Episode Transcript
[00:00:17] Speaker A: Attends, attends. Dites-nous si c'est bon.
[00:00:19] Speaker B: Est-ce que vous entendez le son correctement ?
[00:00:21] Speaker A: Est-ce que c'est bon cette fois ? Ce bruit dit Windows 10, eh oui.
Alors, c'est bon, c'est bon. Bon, bah Pierre, tu sais ce qu'il nous reste à faire.
[00:00:30] Speaker C: BANG ! BANG !
[00:00:37] Speaker A: Ah, on sent la frustration !
[00:00:39] Speaker B: Ah, je suis énervé ! Bah moi aussi ! Bah oui, je veux bien l'entendre !
[00:00:43] Speaker A: C'était pas la semaine de la technologie !
[00:00:46] Speaker B: Electronics !
[00:00:48] Speaker A: J'ai passé ma semaine à réparer des trucs et ça ne marche toujours pas, donc voilà, désolé !
[00:00:53] Speaker B: Bonjour, bienvenue à toutes et à tous, j'espère que vous allez bien, j'espère que votre week-end s'est bien passé, que vous vous êtes amusés, que vous avez vu des concerts de folie et j'en suis persuadé ! J'espère en tout cas que votre semaine aussi n'a pas été la plus désagréable.
Globalement, quand on prend un peu la température auprès de toutes les personnes qu'on connaît, ça a été une semaine à chier pour tout le monde, de la merde, de la chiasse.
[00:01:13] Speaker A: Qui a passé une semaine à chier ?
[00:01:14] Speaker B: Moi ! Donc il fallait bien que ça se termine comme ça en beauté, une espèce de fanfare générale.
[00:01:23] Speaker A: Un peu comme une fistule qui explose.
[00:01:26] Speaker B: Ah quel horreur mon dieu.
Cette espèce de mauvais moment. Ou alors, non on va s'arrêter là. Ben, bonjour, bonsoir.
[00:01:33] Speaker A: Bonsoir Pierre.
[00:01:34] Speaker B: Voilà, c'est quand même le début de l'édition.
[00:01:35] Speaker A: Comment vas-tu, super belle journée.
[00:01:37] Speaker B: Alors moi j'ai beaucoup de choses à raconter, on va essayer de rattraper le retard, je vais faire un résumé très rapide.
Mets des mots clés. The Rapture a chié, Vide, Prise de sang, Connasse, Vieille, Direct sur WeFM, Homophobie.
[00:01:53] Speaker A: Homophobie t'as oublié avec prise de sang.
[00:01:54] Speaker B: Ah oui homophobie c'est vrai aussi.
Lady Gaga, incroyable meilleur concert de toute ma vie, je pense que c'est la meilleure et uniquement la meilleure.
[00:02:01] Speaker A: Ah tu m'avais dit que Starmania c'était quand même aussi dans le top.
[00:02:04] Speaker C: C'est équivalent.
[00:02:05] Speaker A: Parce qu'on était ensemble tu m'as dit.
[00:02:06] Speaker B: Bah c'est toi qui avais fait la différence.
[00:02:10] Speaker A: Et dit Gaga, tu fais pas le poids. Dans tous les sens du terme.
[00:02:13] Speaker B: Valise volée et fatigue extrême. Je pense que c'est un résumé très très rapide.
Les gens généralement ont envie que je raconte toutes les histoires, ça va de soi.
[00:02:23] Speaker A: N'oubliez pas, il y a un live TikTok demain soir.
[00:02:26] Speaker B: Demain soir, il sera bien.
[00:02:27] Speaker A: Demain soir, live TikTok, et là vous allez tout savoir. Et vous pouvez poser toutes les questions.
[00:02:32] Speaker B: Je vais même râler au niveau de la police, autant dire que vous allez pouvoir vous redélecter.
[00:02:36] Speaker A: Tout du doute, tout du doute.
[00:02:38] Speaker C: Oui, oui, oui !
[00:02:39] Speaker A: Attention les pistolets !
[00:02:41] Speaker B: Attention la RATP aussi !
[00:02:42] Speaker A: Oh là là !
[00:02:44] Speaker B: Mais voilà, ça a été une semaine extrêmement remblie, mais très très fatiguante. Enfin, pas que la semaine soit fatiguante, mais je crois qu'il n'y a plus de réserve de sommeil.
[00:02:53] Speaker A: Déjà, avec le rythme que tu as en ce moment, sortir le soir, c'est déjà ambitieux.
[00:02:58] Speaker C: Ouais.
[00:02:59] Speaker A: Et là t'es sorti 3 soirs ?
[00:03:01] Speaker B: Je suis sorti 3 soirs, alors Lady Gaga ça s'est bien passé parce que je suis arrivé vraiment, c'était lundi je crois.
[00:03:06] Speaker A: Oui enfin t'es quand même rentré à 4h du mat' ou un truc comme ça ?
[00:03:10] Speaker B: C'était mardi. Tu es allé mardi et t'es rentré.
[00:03:13] Speaker A: À 4h du mat' ?
[00:03:14] Speaker B: Non je me suis endormi à 4h du mat'.
[00:03:16] Speaker A: Oui bon bah t'es rentré à 3h30.
[00:03:18] Speaker B: C'est incroyable quand tu veux manger dans un restaurant après un concert à Bercy, les gens sont lents et ils sont moches et ils sont sales.
Si je le tiens à le dire dans les bistros à côté.
[00:03:29] Speaker A: Quelle idée d'aller là-bas !
[00:03:31] Speaker B: Et pourtant, ça coûte 40 euros le plat !
[00:03:33] Speaker A: Bah oui, c'est bien pour ça que je dis quelle idée d'aller là-bas !
[00:03:36] Speaker B: Parce qu'il fallait faire vite !
[00:03:37] Speaker A: Ah bah du coup, ça n'a pas marché !
[00:03:39] Speaker B: Bah non, ça n'a pas marché parce qu'ailleurs, c'était fermé !
[00:03:41] Speaker A: Eh bah voilà !
[00:03:43] Speaker B: On aurait dû manger dans un fast-food !
[00:03:45] Speaker A: La bourgeoisie là ! On va à l'embrasserie !
Y'a pas un p'tit bouillon ? Y'a pas un p'tit bouillon dans l'coin ?
[00:03:53] Speaker B: Ah bah un bouillon ça aurait été parfait !
[00:03:54] Speaker A: Ah j'adore un bouillon parce qu'il y a un p'tit oeuf mayo !
[00:03:56] Speaker B: Enfin si ça tenait qu'à moi j'aurais pas mangé !
[00:03:58] Speaker A: Oh un p'tit oeuf mayo !
[00:03:59] Speaker B: Mais mon collègue avait très faim !
[00:04:01] Speaker A: Mais ouais vraiment un petit oeuf mayo ! Les traditions françaises !
[00:04:05] Speaker B: D'ailleurs on m'a envoyé... On te connaît hein ! Non mais y'a un festival... Cette semaine y'a eu le festival de l'oeuf mayo !
[00:04:10] Speaker A: Pour sauver...
[00:04:10] Speaker B: Pour sauver l'oeuf mayo !
[00:04:12] Speaker A: Mais je te jure ! Eh ça va on vous dérange ?
[00:04:14] Speaker B: Tête d'orange !
[00:04:15] Speaker A: Tu te l'as plu chez toute la mange ? Ah bah on vient de me faire un double doigt ! Génial !
[00:04:20] Speaker B: J'adore.
[00:04:21] Speaker A: Ben toi oui, ben moi moins.
[00:04:24] Speaker B: Attends, faut que je te montre, pas le double doigt, parce que c'est très bien de faire ça en direct. Mais non, mais on a dit qu'on allait gagner du temps ! On a dit qu'on rattrape, bah oui ! T'es chiant ! Moi j'en ai assez, il va falloir qu'on se sépare, tu comprends ça ?
[00:04:35] Speaker A: Ah bah ça j'avais bien compris.
[00:04:37] Speaker B: Parce que le petit, le petit il est complètement traumatisé !
[00:04:39] Speaker A: Oui bah hier le petit je l'ai emmené, je l'ai emmené et j'ai vu des étoiles dans ses yeux.
[00:04:43] Speaker B: Ah oui, c'est passé quoi hier ? C'est ça qui te dérange ? Ah oui, c'est passé quoi hier ?
[00:04:45] Speaker A: Bah hier on est allé au concert de Rallye de Saint-Saëns ça.
[00:04:47] Speaker B: Ah c'est vrai, c'est vrai. Et est-ce que c'était bien ?
[00:04:50] Speaker A: Ah bah, moi j'ai bien aimé.
[00:04:53] Speaker C: Ah.
[00:04:54] Speaker B: Bah je t'ai entendu chanter, je t'ai vu bouger, je t'ai vu donner des coups de poing à la personne qui t'assiste devant nous.
[00:04:59] Speaker A: Non ça c'est faux.
[00:05:00] Speaker B: Bah oui c'est faux évidemment, pourquoi t'aurais fait ça ?
[00:05:03] Speaker A: Non il était trop occupé à s'allaiter.
Non très très bon concert, très bon show.
Son très bon, lumière très bonne, séno très cool, performance artistique très bonne, mise en scène bonne, vraiment, je n'ai rien à redire sur ce concert.
[00:05:27] Speaker B: C'était parfait, le son était vraiment incroyable. Et puis alors, le public aussi. Bon, il faut bien dire que le public était complètement hystérique. C'était la guerre, mais la grande guerre. Les gens se battaient, il y avait des amas de personnes.
[00:05:40] Speaker A: Il y a un moment, la foule s'est écartée, tu t'es penché pour regarder.
Et tu m'as fait « Ah, Marcel est mort ». Parce que Marcel, il est jeune, lui, il va dans la fosse.
[00:05:50] Speaker B: Déjà, on est resté debout, c'était déjà pas mal.
[00:05:58] Speaker A: Hein ? Quoi ? Ah d'accord, pardon, j'ai vu « Vous avez 30 minutes » écrit en énorme, je me suis inquiété.
Qu'est-ce que je voulais dire ?
[00:06:07] Speaker B: On a rencontré plein de bangers. Merci infiniment à toutes ces personnes qui sont venues nous dire des mots si gentils. Je ne vais pas ressortir les prénoms parce que vous me les avez donnés. Évidemment, j'ai tout oublié. Flavien, je crois qu'il y avait un Flavien, Florian.
[00:06:20] Speaker A: Il y avait aussi cette personne qui ne connaissait pas le nom de l'émission.
[00:06:23] Speaker B: Oui, c'est normal parce qu'il n'en a vu que deux, mais c'était une personne qui travaillait sur le concert.
Mais non, mais voilà, toujours est-il que tous les mots ont été gentils. Il y a même des gens qui ont envoyé des bangers, qui ont fait des photos de nous depuis la fosse et qui nous ont envoyé « Je vous ai vu ! » Spooky ! Et alors, il y a des petites vidéos où on fait des gestes dans tous les sens. On n'a pas l'air...
[00:06:45] Speaker A: Le moment où on a fait cette petite danse sur... Je me disais bien que les gens doivent regarder étrangement.
[00:06:50] Speaker B: Ça s'est vu depuis en bas, il y en a un même qui est au tout premier rang, accroché à la barrière, qui nous ont filmé en disant qu'on ne pouvait pas se déplacer parce qu'on était trop bien placés. Désolé pour les prénoms et les pseudos, je ne les redonne pas, mais merci infiniment, ça ne m'a fait beaucoup rien et vous êtes vraiment tous adorables. Merci aux personnes qui, dès le début, ont voulu nous aider en faisant des subs et en se prenant un abonnement à notre chaîne Twitch via leur abonnement Amazon Prime. Voilà, tout simplement.
[00:07:16] Speaker A: Un jour, il va falloir que je t'apprenne les mots.
[00:07:19] Speaker B: Ouais mais c'est pas grave, c'est bien que je me trompe, ça fait rire les gens, ils disent que c'est vraiment une vieille merde.
[00:07:23] Speaker A: Ah non mais d'accord, c'est génial.
[00:07:26] Speaker B: À la bouse, à la caca boudin !
[00:07:28] Speaker A: Non mais quoi dire... Non c'était parfait.
[00:07:32] Speaker B: Le concert était parfait.
[00:07:32] Speaker A: Très bon concert.
Ah ouais c'est ça, ça a duré quand même, ils ont joué pendant une heure et demie, j'ai pas vu le temps passer.
[00:07:39] Speaker B: Ah ouais moi non plus j'ai pas vu le temps passer.
[00:07:40] Speaker A: Après l'avantage c'est qu'ils ont que des singles.
Et ils font une heure et demie, c'est que des singles.
[00:07:46] Speaker B: Et puis le public chante, c'est-à-dire que l'exprès qu'on a mis sur notre Instagram, c'est-à-dire qu'on entend que ça hurle à fond, mais de partout, et tout en haut, de là où l'Olympiage jusqu'en bas. Même dans les toilettes, les gens chantaient.
[00:07:56] Speaker A: Ah bah, ça m'étonne pas.
[00:07:58] Speaker B: Moi, je peux dire que j'ai rencontré aussi des bangers aux toilettes.
[00:08:02] Speaker A: On n'a pas envie de tout savoir, Pierre.
[00:08:04] Speaker B: Ça ne s'est rien passé, je suis parti vite.
[00:08:07] Speaker A: Et on peut dire qu'on a parlé avec eux et qu'ils vont sûrement revenir dans l'émission très prochainement. Le 14 décembre.
[00:08:20] Speaker B: Le 14 décembre ils seront là pour répondre à nos questions, pour parler de ce nouvel album et bien évidemment de la suite parce qu'il y a de belles choses qui sont en train de se préparer, j'en suis persuadé, on va leur tirer les verres du nez ! Voilà tout simplement.
[00:08:30] Speaker A: Ils vont nous remercier.
[00:08:32] Speaker B: Mais non, on est très content de les recevoir, c'est toujours un plaisir.
Et j'en suis sûr que vous aussi, vous allez être très heureuse et heureux. Du coup, on va y aller. On va passer un petit clip de Rise of the North Star pour mettre bien sûr l'ambiance. Et juste après, ce sera Gladys qui va arriver avec les news.
[00:08:46] Speaker A: Oh bah, ça va faire mal.
[00:08:47] Speaker B: Vous l'avez déjà vue faire un petit coucou. Qu'est-ce qu'elle fait ? Oh la la, l'entrement des loups.
Ouh, elle enlève le haut. Vous n'êtes pas prêts. Vous n'êtes pas prêts. Oh la la. On y va parce que c'est long.
[00:08:57] Speaker A: Oui, oui.
[00:08:57] Speaker B: C'est parti.
[00:09:21] Speaker C: C'est parti pour le tournage !
Vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez, vous devriez Je t'abandonne !
Haha ! Oui, oui ! In the end, you know nothing about this ! As long as you haven't walked the streets !
C'est la fin de cette vidéo.
Oh, c'est génial ! Oh, c'est génial ! Oh, c'est génial !
[00:14:45] Speaker B: Pardon, excusez-moi.
[00:14:48] Speaker A: Une autre surprise, c'est que ça n'a pas fait bing bing.
[00:14:53] Speaker B: Ah bah c'est pour ça que j'étais dans une sieste profonde avec un son délicat, un petit poésie comme ça.
[00:15:00] Speaker A: En plus, ce qui est bien avec Converge, c'est que les morceaux sont tellement longs qu'on a vraiment le temps de dormir.
[00:15:05] Speaker B: Bah oui, mais moi j'ai eu le temps de me contourner les tétons et puis d'être très détendu et de pouvoir me reposer. C'est une technique que m'a appris mon psychiatre, Laurent Carilla, bonjour.
Mais c'est pas lui qui me le fait, je suis rassuré.
Je préfère quand même préciser.
[00:15:20] Speaker A: J'espère bien.
[00:15:22] Speaker B: Bon, Converge, Converge avec Love is not enough, c'est ce qu'on vient de regarder, de découvrir un nouveau Converge. Converge ?
[00:15:29] Speaker A: Voilà.
Pas de grande surprise, une petite évolution au niveau du chant, mais... Somme toute légère.
[00:15:37] Speaker B: On peut dire c'est quoi, il y.
[00:15:38] Speaker A: A du nouveau ?
[00:15:38] Speaker B: C'est quoi, qu'est-ce qui se passe ?
[00:15:39] Speaker A: Il aboie un petit peu moins. Il a un cri qui a un peu changé.
Bon après ça reste converge, il n'y a pas de... Ouais ça va, je.
[00:15:46] Speaker B: Trouve ça quand même assez facilement écoutable entre guillemets, ou alors c'est mon oreille s'habituer.
[00:15:50] Speaker A: Ça fait à peu près 10... C'était quoi ? C'était 10-15 ans qu'ils ont commencé à faire des titres quand même un peu plus... Oui, subtils.
Je dirais pas ça, mais un petit peu moins déchiré quoi.
Titre qui est là pour annoncer l'arrivée d'un album qui dernièrement sort en décembre je crois, si je ne m'abuse.
[00:16:16] Speaker B: Oh d'accord, c'est Rapido. Très bien.
[00:16:19] Speaker A: Ils n'ont pas le temps.
[00:16:19] Speaker B: C'est aussi rapide que dans la chanson. On envoie le bousin et tout simplement on se fait plaisir.
[00:16:25] Speaker A: Ça va vite parce qu'ils font tout. C'est le guitariste qui enregistre, c'est le chanteur qui fait les visuels.
[00:16:30] Speaker B: Ils sont lones, c'est DIY à fond ?
[00:16:31] Speaker A: Oui, DIY.
[00:16:33] Speaker C: Aïe, aïe, aïe.
[00:16:34] Speaker B: Ils sont à Hawaï ? C'est où le secret de Hawaï ? C'est où le volcan de Hawaï ?
[00:16:39] Speaker A: C'est génial.
[00:16:42] Speaker B: Je parlais de contournage de tétons et du coup ça me fait penser à quelque chose parce que là, il est quand même l'heure de...
[00:16:47] Speaker A: Tu parles de la vignette de la semaine dernière ?
[00:16:49] Speaker B: Bah oui, la vignette de la semaine dernière, ça annonce quoi ?
[00:16:53] Speaker A: Ah bah ?
[00:16:54] Speaker B: Que...
[00:16:54] Speaker C: C'EST L'HEURE DU FLASHBACK NEWS !
[00:17:01] Speaker D: Avec des tétons non apparents.
[00:17:06] Speaker B: Ça c'est une mauvaise nouvelle pour certains fans qui ont fait exploser les chiffres la semaine dernière.
Mais par contre vous allez pouvoir le retrouver dans une soirée BDSM avec... Avec.
[00:17:17] Speaker A: Le chanteur de Scorpion.
[00:17:23] Speaker D: C'est parce que j'ai pas eu le temps de nicer mes cheveux, j'ai mis une casquette, c'est tout.
[00:17:27] Speaker B: Mais non mais t'es magnifique.
[00:17:29] Speaker D: Bon, j'aime bien la ref, j'aime bien la ref.
[00:17:32] Speaker B: Mais non, mais c'est tout nouveau là !
[00:17:34] Speaker D: On dirait pas cuir, cuir, cuir, moustache, ça dirait ça. Ça c'est plutôt toi ça.
[00:17:38] Speaker A: La moustache ou le cuir ?
[00:17:40] Speaker D: Cuir, moustache.
[00:17:41] Speaker E: Moi je leur dis la moustache, mais Halloween.
[00:17:43] Speaker B: Écoute, on n'a pas eu la chance de tout voir, mais... Ah ouais, mais oui, Halloween.
[00:17:48] Speaker A: Vous ne l'avez pas vu, Halloween, moi aussi.
[00:17:50] Speaker B: Oui, mais depuis elle a tout oublié. Elle m'a oublié ce qui s'est passé hier.
[00:17:54] Speaker D: C'est parce qu'elle avait l'air un peu plus blonde, c'est pour ça.
[00:17:57] Speaker B: Bonjour Amélie, pardon, t'as pas dit bonjour.
Enchantée messieurs-dames. C'est une punk, elle est là pour péter des gueules à Lucy, de toute façon elles sont toutes les deux là pour ça.
Alors que moi, je suis là pour avaler des sabres. Hier on m'a dit « j'adore quand tu dis que t'as la valeur de sabre ».
[00:18:13] Speaker F: C'est un concept ça.
[00:18:16] Speaker A: Arrêtez de flatter les gos de Pierre.
[00:18:19] Speaker B: Quand vous le voyez.
[00:18:20] Speaker A: Faut vraiment arrêter parce que c'est l'escalade.
[00:18:24] Speaker B: Bon, ma petite Gladys, que s'est-il passé dans les news métal ?
[00:18:27] Speaker D: On a une annonce, Evanescence x Spiritbox x Poppy attendue le 1er décembre. Un teaser officiel affiche une date, donc le 1er décembre. La rumeur enfle autour d'une tournée commune réunissant les trois. Pas de confirmation supplémentaire pour l'instant, mais tout pointe vers une grosse annonce qui pourrait rassembler trois des projets féminins les plus forts de la scène actuelle.
[00:18:47] Speaker B: Ouais, carrément, bien.
[00:18:48] Speaker A: Poppy qui va sortir un nouvel album en décembre.
[00:18:50] Speaker D: Tout à fait.
[00:18:51] Speaker B: Dont les deux singles t'ont déçu ?
[00:18:54] Speaker A: Surtout le premier, le deuxième, on en parlait la semaine dernière. N'hésitez pas à regarder l'épisode.
[00:19:00] Speaker B: Effectivement. Non mais ça serait une bonne annonce, c'est une jolie affiche quand même, non ? L'autre elle rit, tu sais quoi ? Qu'est-ce qu'il y a Méli ? Tu te moques ? Tu te moques parce qu'il y a Evanescence et qu'elle est vieille ?
[00:19:11] Speaker D: Non.
[00:19:11] Speaker B: Je te rappelle qu'elle est plus jeune que moi, donc j'aimerais bien que... Ça se voit pas.
[00:19:15] Speaker E: C'est ce que j'écoutais plus jeune, mais c'est plus ce que j'écoute.
[00:19:20] Speaker D: J'aime juste pas trop Spiritbox.
[00:19:24] Speaker B: Parce qu'elle fait peur, elle tire la gueule en plus.
[00:19:26] Speaker D: Non, je trouve qu'elle dégage rien de cool.
[00:19:30] Speaker A: Bon bah ça c'est dit ! Non non mais je suis assez d'accord. Je l'aimais bien au début, je trouve qu'elle a évolué dans un personnage qui n'est pas forcément très agréable.
[00:19:41] Speaker D: Moi je ne l'appréciais pas dès le début parce que quand elle a remplacé la chanteuse de... Alors je vais essayer de dire le nom.
[00:19:45] Speaker A: Arrested Bear Ones.
[00:19:46] Speaker B: Voilà.
[00:19:48] Speaker D: Et je la trouvais nettement moins bonne que la chanteuse initiale. Donc déjà de base, quand je l'ai vue débarquer j'ai fait...
Bon après elle a fait son projet du coup, je me trouvais qu'elle était mieux dans ce projet parce que c'était plus dans ses cordes, c'était moins compliqué.
[00:20:02] Speaker A: C'est très agréable tu vois.
[00:20:11] Speaker B: Les gens qui ont le podcast au-dessus ils verront pas mais tiens !
[00:20:14] Speaker A: Quatre doigts dans la soirée, génial !
[00:20:16] Speaker C: Deux de moi.
[00:20:18] Speaker A: Ah ouais ça ça m'entend plus.
[00:20:20] Speaker D: Ensuite on a Arkemi qui se sépare d'Alissa Whitegloze après 12 ans.
[00:20:27] Speaker B: Elle s'est devenue une hateuse Amélie. Ah ouais punaise, là on commence les news, c'est la violence ultime dès le début.
[00:20:36] Speaker A: En fait je crois que c'est elle qui a un pseudo qui met tous les commentaires.
[00:20:41] Speaker E: En fait, après chaque émission, je sors tout.
[00:20:45] Speaker B: Bon, du coup, le groupe a annoncé.
[00:20:50] Speaker D: Cette séparée de la chanteuse, mais par contre, il la remercie quand même pour le temps et la musique partagée. Ils parlent, eux, déjà d'une nouvelle heure. Et elle, de son côté, elle remercie les fans.
Et quelques heures après l'annonce seulement de son départ, elle a publié le premier single de son futur album solo intitulé The Room Where She Died.
Elle explique que cette chanson lui permet de s'exprimer d'une manière qu'elle n'avait pas pu explorer depuis plusieurs années.
Elle précise aussi avoir écrit elle-même le script du clip et promet un très bel album varié marquant l'ouverture d'un nouveau chapitre. Cette séparation marque la fin d'un chapitre majeur pour le groupe et le début.
[00:21:26] Speaker B: De deux futurs La séparation c'est elle qui voulait se barrer en fait.
[00:21:31] Speaker D: Bah visiblement puisqu'elle avait déjà à préparer.
[00:21:32] Speaker E: Un truc en soupçon.
[00:21:33] Speaker B: Après, je sais pas, il y avait.
[00:21:34] Speaker E: L'Air de dire aussi que ça se passait pas très bien entre elle et le groupe, voilà.
[00:21:40] Speaker B: Alors qu'ils se lèchent les bouliches, oui parfait, merci à toi, c'est formidable.
[00:21:45] Speaker A: Bah non mais ça c'est normal de dire quand tu te sépares, tu peux être correct, t'es pas obligé de dire.
[00:21:50] Speaker D: Tu peux ne pas faire comme Get The Shot qui a viré son chantier à la merde sans faire un mot sympathique à son égard alors qu'il a partagé 13 ans de scène avec eux par exemple.
[00:22:00] Speaker E: C'est pas parce que tu peux pas te blairer que tu peux pas remercier...
[00:22:02] Speaker B: J'm'en suis convaincu Gladys, ne me regarde plus comme ça j'ai peur.
[00:22:05] Speaker A: Moi je m'avais convaincu avant même de parler.
[00:22:08] Speaker E: Non mais du coup y'a pas mal de fans qui se demandent si c'est pas Angela qui va revenir mais bon...
[00:22:12] Speaker D: Personnellement j'ai jamais vraiment écouté Ark & Me, c'est pas mon délire non plus.
[00:22:15] Speaker A: Eh bah moi j'ai un scoop pour vous, Angela sera là tout à l'heure.
[00:22:19] Speaker B: Eh oui.
[00:22:21] Speaker A: Ça sera peut-être pas la même, mais il y aura un jeu là.
[00:22:25] Speaker B: Très bien, ça doit être quand même triste pour les fans hardcore qui adorent.
[00:22:30] Speaker D: Je suppose après, il me semble que ce n'est pas la chanteuse initiale.
[00:22:33] Speaker E: Non, non, au tout début c'était un mec.
[00:22:34] Speaker D: Ah, c'était un mec ?
[00:22:35] Speaker F: Au tout début, oui.
[00:22:36] Speaker D: Je ne savais même pas.
[00:22:37] Speaker C: Ah bon ?
[00:22:37] Speaker B: Tapez pas dans la table.
[00:22:40] Speaker A: Ça devait être moi.
[00:22:44] Speaker B: Encore, il s'est mangé Gladys, l'enfer.
Tu ne sais pas ce que j'ai.
[00:22:49] Speaker D: Le droit de faire ou pas, ok ?
[00:22:51] Speaker B: C'était peut-être moi qui bougeais mes pieds, Marcel.
Ils sont de fort.
[00:22:56] Speaker A: Bon allez, enchaînons, enchaînons.
[00:22:59] Speaker D: Ensuite, on a Tyler Joseph de 21 Pilots qui parle de son lien unique avec les fans dans une interview pour Polestar. Il explique qu'il est profondément touché quand les fans lui disent qu'une chanson les a aidés à traverser une épreuve. Il décrit son rapport avec le public non pas comme une relation artistes-fans, mais comme une collaboration, une construction commune.
Il termine en remerciant celles et ceux qui laissent les chansons du groupe les accompagner dans l'obscurité jusqu'au matin.
[00:23:25] Speaker B: Désolée mais j'arrive pas à me concentrer.
[00:23:31] Speaker E: Avec ça, c'est pas possible.
[00:23:33] Speaker B: J'ai trop de choses à dire, on passe à la suite.
[00:23:36] Speaker D: On a Derek Wembley de Sum 41 qui tise une tournée acoustique de passage au Van Swa... Warped Tour. Warped Tour. pour lancer sa ligne de vêtements qui apparemment était dévalisée d'ailleurs.
Il confie qu'il joue et écrit tous les jours et qu'il aimerait un jour faire une tournée acoustique avec les chansons de Sum 41. Donc c'est pas vraiment fini. Il révèle même avoir enregistré un album acoustique terminé qui pourrait sortir bientôt.
Rien n'est prévu officiellement mais l'envie est là et l'ère post-Sum 41 commence à se préciser.
[00:24:07] Speaker A: C'est bien, pour les fans de Sum 41.
[00:24:10] Speaker D: Ouais, après, est-ce que j'ai envie de voir un truc acoustique de Sum 41 ?
[00:24:13] Speaker A: Au moins, ils proposent un truc différent.
[00:24:15] Speaker B: Maintenant, il sait chanter, donc ça va. Ça fait un an.
[00:24:18] Speaker D: À la base, on aime pour l'énergie que ça dégage.
[00:24:22] Speaker A: Si ça devient chiant... Regarde, Green Day, on aime bien pour l'énergie, puis ils ont fait des petites balades qui sont quand même sympas à écouter.
