#29 - Johnny Hostile en invité

Episode 29 December 17, 2023 01:48:55
#29 - Johnny Hostile en invité
Bang!Bang! RSTLSS
#29 - Johnny Hostile en invité

Dec 17 2023 | 01:48:55

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Show Notes

Dans cet épisode, il est question d'industrie musicale, de révélations et d'un invité classe, sincère, droit et ultrea cool : Johnny Hostile ! Si vous ne savez pas qui il est, on peut vous dire entre autres : JEHNNY BETH, ECHOES sur ARTE et POP NOIRE

Ben, Enjoy The Noise & Pierre passent des clips, donnent l’actualité et discutent de ce qui est diffusé avec les BANGERS (auditeurs, viewers de l’émission).

BANG! BANG!, c’est tous les dimanches à 19h. C’est l’émission Metal & alternative rock de RSTLSS en live TWITCH et en VOD sur notre chaine YouTube et en podcast sur toutes les plateformes.

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Episode Transcript

[00:00:00] Speaker A: Retrouvez toutes les émissions en podcast sur. [00:00:03] Speaker B: Restless.Com. [00:00:20] Speaker A: BANG BANG ! Eh oui, bah dis donc, on est là, on est présents ! Ah bah on est là ! Attends parce que j'ai mis du son... [00:00:27] Speaker C: Ah bah oui, c'est une bonne idée ça ! [00:00:30] Speaker A: C'est un bon début d'émission, c'est ce qu'on appelle vraiment une réussite ! [00:00:33] Speaker C: Sur les chapeaux que se deux roux ! [00:00:35] Speaker A: Bonsoir tout le monde, j'espère que tout le monde va bien, que le week-end s'est déroulé à merveille. Et il se finit en beaudé, bien évidemment, puisque... En beaudé ! En beaudé, yo ! Puisque c'est Bang Bang, tous les dimanches, en live, en direct, sur Twitch, c'est le meilleur du métal. [00:00:49] Speaker C: Pierre, est-ce qu'on ne pourrait pas dire que c'est la meilleure émission metal de Twitch ? [00:00:53] Speaker A: Ça me semble évident. Et même au niveau international. Sans prétention. [00:00:57] Speaker C: En toute simplicité, on sait qu'on est les meilleurs. [00:00:59] Speaker A: C'est ça, l'élite. Bon, maintenant qu'on a dit de la merde, c'est très bien. Bonsoir Ben. [00:01:04] Speaker C: Bonsoir Pierre. [00:01:06] Speaker A: J'espère que tu vas bien ? [00:01:07] Speaker C: Je vais merveilleusement bien et toi ? [00:01:09] Speaker A: Oh moi je vais bien. [00:01:10] Speaker C: Choucrouter du dimanche ? [00:01:13] Speaker A: Je ne sais pas ce qui s'est passé encore une fois. A 3h30 je me dis je vais rentrer et puis d'un seul coup il est 8h30 et j'ai un appareil à raclette dans les mains et je vais manger une choucroute. Il y a un moment où je ne sais vraiment pas ce qui s'est passé et j'ai des blackouts évidemment mais pourtant Pas d'abus. Bon, j'ai bu cinq pints. J'ai bu cinq pints et trois shots. [00:01:37] Speaker C: Je pense, moi, j'ai quand même une petite explication sur ce qui s'est passé. Mais je n'en dirais pas plus. [00:01:42] Speaker A: Écoute, tout va bien. Il est toujours là. Non, non, c'est sous croûte à 8h30 du matin, tout seul. Je ne sais même plus où, mais je sais que j'ai pris la première fourchette, j'ai fait « Oh, mais quelle idée ! ». Et le mec qui m'a redé, il a fait... Je crois que j'ai fait pitié à tous les gens. Et puis j'ai fait du shopping après. [00:02:01] Speaker C: Tu sais, genre... Qu'est-ce que tu as acheté ? Un petit nid de jus de soie ? Un petit déshabillé pour aller voir tes. [00:02:09] Speaker A: Parents à Noël ? [00:02:12] Speaker C: Oh regarde maman, je me suis mis. [00:02:13] Speaker A: Ça, c'est trois fois rien ! J'ai tellement d'images ! [00:02:20] Speaker C: Je sais ! Et ta mère qui fait « Oh mais dis donc, c'est un beau tissu ! [00:02:25] Speaker A: » Et mon père qui vomit. [00:02:27] Speaker C: Il vomit de tristesse parce que c'est pas ta mère qui le porte. Oui… On va s'arrêter là. [00:02:35] Speaker A: J'espère donc que ce soir vous allez apprécier, c'est la dernière de l'année. Et oui, parce qu'après c'est les vacances. On se retrouvera bien évidemment au janvier, ça va de soi, puisqu'on a déjà plein d'invités qui sont prévus. [00:02:44] Speaker C: On espère en tout cas. [00:02:45] Speaker A: Oui, enfin qu'ils viennent oui. [00:02:46] Speaker C: Non, que nous on soit là. [00:02:47] Speaker A: Ah oui ? [00:02:48] Speaker B: Oh ! [00:02:49] Speaker C: Bon bah tant pis pour vous sinon ! [00:02:51] Speaker A: Mais ce qui est certain, c'est que ce soir on a un invité que j'aime énormément, un mec qui est vraiment mais ultra cool. Il est déjà venu ici dans ses studios, pas ici dans celui de Benny May. [00:03:01] Speaker D: Moi je ne l'ai pas rencontré mais. [00:03:02] Speaker C: Tu m'en as beaucoup parlé, je suis impatient de le rencontrer. [00:03:04] Speaker A: J'adore parce que c'est quelqu'un qui est franc, qui dit la vérité et qui est extrêmement gentil, qui est hyper cultivé. Tout ce que t'es pas quoi ! En vrai ouais, c'est mon opposé quoi, moi je suis un peu con. Par contre tous les deux on est des bombes. [00:03:21] Speaker C: Ah ça ! [00:03:22] Speaker A: Il est magnifique. [00:03:22] Speaker C: Toi Pierre t'es pas vraiment une bombe, t'es un canon. [00:03:25] Speaker A: C'est vrai, c'est vrai, pardon, tant pour moi. [00:03:28] Speaker C: Non mais je préfère que tout le monde le sache. [00:03:29] Speaker A: Merci chéri ! Non pas là ! Non mais voilà, on va recevoir Jenny qui va nous parler bien évidemment de son groupe avec Jenny Beth. Il va nous parler aussi de ses autres projets, de son label. J'imagine qu'on va parler de ses hobbies. Il adore parler. J'adore. Il a toujours des tas d'anecdotes. Après, à chaque fois, au début, il dit toujours... Bon, peut-être que ça va. [00:03:51] Speaker C: Me poser des problèmes, mais... Attends, ne survends pas. Peut-être que depuis, il fait attention. [00:03:59] Speaker A: Non mais il fait attention, c'est quelqu'un qui n'a aucune once de méchanceté, c'est-à-dire. [00:04:03] Speaker C: Qu'Il raconte une anecdote juste qui est. [00:04:05] Speaker A: Comme ça et puis après il se dit peut-être qu'il ne fallait pas raconter cette anecdote. Mais il n'y a jamais rien de grave non, c'est juste que des fois les gens n'aiment pas qu'on raconte... Est-ce. [00:04:11] Speaker C: Que dans les anecdotes, il est possible que ça parle de choucroute ou pas trop ? [00:04:15] Speaker A: On va lui poser la question, si. [00:04:16] Speaker C: Ça lui est déjà arrivé de manger. [00:04:18] Speaker A: Chez vous à 8h30 du matin, après une belle soirée. Elle est comment cette soirée ? [00:04:23] Speaker C: Elle est belle ! [00:04:25] Speaker A: Bon, bien évidemment, on va vous offrir aussi un cadeau parce que c'est Noël qui approche. On va terminer avec une chanson de Noël, bien sûr, une reprise de Mariah Carey parce que je suis fan, ma petite Maria, le pipano, mon Oro, s'il te plaît, que tu as toujours avec toi, que tu ne peux plus mettre. Le fameux. [00:04:40] Speaker C: Et que toi, oui, parce que toi, t'es juste devenu encore plus canon qu'avant. [00:04:44] Speaker A: Oui, plus fit ! Et donc le livre à gagner ce soir, c'est tout simplement celui-ci. Un merveilleux bouquin que je vous conseille d'acheter d'ailleurs avant même de le gagner et d'offrir à Noël parce que c'est juste trop bien. Alors c'est le livre d'un photographe français. [00:05:02] Speaker C: Bien sûr, de Eric Canto ! [00:05:03] Speaker A: Voilà, on va vous en parler un peu plus tard mais c'est juste... [00:05:05] Speaker D: Le grand le beau ! [00:05:06] Speaker A: Ouais, des photos magnifiques, il raconte 2-3 petites histoires, on vit avec lui ce que c'est d'être photographe et c'est hyper quali et je le remercie parce qu'il nous a offert des bouquins donc pour vous les filer et c'est juste trop trop bien, voilà. Quelqu'un de qualité que j'espère on recevra dans l'émission. [00:05:23] Speaker C: Ah bah j'espère aussi ! [00:05:24] Speaker A: Ou s'il le regarde ou s'il ne le regarde pas, et bien sache que... [00:05:27] Speaker C: On lui enverra un message, on lui enverra un message s'il n'a pas regardé. [00:05:30] Speaker A: Mais voilà, ce sera gagné un peu plus tard, donc restez avec nous. Ce qu'on va faire aussi, c'est qu'on va passer des petits clips. Ça, c'est le principe de l'émission. N'oubliez pas, bien évidemment, il reste deux jours. Pour aller voter, donc si vous ne l'avez pas encore fait, allez donc voter pour les Restless Awards, ça se passe sur le site restless.com, c'est assez simple, vous allez dessus, vous cliquez, vous remplissez, c'est rapide, et on compte sur vous. Vous êtes déjà extrêmement nombreux à l'avoir fait, donc... [00:05:53] Speaker C: Je pense que vous pouvez aussi taper !awards dans le tchat. Dans le tchat ? J'ai hésité à dire ch'meule. C'est le réflect. Bon bah vous tapez !awards, et puis ouais, c'est bon. [00:06:09] Speaker A: Avec un S. Awards. Mais voilà, c'est l'occasion pour vous d'aussi parler, de vous exprimer, donc n'hésitez pas à le faire. Et puis allez, par la même occasion... [00:06:18] Speaker C: Oh, Petit Punk qui se sub pour la septième fois. [00:06:23] Speaker A: Oh, merci Petit Punk. C'est parti. Toi aussi, plein de love mon Petit Punk, t'es là depuis le début. N'hésitez pas à parler, d'ailleurs si vous venez d'arriver... Sur le chemeule, qu'est-ce qui se passe ? [00:06:34] Speaker C: Il y a un train qui essaye de forcer un passage dans un tunnel. C'est le crazy train ! Alors tu n'entends pas, mais il y avait... Ah, il y avait la chanson ! Et c'est le train de la hype qui est parti, donc n'hésitez pas à ça, c'est le moment ! [00:06:48] Speaker A: Faut y aller à fond pour pouvoir qu'il te passe mieux, quoi ! Je connais bien. Qu'est-ce que je voulais dire d'autre ? Je ne sais pas, on va balancer un clip tout simplement. [00:06:56] Speaker D: Tout à fait. [00:06:57] Speaker A: On va ouvrir avec un merveilleux clip justement de Jenny Beth qui s'appelle « I am the man ». Oui, oui, tout à fait. Je fais sa tête parce que je n'arrive pas à lire ce qu'il y a sur mon papier. [00:07:11] Speaker C: Moi, je viens de voir que le point d'exclamation « Awards » n'est pas bon, donc je vais le tout de. [00:07:17] Speaker A: Suite… Donc c'est un clip, alors attention, il y a de l'action, je le trouve juste hyper beau, et la chanson je la trouve trop canon, donc c'est pour ça que j'ai choisi ça. Après si vous êtes un peu sensibles, peut-être qu'il y a des choses qui vont vous perturber, mais en vrai c'est que du bonheur. Et on peut y aller ? [00:07:36] Speaker D: On peut le balancer ? [00:07:36] Speaker C: Quand tu veux, quand tu veux ! [00:07:37] Speaker B: Eh ben let's go, bang bang ! Voyez les rivières de sang, les inévitables cruautés, les manipulations et les peurs. Voyez les délusions de ceux qui réussissent, leur imaginaire self-importance. Voyez le plus puissant homme lever sa main pour nous dire une blague. Non, non, pas une autre blague. Les guerres arrivent et l'argent coule. Tout le monde perd. Incluant moi, incluant vous. Et je suis resté avec des sentiments de haine et de violence. Dites-moi, qui suis-je maintenant ? Je suis juste comme vous. Je suis juste comme vous maintenant. Il y a un endroit au-dessus où j'aimerais aller dans ma tête. It's a place where I see others in their little ways Where I know how to see I'm the man, I'm the man, I'm the man I'm the man, he can call me, I'm the man Oh, putain ! All my friends are men When we come to town You should be the man I'm the man I fuck all I can Cause I'm the man Not a pussy I'm the man A clever man Oh I'm the man I'm on TV I'm the man There's no question down Who doesn't want me to stand Behind my dick and bail Cause I'm the man J'ai l'impression d'être dans le ciel J'ai l'impression de t'entendre It's the only thing that slowly stops the ache But it's made of all the things I have to take C'est pas grave, c'est pas grave. