectivement souvent chez mon monteur parce que j'avais un monteur qui lui, on gérait un peu le montage à deux. Et il y a des moments où je passais des nuits, des soirées, en train de monter des interviews, les sous-titrer, discuter sur comment... Voilà, c'était pas juste on fait une interview, il y avait un montage, on prenait des clips, tout était très rythmé, moi je voulais vraiment que ce soit... C'était pas juste on fait une interview et puis on laisse le mec parler pendant 20 minutes et puis il n'y a pas de montage, tu vois. [01:01:04] Speaker B: C'était clairement des segments d'émission en fait. C'est parce que c'était à chaque fois sur un artiste, généralement, ou un concert. Mais du coup, c'était vraiment l'équivalent en bienfait de vidéos YouTube d'aujourd'hui. C'était vraiment très poussé. [01:01:20] Speaker C: Avec plus de contenu, avec plus de montage surtout. Moi c'était vraiment, tu vois le format YouTube aujourd'hui, j'ai jamais été très très fan du jump cut, tu vois par exemple, où les mecs parlent et puis ça fait... Et là moi c'était, on prenait les clips, on demandait les clips à chaque fois au label, alors parfois ça prenait un peu de temps, parfois il y a des interviews qu'on n'a pas fait parce que le label était incapable de nous filer les clips en temps et en heure, donc voilà. Mais il y a des moments où on demandait les 1 ou 2 clips et on montait sur le clip et je voulais que ce soit rythmé, je voulais que ce soit intéressant. Ça durait la plupart du temps entre 5 et 6 minutes, tu vois, c'était pas genre 35 minutes, c'était 5 et 6 minutes. Et ce qui m'intéressait surtout, ce que je ne voulais surtout pas faire, c'était Moi ce qui m'intéressait c'était l'humain, c'était pourquoi ce groupe fait ce type de musique et qu'est-ce qu'il veut dire. Ça ne m'intéressait pas avec qui vous avez enregistré, avec qui vous avez masquerisé. Et les infos, elles étaient ailleurs. Donc moi ce qui m'intéressait vraiment c'était... Et puis je te jure que la plupart des artistes, à partir du moment où tu rentres dans ce... dans l'humain. Pourquoi t'as fait ça ? Quand t'as écouté l'album, quand t'as écouté les paroles, etc. Je peux te dire que 90% des groupes me disaient « putain, merci ». Merci parce que ça change. Et on connaît les journées de promo, sans m'envoyer des fleurs ou quoi que ce soit, mais les groupes ils viennent, ils ont 15 interviews à faire dans la même journée. Il y avait beaucoup de webzine à l'époque, il y en a un tout petit peu. Et t'es passionné, et donc parfois il y a des gens qui sont professionnels et qui arrivent à bien le faire. Et il y en a d'autres, parfois c'est un peu moyennos. Et donc, à la fin, tu te retrouves effectivement avec parfois les mêmes questions toute la journée. Et nous, on essayait de parler vraiment sur l'écriture, les thématiques, les trucs, les machins. [01:03:02] Speaker A: Avoir votre patte, votre création d'originalité, de quelque chose de plus humain, comme tu le disais. [01:03:07] Speaker C: Et puis, la plupart du temps, on avait deux journalistes. Moi, je ne suis pas journaliste, je n'ai pas fait d'école de journalisme, mais c'est moi qui faisais les interviews. C'est moi qui les menais. Parce que j'étais fan, en fait. J'étais fan du groupe que j'interviewais. Parfois, je ne connaissais pas le groupe, je le découvrais. Mais je savais ce que je voulais savoir, en fait. Et donc, parfois, c'est moi qui me donnais l'interview et j'ai appris aussi à faire ce métier. Parce que... [01:03:26] Speaker A: À ne pas flipper quand l'artiste arrive. [01:03:30] Speaker C: Bonjour ! Ouais, naturellement, il y a plein d'anecdotes de ouf sur des moments un peu de panique. Mais la plupart du temps, j'avais bien maîtrisé mon truc, j'avais ma liste de questions. Alors, il y a des moments où ça marche, d'autres moments où ça marche pas. Mais voilà, dans 90% des cas, ça s'est plutôt bien passé. [01:03:45] Speaker A: Alors du coup, ça s'est pas bien. [01:03:46] Speaker C: Passé avec qui ? Le mieux c'était génial, c'était Karine Sanchot qui m'avait filé Machine Head. [01:03:55] Speaker A: J'ai l'impression qu'il y a toujours des histoires. [01:03:57] Speaker C: Et c'était au Zenith. Et j'avais Machine Head et 8 Brides le même soir. C'était une espèce de plateau de ouf. Donc déjà j'étais quand même assez impressionné. Sauf que Machine Head c'était très compliqué. Et en fait je ne savais pas qui j'allais avoir. Soit c'était le batteur, soit c'était le nouveau guitariste qui était, je m'en rappelle plus de son blase, mais bon... Phil Demel, ouais, voilà. Et ça devait être Phil Demel, ou le batteur, et voilà, c'est tout ce qu'on m'a dit. Et donc ça faisait que jongler. Ouais, tu vas avoir Phil, en fait non, tu vas avoir le batteur, c'est peut-être... Et c'était pas de sa faute, hein ! Ouais, ça sentait qu'ils n'avaient pas trop envie, quoi. Il y avait beaucoup de médias, je pense qu'ils ne savaient pas trop, etc. Et donc moi, j'étais un peu stress et tout, donc moi naturellement j'avais adapté mes questions à Phil Demel, qui était le nouveau guitariste et tout, et tout d'un coup je me retrouve avec un mec qui arrive et donc là j'enchaîne, on a été super en retard et tout, donc le mec arrive, je pose toutes les questions que je devais poser qui étaient plus ou moins adaptées à la personne et en fait je me suis rendu compte au fur et à mesure que c'était pas Phil Demel que j'avais, c'était Adam Dius qui était le bassiste original du groupe. Mais bon ça se passe bien, il y a des questions que je lisais en me disant non mais ça je peux pas lui poser parce que c'était pour le nouveau guitariste parce que lui il est là depuis 20 piges et tout. Et voilà, et à la fin, donc l'interview se passe bien, C'était cool, je m'en suis sorti. En plus Adam Duss, tu vois, quand tu le vois, le mec c'est un viking, il est très grand, il n'était pas très loquace. Mais au début, il n'en avait même rien à foutre. Mais à la fin, je pense qu'il a été surpris quand même par les questions. Et il était bien. Et à la fin, je lui ai dit « Thank you Phil ». [01:05:31] Speaker A: Oh putain ! Oh le final qui tombe à l'eau ! [01:05:37] Speaker C: Et là je l'ai toujours dans les rushs et il m'a dit « I'm Adam ». Et ça, ça a été un peu la private avec mon associé qui était là à l'époque et qui peut me la ressortir encore aujourd'hui. Yes, it's Adam. Et voilà, ça, c'était l'une des petites erreurs que j'ai pu commettre parce que c'était un espèce de voilà. Et puis, sinon, un autre truc, c'était Tiamat où j'étais. Moi, Tiamat, c'était un groupe. Pareil, un Norvégien et un Suédois. Il y avait un album que moi j'ai vraiment... Wow, c'était The Deeper Carina Slumber. C'était un album qui m'a vraiment touché, percuté, que j'ai du mal à écouter tellement... Voilà, faut être dans le bon feeling, tu vois. Et j'étais très content de les interviewer et beaucoup de gens m'ont dit, ouais, ils sont chiants. Tu vas voir, ils sont chiants et tout. [01:06:24] Speaker A: Généralement, c'est pas bon quand t'en as quelqu'un... [01:06:27] Speaker B: C'est tout double, généralement. [01:06:28] Speaker C: Et donc je me dis ouais ok d'accord et tout bon bref je regarde un peu des vidéos bon et donc c'était à la loco et je pense qu'ils étaient en tournée bah ils étaient en tournée ils devaient être fatigués donc on arrive ils étaient tous en train de dormir ok et puis ils se réveillent pour nous donc tu vois les mecs tient un peu la tête dans le cul etc et puis tu les. [01:06:43] Speaker A: Réveilles donc ils sont pas forcément très heureux quoi et donc quand je fais. [01:06:48] Speaker C: L'Interview ils ont ne veut pas grand chose à foutre les questions bon je sais pas c'était un peu à côté du truc tu vois et puis j'ose leur dire, d'une manière assez sympathique, j'ose leur dire, ouais moi cet album là, vraiment il a compté pour moi, vraiment c'est un album et donc j'ai toujours eu du mal à vous voir en live parce que j'avais peur de ne pas, voilà. Et il l'a très mal prévu. [01:07:13] Speaker A: Oh putain. [01:07:14] Speaker B: Alors c'était plutôt un truc gentil ? [01:07:16] Speaker C: Oui mais il m'a juste dit genre bah pauvre type quoi t'as qu'à venir et puis tu verras ce sera encore mieux ou j'en sais rien tu vois mais mais j'avais déjà vu des images live du groupe et en fait je me suis dit ah non j'ai pas envie de... c'est pas qu'il chantait mal ou machin c'est juste tu vois le mec était torse nu sur scène c'était pas du tout la vision que j'avais de cet album qui était vraiment une espèce de truc très Voilà, mélancolique, artistique, enfin tout ce que tu veux et donc voilà, il est très mal pris. [01:07:44] Speaker A: C'est des choses qui arrivent, les artistes ne sont pas tous gentils. Je t'ai demandé de choisir des clips, alors je vais te dire lequel c'est bien évidemment pour que tu puisses m'en parler. Mais là, la première chanson que j'ai gardée c'est Silverchair avec Phreak parce que c'est vrai qu'on en parle très peu dans cette émission de Silverchair mais c'est un groupe qui a marqué je pense toutes les personnes qui ont vécu les années 90. les Australiens de Silverchair, pourquoi ? [01:08:06] Speaker C: Alors moi, Silverchair, j'ai aimé... Il y a trois albums je crois, mais il y en a deux qui sont vraiment... Il y en a quatre. Et les deux premiers, j'ai vraiment adoré, j'étais en plein dedans effectivement, puis j'adorais les morceaux, etc. Et ce clip, donc là c'est pour ça que j'ai choisi ce clip, c'est que moi quand je fais des clips j'essaye toujours d'être très narratif, de raconter une histoire, d'intéresser, voilà de trouver un petit truc. Et ce clip je trouve génial parce que il y a un storytelling de dingue et d'ailleurs chose que je n'ai pas encore réussi à faire dans ma carrière c'est que dans ce clip, alors la plupart du temps tu as On va dire que t'as trois types de clips. T'as le clip où le groupe joue. T'as le clip où le groupe joue et tu racontes une histoire. Ce que je fais à 95% du temps. Et tu as le groupe où il n'y a pas le groupe du tout. Et là tu racontes une histoire, voilà. Donc il y a quatre types de clips. Et le quatrième type de clip, c'est que tu arrives à incorporer le groupe dans le scénario. [01:09:06] Speaker B: Pendant qu'il joue. [01:09:07] Speaker C: Pendant qu'il joue. Pendant qu'il joue. Alors que... Franchement, je sais pas, tu me diras. [01:09:12] Speaker B: Exemple, Green Day, Basket Case. [01:09:14] Speaker C: Ouais, exactement. C'est les quelques clips comme ça où ils ont réussi à faire jouer les musiciens dans tout le concept artistique du clip. Et donc là, ce clip-là, je le trouve extraordinaire parce qu'au début, tu te dis, tiens, mais qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi ils font ça ? Je vous spoil pas, on en reparlera après, parce qu'il y a peut-être des gens qui l'ont pas encore vu, donc j'ai pas envie de raconter tout le storytelling du clip avant que les gens l'aient vu. mais au début tu te dis tiens ok d'accord et puis au fur et à mesure tu fais ah ouais ok et à la fin tu fais ah mais c'est génial et tu vois l'évolution de ce qui se passe avec les musiciens et tout et je trouve que c'est brillant voilà tout simplement. [01:09:47] Speaker A: Excellent album aussi. [01:09:48] Speaker B: Ça m'a fait la même chose la première fois que j'ai vu ce clip à l'époque je faisais pas du tout je savais pas que je ferais des clips un jour mais quand tu le. [01:09:55] Speaker C: Regardes tu fais ah putain Puis il. [01:09:57] Speaker B: Y avait des petits effets spéciaux et tout, à l'époque c'était pas si courant dans les clips d'avoir des effets spéciaux comme ça. [01:10:04] Speaker C: Non mais c'était un moment où il. [01:10:05] Speaker A: Y avait des moyens aussi pour... Ouais. [01:10:07] Speaker B: Ouais, mais il y a plein de trucs... [01:10:08] Speaker C: Mais il y a des bonnes idées, tu vois, il y a des bonnes idées. [01:10:10] Speaker B: En fait, je trouve que le clip est frais comme le groupe l'était à l'époque. [01:10:15] Speaker A: D'accord. Est-ce que juste avant de lancer les clips on peut conclure sur il vaut mieux avoir de bonnes idées et un budget moyen qu'un grand budget et des idées de merde ? [01:10:23] Speaker B: Tu peux faire des très bons clips avec pas de budget si tu as une très bonne idée. [01:10:28] Speaker C: L'idée c'est ce qu'il y a de mieux. [01:10:29] Speaker F: Et parfois c'est même la contrainte qui te contraint à trouver de bonnes idées. [01:10:32] Speaker C: Alors ça c'est mon quotidien. [01:10:34] Speaker A: J'ai ça au crayon gris. Désolé, ça s'appelle être un débile. [01:11:27] Speaker D: Nature Yeah I'm a freak If only I could be as cool as you As cool as you Body and soul. [01:11:38] Speaker F: I'm a freak I'm a freak. [01:11:59] Speaker A: Paris. [01:12:28] Speaker D: Nature ! [01:13:18] Speaker A: Je suis un frère. [01:14:05] Speaker D: C'est parti ! Nothing's impossible Now we have the time to wake them up Dans l'infirmer C'est parti ! [01:18:10] Speaker A: Eng Bang, le meilleur du métal et de l'alternative rock, c'est comme ça. Tous les dimanches ce soir, je le rappelle, en live Twitch, dites-le à vos amis, dites-le à toutes les personnes qui aiment le métal de venir. Ils découvriront, après ils choisiront s'ils aiment ou pas. Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas. Mais en tout cas, il y a du métal en live Twitch tous les dimanches et c'est intéressant puisqu'on partage des clips. On rencontre des personnalités et des gens qui travaillent dans ce domaine musical. Et ce soir, c'est Julien donc qui est réalisateur et qui a fait ce clip qu'on vient de regarder de The Old Dead Tree. [01:18:38] Speaker C: Exactement. [01:18:39] Speaker A: Et c'est vrai que quand on regarde ça, j'avoue, moi j'y connais vraiment rien, en plus techniquement je suis vraiment une derme, c'est vraiment pas quelque chose qu'on peut me raconter, ça m'intéresse mais j'oublie directement. L'alcool probablement... [01:18:51] Speaker B: Bienvenue dans ma vie ! [01:18:52] Speaker C: Welcome to my life ! Il se raconte plein de trucs et. [01:18:55] Speaker A: Puis en fait... Non mais des fois il me dit mais je t'ai déjà dit, je fais ah ouais bah je me souviens pas. J'avoue ça je peux pas dire le contraire. Mais c'est vrai que quand on regarde ça en tant que spectateur en fait on se dit ah c'est joli mais on voit pas tout le boulot qu'il peut y avoir derrière. J'ai déjà vu deux trois fois des trucs que tu m'as montré un petit peu de ton boulot de la journée mais... Bon là c'est un clip dans la forêt, on n'y revient rien. T'as d'infos aussi dans les carrières ? [01:19:17] Speaker C: Alors ça je voulais revenir là-dessus parce qu'effectivement ça m'avait un petit peu emmerdé. C'était Jérôme Rira qui avait dit ça lors des Metal Awards je crois. Les triomphes du metal. [01:19:29] Speaker B: C'est revenu plusieurs fois. [01:19:31] Speaker C: Et effectivement, ça m'avait un peu emmerdé entre guillemets. Je ne fais pas que des clips dans les forêts. Mais c'est vrai que c'est un mec qui connaît le métal, qui connaît l'économie du métal. Et c'est vrai que je trouve ça un peu dommage qu'ils disent qu'il y a beaucoup de clips dans les forêts. Le souci, c'est que si on fait des clips dans les forêts, c'est parce qu'effectivement, ça coûte moins cher. Après, il y a des concepts. Là, j'ai écrit un concept parce que je me suis dit, bon voilà. Après, il y a plein de choses qui amènent à ça. C'est-à-dire que je ne me suis pas dit, je veux absolument faire un clip dans une forêt. C'est qu'il y a le groupe qui m'amène un morceau, qui m'amène un budget, qui m'am Et je me dis, bah tiens, j'ai envie de, voilà, alors je ne peux pas t'expliquer comment je suis arrivé à cette histoire, mais je suis arrivé à cette histoire, je me suis dit, je peux la tourner dans une forêt, voilà. Et voilà, et après, il y a d'autres clips comme ça où... Tu décides pas si tu vas tourner dans une forêt. Y'a un moment donné t'as une idée et tu te dis tiens bah en plus c'est cool je peux la faire dans une forêt donc c'est sûr que ça coûte moins cher de louer un studio ou que de louer une baraque ou que de louer voilà donc c'est vrai que... Et y'a pas d'autorisation à demander j'imagine ? Y'a pas d'autorisation à demander, enfin ça. [01:20:30] Speaker A: Dépend où tu vas. [01:20:30] Speaker C: Mais moi j'ai la chance d'avoir... Ça. [01:20:33] Speaker B: Dépend ce que tu fais aussi. [01:20:34] Speaker C: Ouais exactement, si tu fais bon là il y avait des armes à feu, tout le monde s'en foutait, on était perdus dans le plein milieu d'une forêt, je me suis dit il y a peut-être des flics qui vont arriver parce qu'on avait quand même des kalash et des explosions. [01:20:42] Speaker A: Non parce que effectivement ça aussi on peut pas imaginer que ce soit des vrais parce que enfin moi quand en antenne effectivement ça a été non c'est des vrais je t'arrache Et je me. [01:20:52] Speaker B: Suis dit... Des vrais mais pas avec des vraies balles ? [01:20:54] Speaker A: Oui, oui, non, bien sûr, mais c'est juste aussi comment se fournir, c'est des détails peut-être cons pour... Je sais pas, c'est complexe. [01:21:02] Speaker B: Faire appel à des professionnels ? [01:21:04] Speaker C: Exactement, c'est-à-dire que là, par exemple, pour ce clip-là, c'est pas des fausses armes, c'est des armes qu'on appelle des armes délimitarisées, un mot très relou à dire, et en fait c'est les mêmes armes, sauf que tu tires à blanc tout simplement, ça fait le même bruit, ça fait les mêmes muzzles comme tu disais, la petite lumière du canon, et les explosions sont des vraies, c'est-à-dire que ce n'est pas des effets visuels, elle a enterré des explosifs et puis elle a fait péter l'explosif. C'est l'armurière. [01:21:30] Speaker A: Les gens qui se baladent à côté doivent être content du réacteur. Tous les coups de feu, toutes les. [01:21:33] Speaker F: Explosions, il n'y a rien de numérique du coup. [01:21:34] Speaker C: Exactement. Donc tu vas t'isoler dans une forêt où tu sais potentiellement qu'il ne se passera pas grand-chose parce que de toute façon c'est entouré de chasseurs, c'est pas le même bruit tu me diras. Mais en tout cas en revenant pour ce clip, pour les forêts etc. Oui il y a des forêts, parfois il y a des maisons, parfois ça dépend des budgets. Moi j'ai réussi parfois à obtenir une église pour tourner un clip d'Arnaud. Donc tu cherches, t'essayes des choses. [01:22:08] Speaker A: Et quand tu construis ton scénario, que tu sais que tu dois avoir des spécialistes, tu les trouves comment ces spécialistes ? [01:22:14] Speaker C: C'est des rencontres, des choses... Voilà, moi par exemple, l'armurière, là c'était pendant le Covid, donc j'ai eu un petit peu de temps pour refaire un peu mon réseau, etc. Et j'ai rencontré un groupe qui m'avait contacté, qui n'existe plus d'ailleurs malheureusement, parce que c'était un groupe qui était vraiment très très chouette, un groupe qui s'appelait Bullrun. qui sont devenus des amis, donc j'ai quand même gagné quelque chose dans l'affaire. Et on a fait un super clip, ils avaient un peu de budget et l'histoire parlait d'un couple, d'un machin, etc. qui s'embrouillait et tout. Et puis, le batteur du groupe me dit, je connais un armurier. Moi, je n'avais jamais travaillé avec un armurier. Je le connais et tout, il peut me faire un tarot. Puis c'est le Covid, personne ne travaillait, tu vois. Et donc, je me retrouve à aller chez ce type. Et donc il y a un rendez-vous complètement ubuesque, super sympa, c'est la première fois de ma life, puis les armes ce n'est pas ma passion non plus. Et il me dit, tiens je vais te montrer, tu vas voir. Et donc, mec tu vas chez lui, dans son sous-sol, tu as la seconde guerre mondiale. [01:23:13] Speaker A: C'est simple que quand on n'est pas passionné par ça, quand on rentre dans un endroit qui est rempli d'armes, c'est pas rassurant. [01:23:19] Speaker C: Et j'ai dit moi j'aimerais pour ce clip là, j'aimerais un fusil à pompe et un bazooka. Ok, pas de problème. Et donc je me suis retrouvé sur ce tournage avec un fusil à pompe et un bazooka. Et donc voilà, tu fais les effets et tout machin. Et donc on a fait une explosion mortier, un truc complètement fou et tout. Et je pense qu'il y a des gens qui se sont dit c'est cool les effets spéciaux. Non non, le comédien a vraiment couru. Il y a eu une explosion derrière lui et ça l'a soufflé. Il est tombé sur un matelas. [01:23:45] Speaker A: Au moins ça fait vrai. [01:23:47] Speaker C: Mais oui voilà. [01:23:48] Speaker F: C'est palpable. [01:23:51] Speaker A: C'était fait en sécurité oui. [01:23:52] Speaker C: Mais donc ouais c'était super intéressant et donc là ça faisait longtemps que je voulais potentiellement refaire un truc avec lui mais c'était voilà et puis là il y a eu cette opportunité de scénario avec ce personnage c'est de soldats qui doivent... [01:24:08] Speaker A: Mais ce que je veux dire c'est que c'est toujours des rencontres finalement, c'est professionnel. Soit tu peux travailler, quel que soit le domaine, je veux dire que l'armurier, mais c'est que des rencontres, il n'y a pas d'endroits