[00:24:29] Speaker B: Oui, c'est vrai.
[00:24:30] Speaker D: Mais tout un album ?
[00:24:31] Speaker A: Bah, t'écouterais quelques chansons.
[00:24:34] Speaker D: Après j'attends de voir avant de juger.
[00:24:35] Speaker A: Le truc c'est que s'il veut pouvoir faire un concert, il faut qu'il ait quand même suffisamment de chansons pour les faire. Vu que les artistes ils gagnent l'argent avec les concerts, il faut qu'ils fassent un concert. Et je préfère un mec qui propose un truc un peu différent, qu'il fasse des To Sum 41 en électrique avec d'autres gars que les mecs de Sum 41. Comme font certains par exemple Corey Taylor.
[00:24:57] Speaker D: Ah, au hasard comme ça ?
[00:24:58] Speaker A: Au hasard, vraiment comme ça.
[00:25:00] Speaker D: Sans trop réfléchir ?
[00:25:01] Speaker A: Non, ouais.
[00:25:02] Speaker D: Ouais, je vois.
Bon, je continue ! On a Tom Delonge qui sort 10 guitares Fender Starrcaster incrustées de fragments d'espace.
Cette semaine, Tom Delonge dévoile un projet totalement fou avec Fender et le luthier Brian Trasher. 10 guitares Starrcaster ultra limitées, uniques, façonnées à la main et recouvertes de vrais fragments de météorites lunaires, martiennes et d'astéroïdes. Chaque instrument est différent, décoré d'un dessin original signé Tom lui-même. Elles seront vendues 3500 dollars et lancées pour le Black Friday, célébrant aussi les 10 ans de To The Stars.
Un vrai mix entre punk, rock, art et exploration du cosmos.
[00:25:55] Speaker B: Quel bon rebondissement.
[00:25:57] Speaker D: C'est pas la plus grosse arnaque du siècle quoi.
[00:26:00] Speaker A: Non, après peut-être qu'elles sont moches.
[00:26:02] Speaker D: Bah après le luthier il est quand même bien député donc... Bah en tout.
[00:26:05] Speaker A: Cas ce qui serait drôle c'est si quand tu joues t'entends des petits extraterrestres, ça serait intéressant quand même.
[00:26:09] Speaker B: Pourquoi pas ?
[00:26:12] Speaker A: C'est pas impossible.
[00:26:13] Speaker B: Elle l'a zanrée.
[00:26:14] Speaker D: Écoute moi comme j'aime bien Blink de base, du coup j'ai choisi de passer un clip de Blink.
[00:26:19] Speaker A: Ah bah voilà tiens quand même par hasard.
[00:26:20] Speaker D: Et j'ai choisi Dark Side parce que je trouvais que ça collait plutôt bien au projet.
[00:26:25] Speaker A: Pis à toi.
[00:26:27] Speaker D: Bah pis un petit peu à moi aussi.
[00:26:28] Speaker A: On se regarde ça ?
[00:26:29] Speaker D: Yep.
[00:27:16] Speaker C: She's a girl, I look back to what could have been Et voilà !
I don't care what you say no I don't care what you do I'm going to the dark side with you I'm going to the dark side with you I'm going to the dark side with you I'm going to the dark side with you I'm going to the dark side with you I'm going to the dark side.
[00:29:34] Speaker B: Oh ! Hé ! On apparaît comme ça, on vient du côté !
[00:29:38] Speaker A: Sublissé, mais ça devrait pas faire ça, mais ça le fait quand même !
[00:29:41] Speaker B: Mais c'est joli ! Aussi beau qu'un clip qu'elle a choisi où elle parle de Tom Delonge, il n'est même pas dans le clip !
[00:29:46] Speaker D: Et j'ai dit que j'aimais bien Blink, j'ai pas dit que j'aimais Tom !
[00:29:50] Speaker B: Ne me faites pas dire ce que.
[00:29:52] Speaker D: Je n'ai pas dit !
[00:29:53] Speaker A: Franchement, il était là, Delonge !
[00:29:54] Speaker B: Oh putain ! Voilà, les petits confettis à la fin, on aime bien !
[00:29:58] Speaker D: Après, c'est pas le meilleur album... Oui.
[00:30:01] Speaker B: Bah c'est toi qui as choisi la chanson.
[00:30:03] Speaker D: Ouais mais c'est parce que le titre collait à la news, c'est tout. Uniquement pour ça. Et puis je m'étais dit que celui-là vous l'avez jamais passé parce qu'il était pourri.
[00:30:09] Speaker A: Ah non ça c'est sûr.
En tout cas ils font bien la danse comme ça. Comme Marcel, ils dansent comme Marcel hier soir.
Tu sais la danse comme ça.
[00:30:17] Speaker F: La telectonique.
[00:30:18] Speaker B: Je peux pas trop le faire parce.
[00:30:18] Speaker A: Qu'Il y a un micro là, sinon je danserais de ouf.
[00:30:20] Speaker B: Marcel sait faire parfaitement bien la danse des canards aussi, ça je peux vous le dire. C'est quand même une de ses spécialités.
[00:30:25] Speaker A: Alors la danse des canards c'est un autre nom en gros.
[00:30:27] Speaker B: Ah c'est les glis et les glis.
[00:30:30] Speaker A: J'ai arrêté d'essayer de parler hongrois. De toute façon, à chaque fois que je mets un truc dans le traducteur, il me fait « mais non, mais ça n'existe pas en hongrois, on dit « shlaka koupotek » ».
[00:30:41] Speaker B: Ça n'a pas de sens.
Sinon, comment on dit son pseudo ?
[00:30:46] Speaker A: Ah ! « Otanticus Magalgerenda ». Celui-là, il est bon.
Apparemment, quand je trouve des trucs un peu plus péjoratifs sur lui, comme nom, comme surnom, il me dit que c'est une mauvaise traduction. Par contre, Authentico Schmagargeren, ça c'est bon.
[00:31:01] Speaker B: Très bien, s'il y a des bons rois, ils vont être contents du voyage.
C'est très mignon en tout cas, c'est plutôt positif pour lui.
[00:31:07] Speaker A: Ah oui, et puis s'il doit construire une maison, il n'aura pas de problème.
[00:31:10] Speaker D: On continue avec un autre Tom, donc on a Tom Morello qui donne des nouvelles des titres inédits d'Odeo Slave. Donc il confirme qu'il existe bien des morceaux inédits d'Odeo Slave, mais qu'ils ne sont pas plus proches de sortir qu'avant.
Le problème n'est pas musical, mais logistique.
[00:31:30] Speaker A: Je cite « On n'a juste pas.
[00:31:33] Speaker D: Réussi à s'organiser », donc ils ne sont pas doués. Les fans devront donc encore attendre pour entendre ces archives du groupe de Chris Cornell.
[00:31:41] Speaker A: Pour ceux qui ne savent pas, The Host Life, c'était les membres de Redjug and The Machine avec Chris Cornell au chant.
[00:31:45] Speaker B: Tout à fait, et c'était très bien.
Une fois qu'il y avait un groupe qui rassemblait deux gros groupes, ça donnait quelque chose de bien pour le soir.
[00:31:52] Speaker A: Mais original.
[00:31:53] Speaker B: Mais tu crois que c'est le maman Cornell ?
[00:31:57] Speaker A: C'est le problème qu'il y a avec Sungarden, donc j'imagine que si là il dit que J'arrive pas à s'organiser.
[00:32:06] Speaker B: En fait, je vous le dis, quand on a enregistré Savas, ça faisait un petit clic par-dessus. J'avais même pas appuyé sur le bon bouton. Je suis désolé.
[00:32:12] Speaker A: Ah non, mais je pense que c'est ça le problème.
[00:32:14] Speaker B: J'imagine bien, parce qu'il y a de l'IA pour nettoyer tout ça. Ils ont fait ça avec d'autres gens, donc pourquoi pas ça. Bah écoute, peut-être un jour, mais en tout cas, il fait quand même une annonce pour dire « Ah oui, mais non ». Elle avait envie de faire un peu de bruit, quoi.
[00:32:26] Speaker D: Ouais voilà, peut-être de nous faire en sorte qu'on les garde à l'esprit.
[00:32:30] Speaker B: Ouais bah ça serait bien qu'ils fassent des morceaux qui sont bons quoi, ça serait pas mal, ça serait pas mal.
Bon on passe à la suite !
[00:32:35] Speaker A: On peut aussi espérer que Tom Rollo arrête de porter des petits chapeaux de paille aussi.
[00:32:40] Speaker D: Il devrait passer aux casquettes en cuir.
[00:32:43] Speaker B: Je suis pas sûr.
[00:32:47] Speaker A: Avec une moustache ou sans ?
[00:32:48] Speaker F: Bah lui il peut, moi non.
[00:32:51] Speaker D: Ensuite on a Nick Nocturnal qui revient après avoir annoncé son départ d'internet, donc après avoir suppris tout le monde en annonçant son retrait en mai.
Il revient finalement avec un message clair, il reprend mais doucement.
Il explique qu'il avait besoin de faire une pause pour sa santé mentale.
Il prévoit désormais un rythme plus léger, environ une vidéo plus un stream par semaine sans pression, un retour mesuré mais très bien accueilli pour sa communauté.
[00:33:14] Speaker B: Oui, en même temps, il y a des millions de gens qui le suivent, donc j'imagine bien.
Après, il a moins de cernes ou pas ? Il travaille beaucoup.
[00:33:19] Speaker A: J'allais dire, mais s'il s'est reposé plus de six mois, il a peut-être perdu ses cernes quand même.
[00:33:23] Speaker D: J'en espérais, je ne sais pas plus.
[00:33:25] Speaker B: C'est sa marque de fabrique.
[00:33:28] Speaker A: Ça, il a la voix très grave.
[00:33:30] Speaker B: J'ai jamais fait attention, il a sorti un morceau en plus récemment.
J'ai failli le mettre dans la programmation et puis je me suis dit, il ne mérite même pas.
Et toc, grâce à nous, il ne sera pas plus connu.
[00:33:41] Speaker D: Est-ce qu'il en avait réellement besoin ?
[00:33:43] Speaker B: Non, il n'en avait pas du tout besoin, non, effectivement.
Mais très bien son contenu, c'est très bien, donc bien qu'il soit revenu, on est content.
[00:33:48] Speaker D: On continue sur la santé mentale. Youngblood annule toute sa tournée 2025 pour raisons de santé.
Après une série d'examens, plusieurs résultats inquiétants concernant sa voix et ses analyses de sang, ça l'oblige à stopper immédiatement sa tournée. Il dit avoir le cœur brisé, mais veut prendre sa santé au sérieux pour éviter des dommages irréversibles.
Donc tous les concerts restants de 2025 sont annulés.
[00:34:09] Speaker B: Bon après, il reste un mois, donc 2026 sera bien meilleur. Après, c'est bien qu'ils prennent soin de lui. Il est jeune, il a dû faire 2-3 bêtises.
Il a dû manger trop de popcorn.
[00:34:20] Speaker A: Il a quand même enchaîné les gros shows, il se donnait à fond aussi peut-être.
[00:34:24] Speaker B: Oui, c'est vrai qu'ils aiment beaucoup.
[00:34:25] Speaker D: Sans réserve, il y a L.A. à chaque fois, donc je pense qu'au bout d'un moment, le corps, il dit stop aussi.
[00:34:28] Speaker A: Est-ce que du coup, t'as décidé de passer un petit titre de Youngblood ? Et par hasard, celui avec BMTH ?
[00:34:33] Speaker D: Il y en a deux !
En plus il y en a deux donc j'aurais très bien pu.
Parce qu'il y a eu deux feats.
Mais non, j'ai une autre news.
J'ai fait exprès de mettre une autre news pour pas être tentée.
[00:34:44] Speaker B: Bon alors c'est quoi la dernière news ?
[00:34:45] Speaker A: On t'en remercie.
[00:34:47] Speaker D: Moi je me remercie pas, j'aurais bien aimé.
On a My Chemical Romance qui annonce un événement spécial avec The Used.
Cet officiel My Chemical Romance organisera Devil's Night, un concert spécial au Hollywood Bowl le 30 octobre 2026, juste avant Halloween.
La première partie sera assurée par The Used, mettant officiellement fin à 20 ans de tensions entre les deux groupes.
Le lendemain, MCR rejouera encore au même endroit, cette fois-ci avec Thrice, que t'adores, en support et les tickets seront d'abord accessibles via une pré-vente pour ceux inscrits sur le site du groupe.
[00:35:21] Speaker A: Je savais pas qu'ils pouvaient pas s'entendre.
[00:35:26] Speaker B: En même temps c'est un sale con Berthe.
[00:35:29] Speaker D: C'est pour ça que j'ai choisi un clip de The Used.
[00:35:32] Speaker B: Parce que tu voulais me faire plaisir moi. Tu lui parles de Thrice parce que tu l'aimes bien et moi tu mets The Used parce que du coup j'ai envie de pleurer.
[00:35:38] Speaker D: Moi j'aime bien The Used. Et ben t'aimes bien pleurer ça tombe bien j'ai choisi le titre Cry.
[00:35:43] Speaker B: Elle est forte, elle est incroyable.
[00:35:45] Speaker A: T'imagines comme ça une sélection qu'elle vient.
[00:35:46] Speaker B: De décider là maintenant.
[00:35:47] Speaker A: Mais quel talent ! Mais quel talent ! Mais quel talent ! Non, elle a pas décidé là. Elle savait que t'allais dire ça. Parce qu'elle lit en toi comme dans un livre ouvert.
[00:35:57] Speaker D: C'est marqué sur ma feuille, regarde. C'est marqué « Cry ».
[00:36:00] Speaker A: Un livre en verre.
[00:36:00] Speaker D: C'était moi.
[00:36:01] Speaker B: Parce que c'est un livre.
[00:36:03] Speaker D: J'avais anticipé.
[00:36:04] Speaker B: Bon et Mikey McConaughey, c'est quand qu'ils sortent des nouveaux titres, un album ? Parce que là, ils sont bien marrants. Ils ressemblent à des pingouins dégueulasses qui.
[00:36:11] Speaker C: Nous font des tournées.
[00:36:11] Speaker A: Ils ne vont pas se faire chier. Ils prennent l'argent et puis c'est tout. Ils s'en foutent.
[00:36:14] Speaker B: C'est quand même plus compliqué de faire des tournées. Tu me diras, c'est vrai qu'un album, ça ne rapporte pas d'argent.
[00:36:17] Speaker A: Non, ce n'est pas plus compliqué.
[00:36:19] Speaker B: Non, mais c'est fatigant d'être sur scène.
[00:36:20] Speaker A: Bon non.
[00:36:21] Speaker B: C'est vrai qu'ils ne bougent pas beaucoup.
C'est vrai qu'il n'y a même plus de costume. Il n'y a plus de pyjama. On n'est pas loin d'un système ophodent. Les parenthèses ne sont pas loin.
Putain, ça se trouve, c'est le même.
[00:36:35] Speaker A: Alors, je suis pas sûr.
[00:36:37] Speaker D: Là, j'y mets des doutes, quand même.
[00:36:40] Speaker B: Bon bah ok, je suis un peu déçu.
[00:36:41] Speaker D: Passons ce clip du coup.
[00:36:43] Speaker B: Gladys, tu sais quoi ? Je te remercie infiniment pour toutes ces news. Je te remercie pour ton professionnalisme, je te remercie parce que tu es extraordinaire et je te remercie parce que tous les lundis à 17h30, on te retrouve en plus sur notre chaîne YouTube pour le compacté de ces news uniques, solos, pour que les gens puissent laisser leurs commentaires, qu'ils puissent réagir, qu'ils puissent hurler, nous insulter et en plus commenter. Et ça, c'est que du plaisir.
[00:37:06] Speaker D: C'est magique, c'est magique.
[00:37:08] Speaker B: T'es magique ! T'as un martini avec toi ?
[00:37:12] Speaker D: Non j'ai une petite cravate.
[00:37:13] Speaker A: Ah c'est vrai, ça c'est le côté Mike et Miko Lawrence.
[00:37:43] Speaker C: Musique d'outro C'est parti !
Mais je te demande On s'ennuie, on mourrit, éclate nos visions, on ne s'implique pas, éteint, on détruit, la vie se transforme !
L'intégration perdue, l'intégration perdue La souffrance contenaire, c'est l'enfer de cette existence bifurcée C'est l'enfer de cette existence bifurcée La souffrance contenaire, mais l'enfer contenaire C'est l'enfer de cette illusion C'est la fin du monde Ceux qui n'ont rien à voir, c'est eux, c'est la désolation C'est parti !
Frontière !
[00:44:31] Speaker B: Frontière avec Fusion, c'est ce que nous venons de regarder.
[00:44:35] Speaker G: Bon.
[00:44:36] Speaker B: Attends, alors avant d'aller dans plus en plus d'informations, on n'a pas déjà passé ce clip ?
[00:44:42] Speaker A: Je me suis posé la question.
[00:44:44] Speaker B: Mais alors qui est assez peu professionnel pour nous passer deux fois le même clip ? Parce que c'est moi. C'est possible.
Ça c'est possible.
[00:44:53] Speaker A: Ça c'est dans la matinale généralement.
Dans la matinale tu passes le même clip mais en parlant de deux groupes différents.
[00:45:04] Speaker B: C'est les gens qui disent non, non c'est le même.
[00:45:05] Speaker C: Ah bon ?
[00:45:06] Speaker B: Je sais pas. On va en le laisser en entier.
Bon bref, toujours est-il que c'est notre amie Amélie qui l'a choisi. Bravo, je ne te félicite pas.
[00:45:14] Speaker E: Ouais bah merci bien.
[00:45:16] Speaker B: Et bon t'as bien choisi. T'as bien fait de choisir ce clip-là parce qu'ils en ont sorti un il y a quelques jours.
[00:45:21] Speaker E: Oui mais j'hésitais entre la rivière, la montagne, la forêt ou le hangar. Bah là c'était hangar avec un arbre. Je me suis dit c'était bien.
[00:45:27] Speaker B: T'as tout mélangé.
[00:45:29] Speaker D: En garbre, ouais.
[00:45:30] Speaker B: C'est bien, la chanson est bien, le groupe est bien.
[00:45:33] Speaker E: Qu'est-ce que je préfère à ce morceau-là que l'autre ? C'est pour ça que j'ai choisi.
[00:45:37] Speaker B: D'accord, ok.
[00:45:38] Speaker A: Ça se tient.
[00:45:38] Speaker B: Je sais pas si c'est sympa pour le groupe, mais on va voir.
[00:45:41] Speaker E: L'autre, il est très bien aussi, mais celui-là, je le trouvais plus entraînant. L'autre, il est quand même très beau, très bien écrit.
Et en fait, ce que j'aime bien, c'est qu'ils sont québécois.
C'est un mix de français et d'anglais. Je suis très frileuse du chant en français. Mais là, je trouve qu'elle est tellement bien exécutée et tellement bien mélangée à l'anglais. Ça passe nickel.
[00:46:04] Speaker D: C'est franglais quoi.
[00:46:05] Speaker C: Ouais.
[00:46:06] Speaker E: C'est comme quand je parle anglais.
[00:46:09] Speaker B: Là, t'en as rien à foutre. D'un moment à l'autre, c'est franglais.
[00:46:13] Speaker A: Ça me rappelle le film Foun.
Pardon ?
Il y avait un film qui s'appelait Foon.
[00:46:22] Speaker F: Fais-moi des bisous.
[00:46:25] Speaker A: T'es trop foon, baby.
J'te croquerai bien là.
[00:46:30] Speaker B: Chalalala.
Qu'est-ce que c'est que ce truc ?
[00:46:33] Speaker A: C'était un film fait par une trouille qui s'appelait Les Quiches. Et c'était très, très drôle. C'était vraiment très, très drôle.
[00:46:42] Speaker D: Toi t'as pris la même cam' que le chanteur de The Devil Wears Prada.
[00:46:47] Speaker B: J'ai une petite muse de dernière minute.
[00:46:52] Speaker D: Parce qu'en fait ils n'ont pas pu faire le show en entier à Paris et là ils ont fait leurs excuses pour Vienne parce qu'ils n'ont pas du tout fait le show. Et moi je sais pourquoi ils n'avaient pas pu continuer à Paris.
J'ai des potes qui étaient au concert et qui m'ont dit en gros le chanteur est passé devant nous quand on attendait dehors. Il venait du bistrot d'en face.
Et au moment de leur passage apparemment ça se voyait fort qu'il titubait, il transpirait et la quatrième musique il est tombé deux fois, les gens l'ont relevé et après l'autre chanteur a dit que le show il allait être arrêté suite à un petit problème médical.
[00:47:28] Speaker B: Le bouillon il devait pas être bon quoi. L'alcoolisme c'est un problème médical.
[00:47:31] Speaker A: Déjà on peut admettre qu'il a réussi à faire plus qu'Holly Sykes au Bataclan. qui n'avait pas réussi à faire une chanson.
[00:47:39] Speaker D: Je pense qu'il n'y avait pas que de l'alcool non plus.
[00:47:41] Speaker B: Quand il voyait les loups et qu'il.
[00:47:45] Speaker A: Le disait, on avait bien compris qu'il y avait un petit problème.
On espère que ça va se régler.
[00:47:56] Speaker D: Ça ne date pas d'hier ces problèmes. La dernière fois que je l'ai vu, c'était en première partie de Landmarks.
Il était en face de moi. Limite, franchement, il me faisait peur le mec.
[00:48:04] Speaker B: Je crois que pour sa défense, je ne sais pas si c'est pour sa défense, mais c'est quelqu'un qui est très mal dans sa peau. Mais vraiment extrêmement mal dans sa peau.
[00:48:12] Speaker D: Tout l'important c'est d'aller voir un professionnel.
[00:48:15] Speaker B: Bien sûr, je pense qu'il va avoir un spécialiste. C'est juste que faire des tournées, je ne suis pas sûr que ça aide grandement à aller mieux.
Je ne sais pas, je n'en ai jamais fait, mais quand tu n'es pas chez toi...
[00:48:25] Speaker A: Tu as payé des tournées.
[00:48:28] Speaker B: J'en ai payé les tournées !
[00:48:31] Speaker D: Après, il y en a qui ont eu des problèmes addictifs, qui se sont fait soigner et qui, aujourd'hui, vivent très très bien. Ils font les tournées, ils regardent Oliver Seix.
[00:48:39] Speaker A: Ouais, mais lui, c'est surtout grâce à sa femme, apparemment.
C'est elle qui a un peu tout fait, apparemment.
[00:48:44] Speaker D: Arrête de lui jeter autant de l'orgueil.
[00:48:46] Speaker E: Là, il y a un nuage noir de colère.
[00:48:51] Speaker D: Bon, je te laisse à ta chronique.
[00:48:53] Speaker B: Bon, alors, compte-t-il à nos amis québécois.
[00:48:54] Speaker E: Oui, oui, nos amis québécois. Vu que je fais très mal mon travail et que je n'ai pas vu l'émission de... C'était quand, il y a deux semaines ?
[00:49:00] Speaker A: On n'a rien dit.
[00:49:03] Speaker E: Non, non, mais du coup, je l'ai découvert là parce qu'ils ont sorti un album le 19, qui est vraiment très bon.
Je suis tombée sur ce premier morceau et j'ai voulu l'écouter en entier. Je suis bien rentrée dedans. Et j'aime bien ce petit côté un petit peu d'électro, des fois c'est un peu plus énervé et le chant clair, le truc que j'ai plus souvent de mal avec, là je trouve qu'il est bien exécuté.
Mais c'est vrai que j'ai pas mis le morceau où il chantait le plus clair.
L'anglais j'arrive à le comprendre en général mais là vu que le fait que ce soit en français, il y a une bonne partie, je trouve que la partie française, les paroles sont vraiment très bien écrites et les mots utilisés sont assez jolis.
[00:49:44] Speaker B: Pourtant ils parlent mal français les québécois.
[00:49:45] Speaker E: Ils quoi ?
[00:49:46] Speaker B: Le mec qui se fait des amis.
[00:49:50] Speaker A: C'est vraiment le seul, moi je trouve que c'est beaucoup plus beau que le français.
[00:49:55] Speaker D: Moi quand Pierre Bouvier parle, je suis comme ça.
[00:49:58] Speaker B: Pardon, t'es comment ? Parce que moi ça me rappelle un truc que j'ai fait ce week-end mais c'était pas pareil.
T'es à la fontaine à eau !
[00:50:28] Speaker A: Tout à fait.
[00:50:29] Speaker B: Mon petit Ben, il y a un moment crucial dans cette émission.
[00:50:32] Speaker A: Le clip des Bangers.
[00:50:32] Speaker B: Le clip des Bangers, évidemment. Alors comment on fait pour proposer des clips et comment ça se fait qu'ils peuvent faire ça ?
[00:50:38] Speaker A: Les membres du Patreon Rotier et de Banger peuvent proposer des clips et après tous les membres de Patreon peuvent voter pour choisir le clip qui sera diffusé. Chaque semaine, un clip remporte la victoire et peut nous laisser un message jusqu'à une minute pour expliquer le choix qu'ils ont fait.
[00:50:57] Speaker B: Et cette semaine c'est Maxime et Sushi Ice qui se sont battus, qui ont fait une belle battle. Et c'est qui qui a gagné ?
[00:51:04] Speaker D: C'est Sushi !
[00:51:04] Speaker B: Evidemment, c'est Sushi Ice qui a gagné. Comme toutes les semaines !
[00:51:09] Speaker D: Comme par hasard !
[00:51:10] Speaker B: Pas comme toutes les semaines parce qu'elle s'était abstenue de faire des propositions pour ne pas gagner.
[00:51:14] Speaker A: Toutes les semaines où elle participe.
[00:51:16] Speaker B: Faites attention parce que c'est elle qui a choisi le clip de fin d'émission aussi.
Elle fait partie de l'équipe maintenant.
Alors, elle nous a envoyé ce petit message.
[00:51:25] Speaker F: Eh bien bonjour Arbeng, comment ça va ? Cette semaine, dédicace à toi Gladys parce que la semaine dernière j'ai quand même vu que t'étais un petit peu deg de pas avoir vu du Whitechapel. Alors du coup je viens de le reproposer cette semaine et apparemment c'est passé. J'ai proposé Prisonneur 666 parce que le clip il est sorti il y a 15 jours.
Whitechapel c'est un groupe de deathcore américain formé en 2006 et clairement eux, ils rigolent pas. Leur musique c'est du métal ultra massif, sombre, agressif et terriblement efficace. et cet album, c'est un des bangers de l'année.
Voilà, donc du coup, dédicace à toi Gladys, des bisous à tout le monde, cœur sur vous, vive la musique, vive le métal, et surtout Motherfucker !
[00:52:00] Speaker B: Elle a une très belle voix quand même !
[00:52:02] Speaker D: Ouais, elle est fou ! Et dans mon top 5 des albums de l'année, j'ai mis Whitechapel en premier.
Donc là, il me fait très plaisir.
[00:52:09] Speaker B: Ça va sinon ? Ça se passe bien ?
[00:52:11] Speaker A: Donc c'est le meilleur album de l'année.
[00:52:11] Speaker B: Tu voulais qu'on fasse une rencontre ?
[00:52:12] Speaker D: Pour moi, oui.
[00:52:13] Speaker B: Mais t'es bon couple, hein ? Avec Sushi.
[00:52:14] Speaker D: Elle est trop loin. Moi, les relations à distance, c'est pas moi.
[00:52:17] Speaker B: Ah bon ? C'est pour ça que ça marche pas avec Oli ?
[00:52:19] Speaker D: Bah, c'est ça.
[00:52:21] Speaker A: En plus, il passe son temps au lit.
[00:52:24] Speaker B: Bon, très bien. On va regarder donc le choix de Sushi Ice. N'hésitez pas à venir vous abonner à notre Patreon. C'est comme ça que vous nous soutenez. Et puis nous, on est toujours heureux de vous voir.
Allez, Sushi Ice, bravo à toi.
[00:52:36] Speaker F: J'ai pas vu le chip, en plus.
[00:52:47] Speaker C: Sous-titrage Société Radio-Canada A bientôt !
I've been a leper !
[00:57:27] Speaker A: J'ai quand même l'impression qu'on se moque de nous, c'est pas la même salle Pierre.
C'est pas un vrai live en direct.
[00:57:35] Speaker B: Pourtant le plafond est bas et le plafond est haut, mais peut-être que c'est une salle qui grossit avec la lumière et qui rétrécit. C'est des effets, des illusions optiques 2000.
C'est peut-être tout ça. Et non, on n'a pas sponsorisé. Bon en tout cas c'était un choix de Sushi Ice, qu'on applaudit, merci Sushi Ice ! Oh là là, merci merci ! Et merci à toutes les personnes qui nous suivent, que ce soit via Patreon ou le reste. Je ne vais pas faire l'énumération sinon on en a pour 7 heures.
[00:58:01] Speaker A: En tout cas Gladys a été comblée.
[00:58:03] Speaker E: Elle va bien dormir ce soir.
[00:58:05] Speaker D: J'ai un mini-orgasme.
La musique est bonne, Phil Bozman est beau comme un dieu. Qu'est-ce qu'il faut de plus ?
[00:58:13] Speaker B: Alors c'est un long débat, si on avait le temps on en parlerait mais là on n'a pas le temps.