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Oh mon dieu, c'est fou ! J'ai poussé mes doigts dans mon... [00:15:34] Speaker A: Ah, excusez-moi ! [00:15:36] Speaker C: La panique, la panique ! [00:15:37] Speaker A: Bang, bang ! Avec à l'instant donc Slipknot, un classique, ce Duality, morceau qu'on a écouté des millions de fois, qui nous donne envie de danser, de chalouper comme ça, d'être heureux. Et Slipknot qui font une date de concert à Parisienne, qui reviennent donc l'année prochaine, et qui ont annoncé d'ailleurs qu'ils allaient jouer intégralement le premier album, je crois. [00:15:55] Speaker C: Ah ! [00:15:56] Speaker A: Donc je me dis, bon, c'est bien, parce que c'est quand même le meilleur. [00:16:00] Speaker C: Ouais, les deux premiers, quoi ! [00:16:01] Speaker A: Oui, les deux premiers, oui, voilà. [00:16:03] Speaker C: Bon c'est bien, ça va ramener des gens quoi ! Ça c'est sûr que... [00:16:06] Speaker D: C'est pas le dernier album quoi ! [00:16:08] Speaker A: Ils font quand même un accord à Arena ! Ça va faire du bruit ! [00:16:10] Speaker C: Non mais de toute façon ça ramène du monde ! Mais là je pense que personne ne va hésiter quoi ! [00:16:15] Speaker A: Ah si c'est les vieux morceaux ? Ouais, il va y avoir un sacré lot de vieux comme nous ! Ça va être marrant mais après il y a plein de gens qui vont avoir mal au dos... Ah putain ! C'était bien hier, je prends une semaine off ! [00:16:23] Speaker C: Non mais c'est pour ça, en fait ils font un accord à Arena mais c'est tout en siège ! C'est pour ça ! [00:16:28] Speaker A: Non, ça, ça s'appelle Toul. Bon, mon petit Ben, notre invité est arrivé. [00:16:35] Speaker C: C'est vrai ? [00:16:36] Speaker A: Notre invité, il est là, il est assis, il est juste à côté de moi. C'est bien sûr Johnny qui est venu nous faire le plaisir de faire cette émission, de répondre à nos questions, de nous raconter des petites anecdotes. Je sais que tu as toujours des trucs à raconter, c'est ce que je disais. Après c'est à toi de choisir celle que tu veux raconter évidemment. Tout n'est pas de... Voilà, il faut... Je vais faire gaffe. Et on va parler un peu de tout, bien sûr, de ton actualité musicale, de ce que tu aimes dans la vie, de ta passion, puis surtout des chansons que tu as choisies parce que... Je ne m'attendais pas à ça, je ne vais pas mentir. [00:17:08] Speaker D: C'est vrai ? [00:17:08] Speaker A: Je m'attendais à des trucs... [00:17:09] Speaker D: Tu ne connais pas mon background de métal ? [00:17:11] Speaker A: On en avait un peu parlé, mais je me suis dit, je m'attendais à des trucs un peu plus P. Et là je me disais... D'ailleurs je te l'ai mis ton Smashing Pumpkins, je préfère le dire. Ah tu l'as mis en plus ? Je me suis dit bon, c'est un bon morceau, c'est vrai qu'on l'avait jamais passé encore. [00:17:23] Speaker C: Et puis je pense qu'il y a quelqu'un qui est dans le chat là qui sera très content d'écouter Smashing Pumpkins. [00:17:28] Speaker D: Je ne dirai pas son nom mais. [00:17:29] Speaker C: On lui fait un gros bisou. [00:17:30] Speaker A: On fera une petite blague sur l'accord arénas qu'ils font aussi. C'est vrai, j'ai vu ça. Et qui risque d'être un peu spécial je pense par contre. [00:17:37] Speaker C: Et il joue que le premier album ? [00:17:38] Speaker A: Non malheureusement non. [00:17:41] Speaker C: Il joue que Bumbo en boucle ? [00:17:43] Speaker A: Bon, en attendant qu'on parle de tout cela, il y a un concert que toi t'as été voir cette semaine. Tout à fait. Je ne redirai pas le nom du groupe, mais je te laisse... [00:17:52] Speaker C: Alors, ça s'appelle No Party, alors ça s'écrit Kaodong, C-A-O plus loin des ONG, mais ça dit Chaodong. Je me suis renseigné auprès de Taïwanais, notamment la personne qui m'a fait découvrir ce groupe. Au passage, je dis bonjour à Chiao, qui tient un salon de thé taïwanais à Paris. C'est excellent, allez-y, c'est délicieux. [00:18:14] Speaker A: Ça s'appelle quoi ? [00:18:15] Speaker C: Ça s'appelle Chiao Rou. Parce qu'elle fait des wheel cakes, les gâteaux taïwanais que les enfants mangent à la sortie de l'école. Et du coup, j'ai fait une vidéo pour elle et elle m'a fait écouter. [00:18:29] Speaker D: Ce groupe et j'ai fait « Oh. [00:18:30] Speaker C: Mais c'est vachement bien ! » Et après elle m'a dit « Oh mais il passe à Paris ! » Et j'ai fait ah bah trop bien, je vais prendre une place, ça fait ah bah les places ont été vendues en deux minutes. Donc un trabendo complet en deux minutes parce que toute la communauté taïwanaise a envie de les voir. Et grâce à Vedette, on a pu avoir des places. Du coup, j'ai pu aller les voir et j'ai trouvé ça incroyable. Alors j'étais... C'est quoi ? [00:18:57] Speaker D: C'est quoi ? [00:18:58] Speaker C: C'est quoi ? C'est du post-rock. Donc c'est très... Il y a des guitares un peu... Alors moi ça me fait penser un peu à... Les guitares un peu à la Tudor Cinema Club, des trucs comme ça. Il y a des passages vénères qui font penser un peu à Frys ou à des choses comme ça. Dans le groupe, ils sont quatre et tout le monde chante. Et chacun a une voix, donc il y a une fille, il y a le chanteur principal qui a un côté un peu désabusé, nonchalant, qui est vraiment cool. Il y a le bassiste qui crie. Et en fait, il y a des passages où toutes les voix se mêlent. Il y a des passages... Et du coup, c'est hyper riche. On a l'impression que le groupe est beaucoup plus riche que ce qu'on pourrait penser. Et voilà, ils ont sorti deux albums. Un en 2016 et un en 2023. Donc là, le titre, c'est un clip qui date de 2016, puisque sur le dernier, ils ont sorti un seul titre et qui n'est pas un son, je trouve, très représentatif de ce qu'ils font. C'est un titre qui est plus pop. Mais musicalement, c'est hyper bizarre. Il y a des rythmiques un peu disco. Il y a une approche un peu japonaise de la musique, j'ai envie de dire. Technique quoi. Ouais, mais il y a aussi ce côté un peu chill, un peu funky, disco, mais rock en même temps. et des moods un peu non-chalants. Il y a un côté un peu indie américain. Je trouve ça hyper original. Ça chante du coup en chinois, donc ça c'est le truc qui est un peu bizarre parce qu'on n'a pas l'habitude d'entendre ces sonorités-là. Mais je trouve qu'ils arrivent à faire sonner ça d'une manière pas désagréable. En fait, ça ne perturbe pas l'oreille. C'est étrange, mais ce n'est pas dérangeant. Et voilà, je trouve ça super bien. Le live était... Ils sont montés sur scène. Il n'y avait pas de première partie. Ils sont montés sur scène. Ça a joué pendant une heure et demie sans s'arrêter. Juste des petits mots. Il a essayé de remercier en français, de faire des petites phrases en français, bien que je pense que 98% des gens qui étaient dans la salle étaient asiatiques. D'ailleurs, c'était la première fois que j'allais à un concert avec autant d'asiatiques. Et ils ont demandé spécialement à ce qu'il n'y ait pas de téléphone. Ils ont interdit toute vidéo, tout ça. Au début du premier titre, il y a quelques personnes qui ont sorti un téléphone. Il a dit, s'il vous plaît, mettez-le dans votre poche, on n'aime pas ça. Et tout le monde a rangé, tout le monde a respecté. Et j'ai trouvé ça incroyablement agréable. Il y en a qui le font encore. Et du coup, il y avait vraiment ce truc de... Tu prends le... Enfin, j'ai beaucoup plus apprécié. Ouais, t'as pas des trucs... T'as pas. [00:21:49] Speaker D: Un iPhone devant toi, quoi. [00:21:50] Speaker C: Exactement. [00:21:51] Speaker D: De quelqu'un d'autre, je veux dire. [00:21:52] Speaker C: Ouais, ouais. [00:21:53] Speaker A: Des gens qui se filment. [00:21:54] Speaker C: Alors, ce que je dis, c'est que le problème, c'est que... J'ai déjà eu ça, c'est un cauchemar. Et du coup, des fois, tu te dis, putain, vraiment bien la version, j'aimerais beaucoup, parce que j'ai trouvé le son incroyable aussi. Vraiment, c'était un très, très, très bon concert. J'étais vraiment très heureux d'aller à ce concert. Simple. En fait, j'ai trouvé que les mecs étaient là pour donner ce qu'ils avaient à donner, c'est-à-dire interpréter vraiment, donner vraiment ce qu'ils avaient. Pas de superflu, il y avait un joli show light, mais rien de fou, mais juste de la présence Ils étaient là pour partager, c'était hyper agréable. Je trouve que ça manque un peu de nos jours, des artistes qui arrivent à donner comme ça, sans fioriture. [00:22:42] Speaker A: Oui, puis que ce soit bon. [00:22:44] Speaker C: Et que ce soit bien. Ça jouait, ça joue de ouf. Il y a plein de petits passages. Tu vois tous les trucs à Tudor Cinema Club où c'est un peu des arpèges. Et tout passe. Quand ça passe en son saturé, le bassiste, il y avait un son de tracteur. C'était comme sur l'album, mais avec l'amplitude du live. Vraiment parfait. [00:23:10] Speaker A: Et bien génial, ça donne envie de découvrir ce morceau que tu as sélectionné, parce que c'est vrai que moi je ne connais absolument pas, j'ai écouté un petit peu comme ça, mais bon, c'est pas trop mon genre musical, mais le. [00:23:19] Speaker C: Clip a l'air très joli. Le clip est sympa, et la chanson est cool. C'est très varié, donc je vous invite à écouter, parce que c'est d'une chanson à l'autre, ça va d'un style à l'autre. Mais je trouve que cette chanson représente pas mal ce que j'aime dans le groupe, donc j'ai choisi celle-là. [00:23:38] Speaker A: Et bah c'est parti, donc une belle découverte, un groupe taïwanais et un concert qu'on conseille de vivre la prochaine fois qu'on se rencontre. [00:23:45] Speaker C: Ils vont