#34 - GRANDMA'S ASHES en invitées

Episode 34 February 09, 2024 03:43:17
#34 - GRANDMA'S ASHES en invitées
Bang!Bang! RSTLSS
#34 - GRANDMA'S ASHES en invitées

Feb 09 2024 | 03:43:17

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Show Notes

Dans cet épisode, Eva et Myriam du groupe GRANDMA'S ASHES sont venues nous faire un bilan de ce début de carrière prometteuse et nous expliquer leur parcours. On ne s'est pas arrêté en si bon chemin vu que nous ferons allusion au futur également et peut être qu'on saura des choses exclusivies ? On vous laisse écouter ! 

Ben, Enjoy The Noise & Pierre passent des clips, donnent l’actualité et discutent de ce qui est diffusé avec les BANGERS (auditeurs, viewers de l’émission).

BANG! BANG!, c’est tous les dimanches à 19h. C’est l’émission Metal & alternative rock de RSTLSS en live TWITCH et en VOD sur notre chaine YouTube et en podcast sur toutes les plateformes.

01 - GRANDMA'S ASHES - Aside
02 - NECK DEEP - Dumstruck
03 - GOJIRA - Born For One Thing
04 - GREEN DAY - Bobby Sox
05 - QUEENS OF THE STONE AGE - Smooth Sailing
06 - NOTHING MORE - If It Doesn't Hurt
07 - FRANK CARTER & THE RATTLESNAKES - Self Love
08 - NORMANDIE - Serotonin
09 - DAVID BOWIE - Ashes To Ashes
10 - YOU ME AT SIX - Mixed Emotions
11 - THE CURE - Lullaby
12 - GRANDMA'S ASHES - Cassandra
13 - MGMT - Little Dark Age
14 - VODUN - Rituals
15 - ALICE IN CHAINS - Hollow
16 - THUNDERMOTHER - Speaking Of The Devil
17 - KISS - Lick It Up
18 - LOVEBITES - Judgment Day
19 - BAD SITUATIONS - Bruised And Battered

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Episode Transcript

[00:00:00] Speaker A: Retrouvez toutes les émissions en podcast sur breastless.com. [00:00:19] Speaker B: Bang ! Bang ! Hey ! [00:00:22] Speaker C: C'est bien, c'est toi qui crie pour une fois. [00:00:23] Speaker D: Bah oui, c'est pour te rappeler. [00:00:26] Speaker C: Le mec me défonce les oreilles comme ça, je dois comprendre que je dois. [00:00:28] Speaker D: Pas hurler tout le temps. [00:00:30] Speaker C: Bonsoir à toutes et à tous, bienvenue, c'est dimanche soir et comme tous les dimanches soirs, c'est le meilleur du métal de l'alternative rock dans Live Twitch tout simplement. [00:00:36] Speaker B: Bang ! [00:00:37] Speaker C: Bang ! Restless, si vous ne connaissez pas, rejoignez-nous sur nos réseaux sociaux, on discute, on est sympa. On a un peu concombre, on n'a pas fait exprès. Mais pas concombre, attention ! Non, ça malheureusement, je n'avais pas eu cette chance. [00:00:49] Speaker D: Pourtant des fois tu es proche d'un légume, mais pas celui-là. [00:00:52] Speaker C: Comme d'habitude, bien sûr, on va se vanner, mais comme d'habitude aussi, vous allez avoir des clips et nous avons des invités. Et je peux le dire, on est quand même très, très heureux. Ça fait un moment qu'on parle quand même de ce groupe. Un trio, un power trio féminin. [00:01:05] Speaker D: Tout à fait. [00:01:06] Speaker C: Ce soir, elles sont en deux. On fait d'ailleurs un gros bisou à Troisième. Mais pour l'instant, on va les présenter. C'est les Grandes Mazes. Achis, bonsoir. Bienvenue déjà. [00:01:14] Speaker B: Merci. [00:01:14] Speaker C: Merci d'être sur beau décor. Ça va, ça vous plaît ? [00:01:17] Speaker A: C'est très beau, c'est parfait. [00:01:18] Speaker C: Ça fait un peu Wayne's World, c'est ça le principe. [00:01:21] Speaker E: Impeccable. [00:01:22] Speaker C: On est un peu cons comme eux aussi, vous allez voir, il ne faut pas s'inquiéter. [00:01:25] Speaker D: D'ailleurs, il y a un petit quiz à la fin, il faut nous dire lequel est lequel. [00:01:28] Speaker E: Lequel est Wayne, lequel est Garth ? [00:01:31] Speaker D: Il y a un débat, donc c'est. [00:01:32] Speaker C: Vrai qu'il y a un long débat. En tout cas ce soir, on va tâcher d'en savoir peut-être un peu plus sur votre parcours, le tout, c'est-à-dire de l'enfance à aujourd'hui, la musique, les plaisirs et les douleurs, puisque j'ai l'impression que quand on fait du rock, il y a beaucoup de douleurs quand même dans le fond. [00:01:49] Speaker E: Non, pas du tout. [00:01:52] Speaker C: Non, mais voilà, il y a toujours des parcours très différents. Les gens ont une façon d'appréhender le rock, etc. qui est très différente. Donc c'est toujours intéressant. Et puis on est très heureux d'autant plus que vous êtes des femmes. Donc voilà. Ah, c'est vrai ? Ça fait plaisir. J'avais pas remarqué de le rappeler. [00:02:07] Speaker D: Je fais pas vraiment gaffe à ça, moi. [00:02:09] Speaker C: Oui, je sais. Mais je sais que c'est important aussi de dire musicien, musicienne. Je le sais. Mais malheureusement, il y a aussi des gens qu'il faut faire coucou. Tu vois ce qu'il y a là ? Merci. Voilà. Sois gentil, sinon tu dégages. Moi je vais un peu vous torturer là-dessus, Ben un peu plus créativité, technicité. Y'a Chris and Joy The Noise qui est là-bas au loin, vous ne le voyez pas encore. [00:02:31] Speaker D: Il me guette, j'ai l'impression qu'il veut prendre ma place. [00:02:33] Speaker C: Et ça sera un peu plus tard. [00:02:34] Speaker D: Il n'est pas impossible que ça arrive. [00:02:37] Speaker C: En tout cas, voilà, vous avez eu un parcours assez rapide et un grand parcours, je trouve déjà, ce qui est plutôt classe. Comme je le disais dans ma petite souris, on est hyper fiers parce que quand il y a des groupes français comme ça qui marquent les esprits, putain, c'est bon, ça fait plaisir. Parce qu'on a eu du mal à en avoir, nous, quand on était plus jeunes, il y en avait, mais qui dépassait les frontières, peu finalement. Et voilà. Donc déjà, comment vous vous sentez aujourd'hui après avoir vécu une année 2023 qui était quand même assez folle ? [00:03:05] Speaker E: Bien, en fait c'est dur de passer l'hiver où il se passe un tout petit peu moins de choses que tous les festivals d'été qui étaient géniaux et puis de revenir à une vie plus simple sans tout le public du Hellfest qui acclame dès qu'on fait un geste. Mais ça va, je pense qu'on est pleins d'entrains pour la suite, ça nous a mis un coup de pied au cul énorme. [00:03:31] Speaker A: Et tous nos concerts en DIY, on n'avait personne qui s'occupait de nous. On envoyait des mails, on jouait dans des salles toutes petites devant 20-30 personnes. Et puis là, depuis un an, on a fait une cinquantaine de concerts dans des grosses salles, des festivals, devant plein de gens. Et donc c'est sûr que passer de l'un à l'autre en si peu de temps, je pense qu'on peut être fiers de nous quand on a passé un hiver un peu à se congratuler en même temps. [00:03:54] Speaker B: Yes ! Trop bien ! [00:03:55] Speaker C: Il faut en même temps, c'est ce qu'on dit toujours encore une fois, c'est qu'il faut le faire. C'est important. Ça donne aussi du courage et ça donne aussi la force d'aller plus loin. C'est ce qui va se passer, j'ai l'impression. Justement, tu parles de cet après, c'est-à-dire de ce moment un peu vide, finalement, toute l'émotion. Chose que je ne connais pas, puisque je ne monte pas sur scène. C'est quoi le... [00:04:16] Speaker D: C'est un peu modeste, Pierre. [00:04:17] Speaker B: Je monte sur scène la nuit, mais. [00:04:18] Speaker F: Bon, ça... [00:04:21] Speaker C: Ça ne regarde que moi, je préférerais rester discret là-dessus. Mais il y a ce blues un petit peu, c'est quoi qui se passe en fait en soi ? [00:04:33] Speaker E: Un grand calme d'un coup, on est en train d'écrire une chanson là-dessus sur le... On va à la boulangerie, personne nous applaudit, on s'élève le matin, on est tout seul chez soi, on prend son café et on est hyper ordinaire alors que quelques jours avant, il y avait une foule immense devant nous qui crie le nom du groupe, le nom du groupe écrit partout, des interviews dans tous les sens. Et du jour au lendemain, on redevient totalement inconnus dans son petit village, il n'y a personne et ça fait bizarre. Oui, ça donne un petit coup de blues, mais on ne s'est pas du tout arrêtés. Pour autant, je pense qu'on a essayé de saisir le train au passage, de l'attraper et de se dire bon là, c'est notre créneau, c'est le début du créneau, on a un pied dans la porte. Donc cet hiver, on est sortis des festivals et on s'est dit allez, on compose des trucs. [00:05:19] Speaker A: C'est ça, c'est le moment de se recentrer et de se dire bon là, on a Deux, trois mois devant nous pour bien composer, vraiment prendre le temps de tirer parti de toutes ces expériences qu'on a vécues depuis un an et demi et essayer de sortir des nouvelles compos à partir de ça. [00:05:34] Speaker C: Donc ça motive en fait. Dès que la vague est un petit peu en train de faire son creux, hop, vous avez envie de bosser, vous avez envie de composer. [00:05:41] Speaker E: Là où on a de la chance, c'est qu'on est trois aussi, et puis on est trois amis surtout dans le projet, du coup on se soutient pas mal. J'imagine que pour un ou une artiste solo, se retrouver dans une période creuse, ça doit être plus difficile parce qu'il n'y a pas, malgré tout l'entourage artistique qu'il y a autour, vraiment En tant qu'artiste, on se sent un peu tout seul, moi des fois je me sens un peu toute seule, et c'est bien amorti par les conversations qu'on a toutes les trois en fait. Il y en a toujours une des trois qui est un peu down, et toujours les deux autres qui disent « Allez meuf », et qui sortent, qui te relèvent un peu, donc c'est une super dynamique aussi, et c'est une chance. [00:06:18] Speaker C: D'Être trois dans ce projet. Déjà c'est joli. Les amis, un groupe, et ça dure et ça se fait, les choses se font, se passent, c'est plutôt cool. [00:06:29] Speaker D: Les choses se passent à fond, c'est. [00:06:30] Speaker C: Ça que tu veux dire. [00:06:31] Speaker D: Comme le roi Enoch, quoi. [00:06:35] Speaker C: Comme première chanson pour ouvrir cette émission, parce que j'essaye de ne pas faire. [00:06:38] Speaker D: Des signes beaucoup trop longs. [00:06:41] Speaker C: J'essaye d'être pro, tu vois. [00:06:43] Speaker D: Qu'est-ce qu'on va devenir ? [00:06:45] Speaker C: Si c'est pour que je fasse comme on m'obligeait à faire à OUFM, il est hors de question. [00:06:48] Speaker D: Ça n'arrivera jamais, Pierre. Je ne tâterai jamais ta liberté de penser. [00:06:55] Speaker C: Grande Masagiste donc avec « Aside ». Cette chanson, qu'est-ce qu'on peut en dire ? [00:07:01] Speaker E: Plein de choses. Déjà, c'est un an aujourd'hui, ça fait un an qu'on a sorti le single, donc très bon choix. C'est une chanson dont les paroles ont été écrites par Edith, qui n'est pas là ce soir, qui est la batteuse du groupe, qui parle d'un coming out difficile, qui parle de relations humaines, de relations avec ses parents qui sont compliquées, de relations avec sa famille, d'acceptation, d'identité aussi. Et voilà, c'est un clip, là, en postant ce matin, j'avais les larmes aux yeux en me disant, mais on a tellement chialé sur le tournage. La chanson était importante, je pense, pour Edith, pour nous trois, les unes par rapport aux autres, par rapport à nos familles aussi, parce que sans parler spécialement de Coming Out, on peut aussi se sentir concerné sans avoir fait son coming-out par des relations d'acceptation vraiment difficiles avec ses proches aussi. Et le clip était déchirant, le réalisateur Julien Metternich fait un travail de dingue à chaque fois, c'est lui qui travaille sur nos clips et voilà. [00:08:03] Speaker C: C'est un making-of que vous allez dévoiler ? [00:08:05] Speaker E: Ou ça a été dévoilé ? On l'a fait, on a fait un tout petit making-of de une minute, avec des petites scènes. [00:08:10] Speaker C: C'est disponible sur vos réseaux sociaux ? [00:08:12] Speaker E: Oui, absolument. [00:08:13] Speaker C: C'est important de le dire, je conseille tout le monde bien sûr de rejoindre les réseaux sociaux de Grande Massachusetts et d'aller voir ça. Et surtout, de regarder ce clip immédiatement. [00:08:22] Speaker D: D'abord on peut faire un petit bisou à Julien quand même ? Parce qu'on l'aime beaucoup. Bisou Julien, voilà. On se connaît depuis très longtemps. [00:08:30] Speaker E: C'est vrai, il m'a dit qu'il avait vu qu'on était là avec vous ce. [00:08:33] Speaker C: Soir, donc salut Julien. [00:08:36] Speaker E: La vieille mafia. [00:08:38] Speaker C: C'est les vieux du métal ça. On arrive quand même à marcher un petit peu, enfin marcher, à tenir debout. [00:08:44] Speaker D: Ah oui, grâce à ces prothèses d'ange qu'on s'est fait poser la semaine dernière. [00:08:49] Speaker C: Par contre, t'as au mien soude de notre gueule quand on va essayer de sortir du canapé. [00:08:52] Speaker D: Moi je reste là, je bouge pas. [00:08:55] Speaker C: Allez c'est parti les grandes masachistes dans Bang Bang. [00:09:33] Speaker B: Oh oh oh oh Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org c'est bon Combacol. Il y a un monstre à l'extérieur Prêt à m'éclater Prêt à m'éclater Et ici, je vois Le matin avec vous. [00:12:36] Speaker E: Une nuit de luxe. [00:13:58] Speaker B: Juste 5 friots, s'il vous plaît. Oui, bien sûr. C'est pas vrai ! C'est pas vrai ! C'est pas vrai ! C'est la fin de cette vidéo, merci d'avoir regardé Elle est la meilleure que j'ai eu J'ai pris un truc de fou, mais c'est chaud J'ai de la chance, je pense qu'elle va l'enlever Je pense qu'elle va l'enlever Ouais, j'ai un truc de fou J'ai un truc de fou J'ai un truc de fou J'ai un truc de fou J'ai un truc de fou J'ai un truc de fou J'ai un truc de fou J'ai un truc de fou J'ai un truc de fou J'ai un truc de fou J'ai un truc de fou J'ai un truc de fou J'ai un truc de fou J'ai un truc de fou J'ai un truc de fou J'ai un truc de fou J'ai un truc de fou J'ai un truc de fou J'ai un truc de fou J'ai un truc de fou J'ai un truc de fou J'ai un truc de fou J'ai un truc de fou J'ai un truc de fou J'ai So get on back, goodbye So do you like who you are? I really like who you are And I'm alright if you are I think she might call it off Before I surrender At least can I get a little something Tché ! Excusez-moi. Excusez-moi. Excusez-moi, je ne sais pas où est-ce que ma nourriture va être. [00:17:30] Speaker C: Un petit peu de légèreté, ça s'arrasse un petit peu ce genre de musique. [00:17:34] Speaker D: Oui, et quand est-ce qu'elle arrive la nourriture ? C'est ça la vraie question. [00:17:37] Speaker C: Ils se sont engueulés finalement, ils dansent ensemble, c'est beau. C'est l'amour. Tu veux qu'on danse, c'est ça ? Non, pas du tout. [00:17:43] Speaker D: Ça tombe bien parce que j'avais pas du tout envie de danser avec toi. [00:17:46] Speaker C: Alors ce groupe s'appelle Neck Deep. Voilà, si vous aimez ce genre musical, n'hésitez pas, ils sont très très bons. Oui, je sais, il faut que je me calme. [00:17:51] Speaker D: C'est dingue, dès que tu parles doucement, c'est hyper agréable à écouter. [00:17:53] Speaker C: Excuse-moi, c'est parce que je suis enthousiaste. [00:17:55] Speaker D: Oui, mais parle dans le micro. [00:17:57] Speaker C: Pourquoi ? [00:17:57] Speaker D: Parce que c'est... Putain j'en peux plus de celui-là ! [00:18:02] Speaker C: Faut que je le tienne le micro, je suis désolé. [00:18:03] Speaker D: Oui bah je vais te donner un micro aux mains comme ça là. Philippe Prisoli là. [00:18:08] Speaker C: Bon, les grandes massachises ! [00:18:10] Speaker D: Est-ce que vous aimez Philippe Rizoli ? [00:18:12] Speaker E: Oui, on adore, oui, bien sûr. [00:18:14] Speaker C: Je sais même pas, vous connaissez Philippe Rizoli ? [00:18:16] Speaker E: Non. [00:18:16] Speaker D: Cuitus les Bananas, vous connaissez pas ? Comment on peut faire de la musique. [00:18:19] Speaker C: Et pas écouter ça ? Parce que c'est de la merde. [00:18:23] Speaker E: On vous ferait écouter. [00:18:25] Speaker C: Ça peut faire un gros ronin-gnang en tournée, après vous pouvez dire aux gens, vous connaissez ça ? Et là, vous brillez. [00:18:31] Speaker D: Et puis éventuellement, si de temps en temps, il faut faire une reprise ? [00:18:40] Speaker C: Vous écoutez du pop-punk ? C'est une musique qui vous touche ou. [00:18:42] Speaker E: Pas du tout ? Oui, on en écoute peu. On en écoute peu, je crois, à nous trois. Je pense que celle de nous trois qui en écoute le plus, ça doit être Edith, qui est plus émo que nous deux. Mais moi, je suis arrivée trop tard. J'étais plutôt ado métal, pas ado pop punk. Je faisais c'est nul, c'est pop, c'est nul. Et en fait, j'ai aimé vachement plus tard avec le hardcore. qui mettait un peu de musique émo et de pop punk. C'est comme ça que j'ai découvert mais pas avant. [00:19:11] Speaker A: Moi j'ai goûté un peu Sum 41 quand même en allant à la plage avec mes potes, ça passait bien quoi. [00:19:17] Speaker E: C'est idyllique. [00:19:19] Speaker C: C'est énorme, c'est l'endroit où tu veux avoir du fun. [00:19:20] Speaker D: J'ai l'impression qu'elle a Gorni dans un teen movie en fait. [00:19:23] Speaker B: Gorni, les avantages. [00:19:27] Speaker C: Après ça peut être la même chose mais en France. Quand vous étiez d'ailleurs plus jeune, beaucoup plus jeune, avant d'écouter du rock, est-ce qu'il y a eu une période autre, autre musique ? Où là, vous avez envie de rester discrète ? [00:19:44] Speaker A: En vrai, je sais pas moi, quand j'étais... J'ai commencé à écouter très jeune du rock parce que mes parents en écoutaient, donc j'écoutais beaucoup les Doors, Pink Floyd. Mais j'écoutais aussi Diam's et Mika. Mais quand j'étais en SEM 2, et donc c'était les 4 artistes dans ma playlist. [00:19:56] Speaker D: Y'a pas de jugement, y'a pas de. [00:19:57] Speaker C: Jugement, c'est à moi de... Chacun sa. [00:20:01] Speaker E: Petite honte, y'a pas de jugement, mais. [00:20:03] Speaker C: Pas là pour juger ! [00:20:04] Speaker A: C'était marrant d'avoir les deux qui se côtoient dans la playlist, tu faisais, t'as un petit Doors et puis ensuite t'as Diam's qui arrive, t'es là, ok. [00:20:10] Speaker C: L'ouverture d'esprit ? Exactement. [00:20:14] Speaker E: Moi mes parents c'est des rockers et mon père est guitariste rock rock du coup j'avais pas le droit en fait d'écouter il a travaillé pour les L5 et j'avais pas le droit d'écouter les L5 alors qu'il bossait pour elles et j'avais pas le droit donc j'étais privée de Laurie, des L5 donc toute la période un peu fun voilà d'écouter des trucs Priscilla tout ça voilà j'ai pas eu mais maintenant j'adore Priscilla c'est sûr. J'y rattrape le temps perdu. [00:20:41] Speaker A: Vous m'envoyez des morceaux cette soirée, t'étais là, regarde l'arrangement et c'est des trucs hyper pop. [00:20:46] Speaker E: Je m'affranchis enfin à 27 ans de mes parents et j'écoute des trucs terribles des années 2000. Alors si j'ai eu une période électro, j'écoutais beaucoup Daft Punk quand j'étais petite. C'était un peu mon échappatoire de mon père qui voulait écouter que du rock. ça j'avais le droit, Britney Spears un petit peu aussi, c'était vraiment très très cool. C'est mes grands-parents qui m'achetaient le CD sur mon Walkman. [00:21:16] Speaker A: Moi j'avais une compile qui s'appelait Boom at Home 2004. Elle était incroyable, il y avait Britney, il y avait Husher. [00:21:23] Speaker C: Il y avait tous les tubes de cette époque là. Mais ça a l'impression, les parents rockers, on est bien d'accord que c'est donc une vérité, les rockers ils ont quand même du mal à ce qu'il y ait d'autres musiques qui puissent exister. [00:21:35] Speaker E: En tout cas les anciens. [00:21:36] Speaker B: Il y a un snobisme quand même. [00:21:37] Speaker A: Par rapport aux autres genres de musique, c'est sûr. C'est pas de la musique, le fameux... [00:21:45] Speaker E: L'électro, ah mais c'est des trucs de... C'est trafiqué ! Daft Punk avec les vocodeurs, c'est trafiqué ! [00:21:49] Speaker C: Ils savent pas jouer des vrais instruments ! [00:21:52] Speaker E: Et c'est bon, bip bip bip ! [00:21:54] Speaker C: Enfin bisou à Marcel qui est notre monteur vidéo. [00:21:56] Speaker D: Blip blop Marcel ! [00:21:57] Speaker C: Qui aime la synthwave. Bip bip bip ! Non mais c'est un truc qui est quand même dommage, quand t'es enfant en plus t'as envie de rester avec tes potes et tes potes n'écoutent pas forcément du métal parce que c'est pas tout le temps facile. Quand on croise encore des jeunes, nous aujourd'hui, on leur demande si c'est facile, ils disent « ah je suis tout seul » et je leur dis pas forcément que j'écoute du métal, ce qui est rude. C'est trop triste. [00:22:17] Speaker D: Faut qu'ils fassent leur coming out. [00:22:19] Speaker C: Il y a un peu de ça. C'est un peu la même chose. Des gamins, parce qu'en banlieue de ça, c'est très compliqué. [00:22:27] Speaker D: J'aime Bon Jovi. [00:22:30] Speaker C: Bon Jovi c'est trop bien. [00:22:31] Speaker D: Moi au lycée on était deux à écouter du métal. Et encore moi j'en écoutais, les autres ils écoutaient un peu de trucs quoi mais y'en avait pas beaucoup. [00:22:41] Speaker A: J'avais de la chance, il y avait une bande de potes au collège où c'était tous hyper fan de rock, on avait tous des groupes de rock ensemble entre midi et deux dans la salle de musique. [00:22:49] Speaker D: Elle a vraiment grommé dans un teen. [00:22:53] Speaker E: Movie en fait ! [00:22:53] Speaker A: On était vraiment une secte quoi, on était une quinzaine, on était hyper fan de Van Halen, Led Zeppelin, Guns N'Roses, les Stones, il y avait la team Stones plus 70's et la team plus métal genre Ozzy Osbourne et on se bougeait Il faut faire un film à ce sujet. [00:23:07] Speaker D: Elle nous mythonne, je suis sûr c'est faux. [00:23:09] Speaker E: C'était incroyable. C'est vrai, on les a rencontrés aussi, ils sont incroyables. [00:23:13] Speaker A: On était à Rabat au Maroc. Ikea aussi je pense un peu ça qui joue. On était moins au courant des actualités et on était encore au stade où on s'échangeait des CD et des mixtapes. On avait YouTube quoi et du coup c'était genre vachement drôle en fait. Il y avait les gens qui écoutaient la musique plus actuelle et nous on était un peu dans cette espèce de monde. [00:23:31] Speaker C: C'était votre but là-haut. [00:23:33] Speaker A: C'était un gros fantasme du rock. Mais c'est arrivé que dans notre promo, celle du dessus et celle du dessous ça n'a pas trop pris. C'est toi ? [00:23:42] Speaker E: C'est parce que tu étais dans cette promo. [00:23:44] Speaker C: T'as entraîné tout le monde. Venez vous allez voir. [00:23:46] Speaker A: Avec deux autres potes. [00:23:48] Speaker C: Parce que nous on avait fait un petit déplacement au Maroc. On avait fait une émission spéciale métal à WeFM et on était partis justement voir ce qu'il se faisait. On fait un bisou à Lizzy Wall d'ailleurs qui regarde. C'est des amis à nous aussi, on les aime beaucoup. Et on avait appris beaucoup de choses. On avait été surpris effectivement. Avec des a priori malheureuses, on s'en excuse. On s'en est excusé mais c'est juste qu'à dessus. Ah ouais c'est cool en fait. [00:24:14] Speaker A: On se douterait pas qu'il y ait une énorme scène métal. [00:24:16] Speaker C: Il y a plein de rockeurs et de rockeuses aussi, entre guillemets. Et après donc, cette musique, bon toi tu nous l'as dit clairement, tu t'es fait des amis, vous aviez ce groupe qui a fait que vous pouviez vous confier, pleurer j'imagine, vous raconter vos histoires, etc. etc. Toi ça t'a amené, le rock ça t'a amené quand même des potes ou c'était juste ton père qui te forçait à écouter ça ? [00:24:37] Speaker E: Non non, si si, ça m'en a amené pas mal. En fait le metal c'était, mon père c'est vraiment rock blues donc c'était ça à la maison. Un peu de punk aussi, du punk années 70 plutôt. Et le métal, je l'ai découvert un peu toute seule avec la team de losers de mon collège lycée privé kato. Ce qui n'aide pas. Il y avait vraiment deux clans dans ce collège lycée. Il y avait les bourgeois qui venaient en limousine avec chauffeur le matin, pour de vrai. Et puis il y avait ceux qui se faisaient refuser en cours parce qu'on avait un trou dans le jean. Et j'ai jamais arrêté d'avoir des trous dans mon jean. En pensant à ce collège lycée ! Et toujours le djinkoué ! Et en fait, on était une dizaine, une quinzaine, je me rappelle du premier métalleux que j'ai vu quand je suis arrivée en sixième et c'était un gars avec un immense sweet corn qui lui arrivait aux genoux et je me suis dit il est trop stylé ce gars ! Et on est devenus potes et on s'est tous un peu retrouvés au fond de la cour de récré. et puis on a fini par faire un groupe tous ensemble. En fait c'était que des mecs et les nanas du groupe c'était les groupies des mecs et on était deux dans ce microcosme un peu métal. [00:25:54] Speaker C: Ils vous ont pas laissé jouer ? [00:25:56] Speaker E: Bah non, en fait, parce qu'on n'était pas des groupies, on était deux nanas qui avaient envie de jouer, dont Angie, qui est notre manageuse aujourd'hui, qui est batteuse aussi, et on s'est rencontrées comme ça, il y a une dizaine d'années, dans ma petite ville de banlieue, après le lycée, en se disant mais voilà, on est les deux seules meufs qu'on connaît de tout ce groupe de métal qui n'a pas envie d'aller au concert des gars, de se mettre devant, qui a envie de de dire bah je monte avec vous en fait. Et ça, ça nous a pas mal liés, je me suis fait des potes, mec évidemment qui respectait ça, beaucoup d'autres en fait qui n'étaient pas d'accord. Ah ouais ouais, dans ce groupe de potes, il y a eu des grosses grosses dissensions vis-à-vis du fait que les nanas, bah non ça fait pas de la musique quoi, alors que c'est des gens de mon âge. [00:26:37] Speaker C: Vous aviez quel âge ? Non parce que si les mecs, bon on va pas se mentir déjà... Entre. [00:26:42] Speaker E: Mes 15 et mes 20 ans c'était comme ça... [00:26:43] Speaker C: C'est peut-être un tronchage où on est peut-être un peu plus... Oui c'est clair. [00:26:46] Speaker A: Moi aussi dans mon groupe de potes on était que deux meufs aussi à faire de la musique et la plupart étaient super sympas, on faisait des groupes ensemble et tout, mais il y en avait toujours un d'eux qui nous faisait. [00:26:56] Speaker C: D'Un barge... Qui faisait du zèle un peu... [00:26:57] Speaker A: Je sais pas, je disais ah ce solo j'ai un peu du mal à le relever, il me disait ouais c'est parce que tu manques de couilles... [00:27:03] Speaker C: Mais évidemment, pourquoi dire ? Que sont-ils devenus ? Ils n'ont pas de groupe. [00:27:11] Speaker E: Ou se faire caster et dire on sait que t'es là pour faire l'intéressante. [00:27:17] Speaker C: C'est possible aussi. [00:27:19] Speaker D: Après je ne suis pas sur scène, je vais mieux. [00:27:22] Speaker C: Autant pour la voix, ça peut avoir une influence. Autant pour le... Non, effectivement. J'essaie de... Bon, bref. Mais... Après, c'est... Voilà. [00:27:32] Speaker D: Ah, chacun, ça... Voilà. [00:27:34] Speaker C: Mais du coup, après ça, vous avez fait des études ? Vous avez fait quelque chose ? Vous êtes resté en musique ? Vous avez fait une spécialisation de musique ? Ou c'était juste de la construction personnelle ? [00:27:45] Speaker E: Ouais alors moi non pas trop, moi j'ai fait d'autres études complètement ailleurs pour me ranger je voulais être professeure d'université donc je me suis dit non mais je vais me ranger le rock en moi il faut l'éteindre et en fait j'ai craqué évidemment j'ai fait trois ans d'études supérieures au bout de trois ans je sortais tous les soirs je pouvais plus rentrer dans mes salles de cours parce que j'étais habillée trop punk. C'était eux qui t'interdisaient ? Ouais ouais ouais c'était mes profs qui me croisaient après dans le métro qui disaient alors la rebelle ! J'étais en prépa Ah oui, c'est comme. [00:28:15] Speaker C: Ça au départ ? [00:28:16] Speaker D: Non parce que j'allais dire, à la fac... Ah ouais non, à la fac. [00:28:18] Speaker C: De lettres, moi j'étais en fac de lettres, effectivement, bon, tu bois en coup. [00:28:20] Speaker D: Non mais autant la fac, c'est... Tu fais ce que tu veux, enfin. [00:28:25] Speaker C: Y'A pas trop de... [00:28:26] Speaker E: Mais ça dépend où, parce que moi j'étais en fac de japonais, et mes profs japonais ils kiffaient pas trop les élèves un peu... un peu dissidents. [00:28:33] Speaker C: Oui, parce que c'est des japonais. [00:28:34] Speaker E: Bah c'est ça. C'était très rigoureux aussi, et puis j'étais pas hyper rigoureuse, en fait, ça me. [00:28:39] Speaker D: Manquait, le rock, ça... Pierre, je vais t'apprendre quelque chose. Pierre, le Japon, c'est une autre culture. [00:28:47] Speaker C: Il n'y a pas de jugement de. [00:28:48] Speaker D: Valeur, c'est juste différent. [00:28:49] Speaker E: Tu vois, je ne pensais pas que ce serait comme ça. Je me disais bon, là, c'est la fac, c'est plus ouvert. Je vais être avec des gens, en plus, certainement attirés par la culture japonaise, notamment pas mal par la culture manga. Donc ça va être un peu fun, je pense. Et en fait, non, c'était hyper... hyper rigoureux, c'était hyper carré, on était vraiment là pour apprendre la langue japonaise, les gens qui étaient là c'était pas du tout pour rigoler, moi non plus, mais le rock me manquait beaucoup, je s'achète plus en plus, et puis j'ai rencontré Myriam à cette période-là, on faisait des petits concerts à droite à gauche, et puis le rock m'a rattrapée. [00:29:21] Speaker C: Mais il y a quand même eu ce moment où tu t'es dit, depuis toute petite je veux faire un groupe ? parce que vous avez eu l'expérience, mais je refuse de le faire parce qu'en vérité je dois trouver un truc plus classique pour assurer ma vie. [00:29:33] Speaker A: J'ai quand même fait des études de son pour devenir ingénieur du son, mais il y a un moment où j'étais tellement à fond là-dedans où je me suis dit, c'est très bien parce que ça reste dans le domaine musical, c'est vachement cool. c'est plus stable que de monter son propre groupe, composer et vivre de ça. Donc il y a une période où on s'est rencontré avec Eva, puis on n'avait pas encore rencontré Edith et on s'est un peu éloigné pendant un an ou deux je crois pour continuer nos études et commencer à travailler chacune en se disant bon on s'aime bien mais voilà c'est un peu un rêve qui... [00:30:03] Speaker C: Qu'On pense qu'on ne peut pas toucher. [00:30:04] Speaker E: Oui c'est ça. Mais moi il y a eu un élément déclencheur pendant mon année de fac justement, il y a eu la mort de David Bowie et en fait ça m'a tué vraiment. [00:30:13] Speaker C: Quoi ? [00:30:14] Speaker E: David Bowie est mort ? [00:30:16] Speaker B: Je suis désolée. [00:30:18] Speaker E: Non mais ça m'a vraiment... C'est un artiste que j'ai adoré longtemps donc je savais que ça allait me faire mal quand ça arriverait mais ça m'a détruit vraiment, ça m'a fait beaucoup plus mal que ce à quoi je m'attendais parce qu'il y avait une partie de regret en moi aussi me disant mais qu'est-ce que je fous là en train de réviser mes partiels alors que je pourrais être en train de prendre la relève en fait et j'avais déjà rencontré Myriam à ce moment-là, on faisait quelques concerts et c'était une période un peu creuse pour nous, on n'avait pas de batteur, batteuse fixe On faisait plus trop de répètes ou quoi, on ne composait pas grand chose. Et ça c'est arrivé vraiment comme un coup de poing de « mais qu'est-ce que tu fous là en fait à réviser tes partiels avec tes petites lunettes alors que t'as juste envie de faire du rock, t'as juste envie d'être David Bowie, t'as envie d'assurer la descendance de ces rockeurs, d'inventer des nouveaux trucs. Qu'est-ce que tu fous là ? [00:31:09] Speaker B: ». [00:31:09] Speaker E: Et je crois qu'après ça, je ne suis plus jamais retournée à la fac. Vraiment. Je suis allée à mes partiels qui étaient deux jours après, j'ai foiré mes partiels et plus jamais je suis retournée à la fac après en me disant je peux pas en fait. Vraiment physiquement ça me faisait trop chialer de me dire que je passais à côté de ça et donc avec Myriam on s'est revus. [00:31:29] Speaker C: Vous vous êtes engrenées. Les parents vous ont soutenus. [00:31:35] Speaker E: Ouais, franchement ouais. [00:31:36] Speaker C: Bon ça c'est une chance parce que c'est quand même, on va pas se mentir, c'est quand même très rare. Parce qu'il y a beaucoup de parents qui vont dire non, non, non. Il est hors de question, comme mes parents quand j'ai dit je veux faire de la rendez-vous, ils m'ont dit, mais si tu veux en faire y'a pas de problème. Par contre fais tes études quand même. [00:31:51] Speaker A: Oui mais moi c'est pareil, ma mère c'était juste toi, tant que t'arrives à gagner ta vie en fait, à subvenir à tes besoins, tu fais ce que tu veux mais voilà, sois dans le besoin. [00:31:58] Speaker C: Après c'est normal, ils ont pas envie qu'on soit en gueule. [00:32:01] Speaker D: Souvent les parents sont vraiment plus inquiets de... Est-ce qu'on va pouvoir en vivre que du choix en lui-même ? [00:32:08] Speaker E: Après c'était pas... Au début, moi j'avais pas vocation à être pro spécialement, je voulais juste m'amuser et puis évidemment si ça grandit, saisir... saisir l'opportunité, mais moi j'avais un taf à côté. Je pense que nos parents savent qu'on a été des bonnes élèves, qu'on est des personnes sérieuses et rigoureuses aussi. Je pense pas qu'ils soient inquiétés outre mesure de notre avenir ou deux. Est-ce qu'ils vont vraiment avoir un taf ? Myriam c'est quelqu'un de très sérieux aussi. On tafait à ce moment-là. On t'a fait toutes les deux, on était hyper rigoureuses, moi mes parents me soutenaient aussi dans mon travail artistique, je suis tatoueuse et c'est le moment où je suis devenue tatoueuse. David Bowie est mort, je suis devenue tatoueuse et musicienne. Et mes parents m'ont soutenue sur toute la ligne, je gagnais des sous en étant tatoueuse donc c'était pas un problème dans le sens où c'était un hobby, c'est ok quoi. [00:33:05] Speaker D: Juste pour en revenir sur David Bowie, puisqu'on en reparle. Moi, j'aime beaucoup David Bowie. Après, j'ai un peu moins écouté. C'est vrai que j'ai réécouté cet album qui est sorti juste avant qu'il meure. Enfin, vraiment, limite, c'était synchronisé. Je ne sais pas si ce que tu as ressenti est lié. Est-ce que tu avais écouté cet album au moment où... Parce que je trouve que ce que tu viens de dire sur l'album, sur sa mort, c'est très vrai avec cet album. Je trouve que quand on l'écoute, il y a une espèce de truc qui te donne envie de ne pas passer à côté de ta life. [00:33:43] Speaker A: Ah oui, c'est exactement ça. [00:33:45] Speaker E: Je trouve que c'est vachement axé autour du regret. [00:33:48] Speaker A: En tout cas, moi, c'est vraiment... Et la nostalgie. Oui, toutes les paroles, c'est ça, c'est très nostalgique, très saisie, l'instant présent, un peu fait pas comme moi, alors que. [00:33:59] Speaker E: J'Ai l'impression qu'il y a beaucoup de barres. [00:34:02] Speaker D: En tout cas il a bien profité. [00:34:04] Speaker C: De certaines choses, on aimerait bien savoir quoi. [00:34:06] Speaker A: Je pense à la fin de sa vie, on finit toujours par regarder un peu en arrière en disant « j'aurais aimé faire ça ». En écoutant cet album, je me suis dit ça aussi alors que j'avais 22-23 ans, je me suis dit mais c'est pas possible de penser comme ça en étant si jeune, allez il faut faire. [00:34:19] Speaker E: Des trucs, c'est obligé. C'est une force. [00:34:22] Speaker D: Après apparemment quand tu vas mourir ou que t'as des trucs qui vont pas très bien, les médecins disent « non mais il faut ralentir un peu la drogue ». [00:34:28] Speaker E: Je pense que c'est ça qui l'a rendu... Ça l'a rendu un peu triste. [00:34:33] Speaker D: Oh non... [00:34:34] Speaker C: Quoi ? [00:34:36] Speaker E: Quoi les extasies ? [00:34:36] Speaker D: C'est pas très bien pour le cœur ? [00:34:39] Speaker E: Mais ça rend heureux ! [00:34:41] Speaker C: C'est ça, c'est bien pour le cœur et pas celui-là, enfin pas de la même façon quoi. On va parler de Gojira un petit peu parce que ça fait partie des choix que vous avez fait, alors je sais pas qui l'a choisi. Mais bon bah les français de Gojira. [00:34:52] Speaker A: Vous êtes à fond ? [00:34:56] Speaker E: On les soutient à fond, ils font partie pour ma part du d'un des premiers artistes métal français que j'ai découvert par un pote qui a mis ça dans la voiture avec mon père en disant écoute ça c'est incroyable en plus ils sont français et mon père a fait ouais c'est de la merde du coup j'ai écouté en me disant ouais ça doit être génial Au moins, il y a intérêt. Et j'étais pas déçue et surtout, la fierté française en fait. Vraiment, de me dire mais en fait je crois que je connais aucun groupe français qui fasse de la musique lourde comme ça, qui me fasse ressentir ça aussi. [00:35:33] Speaker A: Et puis même de manière générale quoi, leurs riffs sont tellement bons, moi je trouve que c'est pile à la limite de musiques un peu plus extrêmes des fois que j'ai un peu du mal à écouter. Là c'est vraiment, c'est extrême mais c'est bon quoi. [00:35:43] Speaker D: Ils arrivent à rendre ça un peu catchy. Avoir des bons refrains, des trucs assez... [00:35:50] Speaker C: Puis s'en partir dans des trucs beaucoup trop complexes. [00:35:52] Speaker A: C'est hyper bien dosé je trouve. [00:35:56] Speaker C: C'est un peu du death pop quoi. [00:35:59] Speaker B: C'est ça. [00:36:00] Speaker C: Vous pouvez imaginer ça. Et pour vous ils représentent donc la fierté, mais aussi j'imagine leur message, qui sont, etc. [00:36:08] Speaker E: Il y a beaucoup de choses derrière tout ça. Je pense que c'est un de mes groupes préférés pour ça aussi, parce que c'est des personnes qui sont très impliquées, qui sont très écolos aussi, et c'est un combat qu'on mène aussi dans le groupe et individuellement, et vraiment double fierté de voir qu'un des groupes qui s'engage le plus, c'est un groupe bien de chez nous, Et je les adore pour leur parole, pour leur visuel. Il y a beaucoup de douceur, en fait, étonnamment, dans ce qu'ils font, dans ce qu'ils représentent aussi. Il y a beaucoup de respect. Et c'est une facette du métal qu'on montre. peu et qui est connu en partie, en grande partie j'ai l'impression, grâce à eux. Et moi ça me fait du bien de savoir que ce groupe là existe et est actif et par sa notoriété propage des... [00:37:02] Speaker D: Il y a un côté bienveillant, je dirais. Il n'y a pas vraiment d'animosité. [00:37:11] Speaker C: Et puis même pour un groupe qui est aussi gros, il n'y a pas non plus cette volonté d'écraser les autres qui peut exister chez certains groupes. [00:37:18] Speaker D: Après, ce que je trouve génial, c'est qu'en fait, ils sont tellement loin que de toute façon, ils n'ont pas besoin d'écraser qui que ce soit. [00:37:25] Speaker C: Ils arrivent dans un album énorme et ils repartent. Tu sais ce que c'est, on connait quelques personnes qui sont passées dans l'émission et qui n'en brisent le noise. Ah oui, d'accord. Parce qu'ils ne sont pas en haut. Moi j'adore bitcher, excusez-moi. On va parler en rentable. Quand ça tourne quoi, quoi ? Mais vous connaissez déjà ce... Et pas coin, coin ! [00:37:52] Speaker D: Tu n'imites pas un canard, n'est-ce pas ? [00:37:54] Speaker C: Non, non. [00:37:54] Speaker D: Allez, on se le regarde ? [00:37:55] Speaker C: Bah oui, Gojira, donc avec Born for One Thing. [00:43:22] Speaker B: Do you wanna be my girlfriend? I'll take you to a movie that we've already seen Or sit at home and watch reruns There's no other place I wanna be et je vais vous embrasser à nouveau et faire que nos amis morts soient heureux on va se marier juste là sur scène veux-tu être mon meilleur ami ? tu peux me faire fou de nouveau et je vais t'embrasser de nouveau ça ne m'intéresse pas Vous n'êtes pas juste à tout moment C'est bon, on y va. Jour vert, jour vert, jour vert, jour vert ! [00:46:59] Speaker C: Qui a dit que les noms de groupes anglophones étaient bons ? [00:47:02] Speaker D: On comprend pourquoi tous les groupes sont là-bas ! [00:47:07] Speaker C: En tout cas, ça a l'air plus simple de choisir un nom quand on est de ce côté-là que de notre côté. Je ne sais pas. On en parlera peut-être un petit peu plus tard avec nos invités de ce soir, les Grands Masachistes. Mais là, c'était Green Day donc, avec le tout dernier single, dernier clip et nouvel album. Ils seront le 18 juin à l'Accor Arena. Et ils avaient fait un Bataclan, souvenez-vous, qui avait été évidemment complet. Bon, en quelques secondes, ils s'étaient enfin insultés parce que les places, c'était à 100 balles. Mais en même temps, c'est un Bataclan Green Day. [00:47:27] Speaker D: C'est pas 100 balles, je crois. [00:47:29] Speaker C: Si, c'est aux alentours de 100 balles. Ouais, c'est un peu moins... [00:47:32] Speaker D: On parlera pas de Toul cette fois-là. [00:47:35] Speaker C: On en parle à chaque fois. Et puis les insultes à chaque fois, ça ne changera rien. [00:47:39] Speaker D: Non, c'est vrai, c'est vrai. Ça empêchera pas de devoir craquer le PEL. [00:47:44] Speaker C: C'est ça. Faut-il encore en avoir ? Exactement. Mais en tout cas, Grindé, cette grosse machine, ce groupe qui a été si énorme... [00:47:52] Speaker D: Alors parle pas de Billy Joe comme ça ! [00:47:57] Speaker C: Oh le Billy Joe ! C'est une grosse machine ! C'est juste énorme parce que c'est le genre de groupe qui est tellement huge que tu te dis qu'ils auraient pu mal tourner ou en tout cas ça reste du Green Day. Il n'y a pas de surprise, on n'est pas non plus dans une chanson, on se dit qu'ils ont réinventé tout le truc mais c'est trop bien et ils sont hyper cool. [00:48:17] Speaker D: Tu les reconnais ? Deux, c'est toujours agréable à écouter, t'as pas l'impression d'écouter une ressuscée pour la centième fois. C'est juste eux, mais je trouve ça bien qu'on puisse reconnaître aussi facilement. Bon après, j'ai un petit problème avec cette chanson, c'est qu'à chaque fois qu'elle démarre, j'ai l'impression que c'est « Do The Evolution » de Pearl Jam, parce que c'est les mêmes accords au début, et presque le même son, et puis après ça change. Et il y a une autre chanson aussi qui commence exactement pareil, après c'est les trois accords. [00:48:45] Speaker C: On va pas leur en vouloir gros ça. [00:48:47] Speaker D: Si on peut leur en vouloir un petit peu mais on leur pardonne. [00:48:50] Speaker C: Et ça c'est cool. [00:48:51] Speaker D: En plus ils vont venir faire l'émission la prochaine fois qu'ils passent en France. [00:48:54] Speaker C: Bien sûr. [00:48:55] Speaker D: Ils viennent faire une session et l'émission. [00:48:57] Speaker C: C'est même eux qui nous ont demandé. Ah j'adore le bang bang, est-ce qu'on. [00:49:02] Speaker D: Peut venir faire l'émission ? [00:49:04] Speaker C: Bon allez on va revenir. [00:49:05] Speaker B: C'est jour vert. [00:49:06] Speaker C: On va revenir à quelque chose d'un peu plus sérieux, nos invités. Désolé, on est les vieux du mopecho. C'est un petit peu un problème de ce côté-là. Tout à l'heure, tu disais que tu avais eu cette énergie à un moment, cette volonté qui t'a fait franchir le pas de faire de la musique et de te lancer. Tu vas me casser les couilles là. [00:49:32] Speaker B: Toi, on l'entend ! [00:49:33] Speaker D: C'est ma petite vengeance. [00:49:35] Speaker C: Enfoiré. C'est parce qu'il y a des gens qui ont envie de faire ça mais qui n'ont pas forcément cette flamme, qui n'ont pas forcément ce truc peut-être parce qu'ils se l'empêchent. Après peut-être que tu as eu cette facilité de pouvoir le faire, je ne sais pas, j'essaie de comprendre. [00:49:52] Speaker D: Est-ce que tu penses que c'est un peu une question de rencontres, de moments qui se croisent et qui créent un peu une synergie aussi ? [00:50:06] Speaker E: En dehors de David Bowie. La flamme, vraiment, c'était de trouver des gens qui me ressemblent, en fait. De trouver des... Juste... Quel que soit le projet, ça aurait pu être... Venez, on fait une sculpture tous ensemble. Venez, on part en vacances. Et les gens qui me ressemblaient, c'était des gens qui faisaient des groupes