[00:58:17] Speaker D: De toute façon je ne suis pas ouverte au débat.
[00:58:20] Speaker A: On va garder ça pour l'émission du 21.
[00:58:23] Speaker B: Ah bah oui, la dernière émission de l'année, on n'est qu'entre nous je vous rappelle. Donc on va pouvoir mettre les choses au point.
Juste une mise au point, il y aura Jacquie Coir qui va venir nous rencontrer, je peux te dire que ça va être un bon moment.
[00:58:33] Speaker F: Je vais la taper, je ne peux.
[00:58:35] Speaker E: Pas supporter cette chanson.
[00:58:37] Speaker F: Quoi ?
[00:58:38] Speaker E: Oh non, c'est insupportable sa voix.
[00:58:39] Speaker B: Bon on en parlera le 21, de toute façon on a lié.
[00:58:41] Speaker A: Mais elle n'aime rien, elle n'aime même plus rien Amélie en fait. Mais si !
[00:58:44] Speaker B: Mais non, elle aime les gens qui font de la voix claire, tout ça parce qu'ils sont beaux gosses du Québec. Alors qu'elle disait qu'elle n'aimait pas le.
[00:58:48] Speaker D: Métalcore et qu'elle n'aimait pas la voix claire.
[00:58:49] Speaker B: Bah oui, exactement, merci.
[00:58:50] Speaker E: Mais comment vous le jugez là, franchement ?
[00:58:52] Speaker D: Moi j'aime bien que le black metal, gnagnagna.
[00:58:54] Speaker F: Non justement j'aime pas le black metal.
[00:58:56] Speaker G: Alors toi déjà t'écoutes pas, alors merci.
[00:58:58] Speaker B: Oh les deux !
[00:59:00] Speaker A: Vous vous souvenez des vamps ?
[00:59:02] Speaker B: C'est vraiment très bien. Get back !
Bon, tu as un second choix comme à l'habitude dans cette émission.
[00:59:10] Speaker E: Oui, j'ai choisi Stellar Circuit. C'est plutôt un groupe américain qui vient de Californie du Nord.
Ça fait dix ans qu'ils existent et là ils ont sorti un album.
Et pareil, je suis tombée dessus. C'est plus prog, alternative, metal. Il y a vraiment beaucoup de choses qui sont mélangées dedans.
Et j'aime beaucoup la structure qui justement, tu n'y attends pas. Tu ne sais pas trop où tu vas mais tu as envie d'aller avec les gars.
Il y a du chanclair aussi et encore plus que ce que j'ai mis tout à l'heure.
[00:59:39] Speaker B: Elle est en train de faire un.
[00:59:42] Speaker E: Truc qui ne m'intéressait pas.
[00:59:43] Speaker D: Quand elle a dit procs, je me suis dit pourquoi c'est pas Enjoy qui présente ? Maintenant on me dit chanclair, pourquoi c'est pas moi ?
[00:59:47] Speaker B: Moi j'ai compris rien.
[00:59:49] Speaker D: Tout fout le camp là.
[00:59:51] Speaker B: Si on fait un film, on t'engage.
[00:59:59] Speaker A: Garde ce personnage, je vais le regarder plus souvent.
[01:00:04] Speaker E: Attention 2026 ! Non mais voilà, je suis tombée dessus et j'ai trouvé ça vraiment chouette. Elle a un beau grain de voix en fait dans le chant clair. C'est ça que j'aime bien et c'est pas une voix très commune.
Il y a forcément ce genre de voix mais c'est moins commun que dans le métalcore, ils ont un peu tous la même voix.
[01:00:22] Speaker D: C'est sûr que quand on n'a pas d'oreille musicale et qu'on ne comprend pas les nuances, c'est plus compliqué.
[01:00:27] Speaker B: Ils étaient amis au début de l'émission.
[01:00:30] Speaker A: C'est ça, en fait quand c'est pas à l'antenne, elles sont là « ah oui alors tu mets quoi comme vernis ?
[01:00:34] Speaker B: Tu as classé tes cheveux ?
[01:00:36] Speaker A: » Un truc comme ça là.
Vraiment son meilleur pote.
Et puis alors dès que c'est à.
[01:00:40] Speaker D: L'Antenne… Non mais depuis qu'Halloween elle a fait zéro effort sur son costume, je les ai là encore.
[01:00:44] Speaker C: Ah j'avais une moustache !
[01:00:45] Speaker D: Je les ai là encore.
[01:00:46] Speaker B: C'est bon j'avais une moustache, c'est vrai que c'est un sacré déguisement. Tout de suite, photo !
[01:00:51] Speaker E: Et du cuir, d'où la blague de tout à l'heure.
[01:00:54] Speaker B: Donc il y a un noix, toi, que tu dis être différent de ce qu'on entend globalement.
[01:00:59] Speaker A: D'original.
[01:01:00] Speaker E: Et je trouve que la composition est vraiment très bonne, c'est bien fait, je sens que c'est des bons icônes.
Et voilà, ils ont sorti un nouvel album.
[01:01:10] Speaker B: Ça t'a enthousiasmée ? Depuis quand le prog ?
[01:01:14] Speaker E: Ce que j'aime pas dans le prog ça va être les solos de guitare, les trucs qui durent un peu trop longtemps. Là c'est la prog mais c'est pas des morceaux de 20 minutes.
C'est seulement 15.
Et en vrai, dans la prog, il y a certains trucs que j'aime bien. Les prousses, étonnamment.
[01:01:34] Speaker D: Oui, mais les prousses d'ailleurs qui jouent à Bétune ce soir.
[01:01:37] Speaker F: Et j'y suis pas.
[01:01:37] Speaker E: Pas ce téléport.
[01:01:39] Speaker D: Mais oui, les prousses. Au poche ? Non, au théâtre de Bétune.
[01:01:43] Speaker A: Au poche, j'ai rien.
[01:01:44] Speaker E: Mais c'est, tu vois, le côté, justement, il y a un côté ambiant et.
[01:01:47] Speaker G: Tout que j'aime bien.
[01:01:50] Speaker A: Elle redevient amie, c'est beau à voir.
[01:01:52] Speaker B: Moi, ce que je constate, c'est qu'il y a des spécialistes de Bétune dans le coin.
[01:01:55] Speaker D: En même temps, j'en viens, donc...
[01:01:58] Speaker B: Fallait pas dire ça. Maintenant, on a perdu toute notre audience.
[01:02:03] Speaker A: Pierre, je te rappelle que t'es né dans l'Oise.
T'as beau dire que t'es marseillais...
[01:02:08] Speaker B: Je suis né à Gouvier en plus. Moi je suis née à Beuvry alors. A quoi ?
[01:02:14] Speaker C: A Beuvry.
[01:02:14] Speaker E: Ah bah c'est pour ça.
[01:02:15] Speaker B: A Beuvry ? C'est vraiment un truc qui existe ? A Beuvry ? Mais qu'est-ce qu'on m'a encore...
[01:02:20] Speaker D: Quand je dis que mon destin était tracé.
[01:02:22] Speaker B: Ah bah... Ça c'est un autre problème.
[01:02:25] Speaker A: Mais ça c'est... Rien n'est définitif, regarde Pierre. C'était tracé et il l'a détracé.
[01:02:30] Speaker E: Ah bah détrace oui, pardon.
[01:02:34] Speaker B: Et j'en ai même pas en titane ! Je peux vous dire que je suis assez content. Pas le moindre trou.
Ça va être une bonne émission.
Merci beaucoup à toi pour ces choix. Merci Gredis aussi d'avoir été là. Je rappelle que dans quelques petites minutes, nos invités vont être là, c'est Légion.
[01:03:13] Speaker A: Si ça ne vous parle pas, vous.
[01:03:14] Speaker B: Allez adorer, j'en suis persuadé. Merci les filles, à la semaine prochaine.
[01:03:17] Speaker D: Avec plaisir, bonne soirée.
[01:07:24] Speaker C: Sous-titrage Société Radio-Canada.
[01:12:42] Speaker B: Une chanson poignante quand même que cette chanson que nous venons d'avoir dans Bang Bang, le meilleur du métal et de l'alternative rock. C'est comme ça tous les dimanches soir en live Twitch à partir de 19h. Si vous aimez ce genre musical et que vous avez envie de le soutenir, il faut être là pour célébrer tout cela, rencontrer des gens incroyables. Ça, on va le faire dans un très très court instant. Mais Svalbard, c'est ce qu'on vient de regarder. Bon, on savait déjà que C'était pas forcément dans une bonne situation.
Eh bien c'est la dernière chanson qu'ils sortent. Le groupe a annoncé que c'était définitif en 2026. Ils vont se séparer. Donc dans cette chanson, on a toute cette nostalgie des 15 ans qu'ils ont passé ensemble avec des paroles qui sont assez lourdes. La chanteuse garde quand même beaucoup d'humour.
Ce que j'ai mis de côté, ce que je ne vois pas, voilà. Elle a dit, on pourrait croire que c'est la version métal de Goodbye des Spice Girls. Voilà, bon alors c'est... Ça ne me.
[01:13:30] Speaker A: Serait pas venu tout de suite.
Ce n'est pas la première rêve que j'aurais eu. Mais pourquoi pas ?
[01:13:36] Speaker B: Je pense qu'elle avait envie de prendre ça avec humour. Mais je pense qu'elle est extrêmement touchée parce qu'elle en parle beaucoup sur les réseaux sociaux aussi.
Et que c'était une sacrée aventure ce Valbard. Un groupe à part entière aussi.
Il n'y avait pas vraiment de groupe qui ressemblait exactement à ce qu'il faisait.
La démarche aussi.
On les avait rencontrés nous. Oui, au Hellfest. Des gens adorables. très serein, très calme, très gentil, très poli.
Quand on entend après le chant, etc. C'est surprenant. Mais voilà, en tout cas, merci à Svalbard et merci à eux d'avoir fait autant de bons sons. Si vous ne connaissez pas, n'hésitez pas à aller vous renseigner. Si vous aimez, dites-vous que c'est terminé. Vous ne pourrez pas aller les voir sur scène, c'est tout.
[01:14:14] Speaker A: Peut-être qu'ils feront un réunion tour dans 10 ans.
[01:14:16] Speaker B: Il y a des dates qui vont être annoncées aussi.
[01:14:19] Speaker A: Non, mais elles reviendront, je pense. Un jour, elles reviendront.
Moi je pense qu'ils reviendront.
[01:14:24] Speaker B: Est-ce qu'il y a des gens qui peuvent venir, tout simplement ?
[01:14:28] Speaker A: Non.
[01:14:31] Speaker B: Ah par contre, il y a des.
[01:14:32] Speaker A: Gens qui peuvent venir dans l'émission, Pierre.
[01:14:33] Speaker B: Ah ! Comme nos invités qui sont là, assis juste à côté de nous.
[01:14:37] Speaker C: On accueille les gens ! Légion Paris ! Légion Paris !
[01:14:46] Speaker B: Légion Paris !
[01:14:48] Speaker G: Mais quel accueil !
[01:14:49] Speaker F: Incroyable !
[01:14:52] Speaker A: Bah oui désolé, ça se passe comme ça ici.
[01:14:54] Speaker B: C'est parce qu'on vous voit tellement rarement que du coup c'est le cœur qui s'emballe.
[01:15:02] Speaker A: On se connaît pas, il faut l'avouer.
Pas du tout.
[01:15:07] Speaker G: Quoi ?
[01:15:07] Speaker F: 25 ans ?
[01:15:08] Speaker A: Alors toi on a un petit passif.
Mais je dirais plus... Non, plus 20.
[01:15:15] Speaker F: Plus 20 ?
[01:15:15] Speaker A: 22.
[01:15:19] Speaker F: Ouais, très précis.
[01:15:20] Speaker G: 22.
[01:15:21] Speaker B: C'est très précis. Moi je ne vous connais pas tant que ça. Non c'est vrai, on se croise. On se croise, voilà. Généralement je suis toujours dans un très bon état.
[01:15:28] Speaker G: Mais tu rigoles toujours.
[01:15:31] Speaker A: Ça c'est un peu le problème.
[01:15:35] Speaker B: Des fois ça plaît, des fois ça plaît pas.
En tout cas merci d'avoir accepté l'invitation, merci d'être dans ce canapé ce soir.
[01:15:42] Speaker F: Merci de nous recevoir.
[01:15:43] Speaker G: Il est confortable. Il est bien.
[01:15:46] Speaker B: Les petits oreillers, les petits coussins, on est bien installés.
[01:15:49] Speaker A: Il faut juste checker ton micro apparemment. Est-ce que tu peux rebrancher un petit peu ?
[01:15:54] Speaker G: Est-ce que je peux faire un check one two one two ? Je peux le faire ou pas ?
1,2,1,2, check !
[01:16:02] Speaker A: C'est parfait avec sa voix la plus suave !
[01:16:05] Speaker B: 1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1,2,1, Mais oui alors, est-ce que vous pouvez dire ce que vous faites dans la vie aujourd'hui, s'il vous plaît ?
[01:16:31] Speaker F: Oui, alors nous sommes artistes joaillères, nous créons des bijoux, traditionnellement à la main, dans notre atelier. Tout est fabriqué à Paris, en France.
Et voilà, on a un style très... De niche. De niche, ouais, très rock, métal, voilà.
[01:16:49] Speaker A: Petit côté un peu indus, un peu... Brut.
[01:16:54] Speaker B: On pourrait décrire ça vraiment... Tu penses que c'est comme ça qu'on le voit le plus ?
[01:16:59] Speaker C: Pourquoi ?
[01:16:59] Speaker B: Parce que c'est fait avec quoi, vos bijoux ?
[01:17:02] Speaker F: Avec nos mains.
[01:17:04] Speaker B: Ma formulation n'est peut-être pas à l'aune.
[01:17:06] Speaker A: Elle mente parce qu'elles utilisent aussi des outils. Elles ne grattent pas vraiment le métal avec les ongles.
[01:17:14] Speaker B: C'est vrai que c'est très très beau ce que vous faites. Moi je suis venu à la boutique une fois, deux fois peut-être.
Moi ça m'impressionne toujours ce genre d'endroit parce qu'on rentre là-dedans, il y a ces petites vitrines avec ces pièces qui sont uniques, qui sont magnifiques.
On a envie bien sûr de toucher, alors ça ne se fait pas.
Et puis on voit à l'arrière, il y a l'atelier, c'est ça ?
[01:17:40] Speaker F: Voilà, je veux dire que l'établi est au cœur de la boutique. On nous voit vraiment travailler, on ne peut pas mentir sur la manière dont on fabrique les bijoux chez Légion.
[01:17:48] Speaker G: On a vraiment créé un univers un peu particulier aussi.
Tous les gens qui rentrent dans la boutique nous disent « Oh wow, c'est comme ça que vous travaillez ? » C'est assez cool pour les gens de voir les mains qui fabriquent leurs bijoux.
Ils ont toujours les yeux un peu écarquillés.
[01:18:06] Speaker B: Ah bah oui, c'est impressionnant.
On a l'impression... Moi, je me dis que ça se fait vraiment comme ça. Cette précision, cette délicatesse sur des objets qui envoient tellement de puissance aussi.
[01:18:19] Speaker A: Non, j'adore le délicatesse parce qu'il y a quand même des pièces où elle fout des gros coups de marteau dessus.
[01:18:24] Speaker B: Et du coup, je n'ai pas vu ça moi.
[01:18:27] Speaker G: C'est des coups de marteau délicats.
[01:18:30] Speaker F: Ils sont choisis en plus ces connards.
[01:18:33] Speaker A: Ça, je ne dis pas, mais il y a quand même un petit côté BING BING BING.
[01:18:37] Speaker B: Non, bon, enfin.
[01:18:38] Speaker A: J'exagère, bien sûr.
[01:18:41] Speaker F: Si, c'est vrai qu'on fait pas mal de boucons quand même.
[01:18:44] Speaker A: D'ailleurs, on parlait de la boutique, mais il y a un truc assez cool dans votre boutique, c'est que la manière dont sont présentées les bijoux, c'est assez, je dirais, entre industriel, il y a un petit côté indus avec ces petites armoires qui sont fabriquées.
[01:18:57] Speaker G: On appelle ça des arbres, nous.
[01:18:59] Speaker F: C'est un arbre à bijoux.
[01:19:01] Speaker A: Pour les gens, il y a des espèces de grands poteaux en métal, et de ça naissent des boîtes en verre dans lesquelles il y a différents types de bijoux. Du coup, il y a différentes manières de les exposer.
Et à côté de ça, il y a votre établi, qui est un vrai établi qui date de je ne sais pas quand, mais qui est en bois, qui est patiné de je ne sais pas combien de dizaines d'années.
[01:19:28] Speaker G: Centaines.
[01:19:32] Speaker A: C'est quand même assez génial le contraste.
[01:19:35] Speaker B: Entre... Ah bah ce monde, si je me souviens bien, c'est tout noir. C'est une boîte à bijoux.
[01:19:40] Speaker G: On a vraiment fait un écran pour que les bijoux ressortent.
Pour que notre travail ressorte aussi.
[01:19:47] Speaker A: Cette boutique est à Paris mais bien sûr on peut aussi retrouver l'univers quand même sur votre site internet pour les gens ou votre Instagram.
Il y a quand même pas mal de photos où les gens peuvent se faire une petite idée.
[01:19:57] Speaker B: Légion Paris.
[01:19:58] Speaker F: Sur instagram legion.paris, sinon legionparis.com.
[01:20:02] Speaker B: Voilà, les gens puissent y aller tout de suite, comme ça ils partent pas de temps, et bien sûr follow la page pour soutenir toutes ces personnes qui aiment le métal et qui font de beaux objets.
[01:20:12] Speaker G: Et l'artisanat surtout, c'est pour soutenir l'artisanat, c'est ça qui est important.
[01:20:16] Speaker B: Non j'aurais pas dit, j'aurais pas dit.
[01:20:18] Speaker A: Non mais tu fais bien parce que ça lui il connait pas.
[01:20:21] Speaker D: C'est pas son truc.
[01:20:22] Speaker A: Non lui c'est plus le métal.
[01:20:23] Speaker B: Moi c'est les rires, c'est pas trop de l'artisanat.
C'est homemade mais... On va bien sûr revenir sur tout votre parcours parce qu'on veut savoir comment vous en êtes arrivés là, comment vous vous êtes rencontrés aussi et quel est ce lien avec justement le métal, la musique en tout cas alternative ou amplifiée.
Je sais que c'est deux parcours très différents de toute façon.
Donc on va essayer d'avoir aussi deux points de vue parce que il me semble que toi Lucie tu es métal depuis bien longtemps.
[01:20:52] Speaker F: Oui depuis toujours.
[01:20:53] Speaker B: Peut-être que tu ne l'étais pas depuis toujours.
[01:20:56] Speaker G: Pas depuis toujours, après j'ai moi toujours écouté beaucoup de musique et le métal a fait partie de ma vie à un moment donné quand même. Et c'est comme ça aussi qu'on s'est retrouvés avec Lucie en se disant elle a l'air sympa elle.
[01:21:07] Speaker B: L'air sympa elle tire la gueule.
[01:21:10] Speaker F: Du coup c'est vrai tu vois il.
[01:21:12] Speaker C: Y a un truc.
[01:21:14] Speaker B: Non mais quand vous étiez enfant, la musique qui faisait votre vie, c'était quoi ? Parce que c'était pas du métal, enfin normalement c'est pas du métal, les parents normalement n'écoutent pas vraiment du métal. C'était quoi qui vous berçait enfant, musicalement parlant ?
[01:21:30] Speaker G: Moi perso, en fait j'ai toujours eu beaucoup de musique autour de moi puisque mon père était programmateur. Il était directeur de l'événementiel à Cannes, plus exactement.
Et du coup, il organisait tous les concerts et c'était un énorme fan de musique du monde, de rock, beaucoup.
Tous les vinyles des Pink Floyd étaient à la maison. J'ai quand même grandi avec cette musique-là.
Et après, j'ai fait mon chemin.
[01:22:01] Speaker B: Au début, on est obligé d'avoir un petit peu la musique départ, mais c'est quand même vachement bien. C'est-à-dire que si t'as une diversité musicale et culturelle, c'est hyper nourrissant, c'est sûr. On peut pas dire le contraire. C'est plutôt une chance.
[01:22:10] Speaker G: C'est ça, c'est une chance et surtout être obligé, j'aime pas dire ça, mais c'était un peu le cas, il nous amenait au concert en fait. Dès que j'étais gamine, j'étais tout le temps au concert.
[01:22:20] Speaker B: Ah oui, donc tu connais bien, effectivement le live.
[01:22:23] Speaker G: C'est ça.
[01:22:25] Speaker B: Très bien.
[01:22:26] Speaker F: Et toi Lucie ? Moi j'écoutais beaucoup de merde, vraiment.
[01:22:30] Speaker B: Alors tout le monde, je te rassure.
[01:22:31] Speaker F: On était vraiment dans la lie de la musique jusqu'à ce que j'ai 9 ans et que mon oncle me pose un disque devant moi en me disant, et c'était Nevermind de Nirvana.
[01:22:43] Speaker B: Waouh, c'est bien.
[01:22:44] Speaker F: Et il me dit maintenant t'arrêtes et tu vas écouter ça.
[01:22:47] Speaker B: J'en ai marre !
[01:22:48] Speaker A: Est-ce que tu peux quand même nous donner 2-3 petits noms de ce qu'il y avait avant ? Juste pour qu'on resitue l'époque.
[01:22:53] Speaker B: Qu'on voit le contraste.
[01:22:55] Speaker F: Ouais, ouais, ouais.
[01:22:57] Speaker A: Un petit peu Spice Girls ?
[01:22:59] Speaker F: Ouais, la danse qui passait à la radio. Les trucs de merde.
Mes parents n'ont pas vraiment... ne sont pas à fond dans la musique comme ça peut être le cas pour toi.
[01:23:10] Speaker G: Ça ne m'empêchait pas d'écouter de la merde aussi. Je te rassure.
[01:23:13] Speaker B: Non mais tout le monde. Je rassure vraiment tout le monde. Tous les artistes qu'on a reçus me disent non mais j'adore écouter ça.
[01:23:18] Speaker A: Moi, en France, j'écoutais du jazz.
[01:23:22] Speaker B: Vraiment, moi, tout ce qui est en.
[01:23:28] Speaker A: 4X4, je ne supporte pas.
[01:23:32] Speaker F: Voilà, je me souviens avoir écouté religieusement de A à Z ce disque de Nirvana et m'être vraiment dit, ça a été comme une révélation et m'être dit c'est ça que je veux faire dans ma vie et je vais tout mettre en oeuvre pour faire ça dans ma vie.
[01:23:44] Speaker B: Ok, ah ouais, le gros choc.
[01:23:47] Speaker F: Ça a été un choc, ouais.
[01:23:48] Speaker A: Donc à 9 ans, quoi.
[01:23:49] Speaker B: C'est tout ? C'est un switch que j'initie.
Après l'album a effectivement bouleversé beaucoup de gens, mais c'est vrai que ça a échangé vraiment radicalement ta vie, ta vision peut-être aussi du monde ?
[01:24:03] Speaker F: Oui, complètement. C'est-à-dire que je me suis trouvée du jour au lendemain un objectif de vie, une raison de vivre.
[01:24:10] Speaker B: Ça t'avait... Ça résondait ! Bordel ! Ça m'a perturbé la journée !
Ça t'a émotionné, arrête !
[01:24:24] Speaker A: Non mais excuse-moi, mais moi cette chanson, je l'adore !
[01:24:27] Speaker B: Mais j'ai sa tête quand il était jeune avec ses cheveux, bref, c'était très étrange.
Mais ça t'a, émotionnellement, tu te souviens vraiment de ce que ça t'a procuré quand tu l'écoutais tous les jours ? C'était exaltant, c'était fou, ça te semblait interdit ?
[01:24:41] Speaker F: Non, ça me semblait pas interdit, mais pour moi c'était comme, c'était un réel exutoire, c'est-à-dire que très jeune, j'avais beaucoup de rage. Et j'avais l'impression que si je mettais cette musique, c'était la seule chose qui pouvait apaiser cette rage que j'avais à l'époque.
Et c'est vraiment la recherche que j'ai faite par la suite, avec la musique de manière générale, c'était d'apaiser cette rage.
[01:25:01] Speaker B: Ok, faut pas la faire chier !
[01:25:04] Speaker A: Elle en écoute depuis qu'elle a 9 ans, ça a dû se calmer un petit peu quand même.
[01:25:12] Speaker B: Alors ça apaise sur l'instant.
[01:25:14] Speaker A: Au-delà du fait que c'était différent, c'est vraiment ce que ça te faisait ressentir, ce qui t'a déclenché.
[01:25:25] Speaker B: Ah mais c'est fou quand même à 9 ans de savoir que t'as tout ça au fond de toi, peut-être que t'avais pas le droit d'exprimer parce que bon bah les parents préfèrent que tu sois calme plutôt que que tu gueules dans tous les sens.
Et là d'un coup t'as ça musicalement et quand bien même tu peux le mettre à fond.
[01:25:37] Speaker A: C'est vrai qu'à l'époque l'éducation c'était quand même plus ça.
[01:25:40] Speaker B: C'était pas sympa les parents à l'époque ? Bah oui !
[01:25:43] Speaker A: Non mais je veux dire aujourd'hui les enfants ils sont un petit peu plus...
[01:25:45] Speaker B: Oh je pense qu'il y a des parents quand même que ça les fait chier quand leur gosse il crie toute la journée, je me permets d'y réfléchir.
J'ai pas d'enfant.
J'en ai quelques-uns.
[01:25:56] Speaker A: Et Marcel, alors ?
[01:25:57] Speaker B: Le petit Marcel.
On l'aime bien ou il est jeune ? Il ne parle pas, il ne fait que pleurer, je me dis que c'est normal.
Quel horreur, je plaisante bien évidemment.
Donc oui arrive ce moment, ce moment où tu découvres Nirna, t'as 9 ans, toi à 9 ans tu te souviens, toi t'étais toujours dans tout ce mélange.
[01:26:17] Speaker G: Ouais c'est ça, moi c'est un mélange, c'est ça.
[01:26:19] Speaker A: Mais c'est trop bien parce que du coup tu vois vraiment, c'est très varié ce que tu vois.
[01:26:22] Speaker G: Mais je vois de tout, je vois de la variété française, des groupes tibétains, de la musique africaine.
[01:26:29] Speaker B: J'en suis sûr qu'il y avait des trucs dans ce lot là qui te faisaient chier.
[01:26:32] Speaker G: Peut-être ! Certainement ! Certainement ! Je n'ai pas de souvenirs, mais... Non, oui, c'était avec mon frère, on a grandi là-dedans.
Et après, j'ai eu mon petit lot de musique de merde où je voulais m'affirmer, mais... Nulle, tu vois.
[01:26:46] Speaker B: Oui, parce qu'à ce moment, on a envie d'être un peu différent, on a envie d'avoir sa musique. Nirvana, c'était différent aussi de ce que tu avais avec tes amis aussi. Qui peut-être, c'était des bons amis, mais ils n'avaient pas ce truc qui te permettait d'aller un peu plus loin dans ce que tu avais au fond de toi.
[01:27:00] Speaker F: Exactement.
[01:27:01] Speaker B: Bon là on a neuf ans, forcément après ça évolue un petit peu, tu es curieuse, je me permets de me tourner vers Lucie, t'es curieuse, comment tu découvres le reste ? C'est ton oncle aussi qui arrive ?
[01:27:12] Speaker F: Ouais alors en fait mon oncle était...
[01:27:15] Speaker B: Il est cool hein ?
[01:27:16] Speaker F: Ouais, il était musicien et c'est lui qui m'a vraiment amenée à cette facette de la vie qui est la musique et vraiment en particulier le rock. Et voilà, donc après, le truc, c'est que quand on découvre ce style de musique après, et surtout à cet âge-là, on essaye de se faire des amis qui sont dans ce style-là.
Donc, c'est comme ça que je rencontre ma pote Mel notamment, au collège, avec qui on se fait découvrir différentes choses.
[01:27:45] Speaker B: Vous amenez chacune des petites nouveautés, parce que là, t'as digué.
[01:27:48] Speaker F: Exactement. Et à l'époque, il n'y avait pas Internet.
[01:27:52] Speaker B: Il y avait l'oncle qui voyonnait Nouveauté ou le copain qui était parti aux Etats-Unis comme on dit souvent.
[01:27:58] Speaker A: Le pote qui avait le câble avec peut-être MTV ou MCM qui pouvait enregistrer des clips.
[01:28:03] Speaker F: Exactement.
Et puis à l'époque on avait quand même Fun Radio.
[01:28:07] Speaker B: C'est vrai.
Fun Radio fait du bruit.
[01:28:09] Speaker F: Qui passait pas mal de rock à l'époque.
[01:28:13] Speaker B: C'est vrai qu'on imagine assez mal aujourd'hui que ce soit possible.
[01:28:17] Speaker A: Comme Skyrock.
[01:28:18] Speaker B: Skyrock a ce nom... Ça vient bien du fait qu'il passait de... Mais ça a quand même très rapidement changé.
[01:28:24] Speaker A: Ah bah oui !