passer, ils vont passer, ça a bien marché. [00:23:47] Speaker A: Et puis ça cartonne beaucoup ce genre de truc en ce moment. Très bien, et bah let's go, c'est parti. [00:23:52] Speaker C: No party for Cao Dong. [00:23:55] Speaker D: Alors là disons. [00:24:34] Speaker B: Jusqu'à présent, sans mon histoire. [00:25:11] Speaker A: Il a. [00:25:12] Speaker B: Compris que je ne pouvais pas Il y a encore le passé de l'avenir J'ai envie d'un bon endevoir Mais je ne peux pas être moi-même Il a compris, il a compris Je n'ai pas assez Donc il s'est tourné vers la montagne Il a compris. [00:29:47] Speaker A: Bang bang avec un groupe qu'on adore diffuser, on adore GEL, c'est pas compliqué, on peut en faire des millions de blagues mais on les fera pas. [00:29:55] Speaker C: Cette saison ? T'as compris ? Parce qu'il gèle, parce qu'il fait froid ? [00:30:00] Speaker A: On se caille les miches ! Je crois qu'il aime bien l'humour aussi, si je ne me trompe pas. GEL en tout cas, ils vont faire une tournée aussi, donc si vous avez envie d'aller voir en live, ils ne sont pas tout seuls, je crois qu'il y a un mix assez étrange de groupes. Teenage Rust et JL, des trucs comme ça. [00:30:28] Speaker D: Ils tournent ensemble en fait ? [00:30:29] Speaker A: Oui, ils vont enchaîner. Ils sont trois groupes, le troisième je ne sais plus qui c'est. Ils ont décidé de faire ça tous ensemble, je trouve ça plutôt cool et c'est très varié dans les genres musicaux. [00:30:39] Speaker C: Après je pense que ça match plutôt pas mal. Les gens qui aiment Teenage Rust, je pense qu'ils aiment bien ça. Je pense que c'est différent mais... Same but different. [00:30:50] Speaker A: C'est ça, bel accent ! [00:30:51] Speaker C: Moi j'ai pas vécu, désolé, j'ai pas vécu en Angleterre. [00:30:56] Speaker A: Bim ! [00:30:59] Speaker D: Contrairement à toi Pierre ? [00:31:00] Speaker A: Oui, bien sûr, avec ma choucroute. Parce que j'ai mangé une choucroute à 8h30 mais je ne sais plus où. Quoi ? Ce matin. [00:31:08] Speaker D: T'as mangé une choucroute à 8h30 ce matin ? [00:31:09] Speaker A: Je suis allé manger une choucroute mais je sais pas où. Bon, c'était pas bon. Ah ouais ? [00:31:14] Speaker C: Après je pense que, où que ce soit, la choucroute à 8h30 du mat' c'est jamais ouf. [00:31:19] Speaker A: C'est un bague, j'ai pas mangé de choucroute. Tu vois ? Grâce à nous, tu vas pouvoir te dire, putain mais c'est ça, je vais aller manger une super choucroute. [00:31:27] Speaker D: Non, toujours pas. [00:31:30] Speaker C: Il y a une raison à ça. [00:31:33] Speaker A: Attends, c'est super bon la choucroute quand tu la manges là où ils font les choucroutes ! [00:31:37] Speaker C: Chez les choucroutiers quoi ! [00:31:38] Speaker A: Chez les fameux choucroutiers, les meilleurs choucroutiers du pays. On pourrait peut-être enchaîner Pierre ? Alors il y a un nouveau Architects qui est sorti qui a été une petite surprise. [00:31:44] Speaker C: Ah bah en parlant de choucroute ! [00:31:45] Speaker A: Non mais voilà, alors ça c'est le débat. Est-ce que Architects est un bon groupe ou un groupe de vendus ou un groupe qui fait chier ? Ça dépend. Moi je suis très content de ce qu'ils font aujourd'hui. Je sais pas toi ce que t'en penses de Architects ? [00:31:59] Speaker D: Je ne connais pas trop Architects, je l'ai découvert il n'y a pas si longtemps, figure-toi, et j'ai cru comprendre que ça envoyait quand même beaucoup du lourd quand ils s'y mettaient. J'ai trouvé ça super puissant. Après, moi, les débats des groupes vendus, je ne rentre pas trop là-dedans parce qu'il y a eu plein de cas où on dit que des groupes sont vendus. [00:32:19] Speaker A: C'est normalement les fans de la première heure qui disent ça lorsque le groupe se met à faire des trucs un peu cachillons. [00:32:27] Speaker D: Après si ça bousille la musique, ouais, mais là c'est juste un groupe de merde, c'est pas un groupe de vendu. [00:32:34] Speaker A: Et bim, c'est parti ! Pour vous architectes, c'est pas ce que t'as dit bien sûr, je sais. [00:32:40] Speaker D: Mais ouais, j'aime bien, ça a l'air d'être un nouveau son super intense. [00:32:45] Speaker A: Ça marche bien pour eux, c'est vrai que le débat a toujours été Ils se sont peut-être un peu Linkin Park-isés, mais bon ça reste quand même Architects et puis moi j'aime bien être un fan de Linkin Park, je m'en fous que ça ressemble à du Linkin Park, je suis content. Mais c'est vrai que ce qui était à l'origine était un peu plus rude peut-être qu'aujourd'hui et là je pense que c'est dans l'air du temps aussi ce qu'ils font. [00:33:09] Speaker C: Après ils ont très vite switché, ils sont très vite partis sur un truc plus mélo, ils sont un peu réénervés, ils ont quand même rajouté un peu du riff récemment, mais je crois que le vrai truc qui a fait le shift c'est que Le chanteur ne peut plus chanter comme il chantait au début. En fait, les premiers albums, il hurlait sa race. [00:33:32] Speaker D: C'est ça que j'avais entendu d'Architexte, c'était des trucs très hardcore. [00:33:36] Speaker C: C'était metalcore, mais la voix, c'était hyper violent. Et en fait, je crois que techniquement, il ne peut pas faire ça. Il ne peut pas tenir un live, il ne peut pas faire cette voix. Et du coup, il a été obligé de changer sa manière de... [00:33:49] Speaker A: La choucroute. [00:33:50] Speaker C: La choucroute, elle passe mal. [00:33:53] Speaker A: Bon en tout cas, ce premier morceau, je l'aime bien, je suis juste content et puis je leur souhaite le meilleur. Architects, on va regarder, ça s'appelle Seeing Red. [00:34:01] Speaker C: D'accord. [00:34:02] Speaker A: N'hésitez pas dans le ch'meul à nous dire ce que vous en pensez. Si vous n'aimez pas, dites-nous pourquoi. Si vous aimez, dites-nous aussi pourquoi. On est curieux et c'est à vous de toute façon de vous exprimer. C'est ça qui nous intéresse aussi dans Bang Bang. Allez, c'est parti ! [00:34:12] Speaker B: Architects ! Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org I'll never grow tired of your great advice C'est parti ! TARD ! Je n'ai jamais eu faim, je suis fatigué d'être fort Bienvenue tout le monde à 41 Airways, voyage 6929, volant sans arrêt à Tokyo. Nous avons un long vol aujourd'hui, donc vous savez, bougez un peu. J'essaie de le prendre de minute en minute. Honnêtement, on a 4 bébés, 6 chiens et quelqu'un a amené un putain de chien. [00:38:40] Speaker A: Donc je vous souhaite le meilleur de l'espoir. [00:38:43] Speaker B: En tout cas, c'est mon anniversaire. Bonne volée. [00:38:50] Speaker D: Bonsoir du deck de voyage. [00:38:51] Speaker B: C'est votre capitaine Noodle qui parle. Bienvenue sur 41 voies d'air pour notre voyage non-stop au Japon ce soir. Je suis très excité, c'est ma première. [00:38:59] Speaker D: Fois de vol à la nuit. [00:39:02] Speaker B: Au-delà de ça, prenez un verre et profitez-en sur notre voyage de 89 heures et 22 minutes à Tokyo ce soir. Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est parti ! je me suis Welcome to Tokyo, where. [00:42:35] Speaker A: The current time is... I have no idea. Thanks for flying 41 Airways. Bang bang avec les Sum 41. Qu'on les aime ou qu'on ne les aime pas, c'est la fin de Sum 41. Double album qui sort. Une new arena qui va être archi blindée et qui va fêter ce au revoir de la part de Sum 41. Ils ont fait quand même beaucoup de merde, mais là, le morceau, ils s'en sortent bien. Ce n'est que mon avis. [00:43:01] Speaker D: Moi, je n'ai jamais été fan de Sam Forty-One. [00:43:04] Speaker C: Pour faire un compliment, je dirais que dans le clip, ils s'en sortent bien parce qu'ils n'ont pas l'air d'être des vieux croutons. Le clip est dynamique, ils ont réussi à faire un truc. Non, mais tu vois ce que je veux dire, c'est que tu reconnais que c'est Sum, mais en même temps, ce n'est pas trop Ringo 10 000. Après, bon, c'est un clip de Sum. [00:43:18] Speaker A: C'est le seul. Avec le petit clair d'oeil évidemment et l'invité. Mais non, ça fait quelque chose, on les a tellement vus nous Sum41 à WeFM quand on faisait Monk's Voice. [00:43:31] Speaker C: Après moi je ne les ai pas vus non plus un million de fois. [00:43:35] Speaker A: D'ailleurs quand ils défonçaient le portail avec le van. [00:43:38] Speaker C: Je me souviens d'une des dernières fois par contre qu'ils sont venus, ils étaient en forme. Il y avait un côté Forfait Trois-Vallées. [00:43:47] Speaker A: Ah bah ça, ça courait dans tous les sens. [00:43:48] Speaker C: Ah bah dis donc, cravate sur la tête. [00:43:53] Speaker A: C'est vrai qu'il avait mis la cravate sur la tête. Bon, mon petit Johnny, merci déjà d'avoir accepté cette invitation. [00:44:00] Speaker D: Merci de me recevoir. [00:44:01] Speaker A: Et de venir, c'est toujours un plaisir. [00:44:02] Speaker D: Je suis à 5 minutes à pied en vrai. [00:44:04] Speaker A: Ouais, je me souviens de ça. Déjà, qu'est-ce que c'est le métal pour toi ? Parce que c'est vrai qu'on sait que tu peux faire de la musique industrielle, on sait que t'es très ouvert sur la musique, la culture. Mais le métal, c'est quoi ? T'en as vraiment écouté ? Ça t'a bercé à un moment ? [00:44:22] Speaker D: Complètement, oui. C'est un truc qui m'a vraiment permis de... explorer mon adolescence. En fait, mon premier groupe, c'était un groupe de grindcore. À la batterie. À la base, je suis batteur. J'ai fait 12 ans de batterie. Et je jouais dans des groupes de métal, enfin pas de métal, de hardcore et de grindcore. Donc j'étais à fond parti dans cette espèce de niche dans laquelle tu vas chercher les groupes les plus obscurs et tous ces trucs-là. Moi, ce que j'ai aimé, C'est l'univers qui se propage dans plein de groupes différents, plein de projets différents. Tout d'un coup, c'est comme lire des comics, ce que je lisais aussi des comics à l'époque. Tu rentres dans une espèce de monde avec des espèces de mondes complètement parallèles, avec tous ces univers différents de groupes et de corrélations entre groupes. Et c'est ça qui me branchait, si tu veux. C'était l'aspect geek, en fait. [00:45:19] Speaker A: C'était pas l'énergie qui pouvait te canaliser ? [00:45:22] Speaker D: Ah bah si, à 200% ! J'étais skater, j'allais à peu près vers tout ce qui était extrême à l'époque et le métal m'a vraiment nourri. J'ai écouté beaucoup de métal, tout ce qui était extrême. [00:45:36] Speaker A: Tu penses que c'est une communauté qui a ce truc différent ? Il y a des trucs bien dans toutes les communautés musicales, il n'y a pas de problème. Mais juste, est-ce que celle-là n'a pas ce petit truc en plus qui vit ? [00:45:47] Speaker D: Il y a un truc de famille. Je trouve qu'il y a un truc hyper