qui rassemblent un peu des noms. [01:24:19] Speaker F: Il n'y a pas un annuaire. [01:24:21] Speaker B: Ça existe aussi, mais après je pense que... Contredira peut-être, mais on est dans une économie qui est quand même un peu compliquée. Et du coup, c'est vrai que c'est un peu les rencontres qui créent l'occasion. Parce que si tu connais déjà les gens... que t'as déjà un bon feeling et tout ça, c'est plus facile de les emmener faire un truc où ils seront payés moins que normalement, parce que pour le plaisir de créer un truc un peu cool. [01:24:48] Speaker C: T'embarques les gens dans des projets, un truc comme ça, même mon équipe tu vois, je leur ai dit bon les gars j'ai pas beaucoup de sous par contre, on va faire des images qui vont être cool, on va faire des explosions, t'as pas l'opportunité de tous les jours de faire ça tu vois. Donc c'est vrai que j'ai eu la chance de faire ça. Là, le week-end dernier, j'ai tourné avec un grand monsieur des effets spéciaux gore français qui s'appelle David Scherrer, qui est un mec qui fait des corps, tout ce qui est dégueulasse, les tripes à l'air, les machins, et c'est un mec qui est vraiment spécialiste là-dedans. Et donc j'ai fait un clip pour un groupe où il fallait le déguiser en zombie. et on l'a fait ça et c'était la première fois que je travaillais avec lui, c'est la première fois que je travaille avec un maquilleur effet spéciaux où je sais que le mec, quand il va faire un maquillage, c'est trois heures. Donc il faut que tu prennes ça en compte dans ton découpage, de savoir que pendant trois heures, je ne peux pas utiliser cette personne-là. Cette personne-là, je l'avais rencontrée il y a longtemps par un autre pote et j'ai essayé de travailler avec lui plusieurs fois et là, ça y est, ça s'est fait. il y a le seul truc que j'ai pas encore fait et pourtant je connais un mec qui a des animaux et j'ai un pote, enfin un pote, je connais un gars qui a un ours. Et je me dis, ça serait trop trop bien. [01:25:54] Speaker A: Ah c'est des rencontres, on n'a pas dit que des bonnes. Sur une mode très bonne personne, je plaisante. [01:25:58] Speaker C: Non mais un mec, son métier donc c'est éleveur d'animaux pour le cinéma et donc il a un ours, il a des tigres, etc. Et c'est vrai que bon, après voilà, il y a Je sais que ces gens-là, ils font très attention aux animaux et tout, ça reste quand même des gens qui ont des animaux en cage chez eux, etc. Mais c'est vrai que pour le petit kiff, faire un clip avec... Voilà, ça doit être très compliqué, je sais que c'est compliqué, il faut vraiment que tu répètes exactement ce que tu veux, il faut que tu lui dises... En fait, tu peux pas improviser. [01:26:22] Speaker B: Parce qu'il est obligé d'entraîner l'ours pour ce qu'il doit faire. [01:26:26] Speaker C: Tu peux pas dire, j'aimerais que l'ours fasse ça. [01:26:28] Speaker A: Non. [01:26:29] Speaker C: Tu as prévu un mois avant que l'ours fasse ça, tel plan, tel cadre, parce que le mec sur place il peut venir. [01:26:36] Speaker A: Vous n'êtes pas en train de faire un maquillage ? [01:26:39] Speaker B: Si tu changes le truc et que l'ours il réagit pas bien, bon c'est compliqué quoi. [01:26:43] Speaker A: Ah bon je vois pas pourquoi. [01:26:44] Speaker B: Oh il y a des têtes... Non. [01:26:48] Speaker A: Oui, c'est sûr que si c'est quelque chose que t'as pas encore fait, mais ce qui me fascine c'est justement que ce soit des rencontres. Donc je me dis, en vérité, pour faire ce boulot avec ces moyens-là, parce qu'encore une fois on parle d'économie limitée, si t'as des sous tu peux demander aux gens de trouver des gens, c'est plus simple j'imagine, mais... [01:27:06] Speaker B: Il y a un truc, c'est vrai que quand t'as de l'argent, généralement tu peux avoir tout ce que tu veux. Il y a peu de choses qui résistent à l'argent. [01:27:12] Speaker A: Oui c'est vrai mais c'est très triste mais du coup si t'es timide c'est un peu mort quand même quoi. [01:27:17] Speaker C: Ah ouais j'ai envie de te dire, moi je pense que c'est grâce à ce métier aussi où je me suis permis de faire des trucs, enfin tu me l'aurais dit que j'allais le faire, je t'aurais dit ouais je sais pas trop et puis il y a des moments où t'as pas le choix. C'est comme trouver une église, tu vois. Je me suis dit bon... En plus, il y a des moments où je me dis mais pourquoi j'ai écrit ça ? Je suis trop con, quoi. Tu vois, il y a des moments où je me tire des balles dans les pieds en me disant c'est moi qui écris les scénarios. Parfois, c'est... Il y a plusieurs méthodes. C'est soit le groupe me donne carte blanche et il me dit écoute, on te file le morceau et tu réfléchis tout seul et on n'en a rien à foutre. Soit le groupe me dit nous on aimerait parler de ci ou de ça. Ou parfois le groupe vient avec une idée et là je la transforme au... [01:27:54] Speaker A: C'est quand même mon métier. Votre idée est merveilleuse. On va peut-être la revoir. Mais c'est plus la même chose. Oui, mais c'est quand même mieux. Mais votre idée était très bien. [01:28:02] Speaker B: Il y a des raisons. [01:28:04] Speaker A: Non, mais ça aussi, c'est un métier. Je veux dire, tu ne peux pas t'improviser. Enfin, tu l'as appris au fur et à mesure probablement. Mais ce que je veux dire, c'est qu'il y a des groupes qui doivent arriver avec des idées. Je veux dire, comme moi, quand je te dis, tiens, si on faisait ça, tu me dis, ah ouais, bien sûr, super. Non mais c'est vrai, moi j'ai eu assez de chance et ça peut être relou, ça peut être méga relou quoi. [01:28:24] Speaker B: Tu peux aussi dire au groupe, non je ne suis pas intéressé. [01:28:27] Speaker C: Oui aussi. [01:28:28] Speaker B: Si tu vois qu'ils tiennent mordicus à un truc que t'as pas envie de faire et que... Moi c'est un peu le truc que j'ai fini par faire, c'est quand même des trucs où tu vas passer quand même au minimum deux à trois semaines de boulot dessus, c'est ça qu'il faut. Les gens se rendent pas compte mais... Avant de tourner, il y a du temps parce qu'il faut faire des allers-retours, il faut trouver les gens. Donc il y a trouver l'idée, trouver comment on va faire, faire les découpages, trouver les gens, booker les gens. Après, il y a le tournage qui peut prendre plusieurs jours. Et après, il y a toute la post-prod qui prend aussi beaucoup de temps. Donc en vrai, c'est deux, trois semaines de temps où tu sais qu'au final, tu vas gagner très peu d'argent sur ce truc-là parce que Malheureusement, on a toujours envie de mettre le maximum qu'on peut dans l'image, et si on fait intervenir des gens, on n'a pas envie de les payer une misère non plus, donc on finit toujours par se dire, au bout d'un moment tu te dis bon alors, je vais gagner trois Copec, est-ce que j'ai envie de gagner trois Copec et passer autant de temps pour faire un truc que je vais trouver bof ? Et du coup, il y a des idées, tu refuses. [01:29:38] Speaker A: Il faut savoir dire non. [01:29:39] Speaker C: Et puis t'as l'inspiration. L'inspiration, moi, c'est vraiment le truc qui me panique le plus, entre guillemets. Comme disait Ben aussi, il y a la logistique. Moi, je t'avoue que la logistique dans mon métier, franchement, ça me saoule grave, mais je suis obligé de la faire. C'est-à-dire que moi, mon métier, normalement, c'est d'écrire, de tourner et de monter. Et il faut que je me retrouve à dire qui va dans quelle voiture, à quelle heure vous devez arriver, qui s'occupe de la bouffe. Voilà, et ça c'est vrai qu'il y a des moments où je me suis tapé des jours de stress en me disant mais comment je vais faire pour avoir ce camion, comment je vais faire pour aller louer cette lumière, comment je vais faire pour... des trucs de logistique qui sont vraiment pas du tout intéressants dans ce que je veux faire et qui parfois prennent le dessus sur l'artistique, tu vois. Et donc tu te retrouves fatigué ou un peu énervé parce que t'as pas eu ci ou ça, et donc tu fais des images moins bien parce que t'as eu un problème de camion... Et après, au niveau du feeling, de la créativité, c'est-à-dire que moi, il y a des moments où je suis obligé de poser des jours en me disant, là, il faut que je pose des jours pour écrire. Mais je ne sais pas si ça va sortir pendant ces jours-là, tu vois. C'est pas quand on me demande, tiens, fais un montage. Bon, j'ai trois images, je fais un montage et je le fais. Là, quand je me pose des jours dans la semaine... [01:30:40] Speaker A: Tu ne gagnes pas d'argent et tu ne sais pas si tu vas en gagner. [01:30:43] Speaker B: Non, mais c'est surtout que la créativité... Non, mais il y a aussi que la créativité, tu ne choisis pas quand elle sort. [01:30:50] Speaker C: Exactement. [01:30:50] Speaker B: Bon alors je devais écrire un clip, alors aujourd'hui je me mets devant ma feuille blanche et c'est bon, c'est pas remplir un tableur Excel. [01:31:00] Speaker C: C'est ça qui est très difficile parce qu'il y a des moments où je me cale deux jours parce que j'ai deux jours et puis là donc déjà faut avoir l'idée et puis après tu te dis putain si j'en ai pas je décale parce qu'après je suis plus disponible, je suis sur un autre tournage, sur un autre truc et là t'as la deadline qui arrive. [01:31:13] Speaker B: Et l'anxiété est vraiment, enfin dans mon cas, l'anxiété de ne pas trouver, ça bloque beaucoup la créativité. C'est pour ça que des fois tu me dis non mais tu peux faire un truc et je te dis non ça marche pas comme ça. Parce qu'en fait quand tu fais rien, c'est-à-dire qu'il faut que tu puisses te détendre pour pouvoir créer. Sauf qu'en fait si tu fais rien, tu te sens coupable de rien faire. [01:31:42] Speaker A: C'est là que ça tourne et que ça sent venime. [01:31:46] Speaker B: Du coup, j'ai une question pour toi parce qu'on parle de production et de créativité. Il y a deux aspects quand on est producteur réalisateur. C'est deux métiers qui s'opposent. Le producteur est là pour faire en sorte que ce que le réalisateur veut soit possible, mais aussi soit possible avec le budget qu'il a. Et le réalisateur, son but, c'est de faire le meilleur truc, peu importe le budget. Et normalement, le producteur est là pour s'arranger et insister sur les choses où il pense que le réalisateur a raison de mettre du budget et où il dit, là, ce décor-là, il le faut absolument, donc on va mettre ça. Par contre, il y aura deux techniciens en moins et on va se galérer à porter des lumières parce que c'est moins important de porter des lumières que d'avoir ce décor. C'est deux jobs un peu différents. Et le problème, c'est que dans le métal, tu dois tout faire. C'est très rare d'avoir des vrais producteurs à côté d'un réalisateur et moi j'ai ce truc de quand je pense à une idée, je pense à comment je vais aller la réaliser et en fait c'est très très frustrant parce qu'en fait tu te coupes énormément de choses parce que tu sais que ça va être trop galère en prod et que du coup tu laisses tomber. Apparemment toi tu fais pas vraiment ça comment tu fais, comment tu arrives à gérer cette balance entre réalité économique et volonté de réalisation. Non mais les gens se rendent pas forcément compte de cet aspect. [01:33:18] Speaker C: Non et en plus parfois je me tire vraiment des balles dans les pieds. C'est à dire que je me dis... Moi la première chose, c'est pour ça que je me tire des balles dans les pieds, parce que moi la première chose qui me vient c'est la musique. C'est à dire qu'à partir du moment où j'ai une idée, alors ça m'est déjà arrivé de d'essayer de tenir cette idée parce que je sais que c'est la bonne, je sais que la musique m'inspire ça, donc je me dis que c'est la bonne et tout. Et deux ou trois fois où je me dis non mais en fait j'abandonne, c'est trop compliqué. Et donc tu pars sur autre chose. Mais c'est vrai que parfois j'écris des trucs, je suis super content, je fais des maquettes avec le nombre de plans que je veux faire dans mon clip, etc. Et après je me dis, et après quand j'arrive dans la problématique de la production, il y a des moments où je me dis, putain mais pourquoi j'ai écrit ça ? Et puis t'y arrives, tu le fais, tu te surdépasses en te disant ben voilà. Et pareil pour les décors extérieurs. Moi il y a des moments là depuis, là donc j'ai fait six clips là depuis le mois de juillet, les décors extérieurs j'en pouvais plus quoi, parce qu'à chaque fois je priais. pour qu'il fasse beau, ou qu'il fasse pas beau, mais le décor extérieur c'est un quelque chose. [01:34:15] Speaker B: Que ce soit pas trempé, qu'il fasse pas trop froid, qu'il se mette pas à pleuvoir, qu'il y ait pas trop de vent. Parce que là typiquement dans le clip qu'on vient de voir, il y a énormément de fumée en extérieur. La fumée en extérieur, c'est un cauchemar ! [01:34:27] Speaker C: C'est magnifique ! [01:34:28] Speaker B: Mais tu peux pas gérer. Parce qu'en plus, il faut que ce soit raccord d'un plan à l'autre. Tu peux pas avoir un plan où il y a un petit pétouille de fumée et puis un plan où t'as un gros nuage. Donc, il faut à chaque fois que tu balances de la fumée, t'attends que ça se dissipe, tu commences à tourner. Et si le vent, d'un seul coup, il se lève, le truc se barre. Si tu rebalances de la fumée, ça se voit parce que t'as des gros paquets qui partent. [01:34:50] Speaker C: Ou le courant d'air. À un moment donné, tu te dis, allez, action, tu mets de la fumée, là t'as la fumée qui part de l'autre côté. [01:34:56] Speaker B: On déplace la machine à fumer, donc il faut que tu déplaces le courant d'air. [01:35:00] Speaker C: Et le courant d'air change de côté. Oui, bien sûr, évidemment. Par exemple, il y a ce clip-là qu'on vient de voir pour Zioldetri, il y en a un autre qui est sorti 2-3 semaines après où l'histoire se passe dans un espèce de futur proche où c'est la canicule de bâtards et les gens vont crever parce qu'il n'y a plus d'eau sur Terre. Je l'ai tourné mi-octobre. Je devais le tourner au mois de juillet, mais je n'ai pas pu pour des raisons de production. Et là, je me suis dit, bon, on y va. Mais s'il pleut, c'est mort. Je ne peux pas tous mes extérieurs. Et j'ai eu tellement de chance qu'il y a eu un espèce de deux jours où il y a eu un plein soleil. Donc, il y a plein de choses. [01:35:36] Speaker A: Que tu... Du coup, t'as plus d'anxiété de tout le stress qu'il y a en amont pendant que tu le fais aussi. C'est l'enfer. Il n'y a aucun moment à part. [01:35:45] Speaker B: À la fin, Non, à la fin t'es dégoûté. Généralement c'est 2-3 ans après, tu le re-regardes et tu fais, ah c'était pas si mal. [01:35:55] Speaker C: T'es toujours un peu frustré. T'es toujours un peu frustré d'avoir, putain j'ai pas fait ça comme ça, ça ça marche pas, machin. Et c'est là où tu rattrapes et c'est pour ça que je te disais tout à l'heure en antenne que moi j'ai toujours eu un peu peur de faire des clips sans groupe. parce que le groupe te permet, s'il y a un faux raccord, s'il y a un plan que t'as pas eu le temps de tourner avec le scénario, bon, tu mets un plan de guitare, tu mets un plan de batterie, ça passe, tu vois. Et là, donc récemment, j'ai dû faire trois clips sans groupe. Et là, je me suis dit, ok, donc je voulais jamais en faire. Là, je me retrouve à en faire trois. Et tu écris autrement, tu écris des courts-métrages, tu fais attention aux faux raccords. Ça reste un clip, donc tu peux te permettre certaines choses. Mais ouais, c'est un autre exercice, et voilà. [01:36:38] Speaker A: Et puis quand tu le fais, je me tourne un peu vers toi aussi, parce que du coup, pour un clip qui dure 3 minutes, c'est combien d'heures de rush ? [01:36:47] Speaker B: C'est bon, si c'est juste un groupe qui joue et que t'as un décor, Ça va. [01:36:53] Speaker A: Tu mets plusieurs caméras et tu... Non. [01:36:55] Speaker B: Non parce qu'en fait ta lumière elle est... Enfin tu peux faire ça mais généralement ça rend pas bien parce que la lumière il faut toujours que tu triches. [01:37:03] Speaker C: Tu bouges la lumière pour chaque plan. [01:37:05] Speaker B: Donc en fait c'est pour ça que faire un live c'est assez compliqué parce qu'il faut que ta lumière marche pour tous tes cams. [01:37:13] Speaker C: Parfois il y a des groupes où tu fais un plan large parce que tu es obligé de voir le groupe, comme celui-là qu'on vient de voir où il y avait un plan large. Parfois tu peux faire un clip où tous les membres sont séparés. Donc là tu fais une lumière par musicien et puis bon voilà t'as pas un plan large à faire. Parce que qui dit plan large dit beaucoup de lumière et un grand espace aussi tu vois. Donc c'est tout de suite d'autres complications quoi. [01:37:32] Speaker A: D'abord tu fais beaucoup d'images par sécurité aussi ? [01:37:37] Speaker B: Ça dépend de chaque réalisateur. Il y a une règle qui dit, normalement, c'est 20 minutes tournées, 1 minute montées. [01:37:46] Speaker C: J'ai pas compté. [01:37:47] Speaker B: J'ai pas compté mais je commence à être fatigué. Ça change beaucoup que si tu fais une fiction ou si tu fais juste du playback, si c'est plein de playbacks différents. [01:37:58] Speaker C: Et puis dans le métal, on est obligé de faire beaucoup d'axes aussi. Ça dépend du morceau mais quand t'as un truc qui bourrine un petit peu, pour que ça soit dynamique, il faut que tu fasses beaucoup de cuts. donc tu vas faire 2-3 angles divers et variés. Parfois quand la musique est un peu plus tranquille, là tu vas laisser des plans un peu plus longs, donc c'est bien aussi, mais par contre tu as moins de marge de manœuvre aussi. Et donc tu t'adaptes à chaque fois. C'est pour ça que c'est super intéressant parce que... parce que c'est jamais la même chose, mais en même temps tu recommences souvent à zéro, même avec moi. [01:38:27] Speaker A: C'est ça ce que je veux dire, ça ne peut pas se passer exactement comme tu le veux. [01:38:31] Speaker B: Non, et puis c'est là où c'est important de pouvoir, ce qu'il disait tout à l'heure par rapport au fait de pouvoir te concentrer, c'est aussi qu'en fait... même si t'as pas écrit un découpage avec tes plans, Réal, il a le film dans sa tête et du coup, il est capable de voir s'il y a un truc qui change, il peut imaginer dans sa tête comment il va faire ses transitions pour que ça marche. Mais ça, ça implique de pouvoir être suffisamment concentré sur un... sur un film, enfin sur le projet. Et du coup, c'est pour ça que quand t'es obligé de faire la réale plus les images, plus la technique... [01:39:10] Speaker A: C'est comme si tu te dédoublais. [01:39:11] Speaker B: C'est-à-dire qu'en fait, tu peux pas porter la même attention sur tous les trucs. [01:39:16] Speaker F: T'es obligé de penser à tout et t'as des trucs que t'es obligé de négliger un peu ? [01:39:20] Speaker B: Bah forcément, si t'es en train de penser à comment tu vas régler ta lumière, tu penses pas forcément à comment il va regarder tel truc. Et du coup... Et du coup bah. [01:39:32] Speaker A: À la fin t'as envie de te pendre. [01:39:34] Speaker B: C'est pour ça que t'as toujours tendance à essayer de tourner un petit peu plus que ce que tu as besoin pour avoir un peu de... de sécurité. [01:39:40] Speaker C: Et puis moi je suis monteur donc il y a des réalisateurs qui ne sont pas monteurs. Donc eux ils réalisent et puis... Ouais. [01:39:46] Speaker A: Ça te donne un atout en plus. [01:39:48] Speaker C: Ouais je sais que ce qui va me manquer, potentiellement je vais le savoir. Je vais savoir que là il faut vraiment que je fasse ce plan là pour potentiellement me sécuriser. Après il y a des moments où je ne le fais pas, j'oublie ou parfois là tu vois sur le dernier clip que j'ai fait il y a une scène où je voulais faire un plan large, ça ne marchait pas. et puis je me suis dit que j'allais faire des gros plans et puis les gros plans j'ai pas fait de raccord mouvement, c'est-à-dire que j'ai pas les personnages qui bougent pour pouvoir raccorder dans mon plan large et je me suis fait baiser et donc là au montage j'ai galéré parce que j'avais pas fait juste ce petit raccord mouvement qui m'emmerde. [01:40:15] Speaker B: Quoi et donc... Ouais ça aurait pris. [01:40:18] Speaker C: 10 minutes à faire... Oui qui aurait rien pris ! Mais voilà il y a des moments où le temps, le planning, toujours pareil, l'argent, le fait que tu fais un clip une journée et demie au lieu de deux, voire trois parfois. Ce qui n'est pas bien, mais il y a des moments où tu n'as pas le choix et tu le fais, tu te lances dans l'aventure. [01:40:38] Speaker A: C'est quand même un métier où tu apprends énormément de choses du coup. [01:40:42] Speaker B: Notamment à être frustré. [01:40:45] Speaker A: Et à gérer ta frustration. Mais non, à gérer la frustration, à gérer le stress. Enfin je veux dire, tu me le dis souvent, tu dis, des fois tu me dis, ça tourne, juste ne viens pas embrouiller le truc, je suis désolé. Non mais c'est parce que j'ai compris mais dans l'entente d'une deuxième personne, ça valide vraiment les trucs, c'est juste que. [01:41:03] Speaker B: Ça... Parce que jusqu'ici tu croyais que je te mentais. [01:41:05] Speaker A: Mais non, mais c'est juste que... Ah. [01:41:06] Speaker B: Bah j'ai bien compris. [01:41:08] Speaker A: Mais merde. [01:41:08] Speaker B: Super ! [01:41:09] Speaker C: Quand tu t'envoies chier, ce n'était pas gratuit. [01:41:11] Speaker A: Mais du coup... Non mais... C'est pas par peur de méchanceté. [01:41:16] Speaker B: Des fois j'ai un petit plaisir, des fois j'ai rien à faire, je lui fais « Attends, attends, je suis concentré ». [01:41:21] Speaker A: Mais du coup toi t'es tout le temps en réflexion permanente, ça tourne tout le temps ? [01:41:24] Speaker C: Ouais, souvent. [01:41:25] Speaker A: Est-ce que c'est un peu une spécificité des gens qui travaillent dans ce métier ? [01:41:28] Speaker C: Bah y'en a qui prennent de la coke, moi j'en prends pas. [01:41:30] Speaker A: Non mais oui alors bon... Ça serait vraiment que j'essaye. Non... [01:41:34] Speaker B: Seulement je connais des gens qui pourraient m'aider. [01:41:37] Speaker C: Apparemment ça aide, je sais pas, mais... [01:41:39] Speaker A: Je suis pas sûr vraiment de l'idée non plus, mais juste, j'ai l'impression que c'est le cas de toutes les personnes qui font votre boulot, c'est que ça tourne, tu vas te coucher, ça tourne toujours, parce que t'as toutes tes problématiques, qui sont donc des milliards. [01:41:52] Speaker B: Il y a des réalisateurs, pour qui c'est pas comme ça, parce qu'ils ont des gens qui sont là pour mouliner pour eux. Quand t'es producteur, réalisateur, là c'est compliqué. [01:42:01] Speaker C: Quand t'es tout quoi. Je sais quand j'écris ou quand je suis sur un tournage, moi je mange très peu, je me réveille à 4h du mat en me disant « attends, j'ai oublié de faire ça », etc. Quand le tournage est passé, tu te dis « c'est derrière toi », ben non, tu te réveilles encore à 5h du mat en te disant « putain, j'aurais dû filmer comme ça », et puis sinon tu te lèves et tu te dis « bon, je vais commencer le montage, parce que de toute façon je suis debout ». [01:42:19] Speaker A: Mais c'est formidable, ça donne apparemment une bonne hygiène de vie parce que vous êtes tous les deux magnifiques, vous avez toutes une belle peau. [01:42:26] Speaker C: C'est le rock'n'roll ça. [01:42:27] Speaker A: C'est parce qu'on prend pas de coke. Non, et c'est pas ça qui fait le nez rouge. C'est juste que je me décroche souvent le nez. Pardon ? [01:42:41] Speaker B: Je pense qu'il n'y a pas que ça. [01:42:42] Speaker A: Oui, mais je suis souvent rumé. [01:42:44] Speaker B: Oui, c'est ça. [01:42:46] Speaker A: Bon, nous allons passer à un groupe qui fait de très beaux clips en permanence. Je pense que tu me vois venir. Rammstein. Rammstein qui... Enfin, eux. [01:42:55] Speaker B: Bah eux ils ont du budget. [01:42:57] Speaker C: Eux ils ont toujours eu du budget en fait. [01:42:59] Speaker F: Je pense que le réalisateur il a un producteur lui aussi. [01:43:01] Speaker A: Il a sûrement plein de gens. [01:43:03] Speaker B: Après je peux comprendre quand tu vas voir une équipe et tu dis bon les gars on va faire un clip pour Rammstein avec des images de ouf. Vous êtes chauds ? Je pense que t'as moins de mal à trouver des gens que quand tu dis « Bon les gars, on va aller dans la forêt de Meudon, au mois de novembre, il va faire moins 16, et il va falloir transporter plein de matos, mais vu que c'est dans une zone marécageuse où il n'y a pas d'accès en voiture, il va falloir porter des kilos et des kilos de matos dans la boue. [01:43:36] Speaker A: Il faudrait que vous participiez au budget quand même ! [01:43:39] Speaker C: » Ou sinon avec un sandwich triangle, d'attacher avec tout le monde quoi. [01:43:43] Speaker B: Vous inquiétez pas, il y aura du taboulet. [01:43:46] Speaker A: Non mais ce que je veux dire c'est que ça vous est arrivé de réussir quand même à rassembler des gens, après on va y aller, mais de rassembler des gens sans budget et des gens qui vont même dire vas-y je serai là, je vais quand même t'aider, enfin je veux dire Didier t'as déjà aidé. [01:43:59] Speaker B: Après il y a des gens qui disent je serai là et puis bon ils sont pas là aussi. [01:44:03] Speaker C: Non non l'idée c'est qu'il y ait des gens qui soient là mais moi j'ai eu, puis après on passera le clip parce que sinon ça va pas le faire mais L'idée c'est quand même que les gens soient payés correctement. Je sais que parfois il y a des moments où tu ne peux pas forcément les déclarer, mais par contre tu peux leur donner quand même un billet. Les gens effectivement sont motivés. De toute façon, ils ne travailleraient pas avec moi. Franchement, je travaille avec les mêmes équipes depuis au moins 2-3 ans. Et ils le savent. Il y a des moments où je leur dis là, il y a un peu plus de budget, c'est cool. Là, il y en a un petit peu moins. [01:44:29] Speaker B: Il y en a, ils sont là depuis plus longtemps que ça d'ailleurs. [01:44:31] Speaker C: Oui, carrément. Donc en fait, tu t'arranges toujours. Et moi, j'ai eu des mauvaises surprises. Quand j'ai commencé dans le métier, j'ai été un peu maltraité, entre guillemets. Et donc moi, j'ai dit, ça, je ne le ferai jamais, en fait. C'est-à-dire que moi, je ne ferai pas ce que j'ai pu subir par des espèces de connards qui profitent du fait que tu es une bagnole, qui profitent du fait que tu es là, que tu as envie de faire du cinéma, des machins, etc. Et puis qui te disent, tu vas faire ça, ça, ça et ça. Il n'y a pas de thunes et ils s'en foutent. Et donc moi ça c'est clair et net, moi à chaque fois les gens ils viennent, ils sont respectés, ils sont nourris, personne n'est baisé. [01:45:05] Speaker A: Putain mais tiens on peut tomber donc sur des connards. Bon alors on va repasser à Rachel. [01:45:11] Speaker B: On en a vu beaucoup des réals qui étaient là, puis pouf ils n'étaient plus là. [01:45:16] Speaker C: On est d'accord là-dessus ? Ça va ça vient, mais ceux qui sont toujours là, ça veut dire que potentiellement ils respectent leurs équipes, qu'ils savent travailler. [01:45:24] Speaker A: Ok d'accord, bon de toute façon ils vont finir toujours par payer quand on fait de nouvelles choses non ? Bon, il y en a qui s'en sortent bien quand même. [01:45:36] Speaker C: Alors, Rammstein, pourquoi ce clip ? Pour moi, c'est pareil, ça fait partie d'un clip, quand je l'ai vu, j'ai fait wow, quelle idée brillante. C'est-à-dire qu'ils prennent les musiciens du groupe, ils les mettent dans le scénario de Blanche-Neige et les Sept Nains, c'est des mineurs, donc au début du clip, les mecs sont en train de... Enfin, tu vois, tu te dis, tiens, qu'est-ce qu'ils foutent ? Tu vois, c'est pareil, qu'est-ce qu'ils foutent ? et puis au fur et à mesure tu te rends compte que ah non putain c'est génial c'est les sept nains, ils sont en train d'être... ils travaillent à la mine, ils vont voir Blanche-Neige, Blanche-Neige c'est une psychopathe qui leur met des tartes s'ils ramènent pas de l'or mais c'est... déjà je trouve que transformer cette histoire est génial et puis encore une fois là ils ne jouent pas, ils ne jouent pas des instruments, ils jouent... ils jouent des rôles et le concept est génial et moi pour moi à partir du moment où moi ce clip j'ai dû le voir une fois voilà je l'ai vu et je m'en suis rappelé, et pour moi un bon clip c'est ça, c'est que tu le vois une fois ou deux et tu te dis bon bah ça fait voilà, ce clip il est sorti quand ? [01:46:30] Speaker A: Ouh là c'est il y a très longtemps ça ! [01:46:32] Speaker F: 2001, 2002, quelque chose comme ça. [01:46:34] Speaker C: Et je ne l'ai pas regardé tous les jours mais il m'a marqué de ouf comme freak de Silverchair parce que l'idée elle était bonne et que tu t'en rappelleras toute ta life quoi. [01:46:43] Speaker A: Et bien on va regarder ça parce que j'ai des questions qui me viennent, il ne faut surtout pas que je les pose. [01:46:47] Speaker F: Je m'en souviens quand j'avais 16 ans du coup, quand j'étais très fan de Rammstein justement, je téléchargeais les clips et celui de Zoda il m'a toujours fait un super effet parce que effectivement, très belles idées, grosses prods, de belles images, il y a vraiment le côté justement les mineurs à la mine avec leurs gros... [01:47:07] Speaker C: On peut le dire ! [01:47:10] Speaker F: Avec leurs marteaux-piqueurs donc qui font... Dodge qualitable ! [01:47:15] Speaker C: Exactement ! [01:47:16] Speaker F: Donc qui correspondent bien à la lourdeur de la musique en même temps, enfin bon, il y a plein de bonnes idées et Rammstein c'est des habitués des clips avec de bons concepts et une bonne exécution. [01:47:27] Speaker A: Ça m'a toujours fasciné. C'est vrai que quand le dernier Rammstein était sorti c'était... Quand est-ce qu'il y a un nouveau clip ? Pour voir un peu où est-ce qu'ils vont aller cette fois-ci. [01:47:36] Speaker C: Ouais, où est-ce qu'ils vont aller, carrément. [01:47:38] Speaker A: Bon allez, on regarde donc ce petit clip de Rammstein et puis on revient juste après avec le petit passage d'Enjoy The Noise, vous allez voir. [01:47:44] Speaker D: 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 C'est parti ! Le soleil m'illumine les mains, peut vous brûler, peut vous brûler. Quand elle se brise les doigts, elle prend feu sur le visage. Elle ne va pas tomber cette nuit. C'est un rêve ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est génial ! Bye bye ! J'aime pas, je mets YouTube. Et j'crois que vous aimez. [01:56:22] Speaker A: Et voilà, c'est une fin. Les choses, c'est ça le professionnalisme. Après il fait pas du direct, c'est la différence. [01:56:33] Speaker B: Tout à fait. On dit merci à Julien Méniel pour son raid. Merci beaucoup. Merci à tous ces nouveaux viewers. N'hésitez pas, l'émission s'appelle Bang Bang, on parle de métal et de musique alternative. Et ce soir on a un invité qui s'appelle Julien Méternic qui est réalisateur. [01:56:53] Speaker A: Qui fait des clips, donc si vous avez envie de savoir comment ça se passe, quels sont les dessous de cette industrie incroyable, vous allez vite comprendre que ce n'est pas chose facile. [01:57:02] Speaker C: Et réalisateurs de clips, qui sont-ils ? [01:57:05] Speaker F: Quels sont leurs réseaux ? [01:57:06] Speaker A: Oui bah écoutez, j'essaie de trouver un employeur à la télé, donc il faut quand même que j'essaie de ne pas être trop vulgaire tout le temps. [01:57:13] Speaker B: Mais reprends de la coke parce que ça va aider. [01:57:16] Speaker A: C'est vrai qu'apparemment oui j'ai vu, je vais pas reparler de la soirée. Mais les gens sont sacrément dynamiques. [01:57:26] Speaker B: Pierre, qu'est-ce qu'on vient d'écouter ? [01:57:27] Speaker A: Nous venons de regarder et d'écouter Enforced avec A Leap Into The Dark qui est un choix d'Enjoy The Noise qui est notre... [01:57:38] Speaker B: C'est vraiment pas sympa. [01:57:40] Speaker A: Le meuble c'est pas cool. C'est plus un meuble, c'est notre journaliste, un intellectuel, il a des lunettes. [01:57:46] Speaker F: A force de leur amener des groupes suédois du coup, voilà, le meuble. [01:57:50] Speaker C: Appelez-le le luminaire. Le luminaire c'est quand même plus classe. [01:57:53] Speaker A: Non, non, ça s'appelle l'intellectuel, il a des lunettes, donc il est forcément intelligent. Ah, ça me rassure. [01:57:59] Speaker F: On m'a déjà appelé le Bernard Pivot du métal, alors bon, au bout d'un moment faut assumer. [01:58:04] Speaker A: C'est mieux... Moi je suis vivant. Et bon, nous vivant, c'est important ! Alors, c'est à lui, pourquoi ce choix ? [01:58:16] Speaker C: Explique-nous, j'enjaille la chanchonnette ! [01:58:22] Speaker F: J'en ai déjà eu des dans ce genre là mais ce combo là très exact, je sais plus, ça doit être assez inédit. Enforced du coup, groupe de thrash crossover donc américain. Comme l'esthétique du clip ne l'indique pas, c'est tout récent, c'est donc « A leap into the dark ». C'est un EP qui est sorti tout juste ce vendredi. Enforced, c'est un groupe qui est plutôt récent, qui existe je crois depuis 2016. Trois albums au compteur, là c'est un EP qui vient de sortir. Et donc groupe de crossover un peu à l'ancienne, avec esthétique à l'ancienne, le son un peu à l'ancienne. Comme j'ai l'impression d'ailleurs que c'est un peu la trend en ce moment chez les chez les groupes de thrash, les groupes de death, etc, d'avoir ce son assez organique, généralement, avec la reverb, avec un peu de room, etc, pour que ça sonne organique, mais en même temps pas cheap, et qu'il y ait cette espèce de mi-chemin entre un son moderne, bien fat, et un son à l'ancienne, qui est typé un peu années 80-90. Et du coup, oui, ce clip qui est avec une esthétique qui est très années 90 pour le coup, avec même le ratio 4 tiers, les effets de lumière stroboscopiques, les filtres, les effets de fusion entre les plans, enfin bon, c'est vraiment, on se croirait revenu à l'époque de Headbangers Ball quoi, avec ce genre de trucs. Mais on avait déjà vu, je me rappelle, le groupe de Deathgate Creeper qui était allé même jusqu'à pousser le vis à mettre les synthés avec la même typo qu'Edmonger's Ball à l'époque. Donc vraiment il y a eu une trend d'aller rechercher cette esthétique-là dernièrement qui est assez marrante. Et ouais, du coup, ce nouvel EP de Enforced, 19 minutes de bourre-pif à la cool. [02:00:08] Speaker C: Ça en plus... De bourre-pif à la cool. [02:00:11] Speaker F: Voilà. Tout à fait. [02:00:13] Speaker A: Il a toujours les bons mots, tu sais, des fois il décrit les pits et il dit non mais c'est bien, c'est se donner des grosses patates dans la gueule à saigné mais en toute amitié. [02:00:23] Speaker F: On avait dit tout à l'heure l'ambiance des concerts, les gens qui vont au concert, c'est ça, c'est l'esprit. [02:00:29] Speaker A: Et je t'adore pas ! [02:00:32] Speaker F: Mais je te relève après. [02:00:33] Speaker A: Oui c'est quand même sympa. [02:00:35] Speaker F: Mais oui du coup Enforced qui vient de sortir cette EP qui défoule et qui en plus du coup ça fait ton t-shirt d'adrénaline de 19 ans. Voilà c'est ça, ça marche bien en plus dans le système de... Excusez-moi, tu. [02:00:52] Speaker B: Fais tellement bien ! [02:00:53] Speaker A: Un peu moins fort que... [02:00:56] Speaker F: Avec les hui-huis à la guitare, oui, tout à fait. [02:00:59] Speaker A: C'est le terme technique. Je pense à Bassan, parce qu'il le fait très très bien, par contre, en criant. Quand tu as ce genre de clip. [02:01:04] Speaker C: Toi tu... Ça me parle un tout petit peu moins, c'est bien fait, c'est bien exécuté. Après moi j'aime bien comme quoi ça fonctionne puisque j'ai dit non mais attendez, il s'est sorti quand ce truc parce que ça fait quand même très années 90. Et bon bah voilà c'était complètement... [02:01:19] Speaker B: L'envie réussie. [02:01:19] Speaker C: Ouais voilà. Format quatrière, la lumière un peu comme ça et tout. Mais après c'est très efficace, il y a des groupes qui choisissent de faire des clips que en prestations scéniques, live, etc. et qu'on s'est super bien fait. c'est cool quoi, ça fonctionne aussi. Moi c'est vrai que j'ai une affection pour le scénario parce que j'aime bien essayer de transcender la musique du groupe et créer des émotions. Après il y a des trucs que je trouve très bien, il y a le travail de Brie Sinker, le batteur de Smashed Combo, qui fait des clips cools. Esthétiquement parlant, il y a des trucs, à chaque fois que je vois ses images je me dis putain il fait tout le temps des images de bâtard et tout. Et voilà par contre lui il n'est pas du tout dans mon créneau. Donc c'est très bien parce que moi je suis plus dans le créneau scénario, fiction, storytelling. Lui il est dans le truc méga esthétique avec des superbes idées visuelles, des concepts. Moi je suis incapable de faire ça, mon cerveau ne fonctionne pas du tout comme ça. La dernière fois il a fait un clip pour Smash Hit, il a recouvert un comédien ou une comédienne je crois de petits cristaux de verre que tu peux trouver sur une boule à facettes. Visuellement j'ai fait Enfin tu t'en rappelles tu vois, c'est encore une fois voilà, c'est que tu peux avoir un storytelling et te dire ah je me rappelle de ce clip parce qu'il m'a marqué, il m'avait touché, voilà. Et puis il y a des moments où tu dis ah je me rappelle de ce clip parce qu'il y avait une idée visuelle qui défonce quoi. Voilà exactement. [02:02:34] Speaker A: Et ça de faire des clips où il n'y a que le groupe ça veut pas dire que c'est cheap. On est bien d'accord. C'est pas que c'est pas qu'il n'y a pas les moyens. C'est juste que c'est une idée. [02:02:42] Speaker F: Ça dépend de comment on va l'exécuter finalement. [02:02:44] Speaker B: Ça dépend de ce qui va avec la chanson je pense aussi. [02:02:47] Speaker C: Ça peut être une envie... [02:02:47] Speaker B: Tu vois typiquement sur un morceau comme ça où le morceau est hyper patate, c'est dur de raconter une histoire et que ça soutienne l'énergie que le morceau impose. Alors que montrer une performance live et balancer des effets des machins bon bah... Donc c'est plus simple. Est-ce que c'est impossible de faire autre chose ? Peut-être pas, mais je pense que si. [02:03:13] Speaker A: Ça marche comme ça, tout est possible. [02:03:17] Speaker C: Après, il y a des groupes qui n'aiment pas ça. Moi, dans tous les groupes avec qui j'ai pu travailler, il y a des groupes qui n'aiment pas la fiction parce qu'il y a eu des mauvais exemples. Et donc ils partent du principe que nous on n'a pas envie de faire de la fiction parce que ça peut être cheap. Moi aussi j'ai vu des clips où ils prennent une copine ou un copain pour faire le comédien, donc c'est complètement méga cheap, les images ne sont pas très belles et donc tout de suite ça dessacralise complètement, ça desserre le groupe. Et là effectivement, moi j'essaye de faire en sorte d'avoir des comédiennes professionnelles, d'avoir une image potentiellement assez esthétique, cinématographique. Et là, voilà, je sais que moi j'ai travaillé avec des groupes qui ne voulaient pas trop en entendre parler, et puis quand ils m'ont approché, quand je leur ai proposé quelque chose, ils me l'ont dit, ils m'ont dit, ben on n'était pas dans ce créneau-là, et puis ben tu nous as rassurés, convaincus, voilà. Il y a vraiment des groupes qui sont hermétiques à ça, et qui préfèrent voir leur gueule en train de jouer, et de sauter en l'air, et tout au ralenti. [02:04:13] Speaker A: Bon après, il vaut peut-être mieux pas voir leur gueule, hein. [02:04:15] Speaker C: Bon bref. [02:04:18] Speaker A: Ça doit arriver, je sais que c'est méchant mais la réalité c'est que les gens ont cette critique et même s'ils vont dire ah non non moi je suis pas comme ça, c'est faux, les gens ont cette critique et malheureusement au fond de nous on a cette critique. [02:04:30] Speaker C: Ce qui n'est pas facile parfois et c'est là aussi tu as un travail de réalisateur et de metteur en scène que parfois les groupes la plupart du temps ils me disent putain on va encore travailler avec Julien, je vais devoir prendre un rendez-vous chez l'ostéo quoi. Parce que je leur dis, les gars, c'est quoi ? [02:04:44] Speaker A: Faut que tu bouges. [02:04:45] Speaker B: C'est pas la semaine dernière où on parlait de ça ? [02:04:47] Speaker A: Si, si, la semaine dernière ou la. [02:04:49] Speaker B: Semaine d'avant, je sais plus. [02:04:51] Speaker A: Mais c'était la semaine dernière, ouais. [02:04:52] Speaker C: Mais ouais, faut les diriger, c'est pas juste les mecs... Bon ben, action, jouez ! Et tu dis non, mec, là tu surjoues. Et ça, la France, on a du mal avec ça, parce qu'on n'aime pas ça, parce qu'on est... C'est pas notre culture d'être des Américains, entre guillemets. Les Américains, ils ont compris tout de suite ça. On leur apprend à l'école de s'exprimer, de dire ce qu'ils ont à dire, de ne pas avoir peur, de prendre de la place. Et en France, moi j'ai lutté pas mal avec ça, que ce soit sur la scénographie, sur scène, où je disais parfois aux groupes en résidence, les gars, sur ce passage-là, essayez de bouger comme ci ou comme ça, essayez d'être synchros. Moi j'ai vu des groupes américains, voire italiens, moi je me rappelle de la Kuna Coil, il y a des concerts que j'ai vus de la Kuna Coil, putain c'était génial quoi ! Parce qu'à certains moments, ils étaient tous synchros, et en France, il y en a plein qui me disaient, Ouais mais bon, c'est trop chorégraphié. Mais non, c'est pas une question... Ça fait vendu. Ça fait vendu et tout. Déjà un concert, tu vends quelque chose. Tu vends un spectacle, tu vends une énergie, tu vends un truc, tu le travailles. T'as des frontman. Quand t'as la chance d'avoir un frontman de ouf qui fait tout le taf par rapport aux autres, bah c'est cool. Tu vois Rob Flynn, le mec il tient le concert tout seul si tu veux. Techniquement ça joue derrière. Mais lui il tient le truc, tu vois. Et t'as des mecs comme ça qui sont... Bah t'oublies le reste. Donc quand t'as un super frontman c'est cool. Mais non, ouais, il faut travailler les groupes au corps en disant, bah voilà, et la plupart du temps, les plus problématiques, c'est soit l'un, soit l'autre, c'est les batteurs. Soit t'as un batteur, genre Frankie Costanza, où t'es trop content de l'avoir parce que le mec, il joue de super méga-amples, il a les