[01:28:25] Speaker B: Avant que Fun ne fasse le même... Mais oui, il y avait Fun Radio fit du bruit le dimanche soir aussi, c'était une émission métal, il y avait du Rage Against the Machine, du Splashing Pumpkins, tout ce qui nous a nourri aussi quand on était en voiture et que ça tombait par hasard dessus, on faisait... Je voudrais bien que ça reste... Ah.
[01:28:40] Speaker C: Ça n'est pas resté.
[01:28:42] Speaker A: C'est l'autre radio, c'est que de blague ?
[01:28:43] Speaker C: Non.
[01:28:44] Speaker B: T'étais du style, le soir, à écouter la radio un petit peu en cachette aussi ?
[01:28:49] Speaker F: Ouais, ouais. Contestant, ouais.
[01:28:51] Speaker G: Le Walkman sous la couette, là.
[01:28:54] Speaker B: Non mais c'est génial parce que c'est vrai qu'on en parle assez peu aujourd'hui, comme c'est vrai que l'accès à la musique est sûr et facile.
[01:29:01] Speaker F: Bien sûr.
[01:29:02] Speaker B: Faut tomber sur les bonnes choses, mais...
[01:29:03] Speaker G: C'est ça.
[01:29:04] Speaker B: Si on veut le trouver, on peut.
[01:29:06] Speaker A: Alors qu'à l'époque, même si on voulait, on galérait quoi.
[01:29:09] Speaker B: Ouais, mais du coup t'as...
qu'après la sélection n'était pas bonne déjà à la base dans le milieu du rock. Je sais pas, ça c'est une bonne question.
Donc t'écoutais en cachette, t'avais ça, t'allais voir ta pote.
[01:29:20] Speaker F: Ouais, exactement. Puis on a très, très vite monté un groupe quoi.
[01:29:23] Speaker B: Ah ouais, carrément, ça a été très vite.
[01:29:25] Speaker G: T'as quoi, t'as dix ans là du coup ?
[01:29:28] Speaker A: Il y a dix ans, je fais ma première tournée internationale.
[01:29:31] Speaker G: Jeu des dreads.
[01:29:32] Speaker F: Non mais moi, on commence direct à faire de la musique, je suis en cinquième.
[01:29:37] Speaker B: C'est génial. Ah ouais, ça a été direct, vraiment, quand tu disais tout à l'heure, je savais que c'était ça... Non mais c'est génial, en fait, est-ce qu'au collège il y avait beaucoup de gens qui écoutaient cette musique ?
[01:29:49] Speaker F: Non, on était deux dans le collège.
[01:29:50] Speaker B: Ah oui d'accord, donc vous étiez soudés, en mode il faut qu'on soit ensemble parce que sinon les autres ils vont nous faire chier.
[01:29:55] Speaker F: Exactement, ouais.
[01:29:56] Speaker B: Bon, il y avait déjà ce truc-là qui lie une forte amitié.
[01:29:58] Speaker F: Contre l'adversité.
[01:29:59] Speaker A: On peut poser la question vestimentaire.
La question des dreads a été apportée.
Deux dans le lycée.
[01:30:07] Speaker B: Non parce que là c'est sobre quand même.
Il y a quand même de la classe.
[01:30:10] Speaker A: Bon, c'est noir quand même.
[01:30:11] Speaker B: Oui, mais c'est classe.
[01:30:13] Speaker F: Merci.
[01:30:14] Speaker B: Quand on est au collège, on est souvent moins classe.
[01:30:16] Speaker F: C'est clair, c'est clair.
[01:30:18] Speaker G: C'est ça.
[01:30:18] Speaker A: Elle n'a pas envie d'y être.
[01:30:21] Speaker B: Il va y en avoir encore un.
[01:30:22] Speaker G: Qui n'a pas la réponse.
[01:30:23] Speaker B: Oui, oui, oui.
[01:30:24] Speaker A: C'est une volonté qui s'affirme aussi un peu vestimentairement ou ça reste... Ouais, si, quand même.
[01:30:33] Speaker F: Je ne sais pas à quel âge je fais mes premières dreads. Mais ouais, on essaye d'être différents, mais c'est très difficile parce qu'on est à l'époque dans un collège vraiment particulier et s'affirmer, c'était aussi risqué d'être plutôt malmené. Donc, on essayait plutôt de se fondre dans le moule dans un premier temps. Et c'est quand j'arrive plus tard au lycée. Donc, c'est vraiment plus tard.
[01:30:56] Speaker B: Un peu plus d'assurance aussi.
[01:30:57] Speaker F: Voilà, là, c'est...
[01:30:59] Speaker B: Le collège c'est quand même une bolosse de merde.
[01:31:01] Speaker F: L'enfer, l'enfer.
[01:31:03] Speaker G: Si je me souviens bien, nous le collège, on est en pleine époque World's Apart.
[01:31:10] Speaker F: Ouais, y'a moyen ouais.
[01:31:11] Speaker G: Ah si si de ouf, moi je me souviens, To Be Free, toutes mes copines écoutaient ça et justement, on était dedans quoi, c'était le truc des boys band ad-hoc.
[01:31:23] Speaker B: Ouais mais se mélanger, t'as l'exutoire à la maison et avec ta pote, tu dis les autres ils sont sympas mais vas-y quand même.
Il y avait ce moment de recueil, c'est quand même dur.
Attends, de se mêler au monde, de devoir être quand même pas ce que tu es juste pour que tu puisses ne pas être emmerdé, pouvoir avoir ta vie petite pépère parce que tu demandes pas grand chose finalement, tu te demandes juste à ce qu'on te fasse pas chier. Mais cette période de la vie, il y a tout le monde qui essaie de faire chier les autres pour essayer d'exister.
[01:31:55] Speaker F: Mais quelque part, je trouve que cette adversité, elle m'a vachement servi pour finir, à essayer de m'affirmer d'une façon différente et d'être, justement, d'aller dans la recherche de ce droit à la différence, en fait.
[01:32:11] Speaker B: Oui, entre guillemets, on ne conseille pas que ça existe, mais ça sert quand même à vouloir d'y aller, chercher et créer plutôt que de ressembler à la masse.
[01:32:21] Speaker A: C'est plutôt malheur, vu que dans un sens, tu ne peux pas choisir d'y échapper.
Autant t'en servir de fioul.
[01:32:30] Speaker F: Oui, tout à fait.
[01:32:31] Speaker B: Il y a le moment où ça se révèle au lycée où tu fais « J'ai bien l'impression qu'il y a une brèche là, est-ce que je peux saisir ça ?
[01:32:38] Speaker A: » Au lycée elle avait déjà sorti son cinquième album.
C'est une carrière qui est née très très vite.
[01:32:44] Speaker B: C'est vrai, on s'était arrêté quand même en groupe parce qu'il s'est passé beaucoup de choses.
[01:32:49] Speaker A: Avant de parler du groupe, est-ce qu'Angie elle a un peu esquivé la question de vestimentaire ?
[01:32:55] Speaker B: Elle a osé dire moi j'étais fan des World's Apart.
[01:32:58] Speaker G: Ah non, non, non, non, c'est pas.
[01:33:00] Speaker F: Ce que j'ai dit.
[01:33:00] Speaker A: Elle a dit que c'était l'époque.
[01:33:02] Speaker G: C'était l'époque justement, moi j'étais pas là-dedans.
[01:33:04] Speaker B: Alors moi j'ai bien aimé.
[01:33:06] Speaker G: Non, non, moi j'étais pas là-dedans non plus. J'ai un souvenir d'avoir tenté de ramener un single des Texas à la maison et je revois très bien mon frère me dire « ça, c'est pas à la maison ». Et à la place, il me file… Qu'est-ce qu'il me file ? Je crois que c'est l'album de No Doubt.
[01:33:27] Speaker A: Oui, « Tragic Kingdom ». Le premier ?
[01:33:29] Speaker G: Celui-là.
[01:33:30] Speaker A: « Tragic Kingdom ».
[01:33:30] Speaker G: Ouais, exactement. Et j'ai souvenir d'écouter ça dans la cour alors que les autres justement… « Elle est au concert des World's Apart, des putes !
[01:33:39] Speaker B: » Et pas moi ! On ne s'y attendait pas !
[01:33:43] Speaker A: Après, on ne va pas se mentir, Gwen Stefani est une bien meilleure icône.
[01:33:46] Speaker B: Que les World's Apart ! Elle est toujours là quoi !
[01:33:49] Speaker A: Alors, est-ce que c'est encore vraiment elle ?
[01:33:51] Speaker F: On ne sait pas !
[01:33:53] Speaker A: Mais elle est là !
[01:33:55] Speaker B: Elle s'en prend plein la gueule !
Bon on va quand même passer un petit peu de musique parce que là on va partir sur cette idée de faire un groupe si jeune, on va essayer de voir aussi ce moment où ça se rassemble, où il y a l'espèce de fusion des deux.
Le premier groupe que j'ai mis, je l'ai mis dans l'ordre donc je n'ai pas cherché, je l'ai mis Tool avec Stingfist. Alors j'espère que Tool, Stingfist c'est pas le collège ?
[01:34:25] Speaker F: Alors ben c'est ça c'est 96 donc c'est 13 ans donc c'est le collège ouais.
[01:34:32] Speaker B: Ah ouais, donc t'écoutes Tool au collège quoi.
[01:34:34] Speaker F: Alors j'écoute Tool un tout petit peu plus tard.
Je pense plutôt à mon arrivée en seconde. C'est un pote qui avait enregistré ça sur une cassette et qui me dit ça il faut que t'écoutes et qui.
[01:34:44] Speaker B: Me la donne comme ça.
[01:34:46] Speaker F: Et je l'apprends comme ça, demain je ferai d'accord j'ai écouté. Et c'est pareil, j'écoute et c'est l'album Enigma et c'est Stingfist qui fait l'ouverture de l'album.
Je me souviens mettre Play dans mon Rockman, écouter ça et faire « Waouh, ok ».
[01:35:00] Speaker B: Parce que ça change au plus musicalement.
[01:35:01] Speaker A: De tout son âme.
[01:35:03] Speaker F: On peut faire ça aussi, on peut chanter comme ça.
C'est énorme pour moi à l'époque.
[01:35:09] Speaker B: La seconde émotion, c'est-à-dire qu'il y a eu Nirvana, après tu as eu tout le reste, ok c'est là, mais ça reste plutôt moins dans la même veine.
Et là, il y a une recherche encore plus poussée, il y a des trucs encore plus chelous, mais qui sont merveilleux.
[01:35:22] Speaker F: C'est ça, ça devient chelou en fait. Je commence à explorer la partie chelou de la musique, la plus progressive en fait, qui va m'intéresser pas mal par la suite.
[01:35:30] Speaker B: A cette époque-là, t'avais quand même réussi à avoir le clip aussi ? Ou t'avais juste cette cassette audio qui était là ? Non j'avais juste la cassette.
[01:35:36] Speaker F: Juste la cassette.
[01:35:37] Speaker B: Ah ouais, bah après quand tu vois les images... Et puis les visuels ! C'est la même chose.
Ils l'ont fait visuellement aussi. C'est possible donc visuellement de l'avoir aussi, de le créer. Intéressant d'avoir ça dans vos têtes.
On va regarder ce clip. Quelque chose à dire de plus ? Parce que c'est merveilleux ? C'est merveilleux, ouais. Cet album il est bon en plus.
[01:35:57] Speaker F: Et puis surtout, c'est un des seuls titres de Tool qui fait moins de 5 minutes, je crois.
Donc ça vaut le coup d'être ici.
[01:36:03] Speaker B: Mais qui a un joli nom.
Voilà.
Eh ben Tool, c'est parti !
[01:38:17] Speaker C: C'est bon, c'est bon !
C'est la fin de cette J'essaie vidéo. de respirer, mais c'est comme si...
Je m'éloigne de mon esprit et j'aime prendre le coup avec le sourire J'ai vu des choses que j'ai essayé d'éloigner J'ai perdu l'esprit et je n'arrive même pas à m'éloigner J'ai perdu la douleur, j'ai perdu l'esprit I was cast away I feel my legs break I took the weight of my biggest mistakes Somebody's acting my way Through the face of a loved one I see no heartbreak When you hear the shit that I say The world revolves around me When I cross the line Pain is the truth, the murder Is the essence of a broken hope In darkness I will save her, the thirst to bite my soul I'm not the great betrayer, my gaze to kill the fool In darkness I will save her, the thirst to bite her soul.
[01:43:17] Speaker B: Low Talk ! Pourquoi ?
[01:43:25] Speaker A: Parce qu'il faut parler doucement et le chanteur ça ne l'a pas compris.
[01:43:29] Speaker B: C'est court, c'est efficace, ça s'appelle Low Talk et le titre c'est Oiler. C'est une petite nouveauté, petit groupe aussi, pas très connu et j'avais envie justement de mettre ça pour partager avec nos.
[01:43:37] Speaker A: Bangers et surtout un hangar, une caméra.
[01:43:41] Speaker B: Ah oui bah là on est dans le strict musicalement et visuellement on est dans le minimum. On n'est pas dans quelque chose de trop complexe, on est passé de toule à plus rien.
[01:43:51] Speaker A: Alors je dirais pas plus rien.
[01:43:52] Speaker B: Non mais j'adore, si c'est pas ça c'est que j'aime beaucoup.
[01:43:54] Speaker A: Et il y a un petit côté cascade.
[01:43:56] Speaker B: C'est un genre musical qui vous parle ?
C'est une question de goût, c'est tout.
[01:44:03] Speaker F: Pas vraiment.
Moi j'ai besoin, je crois, de plus de mélodies que ça, globalement.
[01:44:09] Speaker G: Plus d'intellect.
[01:44:10] Speaker F: Ouais, exactement. Plus d'intellect aussi.
[01:44:12] Speaker B: Oui, le bas de plafond qui a juste envie de donner des coups de poing, c'est pas trop ton...
[01:44:17] Speaker F: C'est moins mon truc, ouais.
[01:44:18] Speaker G: Ça peut faire du bien de temps en temps.
[01:44:20] Speaker F: Ouais, c'est ça.
[01:44:21] Speaker A: Mais c'est plus des passages dans une chanson, toi. Il y a des passages un peu... Ouais, non ?
[01:44:27] Speaker F: Je sais pas, enfin...
[01:44:28] Speaker B: C'est parce que c'est... Alors, je me suis posé une question de merde, mais je suis désolé. C'est parce que c'est trop masculin, un peu... L'image du mec est un peu...
[01:44:34] Speaker F: Tu vois, on vient de voir le clip, je les trouve très urbains. Et c'est pas mon délire, en fait.
[01:44:39] Speaker C: Ah d'accord, ok.
[01:44:39] Speaker B: Ok, ok.
[01:44:40] Speaker C: D'accord, ok.
C'est bien.
[01:44:44] Speaker B: Moi je peux être plus urbaine que.
[01:44:48] Speaker G: Lucie je pense, clairement.
Pour te détendre un peu. Pour me détendre, le matin en me réveillant, tu vois, ça pourrait être un petit loto.
[01:44:58] Speaker B: Un petit café ! Les enfants !
[01:45:02] Speaker F: Ça m'empêche pas de me mettre un petit zi à Cassia Strain de temps en temps.
[01:45:08] Speaker B: T'as pas dit que t'aimais pas la violence, t'as dit j'aime pas quand t'as pas les mélodies. Donc ça peut en envoyer du bien, mais en ayant de la mélodie. Bon, on va revenir, on s'est arrêté à ce fameux groupe à 13 ans. Attendez, parce que moi, j'étais là, je me suis dit, attends, à 13 ans, on se dit, tiens, je vais faire un groupe. Alors déjà, comment ça se passe ? Tu t'es dit ça avec ta pote ? Ah c'était un groupe à deux ?
[01:45:27] Speaker F: Ouais, alors à la base on était deux et deux chanteuses et puis on cherchait des musiciens quoi.
Donc c'est pas très facile à l'époque parce qu'on est au collège et dans un collège qui n'est pas du tout dans cet esprit-là quoi. Donc de fil en aiguille, elle connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un et on rencontre des types qui jouent dans une cave à Nancy, puisque je suis à Nancy à l'époque, et on commence à faire de la zik comme ça.
[01:45:49] Speaker B: Ah ouais, direct, ça a été à la rencontre, ça a été on y va là, on a envie de faire du gros son dans cette fameuse cave.
[01:45:58] Speaker G: Un ancien.
[01:46:00] Speaker B: De verre frais, humide.
[01:46:02] Speaker A: Ils sont plus âgés ou ils sont...
[01:46:04] Speaker F: Un petit peu plus âgés, bon le truc c'est qu'à l'époque ces mecs-là ils passent plus de temps à boire des bières dans la cave que vraiment à jouer de la zik.
Donc très très vite, enfin un petit peu plus tard, on aura l'occasion de monter vraiment un groupe beaucoup plus sérieux que celui-là, mais ça a commencé comme ça ouais.
[01:46:20] Speaker B: C'était cool quand même, c'est-à-dire que c'est l'apprentissage aussi de savoir comment on organise, comment on peut s'organiser avec des gens, comment on peut faire confiance à des gens qui ont envie de travailler ou pas travailler, les objectifs ne sont pas les mêmes pour tout le monde.
[01:46:30] Speaker A: Et puis découvrir de quoi t'as envie aussi. Du coup tu t'es dit moi, boire des bières, bof.
[01:46:35] Speaker F: J'ai pas la bière de toute façon donc...
[01:46:39] Speaker B: C'est une chance quelque part aussi.
[01:46:41] Speaker A: Et en même temps, à 13 ans, j'ai envie de te dire, peut-être c'est mieux.
[01:46:46] Speaker B: Moi, je ne chantais pas.
Mais OK, donc là, ça fait de la musique. C'est quoi comme genre que vous faites musicalement ?
[01:46:55] Speaker F: À l'époque, on appelle ça du rap métal. Nous, on est très, très fans d'Age Against the Machine avec ma pote. Donc, on se fait des dreads et le but, c'est de ressembler à Zac Delarocha et d'y aller.
[01:47:05] Speaker B: Ah oui donc il y a quand même un style affirmé à 13 ans. Les parents ils voient ça comment ? Ils se disent bon il faut la laisser s'exprimer ?
[01:47:12] Speaker F: Alors moi j'ai eu là, mes parents m'ont laissé, m'ont foutu la paix mais royale.
Au contraire je pouvais faire tout ce que je voulais.
[01:47:19] Speaker A: Donc t'avais des bonnes notes ?
[01:47:20] Speaker F: Ouais mais comme j'avais des bonnes notes ça passait.
[01:47:23] Speaker A: Ça c'est un conseil qu'on peut donner quand vous avez des bonnes notes tout passe mieux.
[01:47:29] Speaker B: C'est vrai.
[01:47:30] Speaker F: Je me suis quand même fait renvoyer du lycée.
[01:47:32] Speaker G: Mais en ayant des bonnes notes.
[01:47:36] Speaker A: Je suis impatient qu'on arrête.
Ça va être croustillant.
[01:47:43] Speaker B: Envoyer du lycée, il faut y aller quand même. J'en suis sûr que c'est une petite phrase mal placée. On n'en dit pas plus.
Donc un groupe, toi.
[01:47:51] Speaker G: A moi vaut mieux pas que tu m'entendes chanter.
[01:47:53] Speaker F: Non mais c'est faux en plus.
[01:47:55] Speaker G: C'est pas faux.
[01:47:57] Speaker B: Tu t'es pas lancée là-dedans. Des instruments, de la musique ?
[01:48:01] Speaker G: Par contre moi j'ai été tout le collège, enfin j'ai commencé la musique en primaire.
[01:48:06] Speaker B: Piano ?
[01:48:07] Speaker G: Piano, exactement.
Et de la 6ème à la 3ème j'étais en classe musique. Donc j'avais cours le matin.
[01:48:17] Speaker B: Français, anglais, tout un truc classique.
[01:48:20] Speaker G: Et la prême c'était direction conservatoire.
Et on avait piano, solfège, déchiffrage, tout ça.
Ouais c'était lourd, c'était lourd.
Et puis c'était tous les jours de la semaine.
Et résultat, je ne joue plus de piano !
[01:48:34] Speaker F: Oh c'est triste !
[01:48:35] Speaker B: Ça m'a dégoûtée.
C'était trop compliqué, trop rude. Il n'y avait pas l'amusement de la musique, il n'y avait pas cette expression.
[01:48:42] Speaker G: Il y avait zéro fun.
T'avais des examens en février, en juin, donc on se mettait une pression de ouf.
Et puis tu te retrouves devant des gens, un jury, tu dois jouer ton morceau, t'es stressé.
Non, zéro fun. Et j'ai vraiment arrêté le piano dès que j'ai eu l'occasion de... dès que j'ai fini le collège en fait.
Et ça c'est mon grand regret, c'est de ne pas avoir... ça m'a dégoûté quoi.
[01:49:08] Speaker B: Bah ouais, c'est le pas cool de l'histoire parce que tu te dis bah j'étais en couronne, tout le monde fait ah bah moi j'étais le premier à dire oh trop bien, tu dois être avec des collègues, vous essayez de faire de la musique, enfin tu t'exprimes quoi parce qu'en plus quand t'es gamin t'as tellement de choses qui te passent dans la tête que je pense que de la création en la créativité t'en as des tonnes de abonnes, ça c'est autre chose.
[01:49:24] Speaker G: Et là le conservatoire te tue tout quoi, enfin moi en tout cas c'était mon expérience.
[01:49:29] Speaker A: Ça revient assez souvent quand même.
[01:49:33] Speaker B: Apparemment c'est pas très bien fait quoi.
[01:49:35] Speaker A: Je connais assez peu de personnes qui vont dire « ah bah j'ai fait le conservatoire, beaucoup de fois je l'ai fait, ça m'a ouvert ».
[01:49:42] Speaker G: Ça ouvre la création.
[01:49:45] Speaker A: C'est là que je me suis trouvé. C'est incroyable qu'ils arrivent à dégoûter les.
[01:49:50] Speaker B: Gens alors que le but c'est d'essayer d'apprendre des trucs mais ils le font trop sérieux.
[01:49:54] Speaker G: Je sais pas si c'est encore comme ça aujourd'hui mais vraiment j'ai des souvenirs d'être devant un jury parce que t'as des examens d'instruments et aussi de solfège.
Et t'es là devant un pupitre et tu dois chanter des notes, c'était terrifiant.
[01:50:09] Speaker B: Si tu fais ça, c'est pas pour faire des cours, comme quand t'es à l'école. C'est parce que t'as envie de te lâcher, de faire des trucs qui te...
[01:50:16] Speaker A: Et puis surtout, tu joues pas des... Tu joues que des trucs que... Ouais.
[01:50:20] Speaker B: Que t'en as rien à foutre, enfin...
[01:50:21] Speaker G: Bah non, non, après... Y a des belles pièces, hein... Oui, mais je sais.
[01:50:25] Speaker B: Mais quand t'as cet âge-là, t'as envie de t'exprimer plus.
[01:50:27] Speaker A: Un petit plaisir un peu plus direct, quoi.
[01:50:29] Speaker B: T'ont pas dit, bah fais du Nirvana ?
[01:50:31] Speaker G: Bah non, pas du tout, non. Justement, ils ont fait du Nirva-quoi ?
[01:50:36] Speaker B: Ah non, excusez-moi, ça n'est pas de la musique.
[01:50:39] Speaker A: Alors qu'à l'époque, je suis sûr qu'elle aurait pu jouer Party Hard de Andrew WK.
[01:50:51] Speaker B: Ah oui, c'est vrai.
C'est vrai. Donc, malheureusement, le goût pour la musique n'est pas parti quand même ?
[01:50:59] Speaker G: Non, non, pas du tout. C'est vraiment le goût pour faire un instrument qui est parti en fait.
[01:51:04] Speaker B: Et tu te sens déjà te tourner vers autre chose à ce moment-là ?
[01:51:08] Speaker G: Moi, je suis très cinéma. Et en fait, la musique au collège prenait beaucoup de place parce que tous les jours, on y était, etc. Et dès la seconde, j'entame une classe de cinéma, du coup. Et donc là, le cinéma prend le pas sur la musique.
Et voilà, du coup, après, je continue là-dedans, moi.
[01:51:28] Speaker B: C'était plus sympa que le sol flèche.
[01:51:30] Speaker G: C'était...
[01:51:31] Speaker B: Enfin, j'espère, parce que là, si tu me dis, non, c'était chiant, tout le monde était des cons.
[01:51:35] Speaker G: Non, non, non, non, c'était chanmé. C'était ce que je voulais faire, enfin.
[01:51:39] Speaker D: C'était cool.
[01:51:40] Speaker B: Je me permets, parce que je ne connais pas comment ça se passe, du coup je pose des questions.
Ça se passait comment ? C'était un truc séparé en deux ?
[01:51:48] Speaker G: En fait, tu fais seconde première terminale et à la fin tu passes ton bac cinéma et tu as l'option ciné qui est coef, je ne sais pas combien, c'est un énorme coef. Et en gros t'as, je sais pas, t'avais un peu plus de 4 heures par semaine qui étaient histoire du cinéma, et puis aussi apprendre à faire des films, à écrire des scénars, tout ça.
[01:52:11] Speaker B: C'est cool.
[01:52:14] Speaker G: Bah ouais c'était trop bien.
[01:52:15] Speaker B: Vous aviez à faire des équipes ?
[01:52:16] Speaker A: Parce que là, pour le coup, il y a un côté fun quoi. La théorie est juste là pour aider au fun.
[01:52:24] Speaker G: C'est ça, exactement.
Et j'ai un vrai souvenir d'apprendre des choses parce que du coup, on avait des... Tous les samedis matins, t'avais des ciné-clubs, etc. Et en même temps, on nous donnait des outils pour pouvoir s'amuser. J'avais tout le côté strict du conservatoire du collège qui était balayé. Balayé, super !
[01:52:48] Speaker B: Allez dehors, ça c'est terminé ! Merci le lycée !
[01:52:51] Speaker G: Exactement !
[01:52:52] Speaker B: Et apprendre l'apprentissage de travailler en groupe aussi j'imagine ?
[01:52:56] Speaker G: Oui après ça c'est pas quelque chose qui est compliqué pour moi le groupe.
[01:53:01] Speaker F: Ça nous fait rire en fait parce qu'on est un binôme très très complémentaire. Moi je suis très solitaire et très...
[01:53:08] Speaker B: Non mais l'histoire n'est pas la même donc... Je pose la question parce que je me disais bon ça n'a pas l'air d'être trop le... à la base en tout cas quand t'es enfant.
Toi tu fais ce groupe, cette expérience mais alors au lycée comment tout se...
[01:53:22] Speaker A: Trop de bière au collège.
[01:53:25] Speaker B: Bah les mecs puent la bière au collège, donc tu te dis ok la musique c'est cool, moi j'ai envie d'en faire sérieusement avec ma pote, je me souviens plus son prénom.
[01:53:30] Speaker C: Mel.
[01:53:31] Speaker B: Oh non !
[01:53:34] Speaker F: J'étais sûre que t'allais la faire !
[01:53:38] Speaker A: Du coup t'es arrivé en répète avec un planning sur dix ans de tout ce qui devait être fait chaque jour avec des textes et tout ça et les mecs ils étaient en train de boire des bières et t'as fait « les gars ».
[01:53:51] Speaker B: T'as un côté strict dans l'organisation ?
[01:53:53] Speaker F: Ouais ouais ouais.
[01:53:53] Speaker B: D'accord.
Je te sens plus libérée toi.
Non mais c'est cool, c'est bien.
Comme tu dis, c'est complémentaire, c'est le mieux. Chacun amène à l'autre et justement ça peut faire quelque chose de plus fort.
[01:54:08] Speaker A: Attends, on va arriver au moment où elles se rencontrent.
[01:54:10] Speaker B: Mais oui, mais attends, parce qu'au lycée elle s'est fait virer.
[01:54:13] Speaker A: On arrive au croustille.
[01:54:18] Speaker B: Non mais donc du coup, tu sais, toi, en fait, dans ta structure mentale, t'es vraiment cadré.
Non mais arrête.
Je suis sérieux là !
[01:54:27] Speaker A: Oui, sérieuse !
[01:54:28] Speaker B: Excuse-moi ! Lady ! Oh putain, ça va jamais s'arrêter ! Donc toi t'es déjà très structuré dans ce que tu veux faire, t'as tes objectifs, tu perçois ça comme il faut que je franchisse des étapes.
T'imagines ça, comment ça se passe dans ta tête ?
[01:54:45] Speaker F: Dans ma tête, je me dis que ce sera énormément de travail et que je veux le faire le plus tôt possible, ce travail acharné. Donc je fais vraiment du chant, puisque c'était vraiment ça qui m'intéressait, une priorité totale et absolue sur toute ma vie.
[01:55:03] Speaker B: Donc un cours ?
[01:55:04] Speaker A: C'est très moderne comme propos, je trouve.
[01:55:06] Speaker B: Non mais c'est intéressant !
Non mais c'est intéressant parce que quand t'es enfant, t'as pas forcément ce genre de truc où t'es hardcore avec un schéma sur...
[01:55:16] Speaker A: Un drive aussi fort que jeune, c'est rare.
[01:55:20] Speaker B: C'est rare et puis ça veut dire que l'avenir peut paraître bien ficelé parce que si tu sais où tu veux aller, tu prends des directions, tu y vas et tu essayes. Au moins tu te limites pas à ce qu'on te dit de faire. C'est quand même plutôt bien. Parce que c'est rare.