positif dans le métal. Je trouve qu'il y a un truc de bienveillance presque. Je trouve qu'ils sont très proches de leur public, très respectueux de leur public, et on sent que c'est un truc qui est... On sent une famille, quoi. Je trouve qu'aujourd'hui, tu le vois dans les festivals de métal, quoi. Tu le vois vraiment, ce truc-là. Tu sens que les gens, ils sont ensemble, ils aiment le même truc, il y a un truc de contre-culture qui existe encore, je trouve, moi, dans le métal. [00:46:13] Speaker A: Tu aimes bien que les années se soient passées ? [00:46:16] Speaker D: Ouais, moi, complètement. Regardez, vous avez passé gel tout à l'heure. Je ne sais pas si vous allez être très regardant sur les termes des genres musicaux, mais on va parler de musique extrême. Je trouve qu'aujourd'hui, il y a une vraie communauté aux États-Unis, notamment, qui est une nouvelle génération de ça, qui vient du punk aussi, qui est un mélange de punk, un mélange de métal, un mélange de plein de trucs. du hardcore. Et c'est vrai que moi, je trouve que c'est une famille. Moi, je trouve que c'est un exutoire et je trouve que c'est une putain de bonne proposition de contre-culture. [00:46:52] Speaker A: Quand on est ado, ça permet aussi de se défouler. [00:46:53] Speaker D: Oui, mais même maintenant qu'on est vieux. Moi, j'avoue, tu vois, j'y retourne de plus en plus. Et même dans les prods que je fais maintenant, Pour avoir tourné beaucoup aux Etats-Unis l'année dernière, et justement des gros, gros festivals de métal, ouais vas-y putain mais il y a trop à faire en fait. Et encore aujourd'hui je pense. [00:47:16] Speaker A: Tu découvres encore, t'arrives à... Complètement. [00:47:19] Speaker D: Et puis surtout je redécouvre le public. C'est un vrai putain de public que t'as en face. C'est pas le rock indé où les gens sont très à l'aise, très confortables et veulent pas un truc. Avec le métal, ou les musiques extrêmes en général, il y a un vrai lâcher prise quoi. Ce qui est très propre à cette musique et qui a un vrai rapport entre le groupe et son public, je trouve. Ce que tu trouves moins dans d'autres genres. Là, c'est pour ça que je parle de famille. Il y a un vrai truc qui est partagé. Souvent, les groupes de métal sont hyper révérencieux avec leur public. Ils adorent. Ils sont là pour eux. Et je trouve que c'est un truc de communauté qui est intéressant. [00:47:56] Speaker A: Puis c'est un public qui, une fois qu'il s'est attaché aussi à un artiste ou à un style, est vraiment ultra dédié. [00:48:01] Speaker D: Faut pas faire projet solo apparemment. [00:48:04] Speaker C: Ça dépend de ton goût. [00:48:05] Speaker D: Quand tu vois Corey Taylor, il se fait bien défoncer. [00:48:08] Speaker A: Ah oui, alors par contre, effectivement, quand ils sont pas contents, ils s'expriment beaucoup. [00:48:12] Speaker D: Ouais, ils s'expriment beaucoup. En même temps, c'est passionné, c'est intéressant. [00:48:15] Speaker A: Oui, bien sûr, on voit bien sur nos réseaux sociaux toutes les insultes qu'on a, mais ça c'est intéressant. [00:48:19] Speaker C: Ah, les gens sont passionnés ! [00:48:22] Speaker D: Ils sont bien passionnés ! [00:48:23] Speaker C: Apparemment, ils ne savent pas écouter, mais. [00:48:25] Speaker A: Ils sont passionnés, ça c'est sûr. Après, c'est les réseaux sociaux, c'est fait pour ça. [00:48:29] Speaker C: Je pense que c'est aussi un truc de génération. Je pense qu'on est un peu dans une nouvelle phase sur les réseaux sociaux. [00:48:35] Speaker D: Parce que tu ne plies jamais de cousse-gueule, toi. [00:48:37] Speaker C: Si, mais en fait, si je n'aime pas un truc, je ne vais pas aller dire Ah t'es trop con ! Ah oui, tu veux dire que tu. [00:48:43] Speaker D: Vas pas insulter les gens quoi ? [00:48:44] Speaker C: Non, voilà. [00:48:45] Speaker A: On va pas prendre le temps d'aller dire aux gens que t'es une merde. T'es quand même un sport. [00:48:53] Speaker C: Je suis plutôt de l'école de si t'as un truc bien à dire, tu le dis. Si t'as un truc méchant, bah tu le gardes quoi. [00:48:59] Speaker D: Ouais, voilà, c'est vrai qu'on sait rien. [00:49:01] Speaker C: Alors que les réseaux, c'est un peu le contraire, c'est-à-dire que les gens qu'on... [00:49:04] Speaker A: Parce qu'on te voit pas, donc c'est facile, tu t'exprimes et... Parce qu'il n'y a pas de maîtrise, c'est... Tu lâches tout, puis après tu fais... Ah, c'est vrai que j'ai écrit ça. [00:49:13] Speaker D: C'est clair. [00:49:14] Speaker A: Bon, il y a un groupe que tu as choisi, le premier, c'est celui que j'ai mis en surprise parce que tu m'as dit, je ne sais pas trop si je le mets ou pas, mais les Smashing Pumpkins, avec le morceau Today. Alors c'est vrai que c'est un morceau magnifique, puis c'est une période de Smashing Pumpkins qui est extraordinaire. [00:49:30] Speaker D: Qui est incroyable, et puis surtout que je trouve super avant-garde, le clip je le trouve avant-garde. C'est drôle, tu vois James Seack habillé en meuf. Il y a un truc, je sais pas, pour moi les Smashing, quand j'ai écouté les Smashing la première fois, déjà je pensais que Billy Corgan était une femme dû à sa voix, tu vois, il y avait un truc hyper androgyne dans sa voix. Et c'était bien à l'époque parce qu'on voyait pas la tronche des gars tout de suite. Tu vois ? Et la musique elle te racontait tout en fait. Et tu pouvais geeker sur les pochettes. Et du coup les Smashings a eu cet effet sur moi, j'ai eu un effet de surprise avec les Smashings. La première fois que j'ai écouté les Smashings, le son et la voix de Billy Corgan m'ont complètement pris par surprise. Et c'était à l'époque, je me rappelle, que tu détestais ou tu kiffais quoi. À cause de ça quoi presque. Mais son son, moi je le trouve qu'il a 20 ans d'avance, qu'il y a plein de choses qui je trouve très avant-garde et ce qui fait que je trouve pas ça démodé aujourd'hui, bien au contraire. [00:50:23] Speaker A: Non, cette chanson carrément pas, et puis cet album non plus, c'est sûr et certain. [00:50:26] Speaker D: Ouais, produit par Flood, avec qui j'ai travaillé, et mixé par Alan Mulder, avec qui j'ai travaillé aussi sur l'album de Jenny Beff. [00:50:32] Speaker A: Tu te sens un peu donc... [00:50:35] Speaker D: J'ai geeké à fond avec Alan Mulder qui était très très proche de ce machine et qui a fait Melon Collie aussi, qui a fait plein d'albums derrière. Et c'était super intéressant de voir un petit peu le génie du Billy qui peut être très critiquable de par ce qu'il est devenu on va dire, mais on s'en fout, sa musique elle est incroyable. [00:50:53] Speaker A: C'est quand même une personne qui a un caractère, enfin, qui avec les années qui sont passées a un caractère qui s'est affirmé, je dirais, enfin, déclaré, ou en tout cas qui a été plus transparent sur sa façon d'être. [00:51:04] Speaker D: Ouais, mais il a le droit, quoi, tu vois. Moi, je trouve qu'il a le droit. Moi, je trouve, je le trouve très... [00:51:08] Speaker A: Ça te dérange pas, toi, que de... Bon, après... [00:51:10] Speaker D: Le côté raëlien. Ouais, c'est hyper mauvais goût. Mais tu vois, c'est vrai, tu vois maintenant ce qu'il fait. Bon, mais voilà quoi. Fallait les écrire, Mélanie Coly, fallait écrire tout ça. C'est incroyable, ces albums là sont incroyables. [00:51:27] Speaker A: C'est juste se dire aujourd'hui, est-ce que ce qu'il fait aujourd'hui, finalement, comme il le dit lui-même, c'est de l'avant-garde aussi. Dans 20 ans, tout le monde dira que c'était du génie parce que c'est un génie et auto-déclaré. Ou est-ce que c'est pas grave ? Il a fait des trucs bien. [00:51:40] Speaker D: J'arrive pas à écouter, mais peut-être que... Tu vois, peut-être que dans 20 ans, on va trouver ça incroyable, mais je doute là. [00:51:48] Speaker C: Moi, ce qui me fait penser que dans 20 ans, on dira toujours pas ça, c'est que le générique de Bumbo, dans le cas de 30 ans. [00:51:54] Speaker D: Générique de Bumbo, Bumbo. [00:51:58] Speaker C: Il y a une chanson. [00:51:58] Speaker A: Dans l'album, il y a une chanson. [00:51:59] Speaker C: Qui ressemble à ça. Vraiment. [00:52:00] Speaker D: Quoi, des Smashing Pumpkins ? Il y a un truc qui ressemble au générique de Bumbo. [00:52:05] Speaker C: On te le fera écouter tout à l'heure. [00:52:06] Speaker A: Tu vas faire, ah oui. Et voilà après bon, peut-être qu'il ne le connaît pas Bumbo. [00:52:13] Speaker C: C'est ça et du coup il a voulu réinventer la roue. Parce que Bumbo c'est une automobile. [00:52:20] Speaker D: C'est vraiment très vieux là. [00:52:23] Speaker A: Voilà, il n'y a rien d'autre à dire. [00:52:26] Speaker C: Voilà voilà. [00:52:26] Speaker A: Non mais les Smashing Pumpkins qui vont passer à l'Accord Arena, je pense que j'irai quand même faire un tour. [00:52:31] Speaker D: C'est quoi le line-up ? [00:52:32] Speaker A: Je crois que c'est là. Il y a lui déjà. [00:52:43] Speaker D: Il est revenu je crois. [00:52:45] Speaker A: Il avait besoin d'argent ? Je ne sais pas. C'est facile au moins, il a juste à venir jouer parce que ce n'est pas lui qui fait les compositions. Il vient, il joue et puis il s'en va. C'est peut-être très triste. Au moins, il est là. Après, qui il y a d'autres dans le groupe ? [00:52:58] Speaker D: Il y a Chamberlain dans la batterie, je crois. Je trouve qu'il est un des meilleurs batteurs. [00:53:01] Speaker A: Il est quand même archi... [00:53:03] Speaker D: Il est incroyable, même. [00:53:06] Speaker A: T'as jamais bossé ? T'as jamais eu envie de peut-être faire des trucs avec lui ? [00:53:11] Speaker D: Non. Non, non, non. Mais si vous voulez, je vous raconterai une anecdote sur Igor Cavallera, avec qui j'ai bossé. [00:53:17] Speaker C: Le teasing ! [00:53:19] Speaker A: Bon bah on va regarder le clip en attendant. Comme ça tout le monde, imaginez, racontez-nous vos souvenirs peut-être avec aussi ce Smashing Pumpkins. On se souvient du lycée, de ces écouteurs orange qu'on avait sur les oreilles quand on prenait le bus pour aller au lycée et puis qu'on se faisait emmerder. Bon bah c'est comme ça. Allez c'est parti les Smashing Pumpkins. [00:54:17] Speaker B: Non non c'est bon C'est bon. Don't hold me down Just blow me away And everything I live for It'll just tear me apart I'm walking away through the night I won't wait to tell you that I need you Et si je te rencontre là-bas Je plongerai dans ton esprit Ne me tiens pas à bas Juste m'éloigner Et tout ce que j'ai besoin de Musique de David Guetta C'est parti ! [01:02:22] Speaker A: Bang bang avec la scène française, la très très bonne scène française et ce groupe qui a donc changé de leader je dirais, de chanteur puisque c'est une chanteuse maintenant. [01:02:33] Speaker