et qui faisaient de la musique. Et c'est comme ça qu'on discutait le mieux, qu'on se comprenait le mieux. C'était dans un studio de répète, de banlieue. le week-end à se faire partager des musiques qu'on aimait ensemble en fait. Et c'est ça, la flamme, c'est vraiment un... Mais putain, je suis comme personne d'autre, je suis ado, je suis rebelle... Ça. [00:50:44] Speaker A: C'Est des expériences qui font grandir, je sais que toutes mes meilleures expériences, que ce soit la première clope, le premier baiser... Non mais c'est vrai, c'est en salle de répète, avec des groupes, le week-end avec des potes, enfin c'est des trucs comme ça. [00:50:59] Speaker E: Il se drague. [00:51:00] Speaker D: Quel enfoiré ! Moi je touche pas à ça ! [00:51:06] Speaker C: Non mais c'est ça et puis... Je voudrais juste... [00:51:08] Speaker D: On fait un petit coucou à ShakerMaker qui vient de raid la chaîne. Merci ShakerMaker ! [00:51:12] Speaker E: Coucou Shaker ! [00:51:13] Speaker C: Des bisous bien sûr ! J'avais envie de faire un bisou aussi à Hamza. J'étais en train de penser à lui d'un coup parce que Chemical Bliss parce que désolé du coup... Ah oui grave ! Et du coup on lui fait un bisou à Hamza. Je ne le regarde pas mais on lui fait quand même un bisou. [00:51:27] Speaker D: Peut-être qu'un jour il tombera dessus. [00:51:28] Speaker C: C'est ça, au hasard. Il sera mal, j'espère. Mais non. Mais oui, il y a cet entrain, ce truc de communauté, on en parle, on a souvent posé la question en interview aussi avec des groupes de toutes les nationalités. Il y a ce truc de reconnaissance, de « ah, je ne suis pas bizarre, il y a aussi des gens qui sont comme moi ». C'est quand même un peu chelou d'imaginer qu'on puisse se dire qu'on est bizarre alors qu'en fait, bon, c'est juste qu'on aime des trucs différents des autres. Oui, c'est vrai, tout à fait. C'est pas si chelou que ça, quoi. C'est quoi ce cheminement qu'il y a de l'adolescence à cette... C'est juste le fait qu'on ait trouvé un groupe d'amis qui fait que d'un seul coup on réalise que c'est pas si bizarre et qu'on puisse avancer dans la vie ? [00:52:11] Speaker E: Je pense qu'on est toujours aussi bizarre, enfin je suis toujours regardée aussi bizarrement à la gare, parmi certains groupes de potes je suis toujours... Ah c'est celle qui fait du rock qui est un peu... C'est fou moi j'arrive pas à capter. [00:52:27] Speaker D: Que ça existe encore. En fait je pense que avoir des amis... J'en ai pas. [00:52:36] Speaker C: C'était pour rire en fait, c'est pas vrai. Trouver des gens avec qui tu... Pour assurer mes parents. [00:52:43] Speaker E: Ça va. [00:52:44] Speaker D: Trouver des gens avec qui tu partages ces choses-là, je pense que ça te rend pas moins bizarre auprès de tout le monde, mais par contre, ça te conforte dans le fait que tu as le droit d'être comme ça. [00:52:53] Speaker E: Oui, c'est ça. Oui, tout à fait. Tu trouves une communauté dans laquelle t'exprimer librement, dans laquelle être toi-même aussi. Et je pense que pendant l'adolescence, c'est vraiment un moment où on se cherche beaucoup et de savoir qu'on peut être libre. En fait, dans ma scolarité, du coup, j'étais dans le privé. Voilà d'être dans un espèce de moule en plus c'était des gamins de gens assez riches donc des gamins qui portent des fringues qui suivent un peu les tendances aussi et moi qui n'étais pas riche du tout je pouvais pas suivre les tendances et j'avais pas envie de les suivre et c'est un peu né de ça aussi de moi j'ai pas envie d'être comme ça collège lycée comme. [00:53:34] Speaker A: Ça avec des gens qui étaient tous à un moment, c'est un truc qu'on se dit quand on est adolescent, ils sont tous matrixés, ils sont tous habillés pareil, moi j'ai pas envie d'être habillé comme ça, je vais prendre... ça passe. [00:53:43] Speaker E: Beaucoup par les fringues aussi, c'est vraiment. [00:53:45] Speaker A: Arriver le matin avec ton perfecto en égouttant Van Halen à fond en disant... Non. [00:53:49] Speaker E: Je serais pas comme vous, c'est mort. [00:53:52] Speaker D: C'est drôle parce que je pense qu'il y a la question de est-ce que c'est la non-conformité qui fait qu'on écoute du métal ou est-ce que c'est le métal qui fait... Moi je pense qu'en fait c'est à partir du moment où les deux se nourrissent. Mais je pense quand même que quand tu deviens sensible à ce genre de musique, t'es tellement souvent rejeté par ce jugement que les autres peuvent avoir, que du coup, tout le reste aussi a un peu envie de l'envoyer chier. En fait, de toute façon, déjà, dans ce que j'écoute, on me fait chier, donc je ne vois pas pourquoi je vais devoir claquer toute la thune que je n'ai pas pour acheter des trucs de marque. J'ai vécu la même chose. [00:54:31] Speaker E: Il y a un truc aussi dans le métal, c'est qu'au niveau des paroles, et même de certaines énergies, c'est une musique qui est sensible souvent avec des sujets, on va dire adolescents, ça parle de mort, ça parle de rejet, ça parle de violence, et c'est des choses qu'on ressent quand on est ado ça. et qu'il n'y a pas dans Taylor Swift par exemple, ou si, mais de manière tellement édulcorée, tellement gentille, tellement il faut que ça plaise au plus grand nombre. Donc on va dire des choses pas trop trop extrêmes non plus, là où certains groupes de métal se foutent de ça vraiment. et parle de choses très extrêmes ou très tristes. Et il y a vraiment un moment où, Chris Dado, j'étais triste, je regardais mes baskets, je me sentais incomprise. J'ai découvert Alice in Chains. Toutes les paroles, même si ça ne parlait pas du tout de choses d'adolescence, ça parlait juste de mal-être en fait. Ça parlait énormément. Et je me reconnaissais beaucoup plus là-dedans que dans toutes les musiques de soirées de Katy Perry par exemple, c'était l'époque Katy Perry, et je trouvais ça fun, mais moi j'avais pas envie de m'amuser, moi j'étais juste triste et je savais pas où me foutre, je savais pas qui j'étais, et Alice in Chains où Lance Talley dit J'ai pas de maison, je sais même pas où j'habite, je sais même pas qui je suis, ça, ça me parlait vraiment. Et ça, ça m'a confortée dans l'idée aussi que c'était cette musique-là qui me correspondait plus, et puis ça m'a toujours correspondue. [00:55:56] Speaker D: C'est vrai qu'il y a un rapport, c'est quand même une musique où il y a un rapport aux émotions qui est beaucoup plus direct. [00:56:01] Speaker C: C'est génial. [00:56:02] Speaker D: Et écorché quoi. C'est drôle parce que souvent les gens associent le métal avec l'image de... [00:56:11] Speaker C: Solide et de... Je frappe. [00:56:13] Speaker D: Je roule des mécaniques et rien ne peut m'atteindre et tout ça. [00:56:16] Speaker E: Alors qu'Alice in Chains c'est pas du tout. [00:56:20] Speaker D: Alors que c'est la vulnérabilité, c'est genre, regardez, je suis... [00:56:28] Speaker E: Enfin, bah en plus lui est bon. [00:56:32] Speaker C: Mais c'est vrai qu'on a l'impression que tous les gens qui se mettent à écouter du rock ou du métal, principalement du métal quand même, ils ont cette sensibilité exacerbée, ce truc qu'ils ne maîtrisent peut-être pas non plus. Je sais pas, il y a une tristesse quand même de ouf. On est devenus potes parce qu'on s'est raconté ça quand même. [00:56:48] Speaker D: Je sais pas, je me rappelle pas. Je sais d'oublier ce passage de la vie. [00:56:53] Speaker C: Mais tu vois, il y a ce lien, il y a cette tristesse. [00:56:56] Speaker A: Je trouve que c'est une musique qui est plus intime aussi. C'est quelque chose qu'on va aller écouter, peut-être qu'on n'a pas forcément envie de partager avec tout le monde, mais qui nous permet de nous sentir plus proches d'autres personnes qui écoutent aussi cette même musique. Et parfois, je trouve envoyer une chanson ou faire écouter quelque chose, c'est plus simple que de dire ce qu'on ressent. Et c'est un truc qui marche très bien avec ce genre de groupe. [00:57:15] Speaker E: Et puis ça fait un cercle plus réduit aussi d'amis, plus intime, mais t'as raison, c'est vraiment intime. Et puis ça connecte les gens, enfin voilà. Parler librement de cette émotion, de dire voilà, je suis très déprimée en fait, j'ai cette sensation de, je sais pas, de déracinement, de pas trop savoir où j'en suis, mon crise d'adolescence classique. Voilà, dire à des potes, bah moi j'écoute ça en ce moment, tu connais. Et la personne qui va dire, ouais moi je connais, j'aime bien aussi, et faire ok, bah je pense qu'on se sent pareil. et qu'on peut faire une after ou une contre soirée dans la cuisine et parler de ça et on sera que tous les deux et on se comprendra et toi tu seras mon vrai vrai pote quoi. [00:57:56] Speaker D: Allez contre soirée dans la cuisine ! [00:58:00] Speaker C: Je n'irai pas plus loin. Du coup, arrive le moment où vous faites votre groupe. Vous êtes toutes les trois. Il y a un premier EP, évidemment, et on va venir directement à l'album. Cet album qui est sorti l'année dernière, qui marque le début d'une grande aventure, je vous le souhaite, et je pense que ça devrait être le cas. Il y a eu toutes ces difficultés, tu parlais de devoir démarcher pour faire des concerts, cette galère qui pouvait y avoir, mais vous vous êtes encore une fois battu, vous l'avez fait, parce qu'il y avait déjà des concerts quand même, je veux dire, on entendait parler des Grandes Massachusses depuis déjà un petit moment, avant même que ça prenne son vol. Donc c'est quoi, c'est pareil cette Niak, moi c'est ça qui me fascine en fait, parce qu'il y a cette bataille et cette force qu'il faut avoir aussi à un moment, parce que Je pense. [00:58:45] Speaker A: Qu'Il y a un mélange de niaque, il y a un facteur chance aussi, c'est-à-dire qu'on se motivait à des moments, on était là, bon, on était encore soit en études, on bossait, donc on se disait, on prend les vacances en avril, tiens, les deux semaines, on va essayer de se trouver trois, quatre concerts dans le sud, allez, on envoie. Et vraiment, avec Edith, on envoyait mes décès. des centaines et des centaines de mails, on n'avait pas peu de réponses. Puis à un moment, ça prenait, on avait une date, deux dates, et je pense que le fait juste d'avoir une réponse, en fait, ça a relancé la magie. On était là, mais trop bien, en fait, on va pouvoir aller jouer à Marseille, bon, qu'est-ce qu'il y a à côté ? Allez, on va appeler des potes, on va essayer de trouver une autre date dans le Sud. Et à chaque fois, je ne sais pas trop comment on a fait, vraiment, c'est un peu un mystère, on a. [00:59:22] Speaker E: Réussi à avoir trois, quatre... C'est la magie du bouche à oreille, c'est ça. Je pense que le meilleur conseil à donner pour les groupes qui démarrent c'est de ne pas sous-estimer le bouche à oreille et vraiment les plans. Il y a tellement de fois où on a fait des concerts où en y allant on s'est dit mais qu'est-ce que c'est que ce truc ? Dans quoi on s'embarque encore ? Le concert va y avoir deux personnes, ça va être terrible. Et en fait c'est ces concerts-là qui nous ont amené des personnes qui étaient là par hasard dans le public, par pur hasard vraiment. Je suis passée, j'ai vu qu'il y avait de la lumière, je suis rentrée. C'était génial, est-ce que vous voulez venir là ? Et il y a pas mal de. [00:59:54] Speaker A: Concerts qui se sont les assos qui. [00:59:55] Speaker E: Parlent entre elles, juste jouer dans des. [00:59:57] Speaker A: Caves, il y a 20 personnes, il y a des gens qui diraient « oh 20 personnes c'est pas ouf », alors que franchement en plus déjà ça peut être les meilleurs. C'est ça, c'est les concerts, ça sue, on est vraiment à proximité, on a les gens qui sont à 5 centimètres de nous, on vit le truc, on joue méga fort, on ressort sourde, c'est génial. [01:00:20] Speaker E: Mais ça, ça donne envie de continuer aussi, de se dire, voilà, on a fait des tout petits concerts, il y avait 20 personnes, mais c'était des concerts qui étaient tellement bien, c'était, voilà, des potes et puis des gens qui venaient du dehors du bar, qui rentraient et qui kiffaient la musique parce qu'on était tous collés les uns contre les autres et du coup ça, quand on rentre chez nous, même si le concert n'était pas ouf, même s'il n'y avait que des potes, même s'il n'y avait pas de nouvelles personnes, ça donne envie de continuer aussi, de se dire, bon voilà, il y a quand même de l'espoir, j'ai passé un super moment, on sait quand même... [01:00:47] Speaker C: Quand on est sur scène, on kiffe. Il y a une espèce de déxtase, non ? [01:00:53] Speaker D: J'ai envie de citer un groupe français qui a dit « Peu importe les galères, ce qui compte c'est le feu du prochain concert. » Elle fait une chanson justement sur ce sujet où tu fais de la route, t'arrives dans un truc, c'est pourri, les conditions sont pourries, la bouffe c'est pourri, tu fais le concert et là, bam, la magie opère. [01:01:15] Speaker A: C'est vrai qu'il y a un peu de ça, parce qu'il y a des dates comme ça, des one shots où on fait 8h de route aller, 8h de route retour, les embouteillages, il y avait une voiture en feu une fois, on a failli tomber en panne, c'est l'enfer. Tout ça pour arriver dans un festival trop beau, avec des gens adorables qui nous reçoivent trop bien, sous détente. [01:01:34] Speaker E: C'était le Mordorfest. [01:01:36] Speaker A: Déjà rien que le nom, on s'est. [01:01:37] Speaker B: Dit qu'il faut absolument qu'on ait joué là-bas. [01:01:39] Speaker E: Peu importe la canicule. [01:01:45] Speaker A: Les rivières asséchées dans la région. [01:01:48] Speaker E: Il faisait tellement chaud que les voitures prenaient feu sur le bord de la route, c'était dinguerie. C'était une période de canicule. [01:01:54] Speaker C: Mais bon, de là à ce que. [01:01:56] Speaker E: Les bagnoles prennent feu, bon... Et là. [01:01:58] Speaker C: Tu roules et tu fais, bon j'espère. [01:01:59] Speaker B: Que ça ne se passe pas de cas. [01:02:01] Speaker E: Et on nous avait vendu le festival comme étant juste à côté d'une très belle cascade et il n'y avait pas de cascade parce qu'il faisait trop chaud. C'était très triste. [01:02:10] Speaker C: Et du coup vous conseillez à tous ces groupes de quand même s'accrocher, de jamais... Parce que s'ils le font pas c'est que quelque part... C'est peut-être méchant de dire ça... [01:02:18] Speaker D: C'est la sélection naturelle, c'est ça que. [01:02:21] Speaker C: Tu veux dire ? [01:02:22] Speaker E: Il y a une question timing aussi, des fois psychologiquement c'est dur de se taper 3-4 concerts d'affilé, des fois on a fait 10 concerts d'affilé où moi je sortais du concert, j'étais pas satisfaite, je me disais putain mais je... À quoi bon en fait ? C'est vraiment dur. Je pense qu'il y a eu un. [01:02:35] Speaker A: Moment dans le groupe, il y a deux ans quand même, où on avait fait quand même pas mal de concerts à tout, on avait fait une suite de dix concerts. Avec personne, c'était en sortie de Covid, dans des smacks, avec des gens masqués, il y avait vraiment cinq personnes mais. [01:02:46] Speaker E: Dans des salles énormes. [01:02:47] Speaker A: Et il n'y avait pas d'ambiance, il n'y avait plus le... [01:02:50] Speaker E: C'était des smacks, il y avait vingt personnes qui ne nous connaissaient pas, qui faisaient la gueule dans le public. [01:02:55] Speaker A: Qui restaient dans le coin et qui osaient pas se toucher parce que voilà. [01:02:57] Speaker E: Sortie de Covid, c'était vraiment dur. [01:03:00] Speaker A: Et ouais, j'avoue, au bout de ces dix concerts, on a fait « Waouh. [01:03:05] Speaker C: Si ça continue comme ça, on va. [01:03:07] Speaker E: Peut-Être, je sais pas... » Même post Hellfest, on a fait des concerts où, alors qu'au Hellfest, je me suis dit « Plus jamais de ma vie, je veux fouler un autre territoire qu'une scène avec 180 000 personnes devant », c'est mort en fait ! Et en fait, il y a certains concerts d'après... Et il s'est avéré qu'il. [01:03:23] Speaker D: N'Y a pas beaucoup de salles où on peut mettre autant de monde. [01:03:26] Speaker E: C'est vrai, alors je suis constamment dans l'europe. Non mais je me disais en fait, vraiment en sortant de scène, je me suis fait la réflexion de, en fait je suis faite pour faire ça, je n'ai pas envie de faire autre chose, je me sens trop bien, je me sens vraiment chez moi quand je suis sur scène. Et il y a eu quelques concerts après où je me disais, ah ouais non en fait, à quoi bon, c'est trop dur et tout. Donc c'est normal d'avoir des périodes décourageantes. L'important c'est d'y revenir quand on se sent prêt en fait. [01:03:50] Speaker C: C'est la descente ! You gotta keep the faith ! C'est ça, c'est un peu une descente aussi, parce que t'as une montée de folie, je sais pas c'est quoi le. [01:04:09] Speaker E: Gros ressent, mais... Même sans montée de folie, je pense que dans l'histoire d'un groupe, c'est normal d'avoir des périodes qui sont dures, qui sont plates, où on a moins d'entrain, et puis il faut prendre en compte le perso aussi. où on a une vie de famille qui n'est pas ouf, ou alors on a perdu son chat et on n'est pas hyper en forme, ou alors, je ne sais pas, un problème physique, on ne se sent pas, parce qu'il y a ça aussi, il y a le fait qu'il faut les tenir les concerts. [01:04:34] Speaker A: Ce que j'avais dit, la tournée c'est quand même très physique et c'est vrai qu'à un moment ça paraît idyllique comme mode de vie, mais on peut en avoir marre. [01:04:41] Speaker E: Oui, je ne sais pas comment vous. [01:04:43] Speaker C: Faites ça, mais j'imagine que sans bannes, que ce n'est pas forcément tout le temps dans le grand confort. [01:04:48] Speaker E: C'est dur même, et puis je sais pas, repenser à des concerts qu'on a faits où on a fait, je sais pas, des erreurs, des trucs qu'on n'a pas aimés et se dire mais je suis nulle en fait. Vis-à-vis de sa propre estime, c'est pas facile. Vis-à-vis du physique, c'est pas facile de se dire, oh, de se voir en vidéo, en photo, de voir un concert, de voir les gros plans du Hellfest. [01:05:08] Speaker A: Et de faire, oh j'ai l'air de ça ! C'est perfectionniste toutes les trois. Et pendant ces cinq ans de concert, évidemment, je crois qu'on a passé des paliers. Au début, on jouait plutôt pas mal. Et puis au bout, on a commencé par la tournée en Espagne. On a fait dix concerts d'affilée, sans ingestion. Vraiment, on est parti avec notre backline et rien d'autre. Et rien que le fait d'essayer de bien sonner toute seule dans un pays étranger, on a pris un petit niveau. Et puis en fait, tous les 20, 30 concerts, à un moment, je pense, on s'en est même pas rendu compte. Et on a des potes qui sont venus nous voir récemment, là, en septembre. [01:05:38] Speaker E: Et qui ont dit mais... Ça n'a rien à voir. [01:05:40] Speaker A: Moi j'ai l'impression que vous étiez nuls quoi alors que c'était déjà très bien en fait il y a un peu ce truc où on se rend à des fois on est sur des concier sur des paliers on n'arrive pas trop à avancer puis à un moment on débloque un truc on se regarde on dit ah mais peut-être ce morceau si on le jouait plus comme ça et. [01:05:55] Speaker E: Là ça nous recrée l'intérêt en fait. [01:05:57] Speaker A: D'Arriver à réinterpréter les morceaux différemment et pas s'endormir sur les mêmes chansons et j'ai l'impression que ouais on arrive à faire ça il y a un morceau qu'on n'a pas joué pendant deux trois mois là on l'a rejoué au dernier. [01:06:07] Speaker E: Concert et franchement c'était génial quoi Mais même, c'est vrai, se remettre en question, faire des pauses aussi pour les groupes qui rament, c'est important. Prendre du recul et puis changer d'air en fait, des fois juste. Là je vois des groupes de potes... [01:06:21] Speaker D: Un peu d'air dans nos vies, c'est une question d'essentiel. [01:06:25] Speaker E: Ça fait dix ans qu'ils font tourner le même set, qu'ils rament, à trouver des musiciens en disant non mais ça c'est mes compos, c'est les compos que j'ai écrits il y a dix ans et dire mais en fait, renouvelle, passe à autre chose, ça fera du bien et voilà, passe à autre chose quoi. [01:06:38] Speaker C: Là, on va parler des Queens of the Stone Age. Vous avez choisi ce clip smooth sailing. Bon, moi, ça me fait rire, mais après, j'imagine que ça peut choquer certaines personnes. Mais pourquoi les... Trigger warning ! Non, ça va, en fait, en vrai, il se passe pas grand chose. C'est un clip d'autant plus. Mais pourquoi alors les Queens of the Stone Age ? Ça fait partie de ce son particulier que vous aimez ? [01:07:03] Speaker E: C'est une influence commune qu'on a je crois toutes les trois aussi. Moi j'ai découvert avant de connaître Myriam et quand j'ai rencontré Myriam je me suis dit ah ouais c'est la plus grande fan de Kotsaka que je connais. [01:07:13] Speaker A: Quand j'étais au lycée j'écoutais que du rock vraiment 70's. peut-être un peu les années 90 aussi mais j'écoutais que en fait je me disais ah c'est dommage mes héros sont soit morts soit vieux c'est con c'est un peu ce fantasme on va faire revivre le rock et tout et puis à un moment j'ai des amis qui m'ont dit non mais il y a encore des groupes actuels qui font du super et j'ai découvert Kotze en première. Je suis tombée amoureuse du son, de la vibe de tout le groupe, leur manière de jouer, de composer. J'ai essayé au début de copier le son de Josh Homme à fond. Je pense qu'il y a toute cette attitude. [01:07:52] Speaker D: T'as découvert avec quel album ? Enfin, t'as écouté plusieurs albums directement ? [01:07:56] Speaker A: On m'a fait écouter Song for the Dead, déjà, en premier. Ça c'était l'album en voiture, ça et B.R.V.C. [01:08:02] Speaker B: À fond. [01:08:04] Speaker A: J'adorais. Puis ensuite j'ai écouté, ouais, je suis une grosse fan de discographie donc je suis allée écouter dans l'ordre les albums. Et ouais, j'aime bien l'évolution. Je pense que les derniers albums me plaisent un peu moins, je dois le dire. Après je reste une énorme fan. [01:08:17] Speaker D: T'es pas la