Après il y a des gens bornés, mais bon... Donc tu décides de ça, tu prends des cours de chant ?
[01:55:41] Speaker F: Je ne prends aucun cours de chant, je fais tout en autodidacte. Et je bosse comme une tarée.
[01:55:46] Speaker B: Tu fais comment ? Tu prends des groupes, des chanteuses, des chanteurs ?
[01:55:48] Speaker F: Je prends absolument tout ce qui me tombe sous la main, y compris Mariah Carey.
[01:55:52] Speaker B: Oui, c'est pas facile à faire donc oui !
[01:55:54] Speaker F: Et je bosse tout de A à Z et je veux que ça sonne exactement pareil.
[01:55:59] Speaker B: Et quand tu fais, tu t'enregistres et tu te réécoutes ?
[01:56:01] Speaker F: Non, non, je...
[01:56:03] Speaker B: A l'oreille ?
[01:56:03] Speaker F: A l'oreille, oui.
[01:56:04] Speaker B: Donc t'apprends en plus ta voix à l'entendre, à l'apprécier.
[01:56:10] Speaker F: Exactement, oui, tout à fait.
[01:56:11] Speaker B: Parce que c'est pas le truc le plus simple d'apprécier sa voix ? Bah jouer avec. Tu t'es jamais bousillé la voix ?
[01:56:17] Speaker F: Alors si, un petit peu, j'ai eu une période où je voulais commencer justement à growler, à beaucoup utiliser la voix saturée et comme je l'ai fait en autodidacte sans du tout savoir ce que c'était et que pour moi c'était... Voilà, c'est ça, du tout. On n'avait pas les tutos. Oui, il faut utiliser les fausses cordes. Non, pas du tout. C'est tout quoi.
Donc ouais, j'ai eu une petite période un peu plus difficile sur la voix, mais c'est vite revenu. Je me suis tue à l'instant.
[01:56:45] Speaker B: Ouais et puis là au lycée tu te fais plus de potes un peu, il y a plus de gens parce que tout à l'heure t'as dit qu'il y avait des gens qui écoutaient du rock et un peu plus de toi donc j'imagine.
[01:56:53] Speaker F: Moi j'arrive au lycée en section arts plastiques.
[01:56:56] Speaker B: Ah bah voilà, bah oui donc les gens écoutent forcément du rock. Ils boivent encore de la bière mais...
[01:57:01] Speaker G: Ça met des saroëls aussi.
[01:57:03] Speaker A: Et ça fait des bolasses. Du jour, des bolasses.
[01:57:05] Speaker B: Non mais en arts plastiques, obligé, non.
[01:57:07] Speaker G: Bah si, attends.
[01:57:08] Speaker A: Les bouteilles d'eau remplies de vodka, on connaît.
[01:57:11] Speaker B: Alors ça va mais là...
Mais c'est vrai que le sarouel est bon, après chacun son petit parcours. On ne doit pas se moquer.
Bon, tu ne passes pas par le sarouel ? Si. Oh là là là là là là là là là !
[01:57:26] Speaker A: Il y a des photos, il y a des photos.
[01:57:30] Speaker B: Quelque part, tu te mélanges toujours à tout le monde, mais c'est plus sympa pour toi que Coca-Cola ?
[01:57:37] Speaker F: Ah bah ouais, non mais c'est la récré en permanence, le lycée, on faisait de la peinture, c'était vraiment une période très chouette et d'épanouissement pour moi total, artistique quoi, que ce soit au travers de la peinture qui restera un médium pour moi tout au long de ma vie, ou justement avec cette musique que je peux enfin développer, on met une annonce dans la...
[01:58:02] Speaker A: Toujours avec Mel du coup ?
[01:58:03] Speaker F: Toujours avec Mel. On met une annonce à l'entrée du collège sur le tableau et puis on trouve des musiciens et là on arrive sur un projet vraiment sérieux quoi.
[01:58:13] Speaker B: Donc là c'est carrément comme t'es là-dedans que tu te dis ça y est je suis en train d'être moi. Donc t'es contente, t'es enthousiaste et tout se lâche d'un coup.
Donc tu rencontres ces gens et ça fait quelque chose de sérieux ?
[01:58:26] Speaker F: Ouais je montre mon premier groupe qui s'appelait InnoCib.
[01:58:29] Speaker B: InnoCib, très bien.
Dans le rock, on a toujours de très bons noms de groupes.
Après Tool, pourquoi pas ?
[01:58:38] Speaker F: Si, ma phase rap metal, funk metal un peu.
[01:58:43] Speaker B: C'est parce qu'il y avait eu une kubus qui était passée par là.
[01:58:46] Speaker F: C'était un kubus, vraiment, on n'écoutait que ça à l'époque. Donc, c'était ça l'idée.
[01:58:52] Speaker B: T'as vécu la vague entre guillemets néo métal.
[01:58:55] Speaker F: Oui, à fond.
[01:58:58] Speaker A: De plein fouet, comme on dit.
[01:58:59] Speaker F: De plein fouet, absolument.
[01:59:01] Speaker B: No Metal ?
[01:59:02] Speaker F: Si, de ouf.
[01:59:03] Speaker B: Ah, parce que normalement tout le monde y est passé.
[01:59:05] Speaker A: C'est là où t'es passé du côté encore plus obscur.
Plus saturée que...
[01:59:13] Speaker B: Elle n'était pas en Sarouel ?
[01:59:14] Speaker A: Non.
[01:59:15] Speaker B: Mais elle faisait des vannes à tous les autres mecs.
[01:59:16] Speaker F: Elle était en Sarouel.
[01:59:17] Speaker B: T'étais en Sarouel aussi, j'en ai arrêté. Mais c'est un scandale.
[01:59:20] Speaker G: J'étais en Sarouel et j'avais deux dreads. Ça n'avait pas de sens.
[01:59:24] Speaker A: Attends, t'étais où ?
[01:59:25] Speaker B: T'en avais que deux ou t'avais des cheveux avec ?
[01:59:27] Speaker A: Attends, recitons géographiquement.
[01:59:28] Speaker G: Alors t'as Nancy et t'as Cannes.
J'étais au soleil.
[01:59:33] Speaker B: Ah bah tu devais dénoter à Cannes.
[01:59:36] Speaker G: Il y avait du sarouel, il y avait du sarouel. Et des colliers en bois, tu sais les colliers en bois avec les boules en bois, tu t'en souviens ? Bah oui, ça allait avec le sarouel.
[01:59:50] Speaker A: C'est bizarre parce que dans les collections de Légion, elles font pas des colliers avec des boules en bois.
[01:59:55] Speaker B: C'est quand même abominable.
[02:00:00] Speaker G: Non, non, Néo Metal, j'y arrive fin lycée. Fin lycée où là je suis corne, tout ça.
[02:00:14] Speaker B: C'est quoi, c'est parce que tu t'es dit rien à foutre, j'ai envie d'écouter du bruit entre guillemets.
[02:00:17] Speaker G: C'est l'entourage, tu vois, c'est les copains. Puis on est en bac L, donc on est...
[02:00:25] Speaker A: On est en sarouel.
[02:00:27] Speaker B: On sait bien que dans le littéraire.
[02:00:28] Speaker A: Globalement, Des bouteilles de vodka remplies d'eau, d'eau remplies de vodka. Bon bref, c'est la même histoire.
[02:00:34] Speaker B: Parce que nous on est des créatifs quand on est en réalité.
[02:00:36] Speaker G: Ça fait les podiums de MJC, tu sais les scènes métal dans les MJC.
[02:00:40] Speaker B: Bien sûr, ça c'est cool, on va soutenir des copains, on fait la fête, on rigole et puis on découvre plein de choses.
Comment faire du relationnel aussi.
[02:00:52] Speaker A: Ça a commencé tôt.
[02:00:54] Speaker B: Non mais attends parce qu'elle parle déjà d'une notion de l'époque.
[02:00:59] Speaker G: Approximative.
[02:01:00] Speaker B: C'est un apprentissage, il faut bien commencer par quelque chose.
[02:01:03] Speaker D: Complètement.
[02:01:04] Speaker B: Vous sentiez déjà dans le style que vous vouliez, donc vous étiez en train de sélectionner ce qui vous semblait beau pour vous à ce moment-là.
Vous pensez que ça a participé à la création de ce que vous êtes aujourd'hui en tant que créatrice ?
[02:01:18] Speaker F: Moi, c'est vraiment toujours cette recherche de différence qui m'est arrivée.
[02:01:22] Speaker B: Ok, d'accord.
[02:01:22] Speaker F: C'est plus ça à l'époque. Les bijoux, ce n'est pas encore mon... Oui.
[02:01:27] Speaker B: Il y a le style.
[02:01:29] Speaker G: La recherche du style.
Ou du non style.
[02:01:33] Speaker B: La recherche du style. En même temps, au lycée, je ne connais personne qui a trouvé vraiment son style.
En tout cas, s'il dit qu'il l'a trouvé, il va vite changer.
Bon, alors, les années passent. Il s'est passé quoi au lycée ? Alors, c'est quoi cette histoire ?
[02:01:46] Speaker A: Le premier groupe ? Il y a l'inspirance !
[02:01:50] Speaker B: Parce que le premier groupe il est sérieux, Inocide. Je me souviens, il y a Inocide.
[02:01:53] Speaker F: Inocibe.
[02:01:54] Speaker B: Inocibe, pardon.
[02:01:55] Speaker A: Moi, je suis désolé, ça me fait penser à une marque de crevettes surgelées qui s'appelait Nocibé à l'époque.
[02:02:00] Speaker G: Non, Nocibé c'est une marque de parfum.
[02:02:04] Speaker A: C'est une marque de Gombas.
[02:02:06] Speaker B: C'est un autre parfum.
[02:02:09] Speaker F: Inocibe c'est un champignon.
[02:02:11] Speaker A: Aaaaah ! Aucun rapport avec Psycho Salo Sibine ! Quel nom du premier album de Inkabass ? Quel nom d'un champignon ?
[02:02:23] Speaker B: C'est celui où il y a Machin Dancer là ?
[02:02:27] Speaker A: C'est celui où il y a le champignon là ?
[02:02:30] Speaker B: Ah non c'est Fungus Among Us !
[02:02:33] Speaker A: Il y a même une chanson qui s'appelle Machin Sibine.
[02:02:36] Speaker B: Bon, peu importe.
Donc t'as pris des champignons.
Tu t'es senti plein de créativité.
[02:02:43] Speaker A: Une omelette.
[02:02:44] Speaker B: Un petit gâteau magique. C'est le lycée, après on essaye plein de choses. Pourquoi tu t'es fait virer ? C'est ça qu'on veut savoir !
[02:02:53] Speaker F: Moi j'ai toujours été en totale inadéquation avec cette autorité, ce mal placé que les profs ont au lycée.
Et j'étais en rébellion mais perpétuelle, genre je supportais pas qu'on me fasse une remarque.
Donc j'avais beau avoir des super notes, en fait ça clashait en permanence avec les profs. Mais j'ai fini par me faire virer, voilà.
[02:03:14] Speaker B: Oui bon... Est-ce que c'est parce que les profs c'étaient des gros cons ?
[02:03:18] Speaker F: Bah grave !
[02:03:19] Speaker B: T'as pas dit les noms donc tu peux dire oui !
[02:03:20] Speaker F: Ah ouais, ah ouais... Non, y'en a.
[02:03:22] Speaker B: Qui se font quand même gratiner. J'avoue que je sais pas si c'est encore pareil à l'école aujourd'hui, mais on a tous eu un prof qui était alcoolo, on a tous eu un prof qui était en dépression, on a tous eu un prof qui était un peu pervers...
[02:03:33] Speaker A: C'est pas le même ?
[02:03:34] Speaker B: Non, malheureusement. Des fois ils multiplient les qualités. Non mais c'est vrai que je sais pas si on est une génération qui a connu ça...
qui c'est et comment c'est l'école aujourd'hui.
J'espère que pour les enfants, c'est plus pareil. C'est un peu plus délicat, plus accueillant.
[02:03:49] Speaker F: C'est ça, c'est clair. J'espère aussi, parce qu'ils ont tenu une couche.
[02:03:54] Speaker B: Le mot facile, peut-être pour la critique, on dirait.
Je suis comme toi, moi je déteste... Mais encore aujourd'hui. C'est pour ça que je prends des anxiolytiques, ça me permet de me calmer.
[02:04:03] Speaker A: Du coup, tu n'es plus au lycée avec tes... Les musiciens avec qui tu fais le groupe, ils étaient dans le même lycée que toi ? Ou ils étaient... Du coup, tu n'es plus au lycée avec eux ?
[02:04:15] Speaker B: Ouais, mais là, ils devenaient la meuf cool.
[02:04:18] Speaker F: Je me suis fait renvoyer mais pas renvoyé définitivement.
[02:04:22] Speaker A: Ah d'accord, t'as été mis à pied.
[02:04:24] Speaker F: Voilà, mise à pied exactement et ensuite...
[02:04:27] Speaker B: Et ben ensuite t'as plus envie de revenir.
[02:04:31] Speaker A: Il faut passer le bac.
[02:04:32] Speaker F: Il faut passer le bac, effectivement.
[02:04:34] Speaker B: Sinon les parents ne sont pas contents. On leur doit quand même bien ça. Ça semble être le minimum pour les plus jeunes. Essayez de passer au moins le minimum.
[02:04:43] Speaker A: Au moins un CAP si vous voulez.
[02:04:46] Speaker B: Pas un BEP, un CAP, peu importe, mais passer quelque chose. C'est déjà un minimum. J'ai ça pour les enfants parce qu'après ils vont dire « Ah non, mais j'ai vu, ils ont dit sur le Twitch qu'on n'en avait rien à foutre ». Nan si, c'est quand même très important, on peut pas passer à côté.
Mais ok, et ce groupe, tu fais des dates, c'est des dates de concerts ?
[02:05:03] Speaker F: Wow, je fais carrément à l'âge de 14 ans mon premier Zénith à Nancy St-Paul.
[02:05:08] Speaker C: Quoi ?
[02:05:08] Speaker B: Nan mais je comprends rien.
Moi, qu'est-ce que c'est que cette vie ? Je ne comprends pas.
[02:05:14] Speaker G: En même temps, elle a commencé à 9 ans, tu vois !
[02:05:17] Speaker B: Un zénith ! C'est comme un zénith, je suis désolé !
[02:05:23] Speaker A: Attends, parce qu'à 16, il y a le Stade de France !
[02:05:26] Speaker B: On n'est pas loin, il y a la Lune à 18 !
[02:05:28] Speaker F: Je vais replacer ça dans le contexte. À l'époque, à Nancy, il y avait une scène rock qui était très active et il y avait ce qu'ils appelaient à l'époque le Festival Rock Lycée.
qui était un tremplin en fait, qui regroupait tous les groupes, c'était quand même principalement du métal mais pas que, qui se produisaient sur la scène locale de l'époque et la finale de ce truc là se passait au Zénith de Nancy.
[02:05:53] Speaker B: Donc j'ai fait trois Zénith à Nancy.
[02:05:54] Speaker F: Parce que je l'ai fait trois années de suite.
Et voilà, puis c'était blindé. Il y avait tous les lycées de.
[02:06:01] Speaker B: La région qui étaient là.
[02:06:03] Speaker A: Alors du coup, expérience sur scène, c'est grisant ou c'est flippant ?
[02:06:08] Speaker F: Non, c'est hyper grisant.
Ça parachève en fait ce truc de me dire ok c'est vraiment ça que je vais faire et que je ferai toute ma vie.
Je ne veux plus que faire ça de toute façon.
[02:06:21] Speaker B: Est-ce que, moi je pose toujours des questions mentales, je suis désolé. T'as le droit de me dire c'est complètement faux, pire tu délires. Mais quand t'es enfant comme ça, que t'as été plus ou moins avec ton ami, qu'après t'as eu tes potes au lycée, mais que t'as quand même passé par une phase où t'étais à deux.
Est-ce que là, d'un coup, de voir les gens être heureux, crier, etc. Est-ce que tu t'es dit, on me remercie. Il y a un truc qui t'a fait venir. J'ai l'impression que j'ai trouvé ce que je voulais faire parce que je leur donne, mais en même temps, ils me le donnent aussi. Il y a un remerciement, une satisfaction.
[02:06:49] Speaker F: Il y a une histoire de réel partage en fait. Je me suis tellement jamais sentie à ma place. J'avais toujours cette recherche de différence parce que je me sentais pas à ma place. Et là, je vois au travers des yeux dans le public que je suis à ma place.
Et ça c'est énorme.
[02:07:08] Speaker B: Trop trop bien. Franchement, je suis jaloux.
On va passer à un petit clip quand même.
Korn, bon moi c'est mon groupe préféré donc je peux rien dire mais Falling Away From Me aussi, toute l'explosion pour le groupe et puis quelque chose pour vous. Vous avez choisi à deux les morceaux d'ailleurs ?
[02:07:26] Speaker F: Oui, c'est plus toi d'ailleurs.
[02:07:28] Speaker G: Celui-là c'est plus moi parce que ça rejoint la partie cinéma dont on parlait tout à l'heure.
L'esthétique de ce clip-là, on est en plein dans la période des films américains qu'on a tous vus des années 92 000.
C'est pour ça que j'aime beaucoup.
[02:07:47] Speaker B: Des films où il y avait beaucoup de bandes-sons métal aussi.
Avec que c'était une époque où ça existait, enfin ça existe encore maintenant, c'est revenu.
[02:07:54] Speaker G: Oui c'est ça, mais c'est vrai qu'à l'époque il y en avait pas mal.
[02:07:58] Speaker B: On allait voir des films pour la musique et puis on remarquait bien que c'était pourri les films.
[02:08:02] Speaker G: Il y avait des trucs bien quand même.
[02:08:04] Speaker A: Parle de Spawn ?
[02:08:06] Speaker B: Bon ben voilà, ça c'est le contre-exemple.
C'est-à-dire que personne ne se souvient vraiment du film ?
[02:08:13] Speaker A: Ah bah non, parce qu'il n'y a rien dans la voix.
[02:08:15] Speaker B: Très bien, et c'est tout sur Korn, tout ? Qu'est-ce que ça a fait du chemin avec vous ?
[02:08:20] Speaker F: Alors oui, on va faire un bond dans le temps, mais en fait en 2007 avec mon groupe de l'époque, j'ai fait...
[02:08:27] Speaker A: Ton groupe d'après ?
[02:08:28] Speaker F: Donc mon groupe d'après, My Pollux.
On a été en support de Korn, donc en première partie de Korn, sur toute la tournée française en 2007. Donc pour moi, c'est énorme. À l'époque, quand mon manager m'appelle en me disant sur toute la tournée française, vous allez être un support de corne. Je me suis vraiment dit OK, c'est bon, j'ai fait ce que je voulais.
J'ai accompli.
[02:08:55] Speaker B: Ça doit être stressant, mais tellement excitant. Il y a tout qui se mélange, j'imagine.
Bon, de toute façon, on va revenir là-dessus tout à l'heure.
Et puis, il y a une signification en dehors du cinéma. Toi, Korn, c'était juste un passage.
[02:09:07] Speaker G: Non, non, Korn, j'ai beaucoup écouté... Après le sarouel, tu sais, justement.
[02:09:14] Speaker B: Après, je pense que des fans de Korn peuvent porter des sarouels.
[02:09:17] Speaker G: Non, non, après le sarouel, tu passes au baguie.
[02:09:19] Speaker B: Oui, c'est vrai que ça reste une transition assez légère.
[02:09:22] Speaker A: C'est juste que l'entrejambe remonte à un petit peu de 20 centimètres à peu près.
[02:09:27] Speaker B: C'est pas la même matière non plus.
[02:09:29] Speaker F: C'est ça.
[02:09:30] Speaker B: Bon bah ok, on va regarder donc ce Falling Away From Me The Corn, c'est votre choix et merci parce que je suis trop fort !
[02:10:42] Speaker C: Je me sens fatigué, mon temps est terminé aujourd'hui Tu ressens le suicide, parfois c'est ok Fais ce que je te dis, je suis là I fled with suicide, sometimes kill the pain I can always say, it's gonna be better tomorrow Just let me let walk away So I can go away It's falling away from me It's falling away from me C'est comme si tu parlais de moi C'est parti !
[02:14:26] Speaker B: Bang.
[02:14:41] Speaker C: Bang !
sauvage !
Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org C'est bon, c'est bon!
Il n'est jamais tard, c'est l'insustice.
[02:18:45] Speaker A: Monsieur Hugues ?
[02:18:46] Speaker B: Alors c'est moi qui ai choisi cette chanson, je tiens quand même à le signaler.
Pour la diversité, je me suis dit que moi ça me semblait bien. C'est pas mon genre musical mais je me suis dit que ça me semblait bien. Après j'avais pas vu les gros plans sur Pedro Winter en train de faire des voix de cochon.
[02:19:02] Speaker A: Moi j'aime beaucoup quand il raconte l'alphabet.
[02:19:07] Speaker B: Après c'est un style, c'est pas notre style à nous.
[02:19:11] Speaker G: C'est pas le nôtre non plus.
[02:19:14] Speaker A: J'ai mangé un peu de Madame Loïc en écoutant.
[02:19:17] Speaker B: Ça passe bien, en soirée de l'ambassadeur.
[02:19:20] Speaker A: Et la douceur du fromage frais m'a aidé à aller à travers cette chanson.
[02:19:24] Speaker B: C'est pas votre genre musical.
C'est les voix... Comment ça s'appelle ? Le pig ?
[02:19:31] Speaker A: Ouais, y'a un peu de tout.
[02:19:34] Speaker B: C'est un peu la foire.
[02:19:35] Speaker A: Demande à la chanteuse.
[02:19:36] Speaker F: Je suis pas spécialiste de ce genre.
[02:19:41] Speaker B: Passons.
[02:19:42] Speaker A: Cette chose que je n'oserais même pas nommer.
[02:19:44] Speaker B: Le lycée, c'est bon.
[02:19:47] Speaker A: On s'est amusés.
[02:19:49] Speaker B: Au lycée, on s'est découverts.
[02:19:50] Speaker A: On a dit les lettres aux papillons.
[02:19:51] Speaker B: Non mais voilà au lycée on a dit ok maintenant je suis en possession de ma propre personne donc allez tous bien vous faire l'un en papauté, je chante, je fais ce que je veux, artistiquement je découvre et je me nourris et en plus je sais... tu savais vers où tu voulais te diriger ?
[02:20:08] Speaker G: Ouais ouais moi je savais, cinéma.
[02:20:11] Speaker B: Donc là on a musique cinéma.
[02:20:12] Speaker A: CINÉMA !
[02:20:14] Speaker C: CINÉMA !
[02:20:16] Speaker B: Très bien.
C'est à quel moment que ça se rencontre ? C'est bientôt ou pas bientôt ?
[02:20:24] Speaker G: Non, c'est tard !
[02:20:25] Speaker A: Il faut accélérer là !
[02:20:28] Speaker G: On a toute la nuit ou pas ?
[02:20:30] Speaker B: Moi tu sais, si ça te tient qu'à moi, on a tout mon temps ! Mon temps, j'en ai beaucoup !
[02:20:35] Speaker G: Non, c'est beaucoup plus tard !
[02:20:37] Speaker B: Du coup, il se passe quoi après le lycée ? Il y en a une qui fait fac de lettres ?
[02:20:44] Speaker F: Oui.
[02:20:46] Speaker A: Pour avoir plus de sang.
[02:20:49] Speaker B: Histoire de l'art. C'est un peu plus que fac de lettres.
[02:20:53] Speaker F: Non mais je fais la fac de lettres après une école d'art par contre. Je fais d'abord école d'art et ensuite je fais histoire de l'art.
[02:21:03] Speaker B: Bon, donc là, pareil, t'es à donf parce que là, c'est vraiment... C'est de la liberté, de la créativité, on te donne des techniques, on te.
[02:21:10] Speaker F: Donne... Ouais, mais il faut savoir que je m'étais... À mon école d'art, je m'étais organisée avec mes profs pour pouvoir partir en tournée en parallèle de tout ça.
[02:21:20] Speaker A: Donc ils me laissaient... Avec My Pollux.
[02:21:21] Speaker F: Avec My Pollux, ouais.
[02:21:22] Speaker B: Ah, donc My Pollux existait déjà ?
[02:21:24] Speaker F: My Pollux, c'est fin de lycée pour moi, ouais.
[02:21:25] Speaker B: Ah, d'accord, ok.
[02:21:26] Speaker F: C'est terminal.
[02:21:27] Speaker B: Ok.
Oui, donc c'était tout, quand même.
[02:21:29] Speaker F: On a eu un petit peu de chance avec Mypollux, on est très vite partis sur la route et je m'arrangeais avec mes profs.
[02:21:39] Speaker B: C'est cool ça.
[02:21:40] Speaker A: De la chance, je veux dire aussi que vous avez quand même des bonnes chansons.
[02:21:45] Speaker B: Peut-être, j'espère.
[02:21:46] Speaker A: Non, non, mais à l'époque, ça a quand même... Peut-être que les gens, s'ils.
[02:21:50] Speaker B: N'Ont pas vécu à l'époque...
[02:21:53] Speaker A: Les gens, s'ils n'ont pas connu à l'époque, ils savent... Mais à l'époque, ça a quand même fait du buzz. Vous étiez dans tous les magazines, dans les Rock Sound, il y avait des chansons sur le sampler.
Il avait quand même bien marché.
[02:22:09] Speaker B: Il s'est parti direct.
[02:22:11] Speaker A: Vous avez joué avec pas mal de groupes. Vous avez joué avec Plemo. Vous aviez joué ouvert pour Plemo aux Zénith.
Vous avez fait un concours et c'est vous qui avez gagné. C'était quand même assez gros Maypollux.
Et d'ailleurs j'invite tout le monde à écouter Maypollux parce qu'il y a de très bonnes chansons que j'écoute encore aujourd'hui, on en parle des fois.
[02:22:31] Speaker F: Merci.
[02:22:32] Speaker A: Non mais c'est vraiment... Il y a des performances vocales qui sont assez folles.
[02:22:37] Speaker B: C'est quelle année le début de Maypollux ?
[02:22:39] Speaker F: 2001.
[02:22:41] Speaker B: Ok. C'est juste que j'essaye de me resituer moi dans le... Où est-ce que t'étais en 2001 ? Où est-ce que j'étais en 2001 ?
[02:22:46] Speaker A: Bah il y avait de la vodka je pense.
[02:22:47] Speaker B: Ah il y avait beaucoup de la vodka, oui.
C'était à la fac de lettre, donc autant dire qu'il se passait pas grand-chose.
Enfin si, je faisais beaucoup de fêtes.
C'était ma construction à moi.
Fin de lycée, tu fais un autre groupe qui s'appelle Mamie Pollux, et après ils t'en donnent un de sa part tout de suite. C'est quand même cool. Tu tombes sur des gens sérieux du coup.
[02:23:09] Speaker F: Oui, en fait, à Nancy, on a une école de musique qui s'appelle la Musique Académie Internationale, qui est une école professionnalisante où des musiciens de toute la France et même d'ailleurs d'autres pays viennent pour apprendre le métier de musicien professionnel.
Et donc, j'avais qu'à faire mon marché dans cette école, en fait.
[02:23:25] Speaker C: Génial.
[02:23:25] Speaker B: Donc là, tu as trouvé ce qu'il fallait.
[02:23:28] Speaker F: Exactement.
[02:23:29] Speaker B: Vous vous êtes tout de suite entendu.
[02:23:30] Speaker F: Ouais, grave.
[02:23:31] Speaker B: Dans un style qui était... Néométal, on.
[02:23:34] Speaker G: Savait où on allait.
[02:23:35] Speaker A: Et puis comme tu disais tout à l'heure, il y avait quand même une grosse scène qui se fait dans l'Est à l'époque.
[02:23:41] Speaker F: Oui, il y a une très très grosse scène métal que je ne sais pas s'il y a des...
[02:23:46] Speaker B: Je ne me souviens plus du tout, point de franc.
[02:23:47] Speaker F: Tu l'as reconnu mieux que moi !
[02:23:53] Speaker B: La scène de l'Est, oui, je ne me souviens pas.
[02:23:56] Speaker A: J'étais à Marseille, donc je me souviens.
[02:23:57] Speaker B: Des gens qui faisaient l'accent marseillais.
C'est pas forcément ce qu'il y avait de mieux.
[02:24:02] Speaker A: Le chœur, le choré, c'était pas... Non mais il y avait quand même pas mal de groupes. Il y avait aussi à Strasbourg, il y avait aussi pas mal de trucs. C'est pas coté, mais c'est quand même.
[02:24:14] Speaker F: La même... Ça reste l'Est.
[02:24:16] Speaker A: Ça reste assez proche. Pour tourner, il y a une petite émulation qui devait se faire aussi dans le coin.
Et du coup aussi, il y a une professionnalisation qui se fait aussi plus facilement.
[02:24:28] Speaker G: Exactement.
[02:24:30] Speaker B: Ça me semble quand même, à l'époque, ça me semble pas si simple. Enfin, à part qu'il y ait l'école, mais tu vois, aujourd'hui, les gens peuvent entendre, peuvent apprendre. L'accès à Internet donne accès à beaucoup d'informations et savoir comment faire aussi. Et comment pas se faire avoir, surtout.
À l'époque, on savait pas forcément.
Et ouais, c'est quand même rude.