dreads, c'est... Enfin y a... [02:06:21] Speaker B: Une vitesse supersonique... [02:06:26] Speaker A: On l'embrasse d'ailleurs. [02:06:27] Speaker C: T'as des super batteurs qui sont... Visuellement le mec a tout compris, c'est super et voilà. Et puis t'as des batteurs qui vont être très techniques. Et eux ils sont genre en mode... Et tu dis non mec lâche-toi, si tu fais une fausse note tout le monde s'en branle parce que c'est du playback. Et au contraire donne de l'énergie et il y en a qui savent pas faire. Et là c'est un peu plus difficile parce que je peux pas leur dire en deux heures je peux pas changer la personnalité du mec quoi tu vois. [02:06:52] Speaker B: Non mais si je bouge comme ça je vais pas pouvoir bien jouer les parties doubles. Ah mais on voit pas tes jambes. On s'en bat les couilles. [02:06:58] Speaker C: Tu sais la pédale de grosse caisse, on lève là. [02:07:03] Speaker B: On va pas voir la peau qui bouge. [02:07:04] Speaker A: C'est juste qu'ils sont bloqués dans le vrai jeu. [02:07:07] Speaker C: Ils ont pas l'habitude. [02:07:10] Speaker B: Il y a aussi je pense des fois c'est un peu En fait ils stressent du truc et toute excuse est bonne pour un peu se dédouaner. Mais c'est complètement humain. [02:07:23] Speaker C: Aujourd'hui ça a changé parce qu'aujourd'hui faire un clip c'est presque devenu obligatoire. [02:07:29] Speaker B: C'est presque plus important que de faire des chansons. [02:07:34] Speaker C: Avant, nous, quand on a commencé, un groupe qui faisait un clip, c'était « Waouh, on a trop de chance ! » Il y en a un, ils ont réussi à réunir 2000 euros, on va essayer de faire un truc... Et là, aujourd'hui, c'est obligatoire. Moi, c'est pour ça que j'ai fait beaucoup de clips de maintenant, du mois de juillet jusqu'à maintenant, parce qu'un groupe qui sort un album doit faire trois clips. Donc soit ils font les trois avec moi, soit ils m'en demandent un et puis ils en font un autre avec une autre personne, etc. Parfois les groupes n'ont pas le temps et puis ils aiment bien ce que je fais, donc ils se disent bon bah voilà, il y a celui-là, celui-là et celui-là. Alors toi déjà tu te retrouves à penser, à trouver des idées pour chaque clip et donc c'est cool parce que t'as du boulot et en même temps t'en as beaucoup trop au même moment. Parce que c'est un peu le problème des intermittents entre guillemets, c'est-à-dire que tout d'un coup il se passe sans rien dans ta vie, et puis tout d'un coup t'as tout le monde qui sort un album au même moment. Et là tu te retrouves avec... Avec 6-7 projets en même temps, et c'est ce qui s'est passé là les 5 dernières mois, et c'était un peu compliqué quoi. [02:08:30] Speaker A: Mais voilà, bon, on va passer peut-être à la suite parce que... Non mais c'était super intéressant, c'est pas la peine de nous compter comme ça. La suite c'est très différent de N-Force. [02:08:42] Speaker F: Ah ouais, on est sur une énergie qui est très différente là. [02:08:45] Speaker A: Un peu plus dans des cimetières, un truc comme ça. [02:08:47] Speaker F: Ouais, un petit peu plus Corbac. [02:08:49] Speaker C: Il y a une énergie dans les cimetières. [02:08:55] Speaker F: Et pour le coup, on part sur du français, on part sur du toulousain, très exactement. Urge, c'est un groupe qui est composé de musiciens de différents groupes toulousains, de différents groupes toulousains, donc qui sont bien implantés dans la place. On en a donc de... je sais plus comment ils s'appellent, un groupe de métal extrême, un peu black avant-garde, plebeyan... Grandstand. Voilà, exactement. Plebeyan Grandstand, voilà. [02:09:26] Speaker B: J'étais proche de la scène toulousaine vers 2005. Je fais un petit bisou au Blindsight. [02:09:33] Speaker C: Je crois que tu parlais du Catherine du Bikini. Qui est quand même l'un des meilleurs. On les salue aussi naturellement. [02:09:39] Speaker A: On leur fait des gros bisous aussi. [02:09:40] Speaker C: On leur fait des bisous parce que le Catherine du Bikini tout le monde s'en rappelle. [02:09:43] Speaker A: Ils sont les bienvenus. [02:09:44] Speaker B: Et ils ont aussi une piscine. Quand t'as un peu de temps sur la date à Toulouse, c'est toujours la meilleure. [02:09:54] Speaker A: En tout cas tu profites pendant quelques minutes d'un peu plus. [02:10:04] Speaker F: Donc du coup, Urge, c'est des musiciens toulousains qui viennent de Plebeyan Grandstand, qui viennent aussi de Bruy, donc si vous ne connaissez pas, groupe de post-rock de très haute volée pour le coup, qui partagent des musiciens avec M83. M83 quand même, parce que le dernier groupe de tournée de M83, c'était les musiciens de Bruy. Donc pas mal quand même. Des groupes d'autres, des musiciens aussi d'autres groupes comme Orm par exemple qui est un groupe de musique instrumentale, musique instrumentale à cordes, acoustique. On va dire enfin bon, plein de talents toulousains. [02:10:38] Speaker A: C'est très varié quand même dans les genres musicaux. [02:10:40] Speaker F: Très varié dans les CV, etc. Mais qui se retrouve pour faire un groupe de cold wave en fait. Vraiment de post punk, cold wave, etc. avec la bonne cathédrale de reverb, tout ça. Je savais que ça te plairait. Donc c'est vraiment musique de Korbach qui sonne très années 80 on va dire et puis en plus je me suis dit avec Halloween qui approche entre le son, l'esthétique, le clip etc on est quand même dans le ton. [02:11:05] Speaker A: C'est très très bon je suis ravi que tu l'aies choisi parce que je me suis dit je vais pas avoir l'occasion de le passer comme ça on est deux je pourrais dire à un ami que c'était un bon choix. [02:11:17] Speaker F: Et donc pour les bonnes nouvelles, ils sortent leur premier album le 15 novembre qui va s'appeler « Here After ». [02:11:24] Speaker B: Ici et après. [02:11:24] Speaker A: Merci. Je suis un peu perdu. [02:11:27] Speaker B: On y va parce que ça urge. [02:11:30] Speaker A: C'est mon côté brésilien. Bon allez, je parle pas de mon maillot. [02:11:41] Speaker D: Ça s'appelle « In Tenebris ». [02:14:52] Speaker C: GOD IS GOD. [02:21:31] Speaker A: Et voilà du bon hard rock. Et ça, ça fait du bien, du bon hard rock. Voilà, ça c'est un petit clin d'œil pour ma maman parce qu'elle adore le hard rock. Je crois qu'elle aime les cheveux gras. [02:21:41] Speaker C: Et la bière, probablement. [02:21:42] Speaker B: Je crois que la lumière a été... Il faut vous ré-éclairer les amis. [02:21:46] Speaker C: C'est moi, c'est moi. [02:21:50] Speaker A: Ce groupe s'appelle Overdrivers, si je ne dis pas de bêtises, et la chanson s'appelle Factory, du hard rock français. [02:21:57] Speaker B: Sur les facteurs, apparemment. [02:22:00] Speaker A: Les facteurs qui vont à l'église. Alors, on aime ou on n'aime pas ce genre musical, ça c'est un autre sujet, mais il y a de l'humour toujours. Est-ce que quand tu as eu, tiens c'est un groupe de hard rock, je sais qu'il faut qu'il y ait un peu de blague. Ou est-ce que c'est le groupe qui t'impose de dire, non mais on est quand même un peu des rigolos ? [02:22:17] Speaker C: Non, on l'a créé ensemble. Ça c'est un groupe qui est vraiment super intéressant, donc un groupe qui vient de Lille. qui fait ce genre de musique et j'ai trouvé ça super bien fait, ce titre était fou. Alors ils sont venus directement avec ce titre, ils m'ont pas laissé le choix, j'ai pas écouté l'album. Ils m'ont dit c'est ce titre là, je me suis dit ok. Alors au début ils étaient très terre-à-terre, c'est-à-dire bon bah c'est l'histoire d'un mec, la chanson parle d'un mec qui va à l'usine et qui a envie de changer de métier, qui a envie de changer de vie, qui a envie de faire du rock'n'roll. On est parti là-dessus, on s'est dit il faut trouver une usine. une usine avec des gens, tu vois, je me suis déjà tout de suite dit, je me suis dit, ça va être compliqué et tout. [02:22:52] Speaker B: Parce qu'il y a l'usine que t'as dans la tête et l'usine de la réalité. Ils ne sont pas les mêmes usines. [02:22:58] Speaker C: Ouais, non, et puis non, mais je sais pas. [02:23:00] Speaker B: C'est comme les gens quand ils disent, non mais on va tourner dans les rues de Paris, machin, et tu fais, vous savez que les rues de Paris dans la vraie vie, c'est pas du tout les rues de film. [02:23:08] Speaker C: Et puis c'est impossible. [02:23:10] Speaker B: Ah oui, en termes de droit. [02:23:11] Speaker A: C'est dégueulasse. [02:23:12] Speaker C: Non mais c'est trop chiant. Et là, donc là, voilà, il s'était parti là-dessus. Et puis ben c'est là où moi je propose des choses au groupe en disant ouais j'ai pas trop envie de partir sur un truc trop classique qui va adhérer complètement aux paroles du groupe tu vois ? Genre un mec qui va à l'usine, tu vois j'avais l'impression de voir dans ma tête les images du documentaire du groupe là qui a jamais marché et qui a fait un documentaire et ils ont marché en ville. Où tu vois le mec qui va à l'usine ou qui va même à l'abattoir, je sais plus ce qu'il fait comme métier enfin bref. Enfin bref je voulais sortir de ça et je me suis dit il faut trouver un truc marrant Je les connaissais pas encore, ils ont beaucoup d'humour, on est fans de cinéma, on a énormément de références ensemble, mais là je les connaissais pas. Et je leur ai dit, moi ce qui me ferait marrer, c'est un prêtre qui n'a plus envie d'être prêtre et qui veut faire du rock'n'roll. Et en plus pour un groupe de hard rock, je trouvais ça vraiment génial. Et donc les mecs me disent, ouais c'est super, c'est une super idée. Et là je me dis, putain, faut que je trouve une église. Et donc là encore où je me dis, je me suis encore tiré une balle dans le pied. Et je vous jure, pour la petite histoire, ce truc là, je me dis bon, Comment je fais pour trouver une église pas chère ? Et pas sur les lieux de tournage où il y a... Du coup t'allais. [02:24:20] Speaker B: Sur Google, t'allais taper église pas chère. [02:24:23] Speaker C: Encore mieux mec, j'ai tapé prêtre rock'n'roll. J'ai tapé prêtre rock'n'roll. [02:24:28] Speaker B: What ? [02:24:28] Speaker A: Pour trouver une église ? [02:24:29] Speaker C: Oui, exactement. Parce que je me suis dit, il faut que je trouve quelqu'un qui va être rock'n'roll. Et donc je suis tombé sur un article d'un prêtre qui avait fait je ne sais plus quoi, un curé qui avait fait un truc rock'n'roll. Il était fan de Rockabilly. et il avait organisé des soirées rockabilly. Et donc il y avait un article qui était passé, le mec habitait à Corbeil-Essonne je crois ou dans une autre église à un autre moment. Et là je me dis non mais c'est incroyable. Et donc j'arrive à trouver le contact de ce curé. Et donc je l'appelle et je lui dis voilà j'ai envie de faire un clip pour un groupe de hard rock. Je lui explique le concept, je lui envoie le scénario, je lui dis il n'y a rien de satanique, il n'y a rien de machin, il n'y a rien de bidule, c'est juste l'histoire d'un mec, d'un curé. Et il a trouvé ça marrant, il a aimé le titre et il nous a dit ok pas de problème pour le budget que j'avais pour pouvoir le faire. C'était très compliqué parce qu'il fallait tourner et le groupe et la partie scénario dans la même journée. Donc ça commence à 8h du mat' et tu finis minuit et demi, enfin voire plus. Et on a réussi à avoir cette église et c'était trop cool. D'ailleurs c'est l'ami Guillaume Quincy qui a fait la lumière sur ce clip. [02:25:26] Speaker A: Parce que je veux dire, dans une église, la lumière ça doit être encore. [02:25:28] Speaker C: Plus compliqué, non ? Il y en faut beaucoup. Alors là, j'étais un peu déçu sur ce clip-là parce que j'avais des visions particulières. [02:25:35] Speaker B: Est-ce que Guillaume travaille pas très très bien ? C'est surtout ça le problème. Guillaume a vraiment raté. [02:25:40] Speaker C: Il va être bien content en regardant cette vidéo. Non, Guillaume a fait un super travail, mais c'était plein de problèmes auxquels tu ne penses pas. Par exemple, il fallait retirer tous les bancs pour que le groupe joue. Donc tu te dis, c'est facile, on enlève des bancs. Non, les bancs, ils étaient à certains endroits avec une espèce de gros clou comme ça qui rentrait dans le sol. Et si tu trompais de banc, ça ne rentrait plus dans le sol. Donc je pense qu'on a perdu une heure à remettre tous les bancs pour faire le scénario. Et ce genre de truc, tu pètes un câble quand il est 22h et tu te dis, mais je n'ai pas que ça à foutre d'en mettre des bancs dans une église. Pour la petite anecdote, ce clip-là, ça s'est fait comme ça. J'ai retravaillé avec le groupe, il y a deux mois, pour refaire deux clips qui vont sortir à la rentrée parce que je pense que l'album sort l'année prochaine. [02:26:24] Speaker A: En tout cas très bon groupe, je réiterne Overdrivers, c'est français donc encore une fois la scène française on va en parler un petit peu plus tard mais toujours est-il qu'on a beaucoup de très bons groupes et que c'est très intéressant d'avoir votre avis d'ailleurs en commentaire sur notre page YouTube ou là en direct dans le ch'meule de notre live Twitch. N'hésitez pas à lâcher des noms de groupes, du truc comme ça, discutez entre vous et on voit vos questions, ne vous inquiétez pas. Tout va venir d'ailleurs, celle de l'intelligence artificielle. On nous rabâche les oreilles à la télé. [02:26:53] Speaker B: Jean-Pierre Rabâche. [02:26:57] Speaker A: Ce qui me tue en fait c'est pas la vanne, c'est la tronche qu'il fait en mode il est dans la vanne. J'ai dit mais merde ! Excusez-moi. Parce que je sais que ça va te bloquer. [02:27:10] Speaker B: Je sais que tu peux pas faire. [02:27:11] Speaker A: Comme si ça n'existait pas. [02:27:13] Speaker B: Comme l'intelligence artificielle, est-ce que c'est un problème ? Oui ou non ? [02:27:16] Speaker A: Non mais c'est parce que vous avez. [02:27:18] Speaker C: Déjà été confronté à ce problème. [02:27:20] Speaker A: C'est pas ma question, c'est que tout le monde nous ramache, nous bouffe les oreilles. Bah c'est bon là. Tout le monde nous fait chier en disant oui non mais ça va voler le boulot de tout le monde. Alors ça semble quand même être... pas possible parce qu'il y a de la créativité, c'est un outil, c'est tout. [02:27:37] Speaker B: Je pense que la réalité c'est que pour pouvoir bien t'en servir, en fait c'est comme si tu avais un nouvel outil mais ça n'empêche pas qu'il faille s'en servir, ça reste pas un truc qui fait, enfin pour le moment en tout cas, ça fait pas tout à ta place très facilement. [02:27:53] Speaker C: Je pense que Moi j'ai vu des clips 100% en AI et... [02:27:59] Speaker A: C'est gênant. [02:28:00] Speaker C: C'est gênant. Aujourd'hui, c'est trop tôt, je pense. Parce que tu vois des visages, des machins. Alors quand tu pars du... Je sais qu'il y en a un ou deux, Within Temptation en a fait un, et les effets étaient plutôt pas dégueux parce que le mec a quand même bossé, il a pas juste dit... [02:28:10] Speaker A: Mais c'est gênant quand même. [02:28:11] Speaker B: En fait, le vrai truc c'est que je pense que pour que t'arrives à un résultat cool, ça demande quand même. [02:28:20] Speaker C: Beaucoup de boulot et de l'expertise. [02:28:23] Speaker B: C'est pas Jean-Claude Delaconta qui dit tiens faire un clip de métal avec une usine et une forêt, entrez et le clip est fait quoi. Ça reste beaucoup de boulot donc en fait Ça change le boulot, ça crée de nouveaux boulots, de nouvelles expertises. Mais pour le moment, ça ne remplace pas. [02:28:48] Speaker C: Pour moi, c'est un outil qui va aider. Moi, aujourd'hui, je ne vais pas l'utiliser parce que je n'ai pas l'occasion. Par contre, si tout d'un coup, je me dis voilà. J'ai une séquence avec un plan dans lequel je ne peux pas faire, parce que je ne peux pas le faire, mais c'est un plan qui va durer deux secondes, qui va me permettre d'incorporer de l'intelligence artificielle dans un clip fait d'une manière originale, traditionnelle. Je dis why not, tu vois. Après, je sais que moi, par exemple, mon pire défaut, c'est que je ne sais pas dessiner. Si je te dessine un bonhomme, tu vas te dire, c'est quoi cette merde. Et donc... [02:29:19] Speaker B: C'est une patate. [02:29:20] Speaker C: C'est une patate, voilà. Et moi, là, pour certains groupes, j'ai... [02:29:24] Speaker B: Ah non, c'est une patate. [02:29:25] Speaker A: C'est Chino-Moreno. Monsieur Patate, je vais quand même répéter, c'est Chino-Moreno. Désolé, je te coupe cette discussion intéressante, mais celle de Monsieur Patate-Chino-Moreno... [02:29:36] Speaker C: Non, par exemple, pour deux clips, dont celui de The Old Day Trick qu'on a diffusé juste avant, Unpredictable, il fallait faire un dossier, par exemple. Il fallait faire un dossier pour potentiellement récupérer des subventions. Et là, je me suis retrouvé comme un con à me dire, mais comment je peux faire un dossier avec des images que j'ai dans ma tête, mais que je ne sais pas dessiner, qu'elles n'ont pas été faites. J'aurais pu... Les moodboards, tout ça, moi je suis pas... J'ai l'impression que le scénario... Ouais, je. [02:30:01] Speaker B: Suis d'accord avec toi, ça me fait chier. Quand tu fais un dossier, il y a différents trucs à faire. Il y a écrire le synopsis, écrire ce qu'on appelle une note d'intention où tu expliques les choix que tu vas faire en termes de lumière, de caméra, de choses comme ça pour expliquer, pour que les gens puissent comprendre l'approche artistique de la chose. Et après, tu as une planche tendance ou mood board où tu mets des photos qui sont censés être dans l'esprit de ce que tu veux faire. Le problème c'est que quand tu as une image dans ta tête qui est hyper précise et que tu dois juste mettre des images qui ressemblent, en fait tu te dis mais les gens ils vont pas comprendre pourquoi cette image elle a ce que je veux. Voilà exactement. [02:30:41] Speaker C: C'est très difficile et moi ça fait peur dans un temps de fou et j'aime pas du tout faire ça. Et j'ai eu la chance, j'ai la chance de m'entourer de gens qui sont beaucoup plus jeunes que moi, qui alors eux, les tchats, les pétés, les machins, ils sont au taquet dessus. Et j'avais besoin de faire ce dossier, j'ai dit à un pote, mec viens une heure s'il te plaît, j'ai besoin que tu me pondes trois images. Et je te jure qu'en une heure, j'avais mes trois images de l'ananas, planqué derrière son arbre avec son gun avec des mecs en train d'essayer de lui tirer dessus et on a fait trois images comme ça et ça a suffit et pareil pour un autre clip qu'on va peut-être diffuser après le clip de Soojin où j'ai dû créer une espèce de créature j'en parlais avec avec un pote qui fait beaucoup de lumière aussi avec moi que je salue qui s'appelle Anthony et qui est chantant dans le groupe Lies We Sold. [02:31:27] Speaker B: On le connaît très bien celui-là. [02:31:29] Speaker C: On lui fait des gros bisous parce que c'est quelqu'un de très talentueux que j'aime beaucoup et donc je me retrouve dans sa cuisine. Putain, donc là pour le coup le groupe me propose un scénario que je n'aime pas du tout, je l'aurais dit, je leur ai dit non mais c'est pas du tout ça qu'il faut faire. Et pourtant ils sont adorables, c'est un groupe de jeunes, ils m'ont fait deux pages avec marqué alors 1 minute 35, il faudrait qu'on voie ci, qu'on voie ça, mais vraiment c'était un travail de ouf. Et je leur ai dit, c'est pas ça qu'il faut faire, ça ne fonctionnera pas, il faut faire autre chose. Et j'avais pas encore l'idée, tu vois. Et j'ai écouté le morceau, j'écoute le morceau, et tout d'un coup j'ai cette espèce de vision, d'espèce de créature complètement chelou et tout. Et là, Anthony qui lui touche déjà HHPT et tout, et puis je lui dis, ouais, j'ai besoin d'une créature qui mélange des racines d'arbres, c'est une espèce de nymphe qui vit dans la forêt, qui a été capturée, etc. Au bout de 3-4 JPT, il m'avait sorti une liste d'images et on l'a envoyée à la make-up artiste et ça a pu l'inspirer très rapidement. Donc oui, l'intelligence artificielle, moi je pense que les premiers qui sont concernés sont les mecs qui font des storyboards. Les mecs qui font du graphisme, les illustrateurs, eux je pense que ça va être compliqué. Que ce soit des pochettes d'albums, ça se voit encore, mais potentiellement les pochettes d'albums ça va devenir compliqué. Eux ils vont avoir du mal, par contre moi je vais me servir de ça pour pouvoir illustrer quelque chose. pour expliquer à mes équipes. Par exemple, moi j'ai pas le temps de faire ça, mais j'aimerais avoir un dossier avec un storyboard et dire à mes équipes, là les gars on fait le plan 42C, c'est celui-là. Et là, le plan 42C, tu vois, le cadre, la lumière, les mecs qui font, ah ouais ok, tu vois, et ça ce serait génial. J'ai pas encore eu le temps de le faire. [02:33:02] Speaker B: Oui, et pas forcément les moyens non plus de le faire. [02:33:05] Speaker C: Bah avec en tout cas l'étagère. [02:33:06] Speaker B: Maintenant tu peux, mais enfin ça reste quand même beaucoup de travail. [02:33:09] Speaker C: C'est du temps, c'est beaucoup de temps. Mais voilà, il y a des possibilités. [02:33:13] Speaker A: C'est donc un outil qui amène quelques facilités. [02:33:16] Speaker