C: Puisque le leader je pense c'est le guitariste. [01:02:34] Speaker A: Oui c'est vrai, vous avez raison Ben, vous avez raison. En tout cas ce groupe s'appelle Novelist et si vous n'étiez pas au courant donc c'est une chanteuse désormais qui officie dans ce groupe et c'est très très bon, ça fait partie d'ailleurs des des belles promesses de l'année 2024, je dirais. C'est un groupe qui va faire un film. [01:02:52] Speaker C: Je ne lésine pas sur les membres. [01:02:55] Speaker A: Et puis on fait des gros bisous à toute l'équipe qui s'occupe d'eux aussi. On sait que ce sont des petits rigolos. Donc on les embrasse bien fort, aux puces en l'occurrence. Tu nous as dit que t'avais des groupes de grind, t'avais des groupes de métal. Comment t'es arrivé à faire ce groupe Jenny Best ? Comment vous en êtes arrivé là ? Quelle était l'envie ? T'avais bifurqué sur autre chose du coup ? [01:03:23] Speaker D: Non, en fait, ça s'est fait quand elle a arrêté Savagis, qui était donc un groupe post-punk, on va dire, avec tout ce langage-là et tout ça, dans lequel j'ai pu justement, parce que j'ai produit les deux albums de Savagis, donc j'ai pu aussi mettre toutes mes influences 90's. Surtout sur le deuxième album de Savage East où j'ai vraiment aidé à ce qu'il y ait un son un peu plus fat, un petit peu sorti du post-punk justement et essayer de grungiser un peu tout ça et d'avoir des guitares un peu plus lourdes et tous ces trucs-là. Et si tu veux, Savage, c'est un groupe qui s'est épuisé humainement, qui a énormément tourné et qu'on voit ça énormément de plein de groupes qui se crament en fait et qui en ont marre. Et donc, il y a une espèce de hiatus. Ils sont en grosse pause. Peut-être qu'elles reprendront un jour, on ne sait pas. Oui, mais en attendant, non. Et Jenny, donc, a décidé de faire de la musique comme Corey Taylor a décidé de faire. [01:04:29] Speaker A: T'es pas contente, hein ? [01:04:30] Speaker D: Non, non, je déconne. [01:04:32] Speaker A: Mieux que Corey Taylor ? [01:04:33] Speaker D: Bah évidemment, c'était une pique à Corey Taylor. Parce que justement, ce qu'elle fait, c'est vachement bien comparé à Corey Taylor. C'est-à-dire qu'il y a du bon goût ? C'est ça, c'est fait avec goût. Et en fait, on s'est saucés pendant un an tous les deux à écrire, à écrire, à écrire, à faire des démos, à essayer de trouver un petit peu l'esthétique de tout ça, jusqu'à ce qu'on finisse par contacter Atticus Ross de Nine Inch Nails, avec qui on avait déjà beaucoup sympathisé à l'époque de Savage's. Et Jenny et moi, on s'est retrouvés à produire des trucs avec lui. Et par-dessus ça, on est aussi allé voir Flood, qui est donc le producteur légendaire de Dépêche Mode, Smashing, PJ Harvey et tout ça, et mixé par Alan Mulder, qui lui pareil a fait tous les Smashing et tout ça. Et donc, on continue un peu dans notre amour de la musique un peu rock et tout ça, mais avec un mélange, parce que moi je suis très très électro, j'ai une grosse culture électro et tout ça. J'ai eu envie de mettre ça là-dedans aussi, d'exprimer ce truc-là, elle aussi elle adore ça et tout, donc ça a donné cette espèce d'hybride, ce premier album, avec aussi des trucs très piano et tout ça, parce que ça c'est elle, à la base elle a une formation on va dire jazz, c'est une pianiste, elle joue très bien du piano, elle chante magnifiquement bien, du coup elle a un truc de... naturel de ça, qui s'est exprimé sur ce premier album aussi. Cet album avait plein d'influences, mais avec une imagerie assez sombre. Et donc, là, on est en train de travailler le deuxième, qu'on tourne déjà depuis un petit moment, qu'on essaye sur les tournées. On a fait les tournées avec Queens of the Stone Age, on s'est retrouvés pas mal aux Etats-Unis, on a fait les tournées avec Depeche Mode. Et on s'est industrialisés encore un peu plus. On a été encore un peu plus loin dans ce truc-là parce qu'on s'en est rendu compte, si tu veux. Encore une fois, je parlais de réaction de public auquel on est très sensible. C'est-à-dire qu'on... On s'est pas mis dans le trip, on se met en studio, on pense pas au public, on pense à rien, mais on écrit nos trucs, ils viennent des trips. Non, je trouve que Janis, c'est une bête de scène. Elle est hyper, hyper connectée avec son public. Elle va les chercher, elle leur monte dessus. Elle a justement tout ce langage de chanteur de hardcore, en fait. ou qui vont dans le public, qui vont aller chercher les gens, qui vont au contact, quoi. Et j'avais envie que la musique du deuxième album reflète ce côté-là aussi. Donc on est parti un peu dans ce délire-là. Et du coup, on a cru qu'on avait fini le deuxième album. Et en fait, non, parce qu'on a fait cette tournée aux États-Unis avec Winston Stonehenge. Et on a revu, on a réessayé des trucs sur scène, des nouvelles choses et tout. On a vu que ça prenait de ouf. Donc on est en train de réintégrer des trucs dans le deuxième album, on est en train de réécrire un tout petit peu et de finaliser tout ça. [01:07:30] Speaker A: Ça, il faut faire attention, parce que ça, ça peut être un travail qui ne s'arrête jamais. [01:07:33] Speaker D: Tout à fait. Tout à fait. Non, c'est vrai, tu as complètement raison. Mais le budget, il n'est pas illimité, lui. [01:07:41] Speaker C: Oui, c'est vrai. Donc du coup, à un moment donné, on s'arrête. [01:07:44] Speaker D: Effectivement, j'avais pas pensé à ça, mais. [01:07:46] Speaker A: C'Est quand même important. [01:07:46] Speaker D: Tu vois, je pense les Strokes, c'est un groupe qui ne s'arrête jamais. Julian Casablanca, c'est quelqu'un qui ne s'arrête jamais. Il va au mastering, il refait l'album. [01:07:53] Speaker A: Il s'en fout. [01:07:55] Speaker D: Parce que lui, il a un budget illimité. [01:07:56] Speaker B: C'est la même chose, effectivement. [01:07:59] Speaker C: Mais je trouve ça génial, cette approche, parce qu'au final, c'est quelque chose qui se faisait beaucoup avant, parce que notamment dans ces scènes-là, dans les scènes metal ou hardcore ou des choses comme ça, où t'avais pas forcément les moyens d'enregistrer. Et si tu voulais avoir plus de chansons à faire dans ton set, t'étais obligé d'en faire des nouvelles. Et tu voyais ce qui se passait et t'avais un feedback direct. [01:08:20] Speaker D: Avec Savages, j'avais fait un truc quand j'avais produit le deuxième album. Elles avaient passé un été à écrire en répète. Et pas sûr des morceaux, pas sûr des morceaux, gros questionnement. Je fais OK, on va organiser une résidence. On a fait une résidence à New York pendant un mois. Toutes les semaines, elle jouait. Pendant un mois, elle jouait trois fois par semaine dans trois clubs différents, dont le Sin Vintus. [01:08:39] Speaker A: Vous avez déjà entendu. [01:08:41] Speaker D: Et littéralement, Jenny a été avec son carnet de lyrics et elle essayait des lyrics. Donc c'était une espèce de laboratoire avec les fans, parce qu'à l'époque elle buzzait tellement, c'était le deuxième album, il y avait déjà énormément de public avec elle. Et donc c'était des petits clubs à New York et les fans venaient découvrir les nouveautés avec le groupe. Et après, on repartait en répète, c'est-à-dire qu'on faisait le concert. Moi, je faisais les premières parties et entre chaque concert, on repartait en répète et on notait tout ce qui a marché, ce qui n'a pas marché et on développait le truc. Après, on est allé en studio super près. [01:09:16] Speaker C: C'est drôle parce que c'est presque ce que font les gens qui font du stand-up aujourd'hui. Ils font des petits passages de 10-15 minutes, ils testent des blagues et puis au bout d'un moment, quand ils ont assez travaillé, ils peuvent aller faire leur une heure de set et partir en tournée. [01:09:34] Speaker D: Mais ce groupe-là, Savages en particulier, a été un groupe qui a écrit pour le live. Pas écrit pour faire des albums, ils ont écrit pour le live. À l'époque, Jenny et moi, ça faisait déjà six ans qu'on était à Londres, on trouvait que la scène à Londres était chiante. My Bloody Valentine s'était reformée, il y avait un nouveau showcase qui débarquait, et tu te fais royalement chier à ces concerts, même si j'adore My Bloody, mais tu te fais quand même super chier. Surtout quand tu viens du métal et que t'aimes bien les trucs qui... À l'époque, il n'y avait pas encore Idols qui avaient commencé à remuer tout ça. Et Jenny, quand elle est montée sur scène avec ce groupe-là, avec Savage East, son but, c'était que ça bouge. Parce que tous les concerts qu'on voyait... [01:10:18] Speaker A: C'était chiant. [01:10:19] Speaker D: C'était très chiant. [01:10:21] Speaker A: Et du coup, quand aujourd'hui encore, tu as cette excitation quand tu travailles, où tu sais que tu fais du travail, mais où tu as quand même ce truc comme si tu étais un gamin. [01:10:29] Speaker D: Qui... Ouais, gamin, à 200%. C'est génial. J'ai fait des boulots, on va dire, qui n'étaient pas forcément dans mon style musical, qui n'étaient pas forcément dans mon truc. J'ai quand même kiffé les faire. Mais là, j'ai retrouvé cet âme de gamin, justement, où je replonge dans mes racines de musique extrême et que je peux exprimer à 200%. Avant, sur certaines prods, c'est un truc que je pouvais faire. Ouais, dès que ça commence à sentir le travail, je le fais pas. J'y vais pas. Ce qui fait que je suis pas extrêmement riche. Mais c'est vrai, sinon, surtout en France, t'auras vite fait de t'enfermer à faire des trucs... [01:11:13] Speaker A: Tu vois ? [01:11:16] Speaker D: Sachant que le métal est pas quelque chose qui se développe bien en France, c'est quand même qui galère. Je suis super content d'avoir vu le groupe que vous venez de passer, que je connaissais pas. Mais vous êtes à peu près le seul média qui parle de métal en France. [01:11:27] Speaker A: Il n'y en a pas beaucoup. [01:11:29] Speaker C: Il y en a, mais je veux. [01:11:30] Speaker D: Dire qu'ils fassent un podcast comme ça et tout. [01:11:31] Speaker C: Qui essayent de faire un truc un peu qualitatif, il n'y en a pas. [01:11:35] Speaker D: Ça a toujours été une musique qui s'est fait snobber la tronche dans ce pays, donc c'est vrai que c'est important de soutenir un peu ce truc-là, quoi, tu vois. [01:11:41] Speaker C: C'est exactement... [01:11:42] Speaker A: C'est un autre but, toi. [01:11:44] Speaker D: Mais c'est vrai, il faut en parler, c'est vrai que... On galère même pas forcément au métal, on va dire même, tu vois, de la noise, des trucs un peu plus machin, du post-punk, qui est quand même beaucoup très à la mode en Angleterre et dans d'autres pays. Même la France, elle galère. [01:11:59] Speaker C: De toute