Vous avez été entouré directement par... Parce qu'il y a le groupe, c'est certain, mais il y a des gens qui sont là pour travailler avec vous.
[02:24:57] Speaker F: Ouais, on a très très vite eu des tourneurs qui nous ont suivis. On a fait une très très grosse tournée en Belgique. On a vraiment beaucoup beaucoup tourné. C'est 800 dates.
[02:25:09] Speaker C: Ah ouais ?
[02:25:10] Speaker B: Ok, ok, d'accord.
C'est pas mal. Pour se professionnaliser, effectivement, on est rodé à la fin.
[02:25:17] Speaker A: Et du coup, au bout de 800 dates, t'aimes toujours ça ?
[02:25:20] Speaker F: Bah, c'est tout le truc.
[02:25:23] Speaker B: Ok.
Mais en tout cas, quand ça se passe, quand ça arrive tout ça, t'es hyper contente de tout ?
[02:25:33] Speaker F: Ouais, peut-être que c'est pas de la chance, mais moi j'estime qu'on a eu quand même beaucoup de chance.
Le concert qu'on a fait justement en première partie de Pleymo aux Zéniths nous a permis de signer avec la maison de Disque Warner et de faire des super albums.
[02:25:49] Speaker A: C'est drôle parce que la question de la chance, c'est un truc que je me pose assez souvent.
Je pense qu'en fait, il y a toujours une part de chance, mais en fait, plus tu provoques les choses, plus tu as de chances que la chance arrive.
[02:26:03] Speaker B: Et puis, on a bien compris que c'était une bosseuse et que si les gens étaient là, c'est que c'était des bosseurs aussi.
[02:26:10] Speaker A: Dans le groupe, c'était quand même très...
[02:26:14] Speaker F: Ça bossait, c'était très sérieux.
[02:26:18] Speaker B: Ce qui n'était pas classique pour les groupes de l'époque non plus.
[02:26:21] Speaker A: Moi, je me souviens de les avoir vus, je crois que je vous ai vus, je ne sais pas si je vous ai vus avant le concert avec Plemo, je crois que oui, mais je ne suis pas sûr.
Mais c'était extrêmement Tu ne pouvais pas te dire qu'ils étaient si jeunes. C'était très, très travaillé.
Les transitions, tout était bien fait.
Sur scène, l'occupation de l'espace, c'était très réfléchi. Et il y avait des tenues de scène.
[02:26:54] Speaker B: Le groupe se nourrissait de ce qu'il voyait. On regardait les trucs américains.
[02:27:02] Speaker F: Oui, j'étais fan de Tim Burton, donc il y avait aussi beaucoup tout cet univers-là qui venait nourrir un peu.
C'est moi qui fabriquais tous les costumes de scène, je tiens à le préciser.
[02:27:17] Speaker A: Tu étais un peu la directrice artistique du groupe.
[02:27:20] Speaker F: Avec Yann, ouais.
[02:27:21] Speaker A: Dans la partie visuelle, il y a beaucoup de choses que tu faisais. Même les petites poupées que tu as cousues à la main pour les vendre et tout ça.
Parce que c'était un peu le thème du... Ça allait avec l'album.
[02:27:35] Speaker F: Oui, tout à fait.
[02:27:36] Speaker B: C'était quand même du boulot de ouf, acharné.
[02:27:41] Speaker F: Acharné, ouais.
[02:27:43] Speaker A: Du coup, beaucoup de dates, beaucoup de rencontres ? Ouais.
[02:27:46] Speaker B: Alors moi, excuse-moi, j'entends des bonnes et des mauvaises.
[02:27:53] Speaker A: Forcément.
Moi je pense à une bonne en l'occurrence.
qui s'est perdurée un petit peu dans le temps peut-être ?
[02:28:00] Speaker F: Oui !
[02:28:01] Speaker A: Peut-être qu'on peut déjà parler un petit peu de ça.
Vous avez eu un petit featuring à l'époque sur l'album.
[02:28:11] Speaker F: Voilà, sur le deuxième album, il y a Joe de Gojira qui vient chanter sur le morceau Coffre à Souhait, qui est un titre qui parle des monstres qui sont sous le lit et il joue le monstre.
[02:28:24] Speaker A: Allô Jo, tu voudrais venir faire le.
[02:28:27] Speaker B: Monstre de ma chambre d'enfant ?
Alors au moins c'était pas compliqué à convaincre, c'est bien.
[02:28:41] Speaker A: C'est vrai qu'à l'époque c'était peut-être plus simple qu'aujourd'hui.
[02:28:43] Speaker F: C'était beaucoup plus simple, ils n'avaient pas du tout la renommée qu'ils ont aujourd'hui, c'est certain. Mais ça a été très simple quoi, c'est un coup de fil, il a fait ouais, carrément.
[02:28:51] Speaker B: Quelqu'un d'enthousiaste aussi. Après peut-être qu'il a été bluffé aussi par le carré de ta volonté, de ton idée.
[02:28:59] Speaker F: Peut-être, je ne sais pas exactement ce qui l'a convaincu en premier lieu à l'époque, mais en tout cas ça s'est passé assez simplement. Je crois qu'il aimait le projet en fait, tout simplement.
Comme plus tard... Oui, comme ce qui.
[02:29:12] Speaker B: Est arrivé plus récemment.
[02:29:14] Speaker A: On n'en dit pas plus.
[02:29:16] Speaker G: On y arrive dans deux heures du coup.
[02:29:21] Speaker B: Toi pendant ce temps-là ? Tu vas à des concerts j'imagine ?
[02:29:24] Speaker A: Et toi pendant ce temps-là ?
[02:29:26] Speaker B: Il faut quand même qu'on connaisse le parcours.
[02:29:28] Speaker G: Moi je continue à aller à des concerts. Moi après le lycée, je fais un BTS parce que je ne me vois pas faire des études longues et je fais un BTS audiovisuel en montage. Donc pareil, je continue mon chemin et je me nourris encore.
[02:29:46] Speaker B: Tu fais des créations un petit peu ?
[02:29:48] Speaker G: Bah tu sais le BTS c'est vraiment, t'avais l'option montage, l'option image, etc. Puis en fait tout le monde travaille ensemble, donc c'est pas toi qui fais une création, c'est vraiment le groupe.
[02:29:59] Speaker B: Encore deux exercices.
[02:30:00] Speaker G: Ouais, c'est complètement ça.
[02:30:02] Speaker B: Tu t'as fait des BTS c'est deux ans.
[02:30:04] Speaker G: Deux ans et après, j'avance.
[02:30:06] Speaker A: Il va falloir qu'on y arrive.
[02:30:09] Speaker G: Après le BTS, un pote m'appelle et me dit je t'ai trouvé un taf d'été à Paris, à Canal. Je monte à Paris. C'était prévu que je monte à Paris mais en mode fac de cinéma tranquille.
Je monte à Paris et le job d'été se transforme en job. Et j'y suis restée 12 ans du coup. J'ai bossé à Canal pendant 12 ans.
[02:30:34] Speaker B: Pendant ces années incroyables.
[02:30:36] Speaker G: Exactement.
[02:30:37] Speaker B: Donc je découvre le business.
[02:30:39] Speaker A: C'était quand même un peu calmé par rapport aux années 80, je pense.
[02:30:43] Speaker G: Ça s'était calmé, mais j'étais encore dans la bonne... Il y avait encore des énormes fêtes. C'était assez fou. Et je suis partie... Quand ça a plongé, justement.
[02:30:53] Speaker A: Ça a plongé quand t'es partie, je crois.
[02:30:56] Speaker G: Ça a plongé. On peut s'arrêter là-dessus.
[02:30:59] Speaker B: On va s'arrêter là-dessus.
Non mais ouais ok ok donc ça c'était une grosse expérience aussi de vie j'imagine. Pareil des rencontres de ouf.
[02:31:10] Speaker G: Des rencontres de ouf et puis c'est grâce à Canal en fait que même si je décide d'arrêter Canal je décide de faire une école pour me former et c'est là que je rencontre Lucie. Donc ça reste quand même grâce à Canal que je rencontre Lucie. Waouh je ne t'avais jamais dit ça.
[02:31:28] Speaker A: Alors il reste à savoir.
Qu'est-ce qui fait que Lucie a arrêté... Pourquoi t'as arrêté ? Qu'est-ce qui s'est passé pour que tu passes de la musique à cette école ? Justement, on va y venir, mais... Eh bien... Parce que c'est le rêve de ta vie, tu es grisée, tu fais beaucoup de concerts.
Qu'est-ce qui fait que c'est trop dur ?
[02:31:51] Speaker F: Gros burn-out.
Au bout d'un moment, il y a eu une espèce de dissonance totale entre le personnage que j'étais sur scène et ce que je devenais dans la vie.
Et je ne me reconnaissais plus.
Et j'avais l'impression que les gens, du coup, venaient me voir pour ce que je n'étais pas.
Bref, tout ça s'est alimenté pendant un bon bout de temps jusqu'à ce que vraiment je n'ai plus du tout envie de monter sur scène.
Et c'est à ce moment-là que j'ai décidé d'arrêter définitivement la musique et de faire de la joaillerie.
[02:32:25] Speaker B: Ça devait être dur quand même.
[02:32:27] Speaker F: Ouais, c'est hardcore.
[02:32:32] Speaker A: C'est ça qui est quand même fou. Est-ce qu'avec le temps, parce que maintenant ça fait un petit moment que ça s'est passé, et je sais que ton rapport à la musique est redevenu plus du plaisir et tout ça, mais est-ce que tu as réussi à mettre le doigt sur qu'est-ce qui a fait switcher ça ?
Je sais pas si tu peux ne pas en parler.
Non mais je sais pas parce que tu sais c'est un truc où il y a des choses comme ça où on laisse notre vie aller dans une direction.
[02:33:05] Speaker B: Avant que tu réponds, c'était en quelle année que t'arrêtais ?
[02:33:08] Speaker F: J'arrête en 2014.
Non mais c'est une multitude d'expériences qui font que ça entrait complètement en dissonance avec moi et que c'était plus du tout ce que je voulais faire en fait.
[02:33:24] Speaker A: De plus ce que tu voulais faire, de plus comment tu voulais le faire.
[02:33:28] Speaker F: Plus ce que je voulais faire et plus comment je voulais le faire. C'est un entourage professionnel pourave.
C'est un éditeur qui vous dit, moi, de toute façon, t'as 30 ans, tu fais plus bander personne.
C'est ce genre d'entourage.
C'est un milieu qui se pourrit de jour en jour et d'heure en heure et qui ressemble plus à ce que la petite gamine qui écoutait Nirvana et qui s'était dit, c'est ça que je veux faire, faisait en fait.
Et je m'étais beaucoup trop éloignée de ça. Et donc, il a fallu vraiment que j'arrête.
[02:33:58] Speaker B: Oui, lorsque c'est devenu du travail chiant et pénible et plus du kiff.
[02:34:03] Speaker A: Une douleur plus que du plaisir.
[02:34:05] Speaker F: Ouais, complètement.
[02:34:06] Speaker B: Après, quand t'es passionné, tu t'accroches et c'est là où tu te perds aussi.
[02:34:09] Speaker F: Mais je me suis accrochée trop longtemps, j'aurais dû arrêter avant.
[02:34:11] Speaker B: C'est le problème de la passion. Je pense que c'est vraiment le truc où tu... Des fois, l'entourage change et tu y crois, tu penses que les choses peuvent bouger. T'as du mal, toi, à les faire bouger parce que tu sais plus où aller aussi, parce que tout se passe trop vite.
et après ça craque et là c'est un moment tout désagréable.
[02:34:30] Speaker A: Je pense aussi que quand tu fais un truc par passion et que ça t'a conduit depuis si longtemps, tu te dis que tu ne peux pas faire autre chose parce que c'est le seul truc que tu...
[02:34:39] Speaker F: Exactement.
[02:34:40] Speaker A: Il n'y a que ça que je sais faire, du coup je vais continuer à faire ça parce que c'est peut-être ce qu'il y a de plus facile à faire, mais c'est pas facile.
[02:34:48] Speaker B: T'as envie d'y croire.
T'imagines aussi que c'est toi le problème.
Du coup les bijoux, comment ça t'est.
[02:34:59] Speaker A: Venu l'idée des bijoux ?
[02:35:00] Speaker F: Alors moi, j'avais déjà travaillé en joaillerie très brièvement à la fin de mon école d'art, justement.
Et puis, je m'étais retrouvée signée en maison de disque et j'avais dit à mon chef d'atelier, désolé, mais là, c'est plus fort que tout, il faut que j'y aille. Il m'avait dit, il y aura toujours une place pour toi à l'atelier. J'avais quand même gardé en tête que j'avais eu une certaine révélation au contact du métal et du matériau métal et d'être à l'établi.
Donc ça s'est imposé assez facilement de choisir cette voie-là quand j'ai arrêté la musique.
[02:35:36] Speaker B: D'autant qu'il t'a dit la phrase gentille quand même.
Le côté gentillesse qui peut-être t'a fait dire, là il y avait un mec sympa.
[02:35:43] Speaker F: C'est ça, exactement.
[02:35:44] Speaker A: C'est la dernière fois que je l'ai rencontrée.
[02:35:46] Speaker F: J'ai vraiment rencontré quelqu'un par ce chef d'atelier, mais aussi quelque chose. Il y a eu une rencontre avec un matériau, avec un médium.
[02:35:57] Speaker B: Quand tu faisais ça, tu le fabriquais ou tu dessinais ?
[02:36:02] Speaker F: Je fabriquais, ouais.
[02:36:03] Speaker B: Donc t'as appris les techniques.
[02:36:05] Speaker F: Voilà, ouais, exactement.
Et donc c'est comme ça que j'ai choisi de faire l'école boule.
[02:36:12] Speaker B: Ça s'appelle l'école boule ?
[02:36:13] Speaker G: Oui, l'école BOU, tu sais, c'est une grande école d'art à Paris où tu apprends beaucoup de tapisserie, plein de métiers d'art en fait.
[02:36:23] Speaker B: C'est où ?
[02:36:24] Speaker G: C'est une grosse école.
[02:36:25] Speaker A: Qui est très réputée.
[02:36:28] Speaker B: B-O-U-2-L-E.
Et c'est dans Paris ?
[02:36:32] Speaker G: Oui, c'est à Ruy d'Hydro, dans le 12ème vers Nation.
[02:36:36] Speaker F: Entre Nation et Ruy d'Hydro.
[02:36:38] Speaker A: Et toi Angie, pourquoi les bijoux ?
[02:36:43] Speaker G: Pourquoi cette école ? Ça fait 12 ans que je suis à Canal, j'en peux plus.
Je suis derrière un écran, je fais de la programmation.
passe à quelque chose de manuel.
Et les bijoux, les colliers en bois, tout ça, de l'époque, il y avait déjà un intérêt.
[02:37:06] Speaker A: Soit je fais des colliers, soit je fais des sarouels.
[02:37:09] Speaker G: Je vais faire des colliers, ça rapporte plus. Non, voilà l'intérêt pour le bijou, la fabrication, l'artisanat c'était là et je me renseigne pour voir comment faut faire et en faisant un bilan de compétences tout ça, hop, je trouve l'école Boulle, une formation qui est le CAP en un an en fait, c'est ce qu'on a fait toutes les deux, c'est-à-dire que c'est un CAP pour adultes donc c'est le même diplôme que ce que passent les petits jeunes mais en un an. On se retrouve premier jour d'école.
C'est 2015 donc 32 ans pour moi.
[02:37:59] Speaker F: Et 31 pour toi.
[02:38:00] Speaker G: Et on se retrouve sur les bancs de l'école à 30 ans.
[02:38:03] Speaker B: L'une à côté de l'autre ? Ou il y a eu un contact ?
[02:38:06] Speaker G: À la cantine ? Non mais très vite, on a... Oh.
[02:38:11] Speaker B: Toi là-bas, tu mets des trucs de le rock'n'roll ?
[02:38:13] Speaker G: Ouais mais c'est un peu ça.
[02:38:15] Speaker F: Elle a trouvé son introverti, j'ai trouvé mon extraverti.
[02:38:18] Speaker B: Non mais attendez, votre histoire est similaire quelque part. Parce que t'as été déçue par quelque chose, toi t'as été déçue par quelque chose.
[02:38:22] Speaker G: Ouais c'est vrai ça, c'est bon.
[02:38:26] Speaker B: Et vous vous êtes reconstruite ? Bah non mais c'est super, je trouve ça beau comme histoire. Je ne connaissais pas l'histoire mais c'est très très beau.
[02:38:33] Speaker G: Et on fait cette année des cols boules et en fait très vite, parce que c'est un an, enfin c'est un an, c'est même pas un an, c'est de septembre à juin tu vois, et très vite avec Lucie on se dit qu'on a envie de faire quelque chose parce que, enfin ensemble, Ni elle ni moi, on sait qu'on a la force pour faire quelque chose solo après. Généralement tu fais cette école et tu te dis après je vais monter ma marque ou je vais essayer de travailler dans un atelier ou quoi que ce soit.
Sauf que toutes les deux très vite on se dit non mais nous on a envie de monter notre marque, on n'a pas envie d'être toute seule.
[02:39:09] Speaker B: On n'a pas envie qu'on nous emmerde.
[02:39:11] Speaker G: Aussi. C'est toujours le cas d'ailleurs.
[02:39:15] Speaker A: Tu vas bien fermer ta gueule et la laisser parler.
[02:39:17] Speaker G: Et voilà, en fait, ce qui est trop cool, c'est que pendant qu'on est à l'école, on a déjà ce projet et du coup, on utilise ces mois d'apprentissage pour aller plus loin dans la réflexion et utiliser les ressources des profs et tout ça.
Ça, c'était bien.
[02:39:38] Speaker A: Donc ça s'est fait très vite quoi.
[02:39:40] Speaker G: Hyper vite. On a créé ça, on était encore à l'école.
Oui ça c'est notre tout premier bijou ça.
[02:39:47] Speaker F: C'est une pièce iconique.
[02:39:48] Speaker B: Mais du coup il y a un cadre artistique qui était, enfin vous vous êtes portes aussi là-dessus, c'est-à-dire que vous avez les mêmes goûts, vous avez envie d'aller dans le même sens, enfin je veux dire il y a quand même, on ne se lit pas quand on est trop différente.
Mais du coup, ça se fabrique déjà pendant l'école, mais après, comment vous vous dites, tiens, ça, ça va marcher ou ça... Parce qu'il y a bien un moment, il faut se dire, il faut quand même qu'on fasse quelque chose qui puisse mener quelque part.
[02:40:15] Speaker G: Ah bah oui, mais on le fait très vite parce que tu vois, on passe le diplôme en juin et en juillet, on est déjà dans un appart vide qu'on a chopé.
et on monte notre établi et on prépare une collection pour septembre.
[02:40:30] Speaker B: Mais tout va très vite.
Mais comme ça, il n'y a pas de perte de temps, on n'a pas de perte de tension aussi, on ne.
[02:40:36] Speaker G: Se laisse pas aller. On monte la société en septembre.
C'est vrai que tout a été très vite.
[02:40:43] Speaker B: Le moment le plus sympa de monter une société finalement aussi, ça c'est tellement rigolo.
[02:40:47] Speaker F: On ne s'appelle pas Légion pour rien.
On se sentait comme des soldats tous les jours. C'est pour ça qu'on s'est appelés comme ça.
[02:40:58] Speaker A: C'est un bon nom d'ailleurs.
[02:40:59] Speaker B: C'est vrai que c'est super un bon nom.
[02:41:01] Speaker A: C'est assez classe.
[02:41:02] Speaker B: Bon, avant de passer à la suite.
[02:41:03] Speaker A: Non, j'allais juste dire une question parce qu'on parlait du coup de se mettre d'accord.
Parce que dès le début, tu parles de ce collier qui est un peu votre intemporel et votre signature le plus connu.
qui a quand même un truc très marqué. Enfin, je veux dire, il y a tout ce qui fait l'ADN de Légion, même encore aujourd'hui, dedans.
Et c'est quand même des choses assez originales.
Vous vous trouvez tout de suite sur cet aspect visuel ?
[02:41:35] Speaker G: En fait, avec Lucie, on est d'accord très vite sur une chose, c'est qu'on ne veut pas faire du Le fin est doré. Le fin est discret, doré. On sait que c'est pas ça qu'on veut faire.
[02:41:47] Speaker B: Vous voulez faire quelque chose qui crève les yeux ?
[02:41:48] Speaker G: On a envie de faire quelque chose de visuel.
[02:41:51] Speaker A: Des bijoux et des armes.
[02:41:54] Speaker F: Moi j'ai toujours été dans cette recherche de différence, je le martèle un peu mais voilà et donc ça se poursuit également dans le bijou.
Et d'ailleurs je raconte toujours l'anecdote de mon prof qui se met au dessus de mon épaule comme ça, qui me regarde en train de créer ça justement.
Il y en a un qui me fait « Toi, tu fais vraiment de la joaillerie que je ne comprends pas ».
[02:42:13] Speaker B: Et toi t'as dit « Parfait, c'est.
[02:42:15] Speaker F: Exactement ce que je veux ».
[02:42:18] Speaker G: Et depuis le début, c'est exactement ce qu'on veut faire, c'est qu'on veut aller à côté.
Tu vois, même là où est placée notre boutique aujourd'hui, toutes les bijouteries autour de nous sont classiques. Ce n'est pas ce qu'on fait.
[02:42:37] Speaker A: Parce que vous êtes vraiment juste à côté de la place Vendôme.
[02:42:40] Speaker G: On est quartier Vendôme.
[02:42:42] Speaker A: Excusez-moi, je n'ai pas les termes.
Mais oui, c'est vrai que ça dénote un petit peu.
[02:42:51] Speaker G: Mais c'est ce que, du coup, les gens, quand ils tombent chez nous, ils sont émerveillés parce que ça fait du bien de tomber sur ce genre de bijouterie.
[02:43:01] Speaker B: C'est chiant d'avoir tout le temps les mêmes trucs.
[02:43:03] Speaker A: C'est vrai que quand tu regardes la vitrine, t'as pas l'impression d'avoir vu la même chose que les cinq d'avant.
[02:43:10] Speaker G: C'est ça.
[02:43:11] Speaker A: C'est moins doré.
C'est quand même un peu le problème quand tu regardes les trucs.
Soit ça se ressemble, soit c'est des pièces vraiment kitsch à mort.
en diamant et des trucs comme ça.
C'est dégueulasse.
[02:43:29] Speaker B: C'est vrai que c'est sacrément dégueulasse.
[02:43:31] Speaker A: Je n'arrive pas à comprendre que des gens puissent se mettre là.
[02:43:33] Speaker B: J'avoue que quand je regarde des bijoux, alors je ne suis pas bijou, je n'en ai pas, mais quand je regarde des bijoux à chaque fois, je me dis mais comment on peut porter ça ? Quand je suis rentré chez vous... Arrête ! Quand je suis venu chez vous, j'avoue que j'avais très envie d'acheter des trucs.
[02:43:46] Speaker G: Tu viendras, tu viendras.
[02:43:48] Speaker B: Non mais je commence à gagner un peu de thunes ça va.
Pas grave, ça reste, laisse.
J'avoue qu'il y a des trucs qui intriguent et qui donnent envie de les porter.
Parce que justement, cette volonté de... Quand on se sent différent, peut-être pas la volonté d'être différent, mais quand on se sent différent et pas comme les autres, on a envie aussi que ça puisse se remarquer autrement.
[02:44:07] Speaker G: Exactement.
[02:44:08] Speaker F: C'est l'affirmation de ça.
[02:44:09] Speaker B: C'est quand même cool. Après, on va parler, bien sûr, matériaux, etc. d'autres volontés. On va passer de la musique.
[02:44:17] Speaker A: C'est vrai qu'on fait ça dans cette émission.
[02:44:19] Speaker B: Un petit clip, je pense que c'est la toute première fois.
[02:44:23] Speaker A: Je crois que c'est la première fois qu'on en passe. Ah non, peut-être pas.
[02:44:26] Speaker B: Non, c'est pas la première fois. Mais ce morceau-là, Charlie Big Potato, Skunk Anonsi, groupe incroyable, le skin Personne Incroyable, avec Zoé Seba aussi.
[02:44:37] Speaker A: Chanteuse incroyable.
[02:44:39] Speaker B: Voix extraordinaire.
[02:44:40] Speaker A: Charisme.
[02:44:41] Speaker B: Incroyable.
Elle me fait toujours peur moi.
La seule fois où je l'ai vue en interview, j'avais l'impression d'être un enfant tout petit comme ça qui la regardait. Elle répond très sérieusement. Tu sais quand elle n'est pas contente et tu poses une bonne question, qu'elle a son beau sourire.
[02:45:00] Speaker G: Son immense sourire.
[02:45:01] Speaker B: Où elle envoie toute la bonne énergie.
[02:45:05] Speaker A: Et puis il y a le regard qui est quand même...
[02:45:07] Speaker B: C'est magnifique. C'est ouf.
Donc Skunk Analyze.
[02:45:11] Speaker F: Oui.
Ça nous fait revenir un petit peu en arrière par rapport chronologiquement à tout ce qu'on a dit. Mais bon, c'est sûr que pour moi, c'était une influence vocale immense.
Et puis le clip en particulier est une influence visuelle. Justement, pour tout ce que j'ai fait dans My Pollux, c'était quand même vachement ce genre de choses.
Donc voilà.
[02:45:36] Speaker G: Moi j'ai beaucoup écouté ça, ça vient de mon frère encore une fois qui me met ça dans les pattes.
[02:45:43] Speaker B: Coucou !
[02:45:45] Speaker G: Et passion pour cette femme, je la regarde avec des... Et vous voulez qu'elle.
[02:45:55] Speaker B: Vienne à la boutique ?
[02:45:55] Speaker G: Je veux qu'elle porte des bijoux légions.
[02:45:59] Speaker B: On peut s'arranger.
Ça franchement, si vous voulez être des artistes, au moins si j'ai bien un truc, c'est des contacts.
[02:46:05] Speaker G: On en reparlera.
Tu nous ramènes Skin et on te.
[02:46:11] Speaker B: Mettra un petit bijou. Non mais c'est même pas pour ça.
Déjà si je vous vois avec un sourire jusque là, j'aurais eu ma satisfaction la plus grande de tout l'univers.
Non mais très bien. Ah bah écoutez, on va en parler alors.
Passons un petit skunk à Nancy, dis-t'on !
[02:48:01] Speaker C: C'Est C'est ça, ah oh, que l'on veut, à l'envers Brother Sister Et c'est quoi ce résultat ?
Oh l'enfoiré !
Et je veux plus jamais redescendre Au milieu d'la fauneuse Ressurgissez !
[02:54:53] Speaker A: Je suis désolé Pierre mais avec les cheveux moi je peux pas m'identif... Ah pardon.
[02:54:58] Speaker B: Bon, oui, oui, oui, c'est un nom particulier pour un groupe, mais les groupes ont des noms particuliers. Les Américains, est-ce qu'ils ont des noms intelligents ?
[02:55:06] Speaker C: Souvent non.
[02:55:07] Speaker B: Eh bien là, c'est un nom, moi, qui m'avait un petit peu intrigué. Je suis allé écouter et j'avoue que c'est un artiste qu'on a déjà diffusé. En fait, on l'a déjà diffusé. On l'avait diffusé avant même Bang Bang.
Et c'est une seule personne, cette personne qu'on voit là, qui s'appelle Alexis. Ça s'appelle Gros Enfant Mort.
[02:55:24] Speaker G: J'aimerais bien savoir pourquoi.
[02:55:26] Speaker B: Alors il y a toute l'explication, tu peux checker ça sur internet.
Mais c'est surtout le côté décalé, c'est quelqu'un qui peut-être a été un peu déçu aussi de l'entourage et qui s'est dit bah en fait je vais me démerder tout seul.
multicasquette, c'est-à-dire qu'il y a du scrimo, il y a de l'emo, il y a tous les genres de musique, il y a du post-hardcore, il y a plein de choses comme ça, c'est fortement sur l'émotion, sur ce qui est poignant et ce qui l'anime finalement. Moi c'est un vrai coup de cœur ça, pour le coup j'avais très très envie de le passer parce que je trouve ça vraiment très très bon et c'est quelqu'un qui est hyper humble et qui fait vraiment de la musique parce qu'il a envie d'en faire, il n'est pas dans une recherche autre que juste faire ce qu'il a envie de faire et de le faire en disant j'en ai rien à foutre du reste. Donc la démarche est bonne et comme il est tout seul DIY et tout donc bravo à lui. Sur scène évidemment ils sont plusieurs.
Mais sinon voilà quoi, bravo à lui.
[02:56:18] Speaker A: Quand tu parlais de groupes américains qui ont des noms de merde, est-ce que par exemple coup point de la mort à cinq doigts C'est un nom de merde par exemple.
[02:56:27] Speaker B: Ouais, et puis c'est un groupe de merde aussi.
Enfin, d'après moi.
Five Finger Death Punch ?
[02:56:32] Speaker C: Ouais.
[02:56:33] Speaker A: 5Fdp.
[02:56:35] Speaker B: C'est comme ça que ça s'écrit. Bon, passons à la suite. Ça vous a parlé un petit peu ça ou c'est pareil, c'est trop un peu chaotique ?
[02:56:44] Speaker F: Oui, c'est bien le terme.
[02:56:46] Speaker B: C'est la volonté. Il le prendra bien.