B: C'est-à-dire que normalement, quand tu as une grosse boîte de prod, quand tu travailles dans une grosse prod et tout ça, le réel, il dit des trucs. Et en fait, tu as une armée de stagiaires qui va balayer toutes les banques de données, d'images pour essayer de trouver des trucs, faire des photomontages. Quand tu n'as pas les moyens, l'IA, ça fait un peu le taf. [02:33:35] Speaker A: Elle est gentille, quoi, quand même. [02:33:37] Speaker C: C'est un gain de temps et c'est vrai qu'effectivement quand t'as une vision, quand t'as un plan, un truc, tu te dis bah ouais tu vas perdre deux heures et demie à aller sur internet à taper créatures de la forêt. [02:33:48] Speaker A: Ouais puis si tu montes en pression tu perds du temps parce que tu cherches moins bien aussi non ? [02:33:52] Speaker C: Ouais il y a ça, enfin je sais pas. [02:33:54] Speaker B: Tiens il y a un thône sauvage qui vient d'apparaître dans le chemelon, comme par hasard. [02:33:58] Speaker A: Ah bah super. Bisous, bisous, des petits cœurs ! Tu parlais aussi de subventions... Pourquoi tu. [02:34:06] Speaker B: Fais comme ça quand c'est des petits cœurs ? Ah ouais, t'es coréen. [02:34:10] Speaker A: Ça se voit quand même, je veux dire, à un moment, ça semble évident. Mon nom de famille, c'est quand même Jean-Nazac, si c'est pas coréen, je vais. [02:34:14] Speaker B: Venir à un moment... Corée du Nord. [02:34:16] Speaker A: Hé, L'Effroi. [02:34:18] Speaker B: Un chanteur de slipknot. [02:34:20] Speaker C: Oulà ! [02:34:20] Speaker A: Je l'ai pas vu venir, putain ! [02:34:25] Speaker B: Allez, on enchaîne ! [02:34:36] Speaker A: Les subventions, il y a des subventions. [02:34:38] Speaker C: Donc pour faire des coupes ? [02:34:40] Speaker A: J'imagine que... Non mais c'est pas ça... [02:34:42] Speaker C: Non y'en a pas ! En 20 ans de métier, moi je t'avoue que j'ai dû avoir affaire à deux ou trois dossiers de subvention parce que les groupes de métal n'ont pas... Et c'est très bien que tu m'en parles parce que vous avez reçu Pascal Gueug qui s'occupe de la Fédération des Musiques Métalliques qui est en train faire un gros travail là-dessus, sur le fait que les groupes de métal ont potentiellement des droits, et des droits de demander de l'argent, mais ils ne le font pas. Parce qu'ils savent très bien que, on fait un groupe de métal, on n'aura pas de thunes, tout le monde s'en fout, donc on ne l'a jamais fait. Donc moi j'ai jamais eu le réflexe de me dire, je vais perdre mon temps à faire un dossier de sub, en plus moi je ne sais pas à qui je dois l'envoyer en plus, donc d'en faire un pour qu'on me dise, c'est de la musique métal, on s'en fout, donc en fait tu le fais pas. Et là, encore une fois pour The All Dead Tree, qui sont chez Season of Mist, Season of Mist a vraiment pour le coup bien travaillé sur l'album et ils se sont dit on va essayer d'aller chercher des subventions. C'est encore un petit peu en cours, mais en tout cas il y a eu une démarche, on a fait un dossier et certains labels vont le faire. Moi je travaille aussi avec Vericord. [02:35:43] Speaker B: Parce qu'ils connaissent les... [02:35:45] Speaker C: Voilà, il y a certains labels assez... [02:35:47] Speaker A: Parce qu'il y a une personne qui s'occupe de ça quoi. [02:35:49] Speaker B: Parce que Minin, ça prend aussi beaucoup. [02:35:52] Speaker C: De temps de faire les dossiers. Ça prend du temps, et puis il faut en avoir, et puis t'as le droit d'en avoir un certain montant, donc peut-être qu'ils ont déjà éclaté les subventions pour un autre projet, mais les groupes de métal, de toute façon, la plupart du temps, et moi le premier, maintenant, je suis content que ça existe, mais c'est vrai que pendant des années, je me suis dit, je vais pas aller chercher des subventions, je vais perdre mon temps, parce qu'il y a un mec qui va juger sur le truc, on est en France, je suis désolé, music métal, bon non. on n'a pas envie. [02:36:15] Speaker A: Ouais mais c'est horrible, ça veut dire que t'es obligé de... Enfin, si ça change c'est tant mieux, mais ça veut dire qu'à partir du moment où tu fais du métal, tu baisses un peu les bras et tu dis merde, toi sinon personne n'a de considération pour moi, donc bah tant pis je vais me démerder comme je veux. [02:36:27] Speaker C: Moi maintenant, mais enfin moi maintenant, voilà encore une fois, les overdrivers c'est... [02:36:35] Speaker F: Pour. [02:36:35] Speaker C: Le coup, est-ce que le label a donné un petit peu ou est-ce qu'ils payent de leur poche ? Voilà, moi je travaillais avec un groupe, Storm Orchestra, j'ai commencé à travailler avec eux il y a deux ans, bon bah c'était, tout sortait de leur poche, maintenant ils sont en train de se développer, etc. Donc c'est cool, tu vois, mais moi je me suis toujours mis à la place d'un groupe, et c'est pour ça que quand je te dis vraiment métier passion, ouais, voilà, je ne gagne pas 5000 euros sur un clip, quoi. [02:36:59] Speaker B: Tu l'fais vraiment avoir mon p'tit frère ! [02:37:01] Speaker C: Regarde mes fringues quoi ! Et en plus t'en as ! [02:37:08] Speaker B: Remarque qu'il a un t-shirt qui a été donné, parce qu'on lui a donné au concert. [02:37:13] Speaker C: C'est ce qu'on fait un peu tous, non ? [02:37:15] Speaker A: C'est le t-shirt du client, bon. [02:37:17] Speaker C: Il y en a qui ont un t-shirt Laura Merlin. Je ne sais plus ce que je veux dire à cause de tes conneries. [02:37:25] Speaker A: C'est moi qui le fais engueuler. [02:37:33] Speaker B: Je coupe parce qu'il vient de faire l'accent du sud et ça m'a fait penser à la nouvelle pub Uber que je viens de voir qui a un scandale. C'est des parisiennes qui sortent du Uber et qui font « Ah non mais Marseille, on a trop bien fait de déménager, c'est vraiment une ville de fadas ». [02:37:52] Speaker A: Il y a beaucoup d'humour. [02:37:55] Speaker B: Après, il y a deux vieux Marseillais qui font « Les prises ont augmenté depuis que les... » « Les prises ont augmenté depuis que les Parisiens sont venus... » J'ai trouvé ça très gênant. [02:38:11] Speaker A: Et quand t'es réalisateur de clip, tu te dis « Putain, je pense que. [02:38:14] Speaker B: C'Est Bob Pétain qui a écrit le scénario ». [02:38:17] Speaker A: Pour faire ça t'es certainement plus payé pour faire un clip. [02:38:21] Speaker C: Donc tu disais tu ne gagnes pas. [02:38:23] Speaker B: 5000 euros par clip. [02:38:24] Speaker C: Ce que je veux dire c'est que les groupes, moi je vois les groupes, je vois leur économie. Moi en plus je suis un peu la dernière roue du carrosse parce que quand un groupe m'appelle en me disant on aimerait faire un clip, ils ont déjà éclaté. Merdeau entre 5 et 6 000 euros pour faire leur album, pour l'enregistrer, pour faire peut-être une pochette parce qu'ils ont envie de faire une pochette avec un artiste qui est cool. Et à la fin, voilà, ils sont encore obligés de reclaquer 2 ou 3 000 euros. Et tu te dis, ok, donc là, vous n'avez même pas sorti votre album, vous avez éclaté 10 000 euros. Et c'est vraiment des vérités de beaucoup de groupes qui vont jamais récupérer pour certains, qui vont peut-être récupérer, voilà, mais... Et donc quand tu vois que les CD... Tu vois, c'est la grosse question, par exemple sur le merch, on a eu des discussions avec des groupes en disant mais est-ce qu'on fait encore des CD ? et parce que les gens n'achètent plus de CD. Et heureusement dans le métal, si, il y a des gens qui achètent encore le CD parce qu'ils savent que déjà ils aiment l'objet, ils savent que potentiellement acheter un CD au groupe c'est 10 balles dans leur poche et pas un stream ou un machin tu vois. Donc après il y a aussi toute la thématique du merch. Mais oui c'est vrai que les groupes de métal n'ont pas l'habitude de demander des subventions, ils claquent tout de leur poche et ça il faut que ça change et qu'on leur explique qu'il faut faire l'effort en tout cas eux-mêmes ou se renseigner. Je sais qu'il y a des gens qui potentiellement prennent J'ai dit n'importe quoi, faire un clip ça coûte 3, 4, 5, 6 mille euros, tu fais un dossier de subvention par quelqu'un d'autre, et si des subventions tombent, la personne qui aura fait le dossier de subvention va prendre 10% peut-être. Mais pourquoi pas ? [02:39:51] Speaker A: C'est toujours mieux de prendre 90% que rien. [02:39:57] Speaker C: C'est pour ça que j'ai un énorme respect pour cette musique, parce que c'est des gens qui se saignent un petit peu pour faire cette musique, c'est des musiciens, ils ont appris la musique, parfois ils n'en ont même pas appris la musique, ils ont juste du talent pour savoir jouer de la guitare, de la batterie, c'est quand même des instruments qui pour moi sont... sont complexes et puis tout mettre en forme tu vois. Là où en France, je suis désolé mais ouais il y a des moments où tu allumes vite fait la télé, tu regardes vite fait ce qu'il y a comme clip le matin sur des chaînes qui tournent en boucle et qui touchent de la sasm de ouf et là tu vois le titre et tu te dis ok donc là c'est un... il n'y a rien, c'est du vide, c'est du néant quoi et ça gagne plus d'argent donc je dis pas que c'est pas bien, qui gagne de l'argent je m'en fous. [02:40:34] Speaker B: Tu t'es un peu dit que c'est pas bien. [02:40:35] Speaker C: C'est pas bien. Mais tu l'as un peu dit quand même. [02:40:38] Speaker A: Je l'ai dit quand même. Mais c'est vrai. [02:40:41] Speaker C: Est-ce que c'est méchant si c'est vrai ? Exactement. Mais en tout cas qu'il y ait de la place pour le truc qui est nul, qui ne sert à rien. [02:40:47] Speaker B: Faire de la place à tout le monde quoi. [02:40:49] Speaker C: Exactement, c'est ce que je dis. Et après on verra ce que ça donnera. Qu'est-ce qu'il va se passer dans le monde du métal français aujourd'hui, demain, avec Gojira, avec les Jeux Olympiques, les machins, les débats, etc. Moi je suis très content, je trouve que c'est une ouverture. On a fait un gros fuck à toute la France entière en disant, eh ouais, on a mis un truc que vous détestez, on l'a mis pile poil devant vos gueules en prime time, et il y en a qui ont découvert et c'est super, il y en a qui n'aimaient pas et c'est super aussi. [02:41:14] Speaker B: Ils n'aimeront toujours pas. [02:41:15] Speaker C: Et ils n'aimeront toujours pas et on s'en fout. Mais en tout cas, ça a existé. En France, on a le droit d'écouter de l'électro, du rap, du métal, et en plus on a des putains de groupes ! On serait nuls ! Dans les années 90, je critiquais beaucoup les groupes français. Quand j'ai commencé, etc., ce que je trouvais qu'ils faisaient, ils faisaient de l'américain. Il y avait beaucoup de groupes français, je suis désolé, mais moi, dans les années 90, ils étaient très bons. Techniquement, ils étaient très bons, mais les influences n'étaient pas digérées. Je dis, moi, c'est bien, mais ça ressemble à ça, tu vois. Et là, aujourd'hui, Gojira, moi, j'entends des groupes ricains qui ont pris des riffs de Gojira, donc tu te dis, waouh ! Et tu vois Landmarks, tu vois les Resolve, tu vois tous ces groupes-là qui se développent, ils savent très bien jouer, ils ont leur style, ils ont leur truc, tu vois c'est beaucoup plus digéré en fait, tu vois. Et on a une scène française qui est dingo, quoi. Moi à l'époque je galérais pour voir des clips en me disant ah putain, il fallait que ça m'intéresse, tu vois. Moi j'étais pas très fan de... Des groupes techniques, tu vois, par exemple, un groupe que je respecte de ouf, Binaitid, etc. C'est hallucinant ce qu'ils font ! Mais c'est pas du tout ma cam ! Et dans les années 2000, il y avait beaucoup de groupes français très techniques, tu vois. Et moi, ça m'intéressait pas trop, donc je me disais « Ah merde ! ». Et là, tout d'un coup, t'as des storm orchestras. Bon, déjà, les lettristes, ça fait longtemps qu'ils sont là, mais t'as des grands mahachis, tu vois. On me dit « Tiens, écoute notre dernier titre, notre dernier album ». Bah putain c'est français ça ! Ça défonce ! Les titres sont fous, donc il y a une espèce d'influence de la nouvelle génération, ils ont pris leur musique, ils ont fait quelque chose, ils ont digéré leurs influences et ils ressortent quelque chose d'intéressant. Et on vit donc aujourd'hui une période dans la scène rock française, metal, tout ce que vous voulez, de ouf quoi. [02:42:54] Speaker A: Je suis bien d'accord, je suis bien d'accord, je suis content que tu le dises et il faut le dire encore une fois et il faut le dire à toutes les personnes qui ne le savent pas encore, probablement les plus vieux. Dans les clips que tu as choisis... Il y a les amis de Ben. [02:43:06] Speaker B: Ah, j'adore ce groupe ! [02:43:08] Speaker A: Bad Omens ! Alors, j'imagine que c'est pour l'esthétique aussi, peut-être que t'aimes beaucoup le groupe, je ne sais pas. [02:43:13] Speaker C: Moi, j'ai découvert Bad Omens complètement par hasard avec ce titre. C'était sur une vidéo Insta, je ne sais même plus ce qui se passait dedans, mais j'ai fait, mais waouh, c'est quoi cette ligne de chant ? C'est quoi cette tessiture de chant ? Moi, je suis très très sensible à la voix dans le métal. Le groupe peut être ouf et balancer des riffs, mais alors si moi la voix, je n'adhère pas, je m'en fous un peu. et là j'ai fait wow, je suis allé voir le clip et c'est pour ça que je voulais parler de ce... ils n'ont pas vraiment besoin de visibilité mais l'esthétique de ce clip je l'ai trouvé incroyable il y a un truc qui se dégage genre de choses que je ne pourrais pas faire parce que ça part un peu dans tous les sens il n'y a pas vraiment de storytelling mais les images... [02:43:50] Speaker A: Tu trouves qu'il y a des moyens ? [02:43:51] Speaker C: Oui bien sûr mais tu vois il m'a marqué encore une fois tu vois c'est qu'il y a des... les autres clips par exemple sont moins intéressants je les ai vus j'ai fait bon mais celui là Il se passe plein de trucs, visuellement c'est génial et puis ouais je suis vraiment tombé amoureux de la ligne de chant incroyable de ce titre. Après j'ai écouté l'album, je pense qu'il y a deux ou trois titres que j'ai aimés, le reste voilà je les ai vus à l'Olympia. [02:44:14] Speaker B: C'était à l'Olympiane ? [02:44:15] Speaker C: Non, à la Salle Pléiel. C'était cool, c'était un peu trop épuré. J'ai beaucoup aimé, d'ailleurs par l'aide de l'intelligence artificielle, là c'est la question que je me pose, c'est qu'il y avait un concept qui était très intéressant et il jouait devant des écrans. Et les écrans, par exemple, le batteur, ils ont vraiment fait un travail à l'échelle où tu vois le batteur qui joue et derrière c'est une espèce de pièce toute vide avec un espèce de salon tout cradin ou sinon il y a un moment donné ils ont mis plein de mannequins. Visuellement ça défonçait. Est-ce que ça a été fait par un graphiste ou est-ce que ça a été fait en EI ? Parce que pour le coup c'était assez simple de dire, pour moi, une espèce de perspective avec des mannequins ou des trucs. Bon, voilà, je veux pas cracher dessus mais je me suis posé la question et je me suis dit bah tiens c'est un... Alors oui, ils ont piqué le taf d'un mec qui aurait pu le faire mais je ne sais pas, peut-être que c'est pas vrai et que je me trompe complètement. [02:45:01] Speaker B: Peut-être qu'ils ont embauché un graphiste qui l'a fait sur une EI. [02:45:03] Speaker C: Ouais, voilà. En tout cas, visuellement, c'est très intéressant. Mais en tout cas, ce titre, j'aime beaucoup ce titre. Et c'est vrai que moi j'ai pas trop fait attention à... Moi j'ai découvert ce groupe et puis tout d'un coup j'ai dit... J'ai dit à des gens, ouais tu connais c'est cool, ils m'ont dit bah oui bien sûr que je connais, ça passe tout le temps par ci ou par là ou c'est le groupe du moment. Bon ok d'accord, moi j'écoute pas trop... j'écoute beaucoup de musique. [02:45:25] Speaker B: T'écoutes pas trop la radio ? [02:45:26] Speaker C: Alors la radio c'est sûr, mais je suis pas trop dans le hype et tout, je découvre des choses par des gens parce que c'est vrai que j'avoue par exemple là les six derniers mois je n'ai pas écouté de musique puisque je devais écouter mille fois la musique que je devais clipper. Et donc il y a des moments où j'ai un peu des gaps, voilà, donc quand il y a vraiment un gros gros truc qui se passe genre Falling in Reverse ou voilà, regarde le clip qui a coûté 300 000 dollars, ouais ok, moi tu vois je les trouve cool les clips. Mais bon, ça m'a pas transcendé. Et pourtant, il y a un budget de malade mental, tout le monde s'en rappelle, tout le monde l'a vu. Moi je trouve qu'il y a énormément de références qui sont pour le coup pas vraiment digérées. Tu regardes le truc, tu te dis ok, le mec a kiffé The Boys et Matrix. [02:46:03] Speaker B: Et Star Wars. [02:46:04] Speaker C: Enfin tout ce que tu veux tu vois, donc je me dis ouais c'est cool, tout est sur fond vert. Enfin moi c'est pas ma cam. Le premier titre j'avais vraiment adoré, j'avais adoré le groupe, j'avais découvert le groupe avec Popular Monster, c'est ça ? Et après j'ai vu ces trois clips complètement fous et je fais ouais bon... [02:46:21] Speaker A: Quand c'est trop c'est de la branlette c'est ça ? [02:46:23] Speaker B: Non non non ! Ce que je trouve intéressant c'est qu'ils ont quand même réussi à amener dans le métal à atteindre un level de clip très très élevé. Et que, alors j'ai vu des trucs sur un peu making of tout ça, c'est vrai qu'ils ont réussi à faire, enfin, ils ont pas, le clip n'a pas coûté la valeur qu'il a. [02:46:45] Speaker C: Bien sûr, ils ont réussi à trouver des... [02:46:48] Speaker B: C'Est pas qu'une question de thunes, il y a eu des gens, des équipes qui se sont donné à fond pour réussir à faire un truc poussé parce qu'il y a beaucoup quand même, énormément de cascades, enfin toutes les cascades sont réelles, enfin tous les mouvements de cam et tout sont réels, donc c'est pas que c'est pas juste de la CGI de personnages, non mais il y a un côté performance, après est-ce que ça vaut... Moi je les trouve très. [02:47:14] Speaker A: Très beaux mais c'est juste que je peux imaginer qu'il y ait quelqu'un qui fait ce métier. [02:47:17] Speaker B: Je trouve que l'intérêt... [02:47:19] Speaker A: Les mecs ils ont tout ajouté, ils ont tout foutu... [02:47:20] Speaker B: Je trouve que l'intérêt c'est d'avoir réussi à amener ça sur du métal où à la base c'est vraiment des clips... Enfin, c'est plus un clip, t'imagines, pour Eminem que pour un truc de métal quoi. [02:47:31] Speaker C: Ouais, c'est clair, carrément. C'est vrai que c'était vraiment le truc complètement ahurissant et donc tant mieux quoi, tu vois. Mais bon, j'ai une petite préférence pour des clips... [02:47:37] Speaker A: On peut peut-être jouer des petits passages Eminem dans ce... [02:47:40] Speaker B: Après, on a tous des... C'est pour ça que j'ai dit ça, parce que c'est... Mais non, mais après on a tous... Enfin, c'est pas le... Il y a des clips qui peuvent être incroyables, mais qui te touchent moins aussi. [02:47:50] Speaker A: Oui, ça dépend des gens, c'est de la possibilité. [02:47:52] Speaker B: La lumière, l'image, tout ça. [02:47:54] Speaker C: C'est sûr que parfois t'as vraiment des clips qui peuvent être très simples ou avec une idée très simple. Enfin voilà, il faut quand même qu'on parle de Korn deux secondes, mais tu vois, parce qu'on partage la même passion pour ce groupe. Mais voilà, tout le monde se rappelle de Freak on the leash à cause de la balle, quoi, tu vois. Et tu fais, ouais, tu l'as vu, tu l'as pas vu, t'as pas aimé, t'as aimé, tu t'en rappelles. Et donc, parfois c'est juste des petits concepts assez simples, ou même Adidas, tu vois, les mecs qui sont dans la morgue et qui sont... Enfin, tu vois, des trucs comme ça, visuels, où les mecs sont dans les deadbags et puis ils s'agitent, moi ça m'a marqué de ouf, quoi. Et donc, voilà, parfois c'est... pas forcément une histoire de budget. Les Falling in Red, je les ai vus, j'ai été plus touché par le bas domaine, ce qu'on m'a balancé, parce qu'il y a plus une espèce de cohérence, puis après c'est des goûts, les goûts musicaux. Il y a une vraie cohérence, c'est. [02:48:41] Speaker A: Vrai que c'est beaucoup plus, ça a l'air plus construit. On peut garder en tête l'histoire globale. [02:48:46] Speaker B: Et puis Noah est un des plus grands chanteurs de sa génération, donc je pense que... Yannick ? [02:48:51] Speaker C: Ah pardon. [02:48:52] Speaker A: Bon ben c'est pas grave, moi je le connais pas. Allez, saga. C'est parti ! [02:48:59] Speaker D: Le clip de Badomens ! C'est pas vrai ! [02:51:26] Speaker A: M. [02:52:18] Speaker D: C'est parti ! I fall and I, I cram your teeth You shut me down, you're dead for mercy I fall and I, I cram your teeth You shut me down, you're dead for mercy I will break you, beat my fucking brain. [02:56:33] Speaker A: Mais oui c'est français, mais oui on aime beaucoup Soojin à l'instant, donc dans Bang Bang que j'avais pu découvrir lors des triomphes du métal, on fait un grand coucou et des gros bisous à Arthur Alternatif qu'on vous conseille bien évidemment de suivre, d'autant qu'il fait de la musique maintenant, donc c'est vrai qu'il