seule. [01:08:20] Speaker A: Je sais que j'écoutais beaucoup le tout premier genre les morceaux comme Mexicola, des trucs comme ça, genre bien classique stoner. [01:08:26] Speaker C: Il y a ce côté un peu groove aussi qu'on retrouve du coup. [01:08:31] Speaker D: Et puis il y a un sens de la mélodie qui est incroyable. [01:08:33] Speaker E: Moi c'est le côté très pop qui m'a plu, le mélange de rock stoner très nonchalant avec Josh Holmes qui incarne ça, cette espèce de truc bluesy un peu dégoulinant, un peu j'en ai rien à foutre et derrière avec des mélodies hyper sensibles et hyper pop en fait. C'est hyper catchy et ça, c'est ce qui m'a conquis. [01:08:53] Speaker A: Sur l'album Like Clockwork, on sent qu'il y a eu un changement, je trouve. [01:08:57] Speaker D: Chaque album, ça passe un cap. Déjà, entre le premier et le deuxième, il y a un monde. [01:09:03] Speaker F: Je pense que c'est le plus gros. [01:09:04] Speaker D: Changement qu'il y ait eu. [01:09:05] Speaker F: Après, c'est plus... plus progressif je trouve. [01:09:08] Speaker C: Jusqu'à Like the Wasp. Oui c'est clair. [01:09:13] Speaker A: Après c'est peut-être une interprétation mais qu'il vient de K.I.S. à la base et c'est une scène très américaine genre qui pour le coup roule des mécaniques et hyper show off et que petit à petit je pense qu'il s'est découvert un peu une sensibilité quelque part et qu'il s'est dit ah mais en fait on peut genre écrire des chansons et rester badass et avoir des belles mélodies. [01:09:35] Speaker D: Je pense que c'est pour ça qu'il a fait ce projet, c'est justement qu'il voulait aller vers un truc plus sensible. [01:09:44] Speaker C: C'est là où il s'est permis de parler d'un petit peu plus de ses problèmes aussi. On va regarder donc ce clip de Queens de son neige, le choix donc des Grandmas Ashes. [01:09:52] Speaker B: ... ... J'ai rien à perdre et j'ai qu'une seule voie en avant. J'abandonne les barrières qui détruisent le barrage. Oh, visions de collisions, putain d'erreurs pour toi, c'est tout. C'est parti ! It's all smooth sailing J'ai un peu peur, j'ai peur, mais je danse Je risque toujours, pas de seconde chance, c'est pour moi! J'aime le soleil, de là à là Je suis allé dans la ville, j'ai pris des dégâts, c'est tout Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org RUNNING RIDE BACK LIKE A MANIAC RUNNING RIDE BACK CHECK CHECK RUNNING RIDE BACK RUNNING RIDE BACK AND THE TRUTH IS IF IT DOESN'T HURT AT ALL THEN IT DOESN'T MEAN A THING I NEVER KNEW THAT I COULD FEEL THIS WAY IF IT DOESN'T HURT AT ALL On a tous des faces On a tous des choix à faire C'est difficile de rester If it doesn't hurt at all Then it doesn't mean a thing I never knew that I could feel this way. [01:18:27] Speaker C: C'est lui qui a une structure, oui. C'est lui qui met son instrument comme ça dans une espèce d'énorme structure sur scène et qu'après il joue avec, il la fait tourner. Il y a le côté un petit peu cirque au milieu du set. [01:18:38] Speaker D: Mais par contre, musicalement, c'est devenu un peu plus... [01:18:42] Speaker C: C'est ce que j'allais dire. Nothing More, c'est le retour aussi avec ce morceau-là, ce nouveau single qui vient tout juste de sortir, qui est quand même hyper catchy. C'est un peu dégueulasse quand même. Moi j'aime bien. Des trucs hyper commerciaux, j'adore ça moi ! [01:18:55] Speaker D: J'aimais plus avant, je trouve que ça avait plus de personnalité. [01:18:58] Speaker C: Non mais là, il y a moins de punch, c'est surtout ça. Mais ils ont fait un album juste avant qui est sorti, qui était beaucoup plus recherché, et bon bah du coup... [01:19:06] Speaker D: Les gens l'ont pas trop recherché quoi ! [01:19:08] Speaker C: Non, les gens l'ont pas trop recherché effectivement donc je pense que derrière il faut un petit peu permettre au groupe de récupérer un petit peu de monnaie puis pour pouvoir repartir. C'est tout, je pense que c'est ça. Moi la chanson je la trouve bien donc c'est pour ça que je l'ai passée. [01:19:18] Speaker D: Oui mais t'as le droit Pierre, je te juge pas tu sais. [01:19:20] Speaker C: On leur fait des gros bisous, on est liés pour l'éternité. [01:19:23] Speaker E: Si tu le juges grave, le juge moi. Moi ? Si tu le juges moi. [01:19:26] Speaker C: Si je le jugeais ? [01:19:27] Speaker D: Mais alors... Vous imaginez même pas. Les gens ne te connaissent pas, ils ne savent pas la vérité, de toute la vérité. [01:19:35] Speaker C: Que je suis un relou ? Non, ça effectivement, mais c'est parce qu'on ne s'est jamais croisé en soirée. Vous ne sortez pas à 6h du matin pour faire la fête ? [01:19:43] Speaker E: Moi non, mais... [01:19:48] Speaker C: Non, mais en tout cas, je voulais juste faire un petit clin d'œil. Là, je vais faire un speak très rapide. Est-ce que vous connaissez, j'imagine que oui, mais je vais vous poser la question comme ça. Frank Carter. [01:19:56] Speaker E: Oui. [01:19:57] Speaker C: Est-ce que vous aimez Frank Carter et Norah Snakes ? [01:19:59] Speaker E: Oui, on a vu l'émission. Ah, vous avez regardé ? [01:20:03] Speaker B: Merci. [01:20:04] Speaker C: Et alors, c'est quoi votre avis sur cet artiste, sur ce personnage ? [01:20:08] Speaker E: Moi je ne l'ai vu qu'en festival, j'ai vu des lives avec ces circle pits pour meufs aussi, que j'ai trouvé cool. C'est pas la musique que j'écoute pour me détendre, c'est pas non plus la musique que j'écoute en soirée, je trouve ça fun quand ça passe, je fais ah ouais cool, ok c'est cool. C'est pas méga ma tasse de thé, mais il faut reconnaître que le bonhomme est charismatique et que les chansons sont bonnes quand même. [01:20:33] Speaker A: Moi j'aime bien aussi, j'écoute ça pour me détendre pour le coup, mais c'est pas un truc que j'ai digué vraiment, c'est ouais ça passe, j'aime bien, je fais le ménage dessus, je mets ça. [01:20:41] Speaker C: Au poil des fois. [01:20:42] Speaker E: Ça doit bien motiver, tu l'étonnes. [01:20:45] Speaker D: Et est-ce que vous avez écouté, je sais pas si vous avez eu l'occasion d'écouter son premier groupe, enfin le premier groupe avec lequel il était connu qui est Gallows. [01:20:51] Speaker E: Non du tout. [01:20:52] Speaker D: Où il a fait deux albums avec eux. [01:20:53] Speaker C: Ah mais si attends ça me dit un truc. [01:20:55] Speaker D: C'est Punk Hardcore anglais. [01:20:57] Speaker E: Oui, ça me dit plus quelque chose. [01:20:59] Speaker D: Je pense que c'est plus Vodkam que... C'est possible. Toi au moins... Je sais pas si t'es très punk hardcore, toi j'ai l'impression que oui. [01:21:08] Speaker E: Ça me parle de non, je fais. [01:21:11] Speaker C: En tout cas, cette interview, bien sûr, vous pouvez la retrouver. Elle est disponible sur notre page YouTube. N'hésitez pas à la rejoindre également. Il suffit de faire partie de cette grande famille, celle qui est fan du métal et de l'alternative rock. Plus on est, plus on pourra défendre de petits groupes également. C'est le principe de faire grossir la communauté pour que quand il y a un groupe intéressant petit, il puisse avoir une exposition intéressante. Nous, derrière, c'est ça notre but. Ben c'est pas de gagner d'argent a priori. Sinon on aurait fait autre chose. [01:21:36] Speaker D: Après si on peut en perdre moins moi je suis pas con. [01:21:38] Speaker C: Ah oui si on peut en gagner aussi. A priori ça va être beaucoup plus compliqué. Déjà faire une belle communauté pour que tout le monde puisse célébrer une musique c'est quand même plutôt pas mal. [01:21:47] Speaker D: Point d'exclamation Beng dans le chemeule là et puis vous avez le lien pour nous suivre sur YouTube. [01:21:52] Speaker C: Et interview qui dure 20 minutes à peu près donc ça passe assez vite et puis vous allez voir il est extrêmement gentil, on se marre. [01:21:58] Speaker D: On parle de plein de sujets. [01:22:00] Speaker C: Je vous le conseille. Et l'album je vous le conseille aussi, Dark Rainbow, moi j'en suis archi fan, c'est l'album, je l'écoute en boucle, je sais pas. [01:22:08] Speaker D: Moi j'aime ma petite idée de pourquoi. [01:22:09] Speaker C: Ce petit côté romantique. En fait il m'a fait chialer et je me suis dit, ah ça y est, Ça y est, j'ai la chanson. [01:22:16] Speaker E: Qui me fait pleurer, j'aime bien. [01:22:18] Speaker C: Quand une chanson me fait pleurer, t'es sûr et certain que je vais la garder. [01:22:20] Speaker E: Je trouve que c'est de plus en. [01:22:21] Speaker A: Plus dur de trouver des albums, plus on évolue, plus on grandit, de trouver des albums qui te touchent vraiment, qui font pleurer. Des fois, j'ai du mal. [01:22:28] Speaker C: Et puis, il y a trop de choses aussi. Tu t'en prends plein la gueule et puis tu fais, putain, je sais où je l'ai trouvée. Mais bon, là, je l'ai trouvée, donc je vous le conseille. On va balancer le clip. C'est le tout dernier qui s'appelle Self Love. Quelque chose qui n'est pas facile, mais en tout cas, il a l'air d'être sur la bonne voie. [01:22:41] Speaker D: C'est l'époque de masturbation ? [01:22:42] Speaker C: Non, ta gueule. [01:22:53] Speaker B: Et je C'est la fin de cette vidéo ! et je C'est parti ! I can't seem to let go. [01:27:30] Speaker E: So. [01:27:30] Speaker B: Close to a flatline Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Ok c'est bon La. [01:29:59] Speaker C: Suède vient à nous ! [01:30:04] Speaker D: La Suède est le pays qui est proportionnellement à sa population le plus grand exportateur de musique. [01:30:12] Speaker C: Ah bah ça, ça m'étonne pas. Les villes sont pas très grandes mais il y a des milliers de groupes par ville. Et tout le monde en parle, mondialement. Et il y a des producteurs aussi mondialement connus. [01:30:21] Speaker D: Mais bien sûr ! Comme Max Martin. Max Martin, c'est ça son nom ? [01:30:25] Speaker C: Alors là, les noms en prénom, je vois pas. Tu crois que c'est ça son nom ? Bah c'est le mec là. [01:30:29] Speaker D: Il a fait tous les tubes. C'est-à-dire que tu prends le top des tubes, la moitié c'est lui. [01:30:36] Speaker C: Il doit être content. [01:30:37] Speaker D: C'est un peu comme toi Pierre, tu vois. Mais dans la musique. [01:30:41] Speaker C: J'ai cru que t'allais faire une blague sur les tubes. [01:30:43] Speaker D: Ah non, toi les tubes, je sais. [01:30:44] Speaker C: Où tu les mets. Je les dévore. [01:30:49] Speaker D: Sans les mâcher. [01:30:50] Speaker C: Non, ça vaut mieux pour les autres. J'en laisse à tout le monde. [01:30:53] Speaker D: Je comprends pas de quoi tu parles. [01:30:55] Speaker C: Bon, Normandie ça s'appelle ce groupe-là. C'est pas parce qu'ils s'appellent Normandie qu'ils sont français. Non, ils sont suédois, tout simplement. [01:30:59] Speaker D: Non, ils sont juste fans de la France. [01:31:00] Speaker C: Et puis bon, c'est une longue histoire. Mais c'est leur tout dernier clip. Camembert. Je l'avais pas fait là. [01:31:09] Speaker D: Je l'avais sorti, elle est trop bien. [01:31:11] Speaker F: Je crois qu'on disait Wish. [01:31:13] Speaker C: Oui alors ça c'est une longue histoire aussi. Parce que là le titre qui va suivre c'est David Bowie. Forcément, on en a beaucoup parlé, il y a quelque chose quand même avec David Bowie. Est-ce que ça a participé aussi à cette facilité de faire visuellement ce que vous aviez envie de faire ? Au niveau des fringues, au niveau de l'attitude, parce que c'est quelqu'un qui s'est permis absolument tout ce qu'il voulait. [01:31:35] Speaker E: Ouais, je pense que c'est quelqu'un qui a ouvert la voie surtout, faisant qu'on ne s'est pas trop posé la question de « Et si, là, on s'habille tout en sky qui brille, est-ce que c'est bizarre ou pas ? » Je pense qu'on s'est dit « Ah, viens, on s'habille tout en sky qui brille, et puis, au pire, David Bowie, ça fait 30 ans que la voie est grande ouverte grâce à lui, donc c'est archi ok. » C'est pas con comme question que j'ai vraiment fait. [01:31:59] Speaker A: On a fait une interview récemment où j'ai répondu à cette question. Je me disais, on adore toutes les albums, enfin toutes les trois, Ziggy Stardust et toutes ces périodes, toutes ces lives des années 70 où il est habillé en espèce de créature magnifique. Et on se disait au début du groupe, on s'habillait un peu comme ça, mais on n'était pas encore, enfin on n'avait pas sorti d'album, donc les gens ne savaient pas quelle musique on allait faire. Et des fois on avait tendance un peu à se faire juger en disant « oh bah ouais c'est trois meufs habillées hyper shiny, ça doit pas jouer derrière et tout ». Donc on a rectifié le tir. [01:32:32] Speaker E: Il y a des paillettes alors forcément c'est nul. [01:32:34] Speaker A: On s'est habillées méga grunge, pas maquillées. [01:32:35] Speaker E: Du tout et puis on s'est dit. [01:32:36] Speaker A: Je crois « bah non en fait nous c'est pas les artistes qu'on écoute, c'est pas à ça qu'on a envie de ressembler ». Pour nous la scène c'est une manière de se transformer, de se transfigurer en fait et de vivre et de faire vivre quelque chose de fort dans un autre personnage que nous-mêmes. Merci Bowie pour nous dire qu'en fait on peut s'habiller comme on veut et si les gens ne sont pas capables d'écouter avec leurs oreilles, on s'en fout. On est là pour interpréter un personnage et donc les costumes, le maquillage, les chaussures, énormes, tout ça, ça compte. [01:33:07] Speaker E: Visuellement, ça donne de la force d'avoir quelqu'un comme ça aussi dans le milieu musical, d'autant plus un homme qui s'est permis tout au niveau des fringues, aussi des fringues de Nana, des fringues courtes, des résilles, des trucs complètement farfelus. C'est quelqu'un qui clairement avait des personnages, qui a changé de personnage plusieurs fois, qui a eu des époques, il y a des périodes d'Ali Bowie. Et de savoir que ça c'est possible, moi de savoir que je peux être un personnage qui n'est pas forcément moi, qui est puissant, qui est bizarre, qui est extraterrestre, qui est rigolo, en montant sur scène ça donne beaucoup beaucoup de force en tant qu'artiste. De monter comme ça et de se dire là maintenant c'est mon masque, c'est moi mais c'est moi quelqu'un d'autre très différent. [01:33:51] Speaker A: C'est une façon que j'ai choisi et que je maîtrise. [01:33:52] Speaker C: Ça permet que ce soit plus facile à monter sur scène ? [01:33:55] Speaker E: C'est plus facile, ça fait moins peur. [01:33:57] Speaker D: Parce qu'en fait, du coup, il y a moins ce truc de... [01:34:00] Speaker C: C'est pas moi qu'on vient voir, c'est ce personnage. [01:34:02] Speaker D: Et puis c'est pas toi qui affrontes les gens. [01:34:04] Speaker B: C'est quelqu'un d'autre. [01:34:05] Speaker E: Et puis quand tu rentres chez toi, t'es pas la personne qui s'est fait critiquer devant 500 personnes, t'es toi. C'est la partie que t'as choisie. [01:34:11] Speaker A: Je vais mettre ça en avant ce soir. [01:34:14] Speaker D: Est-ce que vous ne trouvez pas ça étrange ? Souvent je repense à cette période où il y avait quand même énormément d'artistes, je parle de la période Ziggy Stardust et tout ça, où il y avait énormément d'artistes qui assumaient ce côté androgyne, ce côté... queer avant l'heure, en fait, quelque part. Enfin, le terme n'était pas utilisé, je pense, à l'époque, mais qui était complètement, qui était assumé et où, quelque part, les gens se posaient moins de questions. Enfin, j'ai l'impression qu'il y a eu. [01:34:46] Speaker A: Une régression, en fait, un petit peu dans le rock. Comme tu dis, dans les années 70, tous les hommes étaient super féminins. Ils se faisaient, enfin, voilà, d'ailleurs, beaucoup emmerder comme ça dans la rue. [01:34:56] Speaker D: Souvent je fais la blague de... Les leggings ! Non mais c'est vrai que les groupes. [01:35:01] Speaker C: De métal, les groupes de hard FM. [01:35:05] Speaker D: Et tout ça, ils sont glam ! [01:35:07] Speaker A: C'est vrai que je trouve ça assez incroyable qu'en fait les codes masculinistes aient réussi à se réapproprier ça où au début on disait que c'était hyper androgyne et féminin et puis dans les années 80 c'est devenu des mecs hyper virils mais en liguide, hyper maquillé et tout, et là ça a choqué plus personne, enfin plus personne parlait d'être androgyne ou queer, et c'est un peu bizarre quand même comme période quand on regarde. [01:35:29] Speaker D: Ce que je trouve bizarre c'est que si aujourd'hui des artistes arrivaient sur scène comme Poison à l'époque, mais il se. [01:35:36] Speaker C: Ferait... Non mais c'est clair ! [01:35:37] Speaker D: Non mais non, alors il y a deux groupes qui font le même... Oui, oui, oui. C'est un autre style. Les groupes qui font ça aujourd'hui, c'est des groupes qui sont un peu hommage... [01:35:46] Speaker E: Oui, oui, c'est vrai. [01:35:48] Speaker D: C'est pas des tribute band, mais c'est des groupes qui prennent les codes, voilà. Mais c'est vrai que si un artiste venait comme ça sur scène, enfin je sais pas, un artiste de hip-hop venait en... Ah oui. Bon, il serait jugé très vite alors qu'à l'époque c'était le symbole de l'homme ou quoi ? [01:36:10] Speaker E: C'est vrai, c'est vrai. Je pense à tous ces darons qui critiquent les artistes d'aujourd'hui, artistes masculins qui portent des fringues plus neutres, qui ont des des apparences plus fluides, qui se maquillent ou quoi, en disant « ouais mais ça c'est des tarlouzes », alors que voilà, moi Motley Crue ça c'était des vrais mecs en disant « Motley Crue ? [01:36:35] Speaker B: En string ? Avec des coquisses ? [01:36:38] Speaker E: » Tu vois enfin… Ils disaient «. [01:36:39] Speaker D: Girl girl girl » ! [01:36:41] Speaker B: Voilà, c'est ça ! [01:36:43] Speaker E: Disant « bon voilà, c'est le string talon plateforme, ok si tu veux ». [01:36:49] Speaker C: Après pour en revenir à ce que tu disais, dans le rap aux Etats-Unis, il y a un gros changement de ce côté-là quand même. Alors ils sont pas habillés en leggings ni habillés en glam avec des permanentes. [01:36:55] Speaker D: Ils sont pas beaucoup non plus. [01:36:57] Speaker C: Ils sont pas beaucoup, mais il y a quand même un... Après je sais pas comment ça s'est passé, mais il y a quand même un gros gros mouvement. [01:37:02] Speaker E: Le rap féminin a beaucoup aidé, le rap féminin de Nana, très badass, avec toujours cette hyper-sexualisation, surtout à l'américaine, surtout dans le milieu du rap, encore plus quand c'est des femmes, mais qui ont des rôles plus trash en fait. Je pense à, je sais pas, Nicki Minaj par exemple. Megan Thee Stallion, Cardi B aussi, qui. [01:37:22] Speaker A: Se réapproprient leur corps et leur forme. [01:37:24] Speaker E: Totalement en étant ouvertement vulgaire et trash et ça ouvre, je pense qu'elles ont ouvert la voie, c'est un avis perso, à par exemple Lil Nas X qui derrière arrive et est un peu plus jeune et se permet des tenues complètement incroyables de scène très proche de Bowie d'ailleurs dans sa façon de s'exprimer dans ses clips aussi. [01:37:43] Speaker D: C'est à lui que tu pensais Pierre. [01:37:44] Speaker C: Oui c'est tout à fait lui, il n'y a pas que lui mais c'est le premier en tout cas. [01:37:47] Speaker D: Je voudrais préciser pour ceux qui ne parlent pas bien anglais, badass ça veut dire mauvais cul. Mais alors on ne juge pas le physique, attention. [01:37:55] Speaker E: Non pas du tout. [01:37:56] Speaker C: Non, d'ailleurs qu'est-ce qu'un bon cul, on ne sait pas. Mais là n'est pas le sujet. [01:37:59] Speaker D: Si, l'autre fois tu m'as dit que. [01:38:01] Speaker C: C'Était un... Parce qu'il y a le. [01:38:04] Speaker D: Mec dans le métro qui a fait petit cul, comme ça là. Tu viens pas de ça ? [01:38:08] Speaker C: Je peux continuer ? Ah bah pardon, non mais je sais pas ! Je fais de l'enfant ! [01:38:10] Speaker D: J'essaie de comprendre moi, excuse-moi. [01:38:12] Speaker C: Et donc du coup, est-ce que justement, vous qui êtes française, je le répète encore une fois, mais c'est ce côté show aussi. Alors que vous avez votre personnage extérieur, mais... Show ! En anglais ! [01:38:22] Speaker E: Le spectacle ! Le spectacle vivant ! Le spectacle vivant ! [01:38:25] Speaker C: Non, non, l'otarie ! Non mais vous voyez ce que je veux dire, de se permettre de le faire, parce qu'il y a plein de groupes qui ne se sont pas permis de le faire, des groupes français qui se sont empêchés de franchir ce cap en disant maintenant c'est trop ricain ou alors on n'a pas le droit, ou ça va faire vendu ou je sais quelle connerie qu'ils ont pu inventer. Vous il y a quand même, il se passe quelque chose, vous osez plein de choses, enfin peut-être que vous ne le captez pas. Par rapport à ce qui se fait. [01:38:52] Speaker D: En général en France. [01:38:55] Speaker E: Je pense qu'on a envie de se ressembler aussi, d'être la meilleure version possible de nous-mêmes dans le rock et de se dire quel code vestimentaire au niveau du style, de ce qu'on aime, quitte à faire un truc autant aller jusqu'au bout. Je trouve aussi que ça donne du courage d'avoir un personnage mais d'être bien sapé et d'être un peu overdressed, donc pour les non-anglophones, un peu trop sapé. [01:39:21] Speaker D: Sapé comme jamais ! [01:39:22] Speaker E: Sapé comme jamais ! Ça permet aussi de prendre les devants et parfois, on a fait des tout petits concerts où on est arrivés habillés en chemise avec des trucs en cuir, avec des chaînes partout en se disant, il va y avoir 20 personnes, peut-être que c'est trop. Et en fait, déjà nous, ça nous met dans le personnage parce qu'on n'a pas le choix en fait, on est déjà sapé comme si on allait faire le plus grand cabaret du monde. Et enfin il n'y aura pas de personne. Et puis surtout en fait ça influence un peu le regard du public aussi en disant ah bah si elles sont hyper bien sapées c'est que ça doit être pro et ça s'auto-influence comme ça. [01:40:00] Speaker A: Mais c'est vrai qu'en France il y a un truc, on nous dit souvent ah mais ça c'est à l'américaine, qu'est-ce que l'identité française, est-ce qu'on doit faire ça ? [01:40:08] Speaker