façon, on pourrait même presque dire le rock. [01:12:02] Speaker A: Oui, le rock en général. [01:12:04] Speaker C: Parce qu'en France, vraiment, C'est vrai que les gens en France, quand on leur dit rock, ils vont répondre Johnny Hallyday, téléphone... C'est du rock... [01:12:14] Speaker D: C'est du rock variété. C'est de la variété en fait. C'est pas vraiment la contre-culture qu'est le rock qui existe encore. Je trouve que le gros problème, ce sont les maisons de disques qui sont suffisamment cons pour se dire il n'y a pas de public, donc on ne signe pas. Donc ils ont signé tout ce qui ressemble à Jul et tout ce qui ressemble à ces merdes insupportables, tu vois, qui sont maintenant numéro un maintenant en France. C'est une catastrophe. C'est-à-dire qu'il n'y a plus une seule prise de risque d'aucun patron, pas de patron, mais de directeur artistique de maisons de disques, on va dire qui ont de l'argent, vont aller signer un truc un peu rock, justement. On dirait que c'est interdit. Et je blâme vachement aussi les médias qui se disent qu'il n'y a pas de public, qu'on n'en parle pas. [01:12:57] Speaker A: Alors que c'est faux. [01:12:58] Speaker D: C'est totalement faux. On a un des plus gros festivals d'Europe qui s'appelle le Hellfest. Et il y a un vrai gros public. Tout à l'heure, vous n'arrêtez pas, c'est des groupes qui font des accords arénas et tout ça. C'est un public français. C'est pas les États-Unis qui, tout d'un coup, arrivent, qui vont regarder ces groupes-là. C'est un public français, en fait. Pourquoi aujourd'hui on signe pas ? Je connais des jeunes groupes qui sont très, très bien aussi en France, les Isistrata et des trucs comme ça. Pourquoi ils ne sont pas développés ? de manière plus large, pourquoi Psychotic Monks ne font pas la Couve des Enrocs ? Pourquoi c'est toujours Benjamin Biollet ? [01:13:32] Speaker C: Il y a des petites réponses quand même, il y a le quota de musique française qui est insupportable, la vélo. [01:13:37] Speaker D: À tout con, tout bon, ça il faudrait que ça dégage un jour, ce serait génial. [01:13:41] Speaker A: Ce qui ne s'applique pas sur RNT, Radio Numérique de la France, elle ne s'applique pas là-dessus, donc du coup il y a cette possibilité de changer. [01:13:49] Speaker D: Mais la plus écoutée en France c'est Radio France, c'est France Inter et tout ça. [01:13:56] Speaker C: Mais ça, c'est vrai que c'est quand même une musique qui existe plus facilement en anglais qu'en français pour le chant. Pour ceux qui ne savent pas du coup ce qu'est la loi tout bon, c'est qu'il y a un quota qui est mis sur les diffusions à la radio et à la télé où il faut qu'il y ait un certain pourcentage de chansons en français. [01:14:17] Speaker D: 40%, c'est ça. [01:14:18] Speaker C: C'est hyper scandaleux. [01:14:19] Speaker A: Seulement que si c'est de la nouveauté, c'est très complexe. [01:14:22] Speaker C: En gros, c'est ça. 40% doit être en chant français. Donc le groupe peut être français. S'il chante en anglais, il rentre du coup en compétition avec des artistes anglais, enfin anglo-saxons. Du coup, c'est sûr que si la radio doit choisir entre passer les Strokes et l'Isistrata, ils vont passer les Strokes. Ils vont passer les Strokes parce qu'ils savent que ça va remporter plus. [01:14:45] Speaker D: En gros, c'est une énorme connerie de garder ce truc-là parce qu'on tue la sous-culture en France. C'est-à-dire qu'il n'y a vraiment pas un développement de l'underground. L'underground reste underground, pas du tout représenté dans les gros médias français. Et j'ai vu un truc chez vous, d'ailleurs, qu'une personne a dit qui était super intéressante, c'était sur Gojira, qui disait que pourquoi Gojira n'est pas victoire de la musique ? [01:15:08] Speaker C: Mais déjà, pourquoi il n'y a pas de section rock dans les Victoires de la Musique ? [01:15:11] Speaker D: Oui, s'il y en a une, on va bien rigoler, je pense. Ça va être bien lâché. Mais ils vont trouver le moyen de faire gagner, je ne sais pas, David Guetta en section rock. Non, c'est vrai qu'il y a un truc de sous-culture, en fait, en France, qui est très dénigré, quoi. [01:15:29] Speaker C: Il y a du dédain, quoi. [01:15:31] Speaker D: Il y a un mépris total. Il y a un mépris total par rapport à un fonctionnement, finalement, de subvention, parce qu'il y a un vrai truc, en fait. [01:15:38] Speaker A: Oui, bien sûr. [01:15:39] Speaker D: Attention, je touche à un truc super... Mais c'est vrai, si tu veux. Moi, on me demande de temps en temps de faire des interventions pour des jeunes groupes qui ont des subs, justement, qui se retrouvent dans un circuit de développement. Et on me demande, en tant que producteur, en tant qu'artiste, d'y aller. Donc je l'ai fait deux fois, pour éviter à ce qu'il tombe au chantier des Franco, par exemple, qui est une hérésie totale. Et je trouve que c'est... Là, je me rends compte qu'ils sont très contrôlés, en fait, à travers des circuits qui sont censés développer. Finalement, la contre-culture, t'es censé te passer de tous ces circuits-là. T'es censé les contourner. T'es censé... y aller par le public, aller chercher le public et pas forcément aller chercher les professionnels. Et on sent qu'il y a une priorité d'aller chercher les professionnels avant d'aller chercher un public. [01:16:28] Speaker A: Oui, la façon dont c'est fait, c'est. [01:16:30] Speaker D: Pas... Bah, parce que c'est une histoire financière, en fait. [01:16:32] Speaker A: Oui, et puis, bon... Je sais pas comment ça fonctionne, aussi. Mais j'ai ouï dire que, par contre, il y avait... En création, en tout cas, en volonté de créer un top métal, en France. [01:16:41] Speaker D: Un top métal ? Ça ressemblera à quoi ? [01:16:44] Speaker A: En fait, t'as des tops pour le rap, des tops qui sont donnés pour que ça nourrisse les magazines, ça nourrisse... Et en fait, y'a pas de top métal. Au top rock, y'en a un, mais bon... Comme t'as dit, c'est top rock français, donc c'est pas... Voilà. [01:16:55] Speaker D: Mais je serais curieux de connaître l'histoire de Gojira, moi. Je ne la connais pas. Et j'avoue que c'est assez fascinant quand même de voir que c'est un groupe bordelais. [01:17:05] Speaker C: Oui, c'est ça. Ils ont commencé dans les années... [01:17:07] Speaker D: Ils ont fait des branlées totales à plein de groupes américains. [01:17:09] Speaker C: Ils ont commencé fin des années 90. Ils ont galéré pendant des années. Ils sont partis aux Etats-Unis. Ça a marché. [01:17:16] Speaker D: En fait, ils sont allés habiter aux Etats-Unis ? [01:17:18] Speaker C: Les deux frères du plantier vivent à New York. Ils ont monté leur studio là-bas, le Silvercord Studio. Et maintenant, ils vivent à plein temps là-bas. Donc, il y en a deux qui vivent à New York. [01:17:29] Speaker D: Ils n'ont pas vraiment fait de circuit français. [01:17:31] Speaker C: Ils l'ont fait pendant longtemps, mais ça n'a pas marché. C'était très niche. Et ça a explosé à partir du moment où ils sont partis aux Etats-Unis. [01:17:39] Speaker D: D'accord. [01:17:40] Speaker C: Label américain, Etats-Unis. Et là, ça a décollé. Management américain. Passé par un autre réseau. C'est-à-dire que t'arrêtes d'espérer que ça marche. ici et puis tu vas dans un pays où cette musique est reconnue. [01:17:55] Speaker D: Il y a un public. Encore une fois, c'est faux ce que je dis parce qu'il y a un public français. C'est juste que ce n'est pas développé. [01:18:00] Speaker C: Par les professionnels en France. Parce que ce n'est pas... Et puis ce n'est pas... Il n'y a pas de communication. Enfin, moi, un truc qui me choque, ça recoupe un peu ce que tu disais. Moi, un truc qui me choque, c'est quand tu regardes des émissions, tous les talk show de variété. Je ne les regarde plus. Pendant des années, je voyais les trucs, toutes les émissions de Ruquier, tout ça. Ils reçoivent des jeunes artistes français qui ne vendent rien. C'est des artistes qui vendent 1000, 3000 albums et qui passent en prime time, qui ont une exposition de ouf, qui ont des articles dans des... Enfin, qui ont des capsules dans le journal télévisé, machin. Et à côté de ça, on a des artistes qui vendent 30 000, 50 000, des artistes qui vont faire du métal français, qui vendent 30 000 albums et on n'en parle pas. Et ça, je trouve ça hallucinant. Il y a un mépris du genre. Exactement. C'est de la musique pour des teubés. [01:18:55] Speaker D: En même temps, c'est là où on est coincé, si tu veux, c'est là où ça revient à ce que tu disais sur ce qui est un groupe vendu ou pas, c'est-à-dire qu'à un moment donné, on est dans la contre-culture, on est dans l'underground, on est content d'y être parce que justement, Ruki, on déteste ça à la base. On ne ferait pas cette musique-là si on n'était pas contre tout cet establishment insupportable de variété. Mais c'est bien d'être le virus et de se dire, à un moment donné, si la porte, elle s'ouvre, Je ne connais pas beaucoup de groupes qui vont dire « on n'y va pas ». Donc c'est une histoire de friction quand même entre l'establishment et ce qu'est la nature de cette musique-là. Moi je trouve que ce serait intéressant de la pousser cette musique-là un petit peu et puis que ça brusque un peu mémé devant son poste. Moi c'est ce que je fais, je programme une émission de télé qui s'appelle « Les Causes ». J'essaye un max sur Arte, heureusement c'est Arte donc qui me permet d'avoir une programmation la plus weird que je peux avoir. [01:19:48] Speaker A: Oui, d'avoir au moins une certaine liberté de choix qui soit pas... [01:19:52] Speaker D: Je peux faire de la découverte, je peux faire des trucs qui gueulent, je peux faire des trucs... C'est vachement bien quoi. Tu peux. Voilà, je peux. [01:19:59] Speaker A: C'est déjà pas mal. [01:20:00] Speaker D: Je crache pas complètement, totalement dans la soupe. Il y a quand même Arte qui fait des trucs et voilà. [01:20:09] Speaker A: On va quand même regarder un clip parce qu'on parle mais il n'y a. [01:20:12] Speaker D: Pas de soucis, c'est très bien, c'est très intéressant. [01:20:14] Speaker C: C'était tellement intéressant. [01:20:17] Speaker A: Bon, Pantera. I'm broken. [01:20:24] Speaker C: Je voudrais dire, je crois que c'est la troisième fois qu'on a un invité. [01:20:28] Speaker D: Qui choisit cette chanson. [01:20:29] Speaker A: Ah merde, fallait me le dire. [01:20:33] Speaker C: C'est un fait. C'est un moment, il faut l'accepter. [01:20:35] Speaker D: Il faut l'accepter, c'est le meilleur groupe de métal du monde. [01:20:37] Speaker A: Désolé. Et de tous les temps. C'est dit. Pour Terra, évidemment, c'est pareil. C'est beaucoup de souvenirs, beaucoup