[02:56:51] Speaker F: Je suis dans cette recherche de mélodie que là aussi on n'a pas trop.
[02:56:57] Speaker B: Ok, alors on va passer quand même, maintenant vous êtes... Comment on dit ?
[02:57:02] Speaker G: On est Cartier Vendôme.
[02:57:03] Speaker B: Non, c'est pas ça ! Ca j'ai bien retenu.
C'est joaillier. Je m'y ferai jamais.
[02:57:10] Speaker G: C'est pas un mot facile. Ni à dire, ni à écrire. Et en anglais c'est un enfer aussi.
[02:57:14] Speaker B: Vous êtes joaillière, tous les jours vous êtes en train de travailler pour créer, dessiner, conceptualiser et faire devenir vrai vos projets.
C'est quoi ? C'est des matériaux spéciaux que vous utilisez ? A part le métal ?
[02:57:35] Speaker F: Ouais, on utilise or, argent et platine uniquement donc ce sont que des métaux précieux, on utilise que les métaux précieux donc de temps en temps on vient nous voir pour du titane ou ce genre de choses mais ce n'est pas un métal précieux donc on ne le fait pas. Donc nous on travaille vraiment ces trois métaux précieux là.
Voilà.
[02:57:52] Speaker G: Plutôt dans des teintes grises.
[02:57:54] Speaker A: Ce choix est quand même...
[02:57:57] Speaker F: C'est vrai qu'on travaille or blanc, platine, argent, oxydé. On est vraiment sur du gris. Après, on fait aussi beaucoup d'or rose. Et puis surtout, on fait beaucoup de surmesures.
Donc dans nos créations de surmesures, on va proposer toute la palette de couleurs de l'or, notamment or jaune, or rose.
[02:58:19] Speaker G: Nous, on ne le propose pas forcément dans nos collections.
[02:58:21] Speaker B: Et encore, c'est pas vrai, mais s'il.
[02:58:23] Speaker G: Y a une demande, il n'y a.
[02:58:24] Speaker B: Pas de... Donc, s'il y a des gens qui veulent créer quelque chose, ils viennent vous voir aussi.
[02:58:28] Speaker F: C'est ça, on fait du sur-mesure.
[02:58:30] Speaker G: C'est une bonne partie, ça, de notre...
[02:58:31] Speaker B: Alors, moi, j'ai une question, c'est facile, parce qu'il y a des gens qui doivent venir avec des idées de merde.
[02:58:35] Speaker F: Oui.
[02:58:35] Speaker G: Du coup, on fait des idées de merde.
[02:58:38] Speaker F: Non.
[02:58:39] Speaker A: Mais on leur montre bien.
[02:58:41] Speaker B: Toi-même, c'est de la merde.
[02:58:42] Speaker C: Arrête.
[02:58:42] Speaker G: Non, non.
[02:58:43] Speaker F: Globalement, on essaie quand même toujours de les orienter pour aller vers quelque chose qui soit...
[02:58:49] Speaker A: Mais... Bon après des fois pour des panées... Non mais après ça fait partie.
[02:58:54] Speaker B: Du boulot, je veux dire c'est pas vous qui le faites, c'est qu'on demande.
[02:58:57] Speaker A: Quand Bernard il vient et qu'il veut une boucle d'oreille.
[02:58:59] Speaker F: Oui.
Bon d'accord.
[02:59:01] Speaker B: Arrête ! Putain ! Il vient avec sa veille sans cul ou pas ? Taxi ! Non bon bref... Désolé hein... Moi je le m'enfuire mais après...
Non mais oui, il y a ce moment-là, bon ça, ça fait partie du travail.
Comme pour tout le monde, il y a bien des moments où il faut faire un peu de compromis parce que ça s'appelle travailler.
[02:59:26] Speaker F: Je remarque qu'à chaque fois qu'on a fait des compromis dans le sens vraiment du client, ça s'est toujours mal fini.
Parce que techniquement, ça rend pas ce qu'on veut, parce que c'est jamais une bonne solution de céder à ce que le client veut. Ou alors finalement, le résultat c'est que, esthétiquement, c'est pas si beau que ça. Parce que forcément, le client, il n'a pas la même force de projection que nous dans ce que la pièce va être.
Donc, si on l'écoute trop, c'est jamais trop bien, en vrai.
[03:00:00] Speaker B: De toute façon, il est venu vous voir pour avoir une direction artistique. Oui, ça aussi.
[03:00:03] Speaker A: Quand on l'écoute trop et qu'il a des idées de merde, parce que des fois, s'ils viennent...
[03:00:07] Speaker F: C'est un truc qui est très cohérent. On a des clients qui viennent et qui ont déjà dessiné en 3D la pièce.
[03:00:12] Speaker G: Et t'en as d'autres qui te disent, faites ce que vous voulez.
[03:00:16] Speaker F: On a des cartes blanches, c'est pas mal.
[03:00:18] Speaker B: Ils vous donnent une émotion, un truc...
[03:00:19] Speaker G: Une couleur ou quelque chose... Faites quelque chose, pour moi.
Ça c'est cool.
[03:00:28] Speaker B: Ah oui, c'est plus amusant !
[03:00:32] Speaker A: Et du coup, dans les matériaux, tu disais, vous avez aussi un gros travail sur les patines et tout ça aussi pour rendre les choses un peu moins brillantes, plus sombres, même noires des fois.
[03:00:44] Speaker F: Voilà, on a développé ce qu'on appelle l'or noir, qui est en fait de l'or blanc avec un traitement de surface extrêmement noir profond.
Ça, on est très peu à le faire sur la place...
[03:00:57] Speaker C: Voilà.
[03:00:59] Speaker A: Pas que la place Vendôme, enfin, quartier Vendôme.
Quartier Vendôme, c'est... Non, non, mais c'est...
[03:01:07] Speaker G: Ça se développe un peu.
[03:01:09] Speaker F: Ça reste très confidentiel, tu vois.
[03:01:12] Speaker B: C'est pas très demandé, j'imagine.
[03:01:14] Speaker F: Ça dépend, les hommes ont vraiment une recherche de bijoux noirs. On a beaucoup d'hommes qui viennent pour ça.
[03:01:21] Speaker A: Les alliances aussi, vous avez de très belles alliances.
noir comme ça, où ça rend vraiment... C'est très beau parce que t'as pas l'habitude de voir des trucs comme ça.
[03:01:33] Speaker B: Ça me paraît hyper moderne moi.
[03:01:34] Speaker C: Ouais.
[03:01:35] Speaker B: Il y a un peu cette image du futur.
[03:01:38] Speaker A: En fait, c'est ce que je voulais dire tout à l'heure, c'est qu'en fait, il y a un côté où c'est très différent de ce qui existe. Et en même temps, c'est très discret, c'est sobre.
Donc, c'est pas... C'est pas très... C'est pas tape à l'œil.
[03:01:53] Speaker F: C'est pas bling bling.
[03:01:53] Speaker A: On passe pas pour un excentrique.
[03:01:56] Speaker G: Tu viens pas chez nous pour quelque chose de tape à l'œil, effectivement. C'est une évidence.
[03:01:59] Speaker A: Et du coup, on passe pas pour un excentrique. Mais par contre, on peut voir qu'il y a un côté... C'est un peu comme la musique, quoi. C'est ce côté un peu pointu, recherché, et en même temps, tu peux l'écouter comme ça sans que ce soit...
[03:02:17] Speaker B: C'est intemporel aussi, non ?
[03:02:18] Speaker D: Oui.
[03:02:19] Speaker B: C'est l'avantage de ce genre de travail ?
[03:02:21] Speaker F: Tout à fait, oui.
[03:02:23] Speaker B: Et la volonté que ça brille pas, c'est justement pour...
Pour marquer sa différence.
[03:02:28] Speaker A: Il y a des choses qui brillent un peu, des fois vous utilisez aussi un peu d'or des fois pour faire des détails, mais plus pour souligner ou...
[03:02:35] Speaker F: Pour mettre en valeur des formes ou des cours, des arrêtes.
[03:02:40] Speaker B: Ça prend combien de temps quand on vient vous voir ?
[03:02:47] Speaker F: Sur une création sur mesure, on a un minimum de huit semaines de délai.
[03:02:53] Speaker B: C'est un minimum.
[03:02:56] Speaker A: Ça dépend des pièces.
[03:02:57] Speaker G: Il y a des recherches de pierres aussi.
Ça, ça rallonge.
[03:03:02] Speaker A: C'est le truc aussi où je voulais venir, parce qu'il n'y a pas de brillant, mais il y a quand même des pièces avec des diamants ou des choses comme ça.
Vous avez aussi les pierres que vous cherchez justement, c'est pas forcément les trucs hyper basiques ?
[03:03:18] Speaker F: Non, du tout.
[03:03:19] Speaker A: Vous pouvez parler un petit peu de ça ?
[03:03:21] Speaker F: Oui, notamment notre recherche sur les opales, on travaille exclusivement avec de l'opale d'Australie, même Lightning Ridge qui est la seule mine au monde à fournir des opales noires.
Et donc voilà, on a une recherche d'opales non seulement noires, mais taillées pas conventionnellement. C'est-à-dire qu'on travaille avec des gens qui vont directement chercher les opales là-bas et les taillent eux-mêmes en France ou en Italie.
[03:03:48] Speaker G: Ça dépend, on en a deux maintenant.
[03:03:49] Speaker F: Et ils vont nous les tailler, ils vont nous faire des trucs vraiment... Et souvent, ils le font en pensant à nous.
C'est-à-dire qu'ils vont faire leur taille un peu particulière, puis ils viennent nous la proposer. Ça, je l'ai fait en pensant à toi.
Et c'est vrai qu'en général, ça matche bien.
[03:04:07] Speaker B: Attends, parce que moi j'essaie de comprendre.
[03:04:10] Speaker F: Je me suis peut-être mal expliqué.
[03:04:11] Speaker B: Non, non, c'est que j'y connais vraiment strictement rien et que je comprends souvent très mal.
[03:04:16] Speaker A: Il est con, pour résumer.
[03:04:18] Speaker B: C'était mon Pimadis soit positif, donc je l'ai dit positivement.
[03:04:21] Speaker A: Moi je traduis.
[03:04:22] Speaker B: Non mais il y a des gens qui récupèrent des pierres dans des mines, qui vous intéressent, vous savez que ces gens là sont allés les chercher.
[03:04:30] Speaker F: C'est ça, nous on travaille vraiment qu'avec, on source vraiment nos produits, nos pierres, parce que c'est important pour nous de savoir exactement d'où elles viennent et comment elles sont extraites. qui n'ait pas d'enfants qui travaillent.
Et bien souvent on est en direct de la mine à nous.
[03:04:54] Speaker B: Je croyais que vous étiez plus en lien avec les personnes qui ramenaient la pierre et qui allaient la tailler.
[03:04:59] Speaker F: Oui, c'est ça.
L'Opal c'est un peu particulier, n'importe qui peut avoir une licence et aller creuser dans la terre en Australie.
[03:05:09] Speaker B: Ce n'est pas comme les mines de.
[03:05:11] Speaker G: Diamants ou ce que tu imagines, des grandes mines de pierre.
[03:05:16] Speaker F: Pour l'opale en particulier, on est en contact avec ces gens-là qui vont directement creuser dans la terre et tailler ensuite l'opale sur place, localement. Quand je dis localement, en France.
Et ensuite nous apporter leurs créations qui ont été faites souvent dans l'idée de pièces légion.
[03:05:36] Speaker B: Donc il vous propose ça et vous vous la prenez comme elle est, vous l'incorporez.
[03:05:39] Speaker G: Et le bijou est créé autour de la pierre.
Et je fais un petit pont parce que tout à l'heure on parlait d'une fender en météorite.
Et la météorite c'est quelque chose qu'on a l'habitude de travailler depuis quelques années déjà.
On a fait des pendentifs, on a fait des bagues.
Et ça c'est particulier la météorite parce que bon déjà ça vient de l'espace.
Il y a ce côté un peu, tu vois, genre wow, j'ai quelque chose qui vient de l'espace.
Et surtout, c'est sa vie dans le temps.
C'est du fer, donc ça peut rouiller.
C'est assez intéressant.
[03:06:18] Speaker B: Donc c'est quelque chose qu'il faut entretenir ?
[03:06:20] Speaker F: Il faut faire attention à sa météorite.
[03:06:23] Speaker B: C'est une belle phrase.
Il n'y a pas de métaphore, c'est vraiment...
[03:06:29] Speaker A: C'est un titre, mais c'est vrai qu'on ne l'utilise pas si souvent non plus.
[03:06:34] Speaker B: Non, mais c'est cool.
[03:06:35] Speaker A: C'est très drôle parce que déjà, visuellement, c'est très beau.
Parce que c'est un aspect vraiment particulier. Et c'est aussi le poids, c'est quand même assez lourd. Quand tu tiens une pièce comme ça, il y a une sensation... Moi, j'avais essayé une bague...
[03:06:51] Speaker G: La chevalière.
[03:06:52] Speaker A: La chevalière météorite, là. C'est vrai que quand tu l'as à la main...
[03:06:55] Speaker G: Tu l'as à quoi ?
[03:06:56] Speaker A: Non mais c'est drôle parce que c'est lourd donc normalement c'est un truc chiant mais en fait tu te sens fort.
[03:07:02] Speaker F: Ouais grave.
[03:07:02] Speaker B: Il y a un lien qui se fait agréable.
[03:07:04] Speaker A: Et c'est un truc qui est assez fréquent dans vos bijoux je trouve.
Il y a une forte dose d'empowerment dans vos bijoux.
[03:07:11] Speaker C: C'est vrai.
[03:07:12] Speaker A: En fait il y a à ce côté tu as un peu l'impression de... Tout à l'heure je disais c'est des bijoux et des armes.
C'était un peu une blague. Alors quoi que la chevalière météorite pouvait...
[03:07:24] Speaker F: Tu fous une patatouette.
[03:07:25] Speaker G: Ça nous arrive souvent des gens qui essayent des bagues et qui disent avec ça je pourrais mettre un petit coup de poing, je serais tranquille. C'est un truc qu'on a entendu plusieurs fois.
[03:07:33] Speaker B: Ça ne se fait pas évidemment.
[03:07:35] Speaker A: Sauf si c'est pour vous défendre. Mesdames, n'hésitez pas à aller acheter une bague météorite.
Je trouve qu'il y a ce truc où les bijoux ils ont ce... En fait, comme tu dis, c'est pas fin et délicat.
[03:07:48] Speaker G: Non.
[03:07:48] Speaker A: Mais ce n'est pas non plus grossier. Déjà, on peut dire que c'est très confortable à porter.
Depuis tout à l'heure, on dit martelé, frappé.
L'intérieur est toujours bien poli.
[03:08:02] Speaker B: Et coudou.
[03:08:03] Speaker A: C'est hyper confortable.
[03:08:05] Speaker G: C'est l'idée, il faut que tu puisses porter un bijou et pas le subir.
[03:08:08] Speaker A: Mais on est d'accord qu'il y a des bijoux qui n'ont pas un visuel et qui ne sont pas confortables. Et là ce n'est pas le cas. Et il y a ce truc où quand on le met c'est très agréable.
Mais aussi, ça donne une sensation de pouvoir, de puissance. Je sais pas comment dire, c'est pas.
[03:08:29] Speaker B: Un truc... Ça vient de la pierre, ça vient de leur force qu'elles ont foutue là-dedans.
[03:08:33] Speaker A: Je pense qu'il y a un peu de ça, mais il y a aussi le... Parce que c'est la manière dont c'est... la manière dont c'est conçu en fait, le poids, la manière dont ça se met sur... Parce que c'est pas des petits anneaux fins, enfin il y en a, mais dès qu'il y a des bagues un petit peu plus larges, on sent aussi ce truc un peu, je sais pas, je trouve ça hyper agréable quoi.
[03:08:54] Speaker B: Il y a une histoire qui est racontée autour de, quand c'est terminé, vous racontez un peu l'histoire aux clients, de comment vous l'avez fabriquée.
[03:09:02] Speaker F: Comment on l'a créée souvent.
[03:09:03] Speaker A: Déjà dans vos collections, c'est quasiment que des pièces uniques. Enfin, il y a assez peu de pièces qui sont... Parce que tout ce qui est fait avec une pierre, c'est une création pour une pierre. Parce que vous avez aussi des pierres, des fois, qui ont des... défaut, entre guillemets, au sens de pureté pour la joaillerie classique, mais pour les esthétiques un petit peu plus alternatives.
Du coup, c'est super cool quand il y a des inclusions un peu noires ou des choses comme ça.
Je ne sais pas si vous voulez parler de ça.
[03:09:37] Speaker G: Et du coup, c'est des bijoux qui sont des pièces uniques. On ne retrouvera jamais deux fois la même pierre. Après, il y a aussi des intemporels dans nos collections.
C'est un intemporel, mais qui reste une pièce unique parce qu'il est refait à chaque fois.
[03:09:53] Speaker F: On ne fait pas de série en fait.
[03:09:55] Speaker B: Si on a un qui s'en va, on attend un peu pour en faire l'autre.
[03:10:00] Speaker G: Oui, puis on en refait un autre.
[03:10:03] Speaker A: Mais il est refait à la main.
[03:10:05] Speaker G: Donc le marteau sera toujours un peu différent.
[03:10:09] Speaker B: Chapeau. En tout cas, bravo. En termes de reconversion, c'est plutôt une reconversion réussie.
[03:10:15] Speaker F: C'est cool.
[03:10:18] Speaker B: C'est bien parce qu'on parlait tout à l'heure de plein d'étapes de vie qui sont exaltantes, mais parfois décevantes. Là, c'est quand même du bonheur.
Avec tout le travail qu'il y a derrière, parce qu'on ne le dit pas, toutes les milliers d'heures, la fatigue aussi, bien plein de choses.
[03:10:34] Speaker F: Les milliers d'heures de découragement aussi, parce qu'il ne faut pas oublier ça quand on est dans un projet, que ce soit musical ou un projet de société, d'entreprise comme la nôtre, c'est des heures de découragement, c'est des journées à dire mais en fait on ne fait que de la merde et on ne va pas y arriver. Et le jour d'après, c'est reparti, on a une nouvelle victoire.
Mais ça, c'est réel.
[03:10:57] Speaker A: Est-ce que la musique a un rôle pour vous aider, autant dans la création que dans le moral ?
[03:11:04] Speaker F: Oui, évidemment. On en écoute toute la journée à la boutique.
Et c'est vrai que...
[03:11:11] Speaker A: Alors j'aime mieux vous le dire, c'est pas comme quand vous allez faire vos courses chez Jennifer.
La musique... Non mais je veux dire, c'est quand même la seule boutique où je suis rentré où on entend ce genre de choses.
[03:11:23] Speaker F: C'est possible. On essaye là aussi d'aller C'est parti de la recherche. « Cult of Luna, Russian Circles », c'est un délicatesse.
[03:11:31] Speaker A: « Cult of Luna », avec qui vous avez travaillé d'ailleurs ?
[03:11:34] Speaker F: Absolument, on a fait une collaboration, deux collaborations autour d'un pendentif.
On avait fait « A Down to Fear » qui était une médaille inspirée du visuel de la pochette. Et on a fait le pendentif inspiré de Vertical. Pour les 15 ans de Vertical, de l'album Vertical, on a fait une création qui reprenait un pattern de la pochette. C'est trop bien !
[03:12:04] Speaker A: C'est un groupe que t'aimes et que...
[03:12:06] Speaker F: Moi je suis tellement ultimement fan de Cult of Luna, donc quand on a eu cette opportunité là...
Et du coup.
[03:12:13] Speaker A: Vous avez été contacté pour le faire.
Ça aussi, c'est quand même assez flatteur.
[03:12:18] Speaker F: En fait, on avait offert un pendentif à Johannes, le chanteur et guitariste de Cult of Luna, et il a tellement adoré que petit à petit, la collaboration s'est faite comme ça.
[03:12:32] Speaker A: Et alors, en parlant de collaboration, parce qu'on a parlé tout à l'heure sur le deuxième album de Maypollux, d'une bête sous un lit.
Il y avait un monstre sous un lit.
Et ce monstre est repassé à Paris, par hasard.
[03:12:48] Speaker G: Il est repassé à Paris.
C'est assez drôle. C'est une anecdote un peu drôle.
[03:12:53] Speaker A: On parle de Joe Duplantier, pour ceux qui étaient pas là tout à l'heure.
[03:12:55] Speaker G: C'est très important de préciser, on est deux jours avant les JO.
Et on est avec toutes les deux, avec Lucie, dans la boutique.
Et on se fait une petite réunion et il faut savoir que Lucie est dos à la rue et moi je suis face à la rue, on est sur une petite table.
Et puis on papote et à un moment donné je fais « Oh wow, je crois qu'il y a Joe de Gojira qui est devant notre vitrine ».
Et en fait, il était littéralement en train de regarder les bijoux, sauf que Lucie ne pouvait pas se retourner, c'était un peu tricky, tu vois.
[03:13:30] Speaker F: Et puis donc, elle essaie comme ça.
[03:13:32] Speaker G: Et puis elle fait « mais non, pas du tout ». Et tout le monde fait « hééé, t'es sûre ?
[03:13:36] Speaker C: ».
[03:13:39] Speaker G: Elle galère les BMW ? Non non mais pas du tout.
[03:13:41] Speaker F: Il faut savoir que moi je l'avais connue 20 ans auparavant et je ne l'avais pas revue depuis.
[03:13:47] Speaker A: En vrai en tout cas. Parce que les gens en vrai à la télé des fois c'est pas... Et.
[03:13:55] Speaker G: Bon, il s'en va, ok, c'était pas le jeu de Gojira.
Et je crois que c'est toi qui.
[03:14:02] Speaker B: Nous envoie un truc ?
[03:14:03] Speaker A: On se voit le lendemain, et tu me racontes le truc, et je dis... Moi, Pierre m'avait dit la veille, Gojira va jouer au G.I.O.
[03:14:15] Speaker G: À la cérémonie d'ouverture.
[03:14:17] Speaker A: Et là, je fais... Attends...
[03:14:19] Speaker B: Je reconnecte les trucs.
[03:14:22] Speaker A: Elle pense l'avoir vu. On m'a dit qu'il doit être là.
Tu dis « envoie un message », c'est ça que je t'ai dit ?
[03:14:27] Speaker F: Oui, tout à fait.
[03:14:28] Speaker G: Et il se trouve que le lendemain, jour de la cérémonie, Lucie part le midi faire des courses dans le quartier et je la vois revenir en me.
[03:14:40] Speaker B: Disant « Yeah Joe dans la rue ! ».
[03:14:44] Speaker G: J'ai dit trop bien, t'as allé lui parler, elle m'a dit non !
[03:14:47] Speaker C: Mais pourquoi ?
[03:14:50] Speaker B: Je sais pas !
[03:14:51] Speaker F: J'ai pas réussi, j'ai frisé quoi ! Vraiment, je l'ai vu, j'ai couru à la boutique, on dit fait quelque chose ! Je suis l'introverti, tu es l'extraverti, vas-y.
[03:15:02] Speaker A: C'Est ton rôle, c'est ta mission !
[03:15:04] Speaker G: C'est exactement ce qu'il se passe !
[03:15:05] Speaker C: C'est maintenant !
[03:15:07] Speaker F: Et là, je me retrouve à être.
[03:15:10] Speaker G: Devant la boutique, parce qu'elle me dit qu'il est au bout de la rue.
[03:15:17] Speaker F: Donc je fais ok, je vais dehors.
[03:15:20] Speaker G: Fais semblant que tu refais la boutique et moi je suis là genre vas-y à droite, à gauche, enfin on m'étonne tu vois.
[03:15:27] Speaker F: Moi j'étais en vitrine en train de faire semblant de travailler et puis il n'arrive pas quoi.
[03:15:33] Speaker G: C'est long. Non mais je le vois.
[03:15:35] Speaker B: Tu le vois quand même ?
[03:15:36] Speaker G: Tu vois, il prend son temps.
[03:15:38] Speaker F: Il faisait toutes les boutiques.
[03:15:39] Speaker A: Et il savait pas que vous l'attendiez ?
[03:15:40] Speaker G: Bah non, nous on le savait bien.
[03:15:42] Speaker F: Il était avec sa femme en train de faire des courses en fait dans le quartier quoi. Il nous l'a dit après, ils adorent cette rue donc ils se faisaient tous les magasins de la rue quoi.
[03:15:50] Speaker G: Sauf que moi j'attends, tu vois. Je suis là, j'en peux plus.
[03:15:54] Speaker F: Trois quarts d'heure.
[03:15:55] Speaker G: Elle faisait plus rien, elle était à l'établi, tu faisais semblant de travailler.
[03:16:03] Speaker F: Je faisais semblant de travailler avec la goutte au front, genre « ah mon dieu, ah mon dieu ».
[03:16:08] Speaker G: Et là, il arrive et je fais « oh, Joe Gojira ».
[03:16:15] Speaker A: « Jogo » comme on dit pour les intimes.
[03:16:17] Speaker C: « Jo ?
[03:16:18] Speaker F: Gojira ?
[03:16:18] Speaker G: » Il me fait « Oui ? » Je fais « Ben, c'est drôle, je suis Angela de Légion Paris, tu connais mon assiette-ci, regarde, elle est là ».
[03:16:24] Speaker F: Et là, t'as Lucie, qui fait semblant.
[03:16:26] Speaker G: De rêver, qui fait « Ah.
[03:16:30] Speaker C: Ça.
[03:16:31] Speaker B: Mais c'est pas Tu vois où on.
[03:16:34] Speaker A: Voit le côté cinéma, la mise en scène, tout ça ?
[03:16:36] Speaker B: Mais lui qui était bien en train de remarquer que c'était une mise en scène !
[03:16:40] Speaker G: Mais non, parce que figure-toi, donc il rentre, il reconnecte tous les deux, tout ça, et le mec nous dit « C'est fou, j'étais il y a deux jours devant votre émission !
[03:16:50] Speaker B: » On était là, ah bon ?
[03:16:56] Speaker G: Bah non, bah écoute.
[03:16:57] Speaker F: Mais ce qui est génial c'est qu'il cherchait une bague en fait.
[03:16:59] Speaker G: C'est ça.
[03:17:01] Speaker F: Donc ça a été très simple de lui dire, des bagues on en a plein, viens dans la boutique.
Il essaye des bagues, il en trouve une qui lui va parfaitement comme un gant.
Et puis il décide aussi d'acheter quelque chose pour sa femme.
Et tout ça prend un certain temps parce qu'il kiffe la boutique, il aime vraiment le style.
[03:17:20] Speaker A: L'ambiance est super cool.
[03:17:22] Speaker F: Et comme ça, dans la conversation, il dit « Ah mais on devrait faire des bijoux Gojira, ça serait génial ! » Et moi je fais « Ah oui ! » Ça pourrait être pas mal ! Et il me dit bah écoute prends mon 06 et tu m'appelles et on met ça en place. Donc je fais ouais ok pas de problème. Donc tu penses bien moi derrière le lendemain j'avais déjà créé une chevalière, un collier...
[03:17:49] Speaker B: La nuit n'a pas existé !
[03:17:51] Speaker G: Je pense qu'il y a eu la cérémonie entre temps.
[03:17:54] Speaker F: Oui, il y a eu la cérémonie entre temps.
[03:17:55] Speaker G: On voit Gojira toute la France, le monde entier découvre Gojira avec Joe qui porte notre bague.
[03:18:03] Speaker F: On ne la voit pas du tout.
[03:18:05] Speaker A: Mais il est là !
[03:18:06] Speaker B: C'est un peu loin.
[03:18:10] Speaker F: Voilà, et puis je finis par converser avec lui sur WhatsApp et il adore en fait. C'est-à-dire que quand je lui envoie les photos des bijoux que j'ai créés pour Gojira, il kiffe genre vraiment et il me dit non non mais ça il faut absolument qu'on le fasse. Donc tiens voilà le contact de mon management et on va mettre ça en place. Et donc, cut. Un an et demi après et 115 mails, je tiens à le préciser.
C'est pas de son fait.
[03:18:36] Speaker G: Non, pas du tout. Lui n'est plus dans la conversation.
[03:18:40] Speaker F: Nous créons donc cette médaille.
[03:18:45] Speaker A: On va mettre des images dans le replay.
PA plus proche de ton visage, comme ça c'est dans la lumière.
Mais en gros, c'est une médaille inspirée de... De toute façon, si vous allez sur l'Instagram de Légion, vous pouvez le voir. Et Marcel va vous mettre des images.
[03:19:01] Speaker B: Non, la pièce est magnifique.
La pièce est magnifique. Et j'ai vu des fans de Gojira me dire... Ce serait le plus beau cadeau de ma vie. Et je sais... Bon, alors leur copine a dit... Ah bah non.
Mais parce qu'elles entendent déjà beaucoup trop Gojira. Non, mais c'est magnifique. C'est la baleine ?
[03:19:20] Speaker D: C'est ça.
[03:19:22] Speaker A: C'est inspiré de la pochette de... From Mars to Sirius.
[03:19:25] Speaker B: Parce que c'est les 20 ans de l'album cette année.
[03:19:30] Speaker A: Et du coup, ça s'est mis en vente il y a deux semaines.
[03:19:36] Speaker G: Sur le site de Gojira.