y a de quoi vivre beaucoup de choses en présence d'Arthur, c'est toujours un succès j'ai envie de dire, je reste sur des références vraiment délicieuses. Alors, Sousine, donc c'est toi aussi qui as fait ce clip, puisque ça fait partie de ton travail, c'est dans les sélections que tu nous avais données. Des choses à dire, alors on nous pose plein de questions, je pense qu'on a déjà plus ou moins... [02:57:14] Speaker B: Alors non de caméra, généralement on n'utilise qu'une caméra parce qu'on essaie de prendre une bonne caméra. [02:57:18] Speaker C: Et puis ouais qu'elle soit raccord parce que si on commence à prendre des caméras qui soient différentes c'est un peu relou pour l'étalonnage etc donc... Est-ce que. [02:57:26] Speaker A: Chaque caméra a des couleurs, des images différentes ? [02:57:28] Speaker B: Le rendu n'est jamais... même quand tu prends la même caméra, ça n'a pas forcément... [02:57:33] Speaker A: C'est pas exactement la même marque, même. [02:57:34] Speaker B: Modèle... Même l'objectif peut changer la couleur et puis après il y a des... et après quand tu prends des marques différentes, la manière d'interpréter la lumière selon les marques est différente. Généralement tu choisis une caméra aussi en fonction du type d'image que tu veux. moins maintenant, mais c'est toujours un peu le cas, et généralement quand on prend du matériel, on prend des trucs qui coûtent assez cher, du coup s'il faut avoir tout en double ou en triple, bah il vaut mieux, en fait ça coûte moins de temps, ça coûte moins d'argent de prendre plus de temps pour le faire avec une seule caméra, que des fois de prendre plusieurs caméras. Après il y a des cas où par exemple si tu as une grosse explosion qui coûte très cher à faire, tu ne vas pas la faire cinq fois, donc là tu mets plusieurs caméras. [02:58:23] Speaker C: Tu essaies d'avoir la même, mais effectivement de toute façon il y a toujours des petites différences, mais c'est là aussi après ça se règle à l'étalonnage. [02:58:28] Speaker B: Alors l'étalonnage, pour ceux qui ne savent pas, c'est à la fin du montage, tu règles les couleurs et la luminosité de toutes tes images pour que ce soit un raccord. Voilà. Parce que des fois, il y a un plan, tu le tournes le matin, un autre plan, tu le tournes l'après-midi, et tu les mets bout à bout, et il faut que tu aies l'impression que ce soit au même moment. [02:58:48] Speaker A: Exactement, au même moment. [02:58:49] Speaker C: Moi j'ai eu la chance de travailler avec un metal-owner de talent, à qui je fais coucou, Tristan, et ça fait 4 ans qu'on travaille ensemble. Moi c'est un truc que je n'aime pas faire, c'est qu'il est meilleur que moi, on s'est rencontrés il y a longtemps, il est devenu metal-owner, Il est content de faire du métal parce que lui il bosse sur d'autres trucs. J'ai la chance d'avoir un metaloudeur talentueux qui permet de donner une seconde vie. Quand tu réalises un clip, un film, un court-métrage, tout ce que tu veux, ton premier film c'est le scénario, ton deuxième film c'est le montage, ton troisième film c'est le tournage et voire limite ton quatrième film c'est l'étalonnage parce qu'il va donner une couleur particulière et parfois et voilà ou qu'il va te sauver des scènes ou que tu vas dire ben en fait cette scène là on pourrait peut-être la faire comme ça parce que ça va raccorder. C'est très bizarre, quoi. Mais t'as beau penser à tout, avoir une espèce de vision globale, cette vision globale, elle évolue selon toutes les étapes, surtout en plus quand tu n'as pas beaucoup de sous. Donc, ça évolue encore plus rapidement qu'un mec qui a vraiment tous les... Mais même les longs métrages, il y a des... Voilà, un montage peut sauver un film et un montage peut pourrir... Enfin voilà, on sait très bien qu'un bon scénario peut être un mauvais film. Un scénario mauvais peut être un super film. Tu vois, tout est... [03:00:09] Speaker A: Je vais encore griller, là. [03:00:10] Speaker F: Ça peut... Est-ce que ça peut faire peur des fois de voir le clip évoluer au fil des étapes justement et moins correspondre à la vision initiale ? [03:00:20] Speaker C: Moi ça m'est pas arrivé, j'avoue que je suis assez méthodique et je sais où je vais parce que t'as pas le temps en fait, tu peux pas te perdre. Donc moi je fais des maquettes assez précises et même avec des maquettes précises, il y a des moments en fait, t'arrives au montage et tu te dis bah non en fait ce plan il va pas là, il va là et puis t'essayes un autre truc. Moi j'aime bien créer des accidents aussi au montage, c'est-à-dire que Il y a des moments où tu te dis ce plan doit aller là, puis il y a d'autres moments où je laisse traîner des images à droite à gauche, et puis en fait je me dis, ah mais en fait j'y avais pas pensé. Parce que parfois t'es tellement structuré, tellement méthodique, t'es un peu dans ton carcan. Et puis il y a des moments, et puis parfois ça marche pas, j'essaye de monter. Et puis donc j'ai ma maquette, j'ai mon truc, et puis je me dis ça, ça doit aller là. Puis après, je regarde, je fais bah non, en fait, ça marche pas du tout, quoi. Donc même au montage, quelque chose de très structuré, ça change, ça change, ça évolue. Et à partir du moment où je suis content, je me dis bon, ça doit être bien. Et puis après, je l'envoie au chef opérateur avec qui j'ai travaillé, avec peut-être un ou deux potes et je leur dis voilà, c'est fini. Qu'est-ce que vous en pensez à partir du moment ? Et ces gens-là de confiance me font quelques retours quand j'en ai besoin. Et à partir de là, je sais qu'ils vont vraiment pointer du doigt Attention, là, il faut peut-être que tu enlèves ce plan, ou peut-être que là, il faut que tu le fasses comme ci ou comme ça. Et la plupart du temps, franchement, 95% des cas, les groupes n'ont rien à dire. C'est bon, il faut peut-être attention à la synchro sur ce plan-là, ou là, on aurait peut-être voulu faire ça, mais la plupart du temps, j'ai compris ce qu'ils voulaient, et voilà. [03:01:48] Speaker A: Je croyais que tu voulais poser une question, non ? Quand t'enchaînes les projets comme ça de clips, en l'occurrence, si t'enchaînes différents groupes, différents styles de musique, est-ce que tu te perds pas un peu dans les différences ? Parce que ça doit être très différent normalement, tu dois créer des choses, des mondes, des milieux, des univers très différents. Et du coup, comme il y en a beaucoup, on retrouve un petit peu la même couleur ou un... Tu vois ce que je veux dire ? Une teinte ou un truc qui revient du coup, c'est ta patte, ça c'est sûr, parce que j'imagine que vous avez chacun un truc à vous qui ressort et qui marque votre façon de faire. j'imagine, je suppose, ça s'appelle les goûts, j'imagine aussi, mais du coup quand t'en fais plein à la suite, tu te perds, au final quand tu regardes tout tu te dis ah merde j'ai l'impression d'avoir fait le même clip partout, même si c'est pas la même histoire. [03:02:31] Speaker C: C'est marrant que tu dises ça parce qu'effectivement ouais là j'en ai fait beaucoup et tu dois créer des scénarios assez rapidement Alors je ne dis pas que tous les scénarios se ressemblent, mais si il y a un mec qui veut s'amuser un jour à analyser mon oeuvre, je pense qu'il va vite comprendre. Il y a des choses qui reviennent parce que j'ai des affections pour certaines choses, il y a des choses qui reviennent parce que les contraintes budgétaires aussi, parce que les thématiques, les thématiques des chansons, les moments... Voilà, moi j'adore le métal, je respecte à donf le métal, mais bon, les thématiques, même les noms des chansons, parfois t'as toujours un truc, tu dis, ah tiens... Voilà, c'est des cycles en fait, tu vois. Et donc, bah oui, il y a des moments où... Je dis pas que je fais la même chose, mais il y a des thématiques, des styles de lumière, des styles d'ambiance que je vais affectionner, des couleurs, et en plus je travaille avec le même étalonneur. Lui-même, par exemple, sur le dernier clip qu'on a fait ensemble, il m'a dit, moi je voulais un truc un peu bleuté partout, il m'a dit non, mais à la fin tu devrais plutôt faire un autre truc. parce que sinon ça va être toujours un peu la même chose. Et c'est là où je dis encore une fois que les gens avec qui tu travailles, le scénario, le montage, le machin... Alors moi, le scénario, le cadre, l'un réel et le montage, c'est moi qui le fais. Donc là c'est moi-même avec moi-même. Mais tout d'un coup, quand j'ai déjà une équipe et que j'écoute mon équipe et qu'ils me disent attention, tu dois faire ça comme ci ou comme ça, c'est vraiment très important pour moi. Et l'étalonneur lui va me dire aussi, c'est lui un peu qui a la dernière vision du truc, qui va me dire bah non, essaye d'aller, voilà, et on a des discussions qui sont super intéressantes et qui me permettent de pas forcément peut-être me répéter, sinon je dirais bah non, moi j'aime comme ça, on fait toujours comme ça et puis voilà quoi. Mais oui, je l'ai senti, il y a des moments, tu vois, là j'ai écrit trois scénarios, là j'ai dû faire depuis 2000, moi j'ai arrêté, je me suis vraiment concentré sur la musique à partir de 2020. et il y a des thématiques et il y a des manières de filmer et des histoires que je raconte qui sont un peu similaires tu vois. [03:04:26] Speaker A: Oui mais ça c'est parce que c'est toi, c'est ton travail, c'est comme un peintre, c'est comme... [03:04:30] Speaker B: C'est sa sensibilité. [03:04:32] Speaker A: Voilà exactement, c'est normal qu'on retrouve ces choses là, c'est pas vraiment ça, c'est juste qu'on t'enchaîne effectivement... D'avoir un avis extérieur en tout cas d'un professionnel avec qui tu bosses, ça doit être hyper important. [03:04:42] Speaker C: C'est pour ça que moi je monte donc c'est vrai que je suis vraiment en face avec moi-même mais il y a des réalisateurs qui ne montent pas et donc ça leur permet eux d'avoir du recul et le monteur va lui proposer d'autres choses et ça c'est vrai que c'est important. Moi ça je le fais pas parce que un... On va dire problématique budgétaire aussi, mais surtout j'aime monter. C'est vraiment, pour moi, c'est... Quand t'écoutes une musique... Je sais pas combien de fois on écoute une chanson pour arriver au... Allez l'écouter ! Tu l'écoutes 1500 fois ! [03:05:08] Speaker A: Ben il a dit... S'il te plaît, la mets pas trop fort là, parce que... J'ai entendu 2000 fois dans une semaine, je pense que... [03:05:13] Speaker B: Voilà les groupes pour qui je bosse et que j'aime bien. Généralement j'ai l'album et je retire les chansons que j'ai fait en clip. Juste pour pouvoir écouter l'album sans entendre la chanson qui m'énerve. [03:05:24] Speaker C: Ou tu l'écoutes plus tard. C'est vrai qu'il y a des clips où il y a des trucs que je n'écoute pas, puis tout d'un coup je réécoute et malheureusement il y a certains morceaux que j'ai fait pour des artistes où j'écoute l'album et tout d'un coup tu as le petit pop-up sur lequel j'ai tourné, bon ben là il n'est plus à moi. Je l'aime toujours, heureusement, je n'ai pas détesté une chanson parce que je l'ai trop écoutée. Mais tout d'un coup tu te la capares différemment, tu te dis ah oui je m'en rappelle, tu te rappelles du clip, tu te rappelles plus de ce que l'artiste t'a donné au début quoi tu vois. Donc bon voilà, mais non j'ai jamais eu trop de problèmes à... C'est bizarre d'ailleurs, parce que le stress que ça a pu m'engendrer, il y a vraiment des moments où je dis ah putain j'en peux plus de t'écouter ce morceau, j'en peux plus parce que j'arrive pas à... à passer cette étape, j'arrive pas à écrire cette séquence. Et puis tu l'as fait, tu le fais, tout le monde est content, puis après tu te dis c'est cool et donc j'ai pas un morceau que j'ai détesté en me disant plus jamais, j'ai pas eu cette expérience. [03:06:12] Speaker A: Plus jamais je pense pas, c'est plus tard que ça revient. T'es vachement bon imitateur ! [03:06:22] Speaker C: Ou des artistes qui m'ont fait chier et là c'est pareil encore une fois dans le métal là pour le coup parce que j'ai travaillé aussi à des artistes plus mainstream entre guillemets moi dans le métal mais j'ai jamais eu de problème quoi c'est tout le temps moi c'est devenu des amis la plupart du temps à chaque fois que j'ai fait des clips on devient pote quoi et donc c'est vrai que c'est quand même un truc assez extraordinaire où tu vas bosser avec des gens que tu ne connais pas et puis ils te font confiance Ce sont de belles rencontres. Ce sont de belles rencontres, effectivement. Non, mais carrément, c'est des super rencontres. [03:06:49] Speaker B: C'est quand même un des rares styles de musique où t'es amené à... Tu connais pas les mecs, tu les as rencontrés deux fois avant, une ou fois, des fois, une fois. Et tu vas partir avec eux en van pendant trois jours pour aller tourner dans un truc paumé au fin fond de la lausère. et tu vas passer trois jours avec eux à moitié dormir dans un gîte à cinq par chambre et les mecs tu les connais pas. Après tu vas repartir et voilà et mine de rien ça c'est des trucs qui créent... Moi il y a un groupe comme ça c'est The Prestige. La première fois que j'ai travaillé avec eux, j'ai fait leur premier clip On est parti vers Montpellier, on est parti en van. Les gars, je les connaissais pas. J'avais juste rencontré le chanteur une fois. [03:07:39] Speaker A: D'ici jusqu'à Montpellier, c'est vrai que c'est pas grand monde. [03:07:41] Speaker C: C'est là où tu discutes et puis tu... [03:07:42] Speaker B: Tu discutes, tu découvres plein de trucs en commun, plein de machins. Et puis t'es dans la même galère. Souvent, dans le métal, les mecs mettent la main à la patte aussi, s'il faut aider pour faire des trucs, parce que déjà, ils ont l'habitude, quand ils font des concerts, de devoir porter leurs matos. Et s'il faut aider, quand tu pars comme ça un peu à l'aventure, qu'il n'y a pas de budget, tout le monde va aider. normalement. Et mine de rien, ça crée une proximité, une entente. Et maintenant, Alex est devenu un très, très bon ami. Enfin, tous les gars du groupe. [03:08:22] Speaker F: Mais dans des cas comme ça, en fait, où le réalisateur et le groupe ne se connaissent pas ou pas vraiment au préalable, en fait, comment le contact est venu à la base ? [03:08:31] Speaker B: Généralement, soit c'est parce que tu as rencontré les gens et ils ont vu ce que tu fais, et puis ils viennent te dire... Je pense que c'est comme un producteur pour un album. Tu connais un peu le travail de la personne, tu sais que tu veux faire un truc, et puis tu discutes, voir est-ce que c'est possible financièrement, qu'est-ce qu'on peut faire ensemble. Généralement, le premier truc, c'est. [03:08:59] Speaker A: Il y. [03:09:00] Speaker B: A encore des gens aujourd'hui qui me contactent en disant voilà on voudrait faire un clip pour telle chanson, ça coûte combien ? Ça c'est vraiment la pire situation parce que tu peux pas dire combien ça coûte. Si tu as dix mille euros, je vais te faire un clip à dix mille euros. Si tu as mille euros, bon bah je ferai pas ton clip parce que ça m'intéresse pas mais non non mais il y a ce truc de on trouve une idée en fonction du budget donc en fait généralement le premier truc c'est de savoir si les gens te contactent et te disent est-ce que t'aimes la musique qu'on fait est-ce que ça t'intéresserait qu'on travaille ensemble ? Dans cette musique, c'est surtout un truc de coup de cœur. Moi, c'est ce que je dis quand on me contacte. Si la chanson me plaît, je suis OK de le faire. Si ça me plaît pas, je dirais non tout de suite. [03:09:46] Speaker A: C'est juste une question de goût. C'est pas dire que la chanson est nulle. [03:09:48] Speaker B: C'est une question de sensibilité. En fait, ce que je dis pas, c'est si ça me plaît, c'est si j'ai une idée. parce que c'est en fait moi ça marche comme ça c'est si j'ai une idée de j'écoute le truc et que bam j'ai une image qui s'imprime dans mon cerveau après je vais me démerder pour trouver qu'est ce que je mets autour pour arriver à ce truc là ou pas mais le truc c'est d'avoir d'être inspiré si ça t'inspire pas il y a des j'ai fait un des clips préférés que j'ai fait c'est même pas une musique que j'aime La musique ne me parle pas plus que ça, mais j'ai réussi à trouver un truc qui vibrait. Ce n'est pas un style que j'écoute autre que ce groupe-là, mais tu as l'idée qui marche et puis ça part comme ça. [03:10:35] Speaker A: Est-ce que ça peut arriver que ce soit vous qui contactiez le groupe pour en dire... Enfin toi, en tout cas, c'est notre invité quand même, mais nous tournons vers toi aussi. [03:10:44] Speaker B: Tu pourras me poser la question la semaine prochaine. [03:10:47] Speaker A: J'espère bien que tu m'inviteras, j'ai un ami amoureux qui m'a dit « tiens, c'est vraiment, tu m'as jamais invité ». J'espère qu'il écoute et qu'il regarde. Ça arrive de se dire « putain, j'aime vraiment ça et j'aimerais vraiment leur proposer un truc, quitte à ce que ce soit douloureux pour moi, mais souvent, budgétairement, c'est encore plus compliqué. [03:11:04] Speaker C: Pour des jeunes groupes en développement, pendant la période du Covid, j'ai refait un peu mon réseau, j'ai renvoyé des mails à des jeunes groupes qui étaient en train de démarrer, donc je savais très bien qu'ils n'avaient pas beaucoup d'argent, comme Soojin par exemple, c'est un groupe en développement quand je les ai rencontrés. J'ai fait un clip aussi pour un groupe qui s'appelle Sweet Needle, c'était une grosse claque de ouf et je leur ai dit, moi il faut absolument que je fasse un truc. Et en fait, tu vois c'est marrant, j'en parlais il n'y a pas très très longtemps de ça, où je me dis ben ouais, Sweet Needle c'était un coup de cœur, il n'y avait pas beaucoup d'argent, on a fait un truc, j'ai testé quelque chose, je suis super content du résultat, etc. Et ça m'a amené sur autre chose, et ça m'a amené sur Grandmachis, parce que c'était la même personne qui s'occupait des deux groupes, la même attachée de presse, et puis voilà... Alors en plus ce qui était encore plus drôle avec l'attachée de presse, c'est que moi j'étais obligé de l'appeler quand même, parce que la nana appelle sa boîte Enervé Promotion, quoi. Donc voilà, j'étais quand même obligé d'avoir un lien avec elle, tu vois... et ça a super bien fonctionné. Donc ouais, parfois tu choisis des choses. Mais voilà, moi ça m'arrive aujourd'hui encore, il y a des groupes, j'envoie des mails en disant bah moi j'adore ce que vous faites. Et puis parfois les groupes me disent que c'est pas le bon moment parce que le studio c'est l'année prochaine ou ils ont déjà quelqu'un. [03:12:14] Speaker A: Voilà. Je trouve ça ouf aussi, c'est-à-dire que t'as pas forcément l'occasion d'avoir une personne qui sait faire des clips. Même si y'en a qui disent qu'ils savent faire des clips, des gens s'improvisent aussi quand y'a vraiment pas de moyens. [03:12:26] Speaker B: Y'a des gens qui prennent de l'argent, C'est à faire des petites pépites qui ne les font pas. Enfin, qui les font, mais qui ne sont pas... [03:12:37] Speaker A: Mais ils ont l'appel de quelqu'un qui est chaud et qui te disent ouais c'est pas le bon moment ou alors ça veut dire on est chaud mais on attend encore un petit peu s'il te plaît. [03:12:45] Speaker C: Il peut y avoir des mauvais moments, c'est-à-dire que là ça sert à rien parce que l'album n'est pas encore enregistré, par contre on te rappelle et puis entre-temps il se passe autre chose, ils peuvent rencontrer quelqu'un d'autre. Mais il y a des groupes qui étaient voilà, moi ça m'arrive, ils m'ont dit ouais c'est super, il y a même des groupes qui n'ont pas cru, enfin tu vois par exemple Sujin quand je les ai appelés à l'époque s'appelait Whisper Night, j'avais vraiment aimé leur... [03:13:06] Speaker B: Tu lui as fait changer de nom. Oui. [03:13:10] Speaker C: Non mais c'est vrai. Et en fait, tu vois, véridique, vraiment, j'avais dû envoyer un mail ou un truc Facebook, donc c'était un membre du groupe qui l'avait reçu et c'est un groupe qui est jeune, il doit avoir la moyenne d'âge d'entre 20 et 25 ans, quoi. Je ne suggeste pas, mais vas-y, continue. Et donc je leur envoie un mail en disant voilà j'aimerais bien bosser avec vous, voilà ce que j'ai fait. Moi je leur envoie un truc assez humblement mais effectivement pour un jeune groupe, moi j'ai bossé avec Macisteria, avec Alice Cooper, avec Dagobah. Les mecs ils se disent mais c'est une farce, c'est une blague. Et en fait ils m'ont pas répondu. Et c'est leur manager qui a dit non mais vous êtes fous ou quoi les gars ? Et donc le manager les a relancés et on a pris contact ensemble et on a bossé ensemble. J'ai fait deux clips pour eux et c'est un groupe qui se développe depuis maintenant 2020. Oui j'ai bossé avec beaucoup de groupes, j'ai fait beaucoup de choses, mais un groupe qui se développe de main et qui défonce au niveau de l'image et qui n'a pas beaucoup de budget, moi à partir du moment où j'ai un feeling que j'ai envie de le faire, je ne vais pas bosser pour perdre de l'argent, c'est évident, mais je saurais faire quelque chose qui me plaira