E: C'est un peu chiant les français, ils font pas trop d'efforts je trouve. [01:40:11] Speaker A: Oui et par exemple il y a des artistes comme Christian The Queens qui depuis le début amènent des danseurs, des danseuses sur scène et fait son show full américaine. [01:40:20] Speaker E: Mathieu Chédid. [01:40:20] Speaker A: Des gens comme ça en fait. Moi je trouve qu'autant s'amuser à fond, je veux dire on est là, on a une scène, on a un espace à nous. Là si on fait pas, enfin pour l'instant on n'a pas trop les moyens d'avoir une scène ou des décors mais dès qu'on pourra le faire... Ça va. [01:40:38] Speaker E: Être le bordel ! [01:40:39] Speaker B: Préparez-vous ! [01:40:39] Speaker E: Ça va être le plus petit cabaret du monde ! [01:40:43] Speaker C: Vous pouvez venir faire l'otarie ou pas ? [01:40:45] Speaker E: On t'invitera, tu seras le guest. [01:40:47] Speaker D: Ah bah oui, mais faut que t'apprennes à faire tenir un ballon sur ton nez, Pierre. [01:40:50] Speaker C: C'est faisable. [01:40:51] Speaker D: T'as déjà reçu deux ballons ? Et moi je suis une licorne, c'est ça ? [01:40:57] Speaker B: Allez, on va regarder un clip ! [01:41:00] Speaker C: On connaît trop mes soirées ! David Bowie, c'est ce qu'on va regarder avec le choix que vous avez fait. Alors attend, avant de balancer le titre, « Ashis to Ashis », peut-être quelque chose à dire dessus ? [01:41:09] Speaker D: Déjà, pourquoi il ne l'a pas appelé. [01:41:10] Speaker C: « Grande Masse Ashis » ? [01:41:12] Speaker E: Ce n'est pas volontaire, mais c'est un titre qui nous a servi pour parler du nom du groupe quand les gens faisaient « Grande Masse quoi ? » et on faisait « Ashis » comme « Ashis to Ashis » de David Bowie. [01:41:24] Speaker C: Ok. Comme quoi, il faut toujours se battre. C'est-à-dire qu'il n'y a jamais un moment de repos. [01:41:29] Speaker B: Allez, David Bowie, c'est parti ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Ashes to ash and funk to funky We know Major Tom's a junkie Strung out in heaven's high Hitting that all-time low Time and again I tell myself J'ai jamais fait de bonnes choses J'ai jamais fait de mauvaises choses Je n'ai jamais fait de bonnes choses Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est hyper bon. C'est pas vrai ! C'est parti ! C'est quoi ça ? C'est bon ? ... ... ... I'm dancing on the ceiling I just lost my feeling Pierre. [01:51:12] Speaker C: C'Est à toi ! Ah merci, je peux parler maintenant ? Ah merde j'ai dit c'est à toi. [01:51:16] Speaker D: Les gens l'ont entendu ! [01:51:17] Speaker C: Non t'inquiète pas, personne ne réalise que... J'ai des émotions toutes mélangées ! Yumi Hatzix à l'instant dans Bang Bang et je vous le rappelle c'est une émission alternative en metal tous les dimanche soir à partir de 19h si vous avez envie de partager avec nous des clips etc il y a notre discord n'hésitez pas à proposer on est là aussi pour diffuser ce qui vous fait plaisir on est là pour passer un. [01:51:35] Speaker D: Moment ensemble Vous pouvez le proposer, on le diffusera pas, mais au moins vous avez l'impression. [01:51:39] Speaker C: Si ça me plaît pas, je diffuse pas. Je suis quand même très égoïste. C'est vrai, j'avais oublié. Point d'exclamation Discord, et point d'exclamation BANG pour rejoindre notre page YouTube. D'ailleurs je tiens à remercier tout le monde, vous êtes de plus en plus nombreux et nombreuses. Et ça fait plaisir, je le vois sur la chaîne Twitch ici. C'est marqué 1137 si je ne dis pas de bêtises. [01:51:57] Speaker D: Tout à fait, Pierre. [01:51:58] Speaker C: Je suis très content et merci énormément à toutes les personnes qui étaient là depuis le début. Yumiha Tix, pourquoi Mixed Emotion, pourquoi je passe ce clip ? Parce que vous ne connaissez pas apparemment, c'est pas grave. Eh bien sachez que c'est pas si grave parce que le groupe vient d'annoncer sa séparation. [01:52:12] Speaker B: Oh God ! [01:52:14] Speaker C: Ils ont dit on est passé par Cher Aztlaz, ça nous a dégoûtés. Non mais ils ont dit, ils ont. [01:52:21] Speaker D: Surtout dit, la session qu'on a fait là-bas qui est disponible sur la chaîne YouTube de Restless, on fera jamais mieux, donc autant arrêter tout de suite. [01:52:28] Speaker C: Exactement. Non mais ils ont fait une petite vidéo que je conseille à tous les fans d'aller regarder, c'est assez touchant, bon après c'est bien ficelé, c'est bien amené, c'est bien produit, mais il y a. [01:52:37] Speaker E: Un truc qui est un petit peu. [01:52:38] Speaker C: Touchant, je sais pas, moi c'est un groupe qui m'a bercé quand j'étais un peu plus jeune, bon pas jeune mais. [01:52:43] Speaker D: Un peu plus jeune. C'est-à-dire que c'est un groupe qu'on connaît depuis longtemps, c'est un groupe Dès le. [01:52:48] Speaker C: Début on les a reçus, donc oui. [01:52:50] Speaker D: Et puis quand on a commencé Bring The Noise, ils étaient un peu au... Ca cartonnait quoi. [01:52:54] Speaker C: Oui, carrément. Donc voilà, petit pincement au cœur, j'avais juste envie de leur faire un petit clin d'œil, parce que c'est des gars qui sont hyper gentils en plus. [01:53:01] Speaker D: Ca c'est vrai, ils sont adorables. [01:53:03] Speaker C: Il y en a peu, donc on les félicite. Ils en font partie. Humiatix, je voulais dire quelque chose et je ne sais plus du tout quelle est ma question, parce que je suis parti dans mon délire. Cet album, qui est sorti l'année dernière, qui s'appelle This Too Shall Pass, qu'est-ce qu'il représente du coup ? Quel est ce chapitre que vous avez voulu présenter à travers cet album ? Parce que tu me parlais de personnages, il y avait forcément quelque chose qui a voulu être transpirant là-dedans, que vous avez voulu transmettre. [01:53:31] Speaker E: Quelque chose de plus honnête de nous trois, je pense, émotionnellement en tout cas, là où dans l'EP on avait un peu envie de... on se cherchait, on avait envie de correspondre à quelque chose, à quelque chose de stoner plus classique, on avait envie d'avoir une étiquette reconnaissable, on apprenait à jouer ensemble, on apprenait à se connaître en composant aussi, là où dans l'album on se connaît mieux, on a passé beaucoup plus de temps ensemble aussi, On s'est beaucoup raconté de choses, on a beaucoup parlé de nos vies respectives, de nos expériences respectives, et donc on a envie de faire de la musique plus juste, qui nous ressemble plus aussi, qui est plus écorchée, qui est plus sensible. [01:54:16] Speaker A: C'est ça au niveau des textes, on a réussi à partager toutes les trois des émotions très intenses et des choses très intimes et je pense que ça a débloqué quelque chose dans le groupe où maintenant on a vraiment créé un espace où on n'a aucune honte à se raconter vraiment les choses les plus sensibles et tristes qui nous sont arrivées. C'était un peu dur au début mais ça se passait pendant le confinement, on n'avait rien d'autre à faire, on ne pouvait pas sortir, pas travailler, on était à l'arrêt. En fait c'était un peu nos séances de psy toutes les semaines. On arrivait comme ça au studio, on se disait ouais, cette semaine je pense à ça, j'aimerais bien écrire une chanson dessus. Et ça résonne plus ou moins avec les autres et ça nous a aussi appris à être empathiques je pense les unes avec les autres. [01:54:59] Speaker E: Carrément, à beaucoup moins juger la musique qu'on faisait. Aussi comme tout était à l'arrêt, on n'avait pas cette pression de sortir des choses bankables en se disant en fait on ne sait pas où est la musique là en ce moment, le live on ne sait pas comment ça va revenir après ce confinement, ces confinements. Donc on sait même pas si un jour on pourra rejouer live. Les premières semaines de confinement c'était chaotique vraiment. Est-ce que l'humanité s'arrête maintenant tout de suite et on fait quoi ? Donc autant composer des choses qui nous font juste plaisir, qui nous ressemblent, dans lesquelles on se laisse la liberté de faire tout ce qu'on a envie de faire. On a envie de mettre du vocodeur, on a envie de mettre du chant lyrique, on a envie de mettre des guitares qui font ci, qui font ça, des batteries qui font pas ça, du métal et puis de la pop et puis en fait on a fait juste exactement ce qu'on avait envie de faire sans contraintes parce que il n'y avait pas d'avenir. Il y a quand même une cohérence. [01:55:57] Speaker C: En tout cas là-dedans, c'est justement cette rencontre finalement, c'est le premier album, c'est celui où vous vous présentez aussi finalement aux gens, parce que là tu me dis que c'est là où vous vous êtes parlé de tout, vous avez échangé, c'est finalement le moment où vous êtes le plus rapproché. [01:56:09] Speaker A: Oui, ça nous a énormément rapprochés. [01:56:11] Speaker C: Et là, vous vous êtes rapprochés des gens aussi en même temps, parce que vous leur racontez. [01:56:13] Speaker A: Oui, c'est ça, parce qu'en fait, on s'est livrés, je pense que même à interpréter live les chansons derrière des morceaux comme « Cold Touch », « Aside » aussi. Surtout « Aside », voilà, voir des gens qui connaissent les paroles, qui les chantent à tue-tête devant nous, on se dit « Ah ouais, s'il y a des gens qui ont partagé la même expérience que nous en écoutant les paroles, en écoutant les chansons, peut-être que ça les a aidés. Il y a « Cruel Nature » aussi, il y a une chanson sur le deuil et peut-être que ça a aidé des gens à des périodes un peu triste de leur vie, en fait, tout ça, se dire que ce qu'on a composé chez nous, dans notre petit studio, coupé des autres, ça a pu faire résonner des choses chez des gens qu'on connaît pas, je pense que c'est assez fort, ça nous a beaucoup marqué. [01:56:53] Speaker E: C'est un album qui parle beaucoup de deuil, de perte, en fait, de résilience. C'est un album autour de beaucoup de réflexions, comme tout était à l'arrêt, on a aussi eu le temps de réfléchir sur des choses qui nous avaient marqué avant de composer ça, des choses de notre enfance, de notre adolescence, des choses qui nous font peur, comme quand on est tout seul chez soi, confiné, on a le temps de penser à plein de trucs, à la mort, à la maladie, évidemment, surtout pendant une épidémie de Covid ou quoi. et c'est finalement des peurs, ce sont des thèmes qui sont universels et quand on a commencé à parler de ça en interview, dans les premières interviews, de dire voilà tel titre parle de ça, tel titre ça parle de telle expérience, il y a beaucoup de gens qui sont rattachés au côté sensible même dans le live alors que les lives sont beaucoup plus énergiques de se dire ah mais je sens quand même l'émotion et il y a des gens qui headbang et puis derrière lâchent une larme quoi et ça c'est quelque chose que moi j'avais pas beaucoup vu dans certains concerts métal à part moi qui chiale tout le temps mais de voir un public vraiment ému en disant ça me touche et quand bien même je ne connaîtrais pas le thème de la chanson on sent qu'il y a quelque chose de véritable derrière et c'est une émotion qui qui me prend aussi et que je réalise là maintenant en vous écoutant et ça me fait du bien et puis ça me torture et puis c'est ce qu'on veut je pense, c'est cool. [01:58:19] Speaker C: Après dans l'imagerie qu'il y a, il y a aussi ça, ce trio qui est puissant, vous dégagez un truc de fou quand même quand on regarde les clips aussi. On a l'impression qu'on est tout petit puis qu'on vous regarde comme ça. C'est ce que je ressens. Et il y a aussi cette impression que vous passez un bon moment parce qu'il y a toujours un petit sourire, toujours un truc qui montre qu'il y a du plaisir. Et puis il y a aussi ce visage assez froid aussi de temps en temps qui est la douleur j'imagine ou la peine. C'est marrant parce qu'à chaque fois on imagine qu'il y a un travail de ouf, qu'il faut qu'on travaille ça comme ça, il faut qu'on le prépare, mais là vous êtes en train de me raconter que c'était assez naturel finalement. [01:58:56] Speaker E: On est super honnêtes dans l'interprétation. [01:58:58] Speaker A: Il y a une grande complicité et puis on a aussi visuellement des références en commun et puis comme Eva dessine, c'est beaucoup plus simple aussi de parler de nos idées et puis ensuite de s'échanger des références pour faire naître quelque chose de visuel aussi. Je pense que le fait d'être un trio aussi, il y a énormément de trios dans la mythologie, dans les peintures, et donc on se sert de cette imagerie aussi. À chaque fois qu'on a quelque chose à raconter, on cherche un petit peu dans les mythes et légendes ou dans les peintures et on trouve une histoire qui s'y rapporte un peu. On se dit, si on le mettait en scène, mais à notre manière. [01:59:31] Speaker E: De manière très narrative. Je pense que c'est encore une fois, on s'est auto-entraîné là-dedans aussi du fait d'être trois, c'est pas volontaire, c'est juste qu'on s'entendait bien à trois, musicalement ça marche à trois, de se dire tiens c'est vrai que niveau référence picturale c'est cool d'être trois, le trio c'est hyper fort comme image, Ça marche hyper bien. Et voilà, de se dire, tiens, pourquoi est-ce qu'on ne ferait pas des trucs narratifs, puisque dans telle peinture, ça raconte ça. Le visuel a aussi influencé notre musique en ça. De se dire, c'est marrant qu'on soit trois, c'est comme dans la mythologie grecque. Tiens, je ferais bien une chanson sur Ulysse, l'Odyssée, ça me parle. Et puis du coup, ça renforce encore le fait qu'on soit trois et on joue dessus. [02:00:17] Speaker C: Gros côté art, grosse référence à l'art. Tu voulais dire quelque. [02:00:21] Speaker B: Chose, Ben ? Non. [02:00:22] Speaker D: D'accord. J'avais un truc, mais c'était plus sur la connexion. En fait, quand tu parles de la réaction des gens pendant le concert, c'est un truc qui, je trouve, a un peu disparu parce que c'est aussi un truc beaucoup d'artistes ne font plus comme avant, mais c'est d'être connecté à ses chansons. C'est la capacité à l'interpréter et à revivre à chaque fois que tu la chantes, revivre... Enfin, tu la chantes, tu la joues, il n'y a pas de... Mais je veux dire, ce côté revivre ce que tu as voulu dire et se remettre dans la peau et de le réexprimer à chaque fois. Et en fait, c'est un truc qui s'est perdu, je pense, avec les années aussi. Je trouve qu'il y a énormément de musique actuelle depuis ces 10, 20, 30 dernières années où ça s'est perdu un peu avec le temps. Avant, beaucoup d'artistes mettaient vraiment leur trip sur la table, même pas que sur album, mais aussi en live. Et c'est vrai que maintenant, ça s'est un peu perdu au profit d'un show ou d'un spectacle. Et c'est vrai que quand on retrouve des artistes qui sont là pour se connecter à leurs chansons et les délivrer avec les émotions au public, ça change tout. [02:01:44] Speaker E: Je pense que dans ce que tu dis, il y a l'importance du texte aussi. Nous, on y fait vraiment hyper attention, tout est vraiment connecté à des choses qu'on a vécues, là où des musiques plus actuelles, donc je vais faire la vieille conne, attention, où il y a des chansons que moi j'adore, mais où les paroles c'est « Ouais, ouais, sur la plage, ouais, oh oui, oui, oui », des trucs où tu fais « Ouais, bon, en fait, ça c'est hyper dur à interpréter, de faire comme si on était tout le temps hyper joyeux et sur la plage et que il. [02:02:12] Speaker D: Se passe rien en fait ». interprété. Il y a des musiques que les gens écoutent pour danser et pour pas vivre des choses. [02:02:24] Speaker B: Et ce genre de musique je pense. [02:02:24] Speaker A: Qu'Elle est de plus en plus codifiée. Vous devez connaître mais il y a ce truc qui s'appelle le millenial whoop qui est dans toutes les chansons et je pense qu'il y a un certain nombre de mots et même un certain nombre de pieds, de mélodies qu'on va répéter. À un moment on essayait de faire ça. [02:02:36] Speaker E: Pour que ce soit bankable d'analyser. [02:02:39] Speaker A: C'est toujours comme ça, par exemple le couplet, il y a 4 strophes, c'est exactement la même mélodie qui se répète avec juste le dernier mot qui change. [02:02:44] Speaker E: Et puis il y a un ouah, ah, et après ça part et c'est facile et ça marche à tous les coups. On va faire du cognon là-dessus. [02:02:51] Speaker A: T'écris hyper différemment quand tu sais que tu dois faire 4 strophes avec la même mélodie et remplacer un mot par un autre mais qui veut dire un peu la même chose. [02:02:57] Speaker E: Avec un mot super facilement répétable, impactant, un truc qui fait se sentir bien aussi, parce qu'il y a ça dans les musiques plus actuelles. On n'est plus à l'époque grunge, là c'est époque fête, on s'accepte. C'est dur de trouver des groupes actuels avec des paroles qui sont vraiment déprimantes et hyper honnêtes, à part Lil Nas X où quand je lis les paroles je fais « ok mec, wow ». J'aime bien, mais c'est vrai que la plupart du temps, bon après, alerte vieille conne, de faire « ah, c'était mieux avant ». Mais c'est vrai que c'est difficile. [02:03:35] Speaker D: Tu peux dire que c'est mieux avant, mais c'est juste en fonction de… parce que tu aimes plus la manière dont c'était avant. [02:03:41] Speaker C: C'est une question de goût. [02:03:44] Speaker E: Je préfère le côté plus narratif avec des choses, des mots plus honnêtes, quitte à ce que ce soit pas sexy, quitte à ce que ça sonne pas. [02:03:53] Speaker D: Hyper bien à l'oreille. [02:03:57] Speaker E: Yannick Yves ? [02:03:58] Speaker D: Non, non. Parce que là, moi ça me rappelle la dernière fois que je suis allé aux Etats-Unis où j'ai écouté un petit. [02:04:03] Speaker F: Peu de la country. [02:04:04] Speaker D: Ou bon c'est très narratif avec des mots pas sexy mais bon un mec qui te raconte qu'il est monté dans son camion et que le soir il a mangé un ragout de haricots... [02:04:13] Speaker E: Mais c'est bon, c'est vrai ! [02:04:16] Speaker D: Ça me touche pas... [02:04:17] Speaker E: C'est cela tu vois ! [02:04:18] Speaker B: Non c'est parce que nous on le. [02:04:19] Speaker C: Fait pas en France et après y'a. [02:04:20] Speaker D: Un moment aussi... Ouais parce qu'on n'a pas de camion. [02:04:23] Speaker C: Surtout à Paris, à Strasbourg peut-être qu'il y a des gens qui sont là « Eh j'ai mangé une choucroute et trop bien ! [02:04:32] Speaker E: » Je viens de mettre les pieds. [02:04:37] Speaker C: Dans un truc, attention à l'engrenage. J'ai lu aussi dans beaucoup d'interviews que c'était aussi quelque part le fait d'abandonner votre enfance, cet album, le deuil, tu parlais de deuil, de mettre tout ça derrière, la douleur ou pas, parce que vous avez l'air d'avoir quand même vécu une enfance qui était plutôt cool. Enfin, dans l'idée globalement, on va pas. [02:04:59] Speaker E: Rentrer dans tous les détails. [02:05:00] Speaker C: Pas trop traumatisant, quoi. Il y a forcément des moments... Pourquoi. [02:05:06] Speaker E: Pas du rock si c'était pas traumatisant ? Ça nous aurait rien à dire. [02:05:09] Speaker F: Bah je sais pas... [02:05:10] Speaker D: C'est pas une musique du bien-être, le rock ? [02:05:13] Speaker C: Bah ça fait du bien justement de pouvoir... de balancer. Mais du coup c'est ce deuil, c'est vraiment ça. Il y a vraiment un passage qui a été fait Que vous sentez à l'âge adulte ? Parce que devient-on adulte c'est ça aussi la question ? [02:05:24] Speaker A: En fait là on est en train de se rendre compte que nous en fait devenir adulte c'est un processus qui. [02:05:29] Speaker E: S'Opère tous les jours. [02:05:30] Speaker A: Mais en tout cas à cette période là on s'est dit que c'était une manière de grandir en tant qu'artiste surtout. être plus honnête avec soi-même parce qu'avant, comme disait Eva sur le premier EP, on inventait beaucoup des histoires, on créait des personnages, on ne disait pas les choses telles qu'elles sont. Si on parlait de dépression, on inventait des histoires d'astronautes sur des planètes lointaines et on ne disait pas les choses vraies. [02:05:51] Speaker E: C'était plus simple, ça faisait moins mal. [02:05:54] Speaker C: Quand on ne creuse pas la vérité... [02:05:57] Speaker E: Mettre de la distance ! [02:05:59] Speaker D: L'autruche ! [02:06:00] Speaker A: Alors que sur l'album, pour la première fois, je pense qu'on a osé écrire des paroles en parlant à la première personne, en disant voilà c'est ça que je ressens, noir sur blanc, c'est ça qui me fait chialer, c'est ça qui me met en colère. C'est un peu ça ce passage à l'âge adulte et le fait d'écrire des chansons justement sur le deuil, le fait d'avancer ensemble, de voir le monde s'effondrer autour de nous mais d'être quand même fortes toutes les trois, Ouais c'est ce truc de passer à l'âge adulte et de dis-to-shall-pass dire que bon bah en fait ça va arriver plusieurs fois dans la vie, on va reperdre des gens aussi bien en tant qu'amis ou bien en vrai mais voilà quoi, finalement c'est la vie et puis on l'accepte comme elle est et on réussit à faire des choses à partir de ça. [02:06:46] Speaker E: C'était aussi pas mal le côté tirer un trait sur beaucoup d'insouciance parce que ce qu'a amené le Covid, c'était des problèmes matériels, des problèmes financiers, des problèmes relationnels. Tous ces couples qui se sont retrouvés confinés ensemble, qui se sont rendus compte qu'en fait, hors travail, ils s'aimaient pas du tout. Tous ces parents, enfants qui cohabitaient, avec qui ça a été très difficile, les violences conjugales, tout ça. Et c'est vraiment tirer un trait sur une vie à laquelle on réfléchit pas trop parce qu'elle suit son cours, parce qu'on est dans le jus, parce que c'est comme ça. Et là, tout à l'arrêt, c'est se dire « Ah putain, en fait, c'est hyper dur. En fait, c'est dur. Je sais toujours pas qui je suis. Alors que voilà, j'ai 25 ans. Waouh, ah ouais, ça craint en fait. [02:07:28] Speaker C: » « Je suis sûr que tu le sais jamais. [02:07:30] Speaker E: » « Ouais, ouais. On sait toujours pas vraiment. [02:07:32] Speaker C: » « Pas de soucis, t'inquiète. » Jusqu'à la fin apparemment. [02:07:37] Speaker