de choses. Ça représente quoi par le meilleur groupe de métal du monde ? [01:20:50] Speaker D: Moi, je trouve que c'est un groupe qui n'a jamais fait d'album de merde, déjà. Alors bon, ils ont une circonstance atténuante, ils n'ont pas pu en faire. Mais je trouve que c'est, je ne sais pas, il y a un truc complètement animal. Je trouve qu'il représente absolument tout ce qui est bon dans cette musique-là, quoi. Après, c'est un, Phil Anselmo est un personnage qu'on peut, qui n'est pas forcément toujours, on ne peut pas toujours accepter tout son personnage, on va dire. Mais cette musique-là, moi, pour moi, elle est C'est-à-dire qu'elle regroupe tout dans le métal, je trouve. Je trouve qu'ils sont aussi violents que tous les autres genres. Je suis un grand, grand fan de Converge aussi, ce genre de trucs. J'aime les trucs très extrêmes. Je trouve que Pantera, à chaque fois, il y a cette espèce de groove complètement unique qui n'existe chez aucun groupe, qui était vachement dû à Dimebag Darell, à la guitare. Et voilà, il y a un swag ultime chez Pantera que je trouve pas chez d'autres groupes de l'époque, en tout cas. [01:21:45] Speaker A: Bon après, les débuts de Pantera, c'était pas... [01:21:47] Speaker D: C'était un peu glam... Ouais ! [01:21:50] Speaker A: C'était autre chose. [01:21:50] Speaker D: C'est vrai. [01:21:51] Speaker C: Il faut tout, voilà. Il faut se chercher un petit peu. Pierre, qui es-tu pour juger ? [01:21:54] Speaker A: C'est pour moi ! Bon allez, on va regarder ce fameux clip, on va écouter cette chanson. Tout le monde adore, donc voilà. Vous pouvez pas ne pas la passer. [01:22:02] Speaker D: C'est tout. [01:22:03] Speaker B: Allez, Pantera ! On y va ! C'est parti ! Oh putain ! Musique douce I dream in phosphorescence Bleed through spaces See you drifting past the fall But no one told you where to go We dive through crystal waters Perfect oceans But no one told me not to breathe And all the weightlessness receives I'm a winged insect, you're a funeral pyre Come now, bite through these wires I'm a waking hell and the gods grow tired Reset my patient violence Along both lines of a pathway higher Grow back your sharpest teeth You know my desire All will travel far Beyond the path of reason Take me back to Eden Take me back to Eden C'est parti ! Oh yeah, I spit blood when I wake up Sink porcelain stain choking up brain matter and makeup Just two days since the mainframe went down and I'm still messed up Room feels like a meat freezer, I dangle in like cold cuts Missed calls, answer phones from people I just don't trust Mary talk, fake love but I'll take a pound of your flesh before you take a piece of my paste up White roses, black doves, godmother rise up I need you to see me for what I've become Oh my my, those eyes like fire I'm a winged insect, you're a funeral pyre Come now, bite through these wires I'm a waking hell and the gods grow tired Reset my patient fire That's along both lines of a pathway higher Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org I guess it goes to show, does it not That we've no idea what we've got Until we lose it C'est pas la même chose. [01:34:43] Speaker A: Sleep Token ! [01:34:44] Speaker C: Ah bah voilà, la petite pièce pour dormir ! [01:34:47] Speaker A: Non mais incroyable, Sleep Token, alors moi je ne suis pas fan, je le répète, c'est pas grave, mais ça cartonne, ça cartonne pour Sleep Token qui font une tournée, le merch se vend, comme je le disais en rentaine, il y a des queues des fois de 3h, 4h, parce que les gens disent tant qu'il y a du merch... [01:35:02] Speaker C: C'est des queues énormes quoi ! [01:35:03] Speaker A: Moi j'adore, mais bon après chacun son truc. 3-4 heures pour aller acheter des trucs et tant qu'il y a du merch, les fans refont un tour et en retournent acheter. C'est-à-dire que le groupe, c'est un rôle, c'est un travail qu'ils se sont donné. Les fans sont hyper impliqués et c'est un truc de malade. Et les concerts sont archi blindés, évidemment. [01:35:26] Speaker C: J'invite tous les gens à aller acheter du merch des groupes dont ils sont fans. Sauf Babymetal qui vend des hoodies à 90 euros, où là je trouve que c'est un petit peu abusé quand même. [01:35:35] Speaker A: On va pas se mentir. On va pas repartir sur Tool aussi alors. [01:35:39] Speaker C: Ah bah en Tool c'est encore différent. Faut que tu précommandes ton truc et sinon t'as pas le droit de rentrer dans la salle. [01:35:44] Speaker B: Quoi, Tool ? [01:35:45] Speaker A: Ah c'est compliqué. [01:35:48] Speaker D: J'ai failli balancer Sober. [01:35:49] Speaker A: Ah on adore Tool, le sujet n'est pas là, c'est juste qu'ils abusent en termes de tarifs, on est 75 euros quand t'es dans les bannes. [01:35:58] Speaker D: En même temps l'autre maintenant il a des vignes, il vend du vin. [01:36:01] Speaker C: Enfin il le vend pas justement, je crois que c'est ça le problème. [01:36:03] Speaker D: Il faut le commander. [01:36:06] Speaker A: Pour payer les dettes. Mais t'as pensé quoi de Sleep Token parce que toi tu m'as dit que c'était pas un groupe que tu connais. [01:36:13] Speaker D: Non parce que c'est vrai que comme je te disais je raccroche un peu les wagons sur cette scène là et il y a plein de trucs que je découvre tout le temps dont Sleep Token. Moi je suis pas le truc, même à l'époque, tous les groupes qui avaient des grosses parties mélodiques au niveau du chant, c'est pas un truc qui me parlait moins. J'ai jamais été trop dans... J'allais voir ces trucs extrêmes là pour avoir vraiment... Je t'ai dit, j'étais fan de Grindcore, ce genre de truc et... Tu vois, quand on parlait de Sum 41 ou Linkin Park ou ce genre de truc, c'est vrai que moi, les grandes parties mélo, à part Fear Factory, Fear Factory, j'ai vraiment kiffé les grandes parties mélodiques. Mais où est-ce que peut faire Patton... Non, c'est pas vrai, j'déconne en fait. J'aime bien les parties mélodiques, mais il faut que ce soit fait... Avec du goût, quoi ! [01:36:56] Speaker C: On y revient toujours, au final ! [01:36:58] Speaker D: Le goût est subjectif ! [01:37:00] Speaker C: Le premier de Fear Factory... [01:37:04] Speaker D: Après, je reconnais... C'est border as fuck, comme on dit. C'est très, très border. Il y a des moments où tu. [01:37:09] Speaker C: Te dis... Ça pique, là. Alors, pour Fear Factory, j'ai ma petite théorie. C'est bien que ça soit sorti à une époque où chanter faux, ça passait. [01:37:19] Speaker D: Il y avait de l'auto-thune, c'est-à-dire que c'était des récurseurs presque. [01:37:25] Speaker C: Je sais pas si c'est vraiment de l'auto-thune ou si... [01:37:27] Speaker D: Il est passé dans une espèce de flangeur. [01:37:28] Speaker C: Ouais c'est ça, je pense que c'est un truc qui cache la misère, mais ça thune pas. Mais ça fait un style quoi, du coup ça passe. [01:37:36] Speaker D: Je sais pas si vous avez écouté le side-project de l'époque qui était incroyable, qui était Nile Bomb. [01:37:40] Speaker A: Ah oui, Nightbomb, oui. [01:37:43] Speaker D: Je connais pas. [01:37:44] Speaker A: Tu connais Nightbomb ? [01:37:45] Speaker C: Non. [01:37:46] Speaker D: C'est magnifique. C'est avec membres de Sepultura, Fear Factory, je rappelle quelques choses d'autres. [01:37:52] Speaker A: C'était vraiment au tout début ça aussi, c'est très vieux. [01:37:55] Speaker D: Extrême violence, vraiment incroyable. [01:37:59] Speaker A: C'est un bon vieux son, mais ça c'est un truc que tu connais déjà. [01:38:01] Speaker D: Non mais ça m'a sorti qu'un album. [01:38:04] Speaker C: Et un live. [01:38:05] Speaker D: Avec une pochette ultra choquante. Qu'on retrouvait que dans les groupes de grindcore de l'époque justement. [01:38:10] Speaker A: Ah les belles pochettes de grindcore. [01:38:12] Speaker D: Les pochettes de grindcore qui font mal. [01:38:16] Speaker A: Tout à l'heure, on parle de rock, forcément de métal, c'est le principe de l'émission, mais je me posais une question aussi, comme tu dis que t'es calé en électro et que t'adores l'électro, c'est pas un petit peu comme le métal aussi, on met un petit peu l'électro de côté, il y a peut-être plus de magazines, mais à la télé c'est pareil, l'électro n'a pas forcément sa place. [01:38:32] Speaker D: Ah non, je ne suis pas d'accord. L'électro a fait sa grande place. C'est-à-dire que maintenant, tu le sais quand tu l'entends dans la variété. Moi, je trouve que j'avais reposté il n'y a pas longtemps sur mes réseaux une interview rigolote de Laurent Garnier qui disait qu'à l'époque, il luttait justement. Il était comme moi, il gueulait, il disait. C'est insupportable que dans les ministères de la culture, ils ne reconnaissent pas un certain genre musical. À l'époque, eux, c'était la techno. Ils disaient mais on va faire des musiques de film et on va vous le mettre profond. Ils parlaient vraiment comme ça. Vous allez être bien, vous la bouffez la techno, vous n'aurez pas le choix. Ça marche partout ailleurs, sauf en France. Ils gueulaient parce que c'était un mec qui voyageait beaucoup et qui faisait le DJ déjà. C'était un précurseur. Et je trouve qu'il y a Non, l'électro, je trouve que c'est largement... Regarde Daft Punk, enfin tu vois, s'il y a bien un truc qui marche de la musique française en dehors de la France, c'est l'électro. [01:39:24] Speaker C: La French Touch ! [01:39:25] Speaker D: La French Touch. [01:39:26] Speaker A: C'est vrai, non, d'accord, j'avoue, mais... Et. [01:39:27] Speaker D: Ça continue, t'as encore des gars qui... [01:39:29] Speaker A: C'est vrai, je pensais plus aux trucs plus roots d'électro. [01:39:33] Speaker C: Après, c'est le style du... Et il. [01:39:34] Speaker D: Y a une énorme scène underground et il y a beaucoup de soirées à Paris, de trucs... Il y a une belle scène en vrai, en France. Voilà, ouais, c'est mon avis. [01:39:43] Speaker A: Après est-ce que c'est des... comme le métal, le métal a une certaine image, on va pas se mentir, il y a plein de gens qui pensent qu'on est des violents, que tu vois comme la techno c'est des drogués, enfin tu vois ce que je veux dire... [01:39:54] Speaker C: Après ça, ça c'est vrai ! Tous les clichés sont vrais. [01:39:59] Speaker D: De toute façon, tous les clichés sont vrais. [01:40:00] Speaker C: Il y a toujours une base. [01:40:01] Speaker D: Tous les clichés sont vrais. Ouais, effectivement, tu vas à WellFed, tu ne vas pas voir que du bon, c'est normal. [01:40:08] Speaker C: Surtout si tu vas dans un pit, tu vas forcément voir des mecs qui foutent des châtaignes. [01:40:11] Speaker D: Ouais, mais c'est magnifique les pits. Les mecs se font des câlins, ils se rattrapent avec les filles