parce que j'aurais envie de le faire pour eux. [03:14:19] Speaker A: On a bien compris que de faire des clips, ça ne rapporte pas d'argent. [03:14:23] Speaker C: Il ne faut pas dire ça parce que sinon... Ça ne rapporte très peu. [03:14:27] Speaker B: Ça ne rapporte pas la hauteur du travail que ça demande. [03:14:30] Speaker C: C'est-à-dire que moi je vais travailler sur un clip, je vais travailler, je dis n'importe quoi... Enfin dans le métal. Oui dans le métal bien sûr, mais tu vas bosser... dix jours, et je suis rémunéré deux jours, par exemple. [03:14:43] Speaker A: Oui voilà, mais tu peux pas bouffer, tu peux pas payer ton loyer, du coup... [03:14:46] Speaker C: Je veux pas que je fasse que ça. [03:14:47] Speaker A: Voilà, c'est ça. [03:14:48] Speaker C: Donc moi j'en fais beaucoup. C'est un loisir. [03:14:49] Speaker B: J'en fais beaucoup. [03:14:50] Speaker C: C'est un loisir qui peut rapporter un. [03:14:53] Speaker A: Petit peu d'argent de poche. [03:14:54] Speaker C: Mais oui oui, c'est sûr que c'est de l'argent de poche, parce que tu veux, voilà, c'est des petits budgets, tu le mets à côté, et à côté de ça, oui voilà, moi je continue à faire des... de travailler pour des entreprises, de faire des films institutionnels, etc. [03:15:06] Speaker A: Tu restes toujours dans le même métier, mais tu fais de la vidéo. [03:15:09] Speaker C: Je donne des cours. Là, j'ai donné des cours dans une école et j'aimerais bien le refaire parce que c'était très intéressant et je vais essayer de développer ça aussi parce que c'était vraiment cool comme expérience. Mais oui, pour l'instant, en tout cas aujourd'hui, je ne peux pas faire... Voilà. Moi, je suis intermittent. Pour avoir une piste d'intermittent, il faut avoir un certain montant. C'est les frais, les charges patronales, machin bidule, truc chouette. Imagine que j'embauche cinq personnes sur un clip et encore cinq ou quatre, c'est pas nombreux, mais que tu à chaque fois charges patronat le machin bidule, bon bah tu fais rien en fait quoi tu vois. Donc tu essaies de te débrouiller pour que ça rentre et après il y a des labels, il y a certains labels parfois donc qui ont des subventions et voilà. Mais tu me diras si j'ai tort, mais quand t'as un label... [03:15:46] Speaker B: Tu as tort ! J'ai oublié d'attendre la question. Plus tu as d'argent. [03:15:54] Speaker C: Et plus tu te dis, bah je vais pouvoir faire un truc costaud. Pas, tu vas te dire, ah bah cool, je vais gagner plus d'argent. Bah non, tu te dis, putain... [03:16:03] Speaker B: C'est exactement pourquoi je dis c'est pas bien quand les gens ils disent, combien ça coûte un clip ? Parce qu'en fait... Ce qu'on va se dire, c'est combien on peut mettre dans l'image. Quand je dis ça, c'est combien d'argent on peut dépenser pour louer un décor, de la lumière, des effets pyrotechniques, des accessoires. En fait, qu'il y ait 2000 euros ou 20 000 euros. [03:16:33] Speaker A: On va sensiblement. [03:16:35] Speaker B: Se payer la même chose à quelque chose près. Mais en gros, tu essaies de mettre le maximum que tu peux. Moi, je préfère. rien toucher et faire un clip dont je vais être hyper fier plutôt que de prendre 1000 balles et faire un. [03:16:53] Speaker C: Truc que je vais trouver nul à chier. [03:16:56] Speaker B: Et ça en fait les gens ne se rendent pas compte mais quand tu signes un clip, il y a ton nom dessus. C'est-à-dire que si tu fais un clip de merde, c'est aussi mauvais pour ton image. Il y a des groupes, ils disent « Ouais, mais c'est pas grave ». Ouais, mais en fait, toi, tu vas pas sortir une chanson de merde juste parce qu'on te dit « Faut que tu sortes une chanson », tu vois. [03:17:15] Speaker A: On ne vous explique pas. [03:17:17] Speaker B: Oui, mais c'est parce qu'ils ont des goûts de merde, c'est différent. [03:17:19] Speaker C: Mais ça peut avoir un impact, c'est un vrai impact. Ça, j'en ai parlé avec plein de gens, et même limite avec le groupe. Moi, quand j'étais gamin, il y avait « Best of Rush » qui passait, ça passait à minuit sur M6, tu avais plein de clips. Et puis, tu avais des groupes français. des groupes français au milieu, des Deftones, des Marianne Monson, des Korn, des machins. Et moi je me rappelle du tout premier clip de Mass Hysteria, qui était Donnez-vous la peine, et pour moi qui était l'enfer. Enfin moi je trouvais que c'était l'enfer ce clip, il était... [03:17:45] Speaker A: Déjà c'était... Ça dénote un peu mieux que les autres. [03:17:48] Speaker C: C'était pas le morceau qu'il fallait clipper à l'époque, mais bon voilà c'est leur problème, c'était pas le morceau qu'il fallait clipper à l'époque, c'était pas... il était pas ouf par rapport à ce que ça aurait pu être s'ils avaient pris un autre morceau aussi. Et en fait tu vois ils sont... Pour moi, c'était un peu tirer une balle dans le pied. Après, il y a plein de gens qui me disent, donnez-vous la peine, c'est un morceau que j'adore, etc. Moi, je n'ai pas aimé. J'ai un peu zappé le groupe. Je ne l'ai pas écouté. Je me suis dit, je n'aime pas, de toute façon, j'ai vu ce truc-là. Puis à l'époque, il n'y avait pas Internet. Donc, si je voulais écouter le reste de l'album, fallait que je l'achète. C'est le seul truc que tu voyais, que tu entendais. Et puis, je suis allé voir Korn au Zénith, et puis ma cisterne a ouvert. Et là, j'ai fait, oh putain, mais... Qu'est-ce qui s'est passé en fait ? Et donc là je suis devenu complètement fan du groupe. Mais comme quoi, un mauvais clip peut être... Là je prends cet exemple là, mais il y a d'autres... C'est très très important pour un groupe, pas de faire le clip de l'année. Là tu vois par exemple, j'ai eu aussi un exemple avec les Overdrivers qui avaient une enveloppe d'argent pour faire... Ils avaient une belle enveloppe pour faire un clip. Ils ont dit ouais, nous on aimerait mettre 8000 balles dans un clip. Je leur ai dit, je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée, parce que ce n'est pas parce que vous allez mettre 8, 10, 12 000 balles dans un gros clip que ça va être mieux vu, que ça va cartonner, etc. Et donc je leur ai dit, il vaut mieux en faire deux. Il vaut mieux en faire deux dans la même enveloppe. Alors moi je vais gagner un petit peu moins de sous, ça va être plus compliqué pour rentrer tout ça dans cette enveloppe-là. Mais j'ai préféré leur dire, faisons plusieurs, parce que vous êtes obligés d'en avoir plusieurs pour que ça dure dans la durée. Si tu sors un gros truc, quand t'es Aurel San et que tu sors un gros clip et qu'il est vu partout, que t'as tout l'argent de tous les labels qui te mettent ça en. [03:19:13] Speaker B: Avant... Et qu'ils tournent pendant... Et qu'ils tournent pendant, voilà. [03:19:15] Speaker C: Là, tu t'en fous. Tu t'en fous. Mais là, non, là, il faut que les gens... Voilà, pendant qu'on est en train de parler, il y a dix clips qui viennent de sortir. Donc il faut que ton clip, t'en sortes un, onze, douze, treize. Et puis t'en rebalances un trois mois après, t'en rebalances un trois mois après, il faut que... C'est très compliqué. Et après, ça c'est pareil, je dis aussi aux groupes quand ils viennent me voir en me disant « Ouais, on a 3 000 euros, on a 4 000 euros. » Je leur dis « Ok, c'est super. Mais est-ce que dans ces 4 000 euros, vous avez gardé ne serait-ce que 500 euros au minimum pour la promo ? Parce que si on fait un clip à 5 000 balles et que vous n'avez plus d'argent pour le promouvoir, personne ne le verra. Et ça, c'est aussi, tu vois... C'est vrai qu'il y a ça aussi. Et ça, il n'y en a pas... [03:19:52] Speaker A: C'est vrai que je n'avais pas du tout pensé à ça, mais c'est vrai qu'il y a ça aussi. [03:19:54] Speaker B: D'ailleurs, il y a ce truc assez drôle, c'est que quand les budgets de films sont annoncés, ça comprend la promo. [03:20:02] Speaker A: Ouais. [03:20:02] Speaker B: C'est-à-dire que quand on dit le film a coûté 3 millions, il n'y a. [03:20:06] Speaker A: Pas 3 millions dans l'image. [03:20:09] Speaker B: Il y a 2 millions, 1,5 million, 2 millions de films et 1,5 million de promos. [03:20:16] Speaker C: Pour la promo, quoi. Bien sûr. [03:20:19] Speaker A: C'est sûr que si les gens ne sont pas au courant que c'est ça. [03:20:20] Speaker C: Ça ne sert pas à grand chose. Et ça, tu vois, c'est un travail aussi que je fais avec les groupes, surtout en plus des jeunes groupes, où je leur dis, moi, je ne suis pas là. En tout cas, moi, c'est ma démarche de dire, attention, vous avez un budget. Moi, je ne suis pas là. Il faut qu'on fasse le truc bien. Il faut qu'il vous reste des sous pour faire ci, pour faire ça. Il faut qu'il vous reste des sous peut-être pour une attachée de presse, un machin. Voilà, tu vois, j'essaye de les accompagner au mieux, j'ai donné des contacts à des groupes qui ne savaient pas où aller. Par exemple, NJ, effectivement, je lui ai ramené deux ou trois groupes parce que j'ai travaillé avec eux, ils ne savaient pas où aller. Je leur ai dit, allez là, elles travaillent bien, etc. Et puis, c'est ton réseau, tu vois, et c'est un réseau qui est bénéfique, en fait. Si moi, je peux faire un clip demain, oui, je pense que je dirais, demandez à Benz, peut-être que c'est un projet qui va l'intéresser. Je demanderai à Benz si ça l'intéresse. Et voilà, il n'y a pas grand chose qui l'intéresse. [03:21:06] Speaker B: Il y a quelqu'un qui demande si on n'a pas envie de faire un clip ensemble. [03:21:12] Speaker C: On a déjà travaillé ensemble, pas sur l'écriture, c'est quelque chose que j'aimerais bien faire d'ailleurs, mais on a travaillé sur la technique, c'est-à-dire qu'on a filmé des concerts ensemble. Moi j'ai réalisé deux live pour ma cisteria sur lesquelles Ben était là pour m'aider à les filmer. Et on a tourné ensemble un clip pour Bukowski, The Winter Master. [03:21:31] Speaker B: Une partie scénario, la partie fiction. [03:21:36] Speaker C: Donc oui, on a déjà bossé ensemble. [03:21:38] Speaker B: Après on ne s'entend pas du tout parce qu'on ne peut pas se blairer. [03:21:41] Speaker C: J'aime pas les gens avec une barbe trop longue, parce que moi ma barbe ne peut pas pousser en fait. Elle s'arrête là mine de rien et donc voilà. Histoire des goûts. Parfois c'est des petites choses. [03:21:53] Speaker A: Non mais c'est un milieu qui est concurrentiel où les gens se... Vous entendez mais ce que je veux dire... [03:22:00] Speaker B: Alors moi en fait je considère pas que je fais partie du truc. En fait moi je fais quasiment pas de clips en fait. J'en fais très peu et j'en fais que pour des gens que je connais en général. Et c'est vrai que j'ai un peu abandonné le... J'arrive pas à tenir le... Je sais pas, je trouve ça trop... Tout le relationnel est trop compliqué pour moi. Je n'y arrive plus. C'est trop de temps pour... Je fais ce projet, qui prend déjà. [03:22:33] Speaker A: Pas mal de temps. Ça te prend pas d'énergie et encore moins d'argent, c'est vrai. [03:22:38] Speaker B: Non, mais voilà, c'est un truc un peu différent. Après, moi, c'est ce que je dis. Enfin, là, il y a quelques personnes qui m'ont contacté récemment pour... Je vais voir si... Mais c'est pareil, c'est des gens que je connais. C'est très rare que des gens que je connais pas, qu'ils me contactent... Généralement, ils me disent combien ça coûte, et là, je... Juste cette question me. [03:22:59] Speaker C: Fait chier en fait. Oui, il y a ça. C'est vrai qu'on me la pose rarement et quand on me la pose, je réponds tout bêtement. Je ne peux pas vous le dire et ça coûte entre ça, ça et ça et on ne me répond plus. [03:23:09] Speaker B: En fait, généralement, quand on me pose cette question, je dis, donnez-moi une enveloppe, une chanson. Et s'il y a des do and don't, s'il y a des choses que vous voulez absolument, s'il y a des choses que vous ne voulez absolument pas, que je ne parte pas dans une idée. Et généralement, je pense que c'est trop de travail. pour les gens et du coup ils arrêtent de... ils me réécrivent pas et je me dis eh ben c'est une bonne sélection parce que un truc que je déteste c'est quand toi tu vas te décarcasser à faire un clip où tu vas toucher zéro et tu... enfin très peu et tu vas chercher à faire un truc et tu sais qu'ils vont pas le promouvoir derrière je pense que quand tu dis garder de l'argent pour faire la promo Moi je trouve qu'il n'y a rien de plus frustrant. Les mecs ils sortent un clip, ils le repostent même pas sur leur truc perso. C'est là que tu fais mais en. [03:23:56] Speaker A: Fait vous croyez que je me fais. [03:23:57] Speaker B: Chier pour quoi en fait ? Vous croyez que ça me fait plaisir de passer autant de temps à bosser sur un truc pour qu'il y ait 300 vues ? [03:24:04] Speaker C: Ah non ça c'est sûr, ça c'est sûr. [03:24:06] Speaker F: Et quand on parle de garder du budget pour faire la promo, c'est quoi par exemple ? C'est engager un attaché de presse ? C'est faire des postes sponsorisés sur les réseaux sociaux ? [03:24:14] Speaker C: C'est de la distribution en fait. C'est comme si tu sors un film, ton film il défonce. Mais si t'as pas de distributeur, personne le verra. Et là c'est la même chose, et Youtube c'est pire parce que des clips il y en a tout le temps, tout le temps, tout le temps, et il faut que tu sois... Il faut que tu bénètes de l'argent pour que potentiellement il y ait un mec qui regarde YouTube, il regarde un clip et puis juste avant de regarder ton clip, il y a un pré-roll qui dit regarde ce clip. Parfois c'est dans la petite liste tout nette qu'il y a sur le côté. Parfois si tu regardes un clip et puis il y a celui d'après, c'est un truc que tu as mis, que tu as boosté. Et tout ça, ça coûte de l'argent et ça coûte super cher. [03:24:45] Speaker B: Parce que la différence, YouTube, tout le monde a accès à ce que tu fais, mais c'est-à-dire que tu es au même niveau que tu vas avoir Rammstein, tu vas avoir Bad Omens. Donc vu que l'algo, eux, en termes de vue, il n'y a pas de problème, l'algo les favorise. Donc si tu veux pouvoir exister, il faut investir un peu. [03:25:07] Speaker C: Et puis après, t'as de la chance aussi, tu vois, moi j'ai l'exemple très récent de Unpredictable pour The Old Dead Tree, on l'a sorti un jeudi, je sais même pas si le label, si les autres ministres avaient pensé à ça, je sais pas s'ils connaissaient les dates, on a sorti le clip le jeudi, le vendredi, Ultra Vomit défonçait toute internet avec Doigts de Métal. Donc si on avait sorti le clip le vendredi, personne ne le voyait. Donc on a eu un bol de ouf qu'on le sorte une journée avant pour potentiellement déjà, voilà, avec les petits moyens qu'on avait. Donc ça aussi, tu peux pas le gérer quoi. [03:25:37] Speaker F: Dans les trucs de promo, genre les postes sponsorisés, ça peut être aussi tout simplement les pubs sur Facebook ou sur Instagram qui passent dans les stories et qui vont aller cibler des gens qui écoutent déjà tel type de groupe, tel type de son, etc. et pouvoir essayer d'aller chercher un public qui est déjà presque acquis finalement. [03:25:56] Speaker C: Il faut cibler, il faut cibler parce. [03:25:57] Speaker A: Que les gens n'ont pas l'intention. Tu dois répondre très rapidement, j'imagine que ton prochain clip c'est pour Korn ? Sébastien Paquet, attention. [03:26:09] Speaker C: Je pense qu'ils sont très bien entourés, nos amis américains de Korn. Ça te ferait plaisir. Oui, c'est sûr que moi, des histoires avec Korn, ça a été plein de rencontres diverses et variées, surtout grâce à NRV TV où j'avais réussi à... Aller couvrir une fois quand ils avaient fait... Alors c'était le pire moment, c'était quand Ed était parti. Et ils avaient sorti cet album qui n'était pas du tout bon, voilà. C'était le creux de la vague et ils étaient au Virgin Megastore pour signer l'album et tout. Il y avait très très peu de monde et donc là j'avais réussi à faire un petit reportage, donc j'avais vu le groupe mais j'avais pas pu leur parler et tout. Et puis après je les ai vus en concert, j'ai raté. Un jour j'aurais dû faire l'interview de Korn pour NRV TV et c'était bad timing, j'ai pas pu le faire donc j'étais juste dégoûté. Mais j'ai eu la chance un jour de croiser Jonathan Davis dans un couloir et de lui dire merci pour sa musique et tout ce qu'il m'a pu apporter dans ma life et donc déjà ça c'est cool, je suis assez content de l'avoir fait. [03:27:10] Speaker B: Un peu comme ça ? [03:27:15] Speaker A: N'importe quoi ! On l'a déjà vu beaucoup de fois. [03:27:22] Speaker C: Moi je l'ai vu dans un état normal, il était très content, il m'a fait un câlin et je vous emmerde. [03:27:28] Speaker A: Il est très gentil, de toute façon il vaut mieux. Alors, Papa Roach. Je l'aime beaucoup, je l'aime beaucoup. Jon, on l'appelle. Papa Roach c'est le dernier choix. J'ai toujours dit qu'il avait un physique. [03:27:42] Speaker E: À jouer au football. [03:27:43] Speaker A: C'est tout le joking. Papa Roach avec Broken Home. Papa Roach aussi, qui sont en concert d'ailleurs bientôt. [03:27:52] Speaker F: J'ai repensé à cette chanson il y a quelques jours en plus, le clip j'ai dû le voir quand j'étais ado, ça faisait partie des clips que j'avais téléchargés sur LiveWire à l'époque et je crois que je ne l'ai pas revu depuis l'époque. [03:28:02] Speaker A: Ah bah ça va être l'occasion. Juste pourquoi ce choix et puis après on balance la purée. [03:28:07] Speaker C: Papa Roach c'est une super... il y a beaucoup d'histoires qui est un petit peu de... Comment la faire en résumé en fait ? Moi c'est un groupe que le premier album je l'ai saigné, j'ai adoré. Deuxième album je n'ai pas du tout aimé, j'ai complètement oublié. Et puis ils sont revenus avec les albums d'après où là c'était complètement Rock US mais énorme avec Hollywood War etc. Et là j'ai fait waouh putain mais qu'est-ce que c'est que cet album par rapport au deuxième que j'ai pas du tout aimé. Bref, donc vraiment je retombe mais à donf, j'adore etc. Et moi, j'ai eu la chance de faire mes études à Los Angeles pendant un an. Je suis parti à UCLA et j'ai fait une espèce de fac là-bas pour apprendre mon métier qui s'est beaucoup mieux passé là-bas qu'en France. Et j'avais des... Clairement, la méthode américaine pour moi là-dedans, d'une manière pédagogique et... d'expérience et tout enfin voilà et donc là bas j'avais des profs et les profs c'était les meilleurs clippeurs de voilà j'ai eu Nigel Day qui est le mec qui faisait les clips de U2, Britney voilà et j'ai eu Marco Ciega et Marco Ciega c'est le mec qui a fait les trois premiers clips de Papa Roach qui a fait System of a Down donc moi on était je pense qu'on était 20 dans la salle de classe et je pense que j'étais le seul à lever la main en disant ah mais comment t'as fait ça ? Ah mais comment t'as fait ça ? Et en plus, le mec, pour nous donner le cours, il nous avait donné les synopsis de System of a Down et de Papa Roach au Broken Home. Donc j'ai ce truc-là, qui est une photocopie, mais j'ai ce truc-là que j'ai gardé précieusement et que je relis de temps en temps. Et j'étais fou quoi ! Et le mec, j'avais ce mec-là en face de moi, pour moi c'était wow ! Et le mec était d'une simplicité, c'était un prof quoi ! Et donc je rencontre Marc Osiega qui, après, quand je l'ai rencontré, il faisait des clips et après il a fait Dexter quoi. Tu vois juste... Oui ça va. Ça va. Et donc je crois, et donc je vais au Hellfest, c'était en 2000, je sais plus combien, je sais plus, et bref, et donc je suis en... je suivais un groupe et je me retrouve devant Jacobi Shadix. et là bon j'étais un peu un peu rébou et je me dis bon je vais le voir il va se foutre de ma gueule voilà et je vais le voir le mec trop cool et je lui dis et je lui dis ouais bon bah je suis fan et tout machin et puis et puis j'ai discuté avec Marco Siega de tes clips et le mec il dit ah génial et tout et j'ai discuté avec lui pendant 40 minutes c'est mes potes qui sont venus me voir en disant ouais faudrait peut-être se barrer j'étais là mais attendez vous foutez de ma gueule quoi je suis en train de discuter avec Jacob Lichatis bref et donc voilà c'était cool etc et Peut-être deux ans plus tard, il repasse au Hellfest. Et là, je venais de faire le DVD de ma cisteria. Je venais de faire le DVD de ma cisteria à l'Olympia. Et là, je le vois devant moi, il travaillait pour MTV, il avait un micro et tout. Et puis je me dis, je vais le voir, je vais le voir, je vais pas le voir. Enfin, tu vois, la boule au ventre en disant que... Et bref, je vais le voir. Et je lui dis, est-ce que je peux te déranger deux minutes ? Il me dit, ouais, ouais, et tout. Je lui dis, je sais pas si tu te rappelles, j'avais discuté avec toi il y a deux ans au Hellfest. Alors le mec me dit, oui, oui, je m'en rappelle. Je lui avais dit qu'on avait parlé de Marco Siega. C'est vraiment l'américain de base. Il aurait pu très bien m'enfumer et me dire oui, je m'en rappelle. Peut-être qu'il ne s'en rappelle pas, mais en tout cas, il s'est arrêté. Je lui ai dit voilà, je sais que ça va être vos 15 ans ou je ne sais pas quoi. J'ai envie de faire un DVD pour vous. J'ai envie de faire un truc pour vous. Et le mec m'a dit écoute, voilà si tu veux, pourquoi pas, mais