E: Deuxième album c'est... Ah mais c'est pas fini ! C'est de la réalisation aussi de la génération des Enchantés quelque part. [02:07:53] Speaker D: Oh là là, on lui fait un bisou. [02:07:55] Speaker C: Mylène, tu viens quand tu veux, a priori elle vient là-bas mais on sait jamais. On a un ami herbé, on a un ami commun. Ok, du coup, j'en viens au cure. [02:08:08] Speaker E: Dans tout ce charme de vie. [02:08:12] Speaker C: Pas de nuages, pas de... Et puis cet homme qui se fait absorber dans son lit comme bouffé par une araignée géante. Ça m'a trop attisé ce clip. On nous l'a déjà mis ce clip ? Moi c'est ma trauma ce clip. Tout le symbole. [02:08:25] Speaker E: Mais c'est apaisant quand même. C'est ça le best ! C'est confortable d'une humde un peu. [02:08:31] Speaker D: C'est vraiment... Est-ce que, avant de parler de Kirsch, je pourrais juste parler de ce mème que j'ai vu passer, que je t'ai envoyé ? J'ai vu un mème d'une femme sur Twitter qui dit, qui poste une photo de Robert Smith à l'époque et qui dit, pourquoi il n'y a pas de, je trouve jamais de mec comme ça ? Du coup, Robert Smith répond « Eh, salut ! » et la meuf dit « Dégage. [02:08:58] Speaker C: Je veux… » C'est moi ! Mais je suis littéralement un mec comme ça. [02:09:04] Speaker E: Moi ! [02:09:04] Speaker D: C'est vrai que sur sa photo de profil, il a un petit peu changé, on va pas se mentir. [02:09:08] Speaker E: Mais il est toujours... [02:09:11] Speaker D: Toujours le chanteur de Cure. [02:09:12] Speaker E: Toujours beau, à l'intérieur. [02:09:15] Speaker C: On en a beaucoup parlé aussi avec Charlotte Bloom, qui nous dit que ça fait partie des rebelles, toujours des rebelles des années modernes, le seul qui dit « oh j'en ai rien à foutre, je m'emmerde ». [02:09:25] Speaker E: Qui est super bienveillant, Il se prend. [02:09:28] Speaker D: Des ratos quand même. [02:09:29] Speaker C: Enfin tout le monde se prend des ratos. [02:09:33] Speaker E: Il reste honnête et puis même physiquement il fait pas mille chirurgies, il vit avec son époque, il continue. [02:09:41] Speaker D: Il met même moins de maquillage qu'avant. [02:09:44] Speaker E: C'est vrai, c'est vrai. [02:09:45] Speaker D: Il en met moins qu'avant. [02:09:47] Speaker E: Mais je trouve ça fou d'évoluer comme ça, de se prendre autant de critiques et de dire ouais mais je m'en fous c'est moi j'ai toujours été comme ça et oui à 20 ans et. [02:09:56] Speaker D: À 60 Après, on va pas se mentir, je pense que c'est un peu plus facile quand t'es millionnaire. [02:10:00] Speaker E: Ouais, c'est vrai. [02:10:01] Speaker C: T'es millionnaire ? [02:10:02] Speaker D: Oh bah j'imagine... Millionnaire, ouais, je pense. [02:10:04] Speaker C: Qu'Il est beaucoup mieux qu'il faut. [02:10:05] Speaker D: Je pense rien qu'avec les diffusions de chansons. [02:10:08] Speaker E: Si, un peu. [02:10:11] Speaker C: Non mais forcément, c'est un énorme groupe. Et peut-être qu'ils l'utilisent bien son argent. [02:10:18] Speaker D: Rien qu'en droit de diffusion. [02:10:19] Speaker C: Rien qu'en France en diff', je pense qu'ils passent 2-3 millions par an. Du coup, on va regarder ce clip. Peut-être quelque chose à dire aussi sur l'image ? C'est quelque chose qui vous inspire ? La prochaine fois vous allez faire un clip où il y a une girafe qui vous mange ? [02:10:37] Speaker E: Non mais c'est vrai que dans l'esthétique gothique très bizarre, très onirique aussi en fait, The Cure c'est très très onirique. Il y a je pense quelque chose qui nous inspire pas mal, gothique onirique je dirais et dérangeant, quelque chose de monstrueux aussi qui nous parle beaucoup dans les paroles. Voilà le côté... Il est très sensuel en fait ce clip. Moi il m'a tellement dérangée quand j'étais petite parce que je pensais que c'était un vagin en fait qui l'aspirait, je me disais mais est-ce que c'est le chat ? Il y a plein de façons de. [02:11:04] Speaker C: Traduire le clip de toute façon. [02:11:05] Speaker E: Et puis les paroles sont hyper bizarres et dans tout ça... [02:11:08] Speaker A: Il y a de la douceur, il. [02:11:09] Speaker E: Y a les petits violons, des pizzes... Qui sont magnifiques. C'est si étrange. La couleur du clip, l'étoile d'araignée, quelque chose de dégoûtant et quelque chose d'érotique et monstrueux. C'est parfait. [02:11:20] Speaker D: On dirait qu'elle parle de toi. [02:11:23] Speaker C: On va repartir là-dessus, merci. On va regarder le clip, ce sera plus sympa, je pense que c'est mieux. [02:11:28] Speaker B: Allez les curs dans Bang Bang ! Salut ! C'est parti pour le tour du monde ! J'ai l'impression d'être mangé par des milliers d'oiseaux qui s'étouffent dans des trous. J'ai l'impression d'être mangé par des milliers d'oiseaux qui s'étouffent dans des trous. J'ai l'impression d'être mangé par des milliers d'oiseaux qui s'étouffent dans des trous. J'ai l'impression d'être mangé par des milliers d'oiseaux qui s'étouffent dans des trous. J'ai l'impression d'être mangé par des milliers d'oiseaux qui s'étouffent dans des trous. J'ai l'impression d'être mangé par des milliers d'oiseaux qui s'étouffent dans des trous. J'ai l'impression d'être mangé par des milliers d'oiseaux qui s'étouffent dans des trous. J'ai l'impression d'être mangé par des C'est bon. Face to face You and me Cassandra I've never been so certain I can't wait to raise the curtain Your words, patience Et c'est C'est un secret, une promesse inoubliable pour la suite Cassandra, maintenant nous attendons Pour la joie de ces amours frappés I want to share with you only They say you'll never come Watching you coming and going Closer to me I want to die in your arms only J'ai envie de mourir, mon bébé. [02:19:27] Speaker C: Eh oui, nos invités de ce soir, eh bien c'est ce groupe, celui que vous venez de voir en clip dans Bang Bang, je vous rappelle que c'est en direct, c'est en live Twitch tous les dimanche soir à partir de 19h. Si vous aimez les musiques un peu alternatives, si vous avez envie de discuter avec les artistes, les invités, toutes sortes de personnes finalement qui font partie de ce genre musical. On est là pour discuter, justement comprendre, essayer d'aller un peu plus loin, pas juste dire bon bah voilà, c'est comme ça, c'est comme ci. On creuse et on aime ça, merci les Grandes Mazachises d'être avec nous. On fait un bisou à Edith, j'en profite. [02:19:58] Speaker E: On la voit demain matin, on lui racontera tout. [02:20:01] Speaker C: On lui fera un énorme débrief. Et ce clip, quand on l'a vu tous, on s'est dit « ah ouais, c'est quand même une bonne idée ». Alors moi je me serais chié dessus, surtout la nuit, sur la plateforme, je me serais dit « moi je tombe dans l'eau, il y a des monstres qui vont m'aspirer, je sais pas ». [02:20:15] Speaker E: Il y avait des grenouilles qui faisaient du bruit et on savait pas qu'il y avait des grenouilles, du coup ça faisait peur. [02:20:19] Speaker A: À un moment je suis restée bloquée au milieu de la plateforme sous la pluie. [02:20:22] Speaker B: Il s'est mis à pleuvoir et tout. [02:20:23] Speaker A: Le monde était sur la berge et moi j'étais toute seule sur la plateforme. [02:20:26] Speaker E: C'était super. Et puis on y allait en barque et c'était une personne par barque et c'était chaud. Une barque qui tangue un peu et tout. [02:20:36] Speaker C: Une aventure quoi. [02:20:37] Speaker E: Ça reste gravé dans votre tête. C'était génial, franchement c'était super. [02:20:41] Speaker C: Et cette chanson, vous pouvez en dire quoi de ce qu'elle signifie ? [02:20:45] Speaker E: Alors en fait on l'a écrite, c'est le pitch de Don't Look Up ce film avec une comète qui tombe et personne qui croit que la comète va tomber. La tomate va comber. Ça fait mal dans les doigts de pied. Et c'est une chanson éco-anxieuse en fait sur le fait d'être une génération qui passe son temps à prévenir, de dire mais là il serait temps de réagir en fait, nous on peut faire des choses mais on n'est pas beaucoup et il y a toutes les générations d'avant qui ont fait grave de la merde ou qui ont laissé faire et qui s'en battent les reins parce que de toute façon dans 30 ans il n'y en aura plus. Et nous non, nous on va rester là, on va faire des enfants là, on va vieillir là, on va tomber malade là et en fait on va devoir subir tout ça et c'est horrible en fait. Donc ça parle d'une comète qui s'appelle Cassandre. Cassandre c'est aussi un personnage mythologique qui est maudit et qui ne peut pas annoncer les mauvaises nouvelles. Ses prédictions ne sont pas entendues en fait. Donc elle dit des choses et personne ne l'entend et évidemment elle annonce que des cataclysmes. et personne ne l'entend et on se sent comme ça. Cette chanson parle de ça, de se sentir impuissant face à tout ce qui se passe. Donc c'est une chanson écolo profondément. [02:21:59] Speaker D: Alors moi je voudrais dire deux choses par rapport à ce qui vient d'être dit. Là de une, on n'est pas obligé de faire des enfants. On peut tout arrêter maintenant. De deux, sur les générations précédentes, je tiens à dire que nous on a grandi en bouffant que des produits chimiques. Tout ce qu'on avait quand on était enfant, tout est interdit aujourd'hui. Et en plus, donc on a bouffé. [02:22:23] Speaker B: La merde et en plus on se fait engueuler ! [02:22:26] Speaker D: Nous on n'a pas connu le boom économique, on a connu que la merde. [02:22:29] Speaker E: Le sida, tout ça, et en plus. [02:22:31] Speaker C: On s'en prend plein la gueule ! [02:22:33] Speaker D: Alors les jeunes, mollo ! [02:22:36] Speaker E: Non mais il faut tous se soutenir là-dedans, il faut tous s'écouter en fait, ça parle aussi de ça, c'est une chanson qui parle de ne pas fermer le débat, de ne pas fermer le dialogue et de s'entraider là-dedans et de ne pas faire qu'une génération, voilà, quand j'ai ce débat-là avec mes grands-parents, ils disent « oui mais vous aussi, vous écoutez rien » et de dire « ben non en fait le but voilà c'est que toi tu m'écoutes mamie et moi je t'écoute aussi et qu'on croise nos expériences et qu'on soit fort de ça et qu'on lutte ensemble de manière intergénérationnelle ». [02:23:04] Speaker C: C'est beau. [02:23:15] Speaker D: On va pas faire la blague par rapport au nom du groupe. [02:23:24] Speaker C: Je suis encore perdu du coup. Eh ben pardon Pierre, parlons, c'est des vrais débats. Vous avez fait deux, trois fois allusion à ce qui arrive dans le futur. On peut attendre des choses pour quand ? sans que ce soit précis. Attention, je ne vous demande pas de donner les informations qui ne sont pas données. [02:23:40] Speaker D: Est-ce que c'est moins de 10 ans ? [02:23:44] Speaker C: Oui, c'est moins de 10 ans. En 2024, il va se passer des choses, forcément. [02:23:47] Speaker E: Alors il va se passer des choses déjà au niveau live, il va se passer plein de choses super qui sont déjà annoncées. Après, au niveau sortie, est-ce qu'il va se passer des choses cette année ? On s'est dit plutôt 2025. On a envie de faire quelque chose de qualitatif. et de se laisser le temps de vivre des choses pour composer des choses qui ont du sens aussi. Voilà. Sur la route, tout le temps, mis à part des chansons sur les paquets de chips à 8 euros, on n'a. [02:24:13] Speaker B: Pas grand-chose à voir. [02:24:14] Speaker C: Ça peut faire une chose ou pas, mais... [02:24:16] Speaker D: Sinon, il y a le prix des cafés au Starbucks aussi. C'est un bon sujet. [02:24:20] Speaker E: Les autoroutes Vinci aussi. [02:24:21] Speaker C: C'est cher. Mais du coup, tout à l'heure, vous disiez aussi que c'était dans l'écriture ou c'était un chapitre qui disait « Ah, mais en fait, Bon, on pensait que ça allait passer, mais non. [02:24:33] Speaker A: Oui, parce qu'en fait on continue à évoluer dans nos vies en ce moment. Donc on parle justement de ce rapport à la maison, au fait d'être souvent sur la route, de revenir, d'habiter son propre espace, de rester à Paris, partir, savoir comment on vit en fait. Est-ce qu'on aménage un tout petit bout de chez soi ou bien est-ce qu'on refait quelque chose ailleurs de totalement différent. Donc ça c'est un truc qui nous travaille pas mal. Je pense et en fait on parle de nos angoisses un peu de cette vie de grande ville en fait où rien ne s'arrête, on est tout le. [02:25:09] Speaker F: Temps dans le jus, on est tout. [02:25:11] Speaker A: Le temps soit en tournée, soit en train d'écrire, soit en train de faire de la promo et on n'a jamais le temps de se poser du coup quand on se pose on a comme ce qu'on disait ce petit down, on dit ah mais je fais quoi maintenant que j'ai rien à faire et donc on est entre les deux, on creuse là-dedans quoi. [02:25:24] Speaker E: Le rapport à la maison aussi, le fait d'avoir énormément bougé cette année, on a énormément dormi à l'hôtel. Je me souviens de plusieurs fois où avec Karine... Ce qui est déjà pas mal. Ah non mais c'était le feu ! Mais quel luxe ! Mais plusieurs fois où voilà, on avait des hôtels pas possibles, on avait fait un super concert, après on dormait dans un hôtel de malade et on se couchait dans un lit mille places en étant tout seul dedans et en se disant mais quelle vie de... Ah ouais. [02:25:48] Speaker A: On se texte autant, on se dit. [02:25:49] Speaker C: T'Es dans quel champ toi ? [02:25:54] Speaker E: Et se dire mais quelle vie et finalement la désillusion elle est réelle aussi quand on rentre chez soi parce que la litterie est moins fraîche, le lit est moins bon, le repas faut le faire et tout, c'est chiant il n'y a pas de catering et tout chez soi. Mais non aussi de qui est-ce qu'on est quand on n'est plus chez soi. Moi je sais que je suis quelqu'un d'assez casanier et pour moi pas être chez moi c'est perdre mes repères et finalement revenir chez moi là, cette année, c'était perdre mes repères en me disant mais je suis qui ? Je suis tellement toute seule, c'est un espace que j'habite quasiment pas, toutes mes plantes sont crevées, je peux pas voir d'animaux domestiques parce que je suis jamais là. Et du coup c'est un espace qui est difficile à habiter aussi et finalement on est un peu des escargots, on a la maison sur le dos, en fait c'est nous-mêmes la maison et c'est difficile de penser comme ça là où je pense que l'essentiel de la société c'est la famille, le clan, le confort en fait c'est vraiment le nid Oui, exactement. Et nous, on ne peut pas avoir ça en étant des artistes qui faisons des concerts. Alors c'est un mal pour la main, c'est trop cool. C'est trop cool, on ne va pas se plaindre. [02:27:04] Speaker D: C'est plus au-delà de critiquer, enfin d'être triste, c'est de réadapter sa vie à ce statut. [02:27:12] Speaker E: Cette manière de vivre. Et de questionner ça aussi de comment est-ce que nous, on habite nos espaces ? Comment est-ce que nos familles habitent leur espace ? Comment est-ce qu'on peut faire une vie de famille en n'étant jamais dans un espace qui est fixe ? [02:27:25] Speaker A: Pourquoi ? Qui a raison quelque part, on ne peut pas vraiment trancher. C'est comment chaque personne décide d'habiter son propre espace et de s'épanouir comme ça. [02:27:35] Speaker C: Je pense qu'il y a un truc un peu générationnel aussi, selon l'âge qu'on a. [02:27:39] Speaker E: Je me permets de vous prouvoir ça. [02:27:40] Speaker C: En tout cas, vous me raconterez ça dans 20 ans. Et puis vous, vous êtes toutes les trois et vous avez créé une nouvelle famille, là où vous ne l'avez peut-être pas trouvé au début quand vous étiez jeunes. Mais du coup, il y a cette ambiance à un certain âge. Mais après, des fois, on retrouve sa famille, qui n'était pas forcément... qu'on pensait pas être là. Et ça fait finalement du bien de la revoir. Bon, attention, un jour... [02:28:02] Speaker E: Il y a un peu de ça. [02:28:04] Speaker A: Mais c'est un peu ce qu'on a vécu déjà en écrivant le premier album. On a eu des expériences similaires où on est partis de chez nos parents à 18 ans, un peu en claquant la porte, en disant « Ouais, je vais à Paris, je vais faire mon. [02:28:13] Speaker E: Truc, j'ai pas besoin de vous... » Moi, non, j'ai été débasté. C'était dur. [02:28:19] Speaker A: Le confort... [02:28:20] Speaker E: Chez ma mère, l'internat... [02:28:25] Speaker B: Et puis il. [02:28:25] Speaker A: Y a ce retour qui peut s'opérer derrière où tu dis bon peut-être qu'il ne faut pas être si manichéen et qu'on peut un peu revoir notre famille sans couper les ponts mais sans non plus être comme avant parce qu'on n'est plus des enfants et comment travailler ce lien avec les gens qui nous entourent. [02:28:39] Speaker E: Il y a une grosse question du lien qui était présent dans l'album, le premier album, et là dans ce qu'on est en train de travailler aussi sur nos liens à nos proches, nos liens à nos amis, parce que aussi être beaucoup sur la route, c'est ne pas avoir le temps et l'espace d'entretenir des liens, d'entretenir des liens familiaux, amicaux beaucoup, et de rentrer et puis d'être perçu, en fait, voilà, il y a plein de choses qu'on rate, il y a des annives qu'on rate, des soirées, des événements importants de vie familiale, et d'arriver et d'être un peu... Moi, là, quand je vais en vacances dans ma famille, je suis un peu... celle qui a réussi, qui est jamais là, alors que bon, on n'a pas spécialement réussi, juste on fait des trucs, ça nous éclate, ils nous voient sur grand écran, ils sont super contents, ils sont fiers en fait, mais j'ai rien partagé, j'ai partagé aucune difficulté avec ma famille, et j'arrive et je suis un peu, voilà, la fille prodigue, et puis c'est tout. [02:29:32] Speaker C: Et un truc bizarre. [02:29:33] Speaker E: C'est bizarre. C'est bizarre, j'ai l'impression de louper plein de choses et d'un autre côté je vis plein de choses moi avec Grande Mazachise qui sont extras aussi et c'est un album je pense qui va être autour du lien, des repères. C'est compliqué. C'est beau, c'est peut-être plus méta que l'album précédent qui était plus terre-à-terre genre la vie, la mort, c'est triste. [02:29:56] Speaker C: Oh il y a toujours un lien, il y a toujours un truc quand même. [02:29:59] Speaker D: Moi je voudrais citer une influenceuse bien-être qui dit « Home is where love is ». Bon c'est un peu nul mais c'est un peu vrai. [02:30:13] Speaker C: Bah oui c'est vrai, souvent les trucs très simples sont très vrais. [02:30:15] Speaker D: C'est un peu ma maison Pierre. [02:30:16] Speaker C: Mais Daft Punk ils le disent pas aussi d'ailleurs ? [02:30:19] Speaker D: Non ils le disent encore une fois. [02:30:21] Speaker E: Mais les stranglers le disent et quand on a commencé avec Grande Massachusetts, je me le suis fait tatouer et c'est « Home is a black leather jacket ». C'est la seule maison que t'as, c'est quand t'as ta veste en cuir et que tu pars quelque part en fait. [02:30:34] Speaker C: C'est ça le rock ! [02:30:37] Speaker E: C'était ma vision du rock à 20 ans, mais ça l'est encore. Franchement, honnêtement, plein de fois je me dis « je vais le faire recouvrir, c'est une merde » et je le pense. [02:30:44] Speaker D: En plus à 20 ans, rien n'était impossible. [02:30:48] Speaker C: On va passer, je vais bifurquer justement à un groupe qui a cartonné en étant assez jeune, qui fume beaucoup de joint d'ailleurs, on va pas revenir sur ça. Non pas que, mais c'est quand même connu pour ça, MGMT. Qui ont eu cette explosion et qui ont eu malheureusement après un effondrement, ce qui a été très dur pour eux aussi. MGMT qui a parcours... Qui a fait un tube ? Non ils en ont fait plus carrément, ils en ont fait trois. Mais après, ça a été beaucoup plus compliqué, c'est-à-dire qu'ils se sont un peu perdus dans la vapeur de la vie de Los Angeles. Mais du coup, MGMT pour vous, c'est quoi ? J'ai été surpris de voir MGMT, j'avoue, je ne m'attendais pas à ça. À part peut-être pour l'image aussi, le côté psyché, je sais pas. [02:31:34] Speaker E: Moi c'est surtout l'album dont est tiré le titre, que vous allez passer après, qui est très glauque, qui m'a beaucoup fait penser à un album de The Cure qui s'appelle The Top aussi, où il y a beaucoup de bruitages, beaucoup de synthés qui ont des sonorités qui sont dérangeantes en fait, et puis il est extrêmement mélancolique, il est beaucoup moins festif que le reste de la carrière de MGMT qui est super funny, c'est les festivals l'été. [02:32:06] Speaker A: C'était un peu surprenant de les voir sortir ces albums et je me souviens on l'avait écouté à peu près à la même période et de voir que malgré ce succès ils avaient autant de mélancolie en eux et c'est très beau, c'est super bien arrangé, toutes les lignes de synthé basse sont folles, les textes sont oufs aussi, c'était touchant, les mélodies sont touchantes. [02:32:26] Speaker E: Un album onirique, moi ça m'a fait penser à Fever Ray aussi, de certaines influences. C'est beaucoup plus froid qu'avant. J'ai découvert MGMT comme ça, je connaissais pas du tout en fait. De ce que j'ai écouté, de ce qu'ils avaient fait avant, j'étais hyper déçue en me disant « Ah mais c'est trop nul ! Moi j'aime que cet album ! » Mais non, il y a plein de choses, il faut reconnaître qu'ils sont quand même super forts. et ils font de très beaux clips, ils ont beaucoup d'imagination et c'est ça en fait qui m'a le plus étonné. [02:32:55] Speaker C: Ah bah les acides ça marche ! Attention c'est pas bon pour la santé ! C'est un groupe aussi qui a eu ça et puis je pense qu'il y a ce moment aussi, le questionnement que j'ai c'est au moment où tu touches ce qui te faisait rêver, le succès. Je ne suis pas qu'un pervers déviant. [02:33:20] Speaker E: Je ne sais quoi ! [02:33:25] Speaker C: Mais non, mais tu vois ce que je veux dire, quand tu te drogues, tu sais très bien que ta pensée va très loin, tu as le temps de réfléchir. Oui, bon, toi tu sais pas. Mais du coup, tu peux te torturer tout seul. Et puis là, ils ont eu le succès, ça a explosé. Ils ont pu acheter plus de drogues ? Bah oui, mais non. Et puis tu l'as touché. Et puis après, comment continuer ? [02:33:42] Speaker E: Comment le maintenir ? [02:33:43] Speaker D: Comment retrouver l'effet de la première dose ? [02:33:45] Speaker C: Voilà, exactement ça. Merci bien. Donc il y a un petit peu tout ça. Non mais c'est ce que j'ai jamais. [02:33:50] Speaker D: Fait mais apparemment c'est compliqué. [02:33:52] Speaker C: J'ai lu quelques chansons qui disent que. [02:33:56] Speaker D: C'Est pas facile facile. [02:33:57] Speaker C: Je pense qu'il y a eu un peu de ça pour MGMT, ce qui. [02:34:00] Speaker E: Donne toute... Ouais c'est possible. Toute la gravité un peu de ce moment-là. [02:34:03] Speaker A: Moi il me semble que j'avais lu. [02:34:05] Speaker E: Un article comme quoi ils aiment pas. [02:34:06] Speaker A: Du tout le live et pour les avoir vus en live je trouve que. [02:34:08] Speaker E: Ça se voit un petit peu. [02:34:10] Speaker B: C'est vrai ! [02:34:11] Speaker C: D'accord. [02:34:11] Speaker E: Je me souviens plus parce que la. [02:34:13] Speaker C: Seule fois où j'ai vu en live je les ai pas vraiment vus. Enfin il y avait les couleurs. [02:34:16] Speaker A: Ah oui, même sobre, il y a énormément de couleurs, en fait il y a beaucoup de projections partout et en fait on les voit presque pas. Je pense qu'ils n'aiment pas du tout Ed Sheeran et qu'à la base c'est des gros geeks de son et des gros nerds de studio. Ils font des petits bijoux comme ça et puis on leur dit « bon allez maintenant vous partez en tournée ». [02:34:34] Speaker E: Ils sont là « non » et ils sortent, je pense. [02:34:36] Speaker D: Mais faut payer les factures, ok ! [02:34:40] Speaker C: C'est intéressant, on va regarder ça tout de suite. Le titre que vous avez choisi c'est Little Dark Age. Bon bah je sais pas, on lance ! [02:34:48] Speaker B: C'est parti alors ! C'est la fin de cette vidéo. Say they find it hard And the engines fail again On the winds of disguise The humour's not the same Coming from tonight Oh C'est parti ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Musique de David Fortin C'est l'heure de faire change ! C'est un jeu qui me permet d'apprendre à faire des choses que je n'aurais pas pu faire. c'est pas moi C'est parti ! C'est parti ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est pas vrai ! [02:44:31] Speaker C: Vaudou, on est à l'instant dans Bang Bang, le meilleur de l'alternative rock et du métal, oui oui. On a dit qu'on sortait des acides avec MGMT, bon bah là du coup on y reste dedans. [02:44:39] Speaker D: On y retourne, on y replonge direct. [02:44:42] Speaker C: Pour nous en parler bien sûr, Enjoy The Noise, comment vas-tu ? [02:44:45] Speaker F: Ça va, ça va très bien. [02:44:46] Speaker C: T'étais là, t'étais dans le couloir. [02:44:48] Speaker F: J'étais en coulisses, j'observais en coulisses, j'ai. [02:44:49] Speaker C: Fait un petit coucou dans le ch'meul et tout. Tu m'as dit, parce que nos invités c'est les grandes bassachises, tu m'as dit, J'aimerais quand même venir et poser 2-3 petites questions. Alors bon, évidemment, tu as le droit, tu fais partie de l'équipe, donc il n'y a aucune révélation, tu n'es pas le droit. Et je t'ai laissé choisir quelques clips aussi. Celui-ci, pourquoi ? [02:45:09] Speaker F: Bah Vodoun, déjà, c'est un groupe que moi j'aime beaucoup en fait. J'en avais déjà passé une fois. Mais en fait, c'est un groupe londonien qui n'a pas donné de nouvelles depuis 2019, je crois. C'était moins coloré la dernière fois que. [02:45:20] Speaker C: Tu nous les as montrées. [02:45:21] Speaker F: La dernière fois, c'était un clip en noir et blanc, il me semble. C'était Bloodstones, je crois. Et là, du coup, avec le clip de Rituals, là, on voit plus les influences d'Afrique de l'Ouest, les influences... Ils se revendiquent heavy afro-doom, carrément, sur leur site internet. Donc c'est plutôt cool, moi je me rappelle que je les avais découverts au Hellfest et ils avaient bien foutu le feu quoi, ça se joue vraiment avec conviction, c'est super emballant, moi je connaissais pas du tout avant de les voir sur scène et ça a été un gros coup de cœur. Et puis voilà, en plus dans une configuration qui est très inhabituelle, déjà un groupe mixte avec une majorité de femmes, c'est déjà, même dans la Seine-Stoner, c'est quand même une certaine fierté. avec en plus une chanteuse noire, des influences africaines qui sont évidentes, des thèmes qui parlent certes de vaudou, parce que le groupe s'appelle Vaudoun, ça veut dire vaudou, etc. Mais qui parle aussi de racisme, de colonialisme, de choses comme ça. Donc c'est quand même assez rare aussi pour être souligné. Et c'est un groupe qui en plus est très peu écouté, notamment sur Spotify. J'hallucine à chaque fois de voir qu'ils ont moins de 1000 écoutes mensuelles sur Spotify, alors que Je comprends pas pourquoi. Je trouve ça absolument scandaleux. [02:46:31] Speaker C: Je remets une pièce. Tu as raison, il faut défendre les choses que tu aimes et les bonnes choses. Et puis tous les goûts sont dans la nature. C'est vrai que moi toutes ces couleurs ça m'a... Mais c'est plus moi les trucs où tout le monde pleure et tout, on a envie de mourir, donc chacun son délire. [02:46:48] Speaker F: Moi aussi, mais des fois, ça fait. [02:46:52] Speaker D: Du bien de revoir des couleurs quelque part. [02:46:54] Speaker C: Bien sûr, tout à fait. Bah du coup, les grandes masachistes sont là. Moi j'ai déjà torturé depuis tout à l'heure. Alors on pleure, alors c'est pas bien. Bon, je pense qu'il y a eu la dose qui suit. [02:47:05] Speaker F: J'aurais pu prendre part à la discussion. [02:47:06] Speaker C: Aussi, s'il te plaît, ne t'inquiète pas. Que des gens pleins de joie ! Que des gens pleins de joie dans le rock ! Du coup, je te laisse poser les. [02:47:15] Speaker F: Questions que tu veux, je n'interviens plus. Tout à l'heure, vous avez parlé un petit peu de comment vous vous êtes rencontrés toutes les deux, mais Grande Mazachiste, c'est un trio. Comment est-ce que vous vous êtes rencontré avec Edith ? Comment est-ce que vous vous êtes entré en contact et comment vous en êtes venu à jouer de la musique ensemble ? [02:47:31] Speaker E: On s'est rencontré sur internet, on s'est rencontré sur EasyZik en fait, qui est un site d'échange de matos, d'échange entre musiciens pour trouver des groupes, des membres du groupe, tout ça. Donc moi quand je suis arrivée à Paris pour mes études, je voulais faire de la musique avec d'autres personnes que des potes, donc des personnes que je connaissais pas du tout, pour élargir un peu mes horizons, tout ça. J'avais déjà un projet J'avais déjà quelques compos, de quoi faire un premier concert ou quoi. Donc je cherchais un peu un backing band. J'ai rencontré Myriam sur EasyZik, qui cherchait aussi un groupe en arrivant du Maroc. Et en fait, on a joué deux ans ensemble, on a fait un concert au Bus Palladium, on a fait quelques petits bars, genre le Twisket, le Zèbre de Belleville... [02:48:22] Speaker C: Déjà sous ce nom ? [02:48:23] Speaker E: Non, pas encore. Ça s'appelait Eva Hagen Band, je crois. [02:48:29] Speaker C: C'était les compos d'Eva, il y avait. [02:48:31] Speaker E: Déjà une quinzaine de chansons, j'étais hyper. [02:48:33] Speaker A: Impressionnée, genre bassiste chanteuse qui est 20 chansons, j'étais genre ouah stylé ! Mais c'était un autre style, c'est plus punk, rockaboy, et on avait plein de batteurs et de batteuses différents, et puis c'est cette période où on avait repris un peu nos études, et ensuite il y a eu la mort de David Bowie comme ce qu'on disait, et là on s'est revus en disant non mais meuf, faut vraiment qu'on fasse On a. [02:48:53] Speaker E: Recommencé à pas mal se voir, à re-rechercher des batteurs-batteuses, et on a casté 2-3 personnes, on a fait un concert avec une personne, et puis on s'est un peu rendu compte avec qui ça matchait, avec qui ça matchait pas, et puis c'est dur de trouver des batteurs parce qu'ils ont tous 1000 groupes à Paris, il n'y en a pas beaucoup. [02:49:13] Speaker F: Mais c'est la carotation des batteurs, moi comme vous le disiez, moi ça me faisait penser un peu à Spinal Tap avec les batteurs-batteuses. [02:49:18] Speaker D: Convulsions spontanées qui disparaissent. [02:49:22] Speaker A: On a un peu brainstormé sur le nom et puis on a commencé en plus à écrire des chansons ensemble vraiment avec Eva qui était plus tonneur et où c'était moins les compos d'Eva. [02:49:32] Speaker E: C'était plus des gros riffs. Il y avait vraiment une implication 50-50 aussi et ça valait plus le coup que le projet et mon nom en fait. Donc on s'est dit bah non là on va recréer un truc des cendres. [02:49:44] Speaker B: Du. [02:49:48] Speaker E: Et en fait on cherchait des noms un peu fun, ou avec une double connotation, un truc qui fait un peu rire jaune, on avait pensé à Lucifer aussi, on trouvait ça marrant. Et puis quelque chose du type Arakiri, un truc un peu où tu fais « Ah, sympa ! » Et puis voilà, quelque chose qui m'a un peu mal à l'aise. Et puis Grande Mazachise, ça revenait sur la table, on a gardé ça. Et je crois que quand on a casté Edith, c'est une des choses qui lui a tapé dans l'œil en fait, dans l'annonce. Ah ouais, c'est deux meufs et elles s'appellent Grande Mazachise. Ok, c'est stylé, vas-y. Je vais à la répète. [02:50:25] Speaker A: On avait déjà marré ensemble à la Luna, je me souviens, on a eu pris 2-3 heures comme ça, en fait on n'a pas arrêté de jouer pendant. [02:50:32] Speaker E: 3 heures, c'était direct, tu vois tous. [02:50:34] Speaker A: Les riffs, il y a eu une connexion évidente. [02:50:36] Speaker E: Et puis humainement c'était évident, je sais pas, amicalement, elle était hyper easygoing. Voilà, ok bah voilà, simple, moi je suis là pour faire ça, ok c'est cool ça, ça me va, ouais ok vas-y c'est parti et tout. [02:50:49] Speaker A: On s'est bien entendu direct, on s'est dit ok. [02:50:51] Speaker E: On a eu que des bonnes impressions. [02:50:54] Speaker A: Le coup de foudre. [02:50:55] Speaker E: Je crois qu'avec Myriam on était un peu genre bon bah j'imagine que, et en fait c'était si Edith n'était pas arrivée je pense qu'on aurait arrêté de jouer ensemble parce qu'on trouvait personne en fait. On trouvait personne avec qui on s'entendait humainement et musicalement, qui était ambitieux aussi parce qu'on trouvait des gens mais qui disaient « Ah mais non là je peux pas parce que là c'est pas possible » ou machin là où Myriam et moi voilà on essayait de se donner les moyens pour se voir, faire des concerts, faire des trucs. [02:51:18] Speaker A: Oui ne soit-ce que respecter les horaires de répète quoi. [02:51:21] Speaker E: C'est déjà un bon début. [02:51:22] Speaker F: C'est déjà un bon début pour montrer son implication dans le projet. [02:51:25] Speaker E: Non mais c'est ça. Et puis juste être respectueuse aussi, prendre le projet un peu au sérieux, même si c'est qu'un hobby. Et Edith, tout de suite, elle a été super dans le truc, genre ok, c'est clair, c'est fixe, ok, ça marche. [02:51:38] Speaker B: Voilà. [02:51:39] Speaker F: Et du coup vous disiez, vous faisiez du stoner surtout avant, comment c'est venu le fait de faire du stoner ensemble ? C'est quelque chose qui est venu naturellement ? [02:51:49] Speaker E: C'était faire du bruit surtout. L'envie commune de se faire entendre, de commencer sur un socle commun de connaissances qu'on avait. de quelque chose de très rock, on avait envie de s'amuser, on avait envie de casser la glace un peu et de se marrer. C'était une époque où il y avait très peu de groupes avec des meufs sur Paris aussi et où on avait envie de se faire respecter, on avait envie de se faire entendre et on savait pas quel rôle trop on devait jouer en tant que jeunes meufs sur Paris. Est-ce qu'on doit crier très fort ? Est-ce qu'on doit beaucoup se sexualiser ? Est-ce qu'on doit pas du tout se sexualiser ? [02:52:28] Speaker A: Du coup, on a décidé de faire. [02:52:29] Speaker E: Du prog, on s'est dit. Oui, c'est ça. Est-ce qu'on doit démontrer ? Est-ce qu'on doit démontrer des trucs ? Est-ce qu'on va être écoutée ? Parce qu'on est des meufs, malgré le fait qu'on soit des meufs, comment ça va se passer ? Donc c'est vrai qu'il y a eu un peu une phase où on avait envie de faire des trucs hyper compliqués, juste histoire d'être prise au sérieux. de partir de cette base là de oui on fait pas un truc où il y a deux accords, c'est pas parce qu'on est des meufs qu'on joue mal, c'est un cliché qui est horrible, qui colle à la peau de toutes les femmes qui commencent à jouer d'un instrument, c'est hyper chiant. [02:52:59] Speaker A: C'est presque devenu démonstratif, donc on s'est dit faut rester à faire des trucs musicaux. [02:53:04] Speaker C: Faut rester gentil avec nous quand même. [02:53:06] Speaker E: On va pas juste faire un morceau. [02:53:08] Speaker A: De 12 minutes avec 30 000 changements rythmiques, ça n'a plus aucun sens. on s'éloigne de ce qu'on a envie de dire. Parce qu'à la base, on a aussi toutes les trois, je pense, un bon sens de la mélodie et de la chanson. Et on aime bien composer des chansons aussi, avec aussi des passages instrumentaux, mais. [02:53:21] Speaker E: Que ça reste... Que tout ça se retienne. [02:53:23] Speaker A: Ouais, que ce soit un peu pop quand même, mais un peu frais. [02:53:27] Speaker E: Ouais, tout à fait. [02:53:28] Speaker F: Et du coup, comme vous avez, j'imagine, chacune vos influences respectives et tout, comment ça naît en fait un morceau de Grande Mazachise ? Comment est-ce que chacune apporte sa petite pierre à l'édifice, ses propres influences ? Parce qu'on entend quand même dans l'album qu'il y a des influences qui sont très diverses en fait, qui sont mixées ensemble, ce qui donne en fait ce côté progressif en plus. Et en fait, comment est-ce que ça se met en commun et comment est-ce que ça se conjugue entre vous ? [02:53:53] Speaker E: Je pense que ça naît du respect à chacune des personnalités musicales qu'on a toutes les trois de dire bah voilà Myriam on sait qu'elle aime bien les riffs donc quand elle propose un riff on fait pas C'est nul ! On fait bon bah voilà, ah ok d'accord t'as envie de mettre ça dedans, c'est ta personnalité. Je pense qu'on respecte qui on est au sein du groupe aussi et le fait qu'on prenne toutes les trois du plaisir à faire de la musique ensemble, que ce soit des compos qui nous ressemblent quand on les interprète sur scène, sinon ce serait vraiment pas drôle. C'est aussi pour ça que on a changé le nom du groupe, c'est parce qu'on faisait quelque chose qui nous plaisait à toutes les deux, c'était pas que mes compos. Et avec Edith, c'est vraiment, on essaye de faire, je sais pas, un truc à part égale, et puis on argumente beaucoup. Là, j'aimerais vraiment garder tel accord, parce que pour moi, je trouve que ça veut vraiment dire ça. Moi, là, je pense que c'est vraiment important de pas enlever ça. Ce serait vraiment dommage par rapport à ce qu'on a envie de dire dans le truc. [02:54:48] Speaker A: Pour ne pas se perdre là-dedans et que juste chacune mette ses influences et que ça n'ait pas de sens, on se base beaucoup sur le thème et les paroles de la chanson où on fait un gros brainstorm en disant ok là ce que je ressens c'est de la colère et de la frustration donc quelles que soient les propositions qu'on va faire, il faut que ce soit un truc frustrant, rythmiquement, harmoniquement, enfin c'est un truc, c'est notre carcan un petit peu de composition. [02:55:10] Speaker E: C'est qu'est-ce qui va servir le propos de la chanson et comme on compose de manière hyper synesthésique en fait, on se donne beaucoup d'images, des couleurs, des sensations beaucoup, là vraiment je trouve que de plus en plus, à chaque fois que j'y lis nos textes, on dirait que, je sais pas, on a chaud, on nous met dans un brin glacé, ensuite il se passe ça, on dit qu'on frissonne, tout ça. Et on se base énormément là-dessus, sur des sensations, là il faudrait qu'il y ait une sensation de gêne et c'est le fil conducteur de nos trois personnalités. C'est servir la compo pour qu'au bout du compte ce soit quelque chose d'audible, de joli. Et il y a des fois où on se met des freins aussi en disant là c'est super cool, sur une autre compo peut-être, mais je trouve que ça va pas avec le thème, viens on l'enlève et je sais que t'adores mais là je pense que ça ira mieux. Pas marcher sur des oeufs mais prendre en compte les envies des autres aussi dans le projet et c'est en ça que je pense que c'est une relation amicale entretenue parce qu'on prend soin de ça en composant aussi. [02:56:13] Speaker F: Tu as utilisé un terme que j'avais repéré dans d'autres interviews, qui est le terme de la synesthésie en termes de composition, je trouve ça super intéressant. Et ce n'est pas aussi courant que des musiciens ou des musiciennes revendiquent se servir de ça. On a des exemples par exemple David Townsend ou Adam Jones qui ont déjà parlé du fait qu'ils utilisent leur synesthésie pour composer et je trouve ça toujours super intéressant d'utiliser cette sensibilité-là et d'arriver à en tirer quelque chose de créatif. Moi c'est quelque chose qui me fascine. [02:56:49] Speaker E: En fait, on est toutes les trois très curieuses, je pense, avides de sorties culturelles, de nouveautés de manière générale. Donc, je sais que j'entends souvent Myriam et Edith parler de cinéma, beaucoup de livres de philosophie. de voyages, de choses comme ça. On a des troncs communs, des choses qu'on partage pas, donc on se fait énormément découvrir de choses. Des peintures, des artistes, des plasticiens, des musiciens, musiciennes, et bien évidemment des expos, des films, des sorties culturelles, des voyages. [02:57:24] Speaker A: Il y a des fois des chansons, des moments où, je sais pas si on voyage, on arrive dans un lieu, on ressent une certaine chose et une chanson, ce serait un peu cristalliser ce moment-là. Dire ok, quand je suis arrivée là, j'ai ressenti de l'émerveillement, il faisait chaud, il faisait humide, j'étais avec telle personne, comment est-ce que je vais retranscrire tout ça en musique ? [02:57:44] Speaker E: Et puis c'est plus simple de se faire comprendre par deux autres personnes quand on parle le même langage aussi, donc quand on a envie de faire une chanson sur un truc qui est très très personnel, que les deux autres vont pas forcément comprendre, dire bah voilà, imagine, là je sais pas, il fait hyper chaud, c'est une chaleur qui est écrasante, il fait moite, et néanmoins tu te sens quand même pas très bien, t'es un peu, tu sais pas, tu vois, bah c'est cette sensation là que je recherche, tu vois à peu près, même si tu l'as jamais vécu, tu vois, essaye de te l'imaginer, c'est plus simple. de fonctionner avec des couleurs, des images, des sensations, pour s'expliquer et se faire comprendre. [02:58:17] Speaker C: Justement, en parlant de moiteur, on va passer une chanson quand même, une chanson que vous avez choisie, Alice in Chains. Pas la même moiteur. C'est celle qui est peut-être un peu moins agréable. [02:58:27] Speaker E: Elle est un peu froide. [02:58:29] Speaker C: Et puis c'est un titre, vous n'avez pas choisi un vieux morceau ? [02:58:32] Speaker E: Non, on a hésité, parce qu'il fallait mettre des clips. Sinon on aurait mis un morceau de Jar of Flies, Outer, bien sûr. Mais non, l'avant-dernière album, je crois, Il est étonnamment bien. [02:58:47] Speaker A: On l'a beaucoup écouté quand même. [02:58:49] Speaker E: Il est tellement lourd en fait. La première fois que je l'ai passé, je ne l'ai pas du tout aimé en me disant « Ah mais c'est pas Alice in Chains, il n'y a pas... Il n'y a pas Lance Talès, c'est nul ! » Et en fait, c'est vrai qu'avec du recul, il est super lourd. Je le trouve très stoner et il reste très grunge. C'est un concentré d'efficacité, je trouve. [02:59:07] Speaker A: C'est du gros riff. La Alice in Chains quand même avec les harmonies. [02:59:10] Speaker E: Toujours un peu bluesy les harmonies bien sûr. Et lourds et ça m'a fait du bien de me dire qu'ils n'étaient pas tous morts. [02:59:18] Speaker C: Et puis prendre le relais, il l'a bien fait aussi. [02:59:23] Speaker F: C'est sûr. Justement, le retour d'Alice in Chains sans Lane Staley était très intéressant. Et je trouve qu'en fait aussi, ils ont bien géré cette passation avec Duval. C'est ça qui a repris la guitare et le micro pour la majorité. Il y a toujours cette patte Alice in Chains, avec en plus ce côté stoner aussi sur ce premier album de retour, Black Widow et Gives Way to. [02:59:53] Speaker E: The Blue par exemple, qui était hyper kitsch. [02:59:59] Speaker F: Mais qu'il y avait des morceaux qui étaient vraiment lourds et tout, et c'était vraiment un beau retour en force. [03:00:04] Speaker C: Je ne pourrais pas dire le contraire, j'ai adoré. [03:00:05] Speaker E: Mais les paroles toujours bien grunge, là où je me suis dit, ah quand même, c'est quand même bien. Et ce clip, le clip que vous allez passer qui est incroyable. [03:00:19] Speaker C: Eh ben c'est parti, on regarde donc ce clip de Alice in Chains qui n'est autre que Hello. [03:01:15] Speaker B: C'Est C'est parti ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Musique. [03:10:11] Speaker C: C'est un choix de ma part. C'est moi qui ai choisi ce morceau, j'adore les Thundermothers, et je sais pas, moi j'adore le hard rock, c'est comme ça que ma mère m'a éduqué, et bon c'est toujours kitsch, il y a toujours un côté très 80's, quelles que soient les années, mais je trouve qu'elles sont, ouais, comme tu disais tout à l'heure, badass, elles en ont rien à foutre, et c'est un peu, je vous fous des patates dans la gueule, puis quoi que tu penses, de toute façon j'en ai rien à branler, tu sais quoi, vas-y, parle, blablabla, fais-toi plaisir, ça ne me touchera pas, et j'adore, et puis sur scène c'est très très bon, je le conseille vraiment sincèrement. Il faut y mettre le style. [03:10:41] Speaker B: Vous parlez de camions ? [03:10:42] Speaker F: Vous parliez de camions