[03:19:40] Speaker B: Comment on se sent quand la satisfaction elle est là ? C'est cool ça, j'imagine même pas.
[03:19:45] Speaker A: Une fois que les 115 matchs sont passés.
[03:19:47] Speaker B: Une fois que tout est fini et que ça sort enfin.
[03:19:49] Speaker F: C'est un peu un saut dans le vide, c'est presque maintenant on n'a plus.
[03:19:53] Speaker B: De... Ouais, c'est fait là.
[03:19:56] Speaker G: Il faut qu'on trouve la prochaine.
[03:19:57] Speaker F: Voilà, ouais ouais.
[03:19:59] Speaker A: Metallica ?
[03:20:00] Speaker F: Korn ?
[03:20:01] Speaker G: Ouais, on a Korn et Metallica.
[03:20:03] Speaker B: Après il y a peut-être des groupes de meilleurs goûts.
[03:20:07] Speaker A: Non mais après il faut trouver plus gros que Gojira quoi.
[03:20:10] Speaker B: C'est vrai que Gojira c'était quand même pas mal.
C'est vrai.
Lady Gaga ? Il n'y a pas eu le... Bon pas Lady Gaga alors.
[03:20:24] Speaker A: Il y a plus de mélodies mais il manque le côté un petit peu.
[03:20:28] Speaker B: Il faut que ce soit un artiste ou un groupe métal.
Ou rock alternatif, quelque chose qui est un peu décalé de l'univers commun.
[03:20:39] Speaker A: Et où tu peux t'amuser avec l'esthétique de Légion aussi.
[03:20:44] Speaker B: Et bien le train de 13 Nord !
[03:20:46] Speaker F: Ah bah ça !
[03:20:48] Speaker G: Il a un bijou à nous.
[03:20:50] Speaker F: Peut-être que c'est, on ne saura jamais.
[03:20:55] Speaker A: Peut-être que quelqu'un l'a gardé.
[03:20:57] Speaker F: Quand il est venu au Hellfest, c'était en 2022 je crois.
[03:21:03] Speaker A: L'année des deux...
[03:21:05] Speaker F: On lui a fait porter un collier légion.
[03:21:10] Speaker D: En loge.
[03:21:11] Speaker G: Mais on sait qu'il est en loge.
[03:21:12] Speaker A: Vous avez donné à quelqu'un pour qu'il.
[03:21:14] Speaker B: La porte à la loge.
[03:21:16] Speaker F: Oui, oui, pardon, je me suis mal exprimée.
[03:21:18] Speaker A: Maintenant tu portes ce putain de collier, Trent !
[03:21:21] Speaker B: Des fois, il faut parler comme ça.
[03:21:23] Speaker A: Pour ça, il faut accéder à la personne.
[03:21:26] Speaker F: Il avait un paquet dans sa loge avec un collier Légion pour lui, mais bon, on ne sait pas.
[03:21:31] Speaker G: On n'a jamais su.
On aime se dire, tu vois.
[03:21:38] Speaker A: On peut juste parler de, pour terminer sur le collier, parce que du coup, là, on dit que c'est inspiré de la... Et du coup, c'est comment tu as re-sculpté un visuel ?
[03:21:49] Speaker F: Voilà, c'est ça. J'ai simplement pris la pochette de From Mars to Sirius et j'ai pris la... La planète que j'ai décidée, parce qu'il y a plein de détails en spirale comme ça dedans en fait, mais moi j'ai pris le parti de faire vraiment une texture légion que j'ai sculptée.
[03:22:06] Speaker A: Un aspect un peu martelé.
[03:22:08] Speaker F: Voilà exactement, plus accidenté.
et j'ai re-sculpté la baleine exactement comme elle l'est sur la pochette.
[03:22:17] Speaker G: C'est assez fidèle, c'est vraiment très fidèle.
[03:22:19] Speaker B: On peut voir où on met nos mains sales.
[03:22:24] Speaker A: Du coup c'est en argent.
[03:22:26] Speaker F: C'est en argent, tout est en argent.
[03:22:27] Speaker A: Argent massif.
Et du coup chaque pièce est aussi finie à la main.
[03:22:35] Speaker F: Voilà, complètement.
[03:22:36] Speaker A: Le traitement, moi je l'ai déjà vue.
J'ai aidé un tout petit peu à faire la vidéo.
[03:22:45] Speaker B: C'est très très très joli. Et ça, les gens peuvent l'acheter uniquement.
[03:22:51] Speaker F: Sur le site de Gojira.
[03:22:53] Speaker G: On ne sait pas encore si ce sera sur le merch de la tournée française.
[03:22:58] Speaker F: A priori si.
[03:22:59] Speaker G: A priori, si.
Mais voilà, on n'a pas le...
[03:23:02] Speaker B: C'est sur le site, l'idée est là.
[03:23:04] Speaker A: Là, du coup, quand c'est comme ça, c'est quelque chose que vous faites et c'est pour le groupe et après c'est eux qui l'exploitent comme ils veulent.
[03:23:11] Speaker G: C'est plus entre nos mains.
Personne ne peut venir l'acheter à la boutique, par exemple.
[03:23:15] Speaker A: Voilà, c'est ça que je voulais dire.
Il n'y avait pas un truc de...
[03:23:23] Speaker F: On propose de personnaliser la médaille avec un poinçonnage d'initial.
Donc tous les gens qui vont acheter la médaille peuvent venir à notre boutique et on va leur personnaliser.
[03:23:39] Speaker G: C'est le petit bonus.
[03:23:42] Speaker A: Ça permet de rencontrer les créatrices.
[03:23:45] Speaker G: J'allais dire de rencontrer les gens moi plutôt.
Bah de rencontrer les gens qui ont.
[03:23:49] Speaker A: Acheté... Ah oui, bah pour vous ! Mais je parle pour les gens, de rencontrer les gens qui créent quoi.
[03:23:54] Speaker F: Bien sûr.
[03:23:54] Speaker B: Enfin, que tout le monde se rencontre.
[03:23:56] Speaker G: Ouais, c'est ça.
[03:23:57] Speaker A: L'un implique l'autre.
[03:23:58] Speaker B: De partager cette passion aussi pour la musique. Tout à fait.
C'est cool. Ça doit être très grisant, satisfaisant, même si ça passe.
C'est temporel.
[03:24:14] Speaker F: C'est une très belle création. On est très fiers de cette collaboration.
[03:24:21] Speaker B: Encore plus content que ce soit un groupe français si important, puis deux françaises si impliquées dans la joaillerie.
[03:24:28] Speaker G: C'est vraiment des mecs sympas, on les a rencontrés du coup, on a beaucoup discuté avec eux de la médaille et tout ça.
C'est des bons gars quoi, c'est vraiment des bons gars les Gojira.
[03:24:45] Speaker B: On va passer un peu de musique ?
[03:24:46] Speaker D: Oui.
[03:24:47] Speaker B: Est-ce que je vois le temps passer ? Julie Christmas.
[03:24:50] Speaker F: Oui.
[03:24:51] Speaker G: Forêt.
[03:24:52] Speaker B: Elle joue déjà.
[03:24:54] Speaker D: Non mais j'ai compris le truc de l'émission.
[03:24:55] Speaker G: J'avais peut-être pas le droit de jouer mais j'ai spoilé.
[03:24:59] Speaker A: C'est ouvert à tout le monde.
[03:25:01] Speaker B: Il va y avoir des forêts qui vont s'afficher en émoticône avant même le... Voilà.
Mais Julie Christmas avec Bow, quelque chose à dire sur Julie Christmas ?
[03:25:10] Speaker F: C'est ma chanteuse préférée, je la sur-kiffe.
[03:25:14] Speaker A: Du coup quand elle a fait un album avec Cult of Luna ?
[03:25:17] Speaker F: C'était une descente d'organe.
Le meilleur des deux mondes. Elle a cette capacité à incarner une émotion vive.
Et je ne sais pas comment dire, hyper acérée comme ça, que je n'ai jamais entendue nulle part ailleurs en fait.
[03:25:38] Speaker A: Ce qui fait que beaucoup de gens ont du mal avec ça, c'est parce que c'est aussi très cash.
Il faut être capable d'accepter.
[03:25:51] Speaker F: Tout à fait, c'est très livré, complètement.
[03:25:54] Speaker B: Accessible à tout le monde.
[03:25:55] Speaker F: Peut-être pas, j'en sais rien, mais c'est...
[03:25:59] Speaker B: En tout cas, toi, t'es conquise.
[03:26:02] Speaker F: Complètement.
[03:26:04] Speaker A: C'est une artiste que t'as découvert quand, comment, tu sais ?
[03:26:07] Speaker F: C'est Carpenter Brut qui me l'a fait découvrir, figure-toi, qui me disait, quand il écoutait un peu ce que je faisais, il me disait ça me fait penser à quelque chose, tu devrais écouter Julie Christmas, Battle of Mice et tout ça.
Et effectivement, il avait raison.
[03:26:24] Speaker B: J'en profite pour dire que Carpenter Brut devrait venir dans l'émission ici aussi très prochainement parce qu'il a dit « je déteste les émissions sauf celles-là ». Et ça, ça fait plaisir.
Je pense qu'on va bien rigoler.
On regarde de ce clip ou tu veux en parler un peu plus ?
[03:26:41] Speaker F: C'est vrai que c'est un clip qui est un peu fait avec les moyens du bord.
Après Korn et Skunk 46, on va sentir la différence du budget.
[03:26:51] Speaker A: Tu sais, on a aussi eu Low Talk tout à l'heure, dans l'hangar.
[03:26:56] Speaker F: Et Le Gros Enfant Mort aussi, c'était pas un gros budget.
[03:27:00] Speaker A: Il a acheté une cagoule, excuse-moi. Et un jerrycan.
[03:27:05] Speaker F: Donc voilà, c'est pas un gros budget, mais c'est vraiment...
[03:27:11] Speaker C: C'est émotion quoi.
[03:27:12] Speaker F: Ouais, c'est émotion.
[03:27:13] Speaker A: Bah let's go.
[03:27:14] Speaker F: Yes.
[03:27:31] Speaker C: Oh!
And it's not because you didn't ask nicely It's because you never ask at all These tragedies insert sleeves through Your hands get hard and eyes red and white The sign says lay down death this final time Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org.
[03:30:38] Speaker B: Julie Christmas, à l'instant, donc un choix de légion, voilà, un choix commun, ensemble, main dans la main, autour de cette musique sincère et directe.
[03:30:46] Speaker A: Et toujours le poing levé !
[03:30:49] Speaker B: Voilà, je ne sais pas quoi ajouter de plus. Non, c'est vrai que c'est une très très belle chanson et puis on en a beaucoup parlé en même temps.
[03:30:57] Speaker A: Moi j'adore cette chanson.
[03:30:58] Speaker B: J'avoue que quand tu vois ça en vrai, il y a un truc qui peut être malaisant, un truc qui te met un peu dans une situation, quand t'es pas habitué en tout cas.
[03:31:07] Speaker A: C'est ce que je disais, il faut être prêt à le recevoir.
Si t'es pas dans le mood, si t'es pas prêt, il faut pas y aller.
[03:31:14] Speaker B: Si t'es pas en super bon état mental, c'est peut-être aussi.
[03:31:17] Speaker A: Non, ouais, je pense.
Mais tu sais, c'est un peu comme... En fait, t'écoutes Korn, les trucs où il se met à chialer et tout.
Enfin, je veux dire, c'est juste que dans Korn, c'est un peu enrobé de.
[03:31:32] Speaker B: Gros sons et tout ça, quoi.
[03:31:35] Speaker A: Mais au final, c'est... Quand tu réduis au cœur du truc, c'est un peu la même chose.
[03:31:43] Speaker B: Bah écoutez, en tout cas, on a appris énormément de choses, bravo. J'ai juste une petite question.
L'avenir, ça se... Donc il y a d'autres collaborations à venir, ça vous... Ouais, on y travaille. Si des grands artistes viennent vers vous, voilà, vous y travaillez aussi.
[03:31:58] Speaker A: À la semaine prochaine.
[03:31:58] Speaker B: Il n'y a pas que musical, j'imagine.
[03:32:00] Speaker A: Jonathan aussi.
[03:32:02] Speaker G: Non, on va sortir bientôt une collaboration avec une autre forme d'artisanat. Je ne sais pas si on en parle ou pas.
C'est bientôt.
[03:32:17] Speaker B: Il faut rester connecté sur Instagram.
Est-ce que... Envie de... Désolé, je suis obligé de poser la question, mais envie de faire quand même un petit peu d'images, de cinéma ? T'as pas envie de retoucher à ça ?
[03:32:29] Speaker G: Il est fort, il est fort notre Berzou pour ça !
[03:32:36] Speaker A: Je sais pas mais... Et du coup.
[03:32:37] Speaker B: Quand vous travaillez ensemble, tu connais un petit peu...
[03:32:40] Speaker A: Alors du coup, pour expliquer comment on se connaît, moi j'ai connu Lucie à l'époque de Mypollux.
[03:32:45] Speaker C: Oui.
[03:32:46] Speaker A: Parce que, à travers Plemo, tout ça, et du coup j'avais même, je crois que j'avais fait un peu de sites internet ou de trucs comme ça pour vous à une époque.
[03:32:55] Speaker F: Ah peut-être, ouais ouais.
[03:32:56] Speaker A: Tout début quand je commençais à faire des trucs comme ça. Et après on est restés en contact avec les aînés quoi.
[03:33:02] Speaker B: Ouais.
[03:33:03] Speaker A: Un peu à distance et puis...
Et puis quand vous avez fait Légion, je ne sais plus comment ça s'est passé.
[03:33:09] Speaker G: Mais bon... Non mais c'est toi je.
[03:33:12] Speaker A: Crois qui m'as dit... Ah oui non, on s'était retrouvés sur un shoot où tu faisais un peu de direction artistique et tout ça.
Et après, on a parlé de Légion et puis après on a vu ce qu'on pouvait faire.
pour aider à faire des trucs. C'était vague.
[03:33:39] Speaker B: En gros, ça marche quand même comme ça. Il y a toujours de l'aide à un moment ou à un autre.
[03:33:45] Speaker G: On fonctionne beaucoup comme ça.
[03:33:47] Speaker B: C'est humain.
[03:33:49] Speaker G: Exactement. L'humain avant tout. C'est vrai, c'est débile à dire, mais c'est vrai, ça s'est toujours passé par... Sauf Joe, mais en même temps, non, pas vrai, parce que Joe, tu le connaissais d'il y a 20 ans, donc c'est encore une fois... Et puis je.
[03:34:06] Speaker A: Pense qu'il y a aussi ce truc dans les... dans les milieux alternatifs. Le mot est fort parce que ce que vous faites, c'est alternatif, mais ce n'est pas non plus...
[03:34:17] Speaker B: On n'est pas dans le sarouel.
[03:34:19] Speaker A: Non, mais ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas un truc qui est inaccessible.
Mais c'est vrai que c'est des milieux où c'est beaucoup plus facile de bosser avec des gens que tu connais parce que c'est des gens qui du coup comprennent la logique.
Je sais que nous, quand on parle ensemble pour faire des choses, c'est quand même assez simple de se mettre d'accord en deux, trois mots.
[03:34:46] Speaker G: On a l'idée, quoi.
[03:34:47] Speaker A: Berlin Nine Inch Nails, on a compris ce qu'on veut.
[03:34:51] Speaker F: C'est ça.
[03:34:53] Speaker A: C'est plus facile.
[03:34:55] Speaker B: Très bien, donc ok, t'as envie de refaire un petit peu de la musique ou ça ne te reviendra jamais ?
[03:34:59] Speaker F: Ah si, j'en refais ! J'ai un projet qui s'appelle Le Grand Déclin.
[03:35:04] Speaker B: C'est un joli nom !
[03:35:07] Speaker A: Faites une tournée avec une grosse enfant morte, j'allais dire, en termes de joie de vivre !
[03:35:17] Speaker B: C'est quel genre ?
[03:35:20] Speaker F: C'est post-metal, très légèrement progressif.
[03:35:22] Speaker B: C'est quelque chose de plus atmosphérique ?
[03:35:25] Speaker F: Oui, c'est très atmosphérique.
J'en dis pas plus, j'invite les gens à découvrir.
C'est ce qui m'anime en ce moment musicalement.
[03:35:36] Speaker B: Bon du coup t'es contente quand même d'avoir repris un lien avec ça en tant que personne qui le fait quoi ?
[03:35:41] Speaker F: Après c'est vraiment plus du tout professionnel quoi, on est vraiment dans l'ordre de se faire plaisir et tout ça quoi.
[03:35:49] Speaker B: Je me tue à dire ça aux gens globalement, quand on a des projets, si on le fait pas pour soi, c'est que ça prend déjà une mauvaise direction.
[03:35:58] Speaker A: Faut qu'on arrête cette radio alors, puisque nous on fait ça que pour la thune.
La pierre, la caillasse.
[03:36:06] Speaker B: C'est quand même ça qui nous anime.
C'est pas ça qui nourrit, on est bien d'accord. Mais ce que je veux dire, c'est que c'est important parce que la déception est très rapidement grande. Donc, pour pouvoir le vivre et garder cette espèce de flamme, c'est pas bien. Et c'est souvent ça qui fait de bons sons et de bonnes choses aussi. Parce qu'on est réel, on laisse transpirer un petit peu nos émotions. Et elles sont fortes.
En tout cas, merci infiniment.
[03:36:30] Speaker A: Je crois qu'on va faire un petit concours.
[03:36:33] Speaker B: Ah bon ?
[03:36:34] Speaker A: Bah oui !
[03:36:35] Speaker B: Je suis beaucoup heureux, vous me faites des surprises !
[03:36:38] Speaker A: On peut le dire, vous avez proposé de faire un petit concours.
[03:36:46] Speaker G: Faire gagner notre pièce iconique que je.
[03:36:49] Speaker F: Porte depuis le début de l'émission. C'est notre stalactite qui est tout en argent, qui est une pointe en argent, ni plus ni moins.
[03:36:57] Speaker A: Avec une très belle chaîne aussi.
[03:36:58] Speaker F: Oui.
Voilà, donc nous proposons, je te laisse peut-être expliquer les modalités de ce concours.
[03:37:03] Speaker A: Je pense qu'on va faire un petit concours sur Instagram.
Donc dans la semaine, il va y avoir un petit post qui va popper sur Instagram.
On vous mettra ce qu'il faut faire, mais en gros, il va falloir suivre les comptes de Légion et de Restless, repartager en story, et taguer, et puis on fera un petit tirage au sort, non ?
[03:37:22] Speaker B: Bien sûr.
[03:37:22] Speaker A: Et on va laisser ça pendant deux semaines, histoire que les gens aient le temps de participer.
[03:37:29] Speaker B: Passez le message à vos amis, parce que c'est mieux quand tout le monde s'y met, il y a plus de chance.
[03:37:34] Speaker A: Et on mettra les photos bien sûr dans le petit poste, comme ça vous allez voir, mais c'est magnifique. Et sinon vous pouvez aller les voir à leur boutique.
Si vous êtes à Paris, si vous êtes de passage à Paris, c'est rue du marché Saint-Honoré.
[03:37:47] Speaker G: 5 rue du marché Saint-Honoré.
[03:37:49] Speaker B: De toute façon, l'adresse est sur Instagram.
[03:37:51] Speaker A: Oui, c'est facile.
[03:37:53] Speaker B: Legion.paris.
[03:37:54] Speaker A: De toute façon, vous remontez le trottoir, vous allez...
[03:37:57] Speaker B: C'est facile. Vous regardez un peu, vous vous dites, oh là, c'est pas des beaux bijoux. Ah, c'est ici !
[03:38:02] Speaker A: Ah, c'est noir.
[03:38:03] Speaker B: C'est là où il y a des.
[03:38:04] Speaker A: Espèces de portes gothiques lumineuses.
[03:38:07] Speaker G: Des néons, des néons.
[03:38:09] Speaker A: Oui, mais du coup, ça fait un peu une narche.
C'est magnifique, d'ailleurs.
Et là, vous allez les voir.
Vous serez très bien reçus et vous pourrez voir toutes ces magnifiques pièces parce qu'on ne se rend pas compte de la beauté des pièces tant qu'on ne les a pas vues en vrai. Ça c'est pareil, il y a des photos, c'est bien, mais notamment tout ce qui est pierre et tout ça, voir en vrai, c'est vraiment...
[03:38:34] Speaker G: Prendre des bijoux en photo, c'est un enfer.
C'est un enfer.
[03:38:41] Speaker B: On sent quand même, c'est pénible.
[03:38:44] Speaker F: On fait beaucoup de choses nous-mêmes. D'ailleurs, on fait tout nous-mêmes, y compris les photos. C'est vrai que...
[03:38:52] Speaker A: Une belle mission.
[03:38:53] Speaker B: On n'est jamais mieux servi que par soi-même. Ça rend les choses difficiles, mais c'est au moins...
[03:38:59] Speaker A: C'est fatiguant surtout.
[03:39:01] Speaker B: Oui, mais ce que je veux dire, au moins, t'es content.
Bon bah super, merci beaucoup en tout cas, merci infiniment pour ce beau cadeau, merci pour tout ce que j'ai pu apprendre.
[03:39:10] Speaker D: Merci à vous.
[03:39:10] Speaker B: Du coup, moi je ne connaissais pas tout ça, donc je suis ravi. Maintenant quand je vous verrai ici même, de temps en temps, je vais dire « moi je sais maintenant, je sais ».
[03:39:20] Speaker A: Surtout tu vas aller à l'atelier, tu vas aller les regarder fabriquer.
[03:39:24] Speaker B: Non mais j'avais déjà vu un petit.
[03:39:25] Speaker A: Peu... Parce qu'il y a tous les petits trucs avec le chalumeau aussi, tout ça, parce qu'on n'a pas parlé de ça.
[03:39:29] Speaker B: Un côté spectacle ?
[03:39:30] Speaker F: Ouais, quand même ouais.
[03:39:32] Speaker B: Non mais c'est génial.
La boutique est vraiment très belle. Je me souviens jamais de rien, mais la boutique m'avait vraiment marqué. C'est quand même un endroit... Il y a une atmosphère. Il y a quelque chose de très particulier qui s'y passe.
[03:39:45] Speaker A: C'est un atelier quoi.
[03:39:45] Speaker B: Ouais ouais, et puis non mais quand on est dans ce genre d'endroit, en plus c'est comme un temple. On est dans un endroit où on se tait, on regarde, on est... On a impressionné, on écoute Kaltiofluna. Ou d'autres choses plus sombres. Non mais il y a quelque chose qui se passe, on rentre dans un univers.
[03:40:04] Speaker A: Ça joue.
[03:40:05] Speaker B: Bravo, et puis bravo pour tout le parcours, bravo pour ce que vous êtes aujourd'hui et bravo pour tout ce que vous avez fait aussi.
[03:40:13] Speaker D: Merci.
[03:40:14] Speaker B: Et merci pour votre tendresse et votre gentillesse.
[03:40:16] Speaker G: Merci.
[03:40:17] Speaker B: Et votre humour aussi.
Comme à chaque fin d'émission, on va parler d'un média, un média qui parle du métal, un média, on parle des autres parce que c'est bien aussi de faire de la publicité pour tous ceux qui se font chier à faire quelque chose autour du métal. Et tout à l'heure Amélie m'a dit, est-ce que tu pourrais parler de personnes qui font quelque chose d'assez extraordinaire, ça s'appelle Backstage Explorer, c'est donc des interviews en vidéo, ça se retrouve sur YouTube, Backstage Explorer. Et ils font des interviews autour du matériel, des interviews des artistes et puis ils leur demandent quel est leur matériel, comment ils l'utilisent, d'où ils l'ont trouvé, est-ce qu'ils l'ont fabriqué, etc. C'est extrêmement complexe et complet.
[03:40:54] Speaker A: Choix des pédales.
[03:40:56] Speaker B: Ça je peux en parler, mais c'est pas le même contexte. Mais en tout cas, ce qui est certain, c'est que c'est des gars qui se font vraiment bien chier pour faire des choses bien carrées, bien faites. Et sincèrement, c'est très, très intéressant. Si, bien sûr, vous êtes musiciens ou que vous cherchez du matériel. Moi, je n'y comprends rien.
Mais voilà, ça s'appelle Backstage Explorer. Voilà, tout simplement.
Et puis, comme chaque fin d'émission aussi, c'est l'un d'entre vous, ou l'une d'entre vous, bien évidemment, qui choisit le morceau de fin. Il est obligatoire. Vous êtes abonné Patreon. Vous allez sur notre patron, patron.com.slash rstlssradio, et vous vous abonnez, même au plus petit tiers. Peu importe l'abonnement, vous êtes dans le droit de nous obliger à passer un clip d'un groupe français. Faut bien que ce soit un groupe français. Bon allez, j'ai accepté belge aussi.
Quelque part c'est un peu la France parce qu'ils devraient nous rendre un petit peu cette partie mais bon bref.
[03:41:43] Speaker A: D'ailleurs les francs viennent de Belgique.
[03:41:45] Speaker C: Voilà.
[03:41:46] Speaker B: Et donc il faut un petit peu ouvrir. Toujours est-il qu'il faut que ce soit un groupe français, pas qui chante en français forcément, mais qui est français.
Donc là c'est Sushi Ice qui était déjà là tout à l'heure. C'est vraiment quelqu'un qui est très très présent. Merci Sushi Ice pour tout ce que tu fais et tout ton soutien parce que c'est assez énorme. Merci pour ton enthousiasme aussi, ça fait chaud au cœur. Et à la choisir un classique des classiques, c'est Cinglé d'un Answer. Là on est dans le...
Elle n'a même pas donné d'explication.
[03:42:11] Speaker A: Néo-métal, rap métal, année fin 90, début 2000.
[03:42:16] Speaker B: Qui joue au Hellfest l'année prochaine.
[03:42:18] Speaker A: Qui joue au Hellfest ?
[03:42:20] Speaker B: On ne sait jamais, peut-être que... Il n'y a qu'eux qui peuvent le dire, je ne suis pas au courant.
[03:42:28] Speaker A: S'ils vont jouer, je pense qu'ils vont jouer.
[03:42:29] Speaker B: S'il y a plus, on peut espérer plus. Les gens demandent toujours plus. Après, il faut avoir le courage aussi.
Après, c'est compliqué.
En tout cas, merci infiniment d'avoir regardé, merci d'avoir encore une fois été de plus en plus nombreux et nombreux, merci pour votre amour, vos gentils mots et tout ce que vous êtes, c'est grâce à vous que tout ça existe, c'est grâce à votre soutien, à votre amour de la musique, parce que nous, nous ne sommes que là d'échanger ça avec vous, mais c'est vous vraiment les acteurs de tout ça, donc bravo, merci et bon courage pour demain matin, c'est lundi, c'est chiant, mais dimanche c'était tellement cool ! Allez, bisous bisous, à la semaine prochaine !
[03:43:25] Speaker C: Sanglée, sanglée, fausse boucle, on lâche la vache, on est tous perdus dans l'temps On est tous prêts à tirer dans l'temps Un réveil pour une journée de plus qu'il ne sent pas Dehors, il fait crier, enfermé, seul, j'fais les sauts en bas Seul chez lui, seul chez les gens où il ne supporte pas Seul chez moi, le seul endroit où l'on peut pas Il attend, il attend un attentat, c'est ton passion Diaboliquement, un démon, un démon gère mes pulsions meurtrières.
[03:44:02] Speaker B: Il rêve de Lucifer et d'une orgie.
[03:44:04] Speaker C: Suicidaire Lors de mes folies, passe un jabot, il envoie les flammes de l'enfer Les flammes de l'enfer Sont la brèche, on est tous prêts à tirer dans l'temps J'irai dans l'temps ! Descendez ! Descendez ! Faut qu'vous le relâchent ! On n'a pas l'chance ! Mais vous ! J'irai dans l'temps ! La tête pleure rouge et petit à petit les planches Corde sombre pensée dans le désir de m'y enfermer T'es plus en plus sur l'humain pour réaliser C'est un fait ! S'il n'y a plus personne que j'aime ! Mais personne n'a qu'à faire de la paix ! Alors pourquoi rester zen ? Car l'heure de sa dernière scène J'ai décalé les veines Poussé par la bêtise humaine Pour une fin dans une flamme On est tous perdus dans le tas Yeah, cinglés, cinglés, faut foutre le holà Sur la brèche, on est tous perdus dans le tas Cinglés, cinglés, faut foutre le holà Sur la brèche, on est tous perdus dans le tas Yeah, cinglés, cinglés, faut foutre le holà Sur la brèche, on est tous perdus dans le tas C'est pas dans l'cas tout ce qu'on se cale quand on se scaffe Et c'qui pourpelle B, du scalpe à scalpe scalpe Et n'est pas dans l'cas tout type l'homme d'un constat dans sa gauche On est tous prêts à tirer dans le tas ! Cinglés, cinglés, faut foutre que on a sur la brèche On est tous prêts à tirer dans le tas ! Cinglés, cinglés, faut foutre que on a sur la brèche On est tous prêts à tirer dans le tas ! Cinglés, cinglés, faut foutre que on a sur la brèche On est tous prêts à tirer dans le tas !
Toutes.
[03:46:36] Speaker G: Nos émissions et chroniques sont maintenant disponibles sur vos plateformes de podcasts préférées. Spotify, Deezer, Apple, Amazon. N'hésitez pas à vous abonner.