et tout. Enfin, il y a un vrai truc. Et puis maintenant, il y a une éthique aussi sur les pits qui n'avait pas dans les 90s. [01:40:20] Speaker A: Non, carrément, c'est ce qu'on fait souvent. [01:40:23] Speaker D: Non, les pits, il faut y aller. Il faut y aller. C'est magnifique. C'est de l'amour. [01:40:28] Speaker C: C'est de l'amour qui fait mal, mais c'est de l'amour. [01:40:32] Speaker D: Non mais une fois que t'as osé le truc, tu te rends compte que c'est finalement... Ah bah oui ! Y'a un code hein ! [01:40:38] Speaker C: C'est toujours pareil, on va pas se mentir, un pit quand c'est cool, il peut y avoir une super bonne ambiance, après y'a toujours 2-3 connards qui... Y'a 2-3 connards ! [01:40:45] Speaker D: Mais généralement ça s'autogère, c'est ça que je trouve bon. C'est pour ça que je parle de famille et de communauté, ça s'autogère. Si jamais y'a un connard qui va trop loin dans ces trucs-là, généralement il se fait sortir, et c'est souvent le groupe d'ailleurs qui réagit quand il voit ça. Tu vois beaucoup ça dans le métal et beaucoup ça dans le rock, ce que tu vois beaucoup moins dans le rap. Et j'adore le rap, je suis un grand consommateur de rap aussi, mais il n'y a pas cette culture de faire attention aux gens qui moshpit, qui sautent partout et tout. Quand tu es sur la scène, tu les vois en fait. Et il faut pouvoir le dire, il faut pouvoir arrêter un concert et dire voilà, putain, c'est ingérable. Ou si tu vois une sécu qui fait de la merde, il faut pouvoir le dire aussi. C'est ça que je trouve beau pour me répéter. Dans le métal, je me sens safe, moi, dans un concert de métal. Je me suis toujours senti safe depuis, je sais pas, j'ai fait des concerts depuis que j'ai l'âge de 14 ans ou 13 ans. J'allais déjà à des concerts assez extrêmes. J'avais très peur, je me disais, je vais me faire défoncer. [01:41:38] Speaker A: Moi, j'avais peur aussi. On a passé Pantera, je me souviens d'un zénith de Pantera, je raconte tout le temps cette histoire. Mais dans le public, en attendant dehors, il y avait des mecs qui étaient bien bourrés, qui visaient 2m10. J'étais tout petit, je faisais « Oh là là, on va se faire défoncer les gars ! [01:41:52] Speaker D: » Mais les probabilités seront que ces gars-là, ils te ramassent en fait, si jamais t'as un problème. Souvent, ils font peur, mais c'est souvent des gros gentils. Et voilà, c'est ça qui est dommage de ne pas montrer un peu plus dans les médias. Mais encore une fois, les médias ne font pas l'effort de ce truc-là. Mais comme ce que disait très justement votre invité la dernière fois, les mecs de Gojira, par exemple, c'est des gendres idéales, tu vois ? Ils sont un truc de... Ils ont un truc sur l'écologie, ils ont un truc sur l'éthique. [01:42:18] Speaker A: Il y a beaucoup de textes dans le métal, effectivement, sur la santé mentale, mais aussi sur l'écologie, les trucs très importants dont il faut parler. [01:42:26] Speaker D: Sur le suicide, sur les problèmes de suicide, sur les problèmes de... On en parle dans le métal en fait, on en parle dans ces musiques-là. On va aller toucher des sujets qui ne sont tout à fait pas abordés. dans la variété qui vont s'arrêter au petit mal de cœur de ta meuf qui t'a largué et puis ça s'arrête là. Ton mec qui va t'a largué. C'est complètement voilà. Je trouve ça plus profond finalement d'aller voir des trucs de métal qui en apparence ont l'air complètement débiles. pour des gens pas adeptes, tu vois. Mais bon, encore une fois, c'est comment on éduque les gens à ça ? Il est là le problème. C'est qu'il faut pouvoir, comme tu disais tout à l'heure, quotidien, on fait passer que deux minutes et demie d'un invité et quand il lui pose une question, c'est une question de merde. Donc comment tu veux éduquer les gens ? Il faut savoir d'où ils viennent, ce qu'ils font et pourquoi ils le font et poser les bonnes questions. [01:43:12] Speaker C: Et puis je pense aussi à un truc de culture du son. Je pense qu'il faut... Il faut que les gens commencent à s'habituer aussi à entendre. Parce que c'est vrai que la première réaction quand on ne connaît pas une musique, c'est de trouver que tout est pareil, que ça crie, que machin. C'est vrai que aux États-Unis, ils n'ont pas ce problème parce qu'ils ont une culture rock qui est énorme. Et qui concerne. En Allemagne aussi. Et aux États-Unis, ce n'est pas rare d'aller dans ne serait-ce qu'un fast food ou un Walmart ou un truc comme ça, et d'entendre du Avenged Sevenfold ou des gros trucs de métal, du limp, tout ça, ça passe complètement mainstream. Et c'est vrai qu'en France, il n'y a pas la culture de ça. Moi, je sais que j'ai des amis qui mettaient la radio, qui mettaient Restless dans leur boutique et qui disaient, nous, sur Restless, pour ceux qui ne savent pas, on a une radio en ligne. En ce moment, elle est un petit peu en pause, mais ça diffuse toujours. Sur les applis, vous pouvez encore l'écouter et on passe tous les rock, c'est-à-dire en journée, vous pouvez avoir des trucs qui crient comme des trucs folk, machin. Et mes potes me disaient, moi, j'aime bien écouter parce que c'est varié tout ça, mais c'est vrai que quand il y a des clients, c'est toujours un petit peu, on ne sait pas trop quoi. [01:44:25] Speaker A: Tu peux avoir un truc très doux derrière, ça peut être très violent. [01:44:29] Speaker C: C'est vrai que je pense qu'en France, les gens ont peur parce qu'il y a aussi on les a pas habitués, je pense qu'il faudrait les réhabituer un peu. [01:44:38] Speaker D: C'est un manque d'éducation, vachement. Un manque d'éducation, pas parce que j'en sois con encore une fois, c'est parce qu'on leur propose pas de s'informer sur le sujet, en fait. Moi, quand j'ai fait l'émission Écose, quand j'ai pondu le concept de l'émission à la base, il a changé un peu le concept, mais au départ, on a fait les trois ou quatre premières émissions, même cinq, où j'avais un talk, où j'avais tous les groupes qui étaient ensemble autour d'une table ronde. Il y avait une discussion d'où il venait avec Jenny qui posait les questions et qui animait le truc en disant d'où tu viens, t'as commencé comment, ça s'est passé comment pour toi et tout ça machin. Mon but derrière tout ça, c'était d'éduquer les gens à ce métier en fait. Parce que les gens consomment de la musique aujourd'hui. sans connaître vraiment le coup, sans connaître vraiment la manière, sans connaître les problèmes, sans connaître... On est beaucoup plus éduqué sur la bouffe aujourd'hui, on est beaucoup plus éduqué sur le sport ou ce genre de trucs, mais sur la musique, et en particulier la musique punk ou la musique rock ou ces trucs-là, il y a juste... vaguement en France, une espèce de vision du truc qui restait la même depuis les années 60. Mon but, c'était de faire ça dans l'émission et on est venu gentiment me dire, quand il y a eu un type qui a changé un peu chez Arte, il y a eu un truc et il m'a dit il faut changer le concept de l'émission, c'est chiant la table ronde. Et je me suis dit tiens, c'est dommage, c'était le seul endroit où on prenait le temps, ça a duré une heure, c'est vrai que c'était long, mais on prenait le temps d'expliquer. On prenait le temps d'expliquer d'où ces gens venaient, que tu venais de voir se rouler par terre sur la scène. Mais on me l'a flingué très très vite. Donc maintenant on refait l'émission, on est super content du nouveau format, on fait aussi des super trucs, on continue à les faire, c'est vraiment cool. Mais je me rends compte que ça devient compliqué de prendre le temps. ça prend du temps, en fait, de prendre des infos. Ce n'est pas juste sur les réseaux que tu peux tout comprendre. [01:46:31] Speaker C: Ce n'est pas des trucs qui durent 30 secondes, du format conveni, du format... [01:46:36] Speaker D: Tu vois, il y a des trucs qui sont vite... C'est du fast-food, tout ça. Ça ne te nourrit pas, en fait. Moi, c'était un peu mon fantasme quand on m'a demandé le concept de l'émission, de dire... on va donner la parole aux musiciens, ce qui ne se fait jamais, comme tu l'expliquais tout à l'heure en quotidien, qui est un exemple incroyable que je ne connaissais pas. C'est l'anecdote du mec de Ghost qui enlève son masque, qui est une exclusivité mondiale et tout le bordel, et l'autre qui lui demande s'il aime la cuisine. Et c'est affligeant. C'est affligeant de traiter les musiciens comme ça. C'est complètement affligeant. [01:47:07] Speaker C: Et nous, on se rend compte que là, dans cette émission, justement, on reçoit plein de professionnels de la musique de tout aspect, des musiciens, des gens de labels, des gens... des tourneurs, des passionnés de musique. Et c'est un peu le but de ce qu'on voulait faire, c'est montrer le panel de gens qui évoluent dans cette musique et à quel point il y a des choses intéressantes à entendre. [01:47:27] Speaker A: Et de laisser le temps de parler. [01:47:29] Speaker C: Et voilà, de prendre le temps. [01:47:30] Speaker D: On m'a dit que c'était jusqu'à 22 heures. [01:47:34] Speaker C: Si on continue à parler autant, ça va dépasser. Mais ce que je veux dire, c'est qu'on a énormément de retours de gens qui nous disent que c'est hyper intéressant ce qu'ils peuvent entendre justement sur Comment a évolué l'industrie musicale ? Qu'est-ce qu'il faut faire aujourd'hui ? Ces choses-là, les gens nous disent c'est hyper intéressant. On entend ça nulle part ailleurs. Et ce que tu dis, c'est contre-intuitif. Pour des gens qui ont un aspect marketing, c'est sûr que ça ne va pas. Mais pour les gens qui sont passionnés, et je pense que c'est en exposant la passion qu'on crée la passion aussi. [01:48:17] Speaker D: Exactement. Voilà, et ça prend toujours un peu plus de temps. Mais je trouve que la lutte, elle est intéressante. La lutte de vouloir faire passer cette information, elle est intéressante. Je pense qu'il ne faut pas lâcher. Je pense qu'il faut vraiment justement J'ai pas lâché pour autant, tu vois, quand on m'a flingué un petit peu ce côté-là du concept de l'émission, j'ai eu envie de dire ok, il va falloir que je me creuse la tête pour continuer à faire le truc. Donc ce qu'on fait, on passe les lives et dans les lives, il y a des bouts d'interviews en fait, ce qui fait que les gens consomment pas juste le live, ils sont obligés de se prendre un petit bout d'informations qui est attaché à l'artiste, ce genre de trucs. [01:48:49] Speaker C: Et puis t'as quand même tout l'aspect de découverte, moi c'est ça que je trouve génial dans cette émission, c'est l'aspect découverte, on voit des trucs qu'on verrait nulle part ailleurs.

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