tout à l'heure, là ça donne envie d'aller conduire sur la route. [03:10:48] Speaker C: C'est un petit peu ça. Enfin bon, nous sommes encore avec les grandes masachistes pour un dernier moment ensemble avant de vous laisser partir en même temps. Bon, on a dépassé l'heure de fin d'émission donc c'est normal. Je vais te laisser poser tes questions puisque c'est à ton tour. [03:11:05] Speaker F: Du coup, vous avez commencé au sein de la scène Stoner, la scène Stoner française. Comment est-ce que ça se passait ? Est-ce que c'est une scène dans laquelle vous vous sentiez vraiment à l'aise ? Est-ce que vous étiez bien accueillis ? Est-ce que les musiciens étaient bienveillants ? Parce que ça reste quand même ultra rare d'avoir un groupe 100% féminin, ne serait-ce que dans cette niche. [03:11:34] Speaker E: Alors mis à part le fait que notre légitimité en tant que groupe de stoner soit beaucoup questionnée dans ce petit milieu underground, c'est quand même un milieu qui se serre beaucoup les coudes, qui est très sympa. Comme c'est une niche, le stoner en tout cas en France, C'est vrai que c'est une communauté qui est hyper accueillante, qui est hyper bienveillante aussi. Nous on s'est fait des potes. Surtout dans le sud, les gens qui font du stoner dans le sud c'est des fous, ils sont géniaux, ils ont des assos incroyables. Salut Poutrasso ! Les copains de Poutrasso ! de Warmsound, vraiment super communauté, beaucoup de jeunes qui sont dedans aussi, hyper accueillants, hyper débrouillards, beaucoup d'entraide. Nous on a été hyper bien reçus dans le Stoner, on est hyper contentes. [03:12:27] Speaker F: Et parmi les dates qui sont annoncées, vous allez jouer aussi avec Stonehead Jesus, qui est justement, je ne sais pas si c'était fait exprès, le groupe que vous aviez remplacé sur la liste du Hellfest. C'est un groupe avec lequel vous avez déjà communiqué un petit peu ? [03:12:42] Speaker E: Non, pas encore. On est vraiment hyper contentes d'ailleurs de jouer avec eux au Trabando parce que c'est un groupe qu'on aime beaucoup. Moi, c'est le tout premier groupe de stoner que j'ai écouté de ma vie. Et je ne connaissais pas avant avec « I am the mountain ». Super classique, super morceau « I am the mountain ». C'est mortel, c'est hyper beau. Donc non, je pense que ça va être très chouette. On aimerait bien en profiter de cette grosse date au Travendo pour peut-être nouer quelque chose avec eux parce que je pense que on va certainement très bien s'entendre, ça a l'air d'être des gars très sympas. [03:13:15] Speaker F: Pour les avoir vus deux fois en concert, déjà ça rigole beaucoup, les concerts de Stony et de Jesus, c'est généralement avec beaucoup de second degré. La première fois que je les avais vus, c'était au Resurrection Fest, en Galice, et ils jouaient en même temps que Kiss finissait son concert. Kiss qui jouait bien les prolongations et du coup Stonehead Jesus qui sur leur scène à côté, forcément il y avait les nuisances sonores de Kiss à côté et Stonehead Jesus qui s'amusait à troller. Une espèce de communion un peu rigolarde avec le public qui était très bien. Et donc Stonehead Jesus qui avait eu des soucis pour tourner ces dernières années parce que forcément lui craignent. Mais c'est cool, je pense qu'il y a moyen que vous vous entendiez très. [03:13:59] Speaker E: Bien et que le courant passe très bien. On se fait pas de soucis. [03:14:03] Speaker F: Et du coup, vous êtes quand même à la base un groupe de live. Est-ce que vous jammez beaucoup ? Ça vous arrive encore de rallonger un petit peu les morceaux en live, de jouer un peu les prolongations ? [03:14:15] Speaker E: On fait que ça. En fait, c'est dur de couper les morceaux surtout. Je pense qu'on est tellement un groupe de live que quand on compose pour l'album, c'est difficile de couper des morceaux en disant ouais mais là c'est trop en fait, on va se faire chier sur l'album et les gens dans leur voiture ils vont se faire chier le matin donc là faut l'enlever. On le gardera en live t'inquiète pas mais c'est vrai que c'est difficile de faire un truc concis là où on a l'habitude d'en foutre partout. on a envie que ça dure 1000 ans, on se dit ouais mais là on pourrait le mettre 8 fois de plus. [03:14:49] Speaker A: Plus on joue sur des grandes scènes, des festivals ou quand on fait des premières parties avec des timings réguliers, on est obligé quand même de timer un peu le set pour pas dépasser, c'est plus respectueux. [03:14:58] Speaker E: Oui c'est clair. [03:14:59] Speaker A: Quand on est obligé de faire ça, ça bouge pas, on a des parties de jams définies, on est là pas. [03:15:02] Speaker E: Plus de 16 fois. [03:15:06] Speaker F: Est-ce que justement, du coup c'était la question que je voulais poser juste après, est-ce que justement composer sur l'album et aboutir à douze titres, forcément il y a eu un travail de sape à faire j'imagine, est-ce que c'était difficile ou est-ce qu'au contraire c'était un exercice un petit peu grisant justement d'essayer d'aller à la concision ? [03:15:23] Speaker A: De ce point de vue là, on a été aidé par notre ingé son par la personne qui a réalisé l'album, c'est Fred Lefranc. C'est la première fois qu'on travaillait avec quelqu'un d'extérieur au projet, on lui a envoyé nos maquettes brutes et il a pris des gros ciseaux et il a vraiment raccourci des morceaux genre Spring Harvest. [03:15:40] Speaker F: Il vous disait clairement ça on coupe, là c'est trop long... [03:15:44] Speaker A: Il proposait des versions où il coupait des endroits, il disait voilà je pense que là toute l'intro hyper onirique lyrique avec dix voix et des arpèges vous gardez ça pour le live et en fait moi pour moi le morceau je vois ça et des fois ça passait pas du tout, on était là ça va pas, t'es malade de couper ça et des fois ça marchait bien ma Spring Harvest notamment on s'est retrouvé avec un bon 3 minutes 40, j'étais là genre wow ! [03:16:06] Speaker E: Mais beaucoup des morceaux courts de l'album sont courts parce que Fred Lefranc m'est passé par là et a dit c'est très joli mais faites un deuxième morceau, c'est ça votre problème c'est qu'en fait dans un morceau il y en a trois et si vous faisiez des trucs où vous répétiez la même partie plusieurs fois ce serait peut-être moins prog mais ce serait peut-être plus efficace et vous auriez peut-être plus de titres plus vite aussi donc là on a tiré cet enseignement là aussi pour ce qu'on est en train de composer en ce moment, en partant de ça, en se disant oui c'est vrai on a l'habitude de vraiment avoir du mal à faire des choix au sein de nos compos, là on en fait et on se dit venez là le quatrième refrain qui est encore pas pareil, on en fait une deuxième chanson en fait. Quitte à tout lier à la fin. [03:16:45] Speaker A: Voilà. [03:16:50] Speaker F: Au moins, je suis content que sur l'album, il n'ait pas fait sauter l'intro qui est a cappella, qui était quand même un truc assez osé, qui met. [03:16:57] Speaker D: Dans le bain au début. [03:16:58] Speaker E: Il n'a pas eu le choix. [03:16:59] Speaker D: Il n'a pas eu le choix, c'était imposé. [03:17:00] Speaker C: Il a été menacé. [03:17:02] Speaker E: Il a menacé son chat. [03:17:06] Speaker C: C'est vrai que c'est osé, c'est pas mal. [03:17:11] Speaker F: En plus, en intro d'album, franchement, ça met tout de suite. [03:17:15] Speaker E: C'est lui qui s'est dit quitte à mettre ça, faites-le en intro. [03:17:22] Speaker C: C'est ça que vous voulez. Ça donne le temps. T'as encore des questions ? [03:17:30] Speaker F: Non, à part dire que l'album était une franche réussite. [03:17:33] Speaker E: J'avais déjà passé à Eusside dans l'émission. [03:17:34] Speaker B: Il y a quelques temps. [03:17:35] Speaker F: Donc voilà, super beau travail. [03:17:36] Speaker C: Merci. [03:17:45] Speaker F: Merci à vous, bravo ! [03:18:02] Speaker C: Mais il y a deux concerts à venir effectivement, ceux qui sont annoncés pour l'instant. En rencontrant ce groupe, je vous souhaite de faire des liens dans le sens où qu'il vous amène aussi faire d'autres. [03:18:14] Speaker E: Dates ou d'autres rencontres. [03:18:15] Speaker C: Que les choses bougent encore plus. C'est mérité. Restez comme ça, c'est cool, accrochez-vous, battez-vous, c'est tout. Et la chanson qui va s'enchaîner du coup, elle tombe bien, c'est Kiss. Et ça m'a surpris de voir ce choix, parce que je me suis dit, moi je ne suis pas fan de Kiss, je vous entends le dire. [03:18:35] Speaker A: C'est un gros clin d'œil parce que je sais qu'on a grandi quand même en écoutant par nos parents des choses très très kitsch des années 70-80 et moi je regardais beaucoup les Papas du Rock sur MTV en rentrant du collège. [03:18:48] Speaker E: Et du lycée et je pense que. [03:18:49] Speaker A: Ça fait un peu partie de notre culture quelque part de regarder ces vieux clips et d'essayer de copier tous les. [03:18:54] Speaker E: Mouvements, copier les tenues quand on était. [03:18:56] Speaker A: Plus jeunes et on s'est dit quitte à passer un clip comme ça on va prendre le plus cliché en plus de la période Kiss où ils sont. [03:19:02] Speaker B: Pas maquillés. [03:19:05] Speaker C: Il y a tout le tableau. [03:19:07] Speaker E: Il y a les femmes, il y a les potes bêtes, les os dans les. [03:19:14] Speaker C: Cheveux. Ils sont incroyables. [03:19:18] Speaker E: C'est le meilleur, on a choisi celui-là. [03:19:20] Speaker C: C'est très joli à regarder en même temps. Ça représente bien l'époque. En tout cas, merci beaucoup. Encore une fois, bravo. Et puis, à voir absolument en concert et à écouter sur toutes les plateformes, sur les réseaux sociaux, n'hésitez pas à les rajouter. C'est pas compliqué. Et comme ça, vous serez au courant de tout ce qui va se passer dans les mois et dans les semaines à venir pour les Grandmas Ashis. Voilà. Bravo. [03:19:42] Speaker B: Merci. [03:19:42] Speaker E: Merci. [03:19:43] Speaker C: Et puis à très bientôt. [03:20:23] Speaker B: Il n'y a pas de raison pour nous de perdre Il n'y a pas de crime pour devenir nous-mêmes Réveillez-vous ! Réveillez-vous ! C'est le moment ! Réveillez-vous ! Réveillez-vous ! C'est pas un crime d'être bon pour toi ! C'est tout ! C'est bon, c'est bon. Oh, what in the hell ? C'est parti ! C'est parti ! Merci d'avoir regardé cette vidéo ! [03:29:49] Speaker C: Eh oui, c'est japonais. On ne peut pas se fonder. C'est japonais, c'est très bon, ça s'appelle Lovebites et c'est toi mon Enjoy The Noise adoré qui a choisi ce morceau-là. Et oui, tu me posais la question, mais une interview tu l'as très bien faite. Tu sais, une interview c'est juste parler, c'est une discussion. Merci Ben. [03:30:11] Speaker B: De quoi ? [03:30:12] Speaker C: Ben de me permettre de faire des discussions. [03:30:14] Speaker D: Ah oui, d'accord. [03:30:15] Speaker C: Un peu longues, je parle beaucoup mais tu sais que je ne saurais jamais m'arrêter. Lovebites ? [03:30:22] Speaker D: Lovebites, oui. [03:30:23] Speaker B: Lovebit ? [03:30:24] Speaker C: Pourquoi c'est mathématique ? [03:30:25] Speaker D: Je l'aurais jamais faite. Oui, pas besoin. [03:30:33] Speaker F: C'est bien d'avoir toujours quelqu'un sur qui compter. [03:30:34] Speaker D: Attends, faut remettre un peu de la lumière. Attends, j'ai pas le temps de... [03:30:40] Speaker E: Voilà. [03:30:40] Speaker D: Oh là là, mais qu'est-ce qu'il est beau ! Je brille de mille feux ! [03:30:43] Speaker C: Qu'est-ce qu'il est beau ! Mais dites-lui, sur le schmull, qu'il est beau ! C'est un beau gosse, regardez ! Bégé ! Mais carrément ! [03:30:49] Speaker D: Bégé de ouf, le keum ! Je suis jeune, donc... Tic-tic-tic ! [03:30:55] Speaker C: Tac-tac ! Bége et le Boog. [03:31:00] Speaker F: Lovebites, oui, groupe japonais, comme on disait, full féminin, donc très rare, voire rarissime dans le power metal, et groupe qui cartonne plutôt, Pays du Soleil de Levant, donc rien que leur dernier album dont est extrait le morceau qu'on vient d'écouter, Judgement Day. Leur dernier album a tapé, je crois, le numéro 5 au billboard local, donc c'est... C'est un succès conséquent. [03:31:27] Speaker D: C'est programmé au Hellfest. [03:31:28] Speaker F: Et c'est programmé au Hellfest cette année. C'est sur l'affiche du Hellfest que j'ai découvert le groupe. Et depuis, en fait, c'est en rotation très régulière dans mes oreilles. Et je... Pourtant, je suis pas très power metal à la base, sachant que c'est des filles quand même qui sont... On s'en doute, biberonné à tout ce qui est Maiden, Helloween, Rage, Angra, etc. Donc vraiment la scène heavy, power, prog, etc. Et c'est quelque chose que moi j'écoute de manière assez sélective, mais ce groupe-là, je sais pas, je suis tombé dedans et ça met vraiment la patate, quoi. Rien que pour faire du sport, par. [03:32:06] Speaker C: Exemple, tu fais ton cardio là-dessus, ça fonctionne, testé et approuvé, voilà. Alors par contre moi ce que j'ai noté... [03:32:16] Speaker D: C'est bien, Pierre en plus il me disait moi je cherche quelque chose pour faire mon sport. Il me disait que je cherchais une petite musique, là du coup tu l'as quoi. [03:32:22] Speaker C: Bah c'est ça, pour me faire un corps magnifique pour cet été. [03:32:26] Speaker F: Pour faire ton summer body. [03:32:28] Speaker C: Tu parles, mon summer body ça ressemble à une vieille lima. [03:32:31] Speaker D: Pierre il a pas besoin de ça, il est tout le temps canon. [03:32:34] Speaker C: Il est tout ose dire qu'il a. [03:32:35] Speaker D: Besoin de faire du sport là. Ah non mais... BG le mec ! Allez-y, dans le schmoll, dites que Pierre est BG aussi. [03:32:45] Speaker C: C'est un canon. Tout le monde est BG. Juste moi, qui ne connais rien, je vais faire mon BG. BG ! [03:32:53] Speaker B: BG ! [03:32:54] Speaker C: J'aimais bien ce sketch, il était léger, il ne s'est pas vendu. [03:32:56] Speaker D: Je l'ai fait pour toi. [03:32:57] Speaker C: Il me faisait super peur en vrai. [03:32:59] Speaker D: Et en même temps, il me donnait. [03:33:01] Speaker C: Un petit peu envie. Mais non, mais il y a tout le truc très japonisant dans le clip qu'on vient de voir, avec les trucs qui vont dans tous les sens, les éclairs, les machins. Mais en même temps, elles ne sont pas en étudiante. [03:33:15] Speaker D: Et puis déjà qu'il y a l'épée de Conan. [03:33:20] Speaker C: Mais en plus, elles font un peu les racailles. T'as vu, en un moment, en l'autre, elle fait comme ça. [03:33:25] Speaker D: Ça m'a rappelé plein de souvenirs. [03:33:27] Speaker F: Dans d'autres clips, on les voit plus jouer en streetwear et tout, justement. Il y a cette volonté aussi de casser les codes vraiment du power metal ou du metal traditionnel avec les t-shirts noirs, etc. Elles, elles s'habillent beaucoup plus en blanc ou en couleur claire ou même en habits qui n'ont rien à voir avec les canons, on va dire. Voilà, c'est ça. C'est cool, c'est cool. [03:33:48] Speaker C: Alors là, ce que nous allons faire, parce que comme j'ai envie de changer l'émission en cours de route, on devait passer Kate Bush, qui était un choix des grandes masachistes qui ont dû nous quitter, donc je me dis que est-ce que c'est possible de passer, finalement, Directement. [03:34:06] Speaker D: A la numéro 22. [03:34:07] Speaker C: A la numéro... Oui, ou à la numéro 23. [03:34:11] Speaker F: Et le numéro complémentaire. [03:34:13] Speaker D: Ah, du coup... A terminer l'émission. D'accord, écoute, on peut faire ça. Je te laisse parler un petit peu encore, Pierre. [03:34:20] Speaker C: C'est juste qu'en vérité, l'émission est censée se terminer à 22h. Je suis désolé, je suis quelqu'un qui parle beaucoup. que ce soit intéressant ou pas, j'aime beaucoup parler. Et là on avait des invités qui étaient extraordinaires. [03:34:29] Speaker F: C'était très intéressant, justement. La discussion était vraiment passionnante. [03:34:33] Speaker C: Et ça dure, ça dure. C'est pour ça, quand je fais une soirée où je discute avec mes amis, ça s'étale. [03:34:38] Speaker D: Oh là là ! Jusqu'au bout de la night ! Apparemment ça peut aller jusqu'à 17h, où après c'est le moment où il dit tiens, je vais me manger un Alligo. [03:34:46] Speaker C: Saucisse, c'est normal ! [03:34:49] Speaker F: C'est quelqu'un de très bavard à 16h, puis à 17h, puis à 18h. [03:34:53] Speaker D: Apparemment à 22h30, par contre, il n'y a plus personne dans ces cas-là. Le lendemain, oui. [03:34:59] Speaker C: C'est bon, je me dis, il y a un moment où il faut dormir. [03:35:01] Speaker D: C'est-à-dire que quand tu fais la fête depuis 24h, plus de 24h, c'est qu'il y a un problème. Moi, le seul fou où ça mérite, c'est quand je travaille. Après, chacun son truc. Il n'y a pas de jugement. [03:35:10] Speaker C: Mais tu sais que je suis... Une merde, oui. Alors ! [03:35:17] Speaker D: On vit dans un climat de violence exceptionnel. [03:35:21] Speaker C: Je l'aime de tout mon cœur. l'amour vache bon tout ce que je voulais dire aussi pour pour toutes les. [03:35:30] Speaker D: Personnes excuse moi mais je vous jure parce qu'il ya eu un jugement là il ya eu du jugement excusez-moi il. [03:35:36] Speaker C: Y a Valérie Pécresse qui nous a rejoint sur le cheveu j'aimerais quand même le signaler salut Valoche les prix du. [03:35:46] Speaker F: Transport et les JO on en parle. [03:35:49] Speaker D: Ben ça c'est pas elle. [03:35:50] Speaker C: Oui mais elle participe aussi pour le grand pari quand même. [03:35:53] Speaker F: Elle pourrait. [03:35:54] Speaker C: Et tu devrais augmenter un ami à moi qui s'appelle Edouard, bon je te donnerais... [03:35:58] Speaker D: Mais tu devrais embaucher Pierre, je te rappelle qu'il est homosexuel lui aussi. [03:36:02] Speaker C: Edouard ne l'est pas par contre, mais c'est vrai que je devrais représenter Paris. J'allais dire un coq dans les bras, non mais pourquoi j'ai voulu dire ça ? Bon, ce qui est certain, c'est que je voulais remercier toutes les personnes qui nous ont rejoint ce soir aussi, vous avez été nombreuses et nombreux. Merci encore une fois à ShakerMaker qui a fait un raid tout à l'heure et c'est adorable et on l'adore. [03:36:22] Speaker D: Merci beaucoup. [03:36:22] Speaker C: Love, love, love, tu sais que tu es toujours la bienvenue ici, j'aimerais que tu reviennes. [03:36:26] Speaker D: J'arrête pas de lui proposer de venir toutes les semaines mais à chaque fois elle dit non donc bon. [03:36:29] Speaker C: Mais je crois que c'est moi qui lui ai fait porc. Mais bon voilà. Qu'est-ce qui va se passer les semaines qui viennent ? On va parler que de la semaine prochaine, ce serait déjà pas mal. [03:36:44] Speaker D: C'est déjà une bonne chose. Figurez-vous que ça y est, il va. [03:36:48] Speaker C: Venir, le grand, le seul, l'unique, l'incroyable, le sublimissime, bon ce sera un tireur de métal, Aziz, qui va venir dans l'émission pour parler bien sûr de son groupe, Bad Situations, de son actualité, j'imagine qu'on va y faire quelques clins d'œil. Et voilà, il va venir dimanche prochain, il sera là à partir de 19h, donc une émission à ne surtout pas rater puisque c'est quelqu'un qui aime bien dire ce qu'il pense des chansons qui passent. [03:37:13] Speaker D: Tout à fait. [03:37:13] Speaker C: Donc je pense que ça va être gratiné, je pense qu'on va bien rigoler. [03:37:16] Speaker D: Après il a des goûts assez larges. [03:37:17] Speaker C: Ah oui, non bien sûr, mais j'ai... [03:37:19] Speaker D: Non mais je veux dire, il est pas... [03:37:21] Speaker B: Voilà. [03:37:21] Speaker C: Non non. Voilà ! Non mais merci en tout cas pour tout ce que vous avez fait, merci EnjoyTheNoise d'être venu, d'avoir attendu et d'avoir. [03:37:31] Speaker D: Posé des belles questions. [03:37:32] Speaker C: Les interviews si tu peux, c'est tranquille. T'en as vu que j'avais fait des interviews en plus j'en suis sûr non ? [03:37:37] Speaker F: Des vraies expériences d'interview ou pas vraiment en fait ? [03:37:41] Speaker C: Bah tu feras une interview de moi. [03:37:42] Speaker D: Et bah voilà, première fois, toute toute première fois. [03:37:45] Speaker F: Toute première fois exactement. [03:37:47] Speaker C: C'était cool. Merci Ben pour tout. [03:37:49] Speaker D: Oh bah de rien Pierre. Ce regard, je sais pas trop quoi en penser. [03:37:54] Speaker C: On va pouvoir manger un petit truc là, parce que moi j'ai un peu faim aussi. Parce que mon petit taboulet à la. [03:38:01] Speaker D: Saucisse, étrangement, n'était pas excellent. C'est vrai parce qu'un taboulé à la saucisse on pourrait imaginer que c'est un couscous merguez alors que pas du tout. [03:38:11] Speaker C: Non, il y avait plein de choses, j'ai pas compris mais c'était pas mal. [03:38:15] Speaker F: En tout cas j'en aurais entendu parler de ce taboulé. [03:38:17] Speaker C: Je sais pas mais quand je suis arrivé d'un coup ça sentait la saucisse il a dit que c'était moi. [03:38:20] Speaker D: Non, non, non, ça s'est pas passé comme ça. Bref, merci Marcel qui écrit toutes les chansons, qui a même donné l'info sur le half-ass, je le remercie Marcel. Et puis on va passer tout de suite à... [03:38:34] Speaker C: Un titre de Bad Situation, si vous ne connaissez pas, vous allez voir, ça va vous plaire, enfin je pense. Il me fait beaucoup penser à Danko Jones, mais on en parlera la semaine prochaine. A partir de 19h, n'hésitez pas à suivre notre page Instagram, Twittok, tout partout, partout. Même Facebook, si vous êtes jeune, je sais, c'est chiant, mais faites-le s'il vous plaît. Parce que plus on est, plus on pourra vous offrir de choses, et c'est ça qui est important. [03:38:54] Speaker B: Bon courage pour votre semaine ! I can't stop it, I can't hide it There's a limit to what's gonna get crossed tonight I can't help it, I won't lie If nobody moves. [03:42:42] Speaker C: Un pour le caillou. Deux pour le spectacle. Et voilà, c'était mon souvenir. [03:43:06] Speaker A: Toutes nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon. N'hésitez pas à vous abonner.

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