ce n'est pas avec moi qu'il faut en parler. Et donc, c'était Olivier Garnier qui s'occupait de Papa Roach. A l'époque, c'est vraiment Olivier Garnier qui a ramené Papa Roach en France. Et donc, je me retrouve devant Olivier Garnier. Je lui dis voilà, Jacobi m'a dit que Et je me retrouve une heure après avec Olivier Garnier qui me dit, écoute, rendez-vous lundi dans un hôtel à 18h, tu viens, voilà. [03:31:37] Speaker B: Mais pas de slip. [03:31:38] Speaker C: Voilà. J'avais mis le plus beau slip kangourou. Et j'arrive avec mon ordinateur portable. [03:31:43] Speaker A: Tu vas demander aux toilettes numéro 5, il y aura un tronc. Tu verras, ça va prendre peut-être que 10 minutes, mais ça devrait signer un contrat. C'est faux, ça n'existe pas. [03:31:54] Speaker C: Et donc je me retrouve donc devant Jacobier avec mon ordinateur portable en lui montrant un extrait de ma sistérie à l'Olympia. Le mec, j'ai pour moi l'une des plus grosses rock stars métal-rock US devant moi qui est comme ça en train de regarder mon truc. Il va voir son guitariste, « Hey Jerry, come on, look at this man ! » Il va y avoir l'appel du guitariste, il regarde le truc. Donc en fait, en gros, il était en train de me dire « Ouais, ok, on va le faire, on va faire le DVD. » Et puis en fait, ça ne s'est jamais... J'ai revu Jacobi en concert plusieurs fois. Je me suis pointé au trianon, j'étais dans les premiers rangs, je regardais vite fait le concert, j'analysais un petit peu le truc pour voir un petit peu potentiellement ce que je pouvais faire. Et je te jure que le mec est descendu de scène, il est venu me voir et il m'a fait un check. Et le mec il m'avait pas vu genre dix jours avant. Le mec se rappelle, enfin franchement ce. [03:32:44] Speaker F: Type... Ah il ne nous voit pas. [03:32:45] Speaker A: En plus donc ça nous facilite aussi. [03:32:46] Speaker B: Oui mais nous aussi on a plein de trucs comme ça. [03:32:49] Speaker C: Mais ce type est extraordinaire, c'est un mec gentil, c'est un mec qui reconnaît les gens. Sauf que ça ne s'est jamais fait malheureusement parce que le producteur de l'époque a dit je sais pas qui il était, je m'en fous, et j'avais fait un dossier en béton, j'avais le mail de Jacobi où on suivait un peu le truc, et puis à partir du moment où le producteur a dit on le fera pas, on le fera pas, et ils n'ont jamais rien fait d'ailleurs, et c'est bien dommage. Et donc voilà. [03:33:12] Speaker B: On devrait la recontacter parce que maintenant qu'ils ont repris l'ARN de tout le truc, ça se trouve ça les intéresse ? [03:33:16] Speaker C: Peut-être, ouais, peut-être. Mais en tout cas, voilà, c'est pour ça... Voilà, Papa Roach, il y a une histoire à raconter, c'est sûr. Et puis Broken Home, pour moi, c'était un clip que j'ai trouvé génial parce qu'il y avait de la... Tu vois, moi, c'est ce que j'avais dit à Marco Siega en cours, je lui avais dit, mais comment t'as fait pour faire chialer Jacobi ? Parce qu'à la fin du clip, il est en larmes et tout, il me dit, oh, t'inquiète, c'est une histoire... T'inquiète. [03:33:36] Speaker A: C'Est une chialeuse ! [03:33:36] Speaker E: T'inquiète ! [03:33:37] Speaker B: Je lui ai dit que Dino Cazares avait fini tous les chips ! [03:33:46] Speaker C: Mais pour moi tu vois c'est la direction. Pour moi c'était la direction d'acteur que je recherchais aussi, il m'a dit de toute façon c'est une histoire qui lui est arrivée, c'était vraiment dans sa vie et donc ce que je voulais dire c'est que ça n'a pas été très difficile pour lui mais il fallait le pousser. Ce que je veux dire aussi c'est qu'il fallait le pousser un peu comme un Ross Robinson avec Jonathan Davis dans un studio, c'est le genre de mec qui va pousser les artistes et là il lui a dit vas-y on y va dans l'authenticité etc. Et un autre truc aussi qui est intéressant par rapport au fait ce que je disais par rapport au montage c'est que le clip de Broken Home vous allez voir A la fin, le clip se finit avec une espèce de medley de tout le clip qui se rembobine. Et en fait, le réalisateur ne savait pas comment finir le clip. Et c'est le monteur qui lui a proposé de faire comme ça. Donc comme quoi, encore une fois... Par. [03:34:34] Speaker B: Exemple, il y a des films, l'histoire est nulle, et tu la montes à l'envers et ça devient bien. [03:34:42] Speaker C: Si on commence à aborder les films de Christopher Nolan, on n'a pas fini. [03:34:45] Speaker A: On va regarder ce clip parce que ce speak commence à être un peu long. [03:34:51] Speaker B: Ils seront le 5 février 2025 au Zénith de Paris. [03:34:56] Speaker A: Ça y est, ça a repris en France. Les français se sont enfin enréveillés. Et les gamins adorent. [03:35:03] Speaker B: Et c'est une chose pour Papa Roach, maintenant que les places sont à 70 euros. C'est mieux que quand les plats c'était à 30. [03:35:08] Speaker A: Ils sont peut-être à 90 là. Je laisserai les gens savourer ce moment. [03:35:12] Speaker F: Ça y est, il n'y a pas longtemps, par pure nostalgie, je suis allé voir un petit peu les captations récentes de Papa Roach en live. Ça a l'air d'être bien en fait. [03:35:21] Speaker C: Ça a toujours été bon en live. Ils ont un frontman de ouf. Jacobich a dit que c'est un frontman de ouf. [03:35:27] Speaker B: Ça joue et puis c'est ricain quoi. [03:35:30] Speaker A: Et ça travaille. [03:35:34] Speaker B: En France, on a l'impression que ça s'est arrêté. Aux Etats-Unis, ça ne s'est pas arrêté. [03:35:37] Speaker C: Ça a bien continué. Il fallait juste qu'il y ait quelqu'un qui se dise pourquoi il n'est pas là. Et là, pour le coup, Lévi-Garnier s'est bien fait chier. Et puis après, il y a eu des problèmes parce que le groupe devait venir plusieurs fois. Ils ont annulé à cause de... Je crois que c'était... C'était pas le Covid, c'est un autre truc. Ils avaient annulé peut-être à cause des attentats ou je ne sais pas quoi. Donc, en fait, il y a eu deux ou trois dates qui ne sont pas venues. Donc, il y a eu un gros trou. Et après, on les a revus au Hellfest. Il devait faire des trianons un peu plus... Voilà. [03:35:59] Speaker A: Oui, il y avait des dates qui ont été annulées. Bon, bref. Ce n'est pas le sujet. Regardons ce petit clip. Broken Home de Papa Roach. [03:36:39] Speaker D: Je n'ai pas envie de me battre contre ces sentiments, je suis coincé au. [03:36:55] Speaker C: Milieu. [03:36:58] Speaker D: Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org RUN AND FLY ! C'est parti ! C'est parti pour le tour de l'équipe ! A la prochaine ! I'm calling 9-1-1 Thought they would be here by now Always be patient my son Leader stand down Le temps ne peut pas me prendre de nouveau. [03:43:17] Speaker A: Petite découverte, petit groupe. Petite artiste, probablement. [03:43:22] Speaker B: Elle était inattendue celle-là. [03:43:26] Speaker C: Ah si, je sais, il y en. [03:43:27] Speaker B: A un qui me dit ça tous les jours quand il arrive au bureau. [03:43:30] Speaker A: Pardon ? [03:43:31] Speaker B: Je dis qui c'est que voilà, il dit Petit Ours Brun. [03:43:33] Speaker F: Alors que c'est un spectateur gadget en vrai. [03:43:36] Speaker B: Je vous dirai pas que c'est Marcel qui me dit ça. [03:43:40] Speaker A: Non, faut pas que ça se sache. [03:43:42] Speaker B: Alors moi j'ai une question. Est-ce qu'il y a quand même des trucs, parce que là je viens de voir deux trucs, il y a le coup du téléphone. Moi j'ai déjà fait plusieurs fois le coup du téléphone dans un clip. J'ai fait un clip qui est entièrement dans une cabine téléphonique. Et du coup après j'ai fait des rappels pour la même artiste avec la cabine téléphonique qui revient mais dans différents contextes. mais il y a aussi le feu et moi c'est un truc que j'ai adoré faire et du coup à un moment il y a des gens qui pour se foutre de ma gueule ils disaient de toute façon dans tes clips soit il y a du feu soit il y a quelqu'un qui court et des fois il y avait les deux et en fait il y a des trucs comme ça que t'aimes et tu remets est-ce que toi aussi t'as réussi à cerner des trucs comme ça que tu remets régulièrement à part la fumée dans la forêt ? [03:44:29] Speaker C: Moi le chanteur de The Old Daitry se fout de ma gueule dès que je suis en train de lui dire que j'ai créé un projet ou quand je lui propose un projet il me dit bon alors est-ce qu'il va y avoir des polaroïds ? Est-ce qu'il va y avoir des miroirs ? Est-ce qu'il va y avoir des mannequins ? C'est la blague récurrente parce qu'effectivement mon tout premier clip a été pour The Old Daitry. Vraiment, mon tout premier clip qui a été diffusé à l'époque, il n'y avait pas Youtube, mais c'était sur MCM le soir. Enfin, mon premier clip professionnel, ça a été pour The Old Dead Tree. J'ai commencé ma carrière avec ce groupe. Et donc, c'était l'histoire d'un gamin qui avait un appareil photo, un Polaroid, et il se prenait en photo. et puis il y avait des effets de miroir et puis voilà, ça c'est le genre de trucs qui reviennent et puis c'est pas forcément les Polaroid et encore là je viens de faire un clip récemment pour Clone qui va sortir le 16 novembre et là pour le coup le Polaroid est toujours bien présent. [03:45:22] Speaker B: Superbes d'ailleurs toutes les dernières chansons de Clone là, tout ce que j'ai entendu c'est vraiment super. Je suis impatient de voir ce que tu as fait dessus. [03:45:30] Speaker C: Tu vas voir, il y a des polaroïds. [03:45:34] Speaker A: Il y a des miroirs et des mannequins. [03:45:37] Speaker C: Mais il y a des petites fascinations, le mannequin c'est un truc qui me fascine. Après c'est pareil, visuellement il y a quelque chose qui est intéressant, tu peux raconter quelque chose. Après un bout de miroir ce n'est pas non plus très cher et visuellement c'est intéressant pour un clip de métal. C'est marrant parce qu'on revient à Anthony Lossmann qui fait des clips aussi. [03:45:56] Speaker B: Il est toujours là d'ailleurs. [03:45:57] Speaker C: J'espère qu'il est toujours là. Il vient de faire un clip pour son groupe. La chanson s'appelle Fragments. Il a utilisé des morceaux de miroirs. Il était en post-prod et il me dit putain je suis dégoûté parce qu'il résolve à sortir un clip où les mecs sont en train de jouer dans des bouts de miroirs et il me dit putain fait chier on va croire que je me suis inspiré du truc et tout. Je lui dis mais de toute façon on est des mecs des bouts de miroirs dans les clubs de métal. [03:46:23] Speaker A: C'est assez fréquent voilà. [03:46:25] Speaker C: Ça fait longtemps que ça existe donc t'inquiète pas, t'inquiète pas ça va le faire et tout. Mais oui oui voilà ouais il y a des trucs qui reviennent, il y a des trucs qui reviennent ouais c'est sûr. [03:46:34] Speaker F: On vous parlait tout à l'heure de ne pas se répéter, de clip en clip, etc. Est-ce que ça arrive que des groupes te démarchent, ou même toi Ben, en vous disant j'ai vu que tu avais fait ça avec tel groupe, etc. J'aimerais un peu la même chose... Ou. [03:46:48] Speaker A: Que ça ne soit pas être... [03:46:53] Speaker B: J'ai pas eu ça exactement, mais il y a un groupe qui est là depuis longtemps, qui a changé de style et qui est revenu avec un style un peu plus street, de manière concomitante avec le début du succès de Rise of the North Star, et qui m'a dit « Ouais, on vient d'avoir une idée, en fait nous on aimerait faire un truc beaucoup plus rester dans notre identité hardcore mais avec un côté beaucoup plus street voilà on se dit que ça c'est vraiment novateur que personne ne l'a fait avant donc on va savoir si ça t'intéresserait de faire nos clips et c'était au moment où je faisais tous les clips de Rice qui sortaient et du coup ça m'a fait rire que les gens me disent pas on veut la même chose mais me disent non mais par nous-mêmes on a une idée qui est vraiment hyper originale et pour ça on a une grosse enveloppe on voudrait faire en fait l'idée ce serait de faire trois clips et on a quand même 3000 euros donc c'est quand même super et j'étais là je fais ouais est-ce que je vais répondre ? [03:48:02] Speaker C: Non, après je pense que moi c'est différent parce que... Enfin c'est différent, non, mais en fait les gens vont me dire plutôt on aime bien ce que tu fais, on aime bien ton travail, on aime bien ce que tu racontes et donc voilà on a envie de dessiner. [03:48:16] Speaker B: On te veut ta patte. [03:48:18] Speaker C: Ouais, ma patte, si je dois te dire que j'ai une patte, c'est faire groupe plus fiction. C'est vrai que c'est quelque chose que je fais vraiment à 90% des cas, à part cette année. [03:48:27] Speaker B: T'as aussi une esthétique assez proche. [03:48:30] Speaker C: Après, je sais pas si j'ai... J'arrive pas à savoir si... Même moi, parfois, je m'interroge. Je me dis, est-ce que je filme de la même manière ? Est-ce que je me renouvelle ? Est-ce que... Puis parfois, t'y penses pas. Parfois, t'y penses. Parfois, tu te dis, ben... Ce qui est important pour moi, c'est d'être cohérent avec la musique. Que ce soit sur la bonne rythmique, que ce soit le... En son cas, moi, il faut que ça me transcende. Après, si ça me transcende moins, normalement, ça doit potentiellement d'autres gens aussi. Et puis, il y a d'autres gens qui n'aimeront pas. Et puis, tant pis, ce n'est pas le problème. Mais... Mais non, non, il n'y a personne qui m'a dit qu'on veut la même chose que ça. Ce serait complètement incohérent pour eux, quoi. Dire, ben voilà, nous, on fait du post-hardcore. Et puis, on a bien aimé le clip que tu as fait pour Overdriver. Ça n'a rien à voir, quoi. [03:49:12] Speaker B: Ce serait rigolo, par contre. [03:49:13] Speaker C: Ce serait rigolo. [03:49:15] Speaker A: Bon, c'est vrai qu'on n'a pas eu le temps, parce qu'il me faut beaucoup de temps pour parler, c'est toujours très bien de parler quand c'est intéressant d'autant plus. Je voulais parler un peu de l'enfance, tout ça, des petits détails qui auraient pu provoquer tout cet amour du métal, mais on fera une autre... [03:49:29] Speaker B: Tu viendras une autre fois ? [03:49:30] Speaker C: Bah ouais ! [03:49:31] Speaker A: Voilà, on recommencera... Putain... Ah, donc tu reviendras plus ? [03:49:35] Speaker B: Après c'est lui qui va prendre tous les clips et moi les gens ils vont plus me contacter. [03:49:38] Speaker A: Oui, comme c'est vraiment totalement ce que tu veux. Donc tu reviendras. [03:49:46] Speaker C: La seconde partie quoi. [03:49:46] Speaker A: Voilà non mais parce que c'est toujours intéressant aussi de savoir d'où vient toutes ces... Tu t'en as un peu dit quand même mais il y a probablement des émotions qui t'ont embarqué et qui t'ont donné envie de faire tout ça. Bref. [03:49:57] Speaker B: Ce sera l'occasion de passer du corne. [03:49:59] Speaker A: Voilà. [03:50:00] Speaker C: On va faire une soirée spéciale. [03:50:01] Speaker A: Et on se mettra sous une douche suédoise comme ça. Et puis ce sera super bien. Et habillé ? [03:50:07] Speaker C: En jogging. Ah il est en jogging dans le clip. [03:50:10] Speaker A: En jogging, c'est beaucoup trop vite, ça va m'exciter, je vais pas là. Mais en tout cas, merci beaucoup d'avoir accepté cette invitation, merci pour toutes ces infos parce que c'était hyper intéressant. [03:50:22] Speaker C: J'espère que les gens ont appris plein de trucs, c'était intéressant et en tout cas merci beaucoup pour l'invitation, ça m'a fait très très plaisir. [03:50:28] Speaker F: Merci à toi. [03:50:29] Speaker C: Merci beaucoup. [03:50:31] Speaker A: Juste j'ai envie de dire quelque chose parce que ce n'est pas terminé totalement non plus. Je voulais parler de quelque chose dont j'ai oublié de parler, évidemment, parce que je suis quelqu'un qui fait très bien son travail. Mais jusqu'au 1er décembre, vous avez la possibilité, si vous avez un groupe, de vous inscrire à la 3ème édition du Metal Kombat. Alors, Metal Kombat avec un K, K-O-M-B-A-T. [03:50:48] Speaker B: Comme Mortal Kombat, mais Metal. [03:50:50] Speaker A: Oui, exactement. parce que c'est une personne qui est très très fan de ça. [03:50:53] Speaker C: Et c'est junkie ça ? [03:50:54] Speaker A: C'est junkie, voilà, qui est adorable, une personne vraiment qui a un cœur énorme et qui adore le métal et qui se démerde tout seul aussi. Et c'est quelqu'un qui m'a beaucoup aidé sur beaucoup de choses donc je le remercie énormément. Les inscriptions sont donc gratuites, vous y allez. Dans le ch'meul, ça a été balancé. Vous aurez ça aussi en lien à YouTube, etc. Donc ne vous inquiétez pas. Juste allez voir Metal Combat. Il y a des tas de choses à gagner si vous êtes gagnant. Bien sûr, il va y avoir plusieurs concours sur plusieurs dimanches. Je crois qu'il y en a 5 ou 10 peut-être. Il y a plein de détails que vous allez voir sur le site. Mais ce qui est certain, c'est que vous allez gagner plus de 3000 euros de lot si vous êtes le vainqueur. Il y a des festivals qui vont vous accueillir, il y a des programmations qui vont être faites, des clips qui vont être faits, etc. Tout ça, ça participe au cadeau final. Donc c'est vraiment hyper cool et ils se démerdent vraiment, alors je vais dire tout seul. Il est entouré de très bonnes personnes, mais c'est lui qui a débloqué tout ça et qui se bat pour ça. Il a très très envie que le métal puisse aussi exister. C'est donc une personne qu'il faut suivre. Il est sur tous les réseaux aussi, il a fait des live Twitch, il fait beaucoup de choses. Donc voilà, c'est juste une personne en or que j'aime énormément. Donc voilà, n'hésitez surtout pas à aller vous inscrire si vous avez un groupe français, bien évidemment. Cette troisième édition du Metal Combat. sur ses bonnes paroles. Il est peut-être le temps d'y aller. [03:52:09] Speaker B: Oui, parce qu'on a un peu débordé. [03:52:12] Speaker C: D'une heure. [03:52:14] Speaker B: C'est le changement d'heure. [03:52:17] Speaker F: On s'est fait piéger. [03:52:18] Speaker A: On ne voit pas le temps passer. Ça passe très vite. Mais en même temps, quand c'est bon, encore une fois, on ne voit pas le temps. Je te remercie une énième fois. Et puis, si jamais j'ai un truc sur corne, parce que ça arrive bientôt, je te contacterai. [03:52:31] Speaker C: Avec plaisir. [03:52:32] Speaker A: Qu'on se fasse cette petite famille secrète, on va faire une secte. [03:52:35] Speaker B: Je l'aide beaucoup. [03:52:37] Speaker C: On risque d'être nombreux. [03:52:40] Speaker A: Et merci Enjoy The Noise aussi. Bien que tu sois malade. Il y a des moments où je me suis dit il est quand même un peu pas lourd. J'ai l'impression qu'il a quitté le monde. Il est comme ça. [03:52:51] Speaker F: Normalement je suis sur la pente ascendante. Toujours vivant rassurez-vous. [03:52:55] Speaker A: Je souhaite bon rétablissement encore une fois jusqu'au bout. Ah si, Kata Chéri, il me semble qu'elle est un petit peu malade aussi. Ben, tu es extraordinaire. [03:53:04] Speaker B: Je sais. [03:53:06] Speaker A: Tu es un peu comme les L5 pour moi. [03:53:08] Speaker B: Toutes les femmes de ta vie en moi réunis. Je connais bien ta mère et ta sœur, ça m'assure. [03:53:18] Speaker A: Foufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufoufou. [03:53:41] Speaker B: En fait il remontait l'allée pour aller au zénith et j'arrive et je lui claque le cul mais de toutes mes forces à l'époque où il portait un baguille en dessous du genou. Et en fait il y avait sa mère juste à côté et il fait « Ah ! Je te présente ma mère ». C'était parfait. [03:54:01] Speaker A: Voilà, adoré, donc c'est cool. Voilà, merci aussi à vous bien sûr d'avoir suivi cette émission, de nous suivre sur tous les réseaux, de nous suivre absolument partout, même sur Youtube, etc. Voilà, je vais pas vous faire toute la liste. Merci encore une fois aussi pour tous vos dons. Je vous rappelle que si vous avez donné votre nom, ça affichera sur Youtube aussi, à la fin de l'épisode qui sortira vendredi prochain. [03:54:21] Speaker B: À la fin de cet épisode, voilà. [03:54:24] Speaker A: Et à la fin de cet épisode aussi, bien sûr. [03:54:25] Speaker B: Retrouvez aussi en description tous les liens pour retrouver les informations de notre invité, si vous voulez voir plus de choses qu'il a fait, tout ça, bien sûr. Il y a une playlist aussi avec tous les clips qu'on a diffusés dans cette émission qui est disponible. Et quoi d'autre ? Merci à Marcel pour la réalisation. Merci à Didi et toute la rédaction de Restless for News. Et puis voilà, on y va ! [03:54:48] Speaker A: Oui, et encore une fois, merci, merci mille fois à vous d'aimer la musique, d'aimer le rock, d'aimer le métal et de soutenir cette musique en aimant. Et ça, c'est vraiment juste le principal. Le reste après, c'est pas très grave. Passez un bon lundi, bon courage, demain il faut bosser ! Bisous ! Bye bye ! On se quitte avec Madman Alibi qui nous a été proposé par Marion parce qu'ils sont en concert à la Belle Villoise. C'est dans quelques jours je crois, peut-être même demain. Regardez un petit peu les infos. Bye bye ! [03:55:16] Speaker D: On vous aime ! [03:58:29] Speaker C: Un pour le caillou. [03:58:33] Speaker B: Deux pour le spectacle. Et voilà, c'était mon souvenir.

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